3, place Gutenberg (ancien n° 60)


Place Gutenberg n° 3 (ancien n° 60) – VI 199 (Blondel), O 102 puis section 19 parcelle 25 (cadastre)

Nouveau bâtiment qui remplace deux anciennes maisons, vers 1833, par le marchand Louis Immortel Ehmann – Agrandi en 1879 par le marchand Théodore Riegger – Détruit par les bombardements en 1944


Vers 1900. Le numéro 3 est le premier bâtiment à gauche dont l’ancien n° 60 formait la partie droite (coll. part, publiée dans Strasbourg naguère)
Vers 1930, bâtiment du milieu (AMS, cote 1 Fi 88)

Le drapier Jean Stœsser établit en 1556 un passage en pierre sur le fossé communal dit Ulmergraben pour passer de sa maison au marché aux Poissons à celle au Fossé des Tailleurs. Le Livre des communaux (1587) atteste que la maison de 35 pieds ½ de long a un auvent qui avance de 6 pieds sur le communal. Elle appartient alors au marchand drapier Balthasar Stœsser. Jean Adolphe Braun qui en rachète petit à petit les parts est associé à Jean Ansorg puis à Esdras Mangin, réformé originaire de Sainte-Marie-aux-Mines, qui apporte de nouveaux fonds en 1628. Il surbâtit en 1628 un terrain vers le fossé pour y faire un bureau. La maison revient à Esdras Mangin après la mort et la faillite de Jean Adolphe Braun puis à son gendre Jean Jacques Saltzmann, lui aussi réformé. Le marchand Jean Georges Mosseder l’achète en 1696. Il autorise en 1741 son voisin sur la gauche Louis Beguin à faire reposer un escalier dans son mur en y pratiquant neuf trous. D’après l’estimation de 1742, la maison a un rez-de-chaussée et trois étages surmontés de deux greniers, comme le montre le plan-relief. Le marchand miroitier Gérard Walter acquiert la maison en 1747. Il rachète en 1758 les deux loyers communaux. Comme ses voisins, il demande en 1767 le droit de conserver l’auvent ou de construire un balcon pour que ses marchandises ne souffrent pas des intempéries.


La maison est la première à avoir un grand auvent au rez-de-chaussée. Au premier plan l’hôtel de ville, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 181 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (k) : quatre arcades au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des trois étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. la façade arrière vers le fossé dit Ulmergraben, à droite du repère (7), est comparable à la précédente, sauf le rez-de-chaussée.
La maison porte d’abord le n° 60 rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (1784-1857) puis le n° 3 place Gutenberg.


Plan des Ponts et chaussées (1856, ABDR cote 2 SP 52). La maison de Louis Ehmann à trois étages est solide et construite en pierre

Jean Pierre Ehmann cède en 1812 à sa voisine de gauche la mitoyenneté du mur entre leurs maisons. Il fait donation de sa maison (n° 60) en 1823 à son fils Louis Immortel Ehmann qui achète en 1832 la voisine de gauche (n° 59) et fait construire un seul nouveau bâtiment à la place des deux anciens. Le marchand Théodore Riegger achète la maison en 1878 et la fait agrandir l’année suivante, en en portant le revenu de 900 à 1118 francs. La maison est détruite avec ses voisines par les bombardements aériens du 11 août 1944.


Ruines après les bombardements aériens (1944, AMS cote 1 Fi 103)
L’ancien n° 60 forme la partie droite du bâtiment Concorde (novembre 2017)

mars 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Balthasar Stœsser, drapier, et (1584) Barbe Übelhœr – luthériens
1603 v Jean Adolphe Braun, marchand, et (1607) Barbe Baur – luthériens
1640* v Esdras Mangin, marchand, et (v. 1620) Marie Robidé – réformés
1662* h Jean Jacques Saltzmann, marchand et (1645) Barbe Mangin – réformés
1696 h Abraham Heusch, marchand et (1664) Marie Elisabeth Saltzmann – réformés
1696 v Jean Georges Mosseder, marchand et (1693) Elisabeth Richshoffer – luthériens
1743 v Gérard Walter, marchand de miroirs, et (1746) Catherine Salomé Schubart – luthériens
1785 h Jean Walter, marchand, et (1774) Chrétienne Cléophée Schatz – luthériens
1802 v Jean Pierre Ehmann, marchand, et (1784) Marie Madeleine Isenheim – luthériens
1823 h Louis (Immortel) Ehmann, marchand, et (1820) Sophie Caroline Wapler
1858 h William Edouard Bartholmess, (né en 1849) à Montreux
1878 v Théodore Riegger, marchand, et (1872) Emilie Ræuber
1909* Paul Siebler-Ferry
1920* Edmond Bloch, commerçant, et copropriétaires
1921* Salomon Lehmann, commerçant, et Aline Levy
1929* v Quincaillerie centrale, anct. Fürderer, Jaegler et Compagnie, société anonyme

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 3 000 livres en 1742, 2 000 livres en 1776

(1765, Liste Blondel) VI 199, Gerard Walter
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Walters söhne, 11 toises, 1 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 102, Ehrmann, Louis Immortel, vieux / Ehmann – maison, sol – 2,55 ares

Locations

1603, maison de commerce de Frédéric Ringler et Jean Ansorg
puis Jean Ansorg et Adolphe Braun
Adolphe Braun et Esdras Mangin
1696, Jacques Le Roy puis Georges Guillaume Kratz, marchands
1738, Jean Baptiste Domer, marchand
1738, Charles Antoine Otton, marchand
1743, François Pauli, parfumeur
1779, Simon Mühe, marchand
1843, Georges Juillard et Gabriel Corajod, négociants
1858, Georges Juillard, négociant en nouveautés
1861, Armand Sick, négociant de Thann, et Dominique Marckert, négociants en nouveautés

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 23-v
Le drapier Balthasar Stœsser règle 3 livres 3 sols 4 deniers pour un terrain communal devant sa maison (35 pieds ½ de long, 7 pieds de saillie), un encorbellement (3 pieds de saillie), un auvent (6 pieds de saillie et 35 pieds ½ sur le communal) sous lequel se trouvent trois soupiraux (2 pieds de long, 1 pied et demi de large chacun), une porte de cave (7 pieds de long, 6 pieds de large), item à l’avant quatre étaux pliants (4 pieds de long, 2 pieds de large), item un étal pour y exposer le drap (9 pieds de long, 2 pieds de large), item un étal pliant (9 pieds ½ de long, 2 pieds de large), le tout étant communal et devant le rester. – En marge, maintenant à Jean Georges Mosseder

Gegen der Newen Metzig hinüber Vnd hinder der Altten Metzig widerumb hinauff gegen dem Visch Marckh zugemessen
Balthasar Stöeßer der Tuchman hatt die Allmendt vor seinem hauß 35 ½ schu lang vndt 7 schu herauß, Oben ein Vsstoß 3 schu herauß, Daran ein Wettertach 6 schu herauß, vndt durchauß 35 ½ schu vf der Allmendt, Darunder dreÿ Kellerfenster Jedes Zween schu lang vnd 1 ½ schu breit, Mehr ein Kellerthüer 7 schue lang vnd 6 schu breit, Item dauor ein Vssatz banckh 4 schu lang vnd 2 schu breit, Mehr ein Banckh 5 ½ schu lang 2 schu breit Zue einem Isen Cram, Item ferner ein Banckh darauff mann Tuch feÿl hatt 9 schu lang vndt 2 schu breÿt, Mehr ein Vssatz banckh 9 ½ schu lang vndt 2 schu breÿt, Soll Inn allweg Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, iij lb iij ß iiij d
[in margine :] jetzt herr Johann Georg Moseder

1556, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 133
Le drapier Jean Stœsser au Marché aux Poissons doit 6 sols pour un passage en pierre qu’il a construit sur le fossé communal dit Ulmergraben pour passer de sa maison avant à l’autre. Le bail est fait pour 18 ans, le premier loyer échoit à la saint Jacques de l’année 1556 selon le registre des baux folio 75 – Maintenant Jean Ansorg – Maintenant Jean Adolphe Braun et les héritiers de Jean Ansorg – Les mêmes, 12 sols, le premier mars 1627

Item vj ß gibt h. Hanns Stößer tuchman Am Fischmarck von einem steÿnin ganng ob dem vllmer graben den Er vber das Allmend von seÿnem vordern huß Zu dem Anndern gebuwen. Ist Im für sollichen Zinnß Achtzehen Jar lanng gelühen, gefallt Der Erst Zins vff Sanct Jacobs tag Anno & xv C Lvj. Innhaltt des Lÿhenung buchs fol. 75.
Jetzo hanns Ohnsorg
Jetz H Hans Adolff Braun vnnd H Hans Ohnsorgs Erben
(rub.) Jetz Sie 12 ß d 1 Martÿ 1627
Neü 100

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 100-v
Esdras Mangin doit 12 sols pour un passage en pierre sur le fossé Ulmergraben à sa maison au marché aux Poissons, entre Balthasar Louis Künast et Anne Marie Croissant (auparavant registre D folio 133, nouveau registre folio 86) – Ensuite Jean Jacques Saltzmann
Item pour un terrain communal pour servir de bureau au-dessus du fossé Ulmergraben

Jetzt Johann Jacob Saltzmann
H. Esdras Mangin, Soll gemeiner Statt, Von seiner behaußung ahm fischmarck neben Balthasar Ludwig Künasten Vndt Anna Maria Croissant, Vndt steinern gang über den Vlmer graben, Jahrs vf Jacobi, 12 ß d
Alt d. f. 133
New fol. 86
Ext. 1652. 53

Idem von einem Allmendtplatz zu einem contor auf dem vlmer graben, Jahrs vf annunt: Mariæ 8 ß
New fol. 86
Ext. 1652. 53

(Quittungen 1653-1660)
1662 empf. von Hanß Jacob Saltzmann
(Quittungen 1664-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 86
Même loyer dans le registre suivant, au nom de Jean Jacques Saltzmann puis Jean Georges Mosseder

Johann Jacob Saltzmann, Soll von seiner behaußung am Fischmarckh und dem steinern Gang über den Ulmer graben Jahrs vff Jacobi, 12 ß
Ferner von einem Allmendplatz zu einem Contor auf dem Vlmergraben Jahrs vff Annun: Mariä, 8 ß
St. Zinnßb. p. 100
Jetzt Herr Johann Georg Moseder

(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 503

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 503
Report dans le registre suivant. Gérard Walter rachète le loyer en réglant un capital de 40 livres le 15 avril 1758.

alzb. 86
Joh: Georg Moßeder solle von seiner behaußung am Fischmarck und dem Steinern Gang über den Ulmer graben auf Jacobi, 12 ß
Ferner von einem Allmendt platz Zu einem Contor auf dem Ulmer Graben Jahrs auf Ann: Mariæ, 8 ß

(Quittungen, 1741-1757)
Jetzt H Gerhardt Walther. – vid. 608.
d. 24. Aprilis 1758. hat H Gerhard Walther dießes 1. lb mit 40 lb als doppeltem Capital abgelößt L. jhme gegebenen Scheins vom 15. apr. 1758.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1628, Préposés au bâtiment (VII 1343)
Les préposés autorisent Jean Adolphe Braun à enclore un terrain communal derrière sa maison pour y faire un bureau

(f° 42) Zinst. 25. Martÿ – Allmend Eingezaunt vffm Ulmer graben
H Hanß Adolff Braunen Ein Allmendt Zum Contor ein Zu Zäunen hind. sein hau&s& vff den Ulmergrab. Soll deßhalben Zu Augenschein gelt 15 ß d. dht. 15 ß 26

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
Les marchands Gérard Walter, veuve Schweitzer, Trombert aîné et Hirn auxquels on a demandé de supprimer l’auvent de leur maison face à l’Hôtel de Ville font observer que leurs marchandises exposées à la neige, au vent, à la pluie et au soleil vont se gâter. Ils sollicient par conséquent l’autorisation soit de conserver l’auvent jusqu’à ce que le plan d’urbanisme leur permette de surbâtir le communal soit d’établir un balcon. Les préposés chargent l’inspecteur du bâtiment de traiter l’affaire et demandent aux requérants de patienter jusqu’à ce que le rapport soit fait.
(f° 107-v) Dienstag den 22. X.bris 1767 – H. Gerhard Walter, H Trombert Sen: et Cons.
H. Gerhard Walter, weÿl. H. Schweitzers wb: H. Trombert Sen: und H. Hirn die Handelsleuth allhier præsentiren unterthäniges Memoriale und remonstriren sie seÿen durch die weggebiethung derer wetterdächer an jhren Häußern gegen der alten Pfaltz über gelegen in die verlegenheit gesetzt worden, gewärtig Zu seÿn, daß jhre waaren durch den Schnee, wind, Regen und Sonn ohnfehlbar zu Grund gehen würden, und bitten deßwegen umb erlaubnus entweder jhre wetterdächer in so lang Zu behalten, biß sie nach den guthgeheißenen bawplan hervor bawen Können, oder aber an statt derer Balcons zu machen.
Erkannt, wird dem H. baw: Inspectori auffgetragen das locale gedachter häußer Zu examiniren und biß zu deßen abzustattenden bericht der Imploranten begehren Zu bedacht außgesetzt.

Description de la maison

  • 1742 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule, à côté la boutique, vers la cour un petit entrepôt, une cave voûtée, au premier et au deuxième étage un poêle, chambre, cuisine et vestibule, deux dépenses sous le toit trois vieilles chambres, le comble renferme deux greniers dallés, les deux pignons sont en pierre, la toiture a une double couverture en tuiles plates, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 6000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Place du marché aux herbes

nouveau N° / ancien N° : 8 / 60
Ehmann
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 27 case 2

Ehmann, Louis Immortel, marché aux poissons N° 60

O 102, maison, sol, vieux marché aux poissons N° 102
Contenance : 2,55
Revenu total : 901,33 (900 et 1, 33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 287 case 2

Ehmann, Louis Immortel, rayé 1859
pr. 1859, Bartholmès William Edouard à Cannstadt (Würtemberg)
1879 Riegger Theodor, Kaufmann

O 102, maison, sol, Place Gutenberg 3
Contenance : 2,55
Revenu total : 901,33 (900 et 1, 33)
Folio de provenance : (27)
Folio de destination : 287, Vergrößerung – (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1882/83
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14
1882, Augmentations – Riegger Theodor f° 287-II, O 102, maison, revenu 1118, Vergrößerung, achevée en 1879
Diminutions – Riegger Theodor f° 287-II, O 102, maison, revenu 900, Vergrößerung, supp.en 1879

O 102, maison
Revenu total : 1119,43 (1118 et 1,43)
Folio de provenance : 287-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1882/83
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 45 / 36

Cadastre allemand, registre 30, p. 223 case 4

Parcelle, section 19, n° 25 – autrefois O 102
Canton : Gutenbergplatz Hs. N° 3
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,28
Revenu : 11.500, 17.000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1909), compte 991
Riegger Theodor Wwe
1914 Riegger Karl Theodor zu ¼ und Miteigenthümer
1924 Riegger Bertha Isaure & Bauer Henri
1927 Moele Léon commerçant et son épouse en communauté
2991

(Propriétaire à partir de l’exercice 1909), compte 1482
Siebler-Ferry Paul u. Ehefr
gelöscht 1920

(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 1510
Siebler-Ferry Paul
1920 Bloch Edmund Kaufmann zu ½ und Miteigenthümer in Strassburg
1921 Lehmann Salomon commerçant et son épouse Aline née Levy en com.de b.
1929 Quincaillerie centrale anct. Fürderer, Jaegler et Cie société anonyme
335

Cadastre allemand, registre 30, p. 241 case 9
Canton : Schneidergraben
Parcelle, section 19, n° 25.a – aus Graben 3/06, 7/11
Désignation : Hf
Contenance : 0,20
Remarques : ab 1911 S. 241 F. 9. 8.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1920), compte 1482
(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 1510

Cadastre allemand, registre 30, p. 241 case 10
Canton : Schneidergraben
Parcelle, section 19, n° 25.b – aus Graben 3/06, 7/11
Désignation : Hf
Contenance : 0,08
Remarques : ab 1911 S. 241 F. 9. 8.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1920), compte 1482
(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 1510

Parcelle, section 19, n° 25.a – aus Graben 3/06, 7/11
Désignation : Hf
Contenance : 0,28
Remarques : ab 1911 S. 241 F. 9. 8.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1907), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1907), compte 991 (supra)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1911), compte 1482 (supra)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 164 Marché aux Poissons p. 317

60
Pr. Walter, Gerard, Negociant – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Gutenbergplatz (Seite 54)

(Haus Nr.) 3
Riegger, Hutfabr. E 014
Dr. Zolki, Arzt. 2

Dossier de la Police du Bâtiment

804 W 130 – 1-3 place Gutenberg (volume I) habitation, magasin (1890-1952)
804 W 131 – 1-3 place Gutenberg (volume II) habitation, débit de tabac, papeterie Froehly, quincaillerie (1879-1961)
804 W 132 – 1-3 place Gutenberg (volume III) habitation et commerces (reconstruction), compagnie d’assurances La Concorde (1951-1971)
804 W 133 – 1-3 place Gutenberg (volume IV) enseigne (banque Sogenal), magasin de vêtements (1972-1984)
804 W 134 – 1-3 place Gutenberg (volume V) transformation de la façade (1983-1987)
939 W 467 – 1-3 place Gutenberg, compagnie d’assurances La Concorde, banque Sogenal (1991-1997)
1685 W 1827 – 1-3 place Gutenberg, ADS-IM-482 09 V 0037, chute de tuiles (2009)


Relevé d’actes

La maison sur la place est inscrite en 1587 au nom du drapier Balthasar Stœsser dans le Livre des communaux alors que la maison arrière vers le Fossé des Tailleurs l’est au nom des héritiers de Jean Stœsser
Balthasar Stœsser épouse en 1584 Barbe, fille du secrétaire épiscopal Georges Übelhœr de Saverne.

Mariage, cathédrale (luth. p. 94)
1584. Dominica Quasimodogenito 26. Aprilis. Balthasar Stößer, Barbara Georg Ubelhör Bischoflichen Secretarÿ tochter Von Zabern. Eingesegnet Zinstags den 5. maÿ (i 50)

Balthasar Stœsser qui vient d’être nommé assesseur des Treize quitte l’assemblée des Quinze en exprimant ses regrets de n’en plus faire partie et en s’excusant de toutes les offenses qu’il aurait pu faire. Il se soumet cependant volontiers à la décision de l’autorité supérieure. L’assemblée répond dans les même termes.
1604, Protocole des Quinze (2 R 32)
(f° 116) Montag den 23. Julÿ – H Balthasar Stößer
H. Stößer p.missis titulis, das er Kurtz verrückter Zeitt wider seine gedancken auß dißer Stuben Zu den xiii. gezog., seÿ Ime hertzlich leÿdt, wollt wünschen daß er beÿ dießem löblichen Collegio were gelaßen worden, dieweil es aber Gott vnd seiner Oberkeitt also gefallen, so müß ers geschehen laßen, Bitt wa er Inn seinen votis Jemandt offendirt, die sachen nicht am besten fürgebracht, oder die geschefft sonst nicht recht versehen,, solches seinem verstandt Zu zumeßen vnd Ime für gutt Zuhaltten, Thut sich aller ehren bedancken wo er den herren sambt vnd sonders dienst leib vnd gefallen erzeig. Könne, seÿ er darzu von hertzen geneigt, bevölcht sich mein herren vnd deßelben Göttlicher protection, vbergibt auch die schlüßel so er Zuverwahren gehabt vnd erpeütt sich er wöll sich künfftiger tag. beÿ mein H. letzen.
Erkandt Ime freündtlich dancken, das er sich beÿ mein herren eingestellet, man hett wohl mög. leÿden, das er beÿ mein herren plibben were, weÿl es aber Gott vnd der oberkeitt alßo gefallen, müß mans darbeÿ bewenden laßen, Er hab niemandt offendirt, Soll Ime diße Stub laßen beuohlen seÿn, vnd wünscht man Ime Zu seinem ehren vihl glück vnd heÿl Man soll Ihne auch Zum abendt Zehren laden. B. Mr. Referiren Er hab sich bedanckt, Wöll sich künfftig beÿ mein herren einstellen, hab Jetzo geschefft.

Balthasar Stœsser meurt en juillet 1610. Ses obsèques ont lieu le 18 juillet
1610 Conseillers et XXI (1 R 89)
(f° 190) XVII. Julÿ – Amr. Zeugt Hn Balthasar Stosser auf morgenden tag fürhabende begrabnus a d. sie vmb halber drey sein

Différentes fonctions qu’occupe Balthasar Stœsser. Il devient notamment assesseur des Quinze en 1597, administrateur à Wasselonne en 1600 et assesseur des Treize en 1604.
1593 Conseillers et XXI (1 R 72) Fewerherren. H Balthasar Stößer. 425.
1597 Conseillers et XXI (1 R 76) Balthasar Stösser würdt XV. 96.
1597 XV (2 R 26) H Balthasar Stößer. Neuw XV.ner. 31. Weinherr. 43. 48. Holtzherr. 149. Kauffhausherr. 154.
1598 Conseillers et XXI (1 R 87) Balthasar Stösser würd Pfleger Zum Thurn. 253.
1598 XV (2 R 27) H Balthasar Stößer. Schönburgisch Silber. 145. 185.
1599 XV (2 R 28) H Balthasar Stöser. Schönburgisch Silber. 77. 118. 122.
1600 Conseillers et XXI (1 R 79) Landherr zu Waßlenheim ordnen. Balthasar Stösser Landpfleger. 221.
1602 Conseillers et XXI (1 R 81) Balthasar Stößer auff dem Zeughoff geordnet. 220.
1602 XV (2 R 31) H Balthasar Stößer. vmb außweisßung. 29. 206.
1604 Conseillers et XXI (1 R 83) Balthasar Stößer würt XIII. 177.
1607 Conseillers et XXI (1 R 86) [Pfleger zu S Steffan H Hans Walraff Zuckmanteln H Balthasar Stösser. 332.]
Balthasar Stösser widersetzt sich Mherren gebott. 288. entschuldigt. 294.
1608 VII 1323 Bauherren – Balthasar Stösser wegen jährlichen Zinß. 152.
1608 XV (2 R 36) H. Balthasar Stößer. vmb Loßung. 85. Zinß verschreibung. 99.
1610 Conseillers et XXI (1 R 89) Kistenherr H. Balthasar Stösser. 167.
1611 Conseillers et XXI (1 R 90) Christoph Heckel von Steineck, Christoph von Offenburg contra Balthasar Stossers Erben. 143.

Barbe Übelhœr veuve de Balthasar Stœsser contracte une dette en 1613
1613 (ut spâ [30. Nouuembris]), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 522
(Inchoat. in Proth: fol: 505.) Erschienen Frauw Barbara Ubellhörin, wÿland herrn Balthazar Stössers treÿzeheners alhie seelig. witwe mit beÿstand des Ehrenuesten Fürsichtig vnd weißen herrn Mathei Geÿger dreÿzeheners der St. St. vnd herrn Hannß Ulrich Meÿgers Notarÿ burgers Alhie bemelter frauwen verordneten Ober vnd vnder vögten hat bekhandt vnd
in gegensein Herrn Martin Gerlachs beÿsitzer des großen Raths alhie – schuldig sige 100 pfund pfenning
[in margine :] dise obligation ist durch die in der Contractstuben den 6. Junÿ 1626. beschehene cession allerdings cassirt, wie in Reg. fol: 411 fa: 2 zusehen.

Transaction entre Jean Henri et Jean Frédéric, les deux fils de Balthasar Stœsser, et les héritiers de Georges Wolff
1618 (20 Marty), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 17-v
Quietung Herrn Balthasar Stössers seligen erben gegen herrn Georg Wolff. seligen erben gelüferten Widems
Erschienen Friderich Fettich In namen Herrn Georg Fettich seines vatters für sich selbs vnd als geordneter Vogt Frawen Mariæ Fettichin weÿland Michael Gollen selig. hind.lassener wittwen seiner Schwester vnd dann von wegen Augustin Fettichs seligen hind.lassener Erben, Georg Friderich Wolff für sich selbs, Carolus Stöhr als Vogt Frawen Margarethæ weÿland Georg Ringlers seligen wittib, H Johann Jacob Riepp der Rechten Doctor als ehevogt Frawen Johannæ Mariæ, Daniel Dex als ehevogt frawen Rachel, Johann Folß vogt Jacob Wolffen, Georg Schwartz Notarius als vogt Fr. Barbaræ Waldvögelin Nicolai Gerbott Notarÿ ehelicher haußfr. Hanß Georg Sensenschmidt für sich selbs vnd als vogt frawen Foelicitas, weÿland Hanß Friderich Ingoldts selig. wittwen, Carlen Röhm als ehevogt frawen Elisabethæ vnd als vogt Jungfrauen Dorotheæ, Jacob Bemhagen als ehevogt Frawen Marien Jacobe, Johann Hertz ehevogt Frawen Mariæ Salome alle weÿland Georg Wolffen seligen Erben an einem
vnd dann Hanß Heinrich vnd Hanß Friderich Stosser gebrüdere als weÿland H Balthasar Stossers Treÿ Zeheners selig. Erben am and. theÿl
vnd haben angezeigt und Zuerkennen geben, was massen ermelter H Balthasar Stosser, von auch weÿland Frawen Margarethæ Wolffin genant Schönecken seiner eheliche haußfr. selig einem manhafften Wittem bey Zeyt Ihres Lebens Zugenieß gehabt (…)

Transaction entre Jean Henri Stœsser, bailli à Westhoffen, héritier de son frère Jean Frédéric, suite à la dette contractée par leur mère Barbe Übelhœr en 1613 (voir plus haut)
1626 (6. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 411-v
Erschienen H Johann Pöler Burger Zu St. alß befehlhaber Johann Heinrich Stösser Gräffl. hanaw Liechtenbergischen Ambtschaffners Zu Westhofen auch Burgers Zu Straßburg (…)
in gegensein deß Ehrenvesten hochgelehrten herrn Isaac Habrechten medicinæ Doctoris auch burgers alhie bekannt
demnach er H D. Habrecht ehevögtlicher weiß ane weÿland H Johann Friderich Stößer sein Böhlers Pra.len Brudern auch burg. alhie see. weg. deß. Muter Barbara Ubelhörin 100 Pfund d. St. wie solches beÿ H hÿlario Meÿgern Alß Contractuum Not° den 30. 9.bris Anno 1613. verschrieben Zuerfordern gehabt, vnd solche forderung vff ihne Johann Heinrich Stößen, alß der seinen v.storbenen Bruder geerbt (…) in solutum angenommen iiij. C. gld. bestendigen angelegten Capitals St wer. so Jacob Huß der Küeffer Jetzmals von vff vnd Abe seinem hauß alhie in Küeffergaß Jährlich auff omnium sanctorum mit xvj gld besagter werung Zuuerzinßen pflichtig, Vermög eines Lateinischen pergamentin Zinßbrieffs mit deß Bischofflichen hoffs Zu St. anhangenden Insigel datirt 5. Cal. Decembris A° 1544.

La maison de commerce Stœsser (Stößerische Gewerbs behaußung, jusqu’en 1615) est aussi appelée d’après les tenants et aboutissants maison de commerce de Frédéric Ringler et Jean Ansorg (1603). Le Livre des communaux D mentione en 1629 Jean Ansorg et Adolphe Braun puis Adolphe Braun et Esdras Mangin.
Originaire de Hall en Saxe (Halle an der Saale), le marchand Jean Ansorg épouse en 1595 Dorothée, fille de Philippe Scheidt. Il devient bourgeois par sa femme six mois plus tard.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 38, n° 105)
1595. dochter S. Trinitatis. 10. Augusti. H Johannes Ahnsorg von Hall, d. Handels Mann Vnd Jungfr. Dorothea H Philipps scheÿdt Nachgelaßene tocht. eingesegnet Montag den 25. Augusti. (i 41)

1596, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 731
Hannß Ahnsorgh der Handelßmann vonn Hall Inn Sachsenn, hat mit beÿstandt Herren Gottfriedt vonn Hohenburgh daß burgerrecht empfang. von Dorothea Scheidin seiner haußfrauwen vndt will Zum Spiegel diennen, Actum den 10.ten Februarÿ 96.

Gaspard Stœsser vend sa part dans la maison de commerce Stœsser (Stößerische Gewerbs behaußung) à son cousin Jean Adolphe Braun

1603 (xxvj tag oct.), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 350-v
(P. fol. 239.) Erschienen Herr Caspar Stösser, burg. Zu St. Hatt für sich (verkaufft)
Herrn Hannß Adolff Brun burgern Zu St. seinem Vettern
Einen Sübendentheil Vnd Einen Sechstentheil, Am Sübendentheil, Ime dem Verkauffer für Vngetheilt gebürende, Vonn vnd ane der Stösserischen Gewerb behausung, Vordern Vnd Hindern Stock, dar zwüschen der Ulmer graben mit Iren Hoffestetten, auch allen Andern Iren gebeuwen & gelegen Inn der Statt St. Ane dem Fischmarckt, einseit neben Eberhardt Berren dem Notarien, Vnd Andersit neben Friderich Ringler vnd Hannß Ohnsorg beden Handelßleüth, Vnd stost das Hinder hauß vff den Schneÿder graben, Herrn Mathÿs Stöffelin Fünffzehenern dreÿ Sübendentheil, Vnd Zwen Sechstetheil eines Sübendentheils, Ferner Walpurgen Stösserin Hn Claus Brunnern haußfr. sein des Khöufers Mutter, Ein Sübendentheil vnd ein Sechstetheil eines Sübendentheils, Vnd der Vberige Sechstetheil eines Sübendentheils, Fr. Ursulen Stösserin Hr Heinrich Zornen Ehegemechden für vngetheilt Zustendig, dauon gond sammenthafft iiij lb ij ß d gelts daran ijj lb ij ß d vff Adolffi vnd die Vberig iij lb d vff Joh. Bapt: vnd Wÿhenachten fallend dem Closter Sant Marx, Vnd dann uber Cj lb d gelts vff Joh. Bapt: vnd Wÿhenacht dem Ruwerin Closter Alle Jahr, Sunst freÿ ledig vnd eÿg. vnd alles Rht & Also d & der Khauff zugang. vber obbestimpter beschwernuß für vnd vmb 651 pfund 11 schilling vnd 8 pfenning Straßburg

Jean Henri Stœsser lui vend sa part en 1614

1614 (ut spâ [viij. Julÿ]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 350-v
(P. fol. 305.) Erschienen h. hannß Heinrich Stösser burg. Zu Straßburg (verkaufft)
herrn hannß Adolff Braunen burgern Zu Straßburg Seinem Vettern
ein halb Sübendetheil vnnd ein halben Sechstetheil eines Sübentheils ermeltem Verkoüffer für Ungetheilt gebürende, Von vnd Ane den Stösserisch. gewerbß heüser, Vordern Vnnd hindern stöck. dar zwischen, d. Vlmer grab. einsit n Christoff Kurtz, And.sit Friderich Ringlern, Vnnd stoßt das hind. hauß vff d. schneÿd. graben, da es Auch einen vßgang hatt, für freÿ, ledig vnd eÿg, daran herrn Mathiiæ Stöffeln 3/7 thl 2/6 thl eines Sübendentheils, hannß Friderich Stösser ein gleich formiger theil wie d. Verkoüffer auch hatt gebürth, Mehr ein 1/6. Am Süben theil h hanß Jacob Meÿern Zuständig vnd die vbrig 2/4. theil vnd 2/6. theil Am Sechstetheil Imme dem Kheuffer Zuuor gehörig, Vnd ob wol disser Verkhauffte Antheil mit vnd neb. And. mehr vnd. pfnd. verhafftet Ist Vmb v C lb Fr. Dorotheæ Manßharterin Zu Speÿer, So hatt doch ermeld. Verkäuffer versproch. dasselben hptgutt Abzurichten vnd zubehal. Ohne des Kheuffers Zuthun, Vnd Ist disser Khauff Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 325 pfund
(vide in Proth. 1603. fol. 239.)

Dorothée Stœffler femme de Melchior Sebitzius et sa sœur Elisabeth Stœffler femme du docteur en médecine Gall Luck vendent leur part de maison à Jean Adolphe Braun

1623 (ut spâ [vj. Martÿ]), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 240-v
(P. fol.44.) Erschienen der Ehrenvest vnd hochgelehrte herr Melchior Sebitius d. Jüng. vnd fr. Dorothea Stöfflerin sein eheliche haußfraw, So dann h. Gallus Luck bed. medicinæ Doctores vnd Fr. Elisabeth Stöfflerin sein haußwürthin, ermelter Fr. Dorotheæ schwester mit beÿstand herrn Caspar Stössers vnd hrn Christoff Städell des Jüng. obged. bed. seinen nächsten Verwanthten (verkaufft)
herrn hannß Adolff Braun dem handelßmann burg. Zu Straßb. So auch zug.
den halben theil Ane einem Sübendentheil vnd Ane einem Sechstentheil von dem Sübendentheil von vnd Ane dem gewerbßhauß alhie Inn der St: St: vff den Fischmarck geleg. einseit n. Isaac Clauß vnd And seit ben. hanß Balthasar Küenast hind. haben sie einen vßgang vff den schneÿd. grab. dauon gnd.sammenthafft ij lb ij ß d gelts vff Adolffi, Mehr ij lb d gelts vff Johannis Baptæ vnd weÿhenachten Sant Marx closter vnd ij lb d gelts Auch vff Johannis vnd weÿhenachten, Ruwern closter, daran die Antheil Allen Ime Kheüffer gehörig, Vnd Ist disser Khauff Zugang. vnd bsch. für vnd vmb iij C. L. lb dreÿ Sübendetheil Imme dem Verkheüffer für Vngetheilt gebürend von vnd Ane dem gewerbß hauß mit em Vord. vnd hind.hauß Auch Allen Ihr. geb. d. glg. vff den Fischmarck einseit Isaac Clauß, And.seit n. Balthasar Ludwig küenast hind hab. sie ein vßgang vff den schneÿd. grab. Dauon gnd 2. lb 2 ß vff Adolffi vnd 2 lb d gelts vff Joîs et weÿhenacht St. Marx, Mehr 2 lb d geldt vff Joîs et weÿhenacht Ruwern clostern vnd vj ß d von der steinerin geng vff Johannis der St. St. Sunst eÿgen & dauon die vbrige Antheil All Ime Kheuff für vngetheilt gehörig, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist disser Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 2700 pfund
(vide V.gleich in Regis. de A° 635. fol. 442. f. 2.)

Jean Frédéric Stœsser lui vend sa part en juin 1623

1623 (ut spâ [xx. Junÿ]), Chancellerie, vol. 450 (Registranda Meyger) f° 588-v
(Inchoat. in Prot. fol. 344.) Erschienen h. hannß Friderich Stösser burger zu Straßburg (verkaufft)
h. hanß Adolff Braun dem handelßman burgern Zu Straßburg
den halben theil Ane einem Sübendentheil vnd Ane einem Sechstentheil von dem Sübendentheil von vnd Ane dem gewerbßhauß alhie Inn der St: St: vff den Fischmarck geleg. einseit n. Isaac Clauß vnd And seit ben. hanß Balthasar Küenast hind. haben sie einen vßgang vff den schneÿd. grab. dauon gnd.sammenthafft ij lb ij ß d gelts vff Adolffi, Mehr ij lb d gelts vff Johannis Baptæ vnd weÿhenachten Sant Marx closter vnd ij lb d gelts Auch vff Johannis vnd weÿhenachten, Ruwern closter, daran die Antheil Allen Ime Kheüffer gehörig, Vnd Ist disser Khauff Zugang. vnd bsch. für vnd vmb iij C. L. lb

Le marchand Jean Adolphe Braun épouse en 1607 (Barbe), fille de Léonard Baur
Mariage, cathédrale (luth. p. 195) 1607. den ersten Trinitatis. Hans Adolff Braun der handelsmann und J. N Leonhardt Bauren tochter (i 101)

Jean Adolphe Braun est élu triumvir à la Tour aux deniers
1619, Préposés au bâtiment (VII 1334)
(f° 1) Sambstag den 16. Jener 1619 – Hans Adolff Braun der New verordnete dreÿer Zum ersten mal gesessen, Ihme vnd den Andren Ihr Ordnung fürgelesen worden, die sie verschinen Mittwoch beÿ dem Rhat geschworen

Jean Adam Braun hypothèque la maison au Vieux-Marché-aux-Poissons et une autre rue des Pâtissiers au profit de la veuve et des enfants de Jean Ansorg

1626 (ut spâ. [6. Februarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 110
(Inchoat. in Prot. fol. 58 – vide in Regist. 1640 fol. 117) Erschienen h hanß Adolff Braun der handelßmann, burger Zu Straßburg
hatt bekhandt Vndt Inn gegenwärtigkheit h. Georg Friderich Wolff handelßmanns Als vogt Fr. Dorotheæ Scheÿdin weÿland h hanß Ansorg sein wittwen deßgleichen h. Balthasar Scheÿden Als geordneten Vormunders Johannis, Annen Magdalenen Vnd Philipß obgedachts herrn Ansorgs s. Khindern mit beÿstand herrn Paulj vnd h. hannß Jacob Ansorg Ihrer Brüdern offentlich Verÿeheten – schuldig seÿe worden 22.000 gulden
Vnderpfand (…) in specie Aber Angaben, die gewerbs behaußung geleg. Inn d. St: St: Vff dem Fischmarck einseit neben Isaac Claußen, anderseit Balthasar Ludwig Küenast, hinden vff den Schneider grab. stoßend dauon gend. 2 lb 2 ß vff Adolffi vnd 2. lb d Vff Johanns et Weÿhenachten Sant Marx, Mehr 2 lb Vff Johannis vnd Weÿhenachten Rewern Closter, vnd xj ß d vonn dem Steinern gang Vff Johannis d. St: St:, So dann Ist diße behausung noch verhafftet vmb 2700. lb d. h. Doct. Sebitio & Doct. Lucken Ins gemein, Sunst eÿgen, Deßgleichen das gewerb Ane Ime selbs mit sampt den wahren schuld. vnd Borgen nichts dauon vßgenommen,
Item die behaußung zum Hauwer genant mit sampt hoff vnd heüßern, geleg. in d. St: St: Inn der Fladergaßen, einseit n Geÿler hoff, Anderseit nebent einer Behaußung so der bekhenner Von hn Wilhelm Buckelmann erkhaufft vornen ein eck Am gäßeln dauon gend v lb d Zinß für den durch bruch der St. St. Sunst eÿgen

Jean Adolphe Braun hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Herff

1627 (9. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 357
Erschienen H. hannß Adolff Braun der handelßmann
hatt in gegensein H. hannß Jacob Herffen auch burgers Alhie – schuldig seÿe 1000. Reichßthaler
zu vnderpfand verlegt sein Gewerbß behausung Alhie Am obern Vischmarckht gelegen, neben Balthasar Ludwig Küenasten, j. vnd 2 seit neben Isaac Clausen, hind. vff den Vlmer graben stoßend gelegen, Vnd ist dise behaußung zuuor, neben noch einer behausung zum hawer gent. wie auch dem gewerb, noch v.hafft. 22.000 gld. a 15. bz. hannß Ansorgs witib vnd Erben, Mehr ist dise behausung v.burd. vmb 2700. lb. H D. Sebitio v. H. D. Gall Lucken ins gemein, So gehen auch Jarß dauon 4. lb 2 ß Zinß dem Closter S. Marx, Item 2. lb d Zinß dem Closter Zun rawern vnd dann 6 ß d s S. St. allmend Zinß vom Steinern gang

Jean Adolphe Braun et son associé Esdras Mangin passent un contrat avec la veuve et les enfants de Jean Ansorg. Esdras Mangin rembourse un capital de 12 000 florins aux ayants droit Ansorg. Plusieurs quittances figurent en marge dont la dernière est délivrée à Jean Jacques Saltzmann, gendre d’Esdras Mangin

1628 (29. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 699-v
Erschienen weiland herrn Johann Ansorgs see. nachgelaßene witib mit beÿstand ihres Vogts H Georg Friderich Wolffen, deß handelsmanns, Vnd sein H Ansorgs see. Kinder vnd Erben, mit Namen H Paulus vnd herr hannß Jacob die Ansorgen, für sich selbsten, herr Rudolff Würtz, alß Ehevogt Anna Magdalenæ Ansorgin, So dann herr Balthasar Scheid der handelsmann alß vogt Johann und Philippsen der Ansorg., An einem,
vnd andern theils herr hannß Adolff Braun vnd Esdras Manse beede gewerbs gemeinere, auch burgere alhie mit beÿstand der Ehrenvesten, Fürsichtig. vnd wolweisen hern Christoff Stadels XIII.ers vnd herrn hanß Jacob Meÿers, Groß. Rhats v.wanthen
Zeigten an, vnd bekant. gegen einander, demnach schon hiebeuor und benantlichen den 6. Februarÿ kurtz verwichenen 1626. Jahrs, Sie die Ansorgisch. vnd herr hannß Adolff Braun, durch vnd.handlung vnd mit Zuziehung der Ehren vesten Frommen, Fürsichtigen, hochgelehrt. vnd hochweisen herrn Carol Spielmans Alten Ammeisters, herrn Christoff Städeks damaligen fünffzehners, herrn Johann Jacob Meÿers obgedacht, herrn Philipp Scheid. beeder Rechten Doctoris vndt Herrn Daniel Heüßen handelsmanns alhie sich ihres gemeinschafft gewerbs halben mit einand. abgefunden, vereinbart vndt v.glichen, vf weiß vnd maß, wie dieselbe v.gleichung Auch in der St. St. Cantzleÿ Contract protocoll vf obgemeldt datum eingetragen vnd v.zeichnet word. vnd aber vf sein H Braunen seiten solcher Vergleichung beÿ den Zalungs terminen wegen bewußten beharrlichen allgemeinen Unwesens, dardurch fast alle handlungen gestreckt worden, nicht allerdings nachgesetzt worden, ihme auch beliebig handwerck, hiezwischen einen andern Gewerbs gemeiner, Zu sich Zuziehen, benantlichen obgedachten herrn Esdros Manse, welche beede sich der in obgemelter V.gleichung bestimpten starcken Zahlungs terminen vmb obangeregter ursach. willen, sich nachmalen beschwert, vmb derselen ringerung vnd erleüchterung gebeten, daß darauff Sie die samptliche Parten anderwerts Zusammen getreten, vnd durch vnd.handlung herrn Christoff Merckelbachen, vnd H Peter Robithets, sein Manse Schweher Vaters, sich ferner mit einander und.redt bedingt, vereinbaret, geschloßen, Zugesagt vnd versprochen, inmaßen hernach volgen thut
Erstlichen, daß außgescheiden nachfolgender Special Puncten, durch die Zweÿte Handlung, von der ersten keines wegs abgewichen, noch einige Novation dardurch vorgenommen vnd beschehen, Sondern daß dieselb abhandlung in allen ihren Puncten vnd clausuln, die nicht in specie wie hernach folgen würdt, geändert, beÿ ihren cräfften bestehen, sein vnd bleiben soll, solang vnd vil biß derselben ein vollkommen genüegen geschehen sein würdt
Zum Andern, weil wie eingangs gemeldet, die Zu anfang v.glichene Zahlungs termin ihme H Braunen vnd seinem ietzig. Gemeiner fast vnerschwinglich fallen wollen, Ist die Sach, beÿ disem Punct dahin erläutert, v.glichen, Zugesagt vnd v.sprochen worden, daß Sie beede Gewerbs gemeinere fürterhin alle Johanni Meß 1000 gulden, vnd alle quartal daß Interesse so wol von solcher Summa als dem gantzen restirenden Capital der 12.000 fl. oder waß daran Jedes mal vßstehen verbleibt, in sort vnd vf waiß vnd maß die ander verschreibung außweißt, ohnfehlbar erelg. vnd damit auff negstkommend. Johannis 1629. den anfang machen sollen vnd wollen, vnd weil
dritens Esdros Manse in vorgesagte den Ansorgischen wittib und erben bester maßen v.schribene Gewerbs gemeinschafft mit einander getreten, An deren er 12.000 gld. Zalen Zuhelffen vber sich genommen vnd v.sprochen, So hat Er sich auch mit vnd neben H Hanß Adolff Braunen für solche Summ, hiemit und in crafft diß, unverscheidenlich obligirt, und alß Selbst Schuldner vnd Zahler bester vnd bestendigster form Rechtens v.hafft vnd gemacht, alles beÿ pfandbarer v.bindung aller Seiner haab vnd güeter ligend. vnd fahrend., nichts dauon vßgenommen noch hindergesetzt, welche mit vnd neben herrn Braunen verpfändung (sie, wie anfangs berschrieben, vnd in vorig. V.schreibung mehrer außgefüert, Allerdings in ihren cräfften verbleiben, vnd hierdurch darin nichts geändert würdt) ohnv.scheidenlich in genere und in specie so lang hafft vnd v.bunden sein sollen, biß obbestimpte Summa der 12.000 fl. sampt Interesse gäntzlich bezalt und abgelegt sein werd. vnd dieweil
Zum Virten, der Ansorgischen wittiben vnd Erben, Er herr Braun vber die vorbenannten 12.000 fl. noch 6000 gld. Capital schuldig v.bleibt, ist solches durch obehngemelte herren dahin gemitelt word. d. von solch. 6000 fl. Er Braun alle Jar 500 gld. an Capital abstaten soll, vnd v.fallt daß erste Zihl in Anno & 1632. vf Johanni, da vber daß, so sie beede, v.mög negstvorgesetzten Punctens erlegen sollen Zuzalen schuldig ist, vnd sollen solche 6000 fl. nichts desto weniger vnder daß Jährlich v.zinßt, vnd damit gleich diß Jar der anfang gemacht werden.
Weil sich auch befindt, daß er herr Braun, vber die negstgemelte 12.000 fl. und 6000 fl. noch in Rechnung verbleibt, benantlich 2190 gld. 6 schilling Zwen pfenning, So soll vnd will er solchen vberrest folgend. gestalt bezalen vnd abstoßen, Nemlich vf Johanni Aô 1630. Rudolff Würtz 1200 fl. in anno 1631. den halben theil (…)
Vnd ist endlich von beeden theilen nochmalen erhalt, Zugesagt vnd v.speochen, d. gegenwärtige handlung für keine Novation anzuziehen od. Zugebrauchen, Sondern es so die obgemelte erste v.gleichung, außerhalb negstvorgesetzter Puncten in ihren völligen cräfften sein vnd bleiben vnd solches alles ehrlich, vfrichtig, stet, fest vnd vnuerblüchlich Zuvollziehen vnd Zuhalten, darwider nimmermehr Zuthun, noch schaffen gethan zu werden, wed. durch sich selbsten, noch Jemanden von ihrentwegen in kein weiß noch weg, getrewlich vnd gefehrde, Insonderheit haben Braun vnd Manse mit handtrew an Eÿdes angelobt, vnd sich v.zügen alle Adriani & Geschehen den 29. Decembris Anno & 1628.
[in margine :] Erschienen Herr Paulus Ansorg, dreÿer ahne der Müntzen, herr Hannß Jacob Ansorg, und herr Johann Ansorg die handelßleuth, Gebrüder für sich selbst. vnd dann Er H hannß Jacob Ansorg alß Vogt weÿland Frauen Annæ Magdalenæ Ansorgin ihrer Schwester nunmehr seel: mit H Rudolph Würtzen XXI. ehelich erziehlt und hinderlaßenen Söhnleins hannß Danielß, mit beÿstand deßelben Vatters vorgedacht H XXI Würtzen, haben in gegensein H Esdras Mangin deß handelßmanns (…) act. d. 29. Julÿ a° 1643
[in margine :] (Quittung) Act. 15. Aug ; a° 1649
[in margine :] Erschienen vorgemeldter Hannß Jacob Ansorg, hatt in gegensein vorernandts H Esdreß Mangin dochtermanns H Johann Jacob Saltzmanns deß iüngern bekannt [date sur un fragment manquant]

Jean Adolphe Braun meurt, l’inventaire de ses biens est dressé en 1631. La maison au Vieux-Marché-aux-Poissons appartient pour partie à Jean Jacques Meyer ; elle est grevée de plusieurs hypothèques dont celle au profit des héritiers Ansorg. La masse propre à la veuve est de 587 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 12 949 livres, le passif à 21 641 livres

1631 (27. Junÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 35) n° 630
Inventarium über Weÿlandt deß Ehrenvesten fürsichtigen Vnnd weisen herren Johann Adolff Braunen handelßmanns vnnd burgers Zu Straßburg se: Verlaßenschafft vffgerichtet 1631.
Inventarium Aller haab v. Nahrung so Weÿland d. Ehrenvest fürsichtig. v. wÿß Herr Johann Adolff Braun handelßmanns v. Alter Groß Raths bewanther Alhie Zu Straßburg nunmehr seemih nach seinem tödtlichen hinscheiden hind. Ihme verlaßen, So vff erfordern v begehren, deß Ehrenvest. fürsichtig vnd weisen H Adami schiffmanns, burgers v Eines Ersma Cleinen Raths Alhie Zu Straßburg beÿsitzers Alß geschwornen vogts Jungfr. Barbare, Johann Heinrich, Johannis, herr Johann Caroli, hanß Friderich, Jungfr. Magdalenen, Hanß Jacobe, Johann Adolffen, Johann Philipps v hanß Daniel Braunen, obgedachts verstorbenen selig. mit der Ehren: vnd tugendreich. frauw Barbara Beürin seiner ehegemahlin Jetz aber hind.laßenen wittiben, ehelich erzeugter v hinderlaßener Kind. d sowohl ab intestato Alß Per testamentum Nominirte erb. V Jetzbesagte fraw Barbaram Beürin die wittib Mit hülff b beÿstand deß Ehrenvest. fürsichtig. vnd weÿß. H Johann Georg Marbachß Alt Groß. Rathsbewanth. alh. Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts (…) Actum Angefangen In Straßburg Montagß den 27. Junÿ Anno 1631.
NB. die Eheberedung und testamentum solemne in scriptis ist in Meinem formular Zubefind.

In einer hernach specificirt. In d. St: St: Ane Fladergaß gelegener beßung. befund. word. wie volgt
Auff dem obersten boden, Auff dem andern boden, In der Stub Cammer In der Cammer C, In der Cammer D, In der wohnstuben, In der Stub Cammer, In dem Studier stübell, Auff dem gang vor dieser Stuben, Auff dem gang Zu der opß Cammer, In der schwartz gethuch Cammer, In der hinder stub auff dem gang, Auff den obern gang neb. d. madg Cammer, In der obern Stub Cammer auff dem obern gang, In der Sommer hauß, In d Undern Kuch, Inn dem Gewölb, Vor dißem Gewölb, In dem hindern keller, In dem Keller vnder d. gewerbs behaußung
Eÿgenthumb Ane heussern. (T. E.) Item ein siebenthl. & ein sechstenth. eines siebentheils Ist d. e* vonn 5. siebendthl. 4. sechsenthl. eines siebenthl. theilbar d. der übrige ein sechstenth. deß siebentheilß H Johann Jacob Meÿer gehörig von v. Ane hoff, hauß, hoffstatt sampt einem hinden hauß, Auch Allen Andern Ihren gebäuden, begriffen, weÿthen, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten So etwan vor Jahren wie In H Clauß Braun v. fr. Waldtpurg stößer deß H s: Eltern Inventario fo: 92. Zu befind. Zweÿ heußer geweßen ein seit neben Isaac Claußen die and. seit neb. H Balthasar Ludwig Künast bed. handelsleuth geleg. hind. vff d. Ulmergrün stoßend davon gehend Vier guld.gelts vff Adolphi ablösig mit 100 guld. in geld sant Marx Clostern ferner Zweÿ Pfund pfenning gelts dem Closter Zu sant Marx halb Zu wÿhenachten d halb vff Johannis Baptistæ So dann Zweÿ Pfund Pfenning Donnerst. vff Johannis v wÿhenacht. dem Reuern Clost. Wie es hd* undtisen* gesagt Zß beschaff. Ist, noch* Zur Zeit bis ange* vorh* d. der d. St: St: 6 ß Alldgelt v* d. steinengang Ist b* hßlern
(T. E.) Item hauß v hoffstatt mit Allen Ihren gebeüden, begriffen, weÿthen rechten Zugehörden v gerechtigkeit. geleg. In d. St: St: Ane dem schneid. graben geg. vorberürt. hauß mit eim gang hinüber Also d. dise bede heußer Zusammen gebraucht werd. können ein seit Neb. Isaac Clauß. die and seit Neb. H. Balthasar Ludwig Kkünast d. handelseüth. geleg. hind. vff d. Ulmergrüen stoßend,
Vnd sind vorgemelte beede huser sammthafft verhafftet für 1800 lb d Fr. Dorotheen stöffelin H D. Melchioris Sebitzÿ ehegemahel deßgleich für 900. lb d wÿland Fr. Elisabeth stößlin D. D. guttling* ehegemalin s: erben, æstimirt mit vorgemt. beschwd. für 4000 lb. thun so vil die In dise erbschafft gehörige Anthl. Anlang. die besserung benantlich (-)
NB. wie dise behausung Ist ebener maß. wie* d. Andglen behauß der* beÿ vorig. behausung gesget* wd.*
NB deß diselbe heusser Zu H Johann Ansorgs selig. erb. neb. d. beh. Zum hauwer genant v. In d. fladergaßen geg. Zu vnd.pfandt v.legt ist* g. fr: vbst.*
d sind vber bede heüser Vorhand. ein Perg: Brieff mit d. St: St: Contract Insigell versigelt deß. datum d. 26. octobris Aô 1603. ferner ein Pergamin brieff auch* mitt d. St: St: Contract Insigell versigelt deß. datum d. 8.t Julÿ Aô 1614. Mehr ein Pergam: Brff mit gemelt. Insigell v.wahret deß. datum d. 6. Martÿ 1623. wie d. von Hrn Caspar David stössern, hanß jeinrich v. hanß Friderich stössern, So dann v frauwen Dorotheen v Elisabeth Stöfflerin Ihre Antheil Ane vorgemelten heüssern erkaufft außweiset, dabey noch ferner Zwantzig sechß Pergam: Alter * * brieff v. abgelöste Zins verschreibung Zubefinden, Alles mit N° 26 signirt vnd dabeÿ gelaßen.
(E.) Item hoff, hauß, hoffstatt sampt eiem hindern hauß Ane d. Fladergaßen ein seit ein Eckhauß Ane dem hauwartsgäßlin (…)
(T.) Item ein Vorder Mittel v hind. hauß mitt Ihren hoffstetten Zum hauwer genant (…)
Ane liegenden güthern. In dem dorff v. bann Auenheim
Publication H Johann Adolff Braunen nunmehr seel. v. frawen Barbaren Beürin beed. ehegemecht v.schloßenen testament (…) Actum Montags d. 27. Junÿ In dem Jahr deß H. alß man Zalte 1631
Abzug In herrn Johann Adolff Braunen seeligen Inventarium. Der Frawen wittib Unver Andert gutt. Sa. haußraths 36, Sa. silber geschirrs vnd geschmeids 71, Sa. guldener ring 105, Sa. d. baarschafft 8, Sa. ergäntzung 737, Summa summarum 959 lb
Der Erben unverändert Gutt, Sa. haußraths 481, Sa. silber geschirr und Geschmeids 90, Sa. guldine ring 21, Sa. pfenningzinß hauptgüter 422, Sa. gütter Zinß hauptgutt 9, Sa. gülten von liegenden güthern 314, Sa. eÿgenthumbs Ane heüsern 2187 lb, Sa. der Ergäntzung 2397 lb, Summa summarum 5924 – Schulden1445, Nach deren Abzug 4478 lb
Theÿlbar gutt, Sa. haußraths 482, Sa. weins vnd lehrer vaß 219, Sa. silber geschirr und Geschmeids 338, Sa. guldiner ketlin vnnd ring 174, Sa. d baarschafft 10, Sa. vorstands In dem gewerb 559, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1585 Sa. gülten von liegenden güthern 467, Sa. liegender güther 1507, Sa. Eigenthumbß Ane heüßern 1930, Sa. Bauwcostens 750, Sa. schulden 4624, Summa summarum 12.949. lb
mit des Herrn unveränderter Nahrung 17.428 lb – Schulden 21.641 lb, Theilbare schuld übertreffen deß Hh unverändert vnd theilbare Nahrung vmb 4213 lb

Vente par les créanciers de Jean Adolphe Braun.
1640 Chambre des Contrats, vol. 485 f° 116-v
Erschienen weÿ : H hanß Adolff Braunen geweßenen handelßmann see. Creditoren Außschütz herr hannß Gall, Alter groß. Rhats verwanth. und H Adam Schiffman ietziger beÿsitzer erstwolbesagts Rahts

La maison appartient ensuite à Esdras Mangin auquel elle a sans doute été attribuée par procédure judiciaire
Originaire de Sainte-Marie-aux-Mines, Esdras Mangin acquiert le droit de bourgeoisie le 17 février 1617.

1619, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 796
Estras Mangin d. Handelsmann Von Markhürch, Kaufft d. Burgerrecht mit beÿstandt h. Fried. ringlers vnd Daniel Reißhoffers vnd Wüll Zum Spiegel dinnen. Actum den 17. Februarÿ 1619.

Il fait baptiser deux enfants de sa femme Marie
Baptême, cathédrale (luth. f° 357) 1627. In festo ascensionis 3 Maÿ. Paren. Esdras Mansgin der Handelsmann v. Maria. Inf. Peter Comp. Erhard Kesman Zu Franckfurth, Peter Triponet an seiner statt daniel dieterich v. Maria H Carle Ackermans fraw, Eodem
Baptême, cathédrale (luth. f° 407) 1629. Montag 3. Martÿ. Paren. Esdra Mangin der Handelsmann vnd Maria. Inf. Barbara. Comp. H. Hans Ludwig Kob, Barbara H Herr Adolff Braun vnd Veronica H Christoff Merckelbachs hausfr. (i 413)

Esdras Mangin est l’ancien de la paroisse réformée de Strasbourg d’après une lettre de 1656.
Brief an Jacob Hoffmann / von samtliche Glieder der Reformierten Gemeind zu Strassburg (..) Esdras Mangin, Eltester, (..) Gabriel de la Mer, Diaconus, Abraham Herff, Diaconus, Straßburg, den 9. 8.bris Anno 1656 – (Einzeldokumente Kantonsbibliothek Vadiana St. Gallen, 4 Seiten, 34 x 21,5 cm)

Mentions d’Esdras Mangin dans les registres des Conseillers et Vingt-et-Un
1626 Conseillers et XXI (1 R 108) Esdras Mangi umb fürschrifft contra Joachim Becker. 134.
1627 Conseillers et XXI (1 R 109) Esdras Mangi contra Hohenloische Rhatt. 124. und Hans Jacob Jäger. 128.
1640 Conseillers et XXI (1 R 123) Esdras Mangin. 35. (contra Hans Häbeln, Rothweilisch Urthel)

Esdras Mangin est le gendre de Marie Galdlin, femme du marchand Pierre Robidé
1643 (9.3.), Not. Oesinger (David, 37 Not 8) n° 4
Inventarium undt Beschreibung Aller vndt Jeeder Haab vnnd Nahrung, So weÿl. die Ehren und tugendsahme Fraw Maria Galdlin, weÿl. herrn Peter Robidels geweßenen burgers und handelsmanns alhie seel. nachgelaßene wittib, nach ihrem tödlichen hinscheiden aus dießer welt Verlaßen vnd auff beschehenes begehren des Ehrenvesten Vorgeachten Herrn Esdras Mangin, burgers vnd handelßmanns alhier, alß Ehevogt fr. Mariæ Robidet vnd H. Christoph Abri auch burgers vnnd handelßmanns alhie, alß geschwornen Vogts Jungfr. Elisabethaæ Robidet, der Verstorbenen fr. seel: beed. verlaßener Töchter, vnd rechtmäsiger ab intestato Erben, fleißig ersucht (…) So beschehen Donnerstags den 9. Martÿ Anno 1643.
Inn einer Inn der Statt Straßburg hinder der Kürßner Zunfftstub. geleg. behaußung so H Stephan Gaßner alten groß. Rhats Verwanth. alhie eigenthümlich zuständig, Ist befund. worden wie volgt
Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn d. Wohnstuben, Inn d. Kuchen
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 53, Sa. der Guldenen Ring 3, Summa summarum 56 lb

Baptême, cathédrale (luth. f° 206) 1621. Eodem [Donnerstag den 21. Junÿ] Paren. Peter Robide Handelsmann vnd Maria. Inf. Elisabeth. Comp. H. Daniel Bito, an seine statt H Ludwig grünwald, Maria H. Frantz guscharts fr. vnd veronica H. Christoff Merckelbachs fraw (i 208)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 24, n° 204) 1625. Donnerstag den 23. 7.br. par. Peter Robide der Handelsmann, Anna, Inf. Hans Christoffel. patr. Christoff Merckelbach, Sebastian Ackerman, J. Maria Ursula Hans Abraham Beinheims tochter (i 31)

La maison revient à sa fille Barbe Mangin qui épouse en 1645 le marchand Jean Jacques Saltzmann, fils du marchand Jean Ulrich Saltzmann

Mariage, cathédrale (luth. p. 490)
1645. Domin: 17. Trinitatis. Herr Johann Jacob Saltzmann der Handelßmann, Herrn Johann Ulrich Saltzmann, deß geweßenen Handelsmanns vnd Burgers allhie ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Barbara H Esdraß Mangi, Handelßmanns vnd Burgers allhie eheliche tochter. Im Münster Zinst. 7. octob. (i 250 – proclamation Saint-Nicolas f° 291 n° 24)

Jean Jacques Saltzmann annule le testament qu’il a fait du vivant de sa femme et en fait un nouveau. Il lègue une somme à la paroisse réformée. Il institue pour héritiers ses filles Marie Elisabeth, femme du marchand Abraham Heusch, Barbe, veuve du marchand Gaspard de Bayer et son petit-fils issu de Jean Jacques Saltzmann et de Judith Heusch
1692 (10. Aug.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Testamentum nuncupativum Herrn Johann Jacob Saltzmanns des ältern Vornehmen handelsmanns, burgers in Straßb. Sonnt. den 10. Augusti 1692.
der Edel, wohl Ehrenveste vnd Großachtbare Herr Johann Jacob Saltzmann, der älter vornehmer handelsmann und burger in Straßb., von der güte Gottes, aufrecht, gesunden, gehend vnd stehenden Leibes, auch guter verständiger Sinnen vnndt vernunfft (…) brachte vor, daß Er Zwar mit: vnd neben seiner verstorbenen nun seel. haußfrawen den 18. Maÿ aô 1684. ein Testamentum Solenne in scriptis auffgerichtet, weilen Er aber entschloß. einen Letsten willen wider Zu ändern, alß seÿe Er gesinnet gedachts Testament seines orths wider Zu cassiren (…)
Zum vierten ist auch des herrn Testamentis verordnung daß nach seinem hinscheiden der reformirten Kirchen Zu Wolffzheim 40 gulden (…)
Fünfften, verschafft der Herr Testator seinem Lieben Eckel Johann Jacob Saltzmann dem Jüngern, weÿl. Herrn Johann Jacob Saltzmanns des Jüngern handelßmanns vnd burgers allhier seines verstorbenen Sohns seel. mit Frauen Judith Heüschin erzeügten vnd hinderlaßenem Sohn (…)
Vnd dieweilen Zum achten, die Einsetzung der Erben eines jeden formlichen Testaments fundament vnd hauptstück ist, so Ernennt Er Herr Johann Jacob Saltzmann der älter der H Testirer Zu seinen Rechten waren vnd ungezweiffelten Testaments-Erben seine respe. Liebe Kinder vnd Enckel nahmentlichen fraw Mariam Elisabetham Heuschin Gebohrne Saltzmannin Herrn Abraham Heüschen, des handelßmanns vnd burgers allhier eheliche haußfrau, seine ältiste Tochter in einem dritten Stammtheil, ferner fraw Barbaram De beÿerin Gebohrne Saltzmannin , weÿl. H Caspar de baÿers, handelßmanns auch burgers allhier seel. hinterlaßene fraw wittib seiner Jüngsten Tochter in den Andern dritten Stamm theil, So dann in den übrigen und letzten dritten Stamm theil vorgemelten Johann Jacob Saltzmann den jüngern Seines lieben Sohns seel. mit frauen Judith Heuschin erzeugter vnd hinterlaßenen Sohn, Seinen geliebten Enckel, alß welche dreÿ Stämmen, da Er Ohntestirt verstorben were, auch seine Erben ab intestato sein wurden
Nach Disposition Johann Jacob Saltzmann d. ältere (…) So geschehen auff Sambstag den 4. 7.bris St. no: 1694.

Barbe Mangin est inhumée par le pasteur réformé en 1691, Jean Jacques Saltzmann, ancien de la paroisse, en 1696.
Sépulture (réformés, f° 6)
Fr. Barbara gebohrne Mangin, Herrn Johann Jacob Saltzmanns des handelßmanns ehel. Haußfr. Sontag Abends gegen 4 Uhren, den 1. Julÿ 1691

Sépulture (réformés, f° 24)
Herr Johann Jacob Saltzmann gewesener Elister der Reformirten Gemeind starb sanfft und seliglich den 15. Januarÿ 1696 nachmittag umb 2. Uhren

La maison revient à sa fille Marie Elisabeth qui épouse en 1664 le marchand Abraham Heusch, fils du marchand Abraham Heusch de Bischwiller

Mariage, cathédrale (luth. f° 54)
1664. Dom: 16. post Trin: die 24. 7.bris Zum 2 mal hr. Abraham Heusch der handelßmann Hr Abraham heuschen schultheißen Zu Bischweiler ehelich. Sohn undt Jfr. Maria Elisabeth, hr. Johann Jacob Saltzmann des eltern handelßmanns und burgers alhier ehel : Tochter (i 56)

Abraham Heusch devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1664, 4° Livre de bourgeoisie p. 342
Abraham Heüsch der Handelßmann Von Bischweiler empfangt d. burgerrecht Von seiner haußfr. Maria Elisabeth, H Hans Jacob Saltzmans des Handelsmans dochter, vmb 8 golt fl. so beÿ d. Cantzleÿ erlegt, wahr zuvor ledig. stands will Zu E E Zunfft der Spiegler dienen. Jurav. den 13. 8.bris 1664.

Abraham Heusch ainsi que d’autres demandent une réduction sur la capitation.
1695, Conseillers et XXI (1 R 178)
(p. 40) Montags den 7. Martÿ – H. Abraham Heusch et consorten pct° moderirung deß Kopffsteur portion
K. ersch. H Abraham Heusch vor such und H Johann Jacob Saltzmann seinem Consort. produciren wahrhafft remonstrationes sambt angehenckter Unterth. bitt in pt° moderirung ihres Kopffsteur portion.
Erk. an den Herrn Intedanten mit seinem begehren gewießen und den procuratoribus verbotten Keine dergleich. portion mehr anzunehmen. H. XV. Kellermann, H Spielmann.

Compte que rend le marchand Jean Bernhard à ses quatre pupilles, enfants du marchand Abraham Heusch et Marie Elisabeth Saltzmann. Jean Bernhard prend la suite de Materne Melcker qui s’est établi à Bâle en 1699.
1704, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 13)
Rechnung Mein Johann Bernhardts des Handelßmanns und burgers zu Straßb. alß geordnet und geschworenen Vogts H. Abrahams, Mariæ Helenæ und Mariæ Dorotheæ Heuschin /:davon Abraham derzeit in Berlin sich auffhält und Maria Helena an H. Frantz Peter Crugot handelßmann und Schirms Verwanthen alhier Verheurathet:/ alle vier weÿl. H. Abraham Heuschen geweßene Vornehmen handelßmann alhier mit auch weÿl. frawen Maria Elisabetha gebohrner Saltzmännin seiner haußfrawen nunmehr seel. Ehelich erzeugt. Sohns und döchter, Inhaltend alles das Jenige so Ich obbemelter meiner Curand. halber Vom 1. Febr. 1699 alß Ich dieße vogteÿ übernommen biß Ostern 1704 in verschiedene weege eingenommen dargeg. wid. außgeben und sonst. vögtlicher weiß Verrichtet und verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht dieser Rechnung. Deßwegen ist Zuwißen daß nach dem Herr Matern Melcker geweßener handelßmann vnd burger alhier Zu Straßburg der vorige vogt in Anno 1699 sich von hier nacher Baßel erhob. mithin diese Vogteÿ resignirt (…)

Le tuteur des enfants d’Abraham Heusch loue une partie de la maison au marchand Jacques Le Roy qui cède quelques mois plus tard son bail au marchand Georges Guillaume Kratz

1696 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 312-v
St Matern Melcker, Marchand en qualité de Curateur des Enfans du feu Sr Abraham Heusch, vivant Marchand assisté du Sr Jean Jacques Heüsch vn desdits Enfants
bail au Sr Jacques Le Roy aussy Marchand et Manant de cette ville
Une boutique consistant en deux arcades dessous la Maison qui appartient auxdits Enfans Heusch, Sçituée au marché aux poissons supérieur, tenant d’un costé au Sr Estienne Grezinger Marchand de Soye d’autre au Sr Jean Schwitzer Tailleur et ancien assesseur du petit Senat de la Ville, avec le Contoir qui est derrier laditte boutique, Plus un Chambre au second Etage ou le petit poël qui est au Coin dudit Etage, dont le preneur aura le Choix, Tout pour deux années consécutives a commencer le 12 du mois courrant, pour le prix et somme de 450 Livres tournois par an
Les parties sont tombez d’accord qu’il ne sera pas permis du tout au preneur de reloüer laditte boutique ou une partie d’icelle à quelqu’un qui soit caffetier, Limonadier ou qui se serue du feu pour sa profession, En second Lieu, le Bailleur a aussi accordé une place dans la cave du devant pour y mettre une vingtaine de mesures de vin et deux cordes de bois
[in margine :] hierin gemeldter H. le Roy der Entlehner, hat in gegensein H. Georg Wilhelm Kratzen, deß Handelßmanns mit beÿstand H, Daniel Böhlers auch handelsmanns, Ihme H. Kratzen von dem in vorstehender verschreibung gemeldt lad. von Zween Schwibbögen in affter lehnungsweiß verlühen habe den einen, nemlich den Mittelsten von den dreÿen bög., so und. dem hauß seind, und übrige entlehnt. bequemlichkeit aber nichts, und Zwar solches auff alle zeit, alß sein deß haubt Entlehners eÿden lehnung wehret, und auff gleiche condition wie Er es auch genüßet, und zwar solches umb 37 pfund 10 schilling – darbeÿ seind ferner gewesen H. Matern Melcker und H. Johann Jacob Heusch, in d. haubt verschreibung gemeldt, welche in dießen affter lehnung außtruckentlich consentirt – den 14.ten Aug. 1696

Les enfants d’Abraham Heusch vendent les maisons au Vieux-Marché-aux-Poissons et au Fossé des Tailleurs au marchand Jean Georges Mosseder

1696 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 452-v
H. Johann Jacob und H. Abraham die Heuschen, beede handelßleuthe, und Fr. Maria Barbara geb. Heuschin, deren leibliche Schwester, Hn Johann Jacobs de Beÿer auch handelßmann haußfrau, wie auch H. Martern Melcher der Handelßmann alß Curator Mariæ Elisabeth, Mariæ Helenæ, und Mariæ Dorotheæ Heischin, alle alß weÿl. H. Abraham Heuschen und Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Saltzmännin bed. Eheleuthe sel. nachgelaßener Kind. und Erben
in gegensein H. Johann Georg Moseders, deß handelßmanns, mit beÿstand Hn Johannis Binders auch handelsmanns, seines Schwagers
Zweÿ Haüßer, Nemblich ein vorders und ein hinders mit anderen Gäden und allen Ihren Gebäuen, bronnen, Begriffen, weithen, Zugehördten, und Gerechtigkeiten allhier, und ist die vordere behaußung am obern Fischmarckt, einseit neben H. Johann Schweitzer dem Schneid. und E:E: kleinen Raths alt. beÿsitzers anderseit neben H. Stephan Gretzingern dem Knöpffmacher Und Seidenhändler, hind. auff den Ulmergraben gegen dem Hinderhauß,
das hinderhauß aber ane dem Schneidergraben, einseit neben H. Johann Reichard Böhmen, dem Knöpffmacher, anderseit neben Hn Johann Conrad Henningern dem handelßmann, hind. auff den Ged. Ullmergraben geg. den vordern hauß, darvon es mit einem steinern Gänglein gehengt ist, stoßend gelegen, von welchen beeden haüßern gehen jährlichen auff Adolphi 4 lb 4 ß d dem Stifft St Marx ablösig mit 700 fl. Ferner 6 lb d Zinß ermelden Stifft St Marx jahres auff weihnachen, abzulösen mit 150 lb, Item 2 lb d geldts dem Closter S. Mariä Magdalenä zu den Reuerinnen jahrs auff Johannis Baptistæ und weihnachten widerkäuffig in haubtguth mit 50 lb, Item 15 ß d jährlich auff Johannis Baptistæ gemeiner Statt Allmend zinß weg. obgem. Steinern Gangs, So dann 8 ß d Vom Conthor, auch Allmend zinß Gemeiner Statt Pfenningthurn jährlich auff Jacobi – Zumahlen Ihnen Heußischen gesambten Kindern und Erben von weil. Fr. Barbara Saltzmännin geb. Mangin ihrer Großmutter sel. Krafft deren in A° 1691 am 16. Febr. beneb. weil. H. Johann Jacob Saltzmann denen Eltern Handelßmann ihrem Eheherrn sel. auffgerichteten Nachdisposition, So denen ferners p eigenthümlich überlaß. word., beÿ welcher Vermächtnuß auch übrige Saltzmännischer beed. Eheleuthe hind. laßene Erb., es allerdings zu laß., und an solcher behaußung keinen ansprach zu haben, sich hierbeÿ erklärt, in denen Nahmen hierbeÿ Erschienen H. Johann Niclaus Herff der Handelßmann alß Curator hans Jacob Saltzmanns deß jüngern, alß Enckels, und Hn Jacob Hoser auch handelsmann, alß Curator weÿl. Fr. Barbaræ Saltzmännin mit weil. H. Caspar de Beÿer auch gewesenen handelßmanns beed. nun sel. erzeugten 4. Kinder – umb 3795 pfund

Fils du brasseur Jean Michel Mosseder, le marchand Jean Georges Mosseder épouse en 1693 Elisabeth, fille de l’assesseur des Quinze Jean Richshoffer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren Vesten und hochachtbaren Herrn Johann Georg Moßedern, dem ledigen handelsmann, Weÿland des Ehrenvesten und Vorgeachten herrn Johann Michael Moßeders, geweßenen biersieders und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. mit der Ehren und tugendreichen Frauen Maria Moßederin gebohrner Beÿerbachin, ehelich erzeugtem hinderlaßenem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb ane einem, So dann der Edlen viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Elisabethæ, Weÿland des hoch Edel Vest Frommen fürsichtig und hochweißen herrn Johann Richßhoffers des beständigen Regiments der Herren Fünff Zehen beÿ löblicher Statt Straßburg geweßenen hochverdienten Beÿsitzers, mit auch weÿland der hoch Edlen, Viel Ehren: und tugendreichen Frauen Kunigunda Richßhofferin gebohrner Kipßin nunmehr seeligen ehelich erzeugten und hinderlaßenen Jungfrau Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 4. Maji i dem Jahr des Herrn als man Zahlt 1693. Stephan Cornelius Saltzman Notarius publicus et Academ.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 37-v, n° 237)
1693. Eodem [Feria I. post Trinit:] seÿn Zum I mahm außgeruffen worden Herr Johann Georg Moßetter der handelßmann, Weÿlandt herren Johann Michael Moßetters, geweßenen biersieders und bürgers allhier nachgel: ehelicher Sohn, Jfr. Maria Elisabetha, deß Weÿl. Wohl Edlen, Fromm, Fürsichtigen, Wohlweißen Herrn Johanneß Richshoffers, deß beständigen, Regiments der H. XV. geweßenen beÿsitzers und vornehmen handelßmanns allhier, nachgel. eheliche Tochter, seÿnd copulirt word. d. 3. Junii dießen seÿen Zeugen [unterzeichnet] Johann Geörg Moseder Als Hochzeiter, Maria Elisabetha Richshofferin Alß Hochzeiterin (i 38)

Jean Georges Mosseder et Elisabeth Richshoffer se lèguent mutuellement leurs biens
1694 (15. Jan.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Codicilli Reciproci H Johann Georg Moseders Handelßmanns vnd Frawen Mariæ Elisabethä gebohrner Richshofferin, beede Ehe Personen. Freÿt. d. 15. Jan. 1694.
persönlich erschienen seind, der Wohl Ehrenvest vnd Großachtbahre Herr Johann Georg Moßeder, Vornehmer Handelsmann und beneben Ihme die Edle, viel Ehr und Tugendreiche fraw Maria Elisabetha Moßederin gebohrne Richßhofferin, beede Eheleuth, burgere allhier zu Straßburg, durch die Gnade Gottes auffrecht, gesunder, gehend und stehender Leibes (…)

Jean Georges Mosseder et Elisabeth Richshoffer hypothèquent les maisons au profit du pharmacien Jean Jacques Spielmann

1737 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 543
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann und Fr. Maria Elisabetha geb. Richshofferin mit beÿstand ihres Sohns H. Johannes Moßeder ledigen handelsmanns und ihres tochtermanns H. Johann Friedrich Keck der Bierbrauers zum weißen haanen
in gegensein H. Johann Jacob Spielmann apotheckers und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß, gewerbsläden, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Obern Fischmarckt gegen der Fischmaur über, einseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann anderseit neben H. Frantz Joseph Schweitzer hinten auff den Ullwer: graben gegen dem hinderhauß,
dießes aber ahne dem Schneidergraben einseit neben Gottfried Röderer dem Knopffmacher anderseit neben Frantz Heinrich Strauß ledigen handelsmann hinten auff den Ullwergraben gegen obged. Vorderhauß stoßend gelegen – von dießen mit einem steinern gänglein an einander gehenckten beeden häußern gibt mann jährlich auff Adoplhi 4 lb 4 ß, dem Stifft zu St Marx ablößig mit 105 lb, Ferner 6 lb zinß ermelten Stifft zu St Marx auff weÿnachten abzulößen mit 150 lb, Item 2 lb geldts dem zu denen Reuerinnen genennten Closter zu St Maria Magdalena jährl. auff Johann Baptistæ und weÿnachten wiederkäuffig in hauptguth mit 50 lb, Item 12 ß auff Joh. Baptistæ ane allmend zinß hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen obbemelten steinern gangs, so eben dahin von dem Comtoir jährlich auff Jacobi 8 ß ane allmend zinß – ul 1250 und 1250 pfund verhafftet – alß ein am 28. Augusti 1696 erkaufftes guth

Jean Georges Mosseder loue une partie de la maison au marchand Jean Baptiste Domer

1738 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 410
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann
in gegensein H. Jean Baptiste Domer des handelsmanns
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich zuständigen am Obern Fischmarckt, einseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann, anderseit neben H. Rathh. Frantz Joseph Schweitzer liegenden behausung Einen Schwibbogen zum Laden, so nächst an der hauß thür auff seithen Beguinischen haußes sich befindet wie auch das gantze auff dem Schneidergraben gehende neben H. Gottfried Röderer dem Knopff macher anderseit neben H. Strauß dem handelsmann liegende hinderhauß nichts davon ausgenommen – auff 3 nacheinander kommende jahr anfangend auff nächst bevorstehenden Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 225 gulden

Jean Georges Mosseder loue une partie de la maison au marchand Charles Antoine Otton

1738 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 453-v
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann
in gegensein H. Charles Antoine Otton des handelsmanns
entlehnt, In seiner am obern Fischmarckt einseit neben H. Frantz Joseph Schweitzer E.E. großen Raths beÿsitzer anderseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann ligenden behausung Einen in zweÿen Schwibbögen und einem Comtoir bestehenden zwischen Schweitzerischem hauß und dem an Jean Baptiste Domer verlehnten Schwibbogen gelegenen Laden – auff 3 nacheinander kommende jahr anfangend von Michaelis fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 125 pfund
[in margine :] H. Johann Georg Moßeder an einem und H. Adam Batzi d. handelsbedeienter beÿ entlehendem H. Charles Antoine Otton auf dreÿ fernere nacheinander kommende jahr anfangend von nächst künfftigen Michaelis, um 125 pfund, den 7. 7.br. 1741
[in margine :] entlehner H. Otton an einem und H. Gerhard Walter der handelsmann als dermaliger propriatarius der Moßederischen behausung am andern theil (…) übereins gekommen daß selbige auff nächstkünfftigen Weÿhnachten ihre Endschaft erreichen anbeÿ ihme H. Walter von dato an erlaubt seÿ, solle die eine in das kleine gewölblein gehende Contor thür mit einem riegel pd. Malschloß zu versch(lo)ssfen um sich selbigen gewölblein als eines magazins bedienen zu können, den 17. Maÿ 1743

Jean Georges Mosseder et Elisabeth Richshoffer hypothèquent les maisons au profit de Marie Madeleine Bahl veuve du docteur en médecine Jean Daniel Bilger

1739 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 172
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann und Maria Elisabetha geb. Richßhofferin mit beÿstand ihrer beeden söhn H. Johannes Moßeder ledigen handelsmanns und H. Johann Friedrich Moßeder medicinæ Candidati
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Bahlin weÿl. H. Johann Daniel Bilger Med. D. und Pract. wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Johannes Kürßner – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß, gewerbsladen, Bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am obern Fischmarckt gegen der Fischmaur über, einseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann anderseit neben H. Rathh. Frantz Joseph Schweitzer, hinten auff den. Ullwergraben,
gegen dem hinderhauß dießes aber ane dem Schneidergraben einseit neben Gottfried Röderer dem knopffmacher anderseit neben H. Frantz Heinrich Strauß ledigen handelsmann hinten auff Ullwer:graben – von dießen vermittelst eines steinernen gängleins einander gehenckten beeden häußern gibt man auff Adolphi 4 lb 4 ß dem hiesigen Stifft zu St Marx ablößig mit 105 lb, ferner 6 lb zinnß, Item 2 lb zu denen Reuerinnen genannten Closter St Maria Magdalena jährlich auff Joh. Baptistæ und Weÿhnachten wiederkäuffig mit 50 lb hauptguth, mehr hiesigen Stadt Pfenning Thurn obged. steinern gängleins wie auch eben dahinn von dem Comtoir auff Jacobi 8 ß ane allmend zinß – als ein am 28. Augusti 1696 erkaufftes guth

Jean Georges Mosseder autorise son voisin sur la gauche Louis Beguin à faire reposer un escalier dans son mur en y pratiquant neuf trous.

1741 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 248
H. Louis Beguin der handelsmann an einem
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann am andern theil
anzeigende, demnach er H. Beguin in seiner ane dem Fischmarckt einseit neben gedachten H. Moßeder anderseit neben H. Estienne Vulpellier auch handelsmann hinten auf den Ullwergraben stoßend eigenthümliche behausung eine frantzösische Stiege setzen zu laßen willens ist, und aber sein hauß auf H. Moßeder seiten, wo die stiege hin gesetzt werden solle, keine Maur hat, mithin er solch werck ohne sein H. Moßeder consens und nachbarliche vergönstigung in stand zu setzen nicht vermag, als habe er diesen freundlich ersucht und angesprochen, ihme zu erlauben, die zu verfestigung dieser stiege nötige löcher in sein H. Moßeder Maur machen und seine Wexel darein legen zu dörffen, welchen H. Moßeder in ansehung der jederzeit miteinander gepflogenen nachbarliche freundschafft guten vertrauens und aus keiner andern ihn hierzu bewegenden ursach ihme H. Beguin in folgender maßen vergönnet und erlaubt,
Nemlichen es solle H. Beguin vergönstigungs weiß befugt seyn, neun löcher in seiner des concedenten Maur, und zwar dreÿ unten auf dem boden, dreÿ auf dem ersten, und dreÿ auf dem zweÿten stock zu legung seiner stiege wexel machen zu laßen, deren sechs in der höhe 9 in der breite 7 und in der tieffe 4 zoll, die übrige dreÿ aber 5 zoll in der höhe 3 in der breite und 4 in der tieffe haben sollen, Jedannoch mit dieser erläuterung, daß sothane vergönstigung nicht also zu verstehen als wann er H. Moßeder oder seinen erben und Nachkommende ihn H. Beguin nachgefallen obligiren könte, die stiege zu allen zeiten wieder weg zu brech. sondern also daß diese vergönstigung so lang währen solle, als die stiege stehen wird, und wann selbige durch längs der zeit oder auf anderer weiß baufällig wurde der jeweilige besitzer des Beguinischen haußes ohne neuen Consens und ferner vergünstigung des Inhabers der Moßederischen behausung keine andere an deren statt zu setzen und sich dieser neun löcher ferners zu bedienen berechtigt seÿn solle, falls auch H. Moßeder oder sein Nachkommende mehrgemeldte Maur abbrechen und neu aufbauen wolte, so solle diese vergönstigung ebenfalls erloschen und H. Beguin oder seine nachkommende ohne fernere neue vergönstigung ermeldte stiege wieder dahin zu setzen unbefugt seÿn

Jean Georges Mosseder et Elisabeth Richshoffer hypothèquent les maisons au profit de leur fille Marie Elisabeth veuve du pasteur Jean Jacques Kœthen

1742 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 104-v
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann und deßen eheliebstin Fr. Maria Elisabetha geb. Richßhofferin mit beÿstand ihres sohns H. Johann Moßeder ledigen handelsmann und ihres bruders H. Johann Philipp Richßhoffer des handelsmanns und E.E. großen Raths alten und EE. kleinen Raths dermaligen beÿsitzers
ihrer tochter Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Moßederin weÿl. H. Johann Jacob Kothen gewesten Pfarrers zu Genff Fr. wittib mit beÿstand ihres bruders H. Johann Friedrich Moßeder Medicinæ Licentiati, in fernerer gegenwart ihres tochtermanns H. Johann Friedrich Keck des bierbrauers – schuldig seÿen 780 pfund, zwar Fr. Kothen 280 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß und hoffstatt cum appertinentis ane dem Fischmarckt, einseit neben H. Rathh. Schweitzer, anderseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann, mit dem hinderhauß auff dem Schneidergraben – als ein am 28. Augusti 1696 erkaufftes guth

Elisabeth Richshoffer meurt en 1742 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 3 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 770 livres, le passif à 5 629 livres.

1742 (3.10.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 76) n° 675
Inventarium über Weÿland der Wohl Ehren und viel tugendgezierten Frauen Mariæ Elisabethæ Moßederin gebohr. Richshofferin, des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren Herrn Johann Georg Moßeder, Vornehmen Handelsmann und Burgers allhier gewesener Frauen Eheliebstin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1742. – nach deme dieselbe den 11. Martÿ dieses jetz lauffenden 1742.sten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abfefordert Worden, Zeitlichen hinter sich verlaßen, (…) durch Ihnen den Herrn Wittiber wie auch den einen Herrn Sohn v. Frauen töchtere v. j. tochtermann selbsten, deßgleichen durch Salome Mößnerin die dienstmagd im Hauß von hier gehörig (…) geäugt und gezeigt
So beschehen zu Straßburg auf Mittwoch den 3. Octobris et seqq. anno 1742.
Die verstorbene seelig hat ab intestato Sis. ubique Titulis Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. Frau Mariam Elisabetham Köthenin gebohr. Moßederin, weÿl. S.T. H. Joh: Jacob Köthens, geweßenen wohlmeritirten Pfarrers und Treueifferigen Seelsorgers der Evangelischen Gemeinde Zu Geneve seel. hinterbliebene Frau Wittib, so den 20. Septembris jüngsthin beÿ E. E. Großen Rath allhier, umb die wieder erlangung Ihres Burger Rechtes eingekommen v. sie Sach hierbeÿ gethaner Anzeig nach, an die wohlverordnete burger herren verwießen worden, Welche mit Zuziehung S. T. H. Joh: Philipp Richßhoffers, des ältern vornehmen Handelsmanns und E. E. Großen Raths alten auch E. E. Kleinen Raths jetzigen wohlmeritirten Assessoris v. Kirchenpflegers beÿ alhiesig. neuen oder Prediger Kirchen (…) nomine der ohnverburgerten Erben zu dießem Geschäfft deputiret worden, persönlich zugangen gewesen.
2. Herrn Johannem Moßeder lediger Handelsmann, so als majorennis v. ohnbevögtiget, seine Stelle hierbeÿ selbsten vertretten. 3. Herrn Daniel Philipp Moßeder, ledigen Silberarbeiter, dermahlen Zu Angere en Bretagne in Franckreich sich auffhaltend, so auch majorennis v. ohnbevögtigt und vermög einer (…) Procuration S. T. H. Joh: Richßhoffer den jüngern, vornehmen Handelsmann und Burgern allhier, Zu seinem H. Mandatario constituiret hat, Welcher auch nomine solch seines H. Principalen dem Geschäfft persönlich abwartete, 4. Frau Mariam Salome Keckhin, gebohrne Moßeder, S. T. H. Joh: Friderich Keckhen, vornehmen Bierbrauers und Burgers allhier Frau Eheliebste, welche mit assistentz solch Ihres Eheherrn persönlich zugegen geweßen, 5. Frau Mariam Magdalenam Ehrmännin gebohr. Moßederin, S. T. H. Georg Philipp Ehrmanns, hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischen Wohlbestellten Frucht: und Wein Verwalters Zu Buchsweiler, Frau Eheliebste, so beede abweßend, in deren Nahmen aber Vor Wohl Ehrengedachter Hr Rathh. Joh: Philipp Richshoffer, als aus E. E. Kleinen Raths mittel hierzu in specie abgeordnet, dem geschäfft persöhnl. beÿgewohnt, und dann 6. Herrn Johann Friderich Mosseder, Medicinæ hocherfahrenen Doctorem, dermahen Zu Paris sich auffhaltend, welcher Krafft einer sebsthändig geschrieben und unterschriebenen (…) Vollmacht, ob Wohl Ehrengeachten H. Joh: Philipp Richshoffer den Jüngern Zu seinem H Mandatario constituiret hat, d. auch vor v. im Nahmen sein H. Doctoris dem geschäfft in Persohn abwartete, Also alle Sechs der in Gott ruhenden Frauen Moßederin mit eingangs wohlerwehntem H; Joh: Georg Moßeder Ihrem nunmaligen H. Wittiber ehelich erzeugte Herren Söhne v. Frauen Töchtere

In einer allhie Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gegen der Pfaltz hinüber gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen v. hernach beschriebenen behausung befunden worden Wie folgt
(f° 10) Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, In der Cammer Lit. A, In der Cammer Lit. B, In der Cammer Lit. C, In der schwartz getüch Cammer, In der Cammer Lit. D, Vor dießer Cammer,, In der Camin Cammer, In dem Stübel Lit. E, Im Cämmerlein darneben (…)
Eigenthumb ane einer Behausung. Neml. I. Vorder v. hinder behaußung, mit deren gädel, bronnen und allen übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. das Vordere Hauß am obern Fischmarckt, eins. neben H. Joh: Schweitzer dem Handelßmann v. altem Großen Raths verwanthen, anders. neben H Louis Bequin, dem Handelßmann, hinden auf den Ullmer Graben, gegen dem Hinder hauß,
das hinder Hauß aber ane dem Schneider Graben, eins. neben H. Röderer dem Knöpffmacher, anders. neben H. Frantz Straussen, dem ledigen Handelßmann, hinden auf gedachten Ullmer Graben, gegen dem Vordern Hauß, daran es mit I. steinerenen Gängel gehenckt ist, stoßend, Von welchem Gänglein man jährl. auff Johannis Baptistæ 12. ß und Von dem Contoir jährl. auf Adolphi 8. ß gemeiner Statt Straßb. ane Allmend Zinß zu reichen schuldig, sonsten aber über die daroben hafftenden hernach unter denen passivis eingetragene Capitalia eigen, und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftl. Abschatzung vom 4. Octob. 1742. angeschlagen pro 8500. fl. oder 4250. lb. und Wavon abzuziehen, obig. Zween Allmend Zinß, sammelthafft antreffend 1. lb. so zu doppeltem Capital à 5. pro Cento ohnverfängl. gerechnet auswerffen 40. lb. Nach deren Abgang Verbleibt ane solchem Anschlag annoch per Rest übrig 4210. lb. Wie der H. Wittiber dieße beede Häußer Von Weÿl. H. Abraham Heuschen v. auch Weÿl. Fr. Maria Elisabethä gebohr. Saltzmännin, beeder geweßener Eheleuth allhier seel. nachgelaßenen Kindern v. Erben ane sich erkauffet hat, weißet i. teutscher perg. Kauffbrieff in allhies. Canc. Contr. stuben gefert. v. mit deros. anhang Insigel verwahret, datirt den 28. aug. Anno 1696. mit jetzigen N° 1 bemerckt.
Eigenthumb ane Liegenden güthern Zu Flecksburg
Copia der Eheberedung (…) Montags den 4. Maji in dem Jahr des Herrn als man Zahlt 1693. Stephan Cornelius Saltzman Notarius publicus et Academ.
Copia Codicilli reciproci. 1694 (…) auff Freÿtag den 15. Monathstag Januarÿ Abends Zwischen fünff und Sechs Uhren (…) vor Herrn Stephan Cornelio Saltzmann dem offenbahren geschwornen Königlichen und beÿ löblicher Straßburgischer Universitæt verordnetem Notario persönlich erschienen der Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Johann Georg Moßeder, Vornehmer Handelsmann und beneben Ihme die Edle, viel Ehr und Tugendreiche Maria Elisabetha Moßederin gebohrne Richshofferin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, durch die Gnade Gottes auffrecht, gesunder, gehend und stehender Leibes (…)
(f° 33-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Volgt nun hierauff die beschreibung der beÿ gegenwärtiger Inventur sich vorhanden befundener liquider Activ Nahrung, so zufolg nechst Vorherigen berichts, beliebter Kürtze halben, unter eriner Massa beschreben wird, vor und ane sich selbsten, Sa. haußraths 439, Sa. lährer Vaß 20, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 138, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 77, Sa. baarschafft 83, Sa. Pfenningzinß hauptguths 172, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 4210, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern zu Flechsburg 22, Sa. Schulden 41, Sa. Constitution des Rentes perpetuelles 351, Summa summarum 5770 lb – Schulden 5629 lb, Restirender Verlaßenschafft 141 lb
Pro Nota. Es stehet Zwar, Wie hernach in einem besondern Von Herrn Johann Moßedern, ledigem handelsmann, dem ältern Hn Sohn gefertigtem dießem Inventario angehefften Estat, Zusehen annoch eine ansehnliche Summa so wohl ane Activ Schulden, dießeits habend Zuerfordern, als auch hienwieder umb ane passiv Schulden habend Zubezahlen (…)
Derer Herren Söhne und Frauen Töchtere Zuerfordern habendes Mütterliches ohnverändertes Guth, 7884 lb
Zweiffelhaffte Schuld in die Nahrung zugeltend 23.250 lb
Abschatzung vom : 4. oct. 1742. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johann Jörg Mosseter ist eine Behausung allhier in der Statt Straßburg auff dem Fischmarck gelëgen ein seitß Neben H: Luÿ Becking dem handelßmann anderseitß an H. Frantz Joseph schweitzer auch handelßmann hinden auff dem Ulmer graben stoßend welche behausung unden ein gangß ein schmaleß hauß Ehren Neben daran der lahten gegen dem hoff ein Kleine Mackasin gewölbter Keller, oben darüber ihm Ersten und 2.ten Stock ein Stuben Cammer Kuchen und hauß Ehren Zweÿ Nebenß Cammren undter dem Tach 3. alte Cammeren der tach stull mit 2. besetzten bienen Zweÿ Steinre gebell daß tachstuhl mit tobelten breidt Ziglen belegt, sambt aller gerëchtig Keidt wie solche turch der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meistere sich in der besichtigung befundten und Jëtzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und vmb Sechß Tausent Gulten
Der 2.te: begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff dem schneiter graben gelegen, einseitß Neben H Frantz Heinrich Strauß dem Handelßmann, anderseitß an Hn Gottfriedt rötterer dem Knöpffmacher hinden auff dem Ulmer graben Stoßent welche behausung undten ein gangß daß haus Ehren der lahten gewölbter Keller, oben datr über Zweÿ Stock über ein andter, ein Stuben hauß Ehren darinnen der herdt under dem tach 2: Camren ein alter tachstull mit Zweÿ Steinern gäblen besetzte bienen sambt aller gerechtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschworne wërck Meistere sich in der besichtigung befundten und Jëtzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und vmb Zweÿ Tausent und Vünff Hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Georges Mosseder meurt en 1742 après avoir vendu ses maisons. L’actif de la succession s’élève à 4 447 livres, le passif à 185 livres mais son fils déclare qu’il existe d’autres dettes actives et passives.
1744 (8.1.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 82) n° 705
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvesten und Großachtbaren Herrn Johann Georg Moßeders, geweßten vornehmen burgers und handelsmanns allhier nun seeligen Wÿdembs Weiß genoßene und nach tod verlaßene Nahrung, auffgerichtet Anno 1744.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Nahrung und güthere, so weÿl. der Wohl Ehrenveste und Großachtbare Herr Johann Georg Moßeder, geweßter Vornehmer burger und handelsmann allhier, Von auch weÿland der Wohl Ehren und viel tugend Gezierten Frauen Mariæ Elisabethæ Moßederin gebohrner Richshofferin, seines den 11. Martÿ 1742. seelig Verstorbener Fr. Eheliebstin und deren hinderlaßenen Hn Söhnen und frauen töchtern wÿdembs weiße genoßen und nach deme der Allerhöchste Gott Ihne herrn Moßeder den 10.ten 8.bris des jüngst hingelegten 1743. Jahrs aus dießer Welt auch seelig abgefordert, Zeitlichen hinter sich Verlaßen hat (…) So beschehen Zu Straßburg auff Mittwoch den 8. Januarÿ et sequentibus Anno 1744.
Die Hh. Söhne und Fr. Töchtere, so Eingangs wohl Ehrengedachte beede geweste Moßederische Ehe persohnen mit einander ehelich erzeuget und nach todt Verlaßen haben, seind volgende 1° Frau Maria Elisabetha Köthenin gebohrene Moßederin, weÿl. S.T. H. Johann Jacob Köthens, geweßten wohlmeritirten Pfarrers und Treueifferigen Seelsorgers der Evangelischen Gemeinde Zu Geneve seel. hinderbliebene Frau Wittib, deren das verheurathete Burgerrecht Vor hoher Obrigkeit allhier, in Verwichenen 1743. Jahr wiederumb genädig Conferirt worden, so Ihre Stell mit Zuziehung S. T. H. Joh: Rudolph Dinckels, Not. publ. et pract. allhier Ihres erbettenen H. Assistenten. 2.do S. T. Herr Johannes Moßeder, Lediger Handelsmann allhier, so als majorennis und ohnbevögtiget, dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt. 3° Herr Daniel Philipp Moßeder, lediger Silberarbeiter, Zu Nantes sich auffhaltend, so auch majorennis und ohnbevögtiget, welcher Vermög einer (…) Procuration S. T. Herrn Johann Philipp Richshoffer, den jüngern burgers allhier, Zu seinem Herrn Mandatario constituiret, welcher dann Vor und um Nahmen solch seines H. Principalen dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, 4° Frau Maria Salome Keckhin, gebohrne Moßederin, S. T. H. Joh: Friderich Kecken, vornehmen Bierbrauers und Burgers allhier Frau Eheliebstin, welche mit assistentz solch Ihres Eheherrn persönlich zugegen geweßen, 5° Frau Maria Magdalena Ehrenmännin gebohren Moßederin, S. T. H. Georg Philipp Ehrmanns, hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischen Wohl Verordneten Frucht: und Wein Verwalters Zu Buchsweiler, Frau Eheliebstin, so anfangs beede abweßend waren, in deren Nahmen aber S: T: H. Joh: Jacob Jung der Fischhändler und E. E. Kl. Raths jetziger wohlverdienter beÿsitzer, als auch deßem Mittel Krafft Extractus (aus) Kleinen Raths Memorialis (…) dem geschäfft persöhnlichen beÿgewohnt, nechst deme, obwohl ged. H. Ehrmann sich annoch bey ersten Tages auff dem Abend alh. eingefunden und die folgende Zeit dem geschäfft uxorio nôe. abgewathet hat. 6° Herr Johann Friderich Mosseder, Medicinæ hocherfahrenen Doctor und berümter Practicus allhier, welcher persönlich zugegen geweßt und seine Vices selbsten vertretten

In einer allhier Zu Straßburg in der Vorstadt Steinstraß gelegenen Vor wohlgedachten Hrrn Johann Friderich Kecken dem eine H. tochtermann zuständigen behaußung und Von dem Verstorbenen H. Moßeder seel. darinn inngehabten Wohnung befunden worden, wie folgt.
Eigenthumb ane Liegenden güthern Zu Flecksburg
(f° 19) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 175, Sa. Gewerbswaaren 76, Sa. Silber geschirr und dergleichen Geschmeids 155, Sa. goldener Ring 99, Sa. baarschafft 797, Sa. Pfenningzinß hauptgüthere 2672, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern zu Flechsburg 22, Sa. Schulden 99, Sa. Constitution des Rentes perpetuelles 351, Summa summarum 4447 lb – Schulden 185 lb, Restirender Verlaßenschafft 4061 lb.
Ungewiß und Zweiffelhaffte Activ und Passiv schulden betreffend. Nach besag des über eingangs wohl Ehren gedachter Frauen Mariæ Elisabethæ Moßederin gebohrner Richshofferin seel. Verlaßenschafft durch mich Notm. in Anno 1742. auffgerichteten Inventarÿ fol: 165. fac: i.a sollen herr Friderich August, König in Pohlen und Churfürst in Sachßen, Vor geliefferte waaran ane 31.000 Thaler oder 23.250. lb
So dann stehet laut besondern durch den ältern Herrn Sohn selbsten gefertigten erst allegirtem Mütterlichem Verlaßenschafft Inventario beÿgehefften Etat (…) 122.324 Liures oder 30.581 lb. Dahiengegen befinden sich (…) ane passiv schulden auch noch offen 73.316 Liures oder 18.329. lb.

Jean Georges Mosseder vend les maisons au marchand Gérard Walter

1743 (28.3), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 128
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann mit beÿstand seines sohns H. Johannes Moßeder des handelsmanns
in gegensein H. Gerhard Walther ebenmäßigen handelsmanns
Zweÿ häußer nemlich ein vorder: und ein hinderhauß mit deren Gewerbs: laden und übrigen begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten samt denen im keller befindlichen faßen und liegerlingen und ist die vordere behausung alhier am Obern Fischmarckt einseit neben H. Frantz Joseph Schweitzer Exsenat. anderseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann hinten auff den Ullwergraben gegen dem hinderhauß
dieses aber auff dem Schneidergraben einseit neben H. Frantz Strauß dem handelsmann anderseit neben Gottfried Röderer dem knopffmacher, hinten auff den Ullwergraben gegen dem vorderhauß, daran es mit einem steineren gänglein gehängt ist (so gibt man) auff Johannis Baptistæ hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen ermeldten gängleins 12 ß, so dann 8 ß von dem Comptoir auff Jacobi auch allmendzinß – als ein am 28. Augusti 1696 erkaufft theils aber als ein ihme von seinen mit weÿl. Fr. Maria Elisabetha geb. Richßhofferin seel. erzeugten kindern die auff dero theilbare Verkäufer verzug gethan haben cedirtes guth – auch die mit H. Otto am 7. sept. 1741 getroffene lehnung auszuhalten übernimmt – um 105, 50, 150, 2500, 750, 1000 und 500 pfund verhafftet, geschehen um 3160 pfund

Gérard Walter loue une partie de la maison au parfumeur François Pauli

1743 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 282-v
H. Gerhard Walther der handelsmann
in gegensein H. Frantz Pauli des Parfumeur
entlehnt, In einer d. H. verlehner eigenthümlich gehörig ane der Obern Fischmarckt einseit neben H. Rathh. Schweitzer anderseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann hinten auff den Ullwergraben gelegenen behausung unten auf dem boden den in einem schwibbogen bestehenden Laden neben dem Eingang, mehr auf dem dritten stock vornen heraus eine stub, stubkammer und noch eine andere kammer hinden aus einer Kuche und unterschlagenes Kämmerlein vor die Magd auf der ersten bühn platz zum holtz, so dann einen unterschlagenen Keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff auff nächst künfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 160 gulden

Gérard Walter s’inscrit à la tribu de l’Echasse le 17 novembre 1734
1734, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 706) Mittwoch den 17.ten Novembris Anno 1734 – Gerhard Walther der ledige Glaßhändler weÿland herrn gerhard Walters Sen: gewesener glaßhändlers und burgers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn, erscheint und producirt Stallschein de 15. Novembris Anno 1734. bittet um das Zunfft: und Stubenrecht. Erkannt, wird demselben gegen Erlag der gebühr willfahrt, Juravit in Cosideration seines herrn Vatters gratis.

Fils du marchand de miroirs Gérard Walter, Gérard Walter épouse en 1746 Catherine Salomé Schubart, fille du marchand Jean Schubart : contrat de mariage, célébration
1746 (13. Maÿ), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 352) (grosse)
Eheberedung – zwischen dem Edlen, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Gerhard Walthern, Vornehmen noch ledigen Spiegelhändlern und Burgern allhier zu Straßburg, weÿland des Wohl Edlen, Wohl ehrenvest und Großachtbahren Herrn Gerhard Walthers, auch geweßenen Vornehmen Spiegelhändlers und Burgers allhier, mit auch weÿland der Wohl Edlen, Viel Ehr: und tugendbegabten Frauen Dorothea, gebohrne Ursinusin ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Bräutigamn ane einem,
So dann der Edlen Viel Ehr: und Tugendgezierten Jungfrauen Catharinä Salome Schubartin, des Wohl Edlen, Wohl Ehren Vest: und Großachtbahren Herrn Johannes Schubart Vornehmen Handelsmanns und Burgers allhier, mit der Wohl Edlen, Viel Ehr: und Tugendreichen Frauen Maria Barbara, gebohrner Kaÿßerin ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrau Hochzeitherin ane dem andern theil
Beschehen und verhandelt seind dieße ding in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg, auf Freÿtag den 13. Maÿ Anno 1746. [unterzeichnet] Gerhard Walter als Hochzeiter, Catharina Salome Schubartin als Hochzeiterin – Johann Friderich Lichtenberger Notarius publicus juratus et requisitus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 250, n° 958)
Anno 1746. Mittwoch d. 25. Maj. seind nach ordentl. proclamation Ehl. Copulirt u. eingsegnet worden H gerhardt walther der led. Handelsmann u b. allhier weÿl. H. Gerhardt walthers geweß. Handelsmanns u. b. allhier nachgelsß. Ehl. Sohn u. J. Catharina Salome, H. Johann Schubarths Handelsmanns u. b. allhier Ehl. erzeugte tochter [unterzeichnet] Gerhard Walter hochzeiter, Catharina Salome Schubartin als Hochzeiterin, Johann Heinrich Hummel alß schwager, Johannes Schubart alß Vatter (i 255)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari dont les apports s’élèvent à 8 327 livres, ceux de la femme à 3 076 livres.

1747 (11.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 318) n° 445
Inventarium über des Edlen, Wohl Ehren vest: und Großachtbaren Herrn Gerhard Walter, Vornehmen Spiegelhändlers und der Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Catharinæ Salome gebohrner Schubartin, beeder Ehepersonen und Vornehmen Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1747. – welche der Ursachen halben, dieweilen in ihr beeder Ehe Personen den 13.den Maji letzt abgewichenen 1746.sten Jahrs mit einander errichteter Eheberedung §° 4.to ausdrucklichen Stipuliret, daß einem jeedem derselben und seinen Erben seine in die Ehe bringende und wehrender Ehe ererbende Nahrung, ein freÿ, eigen, ohnverändert und Vorbehalten Guth seÿn und bleiben
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem beÿseÿn und Persönlicher gegenwart des Wohl Edlen, Wohl Ehren Vest und Großachtbahren Herrn Johann Schubart Vornehmen Handelsmanns wie auh den Wohl Eel Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Kaÿßerin der Ehefrauen Viel geliebter Eltern, auf seiten derselben, auf Sambstag den 11. Martÿ Anno 1747.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem obern Fischmarckt gelegener em Eheherrn Eigenthümlich zuständiger und hernach eingetragener behaußung sich befunden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der obern Camin cammer, In der obern Stub, Im hintern obern Stübel, Im obern Haußöhren, Im untern haußöhren, In der Wohnstub, In der Kuchen
Eigenthumb ane zwo behausungen, so der eheherr in die Ehe gebracht. Nembl. Eine Vorder: und Hinter behaußung mit deren Gewerbs: läden und allen übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, und ist die Vordere behaußung allhier am obern Fischmarckt, einseith neben H. Frantz Joseph Schweitzer Exsenatore, anderseith neben Hr Louis Beguin, Handelßmann, hinden auf den Ullwer Graben, gegen dem Hinder hauß,
dieses aber auf dem Schneider Graben, einseith neben H. Frantz Strauß, Handelsmann, anderseith neben Hn Gottfried Röderer dem Knöpffmacher, hinden auf gedachten Ullwer Graben, gegen dem Vorderhauß, daran es mit einem steinernen Gäng gehenckt ist, stoßend gelegen, davon gibt man Jährlich auf Joh. Bapt: gemeiner Stadt Pfenningthurn wegen ermeldten Gängleins 12. ß, so dann 8. ß Von dem Comptoir auf Jacobi auch ane Allmend Zinß, sonsten aber außer nach stehenden Passivé eingetragenen darauff haftenden Capitalien hiebeÿ ertheilten bericht nach freÿ, ledig und eigen, und hiehero ohnpræjudicirlichen angeschlagen und in außwurff gebracht worden pro 8500 lb. Wie der Eheherr diese Beeden Häuéséer annoch in seinem leedigen Stand, von Hn Johann Georg Moßedern dem handelsmann und burgern allhier an sich erkaufet, meldet ein teutscher pergamentener in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertigter und mit dero anhangendem Insiegel corroborirter Kauffbrieff de dato 28.sten Martÿ 1743.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Eheherrn in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 232, Sa. Wein und Faß 135, Sa. Silbers 120, Sa. Goldener Ring 106, Sa. baarschafft 6147, Sa. Eigenthums ane Zwo behaußungen 8500, Summa summarum 18.242 lb – Schulden 7080 lb, Nach deren Abzug 8162 lb. Deme beÿzufügen die ihme gebührigen zur hälfte ane der Haussteuren 164 lb, des Eheherrn völligen in die Ehe gebrachtes Vermögens 8327 lb
Diesemnach werden auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Mittel beschrieben, Sa. haußraths 250, Sa. Silbers 32, Sa. Goldener Ring 906, Sa. der baarschafft 1700, Summa summarum 2912 lb – Darzugelebt die Ihro zukommende helffte ane der haussteuren 164, Der Ehefrau samtlich in die Ehe gebrachtes guth 3076 lb

Gérard Walter devient échevin au Miroir en 1756.
1756 Conseillers et XXI (1 R 239) beÿ E. Zunfft der Steltz wird H. Gerhard Walther Zum schöffen ernent und schwört deßwegen. 275.

Gérard Walter s’abonne à la Taille. Il propose une base de 12 000 florins et déclare ne pouvoir aller au-delà de 12 500. L’accord est passé pour une somme de 15 000 florins pour dix années
1759, Protocole des Quinze (2 R 171, rapiarium 170)
Gerhard Walther pt° Abonnement handelsmann
Rapiarium (f° 61) Sambstags d. 27. Januarii. – Idem [Christmann] nôe Hn Gerhard Walther des handelßmanns producirt unterth. memor. und bitten pt° abonnement. Erkandt, obere Stall Herren.

Rapiarium 3 (f° 3) Donnerstags den 1. Februarii – H. Walther pt° Abonnement
Lect. memor. und bitten in sachen Hn Gerard Walthers des burgers und handelßmanns allhier. Implorant præsens habe sich auff den innhalt seines memorialis bezogen anbeÿ die Hh Deputirte gebetten in betrachtung zuziehen daß eine ansehnliche Summ in seinem hauß davon Er Fast Keinen Zinnß beziehet und dannoch die Zweÿ vingtiemes abrichten muß, steckt, weßwegen Er in mehreres nicht als was in seinem oblato enthalten verstallen Könne.
Worauff als die Hn Deputirte dem Imploranten Zugesprochen sein oblatum um 3000 fl. Zu verstärcken habe sich derselbe declarirt daß Er 500 fl. mehr mithin 12.500 fl. verstallen wolle und nicht weitters gehen könne. die Herren Deputirte, welche in erwegung gezogen, daß der Implorant fast allein einen eintraglichen und weniger gefahr unterworffenen handel führt seine Ehefrau anbeÿ ein ansehnliches mit in die Ehe gebracht, hätten dafür gehalten, daß dem Imploranten gegen Jährlicher Verstallung einer Summ Von 15.000 gulden mit einem abonnement auff Zehen Jahr lang unter denen gewohnlichen Conditionen Zu willfahren seÿe. Erkandt bedacht gefolgt.

Rapiarium D (p. 25) Sambstags d. 3. Februarÿ – Idem [obere Stall Herren] laßen per Eundem referiren es habe H Gerhard Walther der und und handelßmann den 27.ten Januarii Jüngst ein unterthäniges memoriale und bitten übergeben dahin Concludirend mghh. geruhen Wollten ihm, wie hoch dieselbe mehreren Personen in dergleichen fall behuldiget, ein abonnement sein und seiner Eheliebsten samtliches Vermögen auff den fuß von 12.000 gulden Zu Verstallen gnädig angedeÿen Zu laßen, auff geschehene weißung habe der implorant præsens sich auff den jnnhalt seines memorialis bezogen [-] anbeÿ die Hren Deputirte gebetten [-]trachtung Zu Ziehen) Summ in se[-]
(f° 26) gesinnet seÿe, Worauff die Hn Deputirte dem Implorant zugesprochen, sein oblatum wenigstens um 3000 fl. Zu Verstärcken derselbe aber sich declarirt daß Er 500 gulden mehr mithinn 12.500 fl. verstallen und nicht weiters gehen wolle.
Die Hn Deputirte, welche in erwägung gezogen, daß der implorant fast allem eine Einträgliche und weniger gefahrt unterworffene handlung führe, und seine Ehefrau ein ansehnliches mit in die Ehe gebracht, hätten dafür gehalten, daß dem Imploranten gegen Jährlicher Verstallung einer Summ Von 15.000 gulden mit einem abonnement auff Zehen Jahr lang unter denen gewohnlichen Conditionen Zu willfahren seÿe. Erkanndt, daß der Implorant Jährlichen 15.000 gulden Verstallen solle, übrigens bedacht Confirmirt.

Rapiarium D (p. 47) Sambstag den 26. Martii 1759. – In sachen Hn Ger[hand Walthers des bu]gers und handelsmanns [-] das producirte memoriale [- wir] geruhen Wollten ihme, wie [hoch dieselbe mehreren] Personen in gleichem fall be[huldiget] abonnement und seiner Eheliebstin [-] samtliches Vermögen auff den fuß von [zwölff] tausent guklden zu Verstalen gnädig [zu ge]deÿen Zu laßen.
Erkandte und herrschaffte Deputation, auch all übrig des Imploranten angehörtes Vor und anbringen, ist derer Hrn Deputityen abgelegter relation nach Erkandt, daß dem Implorant sein Vermögen mit Vierzehen Dico Fünffzehen Tausent gulden überhaupt und ohne einiges auff erfolgendten todtes fall von seitten gemeiner Statt zu besorgen habenden recherche oder nachtrags abforderung Jährlich und Zwar Zehn Jahr lang mit dießem beding versstallen möge, daß derselbe das Convenirte quantum nach abzug der bi [dahin verstallten Summ, welche er sogleich Zu] erlegen schuldig seÿn solle und das wan dem Imploranten etwas, es seÿe Erbs: Legats: Donations: oder Wÿdembs weise [(p. 48) Zufallen würde, der] belauff deßen auff [deßen auf löbl. Statt Stall angege]ben, und das Stall gelt [davon sothane fixi]rten Summ beÿgesetzt, [wie nicht weniger] auff des Imploranten oder [-] erfolgenden tödtlichen hin[scheiden die Verlaßen]schafft ordnung mäßig Inventirt [und das darüber] auffgerichtete Inventarium denen [Hh. dreÿ de]r Statt Stall eingelieffert werden [solle, und nach] verfließung der fixirten Zehn Jahr [-]so wohl unß als dem Imploranten Freÿ [seÿn] solle, das abonnement entweder auffzu[kün]den oder Zu Continuiren, in welchen letzten fall derselbe um ein neues Zu erhalten sich beÿ unß anzumelden haben werde.

L’abonnement est prorogé de dix nouvelles années
1769, Protocole des Quinze (2 R 180)
H Gerhard Walther pt° Abonnement
(p. 35) Sambstags d. 11. Februarii 1769. – Walther pt° Abonnement
Faust nôe H Gerhard Walther E. E. Großen Raths Vormaligen beÿsitzers producirt unterth. Memoriale und bitten umb gnädige Verlängerung des abonnements. Erkandt ; Obern Stallherren.

(p. 50) [deficit le bas de page] (p. 51) Mghh.per Memoriale gebetten Hochdieselbe geruheten Ihme sein den 3. Februarii 1759. erhaltenes abonnement auf der Statt Stall auf den neml. fuß von 15.000 fl. auf der Statt Stall auff den fuß von 15.000 fl. auf Zehen nächstkünfftige gnädig zu verlängeren. Auff geschehene Weißung habe der H Implorant seinen Memoriali annoch hinzugesetzt, Mghh. hatten seiner beeden Hh. Schwägern erst Kurtz die nembliche gnade erwießen, und Hoffe Er gleiches Rechts guthatwürdig Zu seÿn, und dieses umb so da mehr als Er damalen höher als jene angesezt worden, ohnerachtet sein Vermögen das ihrige nicht übertroffen [-]s dahergekommen, daß er neben damals ein [-] die seinem hauß gehabt so ihme [-] bezahlt, da [deficit le bas de page]

(p. 57) Sambstags den 18.ten Februarii 1769. Idem [Faust] nôe H. Rathh. Gerhard Walter pt° abonnement, bitt similiter [communication sententiæ], Erk. Zugelaßen
(p. 58) In Sachen H Gerhard Walther E. E. Großen Raths Vormaligen beÿsitzers Implorant, Auf übergebens unterthänige Memoriale juncto petito, wie geruheten Ihme sein den 3. Februarii 1759. erhaltenes abonnement auf der Statt Stall auf den neml. fuß von 15.000 fl. auf Zehen nächstkünfftige jahre [gnädig] zu verlängeren, Verordnete und beseßene [-] all übriges des H. Imploranten [-]
[f° 59] Statt stall und Zwar auf der nemlichen fuß von 15.000 gulden, unter denen damahls gesetzten bedingungen und anhang auf fernerer Zehn Jahre Zuwillfahren seÿe.

L’abonnement figure au registre de la Taille
1769 (18. febr.), Livres de la Taille (VII 1180) f° 80-v
Vermög Erkandnus Gnäd. Hn der Fünffzehen ist H Gerhardt Walter Exsenat. mit gebettener Verlängerung seines den 3. feb. 1759. erhaltenen abonnements und Zwar auff den nemblichen fuß von 15.000 fl. uter denen damahls beÿgesetzten bedingungen und anhang auff fernere Zehen Jahr willfahrt worden.

Gérard Walter meurt en 1776 en délaissant trois enfants. La succession comprend plusieurs maisons. Les experts estiment celle au Vieux-Marché-aux-Poissons à 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de  8834 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 29 429 livres, le passif à 17 598 livres.

1776 (19. 7.br), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 735) n° 978
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Gerhard Walters geweßenen Vornehmen Handelsmanns und Es. En. Großen Raths alten Wohlverdienten Beisitzers auch wohl angesehenen Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1776 – als derselbe dienstags den 26.ten Martÿ dießes lauffenden 1776. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem seel. hintritt, hie zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Erfordern und Begehren der Hoch Edel, Viel Ehr und hoch tugendbegabten Frauen Catharinæ Salome Walterin geb. Schubartin der hinterbliebenen Fr. Wittib unter Assistentz S.T. Herrn Joh: Carl Schubart, vornehmen Handelßmanns und Es. En. Kleinen Raths alten Wohlverdienten Assessoris auch burgers allhier, Ihres geliebten Hn Bruders (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in der ane dem Obern Fischmarck über gelegener hernach beschriebenen Sterb behausung auf Donnerstag den 19.den 7.bris Anno 1776.
Der seelig Verstorbene Hr Rathherr hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo S.T. Frau Catharinam Salome Schuhrerin geb. Walterin, S.T. Herrn Jacob Ludwig Schuhrers Physices Prof. publ. ord: Cap: Thom: Canonici und Vornehmen burgers allhier frauen Eheliebstin, so unter Assistentz dießes Ihres geliebten Eheherrn der Inventur beÿgewohnt in den Ersten dritten Stammtheil, 2.do S.T. Herrn Johannes Walter, vornehmen Handelsmann und burgern allhier, so sich in persphn beÿ der Inventur eingefunden, in den Zweÿen dritten Stammtheil, 3.tio S.T. Herrn Joh: Frantz Walter, den noch ledigen Vornehmen Handelsmann, so majorennis und persönlich dem Geschäfft abwartete, in den dritten und letsten Stammtheil, Alßo alle dreÿ des seel. Verstorbenen H. Rathh. mit Eingangs hoch edelgedachter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugte Frau tochter und beede Hn Söhne, als Zu dreÿen gleichlingen portionen und Stammtheiler ab intestato Verlaßene Erben

Bericht in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Alldieweilen der seel. Verstorbene Herr Rathh. den Haußrath Zu Verstallen nicht obligirt War, so Wurde auch solcher auf der Frau Wittib und Erben begehren dießen Inventario nicht specifice eingetragen, damit aber jedoch denen frau tochter und Hh Söhne Ihre davon Zu Kommende portionen auf löblicher Statt Stall Zugeschrieben Werden, so Wurde Zwischen denen hochansehnlichen Erbs Interessenten Verabredet, daß Weilen des Verstorbenen H. Rathh. seel. Kleidung und weißgezeug Ihnen denen Erben Zufolg des dem zugebrachten Nahrungs Inventario inserirten Vergleichs allein gebührig, derentwegen 50 Pfund Ihrer unveränderten Nahrung (…)
Der hinterbliebenen Fr. wittib unveränderten Vermögen, Schuld 250, Ergäntzung 8584, Summa summarum 8834 lb
Dießemnach wird nun auch derer Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Kleidung und Weißgezeug 50
Eigenthum ane Häußern so der Erben unverändert. Erstlichen eine behaußung mit derer Gewerbslaaden auch übrigen Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten vnd Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem obern fischmarckt einseith neben Weÿl. Hn Rathh. Schweitzers Wittib und Erben, anderseith neben hieunden beschriebenen in dißortige theilbahrer Nahrung gehörigen behaußung, hinden auf den sogenandten Ullmer graben stoßend, davon und Zwar Von einem Gänglein, wodurch hernch beschriebenen Behaußung an dießes hauß angehängt gibt man Jährlichen auf Joh. Bapt: löbl. Statt Pfenningthurn 12. ß d und weg. dem Comptoir Jährl. auf Jacobi ermeltem Pfenningthurn 8 ß d. ane Allmend Zinnß, sonsten freÿ leedig eigen vnd ist dieße behaußung durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 6.ten 7.bris 1776. angeschlagen Vor 4000 fl. Hievon gehen ab obgemelte beede Allmend Zinß so Zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 80 fl. Restiret also ane dem Anschlag dießer behaußung so dißorths außzuwerffen 3920 fl. od. 1960 lb.
It. eine behaußung und hoffstatt, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten geleg. allhier Zu Straßburg ane dem Schneider graben, einseith neben Hr Moritz dem handelsmann, anderseith neben H. Danner dem Schneider, hinden geren Vorbeschriebener Behaußung auf den Ulmergraben stoßend, so gegen männiglichen freÿ leedig eigen und durch Vorgemelte der Statt Straßburg geschworene Werck Meistere laut Vorgemelten Abschatzungs Zeduls æstimirt vor 900 fl. od. 450.
Wie der Verstorbene hr Rathh. seel. solche beede Häußer annoch in seinem leedigen Stand Von Weÿl. H. Joh: Georg Moßeder dem geweßenen handelßmann und burgern allhier seel. an sich erkaufft, meldet 1. teutscher pergamentener in allh. C. C. Stub gefertigter und mit dero Anhangendem Insiegel Corroborirter Kauffbrieff d. d. 28. Martÿ A° 1743.
Sa. Eigenthums ane häußern 2410, Ergäntzung (6907, abgang 7030, passivé 122), Summa summarum 2460 lb – Schulden 422 lb, Nach solchem abzug 2037 lb
endlichen Wird auch das gemein Verändert und theilbahr guth geschrieben, Sa. hausraths 500, Wein und lähre faß 182, Waaren Zum Spiegel und Glaßhandel gehörig 4736 lb, Silber 153, Goldene Ring 181, Sa. baarschafft 1957, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 8900
Eigenthum ane Häußern so theilbar, Erst. eine behaußung ane dem Obern Fischmarckt (…)
It. eine behaußung und hoffstatt, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weiten, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg beÿ der fusilier Cazern, eins. neben Mr Hohlwein dem Schuhmachern anderseit neben Weÿl. Hn Joh: Friderich Roßett des geweßenen Gastgebers seel. wittib, hinden auff das sogenandte Waÿßengräblein stoßend, so gegen männiglich freÿ leedig eigen und durch obgedachte der Statt Straßburg geschwornen Hh Werckmeister laut Mehrangezogenen Abschatzungs Zeduls angeschlagen vor 2800 fl. od. 1400, Hier über ist vorhanden I. teutsch. gerg. Ganth Kffbr. mit der Statt Straß. anhang. Ins. verwahrt dat. d. 27. Maÿ A° 1772
Sa. Eigenthums ane Häußern 2445 lb, Schulden 10.372, Summa summarum 29.429 lb – Schulden 17.598 lb, Compensando 11.830 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 22.102 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrne Schulden in die theilbar Nahrung zugeltend 3678 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt seind dieße ding in der Königl. freÿen Statt Straßb. auf Freÿtag den 13. Maÿ A° 1746. Joh: Friderich Lichtenberger Not. publ. jur.

Gérard Walter meurt d’apoplexie le 26 mars 1776 à l’âge de 68 ans
Sépulture Temple-Neuf (luth. reg. 1770-1778 f° 138) Im Jahr Christi 1776 Dienstags den 26. Märtz morgens frühe gegen fünf Uhr starb allhier an eine Schlag-Fluß Herr Gerhard Walther geweßener handelsmann auch E.E. großen Raths alter beÿsitzer und burger allhier, weÿland Herrn Gerhardt Walthers geweßenen Handelsmanns und burgers allhier und auch weÿland Frauen Dorotheä geborener Ursinussin hinterlaßener ehelicher Sohn der verheurathet war mit Frauen Catharina Salome gebohrner Schubartin, der numehrigen Frau Wittib. Sonntags drauf den 28. Märtz Nachmittags um dreÿ Uhr wurde die Leuchen-Predigt in der Prediger Kirch gehalten und er sodann auf den Gottes-acker Stæ Helenæ Zur beerdigung gebracht. Seines alters 68 Jahr 2 Monahe und 5 Tage [unterzeichnet] Johannes Walter alß Sohn, Jacob Ludwig Schurer Prof. als Tochtermann (i 143)

Ses deux fils Jean Walter et François Walter louent une partie de la maison au marchand Simon Mühe

1779 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 399
H. Johann Walter der handelsmann so auch zugleich vor seinem bruder H. Frantz Walter des handelsmanns als handlungs gemeiner
in gegensein H. Simon Mühe des handelsmanns
verlühen, in ihrer ane dem Fischmarckt neben H. Piquet dem handelsmann gelegene behausung den laden und contor – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff instehenden weyhnachten oder aber auff Annunciationis Mariä tag 1780 anzufangen, um einen jährlichen Zinß nemlich 600 livres

François Walter vend la moitié de la maison à son frère Jean Walther qui en devient seul propriétaire

1785 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 659 n° 21
H. Frantz Walter der handelsmann
in gegensein seines H. bruders Johannes Walter des handelsmanns
die helffte vor unvertheilt von und ane einer handelßbehausung bestehend aus vorder und hinter gebäud da zwischen über dem Ulwergraben mit einem steineren gänglein versehen, hoffstätt und bronnen mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten und zwar die vordere behausung ane dem obern Fischmarckt einseit neben Sr Mühl dem handelsmann, anderseit neben H. Ißenheim dem zinngießer,
die hintere behausung ane dem Schneidergraben einseit neben Mr Bonnert des schuhmacher, anderseit neben der zum goldenen Fließ geschildet Lambertschen erben zuständigen behausung, zwischen welchen aus vorder und hinter gebäu bestehend behausung besagten Ullwergraben – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 4 gulden – woran die andere helffte H. cessionnario als ererbt bereits zuständig – um 18.000 livres

Jean Walter épouse en 1774 Chrétienne Cléophée Schatz, fille du marchand Jean Frédéric Schatz : contrat de mariage, célébration
1774 (20.9.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 440
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren Vest: und Vorachtbahren Herrn Johannes Walter, dem Ledigen Handelsmann S. T. Herrn Gerhard Walters Vornehmen Handelsmanns und Es. En. Großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers und Burgers allhier, mit S. T. frauen Catharina Salomee gebohrner Schubartin ehelich erzeugtem Herrn Sohn, als dem Herrn Bräutigam, ane einem,
So dann der Vierl Ehr: und hoch tugendgezierten Jungfer Christinä Cleophe Schatzin, Weÿl. S. T. Herrn Johann Friderich Schatz, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und Burgers allhier mit auch Weÿl. S. T. Frauen Maria Salome gebohrner Kruellin, beeder seel. ehelich erzeugt hinterlaßenen Jungfer Tochter, als der Jungfer hochzeiterin, ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 20. Septembris Anno 1774. [unterzeichnet] Johannes Walter als Hochzeiter, Christina Cleophe Schatzin als hochzeiterin, Johannes Lichtenberger als Stiefvater, Johann Philipp Schatz als groß Vatter

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 167-v, n° 31)
1774 Montag den 10. Weinmonath sind nach ordentlich geschehenen außruffugen in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden Herr Johannes Walther, der ledige Handelsmann und burger allhier, Herrn Gerhardt Walther, Eines Ehrsamen Großen Raths alten Beÿsitzers, und handelsmanns allhier, mit deßen Ehefrau Frauen Catharina Salome geborner Schubartin, ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Christina Cleophe Schatzin, weÿland Herrn Johann Friderich Schatz, geweseen Handelsmanns und burgers alhier, mit weÿland deßen gewester Ehefrauen Fraun Maria Salome, geborner Kruelin hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Walter alß Hochzeiter, Christina Cleophe Schatzin als hochzeiterin (i 171)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 77) Im Jahr Christi 1774 wurde allhier in unserer Prediger Kirch (…) proclamirt und folgend Montag als den 10. Octobris in der Kirche St Nicolai copulirt und eingesegnet H Johannes Walther lediger Handelßmann und burger allhier, H Gerhardt Walthers Handelßmanns und E. E. großen Raths alten Beÿsitzers, auch burgers allhier, mit Fr. Catharina Salome geb. Schubartin ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Christina Cleophe Schatzin weÿl. H Johann Friderich Schatz, gewesenen Handelsmanns und burgers allhier und weÿl. Fr. Maria Salome geb. Gruellin nachgelaßene eheliche tochter (i 129)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison face au poêle de Lanterne. Ceux du mari s’élèvent à 5392 livres, ceux de la femme à 1398 livres auxquelles s’ajoutent 2977 livres.
Inventarium über des Wohl Ehrenvest und Vorachtbahren Herrn Johannis Walters Vornehmen Handelsmanns und der Viel Ehr: und hoch tugendgezierten frauen Christinä Cleophe Walterin gebohrner Schatzin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1774. – sich Vermög der unterm 20.ten 7.bris 1774. miteinander errichteten heuraths Verschreibung vor unverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in præsentia Sis Tis H: Gerhard Walters Vornehmen handels Manns und Es. En. Großen Raths alten wohlverdienten beisitzers des Eheherrn gee. H, Vatters, ingleich. H. Joh: Daniel Cappaun J. V. Lti und Procuratoris fisci der Ehefrauen noch ohnentledigten Hn Vogts und H. Johannis Lichtenbergers ebenmäßig Vornehmen handelß Manns deroselben Hn Stieffvatters aller burgere allhier auff Montag den 31. Octobris A° 1774.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Laternengaß gegen der Hn Stub über gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörign behaußung befunden Worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 762, Sa. Silbers 12, Sa. Goldener Ring 203, Sa. der baarschafft 4214, Summa summarum 5191 lb – Darzu gelegt die Ihme gebührige helffte ane denen Haussteuren 200, Des Hn in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 5392 lb
Diesemnach Wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 5, Sa. Silbers 13, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 576, Sa. baarschafft 602, Summa summarum 1197 lb – Deme beÿzurechnen die Ihro gebührige helffte an den Verherten haussteuren 200 lb, Der Ehefraun in die ehe zugebrachte Nahrung del billig. werth nach 1398 lb
Eingags Ehrengedacter frau Walterin ferners in die Ehe Zugebrachtes Vermögen 2977 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 9768 lb
Wÿdumbs Verfangenschaft Welche S. T. Herr Joh: Philipp Schatz der ältere Vornehme handelsmann und burger allhier der Ehefrau eheleiblicher hr. Großvatter biß an das Ende seines Lebens Zu genießen hat

Déclaration d’après laquelle Jean Walter a délaissé cinq enfants
1817 (7.7.), Strasbourg 10 (63), Not. Zimmer n° 4710, 7759
Notoriété – que Jean Walter, propriétaire et expert du cadastre, est décédé à la Robertsau le 18 août 1813, que sa veuve Christine Cléophée Schatz fut commune au tiers support contrat de mariage reçu Langheinrich notaire à Strasbourg le 20 septembre 1774, que le défunt a délaissé cinq enfants de son mariage avec la veuve, ses seuls héritiers ab intestat 1. Louis Ferdinand Walter négociant, 2. Clémentine Walter fille majeure, 3. Justine Walter épouse de Pierre Antoine Poirot, chef de bataillon sous chef d’Etat major général de la cinquième division militaire Chevalier de la légion d’honneur, 4. Alexis Walter commis négociant à Lyon, attendu que Christine Cléophée Walter fille ainée du défunt épouse de Jean Frédéric Holtzapfel négociant a renoncé à la succession paternelle par déclaration faite au Greffe le 19 octobre 1814, qu’après le décès il n’a été dressé aucun inventaire

Jean Walter vend les deux maisons au marchand Jean Pierre Ehmann. Celle au Vieux-Marché-aux-Poissons est voisine de la sienne.

1802 (2 nivose 11), Strasbourg 3 (48), Not. Übersaal n° 1011, 1653
burger Johannes Walter handelsmann
dem burger Johann Peter Ehmann handelsmann
die dem br. Walter eigenthümlich zuständige handels behausung mit N° 60 bezeichnet bestehend in Vorder: und hinter: Gebäude so über den Ullwergraben mit einem steinernen Gänglein versehen, samt der hoffstatt und einem bronnen auch allen übrigen Gebäuden, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten zwar die vordere behausung an dem obern Fischmarckt einseit neben br. Simon Mühe handelsmann anderseit neben dem br. Ehmann käufer selbst,
die hintere behausung aber an dem Schneider graben einseit neben des weÿl. brs. bohnert Schuemachers Kindern und Erben anderseit neben dem br. Christmann Paßmentirer zwischen denen Vorder: und hinter: Gebäuden befindet sich gesagter Ullwergraben, von welcher völligen behausung man ehemals dem Kloster zu denen Reuerinnen nunmehr aber der Republick jährlich 8 lit an Wiederzinnß zu entichten – die Kaufbriefe vom 28. Augusti 1696, 28. Martÿ 1743 und 17. Januarÿ 1785 ausgeliefert – um 38.315 Francken oder 38.800 livres
Enregistrement, acp 86 F° 98-v du 3 niv. 11

Fils du marchand Jean Pierre Ehmann, Jean Pierre Ehmann épouse en 1784 Marie Madeleine Isenheim, fille du potier d’étain Frédéric Isenheim. Les parents de la fiancée font donation à leur fille de leur maison au Vieux-Marché-aux-Poissons (ensuite n° 59) : contrat de mariage, célébration
1784 (23.8), Not. Zimmer (6 E 41, 1445) n° 290
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Peter Ehemann, der ledige Handelsmann Herrn Johann Peter Ehemann des Handelsmanns und Burgers alhier mit Fraun Maria Magdalena gebohrne Farrin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam an einem
So dann Jungfrau Maria Magdalena Isenheimin, Herrn Friderich Isenheim des Zinngießers und Burgers alhier mit Fraun Maria Christina gebohrner Schulerin ehelich erzeugte Tochter, als Braut an dem andern Theil
6.to Will Eingangs gemelter Herr Johann Friderich Isenheim deßen Jungfrau tochter und braut Zu einer Ehesteur verschrieben, hiemit auch eigenthümlich cedirt und abgetretten haben, die Ihme dem Herrn Vatter Zuständige Behausung samt Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg an dem Fischmarck, 1. s. neben Herrn Walter dem Handelsmann, 2. s. neben Mad° Trombert Wittib und hinten auf Mr Schleiff Schneider stoßend, wovon man järlich 1 ß Löblicher Stadt Pfenningthurn und 5 ß. ehrschätzigen Zinß alhiesigem teutschen Hospital Zu reichen hat (…) Ist Sie die Jungfrau Braut verpflichtet in denenselben geehrten Eltern Theilbare Nahrung und Zwar erst nach des letztlebenden unter ihnen beden Eltern Absterben für besagte behaußung und Zugehörden die Summ von 8000 Gulden, hießig currentn einzuschießen
So verschreibung alhier Zu Straßburg (…) den 23. Augusti Anno 1764. [unterzeichnet] Johann Peter Ehmann als Bräutigam, Maria Magdalena Isenheimin als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 156-v, n° 34)
Im jahr 1784. Dienstags den 21. Septembris Abends um Fünff Uhr sind nach vorhergegangenen gewohnlichen Proclamationen (…) eingesegnet worden H Johann Peter Ehmann, der jüngere Lediger Handelsmann und Burger allhier Hn Johann Peter Ehmanns, des Aeltern Handelsmanns und Burgers allhier, und Frauen Maria mdd gebohrner Gerin ehelich erzeugter Sohn, Und jgfr: Maria Magdalena isenheimin Hn Johann Friderich Isenheim, Zinngiesers und Burgers allhier und Frauen Maria Christina gebohrner Schulerin eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Peter Ehmann, als hochzeiter, Maria Magdalena Isenheimin als Hochzeiterin (i 158)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison. Ceux du mari s’élèvent à 2 196 livres, ceux de la femme à 4 905 livres.

1784 (5.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1433) n° 639
Inventarium über Herrn Johann Peter Ehemann des Handelsmanns und Fraun Mariä Magdalenä gebohrner Isenheimin beeder Ehegatten und Burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachter Nahrungen auffgerichtet Anno 1784. – in ihre den 21.sten Septembris 1784. angetrettene Ehe vor unverändert Zugebracht (…) So geschehen und angefangen alhier zu Straßburg in beiseÿn Herrn Johann Friderich Issenheim des Zinngießers und burgers alhier ihr der Ehefrau Herrn Vaters und hierzu erbettenen beistand den 5. Novembris Anno 1784.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. eine behaußung und Hoffstatt samt allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt und gegen dem St Martins Platz oder Garters Marckt über, einseit neben Herrn Walther dem Glashändler, anders. neben Frau Trombert der Wittib und Handelsmännin alhier, und hinten auf den sogenandten Ulwergraben stoßend gelegen, wovon man jährlich dem mehrern Hospital dahier 2 lb 10 ß ane ewig ehrschätzig und fürbietigem zinß und löblicher Stadt Pfenningthurn von einem Contörltin auf dem Ulmergraben jährlich aug Martini 10 ß ane Zinns Zu reichen hat, sonsten aber ledig, eigen so hier ohne Nachtheil ausgeworffen wird im 4000 lb. Vorherige behausung (…)
(f° 8-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 155, Sa. Bibliothecæ 24, Sa. Waaren 1500, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 51, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 44, Sa. Baarschafft 48, Sa. Schuld 300, Summa summarum 2124 lb – Und wann demeselben beigesetzt wird weßen Helffte ane denen eingegangenem haussteuren antreffend 72 lb So langt sein des Eheherren in die Ehe gebrachtes Vermögens an 2196 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die ehe gebrachtes Guth, Sa. haußraths 235, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 26, Sa. goldener Ring und Geschmeids 53, Sa. baarschafft 518, Sa. Eigenthums an einer Behaußung 4000, Summa summarum 4833 lb – Schuld 4000, Nach deren Abzug 833 lb, Hierzu gerechnet deroselben Helffte ane deren Haussteuren 72 lb, So belauffet sich ihr der Ehefrauen sambtlicher Guth auf 4905 lb

Jean Pierre Ehmann cède la mitoyenneté du mur entre leurs maisons à sa voisine de gauche Marguerite Cusinat veuve de Simon Mühe qui reconstruit la sienne

1812 (9.9.), Strasbourg 15 (16), Not. Lacombe n° 2701
Pierre Frédéric Ehmann commis négociant agissant pour et au nom de Jean Pierre Ehmann son père négociant
à Marguerite Cusinat veuve de Simon Mühe
lesquels ont déclaré que la De Mühe prete à reconstruire sa maison rue Marché aux Poissons n° 61 contigue a celle du Sr Ehmann même rue n° 60 s’est adressée au Sr Ehmann aux fins d’acquérir la mitoyenneté du mur qui sépare les deux maisons, ils ont nommé deux experts les Sr Antoine Klotz et Gédéon Emanuel Stuber tous deux architectes pour établir la valeur du mur – rapport du 25 août dernier
le Sr Ehmann cede à lad. De Mühe le droit de mitoyenneté sur le mur qui les sépare et sur le sol sur lequel il est bati à l’épaisseur d’une brique dans totalité de la hauteur et la longueur actuelle dudit mur – moyennant 1409 francs
(Rapport joint) après y avoir visité le mur séparatif & en avoir fait le métrage depuis ses fondations jusques au faite du toit nous avons trouvé qu’il contient 231 & un demi metre quarrés en surface & considérant qu’il se trouve en fort bon état nous l’avons estimé à raison de 12 fr le metre quarré à la somme de 2778 à l’épaisseur d’une brique et le sol sur lequel il est bati à l’épaisseur d’une brique ou 38 cm contenant 4 m quarrés 12 cm à raison de 10 fr le m² cy 41
Enregistrement, acp 120 F° 116 du 14.9.

Jean Pierre Ehmann et Marie Madeleine Isenheim font donation de leurs deux maisons à leur fils Immortel Louis Ehmann

1823 (7.7.), Strasbourg 12 (42), Me Rencker n° 2692
Donation entre vifs – Jean Pierre Ehmann, propriétaire, et Marie Madeleine Isenheim
à Immortel Louis Ehmann leur fils négociant
une maison, cour, puits, maison de derrière, bâtimens, appartenances & dépendances située à Strasbourg donnant sur le ci devant Haut marché aux Poissons n° 60, tenant des deux côtés aux héritiers Mühe et au Sr Knoderer
la maison de derrière donnant sur le fossé des Tailleurs, d’un côté les héritiers Bohnert, d’autre le Sr Christmann passementier – acquis de Jean Walter, négociant, suivant contrat devant M° Ubersaal le 2 nivôse 11 – moyennant 4500 francs
Enregistrement, acp 163 f° 171-v du 10.7.

Immortel Louis Ehmann épouse en 1820 Sophie Caroline Wapler
1820 (21.6.), Strasbourg 1 (36), Me Rencker n° 1069
Contrat de mariage – Immortel Louis Ehmann, négociant fils majeur de Jean Pierre Ehmann, propriétaire, et de Marie Madeleine Isenheim
Sophie Caroline Wapler fille majeure de Henri Engelhard Wapler, négociant, et de Frédérique Wilhelmine Baumhauer
communauté d’acquets partageable par moitié
enreg. 148 f° 18 du 23.6.

Immortel Louis Ehmann loue une partie de sa maison aux commis négociants Georges Juillard et Gabriel Corajod

1843 (7.1.), Strasbourg 1 (91), Me Rencker n° 16.775
7 janvier 1843. Bail de 18 ans – A comparu Mr Louis Immortel Ehmann, Négociant domicilié à Strasbourg patenté par Mr le Maire de cette ville sous la date du 23 avril dernier numéro 77, Lequel a déclaré donner à Bail à
M.Mr George Juillard, Commis Négociant domicilié à Valentigney Département du Doubs & Gabriel Corajod Commis négociant demeurant à Paris, Rue Grange bateliere Numéro 11, ci présent & acceptant
Le magasin présentement occupé par le Commerce de Mr Ehmann au rez de chaussée maisons sises à Strasbourg place Guttenberg N° 59 & 60 consistant en Magasin, comptoir, petit magasin vouté donnant dans la ruelle dite Ulmergraben & place pour le service de l’Emballeur, une petite pièce au premier dans la maison Numéro 59 donnant sur la ruelle dite Ulmergraben, toute la cave voûtée tenant à la maison Numéro 59, quatre pièces au troisième étage donnant sur la place, une petite décharge correspondante avec la Cuisine & le Corridor & une cuisine, trois petites pièces, mansardes, les deux greniers dans la maison Numéro 59, le rez de chaussée en plein, sauf la buanderie qui sera commune, ainsi que le couloir ou corridor servant d’entrée dans la Maison, dont le passage devra toujours être libre. Le bail est fait sous les charges, clauses et conditions suivantes (…) 1° Il durera pendant 18 années consécutives à partir du premier janvier courant pour finir le 31 décembre 1850, (…) 6° Le loyer annuel est fixé à la somme de 4000 francs
acp 305 (3 Q 30 020) f° 88

Louis Immortel Ehrmann qui se retire des affaires ouvre un crédit à Georges Juillard et à Gabriel Corajod

1843 (7.1.), Strasbourg 1 (91), Me Rencker n° 16.776
7 janvier 1843, Crédit de 50.000 – Ont comparu Mr Louis Immortel Ehrmann, Négociant domicilié à Strasbourg patenté par Mr le Maire de cette ville sous la date du 23 avril dernier numéro 77 d’une part
Et M.Mr George Juillard, Commis négociant domicilié à Valentigney, département du Doubs & Gabriel Corajod, Commis négociant demeurant à Paris Rue Grange bateliere Numéro 11, d’autre part, Mesdits Sieurs Juillard & Corajod agissant tant en leur nom personnel qu’en qualité de Mandataire, savoir Mr Juillard de Mr George Frédéric Juillard, maire & propriétaire, & de Dame Catherine Françoise Frédérique Surleau, son épouse, autorisée de son mari, ses père et mère, de Mr Louis Frédéric Juillard, son frère, pasteur, & de Mr Samuel Frédéric Goyot, propriétaire meunier, son beau-frère & de D° Clémence Catherine Juillard épouse de mondit Sr Guyot qui l’a autorisée, tous domiciliés à Valentigney, suivant procuration (…)
Et Mr Corajod, de Mr Jean Jacques Corajod, banquier des Sels & tabacs & de Dame Fanny Lambefort, son épouse, autorisée de son mari, ses père et mère domiciliés à Monnetier Mornex en Savoie, suivant procuration (…)
Lesquels ont fait entr’eux le contrat suivant. Mr Ehmann étant intentionné de renoncer à son commerce qu’il a établii dans ses maisons sises à Strasbourg place Guttenberg N° 59 & 60 & MMrs Juillard & Corajod comparans, devant prendre la suite de ce commerce, Mr Ehmann leur a par acte de ce jour devant M° Rencker & son collègue notaire à Strasbourg passé Bail des magasins & autres dépendances desdites maisons pour la durée de 18 ans à partir du premier janvier 1843.
Pour faciliter à Mons. Julliard & Corajod leur établissement, Mr Ehmann consent à leur faire un crédit jusqu’à concurrnce de 50.000 francs

Louis Immortel Ehrmann meurt en 1858 en délaissant un petit-fils issu de sa fille Sophie Amélie. L’inventaire mentionne que les maisons n° 59 et 60 qui ont été reconstruites pendant la communauté n’en forment plus qu’une seule.

1858 (6.4.), Strasbourg 1 (165), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 23
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Louis Immortel Ehmann et Sophie Caroline Wapler et de la succession du Sr Ehmann, décédé le 18 avril 1858
8 avril 1858 – Inventaire. A la requête et en Présence de Madame Sophie Caroline Wapler, veuve de Monsieur Louis Immortel Ehmann, en son vivant ancien négociant et Propriétaire, domicilié et demeurant à Strasbourg et de Monsieur Guillaume Louis François Bartholmess, Ministre du St Evangile, demeurant à Cannstadt (Wurtemberg), agissant en qualité de tuteur légal de William Edouard Bartholmess, son fils mineur né le 27 février 1849 de son mariage avec Dame Sophie Amélie Ehmann, décédée le 8 septembre de la même année, et en présence de Monsieur Eugène Ehmann, négociant, domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant et qualité de subrogé tuteur dudit mineur (…)
Madame veuve Ehmann agissant tant en qualité de commune en biens avec feu son dit mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 21 juin 1820, enregistré, que comme légataire pour un quart en propriété et pour un quart en usufruit avec dispense de fournir caution de toute la fortune du défunt, aux termes du testament de ce dernier fait sous la forme olographe à Strasbourg le 31 octobre 1855 (…) déposé en l’étude dudit M. Rencker suivant acte dressé par lui et l’un de ses collègues le 26 juin 1858. Le mineur William Edouard Bartholmess seul et unique héritier de feu Monsieur Ehmann son ayeul maternel, par représentation de feu sa mère Mad. Bartholmess née Ehmann

Immeubles propres de Mons. Ehmann. Une Maison sise à Strasbourg, place Gutttemberg n° 3 (nouveau). Titres de propriété. En vertu d’un acte de Donation passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 7 juillet 1823, M Jean Pierre Ehmann défunt et Dame Marie Madeleine Isenheim son Epouse ont fait donation à leur fils feu M. Louis Ehmann de la maison N° 60 et d’une petite maison y attenant fossé des tailleurs N° 5 au prix d’estimation de 45.000 francs
Suivant contrat passé devant ledit notaire Rencker le 13 juin 1832 feu Monsieur Louis Ehmann a acquis de Dame Sophie Elisabeth Ehmann sa sœur veuve de Mons. Jacques Théophile Knoderer, la Maison Numéro 59 à côté de cette portant le N° 60, ainsi qu’une petite maison rue du fossé des tailleurs N° 9 moyennant 22.000 francs payables après le décès de Mad. veuve Ehmann mère de l’acquéreur.
Les deux maisons rue du fossé des Tailleurs N° 5 et 9 ont été vendues par feu M. Louis Ehman, la première à M. Paul Muhe négociant à Strasbourg moyennant 7000 francs par contrat reçu devant ledit notaire Rencker le 21 novembre 1833. Et l’autre à M. Frédéric Ehmann de Strasbourg aussi pour 7000 francs, suivant acte reçu par ledit M. Rencker le 23 juillet 1833.
Les deux maisons ci-dessus désignées sous les Numéros 59 et 60 (anciens) ont été reconstruites pendant la Communauté et n’en forment plus qu’une seule actuellement, portant le Numéro 3 (nouveau). Les frais de reconstruction devront être évalués et donneront lieuà une indemnité en faveur de la communauté.
Bail. Le rez de chaussée de ladite Maison ainsi qu’un logement au troisième Etage avec dépendances sont loués à M. Georges Juilliard, négociant à Strasbourg jusqu’au 31 décembre 1850 pour un loyer annuel de 4000 francs suivant Bail reçu par ledit M Rencker le 7 janvier 1853
acp 468 (3 Q 30 183) f° 46 du 10.4. (succession déclarée le 16 août 1858) Communauté, mobilier estimé 6300, argent comptant 1229, créances 149.771, valeurs rentrées 21.000
Succession, garde robe 730. Une maison plce Guttenberg N° 59-60
20 ares de vignes canton Allgass ban d’Odratzheim

1855 (2.11.), M° Rencker
Dépôt du testament olographe de Immortel Ehmann
acp 444 (3 Q 30 159) f° 64 du 5.11.
2 novembre 1855 – Dépôt du testament olographe de Sophie Caroline Wapler épouse Immortel Ehmann
acp 444 (3 Q 30 159) 64-v du 5.11.

1858 (26.2.), M° Rencker
Dépôt du testament olographe de Louis Immortel Ehmann
acp 467 (3 Q 30 182) f° 38-v du 1.3.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 126 (3 Q 31 625) f° 92 du 1.3.1858
31 octobre 1855, Testament – Louis Immortel Ehmann

Lors de la liquidation, la maison revient au petit-fils William Edouard Bartholmess

1858 (9.4.), Strasbourg 1 (165), Not. Alfred Ritleng (fils)
Liquidation et partage tant de la succession de Monsieur Louis Immortel Ehmann, en son vivant ancien négociant et Propriétaire, domicilié et demeurant à Strasbourg où il est décédé le 18 février 1858 que de la Communauté de biens qui a existé entre lui et Dame Sophie Caroline Wapler sa veuve survivante, aux termes de leur contrat de mariage ci après relaté
A la requête et en Présence de 1. Madame Sophie Caroline Wapler, veuve de Monsieur Louis Immortel, susnommé, domiciliée et demeurant à Strasbourg agissant tant en qualité de commune en biens avec feu son dit mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 21 juin 1820 que comme légataire pour un quart en propriété et pour un quart en usufruit avec dispense de fournir caution de la totalité de la succession du défunt, aux termes du testament de ce dernier fait sous la forme olographe à Strasbourg le 31 octobre 1855 (…) déposé en l’étude dudit M. Rencker suivant acte dressé par lui et l’un de ses collègues le 26 juin 1858. 2. de Monsieur Guillaume Louis François Bartholmess, Ministre du St Evangile, demeurant à Cannstadt (Wurtemberg), agissant tant en qualité de tuteur légal que comme se portant fort de William Edouard Bartholmess, son fils mineur né le 27 février 1849 de son mariage avec Dame Sophie Amélie Ehmann, décédée le 8 septembre de la même année. Le mineur William Edouard Bartholmess, seul et unique héritier de feu Monsieur Ehmann son ayeul maternel, par représentation de feu sa mère Mad. Bartholmess née Ehmann, ainsi que ces qualités résultent d’ailleurs de l’inventaire desdites succession et communauté dressé par le soussigné notaire Alfred Ritleng fils sous les dates des 6 et 7 avril courant

acp 468 (3 Q 30 183) f° 50-v du 12.4. – Communauté, mobilier estimé 6300, créances 149.771, indemnité due à la communauté 40.088, argent comptant 4243, total 210.404 ff&
Succession 1) moitié de la communauté 105.202, 2) une maison à Strasbourg Place Guttenbeg 100.000, 3) 20 ares de vignes canton Allgass ban d’Odratzheim 600, 4) garde robe 730, total 206.532 francs
dont un quart à la veuve en propriété et un quart en usufruit 100.266 et au mineur 103.266 francs
Attributions. Il revient à Mad. veuve Ehmann 1) moitié de la communauté 105.202, 2) un quart en propriété 51.633, 3) un quart en usufruit 51.633, total 208.468
Il revient au mineur Bartholmess 103.266
Pour le remplir on lui abandonne 1) la maison place Gutemberg

William Edouard Bartholmess est issu du pasteur François Guillaume Louis Bartholmess et de Sophie Amélie Ehmann
1848 (28.4.), Strasbourg 1 (103), Not. Rencker n° 19.974
Contrat de mariage – Ont comparu M. François Guillaume Louis Bartholmess, ministre du St Evangile domicilié à Strasbourg fils de M. Jean François Bartholmess, Gérant à la fabrique de Geisselbronn & D° Louise Gerbel son épouse domiciliés à Geisselbronn près Haguenau
Et Dlle Sophie Amélie Ehmann, fille de Mr Louis Immortel Ehmann, ancien négociant & propriétaire & de Dame Sophie Caroline Wappler, son épouse avec lesquels elle est domiciliée à Strasbourg agissant sous l’assistance de ses père et mère
acp 371 (3 Q 30 086) f° 48 – régime de communauté d’acquêts
Les apports de la future épouse se composent de ses hardes et d’un trousseau estimé 12.000 francs
Donation par les époux Ehmann à leur fille d’une somme de 60.000 francs
Donation éventuelle au profit du survivant savoir par la future épouse de l’usufruit d sa dot de 60.000 francs et de sa part dans la communauté, 2° par le futur époux de tout ce qu’il délaissera
Pont d’apport par le futur

William Edouard Bartholmess passe un nouveau bail au négociant Georges Juillard

1858 (23.4.), Strasbourg 1 (165), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 47
23 août 1858. Bail – A comparu Monsieur Jules Bartholmess, négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Monsieur Guillaume Louis Bartholmess, ministre du Saint Evangile domicilié à Strasbourg, résidant à Canstadt (royaume de Wurtemberg (…) Ledit Guillaume Louis Bartholmess ayant agi dans sadite procuration comme père et tuteur légal de William Edouard Bartholmess son fils mineur né de son mariage avec Dame Sophie Amélie Ehmann demeurant avec lui, lequel en qualité qu’il agit a déclaré donner à bail
A Monsieur Georges Juillard, négociant domicilié & demeurant à Strasbourg ci présent et acceptant
Un magasin au rez de chaussée de la maison sise place Gutenberg Numéros 59 & 60 ancine & N° 3 nouveau consistant en magasin, comptoir, petit magasin vouté donnant dans la ruelle dite Ulmergraben & place pour le service de l’emballeur, une petite pièce au troisième dans la partie de la maison sur la ruelle dite Ulmergraben & toute la cave voûtée dans la même partie de maison, quatre pièces au troisième étage donnant sur la place, une petite décharge correspondante avec la cuisine & le corridor & une cuisine, trois petites pièces mansardes les deux greniers dans la partie de maison donnant sur la ruelle dite Ulmergraben, le rez de chaussée en plein sauf la buanderie qui sera commune, ainsi que le couloir ou corridor servant d’entrée dans la Maison, dont le passage devra toujours être libre. Ce bail est fait sous les charges, clauses et conditions suivantes (…) 1° Il durera pendant 9 années consécutives qui commencent à courir à partir du 31 décembre 1860 pour finir à pareille époque de l’année 1869, (…) 6° Le loyer annuel est fixé à la somme de 4000 francs
acp 468 (3 Q 30 183) f° 82-v du 24.4.

Armand Sick, négociant de Thann, et Dominique Marckert, négociant de Cernay, s’associent pour reprendre le commerce de nouveautés de Georges Juillard

1861 (23.7.), Strasbourg 4 (119), Not. Lauth n° 9849
Acte de société – Ont comparu M. Armand Sick, négociant demeurant et domicilié à Thann d’une part Et M. Dominique Marckert, négociant demeurant et domicilié à Cernay d’autre part
Lesquels comparants voulant prendre la suite du commerce de nouveautés de M. Georges Juillard, négociant à Strasbourg place Gutenberg n° 3, ont arrêté comme il suit les bases de la société en nom collectif qu’ils vont former entre eux
1. M. M. Sick et Marckert s’associent pour faire le commerce de nouveautés
2. Cette société est constractée pour 12 années et six mois consécutives qui commencent à partir de ce jour et finiront le 25 décembre 1873 (…)
3. Le siège de la maison de commerce est fixé à Strasbourg place Gutenberg dans la maison portant le numéro 3 et le bail des lieux de cet établissement sera au nom des deux associés et ne pourra être porté ailleurs sans leur consentement mutuel.
4. La raison de ce commerce sera sous le nom de Armand Sick et Marckert (…)

Sophie Caroline Wapler veuve de Louis Immortel Ehmann meurt en 1861
1861 (21.3.), Strasbourg 1 (170), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 1644
Inventaire de la succession de Sophie Caroline Wapler veuve de Louis Immortel Ehmann
L’an 1861, le 21 mars à une heure et demie de l’après midi en la Maison sise à Strasbourg place Gutemberg n° 3 où est décédée le 17 mars courant Mad. Sophie Caroline Wapler veuve de Monsieur Louis Immortel Ehmann en son vivant propriétaire à Strasbourg. A la requête et en présence de Monsieur Guillaume Louis François Bartholmess, Ministre du Saint Evangile, demeurant à Cannstadt (Wurtemberg), agissant en qualité de tuteur légal de William Edouard Bartholmess, son fils mineur né le 27 février 1849 de son mariage avec Dame Sophie Amélie Ehmann, décédée le 8 septembre de la même année. Le mineur William Edouard Bartholmess seul et unique héritier de feu la Dame Ehmann née Wapler son ayeule maternelle.

Une part indivise en propriété dans le magasin dit Luckner sis à Strasbourg rue Brûlée N° 18
Immeubles appartenant au mineur Bartholmess. Une maison sise à Strasbourg place Gutemberg Numéro 3 & une petite maison y attenant sise en ladite ville rue du fossé des Tailleurs N° 5 avec appartenances & dépendances, attribuées au dit mineur dans la succession de Monsieur Louis Immortel Ehmann son ayeul maternel en vertu de l’acte de liquidation et partage sus relaté
acp 497 (3 Q 30 212) f° 38 du 1.4. (succession déclarée le 28 mai 1861) Il dépend de la succession 1) objets légués estimés à 1049, 2) autre mobilier 6026, 3) créances 116.457, 4) Argent 2860, 5) trente obligations du chemin de fer de l’Est, 7) Une rente de 800 francs 4 ½, 8) deux actions de la banque de France, dépôt à la maison Robert 1500, 20 ares de vignes ban d’Odratzheim
Une part de maison rue Brulée N° 18
Une maison à Strasbourg Place Guttenberg N° 3
Passif 1480

1861 (23.3.), Not. Alfred Ritleng (fils)
Dépôt du testament olographe de Sophie Caroline Ehmann née Wappler veuve Louis Immortel Ehmann
acp 497 (3 Q 30 212) f° 30 du 27.3.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 133 (3 Q 31 632) f° 27 du 27.3.1861
10 mai 1860, Testament – Sophie Caroline Ehrmann née Wapler

Propriétaire à Montreux, William Edouard Bartholmess vend la maison au négociant Théodore Riegger

1878 (25.3.), M° Ritleng
Verkauf -H. den Bevollmächtigten von William Eduard Bartholmess, Eigenthümer in Montreux
an Theodor Riegger, Kauffmann in Strassburg
Eines Wohnhauses gelegen Zu Straßburg Gutenbergplatz N° 3
der Verkäufer hat dieses Haus geerbt im Nachlaß seines Großvaters Louis Immortel Ehmann, so wie dies erhellt ins Erbverzeichnuß errichtet durch Notar Ritleng am 6. April 1858.
Besitz, Genuß und Steuren vom 25. März 1878. Der Kaufpreis beträgt 104.000 Mark, wavon baar bezahlt 32.000
acp 676 (3 Q 30 391) f° 67 n° 1127 du 28.3.

Originaire de Hüfingen près de Donaueschingen en Bade, Théodore Riegger épouse en 1872 Emilie Ræuber, fille de l’orfèvre Guillaume Charles Ræuber
Mariage, Strasbourg (n° 568)
Du 16° jour du mois de juillet 1872 à dix heures du matin. Acte de mariage de Théodore Riegger, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 octobre 1842 à Hüffingen, grand duché de Bade, domicilié à Strasbourg, négociant, fils de feu Joseph Riegger, boulanger, décédé à Hüffingen le 16 avril 1851 et de Hélène Fischerkeller, sans profession, domiciliée à Hüffingen, ci présente et consentante, et d’Emilie Raeuber, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 septembre 1845 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Guillaume Charles Raeuber, orfèvre, et de Henriette Sohnlé, conjoints domiciliés à Strasbourg, ci présents et consentants – il n’a pas été fait de contrat de mariage (signé) Theodor Riegger, Emilie Raeuber (i 26)

Théodore Riegger meurt à l’âge de 58 ans dans sa maison sise allée de la Robertsau
Décès, Strasbourg (n° 611)
Strassburg am 6. März 1901. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Kaufman Karl Riegger, wohnhaft in Strassburg Gutenbergplatz, und zeigte an, daß der Rentner Theodor Riegger, 58 Jahr alt, katholischer Religion wohnhaft in Strassburg, geboren zu Hüfingen, Baden, Ehemann von Emilie geborner Raeuber, Sohn der verstorbenen Eheleute Joseph Riegger, Bäcker und Helene geborner Fischerkeller zuletzt in Hüfingen wohnhaft, zu Strassburg Ruprechtauerallee 23 am 6. März des Jahres 1901 Nachmittags um 2 und ein halb Uhr verstorben sei (i 34)



16, quai des Bateliers (ancien)


N.B. L’actuel n° 14 correspond depuis 1911 à une partie de l’ancien n° 15 agrandi de l’ancien n° 14.
L’actuel n° 15 correspond depuis 1911 à l’ancien n° 16 et partie de l’ancien n° 15

Quai des Bateliers n° 16 (ancien, nouveau n° 15) – IX 139 (Blondel), O 702 puis section 17 parcelle 10 (cadastre)

Maison dite Hecker (zum Hecker) – Démolie en 1908 et 1911, reconstruite sur les plans de Frédéric Beblo en 1911 en même temps que la voisine (n° 15)


L’ancien n° 16 se trouvait à gauche du bâtiment bas en saillie au milieu de l’image (juillet 2016)
Photographie (vers 1907, mention 16 en haut) jointe au dossier coté 96 MW 114 (AMS)
Le n° 16 est celle à l’extrême gauche (vers 1900, collection Strasbourg disparu)

La maison est appelée jusqu’au début du XVIII siècle (dernière mention en 1729) zum Hecker, d’après le nom d’un ancien propriétaire (Adolphe Seyboth cite la mention Hus des Heinrich Hecker en 1319, maison de Henri Hecker). Inscrite comme sa voisine plus petite (futur n° 15) au nom du batelier Jean von Auenheim dans le Livre des loyers communaux (1587), la maison a un encorbellement de 27 pieds de long en saillie de 5 pieds. La ruelle ensuite appelée Heckergessel prend son entrée sous le bâtiment qui revient aux gendres de Jean von Auenheim, Emmanuel Obrecht puis Jean Knaffelius, docteur en droit et procureur au Grand Sénat. Elle appartient à l’aiguillier Antoine Græthel (1655-1698) puis au marchand Louis Binder originaire de Colmar. D’après le rapport dressé pour lui vendre la maison alors qu’il est manant, elle comprend trois bâtiments et une cave voûtée. Elle est à deux reprises vendue par adjudication judiciaire, une première fois en 1739 lors de la faillite de Jean Guillaume Storr, gendre de Louis Binder, et une deuxième en 1756 après le départ du graveur et miniaturiste Philippe Jacques Lutherburg pour Paris. Le tailleur Jean Jacques Starck en est propriétaire (1766-1788) puis le saucissier Geoffroi Schæffauer qui est autorisé en 1789 à réparer le rez-de-chaussée à condition de ne pas toucher à l’encorbellement. Geoffroi Schæffauer cède en 1818 à son voisin Jean Michel Otto un hangar à l’arrière de sa maison.



La maison est le deuxième bâtiment à droite de la rue qui s’ouvre sur la gauche, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 – cour K (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages et encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (v) ; deux fenêtres suivies de la porte qui donne accès à l’impasse, trois étages à quatre fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. Lors de la mise à jour, on a ajouté la mention encorbellement au-dessus du rez-de-chaussée. Le passage sous la maison débouche en 4-5 dans l’impasse (cour K) que longe le bâtiment arrière à trois étages (premier bâtiment à gauche de 4, quatre fenêtres par étage, trois lucarnes)
La maison porte d’abord le n° 33 (1784-1857) puis le n° 16.


Plan préparatoire au plan-relief (1830) – Plan cadastral (calque de l’original) qui représente la cour des parcelles 702 et 703, omise sur le précédent

La maison appartient au peignier Georges Albert Baumann à partir de 1819. Le boulanger Jean Jacques Lœschmeyer l’achète en 1853 et la fait reconstruire en 1854, en supprimant l’encorbellement qu’on ne voit plus sur les photographies prises vers 1900. Les ouvertures au troisième étage ou au-dessus passent de 2 à 10, le revenu de 180 à 210 francs. Les propriétaires suivants sont le marchand de poissons Jacques Lœckher (1859) puis le marchand d’articles de pêche Charles Pfister (1891). La maison est démolie en partie en 1908 et en partie en 1911.
Le Service d’architecture dépose en 1910 une demande de permis de construire un nouveau bâtiment de dix-sept mètres de haut d’après les dessins de l’architecte municipal Frédéric Beblo (Fritz Beblo). Le nouveau bâtiment remplace les anciens n° 14, 15 et 16. La Ville fait démolir le n° 14 puis en vend le sol à Frédéric Stern, propriétaire du n° 15, avec lequel elle s’entend notamment pour le passage qui mène dans la cour. Le bâtiment achevé en 1911 comprend des rendents, les fenêtres au-dessus du passage (arcade centrale) ont des fenêtres à meneaux et des motifs qui rappellent la Renaissance.


Plan de l’ancien n° 16 (dossier sur l’impasse Hecker)
Elévation du nouveau bâtiment, dont les deux arcades de gauche appartiennent à la Ville (n° 16), le reste appartenant à Frédéric Stern (n° 15), l’arcade au milieu du bâtiment formant passage vers la cour (Frédéric Beblo, 1910, dossier de la Police du Bâtiment)
Le n° 16 forme la partie gauche en blanc (dossier sur l’impasse Hecker)
Plan du rez-de-chaussée, à droite le passage faisant partie du n° 15

mars 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1908. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean von Auenheim, batelier, et (1571) Esther Zeder – luthériens
1600* h Georges Obrecht et (1596) Marthe von Auenheim – luthériens
1604* h Emmanuel Obrecht et (1597) Susanne von Auenheim – luthériens
1618 h Jean Knafelius, docteur en droit, et (1618) Susanne von Auenheim veuve d’Emmanuel Obrecht – luthériens
1655 v Antoine Græthel, aiguillier, et (1648) Elisabeth Stuber – luthériens
1698 v Louis Binder, marchand, et (v. 1679) Marie Herr – luthériens
1714 h Jean Guillaume Storr, marchand, et (1708) Marie Ursule Binder – luthériens
1739 adj Jean Diemer, aubergiste et marchand de poudre, et (1719) Anne Marie Schwab, d’abord (1713) femme du fabricant de poudre Jean Georges Maurer, puis (1732) Susanne Marie Borst – luthériens
1745 v Philippe Jacques Lutherburg, graveur et miniaturiste, et (v. 1719) Catherine Barbe Heitz – réformé et luthérienne
1756 adj Jean Thomas Frœlich, receveur de la fondation Saint-Marc
1766 v Jean Jacques Starck, tailleur, et (1756) Catherine Sara Braun – luthériens
1788 v Geoffroi Schæffauer, saucissier, et (1777) Anne Marie Jung – luthériens
1819 v Georges Albert Baumann, peignier, et (1802) Marie Madeleine Reiber
1840 h Madeleine Baumann, célibataire († 1864)
1849 adj Salomé Barthel, célibataire († 1861)
1853 v Jean Jacques Lœschmeyer, boulanger, et (1826) Marie Caroline Hoffherr
1859 v Jacques Lœckher, marchand de poissons, et (v. 1857) Catherine Fleck
1892 v Charles Pfister, fabricant de chandelles puis marchand d’articles de pêche, et (1869) Sophie Amélie Letterlé puis (1886) Françoise Huber

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1500 livres en 1711, 1650 livres en 1714, 1000 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) IX 140 Sr Fregly [propriétaire interverti avec la parcelle 139]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Starck, 3 toises, 5 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 702, Baumann, Georges, les hér. quai des Bateliers 33 – maison, sol – 1,9 are

Locations

1653, Michel Grossmann, passementier
1654, Augustin Brucker, tailleur
1694, Louis Binder, marchand de Colmar (futur propriétaire)
1735, Jean Christophe May, anatomiste
1799, Jean Pflugfelder, saucissier
1811, Jean Jacques Starck, préposé à la romaine, et Catherine Marguerite Hetzel
1811, Jean Joseph Bitschnau, procureur
1867, Joseph Fleck, marchand de gibier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 393-v
Le batelier Jean von Auenheim règle 13 sols 4 deniers pour la maison qu’il habite lui-même, à savoir un encorbellement (27 pieds de long, 5 pieds de saillie), au-dessus une avance (26 pieds de long, 1 pied de saillie), plus haut un auvent aussi long que l’avance mais dont la saillie fait 1 pied ½ de plus.
Idem 13 sols 4 deniers pour la venelle surbâtie (38 pieds de long, 6 pieds de large), un encorbellement (9 pieds ½ de long, 2 pieds de saillie) donnant dans la venelle.
Dans la ruelle, la maison a un grand chenal en bois dont il paie 8 sols

Derselb Hans von Auwenheim hatt auch an seinem Hauß, darinnen Er selbs wohnet, ein Vsstoß xxvij schu lang, v schu herauß, Darüber ein Staucher xxvj schu lang, j schu herauß, Mehr über solchem ein Wettertach In gleicher leng. wie der Staucher und noch i+ schu weÿter her auß, bessert für das Niessen xiij ß iiij d.

Dergemelt Hans von Auwenheÿm hatt den Schlupff od. das Allmendtgäßlin neben seinem Hauß vberbawen xxxviij schu lang, vj schu breÿt, Mehr hatt Er In berüertem Schlupff auch ein seinem Hauß ein Vsstoß x= schu lang, ij schu herauß, Bessert für das Niessen xiij ß iiij d.

Hatt auch ane disem Hauß Im Gaëßle ein grossen hültzenen Naach, bessert für den Naach viij d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
La veuve du maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer est autorisée au nom du saucissier Geoffroi Scheffauer à réparer et à repeindre le rez-de-chaussée à condition de ne pas toucher à l’encorbellement.

(f° 247-v) Dienstags den 28.ten Aprilis 1789 – Gottfried Scheffauer pt° reparirung seines Rez de chaussée
die verwittibte Frau Hertelmeÿerin durch ihren Palier erscheinend nahmens Gottfried Scheffauer des wurstmahers bittet gehorsamst um erlaubnus an deßen an dem schiff leutstaden gelegenen mit N° 33 bezeichneten Haus den Rez de chaussée ausbeßern und anstreichen Zu dörffen.
Erkannt Willfart, jedoch soll nichts am überhang gemacht werden

Description de la maison

  • 1698 (rapport traduit) La maison étroite comprend trois bâtiments assez grands, de petites pièces, une resserre pour 40 quartauts de grains, une cave voûtée pour 20 foudres de vin et une petite écurie.
  • 1714 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, un bâtiment accessoire, une galerie, une cave voûtée et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 60 / 33
Scheffhauer
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 200 case 4

Baumann Georges les héritiers quai des bateliers N° 33
Barthel Salomé, substitution 1851
Loeschmeyer Jean Jacques quai des Bateliers N° 33 (subst. pr. 1854)

O 702, maison, sol, quai des bateliers 33
Contenance : 1,90
Revenu total : 180,99 (180 et 0,99)
Folio de provenance :
Folio de destination : reconst.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

O 702, maison
Revenu total : 210,99 (210 et 0,99)
Folio de provenance : reconst.
Folio de destination :
Année d’entrée :1857
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8
1857, Augmentations – Loeschmeyer J. Jacques f° 200, O 702, Maison, revenu 210, Reconstruction, achevée en 1854, imposable en 1857, imposée en 1857
Diminutions – Loeschmeyer J. Jacques f° 200, O 702, Maison, revenu 180, Reconstruction, en 1857

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 902 case 1

Loeschmeyer Jean Jacques
1861 Loeckher, Jacques, Md de Poissons, Quai des Bateliers 16
1892/93 Pfister Karl, Spezereihändler und Franziska Huber Eheleute (und Ehefrau Franziska geb. Huber in Gütergemeinschaft)

O 702, maison, sol, Quai des bateliers 16 / Schiffleutstaden
Contenance : 1,90
Revenu total : 210,99 (210 et 0,99)
Folio de provenance : (200)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

Cadastre allemand, registre 29 f° 195 case 10

Parcelle, section 17, n° 10 – autrefois O 702
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 16
Désignation : Hf, Whs
18.b, 19.b, 135, 492
(N° 31/08) Hs. Hr. 15, Whs e.n.a.T.
Contenance : 2,14 – 7,35 – 7,14 – (7,15)
Revenu : 1500, 2250 – 3700 (Reinertrag 10,70)
Remarques : 1908 Abbruch
1908 Zug. S 208 F 10, S 195 F. 7, 8, 9, S 196 F 8 & S 208 F. 1*
1913 ab S 196. F und S 207 F 2
(1911 Zug. F 1, 1911 Abbruch)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 935
Pfister Karl u. Ehefr. i. G. / Wittwe
gelöscht 1908

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 502

33
Pr. Schaffhauer, Geofroi – Bouchers
loc. Starck, J. Jacq. – Tailleurs
loc. Toepke, Jean Fréd. – Miroir
loc. Wintersinger, J. Jacq. – Manant
loc. Merlé, Philippert, emploié à la lotterie – Privilégié
loc. Messler, François Xavier – Manant
loc. Courtin, Louis – Vignerons

Registres de population

(1798) IV. Arrondissement, Section XI, Quai des Batteliers n° 33 (registre 600 MW 23) – légende

Geofroid Scheffhauer, Gercutier, 52, Hebach, (à Str. depuis) 30 ans
Anne Marie Jung, sa femme, 54, Lautrec, (à Str. depuis) 25 ans
Jean Keffer, garçon, 17, Strasbourg
Ignace Hess, idem, 20, Schnitzingen, (à Str. depuis) 8 ans
Frédéric Haeffner, servante, 25, Hebach, (à Str. depuis) 8 ans

Joseph Bitschenauer, procureur, 56, Strasbourg
Anne Marie, son épouse, 54, Blamont, (à Str. depuis) 36 ans
Salomé Schneider, servante, 59, Strasbourg

Jacques Starck, consierge, 69, Strasbourg
Susanne Braun, parent, 73, id.
Jacques Starck, romanier, 38, id.
Catherine, son épouse, 32, id.
Jacques, fils, 8, id.
Daniel, fils, 6, id.
Friederich, fils, 4, id.
Friedric, fille, 2, id.

Marguerite Schaub, servante, 26, Marckirch, (à Str. depuis) 6 ans

Louis Starck, Consierge, 36, Strasbourg
Marie Madeleine, sa femme, 24, id.
Louis, fils 9, id.
Marie Mad. fille 8, id.
Chrétien, fils, 6, id.

Georges Lutz, Cordonnier, 36, Strasbourg
Catherine, son épouse, 34, id. – délogé
George fils, 10, id.
Friderich Harseck, Compagnon, 23, Brusch, (à Str. depuis) 1 an – parti au n° 7
Marie Elisabeth Wolf, couturiere, 63, Strasbourg – est allé Place Thomas, en G.al 7
(total 27, feu 5)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 146)

(Haus Nr.) 16
Lotz, Spezereihändl. 01
Moritz, Asphalteur. 1
Huber, Einkassierer. 2
Zadler, Hausdiener. 2
Pfister, Privatier. E 3
Rapp, Schneider. 3
Engert, Kaufmann. H 0
Voegele, Asphalteur. H 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 646 W 91)

N.B. Les pièces avant 1910 ont trait à l’ancien numéro 15
15, quai des Bateliers (1899-1992), voir aussi le dossier sur l’impasse Hecker

La Ville fait démolir en 1908 le mur coupe-feu qui subsiste derrière la maison après la démolition des bâtiments de l’impasse parce qu’il est endommagé (voir le dossier sur l’assainissement de l’impasse Hecker). Le Service d’architecture (Frédéric Beblo) dépose en 1910 une demande de permis de construire un nouveau bâtiment de 17 mètres de haut à la place des anciens n° 15 et 16 (rez-de-chaussée comprenant un local commercial et un passage vers la cour, trois étages de logements, mansardes) et propose d’acheter la moitié du pignon du n° 13 pour éviter d’en construire un nouveau. Pour assurer au nouveau bâtiment une bonne stabilité, la partie saillante du bâtiment municipal s’appuiera sur la nouvelle construction Stern [n° 15] à hauteur du rez-de-chaussée. Le gros œuvre est terminé en mai 1911. Le bâtiment est légèrement endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944.
Ernest Rosshardt demande l’autorisation d’exploiter un café en 1919. La pension de Florentine Maier née Kapfer occupe une partie du bâtiment (1929, 1979). Le marchand d’éponges en gros Joseph Munchenbach y exerce son activité (1932) ainsi que le tapissier Ernest Meyer au fond de la cour (1948). Le débit de boissons Au Poêle des Pêcheurs est exploité par Augustine Mangold née Fischer puis (1952) Philomène Munsch née Stadelmann. Jacques Becker tient le restaurant Le Péché gourmand (1981) remplacé (1992) par le restaurant indien Maharaja (1988). L’exploitant Chatrah agrandit en 1992 la salle de restaurant en transférant la cuisine à l’emplacement des sanitaires.

Sommaire
  • 1899 (mai) – Le maire notifie Frédéric Stern de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande un délai, accordé pour un an.
    1899 (juillet) – Le marchand de gibier Frédéric Stern (15, quai des Bateliers) demande l’autorisation de ravaler la façade (crépi, peinture) – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1899
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, propriétaire Stern, deux remarques
  • 1908 – L’agent de police Hœfelé rapporte qu’il y a un trou dans le mur sur lequel s’appuie la bâtiment arrière de Frédéric Stern subsistant après les démolitions dans impasse des Pêcheurs. Le commissaire de police transmet le rapport au maire.
    La Police du Bâtiment constate qu’un pilier du mur coupe-feu qu’on a laissé subsister a été en partie démoli par des enfants. Elle propose soit de démolir le mur soit de réparer le pilier. Le reste de mur a été démoli, septembre 1908.
  • 1910 – Le Service d’architecture (en la personne de Beblo) dépose une demande de permis de construire un nouveau bâtiment à la place des anciens n° 15 et 16 – Le rez-de-chaussée comprend un local commercial et un passage vers la cour, chacun des trois étages un logement (quatre pièces, cuisine, salle de bains), chambres de domestiques dans les mansardes. Le passage aura 2,50 mètres de haut et 2,20 mètres de large. La hauteur totale du bâtiment est de 17 mètres – Dessins – La Ville pourrait acheter la moitié du pignon du n° 13 pour éviter d’en construire un nouveau. Pour assurer au nouveau bâtiment une bonne stabilité, la partie saillante du bâtiment municipal s’appuie sur la nouvelle construction Stern à hauteur du rez-de-chaussée. Les arcades des deux bâtiments seront exécutées en continu.
    La Police du Bâtiment fait des remarques en dix points sur le projet en joignant un calcul statique – Le Service d’architecture fait ses observations
    1911 (janvier) – Le Service d’architecture joint un calcul statique de la structure en béton, réalisée par le Bureau d’ingénieurs Caspers et Compagnie
    1911 (mai) – Le Service d’architecture demande l’autorisation de crépir le pignon coupe feu entre les n°16 et 17 qui donne sur la cour du n° 17 et de fixer une date pour la réception du gros œuvre – La réception a lieu sans donner lieu à aucune objection
    1911 (juin) – Le Service d’architecture est autorisé à poser le crépi
    1911 (septembre) – Demande de réception finale qui a lieu le 6 octobre. Le certificat peut être délivré, à quelques observations près (poser une balustrade à l’accès au rez-de-chaussée, etc.)
    1912 (janvier) – Certificat du ramoneur Joseph Hotzel (6, rue du Jeu-de-Paume)
    Suivi du chantier – L’entrepreneur Bürkmann creuse le sol, décembre 1910. Les murs du sous-sol sont en cours, janvier 1911. Le rez-de-chaussée est terminé, mars 1911. Le deuxième étage est couvert, mars 1911. Le troisième étage puis le quatrième étage sont terminés, avril. Les combles sont posés, avril. Le gros œuvre est terminé, mai 1911. Le crépi est en cours, juin. La réception finale a été faite, le dossier est classé, décembre 1911
  • 1911 (juin) – L’entrepreneur Joseph Heimburg demande l’autorisation de poser un échafaudage devant le nouveau bâtiment
    Le peintre Louis Meyer demande l’autorisation d’occuper la voie publique. Nouvelle demande en octobre pour poser un échafaudage
  • 1919 – Dossier ouvert après qu’Ernest Rosshardt a demandé l’autorisation d’exploiter un café au 15, quai des Bateliers. La Police du Bâtiment constate que le café comprend une salle de débit, une cuisine et deux cabinets d’aisance, la porte s’ouvre vers l’intérieur et non vers l’extérieur
  • 1920 – Caroline Schmitt née Bastian demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire. – Accord
    1921 – L. Striegel demande l’autorisation de poser un panneau (Café-pension) – Dessin – Accord
    1929 – Le locataire Mailænder se plaint que les pensionnaires de Mme Maier ne se servent pas des cabinets d’aisance mais souillent la cour (40 pensionnaires, militaires pour la plupart) – La Police du Bâtiment ordonne d’aménager un deuxième cabinet – Travaux terminés, septembre 1929
    1929 (décembre) – Rapport sur la pension Meyer
    1929 (janvier) – La Police du Bâtiment constate que Florentine Meyer (pension) a posé une lampe électrique sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1933 – Le maire demande au Service des domaines de faire ravaler la façade
  • 1932 – Le marchand d’éponges en gros Joseph Munchenbach demande l’autorisation de poser une enseigne – Croquis – Autorisation (15, quai des Bateliers)
  • 1942 – Rapport d’incendie. Des briquettes ont brûlé au sous-sol chez Florentine Maier – La cheminée défectueuse est réparée
  • 1943 – Florentine Maier née Kapfer (née en 1887 à Wintershouse) demande l’autorisation de débiter des boissons alcoolisées.
    La Police du Bâtiment fait un rapport sur les locaux qui comprennent une salle de débit, une cuisine, un urinoir et deux cabinets d’aisance. La hauteur est de 3,55 mètres
  • 1946 – Le bâtiment est légèrement endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944. Certificat délivré à la veuve Meyer (deuxième étage), Emma Brugger (premier étage)
  • 1948 (août) – La Police du Bâtiment constate que le tapissier Ernest Meyer a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande –Tapissier Décorateur E. Meyer au fond de la cour) – L’architecte des Bâtiments de France demande que l’enseigne soit retirée
    Le propriétaire Sprauel autorise Ernest Meyer à poser une enseigne
    1948 (octobre) – Le maire autorise Ernest Meyer à poser une enseigne plate
    1948 (décembre) – La Ville constate que le sieur Sprauel n’est pas propriétaire de l’immeuble et demande au pétitionnaire de retirer l’enseigne pour des motifs esthétiques
    1949 (janvier) – Le Service des Domaines fait une proposition d’enseigne (dessin)
    1949 (février) – Le maire autorise Ernest Meyer à poser deux enseignes murales – Les enseignes sont posées
    1950 (octobre) – Ernest Meyer retire les enseignes
  • 1952 – Le préfet autorise la veuve Philomène Munsch née Stadelmann à exploiter le débit de boissons Au Poêle des Pêcheurs au 15, quai des Bateliers à la place d’Augustine Mangold née Fischer dans une salle au rez-de-chaussée
  • 1955 – La Division I informe la Police du Bâtiment que Florentine Meyer (pension Maier) a fait poser sans autorisation deux enseignes de la brasserie Kronenbourg ( Mathilde Meyer sollicite l’autorisation – Autorisation
  • 1956 – Rapport des pompiers après un feu de cheminée – La Ville fait remplacer la portière défectueuse
  • 1959 – La pension Florentine Maier est autorisée à occuper la voie publique pour repeindre la façade
  • 1966 – L’entreprise A. Keller et Compagnie (5, rue Aloyse-Quintenz à la Meinau) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1970 – L’enseigne de la pension Maier est retirée
    1979 – La lanterne de la pension est enlevée
  • 1978 – Le Ministère des Affaires culturelles demande si les travaux correspondant à sa subvention ont été exécutés (15, quai des Bateliers)
    1978 – L’entreprise André Nonnenmacher (route de Strasbourg à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1981 (février) – Jacques Becker demande l’autorisation de poser une enseigne pour son restaurant Le Péché gourmand (photographie). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve que le panneau se trouve dans l’axe des piliers entre les arcades – Autorisation – L’enseigne est posée
    1981 (avril) – La Police du Bâtiment constate que Jacques Becker a posé une enseigne plate sans autorisation – Demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1986 (juillet) – La société Publi-Est (route d’Oberhoffen à Bischwiller) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1986 (décembre) – Autre demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée
    1988 – La Police du Bâtiment constate que le restaurant Le Péché gourmand (M. Rashidi) a fait poser deux lampes sans autorisation – Demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, l’éclairage devra être intégré à l’enseigne – Les lampes sont déposées, août 1988
  • 1988 (4 octobre) – La société Edde Néon rue du Heyritz au Neudorf) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Maharaja, Restaurant indien) – Photographie, dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1988 (28 octobre) – Autre demande – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour le texte Maharaja, défavorable pour le reste – Autorisation
    1989 (septembre) – Demande de poser une enseigne à tubes lumineux (libellé Restaurant indien) – Dessin par les établissements Kappeler (Fegersheim) – L’enseigne est trop grande
    1989 (octobre) – Nouvelle demande, dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour l’enseigne lumineuse à double face – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1989 – L’entreprise Bisceglia (11, rue de Brest, au Port du Rhin) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1991 – Mathilde Maier demande à la Ville d’installer un interphone à la porte d’entrée pour éviter que les cambriolages ne continuent
  • 1991 – La commission de sécurité contre l’incendie fait une visite dans le restaurant le Maharajah (M. Vigay Kumat Chatrah)
  • 1992 – L’exploitant Chatrah souhaite agrandir la salle de restaurant en transférant la cuisine à l‘emplacement des sanitaires. L’architecte Jacques Rexer (rue Koch à Bouxwiller) présente les travaux à faire – Dessin
  • 1990 – La Ville (P. Ziegler, architecte en chef) demande l’autorisation de restaurer les façades
    Idem par Marie-Paule Muller (15-a, quai des Bateliers et 4, rue Sainte-Madeleine) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable

Autres dossiers
229 W 29 – 15, quai des Bateliers, travaux (1987-1993)
1672 W 79 – 15 quai des Bateliers, changement des menuiseries (2004-2006) périmé, ADS-DT-482 04 V 0301
1689 W 305 – 15 quai des Bateliers, réfection de la toiture, remplacement des menuiseries, réhabilitation des logements, aménagement des combles (2011-2013) ADS-PC-482 11 V 0274


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du batelier Jean von Auenheim. Elle revient à sa fille Marthe, femme de Georges Obrecht, qui vend en 1601 la voisine en conservant la propriété de la plus grande maison, puis à Emanuel Obrecht (voir l’aboutissant de la maison voisine en 1604)

Quand Georges Obrecht et Marthe von Auenheim vendent en 1601 la maison voisine, une clause stipule que les acquéreurs ne pourront pas surélever le bâtiment arrière pour ne pas priver les vendeurs du jour.

Fils de l’ancien consul Henri Obrecht et donc frère de Georges Obrecht, Emmanuel Obrecht épouse en 1597 Susanne von Auenheim, fille de Jean von Auenheim et donc sœur de Marthe von Auenheim (les enfants d’un autre Jean von auenheim, assesseur des Quinze, sont cités dans plusieurs actes, notamment celui passé en 1598 à la Chancellerie, folio 392, Imbreviaturæ Contractuum, cote KS 327)
Mariage, cathédrale (luth. p. 24)
1597. Dominica 24 post Trinitatis den 6 Novembris. Emanuel obrecht h Heinrich obrecht alt ammeisters Sohn, Susanna hans vohn auenheim nachgelaßne tochter, eingesegnet den 22 Novembris

Emanuel Obrecht meurt sans enfant (voir les litiges sur la succession). Sa veuve se remarie en 1619 avec le docteur en droit Jean Knafelius.
Jean Knafelius et le tuteur de ses enfants hypothèquent la maison au profit des mineurs Frœreissen

1652 (10. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 541-v
Erschienen Johannes Knafelius V.I. D. und E.E. groß. Rhats Advocatus & Procurator, mit beÿstand H Johann Georg Kürschners deß Not: und E.E. Kleinen Rhats alt. Beÿsitzers seiner Kinder Vogts
hatt in gegensein H hannß Wörners E.E. Groß. Rhats Beÿsitzers alß Vogts Michaelß und hannß Georg der Fröreiß. – schuldig seÿe 112. lb Zu außlüfferung seiner dochter Susannæ mütterlich Guth
Underpfand sein solle hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhauß mit allen deren Gebäwen Jenseit der Preüsch an der neuen Bruckh beederseits neben Allmendgäßlin, hind. vff ein Allmendgäßlin stoßend geleg.

Jean Knafelius loue la maison au passementier Michel Grossmann

1653 (28. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 328-v
Erschienen H Johannes Knafelius V.I.D. und E.E. groß. Rhats alter Procurator
hatt in gegensein Michael Großmanns deß Paßmentmachers
verlühen habe seine Behaußung nichts davon alß die Studier Stub außgenohmen, ienseit deß Stadens beÿ der newen Bruckh an der Vtengaß. gelegen, vff fünff Jahr lang von nechstkünfftig Michaelis angerechnet, um einen jährlichen Zinß benantlich. 19. lib.

Jean Knafelius loue au nom de son fils Jean Christophe la maison au tailleur Augustin Brucker

1654 (26. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 274-v
Erschienen H Johannes Knafelÿ V.I. Doctoris und E.E. groß. Rhats wolverdient. Advocati & Procuratoris eheleiblicher Sohn, und, seiner Anzeig nach, hierzu gevollmächtigter Befelchhaber H Johann Christoph Knafelius
hatt in gegensein Augustin Bruckher deß Schneiders, mit beÿstand hannß Jacob Schwartz. deß Schneiders
verlühen habe, seine Behaußung mit allen deren Gebäwen, nichts davon alß den halben Keller, wie auch die Studierstub und die Kammer darüber, im hindern stockh, außgenohmen, auff fünff Jahr lang von bevorstehend. Joh. Bapt: angerechnet, umb einen iährlich Zinnß behausung 15. lib.

Jean Christophe Knafelius, domicilié à Worms, Jean Barthelémy Knafelius, maître d’école à Königschaffhausen (dans le Kaiserstuhl en Bade) et le tuteur de la fille issue du mariage entre Susanne Knafelius et Jean Frédéric Leopard vendent la maison dite Zum Hecker composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière à l’aiguillier Antoine Græthel, assisté de son beau-père Georges Claus

1655 (2. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 543
(Protocoll. fol. 71) Erschienen H Johann Christoph Knafelius im Gotfortischen Hoff Zu Wormß wohnhaft für sich selbst. Ferners Friderich Gall Luckh adelich. Schaffner, alß H Johann Bartholomæi Knafelÿ Schulmaÿsters Zu Königschaffhaußen und H Johann Friderich Leoparts Kaÿß. Notarÿ und Amptschreibers Zu Wormß, vermög eines sub dato 16. Julÿ iüngsthien mit ihren underzogenen eigenen handen außgefertigten (…) Gewaltscheins, hierzu gevollmächtigter Befelchhaber
haben in gegensein Anthoni Kröttels deß Nadlers, mit beÿstand Georg Claußen deß Kauffhauß Knechts seines Schwähers, Niclauß Claußen deß Saÿlers seines Schwagers und H Mathiß Holtzings deß Küeffers, bekannt, daß eingangß gemelter Johann Christoph Knafelius für sich selbst. wie auch obgedachter H Friderich Gall Luckh im nahmen Johann Bartholomæi Knafelÿ für sich selbst. und im nahmen Johann Friderich Leoparts ahne statt sein Leoparts mit weÿl. Fr. Susannæ Knafelÿ deßelben geweßenen ehelich. haußfrawen seel. ehelich erziehl. döchterllins Mariæ Christinæ
Zweÿ häußer, ein vorders und ein hinders, mit dero hoff, hoffstatt, Bronnen und allen übrig. Gebäwen alhie Jenseit der newen bruckh einseit neben H Valentin Jägern groß. Rhats Verwanth anderseit neben Andres Günthern dem Glasern, hinden Zum theil vff Dietrich (-) den Maurer und zum theil vff H Michel Käß. groß. Rhats Verwanth stoßend gelegen, und Zum Häckh. genannt – umb 450. lib

L’employé à la halle Georges Claus et sa femme Elisabeth se portent garants de l’acquéreur Antoine Græthel envers les enfants du pharmacien de Lahr Charles Frédéric Sopher

1655 (13. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 554-v
Erschienen Anthoni Kröttel der Nadler,
hatt in gegensein Michael Morstatt deß Barbierers und wundartzts Zu Lahr alß Vormundts hannß Wilhelms und Gotthard weÿl. H Carl Friderich Sophers geweßenen Apotheckhers Zu Lahr in Zweÿter Ehe erziehlter Kinder, mit beÿstand deß Ehrenvest- hochgelehrten H Johann Philipß Kast. V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris wie auch Paul Steinweÿlers deß Barchet Krämers alhie – schuldig seÿen 250 Pfund pfenning, ihme Krötteln, Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts,
daß Er davon 200. lib ahne die Knafelische Erben /:so der Debitor denenselben, vermög der am 2. 8.br hus. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauffverschreibung alß einen Kauffschillings rest der von ihnen erkaufften und daßelbst specificirten Behaußung, Zu thun ist:/ bezahlen (…)
Deß. Zue mehrern Versicherung, so seind hiebeÿ persönlich erschienen Georg Clauß der Kauff hauß Knecht sein des Debitoris Schwäher, wie auch Elisabetha deß Schuldners eheliche haußfraw, mit beÿstand ersternannts Georg Clauß. ihres stieff Vatters und Niclauß Claußen deß Saÿlers ihres Schwagers, alß deroselben hierzu insonderheit erbettener nechsten Verwanther /:maß. dann Sie Elisabetha, vff ernsttlich befrag, keine näherer Verwanthe Zu haben betrewte:/ (…) sich für diße Schuld, biß Sie völlig abgetrag. sein wirt, verbürgte

Antoine Græthel hypothèque la maison dite Zum Hecker au profit du compagnon cordonnier Jean Christophe Jud.

1659 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 693
Erschienen Anthoni Kröttel der Nadler
in gegensein hannß Georg Mocken des Leinenwebers alß Vogts hannß Christoph Judÿ deß wandernd. Schuh Knechts – schuldig seÿen 50. lb
dafür in spe. Vnd.pfand sein sollen Zweÿ häußer ein Vorders und hinders mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten alhie ienseit der Newen brucken einseit neben H. Valentin Jägern alten Großen Rhats Verwanthen anderseit neben Andreß Gunthern den Glaßern, hinden zum theil uff Dietrich (-) Maurer und zum theil uff Hn Michael Käßen Großen Rhats Verwanth stoßend gelegen und zum Häcker genannt

Antoine Græthel hypothèque la maison dite Zum Hecker au profit de son beau-père Georges Claus

1659 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 693-v
Erschienen ut supra [Anthoni Kröttel der Nadler]
in gegensein Georg Claußen deß Kauffhauß Knechts seines Schwähers – schuldig seÿe 75 lb
drafür in spe. Unterpfand sein sollen, Zweÿ häußer ein Vorders und hinders, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehördten, alhie ienseit der Newen brucken, einseit neben H. Valentin Jägern alten Großen Rhats Verwanthen, anderseit neben Andreß Günthern dem Glaßern, hinden zum theil uff Dietrich (-) den Maurern, und zum theil uff Hn Michael Käßen Großen Rhats Verwanthen stoßend gelegen und zum Häcker genannt

Elisabeth Stuber veuve d’Antoine Græthel et son fils marchand Laurent Græthel louent la maison à Louis Binder, marchand de Colmar

1694 (23. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 732
Elisabetha gebohrne Stuberin weÿl. Anthoni Gredel gewesenen Nadlers sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Georg Friderich Claußen, deß Seÿlers Ihres Vogts, und H. Lorentz Grädels, deß handelßmanns Ihres leiblichen sohns
H. Ludwig Binders, handelßmanns von Collmars
entlehnt, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen begriffen und Zugehördt allhier, am Schiffleuth Staaden oberhalb d. Neuen brucken, einseit neben Friderich Günther den Glasern and.seit neben Michael Diemer, dem weißbeck. geleg. auff zweÿ Jahr lang von Annunc. Mariæ 1695 an zurechnen, Umb einen jährlich Zinß nemblich 50 pfund
darbeÿ insonderheit angedingt word. daß d. Verleiherin die wohnung, so sie bereits in den hauß inne hat, zeit dießer lehnung ohne abzug deß Zinß verbleib. solle, Nemblich auff den obern gang Ein Stüblein, Kammer, Küchen, und bühnlein, darüber für eins (…) [in margine :] hierin gemeldte Verleiherin mit beÿstand Ihres Vogts, hat in gegensein deß H. Entlehners angezeigt und bekandt, daß Sie die hierin verschriebene lehnung mit allen darbeÿ gesetzt. conditionen, Umbständen und Clausulen über die hierinn bestimbte zweÿ jahr auff fernerer Zweÿ jahr prolongirt und verlängert habe – den 17. 7.br 1696

Laurent Græthel hypothèque sa part de maison dite Zum Hecker au profit du ferblantier Christophe Bleyfuss. La mère et les frères et sœur du débiteur hypothèquent aussi leur part en garantie.

1693 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 193-v
Lorentz Gräthel der handelßmann, so majorennis mit beÿstand Abraham Fausten, deß handelßmanns und E.E. großen Raths alten beÿsitzers, seines noch ohnentledigten. Vogts
in gegensein Christoph Bleÿfuß deß Spänglers, schuldig seÿe 700 pfund
unterpfand, deß debitoris antheil an hernach beschriebener behaußung, Vnd in subsidium vbrige deß. haab und Güther (…), Sind auch hierbeÿ Erschienen Erstlich Fr. Elisabetha gebohrne Stuberin, weÿl. Anthoni Gräthels, gewesenen Nadlers sel. nachgelaßene wittib, deß debitoris leiblich Mutter, mit beÿstand Georg Friderich Claußen, deß Seÿlers ihres Vogts, Ferner Antoni Gräthel und hans Georg Gräthel beede Nadler deß debitoris leibliche Brüder und Martha gebohrne Grädelin, hans Michael Marquard deß Gürthlers haußfrau, deß debitoris Schwester, die haben sich alle sambt und sonders für solche Schuld verbürgt
unterpfand, auch Ihre Antheiler an Einer Behaußung bestehend in einem vorder und hind. hauß, hoff dar zwischen und denen hoffstätt. Bronnen und allen übrig. Gebäuen, recht. und Zugehördt allhier jenseit und oberhalb d. neuen Brucken, einseit neben Michael Diemers des weißbecken, and.seit neben Friderich Günther dem Glaßer, hinten auff Diemer Zum theil und zum theil auff H. Balthasar Friderich Saltzmann SS Theol. Licent. und Pfarrh. beÿ d. Prediger stoßend gelegen, und Zum Häcker genandt
[in margine :] hie Vorgemelten Hn Bleÿfues Nun seel. nachgelaßene Erben Nahmens Ursula Bleÿfusin, Johann Hönisch deß Küblers Haußfrau mit beÿstand deßelben, So dann Maria Margaretha Bleÿfusin, H. Johann Christoph Engelhardts des Handelßmanns haußfrau, haben in gegensein Hn Ludwig Binders, des Handelßmanns alß Jetzmahlig. Proprietarÿ hierinn bemeldter am Staden gelegener behaußung (Quittung) den 27. mart. 1704

Jean Georges Græthel et ses frères agissant comme garants hypothèquent la maison au profit du cordonnier Daniel Braun

1698 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 202
Erschienen Hans Georg Gräthel der Nadler, mit beÿstand Anthonÿ Gräthels des Nadlers, vnd H. Lorentz Gräthels des Handelßmanns seiner leiblichen Brüder
in gegensein Daniel Braunen des Schuhmachers – schuldig seÿen 50 pfund
Zu deßen mehrer Versicherung haben sich obged. des Schuldners bruder für solche Schuld Verbürgt (…) unterpfand, ihrer beeden Antheiler an einer Behaußung, bestehend in einem Vorder und hinder hauß, hoff, darzwischen, Und dern hoffstätten, Bronnen Und allen übrig. Gebaüen, Rechten Und Zugehördten, allhier jenseit Und oberhalb der neuen Brucken, einseit neben Michael diemer, dem Weißbecken, anderseit neben Friderich Gunther dem Glaser, hind. auff ged. Diemer zum theil, theilß auff der Saltzmännische Erben, stoßend gelegen, Und Zum Häcker genandt

Les cinq enfants d’Antoine Græthel vendent la maison dite zum Hecker au marchand manant Louis Binder (déjà locataire), assisté de son frère Jean Binder moyennant 1 200 livres

1698 (9. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 776
Anthoni Grädel, der Nadler, hans Georg Grädel auch Nadler, Martha geb. Grädelin weÿl. hans Michael Marquard deß gürttlers sel. nachgelaßene wittib mit beÿstand Daniel Braun, deß Schuhmachers Ihres Curatoris, und H. Lorentz Grädel, des handelßmanns, sie alle auch, und insonderheit obgemeldter Anthoni alß vogt im nahmen David Grädelß deß ledig. Nadlers, so majorennis und annoch in der Frembde
in gegensein Hn Ludwig Binders, deß Handelßmanns und Schirms Verwanthen allhier, mit beÿstand Hn Johannis Binders auch Handelßmanns seines leiblich. Bruders, und zwar auff die von herrn Räth und XXI. am 5. huius darüber ertheÿlte permission
Zweÿ haüßer, Nemblich ein Vorderes und ein hinderes, mit dero hoff, hoffstatt, Bronnen, und allen übrigen Gebaüen, Begriffen, Rechten, Zugehördt. und gerechtigkeiten, allhier jenseit und oberhalb der neun Brucken, am Staden einseit neben Friderich Ginther dem Glaser, anderseit neben Michael Diemer dem weißbecken, hind. auch auff denselb. stoßend gelegen, und zum Häcker genandt, so außerhalb 300 lb Capital (verhafftet), umb 900 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Antoine Græthel à vendre la maison au manant Louis Binder moyennant 240 florins, soit 1200 livres. La commission rapporte que la maison étroite comprend trois bâtiments assez grands, de petites pièces, une resserre pour 40 quartauts de grains, une cave voûtée pour 20 foudres de vin et une petite écurie.

1698, Conseillers et XXI (1 R 124)
(p. 337) Sambstags den 6. Decembris 1698. – Anthoni Grädel vmb hauß Verkauff
Saltzm. Ersch. Anthoni Grädel burger vnd Nadler allhier, der will neben seinen geschwistern ihr vätterliche behaußung am Staden beÿ der newen bruck gelegen an H. Ludwig Binder dem Schirmer vnd handelsmann vmb 2400 fl. verkauffen, bittet underth. vmb deßen gn. erlaubnus. Erk. H. XV. Brackenhoffer und H. Freünd deputirt.

(p. 341) Montags den 8.ten Decembris 1698. – H. XV. Brackenhoffer und H. Freünd referiren ebenmäßig d. ihnen commision auffgetragen worden den augenschein in der am Staden beÿ der newen bruck gelegenen behaußung, welche von Anthoni Grädel dem Nadler und seinen geschwistrigen an H. Ludwig Binder den Schirmer vnd handelsmann verkaufft werden wolle, einzunehmen, vnd daß dabeÿ sich erzeigt, daß solches hauß in 3.en Zimlich großen Gebäwen bestunde, habe gar kleine gemach, Eine Fruchtschütt da mann etwan 40 frt. hinlegen könne, einen gewölbten keller Zu 20 fuderwein, ein kleinen stall, vnd seÿe das gebew sehr schmahl, der kauff geschehe vmb 2400 fl. stünde also die Confirmation Zu Mghh. Erk. wie allererst. [Wird Zwar Obreigkeitlich Consens in dem quæstionirten verkauf ertheilt, es soll aber derselbe mit den gewöhnlichen Clausulen deren allhiesigen ordnung. gemäß in der Contract stuben in beÿsein der Hh. Deputirten verschrieben werden]

La tribu des Tonneliers convoque Louis Binder qui vend du vinaigre. La vente lui est interdite sous peine d’amende comme il n’est pas bourgeois et ne peut donc cotiser chez les Tonneliers.
1702, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 276) Dienstags den 19. Decembris Anno 1702 – Herr Ludwig Binder der Handelßmann vnd Specereÿ Händler alhier erschien auff Vorgebott dem Wurde Vorgehalten daß Er Eßig sowohl ohmen alß maßen weiß Verkauffe, Woher Er solch recht habe, dießer Gab Zuer Anthwordt, Er seÿe ein Specirer und hoffe das recht gleich andern seiner profession Zuehaben, belanget Was sonsten dießer Ehrsammen Zunfft recht und Ordnung, so wolle Er sich derselben gern Conformiren.
Erkandt, solle durch einen authentischen schein darthun, daß Ihme die Specereÿ handlung en detaille Zuetreiben Erlaubt seÿe, Widrigen falls Ihme der Eßig schanck biß dahien beÿ 5. lb d straff Verbotten sein solle. Ille bathe umb zeit, Versprach der Erkandtnuß ein genüegen Zu thun, nach dem mann aber Ihne befragt ob Er burger seÿe Vnd Er darauff mit Neün geantworthet, Verblieb es beÿ der ergangenen Erkandtnuß, deren Er nachzuleben Versprochen.

Fils de l’épicier Frédéric Binder de Colmar, Louis Binder et sa femme Marie, fille du conseiller Jean Georges Herr de Colmar, achètent le droit de bourgeoisie le 24 janvier 1703 en s’inscrivant à la tribu du Miroir. Leurs enfants restent manants selon la coutume.
1703, 3° Livre de bourgeoisie p. 1238
H. Ludwig Binder, der handelsmann von Colmar weÿl. Friderich Binders gew. Specirers daselbst hind. sohn, und sein Fr: Maria auch Von Colmar H. Joh: Georg Herren Raths H. daselbst tochter, erkauffen das burgerrecht pro 6. Gold fl. 16. ß so auf dem Pfenningth. erlegt worden, mit ihren 4. Kindern ist es beÿ ordnung geblieben, Wird beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d. 24. Januarÿ. 1703.

Louis Binder cotise chez les Tonneliers
1702, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 286) Dienstags den 27. Februarÿ Anno 1703
Herr Ludwig Binder der Specereÿ Händler Vndt burger allhier stehet Vor, Bath Ihne dißorths alß einen Zudiener mit geldt gegen der Gebühr auff vndt anzunehmen. Erkandt, Willfahrt, gab Vor das Zunfftrecht 2. lb 10 ß 6 d vndt dam Zunfftschrbr. vndt Bittel 2 ß 6 d.

Louis Binder meurt en 1711 en délaissant quatre enfants de sa veuve Anne Marie Herr. Les experts estiment la maison à 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 3 773 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 3 197 livres, le passif à 9 925 livres.

1711 (23.3.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 15) n° 364
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und Vahrender, Unverändert und Veränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrenveste und Wohlachtbahre Hr. Ludwig Binder geweßene handelßmann und burger allhier Zu Straßburg nach seinem den 9. Februarÿ dießes instehenden 1711. Jahrs aus dießer welt genommenen seel. abschied Zeitlichen verlaßen (…) durch die Viel Ehren und tugendbegabte frau Mariam gebohrne Herrin, die dießorts W. beÿständlich des Ehrenvesten wohlachtbahren herrn Johann Heinrich Schattenmanns handelßmanns und burgers allhier Ihres geschwornen Vogts (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 23. Martÿ A° 1711.
Pro Nota. Weilen die fr. W. auff die theilbahre Nahrung Verzug thun und davon tam active quam passive nicht participiren v. sich allein Ihr unverändertes auch was Ihro die Ehebered. v. das Testament Zugibt reserviren will, als wird der Erben unveränderte vnd das theilbare Guth ohn ersucht in einer massa Zu beschreiben seÿn.
Der Verstorbene herr Seel. hat ab intestato als aus per Testamentum zu Erben verlaßen wie volgt. 1. S.T. H Geörg Friderich Bindern handelßmann vnd burgern allhier so in Persohn dem Geschäfft abgewarthet, 2. S. T. H. Johann Bindern hochgräff. Solms Braunfelsischen hochmeritirten Hoff: Regierungs Rath, welcher allhier nicht verburgert und auch nicht zugegen war, in deßen Nahmen aber auß E. E. Kl. Raths Mittel der Ehrenveste Weiße H Andreas Gundelwein Kieffer und E. E. Kl. Raths beÿsitzer als Deputatus beÿ dem Geschäfft erschienen, 3. S. T. H. Ludwig Bindern U. Jur. Candidatum welcher vff seinen Reÿßen be(-)ffen vnd weilen dießer H. Sohn gleichfalls nicht verburgert ist auch in seinem Nahmen Erst vorgemelter H. Gundelwein als Deputatus benebst dem Edlen, Wohl Ehrenvest. und weißen H Johann Bindern vornehmen handelßmann als seines H Vatters seel. brudern anweßend geweßen, 4. S. T. Fr. Mariam Ursulam Storrin gebohrne Binderin, S. T. H. Joh: Wilhelm Storren, handelßmanns und burgers allhier Eheliebstin welche mit assistentz Erstgedachten Ihres H Eheliebsten Gegenwärtig gewesen, Alle Vier des Verstorbenen H seel. hinterlaßene liebe KK. vnd zugleichen portionen vnd Stammtheilern Erben

In einer in der Statt Straßburg an dem Staden ohnfern der Newenbruck gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft Eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgendermaßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In den hindern Stub Cammer, Im hindern Stübel, In der Magd Cammer, Auff dem Gang Stübel, In der Küchen
(f° 14-v) Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Ein hauß, hoffstatt vnd Bronnen mit allen deßen vbrigen Gebawen, Begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ane dem Staaden ohnfern der Neuenbrucken 1. seit neben weÿl. Friderich Günther des Glaßers W. and.seith neben H Michael Diemers des geweßenen Weißbeckens hinterlaßene Söhnen hint. auch auff dieselbe stoßend, so Zum Hecker genannt, so freÿ, leedig und eigen und dh. der St. St. geschworne Werckmeister crafft Ihrer Zu dem Concept gelüffert schrifftlichen Abschatzung sub dato d. 25. Martÿ 1711 p. 1500. Darüber meldet eine teutsche Pergamentene Kauffverschreibung in allhiesiger C.C. gefertiget vnd mit dero anhangenden Kleinern Cantzleÿ Secret Innsiegel verwahrt datirt d. 9. 10.bris A° 1698. mit N° 1 signirt, darbeÿ sich in einer verket. buchsen Laden Vielerleÿ alte Pergamente brieff vnd Schrifftlicher bericht befindet.
(f° 20-v) Ergäntzung der Frau Wittib abgangenen unverändert Vermögen. Vermög einer von deß Verstorbenen Herrn Binders seel. eigenenhandt geschriebenen Verzeichnuß Waß die frau Wittib zu demselben den 10. Maÿ Anno 1679. in den Ehestandt gebracht ist deroselben Zu Ergäntzen Wie volgt. (…) Nach außweiß einer anderwärtigen Verzeichnuß, so datirt Colmar d. 19. Martÿ A° 1711. Vnd mit Hn Johann Herrens auch H. Johann Georg Herrens eigen handigen nahmens unterschrifften bekräfftiget ist ferner manglend was die Fraw Wittib auß irer Fraw Mutter seel. sparhafften bekommen.
(f° 27-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr. Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 101, Sa. Schiff und geschirrs Zur handlung gehörig 8, Sa. Lähren Vaßes 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16, Sa. Guldene Ring 26, Sa. der Baarschafft 11, Sa. Schulden 76, Sa. der Ergäntzung 3530, Summa summarum 3773 lb
Der Kinder und Erben auch das Gemein Verändert und theilbare Guth ohnuntersucht in einer Massa, Sa. haußraths 274, Sa. Schiff und geschirrs Zur handlung gehörig 41, Sa. Wahren in das Gewerb und zur handlung gehörig 382, Sa. Wein und Lähren Vaß 59, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 52, Sa. Guldenen Rings 19 ß, Sa. der Baarschafft 92, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1500, Sa. Schulden 793, Summa summarum 3197 lb – Schulden 9925, Conferendo, die Theilbare passiva übertreffen die Theilbare Activ Nahrung 6727 lb
Verstallungs und Beschluß summa Inventarÿ 3256 lb

Louis Binder meurt à l’âge de 61 ans. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Urbain.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. 1687-1715, f° 210-v, n° 3)
1711. Mittwochs d. 9. febr. nachmittags 1. Vor 2. Uhr starb seelig vnd ward folgenden Dinst. darauff nach gehaltener Leich Pr. in alhiesiger Niclauß Kirch auf dem Gottes acker S Urbani ehelich begraben H Ludwig Binder Vornehmer handelß Mann v. burger alhier, Ætatis suæ 61. Jahr 1. Monath v. 2. tag. [unterzeichnet] Georg Friderich Bender als Sohn, Johann Wilhelm Storr als tochtermann (i 216)

Anne Marie Herr hypothèque la maison au profit du marchand Abraham Herff de Bâle

1713 (ut ante [11. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 515-v
frau Maria Binderin wittib geb. herrin beÿständlich Joh: Heinrich Schademanns handelsmanns ihres Curatoris und Georg Friedrich Binders deßen sohns
in gegensein H. Frantz Peter Crugot handelsmanns nahmens H. Abraham Herff handelsmanns zue Baßel – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, ihre behaußung c: appert: ahm Stadten zuem häcker genannt, einseit neben Güntherin anderseit neben Michel Diemers EE hinten auch

Marie Herr fait vendre des meubles dans sa maison près du Pont neuf.

1713 (5. 7.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 18) n° 468
Verkauff: und Erlöß Registerlein innhaltend alles dasjenige Waß die Viel Ehren und tugendbegabte Fraw Maria Binderin gebohrne Herrin, Weÿl. Herrn Ludwig Binders geweßenen Handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg seeligen hinterlaßene Wittib, von Ihren Eigenthümlichen Mobilien in Ihrer ane dem Staden alhier ohnfern der Newen brucken gelegenen behaußung zu offenem Marck feÿl gethan
Actum in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem beÿseÿn S: T: Herrn Johann Heinrich Schattenmanns deß handelßmanns und burgers allhier alß Vorgemelder Fraww Binderin geschwornen Curatoris (…) Mittwochs den 5.ten 7.bris et Seq. die hus. Anno 1713.

Marie Binder meurt en 1714 après avoir réduit à la légitime ses deux fils qui résident à l’étranger, sous le prétexte que leur part d’héritage a servi à payer leurs études et leurs voyages. Les experts estiment la maison à la somme de 1650 livres. L’actif de la succession s’élève à 818 livres, le passif à 400 livres.

1714 (1.3.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 19) n° 485
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere, liegender undt fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche fr. Maria Binderin gebohrne Herrin auch Weÿl. S.T. Herrn Ludwig Binders geweßenen handelßmanns und burgers alhier Zu Straßburg seel. hinderlaßene Wittib nunmehr auch seel. nach Ihrem den 25. febr. dießes lauffenden 1714.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hientritt, Zeitlichen verlaßen (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer Gegenwarth S.T. H. Joh: Heinrich Schadenmanns, Specierers und burgers alhier, der Verstorbenen Fr. Binderin seel. geweßenen geschworne Curatoris Sonntags den 1. Martÿ Anno 1714.
Die Verstorbene Frau seel: hat per Testamentum nuncupativum zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. S.T. Herrn Georg Friederich Bindern deß Closters Zu den Reuerinnen allhier wohlverordneten Schaffnern, so dem Geschäfft in persohn abgewarthet, 2. S. T. H. Johann Bindern Churfürstl. Pfältzischen und hochgräffl. Solms Braunfelsisch. Tecklenburgischen Hoffrath, so abweßend, 3. S. T. H. Ludwig Bindern hochgräffl. Leiningen Falckenburgisch. hoff: undt Justitz Rath so gegenwärthig, welche beede Hh Söhne die Fr. Mutter krafft auffgerichteten Testament allein in legitimam instituirt und weilen dieselbe dh Ihren abgelegten Studien und reÿß ein weith mehrers als selbige antreffen thäte empfangen, so hat Ihre Fr. Mutter seel. geordnet, daß Sie mit dem bereits empfangenen, loco legitimæ sich Contentiren und ferner ôs ahne Ihre Verlaßenschafft prætendiren sollen, 4. die Viel Ehren und tugendbegabte Fr. Mariam Ursulam Storrin gebohrne Binderin, S. T. H. Joh: Wilhelm Storren, handelßmanns v. b. allhier Eheliebstin, welche mit Assistentz deßelben dem geschäfft beÿwohnete, 5. S. T. H. Joh: Bindern, vornehmen handelsmann und burger allhier der Verstorbenen, frawen seel. ge Ehrter H Schwager, so auch Zugegen war

In einer in der Statt Straßburg ahnen dem Schiffleuth staden ohnfern der Neuen brucken gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ahne einer Behaußung. Hauß hoff hoffstatt sampt einem hinderhauß v. bronnen gelegen alhier in der St. St. ahne dem Stad. ohnfern der Uttengaß beÿ d. Neuen bruck 1. s. neb. weÿl. Friederich Günthers geweßenen glaßers W. Erben, Anderseith neb. I. Allmendgaßel, hinden auff N. N. Rossignol den frantzösisch. huthmacher stosend, davon gehen Jährl. 80. lb. d Zinnß Jährl. auff d. 14. 7.br H Herffen et Compagnie handelßleuth alhier so in Cap: ablößig mit 2000 lb. Sonsten freÿ ledig und eig. dahingeg. ist solche behausung der St. Str. geschworne Werckmeistern Zu dem Concept gelüffert Schrifftlichen Abschatzung sub dato 1. Martÿ 1714. höher ô æstimirt dann 1600 lb Dahero ahne dem passiv onere hernach unter die passivis Zusetzen 400 lb. Darüber meldet i. teutsch perg. Kbr. in alh. C.C. gef. m. dero anh. Secr. Canc. Secr. Ins. verwahrt datirt d. (-)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 92, Sa. Silber geschirrs und Geschmeids 22, Sa. Goldene Ring 16, Sa. der Baarschafft 177, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung -, Sa. Schulden 509, Summa summarum 818 lb – Schulden 400, Verstallungs summa Inventarÿ 418 lb
Abschatzung den 1. Martzÿ: anô: 1714. Weiland der Ehr vnd Tugen Samen Frau, Maria Binderin Seel. hinder: laßenen Erben, ist Eie behaußung allhier, in der Stattt Straßburg an dem schiffleüth Statten, beÿ der Neÿen bruck gelegen, Einn Seith. Neb. Hn Fridtrich Ginther glaßer, ander Seith Neben Einen allmen geßel, wie auch auff die diemerischen Erben, hinden auff N: N: Rossinngol Stoßend, Welche behaußung, Laten, Neben gebeÿ, Neben hauß, hinder gang, Gewölbter Käller, hoff, hoffstatt, Vnd brunnen, Sambt aller ihrer Recht vnd gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburgn geschwornee Werckh Leüth, sich in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen breißn Nach angeschlagen Wiertn Vor und Vmb dreÿ taußend Zweÿ hundert Gulten. Bezeichnüß der Statt Straßburg geschworen werckh Leüth, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre à cause des héritiers résidant à l’étranger qui devraient régler un droit de détraction. Les préposés de la Taille estiment que la défunte les a réduit à la légitime pour éviter de payer ce droit. La succession est en partie réglée en 1724 et entièrement en 1743.
1716, Livres de la Taille (VII 1175) f° 186-v
(Spiegel, F. N° 1701) Weÿl. Frauen Mariæ gebohrner Herrin, auch weÿl. H. Ludwig Binders geweßenen Handelßmanns und burgers alhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ösinger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 38, 1818. lb 12 ß 11 d, die machen 3600. fl, dieselbe Verstallte hiengegen 4000. fl.
Extat das Stallgeltt pro 1714, 1715, & 1716. – 18 ln
Geborr 5 ß 4 d
Abhandlung 2 lb 2 ß 6 d – Summa 20. lb 7 ß 2 d
Nota Es hat die verstorbene in Ihrem den 15. Febr. 1714. vor Hn Not. Ösinger auffgerichteten Testamento nuncupativo §.pho 6.to Hn. Johann Bindern Chur Fürstl. Pfältzischer und hochgräffl. Salms Braunfelßischer Tecklenburgischen Hoffraht und Hn. Ludwig Bindern hochgräffl. Leiningen Falckenburgischer Hoff: und Justizraht Ihro beede Söhne allein in Legitimam instituirt mit der erläuterung, daß weilen Ihre studiæ und gethane Reißen viel gekostet, Sie sich mit dem jenigen so Sie bereits genoßen und empfangen Loco Legitimæ contentiren und alßo an Ihr der Mutter Verlaßenschafft kein anspruch mehr haben sollen, alldieweilen aber H. Johann Binder der handelßmann und burger alhier ane deren statt, gleich den übrigen allhier verburgerten Kindern Zu einem dritten oder Stammtheil eingesetzt worden, es hiengegen Zimlich bedencklich da die verstorbene denen Kindern so viel solte entzogen und deren Vatters brudern zu gewendet haben, und viel mehr scheinet es seÿe deßelben Namen allein zu dem Ende spendiret worden umb darunder der beeden frembden Erben Legitimam zu salviren und die damahlen besorgende Confiscation oder Abzug zu evitiren, Zu mahlen da der Eine von obgedachten alhier frembd und ohnverburgerten Herrn Söhnen der Inventation in Persohn beÿgewohnt, welches villeicht underblieben were wann Er und sein H. Bruder völlig außgewießen und ferner keine prætension mehr zu machen oder etwas von der verlaßenschafft weiter Zu hoffen gehabt hätten, alß ist G. Herren der XV.en von seiten der Statt Stall solches in Underthänigkeit hinderbracht und wie das Geschäfft ratione des Abzugs zu tractiren und ob etwas und wie viel deßhalben anzusetzen, umb außweißung Gehorsambst gebetten worden.
Warauff hien die Hochverordnete Obere Stallherren an welche das Geschäfft von G. Herren den XV.er verwießen worden nach vorgenommener Examination deßelben, und von Hn. Johann Bindern eingezogenem bericht daß derselbe nichts von seiner Frau Geschweÿ Verlaßenschafft bekommen noch jemahls verlangt sondern deren Kindern völlig überlaßen, dahien geschloßen daß der Abzug folgender gestalten angesetzt und abgefordert werden solle.
Abzug. H. Johann und H. Ludwig Binder obgemelt, beede alhier ohnverburgerte Söhne sollen von angefallenem Mütterl. Erbe der 422. lb. 15. ß d. den Abzug erlegen mit 42. lb.
[feuille jointe] F. fol. 59. N° 1701.
Weÿl. Fr. Mariæ Binderin gebohrner Herrin Verlassenschafft soll der Statt stall 56. lb
H. Johann und H. Ludwig Binder beede alhier ohnverburgerte HH. Söhne sollen von mütterl. Erben der 422. lb. 15 ß den Abzug erlegen mit 42. lb
Sign. Straßb. 27. 8.br 1722.
Aus Erkantnus Mgh. der Hrn. Fünffzehen solle durch die beede Frembde Binderische Hrn Erben die helfft ane Obigem Abzug, durch die hiesige Erben aber dero Ratum an denen biß dato Verfallenen Stall geltern bezahlet werden, übrigen Ist aus Gnad. nachgelaßen, d. 12. Junÿ 1724. Hennenberg.
[verso de la feuille] vermög Erkantnus G. Herren der XV.er vom 12° Junÿ 1724. hat H. Georg Friderich Binder von 430. Mütterl. Erbe pro rato für 12. Jahr Stallgeltt zu erlegen à 1. lb 4. ß, 14. ß 8. ß
Und H. Johann Wilhelm Storr uxorio nomine von 929. lb. 8. ß 7. d à 2. lb 17. ß, 34. lb. 4. ß (Summa) 48. lb. 12. ß
sign. Straßb d. 16. april. 1725.
für H. Binder ist den 3. Julÿ 1743. 23. lb 2. ß 8 d Zahlt der rest nachgelaßen worden Vide Einnahm ahn Zweiffelhaffter Schulden. Storr hat Fallirt – Stall

La maison revient par dispositions testamentaires (voir plus bas l’inventaire de 1729) à Marie Ursule Binder qui épouse en 1708 le marchand Jean Guillaume Storr, fils du boucher Jean Jacques Storr : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1729, célébration

Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und Vorachtbahren herrn Johann Wilhelm Storren ledigen handelßmann weÿland des Ehren vnd vorgeachten herrn Johann Jacob Storen, geweßenen Metzger und burgers allhier Zu Straßburg, mit der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Anna Catharina Wibmarin gebohrner Göppelin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigamn ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauwen Maria Ursula Binderin, des Ehrenvest und Großachtbahren herrn Ludwig Binder ebenmäßigen Vornehmen handelsmann und burgers allhier mit der Viel Ehr und Tugendbegabten Frawen Maria gebohrner Herrin ehelich erzeigten Tochter, als der Jungfrau Hochzeiterin am andern Theil (…) So beschehen und Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 23. Junÿ in dem Jahr als man nach Unsers einigen Erlößers vnd allein Seeligmachers Jesu Christi Gnadenreichen geburth Vnndt Menschwerdung Zalte 1708 [unterzeichnet] Johann Willhelm Storr als hoch Zeiter. Daniel Rohr Nots.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 103, n° 862)
1708. Mitwoch den 8.ten Aug. Seind nach 2.mahl. Proclamation ehl. copulirt Worden, H Joh: Wilhelm Storr der ledige Handelsmann weÿl. H Joh: Jacob Storren gewesenen burgers und Metzgers hinterl. ehl. Sohn vnd J. Maria Ursula H Ludwig Binders des b. und handelsmanns ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Willhelm Storr als hochzeiter, maria ursula Binderin als hochzeiterin, Heinrich Lobstein als vogt, Ludwig Binder als vatter (i 192)

Native de Colmar, Marie Ursule Binder devient bourgeoise par son mari neuf mois après son mariage.
1709, 4° Livre de bourgeoisie p. 774
Maria Ursula Storrin Von Colmar, H. Ludwig Binders allhier Tochter, empfangt das burgerrecht Von Ihrem Mann H: Joh: Philipp Storren dem Handelsmann p. 2. gold fl. wird Zum Spiegel dienen. P. d. 27. Dito [Aprilis 1709]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse quai des Bateliers. Les apports du mari s’élèvent à 1 045 livres, ceux de la femme à 848 livres.
1708 (13. 8.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 20) n° 768
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrenvest vndt Wohlvorgeachte Herr Johann Wilhelm Storr handelßmann vndt die viel Ehren und tugendreiche fraw Maria Ursula gebohrene Binderin beede Eheleuthe vnd burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht vnd vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen alhier in der Königlichen freÿen St. St. in fernerer gegensein der viel Ehren vnd tugendreichen Frauen Annæ Catharinæ Wittmarin gebohrner Göppelin weÿl. herrn Abrahamb Wibman geweßenen Ochsenvürth v. burgers allhier seel. wittib, des Eheherrn Fr. Mutter, ferner der Wohl Ehrenvest vnd großachtbahren Herrn Ludwig Binder vornehmen handelßmanns vnd der Viel Ehren: vnd tugendreichen fraw Maria gebohrner Herrin beeder Ehepersohnen vnd burgere allhier der Ehefrawen beeder geliebter Eltern, Sambstags d. 13. 8.bris Anno 1708.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleüth Staaden gelegenen der Ehefrawen beeder geehrter Eltern eÿgenthümblich zubehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Series rubricarum Inventarÿ hujus. Des Eheherrn unveränderte Nahrung, Sa. haußrath 129, Sa. Silber 46, Sa. Goldene Ring 48, Sa. baarschafft 821, Summa summarum 1045 lb
Der Ehefrauen Vermögen, Sa. haußraths 149, Sa. Silbers 73, Sa. Goldener Ring 115, Sa. baarschafft 511, Summa summarum 848 lb

Jean Guillaume Storr cotise à la tribu des Tonneliers pour avoir le droit de vendre du vinaigre
1714, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 235-v) Montags den 3. Septembris Anno 1714 – Herr Joh: Wilhelm Storr der Spec: erhält auff sein ansuchen d. Zunfftrecht als Zudiener mit meld wegen deß Eßigschancks erlegt 2. lb 10. ß 6. d v. pro Zunfftschrb. et büttel 2. ß. 6. d.

Les contrôleurs des chanvriers font grief à Jean Guillaume Storr de faire commerce de chanvre. L’affaire portée devant les Quinze n’a pas de suite.
1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
(p. 187) Sambstag den 5. Junÿ 1723. – Moss. nôe der hiesigen Hänffer Rüeger Cit. H. Joh: Wilhelm Storr den Handelßmann, prod. Underthg. Klag-Libell juncto petito in seiner behaußung treibenden Hänffer handwerckhs. Gug bitt Copiam und ab excipiendum T. Ord. Moss. laßt Zwahr Copeÿ Zu bitt ob periculum in mora umb Deputation. Gug priora bitt Zeit Zur Verantwortung. Erkandt, wird Copeÿ undt. Deput. willfahrt

(p. 199) Sambstag d. 19. Junÿ 1723. – Moss. nôe der hiesigen Hänffer Rüeger Ca. Johann Wilhelm Storr Vom 5. huj. will Exceptiones Vernehmen. Gug nomine Citati welcher unpäßlickeit halben nicht erscheinen Kan, producirt deßen Exceptiones juncto petito handelt innhalts. Moss bitt Copiam et Deputationem. Gug laßt beedes Zu. Erkand, wird Copeÿ und Deputation willfahrt.

Les préposés de la Taille soumettent l’inventaire Binder aux Quinze. Ils examinent les comptes du défunt et concluent que les héritiers devront régler le droit de détraction. Le montant en est réduit eu égard aux qualités des héritiers qui sont tous deux conseillers auliques. Les héritiers qui habitent la ville devront régler les droits de taille en souffrance.
1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
(p. 255) Montag d. 12. Junÿ 1724. – Weÿl. Mariæ Binderin gebohrner Heerin Erben, pt° Abzugs und Stallgelts Extantzen
Obere Stall Herren laßen per me referiren, Es habe schon A° 1714. in weÿl. Ludwig Binders gewesenen Handelßmanns allhier hinderlaßene Wittib dieses Zeitliche gesegnet und per Testamentum Zu Erben hinterlaßen 1. H. Johann Binder damahlig Grafflich Salmischen Regiments rath nunmehr aber Reichs Hoffrath, 2. H. Ludwig Binder damahlig Leiningen Gundersbluhmischen Rath nunmehro Solms Braunßfelßischen Geheimer Rath Ihre Söhn, welche beede Sie aber nur in legitimam jnstituirt, mit der erklährung daß selbige sothane legitimam bereiths empfangen, in deme Sie durch Ihre Studien und Reißen Viel gekostet, 3. H. Georg Friderich Binder deß Closters Zu den Reueren allhier Schaffner, 4. Mariam Ursulam gebohrne Binderin, H. Storren des handelßmanns undt burgers allhier Ehefrau dero respective Söhn und Tochter, undt H Johann Binder dero seel. Manns bruder, dieße dreÿ letztere Zu gleichen portionen und theilen, Nach deme dießer Binderin Verlaßenschafft inventirt, und das Inventarium auff den Stall gelieffert word. und man daraus ersehen daß Herr Ludwig Binder, so doch Krafft Testaments abgewießen word. der Inventation in persohn beÿgewohnt, und auch Hrn Johann Benders Erbs Einsatzung denen Hrn dreÿen der Statt Stall Verdächtig Vorgekommen, hätten sie ged. Hrn Johann Binder beschickt, undt hierüber gehört, welcher beditten daß er der ursachen pro parte Zum Erben Von seiner geschweÿh eingesetzt worden, weil er an selbige und an seinen Verstorbenen Bruder 600 fl. zu fordern gehabt, und aus Consideration deß wegen damahligen Kriegs Zeiten der beeden Frembd. Erben, so nur in Legitimam eingesetzt word. quantum wäre Confiscirt word., Er habe aber Keinen heller weder Verlangt noch bekommen, und müßten die Binderische Kinder sothane Ihme Zugedachte Erbs portion under sich getheilt haben.
Weilen nun aus dem Inventario Zu ersehen geweßen, daß H. Rathh. Johann Binder 422. lb. 15 ß. Zugeschrieben, die beede frembde Erben solches Erbs Ratum wahrhafftig gezogen, alß hätten die Hh dreÿ des Stalls denenselben den Abzug davon mit 42. lb. 5 ß. 6 d. angesetzt, Es wäre aber dieser Abzug biß dato nicht erleget worden, da doch H Georg Friderich Binder für alles cavirt, deßwegen dann die Hh dreÿ den 27. 8.bris 1722. ged. Georg Friderich Binder ein Stallforderung überschickt, nemlich die samtliche Erben Stallgelt pro 1714 biß 1722 incl. à 6 lb, 54 lb
Gebott, 8 ß 4
Abhandtlung des Inventarÿ, 2 lb 2 ß 6 d
Vnd denen obangezogenen Abzugs weg. 42 lb 5 ß 6 d
d. 4. Xbr. Jüngst habe dieser Georg Friedrich Binder beÿ Mghh. ein Memorial eingelegt, undt den Nachlaß [p. 257] sothanen Abzugs wie auch obged. Stallgelts begehet, habe der Implorant sich auff den Inhalt seines Mem. bezogen und nochmahlen gemelt seine Beeden brüder hätten nicht nur denen Ererbten 422. lb. nichts mit sich hinaus gezogen, sondern wären auch noch hier schuldig, Weilen nun H Schaffner Binder in seinem Memoriale exponirt daß die von seinen beeden brüdern ererbte 422 lb nicht Zulänglich geweßen, den Hrn Rathherr Binder umb seine Forderung Zu befridigen, so habe man deßfalls aus H Rathh. Binders seel. Handelsbüchern, bericht eingezogen, da dann H Gruber alß Binderischer Tochtermann attestirt, daß H Ludwig Binders undt deßen Verstorbener Frawen Erben H Johann Binder Senatori seel /:so Viel man in deßen handelbüchern finden Können:/ nichts schuldig gewesen, sondern das H Rath. Bruder so damahl beÿ Ihro Leiningen Gundersbluhm in diensten gestand. H. Rathherr Johann Bindern wegen für Ihne an H Christoff Richßhoffer d. 10. 8.bris 1714 /:also nach der Frau Binderin seel. todt als welcher d. 25. feb. gedachten 1714. Jahrs erfolgt:/ bezahlte 237. fl. undt ferner Von Ihro* handlung übernommen 100 fl. schuldig worden, welche 337 fl. noch außstehen.
Beÿ diesen Umbständen finde man was den abzug der 42 lb 5 ß 6 d betrifft daß nach dem Rigor der beede frembde Erben solchen schuldig wären, man wolle aber Zu Mghh gestellet haben ob, in ansehung ged. beeden Hrn Caracters dieselbe Ihnen einen völlig. nachlaß oder erglöckliche moderation wollen gedeÿen laßen. Daß Außstehende Stallgelt betr. so A° 1722. schon sich à 54. lb beloffen, so hätten die hießige beede Erben, alß Georg Friderich Binder und H Storren Ehefraw dero Ratum daran ohnstendig Zu entrichten, [p. 268] deren Frembd. antheil aber wäre nach dem Rigor Zwahr auch Zu Zahlen, maßen selbige in mora geweßen, den Abzig Zu entrichen, undt lauffe das Stallgeltt fort biß der Abzug bezahlt zu Mghh stellend was sie auch dißfalls erkennen wollen.
Herr Prætor Regius votirte hierauff, Es seÿe beÿ dem Geschäfft quæstiones vber Zweÿ puncten Zu sprechen, der erste concernire den denen Frembden Erben geforderten Abzug der 42 lb. d., da dann es sehr bedencklich sein würde wann MGHh die Völlige Summ wolten nachlaßen in ansehung der übel consequenzen weilen aber die Summ nicht sonderlich considerable undt die beede Frembde Erben in einem Caractere stehen, daß Sie es etwa gegen die Statt wieder erkennen Könten, so stelle beÿ MGhh. ob Sie nach dero Guthfind. sothanen Absatz auff die helffte oder auf eine quart reduciren wollen, Was die Stall gelt Extanzen anbelange, so seÿe nicht mehr alß billich daß die hiesige Erbs Interessenten, alß Welchen gleich nach dem Absterben der Binderischen wittib dero Erbs ratum hätte sollen Zugeschrieben werd. dero Antheil daran bezahlen.
Erkandt Soll von denen Frembd. Erben die Helffte des Abzugs, Von denen hießigen aber dero Ratum an denen biß dato verfallenen Stallgeltern bezahlt werden.

Jean Guillaume Storr demande aux Quinze de réduire la taille due pour les douze années pendant lesquelles la succession Binder est restée ouverte. Il paie régulièrement ses impôts, la somme que sa femme a héritée a tout juste suffi à compenser les revers qu’il a essuyés dans son commerce. Les Quinze réduisent de moitié la somme due.
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
Johann Wilhelm Storr pt° Stallgelts
(p. 104) Sambstag d. 14. Aprilis 1725 – Gug. nôe Johann Wilhelm Storr des Handelsmanns principal alß welcher in Weÿl. Frawen Mariæ Binderin Verlaßenschafft worüber d. 12. Junÿ 1724. beÿ Mgh. ein bescheid ergangen interessirt ist, bitt vmb gnädige Communication des gedachten bescheids. Erk. willfahrt.

(p. 268) Sambstag d. 15. Sept. 1725 – Gug. nôe Johann Wilhelm Storren des Burgers und Handelsmanns prod. vnd.tg Memoriale und bitten pt° Stallgelts. Erkant, Ober Stall Herren.

(p. 282) Sambstag d. 22. Sept. 1725 – Johann Wilhelm Storr pt° Stallgelts
Iidem [Obere Stall Herren] laßen per me referiren, was den 12. Junÿ 1724. wegen an Weÿl. Fraw Mariæ Binderin gebohrner Herrin Verlaßenschafft& undt der Statt Stall anforderung an dieße Verlaßenschafft undt die beede Frembde Herrn Erben vorgekommen, und berichte daß Johann Wilhelm Storr der burger undt handelßmann allhier uxorio nomine Vor sein ratum am Stallgelt Wegen ererbten 979 lb. 8 ß. 7 d. à 2 lb. 17 ß. für 12 Jahr ane Stallgelt 34 lb. 4 ß. Zu bezahlen hätte. Es habe aber dieser Storr d. 15. hujus Wegen dießer anforderung beÿ Mgh. ein Memorial und demuthiges bitten angelegt, Ego ließ solches ab, und berichte darauff daß auff beschehener remission der Implorant ferner gemelt, daß Er bißhero sein Stallgelt alle jahr ordentlich entrichtet, und wann das geschäfft schon 12 Jahr auff den Stall seÿe ersitzen geblieben so seÿe es ja nicht seine Schuld, seine Frau habe Zwahr gegen 2000 fl. Von dero Mutter geerbt, es seÿen aber diese 2000 fl. Zu abtragung etwelcher Schuld. schon darauff angewendet worden, und seÿe dießes Zu consideriren daß beÿ seiner Fraw Schwiger absterben er weith Zu Viel Verstalllet, und das ererbte nur gedienet, die Luckh wider außzufüllen, maßen bekandt daß er Verschiedene unglück gehabt, undt hätte er sich nicht einbilden können daß man Ihme das Stallgelt von demjenigen was seine Fraw von dero Mutter ererbt nachtrage, sonsten er sich längstens schon wieder haben abschreiben, und die Verstallungs Summ auff sein in wahrheit besitzendes Vermögen haben setzen laßen. Beÿ dießer bewandtnuß und da statt kündig daß der Implorant verschiedene Verlust gehabt, so stelle man Zu MGhh ob Sie demselben an den geforderten 34. lib. 4 ß. die helffte wollen nachlaßen. Erkandt, wirdt die helffte in gnaden nachgelaßen.

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder font dresser l’inventaire de leurs biens pour que l’épouse puisse demander le bénéfice de cession. La masse propre à la femme est de 1 490 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 1 371 livres, le passif à 3 069 livres. La maison est portée à une valeur de 2 500 livres.

1729 (30.5.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 5) n° 105
Inventarium über Herrn Johann Wilhelm Storren Handelsmanns und Frauen Mariæ Ursulæ gebohrener Binderin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg der Zeit besitzende und revidirte Activ und Passiv Nahrung auffgerichtet Anno 1729. (…) weilen die Ehefrau Zu salvirung Ihres unveränderten Vermögens und deßen so Sie crafft auffgerichteter Eheberedung Zufordern das Beneficium cessionis (zu ersuchen gesinnet) So beschehen in Straßburg in fernerem gegenseÿn Tit. herrn Philipp Jacob Marbach Notarÿ publici und burgers allhier der Ehefrauen geordneten Curatoris ad Lites auff Montag den 30. Maÿ Anno 1729.
Copia der Eheberedung

Höltzen und Schrein werck, auff der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Hindern Wohnstub, In der Magd Cammer, In der Nebens Cammer, In der undern Vordern Stub, Stub Cammer und haußöhren, In der Kuchen, Im Laden Stübel, Im Keller, In der obern Vordern Stub und hauß Ehren
Eigenthum ane einer Behaußung (F.) Nemlichen die helffte ane einem hauß, hoffstatt und bronnen mit allen deßen übrigen gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeit gelegen allhier ane dem Staden, ohnfern der neuen Bruck einseit neben wendling Schneider, dem glaser, anderseit Zum theil neben dem sogenannten heckergäßlein und Zum theil neben weÿl. Michael Diemers geweßenen Weißbecken hinderlaßenem Son, hinden auch auff denselben stoßend, so Zum hecker genannt wird, davon gehen Jährlichen 80. lb Zinnß à 4 pro Ct° gerechnet H Frantz Peter Grugot dem handelßmann allhier, Jährlichen auff den 11. 7.bris widerlösig in Cap. mit 2000 lb d Sonsten aber freÿ ledig und eigen, und wird solche behaußung allhier ohnpræjudicirlich æstimirt pro 2500 lib. d. Nach abzug des darauff stehenden Passiv Capitals nun Verbleiben ane vorgemeltem Anschlag übrig 500 lib, daran trifft die hiehero gehörige helffte an so hier in außwurff gebracht wird 250. Diese behaußung ist der Ehefrauen und Ihrel Eheliebsten von weÿl. Frauen Maria Binderin gebohrner Herrin Ihrer respê Frau Mutter und Schwieger seel. in dero den 15. febr. a° 1714 Vor Weÿland herrn Notario Joh: Adam Ösinger auffgerichtetem Testamento mit 6000 fl. gemeinschaftlich præ und legirt, Ihnen auch in deren verlaßenschafft Antheilung entschlagen dahero hier der Ehefrauen die helffte vor unverändert Zugeschieben worden. Sonsten meldet auch darüber ein perg. Kbr. in allheisiger C C stub gefertiget und mit dero anhang. Kl. Cantzleÿ Secret Innsiegel Verwahrt datirt den 9. Xbris A° 1698.
(T.) Nemlichen die helffte für unvertheilt ane der vorhero fol. beschriebenen behaußung, Woran die übrige helffte der Ehefrauen vor unverändert gehörig, welche helffte über abzug des darauff stehenden Passiv Capitals nach den oben beÿgesetzten Pretio antrifft 250 lb.
Ergäntzung der Frauen ermanglenden unveränderten Vermögens. Vermög Inventarÿ über beeder Eheleuthe einander in die Ehe Zugebrachte und in A° 1708 durch H. Not: Daniel Rohren seel. inventirte Nahrungen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frauen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 67, Sa. Silbers 15, Sa. Eigenthümlichen Antheils ane i. behaußung 250, Sa. restirender Ergäntzung 1058, Sa. Activ Schulden 100, Summa summarum 1490 lb
Solchem nach wird auch den Herrn unverändert und zugleich das theilbare guth, masen die Ehefrau mit consens Ihres herrn Vogts auff daßelbbe tam active quam passive renuncirt, sich aber alles so in crafft pactorum dotalium und dieses Inventarÿ Zu fordern, reservirt, unter dem Titul dem herrn gehörig, beschrieben Sa. haußraths 439, Sa. Schiff und geschirrs 35, Sa. Wahren 148, Sa. Wein und Leerer Faß 67, Sa. Silbers 92, Sa. Baarschafft 14, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 250, Sa. Activ schulden 322, Summa summarum 1371 lb – Schulden 3069 lb, Compensando 1698 lb
Eheberedung (…) So beschehen und Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 23. Junÿ 1708

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder hypothèquent la maison au profit du médecin François Balthasar von Lindern et des marchands Jean Daniel Franck et Frédéric Charles Saltzmann

1730 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 77-v
Wilhelm Storr der handelsmann und Maria Ursula geb. Binderin mit beÿstand ihres Curatoris ad lites H. Philipp Jacob Marbach Notarii Publici mit fernerer assitentz H. Joseph Michael Rauch Exsenatoris und H. Lucas Schaaff beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Franciscus Balthasar von Lindern Med: D. et pract: allhier, Ferner H. Johann Daniel Franck und H. Friedrich Carl Saltzmann beede handelsleuth – ihme von Lindern schuldig 180 gulden Reichswährung, H. Franck 346 gulden und H. Saltzmann 263 gulden
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten am Staden einseit neben weÿl. Michael diemer gewesten weißbecken Erben anderseit neben Wendtling Schneider dem Glaßer hinten auff die Diemerische erben am heckergäßlein

Jean Guillaume Storr loue une partie de la maison à l’anatomiste Jean Christophe May

1735 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 625
Johann Willhelm Storr der handelsmann
in gegensein H. Johann Christoph Maÿ Anatomici
In sein des verlehners eigenthümlich am Staden einseit neben wendtling Schneider dem glaßer anderseit neben denen Diemierischen fusiosen söhn gelegenen Behausung Eine stiege hoch in dem Vorderhauß eine auff die gaß sehende stueb, stuebkammer und dem gemeinschaftlichen gebrauch der Kuchen, Ferner eben daselbst zwo stiegen hoch der vorder auff den Staden gelegene stueb, Caminkammer, haußöhren und kuchen eben allda ein in den hoff sehendes stübel und stuebkammer, Mehr in dem hinderhauß im hoff zwo stiege hoch eine Stueb, sambt dem vorgemach, so dann in dem Vorderhauß dreÿ stiegen hoch die zur lincken hand befindliche Kammer und endtlich die helffte des Kellers und platz auff der Bühn umb holtz zu legen – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von von Michaelis fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 70 pfund

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder hypothèquent la maison au profit du greffier François Œsinger. Le boutonnier Emanuel Brantz se porte garant en hypothéquant aussi sa maison.

1736 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 273-v
Johann Willhem Storr der handelsmann und Maria Ursula geb. Binderin so ohnbevögtigt zu seÿn versicherte mit beÿstand ihres bruders H. Johann Friedrich Binder gemeiner Statt kornmeisters und H. Friedrich Gruber des handelsmanns ihres geschwistrigkinds ehemanns
in gegensein H. Franciscus Oeßinger J.v.Lti und C. Contr. actuarÿ – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine behausung bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Staden einseit neben weÿl. Michael Diemer weißbecken Erben anderseit neben Wendling schneider dem glaßer hinten auff die Diemerischen Erben am Heckergäßlein – (verhafftet um 2000, 180, 270 und 263 pfund)
wobeÿ ferner erschienen Emanuel Brantz versilbert knopff und pferdzeugmacher verbürgt (…) unterpfand, seine am Stephans Plan gelegene behausung, einseit neben neben Ehrenfried Gebhard des schreiners ehefrau und Zabernischen geschwisterden anderseit neben H. Syndico Groß hinten auff H. Notarium Clauß

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder font dresser un nouvel inventaire de leurs biens (non conservé)

1736, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1516
Invent: über Joh: Willhelm Storr des Handelsmanns und frauen Mariæ Ursulæ geb. Binderin beeder Eheleuthe activ et passiv: Nahrung

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder hypothèquent la maison au profit de Frédéric Binder, Frédéric Gruber et Abraham Wibmar

1737 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 758-v
Johann Willhelm Storr der handelsmann und Maria Ursula geb. Binderin mit beÿstand ihres bruders H. Georg
in gegensein Friedrich Binder des Kornmeisters und ihres geschwistrigkindts ehemanns H. Friedrich Gruber des handelsmanns, ihres bruders und schwagers H. Abraham Wibmar des ehmaligen gastgebers zum Rothen Ochßen – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine in vorder und hinderhauß bestehenden Behausung, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Staden einseit neben Wendling Schneider dem glaßer, anderseit neben weÿl. Michael Diemer gewesenen weißbecken modo Johann Friedrich Kreichel des handelsmanns erben und Consorten, hinten auff dieselbe – als ein von ihr Fr. Storrin Mutter seel. erhaltenes prælegat

Jean Guillaume Storr meurt en 1742 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans la maison du menuisier Thierry Wahlhauser derrière Saint-Nicolas. La masse propre à la veuve est de 1 244 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 136 livres, le passif à 1 535 livres.
1742 (7.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 16) n° 246
Inventarium über Weÿl. Hn Johann Wilhelm Storren, des geweßenen Handelsmanns und Burgers zu Straßb. seel. Verlassenschafft Auffgerichtet Anno 1742. – welcher Sonntags den 21.ten des Monats Jan. fürwährend. 1742.ten Jahrs dießes Zeiliche mit dem Ewigen verwechßelt hinter Ihme Zeitlichen Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf geschehenes dienst: freundtliches Ansuchen, Erfordern und Begehren, sowohlen deß seelig. verstorbenen ab intestato (erben) als auch der viel Ehr: undt tugendt: begabten Fr. Mariæ Ursulæ Storrin gebohrner Bindterin der dießorths hinterbliebenen fr. Wittib, mit zuziehung deß Ehrengeachten Herrn Dietrich Wilhelm Faußer dem Schreiner u. burger Ihres hierzu erbettenen beÿstandtes (…) So beschehen alhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 7. des Monats Aprilis A° Dni 1742.
Denominatio haeredum. Der verstorbene seelig Eingangs gedacht hat zwar ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen wie volget 1.mo H. Johann Friedrich Storren, S.Stæ. Theologiæ Candid. so 25 Jahr alt, dahero Majorennis, so hiebeÿ præsens ware, vnd dann 2.do Johann Jacob Storren, ohngef. 10 ½ Jahr alt, In weßen Kindts: Nahmens aber der Ehrengeachte Herr Jacob de Joh: Dürninger, der handelsm. und burger allhier Zu Straßb. alß deßelben geordnet und geschworener H. vogt, der Verlaßenschafft Inventur Persönlich beÿgewohnt hat, Mithin beede des verstorbenen mit der hinterlaßenen Fr. Wb. ehelichen erzeugte Kindter und nach Todt verlaßene rechtmäsig Erben
Extractus aus d. 23. junÿ 1708 vor weÿl. Not. Daniel Rohren seel. gepflogene Heuraths: Verschreibung (…)
Bericht Wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft (…) es mit des verst. seel Nahr, in A° 1736. wegen dem damahlen obhand. geweßenen Passiv: Schulden Last allschon solchergestalt Zu einem Concursum Creditorum außgeschlagen daß deßelbig. gesampte so ohnv: als T. Nahrung in der ganth verkaufft werden müßen, welche aber nichts destoweniger damahlen so gering außgefallan, daß wohlen die Fr Wittib das beÿ E. E. Kl. Rath gesuchte Benef. Cessionis deren den 2. Martÿ 1737 erhalten (…)

In einer allhier Zu Straßb. hinter der Kirchen Sti Nicolai gelegen hiehero nicht sondern Hn Dieterich Wahlhaußer dem Schreiner eigenthümlich zuständigen behausung
Ane Höltzen und Schreinerwerck, in dem Obern Hauß: Ehren, In d. unt: Hauß; Ehren, Inn der wohn Stub: Cammer, Inn der Wohn: Stuben, Inn dem Keller
Norma hujus inventarii. Der Frau Wittib annoch ohnverändert zuständigen Vermögen, Sa. hausraths 35 lb, Sa. Silbers 2 lb, Sa. Schulden 1206 lb, Summa summarum 1244 lb,
Dießemnach wirdt auch die überige Verl. beschieben, welche zufolg des berichts inn alleine bestehet, Schulden 136 lb – Schulden auß der Verlassenschafft zu bezahlend 1535 lb, deß verst. passiva 1398 lb – Schluß oder Stall summa 37 lb

La maison provenant de la faillite de Jean Guillaume Storr est vendue par enchère judiciaire à l’aubergiste Jean Diemer

1739 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 585
Ganth kauff – Sambstags d. 18. julÿ 1739. In Sachen Johann Willhelm Storren des handelsmanns falliment betreffend, Ist des ged. Storren eigenthümlich vordere und hindere Behausung, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane dem Schiffleuth: und sogenannten wellen: staden, einseit neben weÿl. Michael Diemer des weißbecken erben, anderseit neben Wendling Schneider dem glaßer, hinten auff ged. Diemerischen erben am Henckergäßlein gelegen
Johannes Diemer dem gastgeber um 5960 fl. adjudicirt worden

Fils du boulanger Nicolas Diemer, le fabricant de poudre Jean Diemer épouse en 1719 Anne Marie Schwab, veuve du fabricant de poudre Jean Georges Maurer
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 206-v, n° 1)
1719. Mitwoch d. 18.t Jan. 1719. seind nach geschehener 2 maligen Außruffungen Domin. I.ma et II.da Epigen. in der Kirch Zu S Wilhelm ehelich eingesegnet Joh: Diemer der ledige pulvermüller v. burger H Niclaus Diemers Schwartzbecken v burgers v. Margreth von Zabern ehelicher Sohn, v. Fr. Anna Maria Weiland Hans Georg Maurers deß pulver Müllers v. burgers nachgelaßene eheliche Wittib geb. Schwartzin [unterzeichnet] Johannes diemer alß hochzeither, Anna Maria Maurr Allß hochzeiterin (i 214)

Le fabricant de poudre Jean Georges Maurer épouse en 1713 Anne Marie, fille du farinier Martin Schwab
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 253 n° 1096)
1713. Mittwoch den 16. Aug. Seind nach 2.mahl. Proclamation ehl. copulirt Worden, Hanß Georg Maurer der ledige Pulvermüller und burger allhier, Ulrich Maurer des Pulvermüllers ehl. Sohn und J. Anna Maria, Martin Schwaben b. und Meelmans allhier, ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann Georg Maurer als hochzeitter, Anna maria schwäbin Als hochzeiterin (i 252)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 161, n° 14) Eodem den 16. Aug. 1713. seind in der N. Kirch nach ebenmäßiger außruffung ehelich eingesegnet worden Joh: Georg Maurer der ledige Pulvermüller vnd burger allhier Ulrich Maurers deß Pulvermüllers v. Catharina Mößnerin ehelicher Sohn v. Jfr. Anna Maria Martin Schwaben deß Meelmans vnd burgers allhier eheliche dochter (i 173)

La tribu des Maréchaux fait grief à Jean Diemer d’avoir fait venir de Francfort des ferrures pour les fenêtres de son moulin à poudre, ce qui est contraire au règlement en vigueur depuis l’année précédente. La commission relaxe Jean Diemer puisqu’il n’est pas prouvé que c’est un serrurier étranger qui les a fait venir.
1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
Johann Diemer Ca. E. E. Zunfft der Schmidt
(p. 52) Sambstag d. 15. Febr. 1727 – Moss. nôe Johann Diemer contra E. E. Zunfft der Schmidt H Zunfftmeister erholt Appellations klag Vom 28. Xbris jüngst, bitt umb Deput. et Facta Relatione gnädig zu erkennen, daß die Fenster beschläg quæstionis wider relaxirt, und Principal Von denen unkosten befreÿet werden möge. Gug. bitt Zur mündlichen Veranwortung Deputationem et Facta Relatione die Sach beÿ ergangeneù bescheid Zu laßen, Ref. Exp. Erk. Ober Handwerckh hn.

(p. 71) Sambstag d. 27. Febr. 1727 – Johann Diemer Ca. E. E. Zunfft der Schmidt
Obere Handwerckh herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß referiren daß Johann Diemer der burger und Würth contra E. E. Zunfft der Schmidt den 28. Xbris jüngst einen Zunfft Gerichts bescheid Von 13. ged. Monaths Decembris producirt wavon er appellirt, umb Deputation gebetten, und gnädig zu erkennen, daß Ihme die Fenster beschläg quæstionis wider relaxirt, und er Von denen unkosten befreÿet werden möge. worauff ged. Zunfft auch umb deputation et Facta relatione die sach beÿ ergangenem Zunfft gerichts bescheid Zu laßen, ref. Expensis underthg. gebetten habe.
Auff geschehener Remission habe der Appellant beÿgesetzt, er habe diese Fenster beschläg Zu seiner Nothurfft und zu seinem gebrauch allhier offentlich gegen Pulver eingehandelt. Nahmens ged. Zunfft seÿen erscheinen H Johann Jacob Bonnet alß Zunfftmeister, H Joh: Michael Cuntzer undt H Sigmundt Fälckhenhawer, welche geantowrtet, daß Gegner erst ohnlängstens Zu seinem Schloßer gesagt, er habe diese Fensterbeschläg Von Franckforth kommen laßen, die auch außerhalb der Statt an seiner Pulffer Mühl seÿen außgeladen worden.
Auff seithen der Hh. Depp. habe man sich Zwahr erinnert, daß laut Mgh. Erkantnuß vom 20. Aprilis jüngst denen Frembd. Schloßern Ihre arbeith herein Zu bringen beÿ Confiscation Verbetten worden, es seÿe aber nicht erwießen, daß die quæstionirte arbeith Von einem Frembden Schloßer seÿ herein gebracht worden, dahero man nicht finde, daß selbige zu confisciren, sondern halte davor daß dem Appellanten selbge zu restitution undt derselbe Von denen Ihme angesetzten Gerichts Kösten der 18. ß zu absolviren seÿe, die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Jean Diemer, aubergiste au Loup et marchand de poudre, et sa femme Anne Marie Schwab font leur testament. Chacun institue pour héritiers ses enfants. L’épouse malade stipule que son mari sera héritier de la part maternelle revenant à ses deux filles issues de son premier mariage si elles mouraient célibataires.
1731 (12. Dec.),Not. Marbach (Jean 34 Not 8)
Testamentum nuncupativum des Ehrengeachten Hrn Johannes Diemers des Gastgebers Zum Wolff und Pulverhändlers So dann der Ehr und tugendsamen Frawen Annä Mariä gebohrner Schwabin
1731 (…) auff Mittwochs den 12. des Monats Decembrisis nachmittags Zwischen Zweÿ und dreÿ Uhren in einer alhier Zu Straßburg ahne dem Fischer Staaden gelegenen von hernachgemeltten beeden Testirenden Ehe Persohnen eigenthümlich bewohnenden behaußung die Gast herberg Zum Wolff genannt dero obern wohnstuben mit denen fenstern auff die gaß oder den Staaden außsehent, Vor mir unterschriebenen geschwornem Notario (…) persönlich kommen und erschienen der Ehren Wohlvorgeachte Herr Johannes Diemers der Gastgeber Zum Wolff und die Ehr: und tugendsame Frau Anna Maria gebohrne Schwabin beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg Er der Testierer gesund, gehend und Stehenden, Sie die Frau Testierin aber Kranck und schwachen auff einnem bett liegenden leibs
Viertens Weilen die Einsatzung der Erben eines jeden in Rechten gültigen Testaments fundament und grundvesten ist (…) Ihre liebe Kinder (…) sie ohne deme ab intestato ihre rechtmäsige Erben sind, darbeÿ aber der Frauen Testiererin fernerer will und Meinung wann Ihre beede aus erster Ehe vorhandene Zweÿ Töchter Maria Ursula und Catharina Margaretha gebohrne Maurerin ledigen Standts versterben solten, daß Ihre Mütterlich Erbschafft auff gedachten ihrem lieben Ehewürth J Johann Diemers eÿgenthümblichen kommen (…) solle

Le marchand de poudre Jean Diemer se remarie en 1732 avec Susanne Marie Borst, fille du coutelier Jean Jacques Borst.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 38 n° 27)
aô 1732. den 10. Xbris Seind nach geschehener Zweÿmal. außruffung nemlich D. I. Adventus in der Kirchen Zu S Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden H Johannes Diemer Pulverhändler burger und Wittwer allhier und Jungfr. Susanna Maria Weÿl. H Johann Jacob Borsten Lang Messer Schmidts und burgers allhier und Fr. Mariæ Barbaræ Thorwartin ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes Diemer als hochzeiter, Susanna Maria als hochzeiterin, Johann Fenderich Clauß als Schwager, Johann Phillipp Wittmar als schwager (i 40)

Susanne Marie Borst devient bourgeoise par son mari six mois après son mariage
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 997
Susanna Maria Borstin geb: erhalt d. b. von ihrem ehemann H Johann Diemer b. undt würth allhier, umb d. alten b. will beÿ E E Zunfft d. freÿb. dienen. Prom. d. 4.ten Maÿ 1733.

Jean Diemer meurt à l’âge de 55 ans le 29 décembre 1744. L’inventaire que dresse le notaire Lobstein le 27 juin 1745 (voir le compte de 1748) ne figure pas dans son répertoire, ce qui indique qu’il a été distrait de la collection (il semble que d’autres actes notariés concernant Jean Diemer aient disparu, comme l’inventaire de sa première femme et son contrat de mariage).
Sépulture, Temple-Neuf (luth. 1740-1760, f° 37-v, n° 145)
1744. Dienst. den 29. Decembr. abends zwischen 5. und 6. uhr ist Herr Johannes Diemer Pulvermacher und Burger allhier selig verschieden und Donnerst. den 31. Ejusd. Christlichen gebrauch nach ad S. Helen. ehelich Zur erden bestattet worden, Nachdem Er in dieser jammer welt gelebet 55 jahr weniger 8 tag wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johannes Diemer aß Sohn, Johann Christian Diemer alß Sohn (i 40)
(L’inventaire ne figure pas dans le répertoire du notaire)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 4 600 florins
1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 321-v
Freÿburger F: N. 9344 – Weÿl. H. Johannes Diemer gewesenen Pulfferhändler und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 169 – 2337. 11. ½, die machen 4600. fl. verstallte allein 4500 fl. Zu wenig 100 fl.
Nachtrag auff acht Jahr in duplo à 6 ß – 2 lb 8 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 3 ß – 18 ß
Extat as Stallgeltt pro 1745 mit – 8 lb 2 ß
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 2 lb 17 ß 6 s – Summa 14 lb 8 ß
df. 6. Martÿ 1745.

Compte particulier des biens qui appartiennent à Jean Chrétien Diemer, fils de Jean Diemer et de Susanne Marie Borst
1748 (30.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 367)
Summarische Berechnung Über Johann Christian Diemers, Weÿland Herrn Johann Diemers geweßenen Pulverhändlers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßenen, mit Frauen Susanna Maria, gebohrner Borstin, deßen hinterbliebener Frau Wittib ehelich erzeugten Sohns von gedachtem seinem eheleiblichen Vatter seel. erlangte Erbschafft aus dem über erwehnten seines eheleiblichen Vatters seel. Verlaßenschafft, durch herrn Johann Lobstein, Notarium publicum et Practicum den 27. Januarÿ Anno 1745 aufgerichteten Inventario dem Stall tax nach mit aufgerechneter gewohnlichen beßerung gefertiget.
Der Fünff Kinder und Erben ohnverändert Vermögen betreffend (…) Summa summarum 2311 lb, den 30. mart. 1748 – Lect. auff der Statt Stall den 1. Aprilis 1748.

Compte particulier des biens qui appartiennent à Susanne Marie Borst
Summarische Berechnung Über Frauen Susannä Mariä Diemerin gebohrner Borstin, Weÿland herrn Johann Diemers, geweßenen Pulverhändlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener Frau Wittib eigenthümlich Vermögen, aus dem über besagten Ihres verstorbenen Ehegatten seel. Verlassenschafft, durch herrn Johann Lobstein Notarium publicum et Practicum den 27. Januarÿ Anno 1745 aufgerichteten Inventario dem Stall tax nach mit aufgerechneter gewohnlichen beßerung gefertiget
Summa summarum 830 lb – den jul. 1745 et 16. mart. 1747
Garten zwischen dem Juden und Fischerthor
Abschatzung der Taback Mühl

Marie Ursule et Catherine Marguerite Maurer cèdent leurs droits sur la maison au tuteur des quatre enfants issus du premier mariage de Jean Diemer

1745 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 563
Jgfr. Maria Ursula und Jgfer. Catharina Margaretha die Maurerin beede schwester mit beÿstand ihres annoch ohnentledigten vogts Johann Michael Huber des Amlungmachers
in gegensein Johann Jacob von Zabern des schuhmachers als vogts weÿl. Johannes Diemer des Pulverhändlers 4 kinder erster ehe
demnach sie Maurerische schwester zufolg eines von H. Not. Johannes Lobstein gefertigt aus ermelten Diemers ihres gewesten Stieffvatters verlaßenschafft Abtheilungs Concept gezogen auf der Diemerischen allhier am Schiffleuthstaden einseit neben weÿl. Michael Diemer weißbecken erben anderseit neben Wendling Schneider dem glaßer hinten auff erstgemelten Diemerischen erben gelegene behausung ane vätter: und mütterlichen guth 265 pfund

Susanne Marie Borst veuve de Jean Diemer, remariée au marchand Thomas Christophe Kayser de Nuremberg, les enfants de Jean Diemer et de sa première femme Anne Marie Schwab (Jean, Anne Marie, Marie Elisabeth et Marie Barbe) et Jean Chrétien, fils issu de la veuve, vendent la maison au peintre en miniatures Philippe Jacques Lutherburg et à sa femme Catherine Barbe Heitz.

1745 (6.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 888
H. Johann Rudolph Dünckel notarius publicus und practicus als mandatarius Fr. Susanna Maria geb. Borstin weÿl. H. Johannes Diemer des gastgebers wittib dermalen H. Thomas Christoph Kaÿßer des handelsmanns zu Nürnberg eheliebstin, mehr erstgemeldter Diemer in erster Ehe mit weÿl. Fr. Anna Maria geb. Schwabin erzielter sohn H. Johannes Diemer der Pulverhändler, mehr deßen minorennen geschwister Anna Maria, Maria Elisabetha und Maria Barbara der Diemer vogt Johann Jacob von Zabern so dann Johann Jacob Diemer der haußfeurer als vogt ged. Diemer in zweÿter ehe mit ermelter seiner hinterbliebenen wittib erzeugten einigen söhnleins Johann Christian Diemer
in gegensein Philipp Jacob Lutherburg des mignatur Mahlers und Catharinæ Barbaræ Heitzin – versteigerung
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben gebäuden, weithen, zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden, einseit neben Wendling Schneider dem glaßer, anderseit neben weÿl. Michael Diemer des weißbecken erben, hinten auff dieselbe, mit aus nahm eines zinnen ofenthürleins, der tapeteten und eines frantzösischen Camin eingemachten Spiegels – um 1500 pfund (verhafftet), der Diemerischen wittib zu einer tertz, zu den zwo übrigen tertzen aber denen Diemerischen kindern zuständig – um 1400 pfund

Philippe Jacques Lutherburg est fils de Jean Georges Lutherburg comme l’indique le baptême de 1719. Catherine Barbe Heitz qui est la sœur de l’imprimeur Jean Henri Heitz (voir l’hypothèque de 1749 ou le contrat de mariage de 1758) est donc la fille du tailleur Jean Georges Heitz et de sa femme Marie Ursule Rosenzweig
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 131-v, n° 510)
1700. Freÿt. d. 22. Jan. wurde gebohren v. Sambst. 23. ej. getauft Kindt Catharina Barbara, Elt. Johann Georg Heitz, d. schneider B. alhier v. fr. Maria Ursula Roß.Zweigin Ehel. [unterzeichnet] Johann Georg heitz vatter (i 133)

Le marchand de tabac Jean Georges Lutherburg demeure à Strasbourg depuis environ 1701. Il épouse en premières noces Elisabeth Lutz le 27 mai 1695 à Sainte-Marguerite de Bâle puis Anne Marie Grueninger le 19 juillet 1706 à Saint-Jacques de Bâle (BCGA n° 134 p. 91, 2001).
Baptême (réformés, f° 70-v)
1701. den 5. Februarÿ ließen tauffen Hans Georg Lautenburger von Baßel, fr. Elisabeth Lutzin (…) Infans Maria Elisabetha (i 80)

Baptême (réformés, f° 77-v)
1704) 1704. den 25. dito [Mayi] ließen tauffen Hans Georg Lautenburger von Baßel Tabackbereiter in Straßburg, Elisabeth Lutzin (…) Infans David Andreas (i 87)

Baptême (réformés, f° 3-v)
1707. den 5. Junÿ (nata 4.) ließen tauffen Hans Georg Lautenburger von Baßel, Anna Maria Grüningerinin (…) Infans Maria Elisabeth (i 6)autres 1710 f° 13.a (i 15), 1714 f° 22 (i 24), 1717 f° 29-a, 1720 f° 36 (i 38), 1724 f° 45 (i 47)

Baptême de leur premier enfant Philippe Henri le 10 novembre 1719. Philippe Jacques Lutherburg (ici Lauterburger) est réformé. Jean Georges Lutherburg signe l’acte en qualité de grand-père
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 194 n° 749)
1719 den 10. Nov. abends Zwischen 3 und 4 uhr ist Philipp Jacob Lauterburger dem (Kupffe)rstecher, ref. Relig., allhier und seiner ehl. haußfr. Catharina Barbara, geborner heitzin ein Sönhlein, Sonnt. getaufft und Philipp Heinrich genannt worden. Pat. Johann Heinrich (Heitz buchdr)ucker und burger allhier, H. Johann Caspar hohleißen, goldarbeiter und burger allhier, Jfr Susanna Maria Johannes Bruckers deß Grempen ehel. tochter. T. [unterzeichnet] Johann Geörg Lutherburg alß groß Vatter, Joh: Caspar Holeÿsen als Pfetter, Johann Heinrich Heitz als Pfetter, susan maria bruckerin alls gettell (i 196)

Autres baptêmes (liste non exhaustive), dont celui de Philippe Jacques (1740) qui devient un peintre renommé
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 241-v, n° 931)
1721. Freit. d. 24. Jan. Abends Zwisch. 5. v. 6. Uhr ist H Philipp Jacob Lutterburg, Kupfferstecher, reform. Religion v. fr. Cath. Barbara geb. Heitzin i. töchterl. gebohren Sonnt. d. 26. d° getaufft u. Anna Margaretha Genannt worden [unterzeichnet] Philipp Jacob Lutherbürg als Vatter (i 245)

Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 307-v, n° 1188) 1722. Mont. d. 24. Aug. Mittags Zwisch. 12. v. 1. Uhr ist H Philipp Jacob Lutterburger, dem b. v. Kupfferstecher, v. fr. Cath. Barbara gebohrner Heitzin ein töchterl. Gebohren, Mittw. darauff getaufft u. Catharina Salome Genannt worden [unterzeichnet] Philipp Jacob Lutherburg als Vatter (i 245)

Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 232-v n° 686)
1740. Mont. d. 31. Oct. nachts I Viertel Vor 9 uhr ist H Philipp Jacob Lauterburgers Kunsterfahr. Kupfferstechers u. b. allhier Ehl. Haußfr. Catharina Barbara geb. Heitzin eines söhnl. geneßen, so Mittw. darauff getaufft u. Philipp Jacob genennet worden (i 236)

Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz font dresser un état de leur fortune le 24 août 1725 (pour devenir bourgeois)
1725 (24. Aug.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Summarischer Calculus über Philipp Jacob Lutterburg des Kupfferstechers und Frawen Catharinæ Barbaræ gebohrner Heÿtzin beeder Eheleuthe allhier, jetzmahlen habende und handtrewlich angegebene eÿgenthümbliche Nahrung aus dem durch mich unterschriebenen Notm. unterem heütigen dato auffgerichteten Concepto Designationis und Verzeichnus gefertiget
hausrath 119, Kunst Sachen Zum Kupfferstechen gehörig wie auch feine gemahl, durch H Johann Eliam Meßenthaler Auch Kupfferstechern allhier æstimirt und angeschlagen umb 220, Silber und Goldener Ring 50, baarschafft 50, Summa 440 lb
Sigl. Straßburg den 24. Aug. Anno 1725

Philippe Jacques Lutherburg, originaire de Bâle, et Catherine Barbe Heitz de Strasbourg deviennent bourgeois à titre gratuit ainsi que leurs quatre filles le 10 septembre 1725.
1725, 3° Livre de bourgeoisie p. 1354
Philipp Jacob Lutterburger d: Kupferstecher Von Baßell geb. und seine ehefr: Cath: Barb: Heitzin von hier geb. und dero Vier Kindter Nahmens anna Margaretha, Cath: Salome, Maria Elisabetha undt Sus: Barb: erhalten das burgerrecht durch auß gratis wollen beÿ E.E. Zunfft Zur Steltz dienen Jur et prom : d. 10.ten Sept : 1725
[in margine :] feüer eÿmer gratis

Le graveur originaire de Bâle Philippe Jacques Lutherburg devient tributaire à l’Echasse le même jour.
1725, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 314) Donnerstag den 13. Septembris Anno 1725 – Herr Philipp Jacob Lutterburger der Kupfferstecher von Baßel gebürtig erscheint und producirt Cantzleÿ, Stall und Pfenningthurn schein de 10. Septembris Anno 1725. bittet umb das Zunfft und stuben recht. Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt. Juravit.

Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz, sur le point d’accoucher, se lèguent mutuellement leurs biens. L’acte est passé place des Cordeliers dans la maison du marchand de vins Jean Georges Weishaar.
1728 (26. Aprilis), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 60)
Codicillus reciprocus H Philipp Jacob Lutherburg des Kupfferstecher und burgers alhier et Uxoris
Zuwißen daß auff Montag den 26. Aprilis Anno 1728 Abends zwischen fünff und Sechs Uhren, in einer allhier zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen weÿland H Johann Georg Weishaar geweßenen Weinhändlers und burgers alhier seel. nachgelaßener wittib und Erben eigenthümlich zuständigen behaußung, dero obern Vordern mit den fenstern auff gedachten baarfüßerplatz außsehenden Stuben der Ehrenvest und Kunstreich Hr Philipp Jacob Lutherburg Kupfferstecher, und der Ehren und tugendsahme fraw Catharina Barbara gebohrne Heitzin beede Eheleuthe und burgere allhier, Von der Gnade Gottes gesund gehend undt stehenden, Sie die fraw aber hochschwangern Leibs (…)
[unterzeichnet] Philipp Jacob Lutherburg, catharina barbra lutherburgerin gebohrene heitzin
Georg Martin Gärtner, Cant: beÿ der neuen Kirchen, Johann Jacob Heÿer, Cantor beÿ der refor: Kirchen Schirmer

Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz hypothèquent la maison au profit de Jean Thomas Frœlich, receveur de la fondation Saint-Marc

1749 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 669-v
H. Philipp Jacob Lutherburg der miniature Mahler und Catharina Barbara geb. Heitzin mit beÿstand H. Johann Heinrich Heitz des buchdruckers ihres bruders und deßen tochtermanns H. Rathh. Johann Theobald Wildermuth schaffners des Stiffts St Thomä
in gegensein des Stiffts St Marx schaffners H. Lt Johann Thomas Frölich – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt am Schiff leuthstaden, einseit neben Wendlin Schneider des glaßers wittib und erben, anderseit neben Johann Georg Keck dem weißbecken, hinten auff denselben

Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz, assistée de son frère imprimeur Jean Henri Heitz, hypothèquent deux maisons dont celle quai des Bateliers

1751 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 565
H. Philipp Jacob Lutherburg der mignatur Mahler und Catharina Barbara geb. Heitzin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Heinrich Heitz des buchdruckers und deßen tochtermans H. Johann Gottfried Baur des buchhändlers
in gegensein H. Johann Daniel Bauch des handelsmann E.E. kleinen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 1050 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt am Schiffleuthstaden, einseit neben Wendling Schneider des glaßers wittib und erben, anderseit neben Johann Georg Keck dem jüngern weißbeck, hinten auff den selben – als ein am 6. Decembris 1745 erkaufftes guth
so dann eine behausung und hoffstatt auch am Schiffleuthstaden anderseit ein eck ane dem Bronn:gäßlein, anderseit neben Georg Christoph Häberlin dem kuttler, hinten auff H. Rathh. Eckert – davon gibt man auff weÿhnachten dem mehrern hospital 3 ß 4 d, und der hohen Schul 6 ß 8 d – als ein am 30. 7.br 1748 erkaufftes guth

Anne Marguerite Lutherburg épouse Jean Henri Rosenstiel, précepteur au gymnase de Bouxwiller. Philippe Jacques Lutherburg est alors graveur, miniaturiste et peintre à la cour de Hesse-Hanau-Lichtenberg
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 219-v, n° 837) 1743. Mittw. d. 31. Jul. seind nach ordentl. Proclamation Ehel. copul. u. eingesegnet worden H Johann Heinrich Roßenstiel dermahl. Præceptor an dem obern Gymnasio Zu Buchsweyler H Joh: Nicolai Roßenstiels gastgebers u. b. daselbst Ehl. Sohn, und H. Anna Margaretha, H. Philipp Jacob Lutherburgers deß Kupfferstechers u. Kunstmahlers wie auch Hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischen Hoffmahlers u. b. allhier Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Rosenstiel als Hochzeiter, Anna Margaretha Lutherburgerin als Hochzeiterin (i 225)

Marie Madeleine Lutherburg épouse en 1758 le perruquier André Steinbach. Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz habitent alors à Paris.
1758 (26.5), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 565) f° 40
Eheberedung – erschienen seÿen, der Ehren und vorachtbahre Herr Andreas Steinbach, leediger Perrucken: macher, weÿl. Herrn Andreas Steinbach geweßenen Perruchenmachers und burgers allhier Zu Straßburg, längst seel. mit frawen Mariæ Salome geb. Kirschlägerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Sohn, als Hochzeiter, ane Einem
So dann die Ehren und tugendsahme Jgfr. Maria Magdalena Lutherburgin, herrn Philipp Jacob Lutherburg des Miniature: Mahlers und burgers allhier, dermahlen aber sich zu Paris aufhaltend, mit frauen Maria Barbara geb. Heitzin ehelich erziehlte Jgfr: tochter als Hochzeiterin am andern theil, die haben in gegensein Hrrn Johann Heinrich Heitz des buchdruckers und ebenfalls burgers dahier ihr der Jgfr. brauth herrn Oncle und hierzu erbettenen beÿstands
auf Freÿtag den 26. Maÿi anno 1778. Andreas Steinbach als hochzeiter, Maria Magdalena Lutherburgin als Höchzeitrin

La dernière inscription au livre de la Taille date de 1760.
1760, Registres annuels de la Taille (VII 1253) f° 186
Steltz – Lutenburger, Philipp Jb. Jur. 10. 7.bris 1725., 1 lb 10 ß
(2 à 3 lb 12 ß)

La maison est vendue par adjudication judiciaire le 16 juin 1756 au receveur de la fondation Saint-Marc Jean Thomas Frœlich qui la cède en 1766 au tailleur Jean Jacques Starck et à sa femme Catherine Sara Braun

1766 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 109
H. Lt. Johann Thomas Frölich der schaffner eines löbl. Stifft St Marx
hatt in gegensein Johann Jacob Starck des schneiders und Catharinæ Saræ geb. Braunin
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, weither zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, am Schiffleutstaden, einseit neben Franz Hartschmidtin geb. (-), anderseit neben Jacob Keck dem weißgerber, hinten auff dießen – den H. Verkäufer als ein am 16. junÿ 1756 ane der ganth versteigertes guth – um 1500 pfund der reformirten gemeind verhafftet

Jean Jacques Starck et Catherine Sara Braun hypothèquent le même jour la maison au profit du serrurier Jean Gretzinger et du tailleur Jacques Balthasar Stoltz

1766 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 110-v
Johann Jacob Starck des schneiders und Catharina Sara geb. Braunin
in gegensein Johann Gretzinger des schloßers und Jacob Balthasar Stoltz des schneiders – schuldig seÿen 500 pfund [unterzeichnet] Grötzinger
zum unterpfand, eine behausung, cum appertinentis am Schiffleutstaden, einseit neben Franz Hartschmidtin geb. (-), anderseit neben Jacob Keck dem weißgerber, hinten auff dießen

Jean Jacques Starck, originaire du pays de Bayreuth, s’inscrit pour faire son chef d’œuvre.
1752, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753), XI 347 (1753-1763)
(p. 661) Donnerstags den 27.ten Aprilis 1752 – Johann Jacob Starck, der ledige Schneider aus bareith Gebürtig laßet sich Zur Zeit und Meisterstück Einschreiben.

Le compagnon tailleur Jean Martin Engel qui a le droit de présenter son chef d’œuvre l’année même échange ce droit avec Jean Jacques Starck qui a le droit de présenter son chef d’œuvre l’année suivante
1756 (5.2.), Not. Elles (6 E 41, 1352)
persönl. erschienen seÿe der Ehrengeachte H. Johann Martin Engel der Schneider und burger dahier Zu Straßburg anzeigend, demnach Er beÿ E.E. Zunfft Gericht der Schneider dahier Zufolg bescheids vom 19. Januarii lauffenden Jahrs, Zu Verfertigung des Meisterstücks in erstged. Jahr und Zwar unter der gewohnl. Zahl von Sechßen, der fünffte der Ordnung nach admittirt worden seine Umstände aber nicht wohl Zugeben wollen, in diesem Jahr darzu schreiten zu Können, es hiengegen in Erfahrung kommen, Wie daß Joh: Jacob Starck der leedige Schneider Gesell von Landsendorff gebürtig, welcher bereits seines Muthjahr verarbeitet v. d. Ordnung v. tour nach auff Künfftijes 1757.te Jahr der erste ist, Zum Meisterstück gelangen Zu können, es ser gern annoch in diesem Jahr verfertigen wolte, als will er Joh: Martin Engel hiemit b. in craft dieses dem obgem. Mit Erscheinenden Joh: Jacob Starck freÿwillig v. ohne einige Entgeltung seinen diß Jährigen Platz v. Rang zu Verfertigung des Meisterstücks cediren vnd überlaßen (…) So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Donnerstag d. 5. Februarii 1756.

Jean Jacques Starck sollicite auprès des Quinze le droit de faire cet échange. La permission lui est accordée moyennant paiement, la tribu n’y voyant aucun inconvénient, d’autant que le requérant est un bon ouvrier. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1756, Protocole des Quinze (2 R 167)
Johann Jacob Starck contra E. E. Zunfft der Schneider
(p. 43) Sambstags den 31. Januarii 1756 – Idem [Faust] nôe Johann Jacob Starck des schneiders gesellen Ca. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister producirt unterth. memoriale und bitten mit beÿlagen Sub Nis 1. 2. 3. et 4. pt° Verfertigung des meisterstücks und bitt deput. Christmann bitt gleichfalls derp. Erkandt, Deputation.

(p. 59) Sambstags den 14. Februarÿ 1756.
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem [secretarium] referiren, es habe Joh: Jacob Starck der schneiders gesell den 7.t Hujus Ca. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister beÿ mghhrn ein unterthäniges memoriale samt beÿlagen Sub Nis 1. 2. 3. et 4. producirt und darinnen Vorgetragen, er habe wie auß denen beÿlagen Sub Nis 1. 2. et 3. zu ersehen, sich in die muthjahre einschreiben laßen und solche nach ordnung Verarbeitet, da nun der implorant erst in Künfftigem 1757.sten Jahr Zu Verfertigung des meisterstücks gelangen Könnte, und ein ander gesell nahmens Johann Martin Engel an Welchem die dießjährige reÿhe in Verfertigung des meisterstücks Wäre, sich dermahlen nicht im stand ist hand anzulegen, und dahero seinen platz dem Imploranten mit mghhen hoher bewilligung einraumen Wolle, wie aus der beÿlag sub n° 4. erhellet, als ergehe an mghrn des Imploranten unterthänig und angelegentliches bitten dieselbe gnädig geruheten zu erlauben, daß der Implorant statt obgedachten Joh: Martin Engels in dießem lauffenden jahr sein meisterstück Vor die hand nehmen, folglich seine mit des Engels tour Verwechßlen dörffe.
Eadem die habe implorantischer H Zunfftmeister per recessum um deputation gebetten, Auff geschehene Weißung habe der Implorant den innhalt seines producti und petiti wiederhohlt. H Johann Paul Busch als alter Zunfftmeister nôe E. E. Zunfft derer Schneider auch zugegen habe Exponirt, des Imploranten Zeit Zum mstr. stück seÿe Zwar erst Künfftiges Jahr, doch müße Er auch der Warheit gemäß aussagen daß der implorant Welcher ihme Wohl bekannt sich Jederzeit wohl auffgeführt und ein guter arbeiter seÿe, Weilen nun durch den getroffenen tausch der Meisterschafft Kein schaden geschehe, um so Viel Weniger als der implorant der erste Zukünfftiges jahr Zu dem meisterstück eingeschrieben, als wolle er die sach lediglich mghheren überlaßen haben.
auff dieser des Imploratischen Hn Zunfftmeisters gathanes declaration, und gegebenes gutes Zeugnus haben die Hrn Deputirte dahin Concludirt, daß der Implorant gegen Erlag der unkosten und Ein Pfund Zehen schilling pro dispensatione Zwischen löbl. Statt und Imploratischer Zunfft theilbahr ane statt Johann Martin Engels in dießem jahr annoch sein meisterstück Vor die hand nehmen, folglich seine mit des Engels tour verwechßlen dörffe. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 82) Sambstags den 21. Februarii
Bescheid – Sambstags den 14. Februarÿ 1756. In Sachen Johann Jacob Starck des schneiders gesellen Imploranten en Einem, Entgegen und Wieder E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister, auff producirtes unterthäniges memoriale samt beÿlagen Sub Nis 1. 2. 3. et 4. juncto petito Wir geruheten zu erlauben, daß der Implorant statt Johann Martin Engels in dießem lauffenden jahr, sein meisterstück Vor die hand nehmen, folglich seine mit des Engels tour Verwechßlen dörffe, des implorantischen H Zunfftmeisters beÿ gebettener, bewilligter und beseßener Deputation gethane Declaration vermög welcher, Er des Imploranten petitum Zu unserer Erkandtnus gesetzet, auch all übrig derer parthen angehörtes Vor und anbringen iste derer Hrn Deputirten abgelegter relation nach Erkandt, daß der Implorant gegen Erlag der unkosten und 1 lb. 10 ß pro dispensatione Zwischen löbl. Statt und Imploratischer Zunfft theilbahr, ane statt Johann Martin Engels in dießem jahr annoch sein meisterstück Vor die hand nehmen, folglich seine mit des Engels tour verwechßlen dörffe.

Originaire de Lanzendorf, Jean Jacques Starck présente son chef d’œuvre le 12 mai 1756. Il est reçu maître.
1756, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 347 (1753-1763)
(f° 47-v) Mittwochs den 12. May 1756 – Erschienen unter H. Louis Meyé seinem Informatore Johann Jacob Starck, der leedige Schneider aus Lantzendorff gebürtig, prod. Extractum Gnädiger Hh. der XV.en Vom 14. Februarÿ Jüngst crafft deßen Er ane Johann Martin Engel Tour, so in diesem Jahr Zum Meisterstück admittirt werden solle, gesetzt worden gegen Erlag 1 lb 10 ß halb der Zunfft und halb der Statt, bittet Ihme das quantum Zu einem Completen Manns Kleÿd, so Er auf seinen eigenen leib Verfertig. wolle Von drap delavié beneben denen Rißen aufzugeben
Ist Ihme mit 3 5/8 Stäb drap d’Elavié
N° 2 einem trompeter Rock
N° 13 einer Münch Kutt
N° 12 Einem Sudan und
N° 11 Einem Leviten Rock willfahrt werden.
Facta relatione et Examinatione der geschwornen herren Meisterstück schauern, daß der Implorant sein Meisterstück nach Ordnung wie recht Verfertiget, als ist derselbe Zu einem Mit meister auff und angenommen worden.

Jacques Starck devient tributaire le 13 septembre 1756 (après être devenu bourgeois selon le certificat du 19 juin, le registre de bourgeoisie manque)
(f° 52-v) Montags den 13.ten Sept. 1756 – Jacob Starck, der Schneider Von Lantzendorff, erhaltet auf prod. Stallschein Vom 19.ten Julÿ 1756 und Cantzleÿ de eodem die das Zunfft und Stubenrecht.

Originaire de Lanzendorf près de Bayreuth, Jean Jacques Starck épouse en 1756 Catherine Sara Braun, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration
1756 (3. Junÿ), Not. Griesbach (6 E 41, 1320)
Eheberedung – persönlich erschienen Meister Johann Jacob Starck, der leedige Schneider Von Lanßzendorff im bareitischen gebürtig, Weÿl. Meister Jacob Starcken geweßenen Schneiders und burgers daselbsten ehel. erzeugter Sohn als hochzeiter ane Einem
So dann die Viel Ehr: und tugendgezierte Jungfrau Catharina Sara Braunin, Weÿl. Meister Jacob Braunen gewesenen haußfeurers und burgers allhier Zu Straßburg ehel. erzielter tochter als hochzeitten andern theils
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in beÿseÿn auf seithen des Hochzeitters herrn Johann Adam Starck des Schneiders und burgers allhier seines geliebten bruders, auf der Jungfer hochzeiterin seithen aber H Johann Jacob Bader des Fuhrmanns und burgers allhier ihres geliebten Schwagers (…) auf Dienstag den 3. Junÿ 1756 [unterzeichnet] Johann Jacob Starck als hochzeider, Catharina Saara Braunun Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 137-v, n° 20)
1756. Mittwoch d. 23. Jun: sind nach zweÿmahliger Außruffung in der Evangel. Pfarrkirche Zu St Nicolai in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Johann Jacob Starck der burger u. Schneider allhier Jacob Starck geweßten Schneiders v. burgers in Lantzendorff hinterlaßener Ehelicher Sohn und Jfr. Catharina Sara Braunin weÿl. Joh: Jacob Braun geweßen Schwartzbecken und burgers allhier hinterlaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Starck als Hochzeiter, Catharina Saara Braunin als hochzeit. (i 140)

Jean Jacques Starck déclare au Petit Sénat la succession de l’enseignant Chrétien Senger qui logeait chez lui. Le défunt originaire de Lahr en Bade qui n’a laissé que quelques habits a pour héritier son frère.

1773 (16.4.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1459) n° 137
persönlich erschienen Meister Johann Jacob Starck, der Schneider und Burger hieselbst, anzeigend wie daß Christian Sänger, der Informator dahier von Lahr jenseit des Rheins gebürtig, welcher beÿ ihme dem Comparenten logirte, den 31.ten Martii jüngst dieses zeitliche quittiret und einen leiblichen bruder Namens Friedrich Sänger zu bemeltem Lahr wohnhaft, zum Erben ane zeitlichem Gut aber auser der wenigen an seinen Leib gehörig geweßten Kleidung und weisen Gezeug nicht das mindeste hinterlaßen habe, dergestalten daß die Kösten zu deßen Leich gesteuret wurden (…) Straßburg den 16.ten Aprilis Anno 1773.

Catherine Sara Braun meurt en 1787 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 1 000 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 295 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 1 612 livres, le passif de 3 111 livres.

1787 (23.8.), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1310) n° 235
Inventarium über Weiland Fraun Catharinæ Saræ geborner Braunin, Herrn Johann Jacob Starck des Schneidermeisters und burgers Zu Strasb. im Leben gewester Ehegattin nunmehrige Verlaßenschaft auffgerichtet Anno 1787. (…) nach ihrem d. 13. Junÿ jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt verlaßen hat. (…) So geschehen alh. Zu Straßb. und einer daselbst am Schifleuthstaden gelegenen hernach beschriebenen behaußung auf Donnerstag d. 23. Aug. Anno 1787.
Die Verstorbene Fr. Starckin sel. hat ab intestato zu gleichen Portionen u. Antheilen Si Erben verlaßen, ihre tochter und zween Söhne mit Nahmen 1° Jgfr. Maria Magdalena Starckin so bald 30 Jahr alt, welche unter assistentz ihres Vettern Joh: Jacob Bader des Bs u. Fuhrmanns alh. dieser Inventur abgewartet hat, 2.do Mstr Joh: Jacob Starck, majorennis verheuratheter dreher u. burg. alh. in Person Zugangen und 3° Mstr Friderich Ludwig Starck verehelichter Großjähriger Schneider und Burg. hieselbst auch persönlich gegenwärtig

Vorbericht. Wie der herr Wittiber bei dieser Verlaßenschaffts Inventur berichtete, so seÿen Ihr bede nun Zetrennter Eheleuth nach dem Tenor der Ehebered. 4.ten Punctens, für ohnverändert reservirtes in die Ehe gebrachte haabseligkeiten nicht ordnungsmäßig inventirt worden, die defuncta habe zwar keine Effecten wohl aber in baaren geld 200 fl. in die Ehe gebracht (…)
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich Ein Behaußung, höflein, bronnen und hoffstatt, mit allen gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Strasb. am Schifleuth staden, ein Seit neben mstr Lux dem Schloßern ander Seit neben Jacob Keck dem Weißbecken hinten auf eben diesen stosend. Welche Behaußung ausser denen darauf haftenden hernach eingetragenen Passiv Capitalien, frei, ledig, eigen und dh. (die Werckmeistere) vermög derselben ad Concept huj. Inv. geliefferter schriftl. Abschatzung de dato 7. Septemb. 1787. æstimirt und angeschlagen worden pro 2000 fl. oder 1000 lb. Wie bede nun Zertrennte Starckische Eheleuth diese behßg wehren der Ehe von H. Lt und Schaffner Joh: Thomas Frölich Käuflichen an sich gebracht, weist Kauf und Verkauf Verschreibung in alh. C. C. Stb. unterm 10. feb. 1766. passirt. Wobeÿ ferner vorhanden I. teutsch. pergam. Gantkfbr. von H. Beguin E. E. Kl. Raths act° eigenth. unterschrieben u. mit ged. Raths Insieg. versehen d.d. 16. Junÿ 1756. So dan Kfbr. in gedachter C.C. Stb. errichtet, datirt d. 6. Decemb. 1745.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der KK. u. Erben ohnv. Vermögens, Kleidung 45, Sa. act. Schuld 50, Sa. Erg. 200, Summa summarum 295 lb
Dießemnach wird auch die Gemein verändert u. theilb. Verl. beschrieben, Sa. haußraths 115, Sa. leerer faß 10, Sa. Silbers 10, Sa. Gold 22, Sa. bhßg. 1000, Sa. act. schulden 453, Summa summarum 1612 lb – Schulden 3111, Theilb. pass. onus 1499 lb
Endl. pass. onus loco der Stall summ 1204 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Jacob Griesbach

Le tailleur Jean Jacques Starck vend la maison au saucissier Geoffroi Schæffauer moyennant 2 950 livres

1788 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 137-v
Johann Jacob Starck der schneidermeister
in gegensein Gottfried Schäffauer des bratwurstmachers
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Schiffleuthstaden, einseit neben Mr Lux dem schloßer, anderseit neben Jacob Keck dem weißbeck, hinten auff ebendenselben – um 5900 gulden

Fils du garde ducal Antoine Schæffauer de Grossheppach en Wurtemberg, Geoffroi Schæffauer épouse en 1777 Anne Marie Jung, fille de Henri Jung cultivateur à Lauterecken en Palatinat : contrat de mariage, célébration
1777 (2. 8.br), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 187
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsame und bescheidene Gottfried Schäffauer, der leedige Metzger Von Heppach Würtenbergischer jurisdiction Weil. Antoni Schäffauer, des geweßenen hertzoglichen guarde ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich H Josiä Städel des Informatoris und burgers allhier als Hochzeiter ane Einem,
So dann der Ehren: und tugendsame Jgfr. Annä Mariä Jungin, die ledige diestmagd, Weÿl. Heinrich Jung des gewesenen Ackersmanns und Burgers Zu Lauterecken Chur Pfältzischer Jurisdiction ehelich erzeugte Tochter, beÿständlichen H Johannes Käffer des bratwurstmachers und H. Johann Michael Hoffmann, des Holtzlegers, beeder burgere allhier, als hochzeiterin ane dem Andern Theil
Actum Straßburg den 2. Octobris Anno 1777 [unterzeichnet] Gottfried Schöfhauer als hochzeitter, + der hochzeiterin selbst gemachtes handzeichen

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 188-v, n° 10)
Im Jahr Christi 1778 den 9. Mertz morgens nach Elf Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Gottfried Scheffauer, leediger Metzger von Großheppach im Würtembergischen gebürtig, weÿland Antoni Scheffauers geweßenen hertzoglichen Garde-Reuters daselbst und weÿland Mariæ Magdalenæ geborner Martinin hinterlaßener ehelicher Sohn und Jungfer Anna Maria Jungin von Ober-Lauterecken in der Pfaltz gebürtig, weÿland Heinrich Jung geweßenen Ackersmanns und burgers daselbst und weÿland Mariæ Dorotheæ geborner Saumin nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Gottfried Schäfauer als hochzeiter, + Handzeichen der Hochzeiterin (i 1)
Großheppach heute Stadtteil von Weinstadt

1778, VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780), p. 2. Johann Gotfried scheffauer

Jean Geoffroi Schæffauer loue une partie de la maison au saucissier Jean Pflugfelder

1799 (24 therm. 7), Strasbourg 9 (anc. cote 6), Not. Dinckel n° 320
b. Johann Gottfried Schäffauer bratwurstmacher
in gegensein b. Johannes Pflugfelder auch bratwurstmachers
in sein des verlehners am Schiffleutstad. gelgenen behausung N° 33 die Ladenstub auf dem boden, samt dem darin vorfindigen Wursttisch vornen auf die Gaß aus sehend, die Kuchen allda in den hoff aus sehend nebst den zween allda befindlichen eisernen Kunsthafen des Knechts Cammer daselbst das grose holtzhaus im hoff allda nebst dem darneben gelegen unter der hindern steg vorfindigen Schweinställelein, mit dem beding jedoch daß die von denen Schweinen abfallende beßerung ihme Verlehner zu kommen solte, den unterschlagenen Keller die Magd cammer eine Steg hoch in das heckergäßlein aus sehend, ferner eine Wohnstub und Cammer darneben auch Kuchen im zweÿten stock theils in besagtes Gäßlein theils in den hoff aus sehend nebst der dreÿ Stegen hoch darüber vorfindigen schwarz Getüch Cammer, auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von instehenden 1. vend. 9 anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 184 fr.
Enregistrement, acp 69 F° 102 du 25 ther. 7

Catherine Marguerite Hetzel épouse de Jean Jacques Starck, fils du précédent propriétaire, meurt en décembre 1810 dans la maison.

1811 (21.5.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 457, 4957
Inventaire de la succession de Catherine Marguerite Hetzel épouse de Jean Jacques Starck, préposé à la romaine, décédée le 8 décembre 1810
La défunte a délaissé 1. Jean Jacques Starck, ouvrier à la 5° compagnie d’artillerie en garnison à Strasbourg, 2. Jean Daniel Starck, âgé de 19 ans, musicien au 17° régiment d’infanterie légère se trouvant présentement à l’armée d’Espagne, 3. Frédérique Sophie âgée de 15 ans, 4. Charles Théodore, âgé de 13 ans, en présence de Frédéric Schmitt charron subrogé tuteur

au domicile du veuf quay des batteliers n° 33
propres du veuf, remploi 1377 fr, déduire le don matutinal 296 fr, reste 1080 fr
propre des héritiers, garde robe 327 fr, créances 296 fr, remploi 4731 fr, total 5354 fr
communauté, meubles 1543 fr, outils de tourneur 372 fr, bijoux 310 fr, numéraire 5230 fr, total 7456 fr, dettes 6325 fr, reste 1130 fr
Contrat de mariage sous seing privé déposé chez le notaire Schaeff le 1 juillet 1786 – zwischen Johann Jacob Starck dem Kunstdreher, H. Johann Jacob Starck des Schneidermeisters mit Fr. Catharina Sara geb. Braunin ehelich erzeugtem Sohn, der vielehren und tugendgezierten Jfr. Catharina Margaretha Hetzel, H. Johann Jacob Hetzel des gastgebers eines ehrsamen großen Raths alten beÿsitzers mit Fr. Maria Cleve geb. Wolfin erzielter tochter
Codicille (…) geschenen in einer am Schiffleutstaden gelegen mit n° 33 bezeichenten behausung und deren auf dem erste stockwerck befindlichen von der Disponentin besitzenden Wohnstube mit den fenstern auf die gaß aussehend, den 15 messidor VIII, déposé au rang des actes de M° Roessel le 20 avril 1811
Enregistrement, acp 117 f° 51 du 22.5.

Le locataire Jean Joseph Bitschnau meurt en 1811

1811 (24.7.), Strasbourg 11 (11), Not. Thurmann n° 1388
Inventaire de la succession de Jean Joseph Bitschnau, décédé le 19 courant – dressé à à la requête de Geoffroi Schaeffauer, propriétaire de la maison quai des bateliers n° 33 – le défunt a délaissé pour héritiers suivant testament olographe reçu par le soussigné notaire le 3 juillet courant, Jacques Joseph Momy avoué près le Tribunal de Première Instance de cette ville administrateur légal des biens de ses enfants mineurs 1. François Joseph Félix, 2. Catherine Marguerite, 3. Marie Catherine Pauline, 4. Catherine Frédérique Camille, 5. Louis Joseph Eugène, 6. Catherine Marie Anne Laure, 7. Catherine Joséphine Georgette Adèle, 8. Catherine Marie Françoise Valérie, 9. Joseph Antoine Hyppolite
dans la chambre ayant vue par deux croisées sur le quai des bateliers au second étage de la maison du Sr Geoffroi Schaeffauer propriétaire de la maison quai des bateliers n° 33
meubles dans la première chambre, chambre à coucher à côté de la première pièce, au corridor, chambre à linge sale, 4041 fr
Enregistrement, acp 117 f° 152-v du 3.8.

Geoffroi Schæffauer cède à son voisin Jean Michel Otto une partie de son terrain arrière (hangar ou chantier).

1818 (28.7.), Strasbourg 12 (73), Not. Wengler n° 10.958
Geofroi Schaefauer ci devant charcutier demeurant à Strasbourg quai des Bateliers n° 33
à Jean Michel Otto, brasseur demeurant quai des Bateliers n° 28
une portion de la longueur ci après déterminée du hangard ou du chantier qui dépend de la maison dudit Sr Schaefauer quai des Bateliers n° 33 et qui tient d’un côté à ladite maison et des trois autres côtés à l’acquéreur. La portion vendue est à prendre depuis le point où ledit hangard rencontre et touche la brasserie du Sr Otto qui est à droite en partant de la maison du Sr Schaefauer jusqu’à l’extrémité la plus éloignée de cette maison et ce dans toute la longueur dudit hangard avec la portion des deux murs latéraux qui l’enferment du toit sur lequel cette portion est batie et le mur d’extrémité contre le Sr Otto. La ligne séparative sera tirée parallèlement aux murs d’extrémité et la muraille de cloture dont il sera ci après parlé sera construite sur cette ligne moitié du côté du vendeur et moitié du côté de l’acquéreur
Ce hangard dépend de l’acquisition sur Jacques Starck à la Chambre des contrats de cette ville le 3 avril 1788
A charge par l’acquéreur de souffrir le conduit des eaux qui arrivent de la maison du vendeur, de la curer et nettoyer entretenir et réparer dans toute la longueur de la portion vendue, d’élever à ses frais un mur séparatif de la portion vendue d’avec celle réservée au Sr Schaefauer lequel mur sera néanmoins mitoyen. Et de pouvoir demander de passage au Sr Schaefauer pour arriver dans la portion vendue étant convenu que l’acquéreur ouvrira la porte de son côté – les charges évaluées à 20 fr en capital 100 francs
Enregistrement, acp 139 F° 181-v du 1.8.

Geoffroi Schæffauer et Anne Marie Jung vendent la maison au peignier Georges Albert Baumann et à Marie Madeleine Reiber

1819 (15.3.), Strasbourg 8 (26), Not. Roessel n° 6298
Geoffoi Schaeffauer, saucissier, et Anne Marie Jung
à Georges Albert Baumann, peignier, et Marie Madeleine Reiber
une maison avec cour et dépendances située à Strasbourg quai des bateliers n° 33 d’un côté le Sr Keck boulanger, d’autre le Sr Studel chandelier, derrière sur le cabaret au Canard – acquis de Jean Jacques Starck, menuisier, à la ci devant Chambre des Contrats de cette ville le 3 avril 1788 – moyennant 8000 francs
Enregistrement, acp 142 F° 82 du 16.3.

Originaire de Landau, Georges Albert Baumann épouse en 1802 Marie Madeleine Reiber, fille de cordier
1802 (26 fruct. 10), Strasbourg 4 (33), Not. Roessel n° 742
Eheberedung – burger Georg Albert Baumann, der ledige majorenne Kammacher von Landau gebürtig, b. Johann Martin Baumann auch kammachers zu Landau mit weÿl. Salome Keller erzeugter Sohn
bürgerin Maria Magdalena Raeuber weÿl. b. Samuel Raeuber, seÿlers mit burgerin Salome Kohler erzielte tochter
Enregistrement, acp 85 F° 101-v du 26 fruct. 10

Marie Madeleine Reiber meurt en 1824 en délaissant cinq enfants.

1825 (26.3.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 502
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Reiber, épouse de Georges Albert Baumann, peignier, décédée le 1 novembre dernier – à la requête de 1. Georges Albert Baumann, peignier,, le veuf tant en son nom qu’en qualité de père et tuteur légal de Jacques Jonathan, Georges Albert et Jean Michel les Baumann, 2. Marie Madeleine Baumann, majeure, 3. Salomé Caroline Baumann épouse de Louis Leblois, bottier – en présence d’Antoine Joseph Bergmann, potier d’étain, subrogé tuteur – contrat de mariage reçu par M° Roessel le 26 fructidor 10 – dans une maison quai des Bateliers n° 33

communauté, meubles, dans une chambre au premier donnant sur le devant, dans une chambre à côté, dans une chambre à côté de l’attelier sur le derrière, dans la cuisine, dans la cave, dans une chambre à côté de celle près de l’attelier, 883 fr
immeuble, une maison avec cour et dépendances sise en cette ville quai des Bateliers n° 33 d’un côté le Sr Studel fabricant de chandelles, derrière le cabaret au Canard – estimée 5000 fr, acquise pendant la communauté de Geoffroi Schaeffauer, saucissier, et Anne Marie Jung suivant acte reçu par Roessel notaire à Strasbourg le 15 mars 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 116 n° 32, ledit Schaeffauer l’avait acquise de Jean Jacques Starck, menuisier, suivant acte passé à la cidevant Chambre des Contrats de cette ville le 3 avril 1788
garde robe 50 fr, reprises 395 fr, ensemble 5883 fr – passif 6700 fr
propres de la veuve 395 fr, du veuf 810 fr
Enregistrement, acp 172 F° 142-v du 2.4.

Les enfants et héritiers de Georges Albert Baumann exposent la maison aux enchères puis l’en retirent.

1839 (28.11.), Strasbourg 8 (anc. cote 68), Me Zeyssolff n° 149
Retrait – Cahier des charges n° 125 du 30 octobre – 1. Jacques Jonathan Baumann, peignier, et Sophie Braun, Jean Michel Baumann, peignier, et Wilhelmine Schmidt, Salomé Catherine Baumann épouse de Louis Leblois, bottier, 4. Georges Albert Baumann, peignier, célibataire, 5. Marie Madeleine Baumann, majeure sans état
Désignation de l’immeuble, une maison avec cour, puits, caves voutées, bâtiment de derrière, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 33 d’un côté Georges Sandmann, d’autre Daniel Keck, derrière Mde veuve Thomas et M Otto
Etablissement de la propriété, recueilli dans la succession de leurs père et mère Georges Albert Baumann, peignier, et Marie Madeleine Reiber, lesquels en ont fait acquisition de Geoffroi Schaeffauer, saucissier, et d’Anne Marie Jung, suivant acte reçu par Roessel notaire à Strasbourg le15 mars 1819. Ledit Schaeffauer l’avait acquis de Jean Jacques Storck, menuisier, par acte passé à la cidevant Chambre des contrats le 3 avril 1788 – Dans cette vente seront compris 11 fourneaux dont 3 en fayence et 8 en fonte avec tuyaux et pierres. Mise à prix 12.000 francs, enchéri 13.500 francs
Enregistrement, acp 273 F° 62 du 712.

Madeleine Baumann provoque la licitation de la maison et s’en rend propriétaire

1840 (28.3.), Strasbourg 11 (32), Me Keller n° 917
Madeleine Baumann, majeure (déclare) que par exploit du Sr Kebourg, huissier en cette ville du 26 mars courant elle a fait donner sommation à 1. Caroline, 2. Jacques, 3. Georges, 4. Michel Baumann ses frères et sœurs ladite & ses cohéritiers héritiers pour un cinquième de Georges Albert Baumann, peignier, et Marie Madeleine Reiber
sur quoi sont comparus 1. Jacques Baumann, fabricant de peignes, 2. Georges Baumann, aussi fabricant, 3. Nicolas Baumann, aussi fabricant, 4. Caroline Baumann femme de Louis Leblois, bottier, lesquels ont dit n’avoir rien à opposer au jugement du 4 mars dernier, ledit Leblois stipulant pour Marie Madeleine Baumann, majeure à Strasbourg sa belle sœur
à Madeleine Baumann
les parts et portions faisant quatre 5° qui leur competent en qualité d’héritiers partiaires de leur père et mère en une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 33 consistant en un bâtiment de devant, bâtiments latéraux & de derrière, cour, aisances et dépendances, d’un côté le Sr Keck boulanger, d’autre le Sr Sandmann, devant le quai des Bateliersn derrière le Sr Thomas – de la succession de de leurs père et mère, acquis de Geoffroi Schaeffauer et Marie Madeleine Jung par acte passe devant M° Roessel notaire à Strasbourg le 15 mars 1818 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville volume 116 n° 32 – moyennant 13.688 francs la totalité
Enregistrement, acp 277 f° 15 du 2.4

Marie Madeleine Baumann hypothèque la maison au profit de Salomé Barthel

1847 (21.6.), Strasbourg 4 (102), Not. Lauth n° 2658
Obligation du 21 Juin 1847 – A comparu Delle Marie Madeleine Baumann, célibataire majeure, sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg, laquelle reconnaît devoir bien et légitimement
à Delle Salomé Barthel, majeure, sans état demeurant et domiciliée en la même ville, la somme principale de 2000 francs
hypothèque, Une Maison consistant en un bâtiment de devant, bâtiments latéraux, bâtiment de derrière, cour, droits, aisances, & dépendances située à Strasbourg quai des bateliers N° 33 le tout comporte par un côté par le Sr Keck boulanger, de l’autre part le Sr Sandmann et par derrière la propriété du Sr Thomas. La débitrice déclare que cet immeuble provient des successions de ses père & mère dont elle était héritière pour un cinquième & que la propriété de l’entier lui a été reconnue par un jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 4 mars 1840.. Elle déclare que cet immeuble est frappé de plusieurs hypothèques montant ensemble à 14.800 francs

Marie Madeleine Baumann meurt célibataire en 1864 au Faubourg de Pierre
Décès, Strasbourg (n° 533) Acte de décès. Le premier mars 1864 (…) ont comparu Jacques Jonathan Baumann, âge de 57 ans, fabricant de peignes, frère de la défunte, domicilié à Strasbourg et Jacques Schenckel, âgé de 60 ans, tailleur, voisin de la défunte, domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Marie Madeleine Baumann, âgée de 60 ans, née à Strasbourg, sans état, non mariée, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Georges Albert Baumann, fabricant de peignes, et de feu Marie Madeleine Reiber, est décédée le premier mars 1864 à trois heures du matin en la maison faubourg de Pierre 3 [in margine :] Pneumonie (i 2)

Registre de population 600 MW 213. Quai des Bateliers n° 33, p 253 (i 96)
Baumann, Madeleine, 1803, Strasbourg, Propriétaire, célibataire, (auparavant) derrière les murs N° 14, (entrée le) 10 mai 1819

Les créanciers de Marie Madeleine Baumann font saisir la maison qui est vendue à la barre du tribunal civil. Salomé Barthel s’en rend propriétaire.

1849 (2. 9.br), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 494 (2718) n° 13, Tribunal civil
Cejourd’hui deux novembre 1849 a été présenté en ce bureau pour être transcrit l’acte de mutation dont la teneur suit.
République française, au nom du peuple français, le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du bas Rhin séant en cette ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication ci après.
Cahier des charges de la vente par expropriation forcée poursuivie à la requête de Jean Jacques Lauth père, marchand Chapelier domicilié à Strasbourg contre demoiselle Marie Madeleine Baumann célibataire sans état domiciliée en cette ville (…) comme étant aux droits du sieur Louis Hager garde du Monument de Turenne à Saasbach grand duché de Bade y demeurant et de dame Françoise Zerr veuve de feu Aloyse Wernert vivant boulanger à Molsheim, des deux en qualité de seuls héritiers de feu demoiselle Marie Angélique Louise Hager, vivant rentière audit Saasbach, est créancier de demoiselle Marie Madeleine Baumann célibataire sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg, de la somme principale de 5000 francs en vertu d’une obligation passée devant M° Keller et son collègue notaire à Strasbourg le 28 mars 1840 (…) ladite débitrice n’ayant pas satisfait à ce commandement ledit sieur Lauth créancier a fait saisir sur elle l’immeuble ci après désigné par procès verbal dudit huissier [Fries] en date du 8 mars 1849 (…)
(Salomé Barthel)
Désignation de l’immeuble saisi. Une Maison située à Strasbourg quai des bateliers n° 33, consistant en un bâtiment de devant, bâtiments latéraux et de derrière leurs aisances et dépendances d’un côté le sieur Keck boulanger, de l’autre le sieur Sandmann par devant le quai des bateliers par derrière la propriété du sieur Thomas, ledit immeuble situé comme dit dans la Ville de Strasbourg canton est arrondissement de Strasbourg, département du bas Rhin est occupé en totalité par ladite partie saisie et par des locataires. Charges et conditions (…) Mise à prix, le poursuivant enchérit ledit Immeuble pour servir de première mise à la somme de 5000 francs
(f° 33) Remise d’adjudication. L’an 1849 le 22 juin (…)
(f° 33) Remise d’adjudication. L’an 1849 le 17 août (…) attendu qu’il est justifié que la partie saisie est en instance et a un espoir fondé d’être autorisée à former une demande de conversion de la saisie en vente volontaire à l’effet de favoriser la libération envers les créanciers
(f° 33) Adjudication. L’an 1849 le 12 octobre à l’audience publique des criées de la chambre des vacations du tribunal civil de première instance (…) à M° Lederlin avoué pour la comme de 16.000 francs
(f° 34-v) Déclaration de command. L’an 1849 le 12 octobre au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Lederlin, avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom de demoiselle Salomé Barthel célibataire majeure sans état domiciliée à Strasbourg (…) enregistré à Strasbourg le 29 octobre 1849 folio 172 case 6°

Salomé Barthel hypothèque la maison au profit de Marguerite Magnus, veuve du maître charpentier Louis Henri Perrin

1850 (6.5.), Strasbourg 10 (116), Not. Zimmer n° 8403
Obligation et subrogation, 6 mai 1850 – A comparu Dlle Salomé Barthel, majeure, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, laquelle reconnaît par ces présentes devoir bien et légitimement
à Mad° Marguerite Magnus, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M Louis Henri Perrin, vivant maître charpentier en ladite ville, la somme de 11.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 33, composée d’un bâtiment de devant, bâtimens latéraux et de derrière, cour, aisances et dépendances donnant d’un côté au Sr Keck boulanger, de l’autre au Sr Sandmann par devant le quai des bateliers et par derrière la propriété du Sr Thomas. La Dlle Barthel est devenue propriétaire de cette maison aux termes d’un jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 12 octobre 1849 et d’une déclaration de command du même jour, le tout enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 novembre suivant vol. 494 N° 13 et inscription d’office du même jour vol. 514 N° 222. Cette adjudication a eu lieu par voie d’expropriation forcée poursuivie contre Dlle même Madeleine Baumann, célibataire demeurant à Strasbourg moyennant le prix de 16.000 francs. Suivant procès verbal d’ordre ouvert au greffe dudit tribunal (…). La débitrice déclare sous les peines de la loi qu’elle a dit bien connaître que ledit immeuble est franc et quitte de tous privilège, dette, rentes & hypothèque à l’exception de ladite somme de 15.442 francs

Salomé Barthel meurt célibataire en 1861, locataire de la maison dont elle a été propriétaire
1861 (5.8.), Strasbourg 9 (122), Not. Becker n° 9143
Inventaire après le décès de Mademoiselle Salomée Barthel en son vivant rentière & ancienne demoiselle de magasin de Madame Veuve Pramberger de Strasbourg où elle était domiciliée, ladite demoiselle décédée à Rothau le 15 juin 1861.
L’An 1861 le 5 août à huit heures de l’après-midi, à la requête de Mademoiselle Louise Gambs, majeure, sans état, demeurant à Strasbourg, Mademoiselle Gambs agissant en qualité de légataire universelle de Mad.lle Salomée Barthel sa cousine au 5° degré, en son vivant rentière & ancienne demoiselle de magasin chez Mad° Veuve Pramberger de Strasbourg, où ladite Demlle demeurait, aux termes du testament public de cette dernière reçu par M° Cament Notaire à Labroque, Canton de Schirmeck en présence de quatre témoins le 11 juin 1861 enregistré (…)
dans le logement que la défunte occupait à titre de locataire dans une maison sise à Strasbourg quai des bateliers n° 16 étant observé qie la dlle Barthel est décédée à Rothau où elle se trouvait accidentellement le 15 juin 1861
Une pièce qui est une expédition du testament ci-dessus mentionné dont il résulte qu’outre le legs universel fait au profit de Madlle Gambs la défunte a légué à titre particulier les sommes ci-apràs énoncées (…) total 4900
acp 501 (3 Q 30 216) f° 45 du 14.8. (succession déclarée le 14 9.bre 1861) Il dépend de ladite succession 1) un mobilier estimé à 763, 2) une obligation du Chemin de fer de l’est, 4) créances 6000, 5) arrérage d’une rente viagère 45

Décès, Rothau (n° 60)
L’an 1861 le 15° jour du mois de juin à dix heures du matin (…) sont comparus les Sieurs Jean Jacques Sébastien Gambs âgé de 66 ans rentier domicilié à Strasbourg, cousin par alliance de la décédée nommée ci après & Gustave Steinheil âgé de 41 ans, Maire et manufacturier domicilié à Rothau, ami de la décédée, lesquels nous ont déclaré que ce matin à deux heures Catherine Salomé Barthel âgée de 38 ans, célibataire née à Strasbourg fille légitime des défunts Geoffroi Barthel & de Salomé Roederer est décédée au domicile du dernier déclarant en cette commune (i 20)

Salomé Barthel vend la maison au boulanger Jean Jacques Lœschmeyer et à sa femme Marie Caroline Hoffherr

1853 (20.6.), Strasbourg 10 (124), Not. Zimmer n° 10.112
A comparu Dlle Salomé Barthel, sans état, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg (vend)
à Mr. Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger, et à dame Marie Caroline Hoffherr, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Désignation, une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 33, composée d’un bâtiment de devant, bâtimens latéraux et de derrière, cour, aisances et dépendances donnant d’un côté au Sr Keck boulanger, de l’autre au Sr Sandmann, par devant le quai des bateliers et par derrière la propriété du Sr Thomas. Cette maison est vendue telle et en l’état où elle se trouve actuellement (…) y compris onze poêles, dont deux en fayence et neuf en fonte avec leurs luyaux et pierres, plus un chaudron à lessive et toutes les double fenêtres se trouvant appartenir à ladite maison.
Etablissement de la propriété. La Dlle Barthel est devenue propriétaire de cette maison aux termes d’un jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 12 octobre 1849 et d’une déclaration de command du même jour, le tout enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 novembre suivant volume 494 N° 13 avec inscription d’office du même jour volume 514 N° 222. Cette adjudication a eu lieu par voie d’expropriation forcée poursuivie contre Dlle même Madeleine Baumann, célibataire demeurant à Strasbourg moyennant le prix de 16.000 francs. Suivant procès verbal d’ordre ouvert au greffe dudit tribunal (…). Etat hypothécaire. Mlle Barthel certifie sous les peines de droit que l’immeuble présentement vendu lui appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ou hypothèque à l’exception de la somme de 11.000 francs due à Mde veuve Perrin (…) 2) de celle de 1800 francs due à Mde veuve Kammerer (…) – Prix, 19.000 francs
acp 420 (3 Q 30 135) f° 52-v du 21.6.

Le boulanger Jean Jacques Lœschmeyer épouse en 1826 Marie Caroline Hoffherr
1826 (29.12.), Strasbourg 8 (43), M° G. Grimmer n° 1466,
Contrat de mariage – Jean Jacques Loeschmayer boulanger fils de feu Jean Jacques Loeschmayer, boulanger, et de feu Marie Madeleine Rockenbach
Marie Caroline Hoffherr, fille de feu Jean Michel Hoffherr, boulanger, et de Marie Madeleine Bauer
Enregistrement, acp 182 F° 8 du 3.1. – communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Jacques Lœschmeyer meurt en 1860 en délaissant pour héritières ses deux sœurs. L’inventaire est dressé dans la maison qu’il a vendue l’année précédente.
1860 (24.7.), Strasbourg 10 (142), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.620
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Loeschmeyer et Marie Caroline Hoffherr sa veuve et de la succession du Sr Loeschmeyer
L’an 1860 le 24 juillet à deux heures de relevée, à la requête de 1) Mad. Marie Caroline Hoffherr, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Jean Jacques Loeschmeyer, en son vivant ancien boulanger en la même ville, agissant à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts & partageable par moitié qui a existé entre elle & feu son mari & comme usufruitière de la succession de ce dernier, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Louis Léopold Guillaume Grimmer, notaire à Strasbourg le 29 décembre 1826, 2) Mad. Dorothée Loeschmeyer, demeurant et domiciliéé à Strasbourg, veuve de M. Philippe Jacques Grimmeisen en son vivant brasseur au même lieu, 3) Et Mad. Caroline Loeschmeyer épouse dûment autorisée de M Georges Seemann, fondeur, ci présent les deux demeurant et domiciliés à la Robertsau banlieue de Strasbourg. Les dites Dames Grimmeisen et Seemann habiles à se dire et porter seules et uniques héritières chacune pour moitié du dit Jean Jacques Loeschmeyer leur frère consanguin décédé à Strasbourg le 12 juin 1860. La D° Grimmeisen est née du mariage en premières noces du Sr Jean Jacques Loeschmeyer père du défunt, en son vivant boulanger à Strasbourg avec De Dorothée Rockenbach, le défunt Sr Loeschmeyer est né du second mariage du dit Sr Jean Jacques Loeschmeyer avec D° Marie Madeleine Rockenbach & la D° Seemann est née du mariage en troisièmes noces du même Sr Jean Jacques Loeschmeyer avec D° Anne Marie Helck, leurs père et mères défunts
dressé en la maison mortuaire quai des bateliers N° 16

acp 490 (3 Q 30 205) f° 43 du 26.7. (succession déclarée le 3 Xbre 1860) Communauté, mobilier estimé à 1863, argent 90
Succession, garde robe estimée à 399
acp 490 (3 Q 30 205) f° 96-v du 17.8. (vacation du 14 août) Communauté, argent comptant 90, créances et intérêts 19.501, livret de la caisse d’épargne 219, intérêts des créances 128
Reprises 1) de la veuve 4824, du défunt 11.881
Succession, garde robe 399, reprises 11.881, bénéfice de la communauté 2407, créances 8100, passif 1473

Jean Jacques Lœschmeyer et Marie Caroline Hoffherr vendent la maison au marchand de poissons Jacques Lœckher et à sa femme Catherine Fleck

1859 (12. Xbr), M° Noetinger
Vente par Jean Jacques Loeschmeyer, propriétaire, ancien boulanger, et Marie Caroline Hoffherr sa femme à Strasbourg
à Jacques Loeckher, marchand de poissons, et Catherine Fleck sa femme à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 16 moyennant 20.000 francs (dont 200 francs payés)
acp 483 (3 Q 30 198) f° 99 du 19. Xbr

Jacques Lœckher meurt en 1984 en délaissant un fils

1864 (31.5.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jacques Loeckher, Marchand de gibier, & Catherine Fleck, sa femme à Strasbourg et de la succession du dit Sr Loeckher décédé le 13 mars 1864, dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage, 2) comme donataire de la quotité disponible suivant acte reçu Noetinger Nre le 17 février 1858 et comme mère et tutrice l’Ignace Jacques Auguste Loecker
acp 533 (3 Q 30 248) f° 55 du 8.6. (succession déclarée le 3 août 1864) Communauté, mobilier 1376, loyers 770, extances 620
Une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers N° 33
masse passive 3930
Succession, garde robe 99

Originaire de Saverne, Jacques Lœckher a épousé Catherine Fleck, originaire de Niderhausen en Bade. Son beau-frère Joseph Fleck déclare le décès.
Décès, Strasbourg (n° 605)
Acte de décès. Le 14 mars 1864 (…) ont comparu Joseph Fleck, âgé de 29 ans, boucher, beau-frère du défunt, domicilié à Strasbourg et Joseph Kessler, âgé de 25 ans, cordonnier, voisin du défunt, domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Jacques Loeckher, âgé de 49 ans, né à Saverne (Bas-Rhin), marchand de gibier, époux de Catherine Fleck, domicilié à Strasbourg, fils de feu Ignace Loeckher, marchand de vins et de feu Madeleine Huber, est décédé le 13 mars 1864 à 11 heures du soir en la maison quai des bateliers 16 [in margine :] Mal: du cœur (i 21)

Registre de population, 600 MW 303 -Quai des Bateliers 16 (i 133)
Loeckler, Jacques, Saverne le 31 mars 15, h. m., March. de poisson (et de gibier), catholique, Français, (à Str. depuis) 54 – décédé le 13. Mars 1864
Id. née Fleck, Catherine, Niederhausen le 29. 9.bre 29, f. m., sa femme, Catholique, Badoise, (à Str. depuis) 43
id. Ignace Jacques Auguste, Strasbourg le 15 avril 58, g., son fils
(Ziehl) Siehm, Daniel, Freystedt, 10 février 32, g. domestique, protest. Badois, (à Str. depuis) 1855, carte de sûreté 1938/2248, Ant. rue du finckwiller 13
Schaeffer, Madeleine, Saverne, parente à Coucher, Cath., Franç. (à Str. depuis) 1854 – voir femme Fleck
Quai des Bateliers 41 (10), délogement 1856
id. 16

1864, M° Noetinger
17 février 1858 – Donation entre vifs par Jacques Lockher, Md de poissons à Strasbourg
à Catherine Fleck sa femme
de l’universalité de sa succession
Décès du 13 mars 1864
acp 530 (3 Q 30 245) f° 100 du 16.3.

Le tuteur du fils de Jacques Lœckher loue la maison au marchand de gibier Joseph Fleck, associé de la veuve Lœckher

1867 (9.12.), M° Noetinger
Bail – Charles Emile Wiedmer, marchand de volailles à Strasbourg, en qualité de tuteur d’tuteur d’Ignace Auguste Jacques Loeckher, mineur à Strasbourg
à Joseph Fleck, marchand de gibier à Strasbourg
d’une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 16 moyennant un loyer de 1150 francs
Le preneur est tenu de faire curer le puits, les frias d’abonnement du balayage
acp 568 (3 Q 30 283) f° 54 du 17.12.

Charles Pfister est inscrit au cadastre comme propriétaire à partir de 1892. Natif de la Robertsau, le fabricant de chandelles Charles Pfister épouse en 1869 Sophie Amélie Letterlé

Mariage, Strasbourg (n° 434)
Du 24° jour du mois de juillet l’an 1869 à dix heures du matin. Acte de mariage de Charles Pfister, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 août 1838 à la Robertsau, banlieue de Strasbourg, domicilié à Strasbourg, fabricant de chandelles, fils de feu Louis Pfister, journalier décédé à Strasbourg le18 février 1857 et de feu Elisabeth Fritsch décédée à Strasbourg le 6 octobre 1854, et de Sophie Amélie Letterlé, majeure d’ans, née en légitime mariage le 22 septembre 1837 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille d’Auguste Letterlé, cordonnier, et de Marie Barbe Grundmann, conjoints domiciliés à Strasbourg, ci présents et consentants (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (signé) Pfister, Letterlé ‘i 29)

Alors marchand d’articles de pêche, il se remarie en 1886 avec Françoise Huber, originaire de Dalhunden, près de Fort-Louis
Mariage, Strasbourg (n° 528) Straßburg am 26. August 1886. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Fischerei-Artikel-Händler Carl Pfister, katholischer Religion, geboren den 25. August des Jahres 1836 zu Straßburg, Christoph zu Straßburg, Wittwer von Sophie Amalia Letterlé, gestorben zu Straßburg den 30. Januar 1885, Sohn der verstorbenen Eheleute Ludwig Pfister, Tagner, und Elisabeth Fritsch, zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. Francisca Huber, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 28. September 1857 zu Dalhunden (Unter-Elsaß), wohnhaft zu Dalhunden, eheliche Tochter des verstorbenen Ackerers Jacob Huber, wohnhaft zuletzt zu Dalhunden und der Marie Anne Halter, ohne Beruf, wohnhaft zu Dalhunden



Gabriel Neher, cordonnier, et (1594) Marie Schweickart, veuve de Boucart Haubenstein, (1597) Anne Spetter, veuve de Matthias Treser, puis (1610) Barbe Boss, veuve de Thomas Scheucher – luthériens


Originaire de Bludenz en Tyrol, Gabriel Neher achète le droit de bourgeoisie le 25 février 1594 et épouse en avril suivant Marie Schweickhard, veuve de Boucart Haubenstein, de Horb en Wurtemberg. Il se remarie en 1597 avec Anne Spetter, veuve du cordonnier Matthias Treser, puis en 1610 avec Barbe Boss, veuve du marchand Thomas Scheucher.
Après avoir eu un accident, Gabriel Neher est autorisé en 1623 à continuer son métier en engageant un employé. Il déshérite autant qu’il le peut en 1629 son fils qui se retourne contre lui sous l’influence de sa belle-mère mais révoque ces dispositions en 1642. Assisté de son fils Gabriel, il passe le 4 juin 1642 avec son gendre Laurent Voltz et sa fille Marthe un contrat par lequel ils lui assurent le logement.

Maison en propriété
1657, à la Grande Boucherie (VI 239, actuel n° 2)

Enfant de Marie Schweickart

  • Eve (citée en 1610)

Enfants d’Anne Spetter

  • Marthe, épouse (1623) le cordonnier Laurent Voltz
  • Gabriel, cordonnier, et (1625) Anne Marie Steininger


Jean Charles Spielmann signe le contrat de mariage à la place de Gabriel Neher qui ne sait pas écrire – Ich Carle Spielman Vnderschrieb Inn namen Gabriel Nehers deß Hochzeitters, welcher schreibens nicht berichtet. So dann für mich selbst als ein beistandt (AMS cote 58 Not 54, n° 360)


Gabriel Neher achète le droit de bourgeoisie le 25 février 1594, assisté du cordonnier André Dollenkopff

1594, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 581
Gabriel Näherr Vonn Bluditz, ein Schuohmacher, khaufft mit beÿstandt Andreß dollenkhopff deß Schuohmachers daß burgerrecht vnndt will Zu den Schuohmachern diennen Actum den 25.t Februarÿ 94.

Originaire de Bludenz en Tyrol, Gabriel Neher épouse en avril 1594 Marie Schweickhard, veuve de Boucart Haubenstein, habitant de Horb (en Wurtemberg)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 29 n° 14)
1594, den 22. Aprilis. Mit diesen sind ehelich eingesegnet word. Gabriel Neher von Bluditz in Tyrol ein Schumacher, vnd Maria Schweickhardin weiland Burckart Haubensteins seligen Zu Horb nachgelaßene Wittwe (i 34)

Gabriel Neher se remarie en 1597 avec Anne, veuve du cordonnier Matthias Treser

Mariage, cathédrale (luth. p. 20)
1597. Dominica 8 post Trinitatis den 17. Iulÿ. Gabriel Neher der schumacher und Anna Matthies Dreser des schumachers nachgelassene witwe, eingesegnet den 25. Iulÿ (i 13)

Originaire de Stuttgart, Matthias Treser épouse en 1578 Madeleine, veuve de Materne Witland, puis en 1581 Anne, fille du boucher Jean Spetter.
Mariage, cathédrale (luth. p. 287)
1578. Sontag den 16 Jener. Mattheß Dreeser von Stutgart ein Schumach. Magdalena Matern Witlandt deß hinderlas: witwe wonet in Münst. gass (i 146)

Mariage, cathédrale (luth. p. 48)
1581. Dnicâ 1. post Trinitatis. Mattheus Dreser der Schuchmacher, vnd Anna Hansen Spetters des Metzgers Zu Stuttgart nachgelaßene tochter. Eingesegnet zinstags den 6.ten Junÿ (i 27)

Gabriel Neher et sa femme Anne Spetter font en 1604 un codicille dans leur maison face à la Grande Boucherie, appelée À la botte dorée (zum guldin Stüffel). La femme fait un legs à ses deux enfants Marthe et Gabriel qu’elle a eus avec son mari et à Eve Neher, issue du précédent mariage de son mari avec Marie Schweickhart.

1604, Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 61, I) fol.15
Codicill, Meÿster Gabriel Nehers Schuemachers vnnd frauwen Annæ Spötterin beder Ehegemächtt
1604 (…) Persönlich erschÿnen seindt der Erenhafft Meÿster Gabriel Näher Schumacher vnd die Erbar frauw Anna Spötterin beede Ehegemächt vnd burgere Zu Straßburg, beede gesundeß gendeß vnd standeß leibß (…) sagten vnd gebenn Zuuerstehn, Wie daß sie nuhn In dem sübenden Jar mitt einander ehelich gelebet Inn solcher Zeÿtt Zweÿ Kinder mitteinand. erzielet so noch Inn lebenn (…)
Zum dritten So prælegirt vnd vermacht Anna Spötterin die Codicilliererin Insonderheit Ihren beeden Kindern Mitt Nahmen Martha vnd Gabriel so sie mitt Gabriel Näher Ihrem Jetzigen haußwürth ehelich erzielet hatt, vnnd Allen deren so sie ferners mitt Ihme erzielen würdt oder möchte Allen In gemein 100 guld. (…) Vnnd dann ferners prælegirt sie Eva Näherin Ihrer stieffdochter aber Ihreß Jetzigen Haußwürth vorgemelt mit Maria Schweickhartin seiner erstenn haußfrauwen ehelichen erzieltten tochter (…)
Vnnd seindt hievor geschribene ding Zugangen vnd beschehen In der löblichenn freÿen Reichßstatt Straßburg In Ihres beeder Codicillirender ehegemächtt bewonend. behausung Zum guldnin stüffel genant, gegen der Neuwen Metzig über gelegen Inn die oberen stuben vff die gassen sehendt – Daniel Strintz

Anne Spetter meurt en délaissant deux filles (Félicité et Susanne) de son premier mariage avec Matthias Treser et deux enfants (Marthe et Gabriel) issus du veuf. Une somme de 350 livres a été réglée pendant la communauté sur le prix d’achat de la maison. La masse propre au veuf est de 247 livres, celle propre aux héritiers de 362 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 051 livres, le passif à 929 livres.

1610 (7. Maÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 5) (n° 177)
Inventarium Aller haab v. Nahrung so weilandt die erbar frauw Anna Spötterin Meister Gabriel Nehers deß schumachers burgers Zu Straßburg geweßene eheliche haußfr. selige nach Ihrem tödlichen hinscheÿd. hind. Ihro verlaßen, so vff erfordern v. begehren deß ehrsamen hanß schneiders schumachers burgers Zu Straßburg Alß geschwornen vogts Foelicitæ vnd Susannæ Treserin Ihre d. Verstorbenen frawen seeligen Inn erster ehe mit weÿland Mathis träsers dem schmacher Ihrem ersten hauß würth ehelich erzeugter döchter, so Alle beÿde gegenwertig, mit beÿstand der Ehrenvest fürgeacht. wolgelerten H. Johann Süppelß handelßmans vnd Herrn Johann Friderich Guld. Notarÿ Immatriculati, Sodann Meister Andreß dollenkopffs schumachers auch burgers Zu Straßburg als geschwornen Vogts Marthan vnd Gabriel beed. d. fr. seelig. In letster ehe mit nachgemelt Ihrem Jetz hind.laßenen wittwer ehelich erzeugte Kind. v. also Aller Vier ihrer ab intestato nachgelaßener Erben, durch Meister Gabriel Neher des Wittwer geäugt gezeigt (…) Montags d. 7. Maÿ 1610.

Nachdem auch das heüraths Concept so Zum originali wie auch d. vß* codicill fürgelegt word. (…)
Ergäntzung für d. wittwer (…) It: so hat man dem Wittwer Zuergentz. so er von seinem v.storbenen bruder Elia Näher ererbt benantlich 22 lb.
Behaußung (W.) Item hauß hoffstatt mit allen Ihren gebeüw. begriffen v. Zugehörden geleg. Inn d. statt St: geg. d. neüwen Metzig hinüber einseit neben Mathis Karcher and.seit neben Georg Pfawen dem schneid. dauon goth j lb s. boden Zinß f. Johannser Hn Zum grüenen wertth ferner 2 ß d almen gelt wegen eines gebauwen kellerlins d. statt St: empfahet Järlich. d. statt Str: Zinßmeister, ferner 4 fl. gelts Järlich auff d. heilig. weihnacht tag lößig mit 100 fl. St: w: Junckher Engelhartt Munder v. dann 10 fl. gelts à 15 batz. Järlich zuf d. heilig. weihenacht. tag lößig mit 200 fl. gemelter werung Hn Mathis Schalckhen vögtlich. weiß v. Ist d. kauff dißer behaußung vber vor specificirt beschwerden beschehen für vnnd vmb 350. lb d. welche In werendem ehestandt bezalt, v. also hiehero nichts außzuwerffen.
Theilbare besserung an des Wittwers behaußung. Item so Ist In werendem Ehestandt vf des Wittwers unveränd.te behaußung& bezalt v. In haupt gutt abgelößt worden so hiehero für theilbar zusetzen 350. lb d.
Ane haußrath. Vff d. obsert. Büenen, In d. Cammer A, In d. Cammer B, Vor d. Cammer B, In d. Stübl., In d. vnd.en stübl., Im haußöhren, Im Keller
Abzug In dieses Inventarium gehörig. Wittwers unverändert Gutt, Sa. Silbers 1, Sa. guldin Ring 3, Sa. Schuldt Ins Erb 2, Sa. Ergäntzung 239, Summa summarum 247 lb
Der Erben Unverändert Gutt, Sa. Silbers 14, Sa. Guld. Ring 4, Sa. d. Ergäntzung 343, Summa summarum 362 lb
Theilbar Gutt, Sa. haußraths 166 lb, Sa. werckzeugs, led. vnd gemachter Arbeit 23, Sa. Silbers 59, Sa. guldin Ring 4, Sa. Baarschafft 61, Sa. beßerung ane des Wittwers behausung 350, Sa. Schulden 386, Summa summarum 1051 lb – Schulden 929 lb, Nach deren Abzug 112 lb
vermög vffgerichten Codicills Marthan vnd Gabriel Ihrer beeden mit Gabriel Näher Ihrem Jetzt hinderlaßenen wittwer ehelich erzeugter Kind. Zu einem vorauß und prælegirt, vermacht 50 lb. Vnd dann Evæ Näherin Ihrer Stieffdochter j lb – Conclusio finalis Inventarÿ 729 lb
d. 27. Augusti 1611, foelicitas treserin Mit beÿstand hanß hÿpolithi ihres haußwürths v. hanß schneiders ires vogts

Gabriel Neher se remarie en 1610 avec Barbe Boss, veuve du marchand Thomas Scheucher : contrat de mariage, célébration

1610 (29. Nov.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 72
Eheberedung Zwüschen dem Ehrenhafften Meister Gabriel Neher dem schuemacher vnd frauwen Barbaræ Bossin beede v.sprochen
Zwüschen dem Ehrenhafften Meister Gabriel Neher dem schuemacher vnnd burger Zu Straßburg Ane einem
So dann der Ehrsam: vnd tugendsamen Barbaræ Bossin weÿland herrn Thoman scheuchers gewesenen burgers zu Straßburg seeligen hind.las Wittwen Am Andern theÿl
Beschehen vnnd verhandelt Inn deß heilig. Reichs freÿen Statt Straßburg vff d. Pfaltzen In d. Allmendt stuben Donnerstag den 29. Novembris In dem Jar deß herrn Alß man Zaltte 1610
Ich Carle Spielman vnderschrieb Inn namen Gabriel Nehers deß Hochzeiters welcher schreibens nicht berichtet, Ich Philippus Marbach J.V. Doctor alß geordneter vnd geschworner Vogt Frawen Barbaræ Boßin beken wie obsteht

Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) n° 360, idem, signé
Mariage, cathédrale (luth. p. 254) 1610. Gabriel Neher der schumacher vnd Barbara Thomas scheichers n: g: witwe (i 131)

Gabriel Neher et Barbe Boss passent un codicille par lequel ils se lèguent mutuellement la jouissance viagère de leurs biens

1611 (13. Martÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 not 58, A)
Codicill deß Ehrenhafften Meÿster Gabriel Nehers, schuhmachers vnnd frauwenn Barbaræ Boßin beede Ehegemächt vnd Burg. zu Straßburg
1611, Mittwoch en 13. Martÿ Zwüschen süben vnd Acht Uhren nachmittags (…) Persönlich erschienen Gabriel Nehers d. schuhmacher vnd die Ehren und tugendsahm frauw Barbaræ Boßin beede Ehegemächt vnd burgere Zu Straßburg
(Wittumb)
Not. Strintz (Daniel, 58 not 60) Testament Gabriel Neher der schuemacher Barbara Bossin

Gabriel Neher demande l’intercession du Magistrat pour entrer en possession de 44 florins laissés par son frère Elie Neher à Bludentz (la succession est déjà évoquée dans l’inventaire ci-dessus). Sa maison d’une valeur de 1400 florins seulement hypothéquée pour 400 florins servira de garantie.

1612, Conseillers et XXI (1 R 91)
(f° 114-v) Sambstag cen XVIII Aprilis. – Gabriel Neher vmb d mein Herren für Ine bürg gegen Bludentz wollen
Gabriel Neher d. Schumacher vbergibt supplôn meldet wie sein brud. Elias nun viel Jar verzogen gewessen d. Ine Niemandt könt ob er noch bey leben od. nit Alß hab er von seiner verlaßenschafft Zu Bludentz 40 fl. hauptgutt und 4 fl. Zinß empfang. vnd Joseph Mecheln zu burgen gesetzt der auch angenohmen der sey aber von dannen gezog. u. werden Ime wol 100 fl. verspert wegen solcher burgschafft der wegen er her Zu Ime Zog. vnd die erledigung gesucht, d. er aber Kein burg. Zu Bludentz weiß Zubekommen Bitt er mherren wollen die burgschafft von seinet wegen auf sich nehmen d für Ine gutt sprechen, will er mherren sein hauß so 1400 fl. werth vnd allein mit 400 fl. beschwert dogegen hiemit versetzen vnndt angezeugt d. er ein gutter haußhalter und guets nahrung habe. Erkant Ist willfahrt vnd soll er solche vmb d mein Herren bürgschafft verschrben lass. H. Wid H Gambßen befohlen v. Mis. fol. (-) do auch sein supplôn eingenähet.

André Dullenkopff place à la Tour aux deniers un capital qui appartient à son pupille Gabriel, fils du cordonnier Gabriel Neher

1621, Préposés au bâtiment et à la Tour aux deniers (VII 1336)
(f° 78) Sambstag den 14. Aprilis 1621 – Vogteÿ geldt angelegt
Andreas Dullenkopff der Schumacher als vogt Gabrieln, Gabriel Nehers des Schumachers mitt weÿland Anna seiner eheren haußfrawen ehelich erzieltten sohn, hatt Inns vogteÿgeltt angelegt 25 lb.
Haben Ihm darumb Zu kauffen geben 1 lb 5 ß Jhärlich vff Georgÿ fallend (zugeschriben folio 64)

Gabriel Neher qui a eu un accident demande à la tribu des Cordonniers l’autorisation de continuer son métier en engageant un employé.

1623, Protocole des Quinze (2 R 70)
(f° 99) Sambstags den 7. Junÿ – Gabriel Näher, Schumacher Zunfft
Gabriel Näher d. Schumacher supplicirt, berewet Zuvordrist seinen Unfall darin er newlich gerhaten bitt Ihme Zuerlauben, daß er möge sein handwerck mit seinem gesind vort treiben, vnd seine nahme auch fürters vf der Schuknecht Stuben möge abgelesen Werden. Erkant, Mann soll Gabriel Nähers nahmen lesen vff der Zunfft vnd beÿ den Schuknechten, auch an den ort ins Zunfftbüchlin setzen, Wo er Zuuor gestanden da er Zünfftig worden, vnd also Ihm sein handwerck mit gesind Zutreiben erlaubt sein. B. Mr.

Gabriel Neher l’aîné qui est légèrement impotent mais peut se déplacer déclare qu’il a donné à son fils Gabriel une instruction soignée – il sait lire, écrire, a appris le français et le métier de cordonnier, a voyagé en France – et lui a fait des cadeaux lors de son mariage. Son fils sous l’influence de sa belle-mère se montre cependant ingrat. Le père déshérite autant qu’il le peut et lègue sa maison moyennant 1600 florins à son gendre Laurent Voltz et à sa fille Marthe chez lesquels il loge.
Il modifie en 1633 ses dispositions ; son fils a quitté la ville en laissant deux enfants auxquels il lègue la moitié de sa succession. Il révoque le 4 juin 1642 les disposition précédentes.

1629 (23. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 525
Erschienen Gabriel Neher der eltere Schuhmacher vnd burger Zu Straßburg, Zwar etwaß blöden leibs doch Zimblicher maßen stehend vnd gehenden leibs auch von den gnaden Gottes guter verstendlicher Sinnen vnd vernunfft, wie solches ab ihme genugsamb war abzunemen,
Zeigte an vnd gab zuuerstehen, welcher maßen er seinen sohn Gabriel von Jugendt auff nicht nur Zur Schulen schreiben und lesen, auch die Frantzösische Sprach zulernen, nachgehendts daß schuhmacher handwerck Zulernen getrewlich wie ein Vater angezogen, ihne noch vber daß in Franckreich verschickht, vnd also an ihme nichts erwinden laßen, Sondern auch da er sich verheurathet, ihme beÿ gehaltener Eheberedung Alle seine Kleid. vnd Gewehr (…), habe obgedachts seines Sohns Schwiger Anna weÿl. Mathiß Steiningers deß schuemachers see. wittib ihne Gabriel Näher den eltern ihn längsten gar vnverschuldter weiß in seiner eigenen behausung vberloffen ihme, alß ob er daß jenig. so er obangezogener maßen beÿ der Eheberedung Zugesagt mit Zuhalten sich hete vernemmen laßen, vorgeworffen, und da er ihr daßelb mit bescheidenheit abgelehnt, vnd sie vmb Gottes willen gebeten, wie wolle ihne darfür nit ansehen, Sondern da sie mit dergleichen vngestimme zu ihme komen wöll, soll sie von ihme vnd auß seinem hauß bleib. darauff sie abermahls mit vorsetzlichem trutz geantwortet, Sie hab so wohl macht in seinem hauß, vnd ihne noch darüber einen Lickenmann geholt vff daß vnd vber ietzerzehltem allen seÿ auch mehrgedachter sein sohn Gabriel Zu ihme in die Stuben getreten kommen, vnd ohnkindlicher weiß ihne mit diesen worten angefahren,
Vatter wann ihr mit mir nit halten waß ihr mir versprochen, Wo will ich eüch vor die höchste obrigkeit laden,
vf welches Er d. Vater seinen sohn vmb auch Gottes willen gebeten er wolle doch ihne vnbeleiden laßen, Nun bezeuge Er Gabriel Neher der elter mit dem lieben Gott daß kein Mann vnder der Sonnen vffstehen vnd sagen werde, daß er Jemahlen etwaß versprochen, vnd nicht gehalten hete, derowegen were er auß diesen ietzerzehlten vnd andern mehr hohbewegenden vrsachen wohl befugt, oftgen.ten seinen Sohn An sein deß Vaters haab vnd Narung die der Allmächtige Gott ihme miltiglich gescheret, vmb ein weites hinden vnd zurück zusetzen, Weil aber er die Vntrew dem gerechten Gott anheimbs gestelt, Alß wölle er für dißmahl sein Väterliche disposition dahin richten, Machte vnd verordnete auch also bald hiemit vffs cräfftigst alß es von rechts wegen geschehen solte köndte oder möchte, daß nach seinem vß diese welt tödlichen hin vnd in daß ewige Vaterland verscheid. Inmaßen dann er, sein Seel (…)
sein liebe tochter Marthan Lorentz Voltzen deß schuhmachers eheliche haußfraw, beÿ denen er nunzumahl sich in die cost gethan, Sein Behausung alhie gegen der Metzig vber gelegen, mit allen deren gebäwen vnd Zugehörden, Insonderheit mit dem Tuchcasten in der obern Kamern vnd dem Meelcasten in der Kuchen, mit sampt den darauff albereit stehend. od. noch durch ihne den Vater machend. beschwerden im Anschlag höher nit alß vmb die 1600 gld. a 15. bz haben (…)
dabeÿ noch sein Gabriel Nehers deß vaters will vnd befelch, im fall mehrgedachte sein dochter Marthan und ihr haußwürth die behausung nicht behaupten Könnten, daß alß dann dickbesagter Sohn solche vmb obigen anschlag haben vnd der dochter Antheil auch gleicher weiß hinauß geben soll.
[in margine :] Erschienen obgenter Gabriel Neher der eltere wider gesunden & leibs guter & vernunfft Zeigte An, demnach er, ihme vorbehalten seinen vorgehenden wüllen zuändern, & vnd seithero sein sohn Gabriel von hinnen verzogen und Zweÿ Kind. alhie gelaßen, Alß were für dißmal sein letzte will, daß gedachte zweÿ Kinder alß sein Enckel den halbentheil an seiner Verlaßenschafft eÿgenthümblich Aber sein obgenannter sohn solchen halben theil oder deßelb. haußfraw da er der sohn sein deß vaters todt nicht erlebt, so lang biß ein vnd daß And. Enckel zu seinen tagen kommen zunüeßen haben soll. So dann prælegirt Er seiner dochter Auch obgemelt 58. fl. (…) Act. den 16. Octobris Anno 1633.
[in margine :] Erschienen Gabriel Näher der Schuhmach. hieoben gemeldt, noch gesund. ahne leib vnd verstand, Zeigte an, daß Er vß bewegend. Vrsach. diße seine hiebevorige disposition Widerung allerdingß revocirte, vffgehaben vnd vernichtiget hab. wolte, Jemaß. Er dann solche hiemit allerdings revocirte, cassirte und vffhebte, in p.sentia H Christoph Kernstockhß Notarÿ, Peter Webers Contractstub Substitut, Johann Kolben deß Biersieders, Josiæ Nüttmann deß Schindelspalters, Joh: Gambß vnd Christoph Meÿers Scribent. in besagte Contactstuben, d. 4. Junÿ a° 1642.
Mittmann

Assisté de son fils Gabriel, Gabriel Neher l’aîné passe le 4 juin 1642 avec son gendre Laurent Voltz et sa fille Marthe un contrat par lequel ils lui assurent le logement

1642 (ut supra [4. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 464-v
Erschienen Lorentz Voltz der Schuhmach. und Martha Näherin sein eheliche hausfraw, mit beÿstand H Christoph Kernstockhß deß Notarÿ und Josiæ Mittmanns deß Schindelspalters an einem,
So dann Gabriel Näher der älter, mit beÿstand Gabriel Näher deß iüngern, Schuhmachers seines Sohns und Johann Kolben deß Biersieders am andern theil, Zeigten an,
daß Sie beÿde Eheleuth, ersternanndt ihrem resp. Schwähr und Vattern, dergestalt in losament und Cost. vff und anzunehmen bewilligt hetten, daß derselbe in ihrer Wohnstuben seine vffenthaltung, und Zu verwahrung deß seinig. auch zum geliger die ienige Kammer so Er bißhero inngehalb, behalt. und gebrauch. (…)


Gabriel Neher, cordonnier, et Anne Marie Steininger

Gabriel Neher le jeune épouse le premier août 1625 Anne Marie, fille du cordonnier Matthias Steininger

Mariage, Saint-Nicolas (luth. p. 142, n° 31)
1625. Dominica 6 Trinitatis i vice. Gabriel Näher der Schuchmacher, Gabriel Näher des Schuchmachers und Burgers alhie ehelicher Sohn, und Jungfr. Anna Maria weiland Mathis Steiningers des Schuchmachers seel. hinderlassene eheliche tochter. Dom. post 7. Trin. ZuS. Claus (i 155)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 49) 1625. Dom. VI. Trinit. 24. Julÿ. Gabriel Neher d. Jung Gabriel Nehers des schumachers v. burgers Sohn v. J. Anna Maria Matthis Steiningers des schumachers hind.lassene Tochter. Copulatio 1. Augusti Zu S. Claus (i 26)



15, quai des Bateliers (ancien)


N.B. L’actuel n° 14 correspond depuis 1911 à une partie de l’ancien n° 15 auquel on a réuni le sol de l’ancien n° 14
L’actuel n° 15 correspond depuis 1911 à l’ancien n° 16, agrandi d’une partie de l’ancien n° 15

Quai des Bateliers n° 15 (ancien) – IX 140 (Blondel), O 703 puis section 17 parcelle 11 (cadastre)

Surélevée de deux étages en 1871 par le marchand de gibier Joseph Fleck – Démolie en 1911, nouveau bâtiment construit la même année par Frédéric Stern sur les plans de l’entrepreneur Joseph Hug et des indications de l’architecte municipal Fritz Beblo


L’ancien n° 15 se trouvait à l’emplacement du bâtiment bas en saillie au milieu de l’image, à gauche des redents modernes (juillet 2016) – Vue en mars 2022, le n° 15 comprend les deux dernières arcades
Photographie (vers 1907) jointe au dossier coté 96 MW 114 (AMS)
Le n° 15 porte l’enseigne Stern, sur la gauche (vers 1900, collection Strasbourg disparu)

Inscrite comme sa voisine (futur n° 16) au nom du batelier Jean von Auenheim dans le Livre des loyers communaux (1587), la maison a un encorbellement de 21 pieds de long en saillie de 5 pieds. Elle revient à son gendre Georges Obrecht qui la vend en 1601 au potier Georges Kopp. Le batelier Jean Gœppel la cède en 1644 au verrier André Günther qui passe en 1655 un accord avec son voisin vers l’ouest (futur n° 14) pour avoir le droit de poser des poutres dans la moitié du mur mitoyen qui lui appartient. Le billet d’estimation joint à l’inventaire dressé en 1710 après la mort de son fils Frédéric Günther, aussi vitrier, porte que la maison comprend un petit bâtiment arrière, un puits et une cave sous solives. Dans celui joint à l’inventaire dressé en 1746 après la mort du vitrier Wendelin Schneider, il y a un poêle au rez-de-chaussée et à chacun des trois étages. Le serrurier Jean Frédéric Lux acquiert la maison en 1769 et charge la même année le maître maçon Jean Nicolas Kœderer de lui aménager un atelier à droite du rez-de-chaussée. A la mort de sa femme en 1775, le bâtiment comprend trois logements. Il le vend en 1792 au cloutier Jean Daniel Deubler.


La maison est la première à faire saillie sur la gauche, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie (la mention de deux étages est contredite par les élévations contemporaines). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve en (x-y). Le mur (v-x) est en saillie par rapport au bâtiment de gauche. Le rez-de-chaussée comprend une porte et une fenêtre, chacun des trois étages deux fenêtres. Le dessin du dessous (correction de 1862) montre deux portes au rez-de-chaussée, signale par un trait l’encorbellement au-dessus du deuxième étage. Le pignon y a plusieurs ouvertures.
La maison porte d’abord le n° 34 (1784-1857) puis le n° 15.


Plan préparatoire au plan-relief (1830) – Plan cadastral (calque de l’original) qui représente la cour des parcelles 702 et 703, omise sur le précédent

Elle appartient aux marchands de chandelles François Studel (1807-1838) puis Georges Sandmann (1838-1869) qui y habitent. Le marchand de gibier Joseph Fleck l’achète en 1869 et l’agrandit en 1871 : le revenu passe de 17 à 200 francs, le nombre de fenêtres au-dessus du deuxième étage de 7 à 18. Les photographies montrent que le pignon a été remplacé par deux étages ordinaires et une toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison est démolie en 1911. La Ville cède à Frédéric Stern le sol de l’ancien n° 14. Elle s’entend avec lui pour reconstruire le n° 16 qui forme une unité avec le sien, notamment pour le passage vers la cour résultant des démolitions. Le nouveau bâtiment est terminé en 1911.


Elévation du nouveau bâtiment, dont les deux arcades de droite appartiennent à Frédéric Stern, l’arcade au milieu du bâtiment formant passage vers la cour (Frédéric Beblo, 1910, dossier de la Police du Bâtiment du nouveau n° 15)
La propriété Stern comprend l’ancien n° 14 lavé en rouge et le n° 15 lavé en jaune (dossier sur l’impasse Hecker)


Enquête sur les murs séparatifs (1909) – Plan des deux propriétés (1910)
Elévation par l’entrepreneur Joseph Hug (1910, « arcades en béton armé d’après les indications du service municipal d’architecture »), dossier de la Police du Bâtiment
Façade arrière, tourelles d’escalier (image d’après Yves Clady)
Partie centrale de la façade au-dessus du passage, fenêtres à meneaux (mai 2022)

février 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean von Auenheim, batelier, et (1571) Esther Zeder – luthériens
1600* h Georges Obrecht et (1596) Marthe von Auenheim – luthériens
1601 v Georges Kopp, potier, et (1600) Barbe Meyer puis (1603) Anne Tugend – luthériens
1604 h Jacques Leichenberger, potier, et (1614) Anne Tugend, veuve du potier Georges Kopp – luthériens
1617 h Matthieu Tirian, potier, et (1617) Anne Tugend, d’abord (1603) femme de Georges Kopp puis (1614) de Jacques Leichenberger, potiers – luthériens
1634 v Jean Gœppel, batelier, et (1625) Dorothée Schalmann, d’abord (1621) femme du batelier Denis Meyer, remariée (1642) avec Jean Ulric Weissenburger – luthériens
1644 v André Günther, vitrier, et (1642) Marthe Kissel – luthériens
1882* h Frédéric Günther, vitrier, et (1680) Ursule Grünwald – luthériens
1724 h Wendelin Schneider, vitrier, et (1713) Anne Ursule Günther, remariée (1749) avec l’aiguilletier Jean Hartschmidt – luthériens
1769 adj Jean Frédéric Lux, serrurier, et (1767) Marie Barbe Baumgarter puis (1775) Marie Dorothée Carl – luthériens
1792 v Jean Daniel Deubler, cloutier, et (1779) Anne Marie Haffner puis (1795) Marie Madeleine Gerig – luthériens
1807 v François Studel, fabricant de chandelles, et (1808) Marie Madeleine Boos
1838 v Georges Sandmann, fabricant de chandelles, et (1831) Catherine Boos
1869 v Joseph Fleck, marchand de gibier, et (1860) Madeleine Schæffer
1887* v Frédéric Stern, marchand de poissons, et (1879) Salomé Steiner
1918* v Charles Kelhetter, cultivateur, et (1909) Joséphine Bastian
1920* Sylvain Becker, commerçant au Neuhof

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1710, 1 000 livres en 1746, 750 livres en 1775

(1765, Liste Blondel) IX 140, la veuve Hartschmidt (les propriétaires des parcelles 139 et 140 ont été intervertis)
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lux, 3 toises, 0 pied et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 703, Studel, Victoire, fille quai des Bateliers 34 – maison, sol – 0,95 / Sandmann Georges

Locations

1644, André Günther, vitrier (ensuite propriétaire)
1869, Louis Pfisterer, marchand de chandelles, et Charles Pfisterer, fabricant de chandelles

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 393-v
Louée au menuisier André Damm, la maison appartient au batelier Jean von Auenheim qui règle chaque année 5 sols 4 deniers pour un encorbellement (21 pieds de long, saillie de 5 pieds)

Aber vornen am Staden Gegen dem Wasser.
Hans von Auwenheim der Schiffmann hatt an seinem Hauß, da Andres Damm der Schreiner Innen sitzt, Ein Vsstoß xxj schu lang, v schu herauß, Bessert für das Niessen v ß iiij d.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Nicolas Kœderer expose les travaux qu’il va faire pour le serrurier Jean Frédéric Lux, à savoir aménager un atelier à droite du rez-de-chaussée

(p. 191) Dienstags den 20. Junii 1769. – Mr Johann Friedrich Lux, der Schloßer, will in seiner behaußung am Staden beÿ der Neubruck am Eingang lincker hand eine schloßer Werckstatt mit Eß und Caminschöß setzen, das rohr in sein altes darüber befindliches ohne andere rohr hineingehend, hineingeführt, von allem holtz entfernt. Erkanndt Willfahrt. Mr. Köderer.

Description de la maison

  • 1710 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit bâtiment arrière, un puits et une cave sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
  • 1746 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une petite cuisine, une cave sous solives, un vestibule, un petit bûcher, au premier et au deuxième étage poêle, chambre, petite cuisine, vestibule, dépense, au troisième étage poêle, chambre pour l’officier, petite cuisine, petit poêle et vestibule, le comble contient trois vieilles chambres et un grenier dallé, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
  • 1775 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de serrurier, trois poêles, deux alcôves, trois cuisines et deux dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 1 100 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37), p. 50

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 58 / 34
Stütel
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 201 case 1

Sandmann Georges quai des bateliers N° 34

O 703, maison, sol, quai des bateliers 34
Contenance : 0,95
Revenu total : 117,50 (117 et 0,50)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 901 case 2

Sandmann Georges
1870 Fleck, Joseph, marchand de gibier
1887/88 Friderich Stern, Fischhändler

O 703, maison, sol, Quai des bateliers 15
Contenance : 0,95
Revenu total : 117,50 (117 et 0,50)
Folio de provenance : (201)
Folio de destination : 901, Vergroesserung (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1874
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

O 703, maison
Revenu total : 200,50 (200 et 0,50)
Folio de provenance : 901-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1874
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14
1874, Augmentations – Fleck Joseph f° 901-II, O 703, Maison, revenu 200, Vergroesserung, achevée en 1871, imposable en 1874, imposée en 1874
Diminutions – Fleck Joseph f° 901-II, P 703, Maison, revenu 117, Vergroesserung, supp. en 1874

Cadastre allemand, registre 29 f° 196 case 1

Parcelle, section 17, n° 11 – autrefois O 703
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 15
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,03 – Revenu net 5,15
Revenu : 2500
Remarques : 1911 Abbruch – 1913 Zug. S 195 F. 10 – 1913 Neubau

Parcelle, section 17, n° 19.b/11 – autrefois 492
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 14
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,16

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1939), compte 1205
Stern Friedrich (u. Ehefr.)
1918 Stern Friedrich Fischhändler Wittwe Salome geb. Steiner
1205 [sic] Kelhetter Karl Landwirt und Ehefr geb. Bastian
clos 1939

(Propriétaire à partir de l’exercice 1939), compte 3329
Schläfer Valentin Ehefr.
1920 Becker Sylvain Kaufmann in Neuhof
1938 Becker Sylvain négociant et son épouse
(734)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 502

34
Pr. Lux, Jean Frédéric – Maréchaux
loc. Stutthammer, François Louis – Fribourg
loc. Mandatt, Joseph, Manant
loc. Baader, Chrétien – Manant
loc. Juncker, Madeleine, veuve – Manante

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 34 (registre 600 MW 11) – légende

Jean Daniel Deubler, 45, Cloutier – Strasb.
Mad. id. 38, épouse – Strasb.
Marguerite Travaux, 59, fille – Strasb.
Gervay Staebler, 17, empl. aux hopx. – Strasb.
Dorothée Dachert, 46, veuve – Strasb.
Dorothée Dachert,18, fille – Strasb.
Catherine Dachert, 14, fille – Strasb.
Ge. Henry Bauer, 59, fileur – Spire, (à Str. depuis) 1776
Susanne id., épouse – Strasb.
Susanne Kummer, 50, fileuse, Barr, (à Str. depuis) 1771

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 146)

(Haus Nr.) 15
Stern, Wildprethändler. E. 01
Hummel, Tagner. 2
Fuchs, Schreiner. 3
Rudloff, Tagnerin. 4
Wiedenhof, Lehrerin. 4
Grieshaber, Münternm. 5.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 646 W 89)

14, quai des Bateliers (dossier I, 1886-1985)
Le début du dossier a trait à l’ancien n° 14, voir cette notice. Le nouveau numéro 14 correspond à une partie de l’ancien n° 15 auquel a été rattaché le sol de l’ancien n° 14.
Les pièces concernant l’ancien n° 15 qui appartient à Frédéric Stern se trouvent dans le dossier qui porte ce numéro, réattribué à l’ancien n° 16. Voir aussi le dossier sur l’impasse Hecker qui expose les projets de la ville et les tractations avec Frédéric Stern.

Comme le propriétaire du numéro 15 (Stern) rechigne à contribuer aux frais liés au pignon entre sa maison et celle qui appartient à la Ville (n° 14), le maire propose en avril 1909 à l’inspecteur Nebelung de faire une expertise. Frédéric Stern accepte de reconstruire sa maison quand la Ville lui propose un échange de terrain en lui cédant le sol de l’ancien numéro 14. L’accord prévoit sous la partie gauche du bâtiment Stern un passage qui donne accès à la place libérée par la démolition des maisons entre les deux impasses.
Les bâtiments n° 15 et 16 (ancienne numérotation) comme ceux de l’impasse Hecker et de celle des Pêcheurs sont démolis au cours de l’été 1910. Frédéric Stern charge l’entrepreneur Joseph Hug de reconstruire sa maison selon les indications données par le service municipal d’architecture (Fritz Beblo). Les travaux (fondations) commencent en septembre 1910. Le permis de construire accordé le 21 octobre 1910 à Frédéric Stern et à l’entrepreneur Joseph Hug pour construire une maison d’habitation à quatre étages sur le terrain sis 14, quai des Bateliers (8,70 mètres de large). L’entrepreneur Hug soulève un litige sur la propriété du mur vers le n° 13. Après vérification de la charge des piliers au sous-sol en octobre 1910, l’entrepreneur doit modifier la construction. Le troisième étage est fini en janvier 1911 alors que le bâtiment de la Ville (nouveau n° 15) en est au sous-sol. Les travaux sont terminés en juillet 1911, la réception du gros œuvre a lieu en février 1911, la réception finale en juin.
La voisine Sprauel (n° 13) soulève en juillet 1911 des objections sur le puits que Frédéric Stern a adossé à son mur.
Demandes d’enseignes. Tapissier décorateur Frédéric Ferger (1911), débitant de vin Charles Bonnard (1920) puis Emile Marck (1938, Aux caves de Bourgogne 1948)

Sommaire
  • Commission contre les logements insalubres, 1898, propriétaire, Weil, rentière. Remarques sur l’aération des cabinets d’aisance, et sur l’entrée de la cave – La propriétaire a fait les travaux nécessaires, 1899
    1904, remarques en deux points
    1905 (mars), la maison n’est pas raccordée aux canalisations, aucune autre remarque
    1905 (novembre), remarques en quatre points. Aron Weil répond entre autres que le mur de l’impasse des Pêcheurs (ou cul-de-sac) sera ravalé dès que les canalisations seront posées.
    1907 (mai) – La Ville a acheté la maison pour la démolir
  • 1909 (avril) – Comme le propriétaire du numéro 15 (Stern) n’a désigné aucun représentant et rechigne à contribuer aux frais liés au pignon entre sa maison et celle qui appartient à la Ville (n° 14), le maire (agissant par l’adjoint Dominikus) propose à l’inspecteur Nebelung de faire une expertise.
    Rapport du 30 avril 1909. Les inspecteurs municipaux ont fait des mesures au fil à plomb. Le mur de séparation a 33 centimètres d’épaisseur dont un creux de 5 centimètres au rez-de-chaussée, 36 centimètres au premier étage, 43 centimètres au deuxième étage, 44 centimètres au troisième étage et sous la toiture. Le mur n’a pas de creux aux étages, il consiste en briques de 14 ou 18 centimètres d’épaisseur, l’espace central est rempli de fragments de pierre et de mortier. Le mur Stern surplombe la propriété municipale de 36 à 38 centimètres.
  • 1909 (10 mai) Rapport de l’inspecteur du bâtiment Nebelung – Croquis (Skizze über die Lage der Grundstücke am Schiffleutstaden N° 14, 15 & 16) et dessin (Zeichnung über des Ergebnis der Untersuchung der Scheidemauer zwischen den Häusern Schiffleutstaden N° 14 & 15)
    1909 (juin) – Le service du logement (division III-b) propose à la Police du Bâtiment de demander au propriétaire Stern de transformer le pignon vers le n° 14 pour qu’il soit conforme au règlement et de lui demander s’il est disposé à reconstruire sa cage d’escalier. – Plan (projet pour transformer les maisons 14, 15 et 16 quai des Bateliers), le milieu de la cour étant occupé par des ateliers
    1909 (novembre) – Stern, propriétaire du n° 15, demande au maire (l’adjoint Dominikus) de déterminer les défauts qui sont apparus après démolition des bâtiments n° 14 et 16 qui appartiennent à la Ville. La visite des lieux montre que des fissures sont apparues
    1909 (18 novembre) – Nouvelle visite des lieux par Nebelung et les architectes Illinger et Oberthür – Croquis du bâtiment municipal vers l’impasse des Pêcheurs dont un fragment menace de s’écrouler.
    1910 (mars) – La réparation est superflue, le mur ne menaçant pas ruine.
  • 1910 (mars) – Le service du Logement (adjoint Dominikus) expose le projet d’échanger un terrain avec Stern et de supprimer les deux anciennes impasses. Il faut prévoir entre la propriété Stern et celle de la Ville un accès aux maisons dans les impasses et vers la place libérée où il est prévu de construire des ateliers (à simple rez-de-chaussée, à cinq mètres de distance des constructions voisines). – Plan pour l’échange de terrain entre Stern et la Ville – Plan des parcelles (n° 14, 15 et 16) – Plan des nouveaux bâtiments.
    1910 (septembre) – Les anciennes maisons sont démolies
  • 1910 (septembre) – L’entrepreneur en bâtiment Joseph Hug (25, rue du Faubourg Blanc) demande l’autorisation de poser une clôture sur le trottoir devant la propriété Stern dont le nouveau bâtiment porte le numéro 14. Le commissaire de police transmet la demande au maire. – Autorisation
    1910 (novembre) – Le même demande l’autorisation de poser un échafaudage sue la voie publique – Prolongation, février 1911. La voie publique n’est plus occupée au 29 mars 1911.
  • 1910 (juillet) – Le service d’architecture déclare que la démolition des maisons 14, 15 et 16 (assainissement de l’impasse Hecker et de celle des Pêcheurs) commencera le 25 juillet 1910 et durera quatre semaines. L’entrepreneur est Dreiss, 1, rue d’Andlau.
    1910 (août) – Le service d’architecture déclare que les démolitions sont en cours. L’impasse des Pêcheurs est obstruée, on parvient aux maisons arrière par l’impasse Hecker
    Les dispositifs de protection manquent, août 1910. Les démolitions sont terminées, J. Hug commence à creuser les fondations, septembre 1910. On construit les murs du sous-sol, octobre. Le poêle a été posé dans la cabane des ouvriers, novembre. Les dispositifs de sécurité manquent sur les échafaudages, décembre
    1911 (janvier) – Joseph Hug construit le troisième étage du n° 14 (pignon de gauche) alors que Bürkmann en est au sous-sol du n° 15. Joseph Hug doit veiller aux dispositifs de sécurité. – La toiture est en cours
    1911 (juillet) – Les travaux sont terminés.
  • 1910 (septembre) – L’entrepreneur Joseph Hug transmet les plans du nouveau bâtiment. La façade correspond aux indications données par le service municipal d’architecture – Plan de situation (signé Beblo) – Calcul statique (version non valable)
    1910 (octobre) – Le permis de construire n’est pas encore accordé.
    Les murs du sous-sol atteignent le niveau du sol. – Les travaux doivent être interrompus jusqu’à ce que le permis soit accordé. Les plans ne sont pas encore signés par le propriétaire Frédéric Stern
    1910 (21 octobre) – Permis de construire accordé à Frédéric Stern et à l’entrepreneur Joseph Hug pour construire une maison d’habitation à quatre étages sur le terrain sis 14, quai des Bateliers (8,70 mètres de large). La cour qui dépend du terrain n’a pas les dimensions réglementaires mais l’aération et l’éclairage sont assurés pour l’habitation. L’ancien bâtiment avait six étages, les combles pourront être aménagés en logements – Plan du terrain – Calcul statique, dessin complémentaire
    L’entrepreneur Joseph Hug fait remarquer que la largeur est de 8,50 et non de 8,70 mètres puisque le pignon vers la propriété Sprauel (n° 13) reste propriété de la Ville et que le nouveau bâtiment Stern ne s’y appuie pas. Le maire répond que la moitié du mur coupe-feu devient la propriété de Stern sans quoi il serait nécessaire de construire un nouveau mur coupe-feu. L’adjoint Emmerich rectifie l’allégation, Stern a un droit de jouissance du mur et non un droit de propriété. La largeur du terrain reste de 8,70 mètres d’après les levés cadastraux. – Mesure, croquis. Stern a acquis 29 centimètres du mur outre le terrain de 8,50 mètres vers le quai. Les droits sont fixés en conséquence. – Plan des nouveaux bâtiments
    Suivi des travaux. Le rez-de-chaussée est construit jusqu’à hauteur du plafond, novembre 1910. L’entrepreneur doit respecter l’article 22 du permis de construire (piliers entre la porte et la cheminée)
    1910 (octobre) – Vérification de la charge des piliers au sous-sol. L’entrepreneur doit modifier la construction. – Dessin (Neubau Stern, Skizze zur statischen Berechnung der Entlastungs-Konstruction 21 Oct. 1910) – Vérification statique par les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner, octobre 1910, charge au-dessus des ouvertures au rez-de-chaussée de la façade dans le nouveau bâtiment Stern-Ville
    1911 (février) – Joseph Hug demande la réception du gros œuvre. La réception a lieu sans soulever d’objection
    1911 (mars) – Joseph Hug est autorisé à commencer le crépissage le 27
    1911 (juin) – Joseph Hug demande la réception finale. Le bâtiment peut être habité, le certificat ne sera cependant délivré qu’une fois que d’autres certificats auront été produits (canalisations, cheminées, planchers). Joseph Hug est dispensé de fournir le troisième certificat.
  • 1911 (juillet) – L’architecte Albert Nadler rapporte au nom de sa cliente la demoiselle Sprauel, propriétaire du n° 13, que son voisin (n° 14) a fait poser une fontaine contre le mur pignon. La Police du Bâtiment constate que le puits d’eau potable est raccordé aux canalisations mais qu’il se trouve à 4,50 au lieu des 10 mètres règlements de la fosse d’aisance. Le maire demande au propriétaire de remédier à la situation. Frédéric Stern répond qu’il n’y a plus de fosse d’aisance depuis que le bâtiment est raccordé aux canalisations, que l’échange avec la Ville lui garantissait ses anciens droits, que l’eau n’est pas destinée à être bue mais à nettoyer la cour qui appartient à la Ville. Il semble que Mme Sprauel ait tenté d’exercer une pression sur son voisin. Suite à une demande de l’architecte municipal Nebelung, Frédéric Stern déclare que le puits a une profondeur de 5,50. La Police du Bâtiment répond en novembre à Mlle Sprauel que la Police du Bâtiment n’a rien à objecter contre le puits, le différend est donc d’ordre privé (croquis de la fontaine). Frédéric Stern a promis de supprimer la fixation au mur de sa voisine.
  • 1911 (août) – Le tapissier décorateur Frédéric Ferger demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Dessin aquarellé représentant l’enseigne – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1912.
  • 1920 – Le peintre en bâtiment Bruckmann (3, quai de l’Abattoir) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
    1920 – Le débitant de vin Charles Bonnard a fait peindre les arcades de la devanture en bleu sans autorisation. Le service d’architecture demande que la couleur bleue inesthétique soit recouverte. La Police du Bâtiment transmet la demande au contrevenant en s’appuyant sur le règlement de voirie du 8 avril 1910 et l’ordonnance du 23 novembre 1910 – La couleur litigieuse a disparu, décembre 1920.
  • 1922 – Le locataire Rivière (local commercial) se plaint de l’humidité (propriétaire, Kelhetter, 2, rue de la Tour à Kœnigshoffen) – Travaux terminés, novembre 1922
  • 1933 (avril) – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire ravaler la façade. A. Becker (Grands Moulins de la Gantzau) refuse de faire ravaler la façade en déclarant qu’elle n’a pas moins bon aspect que sa voisine propriété de la Ville. La Ville va faire ravaler le bâtiment voisin.
  • 1938 – Dossier de la préfecture. Emile Marck demande l’autorisation de débiter du cidre. La Police du Bâtiment n’a pas d’objectif à formuler si ce n’est que la porte d’entrée devra s’ouvrir vers l’extérieur et qu’il faudra un deuxième cabinet d’aisance
  • 1942 – Brockmann, administrateur des propriétés Becker (grands moulins de la Ganzau), dépose une demande pour remplacer des poutres et des piliers pourris. Le propriétaire inscrit au cadastre est Sylvain Becker, ennemi du peuple et de l’empire. Les travaux seront exécutés par Joseph Heitz (16, rue Sainte-Madeleine) sous la direction de l’architecte Jean Fritz (3, rue de l’Observatoire) – Les travaux sont autorisés. L’architecte fournit une description détaillée des travaux à faire. Le bois et le fer ne seront pas fournis par l’administration mais sont à la charge de l’entrepreneur.
    1943 – A. Becker déclare ne pas vouloir faire les travaux si le locataire Untz occupe son logement
    1944 (avril), travaux terminés
  • 1943 – Le peintre en bâtiment Michel Weibel (30, rue du Faubourg de Pierre) est chargé de peindre l’enseigne du photographe Othon Scholl sur la devanture en modifiant le projet d’après les indications que fournit l’administration. – Travaux terminés, juin. – Dessin (Zeichnung für auszuf. Beschriftung Fotohaus O. Scholl, Schiffleutstaden N° 14)
  • 1948 – E. Marck demande l’autorisation de poser l’inscription Aux caves de Bourgogne, Vins et Spiritueux, E. Marck. Dessin d’Ernest Mænnel (27, avenue de la Forêt-Noire). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable en demandant une enseigne plus simple et plus harmonieuse.
    L’architecte des Bâtiments de France approuve le nouveau dessin – Travaux terminés, juillet 1948.
  • 1953 – L’entrepreneur Louis Galangau est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade (couleur gris beige)
  • 1961 – Rapport des pompiers concernant un conduit obstrué – Travaux terminés, janvier 1962
  • 1967 – A. Becker (20, quai Mullenheim) est autorisé à occuper la voie publique au 14, quai des Bateliers
  • 1977 – L’architecte des Bâtiments de France autorise Francis Becker (20, quai Mullenheim) à repeindre la façade. Il n’est pas nécessaire de poser un échafaudage. La cour étant ouverte aux touristes, la peinture de la façade arrière pourrait être subventionnée. L’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat déclare que le dossier n’est pas prioritaire.
    Le maire écirt aux propriétaires riverains de la cour, Henri Mœssner et Francis Becker pour les inciter à ravaler leurs façades
    1978 – Le technicien en bâtiment Marcel Coss transmet une note d’honoraires (factures Zappaterra, Niederhausbergen, et Kleinmann, Brumath) outre ses propres honoraires qui ne sont pas pris en charge
    Plan qui figure les murs déjà ravalés dans la cour (juin 1978) – Rapport sur les travaux – La Ville verse la subvention à Francis Becker
  • 1985 – L’exploitant de la Pizzéria 13 (13, quai des Bateliers) se plaint des travaux de son voisin. La Police du Bâtiment constate que des travaux illicites ont lieu sur la façade arrière du 14, quai des Bateliers (couverture d’une courette, transformation d’une porte en fenêtre)
    1985 – Francis Becker fait part au maire de son intention de faire ravaler la façade par l’entreprise Kleinmann (Brumath) et demande une subvention. La subvention est versée, décembre 1985.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du batelier Jean von Auenheim.
Fils de Gui von Auenheim, le batelier Jean von Auenheim épouse en 1571 Esther, fille du boulanger Euchaire Zeder

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 161)
1571. Dominica XXII. Hans von Awenen Viox von Awenen Son der schiffmann Vnd Ester Eucharius Ceders der pfrund (broth) Becken dochter Zum Jung. S Peter. Sind eingesegnet auff Montag den 19. Novembris Anno 71. In frügebett zu siben vren, Sind außgangen In der grossen Kirchgasse Zum Jungen Sanct Peter auß Ceders des pfrunbecken behausung (i 85)

La maison revient à sa fille Marthe qui épouse en 1596 Georges Obrecht, fils du consul régent Henri Obrecht

Mariage, cathédrale (luth. f° 7)
1596. den 17. Sonntag Trinitatis. Jerg Obrecht, Hrn Heinrich Obrecht des Regirenden Ammeisters sohn, Martham Hans von Augenheim nachgelaßene tochter (i 6)
Baptême, cathédrale (luth. f° 84-v) 1579. Sontag den 5. Aprilis wurd auch getauft Hansen von Awenheim des Schiffmanns und Esther eheliche tochter Martha, Waren Gevatter Simon Scheid d. Schreiner, Magdalena (-) die Hebamm vnd (-) Peter Langen hausfraw (i 90)

Marthe von Auenheim meurt en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans sa maison au Fossé des Tanneurs. La masse propre au veuf est de 1 045 livres, celle propre aux héritiers de 3 641 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 554 livres, le passif à 4 080 livres.
1623 (25. febr.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 24) n° (499)
Inventarium Vber Weÿlandt frauwen Marthæ von Auwenheim herrn Georg Obrecht haußfrawen seeligen Verlaßenschafft – nach Ihrem tödlichen hinscheÿden hind. Ihro v.laßen, vff begehren der Ehr: v. tugendsam. Jungfr. Johannæ obrechtin, obgemelt. v.storbenen fr. s: mit nachgemelt Ihrem hind.laßnem Wittwer erzeügter derselb. eintzigen ab intestato nachgelaßener Erbin durch herrn georg obrecht des witibers geeugt v. gezeigt, Martin hans Zittelin geschworne d. St. St. (…) Actum Angefang. Zinßtagß d. 25.t Februarÿ 1623.
NB die eheberedung soll einverleibt werd. d. hieuber eine Copeÿ In Mein formulaô

Inn einer hernach specificirt. d.selbe tt* gehörig. behausung befund. word. wie volgt
Auff d. obern Büenen, Inn der Cammer A, Inn d. obern Stuben, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn d. stub. Inn d. stub cammer, Inn dem haußöhrin, Inn d. Kuch, Inn dem hind. stockh vf der obern büenen, auff d. und. büenen, Im schwartze thuch cämmerlin, Vor dem cämmerlin, Inn d. und. stub, Inn d. Kuch, Im badstüblin, Inn d. bauch kuchen, Im Stall, Im Keller, Inn dem garten gegen des Pleichers hauß hinüber auff dem Schieß Rein
Eigenthumb Ane Häußern. (T.) Item hauß, hoff, hoffestatt vnd bronnen vff dem gerbergraben (…)
Gartten (E.) Item ein gartten mit einem gartten heüßle vor dem Judenthurn vff weÿssen eckh (…)
Eigenthumb Ane Häußern. (W.) Item so hat fr. Johanna Schötterlerin weÿland des Ehrenuest. fürsichtig vnd weiß. H Heinrich obrechts alten ammeisters d. St. St. s: wittib des H wittibers Mutter s: von heüßen wie solche In dem vfgericht. Inventario fo: 81 bitz 84 Zu seh. hind.laßen welche dem anschlag Inventarÿ nach thun 1550 lb. d.
Abzug Zum frawen Martæ von Auwnheim seelig Inventarium gehörig, Würdt Anfänglichen beschrieben des herrn wittwers unverändert gutt, Sa. haußraths 148, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 17, Sa. d. guldin Ring 37, Sa. d. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 419, Sa. gült 32, Sa. schuld 497, Sa. des witibbers unverändert guths 109, Summa summarum1267 lb – Schulden 218, des H witibers unverändert guths 1045 lb
vogt nuhn der erben unverändert gutt, Sa. haußraths 308, Sa. silbers 110, Sa.guldin Ring 87, Sa. d. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hauptguetter 1405, Sa. gülten zinß hauptgut 15, Sa. Gülth von liegenden güthern 6, Sa. Anschlag des garttens 15, Sa. schuld 11, Sa. Ergäntzung (3141, geht ab 100, übrig) 3043, Summa summarum 5141 lb – Schulden 1500 l, d. Erbin unverändert gutt 3641 lb
Volgt nuhn das gemein verändt vnd theilbar gutt, Sa. haußraths 306, Sa. früchten 52, Sa. lehrer vaß 18 ß, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 156, Sa. guldin ring 167, Sa. baarschafft 4, Sa. Eigenthum ane häußern 125, Sa. schuld 1742, Summa summarum 2554 lb – Schulden 4080 lb, Theilbare schulden übertreffen die Theilbar nahrung 1526 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3182 lb
Zuwissen daß vff Montag d. 7.ten Junÿ 1624. zusam erschÿnen herr Georg obrecht d. Wittiber mit beÿstand deß Edlen Ehrenvest v hochgelehrten H Johann Thoman obrecht Comitis palatini burgers Zu Straßburg ane einem, So dann fraw Johanna obrechtin Mit beÿstandt H. Nicolai Parmen Medicinæ doctoris Ihres haußwürths Wie auch H. Johann Georg Kürßners Notarÿ ihro d. Fr. geschwornen v. noch unentledigten vogts Am Andern theil

Le docteur en médecine Nicolas Parman épouse en 1623 Jeanne, fille de Georges Obrecht alors assesseur au Petit Sénat et devient bourgeois le 17 juillet
Mariage, cathédrale (luth. p. 153) 1623. H. Niclas Parman der Artzney doctor, vnd Johanna H. Geörg obrecht alten kleinen raths v.wandten tochter. eingesegnet zu bischeim [entre 23 et 30 juin] (i 81)

1623, 4° Livre de bourgeoisie p. 57
Niclaus Parman Von Prag Medicinæ Doctor empfangt d. Burg.recht von Johanna Georg Obrecht tochter Wull Zu der Maurer Zünfftig Sein den 17 July 1623.

Georges Obrecht et Marthe von Auenheim vendent la maison au potier Georges Kopp et à sa femme Barbe. Ils restent propriétaires de la maison voisine (ensuite n° 16) ; une clause stipule que les acquéreurs ne pourront pas surélever le bâtiment arrière pour ne pas les priver du jour.

1601 (Letzten tag Aprilis), Chancellerie, vol. 335 (Registranda Meyger) f° 146-v
(P. fol. 125.) Erschienen H Georg Obrecht burger Zu St. vnd Fr. Martha von Ouwenheim sein ehegemahel Haben Vner. (verkaufft)
Georg Koppen dem Kachler Burgern Zu St. vnd Barbeln Meÿerin seiner ehel. Haußwürthin
Hauß, Hoffestatt v. höfflin sampt dem hindern Stöcklin Ouch allen Andern Iren gebeuwen & gelegen alhie Inn der Statt Straßburg Jhenseit Am gestaden Obwendig der Neuwen Brucken, Einsit nebent den Verkhöuffern, vnd Andersit nebent Niclaus Ulrich dem Goldtarbeiter, hinden auch vff die Verkhöuffer stoßend, Davon goth Ein guldin gelts ablösig mit 20 guldin St. werung vff Marie Verkhündung fallend, Junckher Friderich Sturm dessen schaffner Maximilianus Erhardt, Item 5 guldin gelts Lösig mit 100 guldin Inn gelt vnd Mariæ geburth den Armen Weÿsen Khindern alhier, Item fünff guldin gelts Widerkhöuffig mit 100 guldin Straßburger Werung vff Liechtmeß dem grossen gemeÿnen Allmusen Zu Sant Marx, Vnd dann 2 Pfund Pfenning gelts Ablösig mit 40 pfund pfenning Straßburger den Vicarien des Chors Hohenstifft Straßburg Järlich & Vnd alles Rht & Also d & Vnd ist disser Khauff vber hievorbestimpte beschwerden, so die Khöuffer obgedacht vber sich Zunemmen und Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 270 Pfund pfenning Straßburger
Vnd Ist aber Inn diessem Verkauff sonderlich abgeredt, vnd den Khäuffern obgemelt Angedingt worden, das Weder sie, Ire Erben oder nachkommen, Zu Ewigen Zeitenn Ane dem Hindern Büwlin, oder Stecklin nit höher bawen oder vffuhren sollen, dann Wie Jetzundt der Ouwenschein mit sich bringt, damit dadurch den Verkhöuffern der tag vnd Lufft genommen werden möchte, alles getrewlich
Hiebeÿ vnd mit gewesen die Erbare Jost Müller Schloßer, vnd Jacob Meÿer der Leistenschneÿder

Originaire de Schelklingen en Wurtemberg, Georges Kopp épouse le 17 juin 1600 Barbe, fille du cordonnier Josse Meyer
Mariage, cathédrale (luth. p. 73)
1600. Dnîca 3 post Trinitatis. Jorg Kop von scheldtlingen dar Kagler, Barbara Jost Meÿer deß schumachers dochter, eingesegnet den 17. Iunÿ (i 39)

Il devient bourgeois par sa femme deux mois près son mariage
1600, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 784
Georg Khopp, von Scheltlingen, der Haffner, empfangt d. Burg: vonn Barbara Jost Meÿers des Schumachers dochter, seiner haußfr. gibt sein Nahrung für 100 fl an, vnd will Zu den Maurern diehnen, Act. den 7. Aug. Anno & 1600.

Georges Kopp se remarie en 1603 avec Anne, fille du jardinier David Tugend
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 183-v, n° 485)
1603. Georg Kopp d. Kachler vndt Anna David Tugendt des gartners Nachgelaßene tocht. Eingesegn. 1. Martÿ (i 186)

Georges Kopp et Anne Tugend hypothèquent la maison au profit de Martin Meyer, boulanger à Wolfisheim

1602 (xix Novembris), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 455
(Inchoat. fo: 453) Erschienen Georg Kopp Kachler burger alhie So dann Jacob Meÿger leÿsten schneider alls geschworner vogt Salome sein Jörg Koppen dochterlins
haben Inn gegensein Martin Meÿgern des Brottbeckens Zu Woluißheim – schuldig sigen 25 pfund pfenning
Zum vnderpfand sein huß hoffstatt vnd hofflin mit all and. Iren gebeuwen gelegen Inn d. SS ane dem staden Nÿdwendig der Vischer Zunfftstuben einsyt Jorg Obrechten dem Jüngern andersyt (-) dem goldtschmidt stoßen hinden vff auch vff Georg Obrechten, Dauon gond vij llb x ß gelt losig mit j C L lb d bemeltem Jerg Obrechten, Mehr 50 guldin gelts loßig mit 100 guldin Straßburger dem großen gemeÿnen Almußen Zu Sant Marx, Item Fünff guldin gelts widerkheuffig mit 100 guldin Straßburger den Armen weÿßen Kindern, Item ij lb d gelts lößig mit xl lb d den herrn Vicarien hohenstifft Straßburg Sunst ledig eÿg.

Georges Kopp et Anne Tugend hypothèquent la maison au profit du potier Laurent Durchdenbach

1604 (xviij Januarÿ), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 28-v
(Inchoat. fo: 26.) Erschienen Jorg Kopp der Kachler vnnd Anna Tugentin sein eheliche haußfrauw
haben In gegensein Mayster Lorentz durch den bach kachler burger allhier – schuldig sein 50 pfund pfenning
dafür Vnderpfand huß hoffestatt hofflin v hinderhaußlin mit all Iren gebew & gelegen In der SS ane dem gestaden obwendig der Neuwen brucken einseÿt Emanuel Obrecht andersyt Niclaus Ulrich goldarbeÿter stoßend hinden auch vff Elisabeth Obrecht dauon gnd vij lb x ß gld loßig m j C lb Georg Obechten, Mehr 5 guldin gelts ablösig mit j C g SW den Armen Wayssen Kinder, Wyther fünff guldin ablösig mit j C SW der großen gemeynen Almusen, So dann ij lb d gelts loßig m xl lb d den herren vicarien hohen stifft S. Sunst eÿgen
[in margine :] Erschienen Lorentz durch den bach Hatt Innamen H Georg Schwartzen* als Vogt Annen sein Lorentz durchdenbachs Stiefdochter alls der nachgeschribene Schuld Zustendig in gegensein Jörg Koppen (…) Quittirt den 18. septembr. Anno 1613.

Georges Kopp hypothèque la maison au profit d’Ursule Mürsel, femme de Laurent Schaumann

1608 (vt spâ [xv. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 58
(Inchoat. fo: 66.) Erschienen Geörg Kopp der Kachler
Hatt In gegensein der Ehrentreÿch. Frauwen Ursulen Mürßelin herrn Lorentz Schawmans Ehegemahell Mit beÿstand desselben
74 guldin zu 15 batzen so hans Maußer wonhafft zu Bischheim Zum hohensteg schuldig (…) umb 54 guldin
Vnd zu noch mehrer sicherheyt hatt gedachter Georg Kopp Zum vnderpfand ÿngesetzt huß hoffestatt v hefflin mit all andern Iren gebzu geleg. Inn der S S ane dem gestad. einsyt Emanuel Obrecht andersyt Niclaus Ulrichs goldarbeytern stoßend hind. auch vff Emanuel Obrechten, Dauon gend 50 guld. gelt loßig mit 300 guld. SW beml. Emanuel Obrecht, Item 5 guld. glt SW Widerkheuffig m. 100 guldin derselb. werung d. Armen weÿßen kinder, Item fünff gulden gls widerkheüffig m. j. C guld. SW d. groß. gemeyn Almusen Zu S. So dann vier guldin geld losig m 80 guld SW den herren vicarien hoher Stifft St. sunst eÿg.
[in margine :] Erschienen Frauw Ursula Mürslerin herrn Lorentz Schauwmans Statt gerichts schreÿbers ehegemahel hatt in gegensein Georg Koppes des Kachlers (…) Quittirt, Geschehen den 9. Feb. Anno 1613.

Devenue veuve, Anne Tugend se remarie en 1614 avec le potier Jacques Leichenberger, originaire de Colmar
Mariage, cathédrale (luth. p. 19)
1614. In die pentecostes den 12. Junÿ. Jacob Leichenberger der Kachler von Kolmar vnd Anna Jörg Koppen des Kachlers nachgelaßene witwe, eingesegnet montag den 21. Junÿ (i 14)

Jacques Leichenberger devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1614, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 977
Jacob Leichenberg. der Kachler von Collmar empfahet d. Burg.recht Von Anna Tugentin weÿl. Jörg Koppen deß Kachlers hind.laßner wittib vnd wüll Zu den Maurern dienen. Actum den 14. Julÿ Aô 1614

Une nouvelle fois veuve, Anne Tugend se remarie en 1617 avec le potier Matthieu Tirian, originaire d’Erstein
Mariage, cathédrale (luth. p. 56)
1617. Dominica 4. Trin. den 13 Julÿ. Matthes Dürian der Kachler von ehrstein, Dauid Dürian des Metzigers e. sohn, vnd Anna Jacob Leichenbergers des Kachler wittwe, eingesegnet montag d. 21. Julÿ (i 33)

Matthieu Tirian (Derian) devient bourgeois par sa femme quatre mois après son mariage
1617, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1018
Matheus derian Von Erstein d Kachler empfaht d. Burg.recht von Anna Weÿland Jacob Lechenberg.s deß Kachlers seellig. Wittib vnd wüll Zu den Maueren dienen Actum den 20. 9.bris 1617.

Matthieu Tirian (Matthias Dyrian) hypothèque la maison au profit de Henri Vagius

1625 (v. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 459-v
(Inchoat. in Prot. fol. 383.) Erschienen Mathÿß dÿrian der Kachler burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h. Heinrich Vagÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 100 pfund
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß mit All Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. obwendig der Newen bruch 2.seit n.doctoren Johann Knaffelio, vnd and.seit neb. hannß Gaÿer dem Knöpffmach., hind. vff ermelt doctoren Knaffelio stoßend, dauon gnd iiij gl gld loß. mit 1 C. gl zu S. Marx vnd iiij gl loß mit 1 C gd Ins Weÿßen hauß, Mehr seind sie verhafftet vmb 64 lb 2 ß hannß Geörg und Daniel wÿland Jörg Koppen selig Khind. so der Bekhenners stieffkind. seind, Vnd dan Vmb 300. lb sein des Bekhenners dreÿer Khind. von mütterlich erb hero

Elisabeth, Georges et Daniel, enfants de Georges Kopp et d’Anne Tugend, Anne Marie, fille de Jacques Leichenberger et d’Anne Tugend, Salomé et Dorothée, filles de feu Matthieu Tirian et d’Anne Tugend, tous agissant par leur tuteur, hypothèquent la maison au profit de Henri Vagius. En marge, quittance remise à la veuve de Jean Gœppel qui a acquis la maison en 1634

1627 (ut spâ. [30. Augusti]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 456
Erschienen Daniel Steiner schloßer burger Zu Straßburg Als vogt Elisabeth Geörg vnnd Daniel weÿland Geörg Koppen des kachlers vnd Barbaræ Tugentin beeder seelig Khindern, deßgleich. hannß Heinrich Stürtzell küffer Als vogts Annæ Mariæ, weÿland Jacob Leichenbergers des Kachlers seelig. dochter auch von vorgenanter Barbara Tugentin Inn d. And. ehe erzeilet, So dann hanß dürr d. Maurer als vogt Salomeen vnd Dorotheen, weÿ: Mathÿß Tirion des kachlers s. Khind. von mehr gemelter Barbaræ Tugentin Inn d. dritten ehe erzeuget,
haben In gegensein h. Heinrich Vagÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 250 lb
hafft, in specie Ahn hauß, hoffstatt, höfflin vnd. hind. hauß mit Allen Ihr. geb. & geleg. Inn d. St: St: obwendig der Neuen bruck. einseit n. h. doctore Johann Knafelio vnd anderseit hanß Geÿer dem Knöpffmach. hind. vff ermelt. doctorn Knafelio stoßend, dauon gend. 4 ll. geld lösig mit 1 C. gl. ins waÿßenhauß, Mehr 4 gl. geld loßg mit 1 C. gl. Sant Marx closter, So dann 1 gl. gelts loß. mit 20. gl. d. Edlen Sturmen
[in margine :] (…) in gegensein weÿ: hanß göppels deß Schiffmanns alhie, hind.laßener Wittibin Dorotheæ mit beÿstand Andreß Baldtners Schiffmanns ihres Vogs (…) von ermeltem hanß Göppel vnd deßen nunmehr wittiben alß welche diße Behaußung den 6. Martÿ 1634. an sich erkaufft, Vernüegt* und befriedigt worden – Actum den 24. Decembris Anno 1641.

Georges Kopp, Daniel Kopp et les enfants de Matthieu Tirian vendent la maison au batelier Jean Gœppel et à sa femme Dorothée

1634 (ut spâ [6. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 155-v
(Protocollat. fol. 50.) Erschienen weÿ: Mathiß Dÿrian deß Kachlers see: Kinder Vogt hanß Dürr der Maurer, hanß Georg und Daniel die Koppen gebrüedere bede Kachler, für sich selbsten und Er Daniel mit beÿstand seines Vogts Henrich Reinachers deß Kachlers, mit beÿstand H Johann Georg Marbachen und H Jonæ Stören beede alß vß eines Ers. groß. Rhats mitel hierzu insond.heit deputirt und v.ordnet (verkaufft)
hanß Göppel dem Schiffman, und Dorotheen deßen haußfrawen, so beede zugeg. mit beÿstand hanß Vlrich Kupferschmidt, Kauffhauß Knechts
hauß, hoffstat und höfflin sampt einem hind. stöckhlin vnd Allen Anderen ihren gebäwen alhie Jenseit der Breüschen, Oberhalb der Newen Brucken, einseit neben hanß Saurwein den Klein vhrenmacher, anderseit und hinden vff H D. Johann Knafelio stoßend gelegen, davon gehen Jarß vf (-) ein gld. gelts w. den Edlen Sturmen in hauptg. mit 20. fl. w. Item 5. fl. St. w. vf Mariæ Geburth dem weisenhauß in hauptg. mit 100. goldgld. hiehero aber für 100. fl. St. w. gerechnet, Item 5 fl. w. vf Liechtmeß S. Marx mit 100. fl. w. abzulösen, So dan seind sie auch v.hafftet vmb 250. lb sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerde so die Käuffere vff sich genommen, geschehen p. 309. lb
[in margine :] (…) dabeÿ seind erschienen daß Käuffers nachgelaßener wittibin und Erb. Vögte andreß Baldner und Georg Fritsch beede Schiffleuth (…) den 4. 9.br. a° 1641.

Fils d’André Gœppel à Neuburg en Palatinat (Neuburg am Rhein), le garçon batelier Jean Gœppel épouse en 1625 Dorothée, veuve du batelier Denis Meyer
Mariage, cathédrale (luth. p 191)
1625. Dominica Inuocauit 6. Martÿ. Hans Göppel der schiffknecht von Newenburgk vnd Dorothea dionysius Meyer des schifmans n. wittwe, eingesegnet Zinstag 22. Martÿ (i 100)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 123, n° 15) 1625. Dnîca Reminiscere & Oculi. Hans Göppell, schiffknecht, Andres Göppels Zu newburg in der pfaltz Sohn, Dorothea, Dionysÿ meyers p.m. Schiffmans v. burgers alhie hinterlassene wittwe. NB. Michel Christ der Braut Stieffvatter, Cappenmacher wohnet auff den plönel bey S Jacob, hat er v. s. font* für 3. iahren Zimlich hel*t d* auff dem marckt Zu colmar, des wegen hat Ihre sponsæ mutter angesprochen Julium Kleiber Kurschnern. Sindt auch im münster ausgeruffen v. Zinstags en 22 martÿ daselbst eingesegnet worden – Münster (i 333)

Fils du batelier Denis Meyer, Denis Meyer épouse en 1621 Dorothée, fille du baigneur Sébastien Schalmann
Mariage, cathédrale (luth. p. 115)
1621. In festo paschatis den 1 Aprilis. Dionisius Meyer der schifman, dionisius Meyer des schifmans sohn, vnd J Dorothea Sebastian Schalman des baders e. tochter, eingesegnet Zinstag . 10. Aprilis (i 62)

Jean Gœppel devient bourgeois par sa femme deux jours après son mariage.
1625, 4° Livre de bourgeoisie p. 76
Hannß Goppel Von Newenburg Auß d. Pfaltz d. Schiffknecht empfangt d. Burg.recht von Dorothea Dionisius Meÿer des Batelier Wittib wüll Zum Enckher dienen. Actum den 24. Marty 1625

Devenue veuve, Dorothée Schallmann épouse en 1642 Jean Ulric Weissenburger, fils du marchand Séverin Weissenburger
Mariage, cathédrale (luth. p. 455)
1642. Johann Ulrich Weißenburger, Severin Weißenburgers des handelßmanns vnd burgers allhie ehelicher Sohn vnd Dorothea Hans Göppels schiffers vnd Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Im Münster, Mont. den 25. Aprilis (i 232)

Dorothée Schallmann, veuve du batelier Jean Gœppel et femme de Jean Ulric Weissenburger, ainsi que le tuteur de ses enfants, louent la maison au vitrier André Günther

1644 (13. april.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 247
Erschienen Dorothea Schallmännin, weÿl. hannß Göppels geweßenen Schiffmanns alhie see: nachgelaßene Wittib, anietzo hannß Ulrich Weißenburgers burgers Zu Straßburg eheliche haußfraw mit beÿstandt Andreß Baldtners, Vnd Georg Fritschmanns, beed. Schiffmänner, respectivé ihres noch ohnentledigten Und ihrer Kind. Vögten,
hatt in gegensein Andreß Günthers deß Glasers burgers alhie, mit beÿstand H Urban Küsels deß Notarÿ seines Schwehr Vatters bekannt,
daß Sie demselben Vffrecht p. Acht Jahr lang die nechsten Von Michaelis dießes 1644. Jahrs nach ein and. Volgend, Verlühen, Ein Vorder Behaußung, sambt dem hind. Stöcklin, auch allen ihren gebäwen alhie Jenseit der Preüsch, oberhalb der Newen brucken, einseit neben einem hauß dem Closter Zun Rewern zuständig, 2.seit undt hind. vff herrn D. Johann Knafelium Großen Rhats procuratore stoßend, für Vnd Vmb einen Jährlich. Zinß benantlichen 30. fl. à 15. bz.

La veuve et le tuteur des cinq enfants d’André Gœppel vendent la maison au vitrier André Günther

1644 (23. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 570
(Prot. fol. 182.) Erschienen Georg Fritschmann der Schiffmann alß Vogt weÿl. hannß Göppelß deß Schiffmanns seel. nachgelaßener fünff Kind. hannß Niclauß, hannß Danielß, Andreß, Dorotheæ und Salomeen, mit beÿstand Dorotheæ sein Göppelß haußfrawen, d. Kind. eheleiblich. Muter, und Severin Weißenburgers, ihro Dorotheæ Schwähers
hatt in gegensein Andreß Günthers deß Glasers
hauß, hoffstatt und höfflin, sampt einem hinder Stöckhlin auch allen andern ihren Gebäwen, alhie ienseit der Preüsch oberhalb der newen Bruckh., neb. einem Barbierhauß dem Closter Zun Rewern gehörig, ein: und anderseit neb., wie auch hind. vff H Dr Johann. Knafelium groß. Rhats Procuratorem stoßend gelegen, davon geh. iährlich vff Annunciationis Mariæ 1 fl. Straßb. wehr. lößig mit 20. fl. Wehr. Jr. hieronÿmo Christoph Babst. von Bolsenheim, It. 5. fl. wehr. vff Mariæ Geburt, lößig mit 100. fl. golt fl. dem Waÿsenhauß, It. 5 fl. wehr. vff Liechtmeß lößig mit 100. fl. wehr. dem Stifft St.Marx, So ist solch. hauß auch noch verhafftet umb 25. lib Weÿl. H Hannß Philipß Schatz. groß. Rhats Verwanthens seel. Erb. Mehr umb 75. lib. vorgedachtem H Dr Knafelio, Ferners umb 50. lib. H Carl Henrich Seüpeln dem Zeugwarth. sonst. ledig eig. – umb 525 Pfund
[in margine :] diße 20. fl. wehr. seind Jr. Bapst. bezahlt word. wie in weÿl. H Fridolini Meÿers seel . Protocoll de A° 1525. fol. 159. fac. 1. Zu befind. ist

Fils du vitrier Léonard Günther d’Osthouse, André Günther épouse en 1642 Marthe, fille du notaire Urbain Kissel
Mariage, cathédrale (luth. p. 439)
1642. Domin: 14. Trinitatis. Andreß Günther d. glaßer, Leonhard Günthers, Glaßers Zu Osthausen nachgelaßener ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Marthan H Urban Kißels deß Notarÿ vnd Burgers allhie Eheliche Tochter. Eingesegnet Im Münster. Mont. den 14. Sept.

André Günther devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1640, 4° Livre de bourgeoisie, p. 196
Andres Geiter der Glaßer Von Osthausen Empfangt d. burgerrecht von Seiner haußfrauwen Marthan, Urbenn Küßel des Notarÿ Ehelicher dochter vmb 8 gold. fl. Ist ledigen Standts geweßen vnd würd Zur Steltzen dienen. Jur. den 19. 7.bris Anno 1640.

André Günther hypothèque la maison au profit de la fille mineure du boulanger Nicolas Dürr

1649 (9. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 201
Erschienen Andreß Günther der Glaßer Vnd Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Andreß Fischers deß Weißbeckhen auch Burgers alhie alß Vogts Annæ, weÿl. Niclauß Dürren deß Weißbeckhen seel. dochter – schuldig seÿen 50. lib
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß hoffstatt vnd höfflin sampt einem hinderstöckhlin mit allen deren Gebäwen alhie jenseit der Preüsch. oberhalb der newen Bruckh. neben einem hauß dem Stifft Zur Rewern Zuständig ein und and. seit wie auch hinden vff H Dr. Johann Knauffelium großen Rhats Procuratorem stoßend geleg. davon geh. Jährlich vff Annunciationis Mariæ 1. fl. Straßb. wehrung ablößig mit 20. fl. wehrung Junckhern Hieronÿmi Christoph Bapsten Von und Zu Bolsenheim, Item 5. fl. wehr Vff Mariæ Geburt lößig mit 100. golt fl. dem Waÿßenhauß, Item 5 fl. wehr. Vff Liechtmeß lößig mit 1000 fl. wehr. dem Stifft St Marx, So ist solch. hauß auch noch Verhafftet umb 25. lb weÿl. H hannß Philippß Schatzen seel. Erben: Mehr umb 75. lb weÿl. H hannß Philipß Schatzen seel. Erben, Mehr vmb 75. lb Vorgedachtem H Dr Knauffelio und Vmb 50. lib H Carl Henrich Seüpeln dem Zeügwarth

André Günther se porte garant de son beau-père notaire Urbain Kissel en hypothéquant sa maison au profit de la tribu des Boulangers. En marge, quittance remise en 1683 au vitrier Jean Frédéric Günther

1654 (9. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 638-v
Erschienen H Urban Kißel, Notarius
hatt in gegensein H Samuels von Thour deß Ohlmanns alß ietzig. Zunfftmaÿsters EE Zunfft der Beckhen – schuldig seÿen 50. lib.
Und deß. Zur mehren Versicherung so ist auch hiebeÿ persönlich erschienen Andreß Günther der Glaser sein deß Schuldners dochtermann, der hatt sich für sich und seine Erben umb diße Schuld, biß Sie völlig wirt bezahlt sein, verbürgt (…) und deßweg. Zum special Unterpfand ernannt, hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen & Jenseits deß Stadens, oberhalb der newen bruckhen, einseit neben H D. Johann Knafelio, anderseit neben Paul Lendeisen dem Meelmann, hind. auch vff ihne H Dr Knafelium stoßend gelegen, davon gehend iahrs vff purificationis Mariæ 5. fl. wehr. lößig mit 100 fl. wehr. dem Allmosen Zu St. Marx, Item 5. fl. wehr. vff Nativitatis Mariæ lößig mit 100. golt fl.. dem waÿsenhauß, So ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 50. lib. weÿl. Niclauß dürren deß Münsterbeckh seel. Erben
[in margine :] in gegensein Andres Günthers deß Glasers, deß hierinn Debitoris nunmehr seel. dochtermann (quittung) Actum den 18.t 7.bris A° 1662.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Friderich Günthers deß Glasers als ietzigen Possessoris der, Von dem bürgen, hÿpothecirten behaußung (quittung) Act. 4. Febr: a° 1683.

André Günther s’oppose devant les Quinze aux tribus des Maréchaux et des Charpentiers. André Günther a passé en 1652 un marché avec le commissaire Scheid pour lui fournir des fenêtres à Freistett en Bade. Il a fait faire les cadres par le menuisier Georges Strauss et les ferrures par le serrurier Thiébaut Dieringer. André Kehrmann et Jacques Wagner qui prétendent être les artisans ordinaires de Scheid déclarent que le maître d’ouvrage ne les a pas payé de leur ouvrage. André Günther a déjà été condamné par la Chambre des Sept pour les avoir injuriés. Il argue entre autres que Scheid lui a passé le marché sans qu’il le sollicite et que le travail a lieu hors la juridiction de Strasbourg. La commission propose de renvoyer l’affaire de l’amende aux tribus pour ne pas compromettre leur autorité et enjoignent André Günther de ne plus accepter de tels marchés à l’avenir sous peine d’une amende irrémissible de 25 livres.
1654, Protocole des Quinze (2 R 72)
(f° 133-v) Sambstag den 15. Julÿ. – Andreß Günter Ca. Schmid undt Zimmerleüth et Cons:
Andres Günther per Wild. Contra E. E. Zunfft d. Schmid u. Zimmerleüth so dann Andreß Kehrmann vnndt Hanß Jacob Wagner, prod. suppl. M. E. wegen Kehrmanns Zeit d. ordnung erh.

(f° 139) Sambstag den 22. Julÿ. – Andreß Günther Ca. Schmid Zimmerleüth et cons:
Andres Günthern, p. Wild. Citirt Schmidt u. Zimmerleüth Zunfftmeister, vnd Hanß Jacob Wagner & erholt Jüngst einkommene Supplication E. wegen Zimmerleüth Vnd Wagner, Zeit d. ordnung erh.

(f° 144) Sambstag den 29. Julÿ. – Andreß Günther Ca. Schmid
Andres Günther per W. C. Schmidt erholt Jüngst einkommene Supplication & M. E pro Cit. copias und Zeit d. ordnung erh.

(f° 162) Sambstag den 19. Aug. – Schmid Ca. Günthern
Schmid Zimmerleüth neben Andreß Kehrman et cons. Cont. Andres Günthern prod: Gegenbericht mit beÿlag Lit: A Wildt pro Cit. copias vnndt Zeit d. ordnung erh.

(f° 181) Sambstag den 2. 7.bris – Andreß Günther Ca. Kehrmann cons.
Andreß Günther per Wild. Ca. Andreß Kehrmann et cons. prod: beschluß mit beÿlaag sub Nis 2. biß 7. E. pro Cit. copias und Zeit 14. tag erh.

(f° 196) Sambstag den 23. 7.bris – Schmid Ca. Günthern
Schmid, Zimmerleüth et cons. p. E. cont. Andreß Günthern prod: Verantwortung. Wildt pro pro Cit. copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 199-v) Sambstag den 30. 7.bris – Andreß Günther Ca. Schmidt et cons.
Andreß Günther per Wild, contra Schmid, Zimmerleüth et cons. Weilen citati in Jüngster handlung allerhandt unerfridliche sach eingebracht, als bitt Er ihme noch Eine Schrifft gn. Zul*tatt. E. bitts beÿ ordnung Zulaßen. Erkandt, Würdt periculo partis willfahrt.

(f° 210-v) Sambstag den 21. 8.bris – Schmid et cons. Ca. Günther
Schmid et cons. p. E. c. Andreß Günth. bitten nunmehr die Sach für beschloßen anzunehmen, Wild pro Citat. producirt Endliche Schlußschrifft suv Nis 8 biß 13. Eggen copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 218) Sambstag den 28. 8.bris – Schmid et cons. Ca. Günther
Schmid et cons. per Eggen contra Andreß Günthern sorgen wid. gg. Letsterer Schrifft generalia und concludiren. Wild pro Citat. beschleüßt gleichergestalt, vnd setzts. Erk. Würd für beschloßen angenohmen, bedenckens. H. Erhard H Stedel

(f° 222) Freÿt. den 3. 9.bris – Andreß Günter Ca. Schmid undt Zimmerleüth auch Andreß Kehrmann et cons.
H. Erhard vnd H. Städel Laßen Per H. Frantzen referiren, daß Sie die Sach Andreß Günthern des Glasers allhie, entgegen beede Zunfft der Schmid und Zimmerleüth, auch Andream Kehrmann den Schloßer et cons: Zu bedencken Vor sich genohmen, vnd alle einkommene sonderlich vff Clägers seÿten Weitlaüffige Acta vnd handlung von Worth Zu worth höhren verleßen, vnd Endlichen befunden daß Summa der gantzen Controvers In nachfolgendem bestehe, benantlichen, daß bereits in A° 1652. H. Commissarius Scheid In seinem Baw Zu Freÿstetten, Clagenden Andreß Günthern, Eine gewiße anzahl fenster, vnd Zugleich auch darzu die ramen vnd beschläg machen Zulaßen, vnd also die sach Ihme überhaupt verdinget, Welches dann Günthern acceptirt, die ramen durch Hanß Georg Straußen den Schreiner, die beschläg aber durch Diebold Dieringern den Schloßer alhie verfertigen laßen, dieselbe auch derentwegen contentirt vnd befriediget. darwiderum hetten sich Andreß Kehrmann, vnndt anß Jacob Wagner, alß obgedachten H. Scheiden ordinari Schloßer und Schreiner, vnd dennen denselbe auch noch Von Vorgemachter arbeit schuldig geweßen, sehr beschwerd, Vorgebend, Ein solches Wider Articull auch Handwercks gebrauch vnd ordnung lieffe, deßwegen auch ihne Günthern [f° 223] nicht allein injurirt, darfür Sie Zwar beÿ Einem Ehrs: Sübnergericht ied. vmb 30. ß. gestrafft die Haubtsach aber an die Zünfft gewieß. word. sond.n auch nach solchem denselben War oberwehnter beeder Zünft Ehrsamer Gericht citirt, vnd daselbsten des Clägers attentatum gebührend maßen geklaget, warüber dann Clägern Von ieder Zunfft 2. lb Straaff Zuerlegen dictirt, vnd sich Künfftig dergleich. verding annemung so nit seines handwercks, Zu müßig. anbefohlen word. Von diesem bescheid nun habe Kläger für MGhh. reducirt, Vnd bescheid (1) mit H. Commissarÿ Scheiden Schrifftlichen Attestation, daß Er ihme vmb die arbeit nicht nachgelaß. sondern Er Scheid dieße Verdingung überhaupt Von selbsten begehrt, (2) Wende Er ein, daß in specie wid. solches beede ermelte Zünfft Keinen Articull /:wie gleichwohl wahr:/ hetten. (3) Er nicht gewußt habe, daß Kehrmann vnd Wagner H. Scheiden ordinari Handwercks leüth, weniger daß Er denselben noch etwaß schuldig seÿe & (4) obgemelte arbeit nicht allhie in die Statt sondern vffs land vnd in frembde Jurisdiction bestellet Worden seÿe Vnd daß Er Endlich, dafern schon Ein Articull vorhanden were, leisten Köndte, Waß Einem Ehrlichen Mann vferlegt werden möchte, daß Er zu Zeit übernohmenen Verdings nicht gewußt, dergleichen verbotten Zusein & Dieweilen aber diesem allem Ungehindert, ob Zwar Kein special Articull Vorhanden, Clagend. Günther dennach Wohl gewußt od. doch Wüßen sollen, daß dießes sein verübtes begünen, Wid. handtwercks gebrauch vnd herkommen in deme Er für daß and. auch schon hiebevor fast dergleich streit wegen arbeit abdingens undt sonsten gehabt, Wiewohl Er sich deßwegen mit verschiedenen producirt. Missiuen Zuentschuldig. [f° 224] vermeint, Fürs dritte aber ex actis, vnd allen mit einlauffenden vmbständen nach Zur genüge erhellet, daß Er wohl gewußt, daß Kehrmann vndt Wagner Vielgedachten H. Scheiden ordinari Handwercks leüth seÿen, auch ane Ihnen nach Zuerfordern hetten, alß halten Deputirte Herren vff g. beleiben darfür, Es seÿe die Sach auch Zu maitenirung der Zunfft authoritet in pt° mulctæ widerumb ane beede Beclagte Zünfft Zu remittiren, Dem Cläger Künfftig dergleich verding Zu mach. beÿ poen 25. lb. d. Zu inhibiren, die lasten aber für dißmahl In dieser Sach vfgang. auß bewägenden ursachen Zu compensiren & vnd solches durch nach folgende Urtel.
Erkantnus. Unsere Herren die Fünffzehen haben, In Sachen Andres Günthers deß Glaßers vnd burgers allhie, Clägers, an Einem Entgegen vnd Wid. die Ehrs: Zunfft der Schmid vnd Zimmerleüth in specie auch Andream Kehrmann, der Schloßer und& Hanß Jacob Wagnern den Schreiner, Beclagte an Andern theil, vff einkommeme Clag Antwortt producirte Documenta, vnd angenohmenen beschluß nach Erkandt, Würd daß geschäfft puncto mulctæ wider an obbemelte Ers: Zunfft remittirt vnd gewießen, dabeÿ Clägern beÿ Straaff 25. lb hiemit injungirt vnd vfferlegt, fürterthin, sich deß, neben übung seines handwercks wid. gewohnheit gebrauch und herkommen, vnderzogenen Verdings der Schloßer vnd Schreiner Arbeit allerdings Zu müßigen vnd Zuenthalten, compensatis Expensis. Erkandt Würdt der Herren Deputirt bedencken placidirt vnd die Urtel gefolgt.

André Günther hypothèque la maison au profit de l’avocat Daniel Imlin pour en régler les frais de réparation. Sa femme, fille du notaire Urbain Kissel, se porte garante.

1655 (29. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 223
Erschienen Andreß Günther der Glaser Und burger alhie
in gegensein H Johann Jacob Gambßen U. J. Ddi. Im nahmen deß Edel Vest und hochgelehrten H. Daniel Imlins U.J. D. Und dißer Statt Consiliarÿ et Advocati Senioris seines Herrn Schwähers – schuldig seÿen 50. lb Zu reparirung nach geschriebener behaußung
Underpfand sein solle hauß, hoffstatt, höfflin, sampt einem hinderstöckhlin, auch allen deren Gebäwen Und Zugehördten alhie jenseit der Breüschen, oberhalb der newen Bruckhen neben einem Barbierhauß dem Closter Zu Rewern gehörig ein: Und anderseit neben wie auch hinden vff H Dr. Johann Knafelÿ groß. Rhats procuratoris Kinder stoßend geleg. so Zu Vor noch verhafftet vmb (…)
[in margine, f° 223-v] (…) Hierauff ist auch persönlich erschienen Martha, sein des Debitoris eheliche haußfrau mit beÿstand H. Urbani Küßels deß Notarÿ ihres Vatters und Eusebÿ Lorentz Butzmanns deß wullenwebers, beeder hierzu insonderheit erbettener nechster Verwanther, die hat (…) sich (…) Zur mitschuldnerin dargestellt – Actum den 26. Februarÿ 1656.

André Günther qui vient de reconstruire son bâtiment passe un accord avec son voisin (à l’ouest), le farinier Paul Lendeisen, qui l’autorise à poser des poutres dans sa moitié du mur pignon.

1655 (17. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 432
Erschienen Andres Günther der Glaser, mit beÿstand Georg Hubers deß Maurers, an einem,
So dann Paul Lendeisen der Meelmann mit beÿstand Isaac Heppen deß Maurers und steinhawers, am andern theil,
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Wiewohlen Sie beÿde, Zweÿ ihren Jenseit der newen bruckhen am Stad. beÿ der Fischerstuben, neben einand. gelegenen Behaußung., einen gemeinen Gäbel stehen, Und Er Günther beÿ seinem iüngst. baw, vff den gantzen Gäbel treÿ steinere Pfeiler Zu dem Ende gelegt, damit seine helfte der Maur desto stärckher sein, und Er desto sicherer den newen baw vff solcher helffte hatt vff führen Können, dannenhero Er Lendeisen dießelbe Vff seiner Gerechtigkeit Zu leid. nicht schuldig were, So hetten sie sich iedoch Zu pflantzung guter Nahbarschafft, dahien mit einand. gutlich verglich., daß gleichwohl Er Lendeisen, seine Erben und Nachkommen alß Besitzer der Lendeisisch. Behaußung ewiglich, ohngezweiffelt Eigenthum sein, Zu mahlen dieselbe in und vff dißer Pfeiler nach ihrem belieb. und Wohlgefallen zu bawen bemächtiget, und wed. Andreß Günther noch seine Erb. und Nachkommen alß Besitzer d. güntherisch. Behaußung, daßelbe in einige weiß Zu hindern und Zu währen berechtigt sein sollen, Inmaß. dann beÿde Parten diße Vergleichung mit dem darüber gelaÿsteten mund: und hand: Verspruch, für sich, ihre Erben und Nachkommen ewiglich becräfftigt, und ihre beÿde benachbahrte Behaußung hierzu für und für geg. einand. verbund. haben

André Günther hypothèque la maison au profit de Jean Philippe Kast, greffier au Petit Sénat. En marge, quittance remise à son fils Jean Frédéric Günther.

1659 (2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 869
Erschienen Andres Günther der Glaser
in gegensein deß Edel- hochgelehrten H Johann Philipß Kasten V.I.D. und EE. Kleinen Rhats Actuarÿ & Referentis – schuldig seÿe 100 Pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoffstatt, höfflin, sampt einem hindern stöcklin auch allen übrig. Gebäwen & Jenseit der Preuschen, oberhalb der newen Bruckh. einseit neben einem Barbierhauß dem Closter Zun Reweren gehörig, anderseit neben wie auch hind. vff Anthoni Krötteln den Nadler stoßend geleg. davon gehend iahrs termino Nativitatis Mariæ 5 fl. straßb: Wehr. lößig mit 80. gold fl. dem waÿsenhauß, Item 5. fl. wehr. vff liechtmeß lößig mit 100. fl. besagter wehr. dem groß: gemeinen Allmosen Zu St.Marx
[in margine f° 869-v] (…) in gegensein Johann Friderich Günthers, deß Glaßers, deß hievor gemelten debitoris leiblich. Sohns und possessoris deß Und.pfands (quittung) Act. den 11. April. 1692.

André Günther hypothèque la maison au profit du pasteur Balthasar Frédéric Saltzmann

1660 (18. 10.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 1006
Erschienen Andreß Günther der Glaßer
daß Er dem Wohl Ehrwürdig- hochgelehrten Hn Balthasar Friderich Saltzmann SS Theol. Licent. und Pfarrern deß Münsters
Unterpfand sein soll hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen Rechten und Zugehördten oberhalb der Newen bruckhen am Staaden, einseit neben Anthoni Knöttlen dem Nadler, anderseit neben Paul Lendeisen dem Meelmann hinden uf gd. Knöttlen stoßend geleg., so Zuvor (…)
[in margine :] (…) in gegensein Friderich Günhers deß Glasers alß ietzig. possessoris der hierin Verpfändeten behaußung (quittung) d. 19. Apr. 1691

André Günther hypothèque la maison au profit de la veuve de l’ancien consul Jean Wencker

1661 (30. april.), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 295
Erschienen Andres Günther der Glaser
in gegensein deß Ehrenvest fürsichtig wohl weÿsen H. Eliæ Brackhenhoffers deß beständigen Regiments der Herren Ein und Zwantzig alß Curator Fr. Elisabethæ weÿl. deß Edel- fürsichtig hochweÿsen H. Johann Wenckhers dießer Statt geweßenen alten Ammaÿsters, treÿ Zehners et Scholarchæ Universitatis nunmehr seel. nachgelaßener Fr. Wittibin – schuldig seÿen 50. lib.
Unterpfand sein soll hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten, oberhalb der Newen Bruckhen, am staaden, einseit neben Anthoni Kröttlen dem Nadler anderseit neben Paul Lenckeißen dem Meelmann hinden uff gedachten Kröttlen stoßend gelegen, so Zuvor umb 100. lib (…)

André Günther meurt en 1663 en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 77 livres. L’actif de la communauté s’élève à 481 livres, le passif à 205 livres. Les dettes à recouvrer comprennent celles de plusieurs étudiants en pension.

1663 (29. 7.br), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 12) f° 11
Inventarium vnd Beschreibung aller undt Jeder Haab, Nahrung, vndt Güettere, Ligender vndt Vahrender, veränderter vndt unveränderter, keinerleÿ davon Außgenommen noch hinden gesetzt, So Weilandt der Ehrenhafft Meister Andreas Günther, Glaßer undt burger Zu Str. beÿ seinem den 26. Aprilis des 1663.sten Jahres beschehenem seel. Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welches vf erfordern vndt begehren des auch Ehrenthafften herrn Hanß Jacob Geßlers Barbierers undt Wundt Artztens, burgers Zu Str. Alß geschwornen Vogts, Hanß Philippßen seines alters Im 17.ten, Hanß Friderich Im 14.ten, Mariæ Salomeen Im 11. vndt Mariæ Barbaræ im 5.ten Jahre, durch die Ehren vndt Tugendsame Fraw Marthan Küßelin, die hinterbliebene Wittib, mit beÿstandt des Ehrenvesten Fürsichtigen vndt weißen herrn Andreæ Fischers, E. E. großen Raths beÿsitzers, Ihres geordneten Vogts (…) Actum Dienstags den 29. Septembris Anno 1663.
Es ist ein Eheberedung vndt ein Codicill vorhanden

In einer in der Statt Straßburg am Staden nahe der Newenbruckhen gelegener vnd in diße verlaßenschafft gehörige behaußung befund. word. Alß volget
Erstlichen Ahne haußrath. Vf der obern Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cam. D, Im Obern Stübel, Im Obern hindern stübel, Vor dißer stuben, In der Cammer E, In der vordern Mittlern stuben, In der Cammer F, In der Cammer G, Vor dißer Cammer, In der Wohnstuben, Im hinderstübel, Im hinderstübel Cämmerl., Im hauß Öhren, In der Kuchen, In der Werckstatt, Im undern haußöhren
Ergentzung des wittiben unveränderten guth (…) Item vermög Inventarÿ über weÿland frawen Mariæ Kipßin auch weÿland H Urbani Kißels, geweßenen Notÿ. bgrs alhie, d. Wittiben geliebten vatters deßen haußfrauwen auch seel. Verlaßenschafft durch weÿl. Johann Christoph Wintern, den Notm. in a° 1652. vfgericht vndt demselben Kraft Inserirten Testamenti nuncupativi befindet sich fol. (-) fac. (-) d. ermelte Fr. Maria Kipsin ihro d ietzmahlig. Wittibin als ihrer Stiefdochter Zu einem Legat v.ordnet (…)
Inhalt Inventarÿ über vorgedachts H Urbano Kißels des Notÿ. d. wittib vatters seel. Verlaßenschafft durch Philipps Heinrich Theum den Notarium a° 1661. vfgericht (…)
Eigenthum ane einer Behaußung. Item hauß, hoffstatt, vndt höfflin sambt einem hind.en stöcklin, mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, Rechten Zugehörden, vnd Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg, Jenseit der Preuschen Oberhalb der Newen brucken, Einseit neben Paulo Lenteißen dem Meelmann, anderseit neben H Anthonius Gräthen dem Nadler, davon gohnd Jahrs Nachvolgendte beschwerden, 5 fl. wehrung vf Mariæ geburth Lößig mit 100 fl. besagter whg dem Stifft des Weißenhaußes, Item 5. fl. wehrung vf Liechtmeß widerlösig mit 100. fl. besagter Wehrung dem Stifft St. Marx alhie
Fernere Newe beschwerd. 5. fl. Jahrs vf dem 9. Martÿ H Andreæ Fischern E.E. großen Raths beÿsitzern, Ablößig in hgutt mit 100. fl. Item 1. lb 5 ß. d. E. E. Zunfft der Beckhen Jahrs vf Purificationis Mariæ steth in hgutt 50. fl. Item 5. fl. gelts Jahrs vf den 30. Aprilis Weÿl. H. Johann Wenckhers Alten Ammeisters seel. fr. Wittiben in hgutt. zu redimiren mit 100. fl. Item 10. fl. gelts Jahrs vf den 12. 7.bris fr. Rebeccä Keckhin Wittibin in hgutt widerlößig mit 200. fl. Item 10. fl. gelts Zinßes Jahrs vf den 18. 10.bris den Wohl Ehrwürdigen vndt hochgelehrten H Balthasar Friderich Saltzmann, Pfarrh. Im Münster, In hgutt 200. fl. Item 10. fl. gelts Jahrs vf Catharinæ dem hochgelehrten H Johann Philipps Kasten der Rechten Dtorÿ vnd E E. Kl. Raths Actuario und Referendario in hgutt Abzulößen mit 200 fl. Item 5 fl. gelts H Fr H. Georg Graden Jahrs vf (-) In hauptgut Abzulößen mit 100. fl. Sonsten vber vorhero specificirte beschwerd. so sammenthafft thun 580. lb, angeschlagen pro 50 lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamentine brief, in der Statt Str. Cantzleÿ Contract stuben gefertigt, vnd mit derselben fürhangendem Insigel bekräftiget datirt den 23. 7.bris anno 1644. mit N° 1 notirt.
Schulden ins Erb Zugeltend (…) It. h. Elias Richter i Studiosus von Bauz. soll für Kostgeltt laut Recognition sub dato den 3. Aug. 1663, 85 fl. tht. 42 lb
It. H hanß Georg Träg. von Rothenburg, d. Studiosus soll für Kostgeltt, 3 lb
It. H Johann Schaller, d. Studiosus von Wintzheim soll für Kostgeltt, 2 lb
It. Lorentz Schäfer, d. Studiosus von Anspach soll für Kostgeltt, 5 lb
Abzug in hieuor hergeschriben Inventarium gehörig. Der Wittib unverändert Gutt, Schulden 50, Ergäntzung (168, Abzug 140, Rest) 27, Summa summarum 77 lb
Theilbar gutt, haußrath 169, Wein vnd Vaß 86, Glaß wahren vnd Werckzeug Zum handwerck gehörig 98, Silber geschirrs v. geschmeidt 30, Guldine Ring 14, Eigenthumb ane einer behaußung 50, Schulden ins Erbe Zugeltend 30, Summa summarum 481 lb – Schulden 205, Nach deren Abzug 276 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 303 lb

La maison revient à son fils vitrier Frédéric Günther qui épouse en 1680 Ursule, fille de l’emballeur André Grünwald.

Mariage, cathédrale (luth. f° 82, n° 32)
1680. Trinitatis. Zum 2 mahl Friderich Günther der Glaßer Weiland Andreas Günthers gewesenen Glaßers u. Burgers alhier nachgelaßener ehel. Sohn, Jgfr Ursula Andreas Grünwald Packers und Burgers alhier ehel. T. Donnerst. den 17.ten Junÿ Münster (i 83)

Née non bourgeoise, Ursule Grünwald le devient par son mari six mois après son mariage
1681, 4° Livre de bourgeoisie f° 478

Ursula Güntherin geborne Grünwaldin, empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann Johann Friderich Günther dem glasern p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist lediger standt gewesen, und wirdt Zur Steltzen Zünfftig, promis. d. 29. Jan. 1681.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient en partie au mari dont les apports s’élèvent à 378 livres, ceux de la femme à 239 livres.

1680 (11. Dec.), Not. Schübler (Jean Philippe, 56 Not 1) f° 27
Inventarium und Beschreibung aller Haab undt Nahrung, so der Ehrenhaffte Johann Friderich Günther Glaßer und die Ehren und tugendsahme Fraw Ursula Grüenwaldin beede Ehegemächte und burgere allhier Zu Straßburg einander in die ehe Zugebracht, welche der ursachen dieweilen in Ihr beeden mit einander auffgerichteter Eheberedung expressé versehen, daß eines Jeden in die Ehe Zubringendes Vermögen ein Reservirt und unverändert Gut sein (…) Actum Straßburg in gegenwart Andreæ Grünwaldts Packers der Frawen Vatters Sambstags d. 11. Decembris A° 1680.

In einer in der Statt Straßburg am Staden gelegenen und Zum theil dem Ehemann eÿgenthümblich Zuständigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Eÿgenthum ane einer Behaußung so der Mann in die Ehe gebracht. It. hauß, hoffstatt, undt höffel sambt einem hindern Stöcklein, mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, weiten, Rechten Zugehörden, vnd Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg am Staden, Jenseit der Preüschen Oberhalb der Newen brucken, Einseit neben weÿl. Paul Lendeißen geweßenen Mehlmanns allhier hinterbliebenen Erben, anderseit Anthonÿ Gräthern dem Nadlern, davon gehen Jahrs 2 lb 10. ß 6 d dem Stifft des Weißenhaußes, auff Nativitatis Mariæ in hauptgut wider lößig mit 52. lb 10. ß, Ferner 2 lb 12 ß 6 d dem Stifft St. Marx Jährlich auff Mariæ Liechtmeß in hauptgut widerlößig mit 52 lb 10 ß d, Weiter 1 lb 5 ß d E. E. Zunfft der Beckhen Jährlichen auff Purificationis Mariæ in hg. wider lößig mit 25 lb. d. It. 4. lb Herrn Balthasar Friderich Saltzmann, Theolog. Licentiato und Pfarrherrn Im Münster Johann auff d. 4. Aprilis in hg. widerlößig mit 100. lb d, It. 4 lb. d hoch Edelgedachtem herrn L: Saltzman Jährl. auff den 5. Junÿ in hg. widerlößig mit 100 lb. d. Item 4 lb d weiter hoch Edelberührtem herrn Lic. Saltzmann Jährl. auff d. 8. Decembris in hg. widerlößig mit 100 lb d, Item ist dieße behaußung ferner Frawen Marthæ Güntherin deß Manns Mutter verhafftet so Ihro Jährlich Zu verinteressiren u. mit 55 lb 6 ß, So dann deß Manns dreÿen Geschwisterden vor ererbte vätterlich Gut deßenthalben Sie auff hie vorbemelte behaußung bemeßen*, benantl. umb 198 lb 10 ß 3 ¾ d Welche beede Capitalia der Mann Jährlich auff den Palm Sontag und A° 1680. Zum ersten mahl mit 10. lb 2 ß 6 d Zu verzinßen schuldig Inhalt deß Zwischen Ihme undt deßen Mutter auch Geschwisterden den 3. Aprilis A° 1679. durch H Johann Friderich Redwitzen Notarium absonderlich auffgerichteten Vergleichs, sonsten freÿ ledig undt eÿgen, und ist dieße beh. gleich wie der Mann solche vermög erstberührten Vergleichs Käufflich angenommen, auch hiehero Zu æstimiren verglichen pro 784 lb 10 ß d. Verbleibt also dem Mann ane hievorbemelter beh. nach abzug hievor beschriebene darauff stehender beschwerden hiehero außzuwerffen übrig 100 lb 13 ß 6 ¼ d. Über solche behaußung besagt ein alter teutscher Perg. brief, mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract stuben gefertigt, aber anietzo ohne Insigel befunden, datirt den 23. 7.bris A° 1644. mit altem N° 1 notirt und dabeÿ gelaßen.
Abzug in der Frawen Inventarium Sa. haußraths 97, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. Guldener Ring 11, Sa. der baarschafft 107, Sa. der helffte ane de haussteuren 11, Summa summarum 239 lb
Abzug in deß Manns Inventarium, Sa. haußraths 112, Sa. antheils ane haussteuren 11, Sa. werckzeugs 112, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. baarschafft 9, Sa. eÿgenth. ane j. behaußung 100, Sa. Schulden in der manns Nahrung Zugeltend 83, Summa summarum 435 lb – Schulden 57 lb, deß Manns in die Ehe gebrachtes Vermögen 378 lb

Frédéric Günther porte devant les Conseillers et les Vingt-et-Un une affaire concernant des ouvrages pour la cour de Bade
1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 170) den 3. 8.bris – Johann Friderich Günther
Kl. nôe H Johann Friderich Günthern glaßer et consorten, placiren Unterth. angeborgenes bitten mit beÿlag. Sub Nis 1 biß 7 inclusivé puncto der in fürstl. Badischer hoff gemachter arbeith.
Erk. Sollen die imploranten ihren regress an die Knörrische Erben nehmen. H. XXI. Kast, H. Benberger.

Jean Frédéric Günther meurt en octobre 1710 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 700 livres. La masse propre à la veuve est de 805 livres, celle propre aux héritiers de 237 livres. L’actif de la communauté s’élève à 691 livres, le passif à 646 livres.

1710 (26.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 23) f° 875
Inventarium und Beschreibung Aller derjenigen haab vndt Nahrung so weÿlandt der Ehren: vnd Wohlvorgeachte Herr Johann Friderich Günther geweßene Glaßer und burger allhier zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem den 19.ten Octobris des ohnlängst zurück gelegten 1709.ten Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des Wohl Ehren: vnd vorachtbahren herrn Johann Peter Gambßen, Fischers vnd burgers allhier als geschwornen Curatoris herrn M. Johann Christophs Theol. Stud: Herrn Johann Daniels leedigen handelßdieners, Jgf. Annæ Ursulæ und Mariæ Salome des abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinderbliebenen Wittib, ehelich erzeugter vier Kinder und ab intestato nachgelaßenen Erben fleißig inventirt und ersucht durch die Viel Ehren: und tugendreiche Fraw Ursulam gebohrne Grünwaldin die hinderbliebene Wittib beÿständlich des Ehrengeachten herrn Johann Martin Bauren Glaßer vnd burgers allhier Ihres geordneten vogts (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Mittwochs d. 26. febr. Anno 1710.
Copia der Eheberedung
Copia codicilli reciproci, So beede geweßenen mehr Ehren gedachte Ehepersohnen in Anno 1708. vor mir Not° auffgerichtet

In einer allhier Zu Straßburg am Staaden ohnfern der Neüenbruck gelegenen: vnd in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgendermaßen befunden
Ane höltzen: und Schreinerwerck. Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Officier stub, Vor dießem Gemach, In der Stub im Mittlern stockh, In der Cammer D, In der Cammer E, Vor dießem Gemach, In der Wohnstub, Im haußöhren, Im hindern stübel am obern Haußöhren, In der Kuchen, In der undern Stub, Im undern haußöhren, Im Keller
(f° 5) Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Item hauß, hoffstatt undt höfflein, sambt i. hind. stöcklein mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am Staaden jenseit der Preüschen Oberhalb der Neüen bruckh. einseith neben Herrn Ludwig Binder dem handelßmann, 2. seith neben hannß Michel Schwingen dem Schloßer, hinden auff vorgedachten Hrn. Bindern stoßend, gelegen, davon gehen Jährliche, 2 lb. 12 ß 6 d Zinß dem Stifft Weÿßenhauß alhier widerlößig in hauptguth mit 52. lb. Sonsten gegen männiglich freÿ Leedig vnd eigen vnd ist solche behaußung durch die allhießige geschworne Werckmeister vermög deren beÿ meinem Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 1.sten Martÿ 1710. æstimirt worden pro 700 lb. Davon abgezogen Vorstehende beschwerden der 52. lb So restiret allhier annoch außzuwerffen 648. Über solche behaußung sagt 1. a. teutscher teutscher Perg. brieff, m. d. St. Str. C. C. stuben anhang. Insigel verwahrt, so davon abgerißen, datirt den 23. 7.bris A° 1644. mit altem N° 1 notirt.
Ergäntzung der Erben abgegangenen unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ vber des abgeleibten . seel: in die Ehe gebrachter Nahrung, durch weÿl. H. Notm. Johann Philipp Schüblern seel. in A° 1680. gefertigt
Wÿdumbs Verfangenschafft, auß weÿl. herrn Johann Christoph Luxen geweßenen hochgräfftlich Hanaw Liechtenbergischen Ambt Schaffner Zu Bischheim seel. Erb: vnd verlaßenschafft herrührendt, Wavon das Eÿgenthumb herrn Samuel Luxen sein ambt Schaffners seel bruders Sohn Legat weiße gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung betr. Sa. haußraths 28, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 3, Sa. der baarschafft 28, Sa. pfenningzinß hauptguths 50, Sa. Ergäntzung 348, Sa. Activ Schulden 340, Summa summarum 805 lb
Der Kinder ererbt vätterlich Guth betr. Sa. haußraths 28, Sa. Leerer vaß 1, Sa. Silbers 7 ß, Sa. baarschafft 7, Sa. pfenningzinß hauptguths 150, Sa. Eÿgenthumb ane j behaußung 648, Sa. Ergäntzung (-), Summa summarum 835 lb – Schulden 598, Nach deren Abzug 237 lb.
Endlichen volgt auch die Beschreibung der Gemein vnd theilbahren Verlaßenschafft, Sa. haußraths 102, Sa. Wahren 106, Sa. Wein und Leerer vaß 31, Sa. Silber Geschmeids 25, Sa. Goldener Ring 11, Sa. baarschafft 66, Sa. Activ Schulden 347, Summa summarum 691 lb – Schulden 646, Compensando verbleibt 44 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1087 lb
Abschatzung den 1. Martÿ 1710. Weÿland deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Johann Friderich Günther Glaßer seel: hinderlaßene Fraw Wittib und Erben ist eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg am Obern Staaden gelegen, Ein seith neben herrn Ludwig Binder dem handelßmann Anderseith Neben herrn hannß Michel Schwing dem Schloßer hinden auff vorgedachten herrn Binder Stoßend, welche behaußung hoff, hoffstatt, hinderhaußel, brunnen und Gebälckten Keller, sampt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeiten Jetzigem preiß nach angeschlagen wird, Vor und Vmb Eintaußend und Zweÿ Hundert Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meisters Zimmers hoff

Anne Ursule Günther et son mari vitrier Wendelin Schneider, Marie Ursule Günther, assistées de leur frère Jean Daniel, hypothèquent la maison au profit du banquier Jean Michel Wolff

1723 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 104-v
Wendling Schneider der glaßer und Anna Ursula geb. Güntherin beÿständlich Johann Daniel Günther handelsbedienten ihres bruders und Samuel Schwartz des Kupfferschmidts ihres Oncle, So dann Jfr. Maria Salome geb. Güntherin so über 25 jahr alt und ohnbevögtigt beÿständlich ihres bruders Johann Daniel Günther
in gegensein H. Johann Michael Wolffen Banquier – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff hoffstatt und hinderhauß mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Schiffleuthstaden, einseit neben H Storr dem handelsmann anderseit neben der Schwingischer wittib hinten auff ged. Storren und Schwingen

Marie Salomé Günther femme du boulanger Jean Jacques Kuhn cède sa moitié de maison à son beau-frère Wendelin Schneider et à sa sœur Anne Ursule Günther. Les deux sœurs sont propriétaire à titre de legs.

1724 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 280
Fr. Maria Salome geb. Güntherin Johann Jacob Kuhn des weißbecken ehefrau so über 25 jahr alt und ohnbevögtigt zu seÿn versichert
in gegensein ihres schwagers und schwester Wendling Schneider des glaßers und Fr. Anna Ursula geb. Güntherin
Ihre ohnvertheilte helffte ahne einer behausung hoff hinder hauß Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Staden, einseit neben H. Johann Willhelm Storr dem handelsmann anderseit neben weÿl. hannß Michael Schwing des Schloßers Wittib und Erben hinten auff ged. Storren – die jetzt verkauffte helffte ihro eigenthümlich legats weiß zuständig, die übrige helffte aber der anjetzo mitkauffenden Schneiderischen Ehefrauen auch titulo legati zugehörig – um 450 pf verhafftet, geschehen um 475 pfund

Fils du pileur d’épices Jean Georges Schneider, Wendelin Schneider épouse en 1713 Anne Ursule Günther : contrat de mariage, célébration
1713 (4. Aug.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 721
Eheberedung Zwischen Herrn Wendling Schneider leedigen Glaßern H Johann Geörg Schneider Wurtzstößers vnd burgers allhier Zu Straßburg ehelichem Sohn, als dem hochzeiter, beÿständlich gedacht seines vatters vnd H Johann Martin von Moltzheim Statt glaßers vnd auch burgers allhier deßelben geschwornen vogts vnd Pfetters, ane einem
So dann Jgfr. Annæ Ursulæ Güntherin, weÿl. herrn Johann Friderich Günther geweßenen glaßers vnd burgers allhier seel. tochter, als der Jgfr. hochzeiterin, mit assistentz herrn Johann Peter Gambßen fischkäuffers deroselben geordneten Curatoris vnd herrn Johann Martin Bauren Glaßers dero Mutter vogts, beeder burgere allhie, andern Theils
Actum Straßburg, Freÿtags den 4.ten Augusti Anno 1713. [unterzeichnet] Wendling Schneider alß hochzeidter, Anna Ursula Güntherin als hoch Zeiderin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 253, n° 28)
1713, Mittwoch den 30.ten ejusdem Ist Wendling Schneider der ledige Glaser, hanß Georg Schneider b. und Wurtzstößers ehl. sohn und J. Anna Ursula weÿl. Joh: Friderich Günters gew. burgers und Glaßers ehl. hinterl. Tochter nach 2.mähl. Proclamation ehl.copulirt worden, [unterzeichnet] Wendling Schneider als hochzeidter, Anna Ursul Güntherin als hochzeiderin, Samuel Schwartz Alls schwoger (i 252)

Wendelin Schneider et Anne Ursule Günther hypothèquent la maison au profit de la fondation Steinbock

1745 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 350
Wendling Schneider der glaßer und Anna Ursula geb. Güntherin mit beÿstand H. Rathh. Fleck und H. Zeyß beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. XV Secretarÿ Johann Bernhard Hennenberg als administrator des Steinbockischen Legats – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt cum appertinentis am Staaden gegen dem bischoffs hoff über, einseit neben den Diemerischen erben, anderseit neben Jacob Schwing dem schreiber, hinten auff wieder die Diemerischen erben – als ein theils ererbt theils am 12. junÿ 1724 erkaufftes guth

Wendelin Schneider meurt en 1746 en délaissant une fille Marie Marguerite, femme du boucher Jean Georges Oberdœrffer. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 746 livres, celle propre aux héritiers de 112 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 167 livres, le passif à 777 livres.

1746 (21.6.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 22) f° 558
Inventarium über Weÿl. deß Ehrengeachten Herrn Wendling Schneiders gewesten glaßers und burgers dahier zue Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem den 11.ten februarÿ dieses 1746.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen und begehren der tugendbegabten Fr. Mariæ Margarethæ gebohrner Schneiderin, Hn Johann Georg Oberdörffers deß Metzgers und burgers alhier Ehefr. als deß Verstorbenen seel. Einiger ab intestato verlaßenter Erbin, inventirt, durch die Viel Ehren und Tugendbegabte Fr. Annam Ursulam Schneiderin gebohrne Güntherin so ohnbevögtigt beÿständlich herrn Johann Davidt Cräuttlers des Pastetenbeckh. und burgers dahier (…) geeigt und gezeigt – So beschehen Straßburg auff dienstag den 21.ten Junÿ in anno 1746.

In Einer dahier Zue Straßburg ane dem Holtz staden ohnfern der Neuen bruckh gelegenen undt hernach beschriebener behaußung hat sich befundten als volgt.
Eigenthumb ane Häußern. (W ½) Eine behaußung, höfflein undt hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten undt gerechtigkeiten gelegen dahier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden ohnfern der uttengaß, 1.s. Neben H. Lautenburger dem Kupfferstecker, 2.s mstr. Johann Jacob Schwing dem Schreiner hinden auff gedachten H. Lautenburger stoßend, welche den 1. Julÿ 1746. durch der Statt Straßburg geschworne Hh. Werckmeister vor ledig undt Eigen angeschlagen worden vmb 1000 lb. davon geh. ab 2. lb 12. ß 6 d. ohnablößig. Zinßen so man Jahrs auff den 8. 7.bris dem Stifft Weÿßenhauß dahier abzurichten erträgt Zu doppeltem Capital gerechnet 105 lb. Nach welchem abgang ane dem anschlag annoch in außwurff zu bringen 895. lb. So dann seÿe solthane Behaußung des Steinbockische legat dahier annoch umb 600 fl. Capital verpfändet, die mann Jahr am 21. maÿ dahin à 4 pro C° Zu verzinß. und hernacher fol: (-) passive engetrag. Zu sehen. Über die helffte dieser behaußung so in wehrender Ehe von ihr der wittib Schwester erkaufft worden besagt ein Teutscher perg. Kbr. auß allhießiger Cancelleÿ Contract Stub mit deri anhangendem Innsiegell datirt den 12. junÿ 1724.
[in margine :] hievon ist die helfte der W. für unverändert gehörig, so Sie beÿ ihrer seel. Verlaßenschafft abtheillung Keüfflich angenommen, wie d. mütterliche theil register maaß gibt, die anderer helffte aber haben beeder geweste Eheleuth wehrend Ehe von ihr der Wittib Schwester erlaufft
(T.) It. Eine behausung undt hoffstatt mit allen deren begriffen weilten zugehördten rechten undt gerechtigkeiten gelegen dahier zu Straßburg in der Newengaß am fischer Staden i. s. Neben Joh: Georg Bruder dem Grempen 2.s. neben Mstr. Caroll willhelm dem Schneider hinten auff den platz der Cazernen stoßendt undt nach vorangeregten Abschatzungs Schein vom 1. july 1746 durch der St. Strasb. geschw. H. werck Mr. vor ledig Eig. angeschlagen word. umb 600 fl. th. 300 lb. Hierüber ist Vorhanden i. perg. gandt Kbr. vom 4.ten julÿ 1731 m. E:E: Kl. Raths anhangenden Innsiegell
Abschatzung dem 1. Julÿ: 1746. auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen Meister wëndling schreiberß deß geweßenen schneiters seel. hinter Laßene fraw wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg an dem schieff Leuth Statten gelegen, ein seitß an H Lauterburger dem Kupffer Stëcher, anderseitß Neben Meister hannß Jackob schwing dem schreiner, hinten auff gedachten Lautenburger Stoßt, welche behausung unden ein gangß ein Stuben Kuchell gëtrëmbt Kellerlein daß hauß Ehren, hoffell, bronen und holtz Cämmerlein oben ihm Ersten und 2.ten Stock ein Stuben Cammer Kuchell hauß Ehren und Neben Cammer, oben ihm 3.ten stock ein stuben und Kammer vor dem officier ein Küchell und Nebens Stübell und daß haus Ehren ein alter tachstull darinn 4 alte Cammern, ein un besetzte bienen sambt aller gërechtig Keidt wie Solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Zweÿ Tausend Gulten
Der 2.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Neuen gaßen gelegen, ein seitß Neben hannß Jörg brutter dem grëmben ander seitß an Meister Carll willhelm dem schneiter hinten auff dem blatz der Cassernen Stoßent welche behausung unden eine stuben Kuchen hauß Ehren getrëmbten Keller, oben ihm Ersten und 2.ten stock ein stuben cammer hauß Ehren darinen der herdt undt waserstein worüber ein alter tachstull darinen 2 Camern eine die Soltaten Camer daß tach mit holl und breidziglen belegt sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Achthundert Gulten, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meister [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Eigenthum ane liegende güther, Reeben Osthoffener banns
Ergäntzung der Wittib Ermangelnden ohnverändert guths, Vermög deß den 23.ten 7.br in a° 1713 durch Hn Not. Johann Daniel Rohr seel auffgerichteten den 26. Martÿ 1746 aber von Hn Not° Johann Philipp Liechtenbergern verfertigten Inventarii illatorum
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 47, Sa. Silbers 16, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 8, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 447, Sa. Schulden 75, Sa. der Ergäntzung (539, abzug 343, rest) 145, Summa summarum 746 lb
der Erbin ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 5, Sa. Silbers 2, Sa. Ergäntzung (512, abzug 333, Rest) 179, Summa summarum 187 lb – Schulden 75 lb Nach deren Abzug 112 lb
das gemeine theilbare guth, Sa. hausraths 132, Sa. Werckzeugs und der wahren zum glaßer handwerck gehörig 19, Sa. der Wein undt Leeren faß 128, Sa. silbers 22, Sa. Goldener Ring 39, Sa. Eigenthumbs ane liegende güther 78, Sa. Eigenthumbs ane häußern 747, Summa summarum 1167 lb – Schulden 777 lb, Nach deren Abzug 389 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten herrn Wendling Schneider Ledigen Glaßer und burgern alhier zu Straßburg als dem hochzeiter ane Einem so dann der Viel Ehren und tugendsammen Jungfrauen Annæ Ursulæ Günterin Weÿland herrn Johann Friderich Günthers geweßenen Gllaßers undt burgers allhier seel. nachgelaßenen tochter alß der hochzeiterin andern theils (mit Consens) Herrn Johann Georg Schneider Wurtzstößers sein des herrn hochzeiters Vatters undt herrn Johann Martin Von Moltzheim Stattglaßers seines geschwornen Vogts und Pfetters, auff der Jungfer hochzeiterin seithen herrn Johann Peter Gambßen fischkäuffers deroselben geordneten Curatoris undt herrn Johann Martin Bauren auch Glaßers dero Mutter vogts – Se beschehen auff Freÿtag den 4.ten Augusti Anno 1713 aber außgefertiget den 25.ten Februarÿ Anno 1726., Johann Philipp Lichtenberger
Copia Codicilli

Anne Ursule Günther se remarie en 1749 avec l’aiguilletier Jean Hartschmidt

Anne Ursule Günther femme de Jean Hardtschmidt hypothèque la maison au profit de son gendre Jean Georges Oberdœrffer et de sa fille Marie Marguerite Schneider

1753 (4. April.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 29)
Erschienen Fr. Anna Ursula Hardtschmidtin gebohrne Güntzerin, beÿständlich Hn Johann Hardtschmidts deß Nadlers undt burgers dahier ihres jetzigen Ehemanns, anzeigendt, wie daß
ihr Tochtermann Johann Geörg Oberdörffer der Metzger und burger allhier undt seine Ehefrau Maria Margaretha gebohrne Schneiderin vorhabens Einer Summam von 600 gulden Zu Entlehnen,
darvon Sie die Ihnen zuständigen behaußung cum appertinentiis dahier in Straßburg ane dem holtzstaden ohnfern der Utten gaß gelegenen, Einseith H. N. neben N Lauterburger dem Kupfferstecher, anderseits neben Johann Jacob Schwing dem Schreiner, hinden widerumb auff ihne H Lauterburger stoßendt zu versetzen undt verpfändten wollen, von welcher gantzen behausung mann Jahrs dem Stifft Waÿsenhauß 2 lb 12 ß 6 d ane ohnablößigen Zinß entrichten, sonsten freÿ ledig undt Eigen seÿn sollen, Alldieweillen nun ihro Fr. Oberdörfferin der Mittschulderin ane angeregter behaußung vor 2/6. theil vor vätterlich guth die übrige 4/6 aber dero Mutter seel. Ursula Hardtschmidin obgedacht Zuständig (und in A° 1742 beÿ weÿl. H Wendling Schneiders deß geweßenen glaßers sel. Verlaßenschafft inventation durch die geschworne H Werckmeistere umb 2000 fl. angeschlagen worden

Jean Georges Oberdœrffer et Marie Marguerite Schneider hypothèquent leur part de maison au profit de Marie Ursule Saum, veuve du cordier Jean Frédéric Füssinger

1753 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 166
Johann Georg Oberdörffer der metzger und Maria Margaretha geb. Schneiderin mit beÿstand Johann Daniel Bameyer des caffésiders und Georg Friedrich Lurtzing des frauen hauß becken /wobeÿ auch erschienen Johann Christian Storr der geschworne courtier als gewalthaber des mitschuldnerin mutter Fr. Annæ Ursulæ geb. Güntherin Johannes Hartschmidt des nadlers ehefrau, verbürge
in gegensein H. Johann Joachim Fischer des biersieders innahmen seiner schwiegermutter Fr. Mariæ Ursulæ geb. Saumin weÿl. Johann Friedrich Füsinger des seÿlers wittib – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, zweÿ 6.te theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt am Holtz:staden ohnfern der Uttengaß einseit neben Johann Jacob Schwing dem schreiner, anderseit neben N Lutherburg. dem mignatur mahler, hinten auff denselben – von solcher gantzen behausung gibt man dem Stifft Waÿsenhauß 2 lb 12 ß 6 d ane ohnablößigen Zinß

Autre hypothèque au profit de Marie Madeleine Baumüller, femme du maître d’école Jean Nicolas Listernmann

1754 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 145
Johann Georg Oberdörffer der metzger und Maria Margaretha geb. Schneiderin mit beÿstand H. Samuel Fingado des geschwornen courtier und Johann Daniel Schneider des glaßers /:wobeÿ auch eschienen der schuldnerin respe. mutter und schwiegermutter Fr. Anna Ursula geb. Güntherin Johannes Hartschmid des nadlers ehefrau, verbürge
in gegensein H. Johann Nicolaus Listenmann des schulmeisters und cantoris adjuncti beÿ der Jungen St Peter kirch als ehevogt Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Baumüllerin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, zweÿ 6.te theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt am Holtzstaden ohnfern der Uttengaß, anderseit neben Johann Jacob Schwing dem schreiber, anderseit neben N. Lutherburg dem mignatur mahler, hinten auff denselben – davon gibt man dem stifft waÿßenhauß 2 lt 12 d 6 ß ohnablößigen zinß

Autre hypothèque au profit des enfants du professeur de médecine Jean Böckler

1756 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 17-v
Johann Georg Oberdörffer der metzger und Maria Margaretha geb. Schneiderin mit beÿstand H. Johann Nicolaus Listenmann des schulmeisters und H. Johann Joachim Fischer des biersieders ferner deren respective mutter und schwieger Fr. Anna Ursula Hardschmidtin geb. Güntherin beÿständlich Samuel Bahn des schneider
in gegensein S.T. H. Paul Gottfried Gambß des jetzt regierenden Ammeisters als vogt S.T. H. Johann Böckler Prof. Medicinæ dreÿ kinder – schuldig seÿen 800 lb
unterpfand, eine behausung und hoffstatt mit allen begriffen und rechten am Holtzstaden ohnfern der Uttengaß, einseit nebenJohann Jacob Schwing dem schloßer, anderseit neben N Lutherburg dem mahler, hinten auff denselben – davon gibt mann dem Stifft Waÿsenhauß 2 lb 2 ß 6 d ahne ohnablößlichen zinß
ferner eine behausung cum appertinentis ane der Neuengaß, einseit neben Johann Georg Bruder dem krempen, anderseit neben Carl Klein dem schneider, hinten auff den Allmend
(und reeben Osthoffer banns)

La fondation Steinbock fait vendre par adjudication judiciaire la maison de la succession Wendelin Schneider. Le serrurier Jean Frédéric Lux s’en rend acquéreur moyennant 1 150 florins

1769, Chambre des Contrats, vol. 643 f° 163
daß d. 26. Jan. 1769 In sachen des steinbockischen legats contra weÿland Wendling Schneider des glaßers wittib ist die in dieße massam gehörige [behausung am] staden gegen dem bischoffs über gelegene behausung an
Johann Friedrich Lux dem schlosser als letzt und meistbietenden um 2300 gumden versteigert worden

Jean Frédéric Lux et sa femme Marie Barbe Baumgarter hypothèquent la maison qu’ils viennent d’acquérir au profit de Catherine Salomé Ott née Eckel

1769 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 163-v
Johann Friderich Lux der schlosser und Maria Barbara geb. Baumgartnerin mit beÿstand ihres vogts ad actum Johann Andreas Lux des haffners und Johann Rochus Müller des leinenwebers beede ihren nächsten
in gegensein Fr. Catharinæ Salome Ottin geb. Eckelin – schuldig seÿen 350 pfund zu bezahlung des ganthschillings hernach beschiebener behaußung
unterpfand, eine behausung allhier am Schiffleuthstaden, einseit neben Johann Jacob Schwing dem schreiner, anderseit neben N. Starck dem schneider, hinten auff eben dießen

Fils de l’aubergiste Jean Thiébaut Lux, Jean Frédéric Lux épouse en 1767 Marie Barbe Baumgarter, fille du serrurier Jean Henri Baumgarter : contrat de mariage, célébration
1767 (7.4), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 566)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe der Ehrsahm und bescheidene Mstr. Johann Friederich Lux leediger Schloßer und burger allh. Zu Straßburg, herrn Johann Theobald Lux des hauptkanten auf E. E. Zunfft der Fischer und auch burgers dahier ehelicher Sohn, als Hochzeiter ane einem,
so dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Barbara Baumgarthnerin, weÿland Mstr. Johann Heinrich Baumgarthners geweßenen Schloßers und ebenfalls burgers hieselbsten mit auch weÿl. Fr. Anna Barbara gebohrne Muntererin ehelich erzeugte und nach todt hinterlaßene Tochter, als hochzeiterin ane andern theil
Straßburg auf Dienstag den 7. Aprilis Anno 1767 [unterzeichnet] Johann Friderich Lux als Hochzeitter, Maria Barbara Baumgartnerin als Hochzeiterin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 62-v, n° 12)
1767. mittwoch den Ersten Julÿ seind (…) in den Heil. Ehestand eingesegnet worden Johann Friderich Lux der ledige Schloßermr burger allhier, Johann Theobald Lux burgers und Hauptkandt auf E. E. zunfft der Fischer ehelicher sohn, und Jungfr. Maria Barbara weÿl. Joh: Heinrich Baumgartner gewesenen Schloßers und burgers allhier hinterlaßene ehel. dochter [unterzeichnet] Johann Friederich Lux als Hoch Zeitter, Maria Barbara Baumgartnerin als hochzeiterin (i 66, procl. Saint-Guillaume f° 58-a)

Marie Barbe Baumgarter meurt en 1774 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre au veuf est de 134 livres, celle propre aux héritiers de 632 livres. L’actif de la communauté s’élève à 798 livres, le passif à 1 746 livres.

1775 (6.2.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 556) n° 263
Inventarium über Weÿland Frauen Mariæ Barbaræ Luxin geb. Baumgertnerin, Mr Joh. Friedrich Lux, Schloßers u. bs. allhier Zu Straßb. im Leben geweßener Ehefrauen nun seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in Anno 1775. – nach ihrem den 26.ten Octobris letztabgewichenen 1774.t Jahrs aus dießer Selt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen, Welche Nahrungs- Verlaßenschafft auf geziemendes Ansuchen sowohl erstgedachten Wittibers, als auch Mr Isaac Dürrbach des Schloßers und Bs. allh. als geordnet und geschworenen Vogts der Defunctæ mit dem hinterbliebenen Wbr. ehelich erzeugten Kinds und ab intestato hinterlaßenen eintzigen Erbens, Nahmens Margarethæ Barbaræ so 6 jahr alt – So Geschehen Straßburg auf Montag den 6.ten febr. 1775.

In einer alhier zu Straßburg ane dem Holtzstaden gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach mit mehren beschriebenen Behausung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane Häußeren (T.) Neml. Ein Vorder u: Hinter hauß, Hoff, bronnen u. Hoffstatt, mit all übrigen deßen Zugehörden, Weithen, Rechten u. Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb: ane dem Staden gegen dem Bischoffs hoff hinüber, 1. s. neben Mr Joh: Jacob Starck dem Schneider 2.s. neben Joh: Jacob Schwing dem Schreiner, hinten auf gedachten Mr Starck stoßend, so außer darauff versicherten hienach passive inventirten Capitalien freÿ, leedig, Eigen u. durch (die Werckmeistere) Zufolg ihres außgestellten Abschatzung Scheins vom 11. Jan: jüngst æstimirt pro 750. lb. Warüber Vorhanden 1. teutsch pergam. Ganth- Kaufbrief mit der St. Straßb. anhangendem Ins. verwahrt dedato 26.ten Januarÿ 1769.
(E.) Neml. die helfte für ohnvertheilt von u. ane einer Behaußung ane dem Baarfüsser Platz oben ane der Kleinen Stadelgaß (…)
(W.) Erst. der Achte theil vor ohnvertheilt Von und ane I. behaußung beÿ der adelichen Zornen: Mühl auf dem Plönel (…)
(W.) Und dann auch der Achte theil Von und ane I. behauß.
auf dem Plänel ohnfern der Wurtz- Mühl
Ergäntzung des Wittibers mangelnden unveränderten Guths. Nach außweißung des über beeder nun zertrennter Ehe-Persohnen einander für unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrung durch mich den hieseitigen Inventir Notarium in anno 1767. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Des Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. Haußraths 11, Sa. Werckzeugs Zum Schloßer Handwerck gehörig 10, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 2, Sa. der baarschafft 1, Sa. der ergäntzung im Rest 155, Sa. Eigenthums an Häusern 90, Summa summarum 272 lb – Schulden 137 lb, Detrahendo 134 lb
Diesemnach wird auch derer Erbin unverändert Gut beschrieben, Sa. Haußraths 29, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane einer behausung 450, Sa. activ schu 37, Sa. des Ergäntzungs Rests 209, Summa summarum 732 lb – Schulden 100 lb, Nach deren Abzug 632 lb
Endlichen folgt auch die Beschreibung der theilbaren Nahrung, Sa. haußraths 6, Sa. Werckzeugs Zum Schloßer Hdwk. gehörig 3, Sa. Silbers und dgl. Geschmeids 1, Sa. des Eigenthums ane i. behaußung 750, Sa. der Activ Schulden 37, Summa summarum 798 lb – Schulden 1746 lb, Theilbares Passiv-onus 947 lb
Passiv-Onus loco Stall-Summæ 181 lb
Abschatzung Vom 11 Jenner 1775. Auf begehren Meister Johann Friderich Lux des Schloßers ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg ane dem holtz Staden gelegen ein seits Neben H Starck dem Schneider ander Seitts neben H Schwing dem Schreiner Meister und hienden Eben fals auff H. Starck Stosend Gelegen solche behausung besteht in Einer Schlosers werck statt dreÿ Stuben Zweÿ Stub Kamern dreÿ Kichen und Zweÿ haus Kamern, dar iber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein getrembten Keller hoff und brunen Vor und Vmb Ein Thausent Ein Hundert gulden
Der Zweÿte Begriff ist Auch alhie (…) [unterzeichnet] Werner, Hueber

Jean Frédéric Lux se remarie en 1775 avec Marie Dorothée Carl, fille du cordonnier Jacques Carl : contrat de mariage, célébration
1775 (4.8), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 566)
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsahm und bescheidene Mstr. Johann Friederich Lux, der Wittiber, Schloßer und burger allh. Zu Straßburg als bräutigam ane einem
So dann die Ehren: und tugendsame Jgfr. Maria Dorothea Carelin, Weÿl. Mstr Joh: Jacob Carel gewes. Schuhmachers u. b. hies. mit Fr. Maria Salome geb. Tannbergerin dermahlen Mr Johann Thüringer, auch Schuhmachers und hiesigen burgers Ehefr. ehelich erzeugte, ihrer außsage nach großjährige Tochter, als braut, am andern Theil
Straßburg auf Freÿtag den 4. Augusti Im Jahr der Gnaden 1775 [unterzeichnet] Johann Friderich Lux als Hoch Zeitter, Maria dorodea Carlin als hoszeider

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 187, n° 28)
1775 Montag den 16. Weinmonath sind nach ordentlich geschehenen ausruffung. in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden Johann Friederich Lux, Schloßer Meister, burger und weÿland deßen geweßen. Ehefrau Maria Barbara, gebornen Baugarterin hinterlaßner Wittwer, und Jungfer Maria Dorothea Carlin, weÿland Johann Jacob Carl, gewesten Schuhmachers und burgers alhier mit Fr. Maria Salome geborner Dannberherin, nunmehr verheuratheter Düringerin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Lux als Hoch Zeitter, Maria dododea Carlin Als hoch Zeidrin (i 190 – proclamation Temple-Neuf f° 109-v)

Jean Frédéric Lux vend la maison au cloutier Jean Daniel Deubler

1792 (28.8.), Strasbourg 3 (5), Not. Schweighaeuser n° 190
Meister Johann Friedrich Lux Schloßer
in gegensein Meister Johann Daniel Deubler des Nagelschmidts
eine Vorder: und Hinter behaußung, Hoff, bronnen und Hoffstatt mit allen übrigen deren zugehörden, weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen an dem Schifleuth staden, 1.s neben Gottfried Schaffauer dem Wurstmacher 2.s neben Joh. Jacob Schwing des Schreiners Erben, hinten auf gedachten Schaffauer stoßend – um 3500 Gulden
enregistré 29.8. f° 2

Fils du cloutier Jean Daniel Deubler, Jean Daniel Deubler épouse en 1779 Anne Marie Haffner, fille du serrurier Marc Haffner de Barr et de sa femme Eve Stegler : contrat de mariage, célébration
1779 (20.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 456
Eheberedung – persönlich erschienen Mr Johann Daniel Däubler der leedige Nagelschmid und burger allhier Zu Straßburg ans hochzeiter ane einem
und Anna Maria Haffnerin weil. Mr Marx Haffners des geweßenen Schloßers und burgers in Barr nachgelaßene tochter, so majorennis und ohnbevögtigt als hochzeiterin ane dem andern theil

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 222-v, n° 17)
Im Jahr 1779. Mittwochs den 12. Maji Morgens um Zehen Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Daniel Deubler lediger Nagelschmidt und burger allhier weiland Johann Daniel Deublers, Nagelschmidts und burgers allhier und Frauen Maria Catharina gebohrner Mossederin ehelich erzeugter Sohn, und Maria Anna Haffnerin, von Barr gebürtig, weiland Marx Haffners gewesenen Schloßers und burgers daselbst und weiland Fraw Eva gebohrner Steiglerin hinderlaßene eheliche Tochter, [unterzeichnet] Johann Daniel Deubler als Hochzeiter, + Anna Maria Haffnerin der Hochzeiterin handzeichen (i 35)

La même Anne Marie Haffner passe en 1769 un contrat de mariage avec le boulanger Jean Georges Greuel, originaire de Neusatz en Wurtemberg
1769 (28.7.), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 58
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Johann Georg Greuel, lediger Weißbeck aus Neusaz in dem Würtenbergischen gelegen gebürtig, so majorennis zu seÿn declarirt, Johann Philipp Greuel, des Ackersmanns allda mit weÿl. Frauen Ursula gebohrner Butschin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter ane einem,
so dann die tugendsame Jungfrau Anna Maria Hafnerin ledigen Stands, weÿl. Marx Hafners des gewesenen Schloßers und burgers in Barr mit auch weÿl. Frauen Eva gebohrne Stieglerin ehelich erzeugte tochter als hochzeiterin ane dem andern theil
Freÿtags den 28. Julÿ Anno 1769 [unterzeichnet] Johann georg greuel Als hochzeiter, + Anna Maria hafnern der hochzeiterin handzeichen

Fille naturelle et seule héritière de sa mère Anne Marie Haffner, Marie Madeleine cède ses droits à son beau-père Jean Daniel Deubler, notamment ceux sur la maison

1794 (24 therm. 2), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 77
Cession – fut presents Marie Madeleine fille naturelle majeure d’ans et jouissant de ses droits et unique héritiere de feu sa mere Anne Marie Haffner, vivante femme du Citoyen Jean Daniel Deubler, cloutier domicilié en cette Commune de Strasbourg, à laquelle le nom de son pere est inconnu nonobstant toutes les peines et recherches faites dans les registres Baptismaux de la cidevant Eglise St Pierre le vieux ou elle etoit baptisée, assistée de du Citoyen Jean Jacques Metz tanneur en cette dite Commune (a vendu)
sudit Citoyen Jean Daniel Deubler Cloutier son Beaupere
tous les droits successifs, mobiliers et immobiliers, et nottament sa part et portion d’une Maison Scise en cette Ville, quay des Batteliers N° 34, fruits et révénus d’iceux, noms, raisons et actions rescindants et rescisoires à ladite Marie Madeleine qui lui sont échus par le décès de ladite défunte Anne Marie Haffner sa mere arrivé le 8. présent mois Thermidor – moyennant 1800 Livres
acp 25 f° 92 du 24 ther. 2

Jean Daniel Deubler se remarie avec Marie Madeleine Gerig (Georg), fille naturelle du cordonnier Conrad Georg.
Mariage, Strasbourg (n° 458)
Cejourd’hui premier prairial l’an III de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Daniel Deubler agé de 43 ans, cloutier, né et domicilié en cette commune, fils de feu Jean Daniel Deubler, cloutier, et de feu Catherine moseder, veuf d’Anne Marie Hafner, de l’autre part Marie Madeleine Göerg, âgée de 39 ans, couturière, née et domiciliée en cette commune, fille née hors du mariage de feu Conrad Goërg cordonnier et de feue Anne Marie Häffner (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 17 avril 1752 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née en cette commune le le 11 mai 1756 (…) 3° de l’acte de décès d’Anne Marie Hafner, épouse en premières noces du futur portant qu’elle est morte en cette commune le 8 thermidor dernier (signé) Jean Daniel Deübler, Maria Magdalena gerigerin (i 83)

Jean Daniel Deubler est assassiné le 13 juin 1806, sa femme exécutée le 30 décembre suivant. Ils délaissent des héritiers collatéraux.

1807 (10.1.), Strasbourg 12 (13), Not. Wengler n° 2290
Inventaire de la succession de Jean Daniel Deubler cloutier décédé le 13 juin 1806 et Marie Madeleine Guering exécutée le 30 décembre de ladite année – à la requête de Jean Liebert maçon tant en son nom que comme fondé de pouvoir de Jean Bescherer, fusilier de la 4° compagnie du 3° bataillon du 27° régiment d’infanterie de ligne, ledit Sr Libert comme poursuivant les droits de Marie Salomé Bescherer, Susanne Bescherer fille majeure en service chez le Sr Hering, héritiers de Jean Daniel Deubler leur oncle
Martin Jetzhaus, concierge à la maison commune, héritier testamentaire de Marie Madeleine Guering suivant testament reçu par Stoeber notaire le 25 septembre dernier – mariés il y a environ 14 ans sans contrat de mariage
dans la maison appartenante auxdites successions quai des Bateliers n° 34 près la rue Ste Madeleine

meubles, argenterie, créances
Immeuble, Une vieille maison a trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière cour puit tréfond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers n° 34 près la rue Ste Madeleine, d’un côté Geofroi Schaeffauer charcutier, d’autre le Sr Martha huissier, tenant devant audit quai, derrière au Sr Schoeffauer – acquis de Jean Frédéric Lux, serrurier, suivant contrat reçu par Schweighaueser notaire le 28 août 1792, estimée 3840 fr
total de la masse 5680 fr, passif 1522, 475, 676 720 fr
(Joint, vente de maison, notaire Heus 24 thermidor 2)
(Joint, contrat de mariage, Lobstein notaire le 20 avril 1779)
Enregistrement, acp 101 f° 149 du 12.1.

Décès, Strasbourg (n° 1878)
L’an 1806, le 20° jour du mois de juin vû (…) la copie du procès verbal de la levée du cadavre, dressé par le commissaire de police du 4° arrondissement de cette ville le 13 de ce mois, qui constate que Jean Daniel Deubler, âgé de 54 ans, Cloutier, né en cette ville, fils légitime de feu Jean Daniel Deubler, Cloutier, avec feuë Catherine Mosseder, Epoux de Madeleine Guerig, a été trouvé mort le 13 de ce mois à huit heures du matin en la maison située au quai des bateliers N° 34 [in margine :] assassiné (i 25)

Décès, Strasbourg (n° 2906)
L’an 1806 le 30° jour du mois de décembre, vu (…) le certificat délivré par le Greffier en Chef de la Cour de justice criminelle du Département du Bas Rhin en date de ce jour qui constate que Marie Madeleine Göerg, âgée de 50 ans, née en cette ville, fille de feu Conrad Göerg & de feue Marie Anne Haffner, de Barr, veuve de Jean Daniel Deubler, cloutier, est décédée Cejourd’hui à deux heures et demie de relevée sur la place d’armes (i 58)

Les héritiers vendent la maison au fabriquant de chandelles François Stutel

1807 (19.3.), Strasbourg 12 (13), Not. Wengler
Cahier des charges n° 2375, adjudication définitive n° 2415 – Marie Salomé Bescherer femme de Jean Liebert maçon, ledit Liebert fondé de pouvoir de Jean Bescherer fusilier de la 4° compagnie du 3° bataillon du 27° régiment d’infanterie de ligne, joint à l’Inventaire de la succession de Jean Daniel Deubler, cloutier, et de Marie Madeleine Gering dressé par le soussigné le 10 janvier dernier, seuls et uniques héritiers
François Stutel cirier demeurant vieux marché au vin n° 61
une maison a trois étages consistant en bâtiments de devant et de derrière cour puit trésfond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des bateliers n° 34, d’un côté le Sr Geofroi Schaeffauer charcutier ou elle forme un coin et avance, d’autre le Sr Martha huissier, devant le quai, derrière audit Schaeffauer – de la succession de Jean Daniel Deubler qui en a fait acquisition de Jean Frédéric Lux suivant acte reçu par Schweighaeuser notaire le 28 août 1792 – criée 4500 fr – adjugée 6320 francs
Enregistrement, acp 102 f° 57-v du 21.3.

Originaire de Nancy, François Stutel épouse en 1808 Marie Madeleine Boos née à Bouxwiller
Mariage, Strasbourg (n° 18)
L’an 1808 le 15° jour du mois de janvier (…) sont comparus François Stutelle, agé de 31 ans, fabricant de chandelles, domicilié en cette ville depuis huit ans, né à Nancy département de la Meurthe, le 2 mai 1776, majeur, fils de feu Jean Stutelle, aubergiste audit lieu, et de feu Jeanne Toupot, décédés à Nancy le premier le 29 vendémiaire an XIV et la seconde le 11 Brumaire an VI comme il est constaté par leurs actes de décès, et Marie Madeleine Boos, agée de 29 ans, domiciliée en cette ville depuis cinq ans, née à Bouxwiller, Département du Bas-Rhin le 28 septembre 1778, majeure, fille de Jean Boos, cordonnier audit lieu, ci présent et consentant, et de feu Marie Elisabeth Auger, décédée à Bouxwiller le 4 frimaire an VIII (signé) F Stutel, Magdalena Boos (i 11)

Marie Madeleine Boos meurt en délaissant trois filles

1819 (18.2.), Strasbourg 12 (76), Not. Wengler n° 11.294
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Boos, épouse de François Stutel, marchand fabriquant de chandelles, décédée le 21 novembre dernier – à la requête du veuf, père et tuteur légal de Marie Henriette âgée de 7 ans 7 mois, Marie Louise âgée de 5 ans 11 mois, Marie Victoire âgée de 3 ans 8 mois – en présence de Pierre Pelletier, fabricant de chandelles subrogé tuteur – mariés le 15 janvier 1808
qu’il avait fait acquision étant garçon de la maison sise à Strasbourg quai des bateliers n° 34 suivant adjudication définitive reçue par le soussigné notaire le 19 mars 1807
communauté meubles 696 fr, numéraire 1000 fr, créances actives 5000 fr, 40 ares de terres 800 fr, total 4182 fr
Enregistrement, acp 142 F° 41 du 24.2.

Le marchand et fabriquant de chandelles François Stutel meurt en 1823. La succession comprend deux maisons

1823 (23.1.), Strasbourg 12 (90), Me Wengler n° 12.983
Inventaire de la succession de François Stutel, marchand fabriquant de chandelles décédé le 8 janvier dernier – à la requête de Jean Daniel Keck fils, boulanger, tuteur de Marie Henriette Stutel âgée de 11 ans, de Marie Louise Stutel âgée de 9 ans 6 mois, Madeleine Victoire Stutel âgée de 7 ans 6 mois, procréées avec feu Marie Madeleine Boos – en présence de Pierre Pelletier, marchand fabricant de chandelles subrogé tuteur

dans la maison mortuaire quai des Bateliers n° 34
immeubles, 1. une maison à trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe, avec ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bâteliers n° 34 d’un côté le Sr Baumann peignier par où cette maison forme une avance, d’autre le Sr Gottelmann cordonnier, devant le quai, derrière ledit Baumann, estimée 4000 fr – acquise des héritiers Jean Daniel Deubler, cloutier, et de Marie Madeleine Göring, suivant adjudication définitive reçue par le soussigné notaire le 19 mars 1807, propriété constatée par un acte dressé par Schweigheuser notaire le 28 août 1792
2. une autre maison à Strasbourg rue Dauphine ou des des Bestiaux n° 18 consistant en bâtiments de devant et de derrière, puit mitoyen, petite cour avec les autres appartenances, droits et dépendances, d’un côté le Sr Peter coutelier, d’autre et derrière le Sr Roederer, devant la rue – elle est louée au Sr Cornibert marchand graissier pour 300 franca par an, estimée 6000 fr – elle fut grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 3 fr 81 rachetée le 8 juillet 1822 pour 76 fr – acquise des héritiers Michel Ans, graissier, et de Madeleine Hagenauer suivant licitation au Tribunal civil par jugement d’adjudication définitive rendu le 13 juillet 1820 et déclaration de command le 13 suivant, titre précédent à la Chambre des Contrats le 30 juillet 1778
3. 40 ares environ de terre actuellement en nature de jardin entouré en partie d’une cloison en planches en partie d’une haie vive situé hors la porte des Bouchers près la Ménagerie à droite la chaussée du Rhin, d’un côté le jardin de M Oppermann, d’autre Clément Profos, derrière le jardin du Sr Schoellhammer, devant le chemin commun – estimé 1000 fr – que la moitié du jardin appartient déjà aux enfants héritiers de leur mère suivant inventaire dressé par le soussigné notaire le 18 février 1819
mobilier 2921 fr, créances 15.507 fr, numéraire 16.133 fr, ensemble 34.562 fr, total de la masse active 45.562 fr – passif 1353 fr
Enregistrement, acp 161 F° 57-v du 28.1.

Sa fille puinée Marie Louise Stutel meurt en 1828

1829 (13.2.), Strasbourg 12 (111), Me Noetinger n° 1124
Inventaire de la succession de Marie Louise Stutel, mineure décédée le 14 août 1828 – à la requête de 1. Marie Henriette Stutel, 2. Marie Victoire Stutel les deux mineures issues du mariage entre François Stutel, marchand de chandelles, et Marie Madeleine Boos, représentées par Jean Daniel Keck fils, boulanger leur tuteur, héritières de leur sœur germaine – en présence de Pierre Pelletier, marchand fabricant de chandelles subrogé tuteur

Immeubles dont les titres de propriété se trouvent dans l’Inventaire de la succession de François Stutel dressé par M° Wengler le 23 janvier 1823, 1. une maison à trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe avec ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bateliers n° 34 d’un côté le Sr Baumann peignier où cette maison fait une avance, d’autre le Sr Gottelmann cordonnier, devant le quai, derrière ledit Baumann, estimée 4000 francs
2. une autre maison sise à Strasbourg rue des Bestiaux ou Dauphine n° 18 consistant en bâtiment de devant et de derrière, puits mitoyen, petite cour avec ses autres droits et dépendances, d’un côté le Sr Peter coutelier, d’autre et derrière le Sr Roederer, devant la rue – louée au Sr Cornibert, marchand graissier pour un loyer de 300 francs par an, estimée 6000 fr
3. 40 ares de terres actuellement en nature de jardin entouré en partie d’une cloture en planches et en partie d’un haie vive situé à Strasbourg hors la porte des Bouchers près la Ménagerie à droite de la chaussée du Rhin, d’un côté le le jardin de M. Opperman, d’autre le Sr Clément Profos loueur de carrosses, au bout le jardin du S Schoelhammer, devant le chemin commun, estimée 1000 fr
mobilier 38.828 fr (meubles 1168 fr, portés sur l’Inventaire dressé par M° Wengler le 23 janvier 1823, argent 3644 fr et créances), total 49.828 fr, garde robe 42 fr
Enregistrement, acp 193 f° 80-v du 14.2.

Sa fille aînée Marie Henriette Studel meurt en 1834. La succession revient en entier à la fille cadette Madeleine Victoire Studel

1834 (12.5.), Strasbourg 12 (133), Me Noetinger n° 6333
Inventaire de la succession de Marie Henriette Studel décédée de 12 janvier dernier – à la requête de 1. Philippe Jacques Keck, négociant tuteur de Madeleine Victoire Studel fille de feus François Studel, fabricant de chandelles, et Marie Madeleine Boos, sœur de la défunte et unique héritière – 2. Pierre Pelletier, fabricant de chandelles, subrogé tuteur
Suivant inventaire de la succession des père et mère Studel dressé par M° Wengler le 23 janvier 1823 et liquidation le 11 septembre, les droits des trois enfants existant alors Marie Louise, Marie Henriette et Madeleine Victoire ont été réglés par le décès de Marie Louise, suivant inventaire dressé par M° Noetinger le 13 février 1829, Marie Henriette est décédée le 12 janvier dernier sans descendants, la requérante est héritière de la totalité des immeubles de ses père et mère, suivant testament olographe de Marie Henriette le 26 décembre 1833 enreg. 28 janvier 1834 f° 183
actif créances 29.810 fr
immeubles, 1. une maison à trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe avec autres appartenances, droits & dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 34 d’un côté le Sr Baumann, peignier où cette maison fait une avance, d’autre le Sr Goettelmann cordonnier, devant le quai, derrière le Sr Baumann, estimée à 4000 francs
2. une autre maison sise à Strasbourg rue Dauphine ou des Bestiaux n° 18 consistant en bâtiment de devant & de derrière, puits mitoyen avec ses autres droits & dépendances, d’un côté le Sr Peter coutelier et derrière le Sr Roederer, devant la rue, pour 6000 fr
total général 40.810 fr – propres de la défunte, (report supra) 20.405 fr, mobilier 373 fr, total 20.941 fr, passif 6085 fr
Enregistrement, acp 225 f° 11 du 16.5.

Madeleine Victoire Studel vend la maison au fabricant de chandelles Georges Sandmann et à sa femme Catherine Boos

1838 (25.10.), Strasbourg 12 (148), Me Noetinger n° 10.769
Madeleine Victoire Studel, rentière majeure
à Georges Sandmann, fabricant de chandelles, et Catherine Boos
une maison à trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe, appartenances, dépendances située à Strasbourg quai des Bateliers n° 34, d’un côté le Sr Baumann peignier par ou cette maison forme une avance, d’autre le Sr Goettelmann cordonnier, devant le quai, derrière le Sr Baumann – recueilli un tiers dans la succession de son père François Stutel, marchand fabricant de chandelles, suivant inventaire dressé par M° Wengler le 23 février 1823 et deux tiers recueillis dans la succession de ses deux sœurs Marie Louise et Marie Henriette suivant Inventaires dressés par M° Noetinger, de Marie Louise le 13 février 1829 et de Marie Henriette le 12 mai 1834. Le Sr Studel l’a acquis sur les héritiers de Jean Daniel Deubler, cloutier, et de Marie Madeleine Göring, suivant adjudication reçua par M° Wengler le 19 mars 1807, la propriété de cette maison est d’ailleurs constatée par un acte dressé par Schweighaeuser notaire le 28 août 1792 – moyennant 6000 francs
Enregistrement, acp 263 f° 33-v du 30.10.

Originaire de Kogenheim, le savonnier Georges Sandmann épouse Catherine Boos, originaire de Bouxwiller, qui apporte en mariage son fils naturel François Stutel
1831 (5.5.), Strasbourg 12 (120), Me Noetinger n° 2848
Contrat de mariage – Georges Sandmann, ouvrier savonnier, fils majeur de feu Georges Sandmann, cultivateur, et de Catherine Derrendinger conjoints demeurant à Kogenheim, le futur demeurant à Strasbourg d’une part
Catherine Boos, fille majeure demeurant à Strasbourg, fille née du mariage de feu Jean Boos, savonnier, et d’Elisabeth Angé, vivants conjoints à Bouxwiller d’autre part

acp 204 (3 Q 29 919) f° 13 du 13 mai – communauté d’acquets partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages, au décès de l’un d’eux usufruit au survivant de la succession du prédécédé
le futur époux se constitue en propre une somme de 2400 francs argent comptant
François Stutel enfant naturel de la future sera élevé aux frais de la communauté et touchera à sa 25° année une somme de 1000 francs de la même communauté
en cas de précédès du futur époux cette somme ne sera payée qu’au décès de la future épouse, cette donation est caduc en cas du décès de et enfant

Registre de population 600 MW 146, Quai des bateliers 34 (i 101)
Sandmann, Georges, 1797, Kogenheim, fab. de chandelles pro., M, (à Strasbourg depuis) 26 8.bre 1828, (carte de sûreté) 8207-28, (auparavant) Grand rue 72, (entré) juin 1831 (Nv. Reg. Marie Victoire née 6 7.bre 1832, Georges Joseph né le 17 mars 1838
id. née Boos, Catherine, 1794, Bouxwiller, F. (à Strasbourg depuis) 25 août 1808, (auparavant) ged. grange 14, (entré) 1819
Stuttel, François, 6 mars 1822, Strasbourg, F. N., 11 feb. 1846, d.c.d.

Registre de population 600 MW 213, Quai des bateliers 34
Sandmann, Georges, 1797, Kogenheim, Fabricant de chandelles pro., marié, (à Strasbourg depuis) 26 8.bre 1828, (carte de sûreté) 8207-28, (auparavant) Grand rue 72, (entré) juin 1831
id. née Boos, Catherine, 1794, Bouxwiller, sa femme
id. Marie Victorine, 1832 6 7.bre, Strasbourg, leur fille
id. Georges Joseph, 1838 17 mars, leur fils

Fils naturel du précédent propriétaire et de Catherine Boos, femme du propriétaire, l’ouvrier lithographe François Stutel meurt dans la maison en 1846.
Décès, Strasbourg (n° 270)
Acte de décès le 11 février 1846 (…) sont comparus George Sandmann âgé de 50 ans, fabricant de chandelles, voisin du faubourg, (…) lesquels nous ont déclaré que François Stutel, né à Strasbourg, âgé de 24 ans, ouvrier lithographe, non marié, domicilié à Strasbourg, fils naturel reconnu de feu François Stutel, fabricant de chandelles, et de Catherine Boos, est décédé le 11 février à 7 heures du matin en la maison quai des bateliers n° 34 [in margine :] phthisie (i 71)

Georges Sandmann et Catherine Boos hypothèquent la maison au profit du chirurgien major Nicolas de Bockenheim

1842 (29.8.), Strasbourg 12 (158), Me Noetinger n° 15.013
Obligation. 29 août 1872 – Ont comparu M. Georges Sandmann, fabricant de chandelles, & Dame Catherine Boos sa femme quil autorise demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien & légitimement
A M. Nicolas de Bockenheim, chirurgien major en retraite, Chevalier de la légion d’honneur, demeurant à Strasbourg, la somme principale de 6000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Une Maison à trois étages, consistant en bâtiment de devant & de derrière, petite cour, pompe, appartenances, droits & dépendances, le tout situé à Strasbourg quai des bateliers n° 34, d’un côté le St Baumann, peignier par ou cette maison forme une avance, de l’autre côté le Sr Goettelmann cordonnier, par devant led. quai & par derrière le Sr Baumann. (…) Les emprunteurs déclarent qu’ils sont propriétaires de la maison pour en voir fait l’acquisition de Melle Madeleine Victoire Studel, majeure d’ans, demeurant à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant ledit M° Noetinger, l’un des notaires soussignés, le 25 octobre 1838 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 8 novembre suivant volume 340 N° 50 & inscrite d’office volume 288 N° 116 le même jour, cette vente a eû lieu moyennant pour prix la somme de 6000 francs (…) Quant à la propriété antérieure, les parties requièrent expressément les notaires soussignés de ne pas l’établir ici, s’en référant à cet égard au contrat de vente ci-dessus énoncé

Catherine Boos meurt en 1857 en délaissant deux enfants

1857 (22. 8.br), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Sandmann, fabricant de savon & Catherine Boos sa femme à Strasbourg & de la succession de la D° Sandmann décédée le 2 mai 1857, dressé à la requête du veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage et comme usufruitier, auquel usufruit il renonce
2) Marie Victoire Sandmann, majeure à Strasbourg, 3) Georges Joseph Sandmann, grenadier au 80° de ligne à Corté
acp 464 (3 Q 30 179) f° 7 du 27. 8.br (succession déclarée le 27 octobre 1851)
Communauté, un mobilier estimé 173 francs
Une maison à Strasbourg quai des bateliers N° 15 estimée à 10.000
Passif 9700 – Succession, garde robe 53 francs

Registre de population 600 MW 303 (1850 sqq) i 215
Sandmann, Georges, Kogenheim 96, h. m., Fabq. de Chandelles, Catholique, Français (à Strasbourg depuis) 26
id. née Boos, Catherine, Bouxwiller 92, f. m., Catholique, Française (à Strasbourg depuis) 09, décédée le 2 Mai 57
id. Marie Victoire, Strasbourg 33, f., depuis sa nais.
Baumann, Marie Thérèse, Strasbourg 27, f. Badoise, (à Strasbourg depuis) 52 délogée Krutenau 125
Sandmann, Georges Joseph, Strasbourg 1835 17 mars, g. Catholique, français, (à Strasbourg depuis) 31 Xbre 1862 sort du 80° de ligne – bulletin séparé

Lors du partage, la maison revient en partie à Georges Sandmann et en partie à sa fille Marie Victoire

1867 (10.8.), M° Noetinger
Partage entre Georges Sandmann, fabricant de savon et de chandelles à Strasbourg, agissant à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et Catherine Boos sa femme, aux termes de leur contrat de mariage reçu Noetinger le 5 mai 1831
2) Marie Victoire Sandmann, célibataire à Strasbourg, 3° Georges Joseph Sandmann, fabricant de chandelles à Strasbourg, ces deux derniers enfants et héritiers de la défunte, ainsi que le constate l’inventaire dressé par M° Noetinger père te 21 8.bre 1857
Communauté, masse active 1) mobilière 973
2) Une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 15 estimée 18.100 francs, total 19.073
Masse passive, 18.828, reste 245
Succession, reprises 6600, créances 3000, total 9600
Attributions – Mr Sandmann père, 3/8 de la maison
Mlle Sandmann, 5/8 de la maison
acp 566 (3 Q 30 281) f° 4-v du 16.8.

Georges Joseph Sandmann épouse en 1864 Marie Eugénie Huber
Mariage, Strasbourg (n° 231)
Du 17° jour du mois de mai 1864 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Georges Joseph Sandmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 mars 1835 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, fabricant de chandellles, fils de Georges Sandmann, ancien fabricant de chandelles, domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant, et de feu Catherine Boos, décédée à Strasbourg le 2 mai 1857, et de Marie Eugénie Huber, majeure d’ans, née en légitime mariage le 13 janvier 1840 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, repasseuse, fille de Jean Georges Huber, tonnelier, et de Madeleine Lentz, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants – il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) Sandmann, Huber (i 15)

Le fabricant de chandelles Georges Joseph Sandmann meurt en 1868 en délaissant deux fils
1868 (7.12.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Joseph Sandmann, fabricant de chandelles, et Marie Eugénie Hubert sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Sandmann décédé le 24 octobre 1868, à la requête de la veuve comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme mère et tutrice naturelle de Marie Joseph Eugène et Alexandre Joseph Sandmann
acp 579 (3 Q 30 294) f° 40-v du 15.12. (succession déclarée le -, SC N° 1348)
Communauté, Mobilier 589, argent 300, créances 12
Succession, garde robe 95

Registre de population 600 MW 303 (1850 sqq) i 215 (i 126)
Sandmann, Georges Joseph, Strasbourg 17 mars 1835, h. m., fab. de chandelles, Catholique, français, (à Strasbourg depuis) derechef depuis 31 Xbr 1862 – Mariés le 17 mai 1864
id. née Hubert, Marie Eugénie, id. 1840, f. m., sa femme, Catholique, française
id. Marie Joseph Eugène, 29 juillet 1865, g., son fils
id. Joseph 7 janvier 1867, g., son fils

Georges Sandmann et Marie Victoire Sandmann louent une partie de la maison au marchand de chandelles Louis Pfisterer et au fabricant de chandelles Charles Pfisterer

1869 (9.2.), M° Noetinger
Bail – Georges Sandmann père fabricant de savon à Strasbourg, Marie Victoire Sandmann, les deux à Strasbourg, pour 3 ou 6 années du 24 du mois prochain
à Louis Pfisterer, marchand de chandelles, et Charles Pfisterer, fabricant de chandelles
le magasin se trouvant au rez de chaussée de la maison sise à Strasbourg quai des Bateliers N° 15, moyennant un loyer annuel de 400 francs
acp 580 (3 Q 30 295) f° 83 du 15.2.

Georges Sandmann et Marie Victoire Sandmann vendent la maison au marchand de gibier Joseph Fleck et à sa femme Madeleine Schæffer

1869 (15.5.), M° Noetinger
Vente par le mandataire de Georges Sandmann, père, fabricant de savon etd e chandelles à Strasbourg, et de Marie Victoire Sandmann célibataire à Strasbourg
à Joseph Fleck, marchand de gibier à Strasbourg et Madeleine Schaeffer
une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 15, moyennant 18.000 francs
Origine, Partage reçu Noetinger le 10 avril 1867
acp 583 (3 Q 30 298) f° 18 du 25.5.

Compte de tutelle rendu au garçon boucher Joseph Fleck
1858 (3.8.), M° Noetinger
Compte de tutelle rendu par Michel Schmitt, boulanger à Strasbourg, à Joseph Fleck, garçon boucher à Niederhammer [sic], duquel compte il résulte que les recettes au profit de l’ayant s’élève à la somme de 40 francs et récépissé du compte pour le vérifier
acp 471 (3 Q 30 186) f° 41-v du 6.8.

Originaire de Niderhausen en Bade, Joseph Fleck épouse en 1860 Madeleine Schæffer, originaire de Saverne
Mariage, Strasbourg (n° 60)
Du 7° jour du mois de février l’an 1860 à dix heures du matin. Acte de mariage e Joseph Fleck, majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 février 1836 à Niderhausen, grand duché de Baden, domicilié à Strasbourg, boucher, fils de feu Achaz Fleck, marchand de gibier, décédé à Strasbourg le 28 juillet 1854 et de feu Marie Anne Stehlin décédée à Niderhausen le 3 novembre 1845, et de Madeleine Schaeffer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 septembre 1831 à Saverne (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille d’Adam Schaeffer, marchand de bois, et de Madeleine Lecker, conjoints domicilié à Saverne, ci présents et consentants (témoin) Jacques Loeckler, agé de 44 ans, marchand de gibier, oncle de l’épouse (signé) Fleck, Schaeffer (i 36)

1860 (18.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 131 (3 Q 31 630) f° 8 du 1.2.
Consentement par le Se Achatz Fleck à Niederhausen (gd. duché de Bade) au mariage de son petit fils Joseph Fleck à Strasbourg avec Madeleine Schaeffer de Saverne domiciliée à Strasbourg

Veuve Jacques Lœckher, la marchande de comestibles Catherine Fleck s’associe avec le boucher Joseph Fleck
1866 (25.7.), M° Noetinger
Société entre 1) Catherine Fleck, marchande de comestibles veuve Jacques Loeckher à Strasbourg
2) Joseph Fleck, marchand boucher à Strasbourg
La société sera en nom collectif pour l’exploitation du commerce de gibier, poissons et filets et autres comestibles. La société aura une durée de 6 ans au premier août 1866. La raison sociale sera J. Fleck et veuve Loeckher
Au bout de l’expiration de la société M. Fleck aura le droit de se rendre propriétaire du matériel de la société moyennant une somme de 3000 francs payables dans les trois mois de la cessation du commerce
La dame Loeckher déclare louer à la société pendant sa durée le rez de chaussée de sa maison quai des Bateliers N° 16, moyennant un loyer annuel de 500 francs. La même loue au Sr Fleck le premier étage de la dite maison pour la même durée moyennant un loyer annuel de 500 francs
acp 555 (3 Q 30 270) f° 81 du 27.7.

Inventaire de la société
1867 (26.9.), M° Noetinger
Inventaire de la société qui a existé entre entre Catherine Fleck veuve d’Ignace Loeckler décédée le 13 7.bre 1867 et Joseph Fleck à Strasbourg, à la requête de 1° Charles Emile Wideman, marchand de volailles à Strasbourg, comme tuteur d’Ignace Charles Auguste Loeckher, fils de la D° Fleck
acp 566 (3 Q 30 281) f° 82 du 2.10. – Il dépend de cette société, marchandises estimées 901, créances 6538, argent 2256, créances rentrées 543, autre créances 38, créance douteuse 238, autres créancess 282. La masse passive s’élève à 5769 francs

Dissolution de la société
1867 (5.11.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 148 (3 Q 31 647) f° 6 du 16.12.
5 novembre 1869. Dissolution de société – les soussignés 1° Charles Emile Wiedmer, marchand de volailles à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif d’Ignace Charles Auguste Loeckher, fils mineur né le 15 mars 1854 du mariage d’Ignace Loeckler avec Catherine Fleck, tous décédés à Strasbourg d’une part
2° Joseph Fleck, marchand boucher demeurant en la même ville, agissant comme associé dudit mineur aux termes de l’acte de société reçu M° Noetinger notaire à Strasbourg le 25 juillet 1866, une société (-) et autre comestibles
2° que suivant l’article huit du dit acte, la société devait continuer en cas de décès de l’un des associés entre le survivant d’eux et les héritiers du prémourant, 3° que Mad Loeckher est décédée à Strasbourg le 13 septembre dernier, 4° qu’il a été dressé après son décès par ledit M° Noetinger un inventaire de cette société en date des 26 et 27 septembre dernier, duquel il résulte que l’association au lieu de prospérer présente un déficit, 5° que le sieur Joseph Fleck n’entend continuer ladite association entre l’héritier de Mde Loeckher que sous la seule condition que le dit mineur soit représenté par quelqu’un qui puisse donner ses soint (à) la société à laquelle il ne peut être d’aucune utilité en raison de son jeune âge, 6° et que le salaire d’une personne capable de mener à bonne fin un commerce aussi étendu serait trop dispendieux.
Cet exposé fait les soussignés ès qualités qu’ils agissent sont convenus qu’il sera procédé à la liquidation définiive de la société J. Fleck veuve Loeckher par M° Noetinger ci-dessus nommé sur les bases suivantes savoir
1° La société établie entre lesdits Joseph Fleck et veuve Loeckher par acte du 25 juillet 1866 sera dissoute
2° Le sieur Fleck continuera le commerce de gibier, poissons, filets et autres comestibles seul et à son compte personnel
3° Il conservera jusqu’au premier août 1872 le droit au bail consenti à son profit par Mad° veuve Loeckher dans les localités ci après a) Le rez-de-chaussée de la maison que Mad° veuve Loeckher possede quai des Bateliers N° 16, sauf le bucher moyennant un loyer de 500 francs, b) le premier étage en entier de la même maison, pour un loyer de 500 francs, ces deux loyers sont payables par trimestre et sous les conditions en usage à Strasbourg
4° Il prendra la matériel de la société au prix d’estimation de 3000 francs ainsi qu’il résulte de l’article 5 dudit acte de société
5° En outre le Sr Fleck s’oblige de payer pendant chacune des cinq années qui restent à courir jusqu’à l’expiration de la dite société une somme de 400 francs
A l’instant même, le sieur Charles Emile Wiedmer tuteur dudit mineur Loeckher, déclare qu’il n’entend plus être tenu à l’exécution des conventions ci-dessus stipulées qu’après l’accomplissement des formalités exigées par l’article 467 du Code Napoléon
(Vu l’acte de société, remarques

Liquidation de la société
1868 (12.3.), M° Noetinger
Liquidation de la société qui a existé entre entre Joseph Fleck, marchand boucher à Strasbourg, et Catherine Fleck veuve Jacques Loeckher, marchand de poissons à Strasbourg, suivant acte reçu Noetinger le 25 juillet 1866
à la requête dudit sieur Fleck et Charles Emile Wiedmer, marchand de volailles à Strasbourg, comme tuteur d’Ignace Charles Auguste Loeckher, fils mineur de la veuve Loeckher prédénommée
acp 570 (3 Q 30 285) f° 68 du 19.3. – Masse active. Matériel déjà partagé suivant transaction s.s.p. du 5 novembre 1867 enregistrée le 16 décembre
Marchandises 1371, créances à recouvrer 1664, créance douteuse 629, argent comptant 2256, créances recouvrées 6854, Total 12.777.
Masse passive 17.328, Déficit 4551
Droits des parties (…)

Le marchand de poissons Frédéric Stern est inscrit comme propriétaire au cadastre à partir de 1887. Originaire de Rust en Bade, il épouse en 1879 Salomé Steiner, native de Kehl

Mariage, Strasbourg (n° 169)
Strassburg am 29. März 1879. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Fischhändler Friedrich Stern, katholischer Religion, geboren den 3. November des Jahres 1849 zu Rust (Baden), wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn des Fischers Andreas Stern, wohnhaft zu Rust und der verstorbenen Felicitas geborner Stöhr, zuletzt wohnhaft zu Rust, 2. Salome Steiner, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 15. Juni des Jahres 1855 im Dorf Kehl (Baden) wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Zimmermanns Andreas Steiner und der Barbara geborner Pfister, Eheleute wohnhaft im Dorf Kehl (i 55)

Le propriétaire suivant, habitant à Kœnigshoffen, Charles Kelhetter épouse en 1909 Joséphine Bastian, aussi de Kœnigshoffen

Mariage, Strasbourg (n° 423)
Strassburg am 9. Mai 1909. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Landwirt Karl Kelhetter, (…) katholischer Religion, geboren am 5. April des Jahres 1885 zu Straßburg, wohnhaft in Strassburg, Königshofen Schlösselweg 2, Sohn des Landwirts Lorentz Kelhetter und seiner Ehefrau Elisabeth geborenen Lux, wohnhaft in Strassburg, 2. Joséphine Bastian, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren am 24. April des Jahres 1883 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg, Königshofen Römerstraße 114, Tochter des Ackergärtners Joseph Bastian und seiner Ehefrau Marie geborenen Criqui wohnhaft in Strassburg (i 226)



3, place de la Grande Boucherie


Place de la Grande Boucherie n° 3 – VI 240 (Blondel), O 166 puis section 19 parcelle 75 (cadastre)

Étages refaits par le farinier Martin Hermann, 1668


Le n° 3 est la maison à pan de bois au milieu de l’image
Arcade et porte Renaissance, montants sculptés aux fenêtres du premier étage (Jonathan Michalon, janvier 2022)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve de l’éperonnier Sigefroi Leibach ; elle a 16 pieds 3 pouces de long et un encorbellement en saillie de trois pieds et comprend (1633) un bâtiment avant et un bâtiment arrière séparés par une petite cour. Elle appartient ensuite au tailleur Georges Pfau, au coutelier Abraham Dattler qui devient aubergiste (1626) et au tailleur Antoine Spach (1633). Elle reste pendant plus de cent-quatre-vingts ans propriété des ayants droit du boulanger Martin Thierbach qui l’achète en 1635. Le farinier Martin Hermann doit une rente communale pour un déversoir de ses latrines dans le fossé Ulmergraben. Les Quinze refusent en 1648 de l’autoriser à ouvrir une nouvelle boulangerie pour ne pas porter préjudice à son voisin Jean Conrad Ferber. Il refait le bâtiment comme en témoigne le millésime 166(8) sur une poutre de la façade. Martin Albrecht se plaint en 1715 que son voisin Jean Philippe Blanck avance tant son étal de boulanger à l’angle de la rue qu’on ne peut plus voir son étal de farinier. Située dans le coin (im Winckel) en face de la Grande Boucherie, la maison revient en 1748 par héritage à la femme du boulanger Jean Georges Antoni, propriétaire de la boulangerie voisine à l’angle de la rue de l’Hôpital. Jean Georges Antoni est autorisé la même année à remplacer par un nouveau son auvent de 20 pieds de long.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 175 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à droite du repère (c) ; porte et arcade au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux lucarnes. La façade arrière donne sur le fossé Ulmergraben (cour A) à gauche du repère 26 : la partie droite donne dans une petite cour, non portée sur le plan. Par exception, le plan cadastral est plus précis que le levé pour le plan-relief.
La maison porte d’abord le n° 25 (1784-1857) puis le n° 3.


Cour A
Plan cadastral qui représente la cour de la parcelle 166 (calque de l’original)

Les propriétaires au XIX° siècle sont toujours des fariniers, Thiébaut Kuhn (1812) puis son fils Thiébaut Geoffroi (1838). Charles Schneider (1873) est tapissier. Les lucarnes sont supprimées quand les combles sont aménagés.


Détail du premier étage : millésime 16 6(8) sous les montants sculptés en lamelles (Jonathan Michalon, janvier 2022)

février 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Pfau, tailleur, et (1584) Anne Herr, d’abord (1565) femme du tailleur Jean Buntz, puis (1606) Susanne Meyentau – luthériens
1626 v Abraham Dattler, coutelier puis brasseur, et (1595) Judith Niess, d’abord (1585) femme du coutelier Jean Surlet, (1621) Marie Quackhard puis (1634) Anne Marie Reuter, remariée (1638) avec le barbier Gabriel Braunstein – luthériens
1633 v Antoine Spach, tailleur, et (1619) Madeleine Klopffer – luthériens
1635 v Martin Thierbach, boulanger, et (1624) Jacqueline Bietmann (Dietmann) – luthériens
1652 h Martin Hermann, farinier, (1639) Jacqueline Dietmann veuve de Martin Thierbach – luthériens
1672 h Jean Georges Hermann, farinier, (1665) Marguerite Schmutz – luthériens
1717 h Martin Albrecht, farinier, et (1698) Anne Marie Hermann – luthériens
1748 h Jean Georges Antoni, boulanger, et (1724) Anne Marie Albrecht – luthériens
1775 h Jean Martin Antoni, boulanger puis farinier, et (1753) Marie Madeleine Kilian – luthériens
1812 h Jean Louis Rehm, marchand, et (1788) Marie Madeleine Antoni – luthériens
1812 v Thiébaut Kuhn, farinier, et (1796) Marie Madeleine Werlen
1838 h Thiébaut Geoffroi Kuhn, farinier, et (1848) Caroline Lobstein
1873 v Charles Schneider, tapissier, et (1858) Marie Anne Heintz puis (1865) Caroline Schœnborn
1889* v Edouard Bloch, marchand
1907* v Félix Luib, marchand, et (1924) Marguerite Hélène Berthe Lutz
Frédéric Kœnig et Berthe Walter – Gustave Kœnig

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1743, 450 livres en 1774

(1765, Liste Blondel) VI 240, Jean George Antonÿ
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Antoni, 2 toises, 2 pieds et 3 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 166, Kuhn, veuve tailleur d’habits, Place de la Grande boucherie 25 – maison, sol – 0,68 are

Locations

1801, Thiébaut Kuhn (futur propriétaire)
1837, Thiébaut Geoffroi Kuhn (futur propriétaire)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 56
La maison appartient à la veuve de l’éperonnier Sigefroi Leibach qui paie 14 sols 8 deniers pour sa maison qui a 16 pieds 3 pouces de long, un encorbellement (3 pieds de saillie), une porte de cave inclinée (5 pieds ½ de long, 5 pieds de large), un étal amovible (9 pieds de long, 3 pieds de large), trois degrés en pierre devant la porte et un muret (5 pied ½ de long, 7 pieds de saillie)

[Von dem Eckh gegen d. Newen Metzig vndt gegen dem Spanbeth zu]
Seifridt Leÿbachs des Sporers Wittwe hatt vor Irem hauß 16 schu 3 Zoll lang, oben der Vsstoß 3 schu herauß, Ein ligende Kellerthüer 5 ½ schu lang, vnd 5 schu breÿt, darüber ein Vssatz Laden 9 schu lang vnd 3 schu breit, Item dreÿ steinerin Tritt vor der haußthüeren sampt einem Neben Meürlin 5 ½ schu lang vnd 4 schu herauß, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, xiiij ß viij d

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 400
Le farinier Martin Hermann doit 10 sous par an pour un entonnoir (déversoir des latrines, voir l’inventaire de 1710) dans le fossé Ulmergraben

Marten Hermann, der mehlmann geg. der Metzig Soll gemeiner Statt, Vom Trächter in Vlmersgraben dohlen, Jahrs vf Jacobi 10 ß
New fol. 337
(Quittungen 1653-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 337-v
Même loyer. Les contribuables sont Jean Georges Hermann puis Martin Albrecht

Martin Hermann, der Meelmann gegen der Metzig Soll vom Trächter in Vlmers graben vff Jacobi 10 ß
ietzt Hannß Georg Hermann W.
jetzt Martin Albrecht
St. Zinnßb. p. 400

1675 Zalt p. 1673. 74. et 75 Samuel Hermann
(Quittungen, 1677-1741)
Neuzb fol 425-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 425-v
Suite, contribuables Jean Georges Antoni puis Martin Antoni

alzb. 337-b
Martin Albrecht soll vom Trächter am Ulmer Graben auff Jacobi (id est 25. Julii) 10 ß
(Quittungen, 1741-an 10)
[in margine :] 7. fructidor
C 206

Joh: Georg Anthoni
Johann Martin Antoni (Wittib)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1652, Préposés au bâtiment (VII 1352)
Martin Hermann se plaint que le fossé Ulmergraben bouché pourrait endommager les sous-sols. Les chefs de chantier rapportent que le fossé est propre jusqu’à rue de l’Hôpital mais qu’il est encombré de là jusqu’à la Boucherie. Les riverains devront le nettoyer sous peine d’amende.

(f° 178) Dinstags den 17. Febr. – Martin Herrmann, dolen durch den Vlmergraben
Martin Herrmann berichtet, d. der ienige dolen durch den Vlmergraben gantz verstopfet, vnd daß den gewelben gar leicht schaden Zugezogen werden könne, bittet deßwegen hülff. In nachschlagen findet sich nicht, d. gemeine Statt solchen dolen Zu halten oder Zu saubern nicht schuldig, derowegen Erkand, daß durch den Werckmeister vorderist augenschein eingenommen vnd facta relatione der Bht. an die benachbarten gegeben werden solle.

(f° 198) Donnerstags den 1. Aprilis – Vlmergraben
Werckmeister referiren, d. sie den Vlmer graben besichtiget vnd gefunden haben, d. derselbe von H. Isaac Claußen hauß biß an d. Spitalgeßlein Sauber, von dar aber biß vnder die Metzig gar unsauber gehalten, auch gar etlicher orthen mitt geröhr beschüttet werde, warauß erfolgt, d. d. gewolb schaden nehmen müße. Erk. soll den benachbarten beÿ straff 3. lb d gebetten werden, den dohlen Zue sauberen, vnd d. geröhr hinweg Zutrag.

Martin Hermann se plaint en 1662 que son voisin Antoine Eyser qui a démoli le réduit au-dessus du fossé l’a remplacé par un nouveau plus élevé.

1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Martin Albrecht se plaint que son voisin Jean Philippe Blanck avance tant son étal de boulanger à l’angle de la rue qu’on ne peut plus voir son étal de farinier. Jean Philippe Blanck doit reculer son étal pour l’aligner avec celui de Martin Albrecht

(f° 207) Dienstags den 24. 7.bris – Martin Albrecht pt° Wannenbancks
Martin Albrecht, der Meelman, Klagt, daß Johann Philipp Blanck der Weißbeck seinen Vor seiner an dem Spittal gäßlein gegen der Großen metzig über gelegenen Brodtladen wo weit her außgeruckt, daß man seinen Wannenbanck darvor nicht sehen könte. Erk. Augenschein.

(f° 237-v) Donnerstags den 28. 9.bris 1715. – Johann Philipp Blanck, Martin Albrecht
Johann Philipp Blanck Blancken dem Weißbecken wurde vorgehalten, warumb Er der ergangenen Erkantnus gemäs Seinen Brodbecken Laden nicht umb Zween schuh Zurücken und den Wannen banckh dem laden gleich machen laßen daneben ernstlich anbefohlen, solches alles innerhalb dreÿen tagen in stand Zusetzen.
Ille bitt nicht allein des Meßen moderation, sondern auch den termini auf das spätheste biß den darauff folgenden dienstag Zusezten.
Erkandt, wird das Meß biß auf anderthalben Schuh moderirt, und soll die änderung auf das späteste biß nechstkommende dienstag geschehen, oder beÿ dem alten bescheid, der zweÿ schuhen Verbleiben.
Martin Albrecht wurde auch erlaubt, über Seinen Zwölff schuh lang vnd Zween Schuhe Zehen Zoll breite Wannen banckh, oben am überhang einen newen dielen an machen zu laßen.

1748, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Jean Georges Antoni est autorisé à remplacer par un nouveau son auvent abîmé de 20 pieds de long.

(f° 42-v) Freÿtags den 14. Junÿ 1748., seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – Joh: Georg Antoni
An Johann Georg Antoni des Mehlmanns Hauß im Winckel beÿ der großen Metzig, welcher um erlaubnus Gebetten, ein 20. schuhe Lang, und 6. schuhe sambt den Zieglen tieffes Wetterdach, so sehr schadhafft, Herabzuthun, und ein Neues Anzumachen. Erkanndt, im Nemblichen Meß Willfahrt, solle den Augenschein bezahlen.

Description de la maison

  • 1743 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une boutique de farinier à gauche un poêle, un (vestibule) où se trouvent le fourneau et l’évier, une cave sous solives, au premier étage un poêle, une petite cuisine, un vestibule, une dépense, au deuxième étage deux chambres, la chambre pour l’officier et celle pour les domestiques, le vieux comble renferne deux chambres, les deux pignons sont en bois, la galerie est couverte d’un demi-toit, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins
  • 1774 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, une arrière-boutique, trois poêles, trois chambres, une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la petite cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 900 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Place de la grande boucherie

nouveau N° / ancien N° : 24 / 25
Kuhn
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois mauvais et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 71 case 1

Kuhn, Thiébaut Geoffroi, marché aux cochons de lait N° 25

O 166, maison, sol, place de la g.de boucherie 25
Contenance : 0,68
Revenu total : 108,35 (108 et 0,35)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 3

Cadastre napoléonien, registre f° 26 f° 214 case 2

Kuhn, Thiébaut Geoffroi
1875 Schneider Karl Tapezirer*
1889/90 Bloch Eduard Kaufmann

O 166, maison, sol, Place de la grande boucherie 3
Contenance : 0,68
Revenu total : 108,35 (108 et 0,35)
Folio de provenance : (71)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 11

Cadastre allemand, registre 30 f° 228 case 2

Parcelle, section 19, n° 75 – autrefois O 166
Canton : An der großen Metzig Hs. N° 3 – Place de la Grande Boucherie
Désignation : Hf, Whs e. T.
(compte 1101) Hf, Whs e. T. – (compte 683) Hf, Whs e. T.
Whs e. T. ( Skizze 31)
Contenance : 0,87
Revenu : 1400 – 1300 – 1200
Remarques : 1910 Berufung

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1907), compte 212
Bloch Eduard
1924, rayé

(Propriétaire à partir de l’exercice 1907), compte 1473
Luib Felix Aug.
1950 Luib Félix Auguste Philippe, sa veuve née Lutz
2744

(1° partie)
(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1907), compte 1101
Schmutz Karl Friderich die Erben und We.
1904 Schmutz Friderich Wwe
1908 Koenig Friedrich u. Ehefrau
1935 Koenig Frédéric sa veuve Berthe née Walter
2435

(2° partie)
(Propriétaire, compte 683
Koenig Gustav
1933 Koenig Marguerite
2437

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 171 Ferrelmarck, Marché des Cochons de lait p. 305

25
Pr. Antoni, Jean Martin Pere, farinier – Boulanger
Lo. Jost, Jean Jc. Boulanger – Boulanger
Lo. Materen, fille Bourgeoise Couturière

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

An der grossen Metzig (Seite 115)

(Haus Nr.) 3
Christ, Schnellsohlerei. 0
Fischer, Wwe. 1
Messmer, Schuhmacher. 2
Hölle, Schneidermeister. H 1.

Annuaire 1905 (p. 138) i 362
3
[Luib, F. Orangerier. 2. E]
Engelhard, G., Schnellsohl. 0
Fischer, K., Wwe. 1
Messmer, K., Schuhmm. 2
Schwäderle, M., Wäscher. 2.
Bohr, A., Schiffer. 3.
Metz, L., Tagner. 4

Annuaire 1914 (p. 147) i 402
3
[Luib, Giesshausg. 18/22, E]
Bucher, N. Gärtner. 1.
Biering, A. Zimmermann. 2
Loinger, S. Trödler. 2.
Zimmermann, F. Tagn. 3.
Litzelmann, P. Reisend. H 1
Baer, S. Handelsm. H 2
Arbogast, J. Maurer, H 3

Annuaire 1921. Place de la Grande Boucherie (p. 148) i 90
3
Berthelen M. Vve, caf.
Huck E. journ.
Sturm Vve, repasseuse

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 798 W 239)

3, place de la Grande-Boucherie, (1874-1992)
à faire


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au tailleur Georges Pfau. Originaire d’Ingelfingen en Wurtemberg, il épouse en 1584 Anne Herr, veuve du tailleur Jean Buntz

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 3, n° 30)
1584. Dom. 7. Trinit. Georg Pfaw von Ingelfingen, der Schneid. vnd Anna, Hans Buntzen des Schneids. nachgelaßene Wittwe, eingesegnet 4. Augusti (i 4)

Originaire d’un village nommé Aldria ou Aldwichen au Luxembourg, le tailleur Jean Buntz épouse en 1565 Anne, fille de l’oiseleur Thiébaut Herr.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 68-v, n° LXX)
1565. Ausgeruff. dom. XV. post Trinit. Hanns Buntz von Aldwichen ein schneider, Anna Herren Diepolts des voglers verlassene tochter. Diese braut hatt gedient bey dem gewesenen Spittal Schaffner. volgen zweig. celebravit nuptias die lunæ die 8 Octobris (i 245)

Jean Buntz (ici Pontz) devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1565, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 259
Hanß Pontz von Aldria Im Landt zu Lutzelburg der Schneid. hat d. Burgrecht empfang. von Anna weilandt herren dieboldt des garttners selig. dochter sein Hausfr. vnnd will dienen zun Schneid. Actt. 31.t Octobris Ao & 65.

Jean Pfau devient bourgeois par sa femme Anne Herr veuve de Jean Bontz trois mois après son mariage
1584, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 538
Jörg pfauw der schneider von engelfingenn Hatt daß burgrecht Kaufft Vnnd sag empfangen von Ana Härin Hanß Buntzen deß schneiderß seligen wittwen seiner hausfauwenn Vnnd will Zuo den schneiders dienenn Actum den andern November 84.

Georges Pfau se remarie en 1606 avec Susanne, fille du pêcheur Jean Meyentau.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 230-v, n° 618)
1606. Sonntag den 2. Martÿ Geörg pfauw schneÿd. vndt Susanna hannß Meÿhentauw des vischers Nachgelaßene tochter. Eingesegnet, Montag. Nach Reminiscere (i 236)

Le tailleur Georges Pfau qui exerce son métier depuis trente ans demande aux Quinze l’autorisation d’ouvrir un débit de vin dans sa maison face à la Boucherie. Il est éconduit.

1615, Protocole des Quinze (2 R 43)
(f° 101) Sambstag den 10. Junÿ – Georg Pfauw vnd Weinschanck
Georg Pfauw der schneider erscheint, vnd p. Lt. Bittlingern, haltet er Underthänig ahn demnach er nuhn vff dreÿßig Jar des handwerck getrieben, aber durch die Jungen Meister vonn seinen Kunden Kommen, So woll man Ime gnedig erlauben Inn seiner behaußung gegen der Metzig hinüber am guldenen Stiffel, den Weinschanck anzurichten, Wolle er sich ohnclagbar verhalten. Erkant, Mann soll Ime sein begehren rund abschlag. B. Mr.

1617, Protocole des Quinze (2 R 45) Burger: Ungeldt, so in den Messen frembde Leuth beherbergen, Georg Pfauw der schneider. 13.

Georges Pfau hypothèque sa maison au profit du tanneur Georges Brumbart

1615 (xxix. Nouembr.), Chancellerie, vol. 416 (Registranda Kügler) f° 236
(Inchoat. fo. 267.) Erschienen M. Georg Pfauw der Schnyder
hatt in gegensein M. Georg Brunhard Rothgerber demselb (…) schuldig sein 50 pfund
dafür Vnderpfand huß vnd hoffestatt mit all Iren gebeu gelegen Inn der S S Zum Grün* Inn der S S gegen der Neuwen Metzigk vber, einsyt neben Gabriel Neher dem Schumacher andersyt Jörg Winckler Brottbecken stoßend hinden auch vff Jörg Winckler davon gend. Süben schilling Sechs pfenning Boden Zinß. den herrn Deputaten des Chors hoher stifft S. Mehr vier guldin gelts S W abloßig mit 100 guld Jerg Merckelbach der S S pfund Zoller Inn Schaffners wÿß, vnnd sind noch verhafftet für 160 pfund pfenning Straßburger Junckher Friderich Prechter mit gebürendem Zinß Zubezalen
[in margine :] Erschienen Georg Brumbart der Rothgerber hat Inn gegensein Georg pfawen Schneider (…) quittirt vf den 6. Decembris Anno 617.

Anne Herr, fille de l’oiseleur Nicolas Herr, vend avant de partir dans le margraviat de Bade un capital dont Georges Pfau a la jouissance viagère au titre de sa première femme Anne

1622 (ut spâ [xvij. Maÿ]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 168
(Inchoat. in Prot. fol. 125.) Erschienen Anna Herrin weÿland Clauß Herr des Voglers burgers Zu Straßburg selig. dochter, so für dißmahl Inn die Marg graffschafft Zu reÿsen Vorhabens, mit beÿstand & Christophell Meÿer Bürstenbinders burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts (verkaufft)
Bastian Zeller dem Soldat vnd. den Metzig. vnd Elisabeth. Heckin seiner ehelich haußfr.
xxv. lb d Verfangenschaft so Geörg Pfauw d. schneÿd Alhie vff seiner Behaußung geg. d. Metzigk über ad dies vitæ Zu nutz. vnd Zinÿß. Inn crafft des durch weÿland Annam sein erste haußfr. Ime geordnett. wÿdembs, Vnd Ist disser Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb xj lb

Georges Pfau hypothèque la maison au profit du tailleur Martin Bentelé

1622 ‘ut spâ. [xxx. Decembris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 605-v
(Inchoat. in Prot. fol. 429.) Erschienen Geörg Pfauw d. schneÿd. burger Zu Straßburg
hatt In gegenwärtigkheit Martin Bentele schneÿders burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 100 pfundt
vnderpfand, hauß vnd hoffestatt mit All Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. beÿ d. Metzigk einseit neben Geörg Winckler Weißbeck Anderseit neben Gabriel Näher schuomach. hind. vff gemelt. Geörg Winckler stoßend, dauon gnd iiij gl. gldt loß. mit j C gl. h. Johann Hartman doctorÿ, Mehr xij gl. gld. lößig mit iij C gl. h: Friderich Prechters Wittwe

Georges Pfau vend avec le consentement de sa femme Susanne Meyenthau la maison à Abraham Dattler, brasseur à la Cloche. Elle est grevée entre autre d’un capital provenant de sa première femme Anne Herr

1626 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 449
(P. fol. 184.) Erschienen M. Georg Pfaw der Schneider burg. alhie
hatt in gegensein Abraham Dattlers deß Biersieders Zur Glocken auch burgers alhie (verkaufft)
Ein behausung sampt deren hoffstatt alhie gegen der Metzig über neben Gabriel Neher dem schuhmacher ein und 2. seit neben Georg Wincklers deß weißbeck s. witib vnd Erben hind. vff dem Schneidergrab. Zum theil vnd Zum theil vf vorbesagts Wincklers see. wittib vnd Erben stoßend gelegen dauon gehen Jahrß vff Michaelis 12 gld. gelts & 15. bz. Anna Prechterin wittib gebohrner Surgerin ablösg mit 300. fl. a 15. bz. Item 4. gld. S. w. Jährlichs gelts vff Urbani in hauptg. mit 100. gld. besagter werung H. D. Ernst Heußen in befehlhabers weÿß einß von Reichenweÿer, Item 7. ß 16. d bo. zinß Jarß vff Weÿhenachten dem Gürtlerhoff alhie, So dann ist d. hauß auch noch verhafftet Anna Herin sein deß V.keuffers hauß frawen see: Erben vmb 300. lb so Er V.keüffer ad dies vitæ Zunüeßen hat vnd sollen dauon nach sein V.keuffers absterben 150. lb. d dem Stifft Zu St. Marx heimfallen sonst ledig, eÿgen, Vnd ist der Kauff Zugangen vber die beschwerd, so der Käuffer vber sich genommen für und umb ix. C Lxxxxc gld.
[in margine :] Susanna Meÿenthawin deß verkäuffers haußfr. mit beÿstand Melchior Christ deß federmachers hat auch in disen verkauff consentirt den 26. Junÿ 1626.

Originaire de Markgrafen Baden (Baden-Baden), Abraham Dattler épouse en 1595 Judith, veuve du coutelier Jean Surlet
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 39-v, n° 114)
1595. Eodem die [Dominica 19. Trinit: 26. Octob.] Abraham dattler von Margraff. bad. d. Meßerschmidt vndt Judith, Johannes Surlet des Meßerschmidts Nachgelaßene wittib, Eingesegnet Montag den 3. Novembr. (505)

Originaire d’« Arch » ou « Ach », le coutelier Jean Surlet épouse en 1585 Judith, fille du corroyeur Corneille Niess
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 341, n° 35)
1585. Dominica IIII [post Trinitatis] Hans Surlett von Ach ein messerschmidt, vnd Judith, Cornelius Niesen des lederbereiters tochter, Eingesegnet Montag den 12. Julÿ. Außgang in der grossen Stadel gassen (i 178)

Il devient bourgeois quelques jours après son mariage
1585, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 549
Hanß Surlett vonn arch der Meßerschmidt hatt daß burg.recht empfangenn vonn Juditt Corneli Nießen deß lederbereit.s Dochter Seiner Haußfrauwen vnnd will Zuo denn Schmiden dienen acttum den 17. Julÿ 85.

Abraham Dattler devient bourgeois par sa femme Judith Neuss veuve de Jean Surlet quatre mois après son mariage.
1595, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 729
Abraham Dattler v. Margrovenbaden der Meßerschmidt, hat v. Judith Neüßin W. Hannß Surlet deß Meßerschmidts hinder: wittib, daß burgerrecht empfang. vndt will Zur Schmidt. dienen. Actum 8 Novemb. 95.

Le coutelier Abraham Dattler demande l’autorisation de brasser de la bière chez son beau-frère brasseur à la Cloche et de la débiter dans sa maison rue des Pâtissiers. Les Quinze l’autorisent à brasser et débiter la bière chez son beau-frère mais pas à un autre endroit.
1600, Protocole des Quinze (2 R 29)
(f° 121) Sambstag den XXVII Septembris. – Abraham Dattler. Biersieden
Abraham Dattler Meßerschmidtt p. Bittlingers schreiben übergibt ein Splôn so verlesen, darinn bitt er Ime zu gönnen, das er beÿ seinem Schweher Zur Glocken bier sieden vnd Inn seiner behaußung Inn Flader gaß gegen Claus Braunen über auß schencken möge.
Erkandt wann er beÿ seinem schweher bier sieden vnd auß schencken will, soll es Ime Zugelaßen seÿn, aber an andern ortten ein bierkeller vffzurichten, ist Ime abgeschlagen. B. & Meister

Brasseur à la Cloche, Abraham Dattler est accusé de servir des repas chauds. Il convient en avoir par exception servi à des marchands de Franckenthal mais que d’ordinaire il ne sert rien à manger et se soumet scrupuleusement au règlement et règle l’accise.
1611, Protocole des Quinze (2 R 39)
(f° 248) Montag den 2. Septembris – Abraham Dattler
Abraham Dattler biersieder Zur Glocken soll Zum bier warme spieß geben, welches wider ordnung, darumb er für und zu redt gestelt, der meldet In der Meß hab er frembde leüth beÿ sich gehapt, und denselben warme speiß geben, seÿen etliche Kauffleüth geweßen von Franckenthal & sonsten geb er kein warmen Costen, weder Häring, Wie es die ordnung vermag, vnd neben dem bier gar keinen Wein, frag auch nichts darnach, Wan Ime mein Herren die frembden aberkennen, dann waß er thue, thue er denselben, vff Ir pitt, zu gefallen, Wan wann erfahre das er anders geschaffen woll er inn meiner Herren straaff stehen. Der Meß halben hab er im Ungeld die gebüer erstattet. Wie sich dann auch inn demselben büchlin befindet, das er für dreÿ ohmen, die maaß Zur 12. d. 2. lib. 12. ß. 5 s. abgericht. Erkant, Mann soll Ime wider erlauben. Mr.

Abraham Dattler a acheté de l’avoine à l’encontre du règlement
1613, Protocole des Quinze (2 R 41)
(f° 224) Mittwoch den 15. Septembris. – Abraham Dattler
Abraham Dattler dem biersieder Zur Glocken 4. fiertel Weÿtzen vnd 8. fiertel gersten Vom marck heigeführt, welches der gersten halb Wider Ordnung, In dem Kein biersieder vfm marck einige gerst kauffen soll. So würde man auch darvonn Zureden haben. Erk. Mann soll Ihn beschicken vnd darüber hören.

Les Quinze refusent à Abraham Dattler l’autorisation de vendre son excédent de bière de mars à 6 deniers et non à 5 deniers mais l’autorisent à brasser autant de bière qu’il pourra pour la vendre l’été à condition de la faire d’abord goûter aux vérificateurs
1617, Protocole des Quinze (2 R 45)
(f° 106) Sambstag den 24. Maÿ. – Abraham Dattler, Biertax – Biersieden
Lt. Bittlinger erscheint vonn wegen Abraham Dattlers des biersieders Zur Glocken allhier, vnd vbergibt ein untertänige Supplication, so abgelesen worden, darinnen berichtet er, das er noch ettliche faß Mertzen bier im vorrhat, welches er nicht vff die 5. d. sonderen Zu dem end Zugerichtet, damit er sein behaußung beÿ gutem nahmen erhalten mög, dahero es Ihn auch ein mehreres gecostet, bitt derowegen Ime gnedig Zugestatten, das er allein solches Mertzen bier, so vff acht fuder fäßleins weiß, oder auch Zu Zeÿten frembden allhier ankommenden, in Vorstehender Meß die Maaß à 6 d. verkauffen mög, ohne einige enderung des Täffelins so außgehenkt würd vnd weÿl auch die hitzige Zeÿt allererst herbeÿ kompt, da nach dem bier starck nachfrag gehalten, aber mehrern theils allhier umb solche Zeÿt der gröste mangell gespührt würd, So woll mann Ime ferner gnedig verwillig. das er Zwischen hier vnd Johannis Baptistæ nechstkünfftig noch mehr bier, Zu der burgerschafft vnnd frembden notturfft sieden möge, Woll er solches allso Zurichten, damit seiner behaußung guter rueff erhalten werd. Lt. Bittlinger meldet noch weitter mündlich, das die acht fuder allso baldt vonn den Ungeltern köndten vffgenohmen werden, damitt gemeiner Statt nichts abgehe.
Erkant, Ist Ime sein erst begehren abgeschlagen, Im anderen mag er hie zwischen Johannis bier brauwen so viel er Khan, doch das er solches nicht außschencke, es haben es dann Zuor der bierschätzer versucht vnd probirt. B Mr

Abraham Dattler est autorisé à retirer un fût de bière qu’il a acheté à un marchand de Liège
1620, Protocole des Quinze (2 R 48)
(f° 177-v) Sambstags den 28. Octobris – Abraham Datler der Biersieder Erscheint, Sagt hab Von einem frembden Kauffman Von Lüttich, der neben andern Wahren ein eintzige Tonn hierin, alhero gebracht, dieselbe vmb 27. fl. erkaufft, Wolle aber ihme auß dem Kauffhauß nicht gefolgt werd. Weil Kein frembder mehr alß ein halben last Zuverkauffen macht hatt, bitt ihme solche folgen zulaßen.
Erkant, Soll Ihme pleiben Vnd erlaubt sein faß Stuck vmb 3 ½ Zu verkauffen. Mr

Abraham Dattler se remarie en 1621 avec Marie, fille du marchand Quackest (Quackhard) de Cologne
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 322)
1621. Dominica Septuagesima. Abraham Dattler der Biersieder Zur Glocken, Vndt J: Maria, Johann Quackest Von Cöllen des gewesenen handelsmanns alhie hinderlaßene Tochter. Eingesegnet Zinstag 6. Feb: (i 166)

Le mandataire de Abraham Dattler alors malade et sa femme Susanne Meyenthau hypothèquent la maison aux marchands associés Samuel Müller et Henri Lips.

1627 (13. Feb.), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 96-v
Erschienen wegen Georg Pfawen (welcher derselb leibs halben, an ietzo nicht außgehen Kann) sein schwager Melchior Christ der Federschmucker burger alhier, vnd Susanna Meÿenthawin sein Pfawen eheliche haußfr. bekanten
in gegensein H Samuel Müllers deß handelßmanns auch burgers alhie, daß sie Susanna vnd ihr haußwürth ihne Müllern vnd Heinrich Lipsen beeden Gewerbs gemeinern vffrecht schuldig seÿen Lx. lb
Vnderpfand 400. fl. so Abraham datler der Biersieder alhie wegen deß von ihnen den beed. Schuldbekennern erkaufften und gegen der Metzig über gelegenen haußes, noch am Kauffschilling schuldig

Abraham Dattler se remarie avec Anne Marie, fille du boucher Georges Reuter
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 90-v, n° 10)
1634. In Festo paschatos. H Abraham Datler der Biersieder vnd Burg. alhie und Jungfr. Anna Maria Jerg Reuter des mezigers vnd burgers alhie eheliche tochter (i 184)

Abraham Dattler meurt en laissant pour héritières ses deux filles adoptives Marie Surlet, mariée avec Jacques Lamblin de Sainte-Marie-aux-Mines, Judith Surle femme de Marc Hœllbeck, sa fille Marguerite Dattler femme du brasseur Jean Kolb, et son autre fille Salomé issue se son deuxième mariage avec Marie Quackhard. L’inventaire est dressé à leur requête et à celle de la veuve en troisième noces Anne Marie Reutter dans la maison rue des Pâtissiers. La masse propre à la veuve est de 4 739 livres, celle propre aux héritiers de 234 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 564 livres, le passif à 2 952 livres.
1635 (2. 9.bris), Not. Oesinger (David, 37 Not 4) n° 14
Inventarium undt Beschreibung Aller undt Jeder Haab Nahrung vndt güettere Ligender und Vahrender, So weÿlandt der Ehrengeachte und Vornehme herr Abraham Datler gewesener burger Alhie Zue Straßburg selige nach seinem Zeitlichen vndt sehlig. abscheidt aus dießer welt verlaße, vnd auf beschehen freundlich. vnd fleißig erfordern ansuch. und begehren der auch Ehrengeachten und Erbaren H Johann Kolben des biersieders Zu dem Straußen, und burgers alhie Zu Straßb. alß Ehevogts fr. Margarethæ Datlerin obgemelten Verstorbenen H seligen In erster ehe erzeügter Tochter Alß Zue einem Vierten theil, Item Sebastian Kuglers des Kupferschmidts als geschwornen Vogts Salome Datlerin deßelben In der mitlern ehe erzielten Töchterlins, auch zu einem Vierdten Theil, Item Pauli Tÿri burgers und handelßmanns Zur Mariakürch als Ehevogts fr. Judith Lambling mit beÿstand des Ehrenvesten fürsichtig und weÿßen H Johann Christoph Engelhardts E. E. Kleinen Rhats alhie beÿsitzers und Herr Isaac Billets als geschwornen vogts Abel, vnd hans Jacob Lambling aller dreÿ geschwisterden vnd weÿland Herrn Johann Lambling gewesenen Handelßmanns Zu Straßb. mit auch weÿland Fr: Maria Surletin mehrbenambsten Herrn Datlers seligen adoptirten Tochter selig. ehelich erzielten Tochter und Söhne auch Zue einem Vierdten theil, So dann Pauli Kürchers des Barbierers vnd burgers daselbsten alß geschwornen Curatoris auch weÿland frawen Judith Surlethin vil erwehnten H seligen adoptirten Tochter selig mit Marx Hölbeckh dem Barbierer ehelich erzeügter fünff Khinder Nahmens Margaretha, Dorothea, Johannes, Elisabetha, unndt Marx alß auch Zu einem Vierdten theil per Testamentum nuncupativum gesambter Erben Instituirter fleißig ersucht inventirt, durch die Ehren: und Tugendsame Fr. Annam Mariam Reütterlin vilberüerten verstorbenen H Abraham Datlers selig Hinderlaßene wittwe mit beÿstand der Ehrenvesten Hoch: und wohlgelehrten Herrn Johann Ernst Leüterspergers I.V.D. und E. E. Kleinen Raths wohlverordneten Procuratoris vnd Philippo Mangoldts Notarÿ Publici Ihres erbettenen Herrn und geschwornen Vogts (…) Beschehen Montags den 2. 9.bris A° 1635

In Einer Behaußung In der Statt Straßburg In der Fladergaßen gelegen, so Inn diße Verlaßenschafft gehörig vnd hernach Specificirt würdt, deßelben hindern Stockhs Ist befunden word. wie volgt
Vff der Obersten Büenen, Inn d. Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstub, In der Neben Cammer D, Im haußöhren, Inn der Kuchen, Im undern Stocks In d. Obernstub, In der Kuch. Im mittlern Stock, Im Undern stockh, I, dem Gerümpel Kämmerlein, In d. Holtzkammer, Im Keller – In einem Keller In der Stroßen gelegen, So frawen Eblerin Zuständig
Eigenthumb ahn einer Behaußung so theilbar (T.) Item eine Behaußung (…)
Ergäntzung der Erben Unveränderten Guths. Erstlichen ist den Erben vermög Inventarÿ über weÿland Fr. Mariæ Quarckhardin seel. Verlaßenschafft in A° 1634 auffgerichtet
der Erben, Wein und Lähren Faß 268, pfenningzinß hauptgüter 525, Schulden, Ergäntzung 2828, Summa summarum 6076 lb – Schulden 1336 lb, Nach deren Abzug 4739 lb
Hernach volgt die Beschreibung der Fraw Wittiben unveränderten Guths, haußrath 36, Frucht auff dem Kasten 78, Ergäntzung 75, Schuld 52, Summa summarum 234 lb
Endlichen Würdt auch die Theilbare Nahrung beschieben, haußrath 38, Behaußung 1540 (…) Summa summarum 3564 lb – Schulden 2952, Nach deren Abzug 601 lb
Summa finalis 5585
Wÿdemb So die Fr. Wittib die tag ihres lebens zugenüeßen hat, Inhalt hieuornen einuerleibter Eheberedung
Publicatio und Erclärung über hieuorgesetzten testament und beÿgefügte fernere disposition (…) Johann Kolben Burgers und biersieders zu dem Straußen alhie alß Ehevogt der auch ehren und tugendsamen frawen Margarethæ Datlerin deßelben eltisten Tochter, Zu einem Stammtheil, Sebastian Kuglers aucb burgers und Kupfferschmidts daselbsten als geschwornen Vogts Salome mehrberüerten H Datlerins selig. mit weÿland frawen Maria Quackhardtin seiner mitleri haußfr. selig erzeugten döchterlins Zum Andern Stammtheil (…)

La veuve Anne Marie se remarie en 1638 avec le barbier chirurgien Gabriel Braunstein
Mariage, cathédrale (luth. p. 414)

1638. 4. 9.br. Dominica XXIV Trin. H. Gabriel Braunstein der Balbierer Wundtartz Vnd Burger alhie, Vndt Fr. Anna Maria h. Abraham Dattlers Bier Würts Zur Glocken n. Witwe Eingesegnet Zinst. 13. 9.br (i 212)

Abraham Dattler vend la maison au tailleur Antoine Spach. En marge, quittance remise à Martin Hermann.

1633 (8. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 331
(Protocollat. fol. 62.) Erschienen Abraham Dattler, Biersieder Zur Glocken alhie,
hatt in gegensein Anthoni Spachen deß Schneiders auch burgers alhie (verkaufft)
hauß, hoffstat, höfflin und hinderhauß, mit allen andern ihren gebäwen, alhie gegen der Metzig vber neben Gabriel Neher dem schuhmacher & neben Georg Wincklers deß Weißbecken see. wittib und Erben hind. zum theil vff den Vlmergraben vnd zum theil vff besagts Wincklers witib vnd Erben, dauon gehen Jährlich auff Urbani 4. gld. gelts St. w. H. D. Ernst Heussen in hauptgut mit 100. fl. w. abzulösen, Jt. 7 ß 6 s bodenzinß vff Weÿhenachten dem Gürtlerhoff alhie, so seind sie auch noch verhafftet vmb 100. lb d dem Stifft S. Marx alhie, so vff erfordern erlegt, Inmittelst vff Joh. Bapt: verzinßt werd. müessen, sonst ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerde geschehen per 950. lb
[in margine :] die hierinn angegebene 100. lb dem Großen Gemeinen Allmusen Zu St. Marx gehörig seind durch Martin Hermann alß ietzig Possessorem hiering. behaußung abgelöst wd. Er dafür quittirt word. wie in deß Allmusens Reg. de A° 1560. biß 1653. inclusive fol. 364. mit mehrerm zu befinden ist

Fils d’Ulric Spach, Antoine Spach épouse en 1619 Madeleine, fille du cordier Thomas Klopffer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 298)

1619. Dominica Quinquagesima. Anthoni Spach der Schneider, Herrn Ulrich Spachen Hinderlaßener Sohn, Vndt J: Magdalena Thoman Klopffer des Seÿlers Hinderlaßene Tochter. Eingesegnet Zinstag 16. feb: (i 154)

Antoine Spach vend la maison au farinier Martin Thierbach (Dürrenbach)

1635 (15. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 472 (expéditions) f° 48-v
Wir ut spâ [Hans Carol Prechter der M. &] erschienen ist vnser Burger Anthoni Spach der Schneider (verkaufft)
auch vnserm Burger Martin Dürrenbach dem Meelman
Ein Vorder vnd hinderhauß, hoffstat vnd höfflin, mit allen and.en ihren gebäwen & gelegen in vnserer St. St. gegen der Metzig vber, einseit neben Gabriel Neher dem Schuhmacher, anderseit neben weÿ: Georg Wincklers see. wittib und Erben, hinden Zum theil vff de Vlmergraben vnd Zum theil vf erstgedaht wittib vnd Erben stoßend dauon gehen Jährlich auf Urbani vier gulden gelts Straßburger wehrung D Ernst Heüssen in hauptgut mit 100 Gulden bemelter werung abzulösen, Item Sÿben schilling sechs pfenning bodenzinß auf weÿhenachten dem Gürtlerhoff alhie, So seind die Heüser annoch verhafftet vmb 100. pfundt dem Stifft St. Marx alhie (…) So dann vmb 700 Pfundt d Abraham Dattler dem Biersieder zur Glocken – vber die beschwerde so der Käuffer auf sich genommen, Zugangen und beschehen für und umb 398 pfund

Originaire de Weissensee en Thuringe, le boulanger Martin Thierbach épouse en 1624 Jacqueline, fille du musicien Augustin Bietmann (ensuite Dietmann)
Mariage, cathédrale (luth. p. 178)
1624. Dominica 3. Trin : 13. Junÿ. Martin Thürbach von weissensee aus Thüringen der weisbeck, vnd J. Jacobe, Augustin Bietman den spielman n. tochter. eingesegnet montag 21. Junÿ (i 94)

Martin Thierbach devient bourgeois par sa femme deux jours après son mariage
1624, 4° Livre de bourgeoisie p. 69
Martin Dürbach Von Weißensee In Düring d. Weißbeckh empfangt d. Burgkrecht Von Jacobe Augustin Bietman deß Spülmans selig. hind.laßener Tochter Vnd Wüll beÿ den Beckh Zünfftig sein. Signatum den 15. Julÿ Ao 1624.

Martin Thierbach et sa sœur Barbe Thierbach femme du chaudronnier Sébastien Kugler vendent à leur beau-père Martin Hermann deux cinquième qui leur appartiennent dans la part paternelle de la maison

1652 (22. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 449
(Prot. fol. 138. fac. 2) Erschienen Martin Thierbach der schwartzbeckh und Barbara sein Schwester Sebastian Kuglers deß iüngern, Kupfferschmidts, eheliche haußfr. mit beÿstand ermeldts ihres Ehevogts
haben in gegensein Martin Hermanns deß Meelmanns ihres Stieff Vatters
ihre Zween fünffte theil ahne Zwen tritten theilen ahne Zweÿen häußern einem vordern und einem hindern, dero hoffstätten, höfflin und allen deren Gebäwen & alhie geg. der groß. Metzig hienüber, einseit neb. Anthoni Eisen dem Schuhmachern, anderseit neb. weÿl. Georg Winckhlers deß weißbeckh. seel. Erben, hind Zum theil vff den Olbergraben, und theilß vff die winckhlerische Kind. stoßend gelegen, von welch. gantz. Behaußung gehnd iahrs vff Urbani 4 fl. Wehr. lößig mit 100 fl. ermeldter wehr. Fr. Susannæ Bernerin, Item 7 ß 6 d iährlich. vff weÿhenachten.dem Gürtler hoff, Item 5 lib. vff Joh. Bapt: lößig mit 100. lib. dem Stüfft St. Marx, so ist diße Behaußung auch noch verhafftet geweß. umb 500. lib. weÿl. Abraham Dattlers deß Biersieders Zur Glockh seel. Erben, daran aber der Käuffer bißhero nach und nach abgetragen hatt, sonsten seÿe solche Behaußung ledig und eig. Und were dißer Verkauff und Kauff über die ietz specificirte Beschwärdt daran der Käuffer gewiß. word ist, welche derselbe auch (…) übernohmen – zu dem hiehero gehörig. rato übernohmen ) geschehen umb 70. lib

Originaire de Sundhoffen près de Colmar, le farinier Martin Hermann épouse en 1639 Jacqueline, veuve de Martin Thierbach : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia Eheberedung – Zwisch. dem Ehrsamen v. bescheidenen Martin Herrmann, Von Sunthoffen, der Weißbecken an einem, v. dann d. Ehren: v. Tugendsamen frawen Jacobea Weÿl. Martin Dhierbachs, geweßenen Meelmanns v. burgers Zue Straßburg seel. hinderlaßenen Wittib andern theils (mit beÿstand) Martin Müllers ihres geschwornen Vogts, V. Hanß Lorentz dhierbachs deroselben Kinder Vogts (…) Welches alles beschehen v. abgehandelt Sambstags d. 13. 9.bris A° 1639. v. durch nich expedirt d. 25. Maÿ A° 1655. Johann Friderich Medler nots.

Mariage, cathédrale (luth. p 429)
1639. Dom: 24. Trinitatis. Martin Hermann der Meelman, Martin Hermans deß gewesenen Wirths von Sundhoffen hind.laßener ehelicher Sohn, Jacobea Martin Dürrbachs deß Meelmanns vnd burgers allhie nachgelaßene Wittib. Mont. den 2. Decemb. In der Ruprechts. eingesegnet (i 219)

Il devient bourgeois une semaine après son mariage
1639, 4° Livre de bourgeoisie p. 189
Martin Herman Von Sundthoffen der Mehlman Empfangt d. Burgerrecht von Jacobea, weÿl. Martin Dürbachs deß Mehlmans Seel: witiben Seiner Haußfrauwen vmb 8. gold fl. Ist noch ledigen Stants geweßen vnd würd Zu den Becken dienen Jur: den 9 Xbris 1639.

Martin Hermann demande le 28 octobre 1648 l’autorisation d’établir une boulangerie dans sa maison. La commision se réfère à des précédents. Elle constate que les boulangers sont déjà nombreux et que le pétitionnaire vient d’être emprisonné pendant deux jours pour une querelle avec ses voisines. Par ailleurs Martin Hermann a appris le métier de boulanger et plusieurs boulangeries ont fermé à proximité. La commission demande aux préposés aux feux d’inspecter la maison. Ils concluent dans leur rapport présenté le 17 novembre que la qu’on peut y faire sans danger un four à pain. La commission estime qu’une nouvelle boulangerie porterait préjudice au voisin Jean Conrad Ferber. Elle est d’avis que Jean Conrad Ferber continue à exercer le métier de boulanger et Martin Hermann celui de farinier. Martin Hermann se plaint en décembre que son voisin contrevient à la décision des Quinze en vendant de la farine, de la semoule, de l’avoine et des pois au détail.

1648, Protocole des Quinze (2 R 67)
(f° 206) Sambst. den 28. 8.bris – Martin Hermann wegen Beckenwercks
Martin Hermann per M. Eggern d. Mehlgremp beÿ d. Metzig, pd. Supplicat: bitt daß Er daß beckenwerck in seiner behaußung treiben mög, vndt deßwegen vmb Augenschein. Erkandt, soll vffgeschlagen vndt die Sach ieht Zubedacht gezog.

(f° 210) Freÿtag den 3. 9.bris – Martin Hermann wegen Beckenwercks
H. Baur, H. Stör reassumiren Martin Hermanns deß Meelmanns gegen der Metzig supra folio 206. gesuchtes beckenwerckh, vnd laßen ex protocollis de a° 1643 et 47. Waß damahlen mit hans Georg Dambachen vndt den becken fest ingleichem begehren Vor war, ableßen, Nun seÿe nicht ohn, daß das Becken Handwerck ohne daß über setzt, bereits 2 beckenhäußer inn selber gegend, vnd Zwar Eins hart an Imploranten hauß, vnd Würdt die Willfaht nicht allein beÿ dem gesambten handtwerckh groß lamentirens, sondern auch beÿ der nechsten nachbaurin /.weilen diese beÿde Weiber ohne daß in stettigem Zanckh mit einander Leben./ nicht wenig händel vnndt Ungelegenheit verursachen, maßen dann daselbst ohne daß Jüngsten Schwetz händel Vorgegang., deßwegen Supplicant vnd sein haußfrau auß Erkandnuß E. E. Großen Raths Zween tag In hafft büßen soll.
Weilen aber auch supplicant Ein Arm gesell, der sein handtwerckh redlich erlehrnt, auch solches zu treiben billich nit Zuhindern, daß hauß gleichwohl vmb 1200. fl. beschwert vnd von den creditoren gezogen, darauf die 5. Kind. Mhh. Zu erbarmen kommen möchten, Item auch vor etlich Jahren Ein beckenhauß vffm Fischmarck abgangen, auch Vor Jahren daß bierhauß Zum Strauß Eines geweßen, vnd Im übrigen in dergleich ansuchen MHh. Kein gebundene handt haben, alß seindt die Herren Deputirte der ohnmaßgäblich. meinung, Es solte der augenschein per Obere Fewrherren eingenohmen /:undter deßen möchten Vielleicht die becken auch einkommen:/ köndte als dann ferner vom geschäfft geredn vndt nach befundenheit willfahrt od. abgeleint wd. Erkandt, würdt placidirt.

(f° 218) Sambstag den 11.ten 9.bris – Becken Meisterschafft et Cons. Ca. Martin Hermann
Becken Meisterschafft Item Hans Conrad Ferber, Weißbeck gegen der Metzig, so dann Hanß Heinrich Boch, Vincens Limpurger vnndt übrige Nachbaurschaft daselbst vbergeben per Bullian dreÿ und.schiedliche Supplicationes, Vnd bitten vff Mhh. Erkandnus supra fol. 210. vmb eingeführter ursach willen, Martin Hermann sein begehrtes beckenwerckh abzuleinen & Erkand, Vorig herren sollen die Sach bedencken.

(f° 219-v) Freÿtag den 17. 9.bris – Hans Conrad Ferber et Cons. Ca; Martin Hermanns beckenwerckh
H. Baur und H. Stör Laßen die Verschiennen Sambstag Von E. E. Zunfft der becken, wie auch den Nachbaurschafft vnd hanß Conrad Ferbers des weißbecken, Wid. Martin Hermanns begehrtes beckenrecht, Einkommene Supplicationes ableßen. Ob nun wohl der, Von Obern Fewr Herren Jüngst eingenommene Augenschein, Wie solcher in Fewer, Augenschein Protocollo fol: 180. verzeichnet Zuerkennen gibt, daß das Fewer recht in gedachten Hermanns hauß wohl Zu v.gönnen vnd ein Bachoffen ohne sonderen gefahr vfzurichten were, So find. doch die Herren Deputirte vnd erschiedliche in gegenseitig. Supplicationibus eingeführte motiven vndt sonderlich aber die nachfolgende, von solchem grundt, benantlich daß (1) die beede beckenhäußer so nahe an einand. kämen, d. beÿ beeden läden fast kein und.scheid Were, welches (2) großen Zanckh noch mehrere verbitterung bevorab Zwisch. den 2 bißigen weibern, vnndt also bestendige Ungelegenheit causiren würde & (3) Ferber gleich wohl 7. Hermann aber nur noch 3. Kind. beÿ sich vnndt dann auch (4) In selber refier vnd gleichsamb nit vber j. od. 2. Steinwürff Von Einand. sich vff 9. od. 10. beckenhäußer befinden & daß Sie dahero nit sehen konnen Wie Hermann In seinem begehren Zu willfahren, sondern vermeinen* Jedoch ohne Einige maßgebung, Es solte ihme an diesem orth daß beckenwerckh Zutreiben abgeleint, sond.n Er beÿ seinem Meelverkauff gelaßen, hingegen aber auch seinem nachbauren, weilen mann die eüsverliche* nachricht, ob wolte Er Jenem Zutrutz, neben dem beckenrecht auch Wannen außstellen, angezeigt werden, daß Er sich deß Wannenrechts sonderlich so lang bede heußer In dem Stand verbleiben, allerdings und gäntzlich enthalten, also allein beÿ seinem beckenwerckh vnd Jener allein beÿm wannenrecht verbleiben solle, alles vff belieben MGhh.
Erkandt, würd der Herren Deputirt. bedencken placidirt.
[in margine :] Sambt. den 18. dito Ist Hermann u. Ferbern in ph. Jr. Kippenheim v. H. Dieffenbechers bescheid angezeigt.

(f° 238) Sambstag den 9. Xbris – Martin Hermann Ca. Hans Conrad Ferbern
Martin Hermann der Meelmann per Eggen Contra Hans Conrad Ferbern den becken seinen Nachbauren, Clagt daß derselbe MHh. Jüngsten Erkandnuß Zu Wid. nicht allein Meel und grieß sondern auch Gerst und Erbßen Sester Weiß verkaufft & bitt ihme Zur parition anzuhalten. Bullian pro citato ad proximam begehrt, ille setzts.
Erkandt soll beclagten auß dem Semel mehl und grieß, durch auß nichts von gekörn, od. andern Stucken Zum Meelwerck gehörig, wed. in noch außerhalb dem hauß verkaufen, beÿ straff 5. lb. d. so offt dar wid. beschiht
[in margine :] den 13. diß Ist Hermann wie auch Ferbern v. seiner Frawen in E. Jr. Kippenh. H. Dieffenbechers bescheid angezeigt worden.

Les Quinze confirment Martin Hermann dans son droit de vannage.
1665, Protocole des Quinze (2 R 82)
(f° 37) Sambstag den 15. Februarÿ. – Martin Herman wegen Wannenrechts
Martin Herman pro filio Hanß Georgen, p. Wilden, prod: Zunfftschein, vnd pitt vmb gn. confirmation, erlangt. Wannenrechts. Erkandt, willfahrt, vnd ist schein gefertiget.

Le chapelier André Thierbach et sa sœur Salomé Thierbach femme de Paul Lorentz vendent deux autres cinquièmes à leur beau-père Martin Hermann

1657 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 504
(Protocoll. fol. 67.) Erschienen Andres Thierbach der huetmacher und Salome sein Schwester, Paulus Lorentz Eheweib, mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, wie auch Martin Thierbach deß haußfewrers ihres eheleiblich. Bruders und Sebastian Kuglers deß Kupfferschmidts ihres Schwagers
in gegensein Martin Herrmanns deß Meelmanns ihres Stieffvatters
Zween fünffte theil ahne zwen tritten theilen ahne Zweÿen häußern einen vordern und hindern, deren hoffstätten, höfflin, und allen ihren Gebäwen & alhie geg. der groß. Metzig hienüber, einseit neben Anthoni Eisen dem Schuhmachern, anderseit neben hannß Georg Planckh dem Weißbeckh. hind. theils vff den Ulbergraben, theilß vff erstgemelt. Blanckh stoßend geleg., daran der übrige ein fünffte theil am Zweÿten theil sampt dem haupt tritten theil dem Käufferen ehevögtlich. weiße Zustehe, von welch. gantz. Behaußung gehend iahrs vff Vrbani 4. fl. straßb. wehr. lößig mit 100. fl. ermelter Wehr., Fr. Susannä Bronnerin, Item 7 ß 6 d iährlich vff weÿhenacht. dem Gürtler hoff, Item 5 lib vff Joh. Bapt: lößig mit 100. lib. dem groß. gemeinen allmosen Zu St Marx, So ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 337. lib. 10. ß rest ahne 500 lib weÿl. Abraham Dattlers geweßenen Biersieders Zur Glockh nunmehr seel. nachgelaßenen Erben – zu dem hieheri gehörig. rato übernohmen – umb 70 pfund

Martin Hermann renonce au nom de sa femme Jacqueline à la jouissance viagère de la succession de Martin Thierbach en faveur des quatre enfants issus du premier mariage
1657 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 505
Erschienen Martin Herrmann der Meelmann alß Ehevogt Jacobeæ, weÿl. Martin Thierbachs deß ältern geweßenen Meelmanns seel. Wittibin, an einem,
So dann Martin Thierbach der haußfewrer, Barbara Sebastian Kuglers deß Kupfferschmidts Eheweib mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts, Andres Thierbach der huetmach., Vnd Salome Paulus Lorentz deß Metzgers Eheweib, mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts, alle vier Geschwisterd, und obernannts Martin Thierbachs deß ältern Zu vier fünffte, theilen Erben, am andern theil
Zeigten an und bekannten geg. einand. freÿ gutwillig offentlich Wiewohl. Sie Jacobæ die Muter sein Martin Thierbachs deß ältern Verlaßenschafft, salvâ legitimâ, die tag ihres lebens widems weiß Zu genießen befugt geweß. were, hette Sie iedoch vff solch. widems nieß gutwillig verzug gethan (…)

Martin Hermann rachète un capital assis sur la maison en vertu d’un titre de 1548.

1670 (4. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 456-v
Erschienen H. Johann Georg Lemp der Apothecker, alß Curator Fr. Susannæ Gernerin
in gegensein Martin Hermanns deß Meelmanns
bekannt daß derselbe 100. fl. Straßb. erlegt und dadurch die Jenige 4. fl. straßb. Wehr. iährlich. term° Urbani fallenden zinnßes, so Er, Vermög eines Latinisch. pergamentinen sub dato 15. Calendas Junÿ Anno 1548. durch weÿl. H Sebastianum Metzgern alß deß Bischofflichen hoffs damahlig. Contractuum Notarium nunmehr seel. mit deß hoffs anhangenden Insigel außgefertigten Zinnßbrieffs, Von seiner allhier gegen der Metzig hinüber gelegener Behaußung

Martin Hermann meurt le 25 août 1672 en délaissant trois enfants réduits à la part légitime. Le défunt a légué la maison face à la grande Boucherie à son fils cadet Jean Georges. La masse propre à la veuve est de 644 livres, celle propre aux héritiers de 26 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 445 livres, le passif à 134 livres.

1672 (4. 9.bris), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 7) n° 192
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt jeder haab, nahrung V. güeter, so Weÿl. der Ehrenhafft V. Vorgeachte Herr Martin Herrmann, Meelmann V. Burger alhier, nach seinem den 26. Augusti dießes Zue end gemelten jars aus dießer Zergänglich. Welt genommenen seel. hienscheiden hinder ihme V.laßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern Vnd begehren Mstr. Samuel Herrmanns Vndt Hanß Georg Herrmanns beeder haußfeurer Vndt burgere alhier, So dann Fr: Jacobea Hermännin H. Johann Christoph Kertzdörffers glaßers v. burgers alhier haußfrau mit beÿstand deßelben, sein Martin Herrmanns seel. mit nachgemelter hinterbliebener Wittibin Ehelich erzielter dreÿer Kindere Vnd per Testamentum in Legitimam instituirter Erben, deren Kinder in das übrige d. Stämmer nach eingesetzet seindt, durch die Tugendsame fraw Jacobeam Dietmännin des v.storbenen seelig. hinterbliebene Wittib mit beÿstand Mstr Pauli Weinschencken Stub. vatters d. beck. knecht stub. ihres geordnet V. geschworenen Vogts (…) Actum Straßburg in fernerem beÿseÿn Hn Seb. Kuglers Kupferschmidts v. Mstr. Andreæ dhierbachs hutmachers beed. burger allhier Montags den 4. Novembris A° 1672.

In einer d. Statt Straßburg geg. d. großen Metzig über gelegenen, hiehero gehörigen vndt hernach beschriebenen behausung ist befund. Word. Wie volgt
Ahne Haußrhat. Auff d. obern bühnen, Auf d. undern bühnen, In d. Cammern A, In d. Cammern B, In d. Cammern C im hindern Stock, In d. obern Vordern Stuben, In dem hindern Stüblein, In dem vndern od. gad. stüblein, Im höfflein, Im gad., Im Keller
Ahne Früchten vndt Meel. Auff Hanß Georg Hermanns Casten, Auff dem Kasten im Bruderhoff, In d. Wohn behaußung auff dem Casten, Im gaden auff dem banck
Eigenthum ane einer behaußung. Item einen Vordern Vndt einen hinderhauß hoffstatt Vndt höfflein mit allen ihren gebäwen, begriffen, Weitt. Rechten, Zugehörd. V. gerechtigkeitt. gelegen in d. Statt Straßb. gegen der großen Metzig über eins. neben Mstr Hanß Georg Planck dem Weißb. v. burgern alhier, anderseit H. Hannß Conrad Simon dem barbierer V. auch burger allhier, hinden Zum theil auf dem Ulmer graben Vndt theils auf erstgemelt.H Planck stoßend. Davon jährlichen d. Statt Straßb. d.thurn auf Jacobi 10. ß d. Zinß, So dann 7. ß 6 d dem Gürtler hoff allhier jährlich auf weÿhenachten abzurichten aber dieselbige freÿ ledig v. eigen, Vndt über gemeltte beschwerd. hiehero Wie dieselbige hans Georgen dem jüngst. Sohn dießer tagen in beÿsein d. H. Testamentarien überlaßen worden angeschlagen seind Nemblichen pro 2100. fl. gehört d. Fr. Wittib für Unverändert Vordrist Ein dritter theil so da thut 350 lb. Und ane den übrigen Zweÿtten theil Wiederumb ein 5. theil so da ist 140. lb Thut also d. Wittib gantze Unveränderte theil nemlich 490 lb.. Darüber Vorhanden 2 teutsche p.gamönine Kauffbrieff, mit d. Statt Straßb. anhangendem Contract Insigel deren d. Erste datirt d. 22. Julÿ A° 1652. besagt wie d. V.storbene Martin Herrmann Von Martin dherbach den schwartzb. v. Barbara seiner Schwester H. Seb. Kuglers deß Kupfferschmidts Eheliche haußfr. ihre 2/3. theil ane 2/3. theille an sich erkaufft, d. andere sub dato d. 23. 9.bris A° 1657. inhaltend wie d. seelig v.storbene Von Andreæ dhierbachen den hutmachern v. Salome seiner Schwester, Paul Lorentz deß Metzgers haußfrawen ihre 2/5. theil ane 2/3. theillen abgehandelt hatt, beede not. mit N° 1.
Itel Was das jenige in d Burggaß gelegene beckenhauß (…)
Ergäntzung der fr. Wittib unveränderter guths. Erstl. Auß dem über weÿl. h : meister Dhierbachs gewesenen Meelmans v. burgere Zue Straßb. ihres Ersten haußwürths seel. V.laßenschafft durch auch Weÿl. Notarium H Caspar Medlern seel. A° 1639. d. 23. 7.bris auffgerichteten Inventario. 165 lb, Abzuf 40, Restierende Ergäntzung 124 lb.
Der Fraw Wittib unverändert Vermögen, 1) d haußrath 72, 2) Silber 43, 3) gold ring 1, 4) Eÿgenthumb an i. behaußung 403, 5) Ergäntzung 124, Summa summarum 644 lb
Solchem nach volgt nun auch die beschreibung der Erben Unverändert Nahrung allein in Volgender Kleidung vnd Weißen gezeüg bestehet (…) 26 lb
Endl. Wirt auch das gemein Verantwortung vndt theilbar guth, so in Volgend. rubricen bestehetn beschriben 1) s haußrath 61, 2) Schiff v. geschirr 10, 3) Frücht v. Meel 548, 4) Wein v. lehrer Vaß 85, 5) Silber geschirr 48, 6) gld. Ring 4 ß 7) baarschafft 804, 8) beßerung ane häußern 747, 9) Activ Schulden 137, Summa summarum 2445 – Passiv Schulden 134 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2980 lb
Copia Testamenti clausi vel inscriptis. Ich Martin Herrmann und ich Jacobe Dietmännin beede Ehegemächte und burgere Zu Straßburg (…) Zum sechst. ist unß. beed. Testirend Eheleuth ernstich will u. meinung, d. nach Unßerm. seel. ableib. wann nemlich d. von uns einand. v.schaffte usufructus seine endschafft erreicht hab. wird, Unßerm Sohn Hanß Georg Herrmann, dafern d.selbe alß dann noch beÿ leb. sein wird, Unß.e alhier in Straßburg geg d groß Metzig üb. gelegene wohnbehaußung umb 800 pfund v. seinen übrig. mit Erben Käufflich überlaß. werd. (…) Darnach u. Zum Siebend. so p.legiren u. v.mach. wir Unß.m Sohn Samuel Herrmann auch auff vorgemelt. unß. beed.seits töldich. hientritt, Unß.e Eigenthümliche ane d. Burggaß alhier gelegene Behaußung umb 500 Pfund Pfenning (…) Und dieweilen Zum 11. die benambß: u. einsetzung d. Erben d: wesentlichs hauptstück eines Jed. Testaments ist, so ernenne Ich Martin Hermann Zu meinen recht. u. ungezweiffelt. Erb. meine mit ietzig. meiner haußfr. Jacobea Dietmännin ehelich erzielte 3. Kind. benantlich. Samuelen, Hanß Geörg. u. Jacobeam, doch dergestalt, d. Sie weit. nicht dan in Legitima eingesetzt sein (…), Ich Jacobea Dietmännin ab. setze Zu meinen Erb. ein, meine in erst. u. and.re Ehe erziehte Kind. nemlich Martin, Barbaram, Andream und Salome, so ich mit meinem esten haußwürth Martin dhierbach. den Meelman ehelich erzeugt, so dann Samuelen, Hanß Geörg u. Jacoben, die ich mit ietzigem meinen Ehemann Martin Herrmann auch Meelmann ehelich erziehlt, doch d.gestalt, d. von meinen Kind. erster Ehe, dreÿ benantlich. Martin, Barbara u Salomen so d. Kind.n and.er Ehe ab. alle dreÿ nemlich Samuel, Hans Geörg u. Jacobe allein umb ihren Pflichttheil zu Latein Legitima genant, eingesetzt sein (…). Gescheh. in des heÿl. Reichs freÿ Statt Straßburg, sontags d. 14. Monatstag Julÿ Ao. 1667. – Copia Instrumenti, Johann Georg Redtslob, Sacra Imp.iali Authoritate Notarius publicus ac Civis Argentinensis – Copia Nach Dispositionis – Erklärungen, dinstags d. 29. 8.vris A° 1672. – Vergleich, d. 13. 9.bris A° 1672, Philippß Heinrich Theus, Nots.
Den 30. Maÿ A° 1673 hab Ich d. Fr. Wittiben als kranck v. Zu bette geg. (…) überlieffert
Copia Eheberedung (…) Welches alles beschehen v. abgehandelt Sambstags d. 13. 9.bris A° 1639. v. durch nich expedirt d. 25. Maÿ A° 1655. Johann Friderich Medler nots.
N° 193 General Theil Buch

Biens dont la veuve a la jouissance viagère et liquidation de la succession
1673 (20. Februarÿ), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 8)
N° 198 – Wÿdemb Welchen fraw Jacobe Herrmännin lebtägig Zu usufruiren hat, Vndt nach dero seel. hientritt auf die Herrmännische Kindts Kind. Eigenthümlichen Zufallet, auffgerichtet Anno 1673. (…) Fraw Jacobe Dietmännin gemelt. Herrn Hermann seel. hinderbliebene Wittib – Donnerstags d. 20. Februarÿ A° 1673
N° 197 – Abrechnung Zwischen Frawen Jacobeæ Dietmännin herrn Martin Herrmanns deß Meelmanns und burgers alhier hinderbliebenen Wittibin
Vndt derselben Kindern Letzter Ehe nammentlich an Samuel und hanß Georg Herrmann Undt Jacobæ Kertzendörfferin alß Herrmännischen Erben
Wegen deren beÿ der inventation Zu bezahlung der Stallgebühr Inventiren vnd theil : auch anderer Kösten außgesetzten 50 lb. d. (…) Donnerstags d. 20. Februarÿ A° 1673

Partage de la succession suite à un acte dressé par le notaire Christophe Schübler après la mort de Jacqueline Dietmann le 17 mars 1674.
1674 (27.3.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 7) n° 7
Zuwißen demnach Weÿl. Fr. Jacobe Dietmännin auch weÿl. Herrn Martin Hermanns geweßenen Mehlmanns, vndt Burgers alhie Zu Straßburg hinderlaßene Wittib den 17. Martÿ dieses fortlauffend. 1674. Jahrs ihr Zeitliches leben quittirt, So ist darauff den 24. hujus deroselben Verlaßenschafft vnd Ihr gesambte Erben In Süben Stammtheil vertheilt, vndt waß weÿl. Fr. Barbara Dierbachin, Herrn Sebastian Kuglers Statt Kupfferschmidts vnd burgers alhie Zu Straßburg geweßene haußfr. seel. hinderlaßene 6. Kinder alß obgedachter Fr. Jacobe Dietmännin hind.blibenen Enckheln für Einen, Sÿbend. Stammtheil durch alle rubricen zu gefallen, das findet sich alles ordentlich vnd umbständlich In dem durch H Christoff Scheüblern Not. Cæs: auch E. E. Großen Raths Jetzmahlig. beÿsitzern darüber ord. in gedacht. 1674. Jahr außgefertigt Special Theil Register, die weilen aber Zwen Sohn Majorennes darunder Elster alhier d. and. ab. vff der Wanderschafft vnd die Zwo döchter verheurathet seind (…)
A. Fr. Anna Barbara, B. Martinus, C. Jgfr. Anna Maria, D. Johannes, E. Fr. Ursula, F. Sebastian

Insinuation à la Chambre des Contrats d’un contrat passé entre les héritiers majeurs et mineurs
1674 (25. April), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 247
Martin Dierbach der Haußfeurer für sich selbsten, herr Johann Ludwig Kuentz der Meßerschmidt und E.E. Kleinen Rhats alter beÿsitzer alß Vogt weÿl. Barbaræ Dürbachin, mit H Sebastian Kuglern der Statt Kupfferschmidt ehelich erziehlter und nachgelaßener Kinder, mit beÿstand ietzgedachts ihres eheleiblichen Vatters Andres Dürbach der Hutmacher für sich selbsten, H. Johann Jacob Stich Not. alß Theil Vogt weÿl. Salomeen Dürbachin mit auch weÿl. Paul Lorentzen dem Metzger ehelich erziehlten Kinder, alle Vier weÿl. frawen Jacobæ Dietmännin in erster Ehe, mit weÿl. Martin Dürbachen dem Mehlmann ehelich Erziehlte Kinder, ferners Samuel Hermann der Schwartzbeckh, hannß Georg Hermann der Mehlmann, beede für sich selbsten und Christoph Kertzendörffer der Glaser als Ehevogt Jacobeæ Hermännin, alle dreÿ obgedachter Jacobæ Dietmännin mit weÿl. Martin Hermann geweßenen Mehlmann ehelich erziehlter Kinder, an einem, Mehr herr Josias Gerner der handelßmann alß Vogt Vorbesagter Jacobeæ mit bemeltem Kertzendörffer erzeügter Kinder, Philipp Körner der Weinhändler alß Vogt Samuel Hermanns erziehlter Kinder, so dann hannß Georg Keller der Schneider alß Curator hannß Georg Hermanns ehelicher Kinder am andern, und beÿde theil mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und weÿden herren Johann Baptistæ Fechers und heren Johann Philipp Braunen deß ältern, beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ad Contractus Minorum insonderheit deputirter, haben Einen beÿ wohlgedachtem Rhat producirten, am 11. April in abgeleßenen uff der Herren deputirten beschehene relation, und der Parten Verspruch und der Vögt behabung obrigkeitlich confirmirten Vertrag hierbeÿ Vorgelegt und daß derselbe dem Cancelleÿ Contract Protocollo Verbotenus inserirt werden möchte, gebetten, allermaßen auch darauff erfolget ist, und laut derselbe Von wort Zu wort also

Le farinier Jean Georges Hermann épouse en 1665 Marguerite Schmutz, fille du pêcheur Nicolas Schmutz : contrat tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrsahmen und bescheidenen Hanß Georg Herrmann, dem ledigen Mehlmann, des Ehrenhafften und Vorachtbahrn Herrn Martin Herrmanns, Mehlmanns und burgers alhier Zu Straßburg Eheleiblichen Sohn, als dem Bräutigamb ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrawen Margaretha Schmutzin, des Ehrengeachten Niclaus Schmutzen, Fischers und Burgers alhier Zu Straßburg Ehelich erzeugten dochter, als der Jungfraw hochzeiterin am andern theil – So beschehen und Zugangen in des Heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg, Mittwochs den 9. Monathstag Martÿ Anno 1665. Johann Georg Redslob, sacra Imperiali auth: Notarius publicus ac civis Argent.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. 134, n° XI)
1665. Dom. Misericord. Johann Georg Hermann d. Meelmann Martin Hermanns deß meelmanns Ehl. sohn undt Jungfr. Margaretha H. Nicolai Schmutzen deß fischers Ehl. tochter (i 135)

Jean Georges Hermann et Marguerite Schmutz hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs de Samuel Hermann

1674 (27. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 475
Hannß Georg Herrmann der Meelmann und Margaretha sein Eheweib und Zwar dieselbe insonderheit mit assistentz Niclaus Schmutzen deß Fischers und hannß Georg Kellers deß Schneiders ihres resp. eheleiblichen Bruders und Schwagers laß deroselben erbettener nechster Verwanther
in gegensein H. Philipp Körners deß Weinhändlers alß Vogts Samuel Herrmanns deß haußfewrers Kinder erster Ehe, mit beÿstand erstgedachts Ihres Vatters
Unterpfand, hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier gegen der Großen Metzig hienüber, einseit neben H. hannß Conrad Simon dem Barbierer, anderseit neben hannß Georg Blanckhen dem Weißbeckhen hinden uff demselben und den ulbergraben stoßend gelegen

Jean Georges Hermann hypothèque la maison au profit des enfants mineurs du brasseur Georges Pick

1706 (18. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 917-v
Joh. Georg Herrmann meelmann
in gegensein Joh. Jacob Kamm gastgebers zuem Geist alß vogt Georg Picken bierwürths zuem Schwartzen Bähren 2 söhne – schuldig seÿe 750 pfund
unterpfand, seine behaußung gegen der metzig über, einseit neben Joh. Philipp Blanck weißbecken anderseit neben Joh. Philipp ferber Gremp hinten auf hn Blancken stoßend

Jean Georges Hermann meurt le 28 février 1710 en délaissant huit enfants dont les deux aînés sont établis en Allemagne. La masse propre à la veuve est de 171 livres, celle propre aux héritiers de 324 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1144 livres, le passif à 146 livres.

1710 (1.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 24)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung, so weÿl. der Ehrenhafft und Achtbare H. Johann Georg Hermann, geweßener Meelhändler vnd Burger Zu Straßburg nunmehr seel: nach seinem Freÿtags den 28. Februarÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des abgeleibten Herrn seel: mit hernach gemelter seiner hinterlaßenen Fraw Wittwen ehelich erzeügter Kinder vnd ab intestato verlaßener Erben ane folgendem folio benambßet, inventirt, durch die Ehren: vnd tugendsame Fraw Margaretham Hermännin gebohrne Schmutzin die hinderlaßene Wittib, mit beÿstand H. Johann Daniel Kuhnen, des Meelmanns vnd Burgers alhier, Ihres ane Vogtsstatt erbettenen Assistent. (…) So beschehen in Straßburg, Dienstags den 1. Aprilis Anno 1710.
Der abgeleibte seel: hat so wohlen Per Testamentum aus auch ab intestato Zu Erben verlaßen, Erstlichen H. Johann Georg Hermann, der Rechten befließene, der Zeit im Reich sich enthatend vnd Fraw Annam Margaretham Rothin gebohrne Hermännin, H. Frantz Rothen, vormaligen Weißbecken vnd burgers alhier, anietzo Zu Heÿlbronn wohnhaft haußfraw, beede allein in Legitimam: vnd den Ihnen von rechtswegen gebührenden Pflichttheil, In dero beede Nahmen weilen Sie abweßend, auch ohnverburgert, der Wohl Ehren Vest, Großachtbahre vnd vornehme Herr Peter Kornmann, Wohlberühmbter handelßmann vnd Banquier, auch E. E. Kleinen Raths Wohlverdienter Beÿsitzer, als auß Wohlermelt Kleinen raths mittel hierzu Insonderheit verordneter Herr Deputatus, dießer Inventation beÿgewohnt.
In alles übrige aber H. Johann Martin Hermann, Weißbecken vndt burger alhier, vor sich selbsten, Item Fraw Annam Dorotheam, H. Samuel Schrag Statt Seÿlers vnd Burgers allhier haußfrau, mit beÿstand erstgemelts ihres Ehevogts, Ferners Fraw Annam Catharinam, H. Johann Philipp Kleinen, Metzgers vnd burgers alhier Ehewürthin, mit assistentz deßelben, Weiters Fraw Annam Mariam, Johann Martin Albecht, Meelmanns vnd burgers alhier Eheliebste, Mehr Samuel Hermann, ohlmann vnd burger alhier, Vnd dann Frauw Jacobeam, Herrn M: Michael Friderich Böhme, wohlmeritirten treüwfleißig. diaconi in der Predig. Kirch alhier, Vielgeliebte fraw Ehewürthin, mit beÿstand deßelben. Und also alle acht des in Gott ruhenden Herrn seel: mit eingangs erwehnter seiner hinderlaßener Fraw Wittwe ehelich erzeugte resp. Söhn und Döchter, vnd sowohlen ab intestato alß auch per Testamentum Jedoch ungleich. ratis instituirte Erben.
Bericht wegen eingangs gemelter Verlaßenschafft betreffendt. Zu wißen, daß zwar mehrernandte beede Eheleuth sich in der Eheberedung wie hievor Zu sehen, ein unverändert guth vorbehalten, auch der fraw Wittib bericht nach solche ordnungsmeßig inventiren, das Inventarium aber darüber nicht ausfertigen laßen, weilen es nun bereits über 45. Jahr angestanden, Sie die Wittib nicht mehr eigentlich durch welch. Notarium es beschehen, wenig. was Sie einand. sonderlich vor haußrath vnd vahrend. haab, außer daß gedachte Wittib ein außbereit bett vnd dergelichen mobilien gehabt, dafür Ihro hernach 36. lb. ergäntzt word., zugebracht (…)

In einer alhier Zu Straßburg gegen der großen Metzig über gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befund. word. wie Volget.
hützenwerckh. In d. Kammer A, In d. Kammer B, In d. Kammer C, In d. Kammer D
Eigenthumb ane einer Behaußung (E.) Item Ein Vord. vnd hind. hauß hoffstatt v. höfflein m. allen deren Gebawen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg gegen der großen Metzig hinüber, Einseit neben Herrn Johann Jacob wagner dem Krempen, anderseit neben Herrn Johann Philipp Blancken dem weißbecken hind. Zum theil auff de Ulber graben, v. Zum theil auff erstgemelten H. Blancken stoßend. Davon gehen Jährlich 7. ß 6 d bodenzinß dem gürtlerhoff alhier. Ferner 10. ß wegen der s.v. Proveÿ dem Pfenningthurn allmend Zinnß. Sonst freÿ ledig vnd eigen, über solche beschwerd. durch die geschworne Werckmeistere Vermög überschickten Schatzzeduls annoch æstimirt Vor 715. lb. Über hievorgeschriebene behaußung welche der abgeleibte Herr seel. beÿ weÿl. Herrn Martin Herrmann geweßenen Meelmanns Seines Vatters seel. Abtheilung, theils Erbs theils prælegats weiß bekommen besagen zween alte teutsche Pergamentener Kauffbrieff m. d. Cantzleÿ contract Stuben anhangenden Insigeln datirt den 20. Julÿ 1652. v.23.t 9.bris 1657. Dabeÿ noch ferner Zweÿ alte Pergamentene Kauffbrieff befindlich.
Ergäntzung der Erben Unveränderten guths
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. Schuld 25, Sa. der Ergäntzung 146, Summa summarum 171 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. Kleÿder 24, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 715, Summa summarum 739 – Schulden 414, Nach deren Abzug 324 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft , Sa. haußraths 166, Sa. Früchten, Gekörns vnd Meels Zum Meelhandel gehörig 103n Sa. Wein und leeren vaß 37, Sa. Schiffmann Zum Meelhandel 10, Sa. Silbers 58, Sa. Guldenen Ring 15, Sa. der baarschafft 100, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Schulden 602, Summa summarum 1144 lb – Schulden 146 lb, Nach deren Abzug 982 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1362 lb
Eheberedungs Copeÿ (…) So beschehen und Zugangen in des Heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg, Mittwochs den 9. Monathstag Martÿ Anno 1665. Johann Georg Redslob, sacra Imperiali auth: Notarius publicus ac civis Argent.
Copia Testamenti clausi – Ich Johann Georg Hermann vnd Anna Margaretha gebohrne Schmutzin beede Eheleüthe vndt burgere alhier Zu Straßburg (…) Zugangen Vnd beschehen In der Königlichen Statt Straßburg Donnerstags den 28. Monaths Tag Februarÿ Im Jahr des Herren alß man Zahlte 1709. [unterzeichnet] Johann Georg Herrmann, Anna Margaretha Herrmännin

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1728, f° 149 n° 15)
1710. Freÿtag den 28.t febr. ist gestorben und Montag darauff nach gehaltener Leichpred. in der Pred. Kirche nach S Helenen begraben worden H Joh: Georg Herrmann, burger und Meelhand. allhier ætat. 67. jahr, bezeug. solches neben mir [unterzeichnet] Samuel Herrman als sohn, Michael Friderius Böhm als tochter Mann (i 150)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1710, Livres de la Taille (VII 1174), n° 174
(Becker, F., N° 504) Weÿl. Hannß Geörg Herrmanns geweßenen Mehlhändlers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 91.b, 1362. lb. 7 ß 6 d., die machen 2700. fl., derselbe verstallte Hiengegen 3800 fl.
Extat das Stallgelt pro 1710 – 7 lb 1 ß
Gebott – 1 Lehrbrieff 11 d
Abhandlung – 1 lb 12 ß 6 d – Summa 8. lb 15 ß 2 d
Abzug. H. Johann Geörg Herrmann J.C. und frau Anna Margaretha gebohrne Herrmännin Frantz Rohten des Becken Zu Hailbronn Ehel. haußfrau beede alhier ohnverburgert haben von deren angefallenen Vätterlichen Legitimæ der 61. lb. 4. ß 11. d. jedes ane Abzug Zu erlegen 6. lb. 2. ß 6. d. alßo beede Zusammen, 12. lb.
dt. omn. d. 5° Novembr. 1710.

Partage du mobilier entre la veuve et les enfants
1715 (4.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 33)
Abtheilungs Concept Über die Jenige Mobilia Silber vnd Guldene Ring so fraw Anna Margaretha Hermännin gebohrne Schmutzin, weÿl. H. Johann Georg Hermanns gewesenen Meelmanns vnd burgers allhier seel. hinderlaßene Wittib, ihren alhie Zu Straßburg wohnenden: vnd verburgerten resp° Zweÿen Söhne vnd vier döchtere auß freÿem willen nach beÿ dero lebzeiten eigenthümlich. überlaßen (…) auffgerichtet den 4. Martÿ 1715.

La maison revient en 1717 par cession à Anne Marie Hermann (voir l’inventaire dressé en 1743).
Le farinier Martin Albrecht épouse en 1698 Anne Marie Hermann

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 91, n° 29) 1698. Mittw. d. 15. 8.br. wurd. nach ordentl. außruff. copulirt Martin Albrecht d. Mehlman v. burger alhie, J Anna Maria Johann Georg Hermanns des B. v. Mehlmanns allhier ehl. T. [unterzeichnet] Martin Albrecht als hochzeiter, Anna Maria Hermänin alß hochzeiterin, Christoff Herrman als bruder (i 90)

Jean Martin Albrecht et Anne Marie Hermann font un testament par lequel ils lèguent la maison et la grange au quai des Bateliers à leur fils Jean Georges, meunier à Bischofsheim à la Haute-Montée (Rheinbischofsheim en Bade)
1735 (6. 8.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 28) n° 383
Testamentum nuncupativum – persönlich kommen und erschienen seind der Ehrenhaffte vndt vorachtbahre Herr Johann Martin Albrecht der Meelmann vnd die Viel ehren vnd tugendbegabte fraw Anna Maria gebohrne Herrmännin Eheleuthe vndt burgere alhier , beede durch die Gnade Gottes aufrecht gesund gehend vnd Stehender leiber, auch dabeÿ guter richtiger Sinnen vndt vernunfft (…)
Viertens wollen beede testirede Eheleuth auf ihre tod vndt absterben ihrem ältesten Sohn Johann Georg Albrecht dem Müller zu Bischen Zum hohensteeg wohnhaft vnd burgern alhier, Ihre un alhießige Statt beÿ der großen Metzig gelegenen Wohnbehaußung vndt hoffstatt mit allen dero begriffen, weith. rechten zugehörden vndt gerechtigkeiten 1.s. neben Joh: Jacob Wagners Erben, 2.s Hanß Georg Anthoni ihrem dochtermann gelegen, wie ingleichem auch die am Stad gelegener Scheur cum appertinentiis, vor vndt vmb 7000 guld. (…) Wurde auch die fraw testirerin Zu erst vor ihrem Eheliebsten versterben, vndt dieses als dann /:wie er gesinnet ist:/ Seinem Sohn Joh: Georg den Meelhandel übergeben vndt abtretten, Solle der Sohn ihme dem Vatter dennoch lebenslang Zinßfreÿ beÿ sich im hauß wohnen laßen, und Zu dem ende das hindere oder vordere Stublein welches dem Vatter alß dan belieben vnd anständig seÿn wird, nebst übrigen Zu seiner logir benöthigten blatz eibzuraumlen schuldig sein, darneben auch den Kosten wie sich geziemet gegen erstattung Zwen gulden wochentlichen Kostpreiß demselben geben und Zukommen laßen (…)
Geschehen Sonntagß d. 6. Octobris 1735. [unterzeichnet] Martin Albrechtn Anna Maria Albrechtin

Autre testament de même teneur
1740, Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 590
Testamentum nuncupativum – Wir zu end unterschriebenene beede Eheleuthe Johann Martin Albrecht der ältere Meelmann vndt Anna Maria gebohrne Herrmännin deßen eheliche haußfrau burgere alhier Zu Straßburg
Fünfftens prælegiren wie unßern Sohn Johann Georg Albrecht dem Müller zu Bischen Zum hohensteeg wohnhaft vnd burgern alhier, doch erst nach bed. Eltern tod haed zu beziehen, Unßern alhier Ziu Straßburg gegen der großen Metzig über gelegene behaußung und hoffstatt mit allen dero gebäwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten 1.s. neben Joh: Jacob Wagners Erben, anderseit neben Hanß Georg Anthoni unserem dochtermann geleg. sambt vier darinnen sich befindlichen gemahlten tafflen mit denen 4. Jahres Zeiten und deren darzu gehörigen schrauben, wie ingleichem auch Unsere ane dem Schiffleuth staden gelegene Scheur mitt ihren begriffen vnd Zugehörden, vor vndt vmb 7000 guld.

Martin Albrecht meurt le 19 janvier 1743 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 750 livres. Le résumé de l’inventaire n’est pas conservé.

1743 (27.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 15) n° 630
Inventarium über Weÿl. H. Martin Albrechts des ältern geweßen Meelhändlers u. b. alhier seel. Verlt. auffgerichtet, in Anno 1743.
Inventarium und Beschreibung aller und Jeder Liegend und Vahrend. Verändet und unverändeter haab, Nahr. und Gütter, schuld. und Gegenschulden überall nichts davon excludirt und außgeschloßen so weÿl. d. Ehren und Vorgeachte H Martin Albrechts der ältere geweß. Meelhändler und b. alhier nunmehr seel. nach seinem den 19. Januarÿ jüngsthin aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitlichen verlaßen, welche Nahr. (…) inventirt nach deme die Viel Ehren und tugendbegabte Fr. Anna Maria geb. Herrmännin die hinterbl. Fr. Wb. ein solches alles (…) geäugt und gezeigt (…) Actum Straßb. in fernerer gegenwarth H. Samuel Schragen Statt Seÿlers wie auch geschwohr. Weinstichers und burgers alhier Von d. fr. Wb. hierzu erbettenen beÿstands Straßburg den 17. febr. 1743.
Der abgeleibte seel: hat ab intestato und per Testamentum zu Erben Verlaßen als volgt. 1.mo H Georg Albrecht den Müller beÿs Bischen zum hohen steeg u. b. alhier so selbst zugeg. 2.do S. T. Fr. Mariam Margaretham Knapp gebohrne Albrechtin S. T. H. Joh: Jacob Knappen hochfürstl. hanau liechtenbergischen Amptschaffners des ambts Liechtenau fr. Eheliebstin welche mit beÿstandt deßelben, wie auch H. Joh: Jacob Jungen von EE Kleinen Rath weilen Sie ohnverburgert hierzi abgeordneten Deputati dießem Geschäfft abgewarthet, 3.tio H Martin Albrecht den Jüngern b: u. Meelman alhier so selbst Zugegen, 4.to Fr: Annam Mariam Antoni, gebohrne Albrechtin so mit beÿstandt H. Joh: Georg Antoni des weißbecken und burgers alhie ihres Ehemanns dießem Geschäfft abwarthete, Undt dann 5.to H. Johann Jacob Albrecht dem Knöpffmachers und burger alhier so selbst zugegen. Alle fünff des verstorbenen seel. mit Eingangs benambster seiner hinterbl. Fr. Wb. ehel. erzeugter nach todt verlaßene Söhn und Töchter u. ab intestato et per Testamentum zu fünff gleichen Stammtheilen certa conditione verl. erben.

In einer alhier Zu Straßburg gegen der großen Metzig über ohnfern dem Spithal gäßl. gelegenen hiehero gehörig. behaußung befund. worden wie volgt
Höltzen und Schreinwerck In der obern Vordern Kammer, In der Officiers Kammer, Im haußöhren, In der hintern Stub Kammer, In der vordern stub, Im Mittlern haußöhren, In der Kuchen, Im hintern Stüblein, Im laden stübl., Im Laden
(f° 25) Eigenthumb ane einer Behaußung (W.) i. behaußung und hoffstatt mit allen dero begawen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg gegen d. großen Metzig über im Winckel i. seith neben Heinrich Junden dem Zinn Knöpffmacher 2. s. neben H. Joh: Georg Antoni dem weißbecken u. hinten auf den ulmer graben Ziehendt, davon gibt mann Jährlichen 10. d. boden Zß auf allhieß. statt Pfth. u. dann 7 ß. 6 d Jährl. auf Weÿhenachten in den Gürtler hoff alhier sonsten aber freÿ ledig und eigen u. vermög scheins von der geschwohr. Hh. Werckmeistern alhier sub dato 14. febr. 1742. æstimirt und angeschlagen vor u. umb 750. lb. abgezogen wehren obiger darauff hafftender boden Zinnß welche Zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 35. lb. so verbleibt hiehero in außw. Zu bringen 715. Darüber ist Vorhanden ein von nunmehro weÿl. H. Notario Jacob Christoph Pantrion seel. auf Pergam: außgefertigte Vergleich u. Verloßungs brieff datirt d. 31. Martii 1717. inhaltend welcher gestalten solche behauß. frauwen Albrechtin d. hinterbl. fr. Wb. Von übrigen ihren mit Erben Kauff und eigenthümlichen cedirt undt überlaßen worden, dabeÿ noch ferners Zu finden berschiedene Perg. Kauffbrieff über besagte behaußung besagend.
(W.) I. Scheuer und hoffstatt mit allen ihren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten auch dahier zu Straßburg im bronngäßlein jenseith des Stadens unterhalb d. neuen bruck. 1.s neben hannß Georg Grabers Erben, 2.s. neben Philipp Eckert gelegen hinten auf Mstr. Johannes Heberle den Kuttler stoßend, so freÿ ledig und eigen und vermög ob allegirten Scheins Von denen geschw. Hh. Werckmeistern æstimirt und angeschlagen vor und umb 1000 lb. darüber ist vorhanden 1. resp. cession und vergleichung schein Von H. Notario Pantrion seel. den 1. Xbris 1711 verfertiget u. von ihren mit Erben unterschriebenen, dabeÿ ferners ein schrifftlicher schein von nunmehr auch weÿl. H. Michael Friderich Böhmen geweßenen Pfarrherrn in d. Predigen Kirch alhier und deßen fr. Eheliebstin frau Jacobea geb. Herrmännin unterschriebenen datirt d. 30. 9.bris 1711. Krafft deßen Sie beede Eheleuth ebenfalls consentirt u. eingewilligt haben, solche scheur entweders zu verlaßen od. zu versteigern darbeÿ seins noch ferners Vorhand. etliche Pergamentene Kauffbrieff über besagte scheur besagend.
(f° 27) Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgagangenen guthß. Vermög Invent. über das Jenige so der Verstorbene seel. vndt seine hinterlaßene frau wittib einander Zur Zeith ihrer bereurath: ane Zeitl. Nahr. in den Ehestand zugebracht haben, durch nunmehr auch weÿl. H. Joh: Martin Brieffen geweß Not: vnd burg. alhier sub dato den 27. octobr: 1698. auffgerichtet vnd verfertiget
Abschatzung dem 14. febr: 1743. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheiten H Johann Martin Albrecht, daß geweßenen Mehll Mann seel. hiender Laßnen frau wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, ohm winckell gegen der großen metzig über gelegen Ein seitß Neben Heinrich Jundt dem grëmpen, anderseits wan* Johann Jörg Antonÿ dem weißbecken, hienden auff dem Ulmer graben Stosend, welche behausung unden im eingang den Mehel Lahten Lincker handt ein Stuben, der hoff darin der herdt und bronnen ein getrembter Keller, oben dar über ihm Ersten stock ein Stuben, Küchell, haus Ehren ein Nebenß Stübell, oben ihm 2. Stock 2. Cammern die officierß Cammer und Cammer Vor den Knëcht ein alter tach stull darinen 2: Cammern 2: höltzer gebell der gang mit einem halben tach sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt schreiner geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Ein Tausent und Vunff hundert Gulten
der 2.t: begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg ihm Encker gäßlein gelegen, Ein seitß Neben hannß Jörg graber, anderseitß an hannß Jorg Dener, hinden auf Meister Eberle dem Metzger Stoßent welche behausung in einen frucht Kasten bestehet, so unden ein gangß ein groß haus Ehren darinen der backoffen und bauch Keßell Stehet, hinden dar an ein Stuben hauß Ehren darinnen der herdt, die Stallung oben dar über Zweÿ Stockhoch der fruchtkasten, ein alter tachstull mit 2. besetzten bienen sambt aller gerëchtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen, werck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Zweÿ Tausent Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 3 400 florins (1 700 livres) sur un total de 12 200 florins. Le fils n’accepte pas le legs de la maison et de la grange.
1743, Livres de la Taille (VII 1179) f° 205
(Lucern F. N. 8837.) Weÿl. H. Martin Albrecht sen. geweßenen Mehlhänlder und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H Not. Brackenhoffer.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 170 – 4371. 3. 8. Darzu gelegt umb wie Viel die behaußung und Scheür höher prælegirt alß selbige von denen Hh. Werckmeistern angeschlagen worden 1750. Summa 6121 lb 3 ß 8 d, die machen 12.200 fl. verstallte 8200. fl. Zu wenig 3400 fl.
Nachtrag alß von errungen und theilbarem Guht auff Sechs Jahr in duplo à 10. lb 4 ß – 61 lb 4 ß
Und auff vier Jahr in simplo à 5. lb 2 ß – 20 lb 8 ß
Extat das Stallgeltt pro 1743 – 14 lb 11 ß
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 6 lb 7 ß 6 d, Summa 102. 12. 3.
Auf eingebrachte Motiven daß der Prælegatarius das Hauß und Scheüer in dem Fixirten pretio nicht annehmen kan noch will haben die herren dreÿ nachgelaßen 40. 16, restirt 61. 16. 6.
Vermög Erkandnus der Obern Stall Heren Vom 27. Maÿ ist die Nachtrag ferner moderirt worden auff 24. lb gehet also ab 16. 16. – restirt 45. lb 6 ß
dt. 29. Maÿ 1743.

Anne Marie Hermann veuve de Martin Albrecht vend la maison et la grange quai des Bateliers à son gendre farinier Jean Georges Antoni (voir le nouvel acte passé en 1749)

1748 (21.10.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 615
Fr. Anna Maria geb. Herrmännin weÿl. Johann Martin Albrecht des meelmanns wittib mit beÿstand H. Not. Johannes Brackenhoffer
in gegensein ihres tochtermanns Johann Georg Anthoni des meelmanns
erstlich, eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten am Ferckelmarckt gegen der großen metzig über, einseit neben dem käuffer selbsten, anderseit neben N Jund dem versilbert knopffmacher hinten auff den Ullwergraben – davon gibt man dem Hohen Chor allhier 7 ß 6 d ane ewigen zinß und hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen einem dohlen 10 ß – als ein elterliches erbguth
so dann eine scheur samt deren zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden im Bronngäßlein, einseit neben Michael Sarger dem schiffmann anderseit neben Philipp Eckert dem schiffmann hinten auff Christoph Häberlin den kuttler – sich aber vorbehaltet diejenige wohnung so sie im verkaufftem hauß würcklich ine hat lebens lang zu freÿ zu genießen – um 3500 pfund

Anne Marie Hermann fait son testament
1749 (29. Xbr), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 31) n° 900
Testament – persönlich kommen und erschienen ist die viel Ehren vndt tugendsahme fraw Anna Maria Albrechtin gebohrne Herrmännin weÿl. H. Joh: Martin Albrecht Sen. geweßenen Meelhändlers vnd burgers alhier hinterlaßene Fr. Wb. durch verleyhung Göttlicher Gnaden, auffrecht gesunden gehend und stehenden leibes
Vor das andere, so will die frau testiererin alle ihre hiebevor schon aufgerichtete Testamenta vndt letzte willen verordnung (…) in Crafft dießes gäntzlichen cassirt, abgethan vnd wiederruffen haben
Montags d. 29. decembr. 1749.

Martin Albrecht le jeune meurt dans la maison qui appartient à sa mère en 1749. Il a deux enfants issus de sa femme Marie Ursule Jung dont il est séparé de corps et de biens. L’actif de la succession s’élève à 67 livres, le passif à 473 livres.

1749 (16.12.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 24) n° 857
Inventarium über Weÿland des Ehren und achtbaren Herrn Johann Martin Albrechts, des jüngern gewesenen Meelmanns und Burgers alhier, nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in anno 1749. – nach seinem d. 25. Octobris h. a. aus dießem zeitlichen Welt: Leben genommenen tödlichen Hintritt, Wie solche Nahrungs Verlaßenschafft ane heutigem zu End ermeltem dato auf freundliches Erfordern und Ansuchen Frauen Maria Salome Münchin gebohrner Albrechtin herrn Andreas Münch, des Weißbecken und burgers alhier Ehefrauen, beÿständlichen deßelben, so dann Herrn Johann Michael Ruop, des Hohldrehers und Burgers alhier als geordnet und geschworener Vogt Johann Martin Albrecht, also beeder in respê eigenen und Vogts Nahmen des Verstorbenen seel. mit Frauen Maria Ursula gebohrner Jungin seiner gewesenen und von Ihme quoad mensam et lectum geschiedner Ehefrauen, ehelich erziehlt und ab intestato Zu rechtmäsigen Erben verlaßener Kinder, ersucht und inventirt, durch die viel Ehren und tugendsame Frau Annam Mariam Albrechtin gebohrner Herrmännin des Defuncti leibliche Mutter beÿ welcher der defunctus seel: sich biß an sein End aufgehalten hat (…) So geschehen alhier zu Straßburg in fernerer Gegenwärtigkeit S. T. Herrn Frantz Heinrich Dautels, Notarii publici und berühmten Practici, alß von denen Erben und der hinterbliebenen Wittib erbettenen herrn Assistenten, den 16.ten Dec: 1749.
Declaratio. Weilen sich gleich zu anfang gegenwärtiger Inventur hervor gethan, daß die vorhandene passiva das wenige activ: Vermögen dem Stalltax nach um ein ansehnliches übertreffen (…)
In einer alhier Zu Straßburg beÿ der großen Metzig gelegener und Eingangs schon ermelter Frauen Albrechtin eigenthümlich zuständigen behaußung hat sich befunden als
Sa. Haußraths 35, Sa. Silbers 25, Pferd 3, Summa summarum 67 lb – Schulden 473 lb. Übertreffen also die passiva das Activ- Vermögen um 406. lb

Le farinier Jean Martin Albrecht épouse en 1727 Anne Ursule Jung, fille du boulanger Jacques Jung
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 26-v, n° 219)
1727. Mittw d. 19. 9.bris sind nach zweÿmaliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Martin Albrecht der Ledige Meehlhändler v. b. alhie H Joh: Martin Albrechts b. v. Meehlhändlers ehel. Sohn, v. Jfr. Anna Ursula, H. Jacob Jung b. v. Weißbecken ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Martin Albrecht als hoch Zeiter, Anna Ursula Jungin als hoch Zeiterin (i 60)

Anne Marie Hermann veuve de Martin Albrecht vend la maison et la grange quai des Bateliers à son gendre farinier Jean Georges Antoni

1749 (21.10.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 615
Fr. Anna Maria geb. Herrmännin weÿl. Johann Martin Albrecht des meelmanns wittib mit beÿstand H. Not. Johannes Brackenhoffer
in gegensein ihres tochtermanns Johann Georg Anthoni des meelmanns
erstlich, eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten am Ferckelmarckt gegen der großen metzig über, einseit neben dem käuffer selbst, anderseit neben N Jund dem versilbert knopffmacher, hinten auff den Ullwergraben – davon gibt man dem Hohen Chor allhier 7 ß 6 d ewigen zinß, und hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen einem dohlen 10 ß – der verkäufferin als ein elterliches erbguth
so dann eine scheur samt deren zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden im Bronngäßlein, einseit neben Michael Sarger dem schiffmann, anderseit neben Philipp Eckert dem schiffmann, hinten auff Christoph Häberlin den kuttler – sich aber vorbehaltet diejenige wohnung so sie im verkaufftem hauß würcklich ine hat lebens lang zu freÿ zu genießen – um 3500 pfund

Jean Georges Antoni termine en 1720 son apprentissage chez le boulanger Jean Adam Oberlé. Fils du boutonnier réformé David Antoni, Jean Georges Antoni devient tributaire le 8 mars 1724
1720, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 326) Dienstags den 27.ten Febr. 1720 – Siegelgeltt
Johann Adam Oberle der weißbeck allhie erscheint undt bittet desen Jungen Joh: Georg Anthoni von hier seiner lehr Jahr, weillen die Zeit vorbeÿ undt Sie beedte mit einander Zuefriden, gerichtl. ledig zusprechen. Erk. undt willfaht neben Erlegung der gebühr

(f° 417) Mittwochs den 8.ten Mertz 1724 – Neuzünfftiger
Johann Geörg Anthoni der ledige weißbeck reformirter Religion, weÿl. David Anthoni deß gewesten Knöpffmachers undt burgers alhie Nachgelaßener Ehelicher Sohn, producirt Stallschein vom heutigen dato, bittet ihne alß Einen Leibzünfftigen Zu acceptiren so ihme auch nach gehaltener Umbfrag gegen der gebühr willfahrt worden.

Jean Georges Antoni épouse en 1724 Anne Marie Albrecht. La mère du marié fait donation à son fils de la boulangerie sise à côté de la maison qui appartient aux parents de la mariée : contrat de mariage, célébration
1724 (24. Julÿ), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 26) n° 62
Eheberedung Zwischen dem ehrsamen vndt bescheidenen Johann Georg Anthoni dem ledig. weißbecken, weÿl. H david anthoni geweßenen Knöpffmachers und burgers alhier ehelich erzeugtem hinterl. Sohn alß hochzeitern ane einem
So dann der tugendsamen Jfr Anna Maria Albrechtin H Martin Albrechts deß Meelmanns vndt burgers alhie ehelich erzeugter dochter alß hochzeiterin andern theilß
Siebendens, so placidirt und verwilliget fr. Maria Elisabetha Anthoni, des H hochzeiters geliebte Mutter mit consens ratification v. bewillig. H Johann Jacob Schneiders fastenspeishändlers vnd burgers alhier ihres vogts, beeden Jung. hochzeit. Persohnen die Jenige becken behauß. vnten am Spithal gäßl. gegen der großen Metzig über geleg. so Sie v. ihr eheman seel. von denen blanckisch. Erb. erkauff haben mit und benebens denen in Kollerisch. befindenden vaßen gegen abstatt. 2 guld sieben schilling sechß Pfenning wochentlich. Zinßes Zu deroselben gebrauch v. bewohn. Zu übergeb v. einzuraumen, also vnd dergestalt daß Sie Junge Eheleuth so lang alß Sie des hochzeiters Mutter im leben seyn v. verbleib. wird, ohnvertreib. in solchem hauß seÿn v. bleiben (…)
Actum in beÿsein auff seith deß H hochzeiters frawen annæ Elisabethæ anthonin seiner leibl. Mutter vndt H Johann Jacob Schneiders deß fastenspeishändlers ihres vogts (…) Straßburg d. 24. Julÿ 1724. [unterzeichnet] Johann Georg Andoni Als Hochzeiter, Anna Maria Albrechtin Als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 22-v, n° 24)
1724. Mittw. d. 23. Aug. nach 2. maliger Proclamation ehelich copulirt v. eingesegnet word. Joh: Georg Anthonÿ der ledige Weißbeck v. b. alhie, Weÿl. H David Anthoni gewesenen b. v. Knöpffmachers nachgel. ehl. Sohn vnd Jgfr. Anna Maria, H Joh: Martin Albrecht b. v. Meelhändlers ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Georg Andoni als hochzer, Maria Anna Albrecht als Hochzerin (i 26)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports (non conservé)
1724, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 59
Inventarium über Mstr. Johann Georg Anthoni des Weißbeckens zu fr. Anna Maria geb. albrechtin in den Ehestand zugebrachte Nahrung
Inventarium über frauen Anna Maria geb. Albrechtin zu Mstr. Joh: Georg Anthoni den weißbecken in die ehe gebrachte Nahrung

Jean Georges Antoni et son employé Jacques Roller terminent à l’amiable un différend devant le conseil des Boulangers
1725, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 434) Mittwochs den 7. febr. 1725 – demnach Sich zwischen Mstr: Georg Anthoni dem weißbeckhen undt burgern allhier Einßen, undt Jacob Roller deßen Knecht von Millberg auß dem würtenberger Land gebürtig andern theills, letsthien Einigen Streith entstanden undt dabeÿ Einige Scheltworth entfallen, welches beÿm Gebott E: Löbl. bruderschafft der beckhenknecht angebracht undt darauff dem Knecht weillen Er gescholten die arbeith verbotten wordten, Alß haben Sich heuth dato beede Parthen in gegensein herrn Zunfftmeister vndt herrn Johannes München dem weißbeckhen alß obermeistern dahien wiederumb güthichen mit Einander vertragen undt anbeÿ declarirt daß Kein theill von dem andern nichts dann alles Liebß undt guethe Zue sagen weiß, so daß der Meister mit dem knecht undt der Knecht mit ihme dem Meister inn allem Content undt Zuefrieden, inmaßen dann alle gegen Einanderter gefallene Schelttworth auffgehoben und ihme dem Knecht wiederumb wie Vorhien Zue arbeithen erlaubt seÿn solle.

Le boulanger Jean Georges Antoni est à plusieurs reprises accusé de vendre du pain frais les jours où cela lui est interdit
1745, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 58) Mittwochs den 31.t Martÿ 1745 – Straff 1 lb
Johann Georg Anthoni der Weißbeckh alhier ist angeklagt, daß Er den 8. hujus ein par weißbrodt umb 5 pfenning undt also wider articul unter dem Tax verkaufft. Ipse præsens ist der anklag nicht geständig, sagt Es habe ein bueb zwar seinem Kindt 5 Kleine pfenning geben undt soll ihme den rest biß Morgens borgen. Auditis partibus ist Erkandt, soll beklagter Nebst 5 ß unkösten in 2. lb d. Straff Condemnirt seÿn, auff gebettene gnad moderirt ad j lb.

(f° 97-v) den 27. Aprilis 1746 – Straff
Geörg Anthoni der weißbeckh dahie ist angeklagt, daß Er Zum drittenmahl von seinem trockenen Tag Vor der Zeit wieder ordnung weich brod über die gaß verkaufft, deßen Er nicht in Abred, sagt die Frantzösische becken seÿen ihme gleich Er habe so viel Recht alß dieselbe welche alle Tag machen undt verkauffen, so ihme auch erlaubt anbeÿ habe Er besteltes Zue Hochzeiten gehabt. Erkandt soll Nebst 5 ß unkosten in 15 ß straff Condemnirt seÿn.

Jean Georges Antoni devient titulaire du droit de vannage que détenait sa belle-mère , veuve de Martin Albrecht
1747, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 99) den 4.ten Januarÿ 1747 – Johann Georg Anthoni der Weißbeckh producirt schein Von seiner schwiegermutter weÿllandt Martin albrecht seel. wittib Crafft deßen sie Ihme Ihr bißhero Inngehabtes wannen recht Cediren thut bittet Ihme solches umb die gebühr Zu kommen Zu laßen. Erkand gegen erlag der gebühr willfahrt.

Jean Georges Antoni fait son testament
1751 (23.7.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 31) n° 948
Testament – persönlich kommen und erschienen ist der Ehren vorgeachte Herr Johann Georg Anthoni der Meelhändler cit.t burger alhoer, durch die Gnade gottes aufrecht gesunden gehend vnd stehenden leibes
daß Er von seinereben Ehegattin der Ehren und tugendsamen frawen Anna Maria Anthonin gebohrner Albrechtin die Zeith ihres mit einander führenden ehestands alle ersinnliche trewe vnd aufwarthung erwießen hat
Freÿtagß den 23.ten julÿ 1751 [unterzeichnet] Johann Georg Antoni

La cotisation que Jean Georges Antoni paie à la tribu est réduite pendant qu’il se trouve à Paris
1755, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 28) Dienstags den 16. Septembris 1755 – Stubengeld Nachlaß
Hr Joh: Martin Roth mandatario nôe. Joh: Georg Anthoni so abweßend v. sich würckl. Zu Paris befindet, bittet denselben auch biß Zu seiner Wiederkunfft nur ad 4. ß Stben Geld zu reduciren, Erk. Willfahrt.

Anne Marie Albrecht meurt en 1774 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 450 livres. La masse propre au veuf est de 1 985 livres, celle des héritiers de 602 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 450 livres, le passif à 4 352 livres.

1774 (4. 8.br), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 596) n° 218
Inventarium über Weiland Fraun Anna Maria Antoniin geb. Albrechtin, H. Joh: Georg Antoni des Ältern Meelhändlers und Burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin, Verlaßenschaft, auffgerichtet in dem Jahr 1774. – nach ihrem den 24. des letztverfloßenen Augstmonats aus dießer Welt genommenen seligen Abschied Zurückgelaßen hat (…) So geschehen und angefangen in Straßburg in hernach inventirter neben der grosen Metzig gelegener Sterbbehausung auf dienstag den 4. Weinmonats vormittag in dem Jahr 1774.
Benennung der Erben. Die selig Verstorbene Zu erben sind fähig 1. Herr Johann Georg Antoni der Klein-Uhrenmacher Zu Eberdsorf im Voigtland, In dessen abwesenheit der hochedle und hochgelehrte Herr Michael Friderich Böhm, der Arzneikunst hocherfahrener doctor und E. E. Kleinen Rahts alhier wohlverdienter diesjähriger beisitzer (…) hiebei gegenwärtig war, 2. Herr Joh: Martin Antoni, der hies. b. u. Weißbecker welcher diesem Geschäfft persönlich abwartete, 3. Frau Anna Maria geb. Antoniin, des Hn Gottlieb Gentsche, Kupferschmidt u. b. alh. Eheliebste, Wegen ihres Ehemanns Kranckheit dermal mit ihrem Oheim H Joh: Jacob Albrecht dem ältern Knöpffmacher Seidenh. u. b. dahier verbeistandet u. anwesend, Alle drei der Eingangs erwähnten auch seligen Frau Antoniin mit dem diesortigen Wittwer ehelich erzielte und Ohne der Tochter Voraus, zu gleichlingen Theilen ohntestirt Zurückgelaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg an der grosen Metzig gelegene Zum Winckel genannten Behausung in diese Verlaßenschafft& gehörig befunden worden wie folgt
(f° 12) Eigenthumb an einer Behaußung und Scheür (T.) Nemlich eine Behßg. in Vorder u. hinterhß, bestehd. höflin, bronnen und hoffstatt, mit allen deren übrigen Begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten in hieß. Vndt an dem färckel Marckt in dem Winckel gegen der großen Metzig über, einseit neben dem dißorthigen Jüngerem Sohn H. Joh: Martin Antoni, dem Weißbeck 2. s. neben Jacob Jund dem Zinn Versilberten Knopff u. Pferd Zeugmacher, gelegen, hinten auf den Ulmer Graben stoßend. Davon gibt man in den Gürtler hof des hohen Chors alhier 7 Schilling 6 pfenning an ewigem Zinß Jährl. auf Weÿhenachten u. dem hies. Pfgth. wegen 1. dolen Jährl. auf Jacobi 10 Schilling d Zß ([in margine :] fol. 425.b) sonsten ist dieselbe gegen Jeedermann freÿ, leed. eigen sofort durch (die Werckmeistere) inhalt deren bei diesem Concept liegenden Abschatzung Zeduls den 28.t des Letzt verfloßenen Monaths æstimirt worden vor 450. lb. Obige Zinße Zu doppeltem Capital gerechnet abgezogen mit 35. lb. Restirt demnach hier außzuwerffen 415 lb
(T.) Item, eine Scheuer, oder vielmehr Stallung und darüber befindl. fruchtböden, samt deren Zugehörden und Rechten gelegen in dieß. Stadt an dem Schiffleuth Staden in dem bronngäßlein, 1.s. neben Jacob Wagner dem Rheinbrucken: Knecht, 2.s. neben dem Schiffer Hug, hinten Zum theil auf des Stiffts St. Magdalenæ Garten u. Zum theil auf N. Dollinger den Kuttler, stoßend, so ebenfalls freÿ und eigen, u. in vorged. Abschatzung durch besagte geschwornen herren Werck Mr. gewürdiget worden vor 350. Über vorbeschriebene behßg. u. sogenannte Scheur, ist ein pergamentener in hies. C.S. Stb. außgefertigter mit deren anhgd. Ins. verw. deutsch. Kfbr. vom 21.ten 8.br 1749. vorhanden.
Ferner melden obiger behßg. halben 4. von gnädigen Hh. den XV.en den 17. 9.bris u. 9. Xbris 1648. wie auch 31. Aug. u. 23. 7.bris 1715. wegen wem becken hdw. u. Meelhandel ertheilte bescheide.
Ergäntzung des Wittwers abgegangenen unveränderten Guths. Nach Masgab des durch nun weil. H. Not. Johannes Brackenhoffer A° 1724. verfertigten Ehe-Inventarii
Series rubricarum. Abschrifft der Zwischen beden durch den tod nunmehr getrennten Eheleuthen d. 24. Julii 1724. vor nun weil. H. Not. Johannes Brackenhoffer auffgerichteten Eheberedung
Codicill welches die Verstorbene den 1. Nov. 1757 vor Not. Joh: Richard Härng dahier gestiftet
Des Wittwers unveränderten Guths, solches bestehet allein in der Ergäntzung des Wittwers – Schulden 112 lb, Nach deren Abzug 1985 lb
Diesemnach wird derer Erben unveränderte mütterliche Verlaßenschafft verzeichnet, Sa. Haußraths 162, Sa. Silbergeschirrs 71, Sa. goldenen Geschmeids 1, Schuld 112, Sa. Ergäntzung 2254, Summa summarum 602 lb
Endlich wird auch die Errungenschaft beschrieben, Sa. haußraths 132, Sa. Waaren 655, Sa. Wein, Fäßer 94, Sa. Silbergeschirrs 60, Sa. goldener Ringe u. dergl. geschmeids 62, Sa. baarschaft 100, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1750, Sa. Eigenthums an 1. beh. 765, Sa. Activ Schulden 1828, Summa summarum 5450 lb – Schulden, Ergäntzungen 2097 und 2254, 4352 lb, Nach deren Abzug 1098 lb
Codicill – Zuwißen seÿe hiemit, daß die Viel Ehren und Tugendsahme Frau Anna Maria gebohrne Albrechtin des Ehrengeachten Herrn Johann Georg Anthoni Meelhändlers und Burgers alhier Eheliebste
Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung Vom 28. Sept. 1774. Auff begehren H Georg Antonÿ des Mehlmanns ist Eine behausung alhie in der Statt Straßburg in dem Winckell Genant Einseith neben Martin Antonÿ anderseits Nebenn Jacob Jundt undt hienden auff dem Ulmer Graben Stosend Gelegen solche behausung besteht in Einem Laden und Ladenstube Ferners in dreÿ Stuben, dreÿ Kamren und Eine Kuchen dar jber ist der dach Stuhl mit breid Zieglen belegt hat auch ein getrembten Keller Kleinen hoff und bronnen Vor und Vmb Neÿen Hundert gulden [unterzeichnet] Huber
Der Zweÿte Begriff (…)

Le boulanger Jean Martin Antoni rachète de ses frères et sœurs leurs parts dans la maison et la grange quai des Bateliers

1775 (10.5.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 596) Joint au n° 218 du 4. 8.bre 1774
24. Nov. 1774. Haus Cessio – Erschienen vor den unterschriebenen der Stadt Straßburg geschwornen Notario, als zu weiland Fraun Annä Mariä Antoniin geborner Albrechtin Verlaßenschaft- Geschäft berufenen Inventir schreiber, deren hinterbliebener Wittwer Herrn Johann Georg Anthoni der ältere, hiesige Burger und Meelhändler, ferner S. T. Herr Michael Friderich Böhm, der Arzneikunst hocherfahrener doctor und E. E. Kleinen Rahts alhier diesjähriger beisitzer, als aus edelgedachten Raths Mittel des 22.ten Septembris letzthin ernannter Deputatus vor den diesortigen ältern Sohn Herrn Johann Georg Antoni den Zu Eberdsorf im Voigtland wohnhaften Klein-Uhrenmacher, so dann Frau Anna Maria geborene Antoniin, des weiland H. Gottlieb Gentsche, gewesenen Kupferschmids und burgers dahier Wittwe, beiständlich ihres mütterlichen Oheims, H. Johann Jacob Albrecht des ältern Knöpfmachers Seidenhändlers und burgers hieselbst
haben in Gegenwart Herrn Johann Martin Antoni, des hiesigen burgers und Weisbeckers, offentlich angezeigt und bekandt
daß Sie und zwar der Vater die Ihm aus der Errungenschaft gebührige zween dritte Theile auf abzug künftigen vätterlichen Erbguts, die Zwei Geschwister aber die ihnen anerstorbene Zwei neunte theille in unvertheiltem mütterlichem Erbe, wobei der Vater vor des abwesenden Sohns Anteil auf das Gültigste cavirt (…) sochem ihrem respective Sohn und Bruder (verkaufft)
acht neunte Theile an einer Behausung. Höflin, bronnen und Hofstatt, mit allen deren übrigen Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten alhier an dem Ferckelmarckt, im Winckel, gegen der grosen Metzig über, ein Seit neben dem Cessionario, ander Seit neben Jacob Jund dem Zinn Versilberten Knopff und Pferdzeug-macher, gelegen, hinten auf den Ulmer Graben stoßend. Davon gibt man in den Gürtler hof des hohen Chors alhier 7 Schilling 6 pfenning an ewigem Zins und dem hies. Pfgth. wegen einem dolen Jährlich auf Jacobi Zehen Schilling Zins, sonsten seÿe selbige frei und eigen
Weiter acht neuntel ane einer Scheüer oder vielmehr Stallung (…)
Und dann acht neunte Theile von allem Zu dem Meelhandel gehörigen und in einer von denen Parteien unterschriebenen besondern Verzeichnis enthaltenen Schiff und Geschirr, der restirenden eine neunte Theil ist dem Cessionairo selbst Erbsweise zuständig – zu 7500 Gulden gerechnet
Anbei wurde ausdrucklich bedungen, Erstlich, daß der Vater die vordere große Stube über dem Laden samt der daran befindlichen Küche zu seinem lebtägigen Aufenthalt und Wohnung dergestalt vorbehalten bleibe, daß er dieselbe nebst der Hälffte des Kellers und Platz zum Holtz, wie auch in sofern Er eine Madg annähme noch dazu eine Kammer in dem Zweiten Stock, frei und ohen zinß zu genießen haben, der Sohn anbei den Vater mit nötigem Feuer und Micht jederzeit versorgen soll. Und ohngeacht der Vater aus solcher Wohnung niemalen vertrieben werden darf, so stehet dannoch in seinem belieben, aus derselben Zu Ziehen und sie zu raumen, welchen Falls Ihm von dar an jährlich 50 gulden hauszins ohne Schmälerung obigen Capitalzinses durch den übernehmenden Sohn ohnfehlbar entrichtet werden soll.. Zweitens, daß der übernehmende Sohn und seine Ehefrau zwar mit einem Von dem Vater und Schwiegervater zu gewarten habenden jährlichen Kostgeld von 100 Gulden sich bengügen, gleichwol es in einer Willkur gestelt seÿn laßen wollen, solche Kost augzuheben und seine eigene Haushaltung wideranzufangen (…) Straßburg den 21. Wintermonat nachmittag in dem Jahr 1774.
Transcrit à la Chambre des Contrats, vol. 649 f° 207, 10 mai 1775

Martin Antoni ternine en 1747 son apprentissage auprès de son père Jean Georges Antoni
1747, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 114-v) Mittwochs den 4. Januarÿ 1747 – Martin Anthoni von hier, den beÿ seinem Vatter Mstr Johann Geörg Anthoni dem Weißbecken allhier, das handtwerckh Erlernet, ist der Lehr ledig gesprochen worden

Martin Antoni est relaxé de l’accusation de vendre du pain frais un jour où cela lui est interdit.
1754, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 108-v) Mittwochs den 19. Februarÿ 1754 – Martin Anthoni der Weißbeck dahier ist accessirt daß Er an seinem trockenen tag wie der articul frisch brod verkaufft, Beklagter præsens ist es nicht geständig, wird auf deßen entschuldigung dißmahlen absolvirt.

Jean Martin Antoni épouse en 1753 Marie Madeleine Kilian, fille du boulanger Jean Georges Klilian : contrat de mariage, célébration
1753 (16.4.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 31) n° 990
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten herrn Johann Martin Antonj leedigen Weißbecken des Ehren und großachtbahren herrn Johann Georg Antoni Meelhändlers und burgers alhier mit der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Anna Maria gebohrner Albrechtin ehelich erzeugtem Sohn als hochzeitern ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Magdalena Kilianin Weiland des Ehren und Wohlvorgeacht, H Johann Georg Kilian geweßenen Weißbecken und burgers alhier zu Straßburg seel. mit der Viel Ehren und tugendreichen Fraun Anna Maria gebohrner Kammererin nunmehro des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Mähn Weißbecken und burgers alhier Zu Straßburg Ehegattin ehelich erzeugten tochter als der Jungfraun hochzeiterin am andern theil
Straßburg den 16. Aprilis 1753. [unterzeichnet] Johann Martin Antoni als hochzeiter, Maria Magdalena Kilianin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 204-v, n° 8)
1753. Sont. Jubil. et Cantate p.clam, Mittw. d. 23. Maji copulati H Joh: Martin Antoni lediger weißbeck u. b. h. l. weÿl. Hn Joh: Georg Antoni des Weißbecken u. b. h. l. ehel. sohn, u. Jgfr. Maria Magdalena, weÿl. Hn Joh: Georg Kilian, gew. weißbecken u. b. h. l. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Martin Antoni Als Hochzeiter, Maria Magdalena Kilianin Als hochzeiterinn (i 209)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents du marié au Marché aux cochons de lait. Les apports du mari s’élèvent à 727 livres, ceux de la femme à 365 livres.
1753 (16.6.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 25) n° 947
Inventarium über des Ehrengeachten Herrn Johann Martin Antonj des Weißbecken und der Ehren und tugendsahmen Fraun Mariä Magdalenä geb. Kilianin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen, auffgerichtet in A° 1753 – in ihren den 23.ten Maÿ instehenden 1753.sten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht, Welche der Ursachen alldieweilen in ihrer Vor mir Notario den 16.ten Aprilis jüngst auffgerichteten Eheberedung und dero 4.ten Puncten außdrucklich enthalten, daß einem jeeden und seinen Erben, das in die Ehe bringende Vermögen ein Vorbehalten Guth seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in fernerer Gegenwarth H Johann Georg Antoni Meelhändlers und frauen Annä Mariä geb. Albrechtin dess Ehemanns leibl. Eltern, wie auch H Johann Georg Mähn Weißbecken und fr: Anna Maria geb. Kammererin der Ehefr: geliebten H. Stieffvatters und Fr: Mutter, Straßburg den 16.ten Junÿ 1753.

In einer alhier Zu Straßburg an dem Färckelmarckt gelegenen des Ehemanns Eltern gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Der Ehefraun vätterlichen Guths legitimam und großelterlich Guth betreffend. Nembl. Vermög des Zwischen Fr: Annä Mariä Kilianin geb. Kammererin der Ehefr: eingangs ged. Mutter so dann H Johann Christoph Christiani dem Kupfferschmid u. b. alhier (…) nach anleÿtung des über weil. H. Johann Georg Kilians seel. Verl. durch H. Abraham Kolb den Notm. und geschwornen Inventir Schreibern den 21.ten Jan. 1740. auffgerichtet und außgefertigten Invÿ den 18.ten Junÿ 1740. (…)
Wÿdembs Verfangenschaften. Nemlich Zufolg angeregten Kindervertrags ist der Ehefraun Mutter anstatt des ihro von ihrem verstorbenen Ehemann seelig in der Zwischen ihnen Zur Zeit ihrer Verheurathung auffgerichteten Eheberedung §° 8. verschrieben derer Kilian. Erben unveränderten hauß cum appertinentiis Zu einem lebtägigen Wÿdembs Genuß außgefallen
Ordnung gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. Haußraths 197, Sa. Frucht und Meels 359, Sa. Brennholtzes 13, Sa. Weins 34, Sa. derer Schweine 11, Sa. Silbers 25, Sa. der baarschafft 117, Sa. derer Activ Schulden 17, Summa summarum 727 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Guth verschrieben, Sa. hausraths 105, Sa. Silbers 41, Sa. goldener Ring 36, Sa. der Baarschafft 182, Summa summarum 365 lb

Jean Martin Antoni est accusé à plusieurs reprises de vendre du pain frais les jours où il n’en a pas le droit
1761, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 151) Dienstags den 17. Februarÿ 1761 – Straff
Idem [dieser Ehrs. Zunfft geschw. Rieger] Cra. Joh: Martin Anthonj den Weißbecken daß derselbe am Neuen Jahrs tag so sein Verbottener tag ware, frisch gebachen Eÿerbord v. Stollen feil gehabt v. verkaufft.
Bekl. Ehefrau sagt Zur Verantwortung daß Sie bestellt Eÿerbord Zu bachen gehabt v. etwas mehreres gebachen, so Sie verkaufft.
Erk. seÿe bekl/ in 15 ß Straff und 2 ß Gericht.s Costen zu condemniren

(f° 162) Montags den 6. Julii 1761 – Michael Kätzel v. Joh: Georg Schäffer, dieser Ehrs. Zunfft geschw. Rieger Klagen Cra. Martin Anthoni den Weißbecken daß derselbe den 22.t Julii Jüngst, als an seinem trockenen tag weich v. frisch gebachene Kugelhopff hertz verkaufft.
Bekl. Ehefrau Zugegen sagt daß Sie bestelltes gehabt, da Sie etwas darüber gebachen v. es nicht Vom Laden hienweg, sondern aus der Stuben verkaufft, es wären und Zweÿ hertz zusammen, vor 7sols gewesen.
Erk. seÿe die sach ad proximan Zur remitiren, allwo der Comparentin Ehemann, sonderheitl. wegen wider dißortiges Gericht, in Gegenwart Hn Martin Roth v. Johann Phil. Blanck außgestoßener Injurien, selbsten erscheinen solle, reserv. Exp. 2. ß 6 d. außmachen
Angeklagt absolvirt – Idem Cra eundem daß derselbe d. 10. Jul. Letztthin an seinem trocken v. unerlaubten tag 14. Leib Bord, v. also auch über die erlaubte Anzahl auf dem trocken Marckt feil gehabt. Deßen Ehefrau Zugegen, sagt daß Sie von herrn Zunfftmeister Hierzu Speciale Erlaubnus gehabt. Erk. absolvirt

(f° 166-v) Dienstags den 15. Decembris 1761
Hr Joh: Martin Roth dißortigen Schöffen Collegii Assessor bringt vor daß Martin Anthoni der Weißbeck sich ohnlängst in einem Würtshauß gröb. vergangen v. wider dißseitig. Ehrs. Zunfft Gericht sehr ehrenrührisch v. injuriose Reden außgestoßen.
Bekl. Zugegen, ist solches Zwar in Abred Nach deme aber Herr Frantz Anthoni Huther solches ebenfalls selbsten mit angehört Zu haben behauptet Ist Erk. worden, seÿe bekl. nicht nur allein Zur offentl. abbitt v. Ehren Erklärung anzuhalten, sondern auch ferners in 7. lb 10 ß Straff in dißortige Zunfftbüchß v. in 2 ß 6 Gerichts Cösten, zu condemniren.
[in margine :] durch Gerichtl. Erkandtnus vom 23. Martii 1762. auf 4 lb 10 ß reducirt, so er in instanti Zalt.

(f° 211-v) Donnerstags den 20. Junii 1765 – Straff
Dießer Ehrsamen Zunfft geschworne Rieger Klagen Contra Joh: Martin Anthoni den Weißbecken dahier, daß derselbe d. 10. April. 18. Maji und 7. Junii alles Letzthien Weiche Ladenbrod verkaufft, da doch solche dreÿ tag seine unerlaubte täge waren, bitten Ihne mit behörige Straff Zu belegen.
Bekl. Zugegen sagt Zur verantwortung daß das ihme überbrachte brodt theils nicht von dem seinigen und theils nicht frisch gebachen sondern von vorigen tag gebachen ware, bittet dahero um absolutionem.
Herr Zunfftmeister und Riegere behaupten aber es seÿ frisch gebachen brodt gewesen. Erkandt, seÿe Beklagter in 5 lb d. Straff und 2 ß 6 d Cösten Zu condemniren.

(f° 214-v) Dienstags den 1. Octobris 1765
Johannes Maurer dißorthiger Zundt Rieger Klagt contra Johann Martin Anthoni den Weißbecken dahier, daß derselbe den 27.ten 7.bris jüngst als an seinem trockenen und unerlaubten tag Frisch gebachene Ladenbrod verkauft, requirirt denselben nach dem Articul abzustraffen.
Des Beklagten Ehefrau in ihres Mariti abweßenheit zugegen, betheuret daß Sie von dem ehren feindlseeligen Rueger wider die Wahrheit beschuldiget und daß die Zweÿ Ladenbrod, so derselbe beÿ ihnen abhohlen laßen, nicht frisch, sondern deren von dem vorherigen Tag gebachen, waren solche auch von sießer männiglichen der sie gesehen davor gehalten worden, bittet dahero Sie vvon der Klag Zu revogiren.
Erkandt seÿe beklagter nach dem Articul in 5. lb d Straff und 2 ß 6 d Gerichts Cösten Zu condemniren.

Jean Martin Antoni fait appel de l’amende que le contrôleur lui a infligée pour vendre du pain frais les jours où il n’en a pas le droit. Il prétend que le pain était de la veiile et que le contrôleur Jean Maurer agit par animosité à son égard. Les Quinze partent du principe qu’un contrôleur est digne de foi mais adoptent un compromis selon lequel la sentence de la tribu est confirmée mais l’amende levée, le prévenu devant rembourser les frais de procédure.
1765, Protocole des Quinze (2 R 177)
(p. 637) Donnerstags d. 10. Octobris 1765. – Martin Anthoni ca. Becker Zunft
Osterrieth nôe Martin Anthoni des Burger und Weißbecken alhier Ca. E. E. Zunft der Becker H. Zunfftmeister producirt wiedrigen Zunft Gerichts bescheid Vom 1.sten hujus, wovon derselbe an Ew: Gn: hiemit appelliret und appellationis Verzeichnus gebetten haben will. Erkannt, Verzeichnus.

(p. 644) Sambstags d. 16. Novembris 1765. – Anthoni ca. Becker Zunft
Idem [Osterrieth] nôe Martin Anthoni des Burgers und Weißbecken alhier Ca. Eundem [E. E. Zunft der Becker] prod. unterth. appellations Klag juncto petito samt beÿl. Lit. A. Freundt bitt Copiam & T. O. obt.

(p. 697) Sambstags d. 16. Novembris 1765. – Anthoni ca. Becker Zunft
Idem [Osterrieth] nôe Mr Johann Martin Anthoni in aîs Ca. Eundem [E. E. Zunft der Becker] erholt appellations Klag vom 16. 9.bris und bitt Deput. Freundt prod. unterth. Verantwortung juncto petito und bitt simil. Deput. Erk. Deputatio.

(p. 767) Montags d. 23. Decembris 1765 – – Anthoni ca. Becker Zunft
Iidem [Obere Handwerckh Hhn] laßen per Eundem [Secretarium Stædel] referiren, es habe Martin Anthoni der Burger und Weißbeck Ca. E. E. Zunft der Becker H. Zunfftmeister d. 10. 8.bris j. einen wiedrigen Zunft Gerichts bescheidt beÿ MHHh producirt, Vermög deßen derselbe nach dem artickel 5 pfund d. straf und 2 ß 6 d uncosten condemnirt worden.
Von dießem bescheid habe er an Hochdieselbe appellirt und nach erhaltener appellationis Verzeichnus den 16. 9.bris jüngst seine unterth. appellations Klag samt beÿl. Lit. A. übergeben juncto petito in Rechten zu erkennen und auszusprechen, daß in primâ Instantiâ übel gesprochen und wohl appelliret worden, folglich daß die Sententia a quâ Zu annulliren und appellant Von der darin angesetzten straf völlig zu befreÿen seÿe, idq. refusis in utraq. instantia exp. wie auch ferner Zu verordnen, daß Maurer der einte Rüger, der in ansehung des appelanten sehr verdächtig ist, ihme nicht mehr, sondern die andere Rüger und Zwar durch visitirung deßen Bachstube rügen sollen.
Von seinen Appellatischen Zunftmr seÿe in der d. 7. hujus hiewider eingelegten schrifftl. Verantwortung gebetten worden, Deputatos abzuordnen et factâ relatione den Zunft bescheid durchaus Zu confirmiren, gegentheil. appellanten aber in alle uncosten nicht nur Zu condemniren sondern auch H Zunfftmeister, und denen Rügeren wegen derer wieder sie Vorgebrachten schlechtern beschuldigungen ihre competirende actiones de meliori Vorzubehalten.
Auf geschehene Weißung habe der appellant præsens seiner appellatios Klag annoch beÿgesetzt, er könne mit guten gewißen eÿdlich erhärten, daß er denjenigen tag an welchem der Rüger das laden brod, weßwegen er gestrafft worden, beÿ ihme abholen laßen, nicht nur Kein ladenbrot gebachen, sondern auf dasjenige, so er noch übrig gehabt und Verkaufen können, tags Vorher umb zwölff uhr schon gebachen gewesen, dießes aber seÿe sehr vermuthlich, daß der Rüger, Johannes Maurer, welcher ihme appelanten seine freündschaff schon zu Verschiedenen malen spühren laßen, boßhaffter weiß ander und weiches brod Vor das seinige ausgegeben.
Nôe Appellatischer Zunft hätten Vorgemelter H. Zfftmr. und H. Rath. Baudet sich auf ihre übergebene Verantwortung bezogen.
Auf seiten der Hh. Depp. habe man Zwar das gemeine principium, daß einem geschwornen Rüger Vor dem Bekl.ten glauben beÿzumeßen seÿe, gar wohl in betrachtung gezogen, Weilen aber der appellant gar starck wieder denselben excipirt, auch als ein Wackerer burgersmann hoch betheuret, daß ihme Zuviel geschehe, als hätten die Hh. Depp. geglaubt, daß in dießer sach ein mittelweeg Zu treffen wäre, und deßwegen der meinung seÿn wollen, daß zwar in erster Instantz wohl gesprochen, dem appellanten aber, jedoch gegen ersetzung der uncosten, Vor dißmahl die straf nachzulaßen, anbeÿ derselle alles Ernsts und beÿ ohnausbleiblicher Straf des artickels an die genaue befolgung deßeben anzuweißen seÿe. Erkanndt, bedacht gefolgt.

Jean Martin Antoni cesse d’être boulanger pour devenir farinier
1774, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 78-v) Sambstags den 17. Decembris 1774 – Handwercks Änderung
Mr Johann Martin Anthoni, der bißher gewesene Weißbeck, will Meelmann werden, Bitt weilen er seines Vaters H, Joh: Georg Anthoni Sen: Meelhandel übernommen in seinem Begehren Zu willfahren. Erkanndt Willfahrt.

Jean Martin Antoni meurt en 1791 en délaissant deux enfants. La minute de l’inventaire n’est pas conservée

1792 (2.5.), Strasbourg, Not. Saltzmann, (Jean Daniel, rép. 6 E 41 449-5) n° 691
Inventarium über und Eroerterung über Weiland Joh. Martin Antoni Meehlhdl. Nachl.
acp 10 f° 112-v du 8 mai 1792 – Inventaire de la succession de feu Jean Martin Antoni, md. farinier à Strasbourg décédé le 13. 9.bre 1791. à la Requête de D° Marie Madeleine Antoni épouse du Sr Jean Louis Rehm, négociant à Strasbourg et de Philippe Jacques Antoni farinier à Strasbourg
Masse mobiliaire 11.000 livres. Il dépend de cette succession des immeubles pour 17.600 livres
Contenant quittance de 4000 livres pour ladite D° Rehm à D° Marie Madeleine Kilian veuve dudit défunt débitrice par acte en bonne forme

La maison est louée à Thiébaut Kuhn (futur propriétaire)

1801 (1 germinal 9), Enregistrement de Strasbourg, ssp 7 F° 122-v du 23 ger. 9
Bail de 3 années – Me Antoni
Thib. Kuhn
logement dans la maison Rue gd.e Boucherie N° 25, pour 336 francs

Philippe Jacques Antoni meurt en 1807 en délaissant pour héritiers sa mère et sa sœur.
1807 (11.3.), Strasbourg 3 (31), Not. Übersaal n° 993, 3647
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Antoni, ancien farinier décédé le 19 février courant – à la requête de 1. Marie Madeleine Kilian veuve de Jean Martin Antoni farinier, héritière pour un quart. 2. Marie Madeleine Antoni épouse de Jean Louis Rehm négociant sœur du défunt héritière pour trois quarts
meubles 847 fr, numéraire 447 fr, capitaux 7206 fr, total 15.400 fr
Enregistrement, acp 102 F° 43 du 12.3.

Marie Madeleine Kilian meurt en délaissant pour seule héritière sa fille Marie Madeleine
1812 (4.3.), Strasbourg 3 (35 A), Not. Übersaal n° 1261, 6052
Vente de meubles, place de la grande boucherie n° 25 – Vente des meubles délaissés par feu Marie Madeleine Kilian veuve de Jean Martin Antoni farinier, à la requête de sa fille héritière universelle Marie Madeleine Antoni épouse de Jean Louis Rehm négociant
201, 284 et 281 francs

Marie Madeleine Antoni épouse à l’âge de 32 ans le marchand Jean Louis Rehm, fils du pasteur de Metzingen en Wurtemberg Jean Jacques Rehm : contrat de mariage, célébration
1788 (9.5.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 299
Eheberedung – Erschienen der ehrenveste und wolachtbare Herr Johann Ludwig Rehm, lediger Handelsmann und Burger alhier, des weiland H Johann Jacob Rehm gewesener treueiferigen evangelischer Pfarrers Zu Metzingen Herzoglich-Würtenbergischer Herrschaft, mit auch weiland Frau Maria Katharina geborner Moser ehelich erzeugten jüngster anjezt großjähriger Sohn, als Hochzeiter, an einem
So dann die viel- Ehren- und Tugendbegabte Jungfrau Maria Magdalena Antoni, des H. Joh: Martin Antoni, Meelhändlers und Fraun Maria Magdalena geborner Kilian, beeder Eheleut und Bürger dahier einzige majorenne Tochter, als Hochzeiterin, beiständlich dieses ihres Vaters an dem andern Theil
Straßburg auf Freitag den 9. Maj in dem Jahr nach Christus Geburt 1788 [unterzeichnet] Joh: Ludwig Rehm als Hochzeiter, Maria Magdalena Antoniin als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 2)
Im Jahr 1788, deinstags den 10. Junÿ Abends nach Fünf Uhr sind (…) copulirt und ehelich eingesegnet worden Herr Johann Ludwig Rehm der leedige Handelsmann und burger allhier, weÿland Herrn Johann Jacob Rehm gewesenen Evangelischen Pfarrers Zu Metzingen Uracher Ober-Amts und weÿland Frauen Mariä Catharinä geborner Moserin hinterlassener ehelicher Sohn, 38 Jahr alt, und Jungfrau Maria Magdalena Antoniin, Johann Martin Antoni des Mehlmanns und burgers allhier und Frau Mariä Magdalenä geborner Kilianin, eheliche leedige Tochter, 32 Jahr alt, diesrs haben als Zeugen bestätigt Herr Johann Friderich Bögner Von Lörrach in Badischen gebürtig nun Handelsmann und burger alhier, als des Bräutigams Neveu (…) [unterzeichnet] Joh: Ludwig Rehm als Brautigam, Maria Magdalena Antoniin als braut (i 5)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient au marchand de modes Jean Philippe Nercking au Fossé des Tailleurs. Les apports du mari s’élèvent à 3 633 florins, ceux de la femme à 3 197 florins.
1788 (18.6.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 610) n° 602
Inventarium über H. Joh: Ludwig Rehm, des Hdlsm: u. Fraun Maria Magdalena geb. Antoni, beder Eheleut und burger alhier Zu St. in die Ehe gebrachtes Vermögen aufgerichtet in a° 1788 – in ihre den 10. laufenden Monats angetrettenen Ehe gebracht und kraft des dritten Punckts der d. 9. Maj kurz vorher vor mir unterschriebenem geschwornem hiesihen Stadt-Notarius errichteten Eheberedung sich von unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen in Straßburg in H. Joh: Philipp Nercking des Modewaarhändlers, an der Spiesgaß u. dem Schneidergraben geleg. eigenthüml. diesorts Lehnungs weise bewohnenden Eck behausung in fernerem beiseÿn H Joh: Martin Antoni des hies. B. u. Meelhdl. der Ehefrau geliebten H. Vaters u. Von ihr hierzu erbetenen beistandes, auf Mittwoch den 18. Junius vormittag in dem Jahr 1788.
Des Eheherrn beigebrachtes Gut, Sa. hausrats 365, Sa Waaren (Nürnberger- und andere kurtzen Waaren) 5039, Sa Silbers 35, Sa Golds 102, Sa Baarschafft 917, Schiff und geschirr zur Handlung gehörig 50, Sa Schulden 702, Sa zweiffelhaffte schulden 400, Summa summarum 7610 fl. – Schulden 4130, nach deren abzug 3479 fl. Darzugelegt seinem halben Teil an denen Haussteuren mit 153, des Eheherren gut 3633 fl.
Diesemnach wird der Ehefrau Vermoegen verzeichnet, Sa Hausraths 765, Sa Silbers 52, Sa goldener Ringe 293, Sa Baarschafft 1932, Summa summarum 3044 fl. – Darzugerechnet ihre Hälfte von denen Haussteuren mit 153, der Ehefrau Vermögen 3197 fl.
(Joint, Inventarium und Billantz)

1781, VI 370, 12 (Nouveaux bourgeois, 1781-1783) [p. 6]
Joh: Ludtwig rehm

Jean Louis Rehm meurt en 1815 dans sa maison rue des Tonneliers en délaissant une fille
1815 (18.9.), Strasbourg 8 (12), Not. Roessel n° 2685
Inventaire de la succession de Jean Louis Rehm, négociant à Strasbourg décédé le 8 avril courant – à la requête de 1. Marie Madeleine Antoni la veuve, commune en biens acquets suivant l’article 5 du contrat de mariage reçu par Saltzmann notaire le 9 mai 1788, 2. Madeleine Charlotte Rehm, mineure âgée de 20 ans mais émancipée seule et unique héritière procréée avec la veuve

dans une maison sise rue des Tonneliers n° 27
créances 23.570 francs
maison, par acte passé à la Chambre des contrats le 26 février 1790 le défunt a acquis de Marguerite Salomé Meinick veuve de Jean Georges Walter et consorts la maison sise en cette ville rue des Tonneliers n° 27 entre M Grasselly négociant et le Sr Hartschmidt confiseur, derrière l’auberge à la vieille poste, laquelle maison était uniquement occupée par la défunte et sa fille, estimée 12.000 francs. Titres de propriété, inventaire des apports reçu Saltzmann notaire le 18 juin 1788
récapitulation, meubles 922 fr, garde robe 195 fr, or argenterie 46 fr, marchandises et autres articles dans le comptoir 632 fr, maison 12.000 fr, total 37.368 fr
passif du à l’héritière 7420 fr à la veuve 32.917 fr, total passif 10.338 fr
Enreg. manquant F° 166 du 20.9.

Marie Madeleine Antoni femme du négociant Jean Louis Rehm vend la maison au farinier Thiébaut Kuhn et à sa femme Marie Madeleine Werlen

1812 (1.4.), Strasbourg 3 (59), Not. Übersaal n° 6078, 2971
Marie Madeleine Antoni épouse de Jean Louis Rehm négociant
à Tibaud Kuhn farinier et Marie Madeleine Werlen
la maison appartenant en propre à ladite De Rehm avec petite cour, tous bâtiments, droits, appartenances et dépendances située en cette ville vis à vis des grandes boucheries à l’endroit appelé im Winckel n° 25 d’un côté la maison n° 25 bis appartenant au Sr Jacques Moebs boulanger, d’autre la maison n° 24 appartenant à la veuve de feu le Sr Jundt fabricant de boutons d’étain, derrière la maison dudit Sr Moebs boulanger – dont on est obligé de payer annuellement au 28 juillet à la caisse de cette ville d’un egout une rente perpétuelle de 2 fr – propriété constatée par actes passés à la Chambre des Contrats le 22 juillet 1752 et autre signé Jacques Christophe Pantrion Not. le 31 mars 1717, extradés – moyennant 9000 francs
Enregistrement, acp 119 F° 89 du 2.4.

Fils du farinier Thiébaut Kuhn, Thiébaut Kuhn épouse en 1796 Marie Madeleine Werlen
1796 (30 pluv. 4), Strasbourg, Not. Ensfelder n° 215
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿn der bürger Theobald Kuhn leediger aber großjähriger und seinen Rechten gewaltender Müller des bürgers Theobald Kuhn, Meelhändlers Zu Straßburg mit fraun Catharina Barbara gebohrne Salomon ehelich erzeugter Sohn als Bräutigam an einem theil
und dann Jungfrau Maria Magdalena Wehrlen, bürgers Johannes Wehrlen mit Weÿland Maria Ursula gebohrner Dollinger ehelich erziehlte Tochter mit erstbesagtem dero Vater verbeÿstandet, als braut am andern theil
Straßburg den 30. Pulviose in Vierten Jahr der in Einheit und Unzertrennlichkeit bestehende Francken Republick [unterzeichnet] Theobald Kuhn als Hochzeiter, Maria Magdalena Wehrlerin als Braut
Enregistrement, acp 39 F° 96 du 1 vent. 4 – revenu industriel 100

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Antoni près des Grands Boucheries. Les apports du mari s’élèvent à 3 011 francs, ceux de la femme à 2 038 francs.

1803 (16 therm. 11), Strasbourg 3 (26), Not. Übersaal n° 795, 2044
Inventarium über des Burgers Theobald Kuhn Meelhaendlers und Fr. Maria Magdalena geb. Werlen in den Ehestand zugebrachtes Vermögen, in ihrer den 5. thermidor IV. Jahrs angetrettenen Ehestand, vor weÿl. Not. Ensfelder den 30. pluviose 4 aufgerichteter Eheberedung
in einer ohnfern der grosen Metzig gelegen des weÿl. burgers Antoni gewesten Meelhändlers zuständigen behausung N° 25
des Ehemanns Vermögen, hausrath 272 fr, silber 73 fr, baarschafft 742 fr
Eigenthümlicher Anteil an einer behausung. Nämlich ein vierdter theil für ohnvertheilt ane einer behausung bestehend in Vorder: Nebens und hinter: Gebäuden samt zugehörden und Rechten gelegen an der Weisenthurnstrase N° 72 einseit neben dem br. drenß Kiefer anderseit neben br. Reÿbel Gartner hinten auf gesagten bu. drenß, angeschlagen um 10.000 fr, nach abzug der Capitalien 7300 fr, der 4.te theil 1825 fr
summa summarum 2912 fr, haussteur 99 fr, des Ehemanns Vermögen 3011 fr
der Ehegattin in den Ehestand gebrachtes Gut, hausrath 714 fr, silber 56 fr, baarschafft 1168 fr, summa summarum 1939 fr, haussteur 99 fr, der Ehefrau guth 2038 fr
Enregistrement, acp 88 F° 134-v du 16 therm. 11

Marie Madeleine Wehrlen veuve de Thiébaut Kuhn et ses enfants louent une partie de la maison à leur fils et frère respectif Thiébaut Geoffroi Kuhn

1837 (30.6.), Strasbourg 8 (66), Me G. Grimmer n° 6119
Bail de 3, 6 ou 9 ans à commencer le 24 juin passé – Marie Madeleine Wehrlen veuve de Thiébaut Kuhn, farinier, 2. Jean Frédéric, commisionnaire de roulage, 3. Charles Kuhn, boulanger, 4. Philippe Jacques Michel, farinier, mandataire de 1) Jean Guillaume Kuhn, brasseur à Clermont Ferrant (Puy de Dôme), 2) Frédéric Chrétien Kuhn, ouvrier serrurier à Strasbourg présentement à Lyon
à Thiébaut Geoffroi Kuhn, farinier
les localités indiquées ci après dans une maison & dépendances située à Strasbourg rue de la Grande Boucherie n° 25
1. tout le rez de chaussée de la maison
2. tout le bâtiment de derrière avec la cave au dessous
3. dans le bâtiment de devant au quatrième étage une une chambre de servante & un petit bucher au cinquième étage, le grenier est compris dans cette location l’usage commun avec les autres personnes qui y habitent du puits étant dans la cour – moyennant un loyer annuel de 500 francs
Enregistrement, acp 251 F° 35 du 5.7.

Thiébaut Geoffroi Kuhn rachète les parts de ses frères et sœurs

1838 (28.2.), Strasbourg 8 (66), Me G. Grimmer n° 6400
1. Jean Frédéric Kuhn, commissionnaire de roulage, 2. Charles Kuhn, boulanger, 3. Chrétien Frédéric Kuhn, serrurier, 4. Christophe Frick fils, trippier, mandataire de Jean Guillaume Kuhn, brasseur à Chamalières (Puy de Dôme)
à Thiébaut Geoffroi Kuhn, farinier
quatre 5° indivis dont le dernier cinquième appartient déjà à l’acquéreur dans une maison consistant en bâtiment de devant & de derrière, petite cour, puits, ayant deux caves, ensemble tous droits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de la Grande Boucherie n° 25 lieu dit im Winckel, d’un côté le S Seltz boulanger, d’autre le S Jundt boutonnier, devant la susdite rue, derrière le Sr Seltz – Etablissement de la propriété, par acte reçu Ubersaal notaire à Strasbourg le 1 avril 1812 Thiébaut Kuhn, farinier, et Marie Madeleine Wehrlen, père et mère commun des vendeurs, ont acquis de Marie Madeleine Antoni épouse de Jean Louis Rehm, négociant, actes antérieurs passés à la Chambre des contrats le 22 juillet 1752 et 31 mars 1717 – Thiébaut Kuhn est décédé le 25 mai 1827 en laissant pour héritiers ses cinq enfants, inventaire dressé par M° Grimmer soussigné le 9 août, la veuve est décédée le 12 janvier dernier – moyennant 12 000 francs
Enregistrement, acp 257 F° 64 du 6.3.

Thiébaut Geoffroi Kuhn épouse en 1848 Caroline Lobstein, fille du marchand de vins Frédéric Théodore Lobstein. Le mari apporte la maison en mariage

1848 (28.7.), Strasbourg 8 (71), Not. Zeyssolff n° 3981
28 Juillet 1848. Contrat de mariage – Ont comparu Mr Thiébaud Geoffroi Kuhn, marchand de farine, domicilié et demeurant à Strasbourg, fils majeur de M Thiébaut Kuhn, vivant marchand de farine et de D° Madeleine Wehrlen, décédés époux en ladite ville, M Kuhn stipulant en son nom personnel comme futur époux d’une part
Mlle Caroline Lobstein, fille mineure et légitime de M Frédéric Théodore Lobstein, vivant marchand de vins et de D° Eve Salomé Fischer, sa veuve avec laquelle elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, Melle Lobstein procédant en son propre nom, du consentement et sous l’assistance de mad. veuve Lobstein sa mère, comme future épouse & seconde part

Article. V. Led. futur époux déclare que ses apports en mariage consisent en (…) Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec tous droits appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, rue de la grande boucherie N° 25 entre M Seltz et M. Jundt. M. Kuhn déclare qu’il est propriétaire de cet immeuble d’un cinquième à titre d’héritage du chef de ses père et mère et des quatre cinquièmes restant suivant contrat passé devant M° Guillaume Grimmer, notaire à Strasbourg, le 28 février 1838, enregistré, qu’il s’est libéré du prix de son acquisition, ainsi qu’il en a justifié à sa future épouse
acp 374 (3 Q 30 089) f° 21-v – Les apports du futur époux consistent 1° en meubles, effets mobiliers d’une valeur de 5474, 2° en marchandises estimées à 20.000, 3° en une maison
Les apports de la future épouse consistent en sa part dans l’actif et le passif non liquidé encore de la succession de son père. Donation à la future épouse à titre d’avancement d’hoirie par sa mère 1° d’une somme de 1000 francs, 2° d’objets mobiliers prisés à la somme de 500 francs
Donation mutuelle par les futurs au profit du survivant de l’usufruit de la succession du prédécédé. En cas d’existence d’enfant cette donation sera réduite pour le futur à l’usufruit de moitié et pour la future à la jouissance viagère de 24.000 francs à prélever sur la succession du futur époux

Thiébaut Geoffroi Kuhn meurt en 1854 en délaissant un fils

1854 (27.7.), M° Flach (minutes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Thiébaut Geoffroi Kuhn vivant Marchand de farine et Caroline Lobstein son Epouse à Strasbourg et de la succession du Sr Kuhn décédé le 12 juillet 1854. Dressé à la requête de la veuve, agissant comme 1) commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Zeissolff Nre le 22 juillet 1848 et comme mère et tutrice d’Adolphe Kuhn son enfant mineur issu du dit mariage, 2) comme usufruitière de la succession de son mari en vertu de son dit contrat de mariage
acp 432 (3 Q 30 147) f° 12 du 29.7. (succession déclarée le 27. 9.bre 1854) Il dépend de la communauté un mobilier estimé à 1802 – succession, Garde robe 196
acp 432 (3 Q 30 147) f° 36-v du 9.8. (vacation du 8 août) Communauté, argent comptant 200
Une maison à Strasbourg rue de la grande boucherie N° 24 estimée à 8000
Créances 3600 – Passif 23.76
Succession, Une maison à Strasbourg rue de la grande boucherie N° 25 estimée à 12.000
Passif 8707 francs

Caroline Lobstein meurt en 1868

1868 (4.5.), M° Flach (minutes en déficit)
Inventaire de la succession délaissée par Caroline Lobstein veuve de Théodore Geoffroi Kuhn, Md. de farine à Strasbourg, décédée le 21 avril 1868, dressé à la requête d’Adolphe Kuhn son fils, commis négociant à Paris
acp 572 (3 Q 30 287) f° 87 du 6.5. (succession déclarée le 18 juillet 1868, décès f° 95 n° 63) récolement du mobilier de la communauté estimé à 650 – Mobilier propre 567
acp 573 (3 Q 30 288) f° 13 du 14.5. (vacation du 12 mai) Il dépend de la communauté moitié d’une maison sise à Strasbourg près de la grande bouchere n° 2
Succession. moitié d’une maison sise à Kœnigshoffen

Commis négociant à Paris, Adolphe Kuhn vend en 1873 la maison au tapissier Charles Schneider et à sa femme Caroline Schœnborn

1873 (1.7.), M° Flach (minutes en déficit)
Verkauf durch Adolph Kuhn, Handlungs Commis zu Paris
an Karl Schneider, Tapezierers und Caroline Schoenborn seiner Ehefrau zu Straßburg
von einem Hause zu Straßburg Gros Metz Platz N° 3, für 30.000 Francken
Nutzniesung vom 24 Junÿ 1873. Erwerbs Titel, Erbschaft von Gottfried Kuhn Mehlhändler zu Straßburg seinem Vater 1854 gestorben.
acp 617 (3 Q 30 332) f° 63 n° 2964 du 7.7.

Fils du fabricant d’harmonicas Jean Georges Schneider, Charles (Georges) Schneider épouse en 1858 Marie Anne Heintz, fille de jardinier
Mariage, Strasbourg (n° 336)
Du 22° jour du mois de juillet l’an 1858. Acte de mariage de Charles Georges Schneider, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 juin 1832 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, tapissier, fils de feu Jean Georges Schneider, fabricant d’harmonicas décédé à Strasbourg le 24 avril 1846 et de Caroline Heimerdinger, sans état, domiciliée à Strasbourg, et de Marie Anne Heintz, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 avril 1833 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, cuisinière, fille de François Joseph Heintz, jardinier, et de Françoise Oesterlé, sans état, conjoints domiciliés à Strasbourg, ci présents et consentants (…) l’époux produit un acte de consentement au présent mariage donné par sa mère devant M° Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 21 de ce mois dûment enregistré (i 25)

1858 (21.7.), M° Grimmer Nre. Zimmer
Consentement par Caroline Heimerdinger veuve de Jean Georges Schneider à Strasbourg, au mariage de son fils Charles Georges Schneider, tapissier à Strasbourg, avec Anne Marie Heintz de Strasbourg
acp 471 (3 Q 30 186) f° 3 du 21.7.

Charles Schneider se remarie en 1865 avec Caroline (Henriette Dorothée) Schœnborn, native de Deux-Ponts mais dont les parents habitent à Strasbourg
Mariage, Strasbourg (n° 320)
Du 5° jour du mois d’août l’an 1865. Acte de mariage de Charles Georges Schneider, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 juin 1832 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, tapissier, veuf de Marie Anne Heintz, décédée à Strasbourg le 20 avril 1865, fils de feu Jean Georges Schneider, fabricant d’harmonicas, décédé à Strasbourg le 24 avril 1846 et de Caroline Heimerdinger, sans profession, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante, et de Caroline Henriette Dorothée Schoenborn, majeure d’ans, née en légitime mariage le 5 avril 1830 à Deux-Ponts (Bavière rhénane) domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Léonard Schoenborn, cordonnier, et de Henriette Scheid, conjoints domiciliés à Strasbourg, ci présents et consentants (…) il n’a pas été dressé de contrat de mariage (i 63)

La maison est inscrite au cadastre au nom de Félix Luib à partir de 1907

Naissance, Strasbourg (n° 1487)
Acte de naissance. Le 6 juillet 1869 (…) a comparu Auguste Luib, âgé de 34 ans, confiseur né à Mengen (Wurtemberg) domicilié à Strasbourg, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin né à Strasbourg le 5 juillet 1869 à neuf heures du matin en la maison N° 5 place du Corbeau et nommé Félix Auguste Philippe, fils de lui déclarant et d’Elisabeth Françoise Wilhelmine Haeling son épouse âgée de 29 ans
[in margine :] Marié à Strasbourg le 14 octobre 1924 avec Marguerite Hélène Berthe Lutz
[in margine :] Décédé à Strasbourg le 25 mars 1946 (i 12)



6, impasse Hecker


Impasse Hecker n° 6 – IX 143 (Blondel), O 699 puis section 17 parcelle 7 (cadastre)

Démolie en 1908


Plan-relief de 1727. La maison se trouve à droite de celle à l’arrière de la cour au milieu de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Croquis du communal enclos à l’arrière de la maison (1593, AMS cote VII 1308 f° 129 v°)

Le tisserand André Bühler est autorisé en 1593 à enclore un petit terrain sous lequel se trouve un caveau dans la ruelle de l’Ecrevisse à l’arrière de sa maison, à côté de latrines communes. Il supprime ensuite la clôture. Le preneur de rats Elie Sontag construit au même endroit vers 1607 une porcherie pour laquelle il obtient en 1610 une autorisation. Ses enfants vendent en 1616 la maison au chapelier Jean Jacques von Hipsheim dont les descendants et les ayants droit conservent la propriété jusqu’en 1781. Le chapelier François von Hipsheim vend en 1715 une écurie à son voisin Jean Melchior Vetter (ensuite 4, impasse Hecker). La maison est la dernière à droite au fond de l’impasse telle que la représente le plan-relief (1727). Le chapelier Frédéric Grauer meurt en 1780 en laissant quelques hardes et la maisonnette délabrée. Elle appartient ensuite au menuisier Jean Heiligenstein puis (1798) au compagnon maçon André Dœrr.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210, cours K et G (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie puis deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers l’impasse Hecker (cour K) se trouve en (1-2) : fenêtre puis porte au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun et toiture à une lucarne. L’arrière qui donne dans l’impasse des Pêcheurs (cour G) se trouve à gauche du repère (14) : rez-de-chaussée et quatre étages à une fenêtre chacun.
La maison porte d’abord le n° 30 du quai des Bateliers (1784-1857) puis le n° 6 de l’impasse Hecker.


Extrait du plan Blondel (1765, état réel sans les modifications de Blondel, ADBR, cote 1 L Plan 5)
Dessin original, dessin rectifié suivant la description des parcelles – Plan préparatoire au plan-relief (1830)

Le menuisier Valentin Schweigert est le dernier propriétaire à habiter sa maison. Le plâtrier Joseph Gress (1855-1865) puis le menuisier Michel Dubesi la donnent à bail. La Ville achète la maison et la fait démolir en 1908 pour assainir la ruelle. Le terrain fait partie de la cour à l’arrière du bâtiment n° 14 et 15 construit à la place de trois anciennes maisons quai des Bateliers.


Cour du 14-15, quai des Bateliers. La maison se trouvait accolée aux deux parties de façade à droite de l’arbre central (mars 2013)

février 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1908. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

André Bühler, tisserand, et (1588) Madeleine Fritsch – luthériens
Michel Ziegel, receveur, et (1580) Anne Dinckel puis (1601) Marguerite Hein – luthériens
Elie Sontag, revendeur, et (v 1590) Catherine Gross – luthériens
1616 h Jean Jacques von Hipsheim, chapelier, et (v 1616) Chrétienne Krauser – luthériens
1650* h François von Hipsheim, chapelier, et (1640) Anne Marthe Spleiss, (1651) Marie Madeleine Wagner puis (1662) Susanne Schurer – luthériens
1679 h François von Hipsheim, chapelier, et (1667) Marguerite Kamm, (1675) Anne Marie Stœber puis (1702) Barbe Veringer – luthériens
1704 h François von Hipsheim, chapelier, et (1700) Catherine Elisabeth Agricola – luthériens
1733 h Frédéric Grauer, chapelier, et (1733) Catherine Elisabeth Agricola veuve de François von Hipsheim – luthériens
1781 v Jean Heiligenstein, menuisier, et (1754) Marie Elisabeth Hetzel – luthériens
1798 v Georges Leingruber, maçon, et (1792) Barbe Meyer puis (1803) Claire Rieffel
1798 v André Dœrr, maçon, et (1786) Marie Hæg, d’abord (1766) femme du journalier François Antoine Hansmann – catholiques, manants
1824 v Valentin Schweigert, menuisier, et (1809) Louise Schwehr puis (1819) Marguerite Thomann
1855 v Joseph Gress, plâtrier, et Catherine Voltz
1860 v Michel Dubesi, menuisier, et (1848) Elisabeth Hauss
1906* v Jean Puhl, couvreur d’ardoises, et Elisabeth Altmeyer puis (1898) Catherine Pierre, veuve de Gérard Rosenkræntzer
1908* v Ville de Strasbourg

Valeur vénale de la maison, 225 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) IX 143, Fréderic Grauer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), toises, pieds et pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 699, Schweickert, Valentin, menuisier – maison, sol – are

Locations

1860, Mathieu Pfister, journalier

Livres des communaux

1562, Zinßbuch D (VII 1446) f° 166
Le loyer de 4 sols établi par les préposés au bâtiment est inscrit au registre. L’article porte en note que le Petit Sénat a attribué en 1597 le terrain grevé au receveur de Saint-Etienne.

Item iiij ß Allmend Zinß gibt Andres Biheler der weber von Einem Allmend wynckell hinden An seinem huß Im Krebsgäßlin neben der fischer Zunfft stuben Am Sincken gelegen Ist 14 schu lang vnd 12 schu breit neben Einem gemeynen heimlich gemach, soll d. mit dilen Zumach. vnd Ein thur darin Zu seinem gebrauch, Ist Inn vvl gemelten Zinß verluhen so lang d. vnser herr gelegen sein will. Act. durch Bauherren vnd Dreier donerstag den 22.ten novembr. Anno & 1593
NB. Michael ziegel Schaffner Zu S Steffan hat disen Platz vorm Kleinen Rhat, mit recht erhalten, das er Ihme Zuständig Act. Ao. 1597. wie Im Kleinen Raths Memoriale zufünden sein soll

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1593, Préposés au bâtiment (VII 1308)
Le tisserand André Bühler (Byheler) demande aux préposés le droit d’enclore dans la ruelle de l’Ecrevisse à l’arrière de sa maison un petit terrain sous lequel se trouve un caveau. Les préposés mesurent le terrain qui fait 14 pieds de long et a une largeur de 14 pieds ½ vers la maison du receveur de Saint-Etienne [au sud] et 12 pieds vers les latrines communales [au nord]. Ils estiment que la cession ne portera préjudice à personne ; ils autorisent le pétitionnaire à clore le terrain de planches et à y ouvrir une porte.

(f° 129-v) Donnerstag den 22. Novembris. Augenschein eingenommen.
Andres Bÿheler der weber hat vff dem augenschein begert hind. An seinem huß Inn dem Krebsgeßlin neben der Fischer Zunfft stuben Ein Allmend wynckell darund. Ein gewolb, so Zu seinem huß geheret vnd Jetzmal mit steinen und grund beschudt, Im vmb Ein Zinß Zulehen wolt Er vß seinem huß Ein thur heraus brech vnd Zu seiner nodurfft gebrauch. doch d. der Er solche vornen moge Zumach. Ist derselbig abgemessen und befund. 14 schu lang An St. Steffan schaffners behausung 12 ½ schu breit vnd An dem Allmend heimlich gemach Zwölff schu breit, Ist nach gehapter vnd.red d. solcher wynckell niemand nutzlich, dan d darmit gerör beschadet so doch den schaffner obgemelt bescheh. d. Im auch hinweg Zuthun gebetten soll werd. Ime Andres Beheler bewilligt In Zu Zieh. mit Einer dilen wand vnd darin Ein thur Zumach. In seinem costen vnd die selbige auch Zuhaben doch vf Ein schu breit mit an der schafneÿ hußthur die Zusetzen, davon solle Er der Statt Jerlich vier schilling Allmend Zinß dem Zinßmeister Zurechn. schuldig sein, vnd In welchen sein so lang das vnseren herren gelegen und gefellig sein wäre, hat Er also Angenommen
Ingeschrib. fol. 142. dem Zugemeß.
(croquis) Krebsgeßlin, Fischer Zunfft, profei vff dem allmend, Allmend blatz (12 schu breit, 12 ½ breit, 14. schu)


Croquis du communal enclos à l’arrière de la maison (1593, AMS cote VII 1308 f° 129 v°)

1610, Préposés au bâtiment (VII 1325)
Le preneur de rats Elie Sontag a construit sans autorisation une porcherie sur le communal trois ans plus tôt. Il sollicite l’autorisation sur le conseil de l’employé des Sept et fait remarquer que son prédécesseur Daniel Bœhler avait enlcos le même endroit d’après le Livre D des loyers communaux. Les préposés se rendent sur place et constatent que la porcherie se trouve entre sa maison et les latrines communes du poêle des Pêcheurs et que les eaux de pluie tombent dans la ruelle. Le cens que réglait André Bühler est devenu caduc quand il a supprimé la clôture. Les préposés donnent leur accord contre un loyer annuel de quatre sols, ramené ensuite à trois sols.

(f° 52) Mittwoch 28.t Martÿ 1610. – Elias Sontag der Rattenfang. hab ein klein Stallelin gemacht habs der 7 Knecht weg gebotten bitt Ihm dasselb. Zu gestatten, will gern Zinß davon geben, Ist Ihm bevohlen den 7. Knecht mit sich h vff Zubringen.

(f° 53) Sambstag 31. Martÿ – Elias Sontag d. Rattenfang. von Paul Rothen 7 Knecht für gestellt das er ein sawstall Im hecker gässel ohnerlaubt vffs Almend gebawen nun 3 Jar gestand. oberhalb der Newen bruck hinden an hans von Awenheims hauß, Der antwortt seie ein häßlich verloren winckel mit verlust geweßen hab ers Zugemacht seÿ nit vber 3 schuh breit Almend verschlag. Vnd seÿ urpittig ein Zinßlein,davon Zugeben, hab vor Jaren sein vorfahr Andres Böler stellen 4 ß dauor geben er aber habs nit thun wöllen. Ihm angezeigt die dreier wöllen den Augenschein Innemen.
vide Zinßbuch D fo: 166. Augenschein

(f° 135) Montags den 3. Sept. Ao 1610. – Elias Sontag Rattenfang
Catharina Großin Eliæ Sontags des Rattenfang fraw so in hinderst. haußlin wohnt In dem gasslin neben der Vischerstub, die hat In selben gasslin Zwischen Ihrem hauß und d. visch. Zunfft gemeinen Cloac, Inn ein kleinen schlupff ein sawstellelin gemacht iiij schuh breit und 6 schuh dieff od. Lang, so Niemand Irret, sond. nur der tachtrauff darinn fallt, bitt Ihr dasselb. Zu bewilligen wöll gern ein Zinßlin davon geben. Es hab vor Jaren Andres Büheler der weber vor Ihrem hauß dasselb vierederht höflin gantz Zugemacht gehabt vnd 4 ß davon Zinß. sollen, es seÿ aber vorm kleinen Rhat gehang. vnd nacher wid. geöffnet word. daher dieselben 4 ß d. auch wid. gefallen, Nun wolte sie mehr nit wie der dz sawstellin behalten vnd ein zinß daruon geben bitt wie gebetten. Will man vffm d.thurn darvon reden.

(f° 137) Sambstag den 8. Sept. – Elias Sontag d. Rattenfang. begert nochmaln bescheid wegen seines sawstellelins, so zwischen sein hauß vnd Zwisch der visch. zunfft gemeinen Cloac steht, In einem kleinen schlupff dahin der Tachtrauff fallt.
Dem Ist anzeigt man hoff werde sich ab 4 ß d nit beschweren Jährlich Zu geben, der bitt dafür vnd erpeüt sich 2 ß Zugeben. Alß Ist vff seim bitten Ihm vmb 3 ß d Zulaß. Jährlich Zugeben bewilligt, Vnd hat 3 ß Jetzo bar bezalt vnd obs wol mer were, soll ers doch vff Martini nechst den nechst. zinß 3 ß d Zalen. Hatts angenommen bewilligt.

1611, Préposés au bâtiment (VII 1326)
L’horloger Jean Saurwein et le batelier Denis Meyer se plaignent que la porcherie qu’a établie le défunt Elie Sontag dégage de mauvaises odeurs

(f° 161-v) Sambstag 24 Augusti. – Hans Saurwein der Clein uhrenmacher und dan Dionisius Meÿer der schiffman clagen das Elias Sontag der Rattenfanger vnd sein fraw seien gestorben, vnd haben ein sawstellelin vor Ihrem hauß das seie wüest, vnd ein solch. gestanck das Ihnen gar unleidenlich Ist, bitten solches abzuschaffen, dan es vor Jaren auch weg Erkandt worden. Weil sie bede vom gestorbenen vnd. d. Stall Jetzo gar unsauber und wüest so bitten sie wie gebetten, & Ihm an gezeigt Sollen des gegentheils vögt. dazu gebieten.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue dite Haeckergaessel

nouveau N° / ancien N° : 66 / 30
Dürr
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 200 case 1

Schweickert Valentin menuisier rue dite haeckergässel n° 31
1857 Gress Joseph plâtreur, rue du rateau quai des bateliers N° 30 / faubourg national 13

O 699, maison, sol, R. du rateau quai des bateliers 30
Contenance : 0,75
Revenu total : 45,39 (45 et 0,39)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 961 case 1

Gress Joseph plâtreur, faubourg national 19
1861 Dubesi, Michel, ébéniste à Strasbourg (Impasse Hecker 6)

O 699, maison, sol, Impasse Haecker 6
Contenance : 0,75
Revenu total : 45,39 (45 et 0,39)
Folio de provenance : (200)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 29 f° 195 case 7

Parcelle, section 17, n° 7 – autrefois O 699
Canton : Häckergäßchen Hs N° 6 – 18.b / 13 – N° 28 / 08
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,43
Revenu : (Reinertrag 2,15) 500
Remarques : 1908 Abbruch – 1909 Reinertrag gelöscht – 1913 ab F. 10 [Schiffleutstaden Hs Nr 15]

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1906), compte 325
Dubesi Michael d. Erben und Wb.
1906 Graff Georg Ehefrau
1929 rayé

(Propriétaire à partir de l’exercice 1906), compte 1456
Puhl Johann u Ehefr
1908 gelöscht

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 34

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 502

30
loc. Pfister, Jacques – Miroir
loc. Berger, Marie Susanne – Manante
loc. Binderin, Catherine – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Häckergässchen (Seite 55)

(Haus Nr.) 6
Adler, Strassenkehrer. 0
Eisele, Kaufmann. 1
Adrian, Tagnerin. 2
Leistler, Köchin. 2
Kühn, Klempner. 3
Matter, Schuhmacher. 3
Walter, Tagner. 3


Relevé d’actes

André Bühler est propriétaire de la maison à la fin du XVI° siècle. Tisserand originaire de Niedersteinbach ou Untersteinbach, il épouse en 1588 Madeleine, fille d’Elie Fritsch de « Berstein » (sans doute pour Erstein) ou de Rhinau

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 381, n° 7)
1588. Dominica IIII. Andres Beler von Under Steinbach ein Weber vnd Magdalena Elias Fritzschen von Berstein hinterlassene tochter. Eingesegnet Montag den 5. Februarÿ außgangen in der Freÿburger gaß (i 198)

Le tisserand André Bühler originaire de Niedersteinbach devient bourgeois par sa femme Madeleine, fille de feu Laurent Fritsch de Rhinau. Il s’inscrit à la tribu des Drapiers.
1588, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 603
Andres Bühler von Nidern Steinbach ein Weber, Hat das Burgerrecht empfangen, von Magdalena, weÿlandt Lorentz Fritschen von Rheinauw säligen nachgelaßener dochter, vnd will Zun Thuchern dienen. Act. den 3.ten Octobris 88

Le Petit Sénat attribue en 1597 la maison au receveur Michel Ziegel (voir plus haut le Livre des loyers communaux).

Elle appartient ensuite au revendeur Elie Sontag. Originaire de Westphalie, il achète le droit de bourgeoisie en septembre 1594.

1594, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 586
Elias Sontagh auß Westfallenn ein Kremer, Kaufft mit beÿstandt Christoff heldenn deß würths Zum Sallmenn daß burgerrecht vnnd will Zum Spiegell dienen, Actum denn 7.ten Septemb. 94.

Elie Sontag et Catherine Gross hypothèquent la maison au profit du receveur Pierre Kamehl.

1608 (xxxj tag Augusti), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 395
(Inchoat. in Proth. fol: 314.) Erschienen Elias Sontag burger Zu Straßburg vnd Catharin Grossin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit H. Peter Kamehls schaffners Im Brud.hoff burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren gebeüen & geleg. Inn d. St. St. Am gestad. Allernechst beÿ d. newen brucken Im hecker gäßlin, einsit dionisio Meÿer dem Sandtführer, And.sit Stoffell Kraußen des leÿnenwebers hind. geg. d. fischer Zunfftstuben Ins Kräbs gäßlin stoßend, Welche Behausung Zuuor noch hafft Ist für ein schuldt j X xxx gl Straßburg werung

Elie Sontag et sa femme Catherine Gross, fille de Jean Gross habitant à Staufen en Brisgau, hypothèquent la maison au profit de Frédéric Mürsel.

1610 (ut spâ [xj. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 14-v
(Inchoat. fo: 19.) Erschienen Elias Sontag, Burger alhie vnd Catharin sein eheliche Haußfraw wÿland Hanß Großen Von Stauffen Im Preußgaw selig. dochter
Haben in gegensein Herrn Friderich Mürsels – schuldig sein 25 pfund pfenning St. gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein sollen, Hauß vnd hoffestatt, mit Allen and. Ihren gebeuwen geleg. am gestad. bei der Newen brucken Im Hecker geßlin, einsit dionisio Meÿgern dem Sandführer, 2.seit Christophel krusen dem Leinenweber stoßendt hind. vfs Allmendt Vnd seindt auch noch v.hafft für j lb xx gls St. Herr Peter Camelen Zubezahlen
[in margine :] Erschienen Niclaus Weller der Schneider alls geschworner vogt Eliæ Sontags seligen kinder – vff den 7. Septem.* 1612

Elie Sontag et Catherine Gross hypothèquent la maison au profit de la fille mineure du juge Jacques Erhard.

1610 (vi tag octobris), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 367
(Inchoat. in Proth. fol: 291.) Erschienen Elias Sontag burger Zu Straßburg vnnd Catharin Grossin sein eheliche haußfrauw
Haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Herrn Peter Kamehls burgers Zu Straßburg Als geschwornen vogts Ursulæ wÿland h. Jacob Erhardts geweßenen Stattrichters Alhie seligen dochter offentlich verÿehen, das sie derselben Jungfr. Ursulæ Erhardin – schuldig sigennt 100 pfund pfenning Straßburger, gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren gebeuwen & gelegen Inn der St: St: Am gestaden Allernechst beÿ der neuwen brucken, Im hecker gäßlin, einsit neben dionisio Meÿer dem Sandtführer, andersit Stoffell Krausen dem Leinenweber, hinden gegen der fischer Zunfftstuben Inn Kräbßgäßlin stoßend, Welche Behausung Hievor noch verhafftet Ist für sein Schuldt 100 guldin St: werung Zu Zielen Zuelegen
[in margine :] Erschienen Herr Peter Khamel hatt in gegensein Niclaus wellers des schneiders bekhandt d. er Ime vögtlicher weiß von wegen Eliä Sonntag des schuldners selig khinder (…) Quittirt, Actum den 6. Junÿ 1611.

Elie Sontag et sa femme sont morts entre septembre 1610 et août 1611 (voir plus haut les Préposés au bâtiment). Leurs enfants vendent la maison au chapelier Jean Jacques von Hipsheim et à sa femme Chrétienne Kruser.

1616 (dritt. Februarÿ), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 29
Erschienen Elias Sontag burger alhie für sich, So dann Jacob Freÿ gremp alls geschworner vogt Margreden vnd Barbeln beeder Elie schwestern, vögtlicher wys So dann Sie beÿde Elias Sontag vnd Jacob Freÿ auch von wegen veronice* beeden geschwüstert schwester alle wÿland Eliæ Sontags selig. kind. Verkaufft
hans Jacob von hüpßh. huttmacher v. Christine Krußerin sein Ehegemall
huß hoffstatt vnd Stall mit allen Ir gebeu geleg. Inn der S S ane dem gestaden beÿ der Vischer Zunfftstub Im hecker geßlin einseyt Mathÿs wernern dem liechter gremp anderseyt dionisio Meÿger dem Sandtführer stoßend hind. vff ein Alld. gaß Sonst ledig eig vnd wiwol dieselbig verhafftet für 90 gulden Straßburg werung Zu Zyle Zuleg. h. Peter Cammell Schaffner Im bruderhoff Soll dieß die Verkheuffer Inn namm. Ir selbst v. vögtlicher wÿß solche Sum vber sich Zunemen (…) V were dißer Verkauff Zugang v. besch. vmb 525 guld.

Jean Jacques von Hipsheim et sa femme Chrétienne font baptiser leur fils François en 1617 (premier enfant dans les registres de Strasbourg)
Baptême, cathédrale (luth. f° 94)
1617. Eadem [Dominica 3 epiphan: den 26. Jenner] Paren: Hans Jacob von Hipsen der hutmacher vnd Christina. Inf: Frantz. Patr: Gall Himmelreich der Huthmacher, Peter Schnoll der Huthmacher und J Anna Maria H Urban Rosenbergers tochter (i 95)

Jean Jacques von Hipsheim hypothèque la maison au profit du fils mineur de Jean Decker

1627 (ut spâ. [22. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 46
Erschienen hannß Jacob von Hüpßheim der huttmacher burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Jacob Meÿer huotmachers burgers Zu Straßburg Als vogt hannß weÿl. hanß deckers selig. Sohns – schuldig seÿen xxv. lb für aberkhfft huett vnd wahen
vnderpfand, hauß, hoffstatt mit All Ihr geb. & glg. In d. St. St. obwendig der Neuen bruck. Im hecker gäßl. einseit n. dionisius Meÿer der knecht anderseit n. Mattÿs werners erb. hind. vff die fisch. Zunfftstub. stoßend, welche behausung noch verhafftet Ist vmb 50. lb H Andreß dieffenbg.

La maison revient à son fils chapelier François von Hipsheim dont le fils aussi nommé François von Hipsheim rachète en 1679 les parts de ses frères et sœurs.

1679 (28. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 591
Henrich Seÿler der Müntzbott alß Ehevogt Salome Seÿlerin gebohrner Von Hipßen, Ferners hannß Jacob Köttler der Schuhmacher alß Vogt Paulus Von Hipßheim, so dann Christoph Dürbach der huotmacher alß Vogt Daniels, Martins, Susannæ, Marthæ, Gottfrieds undt Mariæ Salomeæ der Hipßischen Geschwisterdt, alle Weÿl. Frantz Von Hipßheim des Ältern huotmachers nunmehr seel. nachgelaßener ehelich erziehlter Kinder erster: anderer: und dritter ehe
in gegensein Frantz Von Hipßheim des Jüngern Huotmachers, Ihr der Hipßischen Geschwisterdt eheleiblichen bruders
hauß undt hoffstatt wie auch Stallung mit allen deren gebawen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier im heckhergäßlein jenseit des Stadens nechst der newen bruckhen, einseit neben herren Balthasar Friderich Saltzmann S.S. Theol: Licent: undt Pfarrern des Münsters, anderseit neben Henrich Rißemann dem Kieffer, hinden hatt es einen außgang in das Fischerstubgäßlein – umb 450. fl.
[in margine :] Erschienen hierin gemeldter Henrich Seÿler d. Rathsbott alß Ehevogt Salome Von Hipßen, Paulus Von Hipßen d. huthmacher für sich selbst, Martin Von Hipßen d. Gerber und Lederbereiter, auch für sich selbsten, Sigmund Waltz der Huthmacher alß Ehevogt Susannæ Von Hipßen, hans David Schweinlin, der Riemen Schneid., alß Ehevogt Marthæ Von Hipßen, und Sie alle auch im Nahmen Gottfrieds und Mariæ Salome Von Hipßen so annoch ledig. standts, deren vogt hans Martin Schurer d. Gerber und Lederbereiter kranck ist, Ihnen aber voll macht gegeb. habe, haben in gegensein Frantzen Von Hipßen deß hierinn gemeldt. Kaüffers (quittung), Act. d. 15. Febr. 1695.

François von Hipsheim épouse en 1667 Marguerite, fille du boucher Michel Kamm : contrat de mariage, célébration
1667 (29. Maÿ), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 814
Verglichene Heuraths Puncten Zwischen dem Erbarn und bescheidenen Frantz von Hipßen dem Jüngern und Ledig. huetmachern als Bräutigam an Einem, H. Frantz von Hipßen des Eltern vnd huetmachers alhie ehelich. Sohn
der Ehren und Tugendsamen Jgfr. Margarethæ Kammin H Michel Kammen des Metzgers und burgers alhie ehelich. dochter als hochzeiterin Andern theils
Zuwißen seÿe Jedermänniglich. hiemit, v. in Crafft gegenwärtig. Heüraths beredung daß (…) Zwisch. dem Erbarn v. bescheidenen Francisco von Hipßheim dem Jüngern huetmacher Gesellen, deß Ehrenhafften Hn Francisci von Hipßh. des Eltern auch huetmachers v. burgers alhie Zu Straßb. in Erster Ehe erzielhten Sohn Alß Bräuttigam an Einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jgfr. Margarethæ des Ehrengeachten H Michaël Kammen Metzgers v. burgers alhie ehelich. erzeugten dochter als hochzeiterin Andern theils
So bescheh. in des Heÿlig. Rechs Freÿen Statt Straßb. Zinstag den 29. Maÿ Alß man nach der Gnadenreich. v. Seligmachend. Geburth unsers Einig. Erlößers, v. Heÿlandts Jesu Christi Zahle 1667.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 16, f° 277-v)
1667. Domin: 4 et 5 Tr: seu 30. Jun: et 7 Jul. Franciscum Von Hipsheim huttmachern Francisci von Hipsheim deß huttmachers v Burgers alhie ehelicher Sohn, Und Jungfrau Anna Margaretha, Michaelis Kamm deß Kottlers V. Burgers alhie eheliche Tochter. Cop. ad S. Nic: 8. Julÿ (i 321)

Marguerite Kamm fait dresser dans la maison de son père petite rue des Bestiaux l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 136 livres.
1667 (9. 7.br), Not. Oesinger (David, 37 Not 20) n° 20
Inventarium vndt Beschreibung, aller v. Jed. Haab v. Nahrung, So die tugendtsame Fr. Margaretha Kammin Zu den Ehren geachten V. bescheidenen Frantz Von Hipßheim dem Jüngern burgern vndt huetmacher alhie Zu Straßburg Ihrem Ehemann In die Ehe gebracht (…) So beschehen In Straßburg In beÿsein H Frantz von Hipßh. v. H. Michel Kammen beder seiths respective Vättern vndt Schwäher den 9. Sept. A° 1667.
In Einer In d. Statt Straßburg In dem Kleinen Viehgäßlin gelegenen vndt H Michel Kammen d. Metzger alhier Eigenthümlich zuständig. behaußung Ist befund. word. Wie volgt
Abzug. Sa. haußraths 87, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. der Guld. Ring 10, Sa. der Baarschafft 25, Summa summarum 136 lb

François von Hipsheim se remarie en 1675 avec Anne Marie, fille du pelletier Gabriel Stœber.
Mariage, cathédrale (luth. f° 5-v, n° 26)
1675. Zum 2. mahl Frantz Von Hipsen der huttmacher undt Burger alhie, Jfr. Anna Maria Weiland Hn Gabriel Stöbers gewesenen Kürschners u. Burgers alhier nachgelaßene Tochter, Dienstags den 11. Jul. Münster (i 7)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 11, f° 293-v) 1675. Eod. Dom: [Dom: 3. Trinit.] j. vice Frantz von Hipsheim d huttmacher u burger alhie v. Jungfrau Anna Maria Weÿl. Gabriel Stöber deß Kürßners und burger alhie hinderlaßene Eheliche Tochter. Cop. im Münster (i 314)

Anne Marie Stœber meurt en 1701 en délaissant cinq enfants. La maison est portée à son prix d’achat, soit 450 florins (225 livres). La masse des héritiers est de 281 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 232 livres, le passif à 293 livres

1701 (27. 8.br), Not. Winckler (Elie, 61 Not 22) n° 21
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frawen Annæ Mariæ gebohrner Stöberin Herrn Frantz von Hipßheim deß ältern hutmachers und burgers zu Straßburg gewesener Ehewürthin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1701. (…) nach ihrem Montags den 5. Monaths Septembris Jüngst aus dießem mühesamen, traur: und kummervollen leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen (…) Actum Straßburg Donnerstags den 27. Monaths tag Octobris Anno 1701.
Die Abgeleibte Fraw seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Johannem von Hipsheim, Tabacbereiter und burgern Zu Straßburg, weilen derselbe aber nicht gegenwertig sein können, hat in seinem Namen fraw Catharina Rulandin, deßen Ehewürthin d. Inventation beÿgewohnt. 2. Philippum, ledigen Specereÿhändler, 3. Fridericum, ledigen Tabackbereiter, 4. Agnetam und 5. Annam Mariam von Hipsheim, Welche vier Letztere mit dem Ehrenhafften Meister Johann Philipp Stöbern, Schneidern und burgern alhier Zu Straßburg bevögtigt, welcher auch die Inventation in Person abgewartet, Alle fünff Eheleibliche Geschwüsterde und der abgeleibten Frauen seel. mit obgedachtem herrn Frantzen von Hipsheim Ihrem hinderbliebenen wittwern Ehelich erzeugt Kinder, und ab intestato nechste Erben

Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Bericht wegen der theilbahren Verlaßenschafft. Zu wißen demnach gegenwertige Verlaßenschafft ordnungs mäßig Inventirt, auch der Erben unveränderten guth Ergäntzung gehöriger maßen ersucht gewesen, und deß wittwers Ergäntzung Zu ersuchen gleichfalls vorgenommen werd. wollen, sich aber hervorgethan, daß die Theilbahre substantz Zu abtragung beederseits Ergäntzungen beÿ weitem nicht sufficient, ist umb deßwillen und Zu ersparung unkosten gantz unnöthig erachtet word. deß wttwers Ergäntzung Zu ersuchen (…)
In hernach eingetragener in der Statt Straßburg jenseith dem Gestaden im Heckergäßel gelegenen dem Wittwer für unverändert gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Holtz und Schreinerwerck. In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, Vor dieser Cammer, In der Wohnstub, Im Haußöhren oder Kuchen
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Item hauß und hoffstatt, wie auch holtz hauß, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeit. gelegen in d. Statt Straßburg im heckel gäßel, einseith neben weÿl. herrn Balthasar Friderich Saltzmanns S S Lic.t und Pfarrers in d. Newen Kirchen seel. Erben ands. neben Heinrich Rießenmann des Küffers sel. Erben, hinden hat einen außgang in daß fischerstubgäßel, warvon gehend Jahrs auf d. 17. Februarÿ Zweÿ Pfund 10 Schilling pfenning Herrn Johann Bechtold dreÿern ane dem ohmgelt, in haubtgut widerlösig mit 50 Pfund pfenning sonsten ledig und obwohlen dieße behaußung ietzmahlen beÿ weitem nicht so viel wehrt als dieselbe erbaut word. ist solche Zu erspahrung kostens auf deß wittwers begehren, beÿm Außtheillung gelaß. word. welcher gemeß 450 gulden, thut über abzug obgemelte beschwerd 175. lb. Darüber sagt ein Pergamin Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem Insigel datirt den 28. Julÿ Anno 1679. Darbeÿ ein fernern Perg. Kauffbrieff mit gerührtem Insiegel datirt d. 1. Februarÿ Anno 1616. beede mit N° 1 signirt
Ergäntzung der Erben unveränderten guts, auß dem über der Abgeleibten frawen seel. für unverändert in die Ehe gebracht Vermögen durch weÿl. Herrn Christoph Wilhelm Stromen den Notarium seel. den 26. Augusti Anno 1675 auffgerichteten Inventario
der Erben unverändert, 1) haußrath 5, 2) silber 3, 3) Guldin Ring 3, 4) baarschafft 25, 5) Eigenthum ane einer behaußung 175, Schuld 25, Summa summarum der Erben 281 lb
des Wittwers unverändert, 1) haußrath 23, 2) werckzeug 4, Summa summarum des Wittwers 232 lb – Schulden 293, Schulden last 281 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 220 lb

François von Hipsheim se remarie en 1702 avec Barbe Veringer originaire de Lahr, fille du tisserand Jean Veringer.
Mariage, Schiltigheim (p. 231) Anno 1702. d. 17. Jan seind auff ertheilte Erlaubnuß deß Regirenden Herrn Ammeisters (sub dato d. 7. Jan. 1702.) und Zweÿmahl Zugleich geschehene außruffung Zur Ehe eingesegnet worden Frantz von Hipsheim, hutmacher und burger in Straßburg, der Wittwer, vnd Jgfr. Barbara Hanß Feringers Schneiders und burgers Zu Lohr eheliche tochter [unterzeichnet] Frantz von hipsem Als hozer, + der hochzeiterin Zeichen (i 119)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari.

1702 (1.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 23) n° 6
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, So Herr Frantz von Hipßheim der ältere Hutmacher und burger zu Straßburg und die Ehren und tugendsame fraw Barbara Veringerin bede Eheleuth und burgere Zu Straßburg, einander in Ihren Dienstags den 17. Januarÿ Jüngst angetrettenen Ehestand, Krafft auffgerichteter Eheberedung, für unverändert zugebracht, und einander in Ihr iedes gegensein vorgewießen (…) Actum Straßburg, in beÿsein Meister Johann Philipp Stöbers, Schneiders und burgers alhier, deß Ehemanns vier Jüngerer Kinder geschwornen vogts, Mittwochs den 1. Monatstag Martÿ Anno 1702.

In hernach eingetragener deß Witwers unveränderter behaußung befunden worden wie folgt
Höltzen und Schreinwerck. Im alt. Soldaten Cammer, In der Cammer B, In der Stuben, In der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane eier behaußung, So der Ehemann für unverändert in die Ehe gebracht. Item hauß und hoffstatt, wie auch holtz hauß, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeit. gelegen in d. Statt Straßburg im heckergäßel, eins. neben weÿl. H. Balthasar Friderich Saltzmanns S S Lti und Pfarrers in der Newen Kirchen seel. Erben, Anders. neben Hans Heinrich Rießenmanns des Küffers seel. Erben, hinden hat es einen außgang in daß fischergäßel, darvon gehnd Jahrs auf d. 17. Februarÿ Zweÿ Pfund 10 Schilling pfenning Herrn Johann Bechtold, dreÿern ane dem ohmgelt, in haubtgut widerlösig mit 50 Pfund pfenning, sonsten ledig eigen, und ist dieselbe gleich wie solche erkaufft word. über dieße beschwerd. hiehero angeschlag per 175. lb. Darüber sagt ein Pergamin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel verwahret, datirt d. 28. Julÿ Anno & 1679. Darbeÿ ein ferneren Pergamin Kauffbrieff mit gerührtem Insiegel datirt d. 1. Februarÿ Anno & 1616. beede mit N° 1 signirt

François von Hipsheim meurt à l’âge de 65 ans le 2 novembre 1709. Les témoins de l’acte de sépulture sont ses fils Philippe Jacques et Jean Paul.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. 1704-1735 f° 34-v, n° 21)
Anno 1709. Sambst. den 2. Nov: morgends Zwischen 5. vnd 6. Vhr ist alhier in Straßb. seel. verschieden, Vnd den 4. hujus auff dem Gottesacker S. Helenä nach gehaltener Leichenpredigt begraben worden, weÿland Frantz Von Hipßen, geweßener Huthmacher vnd burger alhier, seines alters 65. jahr Vnd 8. monat, welches bezeugen Phillipp Jacob Von Heipsen als Sohn, Johann Paulus Von Hüpßen Als Bruder (i 38)

François von Hipsheim vend la maison à son fils François

1704 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 234
(145) Frantz von Hipsheim, Huetmacher [unterzeichnet] Frantz von hipsen als ver keffer
in gegensein Frantz von Hipsheim, jun: auch Huetmachers seines Sohns
Hauß u. Hoffstatt wie auch Stallung mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier im Heckergäßlein jenseith deß Stadens nächst der neuen brucken einseit neben weÿl. Hn. Balthasar frid: Saltzmanns S.T. Theol. Licent. & EE. anderseit neben weÿl. Heinrich Reÿßemann des Kiefers EE. hinten hat es einen außgang in d. fischerstub gäßlein – u. Philipp Jacob von Hipßen dem ledigen Handelsmann hierbeÿ zugegen wegen deßen mütterlicher legitimæ Zugestellt word. seÿen, die restirende 86 lb hat Er der Verkäufer Friderich, Agnes, Annæ Mariæ u. Joh: seinen resp: übrigen Kinderen u. Enckel wegen ihrer mütterlichen Legitimæ Cediret – (um 50 pfund verhafftet, geschehen um) 111 pfund

François von Hipsheim le jeune se marie en 1700 avec Catherine Elisabeth, fille du pasteur de Hatten Emanuel Agricola
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 104-v, n° 520)
1700. Mittw. d. 20. Jan. wurd. nach ordtl. proclamation copulirt Frantz von Hipßen d. jüngere led. Huthmacher v. B. allhier, Frantz von Hipßen des Huthmachers v. B. allh. hind. ehl. sohn v. J. Catharina weil. Hrn Emanuel Agricola geweß. Pfarrers von Hatten, Hochgräffl. Hanawischer hannß nachgelaßener ehl. tochter [unterzeichnet] FUH ist des Hochzeiters Zeich. w ist d. J. Hochzeiterin Zeich. Hanß Friedr. Kamm als vogt (i 104)

François von Hipsheim vend une écurie à son voisin Jean Melchior Vetter (ensuite 4, impasse Hecker)

1715 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 621-v
(55) Frantz von Hipßen huetmacher
in gegensein Joh: Melchior Vetter specierers
einen stall unter sein Vettern auß gelegen mit allen rechten und gerechtigkeiten
Worbeÿ verglichen, daß (…) alles dasjenige so durch sein Kaüffers führenden bau ahn dem gemeien gebel oder sonsten verderbet würde, solches allein auf seinen cösten wieder im guthen standt setzen solle – um 55 pfund

François von Hipsheim hypothèque la maison au profit du marchand de fruits et légumes Philippe Jacques von Hipsheim

1716 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 361
Frantz von Hipßen huetmacher
in gegensein Philipp Jacob von Hipßen fastenspeishändlers – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im Heckengässlein jenseith des stadens so er von seinem vatter erkauft

François von Hipsheim meurt le 20. septembre 1732. Son frère Philippe Jacques signe l’acte de sépulture. D’après ce qui suit, il meurt sans enfant en léguant ses biens à sa femme.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. 1728-1752 p. 85, n° 44)
1732. Sambst. d. 20.ten Sept. nachmittag gegen 1. Uhr ist in den Herrn gestorben Frantz Von Hÿpßen burger und Hutmacher deßen Verblichener Leichnam folgenden Sonnt. auff dem Gottesacker St.Helenæ christlich begraben worden seines alters 60. Jahr 1 monath u. 15. tag [unterzeichnet] Philipp Jacob Von hüpsen als bruder, Lorentz fügner als schwager (i 46)

Sa veuve Catherine Elisabeth Agricola se remarie en 1733 avec le chapelier Frédéric Grauer, fils de chapelier.

Mariage, Illkirch (luth.)
1733. d. 1. Martÿ Sind auf erlaubnus Ihro Gnad. Regirend. H. Ammeisters in Strasb. Zum 1. et 2. mal Zugleich ausgeruffen und d. 4. ejusd. ehl. copulirt und eingesegnet word. H. Friderich Grauer der ledige huthmach. und burg. in Straßburg H Daniel Grauers geweßten huthmach. und burg. in Straßburg und Catharina Kürnerin seiner haußfr. hinterl. ehl. Sohn fr. Catharina Elisabetha weÿl. Frantz von hipßh. geweßt. huthmach. und burg. in Straßs. hinterl. wittib [unterzeichnet] Fridrich Grauer als hoch Zeier, w Catharina Elisabethe agricolæ d. hochzeiterin (i 108)

Catherine Elisabeth Agricola meurt sans enfant après avoir institué son mari légataire universel selon une stipulation du contrat de mariage (non conservé). Frédéric Grauer est dispensé de faire dresser un inventaire des biens qui se réduisent à une petite maison délabrée.

1741 (21.8.), Livres de la Taille (VII 1179) f° 90
Friderich Grauer der Huthmacher producirt Extractum der Eheberedung Vermög deßen Er seiner ohne Kinder Verstorbenen Frauen Erbe, mit bitt weilen außer einem alten baufälligen Häußlein nichts Vorhanden umb befreÿung der Inventur ihres in größer dürfftigkeit Verstorbenen Vatters Verlaßenschafft. Erkannt willfahrt.

Frédéric Grauer ne semble pas se remarier. Il meurt le 30 octobre 1780 à l’âge de quatre-vingt-deux ans. Son parent Jean Martin Grauer, pasteur à Eckbolsheim, est témoin de l’acte.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. 1745-1783, f° 214 n° 15)
Dienstag Morgens um Zweÿ Uhr den 31. des Weinmonats 1780 starb Johann Friderich Grauer Hutmacher: Meister und burger alhier seines Alters 82 Jahre weniger dreÿ tage und wurde den folgenden Mitwoch auf den Gottes: acker ehrlich begraben zu St Urbani, welches hiermit bezeugen M. Johann Martin Grauer Pfarrer in Eckboltzheim als Verwandter, H. Geörg Römer als Verwandter (i 223)

Ses six neveux et nièces font dresser un procès verbal servant d’inventaire. Hormis une petite maison délabrée, le défunt n’a délaissé que ses hardes et son lit qu’on a jeté dans la rivière.

1780 (6.11.), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1308) n° 175
Procès verbal loco Inventarÿ – Zu wißen seÿe hiemit, demnach Weil. Friedrich Grauer der gewesene Hutmacher und burger alhier den 31.ten Octobris jüngsthien dieses Zeitliche mit den ewigen verwechßelt, so haben mich unterschriebenen Notarium deßen ab intestato hinterlaßenen Erben Nahmentlich 1° Frau Anna Maria Kerckerin geborene Römerin, Weil. Veit Kercker gewesenen burgers und Schreiners dahier hinterlaßene Wittib, 2.do Frau Catharina Elisabetha Wittmännin, geborene Römerin, hrn Joh: Michael Wittmann, des burgers und Schneider meisters auch Es. En. Grosen Raths Wohlmeritirten beisitzers Frau Eheliebstin, 3° Mstr. Joh: Georg Römer, der Feilhauer und und alhier, 4.to Margaretha Salome Hütherin geborene Römerin, Weil. Friderich Hüther, des gewesenen Peruquenmachers und burgers alhie Wittib, 5.to Susanna Barbara Ungerin geborene Römerin, Albrecht Unger des Metzgers und burgers alhier Ehefr. und 6.to Maria Magdalena Schommin Mstr. Joseph Schomm des Schneiders und burgers dahier Ehefrau alle Sechs des Verstorbenen hinterlaßene neveu und nieçes, in nach beschriebene Sterbbehaußung berufen, und sothane Verlaßenschafft gehöriger maßen Zu inventiren
declarirt, daß der Verstorbene nichts das geringste, angesehen sie sogar das bett worauf er gelegen und deßen Kleidung in das Waßer werfen müßen, so aufschreibens Werth wäre geweßenen, hinterlaßen, außer ein Klein baufällig Häußlein, dahier Zu Straßburg ane dem Heckergäßlein gelegen, einseit neben N. Schorr dem Kutlern 2.s. neben Hrn Hebenstreit dem Specereÿ Händler gelegen, Vornen auf ersagte Gaß und hinten auf Herrn Döfer den Kiefer stoßend, so auf das höchste gerechnet 50 Pfund Werth seÿn mag, Sie aber für dreÿjährig Kostgeld ein weit mehreres an den Verstorbenen Zu fordern hätten – Straßburg, auf Montag den 6. Novembr. 1780

Les héritiers exposent infructueusement la maison aux enchères

1780 (21. 9.bris), Not. Lederlin (6 E 41, 913) n° 36
Steigerungs Precessus verbal – auf Requisition Fraun Annæ Mariæ geb. Kerckerin geb. Römerin weÿl. Veit Kerckers gew. burgers und schreiners Wittib beiständlich hernach unterschrieben Fraun Catharinæ Elisabethæ geb. Römerin herrn Johann Michel Wittmann des Schneiders E.E. Grosen Raths jetzig Wolverdienten beÿsitzers frau Eheliebstin, Meister Johann Georg Römer Feilhauers und Fraun Margarethæ Salome geb. Römerin Weÿl. Friedrich Huther geweßenen Peruquenmachers Wittib, Fraun Sußannæ Barbaræ geb. Römerin H. Albrecht Unger des Metzgers Ehegattin, Fraun Mariæ Magdalenæ Schommin H. Joseph Schomm Schneiders Ehefraun, samtliche als Erben weÿl. herrn Johann Friedrich Grauers des geweßenen hutmachers
Eine behaußung dahier in Straßburg ane dem holtzstaden und deßen heckergäßlein gelegen, einseit neben N. Schorr dem Kuttler anderseit neben herrn Hebenstreit dem Specierer, vornen auf gesagtes Gäßlein und hinten auf herrn Dörffer den Kieffer, außgesetzt pro 400 fl. – kein Gebott

La maison est vendue au menuisier Jean Heiligenstein moyennant 225 livres.

1781 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 40
Fr. Anna Maria Kerckerin geb. Römerin weÿl. Veit Kercker des schreiners wittib beÿständlich Georg Römer des feilhauers, Fr. Catharina Elisabetha Wittmännin geb. Römer H. Johann Michael Wittmann des schneiders EE. großen raths beÿsitzers Ehegattin, vorgedachter Georg Römer, Fr. Margaretha Salome Hutherin geb. Römerin weÿl. Friedrich Huther des perruquenmachers wittib beÿständlich ernannten H. Wittmann, Fr. Susanna Barbara Ungerin geb. Römerin Albrecht Unger des metzgers Ehefrau, Fr. Maria Margaretha Schomin Mr Joseph Schom des schneiders Ehefrau, samtliche als neveu und nieces weÿl. Friedrich Grauer des huthmachers [unterzeichnet] Schumm
in gegensein H. Johann Heiligenstein des zimmermeisters
aus besagtem Grauer herrührende und ihnen zugefallene kleine behausung und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäudeb, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Heckengäßlein, einseit neben Mr Schorr dem kuttler, anderseit neben H. Hebenstreit dem Specierer vornen die gaß, hinten auff H. Dörffer den kieffer und auch einen außgang in das sogenannte Fischergäßlein habend – um 450 gulden

Né à Mulhausen près de Bouxwiller (voir l’inscription à la tribu) du charron Michel Heiligenstein, Jean Heiligenstein épouse en 1754 Marie Elisabeth Hetzel, fille du fabricant de boutons d’étain Samuel Hetzel : contrat de mariage, célébration.
1754 (25. Feb.), Not. Griesbach (6 E 41, 1320)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Vorachtbare Meister Johannes Heiligenstein, der leedige Zimmermann, Weÿl. Michael Heiligenstein des wagners Zu Mühlhausen ehel. Sohn als hochzeiter ane Einem
So dann die tugendsahme Jungfrau Maria Elisabetha Hetzelin, Hn Samuel Hetzel des Zinn Knöpffmachers und burgers allhier ehel. tochter als hochzeiterin andern Theils
So beschehen in der königlichen Statt Straßburg (…) auf Dienstag den 25. Februarÿ 1754 [unterzeichnet] Johannes helgenstein als hoch Zeitter, Maria Elisabet hetzelin als hoch Zeitren

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 322-v, n° 1188)
1754. Mittwoch d. 13. Marti seind nach ordentlicher proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden, Johann Heiligenstein der ledige zimmermann weÿl. Michael Heiligenstein wagners Zu Mühlhausen ehl. Sohn und Jfr. Maria Elisabetha H. Samuel Hetzels Zinn Knöpffmachers und b. allhie ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes helgenstein als hochzeitter, Maria Elisabeta Hetzelin als och Zeitren (i 328)

Jean Heiligenstein s’inscrit à la tribu des Charpentiers le 9 avril 1754 après être devenu bourgeois le premier avril (registre en déficit)
1754, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 108) Dienstag den 9. Aprilis 1754 – Evangelisch Neuzünfftiger
Johannes Heiligenstein Zimmermann Von Mühlhaußen beÿ buchßweÿler gebürtig, prod: Cantzleÿ und Stallschein respectivé Vom 1.ten undt 2.ten Aprilis 1754. bitt Ihne Crafft deßen, als einen Leibzünfftigen gegen erlag der Gebühr auf und anzunehmen, Nach deme er præstanda præstirt. Erkand Willfahrt, dt. 3. lb d.

Jean Heiligenstein vend la maison au maçon Georges Leingruber

1798 (7 ventose 6), Strasbourg 9 (anc. cote 4), Not. Dinckel n° 1714
b. Johannes Heiligenstein zimmermann
in gegensein b. Georg Leingruber maurers
eine behaußung und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten jenseits des Schiffleuthstadens nächst der neuen brucken im heckengäßlein dahin N° 30, einseit neben b. Seckler bierbrauer anderseit theils neben b. Dörfer Weinhändler theils neben b. Schoor Kuttler hinten auf das Fischerstubgäßlein wohin dieselbe einen ausgang hat – um 1000 francken
Enregistrement, acp 59 F° 14 du 17 vent. 6

Georges Leingruber divorce de Barbe Meyer avec laquelle il s’est marié à Strasbourg le 24 janvier 1792 (le mariage est introuvable)
Divorce, Strasbourg (n° 67)
Cejourd’hui premier frimaire l’an VIII de la République français une et indivisible (…) est comparu en la maison commune Georges Leingruber, maçon, domicilié en cette commune au quai des bateliers n° 30, natif de Finckthal, outre-rhin, demandeur en divorce pour cause d’incompatibilité d’humeur et de caractère, époux en légitime mariage de Barbe Meyer, née et domiciliée en Cette commune ruë de balayeurs N° 40, défenderesse en divorce, lequel Georges Leingruber, accompagné de (…) m’a requis de prononcer la dissolution de son mariage contracté en cette commune le 24 janvier 1792 avec ladite Barbe Meyer (…) Enregistré à Strasbourg le 2 frimaire an 8 f. 73 (i 37)

Originaire de Herznach en Argovie, Georges Leingruber se remarie avec Claire Rieffel, originaire de Barr.
Mariage, Strasbourg (n° 385)
Du troisième jour du mois de Thermidor l’an XI de la République française, à neuf heures du matin. Acte de mariage de George Leingruber, âgé de 42 ans, Maçon, domicilié en cette ville depuis 14 ans, né à Herznach en Helvétie le 23 avril 1761, fils légitime de feu Joseph Leingruber, Cultivateur audit lieu, & de feue Catherine Birin, divorcé de Barbe Meyer, et de Claire Rieffel, âgée de 31 ans, domiciliée en cette ville depuis 4 ans, née à Barr, Département du Bas-Rhin, le 13 août 1771, fille légitime de feu Louis Rieffel, vigneron audit lieu, & de feüe Marie Elisabeth Wilmann (…) l’acte de divorce dressé par Jean George Gruber Officier-Public de cette ville le premier frimaire de l’an huit (signé) Georg Leingruber, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 51)

Sa première femme Marie Barbe Meyer se remarie en 1811 avec le brasseur Jean Georges Strohl
Mariage, Strasbourg (n° 275)
Acte de mariage célébré à neuf heures du matin le 7 août 1811. Jean George Strohl, majeur d’ans, né le 9 septembre 1776 à Strasbourg, y domicilié, brasseur, fils de feu Jean Chrétien Strohl, brasseur décédé en cette ville le 23 fructidor an V et de feu Marie Barbe Bick décédée en cette ville le 18 décembre 1809, Marie Barbe Meyer, majeure d’ans, née le 20 novembre 1769 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jacques Meyer, garçon maçon et de feu Marie Hezler ladite épouse divorcée de Georges Leingruber, maçon de cette ville (…) acte de divorce dressé par Jean Georges Gruber, officier de l’état civil de cette ville le premier frimaire an VIII (signé) Johann Georg Stohl, barbara Meÿer (i 21)

Georges Leingruber meurt en 1814
1814 (25.1.), Strasbourg 8 (8), Not. Roessel n° 1617
Inventaire de la succession de Georges Leingruber maçon décédé le 14 janvier dernier – à la requête de Barbe Meyer femme divorcée du défunt et femme actuelle de Georges Strohl, ouvrier à la fonderie, mère et tutrice légale de de Georges Leingruber âgé de 19 ans
2. Claire Rieffel seconde femme et veuve dudit Leingruber, mère et tutrice légale de Philippe Jacques âgé de 10 ans, Catherine Elisabeth âgée de 8 ans, Claire âgée de 6 ans et Michel âgé de 2 ans – en présence de Jean Philippe Weis et Michel Willy maçons subrogés tuteurs, le premier de Georges Leingruber le second des cinq enfants du second lit – mariés en juillet 1803
en une maison rue des Aveugles n° 3
mobilier 194 fr dont à la veuve 112 fr et au défunt 56 fr, garde robe 48 fr
Propriété d’une maison suivant contrat reçu par Knobloch notaire le 20 brumaire 14, acquis de Jacques Schné maréchal ferrant et de Marie Ursule Bellet une maison avec cour, appartenances et dépendances rue des Aveugles n° 3, d’un côté celle du Sr Scherer tonnelier d’autre celle du Sr Braun passementier, derrière le Sr Münch farinier – grevée d’une rente foncière envers la Fondation de la Haute Ecole de 1 fr. par an, ledit Schnee l’a acquise par contrat reçu par Dinckel notaire le 17 floreal 3 de Marie Bernardsweiler femme de Joseph Baumann domestique, propriétaires suivant actr passé à la Chambre des Contrats le 11 février 1786, De cette maison le premier étage est occupé par Jacques Stebes garde de police pour 40 fr, le reste par le veuve 48 fr, ensemble 88 fr de revenu faisant en capital 1760 france
total 1786 fr, passif 1690 fr, reste 95 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 61-v du 25.1.

Georges Leingruber revend quelques mois plus tard la maison au maçon André Dœrr

1798 (6 mess. 6), Strasbourg 9 (anc. cote 4), Not. Dinckel n° 1917
b. Georg Leingruber Maurer
in gegensein b. Andreas Dürr ebenmäßigen Maurers
eine behausung und hoffstatt mit all deren übrigen begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten jenseit des Schiffleutstadens nächst der Neubruck im heckergäßlein dahier N° 30, einseit neben b. Seckler bierbrauer anderseit neben b. Dorfer zum theil theils neben den Schorrischen erben hinten auf das Fischerstubgäßlein wohin dieselbe einen ausgang hat – (um 800 capital verhafftet, geschehen um) 1000 fr
Enregistrement, acp 61 F° 157-v du 7 mess. 6

André Dœrr épouse la veuve de François Antoine Hansmann. Fille d’un journalier de Strasbourg, Marie Madeleine Hæg épouse en 1766 l’apprêteur de tabac François Antoine Hansmann
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 39)
Hodie 15. Septembris anni 1766 (…) sacro matrimonii vinculo prævie recepto mutuo consensu in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt franciscus antonius Hantzmann tabaci opifex filius georgii Hantzmann operarii diurni et incolæ hujatis et mariæ annæ Deckertin conjugum in præfata parochia ad stum petrum seniorem hujatem commorans, et Maria Magdalena Hägin argentinensis filia defuncti francisci häg operarii diurni et incolæ hujatis dum viveret et mariæ Magdalenæ Brun superstitis ejus uxoris legitima in hac parochia commorans (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ (i 42)

François Antoine Hansmann meurt sans enfant en 1783. L’inventaire est dressé dans la maison du tailleur Langer ruelle Gunther. L’actif de la succession s’élève à 55 livres, le passif à 64 livres.
1783 (27.12.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1480) n° 936
Inventarium über Weiland Antoni Hanßmann, des gewesenen Karchziehers am Kaufhaus und Schirmers alhier zu Strasburg Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1783. – nach seinem den 21. Decembr. 1783. aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt, hie zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschaft auf Ansuchen Fraun Magdalenä geborener Häckin, sein des Verstorbenen hinterbliebener Wittib, beiständlich Mr Philipp Jacob Krauss, des Glasers und Burgers alhier inventirt (…) So beschehen alhier Zu Straßburg den 27. Decembris Anno 1783.
Der Verstorbene hat ab intestato zu deßen einiger Erbin hinterlassen, benandlich Frau Annam Mariam Hanßmannin geborene Dieterin, weiland Georg Hanßmann, gewesenen Karchziehers und Schirmers alhier hinterbliebene Wittib, seine eheleibliche Mutter. Weilen dieselbe aber Alters und Blödigkeit wegen hiebei nicht erschienen konte, so haben Fr. Anna Maria geborene Hanßmannin und deroselben Ehemann Florentz Moritz, der Tagner und Schirmer alhier, als von ihro der Beneficial Erbin hierzu authorisirt und Zwar vermög (Procuration) von H Johann Sebastian Meÿer, Notario publico alhier und H Zeugen den 27. Decembris 1783 passirt (…) haben dieselbe angezeigt und bekant, wie daß Sie in ihrer tragenden Qualitæt auf gegenwärtihe Verlaßenschaft hiemit freiwillig auch wissend und wolhlbedächtlich Verzug thun, und solche Fr. Magdalenä geborener Häckin des Defucti hinterbliebener Wittib tam active quam passive eigenthümlich überlaßen (…) Straßburg den 1.sten Martii 1784.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem sogenannten Günther Gäßlein auf dem Holtzstaden gelegen, hiehero nicht gehöriger Behaußung befunden worden wie folgt
Schulden aus der Verlaßenschafft Zu bezahlend. It. Mr Langer Schneider ane Hauszins pro quartai Weÿhenachten 1783, 3 lb.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht. Sa. haußraths 55 lb – Schulden 64, In Vergleichung, Passiv onus 8 lb

Originaire de la paroisse de Rodalbe dans le diocèse de Metz, André Dœrr (Dürr) épouse en 1786 Marie Madeleine Heck (Hæg), veuve de François Antoine Hansmann : contrat de mariage, célébration
1786 (14.7.), Not. Lung (6 E 41, 1528) n° 66
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame Andreas Dürr, Maurer und Steinhauergesell, auch dermahliger Schirmer alhier, weiland Mstr Heinrich Dürr, gewesenen Leinenweber und Burgers Zu Ferbach mit Frn Catharina gebohrner Schweigkiefferin ehelich erzeugter großjähriger Sohn, als Hochzeiter ane einem
Wo dann die Tugendsame Fr: Maria Magdalena geborne Heckin, weil. Frantz Antoni Hanßmann, gewesen Kärchelziehers und Schirmers dahier hinterlaßene Wittib, beÿständlich Joseph Gose des Tabackbereiters und hiesigen Schirmers, als Hochzeiterin ane dem andern Theil
So geschehen alhier Zu Straßburg (…) auf Freÿtag den 14.fr, Julii Anno 1786. [unterzeichnet] Andreas dörr Als hochseiters, + Fraun Mariæ Magdalenæ Hannßmännin gebohrne Heckin Handzeichen

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 89)
Anno 1786 Die prima Augusti (…) Sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuere Andreas Dörr oriundus ex parochia Rodalbe metensis Diœcesis defuncti henrici Dörr et Catharinæ schveighöffer filius legitimus et Majorennis, et Maria Magdalena hæg Defuncti francisci antonii Hansmann vidua, ambo parochiani nostri (signé) dörr, + signum sponsæ (i 93)

André Dœrr et sa fiancée Madeleine Hanssmann sont admis à la manance.
1786, Conseillers et XXI (1 R 269)
(p. 124) Sambstag den 8. Julius 1786 – Lectum folgende von Löbl. Schirmgericht wegen begehrten Aufnahm in den Schirm eingelieferte Memorialien
2. Andreas Dörr der ledige Maurersgesell, so 7. Jahr hier in b* verlobt mit Magdalena Hanßmann des Schirmers Wittib, unter Caution Hn Johann Heinrich Juncker des B. und taback fabricanten.
Erkannt dans sämtliche Imploranten Zur Aufnahme in den Schirm (…) an die Obere Schirm Hh. zu verweisen seÿen.

André Dœrr vend au charretier Nicolas Pierlot et à sa femme Catherine Dürr la moitié arrière de sa maison donnant dans l’impasse des Pêcheurs.

1798 (22 floreal 6), Strasbourg 2 (10), Not. Knobloch n° 126
b. Andreas Dürr maurer
in gegensein brs Niclauß Pierlot Kärchelziehers und Fr Catharina Dürr
die helffte ane einer behaußung gelegen allhier zu Straßburg ane dem Schiffleuth staaden in dem Sogenannten Fischerstublgäßel nemlich die gantze behaußung einseit neben der Emaligen fischerstub anderseit neben b. Säckler bierbrauer hinten auf br Schäffhauer dem Wurstmacher vornen auf gedachtes gäßlein – um 400 gulden
Enregistrement, acp 60 f° 175-v du 27 flor. 6

André Dœrr vend la maison au menuisier Valentin Schweickert et à sa femme Marguerite Thomann

1824 (3.11.), Strasbourg 4 (59), Me Hatt n° 2034
André Doerr, ancien maître maçon, en son nom et administrateur des biens de la communauté qui a existé entre lui et sa femme Marie Madeleine Haeg
Valentin Schweickert, menuisier, et Marguerite Thomann
1. une maison d’habitation avec toutes ses aisances, appartenances et dépendances située en cette ville au cul de sac appelé Hackergaesslein n° 30 sur le quai des Bateliers, d’un côté le Sr Christmann marchand de farine, d’autre la brasserie du Sr Seiller, devant la rue, derrière le Sr Heinckel
plus les outis et ustensiles pour 762 fr – la maison provient originairement de François de Hipsheim qui par contrat Chambre des Contrats le 1 juillet 1704 la vendit à son fils du même nom, le Sr Doerr l’a acquise suivant acte reçu Dinckel notaire le 6 messidor 6 de Georges Leingruber auquel elle a été vendue par le Sr Heiligenstein suivant acte reçu Dinckel le 7 ventose précédent – à charge de loger, nourrir, entretenir les vendeurs, charge estimée à 25 francs par an, ou un revenu annuel de 300 fr, en capital 3000 fr – Marguerite Haeg femme du vendeur renonce à l’hypothèque légale – moyennant 2838 francs pour la maison et 762 francs pour les meubles
Enregistrement, acp 170 F° 124 du 13.11.

Originaire du Wurtemberg, Valentin Schweigert épouse en 1809 Louise Schwehr native de Strasbourg
Mariage, Strasbourg (n° 213)
L’an 1809 le 15° jour du mois de juin – Valentin Schweigert, âgé de 27 ans, garçon menuisier, domicilié en cette ville depuis six ans, né à Wentzlen en Würtemberg, le 14 février 1782 comme il est constaté par acte de notoriété (…) fils de Joseph Schweigert, voiturier audit lieu, et de Françoise Niebel, consentant (…) et Louise Schwehr, âgée de 18 ans, née en cette ville le 7 avril 1791, y domiciliée, fille de Jean Schwehr, brouiller et de Catherine Haeber, assistée de sa mère seulement, son père étant décédé en cette ville le 28 thermidor an VII (signé) Valendenn Schweiger, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 27)

Valentin Schweigert se remarie en 1819 avec Marguerite Thomann, originaire de Rosheim
1819 (8.1.), Strasbourg 8 (25), Not. Roessel n° 6106
Contrat de mariage – Valentin Schweigert, menuisier veuf de Louise Schwehr
Marguerite Thomann, fille majeure de feu Blaise Thomann, vigneron à Rosheim, et feu Marie Knoll
sous le régime de communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 141 F° 109-v du 9.1.

1839 (12.2.) Strasbourg, Me Lacombe
Consentement par Valentin Schweigert, menuisiser, au mariage de Joséphine Schweigert demeurant à à Douai issue de son union avec Louise Schwehr avec la personne qui lui plaira
Enregistrement, acp 266 F° 5 du 12.2.

Valentin Schweigert et Marguerite Thomann hypothèquent la maison au profit de Théophile Keller

1847 (7. 7.br), Strasbourg 4 (102), Not. Lauth n°& 2765
Obligation – Ont comparu M. Valentin Schweickert, menuisier & Dame Marguerite Thomann, sa femme de lui autorise, demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à M Théophile Keller, propriétaire demeurant & domiciliée en la même ville, la somme principale de 1000 francs
hypothèquent leur maison avec tous ses droits, aisances, appartenances & dépendances, située à Strasbourg, au cul de sac appelé Hencker Gaesslein N° 30 sur le quai des bateliers tenant d’un côté au Sr Christmann farinier, de l’autre côté à la brasserie au Sr Seckler. Déclarent les débiteurs que cet immeuble leur appartient en toute propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du Sr André Doerr, ancien maître Maçon, & Dam Marie Madeleine Haeg, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat passé par devant M° Hatt, alors notaire à Strasbourg le 3 novembre 1824, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 du même mois de novembre volume 173 Numéro 12.

Valentin Schweigert meurt en délaissant trois filles issues de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans la maison impasse Hecker.

1855 (19.9.), Strasbourg 4 (112), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 7205
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Valentin Schweickert et Marguerite Thomann son épouse
Du 19 décembre 1855. Vente – Ont comparu 1. Dame Marguerite Thomann, veuve de M. Valentin Schweickert, en son vivant ancien menuisier à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui avait existé entre elle et son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Roessel alors notaire à Strasbourg le 8 janvier 1819, communauté qu’elle se réserve d’accepter ou de répudier ainsi qu’elle avisera, 2° pour raison des reprises qu’elle peut avoir à exercer tant contre ladite communauté que contre la succession de son mari, 3° et comme habiles à se dire et porter héritiers donataire de son mari aux termes dudit contrat de mariage, donation qu’elle se réserve toutefois d’accepter ou de renoncer
2. Dame Félicité Schweickert, épouse assistée et autorisée de M. Antoine Ebel, ouvrier, demeurant et domiciliés à Strasbourg, 3. Dame Louise Schweickert, épouse assistée et autorisée de M Joseph Boutteuil, ouvrier à la manufacture des tabacs demeurant et domiciliés aussi à Strasbourg, 4. Et M. Jean Frédéric Hatt, licencié en droit demeurant et domicilié en la même ville, agissant en qualité de mandataire de Dame Joséphine Schweickert épouse de M Charles Amsler, maréchal des logis en retraite demeurant et domiciliés à Hesdin (Pas de Calais) (…) Les Dames Ebel, Bouteuil & Amsler, sœurs germaines, habiles à se dire et porter seules héritières chacune pour un tiers de feu M Schweickert ci-dessus nommé, leur père, issues de son mariage avec Dame Louise Schwehr, son épouse défunte en premières noces.

II. Immeuble. Une Maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg quai des Bateliers, ruelle appelée Heckergaesslein portant le Numéro 30, tenant d’un côté à M Grün, de l’autre côté à M Kaercher et tirant par derrière sur l’impasse du poêle des pêcheurs.Les époux Schweickert ont fait l’acquisition de cet immeuble du Sr André Doerr, ancien maître Maçon à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Hatt, prédécesseur immédiat de M° Lauth le 3 novembre 1824, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 du même mois de novembre volume 173 Numéro 12 et inscrit d’office volume 168 Numéro 59 pour garantie de certaines prestations en nature que les acquéreurs s’étaient obligés à fournir au vendeur sa vie durant et d’une somme de 600 francs (…) Et il est encore observé que dans ledit contrat est intervenue Dame Marie Madeleine Haeg, épouse du Sr Doerr, vendeur, et a renonce à son hypothèque légale et sur l’immeuble vendu. La veuve requérante [déclare] que le Sr Doerr est décédé en 18(-) et que la somme 600 francs est éteinte de ce fait
III. Loyers dudit immeuble, 55 francs
acp 443 (3 Q 30 158) f° 51 du 25.9. (succession déclarée le 22 novembre 1855) Communauté, mobilier estimé à 82. Une maison à Strasbourg, Loyers échus 55 – Passif 2067, Reprises 560
Succession, garde robe 22

La veuve et les héritières de Valentin Schweigert exposent infructueusement la maison aux enchères.

1855 (19.9.), Strasbourg 4 (112), Not. Lauth (Auguste Frédéric)
Du 19 septembre 1855 N° 7206 – Cahier des charges. Ont comparu 1. Dame Marguerite Thomann, veuve de M. Valentin Schweickert, en son vivant ancien menuisier à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant à cause de la communauté de biens qui avait existé entre elle et son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Roessel alors notaire à Strasbourg le 8 janvier 1819, enregistré, 2. Dame Félicité Schweickert, épouse assistée et autorisée de M. Antoine Ebel, ouvrier, demeurant et domiciliés à Strasbourg, 3. Dame Louise Schweickert, épouse assistée et autorisée de M Joseph Boutteuil ouvrier à la manufacture des tabacs demeurant et domiciliés aussi à Strasbourg, 4. Et M. Jean Frédéric Hatt, licencié en droit demeurant et domicilié en la même ville, agissant en qualité de mandataire de Dame Joséphine Schweickert épouse de M Charles Amsler, maréchal des logis en retraite demeurant et domiciliés à Hesdin (Pas de Calais), (…) les dames Ebel, Bouteuil et Amsler, sœurs germaines, seules héritières chacune pour un tiers dudit M Valentin Schweickert, leur père, issues de son mariage avec Dame Louise Schwehr, son épouse défunte en premières noces, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire qui a été dressé par M Lauth ce jour

Désignation de l’immeuble. Une Maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg quai des Bateliers, ruelle appelée Heckergaesslein portant le Numéro 30, tenant d’un côté à M Grün, de l’autre côté à M Kaercher et tirant par derrière sur l’impasse du poêle des pêcheurs.
Etablissement de la propriété. Feu M. Schweickert et sa veuve comparante ont fait l’acquisition de cet immeuble de M André Doerr, ancien Maître Maçon à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Hatt, prédécesseur immédiat de M° Lauth le 3 novembre 1824, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 du même mois de novembre volume 173 Numéro 12. Dans ce même contrat est intervenue Dame Marie Madeleine Haeg, épouse de M Doerr, et a renonce à son hypothèque légale et à tous ses droits et actions sur l’immeuble vendu. La vente a eu lieu moyennant une rente annuelle et viagère au profit de M Doerr et une somme de 600 francs (…). La rente de M Doerr se trouve éteinte par le décès de ce dernier arrivé en l’année 1831. (…) M Doerr avait été propriétaire de l’immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite suivant contrat de vente passé devant M° Dinckel alors notaire à Strasbourg, le 6 messidor an VI, ère républicaine, de M Georges Leingruber de cette ville, auquel elle avait été vendue par M. Heiligenstein, aussi de cette ville, au contenu d’un autre contrat passé devant le même notaire Dinckel le 7 ventose précédent.
Charges, clauses et conditions (…)
acp 443 (3 Q 30 158) f° 51 du 25.9.
Du 11 octobre 1853, N° 7227. Retrait d’enchère – L’amateur présent n’ayant point fait de mise, les comparants ont retiré l’immeuble de l’enchère
acp 444 (3 Q 30 159) f° 3-v du 13.10.

Elles vendent la maison moyennant 3 200 francs au plâtrier Joseph Gress (qui ne figure pas parmi les habitants de la maison dans les registres de population)

1855 (17.X.bre), Strasbourg 4 (113), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 7299
Du 17 décembre 1855. Vente – Ont comparu 1. Dame Marguerite Thomann, veuve de M. Valentin Schweickert, en son vivant ancien menuisier à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant à cause de la communauté de biens qui avait existé entre elle et son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Roessel alors notaire à Strasbourg le 8 janvier 1819, enregistré, 2. Dame Félicité Schweickert, épouse assistée et autorisée de M. Antoine Ebel, ouvrier, demeurant et domiciliés à Strasbourg, 3. Dame Louise Schweickert, épouse assistée et autorisée de M Joseph Boutteuil, ouvrier à la manufacture des tabacs demeurant et domiciliés aussi à Strasbourg, 4. Et M. Jean Frédéric Hatt, licencié en droit demeurant et domicilié en la même ville, agissant en qualité de mandataire de Dame Joséphine Schweickert épouse de M Charles Amsler, maréchal des logis en retraite demeurant et domiciliés à Hesdin (Pas de Calais), (…) les dames Ebel, Bouteuil et Amsler, sœurs germaines, seules héritières chacune pour un tiers dudit M Valentin Schweickert, leur père, issues de son mariage avec Dame Louise Schwehr, son épouse défunte en premières noces, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire qui a été dressé par M Lauth le 19 septembre dernier
à Joseph Gress plâtrier demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant
Une Maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg quai des Bateliers, ruelle appelée Heckergaesslein portant le Numéro 30, tenant d’un côté à M Grün, de l’autre côté à M Kaercher et tirant par derrière sur l’impasse du poêle des pêcheurs. (…)
Feu M. Schweickert et sa veuve comparante ont fait l’acquisition de cet immeuble de M André Doerr, ancien Maître Maçon à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Hatt, prédécesseur immédiat de M° Lauth le 3 novembre 1824, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 du même mois de novembre volume 173 Numéro 12. Dans ce même contrat est intervenue Dame Marie Madeleine Haeg, épouse de M Doerr, et a renonce à son hypothèque légale et à tous ses droits et actions sur l’immeuble vendu. Cette vente a eu lieu moyennant une rente annuelle et viagère au profit de M Doerr et une somme de 600 francs (…). La rente de M Doerr se trouve éteinte par le décès de ce dernier arrivé en l’année 1831. (…) M Doerr avait été propriétaire de l’immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite suivant contrat de vente passé devant M° Dinckel alors notaire à Strasbourg, le 6 messidor an VI, ère républicaine, de M Georges Leingruber de cette ville, auquel elle avait été vendue par M. Heiligenstein, aussi de cette ville, au contenu d’un autre contrat passé devant le même notaire Dinckel le 7 ventose précédent. – pour le prix de 3200 francs
acp 446 (3 Q 30 161) f° 2-v du 18.X.bre

Originaire de Griesbach, Joseph Gress mari de Catherine Voltz meurt en 1900 à l’âge de soixante-dix-huit ans.
Décès, Strasbourg (n° 1496)
Strassburg am 11. Juni 1900. Vor dem Standesbeamten erschienen heute derKaufmann Philipp Scheer wohnhaft in Strassburg Langstrasse 86, und zeigte an, daß der Rentner Joseph Gress, 78 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft in Strassburg, geboren zu Griesbach, Unter-Elsass, Ehemann von Katharina geborene Voltz, Sohn der verstorbenen Eheleute Antoni Gress Tagner und Anna Maria Jung zuletzt in Griesbach wohnhaft gewesen, zu Strassburg in des Anzeigers Wohnung am 10. Juni des Jahres 1900 Nachmittags um vier Uhr verstorben sei (i 181)

Joseph Gress et Anne Catherine Voltz vendent la maison au menuisier Michel Dubesi (qui ne figure pas parmi les habitants de la maison dans les registres de population)

1860 (4.4.), Strasbourg 4 (118), Not. Lauth n° 9337
Du 4 avril 1860. Vente – Ont comparu M Joseph Gress, platrier, et Dame Anne Catherine Voltz, son épouse de lui autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg (vendent)
à M Michel Dubesi, ébéniste demeurant et domicilié à Strasbourg à ce présent et acceptant
Une Maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg quai des Bateliers, impasse Hecker N° 6 (ancien numéro 30), tenant d’un côté à M Grün, de l’autre côté à M Kaercher et tirant par derrière sur l’impasse du poêle des pêcheurs. Cet immeuble inscrit au cadastre section O Numéro 699 avec une superficie de 15 centiares. Il est vendu avec sept fourneaux avec tuyaux et dalles (…) M Gress a fait l’acquisition de cet immeuble de Dame Marguerite Thomann veuve de M Valentin Schweickert en son vivant ancien menuisier à Strasbourg, de Dame Félicité Schweickert épouse de M. Antoine Ebel, ouvrier à Strasbourg et Dame Louise Schweickert, épouse de M Joseph Boutteuil ouvrier à la manufacture des tabacs à Strasbourg et de Dame Joséphine Schweickert épouse de M Charles Amsler, maréchal des logis en retraite à Hesdin (Pas de Calais), les dames Ebel, Bouteuil et Amsler, filles et seules héritières de M. Schweickert, leur père, aux termes d’un contrat reçu par M° Lauth l’un des notaires soussignés le 17 décembre 1855 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 du même mois de décembre, volume 622 Numéro 670, inscrit d’office volume 640 Numéro 95 (…). Feu M Schweickert avait été propriétaire de l’immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite de M André Doerr ancien Maître Maçon à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par M° Hatt prédécesseur immédiat de M° Lauth le 3 novembre 1824 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 du même mois de novembre volume 173 Numéro 12. Dans ce même contrat est intervenue Dame Marie Madeleine Haeg épouse de M Doerr et a renonce à tous ses droits, actions et hypothèque sur l’immeuble vendu. M Doerr faisant la vente avait stipulé une rente viagère à son profit qui se trouve éteinte par suite du décès de M Doerr arrivé en l’année 1831. Enfin la propriété antérieure se trouve constatée par un contrat passé devant M° Dinckel Notaire à Strasbourg, le 6 messidor an VI et un contrat passé devant le même notaire le 20 ventose précédent – pour le prix de 3200 francs
Finalement les vendeurs déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens et qu’ils n’ont jamais été tuteurs (…)
acp 487 (3 Q 30 202) f° 8 du 7.4.

Michel Dubesi épouse en 1848 Elisabeth Hauss, originaire de Haguenau. Il devient locataire d’une partie de la maison proche 8, rue Sainte-Madeleine en 1867.

Michel Dubesi loue la maison au journalier Mathieu Pfister

1861, Enregistrement de Strasbourg, ssp 134 (3 Q 31 633) f° 7-v du 4.9.
9 avril 1860. Bail – Le soussigné Sr Michel Dubesi ébéniste à Strasbourg loue pour quatre ans qui sont censés avoir commencé le 24 mars dernier
à Mathieu Pfister journalier en ladite ville ce acceptant
une maison avec dépendances sise à impasse Haecker N° 6, ce bail est fait dans les conditions ordinaires prescrites par le C. N. Ce bail est en outre fait moyennant un loyer annuel de 436 francs

L’aubergiste Michel Dubesi et sa femme Elisabeth Hauss consentent au mariage de leur fils Michel Emile au Havre
1874 (16.5.), M° Loew
Einwilligung seitens Michael Dubesi Eigenthümer & Gastwirt & seine Ehefrau Elisabeth Hauss beide zu Straßburg wohnhaft zur Verehelichung ihres Sohns Michael Emil Dubesi Handlungsgehülfe zu Havre mit Clementine Victoria Fauvel ebendaselbst wohnhaft
acp 625 (3 Q 30 340) f° 100 du 18.5.

Jean Puhl est inscrit propriétaire de la maison de 1906 à 1908. Originaire de Merzig en Sarre, le couvreur d’ardoises Jean Puhl veuf d’Elisabeth Altmeyer épouse en 1898 Catherine Pierre, veuve de Gérard Rosenkræntzer

Mariage, Strasbourg (n° 108)
Strassburg am 12. Februar 1898. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Schieferdecker Johann Puhl, Wittwer von Margaretha Elisabeth Artmeyer, katholischer Religion, geboren den 17. Maerz des Jahres 1840 zu Merzig (Preussen) wohnhaft zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Schieferdeckers Nikolaus Puhl und dessen verstorbenen Ehefrau Eva geborne Biet, beide zuletzt wohnhaft zu Merzig, 2. die Haushälterin Katharina Pierre, Wittwe von Gerhard Rosenkräntzer, hier gestorben de, 26. Maerz 1897, katholischer Religion, geboren den 20. December des Jahres 1846 zu Saralben (Lothringen) wohnhaft zu Straßburg, Tochter des verstorbenen Maurers Johann Peter Pierre und dessen verstorbenen Ehefrau Magdalena geboren Faber, beide zuletzt wohnhaft zu Saaralben (i 108)



8, rue Sainte-Madeleine


Rue Sainte-Madeleine n° 8 – IX 148 (Blondel), O 695 puis section 17 parcelle 4 (cadastre)

Bâtiment arrière reconstruit en 1772 par le tonnelier Jean Michel Dœrffer après avoir acquis l’arrière de la ruelle Hecker et la maison IX 144


Bâtiment nord à encorbellement (août 2007) – Bâtiment sud (Jonathan Michalon, janvier 2022)
Vue de la cour vers le sud (mars 2022)

Le receveur Michel Ziegel vend en 1603 la maison au tailleur Christophe Retz en conservant une maison à l’arrière : les latrines sont communes avec la maison voisine (actuel n° 10). Le batelier Martin Heinrich l’achète en 1618, elle revient à sa fille épouse de l’orfèvre Gabriel Waldeck puis à Jean Henri Waldeck, lui aussi orfèvre. Propriétaires de 1703 à 1730, le revendeur Nicolas Ellès puis sa veuve ont de fréquents démêlés avec la tribu du Miroir pour avoir le droit de revendre notamment l’huile d’olive.



Plan-relief de 1727. La cour s’ouvre au milieu de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Extrait du plan Blondel (1765, état réel sans les modifications de Blondel, ADBR, cote 1 L Plan 5). Dessin original, dessin rectifié en rose clair suivant la description des parcelles
Plan préparatoire au plan-relief (1830)

Adolphe Seyboth (édition en allemand, p. 202) signale le millésime 1730, année où le tonnelier Jean Georges Dœrffer achète la maison qui revient à son fils puis à son petit-fils. Jean Michel Dœrffer achète en février 1771 une petite maison dans l’impasse Hecker (IX 144 sur le plan Blondel). Il obtient que la Ville lui cède un terrain de 88 pieds carrés détaché de la ruelle en avril 1771. Il passe en mai un accord avec le tripier Etienne Schoor, propriétaire de la maison sise à l’arrière de la sienne (138 sur le plan Blondel) avant de reconstruire son bâtiment. Il charge en 1772 le maître maçon Georges Christophe Freysinger de faire divers travaux dans le bâtiment arrière. Jean Michel Dœrffer fait modifier en 1783 une arcade vers la rue. Quand Jean Michel Dœrffer cède la maison à son fils Philippe Jacques en 1798, elle comprend deux bâtiments avant et un bâtiment arrière, un atelier de tonnelier, sept poêles, sept cuisines et plusieurs chambres, une vinaigrerie et une écurie.
Il ressort de ce qui précède que le bâtiment en encorbellement était la maison initiale, le bâtiment sud (meneaux vers la rue, pans de bois sur cour) un bâtiment accessoire et que le bâtiment arrière date de l’agrandissement après achat de la maison au fond de l’impasse Hecker (IX 144).


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie, deux étages en bois en partie et bâtiment à deux étages en bois et avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre du mur à simple porte cochère au milieu de l’image. A gauche le bâtiment sud dont le rez-de-chaussée (sans les arcades actuelles) et les deux étages ont chacun trois fenêtres, à droite le bâtiment nord à porte d’entrée et deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun et toiture à deux niveaux de lucarnes. On remarque que les ouvertures ne correspondent pas à l’état actuel, ce qui doit tenir à une erreur du dessin. La cour L représente la porte cochère (3-4), le bâtiment arrière (1-2), le pignon (2-3) du bâtiment nord puis le bâtiment (4-5-6) en aile au sud, tous à deux étages. Dans la cour K (ruelle Hecker), le bâtiment nord (façade à encorbellement) se trouve à gauche du repère (6), l’arrière aveugle du bâtiment donnant dans la cour entre (6-1).
La maison porte d’abord le n° 27 (1784-1857) puis le n° 8.


Cour L, plan, Cour K (ruelle Hecker)

Façade arrière du bâtiment nord et façade latérale du bâtiment sud, dans la cour du 15, quai des Bateliers, autrefois le long de la ruelle Hecker. On constate que le mur aveugle est désormais percé de deux fenêtres à chaque niveau et que la partie dégagée par la démolition des maisons de l’impasse comprend une ouverture par niveau.
Façade sud, arcades et fenêtres à meneaux (Jonathan Michalon, janvier 2022)

Le farinier Jean Christmann acquiert la maison par échange en 1818. Elle revient à sa fille Wilhelmine, femme du négociant Charles Grün dit Grün-Christmann. La veuve du tourneur Louis Barth l’achète en 1867 et la loue en partie à l’aubergiste Michel Dubesi qui exploite son débit dans le bâtiment sud.


Porte donnant sur la cour, bâtiment nord sur la droite, bâtiment sud sur la gauche (Jonathan Michalon, janvier 2022)
Rez-de-chaussée de l’aile sud (mars 2022)
Etages du bâtiment nord (août 2007)

Cour, façade nord – Fenêtre à meneaux
Bâtiment ouest, rez-de-chaussée et étages (mars 2022)

Charles Koller fait poser une devanture en 1897. Il fait murer une arcade et percer huit fenêtres vers la cour à l’arrière du 15, quai des Batelier après que les maisons de l’impasse Hecker ont été démolies.
Le magasin de la maison à encorbellement est occupé par divers artisans puis par des commerçants (marchand de cycles Lienhard, 1951). Le local à gauche de la cour sert de restaurant (le Moutardier du Pape, 1973).


Devanture du bâtiment à encorbellement (1897) – Projet non réalisé de devanture, bâtiment à gauche de l’entrée (1902) – Plan de situation qui montre la cour à la place des anciennes impasses (1908) – Rez-de-chaussée du bâtiment à encorbellement (1911) – Baraque en bois dans la cour (1950), dossier de la Police du Bâtiment

janvier 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Michel Ziegel, receveur, et (1580) Anne Dinckel puis (1601) Marguerite Hein – luthériens
1603 v Christophe Retz, tailleur, et (1589) Félicité Bleichner puis (1593) Marie, veuve du tailleur Jean Feirtag – luthériens
1620* h Daniel Büttner, notaire et greffier, et (1611) Marie Retz – luthériens
1618 v Martin Heinrich, batelier, et (1608) Susanne Stahl – luthériens
1638 h Gabriel Waldeck, orfèvre, et (1626) Sara Rixinger puis (1630) Susanne Heinrich, remariée (1666) avec le notaire Christophe Scheubler – luthériens
1689* h Jean Henri Waldeck, orfèvre, et (1667) Agathe Ursule Habrecht – luthériens
1703 v Nicolas Ellès, revendeur, et (1677) Ursule Blümel – luthériens
1730 v Jean Georges Dœrffer, tonnelier, et (1725) Sabine Madeleine Kugler, d’abord (1720) femme du tonnelier Abraham Bilger – luthériens
1763* h Jean Michel Dœrffer, tonnelier, et (1763) Catherine Salomé Schwing – luthériens
1798 h Philippe Jacques Dœrffer, tonnelier, et (1797) Marguerite Pfister – luthériens
1818 v Jean Christmann, farinier, et (1790) Marguerite Salomé Riedinger puis (1807) Marie Madeleine Schlæber – luthériens
1843 h Charles Grün, négociant, et (1820) Wilhelmine Christmann
1867 v Louis Barth, tourneur, et (1841) Caroline Lobstein
1869 h Frédéric Kayser, poêlier, et (1863) Louise Caroline Barth
1893* v François Wernert, clerc de notaire
1894* v (Jonathan) Charles Koller, marchand, et (1890) Salomé Caroline Emma Stoskopf
1926* h Paul Vonderweidt, médecin, et (1916) Marguerite Koller


Dessin de Gabriel Waldeck dans l’album de la tribu de l’Echasse (Cabinet des estampes), légendé
Zu Imer werender gutten gedächtnus, hab Ich dißes E: E: Zunfft Zur Steltzen gemacht. Ao: 1656 & Gabriel Waldeckh der Eltter ÆTATIS 61 Jahr Vnnd. 7. Monadt
(Voici ce que j’ai fait pour la tribu de l’Echasse en souvenir perpétuel en l’année 1656, Gabriel Waldeck l’aîné, âgé de 61 ans 7 mois)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 850 livres en 1713, 800 livres en 1763

(1765, Liste Blondel) IX 148, Jean George Dörffer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Dörffer, 10 toises, 2 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 695, Grün Christmann, Charles, rue de la Madeleine 27 – maison, sol – 3,35

Locations

1602, Frédéric Schle, tondeur de draps
1693, Samuel Meyer, ferrailleur, et Marie Madeleine Flickinger
1704, Jean Théophile Janus, cordonnier, et Marie Elisabeth Füssel
1725, Joseph Schuster, cordonnier
1818, Jean Georges Krœtzinger, tonnelier, et Anne Marie Murr
1867, Michel Dubesi, aubergiste, et Elisabeth Hauss

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 395
La tanneur Chrétien Rœderer paie 4 sols pour sa maison, louée au passementier Ambroise Mock, où se trouve un encorbellement (27 pieds de long, saillie de 3 pieds)

Uttengaßen die Ein seiten Hienauff
Christmann Rederers deß Gerbers Erben haben ein Hauß, darinnen sitzt Ambrosius Mockh der Paßmentmacher vnd hatt ein Vsstoß xxvij schu lang, iij schu herauß, bessert für das Niessen iiij ß d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1771, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Le tonnelier Michel Dœrfer demande un terrain à l’arrière de sa maison. Les préposés chargent l’inspecteur Samuel Werner de le mesurer. Il est autorisé à enclore un terrain de 88 pieds carrés soit en payant un loyer de 5 sols soit en versant un capital de 20 florins

(f° 75-v) Dienstags den 9. Aprilis 1771. – Hr. Michael Dörfer
Hr. Michael Dörfer, der Kiefer und Weinhändler, bittet ihme ein Allmend Plätzel hinter seinem Haus in der Uttengaß zu kommen zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 79) Sambstags den 13. Aprilis 1771, augenschein eingenommen worden – H. Michael Dörfer
beÿ H. Michael Dörfer, dem Kiefer, so hinten an seiner behausung in der Uttengaß gelegen einen Allmend Platz in dem Encker Gäßel begehret. Erkannt, Soll solcher Hr. Bau Inspector Werner abmeßen.

(f° 82) Dienstags den 23. Aprilis 1771. – Hr. Joh: Michael Dörfer
Johann Michael Dörfer, dem Kiefer, wird hinten an seiner ane der Uttengaß gelegenen behausung ein Allmend platz in dem Enckergäßlein von 88 quadrat Schuh in grader Linie zugestanden, wofür Er jährlichen ane Allmend zinß 5. ß. oder so Er diesen Zinß ablösen wolte 20. fl. ein vor alle mal Zu Zalen haben solle.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Les préposés autorisent Jean Michel Dœrfer à modifier une arcade

(f° 334-v) Dienstags den 19. Augusti 1783 – Joh: Michael Dörfer, Kiefer
Mr Pfauth, der Maurer, nôe Joh: Michael Dörfer, des Kiefers, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Uttengaß gelegen, den Bogen verändern Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Georges Christophe Freysinger expose les travaux qu’il va faire dans la maison de Jean Michel Dœrffer, soit faire un âtre dans la vinaigrerie au premier étage du bâtiment arrière, une cuisine au même étage ainsi qu’au deuxième étage et aux mansardes, un poêle donnant vers la cour au deuxième étage du même bâtiment.

(p. 263) Freÿtags den 19.ten Junii 1772 – Johann Michael Dörfer, der burger und Kiefermr, will in seiner in der Uttengaß gelegenen behausung im ersten stock im hindern gebäu ein Eßig Cammer mit einem Vor Camin auf ein gewölb ruhend, machen, das rohr am steinern gäbel hinauf, vom allem hotz entfernt.
Im nemlichen stock lincker hand des Eingangs, wie auch im Zweÿten stock, und in der Mansarde, jedes mal eine Stube gegen dem hof, hinden daran eine Kuchen mit herd und Caminschoß machen, die rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
Im zweÿten stock rechter hand, eine Stube gegen dem hoff, hinden daran eine Kuchen mit herd und Caminschoß machen, das rohr mitten durchs gebäu, von allem holtz entfernt. Erkanndt Willfahrt – Mr Freÿßinger

Description de la maison

  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins
  • 1798 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux bâtiments avant et un bâtiment arrière, un atelier de tonnelier, sept poêles, sept cuisines et plusieurs chambres, une vinaigrerie et une écurie, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 18 000 livres

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue Ste Madeleine

Doerffer
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2 étages en bois en partie à 2 étages en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 226 case 4

Grun-Christmann, Charles, rue Ste Madeleine N° 5

O 695, maison, sol, R. Ste Magdelaine 27
Contenance : 3,35
Revenu total : 208,74 (207 et 1,74)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 61 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 948 case 2

Grun Christmann Charles, Rue Ste Madeleine 6
1868 Barth, Louis, veuve née Lobstein, Caroline
93/94 Wernert Frantz, Notariatsgehilfe
94/95 Koller Karl, Eigenthümer

O 695, maison, sol, Rue Ste Madeleine 8
Contenance : 3,35
Revenu total : 208,74 (207 et 1,74)
Folio de provenance : (226)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 61 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre allemand, registre 29 page 195 case 4

Parcelle, section 17 n° 4 – autrefois O 695
Canton : St. Magdalenengasse Hs N° 8
Désignation : Hf, 3 Whs – sol 3 maisons
Contenance : 3,21
Revenu : 2100 – 3000
Remarques

(Propriétaire), compte 1008
Roller Karl [sic]
1908 Koller Karl
1926 Vonderweidt Paul médecin son épouse Marguerite née Koller
(4156)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 355 Rue de Ste Magdeleine ou R. D’Uton p. 513

27
Pr. Dörffer, Michel – Tonneliers
loc: Schmidt, Anne Marie, veuve – Manante
loc: Wohl, Anne Marie – Manante
loc: Sänger, Jean Henri, perruquier – Vignerons
loc: Biltz, Guillaume – Manant
loc:Traveaux, Margueritge – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Magdalenengasse (Seite 106)

(Haus Nr.) 8
Kochersberger, Buchbr. 0
Müller, Spezereihndlrin. 0
Kaiser, Buchhalter. 01
Herr, Maurer. 1
Boschert, Briefträger. 2
Villain, Wwe. 2
Spatz, Giesser .
Peter, Kutscher. H 1
Christ, Tagner. H 2
Preisemann, Schreiner. H 2
Schöttel, Tagnerin. H 3
Flohr, Schreiner. H 3
Meyer, Strassb.-Beamt. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 230)

Rue Ste Madeleine 8 (dossier I, 1886-1983)

Charles Koller charge en 1897 l’entrepreneur Bendler (Pioniergasse, rue des Pontonniers) de poser une devanture. Il est autorisé en 1902 à transformer le local commercial à condition que les travaux aient lieu à l’arrière de l’alignement ; le permis est périmé sans que les travaux aient eu lieu.
Lors de la démolition des maisons de l’impasse Hecker, le Service d’architecture constate en 1908 que le mur coupe-feu du bâtiment qui dépend du 8, rue Sainte-Madeleine n’a qu’une épaisseur de dix-huit centimètres. Charles Koller fait murer une des arcades et placer une fenêtre dans l’autre. Il fait percer huit fenêtres vers la cour. Le propriétaire fait installer en 1911 des cabinets d’aisance dans la cage d’escalier.
L’ébéniste Georges Reisser fait poser en 1937 une petite machine électrique dans son atelier. Le Service d’architecture refuse en 1945 qu’il construise un entrepôt provisoire en bois dans la cour du 16, quai des Bateliers. Georges Reisser cède son magasin au marchand de cycles Joseph Lienhard (1951) qui fait construire sans autorisation une baraque dans l’angle nord-ouest de la cour.
Le restaurateur Philippe Buteau (le Moutardier du Pape) fait transformer en 1973 ses locaux à gauche de la cour.

Artisans et commerçants – Ramstein (entrepôt de charbon, 1893), Kochersperger (relieur, 1904), Elise Schœnleber (1911), A. Armbruster (serrurier, 1913), Joseph Riedinger-Fischer (menuisier, 1913), Georges Reisser (ébéniste, 1937), Joseph Lienhard (marchand de cycles, 1951), Daniel Jung (magasin de confection, 1970), Michèle Friess (antiquaire, 1975), boutique K. K. Huet (1980)

Sommaire
  • 1886 (mai) – Le maire notifie le poêlier Frédéric Kayser (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – En marge (octobre 1886) note que la façade sale n’est pas encore ravalée – Le propriétaire qui encaisse moins de loyers que par le passé demande un an de délai et se plaint que le pavé de la rue est en mauvais état. – La façade est ravalée en juillet 1887.
  • 1889 – Les services municipaux observent que la fosse d’aisances est recouverte de planches et qu’elle n’a pas de tuyau d’aération.
  • 1891 (mai) – Le maire notifie le poêlier Frédéric Kayser (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Le propriétaire fait remarquer que le dernier ravalement remonte à moins de dix ans. En marge, constat que les deux bâtiments latéraux n’ont pas été ravalés et que le propriétaire malade n’est pas en état de faire faire les travaux.
    1892 (mai) – Nouvelle notification – Frédéric Kayser demande un nouveau délai d’un an pour les façades 8, rue Sainte-Madeleine et 3, ruelle Hecker. En marge, délai accordé pour la rue Sainte-Madeleine mais pas pour le bâtiment arrière ruelle Hecker. La façade ruelle Hecker est ravalée, novembre 1892. – Septembre 1892, le notaire Loew, propriétaire, a fait ravaler la façade.
    1893 (mai) – Le maire notifie le notaire Lœw (demeurant 10. rue des Pucelles) de faire ravaler la façade. L’entrepreneur Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1893.
  • 1893 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Le sieur Ramstein (4, rue de la Lie) demande l’autorisation d’aménager un entrepôt de charbon au 8, rue Sainte-Madeleine. La Police du Bâtiment visite les lieux. L’entrepôt se trouvera dans le bâtiment à gauche de l’entrée qui a un accès par la rue et un autre par la cour. L’autorisation peut être accordée puisqu’il s’agit de petites quantités de bois et de charbon.
  • 1897 – Ch. Koller (Artilleriewallstrasse, ensuite rue Paul Reiss) demande l’autorisation de poser une devanture – Autorisation – Dessin (devanture, plan) – Travaux terminés, novembre 1897 – Droits payés pour trois piliers transformés, des baies de magasin et une fermeture de magasin
    L’entrepreneur G. Bendler (Pioniergasse, ensuite rue des Pontonniers) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour poser une devanture chez Ch. Koller
  • 1902 (avril) – Le maire notifie le poêlier Frédéric Kayser (demeurant 8, rue Sainte-Madeleine) de faire ravaler la façade au 5, impasse Hecker – Travaux terminés, octobre 1902
  • 1902 – La veuve Bendler (Pioniergasse, ensuite rue des Pontonniers) demande l’autorisation de transformer entièrement le local commercial dans sa propriété sise 8, rue Sainte-Madeleine
    Le maire répond à Charles Koller (6, rue du Dôme) que la parcelle dépasse de l’alignement (de 97 à 67 centimètres) et que les travaux doivent avoir lieu à l’arrière de l’alignement – Plan, devanture (à gauche de l’entrée dans la cour) – Ch. Koller est autorisé à aménager deux locaux commerciaux – Le permis est périmé sans que les travaux aient été exécutés
  • 1895 – Le maire notifie le poêlier Kayser propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant six volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. En note, le propriétaire est Koller, demeurant 24-a boulevard de l’Orangerie – Même demande envoyée à Koller – Rappel – Il reste deux volets à modifier, octobre 1898 – Ch. Koller déclare en novembre 1900 qu’il a l’intention de transformer le rez-de-chaussée et demande un an de délai
  • 1895 – Ch. Koller répond à une demande de ravalement aux 1 et 2 place Saint-Etienne et au 8, rue Sainte-Madeleine. Il déclare avoir l’intention de poser de nouvelles devantures. Les bâtiments place Saint-Etienne ont été ravalés, octobre 1896 – Les transformations sont en cours – Le maire accorde un an de délai en novembre 1897. Nouveau délai jusqu’en juin 1899. Ch. Koller argue en avril 1899 de dépenses importantes dans la maison pour demander un nouveau délai et en octobre 1900 qu’il a dépensé 91.000 marks pour sa maison 6, rue du Dôme – Le maire accorde un délai jusqu’en mai 1901 puis jusqu’en mai 1902.
    1903 – Le maire notifie Charles Koller de faire ravaler la façade arrière vers l’impasse Hecker
    1903 (août) – Le maire envoie au propriétaire un dernier avertissement – J. Koller (24, boulevard de l’Orangerie) répond que le courrier est sans doute destiné à son neveu Ch. Koller, 6, rue du Dôme – Les volets sont transformés, les façades ravalées par le peintre Werner, décembre 1903.
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que le relieur Kochersperger a posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation de poser une enseigne plate
  • 1908 – Le Service d’architecture écrit à la Police du Bâtiment qu’on a constaté en démolissant le 6, impasse Hecker que les étages de la maison 6, impasse des Pêcheurs (propriétaire, Mme Sprauel, 13, quai des Bateliers) n’ont pas de pignon propre
    La visite montre en outre que le mur coupe-feu du bâtiment qui dépend du 8, rue Sainte-Madeleine n’a qu’une épaisseur de 18 centimètres. Le Service d’architecture répond que des piliers sont déjà posés à l’intérieur du bâtiment pour le renforcer. Dessins du mur pignon aux différents niveaux (rez de chaussée, trois étages et combles)
    Charles Koller propose du murer à ses frais l’une des arcades et de placer une fenêtre dans l’autre qui est déjà en partie ouverte. Le Service d’architecture n’y voit pas d’objection. – Ch. Koller est autorisé à percer une fenêtre donnant sur la place autrefois impasse Hecker – Dessin – La Division V fait part à la Division I que la fenêtre sera imposée à un mark par an
    1908 (novembre) – La Division III.b constate que Ch. Koller a fait percer huit fenêtres vers la cour entre les anciennes impasses alors qu’elle n’a pas été déclarée place publique. La fenêtre au rez-de-chaussée pourrait ne pas être conservée après la construction d’ateliers dans la cour.
    1913 – Courrier de Ch. Koller sur l’état de la façade après démolition de bâtiments voisins
  • 1911 – Elise Schœnleber demande une autorisation pour une enseigne perpendiculaire déjà posée – L’autorisation ne peut être accordée puisque l’enseigne se trouve à 2,85 mètres du sol au lieu des trois mètres réglementaires – Elise Schœnleber est autorisée à poser une enseigne plate – Elle retire l’enseigne plate
  • 1911 – L’entrepreneur J. Schwebel, successeur d’E. Frick (16, rue des Poules) demande l’autorisation d’installer des cabinets d’aisance dans la cage d’escalier (ils se trouvent alors dans la cour) – Autorisation – Dessin (bâtiment à droite de la cour) – La canalisation est terminée (novembre), les cabinets d’aisance (janvier 1912)
  • 1913 – Le maître serrurier A. Armbruster demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. Croquis. L’enseigne ne peut être autorisée puisqu’elle fait une saillie de 45 centimètres au lieu de 25 au maximum – Dossier classé
  • 1913 – La Police du Bâtiment constate que le menuisier Joseph Riedinger-Fischer a posé une enseigne perpendiculaire sur l’encorbellement – Demande – Autorisation
    Le menuisier demande si l’enseigne plate est soumise à un droit. La Police du Bâtiment répond qu’elle se trouve sur l’encorbellement et qu’elle est assimilée à une enseigne perpendiculaire.
    1920 – Le menuisier informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré l’enseigne
  • 1914 – Le Service du logement constate qu’une sortie de cheminée se trouve sous une fenêtre du troisième étage, ce qui incommode les habitants. Par ailleurs les tuyaux des poêles dans les mansardes s’ouvrent dans la toiture sans cheminée – Le maire demande au propriétaire Koller de remédier à la situation.
    1917 – Même constat par la Commission militaire de santé (Ausschuss des Festungs-Gesundheits-Rates) – Le propriétaire a fait les travaux – La cheminée du bâtiment latéral doit être rehaussée. Le propriétaire demande de reporter les travaux une fois la guerre terminée. Le maire accorde un délai jusqu’en mars 1919.
    1920 – Ch. Koller propose de désaffecter la cuisine, ce qui le dispenserait provisoirement des travaux – La cheminée est rehaussée, septembre 1921
  • Commission contre les logements insalubres – 1898. Maison à bâtiment arrière et bâtiment latéral. Propriétaire, marchand de cycles Kohler, rue du Dôme. Locataire, Meyer, Bohnert, Vilain. Six cabinets d’aisance pour 12 ménages
    1899. Remarques sur le toit vitré et la cheminée de cuisine dans le bâtiment latéral
    1906, 1907. Travaux à faire – Travaux terminés, 1908
    1908. Mur pignon vers l’impasse Hecker
    1910. Courrier de Ch. Koller sur les travaux à faire
    1913. Ch. Koller fait remarquer que la façade arrière a mauvais aspect suite à la démolition du bâtiment adjacent propriété de la ville qui a par ailleurs remis en état la maison Sprauel mais pas la sienne. Le maire accorde un nouveau délai jusqu’en juillet 1914 suite à la mort de sa femme
    1914. Liste de travaux à faire. Le propriétaire demande de les reporter à la fin de la guerre.
    1915. Commission des logements militaires. Liste de travaux à faire
    1916. La Police du Bâtiment constate que la plainte du locataire Roth est fondée (la fenêtre de cuisine est à la même hauteur qu’une cheminée des étages inférieurs)
  • 1937 – L’ébéniste Georges Reisser demande l’autorisation de poser une petite machine dans son atelier – L’inspecteur du travail n’a aucune objection à faire – Plan (la machine se trouve à l’arrière du bâtiment de droite) – La machine électrique est installée, juillet 1937
    1946 – Georges Reisser (demeurant 9, rue du Jeu-de-Paume) demande l’autorisation de construire un entrepôt provisoire en bois dans la cour du 16, quai des Bateliers derrière son atelier (plan de situation) – Le Service d’architecture émet un avis défavorable, le quartier manquant d’air et de lumière.
  • 1950 – Le locataire Ch. Klemann se plaint de son logement. La Police du Bâtiment constate que l’eau de pluie s’infiltre dans le plafond. Il retire sa plainte.
  • 1951 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de cycles Joseph Lienhard a posé sans autorisation une inscription – Demande – Autorisation
    1951 (octobre) – Georges Reisser déclare avoir cédé son magasin à un marchand de cycles.
  • 1950 – Le locataire Albert Ambos se plaint de la baraque qui se trouve juste sous sa fenêtre. La Police du Bâtiment constate que le marchand de cycles a fait construire quatre ans auparavant sans autorisation la baraque dans l’angle nord-ouest de la cour. Elle projette de demander qu’elle soit démontée mais la prescription triennale empêche toute action.
  • 1953 – Le locataire Jules Schneider déclare qu’une partie du plafond est tombée
  • 1958 – Rapport sur un feu de cheminée – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire Jean Damm (35, avenue des Vosges) qu’il doit faire réparer la cheminée défectueuse. – Travaux terminés, août 1958
    1960 – Nouveau rapport sur un feu de cheminée – La cheminée a été prolongée, novembre 1960
    1961 – Autre rapport sur un feu de cheminée – Travaux terminés, septembre 1961
  • 1960 – Jean Damm est autorisé à occuper la voie publique
  • 1964 – Différend concernant un poêle à mazout dans le logement de Vincent Isolani. Le poêle ne peut être raccordé à une autre cheminée. Le propriétaire Jean Damm (28, quai des Bateliers) devra augmenter la section intérieure de la cheminée. – Hugues Meyer rédige un rapport de visite des lieux en présence du propriétaire et de son architecte – La nouvelle cheminée est terminée, novembre 1964.
  • 1968 – Rapport sur un feu de cheminée dans l’atelier Vogel – Travaux à faire – Travaux terminés, novembre 1968
    1969 (mars) – Rapport sur un feu de cheminée
    1969 (avril) – Rapport sur un feu de cheminée
  • 1970 – La Police du Bâtiment constate que Daniel Jung (magasin de confection Gaston shop new style) a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande accompagnée d’une photographie – Autorisation
    1971 – Daniel Jung demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Boutique Gaston) – Recommandation concernant les couleurs – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1972
    1975 (avril) – La boutique est transférée 18, quai des Bateliers
  • 1973 – Le restaurateur Philippe Buteau (demeurant 16, rue des Charpentiers) dépose une demande de permis de construire (propriétaire Jean Damm, quai des Bateliers) pour transformer le restaurant – Plan (local à gauche de la cour) – Description du restaurant (le Moutardier du Pape) – L’inspecteur du travail émet un avis favorable – Le Service d’hygiène constate que la hauteur sous plafond (2,77 mètres) est insuffisante – Arrêté portant permis de construire – Travaux terminés, novembre 1974
  • 1975 – Le propriétaire Jean Damm autorise l’antiquaire Michèle Friess à poser une enseigne sur sa devanture (Antiquités) – Autorisation
  • 1979 – L’entreprise André Nonnenmacher (24-a route de Strasbourg à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
    Jean Damm demande une subvention (remplacer les fenêtres de la façade, recrépir et peindre les murs extérieurs) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable (crépi à la chaux, couleurs à définir) – La subvention (16 % du montant des travaux) est versée en août 1979
  • 1980 – La boutique K. K. Huet est autorisée à vendre sous forme de liquidation pour cessation de commerce
  • 1981 – Le maire informe le propriétaire qu’une cheminée (vers le n° 6) menace de s’écouler dans la rue
  • 1982 – Le propriétaire Jean Damm demande l’autorisation de remplacer les tuiles – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    Léon Damm est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1983– Le maire certifie que le 8, rue Sainte-Madeleine a fait partie de 1978 à 1983 de l’OPAH (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat) du quartier de la Krutenau.

Autres dossiers
954 W 231 – 8 rue Sainte-Madeleine (volume II) 1983-1985
1198 W 2204 – 8 rue Sainte-Madeleine ravalement 1996-1998


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle à Michel Ziegel receveur de l’abbaye Saint-Etienne.
Originaire de Wissembourg, le secrétaire Michel Ziegel épouse en juin 1580 Anne, fille du tisserand Daniel Dinckel.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 256-v, n° 959)
1580. Dominica VII. Michel Ziegel von Weißenbürgh & Anna Diencklerin Daniel Dinckel des Barchetwebers nachgelasne dochter, 25. Junÿ (i 263)

Il devient bourgeois par sa femme le 7 mars 1581.
1581, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 487
Michaell Ziegell von weissenburg der schreiber Hatt das burckrecht empfangen vonn Ana Dunckelin dangiell dünckels des barchert webers döchtter seiner haus frauwen vnnd will mit den duochern dienen Actum denn 7. Marty 1581.

Alors receveur de l’abbaye Saint-Etienne, Michel Ziegel se remarie en 1601 avec Marguerite, fille du tailleur Jacques Hein (voir aussi la vente de 1607 qui mentionne les enfants issus de sa première femme)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 92 n° 31)
1604. David 13. Trinit. H. Michel Ziegel Schaffner Zu s. Steffan alhie vnd J. Margaretha Jacob Hain des Schneiders selig. tochter alhie. Confirmationê facta die Lunæ 14 Semptemb. (i 98)

Michel Ziegel loue une partie de sa maison au tondeur de draps Frédéric Schleh en avril 1602. Le bail est résilié en octobre.

1602 (vt spâ [24. tag Aprilis]), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 217
(Steffani) Erschienen Friderich Schleh, Thuchscherer burger alhie
Hat Inn gegensein herr Michael Ziegels Schaffners der Apteÿ Zu S Steffan bekandt vnnd offentlich verÿehen das er Ime vnnd seinen erben Ein Jar lang vff Johannis Baptistæ nechtkünfftig anfahend,
von gedachtem h Michael Ziegeln deßelben behausung mit Irem höfflin auch allen and. gebeuwen gelegen Inn d. St. St. Inn Utengaßen einseit h Wolffgang Schütterlins Altameÿsters hanffscheüren, and.seit Conrad Stumpffen Hutmachern endtlehnet für vnd vmb 23 pfund pfenning Straßburg
[in margine :] Erschienen Herr Michel Ziegel ane Eim, So dann Friderich Schleh and. theÿls Haben gegen einand. bekant Weÿl Sie sich hieringeschribener lÿhenung halben and.werts v.glichen v er Frid.ich Schleh Ime h Michel Ziegel die endtlehnte Behausung wider abkündt (…) Actum den 19.ten 8.bris Anno 1602.

Michel Ziegel vend la maison au tailleur Christophe Retz. Les latrines sont communes avec la maison voisine qui appartient à Conrad Stumpff (actuel n° 10). Le vendeur reste propriétaire de la maison à l’arrière.

1603 (xxiij Aprilis), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 135-v
Erschienen Herr Michel Ziegell Schaffner der Aptey S Steffans Closter hatt für sich & verkaufft
dem Ersamen Christophel Rötz Schneydern Ime
huß hoffestatt hoff V Stallung heuwhuß v keller sampt einer gemeinsch. Ppeÿ mit allen and. Iren gebeuen & geleg. Inn der SS Inn Vddengaß einseyt neb. herrn Wolffgang Schotterl. Altammeyster haußfr. anderseyt Meister Conrad Stumpff huttmacher stossen hinden vff d. verkhaüffer selbs, davon gnd x lb xix ß vff d heylig. wÿhnach. tag losig mit ij C xix lb Joachim Rodderer Vogteÿ gericht schreÿbern, Sunst für freÿ ledig eÿg. der Khauff vber diße beschwerd. für v C xvij lb
V Ist bered. dieweyl Jetzverkhauffte V Meyster Conrad Stumpffen Behausung ein gemeyn Propey wann v so offt dann dieselbig Unver*. v. wissens* von nöten Alls dann Jede partey V Ire nachkommen allwege den halbentheyl daran erlegen sollen
(vide in Protocoll fol. 138. fac 2.) 1400 g SW

Originaire de Waldenburg (en Wurtemberg), le tailleur Christophe Retz épouse en 1589 Félicité, fille du tailleur Léonard Bleichner
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 100-v, n° 329)
1589. Domin: Exaudi. Stoffel Retz Von Waldenburg der Schneid. und Felicitas Leonhard Bleichner des schneiders nachgelasne dochter, eingesegnet den 20. Maÿ. (i 110)

Christophe Retz devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1589, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 622
Stoffel Rätz von Waldenburg ein schneider hatt daß Burckrecht empfang. von Fölicita weiland Lienhardt Bleichners selig. nachgelaßener dochter und will Zun schneidern dienen. Act. erst. Julÿ 89.

Christophe Retz se remarie en 1593 avec Marie, veuve du tailleur Jean Feirtag
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 49, n° 68)
1593. Dominica 18. Christoffel Retz der schneider, vnd Maria hans feirtags des schneiders hinterlaßene wittwe. Eingesegnet Zinstag 22. Octobris (i 27)

Le tailleur Jean Feirtag et sa femme Marie font baptiser leurs enfants à Saint-Pierre-le-Jeune de 1576 à 1589.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 291)
1576. Dominica Misericordias domini. P. Hans Feÿrtag schneider. M. Maria, I. Maria. Compatr. Martin Thoma der beck Zum Treubel, Ammeleÿ, Mattthis Brenners fraw, Ursula, Hans frereÿsen fraw (i 151, autres jusqu’en 1589)

Christophe Retz et sa femme Marie passent un accord avec leur gendre receveur David Günther, veuf de Barbe Feirtag qui a laissé pour seule héritière sa mère
1608 (3. tag decemb.), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 352-v
(Inchoat. fo: 387.) Erschienen Christophel Rötz der Schnÿder vnd Frauw Maria sein eheliche hußfrauw ane eim
So dann David Günther Kuchen schaffner Im Spittal am andern theyl
haben beyde partheÿen gegen einander bekhant v offentlich verÿehen, Alls Zusage vor dem Neuwen Jars tag Anno 607 nechstverschÿnen Frauw Berbell sein libe Ehegemahll bemelter Frauwen Marien dochter selige So sie mit hannß Feyrtag dem Schnyder Irem ehelichen hußwürth selig erzeilt vßer dißem Zergenglich leb. verschyden v abgangen keine Kinder oder leÿbs erben verlaßen Sonder Ir Verlaßenschafft vff bemelte Frauw Marie Ir libe Mutter selige Erblich khommen* v gestell*
Dieweÿl aber gedachter David Günther Ir lieber haußwürth seligen vermög vffgericht Eheberedung all Ir hinderlaßene haab v gütter sein lebenlang wÿdems wÿß Zunießen, hetten sie beÿde beml Frauw Maria v David Günther Ir liben dochtermann mit bewilligung vorgedachts Ires lieben haußwürths diße Erbs* mit einander freündlich guttwillig v *glich verglÿchen Inn diße wÿß (…)

La maison appartient ensuite à sa fille Marie Retz qui épouse en 1611 le notaire et greffier Daniel Büttner.
Daniel Büttner permet en 1718 à titre de simple tolérance à Jean Gretz et à sa femme Gertrude qui reconstruisent leur maison (actuel n° 10) de poser un corbeau dans son mur.

Daniel Büttner et sa femme Marie hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Barthelémy Burtsch

1618 (28 Februarÿ), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 11-v
Schuldbekandtnus Bartholomæi Burtschen vber 100 pfund d.
Erschienen Daniel Butner der Notarius vnd Burg. alhier vnd neben ihme Maria weÿland Christoff Retzen Kappenmachs. selig. hind.lasser Tochter bede ehegemechd
haben in gegenwertigkeyt Bartholomæi Burtschen des Goldschmidts Burg. alhie – schuldig word. 100 Pfund pfenning
Zum vnderpfand verlegt Ir behausung alhier In d. Uttengassen seindt neben weÿland wolffgang Schotterlins alten Ammeyst. selig haußfrauw and.seyt neben Hanß Grätten dem Zimmermann hinden auff Mathys Wernern den liechtmach stoßend geleg. davon gehnd 15 pfund gelts auff Johannis Michael Ziegels selig. erben In hauptgut mit 300 lb. abzuloß. Item 20 gld. wehrung auff weÿhenachten Joachim Red.n des Schaffners Zu Rewern In hauptgut mit 14 gulden abzulosen sonst eÿg.

Greffier à Balbronn, Daniel Büttner est autorisé à conserver le droit de bourgeoisie pendant un an
1621, Conseillers et XXI (1 R 103)
(f° 210) Sambstag den VIII Sept. – Daniel Bittner vmb vorbehalt burgerrechtens.
Daniel Bittner seÿ Gerichtsschrber Zu Balbrun bitt Ime j Jar sein burg. recht Vorzubehalten. Erk. Willfahrt, soll aber hernach aufsag. od. wid. herein Ziehen, aber aberle Rhatthrn einen stellen der burgerliche beschwerden abrichte. H. Herlin H. Heusch.

Le notaire Daniel Büttner et sa femme Marie, fille du tailleur Christophe Retz, vendent la maison au batelier Martin Heinrich moyennant 875 livres

1618 (ut spâ [9. Novembris]), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 217-v
Erschÿnnen herr Daniel Bittner offener Notarius v. fr. Marien sein eheliche haußfr. wÿland Christophel Retz des Cappenmachers selig. dochter, So dann Melchior Weber der Gremp alls geschworner Vogt (-) Wilhelm Gopen* der Schneyder v. Magdalen seiner fr. (verkaufft)
dem Ehrenhafft Martin Heinrich Schiffmann
huß hoffestatt hoff Stallung heuwhuß, keller, sampt einem gang vßseitig* m all Ir gebeud gel. Inn d S S Inn Vddengaßen einseÿt Fr. Margred Schotterlin h Heinrich Kugler selig Witwe anderseit hans Greys dem Zimmermann stosst hind. Zum theil vff Matthys Wernern lichtenmacher vnd Zum theil vff Christophel Crußen d lynweb. davon gnd x lb xv ß d gld vff d heylig. weÿhenachten tag abloßig mit ij C xvx m d Joachim Rodderers Schaffners Zun Reuwerin, Mehr xvv lb vj ß d gls widercheuffig mit iij C vj lb d wyld. D Michael Ziegler selig erben, Wyther v lb d gelt vff den Zehend Kelendrin mit j C lb d Solche hauptgut wann wolle begert Zuerleg. H Barthell Birtschen dem goldtschmidt sunst ledig eÿgen, der khauff vber diße beschwerd. vmb 250 pfund pfenning
(v. ist bed mde. fo: 138 A° 603)
(der Khauff für ledig eigen 875 lb als beschw. 625 lb. beßg. 250)

La veuve de Martin Heinrich et le tuteur de ses enfants passent un accord avec le receveur Joachim Rüderer relatif à une dette garantie sur la maison selon un titre de 1590 et remboursée en 1622 lors de l’inflation. En marge, quittance accordée en 1648 à l’orfèvre Gabriel Waldeck alors propriétaire.

1629 (8. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 622
Erschienen weiland Martin Heinrichs deß Schiffmanns see. witib und Kinder Vögt Martin Klein Grempp vnd Andreß Heinrich burger Zu St. an einem
So dann H Joachim rüderer Schaffner Zur Rewern auch burger alhie am 2. theil,
Zeigten an, demnach gemelter Martin Heinrich 438. fl. à 15. bz. so Järlich vff Weÿhenachten mit 10. lb. 19 ß von vff und abe dreÿen vnd.schiedlichen häusern alhie Zum theil in Vtengaßen vnd Zum theil im heckergäßlin neben wolff Schöterlins see: Erben ein und 2.seit Hanß Kegels deß Schreiners erben hind. Zum theil vf die Fischer Zunfftstuben stoßend gelegen, laut einer vnd. d. St. St. anhangendem Kleinen Secret Insigel den 22. Maÿ A° 1590. vfgerichten verschreibung v.zinsst word. ihme H. Rüderer den 15. Julÿ A° 1622. in damahlen hohem dem Reichßthaler nach zu 6. fl. gerechtenen gelt abgelegt, Als heten sie sich vff die vor den zu den Vnuerglichenen Nachtrags geschäfften insond.heit deputirten herren den 3. 7.bris negsthin ergangene Erkantnuß, mit einand. dahin verglichen, daß sie die Wittib und Kinder, Alß ietzige Besitzere der Einen Behaußung, ihme Rüderer an gutem ietzig. Zeit gäng und gibig. gelt (…) 219. gld a 15 bz nachzutragen
[in margine :] Erschienen H Adam Schiffmann Burger Zu Straßburg in crafft der auch in der Canceleÿ Contractstub. am 22. Martÿ nechsthien vffgerichteten Verschreibung Cessionarius weÿl. hieringemelts H Rüderer seel. hinderlaßener Erben hatt in gegensein H Gabriel Waldeckhs deß Goldarbeiters alß Innhabers der hieinngedacht. Behausung bekant (…) Act. St. den 19. Julÿ A° 1648.

Susanne Stahl veuve du péager Martin Heinrich et sa fille Marie Heinrich épouse du marchand de vins Daniel Berger vendent leur part de maison à leur gendre et beau-frère respectif Gabriel Waldeck en confirmant ainsi une cession passée en 1638

1647 (13. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 653-v
(Prot. fol. 284.) Erschienen Fr. Susanna Stahlin, weÿl. H. Martin Henrichß deß Zollers am Blumengießen nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand H Daniel Bergers deß Weinhändlers ihres dochtermanns und H Andreß Henrichß alt. Groß. Rhats Verwanthens ihres verstorbenen haußwürthß Bruders, So dann Er H. Berger alß Ehevogt Fr. Mariæ Henrichin
haben in gegensein H Gabriel Waldeckhß deß Golt Arbeiters ihres resp. dochtermans und Schwagers bekannt, daß Sie die Muter und dochter, vermög deß am 2. 8.bris a° 1638. vffgerichteten und durch weÿl. Martin Kleinen deß Käß Grempen ihr d. Muter damahlig. Vogt, wie auch Ihme H Bergern, und H Waldeckh, Zusampt obgedachtem H Andreß Henrich alß Schwagers und nechst Verwanth. eigenhändig undschrieben und mit ihren Pittschafften verwahrten Scheins, albereit damahlß Ihme H Waldeckhen Vffrecht cedirt und übergeben
ihre Zwen tritte theil ahne hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen & alhie in der Utengaßen, neben H Alberto Weßneren dem Apotheckhern ein: und anderseit neben Abraham Schillert dem Sigillschneiders, hind. vff daß Häckher gäßlin stoßend geleg., Ahne Welcher Behaußung d. übrige tritte theil Ihme Waldeckh ehevögtlich. weiße Zuvor Zugestand. Vnd gehnd von d. gantzen Behaußung iahrs vff Joh. Bapt: 15. fl. 3 ß lößig mit 306. fl. Nachtragß Capital Michael Zenthgraffen dem Golt Arbeitern ehevögtliich. weiße, Und dann 10. fl. 9 ß 6 d alle Jahr vff Adolphi lößig mit 219. fl. Nachtrags hauptguth weÿl. H Joachim Rüderers groß. Rhaths Verwanthens seel. Erben (p. rato übernohmen) – zugang. so viel der Mutter tritte theil anlangt umb 250. lib. So viel aber der dochter Mariæ tritte theil betrifft umb 275. lib (…) inmittelst ahne statt deß Zinnßes solle Sie die Muter daß Klein Stöckhlein im hauß ihr lebenlang Zu bewohnen haben

Gabriel Waldeck hypothèque le même jour la maison au profit de sa belle-mère

1647 (13. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 652-v
Erschienen H Gabriel Waldeckh der Golt Arbeiter
hatt in gegensein Fr. Susannæ Stahlin, weÿl. H. Martin Henrichß deß Zollers am Blumengießen nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin seiner Schwigermuter, mit beÿstand H Daniel Bergers deß Weinhändlers ihres dochtermanns und H Andreß Henrichß alt. Groß. Rhats Verwanthens ihres verstorbenen haußwürthß Bruders – schuldig seÿen 250. Pfund pfenning
dafür in specie Vnderpfand sein solle, hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen alhie in der Utengaß, neben H Alberto Weßneren dem Apotheckhern ein und anderseit neben Abraham Schillert dem Sigill schneiders, hind. vff daß Häckher Gäßlin stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Joh. Bapt: 15. fl. 3 ß lößig mit 306. fl. Nachtragß Capital Michael Zenthgraffen dem Golt Arbeitern ehevögtliich. weiß, Item 10. fl. 9 ß 6 d alle Jahr vff Adolphi lößig mit 219. fl. Nachtrags hauptguth weÿl. H Joachim Rüderers groß Rhaths Verwanthens seel. Erb. So ist diße Behaußung auch noch Zuvor verhafftet umb 500. fl. obgemeldter Fr. Susannæ selbsten

Fils du passementier Jonas Waldeck, Gabriel Waldeck épouse en 1626 Sara, fille de Daniel Rixinger, docteur en médecine et chanoine à Saint-Thomas
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 32)
1626. In Festo Paschæ den 9. Apr. Gabriel Waldeck ein goltarbeiter, Jonas Waldecks des Poßamentmachers vnd burgers alhie hinderlaßener Sohn, Vnd Jungfr. Sara, H. Daniel Riexingers der artzneÿ Doct. vnd profess. wie auch des Stiffts Zu S. Tho: Decani tochter. Eingesegnet den 18. Apr. (i 35)

Gabriel Waldeck se remarie en 1630 avec Susanne, fille du péager Martin Heinrich
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 480, n° 31)
1630. dnica 12. & 13, 15 & 22 Augusti. H. Gabriel Waldeck goldt Arbeiter am obern staden gegen der N. bruck viduus, J. Susanna, Martin Heinrichs, gewesenen Schiffmanns v. gser Zolners am Rhein hß. tochter Aderant sponsæ vogt vnd vetter Andres Heinrichs Schiffmanns, sindt Zu S Thoma auch ausgerufen word. der sponsus daselbst v.pfarret, Auch eingesegnet word. p. m. Gottwaldum in unserer Kirche (i 248)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 90) Dominica 12. Trinitatis den 15. Augusti. Gabriel Waldeck d. burger vnd goltarbeiter alhier vnd Jungfr. Susanna Martin Heinrich des Schiffmanns vnd burgers allhier hind.laßene Tochter, Eingesegnet den 23. Augusti (i 96)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 69) 1666. Dnica xxiv et xxv Trinit. Herr Christoph Schübler Notarius Publ. und B. alhier, Fr. Susanna Wld Herrn Gabriel Waldecks des Eltern geweß. Goldt Arbeits v B. alh. nachgel. Wittib. cop.d. 6. Xbr. J.P. (i 52)

Gabriel Waldeck demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un d’être exempté du service des portes à cause de douleurs à la cuisse.
1641, Conseillers et XXI (1 R 124)
(f° 23) Montags den 15.ten Febr. 1641. – Gabriel Waldeck
H. Knaf. Erschein Gabriel Waldeckh Goldtarbeiter prod. Supplic. vnd bitt mann woll Ihn daß Thorschließens erlaß. weilen er geschwollene schenckel und löcher drin. Erk Ist d supplicant ahn Ober: vnd Rhatherrn Zur Steltz gewisen, die solle, wann sein vorgeben die wahrheit, mit Ihn zu dispensiren und ein and. haubtschließer auch ein newer Spöter Zuerwöhlen macht haben.

Gabriel Waldeck prête serment sur le règlement de la Ville. Il est ensuite assesseur au Petit Sénat. Il est nommé triumvir à la Tour aux deniers
1644 Conseillers et XXI (1 R 127)
(f° 54-v) Montag d. 29. April: – Gabriel Waldeck schwört auff die Statt gerichts Ordnung
1656 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 442
Erschienen H Gabriel Waldeckh E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer
1660, Chambre des Contrats, vol. 525 f° 101-v
H Gabriel Waldeckh Treÿer der Statt Pfenningthurn

Gabriel Waldeck meurt le 26 septembre 1663 (voir ci-dessous l’acte de sépulture de sa veuve). Susanne (Heinrich) se remarie en novembre 1666. avec le notaire Christophe Scheubler
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 165-v, n° 47)
1666. Eâdem Dominicâ [XXIV. Trinitatis, 25. Novembr.] Hr Christoph Scheubler, Notarius Publicus, Undt E. E. Kleinen Raths alten Beÿsitzer Undt Fr. Susanna, Weÿl. Hn. Gabriel Waldeck, Goldtarbeiters Undt Burgers allhie, auch gewesenen Wohlverordneten Dreÿers beÿ hiesiger Statt Pfenningthurn nachgel. Wittib. Copulati Eod. Die [Donnerst. 6. 10.br] (i 180)

Susanne Heinrich meurt le 28 octobre 1689 à l’âge de 79 ans. Le pasteur rédige une courte biographie.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 32-v)
1689. Freÿt. d. 28. 8.bris Starb fr. Susanna Weÿl. herrn Christoph Schüblers geweßenen Notarÿ Publ: vnd beÿ E. E. großen rath alhier assessoris Nachgel. Wittwe, ætatis 79 Jahr v. i Monat. Ihr Eltern waren Hr. Martin Heinrich geweßener schiff vnd Handelsmann alhier v. fr. Susanna Stahlin, aô 1630. d. 24. Augusti hatt sie sich Verheürathet an Hr. Gabriel Waldeck burgern v. goldt arbeitern alhier mit solchem im Ehestandt gelebet biß aô 1663. d. 26. 7.bris. Nach dessen Seel. hintritt Ist sie im Wittwenstand geblieben biß aô 1666. d. 26. 9.bris da hatt sie sich Verheürathet ahn obgemelt Hrn. Notar. Scheubler mit Solchem ehelich gelebet biß aô 1686. d. 12. Junÿ. Nach seinem Seel. Abschiedt ist die im Wittwenstand geblieben biß ahn Ihr Seelig Endt. Sonnt. d. 30. 8.bris Ist die auf dem Gottesacker Zu S. Helenen begraben Word nach dem ihr zu Vor in d. Kirch Zum Jung. S. Peter die leichpredig ist gethan word. [unterzeichnet] Gabriel Waldeck der Selig. Verstorbene fraw Sohn, Joh: Heinrich Waldeck der Seelig Verstorben fraw Sohn (i 36)

La maison revient ensuite à son fils orfèvre Jean Henri Waldeck qui épouse en 1667 Agathe Ursule, fille de l’horloger Isaac Habrecht

Mariage, cathédrale (luth. f° 86-v, n° 13)
1667. Fest. Paschatis. Zum 2. mahl Hr Johann Heinrich Waldeck, der ledige Goldarbeitter, Weiland Hr Gabriel Waldecks gewesenen alten dreiers des Pfth. u. Goldtarbetter nachgelaßener ehel. Sohn, Jgfr. Agatha Ursula, Hr Isaac Habrechts, Uhrenmachers bei hiesigem Münster v. E. E. Kleinen. Raths alten Beisitzers ehel. T. (Dien)stags d. 18.t April:. Münster (i 89)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 71, n° 11) 1667. Festo Paschatis et Dnca Quasimodo 7/14 Aprilis. Herr Johann Heinrich Waldeck, Goldt Arbeitter, Wld Herrn Gabriel Waldeck auch geweßen Goldt Arbeitters auf alhiesigen Pfenningthurn ältern dreÿers Vnd B. alhie nachgel. Ehelich. Sohn, Vnd Jgfr. Agatha Ursula, H Isaac Habrechts, Uhrenmachers Hiesigen Münsters vnd E. Ers. Kl. Rats Beÿsitzer, N. Alhie eheliche Tocht. E d. 11. Aprilis. M. (i 53)

Agathe Ursule Habrecht fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 617 livres
1667 (29. 4.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 21) f° 14 (990)
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so H. Johann Heinrich Waldeckh, Goldarbeiter vndt burger alhie Zu Straßburg Zu der Viel ehren vndt tugendreichen Fr. Agatha Ursula Waldeckin gebohrner Habrechtin, seiner Haußfr. Inn den Zum theil Zugebracht, Welche der Ursachen, dieweilen in bemelter beeder Ehegemächt mit einander auffgerichteten Eheberedung versehen daß einem Jeden seine Inn den Ehestandr Zugebracht Nahrung ein reservirt vndt unverändert guth, sein vndt heißen (…) Actum In fernerer gegenwärtigkeit deß Ehrenvesten fürsichtig vndt Weißen H. Isaac Habrechts Klein vndt groß Uhrenmachers Auch E. E. Kleinen Raths alter beÿsitzers, der fr. Vatters, den 29.ten Apr. vnd 1. Maÿ 1667.
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 149, Sa. Werckzeugs Zum Goldtschmid handw. gehörig 10, Sa. Früchten 6, Sa. d. Wein 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 126, Sa. Guldener Ring v. Geschmeids 273, Sa. d. Baarschafft 40, Sa. d. Sa. 11, Summa summarum 620 lb – Schulden 2, Nach deren Abzug 617 lb

Inventaire d’un locataire, le ferrailleur Samuel Meyer qui a quitté la ville avec sa femme Marie Madeleine Flickinger en y laissant des dettes

1693 (17.6.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 16) n° 13
Inventarium über dasjenige Vermögen und Passiv Schulden so Samuel Meÿel der gewesene Eisenkrämer und burger alhie Zu Straßburg und Maria Magdalena Flickingerin deßen Ehewürthin, nach ihren genommenen außtrit alhier hinderlaßen, auffgerichtet in Anno 1693. – (…) nach Ihren Freÿtags den 12. Junÿ Jüngst genommenen außtrit, alhie hinderlaßen, Welches alles auf E. E. großen Rahts verordnen, in beÿ & gegensein der Edel, Ehrenvest, fürsichtig und Wohlweißen herrn Johann Georg Bemberg und Herrn Abraham Fausten beeder Wohlgedachts E E. Großen Raths beÿsitzer und aus deßen mittel hierzu insonderheit deputirte Herren (…) Actum Straßburg in fernern beÿsein H Hieronÿmi Waltz barchethändlers sein Samuel Meÿels Schwehrvatters Mitwochs den 17. Monatstag Junÿ Newen Calenders Anno 1693.

In einer ane der Uttengaß gelegen H Johann Henrich Waldecken deß goldarbeiters sel. Wittib und Erben gehörig. behausung befunden worden wie volgt
Sa. haußraths 9, Sa. Silber Geschmeids und Guldin Ring 55, Sa. Baarschafft 255, Schulden, Summa summarum 570 lb – Schulden, Erstlichen soll mann deß ausgetrettenen mit weÿl. frauen Elisabethæ Waltzin seiner Ersten Ehewürthin sel. erzeugten beeden Söhnlein Johann Friderichen und Samueln, inhalt der, in seiner Zweÿten Ehewürthin seel. in Anno 1690 auffgerichteten Verlaßenschafft Inventario fol. 67. Sa. Passiv Schulden 904 lb, Passiv Schulden übertreffen Alles gut umb 334 lb
Wahren
Wÿdumbs Verfangenschaft, der Außgetrettene Samuel Meÿel hat herrn Johann Christoph Dieboldtern weÿl. Fr Mariæ Salome Dieboldrin seiner Zweÿten Ehewürthin seel. Vattern (…) zu genießen 14 ß

Veuve, Agathe Ursule Habrecht hypothèque la maison au profit d’Anne Ursule Jung née Simon

1696 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 561
Fr. Agatha Ursula geb. Habrechtin, weÿland H. Johann Henrich Waldecks, gewesenen Goldarbeiters sel. Nachgelaßene wittib, mit beÿstand Hn Abraham Habrechts des Klein Uhrenmachers ihres bruders Und Vogts
in gegensein Hn Frantz Rudolphs Mollingers, E.E. großen Raths alten beÿsitzers und Stattlohners, alß Curatoris Fr. Annæ Ursulæ Jungin geb. Simonin wittib, schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, hauß, hoff, und Nebenshauß, sambt allen deren Gebäuen, recht. und zugehörden allhier in der Uttengaß, einseit neb. Andres Noppen dem hutmacher anderseit neben Andres Gimpel dem Schneider hind. auff ein Allmendgäßlein stoßend geleg.

Agathe Ursule Habrecht hypothèque la maison au profit des trois filles cadettes de l’orfèvre Gabriel Waldeck

1698 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 546-v
Fr. Agatha Ursula geb. Habrechtin, weÿl. Hn Johann Henrich Waldecks, geweßenen Goldarbeiters sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Hn Abraham Habrechts des Klein Uhrenmachers Und E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers beÿsitzers ihres Bruders und Vogts
in gegensein H. Jacob Oberle des Silberarbeiters alß Vogts weÿl. Hn Gabriel Waldecks, geweßenen Goldarbeiters hinterlassen 3. jüngsten Töchter, schuldig seÿe 200 Pfund
unterpfand, Hauß, Hoff und Nebenshauß, sambt allen deren Gebaüen, rechten Und Zugehördte, allhier in der Uttengaß, einseit neben andres Noppen, dem Huthmacher anderseit neben Andres Gimpel dem Schneider, hind. auff ein allmendgäßlein stoßend gelegen
[in margine :] Maria Salome geb. Waldeckin, eines von denen hierinn gemeldten creditirend. Waldeckerischen 3. Töchter, Sebastian Eckels des glasers ietzmahlige Haußfrau (…) den 21. julÿ 1701

Agathe Ursule Habrecht hypothèque la maison au profit de Marie Salomé du Cloux

1700 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 291
Fr. Agatha Ursula geb. Habrechtin Weÿl. H. Johann Heinrich Waldecks geweßenen Goldarbeiters sel. hind.laßene Wittib mit beÿstand Hn Abraham Habrechts deß Urenmachers Und E:E: kleinen Raths alt. beÿsitzers Ihres bruders Und Vogts, wie auch Hn Johann Heinrich Zetzmann deß Scribenten, und hans Michael Bucken deß Schreiners Ihrer beed. tochtermänner
in gegensein Hern Georg Bohnen, alß Vogten Maria Salome du Clouin, schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, Eine Behaußung mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördt. allhier in der Uttengaß, einseit neben Andres Nobis den Huthmacher and. seit neb. andres Gimpel den Schneid. hinten auf das heckengäßel stoßend geleg.

Agathe Ursule Habrecht hypothèque la maison au profit du notaire Jean Henri Lang

1702 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 235
Agatha Urßula geb. Habrechtin Weÿl. Joh: Heinrich Waldecks geweßenen goldarbeiters wittib mit beÿstand u. consens Hn. Abraham Habrechts Kleinuhrenmachers ihres curatoris
hatt in gegensein Hn. Joh: Heinrich Langen jun. Not. -schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, der debitricis hauß allhier in der uttengaß einseit neben andres Nobis huetmachern anderseit neben Joh: andres Gimpel dem schneider hinten auf (-) stoßend gelegen

Agathe Ursule Habrecht meurt en 1706 en délaissant quatre filles et un fils. L’inventaire est dressé dans une maison au Marché aux Herbes. L’actif s’élève à 861 livres, le passif à 792 livres.
1706 (8. Aprilis), Not. Winckler (Elie, 61 Not 28) n° 10
Inventarium über der Ehren: und tugendsahmen Frawen Agathæ Ursulæ Waldeckin gebohrner Habrechtin, weÿland herrn Johann Heinrich Waldeck geweßenen Goldarbeiters und burgers Zu Straßburg hinderlaßener Wittib seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1706. – nach Ihrem Dienstags den 23. Monats tag Februarÿ Jüngst aus dießem mühesamen trawr: und kummervollen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen (…) Actum Straßburg in beisein des Ehrenvest Kunstreich und wolweisen herrn Abraham Habrecht Klein und Groß Uhrmachers, wie auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers alhier der verstorbenen frawen seel. Ehelichen bruders und geschwornen vogts Donnerstags den 8. Monathstag Aprilis Anno 1706.
Die abgeleibte Fraw seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Fraw Susannam Margaretham Zetzmännin gebohrne Waldeckin, weÿl. herrn Johann Heinrich Zetzmans geweßenen Scribenten und burgers Zu Straßburg seel. hinderbliebene wittib, welche beneben dem Ehrenvest und Kunstreichen Herrn Jacob Oberlin, Silberarbeiter, und burgern Zu gedachtem Straßburg, Ihrem geschwornen Vogt Persönlich Zugegen gewesen
2. Fraw Annam Ursulam Buckin gebohrne Waldeckin Meister Hans Michael Bucken, Schreiners und burgers alhier Ehegattin, deren geordnet und geschwornen Vogts der Ehrenvest und Kunstreichen Herrn Daniel Seupel, Silberarbeiter und burger alhier der Inventation beÿgewohnt, 3. Johann Heinrich Waldecken, Ledigen Uhrenmacher, so sich in iie wanderschafft enthält, 4. Jungfer Annam Dorotheam Waldeckin, so zugegen 5. und Jungfer Annam Salomeam Waldeckin welche auch gegenwärtig gewesen, welcher dreÿ Letztern geschworner Vogt Obgedachter Herr Jacob Oberlin, Alle fünff Eheleibliche geschwüsterde und der verstorbenen Frawen mit eingangs gedachtem herrn Johann Heinrich Waldeck Ihrem abgeleibten haußwürth seel. Ehelich erzeügt. Kinder und ab intestato nächste Erben.

In einer in der Statt Straßburg am Krautmarck gelegen und in gegenwärtige Verlaßenschafft nicht gehörigen behausung befunden worden wie volgt
Höltz: und Schreinerwerck. Auff der Obern bühn, In der Stub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Vor dießer Kchen, Im undern haußöhren, In einer behaußung im änckergäßel.
Schulden aus dem Erbe zu bezahlend, It. H Johann Melchior Vettern dem Specerirer solle mann (…), Item für haußzins
Summa, haußraths 74, Silbergeschmeid 2, guldin Ring 3, Pfenningzinß hauptgüter 713, fruchtgültten 52, Activ Schulden 15, Summarum 861 – Schulden 792 lb, Rest 69 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 801 lb
Wÿdumb, So die abgeleibte fraw seel. biß in Ihr abscheiden genoßen, 731 lb

Agathe Ursule Habrecht vend la maison au revendeur Nicolas Ellès moyennant 725 livres

1703 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 179-v
(1075) Agatha Urßula geb. Habrechtin weÿl. Hn. Joh: Heinrich Waldecks gold u. silberarbeiters wittib mit beÿstand u. Consens Hn. Abraham Habrechts Klein uhrenmachers ihres Curatoris
in gegensein Niclaus Elles Grempen
Hauß, Hoff, Hoffstatt u. brunnen sambt allen anderen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden u. gerechtigkeiten allhie ahn der uttengaß einseit neben Andres Gimpel schneidern anderseit neben Andres Nobis huetmachern, hinten auf d. Heckengäßlein stoßend gelegen – um 200, 100, 50 pfund verhafftet, geschehen um 725 pfund

Nicolas Ellès et Ursule Blümel hypothèquent la maison au profit de l’étudiant en droit Albert Mappus

1703 (28. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 550
Niclaus Eles Gremp u. Urßula geb. Blümlin
in gegensein S. T. hn. Marcus Mappus Medicinæ Dris. nahmens Hn Alberti Mappus Jurium Candidati seines Hn. Bruders – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, der debitorum behaußung Cum appertinentiis allhier ahn der utengaß einseit neben Andres Gimpel schneidern anderseit neben Andres Nobis huetmachern hinten auf d. Heckergäßlein stoßend gelegen

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Marie Elisabeth Füssel femme du cordonnier Jean Théophile Janus. La masse propre aux héritiers s’élève à 98 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 37 livres, le passif de 204 livres.

1704 (22.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 13)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung so weÿl. die Ehren: und tugendsahme fraw Maria Elisabetha Füeßelin des Ehrenhafften Mr Johann Gottlieb Janus Schuemachers vnd burgers alhier geweßene liebe haußfraw nunmehr seel. nach ihrem Samstags den 15. 7.bris des verwichenen 1703. Jahrs aus dießem elend. Leben genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafft, vnd vorachtbahren H Johann Heinrich Füeßels Schuhmachers vnd burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Gottliebs, Johannis, Veronicæ Margarethæ, Mariæ Elisabethæ, Johann Paul, Mariæ Barbaræ, Johann Philipp et Friderich Jacob Janus, der Verstorbenen Frau seel. mit obgemeltem ihrem hinderlaßenen Wittwer ehelich erzeugter Kind. vndt ab intestato verlaßener Erben inventirt (…) Act. Straßburg den 22. febr. 1704.
Extractus Auß der Heüraths Verschreibung so beede Eheleüthe miteinander auffgerichtet den 18. 9.bris 1685 von H. Benedicto Groß Not seel.

In einer allhie In der Utten gaßen gelegener und H. Niclaus Elles dem Krempen gehöriger behaußung ist befunden wie volgt
In der Cammer A, In d. Cammer B, In der Cammer C, Auff dem Gang, In der Kuch., In der Stuben
Ergäntzung der Erben Unveränderten Guths. Laut Inventarÿ über eingangs gemelter beeder Eheleuth Nahrung in Anno 1701 alß die Ehefr. seel. Schulden halben sich bevögtig. laßen vnd ihr leibliches beneficium gesucht, durch nich vor: und nachgemelten Notarium auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 6, Sa. Schuld 25, Sa. der Ergäntzung 67, Summa summarum 98 lb
Des Wittwers Unverändert vnd theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 33, Sa. Werckzeugs Leisten vnd holtzen Zum Schue: und Leistenmacher handwerck gehörig 4, Summa summarum 37 lb – Schulden 204, Mehr Schulden als nahrung 167 lb

Le marchand de fruits et légumes Nicolas Ellès et sa femme Ursule Blümel hypothèquent la maison au profit de Jean Bechtold, receveur de la Chartreuse et de Saint-Nicolas-aux-Ondes

1712 (27.10.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 634-v
Niclaus Elles fastenspeishändler und Ursula geb. Bluemelin beÿständlich Philipp Blümel rubinschneid. und Joh: Jacob Maul silberarbeiters
in gegensein H Joh: Bechtoldts Schaffners der Carthaus und St Nicolai in undis – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert. allhier in der Uttengass, einseit neben andres Gimbel anderseit neben andres Nobis huet. hinten aufs Heckengässel

Les experts estiment la maison à 850 livres lors de l’inventaire dressé en 1713 après la mort de Nicolas Ellès.
Ursule Blümel veuve de Nicolas Ellès loue une partie de la maison au cordonnier Joseph Schuster

1725 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 415-v
Fr. Ursula geb. Blümelin weÿl. Nicolaus Elles Fastenspeishändlers wittib mit beÿstand ihres vogts Martin Altmann des Schuemachers
in gegensein Joseph Schuster auch schuemachers
In ihrer in der Uttengaß einseit neben Philipp Brehl dem Schneider anderseit neben Andreas Gimpel auch schneider hinten auff Tobias Braun den Musicum, einen außgang in das Ecker gäßlein habenden behausung, den gantzen Nebens stock mit deßen begriffen und weithen, 1 jahr lang anfangend von bevorstegend Michaelis fürwährenden jahr – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Les enfants et héritiers d’Ursule Blümel et de Nicolas Elles vendent la maison au tonnelier Jean Georges Dœrffer et à sa femme Sabine Madeleine Kugler moyennant 1 575 livres

1730 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 486-v
weÿl. Fr. Ursula Elleßin geb. Blümelin mit auch weÿl. Nicolauß Elles gewesenen Fastenspeishändlers erzeugt und nachgelaßene 5 Kinder und Erben oder deren mandatarÿ nahmens, Fr. Maria Magdalena Johann Jacob Füßel des Schuemachers verlaßene ehefrau beÿständlich ihres schwagers Johann Philipp Kohl des Kieffers, weither Johannes Elles hohldräher und hießiger burger, Item in nahmen Johann Paul Elles goldarbeiters und burgers zu Vilna in Littau H. Johann Conrad Simon EE. kleinen Raths beÿsitzer, dann Fr. Maria Martha H. Johann Jacob Oelinger Not: publ: Ehefrau beÿständlich ihres ehemanns und endlich Fr. Maria Margaretha obged. Johann Philipp Kohl ehefrau
in gegensein Johann Georg Dörffer des kieffers und Sabine Magdalenæ geb. Kuglerin, als in beschehener freÿwilliger Versteigerung letzt und meistbietenden
Eine Behausung hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Utten: gaß, einseit neben Claude François Vernier dem Liechtermacher anderseit neben Johann Philipp Brehm dem Schneider, hinten auff das heckengäßlein und einen aus gang in daßelbe habend gelegen – wie auch des Bauchkeßels, offenthürlein, unterschlags und liegerling – umb 1575 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du tourneur Jean Ellès

1730 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 487-v
Johann Georg Dörffer der kieffer und Sabine Magdalena geb. Kuglerin mit beÿstand ihrer brüder Johannes und Gottfried der Kugler beeder Kupfferschmieden
in gegensein Johannes Elles des hohldrähers – schuldig seÿen 950 pfund zu erkauffung hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine aus jetzigem Vorschuß zum theil bezahlt und erkauffte Behausung hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Utten: gaß einseit neben Claude François Vernier dem Liechtermacher anderseit neben Johann Philipp Brehm dem Schneider, hinten auff das heckengäßlein und einen aus gang in daßelbe habend gelegen – als ein unter heutigem tag erkaufft und verschriebenes guth

Fils du tonnelier Jean Dœrffer, Jean Georges Dœrffer épouse en 1725 Sabine Marguerite Kugler, veuve du tonnelier Abraham Bilger : contrat de mariage, célébration
1725 (27. Martÿ), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 40) n° 698
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Johann Geörg Dörffer Leedigen Kieffer, deß Ehrsamen und bescheidenen Johannes Dörffers auch Kieffers und burgers allhier mit frauen Maria Barbara gebohrner Voltzin ehelich erzeugtem Sohn, als Hochzeitern ahne Einem,
So dann der Ehren: und Tugendbegabten Frauen Sabinä Magdalenä gebohrner Kuglerin, weÿl. deß Ehrenhafften und achtbahren Abrahä Bilgers auch geweßenen Kieffers und Burgers allhier Zu Straßburg hinderlaßener Wittib, alß der Hochzeiterin am andern Theil
Geschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg in Beÿseÿn und Persönlicher gegenwarth auff seithen deß hochzeiters Vorgedachten seines geliebten Vatters, so dann auff der Fr. Hochzeitherin seithen H Johann Küglers Statt Kuppfer Schmidts Ihres geliebten Vatters und H Joh: Peter Bickelhaubs Ihres geschwornen Vogts (…) Mittwochs den 27.ten Martÿ Anno 1726. [unterzeichnet] Johann Georg Dörffer Als Hochzeiter, Sabina Magdalena Bilgerin gebohrne Kuglerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 41-v n° 163)
1726. Eodem [Mittw. d. 19. Jun.] wurden nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet Joh: Geörg Dörfer der ledige Kiefer v. b. alhie, Joh: Dörfers b. v. Kiefers ehl. Sohn, v. fr. Sabina Magdalena weÿl. Abrah. Bilgers gewes. b. v. Kiefers Nachgel. Wittib [unterzeichnet] Johann Georg Dörffer Als hochzeiter, Sabina Magdalena Bilgerin Als hoch Zeiterin (i 45, procl. Saint-Guillaume f° 4, i. 4)

Fille du forgeron municipal Jean Kugler, Sabine Marguerite Kugler épouse le tonnelier Abraham Bilger en 1720.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 218-v, n° 23)
1720. Mittwochs d. 9.t 8.bris seind nach geschehener 2 maliger außruffung Dominica 18. et 19 Trin. in der Kirch zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Abraham Pilger der Kiefer Burger v. witwer alhier weiland Maria Salome Güntherin ehemann b. Jgf. Sabina Magdalena Joh: Kuglers Statt Kupfer Schmidts vnd burgers v. Annæ Mariæ Rauchin eheliche tochter [unterzeichnet] Abraham vilger als hochzeiter, Junffer Sabina Magdalena alß hochzeiterin (i 226)

Jean Georges Dœrffer s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en février 1725.
1725, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 80-v) Dienstags den 6.ten Februarÿ Anno 1725 – Johann Georg Dörffer, der Leedige Kieffer Meister Johannes Dörffers Kieffers und Burgers allhier ehelicher Sohn, stunde Vor und bate Ihme Zu Verfertigung deß Meisterstücks einzuschreiben. Erkandt, willfahrt, dedit gebühr 1 lb 10 ß und pro Zunfft Schreiber und Büttel 2 ß 6 d.

Jean Georges Dœrffer cède à son voisin Jean Chapuis (propriétaire de l’actuel n° 10) qui a l’intention de reconstruire sa maison la partie du cabinet d’aisance et de la fosse qui avance dans sa propriété pour obtenir une limite rectiligne. En contrepartie Jean Chapuis accorde à son voisin le droit de pratiquer dans sa remise une fenêtre grillagée qui donne vers son jardin.

La tribu inflige à deux reprises une amende à Jean Georges Dœrffer pour n’avoir pas assisté à la visite annuelle du consul sans excuse préalable.
Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 467) Dienstags d. 9. febr. 1745 – Joh: Georg Dörffer Sen. wurdte vorgestellt, weilen Er an des Reg. H Amsters umbfahrts nicht auff der Stuben erschienen. Ille sagte, er hätte damahlen den fuß übertretten und nicht kommen können. Erkandt. solle due gewohnliche 5 ß d straff erlegen, Refus. Expensis

(f° 480) Dienstags d. 15. febr. 1746 – Mstr Joh: Georg Dörffer Sen. wurdte vorgestellt, weilen Er an des regiereden H Amsters umbfahrt nicht auff der Stuben Erschienen. Ille sagte, er hatte Zahnweh gehabt. Erk. Weilen Er sich nicht excusiren laßen wurdt Er in 5 ß d Straff ref. Exp. Condemnirt.

Sabine Marguerite Kugler meurt en octobre 1762 et Jean Georges Dœrffer en août 1763 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 800 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 181 livres, le passif à 823 livres.

1763 (9. Aprilis), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 337) n° 879
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrengeachten H. Joh: Georg Dörfer, des ältern gewesenen Kiefers u. Weinhändlers wie auch weil. der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Sabinæ Magdalenæ Dörferin geborner Kuglerin beeder im leben gewester Eheleuthe u. B.re alhier Zu Straßburg sel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1763. – nach dem dieselbige und Zwar sie die Ehefr. den 21. 8.bris des abgewichenen 1762.sten Jahrs, Er der Ehemann aber d. 9. aug. 1763. von dem lieben Gott aus dießer welt selig abgefordert worden (…) So geschehen und angefangen in der Königl. Stadt Straßburg d. 9. Aprilis A° 1763. und geendiget d. 9. Sept. dicti anni

In einer alhier Zu Straßburg ane der Utten Gaß gelegener in dieße Verlaßenschaft gehöriger und hernach beschriebener behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung. Nemlichen eine beh.ßung, Hoff, bronnen und Hoffstatt, mit allen derselben gebeuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Recht u. gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg ane der Utten Gaß 1.s. neben H. N. Delscher gewes. Schwerdtfegers hinterl. Erben, 2.s. beeder im leben gewesener und nun verstorbener Champys’scher Eheleuth hinterl. KK. u. Erben u. hinten auf das hecker gäßl. stoßend gelegen und einen ausgang in daselbe habend gelegen Welche behßg. auser den darauf haftenden und hernach eingetragenen passiv Capital frey ledig und eigen und p. H. Johann Georg Werner, Bau Inspectorem u. H. Sebastian Huber, Werckmeister des Zimmerhofs vermög deren sollen ad Conceptum dieses Inventarÿ Zugelieferten schriftl. Abschatzungs Zeduls d. d. 12.ten Aprilis 1763. æstimirt und angeschlagen pro 1600 fl. oder 800 lb.
Darüber besagt ein teutscher pergamentener in allhiesiger Cantzleÿ Contract stuben gefertigter und mit deroselben anhangendem Insigel verwahrter Kfbrief d. d. 10. 9.bris 1730. Wobeÿ ferner dreÿ ältere in erwehnter Contact stuben passitye u. mit dero anhangenden Insiegeln bekräftigte Kfbrieg über gedachte bhßg. besagend, vorhanden respectivé de datis 16. apr. 1703. 23. ejusdem mensis et anni und 9. 9.bris 1618.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Wie aus dem Eingang dieses Inventarÿ ersichtl. so ist man nach erfolgtem absterben Frauen Salome Magdalenæ Dorferin geborner Kuglerin, den 9. apr. dieses 1763.st Jahrs Zu derselben Verlaßenschaft Inventur geschritten, ehe aber solche geendiget ware, so wurde der hinterbliebene Hr Wittiber von einer schwehren kranckheit ohnvermuthet überfallen u. dardurch die Vollendung des angefangenen Inventur verhindert (…)
Vorewehnte beide Dörferische Eheleuthe nun seel. haben ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. H. Johann Georg Dörfer den Kiefer Weinhändler und würth dero ältesten Sohn, welche in eigener Persohn sich beÿ dieser Inventur eingefunden, 2. Frau Sabinam Magdalenam Teutschin gebohrne Dörferin, H Joh: Friderich Teutsch des gastgebers auf E. E. Zunft Zur Lucern u. b. dahier Ehegattin, so beiständlich dieses ihres mariti diesem Inventations Geschäft abgewartet Und dann 3. H Joh: Michael Dörfer, den Kiefer u. Weinhändler auch b. hieselbst, diese 3. der beeden geweßenen Eheleuthe ehel. mit einander erzeugte und ab intestato Zu gleichen portionen u. Antheilern Verlaßene Kinder und Erben
Sa. haußraths 233, Sa. Holtzes, Reif u.Band 13, Sa. Werckzeugs Zum Kiefer hdw. gehörig 23, Sa. Wein, Eßig, Brandenwein und Faß 884, Sa. Silbers 29, Sa. göldener Ring 7, Sa. lehen bandplatzes Nihil, Sa. Pferds u. Goll 9, Sa. Eigenthums ne einer behausung 800, Sa. Schulden 178, Summa summarum 2181 lb – Schulden 823, Nach solchem abzug 1357 lb
Abschatzung Vom 12.ten april 1763. Auff Begehren Johann Georg Dorffer Des Wein hendtler ist eine behaußung alhier in der Statt Strasburg in der Rudten Gas Gelegen Ein seits Neben der Datschnerern Erben Anderseits Neben den Schabischen Erben und hienden Auff das Hecker Geßlein Stosent Gelegen solche behausung besteht in Ettlichen Stuben Kamern Und Kichen, dar Iber ist der dach Stull mit breidt Ziglein belegt hat auch ein Gebelten Keller Hoff und brunen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschworne Werck Meister Nach Vorhero Geschehene besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und Umb Ein Thausent Sechs Hundtert Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

La maison revient à leur fils Jean Michel Dœrffer qui est admis à présenter son chef d’œuvre le 22 août 1752

1752, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 28-v) Dienstags den 22. Augusti – Joh: Michael Dörffer der ledige von hier gebürtige Kieffer, stehet vor, bittet ihme zu erlauben das Meisterstück zumachen. Erkannt, wie gebetten. Dedit Werckstatten Zinnß 3. lb, pro prot. 5 ß, pro Findl. 1 ß

Jean Michel Dœrffer épouse en 1763 Catherine Salomé Schwing, fille du blanchisseur Erard Schwing de la Robertsau : contrat de mariage, célébration
1763 (13. Aprilis), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 213
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und Vorgeachten herrn Joh: Michael Dörffer dem ledigen Kieffer und Weinhändler, des wohl Ehrenvest und Vorachtbahren herrn Joh: Heinrich Dörffers Senioris auch Weinhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn als dem Hn Bräutigam, ane einem,
So dann der Ehren und tugendreichen Jungfer Catharinæ Salome Schwingin, weÿland des Ehren Vesten Hn Ehrhard Schwingen geweßenen Bleichers in Ruprechts Au seel. mit Frauen Helene geb. Ludwigin ehelich erziehlten nachgelaßenen Jungfer tochter als der Jungfer hochzeiterin am andern theil
auf Mittwoch den 13.den Aprilis Anno 1763 [unterzeichnet] Johann Michael Dörffer als Hochzeiter, Catharina Salome schwingin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 418, n° 1514)
Anno 1763 Mittwochs den 27. Aprilis sind nach ordnungs mäßiger auff Dom. Misericord. und Jubilate geschehener zweÿmahliger Proclamation ehelich copuliert und eingesegnet worden Johann Michael Dörffer, der ledige Kieffer Von hier, Hn Johann Georg Dörffers Kieffers, Weinhändlers und burgers allhier, ehel. Sohn, und Jgf. Catharina Salome Schwingin, weÿl. Hn Johann Erhardt Schwingen, gewesenen Bleichers und burgers allhier nachgelaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Dörffer als hich Zeitter, Catharina Salome Schwingin aks hoch zeitterin (i 423)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père du marié rue Sainte-Madeleine. Les apports du mari s’élèvent à 550 livres, ceux de la femme à 1 118 livres.
1763 (20.6.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 721) n° 471
Inventarium über des Ehren und Wohl Vorgeachten Herrn Joh: Michael Dörffers, Kieffers und Weinhändlers und des Ehren: und tugendsamen frauen Catharinæ Salome Dörfferin gebohrner Schwingin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Eugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1763. – und sich vermög der Vor mit unterschriebenen Notario den 13. aprilis jüngst errichteten heuraths Verschreibung Vor unverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in præsentia Hn Johann Georg Dörffers Kiefers und weinhändlers des Ehemanns gel. Hn Vatters wie Auch Hn Joh: Daniel Lobsteins wohlbestellten haag meisters Löblicher Statt Straßburg der Ehefrauen erbettenen Hn beÿstands und Hr Sebastian Helmstätters Gastgebers Zum Blauen hechten deroselben noch ohnentledigten Hn Vogts aller Burgere allhier Zu Straßburg auf Montag den 20.ten Junÿ A° 1763.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegenen und in diese Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen sondern des Ehemanns geliebtem Herrn Vattern Zuständigen Behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Hn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Haußraths 10, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 37, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 6, Sa. Baarschafft 404, Summa summarum 459 lb – Hierzu ist ferner beÿzurechnen der Ihme gebührende halbe theil ane denen Haussteuren 91 lb, des H. völlig in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 550 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. Haußraths 320, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 28, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 54, Sa. Baarschafft 624, Summa summarum 1026 lb – dazu Kombt ferner die Ihro gebeührende helffte ane denen Haussteuren 91, Der Ehefr. in die ehe gebracht Guth dem billigen werth nach 1118 lb

Jean Michel Dœrffer achète en février 1771 une petite maison dans l’impasse Hecker, entre la sienne et celle d’Etienne Schoor sise impasse des Pêcheurs (IX 138 au plan Blondel)
Il passe trois mois plus tard un accord avec le tripier Etienne Schoor avant de reconstruire sa maison. Etienne Schoor aura le droit de poser des poutres dans le mur de la maison Dœrffer s’il surélevait son bâtiment à condition que le mur garde sa largeur (13 pieds 9 pouces). Jean Michel Dœrffer élèvera à ses frais un mur d’une pierre et demi de large dont une demi-pierre appartiendra à Schoor qui s’engage à laisser un espace libre de 8 pieds 9 pouces devant le mur, à condition que Dœrffer garnisse les ouvertures de barreaux ou de grillage. Etienne Schoor conservera sa fosse à fumier adossée au mur Dœrffer qui pourra rouvrir des soupiraux. Il devra en outre souffrir que les eaux de puie tombent de son côté.

1771 (31.5.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 273
Johann Michael Dörffer der weinhändler ahne einem
so dann Stephan Schorr der kuttler an anderen theil
wegen dem gebäude welches er Dörffer erbauen willens ist, nachstehenden Vergleich, 1. verwilligt sich H. Dörffer hiemit daß wann künffthin H. Schorr sein nebens-gebäu höher zu bauen gesinnet wäre, als es würcklich ist, so solle dem selben gegönnet seÿn in mein Dörffer eigene maur die schöllen, pfetten und durchzüg zu legen jedoch mit dem anhang daß deßelbe nicht breiter als es dato stehet und welches 13 schuh und 9 zoll statt meß von der hinter maur angemeßen in der breite haben solle, auch daß von ihme H. Schorr und deßen nachkommen an der maur selbsten keine weitere anspruch gemacht werden könne und möge,
2. verpflichtet Dörffer n(oc)h eine maur von anderthalb maurstein dick auff seine eigenen kösten auffzuführen und zwar solle dieselbe ihren anfang nehmen von H. Schorr wohnhaus an zu ebener erde oder auff dem boden und in der länge als meine dermahlige behausung stehet, daran ein halben stein Ihme H. Schorr der übrige gantze stein aber mir Dörffer eigenthümlich gehörig sein solle, dahingegen
3. verbinde mich Schorr (…) ihme Dörffer luft und licht so deßelbe in meinen hoff nehmen und richten wird und solle der platz darzu von obgemelt 13 schuh 9 zoll angemeßen auff 8 schuh 9 zoll in der länge ebenfalls stadt meß seÿn und vom boden meines hoffs bis in die H. Dörffer beliebigen höhe niehmalen weder zu verbauen noch in andere weise wie es auch seÿn mögte zu benehmen, jedoch daß H. Dörffer alle fenster gestell, keller löcher wohl mit starcken eißernen stangen und mit von drath geflochtenen gegitter auff seinen eigenen kösten versehen und verwahren solle,
4. behalt sich H. Schorr daß seinen in seinem hoff habende besserungs grub ane dem platz wo sie dato stehet verbleiben solle, welches H. Dörffer ihme auch accordirt mit der condition daß seine maur vor allen schaden welcher durch dieselbe sich ereignen könte best möglichst so lang dieße stehen wird verwahret werden solle, wie nicht weniger behalt sich H. Dörffer vor, daß auff beÿden seith bemeltet besserungs grub sich dato befindenden zweÿ keller löcher wiederum ane denen stellen zu machen, daß dieselbe auch zu keiner zeit weder verlegt, verstellt, verfinstert noch verbaut werden solle, wie auch
5. daß sie eine helffte des dachwaßers der länge nach seines neu zu erbauenden gebäudes in H. Schorr hoff seinen abfall und durch denßelben biß auff das Allmend seinen ablauff wie von alters her haben und behalten soll

Jean Michel Dœrffer et Catherine Salomé Schwing hypothèquent la maison au profit du sellier Jean Frédéric Erlenholtz

1771 (30.11.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 522-v
H. Johann Michael Dörffer der kieffer und weinhändler und Catharina Salome geb. Schwingin mit assistentz H. Johann Daniel Lobstein des haagenmeisters und H. Erhard Schwing
in gegensein H. Johann Friedrich Erlenholtz des sattlers – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der St. Magdalenä gaß einseit neben Friedrich Grauer dem huthmacher, anderseit neben Stephan Schoor dem kutler,hinten auff die Chapuysichen erben – als ein zum theil von mitschuldnerischen ehemann ältern ererbtes zum theil währender Ehe erkaufftes haus

L’inventaire dressé en 1784 après la mort de Catherine Salomé Schwing n’est pas conservé.

1784, Not. Lobstein (J. Frédéric, répert. 6 E 41, 664-7) n° 1023
Invent. über Weÿl. Fr. Catharinæ Salome geb. Schwingin, Hr. Johann Michael Dörfer des Kiefers, Weinhändlers und b: alh: geweß. Ehegattin Verlaßsch.

Sa fille Catherine Salomé Dœrffer épouse le chirurgien Georges Régnard Schwind, de Meissenheim outre-Rhin. L’inventaire de ses apports est dressé dans la maison
1787 (27.11.), Not. Übersaal (6 E 41, 658) n° 202
Inventarium über der Viel und Tugend begabten Fraun Catharinä Salome Schwindin geborner Dörfferin, Zu den Wohl Ehrenvest: und Kunsterfahrnen Herrn Georg Reinhard Schwind, Wundartz zu Meisenheim jenseits des Rheins wohnhaft, ihrem Eheman vor unverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen, aufgerichtet den 27. Novembris im Jahr 1787. – in ihrer den 19. dieses Monaths angetrettenen Ehestand Zugebracht hat. (…) in ihrer vor mir den 25. Septembris jüngst auffgerichteter Eheberedung und derselben dritten Artickel ihr beederseits zusammengebrachtesd Gut als unverändert vor mir d. 25. sept. jüngst aufgerichtete Eheberedung
So geschehen alhier Zu Straßburg in fernerer Gegenwart H. Johann Michael Dörffer, des Kiefers, Weinhändlers und hiesigen burgers der Frau Schwindin leiblicher Vaters und hierzu erbettenen Beistands, in einer ane der St. Magdalenen oder Utten Gaß gelegenen, Ihme Herrn Dörffer Zuständigen Behausung, auf Dienstag den 27. Novembris 1787
Norma hujus inventarii, Sa. hausraths 277, Sa. Silbers 13, Sa. goldener Ringe 76, Sa. Baarschaftt 29, Summa summarum 396 fl. – Darzugelegt die Ihro an denen haussteuren gebührige hälfte anntreffend 80 fl, Völlliges Vermögen 476 fl
(Kinder Vertrag)

Complément à l’inventaire dressé après la mort de Catherine Salomé Schwing
1790, Not. Übersaal (6 E 41, 660) n° 278
Revisio und Untersuchung Weiland Fraun Catharinæ Salome Dörfferin gebohrner Schwingin, Hn Johann Michael Dörffer, der Kiefers, Weinhändlers und burgers alhier gewesener Ehegattin seel. Verlassenschaft, so nach dem darüber durch weiland H Notarium Joh: Friderich Lobstein den 8. Novembr. 1784 dem Stalltax nach aufgerichteten Inventario, auf Ansuchen Hn Abraham Schwing, des Bleichers und Burgers dahier, der Dörfferischer Kinder geschwornen Vogts (…) in der dem Hn. Dörffer zuständiger, alhier an der Uttengaß gelegenen Vehaußung den 22. und 23. Martii 1790 vorgenommen worden
Sa. Activ: Massæ 4616 lb, Passiv Schulden 4911 lb, Mehr Schulden dann Gut 295 lb

Jean Michel Dœrffer hypothèque la maison au profit de ses cinq enfants

1793 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 354 enreg. 30.4. F°
bu. Johann Michael Dörfer der ältere weinhändler
bu. Philipp Jacob Dörfer des weinhändlers und bu. Abraham Schwing des bleichers, dieser letztere als vogt ernannten bu. Dôrfer sen. mit seiner verstorbenen ehefrau weil. Catharina Salome geb. Schwingin 4 übrigen kinder nahmentlich Catharina Salome des burgers Georg Reinhard Schwind chirurgi zu Meißenheim Ehefrau, Johann Michael, Johann Daniel und Sabina Helena der Dörfer – der bu. Dörfer der ältere, Philipp Jacob Dôrfer seinem sohn und ihme Schwing 75 gulden
unterpfand, eine ane der Uttengaß, gelegen mit N° 27 bezeichnete behausung, einseit neben bu. Christmann anderseit neben bu. Braulle

Jean Michel Dœrffer cède la maison et les outils à son fils Philippe Jacques Dœrffer avec l’accord de ses autres enfants. Le cédant se réserve l’habitation dans la maison.

1798 (11 mess, 6), Strasbourg 3 (45), Not. Übersaal n° 406
Cession – der bürger Johann Michael Dörffer Kiefer und Weinhändler mit einwilligung seiner hernachbenamsten Kinder
an bürger Philipp Jacob Dörffer auch Kiefer und Weinhändler
die dem cedenten eigenthümlich zuständige behaußung mit N° 27 bezeichnet samt hof bronnen und hoffstatt auch allen und derselben Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Utten: oder Magdalenen: Gaß, einseit neben weÿl. br Johann Christmann Meelhändlers Wittib anderseit neben dem b. broll, hinten zum theil auf das Heckergäßlein und theils auf brs Schorr des Kuttlers wittib und Erben wie auch das samtliche Schiff und Geschirr zur Kiefer Profession gehörig – um 18.000 francken
1. Wird der Vater und Cedent zum lebtägigen Genuß und Gebrauch zinssfrei vorbehalten Seine bisher ingehabte Wohnung bestehend in der Wohnstube auf dem Rez de chaussée, der Küche und einem Stüblein einer Stubkammer auf dem ersten Stock, einer Getüch Kammer auf dem zweÿten Stock und dem holzhaus
4. zwischen dem vater und seinen dermalen noch lebende 4 Kinder /:in deme der eine Sohn Johann Michael dörffer den I. Ventose III verstorben:/
hierbei sind auch erschienen des Cessionarii dreÿ großjährige Geschwistrige 1. die burgerin Catharina Salome geb. Dörffer des bürgers Georg Reichard Schwind Wundartzts zu Plobsheim wohnhaft Ehegattin, 2. der b. Johann Daniel Dörffer lediger kiefer und 3. Jungfrau Sabina Helena Dörffer beiständlich gedachten bs. Schwind ihres schwagers
[Joint] Abschatzung vom 21.t pluvios im 6. jahr der fränckischen Republique, Auf begehren burgers johann Michael dörffer dem Kieffer ist Eine behaußung alhir in der statt strasburg in der Madgalena gas mit N° 27 bezeichnet gelegen ein seÿts neben frau Christmann wittib anderd. neben burger broll und hinten auf burger schorr dem Kuttler und zum theil auf das hecken gäßlein stosend gelegen, solche behaußung besteteht in 2 forder und hinter gebäu worinen Eine Kieffers werckstätt ferner befinden sich Sieben stuben Sieben Küchen und Etlichen Kammeren Eine Esig Kammer und Stallung darüber sein die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller hoff und brunnen, angeschlagen vor die summa der 18.000 Livres, [unterzeichnet] Arnold, Kaltner
Enregistrement, acp 61 F° 185 du 12 mess. 6

Philippe Jacques Dœrffer épouse en 1797 Marguerite Pfister, fille du chapelier Jacques Pfister
1797 (13 pluviose 5), Strasbourg 3 (38), Not. Übersaal n° 221
Eheberedung – sind erschienen der bürger Philipp Jacob Dörffer, lediger Kiefer, des bürgers Johann Michael Dörffer, auch Kiefer und Weinhändlers dahier, mit weiland bürgerin Catharina Salome geborner Schwing ehelich erzeugter Sohn als Bräutigam, a, einem.
Und Jungfrau Margaretha Pfister, des weiland Bürgers Jakob Pfister, geweßenen Hutmachers dahier mit der Bürgerin Maria Ursula gebohrner Fritsch ehelich erzielter Tochter, beiständlich des Bürgers Johann Friderich Töpge Paßmentirers dahier als Braut, andern theils
So geschehen alhier zu Straßburg (…) den 13. Pluviose Nachmittag in dem fünften Jahre der einen und unzertrennlichen Francken Republick [unterzeichnet] Philipp Jacob Dörffer, Margaretha Pfisterin
(enregistrement, acp 45 F° 19 du 13 pluv. 5) – revenu industriel 50 livres

Les enfants font vendre le mobilier de Jean Michel Dœrffer après sa mort
1814 (30.6.), Strasbourg 3 (37), Not. Übersaal n° 1336, 6633
Vente de mobilier, dans la succession de Jean Michel Doerffer, tonnelier décédé le 19 janvier 1814, mis en vente dans une maison rue de la Ste Madeleine n° 27 à la requête des trois enfants héritiers procréés avec Catherine Salomé Schwing savoir 1. Catherine Salomé Doerffer veuve de Georges Regnard Schwind, chirurgien à Grafenstaden, 2. Philippe Jacques Doerffer, marchand de vin, 3. Sabine Hélène Doerffer veuve de Jean Michel Drouan, employé des droits réunis à Selestat
189 francs

Jacques Doerffer et Marguerite Salomé Pfister cèdent par échange la maison au farinier Jean Christmann, déjà propriétaire de la voisine (ancien n° 28, actuel n° 6)

1818 (20.4.), Strasbourg 15 (23), Not. Lacombe n° 4938
Echange – Jacques Doerffer tonnelier et Marguerite Salomé née Pfister
Jean Christmann, marchand farinier
(Doerffer cède) une maison consistant en trois corps de bâtiment dont deux sur le devant et un derrière avec cour, puits, appartenances et dépendances située en la ville de Strasbourg rue ste Madeleine n° 27, d’un côté la propriété du Sr Chrstmann lui même, d’autre le Sr Braulle, derrière en partie la ruelle appelée Heckergaessel en partie propriété du Sr Hellriegel boulanger. Sont encore compris savoir la maison de devant bâtiment touchant cellui du Sr Christmann. Au rez de chaussée un fourneau de fonte. Logement du Sr Burgkard un fourneau quarré de fonte, au premier étage un fourneau de fayence. Dans l’autre bâtiment au rez de chaussée un fourneau de fonte au premier étage un fourneau de fonte au deuxième étage, deux fourneaux de fonte et un poele en fayence aux mansardes un fourneau de fonte et un chaudron à lessive au rez de chaussée – acquis de feu son père Jean Michel Doerffer, tonnelier, suivant contrat passé devant M° Ubersaal me 11 messidor 6 (29 juin 1798), estimée 17.000 francs
(Christmann cède) une maison avec appartenances et dépendances située en la même ville rue Ste Madeleine n° 15 d’un côté le coin de la place qui se trouve devant l’église Ste Madeleine, d’autre le Sr Fuchs boulanger, derrière Sr Dietsch, avec deux fourneaux en fer de fonte – acquis de Jean Georges Dietsch suivant contrat passé devant M° Zimmer me 11 messidor 11 – estimée 9000 francs
Enregistrement, acp 138 F° 142-v du 21.4.

Fils du farinier Jean Christmann et de sa femme Marie Catherine Dürr, Jean Christmann épouse en 1790 Marguerite Salomé Riedinger, fille du farinier Jean Georges Riedinger : contrat de mariage, célébration
1790 (2. Junÿ), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 130
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen sind Herr Johannes Christmann, der leedige Meelhändlern Weiland Herrn Johannes Christmann, des geweßenen Meelhändlers und burgers dahier seeliger mit Frauen Maria Catharina gebohrner Dürrin seiner geweßenen Ehegattin und hinderlaßener Wittib ehelich erzeugter Sohn beiständlichen Herrn Johannes Dürr des Sattler meisters seines Herrn Oncle und H. Johann Martin Christmanns, des Schneider meisters seines Vogts wie auch gedachter seiner Frauen Muttern als Hochzeiter ane Einem
So dann Jungfrau Margaretha Salome Riedingerin, Herrn Johann Georg Riedingers, des Melhändlers und Fr. Maria Salome gebohrner Metzin beeder Eheleuthe und burgere dahier ehelich erzielter tochter unter assistentz gedachter ihrer Eltern und Herrn Johann Daniel Pfähler des Ohlmüllers und burgers dahier als hochzeiterin ane dem andern theil
Siebentens, se erklärte sich des H Hochzeiters geliebte Fr Mutter unter assistentz eingang gedachten Herrn Johannes Dürr gegen denen beeden Hochzeitlichen Persohnen dahin, daß sie ihnen, solang sie am Leben verbleiben werde, in Lehnung geben wolle, folgende in ihter ane der der St. Magdalenä Gaß Zum theil Zugehörigen behausung (…)
[unterzeichnet] J Christmann, S Riedingerin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 21-v, n° 34)
Im Jahr 1790 sind in der Prediger Kirche allhier (…) Dienstags den 24. Augusti offentlich copulirt und eingesegnet worden Herrn Johannes Christmann der leedige Meelhändler Herrn Johann Christmanns gewesenen mehlhändlers und burgers allhier Und Frau Maria Catharina gebohrner D(-)rin ehelicher Sohn, alt 25 und ein halbes Jahr, und Jungfrau Margaretha Salome Riedingerin Herrn Johann Georg Riedingers Mehlhändlers u. burgers und Frau Salome gebohrner Metz- eheliche Tochter alt 18 Jahr [unterzeichnet] Johannes Christmann als Hochzeiter, Margareth Salome Riedingerin als hochz. (i 72)

Marguerite Salomé Riedinger meurt en 1807 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison sise 28, rue Sainte-Madeleine
1804 (17 germ. 12), Strasbourg 10 (17), Not. Zimmer n° 284, 1947
Inventarium über weÿl. Fraun Margaretha Salome geb. Riedinger des br. Johannes Christmann Meelhändlers Ehegattin, nach ihrem 28 frimaire jüngst erfolgten Absterben
die verstorbene hat ab intestato zu ihren natürlichen Erben hinterlassen 1. Catharina Salome geb. den 3. Julÿ 1792, 2. Sophia geb. den 15 nivose 2, 3. Carolina geb. den 3. ventose 4, 4. Wilhelmina geb. den 25. floreal 6. Jahr, theilvogt br. Johann Georg Riedinger derselben grosvater Meelhändler

Abschrift der Eheberedung, vor Not. Lederlin den 2. junÿ 1790 (…)
in der Magdalenä gaß N° 28
(f° 8) die helfte für unvertheilt von und ahne einer behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg an de St Magdalenä gaß mit N° 28 bezeichnet einseit neben H. Johann Michael dörfer dem Kiefer anderseit neben die daßauischen Erben hinten auf das heckergäßlein stoßend, 4800 gulden die gantze hauß gerechnet mithin zur helffte 2400 fr
des wittibers unveränderte vermögen, hausrath 30 fr, silbers 141 fr, Ergäntzung Inventarium illatorum Lederlin am 6. Octobris1790, silber 20 fr, baarschafft 2065 fr, haussteur 222 fr, summa summarum 2478 fr, Morgengaab 300 fr, Nach deren abzug 2178 fr
der Kinder und erben unveränderte Vermögen, Kleidung 780 fr, hausrath 763 fr, silber und gold 125 fr, schulden 300 fr, Ergäntzung 2738 fr, summa summarum 4707 fr
theilbare vermögen hausrath 1345 fr, silber 188 fr, wein 600 fr, Waaren zum Meelhandel 5711 fr, baarschafft 27 846 fr, Activ schulden 1461 fr
Eigenthum ane zween behausung, erstlich eine behausung und hoffstatt samt der gemeinschafft eines Pompbronnens und deren mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an der Utten oder Magdalenä gaß N° 5 es. neben dem Allmend ein Eck ausmachend anderseit neben br. begel Schloßer hi. Georg Häußler den Kübler 6000 fr – von weÿl. Friedrich Fleischhauer Meelhändler Erbschaft vermög vor Notario Übersaal den 13. prairial 22 auffgerichteten Kauffverschreibung
So dann eine behausung höflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an der Magdalena gaß N° 15 einseit neben br. Heinrich Mechling dem beck anderseit neben dem ehemaligen closter Magdalenä hinten auff br. dietsch tuchfabricant, um 6000 fr, Wie der Wittwer solche behausung von br. Dietsch erstgemelt erkauft hat erhellet eine vor unterschriebenem Notario den 11 messisor 11.t Jahrs errichtete verschreibung
summa summarum 49 151 fr, schulden 5496 fr, Nach deren abzug 43.655 fr
Enregistrement, acp 91 f° 14 du 17 germ. 12

Jean Christmann se remarie en 1807 avec Marie Madeleine Schlæber, fille de meunier
1804 (10 floréal 12), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 320, 1973
Eheberedung – bürger Johannes Christmann Meelhändler als von weÿl. Fr. Margaretha Salome geb. Riedingerin den 28 frimaire jüngst verstorbenen Ehefrauen hinterlassenener Wittiber
Jungfrau Maria Magdalena Schlaeber geb. d. 10. Aprilis 1777 des b. Johann Schlaeber, Müllers, mit weÿl. fraun Maria Catharina Helmstetter (ehelich erzeugte tochter)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
27 frimaire 13, Strasbourg 10 (18), Not. Zimmer n° 302, 2228
Inventaire des apports de Jean Christmann, marchand de farine, et de Marie Madeleine Schlaeber, contrat de mariage passé devant le notaire soussigné le 10 floréal12, mariés le 26 floreal dernier
la femme, meubles 1254 fr, or 180 fr, numéraire 1200 fr, total 2644 fr
la mari, Inventaire de la succession de Marguerite Salomé née Riedinger décédée le 28 frimaire 12, dressé par le notaire soussigne le 17 germinal 12
Enregistrement, acp 91 f° 64-v du 11 flor. 12

Jean Christmann loue la maison qu’il vient d’acheter au tonnelier Jean Georges Krœtzinger et à sa femme Anne Marie Murr

1818 (27.4.), Strasbourg 15 (23), Not. Lacombe n° 4959
Bail de 5 années à commencer à la St Michel prochaine – Jean Christmann, marchand farinier
à Jean Georges Kroetzinger, tonnelier, et Anne Marie Murr
les emplacements servant à la profession de tonnelier qui se trouvent dans la maison appartenant au Sr Christmann située à Strasbourg rue de la Madeleine n° 27 et consistant savoir, Au rez de chaussée dans le bâtiment à gauche en entrant en une chambre de débit. Toute la cave dessous la maison de derrière à la condition que les autres locataires de la maison auront le droit de déposer sur ou au bas des escaliers de cette cave des cuves sans cependant gener par la l’entrée ou le passage de la cave
L’attelier ou la boutique ayant servi au Sr Dörffer précédent propriétaire, La chambre à vinaigre avec accessoires. Plus tout le bâtiment a droite en entrant à l’exception du rez de chaussée loué au Sr Burckard qui conservera le droit de sécher quatre fois par an la lessive aux greniers. La chambre à coucher dessus la cave. La fosse à fumier dont le produit appartiendra exclusivement au Sr Kroetzinger. L’usage commun de la cour de la pompe et de la buanderie – moyennant un loyer annuel de 600 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 171-v du 2.5.

Jean Christmann meurt en 1743 en délaissant quatre enfants. Les héritiers ne font pas dresser d’inventaire. Lors du partage, la maison et sa voisine reviennent à Wilhelmine Christmann femme du marchand de farine Charles Grün

1843 (29.12.), M° Zimmer
Liquidation et partage de la succession de Jean Christmann, propriétaire décédé à Strasbourg le 24 juillet dernier
entre 1. Sophie Christmann, femme de Henri David Broistedt, négociant, 2. Caroline Christmann, femme de Charles Louis Arnold, ancien architecte, 3. Wilhelmine Christmann femme de Charles Grün, marchand de farine, 4° Catherine Salomé Christmann, veuve de Jean Georges Fleischhauer, ancien brasseur, tous demeurant à Strasbourg, lesdites Dames agissant en qualité de seules et uniques héritières pour in quart dudit sieur Christmann leur père décédé
Il n’a pas été dressé d’inventaire après le décès de ce dernier
Sur son testament olographe en date à Strasbourg du 7 mai 1839, Marie Schlaeber femme en secondes noces du dit Sr Christmann a institué sondit mari son légataire universel et a légué à Catherine Salomé Schlaeber femme de Henri Knoderer une somme de 18.000 francs et à Georges Schlaeber une somme de 6000 francs, les deux sommes ont été payées par les héritiers suivant titres enregistrés
Masse active 1°) Meubles partagés entre a) Mad. Broistedt pour 3406, b) Mad. Arnold 2988, c) Mad. Grün 4006, d) Mad. Fleischhauer 2906
2) créance sur Mad Fleischhauer cohéritière 1500
3) créances sur deniers 119.892
4) Rapports dus par a) Mad. Fleischhauer 10.000, b) Mad. Broistedt 20.000, c) Mad. Arnold 10.000, d) Mad. Grün 10.000 francs
5 argent comptant 14.518
6° deux maisons à Strasbourg rue de la Madeleine N° 27 et 28 estimées à 328.000 francs
7) une autre maison même rue n° 8 évaluée à 6000 – Total de la masse active 239.219 francs dont il faut déduire les deux legs prérappelés montant avec les intérêts à 24.100, reste 215.119, dont le quart à chaque héritier 53.779.
Partage et attributions – II° Mad. Arnold, 3) la maison rue de la Madeleine N° 6
acp 318 (3 Q 30 033) f° 28 du 5.1.1844
III. Mad. Grün, 3) les deux maisons à Strasbourg rue de la Madeleine N° 27 et 28

Fils d’aubergiste, Charles Grün épouse Wilhelmine Christmann en 1820.
1820 (6.10.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 623, 8924
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Grün, cafetier, né le 24 janvier 1793 fils de feu Philippe Jacques Grün, aubergiste au Petit Cerf, et de Marie Madeleine Stamm
Wilhelmine Christmann née le 25 floréal 6 (14 mai 1798) fille de Jean Christmann, marchand farinier, et de feu Marguerite Salomé Riedinger
Enregistrement, acp 149 f° 109 du 7.10.

Leur fils négociant Charles Grün épouse au Havre Sophie Louise Emma Schwendt
1856 (30.4.), M° Zeyssolff (minutes en déficit)
Consentement par Wilhelmine Christmann épouse de Charles Grün propriétaire à Strasbourg au mariage de son fils Charles Grün, négociant à Strasbourg avec Sophie Schwindt célibataire au Havre
acp 450 (3 Q 30 165) f° 14-v du 2.5.

1856 (26.5.), M° Roessel A.
Certificat constatent le dépôt d’un contrat de mariage reçu par Niçon Nre. au Havre le 14 mai 1856 entre Charles Grün, Négociant à Strasbourg, et Sophie Louise Emma Schwendt, célibataire au Havre
acp 451 (3 Q 30 166) f° 1-v du 3.6.

Charles Grün s’associe avec Auguste Schuhmann, fabricant à Lingolsheim pour fabriquer de l’amidon, de la fécule, de la moutarde et d’autres produits

1861, Enregistrement de Strasbourg, ssp 133 (3 Q 31 632)
f° 96-v du 17.8.
15 août 1861. Société – Entre Mr Charles Grün fils négociant à Strasbourg d’une part
et Mr Auguste Schuhmann fabricant à Lingolsheim d’autre part
a été formé une société en nom collectif ayant pour objet la fabrication de l’amidon, de la fécule, sirop de fécule, moutarde, pois cassés, sacharine &c.
1° Cette société aura une durée de 15 années commeçant ce jour et finissant le 15 août 1876. Toutesfois l’associé Grün aura le droit de se retirer de la société après le 1° ou le 2° inventaire en 1862 ou 1863 s’il le juge convenable
2° La raison sociale sera Grün et Schuhmann (…)
4° Le capital social comprend un actif de 22.000 francs soumis par moitié par les deux associés. L’apport de M Grün comprend marchandises suivant détail à l’inventaire d’entrée fr. 4360, meubles, ustensiles et machines servant à la fabrication des moutardes 2128, argent comptant 4511, son actif social à fr. 11.000
L’apport de M Schuhmann consiste en 1° plusieurs corps de bâtiment comprenant une maison d’habitation, amidonnerie, féculerie, siroterie, hangard, cours, jardin, le tout d’une superficie de 59 ares 60 cent. situés à Lingolsheim lieu dit Lingolsheimer buckel, 2° machines, ustensiles et meubles Etat n° 3 à l’inventaire d’entrée 70.091, 3° marchandises, Etat N° 4, 34.029, 4° Effets en portefeuille 1442, 5° argent comptant 195, ensemble 175.758. Cet apport est grevé 1° d’un privilège

Charles Grün meurt en 1674 en délaissant deux enfants
1874 (13.11.), M° Loew
Notorietätsakt bestätigend, daß 1) Carl Grün früher Kaufmann zu Straßburg am 23. April 1871, 2) und deßen Ehefrau Wilhelmine Christmann daselbst am 13. Mai 1874 verstorben sind & als Erben ihre 2 Kinder 1) Carl Grün Kaufmann zu Straßburg & 2) Corÿnna Grün Ehefrau des Notars Heinrich Wolff zu Oberbronn hinterlassen haben.
Sterbefall erklärt den 10/10.71, den 9/11.71 Bd. 116 N° 320.
acp 632 (3 Q 30 347) f° 100 du 13.11. n° 5242

Les héritiers Charles Grün et Corinne Grün femme du notaire Henri Wolff à Oberbronn se partagent la succession
1875, Enregistrement de Strasbourg, ssp 163 (3 Q 31 662)
f° 99-v du 7.5. n° 1251
16. November 1874 – Theilung des Nachlasses der Wilhelmine Christmann Wittwe Karl Grün gestorben zu Straßburg 13. Mai 1874 unter ihren beiden Kinder und einzige Erben 1. Karl Grün, Kaufmann in Straßburg und 2. Corinne Grün Ehefrau Heinrich Wolff Notar in Oberbronn
Nachlass. 1. Mobilien, Kleidungsstücke wurden zur hälfte den beiden Erben zugetheilt und in der Sterbefallerklärung angegeben zu 694 Francken
2. Schuldforderungen a) an die Firma Grün et Schuhmann zu Straßburg 73.800 francken, Zinsen 1112, b) an Louise Caroline Barth Ehefrau Philipp Friderich Kayser als Erbin ihrer Mutter Caroline Lobstein 20.000 fr. laut Akt vor Notar Roesel zu Straßburg 1. Feb. 1867, Zinsen 250. c) an Adolph Hosch, Kaufman zu Straßburg laut Akt vor Notar Flach zu Straßburg vom 3. September 1864, 20.000 fr. Zinsen 250.
3) Mietzins 350 fr. 4. Baares Geld 160.
Immobilien. Wohnhaus Strassburg Magdalenengasse N° 3 (Akt vor Notar Zimmer zu Strassburg vom 29. Dezember 1843) 20.000 ft
Total der Nachlaßenschaft 135.922 Franken
Die Passiva der Nachlaßenschaft bestehen in 1. für Begräbnis 456, 2. für Kranckheit 600, 3) für Andenken 1311, 4) für Verschiedenes 1026, 6) Kosten und Gebühren 1858, Summa 5452
Effektives Bestand der Nachlaßenschafft, 130.470 Franken
Theilung, Auslieferung
Corinna Grün erhält das Haus Strassburg Magdalenengasse N° 3

Ils déposent l’acte chez le notaire Gustave Edouard Lœw
1875 (1.5.), M° Loew
Hinterlegung – Theilung Nachlass Wilhelmine Christmann Ww Karl Grün
acp 640 (3 Q 30 355) f° 3-v du 7.5.

Charles Grün et Wilhelmine Christmann vendent la maison à la blanchisseuse Caroline Lobstein, veuve du tourneur Louis Barth

1867 (4.2.), Strasbourg 6 (97), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 5304
Ont comparu M. Charles Grün, ancien marchand de farine, propriétaire, & Madame Wilhelmine Christmann, son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg (ont vendu)
à mad. Caroline Lobstein, blanchisseuse, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Louis Barth en son vivant tourneur demeurant en la même ville
L’immeuble dont la désignation suit. Désignation. Une maison consistant en trois corps de bâtiments dont deux sur le devant et un derrière, cour, puits, droits et dépendances, située à Strasbourg Rue Sainte Madeleine N° 8 ancien n° 29, tenant d’un côté à la maison réservée par les vendeurs portant le n° 6 de la rue Sainte Madeleine, de l’autre côté à M Thiébaut, autrefois à M. Braullen donnant par derrière en partie sur une ruelle appelée Heckergaessel et en partie sur la propriété Hellriegel, actuellement Sprauel, et par devant sur la rue sainte Madeleine, ainsi que cet immeuble se trouve (…). Origine de la propriété. La maison présentement vendue appartenait en propre à Mad. Grün née Christmann pour lui avoir été abandonnée avec d’autres biens encore dans la succession de Jean Christmann son père en son vivant propriétaire demeurant à Strasbourg, où il est décédé le 24 juillet 1843, et dont elle était héritière pour un quart, ainsi que le tout resulte d’une Liquidation avec partage dressée par M° Zimer, notaire à Strasbourg, qui en a la minute et son Collègue le 29 décembre 1853, enregistré. Cette Liquidation et partage a été faite entre 1°) Mad. Sophie Christmann, épouse de M. Henri David Broistedt, négociant, 2°) Mad. Caroline Christmann, épouse de M. Charles Louis Arnold, ancien architecte, propriétaire, 3°) Mad. Wilhelmine Christmann, susnommée, 4°) & Mad. Catherine Salomé Christmann, épouse de M. Jean Georges Fleischhauer, ancien brasseur, tous à Strasbourg. Ledit partage a eu lieu sans soulte, à la charge de Mad. Grün Il a été observé pour ordre, Que M. Christmann était marié en premières noces avec Dame Marguerite Salomé Reidinger, décédée en laissant pour seules héritières ses quatre enfants susnommées issues de son mariage avec ledit Christmann, Que ce dernier s’est remarié en secondes noces avec Mad. Marie Madeleine Schlaeber qui est elle-même décédée à Strasbourg le 22 avril 1852 sans laisser d’enfants ni d’autres héritiers à réserve. Que par testament olographe en date à Strasbourg du 7 mai 1839 déposé après l’accomplissement des formaliés xoulues par la loi, en l’étude dudit M° Zimmer par acte dressé par lui le 14 mai 1842 elle a institué son mari M Christmann son légataire universel et a fait divers legs particuliers dont la délivrance est constatée par le partage précité. Ainsi que le tout résulte du partage du 29 décembre 1843 susénoncé. Que dans ce même partage il est expliqué que feu M Christmann avait acquis la maison présentement vendue de M Philippe Jacques Doerffer, tonnelier, et de Dame Marguerite Salomé Pfister son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, suivant contrat d’échange passé devant François Lacombe alors notaire à Strasbourg le 20 avril 1818 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 du même mois vol. 105 n° 5 et inscrit d’office le même jour vol. 121 n° 466. Cet échange a eu lieu moyennant une soulte (…). M. Doerffer a déclaré dans ce contrat d’échange que ladite maison était sa propriété pour l’avoir acquise de feu son père M. Jean Michel Doerffer en son vivant tonnelier demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Uebersaal notaire à Strasbourg le 13 Messidor an VI (correspondant au 29 juin 1798).
Entrée en jouissance (…) Prix, 36.000 francs – Etat civil des vendeurs. Les vendeurs délarent sous les peines de droit 1) Qu’ils sont tous deux mariés en premières noces sous el régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant Georges Frédéric Grimmer alors notaire à Strasbourg le 6 octobre 1820
acp 560 (3 Q 30 275) f° 88 du 6.2.

L’acquéreuse loue une partie de la maison le même jour à l’aubergiste Michel Dubesi et à sa femme Elisabeth Hauss. La débit se trouve dans le bâtiment au sud, le logement au premier étage du bâtiment au nord.

1867 (4.2.), Strasbourg 6 (97), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 5305
Bail à loyer du 14 février 1867 – A comparu mad. Caroline Lobstein, blanchisseuse, demeurant à Strasbourg, veuve de M. Louis Barth en son vivant tourneur demeurant en la même ville, laquelle a, par les présentes, loué à titre de bail à loyer avec la garantie de droit, pour une durée de trois, six ou neuf années entières et consécutives qui commenceront à courir le 25 mars prochain
à M. Michel Dubesi, aubergiste, et à Mad. Elisabeth Hauss son, épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg
Les localités ci après décrites faisant partie d’une maison et dépendances sise à Strasbourg rue Sainte Madeleine N° 8, les localités louées consistant en
1°) Tout le premier étage, mais seulement du corps de bâtiment sur le devant et formant saillie, au dessus du rez-de-chaussée, ledit corps de bâtiment situé à droite de la porte d’entrée et à côté de la maison portant le numéro six.
2° Au rez-de-chaussée du corps de bâtiment se trouvant à gauche de ladite porte d’entrée, la chambre ou salle où se trouve le débit de vin et donnant sur la rue Sainte Madeleine
3°) Une cave, séparée des autres par une clôture en lattes et servant à la conservation des vins du débit
4°) Un compartiment du grenier au quatrième étage pour recevoir le bois, et clôturé en lattes
5°) La jouissance commune de la cour, de la pompe et des latrines
6°) Les poëles, un comptoir, une étagère et la partie de derrière du comptoir, cinq tables, deux doubles bancs, quatre bancs simples et un banc attaché contre le mur, le tout se trouvant dans la salle de débit de vin.
Charges, clauses et conditions (…) 5°) Ils ne pourront, sous aucun prétexte, employer les localités louées à une autre destination ni y exercer d’autre profession que celle de débitant de vin, sans le consentement formel de la bailleuse – moyennant un loyer annuel de 650 francs
acp 560 (3 Q 30 275) f° 88-v du 6.2.

Fils de tonnelier, Louis Barth épouse en 1841 Caroline Lobstein, fille de pensionnaire de l’Etat
Mariage, Strasbourg (n° 30)
Du 30° jour du mois de Janvier l’an 1841 à dix heures du matin. Acte de mariage de Louis Barth, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 décembre 1811 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, tourneur, fils de feu François Antoine Barth, Baquetier décédé en cette ville le 28 novembre 1835 et de Catherine Michel domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et de Caroline Lobstein majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 mars 1812 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu André Lobstein, pensionnaire de l’Etat décédé en cette ville le 17 juillet 1838 et de Barbe Federlin domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) Loüis Barth, Caroline Lobstein (i 16)

Le tourneur Louis Barth meurt en 1857 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de l’Argile
1857 (17.2.), Strasbourg 10 (133), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.864
Inventaire de la communauté légale qui a existé entre Dame Caroline Lobstein et M. Louis Barth, tourneur à Strasbourg son époux défunt, 2) et de la succession de ce dernier décédé en cette ville le 21 décembre 1851
L’an 1857 le Mardi 17 février à neuf heures du matin, à la requête de Dame Caroline Lobstein, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Louis Barth, vivant tourneur en ladite ville, agissant a) en son nom personnel 1° à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et feu son mari, 2) à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés en donation pendant le mariage et des reprises en nature des biens propres encore existants, 3) comme usufruitière légale des biens de son enfant mineure ci après commée jusqu’à son âge de 18 ans ou son émancipation,
b) au nom et comme tutrice légale de Caroline Barth, mineure, née à Strasbourg le 14 novembre 1842 et issue du mariage de la requérante avec son défunt époux, dont elle est habile à se dire et porter seule et unique héritière. En présence de M. George Frédéric Hollaender, peignier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur de la mineure Barth
en la maison mortuaire rue de l’argle N° 34
Communauté. Premier étage, Cuisine, deuxième étage, Cave
Immeuble. Une maison avec appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de l’argile N° 34 (…)
acp 457 (3 Q 30 172) f° 78 du 21.2. (succession déclarée le 21 février 1857)
Communauté. Un mobilier estimé à 689, argent 130, une somme de 170 francs déposée à la caisse d’épargne de Strasbourg
Une maison sise à Strasbourg rue de l’argile N° 35
garde robe 99 francs

Acte de notoriété qui établit que Caroline Lobstein est morte en décembre 1868 en délaissant pour seule héritière sa fille Louise Caroline Barth, femme du poêlier Frédéric Kayser
1869 (9.4.), Strasbourg 1 (185), Not. Alfred Ritleng aîné n° 6404
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu Madame Caroline Lobstein veuve Louis Barth en son vivant tourneur, domiciliée et demeurant à Strasbourg et savoir que ladite Dame Barth née Lobstein est décédée à Strasbourg le 31 décembre 1868 sans avoir fait de testament et en laissant pour seule et unique héritière Madame Louise Caroline Barth sa fille unique épouse de Monsieur Frédéric Kayser poelier domiciliée et demeurant à Strasbourg rue Ste Madeleine N° 88. Qu’en conséquence cette dernière a seule droit de recueillir toute la succession de sa mère défunte sans aucune exception ni réserve
acp 578 (3 Q 30 293) f° 154-v du 19.4.

Inventaire de la succession, dressé dans la maison

1869 (8.5.), Strasbourg 10 (162), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1092
Inventaire de la succession de Caroline Lobstein, veuve de Louis Barth, vivant tourneur à Strasbourg, domiciliée en cette ville où elle est décédée le 31 décembre 1868
L’an 1869 le huit mai à deux heures de relevée, à la requête de D° Louise Caroline Barth épouse dûment autorisée de M Louis Philippe Frédéric Kayser, poelier, ci présent, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, habiles à se dire et porter seule et unique héritière de sa mère D° Caroline Lobstein veuve de M Louis Barth, vivant tourneur décédé à Strasbourg où elle avait son fomcile le 31 décembre 1868.
Ladite succession se compose encore. Maison à Strasbourg. 1) d’une maison avec cour, puits et appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Sainte Madeleine n° 8, entre M. Grün et M. Thiebaut, cette maison est évaluée à raison d’un revenu annuel de 1800 francs, sans distraction des charges, à un capital de 36.000 francs. La défunte a fait l’acquisition de cet immeuble de M Charles Grün, ancien marchand de farine & D° Wilhelmine Christmann son épouse demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Roessel, notaire à Strasbourg, le 4 février 1867, transcrit au bureau des hypothèques ed cette ville le 8 février de la même année volume 1091 n° 80 et inscrit d’office le même jour Volume 944 N° 91. Le prix de cette acquisition était de 36.000 francs
acp 582 (3 Q 30 297) f° 81 du 11.5. (succession déclarée le 14 mai 1869)
Il dépend de ladite succession 1) mobilier estimé à 213
2) une maison rue Sainte-Madeleine N° 8
3) créances et intérêts 11.009
4) loyers et fermages 40
5) 64 ares 15 de terre ban de Strasbourg

(Louis Philippe) Frédéric Kayser épouse Louise Caroline Barth en 1863

1863 (28.1.), Strasbourg 10 (148), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.968
Contrat de mariage du 28 janvier 1863 – Ont comparu Mr Louis Philippe Frédéric Kayser, ouvrier poëlier demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 7 octobre 1832 du légitime mariage de Mr Georges Frédéric Kayser, poëlier et de d° Sophie Catherine Fischer, conjoints demeurant et domiciliés à Strasbourg
et Mlle. Louise Caroline Barth, majeure et jouissant de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette ville le 7 novembre 1841 du légitime mariage de feu Mr Louis Barth, tourneur, et de d° Caroline Lobstein, sa veuve, demeurant et domiciliée à Strasbourg
acp 518 (3 Q 30 233) f° 69 du 2.2. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une somme de 200 francs
Les apports de la future épouse consistent en un trousseau mobilier qui lui a été constitué par sa mère à valoir sur la succession paternelle, constatée par inventaire reçu Zimmer Nre le 17 février 1857 montant suivant détail d’estimation en l’acte à la somme de 2074 francs. Suivant déclaration de la succession de son père faite en ce bureau le 27 février 1857 la part mobiliere de la future lors mineure s’élève à 479, soit de donation éventuelle différen

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1894, le marchand (Jonathan) Charles Koller épouse en 1890 Salomé Caroline Emma Stoskopf, originaire d’Eschau

Mariage, Strasbourg (n° 597)
Strassburg am 6. September 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Kaufmann Jonathan Carl Koller, evangelischer Religion, geboren am 24. Januar des Jahres 1860 zu Straßburg wohnhaft zu Strassburg Sohn des Eigenthümers Heinrich Carl Koller und dessen Ehefrau Margaretha Münch, beide wohnhaft zu Straßburg, 2. die gewerblose Salome Caroline Emma Stoskopf, evangelischer Religion geboren den 22. Mai des Jahres 1868 zu Wiebolsheim Gemeinde Eschau (Unter-Elsas) wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Eigenthümers Christian Carl Stoskopf und dessen Ehefrau Magdalena Mathis beide wohnhaft zu Wiebolsheim (i 5)

Jonathan Charles Koller meurt le 4 novembre 1922
Décès, Strasbourg (n° 2337)
Strasbourg le 6 novembre 1922. La supérieure de la Maison de Santé Bethesda a communiqué que Monsieur Jonathan Charles Koller, négociant, veuf de Salomé Caroline Emma Koller née Stoskopf, âgé de 62 ans 9 mois, de religion protestante demeurant à Strasbourg 3 Rue du Dôme, né à Strasbourg fils de feu Henri Charles Koller, propriétaire, et de feue Marguerite née Munch, demeurant en dernier lieu à Strasbourg, est décédé à Strasbourg à la maison de santé Béthesda le 4 novembre 1922 à 19 heures 30 minutes (i 66)

La maison revient à sa fille Marguerite Koller qui épouse en 1916 le médecin Paul (Daniel Frédéric) Vonderweidt

Paul Daniel Frédéric Vonderweidt et Marguerite Koller 17 octobre 1916 (tables décennales de Bischwiller)



8, place Broglie


Place Broglie n° 8 – III 271 (Blondel), N 409 puis section 68 parcelle 72 (cadastre)

Reconstruite en 1607 par le tonnelier Michel Kermann – Nouvelle façade en 1780 par le tailleur Jean Hummel
Démolie en 1923 pour agrandir la Banque de France


Place Broglie au début du XX° siècle. Le n° 8 est la troisième maison après le bâtiment néoclassique de la Banque de France sur la gauche (image BNU, Numistral)
Angle de la rue de Bischheim où se trouvait le n° 8 (novembre 2015)

1725 Marché aux Chevaux-Nuée Bleue

La maison à l’angle du Marché aux chevaux et de la rue de l’Evêque est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve de Frédéric Decker. Elle a un encorbellement de vingt pieds de long et deux galeries en bois l’une au-dessus de l’autre vers le Marché, un encorbellement de trente pieds de long rue de l’Evêque (rue de Bischheim). Le tonnelier Michel Kermann la fait reconstruire en 1607. Les préposés refusent qu’il conserve deux encorbellements vers le marché aux Chevaux : la nouvelle maison ne devra avoir qu’un encorbellement à chaque façade mais ils autorisent une galerie vers le marché. Elle appartient ensuite au marchand Laurent Meyer (1664-1684). Le tonnelier Tobie Gundelwein aligne en 1694 la façade avec celle de son voisin qui l’a avancée d’un pied et demi. Le chaudronnier Michel Schwartz loue puis vend (1705) la maison à Philippe Louis Künast, avocat et procureur au Grand Sénat, dont la veuve reste propriétaire jusqu’à sa mort en 1740 à l’âge de quatre-vingt-sept ans. Sur le plan-relief ci-contre (1727), la maison est la dernière de l’ensemble de trois à l’arrière du bâtiment en saillie au milieu de l’image. Les préposés autorisent en 1741 le cartier Pierre Lachapelle à agrandir la marche devant son arcade pour qu’elle soit aussi longue que la façade, en supprimant la porte de cave. Propriétaire pendant quatre ans de la maison, le tapissier Anselme Rondouin la vend en 1747 à Jean Antoine Jaquemin qui y suspend l’enseigne au Grand comte de Saxe. La maison revient par adjudication judiciaire en 1750 à son créancier, l’orfèvre Jean Louis Imlin. Les préposés autorisent en 1771 le tisseur de bas André Windesheim à reconstruire la façade suivant l’alignement à condition de supprimer l’encorbellement dans la rue de l’Evêque : l’affaire ne semble pas avoir de suite. Le tailleur Jean Hummel achète la maison en 1780 et acquiert la même année un terrain communal à l’avant pour pouvoir la reconstruire, à condition d’en arrondir l’angle et ne pas toucher à l’encorbellement dans la ruelle.

Canton III, Marché aux Chevaux-Nuée Bleue57, Plan (sud)
Plan Blondel (1765, ADBR cote 2 L Plan 5) – Plan pour le plan-relief (1830)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 57 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à trois étages en maçonnerie et quatrième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la place se trouve à gauche du repère (l) : rez-de-chaussée à deux arcades, trois étages à trois fenêtres chacun surmontés d’un demi-toit. La façade (l-m) vers la ruelle comprend une porte, quatre étages à fenêtres irrégulièrement disposées et un étage sous combles.
La maison porte d’abord le n° 9 (1784-1857) puis le n° 8.

Employé à la recette générale, Jacques Klein acquiert en 1805 la maison qui sera vendue en 1840 par ses petits-enfants au marchand de vins Joseph Fritsch originaire de Kogenheim. D’après le rapport d’experts dressé en 1839, le bâtiment construit en pierre et partie en galandure comprend au rez-de-chaussée une boutique et une cuisine, au premier étage deux pièces et une cuisine, au deuxième étage de même, au troisième étage trois pièces et une cuisine, au quatrième étage quatre pièces et une cuisine, enfin six chambres aux mansardes. Joseph Fritsch agrandit en 1860 la maison dont la façade sur la place gagne un étage comme on peut le voir sur la photographie ci-dessus. Il y exploite un cabaret qu’il loue en 1860 à Eugène Hackenspieler puis en 1867 à Jean Fornès.
Le restaurant porte en 1905 l’enseigne Au prince royal (Zum deutschen Kronprinz). La Banque de France achète la maison et la fait démolir en 1923 pour agrandir son bâtiment.

janvier 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Frédéric Decker, fripier, et (v. 1562) Catherine puis (1574) Catherine, veuve du remueur de grains Loup Burckhard – luthériens
v Michel Kermann, serrurier, et (1598) Susanne Hutter, remariée (1628) avec le prédicateur Georges Fischbach
1634 v (⅓) Jean Jacques Seupel, orfèvre, et (1625) Euphrosine von Botzheim – luthériens
(⅔) David Geiger, marchand, et (1620) Anne Zetzner – luthériens
1664 v Laurent Meyer, marchand, et (1653) Marie Salomé Geiger – luthériens
1684 v Tobie Gundelwein, tonnelier, et (1684) Anne Marie Rohner puis (1686) Apollonie Schnitzler – luthériens
1699 v Michel Schwartz, chaudronnier, et (1680) Sara Voltz – luthériens
1705 v Philippe Louis Künast, avocat et procureur au Grand Sénat, et (1687) Salomé Saltzmann – luthériens
1740 h Jean Michel Zentgraff, juriste et procureur au Grand Sénat, et (1717) Salomé Künast – luthériens
1741 v Pierre Lachapelle, cartier, et (1711) Elisabeth Delhée – catholiques
1742 v Anselme Rondouin, tapissier, et (1736) Catherine Dorothée Reineri puis (1743) Anne Claire Damisson – catholiques
1747 v Jean Antoine Jaquemin dit la Fontaine, cafetier, et (1735) Marie Anne Nicole Lambert, veuve du sergent Abdon Sonners, puis (1737) Marie Anne Prefosse – catholiques
1750 adj Jean Louis Imlin, orfèvre, et (1721) Anne Salomé Boch – luthériens
1765 v André Windesheim, tisseur de bas, et (1762) Marie Madeleine Wittmann, d’abord (1739) femme du couvreur en ardoises Jean Urie Reichard – luthériens
1780 h Jean Hummel, tailleur, et (1774) Marie Catherine Reichard, (1799) Christine Bentz, veuve du marchand de grains Jean Henri Hertenstein, puis (1804) Salomé Leonhard, veuve du farinier Thiébaut Duringer – luthériens
1805 v Jacques Klein, employé à la recette générale, et (1785) Marie Anne Fender – catholiques
1837 h Frédéric Joseph Solms, employé des droits réunis, et (1807) Marie Thérèse Klein
1839 h Edouard de Solms, consul du roi de Wurtemberg, et (1839) Adrienne Olympe de Bentzon
1840 v Joseph Fritsch, marchand de vins, et (1839) Marie Jeannette Kœssler, d’abord (1836) femme d’Aloyse Rohmer
1883* v Raphael Weil, rentier, et Emilie Weil
1890* v Michel Wallrapp, restaurateur, et Barbe Salcher
1921* v Banque de France

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1764, 1000 livres en 1779

(1765, Liste Blondel) III 271, au Sr Immeling
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Wintersheim, 7 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 409, Klein, Jacques, veuve – maison, sol – 0,54 are / Fritsch Joseph / Solms Frédéric Joseph

Locations

1703, Philippe Louis Künast, avocat et procureur au Grand Sénat (futur propriétaire)
1767, Nicolas Derose, perruquier, et (1738) Jeanne Lassia
1781, (boutique) Jean Knoderer, maître sellier
1789, François Antoine Brunelot dit Duchemin, perruquier
1796, Nicolas Davion, conducteur de l’artillerie
1860, (cabaret) Eugène Hackenspieler
1867, (cabaret) Jean Fornès, aubergiste

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 260
La veuve de Frédéric Decker a une maison qui donne en partie dans la rue de l’Evêque et en partie sur le Marché aux chevaux. Elle règle 5 sols 4 deniers pour la façade rue de l’Evêque, à savoir un encorbellement (30 pieds de long, la saillie faisant à chaque extrémité 20 pouces et au milieu 3 pieds), deux plates-formes (3 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds 3 pouces), en outre deux plates-formes (2 pieds ½ de long, saillie de 1 pieds ½), un autre encorbellement (31 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds), trois chenaux en bois.
Elle règle 16 sols pour la façade Marché aux chevaux, à savoir un encorbellement (20 pieds de long, saillie de 2 pieds ½), deux galeries en bois l’une au-dessus de l’autre de mêmes dimensions (saille de 3 pieds comme l’encorbellement), une porte de cave inclinée (7 pieds de large saillie de 3 pieds) quatre plates-formes en pierre devant la porte (9 pieds de long, saillie de 4 pieds)

Anderseitt Bischoffs gaßen
Friderich Deckhers selligen Wittwe hatt in Bischofs gassen an Ihrem hauß ein Vsstoß xxx schu lang, an beeden Enden Jedem xx Zoll, Vnd In mitten iij schu herauß, Mehr Zwen steinen Tritt iii+ schu lang, ij schu iij Zoll herauß, Mehr Zwen steinen Tritt ij schu lang, i+ schu herauß, Aber mahl ein Vsstoß xxxi+ schu lang, iij schu herauß, sampt iij hültzinenn Näechen, Bessert für das Niessen, xiij ß iiij d

Aber am Roßmarckt
Friderich Deckhers selligen hauß hatt auch vornen gegen dem Roßmarckh hienauß ein Ausstoß xx schu lang, ii+ schu herauß, Darüber noch Zwen hültzine Gänge Über einander beede also lang, Wie der Vsstoß iii+ schu herauß, Mehr Vnden am Hauß ein lehenende Kellerthüer vij schu breÿt, iij schu herauß, Vndt dann Vor der haußthüeren Vier steinen Tritt ix schu lang, iiij schu herauß, Bessert für das Niessen, xvj ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1607, Préposés au bâtiment (VII 1322)
Le serrurier Michel Kermann a l’intention de reconstruire sa maison au Marché aux Chevaux. Les préposés l’autorisent le 11 février à ériger une baraque pour y abriter sa chaux le temps des travaux.
Michel Kermann qui a en partie démoli sa maison demande le 9 avril l’autorisation de reconstruire l’encorbellement dans la rue de l’Evêque et les deux encorbellements vers le marché aux Chevaux pour qu’elle ne devienne pas trop petite. Bien que les voisins du marché aux Chevaux aient eux aussi deux encorbellements superposés, les préposés n’en autorisent qu’un à chaque façade. Le pétitionnaire pourra cependant remplacer le deuxième encorbellement par une galerie. Il proteste que la menuiserie est déjà préparée mais les préposés maintiennent leur avis. Les préposés constatent le 17 juillet que Michel Kermann a fait faire deux galeries superposées vers la place et cinq auvents dans la ruelle. Le propriétaire devra faire démolir la deuxième galerie et payer un cens pour les auvents. Il introduit une nouvelle requête pour conserver la galerie et diminuer le cens mais accepte le 31 octobre d’obtempérér à la décision des Quinze.

Michel Kerman der schloßer vffm Roßmarck – Hans Schwartz der Zimmermann
(f° 14-v) Mittwoch 11. Febr. – Michel Kerman schloßer vffm Roßmr. sagt seÿ willens Zu bawen, hab er kein platz sein kalck stend Zuleg. so lige es vffm Rossmarckt nit sicher bittet deshalb Ihm 2 Monatlang ein hütt vor seiner thier an d. Lannderen Zu gönnen vffzuschlagen, darin Zusamlen. Erk. Ist Ihm willfahrt solls dielen lang vnd halb dÿlen brait, bedanckt sichs, beyts nit leng. weder wie gehört.

(f° 49) d. 9. Aprilis – Michel Kerman der schloßer Im Eckhauß an d. bischoffsgaß vffm Roßmarck muß sein alt hauß bawen vnd Ist theils abgebrochen, der bittet Ihme seine 3. alte vberheng so er gehabt von newem Zumachen widerumb Zu gestatten, wolte etlich alte balcken ligen lassen nemlich den vberhang In die Bischoffs gaß hinein, so 3 schuh minus 3 Zoll heraus ghet, So dann die 2 vberheng gegen dem Rossmarck vber einander, deren Jeder auch 3 schuh herauß ghnet, dan sonst Ihm sein hauß gar Zu Eng bitt derhalb gar freündtlich wie gebetten,
Ist darvon geredt, Ob wol seine nachbaren gegen dem Roßmarck auch 2 vberheng vber einand. haben, Jedoch weil es gar ein vbelstandt, soll mann Ihme die Zwen vberheng dem einen In die gaß, den Andern gegend em Roßmarch Zulassen, vnd an statt des dritten vberhangs einen gang für herauß so offen wie ein gang, aber kein vberhang & vnd das er mit dem vberhang In der gaß weiter nit herauß fahre weder dahinden sein Nachbarn d. Ist vff 7. od. 8. Zoll hinein weiche. Its Ihm anzeigt, Der beschwert sich vnd gehebt sich gar vbel, Es seie schon alles gezÿmert, vnd seÿ nur vffzuschlag., könns nit mehr ändern, hab nit gewußt dß. er ansuch. müße, bitt vmb gotts willen Ihm Zugestatten, uts.
Ist wider vmbgefragt vnd was sein begeren In die gaß anlangt, mag ers In gotts namen machen wie Vorhin, Aber den 3. Überhang oben In d. höhe Ist nochmals abgeschlagen, doch mag er anstatt desselben einen gang machen, vnd weil der Zimmerman Ihnen Zu solchen costen Verursacht mag er sich an demselben erholen, oder der veränderung halb vergleichen, der bittet abermalen vmb gottes willen Ihnen als ein Armen handwercksman Zu bedencken & Aber et bleibt wie gehört.

(f° 100-v) Freitag 17.t Julÿ – Michel Kerman schloßer – Hans Schwartz
Demnach Michel Kerman d. schuemacher In dem eckhauß an der bischofs gassen vff dem Roßmarck wie hieuornen fol. 49 Zufünd. beÿ B vnd 3 Zween vberheng vnd einen gang gegen der Almend erholten, Aber er Zwen gäng vbereinand. gemacht hat, so Ihm vff damalig. Augenschein rund abgeschlagen worden, vnd solchs den B fürkommen seind sie vff den Augenschein gefahren, vnd desselb also befunden, vnd das niemand wed. der Zimmerman daran schuldig, Item so hat er auch an seinen gebel In die bischoffs gaß fünff wetterdächlin vber einand. gemacht, so die herren beduncken Zu groß od. breit sein.
Derhalb dißmal davon geredt, vnd Erkandt, den obersten gang widerum abzuschneiden, vnd weilen die 5 wetterdächlein vngefragt so brait gemacht, Ist darvon geredt ob man nit Zinß druff schlagen, od. vfflegen soll, dieselben wider abzubrechen, Seind etlich der meinung weil sie nur Zu beschirmung des gebels vorm Regen, vnd Zu kein Andern brauch gemacht, dieselben bleiben zu lassen, ohne Zinß, aber es Ist durchs mehr erkhandt vff solche ein leidenlichen Zinß Jedes & d thut 2 ß 6 d Zuschlagen, vnd weil der Zimmerman hanns Schwartz hieuor von B vnd 3 verwahrnt vnd Ihme zu Gesprochen worden, vnd er vber verpott dissen Schloßer Zu solchen costen gebracht, Ist demselben Zu straff 10 h d vffgelegt worden
der schloßer bittet gantz vnderthenig für den Zinß der 2 ß 6 d, wolle solche 5 dächlin In etwas schmäler machen, Sein vatter aber der etwas vnbescheidener od. trotzig. wortt gebraucht, mit vermelden In Vttengaß seien armens* hauß gerings herumb eben so groß & Ist vff solchs beÿ vorig. bescheidt gelassen.

(f° 104) Montag den 20. Julÿ 607. – Hans Schwartz Zimmerman vbergibt Supplication, setzt dß. Ihme wegen Michel Kermans des schloßers 5. Wetterdächlin Ihme 5 h d besserung vff gelegt, so ihme Zu schwer, habs nit gewusst d. vnrecht vnd bitt vmb Nachlaß, abdretten.
Erkandt, Ist ihm angezeigt es seie Ihm 10 h d nit wegen der Wetterdächlin sond. wegen des baws den er vffs Almend ungefragt, vnd als Ihm bevohlen densemben Zu verändern, denselben nit geändert, dessen aber unangesehen für Zu steh. Zu bedacht gezogen word. Woll mans deb B. fürbring.

(f° 155) Donstag 22.ten octobris – Michel Kermans schloßers Supplication vmb Nachlassung der 5 plapert von den wetterdächlin Zu Zinß, vnd vmb Zulassung des obersten gangs Ist abgelesen, vnd Erkandt souil den gang anlangt, soll er beÿ 5 h d denelben abschneiden vnd wegthun wie hieuor Erkandt, die Wetterdächlin soll er gemelten Zinß von denselben von jed. 6 d geben od.mag sie wider hinweg thun, od. In gemeiner braide mach. – vnd. fo: 160.
Hans Schwartzen Zimmermans Supplication so gemelt. Kerman der baw vber verbott gemacht deßhalb Ihme 10 h d obgefordert worden, vnd vmb Nachlaß gebetten, Ist abgelesen vnd darvon geredt, das man Ihm des halb soll nachlaß ds. vbrige halb 5 h d soll er erleg. vnd bezalen.

(f° 157) Sambstag 24. Octobris – Hans Schwartzen Zimmerman seind 5 h d abgefordert wegen michel Kermans baw wie hieuornen Zusehen, solls In 8 tag. Erlegen, der schwört das ers nit habe, bittet vmb gnad. Ist Ihm anzeigt wan de In 6 tag 3 h bringt soll Ihm besserer bescheid. werd. der will sein Vermög thun (Zaltt 3 h d den 4 9.br. 307)

(f° 160) Sambstag 31.t Octob. – Michel Kerman dem schloßer Ist angezeigt beÿ 5 h d sein oberst. gang so er wid. ordnung gemacht, abschneiden soll, deßgleichen von den 5 wetterdächlin soll er 2 ß 6 d Zinß solang er solche behaltet. d. Ists Zufind. Wills In 14 tag wegschneid.

1694, Préposés au bâtiment (VII 1376)
Les préposés autorisent le 8 octobre 1694 le tonnelier Tobie Gundelwein à aligner sa façade avec celle de son voisin Pierre Lizan qui l’a avancée d’un pied et demi.
Tobie Gundelwein demande quelques jours plus tard l’autorisation d’enclore un terrain communal ruelle de l’Evêque. L’affaire est renvoyée à la session suivante mais n’a pas de suite.

(f° 56-v) Mittwoch den 7. ejusdem [Julÿ] – Tobias Gundelwein Ca. Pierre Licent (Lizan)
Tobias Gundelwein Ca. Pierre Licent den Frantzösischen Schreiner, Klagt daß er 1 ½ schuh mit seiner Maur, neben sein Gundelweins hauß vff dem roßmarckt, herauß fahre, und ihme den prospect benehme. Auff Zuvor eingenommenen augenschein, Erkandt, soll ihme auch erlaubt sein, mit seiner Maur soweit auff daß Allmendt Zufahren, daß sie der andern gleich Werde, wegen der Gemeinen Maur aber sollen beede Werckmeister einen augenschein einnehmen und MHH. referiren

(f° 81) Dienstags den 5. Ejusdem [Octobris] – Tobias Gundelwein
Augenschein eingenommen an Tobiæ Gundelweins, des Küeffers Eck behaußung, an der Bischoffs: gaßen, alwo in gedachter gassen unter seinem Überhang Er mit seinem hauß 31. schuhe in der länge und 1. schuhe in der breite auff das allmend herauß Zufahren Verlangt. Erk. Bedacht.

(f° 81-v) Montag den 11. Octobris – Tobias Gundelwein
Ingleichem ist Tobiæ Gundelwein mit einzäunung des Allmends an seinem Hauß an der Bischoffs gaßen, gebettener maßen willfahrt worden, und solle der Zinnß den Er jährlichen davon Zuentrichten haben würd, beÿ nächster session reguliren werd.

1741, Préposés au bâtiment (VII 1399)
Les préposés autorisent le cartier Pierre la Chapelle à agrandir la marche devant son arcade pour qu’elle soit aussi longue que la maison. Il s’engage à supprimer la porte de cave qui dépasse cette marche.

(f° 125) Dienstags den 30. Ejusdem [May] – Pierre la Chapelle
Pierre la Chapelle der Kartenmacher bittet umb erlaubnus die Zweÿ steinere stafflen Vor der thür seines erkaufften Eckhaußes an der Bischoffsgaß auf dem Roßmarck, an seinem bogen Hin so breit das hauß ist, Zu Continuiren, offerirt Hingegen die noch etliche schuhe Vor die stafflen Hervorgehende Kellerthür Hinweg Zuthun. Erkannt auf solche weiß Willfahrt.

1747, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Les préposés refusent que le cafetier Jean Antoine Jacquemin construise à l’aplomb de son encorbellement.

(f° 171) Eodem die 24. Octobris 1747. Augenschein eingenommen worden – Jean Antoine Jacquemin
An Jean Antoine Jacquemin des Caffetier Hauß auff den Roßmarck, oder dermahlen Neüen Kornmarck am Eck der Bischoffsgaß, welcher um erlaubnus gebetten unter seinem 18. schuhe Lang, und 15. Zoll tieffen Überhang, soweil derselbe Herauß Gehet, Vorzubauen. Erkannt, begehren Abgeleint.

1771, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Le maître maçon Marc Sporer demande le 16 avril au nom d’André Windesheim l’autorisation de renconstruire la façade suivant l’alignement. Les préposés acceptent à condition que le propriétaire supprime l’encorbellement dans la rue de l’Evêque. Ils se tiennent à leur décision quand le propriétaire réitère sa demande quelques jours plus tard.

(f° 79-v) Dienstags den 16. Aprilis 1771 – Marx Sporer nôe. Andres Windesheim
Mr Marx Sporer, der Maurer nôe. Andres Windesheim des Strumpfwebers, bittet zu erlauben an deßen behausung ane dem Roß Marckt gelegen, so das Eck in die dasige bischoffs Gaß machet, eine neue façade der Flucht gegen dem Roß Marckt nach aufbauen zu dörfen.
Erkannt, Würde der Überhang in der Bischoffs Gaß Zugleich weggemacht werden Willfahrt, widrigen falls mit seinem begehren abgewiesen.

(f° 82-v) Dienstags den 23. Aprilis 1771 – Andres Windesheim
Andres Windesheim, der Strumpffweber, bittet nochmalen ihme zu erlauben an seinem Haus am Eck des Roßmarckts: und Bischoff Gaß gelegen, nur die façade gegen dem Rosmarckt aufbauen Zu dörfen und den Überhang in die Bischoffsgaß dermalen noch zulaßen.
Erkannt, abgewiesen und soll es beÿ der den 16. Aprilis jüngst ergangenen Erkanntnus sein verbleiben haben.

1780, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Les préposés cèdent en mai 1780 au tailleur Jean Hummel un terrain de 2 toises 1 pied 3 pouces carrés devant sa maison pour pouvoir la reconstruire. La propriétaire devra arrondir l’angle et ne pas toucher à l’encorbellement dans la ruelle (voir aussi plus bas l’obligation passée par Jean Hummel pour régler les frais de construction).

(f° 38) Dienstag den 4. Aprilis 1780 – Mr Johannes Hummel, Schneider
Mr Andreas Stahl, der Maurer, nôe. Meister Johannes Hummel, des Schneiders, bittet Zu erlauben an deßen Behausung ane dem Roß Marckt am Eck der Bischoffs Gaß gelegen, die vordere façade gegen dem Roß Marckt dem Alignement nach aufzuführen, den Überhang aber in der Bischoffs Gaß zu laßen.
Erkannt, Mit dem Anhang Willfahrt, daßjenige Stück, so er dem Alignement nach gegen dem Roß Marckt herausfahret nach der Flucht in dem Gäßel vom boden aufzuführen, das Eck zu arrondiren und den Überhang in der Bischoffs Gaß im geringsten nicht zu berühren.

(f° 67) Dienstags den 23.sten Maji 1780. – Johannes Hummel
Herr Bauinspector Boudhors Zufolg Decret vom 14.ten Martii jüngst producirt Notte von dem an Meister Johannes Hummel den burger und schneidermeister überlaßenen Allmend zufolg welchem selbiger mit seinem auf dem Broglie gelegenen hauß beÿ erbauung deßelben nach dem ihme gegebenen Allignement 2. Claffter 1. schuh 3. Zoll quadrat meß auf das Allmend des dritten Cantons herausgefahren weswegen derselbe das Claffter zu 24 Livres gerechnet die summ von 53 Livres zu zahlen. Erkannt, Verzeichnus.

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Les préposés refusent à Jean Hummel l’autorisation d’ouvrir des croisées dans l’encorbellement vers la ruelle et de le peindre

(f° 304-v) Dienstags den 3. Julii 1787. – Johann Hummel, Schneider
Mr Kraufen, des Maurers Wittib, nôe Johann Hummel, des Schneiders, bittet zu erlauben an seiner Behausung an dem Roß Marckt gelegen, an dem daran auff der Bischoffs Gaß befindlichen Überhang etliche Kreutzstöck einsetzen auch denselben ausbeßern und anstreichen Zu laßen. Erkannt, abweisung.

Description de la maison

  • 1779 (billet d’estimation traduit) La maison comprend quatre poêles, quatre cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2000 florins
  • 1839 (Rapport d’experts)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du marché aux Chevaux

nouveau N° / ancien N° : 17 / 9
Klein
Rez de chaussée et 3 étages en maçonnerie le 4° étage en bois bon état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 112 case 1

Fritsch Joseph à Strasbourg

N 409, maison, sol, marché aux chevaux 9
Contenance : 0,54
Revenu total : 189,28 (189 et 0,28)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 11

Cadastre napoléonien, registre f° 22 f° 674 case 2

Fritsch Joseph – (1746)
1883 Weill Raphael Rentner
1890/1 Wallrapp, Michel, Gastwirt und Ehefrau Barbara geb. Salcher in Gg.
(ancien folio 422)

N 409, maison, sol, Place du Broglie 8
Contenance : 0,54
Revenu total : 189,28 (189 et 0,28)
Folio de provenance : (112)
Folio de destination : 422
Année d’entrée :
Année de sortie : 1863
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 11

N 409, maison
Revenu total : 354,28 (354 et 0,28)
Folio de provenance : 422
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1863
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 / 21
fenêtres du 3° et au-dessus : 14/11
1863, Augmentations – Fritsch Joseph f° 422, N 409, maison, revenu 354, augmentation de construction, achevée en 1860, imposable en 1863, imposée en 1863
Diminutions – Fritsch Joseph f° 422, N 409, maison, revenu 189, augmentation de construction, supp. en 1863, voir les augmentations

N 487, sol [rue de Bischheim n° 1]
Contenance : 0,48 (total 1,02)
Revenu total : 354,53 (354 et 0,53)
Folio de provenance : 634-I
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1877

Cadastre allemand, registre 32 folio 548 case 5

Parcelle, section 68, n° 72 – autrefois N 409, 487
Canton : Broglie Platz Hs. N° 8 – Place Broglie
Désignation : Hf, Whs u. N. G. – 1019, 1398, 2311
Contenance : 1,00 (0,43) – Reinertrag 5,00 (2,15)
Revenu : 4600 / 2500
Remarques : 1923 démolition
1929 dim. p. 559 c. 3. et d* sect. 64 parc. 47 [impasse de Bischheim, voie publique]
1942 S 549 F. 3 [place Broglie n° 5]

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1921), compte 3651
Wallrapp Michael u. Ehefrau
1914 Wallrapp Michael Wittwe geb. Salcher
gelöscht 1921

(Propriétaire à partir de l’exercice 1921), compte 1676
Banque de France à Paris

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 76 du Marché aux Chevaux

9
Pr. Hommel Jean Tailleur – Tailleurs
Loc. Mr Kellermann Capt. au Regt de Salm Salm

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 76 Marché aux Chevaux f° 95

9
Pr. Hommel Jean, tailleur – Tailleur
lo: Kellermann Capt. au Rgt de Salm Salm

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Broglieplatz (Seite 18)

(Haus Nr.) 8
Ganter, Wirt Zum deutschen Kronprinz. 0123
Göller, Garderobiere. 4
Griesa, Chorsänger. 4
Loegel, Koch. 4
Schurrer, Kellner 4

Annuaire d’adresses 1920, p. 56 (i 31) Place Broglie
8
[Wallrapp M., P.]
Heitz C., aubergiste. 0123
(Les annuaires suivants ne mentionnent plus l’adresse)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve Frédéric Decker.
Le fripier Frédéric Decker achète le 12 février 1561 le droit de bourgeoisie

1561, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p.
Friderich Decker ein Althgewend. hatt d. burgkrecht Kaufft und dient Zur Mörin uff Mittwoch den 12.ten Februarÿ A° Lxj.

Il fait baptiser des enfants de sa femme Catherine à Saint-Pierre-le-Jeune à partir de 1564.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 95) 1564. Dominica Paschatis. P. Friderich Decker, m. Catharina, I. Maria (i 52)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 149) 1565. Dominica Trinit. P. Friderich Decker altgewend. m. Katharina, I. Andreas. Compat. Martzolff Meÿgel schaffner Zum Jung. S. Peter, Caspar N. der bader im Reÿff Bad, Eva Schotten Jacobs v. tochter (i 80)

Le gourmet Frédéric Decker se (re)marie en 1574 avec Catherine, veuve du remueur de grains Loup Burckhard
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 209, n° 4)
1574. Dominica Prima post Trinitatis. Friderich Decker der weinsticher vnnd Catharina Wolff Burckharts des Kornwerffers nachgelaßene wittwe. Eingesegnet Montag den 21. Junÿ Außgang auß der braut hauß (i 109)

La maison appartient au début du XVII° siècle au serrurier Michel Kermann qui épouse en 1598 Susanne, fille du boulanger Conrad Hutter

Mariage, cathédrale (luth. p. 31)
1598. Dominica Septuagesima. Michael Kerman der schloßer, Susanna Conradt Huter des Becken n: g: tochter (i 18)

Michel Kermann et Susanne Hutter hypothèquent la maison au profit des enfants du pêcheur Frédéric von Hipsheim

1607 (vj. tag Maÿ), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 191-v
(P. fol. 197.) Erschienen Michell Kerman der schloßer burger Zu Straßburg vnd Susanna Hutterin sein Eheliche haußfrauw
Haben sich & obligirt vnd verschrib. gegen herrn Frantz Beüring Alß vogt Hannß Jacobs vnd Susannen vonn Hipßh. weÿland Friderich von hüpßh. des fischers selig. khindern Zu Zinßen ij lb x ß d Abloßig mit 50 pfundt Pfenning Straßburger
Von vnd abe hauß hoffestatt mit allen Ihren gebeüwen & gelegen Am großen Roßmarck, einseit neben Georg Bruners des Schreiners Anderseit neben der Bischoffs gaß, hinden vff Jacob Eckman dem schloßer, Vorn vffs Allmendt gegen dem Roßmarck dauon gendt xij ß d boden Zinß dem Stifft Zum Jungen Peter, Mehr für ein schuldt 20 pfund & hauptgutt Barbaren Neberschmidtin Zuerlegen schuldig, Sunst eÿden, So dann für ein schuldt 60 pfund d Zu Zielen Zuerlegen David Köler dem schuomacher alhie von dem sie erkhaufft

Michel Kermann et Susanne Hutter hypothèquent la maison reconstruite à neuf au profit de la veuve et des enfants de l’assesseur des Treize Jean Beinheim. Jean Kerman, père du débiteur, se porte garant.

1608 (2. Martÿ), Chancellerie, vol. 377 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 11-v
Schuldbekantnus Weilant Herrn Hannß Beinheims seligen Wittiben vnd erben vmb 150. lb.
Erschienen M. Michael Kermann der Schloßer, vnnd Susanna Huterin sein eheliche haußfrauw
haben in gegenwertigkheit des Ehrenvesten fürsichtigen und Weisen Herrn Heinrich Baumgarters alt Ammeisters Alß geschwornenn Vogts frauwen Ursulæ Hammererin Weiland Herrn Hannß Beinheims geweßenen 13.ers s. wittib Jacob Beinheims, Wachtschreibers für sich selbsten, Wernhard Gambßen Eheuogt Ursula Beinheimin, Joseph Junthen Stattschreibers Vogts, Hannß Beinheims mit Ottilia Fuchßen in Jetziger ehe vnd Jacob Lampen verordneter vber d. Brenholtz alß Vogt ermelten Hannß Beinheims in vorig. ehe mit Jacoben Heldin ehelichen erzielter Kinder – schuldig worden 150 pfund
Zum vnderpfand verlegt vnd eingesetzt, Ihr eigenthümliche new vffgebawene behaußung, sampt aller derselben Zugehördt, weiten, begriffen, rechten vnd gerechtigkheiten alhie In dißer Statt Vffm Roßmarck an der Bischoffsgaßen gelegen, einseit neben Georg Brunnern dem schreiner, anderseit ein eck, hinden vff gedachten Brunnern vnd Jacob Eckman schuemachern stoßend, dauon soll man noch am Kauffschilling von voriger nunmehr abgebrochener behaußung herrührend 40 pfund pfenning so aber vff Weÿhenachten nechst Khünfftig vnd Weÿhenachten 1609. bezahlt werden müßen, Weiter gehet Jährlichen von diß. behaußung 8 schilling Zwen Kappen bodenzinß vff Weÿhenachten, dem Stifft Zum Jungen St. Peter, Item j lb d Barbaræ Nepperschmidin Pfründerin In der Samlung Zum thurn vff Martini lößig mit 200 lb, So dann 2 lb 10 ß Frantz Peÿring dem Schaffnern In Schaffnersweiß vff Ostern, loßig mit 550. lb sonsten ledig vnd eigen
Und Zu noch mehrer sicherheit Ist auch Hiebeneb. erschienen, sein Schuldbekenners Vatter Hannß Kerman der schuemacher vnd hat für sich vnd seine Erben für obgemente Summ, dauon verfallende Interesse vnnd vncosten, da einiger vffgieng, bürg, selbst schuldner vnd Zahler Zusein
[in margine :] Erschienen H Jacob Beinheim fünffzehen Schreyber für sich selbsten, werner Gambs und h Cristians Textoris Rhat schreyber bede schwagerlicher weÿß vnd alle trey In namen der vberig. Beinheÿmischen erben vnd haben in gegenwertigkheit Michael Kerman des Stattschlossers bekant (…) Mittwoch en 13.Martii a° 1616.

Michel Kermann est élu serrurier municipal le 21 septembre 1611. Les Conseillers et les Vingt-et-Un confirment la nomination deux jours plus tard. Les préposés rédigent une nouvelle version du règlement qu’il devra appliquer. La veuve de son précécesseur Léonard Beck continue d’occuper la serrurerie jusqu’à Noël. Michel Kermann prête serment le 12 janvier 1612.
1611, Préposés au bâtiment (VII 1326)
Stattschmidt electus Michel Körman. 181. 182. Michel Kerman. 184. 189.
(f° 181-v) Sambstag 21. Septemb. – Stattschmidt
Vmv das Stattschlosser Ampt haben sich geschrieben geben so von Bawh. vns bevohlen Zubedencken vnd ein vßschutz Zumachen
x Hanns Veit
x Michel Körman – Electus beÿ Rhat XXI 23. Sept. ao. 1611
x Hanns Roth
Kilian Meÿ
Damian Maurer, beim dieffenkeller
Seind die 3 in der vßschutz verordnet so mit wen sie wolt. Montags den 23. Sept. Ist Michel Körman von Rhat XXI Zum Stattschlosser verordnet worden vnd hat geschworen daßelbsten.

(f° 182-v) Mittwoch 24. Sept. – Michel Körman so zum Stattschlosser angenommen von Rheth XXI Sagt er seie heruff gewissen worden, die Ordnung zu schwören, dem Ist antzeigt man wöll die Ordnung gern Zuvor verbessern, vnd ein Newe ordnung mach. solte sich noch ein tag 8 od 14 duld. Inmittelst Könne LB wittib die angefangene Arbeit vollends vßmachen der wills gern thun.

(f° 184) Sambstags den 28. Septembr. – Stattschmidt Michel Kerman
dem Stattlonherrn ist angezeigt worden, was für werck nun Zumachen sein werd, das soll er dem nüwen schmidt Zukommen laßen, was aber lienhard Beck. witwe In der schmidt Zu machen hatt, dasselb soll er* wittwe fertig laßen.

(f° 189-v) Mittwoch den 9. Octobr. – Michel Kerman New Stattschlosser wolt gern vff Ziehen lasse sich aber des gestorbenen wittib vornemmen sie woll vor weihnacht. nit vß Ziehen das wer Ime beschwerlich, da er gern vor Weÿhnacht. In Zieh. wolte, Ist Ihm antzeigt man wölls B fürbingen.

1612, Préposés au bâtiment (VII 1327)
Stattschloßers Michel Kermann Rechnung. 3. New Stattschloßer. 4.
(f° 4) Mittwoch den 15.ten Januar – (…) dem Statt schuemacher Ist sein Ordnung für gelesen dar bitt vmb Copeÿ mag etwan wider anhalten, glück und heÿl.

Michel Kermann et Susanne Hutter rédigent un codicille dans la serrurerie municipale. Il y est question de leur maison à l’angle de la Grand rue et de la rue Sainte-Barbe et d’un martinet hors la porte des Juifs.
1624 (8. Oct.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 58, B) f° 79
Codicill Vnd leste willen deß Ehrengeachten vnd fürnehmen Herrn Michael Kerman Statt schloßers vnd frauwen Susannen Huotterin beeden Ehegemächt
1624. Auff Freÿtag den 8. Octobris (…)
Zum fünfften dieweÿl sie beede Ehegemächd Eine schloßer behausung So Ein Eckhauß In d. Statt Straßburg Ane der obernstraßen Ane sanct Barbarn gaßen gelegen (…)
Und letsten weÿl beede Ehegemächt In werender Ihrer Ehe vsserhalben d. Statt Straßburg vor dem Judenthor nahe beÿ dem schießrein ein neuwe hammerschmidt, vff grund vnnd boden der Statt Straßburg Zuständig (…)
Vnnd seind hieuorgeschribene ding Zugagen vnnd beschehen Inn deß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg derselbigen schlossereÿ behaußung Ane dem Inneren Juden thurn gelegen So beede Ehegemächt bewohnen, deren obern großen stubenn vff beeden seitten gegen d. gassenn sehendt
(Minute, Not. Strintz (Daniel, 58 not 60) n° 276)

Les préposés nomment Michel Kermann le jeune serrurier municipal le 24 mars 1626 après la mort de son père quelques semaines auparavant.
1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)
(f° 63-v) Freÿt. 24. Martÿ – Wegen anderwertlicher bestellung deß Stattschloßer diensts, ahn Statt Michel Kermanß der vor etliche wochen Zu Todt gefallen, zu vorderst auß dem Ämpterbüchlein die Jenige so sich darumb geschrieben geben demnach auch Hanß Michell Kermanß des Verfallenen Sohns Zwo Underschiedmiche deßelben vbergebene supplicationes, ab. deß. Und ob wohl ein Jeder der sich darumb geschrieben geben darzu tüchtig, d. Jedoch Kerman mit allerhand Vorrath schon gefäst, den vberigen allererst gelt darzu möchte vorgestreckt werden. Erkant Michell Kerman p. maiora angenommen. Soll beschickt vnd Ihme angezeigt werden

Les enfants et héritiers de Michel Kermann passent une obligation au profit de l’assesseur des Quinze Loup Thierry Zorn.
1626 (19. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 498-v
Erschienen hannß Michael Jetziger Zeit St: Schloßer hannß Erhardt Auch schloßer die Kermann, daß gleichen Isaac Dattler Als ehevogt Susannæ Kermennin, diße dreÿ Alle für sich selbst, Mehr h. Davidt Geÿger Alß Vogt hannß Martin, hanß Jacob, hannß Carle Vnd Christoffel All Khermen Wie auch Barbara Kermenin Weÿland Michell Kerman geweßenen St: Schloßers s. hinderlaßene Khindern, deßgleich herr Bernhard Wanner Als vogt Susanna Wÿland Michell Kermans s. witt.
haben bekhandt Vnd in Gegenwärtigkeit Hn Ruprecht Reichardt Als Schaffner des Wol Edlen Vnd gestrengen Wolff Dietherich Zornen Fünfzehners offentlich Verÿehen – schuldig seÿent 350 pfund (…)

Partage des biens délaissés par Michel Kermann entre la veuve Susanne Hutter et les huit enfants qui ont pour tuteur le marchand David Geyer (Geiger).
1626 (5. Dec.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 50) n° 1429
Zuwißen alß nach tödlichen Ableiben weÿlandt des Ehrenhafften vnd fürnehmen Michael Kermanns geweßenen burgers und Stattschloßers alhier zu Straßburg seligen alle deßelbigen hinderlaßene haab, Nahrung und gütter, In beÿsein dar Zu gehörigen Personen ordentlichen Inventirt æstimirt angeschlag. beschrieben und darüber Zweÿ gleichförmige Inventaria verfertiget vnd vfgericht worden, daß hierauff und solchem nach vf hieund. gemelt datum die ehren und tugendreiche frauw Susanna Hueterin die wittib mit beÿstandt der Ehrenvest und fürgeachten H Leonhard Wanners handelsmanns vnd burgers Ihres geschwornen Curatoris vnd herrn Johann Jacob Meÿers wohlverordneteen dreÿers Ane d. St. St. Müntz Ihres günstigen herren vnd erpettenen beÿstands Ane einem
Ferner Johann Michell Kerman Jetziger Zeitt Statt schloßer vnd burger Zu Straßburg, mehr Johann Erhard Kerman auch schloßer und burger daselbsten beede für sich selbsten, Item fr. Susanna Kermänin mit beÿstand Isaac Dattlers burgers Zu Straßburg Ihres haußwürths, Weiter Fr. Barbara Kermänin mit beÿstand hanß Knoderers Metzigers vnd burg. in wolbesagter St. St. Ihres ehemanns, So dann d. Ehrenvest und fürgeachten H David Geiger handelßmann und burger Zu Straßburg als geschworner vogt hanß Martin, hannß Jacoben, hanß Carlen und Christoff Kermänner alle acht geschwüsterde und obehren gemeldt Michael Kermans seeligen mit obgedachter seiner hind.laßener wittib eheliche erzeugte Kinder und nechste seiner hind.laßene erben am Andern theill, In beÿsein Meister hanß Zittelin geschwornen d. St. St. Keüfflers (…) Actum und angefangen Inn Straßburg Mittwochs den 5. Decembris Inn dem Jar des H als man Zalte 1626.

La veuve (Susanne Hutter) se remarie en 1628 avec le prédicateur Georges Fischbach, originaire de Petschau en Bohême (aujourd’hui Bečov nad Teplou). Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent que le mariage ait lieu à Bischoffsheim à la Haute-Montée en Bade
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 86)
1628. Dom. Trinitatis 8. Junÿ. Herr Georgius Fischbach von Pötschaw in Bohemen H Caspari Fischbachs gewesenen Evangelischen Predigers daselbsten ehelicher Sohn v. Grävlicher Leiningischer Præceptor v. Hoffprediger vnd Susanna Michael Kermans seelig. gewesenen Stattschlossers nachgelaßene Wittwe. cop. 16.t Junÿ Zu Bischen Zum hohensteg (i 45)

1628 Conseillers et XXI (1 R 110)
(f° 107) 11. Jun. – Susanna Hans Michael Kermans wittib
Susanna, weÿland Hans Michell Kermans gewesenen Statt Schloßers wittib, hatt sich verheurathet mit M. Georg Fischbach, Leininigischen Hoffprediger, vnd will biß künftigen Montag ihre hochzeit Zue Bischen Zum hohen steg halten. bitt vmb gnädige vergünstigung. Erkannt Willfahrt, Herr Brackenhoffer, H. Ermelhauß.

Jean Charles Kermann vend un tiers de la maison à l’orfèvre Jean Jacques Seupel, les deux autres tiers appartenant à ses frères Jean Jacques et Christophe

1634 (4. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 696-v
(Protocollat. fol. 137.) Erschienen hanß Carol Kehrman
hatt in gegensein hanß Jacob Seüpels deß goldt Arbeiters auch burgers alhie (verkaufft)
einer dritentheil ihme für vngetheilt gebürendt An hauß und hoffstat, auch allen Andern ihren gebäwen, Alhie vffm Roßmarckht ist einseit ein Eck An der Bischoffs gaß and.seit neben Georg Brunner dem schreiner hinden vf Tobias Gundelwein den küeffer stoßend gelegen, dauon die vbrige zwen drite theil hanß Jacob vnd Christoff den Kermännern sein V.käufers brüdern Zustendig, von welcher gantzen behausung Jährlich gefallt j Kapp bod: zinß dem Stifft Jungen S. Peter Vnd were diser kauff vber 1/3. dises Bod. Zinses so d. käuffer vber sich genommen geschehen per 350. fl. à 15. bz.

Fils de l’assesseur au Grand Sénat Jean Seupel, l’orfèvre Jean Jacques Seupel épouse en 1625 Euphrosine, fille de Conrad von Botzheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 168)
1624. Dominica 70. 24. Janu. Johan Jacob Seypel d goltarbeiter, h. Johann Seypel beysitzers des grosen Raths, sohn, vnd J. Ephrosina H Johan Conrad von botzheim e. tochter, eingesegnet zinstag 10. febr. (i 89)

Anne et Dorothée Seupel donnent quittance à Anne Marie Seupel des 52 livres que leur a léguées leur père Jean Jacques et qui sont garanties sur la maison à l’angle du Marché aux chevaux et de la rue de l’Evêque

1663 (2. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 547
Erschienen Jfr. Anna Seüpelin mit assistentz Daniel Dietrichs deß Silberarbeiters ihres Curatoris Vnd Christoph Goltbach der Würtzkrämer alß Ehevogt Dorotheæ Seuplerin, ihr Jfr. Annæ eheleiblich. Schwester
in gegensein Jfr. Annæ Mariæ Seüpelin mit assistentz H Caroli Römers U.I.D. & Advocati ihres Curatoris
bekannt, deß Jenen beede Schwestern von Ihro Jgf. Annæ Mariæ die Jenige 50. lib welche weÿl. H hannß Jacob Seupel der goltarbeiter deroselben Vatter nunmehr seel. in seinem vffherichteten Testamento § Zum Zehenden ihnen beed. Schwestern legirt gahabt, Und sie deßwegen nach besag deß stattgerichts Execution büchlins de dato 2. sept. a° 1644 in specie vff die Seupelische Behaußung am Roßmarckh an der Bischoffsgaßen gelegen, versichert word. Zu genüg. empfang.

Euprosine Seupel femme du bailli de Marmoutier Jean Thiébaut Hügel et sa sœur Anne Marie vendent au marchand de vins Laurent Meyer un tiers de la maison dont les deux autres tiers appartiennent déjà à sa femme

1664 (16. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 295-v
(Prot. fol. 19. fac. 2) Erschienen der Ehrenvest- hochgelehrt H Carolus Römer V.I.D. & Advocatus alß H Johann Theobald Hügel wangisch. Amptmanns Zu Maurßmünster Frawen Euprosinæ Seupelin Ehevogts, vermög seines sub dato Straßburg den 4/14.ten Martÿ Jüngsthien eigenhändig /:alß H Laurentius Treutel Notarius deme, seiner Anzeig nach, sein H. Hügels handschrifft wohlbekannt seÿe, hiebeÿ Zugeg. solche dafür recogniscirte:/ gefertigten Gewaltscheins hierzu constituirter Mandatarius, so dann Jungfr. Anna Maria Seupelin, ihr Fr. Euphrosinæ eheleibliche Schwester, mit assistentz obernannts H. Dr Römers ihres Curatoris
in gegensein H Lorentz Meÿers deß Weinhändlers mit beÿstand obemelts H. Not. Treutels
Einen tritten theil ihnen beÿd. Schwestern für ohnvertheilt gebührend ahne einer Behaußung auch allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie am Roßmarckh einseit neben lienhard Gaßen dem Musquetierer, and.seit ist ein Eckh an der Bischoffsgaß. hind. vff weÿl. H. Stephan Kleinle gewesenen Schaffners zum weiß. Rößel nunmehr seel. nachgelaßenen Erben stoßend geleg., ahne Welcher Behaußung die übrige Zwo tertz dem Käuffer vorhien ehevögtlich. weiße gebühren, Und gehen von dem gantz. hauß iährlich vff Thomæ Apostol. 8 ß u. 2. Cappen bodenzinß dem Stifft zum Jung. St. Peter (…) über die tertz ahne gemeltem bodenzinß (übernohmen) – zugang. umb 100 pfund
[in margine :] Erschienen Herr Bartholomæus Hopffer dem Contrefaiter alß Ehevogt frawen Annæ Mariæ Seuplin, hatt in gegensein Michael Keckhen deß Kieffers alß Vogts Lorentz Meÿers deß hierinngedachten Käuffers /:hierbeÿ zugegen:/ eheleiblicher Kinder (quittung) Actum den 12. Julÿ A° 1673

Fils du marchand Laurent Meyer, Laurent Meyer épouse en 1653 Marie Salomé, fille du marchand David Geiger
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 61-v n° 30)
1653. Eâdem Dominicâ [IIX. Trinitatis] Herr Lorentz Meÿer der Handelsmann Herrn Lorentz Meÿers des Handelsmanns vnd gewesenen burgers alhier hinderlaßener Ehelicher Sohn und Jungfr. Maria Salome H David Geÿers gewesenen burgers vnd Handelsmanns alhie hinterlaßene eheliche tochter. Copulanbantur Zinst. d. 9. Augusti Zum JSPeter (i 73 – Procl. cathédrale f° 555-a n° 10 i 304)

Fils de l’ancien consul Matthieu Geiger, le marchand David Geiger épouse en 1620 Anne, fille de l’assesseur des Quinze Lazare Zetzner. Leur fille Marie Salomé naît en 1630.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 311)
1620. Dominica 70. Herr David Geiger, Herren Mathæi Geiger Altt Ammeisters selig Sohn, J. Anna Herrn Lazari Zetzners gewesenen Fünffzehners Eheliche dochter. Eingesegnet Montag 28. Feb. (i 160)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 100) 1620. Dominica V. Epiphan: den 6. febr. David geyger des Ehreuesten fürsichtig und wollweissen herrn Mattheus geyger Alten Ammeisters sohn, vnd J Anna des Ehrenvesten fürsichtig frommen vnd weissen herrn Lazari Zetzners gewesenen XV. e. tochter, eingesegnet zum Jung. S Peter montag den 28. febr. (i 55)

Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 304)
1630. Dom. XVII Trinit 10. VII.bris P. David Geiger d. handelßmann, M. Anna Zetznerin, I. Maria Salome (i 155)

Les créanciers de David Geiger passent avec sa fille et unique héritière Marie Salomé un accord par lequel ils lui cèdent les deux tiers de la maison à l’angle du Marché aux chevaux et de la rue de l’Evêque

1665 (15. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 640-v
Erschienen Weÿl. David Geigers geweßenen handelßmanns nunmehr seel: versicherte Creditores, benantlich. der Edel- Fürsichtig hochweÿß herr Johann Reichßhoffer dißer Statt ietzregirend. Ammaÿster für sich selbst. Ferners der Edel- Fürsichtig- hoch weÿß hochgelehrt H. Dominicus Dietrich dißer Statt alter Ammaÿster und Treÿ Zehener, alß Johann Theobald Steinen von Itzstein vermög seines sub dato 31.en Aug. a° 1652. (…) Gewaltscheins gevollmächtigter Befelchhaber, Mehr H Emanuel Waldeckh d. Goltarbeiter, Philipp Fidel der Küeffer, Gabriel Fidel Küeffer, Paul Windisch d. Kübler, hannß Böß der Schiffmann, hannß Fabian der Schneider, hannß Wagner weißbeckh, H Gabriel Waldeckh d. Goltarbeiter, Henrich Waldeckh d. Goltarbeiter, diße alß weÿl. Georg Freuderers deß Goltschmidts seel. beneficirte Erben an einem,
So dann Fr. Maria Salome Geigerin, eingangß gedachts David Geigers eheliche und einige dochter, mit assistentz der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen H Johann Peter Schmidts und H Johann Leonhard Fröreißens beed. alß aus E.E. groß. Rhats mittel hierzu ahne Vogts statt, insonderheit Deputirter, wie auch deß Edel- From- und wohlweÿsen H Eliä Brackenhoffers dißer Statt Fünffzeheners, Mehr deß Edel- hochgelehrten H Friderich Deckhers V.I.S & Pandect. Professoris ihres Advocati, Ferners H Johann Zängels deß handelßmanns ihres Schwagers und H Laurentÿ Treutels Notarÿ am andern theil

Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, daß beÿde Parten über die Jenig streittigkeit darinn sie bißhero langwirig und costbahrlich geschwebt, haben sich folgender Gestalt mit einander gütlich verglich., Nemlich und Zum Ersten, So solle (…) die Geigerische dochter den Geigerischen Herren Creditoren 100 Pfund in bahrem Geld erlegen (…)
Fürs andere sollen denen Geigerischen Herren Creditoren die Jenige ein sechßte theil, und ahne einem sechßten theil ein fünffter theil ahne hauß hoffstatt und höfflin Zwen Kramgäden und anderen Gebäwen Rechten und Zugehördten alhie im kleinen Predig. Gäßlein geleg. Jedoch mit denen darauff hafftenden und hiehero pro rato gehörigen Beschwährden, welche haußantheil der Geigerischen dochter bißhero eigenthümlich Zugestand. gehörig sein dieselbe auch deß ratum der hinderständig. haußzinnß, sich nach Abzug der wider Zinnß und baw costen find. wird für sich Zu erheben haben,
Hingeg. und Trittens, sollen der Geigerisch. dochter die Jenige Zween tritte theil so denen Geigerischen Creditoren bißhero ahne hauß hoffstatt und deren Gebäwen rechten und Zugehördten alhie am Roßmarckh am Eckh der Bischoffsgaß. geleg. Gleichwohlen mit deren vff solch. Behaußung hafftend. und hiehero p. rato gehörig Beschwährden hiernfüro Zusteh., zum Vierden (…)

Anne Salomé (Meyer, voir l’acte suivant) femme du drapier Jean Martin Lutz hypothèque un quart de la maison au profit du parcheminier Jean Georges Hauff

1680 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 186-v
Johann Martin Lutz der tuchmacher undt Anna Salome beÿdte Eheleuthe, undt Sie Anna Salome insonderheit mit beÿstandt H. Johann Zengels des Handelsmanns undt Peter Bölers deß Kieffers, Ihres resp. Vattern und Schwagers, alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein Johann Georg Hauffen des Pergamenters – schuldig seÿen 10. lb
unterpfand, der vierdte theÿl Von und ahne Einer behausung hoffstatt mit allen deren gebäwen undt zugehördten alhier auff dem Roßmarckh einseit ist ein Eckh ahne der bischoffsgaß, anderseit neben (-) Windisch dem Kübler hinden (-) stoßend gelegen

Anne Marie Meyer femme du tonnelier Pierre Bœhler, Anne Salomé Meyer femme du tisserand Jean Martin Lutz ainsi que les mineurs Jean Georges et Marie Madeleine Meyer vendent la maison au tonnelier Tobie Gundelwein le jeune

1684 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 106
Anna Maria Meÿerin, Peter Böhlers deß Kieffers Eheweib, Weiters Anna Salome Meÿerin, Johann Martin Lutzen deß wollenwebers Eheweib mit assistentz erstgemelts ihres Ehevogts und dann eingangs besagter Böhler alß Vogt hannß Georgs und Mariæ Magdalenæ der ledigen Meÿerischen geschwisterd
in gegensein Tobiæ Gundelweins deß Jüngern Kieffers
Eine behaußung mit allen deren Gebäuwen, begriffenn weithern Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier am Roßmarckh einseit neben (-) anderseit ist ein Eckh ahn der Bischoffs gaß hinden auff die brandische wittib stoßend gelegen davon gehend jährlichen uff Thomæ Apostoli 8 ß und 2. Cappen Bodenzinß dem Stifft iungenSt. Peter – umb 350 lb

L’acquéreur hypothèque quinze jours plus tard la maison au profit de la fille mineure du secrétaire Jacques Böller pour en régler le prix d’achat.

1684 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 147
Tobias Gundelwein der Jüngere Kieffer
in gegensein deß Edel from und wohlweÿsen herrn Johann Daniel Braunen deß beständigen Regiments der Herren fünffzehn alß Vogts Jungfr. Cleophe Susannä und Salome weÿl. Herrn Johann Böllers geweßenen Schirmbgerichts Schreibers nunmehr seel. nachgelaßener döchter – schuldig seÿe 350 lb Ihme Zu dem Ende daß derselbe damit nach beschriebene behaußung erkauffen und bahr bezahlen können
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, und zugehördten alhier am Roßmarckh einseit neben (-) anderseit ist ein Eckh an der Bischoffs Gaß hinden uff die Brandische Wittib stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Thomæ apostoli 8 ß und 2. Cappen Bodenzinß dem Stifft Jungen St. Peter
[in margine :] diese Verschreibung ist wider zurück gegangen, mithien wider Cassirt worden

Fils du tonnelier Tobie Gundelwein l’aîné, Tobie Gundelwein épouse en 1684 Anne Marie, fille du marchand Jean Régnard Rohner
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 109 n° 655)
1684. Dom. Miser. & Jubil. 16 & 23 April. Tobias Gundelwein Junior, der ledige Küffer, H. Tobiæ Gudelweins des ältern Küffers und burgers alhier ehelicher Sohn. Jgfr. Anna Maria, weÿl. H. Johann Reinhard Rochners, gewesenen burgers und handelsmanns alhier hinderlaßene eheliche tochter Cop. St. Thomæ (i 56)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 122, n° V) 1684. Dom. Misericordias. Zum 2 mahl Tobias Gundelwein der junger Kieffer Tobiæ Gudelwein des eltern auch Kieffers und Burgers alhier ehel. S. Jfr. Anna Maria Weiland hr. Joh: Reinhard Rohners gewesenen Specierers u. Burgers alhier nachgel. ehel. T. Donnerst. den 27.ten Aprilis St. Thoman (i 123)

Tobie Gundelwein et sa femme Anne Marie Roner hypothèquent la maison au profit de Jean Philippe Braun assesseur des Treize. En marge, quittances remises en 1697 à Apollonie Schnitzler, deuxième femme de Gundelwein et en 1699 à Michel Schwartz.

1684 (14.4.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 166
Tobias Gundelwein der Jüngere Kieffer und Jungfr. Anna Maria Ronerin seine Verlobte, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand herrn Johann Philipp Marolff Procuratoris ihres Curatoris
in gegensein deß Edel- fürsichtig und hochweÿsen herren Johann Philipps Braunen deß geheimen Regiments der herren dreÿ Zehn – schuldig seÿe, 525. fl. à 15. batzen, Ihnen Zu dem Ende bahr gelühenen Gelds, daß dieselbe nachgemelte behaußung erkauffen und biß uff 175. fl bezahlen können
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier am Rosmarckh einseit neben weÿl. Georg Brandten Wittib, anderseit ist ein Eckh an der Bischoffs Gaß, hinden uff gedachte Wittib stoßend gelegen, davon gehend iährlichen uff Thomæ Apostoli 8 ß Undt 2. Cappen bodenzinß dem Stifft Jungen St. Peter
ferner sollen in specie Unterpfand sein 141. lb 13. ß 4 d. so Johann Caspar Schütz der Specirirer Von seiner alhier under der großen Erbslauben gelegenen behaußung, Ihro Annæ Mariæ Rönerin schuldig
[in margine :] (…) der in vorgemeldter haubt verschreibung gemeldten Jfr. Annæ Mariæ Ronerin nachmalig Gundelweinisch. haußfrauen nun seel. Erben der hierin gemeldt. Obligationis correalis (…), persönlich erschienen Appolonia gebohrne Schnitzlerin des debitoris ietzmahlige haußfrau und zwar dieselbe mit beÿstand H. Joh: Michael Seitz Consigne am Spitahlthor und H. Jacob Christoph Pantrion Notarÿ Publici Ihrer Vettern, die hat sich auch für solche Schuld verbürgt (…) zum Und.pfand verlegt daßelb. ohnvertheilt. dritten theil an einer behaußung und dero Zugehördt. allhier in d. Vorstatt Krautenau einseit neb. David Gori dem ältern Gartenmann, and.seit neb. Hans Wolffgang Löfflern dem Schneid. hind. auff das Zuchthauß stoßend gelegen – Act. d. 12.ten 8.bris 1697, in fernern beÿsein obgem. Ronerisch. Erben in spec. Georg Jacob Tillig, deß Sattlers alß Ehevogt Mariæ Salome Ronerin und alß Vogts weÿl. Marthæ Ronerin mit H. Joh: Sigismund Breÿ d. Diaconi zu St. Aurelien ehelich erziehlter 3. Kinder, Hn Johann Philipp Rohners deß ledig. Scribent für sich und im nahmen übrig. Erb.
[in margine, f° 167-v :] (…) in gegensein Michael Schwartzen des kupfferschmids als ietzig. besitzers der hievor beschriebenen auff dem Roßmarck an der Bischoffsgaß gelegenen Behaußung – den 27. Martÿ 1699.

Tobie Gundelwein se remarie en 1686 avec Apollonie Schnitzler, fille du pasteur de Sainte-Aurélie
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 199)
1686. Tobias Gundelwein d. Kieffer vnd Burg. allhie, vnd jungfr. Apollonia mein Magistri johnnis jacobi Schnitzlers eltisten tochter, (-) Junÿ (i 102)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 140-v, n° V) 1686. Com. Rogationum Zum 2 mahl Tobias Gundelwein der junger Kieffer vnd Burger allhie, Jgfr. Appollonia Hr. M. Joh: Jacob Schnitzlers Pfarrers zu S Aurelien v. Canonici beÿ dem Colleg. Stifft Zu S Thoman ehel. T. Mittw. den 5. Junÿ St. Aurelien (i 142)

Tobie Gundelwein et Apollonie Schnitzler hypothèquent la maison au profit des trois enfants mineurs de l’aubergiste Jean Bilger

1696 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 315-v
Tobias Gundelwein der Kieffer und fr. Apollonia geb. Schnitzlerin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Johann Michael Seitzen des dollmetsch am Spitahlthor Vnd Daniel Schnitzlers des Hueffschmids beeder ihrer Vettern
in gegensein H. Hans Jacob Bilgers des Würths als Vogts Weÿl. Johann Bilgers gewesenen Würths zu Speÿer seel. Nachgelaßene 3. Kinder – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren gebaüen, begriffen, Weithen zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten allhier am Roßmarckt einseit neben Pierre Lusan dem Schreiner anderseit ist ein Eck an der Bischoffs gaß, hind. auff die brandische Wittib stoßend gelegen, dar Von gehend Jährlich auff Thomæ Apostolj 8 ß und 2. Cappen bodenzinß

Tonnelier à Ribeauvillé, Tobie Gundelwein sollicite le poste de tonnelier à la Grue pour remplacer Jean Rinck, démissionnaire. La tribu des Tonneliers le renvoie aux Quinze
1705, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 358) Dienstags den 24. Martÿ Anno 1705. – Tobias Gundelwein Kieffer Von Rapolßweÿhr stehet Vor und bittet Ihnen als einen Grahnkieffer ahne statt Johann Rincken, weilen derselbe gar resigniren wolte auff und anzunehmen. Erkandt, solle die sach beÿ Gn. Herren den XV. suchen.

Même affaire devant les Quinze. Bourgeois de Strasbourg, Tobie Gundelwein a été un temps au service de Birckenfeld à Ribeauvillé. La commission interroge Jean Rinck sur ses intentions, il finit par déclarer qu’il résigne ses fonctions au profit de Tobie Gundelwein que les Quinze nomment pour le remplacer. Il prête serment le 2 mai.
1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
(f° 101-v) Sambstags den 28. Marty 1705. – Tobias Gundelwein pt° Grankieffers stell
G. noîe Tobiæ Gundelweins Burgers und Kieffers alhier, prod. Extractum aus E. E. Zunfft der Kieffer Gerichts Memoriali und bittet wie inhalts, umb Grankieffers zu werden. Erk. an die Obere Ungeltshh. gewießen.

(f° 103-v) Freÿtags den 3. Aprilis 1705. – Tobias Gundelwein pt° Grankieffers stell
Iidem [Obere Ungeltsherren] per Herrn Friden, es habe Tobias Gundelwein der Kieffer und burger alhie, einen Extractum aus E. E. Zunfft der Kieffer Gerichts Memoriali vom 24. Marty producirt und gebetten, daß Er zu einem Gran Kieffer ane statt Johann Rincken, so resigniren wolle, angenommen werden möchte, Aus welchem Extractu Zu ersehen, daß Er beÿ besagtem Zunfftgericht dergleichen petitum gethan, welches Ihne aber an Mgherren Verwießen habe.
Worauff man vor nöthig erachtet gedachten Rincken darüber Zu vernehmen, Ob Er seine stelle über geben wolle ? der Zwar anfangs hæsitirt, Endlichen aber sich dahin erklärt, daß weilen es am Gran ungleich hergehe, undt auch Jungen wein verkauffen, Er seinen Grandienst resigniren wolle, vnd solches dem Gundelwein gern gönnen möge. Weilen nun derselbe ein Burger und Kieffer seÿe, vnd sich nur einer Zeit lang als Fürstl. Bürckenfeldischer Hoff Kieffer Zu Rappoltzweÿer auffgehalten, anietzo aber wieder hier wohnhaft seÿe, so habe man davor gehalten, daß Ihme in seinem begehren willfahrt werden könte, iedoch daß Er vor Mghherren das gewohnl. Jurament ablegen solte. Erkandt, gefolgt.

(f° 129-v) Sambstags den 2. May. – Tobias Gundelwein so ohnlängst Zu einem Grankieffers angenommen worden, wurde eingelaßen vnd herauff die Ordnung geschwohren.

Tobie Gundelwein et Apollonie Schnitzler font dresser un état de leur fortune en présence de leurs créanciers à la Krutenau dans la maison à la Clé. La masse propre à la femme s’élève à 1 220 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 260 livres, le passif de 1 314 livres.
1706 (29. 9.br), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 8)
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen haab und Nahrung, so der Ehrengeachte Tobias Gundelwein, der Küffer und Apollonia Schnitzlerin, beede Eheleuth und burgere zu Straßburg, anietzo tam active quam passive eÿgenthümblich besitzen, welche, weil nun die nahrung Zimmlich in abgang gerathen, und zu beförchten, daß die frau wegen ihres zugebrachten ohnveränderten guts Zu Kurtz Kommen mögte, sie um das beneficium cessionis beÿ rath Zu ergreiffen einen vogt gezogen, nemblich dem Ehrengeachte herrn Johann Michael Dürren dem Schuhmacher und burgern allhier (…) Geschehen vff notification vnd respectivé præsentia etlicher Creditoren, in Straßburg den 29.ten Novembr. 1706.

In einer in der Statt Straßburg Vorstatt Crautenau gelegenen Zum Schlüßel genannten behaußung befunden worden
Höltz: und Schreinwerck. In der Stub Cammer, In der Wohnstub, In dem haußöhr
Ergäntzung der frawen ohnveränderten Guths. Innhalts des über deroselben in dem Ehestand gebrachter Nahrung auffgerichteten und durch Herrn Notarium Johann Christoph Stöffel außgefertigten Inventarÿ de Anno 1686.
der frawen, 1. haußrath 52, 2. ergäntzung 1117, 3. Activi 50, Summa 1220 lb
deß manns vnd theilbar, 1. haußrath 73, 2. werckzeug 1, 3. Activi 185, Summa 260 lb – Schulden 1314 lb, Schulden last 1054 lb

Tobie Gundelwein vend la maison au chaudronnier Michel Schwartz

1699 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 170
Tobias Gundelwein, der Küffer, mit beÿstand H. Jacob Christoph Pantrion Notarii Publici, wie auch Andreæ Gundelweins des Küffers seines brud.
in gegensein Michael Schwartzen, deß Kupfferschmids mit beÿstand Hn Johannis Marbachs E:E: kleinen Raths Procuratoris
Eine behaußung mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehörden, recht., und Gerechtigkeit. allhier am Roßmarckt, einseit neben Pierre Lizant dem Schreiner, anderseit ist Ein Eck an der Bischoffsgaß hind. auff ged. Lizant stoßend geleg. darvon gehend jährlich auff Thomæ Apostoli 8 ß d Und 2. Capaunen bodenzinß dem Stifft Jung. St. Peter, so seÿe solche behausung auch noch Umb 87 lb und 312 pfund (verhafftet), geschehen umb 224 pfund – Pro Nota, Es soll und. den Kauff auch gehören, was zu dem hauß gehört, und H. Notarius Redwitz ohnbewillichen weiß darauß getrag., alß Fenster, od. was sich darin find. möchte

Fils du chaudronnier Michel Schwartz, Michel Schwartz épouse en 1680 Sara Voltz, fille du jardinier David Voltz
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 188)
1680. Donnerst den 5. Augusti St. Aurel. Michael Schwartz, der Kupfferschmidt, Michael Schwartzen Sohn vnd Jfr. Sara, herrn David Voltzen nachgelaßene Tochter (i 97)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 291) 1680. Domin. Eâd. [Domin: VII post. Trinit. d. 25. Julÿ] Michael Schwartz der Kupfferschmidt allhier, Michael Schwartzen des burgers V. Kupfferschmidts allhier ehl. Sohn Vndt Jfr. Sara, Weÿl. hn David Voltzen gewesenen burgers v. gartners allhier Nachgel. ehl. Tochter. Copul. d. 5. Aug. Zul A. S. P. (i 305)

Michel Schwartz loue la maison à Philippe Louis Künast, avocat et procureur au Grand Sénat.

1703 (25. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 409
Michel Schwartz Kupferschmid
in gegensein H. Philipp Ludwig Künasts Advocati u. Procuratoris beÿ E.E. Großen Raths
entlehnt, seine behaußung auf dem Roßmarckt einseith ist en eck ahn der Bischoffsgaßen anderseit neben Pierre Lison schreinern, hinten auf die arnoldische haußfr: stoßend gelegen, auf dreÿ jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1703, um einen jährlichen Zinß nemlich 27 pfund

Sara Voltz meurt en 1710 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison en haut des Grandes Arcades. La masse propre au veuf est de 174 livres, celle des héritiers de 3 686 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 348 livres, le passif à 3 131 livres.
1710 (5.5.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 14) n° 334
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung undt Güettere, liegender und fahrender, Veränderter und Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Viel Ehren und tugendsamme Fraw Sara Schwartzin gebohrne Voltzin deß Ehrenhafft und Vorachtbahren Herrn Johann Michel Schwartzen Kupfferschmidts und burgers allhier zu Straßburg geweßene Eheliche Haußfrau, nach Ihrem den 13. Januarÿ dießes instehenden 1710.ten Jahrs auß dießer müheseeligen Welt genommenen seeligen hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg, Montags den 5.ten Maÿ Anno 1710.
Die Verstorbene Seel: hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie volgt. 1. die Viel Ehren cnd Tugendsahme fr. Annam Margaretham gebohrne Schwartzin, deß Ehrenhafften und Achtbahren Herrn Johann Pfählers Ohlmans und burgers allhier Ehefraw, welche nebst gedachtem Ihrem Ehewürth Zugegen war. 2. die Viel Ehren und Tugendsahme Fr. Saram gebohrne Schwartzin, des Ehrenhafften undt Achtbahren herrn Melchior Edels, Zinngießers und burgers allhier, Ehewürthin, so zusampt bemelten Ihrem haußwürth in gegenwärtig geweßen. 3. 4. 5. Jungfr. Annam Barbaram, Michael und Johannem die Schwartzen, deren geschworner Vogt ist der Ehrsame und Achtbahre Herr Johannes Dörffer, Kieffer vnd fuegblochmacher burger allhier, welcher dießer Inventation abwarthete. Alle fünff der Verstorbenen Fr. seel. hinderlaßener Eheliche Kinder und Zu gleichen portionen vnd Stammtheil Erben.

In einer in der Statt Straßburg underhalb der großen Gewerbslaub gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen vnd hernach beschriebenen behausung, befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Soldaten Cammern, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, in der Wohnstub, In der obern Küchen oder haußöhren, Im Kleinen Stübel, Im kleinen Küchel, In der undern Kuchen, Im Keller
Eigenthum ahne Einer Behaußung. Hauß
underhalb der großen Gewerbs lauben gegen der Kürschner Stuben (…)
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens, Nach Innhalt vber beeder geweßener Ehepersohnen durch weÿland H Johann Thoman Trohmer geweßenen Notm. publ. v. burgern allhier seel. in A° 1680 ey 1681. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Des Wittibers Guth betr. Sa. Werckzeugs auch gemacht und ohngemachte arbeith Zum Kupfferschmidt handwerck gehörig 23, Sa. Leerer Vaß 1, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Ergäntzung (174, gehet ab 10, Compensando) 164, Summa summarum 249 lb – Schulden 75, Nach solchem abzug 174 lb
der KK. unnd Erben Vermögen betref. Sa. haußraths 51, Sa. Silbers 3, Sa. Guldener Ring 10, Sa. Baarschafft 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. Eigenthum von liegenden Veldgüthern 520, Sa. beßerung ane Lehen güthern 2, Sa. Ergäntzung 2966, Sa. Schuld 75, Summa summarum 3686 lb
Das Gemein Verantwortung und Theilbar Guth, Sa. haußraths 56, Sa. Werckzeug geamcht und ohngemachter arbeith Zum Kupfferschmid handwerck gehörig 80, Sa. der Frucht 7, Sa. Wein und leerer Vaß 9, Sa. Silbers 11, Sa. baarschafft 7, Eigenthumb ane Einer behaußung 1175, Summa summarum 1348 lb – Schulden 3131 lb, übertreffen die Activ Nahrung umb 1782 lb
Beschluß summa Inventarÿ, 2078 lb

Michel Schwartz est nommé échevin à la tribu des Maréchaux en 1714.
1714, Conseillers et XXI (1 R 197)
Michael Schwartz würdt Schöff beÿ der Zunfft d. Schmid. 134.

Michel Schwartz meurt en 1717. L’actif de la succession s’élève à 1726 livres, le passif à 381 livres.
1717 (9.8.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 24) n° 618
Inventarium undt Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, So weÿland der Ehrenveste und Großachtbahre Herr Johann Michael Schwartz geweßene Kupfferschmidt und burger allhier Zu Straßburg seel. nach seinem den 4.ten Julÿ dießen lauffenden 1717.ten Jahrs aus dießer Jammervollen Welth genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg, Montag den 9.ten Augusti Anno 1717.
Der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folget. 1. die Ehren und Tugendbegabte fraw Annam Margaretham Pfählerin gebohrne Schwartzin, des Ehrenhafften und Vorachtbahren Herrn Johann Pfählers, des Ohlmans undt burgers allhier Ehefraw, Welche nebst demselben dem Geschäfft persönlich assistirte. 2. die Ehren und Tugendsahme fraw Saram Edelin gebohrne Schwartzin, des Wohl Ehrenhafften undt Achtbahren herrn Melchior Edels Zinngießers und burgers allhier eheliche haußfraw, so in persohn nebst demselben dem Geschäfft abwartete. 3. die Viel Ehren; und Tugendbegabte Fraw Annam Barbaram Ehrenmännin gebohrne Schwartzin deß Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn M. Johann Ehrenmanns treweifferigen Diaconi des Stättleins Westhoffen Fr. Eheliebste, so mit assistentz deßelben dem Geschäfft beÿwohnte, 4. 5. Michael ledigen Kupfferschmidt und Johann die Schwartzen, deren geschworner Vogt ist der Ehrenhaffte Herr Johann Dörffer Kieffer und burger allhier, so nebst seinem Curanden dem Geschäfft assistirte, Alle fünff des Verstorbenen herrn seel. hinderlaßener Kinder und Erben Zugleichen portionen und Stammtheilern.

In einer in der Statt Straßburg ahne der großen Gewerbslaub gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befunden worden wie folget.
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff der bühn, In der Cammer A, Vor dießem Gemach, In der Soldaten Cammer, in der Wohnstub, In der Kuchen, In der undern Kuchen, In der Magd Cammer, Im hindern Stübl.
Eigenthum ahne Einer Behaußung. Nemlichen ein hauß ohnweit der groß. Gewerbs laub gegen dem becken hauß Zum Krebs (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 121, Sa. Werckzeugs, Wie auch gemachter vnd ungemachter Arbeith Zum Kupfferschmidt handwerck gehörig 67, Sa. der frucht 16, Sa. lährer faß 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Goldener Ring 10, Sa. der baarschafft 7, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 640, Sa. Eigenthums ahne einer behaußung 782, Sa. Schulden 54, Summa summarum 1726 lb – Schulden 381 lb Compensando 1344 lb

Michel Schwartz vend la maison à Philippe Louis Künast (locataire, voir plus haut)

1705 (5. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 871
(1000) Michel Schwartz Kupferschmidt
in gegensein Hn Philipp Ludwig Künasts Procuratoris u. Advocati beÿ E.E. Großen Rath
eine behaußung mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier ahm Rossmarckt ahn der Bischoffsgass einseit neben Pierre Lizant dem schreinern anders. ist ein eck ahn der Bischoffsgass hinten auf gedachten Lizant stoßend gelegen, davon gehen jährlichen auf Thomæ Apostoli 8 ß d u. 2 Capaunen bodenzinß dem Stift jungen St. Peter – um 1000 pfund

Fils du marchand Balthasar Louis Künast, Philippe Louis Künast épouse en 1687 Salomé, fille du docteur en médecine Jean Raoul Saltzmann.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 2, n° 3)
1687. H. Philipp Ludwig Künast J. U. Candidatus undt beÿ E.E. Grosen Rath procurator undt Advocat weÿl. H Balthasar Ludwig Künasts gewesenen handelßmanns undt E. E. Groß. Raths alt. Beÿsitzers hinterlaßener ehelicher Sohn, Undt Jfr. Salome weÿl. H Johann Rudolph Saltzmans Med. Doct. et practici auch beÿ löbl. Universität professor phÿs. und Assessoris Med. facult. undt des Collegiat stiffts St. Thomæ Can. Sen. hinterlassene eheliche tochter, d. 19. undr 26. octobr. 1687. porclamirt, und darauff den 29.t Ejusdel Copulirt word. Zu St. Thomæ in Straßburg [unterzeichnet] Philipp Ludwig Künast als bräutigam, Salome Saltzmänin (i 4)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Philippe Louis Künast procureur au Grand Sénat.
1687 Conseillers et XXI (1 R 170) – H. Philipp Ludwig Künast E. E. gr. Raths procurator. 231. 245.

Philippe Louis Künast meurt en 1717 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la maison au Marché aux Chevaux. L’actif de la succession s’élève à 1 129 livres, le passif à 4 042 livres. – Ouvrages écrits par Philippe Louis Künast

1717 (26.2.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 24) n° 603
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung vnd güthere, Liegender v. Vahrender Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. der Wohl Ehrenveste Rechtsgelehrte V. Großachtbahre H. Philipp Ludwig Künast gewesener Wohlbestellter Procurator und Advocatus ordinarius beÿ E.E. großen Raths V. andern Gerichtsstellen allhier in Straßb. nunmehr seelig nach seinem den d. 3.ten Januarÿ dießen instehenden 1717 Jahrs aus dießer welt genommenen tödtlichen hintritt Zeitl. verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren der viel Ehren und tugendbegabten Jgfr. Salome Künastin deß Verstorbenen H. seelig. mit hernach bemelter seiner hinterbliebenen Fr. W. ehelich erzeugter v. hinderlaßener Tochter, beÿständlich deß Wohl Ehrenvesten v. Großachtbahren H Johann Heinrich Künast, deroselben geschwornen Curatoris (…), die Viel Ehren vnd tugendreiche Fr. Salome gebohrne Saltzmännin die dißorts Wb. beÿständlich deß Ehrenvesten, Wohlgelehrten vnd Großachtbahrn H M. Israel Dieterlin wohlbestellt. præceptoris inferioris Gymnasÿ ihres geschwornen vogts (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg, Freÿtag den 26. febr. A° 1717.

Bericht daß Beederseits Ergäntzungen unverändertnn Guths ersucht, sondern die gantze Verlaßenschaffts Massam tam active quam passive die Fr. Wittib übernommen v. auch deroselben von der Jgfr. tochter Ihrem H Vogt solcher gestalt. Cedirt und überlaßen worden. (…) dieweilen dann H Joh: Heinrich Künasten als Curator Jgfr. Salome Künastin (…) Actum Straßburg Sambstag den 27.ten Febr. Anno 1717.
Eigenthumb ahne einer behaußung. Eine Behaußung mit allen deren gebäuen, begriffen, Weith. rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg am Roßmarck ahne der Bischoffs gaß 1.s neben Bier Bligan dem Schreiner, 2. s ist ein Eck an d. bischoffs gaßen, hind. auff gedachtß Lisan stoßend davon geh. Jahrs auff Thomæ Apostoli dem Stifft J: St: Peter allhier bod. Zinß 8 ß d in gelt v 2. Kappen, Ferners 12 lb 10 ß d Zinß à 5. p. Ct° ST. H. Joh: Saltzmann Wohlverordneten Saltz Verwaltern alhier so in hauptguth abzulößen mit 250 lb. Sonsten freÿ Ledig und eigen Vnd über solche beschwerden dh. der St. Straßb. Werckmeistere Vermög Ihres Zu dem Concept gelüffert schrifftl. Abschatzung sub dato den (-) febr. A° 1717 annoch angeschlagen p. (-). Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffverschreibung in allh. C. C. stub gefertigt und mit dero angh. Kl. Cantzleÿ Secret Ins. verwahrt datirt d 26. 9.bris A° 1705. Ferners i. ältere dito an gedachten Orth Verfertiget so datirt d. 26. Martÿ 1699.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 204, Sa. der Bibliothec 150, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 91, Sa. Goldener Ring und Geschmucks 108, Sa. der Baarschafft 41, Sa. Eigenthumbs ahne einer behauß. 518, Sa. der Schuld 15, Summa summarum 1129 lb – Schulden 4042, Compesando 2912 lb
Wann aber die Fr. Wittib sich resoluirt, Wie vorher fol: (-) auß dem Bericht Zu sehen alle frembde Passiva Zu bezahlen, welche sich auff 985 lb 6 ß 8 s belauffen, als Wird Ihro ahne Ihrer Nahrung mehr nicht übrig Verbleiben Welches auch die Verstallungs und beschluß Summam dießen Inventarÿ formiert nemblichen 144 lb

Les préposés de la Taille déclarent aux Quinze que Philippe Louis Künast réglait depuis 1688 ses impôts sur une assiette de 7 400 livres mais que, ses affaires ayant périclité, l’inventaire établit que la somme taillable n’est que de 144 livres. Ils demandent s’ils doivent réclamer les deux dernières années d’impôts non réglés. Les Quinze déclarent que la somme que constate l’inventaire servira d’assiette.
1717, Protocole des Quinze (2 R 121)
(p. 175) Sambstag d. 10. Aprilis 1717. – weÿl. H Philipp Ludwig Künasten W. und Erben pt° Stallgelt
Obere Stall herren laßen per me proponiren, Es hetten weÿl. H. Philipp Ludwig Künasten geweßenen procuratoris allhier hinderlaßener Wittib und Erbin Vogt, denen H. dreÿen des Stalls ein Memoriale præsentirt, und darin exponirt, daß ged. H. Künast seith A° 1688. das jährliche Stall geld auff dem Fueß Von 7400 fl. bezalt, sich aber nach und nach so Verzehrt daß deßen Verlaßenschaffts Inventarium außweiße daß die Verstallungs Summ nur 144. lb weil aber Zweÿ Jahr Stallgeld anoch außstehen, alß bäthen sie deßen gn. Nachlaß in Consideration der defunctus lange Zeit weil Zu viel Verstallet, wie solches nun an tag, die H dreÿ des Stalls hetten aber dieses nicht über sich nehmen wollen, sondern dann Ober Stallherren solches communicirt. Alß man von der Sach geredet, habe man davor gehalten daß die Imploranten in so weith Zu willfahren, daß sie das Stallgeldt für die 2 Jahr nicht auff dem Fueß der 7400 fl. sondern der außgestellenen Summ Zu entrichten, also 8. fl. für beede Jahr Zu bezahlen hätten, die genehmhaltung Zu MGhh. stellend Erkandt bedacht geliebt.

Autres mentions de Philippe Louis Künast dans les registres des Quinze et ceux des Conseillers et des Vingt-et-Un
1687 Conseillers et XXI (1 R 170) – H. Philipp Ludwig Künast E. E. gr. Raths procurator. 231. 245.
1688 XV (2 R 92) – Philipp Ludwig Künast umb compensation Pfenningthurn Capitalien gegen Umbgeldts Extantzen, 305, 307
1690, XV (2 R 94) – Herr Philipp Ludwig Künast als geweßener Greffier beÿ dem Corps des Marchands pt° Appointements, 56, 68 a et b, 108
1702, Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 57) n° 522
Philipp Ludwig Künast Jurium Practicus auch E. E. Großen Rahts und anderer höheren gerichts stellen wohlmeritirter Advocatus und Procurator ordinarius

Salomé Künast devient propriétaire de la maison en 1740 à la mort de sa mère âgée de 87 ans

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1719-1755, f° 112)
1740, Freÿt. d. 23. Sept. Vormittag ein Vierthel Vor 10 uhr ist in Ihren Erlößer J. X.sanfft u. selig eingeschlaffen Fr Salome Künastin gebohrne Saltzmännin weyl. S. T. H. Philipp Ludwig Künasten E. E. gr. Raths u. and.er gerichts stellen Procuratoris u. Advocati ordinarii hinterlaßene gewesene wittwe, Ihres alters 87 jahr 3 monath u. 3. wochen, wurde Sont. darauff ehrl. Zur erden bestattet auff d. gottesacker St. Galli [unterzeichnet] M. Johannes Michaël Zentgraff . S. Theol. Stud. als Enckel (i 116)

La maison revient à Salomé Künast qui épouse en 1717 le juriste Jean Michel Zentgraff, fils du docteur en théologie Jean Joachim Zentgraff
Mariage, cathédrale (luth. f° 299-v, n° 1283)
1717. Mittwoch den 29.ten 7.br Seind nach 2. mahl. Proclamation ehelich copuliert worden H Joh. Mich. Zentgraff U. J. Lic. und Procurator vicarius beÿ E. E. Gr. Rath, weÿl. H. Johann Joachim Zentgraffen S. S. Theol. D. und Prof. P. O. auch Kirchen Conv. Præsidis und decan. Capituli Thomani hinterl. ehel. Sohn, und J Salome weÿl. H Philipp Ludwig Künast gewesenen Advocati und Procuratoris beÿ E. E. Gr. Rath auch anderen Gerichtstellen hinterl. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Michael Zentgraff J. Dus als hochzeiter, Salome Künastin als Hochzeiterin (i 299)

Jean Michel Zentgraff et Salomé Künast font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Marché aux Chevaux qui appartient à la mère de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 1294 livres, ceux de la femme à 491 livres.
1717 (23. 9.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 24) n° 629
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güthere, liegender und fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, So der Hoch Edle, hochgelehrte undt Großachtbahre Herr Johann Michael Zentgraff J. U. Ltus undt beÿ E. E. Großen Raths Procuratur wohlmeritirter Vicarius und die Wohl Edle, Viel Ehren und tugendreiche fraw Salome gebohrne Künastin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht, und sich deren jeedes nach anzeig Ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung für unverändert Vorbehalten hat (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in beÿseÿn und persönlicher Gegenwarth S. T. Herrn M. Israel Dieterlins Wohlbestellten Præeptoris inferioris Gymnasÿ als der Ehefr. Fraw mutter geschwornen Curatoris vnd herrn Heinrich Künasten der Ehefr. geschwornen Vogts, Dienstags den 23.ten 9.bris Anno 1717.

In einer in der Statt Straßburg ahne dem Roß Marck gelegenen der Ehefr. Fr. Mutter eigenthümlich zuständigen und Von Ihnen beeden Eheleuthen bewohnenden behaußung befunden worden wie folget
Wÿdumb, Welchen S. T. fraw Anna Dorothea Zentgraffin gebohrne Sebitziußin, Von Weÿl. S. T. Herrn Joh: Joachim Zentgraffen geweßenen SS. Theologiæ Doctore und beÿ hiesigem Wohl Ehrwürdigen Kirchen Convent Præside ihrem Eheherrn see. Zeit lebens zugenießen hat, davon das Eigenthum dem dißorthigen Eheh. Zuständig ist
Wÿdumb Welchen S. T. Hr Johann Ulrich Geisler Præceptor Sup: Gÿmnasÿ von weÿland S. T. Fraw Ursula Elisabetha Geißlerin gebohrner Zentgraffin seiner verstorbenen, Fr. Eheliebstin seel. ad dies vitæ Zu genießen befugt ist
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemann in den Ehestand gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 43, Sa. lährer faß 13, Sa. der Bibliothec, 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 28, Sa. Goldener Ring und Geschmucks 60, Sa. der baarschafft 23, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1019, Sa. der Schulden 66, Summa summarum 1264 lb – Schulden 86, Compensando verbleibt 1178 lb, Darzu ist zu legen die Ihme gebührige helffte ahne denen haussteuren thun 116, Des Eheherren samptlich Eigenthümlich. Vermögen 1294 lb
Der Ehefraun in die Ehe gebrachte Samptliche Eigenthümbl. Nahrung, Sa. haußraths 109, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, Sa. Goldene Ring Ketten, Peerlein und dergleich. Geschmucks 120, Sa. der Baarschafft 54, Summa summarum 325 lb – Hierzu Zu legen die Ihro gebührige helffte ahne denen haussteuren antreffen 16 lb, der Ehefrauen in die Ehe gebrachte samptl. eigenth. Nahrung 491 lb

Jean Michel Zentgraff meurt en 1724 en délaissant trois enfants. La masse propre à la veuve est de 427 livres, celle des héritiers de 1 552 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 017 livres, le passif à 1 370 livres.
1725 (17.1.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 1) n° 66 (1436)
Inventarium vndt beschreibung aller vnd Jeder, liegendt vndt vahrender Haab Nahrung Undt Güttere, Schulden vndt gegenschulden überahl nichts davon ausgenommen, so weÿl. der Hoch Edle Hochgelehrte Vndt großachtbare H. Johann Michael Zentgraff, J.U. Ddus beÿ E.E. groß. Rath alhier geweß: procurator vicarius Undt burger alhier nunmehr seel. nach seinem den 6.ten Octobris abgelegten 1724.sten Jahrs aus dießer Zeit vndt welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Nahrungs Verlaßenschafft dato zu endt stehend auf freundl. ansuch. vndt begehren deß wohl Edlen, Wohl Ehrwürdig vndt wohlgelehrten herrn M. Joh: Joachim Zentgraff præceptoris Classici Superioris Gymnasÿ vndt burgers alhier alß geordnet und geschwornen Vogts Joh: Michaels, Joh: Philippßen undt Susannæ Salome der Zentgraffen des abgeleibten Herrn seel. mit der hinterbliebenen wittib hernach benambßt ehelich erzeugtet Kindere und ab intestato Zu 3. gleichen antheilern nachgelaßener Erben ersucht und inventirt, nach deme die hinterblieb: wittib Fr. Salome Zentgräffin gebohrner Künastin mit assistentz u. beÿstand des höch Edlen Hoch vnd rechtsgelehrt. H. Joh: Ernst Schwerdt J. U. Ddi v. burg. alhie ihres Erbettenen Curatoris (…) Actum Straßburg d. 17. Januarÿ Anno 1725.
perge fol. 33.b Copia Codicilli reciproci, So dann fol. 38. befindet sich i. Exemplar Ihrer Eheberedung

In einer alhier Zu Straßb. auff dem Roßmarck ane der bischoffs gaß gelegenen nicht hiehero gehörig behauß. befunden word. alß volgt
Holtz vnd Schreinw. Auff der obern bühn, In d. obern Cammer, Im obern haußöhren, In d. obern Stub Cammer, In d. obern Stub, In der Untern Stuben (…)
Series rubricarum. Der Fr. W. ohnv. Vermög. Sa. haußraths 54, Sa. leerer vaß 12 ß, Sa. Silber v. geschirr 16. Sa. gold. ring v. dgl. geschmeids 47, Sa. baarschafft 13, Sa. Schuld 105, Sa. Ergäntzung 188, Summa summarum 427 lb
der Erben ohnv. Nahrung, Sa. haußraths 101, Sa. Vaß 6, Sa. anschlags d. Bibliothec 6, Sa. Silber und geschmeids 13, Sa. gold. r. vnd geschirr 30, Sa. bahrschafft 3, Sa. Pfenn. Z. haubtg. 248, Ergäntzung 1146, Summa summarum 1657 lb – Schulden 105, bleibt 1552 lb
theilbare Nahrung, Sa. haußraths 33, Sa. wein vnd vaß 68, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 12, Sa. gold.Ring und dergl. geschirrd 19, Sa.bahrschafft 22, Sa. Pfenningzinß hauptgutt 359n Sa. schuld 501, Summa summarum 1017 lb – Schulden 1370, Übertreffen also die theilbahre Passiva die theilbare Verlaßenschafft vmb 353 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1625 lb
Ergäntzung der Erben abgegangenen ohnv. Guths, durch J Johann Adam Ösinger Not. publ. jur. v. burg. alhier sub dato 23. 9.br. 1717 Verfertiget
Wÿdumb, Welchen s.t. H M. Joh: Ulrich Geißler præceptor classicus super: Gylnasu von weÿl. s. t. frawen Ursulæ Elisabethæ Geißlerin gebohrner Zentgraffin seiner verstorbenen fraw Liebstin seel. ad dies vitæ Zu genieß. befugt (…) Inhalt Abtheilungs concept über derselben Verlaßenschafft durch ged. H. Not. Lang in A° 1702 vergriffen
(f° 33) Wÿdumbs Verfangenschaft Jfr. Anna Dorothea Zentgräffin des Verstorbenen Herrn seel. annoch ledige Jfr. Schwester, hat von weg. der ihro von Ihren H Vatter weÿl. S T. Herr Johann Joachim Zentgraff S. S Theologiæ Doctore et professore beÿ alhiesiger löbl. universität auch Einem Wohl Ehrwürdig. Kirch. convent hochverdient. præsiden
Copia Codicilli reciproci – 1718. (…) auff Mittwoch den 2. Februarÿ abends Zwischen 6 und 7 Uhren (…) persönlich kommen und erschienen seind der wohl Edel Veste und hochgelehrte herr Johann Michael Zentgraff V: J: Ltus und E. E. Großen Rath auch andere Gerichtstellen wohlbestellten vice procurator und die Edle, Viel Ehren und wohl tugendreiche fraw Salome gebohrner Künastin beede Ehelich Vermählte Persohnen (…) Johann Adam Ösinger Nots. juratus publ.

Salomé Künast fait vendre des effets mobiliers devant la maison
1741 (11.4.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 12) n° 568
Verkauff Register über diejenige Haußräthliche Posten welche Frau Maria Salome gebohrene Künastin, S.T. Hr. Lt. Johann Michael Zentgraffs hinterlaßene Frau Wittib, durch Hr Johann Georg Lederlins des Käufflers Ehefrau vor einer behaußung auff dem Roßmarck ane der Bischoffs gaß gelegen offentlich feÿl bieten, und verkauffen laßen auffgericht den 11.ten Aprilis A° 1741.

Registre des recettes et dépenses après la mort de Salomé Künast dont l’inventaire est dressé à Barr en 1783.
1783, Not. Roederer (6 E 41, 914) n° n° 20
Schluß Rechnung Mein Johann Daniel Schaaff dermalig. Not° jur. publ. Zu Straßburg, als vermög der am 5. Martÿ jüngst Zu Barr über die Verlaßenschafft weil. Fr. Salome gebohrner Künastin, Längst weil. H. Lt. Johann Michael Zentgraff, gewes. Proc: vic: dahier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib unter samt. Erben gepflogene Abrechnung bestellten Mandat.ii, Inhaltend Was gedachter Verlaßenschafft wegen seit gemeltem 5.ten Martÿ ane damals angesezt geweßenen Activ: und Passiv: Posten bis dato eingenommen und ausgegeben habe.

Salomé Künast meurt à Barr à l’âge de 91 ans le 3 février 1783
Sépulture, Barr (luth. reg. 1780-1787, f° 114-v)
Im Jahr 1783 Montags den 3. Februarÿ Vmorgens zwischen Ein und zweÿ Uhr starb allhier und ward Mittwochs darauf den 5. ejusdem auf Christliche Weise mit Erlaubnus Gnädiger Obeigkeit Zu Gocksweiler Zur Erden bestattet weÿl. frau Salome geborne Künastin weÿl. Herrn Johann Michael Zentgraf beeder Rechten Licentiati und wohlbestellten Procuatoris der Stadt Straßburg ab A° 1717 d. 29.Sept. bis ad A. 1727 d. 6. Octobris im Leben geweßt Ehefrau. Parentes weÿl. der hoch und Wohlgelehrte Herr Philipp Ludwig Künast E E Grossen Rath advocatus et Procurator Ordinarius und weÿl. Frau Salome geborne Saltzmännin Ihr alter ward 91 Jahr 5 Monat weniger sien Tage (i 115)

Salomé Künast veuve de Jean Michel Zentgraff vend la maison au cartier Pierre Lachapelle et à sa femme Elisabeth Delhée moyennant 1 500 livres : vente provisoire devant notaire, acte définitif à la Chambre des Contrats

1741 (11 mars), Not. Papelier (41 Not 5) n° 20
fut present Damoiselle Salomé Zentgrave née Kunaste veuve de feu Sieur Jean Michel Zentgrav en son vivant Licentié en droit et bourgeois de cette ville, jelle assistée du Sieur Jean Brackenhofffer Notaire juré et bourgeois de cette ville, laquelle a (vendu)
au Sieur Pierre La Chapelle Cartier et bourgeois de lad° Ville
Une Maison avec tous ses Bastimens, Droits, dépendances et appartenances y compris les Chantiers dans la Cave, et la petite porte de Cuivre du fourneau et le Contoire au second estage dans le poël:/ scituée au marché aux chevaux de cette ville tenant d’un costé à ma veuve de feu Jean Jacques Willhelm en son vivant Cabaretier à la Cicogne et bourgeois de lad° ville de l’autre qui fait le coin à la rüe d’Evêque, aboutissant par derrière à Jean Sontag traitteur et bourgeois en cette ville, dont on paye annuellement au Jour de la fete de S Thomas au Chapitre de S Pierre le Jeune en cette ville 32 sols et deux Chapons rente foncière et surplus suivant l’affirmation de la demoiselle vendeuse faite en foy de serment, franche, libre, quitte de toutes hypothèques et autres charges – moyennant le prix et somme de 6000 livres tournois (…) s’oblige de payer a lad. Dlle vendeuse si tot que le present Contrat de vente sera enregistré au greffe de la Chambre des Contrats qui doit se faire dans quinze jours de ce Jourd’huy 2000 livres tournois
(signé) Salome Zentgraffin, + marque du sieur Pierre La Chapele

1741 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 208
Fr. Salome geb. Künastin weÿl. H. Lt. Michael Zentgraff gewesten advocati und Proc. vicarÿ wittib so ohnbevögtiget mit beÿstand H. Not. Johannes Brackenhoffer
in gegensein Pierre La Chapelle des Kartenmachers und Elisabeth geb. Delay
eine behausung und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt ane der Bischoffsgaß, einseit ist ein eck, anderseit neben der Wilhelmerischen wittib, hinten auff Sontag den schneider – samt einem kupffernen offen: Keßel und thürlein und denen in dem keller befindlichen liegerlingen – davon gibt man dem stifft zum jungen St Peter 8 ß und 2 Cappen ane erblehenungzinß – ihro als ein von ihren eltern ererbtes guth – um 1500 pfund oder 6000 livres tournois

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du banquier Jean Daniel Stædel pour en régler le prix d’achat

1741 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 209-v
Pierre La Chapelle der Kartenmacher und Elisabeth geb. Delhée mit beÿstand ihres bruders David Benoit des Kartenmachers und H. Johann Jacob Giesing des handelsmanns
in gegensein H. Johann Daniel Städels Banquier – schuldig seÿen 500 pfund zu erkauffung hiernach beschriebener behausung
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung und hoffstatt cum appertinentis ane dem Roßmarckt ane der Bischoffsgaß, einseit ist ein eck, anderseit neben der Wilhelmerischen wittib, hinten auff Sontag den schneider – davon gibt man dem stifft zum jungen St Peter 8 ß und 2 Cappen ane erblehenungzinß
mehr eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff und hoffstatt und übrigen zugehörden ane dem Roßmarckt, einseit neben Peter Pflug dem Stadtlohner anderseit neben NN hinten auff den Rindshäutergraben

Originaire de Lyon, le cartier Pierre Lachapelle épouse en 1711 Elisabeth Delhée, native de Verdun, fille de Jacques Delhée, habitant à Metz, et de sa femme Jeanne Royer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 230)
Die 28 Mensis Novembris aô 1711 (…) Sacro matrimonii vinculo copulati sunt honesti adolescentes scilicet Petrus La chapelle Lugdunensis ac Cartharum fabricator et pudica virgo Elizabetha Delay verdunensis ac filia defuncti Jacobi delhay metensis ac etiam Cartahrum fabricatoris et Joannæ Royeyr verdunensis, Testes huiusce matrimonÿ fuerunt dauid Benoy, de Bellriue ditionis Bernensis in Helvetia et tutelaris huiati ac cartharû fabricator et Nicolay Bertier Cuis ac mercator huiatis (signé) o signum sponsi, lisabet delhé (i 10)

Ils passent un contrat après leur mariage (d’autres actes qui les concernent seront traités à la notice d’une autre maison)
1715 (26 juin), Not. Humbourg (6 E 41, 37)
Conventions matrimoniales – furent presens Pierre La Chapelle Bourgeois de Lyon étably en cette ville et Elisabeth Delhée sa femme de Luy authorisés à L’effet des presentes, Lesquels ont respectivement dit et declaré Que n’ayant pas fait rediger Leurs pactions matrimoniales par escrit par devant Notaires et Voulant neanmoins Les executer de part et d’autre (…)
être communs en tous biens qu’ils acquereroient Constant leur mariage aux us et coutumes de France a sçauoir Chacun pour une moityé (…) Fait et passé à Strasbourg Ce 26° de Juin 1715 (signé) x marque de Pierre La Chapelle, lisabet delhee

Pierre Lachapelle et Elisabeth Delhée revendent un an plus tard la maison au tapissier Anselme Rondouin moyennant 1 650 livres

1742 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 257
Pierre La Chapelle der Kartenmacher und Elisabeth geb. Delhée
in gegensein Anselme Rondouin des tapezierers
eine behausung und hoffstatt mit allen derosleben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt ane der Bischoffsgaß einseit ist ein Eck, anderseit neben der Wilhelmischen wittib, hinten auff Sontag den schneider – samt einem Kupffernen ofen: keßel und thürlein und denen in dem keller befindlichen Liegerlingen – davon gibt man auff Thomä Apostoli dem stifft jungen St Peter 8 ß und zween cappen Erblehenzinß – als ein am 24. Aprilis 1741 erkaufftes guth – um 750 und 500 pfund (verhafftet, geschehen um) 400 pfund

Le tapissier Anselme Rondouin natif de Strasbourg achète le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1734, 4° Livre de bourgeoisie p. 1011
Anselm Rondovin d Leedige tapizier Von hier geb. erhalt d. b. umb d: neuen b: will beÿ E E Zunfft Zum spiegel dienen Jur. d: 3.ten Julÿ 1734.

Fils de l’entrepreneur Urbain Rondouin, Anselme Rondouin épouse en 1736 Catherine Dorothée Reineri, fille du conseiller Jean François Reineri : contrat de mariage, célébration
1736 (30. 9.br), Not. Humbourg (6 E 41, 56)
Contrat de mariage – furent presens Le Sieur Anselme Rondoüin marchand tapissier Bourgeois de cette ville y demeurant fils majeur d’ans du Sieur Urbain Rondoüin Entrepreneur des ouvrages du Roy en cette Province d’Alsace et de Damle Marguerite Assenet Son Epouse faisant, stipulant et agissant pour luy et en son nom du consentement desdits sieur et dam.le ses pere et mere presens d’une part
Et le Sieur Jean François Reinerÿ Conseiller au magistrat de cette dite ville et Damle Catherine Dorothée Dolhopff Son Epouse, faisant, stipulant et agissant pour dem.le Catherine Dorothée Reinery leur fille presente de son bon gré et consentement d’autre part
Fait lû et passé ausiy Strasbourg le 30° novembre 1736 (signé) Anselme Rondouin, dorothé reineri

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 112)
Hodie 7 Januarÿ Anni 1737 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Anselmus Rondouin filius Dni. Urbani Rondouin architecti et Margaritæ Assenette ex parochia Sti Stephani Hujus urbis et pudica virgo Catharina Dorothea Reineri filia Dni Joannis Francisci Reineri Senatus Majoris hujus urbis assessoris et Dnæ Catharinæ Dorotheæ Dolhoffin Conjugum parochiana nostra (signé) Anseme rondoüin, Catharina d.reineri (i 59)

Catherine Dorothée Reineri meurt en 1739 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans la maison Petit place des Cordeliers. L’actif de la succession s’élève à 644 livres, le passif à 851 livres.
1739 (3.6.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 701) n° 201
Inventarium unndt beschreibung all der Jennigen Haab, vnndt Nahrung, Schulden in vnndt auß dem Erb, nichts davon außgenommen, reservirt noch vorbehalten, So Weÿl. die Viel Ehrn: undt tugendbegabte Catharina Dorothea gebohrne Reinerÿ deß Ehr unndt Vorgeachten Hn Anselm Rondouin tapizierers vnndt burgers alhier zu Straßb. gew. haußfr. seel. nach Ihrem den 12.ten Martÿ Jüngsthin aus dießer welth genommenen tödtlich. hinscheiden hier Zeitl. verlaßen,welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuch. erfordern, vnnd begehren tit. die Viel Ehren, wohlgeacht, und wohlweiß. Hn Joh: Frantz Anthoni Bourst beÿsitzern E.E. Kl. Raths, undt burgers dahier, alß Margarethæ Dorotheæ Theresiæ, vnndt Mariæ Franciscæ mit dem hinterbl. Wittwer Ehel. Erziehlter Zweÿer döchterlein undt dießorts ab intestato nachgelaßene Erbin Verordnet, vnndt geschw. Vogdts Inventirt – So gescheh. in auch beÿs. tit. Fr. Catharin Dorotheæ Dolhopffin der abgelebten Fr. seel. Mutter und dann Fr. Margareth Assonet deß H. Wittibers Mutter, zu Straßb. auff Mittwoch d. 3. Junÿ a° 1739.
Copia der Eheberedung, vide inferius
Bericht dieße Verlaßenschafft betreffendt. Wie auß obbeschriebener Eheber. vndt deren articulis 3. 4. et 5. mit mehrem Ersichtlich, haben die abgelegte Fr. seel. vnd der hinterl. Wittiber deren Zubringend. oder Etwan wehrender Ehe Ererbende Nahrung Sich für ohnverändert, vnndt der abgeh. Posten Ergäntzung beederseiths reservirt vnndt vorbehalten, weillen aber dem gegebenen bericht nach Sie Kein ordentl. Inventarium illatorum auffrichten laßen (…)
In Einer alhier zu Straßburg auff dem Barrfüßer Platz gelegen, H Petit dem Sattler und burg. alhier gehörig. behaußung Erfunden worden, alß folgen thuet
In der untern Cammer, In der obern Stuben, In der Cammer
Abzug in gegenwärtiges Inventarium gehörig, Sa. Hausraths 134, Sa. Tapezereÿ waaren 70, Sa. Silbers 7, Sa. Goldener Ring 6, Sa. activorum 425, Summa summarum 644. lb – Schulden 851. lb, Übertreffen alßo vorstehende Passiva die samtliche Verlaßenschafft umb 207. lb
Copie du Contrat de mariage (…) 30. 9.bre 1736, Humbourg Not. Royal

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 250 florins (125 livres) sur un total de 700 florins
1739, Livres de la Taille (VII 1178) f° 383
Spiegel F. N° 7911 – Weÿl. Fr. Catharinæ Dorotheæ gebohrner Reinerÿin Anselm Rondouin Tapetzierers und Burgers alhier Ehel. haußrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Schmidt.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 59.b 348. 17. 7.
die machen 700. fl. Verstallte nur 500 fl. Zu wenig 250. fl.
Nachtrag auf fünff Jahr alß lang Er burger in duplo à 12 ß, th. 3 lb
Und auff vier Jahr i, simplo à 6 ß – 1 lb 4 ß
Ext. Stallgeltt pro 1739- 2. lb 2 ß
Gebott, 2 ß 4 d
Abhandlung, 12 ß 6 s – Summa 7 lb 10
Auff bitten von denen herren dreÿ nachgelaßen 1 lb 4 ß, rest 5 lb 16 ß 10 d
dt. 17° Junÿ 1739.

Anselme Rondouin se remarie en 1743 avec Anne Claire Damisson, fille du marchand Denis Damisson à Landau : contrat de mariage à Landau, proclamation à Strasbourg
Copie du Contrat de mariage. Par devant le Notaire Royal immatriculé au Conseil souverain d’Alsace résidant a Landau soussigné furent présens Le Sieur Anselme Rondouin bourgeois mesure tapissier demeurant à Strasbourg de présent en cette ville de Landau assisté du sieur Jean Rondouin Entrepreneur des Ouvrages pour le roy audit Strasbourg, Et Demoiselle Anne Claire Damisson fille de feu Le sieur Joseph Denis Damisson vivant bourgeois Marchand audit Landau et de Damoiselle Françoise Fangouin de la place de ses père et mère assitée de ladite Demoiselle Françoise faugouin de la place sa mere et du Sieur Jean Lauge bourgeois mesure demeurant en cette ville son beau père d’autre part – Fait et passé en la demeure dudit Sieur Lauge ce 10 decembre 1742 – Streicher

Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 243)
Anno 1743 die 4 Januarÿ tribus proclamationibus in Ecclesia nostra publice factis ac nullo detecto impedimento Dnm. Anselmum Rondouin civem argentinensem et aulæorum opificem parochianum nostrum dimisi ad Dnm Colin parochum in Landau quaternum per cum matrimonio Jungi valeat cum pudica virgine Maria Clara Damson ejus parochiana (i 127)

Anne Claire Damisson (Damson) devient bourgeoise par son mari le 25 février 1743.
1743, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 120
Fr. Anna Clara Damson Von Landau gebürtig, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Anselmo Rondouvin dem burger und tapezierer allhier um den alten burger schilling, und will beÿ E.E. Zunfft Zum spiegel dienen promis. eod. [25.ten februari 1743]

Anne Claire Damisson fait dresser l’inventaire de ses apports (1 128 livres) dans la maison de son mari.

1745 (8.7.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 476) n° 304
Inventarium über der Ehren und tugendsamen Frauen Annä Clarä Roundouin gebohrne Dameson zu dem Ehren und Vorgeachten Hn Anselme Rondouin dem Tapezierer und burger allhier zu Straßburg, als ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung – und sich vermög ihrer mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten hat
So geschehen in der königl. Statt Straßburg in fernerem gegenseÿn des ehrenvest v. Kunsterfahrenen herrn Johann Friderich Senckeißen des Silberarbeiters v. burgers allhier als der Ehefrauen hierzu erbettenen beÿstandts auff Donnerstag d. 8.ten des Monats Julii A° 1743.
In einer allhier zu Straßburg an dem Roß: oder neuen Kornmarck gel. Ihme Ehem. eigenthüml. gehörigen behaußung ist befunden word. als folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 337, Sa. Silber Geschirrs 142, Sa. Goldenen ring 65, Sa. Baarschafft 584, Summa summarum 1128. lb

Anselme Rondouin meurt en 1782 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de la Nuée Bleue. La masse propre à la veuve est de 1 259 livres, celle des héritiers de 2 803 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 675 livres et le passif à 8 321 livres.
1782 (26.3.), Not. Zimmer (6 E 41, 1428) n° 542
Inventaire des Biens delaissés par feu le Sieur Anselme Rondouin vivant Maître Tapissier et bourgeois de cette Ville de Strasbourg – apres son deced arrivé en lad. Ville el 26 Janvier 1782. Lesquels Biens ont été inventoriés à la requete de Dlle Anne Claire Rondoüin née D’Amisson, Veuve dud. defunt assistée du sieur Ignace Lex, Licentié és Loix – Fait et passé a Strasbourg ce 26 Mars 1782.
Feu le S. Anselme Rondouin a delaissé pour ses seuls et uniques héritiers ab intestat scavoir 1° Le S Jean Alexis Rondouin sois Inspecteur des Ponts et Chaussées de cette Province d’Alsace demeurant ordinairement à Colmar, 2.do D° Marie Simulin née Rondouin Epouse du S Chrétien Simulin, Officier retiré residant ordinairement à Diedesfeld pres de Landau dans la Jurisdiction de l’Eveché de Spire. Lesd. Sieur Rondouin et lad. De Simulin fils et fille dud. fue S. Rondouin procréés avec Dle Anne Claire née D’amisson veuve dud défunt

Trouvés dans une Maison Sçise en cette ville de Strasbourg Ruë de le Nue-bleue appartenante à lad. succession
Meubles et effets. Au Rez de chaussée, Au Second Etage, Au premier Etage, Dans la Cuisine
Propriété d’une Maison. Scavoir une Maison et cour avec ses apparten. et dependances Scituée en cette ville de Strasbourg rue de la nuée bleue, d’un côté l’Hotel du Grand Doyen, de l’autre la De veuve Lang et par derrière la Dame veuve Rondouin née Vialy, lad. Maison franche et quitte de toutes Charges et hypothèques à l’Exception d’une somme principale de 3000. li. portée ci-dessous au Chapitre des Dettes passives pour laquelle elle est affectée, lad. Maison estimée par les Experts jurés de cette ville, suivant leur billet d’estimation du 2° May 1782 produit et joint au présent Inventaire à la Somme de 6000. La Propriété de lad. Maison est constatée par acte passé à la Chambre des Contrats de cette ville le 2° Octobre 1747.
– Abschatzung Vom 2.ten Maÿ 1782. Auf begeren Weÿland Herr Antzhelm Rondoin dem geweßenen Tabzeierer ist Eine behausung alhier in der statt straßburg in der Blauwolcken gas gelegen Ein seÿts neben der Provoté anderer seÿts neben Madame Lang und Hinten auf Madame Rondoin stoßend gelegen solche behausung bestehet in Etlicher stuben Zweÿ Kichen Zweÿ fransoisch. Camin Kammerin und Etlichen Hauskammern darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch Ein gewölbter Keller gleiner Hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero beschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigem wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden, Vor und um, Dreÿ Thausen gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner WMstr.
Usufruit et Jouissance. en vertu d’un acte passé devant Me La Combe Notaire Roial le 29 fevrier 1780. feu le S. Anselme Rondouin et De Anne Claire née D’Amisson présentement sa veuve ont promis et assuré au S Jean Alexis Rondouin leur fils pour Dot et avancement de leurs hoiries futures, Un Bien de Campagne qu’ils possedoient dans la Banlieue de Kittolsheim, Baillage de la Prefecture de Haguenau (…)
Observation concernant la Succession de feu le Sr Rondouin. Par le Contrat de mariage transcrit (…)
Etat Sommaire du présent Inventaire – Biens propres à la Dlle Veuve, Total des effets 39, Total de la Dette active 1000, Total du Remploi 4000, Total général 5039 Livres
Remploi des Biens propres aux héritiers, 11.215 livres – Dettes passives 1000 livres, Deduction faite 11.215 Livres
Biens de la Communauté, Total des Meubles 703, Total de la Propriété d’une Maison 6000, Total général 6703 Livres – Dettes passives 33.234 Livres, Excedent des Dettes passives sur la masse active 26.530 livres
Les dettes passives excedent la totalité des biens de cette succession de la somme de 10.276 Livres
Pour former celle du Stall il y auroit encore a deduire le somme de 3000 livres prix fixé du Bien de Campagne de Kittolsheim mais comme la Dlle Veuve n’a que la jouissance de ce Bien pendant sa vie et que ce prix n’est également pas suffisant pour remplir ce vuide, il a été jugé inutil d’en faire la detraction, cy Pour Mémoire
Copie du Contrat de mariage. (…) Fait et passé en la demeure dudit Sieur Lauge ce 10 decembre 1742 – Streicher

Anselme Rondouin vend la maison au cafetier Jean Antoine Jaquemin et à sa femme Anne Marie Prefosse

1747 (29.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 668-v
Anselme Rondouin der tapezirer
in gegensein Jean Antoine Jaquemin des Caffetier und Marie Anne geb. Prefosse
eine behausung und hoffstatt mit allen deoselben begriffen, weithen, Zugehörden und Eechten ane dem Roßmarckt, einseit ist ein Eck ane der Bischoffsgaß, anderseit neben der Wilhelmischen wittib, hinten auff N. Sontag dem schneider – davon gibt man auff Thomä Apostoli dem Stifft jungen St Peter 8 ß und zween Cappen – als ein am 1. Junÿ 1742 erkaufftes guth – um 2500 pfund

Originaire de Lauterbourg, Jean Antoine Jaquemin épouse en 1735 Marie Anne Nicole Lambert, fille du fripier strasbourgeois Claude François Lambert, veuve du sergent Abdon Sonners : contrat de mariage, célébration
1735 (1. 8.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 990)
Mariage du 1° 8.bre 1735 – furent presens sieur Jean Antoine Jacquemin natif de Lauterbourg en basse alsace, fils mineur agé de vingt un ans de deffunt Sr Antoine Jacquemin dit lafontaine vivant garde magasin des Bois aux troupes du Roy en lad° place, et de Demoiselle Marie Margueritte Jominy son Epouse ses pere et mere, lad° Delle presente et de Son Consentement, stipulant led. S. Jacquemin sous L’authotité de sad° mere pour luy et en son nom d’une part
et Demoiselle Marie Anne Nicole Lambert veuve du Sieur Abdon Sonners vivant sergent de la Compagnie de Molain au Batt.on de Valenceau Regiment de Royal artillerie, duquel est issue une fille vivante agée d’environ un an nommée Marie Catherine, lad° Delle fille mineure agée de 21 ans ou environ de deffunt Sr Claude François Lambert vivant marchand frippier en cette ville et Marie Elisabeth Duflos Mary et femme ses père et mère natifve de la Parroisse de Ste Croix a Aras en Flandre, stipulante sous L’authotité et du Consentement de sad° mere a ce presente pour elle et en son nom d’autre part
Comme il y a un enfant vivant né du premier mariage de lad° future Epouse avec led. deffunt sieur Abdon Sonners, il a été convenu et accordé entre lesd. futur époux que led. enfant sera par Eux adopté et regardé Comme provenant de leur futur mariage
+ marque du futur époux, m.a. lambert

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 90-v)
Hodie 3. die octobris anni 1735 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Honestus adolescens Joannes Antonius Jacquemain filius legitimus Ant. Jacquemain in Prædicta Parochiâ S. Joannis [intra argentinam] commorans, et pudica virgo Maria Anna Lamber filia Legitima Claudii Lamber Parochiana nostra (signé) + signum sponsi, marianne lambert (i 96)

Le manant Jean Antoine Jaquemin obtient des Quinze le droit de vendre au détail
1735, Protocole des Quinze (2 R 143)
(f° 431) Sambstag d. 8. Octobris 1735 – Christ. nôe Antoine Jacquemin Schirmer Cit. E. E. Zunfft Zur Mörin Zunfft Mr. bitt Ihme dispensando ex gratia das Frantz. Krempen Recht gnädig gedeÿen Zu laßen. Gug. bitt deput. Erkant, Deput. Willfahrt

(f° 456) Sambstag d. 19. Novembris 1735 – Antoine Jacquemin Ca. E. E. Zunfft Zur Mörin
Iidem [Obere Handwerckh herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] Referiren, Antoine Jacquemin der Schirmer habe in einem den 8. Octobris jüngst contra E. E. Zunfft Zur Mörin gehaltenen Recess Unterthänig gebetten Ihme dispensando das Frantz. Krempen Recht gnädig gedeÿen Zu laßen. Auff geschehene Remission habe er sein petitum widerhohlt,
Nahmens der E. Zunfft aber H Frantz Anthoni Kellermann der Zunfftmeister das begehren Zu MGHh. Erkantnus gestellet dahero man davor gehalten, daß dem Imploranten in seinem begehren dispensando Zu Willfahren seÿe. Die genehmhaltung Zu MGhh. stellend. Erkandt, Willfahrt.

(f° 474) Sambstag d. 26. Novembris 1735 – Obere Handwerck Herren laßen durch Hn Secret. Kleinclaus referiren, daß diejenige bescheid deren Comm. dießen morgen begehrt und willfahrt worden, bereits wie folgt zu papier gebracht seÿe,
Bescheid. Sambstag den 19. Nov. 1735 – In Sachen Antoine Jacquemin des Schirmers, Imploranten, ane einem, entgegen und wieder E. E. Zunfft Zur Mörin H. Zunfftmeister, Imploraten gethanes Unterthäniges ansuchen und bitten Ihme dispensando das Frantz. Krempen Recht gnädig gedeÿen Zu laßen, des Appellaten darüber angehörte Verantwortung, gebettene bewilligte und beschehene Deput. Ist der Herren Deputirten abgelegten Relation nach erkandt, Wird dem Imploranten in seinem begehren dispensando Willfahrt.

Jean Antoine Jacquemin dit la Fontaine se remarie en 1737 avec Marie Anne Prefosse, fille de l’aubergiste Jean André Prefosse : contrat de mariage, célébration
1737 (3 juin), Not. Humbourg (6 E 41, 57)
Mariage – furent presens Le Sieur Jean Antoine Jacquemain dit La fontaine Employé pour le Roy Bourgeois de la Citadelle de cette ville de Strasbourg, fils de feu Le Sr Antoine Jacquemain dit La fontaine en son vivant Garde-Magazin à Lauterbourg et de Dam.le Marie Marguerite Jominy a present sa Veuve, faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom et du consentement de Lad. Damle sa mere presente d’une part
et Demoiselle Marie Anne Prefosse, fille de feu Jean André Prefosse auberge à l’aigle d’or quartier de St Nicolas en cette ville et de Dam.le Anne Marie Ans son Epouse, faisant, stipulant et agissant pour Elle et en son nom sous L’authotité et du Consentement desdits ses Pere et mere aussy presens d’autre part
(signé) lafontaine, Marianne Prefose

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 114)
Hodie 17 mensis junii anni 1737 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Honesti adolescentes joannes Antonius Jacquemin Ex parochiâ arcis argentinensis viduus Mariæ Annæ Nicolæ Lambert et Maria Anna Prefosse, filia Andreæ Prefosse cauponis et Annæ Mariæ Anzen conjugum parochiana Nostra (signé) + nota sponsi, Marianne Prefosse (i 119)

Jean Antoine Jacquemin est cité à comparaître au conseil des Fribourgeois parce qu’il loge des hôtes. Il cotise à la tribu pour en avoir le droit
1743, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 189-v) Dienstags den 17.ten Dec: A° 1743. Neu Zudiener
Anthoine Jacquemin der hiesige Schirmer, citirt weilen derßelbe seine beede Gebrüder nebst einem Chirurgien und Commis de l’Armée beÿ sich in Cost Zu haben, so von* Gn. Herren denen XV. die Erlaubnus erhalten, umb sich derenthalben alß ein Zudiener dießorts Zünfftig Zu machen.
Ille declariret dato daß Er verschiedene Chirurgiens Zufolg hochgedachter Erkanntnus beÿ sich in Cost habe, Bittet dahero pro Recept.
Erk. derßelbe wirdt gegen Erlag der 3. lb 4 ß d als Zudienen recipiret, undt Ihme anbeÿ Niemandten, alß seinen Kostgängern, die ordentliche Speiß und tränckh undt Zwar Sein Extr* Zugeben verbotten und solle fürdersambß burger und dißorts Leibzünfftig werden

Jean Antoine Jacquemin demande aux Quinze l’autorisation d’héberger des employés du roi. Sa femme présente un certificat d’après lequel la tribu des Fribourgeois le recevra à titre de cotisant dès qu’il aura l’aval des Quinze. Les Quinze accordent l’autorisation au tarif ordinaire.
1743, Protocole des Quinze (2 R 153)
(p. 548) Sambstag d. 7. Xbris 1743 – Fuchß nôe Jean Antoine Jacquemin Employé aux Travaux du Roy und Schirmer bitt Unterth. vmb Erlaubnus Commis des vivres und dergleichen in Cost nehmen Zu dörffen. Erkand, an die Ober Ungelt Heren Verwiesen.

(p. 582) Sambstag d. 14. Xbris 1743 – Weithers laßen Iidem [Obere Umbgelt Herren] per Eundem [Secretarium Kleinclaus] referiren, daß Jean Antoine Jacquemin, Employé aux Travaux du Roy und Schirmer allhier, den 7. hûs per recessum Vnderth. gebetten Ihme Zu erlauben, Commis des vivres und dergleichen in Kost nehmen Zu dörffen. Auß geschehene Wisung seÿe des Imploranten Ehefraw erschienen, welche petitum wiederhohlet, dero man aber die Außweise gegeben einen Schein Von E. E. Zunfft der Freÿburger Vorzulegen, welches Sie auch diesen morgen gethan laut deßen attestirt daß der Implorant, wann er die Erlaubnus so ersucht beÿ Mgh erhalten haben wird, Er beÿ ged. E. Zunfft alß ein Zudiener angenommen werden sollen Werde Ihme also Zu Willfahren sein bitt willfahrt, gegen erlag der ordentlichen Gebühr.

Jean Antoine Jacquemin et Marie Anne Prefosse hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Jean Louis Imlin

1747 (29.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 670
Jean Antoine Jaquemin der Caffetier und Marie Anne geb. Prefosse
in gegensein H. Johann Ludwig Immelin des silberarbeiters E.E. großen Raths beÿsitzers – schuldig zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung 1750 lb
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung und hoffstatt ane dem Roßmarckt einseit ist ein Eck ane der Bischoffsgaß, anderseit neben der Wilhelmischen wittib, hinten auff N. Sontag dem schneider – davon gibt man 8 ß und zween cappen zinß

Jean Antoine Jacquemin demande à la tribu des Fribourgeois un certificat pour devenir bourgeois
1747, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 369) Donnerstags den 28.ten Sept: A° 1747. – Sr Antoine Jacquemin der Caffetier auff dem Roß Marckh und bißheriger Schirmer, stehet vor vndt bittet, weilen er allhier burger Zu werden, undt dießorts mit dem Leib sich Zünfftig Zu machen, gesonnen, Ihme deßwegen mit dem behörigen Zunfftschein Zu willfahren.
Hierauff ist erkandt worden, daß demselben an seinem gesuch zu willfahren jedoch mit der condition daß Er von der Profession der würth nicht Zu profitiren berechtiget seÿn solle. prom.

Jusqu’à présent manants, le cafetier Jean Antoine Jacquemin et sa femme Marie Anne Prefosse achètent le droit de bourgeoisie le 30 septembre 1747
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 312
Jean Antoine Jacquemin der bißherige schirmer u. Caffetier allhier u. deßen Ehefrau Maria Anna geb. Prevosse Erhalten das burgerrecht ein jedes umb den neuen burger schilling ihre Zweÿ KKr aber Johann Heinrich u. Margaretha werden beÿ ord: gelaßen wollen beÿ E: E: Zunfft der Freÿburger dienen, jur. et prom. eod. [30. 7.bris 1747]

Jean Antoine Jacquemin devient tributaire chez les Fribourgeois. L’acte rappelle qu’il n’a pas le droit d’exercer le métier d’aubergiste.
1747, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 371) Donnerstags den 16.ten Nov. – Jean Anth: Jacquemin dermahliger Caffet. auff dem Roß Marckh, und burger allhier, der vormahliger Schirms Verwanthe undt Zudiener beÿ dießer Ehrs: Zunfft, prof. burger: urkundt de dato 2. und 14. oct: 1747. Zu parition gericht bescheids vom 17.ten Dec: 1743. alß da Er wegen Haltung Kostgänger alß Zudiener gegen Erlag der 3. lb d dießorts recipirt worden undt bittet Ihme dermahlen Leibzünfftig anzunehmen.
Hierauff Erkandt worden, daß derselbe über die allschon Entrichtete 3 lb d annoch 2 lb 4 ß d Zu erlegen schuldig dabeÿ aber Ihme weder eine Auberge zu halten noch wein oder Eßen verkauffen, oder sonsten wieder ordnung Zu handelen, beÿ straffe Verbotten seÿn solle. Ded. prom: et jur: auff die ordn. eodem.

Jean Antoine Jacquemin hypothèque la maison au profit du médecin Jean Germain Dufort

1748 (10 janvier), Not. Humbourg (6 E 41, 79)
Obligation – fut present le Sr Jean Antoine Jacquemain Bourgeois Marchand Caffetier de cette ville y demeurant marché aux chevaux Paroisse St Pierre le Jeunne (devoir)
à Mr Jean Germain Dufort Medecin du Roy demeurant en cette ville place et Paroisse St Etienne, la comme de 1200 livres
hypothéqué, une maison à lui appartenante en propriété et qu’jl a acquise jl y a environ trois mois du Sr Rondouin Tapissier Bourgeois de cette d° ville, Scituée marché aux chevaux ayant pour enseigne au Grand comte de Saxe faisant coin à la rue d° Bischoffs gass d’une part et le Cabaret du Bec de l’autre, laquelle maison jl a declaré être affectée et hypothéquée au Sr Imlin orfèvre pour la somme de 7000 livres au reste franche et quitte

Jean Antoine Jacquemin dit la Fontaine et sa femme Marie Anne Prefosse font dresser un inventaire de leurs biens dans la maison au Marché aux Chevaux. La masse propre à la femme s’élève à 450 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 2 904 livres, le passif de 4 395 livres.

1749 (21.7.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 958) n° 5
Inventarium über Sr Jean Antoine Jacquemain dit la fontaine des Caffetiers, und die Ehren: und tugendsame Fr. Marie Anne gebohrne Prefose beede Eheleuthe und Burgerr allhier tam active quam passive dermahlen besizende Nahrung auffgerichtet Anno 1749. – weilen die Ehefr. Ihr in denen Ehepactis benandten Vermögen, beneben deme was sie währender Ehe ererbt, Zu Salviren gedencket, auff deroselben Ansuchen, erfordern und begehren inventirt, durch sie die Ehefrau und Zwar mit assistentz S. T. H. Johannes Schimmelpfenning J: P: allhier (…) So beschehen Straßburg auff Montag den 21. Julÿ Anno 1749.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarckt ane der Bischoffs gaß gelegenen und hernach beschriebenen behausung folgender maßen befunden worden
Eigenthumb ane einer behausung. Nehml. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane dem Roßmarckt einseith ist ein Eck an der Bischoffs gaß anderseith neben H. Johannes Klein dem Gastgeber und burgern allhier, hinten auff eben denselben stoßend, davon gibt mann Jahrs auff Thomæ Apostoli dem Stifft Jungen St. Peter 8. ß und Zween Cappen ane Erblehnungs Zinnß, sosten aber außer den darauff hafftenden Passiv Capitalien freÿ leedig und eigen. Und ist solche umb den Kauffschilling ohnpræjudicirlichen beliebter maßen hierauß Zu werffen pro 2500 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub verfertigter Kauffbrieff mit dero anhangendem Insiegel verwahrt de dato 29. Septemb. 1747.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Ehefrauen unverändertes Vermögen, so alleilig in hernach beschriebener Zum theil Zuerfordern habendes Activ schulden 450 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns unverändert und Theilbares beschrieben, Sa. hausraths 267 lb, Sa. Silbers 136 lb, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 2500 lb, Summa summarum 2904 lb – Schulden 4395 lb, Des Ehemanns ohnverändert theilbar Passiv onus 1490 lb
Copia der Eheberedung (…) le 3. juin 1737 collationné Humbourg (Joint original sur parchemin)
Designatio Derjenigen Effecten, welche In sachen Contra sieur Lafontaine den Caffetier allhier Zur Ganth abgeholt worden, In Sachen Herrn Roth, des Rittmeisters unter dem Königlichen Husaren Regiment Ferari
(Accord avec les créanciers)

La maison est vendue par adjudication judiciaire le 10 mars 1750 à l’orfèvre Jean Louis Imlin, l’un des créanciers (voir plus haut l’obligation). La maison est estimée à la somme de 900 livres lors de l’inventaire dressé en 1764 après la mort de Jean Louis Imlin.

Georges Frédéric Imlin rachète de ses frères et sœurs les parts de la maison au Marché aux Chevaux

1765 (29.8.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 568
auf ansuchen H. Georg Friedrich Keller des silberarbeiters, nachstehende erbscession vor H Joh. Daniel Langheinrich Notario am 17. Augusti 1765
zu weÿl. H. Rathh. Johann Ludwig Imlins Verlaßenschafts erörterung, H. Johann Ludwig Imlin der silber arbeiter und dermahliger dreÿer auf löbl. Statt Stall, H. Philipp Jacob Hummel der handelsmann als geordneter theilvogt weÿl. H. Johann Daniel Imlin des silberarbeiters nachgelaßene dreÿ kinder, H. Philipp Jacob Imlin, Medicinæ doctor und Fr. Maria Salome Kellerin geb. Imlinin unter assistentz ihres Ehemanns H. Georg Friedrich Keller des handelsmanns
Georg Friedrich Keller des silberarbeiters ihres miterbem (für) ihne Georg Friedrich Imlin
eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Roßmarck, 1.s. ein Eck ane der Bischoffs gaß 2. s. neben dem sogenanten würths hauß Zum Schnabel, hinten auf Johannes Sontag den Schneider stoßend, davon gibt man Jährl. Löbl. Stifft Jung. St. Peter allh. ane Erblehen Zinnß 8. ß d in Gelt und 2. Kappen in feder – um 3000 gulden

Georges Frédéric Imlin revend un mois plus tard la maison au tisseur de bas André Windesheim et à sa femme Marie Madeleine Wittmann moyennant 1 500 livres.

1765 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 636
H. Georg Friedrich Imlin der silberarbeiter
in gegensein Andreas Windesheim des strumpffwebers und Mariæ Magdalenæ geb. Wittmännin
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt, einseit neben H. Wilhelm dem gastgeber, anderseit ist ein Eck ane dem Bischoffsgaß, hinten auff H. Johann Sontag – davn gibt man dem stifft Jungen St Peter 8 ß in geld und 2 cappen in federn ane ewigen zinß – um 750 lb (verpfändet, geschehen um) 750 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du tailleur Jean Nicolas Megré

1765 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 638
Andreas Windesheim der strumpffweber und Maria Magdalena geb. Wittmännin mit beÿstand Johann Jacob Kaÿßer des kieffers und Johann Daniel Reit des fastenspeishändlers
in gegensein Johann Nicolaus Megré des schneiders – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis auf dem Roßmarckt, einseit neben H. Wilhelm dem gastgeber, anderseit ist ein Eck ane dem Bischoffsgaß, hinten auff H. Johann Sontag

Fille du tanneur Jean Wittmann de Barr, Marie Madeleine Wittmann épouse en premières noces le 12 mai 1739 Jean Urie Reichard, couvreur en ardoises originaire de Vettéravie (Stathen) : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1745, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Johann Urias Reichard, dem ledigen Schifferdecker von Stathen aus der Wetterau gebürtig, weÿland Johann Heinrich Reichard geweßenen Schifferdeckers und burgers daselbesten nachgelaßenem ehelichem Sohn, als dem hochzeiter ane einem, So dann Jungfrauen Mariä Magdalenä Wittmännin, Johann Philipp Wittmanns des Rothgerbers und burgers allher zu Barr, ehelicher tochter, als der Jungfer hochzeiterin am andern theil (…) unterschrieben Barr den 2. Maji Anno 1739, J. D. Richshoffer ambstschreibereÿ substitutus

Mariage, Barr (luth. n° 8)
1739. Dienstags d. 12. Maji wurden allhier auff Obrigkeitl. Erlaubnus nach 2 maliger Proclamation ehelich copulirt und eingesegnet, Joh: Urias Reichard der ledige Schifferdecker von Stathen auß der Wetterau gebürtig, weÿl. H. Joh: Heinr: Reichard des geweßenen Schifferdeckers daselbst nachgel. ehel. Sohn und Jungfr. Mar. Marg. Wittmännin Mstr Joh: Wittmanns b. u. Rothgerbers allhier ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Urias Reichard als hozeiter, Maria Magdalena Wittmännin als hochzeiterin (i 136)

Jean Urie Reichard et Marie Madeleine « Mittmann » achètent le droit de bourgeoisie en janvier 1745 en apportant deux enfants.
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 192
Johann Urias Reichardt der Schifferdecker Von Stadten in der wetterau gebürtig und seine Ehefrau Maria Magdalena gebohrne Mittmännin Von Barr erhalten das burgerrecht jedes um den alten burger schilling und wollen dienen beÿ E. E. Zunfft der Maurer, Ihre 2. Kinder aber Maria Catharina und Ph. Heinrich werd. beÿ Ordnung gelasen, jur. et promis. eod. [11. Jan. 1745]

Jean Urie Reichard et Marie Madeleine Wittmann font dresser l’inventaire de leur actif et de leur passif dans une maison Grande rue de la Grange. La masse propre à la femme est de 448 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 50 livres, le passif à 562 livres.
1748 (3.12.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 958) n° 2
Inventarium über Meister Johann Uriä Reichards, des Schifferdeckers und Fr. Mariä Magdalenä gebohrner Wittmännin, beeder Ehepersonen und burgere allhier, anjetzo habende Activ und passiv Nahrung, auffgerichtet Anno 1748. – welche der Ursachen, allweilen die Ehef: Ihr Zugebrachtes und wehrender Ehe ererbtes in denen Ehepactis sich Vor ohnverändert Vorbehaltenes Guth zu salviren gedencket, auf deroselben auf ansuchen, Erfordern und begehren, und Zwar die Ehefr: mit assistentz des Wohl Ehren und Rechts gelehrten herrn Johann Schimmelpfenning Jur: Pract: allhier (…) So beschehen allhier Zu Straßburg den 3. Decembris Anno 1748.

In einer allhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen, und von beeden Eingangs gemelten Eheleuthen Lehnungs weiß bewohnenden behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer Behausung und Mahl Mühl zu Barr. (F.)
Ergäntzung der Ehefrauen währener ihrer Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach besag designationis in Anno 1740. durch vorhero offtgedachten H Ambtschreiber Schmidt Zu Barr
Series rubricarum hujus Inventarÿ.
Copia der Eheberedung (…) Barr den 2. Maji Anno 1739
Beschreibung der Ehefrauen unverändertes vermögen, Sa. hausraths 55 lb, Sa. goldenen Rings 10 lb, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung und Mahlmühl 86 lb, Sa. Eigenthums ane einem Reeb Stuck 20 lb, Sa. schulden 100 lb, Ergäntzung (199 lb, Rest) 176 lb, Summa summarum 448 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns unverändert und theilbares vermögens Sub una massa bechrieben, Sa. hausraths 47 lb, Sa. Silbers 2 lb, Summa summarum 50 lb – Schulden 562 lb, In vergleichung 512 lb

Le couvreur d’ardoises Jean Urie Reichard n’a pas assez de travail pour nourrir sa famille. Il rachète les outils de l’amidonnier Matthias Blaser qui a quitté la ville. La maîtrise des amidonniers lui fait grief d’enfreindre le règlement qui stipule qu’il faut avoir appris le métier deux ans chez un maître pour pouvoir l’exercer. La commission constate que le travail de couvreur manque effectivement, elle propose que Jean Urie Reichard soit admis en apprentissage puis en soit aussitôt libéré en acquittant les taxes habituelles. Les Quinze ratifient la proposition.
1751, Protocole des Quinze (2 R 160)
Joh: Urias Reichard der Schifferdecker contra Meisterschafft der Amlungmacher
(p. 275) Sambstags d. 25. Septembris – Faust nôe Joh: Urias Reichard, burger und Schifferdecker Ca die Amlungmacher, prod. Memor. juncto petito, mit beÿl. N° 1, und Weilen der Implorant nicht ohne nahrung seÿn Kan, als bezieht sich auff contenta producti, und bitt ihme ob ferias magnas biß austrag der sach, ohne præjuditz gnädig Zu erlauben, daß er amlung und poudremachen dörffe. Pastorius gegner hat sein handwerck, bitt nach ordnung cop: et T. O. Faust laßt in ppli. beedes Zu, bitt wie vor, Pastorius, ut modo, Erk. cop. und deppôn.

(p. 313) Sambstag d. 20. Novembris – Idem [Faust] nôe Joh: Urias Reichard Ca die Amlungmacher bitt similiter [communication sententiæ], Erk. similiter [willfahrt].

(p. 317) Sambstag d. 20. Novembris – Obere Handwercks Hhn laßen per Eundem [Secretarium] referiren, es habe Joh: Urias Reichart, der burger und Schifferdecker, beÿ MGHhn d. 25. 7.bris jüngst Ca. E. E. Handwercks der Amlungmacher Obermeister ein unterth. Memoriale, mit beÿl. Sub N° 1 übergeben, und darinn vorgestellt, was maßen er Zwar seines handwercks ein Schifferdecker seÿe, auff seiner profession aber so wenig zu arbeithen habe, daß er sich und die seinige nicht ernehren Könne, Nun habe er sich Zwar beÿ denen Amlungmachern angemeldet, daß, weilen er des ausgetrettenen Mathis Blaßers hauß entlehnet und deßen Schiff und geschirr an sich erkauffet, Er als ein Amlungmacher angenommen werden möge, Weilen aber Imploratsches handwerck von MGhh. einen artickel erhalten, vermög welches ein jeder, der das handwerck treiben will, zweÿ Jahr beÿ einem Amlungmacher lernen müße, mithin ihme, dem Imploranten, in seinem begehren nicht hat willfahrt werden können, als habe er sich gezwungen an dießelbe des unterth. Imploranten gehorsamstes bitten, Sie gnädig geruheten, dispensando von dem 5. Artickel derer Amlungmacher, zu erkennen, daß der Implorant gegen erlag der gebühr in das Corps derer Amlungmacher auffzunehmen seÿe.
Nôe Imploratischen Handwercks habe man umb deppôn gebetten, Auff geschehene weißung habe des Imploranten Ehefrau, in abweßenheit des mariti, præsens, contenta mémorialis et petito wiederhohlt, auff seithen derer Imploranten seÿen Vorgestanden Joh: Michael Ell, als Ober: Carl Fünffschilling, als unter: und Hanß Georg Weiß, alß beÿsitzmeister, welche sambtlich gebetten, dem Imploranten mit seinem begehren, als wieder Ihre artickel lauffend, ref. exp. abzweißen,
die Hhn. deputirte hätten befunden, daß die Schifferdeckereÿ allhier nicht einmahl ein handwerck ausmache, und allhier sehr selten getrieben zu werden pflege, mithin Implorant in einem nahrungsloßen Zustand sich vorgegebenermaßen würcklich befinde, Zu dem Ende sie deßen begehren als gratiable angesehen, und dafür gehalten, daß der Implorant, nachdeme derselbe bey Imploratischer Meisterschafft in die Lehr eingeschrieben, sogleich aber auch wieder außgethan seÿn wird, beÿde præstitis præstandis, gegen erlag 3. lb d pro dispensatione, die helffte Löbl. Statt, die anderre helffte Imploratischer Meisterschafft heimfällig, auch præstirung der geordnetem Meister aufnahms gebühr in die Meisterschafft der Amlungmacher dispensando, ref. exp. auff: und anzunehmen seÿe, die confirmation Zu MGHh. stallend. Erk. bedacht gefolgt.

Fils du tailleur Jean Jacques Windesheim de Barr, le fabricant de bas André Windesheim épouse en 1762 Marie Madeleine Wittmann, veuve de Jean Urie Reichard : contrat de mariage auquel est jointe une convention sous seing privé, célébration
1762 (25 Jenner), Not. Haering (6 E 41, 1377) n° 285
Ehevertrag Zwischen dem Ehrbaren Andrea Windesheim dem ledigen Strumpff weber und der Tugendsamen frawen Maria Magdalena Richardin Gebohrne Wittmännin
[unterzeichnet] Andreas Windesheim, Maria Magdalena Wittmännin
Erschienen H. Andreas Windesheim leediger Strumpffweber Meister, weiland Mr Johann Jacob Windesheim geweßenen Schneiders und burgers zu Barr Straßburgischer Herrschafft seeligen mit Frau Margaretha geb. Reißingerin, H Johann Philipp Wittmann, Rothgerbers und bs. alda derzeit Ehefrau, ehelich erzeugter Sohn als Hochzeiter, beiständlich H. Balthasar Hartmann Seÿffert des Strumpffwebers und bs. alhier, an einem
So dann Fr: Maria Magdalena Richardin geb. Wittmännin weil. Johann Urias Richard geweßenen Schifferdeckers und bs. alh. hinterbl. Wb. als braut, mit beÿhülffe H Andreas Wittmann Schneider Mr und H Heinrich Leonhard Fröreißen Kieffers und Weinhändlers beeder burgere alhier an dem andern theil
Straßburg Montags den 28. Jenner 1762 [unterzeichnet] Andreas Windesheim als hoch Zeiter, Maria Magdalena Richardin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 223, n° 5)
1762. Eodem [Mittwoch] den 10. Febr. seind nach geschehener Zweÿmahlig. proclamation auff vorbemeldte Sontäge IV. ,nach Epiphan. vndt Septuag. ehelich eingesegnet worden Andreas Windeßheim der ledige strumpfstricker vnd burger alhie weÿl. Johann Jacob Windesheim geweßenen Schneiders vndt burgers Zu Barr hinderlaßener ehel. Sohn, Und Fr. Maria Magdalena weÿl. Urias Richard gewesenen Schiffendeckers vndt burgers alhier hinderlaßene Wittib [unterzeichnet] Andreas Windesheim als Hochzeiter, Maria Magdalena Richardin als hochzeiterin (i 117 – Procl. Temple Neuf i 403))

Nouveau dépôt du contrat de mariage
1775 (13.2.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 449
Deponirte Eheberedung H. Andreä Windisheim Strumpffwebers und Fr. Mariä Magdalenä Richardin geb. Wittmännin vom 25. Jan: 1762. beÿ mir deponirt und ein Schein deßwegen gegeben vom 13. febr: 1775.

Inventaire dressé dans la maison d’André Windesheim après la mort du perruquier Nicolas Derose, originaire de Colroy-la-Grande près de Saint-Dié.

1767 (18.7.), Not. Anrich (6 E 41, 1498) n° 47
Inventarium über Weiland Hrn. Nicolas Derose geweßenen Perruckenmachers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet anno 1767 – nach seinem Donnerstags d. 22.ten January dieses laufenden 1767.ten Jahrs aus dießer Zeit und welt genommenen tödlichen hintritt Zeitl. verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf erfordern und begehren Fraun Johannæ Derose geborner Lassia, des abgelebten seel. hinterbliebene Wittib so von H. Dominico Antonio Gallino dem practicanten hieselbsten verbeÿstandet (…) So Geschehen Zu Straßburg in einer ane dem Roßmarckt gelegenen H. Andres Wintersheim dem Strumpfstricker eigenthümlich Zuständiger und dißorts Zum theil lehnungsweiße inhabender Behausung, auf samstag den 18. July Anno 1767.
Des abgelebten seeligen ab intestato zurückgelassene Erben seind 1.mo François Nicolas Derose so majoris ætatis, 2.do Jacques Derose so 24 Jahr alt, infolglichen den hiesigen Statuten nach emancipirt, beede sein des abgelebten seel. mit eingangs ermeldeter frauen Johanna Derose gebohrner Lassia deßen hinterbliebener Wittib ehel. erzeugte KK. und weilen dieselbe noch dermalen allhier ohnverburgert, so ist mit denen selben præsens geweßen der wohl edle und vorachtbahre Herr H. Johann Melchior Ziegler Es. En. Kl. Raths dahier wohlverdienten beÿsitzer
Sa. hausraths 52 lb, Sa. Schulden 12 lb, Summa summarum 64 lb – Schulden 66 lb, Passiv onus loco der Stall summ 2 lb
da nun die hinterbliebene Wittib vermög der hievor copialiter eingetragenen Eheberedung vor zugebacht guth §° 3.tio 1000 livres oder 250 lb und vor Mogengaab §° 4.ti 400 livres oder 100 lb, Zusammen 350 lb zu erfordern, alß wird an gegenwärtiger Verlaßenschaft denen dißortigen Kindern nichts, sondern diße Verlaßenschafft der hinterbliebenen Wittib tam active quam passive völlig zu und anheim zu schreiben seÿn.
Copia der vor H. Laquiante d. 14. Februarÿ 1738 errichteten Eheberedung – furent presebs le sieur Nicolas Derose M° Perruquier privilégié en cette ville fils majeur d’ans de deffunt Nicolas Derose vivant laboureur à Coroy la grande Val de St Diez Diocese de Toul et de Marguerithe Idou sa femme a present sa veuve assisté de sa mere pour Ce Comparante pour lui et en son nom d’une part, Et Demoiselle Jeanne Lassia aussy fille majeure jouissante de ses droits de deffunt Joseph Lassiat vivant habitant de Fouchy et de Jeanne Mathieu sa femme present sa veuve assistée de pareillement de saditte Mere pour Ce aussy Comparante stipulant pour elle et en son nom d’autre part

André Windesheim demande aux Quinze d’annuler l’amende que lui a infligé la maîtrise des faiseurs de bas. La commission qui constate que la maîtrise a outrepassé ses droits annule la décision mais renvoie André Windesheim à la maîtrise puiqu’il a enfreint le règlement.
1776, Protocole des Quinze (2 R 187)
(f° 15) Sambstags den 20. Januarii 1776. – Osterrieth nôe Andres Windesheim in âis Ca. E. E. Meisterschafft der Strumpffweber Obermr. auch in aîs prod. appellations Klag junctis petitis et evocatione bitt unth. Depu. Claus bitt Copiam et T. O. obt.

(f° 38-v) Sambstags den 3.ten Februarii 1776. – Idem [Osterrieth] nôe Andres Windesheim in âis Ca. E. E. Meisterschafft der Strumpffweber Obermr. auch in aîs erholt appellaôns Klag vom 20. Januarii jüngst Claus es gebührt dem Anwald an Zweÿen pièces Zu seinen Exceptionen bitt ad proximam. Ille laßt Zu ad proximam.

(f° 52-v) Sambstags den 10.ten Februarii 1776. – Idem [Osterrieth] nôe Andres Windesheim in âis Ca. E. E. Meisterschafft der Strumpffweber Obermr. auch in aîs will Vorlegung gg.scher Exceptionum Vernehmen, Claus producirt solche junctis petitis et eventuale evocatione samt beÿl. Lit. A & B Osterrieth bitt Copiam & Deputatio Claus puncto Copiæ setzt, puncto Deputaôis ut ante. Erkandt, Copia et Depuatio Zugelaßen.

(f° 129) Sambstags den 9.ten Martii 1776. – Idem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem referiren es habe Andres Windesheim der Strumpffweber den 23.ten Xbis 1775. einen widrigen Handwerck bescheid vom 10.ten Julii gedachten Jahrs vermög welches derselbe mit seinem begehren ab und an gehörigen Richter verwießen, und wegen über angebrachter Klag in die Handwercks uncosten Condemnirt worden, und auf verzeichnete appellation Contra E. E. Meisterschafft der Strumpffweber Obermeister den 20.ten Januarii jüngst seine unterthänige appellations Klag übergeben, junctis petitis et Evocatione MGhh. geruheten in rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß in erster Instantz übel geurthelt wohl appellirt worden einfolglich daß die sententia a qua Zu cassiren und Zu annulliren, und anderwährtig Zu erkenen und aus Zu sprechen seÿe, daß das objectum litis als eine Handwercks sache Zu achten, welche in erster Instantz abgehandelt, oder wann E. E Meisterschafft dasselbe als propriam causam hatte ansehen wollen, an MGhh. Hätte verwißen werden solle reserv: Exp. und die Haupt sache nunmehro evocirend Zu verordnen daß appellat. dicta qualitate schuldig und gehalten seÿ, quæstionirten billet von fünffzehen gulden dem appellanten nebst den empfangenen dreÿ gulden baar geld Zurück Zu geben idque in Termino ordinis sub ipsa executione refusis expensis [f° 130-v] tam prima quam hujus Instantiæ expensis die ahndung MGhh. anheim stellend.
Hierwider und diesem entgegen habe appellatische Meisterschafft in exceptionibus gebetten MGhh geruheten Zu erkennen und auszusprechen daß gegner mit seiner appellations Klag und übrigen begehren schlechterdingen ref. exp. von hier ab und an E. E. Kleinen Rath, allwo diese lis bereits pendens ist, zu verweißen seÿe, wo aber MGh. das principale Zu evociren geruhen solten, Zu verordnen, daß in primo Instantia wohlgesprochen, übel aber apppellirt worden, evocando aber, daß gegner schuldig und gehalten seÿe den betrag des billet quæstionis un Termino Ordinis mit 15. fl. Zu bezahlen isque sub ipss executione, ref. Exp.
Auf geschehene weißung habe der appellant, præsens contenta memorialis et petiti widerhohlt.
Noê appellatischer Meisterschafft seÿe erschienen Johann Heinrich Kuhff, als ober meister welcher sich auf den Innhalt seiner exceptiones bezogen.
Nach deme die Hr. Deputirte dieße streit sach gründlich untersucht hätten sie befunden, daß abermahlen in dem methodo procedendi appellatische Meisterschafft wider ordnung gehandelt, indem sie ohne achtung auf Ihre habende ordnung und artickel Zu haben, mit dem appellanten gleichsam Transigirt, und dadurch gemeine Stadt, Spann derselben straffwürdig ist, um den antheil der Ihro gebührigen straff bringen wollen, wie sie solches in ansegung Meister Bilgers auch gethan, weßwegen die Hn Deputirte der meinung seÿn wollen, daß auf die Hauptklag, puncto des über 15 ß besagenden billets, evocando Rechtsprechend zu erkennen seÿe, daß daßelbe propter incompententium und wider ordnung extoquirt anzusehen, mithin gäntzlich Zu Zernichten, Zugleich aber auch zu verordnen seÿe, daß die sache in sofern der appellant wider ordnung gehandelt hat, vor appellatischer handwerck gebracht, und daselbst auditis partibus gesprochen werde was rechens compensatis expensis. Erkand, bedacht confirmirt.

André Windesheim meurt en octobre 1779 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à 1000 livres. La masse propre à la veuve est de 1 066 livres. L’actif de l’héritier et de la communauté s’élève à 1 682 livres, le passif à 2 260 livres.

1779 (11.10.), Not. Übersaal (6 E 41, 653) n° 17
Inventarium über Weiland Meister Andreas Windesheim, des gewesenen Strumpfwebers und Burgers allhier zu Straßburg Vermögens Nachlaßenschaft aufgerichtet im Jahr 1779 – nach seinem Samstags den 2.ten dieses laufenden Weinmonaths erfolgten Ableben, hinterlaßen hat. Solche wurde an heutigem hernachgemeltem tag auf freundliches Ansuchen sowohl der hinterbliebenen Wittwe Fraun Mariä Magdalenä gebohrner Wittmännin, beiständlich Hn Joh. Philipp Graffenauers, J. U. Lti. Advocati et Procuratoris vicarii bei E. E. Grosen Rath und anderen hohen Gerichtsstellen dieser Stadt, als auch dsn dem Von dem Abgelebten hinterlaßenen Sohn und Universal Erben Richterlich ernannten Vogts (…) durch die Wittwe und den Sohn, desgleichen die eede gesellen Antoine L’amoureux von Ste Marie aux Mines und Joh. Michael Dißler von Honnenweyer sodann die dienstmagt Catharina Schwartzin von hier gebürtig (geäugt und gezeigt) So geschehen alhier zu Straßburg in einer an dem Roßmarckt und der Bischoffsgaß gegen dem Broglio über gelegenen, in diese Verlaßenschaft gehörig und hieunten beschriebener Behausung auf donnerstag den 7.den und Montag den 11.ten Octobris im Jahr 1779.
Der Abgelebte hat mit Eingangsgedachter seiner hinterbliebenen Wittwe ehelich erzeuget und ab intestato Zum Universal Erben hinterlaßen Georg Friedrich Windesheim, den Strumpfweber Gesellen, so d. 11. Junii jüngstin das 16.de Jahr seines Alters zurückgelegt. Deßen vogt ist Hr Joh. Friedrich Brehmer der Schreiner Meister und burger dahier

(f° 5-v) Eigenthum an einer Behausung. (T.) Nämlich eine Behausung und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden und Rchten, gelegen alh. Zu Straßburg an dem Roßmarckt, eins. neben N. Stahl dem Schwerdfeger, anders. das Eck an dem Bischoffsgaß ausmachend, hinten auf S.T. H. Johann Leonhard Fröreißen J. Ctum und Referenten bei E.E. Kleinen Rath stoßend, wovon man jährlich dem hochlöbl. Collegiat Stift zum jungen S. Peter alhier an Erblehnungs Zinns 8 ß. ib Geld und 2. Cappen in Federn oder dafür 6. ß 8 d. in geld zu liefern schuldig, worauf auch noch die Zwey hieunten passive eingetragene Capitalien haften, so aber übrigens frei, ledig, eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög deroselben schriftlich ausgefertigter und bei dieses Inventarii Concepto verwahrlich befindlicher Abschatzung de dato 7. 8.bris 1779 angeschlagen worden Vor 2000 fl. oder 1000 lb. Wird nun hievon abgezogen obgemelter Geld und Cappen zinß zusammen 14 ß 8 d betragend, so in doppeltem Capital à 5. pC° gerechnet antrifft 29 lb 6 ß 8 d. So verbleiben an solchem Hauß Anschlag hier in Auswurf zu bringen annoch übrig, 970 lb. Worüber vorhanden I. teutsch. perg. Kaufbrief in alhies. C. C. Stb gefertigt u. mit derselben aufgetrucktem gröserem Insieg. verwahret, datirt d. 25. 7.bris 1765. Und ein älterer teutsch. perg. Ganth-Kaufbrieff mit E. E. Kl. Raths anhangd. Insieg. versehen und von H. Actuario Beguin unterschrieben de dato 10. Martii 1750.
(f° 9) Ergänzung der Wittwe währender Ehe ererbten aber abgegangenen Guts. Nach Inhalt Theil-Registers besagend dasjenige, was der diesortigen Wittwe bei Abtheim- und Erörterung Weil. Joh: Philipp Wittmann, des gewes. burgers und Rothgerbers zu Barr, ihres Vaters seel. Verlaßnschaft vor die hälffte erblich anheimgefallen, durch H. Schäffer den dasigen Ambtschreiber den 1.sten Decembr: 1773 errichtet
Series rubricarum hujus Inventarii. Declaratio und Bericht über gegenwärtige Verlaßenschaft. Wie der 5.te §.us des vorher copeilich einverleibten Ehevertrags ausweiset, haben beede geweßte Ehepersohnen ein unverändert Gut und eine Ergäntzung des davon stehender Ehe abgehenden stipulirt, es declarirte aber die hinterbliebene Wittwe, auf mein des Notarii befragen, daß über das beedereits zusammen gebrachte Vermögen kein Inventarium errichtet worden (…)
(f° 15) Der hinterbliebenen Wittwe eigenthümlichen unveränderten Vermögens. Sa. hausraths 20, Sa. Pfennings zins Hauptgüter 150, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung (1486, Abzug 514, Rest) 971, Summa summarum 1166 lb – Schulden aus der Wittwe unveränderter nahrung 100 lb, Nach deren Abzug 1066 lb
Solchemnach wird auch des Sohns und Beneficial erben unverändert und das Theilbare Guth und zwar aus der, in der hieoben eigetragenen Delaration und bericht enthaltenen Ursache, unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 42, Sa. Waar und Werckzeugs zur Strumpfstricker Profession gehörig 290, Sa. Silbers 12, Sa. goldener Ring 16 ß, Sa. Eigenthum ane einer Behausung 970, Sa. Schulden 365, Summa summarum 1682 – Schulden 2260, des Beneficial Erben Passiv: Onus 578 lb Stall Summa 256 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 58 lb
Ehevertrag (…) den 25 Januarÿ 1762, Häring Notarius publicus juratus
Verkauf und erlöß register, 14 Decembris 1779, die behausung öffentlich versteigt und H Johann Hummel des schneidermeisters als als letzt und meistbietenden um 1805 lb
– Abschatzung Vom 7 octobre 1779. Auf begeren Maria Magdalena Windersheimin gebohrene Wittmännin als beÿstand Herrn graffenauer ist Eine behausung alhier in der statt strasburg auf dem Roßmarck gelegen, Ein seÿts Ein eck auf die bischofsgas ander seÿts neben Herr stahl dem schwerdfeger und hinten auf Herrn Referend Freÿreiß stoßend gelegen solche behausung bestehet in Vier stuben Vier Küchen und Etlichen Kameren darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehene besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Zweÿ tausend gulden [unterzeichnet] Huber, Kaltner Wkmr

Marie Madeleine Wittmann meurt en 1788 en délaissant trois enfants de son premier mariage et un du second qu’elle réduit à la légitime. L’inventaire est dressé dans la maison Schlatterer près du moulin Zorn. L’actif de la succession s’élève à 500 livres, le passif à 56 livres.
1788 (9.Xbr), Not. Lauth (6 E 41, 650) n° 171
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Magdalenä Windesheimin geborne Wittmännin auch weiland Meister Andreas Windesheim, geweßenen Strumpffwebers und burgers alhier Zu Straßburg nachgelaßene Wittwe Verlaßenschafft errichtet Anno 1788 – nach ihrem den 22.ten Novembris jüngst erfolgten Absterben hinterlaßen hat (…) Geschehen alhier Zu Straßburg in einer am Finckweiler ohnweit der Zornen Mühl neben dem Mühlgäßlein gelegenen mit N° 24 bezeichneten denen Schlattererischen Eheleuten eigenthümlich zuständigen becken behausung, auf Dienstag den 9. Decembris Anno 1788.
Der verstorbenen seel. Zufolg hernach eingeschriebenen Verschloßen geweßenen Testament instituirte Erben sind 1. Fr. Maria Catharina Hummelin, gebohrne Reichardin Johannes Hummel des Schneider Meisters und brs alh: Ehefr. in den ersten Fünften Stammtheil, 2. Frau Maria Salome geborne Reichardin, so an Christian Wilhelm Gersdorf den frippier und br. alhier Verheurathet ist, in den zweÿten Fünften Stammtheil. In deren beider Nahmen bei diesem Geschäfft Zugegen war hr Philipp Ludwig Übersaal Not.s publicus und berühmter practicus, als denselben erbettene assistent (…), 3° Hr Johann Andreas Reichard S.S. Theol. Candid: alhier in den dritten Fünften Stammtheil, welcher diesem Geschäfft persönlich beiwohnt und seine Interesse beobachtet, 4° Friedrich Windesheim, leedigen Strumpffweber, so major: und ebenfalls disorts Zugegen war und seine Rechten zu besorgen, in den ihm der Rechten nach gebührigen Pflichttheil, das ist die Helfte eines Fünften Stammtheils, So dann 5° Frau Margaretha Barbara geborne Reichardin Johann Caspar Schlatterer des Schwartzbecken und brs alh. Ehegattin und Zwar diese nicht nur in einen Fünften Stammtheil sondern auch noch in die nach Abzug erstgemelten Pflichttheils übrig bleibende Vermögenschaft
Copia der Defunctæ den 20. sept. 1788 verschloßen errichteten und eodem die bei mir Notario deponirten testaments
Hierauff folgt nun Beschreibung dieser Verlassenschafft, Sa. hausraths 33 lb, Sa. Silbergeschmeids 19 ß, Sa. Goldenen Rings 16 ß, Sa. Schulden 465 lb, Summa summarum 500 lb – Schulden 56 lb, Detrahendo 444 lb, Nach abzug Prælegats 410 lb – Beschluß und Stallsumm 444 lb

La veuve d’André Windesheim et le tuteur de son fils vendent la maison au tailleur Jean Hummel et à sa femme Marie Catherine Reichard (fille de la venderesse) moyennant 1 505 livres

1780 (28.2.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 89-v
Fr. Maria Magdalena geb. Wittmännin weÿl. Andreas Windesheim des strumpffwebers wittib, Johann Friedrich Brehner der schreiner meister als geordneter und geschworener vogt sein Windesheim mit ermelter wittib erzeugten kinds
in gegensein Johannes Hummel des schneidermeisters und Mariæ Catharinæ geb. Reichardin unter assistentz Johann Michael Megret des schneider meisters und Johann Jacob Kaÿßer des kieffer meisters, als letzt und meistbietenden
eine behausung und hoffstatt mit allen denen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt, einseit neben N. Stahl dem schwerdtfeger, anderseit ist ein Eck ane der bischoffsgaß, hinten auff ST. H. Referendar Johann Leonhard Fröereißen – davon gibt man d. Colleg. Stifft Jungen St Peter 8 schilling erblehnungs zinnß, so dann dahin jährlich 2 Cappen in federn in toto 200 gulden beladen – um 3010 gulden worunter die capital summen begriffen

Fils du manant Jean Hummel, Jean Hummel fait son apprentissage chez le tailleur Samuel Kempffer d’avril 1764 à avril 1767. Il s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en juin 1767.
1764, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 347 (1753-1763)
(f° 186) Donnerstags den 24.ten Maÿ 1764. – Herr Samuel Kämpffer nimbt Zum Lehrjungen an Johannes Hummel, Weÿl. Johannes Hummel, gewesenen Schirmers allhier ehelichen Sohn auf dreÿ Jare, anfangenst den 3. Aprilis 1764 und auf besagte Zeit 1767. sich endigend, gibt 60. fl. Kostgeld, de eine helffte davon gleich und die andere helffte mitten der Lehrzeit der Jung leidet alle Uncosten (dt. 10 ß, Fdhß 6 d)

(f° 238) Donnerstags den 4.ten Junÿ 1767. – H. Samuel Kämpfferlaßt seinem Lehrjungen Johannes Hummel der Lehrzeit loßsprechen (dt. 10. ß, fdhß 9 d)

(f° 239-v) Donnerstags den 4.ten Junÿ 1767. – Johannes Hummel, leediger Schirmers Sohn Von hier, laßt sich Zur Zeit und Meisterstück einschreiben. (dt 1 lb 5 ß)

Jean Hummel demande une dispense aux Quinze pour pouvoir présenter son chef d’œuvre l’année même. La commission constate que le pétitionnaire a omis de faire sa demande à temps, même si c’est faute de moyens financiers. Elle renvoie Jean Hummel au règlement qui fixe le nombre des examens annuels mais lui accorde une dispense pour présenter son chef d’œuvre une fois marié.
1774, Protocole des Quinze (2 R 185)
Johannes Hummel Contra E. E. Zunfft der Schneider
(p. 576) Sambstags den 3.ten Septembris 1774 – Osterrieth nôe Johannes Hummel des Leedigen Schneider gesellen, und Hieigen Schirmers sohns, Contra E. E. Zunfft der Schneider H. Zunfftmeister producirt Memoriale Juncto petito samt beÿlag sub litt. A pt° admissione Zum Meisterstück, Claus hat kein gebott erhalten, und vermuthlich erscheint H Zunfftmeister deßwegen nicht weilen er das gebott erst gestern abends erhalten, bitt daher nochmal verkünden Zu laßen, allenfalls Copiam et Termino ordinis, Osterrieth weilen das gericht erst gestern gehalten worden, so ist ob Instantes ferias daß gebott auch noch angelegt worden willfahrt übrigens mit gebettener copia und Termino Ordinis. Erkandt Copia und Terminus ordinis Zugelaßen.

(p. 604) Sambstags den 17. Septembris 1774. – Osterrieth nôe Johannes Hummel in aîsContra E. E. Zunfft der Schneider H. Zunfftmr auch in aîs erholt Memoriale vom 3.ten hujus und bitt Deputationem. Claus producirt unthh. Exceptiones juncto petito bitt similiter. Erkandt, Deputatio.

(p. 619) Sambstags den 24. Septembris 1774. – Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem [H Secretarium Stædel] referiren, es Habe Johannes Hummel der Leedige schneider Contra EE Zunfft der schneider den dritten dieses ein unterthäniges Memoriale mit beÿlag sub Littera A übergeben, Juncto petito MGGhh.Geruheten Ihme Dispensando von der Ordnung Zu erlauben das Meisterstück alsobald Zu verfertigen.
Dießem entgegen habe Implortischer Zunfft H. Zunfftmeister In Exceptionibus vom 17.ten hujus gebetten Imploranten mit seinem Begehren ref. Exp. ab: und an die ordnung Zu verweißen. Auf geschehene Weißung habe der Implorant præsens, contenta Memorialis et petiti widerhohlt.
Nôe Imploratischer Zunfft seÿen vorgestanden H Johann Daniel Senckeisen, als Zunfftmeister, so dann Johann Martin Fuchß und Johann Conrad Stiebel, beede Schneider meistere, welche ihren Exceptionibus annoch beÿgesetzt, daß die eingeführte ordnung, vermög welcher alle jahr vier worunter Zweÿ frembde Zum Meisterstück nach maßgab der einschreibung in die Muthjahr gelaßen worden, ohne den gäntzlichen umsturtz der ohnehin so sehr übersetzten Meisterschafft nicht geändert werden Könne, Es seÿe des Imploranten eigene Schuld, daß er, da [-] Meisterstück aufgerufen worden solch [-] wollen er müße jetzt seine Z[eit wieder] warthen.
Auf seithen der Herren Deputirten habe man befunden, daß wie bereits allegirt, Implorant sich selbst Zu Zuschreiben habe, daß er nicht Zum meisterstück gelaßen worden, weilen er aus Mangel der mittel nicht im stand ware, solches Zu verfertigen, da nun die ordnung gantz Clar, daß nur sechs des Jahrs Zum Meisterstück gelaßen werden, besagter numeris aber bereits erfüllt, als Hätten Sie keiner andern Meinung seÿn können, als das der Implorant mit seinem begehren refus: expens: ab und an die ordnung zu verweißen seÿe. Nach gehaltener umfrag, Ist Erkandt, daß der Implorant Zwar mit seinem begehren, pt° dermahligen verfertigung des Meisterstücks Refusis Expensis abzuweißen, demalben aber Zu erlauben seÿe, das Meisterstück im verheuratheten stand, wann die ordnung als ein frembder wird an Ihn gekommen seÿe Dispensando verfertigen Zu dörffen.

1775, Protocole des Quinze (2 R 186)
(f° 8) Sambstags den 21.ten Januarii 1775. – Idem [Claus] nôe Johannes Hummel des ledigen schneider gesellen und hiesigen schirmer sohns, dieser ist als der 6.te supernumerarius laut mitegehenden Extractus ehrengesagten Gerichts Memorialis angenommen worden, bitt ut ante, Erkannt ut ante [bitt dise admission gnädig zu ratificiren und setzt. Erkandt, wird diese admission obrigkeitlci ratificirt]

Fils du revendeur manant Jean Hummel, Jean Hummel épouse en 1774 Marie Catherine Reichard, fille d’Urie Reichard : contrat de mariage, célébration
1774 (3.6.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 5
Eheberedung – persönlich erschienen seÿen der Ehrsam und bescheidene Johannes Hummel leediger Schneider, weiland Johannes Hummel, gewesenen Gimplers und Schirmers allhier Zu Str. mit Frauen Maria Salome gebohrner Birckelin, ehelich erzeugter Sohn, beÿständlichen S. T. Herren Johann Georg Lauth Med: Hocherfahrnen Dris berühmten Practici, E: E: Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers und Vornehmen Burgers allhier, als Hochzeiter, ane einem,
Sodann die Ehr: und Tugendsame Jungfer Maria Catharina Reichardin, weiland Hn Urias Reichard gewesenen Schiferdeckers und Burgers allhier ehelich mit Frauen Maria Magdalena gebohrnee Widtmännin erziehlte Tochter, unter verbeÿstandung S. T. H. Johann Jacob Kipß, J. V. Lti und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers, auch Vornehmen Burgers dahier als Hochzeiterin am andern Theil
Straßburg den 3. Junÿ Anno 1774 [unterzeichnet] Johannes Hummel als Hochzeiter, Maria Catharina reichartin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 78-v)
Im Jahr 1774 Dienstags den 18. Octobris nachmittag nach gehaltener Abendpredigt umb vier uhr wurden nach vorhergegangenen gewohnlichen proclamationen (…) in unserer Prediger: Kirch offentlich vor den unterschriebenen Zeugen ehelich copuliert und Christlch eingesegnet Johannes Hummel lediger Schneider und burger Von hier, weÿl. Johannes Hummels gewesenen Gimplers und Schirmers allhier, und Maria Salome gebohrner Bürckelin ehelich erzeugter Sohn und Jgfr Maria Catharina Reichardtin weÿl. Johann Urias Reichards gewesenen Schifferdecker und burgers allhier und Fr. Maria Magdalena gebohrner Wiedmännin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johannes Hummel Als hochzeiter, Maria Catharina Reichartin als hochzeiterin (i 131)

Marie Catherine Reichard fait dresser l’état des biens (151 livres) qu’elle apporte en mariage
1774 (26. 8.bris), Not. Lauth (6 E 41, 646) n° 13
Verzeichnus Alles desjenigen, was Frau Maria Catharina Hummelin gebohrne Reichardin, zu Herrn Johannes Hummel dem Schneider und Burgern allhier zu Straßburg, ihrem Ehemann in den den 19.ten Octobris dieses laufenden 1774.sten Jahr angetrettenen Ehestand, von deroselben Elltern Namens Fraun Maria Magdalena geborner Widtmännin und Herrn Andreas Windesheim dem Strumpff Weber und burgern dahier, als besagter Ehefrauen Stieffvater, Zufolg der vor mir unterschriebenen geschwornen Notario den 3. Junii besagten 1774.sten Jahrs aufgerichteten Ehe-Beredung §° 5.t° (…) So beschehen Straßburg auf Mittwoch den 26.ten Octobris Anno 1774.
Hausrath, baarschafft, Summa 151 lb

Jean Hummel devient bourgeois par sa femme : inscription à la bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 116
Johannes Hummel der schneider von hier geb. erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Maria Catharina weÿl. Johann Urias Reichardt gewesenen Schifferdeckers und burgers allhier hinterl. ehelich. tochter, umb den alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft der schneider. Jur. eod. [14. 9.br. 1774]

(VI 286 bis, p. 142) Schneider N° 5.a, dt. 28 Sept 1774.
Joh: Hummel der leedige Schneider gesell Von hier geb. weÿl. Joh: Hummel gew. Schirmers ehel. Sohn Verlobt an jgf. Catharina Reichardin wey. Joh: urias reichard gew. b. u. Schifferdeckers alhie ehl. tochter
die Schein geben an der ehl. geburt, aug. conf. die gehörige statt stall caution geleist deßen Ehefrau stall gebühr in richtigkeit
400 fl baar geldt hat er dargezalt deßen Eigenthumb mit Eÿd erhärtet, auch 100 fl. 4 ß beym b. Prot. deponirt.
Impl. bittet E G unterthänig ihn a sponsæ um d. a. b. ß des b. rechts gnedigst Zuverströst.
a Sponsa um d. a. b. ß.

Jean Hummel et Marie Catherine Reichard hypothèquent la maison au profit de Samuel Silberrad, secrétaire des Treize

1780 (8.6.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 225
Johannes Hummel des schneidermeister und Maria Catharina geb. Reichardin unter assistentz Johann Philipp Goll des altgewänders und Johann Jacob Kaÿßer des kieffer meisters
H. Lt. Samuel Silberad des geheimen collegii der H. XIII secretarii, 1000 gu, zum bau hiernach beschriebenen behausung
unterpfand, anfangs gedachte behausung samt zugehörden ane dem Roßmarckt, einseit neben N. Stahl dem schwerdtfeger, anderseit ist ein Eck ane der bischoffsgaß, hinten auff ST. H. Referendar Johann Leonhard Fröereißen – davon gibt man d. Colleg. Stifft Jungen St Peter 8 ß ane erblehnungs zinnß, so dann dahin jährlich 2 Cappen in federn-als ein unterm 28. Februarÿ jüngsthin von Windesheimischer wittib und erben erkaufftes haus

Jean Hummel hypothèque la maison au profit de l’enseignant Philippe Jacques Engel pour en régler les frais de construction

1780 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 354-v
Johannes Hummel der schneidermeister
in gegensein H. M. Philipp Jacob Engel des pædagogen Collegii Wilhelmitanii und vice freÿ prediger, zum bau hiernach beschriebenen behausung schuldig seÿen 200 gulden
unterpfand, anfangs gedachte behausung samt Zugehörden ane dem Roßmarckt, einseit neben N. Stahl dem schwerdtfeger, anderseit ist ein Eck ane der Bischoffsgaß, hinten auff S.T. H. Refer. Johann Leonhard Fröreißen

Jean Hummel loue une boutique au maître sellier Jean Knoderer

1781 (29.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1080) n° 51
Lehnung auf 3 nacheinander folgenden jahren so auf künfftigen Mariä Verkündigung ihren anfang nehmen – Johann Hummel Schneidermeister
in gegensein H Johannes Knoderer Sattlermeisters
den laden lincker hand des eingangs in sein des H. Verlehners eigenthümlich zuständigen und auf dem Roßmarck allhier gelegenen behausung – um einen jährlichen Zinß nemlich 80 livres tournois
[in fine :] annulirt, 5. apr. 1783

Jean Hummel et Marie Catherine Reichard hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Michel Wild

1784 (25.11.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 431
Johannes Hummel der schneider meister und Maria Catharina geb. Reichardin unter assistentz H. Johann Michel Megré des schneider meisters und Friedrich Kerlin des paßmentirers
in gegensein H. Johann Michael Wild des handelsmanns – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, eine behausung bestehend aus vorder und hinter hauß mit allen deren übrigen begriffen auff dem Roßmarckt am eck der Bischoffsgaß, einseit neben Mr Knoderer dem sattler, anderseit neben denselben und H. Mag. Geÿler

L’inventaire des biens qu’a délaissés le perruquier François Antoine Brunelot dit Duchemin après avoir quitté Strasbourg est dressé dans la maison Hummel

1789 (19.6.), Not. Schaaff (6 E 41, 918) n° 128
Inventarium über Frantz Antoni Brunlot genannt Duchemin, des von hier absentirten ledigen Burgers und Perruquenmacher Meisters zurügelassenes Activ: und Passiv Vermögen, auffgerichtet Anno 1789 – der vor ohngefähr einem Jahr von hier sich absentirte ledige Burger (…) in Gefolg Erkanntnus Ihro Gnaden des Regirenden H. Ammeisters vom 17. May 1788. auff ansuchen Mr. Johann Hummels des Schneiders und Burgers dahier, durch den Greffier Löblicher Ammeister hauß audientz verzeichnet und ged. Er. Hr Hummel als Gardien darüber constituirt worden, anheute aber auf Ansuchen H Lt. Johann Joseph Bitschnau Proc. Vicarÿ und burgers hieselbst als (…) Curator massæ
So geschehen alhier Zu Straßburg in einer daselbst ane dem Roßmarckt gelegenen offt vorgeanntem Mr Hummel eigenthümlich zuständigen in diesorts Zum theil lehnungs weise inne gehabten behausung, aug Freitag den 19. Junÿ 1789.
Schulden aus der Nahrung Zu bezahlend. It. fordert Mr Johannes Hummel der burg. und Schneider alhier ane Hauß Zinß seit Michaelis 1787. bis 20.° May 1788 für 8. Monat à 25 lb des Jahrs 16. 11. 6.
Sa. hausräthlichen mobilien 40 lb, Sa. Pfenningzinß hauptuths 50 lb, Summa summarum 90 lb – Schulden 103 lb, mehr schulden dann guth 12 lb

Jean Hummel et Marie Catherine Reichard hypothèquent la maison au profit de Marguerite Salomé Bruder

1792 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 666 n° 372 enreg. 25.5. F°
H. Johannes Hummel der schneider und Maria Catharina Reichardin unter assistentz Philipp Jacob Keller des glasers und Simon Schäfer des schirmers
in gegensein H. Johann Daniel Ensfelder notarius publicus juratus ac practicus namens seiner curandin Jfr Margarethæ Salome Bruderin, schuldig seÿen 1200 gulden
unterpfand, eine ane dem Roßmarckt, mit N° 9 bezeichnete behausung, einseit ist ein Eck ane der Bischoffsgas, anderseit neben H. Knoderer dem sattler, hinten auff M Geÿler

Vente des effets qui appartenaient à feu Nicolas Davion, conducteur de l’artillerie natif de Paris, locataire de la maison Hummel

1796 (29 fruct. 4), Strasbourg 3 (18), Not. Übersaal n° 499
Verkauf und Erloes: Register die von dem weiland bürger Nicolas Davion gewenenen Conducteur de l’Artillerie von Paris Département de la seine gebürtig, so den 28. Fructidor vom 3 Jahr in dem alhiesigen militarischen Hospital gestorben hinterlassenen effecten, welche sich in der behaußung des bürgers Johann Hummel Schneiders allhier auf dem Roßmarckt N° 9 auf dem vierten Stock in einem Wandkasten befunden, auf Ansuchen des bürgers Johann Martin Hosch als Curatoris des Verstorbenen hinterlaßenen massæ
activ masse 25 lb, bezahlt 25 lb

Jean Hummel loue une partie de sa maison

1796 (sans date), ssp, Enregistrement de Strasbourg, acp 40 f° 17-v du 18 ger 4
Bail de 3 ans – Jean Hummel
Cit. Mathieu fré*
deux parties de maison place de l’égalité N° 9
à commencer le 1 frimaire* 3 et finir le 1 frimaire* 6

Jean Hummel se remarie en 1799 avec Christine Bentz, veuve du marchand de grains Jean Henri Hertenstein
Mariage, Strasbourg (n° 245)
Cejourd’hui 10° Floréal l’an VII de la République française et indivisible. (…) pour contracter mariage, d’une part Jean Hummel, agé de 51 ans, marchand de grains, né et domicilié en cette Commune, fils de feu Jean Hummel, apprêteur de tabac, & de feüe Marie Salomé Bürckel, veuf de Marie Catherine Reichard, d’autre part Christine Bentz âgée de 45 ans, née et domiciliée en cette Commune, fille de feu Jean Bentz, journalier, et de feuë Christine Riehl, veuve de Jean Henry Hertenstein, marchand de grains en cette Commune (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 22 janvier 1748 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 2 juin 1753 (…) 3° de l’acte de décès de Marie Catherine Reichard portant qu’elle est morte en cette Commune le 21 Ventôse dernier, 4° de l’acte de décès de Jean Henri Hertenstein portant qu’il est mort en cette Commune le 24 Vendémiaire an V (signé) Johannes hummel, Christina Bentzin (i 129)

Christine Bentz meurt le premier août 1805
Décès, Strasbourg (n° 1396)
Du 14° jour du mois de Thermidor l’an XII de la République française à 10 heures du matin. Acte de décès de Christine Bentz décédée hier 13 thermidor à deux heures de relevée, âgée de 49 ans, née en cette ville, demeurant place de l’égalité N° 9, fille légitime de feu Jean Bentz, paveur, avec feuë Christine Fritsch, Epouse en secondes noces de Jean Hummel, marchand de vins. Sur la déclaration à moi faite par ledit Jean Hummel âgé de 57 ans (…) époux de la défunte (i 128)

Veuf sans enfant, Jean Hummel se remarie avec Salomé Leonhard, native d’Eckbolsheim, veuve du farinier Thiébaut Duringer
1804 (12 brumaire 13), Strasbourg 2 (22), Not. Knobloch n° 2332
Contrat de mariage – Jean Hummel propriétaire veuf sans enfant
Salomé née Leonhard veuve de Thiébault Duringer, farinier, assitée de Jean André Haberman cafetier
Enregistrement, acp 94 F° 88 du 14 brum. 13

Mariage, Strasbourg (n° 33)
Du 17° jour du mois de Brumaire l’an XIII de la République française. Acte de mariage de Jean Hummel, agé de 56 ans, propriétaire, né cette ville le 22 janvier 1748, y domicilié, fils légitime de feu Jean Hummel, apprêteur de tabac, & de feüe Marie Salomé Bürckel, veuf en secondes noces de Christine Bentz morte en cette ville le 13 thermidor dernier
Et ed Salomé Lienhardt, agée de 57 ans, domiciliée en cette ville depuis 28 ans, née à Eckbolsheim, Département du Bas Rhin le 15 février 1757, fille légitime de feu Michel Lienhardt, Cabaretier audit lieu, avec feüe Anne Marie Scheer, veuve de Thiébaut Düringer, farinier, mort en cette ville le 21 nivôse an IX (signé) Jean ummel, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 30)

Jean Hummel et Salomée Leonhard vendent la maison à Jacques Klein, employé à la recette générale du département

1805 (19 messidor 13), Strasbourg 2 (23), Not. Knobloch n° 2584
Jean Hummel propriétaire et Salomée née Leonhard assitée de Gervais Staebler homme de lettres
à Jacques Klein Employé à la recette générale du département du Bas rhin
une maison sise en cette ville marché aux Chevaux marquée du n° 9, y compris onze fourneaux et trois petits trumeaux et autres appartenances et dépendances faisant le coin de la rue de l’Eveque, d’un côté le Sr Hochdörffer le boucher, d’autre ladite rue de l’Eveque, devant ledit marché et la maison ci après désignée,
Plus une maison sise en ladite rue de l’Eveque attenant a la susdite Maison marquée n° 1, d’un côté la susdite Maison, d’autre le Sr Schubler, derrière ledit Sr Hochdörffer devant ladite rue de l’Eveque – moyennant 10.000 francs
Enregistrement, acp 97 F° 20-v du 20 mess. 13

Originaire d’Albé près de Villé, Jean Jacques Klein épouse en 1785 Marie Anne Fender, fille de Michel Fender, bourgeois de Schæffersheim : contrat de mariage (à remarquer que le nom de l’épouse y est différent), célébration
1785 (8.12.), Not. Übersaal (6 E 41, 661) n° 60
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame Johann Jacob Klein, lediger Tabackbereiter, weiland Joseph Klein, des gewesenen burgers und Reebmans in Erlenbach im Weiler Thal seel. mit Frau Maria Barbara gebohrner Dielensägerin ehelich erzeugter Sohn, welcher majorennis zu seÿn declariret, und von dem mütterlichen Consens zu gegenwärtiger Verlöbnus caviret, als hochzeiter, ane einem
So dann Anna Maria Vetterin, weiland Michael Vetter des gewesenen Burgers zu Schäffersheim, mit auch weiland Catharina gebohrner Athessin erzeugte Tochter, beiständlich Antoni Meÿer des Kutschers und burgers alhier, als hochzeiterin an dem andern Theil
den 8. Decembris Nachmittag im Jahr 1785. [unterzeichnet] Jacob Klein als hochzeider, Maria anna fetrin hochzeidrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 641)
Hodie 6. februarii anni 1786 (…) S. matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Jacobus Klein miles Dimissus à Legione pedestri alsatica filius majorennis defuncti Josephi Klein Civis et vinitoris dum viveret in Ehrlenbach parochiæ weiller et Superstitis Barbaræ Dillenseger quondam conjugum ibidem, ratione domicilii Parochianus noster Et Maria Anna Fender filia majorennis defuncti Joannis Michaelis Fender et defunctæ Catharinæ wolgemuth ex Schæffersheim, ratione domicilii Parochiana nostra, testes aderant (…) Ludovicus Klein sponsi frater (signé) Jacob Klein, Maria Anna fenterin (i 277)

Jean Jacques Klein meurt en 1809 en délaissant deux filles

1809 (6.3.), Strasbourg 3 (32), Not. Übersaal n° 1111, 4752
Inventaire de la succession de Jean Jacques Klein, employé à la recette générale du Département du Bas Rhin – à la requête d’Anne Marie Vetter la veuve, Marie Barbe Rose Klein fille majeure, Marie Thérèse Klein épouse de Frédéric Joseph Solms employé dans les droits réunis, ses enfants seules et uniques héritières de leur père décédé le 22 février courant
dans une maison située en cette ville marché aux chevaux n° 9 faisant partie de la présente succession
Contrat de mariage par le soussigné notaire le 8 décembre 1785

meubles 896 fr, garde robe 63 fr, argenterie 10 fr
Propriété de deux Maisons. Prémièrement une maison située en cette ville marché aux chevaux n° 9 avec tous droits appartenances et dépendances, d’un côté faisant le coin de la rue de l’Eveque, d’autre la maison du Sr Hochdoerfer, boucher, devant ledit marché, derrière maison ci après désignée, Rapporte annuellement en loyer M Delaliauderie Inspecteur des postes du premier étage 140 fr, Le Sr Thirion épicier au rez de chaussée et du second étage 200 fr, Le troisième était occupé par la veuve 130 fr, Jean Daeschner tailleur d’habits du 4° étage 120 fr, total 590 fr en principal 11.800 fr
Plus une maison située en cette ville rue de l’Eveque n° 1, d’un côté la susdite maison, d’autre celle du Sr Schübler homme de lettres, devant ladite rue, derrière la propriété du Sr Hochdoerfer, produit annuellement la Dlle Seligmann paie du rez de chaussée 48 fr, la veuve Schaal du premier étage 40 fr et Jean Koenig journalier du troisième étage 40 fr, total 120 fr en capital 2560 fr
La propriété de ces deux maisons constatée par acte reçu Knobloch notaire le 19 messidor 13, transcrit au bureau des hypothèques volume vol. 25 n° 11, achetés de Jean Hummel et Salomé Leonhard, total des immeubles 14.360 francs
dettes actives 1300 fr, total de l’actif 16.565 fr, passif 9526 fr, reste 7039 fr
Enregistrement, acp 110 F° 72-v du 6.3.

La maison revient à Marie Thérèse Klein, moitié de ses parents et moitié dans la succession de sa sœur (voir la vente de 1839). Elle épouse en 1807 l’employé des droits réunis Frédéric Joseph Solms, originaire d’Oberlahnstein en Nassau-Usingue, dont les parents habitent à Molsheim : contrat de mariage par lequel les parents de la future épouse cèdent une maison à leur fille, célébration

1807 (17.11.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 541, 4028
Contrat de mariage – Sr Frédéric Joseph Solms, Employé dans les Droits réunis demeurant en cette ville, fils du Sr Chrétien Solms Fabricant de tabac domicilié à Molsheim avec D° Catherine Elisabeth Hergen
Dle Marie Thérèse Klein, fille du Sr Jacques Klein Employé a la recette générale du département du Bas Rhin, procréé avec D° Anne Marie Fender
les père et mère de la future épouse en considération du présent mariage ont déclaré céder à leur fille Marie Thérèse Klein une maison appartenant aux conjoints Klein avec tous droits appartenances et dépendances située en cette ville rue Schiltigheim N° 5 près du marché aux chevaux, d’un côté Michel Kappler maçon, d’autre Elisabeth Linck fille, par derrière sur le C. Heydel boulanger et la veuve Knapp, pour 4000 fr
Enregistrement, acp 104 F° 29-v du 18.11.

Mariage, Strasbourg (n° 363)
L’an 1807 le 18° jour du mois de novembre, sont comparus Frédéric Joseph Solms, âgé de 20 ans, emploïé dans les droits réunis, demeurant en cette ville depuis 15 mois, domicilié de droit à Molsheim, Département du Bas-Rhin, né à Oberlahnstein, païs de Nassau-Usingue le 11 avril 1787, fils mineur, assisté de Chrétien Solms, fabricant de tabac, et de Catherine Elisabeth Hergen, conjoints domiciliés à Molsheim, ses père et mère, et Anne Marie Thérèse Klein, âgée de 17 ans, née en cette ville le 13 mars 1790, y domiciliée, fille mineure assistée de Jacques Klein, emploïé a la recette générale du Département du Bas Rhin, et d’Anne Marie Fender, ses père et mère (signé) frederic Joseph Solms, Marie Therese Klein (i 9)

Marie Thérèse Klein hérite de la part de sa mère à sa mort en 1837
Registre de population, 600 MW 58, Place du Broglie N° 9, p. 441 (i 92)
Klein née Vetter, Marie, 1756, Propriétaire, Veuve, Krautergersheim – décédée En Décemb. 37
id. Rosine, 1784, Strasbourg – décédée le 22 fev. 1818
Solms, Frédéric Joseph, 1787, Epicier, Ep., Molsheim, (auparavant) quai Jean 56, Entré 1811
id. née Klein, Thérèse, 1787, Strasbourg – décédée en janv. 1839
id. Edouard, 1808, Strasbourg
id. Paul, 1809, Strasbourg
id. Marie Rose Virginie, 1813, Strasbourg
id. Frédéric Joseph, 1815, Strasbourg
id. Jacques, 1816, Strasbourg

Marie Thérèse Klein meurt en 1839 en délaissant neuf enfants

1839 (18.5.), Strasbourg 6 (63, nv. cote 66), Me Striffler n° 148
Inventaire à la requête de I. Frédéric Joseph Solms père propriétaire à cause de la communauté qui a existé entre entre lui et son épouse Marie Thérèse Klein, décédée 5 janvier dernier en son nom et et comme tuteur de 1. Charles Ignace Benoit Solms, 2. Marie Joséphine Albertine, 3. Marie Marie Louise Elise, 4. Marie Barbe Octavie, 5. Marie Henriette Fanny Solms les 5 enfants, II. Edouard de Solms, propriétaire à Paris réprésenté par Théodore Lobstein, avocat à Strasbourg, III. Charles Keller, notaire à la résidence de Strasbourg, représentant 1. Jacques Solms, commis négociant à Belmont (Etats Unis d’Amérique du Nord), 2. Frédéric Solms, artiste à Alger, 3. Virginie Solms, majeure à Philadelphie (Etats Unis d’Amérique du Nord), le Sr Lobstein encore subrogé tuteur, héritiers de leur mère Marie Thérèse Klein et de la succession d’Anne Marie Vetter leur grand mère décédée le 16 décembre 1837 dont mad. Solms était elle même unique héritière
une maison Place du Broglie n° 9
Enregistrement, acp 268 F° 82-v du 27.5.

L’un des enfants, l’artiste Frédéric Solms, provoque la licitation des deux maisons contiguës. Un rapport d’experts décrit avec précision la maison. L’acquéreur est l’un des cohéritiers, Edouard de Solms.

1839 (5.9.), Strasbourg 6 (63, nv. cote 66), Me Striffler
n° 181. Dépôt du cahier des charges, 4 juillet 1839 – Exposé. M. Frédéric Solms, artiste demeurant à Strasbourg a formé contre M. Frédéric Solms père, Propriétaire demeurant à Strasbourg, tant à cause de la communauté qui a existé entre entre lui & D° Marie Thérèse Klein son épouse décédée, que comme tuteur légal de Charles Ignace Benoit Solms, Marie Joséphine Albertine Solms, Marie Marie Louise Elise Solms, Marie Barbe Octavie Solms, Marie Henriette Fanny Solms, ses enfants mineurs issus de son mariage avec la défunte & contre Edouard de Solms, Propriétaire domicilié à Paris tant en son nom personnel que comme subrogé tuteur des mineurs, Jacques Solms, commis négociant & Dlle Virginie Solms sans Profession sous deux demeurant à Strasbourg, frères & sœurs dud. Frédéric Solms, une demande aux fins de licitation de deux maisons sises à Strasbourg (…) indivises entre le demandeur & des frères et sœurs dénommés ci-dessus, comme dépendant de la succession de lad. Marie Thérèse Klein femme Solms leur mère. (…) Enfin par jugement du tribunal civil de Strasbourg du 28 mai 1839, enregistré, ce rapport d’experts a été homologué & il a été ordonné que ces deux maisons seraient vendues par licitation dans les formes voules par la loi (…)
(Edouard de Solms)
Désignation des immeubles dont la licitation a été ordonnée. Maison Rue du Vieux Marché aux Chevaux place du Broglie n° 9
1° Une maison à rez de chaussée & trois étages, sise à Strasbourg Rue du Vieux Marché aux Chevaux place du Broglie n° 9 faisant le coin de ladite rue et de la rue de l’Evêque ou de Bischheim, tenant d’un côté à la propriété du Sr Kretschmann, faisant l’autre coin de la rue de Bischheim, apr devant la rue du Vieux Marché au Chevaux par derrière la maison ci après désignée
Maison rue de Bischheim N° 1
2° Une maison à rez de chaussée & deux étages sise également à Strasbourg Rue de Bischheim n° 1 tenant d’un côté à la maison désignée ci dessus dans laquelle il y a des ouvertures de communication, de l’autre celle du Sr Senger, cordonnier par devant la rue de Bischheim, apr derrière la propriété du Sr Kretschmann.
Etablissement de la propriété. Les héritiers Solms co licitants ci-dessus dénommés ont recueilli des deux maisons dans la succession de D° Marie Thérèse Klein leur mère décédée épouse de M. Frédéric Solms père propriétaire à Strasbourg, dont ils sont seuls héritiers chacun pour un 9° ainsi qu’il est constaté par l’intitulé de l’inventaire dressé après le décès de la D° Solms par M° Striffler notaire à Strasbourg qui en a la minute, en date au commencement du 18 mai 1839. Mad. Solms les avait elle-même recueilli partie dans la succession de M Jean Jacques Klein son père employé à la Recette générale du Bas Rhin dont elle était héritière conjointement avec Dlle Marie Barbe Rose Klein sa sœur germaine, ainsi qu’il est constaté par l’intitulé de l’inventaire dressé par M° Ubersaal notaire à Strasbourg le 6 mars 1809, partie dans la succession de lad. Marie Barbe Rose Klein sa sœur & pour le surplus dans celle de D° Anne Marie Vetter sa mère décédée veuve du Sr Jean Jacques Klein. Lesd. Sr & D° Klein avaient acquis lesd. immeubles pendant leur mariage de Jean Hummel, propriétaire, et Salomé Leonhard sa femme demeurant à Strasbourg au termes d’un contrat de vente reçu par Knobloch notaire à Strasbourg le 19 messidor an XIII. transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 23 du même mois volume 25 art. 11. Par leur contrat de mariage passé devant M° Ubersaal notaire à Strasbourg le 17 novembre 1807 les conjoints Solms se sont fait donation pour le cas de décès & en cas d’Existence d’enfans de l’usufruit viager de la moitié des biens composant la succession du prémourant,
Locations. La totalité de ces deux maisons moins le quatrième étage occupé par M Solms est loué à différentes personnes les loyers s’élèvent à 860 francs. Estimation de la maison place du Broglie 14.000, la maison rue de Bischheim 3000.
n° 215. Adjudication préparatoire, du 20 août 1839.la maison rue du Broglie portée à 14.100., celle de Bischheim n° à 3020. Le bloc des deux maisons a été ensuite offert aux amateurs au prix de 17.120 francs
n° 235. Adjudication définitive du 5 septembre 1839 (…) Définitivement adjugée à M° Lederlin pour 19 000 francs
N° 237. Déclaration de Command, 23 juillet – au nom d’Edouard de Solms

Du 25 juin 1839. n° 173. Dépôt des Pièces de la procédure pour la licitation de la maison Solms Place du Broglie 9. Extrait des minutes déposées au Greffe du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du Bas Rhin. Rapport d’experts. L’an 1839 le 15 mai à trois heures de relevée nous soussignés Goerner Christophe Architecte, Brassel André, Propriétaire, Silberling Joseph Edmond, ancien notaire, Directeur de la Caisse ed libération des dettes hypothécaires, tous trois demeurant et domiciliés à Strasbourg, experts nommés par jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 23. avril 1839, entre Le sieur Frédéric Solms artiste demeurant à Strasbourg (…) en la maison rue du Vieux Marché aux Chevaux Place du Broglie n° 9 et celle rue de Bischheim n° 1 et avons reconnu que la maison place du Broglie composée savoir, Primo, d’une cave voutée et séparée en compartiments par des claires voies,
Secondo, d’un rez de chaussée ayant passage de communication aux étages supéreurs, une boutique, une cuisine, une pompe en bois,
Tertio, un premier Etage composé de deux Pièces dont l’une à alcôve et une Cuisine,
Quarto, second Etage composé également de deux pièces dont l’une à alcove et une cuisine
Quinto, troisième Etage composé de trois pièces et une cuisine,
Sexto, Quatrième étage quatre pièces et une cuisine et aux mansardes composées de six chambres, escaliers en bois conduisant d’un étage à l’autre.
La maison est en partie construite en Pierre et partie en galandure, elle a une petite porte de communication avec la maison ci après désignée, une entrée dans la rue de Bischheim et ses lieux d’aisance dans la maison ci après désignée.
Maison rue de Bischheim numéro un. Construite en galandure ayant cave solivée divisée en trois commpartiments, au rez de chaussée sont deux pièces, une cuisine et lieux d’aisance. Au premier Etage deux pièces et une cuisine. Au second Etage deux pièces et une cuisine. Le comble comportant une chambre & un grenier et couverts en tuiles doubles.
Nous avons reconnu que ces Immeubles ne sont point partageables en nature, d’après les droits des parties, que dès lors la confection de lots et impraticable. Nous avons procédé de suite à l’estimation des lots immeubles en prenant pour base la valeur vénale, nous avons estimé la maison place du Broglie numéro 9 à 14.000 francs. celle de la rue Bischheim numéro un à 3000 francs
Enregistrement, acp 271 F° 29 du 6.9.

Marie Thérèse Klein consent au mariage d’Edouard de Solms, consul général du roi de Wurtemberg en Afrique demeurant à Paris
1837 (24.6.), Strasbourg, Me Lacombe
Consentement par Marie Thérèse Klein, femme de Frédéric Joseph de Solms propriétaire à Paris, au mariage d’Edouard de Solms, consul général du roi de Wurtemberg en Afrique demeurant à Paris avec telle personne de son choix
Enregistrement, acp 251 F° 5 du 24.6.

Edouard de Solms, consul de Wurtemberg (° Strasbourg 8 février 1808, † Saint Domingue 10 avril 1857 f. de Frédéric Joseph Solms et Thérèse Klein) épouse le 26 août 1839 à Paris Adrienne Olympe de Bentzon (° 1820 f. Adrien Bentzon et Marie Virginie Clémendot) – séparés de biens le 16 juin 1848, † Paris 14 octobre 1887) Référence

Edouard de Solms vend quelques mois plus tard la maison à François Joseph Fritsch, marchand de vins à Kogenheim

1840 (22.2.), Strasbourg 12 (151), Me Noetinger n° 12.098
Théodore Lobstein, avocat à Strasbourg, mandataire d’Edouard de Solms, propriétaire demeurant actuellement à Lajonchère près Paris
à François Joseph Fritsch, marchand de vins à Kogenheim
1. une maison à rez de chaussée et trois étages sise à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Chevaux place du Broglie n° 9 faisant le coin de ladite rue et de la rue de l’Evêque ou de Bischheim, la propriété Sr Kretschmann faisant l’autre coin de la rue de Bischheim, devant Vieux Marché au Chevaux, derrière la maison ci après désignée
2. une maison à rez de chaussée & deux étages sise à Strasbourg rue de Bischheim n° 1 d’un côté la maison désignée ci dessus dans laquelle il y a des ouvertures de communication, d’autre celle du Sr Senger, cordonnier, devant la rue de Bischheim, derrière la propriété du Sr Kretschmann – au vendeur par licitation entre les héritiers de Marie Thérèse Klein décédée épouse de Joseph Frédéric Solms, suivant adjudication devant M° Striffler le 5 septembre 1839. Mad. Solms l’a recueillie dans le partage de la succession de Jean Jacques Klein son père, employé à la Recette générale du Bas Rhin, dont elle était héritière conjointement avec Dlle Marie Barbe Rose Klein sa sœur germaine, suivant inventaire reçu M° Ubersaal le 6 mars 1809, partage de la succession de Marie Barbe Rose Klein sa sœur et le surplus dans celle d’Anne Marie Vetter sa mère veuve de Jean Jacques Klein – pour 19.000 francs
Enregistrement, acp 276 f° 18-v du 26.2.

Natif de Kogenheim Joseph Fritsch épouse en 1839 Marie Jeannette Kœssler, native de Nordhouse, veuve d’Aloyse Rohmer
Mariage, Kogenheim (n° 10)
Le 26° jour du mois d’octobre 1839. Acte de mariage de Joseph Fritsch, âgé de 36 ans, né à Kogenheim le 16 frimaire an XI de le République française suivant acte de naissance folio 4 N° 14, cultivateur domicilié à Kogenheim, fils légitime & majeur d’Ignace Fritsch, âgé de 66 ans, marchand de vins domicilié en cette commune ci présent et consentant, et de Françoise Andlauer, âgée de 64 ans, sans profession, domiciliée en cette commune, ci présente et consentante
Et de Marie Jeannette Koessler, veuve d’Aloyse Rohmer, sans profession, décédé le 16 mai 1838, âgée de 26 ans, née à Nordhausen, Bas-Rhin, le 29 août 1813 fille légitime & majeure de feu François Joseph Koessler, vivant cultivateur audit Nordhausen y décédé le 7 décembre 1827 et de Marie Madeleine Hirt, âgée de 64 ans, sans profession domiciliée à Nordhausen (…) l’exploit d’un acte respectueux notifié par elle à Marie Madeleine Hirt sa mère le 26 septembre 1839 à onze heures du matin par Monsieur Joseph Benjamin Pennarum notaire à Schlestadt (…) (signé) Joseph fritsch, M. Jeannette Kössler (i 6)

Natif de Kogenheim, Aloÿse Rohmer épouse Marie Jeannette Kœssler en 1836 à Illkirch
Mariage, Illkirch (n° 12)
Le 20° jour du mois de juin 1836 à quatre heures du soir. Acte de mariage de Aloÿse Rohmer, célibataire domicilié à Illkirch, né à Kogenheim (bas-rhin) le 17 nivose année XII de la République française, fils légitime de Joseph Rohmer, propriétaire âgé de 78 ans, domicilié à Kogenheim département du bas-rhin ci présent et consentant et de Marie Anne Rosenberger, sans profession, agée de 70 ans, domiciliée à Kogenheim (bas-rhin) ci présente et consentante
Et de Marie Jeannette Koessler, célibataire, domiciliée à Illkirch, âgée de 23 ans, née à Nordhausen (bas-rhin) le 29 août 1813 fille légitime de feu François Joseph Koessler, vivant laboureur Domicilié à Nordhausen, ÿ décédé le 7 décembre 1827 et de Marie Madeleine Hirt, âgée de 60 ans, sans profession domiciliée à Nordhausen (signé) Aloÿsius Rohmer, Jeannette Kössler (i 8)

Registre de population 600 MW 201 Place du Broglie N° 9, p. 520 (i 289)
Fritsch, François Joseph, 8 Xbr 1802, Kogenheim, Auberg. et propr., (à Str. depuis) May 1840, (réception à domicile) 10 août 40
id. née Koessler, Marie-Jeanne, 1815, Nordhausen

Le cabaretier François Joseph Fritsch loue une partie de sa maison dont le cabaret au cuisinier Eugène Hackenspieler

1860, Enregistrement de Strasbourg, ssp 132 (3 Q 31 631) f° 81 du 27.12.
du 27 décembre 1860. Bail – le Sr François Joseph Fritsch, cabaretier à Strasbourg, loue pour 3, six ou neuf années au choix des deux parties avec le droit respectif de chacune d’elles de se dénoncer un an avant l’expiration de trois ans, si le présent bail doit cesser, qui commencera le 25. Xbre 1860
au Sr Eugène Hackenspieler, cuisinier demeurant au ban de Strasbourg, au jardin dit Leyser
dans sa maison sise à Strasbourg place du Broglie N° 8
1° le rez-de-chaussée composé d’un salon de cabaret, d’une cave au-dessous, de la maison de devant er ses dépendances, la jouissance d’une cave au-dessous, de la maison de devant et ses dépendances, la jouissance de la buanderie avec les autres locataires de la dite maison
2° le 1° étage composé de trois pièces de devant et trois pièces de derrière, le bail est fait pour un loyer annuel de 1500 francs

François Joseph Fritsch loue la maison à l’aubergiste Jean Fornès en se réservant le troisième étage

1867, Enregistrement de Strasbourg, ssp 147 (3 Q 31 646) f° 64 du 5.10.
du 5 juillet 1867. Bail – entre les soussignés François Joseph Fritsch propriétaire de la maison sise à Strasbourg, place Broglie N° 8 faisant le coin de l’impasse de Bischheim
Jean Fornès aubergiste à Strasbourg
a été conclu le bail suivant, M. Fritsch loue par les présentes pour une durée de 15 années commençant le 24 juin 1867 pour finir à pareil jour 1882 au Sr Fornes ce acceptant
le rez de chaussée, le premier, le second et le quatrième étages avec cuisine de la maison ci-dessus désignée, le bailleur se réservant le troisième étage tel qu’il l’occupe aujourd’hui, avec droit de jouir de la buanderie et des greniers pour les besoins de son ménage, et avec un compartiment de cave dans la maison de derrière me reste devant faire partie du bail de M Fornes. Ce bail est fait moyennant un loyer annuel de 2700 francs

Joseph Fritsch meurt en 1877 en délaissant des héritiers collatéraux

1877 (31.5.), M° Schmitz n° 322
Inventarium 1) der Gütergemeinschaft, welche zwischen Maria Johanna Koessler in Strassburg wohnhaft und deme allda am 5. Januar 1877 verstorbenen Joseph Fritsch bestanden hat
2) des Nachlasses des genannten p. Fritsch, auf Ansuchen von I) der genanten W° Maria Johanna Koessler
II) der Geschwister des Erblassers resp. deren Repräsentanten als eintzige Erben des Verlebten als 1) Ignatz Fritsch, Eigenthümer zu Kogenheim (Benfeld), 2) die Kinder seines verlebteb Bruders Johann Fritsch, nämlich a) Johannes Fritsch, Buchhalter zu Paris, b) Alphons Eduard Fritsch, Adjudant zu Lille, c) Frantz Joseph Fritsch, Schutzmann zu Paris, 3) Gallus Fritsch, Eigenthümer zu Kogenheim, 4) Ferdinand Fritsch, Rentner, 5) Elisabeth Veronica Fritsch, W° von Louis Eduard Jehlen, Rentnerin beide letztere in Dijon, 6) Franzisca Fritsch, W° von Joseph Ehrhardt lebend Ackerer zu Kogenheim, 7) Anna Maria Fritsch gewerbslos zu Kogenheim, W° des allda verlebten Ackerers Xaver Meyer, 8) Barbara Fritsch, allda, W° von Xaver Koessler

Bemerkungen. Ein Ehevertrag wurde errichtet vor Notar Delabrousse in Benfeld am 26. october 1839, demselben zufolge hat der Verlebte in die Ehe gebracht M. 1360. und die Wittwe M. 2800. Nach Art. 5. haben sich die Brautleute die lebenlängliche Nutznießung ihres gesamten Vermögens geschenkt
Ersatzforderungen. A) des Verlebten für Einbrigen laut Ehevertrag 1360, B) der Wittwen a) für Einbringen 2800, b) dieselbe hat während der Ehe erhalten von ihren Geschwister & Onkel (ohne nähere Justification) 12.028, Summa 14.828
I) Gemeinschaft. Activ Masse, 1) Mobilien geschätzt zu M. 961, 2) Immobilien a) Ein Wohnhaus mit 3 Stockwerken in der alten Pferdemarktstrasse auf dem Broglieplatz alter N° 9 neuer N° 8, b) Ein Wohnhaus mit Erdgeschoß zu Strassburg in der Bischheimerstrasse gelegen N° 1
Passiv Masse, 1) Reprisen des Nachlasses 1360, 2) Reprisen der Wittwe 14.828
II) Nachlass, derselbe besteht 1) in der ½ der Gemeinschafft, 2) in einer Ersatzforderung 1360, 3) in seine Kleider geschätzt zu 153
acp 665 (3 Q 30 380) f° 31-v du 4.6. n° 2196

Complément à l’inventaire, mentionnant des biens avenus par héritage au défunt
1877 (18.7.), M° Schmitz n° 368
Nachtrag zu dem am 31. Mai 1877 vor Notar Schmitz über den Nachlaß des zu Straßburg am 5. Jenner 1877 verstorbenen Joseph Fritsch sowie über die zwischen del verlebten mit seiner Wittwe Maria Johanna Koessler bestandenen Gütergemeinschaft errichteten Erbverziechnis
Laut Schenkung mit anticipirter Theilung hat errichtet vor Notar Zaepffel in Benfeld am 4. octobre 1842 hat Joseph Fritsch verschiedene Grundstücke erhalten, welche er während der Ehe verkauft und ein Gemeinschaffs immöbel. Aus dem Verkauf der Grundstück wurde erlöst 6240.
Ferner hat derselbe auch im Nachlass seiner Eltern verschiedene Mobilien ererbt im Werth von 110
acp 667 (3 Q 30 382) f° 92-v du 19.7. n° 2808

Le cohéritier Jean Fritsch cède ses droits à Gabriel Weill, commerçant à Benfeld
1877 (24.8.), M° Schmitz n° 405
Erbrechtenverkauf durch der Bevollmächtigten von Johannes Fritsch, Buchhalter zu Paris,
an Gabriel Weill, Kaufmann zu Benfeld
Aller Erbrechte welche dem Johannes Fritsch zustehen am Nachlass seines zu Strassburg verstorbenen Oheims Joseph Fritsch, Rentner, von welchem er Erbe ist zu einem ungetheilten Sechzehenteil, sowie diese Erbrechte bestätigt ist durch das vor Notar Schmitz am 31. Mai 1877 & 18. Juli 1877 errichtete Erbverziechnis – um 640 M
acp 668 (3 Q 30 383) f° 96 du 24.8.

Le propriétaire suivant (1883-1890 au cadastre) Raphael Weil, natif de Marmoutier, marié à Emilie Weil, meurt le 6 mai 1897. Sa veuve s’établit à Remiremont chez sa fille Aline femme du médecin Anatole David Güntzburger dit Kinsbourg d’après des actes de 1907.

Décès, Strasbourg (n° 1089)
Strassburg am 7. Mai 1897. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Weinhändler Leopold Weil, wohnhaft zu Benfeld, Unter-Elsaß, und zeigte an, daß der Rentner Raphael Weil, 63 Jahre alt, israelitischer Religion, wohnhaft zu Straßburg, geboren zu Maursmünster, Unter-Elsass, Ehemann von Emilie geborener Weil, Sohn der verstorbenen Eheleute David Weil, Rentner und Eva geborne Levy, zuletzt in Maursmünster wohnhaft, zu Strassburg Langstrasse 133 am 6. Mai des Jahres 1897 verstorben sei (i 34)

Propriétaire porté au cadastre en 1890, Michel Wallrapp est né à Iphofen en Bavière. Son fils Georges Frédéric Wallrapp naît en 1873 à Neu-Ulm de sa femme Barbe Salcher

Décès, Strasbourg (n° 909)
Strassburg am 18. Aprilis 1913. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Restaurateur Georg Wallrapp, wohnhaft du Strassburg, Schlossergasse 31. und zeigte an, daß der Restaurateur Michael Wallrapp, Ehemann von Barbara Wallrapp geborenen Salcher, 65 Jahre 6 Monate, katholischer Religion, wohnhaft zu Strassburg, geboren zu Iphofen (Baÿern), Sohn der verstorbenen Eheleute Michael Wallrapp, Ackerer, und Katharina geborenen Hirz, beide zuletzt in Iphofen wohnhaft, zu Straßburg Schlossergasse 31. am 17. Aprilis des Jahres 1912 nachmittags um fünf Uhr verstorben sei (i 28)
dont Georges Frédéric Wallrapp, né le 4 octobre 1873 à Neu-Ulm, marié le 23. août 1904 avec Anne Catherine Bernhard (n° 887)



10, rue des Cerceaux


Rue des Cerceaux n° 10 – II 361 (Blondel)

Démolie en 1838 pour établir le quai Finkmatt


Maisons le long du canal entre le Faubourg de Pierre à gauche et le Fossé des Treize à droite
Plan-relief de 1725 (Musée historique)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du menuisier Gui Eck qui règle un loyer communal pour une risberme de 32 pieds de long. Menuisier municipal réputé pour ses qualités, Gui Eck publie à Cologne un recueil de planches avec Jacques Guckeisen, un autre menuisier strasbourgeois. Ses enfants vendent en 1611 la maison au tisserand Jean Gross qui achète en 1612 la maison voisine vers l’est puis en 1616 celle vers l’ouest (bain au Cerceau), toutes deux revendues en 1621 en se réservant la mitoyenneté du pignon vers l’est. La maison appartient ensuite au tisserand Jean Georges Holtzschuh puis à son gendre Samuel Flechtner (1638-1692), à l’employé de la Tour aux deniers Jean Jacques Ruff (1698-1714), devenu catholique après s’être marié à Belle-Ile. Sa veuve la vend au chapelier Philippe Nobis. Son fils aussi chapelier Jean Michel Nobis répare la façade vers le canal. A sa mort en 1784, elle comprend trois poêles, deux cuisines et plusieurs chambres. Après l’avoir renvoyé aux nouveaux alignements, les préposés autorisent le tisserand Jean Jacques Pfeiffer à ravaler la façade vers le canal.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 50, élévations vers la rue et vers le canal (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison en maçonnerie à un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (c) : porte d’entrée et trois petites fenêtres au rez-de-chaussée, étage sans doute en encorbellement d’après le double trait horizontal à cinq fenêtres, toiture à trois lucarnes. La façade sur cour se trouve à gauche du repère (8) : risiberne comprenant des marches pour descendre vers le canal, deux fenêtres correspondant au sous-sol vers la rue, deux étages à trois ouvertures, deux niveaux de lucarnes. La cour C à l’arrière des repères (8-9) représente la moitié orientale de la maison en retrait de la rue, le revêtement (risberme) à l’est (2-3) et au sud (3-4), la partie de bâtiment (1-4) le long de la cour.
Les héritiers de Jean Jacques Pfeiffer cèdent en 1836 la maison à la Ville qui en vend les matériaux en 1838 pour établir un nouveau quai.
La maison porte le n° 10 de 1784 à sa démolition.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, plan de l’îlot

Cour C
Recueil de Gui Eck et Jacques Guckeisen, page de titre et planche 22 (1596, en ligne)

janvier 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1838. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Gui Eck, menuisier, et (v. 1570) Anne – luthériens
1611 v Jean Gross, tisserand puis baigneur, et (1611) Anne Iselé – luthériens
1635* h Thiébaut Burger, cordier, et (1632) Anne Marie Gross – luthériens
1638 v Jean Georges Holtzschuh, tisserand, et (1619) Marie Kess – luthériens
1685* h Samuel Flechtner, tisserand, et (1671) Marguerite Holtzschuh – luthériens
1692 v David Schranckenmüller, apprêteur de tabac, et (1692) Marie Esther Zopff – luthériens
1698 v Jean Jacques Ruff, employé à la Tour aux deniers, et (1680) Julienne Fechan puis ( 1694) Elisabeth Wild, remariée (1721) avec Jean Georges Langenbach – ancien luthérien, catholiques
1714 v Jean Philippe Nobis, chapelier, et (1713) Anne Marie Grohberger – luthériens
(copropriétaires) Jean Michel Wæchter, tisserand, et (1738) Anne Marie Nobis puis (1751) Catherine Barbe Fleischbein – luthériens
Samuel Reich, cordonnier, et (1747) Catherine Nobis – luthériens
Marie Madeleine Nobis, célibataire († 1768) – luthérienne
1768 h Jean Michel Nobis, cordonnier, et (1758) Marie Salomé Goppert – luthériens
1787 v Jacques Pfeiffer, tisserand, et (1774) Marguerite Salomé Heinrich – luthériens
h Isaac Pfeiffer, employé aux droits réunis, et (1815) Marguerite Morschell
1836 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 375 livres en 1727, 250 livres en 1768, 225 livres en 1785

(1765, Liste Blondel) II 361, aux héritiers du nommé Nobis
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Joh: Nobis, 4 toises, 5 pieds et 0 pouce

Locations

1728, 1735, Jean Jacques Grohberger, passementier, et Marie Ursule Schiff
1766, Jean Georges Roth, cordonnier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 469
Le menuisier Gui Eck règle 18 sols pour sa maison rue des Cerceaux, à savoir une risberme (32 pieds de long, saillie de 7 pieds ½) sur laquelle se trouvent des latrines (10 pieds ½ de long, saillie de 2 pieds ½).

Reÿffgäßlin die Eine Seitten.
Veitt Eckh der Schreiner hatt ein hauß in der Reÿffgassen, hinden daran Vff dem Wassergraben ein Landtuesten xxxij schu lang, vii+ schu herauß, Daruff ein Profeÿ x= schu lang, ii+ schu über die Landtuesten hinauß, Soll Allmendt sein vnd bleiben, bessert & xviij ß d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1612, Préposés au bâtiment (VII 1327)
Le tisserand Jean Gross demande que le chef de chantier lui cède trois vieilles planches pour faire une risberme. Le chef de chantier refuse.

(f° 70-v) Montag den 20.ten Aprilis – Hans Groß lÿnenweber begert ein Landvest vff Reiffgaß Zumach. bedorfft vff 3 alt eich bruck dÿlen, sage d. werckmr. seinen vff 40 da, Werckmr aber will kein weg geben, bitt Ihm Zuhelffen. Ist abgeschlagen.

1774, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le maître maçon Jean Jacques Fessler demande au nom du tisserand Jean Michel Nobis l’autorisation de réparer la façade vers le canal. Les préposés le renvoient aux nouveaux alignements.

(f° 115) Dienstags den 25. Octobris 1774 – Joh. Michael Nobis Schumacher
Johann Jacob Fäßler, der Maurer, nôe. Joh. Michael Nobis, des Schumachers, bittet zu erlauben deßen gegen der Reifgaß gelegene behausung gegen dem Engen Stadt Graben repariren Zu laßen.
Erkannt, Seÿe der Implorant ab: und an das alda adoptirte Alignement zu verweisen.

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître charpentier Warth demande au nom du tisserand Jean Jacques Pfeiffer l’autorisation de réparer la risberme derrière la maison n° 10. Les préposés chargent l’inspecteur Boudhors de leur indiquer l’alignement.
Le maître maçon Lingenhœlin demande l’autorisation de crépir la façade vers le canal et d’y enfoncer trois pieux en chêne. Il est autorisé quinze jours plus tard à crépir le rez-de-chaussée et à le blanchir à la chaux.

(f° 309) Dienstags den 10. Julii 1787 – Joh: Jacob Pfeiffer, Webermeister
Mr. Warth, der Zimmermann, nôe. Johann Jacob Pfeiffer, des Webers, bittet zu erlauben hinter seiner an der Reif Gaß gelegenen behausung N° 10. das Landvest auf den engen Graben stoßend, ausbeßern Zu laßen. Erkannt, Nach dem Von Herrn Bau Inspector Boudhors anweisenden Alignement Willfahrt.

(f° 315-v) Dienstags den 17. Julii 1787 – Jacob Pfeiffer, Leinenweber
Idem [Herr Lingenhölin, der Maurer] nôe Jacob Pfeiffer, des Leinenwebers, bittet zu erlauben deßen behausung in der Reiff Gaß gelegen N° 10 gegen dem Waßer bestechen und drei eichene Pfähl an das Landvest Zu schlagen. Erkannt, Augenschein.

(f° 325) Dienstags den 31. Julii 1787 – Jacob Pfeiffer, Leinenweber
Herr Lingenhölin, der Maurer, nôe Jacob Pfeiffer, des Weber Meisters, bittet zu erlauben, deßen behausung in der Reiff Gaß N° 10 unten auf dem Boden bestechen, und mit Kalck weisen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

(f° 349-v) Dienstags den 4. September 1787 – Joh: Jacob Pfeiffer, Leinenweber
In der Reif Gaß an Joh: Jacob Pfeiffer des Leinenwebers Behausung, welcher sein Landvest gegen dem engen Graben repariren laßen möchte, Erkannt, dem Alignement nach Willfahrt.

Description de la maison

  • 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibule, atelier de chapellerie où se trouvent deux fours à teindre, cave voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 750 florins
  • 1785 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, deux cuisines, plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 450 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue des Cerceaux

nouveau N° / ancien N° : 18 / 10
veuve Pfeiffer
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois mauvais état
(Légende)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 46 des Cerceaux p. 81

10
Pr. Pfeiffer Jacques, tisserand – Drapiers
lo: Kieffer Jean
lo: Nachbaur Joseph


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du menuisier Gui Eck.
Originaire d’Überlingen sur le lac de Constance, Gui Eck achète le droit de bourgeoisie le 11 octobre 1569.

1569, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 147
Veitt Eck von uberlingen der schreiner hatt das burgkrecht Kaufft und dient Zu den Zimmerleüth Eodem die [11. octobris A° & 69]

Il fait baptiser les enfants de sa femme Anne à partir de 1571.
Baptême, cathédrale (luth. f° 310) 1571. P. Veit Eck, Schreiner, M. Anna, I. Sara
Comp. Friderich Hackfurt, Elsbeth Ruprecht Schwencken fraw, Margreth Jorg Appenzellers Seiden: docht. (i 323)
Baptême, cathédrale (luth. f° 37-v) 1576. P. Veit Eck, Schreiner, M. Anna, I. Maria
Comp. Simon Scheid* Schrei. Frau Maria, Melchior Schurpphuw witfraw, J. Agatha, doct. Ludwig Grempen docht. (i 40), puis 1577 (i 63)

Gui Eck est avec Jacques Guckeisen, autre menuisier strasbourgeois, auteur d’un ouvrage qui comprend 25 planches de menuiserie
Etliche Architectisher Portalen, Epitapien, Caminen, vnd Schweyffen, Allen Steinmetzen und Schreinern, auch andern diser Kunstliebenden an Tag gebracht durch Veit Ecken der Statt Straszburg bestälten und Jacob Guckeisen beide Schreiner und Burger daselbst. 1596 – Getruckt zu Collen durch Johan Bussemacher (Livre en ligne)

Les Quinze examinent la requête que Gui Eck a soumise aux Préposés au bâtiment. Il les remercie de l’avoir nommé menuisier municipal huit ans plus tôt et demande que son salaire soit augmenté. La commission constate qu’il reçoit 8 sols par semaine et 10 sols chaque trimestre. La ville n’a que des éloges à faire du travail qu’il fait. Il recevra désormais trois livres par trimestre mais cette rétribution devra rester secrète pour qu’un successeur moins compétent n’en profite pas. La Tour aux deniers devra cependant en être avertie.
1587, Protocole des Quinze (2 R 17)
(f° 186) Sambstag den XXX Decembris – Veit Eck Statt Schreÿner
H. David Geyger pringt ein Splôn so Veit Eck der Stattschreyner den Bawherren Zugestelt, die Ist verleßen. Danckt erstlich d. mein h. Ine vor viiij Jahren Zum Stattschreÿner angenommen, hoffe er hab denn dienst Zu meiner herren gefallen v.sehen, hett lengst Ursach gehabt vmb hülff vnd besserung seiner b.soldung an Zusuchen, täglich aber beßere Zeitt vnd Jahr sich getröstet, Dwl. er nuhn Je leng Je erger würdt, vnd er ohne abgang seins wu*lins sich nicht wüße auszupringen wie geringe er auch haußhaltte,So gutt er Jme entwed. sein wochen besoldung Zuerhöhen, oder Inn andere wegen mitt ettlich vrl. frucht od. sonst Zuhulff Zukomm. mitt abrechnung &
Referiren J prechter vnd H Geyger das er bitzher nicht mehr dann wochentlich xiiij ß vnd alle fronfast x ß Zur besoldung gehabt. Ruemen Ine seines vleyß vnd treuwe so man bitzher an Ime gesp*chet vnd Im werck befunden, Wunschten d. andere d Statt Werckleuth also gesinnet weren, so getrew Redlich vnd vleyssig alß er, würde die Statt Jährlich ein merckliches batten, Mangle Ime nichts, dann daß er sich nicht hoch herfürthun, vnd vihl geschwetz machen kan.
Sy haben ohnvorgreifflich dauon geredt vnd bedacht, darmitt ein nachkommend ettwan sobald ein stimpler, nicht gleich ein so stattliche b.soldung haben wolte, wann Ime das wochentliche gelaßen würde, So solte man das wochen vnd frongasten gelt laß. pleyb. vnd Ime durch den lonherr Inn der geheym alle Fronfast noch iij lb d reychen, vnd dasselb verrechnen laß. für ein außgab, wie meinen H XV Zuweiß. so hette er ein Ja x lb d weytter dann bitzher, vnd mueße mans Ime auch verbinden, Ime geheymb Zuhaltten.
Erkandt der herren bedencken geuolgt wie herpracht, doch soll mans J Ambrosio Jorgen auch anzeig. d. mans vffm Pfenningthurn auch wüsse. A. M.

La décision figure dans les registres des Préposés au bâtiment
1588, Préposés au bâtiment (VII 1304)
(f° 2-v) Sambstag den 13.ten Januarÿ – Veit Eck schreiners belhonung.
Die beeden herrn XV Meister J: Claus von Biettenheim vnd Jacob von Sontheim sampt den xv schreiber hab. Angezeigt d. vnser herrn xv vff Veith Ecken den schreyner supplication bewilligt vber sein wochentliche und ordentliche belhonung vnd ein* Jargelt, Im noch Alle viertell Jar Zweÿ pfund Zehen schilling weither Zubelhonung Zugeben vnd d. soll In allein seiner person halb. bewilligt sein, die soll Inn der Statt lonherr alle virt. Jar geb. vnd mit Andern beweißen* in der lonherr vßgabe verrechnet werden.

Gui Eck remercie le Magistrat de l’avoir engagé quinze ans plus tôt dans les chantiers municipaux. Comme il ne peut plus remplir ses fonctions, il demande un subside et un travail qu’il soit capable de faire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire aux préposés au bâtiment.
1593, Conseillers et XXI (1 R 72)
Veit Eck zu einem meister uff dem werckhoff. 670.
(f° 670-v) XIII. Octob. – Veit Eck der Schreyner vbergibt p. Lt. Huenerer ein supplôn darin er sich bedanckt das Vor 15 Jahren mh. Ime Zu eim Meÿster vff dem werckhoff angenohmen dieweil Im aber ein Zustand Zu harten Khomen d. er den werck nicht mer wie vor fürstehen Kahn, Bitt er Ime mitt ein gnaden gelt zu bedancken Vnd Ime einer erzeigten dienst gemeßen laßen.
Erkand, Bawherrn vnd dreÿ sollen bedencken wie Im ein besoldung Zu verbessern

Gui Eck présente une nouvelle fois sa requête. Les préposés au bâtiment déclarent qu’il est un bon ouvrier assidû et proposent une rétribution de 10 sols par semaine pour un travail de contrôle.
1594, Conseillers et XXI (1 R 73)
(f° 92) Montag den IIII. Martÿ – Relation auf Veit Ecken Supplication vmb Erlassung seines diensts und bewilligung gnaden gelts.
Bauwherren laß Veit Eckenn den 13. Octobris v.schinenen Jars übergeben supplôn v.leß, darin er begert seines diensts vffm hoff erlegt Zu werden. Aber bitt Ihne mit einem gnaden gelt Zu bedencken, dageg. er verbüttig visierung vnd ietz Ihme leibs halb. möglich Zuverfertig. Wepln* wie von daruff das sie die sint seinem suppliciren gemeß beschaff befinden d. er ein Kunstlich getreuwer vnd vleissiger Arbeitter, der m. h. vffrichtig gedienet, Alß halten sie d. Ihme Zuwillfaren vnd wochentlich x ß gnadengelts Zugeb. vff sein erbieten m. hrn. nicht desto wenig. mit Visierung vnd den* Ihme Zuberrichten möglich Zu dienen, vmb billiche v.gleichung
Erkandt. Bauwherren vnd dreÿ sollens ferner bedencken ob er nicht als ein Inspector vnd vffseher vff dem hoff Zube* der Arbeit für sein pnsten* Zuverlaß. ausserhalb der Visierung vnd wz zu* leibshalb. würdt verricht* Können, d. Ihme auch möchte Zu addirung sein damit er sich desto besser vertrag. könne.

Décision correspondante chez les Préposés au bâtiment
1594 VII 1309 Bauherren – Veit Eck. 179.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un examinent la requête que Gui Eck a soumise aux Préposés au bâtiment. Ils louent le pétitionnaire de très bien exercer son art. Il sera nomé inspecteur au chantier des Charpentiers et auprès des menuisiers. Il recevra chaque année quatre quartauts de grain. L’assemblée ratifie la proposition; ils demandent qu’un contrat soit passé et de veiller à ce que les ouvriers et le bois soient employés au mieux.
1595, Conseillers et XXI (1 R 74)
(f° 42-v) Montag den III Februarÿ – Veit Eck des Schreiners besoldung gebessert.
Stett: Wormbser Im Namen d. Bawh. vbergibt ein supplôn so Veit Eck der Schreiner vmb erlassung seines Itzigen dienst, als den er wegen alter vndt vnvermöglichkeit nit mehr versehen Kan, vnnd aber ein gnad. gelt werd. lassen, woll er mit visierung vnnd anderer arbeit mherren trewlich dienen, Als haben sie dohien geschlossen, d. disser man bißher sein dienst fleissig vnnd trewlich versehen vnnd ein sonderer Kunstler ist der dem hoff nit vbel anseht, Solt er disser newen arbeit itzigen dienst erlassen werd. vnnd Zum Inspector beider höff Zimmerhoff vnndt Schreinern gebraucht doch solt In sein dienst gelt vnndt was er bißher gehabt gelassen vnnd 8 frl. fruchten halb weitzen vnnd halb Korn gefolgt werd.
Erkant, der bawherren bedencken gefolgt, doch sollen sie dessen was sein verrichtung sein soll in ein ordnung auffs pappier bring. vnndt auch bedencken wie gemeiner Statt schaden in Zele des gesindts vnnutzen bawens vnndt andern alß unnotigem gebrauch des Holtz abgewandt werd.

Décision correspondante chez les Préposés au bâtiment
1595 VII 1310 Bauherren
(f° 40) Donstas den 6.ten Martÿ. – Veÿt Eck schreiner sein lohn gebessert.
Veith Eck beßerung halb.

Autres références
1591 VII 1307 Bauherren – Platz vfm Roßmarckt. (Conrad Kübler der zimmermann wegen Veith Ecken) 126.
1595 Conseillers et XXI (1 R 74) Thorschliesser. Veit Eck, Georg Schell, Ol Michel, Hans Roth. 521.
1696 VII 1311 Bauherren – Stattschreiner Veit Eck pt° holtz. 19.
1597 VII 1312 Bauherren – Velt Eck begert holtz. 14.
1599 VII 1314 Bauherren – Veit Eck Stattschreiner pt° schießscheiben. 167. 171.

Les préposés au bâtiment nomment un nouveau menuisier municipal après la mort de Gui Eck
1604, Préposés au bâtiment (VII 1319)
Statt Schreiner. Veyt Eck gestorben. 113. 151. Hans Eck. 155.
(f° 113) Donstag den 26. Julÿ – Demnach M Veÿt Eck der Stattschreiner seligen mit todt Ist abgangen haben sich Ihren etliche In der Cantzleÿ geschrieben geben deren Namen nacher heruff vff dem Pfenningthurn seind geschickt worden, deren 7 sind Namblichen
hanns Eck sein sohn
hanns Weÿhrmüller
hanns Bruder
hanns Renchwag
Andres Köbell bildschnitzler
Caspar Zeÿdler H Werlins schreiner
Jacob Kulling d schreiner
daruff Ist darvon geredt, die 3. sollen vß denen einen vßschutz mach. vnd weil er bißher kein Ordnung gehabt, Ihme eine Anstellen, Vnd solches alles Ihnen den Bawherren wider Einbring.

Le menuisier Jean Eck et Marie Eck, enfants de Gui Eck, vendent la maison au tisserand Jean Gross. Une clause permet aux vendeurs de prendre la maison à bail tant que l’acheteur est en vie.

1611 (ut spâ [8. tag Martÿ]), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 87-v
Erschienen hannß Eck Schreÿner vff dem Spycher Inn der Schreÿereÿ für sich, So dann h Adam Vÿnman burger alhie Alls geschworner vogt Jungfr. Marien Eckin bmlts hans Ecken schwester v wyld Veyt Ecken Schreÿner Vff d. Speÿcher selig dochter vogtlich wÿß verkaufft
hanns Großen lynenwb.
huß hoffestatt mit all and. Iren gebeud geleg. Inn d S S voorstatt ane Steinstraß In der Reÿffgaß einsyt der Badstuben das Reÿffbad genant, andersyt Georg Schotten Zu Schiltigkh. geleg. erben stosst hind vff d. grab. dauon gnd Zwen guld gelts SW vff allheÿlg tag abloßig mit 50 guld bemel. werung d. groß. gemeyn Almuß Zu S. Marx, So dann 10 guld. gelt S Werung vff deren 5 gulden vff S Bartholome tag v. (…) lösig m + 200 gulden bmt werung den Armen Sondersiechen Zur Rothen Kirch, Sunst ledig eÿg. V. alles Recht Vnd der Khauff vber obbestimpte beschwerd. der Kheüff gewÿssen v vber sich genommen 176 pfund (…)
Vnd ist aber Inn dißem verkhauff sonderlich bedung. v. abgered wann beÿ Zeytg Meyster hans Großen leben obnanter hans Eck Maria Eckin die Verkeuffere beyde od. Jeder Innsonderlichen So Zu Im Inn Jetzverkauffter Behaußung Ziehen wolten alls dann er Innen Blatz geben vnd geraumen soll für ein hußzins was ander geben wollen (…)

Jean Gross achète en 1612 la maison voisine vers l’est puis en 1616 celle vers l’ouest (bain au Cerceau) et devient baigneur. Il les revend toutes deux en 1621.
Jean Gross hypothèque la maison au profit du vitrier Michel Scherbaum

1612 (ut spâ [xvij. Mart.]), Chancellerie, vol. 400 (Registranda Kügler) f° 87
(Inchoat. fo: 97.) Erschienen hanns Groß der lynen weber burger Zu S.
hatt in gegensein der Ehrenhafften Michel Scherbaums glaßers – schuldig sein 50 pfund S
dafür Vnderpfand huß v hoffestatt mit all Iren gebeuden geleg. In der voorstatt Inn Steinstraß Inn der Reÿffgaß. ein seyt d. Reÿffbad andersyt d. Schuldbekhenner selbst hind. vff d. S S graben, Dauon gend 10 gud. gld loßig mit 200 gld S W d Armen sonder siech. Zur Roth. Kirch, Mehr Zwen* losig mit 50 guld SW S. Marx Closter, wyther verhafftet für 50 pfund pfenning Marien Veyt Ecken Schreyners selig. dochter mit gebürendem Zinß Zuleg. Sunst eÿg.

Le tisserand Jean Gross hypothèque la maison au profit du luthier Mathias Gech

1616 (xxxj. 8.bris), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 465-v
(Inchoat. in Proth. fol. 480.) Erschienen hannß Groß der Leinenweber burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Mathÿß Gechen Lautenmachers burgers Zu Straßburg – schuldig sige 150 pfund
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihres gebeüwen & gelegen Inn der vorstatt Steinstraß Inn der Reÿffgaß einseit neben dem Reÿffbadt anderseit nebent des bekhenners behausung, hinden vff den graben stoßend, dauon gend x guldin gelts Ablößig mit ij gld St. werung der guttleüthen Zur Rothen Kirchen Mehr ij guldin gelts widerkeüffig mit L guldin berürtter werung S Marx, Item ij lb x ß gelts loßig mit L. lb Michell Scherbaum So dann ij lb x ß d gelts stend inn hauptgutt mit L lb d abzulößen Mariæ Eckin sunst eÿgen
(vide cassaturam in Reg. 1614. fol. 509.)
[in margine :] Erschienen Matheus Gech d. glaubig. hatt in gegensein hannß Groß des schuldners (…) Actum 23. Junÿ 1621.

Le baigneur Jean Gross vend la maison voisine vers l’est à Nicolas Fürich en se réservant la mitoyenneté du pignon.

1621 (x. Aprilis), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 217
(Inchoat. in Prot. fol. 141.) Erschienen hannß Groß d. Bad. Im Reiffbadt burg. Zu Straßburg vnd Anna Iselin sein eheliche haußfrauw haben (verkaufft)
Niclaus Furich dem Schreibzeugmacher burger Zu Straßburg vnnd Elisabeth Viachou seiner ehelich. haußwürtin
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & gelegen Inn d. Vorstatt Straßburg Ane Steinstraß, Inn der Reiffgaß, einseit neb. den Verkheüffern selbst doch daß der gebell gemein sein soll, And.seit neb. Jörg Schott von Schiltigkh. hinden vff der Statt grab. stoßend, davon gond ij guldin loßig mit xxxx gl. vff trium Regum dem mehrern Spittal, It. ij lb x ß gelts loßig mit L. lb d vff Mariæ Verkundung Niclaus Freündt dem Weber, So dann ij lb x ß d gelts widkhffig mit L lb vff Weÿhenacht. Zebedeo Müller dem mahler, Sunst ledig eygen Vnd Ist der khauff vber obgehertten beschwerd. so der Kheuffer vff ishc nnimt Zug. v. besch. für vnd vmb 1 C xxxix lb

Jean Gross hypothèque la maison au profit du menuisier Martin Bentelé. En marge, quittance remise en 1646 au propriétaire suivant, Georges Holtzschuh.

1621 (xvj. Aprilis), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 231
(Inchoat. in Prot. fol. 146.) Erschienen hannß Groß d. Bader Im reÿffbad burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit Martin Bentele schneÿders burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen xxxv lb
vnderpfand hauß, hoffstatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. & glg. Inn d. vorstatt, Ane Steinstraß einseit n. d. Reÿffbadt, And.seit n. Niclauß Furich hind. vffs Wasser stoßend, dauon gnd x gl gld loß mit ij C lb Ins guttleut hauß, Item sind sie verhafftet vmb L lb d Mariæ Eckin, So dann vmb L lb d Michels Scherbaum d. glaßer vnd L lb d Matheo Gech dem lauth. mach.
[in margine :] Erschienen Hannß Schwartz der Schuhmacher vnd burger alhie alß Ehe Vogt Annæ Mariæ Däppingin deren diße Schuld vff ableiben hieringemelts Creditoris eigenthümlich gehörig, auch dieselbe in besagts Creditoris Verlaßenschafft vermög der am 12. vnd 15. Aprilis Anno 1643. beÿ E. E. Kleinen Rhat ergangenen Erkanntnußen auff daselbst gelaistete caution immittirt vnd eingesetzt worden, hatt in gegensein Hannß Georg Holtzschuchß deß Leinenwebers auch burg. alhie, alß ietzig. Inhabers hieringenannten Unterpfands (…) den 15. Julÿ Anno 1646.

La maison revient à la fille de Jean Gross, Anne Marie qui épouse en 1632 le cordier Thiébaut Burger.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 135)
1632. Dom. XXV. Trinit. 18. 9.bris. Diebold Burger d. seiler, Diebold Burg.s des seilers v. burg. alhie ehelicher Sohn, vnd J. Anna Maria Hans Grosen deß Leinenwebers v. burgers alhie eheliche tochter. Cop. 27. 9.bris Zu J. S. Peter (i 69)

Thiébaut Burger et Anne Marie Gross vendent la maison au tisserand Jean Georges Holtzschuh et à sa femme Marie Kess (ici Kress)

1638 (18. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 40-v
(Protocoll. fol. 17.) Erschienen Diebold Berger d. Jünger Seÿler alhie und Anna Maria Grossin sein Ehefr.
haben in gegensein hanß Georg holtzschuchs deß Leinenwebers alhie und Mariæ Kresin seiner Ehefrawen, (verkaufft)
hauß vnd hoffstatt mit allen & alhie in der Reiffgaß an der Steinstraßen, neben dem Reiffbad & Niclaus Furichs deß schreibzeugmachers see. witib, hinden vff den Innern Statt graben, davon gehen Jarß 5. lb 10. ß gelts vff Bartholomei den Gutleuten Zue Rohten Kürchen, in hauptgut mit 100. lb. Mehr 1. lb. 1 ß Zinß vff Mariæ Verkündigung dem Stifft St. Marx alhie mit 26. lb 5 ß abzulösen, So ist diß hauß auch noch verhafftet vmb 25. lb Paul Heÿden Schaffner Zu S Marx für sich selbsten mit 3. fl. zuuerzinsen, So dan vmb 50. lb Isaac Güetel dem Schwartzbecken alhie mit 3. lb Zuueriteressiren Wie auch vmb 35. lb Martin Bendelins Erben mit 1 lb 15. ß d zuuerpensioniren (vff sich genommen) p. 140. lb
Dabeÿ gewesen, Diebold Berger d. elter deß Verkäuffers Vater und hanß Sigel Todtengräber Zun Guten leüthen, deß Käuffers Muterhalb Bruder

Jean Georges Holtzschuh épouse en 1619 Marie Kæs, originaire de Bühl en Bade, sans dresser de contrat (voir mention à l’inventaire)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 299)
1619. Dominica Inuocauit 14. feb: Hans Jörg Holdtzschueh der Leinenweber, Hans Holtzcourueh des Zimmermanns Sohn, vndt J: Maria Hans Käßen Zu Biel nachgelaßene Tochter. Eingesegnet Montag den 22. feb: (i 154)

Jean Georges Holtzschuh meurt en 1657 en délaissant quatre enfants après avoir fait un codicille. La succession comprend deux maisons rue des Cerceaux et une autre au fossé des Treize. L’actif de la succession s’élève à 180 livres, le passif à 78 livres.

1657 (5.7.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 8) n° 13 (584)
Inventarium undt beschreibung Aller haab nahrung undt güttere, so weÿlandt der Ehrsame und bescheidene Meister hans Georg Holtzschue der Alter Leinenweber undt burger Alhier zu St: welchen den 4. Junÿ Jüngsthin todlichen v.plich. hinderlaßen, So vff erfordern vndt begeren des Abgelebten seelig hinderlasener vndt Am nachgemeltem folio benambsten Erben Inventirt, durch die Ehren vnd tugendsame fr. Marien Käsin die hind.bliebene wittib mit beÿstand des Ehrenvesten herrn Martin Michael Leinenwebers vnd b. allhier Ihres geschwornen vogts geeugt vnd gezeigt (…) Act. den 25.ten Julÿ Anno 1657.
Der abgeleibte seelige hatt ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. den Ehrsamen vndt bescheidenen Meister hans Georg Holtzschue den Jüngern Leinenwebern vndt burgern Alhie, 2. den Ehrsam und bescheidenen Meister David Holtzschue, Leinenwebern vndt burgern alhie, 3. die Ehren und tugendsame Susannen Holtzschuhin des Ehrsamen und bescheidenen Meister Herman Thaler Leinenwebers vndt burgers hausfr. mit beÿstand deßelben, 4. die Ehren vndt tugendsame Annam Holtzschuhin des Ehrsamen und bescheidenen Meister Lorentz Rambogners Leinenwebers undt burgers alhie ehewürthin, mit hilff deßelben, Alle vier des Abgeleibten seelig mit eingangs gedachter seiner hinderpliebenen wittib ehelich erzeugter Söhn vnd tochter auch ab intestato nachgelaßene Erben
Dieweÿlen Zur Zeit beed Ehegemechd dero heürtahung Keine Eheberedung vffgerichtet, So ist solche verlaßenschafft nach der Statt observantz Inventirt vnd beschrieben worden

Inn einer In d. Statt St. vorstatt Steinstraßen Inn d. Reÿffgaßen gelegenen inn diße Erbschafft gehörigen beh. ist befunden worden wie volgt.
Ane haußraht. Vff d. obern büenen, In d. obern Stub Cammer, Inn d. Stuben, Inn der obern Kuch. Inn dem obern hauß öhren, Inn der vordern Stuben, Inn d. und. Kuch. Im höfflin
Wahren vndt werckzeug Zum Leinenweber handwerck gehörig
Eygenthum Ane Heüsern. (T.) Item haus vnd hoffstatt mit allen andern deren gebewen begriffen weithen rechten zugehördten vnd gerechtigkeiten gelegen Inn d. Statt St. Vorstatt Inn der Reÿffgaßen einseitt neben dem Reyffbadt, Anderseit neben weiland Niclaus Fürichs geweßenen Schreib Zeigmachers seelig. wittib vnd Erben hinden vff dem Innern graben stoßend davon gehen Jährlich vff bartholomei 8 lb 10 ß d den armen sond.siechen Zur roth. Kirchen stondt Inn hauptguet mit 100. lb d, Item j lb j ß d gelts Jahrs vff Mariæ Verkündigung dem Stifft S Marx ablosig mit 26. lb 5 ß d, Ferner 1 lb 10 ß d gelts Jährlichen vff Catharinæ weÿland H Paul Heÿden gewesenen Schaffners Zu S Marx hind. plibenen wittib vnd Erben lößig mit 25. lb d. Sonst ledig vndt eigen vndt hiehero vber* obgemelte beschwerden Im anschlag per 50 lb. Darüber sagt i. perg. Kauffbrieff mit der Statt St. Contract Insigel verwahret deßen dat. den 18. Januarÿ 1638. mit N° 1 signirt, und ferner eine quittung vber 50 lb d Isaac Güttels Abgeleht hauet* besagend mit N° 1 signirt
(T.) Item haus hoffstatt vndt höfflein mit allen deren gebewen begriffen weith. rechten Zugehörden vnd gerechtigkeit Inn gedachter Reiffgaßen gelegen (…)
(T.) Item eine beh: vndt hoffstatt gelegen hinder den Rinckhmauren underhalb Ane thurn Ann den H 13. graben (…)
Abzug Inn dißes Inventarium. Sa. haußraths 55, Sa. frucht 3, Sa. waahren vnd werckzeugs 15, Sa. guldener ring 2, Sa. d baarschafft 16, Sa. Eigenthum ane heußern 83, Sa. Schulden 2, Summa summarum 180 lb – Schulden 78 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 102 lb
Copia Codicilli – erschienen ist der Ehrsame undt bescheidene Martin hans Georg Holtzschue d Alter Leinenweber und burger amhie zu Str: kranckhen vndt schwachen leibs vff einem bett ligendt (…) demnach vnd Zum Andern er mit seiner Lieben hausfr. nuhn ueber 38 Jahr mit einander Inn den Ehestand gelebt vndt haus gehalten vonn deroselben sowohl Inn gesunden als Kranckhen tagen Jederzeit alle eheliche treüw liebs vnd guetthaten empfangen (…) Actum inn einer dem Codicillanten eÿgenthümblich Zuständigen Inn der Vorstatt Steinstraßen Inn d. Reÿffgaßen gelegenen beh. dero hindern obern Stuben vff den graben sehendt Freÿtags den 4. Junÿ Anno 1657. Zwischen 5. vnd 6 uhr – Christoph Schübler Nots.

La maison revient à sa fille Marguerite Holtzschuh qui épouse en 1671 le tisserand en lin Samuel Flechtner, originaire de Leutershausen dans le comté d’Anspach : contrat de mariage, célébration

1671 (7. 7.bris), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 886
Eheberedung Zwischen Hanß Samuel Flechtner dem Ledigen Leinenweber von Leittershaußen dem bräuttigam an Einem
vnd Jungfr Margarethæ weÿland hans Geörg Holtzschuh des Leinenwebers vnd burgers alhie selig. hinderlaßenen dochter als hochzeiterin Andern theils (…)
Beschehen Donnerstag den 7. 7.bris A° 1671.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 223, n° 44)
1671. Eâd. Dominicâ [XII. Trinitatis 10. 7.br] Johann Samuel Flechtner, der Leinen Weber Weÿl. Hn Samuel Flechtnern alten Burger Meisters Zu Lauterßhaußen in die Marg: Graffschafft Anspach gehörig nachgelaß. Ehl. Sohn, Vndt fr. Margaretha, Weÿl. Hanß Geörg Holtzschue gewesenen Burgers Vndt Leinen Webers allhie nachgelas. Eheliche Tochter. Copulavi Mont. 18. 7.bris (i 235)

Samuel Flechtner devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage.
1671, 4° Livre de bourgeoisie p. 389
Johann Samuel Flechner, der Leinenweber, auß der Marggraffschafft Anspach, empfangt daß burgerrecht Von seiner Hauß frawen Margaretha Hannß Georg Holtzschuhs, deß Leinenwebers Hinderlaßenen dochter, umb 8. Gold fl. so er bereiths beÿ der Cantzleÿ erlegt ist Zuuor ledigen standts geweßen, und Will beÿ E. E. Zunfft der Tucher dienen. Jurav. den 23. 7.bris A° 1671.

Huissier à la tribu des Drapiers, Samuel Flechtner passe une obligation au profit des enfants mineurs de l’orfèvre Jean Senckeissen. Sa femme se porte garante en hypothéquant la maison.

1690 (7.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 9
hans Samuel Flechner, Leinenweber und Büttel auff der Tucher Stub
in gegensein H Philipp Jacob Erhards, Schaffners zu St. Margarethæ und Agneßen, alß Vogts Weÿl. H. Johann Senckeisens, gewesenen Goldarbeiters nachgelaßener Vier Kinder – schuldig seÿe 300 Gute Reichs Guldner, wie solche nach jüngst devaluation zu 9 ß 3 d gewürdiget worden,
deßen Zu meherer Versicherung ist hierbeÿ persönlich Erschienen Margaretha gebohrne Holdschuhin deß debitoris eheliche haußfrau, mit beÿstand Christian Martin, Leinenwebers deren Schwagers und hans Martin Thalers, auch Leinenwebers, ihres Vettern, die hat sich für solche schuld und biß dieselbe völlig bezahlt wird, verbürgt
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebaüen, Recht. und zugehördten allhier in der Reiffgaßen, einseit neben dem Reiffbad, anderseit neben Michael Waldenmeÿer dem Leinenweber, hind. auff den alten Statt graben stoßend geleg.

La veuve de Samuel Flechtner s’adresse aux Quinze quand la tribu du Miroir veut lui interdire de revendre du lin et de la futaine. La pétitionnaire qui a soixante ans est prête à devenir tributaire au Miroir, elle a seulement une petite boutique et son mari n’exerçait plus depuis longtemps le métier de tisserand. Le représentant de la tribu déclare que les revendeurs portent préjudice aux fabricants. La commission qui constate que la pétitionnaire est revendeuse depuis vingt ans sans que la tribu y voie ombrage est d’avis de lui accorder la permission à condition de devenir tributaire au Miroir. – Inventaire dressé après sa mort en 1717
1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
Samuel Flechners Wtb. Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel
(f° 62-v) Sambstags den 16. Martÿ 1709. – K. nopie Margarethæ weÿl. Joh: Samuel Flechners gew. büttels beÿ E. E. Zunfft der Tucher Wtb. Cit. per Sched. E. E. Zunfft Zum Spiegel Zunfftmr. weilen Prplin daselbst Zünfftig werden, man Sie aber nicht admittiren will, als bitt deputation et rel. facta admissionem gn. Zu erkennen. Erk. wie vor [Ob. Handw. Hhn]

(f° 63) Freÿtags den 22. Martÿ 1709 – Samuel Flechners Wtb. Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel
Obere Handwercks Hh Laßen per H. S. Friden proponiren es habe weÿl. Samuel Flechners des gew. Büttels beÿ E. E. Zunfft der Tucher C. E. E. Zunfft Zum Spiegel geclagt, daß Sie Ihro, den kleinen leinen: vndt Barchet handel niderlegen wollen, anbeÿ umb gnd. Willfahrung Gebetten.
Auff beschehene remission habe man die Parthen angehört, der dann Klägerin neben ihrem Schwager Johann Bohlend. erschienen, welcher beditten, daß beklagte Zunfft durch dero büttel der Implorantin ansagen laßen, daß Sie beÿ 5. lb straff den handel niderlegen solte, worauff Er Bohlend. beÿ Gericht erschienen undt gebetten, der Flechnerin ged. handel ferner Zu laßen allein were es beÿ vorigem bescheidt verblieben vndt als Er sich darüber beschwehrt, Er an Mghh. verwießen worden, unterth. bittendt, d. Implorantin solchen handel ferner Zu erlauben, weilen Sie beÿ ged. Zunfft leibzünfftig werden wolle. (2) habe Sie d. leinenweber handwerck nicht mehr, auch ihr verstorbene Mann daßelbe längstens nider gelegt, über dem seÿe Sie 60. jahr alt, habe nur ein Kleines lädel, vndt müße sehen, wie Sie sich ernehren könne. Worauff H. Bemberg jur. noê d. Zunfft geantworttet, der articul gehe dahin, daß ein ieder beÿ seiner profession bleiben solle. beschwehrten sich die barchetkrämer sehr über dieße leüth, daß sie nicht beÿ den jenigen so sie selber fabriciren, verbleiben, sondern dergl. wahren von andern ein: vnd nach gehends wid. verkauffen.
Auff seithen der herrn Deputirten habe man davor gehalten, daß weilen die Implorantin schon 20. jahr dießen handel getrieben, vndt die Zunfft Zum Spiegel dazu still schweige, deroselben, solcher, vor ihre person ad dies vitæ gelaßen werden könte, iedoch mit dem anhang daß Sie beÿ EE Zunfft Zum Spiegel leibzünfftig werden solte. Erkandt, Bedacht gefolgt.

Marguerite Holtzschuh, femme du tisserand et huissier Samuel Flechner, vend la maison à Marie Esther Zopff, fille du caporal Jean Philippe Zopff, assistée de son fiancé David Schranckenmüller

1692 (25.4.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 301
Margaretha gebohrne Holtzschuhin, hans Samuel Flechners, deß Leinenwebers und büttels E.E. Zunfft der Tucher ehelich haußfrau mit beÿstand ged. Ihres Ehevogts
in gegensein Mariæ Ester Zopffin, hans Peter Zapffen gewesenen Corporals beÿ allhiesiger Statt Garnison ehelicher tochter, mit beÿstand David Schranckenmüllers, deß Tabackbereiters Ihres Verlobten, wie auch Friderich Kuntze, deß hohltrehers ihres Schwagers
hauß und hoffstatt mit allen andern deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeit. allhier in der Reiffgaßen an der Steinstraßen, einseit neben dem Reiffbad, einseit neben hans Michael Waldenmeÿers deß leinenwebers behaußung, hind. auff dem Innern Stattgraben stoßend geleg. darvon gehend jährlich auff Bartholomæi 5 Pfund 10 schilling d. geldts der armen Sonder Siechen Zur Rothen Kirchen allhier in haubtguth abzulösen mit 200 Gulden Straßb. wehr. Item ein pfund 1 ß d. vff Mariæ Verkündigung dem Stifft St Marx allhier abzulösen mit 26. Pfund 5 Schilling – umb 270 pfund

Fils de l’apprêteur de tabac Raoul Schranckenmüller, David Schranckenmüller épouse en 1692 Marie Esther Zopff, fille de l’amidonnier et manant Jean Pierre Zopff
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 37-v)
1692. Festo Pentecost: et S. Trinitat: proclamati sunt Davidt schranckenmüller d. Tabackmacher Joh: Rudolph Schranckenmüllers deß Tabackmachers v. burgers alhier ehel. Sohn, Vndt Jfr. Maria Esther, Joh: Peter Zopff deß Amlung machers v. Schirms Verwandten alhier ehl. tochter copulati sunt Mittw. d. 4. Junÿ [unterzeichnet] dauid Schrancken Müller alß hoch Zeiter, Maria Esther Zopffin als hochrein (i 40)

Marie Esther Zopff devient bourgeoise par son mari en s’inscrivant à la tribu des Boulangers
1692, 4° Livre de bourgeoisie p. 616
Maria Ester Zopffin, Von hier, hannß Peter Zopffen des Amlungmachers undt Schirms Verwanthen allhier tochter, empfangt das burgerrecht Von David schranckenmüllers ; ihrem Ehemann, p. 2. gold fl. 16 ß. so sie bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt war Zu Vor ledigen standts und wird Zu E. E. Zunfft der becken dienen, Prom. d. 21. Dito [Junÿ] 1692.

L’apprêteur de tabac David Schranckenmüller et Marie Esther Zopff hypothèquent la maison au profit du lieutenant de cavalerie Jean Richshoffer

1692 (28. Jun.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 441
David Schranckenmüller der Tabac bereither und Maria Esther gebohrne Zopffin, und zwar dieselbe mit beÿstand Johann Peter Zopffen, des hohltrehers Ihres bruders und Friderich Kunzen des statt trehers ihres Schwagers alß deroselben nechster Verwanther
in gegensein Hn Wolffgang Reinhardts von Avenheim Not. Immatr. alß Administratoris bonorum Hn Johann Reichshoffers Königl. Lieut. zu Pferdt – schuldig seÿe 187 pfund
unterpfand, Hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Reiffen Gaßen an der Straßen einseit neben dem Reiff bad, anderseit neben hanns Michel Waldenmeÿers des leinen webers behauß. hind. auff den innern statt graben stoßend gelegen, darvon gehen Jährl. auff Barthol. 5 ß 10 ß gelds den armen Sinder Siechen zur Rothen Kirchen alhier haubt gut ablösig mit 200 fl. Straßb. wehr. Item Ein Pfund Ein schilling vff Mar. Verkündigung dem stifft St. Marx ablösig mit 26 lb 5 ß

David Schranckenmüller et Marie Esther Zopff font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison. L’acte ne comprend pas de résumé.

1692 (11. 8.br), Auenheim (Wolfgang Régnard von, 1 Not 1)
Inventarium und beschreibung, aller Haab, Nahrung vnd gütter, so der Ehren geachte Vnd bescheÿdene Herr David Schranckenmüller, burger und Tabackbereiter alhier, vnd die viel Ehren und Tugendreiche Fr. Maria Ester geborne Zopffin beede Ehegemächte und Burgere allhier, einander in den Ehestand zugebracht, Welche der Ursachen, dieweilen in Ihrer beeder Eheberedung express versehen, daß einem Jeder, sein, in den Ehestand Zubringende Nahrung, ein freÿ Eigen reservirt und vorbehaltten, Gutt sein vnd bleiben (…) Actum Straßburg den 11. Octobris A° 1692.
so in einer, allhier in d. Statt Straßburg vorstatt neben dem Reiff bad, gelegenen, Von beeden Eheleuth. erkaufften behausung, sich befunden.

Marie Esther Zopff femme de David Schranckenmüller vend la maison à Jean Jacques Ruff. En marge, quittance remise en 1699 à la femme de l’acquéreur, Brigitte Wild.

1698 (7.8.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 494
Maria Esther Zopffin, David Schranckenmüllers deß Tabackbereiters haußfrau, mit beÿstand Ihres Ehevogts
in gegensein H. Joh: Jacob Rueffen, deß dreÿerknechts
hauß, und hoffstatt mit allen anderen deren Gebaüen, begriff., weith. Zugehördten, recht. und Gerechtigkeit. allhier in d. Reiffgaßen an d. Steinstraß. anderseit neben dem Reiffbad, anderseit neben hans Michael Waldenmeÿers deß Leinenwebers behaußung, hinden auff d. Innern Stattgraben stoßend geleg., darvon gehend jährlich auff Bartholomæi 5pfund 5 schilling d. gelds d. armen Sonderseichen Zur Rothen Kirch allhier im haubtguth ablößig mit 200 gulden, Item 1 pfund 1 schilling auff Mariæ Verkündigung den Stifft St. Marx allhier, abzulösen mit 26 pfund 5 schiling – geschehen umb 275 pfund
dabeÿ ferner gewes. Friderich Cuntz der hohltreher alß d. Verkäuferin Schwager
[in margine :] in gegensein Brigittæ geb. Wildin deß hieringemeldten H. Rueffen alß Käuffers (Quittung), den 6. jan. 1699

Brigitte Wild veuve de Jean Jacques Ruff, le tuteur de Jean Pierre Ruff, Agathe Ruff femme de l’apprêteur de tabac François Carl et Anne Catherine Ruff femme du cordier François Sébastien Müller, hypothèquent la maison au profit du tisserand Pierre Avenarius

1713 (16. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 710
Brigitta geb. Wildin Weÿl. H. Joh: Jacob Ruff wittib so unbevögtigt beÿständlich Philipp Kaÿßer leinenwebers, Item hr. Elias Neubaur E.E. Grosen Raths beÿsitzer alß vogt Joh: Peter Ruef, Item Agatha geb. Ruefin beÿständlich Frantz Carl tabacm: ihres ehevogts, Item Anna cath: geb. Ruefin beÿständlich Frantz Sebastian Müller seÿler ihres mariti
in gegensein Joh: Peter Avenarius leinenwebers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: in der Reifgass, einseit neben dem Reifbad anderseit neben Michel Waltenmeÿer hinten auf den graben

Les trois enfants Ruff cèdent la maison à Brigitte Wild (leur belle mère) moyennant 550 livres

1714 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 94-v
(550) hr. Elias Neubaur E.E. Großen Raths beÿsitzer alß vogt Joh: Peter Ruef, Item Agatha geb. Ruefin beÿständlich Frantz Carl tabacb: ihres mariti, Item Anna Cath: geb. Ruefin beÿständlich Frantz Sebastian Müllers seÿlers ihres mariti
in gegensein Brigittae Ruefin wittib geb. Wildtin beÿständlich H. Joh: Georg Kissel gerber und lederb: ihres Curatoris
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Reifgass ahn der Steinstraß, einseit neben dem Reiffbadt anderseit neben hanß Michel Waldemeÿer hinten auf den innern Stattgraben, wovon gehen jährlichen 5 lb 5 ß denen armen sonder sichen zuer rothen Kirch ablößig mit 200 fl. (um 50 fl. verhafftet, geschehen) um 400 pfund

Brigitte Wild revend trois mois plus tard la maison au chapelier Jean Philippe Nobis moyennant 650 livres

1714 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 327
(650) Brigitta Ruefin Wittib geb. Wildtin beÿständlich H. Joh: Georg Kießel gerber und lederb: ihres Curatoris
in gegensein Joh: Philipp Nobis huetmachers beÿständlich Joh: Groberger leinenwebers
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Reifgaß ahn der Steinstraß, einseit neben dem Reiffbadt anderseit neben hanß Michel Waldenmeÿer hinten auff den innern Stattgraben, daran gehen jährlichen 5 lb 4 denen armen sandersichen zuer roten Kirch ablößig mit 200 lb (verhafftet um 50 und 150 pfund, geschehen) um 350 pfund

Fils du chapelier André Nobis, Jean Philippe Nobis épouse en 1713 Anne Marie Grohberger, fille du marchand de futaine Jean Grohberger : contrat de mariage, célébration
1713 (21. Maÿ), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung Meister Johann Philipp Nobis huthmacher und Jfr. Annæ Mariæ Grohbergerin auffgerichtet d. 21. Maÿ Anno 1714. Expedirt und protocollirt den 11. 7.br. 1722
Zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Mstr. Johann Philipp Nobis dem ledigen huthmacher, burger alhier, weÿl. Mstr. Andres Nobiß auch gewesenen huthmachers und burgers alhier ehelich hinderlaßenem Sohn dem hochzeiter ahne Einem
So dann andern theils der Ehren: vnd tugendsamen Jungfr. Anna Maria gebohrne Grohbergerin Herrn Johannes Grohbergers barchet Krämers auch burgers Zu Straßburg ehelichen dochter, der Jungfr. hochzeiterin am andern theil
So verhandelt vnd beschehen in der Königl. freÿ Statt Straßb. auff Pfingst Montag den 21. Maÿ A° 1714. [unterzeichnet] Johann Philipp Nowes als hoch Zeitder, anderseit neben Grobergerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 10-v, VIII)
1714. Dominica III. et IV. post Trinit. proclamati sunt Johann Philipp Nobis der ledige huetmacher weÿl. Andreas Nobis, gewesenen huetmachers und Burgers allhier nachgel. Ehel. Sohn Und Jfr. Anna Maria H Johann Groberger deß leinenwebers und Burgers allhier ehl. Tochter Copulati sunt Mittw. d. 27. Junÿ [unterzeichnet] Johann Philipp Nowes als hoch Zeitder, Anna Maria Grobergerin als hoch Zeiterin (i 14)

Jean Philippe Nobis et Anne Marie Grohberger se lèguent mutuellement la jouissance de leurs biens
1727 (10. Junÿ), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 26) f° 122
Codicillus Reciprocus – persönlich kommen und erschienen sind der Ehrsamb und Bescheidene H. Johann Philipp Nobiß, Huthmacher und mit Ihme die Ehren und tugendsahme frau Anna Maria Nobißin gebohrne Grohbergerin, beede Eheleuth und Burgere alhier, Er der Ehemann auffrecht gehend und stehenden, Sie die Ehefrau aber Krancken und schwachen Leibs, dahero auff einen beth liegend, Jedoch beeder Von Verliehung Göttl. Gnaden, guter richtiger Sinnen und Verstandts (…)
bescheh. alhier Zu Straßburg in einer daselbst ane der Reiffgaß gelegenen beeden Codicillirend. Eheleuth eigenthümbl. gehörig. behaußung, dero untern Stub. mit den fenstern uff den Stadt graben außsehendt (…) auff Dienstag d. 10. Junÿ 1727. abends zwischen 8. und 9. Uht [unterzeichnet] Johann Philipp Nowes, a der Codicilln. hd. z.

Anne Marie Grohberger meurt en 1727 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 375 livres. La masse propre aux héritiers est de 337 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 294 livres, le passif à 468 livres.

1727 (14.7.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 2) n° 114 (1485)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen liegend und Vahrend. Verändert vndt ohnverändert Haab und Nahrung, Schulden und Gegenschulden über all nichts davon außgenommen, so weÿl. die Ehr und tugendsahme Frau Anna Maria Nobißin, gebohrne Grohbergerin des Ehrsamb und bescheidenen Johann Philipp Nobiß des huthmachers und burgers allhier geweßene Ehefrau nunmehro seel. nach ihrem den 15.ten Junÿ diß lauffenden 1727.sten Jahrs aus dießer kummervollen Welt genommenen tödtl. hintritt hier Zeitl. Verlaßen, Welche Verlaßenschafft dato zu end stehend, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Johann Jacob Grohbergers, des Paßmentirers und burgers alhier alß geordnet und geschworenen Vogts Annæ Mariæ, Mariæ Magdalenæ, Johann Michael, Mariæ Salome und Mariæ Catharinæ, der Nobißin und der Verstorbenen seel. mit obged. Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehel. erzeugter Kinder und ab intestato Verl. zu gleichen antheilen Erben fleißig inventirt v. ersucht durch Mstr Joh: Philipp Nobiß des hinterbl. Wber v. Anna Maria Brumtin die dienstmagd (…) Actum Straßburg den 14. Julÿ 1727.
Copia der Eheberedung, vor weÿl. H Joh: Peter Kolb gewes. Not° publico et pract. in Anno 1714. auffgerichtet (…)
Copia Codicilli reciproci, vor mir Not° in Anno 1727. deb 14. Junÿ gestifftet
Bericht wegen gegenw. Verlaßensch.

In einer alhier Zu Straßburg an der Reiffgaß gelegenen in dieße Erb: und Verlaßenschafft eÿgenthümlich gehörig. behaußung sich folgend. maß. befunden und hervorgethan
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, Im haußöhren, In der wohnstub, In der Stub Cammer
Eigenthumb ane einer behauß. (W.) 1. behauß. hoff, hoffstatt mit allen begriffen, weithen, recht zugehörd vndt gerechtigkeit. allhier Zu Straßb. auff der reiffgaßen i. s. neben Johann Ulrich Ruckstuhl, a.s. Tobias Schiffer dem Maurer vornen auf bemelts Reiffgaß vnd hinten auf den Eng. graben Ziehend, davon mann vorhin Jährl. 5. lb 5 ß a,jetzo aber nur noch 3 lb 3 ß denen armen Sondersiech. Zur Rothen Kirch modo dem mehrern hospital alhier ablößig in Cap. mit 100 lb d Jährl. auff d. 22. Junÿ verfallen S. T. H. Francisco Ößingern, der Cantz. Contr. Stub. actuario vorhin deßen H vatter* ablößig in cap: mit 100 lb. So dan, ist solche behauß. auf H Joh: Michael Nobiß hutm: v. burg. alhier deß Wb. bruder vmb 200 lb d wehrender ehe darauff gelüh. v hernach vnter denen theilb. passiv. eingetragenes Capit. gesetz. sonst aber freÿ ledig v. eig. Und haben die geschworne werckmeister Vermög ihres darüb. außgestellt scheins de dato 12. Julÿ Jüngst solche behauß. æstimirt v. angeschlagen vor und vmb 375 lb. Hievon abgezogen die darauff annoch stehendt 2. (Capitalien so wirdt anhero bey solcher behauß. annoch in außwurff gebracht benandtl. 165. lb.
N.B. Es findet sich Zwar solche behauß. in dem Invent. Zugebrachter Nahr. nicht eingetrag. es beweißet aber der wb. vermög hernach alleg. darüber Vorh. Kffbr. daß Er solche lediger weiß an sich erhandelt hat, mithin dieselbe ihne ohnv: gehörig seÿe, anbeÿ ferner berichtendt, daß diejenige 100. lb. d. die Er Vermög Kbr. gleich angeben v. dem Verk. bezalt hat, nicht auß seinen mittlen bezahlt sondern den H. Refer. Ößinger Entlehnt word. seind: derentwegen den auch ged. 100. lb d ößingerisch. cap. ihme als ohnv. vorged. mußen Zugeschrieb. word. ist. Und besagt über vorbeschriebene beh. i. t. Perg. Kbr. in alhieß. Cantz. Contract Stub verf. vndt mit deroselb. anhang. Innsiegel verw. de dato 14. Maÿ 1714.
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen Ohnv. Guths. Vermög Inventarÿ über des hinterbliebenen Wbars vnd seiner verstorb. Ehefrauen seel einander in die ehe zugebracht haab v. Nahr. durch weÿl. H Joh: Peter Kolben Not: v. Invent. schreib sub dato 12. febr: 1715.
Vermög eines aus dem über weÿl. Fr. Salome Grohbergerin gebohrner Borffin* der verstorb. Mutter seel. aycg weÿl. H. Joh: Grohbergers gew. Lein: Webers v. burgers alhier ehefr. seel. verlaßenschafft sub dat 15. Aprilis 1723. durch H. Not° Johann Marbach auffgerichtet. abtheil. concepti (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ: des Wittibers vnd zugleich auch theilbar Nahrung betr. Sa. haußraths 40, Sa. Woll wahren v. Werckzeugs Zum huthm. hw. gehörig 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 6, Sa. Eÿgenth. ane einer behaußung 165, Sa. Capital 75, Summa summarum 294 lb – Passiva 468 lb, In Compensatione 174 lb
Der Erben Guth belangend: Sa. haußraths 64, Sa. Silbergesch. 5, Sa. Goldener Ring 7, Sa. Activ Schulden 71, Sa. Guths Erg. 187, Summa summarum 337 lb
(…) ergiebt sich daß die gantze subst: concl: fin: v. verstall. summ dieses Invent: den Stall tax nach seÿ vndt antreffen wird benandlich 162. lb
Abschatzung d. 12. Julÿ aô 1727. Auff begehren des Ehrenhafftn und bescheidenen Meister Johann Philipp Nobis huthmacher ist eine behausung allhier in der Stadt Straßburg auf der Reiffgaßen geleg. einseits Neben Johann Ulrich Ruckenstuhl anderseit neben Thobias Schiffer Maurer hinden auf dem Engen graben stosend, welche behausung Stuben, Cammren, Kuchen, hauß Ehren, huthmacher Werckstatt worinnen Zweÿ färb offen, und gebälckter Keller, sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sieben hundert Fündffzig gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Jean Philippe Nobis (qui signe Nowes) loue la maison au passementier Jean Jacques Grohberger et à sa femme Marie Ursule Schiff tant que le bailleur sera soigné à l’hôpital.

1728 (23.2.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 67
Johann Philipp Nobis huetmacher [unterzeichnet] Nowes
in gegensein Johann Jacob Grohberger Paßmentirers und Mariæ Ursulæ geb. Schiffin
entlehnt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff der Reÿffgaß, einseit neben hannß Ulrich Ruckstuehl Schuemacher oder dem Reyffbader anderseit neben Tobias Schieffer dem krämer hinten auff den innern Statt: graben, nichts davon /:als eine Kammer zu verwahrung des verlehners mobilien:/ ausgenommen – so lange zeit als er verlehner unpäßlich sein und sich in hießigem hospital befinden wird anfangend von nächst kommenden Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 57 gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un reçoivent Jean Philippe Nobis à l’hôpital pour mélancolie en juin 1728.
1728, Conseillers et XXI (1 R 211)
(p. 232) Montag d. 28. Junÿ – Joh: Philipp Nobiß Soll biß Zur widergenesung in dem Spithal behalten Werden.
Lt Mosseder, Nomine Johann Philipp Nobiß des hießigen burgers und hutmachers Welcher im Hoßpital alß Melancolicus Verwahrt Wird, fünff Kinder Vogts Johann Jacob Grobergers deß Paßmentirers, producirt unterthäniges Memoriale und bitten mit beÿlagen Sub Num. 1. 2. 3. et 4. umb deßen gnädige behaltung im Hoßpital, handelt innhalts, ist Erkandt, Soll der Vorbenambster Johann Philipp Nobiß biß auff erfolgte Widergenesung in dem Spithal behalten Werden. Deputati H. Rth. Chalon und H. Rht. Pfeffinger.

Jean Philippe Nobis y meurt en avril 1729 à l’âge de 41 ans.
Sépulture, Hôpital (luth. p. 287)

1729. Heute sontags den 3. Aprilis nachmittag gegen 5. uhr starb Johann Philipp Nobes der huttmacher und burger alhie, den 5. dito diestags war ihm im Spital parentirt, Ligt Zu guten leuten begraben seines alters 41. jahr 2. monath. 3. wochen und 2. tag. (i 109)

Les préposés de la Taille dispensent les héritiers de faire dresser un nouvel inventaire.
1729 (4. May), Livres de la Taille (VII 1176) f° 275
Obige dreÿ Herren und Stall schreiber. Johann Philipp Nobis des Verstorbenen Huhtmachers hinderlaßener fünff Kinder Vogt, Johann Jacob Groberger producirt des in anno 1727 nach der Mutter tod aufgerichtete Inventarium und bittet umb erlaßung fernerer Inventur.
Erkant, Weilen der Mann bald nach der Frauen ableiben in Spithal kommen auch daselbsten mit tod abgagen willfahrt und sollen die Kinder ratione des Corporis alß Weÿsen tractiret werden.

Le tuteur des enfants Nobis hypothèque la maison au profit de l’hôpital bourgeois pour pouvoir la réparer.

1734 (8.11.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 418
Johann Jacob Grohberger der Paßmentirer als vogts weÿl. Johann Philipp Nobis des huetmachers 5 Kinder Anna Maria, Maria Magdalena, hannß Michael, Maria Salome und Anna Catharina der Nobis
in gegensein des Mehrern hospitals Schaffners H. Lt. Johann Friedrich Faust von dasigen H. Pflegern bevollmächtigt – 50 pfund
unterpfand, Eine aus jetzigem vorschuß zu repariren vorhabende Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auff der Reiffgaß in der Vorstatt Steinstraß, einseit neben hannß Ulrich Ruckstuehl dem Schuemacher anderseit neben weÿl. Tobias Schiffer Krämers wittib hinten auf den innern Stattgraben

Jean Jacques Grohberger rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent aux mineurs Nobis. La maison est louée à son profit.

1735, Not. Marbach (Jean, 34 Not 4) n° 177
Rechnung Weÿl. Johann Jacob Grohbergers, deß geweßenen Paßmentirers und Burgers allhier zu Straßburg seel: nachgelaßener Wittib und Erben, Inhaltend was derselbe als geordnet: v. geschwohrner Vogt Weÿl. Meister Johann Philipp Nobis, deß geweßenen huthmachers und burgers allhier, mit auch Weÿl. Frauen Anna Maria Nobißin gebohrner Grohbergerin ehelich erzeugt und nach Tod verlaßener Fünff Kinder, Nahmentlich Annä Mariä, Mariä Magdalenä, Johann Michaels, Mariä Salome und Mariä Catharinä Nobisen vom 14. Augusti 1734 als dem Schluß voriger Rechnung biß den 4. Junii 1735. solcher seiner Curanden halben eingenommen v. außgegeben auch sonsten vögtlicher weiß verrichtet hat – Zweÿte Rechnung dieser Vogteÿ.
Das Corpus der Curanden Jährlich fallen habenden Hauß Zinßes.
Nemlichen 28 Pfund 10 schilling Zinß, Jahrs auff Joh. Bapt: v. a° 1729 Zum Ersten Mahl gab d. vogt seel. selbsten Zufolg der mit der Curanden Vatter seel. getroffenen v. in allhiesiger Cantzleÿ Contractstub verschriebenen Lehnung, auß der: denen Curanden Eigenthümlich gehörigen behaußung allhier Zu Straßburg auf der Reiffgaß gelegen, 1. s. neben Johann Ulrich Ruckstuhl, dem Schuhmacher, anderseit neben Tobias Schiffer dem Maurer, so Zu capital à 4 pro Ct° gerechnet thut 570 lb

Tuteur des enfants Nobis, le tourneur Jean Daniel Hammerer loue la maison à Marie Ursule Schiff, veuve du passementier Jean Jacques Grohberger

1735 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 364
weÿl. Johann Philipp Nobis gewesten huetmachers hinterlassenen 5 Kinder Anna Maria, Maria Magdalena, Johann Michael, Maria Salome und Maria Catharina der Nobis geschwornen vogt Johann Daniel Hammerer hohldräher
in gegensein Mariæ Ursulæ geb. Schiffin weÿl. Johann Jacob Grohberger des Paßmentirers wittib beÿständlich ihres Curatoris Johann Christoph Baum des Paßmentirers
entlehnt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auff der Reÿfgaß, einseit neben hannß Ulrich Ruckstuehl dem Schuemacher und Reÿffbader anderseit neben Tobias Schiffer dem krämer hinten auff den. innern stattgraben, nichts davon ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von von Johannis Baptistæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 pfund

Jean Daniel Hammerer rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent aux mineurs Nobis. La maison est louée à la veuve de Jean Jacques Grohberger.

1738, Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 36) n° 1102 (1056)
Rechnung Mein Johann Daniel Hammerer hohltrehers vnd Burgers allhier zu Straßburg, alß Jetzmahlig geordnet vnd geschwohrnen Vogts weÿland Meister Johann Philipp Nobis deß geweßenen Hutmachers vnd burgers allhier, mit auch weÿl. fraun Annæ Mariæ Nobißin gebohrner Grohbergerin Ehelich erzeugt und nach tod verlaßener Fünff Kinder, Nahmentlich Annæ Mariæ, Mariæ Magdalenæ, Johann Michaels, Mariæ Salome und Mariæ Catharinæ der Nobißen, Inhaltend vnd außweißend was ich ihrentwegen vom 29. Martÿ 1735 biß den 1. Aprilis 1738. Eingenommen vndt außgegeben auch sonsten ein und andere weeg gehandelt vnd verrichtet habe – Erste Rechnung dieser Vogteÿ.
Corpus Jährlich Zugewarten habenden Hauß Zinßes Meinen Curanden Ins gesampt zuständig
Nemlichen 28 lb 10 ß Zinß, reicht weÿland Johann Jacob Grohbergers deß geweßenen Paßmentirers vndt burgers allhier Zu Straßburg, deß deßeitig. Verstorbenenn Erstern Vogten nachgelaßene Wittib von den Curanden eÿgenthümlichen allhier Zu Straßburg ane der Reifgaß gelegenen behaußung, einseit neben Joh. Ulrich Ruckstuhl, dem schuhmacher, anderseith neben Tobias Schiffer dem Maurer, Jahrs auf Johannis Baptistæ ane Capital à 4 pro Ct° gerechnet 570 lb

Cohéritière, Anne Marie Nobis épouse en 1738 le tailleur Jean Michel Wæchter, originaire de Liedolsheim en margraviat de Bade-Durlach : contrat de mariage, célébration
1738 (8. 8.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 518
Eheberedung – zwischen dem Ehrsahmenn Meister Hannß Michel Wächter leedigen Schneider weÿl. hannß Michel Wächters geweßenen ackermanns zu Lÿdolßheim in der Margraffschafft Baden Durlach gelegen ehel. erzeugtem hinterlaßenem Sohn alß hochzeitheren ane einem
So dann Jfr. Anna Maria Nobißin, weÿl. Mstr. Joh: phill. Nobis huethmach. v. burgers alhier erzeugte hinterl. dochter alß hochzeiterin andern theilß
auff der hochzeiterin seithen aber Mstr Johann Daniel Hammerers hohlträhers undt burgers allhier ihres Vogts
Actum Straßburg d. 8. Octobris Anno 1738. [unterzeichnet] Hanß Michael Wächter Als Hoch Zeiter, Anna Maria nobisin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 162)
1738. Dominica XXIII et XXIV. Trinit. proclamati sunt Johann Michael Wächter, der ledige Schneider von Liedolßheim Durlachischer herrschafft, Weÿl. Joh: Michael Wächter geweßenen Ackermanns v. burgers daselbsten nachgelaßener ehel. Sohn, v. Jgfr. Anna Maria Weÿl. Johann Phillipp Nowis, geweßenen huthmachers v. burgers alhier hinterlassene ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 19. Novembr. [unterzeichnet] Hanß Michael Wächter Als Hoch Zeiter, annamaria nobisin als Zhochezeitin (i 156)

Jean Michel Wæchter présente son chef d’œuvre auquel les examinateurs n’ont rien à redire. Il est reçu maître puis tributaire en janvier 1739.
1738, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753)
Johann Michael Wächter der schneider
(f° 143) Montags den 15.ten Septembris 1738 – erschienen unter H. Johann Andrea Schaaffen seinem Informatore Johann Michael Wächter schneider gesell Von Lidolsheim Marggräffisch. Durlachischer Herrschafft gebürtig bittet ihm zu seinem Vorhabenden Meisterstück beliebige Rieß auffzugeben, ist deßwegen dem Imploranten mit folgenden stücken Erkant und willfahrt worden
N° 1. Ein Manns kleÿd
N° 14. Ein Raths botten rock
N° 4. Ein Creütz rock
N° 2. Ein Trompeter rock
N° 17. Ein Leÿdmantel
Factâ relatione der geschwornen Herren Meisterstück schaueren daß Sie die hievorstehende Rieß gantz wohl, Zierlich und ohne einigen fehler Verfertigt Erfunden hätten, ist der Implorant in daß allhießige Meisterrecht Zu einem Mitmeister auff und angenommen worden.

(f° 151) Mittwochs den 7. Januarÿ 1739 – Johann Michael Wächter der Schneider Von Leÿdolsheim hochfürstl. Baden Durlachischer herrschafft gebürtig, Erhaltet auff producirten burgerschein de dato 5. huj. daß Zunfft und Stubenrecht.

Jean Michel Wæchter fait dresser un état de fortune pour devenir bourgeois. Ses biens consistent uniquement en numéraire. Le registre de bourgeoisie manque pour cette année.
1738 (4. 9.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 36) Varia n° 243
(Vermögenschein) Daß Vorweißer dieses Meister Johann Michael Wächter der ledige schneider gebürtig von Lÿdolßheim, mir unterschriebenem Notario Zu bescheinung seines habenden Vermögens volgende geld sorten alß (…), summa 492 gulden (…) daß solch vorgewiesen geld sein wahrhafftes eigenthumb seÿe
Straßburg d. 4. Novembris 1728

Jean Michel Wæchter et Anne Marie Nobis passent un testament nuncupatif
1739 (3.8.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 29) n° 549
Testamentum nuncupativum Reciprocum Johann Michael Wächters des Schneiders vndt Frawen Anna Maria gebohrner Nobißin beeder Eheleuthe vndt burgere alhier auffgerichtet d. 3. Aug. 1739.
Außgefertigt Extend. Prot. N° 6. fol. 46.
Persönlich kommen vndt erschienen sind Mstr. Johann Michael Wächter der Schneider vnd Fr. Anna Maria gebohrne Nobißin beede Eheleuthe vndt burgere alhier durch die gnade des grundgütigen gottes aufrecht gund gehend vndt stehender leibes (…)

La cohéritière Catherine Nobis épouse en 1747 le cordonnier Samuel Reich : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire (la minute manque), célébration
1746, Not. Hess (J. Jacques, répert. 6 E 41, 1267-2) n° 98
Eheberedung – Samuel Reich, Schuhmachers u. Jgfr. Catharinæ Nobißin
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Samuel Reich, Leedigen Schuhemacher von hier gebürtig als Hochzeiter ane Einem, So dann der tugendsamen Jungfrauwen Mariæ Catharinæ weÿl. Johann Philipp Nobis geweßenen Hutmacher und burgers allhier hinterlassener ehelicher dochter als hochzeiterin andern theils (…) So beschehen alhier Zu Straßburg den 25. Novembris Anni 1736, Johann Jacob Heß Notarius juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 186-v, n° 20)
1747. Mittw. d. 11. 8.br. sind nach 2 mahl. ordentl. Proclamation ehelich copulirt word. Samuel Reich, lediger schumacher u. burger allhier weÿl. Joh: Daniel Reich gw. schiffbauers v. b. h. l. ehel. Sohn, u. Jgfr. Maria Catharina weÿl. Joh: Philipp Nobis gew. huthmachers u. b. h. . ehel. tochter [unterzeichnet] Samuel Reich als hochzeiter, Maria Cathrina Nobisin als hochzeiterin (i 191)

Marie Catherine Nobis meurt en 1772 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans ue maison à la Krutenau. La masse propre au veuf est de 9 livres, celle des héritiers de 54 livres. L’actif de la communauté s’élève à 19 livres, le passif à 119 livres.
1772 (5.9.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1288) n° 506
Inventarium über Weÿland Mariæ Catharinæ gebohrner Nobißin, H. Samuel Reich Schuhmachers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelichen Hausfrawen seel. Verlaßenschafft auffgerichtet anno 1772. – nach ihrem am (-) letzt verfloßenen 1771.ster jahrs genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier Zu Straßburg den 5. Septembris 1772
Die Verstorbene hatt Zu Kinder undt Erben Verlaßen als volgt. 1. Mariam Catharinan Ihres alters 23. jahr mit Zuziehung H. Philipp Reich schiff Zimmermanns und burgers allhie Ihres erbettenen beystands, 2. Gottfried seines alters 15. jahr, 3. Mariam Magdalenam so 12. jahr alt, Alle dreÿ Reichen, so die verstorbene seelig mit Vorgemeltem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehel. erziehlt und ab intestato Zu dreÿ gleichen portionen und antheileren Zu Kinder und rechtmäsiger Erben verlaßen, deren Zweÿ letztern minderjährigen Kinder geordnet und geschworenen Vogts Vorgemelter Joh: Michel Färber so dem geschäfft in Person abgewartet

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Crautenauw gelegener Von dießer Verlaßenschafft Lehnungsweis inhabender behaußung folgender laßen befunden worden
Schulden aus dießer Verlaßenschafft Zu bezahlend. Item H Theobald schwan, Kiefer und burger allhier biß nächststehenden Michaeli Verseßenen hauß Zinß 7. 15.
Series rubricarum Inventarÿ. Der Erben unverändert Vermögen, Sa. hausraths 32, Sa. Silbers 1, Sa. guldener ring 1, Sa. Ergäntzung 10, Sa. activ Schulden 35, Summa summarum 79 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 54 lb
Solchemach wird auch des Wittibers wenige unveränderte Vermögen beschrieben, Silber und Summa summarum 25 lb – Schulden 35 lb Übertreffen die passiv Schulden des Wittibers wenige Vermögen umb 9 lb
Endlichen wird auch die übrige Verlaßenschafft unter einem titul als theilbar consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 19 lb – Schulden 119, In Compensatione 99 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 44 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen alhier Zu Straßburg den 25. Novembris Anni 1736, Johann Jacob Heß Notarius juratus
Copia Codicilli so die Verstorbene seelig kurtz vor Ihrer copulation an noch leedigen standts vor mir Notario und Zeügen gestifftet und auffgerichtet – heut Sambstags den 7. Octobris 1747 (…)

Marie Madeleine Nobis hypothèque sa part de maison au profit du tailleur Jean Michel Wæchter (son beau-frère)

1747 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 755-v
Jgfr. Maria Magdalena Nowißin mit beÿstand H. Johann Daniel Bauch des handelsmanns
in gegensein Johann Michael Wächter des schneiders – schuldig seÿen 125 pfund
unterpfand, einen 5.t theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt in der Vorstatt Steinstraß auff der Reiffgaß, einseit neben dem reiffbad, anderseit neben Philipp Jacob Kaÿßer dem leinenweber, hinten gegen dem stadt graben

Samuel Reich et sa femme Marie Catherine Nobis hypothèquent leur part de maison au profit des deux filles mineures du journalier Jean Kieffer.

1748 (15.3.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 266
Samuel Reich der schuhmacher und Maria Catharina geb. Nowißin so über 25 jahr alt ist zu seÿn versicherte mit beÿstand ihre vettern Johann Philipp Schenck des leinenweber und Nicolaus Blind des wollenwebers
in gegensein Johann Daniel Reich des schiffbäuers als vogt weÿl. Johannes Kieffer des tagners dreÿer kinder Annä Magdalenä und Mariä Salome der Kieffer – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, einen 5.t theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt in der vorstadt steinstraß auff der Reiffgaß, einseit neben dem Reiffbad, anderseit neben einem dem Stifft St Marx gehörigen hauß, hinten auff den engen stadt graben

Anne Marie Nobis femme de Jean Michel Wæcher meurt en 1750 en délaissant une fille qui meurt peu après elle et deux fils. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Cerceaux qui lui appartient en partie, estimée à son prix d’achat. La masse propre au veuf présente un déficit de 32 livres, celle des héritiers est de 183 livres. L’actif de la communauté s’élève à 123 livres, le passif à 73 livres.

1750 (4. 9.bris), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 24) n° 879
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Fraun Annæ Mariæ Wâchterin gebohrner Nobisin, des Ehrsamen und bescheidenen Meister Johann Michael Wächters des Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehel. Haußfrau nunmehr seel. Verl. auffgerichtet in Anno 1750 – nach ihrem Montags den 28.ten Xbris instehendem 1750.ten Jahr aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf gebührendes Ansuchen Vor und hernach gemelten hinterbliebenen Wittibers, Vor sich und im nahmen des nach der Mutter verstorbenen töchterleins Mariæ Elisabethæ wie auch Mr Tobias Meÿers des Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg ald geordnet und geschworenen Vogts derer beeden noch lebenden Söhnlein Johann Michael und Johann Georg der Wächter (…) So beschehen Straßburg den 4. 9.bris A° 1750.
Copia der Eheberedung, vide mein deß Notar. extensions protoc.
Extractus Aus dem Von der Verstorbenen seel. mit und beneben dem nunmahligen hinterbl. Wr. den 24. Aug. 1739. Vor mit Notario und gezeugen auffgerichteten und außgesprochenen letzten Willen.
Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Zu wißen nach deme man mit Auffschreibung der Verlaßenschafft fertig gewesen und Ich der geschworne Inventir Schreiber den hinterbliebenen W. gefragt, ob Er des 4.ten Puncten seiner Eheberedung ein Genügen geleistet und beederseits in die Ehe gebracht Vermögen beÿ Antritt seiner Ehe habe ordentlich aufzeichnen laßen, und währender Ehe nichts ererbet worden, so hat Er gentwortet es seÿe daßelbe darum unterl[aßen]. worden, weilen es sehr wenig was, Er selbsten über die bestreitung Unkosten das Meister und burger Recht Zu erlangen mehr nicht übrig behalten als seine kleÿdung (…)

In einer alhier Zu Straßburg der Vorstatt Steinstraß an der Reiffgaß gelegener Zum theil in dieße Verlaßenschaft gehörigen behausung sich befunden hat wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. (E.) Ein fünffter theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraß an der Reiffgaß, 1.s. neben dem Reifbad, 2.s neben (-) hinten auf den inneren Stadt Graben stoßend, so über hernach eingetragenes Capital freÿ, leedig eigen und wird die Völlige behaußung auff den fuß wie sie den 14.ten May A° 1714 erkaufft worden /:zufolg der Von denen hochverordneten Hh dreÿ Löbl. Statt Stalls ertheilten großgünstigen Erlaubnus:/ angeschlagen vor 600 lb. Macht der dießeitige fünfte theil daran 120. Darüber bes. 2. teutsche perg. Kfbr. in allh. C.C. Stb. gefr. m. dero anh. Ind. verw. deren einer datirt den 14.ten Maÿ 1714. der andere aber den 15.ten Februarÿ 1714. Und die übrige 4/5.te theil seÿnd der abgeleibten seel. noch lebend. 4. Geschwüsterden Zugehörig
Ergäntzung derer Kinder und Erben abgegangenen ohnveränderten guths
Ordnung gegenwärtigen Invÿ. Des Wers ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths, 5 Sa. Silbers 12 ß, Summa summarum 5 lb – Schulden 38 lb, Schuldenlast 32 lb
Dießmnach wird auch derer Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 16, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. der baarschafft 3, Sa. antheils einer behaußung 120, Sa. Activ Schulden 38, Sa. der Erg. (41, Abzug 28, Rest) 13, Summa summarum 198 lb – Schulden 10, Nach deren Abzug 183 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 14, Sa. Silbers 1, Sa. Activ Schulden 108, Summa summarum 123 lb – Schulden 73, Nach deren Abzug 73 lb
Stall Summ 201 lb

Marie Madeleine Nobis hypothèque sa part de maison au profit du marchand Jean Daniel Bauch

1751 (16.11.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 555-v
Jfr. Maria Magdalena Nowißin burgerin
in gegensein H. Johann Daniel Bauch des handelsmanns und E.E. Kleinen Raths beÿsitzers – schuldig seÿe 125 pfund
unterpfand, ein 5.t theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt in der vorstatt Steinstraß auff der Reiff: gaß, einseit neben dem Reiff: bad, anderseit neben Philipp Jacob Kaÿßer dem leinenweber, hinten auff den engern stadtgraben

Samuel Reich et sa femme Marie Catherine Nobis hypothèquent leur part de maison au profit de leurs belles-sœurs et sœurs respectives Marie Madeleine et Marie Salomé Nobis (Nowis)

1751 (9.12.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 604-v
Samuel Reich der schuhmacher und Maria Catharina geb. Nowißin mit beÿstand Nicolaus Blind des wollenwebers und Johann Philipp Schwenck des leinenwebers beede ihrer nechsten
in gegensein ihrer respe. schwagerin und schwester Jfr. Mariæ Magdalenæ und Jfr. Mariæ Salomæ der Nowißin – schuldig seÿen 10 pfund und 42 pfund
unterpfand, einen 5.t theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt in der vorstatt Steinstraß auff der Reiffgaß, einseit neben dem Reiff bad, anderseit neben Philipp Jacob Kaÿßer dem leinenweber, hinten auff den engern stadt graben

Le cordonnier célibataire Jean Michel Nowis hypothèque sa part de maison au profit du marchand Jean Daniel Bauch

1752 (10.4.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 170
Johann Michael Nowiß der ledige schuhmacher [unterzeichnet] nowes
in gegensein H. Johann Daniel Bauch des handelsmanns und E.E. kleinen raths beÿsitzer – schuldig seÿen 30 pfund
unterpfand, den 5. theil vor unvertheilt ane einer behausung, hoff und hoffstatt in der Vorstatt Steinstraß auff der Reiffgaß, einseit neben dem Reiff bad, anderseit neben Philipp Jacob Kaÿßer dem leinenweber, hinten auff den engen stadt graben

Veuf d’Anne Marie Nobis, Jean Michel Wæchter se remarie en 1751 avec Catherine Barbe Fleischbein fille du cordonnier Jean Frédéric Fleischbein.
Il hérite ensuite de ses enfant la part de maison rue des Cerceaux
Mariage, Illkirch (luth. f° 63)
MDCCLI. D. 21. 7.bris sind allhier auff Hochadel. Permissions: schein nach offentl. Proclamation ehel. eingesegner worden Johann Michael Wächter der wittiben schneider und burger Zu Straßb. und Jfr. Catharina Barbara, Johann Friderich Fleischbein des Schuhmachers und burgers Zu Straßb. ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Michael Wächter als Hochzeiter, Catharina Barbara fleischbeinin hochzeiterin (I 216)

Jean Michel Wæchter meurt sans délaisser d’enfant en 1760 après avoir institué pour héritier le mégissier Jean Hertenstein et fait des legs à ses parents à Liedolsheim. L’inventaire est dressé rue des Cerceaux. La masse propre à la veuve est de 3 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 133 livres, le passif à 65 livres.

1760 (5.11.), Not. Griesbach (6 E 41, 1315) n° 115
Inventarium über weÿland des vorachtbaren meisters Johann Michael Wächter, geweßenen Schneiders und burgers dahier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1760. – nach seinem am 27. Augusti dieses laufenden 1760. Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt, hie Zeitlichen verlaßen hat, Welche nahrungs Verlaßenschafft heut dato auf freundfleißiges Ansuchen, Erfordern und Begehren Herrn Johannes Härtenstein des Weißgerbers und Burgers dahier Zu besagtem Straßburg, als des verstorbenen, seeligen per Testamentum verlaßanen universal Erbens, ordnungsmäßig inventirt und ersucht durch die tugendsame Frau Catharinam Barbaram gebohrne Fleischbeinin die hinterbliebene Wittib, mit beÿstand Herrn Conrad Muhr* des Leinenwebers und burgers dahier zu Straßburg (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg auf Mittwoch den 5. Novembris Anno 1760.
Bericht wegen dieße Verlaßenschafft. Zu wißen demnach man Zur gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur schreiten wollen und beÿ Anfang deselben, die Wittib befraget, ob Sie Zur Zeit ihrer mit dem abgeleibten seelig getroffenen Heuraths mit demselben Keine Eheberedung errichtet, dieselbe in Antwort ertheilet, daß Sie niemalen etwa schrifftliches mit Einander errichtet hätten, von Ihr der Wittib in die Ehe gebrachten wenigen Effecten wäre weiters nichts mehr als einiges Silbergeschmeid (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane drer Reiffgaß gelegenen von beeder geweßenen Eheleuthen lehnungsweiß besitzenden behaußung folgender maßen befunden
Copia Testamenti – Zu wißen seÿe hiemit, daß der Ehrsam und bescheidene Martin Johann Michael Wächter, schneider und burger allhier zu Straßburg mich (Notarium) zu sich in eine allhier Zu Straßburg ane der Reiffgaß gelegenen vnd Ihme Zum theil lehnungs weiße bewohnenden behausung berufen laßen, welcher wir auf unser erscheinen in der Wohnstub mit denen Fenstern theils auf gedachte Gaß, theils in H Clementz Reÿffen hoff aussehend, Zwar Krancken und Schwachen leibs Zu bette liegend angetroffen haben (…) Nemlich und Zum Ersten Vermacht er Weÿland Lorentz Wächters gewesenen Ackersmann in Lüdolsheim Dürrbachischer Herrschafft Kindern, ferner Martin Wächter Ackersmann allda, weiter Barbaræ Wächterin in Hofstätten wohnhaft (…) und dann Annä Catharinä Wächterin seelig, so in gedachten Lüdolsheim seßhafft ihrer in Zwoen Ehen erzeugten Leibes Erben, seinen Geschwisterten und Geschwister Kinderen (…) Straßburg Sambstags den 24. Augusti Anno 1760n Johann Richard Häring, Notarius
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnverändertes Vermögen, Sa. Silbers 2 lb, Sa. Goldenen Rings 16 ß, Summa summarum 3 lb
Wird auch die übrige Verlaßenschafft vermög vorher einverleibten Bericht als denen Erben Zuständig, beschrieben, Sa. haußraths 13, Sa. Silbers 11 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 120 lb, Summa summarum 133 lb – Schulden 65 lb, Compensandio 68 lb
Stallsumm 71 lb

Héritier de Jean Michel Wæchter, Jean Hertenstein vend un cinquième de la maison à Marie Madeleine Nobis

1760 (22.12.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 356
Johann Hertenstein der weißgerber
in gegensein Jfr. Mariæ Magdalenæ Nobisin
den 5. theil vor unverändert ane einer behausung und hoffstatt mit allen begriffen und rechten ane der Reiffgaß einseit neben den Schiffischen erben, anderseit neben Johann Schmidt des reiffbaders erben, hinten auff den stadt graben – Fr. Catharinæ Barbaræ geb. Fleischbeinin weÿl. Johann Michael Wächter des schneiders wittib ane wÿdum verpfändet, hiemit auf deren natural genuß verzug gethan – als ein von gedachtem Wächter ererbtes guth – um 50 lb verhafftet, geschehen um 140 pfund

Marie Catherine Nobis femme de Samuel Reich vend un cinquième de la maison à Marie Madeleine Nobis

1761 (15.10.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 314-v
Fr. Maria Catharina geb. Nobisin Mr Samuel Reich des schuhmachers hausfrau
in gegensein Jfr. Mariæ Magdalenæ Nobisin beÿständlich H. Not. Johann Carl Ficke
4 fünffte theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt mit allen begriffen und, rechten ane der Reiffgaß, einseit neben den Schäfferischen erben anderseit neben Johannes Schmidt dem reiffbader, hinten auff den stadt graben – als ein theils von ihrem vatter vor dreÿ 15, theils als von ihrer verstorbenen ledigen schwester Maria Salome Nobisin vor ein 15. ererbtes guth – um 199 pfund

Jean Michel Nobis et sa sœur Marie Madeleine Nobis louent une partie de la maison au cordonnier Jean Georges Roth.

1766 (6.3.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 186-v
Lehnung – Johann Michel Nobis der schumacher und deßen schwester Maria Magdalena Nobis
in gegensein Johann Georg Roth des leinenwebers
in einer an der Reiffgaß gelegen behausung der gantze zweite stok nichts davon ausgenommen, auf dem drittten stock zwei kammeren, einen unterschlagenen keller darneben die werckstatt – auf 9 nacheinander folgenden jahren anfangend auf innstehenden Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund

Marie Madeleine Nobis meurt célibataire en 1768 après avoir institué pour héritier son frère Jean Michel Nobis, seul copropriétaire de la maison, estimée à la somme de 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 231 livres, le passif à 175 livres.

1768 (9.9.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 761) n° 377
Inventarium über Weiland der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ Nobes, längst Weil. Meister Johann Philipp Nobes des gewesenen Hutmachers und burgers alhier Zu Straßburg ehel. erzeugt hinterlaßener Tochter, nun auch seeligen Verlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1768. – nach ihrem Freÿtags den 12. Augusti aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt, verlaßen hat, Welche Vermögens Nachlaßenschaft, heutigen Zu End gesetztem Dato auf veranstalten und begehren Herrn Johann Michael Nobes, des Schuhmacher meisters und burgers hieselbst, der Jungfer Erblaßein leiblichen Bruders und per Testamentum eingesetzen Erben, ordnungsmäsig ersucht und inventirt worden (…) So beschehen alhie Zu Straßburg auf Freÿtag den 9.ten Septembris Anno 1768.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Reiffgaß gelegener Zum theil in dieße Verlaßenschaft gehörigen behausung sich befunden hat Wie folgt
(f° 4-v) Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. 11/15.de theil vor unvertheilt von und ane einer behaußung und Hoffstatt samt allen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Reiffgaß, 1.s. neben dem Reifbad, 2.s neben Auf§ Schiffischen Erben, hinten auf den Stadt Graben stosende. Solche behausung ist über die darauf versicherte stehende und hernach passivé eingetragene Capital Posten gegen männiglichen freÿ, ledig eigen und durch (die Werckmeistere) erweißlich derselben sub dato 29. Augusti 1768. schriftlich ausgestelten Abschatzung gewürdiget und angeschlagen worden pro 250 lb. Woran dann die hieher gehörige 11/15. theil in auswurf antreffen 183. 6. 8. Die gantze Behausung rühret aus Weil. Meister Johann Philipp Nebes, des gewesenen Huthmachers und Burgers alhier, der Defunctæ leibl. Vaters seel. Verlaßenschafft her, als dahinn solche, laut Contract : Verschreibung vom 14.ten Maÿ 1714. erkauft worden. Nun hat die verstorbene daran 1/5.t theil für sich von gedachem ihrem Vater seel. ererbet, macht also 3/15. theil, So weiters 1/5.te theil welcher solcher Ort ihrer Schwester Fraun Annæ Mariæ Wächterin gebohrner Nobesin, Zuständig ware, und nach ihr und ihrer Kindern Absterben auf ihren hinterbliebenen Wittiber nun auch weil. Joh: Michael Wächter, den Schneider alh. durch das Recht der Erbfolge gekommen vemög in alhiesiger C. C. Stube, am 22. X.bris 1760. vorgegangenen Verschreibung an sich erkauft, thun auch 3/15.t theil. Ferner hat dieselbe den 3.ten Theil am 5.ten theil von ihrer verstorbenen Schwestern Jungfrauen Mariæ Salome Nobesin ab intestato ererbet, betragt hier 1/15.te theil. So dann hat dieselbe von Frauen Maria Catharina Reichin gebohrner Nobeßin Mstr Samuel Reich des Schuhmachers und burgers alhier Ehefraun, ihrer Schwester, diejenige Antheiler, so derselben von dem Vater und der erstgedachten Schwester Mariæ Salome Nobeßin in Erbsweise herstunde käuflich erlangt, wie darüber in alhiesiger C. C Stub am 15. Octobris 1761. die behörige beschreibung vorgegangen ist und eben diese antheile betragen 4/15. theil. Womit dann gezeigt worden, welcher Ort die Jungfer Defuncta überkommen hat, die oben gemelte 11/15.te theil, die überige 4/15.de theil an solcher behaußung gehören Herrn Johann Michael Nobes, dem bruder und diesortigen testaments Erben, der solche, gleichwie letztgedachte Fr. Reichin die Schwester, von dem Verstorbenen Vater und Mariæ Salome der einen Schwester ererbt hat
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. Haußraths 39, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 1, Sa. goldenen Ringe 1, Sa. der baarschafft 12 ß, Sa. Eigenthums an einer behaußung 183, Sa. Schulden 4, Summa summarum 231 lb – Schulden 175, Nach deren Abzug 36
Copia Testamenti nuncupativi – die Viel Ehren und Tugendbegabte Jungfrau Maria Magdalena Nobes, Weÿland Meister Johann Philipp Nobes des gewesenen hutmachers und burgers, dieselbe obwol sehr erkranckt und betttlägerig, befande sich dennoch der Gnade Gottes Zu verdancken beÿ dem fähigen gebrauch ihrer Sinnen, Vernunft und Verstandes (…) auf Dienstag den 9. Augusti 1768. Carl Fické, Notarius.

Le garçon cordonnier Jean Michel Nobis porte devant les Quinze une affaire relatée dans les pages manquantes du registre.
1750, Protocole des Quinze (2 R 161)
(p. 460) Sambstags d. 28. Novembris – Idem [Christmann] nôe Johann Michael Nobes, des ledigen Schuhknechts und burgers C. E. E. Zunfft der Schuhmacher Hn Zunfft mstr, prod. appellations Klag juncto petito und beÿ. Lit. A. Fuchs, bitt dpptôn, Christmann quoq. Erk. Deppôn.

Jean Michel Nobis épouse en 1758 Marie Salomé Goppert, fille du relieur Jean Jacques Goppert : contrat de mariage, célébration
1758 (20. 7.br), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 40
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrenachtbare Meister Johann Michael Nowes, der leedige Schumacher und Burger alhier, Weÿl. Mstr. Johann Philipp Nowes, des gewesenen Huthmachers und ebenmäßigen Burgers dahier ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn, ane einem,
sodann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Salome Gopertin, Herrn Johann Jacob Gopert, des Buchbinders und auch Burgers alhier in erster Ehe erzeugte tochter am andern Theil
auf Mittwoch den 20.ten Septembris 1758. [unterzeichnet] als hochzeiter Johann Michael Nowes, Maria Salome Goppertin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 366-v, n° 1362)
1758. Mittwoch d. 11. Oct. sind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Joh: Michael Nobis der ledige Schumacher weÿl. Johann Philipp Nobis Huthmachers und b. alh. ehl Sohn und Jfr Maria Salome H Joh: Jacob Gobberts buchbinders und b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Michael Nowes als hochzeiter, Maria Salome Goppertin als hochzeiterin (i 372, proclamation Saint-Pierre-le-Jeune f° 366-a n° 35)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Orfèvres. Les apports du mari qui comprennent sa part de la maison rue des Cerceaux s’élèvent à 200 livres, ceux de la femme à 351 livres.

1758 (3.11.), Not. Fické (6 E 41, 755) n° 121
Inventarium über des Ehrenachtbaren Meister Michael Nowes des Schumachers und der Ehren und tugendsamen frauen Mariä Salome gebohrner Goppertin, beeder Eheleute und Burgere alhier Zu Straßburg vor unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrung, auffgerichtet in Anno 1758. – in ihren ohnlängst den (-) Octobris 1758. angetrettenen Ehestand Zu und eingebracht haben
So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart Herrn Johann Jacob Goppert des buchbinders und burgers alhier der Ehefrauen leiblichen Vaters und deroselben beistands auf Freÿtag den 3.ten Novembris 1758.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Goldschmidsgaß gelegener dißorts zum theil lehnungs weiß bewohnender behaußung hat sich befunden als
Eigenthum ane einer Behaußung (M.) Nämlich vier 15.de Theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, Hoff und hoffstatt, mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Reifgaß, 1.seit neben dem Reifbad, 2. seit neben Weil. Tobias Schiffers, gewesenen Maurers und burgers alhier seel Erben und hinten auf den engen Graben stoßend, so außer 50. lb s darauf haftenden und hernach unter den Passivis befindlichen Capitals gegen männiglichen freÿ, leedig und eigen, und hier ohnnachtheilig anzusetzen seÿn mag pro 600. lb. Woran dann die hieher gehörige 4/15.te Theil in Auswurf ertragen 160 lb
An den übrigen 11/15.ten Theilen participiren frau Maria Catharina Reichin gebohrne Nowesin, Meister Samuel Reich des Schuemachers und burgers alhier Ehefrau 4/15.te theil, Jungfrau Maria Magdalena Nowesin 4/15.te theil, und Johann Michael Wachter der Schneider und burger alhier als Er seiner verstorbenenn Kinder 3/15.te Theil.
Die gantze behaußung aber rührt aus des Ehemanns Elterlicher Erbschaft her, und hat Er Ehemann von ihnen Eltern 3/15.te theil und von Weil. Jungfrauen Maria Salome seiner verstorbenen Schwester seel. als deren ab intestato verlaßenen Erben zu ?.ten theil den übrigen 1/15.ten theil, folglich zusammen die obernannte 4/15.te theil ererbet. Über die völlige Behausung soll besagen ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger C. C. Stub gefertiget de dato 14.ten Maji 1714. so aber hiebeÿ nicht vorgewiesen werden Können.
Wÿdems Verfangenschaft In der Ehefrauen zugebrachte Nahrung gehörig. Es hat nämlich Herr Johann Jacob Goppert der buchbinder und burger alhier, der Ehefrauen leiblicher Vater, Eingangs gedacht, ane seiner erstern Ehefrauen ihr der Ehefrauen mutter seel: Verlaßenschafft folgenden lebtägig zugeniesen (…)
(f° 9-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 93, Sa. Werckzeugs, Leders und gemachter Arbeit Zum schumacher handwerck gehörig 30, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 160, Sa. Schulden 102, Summa summarum 389 lb – Schulden 207 lb, Nach deren Abzug 182 lb – Darzu gelegt die dem Ehemann an denen haussteuren gebührige helffte anlangend 18 lb, Des Ehemanns gesampte Vermögen 200 lb
Dießemnach so wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung geschrieben, Sa. haußraths 120, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 10, Sa. der baarschafft 8, Sa. Pfenningzinses hauptguths 100, Sa. Schuld 8, Summa summarum 628 lb – Schulden 35 lb, Nach solchem abzug 233 lb, Wird nun auch darzu gerechnet die der Ehefrauen ane denen haußfrauen gehörige helfte mit 18 lb, Der Ehefrauen völliges in der Ehe gebrachte Nahrung 351 lb

Jean Michel Nowis et Marie Salomé Goppert hypothèquent la maison au profit de Marie Elisabeth Echenauer née Schœttel

1769 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 333
Johann Michel Nowis der schumacher, und Maria Salome geb. Goppertin mit beÿstand Johann Jacob Goppert des buchbinders und Johann Martin Hosch des wiedenmachers beede ihren nächsten
in gegensein H. Not. Johann Friedrich Lobstein innahmen Fr. Mariæ Elisabethæ Echenauerin geb. Schötelin – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Vorstadt Steinstraß auf der Reiffgaß, einseit neben dem Reiffbad, anderseit neben Philipp Jacob Kaÿßer dem leinenweber, hinten auff den Stadtgraben

Jean Michel Nobes meurt en 1785 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 225 livres.

1785 (13.6.), Not. Carlier (6 E 41, 974) n° 7
Inventarium über so Weÿland Meister Johann Michael Nobes im Leben geweßter burger und Schuemacher dahier Zu Straßburg Nunmehro seeligen Vermögens Nachlaßenschafft auffgerichtet im Jahr 1785. – nach seinem den 3.ten Februarÿ jüngst aus dieser welt beschehenen tödlichen hinscheiden nach sich gelaßen, welche nachlaßenschafft auf ansuchen der hinterbliebenen wittib frauen Mariæ Salomæ gebohrner Geppertin, hierzu mit Meister Andreas Laußer burger und leinenweber dahier Verbeÿstandet (…) geschehen alhier Zu Straßburg in dem Sterbhauß in der Reiffgas gelege den 13. Junÿ 1785.
Der verstorbene hat ab intestato Zu Erben Verlassen seine mit Eingangs gedachter hinterbliebener wittib erzeugte nach tod lebenden fünff Kinderen Zu gleichen portionen und antheilen als 1° Margaretha Salome so ledig und großjährig, beÿständlich Mstr. Lorentz Winling burger und leinenwebers zugegen, 2° Maria Magdalena 18 jahr, 3° Sophia Dorothea 15 jahr, 4° Susanna Catharina 12 jahr und 5° Catharina Elisabetha 10 jahr alt, dieser minorennen Kindern geordneter und geschworner Vogt ist Mr Joh. Jacob Goppert der buchbinder und burger alhier, welcher dem geschäfft Von anfang bis zu End abgewartet

Abschrifft der Eheberedung (…) den 20. Septembris 1758, Johann Carl Fické, notarius
Eigenthum ane Einer Behausung. (E. et T.) Nemlich eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, Zugehörden, recht. und gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der reifgaß, 1.s. neben dem reifbaad, 2.s. neben Mstr Broninger dem seÿler, und hinten auf den engen graben stoßend, welche behausung außer denen darauf hafftenden hernach eingetragenen Passiv Capitalien für frei, leedig, eigen und durch löbl. Statt Hn Bau Inspectoris und Werckmeister Vermög deroselben ad Conceptum hujus Invent. gel. schrifftlich Abschatzung de dato 5.ten Julÿ 1785 Estimirt und angeschlagen worden pro 450 fl. oder 225 lb. Diese behausung hat der def: zum theil bei Elterlich. Verlaßenschafft und Zum theil von seinen Schwestern ererbt, Über die völlige behausung soll besag. Kaufbrieff in alhiesiger Cantzleÿ Contract stub gefertiget de dato 14. maÿ 1714.
hausrath E. et T. 3 und 5, 2 und 3, E 7, 7 und 8, 15 ß und 2, E 2, E 6, 15 ß und 15 ß, schulden W 37, schulden aus der verlaßenschafft 1063 lb, 45 und 37, ergäntzung 800 lb, deducendo ergäntzung 762 lb
– Abschatzung vom 5.t jullÿ 1785. Auf begeren Weÿland Herr johann Michael Nobis dem geweßenen schuhmacher ist Eine behausung alhir in der statt strasburg auf der Reiffgaß gelegen Ein seÿts neben dem Reiffbad anderer seÿts Neben Meister Breninger dem seÿler und Hinten auf den Engen graben stoßend gelegen, solche behausung bestehet in dreÿ stuben Zweÿ Küchen und Etliche Kammern darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt hat auch ein getremter Keller. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschworne Baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estilmirt und angeschlagen worden Vor und um Vier Hundert Fünffzig gulden. [Unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner Wmstr.

Marie Salomé Goppert meurt en 1786. Les experts estiment la maison à la somme de 225 livres. L’actif de la succession s’élève à 291 livres, le passif à 359 livres.

1786 (15.5.), Not. Schaaff (6 E 41, 915) n° 41
Inventarium über Weiland der Tugendsamen Fraun Mariä Salome Nobißin, geborner Goppertin, auch weiland Meister Johann Michael Nobis, des gewesenen Schuhmachers und Burger allhier Zu Straßburg hinterlaßener Wittib nun seel. Verlaßenschaft aufgerichtet Anno 1786 – nach ihrem Mitwochs d. 5.ten Aprilis laufenden 1786. Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen hinscheiden Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen allhier Zu Straßburg in einer daselbst ane der Reiffgaß gelegenen in diese Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen hernach beschriebenen Sterbbehausung auf Montag den 15. Maÿ Anno 1786.
Die Verstorbene hat ab intestato Zu Erben verlassen 1.mo Jungfer Margaretham Salome Nobißin, so großjährig Zu seÿn declarirte, dahero ohnbevögtigt, jedoch unter Verbeÿstandung Meister Lorentz Wienling, Leinenwebers und burgers hieselbst, hier persönlich zugegen ware, 2.do Mariam Magdalenam, 3.tio Sophiam Dorotheam, 4.to Susannam Catharinam und 5.to Catharinam Elisabetham, die Nobiß, derer 4 letzteren annoch minderjährigen Kindern geordnet und geschworener Vogt ist der Geachte Herr Johann Jacob Göppert, Burger und Buchbinder dahier, welcher diesem Geschäft inn Person abwartete und seiner Curanden bestes darbeÿ besorgte. Alle Fünff aber der Entseelten mit Eingangs gemeldtem dero auch verstorbenen Ehemann erzeugte Kinder und zu gleichen Antheilen und Portionen verlaßene Erben

Eigenthum ane einer Behausung. Nemlich eine Behausung, Hoff und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten alhier Zu Strasburg ane der Reiffgaß 1. seith neben dem Reiffbad 2. s. neben Meister Brahninger dem Seiler und hinten auf den Engen graben stoßend gelegen, so auser dem nunmahligen Vingtieme und dem darauf haftenden hernach eingetragenen passiv Capital freÿ leedig eigen und durch die hiesige Geschworne Hh. Werckmeistere ausweislich deren Zu dem über weiland Mr Joh. Michael Nobis des disorts gewes. Ehemanns und resp° Vaters Verlaßenschaft durch H. Not. Carlier am 13. Junii 1785. errichteten Invent. Concepto gelieferten Abschatzung Zeduls de dato 5. Julii 1785. æstimirt und angeschlagen worden, als welchen Anschlag man es auch auf erhaltene gros gönstige Erlaubnus derer wohl verordneten Herrn Dreÿ löbl. Stadt Stalls wieder bewenden laßen pro 225 lb. Darüber redet eine un alhies. C. C. Stub unterm 14. Januarÿ 1714. passirte Kaufverschreibung
Sa. Haußraths 60, Sa. Silbers 1, Sa. goldene Ring 3, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 225, Summa summarum 291 lb – Schulden 359 lb, Mehr Schulden als guth loco Stall Summ 68 lb – Zweiffelhaffte und verlohren geachtete schulden 75 lb

Le relieur Jean Jacques Goppert rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent aux enfants de Jean Michel Nobis
1789, Not. Schaaff (6 E 41, 918) n° 120
Rechnung Mein Johann Jacob Goppert, burgers und buchbinders dahier Zu Straßburg, als geordnet und geschwornen Vogts weil. Johann Michael Nobis, geweßten Schumacher Meisters und burgers dahier, mit auch weil. Fr. Mariä Salome geborner Goppertin ehelich erzeugt nachgelaßener Vier jüngeren annoch minderjähriger Kinderen mit Nahmen Mariä Magdalenä, Sophiä Doroteä, Susannä Catharinä und Catharinä Elisabethä derer Nobis, Inhaltend all dasjenige was seit dem Monat Junÿ 1785. als dem Empfang dieser Vogtei bis ultimo Martÿ 1789. dieser Curanden wegen eingenommen und ausgegeben, auch sonsten verrichtet und gehandelt habe. Erste Rechnung dieser Vogtei.

La veuve et le tuteur des enfants Nobis vendent la maison au tisserand Jacques Pfeiffer et à sa femme Marguerite Salomé Heinrich moyennant 800 livres

1787 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 236
H. Johann Jacob Goppert der buchbinder als geordneter und geschworener vogt weÿl. Fr. Maria Salome Nobißin gebohrner Goppert des schumachers ehefrau erziehlten zurückgelassene 4 minderjährigen kinder, Fr. Salome geb. Nobißin H. Johann Friedrich Neumann des leinenwebers hausfrau
in gegensein Jacob Pfeiffer des leinenwebers und Margarethæ Salome geb. Heinrichin unter assistentz Johann Friedrich Galster des seilermachers und Philipp Jacob Streichenberger des bratwurstmachers und metzgers
eine behausung samt landvest mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt Steinstraß in dem Reiffgäßlein, einseit neben Michael Breininger dem seiler, anderseit neben N. Raßer dem bader, hinten mit der landvest auff dem engen stattgraben – um 1600 gulden

Originaire de Weissenstadt en margraviat de Bayreuth, le tisserand Jean Jacques Pfeiffer épouse en 1774 Marguerite Salomé Heinrich, fille du boucher Abraham Heinrich : contrat de mariage, célébration
1774 (26.1.), Not. Haering (6 E 41, 1378) n° 665
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene Johann Jacob Pfeiffer leediger Leinenweber Meister alhier, Erhard Pfeiffer Leinenweber Meisters und Burgers in Weißenstadt Hochfürst. Marckgräff. Bareÿtischer Herrschafft mit Weÿl. Frau Elisabetha gebohrner Morithin ehel. erzeugter Sohn, als Hochzeiter, beÿständl. Martin Johannes Fuchs Leinenweber Meisters und hießigen Burgers seines Halbbruders, an einem
So dann die Ehren und Tugendsame Jungfrau Margaretha Salomea Heinrichin, weÿl. Abraham Heinrichs geweßenen Metzger Meisters und hießigen burgers mit Frau Maria Ursula gebohrner Galsterin ehel. erzeugtte Tochter,unter dem Vollwort ihres geordnet und geschworenen Vogts Johann Jacob Reichard ebenfalls Metzgers und hießigen Burgers las Hochzeiterin an dem andern theil
So beschehen Straßburg Mittwochs den 26. Jenner im Jahr der Gnade 1774 [unterzeichnet] Johann Jacob Pfeiffer als hochzeiter, Margaretha Salomä heinrigin Als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 170)
Im Jahr 1774 sind Dominica Sexagesima und quinquagesima proclamirt und folgenden 15. Februarii copulirt worden Johann Jacob Pfeiffer, lediger Leinenweber Ehrhardt Pfeiffers Leinenweber meisters in Weißenstatt im beÿreuthischen & weil. Elisabethä gebohrner Maretin ehelicher Sohn und Jgfr. Margaretha Salome weil. Abraham Heinrichs gewesenen Metzgers und burgers allhier und Ursulæ gebohrner Galsterin eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Pfeiffer Als Hochzeiter, Margaretha Salomä heinrigin Als hoch Zeiterin (i 173)

Jean Jacques Pfeiffer devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage : inscription et registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 99-v
Johann Jacob Pfeiffer d. leinenweber von weisenstadt im bareuthischen, erhalt das burgerrecht von Margreth Salome, weÿl. Abraham Heinrich, des Metzgers und burgers allhier hinterl. ehel. tochter um dem alten burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft der tucher. Jur. eod. [23. febr.]

(VI 286 bis, p. 38) Tucher, N° 15, d. 31. Jenner 1774
Joh: Jacob Pfeiffer leinenweber auß weßenstatt in dem barreuthischen gebürtig
Verlobt an Jgfr Margaretham Salomeam Heinrich des gew. b. u. Metzgers allhier hinterlaßene ehel. tochter
die schein erweiß seine ehel. geburt aug. conf. zugethan, die gehörige erforderl. caution geleistet und deß. sponsæ stall gebühr in richtigkeit
500 fl baaren gelts hat er bewiß deß Eigenthum mit eÿd bekräfftiget durch 100 fl. 5 ß beÿm b. Prot. deponirt.
Impl. bittet E. G. unterthänig ihn a sponsa um d. a. b. ß das b.recht zu vertrösten.
Recepti um d. a. b. ß.

Jean Jacques Pfeiffer et Marguerite Salomé Heinrich hypothèquent la maison au profit du brasseur Jean Philippe Helck

1789 (24.11.), Chambre des Contrats, vol. 663 f° 375-v
Johann Jacob Pfeiffer der leinenweber und Margaretha Salome geb. Heinrichin beÿständlich Wolffgang Fuchß des leinenwebers und Bancratz Rauber ebenmäßigen leinenwebers
in gegensein H. Johann Philipp Helck des bierbrauers – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, eine behausung sambt zugehörden in der vorstatt Steinstraß ane der Reiffgaß, einseit neben M. Reßer dem bader, anderseit neben Michel Brenninger dem seiler, hinten auff den Stadt graben

Jean Jacques Pfeiffer meurt en 1800 en délaissant cinq enfants. La masse propre à la veuve est de 319 francs. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 950 francs, le passif à 4 215 francs.

1801 (13 ventose 9), Strasbourg 4 (31), Not. Roessel n° 464
Inventarium und beschreibung allderjenige haab Nahrung und Güther so weÿl. bürger Johann Jakob Pfeiffer leinenwebers nach seinem den 3. prairial 8 Jahr genommenen tödlichen hintritt, auf ansuchen der hinterbliebenen Wittib b. Margaretha Salome Heinrich, beiständlich b. Christian Keller leinenwebers
der verstorbene hat ab intestato zu erben verlaßen seine mit deßen Wittib erzeuge Kinder als 1. b. Johann Jacob Pfeiffer den ältisten majorennen Sohn, 2. bürgerin Margaretha Salome Pfeiffer, 3. b. Maria Magdalena Pfeiffer diese beede großjährige töchter unter assistentz b. Samuel Müller seÿlers, 4. Abraham 19 Jahr alt, 5. Isaac 15 Jahr alt und dann 6. Dorothea 13 Jahr alt, dieser dreÿer vormund ist b. Joh. Bochinger der leinenweber

im sterbhaus auf der reifgas N° 10
Eigenthum ane einer behausung. Nemlichen eine behausung samt Landvest mit allen derselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der vorstatt Steinstars auf der Reifgass N° 1 einseit neben (-) anderseit neben b. Räßer den chirurgium und reifbader hinten mit der Landvest auf den innern Stadtgraben, æstimirt pro 2000 f. Hierüber besagt ein vor Not. Dinckel de dato 18. junÿ 1787 Kauffbrieff
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib unveränderten hausrath 239 fr, morgengaab forderung 80 fr, summa 319 fr
die übrige verlassenschafft so samlich theilbar ist, hausrath 253 fr, waar Werckzeug zu leinenweber Profession 697 fr, behausung 2000 fr, summa 2950 fr, passiv schulden 4215 fr, Compensando 1264 fr
Eheberedung (…) den 26. jan. 1774 J. Richard Häring Not.
Enregistrement, acp 77 F° 85 du 14 vt 9

Salomé Heinrich consent au mariage de son fils Jean Jacques Pfeiffer
1811 (29.7.), Strasbourg, Not. Wengler
Consentement par Salomé Heinrich veuve Pfeiffer au mariage de Jean Jacques Pfeiffer son fils
Enregistrement, acp 117 F° 146-v du 30.7.

Marguerite Salomé Pfeiffer épouse en 1808 l’officier retiré Jacques Adrien Rolland
Mariage, Strasbourg (n° 206)
L’an 1808 le 30° jour du mois de Juin (…) sont comparus Jacques Adrien Rolland, âgé de 46 ans, officer retiré, pensionnaire de l’Etat, domicilié en cette ville depuis un an, né à Paris Département de la Seine le 21 avril 1762, majeur, fils de feu Andrien Rolland, Concierge au Dépôt des munitions avec feu Madeleine Antoinette Chausson décédés à Moulins Département de l’Allier le premier le 3 septembre 1779, la deconde le 26 septembre 1778, Et Marguerite Salomé Pfeiffer, âgée de 30 ans, née en cette ville le 18 septembre 1777 y domiciliée, majeure, fille de feu Jean Jacques Pfeiffer tisserand décédé en cette ville le 4 prairial an VIII et de Marguerite Salomé Heinrich ci présente et consentante (…) Simon Jacques adrien Rolland, Marguerite Salomé Pfeiffer (i 43)

Registre de population 600 MW 32, Rue des Cerceaux N° 10 (p 522) i 232
Pfeiffer née Heinrich, Marg. Sal. 1748, Propriétaire, veuve, Strasbourg – décédée
id. Dorothée, 1790 Strasbourg
id. Henriette, 1794 Strasbourg
id. Michel, 1810 Strasbourg
id. Sophie Adèle, 1816 Strasbourg
Roland, Jacques, 1764, off. retiré, Paris, (à Str. depuis) 1808, (auparavant) même rue 17 – E. 8.bre 1822, dél. r. Jeu des enfants 42
id. née Pfeiffer, Salomé, 1784, Ep. Strasbourg
id. Edouard, 1814, Strasbourg – décédé le 11 av. 1825
(p. 522) Roland, Jacques Adrien, 1764, off. retiré, Paris, (à Str. depuis) 1808, (auparavant) r. Jeu des enfants 42 – E. Juin 1827, décédé le 9.bre 1827
id. née Pfeiffer, Salomé, 1781, Ep. Strasbourg – décédée juin 1833

Registre de population 600 MW 30, Rue des Cerceaux N° 10 (p. 331-F 522) i 53
Roland, Jacques Adrien, 51, off. pensionné
id. née Pfeiffer, Salomé
id. Edouard Jacques Adrien, 12. 7.bre 1814

Ancien employé aux droits réunis, Isaac Pfeiffer épouse en 1815 Marguerite Morschell en reconnaissant trois enfants
Mariage, Strasbourg (n° 336)
Acte de mariage célébré à dix heures du matin le 26 septembre 1815. Isaac Pfeiffer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 8 juillet 1785 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Ex-emploïé des droits réunis, fils de feu Jean Jacques Pfaiffer, tisserand décédé en cette ville le 4 prairial an VIII de la République française et de Marguerite Salomé Heinrich, Françoise Morschell, majeure, née hors le mariage le 15 décembre 1786 à Wissembourg (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, de père inconnue et de Marguerite Morschell, non mariée, domiciliée à Strasbourg, ci présente et consentante, ledit époux produit un acte respectueux, notifié à sa mère, le 10 juillet dernier par Jean Georges Roessel notaire en cette ville – Et de suite lesdits époux ont déclaré reconnaître François Paul Müschler né d’eux à Wissembourg le 12 mai 1809, inscrit dans les registres de naissance de ladite ville le jour suivant, Constance Pfeiffer, née d’eux à Quesnoy (Nord) le 7 juin 1813 (…) et Virginie Pfeiffer née d’eux à Strasbourg le 15 avril dernier (signé) Isaac Pfeiffer, Francisca Morchelin (i 5)

Les héritiers Pfeiffer exposent la maison aux enchères puis l’en retirent (minutes en déficit)

1831 (10.10.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Cahier des charges à imposer aux adjudicataires d’une maison à Strasbourg rue des Cerceaux n° 10 et Adjudication préparatoire immédite du même immeuble à la requête de Isaac Pfeiffer employé des Contributions indiectes à Molsheim et consorts. Mise à prix 4500 francs, portant qu’il a été fait office de 4600 francs par ledit Isaac Pfeiffer
acp 205 (3 Q 29 920) f° 182 du 5 octobre
acp 206 (3 Q 29 921) f° 21 du 18 octobre – Retrait de l’enchère

Consentement à mariage
1835 (28.12.), Strasbourg, Me Bremsinger
Consentement par Isaac Pfeiffer, employé des tabacs dans l’Administration des Contributions Directes, et Françoise Morchel sa femme, au mariage que François Paul Pfeiffer leur fils se propose de contracter avec Wilhelmine Henriette Dencker domiciliée à Wisbad en Allemagne
Enregistrement, acp 237 F° 13-v du 29.12.

Acte de notoriété sur les enfants de Jean Jacques Pfeiffer

1836 (15 octobre), Strasbourg 13 (51), Me Bremsinger n° 7419
Notoriété – (…) ont bien connu Jean Jacques Pfeiffer et Marie Salomé Heinrich, I. que lesdits conjoints Pfeiffer ont procréé pendant leur mariage sept enfants savoir 1. Jean Jacques, décédé capitaine du génie retiré à Viranio département de Corse dans le courant mai 1820 en délaissant pour seule héritière Marie Paule Pfeiffer sa fille unique propriétaire à Bonifacio, 2. Jean, militaire au ci devant bataillon de l’Union tué d’un coup de feu en Vendée le 30 messidor 2 (18 juillet 1793), 3. Marguerite Salomé veuve de Jacques Adrien Rolland, officier retiré à Strasbourg y décédée le 5 juin 1833, 4. Marie Madeleine non mariée décédée à Strasbourg le 7 mai 1837, 5. Abraham, officier au 39° régiment de ligne mort à Luxembourg le 30 janvier 1814, 6. Isaac, employé temporaire des Contributions Indirectes à Molsheim, 7. Dorothée, majeure à Molsheim
II. qu’il n’a point été dressé d’Inventaire ni liquidation et partage, leurs biens consistant notamment dans la maison avec dépendances – 1. Jean Pfeiffer est mort avant ses père et mère, 2. Jean Jacques Pfeiffer le 4 pluviose 8 (24 janvier 1800) en délaissant six enfants, 5. Marie Salomé Heinrich décédée le 27 novembre 1829
III. Marie Paule Pfeiffer a renoncé purement et simplement à la succession et qu’en conséquence Isaac et Dorothée sont seuls propriétaires de la maison rue des Cerceaux n° 10

Isaac et Dorothée Pfeiffer vendent la maison à la Ville de Strasbourg pour établir un nouveau quai

1836 (19.10.), Strasbourg 13 (51), Me Bremsinger n° 7773
Isaac Pfeiffer, employé temporaire des Contributions indirectes, et Françoise Morschel sa femme, Dorothée Pfeiffer, majeure
à la ville de Strasbourg pour et au au nom de laquelle comparait Georges Frédéric Schützenberger, avocat en qualité d’adjoint au maire
une maison d’habitation avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Cerceaux n° 10 d’un côté Laurent Bolger, boulanger n° 11, d’autre Thiébaut Jost ci devant armurier, devant la rue, derrière le fossé ci devant appelé des Faux Remparts – provenant de Jean Jacques Pfeiffer, tisserand, et de Marie Salomé Heinrich du chef de ses père et mère et cinq autres enfants de ces derniers dont quatre sont morts sans descendance et le cinquième délaissant une fille unique qui a renoncé à la succession suivant déclaration au greffe du Tribunal Civil en date du 17 juin 1834, et acte de notoriété dressé par M° Bremsinger le 15 octobre 1835. Les conjoints Pfeiffer ont acquis l’immeuble des héritiers Jean Nobes et Marie Salomé Goppert à la Chambre des contrats le 18 juin 1787. La ville de Strasbourg a été autorisée à acquérir cette maison pour servir à dégager un nouveau quai, les abords du canal dit des Faux Remparts servant à la continuation du canal du Rhône au Rhin dans l’intérieur de la ville, suivant crédit ouvert au bugdet de l’exercice 1835, et ordonnance du roi donnée au palais de Neuilly le 16 août dernier – moyennant 8000 francs
Enregistrement, acp 244 F° 67-v du 21.10.

Philippe Gœtz achète les matériaux de la maison démolie.

1838 (25.5.), Detroyes adjoint
Vente par la Ville de Strasbourg
à Philippe Goetz, propriétaire, des matériaux provenant de la démolition d’une maison située rue des Cerceaux n° 10, pour 215 fr
acp 259 F° 55 du 12.5.



3, rue des Hallebardes (ancien 13)


Rue des Hallebardes n° 3 (ancien n° 13) – V 204 (Blondel), N 1186 puis section 63 parcelle 70 (cadastre)

Réunie à la maison voisine en 1849.


Façade en 1928, boiseries Renaissance au troisième étage, l’ancien n° 13 correspond à la partie droite de la façade (dossier 230 MW 84, Grandes Arcades n° 91)
Le 3, rue des Hallebatdes (crépi jaune) et la maison à l’angle des Grandes Acades (crépi saumon, mars 2014)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du fondeur de pichets Jérôme Renner : elle a dix-neuf pieds et demi de long et deux encorbellements de même longueur. Elle revient au début du XVII° siècle à son gendre par alliance, le marchand Adam Kalt. Elle appartient pendant douze ans à Claude Bitto, marchand propriétaire de la grande maison à l’angle des Grandes Arcades (actuel n° 91) puis (1624-1633) au marchand Jean Millot, originaire de Lausanne, qui s’établit ensuite à Bâle. Le marchand de soie Zacharie Ingweiler se charge de régler les sommes garanties sur la maison qui provient de son père Michel Ingweiler mais n’y parvient pas. Le marchand bâlois Pierre Fattet, locataire de la boutique, demande en 1651 l’autorisation d’établir une communication avec la boutique voisine (sur la gauche). L’apprêteur de chapeaux Emmanuel Fischer devient propriétaire en 1668. Son voisin de droite, l’assesseur des Treize Jean Jacques Erhard, se plaint l’année suivante des étaux amovibles surmontés de treillis qu’Emmanuel Fischer a placés devant sa maison. La maison passe à son fils aussi nommé Emmanuel Fischer puis à son petit-fils Adam Müller (1703-1715). Tailleur originaire de Grignan en Provence, Louis Meyé en est propriétaire de 1730 jusqu’à ce qu’il la cède à son fils en 1763. Il présente son chef d’œuvre en 1717 mais ne devient bourgeois qu’en 1729 malgré les mises en demeure. D’après le billet d’estimation de 1767, elle comprend une boutique, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, une toiture couverte de tuiles plates et une cave voûtée. Claire Meyé, femme du confiseur Barthélemy Marchal, rachète en 1782 les parts de ses frères et sœurs. Les préposés au bâtiment (1789) puis l’architecte de la ville (1817) refusent que les propriétaires Marchal puis Villaume repeignent l’avance.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et une petite avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (h’) : trois arcades au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour (I’) montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, l’aile (3-4) à l’est, le mur (2-3) du voisin au nord et la cloison (1-2) qui sépare la cour de sa jumelle sur la gauche.
La maison porte d’abord le n° 13 (1784-1857) puis le n° 3, réunion des anciens n° 12 et 13.


Cour (I’)

Le bijoutier Simon Charles Villaume achète en 1816 la maison qu’il revend en 1839 au marchand de chapeaux de paille Georges Anstætt. Ses créanciers la font saisir en 1844. Plusieurs fois remise pour donner au débiteur moyen de rembourser les sommes dues, l’adjudication a lieu en 1849 au profit de l’orfèvre Georges Siegfried, propriétaire de la maison voisine (n° 12 ), qui réunit définitivement les deux propriétés.

janvier 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1849 (date de la réunion à la maison voisine). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jérôme Renner, fondeur de pichets, et (1563) Brigitte Hinder, d’abord (1558) femme de Jacques Lampert, puis (1572) Agnès Bischoff, veuve du fabricant de collets Jean Thomas – luthériens
h Adam Kalt, marchand, et (1590) Sabine Thomas, remariée (1611) au marchand Christophe Kurtz – luthériens
1612 v Claude Bitto, marchand, et (1570) Agnès Holl puis (1604) Marie Pullian veuve de l’orfèvre Melchior Hartung – luthériens
1624 v Jean Millot, marchand, et (1621) Susanne Buisson – luthériens
1633 v Michel Ingweiler, marchand, et (v 1615) Marie puis (1637) Ursule Müeg, d’abord (1630) femme du marchand Gaspard Emmerich puis (1646) du marchand Jean Adolphe Kirchhoffer – luthériens
1650* h Zacharie Ingweiler, marchand de soie, et (1656) Cléophée Huck – luthériens
1660* adj Jean Richshoffer, marchand, consul, et (1623) Agnès Guischard puis (1634) Susanne Ringler – luthériens
1668 v Emanuel Fischer, apprêteur de chapeaux, et (1659) Marie Elisabeth Berstett, (1688) Marguerite Leopard, d’abord (1679) femme du chirurgien Jean Schmid et (1682) du marchand Frédéric Gambs, puis (1700) Catherine Schmidt d’abord (1671) femme du marchand Jean Louis Egger puis (1692) du pasteur Dominique Ring – luthériens
1701 h Emmanuel Fischer, apprêteur de chapeaux, et (1689) Anne Salomé Imlin – luthériens
1703 h Jean Adam Müller, marchand, et (1704) Anne Elisabeth Carol – luthériens
1715 v Jean Georges Burger, marchand, et (1708) Catherine Salomé Zetzner – luthériens
1730 v Louis Meyé dit Saint-Louis, tailleur, et (v. 1712) Catherine Rose, (1726) Catherine Sigrist puis (1765) Catherine Rolland – catholiques
1763 h Louis Meyé dit Saint-Louis, tailleur, et (1745) Marie Françoise Straubhaar, remariée (1768) avec le tailleur Gall Joseph Rorschach – catholiques
1782 h Nicolas Barthélemy Marchal, maître d’hotel puis confiseur, et (1774) Marie Claire Meyé – catholiques
1816 v Simon Charles Villaume, bijoutier, et (v. 1805) Anne Marguerite Cherrier, remariée (1847) avec Joseph Marie Charpentier
1839 v Georges Anstætt, marchand de chapeaux de paille, et (1827) Sophie Caroline Mattibé
1849 adj Georges Siegfried, orfèvre, et (1831) Marie Salomé Horn (voisin)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1688, 1 250 livres en 1767

(1765, Liste Blondel) V 204, Louis Meyé
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Maÿe, 3 toises, (-) pieds et (-) pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1186, Wuillaume, Simon Charles – maison, sol – 0,76 are / Anstett Georges – 0,64 are

Locations

1609 (boutique) Jean de Barry et Jacques Gemar, marchands associés de Francfort
1620, 1650, (boutique) Pierre et Ulric Fattet, marchands associés de Bâle
1732, Jacques Sechehaye, marchand
1737, Louis Antoine Chatel, marchand
1755, François Hirn, marchand
1764, Antoine Essig, marchand
1766, François Tobie Finck, confiseur
1769, Jean Daniel Isenheim, boutonnier
1772, Jean Berberich et Georges Bitzanelli, négociants
1774, Jean Georges Bubenhoffer, farinier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 38-v
Le fondeur de pichets Jérôme Renner doit 1 livre 4 sols 8 deniers pour 19 pieds ½ de long devant sa maison, plus haut un auvent (6 pieds de saillie), au-dessus deux encorbellements (2 pieds de saillie, 19 pieds ½ de long, saillie de deux pieds), une porte de cave (5 pieds ½ de long, 5 pieds de large), un soupirail (2 pieds ½ de long, 15 pouces de large), deux étaux d’exposition (7 pieds de long, 2 pieds ½ de large) sur le communal

Am Andern Orth Sporer oder Spießgaßen, vntz ane die Prediger Gassen Hinauff
Hieronimus Renner der Kandtengüesser hatt vor seinem Hauß 19 ½ schu lang, Oben ein Wettertach 6 schu herauß, darüber 2 Vsstöß 2 schu durchauß herauß, Vndt 19 ½ schu lang, darund. ein Kellerthüer 5 ½ schu lang 5 schu breit, Item ein Kellerfenster 2 ½ schu lang 15 Zoll breit, Item Zween Vssatz Laëden 7 schu lang Vnd 2 ½ schu breit vf der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, j lb iiij ß viij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1651, Préposés au bâtiment (VII 1352)
Pierre Fattet que les Quinze ont renvoyé aux préposés au bâtiment demande l’autorisation de faire communiquer le boutique Ingweiler avec celle de son voisin cordonnier rue des Hallebardes. Les préposés ne statuent pas (le registre des Quinze manque pour l’année en question, la boutique voisine est celle du futur n° 12)

(f° 50-v) Sambstags den 17. Maÿ – Ist durch Mgh. die Fünffzehen vnd gesambte dreÿer, vff Ansuchen Peter Fattets vmb erlaubnus, d. er durch Herrn Ingweilers gaden in Spießgaßen gelegen, in (-) deß Schuemachers gaden brechen vnd eine thür oder durchgang machen derffe, der große augenschein eingenommen worden, Weilen aber H Ingweiler mit beÿstand H XV Weschers seines vogts dazu nicht willen eben wollen, alß ist die sach in suspenso gelaßen.

1669, Préposés au bâtiment (VII 1361)
L’assesseur des Treize Jean Jacques Erhard (voisin de droite, actuel n° 5) se plaint qu’Emmanuel Fischer a devant sa maison des étaux amovibles surmontés de treillis où il suspend ses marchandises si bien que le passant ne voit pas bien son étal, ce qu’il ne saurait tolérer. Emmanuel Fischer répond qu’il reste sur sa propriété et que ses étaux amovibles, au-dessous de l’encorbellement et du chenal de sa maison, sont semblables à ceux des autres marchands, ce que le plaignant ne peut lui interdire. Après s’être rendus sur place, les préposés demandent à Emmanuel Fischer de raccourcir les étaux amovibles et d’en abaisser les treillis de manière que ses voisins n’aient plus à se plaindre

(f° 40-v) Dienstags den 4. Maÿ 1669. – In sachen Herrn 13. Johann Jacob Erhardts Contra Emanuel Fischern, ist vff die von H 13. Erharden beschehene Clage, d. H Fischer mit fertigung breiter vorbäncken vnd darauff gesetzte hohe getter, mit aufstell: vnd außhenckung seiner Wahren, Ihme den prospect vff seinen Laden sehr benommen, also wann iemand die gasse hierauf gehen thut, nit wohl vff seinen Laden sehen kahn, so Ihme Zuleiden vnthunlich, vnd hiengeg. vff deß beklagten einwenden, d. er vf sein eigentum außstelle, vnd vorbencke gebrauche wie andere Kaufleuthe auch, besonders weilen solche vnder dem Außstoße seines haußes vnd dachtrauff, so Ihme H Cleger nit Zuverwehren vnd dahero gebetten denselben Zur ruhe oder für E. E. Kleinen Rhat Zuverweißen, allwo er demselben redt vnd antwortt Zugeben erbietig,
Auch darauf eingenommenen vnd referirten augenschein, in Welchem sich befunden, d. Zwar durch die vorbäncke und darauf gesetzte getter H Erhardten der prospect vmb etwas benommen werde, gleichwohlen vnder dessen gerechtigkeit oder vßstoß außgestellet,
Erkand, solle beklagter schuldig sein, die vorbänck schmaler vnd die darauf gesetzte getter Niderer Zumachen vnd also einzurichten, daß beederseits Nachbaren nicht ferner Clagen Zuführen befuegsame haben mög.

Les préposés au bâtiment (1789) puis l’architecte de la ville (1817) refusent que les propriétaires Marchal puis Villaume repeignent l’avance.

Description de la maison

  • 1767 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Hallebardes

nouveau N° / ancien N° : 34 / 13
veuve Marchal
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres et petite avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 353 case 2

Anstett Georges à Strasbourg
Siegfrid Georges (substitution de 1851)

N 1186, maison, sol, R. des hallebardes 13
Contenance : 0,64
Revenu total : 288,33 (288 et 0,33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1182 case 2

Siegfrid, Georges bijoutier
(N 1186 1893/94, Gerval Oskar Frau geb. Siegfrid und Siegfrid Georg Julius Wittwe
(ancien folio 930)

N 1186, maison, sol, R. des hallebardes 3
Contenance : 0,64
Revenu total : 288,33 (288 et 0,33)
Folio de provenance : (353)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

Cadastre allemand, registre case 2
Voir l’ancien n° 12

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 134 des hallebardes

13
pro. Mareschal, Nicolas Barthelemi, confiseur – au miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 134 des Hallebardes, 247

13
Pr. Marechal, Nicol. Barthel. Confiseur – Miroir


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du fondeur de pichets Jérôme Renner dans le Livre des loyers communaux. Jérôme Renner épouse en 1563 Brigitte Hinder, fille de Mathias Hinder de Haslach, qui s’est mariée en 1558 avec Jacques Lampert.

Mariage, cathédrale (luth. p. 106)
1563. Sonntag den 25. Aprilis. Hieronymus Renner, Kantengieser, Brigita, Jacob Lampen Kantengiesers seligen witwe, Eingesgnet Zinstag 11. Maÿ hora 6 (i 56)

Mariage, cathédrale (luth. p. 33)
1558. den 14. Augusti. Jacob Lampert von Straßburg Brigida Hinderin, Matthes Hinders verlaßene dochter von Hasloch, 22 August eingesegnet hora 9 (i 19)

Jérôme Renner se remarie en 1572 avec Agnès (Bischoff, voir ci-dessous, 1591), veuve du fabricant de collets Jean Thomas, de Liège.
Mariage, cathédrale (luth. p. 219)
1572. Sontag den 3. Hornung. Jeronymus Renner, Kantengieser, Agnes, Hans Thomas von Lüttich deß Gollermach: hinterlasne witwe. Eingesegnet Montag 18 hornung hora 9 (i 112)

Références sur Jérôme Renner dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1603 Conseillers et XXI (1 R 82) Hieronimus Renner wegen Franckfurter creditoren für Friderich Krugen. 337.
1604 Conseillers et XXI (1 R 83) Friderich Kruog contra Hieronimum Renner. 329. 359. (pt° schuld)
1605 Conseillers et XXI (1 R 84) Friderich Kruog contra Hieronimum Renner. [41.] 62.
1606 Conseillers et XXI (1 R 85) Hieronimus Renner contra Frantz Beysung. 55. (pt° schuld)
1611 Conseillers et XXI (1 R 90) Hieronimus Renner contra Hans Nagel. 8. (Marggraxf Durlach antwort aug ein fürschrifft)

La maison revient ensuite au marchand Adam Kalt, originaire de Constance, et à sa femme Sabine, fille de Jean Thomas et d’Agnès Bischoff. Adam Kalt devient bourgeois en mai 1591 huit mois après son mariage.

Mariage, cathédrale (luth. p. 182)
1590. Dominica XV. post Trinitatis 27. 7.bris. Adam Kalt von Costantz der handelßmann und Sabina Hans Thoman des Gollermachers nachg. tochter, Eingesegnet Zinstags den 6. Octobris (i 94)

1591, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 665
Adam Kaltt von Costentz d Handelßmann Empfangt daß Burckrecht vonn Sabina w Hanß Thomaß deß Handelßmanns seligen mit Agneß Bischoffin ehelich. erzielt. dochter vnd will Zum Spiegel dienen. Act. 20. Maÿ A 91.

Adam Kalt contacte une dette, remboursée en 1614 par le marchand Christophe Kurtz
1609 (ut spâ [xiiij. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) n° 103
(Inchoatum. in Protho. fol: 112.) Erschienen Herr Adam Kalt handelßmann Burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Wilhelm Binckhelmanns dißer Zeit Zunfftmeisters beÿ Einer Ersammen Zunfft des Becken Handwercks – schuldig sige 50 pfund Straßburger gelühens gelts
[in margine :] Erschienen Benedict Groß* der weißbeck burger Alhie Jetziger Zeit Zunfftmeister Einer ersamen Zunfft vff d. beckerstub. mit beÿstand Gall Gelohner Alhier hatt in gegensein herrn Christoffell Kurtz handelßmanns Auch burgers Zu Straßburg (…) Actum 12.t Julÿ Anno 1614.

Adam Kalt et sa femme Sabine Thomas louent deux arcades ou une boutique aux marchands associés Jean de Barry et Jacques Gemar de Francfort pendant les foires

1609 (12. tag Julÿ), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) n° 318
(Inchoat. fo: 340.) Erschienen Herr Johann de Barÿ vnd herr Jacob Gehmart beÿde Gewerbßverwandten burgere Zu Franckfurth
haben in gegensein herrn Adam Kalten handelßmann burger Zu Straßburg vnd Frauwen Sabÿnen seiner ehegemahlin wÿland hannß Thomas des Gollermachers seligen dochter freÿ guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen das bemelte beyde herren gewerbßverwandte Innen Iren erben vnd nachkommen von gedachten Ehegemechden herren Adam Kalten vnd Frauwen Sabÿnen
derselben Zwen Bogen oder Gaden vnder Irer Behußung Inn der S S Inn Spieß gaß einseyt nebent herrn Thobie Stadeln Apothecker anderseyt vff Jacob Borschten Messerschmid gelegen Sampt einem hindern Stüblin darzu vßbereyten Bettstatten darinn Sechs Jahr lang Jedes Jars allein die Zwo Straßburger Sanct Johannes vnd weÿhenachten Messen so lang dieselbe weren So vff dem heyligen wÿhenacht tag nechstkhunfftig dies lauffenden 1609 Jars

Adam Kalt et Sabine hypothèquent la maison au profit de Jean de Barry et Jacques Gemar de Francfort

1609 (vt spâ [12. Julÿ]), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 318-v
(Inchoat. fo: 341.) Erschienen herr Adam Kalten gewerbßman v. Fr. Sabÿna sein eheliche Gemahell
haben in gegensein herrn Johann de Barÿ vnd herrn Jacob Gemars beÿde Gewerbßverwandten burgere Zu Franckfurth – schuldig sein 1000 gutte genemer Reÿchsthaler
Zum vnderpfand yngesetzt huß v hoffestatt v hefflin m allen andern Iren gebeu gelegen Inn der S S Inn Spieß gaß einseyt nebent herrn Thobie Stadeln Apothecker anderseyt vff Jacob Borschten stoßend hind. vff herr Peter Müllern Wurtzhendlern, dauon gend 55 gulden gelts SW loßig mit 100 guldin derselb. werung H. Johann Rÿßhoffern Sunst ledig eÿgen
(Cassirt wegen einer and. Verschreibung vff den 12. Julÿ Anno 613)

Originaire de Lindau, le marchand Christophe Kurtz épouse en 1611 Sabine Thomas, veuve d’Adam Kalt : contrat de mariage, célébration
1611 (15. August), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 87
Eheberedung Zwüschen Herrn Christoff Kurtzen vnd frauwenn Sabinen Thomassin beeden Versprochenen Ehepersonen Auffgerichtet
Ein Ehelicher heurath vnd freundliche Vermählung Zwüschen dem Ehrenhafften Herrn Christoff Kurtzen von Lindaw gebürttig, deß Achtbaren vnd fürnehmen herrn Conrad Kurtzenn daselbsten Sohn Ane einem
So dann der Ehren: vnd tugendsamen frauwenn Sabinen Thomassin weÿlandt deß Ehrenthafftenn vnd fürnehmen herren Adam Kalttenn hinterlaßens vnd burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßener wittiben Am Anderntheÿl
vff der frauwen hochzeiterin seitten (…) hieronÿmi Renners deß Notarÿ vnd Jeremiæ Voglers handelßmanns Ihres bruders vnd dochterman, Aller burgere Zu Straßburg
Geschehen vnd verhandelt Inn deß heÿligenn Reichß freÿenn Statt Straßburg Inn der frauwenn hochzeiterin behaußung Inn der Spießgassen gelegen Donnerstags den 15. Augusti Inn dem Jar (…) 1611.
Minute, Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55)

Mariage, cathédrale (luth. p. 268)
1611. Dominica 13. Trinitatis. Christoff Kurtz der handelsman von Lindtaw vnd Sabina Adam Kalten n.g. witwe (i 138)

Christophe Kurtz devient bourgeois par sa femme en juin 1612.
1612, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 650
Christoph Kurtz d. handelßmann Von Lündauw Empfahet d. Burg. recht Von Sabina, weÿland Adam Kaltten deß handelßman hind.laßene wittib vnd wüll Zu den Spüeglern dienen. Actum den 11. Junÿ A° 1612.

Christophe Kurtz se remarie en 1615 avec Madeleine Schira, fille d’Adam Schira d’Echery (Sainte-Marie-aux-Mines)
Mariage, Sainte-Marie-aux-Mines (luth. p. 246)
1615. May 18. H. Christoff Kurtz d. Handelsman von Straßburg: vnd mit ihme Magdalena, H. Adam Schira Zu Eckirch ehl. Ledige dochter (i 2)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 28)
1615. Christoph Kurtz der Handelßmann vnd J. Magdalena, Adam Schira Zu Eckirch Tochter, eingesegnet zu Markirch montag den 8. Maÿ (i 19)

Les trois filles d’Adam Kalt se plaignent devant les Quinze de leur beau-père Christophe Kurtz et du notaire Jean Georges Meyer qui tardent à régler la succession
1616, Protocole des Quinze (2 R 44)
(f° 169-v) Sambstag den 31. Augusti. – Adam Kaldten vnd Sabina Thomassin Erben ca. Christoph Kurtzen vnnd Hans Georg Meÿern
Hannß Michael Horcher pringt vor, Es erschienen Adam Kalten vnnd Sabinæ Thomassin beeder in Gott verstorbenene eheleüth seeligen erben ehe vnnd vögt, benantlichen Jeremias Vogler alß ehevogt Brigidæ Kaltin, so dann Elias Schwartz der Notarius, alß geschworner Vogt Barbaræ vnnd Evæ Kaltin deren Stieffvatter Christoph Kurtz ermelter Irer elttern nahrung nach bey nahe gar vnndehanden*, vnnd hetten sie Ihn ohngevohrlichen vor Zweÿen Jaren, Inen inn dißem geschäfft Zudienen, angesprochen dieweÿl mann aber vonn hanns Georg Meÿern dem Notario vnd diß orts Inventierschreiber, kein richig Inventarium erlangen khan, So vbergeben besagte erben ein Zettul vom Stall, vnd bitten Ime Notario Meÿern vffzulegen, das Inventarium doch nunmehr, Wie recht ist, auß zuferttigen.
Ist der Stall Zettull verleßen dérinnen meldten die dreÿ des Stalls, das Ime Meÿern, Wegen Christoph Kurtzen haußfr. seelig. Inventarÿ, vff die vonn der frawen seeligen erben vbergebene Correction, ein gegen bericht Zuverfertigen, alß der da inventirt zu vnderschiedlichen mahlen beÿ der ohngehorsame gebotten worden, weÿl es aber biß dato nichts verfangen, seÿen die erben beÿ vnseren Hrn Fünffzehen Zuclagen verursacht, Actum 17. Augusti 1616. Erkant, Mann soll Inen sagen, dißen Recess schrifftlich Zu vbergeben vnnd Irem gegentheil dazu Verkünden Zulaßen. B. Mr.

1609 Conseillers et XXI (1 R 88) Hans Blochle contra Adam Kalten (Oberkirch schreiben, pt° schulden). 261.

Christophe Kurtz, sa femme Sabine Thomas et les trois filles d’Adam Kalt vendent la maison au marchand Claude Bitto moyennant 2 100 livres

1612 (26 Martÿ), Chancellerie, vol. 400 (Imbreviaturæ Contractuum 1612. 1613) f° 21-v
Khauffverschreibung Clade Bitto deß Handelsmans vber ein Behausung In der Spießgaßen
(Extendirt In lib: Contractuum huius Anni fol. 38) Erschienen Christoff Kurtz der Handelßmann alß ehevogt Sabina Thomasin weiland Aden Kalt. seligenn wittiben mit beÿstandt Paul Bertram alß verwanthen Burgere alhie, Vnd dann Jeremias Vogler alß ehevogt Brigidæ Kaltin wie auch Peter Mülb Gewürtz Handelßmans deß geordnet vnd geschworner Vogt Barbaræ Vnd Evæ, obgedachts weÿland Ad. Kalten seligen mit berürter Sabina Thomasin erzeügt vnd Verlaßener Kinder vnnd
haben in gegenwertigkheÿt herrn Clade Bitto Handelßmanns alhie (kaufft hatt)
Ein Behausung vnd hoffstatt mit allen begriffen weÿth. Recht. vnd Gerechtigkeit. gelegen hie Inn der Spießgaßen neben herrn Jacob Borsten Rhatsbewanthen die ein anderseÿt neben herrn Thobie Städle dem Apotecker, hind. vff Peter Mülben dem Specereÿ handelßmann, dauon gend Jars 50 fl. Str. wehr. vff Johannis Baptistæ mit 1000 fl. gerüerter wehrung Johann Reÿchshoffern abzulösen, wÿther Ist sie auch verhafftet Johann Barrÿ vnd Jacob Gemarn handelßleÿt Zu Franckfort vmb 1000 Reÿchsthal. Zu 22 batz 1466 fl. 10 batz vmb den Gad. Zins In beid. Meßen, Sunst ledig vnd eÿgen, Vnnd were der Khauff gescheh. Vmb 4200 fl. aber nach abzug vorgesetzter beschwerd. vmb 1683 guld.

Claude Bitto hypothèque la maison au profit du marchand Jacques Germar de Francfort. En marge, quittance remise au gendre du débiteur François Guischard en 1616

1613 (xij Julÿ), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 227-v
(Inchoat. fo: 224.) Erschienen Herr Claudius Bittot Gewerbßman
Hatt in gegensein Herrn Jacob Germar Gewerbßmans vnd burgers Zu Franckhfurth bekannt, demselben schuldig sein 1000 gutter und genehmer Reÿchsthaler So er von Adam Kalten seeligen erben Zubezalen, vber sich genommen
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoffestatt mit allen andern Ihren gebeuwen gelegen In der Statt Straßb. In Spießgaße einseÿt neben Tobiæ Stedeln Apoteckern, anderseit Jacob Borschten stost hinden vff Reÿnhart Merckelbach Wurtzhändlers dauon geth 55 guldin gelts lösig mit 1100 guldin Straßburg. werung H. Rÿßhöffern
[in margine :] Erschienen herr Samuel Gallra als bevelch vnd gewalthaber herr Johann Behagen welchem hierin verschriebene 1000 thaler durch Jacob Germarck dem Schuldglaubiger Ime vbergeben hatt in gegensein herrn Frantz Guischard, alls dochtermanns herrn Claude Bütto des Schuldbekhenner (…) den 6. tag Februarÿ A° 616

(Gendres de Claude Bitto,) François Guischard et Martin André Kœnig vendent la maison au marchand Jean Millot moyennant 2 000 livres

1624 (ut spâ [xxv. Maÿ]), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 247-v
(Inchoat. in Prot. fol. 153.) Erschienen h. Frantz Guischardt vnd h. Martin Andreß Khönig bed. schwäg. burger Zu Straßburg (verkaufft)
h. Johann Milot handelßmann burgers Zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & nelg. Inn d. St. St. Inn d. Spießgaß. einseit d. Jacob Borst. erb. And.seit n. Jacob Ringler dem Apothecker, hind. vff Reichard Merckellbach stoßend, für freÿ & Vnd Alles Rht & Also d. & Vnd Ist disser Khff vmb 2000 pfund pfenning
Hiebeÿ Ist gewesen h. Joseph Buisson des Kheüffers schwäher

Originaire de Lausanne dans le canton de Berne, Jean Millot épouse en 1621 Susanne, fille du marchand Joseph Buisson : contrat de mariage, célébration
1621 (2. Septembris), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) scheda ad fol. 498
(P. fol. 498.) Eheberedung – zwüschen dem ehrenthafften Johann Millot vonn Losanne Berner gebieth burger Zu Straßburg Ane eim
So dann J. Susanna, des fürnemmen herrn Joseph Buisson handelßmanns burgers Zu Straßburg dochter
Geb. vff d. 2. Septembris Anno xvj C zwantzgk Eins
[unterzeichnet] Jean millot Lespoux, Frantz Guischiardt, Simon de La Mer, Joseph Buisson der hochzeiter vadter, Petter Buisson, Josias barbette

Mariage, cathédrale (luth. p. 124)
1621. David 26. Trin. d. 25. 9.bris Johann Millot der Handelsman von Losana im berner gebiet, vnd J. Susanna Joseph Büisson tochter, eingesegnet montag den 3. 10.bris (i 67)

Jean Millot devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1621, 4° Livre de bourgeoisie p. 42
Hannß Millet Von Losennen d. handelsmann empfangt d. Burg.recht Von Susanen Hn Joseph Buson deß handelßmanns dochter vnd wüll beÿ Spieglern dienen Actum den 5 Januarÿ 1622

Bourgeois de Bâle, Jean Millot passe une obligation à Strasbourg en 1646.
1646 (17. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 450
Erschienen H Johann Millot der handelßmann und Burg. Zu Baßell mit beÿstand H Esdras Maugin deß handelßmanns Burgers Zu Straßburg
hatt in gegensein H Abraham Herffen deß handelßmanns von Otterberg in der Chur Pfaltz, anietzo Schirms Verwanthens Zu Straßburg und Frawen Johannæ Ütenhoffin beÿder Eheleuth, mit beÿstand H Niclauß Herffen Burgers alhie und H Daniel Thomaß Schirms Verwanthens Zu Straßburg, ihres resp. Bruders Vettern und Schwäger
allerhand frantzösische dücher und Zeug – umb 5553 Gulden

Habitant de Bâle, Jean Millot qui renonce à son droit de bourgeoisie vend la maison au marchand Michel Ingweiler moyennant 1 500 livres

1633 (5. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 368-v
(Protocollat. fol. 66.) Erschienen Herr Johann Millot der handelßmann an ietzo noch Jüngst von ihme beschehener abfordern: vnd auff kündigung seiner alhie gehabten Burgerrechtens, Inwohner Zu Basel (verkaufft)
herrn Michel Ingweiler auch handelßmann vnd burger zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt, mit allen anderen ihren gebäwen, gelegen Alhie in der Spießgasen, neben Jacob Borsten dem Messerschmidt & neben H Gottfriedt von Brunn den Apotecker, hinden vff Reinhardt Merckelbachen den Specereÿ händler stoßend so gantz freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1500 Pfund
(f° 369-v) Erschienen ut spâ, hatt in gegensein ut spâ bekannt, daß Er von demselben für etliche fäßer sampt den darinn ligenden Weitern, wie auch für früchten Brennholtz vnd allherhand hauß raht so er H Millot in obspecificirter An ihne H Ingweiler v.kaufften behausung stehen laßen, also par zu guten genüegen empfangen 500. gld. – Act. ut spâ

Originaire de Strasbourg, le passementier Michel Ingweiler achète le droit de bourgeoisie en 1624
1624, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 825
Michael Ingweihler Von Straßburg d. Paßmentierer Kauff d. Burg.recht p. 20 goldtguld. vnd Wull dan Zun Spieglern dienen den 16. 7.bris 1624.

Michel Ingweiler et sa femme Marie font baptiser en 1627 leur fille Anne Chrétienne
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 196) 1627. 27. X.bris. P. Michael Ingweyler, M. Maria, I. Anna Christina. Compatres, H Jonas Stör d. Handelsmann, Agnes H Hans Georg Wetzels des handelßm. fr. v. Dorothea H Hans Joachim Frantz des XV. schreibers fr. (i 101)

Michel Ingweiler cède à son associé Jean Solcourt sa part dans le commerce de la soie pour cause d’infirmités
1633 (30. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 163-v
Erschienen H Michel Ingweiler, burg. Zu Str. an einem,
So dann H Johann Solcurt, auch burger alhie, am and. theil, beede handelßmänner
Zeigten an und bekannten, demnach Sie beede bißhero etlich Jar lang in gemeinschafft eines Seÿdinhandels gestanden, solch Gewerb aber fürbaß ins gemein fortzusetzen ihme H Ingweiler, wegen seiner leibsblödigkeit vmb etwaß vnthunlich fallen wollen, Alß heten sie sich in beisein H Eßdras Mangin vnd H Peter Triponets, auch beeder handelßmänner vnd Burgern alhie, mit einander dahin verglichen, daß Er Ingweiler ihme H Solcurt alle vnd Jede Schulden Inn daß gemein Gewerb gäntzlich und allerdings vberlaßen (…)

Michel Ingweiler hypothèque la maison au profit des enfants de François Guichard (ici dit Claude Guichard) pour lesquels agit leur tuteur Jean Richshoffer

1636 (ut spâ [11. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 32-v
Erschienen Herr Michel Ingweiler d. handelßmann burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Johann Reichßhoffers auch handelßmanns alhie Alß vogts weÿ: Claudi Guischardts see. Kindern – schuldig seÿe 400. pfund
dafür in specie Zu Vnderpfand verlegt und eingesetzt hauß undt hoffstat mit allen And.en ihren gebäwen alhie in der Spießgaßen, einseit neben Jacob Borsten dem Meßerschmiden, 2. seit neben H Gottfriedt von Breün dem Apothecker hinden vff Rheinhard Merckelbachen den handelßmann stoßend gelegen, so zuuor noch v.hafftet umb 1700. fl. & 15. bz. H Jacob Fattets Pfarrer Zu Maria Kürch

Michel Ingweiler se remarie en 1637 avec Ursule Müeg, qui a épousé en 1630 le marchand Gaspard Emmerich et se remariera en 1646 avec le marchand Jean Adolphe Kirchhoffer.

Marie Buisson de Bâle cède aux marchands associés Pierre et Ulric Fattet de Bâle la créance de 750 livres qu’elle détient en vertu de la vente ci-dessus passée en 1633 sur la maison qui appartient à Zacharie Ingweiler, fils de l’acquéreur Michel Ingweiler

1650 (15. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 54-v
Erschienen Samuel Watt handelßmann und Innwohner Zu Basell alß Fr. Mariæ Buißon in crafft eines am 22. Junÿ deß nechstverwichenen 1649. Jahrs zu besagtem Baßell gefertigten vor Ihro Fr. Mariæ Zusampt H Johann Schützen Kaÿß. Not: und Burgern Zu Basell eigenhändig subscribirten und von ihme H Not. Schützen sigillirten (…) Gewalts hierzu gevollmächtigter Ehevogt
hatt in gegensein H Peter Fatets für sich und in nahmen H Ulrich Fatets seines Bruders beeder Gewerbßgemeiner und Burger Zu Basell
750 Pfund pfenning Straßburger oder Ein Tausend Reichßthaler so H Zacharias Ingweiler der Seidenhändler und Burger zu Straßburg vermög der am 5. Aug: 1633 in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauffverschreibung und der am 30. 7.br selbigen Jahrs in erstberührter Contractstuben verfaßter Cession in solutum Ihro Fr. Mariæ, am Kauffschilling der durch sein H Zachariæ Ingweilers Vatters weÿl. H Michael Ingweilern den Seidenhändlern seel. erkauffter und nach deßen Ableiben ahne ihne H Zachariam eigenthümlich gelanget alhier in der Spießgaß gelegener Behaußung pro rest Capital zu thun und deßweg. die Behaußung beÿ dem Verkauff reservirtes Unterpfand ist – umb 637 Pfund

Propriétaire de la maison d’après un accord passé avec ses sœurs, Zacharie Ingweiler prend à son compte la créance ci-dessus de 750 livres ou 1 000 rixdales au profit des marchands associés Pierre et Ulric Fattet de Bâle qui sont depuis trente ans locataires de la boutique pendant les foires. Les parties conviennent de déduire le loyer (50 rixdales) de la somme due.

1650 (15. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 56
Erschienen H Zacharias Ingweiler der Seidenhändler und Burger zu Straßburg
hatt in gegensein H Peter Fatets für sich und in nahmen H Ulrich Fatets seines Bruders beeder Gewerbßgemeiner und Burger Zu Basell
bekannt, daß Er denenselben die ienige 1000 Rhthlr so sein Vatter weÿl. H Michael Ingweilern der Seidenhändler nunmehr seel. vff seiner alhier in der Spießgaß gelegener Behaußung, am Kauffschilling per 2 ß schuldig verblieben ist, und nunmehr ahne Sie die Herrn Fatet vermög der auch heut dato in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung activé, ahne ihne H Zachariam aber in der mit seinen Schwestern beschehener Vergleichung passivé gelangt seind (…) schuldig sein wolle und solle, Weilen dann besagter herrn Fatet Gebrüdere in der besagt. Behaußung, bißhero den vordern und hindern laden, und in dem hindern Laden ein Lotterbett, wie auch oben vff, eine Kammer und darinn Zweÿ Bett in denen Straßburg. Johann. und Weÿhenachten Meß., iede Meß umb 25. Reichßthaler und also deß Jahrs 50. Rthlr in Lehenung gehabt, So wolle Der ihnen solche Läden Kammer und Bett noch weiters umb diße iährlich. Zinnßes oder 25. fl. für Jede Meß Zu gebrauchen verlühen und wie seithero also auch hienfüro in der Kammer Jede Meß Zweÿ mahl weiß deckhen und alle tag mach. zu laß. bewilligt haben haben, der gestalt daß solcher iährliche Zinnß mit denen 50. fl. von denen 1000. fl. Kauffschillingß Rest Capital verfallene interesse alle Jahr compensirt und verglich. sein
(f° 57-v) Und die weilen Sie die herrn Fatet und deroselben Vorfahren nun über die treÿßig Jahr dieße Läden gebraucht, auch ohnerachtet der in bißherigen Kriegß Jahren so gering. Meß. dannoch dem iährlich. Zinnß der 50. Rthlr gereicht und keine andere Läden die Sie doch wohlfeiler bekommen können gesucht, dannenhero solches billig auch ins künfftig Zu genieß. haben, So bewilligt Er H Ingweiler sein leben lang Sie de Herren Fatet nicht zu staÿgern, sondern alß lang es ihnen beliebet und Er im leben sein wirt, die obgerührte Läd. Kammer und Bett umb den bißherig. iährlich. Zinnß der 50. Rthlr zu laß.
[in margine :] Erschienen H Johann de Barry Burgers und handelsmanns Zu Basell, vermög (…) Gewaltscheins substituirter Gewalthaber und dochtermann H Johann Sandrarth Burg. und handelß mann Zu Straßburg (…) daß H Peter de Barry Burg. und handelsmann alhier alß eingangß gemelts H Johann de Barrÿ eheleiblich. Bruder und constituirter Mandatarius (…) , Act. 28.t Julÿ a° 1666

Fils de Michel Ingweiler, le marchand de soie Zacharie Ingweiler épouse en 1656 Cléophée, fille du tailleur de pierres Jacques Huck : contrat de mariage (version initiale et version corrigée), célébration
1656 (30. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 55
(vide infra fol.) Erschienen H. Zacharias Ingweiler, der Seidenhändler, Vnd Burger Zu Straßburg, alß Hochzeiter, mit beÿstandt deß Ehrenvest, from Vnd Wohl Weÿsen deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehen, seines noch ohnentledigten Curatoris, wie auch H Johann Jacob Scheiden deß Apotheckers an einem,
So dann Jungfraw Cleophe, weÿl. Jacob Huckhen deß Steinmetz. vndt Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener eheliche dochter alß Hochzeiterin, mit beÿstand Hannß Conrad Wickhen deß Kachlers, ihres geschwornen Vogts, Und Alexander Römers, deß Schuhmachers beeder Burger alhie am andern theil

1656 (12. febr.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 97-v
(Prot. fol. 116.) Erschienen H Zacharias Ingweiler der Seidenhändler und Burger Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand deß Ehrenvest- From- und Wohlweÿsen H Alberti Weßners deß Balthasar Regiments der Herrn Fünffzehen dißer Statt seines noch ohnentledigtenn Vogts, wie auch H Johann Jacob Scheiden deß Apotheckers an einem
So dann Jungfr. Cleophe weÿl. H Jacob Huckhen deß Steinmetzen und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand hannß Conrad Wickhen deß Kachlers ihres geschwornen Curatoris und Alexander Röhmers deß Schuhmachers am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 44)
1656. mehr zum 2. mal Sont. 60. den 12 Febr. H Zacharias Ingweiler, der handelsmann, vnd Burger alhie, Weiland H Michael Ingweiler, des Burgers v. handelsmanns allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, vnd J. Cleophe, Weiland Jacob Hucken des Burgers vnd Steinmetzen allhier hinterlaßene eheliche Tochter. Mont. 18. feb. Maur St. Münster, Weinsticher (45)

En l’absence d’acte de vente, on conclut que la maison de Zacharie Ingweiler a été vendue par adjudication judiciaire.
L’ancien consul Jean Richshoffer vend la maison à l’apprêteur de chapeaux Emmanuel Fischer. En marge, quittance entre les héritiers des parties en 1697.

1668 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 555-v
(Prot. fol. 33 fac. 2 & fol. seq.) Erschienen der Edel- Fürsichtig- hochweße Herr Johann Reichßhoffer, dißer Statt alter Ammaÿster und Treÿzehener
in gegensein H Emanuel Fischers deß Huetstaffierers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Spießgaßen, einseit neben H Johann Jacob Erhard Treÿ Zehnern, anderseit neben Alexand. Römern dem Schuhmachern, hind. vff David Meÿerin dem Specereÿhändlern stoßend geleg. – umb 900 Pfund pfenning
[in margine :] Erschienen /:salv. titt:/ Herr Johann Reinbold Fridericj dießer Statt ietzmals Regirender ammeister alß Ehevogt Fr. Susannæ gebohrner Richshofferin So dann H Johann Adam Spoor der Handelsmann und dreÿer des Umbgelds alß Ehevogt Fr. Salome, auch gebohrner Richßhofferin beeder hierinnged. Hn Ammeister Richshoffers des Hn Verkäuffers nun seel. hinderlaßener Enckeln, beed. Vermittelst weÿl. Hn Daniel Richshoffers gewesenen alten Ammeisters, als leiblichen Sohns hierinn edelged. Hn Verkäuffers und deren Hn Vatters seel. hierinn am Kauffschilling im Rest Verbliebene 650. lb an anweisung ihrer Legitimæ allein zugekommen, haben in gegensein hierinn bemelten Hn Fischers des ältern, Kaüffers, wie auch hn Emanuel Fischers des jüngern Handelsmanns, H Johann Binders, auch Handelßmanns, alß Vogts Weÿl. fr. Salome gebohrner Fischerin mit Hn Johann Adam Müllern, auch handelßmann ehelich erziehlter und hinderlaßene 2. Kinder, So dann Hn Johann Balthasar Krauten auch handelsmanns, alß Ehevogts Fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Fischerin, aller obged. H Fischers des ältern Kinder Und Enckeln, welchen an hierinn beschriebener behaußung ins gesambt ein dritter, die Zweÿ übriger dritte theil mehrged. Hn Fischer, alß deren Vatter respectivé großvattern, gehörig (quittung) act. den 17.t Januarÿ 1697.

Fils de l’apprêteur de chapeaux Emanuel Fischer, Emanuel Fischer épouse en 1659 Marie Elisabeth Berstett, fille d’Ernest von Berstett : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, demande de célébrer le mariage à domicile, célébration
Eheberedung – zwisch. dem Ehrengeachten Emanuel Fischer, dem hutstaffirer, Weÿland deß auch Ehrenhafft Emanuel Fischern gewesenen Burgers Vnd hutstaffierers allhie seel. hinterlaßenen Sohn, alß hochzeitern an Einem, Vnd der Ehren Tugendsamen Jungfrawen Maria Elisabeth Berchtettin alß hochzeiterin am Andern theil (…) Geschehen Straßburg Sambstags den 28. Maÿ 1659. [unterzeichnet] Ich Johann Adolph Huck alß Vogt, bekenne Wie obsteht, In nahmen Lorentz Scherers der Wittib Vogts, bekenne Ich Georg Jeger – Ich Georg Jeger Nots. Vorgenant bekenne daß obstehende Puncten also abgehandelt worden

1659 Conseillers et XXI (1 R 142)
(f° 99) Montag d. 6. Junÿ – Emanuel Fischer huetstaffierer bitt per Wild. Mh. wollen gescheh. laß. d. Er mitt d. Jfr. Bechtoldin auff der Herren Stub möchte copuliren laß. Erk. Soll Ihme d. begehren abgelehnt werd. H. Schötterlin vnd H Fischer.
(f° 102) Sambstag den 11. Junÿ – Emanuel Fischer pro dispensatione
Emanuel Fischer huetstaffierer erholt reces Vom 6. hujus, Bitt Wie gebetten. H. XV. Mülb vnd H. von Feßenheim.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 260, n° 17)
1659. Domin. III. et IV. Trin. 19. et 26. Junÿ. Immanuel Fischer der hut staffirer, Immanuel fischers deß hutstaffirers vnd burgers alhier hinterlaßene ehelicher sohn vnd Jungfr. Elisabeth, Ernst von Berstett hinterlaßene Tochter. Freÿb. 18. Junÿ (i 278)

La maîtrise des chapeliers fait grief à Emmanuel Fischer de pratiquer leur métier en confectionnant, en façonnant et en teignant à chaud les chapeaux. Emmanuel Fischer déclare rester dans les limites de son métier en lustrant, en transformant et en teignant à froid les chapeaux. Les Quinze rendent une sentence qui délimite le métier de chapelier (confectionner, façonner et teindre à chaud) et d’apprêteur de chapeaux (lustrer, transformer et teindre à froid)
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 45-v) Freÿtag den 6. Martÿ – Hutmacher Meisterschaft contra Emanuel Fischer
Die 4 Zu den handwercks geschäfften Verordnete Hn laßen per H Graseck referiren, daß die Meister hutmacher handwercks sich beclaget über Emanuel fischer den huetstaffirer, daß Er ein Geraume Zeit hero, einen farb Keßel Vndt formen halte, alte hüeth umb den Lohn färbe, Zuricht vnd Zu form schlage, also Ihnen damit einen schädlichen eingriff in das handwerck (f° 46) thue. Ob nun wohl Obere handwercks herren der sachen abzuhelffen nicht ungeneigt gewesen, so habe doch fischer des austrucks nicht erwarten, sondern an Ew. Gn. Zu provociren sich belieben laßen, Wan dan durch die Beÿlagen mit Nro 1. et 2. clärlich erwisen, das hüeth zu ferben, Zu form Zu schlagen Vnd wider Zu Zurichten, den hutmachern keines wegs aber den huetstaffirern Gebier, als biten Sie Gn. Zu erkennen, das Fischer der geclagten Stuck beÿ gewißer Straff sich müesige, refusis expensie
Emanuel Fischer berichtet hierauf, Vnd ist Keines gestendig, daß Er einigen farb Keßel oder eine warme farb gebraucht, weniger die Alte hüeth gefärbt, anderst als es die huetstaffireren in den Lehrtagen weisen, Und zu treiben, immer erlaubt gewesen, nemblich eine lustre oder Kalte farb Zu halten, die Hueth damit wider aus zu butzen, dahin das Verbot in der beÿlag Nro 1. gar nicht Zielet, sondern vff die warme schwärtz, darin die hüeth gedunckt werden, bittet demnach Gn. Zu erkennen daß Gegnere Ihme Zu viel (f° 46-v) gethan, Vnd Ihne beÿ seiner gewohlichen lustre der kalten farb ohneinträchtiget lasen müesen, mit beker costens, die hutmacher in der Schlusschrift kommen auff den beweis, melden Gegner hab Georg Oberlin einen hohen hueth abgenomme, in eine nidere ietz tragende form Gebracht umn 7 ß 6 d, dergleichen beÿ der Becken Knecht Stuben Vatter auch geschehen, warzu Er sich nothwendig der Form bedienen müesen, wie Joseph Hepp der Hutmacher sein fischers farb Koßel selbst gesehen, Als ergabe sich daß Er wider die 2. clare bescheid Nro 1. et 2. worin Unter Kalter Und warmer farb kein Underscheid, handwercks eingriff gethan, Hülf auch wenig zur sach was Er in Sein Lehr Jahren vnderwiesen worden, weil solche actiones in contradictio nicht approbirt worden, Fischer in seinem Gegenschluß vermelt die beede wider Ihne nominirte Gezeügen, werden nimmermehr sagen können, daß Er Ihre Hüeth mit warmer farb oder in einem Keßel geferbt, sondern weil dieselbe so Viel als (f° 47) neu aber hoch wahren, Hab Er Sie abgenommen wider uffgesetzt, frisch lustrirt, eingebendelt, Gefüetert Und ein halben thaler damit verdient, thue also den huethmachern kein eingriff, vermeine auch die 2 allegirte Decreta wohin in einem Gantz andern casu decidirt worden, bittet wie Gebeten.
Hierauf haben die Hn Deputirte nötig gefunden, daß die parthen selbst Zu hören, da sich fischer mit dem Keßel, daß Er nicht darin ferbe, sondern es wahr ein bauchkößel Zur behabung erbotten, Vnd daß Er sich nichts anders dan der huetstaffirer lustre Kalt bediene, ohn des warmen waßers, darein thue Er den abgenommenen Hueth, Vnd schlag Ihn nachgehents über die form, daß Er sich ergibt, der Huetmacher farb beÿ seinen hüeten seÿ zu grob, Vnd hab ein üblen geruch, die huethmacher auch gehört, da Joseph Kopp außgesagt, daß Er den Keßel nahe beim Ohmen, hinden im haus stehend Vnd daß er schwartz gewesen selbst gesehen, Ihr der huetmahcer lüstre werde des fischers seiner nichts nachgeben, Michel Rausch der Ander Huetmacher sagt, Gegner hab Ihnen (f° 47-v) anfangs Zumlich huth Zu ferben Geben nachgehents nicht, Andres Albrecht hierüber auch gehört, der Antwortet ohnparteÿisch, das huetabnemmen, formen und sieden Gehört den Hutmachern, das lustriren und accomodiren den huetstaffieren, wie dan die Herren Deputirte das ohnmasgeblicher meinung, berierte Lustre welche Sie die Hutstaffirer in dem herbringen, wehre Ihren nach Volgendem bescheid in Alle weg zu laßen, darzu sich die parten bereits Verstanden compensatis expensis.
Erkantnus. Publ. den 31. Martÿ – Unsere Gn. Herren die Fünffzehen, haben in Sachen E. E. Meisterschaft Huetmacher handwercks, Clägrere ahne Einem, entgegen vndt wider Emanuel Fischer, den huetstaffirer, beckagten am Andern theil, auf beiderseits einkommener handlung, angenommenen beschlus, vnd gepflogene mundliche conferentz Erkandt, Gleich wie den Implorirenden huthmachern das huet abnemmen, formen, Sieden vnd. warm ferben alleda Gebiert, Also hingegen Vnd nicht weniger Antwortendem fischern das Kalte hueth lustriren Vnd accomodiren Unverwert sein vnd pleiben solle, compensatis expensis.

Autres références sur Emmanuel Fischer dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un.
1673, Protocole des Quinze (2 R 89) Emanuel Fischer contra E. E. Huthmacher Meisterschafft. 219, 236, 241, 247, 263, 266
1679 Conseillers et XXI (1 R 162) Fürstl. Baaden citation H. Emanuel Fischers pt° verfahrenen Zolls. 384.
H. Emanuel Fischer von Baadenischen citirt pt° nicht verzollter wahren. 384. bittet umb Intercessionales. 393.
1680 Conseillers et XXI (1 R 163) Emanuel Fischer et Consorten umb Intercess. 152. (pt° ihrer von dem Amptmann zu Mahlberg angehaltener Waaren) 373.

Marie Elisabeth (Berstett) meurt en 1688 en délaissant trois enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 518 livres.

1688 (1.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 11) f° 9
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Mariæ Elisabethæ, deß Wohl Ehrenvest Vorachtbar und wohl vornehmen Herrn Emanuel Fischers, hutstaffirers, handelsmanns und burgers Zu Straßburg gewesener haußfr. seel: Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1688. – nach ihrem Sambstags den 8. Novembr. deß zurückgelegten 1687. Jahrs aus dießem müehsamen trawer v. kummer vollen leben genommenen tödlichen hintritt hinterlaßen (…) Actum Straßburg Montags den 1. Martÿ Neuen Calenders Anno 1688.
Die in Gott ruhende fr. seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Johann Adam und Mariam Salomeam weÿl. d viel Ehren undt tugendreichen fr. Salome Müllerin gebohrner fischerin der verstorbenen sfr. seel. Eheleibliche dochter mit dem Ehrenvest undt wohl vorgeachten herrn Johann Adam Müllern, hutstraffierer handelsmann und burgern Zu Straßburg Ehelich erzeugte Kinder, deren geschworner vogt, der wohl Ehrengeachte und vorachtbare herr Daniel Fischer Knöpffmacher und Seidenhändler burger alhier Zu Straßburg, welcher beneben ob Ehrengedachtem H Johann Adam Müllern dem Vatter gegenwärtig. Inventation Persönlich beÿgewohnt. 2. die Viel Ehren und tugendreiche fraw Mariam Elisabetham Krauthin, gebohrne Fischerin, deß Ehrenvest und wohlvorgeachten herrn Johann Balthasar Krauthen deß Jüngern handelßmanns und burgers alhier Zu Straßburg Eheliebsten, welche beÿständlich gerührts Ihres Ehevogts persönlich Zugegen war, und dann 3. Herrn Emanuel Fischern, noch ledig handelsmann, welcher, weilen Er bereits majorennis und ehistens daß burgerrecht Zu empfahen willens, sich nicht bevögtig. laßen, vnd allen, in zwischen aber deßen herrn vatter für schuldigkeiten responsable Zu sein sich erbotten, so ebenmäßig gegenwärtig. Inventation persönlich beÿgewohnt. Alle der verstorbenen frawen seelig mit gerührtem herrn Emanuel Fischern Ehelich erzeugte Kinder und Enckel und ab intestato hinterlaßene Erben

In hernach beschriebenen in d. Statt Straßburg ane d. Spießgaß gelegenen behaußung befunden word. wie volgt
Holtz und Schreinwerck. In d. Cammer A, In d. Cammer B, vor dießer Cammer, In d. Cammer C, In d. Cammer D, vor dießer Cammer, Im obern stüblein, In der wohnstuben
Summa des herrn wittwers unveränderter guths ergäntzung 277 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 252 lb
Summarun der Erben unveränderten Nahrung 518 lb
Endlich wird das gemein verändert und theilbahr guth beschrieben
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. hauß und hoffstatt mit allen deren gebeäwen, begriffen, weiten, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten geleg. in d. Statt Straßb. ane der Spießgaßen, einseit neben herrn Daniel Hammerern dem silberarbeiter anderseit neben herrn Gabriel Waldeck dem goldarbeiter, hinden auff H David Meÿer dem Specerirer stoßendt, daran gohnd Jahrs auf d. 22.t 8.bris 26. lb. d Zinß dem wohl Edelvest fürsichtig v. hochweißen H Daniel Kirchshoffern XV.rn deß beständig. Regiments in hauptguth od. kauffschillings rest abzuloß. mit 650 lb sonsten freÿ ledig und eig. undt hiehero gleich dieselbe erkaufft worden, über vorstehende beschwerd. angeschlagen für 250 lb. Wie der Herr Wittwer dieße behaußung an sich erkaufft besagt ein pergamentin Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangenden Contract Insiegel verwahrt datirt d. 22. Octobris Anno 1668 mit N° 1 notirt
Ersuchung. Der Erben unverändert gut und deßen ergäntzung. haußrath 300, früchten 17, Wein u. faß 37, Wahren dem Einkauf nach 3379, Schiff und geschirr 4, Silber geschirr und Geschmeid 129, Guldin Ring 42, baarschafft 430, behaußung 250, Pfenningzinß hauptgüter 105, gut geacht Activ Schulden 377, Summa (mit beßerung) 5308 lb – Schulden 3461, Nach deren Abgang 1737 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2204 lb
Ergäntzung, Vermög über deß herrn wittwers für unverändert in die Ehe gebracht Vermögen den 25. Februarÿ Anno 1661 durch herrn Johann Georg Jägern den Notarium seel. auffgerichteten Inventarÿ
Eheberedung (…)

Emmanuel Fischer se remarie en 1688 avec Marguerite Leopard, fille de l’orfèvre Jean Joël Leopard, successivement veuve du chirurgien et oculiste Jean Schmid (mariage en 1679) et du marchand Frédéric Gambs (mariage en 1682)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 159-v)
1688. dom: 5. post Trinit: Zum 2. maj hr Emanuel Fischer der ältere Burger und hutstaffirer u. handelsmann alhier, Fr. Margaretha Weiland H Friderich Gambsen gewesenen Burgers u. handelßm. alhie W, Mittw den 28.t Jul: N. Kirch (i 161)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 41-v n° 15) 1688. Domin. VI. et VII Trinitat. Hr. Emanuel Fischer der Burger vnd Handelßmann alhier, vnd Fr. Margaretha weÿland Hn Friderich Gambsen deß Burgers und handelsmanns alhier nachgelaßene Wittib. copul. in der prediger Kirchen 18/28. Julÿ (i 43)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 8, n° 29)
1679. Domin. XXII et XXIII Trinit. Hr. Johannes Schmidt, der Barbier, Oculist, Schneid: Wundartzt vnd Burger alhier vndt Jungfr. Margaretha Hr Johannis Joëls Leopardt, deß Burgers Gold Arbeiters vndt E. E. Groß Raths ietzmahligen Beÿsitzer eheliche dochter. Copul. Zu St. Niclaus Donnerst. 27. 7.bris (i 9)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 19 n° 14)
1682. Domin. 3 et 4. Trinitatis. H. Friderich Gambs des Burgers und Handelsmann alhier v.Frau Margaretha Weÿland Hn Johannis Schmidt des Barbiers Oculisten, Schneidt und Wundartzt vnd Burgers alhier nachgelaßene wittib. Copul. 12/22 Junÿ zu St Claus (i 20)

Emmanuel Fischer se remarie en 1700 avec Catherine Schmidt, fille du sénateur Jean Pierre Schmidt, successivement veuve du marchand Jean Louis Egger (mariage en 1671) et du pasteur Dominique Ring (mariage en 1692)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 106-v n° 528)
1700. Donnerst. d. 26. Mai wurd. nach ordtl. außruff. copulirt H Emanuel fischer, d ältere, Handelsm. v. B. alhie v. fr. Catharina weÿl. hrn Dominici Ringen, geweß. Pfarrers Zu St. Aurelien v. Canonici beÿm Collegiat Stifft Zu St. Thoman allhier nachgel. wittib [unterzeichnet] Emanuel Fischer als hoch Zeiter, Catrina rinn als hochzeitrin, Johann Adam Müller als dochterman (i 106)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 25, n° 103)
1671. Dom. 23. Trin. et 1. Adv. den 26. Nov. 3. Xbr. H Joh: Ludwig Egger d. ledige handelsmann weÿl. H Joh: Ludwig Eggers gewesenen gräfflich. Ebersteinisch. Amptmans zu Gernspach hinderl. Sohn Undt Jfr. Catharina deß Edl. Ehrenvest Fürsichtig vndt hochweÿßen H. Johann Peter Schmidts deß bestendig. Regiments Ein undt Zwantzigers eheliche tochter. Eingesegnet Zu St Thoma Donnerstag den 7. Xbr. (i 14)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 34-v, n° 176)
1692. Dom. 20. und 21. sindt ordentlich außgeruffen word. H. Dominicus Ring Pfarrer zu Aurelien und des Collegiat Stifft S. Thomæ Canonicus und fr. Catharina weÿl. Hn Johann Ludwig Eggers burgers undt handelßmanns nachgelaßene Wittib, die copulation ist gescheh. den 29. octobr. 1692. zu Aurelien (i 37)

Emmanuel Fischer meurt en 1701 en délaissant trois enfants ou leurs représentants issus de sa première femme et sa veuve en troisièmes noces. La maison rue des Hallebardes est estimée au même prix que lors de l’inventaire de sa précédente femme en 1696. La succession comprend deux autres maisons, rue du Fort et au Faubourg de Pierre. La masse propre à la veuve est de 936 livres. L’actif des héritiers s’élève à 2 961 livres, le passif à 2 587 livres.

1701 (14. 8.br), Not. Winckler (Elie, 61 Not 22) n° 20
Inventarium über Weÿland deß Ehrenvest und Wohl vornehmen Herrn Emanuel Fischers deß ältern geweßenen handelßmanns und burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1701. – nach seinem Sonntags den 11. Monatstag Septembris Jüngst aus dießem mühesamen trawen und kummervollen leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen. (…) durch die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Catharinam Fischerin gebohrne Schmidin, die wittib, beÿständlich deß Ehrenvest und rechts gemehrten herrn Jacob Christoph Pantrion Notarÿ Regÿ et Practici Burgers alhie Zu Straßburg Ires geordnet und geschworenen Curatoris und Vogts, wie auch die Erben selbsten so viel iedem wißend gewesen (…) Actum Straßburg freÿtags den 14. Monatstag Octobris 1701.
Der in Gott ruhende Herr seelig hatt ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. Herr Johann Adam Müller, ledigen handlungs verständigen und Jungfrau Mariam Salomeam Müllerin, beede Eheleibliche Geschwüsterde und weÿland Frauen Mariæ Salome Müllerin gebohrner Fischerin deß verstorbenen Eheleibliche dochter ehel. mit Herrn Johann Adam Müllern hutstaffierern, handelsmann und burgern alhie Ehelich erzeügte Kinder, welche mit herrn Johann Binder handelsmann und burgern alhier bevögtiget, weilen derselbe aber nicht gegenwärtig sein können haben die beede geschwüsterder mit assistentz erstgerührts herrn Johann Adam Müllers Ihres Eheleiblichen Vatters die Inventation in Person abgewartet
2. Fraw Mariam Elisabetham Krauttin gebohrne Fischerin, Herrn Johann Balthasar Krautten handelsmann und burgers alhier Ehegattin, welche beÿständlich ersterwehnts Ihres Herrn Ehevogt, Persönlich Zugegen gewesen. 3. Und dann Herrn Emanuel Fischern, den Jüngern hutstaffierer handelsmann und burgern alhier Zu Straßburg, welche gleichfalls in Person Zugegen gewesen. Alle deß Verstorbenen seeligen Eheleibliche Respectivé Sohn und dochter und verstorbenen dochter hinderlaßener Kinder als Enckel und ab intestato nächste Erben
Copia Heuraths verschreibung

In einer in der Statt Straßburg außerhab dem Pfenningthurn am Kleinen Kirchgäßel gelegenen, Eck behaußung so in gegenwärtige Verlaßenschafft nicht gehörig, befunden word. wie folgt
Auff der Obern bühn, Im obern haußöhren In der obern Stub Cammer, auff der Bühn, In der obern Stuben, In der Stub Cammer, Im obern haußöhren, In der obern Kuchen, In der Cammer A, In der Wohnstuben, In der Stub Cammern, In der Cammer B, In der Kuchen, In des officiers Stub, Inn einem gegenwärtige Verlaßenschafft nicht (gehörigen) Gartten hauß
(f° 21) Eÿgenthumb ane Häußern (E.) Erstlich hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuwen begriffen, weith. recht. Zugehörden und gerechtigkeit, geleg. in der St. St. ane der Spießgaßen eins. neben H Daniel Hammerern dem ältern Silberarbeiter, anders: neben H Daniel Seüppel dem Silberarbeiter hinden auf H (-) froereißen dem Kürschner und Rauhwahr händlern stoßend, Wavon gehnd Jahrs auf d. 22. Octobris 26 pfund pfenning Zinß in hauptgut lösig, weÿl. (:Tit:) herrn Daniel Richshoffers alt Ammeisters seel. Erben etwann, jetzt (:Tit:) Herrn Johann Christoph Güntzern burgern alhier sonsten freÿ ledig und eigen, und ist dießelbe Anno 1696 beÿ deß Verstorbenen herrn Zweÿter haußfrauwn seel. Verlaßenschafft Inventation durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeister über erstgemelte beschwerd. angeschlagen auch für dißmahl darbeÿ gelaßen worden umb 250. lb. Wie der verstorbene herr seel. dieße behaußung ane sich erkaufft besagt ein Pergamenin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt datirt d. 22. Octobris Anno & 1668. mit altem N° 1 notirt und nach beschehener Verlegung darbeÿ gelaßen.
(E.) Item vier vordere und ein hinderhauß sambt einem gärtel auf der Burggaß (…)
(E.) Item eine behaußung on der Statt Straßburg Vorstatt ane Steinstraßen (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guts. Vermög Inventarÿ über dero in die Ehe gebracht Vermögen durch mich Notarium den 19. Maÿ Anno 1700 auffgerichtet
Der fraw wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 86, Sa. lehrer faß 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 49, Sa. guldener Ring und geschmeid 27, Sa. baarschafft 33, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 303, Sa. Schulden 171, Sa. Guths Ergäntzung 262 lb, Summa summarum 936 lb
Der Erben Eÿgenthümbliche Nahrung, Sa. haußraths 221, Sa. Früchten auf dem Kasten 6, Sa. weins 27, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 122, Sa. Guldiner Ring 23, Sa. baarschafft 71, Sa. Eÿgenthumb ane häußern 795, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1067, Sa. Activ Schulden 626, Summa summarum 2961 lb – Schulden (Erstlich soll man H. Christian Engelhard dem Specerirer soll mann für ein halb Jahr hauß zinnß) 373 lb, Nach deren Abzug 2587 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3524 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 7 000 florins
1701, Livres de la Taille (VII 1173) f° 127
(Spiegel, N° 440) Weÿl: H. Emanuel Fischers deß geweßenen Handelsmanns hinterlaßenes Vermögen, Inventirt H. Nots: Winckler.
Concl: fin: Inv: ist fol: 115.a, 3524. lb 1 ß 2 d, die machen 7000. fl. verstallte 6500 fl. und also 500 fl. Zuwenig.
Extat Kein Stallgelt
Nachtrag von nicht verstallten 500 fl. vor ein jahr in duplo macht 1 lb 10 ß
Item so thun die Gebott 2 ß
So dann die Abhandlung 4 kb 12 ß 6 d – Sa. 6 lb, 4 ß 6 d
dt. 1.ten Martÿ 1702.
dt. 1. Martÿ. 1702.

Les immeubles reviennent à son fils Emmanuel Fischer qui épouse en 1689 Anne Salomé Imlin, fille de l’assesseur des Treize Jean Louis Imlin : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvest und Wohl Vorgeachten Herren Emanuel Fischer dem Jüngern, ledigem hutstaffierern, handelsmann und burgern alhier zu Straßburg des Wohl Ehrenvest und hoch Vorgeachten Herrn Emanuel Fischern deß ältern ebenmäßigen huttstaffierern handelsmanns und vornehmen burgers Zu gedachtem Straßburg mitt weÿland der hoch Ehren und Viel tugendreichen Frauen Mariæ Elisabethæ Fischerin seiner geweßenen Haußfr. seelig. ehelich erzeügten Sohns, ane Einem, So dann der hoch Ehr: und Viel Tugendreichen Jungfrauen Anna Salome Immlinin weÿland deß Edel Großachtbar und hochgelehrten Herrn Johann Ludwig Immlins der Statt Straßburg Geheimen Regiments der herren dreÿ Zehen, hochbestellten Secretarii, mit auch weÿland der Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Barbaræ Immlinin, Gebohrner Kipßin deßen Ehegemalin nunmehr beder selig ehelich erzeugt und nach tod Verlaßener dochter am andern theil – Geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg Freÿtagß den 28. Monats tag Octobris Neüen Calenders Anno 1789. [unterzeichnet] Joh: Emanuel Fischer der Jünger als hochzeiter bekenne wie obstehet

Mariage, cathédrale (luth. f° 168)
1689. Dom. 24. Zum 2. mal Hr Emanuel Fischer der jüngere hutstaffierer handelsm. v. Burger hr Emanuel Fischers des ältern auch Burgers u. handelsm. ehel. S. Jfr. Anna Salome Weiland Hn Johann Ludwig Imlins gewesenen XIII. beÿsitzer hint. ehel. T. Mittw. den 30. 9.br N. Kirch (i 169)

Emmanuel Fischer meurt en 1703 en délaissant pour héritiers sa sœur et ses neveux. La maison rue des Hallebardes est estimée au prix de cession dans la succession de son père, soit 1 500 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 327 livres. L’actif de la communauté est de 1 157 livres, le passif de 2 444 livres.

1703 (13.7.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 25) n° 19
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Wohl vornehmen Herrn Emanuel Fischers hutstaffirers handelsmanns und burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1703. – nach seinem Freÿtags den 25. Monatstag Maÿ jüngst aus dießem mülesamen trauw und kummervollen leben genommenen tödlichen hintritt hinterlaßen, Welches alles auf gebührendes erfordern deß Verstorbenen, herrn seel. ab intestato nächste Erben, alle in nächstvolgenden blat benambßt und beschrieben, ersucht durch die hoch Ehr: und viel tugendreiche fraw Annam Salomeam Fischerin gebohrne Imlin die wittib mit hoher assistentz deß Wohl Ehrenvest, fromm, fürsichtig und hochweißen herrn Daniel Andreæ Königs des beständigenn Regiments der herren fünffzehen hochansehnlichen Assessoris ihres geordnet und geschworenen herrn Vormunds (…) Actum Straßburg Mittwochs den 15. Monats tag Julÿ Anno 1703.
Der in Gott ruhende Herr Emanuel Fischer hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. die hoch Ehr und viel Tugendreiche Frau Mariam Elisabetham Krauttin gebohrne Fischerin deß Ehrenvest und wohlvornehmen Herrn Johann Balthasar Krautten handelsmanns und burgers Zu Straßburg Eheliebste, deß Verstorbenen Herrn sel. Eheleibliche Schwester welche beÿständlich erstgerührte Ihres Herrn Ehevogts in Persohn Zugegen gewesen für Einem, 2. Herrn Johann Adam Müllern den Jüngern ledigen handlungs verständigen und Jungfraw Mariam Salomeam Müllerin, weÿland der Hoch Ehr und viel tugendreichen frauen Maria Salome Müllerin gebohrner Fischerin deß abgeleibten seel. verstorbenen Schwester seel. mit Herrn Johann Adam Müllern dem ältern hutstaffirern, handelsmann und burgern Zu besagtem Straßburg Ehelich erzeugt und nach tod verlaßene Kinder, welche mit dem hoch Ehrenvest vorachtbahr und Wohlvornehmen herrn Johann Bindern, vornehmen handelsmann und burgern Zu gedachtem Straßburg beeidigt, in deßen abwesenheit aber vorwohlgedachter Herr H. Adam Müller der Eheleiblich Vatter, deßen stelle vertretten, für den Andern Stammtheÿl, Alle als ab intestato nechste Erben

In hernach eingetragener in der Statt Straßburg ane der Spießgaß gelegenen behaußung befunden worden wie folgt
Holtz: und Schreinwerckh, Auf der Obern bühn, In der Cammer A, Vor dießer Cammrn In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießer Cammern, Im hindern Stübel, In der Cammer E, Auf dem gängel, In der Kuchen, In der Magd Cammer, Im Laden Stübel, Im Laden
Eÿgenthumb ane Häußern, der Erben unverändert. Erstlich hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuwen begriffen, weith. Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg. ane der Spießgaßen einseit neben Herrn Daniel Hammerern dem ältern Silberarbeitern, anderseith neben H Daniel Seüpeln dem Silberarbeitern, hinden auf Herrn Michael Froereißen, Kürschnern und Rauhwahr händlern stoßend, Darvon gehnd Jahrs auf den 22. Octobris 26 pfund pfenning Zinß (:Tit:) Herrn Johann Christoph Güntzern burgern alhier in restirendem hauptgutt widerlößig mit 150 Pfund pfenning, ferner 25 Pfund pfenning Zinß auff gerührem termin, frauen Salome Gallußin gebohrner Schlehenackerin, Herrn Christian Gallus, Barbierern und geschwornen Wundartzen Ehegattin in haubtgut so dieselbe von vorehren gerührtem herrn Johann Christoph Güntzern cum pacto de insistendo ane sich gebracht, wider lößig mit 100 pfund pfenning, sonsten freÿ ledig und eigen, und ist in Anno 1701 beÿ deß verstorbenen seel. vätterlichen Verlaßenschafft abtheÿlung verloßt worden per 1500 Pfund pfenning thut über abzug vorgemelter beschwerden alhier außzuwerfen 850 lb. Wie deß abgeleibten vatter seel. dieße behaußung ane sicht erkaufft, weißet ein pergamenin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt datirt den 22. Octobris Anno 1668. mit altem N° A signirt
Item vier vordere und ein hinderhauß sambt einem gärtel auf der Burggaß (…)
Item eine behaußung in der Statt Straßburg Vorstatt ane Steinstraßen (…)
Ergäntzung der Fraun Wittib unveränderten Gutt. Ermög deß über eingangs gedachter Eheleuthe für unverändert in die Ehe gebracht Vermögen durch mich eingangs und zu ende unterschriebenen Notarium den 20. Junÿ Anno 1690 auffgerichteten Inventarÿ
Der Fraw wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 89, Sa. Früchten 1 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 124, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 159, Sa. baarschafft 32, Sa. pfenningzinß hauptgüter 303, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung (590, Abzug 7, Nach deren Abzug) 883, Summa summarum 1668 lb
Der Erben unverändert Nahrung, Sa. haußraths 108, Sa. Schiff und geschirrs 1, Sa. faß 17 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, Sa. Guldiner Ring 5, Sa. baarschafft 26, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 67, Sa. Eigenthum ane häußern 1082, Sa. Activ Schulden 12, Sa. Ergäntzung (4585, abzuziehen 3913, Nach deren Abgang) 672, Summa summarum 2018 lb – Schulden 690 lb, Nach deren Abzug 1327 lb
Theylbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 58, Sa. Bindgeschirrs 5, Sa. Früchten 262, Sa. Weins und faß 40, Sa. 919, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldiner Ring 2, Sa. baarschafft 12, Sa. Schulden 100, Summa summarum 1157 lb – Schulden 2444 lb, In Compensatione 1287 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1873 lb
Eheberedung (…) den 28. Monats tag Octobris Neüen Calenders Anno 1789.
Copia Testamenti – 1702 (…) auf Donnerstags den 30. Monatstag Decembris

La maison revient à son neveu Jean Adam Müller qui épouse en 1704 Anne Elisabeth Carol, fille d’aubergiste.
Il hypothèque les immeubles recueillis dans la succession au profit de la veuve Anne Salomé Imlin

1703 (3. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 576 n° 470-v
Hr. Joh: Adam Müller jun: handelsmann 25 jahr alt
in gegensein Frn. Annæ Salome Fischerin wittib geb. Immlinin mit beÿstand u. Consens S. T. Hn Daniel Andreæ Königs banquiers u. XV.ners Dero Curatoris – schuldig 600 pfund wegen der ihm Hn. Müllern überlaßenen Fischerischen handlung
unterpfand, solche handlung, Item deß Hn. debitoris antheil ahn der Fischerischen sterb behaußung allhier in der Spießgaß einseit neben Hn Daniel Hammerer silberarbeithern anderseit neben Daniel Seupel auch solcher profession hinten auf d. Fröreißische Hauß stoßend gelegen,
Item sein antheil ahn einem Hauß auf der burggaß einseit neben der Schuel anderseit neben (-) hinten auf M.gneur Le Marechal d’Uxelles hotel u. garten stoßend gelegen

Jean Adam Müller et Anne Elisabeth Carol hypothèquent la maison au profit de la fondation Saint Nicolas-aux-Ondes

1704 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 373
Joh: Adam Müller jun. Handelsmann u. Anna Elisabetha geb. Carlin mit beÿstand Joh: Joachim Haubenstrickers weinhändlers u. Joh: Philipp Scherpfen schuem. [unterzeichnet] Johann Adam Müller Jünger, Anna Elisabetha Müllerin
in gegensein Sal. Tit. Hn. Joh: Georg Heckers alten A.sters XIII.ners wie auch Sal. Tit. Jr. Leopold Oßwald Von Glaubitz XV.ners beeder alß Pflegern deß Stifts St. Nicolai in undis mit zuziehung Hn. Niclaus Joseph Zindels schafners daßelbst – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, deß mitschuldners behaußung Cum appertinentiis allhier in der Spießgaß einseit neben Daniel Hammerers silberarbeithers EE. anderseit neben Daniel Seupel auch solcher profession hinten auf d. Fröreißischer hauß stoßend gelegen

Jean Adam Müller et Anne Elisabeth Carol hypothèquent la maison au profit de l’avocat Matthias Rœhr

1705 (27.1), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 78
hr. Joh: Adam Müller jun: handelsmann u. anna Elisabetha geb. Carlin mit beÿstand H. Johann Georg Röderers Pfarrers zu Barr u. H. Joh: Joachim Haubenstrickers handelsmann
in gegensein H. Mathiæ Röhren u. J. Ddi u. Advocati auch Procuratoris beÿ E.E. Kl. Raths – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, ihre behaußung allhier in der Spießgass einseit neben H. Strehlin silberarbeitern anderseit neben H. Seupel gleicher profession hinten auf H. Fröreißen fechhändlern stoßend gelegen

Jean Adam Müller hypothèque la maison au profit du perruquier Jean Conrad Simon

1707 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 51
Joh: Adam Müller jun: handelsmann
in gegensein Joh: Conrad Simons peruquenmachers – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert: allhier ahn der Spießgass, einseit neben Seupel silberarbeiter anderseit neben denen Hammerischen EE gelegen

Jean Adam Müller vend la maison au marchand Jean Georges Burger moyennant 3 000 livres

1715 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 129-v
(3000) Joh: Adam Müller jun: handelsmann
in gegensein Joh: Georg Burger handelsmanns
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten in der spießgass, einseit neben Strehlin silberarb: anderseit neben Daniel Seupel silberarb: hinten auff H. fröreißen Exs: – der verkäufer verspricht d. hauß in Zeith vier wochen von dato ahn zu räumen, den schildt und gemahlen taffel bänck gätter und grüne tächer vor den laden wie auch schäfft bänck und Kasten in dem laden und die Liegerling im Keller zulassen – um 500, 500, 500 und 150 pfund verhafftet, geschehen um 1350 pfund

Fils de l’orfèvre Jean Georges Burger, le marchand Jean Georges Burger épouse en 1708 Catherine Salomé Zetzner, fille du libraire Jean Evrard Zetzner : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn Johann Geörg Burgers, Leedigen handelßmann und burgern allhier Zu Straßburg Weÿland des Wohl Ehren und Kunstberühmten Herrn Johann Geörg Burger gewesenen Silberarbeither und auch burgers Zu ermeltem Straßburg, mit weÿland der Viel Ehren undt Tugendreichen Frawen Maria Barbara gebohrnee Meÿerin, beede nunmehr seel. ehelich erzeugten Sohn als dem herrn Brautigamn ane Einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Catharina Salome Zetznerin, weÿland des Wohl Ehrenvesten, Wohlgelehrten, fürsichtig und Weißen herrn Johann Eberhard Zetzner, geweßenen Buchhändler und E. E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers burgers allhier seel. mit der Edlen, Viel Ehren: und Tugendbegabten Frawen Anna Catharina gebohrne Spoorin ehelich erzeugten Tochter als der Jungfrau hochzeiterin am andern Theil (…) 1708 [unterzeichnet] Johann Georg Burger als Hochzeiter, Catharina Salome Zetznerin als hochzeiterin

Mariage, cathédrale (luth. f° 194-v)
1708. Mittwoch den 22.t Aug. Sind nach 2.mähl. Proclamation ehelich copulirt worden, H Joh: Georg burger der Ledige handelsmann, weÿl. h. Joh: Georg burgers, burgers vnd Silberarbeiters allhier, hinterl. ehl. Sohn, Vnd J. Catharina Sabinne weÿl. H Johann Eberhard Zetzners gewesenen b. v. E. E. Kl. Raths allhier beÿsitzers hinterl. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Georg Burger als hochzeitern Catharina Sabina Zetznerin als hoch Zeiterin (i 194)

Jean Georges Burger hypothèque la maison au profit du banquier Jean Kornmann

1720 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 569-v
H. Johann Georg Burger handelsmann
in gegensein H. Joh. Friedrich Kornmann banquiers als mandatarÿ seines Hn bruders H. Joh. Kornmann auch banquier – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, des debitoris Vorder und hinderhauß allhier ahne der Spießgaß, einseit neben der Ströhlinischen Wittib anderseit neben Seupel dem Silberarbeiter hinten auff Hn Rathh. Fröreißen seel. Erben

Jean Georges Burger et Catherine Salomé Zetzner font dresser un inventaire de leur actif et de leur passif. La masse propre à la femme est de 2 997 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 2 976 livres, le passif à 5 153 livres.
1732 (4.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 9) n° 218
Inventarium über Herrn Johann Geörg Burgers des Handelßmanns und frauen Catharinæ Salome gebohrner Zetznerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende Activ Nahrung und dagegen zu bezahlen habende Passiv Schulden, auffgerichtet Anno 1732 – auf Ansuchen der Ehefrauen beÿständlich herrn Johann Philipp von der Mühl, ballmeisters und burgers allhier, deroselben geschwornen Curatoris ad lites, um willen Sie wegen der vorhandenen Passiv Schulden das Beneficium cessionis et Prælationis gerichtlichen Zusuchen vorhabens, in gegenwart des Ehemanns fleißig inventirt – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Freÿtag den 4. Aprilis Anno 1732

Haußrath. Höltzen und Schreinwerck. In der Tach Kammern, In der Stub gegen dem hoff, In der nebens Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Küchen, Im Kuchen Kämmerlein, Im Keller
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung in Anno 1710. durch weÿl. herrn Daniel Rohren Notarium pubm seel. auffgerichtet
Series rubricarum des burgerischen Inventarÿ. Der Frauen unverändert guth, Sa. haußraths 163, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 66, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 149, Sa. Ergäntzung 2548, Sa. Activ Schuld 75, Summa summarum 2997 lb
Solchemnach folget die übrige Nahrung soweilen die Ehefrau consensu Curatoris propter onus passivorum auff das theilbare mit Vorbehalt Ihrer Forderung renuncirt, dem Ehemann tam active quam passive Zugeschrieben wird, Sa. haußraths 194, Sa. Wahren 2000, Sa. Silbers 14, Sa. goldener Ring 42, Sa. baarschafft 640, Sa. Activ schulden 85, Summa summarum 2976 lb – Schulden 5153 lb, In Compensatione 2176 lb – Zweiffelhaffte Activ Schulden in des Manns Nahrung Zugeltend, 401 lb, Verlohrene Schulden 1600 lb
Copia der Eheberedung (…) 1708 [unterzeichnet] Johann Georg Burger als Hochzeiter, Catharina Salome Zetznerin als hochzeiterin

Jean Georges Burger est autorisé à loger des marchands pendant les foires en janvier et en juin 1735
1735, Protocole des Quinze (2 R 143)
(p. 4) Sambstag den 8. Januarÿ 1735. – Römer nôe Joh: Georg Burgern pt° haltung 2. Meßherren erhohlt recess vom 22. Xbris jüngst.
Erk. Wird dem Imploranten nach ordnung willfahrt

(p. 298) Sambstag d. 25. Junÿ 1735. – Römer nôe Joh: Georg Burgers handelsmann bitt underth. Ihme gn. Zu erlauben einen handelßmann von Baßel in losament und am tisch halten zu dörffen. Erk. willfahrt nach ordnung.

Catherine Salomé Zetzner meurt en 1745 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé rue des Bestiaux (actuelle rue d’Austerlitz) dans la maison du marchand Jean Michel Schweighæusser. L’actif de la succession s’élève à 556 livres, le passif à 79 livres.
1745 (16.11.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 39) n° 801
Inventarium über weÿland Frauen Catharinæ Salome Burgerin geborner Zetznerin Herrn Johann Geörg Burger, handelßmann und burgers allhier Zu Straßburg gewesener Frau Eheliebstin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1745. – nach ihrem den 9. Octobris dießes Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Jgfr. Catharinæ Salome, Jgfr. Mariæ Salome und herrn Johann Geörg Burgers ledigen Goldarbeiters der abgeleibten Frau seel. mit dem hinterbliebenen herrn wittiber ehelich erzeugter und ab intestato nachgelaßener dreÿen majorennen Kinder und Erben und zwar die beede Töchtere mit beÿstand herrn Johann Stahl des handelßmanns und burgers allhier, fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 6. Novembris Anno 1745.
Copia der zwischen beeden geweßenen Ehepersohnen zur zeit ihrer Verheürathung mit einander auffgerichteten Eheberedung, perge in der Expedition so beÿ dem concept sub N° 218. liget

In einer allhier Zu Straßburg ane der Viehegaß gelegenen herrn Johann Michael Schweighaußer dem handelßmann gehörigen behaußung befunden hat wie volgt.
Zuwißen seÿe hiemit, demnach dato (…) vorgetragen worden, daß der Frau seel. Erben, Vor ihr unverändert mütterlich Guth mehr Zufordern hätten, als die jetzt Vorhandene und inventirte Nahrung antrifft, alßo unnöthig wäre, der Erben mütterlich Guth Zu untersuchen, weilen die frau seel. bereits in Anno 1732. das Beneficium cessionis erhalten, auch der herr wittiber und vatter sich declarirt denen Erben die inventirte samtliche Nahrung ane stat ihrer unveränderten Guths Forderung Zu entschlagen, als hat der herr wittiber und vatter die gesamte Mass in statu quo wie sich befindet, Ihnen denen Erben zu cediren und abzutretten verwilliget (…) Sig. Straßburg den 16. Novembris 1745.
Höltzen und Schreinwerck. In der schwartz Getüch Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In dem hauß Ehren, In der Hindern Stub, In der Nebens Cammer, In dem Keller
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 123, Sa. Wahren in das Gewerb gehörig 291, Sa. leerer Faß 7, Sa. Silbers 39, Sa. goldener Ring 43, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Summa summarum 556 lb – Schulden 79, Schluß Summ 476 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 900 florins
1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 370-v
Spiegel F. N. 1569 – Weÿl. Fr. Catharinæ Salome gebohrner Zetznerin H. Johann Georg Burger Handelßmann und Burger alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H Not. Lichtenberger sen.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 83., 476. 9. 7 die machen 900 fl. Verstallte nur 800 fl. Zu wenig 100. fl.
Nachtrag auff Acht Jahr in duplo à 6 ß, 2 lb 8 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 3 ß, 18 ß
Extat kein Stallgelt
Gebott, 2 ß
Abhandlung 12 ß 6 s – Summa 4 lb 6 s
dt. 22. Decembris 1745.

Jean Georges Burger et Catherine Salomé Zetzner vendent la maison au tailleur Louis Meyé et à sa femme Catherine Sigrist

1730 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 323-v
H. Johann Georg Burger des handelsmanns und Catharina Salome geb. Zetznerin
in gegensein Louis Meyé des Schneiders und Catharinæ geb. Sigristin
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Spießgaß, einseit neben Fr. Susanna Barbara Ströhlinin geb. Hammererin weÿl. Johann Peter Ströhlin Silberarbeiters wittib anderseit neben Daniel Seupel auch Silberarbeiter hinten auff Fr. Maria Salome geb. Fröreißin Johann Georg Gräff Rauchwaarhändlers Ehefrau – um 650 pfund

Fils de Joseph Meyé et de Catherine Guerre, habitants de Grignan en Provence (voir le contrat de mariage en 1726), le manant Louis Meyé et sa femme Catherine Rose de Strasbourg font baptiser leurs enfants à partir de 1713. Catherine Rose meurt en 1724.
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 175) Die 18 Mensis Septembris Anni 1713 natus atque baptizatus est Simon filius Legitimus Ludovici Mejet sub protectione Ciutatis et Catharinæ Rosin argentinensis. Levantes fuerunt Simon Jacque Civis et Maria Philipp Vxor Joannis Biné (i 92)
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 228) Die 17. Mensis Augusti natus die vero 18.a eiusdem mensis sacro Baptismatis fonte ablutus est adamus filius legitimus ludovici Meyé tutelaris huius urbis et Catharinæ Rose uxoris eius levantes fuerunt adamus Müller sartor et civis huius civitatis et Catharina Jacobea pickin (i 120)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 76)
Anno Domini 1724° Die 19. 10.bris mortua est Catharina Ross annos 34* nata uxor Ludovici Meyer sartoris huius urbis sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis munita et 31.° Eiusdem mensis et anni in coemeterio Extra urbem ad St helenam fuit honorifice sepulta (i 42)

Louis Joseph Meyé, originaire de Saint-Esprit, demande en 1714 son inscription pour faire son chef d’œuvre. La tribu des tailleurs le renvoie aux Quinze pour obtenir une dispense parce qu’il n’est pas inscrit selon les règles.
1714, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 61-v) Montags den 20.ten Augusti 1714 – Louis Joseph Meÿer Von St. Esprit will sich Zuem zum Meisterstück einschreiben laßen.
Erkand, Weilen derselbe sich nicht nach ordnung Zur Zeith einschreiben laßen, alß ist derselbe an Gn. Herren XV. umb diese dispensation Verwießen, in Zwischen hat Er doch die gebühr mit 4 lb 5 ß erlegt.

Louis Meyé s’adresse aux Quinze en produisant son certificat d’apprentissage
1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
(f° 169-v) Sambstag den 5.ten Septembris – Sch: nôe E. E. Zunfft der schneider Ca. Louis Meÿen den schneider prod. unth. Memoriale. G. bittet deput. mit dem bericht, daß principalis seinen lehrbrieff in a° 1714. beÿ der Zunfft Vorgelegt, und die Zunfftgebühr erlegt, Sch: priora. Erkandt, copia und deputatio zugelaßen.

Natif de Grignan en Provence, Louis Joseph Meyé assisté de son maître Adam Schmidt est reçu maître après avoir soumis son chef d’œuvre aux examinateurs.
1714, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 117) Dinstags den 6.ten Aprilis A° 1717. – Erscheint unter herrn Adam Schmidt seinem Inform. Louis Joseph Meyé né de Grignan en Provence bittet ihme Zu seinem Vorhabenden Meisterstück beliebige Rieß auff Zuerlegen, ist derowegen mit folgenden Willfart und Erkant worden
N° 3. Ein Rathsbotten Rockh
N° 1. Ein Manns Kleÿdt mit offenen Ermlen
N° 4. Ein Meßgewandt
N° 16. Ein Pantalon
N° 10. Ein Roquelaur.
Nach deme nun hievor stehend Rieß, recht undt wohl Verfertiget wordten alß ist derselbe Zue einem Mitmeister auff und angenommen worden.

Les contrôleurs de la tribu reprochent à Louis Meyé de n’être ni bourgeois ni tributaire. Le maître de la tribu rapporte qu’il emploie souvent treize compagnons, parfois quinze, ce qui porte préjudice à toute la maîtrise. Le conseil lui donne un mois pour s’inscrire.
1724, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 15) Mittwoch den 3.ten Maÿ 1724 – Gedachte Rüegere Klagen ferners Ctra Louis Meyé, wie deß er zwar den 6.ten apr. 1717. sein Meisterstückh verfertiget, sich aber in dießer Zeit weder in hiesiges burger recht, noch alß mit Zünfftig recipiren laßen, bitten ihm die arbeit völlig wider Zuelegen undt zuverbiethen.
Beklagter Zuegegen antwortet, daß er nicht gewußt habe daß auch das burgerrecht hierzu nöthig seÿe, sondern habe davor gehalten daß er genug wan er sein meisterstückh verfertiget habe, Herr Andreas Nauwert der Zunfftmeister referiret, daß beklagter 13. manche mahl 14. uff 15. gesellen Zuer arbeit setze so unter der Meisterschafft ungemein ist und also der Meisterschafft seithero großen abtrag gethan habe. Erkant, wird dem Beklagten Ein monat zeit angesetzt burger undt Zünfftig Zu werden, fals aber dießes sicht geschiht, soll ihme alle kundten arbeit wie auch gesellen zu setzen beÿ straff der ordnung verbotten seÿn.

Veuf de Catherine Rose, Louis Meyé se remarie en 1726 avec Catherine Sigrist, fille du menuisier Jean Sigrist de Lixheim près de Phalsbourg : contrat de mariage, célébration
1726 (4.7), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 981)
Mariage du 4 Juillet 1726. – furent presens Sieur Louis Meyer Maitre Tailleur de cette ville de Strasbourg y demeurant rue dite Spiesgass parroisse de St Laurent, fils de deffuns Sieur Joseph Meyer vivant Bourgeois de Grignan Euesché de Die En Provence et de demoiselle Marguerite Guerre ses pere et mere veuf en premieres nopces de demoiselle Catherine Roze son Epouze D’une part
Et demoiselle Catherine Sigristin fille majeure Jouissante de ses Droits, de Deffuns Jean Sigristin Me menuisier a Lixin En Lorraine et de Catherine Hirschlemtrin ses pere et mere, demeurante près le Gouvernement parroisse St Louis aud. Strasbourg d’autre part
(signé) louis meyé catherine sigristi
pour estre Les futurs Epoux communs en tous biens meubles et Conquets Immeubles qu’ils Gagneront et acquerront Constant leur mariage par portions egales par moitié

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 353)
Hodie 8. mensis Julii 1726 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Ludovicus Meyer viduus Catharinæ Rose, sartor, Commorans in parochia Sti Laurentii et Catharina Sigristin filia Joannis Sigristin fabri ignarii Commorans in hac parochia (i 192)

Louis Meyé et Anne Catherine Sigrist achètent le droit de bourgeoisie le 22 septembre 1729.
1729, 3° Livre de bourgeoisie p. 1372
Louis Meÿe d. schneider Von grignan et uxor Anna Catharina Sigristin erhalt. d. b. umb die tertz d. neüen bs. wollen beÿ E E Zunfft der schneider dienen. Jur. et prom. Eodem [22. Sept 1729].

Le tailleur Louis Meyé porte devant les Quinze une affaire contre la tribu du Miroir, traitée le 4 novembre en même temps que celle de Louis Beguin. Le fond de l’affaire (droit de vendre certaines marchandises) reste assez obscur parce que le registre est abîmé.
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
(p. 26) Sambstag d. 4. Februarÿ 1730 – Gug nôe Louis Mayeux b. und Schneiders c. E. E. Zunfft Zum Spiegel prod. widrigen Zunfftbescheid wavon Ppal an Mgh. appellirt, bitt diße et ppl. Zu recipiren, undt Zeit ad prox. Zu Zulaßen. Erk. Soll dem gegentheil Verkündt. worden.

(p. 31) Sambstag d. 11. Februarÿ 1730 – [Gug] nôe Louis Mayeux Cit. H.. Louis Bequin vol 4. huj. prod. Appel. Klag juncto petito mit beÿlagen sub N. 1. 2 et 3. Moss Citati Ehefrau versichert daß deren Maritus nicht hier abe etwan 8. Tagen erwartet werde, bitt Cop. undt 14. tag. Obt.

(p. 413) tag den 4. 9.bris 1730 – Spiegel Louis Meyé
Meyé des burgers und Schneiders allhier, contra E.E. Zunfft Zum Spiegel Hrn [-] wie auch Louis Bequin der burger und Knöpffmacher [-] Appellanten am andern theil auff vorgelegten [-] hts bescheid de dato 4. Februarÿ jüngst, besag welches [-]eß dem Mayé 14 tag Zeit anzusetzen, nach rechtlichem [-]enßlich Zu machen wo er der die zu fournirung der [-] nda [-] ender Waahren hergekommen, ob er solche von Frembd [-] hero kommen laßen, oder vonthun* er solche allhie erkaufft, [-] heimbfallen auch Zu inhibiren und Zu verbiethen, daß er [- con]fiscation der waahren und 10 lb d. straaff sich des [- Commer]ce und Negoce und denen Silbernen und Goldenen [-]nen, wie auch Knöpfen und andere Waahren völlig [-]ußern sollen, producirt Appellations Klag mit beÿlagen [-] sub Nis 1, 2 et 3 Exceptionen erbetten und beseßene [Conferentz -] und da * bederseithiges ferners [-] mündliche Vor und [-] Ist vnsere Zu denen [-]ff hausen * abgelegten relation [-]prechen und[-] confirmiren [-] * [-] * [-] * [-] (p. 414) nemlichen In M[-] einschreiben genehmha[-] habe sich anfen und dam[-] *ßel nun D Werden p[-] jahr hier in arbeit und werck h[-] daß er sich mahl habe * ß Co*nen [-] kan* deß Zu erkennen, dieselbe do[-] sich noch einschrieben ni[-] er sich vmb das burgerrecht b*erben,[-] vertröstet sein wird, alß dan * den [- dis]pensando Zu admittiren seÿe, h * dem [-] neben denen uncösten pro dispensatione ab[-] halb der Statt und halb dem handwerck zu ersetzen schuldig [-] sein solle, die genehmhaltung zu Mghh stellend. Erkant, bedacht gefolgt.

Louis Meyé loue une partie de la maison au marchand Jacques Sechehaye

1732 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 75-v
Louis Meyez Schneider
in gegensein Jacob Sechehaye des handelsmanns
entlehnt, In seiner des Verlehners eigenthümlicher allhier in der Spießgaß einseit neben der Ströhlinischen wittib anderseit neben Friedrich Seupel dem silberarbeiter gelegenen behausung, die helffte des unterschlagenen Ladens unden auff die gaß gehend nächst ahn Seupels hauß liegend zwo stiegen hoch eine auff die gaß sehende Camin Kammer nebst daran befindlicher in den hoff gehende stueb Kuche, 4 stiegen hoch eine Magt Kammer einen unterschlagenen platz im Keller ohngefär umb 50 ohmen darin zu legen, So dann über dem hinderhauß auff der Bühn platz zum holtz – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh. baptistæ für währenden jahrs um einen jährlichen Zinß nemlich 37 pfund

Louis Meyé s’associe avec le marchand Jacques Le Roy pour vendre des marchandises rue des Hallebardes dans sa boutique à une arcade qui devrait être transformée en deux arcades. Le contrat passé devant notaire royal est transcrit à la Chambre des Contrats.
1732 ( 5. Xbre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 987)
Société du 5. Xbre 1732 – furent presens Les Sieurs Jacques Le Roy marchand et Louis Meyer marchand tailleur tous deux bourgeois de Cette ville de Strasbourg, Lesquels ont fait et accordé Ensemble de Bonne foy Les traités, Conventions association et promesses En suivant
C’est à savoir que Lesd. Sieurs Jacques Le Roy et Louis Mayé, pour leur commune utilité se sont associés par ensemble par moitié a perte ou a profit dans le commerce de Marchandises que fera Led. Le Roy avec l’ayde et l’assistance dud. Sieur Meyer et de tel personne qu’il voudra Employer de sa part soit Adam Meyer son fils ou tout autre, pour travailler de concert dans leur commune boutique qui sera etablie dans la maison dudit Sieur Meyer, Et ce pendant l’espace de six années consécutives qui commenceront a Noel de la présente année et qui finiront a Noel de l’année que lon comptera 1738.
La présente disposition faite aux Charges, clauses et conditions Cy après, Savoir que ledit Sr Meyer fournira lad. boutique dans sa maison a rez de Chaussée scize rüe Spiesgass en Cette ville pour le prix et somme de 320 livres pour chacune desd. années, au Cas, comme led. Sieur Meyer se le propose de mettre les deux arcades de sadite maison en lad. boutique si on et au cas que ladite boutique ne fust composée que d’une seule arcade comme elle l’est aujourd’hui pour 160 livres seulement
14 febr. 1733, Chambre des Contrats, vol. 607 f° 82-v – Auff ansuchen H. Jacques le Roy handelsmanns und Louis Meyer Schneiders ist nachstehendes vor H. Not. regio L’hanneur aufgerichten Contract enregistrirt worden

Louis Meyé loue une partie de sa maison dont la moitié de sa boutique au marchand Louis Antoine Chatel

1737 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 681-v
Louis Meyé der Schneider
in gegensein Louis Antoine Chatel handelsmanns und hiesigen burgers
entlehnt, In einer ihme dem verlehner eigenthümlich zuständigen ahne der Spießgaß einseit neben H. Daniel Seupel dem silberarbeiter anderseit neben Susanna Barbara Ströhlinin geb. Hammererin der wittib gelegenen behausung, unten auff dem boden die neben der Ströhlinischen wittib hauß befindlichen helffte des Ladens, und das Comtoir dahinden, fermer dreÿ stiegen hoch Eine Stueb kammer, zweÿ steigen hoch gegen dem hoff eine kleine Kammer, einen besonderern platz im keller und einen platz auf der bühn, wie auch vier stiegen hoch unter der stieg platz umb holtz dahin zu legen, so dann platz in einer mägd kammer umb eine Magd dahin legen zu können – auff vier nacheinander kommende jahr anfangend auf nächst bevorstehenden weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Louis Meyé loue la boutique au marchand François Hirn

1755 (3.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 93)
Bail pour 8 années qui commencent a la fete de St Michel 29. sept. prochaine – Sr Louis Meyé Maître tailleur d’habits
au Sr François Hirn Marchand
de la Boutique à deux arcades avec le comptoire au Rez de chaussée de la maison du Sr Bailleur en cette ville rue des hallebardes, le Sr Battincourt d’une part et le Sr Baehr orfèvre d’autre – moyennant un loyer annuel de 250 livres

Catherine Sigrist meurt en 1763 après avoir institué pour héritier son mari Louis Meyé dit Saint Louis. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Hallebardes qu’il a cédée à son fils. L’actif de la succession s’élève à 1846 livres, le passif à 391 livres
1764 (11.7.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 528) n° 202
Inventaire de la succession de feüe Dlle Catherine Sigristin en son vivant Epouse du sieur Louis Meyé dit Saint Louis, Maître Tailleur et Bourgeois de cette ville de Strasbourg, dressé le 11° Juillet 1764. – après son Décès arrivé le 16° septembre 1763, lequel Inventaire a été fait à la Requête et Réquisition du Sieur Meyé dit Saint Louis Veuf en qualité d’héritier Seul, unique et universel, de lad° feüe Dle Sigristin suivant leur Contrat de mariage et Testament cy dessus transcrit (…) Auquel Inventaire a été procédé par le Soussigné Notaire à Strasbourg le 11° Juillet 1764.
Observation. Au contenu du Contrat de mariage cy dessus inscrit, les apports du Sr veuf actuel Luy ayant été réservés, sans les avoir constatés, Led. Sieur Veuf a declaré n’en vouloir point repeter, S’en tenant uniquement aux autres droits et avantages qui luy resultent du dit Contrat et du Testament de la défunte

Dans une Maison Scize en cette ville de Strasbourg Rüe des Halebardes, appartenante au Sr Meyé fils
Propriété d’une Maison Scituée en cette ville de Strasbourg. Une Maison, Cour et petit Jardin au Coin de la rue des Dentelles (…)
(f° 8-v) Suitte des Rubriques du présent Inventaire. Total des Meubles 341, de l’argenterie 42, de la propriété d’une Maison 7000, Total général 7384 lib – Dettes passives 1583 lib. Partant reste encore de la masse du Sr Meyé et de la deffunte Son Epouse la Somme de 5801
Copie du Contrat de mariage (…) Fait lû et passé à Strasbourg en L’ Etude de moy dit Notaire, l’an 1726 le 4° du Mois de juillet. L’hanneur notaire royal
Copie du Testament nuncupatif – Aujourd’hui 15° Juin 1763 à Cinq heures de Relevée, pardevant le Notaire Royal (…) fut presente Catherine Sigrstin, Epouse du sieur Louis Meyé dit St Louis, Bourgeois de cette ville, Saine d’Esprit, Mémoire, Jugement et Entendement même de Corps (…) assise dans un Fauteuil dans la derniere Chambre au premier Etage de L’aile droite en entrant dans Sa maison au Coin de la Rüe des Dentelles, Parroisse S Louis (…) Humbourg, Notre Royal

Louis Meyé se remarie en 1765 avec Catherine Rolland, originaire de Marmoutier : contrat de mariage, célébration
1765 (19.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1017)
Contrat de mariage – Sr Louis Meyé cy devant maître Tailleur veuf de Catherine Sigrist
Catherine Rolland fille majeure de deffunt Jacob Rolland, tailleur de Marmoutier, et de Madeleine Weber

Mariage, Saint-Louis (cath. f° 193-v)
Hodie 23. Aprilis Anni 1765 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Ludovicus Meyer, Viduus Catharinæ Sigrist, oriundus ex Guenang Dioecesis Diensis et Catharina Rollang, oriunda ex maurimonasterio hujus Dioecesis filia legitima Jacobi Rollang et Magdalena Weberin, ambo commorantes in hac Parochiâ (signé) louis meye, + nota sponsæ (i 100)

Catherine Rolland devient bourgeoise à titre gratuit en 1766 pour bon comportement. Le Magistrat a pardonné au mari de n’avoir pas demandé préalablement la permission de sa marier avec une étrangère.
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 89
Catharina geb. Rolland von Maursmünster geb. verh. mit H. Louis Mayé, dem b. und gew. schneid. allhier, dem der fehler des heurathens condonirt worden, erhalt d. burgerrecht wohl verhaltens weg. gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft d. schneid. prom. den 23. Martÿ 1766

Louis Meyé l’aîné règle un arriéré de 18 livres au bureau de la Taille
1768, Livres de la Taille (VII 1180) f° 68
Schneidter N° 1252 – H. Louis Mayé Sen. der Schneider und burger allhier bezahlte ane Nachtrag 18 lb 16 d den 1° junÿ 1768

Louis Meyé dit Saint-Louis meurt en 1774 en délaissant trois fils ou leurs représentants. L’inventaire est dressé rue des Dentelles dans une maison qui appartient à sa petite-fille Franciscæ Kæshammer née Meyé. L’actif de la succession s’élève à 5 918 livres, le passif à 568 livres.
1774 (9. Xb.), Not. Anrich (6 E 41, 1501) n° 144
Inventarium über Weiland des Ehrengeachten Herrn Ludwig Meyé dit St Louis geweßenen burgers und vormaligen schneidermeisters allhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet anno 1774. – nach seinem Freÿtags den 2. gegenwärtigen Monats Decembris aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehren und tugendbegabten fraun Catharinæ geborner Rolland der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Hrn Lt Johann Daniel Storrn des procuratoris vicarÿ und burgers allhier den sie zu ihrem beÿstand angesprochen (…) So geweste allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 9.te, Decembris 1774.
Der Verstorbene seelig hat Vermög seines hernach copialier eingetragenen testamenti in scriptis clausi zu Erben Verlaßen seine mit längst weiland Fraun Catharina geborner Rosin in erster Ehe erzeugte hernach gemendete Kinder und respectivé Enckel als 1. Weiland Hrn Antoine Meyé dit St Louis geweßenen burgers Knopffmachers und Handelsmanns dahier mit auch weiland Fraun Salome geborner Munier ehelich erzeugte dreÿ Erbs: fähige Kinder zum ersten dritten Stammtheil als 1° Hrn Louis Joseph Meyé den leedigen mehrjährigen handelsmann so abweßend, derowegen Vor denselben Hr Lt. Joseph Bitschnau der procurator vicarius und burger allhier deßen geordnet und geschworener Curator dießem Inventations geschäfft beÿgewohnet, 2° Hrn Philibert Meyé den burger und sprachmeister hieselbsten, so zugegen, 3° Frau Franciscam Käßhammerin geborne Meyé Hrn Francisci de Paula Joseph Käßhammer des hiesigen burgers und schreinermeisters Ehefrau, so unter dießes ihres Ehemanns assistenz gegenwärtig. Es hat zwar auch noch Vorgedachter Hr Antoine Meyé dit St Louis ein viertes Kind nahmens Helena nach todt verlaßen, so aber Chorfrau ordinis Sti Dominici zu Rendingen beÿ Saarburg Maria Josepha benennet, mithin civiliter mortua und also hier des erbs unfähig
2.do. Hrn Simon Meyé dit St Louis den hiesigen burger und schneidermeister, welcher bereits über 28. jahr von hier abweßend Zum 2.ten dritten Stammtheil, deßen geordnet und beeÿdigter Curator ist Herr Lt. Frantz Antoni Schenckbecher Cancellariæ adjunctus und burger allhier, welcher dießer Inventur Von anfang biß Zu End abwarete und seines Curandi Nutzen wohl besorgte
3.tio Weiland Hrn. Ludwig Joseph Meyé dit St Louis geweßenen burgers und Schneidermeisters dahier mit Fraun Francisca geborner Straubhaarin deßen hinterbliebener und nun wieder an Gallum Roscha auch Schneidermeister und burgern allhier Verehelichter Wittib ehelich erzeugt und nach tod Verlaßene sechß Kinder zum letzten dritten Stammtheil als 1° Hrn. Ludwig Joseph Meyé den hiesigen burger und schneidermeister so zugegen, 2° Frau Mariam Annam Bahlet geborne Meyé Hrn Pierre Balhet dt. Vincent des burgers und Kochs beÿ Herrn General von Wormßer dahier Ehegattin so mit dießem ihren Ehemann gegenwärtig, 3° Frau Claram Marchal geborne Meyé Hrn Nicolas Barthelemi Marchal hoffmeister beÿ Herrn von Boug erstem præsidenten zu Colmar und burgers allhier Ehefrau, so abweßend, 4° Jungfr. Franciscam Meyé so 22. jahr alt und auch von hier abweßend, dießer dreÿen letzteren geordnet und geschworener Curator ist aHerr Johann Frantz Buffet procurator vicarius und burger allhier, welcher dießer Inventation Von anfang biß Zu End beÿwohnete, 5° Joseph Meyé den leedigen 20. jährigen schneider und 6° Frantz Meyé so Koch und 18 jahr alt. Letzterer beeder geordneter und beeidigter Vogt ist Vorernannter deren älterer bruder Ludwig Joseph Meyé, weilen aber derselbe beÿ dießem geschäfft selbsten persönlich interessirt ist, alß hat auch Vorgemeldeter Hr Buffet deren geschworner theil Vogt, dießem geschäfft abweßend deren interesse observirt
Copia der Eheberedung (…) le 19. avril 1765 Laquiante Notaire royal
Copia des durch den abgelebten seelig am 25. Septembris 1772 errichteten Testamenti inscriptis clausi, welches den folgenden tag 26. dicti mensis et anni beÿ Hr Laquiante dem hiesigen Königlichen Notario deponirt und am 7.ten Decembris 1774.
Extractus aus der zwischen Fraun Franciscæ Käßhammerin geborner Meyé der dißorts Enckelin und dero Ehemann Hrn Francisco de Paula Josepho Käßhammer dem hiesigen burger und Schreiner meister vor Hrn. Laquiante dem hiesigen Königlichen am 13. Martÿ 1771 errichteten Eheberedung

In einer allhier zu Straßburg unten an der Spitzengaß gelegenen Fraun Käßhammerin der dißortigen Enckelin eigenthümlich zuständigen behausung folgender maßen befunden worden
(f° 18) Series rubricarum. Der wittib ohnverändert, Sa. hausraths lb, Sa. silbers 6, Sa. der goldenen ringen und geschmeids 9, Sa. der Schulden 360, Summa summarum 387 lb
Dießemnach wird auch der Erben eigenthümliches sowohl ohnverändert als errungene guth, so denen selben Vermög der Eheberedung allein zuständig unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 94, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 27, Sa. baarschafft 39 lb, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 2000, Sa. Schulden 3757, Summa summarum 5918 lb – Schulden 568 lb, Compensando 5350 lb, legata 1443 lb, nach deren abzug 2406 lb, Stall summa 5737 lb – Ungewiße Zweiffelhaffte schulden 6757 lb
Widums Außweißung in einem Capital von 3000 fl. bestehend, wovon die jährlich abzutragende Leib Rent der 150 fl. erloschen
Vergleich: Abhandel: lüffer: und Erörterungs wie auch Generam Abrechn: an : und außweißungs Register über weÿl. Hrn Ludwig Meyé dit St Louis des schneider meisters, derselben seiner hinterbliebenen wittib Fr. Catharina geb. Rollandin einen lebtägigen widum oder Leib Renth von 15 fl (…) Erchienen weÿl. Hrn. Antoine Meyé dit St Louis Kinder und deren Repræsententen als 1. H. Lt. Joseph Bitschnau als geordneter und geschworener Curator des großjährig abwesenden handelsmanns H. Louis Joseph Meyé, 2. weÿl. H. Philibert Meyé des sprachmeisters hinterlassenen wittwe Fr. Anna Catharina geb. Nägerin als erbnehmerin der mit demselben erzeugten zweÿer Kinder dermalen an Hrn Antoni Acker dem Meelmann geheurathet, 3. Fr. Francisca Käßhammerin geb. Meyé unter assistentz ihres mariti (…) weÿl. H. Ludwig Joseph Meyé dit St Louis des Schneidermeisters 6 kinder 1. Fr. Maria Clara Marechal geb. Meyé Hrn. Bartholomé Marchal des zuckerbeckers ehegattin, 2. Hrn. Johann Joseph Meyé der schneidermeister – Fr. Maria Anna Balhet geb. Meyé Hrn. Peter Balhet dit Vincent, Fr. Maria Francisca Dubois geb. Meyé Hrn. Nicolas Dubois maître d’hôtel beÿ Hrn de Clausonnet zu Baucaire ehefrau und H. Frantz Ferdinand Meyé der Koch zu Wien, Not Anrich 1. feb. 1792
Anno 1792 d. 25. feb. Maria Anna Balhet geb. Meyé Hrn. Peter Balhet dit Vincent dermahlen zu Mannheim sich aufhaltend

Louis Meyé cède la maison en avancement d’hoirie à son fils Louis Meyé

1763 (29.8.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 431, Not. royal Humbourg, 17 juin 1763 (6 E 41, 109)
auff ansuchen H. Louis Meyé des schneiders, anchstehende erbscession
Sr Louis Meyé dit St Louis et Catherine Sigristin assitée du Sr Jean Pierre Chaumont marchand, que par leur contrat de mariage passé par devant M° L’hanneur le 4 juillet 1726 ladite De St Louis a fait donation universelle des biens qui luy appartiendront lors de son deceds au Sr Meyé dit St Louis son mary et aux enfants dudit Sr St Louis de son premier mariage, dans le cas ou elle decederoit sans enfant du mariage actuel et que n’ayant aucun enfant ni espérance d’en avoir a cause de leur age avancé (cèdent)
en avancement d’hoirie au Sr Louis Meyé mre tailleur fils du Sr St Louis de son premier mariage avec défunte Catherine née Rosine
la maison, cour et dépendances située en cette ville rue des Hallebardes, la veuve Behr d’une part, le Sr Rondouin d’autre part, devant la rue vis à vis le Fossé des Tailleurs, derrière le Sr Koenig libraire, avec toutes ses appartenances et dépendances y compris même un lit à l’anglaise, des tables et les tonneaux dans la cave – moyennant 8000 livres tournois

Louis Meyé fils épouse en 1745 Marie Françoise Straubhaar, fille de l’horloger Jean Jacques Straubhaar : contrat de mariage, célébration
1745 (5.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 73)
Contrat de mariage – furent presens Le Sr Louis Meyer m° tailleur d’habits Bourgeois de cette ville fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits du Sieur Louis Mayer dit St Louis aussi m° tailleur d’habits Bourgeois de cette ville et defunte dam.le Catherine Rosine son Epouse, faisant Stipulant et agissant pour Luy et en son (nom) du bon gré et consentement dud. sieur son Pere pour ce present d’une part
Et Le Sieur Jean Jacques Straubhar m° Horlogeur de La Cathedrale et aussi Bourgeois de cette ville et dam.le Claire Elisabeth Schmidt son Epouse de lui autorisée et qui l’autorise faisant stipulant et agissant pour demoiselle Marie Françoise Straubhar leur fille presente et de son consentement d’autre part
Fait lu et passé et interprété en allemand à Strasbourg Le Cinq. Janvier 1745 (signé)
Louis meyé, Louis meyé pere. + marque de lad° damle. Catherine Sigrist, Marie françoise Straubhar

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 70)
Hodie 15 Februarÿ Anni 1745 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Ludovicus Meyé, sartor, filius legitimus Ludovici Meyé Civis et Sartoris hujatus et defunctæ Catharinæ Rose et dicta parochia ad S Petrum Juniorem, Et Francisca Straubhaar filia legitima Joannis Jacobi Straubhaar civis ac horlogiarÿ Cathedralis hujus Ecclesiæ et Clara Elisabetha Schmittin, parochiana nostra (signé) Louis meyé, francoise Straubhar ( 37)

Louis Meyé achète le droit de bourgeoisie le 28 août 1745 (il est en effet né avant que son père devienne bourgeois)
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 230
Louis Meyé der schneidter von hier gebürthig erhaltet das burgerrecht umb den neuen burgerschilling und will dienen beÿ E.. E. Zunfft der schneidter, Jurav. d. 28. augusti 1745.

Louis Meyé et Marie Françoise Straubhar font dresser l’inventaire de leurs apports
1748, Not. Thenn (Répertoire 6 E 41, 664-5) n° 3
Louis Meyé Schneiders und Frauen Mariæ Franciscæ gebohrner Straubharin beeder Eheleute Inventarium illatorum

Louis Meyé loue une partie de sa maison dont la boutique au marchand Antoine Essig

1764 (27. 8.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 116)
Bail pour 6 années qui commencent a courir de la Notre dame 25 mars prochain – Sr Louis meyé fils Mr tailleur d’habits
au Sr Antoine Essig marchand
Sçavoir de la boutique et du Comptoir, de tout le troisième étage sans exception, de deux chambres sur le derrière du quatrième étage d’une chambre sur le devant au même étage, d’un bucher au cinquième étage, d’un grenier au septième et dernier Etage, de la moitié de la cave a droite en entrant dans la cour, laquelle moitié sera prise dans toute la longueur de la maison, et de l’Usage en commun de la porte de cave qui donne sur la rue et de la buanderie pour couler les lessives, le tout dans la maison du Sr Meyé rue des hallebardes vis à vis le fossé des tailleurs – moyennant un loyer annuel de 400 livres

Louis Joseph Meyé dit Saint Louis loue une partie de la maison dont la boutique au confiseur François Tobie Finck

1766 (10.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 122)
Bail qui commence à la St Jean Baptiste prochaine – Sr Louis Joseph Meyé dit St Louis Maître tailleur d’habits Bourgeois de cette ville
au Sr François Tobie Finck Marchand confiseur et épicier bourgeois de cette ville
de la Boutique et le comptoir y attenant, un emplacement dans la cour pour y travailler au fourneau, tous les appartements du troisième étage sans exception, les deux chambres au quatrième étage qui ont vue sur la rue, un emplacement pour le bois au cinquième étage et le grenier dessous le comble du toict et la partie de la cave + (+ et la partie de cave à droite en entrant par la cour, la porte de la cave sur la rue étant commune pour les deux parties de la cave, le tout dans la maison du bailleur rue des Hallebardes)
le présent bail durera tant et si longtemps que l’une ou l’autre des parties ne fera pas à l’autre une denonciation, moyennant un loyer annuel de 400 livres

Louis Joseph Meyé dit Saint Louis meurt en 1767 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 1250 livres. La masse propre à la veuve est de 657 livres, l’actif des héritiers de 2 010 livres, le passif de 2 621 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 595 livres, le passif à 1 372 livres.

1767 (1.7.), Not. Haering (6 E 41, 1368) n° 330
Inventaire De la succession de defunt Sr Louis Joseph Meyé, d.t St Louis en son vivant M° tailleur d’habits et Bourgeois de cette ville de Strasbourg dressé L’an 1767 – décédé le 30° Avril dernier, laquelle succession a été inventoriée à la Requisition tant de Damle. Marie Françoise Straubhard, veuve dudit Defunt, assistée de M° Jean Guillaume Berga, Secrétaire des audiences de Mr L’ammestre regent, à cause de la communauté qui a subsisté entre elle et de defunt, et d’autres droits à elle competants sur la succession de feu sondt. Epoux, que du Sr François Tobie Finck Marchand Confisseur et Bourgeois de cette d° ville, en qualité de Curateur établi par la justice le 17° Juin dernier aux Six Enfants mineurs du defunt, procréés avec lad° veuve, Savoir I° Louis Joseph né le 14. Xbre 1745, II° Marie Anne née le 27. avril 1750, III° Marie Clare née le 17. mars 1752, IV° Marie Françoise née le 12. janvier 1754, V° Jean Joseph né le 3° avril 1755 et VI° François Ferdinand né le 3° mars 1757. tous et chacun des Meyé seuls et uniques héritiers ab intestat dud. defunt leur pere (…) commencé le 1° Juillet 1767.

dans une Maison Scize Rue de Hallebardes appartenante aux héritiers
au Grenier dans la Chambre au linge sale, Chambre au 4° Etage, Chambre des garçons, Chambre sur le derrière au même Etage, Chambre sur le derrière au 2° Etage, Chambre à cheminée, Au vestibule, Poile au 2° Etage, Boutique au 1° Etage, dans la cuisine, dans la cave
Propriété d’une Maison. (H.) Une Maison Cour et dependances avec fond, tresfond, batimens et appartenances situé en cette ville de Strasbourg rue des hallebardes le Sr Redslob passementier d’une part, le Sr Hayeberger Marchand d’autre pardevt. sur lad° rue vis à vis la rue dite fossé des tailleurs et paréderriere le Sr König Libraire, estimée franche et quitte par (les) experts assermentés de la ville en vertu de leur billet d’estimation joint à la minutte du pres. Invt° en datte du 28. Juillet 1767 à la Somme de 5000 livres. La propriété delad° Maison est vérifiée par une cession en avancement d’hoirie passée pardevt. M° Humbourg Not. Royal le 17. Juin 1763. enregistrée en la chambre des Contrats de cette ville le 29. aout de lad° année.
Remplacement du bien reservé pour à La Veuve, Selon Inventaire des apports en Mariage dressé par M° Jean Henry Thenn Nre Le 9. janvier 1748.
Norme du present inventaire. Description du bien de la veuve à elle propre et réservé, meubles meublans 122, argenterie 14, Bague 3, dettes actives 600, Remplacement 1887, Total général 2628 livres
S’ensuit l’Enumération du bien reservé aux héritiers, meubles meublans 48, Garde robbe 111, tonneaux 41, propriété d’une Maison 5000, Remploi 2842, Total général 8043 livres – Dettes passives 10.487, Excedent de passif 2444 livres
S’ensuit aussi la Description des Effets de la communauté, meubles meublans 428, vin et tonneaux 45, argenterie 105, Joyaux 54, dettes actives 5446, numéraire 300, Total général 6381 – Dettes passives 5489, Deduction faite 891 – So. finale Sujette à la Taille 1075 livres
Total des Dettes réputées douteuses 4485 livres
erhellet daß seine Wittib Fr. Maria Francisca geb. Straubhaar die nunmehr mit herrn Gall Joseph Rohrschach hießigem Schneider Meister aus Arbon im Thurgow am bodensee gebürtig Verlobet ist an eigenthümliches guth 3094 Livres besitzet, Straßburg den 7. julÿ 1768
Copie du Codicil. Aujourd’hui 28 avril 1767 (…) fut present le Sr Louis Meÿe M° tailleur d’habits, Bourgeois ed cette ville, y demeurant, malade de corps, dans son lit au second Etage de sa maison rue des hallebardes, mais sain d’esprit (…) 2° Led. Sr Meyé donne et legue à Marie Françoise Straubhar sa femme le Logement et habitation pour tout le temps qu’elle restera veuve et lui laisse fixe et assigne pour ce logement tout le troisième Etage de sad. Maison rue des Hallebardes et une partie de cave pour placer 25 mesures de vin, Et au cas que les Enfans du Codicillant voudroient occuper cet Etage par Eux même ils seront tenus de payer à leur mère tant qu’elle restera veuve annuellement 150 livres pour qu’elle puisse se loger ailleurs à son gré – Humbourg Not. royal
Copie du Contrat de mariage (…) 5. janvier 1745 Humbourg Not. royal
– Abschatzung Vom 28:t Julÿ 1767. Auff begehren Weil. H. Luis Joseph Meÿe Sel. hiender Lasener Frau Witib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der Spies gas gelegen Einseits Neben H. Retzloff ander seits Neben H Häiberger und Hienden auff H Kienig Dem buchhendler Stosent gelegen Solche behausung besteht in einem Laden Ferner und Zweÿ Stuben Zweÿ Kichen und Ettliche Kammern Dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein Gewelbten Keller und Kleinen hoff, Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeister Nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und vmb Zweÿ Thausent Finff hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Huber

La veuve Marie Françoise Straubhaar se remarie en 1768 avec le tailleur Gall Joseph Rorschach, originaire d’Arbon en Thurgovie : contrat de mariage, célébration
1768 (2.5.), Not. Haering (6 E 41, 1378) n° 493
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrbare Gall Joseph Rorschach leediger Schneider Matthias Rorschach Schneiders in Arben im Torgau mit weiland Elisabeth gebohrner Bußelin sehl. erzeugter Sohn, welcher seines Vaters Einwilligung hierzu Zu haben nebst seinem Zu End gemeldten Bruder hiebeÿ Zugegen bezeugten als Bräutigam beÿständlich des wohlweiß und Großachtbaren Herrn Frantz maison Schneiders auch E. E. Großen Raths alhier alten wohl ansehnlichen beÿsitzers ane einem
So dann die Ehren und Tugendsame frau Maria Francisca geb. Straubhaarin weil. des Ehrengeachten H. Ludwig Joseph Meyé genannt St Louis, im Leben geweßten Schneider Mrs und hießigen burgers nachgelaßenee Wittib, als braut, mit gutem Rath des Ehrenachtbahren herrn Jacob Strohe, Schreiner Mr und brs allhier Ihres Schwagers am andern theil
mit zuzuehung H Johann Ulrich Roschach Schneider und bs. allhier des Ehemanns Bruders
So beschehen Straßburg Montags den 2. Maji Anno 1768. [unterzeichnet] gall Joseph rorschach als hochzeiter, Maria francisca Meÿe als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 373)
Hodie 28 Julii Anno 1778 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt D Gallus Josephus Rorschach Civis et sartor hujus urbis ex Narbonia Dioecesis Constantiensis oriundus filius legitimus Mathiæ Rorschach et Elisabethæ Busslin Civium ibidem a quinque mensibus in parochia nostrâ Commoratius, Et Maria Francisca Straubhart vidua Ludovici Josephi Meyé dicti St. Louis parochiana nostra, testes adfueunt Dnus Ludovicus Joseph Meyé Dicti St. Louis pater, D Joannes Ulricus Rorschach sponsi frater (signé) rorschach, straubhartin (i 192)

Louis Joseph Meyé hypothèque sa part de maison au profit du boutonnier Jean Daniel Isenheim

1769 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 64-v
Ludwig Joseph Meÿe der ledige schneidergesell und deßen vogt ad actum H. Johann Nicolaus Wilhelm procurator vicarius
in gegensein Johann Daniel Isenheim des zinnknopffmacher – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, ein 6° theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis ane der Spießgaß, einseit neben H. Redslob d. paßmentirer, anderseit neben H. Heuberger dem handelsmann, hinten auff H. König

Les enfants de Louis Joseph Meyé louent la maison aux négociants Jean Berberich et Georges Bitzanelli

1772 (5.3.), Not. Laquiante (6 E 41, 1042) n° 6
Bail de 9 années qui commencent a courir a la St Jean prochaine – Sr François Tobie Finck Confisseur en cette ville tuteur établi par la justice aux 5 enfants mineurs de Louis Meÿé dit St Louis vivant bourgeois tailleur de cette ville, Sr Pierre Ballet cuisinier au service de M le baron de Wurmser demeurant à Strasbourg au nom de Marie Anne Mayé sa femme, Sr Louis Joseph Meyé mre tailleur et bourgeois de cette ville majeur du défunt
au Sr Jean Berberich et Georges Bitzanelly les deux bourgeois négociants
la Maison qu’ils ont hérité du deffunt Sr Meÿé situé dans la rue des hallebardes sans aucune exception sinon l’appartement qui sera mentionné dans le bail qui suivra le présent, moyennant un loyer annuel de 650 livres
Lesd. bailleurs donnent a bail pour 9 années aux mêmes conditions aud. Sr Louis Joseph Mayé L’apartement complet au premier étage de ladite maison une chambre au quatrième sur le devant le grenier du cinquième qui est une chambre et une petite cave séparée, moyennant un loyer annuel de 120 livres

Louis Joseph Meyé dit Saint-Louis et Pierre Balhet dit Vincent (son beau-frère) hypothèquent leurs parts de maison au profit du farinier Jean Georges Bubenhoffer

1774 (13.9.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 375-v
H. Louis Joseph Meÿe dit St Louis der schneidermeister, H. Peter Balhet dit Vincent der mund koch beÿ SS. TT. H. general von Wormbßer
in gegensein H. Johann Georg Bubenhoffer des meelmanns – schuldig seÿen 600 gulden
unterpfand, seinen ane der vätterlichen behausung alß unvertheilt zuständigen antheil, welche behausung in der Spießgaß einseit neben H. Redslob dem paßmentirer, anderseit neben H. Heÿberger, hinten auff H. König dem buchhandler – außer den leibgeding wofür er pro rato H. großvatter verhafftet

Françoise Meyé femme du cuisinier François Joseph Dubois hypothèque sa part de maison au profit de Jean Charles Seiler, tenancier du Jeu de paume

1778 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 72
H. Ludwig Meÿe der schneidermeister als gerichtlich bestellter vogt seiner Fr. schwester Fr. Franzisca Meÿe H. Franz Joseph Dubois des haußhoffmeisters beÿ M. le marquis de Cloisonnette des königl. gesandten zu Maÿntz ehegattin
in gegensein H. Johann Carl Seiler des ballmeisters als vogt seines bruders Johann Christoph Seiler – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, der curandin antheil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane der Spießgaß, einseit neben H. Redslob dem paßmentirer, anderseit neben H. Heÿberger dem handelsmann, hinten auff H. König den buchhändler

Louis Meyé dit Saint-Louis rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent à ses frères et sœurs, en particulier des loyers (locataires Jean Barberich et Georges Bitzanelli puis le confiseur Barthélemy Marchal)

1782 (24.6.), Not. Anrich (6 E 41, 1520) n° 47
Rechnung mein Ludwig Meyé genannt Sant Louis, des Schneidermeisters und burgers alhier zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts meiner leiblichen Geschwisterde mit Nahmen 1° Fraun Mariä Annä Bahlet geborner Meyé, Hn Peter Bahlet genannt Vincent, des Ober: Kochs bei Ihro Excellenz Hn General von Wurmßer Ehegattin, 2.do Fraun Mariä Clarä Marchal geborner Meyé Hn Bartolome Marechal, des Zuckerbeckers und hiesigen burgers Eheliebstin, 3° Fraun Mariä Franciscä Dubois geborner Meyé Hn N. Dubois des Maitre d’hôtel bei Ihro Excellenz Hn Marquis de Clausonnet zu Baucaire Ehegattin, 4°Johann Joseph Meyé des ledigen Schneiders und 5° Frantz Ferdinand Meyé, des Kochs bei einem Pohlnischen Fürsten, alle fünf dermalen grosjährigen Alters, als weil. Hn. Ludwig Joseph Meyé genannt Saint Louis, des gewesenen Schneidermeisters u. burgers hieselbst mit Frau Mariä Franciscä geborner Straubhaarin, seiner hinterbliebenen Wittwe, so sich nachher an Hn Joseph Roschach, auch hiesigen burger u. Schneidermeister geheurathet, ehelich erzeugt: und hinterlassener 5. Kinder, inhaltend alles dasjenige was ich von Johannis Baptistæ 1772. da ich diese Verwaltung angetreten bis dahin 1782. sowol vor mich selbst als gemelte meine 5. Geschwisterde u. Curanden gemeinschaftlich eingenommen und hingegen wieder ausgegeben auch sonsten vögtlicherweise verhandelt habe – Erste und letzte Rechnung dieser Vogtei.

Corpus des mir dem Vogt und meinen 5. Geschwisterden als Curanden jährlich fallenden haus Zinnses. Erstlich entrichteten ehemals Hr Joh: Barberich U. Hr Georg Bitzanelli, beede handelsleute und Burgere alh. Zu Straßburg Von der Lehnungsweise ingehabten behausung alhie an der Spießgaß gelegen, worunter jedoch die gleich hernach gemelte Wohnung so ich der Vogt in Lehnung habe, nicht begriffen, Vermög der hier annectirten Vor H Laquiante dem Königl. Not° alh. d 5. Mart: 1772 passirten 9 jähriger Lehnung sub Lit C anjetzo eben Zahlt H Bartholome Marechal, der Zuckerbecker u. br. alh. mein Schwager jährlich an Zinns 650 lib, und Zwar quartaliter Zur quart zahlbar thun 162 lb
It. reiche ich der Vogt u. Rechnungsgeber Von der Wohnung des ersten Stockwercks einer Kammer auf dem 4. einer Kammer auf dem 5. Stock u. einem Keller alle Jahr Zu Zinns 120. lib oder 30 lb

Claire Meyé femme du confiseur Nicolas Barthélemy Marchal rachète les parts de ses frères et sœurs et devient ainsi seule propriétaire de la maison, sur le pied de 4 500 livres tournois

1782 (17.4.), Not. Lacombe (6 E 41, 186) n° 50
Sr Louis Mayé maître tailleur bourgeois de cette ville tant pour luy que pour et au nom de De Françoise Mayé épouse de François Dubois habitant de Beauvais sa sœur, Sr Pierre Balet dit Vincent chef de cuisine chez M. Le Baron de Wurmser comme mary et poursuivant les droits de De Marianne Mayé son épouse, le Sr Jean Joseph Mayé tailleur en cette ville, François Ferdinand Mayé cuisinier, les deux majeurs, le Sr. Nicolas Barthelmy Marchal bourgeois confiseur en cette ville comme poursuivant les droits de D° Claire Mayé son épouse – ils seroient convenus ainsi qu’ils conviennent comme héritiers et héritières pour un un 6° chacun de feu Louis Mayé leur père maître tailleur
au Sr Marchal leur beau frère et son épouse
les quatre cinquièmes qui leur appartiennent dans la maison paternelle sise en cette ville rue des Hallebardes, d’un côté le Sr Heyberger d’autre le Sr Retzlob, par derrière le Sr Koenig, estimée à la somme de 18.000 livres, faisant la part vendue 15.416 livres

Originaire de Lunéville, le maître d’hotel Nicolas Barthélemy Marchal épouse en 1774 Marie Claire Meyé : contrat de mariage, célébration
1774 (23.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1052) n° 37
Contrat de mariage – furent presens le Sr Nicolas Barthelemi Marchal maître d’hotel de Monsieur le Premier président du Conseil souverain d’Alsace demeurant à Colmar, fils majeur de deffunt Nicolas Marchal contrôleur des Bâtiments du feu roy de pologne Duc de loraine et de defunte Jeanne Sindel
Dlle Marie Claire Mayé, fille mineure de Sr Louis Joseph Meyé dit St Louis tailleur d’habits De Marie Françoise Straubhard, présentement femme en secondes noces de Joseph Rocha, maître tailleur d’habits a Arbonne en suisse, représentée par le Sr Louis Meyé son aieul paternel tailleur en cette ville
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 14)
Anno Domini 1774 Die 25 Mensis julii (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Nicolaus Bartholomeus Marchal filius legitimus majorennis defunctorum Conjugum Nicolai Marchal et joannæ Lindelle in vita Lunevillæ diœcesis Tullensis commorantium, modo in parochiali Ecclesia Catholicâ Colmariensi de facto et praenobili ac perillustri SS primario præsidi Supremæ Curiæ Regiæ et Alsaticæ ab officio Mensæ vulgo maitre D’hotel, et Maria Clara Meyé ab anno circiter parochiana nostra filia Legitima Minorennis Ludovici Josephi Meyé cognominati St Loüis civis et Sartoris argentinensis Dum viveret, et mariæ Franciscæ Straubhartin conjugum intra parochiam ad Stum petrum juniorem Commorantium (signé) Marchal,, Claire Méÿé (i 10)

Nicolas Barthélemy Marchal devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Boulangers : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 110
Nicolas Bartholomé Marechal maître d’hotel beÿ Msgr. de Bellac* von Luneville gebürtig verheurathet mit Maria Clara Mayé weÿl. Ludwig Joseph Meyé gew. schneider und burgers allhier hinterl. ehel. tochter erhalt das burgerrecht aus hoher recommandation gratis und ab uxore. will dienen beÿ E. E. Zunfft der becker. Jur. den 23. Julÿ 1774.

(p. 107) Becker N° 12, d. 23. Julii 1774. – H. Niclaus Bartholomée Marechal maitre d’hotel beÿ S.T. H. Boug premier président beÿm hohen rath Zu Colmar weÿl. Nicola marchal gew.Zuckerbecker zu Luneville H Sohn
Verlobt mit Jfr. Clara weÿl. Louis Joseph Mayé gew. b. u. Schneiders allhier hl. tochter. Durch Vorgelegte schein beweiset er der ehel. cath. Rel.Zugethan u die gehörige stadt stall gebühr in richtigket
300 fl. bargelds hat er vorgewiß deß Eigenthum er mit Einer handtreu bekräfftiget dh 100 fl 9 ß beylivres b. Proth. deponirt
Impl. bittet E. G. unterthänig ihn theils a sponsa theils wegen hiher recommandations gratis in E. G. b. recht auff und anzunehmen.
pze Rec. gratis und hat 12 ß um deren hauß Zinsesab uxore. will dienen beÿ E. E. Zunfft der becker. Jur. den 23. Julÿ 1774.

Nicolas Barthélemy Marchal meurt en 1811 en délaissant deux filles

1811 (13.7.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 463, 5069
Inventaire de la succession de Nicolas Barthelemy Marchal marchand confiseur – à la requête de Marie Claire Meyé la veuve, mère et tutrice légale de la mineure héritière pour moitié, plus à la requête de Marie Anne Claire Marchal fille majeure héritière pour l’autre moitié, en présence de Sébastien Antoine Klotz architecte subrogé tuteur
Le défunt a délaissé 1. Claire Marie Anne Marchal majeure, 2. Marie Claire née le 14 mai 1794 procréées avec la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Laquiante notaire le 23 juillet 1774 (…)

en son domicile rue des hallebardes n° 13
propres de la veuve, créances 592 fr, remploi 5306 fr, total 5898 fr
propres des héritiers, garde robe 199 fr, remploi 6666 fr, total 6865 fr, déduire le don matutinal 592 fr, reste 6273 fr
communauté, meubles 2095 fr, tonneaux 146 fr, argenterie 297 fr, marchandises de confiseur 1283 fr
Propriété d’une maison, savoir une maison, puits, appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13, entre le Sr Heyberger négociant et le Sr Redslob marchand passementier, derrière maison du Sr Page marchand chapelier ci devant Schuler pelletier – occupée en totalité par la veuve et les héritières, 900 francs de valeur locative – acquis de Louis Joseph Meyé père de la veuve par cession reçue Lacombe père notaire le 17 avril 1782. Titres, 1. cession par avancement d’hoirie par Louis Meyé et Catherine Sigristin, Humbourg notaire le 17 juin 1763, 2) Chambre des contrats le 14 juillet 1730, vente par Jean Georges Burger négociant au profit de Louis Meyé et Catherine Sigristin, 3) vente à lad. chambre par Jean Adam Müller négociant au profit dud. Sr Burger le 15 février 1715, 4) deux plus anciens contrats en date du 22 octobre 1668 et du 5 août 1633
total 21.822 fr, passif 23.847 fr, déficit 2025 fr
Remise de titres, 3) Inventaire de Louis Meyé dit St Louis dressé par M° Anrich le 9 décembre 1774, 5) liquidation de Simon Meyé absent le 17 février 1784
Enregistrement, acp 117 f° 127 du 15.7.

Marie Claire Marchal épouse en 1812 le confiseur François Joseph Barry
1812 (20.1.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 472, 5293
Contrat de mariage – François Joseph Barry, confiseur à Saverne né le 9 décembre 1783 de Joseph Barry, Pharmacien, et de Marie Madeleine Meyer
Marie Claire Marchal née le 18 août 1781 fille de de Nicolas Barthélémy Marchal, confiseur et de Marie Claire Meyé
Enregistrement, acp 118 f° 175-v du 21.1.

Marie Claire Marchal apporte en mariage sa part à la maison

1812 (22.7.), Strasbourg 14 (49), Not. Lex n° 6345
Inventaire des apports de François Joseph Barry confiseur et Marie Claire Marchal, suivant contrat de mariage reçu M° Zimmer le 20 janvier dernier
dans la demeurant des requérants demeurant rue des Hallebardes n° 13
le mari numéraire 3000 fr, constitution en dot de père et mère
la femme, sa part dans la succession de Nicolas Barthélémy Marchal confiseur suivant inventaire dressé par Me Zimmer le 1 juillet 1811 et Marie Claire Meyé donnés en mariage, meubles 1331 fr
Enregistrement, acp 120 F° 64 du 31.7.

Séparation de biens entre Claire Marchal et François Joseph Barry
1813 (28.4.), Strasbourg 14 (51), Not. Lex n° 7076
Inventaire de séparation de Claire Marchal épouse de François Joseph Barry confiseur, par jugement du tribunal de première instance rendu le 12 avril dernier – Contrat de mariage, M° Zimmer le 20 janvier 1812
dans la demeure des conjoints rue des Hallebardes n° 13
inventaire des apports 4000 fr à la femme, 3000 fr au mari
communauté mobilier 1920 fr, numéraire 40 fr, dettes actives 36 fr passif 8097 fr
Enregistrement, acp 122 F° 75 du 3.5.

Marie Claire Meyé veuve de Nicolas Barthélémy Marchal meurt en 1818
1818 (14.2.), Strasbourg 10 (24), Not. Zimmer n° 635, 8032
Inventaire de la succession de Marie Claire née Meyé veuve de Nicolas Barthélémy Marchal – à la requête de 1. Claire Marie Anne Marchal femme séparée quant aux biens de François Joseph Barry ci devant confiseur, 2. Marie Claire Marchal, fille majeure demeurant ordinairement à Senones (Vosges), que Marie Claire née Meyé leur mère décédée veuve de Nicolas Barthélémy Marchal leur père confiseur à Strasbourg est décédée le 7 février dernier qu’elle a délaissé pour seuls enfants et uniques héritiers ab intestat ses deux filles susdites, que la succession de la défunte consiste uniquement dans les valeurs mobilières ci après énoncées
créances hyothécaires 14.000 fr, passif 700 fr

La veuve et les filles de Nicolas Barthélemy Marchal vendent la maison à l’orfèvre Simon Charles Willaume et à sa femme Anne Marguerite Cherrier

1816 (20.4.), Strasbourg 10 (61), Not. Zimmer n° 4402, 7229
1. Marie Claire Meyé veuve de Nicolas Barthélemy Marchal, marchand confiseur avec lequelle elle était commune en biens, usufruitière à vie de la moitié de la succession suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 16 juillet 1811 agissant encore au nom de Marie Claire Marchal, majeure demeurant à Sénones arrondissement de St Dié, 2. Claire Marie Anne Marchal femme séparée quant aux biens de François Joseph Barry, confiseur
à Simon Charles Willaume marchand orfèvre et Anne Marguerite Cherrier
une maison avec puits communauté de latrines droit d’écoulement des eaux par la maison Ott et autres droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13, d’un côté la maison du Sr Charles Jonathan Ott négociant ci devant Heyberger, d’autre celle du Sr Redslob marchand passementier, derrière celle du Sr Pierre Louis Page, marchand chapelier ci devant Schuller – acquis de Louis Joseph Meyé père d’icelle tailleur par cession reçue Lacombe notaire le 17 avril 1782 – remis 1. cession susalléguée, 2. cession à titre d’avancement d’hoirie au profit de Louis Joseph Meyé et Catherine Sigristin par M° Humbourg le 17 juin 1763, 3. vente passée à la Chambre des contrats le 14 juillet 1730 par Jean Georges Burger négociant au profit de Louis Meyé et Catherine Sigristin, 4. une autre à la même Chambre par Jean Adam Müller négociant au profit du Sr Burger, 5. deux plus anciens contrats ladite Chambre des 22 octobre 1668 et 5 août 1633 – moyennant 29.000 francs
enreg. manquant f° 47 du 22.4.

Natif d’Epinal, Simon Charles Willaume meurt à l’âge de 69 ans dans la maison sise 117 rue des Petites boucheries
1845 (3.2.), Me Arbogast
Dépôt du testament olographe fait le 14 juin 1827 par Simon Charles Willaume orfèvre bijoutier à Strasbourg où il est décédé le 3 février 1845, ledit testament enregistré aujourd’hui f° 22
acp 332 (3 Q 30 047) f° 59-v du 8.2.

Décès, Strasbourg (n° 201) Déclaration de décès le 3 février 1845 – Simon Charles Villaume âgé de 69 ans, né à Epinal (Vosges) ancien bijoutier, époux de Anne Marguerite Cherrier, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 3 du mois courant à 4 heures du matin dans la maison située n° 117 rue des petites boucheries, fils de feu Nicolas Henri Villaume, négociant et de feu Elisabeth Charlotte Vial (i 56)

Extraits des registres de population
Registre de population 600 MW 56 (1808 sqq) Rue des Orfèvres n° 16, p. 203 (i 189)
Viliaume, Simon Charles, 30, Bijoutier, auparavant place d’armes 21 – E. avril 1807. Del r. des hallebardes 2
id. née Chariere, Anne Marg.te, 29, Epouse.
Registre de population 600 MW 49, Place d’armes 21 (i 495) rien
Registre de population 600 MW 48, Place d’armes 21 (i 165) rien

Registre de population 600 MW 64 (1808 sqq) Rue des Hallebardes n° 2, p. 1 (i 3)
Willaume, Simon Charles, 35, Bijoutier, Epinal, (à Strasbourg depuis) 7 ans, auparavant rue des orfèvres 16 – id. [E 12 9.bre 1811*]
id. née Cherrière, Marg.te, 35, Epouse.

Registre de population 600 MW 57 (1815 sqq) Rue des Hallebardes n° 13, p. 171 (i 162)
Willaume, Simon Charles, 1776, orfèvre, Epinal, (à Strasbourg depuis) 1803, auparavant même rue 2 – E. 1817, dél. rue du Bouclier
id. née Cherrière, Marguerite, 1774, Ep. St Dié, (à Strasbourg depuis) 1806

Native de Rambervillers, Anne Marguerite Cherrier se remarie en 1847 avec le capitaine de cavalerie retraité Joseph Marie Charpentier originaire de Fort-Louis
1847 (15.5.), Strasbourg 13 (62), Me Arbogast n° 2646
Contrat de mariage – Joseph Marie Charpentier, Capitaine de Cavalerie retraité, Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié en cette ville d’une part
Et De Anne Marguerite Cherrier, veuve sans enfans de feu M. Simon Charles Willaume, en son vivant ancien marchand orfèvre à Strasbourg où ladite Dame demeure et est domiciliée

Mariage, Strasbourg (n° 183)
Du 20° jour du mois de mai l’an 1847. Acte de mariage de Joseph Marie Charpentier, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 octobre 1785 à Fort Louis (Bas Rhin), capitaine de cavalerie retraité, chevalier de la Légion d’Honneur, fils de feu Louis Charpentier, garde du génie décédé à Fort Louis le 16 mars 1830 et de feu Barbe Tiran décédée au même lieu le 15 octobre 1818
et de Anne Marguerite Cherrier, majeure née en légitime mariage le 17 mai 1777 à Rembervillers (Vosges) domiciliée à Strasbourg veuve de Simon Charles Villaume bijoutier décédé en cette ville le 3 février 1845, fille de feu Nicolas Cherrier ancien avoué près le tribunal civil de Saint-Dié (Vosges) décédé à St Dié le 25 avril 1827 et de feu Reine Marguerite Vasseur décédée au même lieu le 30 octobre 1825 (signé) Charpentier, veuve Willaume (i 15)

Acte de notoriété qui établit que Simon Charles Villaume a institué sa veuve pour sa légataire universelle
1849 (28.3.), Strasbourg 1 (104), Me Rencker n° 20 345
Notoriété – (…) avoir connu Mr Simon Charles Villaume, en son vivant ancien bijoutier, domicilié à Strasbourg où il est décédé le 3 février 1845, qu’ils savent qu’après le décès du dit Sr Villaume il n’a point été dressé d’inventaire de sa succession & qu’il a institué pr sa seule et unique héritière la De Anne Marguerite Cherrier, son épouse, aux termes de son Testament fait olographe à Strasbourg le 14 juin 1827 enregistré à Strasbourg le 8 février 1845 (…) dont l’original a été déposé en rang des minutes de Me Arbogast notaire à Strasbourg suivant ordonnance de M. le président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg en date du 3 février 1845, que ladite veuve Villaume, aujourd’hui remariée à M. Joseph Marie Charpentier, Capitaine en retraite domicilié à Strasbourg a été envoyée en possession de l’universalité des biens et fortune composant la succession délaissée par le Sr Villaume son premier mari suivant ordonnance rendue par M. le Président du Tribunal civil de première instance en date du 12 février 1845

Anne Marguerite Cherrier meurt en 1856
1856 (17.1.), Me Noetinger
Inventaire de la succession de Anne Marguerite Cherrier veuve en premières noces de Simon Charles Willaume et épouse en secondes noces de Joseph Marie Charpentier, capitaine en retraite à Strasbourg, décédé le 9 janvier 1856, dressé à la requête du veuf, agissant comme usufruitier de la succession de feue son épouse aux termes de son contrat de mariage reçu Arbogast le 17 mai 1847
2) Marie Anne Françoise Cherrier veuve d’Antoine Nelle vivant limonadier à Rembervillers, 3) Constance Naudon Pierre de Charles Nicolas Auguste Jeandidier, ébéniste à Charmes
succession, mobilier estimé 2283, créances 22 922, rentes sur l’état 4 ½ 3152 – Passif 35 940
Les requérants déclarent consentir à l’exécution du testament olographe de la défunte en date du 4 juin 1850 enregistré le 15 janvier courant
Renonciation par Joseph Marie Charpentier, de l’usufruit à lui assuré par Anne Marguerite Cherrier, Noetinger 18.1.
(succession déclarée le 7 juillet 1856)
acp 447 (3 Q 30 162) f° 2-v du 22.1.
acp 447 (3 Q 30 162) f° 4 du 23.1. Noetinger 22.1. Dépôt de contrat de mariage

1856 (14.1.), Me Noetinger
Dépôt du testament olographe d’Anne Marguerite Cherrier veuve en premières noces de Simon Charles Willaume et femme en secondes noces Joseph Marie Charpentier, capitaine en retraite à Strasbourg, ledit testament en date du 4 juin 1850 enregistré aujourd’hui
acp 446 (3 Q 30 161) f° 82-v du 15.1.

Simon Charles Willaume et Anne Marguerite Cherrier vendent la maison au marchand de chapeaux de paille Georges Anstætt et à sa femme Sophie Caroline Mattibé moyennant 26 000 francs

1839 (13.4.), Strasbourg 13 (54), Me Bremsinger n° 8613
Simon Charles Willaume, ancien marchand orfèvre, et Anne Marguerite Cherrier
à Georges Anstaett, marchand de chapeaux de paille, et Sophie Caroline Mattibé
une maison avec communauté de latrines, droit d’écoulement des eaux par la maison Ott et autres droits, appartenances & dépendances situé à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13, d’un côté la veuve Charles Jonathan Ott, autre Jean Henry Redslob, derrière le Sr Lichtenberger père ci devant Henry Louis Page, chapentier passementier, avec les objets mobiliers compris dans la location faite aux Sr Koenig et Geistodt – acquis sur Marguerite Claire Meyé veuve de Nicolas Barthélémy Marchal, marchand confiseur, et Marie Claire Marchal, majeure à Senones, Claire Marie Anne Marchal femme séparée quant aux biens de François Joseph Barry, confiseur à Strasbourg par acte de vente passé devant M° Zimmer me 20 avril 1816 transcrit au bureau des hypothèques volume 85 n° 7, transmis par Louis Joseph Meyé, suivant cession reçue M° Lacombe le 17 avril 1782 à ladite De Marchal née Meyé, suivant inventaire dressé par ledit notaire Zimmer le 13 juillet 1811 – Titres plus anciens, donation à titre d’avance d’hoirie par Louis Joseph Meyé et Catherine Sigristin le 17 juin 1763 devant M° Humbourg et Chambre des contrats, le 14 juillet 1730 au profit desdits conjoints Meyé par Jean Georges Burger, négociant, le 15 février 1715 audit Burger par Jean Adam Muller, négociant, enfin actes des 22 octobre 1668 et 5 août 1633 – moyennant 26.000 francs
Enregistrement, acp 267 F° 80-v du 16.4.

Fils de matelassier, Georges Anstætt épouse la boisselière Sophie Caroline Mattibé en 1827
1827 (4.7.), Strasbourg 3 (76), Me Schreider n° 3334
Contrat de mariage – Georges Anstaett, commis négociant, fils de feu Georges Anstaett, matelassier, et de Marguerite Salomé Gleyss
Sophie Caroline Mattibé, boisselière, fille majeure de feu Georges Frédéric Mattibé et d’Anne Ursule Dietz
Enregistrement, acp 184 F° 141-v du 11. – communauté d’acquets partageable par moitié

Les créanciers des époux Anstætt font saisir la maison en 1844. L’adjudication est plusieurs fois remise pour donner aux débiteurs moyen de rembourser les sommes dues. L’adjudication a lieu en 1849 pour 27 000 francs, l’acquéreur est l’orfèvre Georges Siegfried, propriétaire de la maison voisine (n° 12) qui réunit définitivement les deux propriétés.

1849 (7.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 495 (2720)
70, Tribunal Civil de Première Instance
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg Département du Bas Rhin séant en cette ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication ci après.
Cahier des charges de la vente par expropriation forcée poursuivie contre Georges Anstaett, marchand de chapeaux de paille et Sophie Caroline Mattibé conjoints à Strasbourg.
M° Ferdinand Schnéegans avoué au tribunal civil séant à Strasbourg déclare que le sieur Valentin Schnéegans licencié en droit Juge de paix domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de curateur établi par justice à la succession vacante de feue Catherine Madeleine Gleyss décédée fille majeure à Strasbourg, est créancier du sieur Georges Anstaett, marchand de chapeaux de paille et de Sophie Caroline Mattibé conjoints domiciliés à Strasbourg en vertu premièrement d’un contrat obligatoire passé devant M° Bremsinger alors notaire à Strasbourg le 13 avril 1739 et secondement d’un transport et accession reçu par le même notaire le 25 avril 1840 ces deux titres enregistrés et expédiés en forme exécutoire. Premièrement de la somme principale de 2000 francs portée aux dits titres, Secondement de celle de 400 francs montant des intérêts dudit principal pour quatre années jusqu’au quatre juin dernier sans préjudice des intérêts depuis cette dernière date et des frais faute par lesdits conjoints Anstaett d’avoir satisfait au commandement de trente jours à eux signifié par exploit de l’huissier Porst résidant à Strasbourg en date du 14 août denier aux fins de paiement des intérêts formant la seconde somme sus rappelée, ledit sieur Valentin Schnéegans a par procès verbal du 12 octobre suivant fait procéder à la saisie réelle de l’immeuble désigné, cette saisie a été dénoncée à la partie saisie par exploit du dit huissier le 19 du même mois et le procès verbal de saisie ainsi que l’acte de dénonciation ayant été présenté à la transcription le 25 dudit lois d’octobre au bureau de la conservation des hypothèques de l’arrondissement de Strasbourg le conservateur a refusé cette transcription par le motif de l’exisence d’une autre saisie antérieure transcrite audit bureau le 6 juillet 1844 pratiquée suivant procès verbal de l’huissier Fries en date du 29 juin de la même année à la requête du même sieur Valentin Schnéegans alors encore avoué sur les mêmes conjoints Anstaett, ladite saisie dénoncée à ces derniers par exploit du même huissier en date du 2 juillet suivant, voyant ce refus Monsieur Schneegans en la qualité qu’il agit et par acte du 23 novembre dernier reçu M° Noetinger notaire à Strasbourg a donné mainlevée de ladite transcription de saisie immobilière laquelle a été radiée définitivement à la précédente a été en même temps que la dénonciation d’icelle transcrite le 30 novembre dernier audit bureau de la conservation des hypothèques.
(Georges Siegfried)
Désignation de l’immeuble saisi. Une maison sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13 tenant d’un côté au sieur Jean Henri Redslob, de l’autre au sieur Siegfried orfèvre par devant la rue et par derrière le sieur Lichtenberger, cet immeuble est situé au canton nord de la Ville de Strasbourg arrondissement du même nom département du Bas-Rhin et sera vendu sous les charges, clauses et conditions suivantes (…)
Mise à prix. Le poursuivant enchérit l’immeuble cidessus pour servir de première mise à la simme de 1000 francs. Strasbourg le 16 décembre 1847. – Publication. L’an 1848 le 21 janvier 1848
Remise adjudication. L’an 1848 le 25 février à l’audience publique des criées.
(f° 116) Remise adjudication. L’an 1848 le 14 avril, remis au vendredi 9 juin suivant
Fixation d’adjudication. L’an 1848 le 29 septembre
(f° 117) Fixation d’adjudication. L’an 1849 le 9 mars (…) sur les conclusions de M° Detroyes avoué constitué de Dame Anne Marguerite Cherrier veuve du Sr Charles Willaume décédé marchand Orfevre femme en secondes noces du sieur Jacques Charpentier capitaine en retraite les deux domiciliés à Strasbourg (…)
(f° 117-v) Première adjudication. L’an 1849 le 11 mai (…) attendue que la saison d’été pouvant favoriser l’industrie et le commerce des conjoints Anstaett ils justifient d’un espoir fondé d’être mis à même de pouvoir se libérer envers leurs créanciers sans qu’il soit nécessaire de vendre l’immeuble saisi dont la valeur vénale pourrait n’être pas atteinte dans les circosnatnces actuelles des événements politiques, le tribunal remet l’adjudication de l’immeuble saisi à l’audience de ce siège du vendredi 6 juillet prochain
(f° 117-v) Première adjudication. L’an 1849 le 6 juillet (…) sur la mise à prix de 1000 francs (…) adjuge l’immeuble audit M° Roser avoué pour la somme de 27.000 francs
(f° 119) Déclaration de command, au profit du sieur Georges Siegfried orfèvre bijoutier domicilié à Strasbourg

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