14, quai des Bateliers (ancien)


N.B. L’actuel n° 14 correspond depuis 1911 aux anciens n° 14 et n° 15, le sol de l’ancien n° 14 ayant été cédé au propriétaire du n° 15.
L’actuel n° 15 correspond depuis 1911 à l’ancien n° 16

Quai des Bateliers n° 14 – IX 136 (Blondel), O 704 puis section parcelle (cadastre)

Reconstruite en 1858 par Abraham Weill – Démolie en 1908, sol réuni au numéro 15


L’ancien n° 14 correspond à la partie droite (pignon), entre des redents modernes (juillet 2016)
Photographie (vers 1907, numéros en haut) jointe au dossier coté 96 MW 114 (AMS)
Le n° 14 porte l’enseigne L. Zinck, troisième bâtiment à partir de la gauche (vers 1900, collection Strasbourg disparu)

La maison est séparée du poêle des Pêcheurs par l’impasse des Pêcheurs, son puits est commun avec le voisin. Inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du plumassier Nicolas Schultheiss (Schultz), elle comprend un encorbellement de vingt pieds et demi de long qui doit correspondre à la longueur de la façade. Elle appartient ensuite notamment au relieur Nicolas Wiriot, au peintre Zébédée Müller puis au Couvent des Pénitentes qui la louent à un barbier. Le farinier Paul Lendeisen l’achète en 1652 et permet en 1655 à son voisin André Günther (n° 15) de poser des poutres dans sa moitié du mur pignon. Le serrurier Jean Michel Schwing et sa femme Anne Marie Dœrffer en sont propriétaires de 1688 à 1742. La veuve de son fils menuisier Jean Jacques Schwing se plaint en 1786 que les charretiers qui déchargent le bois endommagent sa maison ; les préposés qui se rendent sur place constatent que le quai est très étroit et décident de faire poser une barrière pour empêcher le déchargement. Propriétaire depuis 1808, le cordonnier Nicolas Goeddelmann souhaite en 1815 ôter son encorbellement mais l’autorisation ne lui est accordée que s’il recule sa maison selon l’alignement.


La maison forme le début de la deuxième saillie à partir de la gauche, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite du repère (z) ; deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun. La mise à jour (lignes de dessous) montre que le rez-de-chaussée a une arcade au lieu des deux fenêtres, figure l’encorbellement par des traits et représente deux étages de lucarnes. La façade latérale (a), dessinée sur la gauche, comprend une arcade au rez-de-chaussée et trois petites ouvertures. Le passage sous la maison donne dans l’impasse des Pêcheurs (cour G) par la porte (4-5). Le bâtiment arrière (5-6-7) renferme une petite cour H dont le plus haut mur appartient au voisin (n° 15).
La maison porte d’abord le n° 35 (1784-1857) puis le n° 14.


Plan préparatoire au plan-relief (1830) – Plan cadastral (calque de l’original) – Cours G (impasse des Pêcheurs) et cour H

Abraham Weil achète la maison en 1857 et la fait reconstruire l’année suivante, ce qui en porte le revenu de 72 à 122 francs. Comme le bâtiment dépasse de l’alignement et que la façade est la même en 1830 et en 1907, les constructions doivent avoir lieu le long de l’impasse. La Ville souhaite en 1907 supprimer l’impasse Hecker et celle des Pêcheurs pour que le voisinage ait davantage d’air et de lumière. Elle achète la maison en même temps que le numéro 16. Elle s’accorde avec le propriétaire du numéro 15 auquel elle vend le terrain du numéro 14. Le bâtiment actuel est construit en 1911, la partie à pignon correspond à l’ancien numéro 14.


Le n° 14 forme la partie droite du bâtiment lavé en rouge (dossier sur l’impasse Hecker)

Fritz Beblo, Die alemannische Holzbauweise in Strassburg im Elsass (Zentralblatt der Bauverwaltung, n° 5, janvier 1913, pp. 37-39)
Une boutique a été aménagée au rez-de-chaussée au XVI°siècle. Les deux étages en pans de bois ont été mis au goût du jour à la Renaissance en ajoutant des madriers et des corniches. Un pilier central séparait les étages (6,80 mètres de large) en deux pièces. Les piliers porteurs qui s’étendent sur les deux étages et les planches autour d’eux étaient en chêne. Les piliers non porteurs avaient la moitié de l’épaisseur des murs.
Divers indices permettent de dater la construction. Le plafond du premier étage était peint : un rinceau rouge à feuilles bleu-vert se détachait sur un fond blanc, se terminait par des fleurs à cœur rouge entouré de sept feuilles rouges entre lesquelles des branches noires portaient des bourgeons noirs en forme de trèfle comme au gothique primitif. L’encadrement en pierre des fenêtres sur la gauche du pignon avait un chanfrein gothique primitif. L’extérieur de ce mur était peint d’un réseau de frises à trois ou quatre segments de cercle concentiques, caractéristiques du gothique rayonnant.


Fig. 5, peintures au plafond du premier étage – Fig. 7, élévation – Fig. 8, Coupe – Fig. 11, piliers non porteurs

mai 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1911, date de sa démolition. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Nicolas Schultheiss (Schultz), plumassier, et (1576) Ursule Anselm – luthériens
Nicolas Wiriot, relieur, et (1599) Marie Stetter – luthériens
1618 v Marc Hellbeck dit Bœhm, barbier, et (1615) Judith Surlet – luthériens
1624 v Jean Gayet, boutonnier, et (v. 1605) Marie Dombale (vente résolue)
1626 v Wolffgang Trexler, tailleur, et (1620) Ursule Müller, (1627) Marguerite Engelhard, d’abord (1623) femme du coutelier Georges Lemmelshoffer, puis (1628) Marthe Hoffmann – luthériens
1627 v Zébédée Müller, peintre
1640* adj Couvent des Pénitentes
1652 v Paul Lendeisen, boulanger puis farinier, et (1639) Anne Marie Bieler – luthériens
1666 h Jean Jacques Wagner, pasteur, et (1660) Anne Marie Lendeisen – luthériens
1683 v Jean Philippe Widmann, cordonnier, et (1678) Marguerite Peter – luthériens
1688 v Jean Michel Schwing, serrurier, et (1688) Anne Marie Dœrffer – luthériens
1742 h Jean Jacques Schwing, menuisier, et (1733) Susanne Hellbeck – luthériens
1792 v Samuel Philippe Mohr, taillandier, et (1758) Anne Marie Blind, d’abord (1736) femme du taillandier Jean Pierre Rœmus, puis (1787) Anne Barbe Oberlin – luthériens
1803 adj François Joseph Martha, huissier, et (1802) Marie Françoise Bægert
1808 v Jean Nicolas Gœddelmann, cordonnier, et (1799) Marguerite Barbe Debus puis (1826) Marguerite Elisabeth Wintersinger, veuve du relieur David Ziegler
1830 h Nicolas Gœddelmann, cordonnier, et (1833) Barbe Stoltzer
1857 b Abraham Weil, marchand, et (1836) Anne Marie Weyl
1892* h Aron Weil, marchand, et (1872) Ernestine Willard
1909* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 750 livres en 1741, 250 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) IX 136, Jean Schwing
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schwing, 2 toises, 4 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 704, Goettelmann, Nicolas, quai des Bateliers 34 – maison, sol – 1,1 are

Locations

1636, David Pistorius, barbier, et (1616) Marguerite Esslinger
1671, Jean Michel Barbenès, apprêteur de tabac
1783, Samuel Philippe Mohr, taillandier (futur propriétaire)
1805, Antoine Berzat, fabricant de chandelles
1825, Charles Frédéric Weiler, cafetier
1856, Jacques Luck, agent d’affaires
1859, Marie Madeleine Adolph, femme séparée de Xavier Metz

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 393
Le plumassier Nicolas Schultheiss règle 9 sols 4 deniers pour sa maison sur le quai, à savoir un encorbellement (20 pieds ½ de long, saillie de 3 pieds)
il règle aussi 5 sols pour une petite écurie à chevaux (6 pieds de large, saillie de 9 pieds ½) à côté des latrines communes (il faudra lui notifier de supprimer l’étable)

Aber vornen am Staden Gegen dem Wasser.
Niclaus Schultheis der Federmacher hatt Vornen auß gegen dem Wasser an seinem Haus ein Vsstoß xx+ schu lang, iij schu herauß, bessert & iiij ß d.
Er hatt auch das Allmendt gäßlin daneben Vberbawen xli+ schu lang, iiij schu breit, Bessert für das Niessen ix ß iiij d.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 393-v
Aber vornen am Staden Gegen dem Wasser.
Niclaus Schultheis der Federmacher hatt neben demselben gemeinen Profeÿ ein Kleins Roßställelin vj schu breit ix= schu herauß, Bessert v sch d.
[in margine :] Ime Zu gebieten den Stall im Gäßlin hin weg zuthun.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
La veuve de Jean Jacques Schwing se plaint que les charretiers qui déchargent le bois endommagent sa maison. La visite des lieux établit que le quai est très étroit à cet endroit ; les préposés décident de poser une barrière pour empêcher le déchargement.

(f° 83) Dienstags den 23. Maji 1786. wurden folgende Augenschein eingenommen – Joh: Jacob Schwing Wittib
An Johann Jacob Schwing Wittib Behausung am Holtzstaden, welche Klagend angebracht, daß besagte ihre Behausung Von den Holzfuhren, so alda Holz laden sehr beschädiget werde. Weilen nun befunden, daß vor solcher Behausung der Staden sehr schmal, als wurde Erkannt Seÿe alda wo der Staden Zum Holtzausladen als zu mal Landern Zu machen, daß kein Holz aus geladen werden Könne [unterzeichnet] Haffner von wasslenheim

1815, Voirie (283 MW 357) n° 338
Nicolas Goeddelmann devra reculer sa maison selon l’alignement s’il souhaite ôter son encorbellement

Le Sr Madler maître charpentier est chargé de la part de Nicolas Goettelmann propriétaire de la maison N° 35 quai des bateliers de couper l’avance de ladite maison, 8 juillet 1815
Considérant que la façade du Rez de chaussée est en avant de l’alignement suis d’avis que l’on ne peut accorder la permission demandée qu’en portant la façade dans l’alignement, le 31 juillet 1815, Villot – (ratifié par le maire 1 août 1815)

Description de la maison

  • 1741 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un atelier de serrurier, un étroit vestibule, une cave sous solives surmontée de la réserve de charbon, un four à pain, une cour et un puits commun, au premier étage un poêle et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, au deuxième étage un poêle et un vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, le comble est couvert de tuiles creuses, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 56 / 35
Goettelmann
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 201 case 2

Goettelmann Nicolas, quai des bateliers 35

O 704, maison, sol, quai des bateliers 35
Contenance : 1,10
Revenu total : 72,57 (72 et 0,57)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 /21
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 901 case 1

Goettelmann Nicolas, rayé 1859
pour 1859 Weill Abraham, Grande rue 84 (pour 1862) pour quai des bateliers 14
1892/93 Weill Aron Handelsmann

O 704, Maison, sol, Quai des bateliers 14
Contenance : 1,10
Revenu total : 72,57 (72 et 0,57)
Folio de provenance : (201)
Folio de destination : démolition en 1858, (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1860
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 26 /21 puis 30 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus :
1860, Diminutions – Weill Abraham f° 901, O 704, Maison, revenu 72, Démolition de 1858, rayée en 1860

O 704, Maison
Revenu total : 122,57 (122 et 0,57)
Folio de provenance : N.C. en 1858
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1861
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 30 / 24
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
1861, Augmentations – Weill Abraham f° 901, O 704, Maison, revenu 122, N.elle Construction, achevée en 1858, imposable en 1861, imposée en 1861

Cadastre allemand, registre 19 f° 196 case 2

Parcelle, section 17, n° 12 – autrefois O 704
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 14 – 18.b / 12 – 199
Désignation : Hf, Whs e n a T
Contenance : 1,06 (Reinertrag 5,30)
Revenu : 1100
Remarques : 1913 ab S 196 [195] F. 10 – 1911 Abbruch

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 1306
Weil Aron, Rentner
gelöscht 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 503

35
loc. Mohr, Samuel Philip. – Maréchaux
loc. Lentz, Salomé, séparée – Moresse
loc. Schwing, Salomé, fille – Charpentiers
loc. Kauffmann, Conrad – Manant

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

11° section, Quay des Bateliers N° 35
Samuel Ph. Mohr, 64, Taillandier, Strasb.
Anne Bbe. Mohr, 46, épouse, id/
André Kroener, 26, Boucher, Anspach 1790
Salomé Kroener, 24, épouse, Strasb.
Chrétien Neugebaur, 54, Ouvrier en tabac, id
Elisab. id. 47, épouse, id
Marianne Buk, 28, servante, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 146)

(Haus Nr.) 14
Hubert, Kurzwarengesch. 0
Weil, Rentner, E 1
Christensen, Dienstm. 2.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 646 W 89)

14, quai des Bateliers (dossier I, 1886-1985)

Le dossier a trait aux affaires ordinaires (ravalements, suppression des volets qui s’ouvrent vers la voie publique au rez-de-chaussée). La Ville acquiert la maison pour assainir le quartier (voir le dossier sur l’impasse Hecker) et la fait démolir en février 1908.
La suite du dossier a trait au nouveau numéro 14 qui correspond à l’ancien n° 15 auquel a été rattaché le sol de l’ancien n° 14 (voir au numéro 15)

Sommaire
  • 1886 – Le commissaire de police transmet la demande d’Aron Weil qui souhaite suspendre des chemises à vendre. L’architecte municipal donne son accord.
  • 1890 (juin) – Le maire notifie Ernestine Weil née Villard de faire ravaler les façades du 14, quai des Bateliers. Le maire refuse d’accorder un délai parce que les façades, notamment celle vers l’impasse des Pêcheurs (Fischergäßchen) sont très sales. – Travaux terminés, novembre 1890.
    1893 – Le maire notifie A. Weil de faire ravaler la façade vers l’impasse des Pêcheurs – Travaux terminés, octobre 1893.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique vers l’impasse des Pêcheurs – Travaux terminés, mars 1897
  • 1899 – Le maire notifie Aron Weil de faire ravaler la façade du 14, quai des Bateliers. Le propriétaire demande un délai parce qu’il vient de faire de grosses réparations. Le maire accorde un an de délai – Rappel – La façade a été repeinte à l’huile, juin 1900
    1902 – Le maire notifie Aron Weil de faire ravaler la façade vers l’impasse des Pêcheurs – Travaux terminés, octobre 1902
    1902 – Le maire notifie Aron Weil de faire ravaler l’entrée surbâtie de l’impasse des Pêcheurs – Travaux terminés, octobre 1902
  • 1905 – Les entrepreneurs Charles et Jules Bayer (travaux de canalisations, 36, rue de la Krutenau et 27, rue de Zurich) demandent l’autorisation de poser des gravats sur la voie publique devant le n° 14. Le commissaire de police transmet au maire qui donne son accord.
  • 1907 (janvier) – Anne Sprauel, propriétaire du n° 13) se plaint de mauvaises odeurs dues aux tuyaux d’aération provenant des cabinets d’aisance. La Police du Bâtiment constate que le tuyau débouche sous la saillie du toit. Le maire demande à A. Weil de rehausser la cheminée. Le propriétaire objecte qu’il fait raccorder sa maison aux canalisations, ce qui occasionne des frais. La plaignante suspend sa plainte.
    1907 (juin) – La Division V déclare que la maison a été acquise par la Ville pour être démolie l’hiver suivant et que les travaux sont donc superflus.
    1908 (février) – La démolition a commencé. Elle est terminée en mars 1908.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du plumassier Nicolas Schultheiss (Schultz)

Originaire de Roda en Thuringe (aujourd’hui Stadtroda), Nicolas Schultz achète le droit de bourgeoisie en juillet 1576
1576, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 262
Niclaus Schultz von Rada auß Thüring. der federmacher hatt das burgrecht kaufft vnnd will Zum Spiegel Zünfftig sein. Actum den 30.ten Julÿ aô 1576

Nicolas Schultz épouse en 1576 Ursule, fille d’Arbogast Anselm.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 156 n° 395)
1576. Dominica XIIII. Niclaus Schultz von Roda vnd Ursel Anshelmin Arbogast Anshelm nachgelaßenee dochter, 1. octob. (i 158)

Le plumassier Nicolas Schultheiss a pris à son service son neveu Jean Becker qui a persuadé sa femme de quitter la ville avec lui en emportant de l’argent, des marchandises et des obligations. L’affaire s’est ébruitée, Jean Becker a été emprisonné. Une fois libéré, il a écrit de Wolfisheim à la femme de Nicolas Schultheiss pour la persuader d’aller avec lui à Francfort. Nicolas Schultheiss rapporte que son neveu se vante qu’aucune femme ne peut lui résister. Il demande à la ville d’intercéder auprès du comte de Hanau pour emprisonner Jean Becker à Strasbourg. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient le plaignant à la juridiction compétente.
1586, Conseillers et XXI (1 R 63)
Niclaus Schultheiß der federmacher contra Hans Becker seiner Mutter bruderson. 14.
(f° 14) XVII Januarÿ – Niclaus Schultheiß Ca Hans Becker
Niclaus Schultheiß federmacher vbergibt p. Bittelb. ein suppl.on darin erzelt er was Ihme beschwerlichs von Hanß Becker seiner Mutter bruderson so sich ein Zeitlang dienstweÿß beÿ Ihme gehalten begegnet welcher sein haußfraw dahin beredt, das sie Ihnen verlassen vnd Ihne an aller seiner nahrung berauben soll. Inn massen dan sein fraw darauff In gelt, wahren vnd schuldbrieff. vff 800 gld. werth zusammen gepackt, auß den hauß getragen, vnd mit Ihme daruon Ziehen wöllen, Es seÿ aber solches offenbar vnd bemelter sein diener In hafft eingezogen word., vnd beharr sein haußfr: ernstlich darauff, das sie solches wid. Ihren willen thun müssen vnd das sie anderst nicht könne erachten, dan d. er ein solches mit Zaubereÿ vnd sondern Künsten werde Zuwegen gebrach. haben, In veerhem aber hab sie mit Ihme nichts Zuthungehabt, Nun seÿ er der hafft also erlaß. worden das er die Statt verschweren, vnd seiner [f° 14-v] haußfrauwen weitters nicht nachsetzen, sond. derselben allerdings müessig gehn soll, Er hab aber seithero sein haußfr. In einem ernstlich. schreÿb. Zu vorigem raub wider vermant welches sie Ihme geoffenbart welchs schreÿb er Hn Johann Carl Lorch.n Zugestelt darin er sein haußfraw deß. vertröstet, das er die sach hinfüro fürsichtiger angreiff, vnd sie entweders auß d. Statt alhie hinweg holen, od. vnd. wegen vff d. Strassen nach Franckfurt Zu sich nehmen, od. Zu Franckfurt auß d. Statt hinweg füeren wöllen vnd solle es Ihne sein leib vnd leben costen, Im selbig. schreÿben werde er auch an seinen ehren angetast, daruff hab er nach Ihme trachten, vnd alß er Ihne Zu Wolffzh. betretten Ine In hafft ein Ziehen laß. Er hab auch noch weitters von Ihme erfaren, das er Ihne nach leib vnd leben getrachtet, das er sich auch berümbt wan er ein Weibs Person ansehe, das sie thun müeße was er begere, Wan Ihne dan Zum höchst. angeleg. d. dieser böß bub hieher gebracht, vnd andern Zum Exempel gestrafft [f° 15] werde, So bitt er den Graffen von Hanaw Zuersuchen mehrbemelt seinen diener von Wolfftzh. hieh. In meiner Hn hafft vnd gefengnus volgen Zulaßen.
Erkant, Wan er etwan an Ihne Zusprechen soll ers an dem Ort thun da er Ihne Ir Recht nid. geworffen, H. Wörlin, H Haaß.

Autres mentions de Nicolas Schultheiss chez les Quinze ou les Conseillers et les Vingt-et-Un
1590 Conseillers et XXI (1 R 67)
Samuel Gionet contra Niclaus Schultheißen den Federmacher. 368. 539.
1591 Conseillers et XXI (1 R 68)
Abraham Jud. 40. zur rotten Rosen contra Niclaus Schultheißen wittib vmb zahlung. 358. 359. 566.
1592 Conseillers et XXI (1 R 70)
Steffan Schultheis contra Niclaus Schultheis wittib (Franckfurt schreiben). 553.

A la fin du XVI° siècle, le propriétaire est le relieur Nicolas Wiriot qui épouse en 1599 Marie, fille du graveur sur pierre Mathias Stetter : contrat de mariage, célébration

1599 (25. Jan.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 53, Prothocollum 1597-1605)
Eheberedung Zwüschen Niclaus Wiriot dem Buchbinder vnd der Tugentsamen Jungfrawen Marien Stetterinn beÿden eheleüthen vffgericht
Zwüschen den ehrsammen vnnd bescheÿdenen Niclauß Wiriott dem Buchbinder burger alhie Zu Straßburg Alls dem Breüttigam, Ane einem
So dann der Züchtigenn vnnd tugentsamen Jungfrawen Marien Stätterin, herrn Matthÿß Stättners deß wappenstein schneiders burgers Zu Straßburg ehelichen dochtern Alls der hochzeitterin Andern theils
Auch mitt Rath wissen willen und gehell der Ehrengeachtenn Fürnemmen ehrenthafften erbaren vnd bescheÿdenen Herren Reichart Müllers buchhändlers Alls Vogts, Latzarus Zetzners Buchhändlers vnd Christoffell Reinnhartt deß Glaß kremers, vff sein deß Breüttigams seitten
Beschehen vnd verhandeltt Donnerstags denn 25. Monats tag Januarÿ Alls man nach der Geburth Vnnsers Liebenn herren einiges erlösers vnnd seeligmachers Jhesu Christi Zaltt 1599.

Mariage, cathédrale (luth. p. 49)
1599 Sonntag den 28. Januarÿ. Niclauß Wieriocht der Buchhendler, Anna Maria Matheus Stedtners deß wappensteins schneiders tochter (i 27)

Nicolas Wiriot achète une imprimerie. Un feuillet sur la vente est inséré dans le registre de la Tour aux deniers à cause des droits à régler.
1617, Préposés au bâtiment (VII 1332)
Niclaus Wiriot, Truckereÿ (scheda). 48.
Item Herr Nicklaus Weirriot der buoch henttler soll vonn erkauffter druckereÿ vnd Alles was darzu gehert 2 breßenkesten schaublatten deisch schregen bresser Allen beschrifften vnnd kupffer keßel vnd ist der Kauff Zu gangen vmb 250 Pfundt vnd ist Im in dem Kauff angedingt wortten waß dar Auff vnkosten ge* soll er Alles Abrichten vnnd bezallen Hatter vor weilgert den Pfundt Zoll vnd Auch den vutter* kauff vnnd duott Pfundt Zoll vnnd vetter* kauff von dem gultten 4 d wie breuchlich dutt Zusammen 8 lb 6 ß 8 d [unterzeichnet] Hanß Friderich Rauch vnd Keÿffler

Autres mentions de Nicolas Wiriot chez les Quinze ou les Conseillers et les Vingt-et-Un
1604 Conseillers et XXI (1 R 83)
Niclaus Wyriott contra Johann Carolem in pt° gesangbüchlins. 245-246. vmb privilegium d. Jobinisch handbüchlin in grösserer form zu trucken. 356. 361. H. Carolum beim privilegio handthaben. 361.

L’imprimeur Nicolas Wiriot et sa femme Anne Marie vendent au barbier Marc Hellbeck et à sa femme Judith la maison à puits commun

1618 (xxvij. Martÿ), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 61
(R.) Erschÿnen herr Niclaus Wÿriot Buchdrucker burger Zu Straßburg vnd frauw Annen Marien sein Eheliche haußfrauw (haben verkaufft)
dem Erenthafften h. Marx Helbecken Balbierer auch burgern alhie vnd frauwen Judith seiner Ehegemahlen Mit beÿstand herrn Abraham Dattlers Büersieders Zur Glocken Ires Stieffuatters
hauß hoffestatt höfflin sampt dem gemeÿnen Brunen auch allen Andern Iren gebeüwen & gelegen Inn der Statt Straßburg ane dem gestaden Zwüschen der Schindbrucken vnd der Neuwen bruck, Einseit neben der Vischer Zunfft stuben ([biffé] Andreseit neben Mathÿs dem Kachler) vnden her einem Almendt gäßlin anderseyt ein eck am Almend vnd Zum theÿl Mathÿs (-) dem Kachler stost hinden Vf hannß Surwÿn Klein urenvacher, dauon gond 10 gulden gelts vff Johannis Baptistæ abloßig mit 200 gulden dem mehrern Spital, Mehr zwen gulden gld vff S Ulrichs tag loßig mit 50 guld. h. Carle Spylman gewerbßman, Item 5 guldin gelts vff Marie vffkundung dem groß gemeynen Almosen Zu S. Marx Stend Inn hauptgutt 100 gulden alles Inn verzinßig v. hauptgut S. W. Weÿther v ß d gls vff * Sie seÿen ewig Boden zinß Ehrschetzig für bietig mit geld oder Münß abzuloß Wie solches Inn hauptbrieffen bestend werde*, also solle der Chouffer Vber sich nemmen Inn hauptgutt hieher für vij lb x ß, Item Zwe Zwen gulden gld S. vff Johannis Baptistæ abloßig mit 50 gulden lenter* werung dem großen gemeÿn Amloßen Zu St Marx, Item ij Gld hld vff vnßer h. tag der geburth ablößig mit xl lb d dem mehren Spittal, Item vj geld zu vff Joh. Bapt: loßig mit 50 gulden gelts herr Gallus Lucken der Medicÿn doctoren, So dann Zehen pfd pdg gls vff Johannis Baptistæ fallend abloßig mit ij ß d Jungfr. Marien wÿland Niclaus Wolebers des sattlers selig dochter der vogt der verkeuffer Alle Jar (…) Vnd All. Rcht & der Kauff vber solche beschwerd. Zugangen vnd besch. für vnd vmb 100 pfund

Fils du pelletier Mathias Hellbeck, Marc Hellbeck épouse en 1615 Judith, fille du coutelier Jean Surlet.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 268-v n° 41)
1615. Marx Helbeck d. Balbirer Mathis Helbecken des Kursners Sohn, Judith, hans surlet des Meßerschmidts hind.lassene Tochter. Eingesegnet Zinst. d. 8. Aug. (i 139)

La maîtrise des barbiers fait des difficultés à Marc Hellbeck (dit Bœhm) pour accéder à la maîtrise parce qu’il n’a pas été barbier pendant dix ans. Marc Hellbeck argue que la durée serait presque atteinte s’il avait été aussitôt inscrit en 1606 quand il est entré au service d’Adam Eberspach. Il est ensuite parti en compagnonnage puis est entré au service de Raoul Wurtz qui est mort avant que ses dix années de métiers soient finies. La maîtrise a infligé une amende pour exercice illégale du métier. Las Quinze proposent de réduire l’amende que Marc Hellbeck devra verser après avoir présenté son chef d’œuvre. L’affaire se poursuit (transcriptions à terminer)
1616, Protocole des Quinze (2 R 44)
(f° 89-v) Sambstag den 11 Maÿ – Marx Hellbeck Ca. Barbierer handwerck
Marx Hellbeck der barbierer erscheint hatt gebieten lassen dem Zunfftmeister Zur Lucernen Adolph Pfederßheim vnnd vbergibt p. Lt. Bittlingern, ein unterthänige Supplication bitt dieselb gnedig ab: vnnd anzuhören. daruff erscheint wegen des Zunfftmeisters, so anderen geschäfften halb. nicht abkommen können, Caspar Silberradt Barbierer Examinatorem einer vnd p. Tromern, bitt er der einkommenen Supplication communication vnd woh* vnnöthen Zeÿt der ordnung. Lt. Bittlinger die dispensation würd lediglich Zu meinen Herren stehen vnnd die abhörung derselben Zu deren Willchur. Tromer der Supplicant hab vnd.erschiedlichen Articulen Zuwider gehandelt. Nun seÿ allererst vor acht tagen erkant worden, das der Articull inn seinen Cräfften verpleiben soll, vnnd laß sich der gegentheil Verlauten, Er habe Herrn so Ime beÿstandt leisten werd. derenwegen bitte man vmb so viel desto mehr vmb communication der schrifft, vnd manutenirung der Articull. Lt. Bittlinger dißes seÿn ein vercleinerlich anziehen, geschehe nur auß lautterem neidt. Wolt das d Zunfftmeister selbs Vorhanden, der würde es [f° 90] gewißlich so hoch nicht treiben, Tromer der Zunfftmeister were nicht des handwercks, Lt Bittlinger Es seÿ lautterer neÿdt.
Als nun die Parteÿen abgetretten, Ist die Supplication Verleßen, dießes Summarischen Inhalts, Ein Ersamb handwerck der barbierer hab ein Articul, das ein Jeder so alhier Meister werden will, 10. Jar beÿ dem handwerck Zuvorderst geweßen sein solle daran Ime in ¾ Jar ermanglen, auß der Ursachen, dieweÿl er Zwahr in Anno & 1606 Zu Adam Eberspach seeligen Zum handwerck eingedingt, vnd beÿ demselbigen ein halbes Jar geweßen, doch allererst im februario 1607. vff der Zunfft eingeschrieben worden, sonsten er nunmehr seiner Zehen Jar fast gar ergäntzet hab. würde Vom feruario 1607. hab er Zweÿ Jar in der lehr, Zweÿ inn der Wanderschafft und frembd so dann allhier beÿ H Rudolph Würtzen seelig vber die fünff Jar zugepracht, vnd von Ime alß der die fürnembsten Churen gehapt, solche erfahrenheit, vnnd ein guten theil dessen Secreten bekommen, d. er nunmehr für einen Meister gar wohl Zubestehen, vnd vilen Persohnen mit Gottes hülff Zurathen, getrawete, Wie auch sonsten mit Barbiren vnd aderlaßen, welches vonn seinen Herren Ime allein Zuversehen gegönt, vnnd auch dessen verdienst übergeben vnnd gevolgt word. Wie er es dann an adelß, ohnadelß vnd regiments [f° 90-v] Persohnen allß verrichtet, das verhoffentlich kein Clag niemahlen geweßen. Wann dann ein Ersamb handwerck angeregter geringen Zeÿt halben, Ime Zuem handwerck nicht admittiren sondern auch mit angesetzten straffen hindern will, er sich aber an ein ehrliche dochter mit rhat vnd hülff seines Hrn seelig verheürathet, beÿ dem er dann im ehestandt die ermanglende Zeÿt zu compliren vorgehapt, Wann derselbige nicht todts verfallen were. So bette er Unterthänig, auß fürgesprachten erhebliche vrsachen mit Ime gnedig Zu dispensiren, vnd Zuverwilligen, das nach geferttigtem Meisterstück er Zum handwerck einkommen,vff vnd angenommen werden mög. Erkant, Vorred ist die begerte communicatio auch Zeit 14. tag Zugelaßen B. Mr

(f° 111-v) Sambstag den 1. Junÿ – Barbierer handwerck Ca. Marx Hellbeck
Vonn wegen einer Ers: Zunfft Zur Lucernen vnnd sonderlich eines Ersamen handwercks der barbierer, erschienen der Zunfftmeister hanns Adolph Pfederßheim vnd Caspar Silberradt, haben gebieten laßen, Marx Hellbecken genant Böheim, Vberreichen p. Tromeren ein Unterthänigen Gegenbericht. Marx Hellbeck erscheint auch, Vnd bitt p. Lt. Bittlingern communication, vnnd gewohnliche Zeÿtt. dieweÿl aber hie Zwischen auch attentirt Ime durch den bittell in wehrendem Proceß ein frävell abgefordert würd, vnd Ime Zugleich hinterung im handtwerck geschehen will, Alß bitte er gnedigg Zuerkennen, d. Sie Ihn Zufrieden lassen sollen biß Zu ervolgt. außspruch, dem er alß dann gern nachleben will. Tromer sagt, Ein Ersame Zunfft Were keine attentaten gestendig, vnd vernemen Implorant dardurch sein ohnbefugsames beginnen desto besser durch Zutreiben Hergegen Clage der anwesende Zunfft Mr vil mehr, das der Implorant, wie er selbs in seiner Supplication bekant, sein Jaracht nicht außgestanden, vnnd vermög Ariculs, dahero das H. gantz vnd gar nicht treiben solt, er hette dann Zuvor Vonn meinen Herren gnedige dispensation erhalten. Er doch solchem Zuwider, vnnd ehe auch die sach beÿ meinen Hrn angepracht, sich sowohl des barbierens alß Aderlaßens angenohmen, Darumb dann ein Ersamb Zunfftgericht, alß welches beÿm eÿdt die Articull hand Zuhaben schuldig, Ine Imploranten beschickt, vnnd nach dem er solches Excess bekandtlich gewessen vmb dreÿ pfund pfenning gestrafft, davon gemeine Statt das halb, vnnd das vberige halbe theil dem handwerck gebüert, welches er doch nicht erstattet, sondern daruff die Sach für mein Hrn gezogen, vnnd nicht desto minder, Wider alle straaff vnd Articull, trotziglich mit barbiren vnd aderlaßen fortgefahren. Bitten, Weÿl er sich so muttwillig widersetzet, vnd auch meinen Herren, ohnerwartet des bescheÿdts, Vorgreiff, So Woll man Ime vfferlegen, das er die Verwürckte vnd abgeforderte straaff erstatten, vnnd sich des handwerckhs, biß zu meinen Herren erkandtnus, allerdings enthalten soll. Lt. Bittlinger disse lange Predig seÿ wider ordnung, vnnd ohnzweiffel der Inhalt eingekommener schrifft, weÿl es eben das Hauptwerck darumb man streite derenwegen ohnnöttig solches Zu widerlegen sintemahl es im künfftiger schrifft ohne d. beantwortet werden muß. Tromer die [f° 112-v] Sach seÿ Wichtig, dörff des Hönischen außlachens nicht. Erkant, Ist communication der Schrifft Zugelaßen, die Zunfft aber soll mit der straaff Innhalten, vnnd Implorant hergegen das handwercks müeßig stehen, biß zu erörterung vnd außtrag der sachen. B. Mr.

(f° 119-v) Sambstag den 8. Junÿ – Marx Hellbeck Ca. Barbierer handwerck
Marx Hellbeck der barbierer erscheint, hatt gebieten lassen dem Zunfftmeister Zur Lucernen, vnnd übergibt wider das barbierer handwerck ein beschlußschrifft, handlet wie darinnen der Zunfftmeister Innahmen des barbirer handwercks erscheint auch, vnnd p. Trommern bitt er *ein komener Schrift communication vnd Zeÿt 14 tag.
Lt. Bittlinger die Sach beruhe lediglichen vff meiner Herren dispensation Weÿl dan die Ferien innerhalb 14 tagen angehen, da man der Meß halben nicht möchte Zusammen kommen, vnnd er dahero leichtlich köndte vffgehalten vnd an seiner handtierung, wegen fürgangener Inhibition, mercklich gehindert werden. So were sein unterthänige bitt, den gegentheilen vffzulegen, Innerhalb acht tagen Zuhandlen, wie er seines theils solche Zeÿt auch gehalten oder die Inhibition widerumb Zu cassiren vnnd vffzuheben. Tromer sagt diße sach gehe nicht ein Persohn sondern das gantze handwerck ahn, da mann dasselbig nicht Jeder Zeÿt könn beÿsammen haben. So geb es in dem Hundts* tagen nicht vil Zulaßen, das er an seiner handtierung vmb so ein merckliches verhindert würde
das handwerck begehr die sach nicht vffzuhalten, sondern viel mehr Zubefürden, begehr allein die gewohnliche Zeÿt. Lt Bittlinger Wann einen Hrn die Inhibition vffheben, seÿ er der Zeÿt halben wohl Zufrieden, Tromer bitt man woll es beÿ der Inhibition verpleiben lassen, sintemal Inn ohne das nicht gebüert, vor außgestadenem examine das handwerck Zutreiben. Lt. Bittlinger dsa examen were längst vorgenohmen worden, Wann sie sich nicht hetten verlauten laßen, das sie Ih auch nach dem examine fortschicken wolten.
Erkant, die Zunfft soll inn Iren Cräfften verpleiben. q Mr.

(f° 121) Sambstag den 15. Junii – Marx Hölbeck Ca. Barbierer handwerck
Marx Hölbeck der Barbierer erscheint, hatt vor gebieten lassen dem Zunfftmeister Zur Lucern will Vernemmen ob gegentheil die Zeitt Zur Handlung in acht genommen pit ferner durch Lt Hünerern, wann die gegenhandlung biß Montag vfs längst nicht solte Zur Cantzleÿ gelüfert werden, die Sach für beschloßen ahnzunehmmen werde. Tromer Zeigt ahn, in Nammen des Zunfftmeisters Pfederßheim So beneben Silberraden weg. des Barbierer handwercks vorgestanden, d. der Advocatus causæ Verreist gewest, auch die schrifft allererst bekommen der termin gleichfals noch nicht fürüber wolle aber ohnfehlbahrlich biß Montag die Schrifft Zur Cantzleÿ lüfern vnd beschließen.
Erkant, Tromer soll beÿ seinem erbieten gleichwohl cum comminatione gelaßen werden. Jr. A. L. Wormbser h. Held q. Mt.

(f° 122) Mittwoch den 19. Junii – Marx Hölbeck Ca. Barbierer handwerck
In Marx Hölbecken Sach seint Herrn verordntet worden dieselb. Zubedencken. Hr. Kopp, Hr. Heldt

(f° 127) Sambstag den 6.ten Julÿ – Marx Hellbeck Ca. Barbierer handwerck
H. Kopp vnnd H Heldt lassen Iren bedacht, so sie verschienenen Mittwoch Inn Sachen Marx Hellbecken genant Böhem, vnd der Meisterschafft des Barbierers handwercks, verfaßt, auß dem bedacht Sextern referiren vnd ableßen gehet schließlichen dahern, das Hellbecken die straaff der dreÿ Pfund pfenning abgenohmen, vnd der halb theil der Statt, der andere dem handwerck gelieffert werden, dargegen die Meisterschafft barbierer handwercks Im Hellbecken ad examen Zu admittiren, daßelbig vffs fleißigst gegen Ihm vorzunehmen, vnd wie sic Ihn qualificirt befunden, mein Hen fürderlichen Zuberichten, auch alß dann Hellbeck ferner dispensation zuerwarten schuldig vnnd obligirt sein soll.
Erkant, Ist gevolgt, doch mit dem anhang, Ime Jetzund allein anzuzeigen, Er were ad examen admittirt, Waß die straaff anlangt, soll mann dieselbe einstellen, biß Zu fernerer Relation wie er bestanden, vnd Ime solche alß dann allererst abnehmen.
(f° 150) (f° 158) (f° 179) (f° 227)

Marc Hellbeck dit Bœhm et sa femme Jeanne Surlet vendent la maison au boutonnier Jean Gayet et à sa femme Marie Dombale (la vente est ensuite résolue puisque Marc Hellbeck revend la même maison en 1626)

1624 (ut spâ [xj. Martÿ]), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 125
(Inchoat. in Prot. fol. 82) Erschienen Marx Helbeck genannt Böhem d. Balbierers vnd Judith Surlettin sein eheliche haußfr. (verkaufft)
Hannß Gaÿet dem Knöpffmacher burger Zu Straßburg vnd Mariæ Donbalen seiner ehelichen haußfr.
hauß, hoffstatt vnd höfflin mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. Am gestad..oberhalb d. Neuwen bruck, einseit neb. ein gäßlin Ane d. fischer Zunfftstub. And. seit n. Mathÿß Tirion dem Kachlern hind. vff hannß Surwein den Vhrenmach. stoßend dauon gnd. x gl gld lößig mit ij. C. gl. werung vff Johannis Bptstæ Im Spittal, Mehr 2. gl gls loß mit 50. gld. wrg h vff Ulrici hr Gall Luth. doctori, It. v gl. gls loß. mit j lb wrg verkäuffer Mariæ Opferung Sant Marx closter, It. v ß gelts sie gleich einiges mit geld. od. silber ablößig den deputat Im gürtler hoff, It. 2 gl geltd loß. mit 50. gl Wrg vff Johannis Bpstæ den Allmoßen Zu S. Marx Vnd dann 2 lb d gls loßig mit 40 lb d vff lb d vff Mariæ geburth In den Spittal, sonst ledig eÿg. Vnd ist disser Khauff vber obgehörtte beschwd. so die Kheüfere vff sich genommen Zug. v. bsch. vmb vj C Lxxxxv lb
[in margine :] Erschienen H Marx Helbeck hatt Inn gegensein hannß Geÿert des Kheüffers bekhandt von Ihme d. Angelt der II C lb Zugenügen erlegt hatt, Quittirte & A. 18.ten Junÿ 1624.

Originaire de Bandonviller, Jean Gayet (ici Geyer) achète le droit de bourgeoisie en février 1616 en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1616, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 786
Johann Geÿger Von Pfaltzweÿhler d. Knöpffmacher Khaufft d. Burgerrecht mit beÿstandt hanß Gaden deß Schneiders vnd Will Zum Spiegel dienen.Actum den 3. Februarÿ Aô 1617.

Jean Gayet assiste son cousin Jean Hugo, originaire de Bandonviller (Balsweyler) lors de son contrat d’apprentissage avec le marchand Daniel Leffer
1617 (4. Julÿ), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 170-v
(Inchoat. fo: 153) Erschÿnen herr Daniel Leffer gewebßman burger Zu Straßburg ane eim
So dann hannß hugo Hanns hugo des Büchßenschiffter Zu Balßwyler Sohne Mit beÿstand frauwen Judithen seiner lieben Mutter auch herr Hans Gaÿjeten Knöpff Machers Jertz burgers alhier seines vettern am andern theÿl
haben gegen einander bekhant vnd offentlichen verÿehen das sie sich von wegen bemelts hans hugo der Jungere freundlich verglichen in diß weÿß Nemblich soll v will er Daniel Lesser Ine hannß hugo Zu seinem diener vnd Jungen Inn sein gewerb vnd handell vff v annemen vier Jar lang die nechsten so nach einander volgend v. vfff Sanct Ulrichs tag anfahend (…)

Les frères et beaux-frère de Samuel Dombale, de Fribourg en Suisse, passent un accord avec le marchand Jean Jacques Kærcher. Parmi eux, Jean Gayet agit au nom de sept enfants issus de Marie Dombale.
1645 (21. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 39-v
Erschienen Matheus Dombahl, Wollen Weber Burger Zu Marien Kirch, an ietzo Schirmbs Verwanther Zu Straßburg, Mehr Isaac Dombahl, ebenmäßig Wollenweber von Marienkirch an ietzo Soldat zu Schlettstatt, beede gebrüdere, für sich selbsten, vnd Johann Gaÿedt, Knöpffmacher, burger Zu Straßburg, ahne stat Vnd Von weg. seiner mit weÿ. Maria Dombahlin seel. Ehevogt erziehlter Sÿben Kind.n, deren Vogt Jacob Kappel der Schuhmacher alhie, für welche Er Gaÿedt der Vatter diß ohrts Caviren Vnd Gutsprechen thäte, Wie auch anfangs gemeldter Matheus Dombahl innahmen seiner Schwester Saræ Dombahlin, herrn Peter Saravon Sergeanten Zu Collmar ehelicher haußfr. derentwegen Sie dreÿ de ratificatione Cavirten, alle ietzt gemeldte Von wegen ihres resp. Brudern Vndt Schwagers Samuel Dombahls deß Wollen Webers Zu Welsch Newburg in der Schweitz
haben in gegensein Herrn Jacob Kärchers deß Handelßmanns und Burgers Zu Straßburg – demnach Er Samuel Dombahl (…) per Rest 614. Reichsthlr. schuldig

Marc Hellbeck dit Bœhm revend la même maison au tailleur Wolffgang Trexler

1626 (xx. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 500
Erschienen Marx Helbeck genannt Bohem d. Balbierer burger Zu Straßburg (verkaufft)
Wolffgang Trexler dem schneÿd. burger Zu Straßburg
hauß, hoffstatt vnd höfflein, sampt der gerechtigkheit des gemeinen Bronnens, Auch Allen Ihr. geb. & geleg. Inn d. St. St. Am gestad. beÿ d. Newen bruck. einseit neben d. Vischer Zunfftstuben, And.seit neben Mathÿß Tirion dem Kachler, hinden vff hannß Saurwein Klein Vhren macher stoßend, dauon gend x. gl gelts loß. mit ij. C. gl. Werung vff Johannis Inn mehren Spittal, Mehr ij gl gls loß mit L gl Werung hn Carl Spielman Altameÿster vff Ulrici, Item v. gl gelts loß. mit 1 C gld Werung Sant Marx closter vff Mariæ Opfferung, Item v ß d gelts sie seÿen Bod. Zinß, ewig Ehrschätzig, mit gold od. Müntz abzulösen wie solches die hauptbrieff vßweÿsen, Also hatts d. Kheuffer uff sich genommen, Ins güttler hoff (…) Item ij gl gld loß mit L gld V.zins. vff Michaelis dem Allmoßen Zu St. Marx, It. ij. lb. gelts loß. mit xxv x lb vff Mariæ Geburth In dem Mehren Spittal, So dann iij gdgld loß. mit L. gl vff Johannis h. Gall Luck medicinæ doctori, Sunst ledig eÿg, Vnd ist disser Khauff vber obgehörtt. beschwerd. so der Kheuffer vff sich nimpt, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb vj C. Lxxvij lb

Fils du tailleur Jacques Trexler, Wolffgang Trexler épouse en 1620 Ursule, fille du revendeur Henri Müller
Mariage, cathédrale (luth. p. 109)
1620. Dominica XVII Trin: d 8. 8.bris. Wolffgang Drexel der schneider, Jacob drexel des schneiders e. sohn, vnd J. Ursula Heinrich Müller des grempen tochter, eingesegnet montag d. 28. 8.bris (i 59)

Wolffgang Trexler se remarie en 1627 avec Marguerite, veuve du coutelier Georges Lemmelshoffer
Mariage, cathédrale (luth. p. 234)
1627. Doîca Cantate 22. Apr. Wolffgang Drexel der schneider vnd Margreth Jörg Lemmelshoffers des Meßerschmidts n. witwe, eingesegner montag 30. Apr. (i 122)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 43-v) 1627. Wolffgang Drechsel ein schneider vnd burger alhie, vnd Margreth Georg Lämmelshofer des Meßerschmidts vnd burgers alhie nachgelaßene wittib, jm Münster (i 50)

Marguerite, fille du vitrier Melchior Engelhard, épouse en 1623 le coutelier Georges Lemmelshoffer, originaire de Straubing en Bavière
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 469-v n° 1548)
1623. David 17. post Trinit.den 5. Octobris. Georg Lemelhoffer ein Meßerschmidt von Strubingen im Baÿerland, J. Margreth Melchior Engelharts des glasers hinderlaßene tochter, Montag den 13. Octobr. (i 494)

Wolffgang Trexler se remarie en 1628 avec Marthe, fille du tailleur Abraham Hoffmann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 58)
1628. In Festo Pentecostes den 1. Junÿ. Wolffgang drexel der Schneider vnd burger alhie, vnd f. Martha Abraham Hoffmann des Schneiders vnd burgers alhie hinderlaßene tochter, Eingesegnet den 10. Junÿ (i 65)

Marthe, veuve du tailleur Wolffgang Trexler se remarie en 1642 avec le tailleur Daniel Dannhauer, fils du pasteur Conrad Dannhauer de Malterdingen en Bade
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 275)
1642. Domin: 6. Trinit. 17. Julÿ. Daniel Dannhawer Schneider H. M. Cunradi dannhawers pfarrers Zu Malterding. hind.laßener Sohn, Martha Wolff Trexlers, Schneiders vnndt burgers alhie nachgelaßene wittib. Eingesegnet Montag 8 Aug. St. Thoman (i 280)

Wolffgang Trexler revend la maison au peintre Zébédée Müller

1627 (ut spâ. [12. Jan:]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 24
(Protocollat. fol. 267) Erschienen Wolffgang Trexler d. schneÿd. burg. Zu Straßburg (verkaufft)
Zebedeo Müller dem mahler burger Zu Straßburg
hauß, hoffstatt vnd höfflin, sampt d. gerechtigkeit des gemeinen Brunnens, Auch Allen Ihr. geb. geleg. Inn d. St. St. Am stad. beÿ d. Newen bruck. eins. n. d. Vischer Zunfft stub, And.seit n. Mathÿß Tirion dem Kachler, hind. vff hannß Saurwein Klein vhrenmacher stoßend, dauon gnd. x. gl. geld. loß. mit ij. C. g. vff Johannis Bptæ dem mehrern Spittal, Mehr ij. gl. geld mit L Gl werung vff Olrici herrn Carle Spielman Altammstr. It. v. gld geld loß. mit j. C. gml. wer.g vff Mariæ Opfferung S. Marx, It. v ß d geld sie sitz entgleich Bod. zß. weig ehrschätzig Inn gollt od. mit Müntz abzulösen, wie die Brieff darüber sagend solches vßweÿsen, Imm gürtler hoff, hiehero Aug. vmb vij lb x ß. It. ij gl. geld lößig mit L gl vff Michaelis dem Allmosen Zu Sant Marx, Item 2 lb d geld loß. mit 40. lb vff Mariæ geburth dem Mehrern Spittal, It. iij. gld geld los. mit L. gd. vff Johannis Hn Gall Linck medicinæ doctori, Sunst eÿg., So dan soll sie Verhafften iij C xxvij lb x ß d Marx Helbeck d. Ballier, Vnd ist disser Kff. vber obgehörtt. beschwd. so der Kheuffer vff sich genommen, für vnd vmb iij. C. Lb

Le peintre Zébédée Müller est fils du revendeur Henri Müller
1617 (ut spâ [xj. Septembris]), Chancellerie, vol. 426 (Registranda Meyger) f° 377
(Inchoat. in Prot. fol. 408.- Postea plt. fol. 546) [Eheberedung] Erschienen h. Niclaus Frölich der würth Inn der Crafft burger Zu Ehrstein Ane eim
So dann Jungfr. Catharina Müllerin mit beÿstandt & Heinrich Müllers des Kremppen burgers Inn Straßburg Ihres Vatters Am Anden theil
Im beÿsein (…) vff der hochzeiterin seithen herrn Zebedei Müllers des mahlers Ihres bruders

Zébédée Müller est connu pour avoir peint des scènes bibliques dans l’hôtel de ville d’Obernai
Oberehnheim. Auf dem Rathshaus in einem gemach sind in der höhe ringsum auf der mauer in 12 Bildern biblische historien sehr wohl gemalt von Zebedeus Müller, 1610 (Bulletin de la Société pour la Conservation des monuments historiques d’Alsace, II° série, tome XVIIIl livre 1, 1896, p. 30.)
Quant aux peintures qui décorent la salle même et qui représentent les dix commandements de Dieu avec le jugement dernier, elles furent exécutées en 1610 par les peintres Zébédée Müller et Jean Bartenschlager. (Histoire de la ville d’Obernai, Joseph Gyss, 1866, p. 77, note)

Inventaire dressé après la mort du locataire David Pistorius, barbier originaire de Marbach, qui a épousé Marguerite Esslinger en 1616

1636 (2.6.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 4) n° 17
Inventarium vndt beschreibung aller Haab vndt Nahrung, so weÿlandt der Ehrengeacht vndt Achtbahre Herr David Pistorius, Barbierer, burger alhier Zue Straßburg seel. nach seinem aus dießer weltt tödtlichen hinscheiden Hinder Ihme Verlaßen, Welche vff freundtliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrengeachten Herrn Hannß Georg Hepners, auch Barbierers burgers alhier Zue Straßburg, als geschwornen vogts Jfren Mariæ Barbaræ, deß abgestorbenen seel. mit der Ehren vndt tugendsamen frn. Margaretha Eßlingerin seiner hinderlaßenen Wittwen ehelich erziehlter dochter vnd ab intestato hinderlaßener Einiger erbin, durch Sie die Wittib mit beÿstand deß Ehrengeachten herrn Mathÿs Klinglers auch Barbierers burgers alhier Zu Straßburg Ihres geschwornen vogts geäugt und gezeigt (…) So beschehen vff Mittwoch den 22.ten Junÿ A) 1636.

Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrenhafften David Pistorio dem balbierer Von Marbach vnd frawen Margreth Eßlingerin Weÿland herrn Caspar Erichs gewesenen Oberschreibers vff der frawen hauß allhier Zue Straßburg seel. hinderlaßener Wittwen gehalten (…) Geschehen auff Donnerstag den Ersten Augusti Anno 1616
In einer alhier in d. Statt Straßburg beÿ der Neuen brucken gelegenen Barbier behaußung, so Zebedeo Müllern, dem Mahler, burgern alhier Zuständig, Ist befunden worden wie volgt
Auff der Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn d. Kuchen, Im Keller
Der Wittwen unverändert, Sa. haußraths 42, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa.Guldener Ring 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüetter 172, Sa. Gültten 65, Sa. Schulden 49, Summa summarum 349 lb – Schulden 14, Nach deren Abzug 335 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 9, Sa. Werckzeugs vndt Instrumenten Zum Barbierer handwerckh gehörig 11, Sa. Schulden 24, Summa summarum 45 lb – Schulden 52 lb, Übertreffen also die Schulden die theilbare nahrung vmb 7 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 311 lb
Ergäntzung der Wittwen unveränderten guetts (…) für den Jenigen Haußrath So in A° 1636. Inhalt deß durch herrn Valentin Büechlern den Notarium darüber verfertigten Erlöß Registers

Jacques Drechsler vend le tiers qui lui renvient dans ses prétentions envers la succession du peintre Zébédée Müller

1648 (2. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 620
Erschienen Jacob Drechßler der Schneider Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Hannß Jacob Kellermanns deß Kappenmachers alß Vogts hannß Henrichß Weÿl. Caspar Winckhlers deß Schneiders seel. nachgelaßenen Sohns und Catharina Meÿerin im nahmen H. Hannß Adam Roth. deß Werckhmaÿsters vff dem Maurhoff ihres Ehemanns, so Zwar vor dißer Verschreibung erschienen ist, und weil Er Geschäfft halben derselben nicht erwart. können seiner haußfr. befelch gegeben solcher Verschreibung in deß. Nahmen beÿzuwohnen bekannt
den ienigen tritten theil so ihme ahne aller, Weÿl. Zebedes Müllers deß Mahlers seel. Verlaßenschafft nichts überall davon vßgenohmen, gebührt, für und umb 102. lib, also und dergestalt (…)

La maison est ensuite une boutique de barbier qui appartient au couvent des Pénitentes (Barbierhauß dem Closter Zun Rewern gehörig, aboutissant de l’actuel n° 15 en 1644).
Le receveur du couvent vend en 1652 la maison au farinier Paul Lendeisen

1652 (18. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 382
(Prot. fol. 68.) Erschienen H Joachim Rüderer alß Schaffner deß Closters Zun Rewern,
hatt in gegensein Paul Lendeisen deß Meelmanns und Annæ Mariæ seiner ehelich. haußfrawen bekannt, daß Frawen Priorin, Sub priorin und Conventualen besagts Closters für sich und alle ihre Nachkommen, mit außtrucklichem Consens H Hannß Rheinhard Voltz von Altenaw dißer statt alten Stättmaÿsters und H Joachim Brackhenhoffers dißer Statt alt. Ammaÿsters ihrer vorgesetzt. Pfleg.
hauß, hoff, hoffstatt, höfflin sampt der Gerechtigkeit eines gemeinen Bronnens und allen andern deren Gebäwen, & alhie Jenseit deß stadens oberhalb der newen Bruckh. einseit neben der Fischer Zunfftstuben anderseit neben Andreß Gunthern dem Glasern, hind. Zum theil vff H Johann Knafelium dero Recht. Doctorem und E.E. groß. Rhats Procuratorem, theilß vff weÿl. hannß Saurweins deß Klein Vhrenmachers seel. Erben stoßend gelegen, davon gehnd iahrs termino Michaelis Archangeli 5 ß d, Zwar, vermög H Johann Mertzen des Chors hoher Stifft Straßburg Schaffners ertheilt. scheins, ewigen aber, weilen es nur ein gemein ewig. Zinnß ist, vermög dißer Statt alt. Constitution von Abloßung d. ewig. Zinnß lößig. Zinnßes den Herren Deputaten deß Chors hoh. Stifft Straßburg, item 2. R. wehr. iährlich termino Joh. Bapt: lößg mit 50. fl. straßb. wehr. dem Stifft St. Marx, Item 5. fl. besagter wehr. vff Mariæ præsentationis lößig mit 100 fl. ermeldter wehr. besagtem Stifft, It. 2 fl. wehr. iährlich termino Ulrici lößig mit 50. fl. Wehr. Mariæ Kämmerlingin (übernohmen) – zugang. umb 259. lib

Originaire de Teningen en margraviat de Bade-Durlach, le boulanger Paul Lendeisen épouse en 1639 Anne Marie, fille de l’imprimeur Mathias Bieler : contrat de mariage, célébration
1639 (30. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 482 f° 96-v
(Prot. fol. 65. – Eheberedung) Erschienen Paulus Lendeisen der Beck von Dheningen in die Margraffschafft Durlach gehörig, alß hochzeiter, mit beÿstand hanß Funcken deß Altgewänders burgers Zu Straßburg und Adam Grafen Schneiders alhie an einem,
So dann Anna Maria, Weÿl. Mathiß Büelers deß Buchtruckers auch burgers alhie s: nachgelaßene tochter alß hochzeiterin, mit beÿstand Andreßen von Hipßheim deß fischers ihres geordneten Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 419)
1639. Paulus Lenteißen der Beck Von däningen Hans Lenteißen des Becken Vndt Burgers daselbst Sohn, Vndt J. Anna Maria, Mathis Böler des Burgers Vndt Buchtruckers alhie n. tochter. Eingesegnet Mont. 11. Martÿ (i 214)

Paul Lendeisen devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1639, 4° Livre de bourgeoisie p. 183
Paulus Lendteÿßen der weißbeck von deningen Auß der Margrafschafft Empfang daß burg. Recht von Seiner Haußfrauwen Anna Maria weÿlandt Andres Bilers deß Buchtruckers sehl. dochter vmb 8 gold. fl. Ist noch ledigen Standts geweßen vnd würdt zu den Becken dienen. Jur. den 20. Martÿ 1639.

Paul Lendeisen demande le droit de vannage. Les Quinze le lui refusent en mars 1639. Ils lui accordent en avril le droit que détenait feue la veuve de Jean Werner
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
Paul Lendeißen. 90. 124. Ca. Meelleüth vorm Münster. 378. 389. 403. 408. 418.
(f° 90-v) Sambstag den 16. Martÿ – Paul Lendeißen vmbs Wannenrecht
Paul Lendeißen der Beckenknecht, prod. per Bullian, Schein Von d. Beckenzunfft darinn daß handwerckh seines gesuchten meelwerck od. Wannenrechts halber die dispens. Zu M. g herren stellet. Erkandt daß begehren abgeleint

(f° 124) Mittwoch den 17. Aprilis – Paul Lendeißen vmbs Wannenrecht
Paul Lendeißen producirt per Bullian Schein Von E. E. Zunfft Zur Lucern bitt Ihme daß Jenige Wannen recht so hanß Werners wittib Jüngst resignirt, g. widerfahren Zulaßen. Erkandt soll per H. Stören et H Kipßen bedacht wd.
[in margine :] Ist nachgehend Willfahrth auch Supplicant. Schein ertheilt word.

Paul Lendeisen demande l’intercession de la Ville auprès du margrave Frédéric au sujet de la succession de Michel Vogel à Teningen
1656 Conseillers et XXI (1 R 139)
(f° 81-v) Sambstag d. 19. April: – Paul Lendeißen p° intercess.
Paul Lendeÿßen d. Mehlman vberreicht p. Bitschen Vnd.ge Supplication pro intercessionalibus an Ihre Fr. gd* Marggraff Friderich, Weg. seines Vetters Verlaßenschafft Michael Vogels Von Thenningen, Welcher In dem Kriegßweß. Verstorb. Erk. Ist Ihme Willfahrt word.
1651 Conseillers et XXI (1 R 134) Paul Lendeißen (pro intercessionalibus). 170.

André Günther qui vient de reconstruire sa maison (n° 15) passe un accord avec son voisin Paul Lendeisen qui l’autorise à poser des poutres dans sa moitié du mur pignon.

Paul Lendeisen rachète le capital (50 florins) d’une rente annuelle de deux florins établie en 1533 sur la maison

1656 (30. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 358-v
Erschienen der Ehrenvest- hochgelehrte H Johann Philipß Kast, U. J. D. Vnd E.E Kleinen Rhats Advocatus et Procurator
in gegensein Paul Lendeisens deß Meelmanns alhie
bekannt, daß derselbe die jenige 2. fl. Straßburger Wehrung so Er Lendeißen Jahrs termino Ulrici, Von Vff Vnd abe seiner alhie jenseit eß Stadens Und. halb der newen Bruckhen neben der fischer Zunfft Stub gelegenen Behaußung, Vermög eines lateinisch. pergamentinen 3. Kalend. Julÿ A° 1533. durch Weÿl. H. Vitum Kegler, alß damahlig. deß bischoflich. hoffs geweßenen Contractuum Notarium nunmehr seel. außgefertigten (…) Zinnßbrieffs, Zu raÿchen schuldig geweßen ist, mit 50. fl. besagter Wherung wid. abgekaufft, abgelößt

Paul Lendeisen hypothèque la maison au profit d’André Fischer, assesseur au Grand Sénat. En marge, quittance accordée au serrurier Michel Schwing en 1705

1658 (23. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 455-v
Erschienen Paul Lendisen der Meelmann
in gegensein H Andres Fischers E.E. Großen Rhats Beÿsitzers – schuldig seÿe 50 Pfund
Vnterpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, höfflin, sampt der Gemeinschafft deß Bronnens und allen übrig. ihren Gebäwen alhie Jenseit deß Stadens, oberhalb der newen Bruckh. einseit neben der Fischer Zunfft stuben, anderseit neben Andreas Günthern dem Glaßern, hind. Zum theil vff Antoni (-) den Nadlern und theils weÿl. hannß Saurweins deß Kleinen Uhrenmachers seel. Erben, davon gehend iahrs termino Mich. 5. ß ewigs Gelts dem Chor hoh. Stifft Straßburg, Item 2. fl. wehr. iährlich. termino Joh. Bapt: lößig mit 50. fl. wehr. Item 5. fl. wehr. termino Præsentationis Mariæ lößig mit 100. fl. ermelter wehr. beede Post. dem groß. gemeinen allmosen Zu St Marx
[in margine :] Erschienen Joh: Schäfer knöpfmachers deme herinnen stehendes Capital gehöhr hatt in gegensein Michel Schwingen schloßers alß nunmahligen debitoris angezeigt (…) Actum den 4. Aug. 1705.

Le farinier Paul Lendeisen et sa femme Anne Marie hypothèquent la maison au profit du docteur en droit Jean Philippe Kast

1661 (15. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 424-v
Erschienen Paul Lendeisen der Meelmann und Anna Maria sein Eheweib, Vnd Sie Anna Maria mit assistentz H Philipß Hammerer und H Francisci Reißeißens beed. alß aus E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanth. hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein deß Edel- hochgelehrten H Johann Philips Kasten V.I.D. und Wohlgedachten Rhats Referenten – schuldig seÿen 50 Pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Recht. und Zugehördten, alhie Jensit deß Staden, oberhalb der Newen Bruckh. einseit neben der Fisch. Zunfftstuben, anderseit neben Andreas Günthern dem Glaser gelegen, davon gehend iahrs 5 ß im Gürtler hoff, so seÿe solche Behaußung auch zuvor umb 100. lib andres Fischers alten groß. Rhats Verwanthen verhafftet

Le farinier Paul Lendeisen meurt en janvier 1666 en délaissant une fille. L’actif de la communauté s’élève à 241 livres, le passif à 182 livres

1666 (8.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 37) n° 5
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung So weÿl. der Ehrenhaffte Paulus Lendteÿßen, geweßener Meelmann vndt Burger alhie Zue Straßburg nunmehr seel. welcher Mittwochs den 24.t Januarÿ Jüngsthin Zeitlichen todts verblich. nach seinem aus dießer welt tödlichen hinscheÿden hinder Ihme verlaßen, welche durch die Ehrn: vndt tugendsame Fraw Annam Mariam Bielerin, sein hinderpliebene wittib mitt hülff vndt beÿständt deß Ehrenvesten vndt fürgeachten Herrn Philips Schäffers, handelßmanns vndt Burgers alhier, Ihres geschwohrnen vogts, vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren der Ehren: vndt viel tugendtsammen Frawen Annæ Mariæ Lendteÿßin, deß Ehrwürdig vndt wohlgelehrten Herrn Johann Jacob Wagners Pfarrherrens Zu Rittershouen, Hochgräfflich Hanawischer Herrschafft ehelicher haußfraw Burgerin Zu Straßburg, in abweßenheit deßelben Ihres geliebten herrn, mitt beÿstandt deß Ehrenuesten vndt fürgeachten H Johann Carl Strintzen Specereÿhändlers vndt Burgers alhie, als deß ietztgeliebten seel. mit obernanter seiner hinderpliebener wittwen ehelich erzeugter dochter, vnd ab intestato hinderlaßener nechster Erbin (…) So beschehen auff Donnerstag den 8. Februarÿ A° 1666.

In einer alhie Inn der Statt Straßburg an dem Staden beÿ d. vischer Zunffstuben gelegenen behaußung, so auch in dieße v.laßenschafft gehörig, vndt hernach beschrieben, ist befunden worden wie volgt
Auff der Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Wohnstuben, Im obern haußöhren, Inn der Kuchen, Im vndern Stübel, Im Keller
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane einer Behaußung (Th) Item hauß hoffstatt vndt höfflin, sampt der gerechtigkeit eines gemeinen Bronnens v. allen andern deren gebeuwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. Jenseith deß Stadens, oberhalb d. Newen brucken, 1. s. neben d. vischer Zunfftstuben, 2.s neben Andres Günther deß Glaßers w. v. Erben, hinden Zum theil vff Anthoni Grätheln Nadlern vndt Burgern alhie, theils vff diethrich Schneidern, Maurern v. Burgern alhie stoßend gelegen. Davon gibt man Jährlichen vff Michaelis 5 ß d Zwar v.mög Johann Mentzen, deß Cohrs hoher Stifft Straßburg Schaffners, ertheilten scheins, ewiger Zinnß ist, v.mög dieß. Statt altten Constitution von abloßung, d. ewigen Zinnß mit 5 lb d loßigs Zinnß besagtem Cohr od. dem Schaffner deß Gürttler hoffs. Mehr 4 lb d Zinß, H Andreæ Vischern E. Ehrs. Großen Raths alhie Beÿsitzern Jährlich vff Michaelis, in hauptguth lößig mitt 100 lb d vndt dann 2 lb 10 ß d Zinß H Dr Joh: Philips Casten, E. Gros. Kleinen Raths alhie Referendario vndt Burgern alhie, Jahrs vff Johis Bapstæ seindt in hauptguth abzulößen mit 50 lb d sonsten über dieße beschwerd. vor freÿ ledig vndt eigen, angeschlagen vmb 145. lb d. Darüber v.hand. j . t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen dat. den 18.t Junÿ A° 1652. Inhalts welch. gestalt d ietz verstorbene see. dieße behaußung von dem Schaffner deß Closters Zun Rewern alhie erkaufft.
Ergäntzung der Wittwen unveränderten Guths. Auß dem vber Ire in A° 1639. in die Ehe Zugebrachte Nahrung auffgerichtetem Inventario
Volgt nun die Beschreÿbung der Verlaßenschafft in Ihro selbsten. Der Wittib unveränderte Nahrung, Ergäntzung
Hernach würdt der Fr. Erben unverändt. Guth beschrieben, Ergäntzung 100 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend, Sa. haußraths 59, Sa. Gekörns vnd Mels wie auch Schiff vndt geschirrs 5, Sa. Silbers 2, Sa. Guldinen Ring 4, Sa. Baarschafft 24 lb, Sa. Eÿgenthumbs und Beßerung ane einer behaußung 145, Summa summarum 241 lb – Schulden 182, Nach deren Abzug 59 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 233 lib.
Eheberedungs Copeÿ (…) den 30. tag deß Monats Januarÿ im Jahr deß herrn 1639.

La maison revient en partie à Anne Marie Lendeisen qui épouse en 1660 Jean Jacques Wagner, pasteur à Herrlisheim et Rohrwiller
Mariage, cathédrale (luth. f° 125-v n° 63)
1660. Dom. 22. post Trin. Zum 2 mahl hr. Johann Jacob Wagner Pfarrer zu herleßheim undt Rohrweiler hanawisch. herrsch., Weiland Mathes Wagners geweßenen Schneiders und Burgers zu Augspurg hinderlaßener ehel. Sohn und Jfr. Anna Maria, Pauli Lendeißers Meehlmanns undt Burgers alhie ehel. Tochter. Montags den 3. 10.bris Maurstub, Münster hhrstub (i 127)

La veuve de Paul Lendeisen loue la maison à l’apprêteur de tabac Jean Michel Barbenès en s’y réservant une chambre et l’habitation si des troupes occupaient la campagne

1671 (3. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 212-v
Erschienen Anna Maria weÿl. Paul Lendeisen geweßenen Meelmanns allhie nunmehr seel. hinderlaßene wittib, mit beÿstand H Philipß Schäffers Kauffhauß beamptens ihres Curatoris und H. Johann Jacob Wagners Pfarrherren Zu Printzheim ihres dochtermanns
hatt in gegensein Johann Michel Barbeneß deß Tabacbereÿters
Verlühen, Eine Behaußung mit allen deren Gebäuen nichts davon alß nachgemelte Eck Kammer außgenohmen, alhier ienseit deß Stadens underhalb der newen Bruckhen, einseit neben der Fischer Zunfftstuben, anderseit neben weÿl. Andres Günthers deß Glasers seel. wittibin geleg. vier jahr lang von Joh. Bapt: dießes Jahrs angerechnet, umb einen iährlich Zinnß benantlich. 15. lb
dabeÿ insonderheit bedingt word. ist, daß die Eckh Kammer im vordern Stockh, der verleÿherin Zu ihrem Gebrauch vorbehalten sein, Auch wann Sie und die ihrige Zeit während Lehnung weg. Landts Unruhe /:welche der Allgewaltige Gott, doch, in Gnad. verhüten wolle:/ anhero flehen müßte, Ihren also bald. die gantze hindere Stockh eingeraumbt und so lang sie deß. bedörffe, gelaßen, auch von dem ietzig. Entlehner, da Er solch. Stockh inmittelst anderwerts verleÿhen würde, demselben Entlehner, daß vff solch. fall, also bald. weich. müße, außtruckhlich angedingt word., hingeg. nach Marzahl der Zeit alß die Verleÿherin und die ihrige deßelben Stockh bewohnen, daß Jahrs 3. lb vom hauß Zinnß abgezog. werd. soll

Anne Marie, femme du pasteur Jean Jacques Wagner, hypothèque la maison au profit des enfants issus du premier mariage de l’orfèvre Daniel Harnister

1682 (10. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 270
Fraw Anna Maria, Herrn Johann Jacob Wagners Pfarrers Zue Waltenheim Ehefrau mit beÿstand der Ehrenvest, Fürsichtig und Weißen Herren Johann Jacob Reußners undt Herrn Johann Jacob Schneiders beÿder alß auß E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit Deputirter
in gegensein Herrn Johann Winthers alß Vogts weÿl. Herrn Daniel Harnischters des Silber arbeÿters nunmehr seel. nachgelaßener lediger Kinder erster Ehe – schuldig seÿe 50 lb
unterpfand, Hauß, undt Hoffstatt mit allen deren gebäwen undt zugehördten alhier jenseit des Stadens ohnfern der Fischerstub, einseit ist ein eckh ahn einem allmendgäßlein, anderseit neben Friderich Ginther dem Glaßer, hinden uff Samuel Diemar den Huotmacher stoßend gelegen
[in margine :] der hierinngemelte Schuldglaubige Vogt, alß anietzo schrifftlich constituirter Mandatarius H. Johann Christoph Graben deß handelsmann zu heÿlbronn alß Ehevogts Fr: Christinæ Margarethæ Grabin gebohrner Harnischterin, welcher dieße 100. fl.. in dero mit Ihren geschwistern gehalteten abtheilung zugefallen, hat in gegensein Johann Philipp Widmanns deß Schuhmachers alß ietzigen possessoris dießer behaußung (quittung), Actum den 22. 7.br. 1685.

Anne Marie, femme du pasteur Jean Jacques Wagner, vend la maison au cordonnier Jean Philippe Widmann moyennant 690 florins. En marge, quittance remise au serrurier Jean Michel Schwing en 1688

1683 (14. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 553 f° 407
(Prot. fol. 47) Erschienen fraw Anna Maria, p Herrn Johann Jacob Wagners Pfarrers Zu Altenheim Gräffl: hanaw: Jurisdiction Eheweib, mit beÿstand erstged. Ihres Ehevogts
hatt in gegensein Hannß Philipps Wÿdmanns deß Schuemachers
Hauß, Höfflein, Hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier jenseit des Stadens, oberhalb der newenbruckh, einseit ist ein Eckh, anderseit neben Friderich Günther dem Glaßer, hinden uff Samuel Karchten den huetmacher stoßend gelegen, davon gehendt Jährlichen 5 ß d Zinß in den Gürtler hoff alhie welche behaußung auch umb 200 fl. der fischerischen frawen wittib item (umb 100 fl. verhafftet) – über erst angegebene beschwärdt daran der Kaüffer gewißen worden, welche darselbe sonderlich diejenige 5 ß dem Gürtlerhoff zuständig – umb 390 fl.
[in margine :] Erschienen hierin Gemeldter H. Pfarrherr Wagner alß seiner anzeig nach tutor legitimus deren mit hierinn gemelter seiner haußfrauen nunmehr sel. ehelich erzielter und nachgelaßener 8. Söhne, in gegensein hans Michael Schwingen deß Schloßers alß ietzmahligen possessoris der hierinn verschriebenen behaußung (quittung) Act. d. 12.t 9.br 1688

Originaire de Wissembourg, Jean Philippe Widmann épouse en 1678 Marguerite, fille du péager Mathias Peter
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 177-v)
1678. den 17. Jenner seindt nach 2.mäliger proclamation copulirt worden Johann Philips Widman d. ledig. schuemacher von Weißenburg Joseph Widmans burgers deßelbst ehelicher Sohn J Margaretha H Mathiß Peters Rheinzollers alhie eheliche dochter (i 179)

Jean Philippe Widmann devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1678, 4° Livre de bourgeoisie f° 446
Johann Philipp Widtmann der Schuhmacher, von Chron Weißenburg ehelicher Sohn, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Margaretha H Mathiß Peters des Rhein Zollers eheliche, dochter, p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist ledig. standts geweßen, vndt will Zu den Schuhmachern dienen. Jur. 7. febr. 1678.

Jean Philippe Widmann et le tuteur de son fils en premières noces vend la maison au serrurier Jean Michel Schwing moyennant 320 livres

1688 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 40
Erschienen Hans Philipß Widmann der Schuhmacher und Daniel Ruop auch Schuhmacher sein Widmanns Söhnleins erster Ehe vogt [unterzeichnet] hannß Philips wittmann, Daniel Ruop
haben in gegensein hans Michael Schwingen deß Schloßers
hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebaüen, begriffen, weith. Zugehördt. Recht. und Gerechtigkeit allhier jenseit deß Stadens, oberhalb d. Neuen bruck einseit ist ein eck, anderseit neben Friderich Günther dem Glaßer hind. auff Samuel Knecht den huthmacher stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 5 ß d Zinß in den Gürttlerhoff allhier, So seÿe solche behaußung auch noch umb 200 fl. d. Fischerischer wittib, Item umb 100 fl. So dann umb 290 fl. Kauffschillings Rest H. Johann Jacob Wagnern, Pfarrherrn Zu Altenheim verhafftet – geschehen umb 50 Pfund

Fils du blanchisseur Erard Schwing de la Robertsau, Jean Michel Schwing épouse en 1688 Anne Marie, fille du tonnelier Jean Dœrffer (le mariage est enregistré deux fois)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 158)
1688. Dom. Rogatiorum. Zum 2 mahl Michael Schwing der Schloßer Weiland H Erhard Schwingen Ober-Meisters v. Bleichers in der Ruprechtsau Burger v. *ff nachgelß. ehel. S. Jfr. Anna Maria Johann Dörffers Burgers Kieffers v Blaßbalgmachers ehel. T. Mittw. den 2.t Junÿ N Kirch (i 159)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 7, n° 24) 1688. Dom. Rogatiorum sind Zum 2 mahl ausgeruffen Michael Schwing der Schloßer Weiland H Erhard Schwingen, Ober-Meisters und Bleichers in der Ruprechtsauw hiesiger herrschafft nachgelßener ehel. S. Jfr. Anna Maria Johann Dörffers Burgers Kieffers vnd Blaßbalgmachers alhier ehel. T. Mittw. den 2.t Junÿ [unterzeichnet] Michael Schwing als Hochzeiter, Anna Maria Dörfferin Als Hochzeiterin, Johannes Dörffer Alß der Hochzeÿtterin Vatter (i 8)

Anne Marie Dœrffer veuve de Jean Michel Schwing meurt en 1741 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 750 livres. L’actif de la succession s’élève à 956 livres, le passif à 399 livres.

1741 (4.10.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 55) n° 1235
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und gürthere, so weÿland die Ehren und Tugendsahme Anna Maria Schwingin gebohrne Dörfferin, auch weÿland des Ehren: und Wohl vorgeachten Meister Johann Michael Schwingen, des geweßenen Schloßer und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßene wittib, nun auch seel. als dieselbe Mittwochs den 20.ten Septembris dießes Laufenden 1741.sten dießes Zeitliche in das Ewige verwechselt, nach solch Ihrem aus dießer welth genommenen tödtlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abegeleibten Frauen seel. per Testamentum Verlaßener, auch gleich nach dießem Eingang insonderheit benahmbster Söhn und Enckel (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 4.ten Monatstag Octobris Anno 1741.
Die abgeleibte frau seelige hat Zu Ihrenn Erben per Testamentum Verlaßen wie volgt, 1. Weÿland Frauen Annæ Mariæ Liechtenfelderin, geb. Schwingin, seel.mit Meister Johann Georg Liechtenfeldern dem Schloßer und burgern ehelich erziehlte und hinderlaßene dreÿ Söhn, nahmentlichen Johann Gottfried, den Ledigen Schloßer gesellen, Johann Jacob und Johann Christian, die Liechtenfelder, deren geschworner Vogt Meister Samuel Winckler, der schloßer und burger allhier, wecher beneben seiner Vogts Persohnen Vatter sich beÿ dem Geschäfft eingefunden in einem Vierten Stammtheil
2. Meister Johann Schwingen, den Schloßer und Burgern allhier, welcher sich in selbsteigener Persohn beÿ dem geschäfft eingestelt, jedoch allein in Legitimam das ist in dem dritten theil eine Vierten Stammtheils, In den Rest solchen Vierten Stammtheils Annam Catharinam, Johannem v. Martin die Schwingen, Vorgedachten Mr Johann Schwingen, mit Frauen Anna Catharina Schwingin gebohrner Böschettin ehelich erzielte auch noch ferner in das Künfftige nach dem willen Gottes ehelich erziehlende Kinder, deren geschworner Vogt Meister Johann Jacob Schwing, der Schreiner und burger allhier, alldieweilen Er aber selbsten Vor sich interessirt, daher ist Ihnen Zu einem geschwornen Theilvogt erbetten worden herr Georg Cael Ferdinand Bopp, hochadel. Schaffner und burger allhier, welcher sich auch in selbsteigener Persohn beÿ dem Geschäfft eingestelt.
3. Meister Johann Jacob Schwingen, dem Schreiner und Burgern allhier, welcher in selbst eigener Persohn beÿ dem Geschäfft erschinnen, in dritten Vierten Stammtheil, und dann
4. Meister Johann Georg Schwingen, den Schloßer und burgern allhier, welcher sich gleichfals beÿ der Inventation in selbst eigener Person eingestelt, in den Vierten und letzten Stammtheil. Alßo alle der Verstorbenen Frauen seel. mit Eingangs gedahtem Ihrem haußwürth gleichfals seel. ehelich erziehlte und nach todt Verlaßene Kinder und Enckel und per Testamentum jedoch zu ungleichen portionen und antheilern verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Staden nahe beÿ der Uttengaß Liegenden und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung, befunden worden, wie volgt.
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eine Behaußung, Höfflin, Hoffstatt, mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, weithen rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg jenseith des Staadens Oberhalb der Neuen bruck, 1.s. ist ein Eck anderseith neben Wendling Schneider dem Glaßer, ehevögtlicher Weiß, hinten auf H. Johann Diemar den Gastgeber Zum Kleinen hirsch, stoßend, davon gibt mann Jährl. auf Michaelis 5. ß d Zinnß in den Gürthler hoff allhier sonsten freÿ leedig eigen und über diese beschwerde durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 27.ten 7.bris A° 1741. angeschlagen pro 740. lb. Darüber Vorhanden 1. teutsch pergamentener Kauffbrieff und. Statt Straßburg anh. C. C. Insiegel Verwahret, dat. d. 20.ten Jan: A° 1688. mit alt. N° 1 notirt. Dabeÿ ferner 1. teutsch perg. Kb. m. Vorgemeltem der Statt Straßb. anhang. C.C. Insiegel Verwahrt, dat: d. 14.ten 8.bris A° 1683. mit alt. N° 1 signirt. Mehr meldet darüber 1. teutsch. perg. Kb. m. d. Statt Straßb. anh. C.C. Insiegel Verwahrt, dat. d. 18.ten Junÿ A° 1652. mit alten Nis 1. et 10. notirt und dißmahlen wider dabeÿ gelaßen.
Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig, Sa. haußraths 65, Sa. Silbers 4, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 740, Sa. Schulden 143, Summa summarum 956 lb – Schulden 399, Nach deren Abzug 556 lb – Stall Summ 556 lb
Copia Testamenti. 1734 (…) auf Dienstag den 16. Monaths tag Novembris (…) persönlich kommen und erschienen die Ehren und Tugendsame Frau Anna Maria Schwingin gebohrne Dörfferin, Weÿland des Ehren: und Wohlvorgeachten Meister Johann Michael Schwingen des geweßenen Schloßers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßene Wittib, Von der gnade des Grundgüetigen Gottes aufrechten Gesund gehend und stehenden Leibes (…) Johannes Lobstein
Abschatzung dem 27. Sept. 1741. Auff begehren weillandt der Ehr und Tugendsamen Frau Anna Maria schwingin gebohren dörfferin seel: hinder Lasenen Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg am schiffleuth Statten gelegen, Ein seitß an die fischer Stuben, ander seitß neben Meister wëntling dem schneiter, hinden auff H. diemer dem hirtzen wierdt Stoßent, welche behausung unden die schloßer werckstatt, ein schmaleß hauß Ehren, getrëmbten Keller, oben darauff die Kollen Cammer, bach offen und höffell gemeiner bronen, oben ihm Ersten Stock, ein Stuben hauß Ehren darinnen der herdt und waßerstein ihm 2. Stock ein stuben hauß Ehren darinnen der herdt, oben under dem tach Zweÿ Cammern eine dar Von die soltaten Cammer, ein Schelter tach stull daß tach mit holl Ziglen belegt, un besëtzte bienenn sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in dero besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Vmb Ein Tausent vnd Vunff hundert Gulten bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Le fils menuisier Jean Jacques Schwing devient seul propriétaire de la maison en rachetant les parts de ses cohéritiers

1742 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 20-v
Johann Georg Schwing der schloßer, mehr Samuel Winckler der schloßer als vogt weÿl. Fr. Anna Maria geb. Schwingin mit Johann Georg Lichtenfelder dem schloßer erzielter dreÿ kinder Johann Gottfried, Johann Jacob und Johann Christian der Lichtenfelder und H. Carl Ferdinand Popp Juriulm Practicus als theil vogt Johann Schwingen ebenmäßigen schloßers vier kinder Anna Catharina, Johann Martin, Johann Georg und Johannes der Schwingen
in gegensein Johann Jacob Schwing des schreiners und Susannæ geb. Höllbeckin (…) laut erkanntnus vom 16. Decembris jüngst obrigkeitlich confirmirte versteigerung
dreÿ vierdte theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden oberhalb der neuen bruck einseit ist ein eck, anderseit neben Wendling Schneider dem glaßer ehevögtl. weiß, hinten auff Johann Diemer den würth – von dieser gantzen behausung gibt man auff Michaelis dem Gürtlerhoff 5 ß (um 200 und 150 pfund verhafftet), jedem theil einer quart, die übrige quart aber dem käuffer als ein respective groß mütterichen erbguth – um 798 pfund

Jean Jacques Schwing et sa femme Susanne Hœllbeck hypothèquent la maison le même jour au profit du musicien municipal Tobie Braun

1742 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 22-v
Johann Jacob Schwing der schreiner und Susanna geb. Höllbeckin mit beÿstand ihres vatters Johann Daniel Höllbeck des Kürßners und ihres schwagers Johann Georg Diemers des schuhmachers
in gegensein H. Tobias Braun des Stadt: Musici – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, höfflein und hoffstatt cum appertinentis am Schiffleuthstaden, einseit ist ein eck, anderseit neben Wendling Schneider dem glaßer ehevögtl. weiß, hinten auff Johann Diemer den würth – davon gehen 5 ß ane bodenzinß

Jean Jacques Schwing épouse en 1733 Susanne Hellbeck, fille du pelletier Jean Daniel Hellbeck : contrat de mariage, célébration
1733 (24.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 28
Eheberedung Zwischen dem Ehrenachtbaren Herrn Johann Jacob Schwingen, dem ledigen Schreinern, weÿland des Ehrenachtbarn Herrn Johann Michael Schwingen des Schloßers und burgers allhier seel. mit seiner hinderbliebenen wittib, Frawen Anna Maria Schwingin gebohrner Dörfferin ehelich erzeugtem Sohn, als dem hochzeitern mit assistentz herrn Johann Michael Lobsteins des Würths Zum Ancker allhier deßelben Vogts und herrn Johann Georg Liechtenfelders des Schloßers und auch Burgers allhier seines Schwagers ane einem
So dann Jungfrauen Susanna Hellbeckin des Ehren und Vorgeachten herrn Johann Daniel Hellbecks, Kürßners, und burgers allhier mit der tugendsamen Frauen Susanna gebohrner Scheublerin, seiner Ehegatten ehelich erzeugter Tochter, mit beÿstand vorgedacht ihres Vatters undt herrn Johann Frantz Grünwaldts des Kanden Gießers und burgers allhier ihres Vettern am andern theil
So geschehen allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg auff Dienstag den 24. Martÿ Anno 1723. [unterzeichnet] Johann Jacob Schwing als hoh Zeitder, Susanna Helbeckin Alls Hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 147-v, n° 11)
Domin: Jubilate et Cant. seind außgeruffen vnd Mittwochs darauff als den 6. maj ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Schwing der ledig. Schreiner vndt burger Johann Michael Schwing geweßenen burgers vndt Schloßers allhier Nachgel. Ehel Sohn, vndt Jungfrau Susanna Hellbeckin H Johann Daniel Hellbeck Burgers v stadt kürßers Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Schwing als hochzeiter, Susanna helbeckin als hochzeiterin (i 150)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue qui appartient aux parents de l’épouse et dans celle au quai des Bateliers qui appartient au beau-frère du marié. Ceux du mari s’élèvent à 175 livres, ceux de la femme à 250 livres.
1733 (3.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 232) n° 21
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehrenachtbare Meister Johann Jacob Schwing der Schreiner und die Ehren und Tugendsame frau Susanna gebohrner Hellbeckin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg in den Ehestand zugebracht, auch sich darinnen in crafft der mit Europe auffgerichteten Eheberedung §° 4° vor unverändert vorbehalten haben, welche auf freundliches ansuchen Erfordern und begehren ihr der beeden Ehepersonen selbsten und Zwar Sie die Ehefrau mit beÿstand des Ehrenachtbaren meister Johann Daniel Helbecks, des Kürschners und burgers allhier ihres leiblichen Vatters fleißig inventirt – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 3. Junii A° 1733. In præsentia Herrn Johann Michael Lobsteins des Gastgebers Zum Ancker v. b. allh. von dem Anna Maria hierzu erbetten.

In einer allhier zu Straßburg ane der Langen straß gelegenen der Fr. Eltern Zugehörigen beh. Zum theil und theils in j. allh. ane dem Schiffleutstaden gelegenen H. Tobiæ Braunen dem Musico des Ehemanns Schwagern, zugehörigen beh. volgendermaßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebrachte Nahrung, Sa. haußraths 54, Sa. Werckzeugs Zum Schreiner handwerck gehörig 52, Sa. Schreiner Waar 26, Sa. Silbers 3, Summa summarum 138 lb – Dazu kombt die Helffte ane denen Haussteuren 37 lb, des Ehemanns gantzes Guth 175 lb
Der Ehefrau Zugebracht guth, Sa. Haußraths 134, Sa. Silbergeschmeids 11, Sa. Goldener Ring 8, Sa. baarschafft 58, Summa summarum 213 lb – Hiezu ist zu setzen die helffte ane denen Haussteuren 37 lb ; der Ehefrau in die Ehe gebracht guth 250 lb

Jean Jacques Schwing et Susanne Hellbeck hypothèquent la maison au profit des enfants de Jean Philippe Grauel, professeur de physique

1763 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 476
H.Johann Jacob Schwing der schreiner und Susanna geb. Hollbeckin mit beÿstand Andreas Höllbeck des kürschners und Andreas Vix des schuhmachers
in gegensein H. Johann Michael Grauel des weinhändlers als vogt weÿl. H. Johann Philipp Grauel Prof. Physices zweÿ älteren kinder Margarethæ Salome und Philipp Jacob der Grauel – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis am Schiffleuthstaden, einseit neben E. E. Zunfft der Fischer, anderseit neben der Hardtschmitdtischen wittib hinten auff Hebenstreit

Jean Jacques Schwing meurt en février 1783 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 250 livres. La masse propre à la veuve est de 457 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 607 livres, le passif à 1 279 livres.

1784 (22.1.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 884) n° 211
Inventarium über Weiland Mr Johann Jakob Schwing, des gewesenen Schreiners und burgers alhier Zu Straßburg, nunmehr sel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1784 – nach dessen am 10. Hornung des leztabgewichenen 1783.sten Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Ableben, hie Zeitlich zurückgelaßen hat. Solche Verlaßenschafft wurde auf gebürendes Ansuchen Fraun Susannä geb. Höllbeckin, der diesorts hinterbliebenen Wittwe sowol, als auch H. Andreas Vix des Schuhmachers E. E. Grosen Raths alten, und E. E. Kleinen Raths dermaligenen Wolverdienten Beisitzers, Namens samtlicher gleich nach dem Eingang dieses Inventarii benamster Erben (…) So gewesen alhie Zu Strasburg in einer an dem Holzstaden gelegenen, hiehero gehörigen und hieunten beschriebenen Behausung, auf Donnerstag den 22.sten Jänner im Jahr 1784.
Der selig Verstorbene hat ohntestirt zu seinen Erben verlaßen, deßen mit Eingangs gedachter seiner hinterbliebenen Wittwe ehelich erzeugte Kinder, mit Nahmen 1.mo Frau Susannam Margaretha Mathißin, gebohrne Schwingin, Mr Philipp Jakob Mathiß des Burgers und Bürstenbinders zu Buchsweiler Ehefrau, 2. Johann Samuel Schwing, den ledigen Schreinergesellen, so sich würcklich auf der Wanderschaft befindet, 3. Johann Gottfried Schwing, den ledigen Goldarbeiter gesellen, welcher sich dermalen auch in der Fremde aufhält, 4. Jungfr. Mariam Magdalenam Schwingin, 5. Jungfr. Mariam Salome Schwing und 6. Johann Jakob Schwing, den ledigen gleichfalls auf der Wanderschafft sich befindenden Schreinergesellen. Alle sechs Kinder großjährigen Alters dahereo ohnbevögtigt, Zu gleiche Portionen und Anteilen, in deren aller Namen hr. Andreas Vix der Schuhemacher

Eigentum an einer Behausung. Nämlich eine Behaußung, Höfflein, Hoffstatt, Gemeinschaft des bronnens, samt allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Zugehörden und Rechten gelegen alhier Zu Straßburg an dem Holzstaden, oberhalb der neuen bruck, einseit neben Joh: Friedr: Lux, dem Schlossermeister, 2.s ist ein Eck an einem nicht durchgängigen Gäßlein und hinten auf H Joh. Jakob Starck den Schneider stosend, so außer hernachgemelten darauf haftenden passiv Kapitalien, frei, ledig eigen und durch (die Werckmeistere) als hierzu Verordnete beeidigte Schätzere, Inhaltt geliegferten schriftl. Abschatzung-Zeduls, d.d. 18. Augst 1783. abgewürdiget worden für 500 fl. oder 250. Diese Behaußung solle zwar während dieser nun zertrennten Ehe erkauft worden seÿn, es hat sich aber hierüber noch zur Zeit nichts schrifftliches Vorgefunden, Indeßen besagen darüber drei alte deutsche pergamente Kaufbriefe, in alhiesiger Kanzleÿ Kontractstube gefertiget, und mit derselben anhangenden Insiegeln Verwahret de datis 20.sten Januarii 1688, 14. 8.br. 1683, und 18. Junii 1652.
Ergäntzung der Wittwe währender Ehe abgegangenen unveränderten Guts, (laut Inventarium) durch weiland H. Not. Frantz Heinrich Dautel unterm 3. Juni 1733 errichtet worden
Series rubricarum hujus Inventarii. Abschrift der Eheberedung
Der Wittwe unverändert Vermögen, Sa. schulden 50 lb, Sa. Ergäntzung 407 lb, Summa summarum 457 lb
Diesemnach wird auch die übrige Verlassenschaft und zwar weilen die hinterbliebene Wittwe auf dieselbe tam active quam passive verzug zu thun genötiget ist, unter einer Maße und dem Titul, als der beneficial Erben unverändert und teilbar, verzeichnet, Sa. Hausraths 29, Sa. Silbers 2, Sa. goldene Ringe 1, Sa. baarschafft 45, Sa. Eigentums an der behaußung 250, Summa summarum 328 lb – Schulden 1607 lb, Passiv onus 1279 lb – Endlicher Schulden rest statt der Stall summa 821 lb
Copia des Ehe Contracts (…) So geschehen auf Dienstag den 24. Martii Anno 1733, Frantz Heinrich Dautel Notarius

Susanne Hellbeck veuve de Jean Jacques Schwing loue une partie de sa maison au taillandier Samuel Philippe Mohr

1783 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 353
Fr. Susanna Schwingin geb. Helbeckin weÿl. Johann Jacob Schwing des schreiner meisters wittib beÿständlich H. exsenatoris Andreas Vix des schuhmachers
in gegensein Samuel Philipp Mohr des waffenschmidts
lehnungs weiße, in der ihro Fr. verlehnerin eigenthümlich zuständigen am Schiffleuth staden unterhalb der Fischer Zunfftstub gelegenen behausung, eine vollständige wohnung bestehend aus dem gantzen rez de chaussée oder untern stock des vordern sowohl als hinter haus, ferner den gantzen ersten stock besagten vordern hauß, item im 3. stock auff das waßer sehend eine cammer vor die gesellen – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff innstehenden Michaelis tag anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 96 gulden

Susanne Hellbeck meurt en 1788 en délaissant six enfants. Le prix de la maison est repris de l’estimation précédente. L’actif de la succession s’élève à 299 livres, le passif à 1 132 livres.

1788 (11.3.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 890) n° 402
Inventarium über Weiland Fraun Susannae Schwingin, geborner Höllbeckin, auch weiland Johann Jacob Schwing gewesenen Schreinermeister und Burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft errichtet Anno 1788 – nach ihrem den 15. Januarii jüngst erfolgten Absterben hinterlassen hat (…). Geschehen alhier zu Straßburg in hernach inventirter an dem Holzstaden gelegenen Behausung, Dienstags d. Eilften Martii Anno 1788.
Der Verstorbenen per Testamentum eingesetzte Erben sind folgende 1. Frau Susanna Margaretha Mathissin geborne Schwingin, Meister Phil. Jacob Mathis, des Burgers und Bürstenbinders zu Buchsweiler Ehefrau, welche (ihrem Ehemann) diesem Verlaßenschaft Geschäfft allein beizuwohnen authorisirt ist, diesorts aber jedanoch unter Verbeistandung H. Phil. Jacob Lögels des Schreiners und Burgers alhier dieser Inventur abgewartet hat, in einem vierten Theil dieser Verlaßenschaft, 2. Johann Samuel Schwing, der Schreiner in Corbeil ohnweit Paris wohnhaft, in deßen Namen bei diesem Geschäft erschienen Jr Johannes Walter, der Handelsmann und burger alhier als desselben (…) constituirter Mandatarius, in die ihm den Rechten nach gebührige Legitimam das ist einen 12. theil dieser Verlaßnschaft, 3. Johann Gottfried Schwing, der Goldarbeiter, deßen aufenthalt nicht wissend, für welchen aber bei diesem Geschäfft erschienen Hr Joh. Daniel Rögner, der Burger und ehemalige Gastgeber alhier, als dessen geordnet und geschworner Curator, in die ihm den Rechten nach gebührige Legitimam, oder in einen 12. theil dieser Verlaßenschaft, 4. Jungfrau Maria Magdalena Schwingin, welche in selbsteigener Person dieser Inventur beiwohnte, in einen Vierten Theil dieser Verlaßenschaft, 5. Jungfrau Maria Salome Schwingin, welche persönlich diesem Verlaßenschaft geschäft abwartete, ebenfalls in einen Vierten Theil dieser Verlaßenschafft. Beide leztere sind mit obangedachtem H. Phil. Jacob Lögel, dem Schreiner und Burger, alhier verbeistandet, Und dann 6. Johann Jacob Schwing, der Schreiner zu Münster in Westphalen, für welchen bei diesem Geschäft erschienen vorbenandter Hr. Johannes Walter der Handelsmann und burger alhier las (…) constituirter Mandatarius, in die ihm den Rechten nach gebührige Legitimam, das ist einen 12. theil dieser Verlaßenschaft, So dann ware dieses leztbenandten Sohns wegen bei dieser Verlaßenschaft Inventur noch ferner Zugegen Hr Johann Wilhelm Kobelt der Chirurgus und .E .E kleinen Raths dermaliger Beisitzer, als (…) adhoc ernanter Deputatis. Alle 6 sind großjährigen Alters und der Defunctæ mit eingangs benandtem auch verstorbenen Ehemann ehelich erzeugte Kinder und per testamentum zu ohngleichen Antheilen verlassene Erben

Eigenthum an einer Behausung. Nemlich eine Behausung, Höflein, Hoffstatt und Gemeinschaft des Bronnens, samt allen übrigen deren Gebäuden, Begriffen, Zugehörden, und Rechten Gerechtigkeiten ane dem Holzstaden oberhalb der neuen bruck einseit neben Johann Friedrich Lux dem Schlossermeister anderseit ist ein Eck an einem nicht durchgängigen Gäßlein und hinten auf H. Johann Jacob Starck, den Schneider stosend, so außer hernachgemelten darauf haftenden Passiv Kapitalien, freÿ, ledig eigen und in dem über weil. Mr Johann Jacob Schwing des gewes. Schreiners und B. alh. der Defunctæ auch verstorbenen Ehemanns Verlassenschaft durch mich unterschriebenen Notarium im Jahr 1784 errichteten Invent. fol. 33. fac. 2. durch hies. Möbl. Statt geschworene Werckmeister gewürdiget, wobeÿ es auch dermalen auf eingeholte Erlaubnis der H. dreÿ Löbl. Stadt Stalls wieder gelassen worden ist, pro 250 lb. Diese behausung solle zwar wehrend beiden nun verstorbenen Schwingischen Eheleuten Ehe erkaufftt werden seÿn, es hat sich aber hirüber noch Zur Zeit nichts schriftliches vorgefunden, Indessen besagen darüber dreÿ alte teutsche pergamente Kaufbriefe in alh. C. C. Stub gefertiget und mit denselben anhangendem Insiegel verwahrt de datis 20. Jan. 1688, 14. Oct. 1685 und 18. Junii 1652
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. hausraths 44 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 3 lb, goldene Ringe 18 ß, Sa. Baarschafft 1 lb, Sa. Eigenthums an einer behausung 250 lb, Summa summarum 299 lb – Schulden 1132 jb, Compensando 832 lb
Copia der Verstorbenen vor unterschriebenen Notario d. 22. Januarii 1785 errichteten Testamenti nuncupativi, in einer an der Schuhmacher gas gelegenen hn Exsenatori Johann Lorentz Götz dem hiesigen burgern und Werckmeister eigenthümlich zuständigen behausung und der darin zwo Stiegen hoch sich befindlichen von mit Notario Lehnungsweis bewohnten Schreibstube mit denen fenstern in gedachte Schuhmachergas aussehend – Johann Friderich Greiß

Partage de la succession, notamment au profit de la fille cadette Marie Salomé femme de l’aubergiste Michel Bell
1793, Strasbourg 4 (4), Not. Greis, N° 239, Altes N° 539
Berechn: Abtheil: und Erörterung über weiland die bürgerin Fraun Susannæ Schwingin gebohrner Höllbeckin, auch weiland des burgers Johann Jacob Schwing geweßenen Schreiner meisters und Inwohners allhier Zu Straßburg hinterbliebene Wittib Verlaßenschaffts Mass, (…)
Abrechnung mit Fraun Maria Salome gebohrner Schwingin, dermalen des Burgers Johann Michael Bell Gastgebers und Inwohners allhier Ehegattin der diesortigen jüngeren Tochter, dieser Verlaßenschaft wegen gepflogen

Inventaire dressé après la mort de Marie Madeleine Schwing, célibataire, en 1796 en délaissant un actif de 3 074 livres tournois et un passif de 964 livres
1796 (13 germinal 4), Strasbourg 4 (7), Not. Greis n° 928, altes 613 a
Inventarium und Beschreibung alles deßen was weiland die burgerin Maria Magdalena Schwing auch weÿl. burgers Johann Jacob Schwing gew. Schreiners hinterlassene ledige großjährige tochter, nach ihrem dem 17. Nivose jüngst erfolgten absterben an vermögen hinterlassen hat, auf Ansuchen der verstorbenen Geschwister als ab intestato gesetzmäsige erben wobeÿ die bürgerin Maria Salome boll geb. Schwing und dero Ehemann burger Johann Michael Böll, Gastgeber allhier als diesortige Schwester und Schwager beÿ welchen die verstorbene gewohnt und gestorben ist
der verstorbenen ab intestato verlaßen gesetzmäsige Erben sind 1. die bürgerin Susanna Margaretha geb. Schwing des burgers Philipp Jacob Matthis bürstenbinders zu buchsweiler Ehefrau, 2. der burger Johann Samuel Schwing Schreiner in Corbeil ohnweit Paris wohnhaft, 3. Johann Gottfried Schwing Goldarbeiter deßen Aufenthalt nicht wissend, der Defunctæ mittlern bruder, 4. Johann Jacob Schwing Schreiner zu Münster in Westphalen wohnhaft so dann 5. die bürgerin Maria Salome geb. Schwing des burgers Johann Michael böll Gastgebers alhier Ehefrau
hausrath 681 livres, silbers 34 livres, baarschafft 1000, schulden 1358, Summa summarum 3074 livres – Schulden 964, Nach deren Abzug 2110 livres
Procuration et Registre de vente
Enregistrement, acp 40 F° 11-v du 15 ger 4

Les héritiers Schwing vendent la maison au taillandier Samuel Philippe Mohr et à sa femme Anne Barbe Oberlin

1792 (28.12.), Chambre des Contrats, vol. 667 n° 735
Erschienen namens Susanna Margaretha geb. Schwingin des bu. Philipp Jacob Mathis bürstenbinders zu Buchsweiler Ehefrau der bu. Johann Heinrich Fries der windenmacher, Johann Andreas Vüx der schumacher als mandatarius Johann Samuel Schwing des schreiners in Corbeil ohnweit Paris, bu. Johann Daniel Rögner der ehemalige gastgeber als curator Johann Gottfried Schwing des abwesenden goldarbeiters, Jfr. Maria Magdalena Schwingin beiständlich Johann Jacob Roos des goldarbeiters, Fr. Maria Salome Schwing des bu. Michael Böll agstgebers Ehefrau, bu. Johann Weber der handelsmann mandatarius Johann Jacob Schwing des schreiners u Münster in Westphalen
in gegensein bu. Samuel Philipp Mohr des waffenschmitts und Annæ Barbaræ Oberlinin beiständlich Jacob Starck und Christian Starck beede schneider
eine behausung, höflein, hoffstatt gemeinschafftlichen bronnen, mit allen übrigen der gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Schiffleutstaden oberhalb der neuen bruck, einseit neben Deubler dem nagelschmitt, anderseit ist ein eck ane ein nicht durchgehenden Allmendgäßlein, hinten auff Schaffauer den bratwurstmacher – als ein von weil. Susanna geb. Höllbeckin auch weil. Johann Jacob Schwing des schreiners wittib ihrer mutter ererbtes guth – uù 2100 gulden (verhafftet, geschehen um 900 gulden
enreg. 2.1.1793 F°

Originaire de Sarrebruck, Samuel Philippe Mohr sollicite le droit de faire son chef d’œuvre après avoir passé un contrat de mariage avec une veuve de taillandier. La maîtrise le lui refuse parce qu’il ne s’est pas inscrit aux années d’épreuve
1758, Protocole des maréchaux et des taillandiers (XI 141)
(p. 46) Donnerstags d. 14. Septembris 1758 – Samuel Philipp Mohr, der leedige Waffenschmid Gesell Von Sarbrücken gebürtig, stehet Vor und bitt, man wolle Ihme das Meisterrecht Zukommen laßen maßen Er Mr Johann Peter Remeß, des gewesenen Waffenschmids und burgers alhier nachgelaßene Wittib heurathen will, producirt ein Attestat von Hn Notario Dautel, vom 14.ten hujus Mensis et Anni, daß die Eheberedung Zwischen Ihnen beeden würckl. Errichtet worden seÿe.
Erkand, weilen E. E. Meisterschafft der Hueff: und Waffenschmid 7.ten Articul clar vermag, daß ein frembder der alhier Meister Zu werden beginnet, wann Er eines Meisters Wittib heurathet, dannoch ein Jahr die Muthjahr verarbeiten soll, solches aber vom dem Imploranten bis dato nicht geschehen, inmaßen derselbe noch nicht einmal sich in die Muthjahr hat einschreiben laßen, als ist Er in seinem begehren ab und an die Articul Verwießen worden.

Samuel Philippe Mohr s’adresse aux Quinze qui lui acordent une dispense, la maîtrise des tailandiers s’étant remise à leur avis. Il devra payer un droit, moitié à la Ville et moitié à la maîtrise, et épouser effectivement la veuve.
1758, Protocole des Quinze (2 R 169)
(p. 324) Sambstags den 23. Septembris – Samuel Philipp Mohr Ca die Waffenschmidt
Froereisen nôe Samuel Philipp Mohr Waffenschmidt des ledigen Waffenschmidts gesellen Ctra E. E. Meisterschafft der Waffenschmidt obermeister producirt unterth. memoriale und bitten samt beÿlagen sub nis 1 et 2 puncto admissionis zum Meisterstück, Wetzel pro Freund bitt Cop. et Deput. Froereisen läßt Cop. Zu und bitt auch Deput. Erkandt Deputation.

(p. 352) Sambstags den 30. Septembris 1758 – Mohr Ca die Waffenschmidt
Iidem [Obere Handwercks herren] lassen per Eundem [Secretarium] referiren, es habe Samuel Philipp Mohr der ledige Waffenschmidts gesell den 23. Hujus Ctra E. E. Meisterschafft der Waffenschmidt Hn obermeister ein unterthäniges memoriale samt beÿlagen sub Nis 1 et 2 übergeben, und dahin Concludirt, mgherren geruhen wollten, in ansehung seiner Vorhabenden heurath, wodurch Er eine Wittib und sechs Kinder Ehrlich zu ernehren gedenckt, gnädig behülflich zu seÿn, mithin gnädig zu erkennen, daß Er Dispensando Zu dem meister recht Ex Speciali gratia Zu admittiren seÿe, Eadem Die habe der Imploratische obermeister per recessum um deputationem gebetten, auff geschehene Weißung habe der Implorant sich auff den Innhalt seines petiti bezogen.
nôe Imploratischer Meisterschafft seÿe erschienen Johann Peter Georges als Ober: und Johannes Diemer als untermeister welche declarirt, daß die Meisterschafft, weilen der Implorant eine Meisters Wittib mit 6 Kinderen heurathet, nichts wieder deßen begehren einzuwenden habe, sondern gäntzlich mghherrn zur beliebigen Dijucicatur anheim stellen.
Auff des Imploratischen ober meisters gethane declaration hätten die Hhn deputirte Keinen anstand gehabt der Meinung zu seÿn, daß der Implorant gegen ersetzung der unkosten und erlag 3. lb d pro dispensatione halb löbl. Statt und halb Imploratischer Meisterschafft heimfällig unter der Expressen bedingung daß Er weÿl. Johann Peter Remes des gewesteen Waffenschmitts hinterlaßene wittib heurath dispensando Von der Muthzeit zu dem Mstr recht der Waffenschmidt zu admittiren seÿe. Erkandt bedacht gefolgt.

(p. 363) Sambstags den 30. Septembris 1758
Bescheid – Sambstags den 30. Septembris 1758. In Sachen Samuel Philipp Mohr des ledigen Waffenschmidts gesellen Imploranten an Einem, Entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Waffenschmidt Hn obermeister Imploraten am andern theil, auff producirtes unterthäniges memoriale samt beÿlagen sub Nis 1 et 2 Juncto petito Wir geruhen wollten zu erkennen, daß der Implorant Dispensando von der Muthzeit Zu dem meister recht der Waffenschmidt Ex gratia Zu admittiren seÿe, Des Imploratischen Obermeister beÿ gebettener bewilligter und beseßener Deputation gethane declaration, daß Er des Imploranten begehren Zu unßerer Erkandtnus setzt, auch all übrig derer Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist derer Hhrn Deputirten abgelegter relation nach Erkanndt, daß der Implorant gegen ersetzung der unkosten und erlag 3. lb d pro dispensatione halb löbl. Statt und halb Imploratischer Meisterschafft heimfällig unter der Expressen bedingung daß Er weÿl. Johann Peter Remus des gewesenen Waffenschmidts hinterlaßene wittib heurathe, dispensando Von der Muthzeit zu dem Meisterrecht der Waffenschmidt zu admittiren seÿe.

Le conseil des Maréchaux inscrit Samuel Philippe Mohr au chef d’œuvre
1758, Protocole des maréchaux et des taillandiers (XI 141)
(p. 47) Donnerstags d. 12. Octobris 1758 – Samuel Philipp Mohr, der leedige Waffenschmids Gesell Von Sarbrücken gebürtig, stehet Vor und producirt bescheid Von Gnädigen Herren denen Herren Fünffzehen de dato 30.ten Septembris 1758. crafft deßen Er gegen Ersetzung der Unkösten und Erlag 3. lb d pro dispensatione halb löblicher Stadt und halb E. E. Meisterschafft anfällig dispensando von der Muthzeit Zu dem Meisterrecht der Waffenschmid zu admittiren seÿe, bittet dahero Ihme auff obige Arth das Meisterrecht Zukommen Zu laßen.
Erkannt gegen Erlag der Gebühr willfahrt (Eingeschrieben vor die Muthjahr dt. 1 lb d, Aufflaag Geld dt. 1 lb 4 ß d, Ausgethaner aus denen Muthjahren dt. 1 lb d, Aufflaag Geld dt. 1 lb 4 ß d, Dispensation dt 3 lb d, Meisterrecht dt 3 lb 10 ß d, Aufflaaggeld dt. 1 lb 4 ß d)

Fils du taillanider Daniel Mohr de Sarrebruck, Samuel Philippe Mohr épouse en 1758 Anne Marie Blind, veuve du taillandier Jean Pierre Rœmus : contrat de mariage, célébration au domicile de l’épouse
1758 (14.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 369
Eheberedung – zwischen dem wol Ehrenachtbaren Herrn Samuel Philipp Mohr, dem Ledigen Waffenschmid, Herrn Daniel Mohren des waffenschmidts und Frauen Annæ Barbaræ gebohrner dacherin beeder Ehepersonen und burgere in Saarbrücken ehelich erzeugter Sohn, als dem Hochzeitern ane Einem
So dann der Viel Ehren: und tugendsamen Frawen Anna Maria gebohrner Blindin, weÿl. herrn Johann Peter Römus des geweßenen waffenschmidts undt burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib als der Hochzeiterin am andern theil
Seind dieße ding Zugangen und beschehen alhier Zu Straßburg auff Montag den 14. Augusti anno 1758 [unterzeichnet] Samuel Philipp Moht alß Hoch Zeither, Anna Maria römesin als hoch Zeitherin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 218-v, n° 30)
anno 1758 d. 26. Novemb. Seind auf gnädige Erlaubnus des Regierenden Herrn Ammeisters in der frau Hochzeiterin behaußung, nach dem Sie am 26.sten und 27.sten Sonntag nach Trinitatis in der Kirche Zu S Wilhelm ordnungs mäßig ausgeruffen waren, Zur Ehe eingesegnet worden Philipp Samuel Mohr, lediger Waffenschmidt und burger allhier Johann Daniel Mohr Waffenschmidts und burgers Zu Saarbrücken ehel. Sohn und Frau Anna Maria, Weÿl. Johann Peter Remus, geweßenen Waffenschmidts u. burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Samuel Philipp Mohr alß Hoch Zeither, Anna Maria römesin als hochzeiterin Daniel Mohr als Vatter (i 223)

Fille de mégissier, Anne Marie Blind épouse en 1736 le taillandier Jean Pierre Rœmus, fils du tailandier du même nom
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 161 n° 16)
1736. Festo Trinitat: et Dom. I. Trin: seindt außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 6. Junÿ Ehelich eingesegnet worden Johann Peter Remes der jünger Lediger Waffen Schmidt undt Burger allhier, H. Johann Peter Remes, Burgers vnd Waffenschmidts allhier ehel. Sohn vndt Jungfrau Anna Maria Blindin, Johann Georg Blinden gewesenen Burgers vndt Weißgerbers allhier Nachgel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Peter Romes als hochzeiter, Anna Maria Blindin hochzeiter (i 163)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 64-v, n° 25) aô 1736 den 6. Junÿ Seind nach Zweÿmahliger außruffung nemlich Festo Trinitatis et Dom. I. Trinitatis in der Kirchen Zum Alten S Peter ehl. copulirt und eingesegnet worden Johann Peter Remus der Ledige Waffenschmidt und burger allhier, H Johann Peter Remuß, Statt waffenschmitts und burgers allhier und Anna Margaretha Bestin ehl. Sohn und Jungfr. Anna Maria Weÿl. Johann Georg Blinden geweßenen weißgerber und burgers allhier und Anna Maria Heckmännin nachgelaßene ehl tochter (i 66)

Samuel Philippe Mohr devient tributaire chez les Maréchaux le 3 mars 1759 après être devenu bourgeois (les registres de bourgeoisie manquent pour 1759)
1759, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 88) Donnerstags d. 3.ten Maÿ 1759. – Evangelischer neuer Leibzünfftiger
Samuel Philipp Mohr, der Waffenschmid von Saarbrücken gebürtig, stehet vor und bitt, man wolle ihn dißorths Vor einen Leibzünfftigen auff: und annehmen, producirt Cantzleÿ und Stallschein dedatis 24.ten Xbris 1758. et 19.ten Martÿ 1759.
Erkannt, Willfahrt, dt. 3. lb. 16 ß d

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau qui appartient aux enfants du premier mariage de l’épouse
1759 (23.10.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 263) n° 783-b
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenachtbare Herr Samuel Philipp Mohr, der Waffenschmid und die Viel Ehren und tugendsame Frau Anna Maria geb. Blindin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und sich vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung paragrapho quarto vor unverändert vorbehalten haben, fleißig inventirt und ersucht durch diesenbe undt Zwar Sie die Ehefrau beÿständl. des Wohl Ehrengeachten Meister Johann Friderich Butz, des Schneiders und burgers allhier (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 23.ten Octobris Anno 1759.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau gelegenen dißorths Ehefrauen Kindern Erster Ehe Zugehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Wÿdumb Welchen die Ehefrau Zeit leben Zu genießen. Nehml. es hat weÿl. Mr Joh: Peter Römus, der gewesene waffenschmid und b. allh. nun seel. eingangs gemeldeter Ehefrauen als seiner hinderbliebenen Wittib in seinem auffgerichteten Codicillo §° 2.do den general nutz und Nießbrauch seiner Verl. Zeit lebens verordnet (…)
Summa summarum der Ehefrauen in den Ehestand zugebrachten Vermögens 429 lb – Schulden 287 lb, Nach deren Abzug 142 lb -denen beÿzurehcnen die helffte ane denen haussteuren 15 lb, der Ehefrauen sammenthfft in den Ehestand Zugehörige Nahrung 158 lb

La tribu du Miroir inflige une amende à Samuel Philippe Mohr parce qu’il fait commerce de pelles provenant de la fonderie de Sarrebruck. Il devra vendre les pelles saisies soit à leur précédent propriétaire soit à un marchand de Strasbourg
1772, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 75-v) Donnerstags, den 2. Aprilis 1772 – Waffenschmid gestraft
In Sachen H. Daniel Bernhard Städel, des hiesigen Handelsmanns, Vor sich und im Namen aller übrigen Hh. Eisenhändler alhier, Klägers, an einem, entgegen und wider Mr Samuel Philipp Mohr, den hiesigen Burger und Waffenschmid, Beklagten, am andern Theil,
auf eingeführte Klag, daß er Mohr mit Eisen und Eisenwaar handle, so ihm als einem Handwercksmann nicht erlaubt ist, mit angehencktem bitt, denselben der Ordnung gemäß abzustrafen, ref. exp. anbei zu verordnent, daß die in dem Kaufhaus saisirte, in sieben Päcken bestehende zween Centner Sandschauflen etwa der durch den auf der Saarbrücker Eisenschmeltz wohnhaffte, M. Bapst, als Vormaligen Eigenthümer, oder durch den Beklagten an niemand anders, als an hiesige Kaufleut verkauft werden, Löbl. Stadt aber des schuldigen Zolls halben ihre Rechte Vorbehalten bleiben sollen, das beklagten Geständnis und Erklärung, daß er dergleichen Schauflen nicht so wolfeil verfertigen, als gemacht von der Schmelz lüfferen könne, er auch deßfalls berechtiget zu seÿn glaube, mit bitte, ihn von der Anklag und Erstattung derer Unkosten nicht nur zu entschlagen, sondern Viemehr die in sein Handwerck laufende rohe und verarbeitete Waar ungehindert hieher kommen zu lassen, ist nach all übrigen angehörten Vor- und Anbringen auch eingesehenen Ordnungen
Erkannt, daß Beklagter wegen gethanen Eingriff in die Handlungun 5 Pfund Straf und in die auf 1 lb 18 ß gesetzte Unkosten, vorbehältlich der von seiten des Kaufhauses deßfalls zu machen habenden Forderung, fällig zu erachten, anbei Zu verordnen seÿe, daß die in dem Kaufhaus liegende sieben Päck Schauflen an niemand anders, als entweder an obigen Bapst von Saarbrücken ausgelüfert, oder an hiesige Hh. Handelsleut verkauft werden sollen.

Anne Marie Blind meurt en 1783 en délaissant cinq enfants de son premier mari. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient aux héritiers à la Krutenau. La masse propre aux héritiers s’élève à 469 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 464 livres, le passif de 1 201 livres.
1783 (4.4.), Not. Zimmer (6 E 41, 1430) n° 578
Inventarium über Weÿland Frn. Annä Mariä gebohrner Blindin Mr Samuel Philipp Mohr des Waffenschmids und burgers allhier gewesener Ehefrauen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1783. -nach ihrem den 16. Martÿ dieses Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen habe (…) So geschehen allhier zu Straßburg den 4. Aprill 1783.
Die Verstorbene Hat ab intestato Zu ihren einigen Erben hinterlaßen. 1° H Johann Peter Römus, Capitaine d’Artillerie, so abwesend in deßen Namen hiebeÿ erschienen hernachgemelter Hr Johann Jacob Remus, deßen eheleiblicher bruder, so von demselben hierzu bevollmächtiger Zuseÿn declarirt, 2° Fr. Anna Maria gebohrne Römussin, H Martin Oberlin des Schiffmanns und burgers allhier Ehegatten, beÿständlich deßelben hiebeÿ Zugegen, 3° H. Johann Jacob Römiis, Waffenschmidt und Burger allhier hiebeÿ Zugegen, 4° Fr. Maria Elisabetha gebohrne Römusin, H Benedict Bamberger des Mahlers und burgers allhier Ehefrau beÿständlich ihres Ehemanns hiebeÿ Zugegen, 5° Fr. Maria Magdalena gebohrne Römussin, H Israel Breuning des Mezgers und burgers alhier Ehefrau beÿständlich ihres Ehemanns hiebeÿ Zugegen Alls fünf ihr der verstorbenen in erster Ehe mit weiland Johann Peter Römus gewesenen Waffenschmidts und burgers allhier ehelich erzeugte und Zu gleichen Antheilen ab intestato nachgelaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane der Krautenau gelegenen und hernach beschriebener eigenthümlichen behausung befunden worden, wie folgt
Ergäntzung der Erben stehend dieser Ehe abgegangenen unveränderten Guts, Vermög Inventarii über der verstorbenen Frn Mohrin und ihres hinterbliebenen Witwers einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, durch weiland H Not. Frantz Heinrich Dautel in A° 1729. errichtet
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der vor weiland H. Not. Frantz Heinrich Dautek den 14.ten Augusti 1758. mit einander auffgerichteten Eheberedung
Der Erben unveränderten Vermögens, Sa. Kleidung und weis Gezeugs 23, Sa. Werckzeugs Zum Waffenschmidt handwerck gehörig 25, Sa. leerer Faß 4, Sa. Silbers 8, Sa. goldener Ring und Geschmeid 4, Sa. Schuld 25, Sa. Ergäntzung (868, Abzug 1029, übertrift um 160), Summa summarum 90 lb – Schulden 560, Der Erben unverändert Passiv onus 469 lb
Diesemnach wird auch des Wittibers unverändert und das gemein und theilbar Guth unter einem Titul und Mass als sein des Wittibers Nahrung gehörig, beschrieben, maßen die Kinder und Erben auf die theilbare Nahrung gäntzlichen verzug thun und soclhe dem Wittiber tam active quam passive überlaßen, Sa. haußraths 67, Sa. Waar und Werckzeugs zum Waffenschmidts handwerck gehörig 49, Sa. leerer Faß 3, Sa. Silbers 3, Sa. golds 8, Sa. Schulden 331, Summa summarum 464 lb – Schulden 1201 lb, Passiv onus 737 lb
Mehr Schulden dann guth 1207 lb – Zweiffelhaffte Schulden in der Erben unveränderte Nahrung zugeltend 119, Zweiffelhaffte Schulden in des Wittiber Nahrung Zahlbar 20 lb
Copia der Eheberedung (…)
Declaratio und respective Vergleich die sowohl Vätter als Mütterliche Verlaßenschafft betreffend – Straßburg den 8. Augusti 1783.
Copia Übergaab und Annahm der von der verstorbenen Fr. Mohrin bis an ihr Lebens Ende wÿdems weis genoßener und inter denen Erben bis dahuer gemeinschafft verbliebenen behausung und Zugehörden (…) ane der Krautenau – Straßburg den 8. Augusti Anno 1783.

Anne Marie Blind meurt à l’âge de 71 ans
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1780-1788 f° 47-v n° 10)
Im Jahr 1783, Sonntag den 16. Martÿ morgens nach Zehen Uhr starb allhier Frau Anna Maria Mohrin Herrn Samuel Philipp Mohr, des Waffenschmidts und burgers allhier gewesene Ehefrau, welche vorhin ehelich Verbunden war mit Weiland Herrn Johann Peter Röhmes dem gewesen. Waffenschmidt und burger allhier, Ihr entseelter Leichnam wurde Dienstag den 18. Ejusdem nach gehaltener Leichenrede in der Kirche Zu St: Wilhelm nachmittag um dreÿ Uhr auf dem Gottesacker S. Galli Christlich Zur Erden bestattet, ihres Alters 71 Jahr weniger 1 tag, Ihre Eltern waren weiland Herr Johann Georg Blind gewesener weis gerber und burger allhier und weiland Frau Anna Maria eine gebohrne Heckmännin [unterzeichnet] Samuel Philipp Mohr als wittiber, Joh: Jacob Römes als Sohn (i 50)

Samuel Philippe Mohr fait vendre du mobilier devant la maison voisine du poêle des Pêcheurs
1783 (10.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1431) n° 599
Verkauf- und Erlös- Register über Hernachbeschriebene Mr Samuel Philipp Mohr, dem Waffenschmied und Burger alhier Zu Straßburg eigenthümlich zuständig geweste und offentlich versteigte Mobilien und Effecten, auffgerichtet Anno 1783.
vor einer neben E. E. Zunft der Fischer Zunftstube gelegenen behausung versteigt und dem meistbietenden überlaßen

Samuel Philippe Mohr se remarie en 1787 avec Anne Barbe Oberlin, fille du batelier Martin Oberlin : contrat de mariage, célébration
1787 (16.11), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 567)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe Herr Samuel Philipp Mohr, der Wittiber, Waffenschmidt und Burger allhier Zu Straßburg, als Bräutigam ane Einem,
So dann Jungfrau Anna Baebara Oberlinin, weiland Herrn Martin Oberlin geweßenen Schifmans und auch Burgers dahier mit fraun Margaretha gebohrner Ulrichin ehelich erzeugte majorenne Tochter, hierzu mit Herrn Johann Jacob Ulrich,dem Schifman und Burger allhier ihrem annoch ohnentledigten Vogt Verbeistandet als Braut ane dem Andern Theil
Straßburg auf freitah den 16. Novembris im Jahr 1787. [unterzeichnet] Samuel Philipp Mohr Als breÿdig Kamm, Anna Barbra Oberleren als Braub

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 13)
Im Jahr 1787 (…) Dienstag den Vierten ejusdem [Novembris] morgens um acht Uhr eben daselbst ehelich eingesegnet worden Herr Samuel Philipp Mohr, der Verwittibte Waffenschmidt und burger allhier welcher Vorhin ehelich Verbunden war mit weiland Frau Anna Maria gebohrner Blindin, und Jungfrau Anna Barbara Oberlinin, weiland Herrn Johann Martin Oberlin des gewesenen Schiffmanns und burgers allhier mit Frau Anna Margaretha gebohrne Ulrichin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Samuel Philipp Mohr als hochzeiter, Anna Barbara Oberlinin als hoch Zeitterin (i 14)

La maison de Samuel Philippe Mohr est vendue par adjudication judiciaire à l’huissier Martha

1803 (12 brumaire 12), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 13 n° 122
Audience du 14 fructidor 11. Entre les Cit. Louis Spielmann, Jean Leonard Froereissen et Jean Georges Hebeisen en qualité d’administrateur de la fabrique du Temple neuf, demandeurs en expropriation forcée comparant par le C. Kern avoué d’une part et Samuel Philippe Mohr taillandier a Strasbourg defendeur defaillant d’autre part
Cit. Martha huissier
Une Maison avec boutique de taillander et petite cour y attenant aisances appartenances et dépendances sise a Strasbourg quay des Bateliers N° 35, d’un côté Daniel Diebler, d’autre la rue des pêcheurs, pardevant ledit quay, parderrière Nicolas Pierlot, Evalué en produit net à 52 fr, Mise à prix par la partie poursuivante 1000 fr – adjugée 4725 francs

Originaire de Sélestat, l’huissier François Joseph Martha épouse en 1802 Marie Françoise Bægert, d’Obernai
Mariage, Obernai (f° 8-v )
Du 5° jour du mois de Ventôse l’an X de la République française. Acte de mariage de François Joseph Martha agé de 25 ans, né à Schlestatt le 18 mars 1776, domicilié à Strasbourg, huissier audiencier au Tribunal civil séant à Strasbourg, fils légitime de Jacques Martha, propriétaire, et d’Anne Marie Klinger conjoints domiciliés à Schlestatt & de Marie Françoise Baegert agée de 25 ans, née à oberné le 2 septembre 1776, domiciliée en cette ville, fille légitime de Léonard Baegert propriétaire et de Françoise Dietrich Conjoints domiciliés à oberné (signé) Martha, fracisca Bægert (i 5)

Registre de population 600 MW 55 (1808 sqq), Rue du Dôme n° 25, p. 357 (i 43)
Martha, Joseph, 27, huissier audiencier, né à Sélestatt, (à Str. depuis an V), (auparavant) Homme de sel 8, Entré le 14 brum. XIII – délogé hotel du trib. Commerce
id. née Bögert, Françoise, 26, Epouse, née à Obernai, (à Str. depuis an VI)
idem, Charles Auguste, né le 13 vend. XI, fils, né à Strasbourg
idem Jean Léonard, né le 26 prai. XII, fils, Strasbourg

François Joseph Martha meurt en 1865 en délaissant cinq enfants ou leurs représentants
1865 (3.8.), M° Keller
Inventaire de la succession délaissée par François Joseph Martha, propriétaire rentier à Strasbourg, décédé le 18 août 1864, à la requête de 1) Benjamin Linder, exécuteur testamentaire 2) Auguste Martha, propriétaire à Strasbourg, 3) Félix Victor Martha Becker comte de Mons, rentier à Aubriat, 4) Marie Françoise Adélaïde Martha, épouse de Jules Augustin Coumes, ingénieur en chef des ponts et chaussées à Strasbourg, 5) Marie Antoinette Pauline Martha, veuve de Charles Voelcker à Lahr, 6) Victor Noetinger, notaire comme maître des droits d’Anna Linder sa femme, 7) Nicolas Jules Linder, conseiller de préfecture à Nice
acp 545 (3 Q 30 260) f° 95 du 9.9. (succession déclarée le 27 janvier 1866)
Succession, mobilier 8425, argent 20.103, 181 obligations Ville de Strasbourg 90.500, une obligation du crédit foncier de France 500, 320 de rentes 3% 7205, 180 de rentes 3% 4050, 108 de rentes 3% , 92 de rentes 3%, 90 de rentes 3% 1940, intérêts 125, total 307.025
9 ha 69. 67 terres ban de Nordhausen
1 ha 96 12 terres ban de Westhausen et Sand
20 ha 31 7 bans de Bolsenheim, Schaeffersheim et Uttenheim
5 ha 72 95 terre ban de Gougenheim, 8 ha 9 41 terre dit ban
7 ha 65 terre ban de Dossenheim
33 ares terres ban de Plobsheim
Une maison à Kœnigshoffen
53 ares 30 prés à la Robertsau
55 ares terres bans de Strasbourg
une rente emphythéotique de 9 h 39 50 froment biens à Dossenheim
une rete de 4 h 65 froment biens à Quatzenheim
Il a été remis à Auguste Martha une somme de 5000 francs à valoir sur ses droits héréditaires

Le 23 août – Dépôt du testament olographe de François Joseph Martha
acp 545 (3 Q 30 260) f° 59-v du 24.8.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 142 (3 Q 31 641) f° 52-v du 24.8. 1865
Testament du 15 juin 1865 – François Joseph Martha. Dans la vue de prévenir toutes dissensions de famille et de simplifier le partage des biens composant ma succession, j’ai fait les dispositions suivantes. 1° Tous mes enfans ayant reçu, outre la part de succession maternelle revenant à chacun d’eux, un avancement égal sur ma succession, j’interdis toute répétition et toute action en rapport ou compte contre eux à ce sujet (…) 3° Je nomme M. Linder, mon gendre, en ville administrateur provisoire de ma succession (…)

Notoriété (deux des héritiers sont les enfants de Benjamin Linder et de Marie Catherine Martha)
1866 (25.1.), M° Keller
Notoriété constatant que le Sr François Joseph Martha est décédé à Strasbourg le 18 août 1865 laissant ses six enfants pour héritiers
acp 550 (3 Q 30 265) f° 35 du 27.1.

Liquidation de la succession
1865 (30.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 143 (3 Q 31 642) f° 26 du 2.1.1866
Liquidation et partage de la succession délaissée par François Joseph Martha, vivant rentier à Strasbourg, décédé le 18 août 1864, entre 1) Auguste Martha fils, propriétaire à Strasbourg, 2) Félix Victor Martha Becker comte de Mons, rentier à Aubriat, 3) Marie Françoise Adélaïde Martha, épouse de Jules Augustin Coumes, ingénieur en chef des ponts et chaussées à Strasbourg, 4) Marie Antoinette Pauline Martha, veuve de Charles Voelcker en son vivant manufacturier à Lahr (Bade), 5) Anna Linder épouse de Victor Noetinger, notaire à Strasbourg, 6) Nicolas Jules Linder, conseiller de préfecture à Nice domicilié à Strasbourg
Masse à partager, mobilier 3404, argent 20.103, 181 obligations de l’emprunt de la Ville de Strasbourg 90.500, intérêts 514, une obligation du crédit foncier de France 500, une inscription de rente 3% 7273, une ä 4110, une rente 4 ½ 2313, une rente 4 ½ 1928, créances sur la maison David Voelcker de Lahr sur compte courant 214.859, une somme (…) 9100
prix d’une maison à Kœnigshoffen 2300, immeubles vendus 85.500, 99.000, 17.980, 14.400, 23.500, 3225, 4550, rente emphythéotique 8625, argent 500, rapport du Sr Martha Becker 6000 – Total 773.505, soit 1/5 154.701

Inventaire dressé après la mort du locataire Antoine Berzat, fabricant de chandelles

1805 (22 frimaire 14), Strasbourg 14 (28), Not. Lex n° 5325
Inventaire de la succession d’Antoine Berzat, fabricant de chandelles – à la requête de Marguerite Sophie née Chaubert la veuve tutrice naturelle de Sophie âgée de 3 ans, Marie Celestine âgée de 7 mois, en présence de Jules Volmer Marchand parfumeur
au logement que la veuve occupé quai des Batelliers n° 35
actif 2610 fr, passif 4696 fr, déficit 2086 fr
Contrat de mariage M° Lex – Cit. Antoine Berzat natif de Montagni département du Rhône et Loire, fils de feu Jacques Berzat marchand et Anne Damas ses père et mère présentement fabricant de chandelles à Strasbourg, Marguerite Sophie Chaubert native de Nancy département de la Meurthe fille de Pierre Chaubert marchand chandellier et D° lhuillier, le 1 nivose 12
Enregistrement, acp 98 F° 56 du 2 ni

François Joseph Martha vend la maison au cordonnier Nicolas Gœddelmann

1808 (1.2.), Strasbourg 12 (17), Not. Wengler n° 2985
François Joseph Martha huissier audiencier près le Tribunal Civil demeurant rue du Dome n° 25
à Nicolas Goettelmann cordonnier demeurant rue des bouchers n° 47
Une maison avec petite cour Pompe Tréfond ses appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des bateliers n° 35, d’un côté une avance et attenante en partie au Sr François Stutel maître chandellier, d’autre le cul de sac des pêcheurs, devant ledit quai, derrière Nicolas Pierlot – acquis de Samuel Philippe Mohr, taillandier sur lequel elle a été vendue par expropriation forcée à la barre du Tribunal Civil le 14 fructidor 11n transcrit au bureau des hypothèques volume 13 n° 122 – moyennant 4200 francs
Enregistrement, acp 104 f° 146 du 1.2.

Originaire de Gommersheim près de Landau en Palatinat, Jean Nicolas Gœddelmann épouse en 1799 Marguerite Barbe Debus, fille du jardinier Jean Georges Debus de la Robertsau
Mariage, Strasbourg (n° 165)
Cejourd’hui 20° Pluviôse l’an VII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Nicolas Goeddelmann, âgé de 25 ans, cordonnier, domicilié en cetet commune depuis deux ans six mois, natif de Gommersheim, Département du Mont-Tonnère, fils d’André Goeddelmann cultivateur audit lieu & de feuë Marie Barbe Renner, d’autre part Marguerite Barbe Debus âgée de 24 ans, domiciliée en cette commune, native de la Rupersau municipalité de Strasbourg, fille de feu Jean Georges Debus, jardinier audit lieu, et de Marie Salomé Klugshertz (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 13 août 1773 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 29 janvier 1775 (signé) Johann Nicolaus Göttelmann, Margaretha Barbara Debusin (i 88)

Jean Nicolas Gœddelmann se remarie en 1826 avec Marguerite Elisabeth Wintersinger, veuve du relieur David Ziegler et fille du garçon batelier Jean Jacques Wintersinger
1826 (29.11.), Strasbourg 2 (60), Me Weigel n° 4487
Contrat de mariage – Jean Nicolas Göddelmann, cordonnier veuf de Marguerite Barbe Debus
Marguerite Elisabeth Wintersinger veuve de David Ziegler relieur
Enregistrement, acp 181 F° 109-v du 5.12. – sous réserve d’apports toute la communauté appartient au mari

Mariage, Strasbourg (n° 462)
Acte de mariage célébré le 14 décembre 1826, Jean Nicolas Goeddelmann, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 13 août 1773 à Gommersheim (Bavière rhénane) domicilié à Strasbourg, Cordonnier, veuf de Marguerite Barbe Debus décédée en cette ville le 16 août 1822, fils de feu André Goeddelmann cultivateur audit Gommersheim et de feu Anne Barbe Renner, Marguerite Elisabeth Wintersinger, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 septembre 1782 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de David Ziegler, relieur décédé en cette ville le 20 février 1824, fille de feu Jean Jacques Wintersinger garçon batelier décédé en cette ville le 24 germinal an V et de feu Catherine Madeleine Brodaug décédée en cette ville le 22 fructidor an IV [unterzeichnet] Johann Nicolaus Göddelmann, Margaretha Elisabetha Ziegler gebohrne Windersinger (i 29)

Inventaire dressé après la mort du locataire Charles Frédéric Weiler, cafetier

1825 (28.6.), Strasbourg 7 (70), Me Stoeber n° 8299
Inventaire de la succession de Charles Frédéric Weiler célibataire et cafetier, décédé le 17 juin dernier – à la requête de 1. Jean Guillaume Weiler, aubergiste demeurant à Thiengen, baillage de Fribourg Grand Duché de Baden, frère germain du défunt, 2. Frédéric Kohler, employé à l’hôpital militaire, père tuteur naturel de sa fille Amélie procréée avec Catherine Elisabeth Weiler sœur du défunt
dans la demeure du défunt quai des Bateliers n° 35
mobilier, dans la salle de café, dans le vestibule, dans la cuisine, dans la cour, dans la chambre à coucher du défunt, dans la chambre du marqueur au grenier, dans la cave, dans la chambre à côté de celle mortuaire 2501 fr, dettes 15.208 fr
Enregistrement, acp 174 F° 12-v du 7.7.

Jean Nicolas Gœddelmann meurt en 1827 en délaissant quatre enfants

1827 (1.8.), Strasbourg 2 (62), Me Weigel n° 4870
Inventaire de la succession de Jean Nicolas Goeddelmann, cordonnier décédé le 19 juillet dernier et de la succession de Marguerite Elisabeth Wintersinger veuve en premières noces de David Ziegler, relieur, et en secondes de Jean Nicolas Goeddelmann, décédée le 21 juillet dernier – à la requête de 1. Marie Marguerite Goeddelmann femme de Frédéric Pflaum, relieur, 2. Salomé Goeddelmann célibataire âgée de 25 ans, Frédéric Pflaum tuteur principal de 1. Nicolas Goeddelmann, compagnon cordonnier âgé de 19 ans et Barbe Eléonore Goeddelmann âgée de 9 ans, héritiers procréés en premières noces avec Marguerite Barbe Debus
Jean Valmy, passementier, tuteur principal de Sophie Ziegler âgée de 15 ans fille du premier lit de la défunte – Contrat de mariage reçu Weigel notaire à Strasbourg le 29 novembre 1826

meubles dans la petite boutique dans différents appartements de la maison
la moitié par indivis 1. à une maison petite cour, pompe, appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg au quai des Bateliers n° 35, formant d’un côté une avance attenant en partie à François Sturm, chanvrier, d’autre le cul de sac dit des Pêcheurs, devant le quai, derrière Nicolas Pierlot – acquise pendant la communauté avec sa première femme de François Joseph Martha, huissier audiencier au tribunal civil suivant acte reçu Wengler notaire le 1 février 1808, Ledit Martha l’avait acquise de Samuel Philippe Mohr, taillandier, suivant jugement d’adjudication au tribunal civil le 14 fructidor 11, transcrit au bureau des hypothèques volume 13 n° 122,- estimée 2100 fr – terres 150 fr, total des immeubles 2250 fr
propre de la défunte, apports 800 fr, passif 120 fr ; propre du défunt, meubles 602 fr, créances 300 fr ; total de l’actif 3152 fr, passif 6396 fr
Enregistrement, acp 185 F° 12 du 7.8.

Marie Marguerite Göddelmann, femme du relieur Frédéric Pflaum, vend son quart de maison à son frère Nicolas Gœddelmann

1830 (23.12.), Strasbourg 2 (71), Me Weigel n° 6822
Marie Marguerite Göddelmann épouse de Frédéric Pflaum, relieur
à Nicolas Göddelmann cordonnier
le quart par indivis appartenant à la venderesse colicitante 1. dans une maison située à Strasbourg au quai des Bateliers n° 35 d’un côté le cul de sac des Pâcheurs, d’autre François Stutel marchand de chandelles, devant le quai – de la succession de Jean Nicolas Göddelmann, cordonnier décédé le 19 juillet 1827 en laissant pour héritiers pour un quart la D° Pflaum, Salomé, Nicolas et la mineure Barbe Eléonore, suivant inventaire dressé par M° Weigel le 1 août 1827, acquis de Joseph Martha, huissier au tribunal civil par acte reçu Wengler notaire le 1 février 1808. Ledit Martha l’avait acquise de Samuel Philippe Mohr, taillandier, suivant jugement d’expropriation rendu au tribunal civil le 14 fructidor 11, transcrit au bureau des hypothèques volume 13 n° 122
2. 15 ares ban de la ville canton Rheinziegeloffen – 1825 fr
Enregistrement, acp 202 F° 37-v du 24.12.

Nicolas Gœddelmann épouse en 1833 Barbe Stoltzer, originaire de Griesheim (près d’Offenbourg)
Mariage, Strasbourg (n° 396)
Du 17° jour du mois d’octobre 1833 à dix heures du matin, Acte de mariage de Nicolas Goeddelmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 mai 1808 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Cordonnier, fils de feu Nicolas Goeddelmann, Cordonnier décédé en cette ville le 19 juillet 1827 et de feu Marguerite Barbe Debus, décédée en cette ville le 26 août 1822, et Barbe Stolzer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 30 novembre 1807 à Griesheim, grand Duché de Bade, domiciliée à Griesheim, fille de Martin Stolzer, Cultivateur, et de Victoire Schneider, conjoints domiciliés à Griesheim ci présents et consentants (signé) N Göddelmann, Barbara Stolzer (i 37)

Nicolas Gœddelmann meurt sans enfant en 1841, propriétaire de la moitié de la maison

1841 (1.7.), Strasbourg 12 (154), Me Noetinger n° 13.605
Inventaire de la succession de Nicolas Goettelmann
fut présente dame Barbe Stoltzer veuve de feu le sieur Nicolas Goettelmann, cordonnier demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de légataire universelle dudit sieur Nicolas Goettelmann son mari décédé à Strasbourg le 4 février 1841, aux termes du testament public du dit défunt reçu par M° Noetinger l’un des notaires soussignés en présence de quatre témoins le 4 février 1839, enregistré le 22 février dernier, Laquelle désirant constater par acte authentique l’importance de la succession de son dit défunt mari, a déclaté que cette succession se compose activement et passivement ainsi qu’il suit, faisant observer au préalable qu’elle était mariée avec le défunt sous le régime de la communauté légale, n’ayant pas fait de contrat de mariage

Meubles et effets 465, garde robe 78, créance de la communauté 988
Maison à Strasbourg. Il dépend de la succession la moitié par indivis d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 35 d’un côté le cul de sac des pêcheurs de l’autre François Stutel marchand de chandelles. Cette maison est évaluée à un revenu annuel de 175 francs représentant un capital de 3500 francs
Immeuble au ban de Strasbourg. Il dépend de la succession la moitié par indivis de 15 ares de terres sis au ban de Strasbourg canton beim Rheinziegelofen (…) La totalité de ces immeubles dépendait de la succession de feu Jean Nicolas Goettelmann vivant cordonnier à Strasbourg, père du défunt mari de la comparante. Celui-ci en a recueilli un quart dans la succession de sondit père dont il était héritier pour pareille portion. L’autre quart a été acquis par lui de Marie Marguerite Goettelmann sa sœur épouse de Frédéric Pflaum remlieur à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Weigel Notaire à Strasbourg le 23 novembre 1830.
Passif, néant. En résumé, la succession se compose 1° de la moitié du mobilier de la communauté 232, 2° de la moitié de la créances 494, 3° de la garde robe 78, total de la masse mobilière 804
4° de la moitié de la maison 3500, 5° de la moitié de la pièce de terre 200, Total général 4504 francs (signé) Barbar Stotzer
acp 289 (3 Q 30 004) f° 34-v

1841, M° Noetinger
Testament du 5 février 1839 par lequel Nicolas Goettelmann cordonnier décédé à Strasbourg le 4 du courant institue sa femme Barbe Steltzer pour sa légataire universelle en pleine propriété
acp 285 (3 Q 30 000) f° 28 du 22.2.

Barbe Stoltzer devient seule propriétaire de la maison en achetant les parts de deux sœurs de son mari défunt.

1841 (5.8.), Strasbourg 12 (155), Me Noetinger n° 13.758
du 5 août 1841 – Fut présente Dlle Barbe Eleonore Goeddelmann, majeure demeurant à Strasbourg, agissant tant en son propre nom qu’au nom et comme mandataire de dame Salomé Goeddelmann épouse du sieur Philippe Voelmy, boucher, demeurant à Berlin, (a vendu)
à dame Barbe Stoltzer, veuve de feu le sieur Nicolas Goeddelmann cordonnier à Strasbourg, elle y demeurante acquéreuse ci présente et acceptant
La moitié par indivis des immeubles ci-après désignés dont l’autre moitié appartient déjà à l’acquéreuse ainsi qu’il sera expliqué ci-après, savoir 1° une maison avec appartenances et appartenances sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 35, tenant d’un côté au cul de sac des pêcheurs, de l’autre à François Stutel, marchand de chandelles donnant par devant sur le quai
2° et environ 15 ares de terre arable au ban de Strasbourg canton dit beim Rheinziegelofen (…). Ces immeubles dépendaient de la succession de feu Jean Nicolas Goeddelmann vivant cordonnier à Strasbourg qui a laissé pour seuls héritiers chacun pour un quart ses quatre enfants savoir 1° deme Marie Marguerite Goeddelmann épouse de Frédéric Pflaum relieur à Strasbourg 2° le Sr Nicolas Goeddelmann mari de l’acquéreuse, 3° la dame Voelmy, 4° et la dlle Goeddelmann comparante, ainsi qu’il résulte de l’inventaire après le décès dudit défunt dressé par M° Weigel notaire à Strasbourg le premier août 1827. La dame Pflaum a vendu sa part indivise dans lesdits immeubles à son frère Nicolas Goeddelmann mari de l’acquéreuse cuisine contrat passé devant ledit M° Weigel le 23 décembre 1830. Ledit Sr Nicolas Goeddelmann est décédé à Strasbourg ke 4 février dernier après avoir institié pour sa légataire universelle la dame Barbe Stoltzer son épouse aux termes de son testament public reçu par M° Noetinger l’un des Notaires soussignés le 4 février 1823 enregistré à Strasbourg le 22 février dernier. Enfin au moyen de la présente licitation, la dame veuve Goeddelmann se trouve seule propriétaire de la totallité des immeubles susdésignés – pour le prix de 3388 francs
acp 290 (3 Q 30 005) f° 4-v

Barbe Stoltzer hypothèque la maison au profit du propriétaire Jacques Gustave Albert Gæckler

1852 (19.3.), Strasbourg 4 (108), Not. Lauth n° 5175
Obligation du 19. Mars 1852 – A comparu Dame Barbe Stoltzer, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve sans enfans du sieur Nicolas Goeddelmann en son vivant cordonnier en la même ville (a reconnu devoir)
à M. Jacques Gustave Albert Gaeckler, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 6000 francs
hypothèque spécialement une maison sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 35, avec droits, aisances, appartenances et dépendances, tenant d’un côté au sieur François Stutel, marchand de chandelles, de l’autre au cul de sac des pêcheurs donnant par devant sur le quai. (…)
Déclare la débitrice que cet immeuble lui appartient en toute propriété, savoir moitié pour l’avoir recueilli dans la succession de son défunt mari susnommé qui est décédé sans délaisser d’héritiers à réserve & qui l’a institué sa légataire universelle aux termes de son testament public dressé par M° Noetinger, notaire à Strasbourg, le 4 février 1839, enregistré, et l’autre moitié au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de Dlle Barbe Eléonore Goeddelmann, majeure, demeurant à Strasbourg et de dame Salomé Goeddelmann épouse du sieur Philippe Voelmy, boucher, demeurant à Berlin, aux termes d’un contrat de vente reçu par ledit M° Noetinger le 5 août 1841, enregistré. Feu le Sr Goeddelmann, mari de la débitrice, avait recueilli la moitié de sa moitié de cet immeuble dans la succession de son père le sieur Jean Nicolas Goeddelmann, vivant cordonnier à Strasbourg, et avait acquis l’autre quart de sa sœur dame Marie Marguerite Goeddelmann épouse du sieur Frédéric Pflaum, relieur à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Weigel, notaire à Strasbourg, le 23 décembre 1830.
Cet immeuble avait dépendu de la succession du sieur Nicolas Goeddelmann, père et après son décès était échu à ses quatre enfants le sieur Goeddelmann mari de la débitrice, Dlle Barbe Eleonore Goeddelmann, la dame Voelmy et la dame Pflaum, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé par le dit M° Weigel le premier août 1827. Déjà du vivant du sieur Goeddelmann père, l’immeuble hypothéqué était grevé d’une somme de 3160 francs (…)

Barbe Stoltzer hypothèque la maison au profit du propriétaire Philippe Jacques Rasp

1854 (31.7.), Strasbourg 4 (111), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 6623
Obligation du 31 Juillet 1854 – A comparu Dame Barbe Stoltzer, mercière, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve sans enfans du sieur Nicolas Goeddelmann, en son vivant cordonnier en la même ville (reconnaît devoir)
à M. Philippe Jacques Rasp, propriétaire demeurant & domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 600 francs
hypothèque spécialement une maison sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 35, avec droits, aisances, appartenances et dépendances, tenant d’un côté au sieur François Stutel, marchand de chandelles, de l’autre au cul de sac des pêcheurs donnant par devant sur le quai. (…)
Déclare la débitrice que cet immeuble lui appartient en toute propriété ainsi qu’elle en a justifié à M. Rasp qui le reconnaît, et qu’il est grevé (…)

Barbe Stoltzer hypothèque la maison au profit de l’agent d’affaires Henri Grombach

1854 (14. 8.br), Strasbourg 4 (111), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 6724
Obligation du 14 octobre 1854 – A comparu Dame Barbe Stoltzer, mercière, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve sans enfans du sieur Nicolas Goeddelmann, en son vivant cordonnier en la même ville (reconnaît devoir)
à M. Henri Grombach, agent d’affaires demeurant & domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 1020 francs
hypothèque spécialement une maison sise à Strasbourg au quai des bateliers N° 35, avec droits, aisances, appartenances et dépendances, tenant d’un côté au sieur François Stutel, marchand de chandelles, de l’autre au cul de sac des pêcheurs donnant par devant sur le quai. (…)
Déclare la débitrice que cet immeuble lui appartient en toute propriété ainsi qu’elle en a justifié à M. Grombach qui le reconnaît, et qu’il est grevé (…)

Barbe Stoltzer loue la maison à l’agent d’affaires Jacques Luck en s’y réservant un logement

1856 (21.8.), M° Roessel aîné
Bail – Barbe Stoltzer veuve de Nicolas Goettelmann vivant cordonnier à Strasbourg, pour trois, six ou neuf ans du 29 septembre prochain
à Jacques Luck, agent d’affaires à Strasbourg
une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 35, moyennant un loyer annuel de 400 francs
Le 28. août 1856 – Modification du bail ci-dessus portant que la V° Goeddelmann se réserve une chambre et une cuisine dans la maison de derrière, mais sans diminution de fermage
acp 453 (3 Q 30 168) f° 17-v du 25.8.

Barbe Stoltzer expose infructueusement la maison aux enchères

1856 (9. Xbr), M° Noetinger
Cahier des charges pour parvenir à la vente d’une maison à Strasbourg quai des Bateliers n° 35, dressé à la requête de Barbe Stoltzer veuve de feu Nicolas Goedelmann, vivant cordonnier à Strasbourg
acp 455 (3 Q 30 170) f° 94 du 16.Xbr

Barbe Stoltzer veuve de Nicolas Gœddelmann vend la maison à Abraham Weill

1857 (3. 9.br), Strasbourg 4 (115), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 8388
A comparu Dame Barbe Stoltzer, sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve sans enfans du Sr Nicolas Goeddelmann, en son vivant cordonnier en la même ville (vend)
à M. Abraham Weill, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, à ce présent et acceptant
Une maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg au quai des bateliers ancien numéro 35, nouveau N° 14, tenant d’un côté au Sr François Stutel, marchand de chandelles, de l’autre côté au cul de sac des pêcheurs et donnant par devant sur le quai. Cet immeuble inscrit à la matrice cadastrale section O Numéro 704. Sont compris dans cette vente cinq poêles en fonte et en fayence avec tuyaux et pierres (…). La venderesse est devenue propriétaire de ladite maison et de ses dépendances, savoir de la moitié pour l’avoir recueillie dans la succession de son défunt mari susnommé qui est décédé sans délaisser d’héritiers à réserve et qui l’a instituée sa légataire universelle aux termes de son testament public dressé par M° Noetinger, notaire à Strasbourg, le 4 février 1839, enregistré, et de l’autre moitié au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de Dlle Barbe Eléonore Goeddelmann, majeure, demeurant à Strasbourg et de dame Salomé Goeddelmann épouse du Sr Philippe Voelmy, boucher, demeurant à Berlin, aux termes d’un contrat de vente reçu par ledit M° Noetinger le 5 août 1841, enregistré. Feu le Sr Goeddelmann, mari de la venderesse, avait recueilli la moitié de sa moitié dudit immeuble dans la succession de son père le Sr Jean Nicolas Goeddelmann, vivant cordonnier à Strasbourg, et avait acquis l’autre moitié de sa moitié de sa sœur dame Marie Marguerite Goeddelmann épouse du Sr Frédéric Pflaum, relieur à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Weigel, notaire à Strasbourg, le 23 décembre 1830. La dame Pflaum, la Delle Goeddelmann et la dame Völmy avaient recueilli chacune un quart dudit immeuble dans la succession de M. Jean Nicolas Goeddelmann, cidessus nommé leur père, dont elles avaient été seules héritières conjointement avec le Sr Goeddelmann mari défunt de la venderesse, ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par ledit M° Weigel le premier août 1827. M. Goeddelmann père avait été propriétaire de l’immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite de M. Joseph Martha, huissier à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par M° Wengler, alors notaire à Strasbourg le premier février 1808. Enfin M. Martha avait acquis cet immeuble dans l’expropriation forcée poursuivie contre M. Samuel Philippe Moser, taillandier à Strasbourg, aux termes d’un jugement d’adjudication rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 14 fructidor en XI ère républicaine, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 2 brumaire suivant volume 12 numéro 122. – La présente vente a été conclue pour le prix de 7000 francs
acp 464 (3 Q 30 179) f° 25-v du 7. 9.br

Originaire de Bischheim, le marchand colporteur Abraham Weill épouse en 1836 Anne Marie Weyl d’Epfig
Mariage, Epfig (n° 21)
Le 21° jour du mois de Juillet 1836 à dix heures du matin. Acte de mariage d’Abraham Weill majeur d’ans, profession de marchand colporteur domicilié à Bischheim bas Rhin, âgé de 26 ans, né à Bischheim arrondissement de Strasbourg le 21 avril 1810 fils légitime de Lehmann Weill agé de 54 ans, marchand colporteur domicilié audit Bischheim ci présent et consentant et de feu Marie Anne Weill décédée sans profession agée de 41 ans audit Bischheim et vivant domiciliée audit lieu le 28 Xbre 1825,
Et de Anne Marie Weyl majeure d’ans, née à Epfig le 27 décembre 1811, fille légitime de feu Aron Weil décédé en cette mairie âgé de 58 ans vivant Boucher audit Epfig le 14 avril 1827 et de feue Dina Schul décédée en cette mairie âgée de 52 ans sans profession le 21 août 1826. (…) signé à l’exception de l’épouse, du troisième et quatrième temoin qui ont déclaré ne savoir écrire qu’en lettres hébraïques, (signé) Weil (i 12)

Registre de population 600 MX 303 (1850 sqq) i 121
Weil, Abraham, Bischheim 21 avril 10, h.m., propriétaire, israélite, français. – Incapable pour la liste Electorale, condamné le 3. 9.b 1855 p. la cour de Colmar à 3 mois de prison à 25 francs d’amende & les frais de procès p. abus de confiance. Réhabilité par décret impérial en date du 8 février 1867.
id. née Weil, Marianne, Epfig 11, f. m., sa femme, israélite, française
id. Aron, 37, g. son fils, israélite, français
id. Rosalie, 1° juin 41, f. sa fille, israélite, française
id. Sophie, 30 mars 43, son fils, israélite, français
id. Isaac 39, g. son fils, israélite, français – p.p. l’Amérique 1857, décédé à Donaldsonville (en Amérique) le 20 7.b 1858
Geismars, Rosalie, Epfig, 44, f. nièce, israélite, française, (à Str. depuis) 10 juillet 60, (auparavant) St Nicolas

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Madeleine Adolph, femme séparée de Xavier Metz

1859 (26. 7.br), Strasbourg 15 (100), Not. Momy (Hippolyte) n° 5717
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Adolph épouse séparée quant aux biens de Xavier Metz
L’an 1859 le Lundi 26 septembre à deux heures de l’après-midi, en la maison sise à Strasbourg, quai des bateliers n° 14 où est décédée le 7 juillet dernier dame Marie Madeleine Adolph, épouse séparée quant aux biens de Xavier Metz ci devant percepteur. A la requête de demoiselle Marie Louise Amélie Metz, en religion sœur Cléomène, sœur de la Charité de Saint Vincent de Paul présentement attachée à l’hospice des Orphelins à Strasbourg, agissant en qualité de seule et unique héritière de la dite dame Metz sa mère (…) laquelle était séparée de biens avec son mari, en vertu d’un jugement rendu contradictoirement par le tribunal civil de première instance séant à Schlestadt le 21 juillet 1842 (…) qui a reçu son exécution au moyen d’une liquidation de reprises dressée contradictoirement entre les époux Metz devant M° Zaepffel notaire à la résidence de Benfeld le 12 août 1842
Objets mobiliers 297
Immeubles, au ban de Kogenheim (2 ha 79 a 52) – Réclamations passives 2000 francs
acp 481 (3 Q 30 196) f° 84-v du 5. 8.br (succession déclarée le 14 9.bre 1859)

La maison revient ensuite au fils d’Abraham Weil, Aron Weil qui épouse en 1872 Ernestine Willard, originaire d’Ingwiller

1872 (4.11.), M° Stromeyer
Ehevertrag zwischen dem Handels-Commis Aaron Weil zu Straßburg, volljähriger Sohn des Eigenthümers Abraham Weil und Maria Anna Weyl zu Straßburg, einerseits
und der Fräulein Ernestine Willard volljährig von Ingwiller, Tochter des ehemaligen Kaufmanns Joseph Willard und der Sara Baer Wittwe des vorigen, anderselts
die Brautleute bestimmen sich die auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft
Schenkung der Eltern des Bräutigams, 1) 34 5% Obligation au porteur der Stadt Paris, Emission 1871, nach des Cours zu 260 Franks eine Werth von 8840 fr. 2) die Summ von 2600 fr. 3) Bargeld 560, 4) Mobilien zu 1000 fr. zusammen 13.000 fr.
Schenkung der Mutter der Braut, baargeld 7000 fr, Mobilien 1000, zusammen 8000 fr. Obige 7000 fr. bilden die Herausgabe einer noch nicht liquidirten vaterlichen Hinterlassenschaft-Inventar Notar Risch zu Ingwiller vom 24. März 1859.Nach Artikel 9 des Ehevertrags vermachen sich die Brautleute gegenseitig im Todesfalle die lebenlängliche Nutznießung zu Hälfte ihres Vermögens, Sind Kinder vorhanden so ist sie nichtig
acp 610 (3 Q 30 325) f° 11 du 13.11.



12, rue des Dentelles (ancien n° 5)


Rue des Dentelles n° 12 (ancien n° 5) – VII 65 (Blondel), P 961 (cadastre)

Reconstuite par Jean Chrétien Rœderer, 1746

Dentelles 12 (août 2015)Dentelles 12, Ill (juillet 2015)
Façade rue des Dentelles (août 2015). L’ancien n° 5 est le premier bâtiment
Façades sur l’Ill (septembre 2007). L’ancien n° 5 est le premier bâtiment à gauche.

La maison qui est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du maître de cuisine Etienne Scherer. comprend notamment un auvent long de trente pieds vers la rue et vers la rivière une galerie en bois et une risberme dans laquelle se trouve un escalier. Le marchand Auguste Goll achète la maison en 1600, il acquiert en 1624 de son voisin une bande de terrain le long de son bâtiment avant. Une sentence que rendent le 19 mars 1629 les préposés aux Communaux confirme que deux éviers font partie de la vente. La maison appartient à des tanneurs depuis 1658 : Jacques Mænnel puis son fils Jean, Jean Charles Haderer (1714), le réformé Benjamin Büry qui fait refaire en pierre la risberme écroulée. Jean Chrétien Rœderer achète en 1745 la maison qu’il fait reconstruire l’année suivante. Il aménage en 1749 la risberme en y construisant un encorbellement et une buanderie et la ruelle en y posant un égout souterrain. Il est autorisé en 1751 à 1779 à fermer la ruelle par une porte. Il fait enfoncer en 1755 deux pieux dans la rivière pour y amarrer ses bateaux et éviter qu’ils ne gênent ceux qui passent l’écluse. Il se plaint en 1783 puis en 1789 que le courant qui provient de la décharge du moulin Dinsenmühle abîme les fondations de sa maison. Il fait refermer sans autorisation la ruelle qu’il doit rouvrir en 1789.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 129 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la première à gauche du repère (i) : porte suivie de six soupiraux, trois étages à sept fenêtres chacun, toiture à un étage de lucarnes et deux niveaux de séchoirs. On voit en (i-a) les deux bâtiments qui longent la ruelle. La façade (a-b) vers la rivière comprend deux portes au rez-de-chaussée, trois étages à six ouvertures chacun, la toiture a trois niveaux de séchoirs. La cour A représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral est (2-3) à rez-de-chaussée et deux étages, l’arrière (3-4) du bâtiment sur la rivière et l’arrière (4-1) du bâtiment central vers la ruelle.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 12.


Cour A
Bâtiment vers la rivière et ruelle (années 1950, AMS cote 1 Fi 148 n° 69

Déjà propriétaire de la voisine, le tanneur Jean Henri Knoderer achète la maison en 1827 et la réunit à une plus grande propriété (voir ensuite l’ancien n° 4).


Entrée de la venelle, rue des Dentelles (septembre 2017)

mai 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1827 (réunion à la voisine). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Etienne Scherer, maître de cuisine, et (1576) Apollonie, veuve de l’aubergiste Grégoire Hügel puis (1582) Salomé Thoni, d’abord (1587) femme de l’aubergiste Albert Wanner – luthériens
1600 v Auguste Goll, marchand, et (1611) Dorothée Steurnagel – luthériens
1658 v Jacques Mænnel, tanneur, et (1645) Susanne Gassner – luthériens
1695 h (copropriétaires) Jean Mænnel, tanneur, et (1677) Anne Catherine Griesbach, d’abord (1674) femme du tanneur Jean Joachim Rau – luthériens
Georges Mænnel, tanneur, et (1698) Marie Cléophée von Türckheim – luthériens
1714 v Jean Charles Haderer, tanneur, et (v. 1700) et Marthe Leib, veuve du tanneur Jean Papelier – luthériens
1715 v Benjamin Büry, tanneur et aubergiste à Wasselonne, et (1690) Anne Schumacher – réformés
1745 v Jean Chrétien Rœderer, tanneur, et (1732) Marie Susanne Ottmann puis (1745) Dorothée Karcher – luthériens
1804 h Jean Frédéric Charles Rœderer, teinturier, et (1769) Marie Madeleine Rœderer – luthériens
1824 h François Charles Rœderer et Marie Madeleine Rœderer
1827 v Jean Henri Knoderer, tanneur, et (1818) Marie Salomé Eckert

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 525 livres en 1690, 1600 livres en 1735

(1765, Liste Blondel) VII 65, Jean Chretien Röderer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reterer, 6 toises, 7 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 961, Knoderer, Henri, tanneur – maison, sol, cour, tannerie – 5 ares

Locations

1712, Henri Flachs et Elisabeth Stahl
1716, Georges Samuel Mosseder
1719, Luc Heyer, fabricant de chausses, et Daniel Schopffer, apprêteur de tabac
1794, Jean Henri Knoderer l’aîné, tanneur
1807, Georges Frédéric Roggenbach, aubergiste
1808, Joseph Magaty, capitaine retiré
1810, Philippe Jacques Biskamm, sergeant de patrouille

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 215-v
Le maître de cuisine Etienne Scherer règle 3 livres 3 sols 8 deniers pour sa maison face à la rue Escarpée, à savoir un auvent (30 pieds de long en saillie de 1 pied ½ et 3 pouces), vers la rivière une risberme dans laquelle se trouve un escalier (44 pieds de long, 5 pieds ½ de saillie), deux latrines contiguës maçonnées (6 pieds de large, 2 pieds de saillie), une galerie en bois reposant sur des lattes et des pieux (31 pieds de long, 5 pieds ½ de saillie), en haut de la maison un caisson de jardin en pierre sur six corbeaux en pierre (19 pièces de long, 6 pieds ½ de saillie), en bas vers la rivière. un plateau (5 pieds ½ de long, 6 pieds ½ de saillie).

Anderseits Spitzengaß
Steffan Scherer Der Kuchenmeister hatt vor seinem Hauß vornen gegen dem Geÿgäßlin Oben ein Wettertechlin xxx schu lang, vnd i+ schu iij zoll herauß, hatt auch hinden vff d. Wasser ein Landvestin, darinnen ein Stegen xliiij schu lang, vnd v+ schu herauß, Darauff Zweÿ vffgemaurte Profeÿ aneinand. vj schu breÿt, ij schu heraus, Ein Gang von holtzwerckh mitt Latten vnd Pfaëlen vfschlagen xxxj schu lang vnd v+ schu herausser, Oben am Hauß ein steinerin Garten Casten vf vj steinerin Kaëpffern xix schu lang, ij schu herauß, Vnden vf dem Wasser ein prütschen v+ schu lang, vi+ schu herauß, Bessert &, iij lb. iij ß. viij d.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 246-v
Inscription du cens établi par les Préposés au bâtiment en 1715

Herr Benjamin Büri der rothgerber und Stuben würt zu Waßlenheim, soll von einer steinern Landvest, welche Er A° 1715. 44. schuh Lang: und 10 schuh breit an Seiner in der Spitzengaß gelegenen behaußung hatt machen laßen, Jährlichen auff Johannis Baptæ Und A° 1716. i.mo, 12 ß
Prot: 1716. fol. 24.*
(Quittungen 1727-1741)
Neuzb fol 618

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 618
Report du même cens et inscription de deux autres. Celui établi en 1751 pour la porte qui ferme la ruelle est supprimé en 1779.

alzb. 246-b
Benjamin Bury der Rothgerber und Stuben würth zu Waßlenheim, solle von einer Steinern Landvest, welche Er Anno 1715. 44. sch. lang: und 10 sch. breit an seiner in der spitzengaß gelegenen behaußung hatt machen laßen, Jahrs auf Joh. Baptæ (id est 24 Junii), 12 ß
(Quittungen 1741-1751)
[in margine :] 6. Messidor – 8. Vendem.

Röderer solle ferner Von einem 32 schuhe Lang, und 3. schuh Vom Hauß Herauß gehenden dohlen Zum S: V: Secret an Obiger behaußung, jahrs auf Michaelis, und Laut Prot. de A° 1749. fol.. 122. A° 1750. I.mo (id est 29. Sept) 7 ß 6 d
[in margine :] dieser dohlen ist nicht mehr vorhanden
Er solle ferner für die erlaubnus das gäßlein neben seinem Hauß mit einem gatter Zubeschließen Jahrs auf Weÿhenachten Jahrs Laut Prot. de A° 1751. fol. 135. A° 1753. I.mo, 14 ß 6 d
[in margine :] Laut Erk..Gn. Oberbauherren vom 9. febr. 1779. fol. 213. Zu streichen
(quittungen 1752-an 10)
C 265

Joh: Christmann Röderer
David Bury von Waßlenheim
Joh: Jacob Ott der mittler laut verschr, vom 2 Therm. 5 J.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1627, Préposés au bâtiment (VII 1342)
Auguste Goll et ses frères et sœurs sont autorisés à remplacer le plateau fixé à des pieux par un plateau flottant (18 pieds de long sur 6 pieds de large) qui peut être attaché selon le niveau de l’eau. Les préposés aux communaaux devront établir un loyer.

(f° 59)-v Sambstag 28. Aprilis – Pritsch vff der Preüsch
Augusto Gollen Ist von den dreÿ. deß Pfenningthurns Vergunt hinder sein vnd seiner mitgeschistrig Hauß in Spitzengaß, ahn statt der bißher vff Pfäll außgelegten Pritschen vff die Preusch ein schwebende Pritsch 18 sch. lang vnd 6 sch breyt also Zu mach. vnd anzuhencken, dieße an dieselbe beÿ Kleinem seichem waßer, so viel die notturfft erfordert hienauß rucken möge. Ist Ein Zinß daruff Zuschlag. den Allmendt herren Vorbehalten.

1715, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Le tanneur Jean Büri demande l’autorisation de refaire en pierre la risberme écroulée (44 pieds de long, 10 pieds de large). Les préposés se rendent sur place, donnent leur accord en taxant à 12 sols le terrain enclos

(f° 173) Dienstags den 4. Junÿ 1715 – Benjamin Buri p° einer Landfest
Augenschein eingenommen in Benjamin Buri des Rohtgerbers in der Spitzengaßen gelegenen behausung, an deren Er die verfallene Land fest so 44. schuhe lang und 10. schuhe breit gewesen, Von steinen machen Zulaßen gesinnet ist, und deßwegen umb erlaubnus angesucht hatt. Erk. Bedacht.

(f° 183) Dienstags den 9. Julÿ 1715 – Benjamin Buri
Wegen des an selbigem tag an Benjamin Buri des Rohtgerbers, in der Spitzengaßen gelegenen behausung eingenommenen augenschein pt° der Landfest ist Erk. ut ante [ist demselben in seinem begehren Willfahrt, und soll das allmend das Er einzäunen will, abgemeßen und wann daßelbe eingezäunt sein Würdt, der allmend Zinß, den Er Jährlich davon Zu bezahlen haben würdt, regulirt werden]

1716, Préposés au bâtiment (VII 1387)
(f° 24-v) Dienstags den 24. Martÿ 1716 – Benjamin Buri Landvest
Ingleichem ist Herrn Benjamin Buri verfertigte steinere Landt fest, so 44 schuhe lang und 10. schuhe breidt auff 12 ß d taxirt worden.

1746, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Chrétien Rœderer le jeune est autorisé à poser sur la place Saint-Thomas le bois destiné à la nouvelle maison qu’il fait construire rue des Dentelles et de l’y faire charpenter. Iil déclare s’être déjà entendu avec les préposés de l’église.

(f° 76-v) Dienstags den 18. Ejusdem [Octobris 1746] – Joh: Christmann Röderer
Christmann Röderer Jun. der Gerber Bittet um erlaubnus, das Holtz Zu seinem Bauenden Neüen Hauß in der Spitzengaß, auf dreÿ Monat Lang auf St. Thomas plan Zulegen und Zu Zimmern, mit Vermelden, er Habe schon mit dem Vorgesetzten beÿ dasiger Kirch deßhalben geredet, die jhme solches nicht schwehr machen. Erkannt gegen erlag 3. lb s Zinß Willfahrt. dt. 3. lb

1747, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Jean Chrétien Rœderer demande un extrait du procès verbal daté du 19 mars 1629 qui pour terminer le procès avec un voisin concernant la venelle entre leurs maisons

(f° 162-v) Dienstag den 19. Ejusdem [Septembris] – Joh: Christmann Röderer
H. Johann Christmann Röderer der Rothgerber bittet um einen Extractum Protocolli Vom 19. Martÿ 1629 dardurch Zuerweißen, daß der Schlupff an seinem Hauß in der Spitzengaß, wegen welchem er mit seinem Nachbarn in process Verwickelet, Zu seinem Hauß gehöre, Erkannt, Willfahrt.

1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Jean Chrétien Rœderer demande l’autorisation (1) de construire un encorbellement sur l’eau au-dessus de sa risberme (44 pieds de long, 9 pieds de profondeur d’un côté, se terminant en pointe de l’autre côté), (2) de construire une buanderie sur la même risberme (9 pieds de long, 12 pieds de profondeur), (3) d’établir un égout souterrain jusqu’à la rivière dans la ruelle à côté de sa maison (32 pieds de long, à 3 pieds de la maison). Les préposés donnent leur accord contre un cens annuel de 7 sols 6 deniers

(f° 122-v) Mittwoch den 27. Augusti 1749. – Joh: Christmann Röderer Jun.
An Johann Christmann Röderer Jun. Hauß an der Spitzengaß, welcher um erlaubnus gebetten 1.mo Hinden an sein Hauß gegen dem Waßer, über seine Landfest /:wovon er Laut Statt Zinßbuch fol: 618. 12 ß Zinß Zahlt:/ einen 44 schuhe lang, Oben 9. schuhe tieff, und Unden Am Andern ende des Haußes sich außspitzend, oder auff lauffenden Überhang, 2.do auf erstgedachte Landfest ein dem Waßer nach 9. schuhe Lang, und 12. schuhe tieffe Bauchkuchen, und 3.tio in dem allmendtgäßel neben seinem hauß, einen biß an das Waßer 32 schuhe Lang und 3 schuhe Vom Hauß Heraußgehenden dohlen, alles beditt unter der Erd machen Zulaßen. Erkandt in allem Willfahrt, solle allein wegen des dohlens 7 ß 6 d Zinß des Jahrs bezahlen, so er acceptirt.

La veuve du tanneur Jean Hemmet se plaint de la descente de latrines en bois que Jean Chrétien Rœderer a été autorisé un mois auparavant à mener dans l’égout à l’extérieur de la maison. Les préposés ordonnent de déplacer la descente à l’intérieur de son mur.

(f° 131) Mittwochs den 1. Octobris 1749. – Joh: Christmann Röderer Jun.
An Johann Christmann Röderer Jun. des Rothgerbers Hauß an der Spitzengaß, welcher Zu dem jenigen S: V: Secret warzu jhme am 27. Augusti Letzthin ein dohlen erlaubt worden, einen Höltzen Trichter außerhalb an seinem Hauß hinabmachen laßen, worwieder sich Frau Maria Susanna, weÿl. Johannes Hemmet des Rothgerbers Wittib, welche ihre Wohnstub gerad gegen über hat, wegen übles aspects und geruchs sich Höchstlich beschwehrt. Erkannt, solle Röderer den Trichter wieder Hinwegthun und das Secret jnnerhalb der Maur Richten.

1751, Préposés au bâtiment (VII 1404)
Jean Chrétien Rœderer est autorisé à mettre une porte à l’entrée de la ruelle qui mène à la Bruche pour éviter que les chiens ne dévorent les peaux, se protéger des voleurs et éviter que des soldats ne s’y battent après avoir affirmé que ses voisins Jean Jacques Buschard et Daniel Dürr ont donné leur accord. La porte sera fermée à clé la nuit, les voisins devront en avoir une clé.

(f° 135-v) Sambstags den 18. Decembris 1751. – Joh: Christmann Röderer Jun. Stdtzßb. f. 618.b
An dem Von der Spitzengaß gegen der Breüsch Hinab gehenden Gäßel neben Johann Christmann Röderer Jun. des Rothgerbers Hauß, welcher um erlaubnus gebetten Oben an dießes Gäßlein ein beschließigen Gatter Zumachen, solchen beÿ Nacht Zeit Zuzuschließen, um theils seine Häute im Waßer Vor denen Hunden, die jhme öffters davon freßen, und Vor denen dieben Zubeschützen, und theils Zuverhindern, daß die Soldaten nicht mehr, wie gar Offt geschehen, darinn Duelliren Können, deßen Johann Jacob Buschar der Rothgerber, und Daniel Dürr der fischer Beÿde in dießem Gäßel wohnende Nachbaren auch Zufrieden, und selbsten darum gebetten.
Erkannt, gegen 4 ß 6 d Zinß, des Jahrs Willfahrt, jedoch nur so lang, als es Mhh. belieben wird, mit dem anhang daß er jedem deren Nachbaren einen schlüßel geben den gatter auch in feuers: Nöthen alsobald eröffnen solle, so er alles bewilligt.

1755, Préposés au bâtiment (VII 1406)
Jean Chrétien Rœderer est autorisé à enfoncer deux pieux dans la rivière pour amarrer ses bateaux et éviter qu’ils ne gênent ceux qui passent l’écluse.

(f° 66-v) Mittwochs den 19. Martÿ 1755 – seÿnd folgende Augenschein eingenommen worden – Joh: Christmann Röderer
Hinder Johann Christmann Röderer des Rothgerbers Hauß an der Spitzengaß, welcher um erlaubnus gebetten Zweÿ Pfähl in die Preüsch Zuschlagen, sein schiff an Beÿden enden daran anzunähern, damit es nicht in dem Wasser Herumtreiben, und denen durch die schleüß gehenden schiffen hinderlich seÿn möge, Erlaubt Unterhalb daßiger Pritsch und in derselben flucht Willfahrt.

1777, Préposés au bâtiment (VII 1417)
Le maître maçon Michel Meyer est autorisé à ravaler la maison de Jean Chrétien Rœderer.

(f° 200-v) Dienstags den 29. Aprilis 1777. – Hr Rathh. Christmann Röderer, Gerber
Mr. Michael Meÿer, der Maurer nôe Herrn Exsenatoris Christmann Röderer, des Gerbers, bittet ihme zu erlauben an deßen Behausung ane der Spitzengaß gelegen den Bestich Zu repariren. Erkannt, Willfahrt.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Jean Chrétien Rœderer supprime la porte qui ferme la ruelle. La taxe correspondante est supprimée.

(f° 213) Dienstags den 9. Februarÿ 1779. – H. Rathh. Johann Christmann Röderer (Stzb. fol. 618.a) – H. Exsenator Joh: Christmann Röderer, der Rothgerber bittet, da das thor an dem Gäßel neben seiner Behausung der Spitzengaß wieder weg ist, ihme die davon in Gefolg Erkanntnus vom 18. Decembris 1751. seithero gerichtete 4. ß. 6. d jährlichen Zinses wieder zu streichen. Erkannt, Willfahrt.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Jean Chrétien Rœderer se plaint que le courant qui provient de la décharge du moulin Dinsenmühle abîme les fondations des maisons le long de la rivière. Les préposés ordonnent à l’inspecteur Boudhors de faire une enquête.

(f° 282-v) Freÿtags, den 16. Maji 1783 – H. Rathh. Christmann Röderer, Rothgerber
In der Spitzengaß, da Herr Rathh. Christmann Röderer, der Rothgerber geklagt, daß die Häuser alda gegen dem Wasser grosen Schaden leiden wann der Ablaß der Dinsen Mühl aufgezogen ist, da nun eben damalen der Ablaß solcher Mühl aufgezogen war, so hat man gar deutlich wahrgenommen, daß der gantze Strohm auf die Häuser schieset, wodurch sonder Zweifel die Fundamenter Noth leiden. Erkandt, Seie durch Herrn Bau Inspector Boudhors Zu untersuchen, wie diesen Schaden abgeholfen werden könne.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Jean Chrétien Rœderer demande l’autorisation de remettre une porte à la ruelle.

(f° 149) Dienstags den 12. Septembris 1786. – H. Exsen. Joh: Christmann Röderer, Rothgerber
Herr Exsenator Joh: Christmann Röderer, der Rothgerber, bittet ihme zu erlauben an das Gäßel neben seiner Behaußung an der Spitzen Gaß wie ehedeßen war, eine Gatterthür machen Zu laßen. Erkannt, Augenschein

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Les préposés refusent en mars 1787 de donner l’autorisation puisque deux maisons ont une sortie dans la ruelle. Ils proposent que la Ville pose une chicane pour éviter les accidents. Ils ordonnent à l’inspecteur Boudhors de se rendre sur place quand Jean Chrétien Rœderer demande en avril l’autorisation de poser des pieux le long de son égout.

(f° 252) Mittwochs den 14. Martii 1787. – Hr Exsenat. Johann Christmann Röderer, Rothgerber
In der Spitzen Gaß, alwo Herr Exsenat. Johann Christmann Röderer, der Rothgerber, an das neben seinem dasigen Haus auf das Wasser gehende Gäßel eine verschloßene Gatterthür möchte machen laßen, da sich aber befunden, daß die gegen über stehende Häuser Ausgäng in besagtes Gäßel haben, als wurde Erkannt, Seÿe drer Herr Implorant mit seinem Begehren abzuweisen. Jedoch seÿe an besagtes Gäßel, um Unglück zu verhüten, auf Kösten Gemeiner Stadt wieder ein geschrenckter Barriere zu machen.

(f° 269-v) Dienstags den 17. Aprilis 1787 – Hr Exsenat. Johann Christmann Röderer, Rothgerber
Herr Exsenat. Johann Christmann Röderer, der Rothgerber, bittet ihme zu erlauben den dohlen, so durch das neben seiner Behausung In der Spitzen Gaß befindliche Gäßel Ziehet, mit Pfähl einfaßen zu laßen. Erkannt, Seÿe die Verhältnis dieses Petiti durch Herrn Bau Inspector Boudhors zu examiniren

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Jean Chrétien Rœderer demande que la Ville prenne des mesures pour éviter que l’eau provenant de la décharge du moulin n’abîme les fondations de sa maison. Selon lui, le courant serait supprimé en orientant autrement la décharge. Les inspecteurs estiment qu’il n’y a pas lieu de prendre des mesures supplémentaires ; contrairement à ce que le plaignant affirme, la décharge a la même direction qu’avant les travaux.

(f° 204) Dienstags den 3. Februarii 1789. – H. Exsen. Christmann Röderer, Gerber
Herr Exsenator Christmann Röderer, der Rothgerber, præsentirt unterthäniges Memoriale Vortragend, daß als in vergangener Woch der Ablaß von der Spitz Mühl eröfnet worden, das Wasser von dieser Mühl auf das Haupt Eck seiner in der Spitzengaß gelegenen Behausung so gewaltig losgestürmet, daß es ein Wunder war, daß solche nicht eingestürzet, die Haupt Ursach davon seÿe daß die Mahlgäng und der auserordentliche Ablaß dato ganz schräg gesetzet word. da doch diese Gäng und Ablaß nicht schräg sondern grad gestanden, so daß das Wasser seinen graden und nicht schrägen Fortgang wie anjetzo genommen hatte, Weilen Er nun nicht gehalten seÿn könne solchen Schaden auf sich zu leiden, als wolte er gebetten haben, den Herrn Bau Inspector und übrige Herren Werckmeister abzuordnen, um die Sach zu untersuchen, damit nicht annoch ein gröseres Unglück daraus entstehen möge, anbei dem Müller auf der Spitz mühl an zu befehlen daß Er den Ablaß nicht eher wieder aufziehe, bis sein Hauß auser Gefahr gesetzt seÿn wird.
Erkannt, Seÿe die Sach durch Herrn Bau Inspector Boudhors und Herrn Werckmeister Kaltner genau Zu untersuchen, und über das Befinden und Verhalten einen Processum verbalem Zu errichten, worauf als daß das weitere verordnet werden solle.

(f° 211) Dienstags den 10. Februarii 1789. – H. Exsen. Christmann Röderer, Gerber
In Sachen Herrn Exsenator Christmann Röderer, des Rothgerbers, puncto vogebrachter beschwerden, daß seiner Behausung von dem Ausfluß des Wassers aus der Spitz Mühl und besonder dem Ablaß groser Schaden zu gefügt werde, Übergabe Herr Bau Inspector Einen über die Von Ihme und Herrn Werckmeister Kaltner in Gefolg dißortiger Erkantnus vom 3. hujus gemachter Untersuchung errichteten Processum verbalem Ausweis deßen Sie nach gemachter Examination auf was Art das Landvest an gesagten Herrn Exsenator Röderer behausung gegen dem Strohm des Wassers des Ablaßes der Spitz Mühl beschirmt werden Könte, befunden, daß das Wasser an gemeldtem Landvest würcklich noch eine Tiefe Von Zehen Schuh hat, und würcklich nichts Zur beschirmung deßelben vorgenommen werden könne als den Ablaß der Spitz Mühl soviel möglich Zu zulaßen.
Wobei anbemerket worden, daß Herr Exsenator Röderer in seinem Memoriali irrig vorgetragen, als entstünde dieser Stoß des Wassers auf sein Landvest, weilen die Bäderich und der Ablaß der Spitz Mühl bei Aufbauung derselben schreg geführt wurden, da selbige vorhin grad giengen in dem der neue Wasserbau nach der nemlichen Richtung wie der alte aufgeführt, davon ein Beweis ist, daß das alte Fundament auf der Seiten der alten Müntz Mühl benutzt worden, mithin ist die Flucht der Bäderich und des Ablaßes nach der alten Paralele angelegt.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Deux brasseurs se plaignent que Jean Chrétien Rœderer refuse d’ouvrir la ruelle dont il détient la clé, ce qui les empêche de décharger leur bois. Les préposés ordonnent à Jean Chrétien Rœderer d’ouvrir la ruelle le jour, sans quoi il devra rendre les clés de la barrière. Il répond que le déchargement abîme le pavé et l’égout. Les brasseurs demandent que la ruelle soit rouverte au public et font remarquer que Jean Chrétien Rœderer a posé une traverse qui empêche l’accès depuis la rivière. Les préposés ordonnent à Jean Chrétien Rœderer de rouvrir la ruelle qu’il ferme sans autorisation et de retirer à la demande la traverse que les bateliers estiment utile à la navigation.

(f° 261) Dienstags den 12. Maji 1789.- Gatterthür an H. Röderers behausung soll des tags offen bleiben
H. Johann Christian Pick der Biersieder im Bähren und H Frantz Heinrich Lauth der Biersieder im Grenadier klagen wider H. Exsenatorem Christmann Röderer den gerber, daß er seit ein gatter neben seinem hauß in dem gäßlein gegen dem waßer sich befindet, wozu er den schlüßel hat, er denselben beständig Zu geschloßen hält, und auf keinerleÿ begehren öffnen will, wodurch sie, da sie ihr holtz daselbst nicht ausladen können, auch das publicum in ansehung der waschen, sehr gehindert werden.
Erkannt, Seÿ H Exsenatori Röderer Zu bedeuten, die an seiner behaußung in dem Gäßlein befindliche Gatter thüre in tags Zeit Zum gebrauch des Publici offen Zu laßen und niemanden den Zugang Zum waßer zu erschwehren, ansonsten ihme die schlüßen Zu solcher Gatterthüre abgenommen werden sollen.

(f° 267-v) Dienstags den 19. Maji 1789.- H. Exsenator Röderer opponirt sich, daß der Gatter in dem gäßlein neben seinem Haus nicht offen gelaßen werden möge
H. Exsenator Johann Christmann Röderer auf erhaltenes Decret, daß derselbe den an seinem hauß in dem gäßlein befindlichen Gatter beÿ tages Zeit Zum behuf des Publici eröffnet werden solle, producirt unterthäniges Memoriale, mit anzeige daß sich niemand als H Pick und H Lauth dießes gäßleins Zum ausladen ihres holtzes bedienen, wodurch nicht allein das pflaster sondern auch seine behaußung und in dem gäßlein habender Dohlen ruinirt werden, daß auch dadurch, wann dieße Bierbrauer holtz bekommen, durch die in dem gäßlein stehende holtzschiffe die schiffart erschwehren und gefährten, auch mit angehängter Bitte, entweder ein solches Zu Verbieten, oder Zum wenigsten dieße bierbrauer zu ersetzung des von ihnen verursachten schadens anzuhalten. Erkannt Seÿe dießes memoriale Herrn Pick und Lauth Zu ihrer vernehmlaßung zu communiciren.

(f° 283-v) Dienstags den 9. Junii 1789.- H. Exsenator Röderers Ca. H. Christian Pick und consorten pt° Allmend Gäßlein
H. Johann Christian Pick der Bierbrauer und consorten auf von H. Exsenatori Johann Christmann Röderer des gerbers den 19. Maji jüngst übergebenes Memoriale produciren unterthänige Exceptiones mit bitten, da das Allmend gäßlein gewesen, und dadurch, daß Herr Rathh. Röderer einen Dohlen vergünstigungs weiße darinnen habe, ihme kein eigenthums recht demselben Zu wachsen könne, meine gnädige Herren geruhen möchten, des gegners einreden ohngeachtet, in welche derselbe Zum theil ohne qualitæt Zum theil als ohngegründet Zu erklären, Zu erkennen, daß das in frag befangene Allmend gäßlein, als solches zum Holtz ausladen und anderem bisher üblichen nothwendigen und bequemen gebrauch der benachbarten Biersieder und das dasigen gesamten Publici freÿ Verbleiben solle, einfolglichen dem gegner beÿ Straffe rechtens Zu Verbieten dieselben in diesem gebrauch Zu stöhren, sofort denselben anzuhalten das von ihme ohnbefugter und eigenmächtigter weise auswendig am waßer angebrachte Zwerchholtz, wodurch der Zugang von dorther versperret wird, ohnverzüglich auf seine Kösten wieder weg zu schaffen. Erkannt, Ehe und bevor in der sache zu sprechen Augenschein.

(f° 288) Dienstags den 16. Junii 1789.- H. Rath. Christmann Röderers Ca. Pick und consorten pt° Allmend Gäßlein
In dem beÿ H Exsenatori Christmann Röderer des gerbers Behausung befindlichen allmend gäßlein, wo derselbe prætendirt, daß Hn Pick und Lauth denen Bierbrauern sowie samtlichen um die Spitzengaß befindlichen anwohnern verbotten seÿn solle dießes gäßleins Zu gebrauchen, Ist nach eingenommenem Augenschein und auf Imploranten übergebenem memoriali und von denen imploranten eingelegten Exceptionen, auch befund, daß gedachter H Exsenator Röderer eigenmächtiger weiße, um den Zugang Zu dem gäßlein quæstionis Zu erschwehren an einen von der Zeit der erbauung der Spitzmühle in dem waßer geschlagenen und stehen gebliebenen pfals einen seine an dem selben befindliche pritsche überstehendes bauholtz in das waßer vestgemacht, die hodierna die von gedachtem H. Röderer mündlich gehaltene replic sich auf seine Klage berufend, so wie auf die von Jacob von Zabern und Georg Kieffer der beiden hießigen Schiffleute in instanti gethane anzeige daß das von H. Röderer an den pfal bevestigte querholtz der Schiffahrt sehr nützlich, in deme derselbe verhindert, daß die das waßer hinab führene Schiffe von deßen pritsch abgeleitet werden, auch befunden worden, daß an gedachten Herrn Röderers behaußung den größesten wust verursachen.
Erkannt, Seÿe das beÿ Herr Exsenatori Röderers behaußung befindliche Allmend gäßlein ein solches anzuerkennen, mithin jedermann erlaubt von solchem gebrauch zu machen, derselbe also mit seinem so wiederrechtlichen als ohnerwießenen gesucht abzuweißen, hingegen dahin anzuhalten, das von ihme in das waßer gelegte quer holtz auf jedesmaliges begehren hinweg zu thun, ansonsten der pfal an welchem solches vestgemacht hinweg gethan und selbigem dießes holtz zu haben verbotten werden solle, so wie hiemit ihme anbefohlen wird seine in das gäßlein quæstionis gehende ausschuß nääche bis auf den boden herunter zu führen.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue des Dentelles

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Roederer
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 270 case 3

Knoderer, Jean Henri, Négociant
1856, Knoderer, Chrétien Charles

P 961, maison, sol, cour, tannerie, Rue des Dentelles P 961
Contenance : 5
Revenu total : 722,60 (722 et 0,60)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 116 / 93
fenêtres du 3° et au-dessus : 15 / 12

P 960, sol,
Contenance : 8,50, total 13,50
Revenu total : 727,02 (720 – 2,60 et 4,42

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VII, Rue 231 Rue des Dentelles p. 374

5
Pr. Roederer, J. Christmann, Tanneur – Tanneurs
loc. Faust, Samuel, Ltus – Tonneliers
loc. Geiger, Catherine, bourgeoise
loc. Popp, Geor. Charl. Fréd. Ferd., Greffer Crimin. – Pêcheurs
loc. Sadoul, J. Louis, bourg. non Tribut. – Privilégié
loc. (-) empl. dans les magas. du Roi chés M Sadoul, journalier
loc. Lionnois, J. Bapt. Secrét à l’intend. – Privilégié
loc. Lionnois, fils Ltié – Drapiers


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du maître de cuisine Etienne Scherer.
Originaire d’Œhringen en Wurtemberg, Etienne Scherer achète le droit de bourgeoisie en février 1579.

1579, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 314
Steffen Scherer Von Öhringen Jetzig. Kuchen meister vff des herren Ammeister Stuben hatt d. Burg. Recht Kaufft vnd will mitt d. Freÿburg.en dienen, Actum d. 14.ten Februarÿ 1° 79

Il se marie en 1576 avec Apollonie, veuve de l’aubergiste Grégoire Hügel
Mariage, cathédrale (luth. p. 268)
1576. Sonntag den 22. Junÿ. Steffan Scherer von Oringen, Apolonia Gregorius Hugels wirt Zum Spanbet hint. witwe, Eingesegnet Montag 30 Julÿ hora 10 (i 137)

Il se remarie en 1582 avec Salomé Thoni, fille de Jean Thoni, qui a épousé en 1567 l’aubergiste Albert Wanner
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 90, n° 10)
1567, den 25 Augusti sind Ehelich eingesegnet worden Albrecht Wanner von Straßburgk vnd Salome Thoni Hans Thoni nachgelaßene tochter (i 104)

Mariage, cathédrale (luth. p. 57)
1582. Dnicâ LXX. 11 Februarÿ. Stephan Schärer gewesener Kuchenmeister vnd Salome Albrecht Wanners des Wurts Zur alten Pfaltz nachgelaßene wittib, Montags 19.t Februarÿ (i 31)

Mentions d’Etienne Scherer dans les registres des Quinze et ceux des Conseillers et Vingt-et-Un
1584 Conseillers et XXI (1 R 59) Steffan Scherer contra Andres Rudloff Kochen metzger vffs Herren Ammeisters stub und zum Spiegel. 306.
1588 VII 1302 Bauherren, Steffan Scherer der Kuchenmeister vff deß herrn Ammeisters stuben. 161.
1599 XV (2 R 28) Steffan Scherer Würt Zum Thiergarthen. 100.
1600 XV (2 R 29) Steffan Scherrer Würt Zum Thiergarthen. 110. 135. 147. 154.
1601 XV (2 R 30) Steffan Scherer Würt Zum Thiergarthen. 81. 86. 179. 187.

Les Quinze ordonnent d’examiner l’inventaire dressé après la mort d’Etienne Scherer
1605, Protocole des Quinze (2 R 33)
(p. 105) Mittwoch den XV. Maÿ – Steffan Scherer
Weg. Steffan Scherers Inventarÿ thut H Schatz ettwas bericht, wie es darmitt beschaffen, vnd das er neben dem Jung. Meÿer Zu Testamentarien geordnet geweßen vnd was sÿ verrichtet
Erkandt herrn ordnen, die Inventaria Zubesichtig. vnd bericht von dem Statt einzunehmen geordnet. J. Prechter H. Mörschel.

Aubergiste à la Ménagerie, Etienne Scherer vend la maison à Auguste Goll, assisté de son cousin Georges Fettig. Marie Fettig veuve de Michel Goll se porte garante de l’acquéreur

1600 (Letzt. Julÿ), Chancellerie, vol. 327 (Registranda Meyger) f° 229
(P. fol: 242.) Erschienen Herr Steffan Scherer disser Zeit gasthalter Zum Thier gartten Alhie burger Zu Straßburg Hatt (verkaufft)
Augustus Gollen, burger Zu Straßburg, so Zugeg. mit beÿstandt herrn Jörg Fettig seines herrn vetern
hauß, hoffestatt, höfflin vnnd hind. hauß, geleg. Inn d. Statt Straßburg Inn S. Spitzen gassen, ein sit ein Eck hauß Am gäßlin, so vff die Breüsch gehet, And.sit nebent Mathÿß Schollen dem ferber, hinden vff die Breüsch stoßend, Dauon gond Zwölff guldin elts Ablösig mit 300 guldin vff Oßwaldi vnnd Catharinæ fallend, dem Closter Zu Sant Marx Jährlich. wie man sagt Vnd Alles Recht & Also & Ist disser Khouff Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 1500 gudlin Zu 15 batzen gerechnet
Und dessen Zu mehrer sicherheit (…) So ist p.sönlich erschienen frauw Maria Fettingin, wÿland Hn Michell Gollen selig. wittwe, mit beÿstandt & obmmelts hn Jörg Fettig Ihres geschwornen Vogts hat sich für sich & für Zinß vnd hauptgut, Zu Recht. bürgin, mit: und selbst schuldnerin gesetzt vnd gemacht

Le teinturier en soie Auguste Goll hypothèque la maison au profit des héritiers du marchand Frédéric Dorville, de Frankenthal

1603 (4. tag Aprilis), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 122
(Inchoat. in proth. fol: 9..) Erschienen H Augustus Goll der Seydenferber Burger Zu St.
Haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit H Johann von der Bruck Handelßmanns, Burgers Zu St. so Zugeg. Inn Nammen wÿland h Friderich Doruile des Handelßmanns Zu Franckenthal selig. Erben – schuldig sige 115 guldin p. xv. batzen Wexell geltt Vonn einem Ballen syden Herrührendt
Zum vnderpfand ÿngesetzt, hauß, hoffestatt, höfflin vnd hinderhauß Mit Allen Iren gebeuwen & Inn der St. Straßburg, Inn Spitzen gaß einsit Ein Eckhauß ane einem gasslin, so vff die Breüsch hinab geth, Andersit neben Mathys Schollen dem Ferbern, hinden vff die Breüsch stoßend, Dauon gend xij guldin gds Ablosig mit iij C guld. der hauß Zu St Marx alhie, So dann sind sie noch hafft vnd vnderpfandt für ein schuld 1000 guldin, Zu zilen Zubezalend Hn Steffan Scheeren, Alt gasthalttern Zum thier gartten, sunst ledig v eÿg.
[in margine :] Erschienen Peter Doruile Vonn Franckenthal, so Auch zugeg. sein selbst vnd seiner mit Erben, hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit Augusti Gollen des schuldners hierin benant (…) Act. den 8 Julÿ Anno 1603.

Le marchand Auguste Goll épouse en 1611 Dorothée, fille de Matthieu Steurnagel de Wissembourg
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 313, n° 927)
1611. Sonntag den 21. Julÿ. Augustus Goll der handelß Mann vndt Dorothea H. Mathei Steurnagel Burgers Zu Weÿßenburg tochter. Eingesegnet Zinstag 6. Augusti (i 322)

Propriétaire de la maison voisine (ensuite n° 4), le tisserand Mathias Scholl vend à Auguste Goll une bande de terrain de quatre pieds de large sur vingt-neuf pieds le long du bâtiment avant de l’acquéreur. Deux éviers qui s’écoulent vers la rue font partie de la vente, ce qui est confirmé par une sentence rendue le 19 mars 1629 par les préposés aux Communaux

1624 (15. 7.bris), Chancellerie, vol. 454 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 108
Kauffverschreibung H Augusti Gollen vber einem Platz beÿ einem Hauß
Erschienen Mathiß Scholl der Sergenweber alhie bekannte
in gegensein H Augusti Gollen deß handelßmanns Alhie, daß er für sich vnd alle seine erben vnd nachkommen ihme H Gollen (…) verkaufft habe
einen blatz, so zwischen Ihr beeder heüser gelegen, vnd vff 4 schuh breit, auch vff vngefehr vff 29 schuh lang welcher platz dann so lang, alß sein deß verkeüffers vordern behausung ist, vnd vff sein deß Verkeuffers höfflin stosst, So ist auch ietzverkauffter blatz vornen mit einer Mauren gantz Zugemacht vnd v.schloßen, Vnd were diser kauff für ledig vnd eÿgen beschehen p. 25 pfund d.
dabeÿ abgeredt nach dem der verkeuffer zwen wasserstein an seiner Behausung bißh. gehabt vnd das wasser von denselben durch den verkaufften platz auf die Gaß gelauffen, das er der verkeuffer dieselben von diesem verkaufften Platz ab und auf sich selbst nehmen soll vnd er der verkauffer bekant das er obgemelte 25 lb von dem Kauffern heuth dato bahr empfangen vnd Ine den Keuffern deßwegen bester form quittiert Geschehen auff Donnerstag den 23. Xbr A° 1624.
[in margine :] Erschienen hannß Andres der Paßmentmacher, Alß Jetziger Inhaber des hieneben gedachten blatz hatt in gegensein H Augustin Gollen bekandt d. den von den Almendherren den 19. Martÿ 629. datirten bescheid Zu v*, Er Andreß nuhn mehr Zufriden vnd Ihme H Gollen alß ein rechtmeßig Ihme gebührend. sach, den gekl(ag)ten Wasserstein vnd deßen Außlauff, Zu gerechtigkeit vnd beständig nießung Ihme verschrieben haben wolle
(-) Februarÿ A° 1631 hatt H Augustus Goll bekandt *ill hierin geschribener Platz Ihme Lauth eines von den Almendhh. vnd. davon 19. Martÿ 1629. ergangenen bescheids Zuerkandt worden, d. alß Er hirmit diß Kauff daß Auch In disem Kauff vorbehaltenen Zugangs bester form mit vnd. leedig gezalt haben wolle

Les Quinze traitent une affaire dans laquelle Auguste Goll s’est montré arrogant et injurieux envers les employés de la halle commerciale. Il cherche motif à querelle à chaque visite, prétend que les étrangers sont mieux traités que les Strasbourgeois. Un interrogatoire en dix questions a lieu. Auguste Goll présente des excuses. La commission estime nécessaire de lui infliger une amende de 200 rixdales. Le greffier de la halle Fuchs se montre par ailleurs souvent peu conciliant. Les Quinze décident d’infliger l’amende de 200 rixdales. Elle est ramenée à 150 rixdales si elle est réglée sous trois jours, ce qui a lieu.
1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
(f° 135) Zinstag 5.ten Junÿ – Augustus Goll
Würd referirt, welcher gestalt Augustus Goll der handelßmann allhier, bereits Zu mehrmahlen In dem Kaufhauß mit hartten wortten vßgebrochen, vnderstehet M H. ordtnungen Zu taxiren vndt Zureformiren, gebe vor, waß die officianten daselbsten M. Herren vorschreiben, daß wdt. eingewilligt, seÿ bereits offt vndt trawhertzig von solchen reden abzustehen v.warnet worden, laß es aber nit beÿ Ihme fruchten, Sintemahlen er gahr beÿ kurtz v.ruckter Zeit, sich abermahlß im Kauffhauß mit solchen wortten hören laßen, daß wo man darzu stillschweigen, M. Herren schimpff davon haben würden & wie dann beede Ober Kaufhauß H. ein mehrers Zureferiren wüßen w.den & H. Ingoldt gehört sagt, möchte leiden daß Goll ein bescheidenere Zung führte, halt dafür daß die beampte Im Kauffhauß Zu vorderist deßweg. beÿ Ihren dienstpflichtig Zuhören, allß dann ferner von der Sach Zutractiren & H. Städell auch vernommen & seÿ wegen der v.hör gleicher meinung, besagter Goll hab ein unbescheiden maul, die Inq.sition w.dt bring. waß Er für reden vßgestoßen & H XV Meist. melt, Ihme seÿ referirt, Er seÿ Bericht, deß Goll die formalia geredt, Er wöll die handtlung vß der Statt bringen helffen, Item helffen v.schaffen, daß cä dießer Statt ein dorff gemacht wdt.
Erkandt die Officianten im Kauffhauß sollen deßwegen beÿ Ihren Pflichten v.nommen werd. Nach dießer Erkandtnuß bringt H Schilling vff die bahn, daß die Gollen, vf Ihren wahren Einen stempfel, anderst alß gewohnlich führen weiß es aber anderst nit, allß wie er von etlichen hießigen Kaufleüthen solches verstanden hab.

(f° 151-v) Donnerst. 14. Junÿ – Augustus Goll
H. XV. Meister hatt befohlen vß den Saagbuch abzulesen, waß sich wegen Augusti Gollen, In gehaltener Inquisition befunden, gehet dahin, daß besagter Goll, so offt Er In daß Kaufhauß komme, In beÿsein Jedtwederens, so darvnden Im Kaufhauß vß oder Ingehet, mit den beampten querelle vndt Zanck erweckh. balt die wag bald die Ordtnung disputire, offentlich sag, waß Sie die beampten M. Hn vorsagen, daß geschehe, durch daß starcke anhalten vndt 2 p. Ct° wdt. man die handtlungen hie vertreiben, vß der Statt ein dörff nach & Nach der Meß wollen Er Goll vndt andere Kaufleüth am rechten ortt, Nemblich beÿ herren Räth vndt XXI. Ihr beschwerten einbringen, Man thu dem frembden mehr Vortheil, Allß dem Haÿmischen & vndt waß der gleich mehr reden, wie solche alle in angeregyem Saagbuch Zubefünden &
Goll seÿ darüber gehört, der gestehet vilen reden wendet Ein, hab Sie In dem v.standt, wie Sie ihme wollen vßgedütten wden, nit will geredt haben, pit unterthänig vmb v.ziehung, Es gebe Fuchß der Kaufhaußschreiber vrsach daß vß vngedult mit der gleichen reden vßgebrochen würdt daß der frembd vortheil vor dem heÿmischen hab, Seÿ Er allein In dißem fall der Meinung, weÿlen Er Goll von seinen wahren die Er hie bereiten laß, vndt In andere Meßen v.führ, die 2 p Ct° geben muß, da doch die herren Fölsen von St. Gallen vndt Andere mehr, auch solche wahren allhier beim Mang Meÿster bereiten nachgondts wider wegführen laßen, vndt mehr nit allß den durchgehenden Zoll davon abrichten & mehren Inhalts angeregt Saalbuchß & waß Er Goll sonsten wegen der Zeichen, so Er an sein wahren wider ordtnung hencken soll, beschuldigt worden, fündt sich Nitt, hab v.mög Artl. der vf der Spiegler Zunfft Ist, macht, seiner wahren Zu Zieren wann allein Keiner Statt oder Eines andn Ziehen angehengt würdt & H XV Meister vndt H. Städell welche der v.hor beÿgewohnt, gehört, seÿ abgelesener maßen &
Erkandt, Soll bericht beÿ den Kaufhauß beampten, vber sein Gollen, beim 10. fragstuckh gethane v.antwortung, eingezogen, Alßdan J Herrn XV. Meister vndt Oberkaufhauß H. waß Gollen wegen seiner vßgestoßenen reden die Er vber v.antworttet, Zuv Ehren, ein bedacht gefaßt vndt für M. H. gebracht w.den.

(f° 153-v) Sambstags den 16. Junÿ – Augustus Goll – Hannß Carlen Fuchß, Kauffhaußschreibern
H. XV. Meister vndt Ober Kauffhaußherren laßen In Sachen Augusti Gollen, per me ablesen, waß die beampte Im Kauffhauß, vff Gollen, beim 10. Fragstuck, gethane verantwortung, daß Er Noch der Meinung, daß deponierter maßen, der frembde weg. der wahren so hie bereitet werden, der 2 pro Ct° halb, vor Ihnen Gollen ein Vortheil hab & für Ein gegenbericht gethan würdt darin Gollen Meinung gahr vßfürlich wid.legt, wie dann solcher bericht, in dem saagbuch, beÿ den, vf Gollen gestelte Interrogatorÿs, Zubefünd. daß Allß In dießem p° daß geschäfft sein erledigung & referiren demnach weiters, daß er sich deßen, weßen Er der Zeichen wegen beschuldigt, genugsam purgirt, derentwegen von solcher Clag Zu absolviren & waß aber betreffen die im Kaufhauß, durch Ihne vßgestoßene Reden /:deren Er Zum theil bekandtlich, Sich anderst nit weiß Zuentschuldigen, Allß daß Er kein so bose Meinung dabeÿ geführt, wie mans Ihme vfnimpt, werdt von den beampten, sonderlich Fuchßen, auch Zur ungeduldt bewegt, vndt dann Zum drittenmahl underthanig vmb v.ziehhung gebetten & So kann man nit vorüber, sondern befünden daß Er mit Einer straff andern auch Zum Exempell anzusehen, dann volgende Puncten deren Er in seiner v.hor Zum Zweitenmahl geständig gewesen, genugsme Fundamente Zur Abstrafung seÿen, Erstlich daß Er ohnschön im Kaufhauß gesagt, die Beampten Im Kaufhauß berichten M. H. Anderst, Allß Es seÿ & Item waß dieselben M. H. für ordtnungen verschreiben vndt an die handt geben, daß gelt vndt gehe durch & Item man ands abermahlß mit Ihnen & Man nicht wider Ein Newen Zoll* vff & Item Er müß abermahlß gelt hergeben & Er vndt Nitt nur noch Ein halb tutzet Kaufleüth, wollen nach der Meß an daß recht ortt, Nemblich für H Räth vnd xxi gehen vndt daselbsten clagen & Allß wann beÿ M. H. den XV. kein recht were & Zu dem Komme auch daß die Zeügen unanimiter vßgesagt, so offt Goll In daß Kauffhauß gerathe, so offt müeß Er gehadert haben, disputier vndt redt ahn vnd.laß wider M. H. ordtnung vndt die 2. p. Ct° & Die Wag Irr Ihne auch, beruff sich vff die Seinige, die Er Im hauß hab & vmb dißer vndt anderer getribenen vndt vber verantwortten reden nun, solten Ihme Zur straff vferlegt w.den, 200 R.thaler, der gestalt wann Er Kommen, Sich submittieren vndt vmb genadt piten würdt, daß Ihme 100. thaler Nachgelaßen w.den solten & stellens Jedoch Zu M. H.
In der vmbfrag, würdt gedacht, daß Sich viel Kaufleüth ab Fuchßen beschweren, Oberkauffhaußh. entschuldigen Ihne, daß Ihm Zuviel geschehe, geben Ihme daß Zeügnus, daß beÿ ordtnung steif halt, kein Ansehen der Persohn Im Abrechnen hab, dahero Angefeindt w.dt., Es Fuchß muß Ir*, gegen denen, die nach Ihrem gefällen vndt nit v.mög ordtnung abrechnen wollen, daß oppositum halten & besagter Fuchß, pit vmb Gottes, man wöll Alle vbrig Kaufhauß beampten, seines verhaltnuß, beÿ Ihren Aÿden höhren, oder Ihne nit Einem Andern dienst Zubedancken, damit Er, Allß In der Kauffleuth Augen Ein dorn* & von dißer stell wegkomme & H. Schilling hatt v.wandtschafft halben in Gollen Sach nit gesproch. & H Glaßer Ist wie vorgestern auch abgetretten.
Erkandt, der Herren bedancken dergestaltt gevolgt, daß die 200. Rthalen Gollen sollen abgefordert, wo Er sich demütigen vndt vmb Gnadt piten würdt, Allß dann die begnadigung beÿ M. H. stehen. Fuchsen seÿ pillich die handt Zubeithen, geschehen die Anlagen vß affecten.

(f° 158-v) Montag 18. Junÿ – Augustus Goll
E. Ob Augusto Goll sein bescheidt In pleno od. per deputatus angezeigt w.den soll, Erkandt beede Herren XV Meister mögen Ihme den bescheidt ansagen, v.richtens, referiren, hab sich geschlacht erzeigt, gemelt, wüße Nit Wie Er In daß Vnglück komm, Ist Ihme angedütten word. wann Er gnad beger, mög Er solche beÿ M.H. suchen &.

(f° 162) Zinstag 26. Junÿ – Augustus Goll Erschienen Vberreicht per Dr. Knaf. Vnderthänig Supplicat., So v.lesen, Pit darin Ihme die Jüngst vferlegte Straff der 200 R.thaler vß gnaden nachzulaßen, wo Nitt völlig, Jedoch Zu moderiren, hab die vßgegoßene Reden, wüß Gott, nit In dem v.stand geführt, wie Sie wollen, vßgedütten w.den &
Erkandt, Wo Er in dreÿ tagen 150. Reichßthl. erlegen würdt, Er dabeÿ gelaßen w.den, wo nit, Es beÿ den 200 Rthalern v.pleiben soll, Ihme dabeÿ anzeigen sein Maul Zu moderieren
[in margine :] Erlegt 27.t diß, seindt Samst. den 7. Julÿ 627. durch mich vff den Pfenningthurn in specie gelüffert word.

La veuve d’Auguste Goll restitue une lettre d’Augsbourg concernant une affaire avec les quatre enfants de son frère
1644 Conseillers et XXI (1 R 127)
(f° 38 Mittwoch d. 27. Martÿ – Augusti Gollen Wittib
Augusti Gollen hinderlaßene Wittib restituirt schreib. Von der Statt Augspurg an Mh. abgangen Vndt vbergibt darauff Ihren gegenbericht waß sie beÿ Ihres Bruderß seel. Vier Kindern Zu Ihrer Beßern Vortbringen Zu thun gemeindt Mitt bitt Mgh. woll. d.selbig. gedachter Statt Zuschicken. Erk. Ist Willfahrt word.

Affaire entre Marguerite Bogenreiter de Wissembourg et la veuve d’Auguste Goll
1656, Conseillers et XXI (1 R 139)
(f° 48) Sambstag d. 15. Martÿ. – Weißenburg In Sach Margaredta Bogenreiterin Ca. Augusti Gollen Erben
Weißenburg In Sachen Margarethæ Bogenreiterin Ca. Augusti Gollen seel. Wittib vnnd Erben, Bitt Mh. wollen sie dahien anhalt. d. sie Ihr dero eigenthümliche Brieff vnd Document. zukommen laßen sollen. Erk. Ist vor Rath gewieß. word.

Dorothée Steurnagel veuve d’Auguste Goll meurt en 1664 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de l’Ecurie. L’actif de la succession s’élève à 6 225 livres, le passif à 4 723 livres.
1665 (2. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 35) n° 18
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung so weÿl. Ehren: vndt viel tugendreiche Fraw Dorothea Steÿrnagellin, weÿl. deß Ehrenvesten vndt fürgeachten herrn Augusti Gollen, geweßenen handelßmanns vndt Burgers alhie hinderlaßene fr. wittwe, nunmehr beede seel. welche donnerstags Ipsa Laurentÿ den 10.t Augusti Jüngsthin Göttlichen willen nach Zeitlichen todts verblichen, nach Ihrem aus dießer weldt tödlichen hinscheiden hinter Ihro verlaßen (…) So angefangen auff Sambstag den 2.ten 7.bris A° 1665.
Fraw Dorothea Gebohrne Steurnagellin die ietzt abgeleibte fraw seel. hat ab intestato Zu erben verlaßen, wie volgt. 1. Fr. Mariam Dorotheam Gollin, H Johann Trähers, Handelßmanns vndt Burgers alhier hfr. vndt Georgium Gollen, so noch ledigen standts deßen geschworner vogt H Christmann Merckel Ferber vndt Burger alhie, so d. Inventation beede beÿgewohnt, dieße beede weÿl. Hn Mathæi Gollen, geweßenen Handelßmanns vndt Burgers alhie seel. mit frau Maria Salome Castin seiner hind.laßene Wittwe, ietz H Johann Georg Flecken, Handelßmanns v. burg.s alhier Hfren. ehelich erzeugte dochter vnd Sohn vor ¼.ten theil
2. Johannem, Augustum, Dorotheam, Mathæum vndt Mariam die Gollen, alle 5. geschwüsterdt vndt weÿl. H. Johann Gollen geweßenen handelßmanns vndt Burgers Zu Baßel seel. mit Fren. Maria Burgerin seiner hind.plibenen wittwen ehelich erzeugte Kind. deren geschworner vogt ist Johann Birr Burger Zu Colmar, vor den andern 4.ten theil, Inn deßen abweßenheit H Johann Waltter E. Ehrs. Großen Raths alhie alter Beÿsitzer v. ietzig ; Constoffler E. Ehrs. Kleinen Raths auß wohlgemeldts Kleinen Raths mittel hierzu freundl. deputirt v. erbetten
3. Fraw Mariam Cleophe Gollin, Herrn Johann Casimir Hermans Müntzmeisters vndt Burgers alhie eheliche hfr. vor den dritten 4.ten theil vndt dann
4. Fraw Foelicital Gollin, H. Philips Hammerers handelßmanns vnd E. Ehrs. Großen Raths alhie ehelich geliebte hfr. vor den vberigen 4.ten theil, welche d. Inventation alle selbsten beÿgewohnt

Inn einer alhie in der Statt Straßburg Inn der Stallgaßen gelegener Eck behaußung so auch in dieße Verlaßenschafft gehörig, vnd hernach beschrieben ist befund. wie volgt
Auff der obern Bühnen, Auff der andern Bühnen, Auff der Truckeneÿ, Im hindern obern Stübel, Inn dießer Stub Cammer, vor dießer Stuben, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, Inn dem vndern hindern Stübel, Inn dießer Stub Cammer, Inn der wohnstueben, Inn der Stub Cammer, Im Obern haußöhren, Inn der Kuchen, Vor dießer Stuben Im vndersten haußöhren, Inn der bauch Kuchen, Im Keller
Eigenthumb vndt Beßerung ane einer Behaußung. Item eine Eckbehausung, sampt hoff, hoffstatt an der Stallgaßen (…)
Sa. Haußraths 732, Sa. Wein vndt vaß 48, Sa. deß Zum handel gehörigen Schiff und geschirrs 37, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 236, Sa. Guldinen Ring vndt Geschmeids 93, Sa. der baarschafft 367, Sa. Wahren 1284, Sa. Eigenthumbs vnd beßerung ane einer Behaußung 598, Sa. Schulden 2925, Summa summarum 6225 lb – Schulden 4723 lb, Nach deren Abzug 1801 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 2235 lb
Wÿdem, So die ietzabgeleibte Fraw seel. von der Erben vätterlich. Nahrung ad dies vitæ Zugenießen gehabt, der Erben Nahrung 897 lb, Die Theilbahre Verlaßenschafft betreffend 8808 lb, Abzuziehen 4369, Nach solchem abzug 4439

Dorothée, veuve d’Auguste Goll, assistée de son fils Jean et de son gendre Philippe Hammerer, vend la maison au tanneur et corroyeur Jacques Mænnel moyennant 950 livres. Une première version de l’acte n’est pas ratifiée en janvier, l’acte définitif est passé en mars. Une mention marginale confirme que le terrain acquis sur le voisin en 1624 fait partie de la vente.

1658 (s.d. [16. Jan.]), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 15-v
Erschienen H Jeremias Ursinus, Notarius und E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer alß vogt fr. Dorothea, Weÿl. H Augusti Gollen deß handelßmanns nunmehr seel. hinderlaßene Wittibin mit beÿstand Johann Gollen ihres eheleiblichen Sohns und H Philipß Hammerers ihres dochtermanns
in gegensein Jacob Männels des Gerbers und Lederberaÿters mit beÿstand H. Hannß Samuel Nagels, Statt Küeffers
hauß Hoff Hoffstatt Gärtlin mit allen deren Gebäwen alhier in der Spitzengaßen, einseit neben Martin Bratfischen dem Gerber und Lederberaÿter anderseit ist ein Eckh an einem Allmend Gäßlin, hind. uff die Breusch stoßend gelegen, dann ob wohlen solche Behaußung den großen gemeinen Allmosen Zu St Marx umb 225. fl. Straßburger wehrung Vnd 225 lb verhafftet seÿe (…) die verkauffte behausung deren allerdingß ledig zu machen – umb 500 pfund

1658 (20. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 108
(Protocoll. fol. 23.) Erschienen Fr. Dorothea, weÿl. H. Augusti Gollen deß Handelßmanns nunmehr seel. hinderlaßener Wittib mit beÿstand H. Jeremiæ Ursini Notarÿ und E.E. Kleinen Rhats alten Beÿsitzers ihres Vogts, Johann Gollen ihres eheleiblichen Sohns und H Philipß Hammerers ihres dochtermanns
in gegensein Jacob Männels des Gerbers und Lederbereiters mit beÿstand H Hannß Samuel Nagels Statt küeffers
hauß, hoff, hoffstatt, Gärtlin, mit allen deren Gebäwen, Rechten und Zugehördten alhie in der Spitzengaßen, einseit neben Martin Bratfischen dem Gerbern und Lederberaitern anderseit neben ist Ein Eckh an einem Allmend Gäßlin, hinden uff die Breusch stoßend gelegen, für freÿ ledig und eigen, davon obwohlen solche Behaußung dem Großen Gemeinen allmoßen Zu St Marx umb 225. fl. Straßburger wahrung und 225. lb Verhafftet seÿn, hatt Jedoch die fr. Verkäufferin (…) die verkauffte behaußung deren allerdings ledig zu machen (…) versprochen – umb 500 pfund
[in margine :] Vnd Zeigten beÿde Parten darauff an, daß in Vorstehendem Verkauff undt Kauff auch der jenige Platz, welcher weÿl. H. Augustus Goll der fr. Verkäufferin ehelicher Haußwürth nunmehr seel. von weÿl. Mathis Schollen dem Sergenwebern auch seel. Vermög der am 15. Septemb. a° 1624. in der Cancelleÿ der Statt Straßburg uffgerichteter Verschreibung ahne sich erkaufft, und Zu der Vorstehender Kauffverschreibung specificiten behausung gehört, begriffen seÿe. Act. den 12. Martÿ A° 1658. in ædibus venditricis

Fils du tisserand Jean Mænnel de Bouquenom (Sarre-Union), Jacques Mænnel épouse en 1645 Susanne, fille de l’aubergiste à la Ménagerie Daniel Gassner
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 25)
1645 Eadem [Dominica II Epiphanias 19. Januarÿ] Jacob Mennel der Lederbereiter von Saar Bockenheim, hanß Mennel deß Wollenwebers v. Burgers daselbsten nachgel. sohn v. Jfr. Susanna Hr Daniel Gaßners deß gastgebers Zum Thiergartten Vnd E. E. großen Rahts alten beÿsitzers nachg. Eheliche Tochter. Copulirt Mont. 27. Jan J S Peter (i 33)

Jacques Mænnel devient bourgeois quelques jours après son mariage. A noter qu’il est dit originaire de Sarrebruck et non de Bouquenom (Saar Bockenheim)
1644, 4° Livre de bourgeoisie, p. 224
Jacob Mennel der Lederbereiter Von Sarbrückh empfahet d. burgerrecht von seiner haußfr. Susanna Weil. Daniel Gaßner deß Würths Zum Thiergarten seel. dochter vmb 8 Gold fl. ist ledigen stands geweßen Würd Zu den Gerbern dienen Jur. den 8. Febr. 1648.

Jacques Mænnel hypothèque la maison au profit du tonnelier municipal Jean Samuel Nagel pour régler le prix de la maison

1659 (12. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 209
Erschienen Jacob Männel, der Gerber und Lederberaiter
in gegensein H. Hannß Samuel Nagels deß Statt Küeffers alhie – schuldig seÿen 400 Pfund, daß Er Männel damit fr. Dorotheam Weÿl. H. Augusti Gollen deß Handelßmanns seel. nachgelaßener Wittib (…) befriedigen
zum Special Unterpfand verbleibt, Hauß, hoff, hoffstatt, Gärtlin mit allen deren Gebäwen, alhie in der Spitzen Gaßen, einseit neben Martin Bratfischen dem Gerber und Lederberaitern anderseit ist ein Eckh an einem Allmend Gäßlin, hinden vff die preüsch stoßend geleg. so ohnvehafftet

Jacques Mænnel hypothèque la maison au profit de Jean Georges Widmann agissant par son tuteur Jean Samuel Nagel

1661 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 447
Erschienen Jacob männel der Gerber und lederberaÿter
in gegensein H Hannß Samuel Nagels deß statt Küeffers alß Vogts hannß Georg Wÿdmanns – schuldig seÿen 200 Pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoff hoffstatt Gärtlein, Gäßlin, mit all. deren Gebäwen, Begriffen, zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie in der Spitzengaßen, einseit neben Martin Bratfisch, anderseit ist ein Eckh am Allmendgäßlin, hind. vff die Peusch stoßend gelegen

Jacques Mænnel hypothèque la maison au profit de l’aumône Sain-Marc

1666 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 390
Erschienen Jacob Männel, Gerber und lederberaÿter
in gegensein Georg Rhemen alß Schaffners deß großen gemeinen Allmosens zu St. Marx – schuldig seÿe 100 Reichßthaler
Unterpfand sein soll Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen in der Spizengaß. einseit neben H Martin Bratfisch dem Gerber, anderseit ist ein Eckh, hind. vffs waßer stoßend gelegen, welche Behaußung Zuvor umb 200. lib. hannß Georg Widmanns deß schwartzbeckhen Kind.

Jacques Mænnel meurt le 29 août 1695 en délaissant trois fils et une fille. Le prix d’estimation de la maison (252 livres) est repris d’un précédent inventaire, dressé en 1691. La succession s’élève à 1 326 livres.

1695 (26. 7.br), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 2) f° 83
Inventarium vndt Beschreibung aller derjenigen Haab vndt Nahrung, so Weÿl. der Ehren vest vndt Vorgeachte Herr Jacob Männel der älter geweßener Rothgerber vndt Lederbereiter Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 29. Augusti dießes lauffenden 1695.sten Jahrs beschehenem rödtlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, deßen gleich nach dießem Eingang benambsten ab intestato hinderlaßenen Erben (…) Actum Montags den 26. 7.br Anno 1695.
Der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. H. Jacob Männel jun: Gerber vndt Lederbereiter burger alhier, 2. H Johann Männel auch Gerber vndt Lederbereÿter burger alhier, 3. H. Geörg Männeln ebenfalls Gerber vndt Lederbereÿter burgern alhier, 4. Fr. Susannam H Johann Michel Kürschners gleichfalls Gerbers vndt Lederbereÿters Burgers allhier eheliche Haußfraw, Alls Vier Zu gleichen portionen vnd Antheilern

Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In dem Stübel
(f° 8) Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Nemblichen Hauß, hoffstatt sampt einem hinderhauß auch allen andern Zugehörigen Rechten Vndy gerechtigkeiten gelegen alhier in der Statt Straßburg ahne d. Spitzengaßen, einseith ein eck n einem Almend gäßel anderseith neben Johann Friderich Grießbach dem Rothgerber vnd Bitteln beÿ E E Zunfft d. Gerbern allhier, hinden uffs Breüsch waser Ziehend, Ist ledig eÿgen Vnd durch allhießig geschwohrne Werckleüthe den 30. Martÿ Anno 1691. laut vber gebener Abschatzung geschätzt, Wabeÿ mann es dißmahls wider verbleiben läßt, weilen seithero nichts darin verbawen worden Nemlichen für vnd vmb 1050 fl. 525 lb. Darüber sagt ein Pergament Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contract Insigel Verwahrt datirt den 20. Martÿ Anno 1658.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 103, Sa. Wahren v. Werckzeugs 232, Sa. Wein v. Lehrer Vaß 14, Sa. Silbers 3, Sa. d. baarschafft 303, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 144, Sa. Eÿgenth. ane einer behaußung 525, Summa summarum 1326 lb

Acte de sépulture qui donne le nom des parents du défunt (Jean Mænnel et Bénigne Eiffler). L’acte est signé par ses fils Jacques et Jean.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 1687-1700-II, f° 105)
1695. Mont. d. 29. Augusti Starb Jacob Männel der Rothgerber V. Lederbereitter v. burger alhier ætat: 79 iahr, 10* Monat v. 8. tag, war gebohrenn Zu Sarbockenheim hochgräffl. Nassauischer herrschafft, Sein Vatter war Weÿl. Johann Männel wollenwäber V. burger Zu Sarbockenheim die Mutter weÿl. Benigna Eyfflerin Aô 1644 Hatt Er sich hier Verheurathet ahn Weÿl. Jfr. Susanna gaßnerin Nach dme solche aô 1690. mitt tod abgangen ist er im Wittwenstandt geblieb. biß an sein Endt. wurde Donnerst. d. 1. 7.bris begraben nach S. Gallen, Nach dem ihm Zuvor in d Kirch Zum alt. S. Peter parentiret worden von mir Joh: Heupelio Past. Neopetr. [unterzeichnet] Jacob Mennel alß son, Johannes Männell Als sohn (i 112)

Susanne Mænnel femme du tanneur Jean Michel Kirschner vend son quart de la maison à son frère tanneur Jean Mænnel

1696 (22. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 588-v
Susanna geb. Männelin, Johann Michael Kirschner deß Gerbers und Lederbereiters haußfrau
in gegensein Johannis Männels auch Gerbers und Lederbereiters Ihres leiblich. Bruders
Einen Vierdt. theil für ohnvertheilt an Hauß, hoff, hoffstatt, Gärttlein, mit allen deren gebäuen, Begriffen, recht. und Zugehördt. alhier in der Spitzengaß, einseit neben Friderich Grießbach dem Gerber und Lederbereiter anderseit ist ein Eck an einem Allmendgäßlein, hind. auff die Preusch stoßend gelegen – umb 250 pfund
[in margine :] (…) von Benjamin Bury Gerbern als jetzigen possessore hievorbeml. völlig. Haußes ahne der Spitzengaß, den 1. oct. 1715

Jacques Mænnel vend son quart à son frère, déjà propriétaire de deux autres quarts. Le vendeur meurt peu après, comme l’indique la quittance portée en marge de l’acte

1698 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 53
Erschienen Jacob Männel der Gerber und Lederbereiter
in gegensein Johannis Männels deß Gerbers und lederbereiters seines Leiblich. bruders
Einen Vierdt. theil für ohnvertheilt an hauß, hoff, hoffstatt, Gärttlein, mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Rechten und Zugehördt. allhier in der Spitzengaßen, einseit neben Friderich Grießbach dem Gerber und Lederbereiter, anderseit ist ein Eck an einem Allmend gäßlein, hind. auff die Preusch stoßend gelegen – zumahlen zween Vierdte theil dem Kaüffern vorhin gehörig seÿn – umb 275 pfund
[in margine :] Erschienen Georg Männel der Gerber und Lederbereiter, So dann Susanna geb. Männelin Johann Michael Kirßners des Gerbers und lederbereiters Haußfrau, in gegensein hierin ged. Johannis Männels des Kauffers ihres leiblichen Bruders, demnach ged. Johannes Männel dem Verkäuffer Jacob Männel noch beÿ seinem Lebzeiten die hierinn auff Johannis Baptistæ zu bezahlen versprochenen 75 lb richtig bezahlt und eingehändigt, Er Jacob Männel aber bald darauff gestorben, Und Sie ged. 3. Männelische geschwistrige denselben als ihren leiblichen Bruder ab intestato geerbet (…) den 14. junÿ 1700

Jean Mænnel épouse Anne Catherine Griesbach, veuve du tanneur Jean Joachim Rau : contrat de mariage, célébration
1677 (29.1.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) n° 68
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenhafften v. bescheÿdenen Johann Männeln dem ledigen Gerber v. Lederbereÿter, daß Ehren v wohlvorgeachten H. Jacob Mennels auch gerbers v. Lederbereithers burgers alhier Zue Straßburg ehelich gezeügtem Sohn, alß em Hochzeiter, ane Einem,
So dann d. viem ehren v. tugendsamen Frauen Annæ Catharinæ Grießbachin, weÿland deß Ehrengeachten hanß Joachim Rawen ebenfalls geweßenen Gerbers v. Lederbereiters auch burgers alhier seel. hinderlaßener Wittibin alß hochzeiterin, andern theils
Welches dann beschehen V. Zugang. (…) vff Montag den 29. Januarÿ A° 1677 [unterzeichnet] Johannes Mennel Als hocht Zeiter, Caspar grießbach Als vatter, daniell grießbach Alß groß vatter

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 173-v, n° 14)
1677. 8. Martÿ Joh: Männel ledig. gerber Jacob Männels gerbers seel. S. v. Fr. Anna Catharina weil. Joachim Rawen geweßenen gerbers hinterl. W. (i 175, procl. Saint-Pierre-le-Jeune f° 268)

Fils du prévôt d’Ichenheim en Bade, Jean Joachim Rau épouse en 1674 Anne Catherine, fille du tanneur Gaspard Griesbach : contrat de mariage, célébration
1674 (11. Jan:), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14) f° 50
Ehepacta Zwisch. Hannß Joachim Rauhen und Jfr. Anna Catharina Grießbachin
entzwischen dem Ehrenhafften vndt bescheÿdenen Hannß Joachim Rawen dem ledigen Gerber vnd Lederbereÿter, weÿlandt deß Ehren: vndt wohlvorgeachten H Hannß Rawen gewesenen Schulthheißen Zu Ichenheim, ehelich gezeugtem hinderlaßenen Sohn, alß dem hochzeiter, ane einem,
So dann der Viel ehren vndt tugendsamen Jungfrawen Annæ Catharinæ deß auch Ehren vndt vorgeachten H Caspar Grießbachs, Gerbers vndt lederbereiters burgers Zu Straßburg ehelich erzeugten dochter, alß der Jungfr. hochzeiterin, andern theÿls
So beschehen in Straßburg uff Sonntag den 11.ten Jan: Anno 1674. [unterzeichnet] Hannß Joachimus Rauh als Hochzeider, Caspar grießbach der hochzeitterin vatter, daniell grießbach Alß groß vatter, Hanß Jacob Ruoff Als vogt der Jungfrauw Hochzeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 158-v, n° 19)
1674 Johann Joachim Rauch der ledige Gerber und Läderbereiter von Ichenheim, weÿland Hrn Johann Rauchen des Schultzens Zu Ichenheim hint. Ehel. Sohn, undt J. Anna Catharina Hn Caspar Grießbachs des Gerbers undt Läderbereiters Ehel. tochter. Donnerst. 19. Martÿ (i 160)

Jean Joachim Rau devient bourgeois une dizaine de jours après son mariage
1674, 4° Livre de bourgeoisie p. 411
Hannß Joachim Raw der Gerber vnd Lederbereÿter von Ichenheim, empfangt das burger Recht von seiner haußfr. Anna Cath. Grießbächin p. 8. gold fl. welche Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt hat, ist Zuvor ledigen standts geweßen vnd will auff E E Zunfft der gerber dienen, Jur. 2. april 1674.

Anne Catherine Griesbach fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 651 livres
1674 (24.6.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 6) n° 306
Inventarium und Beschreÿbung der Jenig. Nahrung vnd güetern, So die Viel Ehren v. tugendsahme Fraw Anna Catharina Grießbachin, Zu ihrem haußwürth den Ehren und vorgeachten herrn hannß Joachim Rawen, Gerber und Lederbereÿtern, burgern allhier Zue Straßb. in den Ehestandt Zugebracht, welche der Ursach. halben, allweÿken in ihren vffgerichteten Ehepactis expresse v.abschiedet, daß jedem theil das jenige in die Ehe Zubringendt: auch wehrender Ehe uff seiner linien hero ererbendes vermög. ein unverändertes guth verpleiben solle (…) Actum v. bescheh. in gegenwarth H hannß Joachim Rawen ihres Haußwürths, So dann in fernerm beÿsein deß Ehrenvest. fürsichtig v. weiß H hanß Jacob Rueffen, E: E: Groß Raths beÿsitzers, dero noch ohnentledigt. Vogts v. H. Caspar Grießbach, Gerber v. Lederbereiters burg. allhier ihres geliebt. Vettern, vff Mitwoch d. 24. Junÿ 1674.

Zu Allerforderist So Volgt die Vergleichung welche Zwischen Hrnerrn Caspar Grießnach. vnd seiner Kind. Erster Ehe Vogt. Herren Hanß Jacob Ruffen getroffen (…) H. Caspar Grießbach. v. deß. 3. Kind. Erster Ehe dero Mütterlichen Guths halb. – So bescheh. in Straßb. vff. d. tag Joh. Bapt: Im Jahr Christi gezalt 1674.
Eÿgenthumb ane einer behauß. belangend ane dem müllergäßel gelegen (…)
Summarischer Calculus und respectibé Wÿdembs Verfangenschaft, Alles deßen So Fr. Annæ Mariæ Grießbachin gebohrner Rohren Erben ane Mütterlich. unveränderten Nahrung Erblich Zugefallen, vnd waß herr Caspar Grieäbach den Vatter davon ad dies vitæ Zu usufuiren
Abzug inn dieß Invent. Sa. haußraths 146, Sa. Silbers 13, Sa. guldiner Ring. 23, Sa. baarschafft 210, Sa. Activorum 241, Sa. haußraths 11 ß, Sa. Capitalien 16, Summa summarum 651 lb

Jean Joachim Rau meurt dans sa maison en délaissant deux enfants. La masse propre à la veuve est de 520 livres, celle propre aux héritiers de 14 livres. L’actif de la communauté s’élève à 348 livres, le passif à 953 livres.
1676 (17.6.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 9) n° 372
Inventarium vndt Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung vndt güther, Liegend vndt Vahrend. Verändert vndt unveränderten, Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. der Ehren: vndt vorgeachte Hannß Joachim Raw, Gerber vndt Lederbereith. Burger allhier, beÿ seinem den 12.ten Maÿ auß gottes sonderlichen direction ohnverhofft beschehenen traurig. todesfall, Zeitlichen verlaßen, So vff erford. vndt begehren deß Ehrenvest. vndt wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Schneider, Zinngießers vndt jetzmahlig. deß allhießig. Umbgeltd Collegÿ assessoris als geordnetenVogts Johanniß, deß Verstorbenen seelig. mit nachgemelter seiner hinterpliebenen Wittiben ehelich gezeügt. Söhnlins, vndt deß höchs. gottes will. nach annoch hoffend. Posthumi /:welch posthmus annoch vor beschluß v. außfertigung diß Inventarÿ Zur wedt gebohren v. hanß Daniel genennet word.:/, inventirt, durch die Viel ehren vndt tugendsamen fr. Anna Catharina Grießbahin die hinderpiebene Wittib, mit beÿstandt deß Ehren vndt vorgeachte hanß Georg Ehrlins, Schuhmachers v. E: E: Zunfft d. schuhmach. allhier v.ordtnet. hauptkantens ihres geschwornen Vogts
Actum in præsentia der auch Ehrenvest. undt wohlvorgeacht, H. Daniel Grießbach v. Caspar Grießbach. Vorherged. Wittibin Vatters vndt großvatters, vff Sambstags den 17. Junÿ Anno 1676.

Inn einer in der Statt Straßb. ane Spitz.gaß. gelegenen vndt In diße verlaßenschafft gehörig. hernach geschriebenen behauß. befund. word. Wie volgt
Vff d. ohneins öbersten bühn, In d. Cammer A, In d. Wohnstub, In d. Stub Cammer, Im haußöhren, In d. Kuch., Im Keller
Eÿgenthumb ane Einer behauß. (T.) Item ein behaußung, hoff, hoffstatt v. höffl. geleg. in d. Statt Straßb. in d. Spitz.gaß (…)
Bericht wegen d. Erben unveränd.ten gueths Ergäntzung
Wÿdembs V.fangenschaft. Vermög eines vff den tag Joh. Bapt: 1674. üb: Fr. Annæ Mariæ Grießbachin gebohrner Rohrin d. Fr. wittiben mutter seel. verlaßenschafft vffgerichtet (…)
Abzug in dis Inventarium, d. Wittib guett, Sa. haußraths 27, Silber geschirr und Geschmeÿdts 13, Guldiner Ringen 12, baarschafft 2, Pfenningzinß hauptgüter 1, Schulden 2, Ergäntzung 446, Summa summarum 520 lb
d. Erben Guett, Sa. haußraths 12, Silbergeschirr v: geschmeidts 2, Summa summarum 14 lb
Theilbar Guett, Sa. haußraths 62, wahren v. werckzeugs 58, Lährer Vaß. 17 ß, Silbers 2, Hauß Anschlags 200, Activa 24, Summa summarum 348 lb – Schulden 953 lb, die theilbarr passiva üb.treffen d. theilbare guett 605 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 437 lb

Jean Mænnel hypothèque la maison au profit du jardinier Daniel von Fridolsheim

1712 (ut ante [3. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 407
Joh: Männel gerber und lederbereither
in gegensein H. Daniel von fridolsheim G.U. – schuldig 200 lb
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier in der Spitzengass, einseit neben Friedrich Grießbach anderseit ein Schlupf hinten aufs wasser

Longtemps propriétaire d’un quart de la maison Georges Mænnel épouse en 1698 Marie Cléophée von Türckheim, fille du marchand Jean Georges von Türckheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 13)
1698. Domin: I et II Adventus seindt proclamiret vndt außgeruffen word. Georg Männel der gerber v. lederbereitter alhier hrn Jacob Männels deß gerbers v. lederbereitters auch burgers alhier ehl. Sohn, Vndt Jfr. Maria Cleophe, Weÿl. hrn Joh: Georg von Türckheim geweßenen handelßmanns v. burgers alhier nachgel. ehl. tochter, copulati sunt . Mittw. d. 8. 10.bris [unterzeichnet] Geörg Männell als hoch Zeiter, Maria Cleopha Türckin als hochzeiterin (i 14)

Georges Mænnel meurt en 1718 en délaissant trois enfants et une veuve qui n’a plus sa raison. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Coin Brûlé. La masse propre à la veuve est de 773 livres, celle propre aux héritiers de 1 489 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 282 livres, le passif à 2 066 livres.
1718 (9.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 43) n° 1415, 1417
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab Undt Nahrung so Weÿl. der Ehrengeachte Georg Männel geweßene Rothgerber, Lederbereiter und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 7. Januarÿ dießes ohnlängst angefangenen 1718.ren Jahrs beschehenem tödlichem Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Samuel Hetzel ebenmäßigen Rothgerber und Lederbereitern burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Annæ Mariæ, Mariæ Elisabethæ und Johann Geörg, aller dreÿ des abgeleibten seel. mit der Ehren und tugendsamen frawen Maria Cleophe gebohrner von Türckheim der hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßenen Erben, fleißig inventirt und ersucht theils durch den Ehrenvest und Vorachtbahren Herrn Johann Philipp Schellen Silberarbeither und burger allhier der wittib geordneten herrn Vogt, theils den Ehrengeachten Johann Michael Kürßner auch Rothgerber und burgern allhier des abgeleibten seel. Schwagern und theils obgedachte Jgf. Annam Mariam die ältere Tochter, weilen die Witti Verrückter Sinn und mit dero nicht Wohl Zu handeln – So beschehen in Löbl. Statt Straßburg Mittwochs den 9. Martÿ Anno 1718.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Brenden end gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich folgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, In der Cammer A, In der Cammer C, In dr obern Wohn Stub, In der Wohn Stub Cammer, In der Nebens Cammer, Im haußöhren, In dem Soldaten Stübel
Eÿgenthumb ahne Einer Behaußung. (T.) It. hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen in der Kleinen Stadelgaßen (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Vermögens, Vermög Inventarÿ über deroselben und des verstorbenen seel. einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen durch weÿl. H Notarium Johann Philipp Schüblern seel. in Anno 1689. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 10, Sa. pfenningzinß hauptguths 85, Sa. Ergäntzungs rest 615, Sa. Activ Schulden 50, Summa summarum 773 lb
Solchemnach Würt nun der Erben unveränderte Vätterliche Nahrung consignirt und beschrieben, Sa. haußraths 62, Sa.Leeren Vaß 12 ß, Sa. Silbers 19, Sa. Goldener Ring 4, Sa. baarschafft 10 ß, Sa. Ergäntzunga reste 1451 lb, Summa summarum 1539 lb – Schuld 50, Nach deren Abzug 1489 lb
Endlichen Kombt auch die beschreibung der gemein und theilbahren verlaßenschafft, Sa. haußraths 34, Sa. Wahren, u. werckzeugs Zum Rothgerber handwerck gehörig 129, Sa. früchten 2, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 450, Sa. Eÿgenthumbs ane i. behaußung 500, Sa. der Activ Schulden 159, Summa summarum 1282 lb – Schulden 2066, In Compensatione 783 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1479 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in die theilbahre Nahrung zugeltend 140 lb
Abschatzung $ 704
1417, Verkauff: Looß und respectivé General Theilregisterlein

Le tanneur Georges Mænnel vend son quart de la maison au tanneur Benjamin Büry

1712 (ut ante [30.7.]), Chambre des Contrats, vol. 585 n° 531
(400) Georg Männel gerber u. lederb:
in gegensein Benjamin Bürÿ rothgerbers
seinen ¼.ten theil für unvertheilt ahn hauß hof hoffstatt hinterhauß mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Spitzengass, einseit ist ein eck ahm drenckgässel anderseit neben Friedrich Grießbach hinten aufs wasser – um 400 pfund

Jean Mænnel loue une partie de la maison à Henri Flachs et à Elisabeth Stahl

1713 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 17-v
Johann Männel gerber und lederbereiter
in gegensein Heinrich Flachs und Elisabethæ geb. Stahlin
in seinem hauß allhier in der Spitzengass einseit neben frid: Grießbach einseit neben dem Schlupff gelegen, eine stueb und Kuchen und vor Cammer und eine bühn zum tuch aufzuhencken, Item ein Keller und ein Kessel zuem tuch zu bauchen (um) eine bederseiths erlaubt vierteljährige aufkundigung – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund

Jean Mænnel vend au tanneur Jean Charles Haderer les trois quarts de maison qui lui appartiennent

1714 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 740-v
(1500) Joh: Männel gerber und lederb:
in gegensein Joh: Carl Haderers gerber und lederb: und Marthæ geb. Leibin
seine dreÿ vierte theil für unvertheilt ahn hauß hoff hoffstatt hinterhauß mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Spitzengass, einseit ist ein eck ahn dem drenckgässel anderseit neben Friedrich Grießbach hinten aufs wasser – um 450 pfund verhafftet, geschehen um 1050 pfund

Jean Charles Haderer et Marthe Leib font dresser un état de leur fortune pour devenir bourgeois
1714 (13.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66) Verzeichnus
Johann Carl Haderer Rothgerber und Martha gebohrne Leibin beede Eheleuth Von Hunenweÿer, haben Ihrer handtrewlichen Außsag nach neben and.en mehr in specie Volgende Stuckh eÿgenthümbl. in Vermögen alß
Ein Ar. Reeben in dem Rückholder Rappoltzweÿler banns æstimirt ad minimum 150 lb
Item ein Viertzek Reeben in der Genß gemelten Bann 75 lb
Ein halb Acker Reeben im Mühlforst Hunnenweÿer Banns pro 150, summa 375 lb
Sig. Straßburg den 13.ten Julÿ Anno 1714.

Fils du tanneur strasbourgeois Sébastien Haderer, Jean Charles Haderer et sa femme Marthe Leib, native de Hunawihr, achètent le droit de bourgeoisie le 3 août 1714 en apportant sept enfants
1714, 3° Livre de bourgeoisie p. 1294
Joh: Carl Haderer, der Gerber V. hier weÿl. Sebastian Haderern auch gew. Gerbers hind. Sohn, Vnd sein Fr. Martha Leibin V. Honnenweÿer, erkauffen das Burgerrecht p. 6. gold. fl. bringen 7 Kinder mit, so beÿ ordnung gelaßen worden, Wird beÿ den Gerbern dienen. Jur. d. 3. dito [Aug. 1714.]

Jean Charles Haderer devient tributaire chez les Tanneurs le 27 septembre suivant
1714, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 86-v) Donnerstag den 27. Septembris A° 1714 – Johann Carl Haderer der Rothgerber vnd Lederbereiter Burger allhier Weÿland Hannß Sebastian Haderer auch geweßenen Rothgerber vnd Lederbereiter burgers allhier seel. ehelicher Sohn, producirt Stallschein vom 13. Augusti Anno 1714. bat als eines Zünfftigen Sohn vmb das Zunfftrecht.. Erkand gegen abstattung gewohnlicher gebühr Willfahrt, erlegte davor 5 ß, vor die befreÿung der feÿr Eÿmer 1 lb 5 ß, Zur furspritz 6 ß vnd Spendirte 6 ß
dt. 14 d Vffleggelt, 2 ß Scrib. 1 ß bittel

La minute de l’inventaire dressé après la mort de Marthe Leib n’est pas conservée
1726, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 725
Inventarium über weÿland Frawen Marthæ Hadererin gebohrner Leibin Hn Johann Carl Haderer des Rothgerbers Lederbereiters und burgers allhier geweßener ehel. haußfrawen seel. Verlassenschafft

Fille du prévôt de Hunawihr Mathias Leib, Marthe Leib naît le 20 mai 1663. Elle épouse en premières noces Jean Papelier, tanneur à Ribeauvillé dont elle a sept enfants, et en secondes noces Jean Charles Haderer dont elle a six enfants. Elle meurt à l’âge de 62 ans. Son mari et son fils Jean David Papelier signent l’acte
Sépulture, Saint-Thomas (luth. diac. sen. 1687-1733, f° 118, n° 17)
1725. Montag d. 29. 8.bris Mittags zwischen 12. v. 1 vhr starb fr. Martha gebohrne Leibin gebürtig von hunnerweyher H Mathis Leiben geweßenen Schultheißen daselbst eheliche tochter, so verheurathet war 1.er H Johann Papelier geweßenen Rothgerber Vnd rathsverwandten Zu Rappolsweÿher mit dem sie 12* Jahr im ehestand gelebet Vnd 7 Kind. erzeiget, Nach deßen todt aber Zu 2 mahl in den Ehestand sich begeben mit H. Joh: Carl haderer den burger v. lederbereiter Zu Straßb. v. mit denselben 6 Kinder gezeugt, war geboren d. 20. Maÿ 1663. v. alt 62 Jahr 5. Monat Ward Mittwoch darauff Zu S Gallen begraben vnd Von mir Martino Silberrad diac. Thom. daselbst auff den Gottesacker die lechpredigt gehalten dießer bezeugen [unterzeichnet] Johann Carlen hadterer, Johann Davidt Papelier alß sohn (i 121)

Jean Charles Haderer et Marthe Leib vendent leurs trois quarts de maison à Benjamin Büry qui devient ainsi seul propriétaire de la maison

1715 (20.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 325
(1423) Joh: Carl Haderer gerber und lederber: und Martha geb. Leibin
in gegensein Benjamin Bury würts zu Waßlenheim und Annæ geb. Schuhmacherin
ihre dreÿ vierdte theil für unvertheilt ahn hauß hoff hoffstatt hinterhauß mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Spitzengass, einseit ist en eck ahm drenckgässel anderseit neben Friedrich Grießbach hinten aufs wasser
die verkäufere bleiben in dem hauß von Joh. Bapt. 1715 ahn ein jahr lang und genießen die hintere stueb sambt der Kuchen, so daran gemacht werden solle, die Cammer über dießer stueb die vorwerths im hoff darneben die im hoff unten neben dem gruben platz sambt platz im gerbhauß zu trücklen ohn einigen zinß – um 450 und 875 pfund verhafftet, geschehen um 107 pfund

Aubergiste à la Couronne à Wasselonne, Benjamin Büry loue une partie de la maison à Georges Samuel Mosseder

1716 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 523
Benjamin Büri würt zuer Cronen zu waßlenheim
in gegensein Georg Samuel Moßeders
die stueb und Kuchen im hoff 2. Kammeren oben darüber die erste bühn, den vorderen gewölben keller, platz im Stall für ein ross, gerechtigkeit im gerbhauß und ans wasser mit andern hauß leuthen ins gemein, eine Kammer im hoff in seiner behausung allhier in der Spitzengass auf eine beeden theilen erlaubte vierteljährige aufkündigung – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 lb

Benjamin Büry loue des parties de la maison au fabricant de chausses Luc Heyer et à l’apprêteur de tabac Daniel Schopffer

1719 (14.10.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 508
Benjamin Büri
in gegensein Lucas Heÿer hoßenstrickers wie auch Daniel Schopfer tabacm:
in seinem hauß allher in der Spitzengaß einseit ist d. tränckgässl: anderseit neben Grießbach dem büttel gelegen, benantlichen ihme Heÿer eine stueb stueb Cammer Kuchen und Cammer darneben, einen keller und eine bühn auf eine beden theilen erlaubte vierteljährige aufk: anfangend auf Mich. jüngst, um einen jährlichen Zinß nemlich 14 lb
ihme Schopfer aber eine Stub Kuchen Cammer darneben die bühn darüber platz im gerbhauß und ahn d. wasser auf eine beden theilen erlaubte vierteljährige aufk: anfangend auf Mich. jüngst, um einen jährlichen Zinß nemlich 11 lb

Benjamin Büry hypothèque la maison pour servir de garantie à Ferdinand Mougeot, receveur au magasin à sel

1727 (21.3.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 982)
Bail de M° Pierre Carlier – Acte de Cautionnement du 21 mars 1727
furent presens Sieur Benjamin Bury marchand Bourgeois de Strasbourg y demeurant pres L’hotel de l’Intendance, et Demoiselle Marie Cleophe Papellier Epouse du Sieur Ferdinand Mougeot Receveur au Magazin du Sel du Roy a Strasbourg, de luy pour le present duemt. autorisée, domicilié En la dite ville
(…) à cause de la recette que ledit Sieur Ferdinand Mougeot En sadite qualité de Receveur au Magazin du Sel du Roy En Cette ville
lesd. sieur Bury et Dlle Mougeot Caution ont sous la même solidité obligé & hypotequé tous leurs biens, meubles & immeubles (…) & spécialement une maison scize a Strasbourg rue dite spitzgass par devant ladite rue, par derrière La Rivier d’Isle, d’un Coté la ruelle de L’abbreuvoir et d’autre une autre maison du Sr Bury, Laquelle maison actuellement hypotequée a Eté acquise par led. Sr Bury par Contrat passé En la Chambre des Contrats de cette ville En l’an 1712 pour le prix de 12.000 livres, Icelle maison franche et Libre de toute charge et hypoteque

La maison est estimée à la somme de 1 600 livres lors de l’inventaire dressé en 1735 après la mort de Benjamin Büry. Ses enfants et héritiers vendent la maison au tanneur Jean Chrétien Rœderer le jeune (Jean Christmann Rœderer)

1745 (2.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 867-v
H. Joseph Pasquay der handelsmann als Ehevogt und mandatarius Fr. Annæ Mariæ geb. Burÿn als fernerer mandarius deroselben geschwornen H. Johann Burÿ burgers und handelsmann zu Waßlenheim, Benjamin Burÿ der rothgerber daselbst und Fr. Annæ Margarethæ geb. Burÿ, Johann Sigfrid Burÿ ebenmäßigen Rothgerbers Ehefrau
in gegensein H Johann Christmann Röderer des jüngeren rothgerbers
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß nebens gebäuden, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Spitzengaß, einseit ane dem Gäh:gäßlein, anderseit neben Johann Steitz dem Maurer, hinten auff die Preusch – davon gibt man jährlich hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen der Landvest 12 ß ane bodenzinß – ihnen Burÿschen geschwisterden als ein von ihrem bruder weÿl. David Burÿ dem rothgerber ererbtes guth – um 2000 pfund

Fils de Jean Chrétien Rœderer l’aîné et d’Anne Marie Pfähler, Jean Chrétien Rœderer le jeune épouse en 1732 Marie Susanne Ottmann, fille du meunier Nicolas Ottmann ; contrat de mariage sous seing privé tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen Johann Christmann Röderer dem Jüngern, ledigen Rothgerber und Lederbereitern deß Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Christmann Röderers deß Ältern ebenmäßigen Rothgerbers und Lederbereiters auch Burgers allhier mit Frauen Anna Maria, Gebohrner Pfählerin ehelich erzeugtem Sohn, als Bräuttigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Mariä Susannä Ottmännin, deß auch Ehren Vesten und Wohlachtbahren Herrn Niclaus Ottmanns Müllers auff der sogenanten Spitzmühl und Burgers alhier mit Frawen Anna Maria, gebohrner Graffin ehelich erziehlter Tochter als Hochzeiterin am andern theil – So beschehen vnd verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff Dienstag den Ersten Tag deß Monats Julÿ Anno 1732. [unterzeichnet] Johann Christmann Röderer Jünger Als Hoch Zeiter, Maria Salome Ottmännin als Hochzeitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 144, n° 15)
1732. Domin. VI et VIII. Trinnit. seind außgeruffen undt Mittwochs daruff als de, 30. Julÿ Ehelich eingesegnet worden Johann Christmann Rederer d. Jünger lediger Rothgerber lederbereyter vndt Burger allhier H. Joh: Christmann Rederers des altern burgers Rothgerbers vndt lederbereÿters alhier Ehel. Sohn vnd Jungfrau Maria Salome Ottmännin H Niclaus Ottman burgers vnd Spitzmüllers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Christmann Röderer Als hochzeiter, Maria Salome Ottmännin als Hochzeiterin (i 146)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 716 livres, ceux de la femme à 925 livres.
1732 (22. 9.bris), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 10) n° 240
Inventarium über Herrn Johann Christmann Röderers des Jüngern Rothgerbers, Lederbereiters, und Frauen Mariæ Salome gebohrner Ottmännin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand vor unverändert zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1732. (…) Vermög auffgerichteter Eheberedung sich Vor unverändert vorbehalten haben – So beschehen in Straßburg in fernerem gegenseÿn der Eheleuthe beiderseitiger geleibter Eltern auff Sambstag den 22 Novembris Anno 1732.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Des Manns Vermögen betr. Sa. haußraths 172, Sa. Silbers 18, Sa. baarschafft 522, Sa. Weins 3, Summa summarum 716 lb
Der Frauen nahrung belangend, Sa. haußraths 290, Sa. Meel 5, Sa. Silbers 48, Sa. Goldener Ring 48, Sa. Baarschafft 532, Summa summarum 925 lb

Marie Salomé Ottmann meurt en février 1745 en délaissant trois filles. La masse propre au veuf est de 617 livres, celle propre aux héritiers de 1 274 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 483 livres, le passif à 2 736 livres.
1745 (14.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 38) n° 786
Inventarium über Weÿland Frauen Mariæ Salome Rödererin gebohrner Ottmännin, Herrn Johann Christmann Röderer des Jüngern Rothgerbers und lederbereiters auch burgers allhier Zu Straßburg gewesener leibwerthen Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1745 – nach ihrem den 12. Februarÿ dieses Jahrs beschehen tödlichem Ableiben Zeitlichen verlaßen, welhe Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen und begehren herrn Johann Niclaus Ottmann, öhlhändlers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Mariæ, Mariæ Salome und Catharinæ Margarethæ, der Verstorbenen seel. mit dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter und ab intestato Zu Erben velaßener dreÿer Töchterlein – So beschehen in Straßburg in beÿsein Frauen Catharinæ Ottin gebohrner Guthmännin der Frau seel. einbändigen Schwester auf Mittwoch den 14. Aprilis Anno 1745.
Copia des Von der abgeleibten Frau seel. den 2. Februarÿ Anno 1745. Vor mir Notario auffgerichteten Codicilli

Ergäntzung des Wittibers abgegangenen unveränderten Vermögens, Innhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für unverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1732 durch mich Eingangs gemelten Notariul auffgerichtet
Lohmühl Antheilere (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. des Wittibers unverändert Vermögen, Sa. haußraths 21, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 1, Sa. Ergäntzung 666, Summa summarum 591 – Schuld 75, Nach deren Abzug 617 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 133, Sa. Silbers 17, Sa. goldener Ring 18, Sa. baarschafft 9, Sa. Ergäntzung 1020, Sa. Schulden 73, Summa summarum 1274 lb
die theilbare Nahrung belangend, Sa. haußraths 80, Sa. Wahren und Werckzeug 1860, Sa. Wein und leerer Faß 44, Sa. Silbers 10, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 31, Sa. Lohmühl antheiler 100, Sa. Schulden 354, Summa summarum 2483 lb – Schulden 2736 lb, In Compensatione 282 lb – Schluß Summ 1639 lb
Copia der Eheberedung – So beschehen vnd verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg auff Dienstag den Ersten Tag deß Monats Julÿ Anno 1732.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 600 florins (360 livres) sur un total de 3 200 florins
1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 342
Gerber F. N. 9445 – Weÿl. Fr. Mariæ Salome gebohrner Ottmännin H. Johann Christmann Röderer jun. Rohtgerber Lederbereiter und burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lichtenberger sen.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 113. 1639. 17. 8., die machen 3200 fl. Verstallte 2600 fl. Zu wenig 600 fl.
Nachtrag Acht Jahr in duplo à 1. lb 16 ß – 14 lb 8 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 18 ß – 5 lb 8 ß
Ext. Stallgelt 1745 – 5 lb 5 ß
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 2 lb 2 ß 6 d – Summa 27. l 6 ß
Auf bitten Von denen Herren Dreÿern nachgelaßen 5 lb 8 ß – Rest 21 lb 18 ß
dt. 16. Junÿ 1745.

Jean Chrétien Rœderer se remarie en 1745 avec Dorothée Karcher, fille du boucher et marchand de bestiaux Jean Nicolas Karcher de Westhoffen : contrat de mariage par lequel le mari assure à sa fiancée l’habitation viagère dans sa maison, célébration
1745 (15 Nov.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 54) n° 347.b
(grosse) Eheberedung – zwischen dem Ehren und Wohlachtbaren herrn Johann Christmann Röderer, dem Jüngern Rothgerber und Lederbereiter, auch wittiber und Burgern allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Dorotheæ Karcherin, weÿland herrn Johann Niclauß Karcher, geweßenen Metzger und Viehehändlers auch Burgers Zu Westhoffen, mit auch weÿland Frauen Barbara gebohrner Knodererin ehelich erzielten und nach Todt hinterlaßenen Tochter als der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern Theil

Siebendens, ist von dem Herrn Bräutigam bewilligt worden, daß deßen geliebte Jungfrau hochzeiterin wann Sie Ihne überleben Würde, entweder alles deßjenige was beede Verlobte und Künfftige Eheleuthe in des herrn hochzeiters eigenthümlichen Behaußung auf den sich Zutragenden Todesfall Zur wohnung innaben und besitzen werden, samt Werckstatt oder Gerbhauß die übrige Zeit ihres Lebens ohne Zinß Wÿdums weiße Zu genießen oder nach der Jungfrau hochzeiterin belieben ane deßen stat wie auch auff den fall Sie Vorbesagte Wohnung nicht selbsten bewohnen Wolte 1500 Gulden à 15 batzen gerechnet von des herrn Bräutigams Verlaßenschafft lebtägig wÿdums weiße Zu genießen berechtiget seÿn solle.
und seind diese Ehe pacta abgehandelt worden in der Königlichen Statt Straßburg auf Montag den 15. Novembris in dem Jahr als man nach unsers heÿland Jesu Christi gnadenreichen Geburt und Menschwerdung Zahlte 1745 [unterzeichnet] Johann Christmann Röderer der Jünger Als Hochzeiter, Dorothe Karcherin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 19, n° 37)
1745. Mittwoch den 15. Decembr: sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger Proclamation ehelich copulirt vnd eingesegnet worden H Joh: Christmann Röderer Jun: Wittwer Gerber Lederbereiter vnd burger allhier und Jfr. Dorothea weÿl. H Niclauß Karchers gewesenen burgers und Metzgers zu Westhoffen hinterl. ehel. Tochter. Deos adsit. [unterzeichnet] Johann Christmann Röderer des Jünnger, Als hochzeiter, Dorothea Karcherin Als hochzeiterin (i 13)

Jean Chrétien Rœderer hypothèque au profit de sa belle-mère Anne Marie Graff veuve de Jean Nicolas Ottmann la maison qu’il vient d’acheter

1745 (2.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 869-v
H Johann Chrismann Röderer der jüngere rothgerber
in gegensein seines schwagers H. Johann Jacob Ottmann des Spitzmüllers als mandatarÿ seiner Mutter Fr. Annæ Mariæ geb. Graffin weÿl. H. Johann Nicolaus Ottmann des Spitzmüllers zu bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿe 1250 pfund
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung samt denen zugehörden und rechten ane der Spitzengaß ane dem Gäh:gäßlein, einseit neben ein gäßlein, anderseit neben Johann Steitz dem Maurer, hinten auff die Preusch – davon soll man 12 ß ane bodenzinß

Dorothée Karcher devient bourgeoise un mois après son mariage
1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 245
fr. Dorothea Karcherin Von Westhoff. geb. erhalt das burger Recht Von ihrem Ehemann Johann Christmann Roedererdem burger und Rothgerber um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Gerber, promisit d. 24.ten Jan: 1746.

Jean Chrétien Rœderer et Dorothée Karcher font dresser l’inventaire de leurs apports dans lequel la maison est portée à la somme de 2 000 livres. Ceux du mari s’élèvent à 4 345 livres, ceux de la femme à 2 768 livres.

1746 (27.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 39) n° 813
Inventarium über Herrn Johann Christmann Röderer des Jüngern Rothgerbers und lederbereiters und Frauen Dorotheæ gebohrner Karcherin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1746. (…) einander in ihrem den 15. Christmonat 1745. angetrettenen Ehestand Zugebracht und den 4. Puncts der den 15. Nov. 1745 vor mir Notarii auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in Straßburg in einer an der Spitzengaß gelegenen, weiland H Samuel Hetzeln des gewesenen hiesigen Burgers und Rothgerbers, hinterlassener Wittib und Erben, eigenthümlich zuständigen, dißorts Lehnungsweis bewohnenden Behausung in fernerem beÿsein H Johann Conrad Karchers, Metzgers und burgers Zu Westhoffen, des Ehefrauen bruders, auff Mittwoch den 27. Aprilis A° 1746.

(f° 14) Eigenthum ane einer behaußung (M.) Nemlichen ein behaußung, bestehend in Vorder und hinderhauß, Nebens Gebäu, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen derselben begriffen, weithen, Zugehörden und Rechten, in allhiesiger Statt ane der Spitzengaß ein Seith neben der tränck beÿ dem Gähgäßlein, ander Seith neben Johann Steitzen des maurers wittib und Erben gelegen hinden auf die Preusch stoßend, davon gibt man Jährlich allhiesigem Pfenningthurn wegen der land Vest 12 ß bodenzinß, sonsten ist siede behaußung freÿ, ledig und eigen und hiernach dem verkauff ohnpræjudicirlich Zu æstimirt beliebt worden vor 2000 lb. Darüber besagt ein teutscher pergament Kauffbr. mit allhiesiger Cantzleÿ contract Stub anhangendem Innsiegel verwahrt de dato 2. Decembris Anno 1745.
(M.) Lohmühl Antheilere (…)
(f° 24) Widum, welchen der Ehemann von Weiland Frau Maria Salome gebohrner Ottmännin seiner gewesenen ersten Eheliebste, Krafft des Zweiten Puncts ihres den 2. Februarÿ A° 1745. vor obangeregtem H Notario Lichtenberger und fünff Zeugen gestiffteten Codicills Zu genießen hat
(f° 27-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns in die Ehe gebrachtes Gut, Sa. haußraths 633, Sa. Schiff und geschirrs Zur Gerberei gehörig 33, Sa. Waaren 4547, Sa. Wein 151, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 53, Sa. baarschafft 39, Sa. Eigenthums ab einer behaußung 2100, Sa. Schulden 391, Summa summarum 7950 lb – Schulden 3643, Nach deren Abzug 4307 – Dazu gelegt die ihm gebührige Hälffte von hernach angetragenen Haussteuren 37, Mit deren Beirechnung 4345 lb
Diesemnach Wird auch der Ehefrau Beibringen beschrieben, Sa. haußraths 362, Sa. Wein 303, Sa. Silbers u dgl. Geschmeids 52, Sa. goldener Ring, Sa. baarschafft 1584, Sa. Reebstücklein 3, Sa. Schulden 360, Summa summarum 2730 lb – Dazugerechnet den ihr zuständigen halben theil von hernach folgenden Haußsteuren 37 lb, der Ehefrau Beibringen 2768 lb

Jean Chrétien Rœderer s’adresse aux Quinze pour être relevé de l’amende que lui a infligée la tribu des Cordonniers pour n’avoir pas fait inspecter des peaux avant de les vendre. Il argue que personne n’a eu motif à se plaindre et que les contrôleurs ne sont pas venus à temps. La commision d’enquête estime que le règlement a été enfreint mais réduit de moitié l’amende en exigeant que les contrôleurs inspectent les peaux dès qu’on le leur demande. Les Quinze délivrent une expédition de leur sentence.
1762, Protocole des Quinze (2 R 174)
(p. 42) Sambstags den 30. Januarÿ 1762. – Schuhmacher ctra Christmann Röderer
Froereisen nôe E. E. Zunfft der schuhmacher Hr Zunfftmeister Contra Hn Christmann Röderer den burger und rothgerber, weilen Gegner von seinem Zunfft bescheid de dato den 16. 7.bris 1760. an mghhrn appellirt, dieße appellation aber biß dato nicht eingeführt bitt solche pro deserta Zu declariren, ref, noviter factis Exp.
Faust der appellation ist dicta die nach ordnung geschehen, und die appellation Klag laut mitgehenden Concept schon über Jahr und tag Verfertiget werden aber der gegner bißhero still gelegen, als bitt nunmehr Zur abschrifft ad proximam, Frœreisen priora. Erkanndt, Zeit ad proximam.

(p. 46) Sambstags d. 6. Februarÿ 1762 – Röderer ctra eosdem [die schuhmacher]
Iidem [Faust] nôe Hn Christmann Röderer in actis ctra Eundem [E. E Meisterschafft der Zunfft der schuhmacher Hr Zunfftmeister] producirt unterthänig appellatios Clag Juncto petite. Frœreisen bitt Cop. et term. ord. obtinuit.

(p. 194) Sambstags d. 8. Maÿ 1762 – Röderer ctra Schumacher
Faust nôe Christmann Roederer in aîs C. Eundem erhalt appellations Klag vom 6. Februarii j bitt unterth. Deputationem Froereisen nôe citati prod. unterth. Exceptiones juncto petito bitt simiiter Deputaôe. Erk. Deputatio.

(p. 249) Sambstags den 15. May 1762 – Röderer ctra Schumacher Zunfft
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem [H Secretarius Stædel] referiren, Es habe H Christmann Roederer der Rothgerber und burger allhier den 27. 7.bris 176. beÿ Mghh. ein wider ihn d. 19. ejusd. ergangen widrigen Bescheid E. E. Zunfft der Schuhmacher producirt, vermög deßen er wegen begangegem fehler nach inhalt des artickels in 3. lb d straf von jeder Sohl haut, lst sammenthafft 15 lb halb dem Pfenningthurn die übrige helffte beeden Ehrsamen Zünfften der Gerber und Schumacher nebst 1 lb 13 ß d Gerichts Cösten condemniret word. Von diesem Beschid habe Er in Tempore legali an MGhh, appellirt, appellationis Verzeichnus gebetten und erhalten, sofort den 6.ten Februarii jüngst sein unterthänige appellation schrifft übergeben und gebetten Hochdieselbe geruheten gnädig zu Erkennen, daß die Sententia a quâ Zu cassiren, und der appellant von angesetzter Straf refusis ubique expensis Zu absolviren seÿe, Euer Gnade in tiefen respect anheimstellend wie gegen der hinterstelligkeit im Schauen, wodurch die Gerber sowohl der viele waar hat als der Schuhmacher, der seine Arbeit fördern muß, theils die Strafe, theils den Verlust seiner Kundschafft zu gewärtigen Zum besten der burgerschafft, gnädig remedirt werden mögte.
Hiengegen habe appellatischer Zunfft der Schumacher H. Zunfftmeister d. 8. hujus seine unterth. Exceptions schrifft eingelegt, juncto petito Mghh geruheten in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß in prima instantia wohl gesprochen, übel davon appellirt, einfolglich den von appellatischem Gericht Sub dato 19. 7.bris 1760. ertheilten bescheid in Totum Zu confirmiren und solchen ad judicem à quo ad exequendum Zu remittiren, wie auch die in demselben befindlichen final clausul zu erkennen, idq. refusis appellationis expensis.
auf geschehene Weißung habe der appellant præsens sich auf den inhalt seiner appellations Klag bezogen, beÿsetzend, daß Zu allen Zeiten erlaubt gewesen, wann der Käuffer und Verkäuffer mit der waar Zufrieden geweßen, die Schau vorzunehmen ohnnötig befunden worden, und beruffe er sich deßwegen auf alle diejenige so ehmalen lederschauer geweßen, da nun in dem heutigen fall die jenige Schuhmacher, welche leder im größen nothfall von dem appellanten genommen, nicht das mindeste zu Klagen gehabt, so glaube Er umb soweniger Straffällig Zu seÿn, als es seine schuld nicht geweßen, daß die Lederschauer nicht zu rechter Zeit Zu ihme gekommen und die häute gestempfelt haben.
Nôe appellatischer Zunfft seÿen erschienen H Rthh. Andreas Degermann, H Joh: Michael Saltzmann und H Lorentz Müller, alle 3. Schöffen, welche sich auf ihre Exceptiones und den artikel bezogen, So seÿen auch vorgestanden Ulrich Lipp der schuhmacher und in aô 1760. geweßte Lederschauer welcher seine in erster instatz gethane declaration nochmalen affirmirt.
Die Hh. Depp. hätten nach einsehung des d. 18.ten Augusti 1642. ertheilten artickels die Lederschau betreffend, vor hochnöthig zu seÿn erachtet, daß derselbe in allen seinen Kräfften verbleibe, indeme dadurch dem publico großer nutzen verschafft, auf seiten der Gerber und Lederhändler aber aller schädliche betrug verhindert werde, da nun der appellant theils schrfftl. theils mündl. eingestehen müßen, daß er besagtem artickel Zu wider ohngeschaute heüte verkaufft, die schuld aber widerrechtlicher weiß auf die Lederschauer werffen wollen, so habe er sich dadurch selbst der im artickel enthaltenen Straf unterwürffig gemacht, weilen aber dieselbe nach proportion des verkaufften Leders etwas zu starck geschienen, so hätten die Hh. Depp. dafür gehalten, daß MGhh. Erkantnus dahin zu ertheilen wäre, daß in erster Instanz zwar wohl gesprochen und übel appellirt worden, jedannoch ex speciali gratia die angesetzte straf auf die helffte Zu reduciren seÿe, idque refusis expensis, mit dem anhang, daß die jeweilige geschworne Lederschauer beÿ hoher Obrigkeitlicher ahndung dahin anzuweißen seÿen, auf jedesmalen an Sie gethanes begehren sich ohnverzüglich zu schauung des leders an die ihnen angezeigte ort und Ende zu begeben, und durch Keine vorzuwendende ursach solches aufzuschieben.
Die Confirmation MGhh anheim stellend. Erk. bedacht befolgt.

(p. 271) Sambstags den 15.ten Maÿ 1762. – Bescheid.
In sachen Hn. Christmann Roederer des Rothgerbers und burgers allhier appellanten ane Einem, entgegen und wider E. E. Zunfft der Schumacher H. Zunfftmeister appellaten am andern theil, Auf prod. Zunfft Gerichts bescheid, vermög welches der appellant, weilen er fünff ohngeschaute Sohlhäute verkaufft, nach inhalt des artickels in 3. lb d Straff vor jede Sohlhaut, alßo sammenthafft in 15 lb d halb dem Pfenningthurn, die übrige helffte beeden Ehrsamen Zünfften der Gerber und Schumacher nheimfällig, so dann in 1 lb 13 ß d Gerichts Cösten condemniret worden, Interponirte und verzeichnete appellation, übergebene unterthänige appellationsschrifft juncto petito, Wir geruheten gnädig zu Erkennen, daß die Sententia a quâ Zu cassiren, und der appellant von angesetzter Straff refusis ubiq. expensis Zu absolviren seÿe, an uns anheil stellend, Wie gegen der hinterstelligkeit im Schauen, wodurch die Gerber sowohl der viele waar hat, als der Schumacher, der seine Arbeit fördern muß, theils die straffe, theils den Verlust seiner Kundschafft zu gewärtigen, Zum besten der Burgerschafft remedirt werden mögte.
Vorgelegte unterthänige Exceptiones samt beÿgefügtem bitten in Rechten Zu erkennen und auszusprechen, daß in primâ instantiâ wohl gesprochen übel davon appellirt, einfolglich die sententia à quâ in Totum Zu confirmiren, und ad judicem à quo ad exequendum Zu remittiren, Wie auch die darin befindlichen final clausul zu erkennen, idq. refusis expensis.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auch all übrig der Parthen angehörtes vor: und anbringen, ist derer Herren Deputirten abgelegten relation nach erkandt, daß in erster Instanz Zwar wohl gesprochen und übel appellirt worden, jedannoch ex speciali gratia die angesetzte Straf auf die helffte Zu reduciren seÿe, Als Wir hiemit erkennen und den appellanten in die aufgeloffene Gerichts Cösten salvâ taxâ fällig erachten, anbeÿ verordnen, daß die jeweilig geschworne Lederschauer beÿ hoher Obrigkeitlicher ahndung dahin anzuweißen seÿen, auf jedesmalen an Sie gethanes begehren, sich ohnverzüglich zu Schauung des Leders an die ihnen angezeigte ort und ende zu begeben, und durch Keine vorzuwendende ursach solches aufzuschieben.

Jean Chrétien Rœderer contracte un abonnement à la Taille pour une somme de 22 600 florins au lieu de 16 900 florins qui étaient jusqu’à présent imposés
1785, Livres de la Taille (VII 1181), f° 7
d. 16. Februarii 1785. – Erkandtnus derer Hoch: und Wohlverordneten Herren Ober Stallherren vom 3.ten Novembris 1784.
Herr Exsenator Johann Christmann Röderer stehet vor und bitt ihme mit einem Abonnement auf Löbl. Statt Stall dergestalt Zu willfahrten, daß er statt bißhero verstallte 16.900 Gulden bis ad annum 1790. inclusive eine Summ von 22.600 Gulden Zuverstallen habe.
Erkandt, wird H. Imploranten mit begehrtem abonnement auf Löbl Statt Stall, auf den Fuß von 22.600 Gulden, bis ad annum 1790. inclusive unter folgenden Bedingungen willfahrt, daß er das angesetzte quantum über Abzug der bis dahin verstallten Summ sogleich bar erlege, und wann ihme etwas Erbs: legats; donations: oder Wÿdums weise während dieser Zeit Zufallen solte, deßen Betrag auf Löbl. Statt Stall angegeben, und das Stallgeld davon obig fixirter Summ beÿgesetzt werden wie nicht weniger, daß auf des H. Imploranten während dieser Zeit erfolgendes Absterben deßen Verlaßenschaft ordnungsmäsig inventirt, und das Zu errichtende Inventarium jedoch ohne Zubeförchtende recherche oder Nachtrag denen Herren Dreÿ Löbl. Statt Stall überlieffert werde. Unterschriebenen Zæpffel XV. Secretarium mit handzug.

Jean Chrétien Rœderer loue une partie de sa maison au tanneur Jean Henri Knoderer l’aîné

1794 (18 ventose 2), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 62
bürger Johann Christmann Röderer der vormalige Rothgerber und Lederbereiter
bürger Johann Heinrich Knoderer des ältern Rothgerber und Lederbereiters für seinen Sohn Johann Heinrich Knoderer den Jüngern auch rothgerber und lederbereiter
in der dem verlehner Eigenthümlich zuständigen ane der Spitzengaß gelegenen mit N° 5 bezeichneten behaußung und zwar Erstlich das Gerbhauß mit Gruben und Farben nebst denen zwo Gruben auf der Landvest wie alles dato beschaffen ist, Ferner diz Wasch: Pritsch so derselbe zum butzen zum häären und häute in das Wasser zu hencken benöthigt ist, sothane Wasch: Pritsch jederzeit mit guten brettern auf seine alleinige Kösten zu versehen, deßgleichen auch die häärung der häute auserhalb auf der Landveste oder Pritsch soviel immer möglich es die witterung erlaubt zu häären gehalten seÿe, Weither die Lohkammer so anjetzo bodenlos ist, der Entlehner aber auf seine alleinige kösten und ohne Entgeld mit einem ganz neuen boden belegen zulaßen schuldig, Item die Leder stube in dem hof solle der Entlehner auch zu geniesen haben, Item den Keller so zu nachbemelter Wohnung gehörig ist, und weilen derselbe nicht gros als verspricht der Verlehner dem Entlehner ein Leerer Faß von ohngefähr 40 ohmen in seinem Keller einzuraumen um wein darin legen zu können und davon nach gebrauch in seinem Keller zu füllen, Ferner die wohnung im zweÿten stock des hintern Gebäudes wie auch solche dato befindet mit dem expressen beding aber keinen theil davon an andere personen zu verlehnen sonderen nur für seinen eigenen gebrauch zu bewohnen, Item die Leder: bühnen über sothaner Wohnung nebst der daran gelegenen trückel: stube worauf das Sohl: Leder eigentlich getrückelt wird, unter der expressen bedingung aber, das keinerlei Leder worein Fett kommt, es seÿe Fischtron, agra oder unschlitt, da getrückelt werden soll noch darf, Weiters die zweite bühn die wasch bühne genannt, welche aber vor alle in des verlehners behaußung sich befinliche Locataires, wie auch deßen tochter, Frau Baurin, die gewöhnlich des Jahrs vier Waschen und zwar zwo im Früh: und zwo im Späth: jahr machen läßt, zu tröcknung ihrer alljährlich zu machen habender Waschen eingeräumt werden muß, benebst der leder bühne dazu benöthigten falls, weßwegen aber dieselbe den Entlehner jedesmal zuvor zu benachrichtigen gehalten seÿn sollen, Item das Gerüst zum Lohkäß trücknen auf der besagten Wasch bühne wie es dato ist, solle dem Entlehner zu der Lohkäß stallung zugebrauchen erlaubt seÿn, belangend die zwo darüber befindliche bühnen, sollen solche dem Entlehner auch zu Genießen frei stehen, wo aber auf der ohneins obersten bühne keine Latten auf dem Gerüste sind, kan derselbe sich Latten auf seine Kösten anschaffen, solche aber zu End der Lehnung auch wieder wegnehmen, Item das Gerüst zum Leder tröcknen worauf die Stangen gelegt werden betreffend, hat der Entlehner daßelbe auf seine eigene kösten zu machen aber zu End der Lehnung auch wider weg zu nehmen, weiter das Lohkäß gerüst keine Meel Kasten, wo die Latten auf den balcken liegen hat der Entlehner auch zu benutzen, Item auf der Manzard eine Kammer auf die Gaß aussehend, Ferner die zwo bühnen über den Manzards im vorder hauß hat der Entlehner die Gerüster zum Lohkäß tröcknen ebenfalls zu benutzen mit dem beding keine nasse Lohkäß auf die böden zu stürtzen, ausgenommen der öbersten im vorder: und hinter: hauß, weiter solle dem Entlehner erlaubt seÿn auf die Leder: bühn ohngefähr drei fuder brennholtz statt eines Holtzhaußes zu legen, Jedoch solle dem Entlehner austrucklich verboten seÿn altes Loh auf vobesagter Landvest hinter an denen zwo gruben zu schütten, deßgleichen auch aus keinen farben oder sonst gar keinen Leder: Äscher zu machen wie auch die Schwitz bei der Gerbereÿ irgends anderswo als in einer von denen beeden Gruben auf der Landvest vor zunehmen, anbei solle der Entlehner besonders besorgt seÿn daß dem bronnen in dem Hof, kein schaden zugefügt wird – Und ist diese Lehnung auf 4 nacheinander folgenden jahren vestgesetzt geschlossen und getroffen worden vo nach instehendem ersten Monat tag Germinal dieses laufenden Jahrs-um einen jährlichen Zinß nemlich 600 Livres
acp 21 f° 88 du 19 vent. 2

Jean Chrétien Rœderer meurt en 1794 en délaissant trois filles issues de son premier mariage ou leurs représentants et deux filles du deuxième. La succession comprend deux maisons à l’intérieur de la ville. La masse propre à la veuve est de 10 566 livres tournois, celle des héritiers de 29 285 livres. L’actif de la communauté s’élève à 105 329 livres et le passif à 15 417 livres.

1795 (17 frimaire 4), Strasbourg 10 (3), Not. Heus n° 241
Inventarium über Weiland des bürgers Johann Christmann Röderer gewesenen Rothgerbers und lederbereiters Verlaßenschafft, nach seinem den 28. messidor jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie zeitlich verlassen, auf Ansuchen Fraun Dorotheæ geb. Karcher der hinterbliebenen wittib unter assistentz des burgers Johann Philipp Graffenauer homme de lettres wie auch derer Kinder und Erben
Der verstorbene hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt als 1. weiland Fraun Anna Maria geb. Röderer mit bürger Philipp Jacob Kammerer dem Seiler hinterlassenen 6 Kinder und dißorts Enckel Namentlich 1) Frau Susanna Maria geb. Kammerer des bürgers Isaac Jund Gastgebers Ehefrau, 2) bürger Philipp Jacob Kammerer dermaliger Rittmeister unter dem 8. Regiment Hussards so abwesend, 3) Fr. Margaretha Salome geb. Kammerer des bürgers Johann Philipp Schuler Vöghändlers Ehefrau, 4) bürger Christmann Heinrich Kammerer Kiefer, 5) Frau Maria Dorothea geb. Kammerer des bürgers Johannes Greiner Kiefers und Weinhändlers Ehefrau und 6) bürger Johann Daniel Kammerer Seiler
2. die bürgerin Mariam Salome Holderer geb. Röderer weÿl. burgers Johann Georg Holderer Wittib, 3. Frau Catharinam Margaretham Schäffer geb. Röderer des bürgers Johann Gottfried Schäffer Knopffmachers Seidenhändlers Ehefrau, diese 3 als des defuncti in erster Ehe mit weiland Fr. Maria Salome geb. Ottmann erzeugte Kinder und resp. Enckel,
4. Frau Maria Magdalena Röderer geb. Röderer des bürgers Johann Friedrich Carl Röderer Kunst Färbers Ehegattin, so dann 5. Fraun Margaretham Dorotheam Bauer geb. Röderer des bürgers Johannes Bauer handelsmannas Eheliebstin beede letzterer Frauen töchter als des defuncti zwoter und letzter Ehe mit seiner Wittib erzeugte Kinder
So dann hat der Verstorbene zufolg vor mir Notario den 7. Nivose jüngst errichteten Letzten willens seinen vorbemelten beeden töchtern letzter Ehe erzeugten samtlichen Kindern als seinen Enckern den 10. theil und zwar jedem theil besonders die hälfte davon als den 20. theil von seinem gesamten hinterlassenden Vermögen Legats weise vermacht als Fraun Maria Magdalena geb. Röderer mit bürger Johann Friedrich Carl Röderer erzeugte 4 Kindern Namentlich 1. Johann Friedrich Carl Röderer lediger Handelsmann, 2. Jungfer Maria Magdalena Röderer, 3. Jungfer Friderica Carolina Röderer, alle dreÿ Großjährig, und 4. Johann Leonhard Röderer so 19 Jahr alt und Fraun Margaretha Dorothea geb. Röderer mit weÿl. bürger Johann Daniel Baldner handelsmanns in erster ehe und mit bürger Johannes Bauer auch handelsmann in zweÿter ehe erzeugten Kindern Nahmentlich 1. Johann Daniel Baldner so 19 Jahr alt, 2. Margaretha Dorothea Bauer so 15 Jahr alt, 3. Johannes Bauer so 14 Jahr alt, 4. Johann Christmann Bauer so 11 Jahr alt und 4. Johanna Christina Bauer so 9 Jahr alt

in einer ane der Spitzengaß gelegenen mit N° 5 bezeichneten und in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung, den 4. fructidor 3
der hinterbliebenen Wittib ohnverändert Vermögens, hausrath 366 li, silbers und Golden: geschmeids 183 li, Ergäntzung durch Not. Johann Philipp Lichtenberger den 27. April 1746 aufgerichteten Inventarii 9417 li, schulden 600 li, summa summarum 10.566 li,
der Erben ohnverändert Nahrung, hausrath 1127 li, Faß 30 li, silbers 126 li,
Eigenthum ane einer behaußung und einer Lohmühl so der Erben ohnverändert
Erstlichen eine behaußung bestehend in Vorder: und hinter: Haus nebens: Gebäu Hof bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane der Spitzenngaß gelegen so mit N° 5 bezeichnet einseit neben der tranck bei dem Gähgäßlein, anderseit neben Michael Peter dem Amlungmacher und hinten auf die Preusch stosend, davon gibt man Jährlich der hiesigen Gemeinde wegen der Landvest 2 livres 8 sols und von dem thulen des S: V: cloacs so in das nebens Gäßlein gehet 1 Livre 10 sols auf Martini ane boden zinns, hiehero ohnpræjudicirlich æstimirt worden vor 32.000 livres, darüber besagt ein Kaufbrieff in der C.C. Stub de dato 2. Decembris 1742
Item 11/60. theil vor unvertheilt ane einer Lohmühl auserhalb hiesiger Stadt zwischen dem Juden und Fischer: thor unten an dem teich: Kopf zwischen denen Wassern nahe beÿ dem Neßelsteeg und habermühl einseit neben Andreas Cossa des handelsmanns Erben gehörigen Tabackmühl anderseit neben einen gemeiner Stadt gehörige Acker grund gelegen vornen auf den Allmend weeg hinten auf das Wasser stoßend samt dem dazu gehörigen, Wohnhäußlein Schöpfen Rindenscheur Höflein hoffstatt und Wasserbau auch an dem dabeÿ befindlichen laufenden Geschirr deßgleichen allen übrigen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten von welcher vorbesagten rinderscheur aber nur zween 15.de theil hiehero gehörig, so auser 2 livres so man Jährlich hiesiger Gemeinde von der Rindenscheur ane bodenzinß zu reichen pflichtig sonst frei ledig und eigen und hiehero ohnpræjudicirlich gewürdiget worden vor 100, Hierüber wie auch über 2/15 nicht hiehero gehörigen antheilere melden 4 Verschiedene in allhies. C.C. Stub passirten Kauffverschreibungen sub datis 11. oct. 1718, 11. sept. 1719, 23. mart. 1735, 3. oct. 1743 und dann eine über 1/30 von denen böhringer’schen Erben erkauften theil besagende aber nicht vorbefundene Kaufbrieff
summa behausung und Lohmühl 32.100 li, Ergäntzung 3440 li, Summa summarum 33.384 livres – Schulden 4099 li, Deducendo 29.285 li,
die Beschreibung des Gemein verändert und theibaren Guths, hausrath 3140 li, Wein und Lehre Faß 1690 li, Schulden 205 li, Golden Geschmeids 1050 li, baarschafft 9195 li, Pfenningzinß hauptgüter 57.038 li,
Eigenthum ane einer behaußung so theilbar, Nemlichen Eine becken behaußung bestehend in Vorder und Hinterhaus Hof bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der obern Langen Straß gelegen mit N° 111 bezeichnet einseit neben burger Pfod dem Spengler anderseit neben der bierbehausung zur Mühl und hi. auf eben dieselbe stosend, so demalen und hiehero ohnpræjudicirlich gewürdiget worden pro 6400 li, darüber besagt ein Kaufbrieff in der C.C. Stub de dato 11. apr. 1771
behausung 6400 li, schulden 26.609 li, summa summarum 105.329 livres – Schulden 15.417 li, Deducendo 89.912 livres
Eheberedung, den 15. nov. 1745, Not. Johann Philipp Lichtenberger
Copia des Letzten willens
(Documenta) General Abrechnung
– Rechnung die Von Notario Heus wegen weiland bürgers Johann Christmann Röderer geweßten Rothgerbers Verlassenschafft seit den 22. Prairial 5 als dem Schluß meiner abgelegten Ersten Rechnung bis den – Jahrs gethanen Einnahm und Ausgab
Einnahm Gelds Ane Haußzinnßen in die theilbare Mass gehörig
Item den 20. junÿ 1797 zalte Hipolitus Schmid der beck den pro quartali Mariä Verkündigung 1797 verfallenen lezten zins mit 32
Item Bozon den von Quartali Joh. Bapt: 1797 verfallenen Hauszins per rest 63
Item Bloy den von sothanes quartal schuldigen lezten Hauszins mit 50
Item Einnahm Gelds ane Hauszinsen seit Joh. Bapt: 1797 bis dahien 1798 woran der dißorts Wittib als Wittumsnieserin die eine hälfte und denen Erben die andere hälfte gehörig
Erstlichen den 20. sept. 1797 zalte die Wittib Froÿdevaux den pro quartali Michaelis 1797 verfallenen ersten Hauszins 57
Item den 28 dito bürger Sadoul den vor sothanen quartali verfallenen ersten Hauszins mit 75
Item burger Knoderer deßgleichen mit 150
Item den 26. dec. zalte die Wittib Froÿdevaux pro quartali Weihnachten 9 verfallenen Hauszins 75
Item bürger Sadoul deßgleichen mit 75
Item bürger Knoderer ebenfalls mit 150
Item den 26. mart. 1798 zalte die Wittib Froÿdevaux den pro quartali MV 98 verfallenen Hauszins mit 5
Item bürger Sadoul deßgleichen mit 75
Item bürger Knoderer ebenfalls mit 150
Item de 15. junÿ zalte bürger Sadoul den pro quartali Joh. Bapt: 1798 verfallenen Hauszins mit 86
Item die Wittib Froidevaux deßgleichen mit 75
– Rechnung die Von Notario Heus wegen weiland bürgers Johann Christmann Röderer geweßten Rothgerbers Verlassenschafft seit den 25 fructidor 3 bis den 22. Prairial 5 gethanen Einnahm und Ausgab – Einnahm in klingendem Geld
Erstlich den 30. sept. 1795 zahlte Johannes Schnäbel ane Hauszins pro quartali Michaelis 1795, 18
Item Frau Meÿerin Wittib auch derhalben 15
Item Dattler Maurer auch der ursachen ane restienden 7
Item Pflaumen der Schneider ebenfalls derwegen verglichenermaßen 4
Item bringe hier von hipolitus Schmidt dem beck pro quartali Michaelis 24
Alle 5 Locataires in dem beckenhaus in der Langstras
Item den 8. nov. zalte Frau Claus wittib ane Hauszins zum voraus mit 65
Item den 28. dec. zalte Bloy den pro quartali Weihnachten 95 stipulirten Hauszins mit 50
Item zahlte Johannes Schnäbel pro quartali Weihnachten 94 den Hauszins mit 18
Item Dattler der Maurer auch derhalb 12
Item Pflaul der Schneider den rest mit 7 Ii
Fr Meÿer wittib as dieserwegen 15
Item Hipolitus Schmidt der beck auch pro quartali convenirtenaßen à 5 die woche für 13 wochen
Item den 29. mart. Fr. Claus Wittib den pro quartali Annunciationis Mariæ 1796 verfallenen Hauszins mit 65 (usw.)
(Joint Expédition sur parchemin de l’acte à la Chambre des Contrats 1771 f° 188-a)
Enregistrement, acp 38 F° 66 du 18 fri 4

Transaction relative au paiement de la maison adjugée devant le juge de paix au profit de la veuve Dorothée Karcher

1798 (14 prairial 6), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 183
die bürgerin Dorothea geb. Karcher weiland bürgers Johann Christmann Röderer geweßten Rothgerbers hinterbliebene Wittib, unter assistentz des bürgers Johannes Bauer handelsmann ihres Tochtermanns, anzeigend wie das ihro die in ihres Ehemanns Verlaßenschaffts gehörige und deßen hinterlaßenen Kindern und Erben als ohnverändert zuständige Gerbbehausung samt Zugehörden allhier in der Spitzen Gaß gelegen mit N° 5 bezeichnet in offentlicher freiwilliger Versteigerung zufolg des von dem Friedens richter hiesiger Gemeine dritten Gerichts bezircks unterm 23. Ventose jüngst darüber dressirten und den 16. Germinal daraufhin bei alhiesigem Civil-Gericht confirmirten steigerungs procès verbals für die summ von 30.300 Livres eigenthümlich adjudicirt und überlaßen worden seÿe, unter der stipulirten bedingung Ihro sothane behausung innerhalb zwei Monaten von der lezten handlung angerechnet Vor mir Notario ordnungs mäßig zuschreiben zu laßen, deme zufolg habe sie Comparentin auch die samtliche Erbs-Intersesenten auf heutigen tag anhero berufen umb bemelter bedingung genüge zu leisten und denen selben die ihnen dermalen von besagtem steigschilling zukommende unverfangene hälfte der 15.150 Livres und dem Kammer’schen und Schäffer’schen Stämm auch die an der mit widum Verfangenen hälfte participirend 5454 Livres, so Sie Craft des den 25. prairial 5. getroffenen vertrags an diesen beeden Stämmen besonders zugesagt, zu bezahlen, die Ihro Comparenten mit lebenlänglichen widum verfangene übrige hälfte hiengegen an den Jolderer’schen, Carl Röderer’schen und Bauer’schen Stammtheilen wie auch der Legatarien als erste Hÿpotheck auf sothane behausung unterpfandlich stehen zu laßen offeriret, Angesehen aber einige mit Erben als Frau Maria Salome geb. Röderer weiland Johann Georg Holderer geweßten Inwohners allhier Wittib, ferner Frau Maria Magdalena geb. Röderer Johann Friedrich Carl Röderer Kunstfärbers Ehefrau und bürger Frantz Heinrich Mürdel Metzger daselbst Mandatario nomine erstgedachter Röderer’schen Eheleuthe erziehlter Kinder berührte zalung refusirt, als sähe sie Comparentin sich genöthiget die denen selben pro rata davon zukommende summen zusammen anlangend 6211 Livres zu ziel und End rechnet zu deponiren
enregistré 15 pr. 6

Les enchères sont transcrites au bureau des hypothèques

1798 (16 germinal 6), Tribunal Civil et Juge de paix du I° arr. (dans Strasbourg 10 (8), Not. Heus)
Le Tribunal Civil du Département du Bas Rhin a rendu le Jugement suivant, Cejourd’hui 14 pluviose 6 année, en exécution du jugement rendu par le Tribunal Civil du Département du Bas Rhin le 27 nivose dernier, Nous Jean Michel Remond juge de paix du troisième arrondissement de la commune de Strasbourg allions procéder à la première enchère
de la maison dépendante de la succession de de feu Jean Christmann Roederer tanneur à Strasbourg sis rüe des dentelles N° 5 dont la vente est ordonnée par ledit jugement (…) Sur quoi le Citoien Jean Frédéric Charles Roederer a fait la mise de 24.000
Cejourd’hui 21 pluviose 6, deuxième enchère, 25.000 au cit. Jean Godefroy Schæffer
Cejourd’hui 28 pluviose 6, troisième enchère, 25.100 Cit. Jean henry Knoderer junior
Cejourd’hui 1. ventose 6, surmise de 26.000 Livres Cit Jean Frédéric Charles Roederer
Cejourd’hui 8. ventose 6, quatrième enchère, 30.000 Livres Cit Jean Frédéric Charles Roederer
Cejourd’hui 23. ventose 6, cinquième enchère, 30.300 Livres Cit Jean Georges Starck
Cejourd’hui 13. germinal 6, adjugée à sa commandante Cit. Dorothée veuve Roederer née Karcher
le Tribunal a confirmé les dittes enchères, le 16 germinal 6

Acte qui confirme l’adjudication passée devant le juge de paix au profit de la veuve Dorothée Karcher

1799 (7 ventose 7), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 224, 12
Philipp Jacob Kammerer Senior Seiler Mandatario nomine Philipp Jacob Kammerer Rittmeisters unter dem achten Regiment Hussard, Ferner Frau Susanna Maria geb. Kammerer weiland bürgers Abraham Jund geweßten Gastgebers dahier hinterbliebene Wittib unter assistentz erstgedacht ihres Vaters, weiter Frau Margaretha Salome geb. Kammerer Johann Philipp Schuler des Vöchhändlers Ehefrau, Item Christmann Heinrich Kammerer Caffésieder, Item Frau Maria Dorothea geb. Kammerer Johannes Greiner Kiefers und Weinhändlers Ehefrau, ferner Johann Daniel Kammerer Seiler, weiter Frau Maria Salome geb. Röderer weiland Johann Georg Holderer geweßten Inwohners allhier hinterlassene Wittib unter assistentz Johann Gottfried Schäffer ihres Schwagers, Item Frau Catharina Margaretha geb. Röderer Johann Gottfried Schäffer Seidenhändlers Ehefrau, Item Frau Maria Magdalena geb. Röderer Johann Friedrich Carl Röderer Kunstfärbers Ehefrau, Item Frau Margaretha Dorothea geb. Röderer Johannes Bauer Handelsmanns Ehefrau, weiter Frantz Heinrich Mürdel Metzger Curatorio nomine Johann Friedrich Carl Röderer leedigen Handelsmanns, Jungfer Maria Magdalena Röderer und Jungfer Friderica Carolina Röderer, So dann Johann Friedrich Clady zuckerbecker curatorio nomine Johann Daniel Baldner, Jungfer Margaretha Dorothea Bauer, Johannes Bauer, Johann Christmann Bauer und Johanna Christina Bauer, samtliche bürger allhier zu Straßburg, in der Eigenschaft als Erben weiland bürgers Johann Christmann Röderer Rothgerbers ihres geweßten respectivé Vater und großvaters Verlaßenschafft, zufolg des Haußverkauf bei alhiesigem Civil: Gericht unterm 27. nivose 6 ergangenen Urtels
der bürgerin Dorothea geb. Karcher weiland obbemelten bürgers Johann Christmann Röderer geweßten Rothgerbers hinterbliebenen wittib, daß von dem durch gedachten civil: Gericht dazu inspecie ernannten Friedensrichter hiesiger Gemeinde dritten Gerichts bezircks, Crafft seines unterm 23. Ventose 6 darüber dressirten und den 16. ejusdem confirmirten Steigerungs Procès verbals
Eine behausung bestehend in Vorder: und hinter: Hauß, nebens gebäu, Hof, Bronnen und Hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier ane der Spitzengaß gelegen mit N° 5 bezeichnet, einseit neben der tränck bei dem Gähgäßlein anderseit neben Michael Peter dem Amlungmacher und hinten auf die Preusch stosend, davon gibt man Jährlich hiesiger Gemeinde wegen der Landvest 2 Livres 8 sols und vom thulen des s.v. Cloacs so in das nebens Gäßlein gehet einen Livre 10 sols ane bodenzinß – als ein ererbtes vätter enregistré 16 ventose 7

Dorothée Karcher meurt en 1800 en délaissant deux filles. L’actif de la succession s’élève à 22 125 francs, le passif à 21 239 francs.

1800 (22 frimaire 9), Strasbourg 10 (15), Not. Zimmer n° 189, 618
Inventarium über weÿl. bürgerin Dorothea Röderer geb. Karcher auch weÿl. bürgers Johann Christmann Röderer gewesten Rothgerers hinterbliebenen Wittib Verlaßenschafft, nach ihrem den 9. frimaire jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
die Verstorbene hat mit eingangs gemelt ihrem Ehemann erzeugt und ab intestato zu ihren Erben Verlassen wie folgt als 1. Frau Maria Magdalena Röderer geb. Röderer des burgers Johann Frantz Carl Röderer vormaligen Kunstfärbers Ehegattin und 2. Frau Margaretham Dorotheam Bauer geb. Röderer des bürgers Johann Bauer handelsmanns Ehegattin

in der ane der Spitzengaß gelegen mit N° 5 bezeichneten Sterbbehausung
Eigenthum ane einer behausung. Nemlichen eine behausung bestehend in Vorder und hinter: hauß nebens: Gebäu hoff bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spitzengaß gelegen mit N° 5 bezeichnet einseit neben der tränck beÿ dem Gähgäßlein anderseit neben Michael Peter den Amlungmacher und hinten auf die Preusch, davon gibt man Jährlich der hiesigen Gemeinde wegen der Landvest 2 fr 40 c und von dem thulen des S.V. Cloacs so in das Nebens gäßlein gehet 1 Frk. 50 cent. auf den 20 brumaire an ane bodenzinß – gewürdiget vor 17.000 francken, darüber besagt ein vor Notarium Heus errichteter Kaufbrieff de dato 7 vent 7. Jahrs und ein Kaufbrieff in der C.C. Stub de dato 2. dec. 1745
hausrath 780 fr, Gold und Silbergeschirr 484 fr, Pfenningzinß hauptgüter 2100 fr, behausung 17.000 fr, Schulden 1759 fr, Summa summarum 22.125 fr – Schulden 21.239 fr, Deducendo 886 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 76 f° 98 du 23 frimaire 9

Marie Madeleine Rœderer femme de Jean Frédéric Charles Rœderer rachète les parts de la maison et en devient seule propriétaire

1804 (21 messidor 12), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 20, n° 105
Justice de Paix du troisième arrondissement, le 19 vend. 10
Extrait des registres de la Justice de Paix du troisième arrondissement de la ville de Strasbourg.Ce jour 8 thermidor an 9 Par devant nous Jean Michel Stibeck assesseur faisant les fonctions de juge de paix du troisième arrondissement ledit juge de paix nommé en cette partie par le jugement rendu par le Tribunal Civil le 7 messidor dernier, sont comparus Cit. Jean Bauer comme poursuivant les droits de Marguerite Dorothée Roederer son épouse et le Cit. Jean Frédéric Charles Roederer comme poursuivant les droits de Marie Madeleine Roederer celles héritières chacune pour moitié de feue la veuve Roederer leur mère
à Frédéric Charles Roederer et son épouse Marie Madeleine Roederer
adjudication de la maison sise en cette ville rue de la dentelles N° 5, d’un côté le Cit. Peter amidonnier d’autre une petite ruelle conduisant à la riviere – le 18 thermidor 9, le 2 thermidor criée 4000 francs – le 8 fructidor, 17 fructidor, 27 fructidor, 19 vendémiaire 10 – pour 31.000 francs

Inventaire dressé après la mort du locataire Georges Frédéric Roggenbach

1807 (22.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 16), Not. Bossenius n° 352, 3303
Inventaire de la succession de Georges Frédéric Roggenbach Père ci devant aubergiste a l’enseigne de l’ours noir, décédé le 16 courant – à la requête de Georges Frédéric Roggenbach Propriétaire héritier unique et universel de son père veuf de Marie Pfeiler
dans une maison rue des dentelles N° 5 appartenante aux héritiers du Sr Roederer tanneur dernier domicile du défunt dont il habitoit une partie du troisième étage
mobilier 513, 242, 340 fr, numéraire 79 fr
Enregistrement, acp 103 F° 4 du 23.6.

Inventaire dressé après la mort du locataire Joseph Magaty

1808 (17.9.), Strasbourg 14 (38), Not. Lex n° 2819
Inventaire de la succession de Joseph Magaty, capitaine retiré décédé le 11 courant – à la requête de 1. Pierre Magaty domicilié à Lucarno en Suisse négociant, 2. M Chrétien Geofroi Bossenius notaire impérial pour représenter Jean Marie Magaty lieutenant au premier regiment suisse absent, héritiers de leur père
dans la demeure du Sr Flaxland rue des Dentelles n° 5
mobilier 643 fr, passif 664 fr
Enregistrement, acp 108 F° 26 du 24.9.

Inventaire dressé après la mort du locataire Philippe Jacques Biskamm

1810 (20.3.), Strasbourg 5 (30), Not. F. Grimmer n° 6187
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Biskamm, sergeant de patrouille décédé le 22 janvier dernier – à la requête de 1. Catherine Marguerite Gros veuve de Georges Frédéric Groh passementier, 2. Marie Barbe Gros veuve de Jean Frédéric Mangel Gautier, 3. Jean Georges Gros farinier, ces trois enfants de Jean Jacques Gros et Catherine Marguerite Bollenbach, frère de la mère du défunt, 4. Chrétien Gros crieur et 5. Frédérique Gros femme de Jean Philippe Kress marchand d’amadou les deux derniers enfants de Jean Daniel Gros aussi frère de la mère du défunt

dans une chambre au premier étage donnant sur la rivière dans une maison n° 5 rue des Dentelles en cette ville appartenant aux héritiers Roederer
meubles 445 fr, numéraire 69 fr, créances 700 fr, total 1466 fr, passif 154 fr, déduction faite 1312 fr
(Joint à la vente des meubles n° 6198 du 24 mars) ce jourd’hui 4 février 1808 a été convenu entre Sr Jean André Barthel Imprimeur et De Catherine Wilhelmine Barthel veuve Giesmann demeurant à la rue des dentelles n° 5 d une part et
Philippe Jacques Biskamm sergent de patrouille en cette ville scavoir
1. louent au Sr Biskamm une chambre avec une alcove garnie d’un rideau vert faisant partie du logement qu’ils occupent en la maison rue des Dentelles n° 5 au premier étage donnant sur la rivière pour 60 fr, 2. il ne pourra être fait de dénonciation au Sr Biskamm aussi longtemps que le Sr Barthel et la veuve Giesmann resteront locataires de leur logement actuel (non enregistré)
Extrait des registres des actes de decès de la commune d’Erstroff département de la Moselle arrondissement de Sarrguemines canton de Grostenquin – Elisabeth Biskam épouse de défunt Gaspard Zouter est mort hier 16 thermidor 5 à l’âge de 51 ans
Le 22 mai 1793 a comparu Elisabeth Bisskamm veuve de Jean Gaspard Soutter que Jean Gaspard Soutter est mort aujourd’hui agé de 75 ans
Extrait des registres de bapteme d’Erstroff, Marie Gerdrude fille de Jean Gaspard Souttre officier retiré Chevalier de St Louis et Catherine Elisabeth Biskamer le 9 septembre 1782
certifie qu’il existe un seul enfant de Jean Gaspard Soutter et Elisabeth Bisskamm, Marie Gerdude Soutter actuellement en mariage avec Nicolas Houpert cultivateur à Erstroff, le 24 juin 1810
Extrait, St Marcum Urbis Argent. 9 Septembris 1771 Maria Elisabetha illegitima heri nata Johannis Caspari Sutter ex ansbach in superiori alsatia oriundi magistri vigiliarum legionis equestris Royal allemand nuncupatæ et Catharina Elisabetha Bisskamin argentin. soluta [in margine :] décédée le 2 septembre 1786 a Erstroff en Lorraine allemande
Vorweiser in deßen Junfger Catharina Elisabetha Bißkamin weÿl. Johann Jacob Bißkams gewesten hänfers und burgers alhier und auch weÿl. Catharina Margaretha geb. Großin hinterlassenen eheliche tochter ist der evangelischer religion (…) hat sich in der Evangelischen Kirch zu denen Predigeren beÿ dem offentlichen Gottesdienst (…) eingefunden, Straßburg d. 1 Juni 1776
Enregistrement, acp 114 F° 90-v du 28.3.

Marie Madeleine Rœderer meurt en 1823. Deux de ses enfants rachètent les parts de la maison.

1824 (12.8.), Strasbourg 13 (40), Me Bremsinger n° 3228
Cahier des charges n° 3170 – Adjudication définitive – 1. Marie Madeleine Roederer, fille majeure, 2. Frédéric Charles Roederer, propriétaire, 3. Frédérique Caroline Roederer épouse de Philippe Louis Flaxland, négociant, 4. Jean Léonard Roederer, fabricant de tiges de bottes à Wasselonne, de la succession de Madeleine Roederer leur mère veuve de Jean Frédéric Charles Roederer teinturier royal du haut grand et bon teint – suivant jugement du Tribunal civil du 28 avril dernier, procéder à la licitation amiable
à Frédéric Charles Roederer l’un d’eux pour moitié tant pour lui que pour sa sœur Marie Madeleine Roederer – 25.000 francs
Désignation de l’immeuble, une maison composée de bâtiment de devant et de derrière, bâtiments latéraux avec une cour, un puits, une buanderie, aisances, appartenances et dépendances situé à Strasbourg rue des Dentelles marquée du n° 5, d’un côté ci devant Michel Peter fabricant d’amadou modo Henri Knoderer tanneur, de l’autre l’ abreuvoir ou une petite ruelle, derrière la rivière d’Ill – Etablissement de la propriété, suivant inventaire dressé par M° Bremsinger le 15 décembre 1823 la veuve Roederer a acquis par licitation et déclaration de command par devant le juge au troisième arrondissement de la ville de Strasbourg au commencement du 8 thermidor 9 (27 juillet 1801) clos le 18 vendemiaire 10 (11 octobre) suivant transcrit au bureau des hypothèques volume 20 n° 105 provenait de la succession de Dorothée Karcher veuve de Jean Christmann Roederer, tanneur – Marie Madeleine Roederer et Marie Dorothée Roederer femme Bauer étaient seules et uniques héritières suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 22 frimaire 9, adjugé par procès verbal de licitation précité pour 31.000 frands
n° 3197 du 15 juillet exposé à 18.000 frands
Enregistrement, acp 169 F° 124 du 20.8.

François Charles Rœderer et Marie Madeleine Rœderer vendent par adjudication la maison à Jean Henri Knoderer, propriétaire de la maison voisine

1827 (18.9.), Strasbourg 13 (43), Me Bremsinger n° 4434
Adjudication définitive et Déclaration de command n° 4435 du 19 septembre – Cahier des charges du 24 mars n° 4224 – Marie Madeleine Roederer, célibataire majeure sans profession, et François Charles Roederer, propriétaire
à Jean Jacques Stotz, architecte, pour Jean Henri Knoderer, fabricant de cuirs
Désignation de l’immeuble, une maison composée de bâtiment de devant, de derrière et latéraux avec cour, puits, buanderie, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Dentelles marquée du n° 5, d’un côté Henri Knoderer tanneur, d’autre une ruelle servant d’abreuvoir, derrière la rivière de l’Ill – Etablissement de la propriété, de la succession de Marie Madeleine Roederer décédée veuve de Jean Frédéric Charles Roederer, teinturier, échut à Marie Madeleine Roederer, François Charles Roederer et Frédérique Caroline Roederer femme de Philippe Louis Flaxland, négociant, et Jean Léonard Roederer, tanneur à Wasselonne, seuls et uniques héritiers suivant inventaire dressé par M° Bremsinger le 15 décembre 1823, et licitation par jugement du tribunal civil de première instance le 28 avril 1824 aux susdits Marie Madeleine et François Charles, procès verbal dressé par M° Bremsinger le 10 juin 1824 – à la veuve Roederer née Roederer par procès verbal de licitation et déclaration de command devant le juge de paix du troisième arrondissement en date au commencement du 8 thermidor 11 (27 juillet 1801) clos le 19 vendémiaire 10 (11 octobre 1801) transcrit au bureau des hypothèques volume 20 n° 105, provenait de la succession de Dorothée Karcher veuve de Jean Christmann Roederer, tanneur, dont la défunte Marie Madeleine Roederer veuve Roederer et Marie Dorothée Roederer veuve Bauer étaient seuls et uniques héritiers suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 22 frimaire 9, Dorothée Karcher veuve Roederer avait acquis l’immeuble précité par acte reçu Heuss notaire en cette ville le 7 ventose 7 (25 février 1799)
adjudication préparatoire du 20 juin n° 4326. les comparants ont choisi et nommé pour expert Jean Chrétien Arnold, n° 4531 du 17.7., estimé la maison à 18.000 fr
adjudication du 16 août n° 4387 (Frédéric Charles Roederer pour 8050 fr) – 24.400 fr
Enregistrement, acp 185 F° 130 du 19.9.



20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins


Rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 20 – III 37 (Blondel), P 480 puis section 57 parcelle 58 (cadastre)

Autre adresse, 1, place du Vieux-Marché-aux-Vins

Reconstruite par Justine Maret, veuve du teinturier Jean Bauer (1871) – Détruite lors du bombardement du 25 septembre 1944 – Reconstruite par la société Racostra et l’architecte Jean Gurtner (1950)


Façade vers la place (crépi blanc, le crépi rose correspond au n° 2, mars 2022) – Vue d’angle (avril 2015)
Vue vers 1942, le n° 1 est la maison de gauche (AMS cote 1003 W4 n° 2111)

La maison d’angle face à la porte de Spire est inscrite au nom de Henri Trausch au Livre des communaux (1587). Elle comprend notamment deux auvents, l’un de dix pieds de long, l’autre de trente-et-un pieds et demi de long. Elle revient à sa fille qui épouse le marchand de bois Balthasar Bischoff. Son fils Balthasar Bischoff qui deviendra ensuite consul souhaite en 1641 déplacer les marches d’une façade vers l’autre. Elle appartient de 1666 à 1725 au secrétaire des Quinze Sébastien Nægelin puis à son fils juriste Jean Henri Nægelin. L’archer de la Maréchaussée Claude Toussaux et Elisabeth Roth en sont propriétaires quelques mois en 1725. Le maître maçon Jean Martin Pfundstein est autorisé en leur nom à poser cinq nouvelles marches en pierre qui s’ajoutent aux cinq anciennes. La veuve du maître des grains Jean Henri Obrecht s’en rend propriétaire, la maison revient à sa fille qui épouse le baron Georges Wolfgang Régnard Zorn de Bulach. Leur fils François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach la vend en 1803 au marchand juif Meyer Samuel, venu de Hagenthal-le-Bas en Haute-Alsace.


Plan-relief de 1727, la maison est celle qui forme l’angle à droite (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Cour S et élévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 46 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, les façades se trouvent de part et d’autre du repère (l). Sur la droite, la façade ouest vers la place à trois fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages, toiture à trois niveaux de lucarnes. A gauche de (l), la façade vers la rue dont la partie (i-j) forme saillie ; le rez-de-chaussée a trois fenêtres auxquelles s’ajoutent deux plus petites sur les côtés de la saillie. A gauche de (h), un portail mène dans la cour S. Le mur (8-9) dépend de la maison à l’est, l’édicule (9-10-1) se trouve à l’angle sud-est. La partie (1-3) forme le fond de la cour, (3-7) la partie droite (ouest). On voit en (4-5) un escalier extérieur.
La maison porte d’abord le n° 52 (1784-1857) puis le n° 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins et le n° 1 de la place du Vieux-Marché-aux-Vins.

Ponts et Chaussées 1823 (ADBR, cote 2 SP 52)Ponts et Chaussées 1851 (ADBR, cote 5 K 123)
Plans des Ponts et Chaussées 1823 et 1851 (ADBR, cotes 2 SP 52 et 5 K 123)

Le plan des Ponts et Chaussées dressé en 1851 signale un bâtiment à trois étages, soit un de plus que dans les années 1820, mais l’un des étages doit correspondre aux mansardes. La veuve du teinturier Jean Bauer Justine Maret achète la maison en avril 1870. Elle acquiert de l’Etat une bande de terrain le long de la route nationale (rue du Vieux-Marché-aux-Vins) pour aligner la parcelle. La maison fait partie de celles détruites lors du siège en 1870. Quand Justine Maret revend la maison en 1878 la maison à quatre étages et mansardes, l’acte stipule qu’elle a ajouté deux étages, des mansardes et des greniers. Dans le cadastre, elle passe de 32 fenêtres ordinaires et deux fenêtres au troisième et au-delà à 42 et 45 fenêtres respectivement, le revenu passant de 306 à 825 francs. Justine Maret a par ailleurs fait aménager le rez-de-chaussée occupé par le restaurant Au Vieux-Marché-aux-Vins qui porte au début du XX° siècle l’enseigne Zum Mönchshof (Au Monastère, 1905).


Coupe lors du projet de surélévation, 1870 – Devantures (1901 puis 1906)
Partition du rez-de-chaussée en trois locaux commerciaux, élévations du rez-de-chaussée vers la rue et vers la place (1912), dossier de la Police du Bâtiment

Le propriétaire Milian Steinthal fait poser une nouvelle devanture en 1901, modifiée en 1906. En 1912, il fait déposer la décoration en mosaïque sur la façade et séparer le rez-de-chaussée par des cloisons pour aménager trois locaux commerciaux sous la direction des architectes Falk et Wolf. Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement du 25 septembre 1944. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme puis le maire délivrent fin 1949 le permis de construire le bâtiment actuel à Emile Monsch, gérant de la société Racostra, et à l’architecte Jean Gurtner. Les travaux commencent en janvier 1950 et se terminent début 1951.



Elévations du bâtiment actuel comprenant un oriel sur chaque façade (1949, architecte Jean Gurtner, dossier de la Police du Bâtiment)
Carte postale du restaurant Mönchhof (Au Monastère) – Papier à lettres du marchand de cigares René Kauss, les bâtiments sont représentés de manière fantaisiste (dossier de la Police du Bâtiment – Rez-de-chaussée et enseigne Bière Pschorr de Munich (Münchener Pschorr Bräu), 1892, photographie de Mathias Gerschel lors de la fête des pompiers (image B.N.U.) –

mai 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Henri Trausch et (v. 1560) Cécile Volmar puis (1570) Salomé von Vessenheim – luthériens
h Balthasar Bischoff, marchand de bois, et (1588) Salomé Trausch – luthériens
1620* h Balthasar Bischoff, marchand de bois, consul, et (1614) Catherine Frantz puis (1637) Marie Hirt, veuve du marchand de vins Nicolas Diel – luthériens
(cohéritier pour ⅓) Jean Henri Bischoff, et (1659) Ursule Mahler – luthériens
1666 v Sébastien Nægelin, secrétaire des Quinze, et (1652) Marie Elisabeth Kammerer – luthériens
1705 h Jean Henri Nægelin, juriste, et (1725) Marie Salomé Schmidt – luthériens
1725 v Claude Toussaux dit la Garenne, archer de la Maréchaussée d’Alsace, et (v. 1700) Elisabeth Roth – catholiques
1725 v Jean Henri Obrecht, maître des grains, et (1689) Anne Marguerite Zeiss, d’abord (1685) femme de Jean Philippe Schlehenacker puis (1685) de Gérard Lefer, ls deux brasseurs – luthériens
1735 h Georges Wolfgang Régnard Zorn de Bulach et (v. 1734) Marie Madeleine Obrecht – luthériens
Catherine Marguerite Obrecht (célibataire, † 1761)
1776 h François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach et (1776) Catherine Salomée de Goll – luthériens
1803 v Meyer Samuel, marchand, et (v. 1789) Marie Anne Levy puis (v. 1797) Rachel Levy
1819 v (Georges Louis) Frédéric Grimmer, notaire, et (1820) Susanne Marie Lauth
1870 v Jean Baur, teinturier, et Jeanne Masselot puis (1847) Justine Maret.
1878 v Joseph Mennrath, brasseur, et (1860) Sophie Gnædig
1898/ v Milian Steinthal (Moïse Steinthal), marchand, et (1892) Pauline Victor
1924* v Journal d’Alsace et de Lorraine, société anonyme
1929- v Esca, société anonyme d’Epargne et de capitalisation
1937* v Racostra Radio comptoir s.a.r.l

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :

(1765, Liste Blondel) III 37, M. de Zugmantel noble
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr de Boulach (noblesse), 15 toises, (-) pied et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 480, Grimmer Frédéric, notaire royal – maison, sol, cour – 1,83

Locations

1621, Jean Kempner, peintre
1776, Jean Daniel Ensfelder, notaire
1827, Frédéric Grimmer, notaire (futur propriétaire)
1832 (cave), Jean Baptiste Gross, marchand de vins
1869, Laurent Hoffherr, notaire
1875, société Henninger et Fils, brasserie Stern, de Francfort-sur-le Main

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 290-v
Henri Trausch règle pour sa maison d’angle face à la porte de Spire 1 livre 4 sols 8 deniers, à savoir un auvent (10 pieds de long, saillie de 5 pieds), un escalier de cave bordé de deux murets (7 pieds ½ de large, 4 pieds de saillie), au-dessus une cheminée (4 pieds de large, 1 pied ½ de saillie), en outre un auvent (31 pieds ½ de long, 6 pieds ½ de saillie), devant la porte d’entrée neuf marches en pierre (14 pieds de large) avec deux hauts murets et une plate-forme (saillie de 5 pieds 9 pouces en tout), item au bas de la même maison un escalier menant à l’écurie (5 pieds de large, 3 pieds ½ de saillie)

Anderseit am Hindern Weinmarckt Von der Kohlschewren vntz ane die Mang wider hinab gemessen
Heinrich Trausch hatt ein Eckhauß an der Zwerchgassen, gegen dem Speÿrthor, daran ein Wettertächle x schu lang, v schu herauß, Darunder ein offene Kellerstege mit Zweÿen Neben meürlin vii+ schu breÿt, iiij schu herauß, darüber ein vßgestossen Kemmatt iiij schu breit, i+ schu herauß, Aber ein Wettertach xxxi+ schu lang, vi+ schu herauß, Vor derselben Haußthüer Neün steinene Tritt ober einander xiiij schu breÿt, sampt zwo hohen Mauren vnd der Prütschen v schu ix Zoll herauß, Mehr Vnden ane demselben Hauß ein offene stegen Zum Stall v schu breit, iii+ schu herauß, Bessert für das Niessen, j lb. iiij ß. viij d.

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 403
Elisabeth Toussaux doit 5 sols pour avoir modifié cinq marches devant sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins face à la porte de Spire, la première a 9 pieds 3 pouces de long et les quatre autres seront faites en proportion. Le contribuable suivant est Anne Marguerite Obrecht

Elisabet Toussaut dit La Garene des Archers beÿ der Marechaussée Haußfrau, Solle von den geänderten fünff Steinern Stafflen Vor Ihrer gegen dem Speÿrthor vf dem alten weinmarckt gelegenen behaußung, deren die Erste 9 sch. 3. Zoll lang, Und die 4. andere nach proportion gemacht werden sollen, Jahrs auf Michaelis und laut Prot: de 1725. fol. 181-b A° 1729. I.mo, 5 ß
Jetzt f. Anna Margreth Obrechtin

(Quittungen, 1726-1741)
Neuzb fol 188

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 188
Même loyer porté ensuite au nom de Sigefroi François Auguste Zorn de Bulach

alzb. 403
Frau An: Marg: Obrechtin Erben sollen von den geänderten fünff stafflen von stein vor Ihre gegen dem Speÿr thor auf dem alten weinmarckt gelegenen behaußung, deren die erste 9 schuh 3. Zoll lang, und die vier andere nach Proportion gemacht werden sollen, Jahrs auf Michaelis (id est 29. sept.) 5 ß
(8 vendemiaire)
(Quittungen 1741-an 10)
C 138
jetzt Jr. Siegfried Frantz August Zorn von Bulach XXI

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1641, Préposés au bâtiment (VII 1348)
Triumvir de la Monnnaie, Balthasar Bischoff demande l’autorisation de faire des travaux dans la maison où habitait sa mère face à la porte de Spire. Il souhaite supprimer d’un côté les marches (7 pied ½ de large) pour les transférer de l’autre côté où elles se trouvaient par le passé, en proposant le témoignage de vieilles gens.

(f° 15-v) Zinstag den 15. Junÿ – H Balthasar Bischoff wegen seiner behaußung beÿm Speÿrthor
2. H Balthasar Bischoff dreÿer d. Müntz angebracht, were im werck begriffen, seine behaußung gegen dem Speÿrthor über, welche hiebevor sein Mutter bewohnt, anderwerts Zu bawen, dabeÿ gewillt, beÿ dem eingang des haußes, die stafflen vff der einen seiten, so 7 ½ schu breit, zu quittiren, vnd weg zu thun, bitt Ihme vff der andern seitern, so viel alß dise stafflen außtrag. ane platz wider zu erhorgeiren*, verhoffe es dieße ehre* Zu erlang*., weilen hiebeuor aber vff der seiten, da er ietz platz suche, die stafflen geweßen, werd. also allein die vorige gerechtigkeit wider gesucht werde & berufft sich vff ettlich alte benachbarte, denen diese bewentnuß noch wol bewußt seÿe. Ist nach eingenommem augenschein Ihme willfarth worden.

1725, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Le maître maçon Jean Martin Pfundstein demande au nom d’Elisabeth Toussaux d’ajouter devant sa maison face à la porte de Spire cinq marches en pierre aux cinq qui s’y trouvent déjà et n’ont que 5 pieds de large. La première aura 9 pieds 3 pouces de long, les quatre autres seront faites en proportion. Les préposés donnent leur accord moyennant paiement de 5 sols par an. Le maître maçon rapporte la proposition à la propriétaire qui l’accepte.

(f° 181-v) Dienstags den 11. Sept. 1725 – Elisabeth Toussaut dit la Garaine weg. 5. steinerner Stafflen
Johann Martin Pfundstein der Maurer, bittet Mghh. unterth. daß Elisabetha Garaine des Archers de la Marechaussée haußfrauen möchte vergönnet werden, daß Sie ane statt Ihrer fünff Steinern stafflen vor Ihrer gegen dem Speÿrthor liegenden behaußung welche nur 5 schuhe breit waren, dörffe fünff andere steinere staffel legen laßen, davon die Erste Neun schuh und dreÿ Zoll lang, die übrige Vier aber nach proportion gemacht werden sollen. Erk. Sollen von solcher newgemachten fünff Staffeln Jährlichen fünff Schilling d bodenzinß bezahlt werden, welches Mr Pfundstein an referendum genommen. Elisabeth Toussaut aber solchen nachgehendts übernommen.

Description de la maison

  • 1762 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres à cheminée à la française, cuisines, dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec le puits, autres appartenances et dépendances à la somme de 3000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du vieux marché aux Vins

nouveau N° / ancien N° : 39 / 52
Samuel
Rez de chaussée et 2 étages en maçonnerie
(Légende)

Ponts et Chaussées (décembre 1823, cote 2 SP 52)

N° 52. Toute en pierre, bonne. 2. Etages. Une latrine en saillie sur la route & dont les murs sont lézardés.
(1851, sote 5 K 123)
N° 52, Grimmer, Notaire 3 E P S (3 étages en pierre, solide)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 236 case 3

Grimmer Frédéric, notaire royal

P 480, sol, maison & cour, Vieux marché aux vins 52
Contenance : 1,83
Revenu total : 306,95 (306 et 0,95
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 782 case 1

Grimmer Frédéric, notaire
1870 Baur Jean la veuve
1879 Mennrath Joseph Wirth
1898/99 Steinthal Milian, Kaufmann / und Ehefrau Paula geb. Victor in Gg.
(ancien folio 530)

P 480, maison, sol, place du vieux marché aux vins 1
Contenance : 1,83
Revenu total : 306,95 (306 et 0,95)
Folio de provenance : (236)
Folio de destination : gestört (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1870
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 2
1871, Diminutions, Maisons détruites pendant le blocus – Grimmer Frédéric f° 530, P 480, revenu 306

P 480, maison
Revenu total : 825,95 (825 et 0,95
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1874
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 45
1874, Augmentations – Baur Johann Wtt. f° 530-I, P 480, maison, revenu 825, Neubau, achevée en 1871, imposable en 1874, imposée en 1874

Cadastre allemand, registre 31 f° 306 case 3

Parcelle, section 57, n° 58 – autrefois P 480
Canton : Alter Weinmarktplatz Hs N° 1 / Place du Vieux Marché aux Vins N° 1
Désignation : Hf, Whs / sol, maison
Contenance : 1,95
Revenu : 7800 – 15.500 – 19.000
Remarques, Neubau 1914

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1932), compte 3521
Steinthal Milian und Ehefr.
1924 Journal d’Alsace et de Lorraine, société anonyme
1932 Hollaender Ernest Emile négociant
(clos 1932)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 3958
Borach Eugen Raymund, Ingenieur
1918 Landwirtschaftliche Landes Zentralkasse für Els. Lothr;
1929 Esca, société anonyme d’Epargne et de capitalisation
1941 Esca, Aktiengesellschaft
(172)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1937), compte 5872
Racostra Radio comptoir s.a.r.l
(336)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 57 Vieux Marché aux Vins p. 136

52.
Pr. de Bulach, Baron François Auguste assesseur de – Noblesse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Alter Weinmarckt (Seite 190)

(Haus Nr.) 20
Schapf, Restaurateur Zum Mönchshof. 04
Miss, Manufakturwarenh. 1
Dumstrey, Redakteur. 2
Wolffs, Telegr.-Bureau. 2
Reichmann, Kaufmann. 3
Kampe, Kauffmann. 4
Hübscher, Rottenarbeit. 5.

Annuaire d’adresses 1895 – Alter Weinmarckt, S. 161 (i 306)
20
Oertel, Friseur. 0
Missmer, Wirth. 0

Annuaire d’adresses 1900 – Alter Weinmarckt, S. 170 (i 343)
20
Missmer, Restaurateur, Pschorr-Bräu. 0
Theodore, Hemdenfabrik. 1
Schüller, Eisb.-Betr.-Secr. 2

Annuaire d’adresses 1910 – Alter Weinmarckt, S. 237 (i 420)
20
[Steinthal, L., Hohenlohestrasse 24, E]
Heyberger, W., Zentr.-Automat. 01
Filkin, A., Cito, Garderob.-Klinik. 2
Spahn, K., Dentist. 2
Schönfeld, O., Küchenchef. 3
Uetz, K., Magazinverw. 3
Hörd, P., Kaufmann. 4
Hetzel, M., Tagner. 5
Mok, J., Strassb.-Schaffn. 5

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 720 W 21)

20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (dossier I, 1870-1982)

Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth sont autorisés en mars 1870 à ajouter un troisième étage. L’architecte G. Hagenbüchle fait poser en 1888 une canalisation. Le propriétaire Milian Steinthal fait poser une nouvelle devanture en 1901, modifiée en 1906 par l’architecte Oberthür. En 1912, Milian Steinthal fait déposer la décoration en mosaïque sur la façade et séparer le rez-de-chaussée par des cloisons pour aménager trois locaux commerciaux sous la direction des architectes Falk et Wolf. Il fait ensuite transformer le premier étage.
Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement du 25 septembre 1944.
Mme Lucien Levy née Edith Schereschewsky demande en 1947 l’autorisation d’ouvrir une baraque de vente.
Emile Monsch, gérant de la société Racostra dépose une demande de permis de construire un nouveau bâtiment sous la direction de l’architecte Jean Gurtner. La Police du Bâtiment impose des conditions mais revient sur sa proposition d’aménager des arcades le long de la place. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme puis le maire délivrent le permis de construire fin 1949. Les travaux commencent en janvier 1950 et se terminent début 1951.

Locataires du restaurant. Hinner et Lœscheritz, 1871 – Charles Schwartz, 1888 (café au Vieux-Marché-aux-Vins) – Jean Conrad, 1903 (restaurant Au Monastère, Mönchshof) – Gœggel et Rosenfelder, 1906-1912 (société Distributeur du Centre, Central-Automat G.m.b.H.) – 1909 Wolfgang Heyberger et Georges Cremer (S.à.r.l. Distributeur du Centre)
Bureau de renseignements A. Lux (1897) – Atelier du chemisier Sylvain Théodore (premier étage, 1897) – Gertrude Marcus, 1908 (Clinique de la garde robe, Cito) – dentiste Charles Spahn (1910)
Fabrique alsacienne de parapluies (1912-1915) transporteur Rodolphe Mosse (entresol, 1912) veuve Othon Koch (boucherie-charcuterie1912)
Frères Rœchling (1912), M. Herweh (1912), Henri Millot (1920), société anonyme des transports Jonemann (1920), cabinet d’affaires Lotz et Nibel (1933)
marchand de cigares René Kauss (1912), opticiens Meschenmoser (1919), société Dactyle-Office (1921), agence de voyages F. Le Bourgeois (1925), Journal d’Alsace et de Lorraine (1927, 1938), Darstein (confiserie, rue des Pucelles, 1928, 1942)
Meubles Brille et Compagnie (1952), société Chaud-Froid (1952), établissement Cawé (1954-1961), société Centrale, Machines à coudre (1955-1973), meubles Best (1970), (1952), agence immobilière Résidence 2000 (1972) puis société Radio Auto Service (1975-1976), agence de voyages Ayme Tours (1976)

Sommaire
  • 1870 – Les entrepreneurs Rœthlisberger et Seyboth demandent au nom de la dame Bauer, propriétaire de la maison sise 1, place du Vieux-Marché-aux-Vins, l’autorisation d’ajouter un troisième étage. Croquis joint – L’agent voyer note que la façade vers la place est alignée, sans avance, celle vers la rue dépend de la grande voirie
  • 1871 – L’entrepreneur A. Bedicam demande au nom des sieurs Hinner et Lœscheritz (café et restaurant, locataires de Mme Bauer) l’autorisation de défaire le pavage
  • 1888 – L’architecte G. Hagenbüchle (22, Faubourg de Pierre) demande au nom de Charles Schwartz (dépôt de bière, 6, rue du Fossé des Tanneurs) l’autorisation de poser une canalisation au sous-sol du café au Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation – Dessins sur calque
    1888 – Droits acquittés pour un embranchement de canalisation et un soupirail
    1888 – Les services municipaux constatent que Charles Schwartz (café au Vieux-Marché-aux-Vins) a posé sans autorisation une lanterne
  • 1897 – La Police du Bâtiment constate qu’A. Lux (bureau de renseignements) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation – A. Lux doit déplacer l’enseigne qui est à moins de 65 centimètres de la propriété voisine – L’enseigne a été déplacée, décembre 1897
  • 1899 – B. Netter se plaint que la fosse de son voisin Steinthal (brasserie Pschorr) n’est pas étanche – La Police du Bâtiment constate les faits. Elle écrit à Steinthal (demeurant 36, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) qui répond que le tuyau de descente de son voisin n’est pas bien engagé – Travaux terminés, février 1900
  • 1897 – Le chemisier Sylvain Théodore (atelier au 32, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) demande l’autorisation de poser une enseigne à son futur atelier au premier étage de la maison à l’enseigne au Vieux-Marché-aux-Vins (Pschorr). Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation
  • 1901 – Milian Steinthal est autorisé à poser une nouvelle devanture 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Travaux terminés, mars 1901 – Dessin
    1901 (février) – L’atelier Griesbach et Grossmann (peintre décorateur) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation
  • 1902 – B. Netter (propriétaire du 22, rue du Vieux-Marché-aux-Vins) se plaint de son voisin Steinthal (fabricant de meubles, propriétaire du débit de boissons Au Vieux-Marché-aux-Vins), à savoir de la cheminée, de tuyaux en terre qui dégagent de mauvaises odeurs – Des travaux ont eu lieu, avril
  • 1903 – Jean Conrad (restaurant Au Monastère, Mönchshof) se plaint de ses cabinets de toilette que le propriétaire Steinthal refuse de réparer.
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate qu’il y a deux drapeaux posés sans autorisation au débit Au Monastère – Jean Conrad fait remarquer qu’il portent l’inscription de N. Miss, locataire du premier étage – N. Miss est autorisé à poser une enseigne plate
  • 1906 – L’atelier Griesbach et Grossmann (peintre décorateur, 41 quai des Bateliers) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant le débit Au Monastère. Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation – Prolongation – Travaux terminés, juin
    1906 – La Police du Bâtiment constate que l’architecte Oberthür (27, rue des Serruriers) fait modifier les devantures sans autorisation – Demande – Autorisation – Dessin – Droits acquittés pour neuf baies
  • 1906 – Les sieurs Gœggel et Rosenfelder (société Distributeur du Centre, Central-Automat G.m.b.H.) demandent l’autorisation de poser deux enseignes électriques, une lampe et deux volets roulants – Croquis – Commentaires de la Police du Bâtiment – Autorisation – Dessins
    1907 (février) – Les mêmes demandent l’autorisation de poser un drapeau publicitaire – L’objet est retiré
    1907 (mai) – Les mêmes demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire, libellé Central Automat, Kaffee-Conditorei (Distributeur du Centre, Café et confiserie) – Autorisation – L’enseigne est posée
    1907 (août) – Le commissaire de police autorise les mêmes à entreposer quatorze bouteilles d’acide carbonique au sous-sol
    1912 – La trésorerie municipale demande le paiement des droits pour le restaurant à distributeurs (Automaten-Restaurant), propriétaire Milian Steinthal, demeurant 24 avenue de Hohenlohe, ensuite avenue de la Marseillaise) – L’enquête montre que l’autorisation a été accordée en 1906 à la société Gœggel et Rosenfelder qui a fait faillite – Le maire envoie une injonction de payer. Le propriétaire répond que le volet roulant a été posé quelques semaines plus tôt par sa locataire la veuve Koch – La Police du Bâtiment estime que les droits non payés pourraient être enregistrés comme créance irrecouvrable
  • 1908 – Gertrude Marcus (Clinique de la garde robe, Cito, Garderoben-Klinik, 1.a quai Kellermann) demande l’autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires (premier étage) – Les enseignes sont posées
  • 1909 – Wolfgang Heyberger et Georges Cremer (S.à.r.l. Distributeur du Centre) demandent l’autorisation d’exploiter un débit de boissons au rez-de-chaussée (courrier de la Division I). La Police du Bâtiment constate que le local n’a que 3,35 mètres de haut au lieu des 3,50 mètres réglementaires, la cuisine à l’étage est conforme aux prescriptions. La cloison entre les cabinets d’aisance pour hommes et pour femmes est posée.
  • 1910 – Le dentiste Charles Spahn (deuxième étage) demande l’autorisation de poser deux enseignes plates au deuxième étage et une plaque émaillée – Autorisation
    1912 – Le même demande l’autorisation de poser une double enseigne sur verre (sans saillie) – Autorisation – Les enseignes sont posées – Dessin
    1913 – Le même demande l’autorisation de poser deux enseignes – Autorisation – Les enseignes sont posées – Dessin
  • 1910 (novembre) – Milian Steinthal (marchand de meubles demeurant 27, rue de la Haute-Montée) demande l’autorisation de poser des cloisons au rez-de-chaussée pour aménager plusieurs magasins et de déposer la décoration en mosaïque sur la façade – La Police du Bâtiment écrit aux architectes Falk et Wolf (27, rue de la Haute-Montée) concernant l’accès aux cabinets d’aisance. Les architectes modifient les dessins – Autorisation d’aménager trois locaux commerciaux, novembre 1911, annulée par la suivante – Dessin – Calcul statique – Nouvelle autorisation, janvier 1912 – Dessins – Rectification du calcul statique – Entrepreneur, Urban à Illkirch-Graffenstaden
    Déclaration d’ouverture du chantier, 28 janvier 1912
    1912 (février) – Les mêmes sont autorisés à modifier le premier étage – Plan – Calcul statique
    1912 (avril) – La Police du Bâtiment ne délivre pas le certificat de réception finale parce qu’il n’y a qu’un cabinet d’aisance pour les trois magasins – Les travaux doivent être conformes au dessin. D’autres cabinets devront être aménagés dans les deux ans – Le certificat de réception finale est délivré, mai 1912
    1914 (juillet) – La Police du Bâtiment constate que les cabinets d’aisance ne sont pas aménagés – René Kauss certifie sur papier à lettres illustré qu’il ne se sert presque jamais des cabinets – Milan Steinthal argue sur papier à lettres illustré que la place manque pour aménager des cabinets supplémentaires – La Police du Bâtiment accepte les arguments et classe le dossier.
  • 1912 – La fabrique alsacienne de parapluies (Elsässische Schirmfabrik G.m.b.H., 8.a boulevard de Cronenbourg) – Une autorisation a déjà été délivrée pour une enseigne plate, une lampe électrique, en outre pour une lampe électrique et trois enseignes perpendiculaires. La lampe est fixée à 2,30 seulement du sol.- Autorisation de poser une lampe électrique et deux enseignes perpendiculaires en forme de parapluie (30 avril) – Autorisation de poser une lampe électrique et une enseigne plate (avril 1912)
    1912 (juillet) – La même demande l’autorisation de poser un volet roulant – Autorisation
    1915 – La fabrique alsacienne de parapluies informe la Police du Bâtiment qu’elle ne détient plus le local commercial
  • 1912 – Les frères Levy (peintres en bâtiment, 140, Grand rue) demandent de poser un échafaudage sur la voie publique – Le commissaire de police transmet au maire – Autorisation (mai 1912) – Travaux terminés, avril
  • 1912 – Le transporteur Rodolphe Mosse (Annonces, Expedition, à l’entresol) demande l’autorisation de poser une enseigne plate et deux enseignes dont la saillie est supérieure à 16 centimètres. – Autorisation – Les enseignes sont posées
  • 1912 – La Police du Bâtiment constate que la veuve Othon Koch (boucherie-charcuterie) a posé sans autorisation un volet roulant – Demande – Autorisation
  • 1912 – Les frères Rœchling demandent l’autorisation de poser trois enseignes plates – Autorisation
  • 1912 – M. Herweh demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Autorisation
  • 1912 – Léopold Schillio (enseignes sur verre, 8, rue du Dragon) demande au nom du marchand de cigares René Kauss (19, rue Thiergarten) l’autorisation de poser deux enseignes sur verre sans saillie – Autorisation – Les enseignes sont posées
    1913 – Le fabricant de marquises E. Hagenstein (1.b, rue de l’Angle à la Robertsau) demande au nom de René Kauss l’autorisation de poser un volet roulant – Autorisation – Croquis
    1913 – René Kauss est autorisé à poser huit enseignes plates – René Kauss rectifie sa demande, il y a sept et non huit enseignes.
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, remarques en quatre points (dont nettoyage du toit vitré), propriétaire L. Steinthal, demeurant rue de la Haute-Montée
    1905. Le restaurateur Schapf demande une inspection – Milian Steinthal (sur papier à lettres L. Steinthal, fabrique de meubles et décoration intérieure) répond que les travaux ont été faits – La Police du Bâtiment constate que la gouttière fuit encore malgré les réparations
    1906. La maison a été entièrement réparée
    1915. Un locataire du quatrième étage se plaint que son logement est humide – Le propriétaire Steinthal fait faire les réparations
    1915. Commission des logements militaires, remarques en six points
    1916, Idem
    1919. Eugénie Schmitt aurait des orphelins en pension. Il n’y a personne de ce nom dans la maison
  • 1919 – Les entrepreneurs Sigel Frères (peinture et vitrerie) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord, droits perçus
  • 1919 – La Police du Bâtiment constate que les opticiens Meschenmoser frères ont posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire au 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Demande de poser un pince-nez en tôle au nouveau magasin – Autorisation
    1920 – Les opticiens Meschenmoser demandent l’autorisation de poser un tableau comprenant un baromètre sur un des piliers de leur devanture
    1921 – La Police du Bâtiment constate que les opticiens Meschenmoser frères ont posé sans autorisation une enseigne – Les mêmes demandent l’autorisation de poser un panneau publicitaire Kodak – Autorisation
  • 1920 – Henri Millot demande l’autorisation de poser deux enseignes plates – Autorisation de poser une enseigne (mars) – Autorisation de poser deux enseignes (décembre) – Les enseignes sont posées
  • 1920 – La société anonyme des transports Jonemann demande l’autorisation de poser une enseigne en tôle entre le premier et le deuxième étage – Autorisation
    Même demande par les frères Sigel, peintres, au dos de la requête précédente – Dessin
  • 1921 – La société Dactyle-Office (N.A. Leblanc et Compagnie) demande l’autorisation de poser une enseigne sous verre – Accord
    Idem, autorisation de poser deux enseignes provisoires sur toile – Prolongation accordée jusqu’en novembre
    1922 (avril) – Le gérant argue de mauvaises affaires pour solliciter une nouvelle prolongation
    1922 (octobre) – Les anciennes enseignes sur toile sont remplacées par deux enseignes plates sur verre
  • 1925 – L’agence de voyages F. Le Bourgeois transfère ses bureaux du 1, rue du Vingt-deux-novembre au 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Autorisation de poser une enseigne
  • 1927 – Le Journal d’Alsace et de Lorraine (ancien Journal d’Alsace et Courrier du Bas-Rhin) informe la Police du Bâtiment qu’elle a retiré le fil, et non une antenne de T.S.F. posé entre le 1, place du Vieux-Marché-aux-Vins et le 32, rue du Jeu-des-Enfants.
  • 1928 – La société P. E. Darstein (confiserie, rue des Pucelles) qui ouvre une filiale dans la maison demande l’autorisation de modifier les enseignes sur verre
    Les frères Sigel fournissent un dessin – Autorisation
  • 1934 – Le cabinet d’affaires Lotz et Nibel (3, rue des Orfèvres) qui a quitté les lieux en octobre 1933 retire son enseigne
  • 1934 – Le maire notifie la société Esca de faire ravaler les façades
  • 1938 – Le Journal d’Alsace et de Lorraine demande l’autorisation de construire un guichet de vente dans une devanture – Dessin – Autorisation
    1938 – Le même demande l’autorisation de poser un texte sur calicot – Autorisation à titre exceptionnel pour deux mois
  • 1942 – La société Darstein renonce à rouvrir sa filiale au Vieux-Marché-aux-Vins par manque de marchandises mais se réserve le droit de la rouvrir ultérieurement. La Police du Bâtiment déclare que les droits restent dus pour le store
  • 1946. Le bâtiment est entièrement détruit lors du bombardement du 25 septembre 1944. Certificats de sinistré remis à P. E. Darstein, à H. Couard, demeurant à Grendelbruch, pour son commerce de charcuterie et conserves
  • 1947 – Mme Lucien Levy née Edith Schereschewsky (16, rue des Carmes au Neudorf) demande l’autorisation d’ouvrir une baraque de vente au lieu de son ancien magasin 64, Grand rue (Paris Chemises) – La Police du Bâtiment répond que la baraque n’est pas soumise à son autorisation
  • 1949 (janvier) – L’architecte Jean Gurtner (2, rue du Noyer) demande un permis de construire pour le bâtiment Racostra
    1949 (mars) – La Police du Bâtiment impose des conditions (emplacement de la porte du 2, place du Vieux-Marché-aux-Vins, hauteur limitée à quatre étages, outre un étage en retrait de 80 centimètres, taille et répartition des ouvertures)
    1948 (août- – Emile Monsch, gérant de la société Racostra (6, rue des Francs-Bourgeois) dépose une demande de permis de construire un nouveau bâtiment (parcelle section 57 n° 58) sous la direction de l’architecte Jean Gurtner. La Division VI propose d’accorder aux différents propriétaires une dispense concernant la surfaces des cours. « Pour remédier au manque de surfaces constructibles, nous avons proposé une modification de l’alignement avec aménagement d’un portique public. Dans sa lettre du 3 mai 1949, l’inspecteur départemental de l’Urbanisme fait remarquer que cette solution a pour effet de réduire le volume de la place du Vieux-Marché-aux-Vins, déjà exiguë. En définitive, nous maintenons l’alignement légal en vigueur et proposons d’accorder aux riverains sinistrés une dérogation pour la dimension des cours. Cette dérogation est justifiée à condition que les cours soient contiguës entre elles.&$&»
    Plans de situation (section 57, parcelle 46 et parcelles 57 à 59)
    Etude, plan de masse (arcades vers la place) par le Service municipal d’architecture (février 1949)
    La Police du Bâtiment se déclare satisfaite de la silhouette et de la masse du bâtiment à construire. Elle demande en outre que 1) les lucarnes simples et non jumelées aient un style uniforme, 2) les arêtes des oriels doivent être remplacées par des arrondis ou des pans coupés, ou, en conservant leur forme, les fenêtres devront se trouver au nu du mur, 3) les fenêtres seront telles qu’on distingue les battants du cadre dormant.
    1949 (septembre) – L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées donne son accord (route nationale 4, point kilométrique 44.910
    1949 (novembre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre à Emile Monsch, gérant de la société Racostra, le permis de construire un bâtiment de rapport 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
    1949 (décembre) – Le maire délivre le permis de construire
    1950 (janvier) – L’architecte Jean Gurtner déclare que les travaux commenceront le 5 janvier aux n° 20 (propriétaire société Racostra) et n° 22 (Hemmendinger)
    Les Associations syndicales de reconstruction font remarquer que le pignon arrière du 25, rue du Jeu-des-Enfants, mitoyen des bâtiments à construire, a été refait en 1949 sans tenir compte des fondations. – La Police du Bâtiment constate que la reprise en sous-œuvre est conforme aux règles de l’art.
    1950 (avril) – Le préfet accorde dérogation à l’article 3 alinéa 2 du Règlement sanitaire départemental en date du 6 septembre 1948
    Suivi des travaux – Janvier 1950, démolition, enlèvement des décombres. Mars, on coule les fondations en béton et les murs du sous-sol. Avril, les travaux en sont au premier étage. Juin, le gros œuvre continue au cinquième étage. Juillet, le gros œuvre se termine, le toit est couvert de tuiles plates. Septembre, on pose les cloisons intérieures, les installations électriques sont terminées. Octobre, les plâtriers travaillent, Janvier 1951, la plâtrerie est terminée sauf au rez-de-chaussée. Mars, le parquet est posé, les soupiraux aussi. Mai, juin l’aménagement intérieur se termine, le crépi est en cours. La réception finale ne donne lieu à aucune observation, si ce n’est que les matériaux du béton armé au sous-sol ont été vérifiés après-coup.
    1951 (juin) – Le maître ramoneur Robert Dorn délivre un certificat de conformité
    1954 (mai) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme délivre un certificat de conformité.
    1954 (octobre) – Le commissaire de police remet à Emile Monsch une notification concernant un immeuble sis 65, rue de Rochechouart à Paris
  • 1951 (octobre) Emile Monsch écrit au président de l’association de reconstruction que les fondations du mur mitoyen avec Beck-Schwaab n’ont pas été faites à cinq mètres de profondeur comme l’imposait l’ingénieur conseil – La Police du Bâtiment constate que les travaux correspondent aux plans et qu’elle n’a donc pas à intervenir.
  • 1952 – Les meubles Brille et Compagnie (rue du Marais-Vert) demandent l’autorisation de poser une enseigne à leur salle d’exposition 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Dessin – Autorisation de poser une enseigne au néon en lettres détachées – L’enseigne est posée
  • 1952 – La Police du Bâtiment constate que la marche de l’entrée occupe la voie publique sur une largeur de 33 centimètres et une longueur de 1,74 mètre. Croquis – L’affaire est classée jusqu’à nouvel ordre
  • 1952 – La société Chaud-Froid demande l’autorisation de poser deux inscriptions sur la devanture. – Autorisation de poser une enseigne plate
  • 1954 – L’établissement Cawé (textiles en gros) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à double face – Dessin – Autorisation
    1961 – L’avocat Rothenbach déclare que la société Cawé surcharge le plancher du premier étage qu’elle loue. La Police du Bâtiment constate que la société a déménagé.
    1961 – L’établissement Cawé déclare qu’il a transféré ses bureaux 18, quai Rouget de l’Isle
  • 1955 – La société Centrale, Machines à coudre demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
    1955 – La Police du Bâtiment constate en décembre que la même a fait poser sans autorisation deux enseignes sous verre – Demande – Autorisation
    1959 – La société déclare avoir remplacé le libellé d’une enseigne lumineuse (Phœnix par Gritzner)
    1968 – La société déclare avoir déposé l’enseigne lumineuse
    1973 – La Police du Bâtiment constate que la société a fait poser sans autorisation une double enseigne lumineuse – Le magasin est fermé, l’enseigne enlevée.
  • 1956 – La société Racostra a l’intention de se défaire de l’immeuble sis 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins en faveur d’Emile Monsch. Elle demande un certificat pour le service de l’enregistrement et des Domaines – La maire délivre le certificat
  • 1970 – Les meubles Best demandent l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Autorisation
  • 1972 – La Police du Bâtiment constate que l’agence immobilière Résidence 2000 a posé sans autorisation une enseigne lumineuse, à la place de son prédécesseur les meubles Best – Dessin – Autorisation – L’enseigne est posée
    1973 – L’agence demande l’autorisation de poser trois caissons lumineux – Dessin – Autorisation
  • 1975 – La société Radio Auto Service (21, rue de la Krutenau) demande l’autorisation de poser deux enseignes lumineuses doubles et une enseigne lumineuse simple (anciens locaux de Résidence 2000) – Photographie de l’ancienne enseigne – Autorisation – Les enseignes sont posées
    1976 – La société qui quitte les locaux le 31 juillet 1976 demande à être exemptée du droit pour la durée ultérieure. Refus.
  • 1976 (juillet) – La société Ayme Tours (40, rue Aubry-et-Rau) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse Ayme Voyages au 20, rue du Vieux-Marché-aux-Vins (propriétaire, Rusch). Croquis (Résidence 2000 sur la droite, Ayme Voyages sur la gauche) – Autorisation – L’enseigne est posée
    1976 (septembre) La même demande l’autorisation de poser un caisson lumineux – Autorisation – L’enseigne n’est pas posée
  • 1975 – L’entreprise André Nonnenmacher (24-a route de Strasbourg à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – Les travaux n’ont pas eu lieu, décembre 1977

Autres dossiers – 1198 W 299 (volume 2, 1988-1997)
1540 W 319 (modification des devantures, 2002)
1688 W 1625 (fermeture de balcon, 2011-2012)
709 W 280 – place du Vieux-Marché-aux-Vins n° 1 (1942-1990)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Henri Trausch au Livre des communaux (1587).
Henri Trausch a des enfants de Cécile Volmar à partir de 1561

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 11-v, n° 52)
1561. H. Heinrich Trusch, Cecilia Volmarin, Heinrich (i 29)

Il se remarie en 1570 avec Salomé, fille de Laurent von Vessenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 144, n° 8)
1570. Herr Heinrich Trusch vnd J. Salome Herr Lorentz von Vessenheim tochter von Straßb. den 3. ( 146)

La maison revient à sa fille Salomé Trausch qui épouse en 1588 Balthasar Bischoff, fils du marchand de bois Balthasar Bischoff

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 8, n° 23)
1588. Balthasar Bischoff H Balthasar Bischoffs des holtzherrn verlasener Son H Salome Herrn Heinrichen Trauschen tochter. 11. Junÿ (i 10)

Devenu assesseur des Quinze, Balthasar Bischoff meurt le 20 août 1620. Le consul en fonction invite les membres du conseil à assister aux obsèques qui ont lieu le 22 août
1620 Conseillers et XXI (1 R 102)
(f° 217-v) Montags den XXI. Augusti. – H. Balthasar Bischoff begraben.
der Regirend Herr Ammr. Zeigt ahn, nach dem gestrigs tags Herr Balthasar Bischoff 15.hener, Zu anfang d. Ambtpredigt gestorb. so würde man ihn morgenden tags vmb 2. vhr nach mittag Zur erden bestatten Ließen Witib vnd Kind, meiner Herren Zur Leicht einladen. Wer nun dem herren die letste ehr erzeig. wolle, könne sich einstellen.

Salomé, veuve de l’assesseur des Quinze Balthasar Bischoff, pour laquelle agissent son tuteur et Balthasar Bischoff le jeune, dépose une somme à la Tour aux deniers.
1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
(f° 30-v) Zinstag den 28. Januar. 1623. Vogteÿ geldt angelegt – Herr Matthæus Zeiger, alt Ammeister, als vogt Fr. Salome, weÿland herrn Balthasar Bischoffs XV. seeligen hinderlaßener wittib hat per Herren Balthasar Bischoff den jüngeren angelegt 250 h.
Haben Ihr darumb Zukauffen geben 12 h 10 ß. Vff Conversion: Pauli fallend. Ing. fol. 77.

1628, Préposés au bâtiment (VII 1343)
(f° 23) Sambstags den 16. Februarÿ a° 1628 – Abloßung
H Balthasar Bischoffs W. Salome Trauschin Abgelöst, so vff Conuers. Pauli aô 1623.Inß vogteÿgelt angelegt w. 26 fl. d. A* 500 fl. mit 125 fl. od. 62 lb 10 ß

La maison revient à son fils Balthasar. Fils de l’assesseur des Quinze Balthasar Bischoff, il épouse en 1614 Catherine, fille du receveur de Saint-Marc Jean Joachim Frantz

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 134-v, n° 7)
1614. 22. Februarÿ. Hr Balthasar Bischoff der Jung: H. Balthasar bischoffs, mein. gnädig. H. fünfzeh. einem, ehelicher Son, J. Catharina, H Johann Joachim Frantzen Schaffners Zu St. Marx Eheliche Tochter (i 137)

Triumvir de la Monnaie, Balthasar Bischoff se remarie en 1637 avec Marie, veuve du marchand de vins Nicolas Diel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 39)
1637. Hr Balthasar Bischoff dreÿer an d. Stattmüntz und Kirchenpfleg. Zum Alten St. Peter, Fr. Maria Hr. Niclaus Dielen weinhändlers nachgel. wittib, zum Alten St. Peter 26. 7.bris (i 40)

Fille du jardinier Tobie Hirtz, Marie Hirtz épouse le tailleur Nicolas Diel en 1617
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 191 n° 1222)
1617. Dominica 2 Trinitatis. Niclaus Diel der Schneider Vnd Jungfrau Maria, Tobias Hürtzen d. Gartners hinderlaßene Tochter (i 409)

Le marchand de bois Balthasar Bischoff loue la maison au peintre Jean Kempner (il ne faut pas confondre cette maison et une autre qui se trouve le long du fossé intérieur près de la porte de Spire et qui appartient aussi à Balthasar Bischoff)

1621 (30. Octobris), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 81-v
Leyhenung Hrn Johann Kempeners des Mahlers vber ein Behausung
Erschienen H Balthasar Bischoff holtzhendler vnd Burg. alhie
hatt in gegenwertigkeyt Johann Kempner des Mahlers vnd burg. alhie
bekant das er demselb. sein Behausung alhie geg. dem Speyr Thor so eckhauß einseyt neben Veltin Sauren dem Kueffer and. seyt neben N dem Schreyber auff d. Gartner Stuben In d. Steinstraß geleg. derselben Zweÿ Jar lang die nechsten vor weÿhenachten nechst künfftig anzurechnen seiner gelegenheit nach zu bewohnen (…) dafür er Jerlichs erleg. soll Jedes (…)
[in margine :] diese Leyhung Ist allerdings Cassirt den 26. Xbr 1621.

Assesseur des Quinze, Balthasar Bischoff agit au nom de sa mère Salomé Trausch pour passer un accord avec les enfants du consul Henri Trausch
1642 (4. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 488 f° 305-v
Erschienen der Ehrenvest, Fromm, Fürsichtig und Wohl Weise herr Balthasar Bischoff deß gehaimen beständigen Regiment der Herren XV.er alhie, Innamen und auff befelch Frawen Salome Bischoffin wittiben gebohrner Trauschin seiner geliebten Mutter
hatt in gegensein herrn Adam Runckels Schirms Verwanthen alhie alß Eheuogts fr. Mariæ Trauschin, So dann H Jonæ Andressen Von Vessenheim deß Seÿdenstickers burgers zu Str. alß geordnen Vogts Jgfr. Elisabethæ Trauschin, Weÿ: herrn Henrich Trauschen der Statt Straßburg Alten Ammeisters see: nachgelaßener beed. tochter, bekannt und veriähen,
demnach Sie Fr. Salome Bischoffin ehrengemeltem herrn Ammeister Trauschen ihrem geliebten Bruder see. vermög Vorgelegten specification 59. lb. schuldig worden (…) die überig. 20. belangend seindt selibige durch herrn Carl Trauschen den Mit Erben (bezahlt worden)

L’assesseur des Quinze Balthasar Bischoff est élu consul pour l’année 1646
1645 Conseillers et XXI (1 R 128)
H. Balthasar Bischoff XV.er würdt Zu einem Ammmeister erwöhlt. 131.

Il meurt fin août 1651 : le consul en fonction procède à l’élection d’un nouvel assesseur des Quinze. Jean Jacques Erhard est élu.
1651, Conseillers et XXI (1 R 134)
(f° 145-v Mittwoch den 27. Augusti 1651. – Ammeister Bischoff. – H Hanß Jacob Erhardt zu einem XXI.er erwöhlt.
Reg. Herr Ammt. Zeigt an daß wegen tödtlich. hientritts herrn Amr. Bischoffs sehl. Vermög ordnung ein newer Ein Vndt Zwantziger Zu wehlen seÿe, deßwegen beÿ 10. so gebotten H. Stattschrb. ließt ab die Ein Vnd Zwantzig. ordn. Ist per majora gewehlt H Hanß Jacob Erhardt.

Marie Hirt, veuve du consul Balthasar Bischoff fait en 1653 et 1663 deux testaments par lesquels elle ordonne différents legs.
1663 (5. 10.bris), Not. Braun (Jean Philippe, 5 Not 1)
Testamentum – Zuwißen seÿe hiemitt, daß dato vor mit hierzu in specie requirirten Not. erschienen Fr. Maria Hürtin, weÿl. H Balthasar Bischoffs alten Ammeisters hind.laßene fr. Wittib, Zwar Zugestandener Kranckheit halben bettlägerig, jedoch guter verstandts vnd v.nünfftiger reden
(Legata)
Actum (…) Sambst. 5. 10.bris 1663.

persönlich erschienen ist die viel Ehren: Tugendreiche Fraw Maria Hürtin, weÿlandt Hrn Balthasar Bischoffs dieser Statt alten Ammeisters hinterlaßene fr. Wittib, gesunden gehenden vnd stehenden Leibs (…) inn der handt ein mit einem roth vnd wis seidenen schnürlein berschlossenes libell haltendt, Zeigte mündlich ahn, d. darin Ihr Testament vnd Letste will begriffen (…) ßs den 9. Julÿ Vormittags Zwischen 9. 10. vndt 11 Uhren A° 1653.

La maison revient pour un tiers à son fils Jean Henri Bischoff qui épouse en 1659 Ursule, fille de l’aubergiste Georges Mahler

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 124 n° 36)
1659. Dom. XXV. Johann Heinrich Bischoff H. Balthasar Bischoffs, Ammeisters ehel. Sohn v. Jungfr. Ursula Georg Mahlers wirths tochter (i 125)

Jean Henri Bischoff le jeune hypothèque la maison au profit du marchand Jean Jacques Wildermuth

1665 (15. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 649-v
Erschienen hannß Henrich Bischoff der Jünger mit beÿstand H Johann Welpers deß Buchtruckhers
in gegensein herren Hannß Jacob Wildermuth deß ältern handelßmanns – schuldig seÿen 50 Pfund Pfenning
Unterpfand sein solle, Ein tritter theil dem debitori für ohnvertheilt gebühren ahne hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen, begriffen, und zugehördten alhie uff dem alten Weinmarckh gegen des Stiffts alten St. Peter Dechaneÿ behaußung einseit ist ein Eckh anderseit neben weÿl. Veltin Sauren deß Küeffers nunmehr sel. nachgelaßener wittibin, hidnen uff Hannß Hügels deß todten Gräbers nunmehr seel. hinderbliebene Erben stoßend gelegen, so Zuvor umb 50. lib. hannß Joachim Bischoffen deß Schuldners brudern Verhafftet

Jean Henri Bischoff le jeune vend son tiers de maison au notaire Jean Jacques Schatz

1666 (15. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 33-v
(Prot. fol. 2 fac. 2) Erschienen Hannß Henrich Bischoff der Jünger
in gegensein herrn Johann Jacob Schatzen, Notarÿ
Einen tritten theil Ihme dem Verkäuffern für ohnvertheilt gebührend, ahne Hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie uff dem alten Weinmarckh gegen deß Stiffts alten St. Peter dechaneÿ Behaußung einseit ist ein Eckh, anderseit neben weÿl. Veltin Sauren deß Küeffers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin hinden uff hannß Hügels deß todten Gräbers nunmehr seel. hinderbliebene Erben stoßend gelegen, welche ietzt Verkauffte tertz umb 50. lib hannß Joachim Bischoffen so dann umb 50. lib. H Hannß Jacob Wildermuth dem handelßmann verhafftet (übernohmen) – umb 22 pfund

Jean Jacques Schatz vend en son nom et en celui des deux neveux de Jean Henri Bischoff la maison à Sebastian Nægelin, secrétaire des Quinze

1666 (23. April.), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 255-v
Erschienen H Johann Jacob Schatz Notarius für sich selbsten und alß Vogt Annæ Elisabethæ und Hannß Joachim der Bischoffischen Geschwisterd. mit assistentz deß Ehrenvest Fürsichtig und weÿsen H Johann Peter Schmid alß /:beneben dem ingleichem Ehrenvest- Fürsichtig- Weÿß H Johann Philipß Zeißolffen:/ aus E.E. groß. Rhats mittel ad Contractus minorum insonderheit Deputirte wie auch H Johann Henrich Bischoffs deß holtzhändlers ihr der Bischoffisch. Geschwisterd. Vatters Bruders
in gegensein deß Ehrenvest hochwohlgelehrt. H Sebastian Nägelins Fünffzehen Secretarÿ
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie am alten weinmarckh geg. deß Stiffts alten St. Peter dechaneÿ Behaußung hiernüber, ist einseit ein Eckh anderseit neben weÿl. hannß Wilhelm Sauren deß Küffers seel. Wittib und Erben, hinden Zum theil vff H (-) Statt leutenant und zum theil vff weÿl. hannß Sigels deß todtengräbers seel. Erben stoßend gelegen – umb 525 Pfund pfenning

Le juriste Sébastien Nægelin épouse en 1652 Marie Elisabeth Kammerer, fille du bailli de Lichtenau en Bade
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 101-v)
1652. XX. post Trin. 31. oct. H. Sebastian Negelin Rechtserfarner diebolt Negelin deß ohlmans ehelicher Son. J. Maria Elisabetha H Johann Henrich Cammerers geweßten Amtschaffners Zu Lichtenaw hinterlaßene Eheliche dochter. Dienst. 9. (i 103)

Vente et partage du mobilier revenant à Jean Nægelin et aux enfants de Jean Frédéric Nægelin comme héritiers chacun pour un sixième de leur mère Marie Elisabeth Kammerer
1704 (22. Xbris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 12) n° 485
Verkauff und Looß Registerlein Inhaltend alles dasjenige so mann abe den haußräthlichen Mobilien, welche Herrn Johann Nägelin vndt weÿland Herrn Johann Friderich Nägelins seel. beeden hinderlaßenen Kindern, beÿ Abtheilung weÿlandt Tit: Frawen Mariæ Elisabethæ Nägelinin gebohrner Cammererin Ihrer respectivé Mutter und Fr. Groß Mutter seel. Verlaßenschafft vor einen Sechstentheil pro Legitima sammenthafft erblichen angefallen, erlößt, welche auff dem alten Weinmarckh vor der Nägelinischen Sterb behaußung, in beÿsein des Wohl Ehrenvesten, Wohlgelehrten fürsichtig vnd Wohlweißen Herrn Johann Friderich Spohren, Berühmten Buchhändler vndt E. E. Großen Raths Alten dermahlen aber ane statt eines Constofflers E. E Kleinen Raths hochverdientenen Assessoris, als aiß Wohl ermelten Raths Mittel im Nahmen obermelten herrn Johann Nägelins zu dießem Geschäfft absonderlich deputirten herrens, So dann Frawen Dorothea Duboain gebohrner Füllin, herrn Johann Philipp Du Bois Maurer vnd Steinhawer auch Burgers allhier haußwürthin, als vorerwehnter Johann Friderich Nägelins seel. beeder Kinder eheleibliche Mutter (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen St St. Montags den 22. X.bris A° 1704.

Cession entre les enfants et héritiers de feue Elisabeth Kammerer veuve Nægelin, le maçon Jean Frédéric Nægelin, Anne Dorothée Nægelin femme du maçon Jean Conrad Gassner, Jean Henri Nægelin, Anne Marguerite Nægelin femme de l’épicier Jean David Stammler, Marie Elisabeth Nægelin femme du boutonnier Jean Jacques Weber et les enfants de Marie Ursule Nægelin
1703, Not. Rohr (Daniel, 46 Not 10) n° 400
Abtheilungs Concept über Weÿl. S.T. Frawen Elisabethæ Nägelinin gebohrner Cammererin Seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1703
Ane zu endstehendem dato ist allhier beÿm Concept erschienen Johann Friderich Nägelin der leedige Maurer und Steinhawer vnd beneben Ihme Fraw Anna Dorothea Gaßnerin gebohrne Nägelinin, beÿständlich Johann Conrad Gaßner auch Maurer vnd Steinhawer Schirms Verwanthen allhier, Ihres Ehemanns, beede geschwistrige, haben in gegensein Tit. Herrn Johann Heinrich Nägelins, Frawen Annæ Margarethæ Stammlerin gebohrner Nägelinin, H Johann David Stammlers Specierers vnd burgers allhier frawen Mariæ Elisabethæ Weberin gebohrner Nägelinin H Johann Jacob Weber Knöpffmacher und auch burgers allhier Ehewürthin, So dann Herrn Johann Reichlin Chirurgi vnd Barbierer auch burgers allhier als Vogt Weÿl. frawen Mariæ Ursulæ Mollin gebohrner Nägelinin mit weÿl. H Johann Crafft Schröder gewesenen Barbierer vnd Wundartzt auch burgern allhier in erster Ehe erzeigter Vier Kinder, angezeigt und bekandt, daß Sie beede Geschwistrige vor ernanten Ihren nechsten anverwanthen vnd freunden als deroselben Vatters seel. respectivé H Brudern Frawen Schwestern vnd Schwester Kinder (cedirt, Gült zu Mommenheim) verificirt und bezeuget d. 18. Martÿ A° 1712

Jean Henri Nægelin rachète en 1705 les parts de maison dont il devient seul propriétaire

Eÿgenthumb ane einer Behaußung betreffend. Die in dem Inventario à fol. (-) usq. ad fol. (-) beschriebene Behaußung ist den 15. 7.bris A° 1705 von gesampten Erbs Interessenten herrn Johann Heinrich Nägelin dem ältern Sohn eigenthümlichen überlaßen worden pro 1252 lb
Abhandlung des Haußes. Ane zu endstehendem dato seind die gesambten Nägelische Erbs Interessenten beÿ dem Concept erschienen, anzeigende, daß Sie sambtlich Ihre gemeinschaftliche ane dem Alten Weinmarckh gelegene Mütterliche Behaußung dero ältern Herrn brudern herrn Johann Heinrich Nägelin & volgender gestalten eÿgenthümblich überlaßen auch von demselben solcher maßen angenommen worden, Nemblichen umb 1252. lb 10 ß wavon er vorderist die dreÿ auff der behaußung stehende Passiv Capitalia sammenthafft 225 lb. d ertragend, abzuziehen vnd auff sich zu nehmen, die übrig restirende 1027 lb aber in das gemeine Erbe einzuschießen (…) Straßburg Dienstags den 15. Septembris Anno 1705.

Jean Henri Nægelin s’adresse aux Quinze pour clore la succession de sa mère pour laquelle la Taille réclame encore des sommes. L’inventaire a été soumis au bureau de la Taille en 1703, le cohéritier Jean Nægelin a réglé le droit de détraction. Quand Stœsser est devenu greffier à la Taille, il a trouvé que non seulement un autre cohéritier devait un droit de détraction mais que la succession était redevable à la Taille. L’enquête montre que le prédécesseur de Stœsser a été remplacé pendant sa maladie et que le bureau de la Taille a alors commis une erreur. La commission estime que la Taille pourrait ne pas réclamer le droit de détraction en souffrance puisque la part de succession est revenue à des habitants de la ville et que la fille de l’intéressé est devenue bourgeoise. Les autres sommes ne seront pas réclamées mais les Quinze demandent à Jean Henri Nægelin de payer à la Taille ses arriérés depuis l’année où il tient un foyer fiscal propre.
1713, Protocole des Quinze (2 R 117)
Johann Heinrich Nägelin pt° in die Nägelische Verlaßenschafft geforderten außständig. Stallgelts vndt Joh: Friderich Nägelins Abzug
(f° 157) Sambstags den 27.ten Maÿ 1713. – K. nôe. weÿl. Fr. Maria Elisabetha Naglerin Verlaßenschafft betr. Ersch. Johann Heinrich Nagel producirt stallschein wegen noch von derselben erforderten 31 lb 18 ß 3 d vnd berichtet daß die Mutter bereits in aô 1672. verstorben vndt weilen dermahl alles auff dem Stall außgemacht* word., alß habe man nicht anders vermeint, alß daß man nichts mehr schuldig were, bittet deßwegen zu mehrerm bericht deputationem, vnd facta relatione absolutionem. Erk. ahne die Obere Stallherren gewiß.

(f° 161) Sambstags den 10. Junÿ 1713. – Johann Heinrich Nägelin pt° in die Nägelische Verlaßenschafft geforderten außständig. Stallgelts vndt Joh: Friderich Nägelins Abzug – Joh: Heinrich Nägelin soll sich Zünfftig machen undt sein Stallgeltt bezahlen.
Iidem [Obere Stallherren] laßen per Herrn Friden proponiren, es habe Johann Heinrich Nägelin einen Stallschein producirt, Crafft deßen die Nägelische verlaßenschafft annoch der Statt Stall 31. lb 8 ß 8 d zu bezahlen haben anbeÿ unterth. gebetten, die Erbschafft deßen gn. Zu erlaßen, weilen die Erben an dießem außstandt Keine Schuldt hetten. Alß man Ihne ferner gehört, habe Er vermeldt, daß nach absterben seiner mutter das Inventarium auff den Stall gelieffert undt Selbiges in Aô 1703. von dar, wider außgehändiget worden seÿe, undt damahlen man dem einen Bruder Johann Nägelin den abzug der 11 lb 8 ß undt ½ d abgefordert der ihne auch bezahlt habe, Wie aber aô 1711 H. Stößer Stallschreiber worden, vndt Er im nachsehen gefunden, daß des andern bruders Johann Friderich abzug noch außstünde, so hette man nicht allein deßen Kindern den abzug, sondern auch an die gantze Verlaßenschafft die außständige Stallgeldt gefordert, so seithero dergestalten auffgeschwollen, daß Sie in 7 jahren à 4 lb 10 ß des Jahrs in Summa 31. lb 10 ß außtragen, die Sie Zu bezahlen nicht schuldig Zu seÿn Vermeinen, weilen Sie von dießer forderung nie nichts, alß biß ererst Aô 1711 gewußt hetten. Betreffendt den abzug hette der Statt Stall solchen gleich damahlen fordern sollen, wie des Johann Nägelins abzug bezahlt worden seÿe, mit unterth. bitt, weilen deßen Kindt und deren nahrung alle Zeit hier Verblieben, undt eine tochter seithero burgerin und geheürathet worden, Sie des abzugs Zu befreÿen. Alß man Hn Stall schreiber darüber vernommen, habe Er gestehen müßen, daß auff seithen des Stalls ein fehler vorgegangen, vndt seÿe es damahlen geschehen, wie der vorige Stallschreiber Leopardt Kranckh geweßen, vndt einer von den Herren dreÿen, so vicarirt, die sach nicht wohl examinirt hette, mit dem beÿsatz, deß wann noch etwas Zu bezahlen were, man sich an das hauß halten könte, vndt daß Er Nägelin schon etliche jahr haußhalte vndt seithero noch nicht auff dem Stall eingeschrieben, noch etwan ane Stallgelt bezahlt habe.
Auff seithen der Herren Deputirten habe lman darvor gehalten, daß weilen die Nägelische Erben an auffschwöllung dießer Stallgeld nicht schuldig, sondern vielmehl auff seithen des Stalls gefehlt worden, man nit fug den Erben, mehr nicht, als vor 2. jahr als pro 1711. undt 1712. das Stallgeld, mit 4 lb 10 ß abgefordert werden könte, welches die Verlaßenschafft in Monats frist bey straff5 lb bezalen solle. Den Abzug betreffendt, weilen die beÿgebrachte Motiven erheblich, undt sonderlich daß das guth noch hier, undt andere Kinder würckl. Burger worden, der abzug nachgelaßen werden könte, dabei Er Nägelin, sich förderlich Zünfftig machen und seith der Zeit, als Er eigen Fewr undt licht habe, doe Stallgelter nachzutragen schuldig seÿn solle. Erk. Bedacht gefolgt.

Fils du secrétaire des Quinze Nicolas Sébastien Nägelin, Jean Henri Nægelin devient tributaire chez les Charpentiers
1714, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 4) Dienstags den 12. Decembris 1712 – H. Johann Heinrich Nägelin, weÿl. H Niclaus Sebastian Nägelins, geweßenen XV. Secretarÿ Ehelich nachgelaßener Sohn, prod. Stallschein, vermög deßen Er bittet Ihne als einen Zünfftigen auf: und anzunehmen. Erk. willf.

Jean Henri Nægelin hypothèque la maison au profit du fourbisseur Jean Jacques Borst

1718 (29.3.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 176
hr Joh: Heinrich Nägelin
in gegensein Joh: Jacob Borst schwerdtfegers – schuldig seÿe 400 pfund
unterpfand, sein hauß cum appert: auf dem alten weinmarckt einseit ist ein eck anderseit neben Philipp Schätzel hinten auff h. Kleiber

Jean Henri Nægelin épouse Marie Salomé Schmidt, fille du tonnelier Jean Jacques Schmidt. Le contrat de mariage est dressé en novembre 1722, la mariage est célébré en octobre 1725.
1722 (26. Nov.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) f° 25
Eheberedung – entzwischen dem Wohl Ehrenvesten und Großachtbahren Herrn Johann Heinrich Nägelin, Practico und Burgern allhier, ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Mariæ Salome Schmidin, des Ehren und Vorgeachten Herrn Hannß Jacob Schmidts Küblers und burgers allhier ehelich erziehlter Tochter ane dem andern theil
Geschehen zu Straßburg in mein des Notarÿ Wohn behaußung ane dem alten Weinmarckt gelegen, in beÿsein (…) H Hannß Georg Schmidts, Küblers, der Jgfr. Hochzeiterin eheleiblichen Bruders und Herrn Louis Boulanger, Boutonnier deroselben H. Schwager aller burgere allhier auff Donnerstag den 26. Novembris Anno 1722 [unterzeichnet] Johann Heinrich Negelin, MSS der hochzeiterin handzeich.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 113-v n° 34)
1725. Auff erlaubnuß des Regirenden Herrn Ammeisters, seindt ohne Außruffung im Haus, heut den 19. 10.bris copulirt worden H Johann Heinrich Nägelin Jur. Pract. weÿl. Herrn Sebastian Nägelins gewesenen Fünff Zehen Secretarÿ hinterl. Ehel. Sohn, vndt Jungfr. Maria Salome, Johann Jacob Schmidts Sen. deß Küblers vndt burgers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Negelin als hochzeiter, + dießes Zeÿchen hat die Jungfer hochzeiterin hieher gesetzt (i 116)

Le juriste Jean Henri Nægelin hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Jean Paul Reisseissen

1723 (25.6.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 342-v
H. Johann Heinrich Nägelin Jurium Practicus
in gegensein H. Johann Paul Reißeißen des goldarbeiters – schuldig seÿe 125 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten weinmarckt, einseit neben Philipp Schätzel dem huetmacher anderseit ist ein eck ahn ged. alten Weinmarckt hinten auff Joh. Kleiber den Schreiner

Marie Salomé Schmidt fait dresser l’inventaire de ses apports (141 livres) dans la maison rue de la Fontaine dont elle et son mari sont locataires
1726 (3.6.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 11) n° 133
Inventarium über der viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Salome Nägelinin, gebohrner Schmidin, Zu dem Wohl Ehrenvest, Großachtbahren und Rechtsgelehrten Herrn Johann Heinrich Nägelin, Jurium Practico und burgern allhier Zu Straßburg in die Ehe gebrachte Nahrung Anno 1726. (…) Welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteter Eheberedung außtrucklichen Versehen, daß einem Jeeden seine in die Ehe bringende Nahrung ein freÿ, eigen, ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben (…) durch Sie frau Nägelinin selbsten mit beÿstand obwohl Ehrenged. Ihres Hn Eheliebsten, ingleichen des Ehren und vorgeachten Martin Johann Georg Schmidts Küblers und burgers allhier, derselben eheleiblichen bruders
So beschehen in fernerer Gegenwarth der Ehren und tugendbegabten frauen Margarethæ gebohrner Schmidin, des Ehren und Wohlvorgeachten Hn Louis Boulanger, Knöpffmachers und burgers allhier Ehegattin, der Frauen eheleibl. Schwester auff Montag den 3.ten Junÿ Anno 1726.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Buchergaß gelegenen von beeden Eingangs wohl Ehrengedachten Ehepersohnen lehnungs weiß bewohnenden behaußung befunden worden, wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 81, Sa. Silbergeschmeids 7, Sa. Guldenen Rings 9, Sa. Baarschafft 42, Summa summarum 141 lb

Jean Henri Nægelin meurt en 1735 en délaissant pour héritiers ses deux frères et ses deux sœurs ou leurs représentants. L’inventaire est dressé rue du Coq dans la maison de la veuve Baur. L’actif de la succession s’élève à 24 livres, le passif à 276 livres.
1735 (26.8.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 55) n° 491
Inventarium über Weÿland Herrn Johann Heinrich Nägelins Jurium geweßenen Practici und Burgers allhier nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1735 – nach seinem den 31.ten Januarÿ dießes Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frauen Mariæ Salome Nägelinin gebohrner Schmidin, deßelben geweßter Ehefrauen, und nunmahliger Wittib welche Ihr Zugebrachtes und Währender Ehe ererbtes ohnverändertes guth auch Was Ihro die Eheberedung sonsten in Eigenthumbs Weiße Zueignet, Zu suchen und Zu salviren gesinnet, inventirt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in fernerer gegenwerth des Wohl Ehrenvest Großachtbahren und Weißen Herrn Johann Ignatÿ Hügels E. E. Großen Raths alten und E. E. Kleinen Raths Jetzmahligen wohlverordneten Beÿsitzers, als auß deßelben mittel Krafft Extractus Memorialis vom 17.ten Junÿ 1735. Vor v. im nahmen der frembden ohnverburgerten Erben Hierzu in Specie abgeordneten Herren auff Freÿtag den 26.ten Aug. A° 1735.
Der Verstorbene seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen Wie volgt. 1. 2. 3. und 4. Weÿl. H Johann Nägelin, geweßenen Capitaine unter denen Churfürstl. Sächßischen Trouppen letztmals Zu Zwickau wohnhaft, deßelben Verstorbenen älteren Bruders, seel. hindterl. 2. söhne v. 2. töchteren deren nahmen v. qualität dißorts ohnwißend, Ihrentwegen auch außer Eingangs Wohl Ehrengeachtem Hn Rathherrn Hügeln weiter niemand beÿ dießem geschäfft erschienen noch deßhalben bevollmächtiget worden
5. Johann Friderich Nägelin, den Verheuratheten Steinhauern v. Schirms Verwanthen allhier, des Defuncti Jüngern H Bruder seel. hinderlaßenen Sohn, Welcher dießes seines H. Oncle seel. Todfall zwar erlebet, seithero aber auch mit Tod abgangen, v. 3. mit Fr. Anna Maria geb. (-) deßelben nunmahliger Wittib ehelich erzugte Kinder hinterlaßen. Und in ansehung dero Vatter Zur Zeit sein H. Nägelins absterben annoch beÿ leben geweßt nunmehro Ihres Vatters stelle repræsentiren, v. ane dero Vatters stelle Zu Erben gehen solten, deren nahmen aber dißorts ohnwißend, sie auch hiebeÿ gethaner anzeig nach noch Zur Zeit nicht bevögtiget seind, in dern nahmen auch außer mehr wohlgedachtem Hn Rathh. Hügel hiebeÿ niemand Zugegen gewesen.
6. H. Johann David Webern, den Verheuratheten Knöpffmachern v. burgern allhier des abgel. Verstorb. ältern Fr. Schwester seel. hinderl. einigen sohn, welcher dem geschäfft persönl. beÿgewohnet, aber auf die Erbschafft zu renunciren und sich derselben keines weegs Zu immisciren sich hiebeÿ außdruckl. erkläret.
7. Frau Elisabetham Beckerin geb. Schröderin, Joseph Beckers des huffschmidts Zu Buchsweiler hochgräfl. hanawischer herrschafft Ehegattin, welche hiebeÿ gethanem bericht nach allhier noch würck. Verburgert seÿn solle, dermalen aber abweßend ware, aich niemanden einige commission zu dießem geschäfft gegeben. 8. Frau Mariam Magdalenam Zeÿsolffin gebohrne Schröderin, Johann Friderich Zeÿsolffs des Kupfferschmids v. Burgers allg. Ehewürthin so auch abwesend were v. deren Ehemann deß er Vorgefal. Zff. geschäffts halben nicht abkommen Könne, sich excusiren laßen. 9. Frau Mariam Ursulam Schitterichin geb. Schröderin, Andres Schitterichs des Leinenwebers v. burgers allh. Eheweib, welche persönlich zugegen geweßt v. sich außdruckl. vernehmen laßen, daß Sie von dießer Erbschafft ôs Verlange sondern auff dieselbe Krafft dießer Verzug gethan, Und dann 10. H Johann Ludwig Schrödern, den Verheuratheten Barbierern v. burgern allhier, welcher dem geschäfft persönl. abwartete, sich aber Vor die Erbschafft ebenmäßig bedanckte und damit im geringsten nichts Zu schaffen zu haben declarirte, diese 4. letztere des Defuncti Jüngerer auch Verstorb. Fr. Schwester seel. hinderlaßen. eheliche Kindere Allso alls des Defuncti beeder Verstorbener Herrn Brüdern v Zwoer entschlaffener Fr. Schwester seel. hinderl. 10. Kinder v. ab intestato Zu gleichen Antheilen Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Hahnengaß gelegenen Fr. Annæ Mariæ Baurin gebohrner Magerin Zugehörigen Von Ihro der Wittib dermahlen lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Hiebeÿ ist mit wenigem Zuanden, daß weilen des Defuncti beeder Verstorbenene Schwestere seel. Kinder, so Viel deren anwesend waren, auf die Erbschafft Vorherbedeuteter maßen Verzug gethan, über dieses die Nahrung so gering außfallet, daß die hinterbliebene Wittib wegen Ihres Zugebrachten und wehrender Ehe ererbten Guths, auch was Ihro die Eheberedung sonsten in Eigenthums weiße Zuschreibet, beÿ weitem nicht gelieffert werden kan, Vielweniger die Herren Creditores etwas Zuhoffen haben (…)
Sa. haußraths 18, Sa. Silbers 5, Sa. Goldenen Rings 4 ß, Summa summarum 24 lb – Schulden 276 lb, In Vergleichung 252 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Daniel Lang Notarius

Jean Henri Nægelin meurt à l’âge de 79 ans à l’hôpital après avoir été secrétaire chez le bailli d’Illkirch
Sépulture, Hôpital (luth. p. 78)
1735. Herr Joh: Heinrich Nägelin, Ratherr und ehemaliger Secretarius beÿ H Ambtmann Brackenhoffer in dem Amt Illkirch starb den 31. Jenner, liegt begraben Zu S. Gallen alt 79 Jahr 10 mon. etl. tag. (i 33)

Assisté de son frère lieutenant Jean Nægelin, Jean Henri Nægelin vend la maison à l’archer de la maréchaussée Claude Toussaux et à sa femme Elisabeth Roth

1725 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 290
H. Johann Heinrich Nägelin Jurium Practicus mit beÿstand seines bruders H. Johannes Nägelin Lieutenant unter dem Chursächßischen Leib: Regiment Cuirassiers
in gegensein Claude Toussot archer de la marechaussée d’alsace und Elisabethæ geb. Rothin
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen und jeden derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten Weinmarckt gegen des Stiffts zum Jungen St Peter dechaneÿ: Behausung über, einseit ist ein eck ahn ged. alten Weinmarckt anderseit neben Willhelm Fischer dem Schreiner, hinten auff Johannes Kleiber den schreiner stoßend gelegen und einen außfarth gegen ged. Dechaneÿ habend – ihme als in vätterlicher Verlaßenschaffts: abtheilung von denen Miterben käufflich übernommenes guth – um 1225 pfund verhafftet, geschehen um 225 pfund

Claude Toussaux et Elisabeth Roth revendent six mois plus tard la maison à Anne Marguerite Zeiss, veuve du maître des grains Jean Henri Obrecht

1725 (26.11.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 594
Claude Toussot archer de la Marechaussée d’Alsace und Fr. Elisabetha geb. Rothin
in gegensein Fr. Annæ Margarethæ geb. Zeißin weÿl. H. Johann Heinrich Obrecht Kornmeisters Wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Lt. Johann David Zeÿß haagmeisters
Eine Behausung hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm alten weinmarckt gegen des Stiffts zum Alten St Peter dechaneÿ behausung über, einseit ist ein eck an ged. alten Weinmarckt anderseit neben Willhelm Fischer dem Schreiner hinten auff Johannes Kleiber auch Schreiner stoßend, und eine Thür gegen vorged. dechaeneÿ habend gelegen, sambt dem Bauch Keßel offenthürlein – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn von 5 Stafflen – um 575, 87, 87, 112, 50, 62, 225, 750 und 150 lb verhafftet, geschehen um 1425 pfund

Fille du brasseur Jean David Zeiss, Anne Marguerite Zeiss épouse en 1682 le brasseur Jean Philippe Schlehenacker, en 1685 le brasseur Gérard Lefer puis en 1689 Jean Henri Obrecht, fils de l’avocat et procureur Georges Obrecht
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 102 n° 602)

1682. H. Johann Philipp Schlönnacker der burger und Biersied. alhier Jfr. Anna Margaretha weÿl. H Johann David Zeiß gewesen. burgers v. biersieders allhier nachgelaßene eheliche tochter. Cop. St Thomæ d. 30. Julÿ

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 115 n° 685)
1685. Dom. Invoc. Reminisc. d. 11. et 18 Martÿ. Daniel Lefer der ledige Biersieder H Gerhard Lefers des burgers und Biersieders allhier Ehelicher Sohn, Frr. Anna Margaretha weÿl. H Johann Philipp Schloenackers gewesenen burgers und Biersieders alhie nachgelaßene Wittib. Cop. S. Thomæ (i 59)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10-v n° 49)
Heüt den 24. Martÿ 1689. seind (…) nach geschehener proclamation auff Dominicâ Oculi et Lætare den 13 vnd 20 Martÿ 1689, eingesegnet word. H Johann Heinrich Obrecht, weÿl. H Geörg Obrechten, J. vndt beÿ E. E Kleinen Rath wohl meritirt. p.curatoris et Advocati seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, der ledige handelsmann vndt Fr. Anna Margaretha weÿl. H. Daniel Lefers, burgers und Biersieders nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Heinrich Obrecht als hochzeiter, Anna Margretta lifferdin als hoh Zeitein, gerhardt Lefer als Stieff vatter (i 13)

Jean Henri Obrecht se porte candidat quand il s’agit de pourvoir le poste de changeur
1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
(f° 266) Sambstags den 31. Decembris – Herr Johann Heinrich Obrecht will sich jnn dem Stattweßen employiren lassen
Herr Secretarius Schrag proponirt, daß Mghh. jüngst vernommen, daß Zu Widerersezung der Wechßler stelle dreÿ personen von dem Obern Banck durch ordentliche wahl herunter genommen werden könten, Und dießem Nach Noch Zweÿ Fehleten, mit dem beÿsatz, daß jüngst Herr Prætor Regius, da Er jnn dießer Stub gewesenn gegen ihme gedacht, daß Er seinen Sohn jnn dem Statt weßen employiren wolte, wofern Mghh. ein belieben darann hätten, darauff er Zwar versichert, daß Mghh. solches mit Freuden höhren würden, jedoch auch übernommen, mit einigen Herren daraus Zu reden, und beÿ gelegenheit Mghh. davon Apertur zu geben, so der hiewid. effectuiren, und anbeÿ dahin stellen wollen, Ob des jungen Herrn Obrechts beÿ d. wahl gedacht werde solte ? Erk. Quoad sic.

Jean Henri Obrecht devient échevin chez les Tonneliers
1698 Conseillers et XXI (1 R 181)
Joh: Heinrich Obrecht würdt Schöff beÿ denen Kieffern. 360.

Jean Henri Obrecht est élu maître des grains. Les Quinze retiennent six candidats. Le préteur royal expose les qualités que doit avoir le titulaire qui sera luthérien d’après l’alternative. Il procède par élimination et arrête son choix sur Jean Henri Obrecht. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’élisent à l’unanimité le 31 janvier 1699. Jean Henri Obrecht prête serment le 2 février.
1699, Conseillers et XXI (1 R 182)
Kornmeister stell würd ersetzt. 29. Joh: Heinrich Obrecht würdt Kornmeister. 32. schwört auff die Ordnung. 36.
(p. 29) Sambstags den 31. Januarÿ 1699. – H Secretariuls Frid referirt ferner daß weilen der gewesene Kornmeister Johann Jung mit toft abgangen vnd deßen Zu Widerersetzung solcher stell beÿ Mghh eine rubric erkandt worden, darauff erfolgt seÿe daß 18 persohnen sich darumb geschriben gegeben haben, als nun die Herren XV. die subjecta sich verleßen laßen,vnd die qualitäten derselben examinirt haben so hetten Sie von denselben sonderlich 6 in außschuß Zu bringen vor nöthig erachtet, als
Johann Reinhard Langen, Notarium
Johann Heinrich Obrecht
Johann Philipp Hecker
Elias Brackenhoffer JC
Philipp Jacob Erhard
Johann Eberhard Zetzner
H Syndicus Klingling meldet, es were beÿ dieser vacirenden Kornmeisters stell alles das jenige observirt vnd beobachtet worden, was dabeÿ hat sollen in acht genohmen werden, es were die offensehung solchen dienst beÿ denen Zünfften public gemacht, vnd dem auch eine rubric erkandt worden nach dem nun ged. dienst lang genug offen gestanden, so hetten sich darumb 18 subjecta angemeldet, deren qualitäten auch von denen Hh. XV. examinirt vnd darauff 6 persohnen in den außschuß gebracht worden weren daß also ahne denen nöthigen formalitäten nichts Zu desideriren were, beÿ ersetzung nun dießes dienstes, vnd anjetzo vorhabender Wahl können Zweÿerleÿ sachen fürnemlich Zu bedencken vor, Erstlich daß die alternativ der Königl. Intention gemäß beobachtet, vnd dann Zum 2. die qualitäten der in außschuß gebrachten subjectorum examinirt werden möchten,
Was das erste anbetrifft, so seÿe bekandt, daß die tour anjetzo ahne einen subjecto welches der Augsburgischen Confession Zugethan seÿe in dem der letztere kornmeister Johann Jung der catholischen beÿgepflichtet geweßen,
Was die andere frag brtrifft, so seÿe es ahne dem vnd außer allem Zweiffel daß 1. ahne einem Kornmeister erfordert werde, daß Er Kein ignorant, 2. wegen der großen quantität früchten vnd werth derselben wohl beguthet seÿe, damit mn sich auff allen fall ahne deßen nahrung erhohlen Könne, 3. daß Er in rechnungs sach wohl erfahren, 4. von guther familie, 5. guthe wißenschafft von dem getreÿt und denrées habe, 6. in administriren seines officÿ sonderbahren fleiß anwende vnd dan 7. der frantzösischen sprach wohlerfahren vnd kundig seÿe.
Was nin H Langen betrfft, seÿe bekandt, daß Er nicht nur der frantzösischen sprach nicht mächtig sondern auch wegen seines vnfleißes beÿ enen Hh. XV. auff eine Zeit lang suspendirt, vnd auch eine gewiße geltstraff ihne angesetzt word. H. Ddus Hecker seÿe ein Lcten beÿ der Statt Stall bereits in diensten, vnd in rechnungs sach nicht geübt, H Erhard seÿe auch bereits ih diensten vnd der Frantzösischen sprach nicht erfahren, H Brackenhoffer kenne Er Zwar nicht, es seÿ aber auch naheinsinniger* mensch welcher v.muthlich in rechnungs sach wenig geübt seÿe, H Kauffmann seÿe Zwar ein fein Subjectum were aber bereits mit anderen diensten versehen, vnd stünde dem officio beÿ dem Allmosen gar wohl an deßweg Er dann billich ratione interesse publici dabeÿ Zu laßen sein würde. Was dem H Obrecht betreffe were derselbe sonderlcih wegen seiner guthen qualtäten Mhh. zu recommendiren in dem Er von guther familie, wohl begüthet in nahrung vnd schaffneÿ sach erfahren vnd sich auch auff die denrées vnd früchten wohl verstünde, daßwegen Er dann darvor hielte, daß dießes officium von ihme am besten würd können versehen werden, dieße wahl stünde gleichwohlen Zu Mhh. freÿen disposition, allein weren dieselbe beÿ ihren gewißen obligirt vnd verkunden den jenigen dazu Zuerwählen, welcher dem publico am nützlichsten vnd vorständigsten sein möchte.
unanimiter Electus Johann Heinrich Obrecht.

(f° 36). Montags den 2.ten Februarÿ 1699. – h Johann Heinrich Obrecht der Kornmeister
schwört auff seine Ordnung.

Jean Henri Obrecht meurt le 15 septembre 1725 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans le logement de fonction au grenier d’abondance. Le défunt est propriétaire de deux maisons à Strasbourg et d’une propriété à Dorlisheim. L’actif de la succession s’élève à 9 423 livres.
1725 (23. 8.br), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 35) n° 911
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Liegenter und fahrenter, Verändert: und unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿlandt der Edle Wohl Ehren Vest und großachtbare Herr Johann Heinrich Obrecht, beÿ dießer Löbl. Stadt Straßburg ansehnl. Speicher geweßenen wohlmeritirte Verwalther, und vornehme Burger alhier nach seinem den 15. 7.br dießes Zuend lauffenden 1725.ten Jahrs aus dießer mühesahmen und vergängl. Welt genommenen seel. hintritt, hier Zeitl verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundl. ansuchen Erfordern und begehren, der Edlen Viel Ehren und Wohl Tugendreichen Jungfrauen Catharinæ Margarethæ und Jgfr. Mariæ Magdalenæ der Obrechtin alß des verstorbenen herrn seel. mit hernach benahmbster seiner hinterbliebenen frau Wittib ehel. erzeugtet und hinterlaßener beeden Jungfer Töchtern und deßelben ab intestato nachgel. nechster rechtmäsiger Erben, welche majorennes und dahero ohnbevögtiget, jedoch in Gegenseÿn Ihrer hernachgemelten nechsten herren Anverwanthen, inventirt und ersucht, durch die Edle Wiel Ehr und tugendbegabte Frau Annam Margaretham gebohrne Zeÿßin, der hinterbliebenen frau Wittib, beÿständlich des Wohl Edlen hochgelehrten und Großachtbahren Herrn Johann David Zeÿsen U. J. Lti und beÿ hießiger Stadt wohlverordneten Holtzverwalthers, Ihres geschwornen Curatoris (…)
Actum in der Königl. freÿen Stadt Straßburg in fernerer Persöhnl. Gegenwärttigkeit des Wohl Edlen, Rechts Wohlgelehrten und Großachtbahren Herrn Johann Bernhard Hennenbergs, beÿ dem hochlöbl. Collegio Gnd. Hh. der XV. wohlverdiente, Secretarÿ und des Wohl Edlen rechts Wohlgelehrten und Großachtbahren herrn Johann Geörg Gollen, beÿ dem Löbl. Collegiat Stifft St. Thomæ alhier wohlangesehenen Schaffnersn als der Vor Ehrenerwehnten Jgfr. Erbinnen von Vätterl. Seithen nechster Anverwanthen.

In einer allhier in der Königlichen Statt Straßburg Zu der Statt Speicher gehörigen und einem jeweiligen Herrn Korn Verwalthern Zur Wohnung gewidmeten behaußung ist befunden Worden Wie folgt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. Auff dem Fruchtkasten, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Kuchen, In der Mittleren Wohnstub, Im untern Haußöhren
Eigenthumb ane Haußern. Erstl. Eine Bier Brauer Behausung so nunmehro Zur Kette genandt wird und hiebevor 3. underschiedl. Häußer gewesen (…)
Item Vier Vorder und ein hinderhauß auch Garthen ane der Burggaß (…)
Item ein Hauß, Hoff und Hoffstatt, Scheür, Ställ und Gartt. allen übrig. deßen Gebäuen, begriff. weith. Zugehörd. und Gerechtigkeit. gelegen in dem flecken Dorlißh. (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 459, Sa. Wein und Leerer Vaß 604, Sa. Silber geschirr und Geschmeidts 220, Sa. Goldener Ringe und geschmeidts 133, Sa. baarschafft 138, Sa. Pfenningzinß haupt Güthere 2832, Sa. Eÿgenthumb ane Häußern 4550, Sa. Eÿgenthumb ane Liegenden Feld Gütheren 308, Sa. Gülth von liegenden güthern 80, Sa. Schulden 95, Summa summarum 9423 lb – Verstallungs und Beschluß Summa Inventarÿ 9254 lb
Sa. Ungewißenen und Zweiffelhafften Pfenningzinß hauptgütern 1765, Sa. Zweiffelhafften und Ungewißen Schuldten 1193 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 11 200 florins (5 560 livres) sur un total de 21 700 florins. L’affaire est laissée en suspens.
1725, Livres de la Taille (VII 1176) f° 24
Kieffer F. N° 3858 – weÿl. H. Johann Heinrich Obrecht gewesenen Kornmeisters und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ößinger
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 96.b, 9254 lb 16 ß 2 ½ d. Darzu gelegt wegen des Fidei Commiss Guht so Fol. 71. allein Zur helffte und alßo zu weig in außwurff gebracht 298 lb 8 ß 9 s, Und Fol. 74.b auf Elias Arnold W. 62 lb 10 ß.
Under denen alß Zweiffelhafft eingetragenen Capitalien befinden sich folgende Posten Warvon theils keine, theils aber nur etliche Zinnße außstehen alß
Fol. 98. auff Niclaus Lamprecht dem Schuhmacher in Capital 1150. lb.
Fol. 99. auff Georg Rudolph von Wolxheim, 50 lb
Fol. 100.b Georg Bastian von Dorlißheim, 13 lb
Fol. 101. Lorentz Vogten Zu Kirchheim, 12 lb 10 ß
ibid. b. Maria Georg Burgen Wittib von dar, 7 lb 10 ß
Fol. 103. auff Joseph Schönherr Von Heÿligen Zell in Capital, 12 lb 10 ß, Summa 10.861 lb 5 ß 4 ½ d
Die machen 21.700 fl. verstallte hiengegen nur 10.500 fl. alßo Zu wenig 11.200 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 33 lb 12 ß d, macht 24 lb, 244 lb 16 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 16 ß 16 d, 9 lb, 91 lb 16 ß
Extat kein Stallgeltt
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung, 12 lb 2 ß 6 d – Summa 348 lb 15 ß 10 d – 33 lb
Wegen der Zu erfordern habenden Wider gültten und rückständige bestallungs früchten beruhete wie Fol. 47.b et seq. zu sehen auf der Schluß Rechnung biß dahien es dann darmit in suspenso gelaßen Wird.
Vide Protocoll de Anno 1732. fol. 169.b

Le préteur royal argue que le défunt était le frère du préteur royal Ulric Obrecht pour le dispenser de la double taxe. Les arriérés à régler s’élèvent à 485 livres
1732 (9. Aug.), Livres de la Taille (VII 1177) f° 169-v
Es hat Ihro Excellenz H. Prætori Regio beliebet mit dem Stall Schreiber anzubefehlen, daß weÿl. H. Johann Heinrich Obrecht gewesenen Korn Maisters hinderlaßene Erben in consideration Ihre Hn Oncle herrn Prætoris Obrecht seel. Gedächtnus wegen Zu Weniger Verstallung aller Straff befreÿet und auser dem Simplex Nachtrag weiter nichts zu erlegen schuldig seÿn sollen.
Die forderung thut wie in dem Protocoll de anno 1725. fol. 24.v zu sehen 381. lb 15 ß 10 d
Nachdem aber die Obrechtische Erben wegen Von der Statt an Sie gemachter forderung 250 lb erlegen müßen, alß seind selbige alß ein passivum anzusehen, und gehet deßhalben ane dem angesetzten Nachtrag ab 16 lb 10 ß, rest 365 lb 5 ß 10 d
Hiengegen ist Zu addiren so seithero zu wenig ane Stallgelt bezahlt worden, thut pro 1726 biß 1731 incl. à 14 lb 14 ß – 88 lb 4 ß
Und macht das auf den 15. Julÿ 1732. Verfallene Stall gelt – 31 lb 16 ß – Summa 485 lb 5 ß 10 d
Nach Obiger Erkantnus aber gehet wieder ab das duplex des Nachtrags 134 lb 8 ß, Remanet 350 lb 17 ß 10 s
dt. 14. aug. 1732.

Anne Marguerite Zeiss meurt de ses infirmités le 5 septembre 1735 à l’âge de quatre-vingts ans
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1731-1764 f° 61-v, n° 390) 1735. Mont. d. 5. 7.br. Mittags Zwischen 11 v. 12. Uhr ist an Langwieriger alters Blödigkeit gestorben v.Mittw. darauf auf Gehaltener Leich Pr. in der Kirch Zum Alten St Peter auff dem Gottes acker S. Galli begraben worden Fr. Anna Margaretha geb. Zeißin, weÿl. H Johann Heinrich Obrecht geweßenen Korn Meisters v. burgers Nachgelaßene Wittib Ihres alters 80. Jahr weniger 1 Tag [unterzeichnet] Johann Bernhard Hennenberg als Nechster anverwanthen und Zeug, Johann Gottfried Zeÿß als anverwanther vnd Zeug (i 65)

La moitié des biens d’Anne Marguerite Zeiss reviennent à sa fille Marie Madeleine Obrecht qui épouse Georges Wolfgang Régnard Zorn de Bulach. L’inventaire de ses biens (4 810 livres) est dressé en 1736 alors que sa fille Octavie Alexandrine Catherine est déjà née.

1736 (2.5.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 467) n° 67
Inventarium über S. T. Frauen Mariä Magdalenä Zornin von Bulach gebohrner Obrechtin, zu dem Freÿ hoch Wohlgebornen Herrn, Herrn Georg Wolffgang Reinhard Zorn von Bulach, hochmeritirten Capitaine unter dem Löbl. Regiment Appelgrün, ihrem herrn Ehegemahl in die Ehe gebrachte Nahrung besagend, auffgerichtet Anno 1736.
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg in fernerem gegenseÿn deß Ehren und wohlvorgeachten, auch Kunsterfahren Herrn Balthasar Georgs, des Kunst Uhrenmachers und Burgers allhier, als der gnädigen Frauen erbettenen herrn Assistenten Mittwochs d. 2. Maji A° 1736.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckt gelegenen hiehero Zur helffte gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Bericht über gegenwärtiges Inventarium. Es berichtete die Frau Ehegemahlin, daß alles dasjenige, Was Sie Von Weÿl. der Wohl Edlen, Viel Ehr und Tugendbegabten Frauen Anna Margaretha Obrechtin gebohrner Zeÿßin, vnd von auch Weÿl. dem Wohl Edlen, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Heinrich Obrecht, geweßenen Wohlverordneten Fruchtverwalter und burger allhier, beede seel. als von ihren geliebten Eltern A° 1736. geerbt, auch unter dero Zugebrachten Nahrung begriffen seÿe. Und ob zwar Wohl deroselben Herr Vatter seel. schon lange Zeit dieses Zeitliche gesegnet, so hätte man doch damahlen ihrer annoch im Leben geweßenen Frau Mutter alles in Handen gelaßen, nach dero Absterben aber hätte Sie und S T. Jungfer Catharina Margaretha Obrechtin ihrer Schwester, die von ihren Eltern verlaßene Mobilien ohne eines Notarii beÿseÿn selbsten unter sich vertheilt, So Viel aber die Vorhandene geweßene Immobilien betrifft, so hätten sie solche dermahlen annoch gemeinschaftlich gelaßen, sie solches auch hernach beÿ denen unbeweglichen Güthern und andern Rubricen dieses Inventarii zusehen seÿn Wird. Hiehero kürtzlichen Zum Bericht.
(f° 13) Eigenthum an Häußern. (Dorlißh.) Ein kleine behaußung im Flecken dorlißh. (…)
(Dorlißh.) It. ein Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheuer, Ställ v Gärten mit allen übrigen Gebäuen (…)
(Straßburg) It: 4. Vorder v. 1. Hinderhauß auch Gärtlein mit allen Rechten v. Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der St. Strb. ane der Burggaß, 1.s neben des Stiffts St. Marx daselbst habenden Gebäuen, anders. ist ein Eck Vornen auf die Burggaß v. hinten auff die Pfundzoller gaß stoßend gelegen, so freÿ, leedig v. eigen. Darüber bes. 1. teut. perg. Kbr. in allhies C. C. St. gef. m. d° anh. Ins. Verw. d. d. 12. febr: 1704 m. a. N° 2 notirt. Ferner 6. a. perg. Kbr. in ermeldter C. Cst. auffgerichtet dedatis 11.t 8.br. 1691, 16. 9.br. d. a., 29. 9.br 1691, 22.t Jan: 1672, 18 aug: 1673 v. 20.t Xbr: 1681
(Straßburg) It: eine Behaußung, Hoff v. Hoffstatt, mit allen derselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Recht. v. Gerechtigkeiten allhier an dem alten Wein Marckt gegen des Stiffts Zum Alten St Peter Dechaneÿ Behaußung über, 1.s ist i. Eck an gedachtem Alten Weinmarckt, anders. neben S. T. Herrn Georg Heinrich Eißenmann Med: Dri. et Prof. P. O. hinten auff Joh: Kleiber den Schreiner v. Burger allhier stoßend gelegen, so außer 5 Schilling d. so man der Stadt Pfenningthurn von 5 Stafflen zu bezahlen schuldig, leedig v. eigen.Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. in allhiesig. C. C. Stub gefertiget v. mit dero anh. Ins. verw. de dato 26. 9.br. 1725. Nota. Vorstehende Behaußung ist Zwar der dißorths Fr. Gemahlin beÿ dero Vermählung Zur Ehesteur gegeben worden, weilen aber dero Jungfer Schwester eine gleiche Summ deß Werths solcher behausung aus der Mütterl. Verlaßenschafft Zu erfordern hätte, so ist solche behaußung Verglichener maßen zwischen denenselben gemeinschaftlich gelaßen worden.
Ane vorherbeschriebenen Häußern v. daran gelegenen Gärten ist der dißorths Fr. Gemahlin die helfte v. Jungfrauen Catharina Margaretha Obrechtin dero Jungfr. Schwester die übrige Helffte gehörig.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 756, Sa. Wein und Lehrer Faß 116, Sa. Viehs 26, Sa. Silber Geschmeids 234, Sa. Goldener Ring v. Geschmeids 318, Sa. baarschafft 68, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3254 Sa. Eigenthum ane häußern o, Gülth von liegenden güthern o, Eigenthum ane liegenden Feldgüthern o, Sa. Schuld 34, Summa summarum 4810 lb
Fräul. Octaviæ Alexandrinæ Catharinæ dermahlen habendes Pfetter, Göttel und geschenckt geld

Leur fils François Sigefroi Auguste naît le 11 septembre 1736
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 37-v)
1736. Zinst. den 11 Septembr. morgens frühe um 2 uhr ist dem Freÿ wolgebornen Herrn Herrn Georg Reinhard Wolffgang Zorn von Bulach Capitaine beÿ dem Regiment d’Appelgrahn von seiner Gemahlin Frauen Maria Magdalena geborner Obrechtin ein Juncker gebohren nun die eodem auff des Regierenden Herrn Ammeisters erlaubnus Zu hauß getaufft und Frantz Siegried August genennet worden (i 39)

Sa sœur Catherine Marguerite Obrecht meurt célibataire à Dorlisheim en délaissant pour héritière sa sœur. Les experts estiment la maison à la somme de 1 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 957 livres, le passif à 650 livres.

1762 (9. 7.bris), Not. Haering (6 E 41, 1361) n° 183
Verzeichnus Inhaltend Alles dasjenige was weÿland die Hoch Edelgeborne Jungfrau Catharina Margaretha Obrechtin, nach Ihrem den 15.den 8.bris 1761. Zu Dorrlisheim aus dießer welt genommenen tödl. Von hinnen Scheiden, hie zeitlchen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft durch die Wolgeborene frau Mariam Magdalenam Zorn von Bulach geborene Obrechtin des Freÿwolgeborenen H. Georg Wolffgang Reinhard Zorn von Bulach Vormaligen hauptmann unter dem Königl: französischen Regiment Royal Suedois und Ritter des Königl. franz: Kriegsordens du Merite militaire frau Gemahlin angegeben, (…) In Gegensein der Freÿ wolgeborenen Frau Louisæ Eleonorä geborenen Zorn von Bulach, des Freÿ wolgebornen H. Martin von Porubsky Obrist Lieutenant unter dem Löbl. Königl. französischen hußaren Regiment Von Berchiny und Cheualier de l’ordre militaire du Merite Frau Gemahlin, wie auch H. Johann Heinrich Jahreiß verschiedener hochadelischen Familien Schafners als mündlich angesprochenen Rathgebers und beÿstandts dießeitiger Erben, Straßburg den 9. 7.bris 1762.

Eigenthum an Häußeren. Nemlich ein Hauß, Hoff, Scheuer, Stallung samt übrigen Gebäuen und Garthen in Dorrlisheim (…)
It: Vier Vorder und ein Hinterhauß auch gärtlein mit allen Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Stadt Straßburg an der burggaß 1.s neben des Stiffts St. Marx daselbst habenden Gebäuden 2.s ist ein Eck Vornen auf die Burggaß und hinten auf die Pfundzoller gaß stoßend gelegen, und durch (die Werckmeistere) inhalt deren schrifftl. Abschatzung Vom 27. Julÿ 1762 angeschlagen worden pro 1350 fl.
It: eine Behaußung hoff und Hoffstatt mit allen übrigen derselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht. und Gerechtigkeiten alhier an dem alten Weinmarckt gegen des Stiffts Zum alten St Peter Dechaneÿ behaußung über 1.s ist i. Eck an gedachtem alten Weinmarckt anderseit neben H. Johann Jacob Deimel Controlleur im Umgeld, hinten auff H. Lorentz Götz Maurers und Steinhauer stoßend gelegen, so außer 5 ß d so man der Stadt Pfenningthurn von 5 Stafflen zu bezahlen schuldig, leedig eigen und durch vorged. löbl. Stadt geschworene Bauverständige angeschlagen worden pro 3000 fl.
Vorstehende in nigro gelaßene dreÿ häußer sind angeschlagen pro 6950 fl. Woran hieher die helffte gehoret mit 3475 fl. oder 1737 lb 10 ß. Die übrige Helffte ist Eingangs ged. Fr. Von Bulach Zuständig
Sa. haußraths 13, Sa. Silbers 31, Sa. Eigenthumb ane häußern 1737, Sa. Gülth von liegenden güthern 88, Sa. pfenningzinß hauptgüter 187, Sa. Schulden 900, Summa summarum 2957 lb – Schulden 650 lb, Nach deren Abzug,Stall Summ 2306 lb
Copia der letzten Willens Verordnung – Meiner lieben Frau schwester der Wohlg, Fr: Maria Magdalena Zornin von Bulach geborne Obrechtin, gebe Ich mein gantz Verlaßenschafft Zu einem lebenlänglichen Genuß, doch aber daß Sie nichts darvon verkauffen, oder sonsten veralieniren kan, solte sie vor ihrem Eheherrn dem Freÿwohlg. Herrn Georg Wolfgang Reinhard Zorn von Bulach sterben, so soll derselbe auf gleicher weiß dem Genuß von meiner Verlaßenschafft haben, so lang Er im Witwen stant verbleibt, solte Er aber wieter Zur andern Ehe streiten, so soll er obligirt seÿn, seinen treÿen töchteren meiner lieben nieces namentl. frau Octavia Alexandrina Catarina Zornin von Bulach und Louisa Eleonora Sophia Zornin von Bulach und Carolina Christine Friderica Zornin von Bulach solge meine Verlaßenschafft abzutretten (…) meinen H Neveus, nameltl. Juncker Frantz Sigfrid August Zorn von Bulach (und) Juncker Wilhelm Heinrich Reinhard – den 2. Julÿ 1761
– Abschatzung Vom 27.ten Julÿ 1762. Auff Begehren Fr: Von Bullach Gebohrne Obrechtin ist eine behausung Allhier in der Statt Strasburg Auff den Alten Weinmarckt Gelegen Einseits Neben H: Deimell Ander seits Einem Eck Auff Das Allment Machent und hienden auff Meister Getz dem Maurer Meister Stosent gelegen, solche behausung bestet in Ettlichen Stuben frantzesten Camin Camern Kichen Und hauß Kammern Dar jber ist der dach Stull mit breidtziglein belegt, hat Auch ein Getrembten Keller Hoff und brunen. Von uns Unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorher geschehner besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt Vnd Angeschlagen Worden Vor und Vmb Dreÿ Tausent Gulden
Der Zweit Begrieff ist Auch Allhier in der Statt Strasburg Auff der burck Gaß Gelegen Einseits Neben H: Minich dem Weber Ander seits Neben S: T: Marx und hienden Auff die Pfundtsoller Gaß Stoßendt Gelegen solche behaußung bestet in Dreÿ heißlein warinnen Ettliche Stuben Kamern und Kichen Dar jber ist der dach Stull mit breidtziglein belegt, hat Auch Vier Getrembte Keller hoff und brunen Von uns Unterschriebnen der Statt Strasburg Geschwornen Werck Meister Nach Vorher geschehner besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen Wahren Werth Nach æstimirt Vnd Angeschlagen Worden Vor und Vmf Ein Tausent dreÿ Hundert Finffzig Gulden, [unterzeichnet] Werner, Huber

Sépulture, Dorlisheim (luth. f° 47)
Donnerstag d. 15. Octobris 1761 morgens früh Zwischen 1 und 2 ihr starb hier an einem hitzigen brustfieber S. T. die hoch Edel und tugendreiche Jungfr. Catharina Margaretha Obrechtin, weÿl. S. T. Herrn Johann Heinrich Obrecht, gewesenen hochverdieten Korn Meister löbl. Statt Straßburg vnd vornehmen burger daselbst mit ST. frau Anna Margaretha gebohrne Zeissin, beede längst sel. Ehelich erzielter Jungfr. tochter, dieselbe Wurde Sambstag d. 17.t Ejusd. mit Christ: gewohnlich Ceremonien begraben in der Kirch lincker seit Geg. des Cathol. Pfarrghaus über. Ætas 65 Jahr 9 Monath 5 tage [unterzeichnet] Georg Reinhard Zorn von Bulach der verstorbenen Schwager, Mathias de Pollerecky Neveu de la defunte (i 25)

Marie Madeleine Obrecht donne procuration à son mari pour faire donation de sa maison sise au Vieux-Marché-aux-Vins à son fils François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach lors de son contrat de mariage avec Catherine Salomée de Goll, fille du président de la régence de Würtemberg à Montbelliard, moyennant 3 000 livres strasbourgeoises

1775 (13.12.), Not. Lacombe (6 E 41, 160)
Dépôt – Dorlisheim le 12 décembre 1775 – Georges René baron Zorn de Bulach, Membre de la Noblesse Immédiate de la Basse Alsace et de la Noblesse Immédiate de l’Ortenau, seigneur d’Osthaussen du Grohl et d’autres lieux, Chevalier de l’Ordre royal du Mérite militaire, ancien capitaine au régiment de Royal Suédois résidant à Dorlisheim, et Marie Madeleine née d’Obrecht ne pouvant a cause de notre grand age et de nos infirmités nous transporter à Belfort a l’effet d’assister à la passation du Contrat de mariage de notre fils François Sigfrid August baron Zorn de Bulach, Membre desdittes deux noblesses de la Basse Alsace et Ortenau, Chevalier de l’Ordre royal du Mérite militaire, ancien capitaine de cavallerie legere au service de France, assesseur noble au magistrat de Strasbourg seigneur du bien noble de Hangenbiethen et dépendances, entend contacter avec très noble Dlle Catherine Salomée baronne de Goll fille mineure de M le baron de Goll chevalier de l’ordre de l’aigle rouge président de la régence de Son Altesse Serenissime le duc de Würtemberg à Montbeillard, seigneur d’Alenchoix et Genegier résidant en la ville de Montbeillard et de (-) née de Rolling (donnons procuration [en blanc]
3. ceder et abandonner audit notre fils la maison qui m’appartient à moi Marie Madeleine née d’Obrecht sa mère sise sur la vieux marché aux Vins vis à vis du Doyenné de St Pierre le vieux appartenances et dépendances ainsy qu’elle m’est avenue par héritage de feu ma mère pour le même prix que ma D° ma mère l’a acquise de Claude Toussau et sa femme à la Chambre des Contrats le 26 9.bre 1725, de laquelle somme de 12.000 livres prix de ladite maison mon fils tiendra compte et fera rapport à ma succession

François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach, chevalier de l’ordre du mérite militaire, loue la maison au notaire Jean Daniel Ensfelder

1776 (2.8.), Not. Lacombe, 6 E 61, 163 n° 4
Dépôt, 12. Julÿ 1776, gegenwärtigen vierjährige lehnung so auf Michaelis 1776 ihr anfang nehmen – zwischen dem hochwohlgebornen Sigfrid Frantz August baron Zorn von Bulach chevalier de l’ordre du mérite militaire als verlehner ane einem
so dann H Johann Daniel Ensfelder, notariio als entlehner
in dero ane dem alten Weinmarckt gelegene behausung was folgt, Auf dem ersten stock das erkerzimmer worinnen der entlehner wirklich seine schreibstub hat, ferner den gantzen zweiten stock die erste grose bühn und die daran gelegene schwartz getüch kammer denjenigen keller und das holtz haus darneben so er schon lange in besitz hat – um einen jährlichen Zinß nemlich 72 gulden

François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach est élu assesseur des Quinze
1787, Protocole des Quinze (2 R 179) 121 H Frantz Sigfrid August Zorn von Bulach wird introducirt
1788 Conseillers et XXI (1 R 271) Frantz Sigfrid August Zorn von Bulach. XV. 26.

Catherine Salomé de Goll meurt le 4 frutidor X à Hangenbieten à l’âge de 46 ans
Décès, Hangenbieten (f° 5) Absterbens Akt. Vom 4.ten Tag des Monats Fructidor im Zehnten Jahr der fränckischer Republique. Absterens Akt Von Catharina Salome Bulach geborne Goll, Verschieden den 4. Tag oben bemelten Monats fructidor zwischen dreÿ und Vier Uhr Morgens, des alters 46 Jahr und 3 Monat, geboren Zu Colmar Département des Oberrheins d. 27.ten Maÿ 1756 Ehegattin des Frantz Siegfried August Zorn v. Bulach, vormaliger Dragoner Hauptmann und Fünffzehner der Stadt Straßburg, gegenwärtig wohnhaft zu Hangenbietenheim, Tochter des Weÿland Johann Jacob v. Goll, Präsident beÿ der Regierung des Herzogs Von Würtemberg in Mümpelgard und seines Ehegattin Elisabetha Barbara Sterttlich*, Auf die Declaration die mit gemacht worden von Frantz Siegfried August Zorn v. Bulach Ehegatte der Verstorbenen (i 6)

François Auguste Sigefroi Zorn de Bulach meurt le 2 mai 1816 à Hangenbieten à l’âge de 79 ans
Décès, Hangenbieten (n° 3) Déclaration de décès (…) le 2 maÿ 1816, François Auguste Siegfried Baron de Zorn de Bulach veuf de Catherine Salomé née Baronne de Goll, âgé de 79 ans 7 mois 24 jours né à Strasbourg, ancien Capitaine de Dragons, Chevalier de l’ordre Roÿal du Mérite Militaire, Membre du Collège Electoral du Conseil Général du département du Bas Rhin, Propriétaire domicilié à Hangenbieten mort en cette mairie le 2 du mois Courant à 4 heures du Matin dans la maison située n° 68, fils de Georges Reinhard Wolfgang Baron Zorn de Bulach Capitaine au Régiment de Royal Suedois et de feu Marie Magdeleine Obrecht. Premier déclarant, Louis Alexis Chotel, âgé de 43 ans, domicilié à Strasbourg secrétaire de Son Excellende Monsieur le Comte Bruneteau de St Sauveur, Pair de France. Lieutenant Général des armées du Roi, Chevalier de l’ordre Roÿal et Militaire de St. Louis et Grand Offiier de l’ordre Roÿal de la Légion d’honneur, gendre du décédé (i 2)

François Sigefroi Auguste Zorn de Bulach, demeurant à Hangenbieten, vend la maison au marchand Meyer Samuel

1803 (11 vend. 12), Strasbourg 5 (17), Not. F. Grimmer n° 2472
der burger Frantz Siegfried August Zorn [von, (barré)] Bulach zu hangenbiethen wohnhaft
an burger Meyer Samuel handelsmann
Eine behausung hoff brunen samt allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg auf dem plätzlein auf dem alten Weinmarckt, einseit neben die bürgerin Deimler anderseit ist ein Eck auf den alten Weinmarckt ausmachend vornen das pläzlein und hinten auf bürger Aulberer und mit N° 52 bezeichnet – um 16.600 francken
in der burger Marx Samuel des käufers bruders behausung ane dem alten Weinmarckt N° 88 (état de meubles)
Enregistrement, acp 89 F° 36-v du 20 vend. 12

Meyer Samuel conserve ses nom et prénom en 1808, de même que sa femme Rachel Levy. Ses enfants aînés Joseph et Sara sont nés à Hagenthal-le-Bas en Haute-Alsace, les plus jeunes à Strasbourg à partir de 1798
1808, Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg
(f° 153) n° 909. Samuel Meyer – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver le nom de Samuël pour nom de famille et celui de Maÿer pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 153-v) n° 910. Levy Rachel f° Samuel – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présentée Rachel Levy, Epouse de Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. laquelle nous a déclaré conserver le nom de Levy pour nom de famille et celui de Rachel pour prénom, et a déclaré ne savoir signér le 24 octobre 1808 (i 155)

(f° 153-v) n° 911. Samuel Joseph – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Joseph, son fils Mineur, né à Niederhagenthal en 1790 le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Joseph pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 153-v) n° 912. Samuel Sara – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Sara, sa fille Mineure, née à Niederhagenthal en l’an trois le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Sara pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 154) n° 913. Samuel Henriette – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Henriette, sa fille Mineure, née en cette ville le 19 Prairial an six le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Henriette pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 154) n° 914. Samuel Louise – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Louise, sa fille Mineure, née en cette ville le 23 Nivôse an huit le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Louise pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 154) n° 915. Samuel Marie Anne – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Marie Anne, sa fille Mineure, née en cette ville le 24 Pluviôse an douze le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Marie Anne pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 154-v) n° 916. Samuël Raphaël – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Raphaël, son fils Mineur, né en cette ville le 12 Janvier 1806 le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Raphaël pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

(f° 154-v) n° 917. Samuël Leopold – Par devant nous Adjoint au Maire, officier de l’Etat civil de la ville de Strasbourg, Département du Bas-Rhin, s’est présenté Meyer Samuël, négociant domicilié en cette ville au vieux Marché aux vins N° 52. lequel nous a déclaré conserver à Leopold, son fils Mineur, né en cette ville le 21 août 1807 le nom de Samuël pour nom de famille & celui de Leopold pour prénom, et a signé avec nous le présent acte le 24 octobre 1808 (signé) Mayer samuel (i 154)

Originaire de Hagenthal-le Bas, Meyer Samuel épouse en premières noces Marie Anne Levy puis en secondes noces Rachel Levy, aussi native de Hagenthal-le Bas (le remariage ne se trouve pas à Hagenthal-le Bas). Il meurt en 1844, sa veuve en 1862.
Décès, Strasbourg (n° 275)

Déclaration le 11 février 1844 du décès de Meyer Samuël âgé de 80 ans, né à Niederhagenthal (haut Rhin), ancien Banquier, veuf en premières noces de Marie Anne Levy et Epoux en secondes noces de Rachel Levy domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 11 du mois courant à une heure du matin dans la maison située N° 24 rue des tanneurs fils de feu N. Samuël et de feu Henriette née Samuël. Premier déclarant, Joseph Samuël âgé de 50 ans, Négociant fils du défunt – vieilesse (i 68)

Décès, Strasbourg (n° 382)
Acte de décès. Le 23 février 1862 à dix heures du matin, ont comparu Théodore Joseph Picard âgé de 69 ans, commis négociant, gendre de la défunte domicilié à Strasbourg et Nathan Deboutet commis négociant, petit fils par alliance de la défunte, domicilié à Strasbourg, lesquels ont déclaré que Rachel Levy âgée de 86 ans née à Niederhagenthal (haut Rhin) veuve de Samuel Meyer,banquier, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Léopold Levy rentier et de feu Rachel Levy est décédée le 23 février 1862 à 9 heures du matin en la maison rue du jeu des enfant 46 (i 102)

Meyer Samuel loue la maison au notaire Frédéric Grimmer

1827 (5.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 54
ssp du 23 mai dernier Entre le sieur Meyer Samuel propriétaire à Strasbourg d’une part
et Frédéric Grimmer notaire à Strasbourg
a été conclu le Bail suivant. Le sieur Samuel donne a Bail pour neuf années Consécutives qui commenceront à la St Michel prochaine audit grimmer Ce acceptant dans sa maison sise à Strasbourg vieux marché aux vins N° 52 tout le rez de chaussée et tout le premier étage sans en rien excepter, plus une chambre à linge sale, le dernier Grenier une Cave dont l’Entrée est par la buanderie a droite et qui a une issue dans la rue & côté de la porte cochere, une place pour loger le bois de chauffage, l’usage de la buanderie aux époques de la Lessive, droit à la cour, pompe et tous autres droits ordinairement Concédés aux locataires. Les lieux d’aisances situés au rez de chaussée et au premier seront en commun, pour un loyer de 920 francs

Meyer Samuel et Rachel Levy vendent la maison au notaire Frédéric Grimmer et à sa femme Susanne Marie Lauth

1829 (17.2.), Strasbourg 3 (79), Me Schreider n° 3974
Meyer Samuel, cy devant négociant aujourd’hui propriétaire, et Rachel Levy
à Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire, et Susanne Marie Lauth
une maison sise à Strasbourg place du Vieux Marché aux Vins n° 52 faisant le coin de la place et de la rue du même nom consistant en bâtiment de devant et de derrière à deux étages au dessus du rez de chaussée et d’un troisième en mansardes avec grenier au dessus, une cour, puits en icelle, autres droits appartenances, aisances et dépendances, d’un côté la propriété du Sr Nicolas revendeur, d’autre celle du Sr Ertzkorn maçon – Le Sr Samuel l’a acquis de François Siegfried Auguste Zorn de Bulach, de Hangenbiethen, suivant contrat reçu Grimmer notaire à Strasbourg le 11 vend. 12, transcrit au bureau des hypothèques volume 16 n° 48 – moyennant 25.000 fr et pour le mobilier 500 fr
Enregistrement, acp 193 F° 91 du 19.2.

Fils du notaire Jean Frédéric Grimmer, (Georges Louis) Frédéric Grimmer épouse en 1820 Susanne Marie Lauth, fille de brasseur
1820 (10.2.), Strasbourg 2 (46), Me Weigel n° 329
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire à la résidence de Strasbourg, licencié ez lois, fils de Jean Frédéric Grimmer, ancien notaire, et de Jeanne Dorothée Chrétienne née Leopold
Susanne Marie Lauth fille de Jean Jacques Lauth, brasseur au Moulin, et de Suzanne Marie Pick
dans la demeure des père et mère de la future épouse grande rue n° 113
Enregistrement de Strasbourg, acp 146 F° 64 du 12.2.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1820 (23.5.), Strasbourg 2 (46), Me Weigel n° 463
Inventaire des apports de Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire, et de Susanne Marie Lauth assitée de son père Jean Jacques Lauth brasseur au moulin, suivant contrat de mariage reçu Weigel notaire le 10 février dernier
le marin 6817 fr, immeubles à Illkirch
la femme 12.948 fr – présents de noces 682
Enregistrement, acp 147 F° 125 du 23.5.

Frédéric Grimmer loue une cave au marchand de vins Jean Baptiste Gross

1832 (17.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 61 F° 143
Bail du 1 juillet – Georges Frédéric Louis Grimmer, notaire, pour 3 années à commencer à la St Jean dernière
à Jean Baptiste Gross, marchand de vins
la grande cave située sous la maison de M Grimmer Vieux Marché aux Vins n° 52. Cette cave prenant le jour sur ladite place et son entrée sur la rue du Vieux Marché aux Vins avec 10 différents tonneaux avinés en bon état – moyennant un loyer annuel de 130 francs

Frédéric Grimmer loue une partie de sa maison au notaire Laurent Hoffherr (son successeur)

1869, Enregistrement de Strasbourg, ssp 153 (3 Q 31 652) f° 17 du 3.12.1869
Bail du 3 décembre 1867 – Le soussigné M. George Louis Frédéric Grimmer notaire honoraire à Strasbourg a par les présentes loué et donné à bail pour neuf années entières et consécutives qui commenceront à courir le 25 décembre prochain et finiront le jour de l’année 1876 à pareille date
à M. Laurent Hoffherr Notaire à Strasbourg, qui accepte
Les parties suivantes d’une maison située à Strasbourg place du Vieux-Marché-aux-Vins n° 1 savoir
Au rez-de-chaussée Chambre servant d’étude, tringle de rideaux avec vis, autre chambre servant de cabinet avec glace console poële tuyaux de poële cendrier, tringle de rideaux avec vis
Au second Etage Corridoir sonette décharges avec deux rayons, Chambre a demeurer avec glace poële tuyaux de poële cendrier, tringle de rideaux avec vis double fenêtre, Cuisine avec foyer réchauds couverts avec trois ronds, deux pots économiques et deux rechauds tringle autour de la cheminée tringle pour carillers* quatre rayons, salon avec poële tuyaux de poële tringle de rideaux avec vis Et chambre à coucher avec poële tuyaux de poële cendrier, tringle de rideaux avec vis deux doubles fenêtres,
Grenier avec cinq perches à longe sale bucher au dessus de la cuisine et chambre de domestique
Et cave avec séparation au milieu et rayons pour les bouteilles échelle de tonneliers
sous les conditions ordinaires et de droit en pareille matière, à charge par M. Hoffherr de payer la moitié des frais de balayage de la rue et des logements militaires, charge évaluée à 100 francs pendant toute la durée du bail. (…) Ce bail est fait moyennant 1200 francs de loyer annuel

Frédéric Grimmer meurt le 16 juillet 1869 en délaissant trois filles

1869 (31.7.), M° Hoffherr (actes en déficit)
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire honoraire et Susanne Marie Lauth sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Grimmer décédé le 16 juillet 1869, dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Weigel Nre le 10 février 1820, 2) Susette Marie Chrétienne Elisabeth Grimmer épouse de Charles Frédéric Pick propriétaire à Strasbourg, 3) Sophie Frédéric Grimmer épouse de Henri Victor Broistedt, négociant à Strasbourg 4) Ida Mathilde Grimmer épouse de Jacques Frédéric Weinmann chimiste à Guebwiller
acp 585 (3 Q 30 300) f° 84 du 6.8. (succession déclarée le 17 janvier 1870) Communauté, Mobilier 5692
Succession garde robe 572
acp 589 (3 Q 30 304) f° 31 du 6.1.1870 (vacation du 29 décembre) Reprises de la veuve 98.759, Reprises du défunt 10.558
Communauté, 1 ha 52 85 terre à Quatzenheim, 40 ares 87 terre à Fegersheim, 4 ares 40 vignes à Dossenheim
Une maison place du vieux marché aus vins
20 ares terres band e Strasbourg, 5 ares vignes à Dorlisheim
Créances 46.699
Successionn 23 ares 65 terre à Strasbourg

Lors du partage de la succession, la maison revient à le veuve Susanne Marie Lauth

1870 (15.1.), M° Hoffherr (actes en déficit)
Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Georges Louis Frédéric Grimmer, notaire honoraire et Susanne Marie Lauth sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Grimmer décédé le 16 juillet 1869, à la requête de la veuve comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Weigel Nre le 10 février 1820, 2) Susette Marie Chrétienne Elisabeth Grimmer épouse de Charles Frédéric Pick, propriétaire à Strasbourg, 3) Henri Victor Broistedt, négociant et Sophie Frédéric Grimmer sa femme à Strasbourg, 4) Frédéric Adolphe Weinmann chimiste et Ida Mathilde Grimmer sa femme à Cureghem lès Bruxelles (Belgique
acp 589 (3 Q 30 304) f° 62 du 17.1. – Communauté, Masse active 113.216, masse passive 131.086, déficit 17.869
Succession, Masse active 23.860, masse passive 19.012, reste 2433
Abandonnements, Mme V° Grimmer a droit 1) reprises 98.759, 2) indemnité 1000, passif par elle payé 8128, total 107.888 francs
Elle reçoit (…) La maison rue du vieux marché aux vins estimée 55.000

Susanne Marie Lauth vend une maison à rez-de-chaussée et deux étages à Justine Maret veuve du teinturier Jean Baur

1870 (2.4.), M° Laurent Hoffherr, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 1265 (3406) n° 16
a comparu Madame Susanne Marie Lauth sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de Monsieur Georges Louis Frédéric Grimmer, en son vivant Notaire Honoraire, Chevalier de la Légion d’Honneur, laquelle a (vendu)
à Madame Justine Maret, sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg rue du Vieux Marché aux Vins Numéro 39, veuve de Monsieur Jean Baur, en son vivant teinturier
Désignation. Une maison composée d’un rez de chaussée surmonté de deux étages et de greniers, couverts en tuiles, caves dont partie servant de Magasin en sous sol, petite cour, pompe, droits, aisances, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg à l’angle de la rue du Vieux Marché aux Vins et de la place du Vieux Marché aux Vins où la maison porte le n° 1 et tenant d’un côté à Monsieur Diehl, de l’autre à la rue du Vieux Marché aux Vins et par derrière sur Monsieur Rouard. Se trouvent compris dans la Présente vente tous les poëles murés ou non murés, à l’exception de deux d’entre eux que la dame venderesse se réserve à son choix plus différents objets mobiliers compris dans le Bail fait double à Strasbourg le 3 décembre 1867 enregistré le 3 décembre dernier folio 17 (…)
Origine de la propriété. I. En la personne de la Dame venderesse. Madame veuve Grimmer est devenue propriétaire de l’immeuble présentement vendu au moyen de l’attribution qui lui en a été faite pour la remplir de ses droits par acte dressé par le Notaire soussigné M° Hoffherr le 15 janvier dernier contenant liquidation et partage tant de la Communauté qui a existé entre entre la venderesse comparante et son mari défunt que de la succession de ce dernier, cette attribution eut lieu sans soulte. Monsieur Georges Louis Frédéric Grimmer est décédé à Strasbourg le 16 juillet 1869 en laissant sa veuve commune en biens, donataire en usufruit de tous les biens meubles et immeubles provenant de sa succession en vertu de leur Contrat de mariage reçu par M° Weigel Notaire à Strasbourg le 10 février 1820 et pour seuls héritiers 1° Mad. Suzette Marie Chrétienne Elisabeth Grimmer sans profession épouse de Monsieur Charles Frédéric Pick, propriétaire demeurant à Strasbourg, 2° Madame Sophie Frédérique Grimmer sans profession épouse de Monsieur Henri Victor Broistedt Négociant en ladite Ville, 3° Et Mad° Ida Mathilde Grimmer, sans profession épouse de Monsieur Frédéric Rodolphe Weinmann, chimiste demeurant à Cureghem les Bruxelles (Belgique) ses trois enfants chacune pour un tiers ainsi que ces qualités sont constatées par l’intitulé de l’inventaire fait après le décès de Monsieur Grimmer par M° Hoffherr l’un des Notaires soussignés en date ou commencement du 31 juillet 1869. II. En la personne des Précédents propriétaires. M+ Grimmer avait fait l’acquéreur de l’immeuble au cours de ladite communauté de Monsieur Meyer Samuel propriétaire et Madame Rachel Levy son épouse autorisée demeurant ensemble à Strasbourg suivant qu’il résulte d’un contrat de vente passé devant M° Schreider notaire à Strasbourg le 17 février 1829 pour un prix de 25.500 francs quittancés en l’acte. Une expédition du dit Contrat a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 février 1829 volume 220 Numéro 66. (…) – Prix. En outre cette vente est faite et acceptée moyennant la somme de 60.000 francs dont 15.000 payés – Fait et passé à Strasbourg en sa demeure pour Madame Grimmer et en l’Etude pour Madame Bauer
acp 592 (3 Q 30 307) f° 46 du 6.4.

Natif de Walscheid dans la Meurthe, Jean Bauer épouse en premières noces Jeanne Masselot qui meurt à Vitry-le-François en 1838. Il se remarie en 1847 à Plaine-de-Walsch avec Justine Maret.
Registre de population 600 MW 386 (1850 sqq) i 187
Bauer Jean, Walscheid, 26 mars 03, hm, teinturier, Cath. français (à Strasbourg depuis) 47 -décédé
id. Maret, Justine, Plaine de Walsch 26, fm, sa femme, Cath. français (à Strasbourg depuis) 47
id. Jacques Hypolite, Vitry le François 3 Xbre 35, son fils teinturier, Cath. français (à Strasbourg depuis) 47
id. Elisabeth Frédérique, Strasb. 48, sa fille, Cath. français (à Strasbourg depuis) d.s.n.
Baumann, Appoline, 28, Cath. français (à Strasbourg depuis) 51 – délogée grande rie 9
Helmlinger, André, Ingwiller 8 juillet 37, Protestant, français, (à Strasbourg depuis) 12 Mai 57

Décès, Vitry-le-François (n° 119)
Le 5° jour du mois de juillet de l’année 1838, heure de trois du soir, (…) sont comparus les sieurs Jean Bauer, teinturier agé de 35 ans (…) lesquels nous sont déclaré que ce jourd’huy à cinq heures du matin Jeane Masselot, épouse du sieur Jean Bauer susnommé native de Monois département de la haute Marne agée de 36 ans fille du sieur Jean Masselot propriétaire domicilié à Manois et de Dame Anne Polliot son épouse est décédée en la maison de son mari (i 38)

Mariage, Plaine-de-Walsch (TD) 13 avril 1847
premier mariage ni à Manois ni à Vitry-le-François

Décès, Strasbourg (n° 1906)
Acte de décès. Le 26 octobre 1863 ont comparu Jacques Hippolyte Bauer, âgé de 28 ans, teinturier, fils du défunt domicilié à Strasbourg (…) lesquels nous ont déclaré que Jean Bauer, âgé de 60 ans, né à Walscheid (Meurthe) teinturier, veuf en premières noces de Jeannette Masselot, époux en secondes noces de Justine Marret, domicilié à Strasbourg, fils de feu Henri Bauer, rentier, et de feu Marguerite Rement est décédé le 25 janvier 1863 à huit heures du matin en la maison rue du vieux marché aux vins 39 (i 85)

Jean Bauer meurt en 1863 en délaissant un fils de son premier mariage et une fille du deuxième.
1864 (17.3.), Strasbourg 13 (90), Not. Flach (Jean Georges) n° 5187
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Bauer teinturier et Justine Maret
A la requête de Dame Justine Maret veuve de Mr Jean Bauer, en son vivant teinturier à Strasbourg où elle demeure, agissant 1° en son nom personnel à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre elle et feu son dit mari, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Hertz notaire à Saarbourg le 22 mars 1847, 2° comme donataire de feu son mari en vertu de l’article trois du même contrat de mariage, 3° et en qualité de mère et tutrice légale de Melle Françoise Elisa Bauer, mineure âgée de 16 ans, issue du mariage de la requérante avec le dit défunt
2) Et M. Hippolyte Bauer, teinturier demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel qu’au nom et comme tuteur de ladite mineure, Les dits Jean Bauer, issu du premier mariage du défunt avec M° Jeanne Masselot et mineure Elisa Bauer, habiles à se dire et porter héritiers de feu leur père (…)
le tout trouvé dans ue maison sise à Strasbourg rue du Vieux-Marché-aux-Vins n° 39 où M. Bauer est décédé le 25 octobre 1863

Estimation du mobilier. Chambre au premier dans la rue, Dans une chambre, Cuisine
4 avril 1864 n° 5097 – Titres et papiers. 1° Une expédition de l’inventaire dressé après le décès de D° Jeanne Masselot première épouse de M. Bauer par M° Husson Doisy, notaire à Vitry le François le 10 juillet 1838, 2° Une expédition de l’acte de liquidation et partage de la communauté qui a existé entre entre le sieur Bauer et sa première femme née Masselot et de la succession de cette dernière dressé par ledit notaire Husson Doisy le 25 avril 1839
acp 531 (3 Q 30 246) f° 17-v du 21.3. (succession déclarée le 9 avril 1864) Communauté, Mobilier 924 – Succession, garde robe 67
f° 59 du 5.4. (vacation du 4 avril) Communauté, argent 1750, créances 1845, passif de la communauté 874, de la succession 542
f° 58-v du 5.4. – Renonciation 4 avril – par Justinet Maret veuve de Jean Bauer vivant teinturier à Strasbourg aux effets de la donation à elle faire par feu son mari en vertu de son contrat de mariage reçu Hertz le 22 mars 1847

Justine Maret acquiert de l’Etat en juin 1870 une bande de terrain le long de la route nationale (rue du Vieux-Marché-aux-Vins)

1870 (25.6.), Préfet
Vente par l’Etat
à Justine Maret veuve de Jean Bauer à Strasbourg
de 12 mètres 11 de terrain à détacher de la route impériale N° 4 moyennant 847,70 francs
acp 594 (3 Q 30 309) f° 99-v du 13.7.

Justine Maret loue une partie de la maison à la société Henninger et Fils, brasserie Stern, de Francfort-sur-le Main

1875 (2.10.) M° Joseph Allonas
Pacht – Justine Maret Wittwe von Johann Bauer lebend Färber zu Straßburg, auf sechs Jahre vom 29. September 1875
an der Firma Henninger und Söhne, Brauerei Stern zu Frankfurt am Main
von folgenden Localitäten gelegen zu Straßburg un dem Hause alter Weinmarkt N° 20, bestehend un dem Parterren Keller, Hof, zwei Mansarden, jährlich Pacht von 3200 Mark
Auf erstes Begehren der Firma Henninger hat die Vermietherin eine Wohnung im vierten Stock zur Verfügung zu stellen. Der Miethzins dieser Wohnung ist auf 320 M festgestalltt, ¼ jährlich voraus zahlbar
acp 644 (3 Q 30 359) f° 52-v du 8.10. n° 3184

Le restaurateur Ernest Zimmer vend à la même société le mobilier qui se trouve dans la maison à l’enseigne Au Vieux-Marché-aux-Vins
1875 (2.10.), M° Joseph Allonas
Verkauf – Ernst Zimmer Restaurateur zu Straßburg
an der Firma Henninger und Söhne, Brauerei Stern zu Frankfurt am Main
von allen Mobilien, die sich in der Wirtschaft zum alten Weinmarkt alter Weinmarkt Straße N° 20 befidnen zu 3224 Mark, zahlbar an Justine Maret Wittwe von Johann Bauer zu Straßburg, Gläubigerin nach Urtheil von Landgericht von Straßburg vom 2. Juli 1875 bis zum Betrage von 3244 Mark
acp 644 (3 Q 30 359) f° 52-v du 8.10. n° 3185

La teinturière Justine Maret veuve de Jean Bauer vend la maison (sous-sol, rez-de-chaussée et quatre étages) au brasseur Joseph Mennrath et à sa femme Sophie Gnædig. Le rez-de-chaussée est occupé par la brasserie à l’enseigne Au Vieux-Marché-aux-Vins. La venderesse a ajouté deux étages, des mansardes et des greniers et fait aménager le rez-de-chaussée tel qu’il se trouve.

1878 (23 Mai), Strasbourg 25 (24), Not. Joseph Allonas n° 4106
Verkauf – Ist erschienen Frau Justina Maret, Färberin zu Straßburg wohnhaft Wittwe des daselbst verlebten Herrn Johann Bauer, dieselbe verkauft
an Joseph Mennrath, Bierwirth und dessen von ihme hierzu ermächtigte Ehefrau Sophie Gnaedig, beisammen zu Straßburg wohnhaft
Beschreibung. ein Wohnhaus bestehend aus Erdgeschoß auf Keller, vier Stockwerke, Mansarden, Kleiner Hof, Brunnen An & Zubehörungen zu Straßburg gelegen an der Ecke des Altenweinmarktplatzes wo es mit N° 1 bezeichnet ist, und der Altenweinmarktstrasse wo est mit N° 20 bezeichnet ist, das auf dem Altenweinmarktplatz nebenstehende und mit N° 2 bezeichnete Haus gehört Fräulein Elisa Staebler und das in der Altenweinmarkt strasse nebenstehende und mit N° 22 bezeichnete Haus gehört dem in Frankreich wohnenden H. Rouard. Im Erdgeschoß des verkauften Hauses befindet sich eine Bierwirtschaft und Restauration mit Schild ‘zum Altenweinmarkt’
Sowie sich diese Liegenschaft wirklich befindet ohne Ausnahm noch Vorbehalt, sammt nachbezeichnete Gegenständen, Im Erdgeschoss keine, Im erster Stockwerck vier Oefen sammt Rohr Steine und Aschenfall, Im zweiten Stock, fünf Oefen sammt Rohr und Steine, und Wandkasten, Im dritten Stock vier Oefen sammt Rohr und Steine, ein Faienzherd & ein Wandkasten, Im vierten Stock fünf Oefen sammt Rohr und Steine, Und überhaupt Alles was niet und nagelfest ist (…)
Eigenthumsnachweis. Frau Wittwe Bauer erklärt, daß sie das Terrain, auf welchem sich die ebenbezeichneten Gebäulichkeiten befinden samt den sich damals darauf befundenen Gebäude, von Frau Susanna Maria Lauth, im Leben Wittwe des schon verlebten Notars Herrn Georg Ludwig Friderich Grimmer von hier zufolge einem durch H. Hoffherr, unmittelbarer Amtsvorgänger des unterzeichneten Notars am 2. April 1870 aufgenommenen Vertrag erworben hat, wovon eine Ausfertigung auf dem Hypothekenamt zu Straßburg am 16. desselben Monats Band 1265 N° 16 überschrieben, von Amtswegen B. 1049 N° 42 eingeschrieben worden. Seither hat aber Frau Bauer das von ihr erkaufte Hauß von zwei Stockwerken Mansarden und Speicher erhöhen und den Erdgeschoß davon in den jetzigen Zustand herstellen lassen. Die fragliche Erwerbung geschah mittelst einem Preis von 60.000 Franken, wovon 15.000 Franken im Kaufvertrag selbst quittirt und die restirenden 45.000 Franken heute noch geschuldet sind, diese Restsumme wird aber mittelst den Geldern deß nacherwähnten & festgesetzten Kaufpreises ausbezahlt.
Der Frau Grimmer gebornen Lauth ist die durch sie an Frau Bauer veräußerte Liegenschaft in der über die zwischen ihr und ihren genant verlebten Ehemann beständigen Gütergemeinschaft durch genannten Notar Hoffherr am 15. Januar 1870 errichteten Theilungs-Urkunde, ohne Rückzahlungs-Regulation zu ihrer Last, abgetreten und zugeschrieben worden. Herr und Frau Grimmer haben fragliches Eigenthum für Rechnung der zwischen ihnen bestandenen Gütergemeinschaft von Herrn Samuel Meyer, Eigenthümer & dessen Ehefrau Rachel Lévy bei Lebzeiten zu Straßburg wohnhaft, zufolge einem durch den ehemaligen Notar Schreider am 17. Februar 1829 aufgenommenen Vertrag erworben, eine Ausfertigung dieses Vertrages wurde auf dem hiesigen Hypothekenamte am 20. desselben Monats Februar Band 220 N° 66 überschrieben.
Miethverträge. Frau Bauer erklärt daß die Localitäten des verkauften Wohnhauses an mehrern Personen für verschiedene Dauer und Zinsen vermiethet sind, namentlich der ganze Erdgeschoß nebst Hof und noch andre Räumlickeiten an die Firma H. Henninger und Söhnen, Bierbrauerei Stein zu Frankfurt am Main zufolge einen durch den unterzeichneten Notar am 2. Oktober 1875 aufgenommenen Vertrag von welchem Eheleute Mennrath erkennen genaue Kenntnis erhalten zu haben.
(Besitz, Genuß und Steuren vom 24. Juni 1878) – Preis beträgt 117.600 Mark, wovon baar bezahlt 17.600 (…)
Standesverhältnisse der Verkäuferin. Frau Bauer erklärt daß sie Wittwe ist in erster Ehe von ihrem genant verlebten Ehemann und daß sie seit dessen Tod keine andere Ehe eingegangen hat.
(Police d’assurance jointe) La Nationale, N° 51.370, M. Mennrath, effet du 16 Mai 1878 – La somme de 175.000 francs répartie comme suit, savoir
1° 120.000 francs sur une maison d’habitation élevée sur cave voûtée sur fer, rez de chaussée, quatre étages, greniers, située à Strasbourg Place du Vieux Marché du Vin N° 1, construite en pierres, briques, bois, couverte en tuiles
2° 50.000 francs sur le recours des voisins
acp 679 (3 Q 30 394) f° 8 du 24.5. n° 1875 (Auf den Hypothekenamt von Straßburg am 18. Juni 1878. B. 1768 N° 76 transcribirt und von Amtswegen B. 1358 N° 91 eingeschrieben)

Originaire de Willgottheim, le brasseur Joseph Mennrath épouse en 1860 Sophie Gnædig, originaire de Mommenheim
Mariage, Strasbourg (n° 262)
Du 29° jour du mois de Mai 1860 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Mennrath majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 mars 1832 à Willgottheim (Bas Rhin), domicilié à Strasbourg, garçon brasseur, fils de Florent Mennrath, tisserand, et de Madeleine Joseph, sans état, conjoints domiciliés à Willgottheim, et de Sophie Gnaedig, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 mars 1835 à Mommenheim (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Gnaedig, tisserand, et de Catherine Keller, conjoints domiciliés à Mommenheim, ci présents et consentants (…) il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) Mennrath, Gnäedig (i 29)

Les propriétaires suivants sont le marchand Milian Steinthal (Moïse Steinthal) et sa femme Pauline Victor (voir le cadastre). Le mariage figure parmi les actes de 1892 enregistrés en annexe, non conservés.

Mariage, Strasbourg (n° 7, Sammelakten)
Moses Steinthal und Pauline Victor, 15 Januar 1892

Milian Steinthal est originaire de Mogendorf, sa femme Paule Victor de Heilbronn où il se rend après avoir quitté Strasbourg en 1919
(Ficher domiciliaire) Milian Steinthal, Kaufmann, 8/12 61 Magendorf, (Religion) Mos.
(Wohnungsverhältniß) Mannheim
31.12.90 / 6.1.91 Hohersteg 27, Lauterbach
23.2.92 Steinstrasse 10
15 9 93 Weinmarkt 38
9.5.94 Weinmarkt 29
30.5.98 Weinmarkt 25
13.9.01 Gewerbslauben 2
20/7.04 Universitätsplatz 11, Emmerich*
15.10.06 Twingasse 5, Lüttke [Twingerstrasse]
12.11.08 Hohenlohestr. 24 Rudlof
23.9.12 Ehrmannstraße 7, Ess
15.5.19 n. Heilbronn
Frau Paula Victor, 27.9.70, Heilbronn
Kinder Gretchen 16.11.92 Strassburg, Ema 1.7.95, Leopold 18.11.97



5, rue du Maroquin (ancien)


Rue du Maroquin n° 5 – VI 302 (Blondel), O 209 (cadastre)

Démolie en 1856


Plan-relief de 1727, côté nord-est de la rue du Maroquin. La maison est la partie gauche du bâtiment à deux étages vers le milieu (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Région Grand Est – Inventaire général)

La maison qui, comme sa voisine (n° 4) a 19 pieds de long et un encorbellement (3 pieds de saillie) est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du cordonnier Jean Beck. Le cordonnier Jacques Haas l’achète en 1608 et veut faire poser l’année suivante des dalles huit pieds devant sa maison. Le cordonnier Gaspard Dorn s’en rend propriétaire en 1611 et en transmet la propriété à son gendre fabricant de chausses Barthelémy Hock. A la mort de sa fille Salomé Hock, femme du cordier Jean Marc Schnepff, en 1716, les experts l’estiment à une valeur minimale de 500 livres. Le cordonnier Materne Westermann l’achète pour 750 livres en 1721, elle restera à nouveau dans la même famille pendant trois générations : Jean Georges Steinmetz (1762-1785) puis Jean Steinmetz (1785-1823), tous deux cordonniers.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 179 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois (les deux étages entre deux maisons à trois étages doivent être une erreur de notation). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la quatrième à gauche du repère (q) : deux portes et une fenêtre au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour P montre l’arrière (1-4) de la maison qui donne dans une petite cour entourée par ailleurs des propriétés voisines.
La maison porte le n° 5. Elle appartient depuis 1823 à Marie Madeleine Diemer, successivement femme des tamisiers Chrétien Krentzberger et Jean Gœhner. Jean Gœhner acquiert en 1834 la maison voisine (n° 6)/ Le cadastre réalisé quelques années plus tard désigne les deux maisons sous une seule parcelle. Un jugement du tribunal de Colmar en attribue en 1849 la propriété à son créancier Chrétien Trescher. L’Œuvre Notre Dame achète le maison en 1855 pour dégager les abords de la cathédrale. Elle la fait démolir l’année suivante avec ses voisines pour faire construire à leur place un grand bâtiment (école de santé militaire).


Cour Q – La rue du Maroquin après démolition des maisons. Le numéro 4 se trouvait à l’extrême droite de l’image (Photographie de Charles Winter, Musées de Strasbourg)

avril 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1856 (démolition). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Beck, cordonnier, et (1577) Susanne Schleffer – luthériens
Jean Weber, cordonnier, et (1588) Susanne Schleffer, veuve du cordonnier Jean Beck – luthériens
1608 v Jacques Haas, cordonnier, et (1599) Barbe Schwartz – luthériens
1609 h Nicolas Saur, cordonnier, et (1609) Barbe Schwartz, veuve du cordonnier Jacques Haas, puis (1611) Reine Heiligenmeyer – luthériens
1611 v Gaspard Dorn, cordonnier, et (1604) Anne Weibler, (1610) Anne Kœbel, veuve du menuisier Jean Zahn, puis (1635) Anne Wiriss, veuve du censier Valentin Æff de Nordheim – luthériens
1636 h Barthelémy Hock, cordonnier, et (1635) Marie Dorn – luthériens
1688* h Jean Marc Schnepff, cordier, et (1672) Salomé Gœring, veuve du cordier Nicolas Weiss, puis (1687) Salomé Hock – luthériens
1721 v Materne Westermann, cordonnier, et (1719) Marie Madeleine Rœderer – luthériens
1762 h Jean Georges Steinmetz, cordonnier, et (1748) Marie Madeleine Westermann – luthériens
1785 h Jean Steinmetz, cordonnier, et (1778) Marguerite Madeleine Taubert – luthériens
1823 v Chrétien Krentzberger, tamisier, et (1819) Marie Madeleine Diemer
1825 h Jean Gœhner, tamisier, et (1825) Marie Madeleine Diemer, veuve de Chrétien Krentzberger
1849 v Chrétien Trescher, appareilleur, et (1831) Marie Louise Schneiderling puis (1845) Caroline Schemm, d’abord femme (1832) du plafonneur François Michel Trescher
1855 v Œuvre Notre Dame

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1716
Valeur vénale : 750 livres en 1721, 800 livres en 1762, 1 000 livres en 1785

(1765, Liste Blondel) VI 302, Jean George Steinmetz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Steinmetz, 2 toises, 5 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 209, Goehner, Jean, tamissier rue du Maroquin 5 – maison, sol – 0,5 are

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 46-v
Le cordonnier Jean Beck règle 18 sols 2 deniers pour sa maison rue du Maroquin qui a 19 pieds de long, à savoir un encorbellement (3 pieds de saillie), une plate-forme en pierre (12 pieds de long, 6 pieds de saillie) une porte de cave inclinée (6 pieds de large, 4 pieds ½ de saillie), une échoppe de cordonnier (11 pieds ½ de long, 3 pieds ½ de large), une marche en pierre devant la porte d’entrée (4 pieds de long, 12 pouces de large), à côté un soupirail (2 pieds de long, 7 pouces de saillie), est communal et doit le rester.

Oben am Andern Eck In Kurben Gaß Zum Falckhen wider hinab
Hanß Beck der Schumacher hatt vor seinem hauß 19 schu lang, Oben ein Vsstoß 3 schu herauß, Vnden ein steinerin Tritt 12 schu lang vnd 6 schu herauß, Ein ligende Kellerthüer 6 schu breit vnd 4 ½ schu herauß, darauf ein schuster Laden ii ½ schu lang, vnd 3 ½ schu breit, Vor der Haußthüeren ein steinerin Tritt 4 schu lang vnd 14 Zoll breÿt, darneben ein Kellerfenster 2 schu lang vnd 7 Zoll herauß vf der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, xviij ß ij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1609, Préposés au bâtiment (VII 1338)
Le cordonnier Jacques Haas veut poser des dalles huit pieds devant sa maison rue du Maroquin mais son maçon ne veut pas le faire avant d’en avoir obtenu l’autorisation. Les préposés transmettent la demande au chef des travaux.

(f° 48) Mittwochs den 15. martÿ. – Jacob Haaß der schumach. In Kurbengaß wolt vor sein haus, vff der allmend, vff 8 schuh breitt mit blatten besetzen laßen, des wöll aber sein murer ohn erlaubnus nit thun, bitt man wölls besichtig. laßen. Lonher

Description de la maison

  • 1716 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend une cave voûtée est estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Rue du Maroquin (p. 26)

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Steinmetz
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f°80 case 4

Göhner Jean tamissier rue du maroquin N° 8
Strauss Jacques, substitution P. 1851
Trescher, Chrétien, rue du Maroquin N° 5 (1852)
1857 Œuvre Notre Dame rue du Maroquin N° 6

O 209, maison, sol, rue du Maroquin 5
Contenance : 0,50
Revenu total : 135,26 (135 et 0,26)
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée :
Année de sortie : démolie
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 22 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
1858, Diminutions – Œuvre Notre Dame f° 80, O 209, maison, revenu 135, Démolition, supprimée en 1858

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin

5
pro. Steinmetz Jean, Cordonnier – Cordonnier
Loc. Keller Henri Tailleur – Tailleur

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin, p. 312

pro. Steinmetz Jean, Cordonnier – Cordonnier
Loc. Keller Henri Tailleur – Tailleur


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du cordonnier Jean Beck dans le Livre des communaux (1587).
Jean Beck épouse en 1577 Susanne, fille du tailleur Martin Schleffer

Mariage, cathédrale (luth. p. 285)
1577. Sonntag den 24 Nouemb: Hans Beck Schumach. J Susanna, Martin Schleffer, Schneider, dochter, wonet in Curiagaß. Eingesegnet Zinstag (-) (i 145)

Devenue veuve, Susanne se remarie en 1588 avec le cordonnier Jean Weber, originaire de Zurich
Mariage, cathédrale (luth. p. 141)
1588 Dominica III. post Epiphanias, 28. Januarÿ. Hans Weber von Zürich der Schuhmacher, vnd Susanna Hans Becken des Schuhmachers nachg. wittib. Eingesegnet Montags den 12.t Februarÿ (i 74)

Jean Weber acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Susanne Schleffer, veuve du cordonnier Jean Beck, deux mois et demi après son mariage
1588, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 593
Hans Weber von Zürich ein Schumacher, Hat das Burgerrecht von Susanna Schlefferin, Weilandt Hans Becken des Schumachers säligen Hinderlaßenen Wittwe, Jetzt seiner Ehelichen Haußfrauwen, empfangen, vnd will Zu den Schumachern dienen, den 1.st Aprilis 88.

Jean Weber et Susanne Schleffer hypothèquent la maison au profit du corroyeur Jean Beuchel. En marge, quittance remise en 1668 à Marie Dorn, femme de Barthelémy Hock.

1606 (30 Aprilis), Chancellerie, vol. 367 (Registranda Kügler) f° 115
(Inchoat. fo: 165.) Erschienen Hans Weber Schumach. Vnd burg. allhie Vnnd Susanna Schläferin sein Eheliche hußfrauw
Haben In gegensein hannß Beüchel Led.bereÿters Vnd burg. alhie – schuldig Zusein 50 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein soll, huß, hoffestatt mit Iren gebeüwen & gelegen In d. St. St: Inn Curbengaß einseÿt neben Ambrosio Trauschen, and.seÿt Kilian Kempffen stosst hinden vff Fabian Brintzen, Dauon gondt 6 guldin gelts Alle Jar Vff Sebastiani ablösig mit 120 guldin Zu xv batzen Christoff Berern* Zur Spitzen, Item 5 guldin gelts SW ablosig mit 100 guldin bemelter wehrung Järlich vff Mariæ Verkhündung Johann Mocken Schiffman, Mehr fünffthalben guldin St. gelts alle Jahr vff Martini lösig mit 100 guldin Str. wehrung Michel Schwartzen Schultheÿßen Zu Plobßheim, Item j Lib boden Zinß dem Edlen Vesten Friderich von Landtsperg zu Nid.ehenheim, So dann 13 guldin 5 schilling Jährlich vff Sant Gallentag lößig mit 270 gudin Obgedachter Susannen Schläferin Kindern mit Hans Becken Ihren Vorigen hußwürth seligen ehelichen erzielet
Dabeÿ gewesen Hanß Meÿßner Säckler
Nota. Weil vorgeschribene beÿde nechten verwandt in gegenwertige v.schreibung nicht consentiren wollen, Ist vor Rath wie herr Gall Luck und h. Wilhelm Binckelmann anzeigt, vff Donnerstag den 12. Junÿ ertheilt das gegenwertige v.schreibung crafft haben soll. Actum den 14 Junÿ Anno vt supra
[in margine :] Erschienen H Johann Daniel Wid, Med. Doct. alß Ehevogt Fr. Barbaræ Wÿdin gebohrner Steinbockhin dero die, ahne denen hieinn erschribene 50 lb. d annoch restirten 40 lb eÿgenthümblich gehörig seÿen, mit assistentz H Laurentÿ Treütels Notarÿ und alten Kleinen Rhatsveranthens hatt in gegensein Mariæ Dorrin, Barthol Hockhen des ausgetrettenen hosenstrickers Verlaßenen Eheweibs alß der hierinn verschriebenen Behaußung ietzig Behaußung (vid. infra fol. 328. fac. 1.) ietzig Besitzerin (…) Act. in ædibus obgemelts Treütels den 8. Aug. 1668.

Assistée de son gendre Martin Christ, Susanne Schleffer femme de Jean Weber et le tuteur des trois enfants issus de Jean Beck vendent la maison au cordonnier Jacques Haas.

1608 (8. Julÿ), Chancellerie, vol. 377 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 51
(Extendirt wie In dem Contract buch de A° 1608. fol. 112. Zubefinden) Kauffbrieff Jacob Haasen deß Schumachers vber eine Behausung In Cordwan gaßen
Erschienen Susanna Schlefferin hanns Webers des Schumachers haußfraw mit beÿstandt oßwald Mangolds des Schumachers, vnnd Martin Christen deß Metzgers Ihres respectiué geschwornen Curatoris und Tochtermans auch Christoff Schreÿegks deß Schumachers, Hans, Annae Mariae vnd Judithen ihre alle dreÿ Ihr der bekhennerin, mit Hanns Begken Ihrem vorigen haußwürth seeligen erzielter Kinder geschwornen vogts, So dann Hn D. Laurentÿ Sermingers
in gegensein Jacob Haasen des Schumachers (verkaufft)
Hauß vnd hoffstatt sambt allen andern derselben gebewen Zugehörd vnd gerechtigkeiten, Alhie In dieser Stadt In Cordwan gassen einseit neben Hn Ambrosio Trauschen dem Handelsmann anderseit Kilian Kempfen dem Schuhmacher gelegen, hind. vff Thobiam Strÿntzen den Altgewend. stoßend, daruon gendt Jahrs j lib. d vff Joîs vnd weÿhnachten bodenzinß Jr Friderich von Landsperg d. gestallt da sich dieses Zinnßes halben anders In briefen künfftig befinden möchte (…) hiehero In hauptguth für 40 lib. d ahngeschlag. Item dreÿ Pfund d. Jarlicher geldts vff Fab: Seb: Hn Christoff Bernern In hauptgutt loosig mit 60 lib. d. Mehr 5 gld. gelts Straßburg. w. vff Annunt: Mariæ Hn Johann Mogken deß Notarÿ seelig. erben In hauptguth Loosig mit 100 fl. gerürter werung, weiter fünffhalben gld. gelts St. w. Jerlichen vff Martini Michaels Schwartzen von Plopsh. seeligen erben In hauptguth loosig mit 100 fl. gerürter werung It. So dann Ein Pfund zehen schilling d gelts Jerlich vff S. Michels Tags H. Stroheckern voegtlichen weise Loosigk mit 30. lib. d. It. Zweÿ Pfund Zehen schilling gelts vff Galli Hn Mgr. Danielis Liptitzÿ seeligen witwe In hauptguth 50. lib d. Item 2 Pfund 12 schilling Pfenning geldts vff Johannis Baptistæ Hanns Beucheln dem Lederbereÿter Loosig mit 52. lib. d. deren wegen gleichwol die verkeuffern der verenderung halben mit Hanns Webern Ihrem haußwürth noch streitig vnd dan letzlich. ist diese behausung noch verhafftet ermelter verkäufferin dreÿen Kind. die sie Invoriger ehe wie obglt erzielet, für vnd vmb 60 lib. d Ihres veränderlichen guths, welche vff Michaelis nechstkünfftigen ihnen den Kinderen erstatten werden sollen (…) vnd daneben bekhandt d. dieser Kauff vnd Lauf vber abzugk ob beschriebene beschwerd. fürgangen vnd beschehen vmb 203. Pfund d
In beisein Hn Daniel Strintzen Notarÿ vnd hans Meÿners Bürstenbinder vnd Simon glitzen Secklers.
[in margine :] Erschienen Joseph Schmierer der schreiner Haben in gegenwertigkheit Annæ Mäckin Peter Gämbsen des Kheuffers haußfrauwen bekhandt (…) Actum Donnerstags d. 12. Aprilis Anno 1610
Chancellerie, vol. 374 (Gemein Contract Buch) f° 112

Le cordonnier Jacques Haas épouse en 1599 Barbe, fille du chaudronnier Michel Schwartz
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 114)
1599. 4. Trinitatis j. Julÿ. Jacob Haaß d. schuhmacher, vnnd Barbara Michael Schwartzen des kupfferschmidts alhie Nachgelaßene tochter. Eingeseg. Zinßtag 17. Julÿ (i 116)

Barbe Schwartz veuve de Jacques Haas se remarie en 1609 avec le cordonnier Nicolas Saur, originaire d’Oberstein sur la Moselle (Idar-Oberstein) : contrat de mariage, célébration
1609 (22. Sept.), Not. Strintz (Daniel) Prothocollum, 1597-1605 (58 Not 53) f° 416
Eheberedung Zwüschen Niclauß Sauren dem Schuhmacher vnnd frauwen Barbaren schwärtzin beed. Ehegemächten.
Awüschen dem Ersamen Niclauß Sauren dem Schuhmacher, von oberstein Ane der Musell gelegen gebürttig, weÿlandt Heinrich Sauren deß Schuhmachers daselbsten seelig. sohn, Ane einem,
So dan der Erbaren frauwen Barbaræ schwartzin, weÿland deß Ersamen vnd bescheÿdenen Meister Jacob haasen des Schuhmachers vnnd burgers Alhier Zu Straßburg seeligen hinderlaßenen Wittwen Am Anderntheÿl sich begeben und Zugetragen
Auch darbeÿ (…) vff Ihro der frauwen hochzeiterin seÿttenn, Simon Glitzen deß secklers und Matthei Zaners schneiders Ihr und Ihrer Kinder vögt
Beschehen vnd Verhandelt In deß heiligen Reichß freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 22. Septembris Im Jar deß herrn Als man Zalte 1609.
Minute signée (58 Not 55) n° 308) [unterzeichnet] Niclauß Saur der hoch Zeitter, Simon Glitz de brud. vogt, Matthes Zaner der Kinder vogdt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 280-v, n° 799)
1609. Sontag deb 8. Octobris. Niclauß Saur von Oberstein Ahn d. Mosel d. schumacher vndt Barbara, Jacob Hasen des schumachers Alhier Nachgelaßene wittib. Eingeseg. Montag. 16. Octob. (i 288)

Nicolas Saur devient bourgeois par sa femme un mois et demi après son mariage
1609, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 914
Niclaus Saur d. schumacher von oberstein Empfahet d. Burg.recht von Barbaren weÿlandt Jacob harsen deß schumachers hind. laßner wittib vnd will beÿ den schumach. Zünfftig sein Actum den 5. 10.bris 1609.

Barbe Schwartz meurt en 1610 en délaissant trois filles issues de son premier mariage dont deux meurent peu de temps après elle et une fille issue du veuf. Elle est en outre héritière d’une quatrième fille morte après son père. La masse propre aux héritiers s’élève à 363 livres. L’actif de la communauté est de 64 livres, le passif de 149 livres. L’inventaire cite le titre d’achat de 1608.

1610 (26. 9.bris), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 5) n° 195
Inventarium Aller haab Vndt Nahrung, so weÿlandt die Erbar fraw Barbara schwartzin, Meister Niclauß Sauren deß schuhmachers burgers Zu Straßburg gewesene eheliche haußfr. nach Ihrem tödlichen hinscheÿd. hind Ihro Verlassen, So vff erfordern v. begehren deß Ersamen meister Mathys Zanners schneiders v burgers Zu Straßburg alß geschwornen vogts Catharinen, Margreden, dorotheen vnd Barbaren Aller vier geschwüsterden obgedacht frauwen seelig. mit Meister Jacob haaßen dem schuhmacher Ihres ersten haußwürth seelig ehelich erzeügter döchter vnd. denen Dorothe vor gedacht fr. selig. todts v.fahren v dise Als seine mutter geerbt, Catharina v Margred, Aber seithero nach d. fr. seelig Abscheid die schuld der Natur bezalet, d durch Barbaran die noch lebet In erster ehe v. dann nach gemelter in and.er ehe mit Meister Niclauß sauren dem wittiber erzeügte döchterlein Maria, deß. vogt Meister Erhard Jeßel d. schumach. so Auch gegenwertig geerbt word. (…) Actum Montags d. 26. 9.bris 1610.
(NB Die Eheberedung hab ich selbst gefertigt d Ist In Mein Prothocoll zu befünden)

Inn einer hernach specificirt. behausung befund. word. wie volgtd. Carduan gaß
Ane haußrath. Uf d. obersten bienen. Uff der andern büenen, vor dise Cammer, In der Cammer B, Im haußöhren, In der Stuben, Und. Im haußöhrin, Im Keller
Ergentzung. Item So hat man den erben Zuergentzen vermög nach absterben Ihres Vatters selig. vfgerichteten Inuentarÿ
Eÿgenthumb Ane einer behausung (E.) Item hauß hoffstatt mit Allen Andern Iren gebeuwen, begriffenn weith. recht. d. Zugehörd. gerechtigkeiten geleg. Inn d. Statt Str. Inn d. Corduan gaßen einseit neben H. Ambrosio trauschen den handelßman, And.seit neben Chilian Kempffen dem schumach. hind. vff tobiam strintz den altgewend. stoßend, daruon gond Jahrs j lb vff Johannis v weÿhenachten fällig bodenzinß Junck. frid. von Landsperg, dergestallt da sich dieses Zinnßes halben Anderst Inn Brieffen Inn künfftigem befünden möchte (…) v Inn hauptgut hiehero Inn dem Kauff für 40 lb. d. angeschlag. Item 3 lb. d. geldts vff Fabiani et Sebastiani Hn Christoff Berner Inn hauptgut lösig mit 60 lib. d. Mehr 5 fl. gelts St. w. vff Mariæ Verkündigung Herrn Johann Mockgen deß Notarÿ seelig. erben Inn hauptguth lösig mit 100 fl. bemelter werung, ([biffé] weiter fünffhalben guld. gelts St. w. vff Martini Michel Schwartz. von Plopshem seelig. erben) Item j. lb. 10 ß d gelts Järlich vff Sant Michels Tags H. Johann Strohäckhern vögtlich. weiß Loosigk mit 30. lb. d. Mehr 2. lb 12 ß d vff Johannis Baptistæ Hanß Beuchell d. led.bereitter lösig mit 52. lb. d. v. das auch verhafftet für 100 lb. Alle Jar vff sant Michels tag v Anno 1609. Zu erstenmal 25. lb sampt dem Zinß Zu Zalen sonst ledig eÿg. d. Anschlag den kauffschilling sampt waß darauff Abgelöst v Zelt wird* p. 265. lb 10 ß. Wie In dem Inventario nach absterben Jacob haasen vfgericht fo: 24 et 25 Zu seh. Diser Khouff Ist den 22. Junÿ 1608. Inn d. alhieig. Cancelleÿ v.schriben b.sag dörf etliche Alte Pergam. khouff v abgelöste Zinß verschreibung so Inn einer besond. scha*delladen sich befünd.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 84, Sa. Sibergeschirrs 21, Sa. guld ring 7, Eÿgenthumb ane einer behaußung 265, Schulden 1, Ergäntzung für die Erben 45, Summa summarum 425. lb – Der erben unveränderte schuld. vß dem erb Zubezahen 62, Pleibt also 363 lb
Theilbar gutt, Werckzeug gemachte vnd vngemachte Arbeit 15, Baarschafft 4, Schulden 43, Summa summarum 64 lb – Schulden 149 lb, Vbertreffen die schuld. das theilbare vmb 85 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 278 lb
Vertrag Zwüsch. dem wittwer v. erben auch d.selbig vögt vorgeschribenen Inuentarÿ v.laßenschafft betreffent vffgericht (…)

Nicolas Saur se remarie en 1611 avec Reine, fille du maître d’école Sébastien Heiligenmeyer
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 311-v, n° 908)
1611. Sontag den 5 Maÿ. Niclauß Saur der schuhmacher, vndt Regina, Sebastian heÿlgenmeÿer geweßenen Schulmeÿster Zum J. S peter Nachgelaß. tocht. Eingeseg. 14. Martÿ [sic] (i 321)

Le tuteur de la fille de Jacques Haas et celui de la fille de Nicolas Saur et Barbe Schwartz vendent la maison au cordonnier Gaspard Dorn et à sa femme Anne Kœbel

1611 (xxviij. febr.), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 67-v
Erschienen Mathys Zanner Schnyder alls geschworner vogt Barbeln wÿland Jacob haaß des Schumachers seligen dochter, So dann Erhard Kessell Schumach. alls geschworner Vogt Marien, Niclaus Suren des Schumachers dochter vnd Barbeln Schwartzin seiner hußfr. vorgenanter Barbeln Mutter selig ehelich erzilt, vogtlich weÿß verkaufft
Caspar dorn Schumacher V fr. Anna Köblerin seiner ehegmahl
huß V hoffestatt und all and. Iren gebeud gelegen Inn d. S S Inn Curbengaß einsyt Lorentz Meÿger andersÿt Kilian Kempff Schumach. stoßend hind. Vff Thobias Strintzen Altgewend. [20 lb] Dauon gnd j lb d gld vff Johannis V Wyhnacht Bodenzinß Junckher Friedrich vonn Landsperg Inn dißem Verkauff gerechnet für xx lb d doch wann sich anders dann ein Bodenzinß befünden wurde darüber besonder Werschafft geleg. werd. soll, [60] Item iij lb d gelts Vff Fabiani V Sebastiani widerkheuffig in lx lb d H Christoffell Berner [52] It. 5 guldin gelt SW vff Mariæ Verkhündung Johann Moocken Schaffnern loßig mit Lij lb x ß, [30] Item j lb x ß d gets vff S Michel tag losig m xxx lb d H Johann Stroheckern vögtlicher wÿß, [52] Item ij lb xij ß gelts vff Johannis Baptistæ hannß Beuchell lederbereÿters lößig mit Lij lb x ß, [100] so dann verhafftet für j X lb d mit gebürende Zinß zubezalen der W S Michel tag (…) Sunst für freÿ ledig vnd eÿg. were diß Verkhauff vor diße beschwerd. so der Kheüffer gewÿß v vor sich gezogen vmb 280 pfund pfenning werschafft

Originaire d’Ochsenhausen en Wurtemberg, Gaspard Dorn épouse en avril 1604 Anne, fille de Daniel Weibler de Sigußhausen (peut-être Siegershausen en Thurovie)
Mariage, cathédrale (luth. p. 131)
1604. Auf Ostern den 8 Aprilis. Caspar Dorn der schumacher von ochsen Hausen vnd Anna Daniel weibler von sigußhausen n: g: dochter (i 68)

Gaspard Dorn devient bourgeois le 22 mai 1604
1604, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 683
Caspar Dorn vonn Ochsenhausen der Schumacher Kaufft das Burg: mitt beÿstand Thoman Scheücher und Conrad Ritter des Schumachers Will Zun Schumachern dienen, vnnd sein Narung für 100 fl. angeben. Actum 22 Maÿ 1604.

Gaspard Dorn se remarie en 1610 avec Anne Kœbel, veuve du menuisier Jean Zahn, assistée de son père Thiébaut Kœbel : contrat de mariage, célébration
1610 (xix tag Junÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 270
(Inchoat. in Proth. fol: 215. – postea protocollat. fol. 376 [Eheberedung]) Erschienen der Ehrenhafft Meister Caspar Dorn schuomacher burger Zu Straßburg Ane eim
So dann Theobald Köbell der schreÿner burger Zu Straßburg, Inn nammen seiner dochter Annen wÿland hannß Zaanen des schreÿners Alhie selig. witwen Am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 246)
1610. dochter 5. Trinitatis. Caspar Dorn der schumacher und Anna Hans Zan des schreiners n: g: witwe (i 127)

Gaspard Dorn hypothèque la maison au profit de Georges Lauginger

1616 (ut spâ [iiij. Martÿ]), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 137-v
(Inchoat. in Prot. fol. 165.) Erschienen Caspar Dorn der schuemacher burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit daß er demselben herrn [Geörg Laugingers burgers Zu Straßburg] schuldig sige 52 guldin
Zum rechten wüssenthafften Vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen & gelgen Inn der St. St. Inn der Korbe gaß, einseit nebent Lorentz Meÿern, Anderseit Kÿlian Kempffen dem schuemacher, hinden vff Thobiæ Strintzern dem Alt gewänder stoßend, dauon gend iij lb gelts Ablößig mit Lx lb Christoff Bernern, Mehr v guldin gelts Widerkeüffig mit j C guldin werung H. Johann Moocken Inn schaffners weÿß, Item ij guldin bodenzinßes Johann Reichshoffer schaffners weÿß, So dann ij lb x ß d gelts lößig it L lb hanß Bücheln dem Lederbereÿtter, Mehr vij x ß d gelts Ablößig mit j C L lb d Mathÿß Zanner dem schneÿder vögtlicher weÿß, Vnd dann Ist sie noch verhafftet vb c lb x ß d gelts lößig mit j C x lb d Erhart Kestlern dem schuemacher Auch vögtlicher weÿß
[in margine :] Erschienen hanß Rüehl großen vnd H. Gallus Hügel Kleinen Rhats Verwanths alß geordnete H. Pflegere deß Wercks S. Aureliæ haben in gegensein deß Debitoris h. Sohns Mathiß Schertzers gartners vnd. Wagner (…) q.tirt Actum den 13.ten Martÿ A° 1637.

Gaspard Dorn hypothèque la maison au profit du marchand de cuir Jean Frédéric Wolfart

1629 (9. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 435
Erschienen Caspar Dorn schuhmacher burger Zu St.
hatt in gegensein hanß Friderich Wolfarts Läderhändlers auch burgers alhie – schuldig seÿ 319. fl.
Vnderpfandt hauß vnd hoffstat alhie in Curbaw gaß. neben Lorentz Meÿer dem Weinhändler & neben Georg Brigel dem schuhmacher gelegen, dauon gehet Jahrß 1. lb d Bod. Zinß Johann Reichshofern, So ist diß hauß auch noch v.hafftet vmb 50. lb hanß Beüchel

Gaspard Dorn passe un accord d’après lequel il verse à Christophe Berner un complément après avoir remboursé un capital lors de la dévaluation monétaire d’après un titre daté du 4 des calendes de février 1457.

1631 (12. Feb:), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 99
Erschienen Caspar Dorn d. schuhmacher auch Burger zu Straßburg An einem
So dann herr Christoff Berner Alter kleinen Rhats Verwanther Am ander theil, Zeigten an,
Demnach er Dorn ihme herrn Berner die 60. lb d hauptgut, so er dorn Järlich vff Fabiani et Sebastiani, vermög eines vnder deß Bischofflichen hoffs anhangendem Insigel vffgerichteten latinischen brieffs datirt 4. Cal. Februarÿ Anno 1457. von, vff, vnd Abe seiner behausung alhie in Korbawgaßen gelegen, mit 3. lb zuuerzinsen schuldig gewesen, in hohem dem Reichßthaler nach zu 6 fl. gerechneten gelt erlegt, Alß heten sie sich mit einander nach maß alhieiger vber die Nachträg v.fassten instruction, güetlichen dahin verglichen (…) 30. Pfund nachzutragen

Gaspard Dorn se remarie en 1635 avec Anne, veuve du censier Valentin Æff de Nordheim
Mariage, cathédrale (luth. p. 359)
1635. Doîca Misericord: 12. Apr: Caspar Dorn der schuchmacher, Vnd Anna Veltin Äffen des Meyers Zu Northeim n. witwe, eingesegnet montag 20. Apri: (i 184)

Anne, veuve de Gaspard Dorn, se remarie en 1641 avec le meunier de Mutzig Gui Müller, fils de Nicolas Müller de Wasselonne. A noter que la proclamation porte qu’Anne est veuve de Gaspard Dorn mais la célébration de Jean Lorcher
1641 (ut supra [21. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 375-v
Eheberedung – Erschienen Viox Müller der Müller Zue Mutzig Alß Hochzeiter mit beÿstand Niclaus Meÿgers des Schneiders an einem,
So dann Anna weÿl. Caspar Dornen des Schuhmachers und burgers alhie hinderlaßene wittib mit beÿstand Mathis Keßel Schuhmachers alhie ihres Vogts alß Hochzeiterin am andern theil

Proclamation, Temple-Neuf (luth. p. 446)
1641. Domin: Rogationum. Viox Müller der Müller Zu Mutzig, vnd Anna Caspar Dornen deß Schuhmachers vndt Burgers allhier nachgelaßene Wittib. Eingesegnet zu Eckboltzheim
Mariage, Eckbolsheim (luth. n° 3) Anno MDCXLI. 7. Junii. Viox Müller Müller Zu Mutzig, Niclaus Müllers gewes. burgers Zu Waßlenh. hinterlaß. Sohn, vnd Anna Hanß Lorchers seel. gewes. burgers Zu Straßb. hinterlaß. Wittib. (i 121)

Anne, veuve du meunier Gui Müller, se remarie en 1654 avec le jardinier Georges Bürckel
1654 (24. April.), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 33
(Eheberedung) Erschienen Georg Bürckhel Gartner in Krautenaw alß hochzeiter, mit beÿstand Beat Trennß. deß ältern Gartners under wagner, an einem,
So dann Annæ weÿl. Viox Müllers deß Müllers nunmehr seel. nachgelaßene wittibin Burgerin alhie alß hochzeiterin mit beÿstand Mathiß Keßelß deß Schuhmachers ihres Vogts und Thoman Anstetts Gartners ahne Steinstraß am andern theil

Gaspard Dorn vend sa part (deux tiers) de maison à son gendre Barthelémy Hock. Anne Wiriss, femme actuelle du vendeur, renonce à la jouissance viagère que son mari lui avait donnée.

1636 (23. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 287-v
(Protocollat. fol. 133) Erschienen Caspar Dorn d. Schuhmacher burger Zu str.
hatt in gegensein Barthel Hocken deß hosenstrickers burgers Zu St. seines dochtermanns (verkaufft)
Ein zweitentheil ihme verkäuffer für ungetheilt gebürend An hauß, hoffstat, und allen and. ihren gebäuwen & alhie in der Kurbawgaß, neben Lorentz Meÿer dem Weinhändler & hanß Georg Bäurlen den Schuhmacher, hind. vf Moritz Bender den Altgewänd. stoßend gelegen, daran der vberig. drite theil ihme Käuffer ehevögtlicher weiß Zuuor zuständig, dauon gehen jährlich vff Michaelis 1 lb 10. ß d gelts Christoff Berners tochterman, H Niclaus Jondten XV schreiber in hauptgut mit 30. lb d, Mehr 1 lb 6 ß 3 d Jr. Georg Jacob Wormßer Alt Stettmeister alhie vf Mariæ v.künd. mit 26. lb 5 ß d Item 2 lb 12. ß 6 d zinß vf Johs. Bptstæ H Hanß Bühel dem Lederbereiter mit 52. lb 10. ß Abzulösen, So ist dise gantze behausung auch noch v.hafftet umb 50. lb Friderich Wolfahrten den handelßmann alhie, Mehr vmb 50. lb. d hanß ott dem Rothgerber, sonst d. gantz hauß eÿgen, So ist der Zweÿte theil auch v.hafftet umb 50. lb hauptg. gedachtem hanß Otto, It. umb 50. lb. Christmann Röderer dem Jüngern, Rohtgerber, Mehr vmb 75. lb d vorgemeltem hanß Büchel vnd obwohl diser Zweÿte theil auch sein Verkäuffers ietziger haußfr. Annæ Wÿrißin zum wÿdemb v.schrieben word. so hat doch dieselb Zugegen mit beÿstand Mathiß Kessels deß Schuhmachers ihres noch ohnentledigten Vogts, vf solchen Wÿdem hiemit v.züg gethan, Were also diser Kauff über die beschwerde so der H Käuffer auf sich genommen, Zugangen per 302. lb

Fils du cordonnier Barthelémy Hock, Barthelémy Hock épouse en 1635 Marie Dorn
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 189) 1635. Dom. Reminiscere 22. Febr. Barthel Hock der hosenstricker, Barthel Hocken gewesenen hosenstrickers v. burgers alhier nachgelaßener Sohn vnd J. Maria Caspar Dornen deß schuemachers vnd burgers alhier eheliche tochter, Cop. 2 Martÿ Zu J. St. Peter (i 96)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 359) 1635. Doîca Reminiscere 22 feb. Barthel Hock der Hosenstricker, H. Barthel Hock des Hosenstrickers n. sohn vnd J. Maria Caspar Dorn des schuemachers tochter, eingesegnet zum J S Peter montag 2 martÿ (i 184)

Barthelémy Hock et Marie Dorn se lèguent mutuellement la jouissance viagère de leurs biens.
1637 (4. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 346-v
Erschienen Barthel Hock der hosenstricker burger zu Str. gesund. & leibs, guter & vernunfft, wie & Zeigte An, demnach sein haußfraw Maria Dornin ihme bißhero alle eheliche pflicht & w. es einer ehrlichen haußfrawen gebürt, erweÿs. solches auch Zu ihr, so lang gott ihnen beeden daß leben verleÿhet, versehe und getröste, Alß will er derselb. hiemit Zum wÿdem verordnen, Alle und Jede sein haab und güeter ligend vnd fahrende (…)
dabeÿ gewesen Caspar Dorn schuhmacher ihr Mariæ Vater, Caspar Camel Klein Vhrenmacher, Lux Spieß alter Vngelt Verwanther vnd Barthel Geüß Leinenweber, burgere Zu St. alß Zeüg. Act. in ædibus codicillatoris

Jean Philippe Zeissolf donne quittance à Marie, veuve de Barthelémy Hock, de cent florins garantis sur sa maison rue du Maroquin

1678 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 298
der Edel, Vest, Fürsichtig undt Wohlweÿße H Johann Philipp Zeißolff deß beständigenn Regiments der Herren dreÿ Zehen
in gegensein Mariæ, Weÿl. Barthol Hockhen des hoßenstrickhers nunmehr seel. nachgelaßeneer Wittibin mit beÿstandt Hannß Ulrich Kammerers des Saÿlers Ihres Vogts
bekannt, demnach Sie Maria, besagten H. XIII. Zeißolffen Von Ihrer alhier in der Kurbengaß Zwischen H. Johann Zängel dem handelsmann, undt Daniel Braunen dem Schuhmacher gelegener behausung 100. fl. Capital Zugeben schuldig geweßen, So habe dierselbe erwehnte 100. fl. bahr erlegt, und seÿen auch alle davon Verfallene Zinnß richtig abgestattet worden

La maison revient à leur fille Salomé Hock qui épouse le cordier Jean Marc Schnepff.
Fils de soldat, Jean Marc Schnepff épouse en 1672 Salomé, veuve du cordier Nicolas Weiss. Salomé Gœring et Nicolas Weiss font baptiser leur premier enfant en 1663. Nicolas Weiss meurt en 1670.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 259 n° 15)
1672 (Domin. 7 et 8 außgeruffen worden) Johann Marx Schnepff der ledige Seÿler, Joh. Schnepffen, des Soldaten under churn Umßen ehelicher Sohn mit Salome weil. Johannis Nicolai weiß. deß. gewesenen Seÿlers vnd Burger alhie, wittib, Cop. ad D. Nic. 29. Jul. (i 308)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 154-v; n° 32) 1672. Hannß Marx Schnepff der ledige Seÿler, Johann Schnepffen, des Soldaten under H. obristen allhier Ehek. Son vnd Fr. Salome Joh. Niclaus weißen. des Seÿlers hinterl. wittib, Mont. 29 Jul. (i 155)

Baptême, Saint-Nicolas (luth. f° 203, n° 20)
1663. (-) Dominica et eodem die hab. auch tauff. laß. Hans Niclaus Weiß der Seÿler und sein eheliche haußfrau Salome ein junger Sohn, welcher hanß Niclaus ist genant worden (i 210)
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. f° 33, n° 23) 1670. den 7. Aug: ist gestorben Hanß Niclaus Weiß der Burger und Seÿler ahier mit 39 Jahr seines Alters, ist folgenden 9. Aug. auff S. Urbans auen begrab. word. (i 36)

Jean Marc Schnepff devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1672, 4° Livre de bourgeoisie f° 396
Hannß Marx Schnepff der Seÿler, Von Straßburg, empfangt daß burgerrecht Von seiner Haußfrauen Salome Hannß Niclaus Weißen deß Seÿlers und burgers alhier Haußfrauen, umb 8. gold fl. so er beÿ der Cantzleÿ erlegt, Würdt Zu E. E. Zunfft der Möhrin dienen. Jurav. den 3. Augusti A. 1672.

Jean Marc Schnepff se remarie en 1687 avec Salomé Hock : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen und Bescheÿdenen Meister Hannß Marx Schnepffen Seÿlern und burgern allher Zu Straßburg als dem hochzeiter ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Salomeen Weÿland deß Ehrsamen und bescheÿdenen Meister Bartholomæi Hocken geweßenen Hoßenstricker und, ebenmäßigen Burgers alljoer Zu Straßburg hinderlaßenen Eheleiblich, dochter alß der Jungfrau Hochzeiterin am andern theÿl, In beÿsein (…) auff der Jungfrau hochzeiterin seiten herrn Wolffgang Sübenhorn deß düntzenmüllers Ihres geordneten Vogts, und meister hanß Ulrich Cammerers des Seÿlers Ihro der hochzeiterin Schwagers aller Burgere allhier zu besagten Straßburg (…) Beschehen und verhandelt dieße ding in Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 4. Monatgs tahs Febr. Anno 1687

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 37, n° 4)
1687. Dom. L.ma et XL.ma. Hans Marx Schnepffer der Burger Und Seiler alhie Vnd Jungfr. Salome Weÿland Bartholomei Hocken deß Burgers und (hosen)stricker nachgelaßene eheliche Tochter. Copul. Zu St. Niclaus d. Mittw. 9/19. Februarÿ (i 38)

Jean Marc Schnepff et Salomé Hoch hypothèquent la maison au profit de Jean Christophe Kellermann et Christophe Bleyfuss pour en régler le prix aux cohéritiers de l’épouse

1689 (2.6.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 285-v
Johann Marx Schnepff, der Seÿler, und Salome gebohrne Hockin deßen eheliche haußfrau und zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann Christoph Kellermanns und H. Christoph Bleÿfueßen beeder E.E. großen Raths beÿsitzer
in gegensein Hn Balthasar Friderich Stößers, Schaffners deß mehrern Hospitalß allhier – schuldig seÿen 80 Pfund, daß Sie damit Ihr der Schnepfferisch. haußfrauen Geschwistrige, weg. Ihro annoch beschriebener zum Und.pfand gesetzt. behaußung gehabt. antheÿlen beÿ Mütterlich Verlaßenschaffts abtheÿlung hab. außweiß. und selbe damit bezahl. können
unterpfand, Hauß und hoffstatt sambt allen deroselben Gebäuen weithen Zugehördt Rechten und Gerechtigkeit allhier in der Curbengaßen, einseit neben Jeremias Schmidt den Schuhmacher, anderseit neben H. Johann Zängeln dem handelßmann, hind. auff weÿl. hans Michael diebold deß liechtermachers sel. wittib und Erben stoßend gelegen
Ferner die helffte für unvertheilt an einem gaden, und daran gelegenen Gewölblein an der großen Metzig under d. Steegen geg. dem bierhauß zum straß über geleg., welcher gantz. gad. und gewölblein in sich begreifft dreÿßig werckschuh in die länge d. Metzig nach und Zwanzig werckschuh in die breÿte geg. dem Strauß zu, darvon man jährlich 15 ß bodenzinß gemeiner statt Pfenningthurn zu reich. schuldig

Jean Marc Schnepff hypothèque la maison au profit de livres Dorothée Huber

1712 (ut ante [7.1.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 10
hanß Marx Schnepf Seÿler
in gegensein H. Paul Flach oberschreibers im Spithal und Dreÿers der Stadt Stals alß vogts Jungfrauen Mariæ Dorotheæ Huberin – 50 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier der Kurbengass einseit neben Wörner dem schuemacher anderseit neben (-)

Marie Salomé Hach (Hock) meurt en avril 1716 en délaissant pour héritiers ses neveux et nièces issus de ses deux sœurs. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre au veuf est de 137 livres, celle propre aux héritiers de 272 livres. L’actif de la communauté s’élève à 403 livres, le passif à 365 livres.

1716 (11.5.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 106) f° 964
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güthere, so weÿlandt die Ehren und Tugendsahme Frau Maria Salome Schnepffin, gebohrne Hackin, des Ehren undt Vorgeachten, herrn Hannß Marx Schnepffen, des Seÿlers und burgers allhier zu Straßb: gewesene eheliche haußfrau, nach Ihren den 3.ten Aprilis dießes laufenden 1716.ten jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der abgeleibten frawen seeligen per Testamentum eingesetzter und gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ benambster Erben (…) durch Ihn den hinterbliebenen Wittiber wie auch Jgfr. Mariam Magdalenam Wagnerin von Willsätt gebürtig dieß. Dienst Magd (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 11.ten Maÿ Anno 1716.
Die Verstorbene Fraw seelige hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen, wie volgt. 1. Weÿland Frawen Annæ Mariæ Froschhammerin gebohrne Hackin dero eheleibliche Schwester mit auch Weÿlandt Herrn Johann Daniel Froschhammern geweßenen Meßerschmidt und burgern allhier dero gewesenen Ehe Mann seel. ehelich erziehlte Kinder und respective Enckel nemblichen 1.mo Frau Barbaram Schneidenweinin gebohrne Froschhammerin, Meister Johann Schneidenweins des Schuhmachers und burgers allhier Haußfrauw welche ohnpäßlichkeit halben hiebeÿ sich einzufinden nicht verlag in dero nahmen aber sich vorermelter Ihr Ehemann beÿ des Geschäfft eingefunden in den ersten fünfften theil des ersten Haubt Stammtheils, 2. Fraw Annam Magdalenam Mambergerin gebohrne Froschhammerin herrn Johann Niclaus Mambergers des ältern Meßerschmidts und E. E. Kleinen Raths allhier alten beÿsitzers Fraw Eheliebstin welche mit Assistentz Herrn Johann Lobsteins Notarÿ jurati und Practici auch burgers allhier, vermög hiebeÿ vorgewiesenen Ihme von vornhern ernanndtem Herrn Mambergern sub dato 11. Maÿ 1716. schrifftlich ertheiltern Gewalts, dem Geschäfft in Person abwarthete in dem Zweÿten fünfften theil des erstern Haubt Stammtheils, 3.tio Weÿland Herrn Johann Georg Froschhammers, gewesenen Meßerschmidts und burgers allhier mit Frauen Anna Maria gebohrner Widin deßen hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlte nach tod verlaßene Vier Kinder nahmens 1) Hannß Jacob, 2) Johann Georg, 3) Mariam Catharinam, 4) Mariam Margaretham die Froschhammer, deren geschworner Vogt hernach bemeldt herr Johann Daniel Froschhammer, der Fastenspeishändler und burger, allweilen aber derselbe hiebeÿ vor sich selbsten interessirt, als ist derselben haben zu einem theilvogt erbetten Herr Johann Philipp Färber der Gesaltzen Waarhändler und burger allhier, welcher sich auch auff dien von Ihro Gnaden Regirenden Herrn Ammeister erhaltene erlaubnus (…) beÿ dem geschäfft eingefunden, dieße vier Froschhammerische Kinder in den dritten Fünfften theil des ersten Haubt Stammtheil, 4. Herr Johann Daniel Froschhammer, den Fastenspeishändler und burger, allhier vor sich selbsten so auch gegenwärtig war, in den 4.ten fünfften theil des ersten haubt Stammtheils Und 5. Weÿlandt Frauen Mariæ Margarethæ Pfundin gebohrner Froschhammerin mit H Johann Jacob Pfunden dem Küblern undt burgern allhie dero hinderblieben Wittiber ehelich erzeugte beede Kinder nahens 1.mo Johann Georg 2.do Johann Daniel die Pfunden deren geschworner Vogt estgedachter Herr Johann Daniel Froschhammerin der Fastenspeishändler und burger allhier, So aber wie bemelts vorherangezogen beÿ diesem Geschäfft seine Persohn vor sich selbsten zu vertretten und dahero wegen seiner Vogts Kinder dabeÿ nicht Zugleich erscheinen können, der ursachen dann vorerwehnter Meister Johann Jacob Pfund der Kinder eheleiblicher Vatter, welcher gleich vorherigem herrn Johann Philipp Färbern, der vier Froschhammerischen Kindern Theil Vogten von vorher hoch edelernandtem regirenden Herrn Ammeister zuvorher beÿ löblichem vogteÿ gericht beschehenen anmelden die permission erhalten dem geschäfft als theil vogt beÿwohnen, Dieße Zweÿ Pfundische Kinder in den Letste, fünfften theil des erstern haubt Stammtheils
2. In den Andern Haub Stammtheil seindt Zu Erben instituirt Weÿland frawen Christinæ gebohrner Hackin erstmahls Mr Ulrich Haaßen gewesenen Küffers und burgers allhier seel. hinderbliebener Wittib und lestlichen Joseph Schusters des schumachers und burgers allhier geschiedener haußfrawen nun allerseiths seeligen hindelaßene respê Kinder und Enckel benantlichen 1.mo Meister Daniel Haaßen den Seÿler und burgern allhier vor sich selbsten so dem geschäfft persönlich abwartete in einen vierdten theil des Zweÿten haubt Stammtheils, 2.do meister hannß Ulrich Haaßen des von hier verzogenen Seÿlers und burgers mit frawen Anna Maria gebohrner Bechtoldin, deßen verlaßenen frawen ehelich erzieltes töchterlein nahmens Salome haaßin deßen geschworner Vogt ersterwehnter Meister Daniel Haaß, der Seÿler und burger allhier der aber beÿ dießem Geschäfft vor sich selbsten interessirt und deßhalben seines Vogts töchterleins wegen nicht zugleich demselben beÿwohnen können, in dessen Nahmen aber sich Herr Johann Ulrich Ruckstuhl der Schuhmacher und burger allhier (…) in den Zweÿten vierdten theil des andern haubt Stammtheils, 3.tio Fraw Salome Schmidin gebohrne Haaßin, Matthiæ Schmidts des jüngern Grempen undt burgers alhier Ehewürthin, welche allweilen ermeldter Ihr Ehemann derseit nicht hier beÿständlich Herrn Daniel Kuentzen, des Küblers und burgers allhier, als Ihres erbettenen Assistenten beÿ dem Geschäfft zugegen ware, in den 3.ten vierdten theil des andern haubt Stammtheils Und dann 4. Hannß Michael Haaßen den Hänffer undt Burger allhier, welcher aber nicht hier sondern zu Weitersheim im hänffen begriffen, und nicht wißend, wann er sich wieder hieher begebe, dahero ane seiner statt mit und beneben frawen Dorothe Haaßin gebohrener Großdietrichin deßelben ehelicher haußfrauwen, herr Andreas Hundt der Haußfeurer undt burger allhier, als welcher zu dießem geschäfft als beÿsandt erbetten dabeÿ gegenwärtig war, in den letztern vierdten theil des Zweÿten haubt Stammtheils
Also alle insgesambt der abgeleibten frawen seelihen eheleibl. Schwester ehelich erziehle respectivé Kinder und Encker auch auff vorher befindliche weiße eingesetzte Testaments Erben

In einer in der Statt Straßburg ane St. Urbans gaßen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
(f° 3) Ane Höltzen: und Schreinwerck, Auff der Obersten Bühn, In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Gemachen, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, Im Hauß öhren Vor der Wohnstub, Im understen haußöhren, Im Keller
(f° 12-v) Eigenthum ane einer Behausung (E.) Eine Behaußung und hoffstatt, sambt allen dero rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg ane St. Urbans gaßen, einseit neben weÿl. Johann Michael Merckels des Schuhmachers allhier seel. hinderbliebene wittib, anderseit neben Jeremiæ Schmidt, dem ledigen Schuhknecht, hinden auff Weÿlandt Johannes Lohrers des Schuemachers seel. Wittib stoßendt, so freÿ ledig und eigen und durch (die Werckmeistere) vermög übergebener Abschatzung vom 29. Aprilis Anno 1716, angeschlagen pro 500 lb.
Pro nota. Auff solche behaußung haben beÿde Eheleuth von hievorn ehrengedachtem herrn Johann Niclaus Mambergern dem Meßerschmidt undt E E Kleinen Raths alten beÿsitzer, stehender dero Ehe und zwar zu verschiedenen mahlen einiges geldt auffgenommen, so sich hierbeÿ von dem wittiber undt den Erben berichteter maßen nunmehro in Capital sammenthafft belauffet auff 200 lb. Es seindt aber solche, als ein aus theilbahrer Verlaßenschafft zu bezahlende Schuldt hernach fol. (-) fac. (-) eingetragen befindlich.
Und besagt üner zween dritte theil ane solcher behaußung welche der verstorbenen Frauen seel. eheleibl. Vatter von weÿl. Caspar Dornen gewes. Schumachern und burgern allhier erkaufft ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret, deßen datum der 23.ten Martÿ A° 1636 mit alten N° 4 notirt, Ferner ist vorhanden ein teutscher pergamentenen Ganth Kauffbrieff mitt des Ganthgerichts anhangedem Innsigel corroborirt gewesen und aber aus der annoch anhagenden Capsul gefallen, de dato 24.t Aprilis 1611. mit altem N° 3 signirt undt dißmahlen nach beschehener besichtigung dabeÿ gelaßen.
(f° 13-v) Eigenthum ae einem Grempen oder Seÿler Gaden (…)
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt dieße ding in Königlichen freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 4. Monatgs tahs Febr. Anno 1687
Copia der abgeleibten Frauen seeligen mit und beneben dem hinterbliebenen Wittiber auffgerichteten Testamenti nuncupativi. 1716 (…) Mittwoch den 5. Monathstag gebürtig bendts Zwischen Fünff und Siben Uhren beÿ dreÿen hellbrennenden Liechter in einer in der Statt Straßburg in St. Urbans gaßen gelegenen, von hernach benandten beden Testirenden Eheleuth, bewohnenden Behausung, dero Obern Stuben mit den fenstern in St: Urbans gaß sehend (…) persönlich erschienen der Ehren undt Vorgeachte Herr Hannß Marx Schnepff der Seÿler und beneben Ihme die Ehren und tugendsame Frau Maria Salome Schnepfffi, gebohrne Hackin beede Eheleuth und Burgere allhier Zu Straßburg und Zwar Er herr Schnepff von der Gnade des Grundgütigen Gottes gesunden gehenden und stehnden, Sie die Frau aber Zimblich krancken und baufälligen Leibs (…) Johann Renhard Lang Notarius publicus juratus
(f° 27) Ergäntzung des Wittibers ohnverändertenguths. Inhalt Inventartiers über beeder Eheleuthe einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen durch weÿland Herrn Johann Peter Reeben geweßenen Notarium juratum und practicum seeligen inn Anno 1687.
(f° 36) Abzug in dießen Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnveränderte Nahrung. Sa. haußraths 5, Sa. werckzeugs zum Sattler handwerck gehörig 15, Sa. silbers 1, Sa. Eigenthums ane einem Grempen oder Seÿler gaden nulla, Sa. ergäntzung (167, abgang 52, verbelibt) 115, Summa summarum 137 lb
Der Erben ohnverändertes Vermögen, Sa. haußraths 48, Sa. Silber geschmeids 9, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 500, Sa. Ergäntzung (72, abgang 331, schuldig 288), Summa summarum 561 lb – Schulden 288 lb ; Nach deren Abzug 272 lb
Das gemein Verantwortung und Theilbar Guht, Sa. haußraths 47, Sa. Wahren und werckzeugs Zum Seÿler handwerck gehörig 26, Sa. Silbers 1, Sa. goldener Ring 8, Sa. Eigenthums an einem Grempen oder Seÿler gädlein 31, Sa. Schuld 288, Summa summarum 403 lb – Schulden 365 lb, Nach deren Abzug 38 lb
Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 448 lb
Abschatzung d 29.t Aprilis Anno: 1716. auff begehren, deß Ehren hafften Vnd bescheiten H Marx schnepff Seiler, ist Eine behaußung alhier in der Statt Straßburg, in der Kurben gaßen Gelegen Ein seith Neben, Mergel Wittib, Ander seith Neben gottfrith schmit, schuhmacher, hinden Auff Ein hauß, Zum Minster gehörig, Stoßend, Welche behaußung, hoff, hoffstatt Ein gewölbter Keller, sampt Aller Ihrer Recht vnd gerechtigkeit Wie solches durch der Statt geschwornen werckhleüthe in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Wiert, Vor, und, umb Ein Tausendt Gulten
der Ander begrif (…)
Bezeichnüß durch der statt straßburg geschwohren werckh leithe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff
(Lettre) Johann Georg Pfundt Von Straßburg Jetzundt in Brägentz am bondensee 2 Stund von Lindau Muschquadirer unter dem Regiment Zungiung, 20 dezember 1718
(Lettre) Anna Maria Schneiderin [unterzeichnet] AMS,, Straßburg den 13. april 1718 – demnach ich von Johannes Meÿer, Von barr gebürtig, Spielmann unter denen Schweitzern, die ohnlängst von hier marchirt, geschwängert worden

Les héritiers vendent la maison au cordonnier Materne Westermann

1721 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 257
(750) weÿl. Marx Schnepffen gewesten Seÿlers Ehefrauen seel. nachgelaßene samtliche Testaments: Erben v: Erbens Erben nahmentlich Johann Daniel Froschhammer, der fastenspeishändler, theils proprio nominé theils tutorio nomine weÿl. Joh. Georg Froschhammers gewesten Meßerschmidts hinterlaßenen zweÿ minderjährigen Kinder Johann Jacob und Anna Margaretha der Froschhammer, Ferner Barbara Schneiderwindin geb. Froschhammerin beÿständlich ihres Ehemanns Sigmund Schneiderwindts Schuhmachers, Ferner Fr. Anna Magdalena geb. Froschhammerin weÿl. Hn Joh: Niclauß Mambergers seel. gew. Exsenatoris wittib beÿständlich Hn. Joh. Michael Emmerich des Zinngießers ihres Curatoris, Ferner vorgedachter Froschhammer als vogt Johann Jacob Pfunden Küblers mit weÿl. Margaretha geb. Froschhammerin erzeugte Kinder Hanß Georg und Jacob der Pfundten, Mehr Daniel Haaß Seÿler und burgers proprio nomine und als vogt Salome Haßin, Ulrich Haßen eheliche tochter, Ferner Johann Ulrich Cammerer seÿler als Vogt Salome Schmidtin Mathias Schmidts Fuhrmanns eheliche tochter, so dann ged. Schmidt proprio nomine Ferner Joh. Michael Haaß hänffer und endlichen Leonhard Schmidt der Schreiner
in gegensein Matern Westermann Schuhmachers
Eine behausung und hoffstatt mit allen derselben zugehörden, gebäuen und gerechtigkeiten in St Urbans gaß, einseit neben der Merckelischen wittib anderseit neben Gottfriedt Schmidt dem Schuhmacher hinten auff Johann Lohrer auch Schuhmacher – um 75, 75 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 550 pfund

Materne Westermann et sa femme Marie Madeleine Rœderer hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit d’Elie Silberrad et de Jean Ernest Beck

1721 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 291-v
Matern Westermann Schuhmacher und Maria Magdalena geb. Rödererin beiständlich Johann Carl Röderer bierseders zum wilden mann und Johann Jacob Röderer Schuhmachers ihrer Vettern
in gegensein H. Elias Silberrads S.S. Theol. prof. publ. et p.t. rectoris Magnifici beÿ alliesiger Universitæt auch Capit. Thom. Canon. auch Hn Johann Ernst Becken Schaffners der Mauritanischen Stifftung – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, eine behausung hoff und hoffstatt in St Urbans gaß, einseit neben der Merckelischen wittib anderseit neben Gottfriedt Schmidt dem Schuhmacher hinten auff Johann Lohrer auch Schuhmacher

Compte que rend le tuteur de Materne Westermann à son pupille
1718, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 41)
Rechnung Mein Johann Hucken Schumachers, alß gewesenen und noch ohnentledigten Vogten Matern Westermanns des ledigen Schuhmachers vnd burgers zu Straßburg, Meines leiblichen Schwagers, und weÿland herrn Christian Westermanns auch gewesenen Schuhmachers und burgers daselbsten, mit auch weÿl. Frauen Catharina Westermännin gebohrner Moscheroschin in erster Ehe erzeügten Sohns, Kürtzlichen und ohne begehrten weitlaüfftigen bericht /:darwider der Curandus selbsten protestirt:/ allein inhaltendt was ich der vogt seit dem 13. 7.bris 1714 alß des Curandi vatter seel. die außliefferung Mütterlicher legitimæ wie auch Großmütterlichen und des Von Jungfr. Barbara Moscheroschin seiner baaßen seel. ererbten Guths, nach Inhalt einer ab eod. dato von Jacob Christoph Pantrion Notario außgefertigter Abrechnung die lüfferung gethan, in Verschiedene wege eingenommen dargegen wider außgegeben auch sonsten Vögtlicher weiße verhandelt habe – Erste und letste Rechnung dießer Vogteÿ

Fils de Chrétien Westermann (et de Catherine Moscherosch, voir ci-dessus), Materne Westermann épouse en 1719 Marie Madeleine Rœderern fille du tonnelier Jean Rœderer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1719, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
(Extrait de l’inventaire après décès) Eheberedung – Matern Westermanns Schuemach. vnd Jgfr. Mariæ Magd: Rödererin
Copia der Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrenhaffte Meister Matern Westermann, der ledige Schuhmacher, weÿland des Ehrengeachten Hn Christian Westermanns auch Schuhmachers und burgers allhier hinterlassener ehelicher Sohn, als Hochzeiter mit beÿstand Herrn Daniel Barbones, wohlbestellten XV. Botten und burgers allhier Zu Straßburg seines Vettern, ane Einem,
So dann der Ehren und Tugendsamer Jungfrau Maria Magdalena Rödererin, weÿland des vorachtbahren Herrn Johannes Röderers, gewesenen Kieffers und burgers Zu besagtem Straßburg, hinterlassene eheliche Tochter, als Hochzeiterin, mit ssistentz Herrn Johann Carol Röderer biersieders Zuem Wildenmann allhier ihres geschwornen Curatoris und Herrn Johann Raspen, Schuhmachers ihres Stieffvatters, als Hochzeiterin, am andern Theil – So beschehen in Straßburg den 20. Augusti Anno 1719

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 82)
Anno 1719. d. II* Novembr. seind Ehelich eingesegnet Word. Matern Westermann der Ledige Schumacher vnd Burger allhier Weiland Christian Westermanns Gewesenen Burger vnd Schuhmachers allhier nachgelaßener Ehelicher Sohn vnd Jungfr. Maria Magdalena Weilandt H Johann Röderers gewesenen Burgers vndt Kieffers auch Weinhändlers alhier nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Mattern westermann Als hochzeiter, Maria Magdalena Rödererin als hochzeiterin (i 84)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports (non conservé)
1719, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über Matern Westermanns Schumachers u. Fr: Maria Magdalena geb. Rödererin einand. zugebr. Nahr.

Materne Westermann et Marie Madeleine Rœderer hypothèquent la maison au profit de Susanne Hellenbrand veuve du potier Jacques Schweckhard

1729 (7.11.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 505
Matern Westermann der Schuemacher und Maria Magdalena geb. Rödererin mit beÿstand ihres geschwistrigkindts Johann Daniel Röderer des knopffmachers und ihres geschwistrigkindts ehemanns Johann Peter Niefferlin Schuemachers
in gegensein Fr. Susannæ geb. Hellenbrandtin weÿl. Jacob Schweickhardt haffners ohnbevögtigten wittib mit beÿstand ihres Vettern Johann Jacob Rasp des schuemachers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an St Urbans gaß, einseit neben weÿl. Johann Michael Merckle gewesten schuemachers wittib anderseit neben Johannes Wurtz auch schuemacher hinten auff die Lohrerische Erben

Materne Westermann et Marie Madeleine Rœderer hypothèquent la maison au profit du Corps des Pensions

1734 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 6
Matern Westermann der Schuemacher und Maria Magdalena geb. Rödererin mit beÿstand ihres stieffbruders Johann Jacob Rasp und ihres geschwistrigkindts Ehevogts Johann Peter Niefferlin beede Schuemachern
in gegensein des Corporis Pensionum allhier Schaffners H. Philipp Jacob Oesinger, – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in St: Urbans gaß, einseit neben Johannes Wurtz dem Schuemacher anderseit neben weÿl. Michael Merckel des Schuemachers wittib hinten auff weÿl. H. M. Georg Friedrich Heupel gewesten Præcept: Super: Gymn: wittib Fr. Annam Magdalenam geb. Ennßelin

Materne Westermann et Marie Madeleine Rœderer hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean Egelus

1752 (16.11.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 551-v
Maternus Westermann der schuhmacher und Maria Magdalena geb. Rödererin mit beÿstand ihers stieffbruders Jacob Rasp des schuhmachers und ihres vetters Johann Georg Eisen des leinenwebers
in gegensein Johann Egulus des schuhmachers – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt ane St Urbans gaß, einseit neben Andreas Meÿer, anderseit neben Johannes Wurtz beede schuhmacher, hinten auff H. M. Heupels wittib

Materne Westermann l’aîné meurt en 1775 en délaissant six enfants. La masse propre à la veuve est de 775 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 59 livres, le passif à 869 livres.
1775 (19.1.), Not. Schatz (6 E 41, 1294) n° 14
Inventarium über Weÿland Meister Matern Westermann des ältern Schuhmachers und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft aufgericht Anno 1775 – nach seinem, den 12.ten dießes Monats Januarÿ, aus dießer Welt genommenen tödlichen hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Fraun Mariæ Magdalenæ gebohrner Rödererin der hinterbliebenen Wittib (…) Actum Straßburg in fernerm Gegenseÿn Meister Johannes Götz, Schuhmachers und Burgers allhier der Wittib hierzu erbettenen beÿstands auf Donnerstag den 19.ten Januarÿ 1775.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1° Frau Mariam Magdalenam Steinmetzin geb. Westermännin, H. Joh. Georg Steinmetz, Schuhmachers und Burgers allhier Ehegattin, welche mit und benebenn ihrem Ehemann hiebeÿ zugegen gewesen, in den ersten Stammtheil, 2° Frau Mariam Salome Wernerin geb. Westermännin, H. Joh. Georg Werner, hießigen Burgers und Schuhmachers Eheliebstin, welche mit Beÿhülf ihres Ehegatten dem Geschäfft abgewartet in den Zweÿten Stammtheil, 3° H. Matern Westermann den jüngern Schuhmacher und Burgern allhier, welcher der Inventur persönl. beÿgewohnt, in den dritten Stammtheil, 4° Frau Annam Barbaram Dürrbachin geb. Westermännin, Weÿl. H. Johann Daniel Dürrbach, gew. Kupfferschmidts Wb. welche unter Assistentz vorgemelten H. Johann Georg Werner ihres Schwagers, der Inventur beÿgewohnt, in den 4.ten Stammth., 5. Weÿl. H. Georg Friedrich Westermann, gew. Schuhmachers u. burgers allh. mit Fraun Maria Salome geb. Seÿdererin, so ane Meister Joh. Daniel Lersch, auch Schuhmacher wieder verheurathet, ehelich erzeugtes Töchterlein Nahmens Mariam Salome Westermännin, deßen geschworener Vogt H. Johann Georg Steinmetz, Schuhmacher und burger allh: da aber derselbe nahmens seiner Ehefraun selbsten beÿ diesem Geschäfft interessirt, so ist Zugegenwärtiger Inventur H, Georg Friderich Ermel, Perruquenmacher und Burger allhier, von Löbl. Vogteÿgericht zum Theil Vogt ernannt worden, in den fünfften Stammtheil, So dann 6° Frau Susannam Barbaram Vixin geb. Westermännin, Meister Christian Vix, hießigen burgers und Schuhmachers Ehefrau, so unter assistentz ihres Ehegatten, dem Geschaft in Persohn abgewartet, in den 6.ten Stammtheil. Alle Sechs des Verstorbenen seel. mit Eingangs gedachter seiner hinterlaßenen Wb. erzeugte Kinder und Zum theil davon abstammende Enckelin Zugleichen portionen und Stammtheilen

In einer allhier zu Straßburg, ane der St Urbans: gaß gelegenen, diesorts Lehnungsweis bewohnenden behausung, befunden worden, wie folgt
Bericht. Nach deme mit Inventirung dießer Verlaßenschafft Zu End gelanget, so hat sich gewießen, daß der Wb zu erfordern habende Ergäntzung und übrig eingetragene Passiv schu, Zu dem Ende hat die Wittib auf das theilbahre Vermögen Völlig Verzug gethan, und solches denen Beneficial Erben übergeben (…) Straßburg d. 19. Januarÿ 1775.
(f° 10) Ergäntzung der Wb. währender Ehe abgegangenen vor ohnverändert sich vorbehaltenen Vermögens. Nach Anleitung Inventarÿ Illatorum de Anno 1719. durch längt Weÿl. H Notarium Jacob Christoph Pantrion gefertiget
Zufolg Inventarÿ über Weÿl. Fraun Marthæ Raspin geb. Burgundin, auch Weÿl. Meister Joh: Rasp, geweßenen Schuemachers und haubt Kanden beÿ E: E: Zunfft der Schuhmacher hinterlaßener Wb. seel. Verlaßenschafft in Aô 1730 durch Vorgemelten H. Not° Pantrion auffgerichtet ist die diesortige Wb. als tochter erster Ehe, die einige Universal Erbin berührter Verlaßenschafft gewesen
(f° 12) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wb. ohnverändertes Vermögen. Sa. silbers 2, Sa. Goldener Ring 2, Sa. der Schuld 50, Ergäntzung fol. 10, Summa summarum 775 lb
Dießenmach wird auch der Beneficial Erben ohnverändert und theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 27, Sa. Silbers 5, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Capitals 25, Summa summarum 59 lb – Schulden 869, Passiv onus 810 lb – Beschluß summ mehr schulden dann guth 35 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen in Straßburg den 20. Augusti Anno 1719

Materne Westermann et Marie Madeleine Rœderer vendent la maison au cordonnier Jean Georges Steinmetz

1762 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 261
Matern Westermann der schuhmacher und Maria Magdalena geb. Rödererin
in gegensein Johann Georg Steinmetz des schuhmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuen, rechten und gerechtigkeiten, ane St Urbansgaß, einseit neben Jacob Klein dem schneider et consorten, anderseit neben Johannes Wurtz dem schneider, hinten auff Fr. N. Heupelin wittib – als ein den 29 Maÿ 1721 erkaufftes guth – um 200, 100 und 300 lb verhafftet, geschehen um 500 pfund

Originaire d’Offwiller en comté de Hanau-Lichtenberg, Jean Georges Steinmetz épouse Marie Madeleine Westermann en 1748 : contrat de mariage, célébration
1748 (1.9.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 127
Eheberedung Zwischen dem Ehrsamen Johann Georg Steinmetz, leedigen Schumacher von Offweiler Heßen Hanaw Liechtenbergischer Herrschafft als hochzeiter ane Einem
So dann der Ehr: und tugendsamen Jungfrawen Mariæ Magdalenæ Meister Matern Westermann Schuhmachers und burgers allhier Ehel. tochter als hochzeiterin am andern theÿl
So beschehen zu Straßburg den 1.sten Septembris 1748. [unterzeichnet] Johann Georg Stein Metz, Mariä Magdalena Westermännin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 265 n° 1056)
1748. d. 13. Nov. seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Joh: Georg Steinmetz der ledig. Schuhmacher und b. alh. Weÿl. Johann (Georg) Steinmetzen Schuemachers und b. Zu Offweÿler ehel. Sohn und b. allh. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Steinmetz als hochzeiter, Maria Magdalena Westermännin Als hochzitterin (i 270)

Jean Georges Steinmetz devient bourgeois quelques jours après son mariage
1748, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 363
Johann Georg Steinmetz der schuhmacher von offweÿler verheurathet an mariam Magdalenam matern westermann des burgers und schuhmachers allhier eheliche tochter erhaltet das burger von gedachter seiner Ehefrau umb den alten burger schilling, will beÿ E. E. Zunfft der schuhmacher dienen jurav. d. 18. 9.bris 1748.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 105 livres, ceux de la femme à 228 livres.
1748 (2.12.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1272) n° 145
Inventarium über des Ehrsahmen Meister Johann Georg Steinmetz Schuhmachers und Frawen Mariæ Magdalenæ gebohrner Westermännin beeder Eheleuthen und burgern allhier zu Straßburg in die Ehe zusammen gebrachter Nahrungen auffgerichtet in anno 1748. – und krafft dero mit einander auffgerichteter Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als ein ohnverändert und vorbehalten Guth mithien die ergäntzung derselben expressé reserviert, conditionirt und bedungen (…) So beschehen in fernerem beÿseÿn des Ehesamen Hrn Matern Westermann, aush schuhmachers und burgers allhier der Ehefrawen leiblichen Vatters als dero beÿstand, Straßburg den 2.ten Decembris anno 1748.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Vermögen,, Sa. haußraths 66, Sa. Silbers 6, Sa. baarschafft 32, Summa summarum 105 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung consignirt und beschrieben,Sa. haußraths 147, Sa.Silbers 14, Sa. Goldener Ring 10, Sa. baarschafft 57, Summa summarum 228 lb
Haussteuren 56 lb

Jean Georges Steinmetz cède la maison à son fils Jean Steinmetz

1785 (13.6.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 273
Johann Georg Steinmetz der schuhmacher
in gegensein seines sohns Johannes Steinmetz des schuhmachers
die ihme eigenthümlich zuständige ane St Urbansgaß gelegene behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, rechten und gerechtigkeiten einseit neben Leonhard Hoffseß dem meelmann, anderseit neben Johannes Wurtz dem schuhmacher, hinten auff Mr Schwing dem lichtermacher – um 1850 fl. welche der Käuffer übernimmt, und 250 gulden

Jean Steinmetz épouse en 1778 Marguerite Madeleine Taubert, fille du peignier Jean Philippe Taubert : contrat de mariage, célébration
1778 (2.4.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 651
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe, der Ehrengeachte Johannes Steinmetz der ledige Schuemacher, des Ehenachtbaren Meisters Johann Georg Steinmetz des ebenmäßigen Schuemachers und der tugendsamen Frauen Mariæ Magdalena gebohrner Westermännin beeder burgere alhier, ehelich erzeugter Sohn, mit beÿstandt vorgemeldeten seines leiblichen Vatters, als hochzeiter ane Einem
So dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Margaretha Magdalena Taubertin, des Ehrengeachteten Meisters Johann Philipp Tauberts des Kammachers und Frauen Magdalena Salome gebohrner Ganserin beeder Eheleuthe und burgers allhier ehelich erzeugte Tochter mit beÿstand ihres leiblichen vaters als hochzeiterin am andern theil
So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 2. Aprilis anno 1778 [unterzeichnet] Johannes Steinmetz als Hochzeiter, Margaretha Magdalena Taubertion als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 190-v, n° 12)
Im Jahr 1778. Dienstags den 28. Aprilis wurden nach vorhergegangenen gewohnlichen proclamationen (…) ehelich copulirt und eingesegnet Johannes Steinmetz, lediger Schuhmacher und Burger allhier, Georg Steinmetz Schuhmacher Mstrs und burgers allhier, mit Frau Maria Magdalena gebohrner Westermänin ehelich erzeugter Sohn, und Margaretha Magdalena Taubertin Mstr Johann Philipp Tauberts Kamm Machers und burgers allhier mit Frau Magdalena Salome gebohrne Gannserin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johannes Steinmetz als Hochzeiter, Margaretha Magdalena Taubertin als Hochzeiterin (i 3)

Jean Steinmetz et son épouse Marguerite Madeleine Taubert font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 25 livres, ceux de la femme à 189 livres.
1785 (20.6.), Not. Übersaal (6 E 41, 656) n° 119
Inventarium über Herrn Johann Steinmetz, des Schuhmachermeisters und Fraun Margarethä Magdalenä gebohrner Taubertin, beeder Eheleute und Burgere allhier Zu Straßburg einander vor unverändert in den Ehestand Zugebrachtes vermögen, auffgerichtet den 20. Junii im Jahr 1785. – in ihren den 29. Aprilis 1778. angetrettenen Ehestand zugebracht haben. Solches wurde auf derselben Ansuchen und Zwar die Ehefrau beiständlich Herrn Christian Vix ebenmäßigen Schuhmachers und Burgers hieeselbst (…) aus der Ursache, weil dieselbe ihrer Declaration nach in ihrer vor weiland herrn Notario Frantz Heinrich Dautel dem Vater auffgerichteten Eheberedung iht zusammengebracht Gut als unverändert und eine Ergäntzung des davon abgehenden stipulirt haben – So geschehen alhier Zu Straßburg in einer an der Rosbadergaß gelegenen Herrn Stamm dem Metzger zuständigen Behausung in Gegenwart der Ehefraun hernachbenambster leiblicher Mutter auf Montag den 20. Junii im Jahr 1785
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns in die Ehe gebrachtes Vermoegen, Sa. Silbers 13, Sa. Haussteuren Hälfte 12, des Ehemanns Vermoegen 25 lb
der Solchemnach wird auch der Ehegattin zugebrachtes gut verzeichnet, Sa. Hausraths 63, Sa. Silbers 7, Sa. goldenen Rings 6, Sa. baarschafft 100, Summa summarum 177 lb – Und wann diesen beigerechnet wird die ihr an denen Haussteuren zukommende übrige Hälfte ausmachend 12, der Ehegattin Mittel 189 lb

Jean Steinmetz meurt en 1812 en délaissant cinq enfants.

1812 (9.6.), Strasbourg 8 (3), Not. Roessel n° 701
Inventaire de la succession de Jean Steinmetz, cordonnier décédé le 27 décembre dernier – à la requête de 1. Marguerite Madeleine Taubert la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Dautel notaire à Strasbourg le 2 avril 1778, mère et tutrice légale de Frédérique âgée de 15 ans, 2. Marguerite Madeleine Steinmetz femme d’Abraham Oster cordonnier, 3. Jean Steinmetz cordonnier, 4. Marguerite Salomé Steinmetz, 5. Marie Sophie, 6. Caroline Steinmetz les trois majeures procréés avec la veuve – en présence de Georges Steinmetz négociant subrogé tuteur des mineurs

dans une maison rue du Maroquin n° 5
Inventaire des apports dressé par Übersaal notaire le 20 juin
Propriété d’une maison, Savoir une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5, d’un côté Hobrecht farinier, d’autre Georges Wurtz cordonnier aboutissant sur Schwing chandelier – acquis de Jean Georges Steinmetz, cordonnier son père, suivant acte passé à la Chambre des contrats de cette ville le 13 juin 1725 auquel dit vendeur cette maison avait été cédée par feu Mattern Westermann, cordonnier, à ladite Chambre le 20 août 1762 – rapporte de loyer le premier étage et le rez de chaussée occupé par la veuve 72 fr, une partie du second étage Heinrich 36 fr, Georges Müller cordonnier du reste du second étage 48 fr, total 156 fr de revenu en capital 3120 fr
communauté, mobilier 301 fr, souliers 80 fr, créances 60 fr maison 3120 fr, ensemble 3561 fr, passif 6035 fr
remploi de la veuve 592 fr
Enregistrement, acp 119 F° 186-v du 11.6.

Marguerite Madeleine Taubert meurt en 1816

1816 (27.3.), Strasbourg 8 (14), Not. Roessel n° 3092
Inventaire de la succession de Marguerite Madeleine Steinmetz née Taubert décédée le 25 février courant – à la requête de 1. Marguerite Madeleine Steinmetz femme d’Abraham Oster cordonnier, 2. Jean Steinmetz, cordonnier, 3. Marguerite Salomé Steinmetz, 4. Marie Sophie Steinmetz, 5. Caroline Steinmetz ces trois filles majeures, 6. dudit Sr Oster tuteur établi à Frédérique Steinmetz mineure passée 18 ans tous six héritiers de leur mère, en présence de Jean Jacques Müller peignier tuteur établi à Frédérique Steinmetz

dans une maison rue du Maroquin n° 5
meubles 170 fr, garde robe – habillée par ses filles, créances 2388 fr
Immeuble, la moitié d’une maison sise en cette ville rue du Maroquin n° 5, d’un côté le farinier Hobrecht et le cordonnier Wurtz, d’autre assembl sur le chandelier Schwing – acquis par feu son mari de Jean Georges Steinmetz cordonnier, à la Chambre des Contrats le 13 juin 1785, auquel elle avait été cédée par Mattern Westermann cordonnier suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 20 août 1762 – rapporte 150 fr. soit en capital 300 fr, la moitié 1500 fr, la veuve Moppert paye 60 fr, la veuve Sultz 36 fr et les cohéritiers 54 fr,
total de l’actif 2167 fr, passif 2973 fr
Réunion des deux successions paternelle et maternelle, actif mobilier 170 fr, créances 60 fr, maison 3000 fr, passif 5281 fr
enreg. manquant F° 4 du 29.3.

Fille des précédents, Marguerite Salomé Steinmetz femme du cordonnier Frédéric Auguste Brainer meurt sans enfant en 1823. Sa part de maison revient à ses sœurs

1823 (29.1.), Strasbourg 8 (35), Me Roessel n° 8888
Inventaire de partage de biens délaissés par Marguerite Salomé Steinmetz femme de Frédéric Auguste Brainer, cordonnier, décédée le 20 courant avec laquelle il s’est marié le 6 du présent mois sans contrat de mariage – à la requête de ses sœurs 1. Abraham Oster, cordonnier poursuivant les droits de Marguerite Madeleine Steinmetz, 2. Marie Sophie Steinmetz, 3. Caroline Steinmetz, 4. Frédérique Steinmetz épouse de Henri Stammler épinglier ces quatre sœurs germaine du défunt issues Jean Steinmetz, cordonnier, et de Marguerite Madeleine Taubert

Immeuble, un cinquième de la maison sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5 le entre farinier Hobrecht et le cordonnier Wurtz, aboutissant sur le chandelier Schwing – occupée par le famille Steinmetz, estimée 600 fr – acquis par le père de la défunte Jean Georges Steinmetz, cordonnier, par acte à la Chambre des Contrats le 13 juin 1785, cédée au vendeur par Mattern Westermann, cordonnier, à la Chambre des Contrats le 20 août 1762. Feu Jean Steinmetz et sa femme ont délaissé six enfants héritiers pour un 6° chacun, augmenté d’un 30° après le décès de Jean Steinmetz, Inventaire de la succession maternelle par M° Roessel le 27 mars 1816
communauté, mobilier 365 fr, numéraire 500 fr, ensemble 865 fr
propre, garde robe 79 fr, ensemble 679 fr, passif 125 fr
Enregistrement, acp 161 F° 68 du 31.1.

Seules héritières après la mort sans postérité de Jean et Marguerite Salomé Steinmetz, les sœurs Steinmetz vendent la maison au tamisier Chrétien Kreutzberger et à sa femme Marie Madeleine Diemer

1823 (26.5.), Strasbourg 8 (36), Me Roessel n° 9144
Marguerite Madeleine Steinmetz femme d’Abraham Oster, cordonnier, Marie Sophie et Caroline Steinmetz majeures Frédérique Steinmetz épouse de Henri Stammler, épinglier
à Chrétien Kreutzberger, tamissier, et Marie Madeleine Diemer
une maison avec cour, aisances et dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5 entre le farinier Hobrecht et le cordonnier Bierbaum, aboutissant sur le chandelier Schwing – acquis de Jean Georges Steinmetz, cordonnier, de Matern Westermann, cordonnier, et Marie Madeleine née Roederer par acte passé à la Chambre des Contrats le 20 août 1762, dans lequel il est dit que les vendeurs l’ont acquis le 29 mai 1721. Feu Jean Steinmetz, père des venderesses, l’a ensuite achetée dudit Steinmetz qui était son père par vente à la Chambre des Contrats le 13 juin 1785. L’immeuble recueilli dans la succession par les six enfants qui étaient les quatre venderesses, Jean et Marguerite Salomé, décédée femme de Frédéric Auguste Brainer cordonnier, par le décès de ces deux derniers sans postérité chacun des vendeurs est devenu propriétaire d’un quart suivant inventaire de la femme Brainer, dressé par le notaire instrumentaire le 29 janvier 1823 – moyennant 3175 francs
Enregistrement, acp 163 f° 43 du 28.5.

Originaire de Segedin en Hongrie (aujourd’hui Szeged), le tamisier Chrétien Krentzperger épouse en 1819 Marie Madeleine Diemer, fille de tamisier
1819 (26.12.), Strasbourg 4 (50), Not. Stoeber aîné n° 4862
Contrat de mariage – Chrétien Krentzperger, tamissier natif de Segedin en Hongrie domicilié à Strasbourg, fils majeur de feu Engelbert Krentzperger, tamisier, et de feu Anne Fann
Marie Madeleine Diemer, fille majeure de Frédéric Thiébault Diemer, tamisier, et d’Anne Marie Trienbach
Enregistrement, acp 145 F° 155-v du 5.1. – régime de communauté d’acquets

Chrétien Krentzberger meurt en 1824 en délaissant deux enfants

1824 (8.6.), Strasbourg 8 (38), Me G. Grimmer n° 77
Inventaire de la succession de Chrétien Krentzberger, tamissier décédé le 9 février dernier – à la requête de Marie Madeleine Diemer, la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Stoeber notaire le 26 décembre 1819, mère et tutrice légale de Chrétien âgé de 3 ans et demi et de Charles âgé de 2 ans – en présence de Jean Obrecht, boulanger, tuteur subrogé de la mineure – dressé rue du Maroquin n° 5
Immeuble. une maison avec toutes ses aisances & dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5 entre le farinier Hobrecht & le cordonnier Bierbaum, derrière le chandelier Schwing – acquis par acte reçu Roessel notaire le 26 mai 1823, estimée 3175 fr
communauté, meubles et marchandises 1256 fr ; passif 4055 fr total général de l’actif 4540 fr (droits de la veuve 2746 fr, compris dans le passif) garde robe 108 fr
Enregistrement, acp 168 F° 143-v du 18.6.

Sa veuve se remarie en 1825 avec le tamisier Jean Gœhner
1825 (31.3.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 510
Contrat de mariage – Jean Goehner, garçon majeur tamissier, fils de Martin Goehner, tamissier, et de Marie Agnèse Schweyer à Reitlingen près Stouttgard dans la royaume de Würtemberg
Marie Madeleine Diemer veuve de Chrétien Krentzberger, tamissier
Enregistrement, acp 172 F° 143-v du 2.4. – communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Gœhner acquiert en 1835 la maison voisine (n° 6). Il hypothèque les deux maisons au profit des héritiers Labiffe

1845 (30.5.), Strasbourg 12 (166), M° Noetinger n° 17.776
30 Mai 1845. Obligation – Sont comparus le Sr Jean Goehner, tanmiser et Madelaine Diemer, sa femme, de lui dument autorisée, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels déclarent par ces présentes devoir bien et légitimement pour dette nouvelle
à Mr Charles Louis Labiffe, fourrier au 34° régiment domicilié à Strasbourg, et à Mme Louise Rose Catherine Labiffe épouse de M. Adolphe Charles Croiset, lieutenant au même régiment domicilié à Paris, tous stipulant et acceptant par Mr Ferdinand Larivière licencié en droit et clerc de notaire demeurant à Strasbourg ici présent, la somme principale de 1000 francs
hypothèque, 1. Une maison petite cour et dépendances, sise à Strasbourg rue du Maroquin N° 6, entre les débiteurs, MM Holtzapfel et Diemer,
2. une maison, cour et dépendances sise en ladite ville, même rue N° 5 entre la maison qui précède et M Ernst. Les conjoints Goehner déclarent, sous les peines du stellionat à eux expliquées par le notaire et qu’ils ont dit bien comprendre, que lesdits immeubles sont francs et quittes de tous privilèges et hypothèques, sauf celles existant au profit de M. Nicolas de Bockenheim, chirurgien major en retraite à Strasbourg pour sûreté d’une somme de 17.050 francs en vertu d’une obligation passée devant M° Noetinger notaire soussigné le 17 avril 18 et autres actes et celle existant au profit des héritiers Labiffe eux-mêmes pour sûrté d’une somme de 1400 francs en vertu d’une obligation reçue par ledit M° Noetinger le 12 septembre 1835.

Une créancière fait saisir les immeubles qui appartiennent à Jean Gœhner et à sa femme Marie Madeleine Diemer. Lors de l’adjudication, la maison rue du Maroquin a été retirée des immeubles à vendre.

1850 (16.3.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 500 (2725) n° 90, Tribunal Civil de Première Instance
République française, au nom du peuple français le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du bas Rhin seant en cette ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication ci après. Cahier des charges. M° Theiss avoué exerçant au tribunal civil séant à Strasbourg, chargé d’occuper pour Dame Armande Augustin veuve de Monsieur François Louis Reau en son vivant Directeur des lits militaires demeurant à Strasbourg elle domiciliée en ladite ville déclare que ladite Dame Reau est créancière du Sieur Jean Gehner, tamissier, et de Dame Madeleine Diemer son épouse demeurant également à Strasbourg d’une somme principale de 5000 francs des intérêts échus et des frais suivant obligation reçue par M° Noetinger et son collègue notaires à la résidence de Strasbourg en date du 21 septembre 1846 enregistrée. Qu’en conséquence elle a fait faire un commandement de payer ladite somme principale, les intérêts et frais audit sieur Jean Goehner et dame Madeleine Diemer sa femme débiteurs par exploit signifié par l’huissier Müller résidant à Strasbourg en date du 25 mai 1848 enregistré le lendemain. Que ce commandement étant resté sans effet il a été procédé à la saisie des immeubles ci après désignés par procès verbal dressé par ledit huissier en date du 12 août 1848 (…)
Qu’ayant présenté ledit procès de saisie et l’acte de dénonciation au bureau des hypothèques, le conservateur des hypothèques refusa d’en faire la transcription attendu l’existence de deux saisies antérieures transcrites l’une à la requête de dame Marguerite Spitz veuve de Monsieur Joseph Noel en son vivant Directeur de l’école de médecine de Strasbourg elle domiciliée en ladite ville en date du 4 novembre 1847 volume 61 numéro 61, l’autre à la requête de Dame Jeanne Marguerite Emilie Tremoulet veuve de Monsieur Nicolas de Bockenheim en son vivant chirurgien major en retraité demeurant à Strasbourg, elle également domiciliée en cette ville en date du 30 novembre 1847 volume 62 numéro 17, lesdites saisies frappant la première sur les immeubles situés à Schiltigheim la seconde sur la maison sise à Strasbourg
Qu’ayant intenté une action tant contre les époux Goehner débiteurs saisis que contre les créanciers inscrits sur les dits immeubles en radiation des registres des hypothèques des deux saisies ci-dessus mentionnées cette radiation fut ordonnée par Jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg en date du 18 décembre 1848, cette radiation ayant été opérée le procès verbal de saisie en date du 12 août 1848 et l’autre de dénonciation du 16 du même mois furent transcrits au bureau des hypothèques de Strasbourg sous la date du 17 juin 1849 volume 65 numéro 58 et 59

Désignation des Immeubles saisis. 1° une maison sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5 petite cour, appartenances et dépendances d’un côté Messieurs Holtzapffel Et Diemer de l’autre Monsieur Ernst cette maison etoit autrefois divisés en deux
2° une maison à Rez de chaussée surmonté d’un étage avec cour grange hangards bucher une étable à vaches écurie jardin aisances et dépendances le tout situé à Schiltigheim Rue dite Adelshoffengasse portant le numéro 8 section D numéro 15 entre Jean Michel et un chemin communal devant les parties ladite rue et en partie Philippe Kuhn et par derrière la pièce de terre ci après désignée
3° section D N° 565 environ 56 ares 73 ca de terre (…)
mise à prix le premier lot 2000 francs, le second lot 500 francs, le troisième lot 400 francs
(f° 135-v) Remise d’adjudication, L’an 1849 le 30 mars
(f° 136) Fixation d’adjudication, L’an 1849 le 16 novembre
(f° 136-v) Remise d’adjudication, L’an 1849 le 21 décembre (…)M° Lederlin avoué constitué par les parties saisies a conclu à ce qu’il plût au tribunal remettre à soixante jours l’adjudication des immeubles
(f° 17) Adjudication, L’an 1850 le premier février. (…) prodéder à l’adjudication des immeubles saisis et formant les deuxième et troisième lots du cahier des charges
à M° Lederlin pour 9200 francs
Déclaration de command. au nom du sieur Jacques Strauss négociant domicilié à Strasbourg

Marie Madeleine Diemer meurt en 1869 à Schiltigheim, femme du fabricant de jouets Jean Goehner, en délaissant quatre enfants du veuf
1869 (13.7.), M° Auguste Weiss
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Goehner, fabricant de jouets d’enfants à Schiltigheim, et Marie Madeleine Diemer sa femme, et de la succession de cette dernière décédée le 29 mars 1869, dressé à la requête 1) du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Grimmer Nre le 31 mars 1828, 2) Madeleine Goehner, célibataire à Schiltigheim, 3) Adolphe Goehner, fabricant de jouets d’enfants à Schiltigheim, 4) Louise Goehner, épouse de Frédéric Scharp, serrurier, 5) le mandataire de Guillaume Goehner, fabricant de jouets d’enfants à la Ziegelau
acp 585 (3 Q 30 300) f° 38-v du 14.7. – Communauté, argent 25, mobilier 4043, garde robe 18
suite f° 61 du 23.7. (vacation du 21 juillet) – créances 59 francs

Suivant jugement rendu par la cour d’appel de Colmar valant pour acte de vente, la maison qui appartenait à Jean Goehner et à Madeleine Diemer revient à Chrétien Trescher, appareilleur à l’Œuvre Notre Dame, et à sa femme Caroline Schemm

1849 (1.6.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 493 (2719) n° 72, Cour d’appel de Colmar
La Cour d’appel de Colmar a rendu l’arrêt suivant, entre le sieur Jean Goehner, tamisier demeurant à Strasbourg et Dame Madeleine Diemer, sa femme de lui autorisée, appelans comparant par M° Oberlend leur avoué plaidant M° Fuchs avocat d’une part
Et le sieur Chrétien Trescher appareilleur à l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg demeurant et domicilié en cette dernière ville et Dame Caroline Schemm, sa femme, de lui autorisée, intimés comparans par M° Thierry leur avoué plaidant M° Koch avocat d’autre part
M° Oberlen a conclu à ce qu’il plût à la Cour donner acte aux appelans de ce que par la production au procès verbal d’enquête du 21 avril 1849 il a été satisfait à l’arrêt interlocutoire du 26 mars précédent, ce fait et statuant sur l’appel des jugements rendu entre les parties au tribunal civil de Strasbourg le 23 février et 19 mai 1848 mettra l’appellation et ce dont cet appel au néant du mandant faute par les intimés d’avoir satisfait à la sommation à eux signifiée le 21 janvier 1848 et d’avoir signé devant le notaire à eux désigné le contrat d’acquisition d’une maison avec cour, droits et appartenances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 5 et 6 tenant d’un côté à Charles Ernst de l’autre à la veuve Holtzapffel et à Thérèse Diemer par devant à la rue du maroquin et par derrière à une maison de l’Œuvre Notre Dame et le sieur Schwing moyennant le prix de 24.200 productif d’intérêts à compter du 25 décembre 1847 à payer aux créanciers des appelants désignés au jugement dont cet appel si non d’après un ordre ouvert au greffe du tribunal civil si mieux n’aiment les intimés déposer leur prix à la caisse de dépôts et consignations dire que l’arrêt intervenu tiendra lieu de ladite vente, condamne les intimés en 10.000 francs de dommages intérêts et aux dépens des deux instances. Ordonne la restitution de l’amende consignée, Ordonne enfin la distraction des dépens au profit de M° Oberlend qui affirme avoir fait la majeure partie des avances.
M° Thierry a conclu a ce qu’il plût à la cour donner acte aux intimés de ce que en ce qui les concerne il a été satisfait à l’arrêt interlocutoire le 26 mars dernier, mais de ce qu’il n’y a pas été satisfait de la part des appelants, Ce faisant sans s’arrêter au reproche contre le premier témoin de la contre enquête lequel est déclaré mal formulé dire que la déposition de ce témoin sera lue, statuant sur l’appel du jugement rendu entre les parties au tribunal civil de Strasbourg le 23 février & 10 mai 1848 mettre l’appellation au néant il condamne les appelans à l’amence et aux dépens y compris ceux réservés ordonner que ce dont cet appel sortira son plein et entier effet
Faits. Les appelans prétendent que sous la date du 13 janvier 1848 ils ont vendu aux intimés la maison désignée aux conclusions ci-dessus transcrites pour un prix de 24.200 francs payables comptant lors de la passation du contrat notarié qui devait être fait dans la huitaines avec les intérêts à partir du 25 décembre 1847 jour à dater duquel les intimés devaient de leur côté toucher les loyers de ladite maison.
Sur ladite somme de 24.200 francs les acquéreurs avaient été délégués à payer 16.900 francs à quatre créanciers des vendeurs, savoir 7500 francs à Madame de Bockenheim, 2400 francs aux enfants Labiffe, 5000 francs à Madame veuve Réau et 2000 francs à Charles Friedel. (…)
(f° 112) Par ces motifs, la cour donne acte aux appelans de ce que par la production du procès verbal d’enquête du 21 avril 1849 il a été satisfait à l’arrêt interlocutoire du 26 mars précédent. Ce fait et statuant sur l’appel *is des jugemens rendus contre les parties au tribunal civil de Strasbourg met l’appelation et ce dont cet appel au néant *dant faute par les intimés d’avoir satisfait à la sommation à eux signifiée le 21 janvier 1848 et d’avoir signé devant le notaire à eux désigné le contrat d’acquisition de la maison dont s’agit moyennant le prix principal de 24.200 francs productif d’intérêts aà compter du 25 décembre 1847 à payer aux créanciers des appelans indiqués au jugement dont appel sinon d’après un ordre à ouvrir au greffe de Strasbourg si mieux n’aiment les intimés à déposer le prix à la caisse des dépôts et consignations laquelle option ils seront tenus de déclarer dans le mois de la prononciation du présent arrêt faute de quoi faire ils seront de plein droit échus de ladite option
ordonne que le présent arret tiendra lieu de ladite vente condamne les intimés pour tous les dommages interêts à payer les frais de la dernière poursuite en expropriation forcée intentée contre les conjoints Goehner à la diligence de la Dame Réau.
Condamne les intimés en tous dépens tant de première instance que d’appel dont la distraction est ordonnée au profit d M° Oberlend avoué qui affirme en avoir fait les avances
Ordonne la restitution de l’amende consignée. Ainsi fait et jugé et prononcé à l’audience publique de la cour d’appel séant à Colmar troisième chambre ou chambre des appels de police correctionnelle jugeant au civil le 2 mai 1849.

Actes de notoriété appuyant la propriété de la maison

1855 (7.5.), M° Noetinger
Notoriété constatant que la maison rue du Maroquin n° 5 appartient à Marie Madeleine Diemer veuve en premières noces de Chrétien Krentzberger, tamissier à Strasbourg et épouse en 2° noces de Jean Goehner, tamissier à Strasbourg, savoir de moitié comme commune en biens avec feu son premier mari et de l’autre moitié comme héritière de Charles Auguste Krentzberger décédé le premier décembre 1829 et de Frédéric Chrétien décédé le 28 mars 1829 ces enfants issus du dit mariage
acp 439 (3 Q 30 154) f° 79-v du 9.5.

1855 (7.5.), M° Noetinger
Notoriété constatant que la maison rue du Maroquin n° 5 et 6 appartient en toute propriété à Caroline Schemm veuve de Chrétien Trescher vivant appariteur à l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg, savoir ½ comme commune en biens avec feu son mari et ½ comme donataire en toute propriété de la succession de son mari en vertu de son contrat de mariage reçu Arbogast Nre le 15 9.bre 1847. (succession déclarée le 14 avril 1855)
acp 439 (3 Q 30 154) f° 79-v du 9.5.

Caroline Schemm, veuve de Monsieur Trescher, vend la maison et la voisine à l’Œuvre Notre Dame pour dégager les abords de la cathédrale

1855 (2.6.), M° Noetinger
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 608 (2265) n° 67 le 14 juin 1855
a comparu madame Caroline Schemm propriétaire demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve en premières noces de Monsieur François Michel Trescher vivant plâtrier et en secondes noces de Monsieur Chrétien Trescher en son vivant appareilleur aux ateliers de l’Œuvre Notre Dame de ladite ville, laquelle (a vendu)
à l’Œuvre Notre Dame pour laquelle stipule et accepte Monsieur Charles Coulaux, Maire de la ville de Strasbourg et administrateur de l’Œuvre Notre Dame demeurant en ladite ville ci present, spécialement autorisé à l’effet des présentes suivant arrêté de Monsieur le préfet du département du bas Rhin pris en Conseil de préfecture le 14 avril 1855 (…)
Désignation de l’immeuble. Une maison d’habitation avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg Rue du Maroquin n° 5 et 6, par devant la Rue et par derrière en partie sur l’Œuvre Notre Dame et en partie sur la propriété des héritiers Schwing, d’un côté la maison Ernst de l’autre la maison Diemer et Holtzapffel, figuré sous les lettres ABCDEF sur un plan levé par Monsieur Klotz architecte de l’Œuvre Notre Dame le 5 janvier 1855 sur une feuille de papier timbré à l’extraordinaire (…) de cette vente ne font pas partie les fourneaux et leurs tuyaux et les pots économiques.
Etablissement de la propriété. Cette Maison qui dans l’origine en faisait deux dépend de la communauté réduite aux acquêts partageable par moitié, qui a exité entre le sieur Chrétien Trescher appareilleur dans les atelier de l’Œuvre Notre Dame à Strasbourg et dame Caroline Schemm, conjoints en ladite ville, aux termes de leur contrat de mariage reçu par M° Arbogast notaire à Strasbourg le 15 novembre 1845, pour avoir été acquise de Jean Goehner et Marie Madeleine Diemer sa femme demeurant à Strasbourg aux termes d’un arrêt de la cour d’appel de Colmar en date du février mai 1849 informatif d’un jugement rendu au tribunal civil de Strasbourg le 10 mai 1848. L’arrêt précité ayant ordonné qu’il tiendroit lieu de vente a été transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le premier juin 1849 volume 493 n° 72 avec inscription d’office au volume 541 numéro 109 pour sûreté du prix de vente. Le prix de cette transmission fixé par l’arrêt précité à 24.200 francs a donné lieu à un règlement de compte (…) Monsieur Charles Trecher étant décédé à Strasbourg le 16 octobre 1854 sans descendant ni ascedant ainsi que le constate, à défaut d’inventaire dressé après son décès, un acte de notoriété reçu par M° Noetinger soussigné qui en a la minute et son collègue le 7 mai 1855, la dame veuve Trescher reunit à elle seule la propriété de ladite maison en sa double qualité de commune en biens avec le défunt son mari et donation en pleine propriété à celui-ci aux termes du contrat de mariage susvisé. Les époux Gehner étaient propriétaires du dit immeuble maison n° 6, de la partie portant le n° 6 pour l’avoir acquis de Jean André Bierbaum candidat en théologie (…)
Maison Numéro 5. de la partie portant le numéro 5 pour avoir été acquise par la Dame Goehner née Diemer et par le sieur Chrétien Krentzberger son premier mari défunt de dame Marguerite Madeleine Steinmetz femme d’Abraham Oster cordonnier, demoiselle Marie Sophie Steinmetz, Demoiselle Caroline Steinmetz sans état et dame Frédérique Steinmetz femme de Henri Stammler épinglier, tous demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente reçu par M° Roessel alors notaire à Strasbourg le 26 mai1823 moyennant le prix de 3175 francs (…) Le sieur Chrétien Krentzberger est décédé à Strasbourg le 9 février 1824 délaisissant pour des seuls héritiers chacun pour moitié Frédéric Chrétien et Charles Auguste Krentzberger ses deux enfants nés de cette union avec Mad° Marie Madeleine Diemer sa veuve ainsi que cela résulté de l’intitulé de l’inventaire dressé de sa succession par M° Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 8 juin 1824. Charles Auguste Krentzberger est décédé en minoroté le premier décembre 1825 délaissant pour seuls et uniques héritiers sa mère née Diemer pour un quart et Frédéric Chrétien Krentzberger son frere germain pour les trois autres quarts. Ce dernier étant aussi décédé en minorité à Strasbourg le 28 mars 1839 a délaissé pour habiles à lui succéder A. sa mère pour un quart, B. Frédéric Guillaume Goehner tamisier demeurant à Strasbourg, Marie Goehner, Gustave Adolphe Goehner et Emilie Louise Goehner les quatre frères et sœurs utérins nés de l’union qui a existé entre ladite Marie Madeleine Diemer, veuve Krentzberger et le sieur Jean Goehner tamisier demeurant à Strasbourg son second mari, mais par une déclaration faite au greffe du tribunal civil séant à Strasbourg le 24 janvier 1848 la première par le sieur Goehner père mandataire de son fils Frédéric Guillaume Goehner et la seconde par les conjoints Goehner-Diemer au nom et comme administrateurs des biens et ed la fortune de leurs autres trois enfants ci-dessus dénommés encore mineurs et à ce spécialement autoriszs suivant délibération du conseil de famille desdits mineurs (…) il a été renoncé purement et simplement à la succession du dit sieur Frédéric Chrétien Krentzberger. La succession de celui-ci, conformément aux articles 753 et 754 du code Napoléon, est conséquemment avenue à 1° Marie Madeleine Diemer sa mère pour une moitié en toute propriété et pour l’usufruit du tiers de l’autre moitié 2° et aux parens de la ligne paternelle pour l’autre moitié soit deux tiers en toute propriété et un tiers en nue-propriété. Et attendu qu’il n’existe aucun héritier dans cette ligne la part à elle afférente est dévolue intégralement à la ligne maternelle conformément à l’article 755 du même code. Cette maison appartient donc en toute propriété à la dénommée Marie Marie Anne Diemer veuve Krentzberger épouse Goehner pour moitié en sa qualité de commune en biens avec le défunt Krentzberger aux termes de son contrat de mariage reçu par M° Stoeber notaire à Strasbourg le 26 décembre 1819 et l’autre moitié en sa qualité de seule et unique héritière de Frédéric Chrétien Krentzberger et Charles Auguste Krentzberger ses enfants nés de son union avec ledit sieur Krentzberger, Ainsi que le tout ci-dessus resulte d’un acte de notoriété reçu par M° Noetinger qui en a la minute et son collegue le 7 mai 1855. Elle a été acquise par Jean Georges Steinmetz, cordonnier à Strasbourg, de Materne Westermann Cordonnier et de sa femme Marie Madeleine Roederer suivant acte passé à la cidevant Chambre des Contrats de cette ville le 20 août 1862. Cet acquéreur étant décédé, l’immeuble a été recueilli dans sa succession par les six enfants quil a délaissés et qui étaient Marguerite Madeleine Steinmetz femme Oster et ses trois sœurs dénommées plus haut, Jean Steinmetz et Marguerite Salomé Steinmetz décédée femme de Frédéric Auguste Brainer Cordonnier demeurant à Strasbourg. Par le décès de ces deux derniers arrivé sans postérité, chacun des vendeurs prédénommés est devenu propriétaire d’un quart ainsi qu’on peut le voir dans l’inventaire dressé de la succession de la femme Brainer par M° Roessel notaire à Strasbourg le 29 janvier 1823.
Charges, clauses et conditions 2° D’entretenir pour le temps qui reste à courir le bail de partie de ladite &proé² consenti par défunt le Sieur Trescher en faveur de Jacques Sütter, tamisier demeurant à Strasbourg suivant bail sous seing privé en date à Strasbourg du premier mai 1853, enregistré le 16 décembre 1853 folio 8 – Prix, 32.000 francs
Copie de l’annexe – Nous Prefet du Bas Rhin séant en conseil de préfecture, Par les délibérations de la commission municipale de Strasbourg en date du 13 novembre 1854 tendant à ce que la commune soit autorisée à acquérir une maison appartenant au sieur Chrétien Trescher et consors. Vu la promesse de vente souscrite le 12 octobre dernier par le sieur Trescher, Vu le procès verbal d’expertise dressé le 5 janvier 1855 par le sieur Klotz architecte désigné à cet effet par le Maire, Celui de l’enquête a laquelle il a été procédé le 28 décembre 1854 par le sieur Traut chargé de cette misson par nous, L’avis du commissaire enquêteur, Le plan de l’immeuble à acquérir, la loi di 18 juillet 1837, Le décret du 25 mars 1852. considérant que l’acquisition proposée a pour but de dégager sur un point les abords de la cathédrale, mesure archand depuis longitemps désirée, qu’il en résultera aussi pour la voirie et une place publique des améliorations importantes en raison desquelles la ville s’engage à concourir à la dépense, que du reste l’œuvre est en position de faire la dépense nécessaire. L’avis du Conseil de Préfecture entendu, Arrêtons
Article premier Le maire au nom de l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg est autorisé à acquérir du sieur Chrétien Trescher et de Caroline Schemm veuve Trescher moyennant le prix de 32.000 francs une maison sise à Strasbourg rue du Maroquin numéro 5 et 6 pour servir au dégagement de la cathédrale et le concours de la ville sera fixé par décision spéciale. ll sera passé acte authentique de cette acquisition devant le sieur (-)
acp 440 (3 Q 30 155) f° 60 du 5.6.

L’Œuvre Notre Dame vend les matériaux provenant de la démolition du 5, rue du Maroquin

1856 (26. 7.br), Maire
Procès verbal d’adjudication des matériaux provenant de la démolition des propriétés de l’Œuvre Notre Dame sises rue du Maroquin N° 4, 5, 6, 7 et 8 à divers moyennant 4390 francs, le 26 septembre, approuvé le 1. 8.br
acp 453 (3 Q 30 168) f° 89-v du 4. 8.br



10, rue Sainte-Hélène


Rue Sainte-Hélène n° 10 – IV 294 (Blondel), N 822 puis section parcelle (cadastre)

Reconstruite en 1783 par le menuisier Jean Henri Buggelé, maître maçon Michel Gruber
Transformation du rez-de-chaussée en 1986 par Pierre Hill, architecte Hugues Chalumeau


Vue en avril 2013. Le bandeau au-dessus du rez-de-chaussée est en pierre, celui au-dessus de l’étage en bois
Fenêtres des étages à appuis galbés (juin 2013)

Le tailleur Melchior Karg règle en 1587 (Livre des communaux) un cens pour une marche devant la maison qui revient ensuite à son gendre par alliance Christophe Heusser, sergent puis employé de l’accise. Les propriétaires suivants sont tonneliers (Georges Ettel puis Jean Gaspard Ettel, 1614-1660), tisserands (Jean Ernst, Jean Thiébaut Kœbelé, 1660-1673) ou tailleur (Frédéric Kammüller, 1691-1720). La maison appartient un temps à l’orfèvre Jean Georges Finx qui habite rue des Hallebardes. Ses héritiers la vendent en 1737 au menuisier originaire de Brême Jean Henri Buggelé. A la mort de sa veuve en 1783, la maison comprend un atelier de menuiserie, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, une cave solivée et un puits. Son fils Jean Henri Buggelé en hérite et charge le maître maçon Michel Gruber de reconstruire la façade et de réaménager l’intérieur. Le linteau de l’ancienne porte d’entrée porte l’inscription 17 IHB 83 dont le I corrige un B resté bien visible. Chaque côté de la maison comprend un chaînage. Un bandeau sépare le rez-de-chaussée du premier étage. Les fenêtres des étages ont des appuis galbés, tant au premier étage en maçonnerie qu’au deuxième étage en pan de bois. Les héritiers conservent la maison jusqu’en 1878.


Linteau au-dessus de l’ancienne porte d’entrée
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 149 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie, deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (f) : deux fenêtres, porte d’entrée puis trois fenêtres, six fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour B représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière 3-6 dont la partie orientale (4-6) avance légèrement dans la cour. Les murs latéraux (2-3) et (1-6) sont ceux des propriétés voisines.
La maison porte d’abord le n° 3 (1784-1857) puis le n° 10.


Cour B
Nouveaux cabinets d’aisance (1904, dossier de la Police du Bâtiment

Le serrurier Jules Walther fait remplacer en 1904 les deux anciens cabinets de toilette par de nouveaux dans le bâtiment arrière. Les bâtiments sont légèrement endommagés par les bombardements aériens des 11 août et 29 septembre 1944. Pierre Hill achète en 1978 la maison qu’il fait réhabiliter en 1986 par l’architecte Hugues Chalumeau. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont agrandies en porte-fenêtres, la porte d’entrée est déplacée sur la droite. Les travaux sont terminés en 1990.


Rez-de-chaussée avant et après travaux (1986, architecte Hugues Chalumeau, dossier de la Police du Bâtiment
Rue Sainte-Hélène en juillet 2011. Le numéro 10 est celui qui suit la maison d’angle à crépi bleu

avril 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Michel Karg, tailleur, et (1582) Barbe Gloner, d’abord femme (1560) de Jean Hess puis (1572) du barbier Abel Reiff – luthériens
h Christophe Heusser, sergent, et (1601) Anne Reiff d’abord (1597) femme du menuisier Jérémie Fingerlin – luthériens
1614 v Georges Ettel, tonnelier, et (1597) Marie Finster puis (1614) Elisabeth Gasser, veuve du soldat Etienne Knechtle – luthériens
1634* h Jean Gaspard Ettel, tonnelier, et (1626) Agnès Rauscher – luthériens
1660* h Jean Ernst, tisserand, et (1656) Marie Ettel – luthériens
1667 v Jean Thiébaut Kœbelé, tisserand, et (1663) Susanne Pfaff puis (1671) Marguerite Rauch – luthériens
1673 v Simon Heuslin, artiste peintre, et (v. 1670) Agnès Elisabeth Hopff – luthériens
1677 v Jean Louis Orth, greffier à Brumath, et (1637) Anne Grabenstaden puis Marthe Widt – luthériens
1686 v Nicolas Pfeil, fondeur, et (v 1665) Marguerite Haberbusch – catholiques
1691 v Frédéric Kammüller, tailleur, et (1680) Madeleine Weiss – luthériens
1720 v Jean Georges Finx, orfèvre, et (1694) Marie Elisabeth Simon puis (1707) Marie Salomé Eberhard – luthériens
1737 v Jean Henri Buggelé, menuisier, et (1729) Anne Barbe Rœhrer – luthériens
1783 h Jean Henri Buggelé, menuisier, et (1771) Anne Marie Schneller – luthériens
1836 h Charles Henri Birckel, tourneur, et (1807) Anne Marie Dorothée Buggelé
1878 v Georges Metzger, tailleur, et (1843) Caroline Redslob (jouissance viagère)
Caroline, Emilie et Emma Metzger (nue-propriété)
1904* v Jules (Henri) Walther, serrurier, et (1888) (Emilie) Lydie Dannwolf

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 445 livres en 1715, 475 livres en 1727, 400 livres en 1768 et 375 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) IV 294, Jean Henri Bürckel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bouguelin, 5 toises, 5 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 822, Bugele, Jean Henri hér. – maison, sol – 1,85 are / Birckel Philippe Henri, tourneur

Locations

1789, François-Xavier Richter, maître de chapelle, et Marie Josèphe Motz puis (1779) Catherine Wagner
1810, Marie Elisabeth Greiner

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 161
Le tailleur Melchior Karg règle 1 sol 6 deniers pour sa maison, à savoir une marche (5 pieds 3 pouces de long en saillie de 17 pouces)

(Anderseits Saÿffengaeßlins Wider hienumb Sanct Barbarä Zu.)
Melchior Karg der Schneider hatt vor seinem hauß ij steinerin Tritt Stafflen v schu iij Zoll lang, vnd xvij Zoll herauß, Bessert für das Niessen, j ß vj d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon Gruber demande au nom du menuisier Jean Henri Buggelé l’autorisation de faire une nouvelle façade à sa maison rue Sainte-Hélène

(f° 276) Dienstags den 13. Maji 1783. Joh: Heinrich Buchel schreiner – Idem [Mr Gruber, der Maurer,] nôe Johann Heinrich Buchel, des Schreiner Meisters, bittet zu erlauben an deßen behausung in der St Helenæ Gaß gelegen eine neue façade machen zu laßen. Erkannt Willfahrt

Préposés aux feux

1783, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91) p. 580
Le maître maçon Gruber expose le 11 novembre 1783 les travaux qu’il va faire chez le menuisier Buggelé rue Sainte-Hélène, à savoir aménager au premier étage deux cuisines contiguës pourvues d’un fourneau et d’une cheminée et à côté de la première cuisine un poêle chauffé depuis la cuisine

Dienstag den 11. Novembris 1783. Meister Buchel der schreiner will in seiner in der Helenengaß gelegene behaußung in erstenstock Zweÿ kuchen neben einander mit herd und Camin schoß wohl versehen machen, beede Rohr abgesondert von allem holtz entfernt mitten durch das gebäud auf führen neben der ersten Kuche eine stube in welche aus der Kuch eingefeurt wird. Erkannt Willfahrt. Mstr. Gruber.

Description de la maison

  • 1715 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une entrée, plusieurs chambres, une cave sous solives, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 850 florins
  • 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, cuisines, vestibule, écurie des logements militaires, cave sous solives, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 950 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de menuiserie, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est sous solives, le tout estimé avec le puits, la cour, autres appartenances et dépendances à la somme de 750 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue Ste Hélène

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Bugeli
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois bon état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 234 case 4

Birckel Philippe Henri tourneur à Strasbourg

N 822, maison, sol, R. Ste Hélène 3
Contenance : 1,85
Revenu total : 140,96 (140 et 0,96)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 41 / 33
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 981 case 2

Birckel Philippe Henry Tourneur
1879 Metzger, Caroline, Emilie & Emma, Näherinnen
1907 (1601) Walther Julius, Schlossermeister und Ehefrau Lydie geb. Dannwolf in Gtg.
(ancien f° 729)

N 822, maison, sol, Rue Ste Hélène 10
Contenance : 1,85
Revenu total : 140,96 (140 et 0,96)
Folio de provenance : (234)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 41
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 32 page 370 case 4

Parcelle, section 59, n° 79 – autrefois N 822
Canton : St Helenengasse Hs N° 10
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 1,83
Revenu : 1000 – 1200 – 1850
Remarques

(Propriétaire), compte 3657
>Walther Julius u. Ehefr.
(4203)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 104 Rue de Ste Helène p. 181

3
Pr. – Bugel, J. Henri, menuisier – Charp.
loc. – Richter, Georg. Jacq., cordonnier – Cordonniers
loc. – Ehrmann, J. Phil., Md. – Manant
loc. – Darondeau, François, Rotisseur
loc. – de Zerpa*, anc. Cpt. dans le Régt. de Salis Grisons – Privil.
loc. – Klein perruqier – Manant
loc. – Bochard, J. Louis, chés M. lacombe – Privilég.
loc. – Berard, Marie, Bourgeoise

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Helenengasse (Seite 59)

(Haus Nr.) 10
Stüber, Schuhmacherm. 02
Keller, Privatlehrer. 0
Lipp, Vergolder. 0
Moormann, Küfer. 1
Nidschelm, Wwe. Obsth. 1
Bellert, Schiffer. 2
Bittler, Pensionärin. 2
Schehrer, Sodawasserg. 3
Müller, Schriftsetzer. H 0
Klibenstein, Metzger. H 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 739 W 244)

10, rue Sainte-Hélène (1895-1991)

Le serrurier Jules Walther, demeurant 21, Grande rue de la Course, fait remplacer en 1904 les deux anciens cabinets de toilette par de nouveaux dans le bâtiment arrière. Le relieur Adolphe Uhrig fait poser une enseigne en 1907, le fabricant de maroquinerie Charles Gœtz en 1926. Le bâtiment est légèrement endommagé par les bombardements aériens des 11 août et 29 septembre 1944. L’Electricité Guy y a une enseigne en 1975. Le docteur ès sciences économiques Pierre Hill achète la maison en 1978 sur les instances du service municipal des Affaires Immobilières. Il fait réhabiliter le bâtiment en 1986 par l’architecte Hugues Chalumeau : les fenêtres du rez-de-chaussée sont agrandies en porte-fenêtres, la porte d’entrée restaurée est déplacée sur la droite. Les travaux sont terminés en 1990. Le magasin d’appareils auditifs Langer occupe le rez-de-chaussée de 1989 à 1991.

Sommaire
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les cinq volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique au rez-de-chaussée – Travaux terminés, juillet 1895
  • 1896 (avril) – Le maire notifie la veuve Metzger (domiciliée sur place) de faire ravaler la façade – La façade a été repeinte à l’huile, octobre 1896
  • 1897 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Metzger l’autorisation de faire une prise pour 10 becs – Autorisation
  • 1904 – Le propriétaire Jules Walther (21, Grande rue de la Course) demande l’autorisation d’aménager deux cabinets de toilette. Les cabinets sont terminés mais l’ancienne fosse n’est pas comblée – Plan (les anciens cabinets se trouvent à gauche du bâtiment arrière, les nouveaux à droite) – Le maire envoie un courrier, le propriétaire demande un mois de délai. La fosse est comblée, juillet 1904.
  • 1907 – Le relieur Adolphe Uhrig, demeurant 1, rue des Fribourgeois, demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1912 (juillet) – Le maire notifie le serrurier Jules Walter (demeurant 21, Grande rue de la Course) de faire ravaler la façade – Le maire accorde un an de délai
    1913 – Le propriétaire demande un nouveau délai à cause du nouveau bâtiment que font construire les Magasins modernes (Kaufhaus Modern). Travaux terminés, décembre 1913
  • 1913 – Le locataire Eugène Rittner se plaint de l’humidité. La Commission des logements visite les lieux et fait des observations en trois points (le logement Mühl au premier étage ne doit être habité que par deux adultes et deux enfants au lieu de cinq enfants)
  • 1916 – La Commission des logements militaires fait un rapport de visite en cinq points. Elle constate notamment que la cuisine au rez-de-chaussée ne correspond pas aux prescriptions. Le propriétaire devra faire crépir le plafond et la cloison en bois (travaux terminés, novembre 1916). – Tous les travaux sont terminés, avril 1917
    1923 – Deux locataires (77 et 50 ans) sont mortes de tuberculose.
    1926 – Un locataire du rez-de-chaussée se plaint de l’humidité (propriétaire, Walter-Dannwolf, 6 quai Finckwiller). La Police du Bâtiment estime que la plainte est exagérée
  • 1926 – Charles Gœtz (articles de maroquinerie) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. Croquis. – Autorisation
    1933 – Le même demande l’autorisation de poser une antenne de T.S.F. entre les n° 10 et 11. Croquis – Accord
  • 1944 – Le bâtiment est légèrement endommagé par les bombardements aériens des 11 août et 29 septembre. Certificats de sinistré remis à Thérèse Biehler (rez-de-chaussée) et Marie Fischer (premier étage)
  • 1951 – Suite à une plainte, la Police du Bâtiment constate que les chasses d’eau sont défectueuses dans les toilettes (bâtiment arrière) – Le maire écrit au gérant Schultz (21, route de la Wantzenau à la Robertsau) – Travaux terminés
  • 1966 – Le service des incendies constate que le mazout n’est pas stocké selon les prescriptions
  • 1975 (janvier) – La Police du Bâtiment constate que l’Electricité Guy a posé sans autorisation une enseigne plate et une enseigne lumineuse. L’enseigne lumineuse est déposée, juin
  • 1978 – Le notaire Paul Lienhard (place Kleber) demande des renseignements d’urbanisme (section 59 parcelle 79). Propriétaire, Eric Martin Schultz, ingénieur, demeurant 41, route de la Wantzenau
    1978 – Le maire notifie le propriétaire Pierre Hill, 40 avenue des Vosges, de faire ravaler la façade en bénéficiant de subventions. Extrait de la réponse (Sur les instances de votre service Affaires Immobilières, j’ai acquis l’immeuble 10, rue Sainte-Hélène situé dans le secteur sauvegardé. Il s’agit d’un petit immeuble très vétuste dont la façade avait retenu l’attention des services architecturaux)
  • 1980 – La Fédération nationale du logement intervient au nom du locataire Untersinger en signalant qu’une cheminée est défectueuse. La visite des lieux établit que la cheminée est en mauvais état et que les fenêtres sont mal isolées – Le maire écrit au propriétaire.
    Le propriétaire conseille au locataire de se chauffer au gaz ou à l’électricité et l’avertit qu’il prévoit de réhabiliter le bâtiment. Il écrit au maire dans ce sens.
    1981 (février) – L’architecte de Pierre Hill estime que le logement est presque insalubre
    1981 (mars) – La Police du Bâtiment constate que les travaux n’ont pas encore été faits – La Division II demande à la Division VIII de faire une enquête pour prendre le cas échéant un arrêté d’insalubrité
    1981 (juillet) – La Division VIII conclut que la cheminée en mauvais état ne justifie pas une interdiction provisoire d’habiter.
    1981 (décembre) – Le maire exige que la cheminée soit remise en état. Le propriétaire répond que les travaux provisoires reviendraient à 25.000 francs alors que le locataire acquitte un loyer de 96 francs. Les parties trouvent une solution provisoire qui consiste à régler à la place du locataire les frais de chauffage électrique.
  • 1982 – Le maire prend un arrêt portant injonction de ravalement. Le propriétaire répond qu’il va déposer un dossier auprès de l’ANAH pour réhabiliter les bâtiments et qu’il est en train de réhabiliter un autre bâtiment à Schiltigheim.
  • 1986 – Le propriétaire informe ses locataires de Tomasi (premier étage) qu’il va réhabiliter le bâtiment. Plans. Le locataire fait opposition devant le tribunal. Le propriétaire demande le soutien du Service des Affaires immobilières qui conclut que le conflit est d’ordre privé. La Ville est disposée à reloger le locataire puisque la réhabilitation relève de l’OPAH (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat) et qu’elle est en outre subventionnée par l’ANAH (Agence nationale de l’habitat).
  • 1986 – Pierre Hill dépose un dossier pour transformer la façade sous la direction de l’architecte Hugues Chalumeau. Plan cadastral de situation, portant l’alignement du 20 mars 1899. L’architecte Hugues Chalumeau transmet une notice descriptive. Les fenêtres du rez-de-chaussée seront transformées en porte-fenêtres. Les encadrements en grès seront prolongés. La porte d’entrée sera restaurée et déplacée sur la droite. Les pierres de taille seront décapées. – Dessins (élévation, rez-de-chaussée, état actuel et état projeté)
    Le bâtiment sur rue comprend un rez-de-chaussée, deux étages et des combles. Le bâtiment sur cour un rez-de-chaussée, un étage et des combles. La structure est en maçonnerie et en bois, les planchers en bois, la toiture est couverte de tuiles plates. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1986 (mai) – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique
    1986 (juin) – Rapport de la commission de sécurité (magasin)
    1986 (juillet) – Le préfet accorde le permis de construire
    Plainte du locataire Salvatore de Tommasi. Article de presse (Encore des déboires pour un locataire)
    1986 (septembre) – Déclaration d’ouverture de chantier
    1987 – Pierre Hill transmet un devis pour ravaler les deux bâtiments
    1989 – Les travaux sont terminés. Le pan de bois a été dégagé dans la cour. La Ville puis le département versent leur subvention.
    Les travaux sont interrompus début 1988. Ils s’achèvent, sauf dans la cour intérieure. L’aménagement intérieur est en cours, 1989. Les locaux commerciaux sont aménagés, 1990. La réhabilitation est terminée conformément aux plans, septembre 1990.
  • 1989 – Le magasin d’appareils auditifs (Hörgeräte Langer, à Kehl) et la société Bergemer S.A. (40 avenue des Vosges) demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Croquis – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, septembre 1989
    Nouveau projet, avis favorable – Autorisation
    1989 (décembre) – L’enseigne est posée mais deux lampes éblouissent les chauffeurs qui passent dans la rue. Le maire demande que les lampes soient déposées et le cas échéant placées différemment. Elles sont déposées, juin 1990
    1989 – Déclaration d’activité non salariée par Rudolf Langer, Acoustique Studio Langer
    1991 – La société Acoustique studio Langer cède ses droits à Paul Berntheisel

Autre dossier, 1685 W 1789 – 10 rue Sainte Hélène, ADS-PC-482 08 V 0389, Toiture, zinguerie (2008-2009)


Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du tailleur Michel Karg.
Originaire de Kempten (en Allgäu), Michel Karg épouse en décembre 1582 Barbe Gloner, veuve du barbier Abel Reiff, et devient bourgeois par sa femme douze jours plus tard

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 322, n° 673)
1582. Dominica 2.da Adventus. Melchior Karg der Schneider, Barbara Glonerin Abel Reiffen des Scherers nachgelaßene witwe 16. Decemb. (i 327)

1583, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 511
Melchior Karckh Vonn Kemptten der schneider Hatt daß burg.rechtt empfangen vonn Barbara Herrn Gal Gloners deß altten Rathherrenn dochtter seiner hausfrauwenn vnd will mitt denen schneidern diennen acttum denn 28.t 10.br 1582.

Veuf de Jacqueline von Mey et de Cunégonde Hutter, Abel Reiff épouse en 1572 Barbe, veuve de Jean Hess
Mariage, cathédrale (luth. f° 28-v)
1555. 23. Junÿ. Abel Reÿff der scherer vnd Jacobe von Mey M Rudolffs deß scherers verlaßne wittfraw, Eingesegnet 24. Junÿ (i 32)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 195-v, n° 667)
1562. Matrimonia dnicâ 11 (et 12) Abel Reiff der scherer, Kunigund Hutterin Diebolt Rebstocks selig nachgelaßene witwe Zum ersten mal ist zu kirchen gangen Zinstag hernach (i 202)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 50-v, n° 143)
1572. Do: 11. Trinitatis. Abell Reiff der scherer Barbara hans hessen nachgelaßne witwen. 25. Junÿ (i 53)

Fille de Gall Gloner, Barbe Gloner épouse Jean Hess en 1560
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 152, n° 542)
1560. Dnica Vocem Iucunditatis et exaudi. Hans Hess, Barbara Gall Gloners tochter (i 157)

La maison revient à la fille de Barbe Gloner, Anne Reiff qui épouse en 1597 le menuisier Jérémie Fingerlin puis en 1601 le sergent Christophe Heusser

Mariage, cathédrale (luth. p. 24)
1597. den 23. Sonntag post Trinitatis den 30 Octobris. Jeremias Fingerlin der schreiner Anna Abel Reifen des Balbiers nachgelaßene tochter, eingeseget den 7 nouember (i 15)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 76-v n° 211) 1597. Dominic: 23. Trinitatis 30. Octob. Jeremias Fingerlin d. schreiner vnndt Anna Abel Reÿffen des scherers Nachgelaßene tochter, Eingeseget Im Münst. (i 79)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 148-v n° 387)
1601. Domin: paschalis 12. Aprilis. Christoph Heüser d. Ratsbott vndt Anna Jeremias Fingerlin des Schreiners alhie Nachgelaß. wittib Eingeseg. Montag 20. Aprilis (i 151

Sergent du Magistrat depuis vingt-sept ans, Christophe Heusser qui s’affaiblit avec l’âge sollicite le 29 mai 1606 le poste de préposé à l’accise. Il est nommé le 23 juillet, il pourra continuer à habiter la maison des gardes pendant un an.
1606, Conseillers et XXI (1 R 85)
Christoph Heuser. 117. würdt Ungelter. 163.
(f° 117) XXIX Maÿ – Christoph Heuser vmb Vngelt dienst
Stoffel der Rhatsbott last p.bittelb. mündlich fürbring. wie er in seinem dienst nun 27 Jar vnd verhoffentlich Zu mherrn g gefallen gedient vnd nachdem in der Zeit vil schwere sachen sich Zugetrag d es vil louffers bedörfft v. er der nechst an d. Cantzley gewessen hab er zwar solches alzeit wie noch mit guttem willen verrichtet, aber doch an krafften des leibs also abgenohmen d. er solches nit mehr in die herr ** erscheinen konne, doher er nit vnd.lassen konne mherren vmb den dienst so Jacob Sumble gehabt hatt underthenig anzusuch. vnd demnach mherrn wie auch dero lobliche vorfahren den brauch gehabt d sie alte getrew dienst mit andern diensten versehen* So will er auch verhoffen mherren werden Ime solchen dienst wie auch d pfund d wochentlich werd. laß. dorumb* er underthenig will gebetten hab. erbeit sich auch aller trew vnd fleiß. Erkant Er soll sich geschriben geben. H Sundheim H Gobele.

(f° 163-v) Mittwoch den XXIII Julÿ. – Christoph Heuser Rhatsbott würd ungelter
Ist das Amptbuchlin abgelesen wegen der ungelter vnd als vmbgefragt ob Jemandt gebetten Ist hernach durch Hn XV sch.ber vermeldtet d. man dafür halt d. Christoph Heuser Zum ungelter solte befurdert * d lb.th. wochentlich vnd er noch ein Jar in Scharwachter hauß gelassen werd. weil er sich sonderlich erbeutt Zuleuff.wen immer* seiner bedurff. Erk. Ist gefolgt in allen pucten.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un attribuent à Christophe Heuser quatre quartauts de grains comme quand il était sergent du Magistrat. Il devra cependant soliciter chaque année leur versement.
1607, Conseillers et XXI (1 R 86)
Christoph Heuser vmb gnaden frucht. 73. 4 fiertel. 143.
(f° 73) XXX Martÿ – Christoph Heüser vbergibt splôn meldt vnd danckt d. mherrn Ime den dienst im Ungelt gegeben wie auch d Scharwechter hauß noch ein Jar vergohnt, dorauß Ime auch schwer sein will Zu ziehen auch dem Vngelt mit wenig nutzlich d. einer so nahe kein vngelt wohne wie dan auch Jacob Seitterlin dorin gewohnet Wan aber mhern villeicht gern ein Rhats botten in d. nehe haben wolten bitt er vmb sovil fruchten alß er Im Rhatsbotten dienst gehabt. Erkant Hn sollens bedenck. H Grienwaldt H Munch.

(f° 143-v) Montag den XV Junÿ – Christoph Heuser 4 fiertel frucht Zuerkant
H Grienwaldt H Munch et ego refer. weg. Stoffel Heusern im vngelt der Jüngst vbergebene supplon meldend die Hn auf ein solch mittel Zwar gedacht, d. Stoffel in dem hauß der Schwarwechter plibe vnd der new baw dann wechsel Knecht befohlen würde nah in des Veltins haus geordnet u ein Rhatsbott in das Wechsel Knecht hauß domit er nahe beÿ d Cantzleÿ d. aber Veltin ein gutter man u sein wochen lohn wol verdient der auf disse weiß muß abgeschafft werd. haben sie dofür gehalten d. Stoffel wegen seinergeleisten dienst vnd d. er gemeiner Statt ein Ungelt wol dienen Kan, mit fleißig anfacht desselben, nit allerdings Zulassen sonder mit Jarlichen fiertel frucht halb weitzen vnd halb rock dergestalt begabt werd. d es nicht Zu g Ime gegeben und er Jerlich dorumb ansuchen solt. Erk. Itr der Hhn bedencker gefolgt

1608 Conseillers et XXI (1 R 87) Christoph Hauser vmb gnaden frucht und 4 fiertel vmb leidentlich preiß. 144.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88) Christoph Heuser vmb gnaden frucht. 149.
1612 Conseillers et XXI (1 R 91) Christoph Heuser vmb 4. f gnaden frucht. 138.
1614 Conseillers et XXI (1 R 95) Christoph Heuser. 272*.

Christophe Heuser fait en 1618 un testament par lequel il confirme les conventions de son contrat de mariage passé en 1601 avec Anne Reiff. Il nomme pour ses héritiers ses cousins Ursule Oberlin femme du farinier Ulric Lesch, Salomé Oberlin femme du pêcheur Jacques Scherer, tous de Strasbourg, et Jean Heusser, tisserand à Gengenbach
1618 (5. Junÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 not 60) n° 239
Testament – Herr Christoffell heuserer burger und mittschöffen Ane der Statt gericht allhier Zu Straßburg Zwar leisthalben v geschwollener schenckel halbenn vff einer Niddern bettlad. vffrecht sitzend v Zum theÿl ligendt, Jedoch darbeÿ gutter Verstedig. sinnen Vernunfft gespräch vnd wissens (…)
Zum drittenn So Ist sein will daß die Eheberedung so er Donnerstagß den 26.ten Februarÿ Anno 1601 mit der Ehren v. tugendsambe Annen Reiffin seiner Jetzig lieben haußfrauwen vffgericht mit allen Ihrem Inhalt steth vest v vnwidersprechlich nachgesetzt (…) So will er testator Ihro seiner haußfr. Zu einem freÿen legat vnd eÿgenthumb verschafft geordnet haben, den Zweÿttenthl Ane der behausung Ane sanct Elisabeth gaß (…)
Zum fünfften v lettsten dieweil die einsetzung d. Erben eineß Jeeden testament fundament v grundfest Ist (…) so ernent er Zu seinen rechten wahren erben Ulrich Leeschenn deß Meelmans burgers Zu Straßburg mit Ursulen oberlinin seiner haußfr. sein testatoris baaßen erzeügte Kind. so sie Jetz hatt vnd so sie Ursula noch ferner In diser od. einer Andern ehe erzeug. v nach tod verlaß. würdt, Zu einem drittentheil (…) Weitter Salome oberlinin Jacob scherern deß vischers burgers Zu Straßburg seelig wittib sein Baaß Zu einem drittentheil (…) So dann hanß heuserers deß leinenwebers Zu gengenbach seines vettern selig. Kind. od. enckell so vyl dem vorhand. sein werd. Zu dem überig. drittentheil (…)
Actum Zu Straßburg In son testatoris behausung Ane d. Elisabethgaß vff einer seit neben Abraham Schaffnern den schneid. geleg. oben auff In einer stuben vff j seit geg d. gaß vff d. And. seiten geg. dem hoff sehend Freÿtags den 5. Junÿ Ano 1618. Zwischen 6. et 7. vhren nachmittags
Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 62, A n° 365)
Testamentum nuncupativum herrn Christoff Heüßerers burg. Zu Straßburg, 97

L’employé à l’accise Christophe Heuser et Anne Reiff vendent la maison au tonnelier Georges Ettel. L’acte est passé en 1614 mais la transaction a eu lieu dix ans plus tôt.

1614 (5. 9.br. [après 5 Xbr.]), Chancellerie, vol. 409 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 78
Kauffverschreÿbung Georg Ettels des Kueffers vber sein Hauß in S Barbern gaßen gelegen
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1614 folio 104. Zubefind.) Erschienen Christoff Hauser verordneter Im Umbgeld vnd Anna Reyffin bede ehegemechd mit beÿstand Gall vnd Georg Glonerts Irer nechst v.wandter vnd
haben in gegenwertigkeyt Georg Ettels des Kieffers welcher zugeg. Ime vnd seinen erben vestiglich. Kauffet hat In den verschinen 1604.t Jars
ein Behausung alhie In S Barbel gaß. einseyt neben Hanß Jacob Ingolt and.seyt neben Hanß Baltner den Instrumententist. hinden auff Symon Rudolff stoßend gelegen, davon gehnd Jährlichs 8 ß 2 Cappen auff weÿhenacht. dem mehrern Spittal Bodenzinß sonst eÿg. Vnd ist d Kauff gescheh. vber vorgemelte beschwerden für vnd vmb 325 pfund
[in margine :] Bede Gloner haben In disen Kauff bewilliget den 4.ten Martÿ Ao & 1615.

1611, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 762
Georg Edell der Weinhendler Von Oberberckheim khaufft d. Burgerrecht mitt Beÿstandt Martin Schwaigers deß Seÿlers wüll Zu der Mörin dienen, Actum den 17. Junÿ Ao 1611.

Le tonnelier Georges Ettel épouse en 1597 Marie, fille de l’armurier Georges Finster
Mariage, cathédrale (luth. p. 16)
1597. Dominica Trinitatis. Jerg Ettel der khieffer, Maria Hans Jerg Finster des Bantzermachers nach gelassne tochter (i 11)

Il se remarie en 1614 avec Elisabeth Gasser, veuve du soldat Etienne Knechtle : contrat de mariage, célébration

1614 (ut spâ [x. 7.bris]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 441-v
(Inchoat. in Proth. fol. 373. [Eheberedung]) Erschienen Geörg Edell der weinschenck burger Zue Straßburg Ene eim
So dann Elisabeth Gasserin wÿland Steffen Knechtle geweßenen soldaten Am Spittal thor Alhie seelig. witwe mit beÿstand & Ruprecht Stollenmeÿer des weißbeckens Alhie Ihres gutten freündts Am Andern theil
Demnach vnd Zum Andern Ist beredt, dieweil obgedachte Elisabeth die hochzeiterin Zweÿ Khinder vonn ermeltem Steffen Knechtle ehelichen erborenn, daß er Geörg Edel Ihr Jetziger Stieffvatter denselben Khindern wann ein Jedes Khndts eine xx Jahr erreicht für Ihr vätterlich gutt jedem 4 pfund pfenning geben lüffern vnd erstatten solle

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 262 n° 56)
1614. Dom: 17 post Trin. 16.octob. Jerg Edel ein Weinknecht, Elisabeth Gasserin, Stephan Knecht(le) des soldaten am spitalthor hinderlasene witwe. Eingesegnet d. 24. octob. (i 136)

Le tonnelier Georges Ettet hypothèque la maison au profit de Marguerite Müller, belle-mère de Georges Christophe Kolleffel

1620 (26. Octob.), Chancellerie, vol. 440 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 73
Schuldbekandtnus Fr Margarethæ Müllerin vber L lib pfenning
Erschienen Georg Edel Kieffer vnd burg. alhie
hatt in gegenwertigkeyt H Georg Christoff Koloffels In namen Margarethæ Mullerin seiner Schwig. – schuldig worden 50 pfund pfenning
dafür Vnderpfand verlegt sein Behausung alhie hind. Sant Barblen Zu d hollen genant einseyt neben Hanß Jacob Igerlen and.seyt neben Hanß Baltnern hind. auff Simon Rudolffs selig. Erben, so vber 8 ß 2 Kapen den Spittal Ledig eyg.

Georges Ettel est mort en 1639
1639, Protocole des Quinze (2 R 63) Hanß Georg Flach, Hanß Georg Ottels Erben, vid: Kürßner Zunfft Collectores. 405. 410. 417.

La maison revient à son fils Jean Gaspard Ettel qui épouse en 1626 Agnès, fille du boulanger Frédéric Rauscher

Mariage, cathédrale (luth. p. 210)
1626. Dominica Reminiscere, 5. Martÿ. Hans Caspar Ettel der Küeffer, Geörg Ettel des küeffers sohn, vnd J Agnes Friderich Rauschart des schwartz becken n. tochter, eingesegnet montag 13 Martÿ (i 110)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 55) 1626. Dom. Reminiscere, 5. Martÿ. Hans Caspar Ettel j Kieffer, Georg Ettels des Kieffers Sohn, v. J. Agnes Friderich Rauscher des schwartzbecken hind.laßene Tochter, Copulat. 13 Martÿ im Münster (i 29)

Jean Gaspard Ettel hypothèque la maison au profit de Jeanne Frœlich, veuve du potier Gaspard Schweickhardt

1634 (ut spâ [27. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 394
Erschienen hanß Caspar Ettel d. Küeffer alhie
hatt in gegensein Johanna Frölichin weÿ: Caspar Schweickhardten deß Kachlers see. witiben, mit beÿstand & herrn D. Johann Friderich Fuchsen anstat ihres Vogts Dieterich Plancken – schuldig seÿ XXX. lb
zu vnd.pfand verlegt hauß vnd hoffstat mit allen and.en ihren gebäwen & alhie in S. Barbara gaß neben Michel Rueffen Messerschmid. & Niclauß Rüedinger dem goldschmidt, hind. vff Daniel Branden den Notm. stoßend, so Zuvor v.hafftet vmb 50. lb d. Georg Christoff Kohllöffel Schaffner zu S. Claus in undis, So gehen Jarß dauon 18 ß d vnd 2. Cappen bod. Zinß dem Spital sonst eÿgen
[in margine :] (…) in gegensein H Christian Bruders deß Seidenhändlers bekannt, daß Er, von demselben /:vff hannß diebolt Köbele deß Leinenwebers alß ietzig. Vnderpfands Innhabers hiebeÿ Zugeg. ansuch:/ (quittung) Act. 11. feb. 1670.

Jean Gaspard Ettel hypothèque la maison au profit de Catherine, fille de Jean Schlagdenhauffen

1634 (8. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 757
Erschienen Hanß Caspar Öttel Küefer Alhie
hatt in gegensein Catharinæ weÿ: hanß Schlagdenhauffen se. dochter Vogts Friderich Steegen Barbierers auch burgers alhie – schuldig seÿe 25. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie in S. Barbaræ gassen neben Michel Ruffen dem Messerschmid. pp Niclaus Rüedinger dem goldschmid. hind. vff Daniel Brand. den Notm. und and. mehr stoßend gelegen, so Zuuor verhafftet vmb 50. lb. d. Georg Christoff Kollöffel Schaffner S. Nicolai in Undis, Item vmb 25. lb. d. Hanß Friderich Fuchßen So gehen Jährlich auch dauon 8 ß d und 2. Kappen bod. Zinß dem Spital alhie sonst eÿg.
dabeÿ gewesen Agneß Rauscherin deß Debitoris haußfr.
[in margine :] Erschienen Ambroßius Spiegel alß Ehevogt Catharinæ hieringedacht (…) Actum den 18.ten Maÿ 1640.

La maison revient à sa fille Marie qui épouse en 1656 le tisserand Jean Ernst

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 115, n° 31)
1656. Dncâ VI post Trin. 13. Jul. Johann Ernst der Wullenweber Johann Ernsten schreiber am Steinstraßer thor Sohn, J Maria Hans Caspar Eddels deß Kiefers ehl. nachgel. Tochter. Mont. 21. Ejs. Frügebett (i 116)

Jean Ernst le jeune, maître d’école à Odenheim (sans doute Ettenheim en Bade), et sa femme Marie Ettel hypothèquent la maison provenant de Jean Gaspard Ettel au profit de leur beau-frère et frère disparu Jean Gaspard Ettel, représenté par son tuteur Jacques Binder

1666 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 582-v
Erschienen Johann Ernst d. Jüng. Schulmeÿster Zu Odenheim alß Ehevogt Mariæ Edelin
in gegensein Jacob Binders deß küeffers und Büttels vff der Küeffer Zunfftstuben alß Vogts hannß Caspar Edels deß in der frembde verschollenen Küeffer Knechts ihr Mariæ eheleiblich. Bruders
die in weÿl. hannß Caspar Edels deß küeffers ihres Vatters seel. Verlassenschafft gehörige, in St Barbaræ Gaßen alhie gelegene Behaußung dergestalt gelaß. haben daß die haußzinnß daraus erheben, die widerzinnß darvon bezahlen, die Behaußung in gutem baw erhalten auch sich umb seinen vätterlich Erbtheil aus dem künfftig. hauß Kauffschilling selbst lüffern, hiengeg. die Schwester ihren erbtheil aus den beweglich. mittlen innbehalten möge

Jean Ettel et sa femme, représentés par leur père et beau-père respectif, et le curateur de Jean Gaspard Ettel vendent la maison au tisserand Jean Thiébaut Kœbelé et à sa femme Susanne. C’est le premier acte où la rue est nommée rue de l’Enfer (Höllengass)

1667 (31. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 55
(Prot. fol. 24.) Erschienen Johann Ernst alß seiner Anzeig nach mündlicher befelchhaber H Johann Ernsten Schulmeÿsters Zu Ottenheim Eheweibs seiner sohnsfrawen, ferner Jacob Bind. alß Curator hannß Caspar Edels
in gegensein hannß Diebold Köbele des leinenwebers und Susannæ seiner ehelichen haußfrawen mit assistentz Andres Claußen des Käufflers, bekannt daß obgemelter Ernst befelchhabers, Binder aber vögtlicher weiße
hauß hoffstatt und höfflin, mit allen deren gebäwen Begriffen weÿthen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der höllengaß einseit neben Michel Ruffen des Meßerschmidts seel. wittib und Erben, anderseit neben H Isaac Habrechten Klein Uhrenmachern ehevögtlich. weiße, hinden uff sigmund Rudolffs und hannß Peter Müllers seel. Erben stoßend gelegen, dauon gehen iahrs 8 ß 4 d uff weÿhenachten und Zween Cappen Ewigs Ehrschätzigs fürbietigs geldt dem Mehrern Hospithal Mehr 2. lb 10. ß termino Galli lößig mit 30. lb H Laurentÿ Kromers nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern, ferner 1. lb 5 ß d termino Nativitatis Christi lößig mit 25. lb. H Friderich Steegen seel. Erben und dann 1 lb 5 ß termino Joh. Bapt: lößig mit 25. lb H Hannß Caspar Wolffen dem Lautenmacher, (…) darinnen auch die Jenige 2 lb 15 ß Zinnß so Philippß Felß der Zimmermann ietziger Inquilinus Susanna mit begriffen seÿe (übernohmen) umb 45. lib

Fils du cordonnier Louis Kœbele de Thann en Haute-Alsace, Jean Thiébaut Kœbelé épouse en 1663 Susanne, fille du tisserand Frédéric Pfaff
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 130, n° XX)
1663. Dom: Rogationum. Johann Diebold Köbele, weber, Ludwig Köbele Schuhmachers Zu dann nachgelaßener sohn v. J. Susanna Friderich Pfaffen, leinenwebers ehl. tochter (i 131)

Jean Thiébaut Kœbelé devient bourgeois par sa femme le 22 août 1663
1663, 4° Livre de bourgeoisie p. 337
Hans Theobaldt Köbelin der Leinenweber Von Than auß dem obern Elsaß empfangt d. Burgerrecht von seiner Haußfr. Susanna weÿl. Hans Frid.ich Pfaffen des Leinenwebers sel. dochter Vmb 8. Gold fl. so beÿ d. Cantzleÿ erlegt, wahr Zuvor ledig. standts wird Zu den Duchern dienen. Jurav. 22. Augusti 1663.

Jean Thiébaut Kœbelé hypothèque la maison au profit du marchand de soie Chrétien Bruder

1670 (14. febr.), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 85-v
Erschienen Hannß Diebold Köbele der Leinenweber
in gegensein H Christian Bruders deß Seidenhändlers, mit assistentz H Johann Philipß Zeißolffs E.E. Groß. Rhats Beÿsitzers – schuldig seÿe 20. Pfund pfenning
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt höfflin, mit allen deren gebäwen alhier in der höllengaßen einseit neben Bastian Ruoffen dem Meßerschmit, anderseit neben Isaac Habrecht dem Klein Uhrenmacher, hinden vff Sigmund Rudolph v. Cons. Stoßend gelegen, davon gehen iahrs vff weÿhenachten 8. ß 4 d und 2. Cappen ewigs erschätziges fürbietiges zinnßes dem Mehren Hospital

Nouvelle hypothèque entre les mêmes pour régler les sommes revenant à Jean Gaspard Ettel

1670 (1. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 126
Erschienen Hannß Diebold Köbele der Leinenweber
in gegensein H. Christian Bruders deß Seidenhändlers – schuldig seÿe 15. lb ihme Zu Außweißung Hannß Caspar Edels vff nachgemelter Behaußung noch gehabten hind.standts
Unterpfand hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen alhie in der Höllengaßen einseit neben Sebastian Ruoffen dem Meßerschmid, anderseit neben Isaac Habrechts dem Klein Uhrenachern, hind. vff Sigmund Rudolph & Cons. stoßend gelegen, davon geh. iahrs vff weÿhnachten 8. ß 4. d. und 2. Cappen ewigs erschätzigs fürbietigs Zinnßes dem Mehrern Hospital

Jean Thiébaut Kœbelé se remarie en 1671 avec Marguerite Rauch, fille de l’huissier André Rauch
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150-v, n° 45)
1671. Hans Diebolt Köbele des Leinenweber Vnndt J. Margaretha H Andres Rauchen des gewesenen pedellen beÿ hiesiger Universität hinderl. Ehel. Tochter, Mont. 6. Nov. (i 152)

Inventaire des biens qui appartiennent au revendeur Jean Thiébaut Kœbelé et à sa femme Marguerite Rauch, dressé dans la maison qui appartient alors au peintre Simon Heuslin. L’actif s’élève à 98 livres, le passif à 118 livres, y compris les sommes dues aux deux enfants issus du premier mariage, Jean Henri et Jean Thiébaut Kœbele.
1673 (22. 10.bris), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 1) n° 2
Inventarium vndt Beschreibung aller Haab Nahrung vndt Schulden, so Hannß Theobaldt Köbellin, Grempen Vndt burgern alhie Zu Straßburg Vndt Margarethæ Rauchin beeden Eheleuthen Zuständig, Welche vff anruffen Mr Paul Kachlers, leinen webers vndt burgers alhie, alß hannß Heinrichs vndt hannß Theobaldts beeder brüder, vndt sein Hannß Theobaldt Köbellin mit Weÿl. Susannæ Pfäffin seiner vorigen haußfrauwen seelig ehelich erzeugter Kinder geschwornen vogts, wegen lüfferung deroselben Mütterlichen Guethes (…) So beschehen auff Montag den 22. 10.bris Anno & 1673.

Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg inn der Höllengaßen gelegenen, nunmehr H Simon Heüßlin Mahlern vndt burgern alhie gehöriger behaußung, Ist befunden wie volgt
Auff der Bühnen, Im haußöhren, Inn der Stub Cammer, Innn der Wohnstueben, Im undern haußöhren, Im hoff, Im Keller
Wahren Zum Grempen handel gehörig, Im Gaden
Sa. haußraths 47, Sa. Werckzeugs Zu dem Leinenweben handwerck gehörig, Sa. Wahren wie auch Schiff und geschirr Zum Gremppen handel gehörig 40, Sa. der Bahrschafft 3, Sa. der Schulden 14 ß, Summa summarum 98 lb
Schulden, Item hannß Heinrich vnd hannß Theobald deß Manns inn voriger Ehe mit weÿl. Susannä Pfäffin ehelich erzeugt. Kindn. Item Barbara Hermännin d. Kind mütterliche großmütter, Sa. 118 lb. übertreffen also die Schulden auß dieser Nahrung zu bezahlendt die Nahrung vmb 19 lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un recommandent à l’Orphelinat les deux enfants du banni Jean Thiébaut Kœbele
1674, Conseillers et XXI (1 R 157)
(p. 91) Sambstag d. 7. Martÿ aô 1674. Diebold Köbelins KK. Vogt
Paul Kachler deß relegirten Johann Diebold Köbelins deß Leinenwebers KK. Vogt übergibt per Dr Bitschen Vnterth. supplication bericht darin daß ged. Kind. annoch 71 lb ahn deß vatters nahrung, Worauß Sie aber schwehrlich Werde gezogen Werden können Zu erfordern, bitt Mhghh. Wolten Sie nebens Ihrem Armüthlein In das Waisenhauß auff vndt Annehmen. Erk. Ahn die Hh. Pfleger daselbsten gewiesen. H. XXI. Schmidt, Hh. Ahlenschlager.

Le revendeur Jean Thiébaut Kœbele vend la maison à l’artiste peintre Simon Heuslin. Le vendeur se réserve une partie de la maison vendue pendant deux ans.

1673 (6. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 503-v
Hannß Diebold Köbelin der Gremp Burger Zu Straßburg
in gegensein H. Simon Häußlins deß Kunstmahlers Schirms Verwanthens alhier – Zwar Vff Unserer gnädigen Rhät Und Ein und Zwantzig heüt dato obrigkeitlich ertheilten Consens
hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Rechten Zugehördten Und Gerechtigkeiten alhier in der höllengaß, einseit neben Conrad Rauschern dem Nestler anderseit neben H. Isaac Habrechten E.E. Großen Rhats beÿsitzers, hinden uff Sigmund Rudolff und hannß Peter Müllers seel. Erben stoßend gelegen, davon gehen Jahrs Vff Weÿhenachten 8 ß 4 d Und 2. Cappen ewigs Erschätzigs fürbietigs Gelts, dem Mehrern Hospital alhier – umb 200 lb
Und soll der Verkäuffer noch Zweÿ Jahr lang Von bevorstehend. Mich. angerechnet in obged. Behaußung, die obere stub Und Cammer, sampt noch einer Cammer Uff demselben boden, den Kleinen Keller und unden im Hoff den Schopff und Zwahr ohne Entgelt zu genißen Zugebrauchen berechtigt sein

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Simon Heuslin qui n’est pas bourgeois à acheter la maison
1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
(p. 374) Sambst. d. 6. Septembris aô 1673 – Simon Heüßlin
Simon Heüßlin der Kunstmahler bitt per Dr. Bitschen Ihme Zu erlauben daß er hanß diebold Köbelin dem Grempen seine behaußung in der Höllen gaß alhier abkauffen möge, Will mit nächstem burger alhier Werden. Erk. Willfahrt. Herr Jilg Et H. Helbeckh

Originaire de Strasbourg, Simon Heuslin est remis en possession du droit de bourgeoisie qu’il a perdu. Il l’achète en outre pour sa femme Agnès Elisabeth, fille du sous-officier suédois Berthold Hopff
1673, 3° Livre de bourgeoisie p. 988
Simon Häußlin dem Mahler und Schreiber würdt Vn E. E. Großen Raht sein Burgerrecht, welches Er Verzogen gehabt restituirt Er aber erkaufft es für seine haußfrauw Agnes Elisabeth weÿl. Bartholdt Hopffen geweßenen Schwedischen Regiments Quartier meisters hinderlaßener dochter umb 8 gold fl. und für sein Kindt Sophiam Augustam umb 4 gold fl. welche Er auff dem Pfenningthurn erlegt hatt, vndt will auff E .E Zunfft der Steltzen dienen. Jur. 8. 8.br 1673.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Simon Heuslin à héberger un émissaire du duc de Saxe-Halle jusqu’à son rétablissement
1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
(p. 288) Montag d. 23. Augusti – Simon Häußlin umb beherbergung eines Auditors von Sachßen hall.
Dr Bitsch noîe Simon Häußlins deß mahlers bitt unterth. dem jenigen auditor von Sachsen Hall in protection Zu nehmen, welcher sich biß Zu seiner reconvalescentz beÿ ihme auffhalten will. Erkandt willfahrt

L’artiste peintre Simon Heuslin vend la maison à Marthe Widt, veuve du greffier de Brumath Jean Louis Orth

1677 (20. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 819
Herr Simon Häußlin der Kunstmahler
in gegensein frawen Marthæ weÿl. herrn Johann Ludwig Orthen geweßenen Amptschreibers und Kirchenschaffners Zu Brumbt Gräffl. Hanawischer Jurisdiction nunmehr seel. nachgelaßener wittibin mit beÿstand hern Daniel Widen deß handelßmanns ihres Eheleiblichen bruders – und Zwar uff unserer Gnädiger herren Rhät und XXI. gestrigentagß Obrigkeitlich ertheilten Consens
hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Höllen Gaß, einseit neben Conrad Rauscher dem Nestler, anderseit neben herrn Isaac Habrecht E.E. Großen Rhats beÿsitzern, hinden uff Sigmund Rudolph: und hannß Peter Müllers seligen Erben stoßend gelegen, davon gehend iahrs uff Weÿhnacht. 8. ß 4 d. und 2. Kappen ewigs erschätzig und fürbietigs Gelts, dem mehrern Hospital alhier – umb 700 gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la veuve de Louis Orth à acheter la maison eu égard qu’elle est fille de bourgeois et qu’elle a l’intention de redevenir bourgeoise

1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
Ludwig Orthen Wittib umb erlaubnus eine Behaußung Zu erkauffen. 405.
(p. 405) Mittwoch den 19. Xbris – Daniel Widt, der handelßmann und Burger alhier, übergibt im nahmen seiner Schwester weÿl. herrn Ludwig Orthen, geweßenen Gräffl. hanaw: Amptschreibers Zu Brumath hinderlaßener Wittibin, per Dd. Reusner Ein Underthäniges Memorial, umb gn. permission, die in der höllengaßen ohnfern der Thucher: stuben gelegene, Simon Häußlein dem Mahler und Burger alhier eigenthümlich zuständige Behaußung in Betrachtung Sie eines Burgers tochter und sich wiederumb alhier burgerlich einzulaßen gewillet an sich Zuerhandlen. Erk. [-] Willfahrt. H. XV. Schmidt und Jr. [-]

Fils du prévôt de Flonheim en Palatinat, Jean Louis Orth épouse en 1637 Anne Grabenstaden
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 236)

1637. Dom. Misericordiæ 23. April. H. Johann Ludwig Orth Ihr Exc. Reingraff Ott Ludwigs hochsel. gedechtnuß hoffmeister weÿland deß Ehrenvesten hochachtbaren H. Ottonis Orthen Reingräfflich. schultheisen Zu Flonheim Sohn v. J. Anna deß Edlen Ehrenvesten hochgelehrten H Johann Grabenstadens J. U. Lti Comiti Palatini Cæsarÿ Gräfflich. Hanawischer Lichtenbergischer Alt. Rhats Tochter. Cop. 2. Maÿ privatim (i 120)

Requête de Jean Louis Orth, receveur de l’église de Brumath, concernant les fondations de l’Orphelinat et de Saint-Marc
1662, Conseillers et XXI (1 R 145)
(p. 236) Hanawische Räth Zu Bußweyler. Weÿsenhaus v. St. Marx ca. Joh: Ludwig Orten Kirch. schaffner Zu Brumpt
Hanawische Räth Zu Bußweyler antworten den 30. Dec. auff Mgh. den 19. Sept. datirtes, wo wegen der differentien zwischen hiesigen Stiffteren deß Weÿsenhaus vnd St. Marx vnd Johann Ludwig Orten Kirchen schaffner Zu Brumpt abgegangen, vnd schlagen gütliche conferentz für. Erk. Soll den H. Pflegeren beÿ der stifft communicirt werd.

Marthe, veuve de Jean Louis Orth, hypothèque la maison au profit du marchand de toile Albert Leydecker

1677 (23. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 833
Fraw Martha, Weÿl. herrn Johann Ludwig Orthen geweßenen Amptschreibers undt Kirchenschaffners Zu Bruompt Graffl. hanaw. Jurisdiction nunmehr seel. nachgelaßene wittib mit beÿstand herrn Daniel Wÿden des handelsmanns Ihres Vogts und eheleiblichen bruders
in gegensein herrn Alberti Leÿdeckers des Weÿßenwadhändlers alß Vogts weÿl. Georg Menges des handelsmanns, nunmehr seel. nachgelaßenen Sohns, Georg Menges – schuldig seÿe 200. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren gebäwen, undt Zugehördten alhier in der Höllengaß, einseit neben Conrad Rauscher dem Nestler, anderseit neben herrn Isaac Habrecht E.E. großen rhats beÿsitzern, hinden uff Sigmund Rudolph undt Hannß Peter Müllers seel. Erben, stoßend gelegen, davon gehend Jahrs Vff Weÿhenachten 8. ß 4 d uff 2. Kappen ewigs, ehrschätzig undt fürbietigs geldt, dem mehren Hospital alhier

Marthe, veuve de Jean Louis Orth, vend la maison au fondeur Nicolas Pfeil

1686 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 181-v
(prot. fol. 26.v) Erschienen Fr. Martha, weÿl. H. Johann Ludwig Orthen gewesenen Ambtschreibers vnd Kirchenschaffners zu Brumath, Gräffl. Hanauischer Jurisdiction, hinderlaßene Wittib, mit beÿstand H. Johann Philipß Orthen, deß handelßmanns Ihres leiblichen Sohns
hat in gegensein Niclaus Pfeilen deß Schrotgießers
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren Gebäuen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Höllengaß, einseit neben Conrad Rauscher dem Nestler, anderseit neben H. Isaac Habrecht E.E. großen Raths beÿsitzer hinden uff Sigmund Rudolff und hans Peter Müllers sel. Erben stoßend gelegen, darvon gehend Jahrs vff weihnachten 8 ß 4 d und 2. Kappen ewigs erschätzigs und fürbietigs Gelds und zinßes dem mehrern Hospital allhier – zugangen vmb 500 fl. so baar bezahlt wordeb seind

Originaire de Fribourg en Suisse, Nicolas Pfeil achète le droit de bourgeoisie pour lui-même et pour sa femme Marguerite Haberbusch le 22 avril 1686
1686, 3° Livre de bourgeoisie p. 1030
Niclaus Pfeil Von Freÿburg aus der schweitz der schrotgißer, erkaufft das burgerrecht für sich und seine haußfr. Margaretham haberbuschin pro 6 golt fl. vnd 16 ß welche Er beÿ dem Pfenningthurn erlegt, Spiegel Jur. 22. April 1686.

Nicolas Pfeil demande à être exempté de logements militaires pour services rendus à l’Arsenal. Le syndic royal Güntzer donne son aval mais propose qu’il soit tenu de verser une certaine somme sur ses bénéfices
1690, Conseillers et XXI (1 R 173)
(p. 48) den 28.ten Januarÿ – Niclauß Pfeiler umb befreÿung von der Einquartierung
Salzm. nôe Niclauß Pfeiler burgern und Schrotgießers alhier prod. mem. Es seÿen Ihme den 16.ten hj. Zweÿ Soldaten einlogirt worden, weilen aber bewußt, daß Er Zur Artillerie in das hiesige Zeughaus Eine große quantitet bleÿ Zu verfertigen und allerhand kuglen und muhsen darauß Zugießen, auch von H. Intendanten und H. de Croon dem Zeugmeister in befelch habe gute achtung darauf Zugeben, alß verhoffe Er auf beÿgehenden schein und recommandation Er werde jetzt und in das künfftig von der Einquartierung befreÿet werden.
S. Syndicus Güntzer, Es intercedire Mr Croon, und haben H Intendant auch mit Ihme darauß geredet, Er vermeine Implorant könte von der würcklichen Einquartierung befreÿet, weilen Er aber ein guter Nutzen beÿ der arbeit sich mache, Zu Einem billichmäßigen geld beÿtrag angehalten, und Zu dem Endt das geschäfft ahn die Einquartierungs herren deputirte verwießen werden. Erkant, die weisung dergestalten beliebet und gevolgt. H. XV. Kast, Rath. Vertsch.

Nicolas Pfeil entre au Grand Sénat en 1695
1695, Conseillers et XXI (1 R 178)
H. Pfeil schwöhrt auff die XXI. und Raths Ordnung. 57.

Nicolas Pfeil et Marguerite Haberbusch font leur testament alors que le mari est malade. Ils nomment leurs héritiers naturels pour leur succéder.
1713 (12. Januarÿ), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16), Prothocollum f° 108-v
Testamentum Nuncupativum Herrn Johann Niclaus Pfeilen E. E. Großen Raths alhier alten beÿsitzer vnd fr. Margarethæ gebohrner Haberbuschin
1713 (…) auff Donnerstag den 12. Januarÿ Nachmittag Zwischen zwölff, Ein: und Zweÿ Uhren, in einer allhier Zu Straßburg am Scharffen Eckh gelegenen von hernachgemelten beeden Testirenden Eheleüthen Eigenthümlich zuständigen behaußung dero Mittlern Stub Cammer mit Zweÿen fenstern in den hoff vnd Zweÿen auff die gaß außsehend mich unterschriebenen Notarium (…) persönlich kommen laßen der Ehrenveste vnd Vorachtbahre Herr Johann Niclauß Pfeil, E. E. Großen Raths alhier alter beÿsitzer, vnd die Viel Ehren vnd tugendreiche fraw Margarethæ gebohrne Haberbuschin, beede Eheleuthe und burgere allhier, Er der herr Testirer zwar Krancken schwachen vnd auff einem beth, Sie die fraw aber gesund: gehend: vnd stehenden Leibes auff einem stuhl sitzend (…)
Demnach endlichen vnd Zum Sechsten die Erbeinsetzung Zu latein Institutio hæredum genant, eines Jeden Testaments Grund Veste und fundament ist (…) als wollen Sie beede Testirende Eheleuthe hiemit Zu Ihren Wahren wißentlichen Erben instituirt eingesetzt vndt ernennt haben Erstlichen Fraw Mariam Elisabetham Herrn Pierre Petitfils des Peruquenmachers eheliche haußfrauen Ihre Leibliche dochter, will auch deroselben Ihre Liebe Kinder als der Enckel Zum ersten vnd halben theil substituirt haben In den andern vnd Zweÿten Stammtheil aber ernennen Sie Erstlich Jfr. Mariam Barbaram, Weÿl. Herrn Johann Adam Ochßers deß Musicanten mit auch weÿl. Fr. Maria Margaretha gebohrner Pfeilin Ihrer Leiblichen dochter ehelich erzielhtem döchterlein als Ihr Liebes Enckelin vnd Jfr. Charlottam Vorermelter Ihrer seeligen dochter mit S. T. Herrn Notario Humbourg ehelich erzieltes döchterlein, beede nach abzug obigen Jfr. Maria Barbara Zum Voraus Legirten 250 fl. zu gleichen theilen

Nicolas Pfeil meurt en 1713 en délaissant pour héritiers une fille et les représentants de son autre fille. L’inventaire est dressé dans la maison de sa fille, femme de Pierre Petitfils. La masse propre à la veuve est de 41 livres, celle des héritiers de moins d’une livre. L’actif de la communauté s’élève à 394 livres et le passif à 150 livres.
1713 (18.5.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 4) n° 83
Inventarium und Beschreibung aller Haab Nahrung undt Güthere, Liegend und fahrender, überall nichts davon außgenommen, so weÿland der Ehrenvest großachtbahr und weiße Herr Johann Niclaus Pfeÿl E. E. großen Raths geweßener alter beÿsitzer und burger Alhier, nach seinem am 15. Martÿ dießes 1713.ten Jahrs genommenen tödlichen doch aber seeL. hinscheiden hinter sich Verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der hernach benahmbsten respê Kinder und Enckel auff Zuvorher an Selbige vnd die hinterbliebene fraw Wittib nahmentlich die vil Ehren und tugendbegabte Fraw Margaretha Haberbuschin mit beÿstandt Hn Johann Adam Schellen deß schuhmachers dero geordneten vogts (…) So geschehen Straßb. d. 18. Maÿ 1713.
Der Verstorbene H Pfeÿl sel. hab sowohl ab intestato alß auch per Testamentum Zu Erben verlaßen 1. Fraw Mariam Elisabetham deß Ehrenvest vnd großachtbahren herrn Pierre Petitfils burgers und Perruquenmachers alhier eheliche haußfraw mit beÿstand deßelben in den ersten halben Stammtheil, 2. Jgfr. Mariam Barbaram weÿland herrn Johann Adam Ochßners geweßenen Musicanten und burgers alhier mit der Viel Ehren und tugendbegabten frawen Maria Margaretha gebohrner Pfeÿlin der dochter ehelich erzeugtes Enckelin mit beÿstandt H Simon Käuffers deß burger vnd Küblers ahier deßen geschwornen Vogts, 2. Jgfr. Charlottam wohlgeachter Fraw Mariä Margarethä Pfeÿlin mit dem Ehrenvest großachtbahren vnd Rechtsgelehrten Herrn Johann Joseph Hombourg Not. Publ. ehelich erzeugter döchterlin mit beÿstand deß Ehrenvest großachtbahr vnd weißen H. Johann Martin Bilonius E: E: großen Raths alten beÿsitzers deßen geordnet und geschworenen Vogts, dieße beede in den andern Halben Stammtheil
in einer vormahls den beeden Eheleuthen anjetzo aber H. Petitfils dem dochtermann Zuständigen behaußung sich befunden
Abzug in gegenwärtigen Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Silber 17 ß, Goldener Ring 2, baarschafft 37, Summa 41 lb
Der Erben ohnverändert Vermögen 11 ß
Theilbahr gutt, haußrath 98, Silber 4 baarschafft 36, Schulden 256, Summa summarum 394 lb – Schulden 150, Nach deren Abzug 244 lb

Nicolas Pfeil vend la maison au tailleur Frédéric Kammüller

1691 (15. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 731
Niclaus Pfeil der Schrotgießer
in gegensein Friderich Kammüller, deß Schneiders
Hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier in der Höllengaß, einseit neben Conrad Rauscher dem Nestler, anderseit neben Abraham Habrecht dem Uhrenmachern hind. auff hans Christoph Reißer d. Schneider, stoßend gelegen, darvon gehend Jahrs uff weihnachten 8 ß 4 d und Zween Kappen Ewigs Erschätziges und Fürbietiges Zinßes dem mehrern Hospital allhier – geschehen umb 450 pfund

Exempt au service du préteur de Wickersheim originaire de Kandern en margraviat de Bade, le tailleur Frédéric Kammüller épouse en 1680 Madeleine Weiss, fille du fabricant de pain d’épice Jean Michel Weiss
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrn: und Mannhafften Friderich Kammüller dem Ledigen Schneider, Von Candern, in Rotter Ampt Marggräffischer herrschafft gehörig, gebürtig, derzeit gefreÿten und. Jr. hauptmann von Wickerßheim compagnie alhie, Weÿland deß Ehrenhafften Martin Kammüllers, Zieglers Zu Candern hinderlaßenem ehelichem Sohn, ane einem und der Ehrn: und tugendsahmen Jungfrauen Magdalenæ Weißin, des Ehrenhafften Meister Hanß Michel Weißen, Lebküchlers und burgers allhier ehelicher Tochter am andern Theil sich begeben und Zugetragen, auch darbeÿ in beÿsein und auff underhandlung der Ehrengeachten wohlachtbahren und Ehrenhafften herrn hanß Peter Seifferts, Statt: und Veld Trompeters allhie, deß hochzeiters Vettern, auf sein deß hochzeitern So dann auff der Jungfrauen hochzeiterin weiten (…) der Jungfrau hochzeiterin Vatters und hannß Heinrich Stiedels, Schwartzbecken, deroselben schwagers, aller burgere allhier zu Straßburg – So beschehen und verhandelt in deß heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg auff Freÿtag den 30. tag des Monaths Januarÿ alten Calenders in dem Jahr deße herrn als man Zahlte 1680, Johann Christoph Stöffel Nots. publ. ac civis Argentinensis

Le tailleur Frédéric Kammüller devient bourgeois par sa femme en février 1684 en apportant une fille.
1684, 4° Livre de bourgeoisie p. 501
Friderich Cammüller von Canter, der Schneider empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. bringt mit sich ein döchterlein nammens Anna Margaretha so auch mit in das burgerrecht auffgenommen word. Jur. 17. feb. 84.

Les boulangers interdisent à Marguerite Weiss, femme de Frédéric Kammüller, de fabriquer et de vendre du pain d’épice. La demanderesse argue qu’elle a remplacé son père avant sa mort six mois auparavant. Le préteur royal propose qu’elle ait le droit de faire le pain d’epice qu’on lui commande chez elle et d’en vendre sur un étal comme certains étrangers lors des foires.
1690, Protocole des Quinze (2 R 94)
(f° 199) Sambstags den 28. 8.bris – Margaretha Friderich Cammüllers des Schneiders haußfrau Ctra E. E. Zunfft der Becken
Margar: Frid : Camüllers des Schneiders haußfrau, per Künasten, Hatt per sched: citiren laßen E. E. Zunfft der Becken, Weilen dieselbe die Leckküchlein Zu treiben, wavon Sie herkombt, sich vor jahren beÿ citirter Zunfft geld Zünfftig gemacht, auch bißhero ihr gepühr jederweilen daselbst ordentlich abgerichtet, Ihro aber anjetzo solch recht wider genommen werd. will, als sagt man darwieder generalia, bittet Zu mehrem bericht deputaôn & relaône factâ sie dabeÿ gnädig Zu manuteniren. Saltzm. E E Zunfft Zunfftmeister Zugegen, berichtet, das entzwischen die sachen sich gantz geendet mage aber gebettene Deputation wohl leiden, bittet aber factâ relaône es beÿ S. E. Löbl. Zunfftg. bescheÿd gn. Zulaßen. Künast generalia vnd wie vor. Erk. gebettene deputaôn willfahrt, vnnd vor obere Handwercksherren gewießen.

(f° 205-v) Freÿtag den 3. 9.bris – Friderich Cammüllers Frau Ctra E. E. Zunfft der Becken pt° Lebküchlein backens
Obere Handwercks Herren lassen per Herren Schragen referiren daß Margaretha, Friderich Cammüllers des Schneiders Haußfrau jüngst geklagt, daß E. E. Zunfft der Becken ihro das recht, Lebküchlein zu Backen, Und Zu verkauffen, Wider Nehmen die sach Zur Deputation geweßen worden, Mann die parthen mündlich gehört hätte, da dann Klägerin beditten, daß ihr Mann 9 jahr soldat und. H. Stett: von Wickersh. geweßen vnd schon jnn 6. jahr burger were, 2. sie ihren Vatter, nahmens Hannß Michael Weiß, so ein Lebküchler war, Und Vor 6. wochen gestorben, allzeit baufällig beÿ sich gehabt, und ihn mit dem Lebkühlein machen erhalten, auch 3. dreÿ Kinder hätte, anbeÿ einen schein Von E. Zunfft d. Becker Vom 4.ten Febr. 1684. dadurch sie verificiren wollen, daß die damahlen das recht bekommen, Und seithero ihre gebühr abgestattet habe, Vorgelegt, mit bitt, sie Noch Ferners dabeÿ Zulaßen, Welche rationes Zimlich scheinbahr geweßen, jedoch des gegentheils seine drüfftiger gefunden, indeme selbiger Vermeldt, daß anjetzo die sach inn einem andern stand, der Vatter gestorben und der Lebküchler handwerck ein geringes handwerck were, 2. vermög eines articuls die Weiß, und Schwartzbecken Ihnen Keinen eintrag thun dörffen, daraus Zu argumentiren were, daß wann dießer es verbotten, es der Klägerin Noch weniger vergönnt weren, 3. ihr Mann das schneider handwerck gelernt hätte, und damit sich Wohl ernehren Könten 4. Andere, so an Keine Lebküchler sich verheürathet, als Christmann Wölfflings und Caspar Stieglers töchter, hätten abstehen müssen, 5. ja, wie bekandt, alle specereÿ Händler die lebküchlen feÿl haben dörffen, und wann solches einem jedem erlaubt würde, sie übel darann weren, 6. Ware Klägerin mit einem Und andern, alß Honig, Formen, und Lebküchen Versehen, sie es durch Unpartheÿische Leuth abschätzen und alles abkauffen, Auch 7. dem Zinnß Vom stand Vor sie abstatten wollten, Nachdeme Mann sich aber auch erinnert daß biß dahero denen Frembden, als den Weißenburgern, Offenburgern und Nürnbergern, inn den Meß Zeiten auff den Adolphi, Christ Kindels und Crammittwochs Märckten lebkuchen Zu verkauffen vergönnt geweßen seÿe, so seÿe mann vorgestaden, was darbeÿ Zuthun, dahero MGhh. lediglich anheim stellen wollen, Ob der Klägerin das petitum Völlig abgeschlagen, od. ein temperament getroffen, und ihro ex gratia was willfahrt werden sollte ?
Herr Prætor Regius sagt, Es seÿe producirter Zunfftschein schohn alt, und Könne Mann daraus Nicht wahrnehmen, Welchen tag Klägerin das Recht erhalten, Und wann es Zu end gehe, Wollte das jahr Noch nicht Vorbeÿ seÿn, so hielte Er dafür, daß sie biß dahin den stand behalten, und nach der hand deßen müßig gehen, Wohl aber das, was beÿ ihro Zu hauß bestellt Wird, machen und verkauffen, auch auff diejenige Zeit, da de Fembde verkaufften dörffen, offentlich feÿl haben könte. Erk. gefolgt.

Procédure entre Madeleine Kammüller et les fabricants de pain d’épice
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
(f° 11) Sambstags den 3. Febr: 1691 – die gesambte Lebküchler Ca. Magdalenam Kammüllerin
Die gesambte Lebküchler und Burgere alhier, per Saltzmann, cit. Magdalenam Friderich Kammüllers, des schneiders, Haußfrau, prod. Undtg. Mem. und Bitten pro declaratione Sententiæ mit beÿlag Lit. A. Künast citata p.sens bittet dießes producti copeÿ und daruff Wid. Zu antworten Zeit 8 Tag. Obt.

(f° 31-v) Sambstags den 3. Martÿ – die gesambte Lebküchler Ca. Friderich Kammüllers haußfr.
Die gesambte Lebküchler, per Saltzmann, cit. Magdalenam Friderich Kammüllers, des schneiders, Haußfrau, auff productum vom 3. Febr. jüngst Will dar klärlich Vernehmen, Künast, cit: p.sens prod: Und.thg Gegenbericht loco Exceptionum mit angehencktem bitten w. j. S. bitt copeÿ und Zeit 8 tag, Obt.

(f° 32) Sambstags den 10. Martÿ – die gesambte Lebküchler Ca. Friderich Kammüllers haußfr.
Die gesambte Lebküchler, per Saltzmann, cit. Magdalenam Friderich Cammüllers Haußfrau, Wider gegenh. prod. vom 3. huius sagt mann gnlia, bitt Und.th, solches mündlich Zu beantworthen einige Herren Auß dero Mittel gn. abzuordnen, und s. Künast citata p.sens mag gebettene deputation Wohl leiden, beziehet sich auff damahliges productum und bitt nochmahlen wie darinnen. S setzts der Deputation halben, Erk. gebettene Deputation Willfahrt. Obere handwercksherren &

Madeleine Kammüller s’adresse aux Quinze après que le fabricant de pain d’épice Jean Jacques Wœlfflin a renversé son étal. L’enquête établit qu’elle a le droit de vendre du pain d’épice pendant les foires et qu’il y a presque chaque année des dissensions à ce propos, à tel point que les préposés généraux aux métiers ont menacé d’emprisonnement les contrevenants.
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(p. 348) Sambstags den 3. Januarÿ 1705 – Magdalena Friderich Kammüllers Frau Ca. Joh: Jacob Wölfflin
K. noê Magdalenæ Friderich Kammüllers des Schneiders Fr. weilen Mghherren am 3. 9.bris 1690 deroselben Crafft ergangenen bescheidts, in Meß undt andern Jahrs Zeiten Lebuchen feil zu haben, Gn. vergönnt, Ihro aber gestrigen tags, von Johann Jacob Wölfflin burgern und Lebküchlers alhier, wider das Ihme newlich angelegte verbott, Selbige nicht Zu inquietiren, Ihr standt umbgeworffen vndt ein solches, Ihro, heut noch einmahl Zu thun betrohet worden, den Sie aber wegen Kürtze der Zeit nicht hiehero Citiren können, Alß bittet umb gn. Manutenentz obbelobten bescheidts vndt stellt d. übrige Zu Obrigkh. Erkantnus.
H. Secret. Fridt berichtet, daß demeselben also seÿe, daß dießer Kammüllerin in den Meßen, Adolphi vnd Christkindlins Marckh lebkuchen Zu verkauffen von Mhherren vergönnt worden, welche erlaubnus beÿ den lebküchlern fast alle Jahr streit gegeben, vndt dießer, Sie angestoßet wie Sie dann jüngst beÿ den Oberen handwercks Hh. so das geschäfft tractirt, sich wider deßwegen beklagt gabe welche den Lebküchlern beÿ Thurnstraff anbefohlen, dißelbe in ruhe zu laßen, deßen ohngeachtet aber habe beklagter Wölffel Ihro den stand umbgeworffen, und gesagt daß könne Er thun, und wolle sehen, wer es Ihme wehren werde.
Erk. wirdt die Klägerin beÿ Oballegirten bescheidt manutenirt, mithin den Oberen Handwercks Hh committirt dießen Wölfflin, gleich zu beschicken, vndt nach beschehener anhörung, alßobald in thurn führen Zulaßen.

Le tailleur Frédéric Kammüller hypothèque la maison au profit de l’enseignant Jean Güntzlin

1706 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 333
Friedrich Kammüller schneider
in gegensein H. M. Joh. Güntzlin Præcept: inferioris Gymnasÿ – schuldig seÿe 50 lb
unterpfand, seine behaußung Cum appert: allhier in der höllen gass einseit neben Joh. Conrad Rauscher nestlern anderseit neben Joh. Lang nadler hinten auf H. Gambs stoßend

Frédéric Kammüller hypothèque la maison au profit du boucher Henri Pfeffinger

1709 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 299
Friedrich Kammüller schneider [unterzeichnet] Friedrich Camüller
in gegensein perge ut immediate supra usq. ad schudig seÿe [Joh: Heinrich Pfeffingers metzgers] 50 lb
unterpfand, eine behaußung c. appert: allhier in der Höllen gass, einseit neben Joh: Lang anderseit neben Conrad Rauscher hinten auff Dambach Kiefern

Frédéric Kammüller et ses trois enfants hypothèquent la maison au profit de la mère du marchand Ernest Frédéric Mollinger

1714 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 441-v
Friedrich Kammüller schneider, Item Daniel Kammüller der ledige Weißbecker, Item Maria Magd: und Maria Elisabetha geb. Kammüllerin bede majorennes und unbevögtigt beÿständlich Heinrich Stöbers Nadlers
in gegensein H. Ernst Friedrich Möllingers handelsmanns nahmens frn Elisabetha Mollingerin wittib seiner frauen Mutter – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, ihre behausung c. appert: allhier in der höllengass, einseit neben den Rauscherischen EE anderseit neben Lang dem nadler hinten auff H Gambs und Dambach stoßend, daran gehen Jahrs auff Weÿhnachen 8 ß 4 d und 2. Capaunen Ewigs Erschätzig: und fürbietigen zinnses dem mehrern Hospital

Madeleine Weiss meurt en 1714 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 445 livres. L’actif de la succession s’élève à 113 livres, le passif à 75 livres.

1715 (28.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 36) n° 1232
Inventarium und beschreibun[g aller der]jenigen haab und Nahrung, so Weÿ[l. die] Tugendsahme fraw Magdalena gebohrne [Weißin] des Ehrengeacht und Bescheidenen Johann Friderich Cammüller Schneider und burgers allhier Zu Straßburg geweßene haußfrau nunmehr seelig nach Ihrem den 5.ten Junÿ Nechst abgelegten 1714.ten Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern V. begehren des Wohl Ehrenvesten und Kunsterfahrnen Herrn Johann Heinrich Werckmeister Berühmten Chirurgi Barbierer und Burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Mariæ Magdalenæ und Jgfrn Mariæ Elisabethæ, ferner Johann Daniels Leedigen Lebküchler und auch Burgers allhier, aller dreÿ der abgeleibten fraw seel. mit Vorermeltem Ihrem hinderbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben, fleißig inventirt (…) So Beschehen in der Königlichen freÿen St. St. Montags den 28. Januarÿ A° 1715.

In Einer allhier Zu Straßburg [in der Höllen]gaß gelegenen und in dieß Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen Behaußung befunden wie Vogt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, In des Gesellen Cammer, In der Wohn Stub,In der Stub Cammer, In der Hoff Cammer
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. It. hauß, hoffstattn höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier Zu Str. in der Höllengaß, einseith neben hannß Jacob Ringler dem Kupferschmidt uxorio nomine, anderseith neben Johann Langen dem Nadler, hinden auff Christoph Dambach den Kieffern stoßend gelegen, davon gehen Jahrs auff Weÿhenachten 8 ß. 4 d v. Zween Kappen ewiges Erschatziges undt fürbietiges Zinnßes dem Mehrern Hospithal allhier Zu capital ohnverfreifflich gerechnet für 10. lb 6 ß 4 d. It. 8. lb. Zinß frawen Elisabethæ gebohrener Dietrichin weÿl. Herrn Ernst Friderich Mollinger geweßenen Müntz verwalther und burgers allhier seel. nachgelaßeneer fraw Wittib Jährlichen auff den 15. 7.bris in Capital abzulößen mit 200 lb, It. 4. lb d Zinnß Jahrs auff Johannis Baptistæ gedachter Fraw Mollingerin ferner in hauptgut Lößig mit 100 lb d. It 2. lb d Jahrs auff den 24. Aprilis herrn M Johann Güntzlin Præceptori Inf. Gymnasÿ v. burgern allhier Lößig in Capital mit 50. lb Sodann 2 lb 10 ß Jährlichen auff den 19. Julÿ herrn Johann Heinrich Pfeffinger dem Metzger und burgern allhier wiederlößig in hauptgut mit 50. lb d. Sonsten gegen Männiglichen freÿ Leedig und eÿgen und ist solche behaußung durch die allhießig geschworne Werckmeistere vermög deren beÿ mein Notÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 25. Januarÿ A° 1715. æstimirt worden pro 425. lb. Davon abgezogen vorstehende Passiv Onera so sammenthafft ertragen 410. lb 6 ß 8 d. So verbleibt allhier annoch außzuwerffen im Rest 14 lb. Hierüber beagt ein perg. Kauffbrieff mit der St. St. anhangendem C.C. Stuben Insiegel verwahrt datirt den 15. 7.bris A° 1691.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 88, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 1, Sa. Schiff und geschirr Zum Lebküchler handwerck gehörig 3, Sa. Silber Geschmeids 2, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Eÿgenthumbs einer Behaußung 14, Summa summarum 113 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 38 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 38 lb
Copia der Eheberedung (…) auff Freÿtag den 30. tag des Monaths Januarÿ 1680, Johann Christoph Stöffel Nots. publ. ac civis Argentinensis
Abschatzung d: 25 Januarÿ: anô: 1715: Auff begehren deß Ehrenhafften vnd bescheiten: H: Fritrich Kammüller schneiter ist Eine behaußung alhir in der Statt Straßburg, in der höllen gaßen gelegen, Ein seitz Neben H: N: Ringler Kuper schmidt, Ander seitz Neben H Johannes Natler, hinden Auff: H: Christoff dambach Kieffer: Stoßend, welche behaußung hoff, hoffstatt, hinden Ein gang, darundter Kammeren Gebelckhter Käller, hoff vnd Brunen, Sampt aller Ihrer Recht, vnd gerechtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleüthe, sich in der besichtigung befundten vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wirdt Vor und vmb 850 Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters

La fille aînée Anne Marguerite Kammüller épouse le pasteur de Kolbsheim Jean Jacques Schneider
1708 (11.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 20) n° 751
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrte Herr M. Johann Jacob Schneider treweÿfferiger Pfarrer beÿ der Evangelischen Gemeindt zu Kolbsheim und die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Anna Margaretha gebohrne Cammüllerin beede Ehepersohnen undt burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestandt zugebracht

Marie Madeleine Kammüller épouse à Bischheim en 1717 Jean Léonard Müller, tailleur originaire d’Entenberg dans la margraviat de Durlach
Mariage, Bischheim (luth. p. 125) 1717. Dienst. d. 31. aug. Seind aus Erlaubnus uns. Hochadel. Obrigk. nach göttl. Ordnung v. gewohnlicher proclamation ehel. einsegegnet worden Johann Leonhardt Müller, led. Schneider weÿl. Johannis Müllers S. d. Schneiders in Endtenberg Marggräffl. durlachischer herrschafft hinderl. ehel. Sohn vnd Maria Magdalena, Friderich Kammüllers B. v. Schneiders in Straßb. ehel. Tochter, [unterzeichnet] Johan Lienhart Müller als hochzeitter, + der hochzeiterin Zeichen, Friderich Cammüller als Vatter (i 66)

Les trois enfants Kammüller vendent la maison à l’orfèvre Jean Georges Finx

1720 (29.10.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 512-v
(906) Friedrich Kammüller der Schneider ([unterzeichnet] Cammüller) und Maria Magdalena geb. Kammüllerin, Lienhard Müllers des Scheiners hausfrau, Item Daniel Kammüller der lebküchler, So dann Maria Elisabetha geb. Kammüllerin welche beede noch leedigen stands zwar aber majorennes und ohnbevögtigt mit beÿstand Johann Langen Nadlers ihres vetters
in gegensein H. Johann Georg Finx goldarbeiters
hauß hoffstatt höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in dem höllengäßlein, einseit neben Julius Roßer Schloßer anderseit neben ged. langen hinten auff die dambachische Wittib und erben – davon gehet auff weÿhn. 8 ß 4 und 2 Cappen ewigs: erschätzigs: und fürbietigen zinnßes dem mehrern hospital – um 300 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 556 pfund

Fils du superintendant de Lahr Paul Finx, Jean Georges Finx épouse en 1694 Marie Elisabeth Simon, fille du chirurgien Conrad Simon : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen Sal° Tit. H Johann Geörg Finxen, dem Leedigen goldarbeither, weÿl. S. Tit. Herrn Paul Finxen, hochfürstl. Durlachischen Kirchen Raths und Special Superintendenten Zu Lahr, mit auch weÿl. Fr. Anna Margaretha gebohrner Arndtsin Ehelich erzeugt vnd hinderlaßenen H Sohn, als hochzeiter ane Einem vndt der viel Ehr; vndt Tugendbegabten Jgfr. Maria Elisabetha Simonin weÿl. S. T. Herrn Conrad Simon geweßenen vornehmen Chirurgi vnd burgers Zu Straßburg mit S. T. Frauen Maria Magdalena gebohrner Pfeffingerin, beeden nunmehr seel. Ehelich erzeigter und hinterlaßenen Jgfr Tochter als der Jungfer hochzeiterin andern theils (…) Beschehen vnd verhandelt in der Statt Straßburg auff Freÿtag den 26. tag Novembris in dem Jahr des herrn als mann Zahlte 1694.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 32-v, n° 17)
Heute Mittwochs den 8. Decemb. s. n. 1694 seind nach zweymahliger Außruffung copulirt und eingesegnet worden H Johann Georg Finx, der ledige Goldarbeiter und burger alhier, weÿl. H Paul Finxen, geweßenen Super Intendenten zu Lahr nachgelaßener ehelicher sohn, und Jungfrau Maria Elisabeth, weÿl. H. Johann Conrad Simonß, geweßenen Chirurgi und wundartzts alhie nachgelaßene eheliche tochter

Les conjoints Finx font leur testament. Le mari lègue ses biens, s’il n’a pas d’enfant, à sa sœur Anne Catherine Finx femme du marchand de fruits et légumes Samuel Grünau et à son frère vitrier Arnaut Finx
1694 (5.t Dec.), Auenheim (Wolfgang Régnard von, 1 Not 4) n° (147)
Testamentum Reciprocum H Joh: Georg Finxen et Jgfr Maria Elisabetha Simonin
Heut dato d. 5.t Decembris 1694. (…) S. T. Herrn Johann Georg Finxen dem Goldarbeiter vndt Jfr. Maria Elisabetha Simonin, requirirt Vnd erbettenen Herren gezeug. Persönlichen erschienen, jetz gemeltte Verlobte, haben angezeigt vnd bekandt, demnach Sie beederseiths vor kurtzer Zeit einige Pacta dotalia oder Eheberedung mit einand. auffgerichtet (…) durch einige letsten wilens Verodnung folgender maß. Zu disponiren (…)
Zweÿtens, will Er H Joh: Georg Finx d. Goldarbeiter, auff den fall Ihne der allerhöchste, ohne hinderlaßung Ehelicher leibs Erben, Von dieser Welt abfordern Wird, seiner geliebten fraw Schwester Anna Catharina Finxin H Samuel Grünaw deß fastenspeishändlers v. Burgers allhiier zu Straßburg Eheliche haußfrawen 200 Reichthaler oder 300 gulden Straßburger, vnd Arnold Finx dem glaßer gesellen seinem ledig. bruder 50 guld. Straßburger Legirt (…)
Vierdtens Ist Ihr Maria Elisabetha Simonin letster will vnd Meinung daß auff vorgesetzt. fall da Sie ohne hinderlaßung Ehelicher leibs Erben Vor Ihrem liebsten H Finxen versterben sollte, Ire geschwister Vnd jedes derselben so Ihren Todfall erleben würd 100 Rtaler Zum legat

Jean Georges Finx devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1695, 3° Livre de bourgeoisie p. 1148
H: Johann Georg Finx, der goldarbeiter Von Lahr weÿl. H: Paul Finxen gewes. Superintendenten daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht gratis, und wird Zu E.E. Zunfft Zur Steltzen dienen Jur: d 15. Januarÿ 1695.

Elisabeth Simon meurt en 1706 en délaissant trois filles. L’inventaire est dressé dans leur maison rue des Hallebardes.
1707 (4.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 17) n° 638
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung und Güethere, liegender: und vahrender, keinerleÿ davon außgenommen, so weÿlandt die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Elisabetha gebohrne Simonin deß Ehrenvest und Kunstberühmten herrn Johann Geörg Finxen vornehmen Goldarbeithers und burgers allhier zue Straßburg geweßene Eheliebste nunmehr Seel. nach Ihrem den 29.ten Septembris des allererst Zurückgelegten 1706.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren vnd wohlvorgeacht, herrn Johann Friderich Pfeffingers Metzgers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Elisabethæ, Margarethæ Magdalenæ und Mariæ Salome, der abgeleibten Fraw Seel. mit vorermeltem Ihrem hinterbliebeneen Hn Wittibern Ehelich erzeigter Kinder vnd ab intestato nachgelaßeneer Erben fleißig inventirt und ersucht (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 4. Januarÿ 1707.
Copia der Eheberedung – Copia von der abgeleibten Fraw seel. in A° 1706. auffgerichteten Codicilli

Nota. So Viel dasjenige Legat betrifft welches die abgeleibte fraw seelig in Ihrer hievorn inseriten letsten willens Disposition §° 3.tio Tit. Herrn Johann Sigmund Henningern berühmtem Dri Med: vnd vornehmen Prof. Publ: verordnet, ist daßelbe dißorths ferners nicht mehr zu attendiren, angesehen der herr Wittiber nach deme solches Ihme vor Edelerwehntem herrn Legatatio gegen empfangener vergnüglichen discretion pro cura Medica, schriftlche abgetretten vnd eigenthümlich cedirt worden, daßelbe auß vätterlicher hertzlicher Zuneigung vnd liebe, denen Kindern vnd Erben auch wider freÿwillig und Zu eigen geschenckt hat, Kürtzlich Zum Bericht
Bericht über des Herrn Wittibers Unverändert Vermögen. Vorderist Zuwißen daß Eingangs ermelte beede geweßener Ehepersohnen, Ihre Zur Zeit angetrettener Ehe einander Zugebrachte Nahrungen, nicht, wie beliebig den Ehepacten nach, hat sein sollen haben inventiren laßen, dahero mann auch die Verlaßenschafft anderer gestalten nicht, als Theilbahr inventiren können, außer einen Specificirten Extract von Herrn Jacob Christoph Pantrion Not° Publ. über das jenige was die abgeleibte fraw seel. annoch leedigen standts beÿ vätterlicher Verlaßenschafft abtheilung pro rato erblichen überkommen, gefertiget (…)
Ergäntzung der Erben abgegangenen unveränderten Vermögen. Nach besag Eines Extracts auß dem vber Weÿland Hern Johann Conrad Simon geweßenen Barbierers und Wundartzts vnd auch weÿland Frauwen Mariæ Magdalenæ gebohrner Pfffingerin beeder Eheleuthe und burgere allhier der abgeleibten frawen geleibter Eltern seel. Verlaßenschafft Abtheilungs Concept in Anno 1694. durch Herrn Jacob Christoph Pantrion Notm. Pubm auffgerichtet (…)
In einer allhier Zue Straßburg ane der Spießgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, In der Cammer A, Vor dießem Gemach
(f° 14) Eigenthumb ane Einer behausung (T.) Ir. Ein Behaußung bestehend in der Spießgaß (…)
(f° 23) Series rubricarum hujus Inventarÿ Der Erben unverändert Guth betr. Sa. Kleÿdung 82, Sa. Ergäntzung 1919, Summa summarum 2002 lb
Theilbahrer Verlaßenschafft, Sa. haußraths 221 Sa. Werckzeugs 4, Sa. Frucht und Meels 19, Sa. Wein vnd Leerer Vaß 73, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 214, Sa. Guldinen Ring vnd geschmeids 1629, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 37, Sa. Eigenthums ane I behaußung 1650, Sa. Schulden 212, Summa summarum 4062 lb – Schulden 2860 lb, Nach deren Abzug 1201 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3203 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so den Erben vor unverändert gehörig 100
Copia der Eheberedung (…) Beschehen vnd verhandelt in der Statt Straßburg auff Freÿtag den 26. tag Novembris in dem Jahr des herrn als mann Zahlte 1694.

Jean Georges Finx se remarie en 1707 avec Marie Salomé Eberhard, fille du bailli Nicolas Eberhard au service de Fleckenstein ; contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvesten undt Wohlvorachtbahren Herrn Johann Georg Fixen berühmbten Jubilirer und Kunsterfahrener Goldarbeither auch burgern allhier Zue Straßburg alß dem herrn Brautigamb ane Einem, So dann der Edlen Viel Ehren: und Tugendreichen Jungfrauwen Mariæ Salome Eberhardin, Weÿland deß Wohl Edel vest Großachtbahr undt Wohlgelehrten herrn Georg Niclauß Eberhard geweßenen Freÿherrlich Fleckenstinischen hochverdienten Rath und Ambtmanns mit der auch weÿland Wohl Edlen Viel Ehr: undt Tugendbegabte, Frawen Maria Catharina gebohrner Heüppelin deßen Fraw Eheliebstin Seel: erzeugten undt nach todt Verlaßenen Tochter, alß der Jungfraw Hochzeitterin, andern Theils (…) Beschehen und Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags en 16. Monaths tag Decembris alß mann Zalte 1706 [unterzeichnet] Johan Geörg Finx alß hochzeiter, Maria Salome Eberhardin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 124, n° 1)
1707. Mitwoch d. 19. Januarÿ seind nach ordentlicher 2.maliger proclamation ehelich eingesegnet worden H Joh: Georg Finx der goldarbeiter burger und wittwer & Und Jgfr Maria Salome deß Weÿland /:tit:/ Hn Georg Niclas Eberhardt, freyherrl. Fleckensteinischen Rhats und Ambtmans auch weÿland der /:tit:/ Frau Maria Cathar: geb. Heüpelin seiner ehl. haußfr. nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Georg finx als hochzeiter, Maria Salome Eberhardin als Hochzeiterin (i 128)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Georges Finx à se remarier avant la fin de son deuil moyennant deux livres
1706, Conseillers et XXI (1 R 189)
(p. 255) Mittwochs den 29.ten Xbris 1706. – Johann Georg Finx pt° dispensationis temporis luctus
G. Ersch: Johann Geörg Finx burger vndt goldarbeiter allhier der ist willens sich mit Jungfr. Maria Salome weÿl. Hn Geörg Niclauß Eberhardts gewesenen freÿherrlich Fleckensteinischen Raths vndt ambtmanns nachgelaßener tochter Zu Verheurathen, prod. des Imploranten Verstorbenene haußfrauwen Documenten Mortis Crafft deßen Zu sehen daß das tempus luctus noch nicht völlig vorbeÿ, bittet vmb obrigkeitliche dispensation. Erk. Wirdt dem Imploranten in seinem begehren gegen erlag 2. lb dispensando willfahrt. H. Rathh. Denner vnd H Rathh. Latscha.

Jean Georges Finx fait dresser l’inventaire de ses apports dont l’actif s’élève à 6 127 livres, le passif à 2 918 livres.
1708 (17.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 20) n° 754
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrenveste und Wohlvorgeachte Herr Johann Georg Finx Vornehme Goldarbeiter und burger allhier zu Straßburg, Zu der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Maria Salome gebohrne(n) Eberhardin in den Ehestand Zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten hat (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Freÿtags, den 17. Augusti Anno 1708.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spieß Gaßen gelegenen dem Ehehern eÿgenthümlich Zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, In der Gesellen Cammer, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Obern hindern Stuben, Im Obern hauß öhren, In der Cammer B, In der Wohnstub, In der Wohn Stub Cammer, In der Officier Stub, In der Mägd Cammer, Im Obern Haußöhren, Im neuen Laden, Im alten Laden, Im Holtzhauß
Eigenthumb ane Einer behausung (T.) Ir. Ein Behaußung in der Spießgaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 608, Sa. Werckzeugs 6, Sa. Frucht und Meels 97, Sa. Wein vnd Leerer Vaß 459, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 445, Sa. Guldinen Ring vnd geschmeids 2635, Sa. baarschafft 255, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1650, Summa summarum 6127 lb – Schulden 2918 lb

Jean Georges Finx meurt en 1727 en délaissant deux filles de son premier mariage et huit enfants du deuxième.

1727 (16. 7.bris), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 18) n° 190
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvesten, Großachtbahren und Kunsterfahrenen Herrn Johann Georg Finxen, gewesenen vornehmen Jubelierers und Goldarbeithers auch burgers allhier nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1727. – nachdeme derselbe den 10.ten Julÿ dießes Jahrs von dem lieben Gott aus dießer Welt seelig abgefordert Worden, Zeitlichen hinter sich Verlaßen (…) durch die Viel Ehren und tugendreiche Frau Mariam Salome Finxin, gebohrne Eberhardin, die hinterbliebene Wittib mit assistentz des Wohl edel Vest, hochachtbaren und hochgelehrten herrn Friderich Wolffgang Eberhardts Jur: berühmten Practici und hochlöbl. Ritter Directorÿ des untern Elsaßes wohlbestellten Advocati et Procuratoris ordinarÿ auch vornehmen burgers und geschwornen Curatoris (…) So dann Mariam Dorotheam Lobsteinin und Annam Mariam Müllerin die beede, dienstmägd – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 16. Septembris et seqq. anno 1727.
Der seelig verstorbene herr Finx hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie volgt. Erstlich Frau Mariam Elisabetham gebohrne Finxin, herrn Johann Friderich Hölbe, des Silberarbeiters und burgers allhier frau Eheliebstin welche mit und beneben solch ihrem Eheh. dem Geschäfft Persönlich beÿgewohnt, 2. Fr: Margaretham Magdalenam gebohrne Finxin Herrn Johann Kuglers des Jüngern Kupfferschmidts und burgers alhier Ehegattin so mit assistentz deßelben Zugegen gewesen, Dieße beede mit Weÿland Frauen Maria Elisabetha Finxin gebohrner Simonin deßelben erstern Frau Eheliebstin seeligen ehelich erzeugte frau töchtere welche zu ihrem assistenten erbetten Herrn Johann Lobstein Notm publ. und berühmten Practicum auch burgern allhier, so seiner Principalin Interesse Persönlich observirt
3. Herrn Johann Friderich Finxen, leedigen Goldarbeitern 4. Johann Paul Finxen, so in Erlernung des Schwerdfeger profession begriffen, 5. Jgfr. Catharinam Dorotheam Finxin, 6. Johann Eberhardt Finxen so die Goldarbeiter Kunst erlernet, 7. Mariam Salome Finxin, 8. Johann Daniel Finxen 7.ma Curiæ discipulum, 9 Mariam Barbaram Finxin Vndt dann 10. Frantz Philipp Finxen, dieße acht letztere /:dan was Johann Georgen das Jüngste in dem Testament benambßte Söhnlein betrifft, solches seinem herrn Vatter in die ewigkeit vorangegangen:/ mit eingangs Ehrengedachter frauen Maria Salome Finxin gebohrner Eberhardin deßelben Zweÿter Frauwen Eheliebstin und nunmahligen hinterlaßenen Wittib ehelich erzeugte Kindere. Welchen zwar ane seithen E. Löbl. Vogteÿ Gerichts herr Johann Friderich Röderer, Goldarbeither und burger allhier Zu einem Vogt ex officio nominirt in deme aber derselbe Zu solcher Curatel sich bis dato nicht bequemen wollen sondern deßelben seine Excusationes beÿ E.E. Großen Rath eingegeben, von dar die sach wieder an wohlged. Vogteÿgericht renvoyiret, daselbst aber annoch ohnerörtert, als ist Zu gleicher Zeith und biß dieße Kinder mit einem würcklichen Vogt versehen seÿn werden der Wohl Ehrenveste Großachtbahre und weiße herr Simon Knoll vornehmer handelßmann und Ehrengedachten großen Raths jetziger wohlmeritirter assesseor vor und im nahmen des Vogts, dießen Geschäfft beÿzuwohnen constituiret undt abgeordnet worden, welches durch demselben in eigener Persohn abwartete und solcher ohnbevögtigte Kindter interesse dabeÿ observirt
Also alle Zehen des in Gott ruhenden herrn Finxen in Zween Ehen erzeugte nach todt verlaßene und per Testamentum Zu gleichen antheilen instituirte Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spießgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung sich volgenderlaßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. Im wordern Stock auff der ohneins öbersten Bühn, auff der mittlern Bühn, In der Gesellen Cammer, In der Cammer A, Vor der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D – Im hindern Stock, In der Neuen Stub, In der Neuen Stub Cammer, Im obern haußöhren, In der officiers Stuben, In der Magd Cammer, Im Haußöhren vor der Wohnstub, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der obern Kuchen, Im neuen Maden, Im Keller der Sterbbehausung
(f° 32) Eigenthumb ane Häußern (E. denen 8 Kindern letster Ehe ins gemein prælegirt) Erstl. eine Behaußung ane der Spießgaß (…)
(f° 32-v) Item ein Vorder und Hiender hauß in der Grosen Prediger oder Goldschmidts gaß (…)
(f° 33) (T) It. eine behaußung, hoffstatt, Stallung und höfflein, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßb. ane der Höllengaß, einseith neben meister Julio Roser dem schloßer, anderseit neben Johann Langen dem Nadler hienden auf die dambachische wittib und Erben stoßend, davon gehen Jahres auff Weÿhenahten 8 ß 4 d und Zween Cappen ewigen ehrschätzigen und fürbiethigen Zinnßes dem mehrern hospital allhier sonsten gegen männiglichen freÿ, ledig und eigen, und von mehrerwehnten der Statt Werckleuthe ohne beschwerde angeschlagen für 475. lb. Davon wegzurechnen obige ehrschätzige fürbietige Zinnß, so die beede Cappen ohnpræjudicirlichen Zu 6 ß 8 d gerechnet, samt denen 8 ß 4 d in geld sammthafft 15 ß und in hauptguth zu doppeltem capital à 5. pro Cento ohnverfänglichen gerechnet antrifft 30. lb. Mithin Vor obigem abschlag annoch per rest außzuwerffen 445. Wie der seelige Hr Finx dieße behaußung Von Meister Friderich Kammüller dem Schmid und seinen Kinderen ane sich erkaufft darüber besagt j teutsch perg: Kaufbr. mit der Statt Straßb. anhang. Canc. Cont. Ins. Verw. dat. den 29. oct. aô 1720.Dabeÿ noch j. alter perg. Kaufb. mit ermelt. Ins. bekräfft. dedato 15.ten Sept. aô 1691. Ferner i papÿr quittung so wohl über die Von Vorheriger Behaußung dem Mehrern hospithal bezahlte ewige als auch die Von dießer lettern behaußung Ihme entrichtete ehrschätzige Zinnß in specie aber auch über das bezahlte Laudemium Von dem Hn Schaffner, des Spitals den 2. Junÿ 1725. ertheilt, alles mit Jetzigem N° 3 notirt.
(T.) It Zwen dritte theil Vor ohnvertheilt ane einer behaußung ane der grosen Stadelgaß (…)
(f° 43) Ergäntzung der Frau Wittib ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ durch H. Daniel Rohren, Notarium publicum in A° 1707 gefertiget
Ergäntzung der Erben ohnveränderten Huths. Nach außweiß Inventarÿ über des seelig Verstorbenen herrn Finxen Zu deßen Zweÿter Frauwen Eheliebstin der nunmaligen Wittib in die Ehe gebrachte Nahrung durch H Daniel Rohren Notm. publ. nun seel. in aô 1708. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Testamenti solemnis, Copia Nachdisposition
Der Frauen Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. goldener Ketten, Ring und dergl. Geschmeids 214, Sa. Schulden 150, Ergäntzung (1896, Abgang 1, Nach deren Abgang) 1894, Summa summarum 2265 lb
Hierauff wird auch der Erben ohnverändertes Guth beschrieben, Sa. Kleÿdung 55, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1650, Sa. Ergäntzung (4251, Abgang 1432, rest) 2818, Summa summarum 4536 lb – Schulden 150, Nach solchem abgang 4386 lb
Endlichen wird auch das gemein Verändert und theilbahr guth beschrieben Sa. haußraths 279, Sa. Werckzeug auch Schiff und geschirrs zum Goldarbeiter Kunst 12, Sa. Wein und lähren Vaß 329, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 694, Sa. goldener Ketten, ring Jubelen 1769, Sa. Pfenningzinß hauptguths 800, Sa. Eigenthmb ane häußern 2046, Sa. Schulden 260, Summa summarum 6190 lb – Schulden 5309 lb, Nach deren Abzug 880 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 7532 lb – Stall Summ 7200 lb
Constitution de rentes 416 lb, Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in das Erbe zugeltend 4184 lb
Abschatzung d. 20.ten 7.bris aô 1727. Auff begehren Weÿland des Ehrenvesten und Vorachtbahren H Johann Geörg Fincks gewesenen silber arbeiters seel hinterlassene frau wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Spieß gaßen geleg. (…)
der 2.te begrif ist auch allhier in der statt Straßburg in der höllen gaßen gelegen einen seits Neben Julius Roser schloßer, ander Seits Neben Johannes Lang Nadler hinten auf die dombachische Wittib stosend welche behausung Stuben Cammer Soldaten Cammer Küchen, hauß Ehren ein quartierung stall gebäckter Keller höffel und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigel preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Neun hundert und Fünffzig gulden
der 3.te begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der grosen Staden gaßen geegen (…)
der 4.te begriff ist auch allhier in der Gold schmidts gaßen gelegen (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags en 16. Monaths tag Decembris alß mann Zalte 1706
Copia Testamenti solemnis – ich Johann Georg Finx, Goldarbeither und burger allhier Zu Straßburg (…) drittens, will ich meinen mit gemelter Frauen Maria Salome, gebohrner Eberhardin, bereits ehelich erzeugten und noch fernerhin in das künfftige etwann erzeugenden Kindern insgesambt, keines davon außgenommen, soviel deren meinen todtfall erleben werden, in ansehung derselben Vuel und die meisten darunder noch klein und ohnerzogen, eine allhier Zu Straßburg ae der Spießgaßen (…)
So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 14. Februarÿ Anno 1726 [unterzeichnet] Johan Georg Finx

La veuve et les enfants de Jean Georges Finx vendent la maison au maître menuisier Jean Henri Buggelé et à sa femme Anne Barbe Rœhrer

1737 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 292-v
Erschienen weÿl. H. Johann Georg Finx des goldarbeiters hinterlassene wittib Fr. Maria Salome geb. Eberhardin beÿständlich ihres Curatoris und bruders H. Friedrich Wolffgang Eberhard Jur: Pract: mandatarÿ H. Lt. Johann Philipp Keifflein, Ferner ged. H. Finxen mit seiner hinterbliebenen wittib erzeugter noch lebenden 5 Kinder Johann Paul Finx ledigen von hier abweßenden Schwerdtfegers, Fr. Catharinæ Dorotheæ geb. Finxin H. Georg Friedrich von Gottesheim Ehefrau, Jfr Mariæ Salome, Mariæ Barbaræ und Frantz Philipp der Finx geschworner vogt H. Johannes Stall der hiesige silberarbeiter
in gegensein Johann Heinrich Buggele des Schreinermeisters und Annæ Barbaræ Röhrerin, am 24 hujus ergangenen obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine dem Mehrern Hospital mit Ehrschatz und fürgebott verfangene behausung, höfflein, stallung, hindergebäu und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Höllen oder St Helenæ gaß, einseit neben weÿl. Julius Roßer gewesten schloßers wittib und Erben, anderseit neben Emanuel Müller dem kieffer, hinten auff Christoph Dambach den kübler – davon gibt man besagtem hospital auff Johannis Baptistæ und Nativitatis Dni 8 schilling 4 pfenning in geldt und zweÿ Cappen in federn ahne ewigen ehrschätzigen und fürbietigen zinß – als ein von verstorbenen H. Finx am 29. Octobris 1720 erkaufftes guth – um 700 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du receveur de l’hôpital bourgeois Jean Frédéric Faust

1737 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 294
Johann Heinrich Buggele der Schreiner und Anna Barbara Röhrerin mit beÿstand ihres geschwistrig Kinds ehemanns Johann Christoph Schneider des steinhauers und ihres geschwistigkinds Johann Michael Gädtler des Schloßers
in gegensein des Mehreren Hospitals Schaffners H. Lt. Johann Friedrich Faust in fernerer gegenwarth Jacob Steinhülber weißbecken wie auch Johannes Schmidt des küblers, d. Hospital – schuldig seÿen 300 pfund, Steinhülber 250, Schmidt 100 pfund
unterpfand, Eine behausung stallung, hindergebäu, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Höllen oder St Helenæ gaß, einseit neben weÿl. Julius Roßer gewesten schloßers wittib und Erben, anderseit neben Emanuel Müller dem kieffer, hinten auff Christoph Dambach dem kübler – als ein am heutigen tag erkaufftes guth jedoch dem Mehrern Hospital mit 8 ß 4 in geld und 2 Cappen in federn ahne ewigen Ehrschatz und fürgebott verfangen

Jean Henri Buggelé s’adresse aux Quinze pour être autorisé à présenter son chef d’œuvre alors que le temps imparti a été dépassé en présentant un certificat qui atteste que la maladie l’a empêché de travailler
1729, Protocole des Quinze (2 R 135) Bedacht Sexter
(p. 75) Sambstags den 27. Augusti 1729
Iid. ref: daß Joh: Heinrich Bugel lediger schreiner gesell Ca. E. E. hwks der schreiner geschworne mstkschauer ein unth. mem. mit beÿl. N° 1 prod. worauff ged. hwkh Zu mündlicher Verantwortung umb dep. gebetten die auch willfahrt worden.
R. habe der Implorant sein petitum widerhohlet, die Imploraten antworten d. weil Implorant ahne statt g. Mont. anderthalb jahr ahne dem mstkh Zu gebracht habe Sie Vor sich dasselbe nicht schauen könten weilen aber derselbe seine kranckheit beschinen, alß Vermeine man auff s. d. H. Dep. daß, ohn præiud. und conseq. ihme in seinem begehren dispensando Zu Willfahren seÿe.

Le menuisier originaire de Brême Jean Henri Buggelé fait dresser un état de ses biens
1729 (10. 9.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Johann Heinrich Buggeln der ledige Schreiner aus Brehmen gebürtig, so Verlobt an Jungfer Annam Barbaram Röhrerin, Meister Johann Michael Röhrers des Schreiners und burgers alhier ehel. tochter hat mir dem unterschriebenem Notario, krafft seiner gegebenen handtreü folgende Sorten Gelds, als ein wahres pures und ohnverfangenes Eÿgenthumb Zu seÿn Vorgewießen alß (…) Summa 256 lb
Sig. Straßburg den 10.te n 9.bris 1729. [unterzeichnet] Johann Heinrich Buggeln

Fils du tourneur Martin Buggelé de Brême, Jean Henri Buggelé épouse en 1730 Anne Barbe Rœhrern fille du menuisier Michel Röhrer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 132)
1730. Domin: Sexag: et Quinquag: seind außgeruffen vnd Mittwochs darauff als den 22. febr: Ehelich eingesegnet worden Johann Heinrich Buggele, Lediger Schreiner von Bremen, Martin Buggele deß drähers vndt burgers allda Ehel. Sohn vndt Jungfrau Anna Barbara Rörerin H. Michael Rörers deß Burgers vndt Schreiners allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Buggeln als Hochzeiter, Anna barbara Röhrerin als hochzeiterin (i 135)

Jean Henri Buggelé devient bourgeois trois semaines après son mariage
1730, 4° Livre de bourgeoisie f° 956
Johann Heinrich Buggeln d. schreiner Von Brehmen geb. erhalt d. b. Von sein ehefr. Anna Barb. Röhrerin Johann Michael Röhrers schreiners undt b. alhier ehelich tochter umb die tertz d. alten b. will beÿ E E Zunfft d: Zimmerleuth dienen. Jur. 13.ten Martÿ 1730.

Il devient le même jour tributaire chez les Charpentiers
1730, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 128-v) Dienstags den 14. dito [Martÿ 1730] – Evangel. Neuzünfftiger
Mstr Johann Heinrich Buggele der Schreiner Von Brehmen gebürtig prod. Canzleÿ und Stallsch. dedato 13. Martÿ 1730 bitt Ihme das Zunfftrecht gedeÿen Zu laßen. Erkandt willf. dt 3 lb d

Jean Henri Buggelé et Barbe Röhrer hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du boucher Michel Hamm

1739 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 298-v
Johann Heinrich Buggel der schreinermeister und Barbara geb. Röhrerin mit beÿstand ihrer mutter bruders Johannes Klein des zimmermanns und ihres schwagers Johann Christoph Schneider des Maurers
in gegensein Johann Georg Wörner des schuhmachers als vogts weÿl. Michael Hamm des metzgers hinterlassenen zweÿer kinder Mariæ Salome und Hannß Michael der Hammen – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein, stallung, hindergebäu und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten in der höllen oder St Helena gaß, einseit neben weÿl. Julius Roßer Schloßers wittib und erben, anderseit neben Emanuel Müller, hinten auff Christoph Dambach dem kübler – davon gibt man auff Johann Baptistæ und Weÿhnachten 8 ß 4 p. in geldt und zween Cappen in federn ahne ewigen ehrschätzigen und fürbietigen zinß – als ein am 26. Aprilis 1737 erkaufftes guth

La tribu des Fribourgeois inflige une amende à Jean Henri Buggelé qui a transmis un certificat d’hébergement non-conforme. Sa femme comparaît à la place de son mari malade. L’amende est levée mais le Conseil demande de mieux observer le règlement.
1764, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 242-v) Dienstag den 4.ten deß Monaths Septembris in Anno 1764. – Johann Heinrich Bugele der Schreiner in der Helenæ gaß allhier wohnhaft citiret wegen eines Ihro Gnaden dem Regirenden Herrn Ammeister überschickten Straffbahren, Nacht Zeduls, Anerwogen Solcher nicht nur alleine despictirlich klein gefertiget vnd darinn nicht gemeldet worden, wer vndt woher der frembde Mann, so er 2. Nacht logiret, sondern auch die Jahrzahl außgelaßen hat.
Citat. uxor præsens, Sagt es seÿe Ihr Ehemann Kranck wäre sonsten Selbsten Erwitibienen, Meldet aber anbeÿ, daß Ihro nicht wißend, daß Sie jemand frembdes logiret, noch der Nachtzedul durch Ihren Ehemann geschriben worden.
Hierauff Erkanndt worden, Seÿe der Citatus mit 10 ß d Straffe So aber Nachdeme solcher Nachtzedul Ihro der Ehefr. umb solche Ihrem Ehemann Zuzeigen Zugestellet, und von Ihme recognosciret, auch vmb moderation gebetten worden, Armut pro nunc taxiret und bezahlen der Citatus aber auch ins künftige ahne die genaue observance der Ordnung verwießen worden.

Jean Henri Buggelé meurt en mars 1766 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 432 livres, le passif à 715 livres.

1769 (13. 7.br), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 728) f° 739
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten Meister Joh: Heinrich Buggele des geweßenen Schreiners und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1769. – als derselbe Sontags den 9.ten Martÿ 1766. dießes Zeitliche mit dem Ewig. Verwechßelt nach solch seinem aus dießer welt genommenen seel. hinscheiden hie Zeitl. Verlaßen (…) durch die tugendsame fraw Annam Barbaram Buggelin geb. Röhrerin die hinterbliebene Wittib beiständlich Hn Georg Jacob Richters Schuhmachers und Burgers allhier wie auch die Erben selbsten (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 13.ten 7.bris A° 1769.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Joh: Heinrich Buggele den leedigen Schreiner Meister so Majorennis und ohnbevögtigt dahero in selbst eigener Persohn dem Geschäfft beÿgewohnt in den Ersten halben Stammtheil, So dann 2. Jfr. Annam Dorotheam Buggelin so ebenfalls Majorennis und ohnbevögtigt, dahero unter assistentz Hn Johann Christian Blumer, Schreiners und Burgers allhier der Inventur in Persohn abgewartet, in die andere Helffte dießer Verlaßenschafft, Alßo beede des Verstorbenen seel. ehelich erzeugter Sohn und Jgft. Tochter als Zu Zweÿ gleichling. portionen und Stammtheilen ab intestato Verlaßene Erben.

In einer allhier zu Straßburg ane er Helenä Gaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich eine Behausung höfflin und hoffstatt mit allen übrig. deren Gebäuen, begriffen, weith. rechten und Gerechtigkeiten geleg. allh. Zu Straßburg ane der helenägaß, einseit neben Mr Joh: Heinrich Fuchß dem Schloßer anderseit neben Joh: Friderich Braun dem Metzger hinten auff weÿl. Hn Friderich Rudolph Kürßners geweßenen Buchtruckers und Burgers allh. seel. nachgelaßenes töchterlein stoßend gelegen, davon gibt man Jährl. dem Mehrern Hospithal allhier 8 ß 4 d in Geld und 2 Cappen in Federn ane Ewigen Ehrschätz. und fürbietigem zinnß sonsten ledig eigen und durch Hn Samuel Werner Bau Inspectoren und H Sebastian Huber, Werckmeistern des Zimmerhoffs laut Abschatzungs Zeduls vom 18. Martÿ 1768. angeschlagen vor 400 lb. Abgezogen obemelten Ewig. und Ehrschätzig Zinß th. in doppeltem Capital 18 13 4., Nach solchem abzug verbleibt ane den Anschlag solcher behaußung annoch pro rest übrig 381. Hierüber sag i. teutscher perg. in allh. C. C. Stub gefertigter und mit dero anhang. Ins. verw. Kfbr. d. d. 26. Apr. 1737.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 26, Sa. Werckzeugs und Holtz Zur Schreiner Profession gehörig 24, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 381, Summa summarum 432 lb – Schulden 715 lb, In Vergleichung 282 lb
Nachdeme nun gegenwärtige Verlaßenschafft völlig inventirt war, und man darauffhin Zu Untersuchung der Wittib unveränderten Vermögens schreiten wollte, so wurde zwischen der hinterbliebenen Wittib und Erben ausdrucklichen abgeredet und verglichen, daß die sambtliche vorher inventirte Nahrung ohne Unterschied der hinterbliebeneen Wittib, von dero in die Ehe gebracht und wehrender Ehe ererbtes unverändertes Vermögen eigenthümlichen verbleiben solle, + und weilenden Sohn das Meisterstück außgehalten und die sambtlich Inkösten deßwegen bestritten worde ihle auch solches eigenthümlichen verbleibet, als solle die Jungfer Tochter ein gantzes Bett (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 13. 7.bris 1769.
+ dahero dann auch die Erben der W. die samt. vorhandene Activ Nahrung und in specie die darunter begriffene Behausung eigenthümlichen entschlagen so auch von Ihr d W. dergestatlten übernommen und von Ihro versprochen worden dießort inventirte Passiva aus dem ihrigen ohne der Erben Zuthun abzutilgen

Anne Barbe Rœhrer meurt en 1781 en délaissant son fils pour unique héritier. Les experts estiment la maison à la somme de 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 388 livres, le passif à 745 livres.

1783 (27.5.), Not. Übersaal (6 E 41, 654) f° 61
Inventarium über Weiland Fraun Annä Barbarä Buggelin gebohrner Röhrerin auch weiland Hn. Johann Heinrich Buggele des gewesenen Schreiner meisters und burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittwe seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in dem Jahr 1783. – nach ihrem den 4.ten Maÿ 1781. aus der Welt genommenen tödlichen Hintritt hinterlaßen hat, Solches an heutigem hernachgemelten Tag auf freundliches ansuchen Herrn Joh: Heinrich Buggele, des Schreinermeisters und hiesigen Burgers ihres leiblichen Sohns und ab intestato hinterlassenen Universal: Erbens (…) durch ebendenselben und seine Ehegattin Frau Annam Mariam gebohrne Schnellerin (geäugt und gezeigt) So geschehen Zu Straßburg in der in diese Verlaßenschaft gehörigen und hernach eingetragenen behausung auf Dienstag den 27.ten Maji A° 1783.

Eigentum ane einer Behausung. Nämlich eine Behausung, Höflein, Bronnen und Hofstatt, mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der St Helenen: Gaß, eins. neben Meister Joh. Heinrich Fuchs dem Schlosser, anderseit neben Hn Joh. Friedrich Braun, dem Metzger und hinten Hn Lt. und Amtschaffner Joh. Ernst Beck, Ehevögtlicherweise stoßend, davon ist man jährlich auf Weihenachten dem mehrern Hospital alhier 8 ß 4 d. und zween Cappen oder dafür 10 ß in Geld an Erblehen ehrschätzig: und fürbitigen Zinns zu entrichten schuldig, auser dame ist dieselbe auch noch um hernach eingetragene Passiv-Capitalia verpfändet, übrigens aber frei, ledig, eigen und durch H Joseph Kaltner dem Werckmeister des Maurhogs Vermög seiner bei dieses Inventarii Concepto befindlichenschriftlichen Abschatzung vom 2. Junii 1783 angeschlagen worden vor 375. Darüber besagt ein teutscher perg. in alhies. C. C. Stuben gefertigter u. mit deero anhangendem Insiegel verwahrter Kauffbrieff datirt den 26. April : 1737. Diese Behausung ist der Defunctæ bei ihres Ehemanns seel. Verlaßenschaft: Inventur Zufolg des darüber durch weil. H. Notm Joh: Daniel Langheinrich seel. den 13. Septembr. 1769. auffgerichteten Inventarii und des demselben fol: 19. angehängten Schlußes und Vergleichs, gegen Übernahm der damals vorhanden geweßten Passiv: Schulden eigenthümlich überlaßen worden.
Sa. hausraths 13, silbers 16 ß, Sa. Eigenthums an der behausung 375, Summa summarum 388 lb – Schulden 745, Passiv onus loco der Stall Summ 356 lb
Abschatzung Vom 2.ten junÿ 1783. Auf begeren Weÿland Anna Barbara Buchelin geborhene Rohrerin ist Eine behausung alhier in der statt strasburg in der Helena gaß gelegen Einseÿts neben Meister Fuchs dem schloßer, anderer seÿts neben Meister Brun dem metzger, und hinten Herr Kirschner dem buchdrucker stoßend gelegen, solche behausung besethet in Einer schreiner werckstätt ferner in dreÿ stuben dreÿ Kuchen und Etlichen Kammern, darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller Hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller ihrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden von Sieben Hundert fünffzig gulden [unterzeichnet] Kalter wkmr

Jean Henri Buggelé hérite de la maison. Il épouse en 1771 Anne Marie Schneller, fille du chirurgien Jean Jacques Schneller : contrat de mariage, célébration

1771 (11.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) f° 380
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten Mr Johann Heinrich Buggell dem leedig. Schreiner und burger allhier zu Straßburg weÿl. Hn Joh: Heinrich Buggels auch geweßenen Schreiners und burgers allhier seel. nachgelaßenem Sohn als dem bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Annä Mariä Schnellerin, Hn Johann Jacob Schnellers, Chirurgi und burgers allhier ehelich erzeugten Jgf. tochter alß der Jgfr. hochzeiterin am andern theil
So beschehen (…) auf Montag den 11.ten Martÿ A° 1771 [unterzeichnet] Johann Heinrich Bugel, Annam mari schnellerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 112)
Im Jahr 1771 den ersten Maÿ nach dem sie dem dritten undt Vierdten Sonntag nach Ostern, proclamirt undt außruffen worden undt copulirt herr Johann Heinrich Bugel lediger Schreiner undt burger alhier undt Fr. Anna Barbara Römerin ehel. Sohn, und JHfr. Anna Maria herrn Johann Jacob Schnellers chirurgi und burgers alhier und Weÿl. Fr. Anna gebohrner Schulerin ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Bugel als hochzeuter, Anna maria schnellerin (i 115)

Jean Henri Buggelé et Anne Marie Schneller hypothèquent la maison au profit de Marie Dorothée Dieterlin

1783 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 311
Johann Heinrich Bugel der schreiner meister und Anna Maria geb. Schnellerin unter assistentz Johann Daniel von Börsch des schreiner meisters und Nicolaus Blind des wollenwebers
in gegensein Jfr. Mariæ Dorotheæ Dieterlinin – schuldig seÿen 400 gulden, zum bau hiernach beschriebener behausung
unterpfand, anfangs gedachte behausung samt zugehörden ane der St Helena gaß einseit neben Mr Fuchß dem schloßer anderseit neben Mr Braun dem metzger hinten auf H. Stei(ne)mann den buchdrucker

Fille des précédents, Salomé Büggelé épouse en 1807 le menuisier Jean Georges Hornig. Les parents de l’épouse assurent aux futurs époux le logement gratuit pendant trois ans

1807 (31.12.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 546, 4108
Contrat de mariage – Sr Jean Geofroi Hornig, menuisier fils majeur du Sr Jean Geofroi Hornig, menuisier, et de Catherine Cassel
Dlle Marguerite Salomé Bugel fille du Sr Jean Henri Bugel, menusier, procréé avec Anne Marie Schneller
article 5, les père et mère de la future épouse en considération du futur mariage consentent que les futurs époux habitent pendant trois années consécutives à compter du 24. juin 1808 dans leur maison située en cette ville rue Ste Hélène N° 3 un Logement au premier étage et la boutique au rez de chaussée sans être tenu de payer le moindre loyer
Enregistrement, acp 104 F° 98-v du 2.1.

Inventaire après décès de la locataire Marie Elisabeth Greiner

1810 (3.4.), Strasbourg 12 (30), Not. Wengler n° 4700
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Greiner, célibataire décédée le 2 février 1810 – à la requête de Michel Greiner tailleur d’habits, Catherine Marguerite Haeckel veuve de Jean Jacques Stahl, maître tailleur de pierres, tutrice naturelle de des quatre enfants de son premier mariage avec ledit Stahl nommés Catherine Marguerite, Catherine Salomé, Jacques et Jean les quatre mineurs dont les deux derniers ont été reçus comme élèves a l’hospice des orphelins de cette ville, Louis Henri Hecht propriétaire membre du Conseil municipal et de la commission administrative des hospices civils père et tuteur légal de des enfants reçus à l’hospice des orphelins et se faisant fort d’André Greiner tailleur d’habits absent depuis plusieurs années, héritiers de leur sœur et grand tante
dans la maison rue Ste Hélène n° 3 appartenant au Sr Buckel menuisier dans une chambre au troisième étage ou la défunte est décédée
meubles, créances (240 fr), total 384 fr, passif 57 fr
Enregistrement, acp 114 f° 99-v du 4.4

Jean Henri Buggelé meurt en 1810 en délaissant quatre enfants

1810 (9.6.), Strasbourg 3 (34), Not. Übersaal n° 1189, 5415
Inventaire de la succession de Jean Henri Bugelé, menuisier décédé le 23 décembre 1809 – à la requête de 1. Anne Marie Schneller la veuve, 2. Jean Henri Bugele (signe Johann Heinrich bügelen) menuisier, 3. Anne Dorothée Bugele femme de Philippe Henri Birckel, tourneur, 4. Anne Marie Bugelé, fille majeure, 5. Marguerite Salomé Bugelé femme de Jean Geofroi Hornig menuisier – contrat de mariage reçu par Langheinrich notaire le 11 mars 1771
dans une maison rue Ste Hélène n° 3
propres de la veuve, meubles 59 fr, don matutinal 100 fr, total 159 fr
propres du défunt, garde robe 24 fr
Propriété d’une maison. Savoir une maison avec cour, puits, appartenances et dépendances sise en cette ville rue Ste Hélène n° 3 d’un côté celle de Klein journalier d’autre la veuve de Jean Frédéric Braun boucher, derrière propriété de la veuve Jean Erneste Beck receveur de cette ville, grevée d’une rente annuelle envers l’hôpital civil de 8 sch 4 pf et de deux chapons dont on s’acquitte par 10 sch, – avenue au défunt dans la succession d’Anne Barbe Roehrer sa mère, décédée veuve de Jean Henri Bugele menusier, suivant inventaire dressé par le notaire soussigné le 27 mai 1783, la défunte en étant devenu propriétaire par inventaire de la succession de son mari dressé par Langheirich notaire le 13 septembre 1769. La propriété est constatée par un acte passé à la Chambre des Contrats le 26 avril 1737 – occupée par les veuve et les héritiers, estimée 4000 fr
total des biens 4024 fr, passif 500 fr, reste 3524 fr
communauté, meubles 38 fr, prelegs à Jean Henri Bugelé en meubles 107 fr, prelegs à Anne Marie Bugele 32 fr
Enregistrement, acp 114 F° 185 du 12.6.

Son gendre Jean Geoffroi Hornig meurt en 1814
1814 (9.6.), Strasbourg 8 (9), Not. Roessel n° 1761
Inventaire de la succession de Jean Geofroi Hornig, menuisier décédé le 19 janvier dernier – dressé à la requête de Marguerite Salomé Bugel la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Übersaal le 31 décembre 1807 – Jean Jacques Hornig menuisier tuteur des deux enfants Jean Geofroi âgé de 3 ans et Gustave Théodor né le 6 janvier dernier – en présence de Philippe Henri Birckel tourneur subrogé tuteur
garde robe 150 fr, argenterie 40 fr, total 190 fr
communauté, meubles 682 fr, outils de métier 1046 fr, ensemble 1728 fr, passif 1342 fr, reste 386 fr
Contrat de mariage (joint) les futurs auront pendant trois ans l’habitation gratuite d’un logement dans la maison des père et mère du futur rue Ste Hélène n° 3 un logement au premier étage et la boutique au rez de chaussée
Enregistrement, acp 124 F° 152-v du 11.6.

Anne Marie Schneller meurt en 1836 en délaissant deux filles et les représentants d’une troisième fille.

1836 (6.8.), Strasbourg 12 (140), Me Noetinger n° 8455
Inventaire de la succession d’Anne Marie Schneller veuve de Jean Henri Bugelé, mnuisier, décédée le 11 avril 1836 – à la requête de Anne Marie Bugelé, majeure, 2. Anne Dorothée Bugelé épouse de Philippe Henri Birckel, tourneur, 3. Jean Michel Gehringer, menuisier, père et tuteur légal de Louis âgé de 14 ans ½ et Théodore âgé de 13 ans ½, procréés du mariage avec Marguerite Salomé Bugelé – en présence de Jean Frédéric Schreiner, architecte maçon, subrogé tuteur, uniques héritiers de leur mère et aïeule – Contrat de mariage reçu par Langheinrich notaire le 11 mars 1771
Enregistrement, acp 243 f° 1 du 9.8. – dans la maison mortuaire rue Ste Hélène n° 3

Les héritiers exposent la maison aux enchères. La cohéritière Anne Marie Dorothée Buggelé, femme du tourneur Charles Henri Birckel, s’en rend propriétaire

1836 (3.12.), Strasbourg 12 (141), Me Noetinger n° 8739
Cahier des charges n° 8560 du 28 septembre – Adjudication préparatoire n° 8689 du 19. novembre – Adjudication définitive – 1. Anne Marie Bugelé, majeure, 2. Anne Marie Dorothée Bugelé épouse de Charles Henri Birckel, tourneur, 3. Jean Michel Gehringer, menuisier, père et tuteur légal de Louis et Théodore Gehringer ses deux enfants issus de Marguerite Salomé Bugelé, 4. Jean Frédéric Schreiner, architecte, subrogé tuteur, seuls et uniques héritiers de leur père et aïeul Jean Henri Bugelé, menuisier
que Dlle Bugelé et De Birckel voulant sortir de l’indivision (…) suivant jugement du Tribunal civil du 17 août, rapport d’experts du 25 août entériné par jugement du 31 août
à la D° Birckel colicitante, moyennant 12.050 francs
Description de la maison à vendre. Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec cour, puits, droits, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue Ste Hélène n° 3, d’un côté le Sr Berkigt, d’autre le Sr Fischer, devant la rue, derrière le Sr Scheer – mise à prix 8000 francs
Titres de propriété, proveint de la succession de Jean Henri Bugelé, menuisier, suivant inventaire dressé par Ubersaal notaire le 9 juin 1810, lequel l’a héritée de la succession de son père Jean Henri Bugelé, menuisier
Charges, clauses et conditions, art. 7.bis, l’adjudicataire sera tenu de souffrir la jouissance et habitation viagère competant à Anne Marie Bugele co venderesse du petit poele sa chambre à une croisée donnant sur la rue et situé au premier étage de la maison à vendre, le tout en exécution d’un testament du Sr Bueglé, reçu par M° Ubersaal le 18 mars 1800 enregistré le 24 janvier 1810, grevée d’une rente foncière de 3 fr 33 en faveur des Hospices civils de Strasbourg
Rapport d’experts du 27 août, Philippe Jacques Hennenberg, Albert Hass et Frédéric Auguste Stuber tous trois architectes (…) qu’elle est composée D’un bâtiment de devant, d’une cour pavée avec une pompe et d’un bâtiment de derrière.
Le bâtiment de devant se compose d’une cave sous solives avec séparation en lattes, d’un rez de chaussée contenant un corridor, un atelier de tourneur, une petite cuisine, une chambre, un escalier avec une décharge, une boutique de cordonnier et une chambre à coucher, d’un premier étage contenant un palier, un escalier, quatre chambres dont une avec alcove et deux cuisines, d’un second étage contenant un petit couloir, un escalier, quatre chambres dont une avec alcove et une autre avec atelier et une cuisine, d’un premier grenier contenant 6 galetas et d’un second couvert ainsi que le premier en tuiles doubles.
Le bâtiment de derrière se compose d’un rez de chaussée contenant une écurie, une cuisine, des lieux d’aisances avec fosse et deux escaliers extérieurs dont l’un est couvert d’un toit en tuiles simples d’un premier étage contenant une cuisine, deux chambres, des lieux d’aisances et un escalier enfin d’un grenier couvert en tuiles doubles, estimée 8000 francs
Enregistrement, acp 245 f° 89-v du 8.12.

Anne Dorothée Büggelé épouse en 1807 Philippe Henri Birckel. Les parents de l’épouse assurent aux futurs époux le logement gratuit pendant trois ans.
1807 (19.8.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 532, 3869
Contrat de mariage – Sr Philippe Henri Birckel tourneur fils majeur du Sr Jean Henri Birckel, tourneur, et de feue Marie Madeleine Stempel
Dlle Anne Dorothée Bugel fille majeure du Sr Jean Henri Bugel, menuisier, avec Anne Marie Schneller
article 5. les père et mère de la future épouse consentent que les futurs époux habitent pendant trois années consécutives à compter du jour de la célébration dans leur maison située en cette ville rue Ste Hélène N° 3 un Logement au premier étage et la boutique au rez de chaussée sans être tenus de payer le moindre loyer pour cette habitation
Enregistrement, acp 103 F° 90-v du 20.8.

Dorothée Julie Birckel épouse en 1841 Georges Schneller
1841 (31.8.), Strasbourg 12 (155), Me Noetinger n° 13.794
Contrat de mariage – furent presens le sieur Georges Schneller, ancien militaire demeurant à Strasbourg, fils majeur et légitime du sieur David Schneller, pensionnaire de l’Etat à Lembach et de feu dame Catherine Beyer, stipulant pour lui et en son nom à cause du mariage dont il va être parlé, futur époux d’une part
Et Dlle Dorothée-Julie Birckel fille majeure et légitime de feu le sieur Philippe Henri Birckel tourneur et de dame Dorothée Bugelé sa veuve, demeurante avec sa mère à Strasbourg, stipulant aussi pour elle et en son nom à cause dudit mariage sous l’assistance de ladite dame sa mère et comme future épouse d’autre part
acp 290 (3 Q 30 005) f° 67-v – communauté d’acquets
La future apporte des effets mobilier pour 1375 francs
Donation à la future par sa mère d’objets mobiliers pour 873 francs
Donation éventuelle par le futur & à la future & d’une somme de 300 francs
Donation éventuelle et réciproque pas les futurs de l’usufruit des biens du prémourant
Le futur apporte en mariage le quart indivis à lui échu dans la succession de sa mère

Emilie Caroline Birckel veuve de Jean Dieuloué Müller et les deux sœurs Schneller vendent la maison au tailleur Georges Metzger et à sa femme Caroline Redslob quant à l’usufruit viager et à leurs trois filles couturières quant à la nue-propriété.

1878 (4.3.), M° Loew
Verkauf durch 1) Emilie Caroline Birckel zu Straßburg wohnhaft Wittwe des Instrumentenmachers Johann Gottlob Müller, Eigenthümerin zur Hälfte des nachgeschriebenen Hauses, 2) Fräulein Dorothe Julie Schneller, Näherin hier, 3) Fräulein Bertha Sophie Schneller, Kieidermacherin in Straßburg wohnhaft, beide letztere Eigenthümerin zusammen zur Hälfte
a) den lebenlänglichen Genuß welcher bei Ableben an die Kinder der Käufer übergehet an Georg Metzger, Kleidermacher, und Karoline Redslob dessen Ehefrau, beide in Straßburg wohnhaft
b) das nackte Eigenthum desselben Anwesens an 1) Carolina, 2) Emilie, 3) Emma Metzger großjährigen Näherinnen zu Straßburg wohnhaft
Ein Wohnhaus mit Erdgeschoss und zwei Stockwerken Hintergebäu mit Erdgeschoss und einem Stockwerk Skt Helenengasse N° 10 vorher N° 3 gelegen
Eigenthumsnachweis. Den Verkäuferinnen mit dem oben abgegebenen Verhältniss angehörig um das Anwesen ererbt zu haben aus dem Nachlass ihrer Mutter resp. Großmutter Anna Dorothea Bugele Wittwe vpn Philipp Heinrich Birckel anno 1853 gestorben. Kaufpreis 22.080 Mark
acp 676 (3 Q 30 391) f° 12-v du 7.3. n° 845

Originaire de Hœnheim, Georges Metzger épouse en 1843 Madeleine Caroline Redslob, fille de relieur
Mariage, Strasbourg (n° 149)
Du 17° jour du mois d’avril 1843 à dix heures du matin Acte de mariage de George Metzger, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 novembre 1812 à Hoenheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, tailleur, fils de Laurent Metzger et de Marie Vogel, conjoints domiciliés à Hoenheim ci présents et consentants, et de Madeleine Caroline Redslob, majeure d’ans née en légitime mariage le 13 avril 1812 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Daniel Redlob, relieur, et de Marie Madeleine Schropp conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (signé) Gorge Metzger Madeleine Caroline Redslob (i 30)

Jules Walther est le propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1907. Originaire de Spire, le mécanicien Jules Henri Walther épouse en 1888 Emilie Lydie Dannwolf, fille de vitrier

Mariage, Strasbourg (n° 576)
Straßburg am 22. September 1888. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Mechaniker Julius Heinrich Walther, evangelischer Religion, geboren den 16. Juni des Jahres 1861 zu Speyer (Pfalz) wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn des Bäckers Philipp Walther, wohnhaft Zu Speyer und der verstorbenen Margaretha Christina Nufer, zuletzt wohnhaft zu Speyer, 2. die gewerblose Emilie Lydie Dannwolf, evangelischer Religion, geboren den 30. Maertz des Jahres 1869 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Christian Friderich Dannwolf, Glaser und Marie Caroline Ganzhorn der Vater wohnhaft zuletzt zu Straßburg und die Mutter zu Königsfeld (Baden)



4, rue des Drapiers


Rue des Drapiers n° 4 – IV 192 (Blondel), N 805 puis section 59 parcelle 14 (cadastre)

Autre adresse, rue du Fossé-des-Tanneurs n° 37 bis
Reconstruite en 1785 par le faiseur de chaises Jean Laurent Riss (maître maçon, Jean Lingenhœl) – Démolie en 1912 lors de la Grande Percée


Elévations des n° 35 à 39 rue du Fossé des Tanneurs
Plan du début de l’îlot – Coupe du 4, rue des Drapiers (Service d’architecture, 1912, AMS, cote 907 W 161)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve du tonnelier Georges Wolff l’aîné. La façade vers le fossé des Tanneurs comprend un auvent et des latrines maçonnées. Elle appartient ensuite au tonnelier Georges Leitersperger, au tailleur Christophe Goldbach (1626-vers 1650) puis aux passementiers Jean Baum et Jean Pierre Nigrinus. Le fripier Simon Jacques l’achète en 1708. Le chirurgien Jean Beauvalet l’achète par enchère judiciaire alors qu’il est manant. Il est autorisé en 1738 à réparer la risberme à l’arrière de sa maison. D’après le procès verbal d’estimation dressé en 1742, la maison très étroite comprend au rez-de-chaussée un poêle et un étroit vestibule où se trouve le fourneau, les greniers ne sont pas dallés. Le faiseur de chaises Jean Georges Riss qui est manant en devient propriétaire par l’entremise de son fils bourgeois Jean Laurent. Il est autorisé en 1775 à faire une nouvelle façade vers le fossé des Tanneurs. Il charge en 1785 le maître maçon Jean Lingenhœl de reconstruire la maison et de poser une nouvelle porte en pierre au rez-de-chaussée de la façade en galandure. La Ville rachète en 1787 le terrain libéré après que Jean Riss a reculé sa façade de deux pieds six pouces. Jean Laurent Riss fait agrandir en 1788 une croisée au rez-de-chaussée.


Le fossé des Tanneurs entre la Grande rue de la Grange et la Grand rue, plan-relief de 1725. La maison se trouve sous la partie gauche de la deuxième toiture à partir de la gauche (Musée historique, cliché Thierry Hatt)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 142, façades rue des Tanneurs et rue des Drapiers (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et quatre étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la rue des Drapiers est la deuxième à gauche du repère (i) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, quatre étages à deux fenêtres chacun, toiture à une lucarne. La façade vers le Fossé des Tanneurs est la deuxième à partir de la gauche (cinq niveaux à deux fenêtres chacun).
La maison porte d’abord le n° 16 (1784-1857) puis le n° 4 de la rue des Drapiers, le n° 50 puis le n° 37 bis de celle du Fossé des Tanneurs.

La maison appartient à partir de 1821 à Christine Fischbach, femme de Jean Windesheim, qui fait rectifier le revenu cadastral en 1845. Les propriétaires suivants n’habitent pas le bâtiment jusqu’à ce que le voisin Eugène Jost, restaurateur, ne l’achète en 1873. La Ville acquiert la maison vers 1906 et la fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée. Le sol est réuni à la voie publique. La commission d’enquête qui se rend en 1907 dans les maisons à démolir ne relève pas d’éléments remarquables.


Aspect actuel (juillet 2017). L’ancienne maison se trouvait à gauche du bâtiment d’angle

mars 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Leitersperger, tonnelier, et (1588) Marie Wolff, d’abord (1585) femme du tonnelier Martin Nessel – luthériens
1622 v Jean Ulric Eberlin, plumassier, et (1605) Marguerite Replin puis Catherine – luthériens
1622 v Barthelémy Koch, pelletier, et (1581) Catherine Kleiber, veuve du pelletier Georges Klaffky, puis (1593) Salomé Hirsmann – luthériens
1626 v Christophe Goldbach, tailleur, et (1621) Marie Cléophée Wittert puis (1639) Anne Marguerite Leonhard, d’abord (1637) femme du notaire François Jacques Eisenhuth – luthériens
1650* adj Georges Siler, farinier, et (1638) Salomé Müller, divorcée de Melchior Meyer, puis (1652) Barbe Steigenbock d’abord (1636) femme de Jean Adam Rammel et (1638) de Jean Gaspard Ursch, potiers – luthériens pour ½ et l’Orphelinat pour ½
1650* h Jean Baum, passementier, et (1642) Salomé Meyer – luthériens
1676 v Jean Pierre Nigrinus, passementier, et (1662) Marguerite Treuttel puis (1691) Marie Rosine Steinbach – luthériens
1694 v André Schmidt, maçon, et (1657) Anne Marguerite Hess – luthériens
1705 v Jean Philippe Hessler, pelletier, et (1706) Dorothée Hauff, d’abord (1698) femme du tailleur Thomas Pfeil, puis (1730) Anne Barbe Wagner – luthériens
1708 v Simon Jacques, fripier puis cabaretier, et (v. 1700) Ursule Treimer – catholiques
1719 adj Jean Beauvalet, chirurgien puis cabaretier, et (1731) Catherine Gaudemar, remariée (1744) avec Jean Louis Pillon – catholiques
1767 v Jean Georges Riss, fabricant de chaises, et (1735) Félicité Heyd, manants – catholiques
1783 h Jean Laurent Riss, fabricant de chaises, et (1770) Caroline Françoise Pierret – catholiques
1794 v Jean Henri Fischbach, chaussetier, et (1781) Marie Chrétienne Engelhard, d’abord (1772) femme du tisserand Jean Adam Jœrger – luthériens
1813* h Henri Fischbach, cordonnier, et (1813) Marguerite Becker, remariée (1831) avec le tisserand Maurice Théophile Hagenschmidt
1821 v Jean Henri Windesheim, farinier, et (1809) Anne Marie Müller puis (1819) Marie Christine Fischbach
1862 v Frédéric Meinzer, serrurier, et (1844) Salomé Rosenstiel
1868 v (copropriétaires) (Charles) Frédéric Neunhoeffer, tailleur, et (1847) Louise Dorothée Lœwenstein
Joseph Meyer, tailleur, et (1858) Sophie Lœwenstein
1873 v Eugène Jost, journalier puis restaurateur, et (1862) Caroline Lustig
1906* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 225 livres en 1743

(1765, Liste Blondel) IV 192, les héritiers du nommé Bonvalet
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Riß, 2 toises, 0 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 805, Windesheim, Jean, veuve – maison, sol – 0,72 are

Locations

1712, Louis Meyé, tailleur
1720, Pierre Denoyé, rémouleur (manant)
1722, Mathurin Bichon, revendeur (manant)
1724, Jean Léonard Rœderer, tanneur
1728, Nicolas Febvre, postillon (manant)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 176
La veuve du tonnelier Georges Wolff l’aîné règle 3 sols pour un gradin dallé (5 pieds de long, 2 pieds 3 pouces de saillie) devant sa porte, une porte de cave inclinée (6 pieds de large, 3 pieds 4 pouces de saillie)
Elle règle en outre 7 sols pour sa façade vers le fossé des Tanneurs, à savoir un auvent (12 pieds de long, 1 pied de saillie) et des latrines maçonnées posées sur des corbeaux (3 pieds de large, 1 pied ½ de saillie)

Das gebrandt End vff dem Barfüesser Blatz, gegen dem bronnen ane Jacob Eisenheim des Kandtengiessers Behausung der Rechten Hand nach vntz hienauß an die Oberstrassen gemessen

Georg Wolffen des Altten Statt Küffers Wittwe hatt daselbsten Vor ihrer Thüeren ij besetzter Tritt v schu lang, Vnd ij schu iij Zoll herauß, Ein lehenene Kellerthüer vj schu breit, vnd iij schu iiij Zoll herauß, Bessert für das Niessen, iij ß d

Sie hatt auch Hinden am Hauß vf dem Gerbergraben ein Wettertach xij schu lang, vnd j schu herauß, ein gemaurt Vßgestossen Profeÿ vff Kaepfern iij schu breit i+ schu herauß, Bessert für dieße Nüessung, vij ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1738, Préposés au bâtiment (VII 1398)
Jean Beauvalet est autorisé à réparer la risberme à l’arrière de sa maison

(f° 19) Sambstags den 12. Ejusdem [Aprilis] – seÿnd folgende augenschein eingenommen worden
Jean Beauvalet – An Jean Beauvalet dit Antoine 2. schuhe 4 Zoll breit und 10 schuhe Langen Land Vest hinder seinem Hauß am Gerbergraben, welche er repariren Zu laßen umb erlaubnus gebetten. Erkant in Obigem Meß Willfahrt

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le faiseur de chaises Jean Riss est autorisé à faire une nouvelle façade vers le fossé des Tanneurs

(f° 188) Dienstags den 2. Maji 1775. – Johann Riß, Seßelmacher
Mr. Joh. Jacob Krieg, der Zimmermann, nôe. Joh: Riß, des Seßelmachers, bittet Zu erlauben an deßen auf dem Gerbergraben gelegener behausung ein neue façade aufzuführen. Erkannt, Willfahrt.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le faiseur de chaises Jean Riss est autorisé à faire faire une nouvelle porte en pierre et une croisée au rez-de-chaussée, le reste de la façade rue des Drapiers étant en galandure

(f° 227) Dienstags den 15. Februarÿ 1785. – Johann Riß Sesselmacher
Idem [H. Lingenhölin] nôe Johann Riß, des Sesselmachers, bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Tucherstub Gaß gelegen, au Rez de chaussée ein steinern Haußthür Gestell und am Kreuzstock zu einsetzen, den Rest mit einer Riegelwand aufzuführen. Erkannt, dem Alignement nach willfahrt.

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
La Ville règle 10 livres au faiseur de chaises Jean Riss qui a reculé sa façade de deux pieds 6 pouces

(f° 261) Dienstags den 27. Martii 1787. – Johann Riß Seßelmacher
Herr Bau Inspector Boudhors producirt Procès verbal ausweis deßen Johann Riß, der Seßelmacher, bei Erbauung seiner Behausung in der Tucherstub Gaß zurück gefahren, und Zween Schuh Sechs Zoll quadrat Meß dem Allmend überlaßen, so à 24. lnn das Quadrat Klaffter antrift 10. lb. Erkannt, bezalung.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le faiseur de chaises Jean Riss est autorisé à agrandir une croisée au rez-de-chaussée

(f° 102) Dienstags den 1. Julii 1788. Johann Riß Seßelmacher
Idem [H. Lingenhölin, der Maurer] nomine Johann Riß, des Sesselmachers, bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Tucherstub Gaß gelegen N° 16 au Rez de chaussée Einen Kreuzstock erweitern und vergrößern Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1785, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Jean Lingenhœl expose les travaux qu’il va faire dans la maison du faiseur de chaises Jean Riss rue des Drapiers, à gauche du rez de chaussée une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une hotte, chauffée depuis le poêle. Le premier, le deuxième et le troisième étage sont pareils au rez-de-chaussée. Les préposés de la Ville devront inspecter la hotte du rez-de-chaussée une fois qu’elle sera terminée.

(p. 614) Montags den 21.sten Novembris 1785 – Mstr Riß der Seßelmacher will in seiner ane der tucherstub gaß gelegenen behaußung au rez de chaussée Linckerhand eine Kuche mit heerd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr am steineren gäbel hinauf von allem holtz entfernt nebens eine stube in die der Kuch eingefeurt wird.
Der 1.ste 2.te und 3.te stock sind dem rez de chaussée gleich. Erkandt willfahrt, doch solle der Caminschoß in dem rez de chaussée durch gemeiner Stadt Werckleuth wann er verfertiget noch mal untersucht werden. Mr. Linckenhölin.

Description de la maison

  • 1742 (billet d’estimation traduit). La maison très étroite comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule où se trouve le fourneau, derrière un poêle, une petite cave sous solives, à l’étage aussi un poêle, un vestibule où se trouve le fourneau, sous le toit deux chambres, un vieux comble délabré, des greniers non dallés et un pignon en bois, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 420 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue des Drapiers

nouveau N° / ancien N° : 31 / 16
veuve Fischbach
Rez de chaussée en maçonnerie et 4 étages en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 229 case 1

Windesheim, Jean veuve à Strasbourg

N 805, maison, sol, Rue des drapiers 16
Contenance : 0,72
Revenu total : 108,38 (108 et 0,38)
Folio de provenance :
Folio de destination : 229 (D.on)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 8

N 805, maison
Revenu total : 80,38 (80 et 0,38)
Folio de provenance : 229
Folio de destination :
Année d’entrée : 1846
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
1846, Diminutions – Windesheim Jn Ve, f° 249, N 805, Maison, revenu 80, A.on de revenu par D.on du 12 août 1845, imposable en 1846, imposée en 1846< 1857, Diminutions – Windesheim Jn Ve, f° 229, N 805, maison, revenu 108, M.on par D.on du 12 août 1845, suppression en 1846

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 935 case 1

Windesheim, Jean veuve
1870 Neunhoeffer, Frédéric et Meyer, Joseph
1874 Jost, Eugen Wirth, Tucherstubgasse N& 4
1878 Jost Eugen ([biffé] und Karl) Gastwirt

N 805, maison, sol, Rue des Drapiers 4
Contenance : 0,72
Revenu total : 80,38 (80 et 0,38)
Folio de provenance : (229)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 (14) / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre allemand, registre 32 p. 357 case 4

Parcelle, section 59, n° 14 – autrefois N 805
Canton : Gerbergraben, Hs N° 37-bis, Tücherstubgasse 4
265/13 – 236
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,48
Revenu : (Reinertrag 2,40) 1000 – 800
Remarques : 1913 ab S 362 F 5 [voie publique]
1912 Abbruch

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 102 Rue des Drapiers p. 176

16
Pr. Riss, Jean, feseur de chaises – Charpent.
loc. Besenberger, Geoffroi, menuisier – Charpent.
loc. Wildberger, Michel, bucheron – Manant
loc. Stieber, V° de fend. de bois – Manante
loc. Andreas, Anne M. fille maj. – Manante
loc. Dubois, dt. le mari est à l am des pauvres – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Tücherstubgasse (Seite 183)

(Haus Nr.) 4
Jost, Hotel-Restaur. E 01
Jost,Wwe, Rentnerin. 1
Schumann, Schreiner. 2
Kugler, Schlosser. 3

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999)

(50)

Fragebogen
Les enquêteurs n’ont pas rempli la fiche
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Haus : Gergergraben 27 u. 37.bis

a) Geschichtliches : Bis 1838 Hinterhäuser von Tücherstubgasse N° 2 u. 4.


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au tonnelier Ulric Leitersperger.
Fils du tonnelier Georges Leitersperger, il épouse en 1588 Marie, veuve du tonnelier Martin Nessel

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 395, n° 62)
1588. Dominica XIII. Ulrich Leitersberger Gerg Leitersbergers des Kieffers sohn, vnd Maria Martin Nessels des Kieffers hinterlaßener Wittwe, Eingesegnet Montag den 2 Septembris (i 205)

Le tonnelier Martin Nessel épouse en 1585 Marie Wolff, originaire de Hochfelden
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 346 n° 60)
1585. Dominica prima adventus, Matthis Nessel der Küffer vnd Maria * Wolffen von Hochfelden hinterlaßene tochter. Eingesegnet Montag 13. Decembr. Ausgang beÿ dlen Statt Kieffer (i 181)

1606 (12 Augusti), Chancellerie, vol. 368-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 38
Gewerbs vergleichung Blasÿ und Ulrich Leitersperger der beeder kieffer vnnd gebrüdere

André Müller de Francfort cède à Ulric Leitersperger le tiers qui lui revient dans la succession de son frère Tobie Müller, les deux autres tiers appartenant à Sébastien Müller et aux enfants de Noé Cullmann
1610 (x tag Junÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 258
(Inchoat. in Proth. fol: 209.) Erschienen Andreas Müller burger Zu franckforth (hatt verkaufft)
Ulrich Leüttersperg. dem küeffer burgern Zu Straßburg
ein drittentheil Inn dem Verkhoüffer für ungetheilt gebürende ane wÿland Thobiä Müllers seines bruders seel. Verlaßenschafft, Inn massen solches hieher vß Michael Beringers gewesenen Vogts Rechnung de Anno 1608. bitz 1609 specificirt vnd beschrieb. (…)
Welche post. Alle zusammen sich belauffen viij C Lj lb xij ß vij d Thott daran der drittetheil ij C Lxxxiij lb xvj ß vj d Vnd daran ein drittetheil obgedachten Sebastian Müller, Ouch der vbrig. drittetheil wÿland Noë Culmans des Bürbrühers selig. Khindern für Vngetheilt Zustendig, Vnd Alles Recht & Vnd Ist disser Khauff Zugang. vnnd bescheh. Für vnd vmb 181 pfund

Les deux enfants de feu Ulric Leitersperger (Madeleine Leitersperger femme de Jean Melchior Silberrad et le mineur Ulric Leitersperger) vendent la maison au préparateur de plumes Jean Ulric Eberlin le 20 mai. L’acquéreur et sa femme Catherine cèdent le 7 juin leurs droits à Madeleine Hirsmann. En marge, quittance accordée en 1647 au propriétaire Christophe Goldbach.

1622 (20 Maÿ), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 42
Kauffverschreybung Hans Ulrich Eberlin des Federschmuckers
(Extendirt wie In dem Contract buch de Anno 1622. folio 82. Zubefind.) Erschienen weÿl. Ulrich Leiterspergers see: Erben benantlich. H. D. Johann Renger groß. Raths procurator, alß vogt ernt. v.storbenen Leitersperger hinderlaßenen ehelich Sohns Ulrich, So dann Hannß Melchior Sÿlberradt d. Jung alß ehevogt Magdalenen Leiterspergerin auch vorents. Ulrich Leiterspergers tochter
bekannten in gegensein Hanns Ulrich Eberlin des Federschmuckers, burgers alhie (verkaufft)
Ein hauß, hoffstatt mit allen Zugehörd. alhier am gebrandten End 1. seit neben Hannß Jacob Rümmelsperger Lederbereiter, 2. seit Paulo Komern Kursnern* hinden vffm gerbergraben stoßend geleg. So allerdings ledig vnd eyg. vnd ist der Kauff beschehen p. 550 fl. a 15 bz.
[in margine :] Erschienen Hanß Ulrich Eberlin vnd Catharina sein eheliche haußfr haben in gegensein Salome Hirsmans bekant das sie derselben diesen Kauff Krafft aller maß ber* den von den Kauffern beschehen, hiemit übergeben haben, mit der bescheydenheit das sie der *n vorig. Kauffverschreibung. erstatt. soll. Geschehen auff Donnerstag den 7.ten Junÿ Anno & 1622. In beysein Herrmann Kornkauff Ihres vogts vnd Caspar Großen Notarÿ
[in margine :] Erschienen der Ehrenvest Fürsichtig weÿse H Philipß Jacob Reichßeißen XXI alß Vogt hierinn gemeldter Magdalena Leiterspergerin und Paulus Ansorg dreÿer der Müntz alß Vogt Ihre Fr Magdalenæ Kind. haben in gegensein H Christoph Goltbachß deß Käufflers alß ietzig. eigenthümlich Innhabers hieob beschriebener Behaußung (…) Act. d. 17. Xbris a° 1647.

Le plumassier Jean Ulric Eberlin épouse en 1605 Marguerite, fille de Jean Replin, originaire de Renningen en Wurtemberg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 178)
1605. Hans Ulrich Eberlin d. federmach. Margaretha Jacob Replin von Rennig. im Württenbergerland hind. lassene Tochter. dise sind Zum alten S Peter eingesegnet worden, sind aber *ens Zum Jung. S Peter Zu Kirch gang. Mont. d. 21. Januarÿ 1605. (i 94)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 94-v, n° 3) 1605. Hans Ulrich Eberlin der federmacher, vnnd J. Margaretha Replein Jacob Replein Hinderlaßene tochter 21. Januarÿ Zum Jungen S. Peter eingesegnet (i 97)

Catherine naît en 1618 du plumassier Jean Ulrich Eberlin et de sa femme Catherine
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 133, n° 13)
1618. Dom. Septuag. 1. Febr. P. Hans Ulrich Eberlin d. fed.mach. M. Catharina, I. Catharina (i 69)

Originaire de Silésie (Sprottau, Szprotawa) Barthelémy Koch épouse en 1581 Catherine, veuve du pelletier Georges Klaffky.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 191, n° 40)
1581. Dominica XIIII. Barthel Koch von der Sprottele in der Schlesÿ ein Kürßner vnnd Katharina Gorg Klaffkÿ des kürßners hinderlaßene wittwe. Eingesegnet Zinstag den 5. Septembris (i 153)

Barthelémy Koch devient bourgeois par sa femme Catherine Kleiber, veuve du pelletier Georges Klaffge
1581, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 494
Barthel Koch vonn der Sprütten Inn d. schlessi der kurschner Hatt das burck Rechtt Empfangenn von Catterinæ Kleiberine Weilandtt Jorg Klaffge des Kurschners seligenn wittwe seiner Hausfrauwenn vnnd will Zuo denn Kurschnern dienenn Act. denn 20.t 7.br 1581.

Barthelémy Koch se remarie en 1593 avec Salomé, fille du revendeur David Hirsmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 48-v, n° 62)
1593. Dominica XIIII post Trinitatis. Barthel Koch der Kürßner, vnnd Salome David Hirsmans des grempen hinterlaßene tochter eingesegnet Zinstag den 2. Octobris (i 27)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth.

Les héritiers collatéraux de Salomé Hirsmann veuve de Barthelémy Koch vendent la maison au tailleur Christophe Goldbach. En marge, quittance accordée à l’acquéreur devenu commissaire priseur.
1626 (24. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 65-v
(inchoat. in Prot. fol. 41. – Protocollat. fol. 279) Erschienen weÿ: Salome hirschmännin weÿ: Barthel Kochen geweßenen Kürschners burgers s: witib nachgelaßene Erben benantlichen H. hannß Georg Stein gerichtschreiber Zu Ingenheim alß ehevogt Maria Jacobe hirschmännin, H. Theobaldt Kipß von Hagenaw alß vogt Catharinen weÿ: Paul hirschmans s: tochter von Hagenaw, H. Caspar Lotringer teutscher schulmeister Zu Cron weissenburg für sich selbst, Samuel Freÿmund Maurer vnd Steinhauern burger alhie, alß Ehevogt Jacobe Goldbächin weÿ: H Sebastian Goldbachen geweßenen Großen Rahts V.wanthen mit Jacoben hirschmännin see. erzeugter ehelicher dochter, hannß Schweickhardt der Kachler alhie Alß vogt vorermelts H Sebastian Goldbachs s: mit besagter hirschmännin s. erzielter 2.er Jüngerer Kindern namens Paul vnd hannß Georg Goldbach, Christoph Goldbach der schneider alhie alß vogt Leuini Stigenbocks deß Becken burgers alhie mit weÿl. Barbara hirschmännin s. ehelich erziehler 7. Kinder, So dann hieronimus Kornkauff, Kürschner, welcher der abgestorbener vogt geweßenen anietzo beÿ disem Contract im Nahmen vnd von wegen hannß Georg Handten deß Kürschners gesellen, so für dißmahl in der Wanderschafft, weÿ: Susannæ hirschmännin mit hannß Georg Jandten geweßenen Becken s: ehelich erzeugt Sohns, mit beÿstand herrn hanß Peter Müllers vnd H hannß Weckenmanns beeder Kleinen Rahts Verwanthen Alß vß mittel erst ehrenbesagts Raht An stat der vßländisch. Erben hierzu insonderheit v.ordneten herren, bekanten
in gegensein Christoff Goldbachen deß Schneiders burg. (verkaufft)
Ein hauß sampt hoffstatt und allen Zugehörd. In der großen Stadel gaßen neben hannß Jacob Rummmelsperger lederbereiter, j. vnd 2. seit Paul Kamerer Kürschner, hind. vff den Gerbergraben stoßend gelegen, So gantz eÿg. Vnd ist der Kauff gesch. p. iij. C. L. lb d übergeben
[in margine :] Erschienen obgemelt Barbara mit beÿstandt hannß Caspar Vrschen deß haffners ihres ietzig. Ehevogts hatt in gegensein Christoff Goltbachß jetzig. Käufflers deß Käuffers (…) act. d. 25. martÿ a° 1641.
[in margine :] Erschienen vorgemelt Barbara mit beÿstand hannß Caspar Vrschen ihres ietzig. Ehevogts so dann hannß Georg Schantzen deß buchbinders und hieronÿmi Kornkauffs deß Kürschners beed. ihrer nechsen Verwanth. bekandten in gegensein deß Käuffers, demnach ihren brudern Andreß Stigenboch ahne deßen Kauffschilling auch 24. lb gebührt, Vnd aber derselbe nun in die 20. jahr in d. frembde, also daß Sie bißheo nie nichts von ihme gehört, dannenhero vermuthe daß Er hie zwischen verstorb. sein möchte (…) Act. d. 25. martÿ a° 1641.
[in margine f° 66-v :] Erschienen Bastian Stigenbock, weÿ: Leuini Stigenbocks see: sohn, welcher nun 12. Jar in der frembde geweßen, deßwegen steht er Hieronimum Kornkauffen den Kürschner burger alhier, vnd weil der Käuffer ihne Bastian Stigenbock nicht gekennet (…) q.tir den 9. Decembris Anno 1628.
[in margine f° 67 :] Erschienen Andreß Jundt von Heiligenstein in namen hanß Michel Stigenbock, so in der frembde im Kriegs weßen crafft der in der Cantzleÿ den 12. octob. 1628 abgehördten Kundtschafft verstorben hatt in gegensein deß Käuffers (…) Act. 25. Martÿ 629.

Le tailleur Christophe Goldbach épouse en 1621 Marie Cléophée, fille du menuisier Martin Wittert
Mariage, cathédrale (luth. f° 123)
1621. Christoff Goldbach der schneider vnd Maria Cleophe Martin Wittert des Schreiners n. tochter, eingesegnet Zinstag 2. 8.bris (i 66)

Christophe Goldbach prend en pension le commissaire priseur Martin Repplin qui ne peut plus gagner sa vie et n’a pas les moyens d’acheter une pension dans un hospice.
1627 (10. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 192-v
(Leibgeding) Erschienen Christoff Goldtbach der Schneider an einem,
So dann M Martin Repplin der St. St. geschwornen Käuffler andern theils
Zeigten an und bekannten gegen einander, demnach Er Repplin nun ein lange Zeit mit leibs blödigkeit also vnd dergestalt belad. daß leider nicht mehr sich zugetrosten, deren in disem leb. wid. entlad. Zu werd., Sonder solche leibskranckheiten ie mehr und mehr Zunehmen, vnd er Repplin daneben nicht souil im Vermögen, daß er dar für ein Pfrundt im Mehren Spitahl od. Blaterhauß erkauffen köndte, Alß heten sie beede sich mit einander eines Leibgedings dergestalt v.glichen, deß Er Goldbach od. seine Erben ihme Repplin Zu sich in sin behausung Auff und Annemmen (…)
Jedoch soll er goldtbach sein Repplins schwester Margrethen mit hannß Ulrich Eberlin dem federmacher alhier erziehltem sohn X lb nach sein Repplins absterben für sein Erbs gerechtigkeit erstaten
[in margine :] Erschienen hanß Jacob Eberlin alß weÿ: hanß Ulrich Eberlins s. Sohn, alß welcher sich Zu Ambsterdam ehelich ein Zu laß. willens, mit beÿstand Gerhard Frentzen deß Grempen vnd Martin Schnellers deß hosenstrickers (…) Actum den 6. Januarÿ Anno 1638

Sébastien Steigenbock qui s’est établi à Emmerich sur le Rhin donne quittance à son frère boulanger David Steigenbock de capitaux provenant de sa tante Salomé Hirschmann
1628 (ut spâ. [16]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 670-v
Erschienen Sebastian Steigenbock der Beck von Straßburg, an ietzo sich Zu Emmerich inn Niderland vfhaltendt, mit beÿstand Christoff Goldtbachen deß schneid.s burg. Zu St. seines gewesenen vogts
in gegenwärtigkeit Dauid Steigenbockhs auch Becken vnd Burgers alhie seines eheleiblichen Bruds.
Zeigten an und bekannten, demnach er Sebastian vnd Dauid die Steigenbock gebrüedere noch fünff geschwisterden, mit namen hanß Michel, Johannes, Andreß, Philipßs vnd Barbara gehabt vnd theils noch haben, vnder welchen fünff hanß Michel vnd Johannes, wie sie eüßerlichen berichtet, albereit in der frembde v.storben sein sollen, Andreß auch also von hinnen & v.schollen, vnd dem bewussten Manßfeldischen Kriegs wesen nach gezogen, daß man nicht weis, obe er todt od. lebendig
Vnd aber Vorbemelte ihren Fünf geschwisterden noch 250. fl. Capital gebürt, so sie von Salome Hirschmännin ihrer Muter Schwester see. ererbt (…)
(vide in Reg. 1626 fol. 66.)

Christophe Goldbach hypothèque la maison au profit de Sabine, fille du tisserand Pierre Linder

1631 (ut spâ. [9. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 312-v
Erschienen Christoff Goldbach d. schneid. burger Zu St.
hatt in gegensein Sabina Linderin, weÿ: Peter Linders deß Leinenwebers vnd burgers s alhie tochter – schuldig seÿ L. lb
dafür Vnd.pfand hauß vnd hoffstat vnd. an der Stadelgaß neben hanß Jacob Rummelsperger & Paul Kammerer Kürschner, hind. vff den Gerbergraben stoßend

Le commissare priseur Christophe Goldbach se remarie en 1639 avec Anne Marguerite, veuve du notaire François Jacques Eisenhuth
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 7-v)
1639. Dominica XVII. Trinitatis 6. octob. Christoph Goldbach der Käuffler v. burger allhie v. Anna Margaretha Frantz Jacob Eisenhutt deß Notarÿ n. Wittib. Eingesegnet J S Peter Mont. 14. octob. (i 10)

François Jacques Eisenhuth épouse en 1637 Anne Marguerite, fille d’Abraham Leonhard
Mariage, cathédrale (luth. f° 401)
1637. Dominica XV. Trinit. 17. 7.br. Frantz Jacob Eißenhut d. Notarius Vndt J. Anna Margret h. Abraham Leonhardt n. Tochter eingesegnet Mont. 3. eingesegnet Mont. 28. 7.bris (i 125)

Le commissare priseur Christophe Goldbach hypothèque la maison au profit du relieur Jean Georges Schantz

1640 (ut supra [10. febr.]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 112
Erschienen Christoff Goldbach d. Käuffler alhie
hatt in gegensein hannß Georg Schantzen deß Buchbinders auch burgers Zu Str. – schuldig seÿ. 75. lb
dafür Vndpfand sein soll hauß und hoffstatt alhie beÿ der Tucher Zunfftstuben neben Isaac Rummelsperger dem Lederbereiter && Paul Cammerer den Kürschnern, hind. vf dem Gerbergraben stoßend, so zuuor v.hafftet umb 40. lb. weÿl. Leuinÿ Stigbocks see: zweÿ söhnen

D’après l’acte de 1663 ci-dessous, la maison appartient pour moitié à l’Orphelinat et pour moitié à Georges Siler, pensionnaire à l’hôpital, qui a épousé Barbe Steigenbock.

Georges Siler hypothèque la maison au profit du receveur de Saint-Thomas Jean Jacques Mosseder pour défrayer son beau-frère Sébastien Steigenbock

1663 (27. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 483-v
Erschienen Georg Siler der Pfründer im Mehrern hospital mit beÿstand H Johann Joel Leoparts E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers, Sebastian Stigenbockhs von Emmerich sein Silers Schwagers und H Nicolai Reben Notarÿ
hatt in gegensein H Johann Jacob Moseders alß Schaffners E.E. Collegiatstiffts Zu St Thoman, bekannt – schuldig seÿe 50 Pfund Ihme Zu Außweißung obernannts Stigenbockhß von weÿl. Barbara Stiegenbockhin seiner Schwester besagts Silers geweßenen Eheweib nunmehr seel: geerbten Verlaßenschafft bahr gelühenen Gelts
Unterpfand sein soll, die helffte ahne hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen & alhie in der großen Stadelgaßen, Zwischen weÿl. H Isaac Rummerspergers deß Lederhändlers seel. Erben, hind. vff den Gerber graben stoßend gelegen, Und die übrige helffte dem Weÿsenhauß gehörig seÿe

La part de maison qui appartient à Georges Siler revient au passementier Jean Baum, originaire de Brandoberndorf dans le bailliage de Cleeberg en Hesse, qui épouse en 1642 Salomé Meyer, fille de la première femme de Georges Siler.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 17-v)
1642. Dominica XII. Trinit. 28. Augusti. Johannes Baum der paßmentmach. Christophori Baum deß schneiders Von brand obern dorff im Ampt Kleeberg, darmstettischen gebiets nachg. Sohn, Vnndt Jfr. Salome Melchior Meyers des burgers V Mehlmans nachg. eheliche Tochter, Copulirt 5. Septembris J S Peter (i 23)

Jean Baum devient bourgeois par sa femme Salomé Meyer.
1642, 4° Livre de bourgeoisie p. 210
Johann Baum von Oberndorff der Paßmentmacher, empfahet daß Burgerrecht von seiner haußfrawen Salome Melchior Meÿers deß Meelmans alhie Tochter, vmb 8 Gold fl., ist ledigen Stands gewesen, vnd würd Zu dem Spiegel dienen Jur. den 15.ten 7.br. 1642.

Jean Baum et Salomé Meyer font leur testament par lequel ils instituent pour héritiers leurs enfants et font un legs aux deux cadets Matthieu et Elisabeth
1674 (21. Decembris), Not. Werbeck (Jean Christophe, 1 AH 6257)
Testamentum nuncupativum. H. Johannes Baumen, Paßmentirers, Vndt Frawen Salome Meÿerin, beeder Eheleüthen vndt burgern alhier Zue Straßburg 1674
(Extendirt, prothocollirt undt Instrumentirt den 12. Xbris St. nov. 1682 von Joh: Kitschen Noto.
persönlich erschienen der Ehrenhafft vndt achtbare Herr Johannes Baum, Paßmentirer vnd beneben Ihme die Ehren und tugendsahme Fraw Salome Meÿerin, beede Eheleüthe vndt burgere allhier Zu Straßburg Von der Gnaden deß grundgüetigen Gottes annoch vffrechter gehendt: vndt stehender leiber (…)
dießem nach vnd fürs Andere, Vmb erzeigter Vndt bewißener hertzlicher liebe vndt ehelicher pflicht willen, so obgdachter H Johannes Baum vndt Fraw Salome Meÿerin beÿde Testirende Eheleüthe einander nun über 30. Jahr erzeigt vnd bewießen (…)
Vndt weilen Zum dritten die Institutio hæredum vndt einsatzung der Erben eines Jeden formlich vnd Zu Recht bestendigen Testament fundament vnd grundfeste ist (…) alß wollen obenehrgemelte Testirende Eheleuthe H Johann Baum vndt Frau Salome Meÿerin Zu Ihren Rechten wahr vnd ohngezweiffelten Erben hiemit nominirt vnd eingesetzt haben Ihre lieben bereits habende Kinder alß welche ohne daß ihre ab intestato Erben sein wollen denselben auch bester form Rechtens deren eheliche Kinder vnndt leibs Erben substituirt haben, Waß aber weÿl. Ihre dochter Margrethen Meister Michel Wÿdeman den Paßmentirer ehelichen erziehltes Kindt betreffen thut (…)
Zum vierdten wollen beede Testirende Eheleuthe falls Ihr beÿde Jungste Kinder Mattheus vndt Elisabeth nicht Zu völliger erziehung vor der Testirend. Eheleuth todt Kommen sollten einen Jed. Zu einem prælegat 50 guld. verordnet haben
Johann Christoph Werbeck Notarius publicus

Le receveur de l’Orphelinat et Jean Baum vendent la maison au passementier Jean Pierre Nigrinus. En marge, quittance accordée en 1719 à Jean Beauvalet.

1676 (4 Jan:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 12
Herr Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaußes, und Johannes Baum der Posomentirer für sich selbsten
in gegensein hannß Peter Nigrini deß Posomentirers, mit beÿstand herren hannß Georg Otten deß Gerbers und Lederbereÿters
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Stadelgaßen ein: und anderseit neben Jacob Männel dem Gerber und Lederberaitern, hinden uff den Graben stoßend gelegen, ahne welcher behaußung die eine helffte dem Waÿßenhauß, und die übrige Ihme Baumen gehörig, Zumahlen sein Baumen helffte, dem Stifft St. Thomæ umb 50. lb Verhafftet – umb 200. lb
[in margine :] (…) in gegensein Jean Beauvallet Garçon Chirurgien alß ietzmahligen proprietarÿ hi vorbemel. haußes in d. Stadelgaßen so aber nicht in der Stadelgaßen sondern in d. Tucherstubgaßen lieget und Er Beauwalet im Ganth ahn sich bezogen (quittung), actum den 15. Julÿ 1719.

Jean Pierre Nigrinus et sa femme Marguerite hypothèquent le même jour la maison au profit du boutonnier Isaac Bæhr

1676 (4 Jan:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 14-v
Hannß Peter Nigrinus der Posomentirer und Margaretha sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand Andreß Georg Holtzbergers und Philipp Jacob Bruders beÿder Posomentirer
in gegensein Isaac Bähren deß Knöpffmachers – schuldig seÿen 50. pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen und Zugehördten alhier in der Stadelgaßen ein: und anderseit neben Jacob Männel dem Gerber und Lederberaitern, hinden uff den Gerbergraben stoßend gelegen, welche behaußung eingangs gemelter Nigrinus Von wem Waÿsenhauß und Johann Baumen dem Posomentirer erkaufft hatt
[in margine :] (…) in gegenwartt Jean Beauvallet des Gastgebers, der obverpfändete behaußung ahne hießer Ganth am 3.ten Maÿi 1719. erkaufft und solches capital zu zahlen übernommen (quittung), actum den 28. Aprilis 1739.

Fils du pasteur de Muntzenheim près de Colmar, Jean Pierre Nigrinus épouse en 1662 Marguerite, fille du notaire Laurent Treuttel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 46-v)
1662. Dnca. Septuagesima 26. Jan. Johann Peter Nigrinus der Passmentmacher, weiland H. M. Henrici Nigrini Pfarrers zu Muntzenheim hinderlaßener Ehelicher Sohn v. J. Margareta H Laurentii Dreüttel Notarii Publ. vnd E. E. Kleinen Rhats Alten Beÿsitzer allhier Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 4. Febr. Zu St. Thomæ (i 51)

Jean Pierre Nigrinus devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1662, 4° Livre de bourgeoisie p. 331
Hans Peter Nigrinus der Paßmentmacher von Kochen atzenheim, weÿl. H. Heinrich Nigrini geweßenen Pfarrers daselbst ehelich Sohn, empfangt d. burgerrecht von seiner Haußfr. Margaretha H. Notarÿ Laurentÿ Treutels burgers alhie ehelich. dochter vmb 4 Golt fl. die er beÿ der Cantzleÿ erlegt, Ist hievor ledigen Stands gewesen, will Zu E. E. Zunfft d. Spieglen dienen Jurav: 13. febr. A° 1662.

Les nouveaux mariés font dresser chacun l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 26 livres, ceux de la femme à 191 livres.
1662 (15.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 30) n° 6
Inventarium über Des Ehrenhafften vndt Achtbahren H Johann Petri Nigrini Paßmentmachers, Zu der Ehren undt vieltugendsammen frauen Margarethæ Träuttellin, seiner lieben hfren. in die Ehe Zugebrachte Nahrung auffgericht 1662. – als vermög Ihrer mitt einander auffgerichteten Eheberedung ein unverändert Guth un den Ehestandt Zugebracht (…) So beschehen auff Sambstag den 15.ten Februarÿ A° 1662.
Sa. Haußraths 52, Sa. Werckzeugs Zum Paßmentmachen gehörig 11, Summa summarum 63 lb – Schulden 37 lb, Nach deren Abzug 26 lib

1662 (15.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 30) n° 7
Inventarium vndt Beschreibung aller Haab vndt Nahrung, so die Ehren: und viel tugendtsahme fraw Margaretha Treüttelin, dem Ehrenhafften vndt Achtbahren H. Johann Petro Nigrino Paßmentmachern, Ihrem lieben haußwürth, Crafft Ihrer mitt einander auffgerichteten Eheberedung als ein unverändert Gueth in den Ehestandt Zugebracht, Welche durch Sie Fraw Margaretham selbsten, mit beÿstandt deß Ehrenvesten, wohlgelehrten vndt Weÿßen herrn Laurentÿ Treuttels Notarÿ Publici Cæsarei vnd E. Ers. Kleinen Raths alhier altten Beÿsitzers, Ihres vatters (…) So beschehen auff Sambstag den 15.ten Februarÿ A° 1662.
Sa. Haußraths 93, Sa. Silbers 12, Sa. Guldinen Ring 8, Sa. d. Baarschafft 25, Sa. Pfenningzinß hauptgueths 52, Summa summarum 191 lb

Jean Pierre Nigrinus se remarie en 1691 avec Marie Rosine Steinbach, fille du tisserand André Steinbach : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten und achtbaren Meister Hannß Peter Nigrino dem Paßmentmacher undt burgern allhier Zue Straßburg als dem Bräutigamb ane einem, So dann der Ehren: und Tugendsamen Jungfrauen Mariæ Rosinæ Steinbachin, Weÿland deß Ehrengeachten und achtbaren Mstr Andreas Steinbachs, gewesenen leinenwebers und burgers allhier Seeligen hinterlaßener eheleiblicher Tochter, als hochzeiterin am andern theil (…) Herrn Christian Bruders deß ämtern Paßmentmachers der Jungfrau hochzeiterin geschwornen vogts (…) So beschehen und verhandelt inn der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 24. Tag deß Monaths Julÿ 1691, Christoph Stöffler, Nots.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 26, n° 133)
den 15. Aug. A° 1691. seind nch gewohnlicher proclamation, so geschehen den 8. & 9 Trinit. copulirt v. eingesegnet worden Joh: Peter Nigrinus, der burger v. paßmentmacher allhier, v. Jungfr. Maria Rosina, Weÿland Andreæ Steinbachs, deß burgers v. leinenwebers allhier, nachgelaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] hannß Petter Nigrinus alß hochzeiter, Maria rosine steinbhachinn als hochzeiterin (i 28)

Jean Pierre Nigrinus meurt en 1699 en délaissant trois enfants de sa première femme et deux de la veuve. L’inventaire est dressé rue des Cheveux dans la maison du tanneur Michel Kürser. La masse propre à la veuve est de 95 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 43 livres, le passif à 152 livres.
1699 (31.8.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 2)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrengeachte und bescheidene Mstr. Hannß Peter Nigrinus geweßener Paßmentierer und burger alhier zu Straßb. nach seinem Sontags den 16.t aug. dieses laufenden 1699.ten jahrs genommenen tödt. ableiben Zeitlichen verlaßen (…) durch Maria Rosinam Nigrinusin gebohrne Steinbachin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand Mstr Hanß Jacob Hummels Paßmentirers und burgers alhier deroselben geschwornen vogts (…) Actum in der Königl. freÿe Statt Str. auf Montag den 31.ten Aug. Anno 1699.
Der Verstorbene Seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. den Ehrengeachten und bescheidenen Mstr. Lorentz Nigrinus, Paßmentierer vnd burger alhier so der Inventation in Persohn beÿgewohnt, 2. 3. Hannß Peter vnd Jfr. Annam Catharinan Nigrinusen beeder ledig. stands welche mit beÿstand Mstr. Hanns Paulus Strawern burgers und Paßmentirers aller dreÿer geordnet und geschworenen Vogts, persönlich dem geschäfft Zugegen gewesen, dieße dreÿ mit weÿl. Frn Anna Margaretha gebohrner Treüttlerin in erster Ehe erzeigte Söhn und dochter
4. 5. Hanns Friderich und Catharinam Barbaram Nigrinusin beede mit der hinterbliebenen vorhergedachten wittiben erziehlten Sohn und döchterl., in dero nahmen der Ehrengeachte H Abraham Goldbach, auch Paßmentirer vnd burger Zu Straßb. als geschworner Vogt dem Inventations geschäfft selbsten abgewartet, Also alle 5 deß verstorbenen seel. in 2.ter Ehe ehelich erzeügte und ab intestato hinderlaßene Erben

In einer allhier in der Statt Straßb. in dem so genanten Haargäßlein gelegenen und Hn Hannß Michel Kürßern, gerber und lederbereüter, auch burgern alhier eigenth. zugehörig. behauß. ist befund. worden wie volgt
In der Cammer A, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer
Ergäntzung der Fr. wittib unveränderten Gutts. Vermög deß über der wittib in die Ehe gebrachte Nahrung durch weÿl. Hn Notarium Joh: Christoph Stöffel den 4. 8.bris in Anno 1691. auffgerichteten vnd gefertigten Inventarÿ
der Wittib unveränderte Nahrung, Ergäntzung 95
Nun wird auch der Erben unverändert und theilbarer Verlaßenschafft under einer Rubric beschrieben, Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 3 ß, Sa. Werckzeugs, Schiff und geschirrs wie auch wahren Zum Paßmentmacher handwerckh gehörig 12, Summa summarum 43 lb – Schulden 152 lb, Passiv onus 109 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt inn der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 24. Tag deß Monaths Julÿ, Christoph Stöffler, Nots.
(Joint) Inventarium über er Ehrn: undt Tugendsamen Mariæ Rosinæ Nigrinußin geborner Steinbachin, deß Ehrngeachten Hanß Peter Nigrinußen, Paßmentirers und burgers alhier haußwürthi in die Ehe gebrachte nahrungen, auffgerichtet Anno 1691. (…) Actum Straßburg den 4. Octobris styli novi 1691. Johann Christoph Stöffel Nots. Publ.
Vertrag Zwischen Hannß Peter Nigrino dem Paßmentirer und seiner mit weÿland Frauen Margarethæ gebohrner Träutelin erzeigter dreÿen Kinder Vogte, Hannß Paul Strauern ebenmäßig Paßmentirern allen beeden burgern allhier Zu Straßburg

Les deux enfants cadets de Jean Pierre Nigrinus sont admis à l’orphelinat
1705, Conseillers et XXI (1 R 188)
weÿl. H. Joh: Peter Nigrinus hinderlaßene Zweÿ Kinder vmb auffnahm in das Waÿßenhauß. 89.
(p. 89) Sambstags den ii.ten Aprilis 1705 – H. Ersch. weÿl. Johann Peter Nigrinus des gewesenen burgers vndt Paßmentmachers allhier hinterlaßene Zweÿ Kinder mit beÿstandt Abraham Goldtbachs deren Vogts prod. Inventarium auß welchem in fine Zu ersehen daß die passiva die activa vmb 109. lb d übertreffen bitten Unterthänigst Sie in allhießiges weißenhauß auff zu nemmen. Erk. werden beede Implorirende Kindter mit Ihrem begehren denen Hhn. Pflegern des Weißenhaußes bestens recommendirt. H. Rathh. Wirtz vnd H. Rathh. Billonius.

Jean Pierre Nigrinus vend la maison à Anne Marguerite Hess, veuve du chef de chantier André Schmidt

1694 (6. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 557
Johann Peter Nigrini der Paßmentirer
in gegensein Annæ Margarethæ gebohrner Heßin, weil. Andreæ Schmids gewesenen Werckmeisters auff dem Mauerhoff sel. nachgelaßener Wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand H. H. Joh: Jacob Rauchen, deß buch händlers
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. rechten und Gerechtigkeit. allhier in der Tucherstubgaßen, ein: und anderseit neben Jacob Mänel den gerbern und lederbereiter hind. auff den Rindshäuter oder Gerbergraben stoßend gelegen, welche behaußung umb 500 lb Capital (und umb 100 lb Capital, So dann umb 50 lb Capital verhafftet) – umb 45 pfund

Remariée au potier Gaspard Steiner dont elle est séparée, Anne Marguerite Hess hypothèque la maison au profit de Jean Joachim Mosseder, receveur de Saint-Thomas

1698 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 76
Fr. Anna Margaretha geb. Heßin Caspar Steiners deß Stattkachlers geschiedene haußfrau, so dißmal ohnbevögtigt, mit beÿstand H. Dietrich Schlenackers, des Biersieders zum Störcken Und H. Johann Philipß Brandhoffers, Biersieders zum guldenen Löwen, Ihres respect. Ihres Tochtermanns und Vetteren [unterzeichnet] Anna Margretha schmidin
in gegensein H. Johann Joachim Moseders, Schaffners zu St. Thomæ, schuldig seÿe 250 pfund, damit hernach zuerst beschriebene behaußung hat erkauffen und d. angeld damit bezahl. können
unterpfand, Erstlich hauß, hoff, p perge auß immediate vorstehend Verschreibung (…)
So dann hauß und hoffstatt mit allen deren Gebaüen und Zugehördt. allhier in der Tucherstub gaß, ein und and.seit neb. Jacob Männel dem gerber und Lederbereiter hind. auff d. Rindshäuter oder Gerbergraben stoßend gelegen

Anne Marguerite Hess hypothèque la maison au profit de ses petits-enfants issus de Thierry Schlehenacker

1702 (7. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 494-v
Anna Marg: geb. Heßin weÿl. Andres Schmids geweßenen Werckmeÿsters auf dem Maurhoff wittib mit beÿstand Hn Georg Bahnen Assessoris beÿ löbl. Policeÿ gerichts ihres Curatoris
Hn Joh: Philipp Brandhoffers bierwürths Zuem guldenen Löwen /:alß vogts Dietrich Schlehenackers bierwürth zuem Störckel alß Tochtermanns:/ 2 KK. erster ehe
demnach Sie, Schmidin alß berührter KK. Großmutter kraft hierbeÿ prod: abrechnung von erwehntem ihrem marito 185 pf. wÿdembs weiß zu genießen woran ihnen denen KK. d. eÿgenthum gehören alß wolle Sie Großmutter die KK. folgender maßen in specie versichern, Erstlichhen auf Hauß u. hoffstatt cum appertinentiis in der Tucherstuebgaßen allhier ein und anderseith neben weÿl. Jacob Männels gerbers EE. hinten auf den graben stoßend gelegen,
ferners auf ihre behaußung cum appertinentiis in der Zimmerleuthgaßen einseit neben S. T. Hn. Philipp Heinrich v. Wickersheim alten Stättmeÿster u. XIII.nern anderseit neben Joh: Georg Bertoleitenmeÿer todenträger hinten auf eundem stoßend gelegen

Anne Marguerite Hess vend la maison à Dorothée Hauff veuve Pfeil

1705 (3. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 792
(350) Anna Marg: Schmidin Wittib geb. Heßin beÿständlich Hn Georg Bahnen Consigne à La porte de L’Hopital ihre vogts
in gegensein Dorotheæ Pfeilin Wittib geb. Hauffin beÿständlich Hartwig Grieße schreiners dero vogts
Hauß u. Hoffstatt mit allen Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Tucherstueb gass ein u. anders. neben Jacob Männel Gerber u. Lederbereithern hinten auf den Gerber graben stoßend gelegen – (um 50, 100 und 50 Capitalien verhafftet) geschehen um 150 pfund

Fils du tisserand Jean Jacques Pfeil, le tailleur Thomas Pfeil épouse en 1698 Dorothée, fille du parcheminier Jean Georges Hauff
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 66-v, n° 356)
Heüt den 9. April: 1698 ist nach geschehener außruffung Copulirt word. Thomas Pfeil der ledige Schneider weÿl. Johann Jacob Pfeil. gewesenen Burgers und woll. webers allhier nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jfr. Dorothea, weÿl. Johann Georg Hauff. geweßenen burgers undt pergamenters nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Thomas pfeil Als hohzeider, Dorothea Hauffen Als hochzeiterin (i 69)

Fils du manant Jean Hessler, le pelletier Jean Philippe Hessler épouse en 1706 Dorothée, veuve du tailleur Jean Thomas Pfeil
Mariage, Robertsau (luth. f° 146)
den 17. Februarÿ Anno 1706. hab ich Pfarrer in der Ruprechtsaw auf vorgewiesenen schein von regierendem Hn Ammeister, und contrahirter Proclamation ehelich eingesegnet Johann Philipp Heßler den Ledigen Kirschner Gesellen in Straßburg weÿl. Johann Heßlers gewesenen schirms verwanden und Weg Meisters wie auch Aurelia Sigfridin hinterlaßenen Ehelichen Sohne und Fr. Dorothea, weÿl. Johann Thomæ Pfeilen gewesenen burger und Schneiders in Straßburg h hinterbliebene wittib [unterzeichnet] + H. Philipp Heßler der Hochzeiter kan nicht Schreiben sein Zeichen ist dieses +, Dorothea Hauffin als hochzeiterin (i 148)

Jean Philippe Hessler devient bourgeois par sa femme
1706, 4° Livre de bourgeoisie p. 759
Joh: Philipp Heßler d. Kürßner V. hier, weÿl. Joh: Heßlers gew: tagners hint. sohn, empf. d. Burgerrecht v. seiner Fr. Dorothea Pfeilin p. 2. gold. fl. 16 ß wird beÿ den Kürßner, dienen, Jur. d. 12. Dito 1706.

Jean Philippe Hessler s’adresse aux Quinze pour devenir maître bien que sa demande soit contraire au règlement parce qu’il est marié et qu’il ne s’est pas inscrit. Le pétitionnaire déclare avoir appris le métier dans les règles et que les moyens lui manquaint pour faire son tour de compagnon. La commission estime qu’une dispense pourrait lui être accordée à condition qu’il n’engage ni employé ni apprenti pendant un an. Le préteur royal propose de ramener ce délai à six mois, ce qu’aprouve l’assemblée.
1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Joh: Philipp Heßler Ca. EE. Zunfft der Kürßner fol. 121. 132.b
(f° 121-v) Sambstags den 17. Aprilis 1706 – K. nôe Joh: Philipp Keßlers burgers und Kürßners alhie Cit. per sched. E. E. Zunfft der Kürßner alhie, weilen prplis nach dem Er burger, auch meister Zu werden begehrt, als bittet unterth. Ihme das Meister Recht gnd gedeÿen Zu laßen.
S. Citatus præs. weilen Implorant erst Zweÿ Jahr aus der lehr, 2) schon verheürathet, nicht gewandert, noch die geordnete Zeit verarbeitet noch sich einschreiben laßen, alß bittet unterth. Sie beÿ den articulen gnd. Zu manuteniren, vndt den Imploranten mit seinem begehren abzuweißen.
K. bittet zu fererer Verantworttung deputaônem. S Priora. Erk. wie vor [deputaôn willfahrt, Obere handwerckh.]

(f° 132-v) Freÿtags de, 23. Aprilis 1706. – Joh: Fridr. Heßner Ca. E. E. Zunfft der Kürßner
Iidem [Obere handwerckh] per herrn Friden, es habe Joh: Friderich Heßner Ca. E. E. Zunfft der Kürßner geklagt, daß Sie Ihne zu dem Meister Recht nicht admittiren wollen anbeÿ umb dispensation gebetten. Alß man die Parthen angehört, habe Kläger gesagt, daß sein vater ein Schirmer geweßen, vndt auff MGHheren werckh gearbeitet habe, Er aber were vor kurzer Zeit burger worden, habe umb das Meisterrecht angesucht, so Ihme darumb erschwert worden, weilen Er in einen vndt ander stucke wid. articul gehandelt.
Worauff im nahmen der Zunfft Andreas Wittmann et Cons. berichtet, daß Kläger verheürathet, (2) vermög articul 3 Jahr wandern vnd (3) darauff 3 Jahr beÿ einem Mstr. arbeiten sollen, so Er nicht gethan habe. (4) derselbe sich 3 jahr Zuvor Zum Meisterstück hette einschreinen laßen sollen, so auch nicht geschehen, (5) Er sein handtwerkh nicht am besten verstünde, vndt wann mann dergleichen junge Leüth, so nichts erfahren, annehmen wolle, man endlich lauter schlechte handwercks leüth haben würde, anbeÿ sich auff einen articul vom 9. 9.br 1655. bezogen, so dahin gehet daß ein frembder gesell 9. gantzer jahr beÿm handwerckh seÿn solle, ehe er Zum Meister Recht gelangen könne, und beÿ der annahm 30 ß erlegen solte. Gegner habe replicirt, daß Er seine Lehr Zeit außgestanden, undt Zum Reißen die mittel nicht gehabt habe, es seÿe aber auch beÿ andern dispensirt worden. Er haben eines Schneiders Wtb. geheÿrathet vndt verstünde nichts, als ein handwerck dabeÿ Er sich ernehren müße.
Auff seithen der Herren Deputirte habe man davor gehalten, daß weilen der Implorant in vielen stucken wider articul gehandelt, Er noch ein Jahr lang ohne Gesind und Jungen seÿe, nach deßen verfließung aber, ihme solche Zu fordern erlaubt werden Könte, iedoch daß Er pro Dispensatione 3. lb d vnd auch 30 ß vor die einschreibung Zu erlegen schuldig seyn solle.
Herr Prætor Regius hielte davor daß der Bedacht confirmirt die Zeiy aber deß der Implorant ein Jahr lang ohn gesindt vndt Jungen seÿn solte, auff 6. Monat gesetzt weden könte. Erk. dem Herrn Prætori gefolgt.

Jean Philippe Hessler et Dorothée Hauff hypothèquent la maison au profit de Susanne Enderis veuve Rimbach

1707 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 52
Joh: Philipp Hessler Kürßner u. Dorothea geb. Hauffin beÿständlich Benjamin frantz barchethändlers u. Joh: G. Hauff secklers
in gegensein Susannæ Rimmbächin wittib geb. Enderis beÿständlich Andres Enderis schneiders – schuldig seÿen 25 lb
unterpfand, ihre behaußung in der Tucherstueb gass einseit neben männel anderseit neben Röderer

Dorothée Hauff meurt en 1729 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue de la Soupe-à-l’eau. La masse propre au veuf est de 4 livres. celle propre aux héritiers de 8 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 livres, le passif à 10 livres.
1729 (29.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 31) n° 958
Inventarium über Weÿland frauen Dorothea Heßlerin gebohrner Hauffin des Ehrsahmen Mstr. Johann Philipp Heßler des Kürschners und Burgers allhier geweßener ehel. haußfrauen nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1729. – nach Ihrem am 14.ten Jahrs genommenen Tödlichen hiendritt hie Zeitlichen verlaßen wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Jgfr. Evæ Margarethæ Heßlerin, so die verstorbene seel: mit vor und nachgemeltem Ihrem hinterbliebenen wittiber ehel. erziehlt und ab intestato einiges Erbin verlaßen mit beÿstand Hn Benjamin Frantzen des barchet Krähmers und burgers alhier heut dato ordnungsmäßig Inventirt (…) so beschehen Straßburg den 29. Martÿ Anno 1729.

Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es hatt der Wittiber, gleich anfangs der Inventation beÿ seiner gegebenen handtreu glaubwürdig berichtet, daß als Er sich Vor ohngefehr 22 Jahren mit seiner Verstorbenen hausfr. Verheÿrathet, dazumahlen Zwischen ihnen beeden Keine Eheberedung auffgerichtet weniger etwas schrifftliches Zu Papÿr gebracht worden, wohlerwogen Sie gar wenig ane Zeitlicher Nahrung zusammen gebracht, dannenhero beÿ sogestalt der Sachen sothane verlaßenschafft nach hiesigen Ordnungen (…)
In einer alhier Zu Straßburg ane der Waßersuppgaß gelegenen Lehn behaußung und dero inhabenden gemachen folgender laßen Befunden.
Haußrath W. 4, E. 8, T. 9, Silber T 16 ß, Goldener Ring T 16 ß
(f° 7) Sa. Bett und Federwercks, als worinnen des Wittibers gantz ohnverändert Vermögen bestehet ist 4 lb
Dießemnach wird auch der Tochter und Erbin unverändert Nahrung beschrieben, so auch nur in folgenden haußraths Posten beruhet 8 lb
Endlichen Folgt die beschreibung des gemein Theÿlbahren Guths 11 lb – Schulden 10 lb, Conferendo bleibt 14 ß
Conclusio finalis Inventarÿ 14 lb

Jean Philippe Hessler se remarie avec Anne Barbe Wagner, originaire de Goxwiller : contrat de mariage, célébration
1730 (21. 9.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 75) n° 674
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Philipp Heßler Kürschner und burgern alhier alß Bräutigam an einem
So dann der Ehr: und tugendsahmen Jungfer Annæ Barbaræ Wagnerin, Hanß Martin Wagner des Rebmanns Zu Goxweiller ehel. Tochter alß hochzeiterin am andern Theÿl
So beschehen Straßburg den 21.ten Novembris Anno 1730 [unterzeichnet] + des bodenzinßs handzeichen, v der Jgfr. hochzeitterin handzeichen

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 218, n° 1238)
Anno 1730, den 29. Novembr. seind nach geschehener ordentl. ausruffung in der Kirche Zu S Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Philipp Heßler der burger und Kürßner alhie und Jungfr. Anna Barbara Johann Martin wagner, deß burgers und Rebmans zu gocksweil eheliche tochter [unterzeichnet] + diß Zeichen hat gemacht der hochzeiter der nicht schreiben kan, s das Zeichen hat gemacht die hochzeiterin, benjamin frantz als schwager (i 222)

Anne Barbe Wagner devient bourgeoise par son mari
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 966
Anna Barbara wagnerin von gotsweiler geb. Johann Philipp Heslers ehefr. erhalt d. b. gratis, will beÿ E E Zunfft d. Kürßner dienen. Prom. 10.ten Feb. 1731.

La veuve et la fille de Jean Philippe Hessler sont dispensés de faire dresser un inventaire de la succession à cause de la pauvreté du défunt.
1734 (13. Sept.), Livres de la Taille (VII 1177) f° 351
Hannß Philipp Heßler des Kürßners Wb. mit beÿstand Philipp Jacob Schildknecht des trehers producirt schein Von des Verstorbenen Tochter Johann Caspar Däffner des Mehlmanns Ehefrauen, deß Sie nicht an ihrem Vatter zu erben Verlange. Erkant wegen Armuht der Inventur erlaßen.

La tribu des Pelletiers délivre à Anne Barbe Wagner un certificat pour qu’elle puisse bénéficier de l’aumône Saint-Marc
1734, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 331)
(f° 81-v) Montags den 16.ten Augusti 1734 – Anna Barbara Heßlerin gebohrne Wagnerin weÿl. Meister Johann Philipp Heßlers geweßenen Kürßners und burgers allhier seeligen Wittib bittet ein gleiches [Schein Zu erlangeung allmoßens Zu St Marx angedeÿen werden möchte], Erkandt auch willfahrt.

Dorothée Hauff femme de Jean Philippe Hessler vend la maison au fripier Simon Jacques et à sa femme Ursule Treimer moyennant 500 livres

1708 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 352-v
(500) Dorothea geb. Hauffin Joh: Philipp Heßlers Kürßners haußfrau
in gegensein Simon Jacques frippier u. Urßulæ geb. Traümerin
Hauß u. hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Tucherstueb gass ein und anderseit neben Jacob Männel gerber hinten auf den Gerbergraben stoßend – um 50, 100, 50 und 100 capitalien verhafftet, geschehen um 200 pfund

Simon Jacques, originaire de Saint-Girons en Gascogne, fait baptiser un enfant de sa femme Ursule Treimer, originaire de Bâle
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 209)
Die 10. Maÿ 1705. natus est Joannes Georgius ac filius Legitimus Simonis Jacque de Sainct Giron in Gasconia ac incola huiatis Et Ursula Treiner Basiliensis fuit Baptisatus die 11.mo Eiusdem Mensis (i 112)

Les Quinze rejettent la demande du fripier Simon Jacques de pouvoir exercer son métier de fripier bien qu’il ne soit pas bourgeois.
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(f° 290-v) Sambstags den 15. Novembris 1704 – H. nôe Simon Jacques deß Schirmverwanthen allhier cit. per Sched. E. E. Zunfft der Mörin H Zunfftmeister, Gegner wollen principalen ursach derselbe nicht verburgert, alß frippier feil zu haben nicht erlauben, bittet deßweg. ihme in seinem petito Zu willfahren, vnd offerirt sich unterthänig in das Burgerrecht Zutretten. Kun. weilen Kläger vmb der vrsach willen, daß nicht burger ist, auch nicht Zünfftig sein kan, alß s. die dispensation halben. Erk. wird das begehren abgeschlagen.

Fils du tricoteur Matthieu Jacques de Saint-Girons en Gascogne, Simon Jacques et sa femme Ursule Treimer originaire de Bâle achètent le droit de bourgeoisie le 24 avril 1706 en apportant deux enfants qui ne deviennent pas bourgeois
1706, 3° Livre de bourgeoisie p. 1259
Simon Jaquet der frippier V. St. Giron en Gassegogne, Weÿl. Mathieu Jaquet gew. Strickers daselbst sohn, V. sein Fr: Ursula Treimerin V. Basel, erkauffen das burgerrecht p. 2. gold. fl. 16. ß mit ihren 2. Kindern ist es beÿ ordnung geblieben, Wird beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin dienen, Jur: d. 24. Aprilis 1706.

Le fripier Simon Jacques hypothèque la maison au profit du tonnelier Jean Jacques Schmitz

1709 (12.11.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 635
Simon Jacques frippier
in gegensein Joh: Jacob Schmitz Kiefers – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier in der tucherstueb gass gelegen

Simon Jacques hypothèque la maison au profit du farinier Wendelin Lauth

1710 (ut supra [8. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 437
Simon Jacques frippier [unterzeichnet] +
in gegensein Wendlin Lauth meelmanns [unterzeichnet] wendling Laudt
in seinem hauß allhier in der Tucherstueb gass eine stueb u. Cammer auch keller sambt der Kuchen, auf ein halb jahr lang anfangend auf Mich: nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 24 fl.

Simon Jacques loue une partie de sa maison au tailleur Louis Meyé

1712 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 79-v
Simon Jacques frippier
bail à Louis Meye tailleur
dans sa maison in der Tucherstueb gass d’un côté a fischer de l’autre a Röderer, un poele et une cuisine en bas et une petite chambre en haut et plaçe dans La caue pour 3 mois à commencer a pasque 1712 – moyennant un loyer annuel de 44 livres tournois

Simon Jacques et Ursule Traumer hypothèquent la maison au profit du précepteur Jean Adolphe Rumetsch

1712 (ut ante [25. Aug.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 521-v
Simon Jacques frippier und Ursula geb. Traunerin beÿständlich H. david Stamm und H. Joh: Strehlin
Joh: adolph Rumetsch Præceptoris privati
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Tucherstueb gass
es. Christmann Röderer as. fischern

Simon Jacques et Ursule Traumer hypothèquent la maison au profit du fripier Simon Roole

1712 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 458-v
Simon Jacques der Altgewändter und Ursula geb. Traümerin mit beÿstand hn Johann Strehlin und hrn Johann Georg Gursing beder EE Kleinen raths beÿsitzer
in gegensein Simon Roole des altgewänders – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten in der Tucherstueb gaß, einseit neben Christmann Röderer gerber anderseit neben (-) Fischern Schumachern hinten auff den Rindshäuter graben

Simon Jacques et Ursule Traumer hypothèquent la maison au profit du pelletier Jean Philippe Fleckhammer

1714 (15.6.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 415-v
Simon Jacques frippier und Ursula geb. Traümerin beÿständlich H. Johann Linder und H. Johann Niclaus Mannberger in Ermanglung verwanther aus Mittel E.E. Kl. Rath deputiret
in gegensein Joh: Philipp Fleckhammer Küßners als vogt Mariæ Dorotheæ Köbelin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: in der Tucherstub gass, einseit neben Christian Röderer anderseit neben Philipp Fischer hinten auf den gerbergraben

Simon Jacques, cabaretier à l’enseigne de la Fontaine royale, et sa femme Ursule Traumer hypothèquent la maison au profit du chirurgien Pierre Grateloup

1717 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 157
Simon Schack Cabaretier à La fontaine Royale und Ursula geb. Traumerin beÿständlich H. Joh. Frantz Michel Schenck E.E. großen Raths alten beÿsitzers und H Joh: Reinholdt Dulsecker buchführers
in gegensein H. Pierre Grateloup chirurgi – schuldig seÿen 37 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Tucherstueb gass, einseit neben Cristmann Röderer anderseit neben Joh: Philipp Fischer hinten auf den graben

Le notaire Christophe Michel Hoffmann dresse l’inventaire de la succession d’Ursule Treimer, femme du cabaretier à la Petite fontaine. L’inventaire n’est pas conservé mais les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.

1735, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1375
Inventarium über weÿland Frauen Ursulæ Cochat gebohrner Träumerin des Brünel wirths geweßener Haußfrauen seel. Verlassenschafft

1735, Livres de la Taille (VII 1178), f° 47
Freÿburger. F. N. 6683 – Weÿl. Fr. Ursulæ gebohrner Träumerin H Simon Jacques Würths Zum brünnel und Burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft, inventirt H. Not. Hoffmann.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 41 – 70 lb 1 ß, Verstallte hiengegen 400 fl.
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 2 ß 8 d
Abhandlung – 5 ß 6 d – Summa 8 ß 2 d
Abzug. H. Carl Jacques der Würth Zu Schlettstatt hat Von Mütterlichem Erbe den Erbgulden Zu erlegen mit 10 ß
H. Georg und Fr. Maria Ursula gebohrne Jacques Von 36. lb 7 ß d den Abzug mit 3. lb 12 ß9 f
dt. 21. Maÿ 1738.

La maison est vendue par adjudication judiciaire au chirurgien Jean Beauvalet le 3 mai 1719. Comme il n’est ni manant ni bourgeois, il demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation de conserver son achat. Il déclare avoir l’intention de continuer à servir le chirurgien Pierre Grateloup quelques années avant de s’établir et qu’il a dû acheter la maison pour ne pas perdre sa créance.

1719, Conseillers et XXI (1 R 202)

Jean Beauvalet halt an umb Erlaubnuß ein in der Ganth angenommenes hauß Zu behalten. 99. erhalt solche mit gewißen Conditionen. 150.
(p. 99) Sambstag d. 6. Maÿ – Lt. Mosseder, Nôe Jean Beauuallet bedienten beÿ H. Pierre Grateloup Chirurgo derselbe hat laut gegenwärtigen Extractus ganth Protocolli Vom 3.ten huius ein hauß, auff Welchem er der letzter Creditor hypothecarius war, im ganth über sich nehmen müßen, und den Pfundzoll mit übrigen unkosten erleiden, Weilen er aber nicht burger, alß bitt unterthänig ihme gnädig Zu erlauben, daß er solch hauß behalten möge.
ist Erkandt, Soll forderist Von dem Imploranten per Deputatos Vernommen Werden, ob er nicht Wolle sich in allhiesigen Burgerrecht oder Wenigstens den Schirm begeben, und auff dessen erfolgende Erklärung ferner ergehen, was recht ist. Deputati umb so wohl den bescheid anzuzeigen, als des Imploranten Erklärung anzuhören, H. XV. Leitersperger und H. Reineri.

(p. 150) Sambstag d. 17. Junÿ – H. XV. Leitersperger und H. Reineri referiren, daß Sie Zufolg des d. 6. Maÿ iüngst ergangenen Interlocuti Jean Beauuallet Vor sich beschieden und befragt, Ob er nicht wolle sich in allhiesiges Burgerrecht oder Wenigstens den Schirm begeben, Welcher sich dahin als garçon Chirurgien beÿ H Grateloup Seruire, auch noch ein paar iahr also Zu Verbleiben, nachgehendts aber sich allhier Zu establiren gesinnet seÿe, übrigens Wäre er genöthiget Worden das hauß quæstionis in der ganth anzunehmen, Wann er seine forderung nicht Völlig habe verlieren Wollen.
ist Erkandt, Wird der geschehene Ganthkauff Sine præjudicio et consequentia mit diesem anhang Obrigkeitlichen Confirmirt und bestättiget, daß der Implorant sich in allhiesigen Schirm Zu begeben und denen gewohnlichen oneribus, das Einstandts Recht ausgenommen, in der Contract: Stub præsentibus Dominis Deputatis Zu submittiren schuldig seÿn solle. Deputati ÿdem.

Le garçon chirurgien Jean Beauvalet loue la maison au rémouleur Pierre Denoyé

1720 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 495
Jean Beauvallet Garçon Chirurgien
in gegensein Peter Du Noyer des Scheerschlieffers und schirmers
verlühen, ein hauß mit allen zugehörden in der Tucherstueb gaß neben dem graben, auff 2 Jahr lang anfangend auff Michaelis 1720 – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund

Jean Beauvalet loue la maison au revendeur manant Mathurin Bichon

1722 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 462-v
Jean Beauvalet
in gegensein Mathurin Bichon des grempen und Schirmers
verlühen, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs in der Tucher: stub gaß, einseit neben Röderer dem Rothgerber hinten auff den gerbergraben – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund

Jean Beauvalet loue la maison au tanneur Jean Léonard Rœderer

1724 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 49
Jean Beauvallet garçon Chirurgien und Schirmer
hatt in gegensein Johann Leonhard Röderer des Rothgerbers
entlehnt, Eine gantze behausung nichts davon ausgenommen allhier in der Tucherstubgaß einseit neben Christmann Röderer dem Rothgerber anderseit neben. Johann deürkauff dem Kürßner hinten auff den gerbergraben, mit allen derselben gebäuden, begriffen und gerechtigkeiten – auff 1 jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden

Chirurgien et valet du secrétaire de l’Intendant Peloux, Jean Beauvalet loue la maison au postillon manant Nicolas Febvre

1728 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 209
Jean Beauvallet Chirurgus und Kammerdiener beÿ H. Peloux Secrétaire de Mgr l’Intendant
hatt in gegensein Nicolas Febvre des Postillons und schirmers [unterzeichnet] feure
verlehnt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der tucherstuebgaß, einseit neben Christmann Röderer dem Rothgerber Anderseit neben NN dem Kürßner hinten auff den Gerbergraben, nichts davon ausgenommen – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von Johann Baptistæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Originaire de Greneville en Beauce, le cabaretier Jean Beauvalet épouse en 1731 Catherine Gaudemar : contrat de mariage, célébration
1731 (11. 7.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Mariage du 11. 7.bre 1731 – furent presens Sr Jean Beauvallet hôte du cabaret ayant pour enseigne l’écurie neuve rue Ste Elisabeth aud. Strasbourg y demeurant natif de Grenneuille en Orleannois fils majeur de deffunts Sr François Beauvallet et Dlle Françoise Dauid Ses pere et mere stipulant pour lui et en son nom d’une part
Et Sieur Melchior Gaudemar manancier de cette d° ville demeurant rue St Elisabeth stipulant pour Dem.le Catherine Gaudemar sa fille mineure et de deffunte Dem.le Salomé Baptiste Son épouse, ses pere et mere, lad. Dem.lle Catherine Gaudemar a ce presente pour elle et de son consentement d’autre part
Les pere et mere de la future épouse lui constitüe en don la somme de 4800 liures provenantes du don gratuit et des deniers du Sr Pierre Gaudemar chef de cuisine de son Excellence Monseigneur le Comte de Passionné Nonce de la Sateté auprès de l’Empereur
(signé) jean Beauuallet, Catherine Gaudemar, Melchior Gaudemar

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 423)
Hodie 17 Septembris Anni 1731 (…) conjuncti sunt Joannes Beauvallet filius Francisci Beauvallet et Franciscæ David conjugum oriundus ex diœcesi Aurellanensi et Catharina Gaudemar filia Melchioris Gaudemar manensis argentinensis et Salomé Baptiste cinjugum ambo in hac parochiâ nostrâ commorantes (signé) jean Beaucaller, caterine Gaudemar (i 228)

Jean Beauvalet et Catherine Gaudemar font dresser un état de leur fortune pour devenir bourgeois (le registre de bourgeoisie manque entre 1737 et 1740)
1738 (12. Nov.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 504) f° 129
persönlich erschienen H. Jean Beauvallet, der Gastgeber und bißheriger Schirms Verwandter allhier v. beneben ihme Fr: Catharina gebohrne Gaudemar, deßen Eheliche Haußfrau, die zeigten mir dem Notario an, Wie daß sie willens seÿen beÿ allhießigem hochlöbl. Magistrat das burger recht unterthänig zu suchen, mich Notarium requirirend, uch möchte deren Eigenthümliches Vermögen Verzeichnen
Wein und Faßen 280, Capital 350 (…)

Le chapitre Saint-Thomas donne quittance à Jean Beauvalet d’un capital garanti sur la maison

1739 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 196-v
des hochwürdigen Stiffts und Capituls zu St Thomas Cistarius senior S.T. H. Johann Andreas Gnilius S.S. Theologiæ D. et Prof. Publ. ord. und Capituli Caninicus wie auch H. Benedict Heinrich Marbach Schaffner allda
hatt in gegensein Jean Beauvallet des traitteur
demnach wohlgesagtes Stifft zu St Thomas auff einer alhier ahne der Tucherstub gaß einseit neben Chrismann Röderer, anderseit neben Johannes Theurkauff dem kürßner, hinten auff den gerbergraben stoßend gelegen, ihme Beauvallet am 3. Maÿ 1719 ahne hiesiger ganth umb 1030 fl. adjudicirte Behausung bißher 50 ahne capital stehend gehabt

Jean Beauvalet meurt en 1743 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans son auberge à la Nouvelle Ecurie, rue Sainte-Elisabeth. Les experts estiment la maison rue des Drapiers à 225 livres. La masse propre à la veuve est de 2 202 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 254 livres, le passif à 3 362 livres.

1743 (25.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 53) n° 1795
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten H. Jean Baptiste Beauvalet des geweßenen wirths zum Stall und burgers alhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1743. – nach seinem Freÿtags den 11.ten Januarÿ jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen Verlaßen, Wie solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Meister Frantz Nicker, des Zimmermanns und burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts Catharinæ, Claudinæ und Jean Baptiste aller dreÿ gebohrer Beauvalet, so der verstorbenen seel. mit hernach vermelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erziehlt und ab intestato zu gleichen portionen und antheÿlern Zu Erben Verlaßen, und weillen bemelte Zweÿ ältere Kinder und töchtere beÿ ordnung gelaßen worden, mithien dißorts ohnverburgert als ist in deren Nahlen beÿ E: E: Kleinen Rath unterthänig erbetten und gnädig deputirt worden S. T. H. Johann Gottfried Zeiß wohlermelten E: E: Kleinen Raths hochansehnlichen beÿsitzer, so den geschäfft in persohn abgewarttet, heut dato ordnungs mäßig inventirt und ersucht, durch die tugendsame Frau Catharinam Beauvalet gebohrne Gaudemar die hinterbliebene wittib, mit hülff und beÿstand des Ehrengeachten Meister Jacob Seemann Maurers Steinhauers und burgers alhier ihres geordneten Curatoris (…) So beschehen Straßburg den 25.ten Februarÿ 1743.

In einer allhier zu Straßburg ane St. Elisabethen gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunten eingetragenen behausung, befunden worden, wie folgt
(f° 9) Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung, die Gastherberg Zum Neuen Stall genand, sambt höfflein, hindergebäu, bronnen und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethengaß, einseit neben Hannß Georg Datten, geweßten Metzgers Erben, anderseit neben Hannß Georg Greiner dem Tabackbereiter, hinden auf dem Schauenburgischen hoff stoßend, darzwischen ein allmend gäßlein ist, worein eine thüer aus dießem hauß gehet, so vor freÿ Ledig eigen durch (die Werck Meister) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 11.ten Martÿ 1743. angeschlagen pro 400 lb.
Über dieße behaußung welche der Verstorbene seeliger von weÿl. H. Pierre Gaudemar ehemaligem Chef de Cuisine de Monsgr. Passioney Ertzbischoffen von Epheso und bäpstlichem Nuntio am Kaÿserlichen hoff Zu Wien, als deßen per Testamentum instituirter Universal Erb ererbet, ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret de dato 16.ten Januarÿ Anno 1731.
It. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Tucherstub gaß, einseit neben H Christman Röderer dem Rothgerber, anderseit neben Johann Deur Kauff dem Kürßner hinden auf den Gerbergraben stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und durch Vorbenahmbste der Statt Straßburg Hn Lohner und geschworne Werckmeistere inhalt angeregten Abschatzungs Zeduls Vom 11. Martÿ 1743. æstimirt vor 225. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener ganth Kauffbrieff mit E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg anhangendem Insiegel bekräfftigt datirt den 3. Maji Anno 1719.
(f° 11) Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. goldener Ring 2, Sa. Schulden 1000, Sa. Ergäntzung 1200, Summa summarum 2202 lb
Der Erben ohnverändert und Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 177, Sa. Frucht 7, Sa. Wein und Lehrer Vaß 92, Sa. Silbers 67, Sa. baarschafft 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 275, Sa. Eigenthumbs ane häußern 625, Summa summarum 1254 lb – Schulden 3362 lb, passiv onus 2202 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem Stall Tax nach 27 lb
Copia der Eheberedung (…) a Strasbourg l’an 1731 le 11 septembre, Lhanneur, Notaire royal
Copie du testament. Aujourd’huy Seiz. septembre 1737 (…) fut present le Sr Pierre Gaudemar, ci devant Chef de cuisine de son Excellence Monseigneur Passionet archeveque de fez nonce apostolique à la Cour imperiale de Vienne, led. Sr gaudemar etant de presant en cette ville logé en sa maison située Rüe Ste Elisabeth paroisse St Louis (lequel a ) présenté et exhibé le présent Cahier clos de soye noire (…) donne et legue à Jean Pierre Gaudemar et à Jean Joseph Gaudemar mes deux neveux a chacun la Somme de 2000 liures (…) à Damle Catherine Gaudemar ma niece femme de Jean Beauvalet manancier de Strasbourg la somme de 2000 liures (…) institue pour mon héritier seul unique et universel led. Sr Jean Bauvalet mon neveu du chef de sa femme (…) aujourd’hui 16. aoust 1738
Abschatzung dem: 11. Martÿ: 1742. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H Johann wowalle deß geweßenen wirthß seel. hinder Laßenen Frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff der Elßbetter gaßen gelëgen, ein seitß Neben einen Allmënt gäßlein, anderseitß auch auff herrn allmend, hinden auff dem schauenburger hoff Stoßend, welche behausung unden ein gangß rëchter handt, ein Stuben, daß hauß Ehren Linckerhandt die ordians Stuben hinden daran ein höffell Kleiner Stall getrëmbter Keller und bauch Küchell oben dar auff ein Stuben Kuchen Zween Camren, hauß Ehren wor über daß tach mit einer unbesetzten bienen darinnen dreÿ Camren so mit diellen Zu geschlagen ein alter tachstull mit höltzren gäblein sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt vor und Umb Acht hundert Gulten
Der 2.te Begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Tucher Stub gaßen gelegen, Ein seitß Neben Christmann rötterer dem Rothgerber, ander seitß an Johanneß teurkauff dem Kürschner hinden auff dem gerber graben Stoßend welche behausung sehr schmall So unden ein gangß ein schmaleß haus Ehren darinnen der herdt, hinden daran ein Stuben, Kleiner getrëmbter Keller, oben dar über widerum ein Stuben hauß Ehren darinnen der herdt, under dem tach Zweÿ Camren ein alter schlechter tach stull unbesetzte bienen und holtzerer gebell, sambt aller gerechtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt vor und Umb Vier Hundert Vünffzig Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meister, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhof

Catherine Gaudemar se remarie avec Jean Louis Pillon en 1744.

Le menuisier Jean François Nicker rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent à Catherine Beauvalet, mariée à Charles Vidal, à Claudine Beauvalet et à Jean Baptiste Beauvalet qui est mort.
1750 (1.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 57) n° 1458
Bericht ane statt Rechnung Mein Johann Frantz Nicker Zimmermann vnd Burgers allhier Zue Straßburg alß geordnet vnd geschworenen Vogts Catharinæ, so dermahlen verheuratet ane H. Charles Vidal Secretaire beÿ Monseigneur le Baron de Trelans, Claudinæ und Jean Baptiste, welcher aber ohnlängst verstorben, weÿland herrn Jean Baptiste Beauvalet geweßenen Würts zum Stall und burgers allhier Zue Straßburg mit fraun Catharinæ gebohrner Gaudemar der hinterbliebenen Wittib Ehelich erziehlter und nach tod verlaßene dreÿer Kinder, Inhaltend, was ich de anno 1743. biß den 1. Martÿ 1750. Ihrentwegen eingenommen vnd ausgegeben auch sonsten Verhandelt vnd Verrichtet habe. Erste Rechnung dieser vogteÿ.

Inventaire dressé en 1769 après la mort de Catherine Gaudemar.

Catherine Gaudemar femme de l’aubergiste Louis Pillon vend la maison au fabricant de chaises Jean Laurent Riss

1767 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 262-v
Catharina geb. Gaudemar Louis Pillon des wirths ehefrau
hatt in gegensein Johann Lorentz Riß des sesselmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, ane der Tuchstubgaß, einseit neben Christian Röderer dem gerber anderseit neben (-), hinten auff den Gerbergraben – umb 375 pfund

Jean Laurent Riss qui a acquis la maison pour le compte de ses parents manants Jean Georges Riss et Félicité Heyd reconnaît avoir réglé le prix d’achat de leurs deniers et leur en cède la jouissance. L’inventaire dressé en 1776 expose que cet arrangement a évité qu’un bourgeois entre en possession de la maison si elle avait été acquise par des manants.

1768 (23.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 130)
Jean Georges Riss faiseur de chaises manancier en cette ville et felicité heyde d’une part
et le Sr Jean Laurent Riss leur fils Bourgeois faiseur de chaises demeurant en cette ville d’autre part
Lesquelles parties sont convenues de ce qui suit, le Sr Riss fils reconnoit que ses père et mère ont fourni la somme de 400 livres et les Lods et frais de passation et expedition du contrat d’acquisition de la maison qu’il a achetée de la dam.le pilon née Gaudemar par acte (à la) Chambre des Contrats le 23. avril 1767 et promet de rapporter aux successions futures desd. ses père et mère non seulement ladite somme de 400 livres mais aussi les frais de réparation et amelioration que lesd. ses père et mère ont faits à ladite maison
led. S Riss fils (…) leur donne pour leurs vies durantes l’usufruit et jouissance de ladite maison située rue des drappiers vers la grande Stadel gass avec toutes ses appartenances et dépendances sans exception

Natif de Strasbourg, le tourneur Jean Georges Riss épouse en 1735 Félicité Heyd, fille du mesureur d’avoine Jean Heyd : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Contrat de mariage d’entre Le Sieur Jean George Riss garçon Tourneur et Dlle Felicité Heyde du 31 mars 1735. (…) furent presens le Sieur Jean George Riss Tourneur de profession fils de feu Sr Jean Riss, vivant Marguillier de la Paroisse St Etienne et de Dlle Claude Catherine Paillot, assisté de lad. Dlle sa mere d’une part, Et Dlle Felicité Heyde, fille du Sieur Jean Heyde, Bourgeois et mesure[u]r des avoines pour le service du Roy en cette dite ville, et de feue Dlle Marie Madeleine Hechler, assistée dudt. Sieur Son Pere d’autre part – Fait à Strasbourg ce 31. avril 1735, Jean Christophe Fingado Notaire – Collationé et trouvé conforme à son original deposé au greffe du petit Senat, à l’instant rendu par le soussigné notaire à Strasbourg le 19 aoust 1749. Euth

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 48)
Hodie die 18° Mensis Aprilis anni 1735 tribus proclamationibus in parochia nostra totidem in Ecclesia parochiali ad Stum Stephanum intra Argentinam factis (…) matrimonii vinculo conjuncti sunt Joannes Georgius Rÿss filius Joannis Rÿss et Catharinæ Palliot filius argentinæ natus et Felicitas Heidin filia Joannis Heid civis huius urbis et Magdalenæ hechlerin (signé) Jan gorige Rÿs, felitzitas heitin (i 27)

Jean Georges Riss et Félicité Heyd font dresser un état de leurs biens pour que la femme puisse retirer ses apports. L’inventaire est dressé Grand rue dans la maison du sellier Philippe Scholl. La masse propre à la femme s’élève à 48 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 149 livres, le passif de 61 livres.
1750 (10.3.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 958) n° 10
Inventarium über Herrn Johann Georg Rißen, des Seßelmachers, und Fraun Felicitas gebohrner Heÿdin, beede Eheleuthe und Schirmere allhier, dermalen tam active quam passive besitzende Nahrung auffgerichtet Anno 1750 – ursachen die Ehefrau das ihro Zugehörde Vermögen Zubeziehen und zu salviren gedencket, inventirt durch Sie beede Eheleuthe selbst, und Zwar die Ehefrau mit assistentz herrn Joh: Georg Mandersch J.U.L. wie auch burgers allhier (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 10. Martÿ 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegenen H: Philipp Schollen dem Sattlern und burgern allhier, eigenthümlich zuständigen von beeden eingangs gedachten Eheleuthen Lehnungs weiß bewohnenden behaußung, befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefrauen vermögen, hausrath 11 lb, schulden 37 lb, summa summarum 48 lb
Der dreÿen Kinder Pfetter u. Göttel geld
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrau Vermögen so in dero umb und ane ihren leib gehörige Kleÿdung und weißem Gezeug bestehet 11, Schulden 37, Summa summarum 48 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns und theilbare Nahrung unter einem Titul beschrieben, Sa. hausraths 75, Sa. Wahr und Werckzeugs 63, Sa. theilbaren Silbers 9, Sa. goldenen geschmeids 13 ß, Summa summarum 149 lb – Schulden 61 lb, In compensatione 87 lb
Contrat de mariage (…) Fait à Strasbourg ce 31. avril 1735, Jean Christophe Fingado Notaire

Jean Georges Riss meurt en 1776 en délaissant trois enfants. La maison est portée à son prix d’achat, soit 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 472 livres, le passif à 372 livres.

1776 (30.11.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1464) n° 351
Inventarium über Weiland Johann Georg Riß, des gewesenen Sesselmachers und Schirmers allhier Zu Straßburg Verlaßenschaft aufgerichtet Anno 1776 – nach seinem den 17.den dieses Monats und Jahrs, aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen hat.Welche Verlaßenschaft sowol auf Ansuchen Fr. Felicitas geborner Heÿdin, der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich Hn. Georg Friedrich Nenter, Notarii publici und practici alhier, als auch der gleich nach diesem Eingang benamsten Erben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag den 30. Novembris Anno 1776.
Der Verstorbene hat ab intestato zu seinen einigen Erben hinterlaßen benandlich, 1. Andreas Riß, den Seßelmacher und Burger alhier, hiebeÿ Zugegen, 2.do Mariam Elisabetham Seßlerin geborner Rißin, Antoni Seßler des tagners und Schirmers allhier Ehefrau, dieses ihres Ehemanns der Inventur persönlich beÿgewohnet So dann 3.tio Johann Lorenz Riß, den Seßelmacher und Burger alhier, so auch dieser Inventur in Person abgewartet, Alle dreÿ des Verstorbenen mit Eingangs gedachter seines hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zu gleichen Antheiler nachgelaßene Erben.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Tucher Stubgaß gelegenen und hiehero gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 4-v) Eigenthum ane einer Behausung. Neml. eine Behaußung und Hoffstadt, samt allen deroselben Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeit gelegen alh. Zu Strasb. ane der Tucher stub gaß eins. neben H. N. Haderer dem Rothgerber anders. neben Mr Bein dem Kiefer und hinten auf den Gerber Graben stosend, so über hernach eingetragenen u. darauf haftendes Capital freÿ ledig und eigen seÿe und wird dieselbe so wie der Verstorbene sohn dieselbe in A° 1767 erkaufet hat, hier ohnpræjudicirlich ausgeworffen pro 375 lb. Über diese behausung besagt ein teutscher perg. Kfbr. in allh. C.C. Stb. gefertiget und mit deroselben aufgedrucktem größern Insiegel verwahret, datirt den 23.ten Aprilis 1767, Ferner eine vor H. Humbourg ehemaligen Notario Regio dahier zwischen dem Verstorbenen, der hinterbliebenen Wittib und Johann Lorentz Riß dem Sohn und Käufer bemelter behausung, desfalls errichteter Vergleich sub dato 23. Aprilis 1768. So dann ein anderwärtiger zwischen dißorts hinterbliebener Wittib und des Verstorbenen Kindern und Erben vor H. Lacombe Notario Regio dahier den 7. Decembris 1776 getroffener Vergleich. Aus erstangeführten Documenten erhellet daß Johann Lorentz Riß der Sohn bemelte behaußung um Verhütung des Zugrechts, in deme seine Eltern unverburgert waren, als ein burger dieser Stadt zwar erkauffet, solcher Kauff aber nur im Nahmen gedachter seiner Eltern geschehen seÿe, maßen letztern, nach dem Vergleich de 1768 nicht nur der abgeführten Kauffschilling von 100 lb sondern auch den Pfundzoll und die Verschreibungs Gebühr aus ihren eigenen Mitteln entrichtet haben, wie Er der Sohn und Käufer bekandt, sich so dann auch durch berührten Vergleich de 1776 unterworffen, der hinterbliebenen Wb. nicht nur den Genuß derselben lebens lang zu laßen, sondern biß auch die behaußung nach ihrem Absterben offentlich und ane den meistbietenden solle verkauft und einem jeeden seiner Geschwüsterden und Miterben ane dem Erlös participirender dritter theil behändiget werden, der Ursachen dann vorerwehnte behausung samt Zugehörden gegenwärtiger Verlassenschafft active und das auf derselben hafftende Capital der 275 lb. d. passive, jedoch jeder männiglich ohne Nachtheil und mit vorbehalt eines jeden Rechten, hier einverleibt worden.
(f° 5) Waar und Werckzeug Zum Seßelmachen gehörig
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. hausraths 32 lb, Sa. Waar und Werckzeu Zum Seßelmachen gehörig g 41 lb, Sa. Silbers 17 lb, Sa. Eigenthums ane einer behausung 375 lb, Sa. Schulden 4 lb, Summa summarum 472 lb – Schulden 372 lb, Nach deren Abzug 99 lb
Copia der Eheberedung (…) le 31. avril 1735, Jean Christophe Fingado, Notaire juré

La veuve et ses enfants exposent infructueusement la maison aux enchères

1777 (21.3.), Not. Zimmer (6 E 41, 1451) n° 335
Anno 1777, Freÿtag den 21. Martii Nachmittags, auf Ansuchen 1. Fraun felicitas Rißin geborner Heÿdin weiland Johann Georg Riß, des gewesenen Seßelmachers und Schirmers dahier zu Straßburg hinterbliebener Wittib, beiständlich Johann Gottfried Meÿer, des Gastgebers und Burgers alhier, 2.do Andreas Riß, des Seßelmachers und Burgers hieselbst, 3° Fr. Maria Elisabetha Seßlerin geborner Rißin, Anton Seßler, des Tagners und Schirmers dahier Ehefrauen, beiständlich dieses ihres Ehemanns, sodann 4. Johann Lorenz Riß, des Seßelmachers und Burgers alhie, alle dreÿ letztere obgemelten Johann Georg Riß, ehelich erzeugte Kinder und von demselben Zu gleichen Antheilen ab intestato hinterlaßene einige Erben, wurde nach vorhergegangener Publication (…)
zur freiwilligen Versteigerung der in besagten Johann Georg Riß Verlassenschafft eigenthümlich gehörigen Behaußung und Hoffstatt samt allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der tucherstub: Gaß, einseit neben Hn (-) Haderer dem Rothgerber, anderseit neben Mr (-) Bein dem Kiefer, beden burgere alhier und hinten auf den Gerber: Graben stoßend (um 275 capital verpfändet)
ausgesetzt pro 1000 gulden. Worauf kein Gebott erfolget

Le fabricant de chaises Antoine Riss cède sa part de maison à son frère Jean Laurent Riss

1783 (27.2.), Not. Lacombe (6 E 41, 189) n° 74 – transcrit Chambre des Contrats, vol. 657 f° 216 du 20 mai 1783
auff ansuchen Johann Lorentz Riß, nachstehende erbscession
Andreas Riß der seßelmacher
hatt in gegensein Johann Lorentz Riß des seßelmachers deßen bruder
sein antheil ahne der behausung so sie mit Anna Maria Riß des Antoni Säßler des schirmers ehefrau dero schwester von ihren eltern seel. ererbt in der Tucherstubgaß, einseit neben H. Bein, anderseit neben H. Hatterer vornen gemelte ducherstubgaß, hinten auff den Gerbergraben – um 48 gulden

Lors d’une nouvelle adjudication, Jean Georges Kraußkopff enchérit la maison

1783 (22.4.), Not. Übersaal (6 E 41, 663) n° 19
auf Ansuchen H. Andreas Riß des Sesselmachers, Fraun Maria Elisabetha geb. Rißin Antoni Seßler des tagners und Schirmers Ehegattin, So dann H. Johann Lorenz Riß Sesselmacher
zur freiwilligen Versteigerung einer behaußung und hoffstatt mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Tucherstubgaß, einseit neben H. Joh: Jakob Hadterer dem Rothgerger anderseit neben H. N. bein dem Kiefermeister und hinten auf den Rindshäuter oder Gerber Graben – als ein von weÿl. Johannes Riß dem gewesenen Sesselmacher und Schirmer dahier und auch weÿl. Fr. Felicitas geb. Heÿdin ihren Eltern seel. ererbtes guth eigenthümlich zuständig
in der Gastbehausung zum Reebstöckel an der langen Straß gelegen offentlich geschritten, ausgeruffen vor 700 gulden
810 fl, Joh. Georg Kraußkopff
den 29. Aprilis, zwote Versteigerung, 900 fl, Maria Elisabetha Seßlerin geb. Rißin
den 6. Maÿ, 940 fl. Joh. Georg Kraußkopff

Le fabricant de chaises Antoine Riss cède sa part à son frère Jean Laurent Riss

1783 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 216, Not. royal Lacombe, 27 février 1783
auff ansuchen Johann Lorentz Riß, nachstehende erbscession
Andreas Riß der seßelmacher
hatt in gegensein Johann Lorentz Riß des seßelmachers
sein antheil ane der behausung so sie mit Anna Maria Riß der Antoni Säßler des schirmers Ehefrau dero schwester von ihren eltern seel. ererbt in der Tucherstubgaß, einseit neben H. Bein, anderseit neben H. Hatterer, vornen auf gemelten Tucherstubgaß, hinten auff den Gerbergraben – um 48 gulden

Elisabeth Riss femme du journalier Antoine Sessler vend sa part de maison à son frère Jean Laurent Riss qui en devient ainsi seul propriétaire

1783 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 217
Fr. Maria Elisabetha Seßlerin geb. Rißin Antoni Seßler des tagners und schirmers ehefrau
hatt in gegensein Johann Lorentz Riß des seßelmachers
den ihro aus elterlicher Erbschafft erblich angefallenen dritten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Tucherstubgaß, einseit neben Johann Jacob Hatterer dem rothgerber, anderseit neben Mr Bein dem kieffer, hinten auff den Gerbergraben – die übrige zweÿ tertz deren der einte ihme als ererbt zugefallen der andere aber von seinem bruder Andreas Riß durch acte vom 27. Februarÿ jüngsthin vor H. Not. Lacombe (…) cedirt – um 122 gulden

Le fabricant de chaises Jean Laurent Riss achète le droit de bourgeoisie le 16 novembre 1765
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 77
Johann Lorentz Riß, der ledige Seselmacher von hier gebürtig, erhalt das burger. ex speciali gratia umb den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft der Zimmerleuth. Jur. den 16. Novembris 1765.

Il devient tributaire chez les Charpentiers le 25 février 1766
1766, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 51) Dienstags den 25. Februarÿ 1766 – Neuzünfftiger
Erschienen Joh: Lorentz Riß der leedige Seßelmacher producirt Cantzleÿ und Stallschein de dato 16. Novembris 1765. und bittet ihne vermög deßelben beÿ dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünftigen Zu recipiren, sub oblato præsanda zu præstiren und die Gebühr zu erlegen. Erkannt Willfahrt, Juravit.

Jean Laurent Riss épouse en 1770 Caroline Françoise Pierret, originaire de Gonnesweiler près de Neunkirchen dans le diocèse de Trèves (en Sarre) : contrat de mariage, célébration
1770 (11.8.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 57
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame Johann Lorentz Riß, der Stroh seßelmacher und Burger alhier, des Ehrengeachten Georg Riß, des ebenmäßigen Stroh seßelmachers und burgers alhier, mit der tugendsamen Fraun Felicitas gebohrner Heÿdin ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich erstgemelten seines Vaters als hochzeiter ane einem
so dann die tugendsame Jungfrau Carolina Francisca Pierret, Mr Joseph Pierret des Peruckenmachers und b. zu Kirn hochgräfl. Salmischer herrschaff, mit der Tugendsamen Feaun Philippina Margaretha gebohrne Bohnin, ehelich erzeugte tochter, so majorennis und ihre Rechten selbsten genieset, mit beÿstand H Joh: Georg Kammerer des Wagners und burgers alhie als die Jgfr. Hochzeiterin ane dem andern Theil
Sambstag den 11. Augusti im Jahr Christi 1770 [unterzeichnet] jean lorant Rÿs com fiancé, Jean georg Rÿs Le pere, carolina francica piret hochzeiterin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 292)
Hodie 14 Mensis Augusti Anni 1770 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Joannes Laurentius Riss, Ciuis et Sellarum factor hujus urbis argentinensis filius Joannis Riss etiam civis et sellarum factoris et Mariæ Felicitatis Heydin Conjugum Commorans in dicta parochia ad Stum Petrum Seniorem ex una, et Carolina Francisca Pieret Neoconversa, oriundz ex Gennesweiler filiali ecclesiæ parochialis in Neunkirchen archi Diœcesis Trevirensis, Filia Josephi pieret et Philippinæ Margartitæ Bonin Conjugum Commornas in hac parochia ad Stum Ludovicum ex altera partibus (signé) jean lorant Rÿs, Carolina francisca Piret (i 149)

Caroline Françoise Pierret devient bourgeoise par son mari : inscription au registre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1770, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 24-v
Carolina Francisca Pierret von Neu Kirchen, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Joh: Lorentz Riß dem Sesselmacher und burger allhier um den alten Burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth, prom. eod. [22. 9.br. 1770]

(VI 286 bis, p. 163) Zimmerleüth N° 22 den 10.ten 7.bris 1770. – Carolina Francisca Pierret Joseph Pierret deß burgers zu gonnesweÿller in Zweÿbruckischen eheliche tochter, Verehelicht mit Johann Lorentz Riß dem Burger und seßelmacher alhier, Erweißet durch scheine ihre eheliche geburt, Cath. religion, und die richtigkeit deß mariti stall gebühr 500 fl. baar hat Implorantin Vorgewießen den aÿd deß eigenthumb abgelegt und 100 fl. nach ordnung deponirt.
bittet der Maritus ihme den fehler im heürathens so Er unwißend begangen, gnädigst Zu Condonnieren, quo facto die ehefr. a marito umb den alte burger schilling in hiesiges burgerrecht Zu recipiren.
der fehler dem Marito Condonnirt. die ehefr. umb den A. B. recipirt.

Jean Laurent Riss hypothèque la maison au profit du pommadier François Armbruster pour en régler le prix de construction

1785 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 19
Johann Lorentz Riß der seßelmacher
hatt in gegensein Frantz Armbruster des schirms verwandten und pomaden händlers, 200 gu zum bau hiernach beschriebener behausung
unterpfand, anfangs gedachte behausung samt zugehörden ane der Tucherstubgaß einseit neben Johann Jacob Hatterer dem rothgerber, anderseit neben Mr Bein dem kieffer, hinten auff den Gerbergraben

Jean (Laurent) Riss meurt en 1794 en délaissant pour héritiers ses neveux et nièces

1794 (14 messidor 2), Strasbourg 2 (6), Not. Knobloch, s.n.
Inventaire et Description de tous les Biens generalement quelconques delaissés par feu le Citoyen Jean Riss faiseur de Chaises décédé en cette Commune de Strasbourg le 10 du mois de floreal L’an Second de la République française une et indivisible – à la requête des héritiers et tuteur Cy après nommés
Le Defunt Jean Riss a delaissés pour ses héritiers sçavoir 1° Christine Riss Epouse de Jean Louis Behr perruquier demeurant à Schiltigheim, présente sous l’autorité dudit son mari, Felicité Riss, fille majeure demeurante en cette commune, assistée de par le susd. Jean Louis Behr son Beau-frère, Matthieu Riss agé de 17 ans garçon mineur absent, représenté par François Koëssler perruquier demeurant en Cette Commune son tuteur (…), les trois enfants de feu André Riss, faiseur de chaises frere du défunt,
2° Elisabeth Sessler, fille mineure procréé de feu Mariane Riss, sœur du deffunt Epouse d’Antoine Sessler garde de Malade demeurant en Cette Commune, présente sous l’autorité de François Koessler son tuteur nommé comme dit est ci-dessus et du dt son pere, tous quatre neveu et nièces du deffunt et Chacun héritier pour un quart de la succession dont Ensuit la Description

Maison appartenante a la succession, une maison avec toutes ses aisances et dépendances scituée à Strasbourg Rue des Drapiers N° 16 d’un Côté Jean Michel Braunwald teinturier de l’autre Côté Jean Jacques Hatterer tanneur sur le derrière le fossé des tanneurs sur le devant la ruë des drapiers, Estimée à 4000 livres. Laquelle dite Maison est Charge d’un Capital de 3200 lib porté cy après
Meubles appartenants a la succession 194 livres, total de la masse active 4194 livres – Dettes passives 3221, Deduction faite 973 livres
acp 24 f° 121 du 17 messidor 2

Les héritiers vendent la maison au chaussetier Jean Henri Fischbach et à sa femme Marie Chrétienne Engelhard

1794 (18 fruct. 2), Chambre des Contrats, vol. 672 n° 1808
cit. François Koessler cabaretier en qualité de curateur de cit. Elisabeth Sessler veuve de Jacob Eckardsweiler caporal au 62° régiment d’infanterie de la République et comme tuteur de Jean Baptiste Riss mineur, cit. Louis Behr peruquier à Schltigheim en qualité de mari et légitime administrateur des biens de Chrsitine Riss son épouse, cit. Félicité Riss femme de cit. Nicolas Janneson conducteur en chef d’artillerie, tous neveux et nièces de feu cit. Jean Riss faiseur de chaises en vertu de plusieurs enchères confirmées par jugement d’hier
au cit. Jean Henri Fischbach fabricant de bas et Marie Christine Engelhard assitée de cit. Jean Jacques Wunderer et Ulric Maturée
une maison avec toutes ses appartenances, droits et dépendances existante dans la succession de feu Riss rue des Drapiers anciennement actuellement rue des Volontaires n° 16, d’un côté le cit. Hadterer tanneur, d’autre le cit. Braunwald teinturier, derrière le fossé des Tanneurs ci devant maintenant fossé des Jacobins – moyennant 7400 livres
[joint] jugement du Tribunal du District de Strasbourg du 17 fructidor
enreg. 22 fru. F°

Les Quinze dispensent Jean Henri Fischbach du tour de compagnon
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
(p. 74) Sambstags den 22.ten Februarii – Idem [Osterieth] nôe Johann Heinrich Fischbach des ledigen Hosenstrickers und Meisters sohns Von hier C. E. E. Meisterschafft der Hoßenstricker Obermr. bitt den Implorant gnädig von den Wanderjahren zu befreÿen, bezieht sich deßfalls auf mitgehende Erkanntnus vom 15. hujus, Claus nôe des Obermrs. setzts. Osterrieth bitt ablesung und wie darinnen.
Erkandt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten von denen Wandersjahren dergestalten Zu dispensiren, daß er besagte Zeit alhier Verarbeite.

Fils de chaussetier, Jean Henri Fischbach épouse en 1781 Marie Chrétienne Engelhard, veuve du tisserand Jean Adam Jœrger, d’Ingwiller : contrat de mariage, célébration
1781 (25.6.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 104
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene Mr Johann Heinrich Fischbach, der ledige Strumpfstricker so majorennis weil. Mr. Joh: Conrad Fischbach des gew. Strumpfstrickers u. Bs. alhier mit Fr Barbara geb. Wundererin seiner hinterbl. Wb. erzeugter Sohn als hochzeiter beiständl. Philipp Fischbach, des Wächters und Bs. alhier seines Vetters wie auch Mr Ulrich Maturé des Schneiders u. B. alhier seines Schwagers ane einem
So dann Dr. Maria Christina geb. Engelhardin weil. Joh: Adam Görger des Webers u. B. Zu Ingweiler hinterl. Wittib als Braut beÿständlich Mr Joh: Michael Jakob des Hufschmidts und Bs. alhier ihres Anverwandten am andern Theil
Straßburg Montags den 25. Juny Anno 1781 [unterzeichnet] Johann Heinrich Fischbach als Hannß, x der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150-v, n° 23)
1781 seind den Elfften und Zwölfften Sonntag nach Trinitatis proclamirt und den dritten Septembris copulirt worden Johann Heinrich Fischbach lediger strumpfstricker weil. Mstr. Johann Conrad Fischbachs, gewesenen Strumpffstrickes und burgers allhier und fr. Barbarä gebohrner Wunderin ehelicher Sohn und Fr Maria Christina gebohrne Engelhardtin weil. Johann Adam Görgers gewesenen Webers und burgers Zu Ingweiler hinterlaßene Wittwe [unterzeichnet] Johann Heinrich Fischbach als Hochzeiter, + dieses Zeichnet die hochzeiterin (i 155)

Veuf, Jean Adam Jœrger épouse en 1772 Marie Chrétienne Engelhard, fille de journalier
Mariage, Ingwiller (luth. p. 124)
Anno 1772 Dienstags den 6.ten 8.bris wurde nach dreimahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet Mstr Johann Adam Joerger der burger und verwittibte Weber dahier und Maria Christina wyland Johann Philipp Jacob Engelhards des gewesenen burgers und tagners dahier ehel.hinderl. tochter [unterzeichnet] hannß Adam Jörger als hoch zeÿter, der hochzeiterin handzeichen (i 67)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Dillemann au Vieux-Marché-aux-Vins. Ceux du mari s’élèvent à 56 livres, ceux de la femme à 222 livres.
1782 (17.1.), Not. Stoeber (6 E 41, 1244) n° 261
Inventarium über Meister Johann Heinrich Fischbach des Strumpffstrickers und Fraun Mariä Christinä Fischbachin geb. Engelhardin beeder Eheleuthen u. brn. allhier einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1782. – in ihrem den 2.t Herbstmonat des abgewichenen 1781.gsten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht haben (…) weilen die Requirenten in ihrer vor mir Notario den 25.ten Juny vorigen Jahrs errichteten Eheberedung §° 1. ein ohnverändert und vorbehalten Gut stipulirt haben (…) So geschehen in der allh. Zu Straßb. am alten Weinmarckt gelegen H. Dillemann dem garde zuständigen und dißorts Zum theil lehnungs weise bewohnenden behausung in gegensein H Johann Jacob Arnold des Schwartzbeck. u. brs allhier der Ehefrauen erbettenen beÿstandts Straßb. Donnerstags d. 17.ten Januarÿ 1782.
Series rubricarum hujus inventarii. des M. Vermögen, Sa. Sergenwercks 7, Sa. Silbers 6, Sa. Activ: schulden 25, Summa summarum 39 lb – Wird nun dazu gerechnet die hälfte an den haussteuren mit 27 lb, des Ehemanns zugebrachtes Vermögen 56 lb
Solchemnach wird auch der Ehefraun zugebrachtes Guth berzeichnet, Sa hausraths 59, Sa. Silbers 6, Sa. Gold, Sa. Baarschafft 46, Sa. Activorum 83, Summa summarum 195 lb – Hierzu kommt zue Zu erfordern habende hälfte an gleich hierauf beschriebenen haussteuren mit 27 lb, der Ehefraun zugebrachtes Guth 222 lb.

Jean Henri Fischbach meurt en 1795 en délaissant deux enfants. La masse propre à la veuve est de 897 livres tournois, celle propre aux héritiers de 503 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 958 livres, le passif à 7 863 livres.

1795 (5 floréal 3), Strasbourg 7 (7), Not. Stoeber n° 1121
Inventarium über Weiland burgers Johann Heinrich Fischbach gewesenen Strumpfstrickers allhier, so 6 Wochen nach Michaelis vorigen Jahrs mit tod abgegangen Verlaßenschafft
der abgeleibte hat zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen 1. Johann Heinrich Fischbach so den 3. November 1782 und 2. Mariam Catharinam so den 25. Julÿ 1784 zur welt gekommen, beede mit der Wittib Fr. Maria Christine geb. Engelhardin erzeugte Kinder, als vormund ernannt b. Ulrich Mathuré Schneider
vor mir den 25. junÿ 1781 errichtete Eheberedung

in der an der tucherstubgaß N° 16 gelegen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung
Ergäntzung Not. Stöber den 17. Januarÿ 1782 aufgerichteten Inv.y
Eigenthum an einer behaußung. Nemlichen eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen und zugehörden alhier an der tucherstubgaß N° 16 einseit neben b. Hatterer Rothgerber 2.s neben b. braunwald Färber hinten auf den Gerbergraben ziehend, vermög der in allhies. C. C. Stub den 18. fructidor vorigen Jahrs passirten Kauffverschreibung acquirirt worden vor 7400 livres
Berechnung, der Wittib ohnverändert, hausrath 260 li, haussteur (132) 66 li, silber 35 li, Ergäntzung 610 li, Summa summarum 972 livres – Schulden 75 li, bleibt 897 livres
der Erben vermögen, hausrath 218 li, Silber 46 li, activ schulden 75 li, Ergäntzung 164 li, summa summarum 503 livres
das theilbare Gut, hausrath 482 li, Werckzeug 76 li, behaußung 7400 li, Summa summarum 7958 livres – Schulden 7863 li, Nach deren Abzug 95 li – den 9 pluviose
Enregistrement, acp 39 F° 62 du 19 pluv. 4

La maison revient à son fils cordonnier Henri Fischbach qui épouse en 1813 Marguerite Becker, fille de cordonnier

1813 (27.12.), Strasbourg 4 (44), Not. Stoeber aîné n° 2739
Contrat de mariage – Henri Fischbach, cordonnier, fils majeur de 31 ans de feu Henri Fischbach, tricoteur de bas, et de Christine Engelhard demeurant rue des Drapiers n° 16
Marguerite Becker, fille majeure de Guillaume Becker, cordonnier, et de Salomé Mathiss demeurant rue Ste Barbe avec son père
Enregistrement, acp 124 F° 48-v du 5.1. – communauté d’acquets partageable par moitié

1813 (26.12.), Strasbourg, Not. Stoeber aîné
Consentement pat Christine Engelhard veuve de Henri Fischbach tricoteur de bas au mariage de son fils Henri Fischbach, cordonnier, avec Marguerite Becker
Enregistrement, acp 124 F° 37 du 27.12.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1822 (9.10.), Strasbourg 4 (53), Me Hatt n° 584
Inventaire des apports de Marguerite née Becker veuve de Henri Fischbach, cordonnier, suivant contrat de mariage reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 27 décembre 1813
mobilier 930 francs
Enregistrement, acp 159 F° 133-v du 14.10.

Henri Fischbach meurt en 1827 en délaissant quatre enfants.
1827 (18.12.), Strasbourg 4 (66), Me Hatt n° 3776
Inventaire de la succession de Henri Fischbach, cordonnier décédé le 9 novembre dernier – à la requête de Marguerite Becker la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 27 décembre 1813, mère et tutrice légale de Henri, Gustave, Emile et Caroline ses quatre enfants issus de défunt – en présence de Charles Louis Koenig relieur, subrogé tuteur
dans la maison mortuaire rue Ste Barbe n° 6
mobilier 25 fr, dettes actives 56 fr, total 84 fr, garde robe 33 fr, total de la masse active 114 fr, passif 1626 fr
Titres et papiers, inventaire des apports dressé par M° Hatt le 9 octobre 1822
Enregistrement, acp 187 F° 59-v du 26.12.

La veuve Marie Marguerite Becker se remarie avec le tisserand Maurice Théophile Hagenschmidt
1831 (26.1.), Strasbourg 4 (73), Me Hatt n° 5847
Contrat de mariage – Maurice Théophile Hagenschmidt, tisserand à Strasbourg, fils majeur de Maurice Théophile Hagenschmidt, passementier audit lieu, et de Marguerite Salomé Zschiederich sa femme d’une part
et Marie Marguerite née Becker veuve avec enfants de Jean Henri Fischbach, cordonnier en ladite ville, d’autre part
acp 202 (3 Q 29 917) f° 159-v du 5.3. – portant réserve d’apports et communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, la future aura l’usufruit viager de toute la succession, plus don de survie par la future au futur de tout ce que la loi lui permet de disposer.
Le futur se constitue en propre une somme de 200 francs en numéraire, les apports de la future sont constatés par inventaire notarié

Jean Henri Fischbach et Marguerite Becker vendent la maison au farinier Jean Henri Windesheim et à Marie Christine Fischbach (beau-frère et soeur du vendeur)

1821 (29.6.), Strasbourg 2 (49), Me Weigel n° 1187
Jean Henri Fischbach, cordonnier, et Marguerite Becker domiciliés rue Ste Barbe n° 6
à Jean Henri Windesheim, farinier, et Marie Christine Fischbach
la moitié par indivis d’une maison avec tous les fourneaux qui s’y trouvent, appartenances, droits et dépendances sis en cette ville rue des Drapiers n° 16 d’un côté le Sr Vogt maître charpentier, d’autre le Sr Braunwald teinturier, derrière le fossé des Tanneurs – avenu au covendeur des succession de ses père et mère, la femme coacquéreuse est propriétaire de l’autre moitié suivant inventaire des apports dressé par M° Stoeber aîné le 20 septembre 1819 – moyennant 2000 francs
Enregistrement, acp 153 F° 38 du 2.7.

Originaire de Wasselonne, Jean Windesheim épouse en 1809 Anne Marie Müller, fille du fripier Jean Müller
Mariage, Strasbourg (n° 448) L’an 1809 le 21 jour du mois de décembre (…) sont comparus Jean Wintesheim, âgé de 29 ans, journalier, domicilié en cette commune depuis 15 mois, né à Wasselonne, Département du Bas Rhin le 4 novembre 1780, fils de feu Jean Jacques Windesheim tanneur audit lieu, y décédé le 28 Pluviôse an III et de Marie Salomé Wolf ci présente et consentante, et Anne Marie Müller, âgée de 28 ans, née en cette ville le 16 décembre 1781, y domiciliée, fille de feu Jean Müller, frippier décédé en cette ville le 25 Nivôse an V et Marguerite Salomé Wimmeling ci présente et consentante, (signé) Johannis Windesheim, Anna Maria Müllerin (i 29)

Le journalier Jean Windisheim se remarie avec Marie Christine Fischbach
1819 (12.1.), Strasbourg 4 (49), Not. Stoeber aîné n° 4595,
Contrat de mariage – Jean Windisheim, journalier veuf de Marie Anne Müller, demeurant grand rue n° 123
Marie Christine Fischbach, fille majeure de Henri Fischbach, culottier, et de feu Christine Engelhard
communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 141 F° 137-v du 20.1.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1819 (20.9.), Strasbourg 4 (49), Not. Stoeber aîné n° 4792
Inventaire des apports de Jean Windisheim, farinier, et de Marie Christine Fischbach, suivant contrat de mariage reçu Stoeber aîné notaire à Strasbourg le 12 janvier dernier
au domicile des conjoints rue des Drapiers n° 16
le mari 994 fr, la femme 1622 fr et
la moitié d’une maison sise à Strasbourg rue des Drapiers n° 16 entre le Sr Vogt charpentier et Braunwald teinturier, aboutissant au fossé des Tanneurs, échue dans la succession de ses père et mère, non estimée
passif 250 fr
Enregistrement, acp 144 F° 146 du 28.9.

Jean Windisheim meurt en 1832

1832 (19.7.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Jean Windisheim, farinier décédé le 24 juin – à la requête de 1. Marie Christine Fischbach sa veuve, 2. Marie Madeleine Muller veuve de Georges Windisheim, épicier mère et tutrice légale de Georges Edouard et Caroline ses deux enfants
garde robe 245 fr, meubles 740 fr, dettes actives 24 fr, argent 500 fr, totalité 1264 fr
Enregistrement, acp 211 F° 125 du 26.7.

Registre de population 600 MW 197 (1846 sqq) rue de Drapiers N° 16 ou f. des Tanneurs 50, f° 99 (i 57)
Wintersheim née Fischbach, Christine, 1784, Strasbourg, propr. veuve

Testaments de Marie Christine Fischbach
1862, M° Grimmer
Testament, M° Grimmer 4 mai 1852 – Marie Christine Fischbach veuve Jean Windesheim farinier, par lequel elle lègue à Guillaume Emile Fischbach son neveu une somme de 600 francs
acp 506 (3 Q 30 221) f° 92-v du 3.2.
M° Grimmer 26 avril 1857, par lequel elle ordonne que la part de sa succession revenant à ss petits neveux reste hypothéquée sur sa maison rue des drapiers
acp 506 (3 Q 30 221) f° f° 93 du 3.2.

Marie Christine Fischbach meurt en 1862 en délaissant pour héritiers ses neveux et petits-neveux
1862 (5.2.), M° Grimmer
Inventaire de la succession délaissée par Marie Christine Fischbach veuve de Jean Windesheim vivant farinier à Strasbourg, décédée le 29 janvier 1862, dressé à la risque de 1. Henri Fischbach, relieur à Strasbourg, 2. Charles Gustave Fischbach, compositeur d’imprimerie à Strasbourg, 3. Guillaume Emile Fischbach, menuisier à Strasbourg, 4. Michel Kuhn, relieur à Strasbourg, comme père et tuteur de Gustave et Caroline Kuhn, ses enfants issus de son mariage avec Caroline Fischbach sa femme
acp 507 (3 Q 30 222) f° 18-v du 7.2. (succession déclarée le 2 janvier 1862) Il dépend de la dite succession un mobilier estime 337
une maison rue des Drapiers N° 34 à Strasbourg

Liquidation dressée après que la maison a été vendue
1862 (2.8.), M° Grimmer
Liquidation et partage de la succession délaissée par Marie Christine Fischbach veuve de Jean Windesheim, rentière à Strasbourg, décédée le 29 janvier 1862.; Entre 1. Henri Fischbach, relieur, 2. Charles Gustave Fischbach, caissier, 3. Guillaume Emile Fischbach, menuisier, 4. Michel Kuhn, relieur, comme tuteur de Gustave et Caroline Kuhn, enfants issus de son mariage avec Caroline Fischbach
Masse active, 8321, Masse passive 950, Reste 7371
Abandonnements (…)
acp 513 (3 Q 30 228) f° 14-v du 4.8.

Les héritiers Fischbach vendent par adjudication la maison au serrurier Frédéric Meinzer et à sa femme Salomé Rosenstiel

1862 (4.7.), M° Grimmer
Adjudication définitive – à la requête de 1° Henri Fischbach, relieur, et Catherine Steckel sa femme, 2° Guillaume Emile Fischbach, menuisier, 3° Charles Gustave Fischbach, caissier, et Rosine Caroline Fischbach son épouse, 4° Michel Kuhn, relieur comme tuteur de Gustave et Caroline Kuhn, procrés de son mariage avec feu Caroline Fischbach, tous à Strasbourg
au profit de Georges Frédéric Meinzer, serrurier, et Salomé Rosenstiehl sa femme
une maison rue des Drapiers N° 4 moyennant 7900 francs
acp 512 (3 Q 30 227) f° 29-v du 7.7.

Frédéric Meinzer et Salomé Rosenstiel vendent la maison aux tailleurs Frédéric Neunhoffer et Joseph Meyer

1868 (22.12., Strasbourg 3 (111), Not. Weiss (Emile)
Vente du 22. X.bre 1868 – Ont comparu M. Georges Frédéric Meinzer, serrurier, & Dame Salomé Rosenstiehl, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (vendent)
à M.M. Frédéric Neunhoffer & Joseph Meyer, les deux marchands tailleurs demeurant et domiciliés à Strasbourg acquéreurs solidaires
Objet de la vente. Ville de Strasbourg. Une maison sise à Strasbourg rue des Drapiers N° 4 donnant sur la rue du fossé des Tanneurs,entre Eugène Jost et la Sr Stumpf. Sont compris dans la vente tous les poêles avec leurs tuyaux et pierres (…). Origine de la propriété. M. Meinzer déclare être devenu propriétaire de la maison vendue pour l’avoir acquise de M. Henri Fischbach, relieur, et D° Catherine Steckel son épouse, M. Guillaume Emile Fischbach, menuisier célibataire, M. Charles Gustave Fischbach, caissier de M. Silbermann, et D° Rosine Caroline Haeberlé son épouse, M. Michel Kuhn, relieur tuteur légal de ses enfants mineurs Caroline et Gustave Kuhn, nés de son mariage avec D° Caroline Fischbach, son épouse défunte aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Grimmer lors notaire à Strasbourg à ce commis le 3 juillet 1862 en suite d’un cahier des charges dressé par le même notaire le 24 mai de ladite année.
Ladite maison dépendait de la succession de Marie Christine Fischbach veuve de Jean Windesheim, farinier, décédée à Strasbourg le 29 janvier 1862 en délaissant pour ses héritiers les susnommés chacun pour un quart et les enfants Kuhn pour le dernier quart, ainsi qu’il résulte de l’inventaire de la succession de ladite défunte dressé par ledit M Grimmer le 5 février 1862. Cette maison était la propriété de la défunte de la manière suivante, la moitié indivise lui est échue dans la succession de ses père et mère et a été apportée par elle en mariage suivant inventaire d’apports dressé par M. Stoeber, lors notaire à Strasbourg le 20 septembre 1819, l’autre moitié indivise a été acquise durant son mariage de Jean Henri Fischbach cordonnier & Marguerite Becker, conjoints à Strasbourg le 29 juin 1821 par acte authentique. Mme Windesheim usant du bénéfice de l’article 1408 du Code Napoléon a retenu la totalité de l’immeuble et a indemnisé la communauté pour les dépenses faites pour cette acquisition. Feu le Sr Jean Henri Fischbach père de la défunte avait acquis ladite maison suivant acte passé devant M° Dinckel notaire à Strasbourg le 18 fructidor an II de l’ère républicaine
Situation hypothécaire (…) Prix, 10.000 francs (…) Cession d’indemnité d’assurance (…) Etat civil des vendeurs. Les vendeurs déclarent qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté de biens légale à défaut de contrat de mariage préalable à leur union.
(transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 janvier 1869 vol. 1186 N° 59 et inscrit d’office N. 1006 N° 9)
acp 579 (3 Q 30 294) f° 72 du 29.12.

Charles Frédéric Neunhoeffer épouse en 1847 Louise Dorothée Lœwenstein, fille du cordonnier Jean Lœwenstein
Mariage, Strasbourg (n° 364)
Du deuxième jour du mois d’octobre 1847 à dix heures du matin. Acte de mariage de Charles Frédéric Neunhoeffer, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier septembre 1819 à Strasbourg, tailleur, fils de Chrétien Frédéric Neunhoeffer, tailleur, et de Madeleine Jacob, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et Louise Dorothée Loewenstein majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 novembre 1820 à Niederbronn (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Loewenstein, cordonnier décédé à Strasbourg le 21 janvier 1839 et d « Eve Catherine Eber, domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (signé) Charles Frederic Neunhöffer, Louisa Dorodea Löwenstein (i 20)

Natif de Bischwihr près de Colmar, Joseph Meyer épouse en 1858 Sophie Lœwenstein, fille du cordonnier Jean Lœwenstein, sœur de la précédente
Mariage, Strasbourg (n° 628)
Du 18° jour du mois de décembre l’an 1858 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Meyer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 31 mai 1829 à Bischwihr (Haut-Rhin) domicilié à Strasbourg, tailleur, fils de feu Jean Meyer, tailleur décédé à Bischwihr le 12 mars 1855 et de feu Salomé Biechler, décédée à Bischwihr le 23 mars 1855, et Sophie Loewenstein, majeure d’ans, née en légitime mariage le 29 juin 1826 à Niederbronn (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg,couturière, fille de feu Jean Loewenstein, cordonnier décédé à Strasbourg le 21 janvier 1839 et d’Eve Catherine Eber, domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (i 46)

Frédéric Neunhoeffer et Louise Loewenstein d’une part, Joseph Meyer et Sophie Loewenstein d’autre part vendent la maison au restaurateur Eugène Jost et à sa femme Caroline Lustig, déjà propriétaires de la maison voisine (à l’angle de la Grande rue de la Grange)

1873 (20.3.), Strasbourg 14 (180), Not. Emile Ritleng jeune n° 19.753
Ont comparu 1. Monsieur Frédéric Neunhoeffer tailleur d’habits et Dame Louise Loewenstein, sa femme de lui autorisée, 2. Monsieur Joseph Meyer, tailleur d’habits et Dame Sophie Loewenstein, sa femme de lui autorisée, domiciliés et demeurant tous quatre à Strasbourg (ont vendu)
à Monsieur Eugène Jost, restaurateur, et Dame Caroline Lustig, son épouse de lui autorisée demeurant ensemble à Strasbourg
Une Maison sise à Strasbourg, Rue des Drapiers N° 4 donnant sur le rue du fossé des Tanneurs entre l’acquéreur lui-même et le Sieur Stumpf. Sont compris dans la vente huit poêles avec leurs tuyaux et pierres se trouvant dans ladite maison
Origine de la propriété. Les vendeurs sont propriétaires de la dite maison pour l’avoir acquise indivisément de Monsieur Frédéric Georges Meinzer serrurier et de Dame Salomé Rosenstiehl son épouse de Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Emile Weiss et son collègue nature à Strasbourg le 22 décembre 1868. Le sieur Meinzer était devenu propriétaire de cette maison pour l’avoir acquise de Monsieur Henri Fischbach relieur et Dame Catherine Steckel son épouse, Monsieur Guillaume Emile Fischbach, menuisier célibataire, Monsieur Charles Gustave Fischbach, caissier de Monsieur Silbermann et Dame Rosine Caroline Haeberlé son épouse, Monsieur. Michel Kuhn, relieur tuteur légal de ses enfants mineurs Caroline et Gustave Kuhn, nés de son mariage avec Dame Caroline Fischbach, son épouse défunte aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Grimmer, lors notaire à Strasbourg à ce commis, le 3 juillet 1862 en suite d’un cahier des charges dressé par le même notaire le 24 mai de ladite année.
La dite maison dépendait de la succession de Marie Christine Fischbach veuve de Jean Windesheim, farinier, décédée à Strasbourg le 29 janvier 1862 en délaissant pour ses héritiers les sus nommés chacun pour un quart et les enfants Kuhn pour le dernier quart, ainsi qu’il résulte de l’intitulé de l’inventaire de la succession de la dite défunte dressé par le dit M Grimmer le 5 février 1862. Cette maison était la propriété de la défunte de la manière suivante. La moitié indivise lui est échue dans les successions de ses père et mère et a été apportée en mariage suivant inventaire d’apports dressé par M° Stoeber, lors notaire à Strasbourg le 20 septembre 1819, l’autre moitié indivise a été acquise durant son mariage de Jean Henri Fischbach cordonnier et Marguerite Becker conjoints à Strasbourg le 29 juin 1821 par acte authentique. Madame Windesheim usant du bénéfice de l’article 1408 du Code Napoléon a retenu la totalité de l’immeuble et a indemnisé la communauté pour les dépenses faites pour cette acquisition. Feu le Sieur Jean Henri Fischbach père de la défunte avait acquis ladite maison suivant acte passé devant M° Dinckel notaire à Strasbourg le 18 fructidor an II de l’ère républicaine
Situation hypothécaire (…) Prix, 10.000 francs (…) Assurance contre l’incendie (…)
(Police d’assurance) Compagnie du Soleil, Police N° 23,321, M Meyer, Joseph & Neunhœffer, Charles, 22 décembre 1867. Prime 11,40 francs – la somme de 35.000 francs, 1° 15.000 Francs Sur une maison d’habitation occupée par des locataires sans profession augmentant les risques, sise à Strasbourg rue des Drapiers N° 4 élevée sur cave, de Rez de chaussée, quatre étages & double grenier, construite en pierres, briques & bois, couverte en tuiles, y compris la valeur des objets réputés immeubles par destination. 2° 20.000 francs pr la garantie du recours des voisins. L’assurance est contractée pour une période de dix années
acp 615 (3 Q 30 330) f° 10-v du 27.3.

Le journalier Eugène Jost épouse en 1862 Caroline Lustig, fille du modeleur de cire Bernard Lustig
1862 (19.3.), Strasbourg 14 (159), Not. Ritleng père n° 13.101
Contrat de mariage – Ont comparu Eugène Jost journalier domicilié & demeurant à Strasbourg fils majeurde feu Charles Jost en son vivant marchand de ferraille en cette ville et D° Dorothée Mehl sa veuve demeurant à Strasbourg
& Demoiselle Caroline Lustig fille mineure de Bernard Lustig, modeleur de figures de cire & de D° Elisabeth Bühler son épouse domiciliés & demeurant tous trois à Strasbourg, agissant sous l’assistance et l’autorisation de ses père et mère
acp 508 (3 Q 30 223) f° 81-v du 20.3. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié
Les apports du futur consistent en une somme de 1000 francs
Donation par les conjoints Lustig à la future épouse leur fille, ce acceptant, &) d’une somme de 1000 francs, 2) d’un mobilier estimé à 410
Donation réciproque de l’usufruit de toute la succession



4, impasse Hecker


Impasse Hecker n° 4 – IX 142 (Blondel), O 700 puis section 17 parcelle 8 (cadastre)

Démolie en 1908. Le sol devient une partie de la cour à l’arrière de l’actuel 15, quai des Bateliers


Plan-relief de 1727. La maison est la deuxième à droite de celle à l’arrière de la cour au milieu de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Cour du 14-15, quai des Bateliers. L’arbre au premier plan se trouve sur le sol de la maison (mars 2013)

La maison appartient au début du XVII° siècle au batelier Denis Meyer puis à son fils Thiébaut Meyer. Elle revient dans les années 1630 au corroyeur Jean Büchel, créancier de Thiébaut Meyer, puis en 1656 au pasteur Balthasar Frédéric Saltzmann, créancier de Jacques Büchel. Le cordier Jean Fech qui la détient de 1707 à 1715 la vend au marchand épicier Jean Melchior Vetter, aussi propriétaire de la maison proche à l’angle de la rue Sainte-Madeleine dont elle forme une annexe jusqu’en 1844. Jean Melchior Vetter achète en 1715 une écurie de son voisin François von Hipsheim. D’après les différents billets d’estimation, elle comprend au milieu du siècle un entrepôt au rez-de-chaussée, deux étages de même distribution (poêle, chambre, dépense et vestibule), des combles aménagés et un grenier dallé. La propriété se transmet par les femmes, épouses d’Ernest Frédéric Mosseder, de Jean Matthieu Hebenstreit puis de Jean Henri Dutt qui fait transformer en 1793 la maison en brasserie.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 230, cour K correspondant à l’impasse Hecker (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade correspond à la partie juste à droite du repère (3) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, trois étages, toiture à un niveau de lucarnes. La partie droite du même bâtiment correspond au n° 2 de l’impasse. Si la description de l’Atlas des alignements est juste, il faut conclure que le troisième étage a été rajouté dans les années 1820.
La maison porte d’abord le n° 31 du quai des Bateliers (1784-1857) puis le n° 4 de l’impasse Hecker.


Plan préparatoire au plan-relief (1830)

Le tisserand Philippe Jacques Kærcher acquiert en 1844 la maison qui retrouve son indépendance. Il la vend en 1867 au serrurier Frédéric Adolphe Mainhardt, dernier propriétaire avant que la Ville ne l’achète et la fasse démolir en 1908 en même temps que les voisines pour supprimer l’impasse.

mars 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Denis Meyer, batelier, et (1593) Agnès Weinmann puis (1621) Anne Marie Baumgarten, veuve de Georges Zelterer, de Neuwiller – luthériens
1623 h Thiébaut Meyer, batelier, et (1620) Anne Marie Gretz puis (1635) Anne Marie Scherbaum remariée (1646) avec le garçon batelier Léonard Schneider – luthériens
1645 adj Jean Büchel, corroyeur, et (1605) Anne Marie Zigel puis (1631) Madeleine Kopp, veuve du pasteur Joachim Wedland, remariée (1636) avec le fourbisseur Paul Hellwig – luthériens
1648* h Jean Jacques Büchel, corroyeur, et (1641) Barbe Riehl – luthériens
1656 adj Balthasar Frédéric Saltzmann, pasteur de la cathédrale, et (1643) Susanne Schmidt – luthériens
1707 v Jean Fech, cordier, et (1710) Susanne Frœreisen, d’abord (1691) femme du revendeur Jacques Baldner – luthériens
1715 v Jean Melchior Vetter, marchand épicier, et (1703) Susanne Lobstein – luthériens
1744 h Ernest Frédéric Mosseder, marchand épicier, et (1732) Marie Marguerite Vetter – luthériens
Jean Philippe Richshoffer, marchand, et (1717) Marie Ursule Wilhelm, d’abord (1707) femme du bailli Philippe Georges Fleischmann, puis (1754) Marie Marguerite Vetter veuve d’Ernest Frédéric Mosseder – luthériens
1765 h Jean Matthieu Hebenstreit, marchand épicier, et (1755) Marguerite Madeleine Vetter puis (1771) Marie Elisabeth Mosser – luthériens
1788 h Jean Henri Dutt, tonnelier, et (1779) Marie Chrétienne Louise Spach puis (1788) Susanne Salomé Hebenstreit, remariée (1795) avec le brasseur François Seckler – luthériens
Jean Michel Otto, brasseur, (1813) Christine Rosine Salomé Dutt puis (1820) Sophie Salomé Stahl
1844 h Jean Georges Herrlen, commissionnaire, et (1833) Salomé Guillaumette Dutt
1844 v Philippe Jacques Kærcher, tisserand, et (1843) Caroline Frédérique Rapp
1867 v Frédéric Adolphe Mainhardt, serrurier, et (1843) Sophie Salomé Geyer
1909 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 550 livres en 1738, 525 livres en 1744 ; 425 livres en 1750, 300 livres en 1765

(1765, Liste Blondel) IX 142, Fréderic Mosseder
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), dans un Cul de sac
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 700, Otto, les enfants mineurs rue de la Madeleine 28 – maison, sol – 1,28 are

Locations

1838, Michel Ostermann, brasseur

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1793, Préposés au bâtiment (VII 1424)
Le maître maçon Jean Jacques Stotz demande au nom du tonnelier Henri Dutt l’autorisation de transformer en brasserie la maison dans la ruelle Hecker. Les inspecteurs Kaltner et Arnold estiment que les lieux s’y prêtent. Le séchoir devra se trouver dans un caveau pour éviter tout risque d’incendie.

(f° 133-v) Sambstags den 17. Augusti 1793 – Heinrich Dutt, Kiefer, pt° Bierbrauerei
Johann Jacob Stotz, der Maurer, nomine bürger Heinrich Dutt, des kiefers, möchte in deßen im Hecker Gäßel gelegenen Behausung N° 31 eine Bierbrauerei einrichten laßen, Auf beschehene Ablesung des über den durch beede Bau Inspektoren Kaltner und Arnold in mein des Secretarii Beiseÿn eingenommenen Augenschein errichteten Procès verbal, ausweis deßen beede Bau Inspektoren bei gemachter Untersuchung das Locale, so gleich im Eingang unten auf dem Boden sich befindet, Zu einrichtung einer bierbrauerei nicht untauglich befunden, mit dem anhang jedoch daß der Ordnung gemäs daß Gebälck, wo die Dörre hingesetzt werden solle, heraus genommen und die dörr auf ein zu verfertigendes Gewölb Zu sicherung vor Feuers Gefahr gesetzt werden muß, wurde nach Anhörung des Procurators der Gemeind Erkannt, Seÿe Bürger Dutt in bemelter seiner Behausung an dem dazu in bemelten Ort eine Bierbrauerei an zu legen und einrichten zu laßen Zu willfahren, Wobei aber beeden Bau Inspektoren aufgetragen wird, genaue Obsicht zu haben, daß diselbe der ordnung gemäß und mit aller Vorsicht vor Feurs Gefahr eingerichtet werde.

Description de la maison

  • 1739 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule et un entrepôt, au premier étage un poêle, chambre, petite cuisine, vestibule et dépense, au deuxième étage deux poêles, deux chambres, cuisine et vestibule, au troisième sous les combles la chambre à soldats, un grenier dallé et une chambre pour le vinaigre, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1100 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un vestibule et un entrepôt, au dessus deux étages où se trouvent un poêle, chambre, dépense et vestibule, sous les combles la chambre à soldats et des greniers dallés, la toiture est couverte de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1050 florins
  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un entrepôt à côté du vestibule, au premier étage deux poêles, deux chambres et vestibule, le deuxième étage est sembable au premier, au troisième étage une chambre pour le vinaigre et la chambre à soldats, sous le toit à une double couverture de tuiles plusieurs chambres cloisonnées, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 850 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue dite Haeckergaessel

nouveau N° / ancien N° : 64 / 31
Seckler
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 200 case 2

Jung à Strasbourg
Kaercher Jacques rue de la massue 61 (subst. pr. 1845)

O 700, brasserie, sol, rue du rateau quai des bateliers 31
Contenance : 1,28
Revenu total : 81,67 (81 et 0,67)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 961 case 2

Kaercher Jacques rue de la massue 2
1868 Mainhardt, Frédéric Adolphe, Serrurier
1902 Mainhardt, Friedrich Adolph, Schloßer und Ehefrau Sophie Salome geb. Geyer in Gütergemeinschaft

O 700, brasserie, sol, Impasse Haecker 4
Contenance : 1,28
Revenu total : 81,67 (81 et 0,67)
Folio de provenance : (200)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 9

O 700, Häckergaeßchen
Folio de provenance : (200)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 16 / 5

Cadastre allemand, registre 29 f° 195 case 8

Parcelle, section 17, n° 8 – autrefois O 700
Canton : Häckergäßchen Hs N° 4 – 18.b/18 – N° 29/08
Désignation : Hf, 2 Whs, u. NG
Contenance : 1,65
Revenu : (Reinertrag 8,25) 1200
Remarques : 1909 Privatweg – 1913 ab. F 10 [Schiffleutstaden 16 / 15]
1908, Abbruch

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 792
Mainhardt, Fred. Adolphe et son épouse
clos 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 502

31
loc. Allemand, Nicolas, Cocher – Manant
loc. Grentner, Antoine – Manant
loc. Friederich, veuve – Echasses
loc. Freis, Daniel – Manant
loc. Herold, Jean David – Bateliers
loc. Weismann, veuve de soldat

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 31 (registre 600 MW 11) – légende

Laurent Forschal, journalier, Strasb.
Cath. id. epouse, id.
id. id. 20, fille, id.
Marie, id, 19, fille, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Häckergässchen (Seite 55)

(Haus Nr.) 4
Rutz, Schlosserwerckst. 0
Herbst, Maurer. 1.
Reiser, Schuhmacher. 1
Steiner, städt Ausrufer. 1
Böhm, Maurer. 2
Durand, Dienstmann. 2
Knospe, Tagner. 2.
Bleu, Tagner. 3
Sauer, Tagner 3
Spieser, Maurer. 3


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au batelier Denis Meyer qui épouse en 1593 Agnès, fille du constructeur de bateaux Thiébaut Weinmann

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 36-v, n° 5)
1593. Dominica 2. Epiphan. Dionÿsius Meÿer Schiffmann, Agnes Diebold Weinman deß schif Zimmermanns tochter. Confirmatioê facta 22. Jenner (i 38)

Denis Meyer fait grief à son voisin Jean Knafelius de l’avoir fait condamner à 30 sols d’amende par le Conseil des Sept pour avoir déposé du sable à un emplacement qu’il occupe depuis 28 ans et où il a à nouveau déposé du sable à cause des inondations. Il demande qu’on l’autorise à nouveau à jouir de l’emplacement pour pouvoir gagner son pain. Jean Knafelius et les Sept présentent différemment l’affaire qui a donné lieu à des injures. L’assemblée renvoie l’affaire au Conseil.
1619, Conseillers et XXI (1 R 101)
(f° 324-v) Montag den XIII. Decemb. – Dionysius Meyer contra Sibnergericht D. Knafelium.
Dionysius Meyer der Sandführer clagt p. supplônem wie er nun 28 Jar ein platz am staden bey der Newen prucken gebracht, D. Knafelius aber ietz nit Zulassen will vnd er vmb 30 ß von Sibner Zuchter gestrafft worden aber durch andere wid. abgebetten. vnd alß er sonst weg. grossen wassers den Sand mergmil* hieri* schütten* konne hab er wid. auf den platz den Sandt geworffen, do sich aber D Knafelius beclagt Sey Ime wid. 30 ß straff aufferlegt vnnd beÿ 3 lb das platz Zu muessig. gebotten. D er aber nun lang gebraucht niemandts d. Zerel* vnd er alß ein armer gesell sein brot dadurch gewinnen muß, Bitt er sich d. straff Zuerlassen vnd den platz Zubrauch. Zuerlaub. M von weg. D. Jo: Knafelÿ vnd des Sibnergerichts v. wurdt sich die sach wol anders befinden, Zu dem sey es ein Reductio, so für Rhatt h gehörig. Zu dem auch alle wie doselbe wegen vilfaltig Schmach v schelt word. die er Meyer wid. sein D. Knafelÿ hausfraw ausgessen die sach anheng gemacht bitt dohin Zu weysen d.lom* der supplôn. D Renger es hab disse sach mit der fall nichts Zu thun oder gemeinschafft dehalt* suplôn. Erk. Ist für Rhatt gewisen. H. Schilling H Strohecker.

Denis Meyer l’aîné se remarie en 1621 avec Anne Marie (Baumgarten), veuve de Georges Zelterer, de Neuwiller
Mariage, cathédrale (luth. p. 116)
1621. Dominica Quasimod. den 8. Aprilis. Dionysius Meyer der Elter der schifman, vnd Anna Maria Jörg Zelterer zu Newweiler n. witwe, eingesegnet montag den 23. Aprilis (i 63)

Denis Meyer adopte la fille Anne Marguerite que sa femme Anne Marie a eu de son premier mari, le tailleur Georges Zelterer. Lui-même apporte en mariage trois enfants mineurs
1621 (7.ten Maÿ), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 30-v
Adoptiones reciprocæ Dionisy Meyers vnd Anna Maria seiner hausfrauwen Kinder
(Ist extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1621 folio 56. Zufinden.) Erschienen Dionisius Meyer schiffmann burg. alhie
hat sich mit Anna Maria weÿland Georg Zelds des Schnyds. gewesenen burg. Zu Neuweyler hind.lassene wittwen verheurathet vnd dieweÿl sie Ime ein Kind Anna Margaretha genant Vnd er Ir trey mit Namen Evam Adam und Hans Conrad gnt Zupringt haben sie Je eins dem and. Kind adoptirt mit vorwissen seines Meyers seine Kind. vogt vnd Hanß Gennler* burg. Zu Neweyler der Frawen Kinder vogt. Angeben den 7.ten Maÿ Ao & 1621.

Le batelier Denis Meyer, accompagné de sa femme Dorothée Schallmann, passe un accord sur la succession de sa mère avec Anne Marie Baumgarten, femme de Denis Meyer l’aîné.
1622 (ut spâ [xxv. Junÿ]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 206-v
(Inchoat. in Prot. fol. 161) Erschienen Dionisius Meÿer d. schiffmann burg. Zu Straßburg vnd Dorothea Schallmännin sein eheliche haußfr. mit beÿstand d. Niclauß Christ Kappenmachers burgers Zu Straßburg Ihres striefuatters
haben In gegensein Annæ Mariæ Baumgarterin dionisius Meÿers des eltern schiffmanns haußfr. mit beÿstand d. Wolff Pfeÿffer schneÿder bur. Zu Straßburg bekhandt
demnach Jetzgenand dionysius Meyer ermeltem Bekhenner für sein mütterlich. Erb noch xviij gl Vest schuldig .v.plÿben (…)

Denis Meyer vend la maison à son fils batelier Thiébaut Meyer. Il se réserve pour lui et sa femme Anne Marie plusieurs localités pour le reste de sa vie.

1623 (iiij. Maÿ), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f°448
(Inchoat. in Prot. fol. 293. – Proth. fol. 469.) Erschienen Dionisius Meÿer Schiffman burger Zu Straßburg (verkaufft)
Dieboldt Meÿer dem Schiffmann seinem Sohn, burgern Zu Straßburg Vndt Anna Maria Gretzin sein haußwürthin,
hauß vnd Hoffstatt, mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn d. St. St. Am Staden, Im Häckergäßlin, eins: Geörg Keßen dem schuemacher, And. s hannß Jacob von Hüpßheim hind. vff die Allmendt, dauon gend. x fl. lößig mit xjj C. f W. Hannß Bürckhel dem lederbereither, vff Johannis Baptistæ, So dann Ist solche Behaußung Auch noch verhafftet vmb Lx lb sein des Verkheüffers dreÿer Khündern Mütterlichen gutts, Zuerlegen wann sie Zu Ihren tagen kommen, Sonst eÿgen & Vnd Alles Recht & Also & Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich nemmen Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb j C Lxxxx lb
Darbeÿ Inn sond.heit beredt, das er der Verkheüffer vnd sein haußfrauw Anna Maria das Klein Stübel vnd Kuchen Auch j. Cammer Oben Auff die Zeit Ihres Lebens Vergebens vndt ohne Zinnß bewohnen sollen, so auch platz Im Keller zu gun* v.mach.
[in margine :] Erschienen Eva Meÿerin Hannß Jacob Begers haußfr. deß Keuffers schwester (…) den 10. Martÿ 1631.
[in margine :] Erschienen Anna Maria weÿ. deß Verkäuffers see: wittib mit beÿstand Urban Kriegen deß Schiffmanns ihres Vogts bekandte in gegensein deß Keüffers ihres Stieffsohns (…) q.tirt de 28. X.bris 1625.

Le garçon batelier Thiébaut Meyer épouse en 1620 Anne Marie, fille du charpentier Jean Gretz
Mariage, cathédrale (luth. p. 105)
1620. Dominica VIII Trin. den 30. Julÿ. Thiebolt Meyer der schifknecht, dionysi Meyer des schifmans sohn, vnd J. Anna Maria, hantz gretz des Zimmermanns tochter, eingesegnet montag d. 7. Augusti (i 57)

Thiébaut Meyer et Anne Marie Gretz hypothèquent au profit de la fille de Jacques Krieck la maison déjà grevée d’un capital de cent florins dus au corroyeur Jean Beuchel

1625 (29 decembris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 549
(Inchoat. in Prot. fol. 443) Erschienen Dieboldt Meÿers deß Schiffmanns eheliche haußfraw Anna Maria mit beÿstand hannß Gretzen deß Zimmermanns burgers Zu Str. ihres eheleiblich. Vaters
bekannte in gegensein Simon Kriecken deß Schiffmanns alß Vogts Barbaræ weÿ: Jacob Kriecken deß Schiffmanns seines Bruders see. döchterlins – schuldig seÿe L. lb d den 22. 9.bris nechsthin par gelühen gelts
darfür vnd.pfand, Ein Behaußung mit allen derselben Zugehörden, alhie oberhalb der Newenbrucken im heckergäßlin gelegen, einseit neben Geörg Keeßen dem schuhmacher, 2.seit hanß Jacob von hipßheim hutmacher, hind. vff die Allmend stoßend, davon gehen Jahrs 5. fl. St. w. vff Johannis Bpstæ hannß Beüchel led.bereiter in hauptguth mit 100. fl. wer. ablösig, So dann ist auch noch v.hafft vmb 40. lb. capital sein deß debitoris beed. geschwisterd. für ihr Müeterlich guth

Anne Marie Gretz est autorisée à continuer le petit commerce que pratiquait sa mère à condition qu’elle se montre plus conciliante qu’elle.
1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
(f° 69-v) Sambstags 18. Martÿ – Anna Maria Kretzin Dieboldt Meÿers haußfrau Erschien, laßt per Dr. Rengern vorbringen, daß Ihr Muter Ihro daß Krempen werck vberlaßen wollt, dafern mans Ihro Implorantin, Zutreiben v.gonnen wollt, hab sich vf der Zunfft Zur Mörin deßwegen angemeldet, Allwo es vf M. Hn ratification Ihro v.gondt worden, legt deßwegen ein Extractum vor & vmbfragt würdt gedacht deß Ihr Mutter Anna Kretzin ein Arglestig weib vndt den Kaufhauß v.wantin viel Müeg mach. wann aber solches die dochter nicht Zuergelten Allß Ist Erkandt, daß Ihro willfahrt sein soll,

Le farinier Jean Holdermann et sa femme Marguerite, le batelier Thiébaut Meyer et sa femme Anne Marie hypothèquent leur maison respective au profit de la fille du prédicateur Frédéric Planckenburg

1626 (13. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 428
Erschienen Hanß Holdermann der Meelmann vnd Margaretha sein ehefr. vnd Dieboldt Meÿer der schiffmann beneben Anna Maria seiner ehelich. haußfr. alle Burgere alhie
haben in gegensein Veltin Jägers deß schiffmanns auch burgers alhie alß vogts Anna Marien weÿ: H M. Friderich Planckenburgs gewesenen Freÿ Predigers see: alhie nachgelaßener dochter – schuldig seÿen 100 Pfundt
Vnderpfand in spê Ein behausung sampt deren hofstat & alhie in Vttengaß, einseit neben Wolff Pfeiffer dem schneid. i. vnd 2. seit neben H Heinrich Kuglers deß eltern see: witib vnd erb. hind. vff ietzbesagte Erben stoßend geleg. vnd ist daß auch noch hafft vmb 100. lb. d schlecht Peter Brantzen dem Kappenmacher und Lazaro Wohlfahrten, So dann vmb 60. lb s Gall Satti dem schneider, sonst eÿg.,
So dann Ein behausung sampt derselben Zugehörd. alhie oberhalb der Newen brucken im Heckergäßlin neben Georg Kreßen sem schuhmacher i. vnd 2.seit neben hanß Jacob von hipßheim dem hutmacher, hind. vff die Allmend stoßend gelegen, dauon gehen Jarß 5 fl. Str. wer. vf Johannis Bptstæ hanß Beüchel dem Lederbereiter mit 100. fl. capital St. wer. abzulösen, So ist d. hauß auch v.haff. vmb 40. lb d sein dieboldt Meÿers geschwisterd für ihr Müeterlich gut, vnd dann vmb 50. lb. d capital Barbaræ Jacob Kriecken s. dochter

Thiébaut Meyer se remarie en 1635 avec Anne Marie, fille du vitrier Michel Scherbaum
Mariage, cathédrale (luth. p. 367)
1635. Dominica XIV. 8. 9.bris. Thiebold Meÿer der Schiffmann vnd J. Anna Maria, Michael Scherbaum deß Glasers n. tochter, eingesegnet Zinst. 17. 9.bris)

Le batelier Thiébaut Meyer est impliqué dans une affaire soulevée par les employés de la halle commerciale
1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
(f° 3-v) Sambstag den 14. Januarÿ – Kauffhauß Knecht – Diebold Meÿer
Kauffhauß Knecht weg. ward per H. XV Meistern ein vnd.thänig Suppl. vff den tisch erlegt, mit d. Anzeig, die besagte Knecht hetten Ihme solche Im Kauffhauß Zugestellt vnd gebetten, weÿlen sie obliegender Meßgeschefft halber nit vorstehen können, solche ablesen Zulaßen & die pitten nun die Ihnen Jüngst angezeigte Straff gnd. Schwinden Zuulaßen, oder doch Zu moderiren, seÿ Diebold Meÿer der Schifman ursach, an dißem Ihrem unglück, wollens Ihnen aber laßen ein warnung sein, vnd künfftig M. gd. Herren befell d. alles ernsts In Acht nemmen vndt vrichten & verkaufs haußherren vernommen, sagen die beede lange vnder den Knechten habens am besten v.würckt, derselben verrichtung seÿ ein: vndt auß Zuladen, der Klein geörglin seÿ embßig halt fleißig buch, der Jüngst fahr Zu vnd von, allso dieße beede nicht, so sehr in culpa wie die zween erst gemelte, weÿlen sie aber alle Vier, von M. gnd. Herren befellch gewußt, vndt keiner den andern getrieben seÿn, sie auch alle vier straffbar es stehe aber die begnadigung beÿ M gnd. Herren & haben sonst beÿ dißer schlechten Meß auch schlechten verdienst gehabt.
Erkandt, sollen vmb daß halb begnadigt sein, vndt alßo Jeder 30 ß erlegen
[in margine :] dt. Geörg Claus für sich vnd seine Consorten, benantlich hannß Ulrich Kupfferschmidt, hans Geörg Schäffer undt hannß Kauffmann vff den Pfenningthurn v.richt Sambst 26. huius.

Thiébaut Meyer hypothèque la maison au profit des deux fils du vitrier Michel Scherbaum

1636 (20. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 56-v
Erschienen Diebold Meÿer d Schiffmann burger Zu St. An einem
So dann Lorentz Linck der Glaßmaler alß Vogt Dauid und Philippsen weÿl. Michael Scherbaums deß Glasers see: Zweÿen söhnen, Am and. theil Zeigten An, daß sie sich mit einand. einer Cession volgend. gestalt verglichen,
Nemblichen hat er Linck ihme Meÿer vfrecht & cedirt und vbergeben 100. ihne d. vogtsönen gebührend Ane 150. lb mehren Summen so dem Werck vnser Frawen Münster vermög der auch in der Contractstuben den 28. Junÿ Anno 1630. vfgerichten verschreibung Zugelten, daran die vberigen 50. lb. d ihme Meÿer Alß Eheuogt Anna Maria Scherbaumin, mehrgedachter Vogtsöhnen Schwester zuuor zuständig, Also daß Er Meÿer die völlige 150. lb d hinfüro eigenthümlichen haben
hingegen offtgedachten Vogtsöhnen für sich und alles eine Erben schuldig 100 lb (…) dafür Vnderpfand sein soll hauß, hoffstat und höfflin, mit allen And. ihren gebäwen & alhie im heckergäßlin, neben hanß Jacob von Hipsen dem hutmacher & neben weÿ: Georg Keesen deß Schuhmachers see. Erben hind. vffs Allmend stoßend gelegen, so Zuuor v.hafftet umb 200. fl. St. w. H Hanß Büchel dem Lederbereiter, It. umb 100. lb. d Balthasar Heckel dem Kannengüeßer, So dan umb 5 lb Euæ Meÿerin seiner schwester

Veuve, Anne Marie Scherbaum se remarie en 1646 avec le garçon batelier Léonard Schneider, originaire de Gerstheim : contrat de mariage, célébration
1646 (17. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 389
(Eheberedung) Erschienen Lienhard Schneid. der Schiffknecht von Gerstheim, Schirms Verwanther Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand andreß Haberkornß deß Schuhmachers burgers alhie an einem,
So dann Anna Maria Schärbaumin, weÿl. Diebold Meÿers deß Schiffmanns und Burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßene wittib, alß hochzeiterin, mit beÿstand Johannis Schärbaum deß Glaßers ihres Vogts, und Martin Rödingers deß huetmachers, beeder Burger Zu Straßburg am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 498)
1646. Domin: 12. Trinitatis. Lienert Schneider der Schiffknecht, Hanß Schneider deß Baursmann von Gersthei ehelicher Sohn, vnd Anna Maria, Diebold Meÿer, Schiffmanns vndt Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Im Münster Mont. 24. Aug. (i 254)

D’après ce qui suit, la maison revient (par adjudication judiciaire) au créancier Jean Büchel.
Les fils de feu Jean Büchel l’aîné passent en 1639 un accord avec leur belle-mère Madeleine Kopp, remariée avec Paul Hellwig. Jean Jacques Büchel hypothèque le maison sise ruelle Hecker dans une mention marginale de 1649.

1639 (17. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 938
Erschienen weÿ: hanß Büchels Alten großen rhats Verwanthen see: nachgelaßene söhn und Erben, namens hanß Carol und hanß Jacob die Büchel gebrüedern vnd Er hanß Jacob mit beÿstand seines Vogts Vrban Kÿsels deß Notarÿ
haben in gegensein Magdalenæ Koppin ihr Bücheln Stieffmuter ietzig. Eheuogts H Paul hellwuckhs großen Rhats Verwanthen, vnd Johann Kolben Biersieders Zum Strauß Alß ihr Magdalenæ noch ohnentledigten Vogts
bekannt, demnach mehrbesagter Büchel Vater see: eingangs gent. erwehnter ihrer Stieffmuter beÿ gehaltener Eheberedung Zum Wÿdemb 500. lb d hauptgut ad dies vitæ verschafft
[in margine :] Erschienen H Gabriel haß der Goltarbeiter alß herinn gemeldter Magdalenæ Koppin Vogt, hatt in gegensein hierinn genannts H hanß Jacob Beuchelß bekannt, alß Er demselben die hierinn specificirte 250. fl. vff Michaelis und 150. fl. vff Annunciationis Mariæ iährlich Zinnßbahren Pfenningthurns Capital der Vnderpfandts Gerechtigkeit entschlag. (…) hiengeg. aber Er H Beüchel ahne dero statt auß d. hirinn constituirten general Hypothec iedoch sine novatione exprimirt haben wolle hauß und hoffstatt mit allen dern Gebäwen ienseit der newen Brucken am staden, neben Jacob Stephan dem schiffmann ein: und anderseit neben H Andreß Henrich alt. groß Rhats Verwanth. geleg. so Zuuor verhafftet ist umb 75. lb Paul Kallhard. dem Scribent, sonst ledig. eig: Wie auch hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen auch ienseit der newen bruckhen im häckhergäßlin neben H Michel Käsen Kleinen Rhats Verwanth. Zu beed. seit. geleg. – Act. 11. Jan: a° 1649

Le corroyeur Jean Büchel épouse en 1605 Anne Marie, fille du receveur Michel Zigel
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 22-v, n° 20)
1605. David 1. Trinitatis Hans Beuchel der Lederbereiter.J. Anna Maria h Michel Zigel des Schaffners Zue S Steffan Eheliche tochter. Eingesegnet Zinstag den 18. Junÿ hora 10. wonet Ins Spittal Gäßlin (i 25)

Jean Büchel se remarie en 1631 avec Madeleine (Kopp), veuve de Joachim Wedland, pasteur à Bischheim à la Haute-Montée (Rheinbischofsheim en Bade)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 161-v, n° 11)
1631. 7. Trinitatis. H Hanß Beuchel, der Lederbereiter vnd Burger alhie vnd Magdalena weiland Herrn Joachim Wedlandt gewesenen Pfarrers zu Bischen Zum hohesteg hinderl. witwe (i 175)

Madeleine, veuve de Jean Büchel l’aîné, se remarie avec le fourbisseur Paul Hellwig
Mariage, cathédrale (luth. p. 385)
1636. Doiâ 21. Trin. 5. 9.br H. Paulus Hellwig der schwertfäger vnd Magdalena H Hans Büchel alten grosen Rathsverwandten n. wittwe, eingesegnet montag 14. 9.bris (i 197)

Jean Jacques Büchel épouse en 1641 Barbe, fille du drapier Jean Riehl
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 15)
1641. Dominica XVII. Trinitatis 17. octob. Hanns Jacob Beuchel der lederhändler Hn Johann Beuchel EE großen Raths Alten Beÿsitzers e. sohn vnnd Jungfr. Barbara Hn Johann Rühlen, des thuchmans v. EE. großen Raths alten beÿsitzers n. tochter, eingesegnet d. 26. J S Peter (i 19)

Jean Jacques Büchel hypothèque la maison au profit du prédicateur Balthasar Frédéric Saltzmann

1647 (17. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 544-v
Erschienen Hannß Jacob Büchel der Lederhändler Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein herrn Balthasar Friderich Saltzmanns SS Theol. Licentiati und freÿ Predigers alhier – schuldig seÿe 75. lb
dafür in specie Vnderpfand sein soll, hauß vndt hoffstatt mit allen deren Gebäwen gelegen alhie ohnfern der newen Bruckh. im heckher gäßlein neben Michael Käßen dem Schuhmacher & Hannß Jacob von Hipßen deß Huetmachers seel. Erben, Vnd hinden vff ein allmend gäßlein stoßend gelegen

La maison revient à Balthasar Frédéric Saltzmann par adjudication judiciaire le 2 janvier 1656 suivant l’inventaire dressé en 1696 après sa mort.
Elle passe ensuite en partie à son fils Balthasar Frédéric Saltzmann et figure à l’inventaire dressé après sa mort en 1703.

Les héritiers de Balthasar Frédéric Saltzmann vendent au cordier Jean Fech la maison qui comprend des latrines communes avec les voisins.

1707 (7.11.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 687-v
(212) Hr. Ddus Johann Rudolph Saltzmann Advocatus u. Proc: beÿ E.E. Gr. R. für sich, Item alß vogt weÿl. H. Joh. Saltzmanns Med: Dris 5 KK., Item alß vogt S.T. H. Joh. Joachim Zentgraffs S.S. Theologiæ Dris u. Prof: && KK erster Ehe, so dann nahmens H. M. Joh. Philipp Saltzmanns Diaconi zum jung St. Peter, Item hr. Joh. Schmidt alß vogt weÿl. H. Balth: Friedrich Saltzmanns SS. Th. Dris u. Diaconi in der neuen Kirchen fr: wittib
in gegensein Joh. Fech seÿllers
Hauß u. Hoffstatt sambt der Gerechtigkeit deß gemeinen profeÿges mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen & allhier jenseith dehm Staden obwendig der neuen brucken in einem allmendgäßlein, einseit neben Johann Michel Diemer weißb: anderseit neben neben Frantz von Hipßen jun: huetm: hinten auf H. Ludwig Bindern u. ein allmend stoßend – umb 212 pfund

Fils de Jean Fech l’aîné, Jean Fech épouse en 1710 Susanne Frœreisen, veuve du revendeur Jacques Baldner : contrat de mariage, célébration
1710 (24. febr.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 13)
Eheberedung – Zwischen dem Ehren und Wohlbescheidenen Herrn Johann Fechen, ledigen Seÿlers, daß auch Ehrengeachten Wohl Ehrsamen herrn Johann Fechen, Seÿlers vnndt burgers allhier Inn Straßburg eheleiblichen Sohn alß Hn hochzeitern ahne Einem
So dann der Ehren undt Tugendsamen Frawen Susannæ Baldnerin gebohrner Frör Eißin, Weÿl. deß Ehrsam vnd bescheidenen Johann Jacob Baldners geweßenen Krempens und burgers alhier Inn ged. Straßburg hindelaß. Wittib alß der fraw Hochzeiterin Andern Theils
Beschehen Inn der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Montags den 24. febr. Anno 1710 [unterzeichnet] Johannes Fech der Jüng Alß hochzeiter bekenne wie ob steht, susanna baldnerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 143-v)
Mittwochs den 12. Martÿ 1710. seind nach 2. maliger außruffung Zur christlichen Ehe eingesegnet worden Johann Fech der ledige seÿler, Mr Johann Fechen deß Seÿlers v. burgers allhier ehelicher Sohn, wie auch Annæ Mariæ geborner Ammonin v. Fr. Susanna, weiland Joh: Jacob Baldners Fastenspeishändlers gebohrne Forereißin hinderlaßene eheliche wittib [unterzeichnet] Johannes fech Alß hochzeiter, Susanna fröreysen alß hochzeiterin (i 149)

Fils du garde bois Léonard Baldner, le pêcheur Jacques Baldner épouse en 1691 Susanne Frœreisen, fille du revendeur Jean Jacques Frœreisen
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 32, n° 28)
1691. Mitwoch d. 4.ten Julÿ seind nach gewohnlicher proclamation copulirt word. Jacob Baldner d. ledige fischer Hrn Leonhard Baldnern deß Alten Hagmeisters alhier E. E. Gr. Raths alten Beÿsitzers v. B. alhier ehel. Sohn, deßen Mutter hieß Anna Ursula geb. Spenglerin, v. Jgfr. Susanna, Wld. Hanß Jacob Fröreisens Burgers v. grämers alhier nachgelaßene ehel T. deren Mutter hieß Susanna geb. Schönin [unterzeichnet] Jacob Baldener Alß hochzeiter, susana freysen als hochßlilbein (i 32)

Jean Fech demande que sa femme soit exemptée de payer à nouveau son droit de revendeuse qu’elle a réglé peu avant la mort de son mari. La commission qui estime pertinents les arguments du requérant réduit de moitié la somme due et accorde un délai de trois mois.
1710, Protocole des Quinze 2 R 114), XV (2 R 115)
Johann Fecht der Seiler Ca. E. E. Zunfft der Kieffer
(f° 290) Sambstags den 6. Decembt. 1710 – K. nôe Joh. Fechten des Seilers Cit. per sched. E. E. Zunfft der Kieffer Znfftmr. weilen prplis das Grempen recht, vndt Brandenwein schanckh beÿ seiner haußfr. Susanna Baldnerin, eines grempen wittib gefunden, die bedes fort treibet, Citirte aber d. letstere niderlegen wollen, wofern Maritus des Rechten nicht de novo erkauffen wirdt, als bittet unterth. es absq. Novatione beÿ dem erhaltenen Recht Zu laßen. S. Citatus præs. bittet Zu mehrern bericht Deputationem. K. s. erk. wie vor [gebettene Deputation willfahrt. Obere Handwerkhh.]

(f° 3-v) Freÿtags den 23. Januarÿ 1711 – Joh: Fecht der Seiler Ca. E. E. Zunfft der Kieffer
Obere Handwerkherren laßen durch herrn Friden referiren daß Johann Fecht der Kremp geklagt wie daß E E Zunfft der Kieffer von ihme das recht brandenwein Zu verkauffen de novo bezahlt haben wolte, da doch seine fraw Susanna Baldnerin die Er als eine Wittib geheurathet kurtz vor ihres Manns absterben solche gebühr entricht habe, beÿ der Deputation habe Er diese Klag widerhohlt, vnd gebetten ihne deßwegen Zu befreÿen, darauff noîe der Zunfft der Zunfftmeister Herr Küchel geantwortet daß er Zwar ahne dem wie daß gegners Vorfahr Jacob Baldner das recht gekaufft habe, allein Er nicht wußte, ob solche seiner hinderlaßener frawen auch Zu käme in deren einige Kauffleüth wann Sie anderer Kauffleuthen Wittiben geheürathet, vnd die handlung forttreiben alß H Betsch, Herr Söderer vnd H. Widt solches recht de novo bezahlt hetten die gebühr davor seÿe 5 fl 3 ß dabeÿ der Pfenningthurn interessirt in dem die helffte von dießer gebühr Ziehete auff welches derselbe replicirt, daß sein Vorfahr die vergünstigung brandenwein Zuverkauffen, gar kurtz genoßen vnd seine fraw es ja mit gekaufft hette, 2) die Zeiten schwer, vnd ein vnderschied vnder den Kauffleütten vnd Krempen Zumachen were. Ibi regerirte daß wann Baldnerin eine Wittib geblieben were, man ihr nichts würde abgefordert haben, auff seith der herren Deputirten habe man deß Klägers rationes Zimlich erblich gefunden, jedoch weilen ihme das recht Zuwachßen würde, alß habe man davor gehalten daß die angesetzte gebühr auff die helffte gesetzt vnd Zu erlegung derselben über 3 Monath Zeit gegeben werden könte die genehmhaltung zu Mggh stellend. Erk. beliebt.

Jean Fech meurt en août 1715 après avoir institué pour héritière sa femme qui meurt en mars 1716 en délaissant pour héritiers le cordier Jean Müller et sa femme. L’inventaire est dressé dans leur maison rue du Maroquin. L’actif de la succession s’élève à 509 livres, le passif à 1 106 livres.
1716 (25.3.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 10) n° 476 (numéro XIX° s.)
Inventarium über weÿl. deß Ehrs: v: bescheid. Johann Fechen deß Jüngern geweßenen Seÿlers, wie auch zugleich der Weÿl. Ehr. vnndt Tugendts. Fr. Susannæ Fechin gebohr: Froereißin deßen geweß. ehel. haußfr: beeder burgere allhier in Straßburg nunmehr seel. verlaßenschafft auffgerichtet, verfertigt In Anno 1716. – nach seinem Donnerstags den 8.ten Aug: deß verfloß. 1715:ten Jahrs, So dann auch Zugleich die Weÿl. Ehr vnd Tugendts: Fr. Susanna Fechin, gebohrne Froereisin ged: Joh: Fechen seel. geweß. ehel: haußfr. nach Ihrem Donnerstags den 19.ten Martÿ dießes lauffenden 1716.ten Jahrs aus dießem müheseeligen leben genommenen tödlichen hindritte dieße beede eheleuthe vnd burgere alhier hinder Ihnen Verlaßen, Welches alles auf freundtl: ersuchen begehren auch erfordern deß Ehrenhafften vnd wohlbescheid. H. Johann Müllern deß Seÿlers, So dann der Viel Ehr: v. Tugendsammen Frauen Dorotheæ Müllerin gebohr. Rohrin* beeder Eheleuthe v: burgere alhier Inn Straßburg alß obgedachter Fr: Fechin seel: so nach Ihrem Mann seel. verschieden, welche Crafft der Zwischen Ihnen beeden Fechischen Eheleuthen mit einander auffgerichteten Eheberedung Sie Fechin Ihres Manns seel: hinderlaßendes Vermögen Eÿgenthümblich Zu Ziehen gehabt, mithien gemelde Müllerische Eheleuthe alß per Testamentum instituirte Erben so zu gleichen Portionen in 2: Stämme Erben seind (…) Beschehen Straßburg auff Mittwoch den 25 Martÿ anno 1716.
Copia Ehebered: Copia Testamenti Nuncup:

Inn Einer alhier Inn der Statt Straßburg ahne der großen Metzig gelegenen undt inn dieße Verlaßenschafft eigenthümlich zuständiger behaußung sich befunden undt angeben wie volget
Holtz undt Schreinw. In der obern Stuben, Inn dem obern Haußöhren, In der Untern wohn Stub, In dem untern hauß öhren
Eigenthumb ahne Einer Behaußung so der verstorbenen Fr: inspec: ohnverändert gegen St Urbans gaß (…)
Eigenthumb ahne Zweÿen Thän. Kleinen Bahn hütt vor dem Metzigerthor (…)
Norma huius Inv: Sa. Haußraths 145, Sa. frucht 2, Sa. leeren vaß 1, Sa.w: et w: Zum Seÿl. handwerck 40, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 22, Sa. g: ring 6, Sa. baarschafft 16, Sa. d. beh. u. Seÿler hütt 199, Sa. activi 76, Summa summarum 509 lb – Passiva 1106. Übertreff. also solchemnach die pas: solch. activ Nahr. vmb 596 lb

Jean Fech vend la maison à Jean Melchior Vetter et à sa femme Susanne Lobstein moyennant 312 livres

1715 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 253
(312) Johann Fech seÿler
in gegensein Johann Melchior Vetter und Susannæ geb. Lobsteinin
hauß und hoffstatt sambt der gerechtigkeit deß gemeinen Profeÿs mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier jenseith ahm Stadten obwendig der neuen brucken in einem allmendt gäßlein, einseit neben denen Diemerischen EE, anderseit neben Frantz von hipßen jun: hinten auf J: Willhelm Stor und ein allmendt – um 150 und 75 pf verhafftet, geschehen um 87 pfund
[in margine :] Quittung 1729

Propriétaire de la maison voisine, François von Hipsheim vend une écurie à Jean Melchior Vetter moyennant 55 livres

1715 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 621-v
(55) Frantz von Hipßen huetmacher
in gegensein Joh: Melchior Vetter specierers
einen stall unter sein Vettern auß gelegen mit allen rechten und gerechtigkeiten
Worbeÿ verglichen, daß (…) alles dasjenige so durch sein Kaüffers führenden bau ahn dem gemeien gebel oder sonsten verderbet würde, solches allein auf seinen cösten wieder im guthen standt setzen solle – um 55 pfund

Fils du facteur d’instruments Jean Georges Vetter, Jean Melchior Vetter épouse en 1703 Susanne, fille du tonnelier et marchand de vins Jean Lobstein : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Heuraths Verschreibung – zwischen dem Wohl Ehren Vest undt Großachtbahren Herrn Johann Melchior Vettern, ledigen Handelsmann, deß Ehrenvest und Vorgeachten Herrn Johann Georg Vetters, Lautenmachers undt Burgers alhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn alß herrn hochzeitern ahn einem, So dann der Viel Ehren und Tugendsamen Jungfrawen Susannæ weÿland deß Wohl Ehrenvesten undt Großachtbahren Herrn Johann Lobsteins, geweßenen Weinhändlers und E. Löbl. Policeÿ Gerichts beÿsitzers auch burgers allhier ehelich erzielten Tochter (…) Montags den 17. Septembris Anno 1702. [unterzeichnet] Johann Melchior Vetter als hochzeiter, Susanna Lobsteinin alß hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 138-v, n° 656)
1703. Mittw. d. 3. 8.br wurd. nach ordentl. Außruff. copulirt H Johann Melchior Vetter der ledige Specirer v. B. allhier Joh: Georg Vetters des Lautenmach. v. B. allhier ehel. sohn, v. J. Susanna, weil. Hn Johann Lobsteins, des geweß Kieffers v. Weinhändlers auch Burg. allhier nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Melchior Vetter alß hochzeiter, Susanna Lobsteinin als hochzeiterin (i 138)

Le marchand épicier Jean Melchior Vetter cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir vendre du vinaigre
1703, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 299) Dienstags den 22.ten Augusti Anno 1703 – Herr Johann Melchior Vetter der Specirer empfangt das Zunfftrecht als Zudiener mit geldt wegen deß Eßigschancks zahlt deßwegen Zur gebühr 2. lb 10 ß 6 d vndt Zunfftschrbr. vndt bittel 2. ß 6 d

Jean Melchior Vetter hypothèque la maison au profit du perruquier Jean Marc Kehlhoff.

1719 (28.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 637
Joh: Melchior Vetter specerirer
in gegensein Joh: Marcus Kehlhoff Peruquenmachers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier in dem heckengäßlein, einseit neben Frantz v. hipßen anderseit neben deren dürnerischen EE hinten auff ein gässlein stoßend
Item ein hauß c. appert: allhier an der Uttengaß, einseit neben dem von hipßen anderseit ist ein eck hinten auff den guldenen Löuen

Susanne Lobstein meurt en 1738 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans la maison à l’angle de la rue Sainte-Madeleine. Les experts estiment la maison sise impasse Hecker à 550 livres. La masse propre au veuf est de 244 livres, celle propre aux héritiers de 820 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 184 livres, le passif à 1 946 livres.

1739 (6.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 50) n° 1150
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland die Viel Ehren und tugendreiche Frau Susanna Vetterin gebohrne Lobsteinin, des Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Melchior Vetters des Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßene eheliche Haußfrau nunmehr seelige, als dieselbe Sontags den 7.ten Septembris des Zurückgelegten 1738.ten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welth genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 6.ten Aprilis Anno 1739.
Die abgeleibte Frau seelige hat ab intestato Sis ubique Tlis Zu Erben Verlaßen, wie volgt. Frau Susannam Mariam Büttnerin geb. Vetterin, Herrn Johann Reinhold Büttners des Silberarbeiters und burgers allhier eheliche Haußfrau, Welche wegen unpäßlichkeit Ihres eheherrn allein sich beÿ dem Geschäfft eingefunden, in den Ersten Stammtheil Und dann Frau Mariam Margaretham Moßederin geb. Vetterin, Herrn Ernst Friderich Moßeders, des Handelßmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin, Welche mit beÿstand deßelben sich beÿ der Inventation eingestelt, In dem Zweÿten und Letzten Stammtheil, Also alle beede der Verstorbenen Frauen seeligen mit Vorgedachtem Ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erziehlter Frau Töchtere und ab intestato Zu Zweÿen gleichlingen Portionen und Antheilern, Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden beÿ der Neuen Bruck gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden Worden Wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der obersten bühn, In der Schwartzgethüch Cammer, Vor dießer Cammer, In der obern Hintern Cammer, In d Vordern Cammer über der Wohnstub, In d. Hintern Cammer im 2.ten Stock, Im haußöhren Vor dießer Cammer, In d. Wohnstub, In d. Küchen, Im laden stüblein, Im Laden
Eigenthumb ane Häußern (W.) Erstl. eine Behaußung
jenseith der Breusch am Staden an der newen brucken (…) einseit ein eck an der Uttengaß (…)
It. die helffte ane 1.m boden od. Gewölb vor der Newen bruck (…)
(T.) It. eine Behaußung und hoffstatt, sambt der Gerechtigkeit des gemeinen Profeÿs mit allen deren Gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehörden rechten und Gerechtigkeiten, alhier jenseith der Breüsch am Staden obwendig der neuwen Brucken in einem allmend Gäßlein 1.s. neben weÿl. Mr Hanß Georg Schwaben des geweßenen Mehlmanns hinterlaßener Wittib 2. s. neben weÿl. Frantz von Hipßheim des jüngern nunmehr seel. nachgelaßener Wittib v. Erben, hinten auff Hn Joh: Wilhelm Storren den Handelsmann und ein Allmend stoßend gelegen, so freÿ leedig eigen v. durch mehrgemelte der Statt Straßburg geschworne H Werckmeistere Laut oballegirten Abschatzungs Zeduls vom 10.ten Apr. 1739. taxirt pro 550 lb. Hierüber melden 2. teutsche pergamentene Kauffbrieff m d. Statt Straßburg anhangenden C. C. Insiegeln corroborirt d. d. 26. Martÿ et 23.ten Aug. A° 1715.
Ergäntzung der Erben abgegangenen Ohnveränderten Guths. Nach besag Vorherallegirten Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander Vor ohnverändt. in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1703. durch nun auch Weÿland herrn Johann Friderich Schatzen, Notm nun seeligen Zu Ergäntzen
Abzug In gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Des Herrn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 6, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 555, Ergäntzung (292, abgang 1025, übertrifft 733), Summa summarum 563 lb – Schulden 808, In Compensatione 244 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 57, Sa. Silbers 8, Sa. goldener Ring 16, Sa. Schulden 75, Erg. Rest 663 , Summa summarum 820 lb
Das Gemein verändert und theilbar guth, Sa. haußraths 108, Sa. Gewerbs Wahren 348, Sa. Weins, Essig und Lehren Vaßen 286, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. baarschafft 74, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 625 lb, Schulden 733 lb, Summa summarum 2184 lb – Schulden 1946 lb, verbleibt 237 lb – Stall Summ 813 lb
Abschatzung dem: 10 Aprill: 1739. Auff begehren deß Wohll achtbahren und bescheitenen H. Johann Melchior Vetter deß spätzirers ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg an der Neuen brucken am schieffleuth Statten (…)
Der 2.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg ihm hëcker gëßlein gelegen, ein seitß Neben friettrich grauer dem huttmacher anderseitß N.N. hinden auff die fischer Stub Stoßendt welche behaußung unden auff die fischer Stub Stoßend welche behausung unden auff dem botten ein schmalleß hauß neben dar an ein Platz Zur Mackasin, oben dar eine stuben Cammer Kugele hauß Ehren und Nebenß Cammer, ihm 2: Stock Zweÿ stuben 2: Cammern Kuchen und hauß Ehren, oben dar über under dem tach die soldaten Cammern ein besetzte bienen und Eßig Kamer getrembter Këller sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Stat Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befundt. und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen Vor und Umb Eilff Hundert Gulden. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Heuraths Verschreibung (…) Montags den 17. Septembris Anno 1702.
Codicillus reciprocus – 1734 (…) auff Donnerstag den Ersten Monathstag Aprilis Abends Zwischen Vier und Fünff Uhren (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrenvest und Wohlvorgeachte Herr Johann Melchior Vetter der Specierer und beneben Ihme die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Susanna Vetterin gebohrne Lobsteinin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg Von der Gnade des Grundgüetigen Gottes, auffrechter gesund gehend und stehender Leibes (…) Johannes Lobstein Notarius juratus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 1 600 florins
1739, Livres de la Taille (VII 1178) f° 380
Spiegel F. N. 7900 – Weÿl. Fr. Susannæ gebohrner Lobsteinin H Johann Melchior Vetter handelßmann und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 142.b – 813. 16. 1., die machen 1600. fl. Verstallte nur 1500 fl. Zu wenig 100 fl.
Nachtrag auff Sechß Jahr in duplo à 6 ß d macht 1 lb 16 ß
Und auch auff Vier Jahr in simplo à 3 ß d thut 12 ß
Extat das Stallgeltt pro 1739 mit 3 lb 9 ß
Marzahl 1 ß 9 d
Gebott 2 ß 4 d
Abhandlung 1 lb 2 ß 6 d – Summa 7 lb 3 ß 7 d
dt 17. Junÿ 1739.

Jean Melchior Vetter meurt en mars 1744. Les experts estiment la maison ruelle Hecker à la somme de 252 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 123 livres, le passif à 1 797 livres.

1744 (13.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 58) n° 1338
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland der Ehren Vest: und Großachtbahre Herr Johann Melchior Vetter der geweßene Handelsmann nunmehr und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seeliger, als derselbe Mittwochs den 4.ten Martÿ dießes Lauffenden 1744.sten Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 13.ten Aprilis Anno 1744.
Der Abgeleibte seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. 1.mo Frau Susannam Mariam Büttnerin gebohrne Vetterin, Herrn Johann Reinhold Büttners, des Goldarbeiters und Burgers allhier eheliche Haußfrau, welche beneben dero Hn Eheliebsten beÿ dem Geschäfft Zugegen war, in den Ersten Zweÿten Stammtheil Und dann 2.do Frau Mariam Margaretham Moßederin gebohrne Vetterin, Herrn Ernst Friderich Moßeders, des Handelßmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin, welche mit beÿstand deßelben sich beÿ der Inventation eingestellt, In dem Zweÿten und Letzten Stammtheil, Also alle beede des Verstorbenen herrn seeligen mit auch weÿland Frauen Susanna Vetterin gebohrner Lobsteinin seiner Vorher Verstorbenen Ehefrauen auch seeligen ehelich erziehlte Frau Töchtere und ab intestato Zu Zweÿen gleichlingen Portionen und Antheilern Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden beÿ der Neuen Bruck gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung, befunden worden, wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der obersten bühn, In der Mehl Cammer, Vor dießer Cammer, In dem hintern Cämmerlein, In d Vordern Cammer, In der Hintern Cammer, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, Vor dießer Stub, In d. Ladenstub, In d. Soldaten Cammer
Eigenthumb ane Häußern. Eine Behaußung jenseith der Breusch am Staden an der Newen brucken (…) einseit ein eck an der Uttengaß (…)
It. i. Behaußung und Hoffstatt, s. d. gerechtigkeit des gemeinen Profeÿs mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier jenseith d. Breüsch am Staaden obwendig der Neuen Brucken in einem allmend gäßlein 1.s. neben Hn Lorentz Frieß dem Endelwürth 2. s. neben Mr Friderich Grauer dem huthmacher, hinten auff Hn Joh: Diemer den Pulverhändler stoßend gelegen, so freÿ leedig eigen und durch vorgemelte der Statt Straßburg geschworne H Stattlohner, Bau auch Werck Meistere laut oballegirten Abschatzungs Zeduls Vom 16.ten Aprilis angeschlagen pro 525. lb. Hierüber melden 2. teutsche perg. Kb. m. d. Statt Straßburg anh. C. C. Ins. verwahrt d. d. 26.ten Martÿ et 23.ten Augusti A° 1715.
Abzug In gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Sa. haußraths 138, Sa. Schiff und geschirrs Zur Specereÿ handlung gehörig 21, Sa. Gewerbs wahren 346, Sa. Weins, Essig und Lehren Vaß 248, Sa. Silber geschmeids 19, Sa. goldener Ring 15, Sa. der baarschafft 58, Sa. Eigenthums ane Häußer 1180 lb, Sa. Schulden 97 lb, Summa summarum 2123 lb – Schulden 1797 lb, verbleibt 326 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1148 lb
Wÿdemb, Welchen der Verstorbene seeliger, Von Weÿland Frauen Susanna Vetterin gebohrne Lobsteinin, seiner frauen seeligen Zeit Lebens wÿdembs weiße genoßen
Abschatzung dem: 16 Aprill: 1744. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johann Melchior Pfetter deß geweßenen spetzirerß seel. hinderlaßenen Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg am schiffleuth Statten gelegen (…)
Der 2.te: Begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg ihm hecker gëslein gelëgen, ein seitß an frittrich grauer dem huttmacher anderseitß an H Lorentz freÿß dem wierth Zum Guldtnen Entell hinden auff die heben Streittischen Stoßendt, welche behaußung unden daß hauß Ehren neben daran ein wahren Cammer, oben der über Zweÿ Stock über ein ander ein Stuben Camer Nebeß Cammer und daß hauß Ehren under dem tach die soldaten Cammer besetzte bienen der dsach stull daß tach mit breit Ziglen belegt sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Ein Tausent und Vunffzig Gulden. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhof

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 2 300 florins
1744, Livres de la Taille (VII 1179) f° 272-v
Spiegel F. N. 9126 – Weÿl. H. Melchior Vetter geweßenen Handelßmann und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 90.b – 1148. 17. 1., die machen 2300. fl. Verstallte nur 2100 fl. Zu wenig 200 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechß Jahr in duplo à 12. ß d macht 3 lb 12 ß
Und auch auff Vier Jahr in simplo à 6 ß d thut 1 lb 4 ß
Extat das Stallgeltt pro 1744 mit 4 lb 10 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 1 lb 10 ß 6 d – Summa 10 lb 18 ß 6 d
dt 27. Maÿ 1744.

Marie Marguerite Vetter femme d’Ernest Frédéric Mosseder rachète les parts de sa sœur et devient seule propriétaire des maisons

1744 (16.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 58), Joint au n° 1338 du 13 avril 1744
Vergleich und Überlaßung der Zweÿen in dieße Verlaßenschafft gehörigen häußer
Erschienen Vor mir endes underschribenem Notario Frau Susanna Maria Büttnerin gebohrne Vetterin, mit beÿstand Herrn Johann Reinhold Büttners, des Silberarbeiters Ihres Ehevogts und Herr Johann Friderich Lichtenbergers Notarÿ jurati und berühmbten Practici, Zeigte an und gabe Zu Vernehmen, wie daß Sie
ihrer Schwester Frauen Mariæ Margarethæ Moßederin gebohrner Vetterin, Herrn Ernst Friderich Moßeders, des Specirers und burgers allhier ehelicher haußfrauen (…) cedirt und überlaßen habe
die in ihres geliebten Vatters seeligen Verlaßenschafft gehörige vnd annoch Zwischen Ihnen beÿden ins gemein außgesetzt geweßene Zweÿ häußer, nemblichen eine Behaußung, hoffstatt jenseith der Breusch am Staden an der Newen brucken (…)
Mehr eine Behaußung und hoffstatt sambt der gerechtigkeit des gemeinen Profeÿs, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier jenseith der Breüsch am Staaden obwendig der Neuen Brucken in einem allmend gäßlein einseith neben Herrn Lorentz Frieß dem Endelwürth, anderseith neben Meister Friderich Grauer, dem Huthmacher, hinten auf Herrn Johann Diemer den Pulverhändler stoßend – vor und umb 2500 lb
Actum Straßburg den 16.ten Aprilis A° 1744

Fils du marchand Jean Mosseder, Ernest Frédéric Mosseder épouse en 1732 Marie Marguerite Vetter : contrat de mariage, célébration
1732 (1.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) f° 273
Eheberedung – entzwischen dem Ehren Vest und Wohlvorgeachten Herrn Ernst Friderich Moßeder, dem Ledigen Specirer Weÿland des Ehren Vest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Moßeders des geweßenen handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenem ehelich erziehltem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb an einem,
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Maria Margaretha Vetterin, des Ehrenvest und Wohlvorgeachtn herrn Johann Melchior Vetters des Specierers und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen und Verhandelt in der Löblichen Statt Straßburg auff Dienstag den Ersten tag des Monaths Julÿ in dem Jahr 1732
Daß gegenwärtige pacta dotalia, mit allerseithigem belieben alßo tractirt und placidirt worden, solches wird von mir unterschriebenem Notario Crafft dießer meiner eigenhändigen unterschrifft beschienen

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 105-v n° 390)
1732, Mittw. d. 20. Aug. sind nach 2.maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H. Ernst Friderich Mosseder der Ledige Handelsman v. b. alhier, weÿl. H: Joh: Mosseders geweß. b. v. Handelsm. Nachgel. ehel. Sohn v. Jgfr. Maria Margaretha, H. Johann Melchior Vetters b. v. Handelsm. ehel. Tochter [unterzeichnet] Ernst Friedrich Moßeder Als hochzeiter, Maria Margaretha Vetterin Als hochzeiterin (i 110)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au faubourg de Cronenbourg. Ceux du mari s’élèvent à 1 538 livres, ceux de la femme à 651 livres.
1732 (25. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 34) n° 765
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren Vest und Wohlvorgeachte Herr Ernst Friderich Moßeder, der Specirer und die Viel Ehren und tugendsahme Frau Maria Margaretha Moßederin, gebohrne Vetterin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeer Eheleuthe mit einander auffgerichteten Heuraths verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in beÿsein Herrn Johann Melchior Vetters Specierers und burgers allhier der frauen eheleiblichen Vatters, auf Donnerstag den 23.ten Septembris Anno 1732.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Cronenburger Straß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden, wie volgt
Antheil ane einem Garthen (H.) Der Fünffte ane einem Vierten theil, das ist ein 20. theil vor ohnvertheilt Von und ane dem Mollingerischen garten Vor dem Judenthor (…)
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 169, Sa. Schiff und geschirrs zur Specereÿ handlung gehörig 94, Sa. der Gewerbs wahren 406, Sa. Weins und Lährer Vaß 36, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 89, Sa. Goldener Ring, Peerlein und dergleichen Geschmeids 15, Sa. baarschafft 84, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 140, Sa. Gülth von liegenden güthern 258, Sa. Antheils ane einem Garthen Nihil, Sa. Schulden 416, Summa summarum 1711 lb – Schulden 237, Verbleibt 1473 lb, Darzu Kombt ferner der halbe theil ane denen verehrten haussteuren 64, des Hn völlig in die Ehe gebracht guth ohn dem antheil gartens in vero pretio 1538 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 246, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 19, Sa. Goldener Ring 52, Sa. der baarschafft 268, Summa summarum 586 lb – Dazu gelegt die helffte ane denen verehrten haussteuren 64 lb, der Frauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billichen werth nach 651 lb

Le conseil des Tonneliers inflige une amende à Ernest Frédéric Mosseder pour avoir servi du vin à des bûcherons qui l’ont aidé à transporter du vinaigre.
1746, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 486) Dienstags d. 12.t Julÿ 1746 – Johann Georg Dörffer der Kieffer Klagt wieder H. Ernst Friderich Moßeder den Specierer allhier, wie daß derselbe den 21.ten Jüngst Verwiegenen Monaths Junÿ mit hilff Eines holtzhauers, und Eines Bauren wein aus gelärt und auff die Eßigkammer getragen, und weilen solches wider ordnung alß bittet Er abstraffung
Beklagter Zugegen sagte Es wäre kein Bauer dabeÿ geweßen sondern Es wären Zweÿ holtzhauer geweßen, welchen Er ein glaß wein gegeben daß sie ihme geholffen haben, Er hätte aber nicht gewust, daß ihm solches nicht Erlaubt wäre, hätte solches schon öffters gethan.
H. Dörffer setzt ferner hinzu, daß Er beklagtem das geschirr, alß Zuber, ständtel, hanen, Schlögel, und nebst Zweÿ faßen, auff Erhaltenen befehl hinweggenommen, welches ihme H. Ammeister regens biß Zu austrag der sach Zu behalten befohlen. Nach beschehener umbfrag ist Erkandt, weilen beklagten nach Eigener geständtnus wider Articul gethan delt*, daß derselbe 25. lb d straff 2/3 der stadt und 1/3 der Zunfft refusis expensis Erlegen solle. Ille bathe umn Moderation. Erkandt wurde auff 7 lb 10 ß straff 2 lb 10 ß d für die rüger und 6 ß 6 d unkosten gelaßen, worinn Er Verwilliget.

Ernest Frédéric Mosseder meurt en 1749 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison à 425 livres. La masse propre à la veuve est de 472 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 366 livres, le passif à 595 livres.

1750 (1.4.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 372) n° 382
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvest: und Großachtbahren herrn Ernst Friderich Moßeders, des geweßenen handelsmanns und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1750 – als derselbe Sambstags den 8.ten Novembris des verwichenen 1749.sten Jahrs dießes zeitliche mit dem ewigen verwechßelt nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehrenvest und großachtbahren herrn Philipp Jacob Moßeders, des Knöpffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Margarethä Magdalenä und Jungfrauen Mariä Elisabethä der Moßederin, des Abgeleibten Herrn seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugter Zwoer töchter und ab intestato verlaßener rechtmäsiger Erben, ersucht und inventirt durch die Wohl Ehren und tugendbegabte Frau Mariam Margaretham Moßederin gebohrne Vetterin, die hinterbliebene Frau Wittib mit assistentz des Wohl Ehren Vest Kunsterfahrenen herrn Reinhold Büttners, des goldarbeiters und burgers allhier Ihres geliebten Schwagers und ane vogts statt erbettenen beÿstands (…) so beschehen Straßburg Mittwoch den 1.ten Aprilis Anno 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden gelegenen in dieße Verheurathet mit gehörigen hierunden eingetragenen behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 12-v) Eigenthumb ane Häußern (W.) Erstl. eine Behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuden jenseit der Preuschen am Staden gegen der Newen brucken (…)
(W.) It. eine Behaußung und hoffstatt sambt der gerechtigkeit des gemeinen Profeÿs, mit allen deren gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg jenseit der Preusch am Staden obwendig der Neuen Brucken in einem allmend gäßlein das Höckergäßlein genand einseit neben Herrn Lorentz Freÿß dem Gastgeber zum Endel, anderseit neben Meister Friderich Grauer dem huthmacher hinten auf Hn Philipp Jacob Lauterburger den Kupfferstecher stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig eigen und durch vorernante der Statt Straßburg Herren Lohner und geschworner Werckmeister Laut vorgesagter Schrifftlicher Abschatzung vom 24.ten Martÿ 1750. æstimirt vor 425 lb. Hierüber meldet ein teutscher pergam. Kauffbrieff in Allhiesiger Cancelleÿ Contract stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget de dato 23.ten Augusti Anno 1715.
Antheil ane einem Garthen und Gartenhauß (E.) Der Fünffte ane einem Vierten theil (…) Vor dem Judenthor (…)
(f° 16) Ergäntzung der Frau Wittib abgegangen ohnveränderten guths. Inhalt Inventarÿ über Beeder Eingangs gedachter geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in dem Ehestand Zugebrachte Nahrungen, in Anno 1732. durch herrn Johann Lobstein Notarium juratum und berühmten Practicum auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 64, Sa. Schiff und geschirrs Zur Specereÿ handlung gehörig 17, Sa. Lährer Faß 8, Sa. Silbergeschmeids 15, Sa. Goldener ring 29, Sa. Eigenthums ane häußern 1025, Sa. Schuld 75, Summa summarum 1236 lb – Schulden 763, Dehrahendo verbleibt 472 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert und theilbahre Nahrung /:weilen die Frau Wittib auf das theilbahre Guth tam active quam passive gäntzlichen verzug gethan:/ unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 94, Sa. Schiff und geschirrs Zur Specereÿ handlung gehörig 8, Sa. Gewerbs wahren 410, Sa. Brandenweins 124, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 37, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Baarschafft 42, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 168, Sa. Antheils ane einem Garthen und Garthenhauß 11, Sa. Schuld 463, Summa summarum 1366 lb – Schulden 595 lb, Nach deren Abzug 771
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 1244 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene activ Schulden in weÿland Herrn Johann Marci Moßeders seel. Verlaßenschafft 337 lb
Abschatzung Vom 24 Martÿ 1750. Auff begehren Weÿland Herrn Ernst Friderich Moseders deß geweßenen Specirers seel. hinterlaßener Fraw Wittib, ist eine behausung allhier inn der Stat Straßburg Jenseit der Preüschen am Staden (…)
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg Jenseit der Preüschen Staden oberhalb der newen bruck im Hader Gäßlein, Einseit neben herrn Lorentz Freÿß dem Edelwürth, anderseit neben Meister Friderich Grawer dem Huthmacher, hinden auff herrn Johann Diemer den Pulffer Müller stoßend gelegen, neben dem Eingang dieser behaußung ist ein Magazin auff dem Ersten stockh Zwo Stuben Zwo Kameren Zwo Kuchen und ein Haußöhren, der Zweÿte stock ist dem erstern gantz gleich In dem dritten stock ist eine Eßig Kammer wie auch die Soldaten Kammer, darüber ist der tachstuhl mit breitziegeln doppelt gedeckt und etliche unterschlagene Kammeren unter dem Hauß ist auch ein geträhmtes Kellerlein, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb 850 Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister
Copia der Eheberedung (…) auf Dienstag den Errsten tag des Monats Julÿ 1732

Marie Marguerite Vetter se remarie avec le marchand Jean Philippe Richshoffer : contrat de mariage, célébration
1754 (29.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 567
Eheberedung – zwischen dem Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Philipp Richshoffer dem ältern, Vornehmen handelsmann und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Herrn Bräutigamb, ane einem,
So dann der Edlen, Hoch Ehren und hoch tugendgezierten frauen Mariæ Margarethæ Moßederin gebohrner Vetterin, weÿland des Edel, Wohn Ehrenvest und hochachtbahren Ernst Friderich Moßeders geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Frau Wittib
auf Montag den 29. Monatstag Julÿ im Jahr als mann nach Christi geburth Zahlte 1754 [unterzeichnet] Johann Philipp Richshoffer, Maria Margaretha Moßederin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 128, n° 18)
1754. Mittwoch d. 14. Augusti Seind nach auff Gnädige Erlaubnuß regierenden Herrn Ammeisters Faust Zum ersten und andern mahl Zugleich geschehener Außruffung Zu Hauß in den Stand der Heil. Ehe eingesegnet worden, Herr Johann Philipp Richshoffer, Handels Mann und burger allh. wittwer, und Frau Maria Margaretha geb. Vetterin weÿl. Herrn Ernst Friderichs Mosseders geweßten Handels Manns und burgers allhier Hinterlaßene Fr. Wittib [unterzeichnet] Johann Peter Richshoffer Älter, als Hochzeiter, Maria Margaretha Moßederin als hochzeiterin (i130)

Jean Philippe Richshoffer se marie en premières noces avec Marie Ursule Wilhelm, fille du marchand Claude Wilhelm, qui a épousé en premières noces le bailli de Brumath Philippe Georges Fleischmann en 1707
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 178-v, n° 810)
1707. Mitwoch den 27. Julÿ, seind nach 2. mahliger proclamation copulirt worden H. Phil. Georg Fleischmann, wohlverordneter Ampt vnd Kirchen Schafner Zu Brumath, Weÿl. H. Joh. Jacob Fleischmanns, gew. hochgr. Hanau Liechtenb. Cammerraths zu Buchsweÿler nachgel. ehl. Sohn vnd J. Maria Ursula, weÿl. H. Claudi Wilhelm, gew. b. u. Handelsmanns a. E. E. hl. Raths alten beÿsitzers, nachgel. ehl. tochter [unterzeichnet] Ph. G. Fleischmann alß hochzeitter, Maria Ursula Wilhelmon alß hochzeiterin (i 178)
Proclamation (luth.) 1707. Mitwoch den 27. julii sind Zu Straßburg nach dreÿmahliger proclamation copulirt wordten (Tit.) Herr Philips Georg Fleischmann (Tit.) Herrn Johann Jacob Fleischmanns seeligen geweßenen hochmeritirten Cammerraths zu Buchsweiler, nachgelaßener ehelicher Sohn, Und (Tit.) Jungfrau Maria Ursula (Tit.) Herrn Claudii Wilhelmen seligen, geweßenen fürnehmen Handelsmanns auch eines Ehrsamen Grossen Raths zu Straßburg, alten Beÿsitzers hinterlaßene eheliche tochter (i 122)

Jean Philippe Richshoffer épouse Marie Ursule Wilhelm en 1717
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 155, n° 6)
Mitwoch post Ocul. den 3. Mart. 1717. seind nach vorher gegangener Zweÿmahligen offentliche Außruffung von der Cantzel in der Pfarrkirch Zu St.Nicol. in Straßburg copulirt vnd eingesegnet worden H Johann Philipp Richshoffer der ledige Handelßmann vnd burger alhier H Johann Friderich Richshoffer, deß handelßmanns vnd E. E. Großen Raths Beÿsitzers alhier Ehel. Sohn, vnd Fr. Maria Ursula Fleischmännin, gebohrner Wilhelmin, weÿl. H. Philipp Georg Fleischmans, geweßenen Amt und Kirchen Schaffners Zu Brumat, Hochgräffl. Hanaw. Herrschafft hinterlassene Wittib [unterzeichnet] Johann Philipp Richshoffer als Hochzeiter, Maria Ursula Fleischmänin als hochzeiterin, Claudi Willhelm Alß bruder (i 159)

Marie Marguerite Vetter fait dresser l’inventaire de ses apports, parmi lesquels les maisons provenant de ses parents.

1754 (27.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 382) n° 591
Inventarium über der Wohl Edlen und Tugendbegabten Frauen Mariä Margarethä Richshofferin gebohrener Vetterin, des Wohl Edlen und Großachtbahren herrn Johann Philipp Richshoffers des ältern, vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg Fraun Eheliebstin zu Ehrengedachtem Ihrem geliebten Eheherrn für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1754. – alldieweilen in Ihr beeder Ehegatten mit einander auffgerichteter Eheberedung expresse versehen, daß Ihrer der Ehefrauen in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seyn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in beÿsein Vorwohl Ehren ernanten herrn Johann Philipp Reichshoffers des Eheherrn, wie auch des Ehrenvest und Wohl Vorachtbahren Herrn Philipp Jacob Moßeders des Knöpffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier als der Ehefrauen Zwoer Jungfer Töchtere von Erster Ehe geschwornen Vogts und Ihres hierzu erbettenen beÿstandts auf Dienstags den 27. Augusti Anno 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth staden gelegenen in dieße Nahrung gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 10-v) Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuden jenseit der Preuschen am Staden gegen der Newen brucken (…)
It. eine Behaußung und hoffstatt, sambt der gerechtigkeit des gemeinen Profeÿs, mit allen übrigen deren gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg jenseit der Preusch am Staden obwendig der Neuen Brucken in einem allmend gäßlein das Höckergäßlein genand einseit neben Herrn Lorentz Freÿß dem Gastgeber zum Endel, anderseit neben Meister Friderich Grauer dem huthmacher hinden auf Herrn Philipp Jacob Lauterburger den Kupfferstecher stoßend, so ebenmäßig hier ohne abschlag Zulaßen beliebet worden. Hierüber meldet ein Teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget de dato 23.ten Augusti Anno 1715.
(f° 12) Wÿdemb Welchen die Ehefrau Von Weÿland Herrn Ernst Friderich Moßeder dem gewesenen Handelsmann und Burgern allhier Ihrem Erstern Eheherrn seeligen Zugeließen
(f° 13-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 429, Sa. Schiff und geschirrs Zur Specereÿ handlung gehörig 58, Sa. Gewerbs Wahren 504, Sa. Wein, Eßig, Brandenwein und Lährer Faß 419, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 125, Sa. goldener Ring, Kett und dergleichen Geschmeids 126, Sa. baarschafft 292, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 168, Sa. Eigenthums ane häußern, Nihil, Summa summarum 2124 lb – Schulden 1520, Detrahendo 604 lb

Marie Marguerite Vetter meurt en 1765. Les experts estiment la maison ruelle Hecker à la somme de 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 106 livres, le passif à 550 livres.

1765 (10.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 807) n° 406
Inventarium über Weiland des Wohl Edlen und tugendgezierten Frauen Mariæ Margarethæ Richshofferin gebohrner Vetterin, H. Johann Philipp Richshoffers des ältern handelsmanns geweßener Fn. Ehegattin nun seel: Verlaßenschafft errichtet in Anno 1765. – nach ihrem Sambstags den 11.ten Maÿ dießes lauffenden 1765.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen und angefangen allhier zu Straßburg auf Montag den 10.ten Junÿ 1765.
Der Verstorbenen Fr. seeligen ab intestato Verlaßene Erben seind 1.mo Fr. Margaretha Magdalena, gebohrne Moßederin, Hn Johann Matthäi Hebenstreith, des handelsmanns und burgers dahier eheliche haußfraun welche mit Zuziehung dießes ihres mariti bei gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur erschinnen, in den Ersten Zweÿten Stammtheil und dann 2.do Frau Maria Elisabetha gebohrne Moßederin, Weiland H Johann Daniel Zinnßner, des auch geweßenen handelßmanns und burgers dahier nachgelaßene Fr. Wittib, welche mit beÿstand H. Joh: Philipp Bernhard des Goldarbeiters und burgers dahier, diesem Geschäfft abwartet, In den Zweÿten und letzten Stammtheil, Beede seind weiland H. Ernst Friderich Moßeders des geweßenen Handelsmanns und b. dahier mit der Verstorbenen Fr. seel. in 1. Ehe ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Zu Zworn gleichlingen portionen und antheilern verlaßene Erben
(f° 3) Bericht und respective Vergleich in gegenwärtige Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Erst voreingetragene Eheberedung weißet §° 2° daß die Verstorbene Fr. seelige sich ohnverändert Guth und wegen dem wehrender Ehe abgegangenen die Ergäntzung reservirt, §° 3.tio derselben aber hat sie auf die künfftige theilbare Verlaßenschafft tam active quam passive gäntzlichen Verzug gethan (…) Straßburg d. 14. Junÿ 1765.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Utten oder S. Magdalenæ Gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 12) Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebäuden jenseit der Preusch am Staaden gegen der Newen bruck. über (…)
Item eine Behaußung und Hoffstatt, samt der Gerechtigkeit des gemeinen Profeÿs, mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg jenseith der Preusch am Staden, obwendig der neuen Brucken in einem Allmend gäßlein, das Höckergäßlein genannt, einseith neben weil. H. Lorentz Freÿß, des geweßenen Gastgebers zum Endel, nachgelaßener Wittib, 2.s neben Mr Friderich Grauer, dem huthmacher, hinten auf einer behausung löbl. Stifft St. Marx gehörig, stoßend, so gegen männigl. freÿ, leedig eigen und dh. löbl. Stadt Straßburg geschworne Werckleuthe vermög schongemeldten Abschatzungs Zeduls gewürdiget pro 300. Dießerwegen ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhies. C. C. Stub aufgerichtet, und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget d. d. 23.ten Aug. Anno 1715.
(f° 14-v) Wÿdemb Welchen die Verstorbene Fr. seel. Von Weil. Herrn Ernst Friderich Moßeder dem gewesenen Handelsmann und Burgern allhier Ihrem Erstern Eheherrn seeligen Zugeließen
(f° 15) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 156, Sa. lährer vaß 7, Sa. Silber geschirr und dergleichen Geschmeids 41, Sa. goldener Ring, Kett und dergleichen Geschmeids 35, Sa. baarschafft 158, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 390, Sa. Eigenthums ane häußern, 1050, Sa. Schulden 266, Summa summarum 2106 lb – Schulden 550, Nach solchem abzug 1556 lb
Stall Summa 1801 lb
Eheberedung (…) auff Montag den 29. Monatstag Julÿ 1754, Johannes Lobstein Notarius juratus

Marguerite Madeleine Mosseder, femme du marchand Jean Matthieu Hebenstreit, rachète les parts de sa sœur et devient seule propriétaire des maisons.

1765 (14.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric), dans Chambre des Contrats, vol. 658 f° 24 (23 janvier 1784)
auff ansuchen Fr. Margarethä Magdalenä Hebenstreitin geb. Moßederin hinterlassenen kindern vogt H. Johann Philipp Bernhard des goldarbeiters, nachstehende erbscession
Extractus aus dem über Fr. Mariä Margarethä Richßhofferin geb. Vetterin H. Johann Philipp Richßhoffer des älteren handelsmanns Ehegattin Verlaßenschafft, F° 10° et 11° – Fr. Maria Elisabetha Moßederin weÿl. H. Johann Philipp Zinnßners des handelsmanns wittib beÿständlich S.T. H. Johann Daniel Schweighäußer Notarii publici jurati und berühmten practici
Fr. Margaretha Magdalena Moßederin H. Johann Mathei Hebenstreit des handelsmanns Ehegattin
1. eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseits der Preusch am Staden gegen der Neuen bruck über einseit neben H. Johann Adam Brandhoffers des bierbrauers zum goldenen löwen erben anderseit neben eck ane der Uttengaß hinten auff Ursula Nickerin die ledige
so dann eine behausung und hoffstatt samt gerechtigkeit des gemeinen profeÿs mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseits der Preusch am Staden obwendig der Neuen bruck in einem allmend gäßlein das Häckergäßlein genannt, einseit neben weÿl. H. Lorentz Freÿß gew. gastgebers zum endel erben, anderseit neben Mr Friedrich Grauel dem huthmacher, hinten auff eine behausung löbl. Stifft St Marx gehörig – ihre der Fr. cessionnariæ selbst die helffte ererbt mütterliches guth, um 200 pfund und 25 pfund so löbl. saltz cassa in dieser verlassenschafft in capital verhafftet

Fils du marchand Jean Matthias Hebenstreit, Jean Matthieu Hebenstreit épouse en 1755 Marguerite Madeleine Vetter : contrat de mariage, célébration
1755 (26.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285), n° 332-b
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und Wohlvorachtbaren Herrn Johann Matthäo Hebenstreitt dem ledige, Handelsmann, weÿland Herrn Johann Matthiæ Hebenstreitts, geweßenen Handelsmanns undt Burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen, mit der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Margaretha gebohrner Jungin seiner hinterbliebenen Frauen Wittib, welche sich aber nachmahls an Herrn Johann Daniel Goll, den handelsmann und burgern allhier vereheichet, ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Hochzeitern ane Einem,
Sodann der Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Margarethä Magdalenä Moßederin, auch Weÿland Herrn Ernst Friderich Moßeders, geweßenen Specierers und Burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen mit der Hoch Ehr: und hoch tugendreichen Frauen Maria Margaretha gebohrner Vetterin, seiner hinderlaßener Frauen Wittib, welche aber dato mit S. T. Herrn Johann Philipp Richßhoffern, Vornehmen Handelsmann und auch burgern allhier in vergnügstem Ehestand lebet, ehelich erzeugte Jungfer Tochter am andern Theil
auff Dienstags den 26. Augusti Anni Christi 1755 [unterzeichnet] Johann Mathäus Hebenstreit als Hochzeiter, Margaretha Magdalena Moßederin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 336, n° 1243)
1755. Mittwoch d. 8. Oct. seind nach ordentllicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H Joh: Mathæus Hebenstreit lediger Handelsmann weÿl. H Joh: Mattheus Hebenstreits Handelsmanns b. allh. ehl. Sohn vnd Jfr. Margaretha Magdalena weÿl. H Ernst Friederich Mosseders handelsmanns u. b. allh. ehl. tochter, [unterzeichnet] Johann Matheus Hebenstreit als hochzeiter, Margaretha Magdalena Moßederin alß hochzeiterin (i 342)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 479 livres, ceux de la femme à 651 livres.
1755 (22.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 259) n° 623
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenveste und Wohl vorachtbare Herr Johann Matthæus Hebenstreit, der Handelsmann und die Viel Ehren und tugendsame Frau Margaretha Magdalena gebohrene Moßederin, beede Eheleuthe einander in den Ehestand gebracht und sich darinnen vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4.to vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen allhier Zu Str. auff Sambstag den 22.ten Novembris A° 1755. In præsentia S. T. H. Joh: Philipp Riechshoffers des Handelsmanns v. Fr. Mariæ Margarethæ gebohrner Fetterin, beeder Ehepersohnen v. b. allhier dißorts Ehefr. respe. H. Stieffvatters v. Leibl. Fr. Mutter

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden gelegenen [der] Ehefr. Fr. Mutter Zugehörigen behaußung, so ein Eck ane der Uttengaß folgender maßen sich befunden
Antheil ane einem Garthen und Garthen Hauß (F.) ane dem Mollingerischen garten (…)
Wÿdumbs Verfangenschaft, Welche Fr. Maria Marg: geb: Jungin, weÿl. herrn Johann Daniel Gollen des gewes. Handelsmanns und b. allh. seel. hind.bliebene Fr. W. Zeit lebens zu genißen hat.Nehml. es hay weÿl. Hr Johann Matthæus Hebenstreit der geweßene Caffetier v. b. allh. seel. vermög seines errichteten Testamenti nuncup. (…)
Wÿdumbs Verfangenschaft, Welche Fr. Maria Marg: Richshofferin geb. Vetterin H. Joh: Philipp Richshoffers Vornehmen handelßmann und b. allh. zu Str. fr. Eheliebstin Zeit lebens Zugenißen hatt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußrath 35, Sa. Waaren 70, Sa. Silbers 20, Sa. baarschafft 282, Sa. Schulden 164, Summa summarum 572 lb – Schulden 149 lb, Nach deren Abzug 423, Dazu gelegt die Helffte ane denen verehrten Haussteuren 56, Des Eheh. gts. Vermögen 479 lb
Der Ehefr. Nahrung, Sa. haußraths 114, Sa. Silbers 41, Sa. gold. ring 67, Sa. baarschafft 347, Sa. antheils ane j.r beh. v. Garten 25 Summa summarum 595 lb – So nun dazu gesetzt wird der halbe theil ane denen Haussteuren 56 lb, der Ehefr. gtz. guth 651 lb

Jean Matthieu Hebenstreit qui a appris le métier à Francfort chez André Sauer devient tributaire au Miroir en déclarant faire commerce d’épices.
1756, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 223-v) Freÿtags den 19. Martii 1756 – Hr Johann Mathæus Hebenstreit der leedige handelsmann, weÿl. Hn Johann Mathæi Hebenstreits geweßenen handelsmanns und dißorths Leibzünfftigen nach gelaßener Ehelicher Sohn, so die handlung beÿ Hn Joachim Andreas Sauer dem handelsmann Zu Franckfort Zufolg hierüber producirten Lehr attestats vom 14. Novembris 1752., wie recht erlernet, ist zufolg producirten Stallscheins vom 2.ten hujus gegen Erlag Ein Pfund pfenning leibzünfftig als handelsmann auf und angenommen worden, dt. et prom. obend. und declarirt die Specereÿ handlung führen zu wollen, ist deßwegen pro receptione et Confirmatione an Gnädige Herren die XV. verwießen.

Les Quinze confirment le droit de faire commerce d’épices
1756, Protocole des Quinze (2 R 167)
(p. 127) Sambstags den 20. Martÿ 1756 – Ideù [Christmann] nôe Mathæus Hebenstreit des handelßmanns und burgers allhier der bitt mghh. ihme mit den Wurtz handel gnädig Zu Willfahren, mit bericht daß Er beÿ E. E. Zunfft zum Spiegel præstanda præstirt habe. Freund, nôe Hn hauptmeisters berichtet, daß dem also und daß derselbe mit des imploranten begehren Consentirt, Erkannt Willfahrt.

Jean Matthieu Hebenstreit cotise chez les Tonneliers pour pouvoir vendre du vinaigre et de l’eau de vie.
1756, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 83) Dinstags d. 9. 9.bris 1756 – H Johann Mathæus Hebenstreit der Specierer stehet vor und bittet ihne auf producirten Schein von E. E. Zunfft Zum Spiegel vom 31. aug. h. a. dan Eßig und Brandenwein schanck Zu erlauben.
Erkannt willfahrt, jedoch nicht länger als derselbe das Specereÿ wesen treiben werden.
Dedit 3 lb 15 ß, pro prot. 5, pro findl. 6

Jean Matthieu Hebenstreit cotise chez les Maréchaux
1761, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 113) Donnerstags den 17.ten Decembris Anno 1761 – Neuer Geld Zünfftiger
Hr Johann Matthias Hebenstreith, der Specirer und burger alhier, stehet vor und bittet, man wolle Ihn dißorths als einen Geld Zünfftigen auff: und annhehmen. Erkandt, Willfahrt, dt. 3. lb d

Marie Madeleine Mosseder meurt en 1770 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans la maison à l’angle de la rue Sainte-Madeleine. La masse propre au veuf est de 1 186 livres, celle propre aux héritiers de 1 054 livres. L’actif de la communauté s’élève à 951 livres, le passif à 1 845 livres.

1770 (6.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 274) n° 1201
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, keinerleÿ davon ausgenommen, so weÿland die Viel Ehren und tugendsame Frau Margaretha Magdalena gebohrne Moßederin, des wohl Ehrenvesten und wol vorachtbaren Herrn Johann Matthäus Hebenstreit, des handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßenen Fr. Eheliebstin nunmehr seel. nach ihrem den 5.ten Maÿ dießes laufenden 1770.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren des wohl Ehrenvesten und Kunsterfahren herrn Philipp Bernhards, des Goldarbeiters und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Matthäi, 12, Margarethæ Elisabethæ, in die 11. und dann Susannä Salome, in die 9 Jahr alt, derer Hebenstreiten, und der verstorbenen Frauen seel. mit vorgemelde ihren hinterbliebenen H. Wittiben ehel. erzeugte dreÿ Kinder minorennis und ab intestato nach tod Verlaßene Erben fleißig inventirt und ersucht durch ihne den H. Wittiber (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwochs d. 6.ten Junÿ.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung folgender weiß sich befunden
Eigenthumb ane Häußern. (E.) Nähml. j beh. und Hoffstatt m. allen deren Gebäuden jenseit der Preusch am Staden gegen der newen bruck. über (…)
(E.) It. j. beh. und hoffstatt, sambt der gerechtigkeit des gemeinen Profeÿs, auch allen übrigen deren Gebäuen Zugehörden, Rechten, Weithen und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg jenseith der Preusch am Staden, obwendig der neuen Brucken am Schiffleuth staden in einem Allmend Gäßlein, das Höckergäßlein genand, einseit neben weÿl. H. Lorentz Freÿßen des geweßenen Gastgebers zum Endel hinderlaßener Wittib, 2.s neben Mr Friderich Grauer, dem huthmacher, hinten auf einer beh. dem Stifft St. Marx gehörig, stoßend, so wie nechstvorher gemeld (…) und nach anleitung vorher allegirter Abschatzung, warinnen ebenfalls solches nichts neues gebauen worden, wie wolen gleicher wieß mit hochgeneugter Erlaubnus deren herren dreÿ löbl. Stadt stalls gewürdiget vor 300 lb. Dießerwegen lautet j. teut. perg. Kffbrieff in allhies. C. C. st. gef. und mit deren anh. Ins. verw. de dato 25.ten Aug. 1715. An welche vorher beschriebenen beeden behaußungen ihro leibl. fr. Schwester erster ehe Maria Elisabeth geb. Mossederin, Herrn Joh: Christoph Otto, des handelßmanns und b. allh. Ehegattin, nach bes. der den 12. aug. A° 1765. hierüber errichteten Cession vor hievorgemeltem herrn Notario Joh: Frid. Lobstein den 12. aug. A° 1765. beschehen, die helffte der Fr. Defunctæ, welcher die andere helffte beÿ mütterlich Erb Zuständig ware, eigenth. überlaßen hat.
(W.) Nehml. 1/5. theil vor unvertheilt Von und ane j. beh. ane dem Schiffleuth staden in dem sogenanden nicht durchgehenden Fischerstub gäßl. (…)
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Vermög der durch mich Notarium über beeden nun zertrennter Ehepersonen einander in den Ehestand gebrachte Nahrung in A° 1755 gefertigten Inventarii
Wÿdumb, welchen H Johann Philipp Richshoffer der ältere handelsmann und b. allh. Zeit lebens Zu genießen hat
Series rubricarum hujus Inventarii, Des Herrn Wittiber unverändert Vermögen, Sa. haußraths 10, Sa. Silber geschirr und Geschm. 9, Sa. Pfenningzinß hauptguths 500, Sa. Antheils ane einer behaußung 28, Sa. Ergäntzung 717, Summa summarum 1261 lb – Schulden 75, Nach solchem abzug 1186 lb
Der Erben unverändert Vermögen betreffend, Sa. haußraths 125, Sa. Leerer Faß 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 27, Sa. Goldener Ring 27, Sa. Baarschafft 12, Sa. Eigenthums ane häußern 1050, Sa. Ergäntzung 840, Sa. Schulden 157, Summa summarum 2254 lb – Schulden 1200 lb: Nach deren hinwegrechnung 1054 lb
Das theilbare Guth berührend, Sa. haußraths 54, Sa. Schiffmanns zur handlung gehörig 22, Sa. Waaren Zur Specereÿ gehörig 701, Sa. Silbergeschirrs 22, Sa. Wein und leerer Faß 36, Sa. Guldener Ring 9, Sa. baarschafft 78, Sa. Schulden 25, Summa summarum 951 lb – Schulden 1845 lb, In Compensatione 893 lb
Stall Summa 1246 lb

Jean Matthieu Hebenstreit se remarie en 1771 avec Marie Elisabeth Mosser, fille de l’ancien pasteur de Heiligenstein : contrat de mariage, célébration
1771 (15.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 575
Eheberedung – Zwischen den Wohl Ehrenvesten und wolvorachtbaren Herrn Johann Matthäus Hebenstreit, wolgeachtete handelsmann Wittwer und burgern allhier Zu Straßburg, als Hochzeiter an einem
So dann der Viel Ehren und tugendsame Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Moßerin, weÿland S. T. Herrn Christian Moßers, geweßenen treueiferigen Wolverdienten Pfarrers zu Heiligenstein Straßburgischer Herrschaft und burger allhier seelig, mit S. T. Frauen Kunigunda Elisabetha gebohrner Wildin, deßen hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugter Jungfer Tochter als der Hochzeiterin ane dem andern Thei
Seind dieße Ding Zugangen und beschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 15. Julÿ Anno 1771 [unterzeichnet] Johann Matthäus hebenstreit als hochzeiter, Maria Elisabetha Moserin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 203, n° 24)
Im Jahr 1771, Montags d. 12. Augusti vormittag gegen Zehen uhr wurden nach vorhergangnen ordentl. proclamationen, so auf Dom. X. und XI. post Trin. geschehen in gegenwart der unterschriebenen Zeugen offentlich in alhiesiger Prediger: Kirch miteinander copulirt und eingesegnet H. Johann Mathäus Hebenstreit, handelsmann, Wittwer und burger allhier, welcher ehmals verheurathet war mit weÿl. Fr. Margaretha Magdalena geb. Moßederin, und Jgf. Maria Elisabetha Moserin, weÿl. Hn M. Christian Mosers gewesenen Evang. Pfarrers in Heiligenstein und burgers alllier mit seiner noch lebend. Wittib, Fr. Kunigunda geb. Wildin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Mattheus hebenstreit als Hochzeiter, Maria Elisabetha Moserin als hochzeiterin (i 211)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison dont le mari a la jouissance. Ceux du mari s’élèvent à 1 855 livres, ceux de la femme à 373 livres

1771 (14.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 276) n° 1261
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güther, keinerleÿ davon ausgenommen, so der Wohl Ehrenvest und Wohlvorachtbahre Herr Johann Matthäus Hebenstreit, der Handelsmann, und die Viel Ehren und tugendgezierte Frau Maria Elisabetha gebohrne Moßerin beede Eheleuthe und burgere dahier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen und sich in der mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben (…) die Ehefrau beÿständlich Herrn Johann David Webers des Knöpffmachers und burgers allhier (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 14.ten Novembris Anno 1771.

In einer dahier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden gelegenen behaußung folgender maßen in des Ehe H. Nahrung sich befunden
Antheil ane einer Behaußung (H.) Nehml. 1/5. theil vor unvertheilt Von und ane j. beh. ane dem Schiffleuth staden in dem sogenanden nicht durchgehenden Fischerstub gäßl. (…)
Wÿdem, welchen der Eheherr von seiner Verstorbenen Erstern Ehefrauen seelig Zeit lebens Zu genießen hat (…) Darunter ane Immobilien enthalten als
Nemlichen eine behausung und Hoffstatt m. allen deren Gebäuden jenseit der Preusch am Staden gegen der newen bruck. über (…)
So dann eine Behaußung und Hoffstatt, sambt der Gerechtigkeit des gemeinen Profeys mit allen übrigen deren Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen auch allhier zu Straßburg jenseit der Preusch am Schiffleuth Staden in einem Allmend Gäßlein, das Höckergäßlein genand, 1. seit neben weÿland H. Lorentz Freÿsen des geweßenen Gastgebers zum goldenen Endel hinderlaßener Wittib, anderseit neben Johann Friderich Grauer dem huthmacher & welche in angeregter summarischen berechnung dem neuen Anschlag nach auszuwerffen pro 750. lb
Widems Verfangenschaft, Welche Herr Johann Philipp Richshoffer der ältere Handelsmann und burger allhier, Zeit lebens Zu genießen hat
Series rubricarum hujus Inventarii, Des Eheherrn Vermögen betreffend, Sa. haußraths 335, Sa. Schiff und geschirrs Zur Specereÿ Handlung gehörig 50, Sa. Waar zu Specereÿ Handlung gehörig 1306, Sa. Frucht 8, Sa. Wein und Faß 514, Sa.
(Silber) geschirr und Geschmeids 117, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 68, Sa. der Baarschafft 223, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1080, Sa. Antheils ane einer behaußung 100, Sa. Activ Schulden 275, Summa summarum 3678 lb – Schulden 1892, Nach solchem abzug 1785 lb – Darzu gelegt die Eine Helffte ane denen Haussteuren 69, Des Eheherrn gesamtes in die Ehe gebracht Vermögen 1855 lb
Der Ehefrau Guth anlangend, Sa. haußraths 91, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 28, Sa. Goldener Ring 275, Sa. baarschafft 109, Summa summarum 304 lb – Dießen ist zu addiren die andere helffte ane denen Haussteuren 69 lb, Der Ehefrau gesamtes in die Ehe gebracht Vermögen 373 lb

Jean Matthieu Hebenstreit et sa femme font dresser un état de leur fortune grevée de dettes. Les maisons dont sa première femme lui a laissé la jouissance sont portées à l’inventaire. La masse propre à la femme s’élève à 430 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 1 042 livres, le passif de 2 855 livres.

1788 (23.1.), Not. Lung (6 E 41, 1527) n° 138
Inventarium über Johann Mathäus Hebenstreit, des handelsmanns und Fr. Mariä Elisabethä gebohrner Moßerin, beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg dermalen besitzende Activ: und Passiv: Nahrung, aufgerichtet Anno 1788 – auf freundliches Ansuchen und begehren ihr der beeden Eheleuthe selbsten, und Zwar die Ehefrau beÿständlich H. Lt. Johann Philipp Graffenauer, Advocati et Procuratoris ord. beÿ E. E. Kleinen Rath alhier, weilen Sie um das beneficium Cessionis unterthänig einzukommen willens ist, Er der Ehemann aber das Beneficium flebile zu suchen sich genöthiget siehet (…). So geschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Uttengaß gelegenen und in des Ehemanns Wittum gehörigen behausung, auf Mittwoch den 23.ten Januarii Anno 1788.

Schiff und Geschirr Zur Spezereÿ: Handlung
(f° 6) Eigenthum ane einer Behausung und einem Garthen.
Näml. ein fünffter theil für unvertheilt von und ane einer behausung und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Schiffleut-Staden, in dem sogenannten nicht durchgehenden Fischergäßlein (…)
So dann einen Garten samt einem darinn befindl. kl. Häußlein, Zusammen ohngefehr ein Acker groß gelegen vor dem Weißenthurn thor in der Holtzmatt (…)
Ergäntzung der Ehefraun währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Nach masgab des über beeder Eheleute einander in die Ehe gebrachte Nahrung Anno 1771 durch nun weil. H. Notarium Frantz Heinrich Dautel auffgerichteten Inventarii
Wittum welchen der Ehemann von seiner erstern Ehefrau seelig Zeit Lebens Zu genießen hat. Nämlich es hat weil. Fr. Margaretha Magdalena gebohrene Moßederin, sein des Ehemanns erster Ehefrau seelig, demselben kraft ihres vor H. Not° Frantz Heinrich Dautel und Zeugen errichteten Codicilli ihr gesamte nach tod verlaßende Haab, Nahrung und Güthere, nacht Abzug ihrer hinterlaßenene Kinder Mütterlichen Pflichttheils Zeit lebens Wittum Weise Zu genießen verordnet. (…)
Es seind aber unter solchem Wittums: guth folgende Immobilien enthalten als, Näml. eine behausung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Zugehörden u. Rechten, gelegen alhier Zu Straßburg jenseit der Preusch am Schiffleutstaden gegen der neuen bruck über, ein Eck ane der Utten: oder Magdalenen gaß ausmachend, so in oberwehntem Kindervertrag angeschlagen vor 1250 lb
Und eine behaußung samt Hoffstatt, wie auch der Gerechtigkeit des gemeinschaftlichen Profeÿs, mit allen übrigen Zugehörden und Rechten, auch allhier Zu Straßburg jenseits der Preusch am Schiffleuthstaden in einem nicht durchgehenden Allmendgäßlein, das Heckengäßlein genannt, gelegen, welche in angeregtem Vertrag berechnet pro 750 lb
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Ehefraun unveränderten Vermögens, Sa. Hausraths 36, Sa. Silbers 12, Sa. goldenen ring 56, Sa. Schulden 100, Sa. Ergäntzung 225, Summa summarum 430 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns unverändert und theilbar Guth unter einem Titul als in des Ehemanns Nahrung gehörig beschrieben. Sa. hausraths 175, Sa. leeren Faß 68, Sa. Schiff und Geschirr zur Spezereÿ handlung gehörig 32, Sa. Waaren zur Spezereÿ handlung gehörig 50, Sa. Silbers 27, Sa. goldenen ring und derl. Geschmeids 37, Sa. Eigenthums ane einer Behausung und Garten 637, Sa. Schulden 3, Summa summarum 1042 lb – Schulden 2855, Passiv onus 1812 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Montag den 15. Julii 1771, Frantz Heinrich Dautel. Notarius jur.

Les deux filles issues de Marie Madeleine Mosseder exposent les maisons aux enchères. Leur frère Jean Matthieu est mort quelques années plus tôt sur l’île de Java (voir l’inventaire dressé en 1795). Le maître tonnelier Jean Henri Dutt s’en rend adjudicataire

1788 (31.1.), Not. Ensfelder (6 E 41, 645) n° 85
Im Jahr 1788 Donnerstag den 31. Januarii nachmittag um dreÿ Uhren ist in gefolg E. E. großen Raths bescheids vom 19. Decembris 1787. auf Veranstalten und begehren Fraun Margaretha Elisabetha gebohrner Hebenstreitin Herrn Jacob Friedrich Müller des Spenglers und burgers allhier Ehegattin unter dieses ihres Ehemanns Assistentz, und Jungfrauen Susanna Salome Hebenstreitin der Großjährigen beÿständlich Herrn Johann Jacob Guttermann buchbinders und burgers dahier, beÿder als Erbinnen längst weiland fraun Mariä Magdalenä Hebenstreitin gebohrner Moßederin Herrn Johann Matthäus Hebenstreit des burgers und Specirers alhier gewesener Ehef: seel.
freiwillige offentliche Versteigerung derer hernach beschtiebenen aus Mütterl: succession herrührigen zweÿen häußern (…) anbeÿ ist jedermann angesagt worden, daß die Soldaten-Kammer vor beÿde Häußer in dem hauß im Höcker Gäßlein établirt, Solte also das hauß ane dem Eck der Utten: Gaß Separatim verkauft werden, so mußte der Käufer derselben sich dieser wegen auf seine Kösten und Gefahr an behörigem Ort wenden und abfinden
Eine behausung und hofstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg jenseith der Preusch am Schiffleuth-Staaden gegen der Neuen bruck über N° 28 einseit neben dem bierhauß zum Goldenen Löwen anderseit ist ein Eck an der Utten: oder St Magdalenä Gaß vornen auf das Allmend und hinten auf Ursula Nickin ehemalen anjetzo aber N. Schwartz den tabackmacher stoßend, Ausgerufen vor 4000 fl, darauf haben, gebotten, Niemand
Eine behaußung und hofstatt samt der Gerechtigkeit des gemeinen Privet mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg jenseiths der Preusch am Staaden abwendig der neuen Bruck in einem Allmend-Gäßlein das Höcker-Gäßlein genannt, N° 31 einseit neben weÿl. Johann Jacob Daßau gewesenen Wirths zur gold. Ent hinterlaßene Wittib und Erben anderseit neben H. Heiligenstein dem Zimmermeistr. und hinten auf eine behaußung denen Hebenstreitischen Erben Zuständig stoßend, ausgerufen pro 1500 fl, darauf hat gebotten Niemand
7. hornung 1788 (behausung am Schiffleuth-Staaden) 3110 fl. an Johann Philipp Claß
(behausung am Höcker-Gäßlein) 1330 fl Johann Philipp Claß
14. hornung 1788, 3300 fl, Heinrich Dutt Kiefermr

Liquidation correspondante. L’acquéreuse est Susanne Salomé Hebenstreit (fiancée de Jean Henri Dutt)

1788 (27.2.), Not. Ensfelder (6 E 41, 645), n° 86, Erbs Cession
17. febr. 1788 – zur gäntzlichen Eröterung und Außeinandersetzung Längst weiland fraun Maria Magdalena Hebenstreitin gebohrner Moßederin H. Joh: Matthäus Hebenstreit des Burgers und Specirers dahier gewesenen erstern Ehegattin seel. Vermögens-Nachlassenschaft insonderheit erfordertem Notario persönlich kommen und erschienen seÿe Frau Margaretha Elisabetha Müller gebohrne Hebenstreitin herrn Jacob Friedrich Müller Spenglers und Burgers alhier Ehefrau unter berathung autorisation und Assistentz dieses ihres Ehemanns (…)
die ihro vor ohnvertheilt gehörige eigenthümliche Hälfte an bald hernach beschiebenen aus besagter Mütterlichen Succession herrührigen Ihro und dero Schwester in Gefolg E. E. Großen Raths bescheids vom 19. Dec. 1787 unter der darinn angemerckten Widtems Verfangenschaft Zuerkannten Zwo Behausungen, Nemlich einer Behausung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg jenseith der Preusch am Schiffleuth-Staaden gegen der Neuen bruck über N° 28 einseit neben dem Bierhauß zum goldenen Löwen anderseit ist ein Eck an der Utten oder St. Magdalenä Gaß, vornen auf das Allmend und hinten auf Ursula Nickin ehemalen, anjetzo aber N. Schwartz den tabackmacher stoßend
Und einer Behausung und Hoffstatt samt der gerechtigkeit des gemeinen Privet mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg jenseiths der Preusch am Staadan abwendig der neuen Bruck in einem Allmend-Gäßlein das Höcker-Gäßlein genannt N° 31 einseit neben weiland Johann Jacob Daßau geweßenen Wirths zur goldenen Ent hinterlaßene Wittib und Erben, anderseit neben H. Heiligenstein dem Zimmermeister und hinten auf eine behaußung denen hebenstreitischen Erben Zuständig stoßend
Zur Versteigerung selbsten geschritten als, Ausgerufen vor 4000 fl. und 1500 fl., darauf gebotten niemand
Im Jahr 1788 Donnerstag den 7. Hornung (…) cedirt Jfr Susanna Salome Hebenstreitin der Großjährigen ihrer Schwester beiständlich H. Johann Jacob Guttermann buchbinder als zur übrigen hälfte Eigenthümerin – um 4000 gulden

Quittance que donne Marguerite Elisabeth Müller à sa sœur Susanne Salomé femme de Jean Henri Dutt

1790 (23.11.), Chambre des Contrats, vol. 664 n° 259-v
Quittung – Fr. Margaretha Elisabetha Müllerin geb. Hebenstreitin H. Jacob Friedrich Müller des spenglers eheliebstin
ihrer leiblichen schwester Susanna Salome geb. Hebenstreitin H. Johann Heinrich Dutt des kieffermeisters ehefrau
in krafft erbscession vom 27. Februarÿ 1788 vor H. Ensfelder passirt worden, cedirt aus mütterlichen succession herrührige zweÿ behausung antheilen samt zugehörden jenseits der Preusch ane dem Schiff leuth staden gegen der Neuenbruck über mit N° 28 bezeichnet, einseit neben dem bierhaus zum goldenen löwen, anderseit neben der Utten oder St Magdalena gaß, hinten auff das Allmend, vornen Ursula Nickin ehemalen anjetzo N. Schwartz den taback macher
und eine behausung nebst Zugehörden auch jenseits der Preusch am staden obwendig besagter Neuenbruck am allmend gäßlein das Häckergäßlein genannt mt N° 31 bezeichnet, einseit neben Johann Jacob Dassau gewesten wirths zum goldenen entel hinterlassener Wittib und erben, anders. H. Heiligenstein dem zimmerman, hinten behausung der Hebenstreitischen erben zuständig, quittirt

Jean Henri Dutt s’inscrit en 1777 pour faire son chef d’œuvre
1777, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 362-v) Dienstags den 2.ten 7.bris 1777 – Meisterstück
Johann Heinrich Dutt der ledige Kiefer und Meisters Soh stehet Vor und bittet Ihne Zum Meisterstück einzuschreiben. dt. Werckstatten Zinß 1. 10 ß, Prot. 3 ß, Findl 2 ß

Fils du maître tonnelier Jean Philippe Dutt, Jean Henri Dutt épouse en 1779 Marie Chrétienne Louise Spach, fille du chirurgien Jean Joseph Spach de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration
1779 (28.4.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 24
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Johann Heinrich Dutt, leediger Kiefermeister, Johann Philipp Dutt, ebenmäßigen Kiefermeisters und burgers dahier ehelich erzeugter Sohn, als Hochzeiter ane einem
So dann die Ehren: und Tugendsahme Jungfer Maria Christina Louisa Spachin, weiland Herrn Johann Joseph Spach, geweßenen Chirurgi und burgers in Buchßweiler seel. nachgelaßene ehelich erzeugte Tochter, unter assistentz Herrn Johann Christian Cullmann, des Sattlers u. burgers, wie auch E. E. Großen Raths dahier alyen beÿsitzers, als Hochzeiterin ane dem andern Theil
Actum allhier zu Straßburg in mein dses Notarii gewohnlicher Schreibstube, Mittwochs den 28. Aprilis Anno 1779 [unterzeichnet] Johann Heinrich Dutt, Maria Christina Luisa Spachin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 97-v, n° 9)
Im Jahr 1779 seind (den) 17. Maÿ copulirt worden Johann Heinrich Dutt lediger Kieffer, Philipp Dutt Kiefers und burgers dahier und weil. Fr: Annæ Christinä gebohrner Blindin ehelicher Sohn und Jgf. Maria Christina Louisa weil. Hn Johann Friderich Spach gewesenen Chirurgi und Burgers in Buchsweiler und Fr. Annä Louisæ gebohrner Ellenbergerin eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich dutt als hochzeiter, Maria Christina Luisa Spachin als Braut (i 101, proclamation Temple Neuf f° 223)

Les mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau. Ceux du mari s’élèvent à 55 livres, ceux de la femme à 515 livres
1786 (16.1.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 887) n° 303
Inventarium über Herrn Johann Heinrich Dutt, des Kiefermeisters und Fraun Mariæ Christinæ Louisæ gebohrener Spachin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1786 – in ihrem vor mir unterschriebenen Notario den 28. Aprilis 1779. miteinander errichteten Ehe Contract §° 4.° stipulirt haben, daß einem jeeden von ihnen sein in die Ehe bringendes Vermögen vor eigen und ohnverändert vorbehalten seÿn solle (…) Geschehen alhier zu Straßburg in einer an der Krautenau gelegenen hiehero nicht gehörigen behausung, in fernerem Beÿseÿn Herrn Johann Jacob Löschmeÿers des Haußfeurers und Burgers alhier als der Ehefrauen ad hoc angesprochenen Beÿstands, Montags den 16. Januarii Anno 1786.
Series rubricarum hujus Inventarii, des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. hausraths 23, Sa. Silbers 3, summa summarum 27 lb – Wird dazu gerechnet die helffte an denen Haussteuren 28 lb, Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen 55 lb
der Ehefrau eingebrachten Vermögens Sa. Hausraths 168, Sa. Silbers 16, Sa. goldenen Ring, Sa. baarschafft 300 lb, summa summarum 487 lb – Wann nun dazu gerechnet wird, die deroselben kraft der Eheberedung §° 6° gebührige helffte an denen haussteuren 28 lb, Der Ehefrauen in die Ehe eingebrachte gut 515 lb

Marie Chrétienne Louise Spach meurt en 1787 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé à la Krutenau. La masse propre aux héritiers s’élève à 351 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 162 livres, le passif de 419 livres.
1787 (11.10.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 889) n° 374
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Christinæ Louisa gebohrner Spachin, Herrn Joh. Heinrich Dutt des Kiefermeisters und Burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin Verlaßenschaft errichtet Anno 1787 – nach ihrem den 2.ten Junii dieses laufenden 1787.ten Jahrs erfolgten Absterben hinterlaßen hat, Welche Verlaßenschaft auf Ansuchen erstgedachten des hinterbliebenen Wittibers, wie auch ad requisitionem der Defunctæ mit demselben ehelich erzeugte 2. Kinder und ab intestato hinterlaßener Erben nahmentlich Barbarä Fridericä so 5 ½ Jahr alt und Dorothæ Louisæ so 4 ¼ Jahr zurückgelegt hat geordnet und geschworenen Vogts H. Philipp Jacob Lögel des Schneider meisters und burgers alhier inventirt (…) Geschehen alhier zu Straßburg in einer an der Krautenau gelegenen hiehero nicht gehörigen Behausung Freitags den 11. Octobris Anno 1787.

Summarische Ersuch und Berechnung auch Erörter: und Wittums Aufrichtung über Weiland Fraun Maria Christina Louisa gebohrner Spachin Herrn Johann Heinrich Dutt des Kiefer meisters und Burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehefrauen seelig verlaßenschafft
Werckzeug zur Kieffer Profession gehörig
Ergäntzung der Kinder und Erben wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Zufolg des über beider nun zertrennnter Eheleute illata durch mich Notarium d. 16. Jan. 1786. auffgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Erben unverändert Guth, Sa. hausraths 70 lb, Sa. Silbers 4 lb, Sa. goldenen ring 1 lb, Sa. Schuld 50 lb, Sa. der Ergäntzung 324 lb, summa summarum 451 lb – Schulden 100 lb, Detrahendo 351 lb
des Wittibers unverändert und die theilbare Massa, Sa. hausraths 19 lb, Sa. Werckzeug zur Kiefer Profession gehörig 3 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. Schulden 137 lb, Summa summarum 162 lb – Schulden 419 lb, Compensando 256 lb – Beschluß und Stallsumm 94 lb
Copia der Eheberedung (…) Actum alhier zu Straßburg den 28. April Anno 1779. Johann Friedrich Greiß Notarius juratus

Jean Henri Dutt se remarie en mai 1788 avec Susanne Salomé Hebenstreit : contrat de mariage, célébration
1788 (28.2.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 185
Eheberedung – persönlich erschienen Johann heinrich Dutt der Kiefer meister Wittiber und burger alhier als Bräutigam an einem
So dann Jungfer Susanna Salome Hebenstreitin, H Johann Mathäus Hebenstreit des Handelsmanns und Burgers alhier ehelich erzeugte Tochter unter Autorisation dieses ihres Vaters als Braut am andern Theil
Actum alhier Zu Straßburg in mein des Notarii gewohnlichen Schreibstube Donnerstag den 28. Februarii Anno 1788 [unterzeichnet] Johann Heinrich dutt als breidigam, Susanna Salome Hebenstreitin als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 32, n° 17)
Im Jahr Christi 1788 Dienstags de, 13. Maÿ morgens gegen Acht Uhr sind in der Prediger Kirche allhier (…) offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Heinrich Dutt, der Kiefer-Meister und burger allhier, wittwer, der vorhero in der Ehe gelebet mit weÿland Frau Christina Louisa geborner Spachin, und Jfr. Susanna Salome Hebenstreitin, Herrn Johann Matthäus Hebenstreits, Handelsmanns und burgers allhier und weÿland Frau Margarethä Magdalenä geborner Moßederin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Dutt als Hochzeiter, Susanna Salomea Hebenstreitin als hochzeiterin (i 33)

Jean Henri Dutt meurt en 1794 en délaissant deux filles de son premier mariage et une du deuxième. L’actif de la veuve est de 1 859 livres tournois, le passif de 6 100 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 072 livres, le passif à 15 071 livres.

1795 (3 floreal 3), Strasbourg 4 (5), Not. Greis n° 654, altes 562
Inventarium über Weiland des Burgers Johann Heinrich Dutt, gewesenen Kiefers, bierbrauers und Inwoners dahier Zu Straßburg, so am 17. Thermidor jüngst verstorben Verlaßenschafft, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen der burgerin Susanna Salome Dutt geb. Hebenstreit der hinterbliebenen Wittib, beiständlich ihres Schwagers des burgers Friderich Jacob Müller, Spenglers hieselbst wie auch des verstorbenen aus Zween Ehen erzeugter und hinterlassener dreier Kinder und Beneficial Erben Ordnungsmäsig ernant und beeidigter gleich hernach genannter Vögte (…) So geschehen und angefanfen akhier Zu Straßburg in beisein samtlich obgenannter Personen und einer daselbst jenseit der Preusch am Schiffleutstaden gegen der neuen bruck gelegenen mit N° 28 bezeichneten, der diesortigen Wittib als unverändert Zugehörigen Sterb behaußung den 19. Nivose im dritten Jahr der in Einheit und Unzertrennlichkeit bestehenden Frantzösischen Republick.
Der Verstorbene hat zu seinen Erben verlaßen, wie folgt, 1° Barbaram Fridericam Dutt so etwa 13 Jahr alt, 2° Dorotheam Ludovicam Dutt, so vermutlich 12 Jahr haben mag, beede des verstorbenen in erster Ehe mit auch weiland der burgerin Maria Christina Ludovica geb. Spach seiner am 2. Junii 1787 alten stils verblichener ersten Ehefraun erziehlte töchter.
3° Christinam Rosinam Salome Dutt so etwa 5 Jahr auf sich hat, und der entseelte in zwoter Ehe mit Eingangs gemeldter seiner Zurückgebliebenen Wittib ehelich erzeugt hat. Im Namen beeder Töchter erster Ehe vorganannt war zugegen der burger Johannes Wild, Secretaire bei Verkaufung der Emigranten Güter districts Straßburg alhier wohnhaft (…) an die Stelle burgers Philipp Jacob Logel Schreiners, des gew. Vogts so abwesend ernannter Vormund Und Namens der Tochter zwoter Ehe der burger Johann Ernst Trautwein Handelsmanns hieselbst wonhafft

Abschrifft der Eheberedung (…) den 28. Februarÿ Anno 1788, Johann Friedrich Greiß Notarius juratus
Eigentum ane Häusern (W), Nemlich eine behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier am Schiffleutstaden jenseit der Preusch gegen der neuen bruck über (…)
Und eine behaußung und Hoffstatt samt der Gerechtigkeit des gemeinen Profeis, auch allen übrigen deren Zugehörden, Weiten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg jenseit der Preusch am Schiffleutstaden oder Holtzstaden, in einem Alment: Gäßel das Höckergässel genannt 1.s neben weil. bs. Joh: Jacob Daßauer gew. Wirts zum Entel hinterlassener Wb. und Erben 2.s neben br. Johannes Helgenstein dem Zimmermann hinten auf eine der Stifftung Marx gehörigen behaußung stoßend, mit N° 31 bezeichnet, so mit vorbeschriebener behaußung auser den darauf versicherten hernach specificirten, so unverändert als theilbarn Capitalien und. ordentlichen jährlichen beschwerden, frei, ledig und eigen, Darüber redet I. teutsch. perg. Kfbrf. in obges. Contractstub errichtet mit dero anhgd. Ins, Verwart ded. 23. Augusti 1715.
An vorbeschriebenen beeden behaußungen hat die disortige Wb. aus weil. der burgerin Margarethä Magdalenä Moßederin, nun auch weil. burgers Joh: Mattäus Hebenstreit gewes. Handelsmanns allhier Ehefr. ihrer am 5. Maji 1770. verstorbenen Mutter Verl. eine tertz und aus weil. Johann Mattäus Hebenstreit ihres am 16. Oct. 1781 in Batam auf der Insel Java, laut todesscheins ded. Amsterdam den 2. Maji 1787. gestorbenen bruders Verlassenschafft ein Sechstel, also zusammen die Helffte ererbet, und die übrige Helffte die ihrer Schwester der burgerin Margaretha Elisabet Hebenstreit, Eingangs genannten bs. Friderich Müller des Spenglers alhier Ehefr. auch vorgesagter masen erblich gehörig war, hat sie die Wb. von dieser ihrer Schwester laut einer vor dem burger Notario Joh: Daniel Ensfelder am 27. Februarÿ 1788 vorgegangenen Erbscession eigentümlich übernommen für und um 8000 lb die ganze behaußung für frei und ledig gerechnet.
Ergäntzung der Wittib wärend der Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Nembl. es legte die Wb. vor, eine durch Not. Joh: Daniel Ensfelder am 23. sept. 1786 errichtete berechnung (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Der hinterbliebenen Wb. unveränderten Vermögens, Sa. Haußräthl. Effecten 63 lb, Eigenthum ane Häußern (-), Activ Schuld (-), Ergäntzung Rest ohnnachteilig 1796, Sammenthafft 1859 – Schulden 6100 liv.
Diesemnach wird nach Inhalt obigen berichts alles übrig vorhandene unter einem Titul als in des verstorbenen unveränderte und in die theilbare Nahrung gehörig beschrieben, Sa. Hausraths 2000, Sa.Werckzeug wie auch Faß und bütten zur Kiefer und bierbrauer Profession gehörig 2447, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 149, Sa. baarschafft 300, Sa. Activ Schulden 175, Summa summarum 5072 liv. – Schulden 15.071, Passiv onus 9998 liv.
Enregistrement, acp 32 F° 199 du 5 flor. 3

Susanne Salomé Hebenstreit se remarie en 1795 avec le tonnelier et brasseur François Seckler, originaire de Sélestat
1795 (8 prairial 3), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 702, Altes N° 372
Eheberedung – persönlich erschienen der burger Frantz Seckler, lediger Kiefer und Bierbrauer von Schlettstatt gebürtig weiland des bürgers Thomas Secklers, gewesenen Meelhändlers daselbst mit der bürgerin Salome gebohrner Müller, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter großjähriger Sohn, beiständlich des Bürgers Johann Georg Hartmann, Kiefers allhier, an einem theil
Sodann die Bürgerin Susanna Salome gebohrne Hebenstreitt weiland des bürgers Johann Heinrich Dutt gewesenen Kiefers und Bierbrauers allhie hinterbliebene Wittib beiständlich ihres Schwagers, des Bürgers Friderich Jacob Müllers, Weißblechners allhie, an dem Andern theil
Enregistrement, acp 33 F° 194 du 15 pr. 3 (revenu industriel, 600)

Susanne Salomé Hebenstreit meurt en 1821 en délaissant deux petites-filles issues de sa fille Salomé Christine Dutt et de Jean Michel Otto

1821 (16.6.), Strasbourg 14 (68), Me Lex n° 3173
Inventaire de la succession de Susanne Salomé Hebenstreitt, veuve en premières noces de Jean Henri Dutt, tonnelier brasseur, femme en secondes noces de François Seckler, marchand de vins, décédée le 26 décembre dernier – à la requête François Seckler, donataire titre universel suivant contrat de mariage reçu Greis notaire à Strasbourg le 8 prairial 3 (27 mai 1795), tuteur de Salomé Guillemette Otto âgée de 6 ans et Catherine Salomé Otto âgée de 3 ans, issues du mariage de Salomé Christine Dutt et Jean Michel Otto, brasseur, petites filles de la défunte – en présence de Jean Otto, fabricant de tabac à Kehl leur oncle paternel et tuteur

immeubles propres, une maison et cour avec ses bâtiments, appartenances et dépendances située à Strasbourg quai des Bateliers au delà de la Brusch vis à vis le Pont neuf, d’un côté la brasserie du Lion, d’autre la rue Ste Madeleine dont elle fait le coinn derrière le Sr Töpké sous n° 28 – estimée 2000 fr
2. et une maison avec tous ses droits et dépendances sise à Strasbourg au delà de la Bruche quai des Batelier rue dite (-), d’un côté les hér. Doessmann, d’autre Jean Helgenstein, derrière une maison appartenant à St Marc sous n° 31, estimée 4000 fr
ensemble des immeubles 6000 fr
immeubles de la communauté, M° Lex 25 octobre 1814 vente par Marie Anne Derché épouse de M Guy Delpire, Jean Baptiste Louis Capiomont contrôleur de la manufacture d’armes de Mutzig, Marie Catherine Derché, Marie Barbe Derché et Marie Joséphine Derché majeure, une maison sise à Strasbourg rue du Faisan n° 7 consitant en trois corps de logis, cour et puits, appartenances, droits et dépendances, d’un côté le Sr Ganzinotty et Sixte, d’autre le Sr Litschky, devant la rue, derrière la rue dite Himmelreichgaesslein, estimée 22.000 fr
dans la maison de son conjoint survivant rue du Faisan n° 1 ou 7 – apports existants 511 fr, inexistants 325 fr, ensemble 836 fr, garde robe 42 fr, objets 25 fr, ensemble 67 fr
communauté mobilier, au rez de chaussée dans l’auberge, dans la chambre donnant sur la cour et dans l’alcove, dans la cuisine, dans la chambre à coucher du Sr Seckler, dans la chambre des domestiques, dans la brasserie quai des bateliers 4077 fr, vins 7355 fr, ensemble 11.432 fr
maison à Kientzheim 5125 fr, créances 2061 fr, loyers 400 fr, ensemble 29.589 fr, passif 18.166 fr
total de l’actif 32.844 fr, passif 50.144 fr, succession de actif 6870 fr, passif 2046 fr
Enregistrement, acp 153 F° 22 du 25.6.

Le brasseur Jean Michel Otto épouse en 1813 Christine Rosine Salomé Dutt
1813 (22.1.), Strasbourg 4 (42), Not. Stoeber n° 2272
Contrat de mariage – Jean Michel Otto brasseur fils majeur de Jean Christophe Otto,, marchand épicier, et de feu (-) Mosseder
Christine Rosine Salomé Dutt fille majeure de Jean Henri Dutt, brasseur, et de Susanne Salomé Hebenstreit épouse en secondes noces de François Seckler brasseur
en la demeure de la Dlle fiancée quai des bateliers n° 28
Enregistrement, acp 121 F° 109-v du 26.1.

Christine Rosine Salomé Dutt meurt en 1819 en délaissant deux filles

1819 (6.12.), Strasbourg 8 (47), Not. F. Grimmer n° 10.997
Inventaire de la succession de Salomé Christine Louise Dutt épouse de Jean Michel Otto, brasseur, décédée le 4 août dernier – à la requête 1. du mari, commun en biens suivant contrat de mariage reçu par D. Ehr. Stoeber notaire à Strasbourg le 2 janvier 1813 et tuteur de 1. Salomé Guillaumette âgée de 5 ans, 2. Catherine Salomé âgée de 2 ans – en présence de François Seckler, marchand de vin, tuteur subrogé

immeuble, une maison, écurie, remise avec appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg rue des Pêcheurs n° 36 sur le quai des Bateliers, d’un côté la ci devant tribu des Pêcheurs, d’autre le Sr Seckler, derrière la propriété du Sr Schaeffauer – occupée par le Sr Simon journalier pour 40 fr et par N. Kaufmann aussi journalier 40 fr – titres de propriété, M° Wengler le 27 novembre 1817 et 28 juillet 1818, estimée à la somme de 1600 fr
dans la maison faisant le coin de la rue Ste Madeleine en cette ville n° (-), meubles dans une chambre au premier étage, dans une chambre vis à vis la précédente, au second étage dans une chambre donnant sur la rue, dans la chambre vis à vis la précédente, au troisième étage à différents endroits, dans la cuisine au premier étage, au second étage, dans la remise, dans la chambre des graçons brasseurs
propres meubles 931 fr, bijoux 90 fr, créances 600 fr, remploi 2400 fr, ensemble 4021 fr
communauté meubles 1839 fr, numéraire 842 fr, créances 4200 fr
propres au veuf, meubles 563 fr, remploi 3938 fr, total 4501 fr, passif 600 fr, déduction faite 3901 fr
masse propre aux héritiers, meubles 931 fr, bijoux 90 fr, créances 600 fr, remploi 2400 fr, total 4021 fr
communauté meubles 1839 fr, argent 42 fr, créances 4200 fr, numéraire 800 fr, immeuble 1600 fr, total 8481 fr, passif 7339 fr, déduction faite 1142 fr
Enregistrement, acp 145 F° 101-v du 8.12. – (vacation du 26 décembre, acp 145 F° 141 du 29.12.

Jean Michel Otto se remarie avec Sophie Salomé Stahl
1820 (23.5.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Contrat de mariage – Jean Michel Otto veuf de Salomé Christine Datt
Sophie Salomé Stahl, fille majeure de Georges Frédéric Stahl, boucher, et de feu Marie Salomé Baltz
communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 147 F° 135 du 26.5.

Jean Michel Otto meurt en 1821 en délaissant deux filles de sa première femme
1821 (3.12.), Strasbourg, Me F. Grimmer
(vacation du 3 décembre) Inventaire de la succession de Jean Michel Otto, brasseur décédé le 6 juin dernier – à la requête de Sophie Salomé Stahl veuve en secondes noces et de Jean Otto, fabricant de bacs à Kehl tuteur de Salomé Guillemette et Salomé Catherine Otto enfants en premier mariage avec Salomé Christine Louise Datt
meubles 2975 fr, créances 1735 fr
la moitié d’une maison quai des Pêcheurs 800 fr
ensemble 5510 fr, passif propre du défunt 5021 fr
communauté valeurs mobilières 1067 fr, passif 3552 fr
acp 155 F° 35-v du 5.12.

Les deux sœurs Otto (Guillaumette femme de Jean Georges Herrlen et Salomé) louent la maison au brasseur Michel Ostermann

1838 (7.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 71 F° 86-v, ssp du 12.1,
Bail de 3 années – Jean Otto, fabricant de tabacs à Strasbourg demeurant à Kehl (Baden) en qualité de tuteur datif de Salomé Otto enfant mineur de feu Michel et de Salomé Dutt, Wilhelmine Otto, sœur de ladite mineure épouse de Jean Georges Herrlen, propriétaire
à Michel Ostermann, brasseur
1. une maison à rez de chaussée et deux étages y compris la brasserie tous les greniers, cave, cour, aisances, appartenances et dépendances situé à Strasbourg rue dite Haeckergaessel n° 31 entre Sr Baumann, fabricant de peignes et Sr Schwickert, menuisier, devant la rue, derrière la rue des Pêcheurs
2. une cave dite Malskeller se trouvant sous la maison n° 36 dans la rue des Pêcheurs
3. tous les outils et ustensiles de la brasserie consistant savoir 1. en 3 bancs dits Bastbillenbaenck, 2. 4 tonneaux de la contenance chacun de 7 hl cerclés de fer, (etc.) estimés 840 fr – moyennant un loyer annuel de 500 francs

Fils du commissionnaire Jean Martin Herrlen, Jean Georges Herrlen épouse Salomé Guillaumette Dutt en 1833
Mariage, Strasbourg (n° 376)
Du 4° jour du mois d’octobre l’an 1833 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean George Herrlen, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 germinal an XIII à Strasbourg domicilié à Strasbourg, Commissionnaire de roulage, fils de feu Jean Martin Herrlen, commissionnaire chargeur décédé en cette ville le 19 janvier 1813 et de feu Elisabeth Schuler décédée en cette ville le 28 février 1824, et de Salomé Wilhelmine Otto, mineure d’ans née le 25 juin 1815 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Michel Otto, brasseur décédé en cette ville le 6 juin 1821 et de Salomé Christine Dutt décédée ne cette ville le 4 août 1819 (signé) Jean Georges. Herrlen, Salomé Wilhelmine Otto (i 27)

Jean Georges Herrlen meurt en 1840 en délaissant sa sœur pour seule héritière
1840 (10.9.), Strasbourg 10 (97), Me Zimmer n° 3682
Notoriété – (…) avoir bien connu M. Jean Georges Herrlen commis négociant demeurant à Strasbourg et savoir qu’il est décédé en cette ville sans avoir fait de testament le 16 janvier 1840, qu’après son decès il n’a point été fait d’inventaire et qu’il a laissé pour seul et unique héritiere sa sœur Marie Elisabeth Herrlen, épouse de M Ernest Jules Challer docteur en medecine demeurant à Strasbourg

Salomé Guillaumette Otto, veuve de Georges Herrlen, et Catherine Salomé Otto, femme de Jean Daniel Jundt, hypothèquent la maison au profit de Marie Elisabeth Lutz, veuve du contrôleur Charles Denis

1843 (13.3.), Strasbourg 10 (100), Me Zimmer n° 4685
Obligation – Ont comparu Mme Salomé Wilhelmine Otto, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Georges Herrlen, en son vivant propriétaire à Strasbourg
M. Jean Daniel Jundt, épicier et Dame Catherine Salomé Otto, sa femme de lui dûment autorisée, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par ces présentes reconnu devoir bien et légitimement
à Mme Marie Elisabeth Lutz, demeurant à Strasbourg, veuve de M. Charles Denis vivant contrôleur à la recette générale des hospices civils de cette ville, une somme principale de 4000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue dite Haeckengaessel N° 31 d’un côté M. Schweighart menuisier de l’autre la veuve Thomas par devant ladite rue par derrière la rue des pecheurs sur laquelle cette maison a une issue. Cette maison appartient aux Dames Herrlen et Jundt pour leur être échue dans la succession de leur grand mère D° Susanne Salomé Hebenstreit demeurant à Strasbourg veuve en premières noces de Jean Henri Dutt et en secondes noces de François Sichler, marchand de vins à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Lex alors notaire à Strasbourg le 11 juin 1821

Les deux sœurs Otto se partagent les maisons. Celle ruelle Hecker et une autre ruelle des Pêcheurs reviennent à Salomé Guillaumette Otto

1844 (11.3.), M° Grimmer
Partage entre 1° Salomé Guillaumette Otto veuve de Georges Herrlen, propriétaire à Strasbourg et 2° Catherine Salomé Otto épouse Jean Daniel Jundt, épicier à Strasbourg, les deux sœurs germaines et seules héritières chacune pour moitié de Jean Michel Otto leur père brasseur et de Salomé Christine Louise Dutt leur mère, et de Susanne Salomé Hebenstreit épouse premières noces Jean Henri Dutt, tonnelier, et en 2° noces de François Seckler, Marchand de vinsleur grand-mère maternelle tous décédés.
acp 320 (3 Q 30 035) f° 85-v du 12.3.
Il dépend des dites successions trois maisons sises à Strasbourg savoir
1° une Maison quai des bateliers rue des pêcheurs n° 36
2° une Maison quai des bateliers N° 28
3° une Maison quai des bateliers ruelle dite Heckergaessel n° 31
Formation des lots. Le premier lot formant la Maison quai des bateliers N° 28 et estimé à 12.000 francs est attribué à la D° Jundt
le second lot comprenant la Maison quai des bateliers rue des pêcheurs n° 36 & la Maison quai des bateliers ruelle dite Heckergaessel n° 31 estimées aussi à 12.000 francs est attribué à la D° Herrlen, le partage fait sans soulte

Salomé Guillaumette Otto veuve de Jean Georges Herrlen vend ses deux maisons au tisserand Jacques Philippe Kærcher et à sa femme Frédérique Rapp

1844 (25.5.), Strasbourg 10 (102), Me Zimmer n° 5241
a comparu Dame Salomé Wilhelmine Otto, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Georges Herrlen, en son vivant propriétaire à Strasbourg, laquelle vend
au Sieur Jacques Philippe Kaercher, tisserand, et Dame Frédérique Rapp sa femme qu’il autorise dûment à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
1) Une Maison avec dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers, ruelle dite Haeckergaessel N° 31, tenant d’un côté à la propriété du sieur Schweighardt, de l’autre à celle de la veuve Thomas, donnant par derrière en partie sur la maison ci après désignée & en partie sur Mlle Baumann
2) Une Maison avec cour, remises & dépendances sise en cette ville quai des bateliers rue des Pêcheurs N° 36, tenant d’un côté à la veuve Goeddelmann, formant de l’autre le coin de la rue des Pêcheurs, dannant par derrière en partie sur Mlle Baumann & en partie sur la maison N° 31 rue Haeckergaessel.
La maison sus désignée située ruelle dite Haeckergaessel dépendait de la succession de Dame Susanne Salomé Hebenstreit veuve en premières noces de Jean Henri Dutt & en secondes noces de François Sichler, vivant marchand de vins à Strasbourg, grand-mère maternelle de la venderesse ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé de ladite succession par M° Lex alors notaire à Strasbourg le 11 juin 1821. Aux termes de cet inventaire ladite maison est échue pourmoitié à Mad. Herrlen comparante & pour l’autre moitié à Dame Catherine Salomé Otto épouse de M. Jean Daniel Jundt épicier, sœur de Mad. Herrlen, les deux Dames seules et uniques héritières de ladite Dame Seckler.
La maison rue des pêcheurs dépendanit de la communauté qui a existé entre le Se Jean Michel Otto brasseur et Salomé Christine Louise Dutt, conjoints demeurant à Strasbourg, père et mère des Dames Jundt & Herlen, qui en étaient seules héritières ainsi que le tout résulte de deux inventaires dressés l’un par M° Grimmer père alors notaire à Strasbourgle 6 décembre 1819 & l’autre par M° Frédéric Grimmer fils notaire en la même ville le 19 juillet 1821.
Lesdits immeubles appartenaient donc par indivis auxdites Dames Jundt & Herrlen qui pour sortir de l’indivision en ont fait le partage dans lequel elles ont compris un autre immeuble situé quai des bateliers N° 28 dépendant de la succession de la Dame Seckler susnommée. Ce partage a eu lieu par acte passé devant ledit M° Grimmer fils le 21 mars 1844 aux termes duquel acte il a été abandonné sans soulte à Mad. Herrlen les deux maisons vendues par le présent acte.
Les conjoints Otto avaient acquis la maison rue des pêcheurs en deux parties savoir l’une de la Dame Catherine Dürr veuve de Nicolas Pierlot vivant brouetteur, 2° Dame Elisabeth Pierlot épouse du Sr Barthelemy Dinet, Employé dans la manufacture royale des tabacs, 3° Michel Pierlot surveillant au service de l’administration desdits tabacs, 4° Chrétien Pierlot, ouvrier en tabac, 5° Madeleine Pierlit, fille majeure d’ans en jouissance de ses droits, tous demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Wengler alors notaire à situé le 27 novembre 1817 pour 2000 francs quittancé audit contrat, & l’autre partie comprenant une partie de hangard, du Sr Geofroi Schäfauer, vivant ancien charcutier demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant ledit M° Wengler le 18 juillet 1818, transcrit, pour le prix de 100 francs quittancé dans l’acte même. Dans ce dernier contrat il a été stipulé que l’acquéreur serait tenu de souffrit le conduit des eaux qui arrivent de la maison du Sr Schäfauer, de le curer & nettoyer, entretenir & réparer dans toute la longueur de la portion vendue. Ce hangard dépendait de l’acquisition que le Sr Schäffauer avait faite de Jacques Starck par contrat passé à la cidevant chambre des contrats de la Ville de Strasbourg le 3 avril 1788.
L’autre partie de la maison acquise par les conjoints Otto de la Dales Pierlot & consors (…)
Quant à l’autre maison rue ruelle dite Haeckergaessel Mad. Herrlen venderesse ne peut fournir aux acquéreurs aucuns titres de propriété antérieurs de tout quoi les acquéreurs déclarent se contenter. (…) pour le prix de 9000 francs
acp 323 (3 Q 30 038) f° 83

Philippe Jacques Kærcher épouse en 1843 Caroline Frédérique Rapp, fille de boucher
1843 (31.7.), Strasbourg 15 (74), Me Lacombe n° 4010
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Philippe Jacques Kaercher, Tisserand demeurant et domicilié à Strasbourgn fils majeur et légitime de M. Philippe Jacques Kaercher, Tisserand, et de Dame Catherine Abt, son épouse décédée, agissant et stupulant pour lui personnellement comme futur époux d’une part
Et D° Caroline Frédérique Rapp, majeure d’ans, sans profession, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille majeure et légitime de Ernest Rapp, boucher, et Catherine Wittmann son épouse demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant et stupulant pour elle personnellement comme future épouse
Et encore les conjoints Kaercher et les conjoints Rapp, pères et mères, à cause des donations qu’ils se proposent de faire aux futurs époux
Article cinquième. Le Sr Kaercher futur époux déclare apporter en mariage et se constituer en dot ses ustensiles et divers meubles et valeurs s’élevant ensemble à 1000 francs
Article sixième. En considération du futur mariage, le Sr Philippe Jacques Kaercher, Tisserand, et Barbe Zeitter son épouse en secondes noces font donation d’une maison sise rue de la Massue N° 61 (…)
acp 312 (3 Q 30 027) f° 83 – communauté d’acquets.
Donation par les père et mère de la future épouse à leur fille ce acceptant d’une somme de 3200 francs
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession réductible à moitié en cas d’enfants

Philippe Jacques Kærcher et Caroline Frédérique Rapp vendent les maisons au serrurier Frédéric Adolphe Mainhardt

1867 (12.2.), M° Noetinger
Vente par Philippe Jacques Kaercher, fabricant de toile & Caroline Frédérique Rapp sa femme à Strasbourg
à Frédéric Adolphe Mainhardt, serrurier à Strasbourg
1) Une maison sise à Strasbourg quai des bateliers impasse Haecker n° 4,
2) Une maison sise à Strasbourg quai des bateliers impase des pêcheurs n° 3, moyennant 14.000 francs
Origine, vente reçue Zimmer Nre le 29 mars 1846.
acp 561 (3 Q 30 276) f° 6 du 15.2.

Fils de journalier, Frédéric Adolphe Mainhardt, épouse en 1843 Sophie Salomé Geyer, fille de journalier
Mariage, Strasbourg (n° 155)
Du 9° jour du mois d’avril l’an 1853 à dix heures du matin. Acte de mariage de Frédéric Adolphe Mainhardt, majeur d’ans, né en légitime mariage le 22 janvier 1819 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, serrurier, fils de feu Jean Geoffroi Mainhardt, journalier, décédé en cette ville le 13 septembre 1826 et de feu Madeleine Elisabeth Karcher, décédée en cette ville le 7 octobre 1836, et de Sophie Salomé Geyer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 septembre 1827 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Georges Geyer, journalier, et de Madeleine Werner, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (…) il n’y a pas eu de contrat (i 28)



3, place Gutenberg (ancien n° 60)


Place Gutenberg n° 3 (ancien n° 60) – VI 199 (Blondel), O 102 puis section 19 parcelle 25 (cadastre)

Nouveau bâtiment qui remplace deux anciennes maisons, vers 1833, par le marchand Louis Immortel Ehmann – Agrandi en 1879 par le marchand Théodore Riegger – Détruit par les bombardements en 1944


Vers 1900. Le numéro 3 est le premier bâtiment à gauche dont l’ancien n° 60 formait la partie droite (coll. part, publiée dans Strasbourg naguère)
Vers 1930, bâtiment du milieu (AMS, cote 1 Fi 88)

Le drapier Jean Stœsser établit en 1556 un passage en pierre sur le fossé communal dit Ulmergraben pour passer de sa maison au marché aux Poissons à celle au Fossé des Tailleurs. Le Livre des communaux (1587) atteste que la maison de 35 pieds ½ de long a un auvent qui avance de 6 pieds sur le communal. Elle appartient alors au marchand drapier Balthasar Stœsser. Jean Adolphe Braun qui en rachète petit à petit les parts est associé à Jean Ansorg puis à Esdras Mangin, réformé originaire de Sainte-Marie-aux-Mines, qui apporte de nouveaux fonds en 1628. Il surbâtit en 1628 un terrain vers le fossé pour y faire un bureau. La maison revient à Esdras Mangin après la mort et la faillite de Jean Adolphe Braun puis à son gendre Jean Jacques Saltzmann, lui aussi réformé. Le marchand Jean Georges Mosseder l’achète en 1696. Il autorise en 1741 son voisin sur la gauche Louis Beguin à faire reposer un escalier dans son mur en y pratiquant neuf trous. D’après l’estimation de 1742, la maison a un rez-de-chaussée et trois étages surmontés de deux greniers, comme le montre le plan-relief. Le marchand miroitier Gérard Walter acquiert la maison en 1747. Il rachète en 1758 les deux loyers communaux. Comme ses voisins, il demande en 1767 le droit de conserver l’auvent ou de construire un balcon pour que ses marchandises ne souffrent pas des intempéries.


La maison est la première à avoir un grand auvent au rez-de-chaussée. Au premier plan l’hôtel de ville, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 181 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (k) : quatre arcades au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des trois étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. la façade arrière vers le fossé dit Ulmergraben, à droite du repère (7), est comparable à la précédente, sauf le rez-de-chaussée.
La maison porte d’abord le n° 60 rue du Vieux-Marché-aux-Poissons (1784-1857) puis le n° 3 place Gutenberg.


Plan des Ponts et chaussées (1856, ABDR cote 2 SP 52). La maison de Louis Ehmann à trois étages est solide et construite en pierre

Jean Pierre Ehmann cède en 1812 à sa voisine de gauche la mitoyenneté du mur entre leurs maisons. Il fait donation de sa maison (n° 60) en 1823 à son fils Louis Immortel Ehmann qui achète en 1832 la voisine de gauche (n° 59) et fait construire un seul nouveau bâtiment à la place des deux anciens. Le marchand Théodore Riegger achète la maison en 1878 et la fait agrandir l’année suivante, en en portant le revenu de 900 à 1118 francs. La maison est détruite avec ses voisines par les bombardements aériens du 11 août 1944.


Ruines après les bombardements aériens (1944, AMS cote 1 Fi 103)
L’ancien n° 60 forme la partie droite du bâtiment Concorde (novembre 2017)

mars 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Balthasar Stœsser, drapier, et (1584) Barbe Übelhœr – luthériens
1603 v Jean Adolphe Braun, marchand, et (1607) Barbe Baur – luthériens
1640* v Esdras Mangin, marchand, et (v. 1620) Marie Robidé – réformés
1662* h Jean Jacques Saltzmann, marchand et (1645) Barbe Mangin – réformés
1696 h Abraham Heusch, marchand et (1664) Marie Elisabeth Saltzmann – réformés
1696 v Jean Georges Mosseder, marchand et (1693) Elisabeth Richshoffer – luthériens
1743 v Gérard Walter, marchand de miroirs, et (1746) Catherine Salomé Schubart – luthériens
1785 h Jean Walter, marchand, et (1774) Chrétienne Cléophée Schatz – luthériens
1802 v Jean Pierre Ehmann, marchand, et (1784) Marie Madeleine Isenheim – luthériens
1823 h Louis (Immortel) Ehmann, marchand, et (1820) Sophie Caroline Wapler
1858 h William Edouard Bartholmess, (né en 1849) à Montreux
1878 v Théodore Riegger, marchand, et (1872) Emilie Ræuber
1909* Paul Siebler-Ferry
1920* Edmond Bloch, commerçant, et copropriétaires
1921* Salomon Lehmann, commerçant, et Aline Levy
1929* v Quincaillerie centrale, anct. Fürderer, Jaegler et Compagnie, société anonyme

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 3 000 livres en 1742, 2 000 livres en 1776

(1765, Liste Blondel) VI 199, Gerard Walter
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Walters söhne, 11 toises, 1 pied et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 102, Ehrmann, Louis Immortel, vieux / Ehmann – maison, sol – 2,55 ares

Locations

1603, maison de commerce de Frédéric Ringler et Jean Ansorg
puis Jean Ansorg et Adolphe Braun
Adolphe Braun et Esdras Mangin
1696, Jacques Le Roy puis Georges Guillaume Kratz, marchands
1738, Jean Baptiste Domer, marchand
1738, Charles Antoine Otton, marchand
1743, François Pauli, parfumeur
1779, Simon Mühe, marchand
1843, Georges Juillard et Gabriel Corajod, négociants
1858, Georges Juillard, négociant en nouveautés
1861, Armand Sick, négociant de Thann, et Dominique Marckert, négociants en nouveautés

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 23-v
Le drapier Balthasar Stœsser règle 3 livres 3 sols 4 deniers pour un terrain communal devant sa maison (35 pieds ½ de long, 7 pieds de saillie), un encorbellement (3 pieds de saillie), un auvent (6 pieds de saillie et 35 pieds ½ sur le communal) sous lequel se trouvent trois soupiraux (2 pieds de long, 1 pied et demi de large chacun), une porte de cave (7 pieds de long, 6 pieds de large), item à l’avant quatre étaux pliants (4 pieds de long, 2 pieds de large), item un étal pour y exposer le drap (9 pieds de long, 2 pieds de large), item un étal pliant (9 pieds ½ de long, 2 pieds de large), le tout étant communal et devant le rester. – En marge, maintenant à Jean Georges Mosseder

Gegen der Newen Metzig hinüber Vnd hinder der Altten Metzig widerumb hinauff gegen dem Visch Marckh zugemessen
Balthasar Stöeßer der Tuchman hatt die Allmendt vor seinem hauß 35 ½ schu lang vndt 7 schu herauß, Oben ein Vsstoß 3 schu herauß, Daran ein Wettertach 6 schu herauß, vndt durchauß 35 ½ schu vf der Allmendt, Darunder dreÿ Kellerfenster Jedes Zween schu lang vnd 1 ½ schu breit, Mehr ein Kellerthüer 7 schue lang vnd 6 schu breit, Item dauor ein Vssatz banckh 4 schu lang vnd 2 schu breit, Mehr ein Banckh 5 ½ schu lang 2 schu breit Zue einem Isen Cram, Item ferner ein Banckh darauff mann Tuch feÿl hatt 9 schu lang vndt 2 schu breÿt, Mehr ein Vssatz banckh 9 ½ schu lang vndt 2 schu breÿt, Soll Inn allweg Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, iij lb iij ß iiij d
[in margine :] jetzt herr Johann Georg Moseder

1556, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 133
Le drapier Jean Stœsser au Marché aux Poissons doit 6 sols pour un passage en pierre qu’il a construit sur le fossé communal dit Ulmergraben pour passer de sa maison avant à l’autre. Le bail est fait pour 18 ans, le premier loyer échoit à la saint Jacques de l’année 1556 selon le registre des baux folio 75 – Maintenant Jean Ansorg – Maintenant Jean Adolphe Braun et les héritiers de Jean Ansorg – Les mêmes, 12 sols, le premier mars 1627

Item vj ß gibt h. Hanns Stößer tuchman Am Fischmarck von einem steÿnin ganng ob dem vllmer graben den Er vber das Allmend von seÿnem vordern huß Zu dem Anndern gebuwen. Ist Im für sollichen Zinnß Achtzehen Jar lanng gelühen, gefallt Der Erst Zins vff Sanct Jacobs tag Anno & xv C Lvj. Innhaltt des Lÿhenung buchs fol. 75.
Jetzo hanns Ohnsorg
Jetz H Hans Adolff Braun vnnd H Hans Ohnsorgs Erben
(rub.) Jetz Sie 12 ß d 1 Martÿ 1627
Neü 100

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 100-v
Esdras Mangin doit 12 sols pour un passage en pierre sur le fossé Ulmergraben à sa maison au marché aux Poissons, entre Balthasar Louis Künast et Anne Marie Croissant (auparavant registre D folio 133, nouveau registre folio 86) – Ensuite Jean Jacques Saltzmann
Item pour un terrain communal pour servir de bureau au-dessus du fossé Ulmergraben

Jetzt Johann Jacob Saltzmann
H. Esdras Mangin, Soll gemeiner Statt, Von seiner behaußung ahm fischmarck neben Balthasar Ludwig Künasten Vndt Anna Maria Croissant, Vndt steinern gang über den Vlmer graben, Jahrs vf Jacobi, 12 ß d
Alt d. f. 133
New fol. 86
Ext. 1652. 53

Idem von einem Allmendtplatz zu einem contor auf dem vlmer graben, Jahrs vf annunt: Mariæ 8 ß
New fol. 86
Ext. 1652. 53

(Quittungen 1653-1660)
1662 empf. von Hanß Jacob Saltzmann
(Quittungen 1664-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 86
Même loyer dans le registre suivant, au nom de Jean Jacques Saltzmann puis Jean Georges Mosseder

Johann Jacob Saltzmann, Soll von seiner behaußung am Fischmarckh und dem steinern Gang über den Ulmer graben Jahrs vff Jacobi, 12 ß
Ferner von einem Allmendplatz zu einem Contor auf dem Vlmergraben Jahrs vff Annun: Mariä, 8 ß
St. Zinnßb. p. 100
Jetzt Herr Johann Georg Moseder

(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 503

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 503
Report dans le registre suivant. Gérard Walter rachète le loyer en réglant un capital de 40 livres le 15 avril 1758.

alzb. 86
Joh: Georg Moßeder solle von seiner behaußung am Fischmarck und dem Steinern Gang über den Ulmer graben auf Jacobi, 12 ß
Ferner von einem Allmendt platz Zu einem Contor auf dem Ulmer Graben Jahrs auf Ann: Mariæ, 8 ß

(Quittungen, 1741-1757)
Jetzt H Gerhardt Walther. – vid. 608.
d. 24. Aprilis 1758. hat H Gerhard Walther dießes 1. lb mit 40 lb als doppeltem Capital abgelößt L. jhme gegebenen Scheins vom 15. apr. 1758.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1628, Préposés au bâtiment (VII 1343)
Les préposés autorisent Jean Adolphe Braun à enclore un terrain communal derrière sa maison pour y faire un bureau

(f° 42) Zinst. 25. Martÿ – Allmend Eingezaunt vffm Ulmer graben
H Hanß Adolff Braunen Ein Allmendt Zum Contor ein Zu Zäunen hind. sein hau&s& vff den Ulmergrab. Soll deßhalben Zu Augenschein gelt 15 ß d. dht. 15 ß 26

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
Les marchands Gérard Walter, veuve Schweitzer, Trombert aîné et Hirn auxquels on a demandé de supprimer l’auvent de leur maison face à l’Hôtel de Ville font observer que leurs marchandises exposées à la neige, au vent, à la pluie et au soleil vont se gâter. Ils sollicient par conséquent l’autorisation soit de conserver l’auvent jusqu’à ce que le plan d’urbanisme leur permette de surbâtir le communal soit d’établir un balcon. Les préposés chargent l’inspecteur du bâtiment de traiter l’affaire et demandent aux requérants de patienter jusqu’à ce que le rapport soit fait.
(f° 107-v) Dienstag den 22. X.bris 1767 – H. Gerhard Walter, H Trombert Sen: et Cons.
H. Gerhard Walter, weÿl. H. Schweitzers wb: H. Trombert Sen: und H. Hirn die Handelsleuth allhier præsentiren unterthäniges Memoriale und remonstriren sie seÿen durch die weggebiethung derer wetterdächer an jhren Häußern gegen der alten Pfaltz über gelegen in die verlegenheit gesetzt worden, gewärtig Zu seÿn, daß jhre waaren durch den Schnee, wind, Regen und Sonn ohnfehlbar zu Grund gehen würden, und bitten deßwegen umb erlaubnus entweder jhre wetterdächer in so lang Zu behalten, biß sie nach den guthgeheißenen bawplan hervor bawen Können, oder aber an statt derer Balcons zu machen.
Erkannt, wird dem H. baw: Inspectori auffgetragen das locale gedachter häußer Zu examiniren und biß zu deßen abzustattenden bericht der Imploranten begehren Zu bedacht außgesetzt.

Description de la maison

  • 1742 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule, à côté la boutique, vers la cour un petit entrepôt, une cave voûtée, au premier et au deuxième étage un poêle, chambre, cuisine et vestibule, deux dépenses sous le toit trois vieilles chambres, le comble renferme deux greniers dallés, les deux pignons sont en pierre, la toiture a une double couverture en tuiles plates, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 6000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Place du marché aux herbes

nouveau N° / ancien N° : 8 / 60
Ehmann
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 27 case 2

Ehmann, Louis Immortel, marché aux poissons N° 60

O 102, maison, sol, vieux marché aux poissons N° 102
Contenance : 2,55
Revenu total : 901,33 (900 et 1, 33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 287 case 2

Ehmann, Louis Immortel, rayé 1859
pr. 1859, Bartholmès William Edouard à Cannstadt (Würtemberg)
1879 Riegger Theodor, Kaufmann

O 102, maison, sol, Place Gutenberg 3
Contenance : 2,55
Revenu total : 901,33 (900 et 1, 33)
Folio de provenance : (27)
Folio de destination : 287, Vergrößerung – (sol) Gb
Année d’entrée :
Année de sortie : 1882/83
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14
1882, Augmentations – Riegger Theodor f° 287-II, O 102, maison, revenu 1118, Vergrößerung, achevée en 1879
Diminutions – Riegger Theodor f° 287-II, O 102, maison, revenu 900, Vergrößerung, supp.en 1879

O 102, maison
Revenu total : 1119,43 (1118 et 1,43)
Folio de provenance : 287-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1882/83
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 45 / 36

Cadastre allemand, registre 30, p. 223 case 4

Parcelle, section 19, n° 25 – autrefois O 102
Canton : Gutenbergplatz Hs. N° 3
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,28
Revenu : 11.500, 17.000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1909), compte 991
Riegger Theodor Wwe
1914 Riegger Karl Theodor zu ¼ und Miteigenthümer
1924 Riegger Bertha Isaure & Bauer Henri
1927 Moele Léon commerçant et son épouse en communauté
2991

(Propriétaire à partir de l’exercice 1909), compte 1482
Siebler-Ferry Paul u. Ehefr
gelöscht 1920

(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 1510
Siebler-Ferry Paul
1920 Bloch Edmund Kaufmann zu ½ und Miteigenthümer in Strassburg
1921 Lehmann Salomon commerçant et son épouse Aline née Levy en com.de b.
1929 Quincaillerie centrale anct. Fürderer, Jaegler et Cie société anonyme
335

Cadastre allemand, registre 30, p. 241 case 9
Canton : Schneidergraben
Parcelle, section 19, n° 25.a – aus Graben 3/06, 7/11
Désignation : Hf
Contenance : 0,20
Remarques : ab 1911 S. 241 F. 9. 8.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1920), compte 1482
(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 1510

Cadastre allemand, registre 30, p. 241 case 10
Canton : Schneidergraben
Parcelle, section 19, n° 25.b – aus Graben 3/06, 7/11
Désignation : Hf
Contenance : 0,08
Remarques : ab 1911 S. 241 F. 9. 8.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1920), compte 1482
(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 1510

Parcelle, section 19, n° 25.a – aus Graben 3/06, 7/11
Désignation : Hf
Contenance : 0,28
Remarques : ab 1911 S. 241 F. 9. 8.

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1907), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1907), compte 991 (supra)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1911), compte 1482 (supra)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 164 Marché aux Poissons p. 317

60
Pr. Walter, Gerard, Negociant – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Gutenbergplatz (Seite 54)

(Haus Nr.) 3
Riegger, Hutfabr. E 014
Dr. Zolki, Arzt. 2

Dossier de la Police du Bâtiment

804 W 130 – 1-3 place Gutenberg (volume I) habitation, magasin (1890-1952)
804 W 131 – 1-3 place Gutenberg (volume II) habitation, débit de tabac, papeterie Froehly, quincaillerie (1879-1961)
804 W 132 – 1-3 place Gutenberg (volume III) habitation et commerces (reconstruction), compagnie d’assurances La Concorde (1951-1971)
804 W 133 – 1-3 place Gutenberg (volume IV) enseigne (banque Sogenal), magasin de vêtements (1972-1984)
804 W 134 – 1-3 place Gutenberg (volume V) transformation de la façade (1983-1987)
939 W 467 – 1-3 place Gutenberg, compagnie d’assurances La Concorde, banque Sogenal (1991-1997)
1685 W 1827 – 1-3 place Gutenberg, ADS-IM-482 09 V 0037, chute de tuiles (2009)


Relevé d’actes

La maison sur la place est inscrite en 1587 au nom du drapier Balthasar Stœsser dans le Livre des communaux alors que la maison arrière vers le Fossé des Tailleurs l’est au nom des héritiers de Jean Stœsser
Balthasar Stœsser épouse en 1584 Barbe, fille du secrétaire épiscopal Georges Übelhœr de Saverne.

Mariage, cathédrale (luth. p. 94)
1584. Dominica Quasimodogenito 26. Aprilis. Balthasar Stößer, Barbara Georg Ubelhör Bischoflichen Secretarÿ tochter Von Zabern. Eingesegnet Zinstags den 5. maÿ (i 50)

Balthasar Stœsser qui vient d’être nommé assesseur des Treize quitte l’assemblée des Quinze en exprimant ses regrets de n’en plus faire partie et en s’excusant de toutes les offenses qu’il aurait pu faire. Il se soumet cependant volontiers à la décision de l’autorité supérieure. L’assemblée répond dans les même termes.
1604, Protocole des Quinze (2 R 32)
(f° 116) Montag den 23. Julÿ – H Balthasar Stößer
H. Stößer p.missis titulis, das er Kurtz verrückter Zeitt wider seine gedancken auß dißer Stuben Zu den xiii. gezog., seÿ Ime hertzlich leÿdt, wollt wünschen daß er beÿ dießem löblichen Collegio were gelaßen worden, dieweil es aber Gott vnd seiner Oberkeitt also gefallen, so müß ers geschehen laßen, Bitt wa er Inn seinen votis Jemandt offendirt, die sachen nicht am besten fürgebracht, oder die geschefft sonst nicht recht versehen,, solches seinem verstandt Zu zumeßen vnd Ime für gutt Zuhaltten, Thut sich aller ehren bedancken wo er den herren sambt vnd sonders dienst leib vnd gefallen erzeig. Könne, seÿ er darzu von hertzen geneigt, bevölcht sich mein herren vnd deßelben Göttlicher protection, vbergibt auch die schlüßel so er Zuverwahren gehabt vnd erpeütt sich er wöll sich künfftiger tag. beÿ mein H. letzen.
Erkandt Ime freündtlich dancken, das er sich beÿ mein herren eingestellet, man hett wohl mög. leÿden, das er beÿ mein herren plibben were, weÿl es aber Gott vnd der oberkeitt alßo gefallen, müß mans darbeÿ bewenden laßen, Er hab niemandt offendirt, Soll Ime diße Stub laßen beuohlen seÿn, vnd wünscht man Ime Zu seinem ehren vihl glück vnd heÿl Man soll Ihne auch Zum abendt Zehren laden. B. Mr. Referiren Er hab sich bedanckt, Wöll sich künfftig beÿ mein herren einstellen, hab Jetzo geschefft.

Balthasar Stœsser meurt en juillet 1610. Ses obsèques ont lieu le 18 juillet
1610 Conseillers et XXI (1 R 89)
(f° 190) XVII. Julÿ – Amr. Zeugt Hn Balthasar Stosser auf morgenden tag fürhabende begrabnus a d. sie vmb halber drey sein

Différentes fonctions qu’occupe Balthasar Stœsser. Il devient notamment assesseur des Quinze en 1597, administrateur à Wasselonne en 1600 et assesseur des Treize en 1604.
1593 Conseillers et XXI (1 R 72) Fewerherren. H Balthasar Stößer. 425.
1597 Conseillers et XXI (1 R 76) Balthasar Stösser würdt XV. 96.
1597 XV (2 R 26) H Balthasar Stößer. Neuw XV.ner. 31. Weinherr. 43. 48. Holtzherr. 149. Kauffhausherr. 154.
1598 Conseillers et XXI (1 R 87) Balthasar Stösser würd Pfleger Zum Thurn. 253.
1598 XV (2 R 27) H Balthasar Stößer. Schönburgisch Silber. 145. 185.
1599 XV (2 R 28) H Balthasar Stöser. Schönburgisch Silber. 77. 118. 122.
1600 Conseillers et XXI (1 R 79) Landherr zu Waßlenheim ordnen. Balthasar Stösser Landpfleger. 221.
1602 Conseillers et XXI (1 R 81) Balthasar Stößer auff dem Zeughoff geordnet. 220.
1602 XV (2 R 31) H Balthasar Stößer. vmb außweisßung. 29. 206.
1604 Conseillers et XXI (1 R 83) Balthasar Stößer würt XIII. 177.
1607 Conseillers et XXI (1 R 86) [Pfleger zu S Steffan H Hans Walraff Zuckmanteln H Balthasar Stösser. 332.]
Balthasar Stösser widersetzt sich Mherren gebott. 288. entschuldigt. 294.
1608 VII 1323 Bauherren – Balthasar Stösser wegen jährlichen Zinß. 152.
1608 XV (2 R 36) H. Balthasar Stößer. vmb Loßung. 85. Zinß verschreibung. 99.
1610 Conseillers et XXI (1 R 89) Kistenherr H. Balthasar Stösser. 167.
1611 Conseillers et XXI (1 R 90) Christoph Heckel von Steineck, Christoph von Offenburg contra Balthasar Stossers Erben. 143.

Barbe Übelhœr veuve de Balthasar Stœsser contracte une dette en 1613
1613 (ut spâ [30. Nouuembris]), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 522
(Inchoat. in Proth: fol: 505.) Erschienen Frauw Barbara Ubellhörin, wÿland herrn Balthazar Stössers treÿzeheners alhie seelig. witwe mit beÿstand des Ehrenuesten Fürsichtig vnd weißen herrn Mathei Geÿger dreÿzeheners der St. St. vnd herrn Hannß Ulrich Meÿgers Notarÿ burgers Alhie bemelter frauwen verordneten Ober vnd vnder vögten hat bekhandt vnd
in gegensein Herrn Martin Gerlachs beÿsitzer des großen Raths alhie – schuldig sige 100 pfund pfenning
[in margine :] dise obligation ist durch die in der Contractstuben den 6. Junÿ 1626. beschehene cession allerdings cassirt, wie in Reg. fol: 411 fa: 2 zusehen.

Transaction entre Jean Henri et Jean Frédéric, les deux fils de Balthasar Stœsser, et les héritiers de Georges Wolff
1618 (20 Marty), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 17-v
Quietung Herrn Balthasar Stössers seligen erben gegen herrn Georg Wolff. seligen erben gelüferten Widems
Erschienen Friderich Fettich In namen Herrn Georg Fettich seines vatters für sich selbs vnd als geordneter Vogt Frawen Mariæ Fettichin weÿland Michael Gollen selig. hind.lassener wittwen seiner Schwester vnd dann von wegen Augustin Fettichs seligen hind.lassener Erben, Georg Friderich Wolff für sich selbs, Carolus Stöhr als Vogt Frawen Margarethæ weÿland Georg Ringlers seligen wittib, H Johann Jacob Riepp der Rechten Doctor als ehevogt Frawen Johannæ Mariæ, Daniel Dex als ehevogt frawen Rachel, Johann Folß vogt Jacob Wolffen, Georg Schwartz Notarius als vogt Fr. Barbaræ Waldvögelin Nicolai Gerbott Notarÿ ehelicher haußfr. Hanß Georg Sensenschmidt für sich selbs vnd als vogt frawen Foelicitas, weÿland Hanß Friderich Ingoldts selig. wittwen, Carlen Röhm als ehevogt frawen Elisabethæ vnd als vogt Jungfrauen Dorotheæ, Jacob Bemhagen als ehevogt Frawen Marien Jacobe, Johann Hertz ehevogt Frawen Mariæ Salome alle weÿland Georg Wolffen seligen Erben an einem
vnd dann Hanß Heinrich vnd Hanß Friderich Stosser gebrüdere als weÿland H Balthasar Stossers Treÿ Zeheners selig. Erben am and. theÿl
vnd haben angezeigt und Zuerkennen geben, was massen ermelter H Balthasar Stosser, von auch weÿland Frawen Margarethæ Wolffin genant Schönecken seiner eheliche haußfr. selig einem manhafften Wittem bey Zeyt Ihres Lebens Zugenieß gehabt (…)

Transaction entre Jean Henri Stœsser, bailli à Westhoffen, héritier de son frère Jean Frédéric, suite à la dette contractée par leur mère Barbe Übelhœr en 1613 (voir plus haut)
1626 (6. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 411-v
Erschienen H Johann Pöler Burger Zu St. alß befehlhaber Johann Heinrich Stösser Gräffl. hanaw Liechtenbergischen Ambtschaffners Zu Westhofen auch Burgers Zu Straßburg (…)
in gegensein deß Ehrenvesten hochgelehrten herrn Isaac Habrechten medicinæ Doctoris auch burgers alhie bekannt
demnach er H D. Habrecht ehevögtlicher weiß ane weÿland H Johann Friderich Stößer sein Böhlers Pra.len Brudern auch burg. alhie see. weg. deß. Muter Barbara Ubelhörin 100 Pfund d. St. wie solches beÿ H hÿlario Meÿgern Alß Contractuum Not° den 30. 9.bris Anno 1613. verschrieben Zuerfordern gehabt, vnd solche forderung vff ihne Johann Heinrich Stößen, alß der seinen v.storbenen Bruder geerbt (…) in solutum angenommen iiij. C. gld. bestendigen angelegten Capitals St wer. so Jacob Huß der Küeffer Jetzmals von vff vnd Abe seinem hauß alhie in Küeffergaß Jährlich auff omnium sanctorum mit xvj gld besagter werung Zuuerzinßen pflichtig, Vermög eines Lateinischen pergamentin Zinßbrieffs mit deß Bischofflichen hoffs Zu St. anhangenden Insigel datirt 5. Cal. Decembris A° 1544.

La maison de commerce Stœsser (Stößerische Gewerbs behaußung, jusqu’en 1615) est aussi appelée d’après les tenants et aboutissants maison de commerce de Frédéric Ringler et Jean Ansorg (1603). Le Livre des communaux D mentione en 1629 Jean Ansorg et Adolphe Braun puis Adolphe Braun et Esdras Mangin.
Originaire de Hall en Saxe (Halle an der Saale), le marchand Jean Ansorg épouse en 1595 Dorothée, fille de Philippe Scheidt. Il devient bourgeois par sa femme six mois plus tard.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 38, n° 105)
1595. dochter S. Trinitatis. 10. Augusti. H Johannes Ahnsorg von Hall, d. Handels Mann Vnd Jungfr. Dorothea H Philipps scheÿdt Nachgelaßene tocht. eingesegnet Montag den 25. Augusti. (i 41)

1596, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 731
Hannß Ahnsorgh der Handelßmann vonn Hall Inn Sachsenn, hat mit beÿstandt Herren Gottfriedt vonn Hohenburgh daß burgerrecht empfang. von Dorothea Scheidin seiner haußfrauwen vndt will Zum Spiegel diennen, Actum den 10.ten Februarÿ 96.

Gaspard Stœsser vend sa part dans la maison de commerce Stœsser (Stößerische Gewerbs behaußung) à son cousin Jean Adolphe Braun

1603 (xxvj tag oct.), Chancellerie, vol. 346 (Registranda Meyger) f° 350-v
(P. fol. 239.) Erschienen Herr Caspar Stösser, burg. Zu St. Hatt für sich (verkaufft)
Herrn Hannß Adolff Brun burgern Zu St. seinem Vettern
Einen Sübendentheil Vnd Einen Sechstentheil, Am Sübendentheil, Ime dem Verkauffer für Vngetheilt gebürende, Vonn vnd ane der Stösserischen Gewerb behausung, Vordern Vnd Hindern Stock, dar zwüschen der Ulmer graben mit Iren Hoffestetten, auch allen Andern Iren gebeuwen & gelegen Inn der Statt St. Ane dem Fischmarckt, einseit neben Eberhardt Berren dem Notarien, Vnd Andersit neben Friderich Ringler vnd Hannß Ohnsorg beden Handelßleüth, Vnd stost das Hinder hauß vff den Schneÿder graben, Herrn Mathÿs Stöffelin Fünffzehenern dreÿ Sübendentheil, Vnd Zwen Sechstetheil eines Sübendentheils, Ferner Walpurgen Stösserin Hn Claus Brunnern haußfr. sein des Khöufers Mutter, Ein Sübendentheil vnd ein Sechstetheil eines Sübendentheils, Vnd der Vberige Sechstetheil eines Sübendentheils, Fr. Ursulen Stösserin Hr Heinrich Zornen Ehegemechden für vngetheilt Zustendig, dauon gond sammenthafft iiij lb ij ß d gelts daran ijj lb ij ß d vff Adolffi vnd die Vberig iij lb d vff Joh. Bapt: vnd Wÿhenachten fallend dem Closter Sant Marx, Vnd dann uber Cj lb d gelts vff Joh. Bapt: vnd Wÿhenacht dem Ruwerin Closter Alle Jahr, Sunst freÿ ledig vnd eÿg. vnd alles Rht & Also d & der Khauff zugang. vber obbestimpter beschwernuß für vnd vmb 651 pfund 11 schilling vnd 8 pfenning Straßburg

Jean Henri Stœsser lui vend sa part en 1614

1614 (ut spâ [viij. Julÿ]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 350-v
(P. fol. 305.) Erschienen h. hannß Heinrich Stösser burg. Zu Straßburg (verkaufft)
herrn hannß Adolff Braunen burgern Zu Straßburg Seinem Vettern
ein halb Sübendetheil vnnd ein halben Sechstetheil eines Sübentheils ermeltem Verkoüffer für Ungetheilt gebürende, Von vnd Ane den Stösserisch. gewerbß heüser, Vordern Vnnd hindern stöck. dar zwischen, d. Vlmer grab. einsit n Christoff Kurtz, And.sit Friderich Ringlern, Vnnd stoßt das hind. hauß vff d. schneÿd. graben, da es Auch einen vßgang hatt, für freÿ, ledig vnd eÿg, daran herrn Mathiiæ Stöffeln 3/7 thl 2/6 thl eines Sübendentheils, hannß Friderich Stösser ein gleich formiger theil wie d. Verkoüffer auch hatt gebürth, Mehr ein 1/6. Am Süben theil h hanß Jacob Meÿern Zuständig vnd die vbrig 2/4. theil vnd 2/6. theil Am Sechstetheil Imme dem Kheuffer Zuuor gehörig, Vnd ob wol disser Verkhauffte Antheil mit vnd neb. And. mehr vnd. pfnd. verhafftet Ist Vmb v C lb Fr. Dorotheæ Manßharterin Zu Speÿer, So hatt doch ermeld. Verkäuffer versproch. dasselben hptgutt Abzurichten vnd zubehal. Ohne des Kheuffers Zuthun, Vnd Ist disser Khauff Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 325 pfund
(vide in Proth. 1603. fol. 239.)

Dorothée Stœffler femme de Melchior Sebitzius et sa sœur Elisabeth Stœffler femme du docteur en médecine Gall Luck vendent leur part de maison à Jean Adolphe Braun

1623 (ut spâ [vj. Martÿ]), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 240-v
(P. fol.44.) Erschienen der Ehrenvest vnd hochgelehrte herr Melchior Sebitius d. Jüng. vnd fr. Dorothea Stöfflerin sein eheliche haußfraw, So dann h. Gallus Luck bed. medicinæ Doctores vnd Fr. Elisabeth Stöfflerin sein haußwürthin, ermelter Fr. Dorotheæ schwester mit beÿstand herrn Caspar Stössers vnd hrn Christoff Städell des Jüng. obged. bed. seinen nächsten Verwanthten (verkaufft)
herrn hannß Adolff Braun dem handelßmann burg. Zu Straßb. So auch zug.
den halben theil Ane einem Sübendentheil vnd Ane einem Sechstentheil von dem Sübendentheil von vnd Ane dem gewerbßhauß alhie Inn der St: St: vff den Fischmarck geleg. einseit n. Isaac Clauß vnd And seit ben. hanß Balthasar Küenast hind. haben sie einen vßgang vff den schneÿd. grab. dauon gnd.sammenthafft ij lb ij ß d gelts vff Adolffi, Mehr ij lb d gelts vff Johannis Baptæ vnd weÿhenachten Sant Marx closter vnd ij lb d gelts Auch vff Johannis vnd weÿhenachten, Ruwern closter, daran die Antheil Allen Ime Kheüffer gehörig, Vnd Ist disser Khauff Zugang. vnd bsch. für vnd vmb iij C. L. lb dreÿ Sübendetheil Imme dem Verkheüffer für Vngetheilt gebürend von vnd Ane dem gewerbß hauß mit em Vord. vnd hind.hauß Auch Allen Ihr. geb. d. glg. vff den Fischmarck einseit Isaac Clauß, And.seit n. Balthasar Ludwig küenast hind hab. sie ein vßgang vff den schneÿd. grab. Dauon gnd 2. lb 2 ß vff Adolffi vnd 2 lb d gelts vff Joîs et weÿhenacht St. Marx, Mehr 2 lb d geldt vff Joîs et weÿhenacht Ruwern clostern vnd vj ß d von der steinerin geng vff Johannis der St. St. Sunst eÿgen & dauon die vbrige Antheil All Ime Kheuff für vngetheilt gehörig, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist disser Khauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 2700 pfund
(vide V.gleich in Regis. de A° 635. fol. 442. f. 2.)

Jean Frédéric Stœsser lui vend sa part en juin 1623

1623 (ut spâ [xx. Junÿ]), Chancellerie, vol. 450 (Registranda Meyger) f° 588-v
(Inchoat. in Prot. fol. 344.) Erschienen h. hannß Friderich Stösser burger zu Straßburg (verkaufft)
h. hanß Adolff Braun dem handelßman burgern Zu Straßburg
den halben theil Ane einem Sübendentheil vnd Ane einem Sechstentheil von dem Sübendentheil von vnd Ane dem gewerbßhauß alhie Inn der St: St: vff den Fischmarck geleg. einseit n. Isaac Clauß vnd And seit ben. hanß Balthasar Küenast hind. haben sie einen vßgang vff den schneÿd. grab. dauon gnd.sammenthafft ij lb ij ß d gelts vff Adolffi, Mehr ij lb d gelts vff Johannis Baptæ vnd weÿhenachten Sant Marx closter vnd ij lb d gelts Auch vff Johannis vnd weÿhenachten, Ruwern closter, daran die Antheil Allen Ime Kheüffer gehörig, Vnd Ist disser Khauff Zugang. vnd bsch. für vnd vmb iij C. L. lb

Le marchand Jean Adolphe Braun épouse en 1607 (Barbe), fille de Léonard Baur
Mariage, cathédrale (luth. p. 195) 1607. den ersten Trinitatis. Hans Adolff Braun der handelsmann und J. N Leonhardt Bauren tochter (i 101)

Jean Adolphe Braun est élu triumvir à la Tour aux deniers
1619, Préposés au bâtiment (VII 1334)
(f° 1) Sambstag den 16. Jener 1619 – Hans Adolff Braun der New verordnete dreÿer Zum ersten mal gesessen, Ihme vnd den Andren Ihr Ordnung fürgelesen worden, die sie verschinen Mittwoch beÿ dem Rhat geschworen

Jean Adam Braun hypothèque la maison au Vieux-Marché-aux-Poissons et une autre rue des Pâtissiers au profit de la veuve et des enfants de Jean Ansorg

1626 (ut spâ. [6. Februarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 110
(Inchoat. in Prot. fol. 58 – vide in Regist. 1640 fol. 117) Erschienen h hanß Adolff Braun der handelßmann, burger Zu Straßburg
hatt bekhandt Vndt Inn gegenwärtigkheit h. Georg Friderich Wolff handelßmanns Als vogt Fr. Dorotheæ Scheÿdin weÿland h hanß Ansorg sein wittwen deßgleichen h. Balthasar Scheÿden Als geordneten Vormunders Johannis, Annen Magdalenen Vnd Philipß obgedachts herrn Ansorgs s. Khindern mit beÿstand herrn Paulj vnd h. hannß Jacob Ansorg Ihrer Brüdern offentlich Verÿeheten – schuldig seÿe worden 22.000 gulden
Vnderpfand (…) in specie Aber Angaben, die gewerbs behaußung geleg. Inn d. St: St: Vff dem Fischmarck einseit neben Isaac Claußen, anderseit Balthasar Ludwig Küenast, hinden vff den Schneider grab. stoßend dauon gend. 2 lb 2 ß vff Adolffi vnd 2. lb d Vff Johanns et Weÿhenachten Sant Marx, Mehr 2 lb Vff Johannis vnd Weÿhenachten Rewern Closter, vnd xj ß d vonn dem Steinern gang Vff Johannis d. St: St:, So dann Ist diße behausung noch verhafftet vmb 2700. lb d. h. Doct. Sebitio & Doct. Lucken Ins gemein, Sunst eÿgen, Deßgleichen das gewerb Ane Ime selbs mit sampt den wahren schuld. vnd Borgen nichts dauon vßgenommen,
Item die behaußung zum Hauwer genant mit sampt hoff vnd heüßern, geleg. in d. St: St: Inn der Fladergaßen, einseit n Geÿler hoff, Anderseit nebent einer Behaußung so der bekhenner Von hn Wilhelm Buckelmann erkhaufft vornen ein eck Am gäßeln dauon gend v lb d Zinß für den durch bruch der St. St. Sunst eÿgen

Jean Adolphe Braun hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Herff

1627 (9. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 357
Erschienen H. hannß Adolff Braun der handelßmann
hatt in gegensein H. hannß Jacob Herffen auch burgers Alhie – schuldig seÿe 1000. Reichßthaler
zu vnderpfand verlegt sein Gewerbß behausung Alhie Am obern Vischmarckht gelegen, neben Balthasar Ludwig Küenasten, j. vnd 2 seit neben Isaac Clausen, hind. vff den Vlmer graben stoßend gelegen, Vnd ist dise behaußung zuuor, neben noch einer behausung zum hawer gent. wie auch dem gewerb, noch v.hafft. 22.000 gld. a 15. bz. hannß Ansorgs witib vnd Erben, Mehr ist dise behausung v.burd. vmb 2700. lb. H D. Sebitio v. H. D. Gall Lucken ins gemein, So gehen auch Jarß dauon 4. lb 2 ß Zinß dem Closter S. Marx, Item 2. lb d Zinß dem Closter Zun rawern vnd dann 6 ß d s S. St. allmend Zinß vom Steinern gang

Jean Adolphe Braun et son associé Esdras Mangin passent un contrat avec la veuve et les enfants de Jean Ansorg. Esdras Mangin rembourse un capital de 12 000 florins aux ayants droit Ansorg. Plusieurs quittances figurent en marge dont la dernière est délivrée à Jean Jacques Saltzmann, gendre d’Esdras Mangin

1628 (29. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 699-v
Erschienen weiland herrn Johann Ansorgs see. nachgelaßene witib mit beÿstand ihres Vogts H Georg Friderich Wolffen, deß handelsmanns, Vnd sein H Ansorgs see. Kinder vnd Erben, mit Namen H Paulus vnd herr hannß Jacob die Ansorgen, für sich selbsten, herr Rudolff Würtz, alß Ehevogt Anna Magdalenæ Ansorgin, So dann herr Balthasar Scheid der handelsmann alß vogt Johann und Philippsen der Ansorg., An einem,
vnd andern theils herr hannß Adolff Braun vnd Esdras Manse beede gewerbs gemeinere, auch burgere alhie mit beÿstand der Ehrenvesten, Fürsichtig. vnd wolweisen hern Christoff Stadels XIII.ers vnd herrn hanß Jacob Meÿers, Groß. Rhats v.wanthen
Zeigten an, vnd bekant. gegen einander, demnach schon hiebeuor und benantlichen den 6. Februarÿ kurtz verwichenen 1626. Jahrs, Sie die Ansorgisch. vnd herr hannß Adolff Braun, durch vnd.handlung vnd mit Zuziehung der Ehren vesten Frommen, Fürsichtigen, hochgelehrt. vnd hochweisen herrn Carol Spielmans Alten Ammeisters, herrn Christoff Städeks damaligen fünffzehners, herrn Johann Jacob Meÿers obgedacht, herrn Philipp Scheid. beeder Rechten Doctoris vndt Herrn Daniel Heüßen handelsmanns alhie sich ihres gemeinschafft gewerbs halben mit einand. abgefunden, vereinbart vndt v.glichen, vf weiß vnd maß, wie dieselbe v.gleichung Auch in der St. St. Cantzleÿ Contract protocoll vf obgemeldt datum eingetragen vnd v.zeichnet word. vnd aber vf sein H Braunen seiten solcher Vergleichung beÿ den Zalungs terminen wegen bewußten beharrlichen allgemeinen Unwesens, dardurch fast alle handlungen gestreckt worden, nicht allerdings nachgesetzt worden, ihme auch beliebig handwerck, hiezwischen einen andern Gewerbs gemeiner, Zu sich Zuziehen, benantlichen obgedachten herrn Esdros Manse, welche beede sich der in obgemelter V.gleichung bestimpten starcken Zahlungs terminen vmb obangeregter ursach. willen, sich nachmalen beschwert, vmb derselen ringerung vnd erleüchterung gebeten, daß darauff Sie die samptliche Parten anderwerts Zusammen getreten, vnd durch vnd.handlung herrn Christoff Merckelbachen, vnd H Peter Robithets, sein Manse Schweher Vaters, sich ferner mit einander und.redt bedingt, vereinbaret, geschloßen, Zugesagt vnd versprochen, inmaßen hernach volgen thut
Erstlichen, daß außgescheiden nachfolgender Special Puncten, durch die Zweÿte Handlung, von der ersten keines wegs abgewichen, noch einige Novation dardurch vorgenommen vnd beschehen, Sondern daß dieselb abhandlung in allen ihren Puncten vnd clausuln, die nicht in specie wie hernach folgen würdt, geändert, beÿ ihren cräfften bestehen, sein vnd bleiben soll, solang vnd vil biß derselben ein vollkommen genüegen geschehen sein würdt
Zum Andern, weil wie eingangs gemeldet, die Zu anfang v.glichene Zahlungs termin ihme H Braunen vnd seinem ietzig. Gemeiner fast vnerschwinglich fallen wollen, Ist die Sach, beÿ disem Punct dahin erläutert, v.glichen, Zugesagt vnd v.sprochen worden, daß Sie beede Gewerbs gemeinere fürterhin alle Johanni Meß 1000 gulden, vnd alle quartal daß Interesse so wol von solcher Summa als dem gantzen restirenden Capital der 12.000 fl. oder waß daran Jedes mal vßstehen verbleibt, in sort vnd vf waiß vnd maß die ander verschreibung außweißt, ohnfehlbar erelg. vnd damit auff negstkommend. Johannis 1629. den anfang machen sollen vnd wollen, vnd weil
dritens Esdros Manse in vorgesagte den Ansorgischen wittib und erben bester maßen v.schribene Gewerbs gemeinschafft mit einander getreten, An deren er 12.000 gld. Zalen Zuhelffen vber sich genommen vnd v.sprochen, So hat Er sich auch mit vnd neben H Hanß Adolff Braunen für solche Summ, hiemit und in crafft diß, unverscheidenlich obligirt, und alß Selbst Schuldner vnd Zahler bester vnd bestendigster form Rechtens v.hafft vnd gemacht, alles beÿ pfandbarer v.bindung aller Seiner haab vnd güeter ligend. vnd fahrend., nichts dauon vßgenommen noch hindergesetzt, welche mit vnd neben herrn Braunen verpfändung (sie, wie anfangs berschrieben, vnd in vorig. V.schreibung mehrer außgefüert, Allerdings in ihren cräfften verbleiben, vnd hierdurch darin nichts geändert würdt) ohnv.scheidenlich in genere und in specie so lang hafft vnd v.bunden sein sollen, biß obbestimpte Summa der 12.000 fl. sampt Interesse gäntzlich bezalt und abgelegt sein werd. vnd dieweil
Zum Virten, der Ansorgischen wittiben vnd Erben, Er herr Braun vber die vorbenannten 12.000 fl. noch 6000 gld. Capital schuldig v.bleibt, ist solches durch obehngemelte herren dahin gemitelt word. d. von solch. 6000 fl. Er Braun alle Jar 500 gld. an Capital abstaten soll, vnd v.fallt daß erste Zihl in Anno & 1632. vf Johanni, da vber daß, so sie beede, v.mög negstvorgesetzten Punctens erlegen sollen Zuzalen schuldig ist, vnd sollen solche 6000 fl. nichts desto weniger vnder daß Jährlich v.zinßt, vnd damit gleich diß Jar der anfang gemacht werden.
Weil sich auch befindt, daß er herr Braun, vber die negstgemelte 12.000 fl. und 6000 fl. noch in Rechnung verbleibt, benantlich 2190 gld. 6 schilling Zwen pfenning, So soll vnd will er solchen vberrest folgend. gestalt bezalen vnd abstoßen, Nemlich vf Johanni Aô 1630. Rudolff Würtz 1200 fl. in anno 1631. den halben theil (…)
Vnd ist endlich von beeden theilen nochmalen erhalt, Zugesagt vnd v.speochen, d. gegenwärtige handlung für keine Novation anzuziehen od. Zugebrauchen, Sondern es so die obgemelte erste v.gleichung, außerhalb negstvorgesetzter Puncten in ihren völligen cräfften sein vnd bleiben vnd solches alles ehrlich, vfrichtig, stet, fest vnd vnuerblüchlich Zuvollziehen vnd Zuhalten, darwider nimmermehr Zuthun, noch schaffen gethan zu werden, wed. durch sich selbsten, noch Jemanden von ihrentwegen in kein weiß noch weg, getrewlich vnd gefehrde, Insonderheit haben Braun vnd Manse mit handtrew an Eÿdes angelobt, vnd sich v.zügen alle Adriani & Geschehen den 29. Decembris Anno & 1628.
[in margine :] Erschienen Herr Paulus Ansorg, dreÿer ahne der Müntzen, herr Hannß Jacob Ansorg, und herr Johann Ansorg die handelßleuth, Gebrüder für sich selbst. vnd dann Er H hannß Jacob Ansorg alß Vogt weÿland Frauen Annæ Magdalenæ Ansorgin ihrer Schwester nunmehr seel: mit H Rudolph Würtzen XXI. ehelich erziehlt und hinderlaßenen Söhnleins hannß Danielß, mit beÿstand deßelben Vatters vorgedacht H XXI Würtzen, haben in gegensein H Esdras Mangin deß handelßmanns (…) act. d. 29. Julÿ a° 1643
[in margine :] (Quittung) Act. 15. Aug ; a° 1649
[in margine :] Erschienen vorgemeldter Hannß Jacob Ansorg, hatt in gegensein vorernandts H Esdreß Mangin dochtermanns H Johann Jacob Saltzmanns deß iüngern bekannt [date sur un fragment manquant]

Jean Adolphe Braun meurt, l’inventaire de ses biens est dressé en 1631. La maison au Vieux-Marché-aux-Poissons appartient pour partie à Jean Jacques Meyer ; elle est grevée de plusieurs hypothèques dont celle au profit des héritiers Ansorg. La masse propre à la veuve est de 587 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 12 949 livres, le passif à 21 641 livres

1631 (27. Junÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 35) n° 630
Inventarium über Weÿlandt deß Ehrenvesten fürsichtigen Vnnd weisen herren Johann Adolff Braunen handelßmanns vnnd burgers Zu Straßburg se: Verlaßenschafft vffgerichtet 1631.
Inventarium Aller haab v. Nahrung so Weÿland d. Ehrenvest fürsichtig. v. wÿß Herr Johann Adolff Braun handelßmanns v. Alter Groß Raths bewanther Alhie Zu Straßburg nunmehr seemih nach seinem tödtlichen hinscheiden hind. Ihme verlaßen, So vff erfordern v begehren, deß Ehrenvest. fürsichtig vnd weisen H Adami schiffmanns, burgers v Eines Ersma Cleinen Raths Alhie Zu Straßburg beÿsitzers Alß geschwornen vogts Jungfr. Barbare, Johann Heinrich, Johannis, herr Johann Caroli, hanß Friderich, Jungfr. Magdalenen, Hanß Jacobe, Johann Adolffen, Johann Philipps v hanß Daniel Braunen, obgedachts verstorbenen selig. mit der Ehren: vnd tugendreich. frauw Barbara Beürin seiner ehegemahlin Jetz aber hind.laßenen wittiben, ehelich erzeugter v hinderlaßener Kind. d sowohl ab intestato Alß Per testamentum Nominirte erb. V Jetzbesagte fraw Barbaram Beürin die wittib Mit hülff b beÿstand deß Ehrenvest. fürsichtig. vnd weÿß. H Johann Georg Marbachß Alt Groß. Rathsbewanth. alh. Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts (…) Actum Angefangen In Straßburg Montagß den 27. Junÿ Anno 1631.
NB. die Eheberedung und testamentum solemne in scriptis ist in Meinem formular Zubefind.

In einer hernach specificirt. In d. St: St: Ane Fladergaß gelegener beßung. befund. word. wie volgt
Auff dem obersten boden, Auff dem andern boden, In der Stub Cammer In der Cammer C, In der Cammer D, In der wohnstuben, In der Stub Cammer, In dem Studier stübell, Auff dem gang vor dieser Stuben, Auff dem gang Zu der opß Cammer, In der schwartz gethuch Cammer, In der hinder stub auff dem gang, Auff den obern gang neb. d. madg Cammer, In der obern Stub Cammer auff dem obern gang, In der Sommer hauß, In d Undern Kuch, Inn dem Gewölb, Vor dißem Gewölb, In dem hindern keller, In dem Keller vnder d. gewerbs behaußung
Eÿgenthumb Ane heussern. (T. E.) Item ein siebenthl. & ein sechstenth. eines siebentheils Ist d. e* vonn 5. siebendthl. 4. sechsenthl. eines siebenthl. theilbar d. der übrige ein sechstenth. deß siebentheilß H Johann Jacob Meÿer gehörig von v. Ane hoff, hauß, hoffstatt sampt einem hinden hauß, Auch Allen Andern Ihren gebäuden, begriffen, weÿthen, rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten So etwan vor Jahren wie In H Clauß Braun v. fr. Waldtpurg stößer deß H s: Eltern Inventario fo: 92. Zu befind. Zweÿ heußer geweßen ein seit neben Isaac Claußen die and. seit neb. H Balthasar Ludwig Künast bed. handelsleuth geleg. hind. vff d. Ulmergrün stoßend davon gehend Vier guld.gelts vff Adolphi ablösig mit 100 guld. in geld sant Marx Clostern ferner Zweÿ Pfund pfenning gelts dem Closter Zu sant Marx halb Zu wÿhenachten d halb vff Johannis Baptistæ So dann Zweÿ Pfund Pfenning Donnerst. vff Johannis v wÿhenacht. dem Reuern Clost. Wie es hd* undtisen* gesagt Zß beschaff. Ist, noch* Zur Zeit bis ange* vorh* d. der d. St: St: 6 ß Alldgelt v* d. steinengang Ist b* hßlern
(T. E.) Item hauß v hoffstatt mit Allen Ihren gebeüden, begriffen, weÿthen rechten Zugehörden v gerechtigkeit. geleg. In d. St: St: Ane dem schneid. graben geg. vorberürt. hauß mit eim gang hinüber Also d. dise bede heußer Zusammen gebraucht werd. können ein seit Neb. Isaac Clauß. die and seit Neb. H. Balthasar Ludwig Kkünast d. handelseüth. geleg. hind. vff d. Ulmergrüen stoßend,
Vnd sind vorgemelte beede huser sammthafft verhafftet für 1800 lb d Fr. Dorotheen stöffelin H D. Melchioris Sebitzÿ ehegemahel deßgleich für 900. lb d wÿland Fr. Elisabeth stößlin D. D. guttling* ehegemalin s: erben, æstimirt mit vorgemt. beschwd. für 4000 lb. thun so vil die In dise erbschafft gehörige Anthl. Anlang. die besserung benantlich (-)
NB. wie dise behausung Ist ebener maß. wie* d. Andglen behauß der* beÿ vorig. behausung gesget* wd.*
NB deß diselbe heusser Zu H Johann Ansorgs selig. erb. neb. d. beh. Zum hauwer genant v. In d. fladergaßen geg. Zu vnd.pfandt v.legt ist* g. fr: vbst.*
d sind vber bede heüser Vorhand. ein Perg: Brieff mit d. St: St: Contract Insigell versigelt deß. datum d. 26. octobris Aô 1603. ferner ein Pergamin brieff auch* mitt d. St: St: Contract Insigell versigelt deß. datum d. 8.t Julÿ Aô 1614. Mehr ein Pergam: Brff mit gemelt. Insigell v.wahret deß. datum d. 6. Martÿ 1623. wie d. von Hrn Caspar David stössern, hanß jeinrich v. hanß Friderich stössern, So dann v frauwen Dorotheen v Elisabeth Stöfflerin Ihre Antheil Ane vorgemelten heüssern erkaufft außweiset, dabey noch ferner Zwantzig sechß Pergam: Alter * * brieff v. abgelöste Zins verschreibung Zubefinden, Alles mit N° 26 signirt vnd dabeÿ gelaßen.
(E.) Item hoff, hauß, hoffstatt sampt eiem hindern hauß Ane d. Fladergaßen ein seit ein Eckhauß Ane dem hauwartsgäßlin (…)
(T.) Item ein Vorder Mittel v hind. hauß mitt Ihren hoffstetten Zum hauwer genant (…)
Ane liegenden güthern. In dem dorff v. bann Auenheim
Publication H Johann Adolff Braunen nunmehr seel. v. frawen Barbaren Beürin beed. ehegemecht v.schloßenen testament (…) Actum Montags d. 27. Junÿ In dem Jahr deß H. alß man Zalte 1631
Abzug In herrn Johann Adolff Braunen seeligen Inventarium. Der Frawen wittib Unver Andert gutt. Sa. haußraths 36, Sa. silber geschirrs vnd geschmeids 71, Sa. guldener ring 105, Sa. d. baarschafft 8, Sa. ergäntzung 737, Summa summarum 959 lb
Der Erben unverändert Gutt, Sa. haußraths 481, Sa. silber geschirr und Geschmeids 90, Sa. guldine ring 21, Sa. pfenningzinß hauptgüter 422, Sa. gütter Zinß hauptgutt 9, Sa. gülten von liegenden güthern 314, Sa. eÿgenthumbs Ane heüsern 2187 lb, Sa. der Ergäntzung 2397 lb, Summa summarum 5924 – Schulden1445, Nach deren Abzug 4478 lb
Theÿlbar gutt, Sa. haußraths 482, Sa. weins vnd lehrer vaß 219, Sa. silber geschirr und Geschmeids 338, Sa. guldiner ketlin vnnd ring 174, Sa. d baarschafft 10, Sa. vorstands In dem gewerb 559, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1585 Sa. gülten von liegenden güthern 467, Sa. liegender güther 1507, Sa. Eigenthumbß Ane heüßern 1930, Sa. Bauwcostens 750, Sa. schulden 4624, Summa summarum 12.949. lb
mit des Herrn unveränderter Nahrung 17.428 lb – Schulden 21.641 lb, Theilbare schuld übertreffen deß Hh unverändert vnd theilbare Nahrung vmb 4213 lb

Vente par les créanciers de Jean Adolphe Braun.
1640 Chambre des Contrats, vol. 485 f° 116-v
Erschienen weÿ : H hanß Adolff Braunen geweßenen handelßmann see. Creditoren Außschütz herr hannß Gall, Alter groß. Rhats verwanth. und H Adam Schiffman ietziger beÿsitzer erstwolbesagts Rahts

La maison appartient ensuite à Esdras Mangin auquel elle a sans doute été attribuée par procédure judiciaire
Originaire de Sainte-Marie-aux-Mines, Esdras Mangin acquiert le droit de bourgeoisie le 17 février 1617.

1619, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 796
Estras Mangin d. Handelsmann Von Markhürch, Kaufft d. Burgerrecht mit beÿstandt h. Fried. ringlers vnd Daniel Reißhoffers vnd Wüll Zum Spiegel dinnen. Actum den 17. Februarÿ 1619.

Il fait baptiser deux enfants de sa femme Marie
Baptême, cathédrale (luth. f° 357) 1627. In festo ascensionis 3 Maÿ. Paren. Esdras Mansgin der Handelsmann v. Maria. Inf. Peter Comp. Erhard Kesman Zu Franckfurth, Peter Triponet an seiner statt daniel dieterich v. Maria H Carle Ackermans fraw, Eodem
Baptême, cathédrale (luth. f° 407) 1629. Montag 3. Martÿ. Paren. Esdra Mangin der Handelsmann vnd Maria. Inf. Barbara. Comp. H. Hans Ludwig Kob, Barbara H Herr Adolff Braun vnd Veronica H Christoff Merckelbachs hausfr. (i 413)

Esdras Mangin est l’ancien de la paroisse réformée de Strasbourg d’après une lettre de 1656.
Brief an Jacob Hoffmann / von samtliche Glieder der Reformierten Gemeind zu Strassburg (..) Esdras Mangin, Eltester, (..) Gabriel de la Mer, Diaconus, Abraham Herff, Diaconus, Straßburg, den 9. 8.bris Anno 1656 – (Einzeldokumente Kantonsbibliothek Vadiana St. Gallen, 4 Seiten, 34 x 21,5 cm)

Mentions d’Esdras Mangin dans les registres des Conseillers et Vingt-et-Un
1626 Conseillers et XXI (1 R 108) Esdras Mangi umb fürschrifft contra Joachim Becker. 134.
1627 Conseillers et XXI (1 R 109) Esdras Mangi contra Hohenloische Rhatt. 124. und Hans Jacob Jäger. 128.
1640 Conseillers et XXI (1 R 123) Esdras Mangin. 35. (contra Hans Häbeln, Rothweilisch Urthel)

Esdras Mangin est le gendre de Marie Galdlin, femme du marchand Pierre Robidé
1643 (9.3.), Not. Oesinger (David, 37 Not 8) n° 4
Inventarium undt Beschreibung Aller vndt Jeeder Haab vnnd Nahrung, So weÿl. die Ehren und tugendsahme Fraw Maria Galdlin, weÿl. herrn Peter Robidels geweßenen burgers und handelsmanns alhie seel. nachgelaßene wittib, nach ihrem tödlichen hinscheiden aus dießer welt Verlaßen vnd auff beschehenes begehren des Ehrenvesten Vorgeachten Herrn Esdras Mangin, burgers vnd handelßmanns alhier, alß Ehevogt fr. Mariæ Robidet vnd H. Christoph Abri auch burgers vnnd handelßmanns alhie, alß geschwornen Vogts Jungfr. Elisabethaæ Robidet, der Verstorbenen fr. seel: beed. verlaßener Töchter, vnd rechtmäsiger ab intestato Erben, fleißig ersucht (…) So beschehen Donnerstags den 9. Martÿ Anno 1643.
Inn einer Inn der Statt Straßburg hinder der Kürßner Zunfftstub. geleg. behaußung so H Stephan Gaßner alten groß. Rhats Verwanth. alhie eigenthümlich zuständig, Ist befund. worden wie volgt
Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn d. Wohnstuben, Inn d. Kuchen
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 53, Sa. der Guldenen Ring 3, Summa summarum 56 lb

Baptême, cathédrale (luth. f° 206) 1621. Eodem [Donnerstag den 21. Junÿ] Paren. Peter Robide Handelsmann vnd Maria. Inf. Elisabeth. Comp. H. Daniel Bito, an seine statt H Ludwig grünwald, Maria H. Frantz guscharts fr. vnd veronica H. Christoff Merckelbachs fraw (i 208)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 24, n° 204) 1625. Donnerstag den 23. 7.br. par. Peter Robide der Handelsmann, Anna, Inf. Hans Christoffel. patr. Christoff Merckelbach, Sebastian Ackerman, J. Maria Ursula Hans Abraham Beinheims tochter (i 31)

La maison revient à sa fille Barbe Mangin qui épouse en 1645 le marchand Jean Jacques Saltzmann, fils du marchand Jean Ulrich Saltzmann

Mariage, cathédrale (luth. p. 490)
1645. Domin: 17. Trinitatis. Herr Johann Jacob Saltzmann der Handelßmann, Herrn Johann Ulrich Saltzmann, deß geweßenen Handelsmanns vnd Burgers allhie ehelicher Sohn, Vnd Jungfr. Barbara H Esdraß Mangi, Handelßmanns vnd Burgers allhie eheliche tochter. Im Münster Zinst. 7. octob. (i 250 – proclamation Saint-Nicolas f° 291 n° 24)

Jean Jacques Saltzmann annule le testament qu’il a fait du vivant de sa femme et en fait un nouveau. Il lègue une somme à la paroisse réformée. Il institue pour héritiers ses filles Marie Elisabeth, femme du marchand Abraham Heusch, Barbe, veuve du marchand Gaspard de Bayer et son petit-fils issu de Jean Jacques Saltzmann et de Judith Heusch
1692 (10. Aug.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Testamentum nuncupativum Herrn Johann Jacob Saltzmanns des ältern Vornehmen handelsmanns, burgers in Straßb. Sonnt. den 10. Augusti 1692.
der Edel, wohl Ehrenveste vnd Großachtbare Herr Johann Jacob Saltzmann, der älter vornehmer handelsmann und burger in Straßb., von der güte Gottes, aufrecht, gesunden, gehend vnd stehenden Leibes, auch guter verständiger Sinnen vnndt vernunfft (…) brachte vor, daß Er Zwar mit: vnd neben seiner verstorbenen nun seel. haußfrawen den 18. Maÿ aô 1684. ein Testamentum Solenne in scriptis auffgerichtet, weilen Er aber entschloß. einen Letsten willen wider Zu ändern, alß seÿe Er gesinnet gedachts Testament seines orths wider Zu cassiren (…)
Zum vierten ist auch des herrn Testamentis verordnung daß nach seinem hinscheiden der reformirten Kirchen Zu Wolffzheim 40 gulden (…)
Fünfften, verschafft der Herr Testator seinem Lieben Eckel Johann Jacob Saltzmann dem Jüngern, weÿl. Herrn Johann Jacob Saltzmanns des Jüngern handelßmanns vnd burgers allhier seines verstorbenen Sohns seel. mit Frauen Judith Heüschin erzeügten vnd hinderlaßenem Sohn (…)
Vnd dieweilen Zum achten, die Einsetzung der Erben eines jeden formlichen Testaments fundament vnd hauptstück ist, so Ernennt Er Herr Johann Jacob Saltzmann der älter der H Testirer Zu seinen Rechten waren vnd ungezweiffelten Testaments-Erben seine respe. Liebe Kinder vnd Enckel nahmentlichen fraw Mariam Elisabetham Heuschin Gebohrne Saltzmannin Herrn Abraham Heüschen, des handelßmanns vnd burgers allhier eheliche haußfrau, seine ältiste Tochter in einem dritten Stammtheil, ferner fraw Barbaram De beÿerin Gebohrne Saltzmannin , weÿl. H Caspar de baÿers, handelßmanns auch burgers allhier seel. hinterlaßene fraw wittib seiner Jüngsten Tochter in den Andern dritten Stamm theil, So dann in den übrigen und letzten dritten Stamm theil vorgemelten Johann Jacob Saltzmann den jüngern Seines lieben Sohns seel. mit frauen Judith Heuschin erzeugter vnd hinterlaßenen Sohn, Seinen geliebten Enckel, alß welche dreÿ Stämmen, da Er Ohntestirt verstorben were, auch seine Erben ab intestato sein wurden
Nach Disposition Johann Jacob Saltzmann d. ältere (…) So geschehen auff Sambstag den 4. 7.bris St. no: 1694.

Barbe Mangin est inhumée par le pasteur réformé en 1691, Jean Jacques Saltzmann, ancien de la paroisse, en 1696.
Sépulture (réformés, f° 6)
Fr. Barbara gebohrne Mangin, Herrn Johann Jacob Saltzmanns des handelßmanns ehel. Haußfr. Sontag Abends gegen 4 Uhren, den 1. Julÿ 1691

Sépulture (réformés, f° 24)
Herr Johann Jacob Saltzmann gewesener Elister der Reformirten Gemeind starb sanfft und seliglich den 15. Januarÿ 1696 nachmittag umb 2. Uhren

La maison revient à sa fille Marie Elisabeth qui épouse en 1664 le marchand Abraham Heusch, fils du marchand Abraham Heusch de Bischwiller

Mariage, cathédrale (luth. f° 54)
1664. Dom: 16. post Trin: die 24. 7.bris Zum 2 mal hr. Abraham Heusch der handelßmann Hr Abraham heuschen schultheißen Zu Bischweiler ehelich. Sohn undt Jfr. Maria Elisabeth, hr. Johann Jacob Saltzmann des eltern handelßmanns und burgers alhier ehel : Tochter (i 56)

Abraham Heusch devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1664, 4° Livre de bourgeoisie p. 342
Abraham Heüsch der Handelßmann Von Bischweiler empfangt d. burgerrecht Von seiner haußfr. Maria Elisabeth, H Hans Jacob Saltzmans des Handelsmans dochter, vmb 8 golt fl. so beÿ d. Cantzleÿ erlegt, wahr zuvor ledig. stands will Zu E E Zunfft der Spiegler dienen. Jurav. den 13. 8.bris 1664.

Abraham Heusch ainsi que d’autres demandent une réduction sur la capitation.
1695, Conseillers et XXI (1 R 178)
(p. 40) Montags den 7. Martÿ – H. Abraham Heusch et consorten pct° moderirung deß Kopffsteur portion
K. ersch. H Abraham Heusch vor such und H Johann Jacob Saltzmann seinem Consort. produciren wahrhafft remonstrationes sambt angehenckter Unterth. bitt in pt° moderirung ihres Kopffsteur portion.
Erk. an den Herrn Intedanten mit seinem begehren gewießen und den procuratoribus verbotten Keine dergleich. portion mehr anzunehmen. H. XV. Kellermann, H Spielmann.

Compte que rend le marchand Jean Bernhard à ses quatre pupilles, enfants du marchand Abraham Heusch et Marie Elisabeth Saltzmann. Jean Bernhard prend la suite de Materne Melcker qui s’est établi à Bâle en 1699.
1704, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 13)
Rechnung Mein Johann Bernhardts des Handelßmanns und burgers zu Straßb. alß geordnet und geschworenen Vogts H. Abrahams, Mariæ Helenæ und Mariæ Dorotheæ Heuschin /:davon Abraham derzeit in Berlin sich auffhält und Maria Helena an H. Frantz Peter Crugot handelßmann und Schirms Verwanthen alhier Verheurathet:/ alle vier weÿl. H. Abraham Heuschen geweßene Vornehmen handelßmann alhier mit auch weÿl. frawen Maria Elisabetha gebohrner Saltzmännin seiner haußfrawen nunmehr seel. Ehelich erzeugt. Sohns und döchter, Inhaltend alles das Jenige so Ich obbemelter meiner Curand. halber Vom 1. Febr. 1699 alß Ich dieße vogteÿ übernommen biß Ostern 1704 in verschiedene weege eingenommen dargeg. wid. außgeben und sonst. vögtlicher weiß Verrichtet und verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ.
Bericht dieser Rechnung. Deßwegen ist Zuwißen daß nach dem Herr Matern Melcker geweßener handelßmann vnd burger alhier Zu Straßburg der vorige vogt in Anno 1699 sich von hier nacher Baßel erhob. mithin diese Vogteÿ resignirt (…)

Le tuteur des enfants d’Abraham Heusch loue une partie de la maison au marchand Jacques Le Roy qui cède quelques mois plus tard son bail au marchand Georges Guillaume Kratz

1696 (5.6.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 312-v
St Matern Melcker, Marchand en qualité de Curateur des Enfans du feu Sr Abraham Heusch, vivant Marchand assisté du Sr Jean Jacques Heüsch vn desdits Enfants
bail au Sr Jacques Le Roy aussy Marchand et Manant de cette ville
Une boutique consistant en deux arcades dessous la Maison qui appartient auxdits Enfans Heusch, Sçituée au marché aux poissons supérieur, tenant d’un costé au Sr Estienne Grezinger Marchand de Soye d’autre au Sr Jean Schwitzer Tailleur et ancien assesseur du petit Senat de la Ville, avec le Contoir qui est derrier laditte boutique, Plus un Chambre au second Etage ou le petit poël qui est au Coin dudit Etage, dont le preneur aura le Choix, Tout pour deux années consécutives a commencer le 12 du mois courrant, pour le prix et somme de 450 Livres tournois par an
Les parties sont tombez d’accord qu’il ne sera pas permis du tout au preneur de reloüer laditte boutique ou une partie d’icelle à quelqu’un qui soit caffetier, Limonadier ou qui se serue du feu pour sa profession, En second Lieu, le Bailleur a aussi accordé une place dans la cave du devant pour y mettre une vingtaine de mesures de vin et deux cordes de bois
[in margine :] hierin gemeldter H. le Roy der Entlehner, hat in gegensein H. Georg Wilhelm Kratzen, deß Handelßmanns mit beÿstand H, Daniel Böhlers auch handelsmanns, Ihme H. Kratzen von dem in vorstehender verschreibung gemeldt lad. von Zween Schwibbögen in affter lehnungsweiß verlühen habe den einen, nemlich den Mittelsten von den dreÿen bög., so und. dem hauß seind, und übrige entlehnt. bequemlichkeit aber nichts, und Zwar solches auff alle zeit, alß sein deß haubt Entlehners eÿden lehnung wehret, und auff gleiche condition wie Er es auch genüßet, und zwar solches umb 37 pfund 10 schilling – darbeÿ seind ferner gewesen H. Matern Melcker und H. Johann Jacob Heusch, in d. haubt verschreibung gemeldt, welche in dießen affter lehnung außtruckentlich consentirt – den 14.ten Aug. 1696

Les enfants d’Abraham Heusch vendent les maisons au Vieux-Marché-aux-Poissons et au Fossé des Tailleurs au marchand Jean Georges Mosseder

1696 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 452-v
H. Johann Jacob und H. Abraham die Heuschen, beede handelßleuthe, und Fr. Maria Barbara geb. Heuschin, deren leibliche Schwester, Hn Johann Jacobs de Beÿer auch handelßmann haußfrau, wie auch H. Martern Melcher der Handelßmann alß Curator Mariæ Elisabeth, Mariæ Helenæ, und Mariæ Dorotheæ Heischin, alle alß weÿl. H. Abraham Heuschen und Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Saltzmännin bed. Eheleuthe sel. nachgelaßener Kind. und Erben
in gegensein H. Johann Georg Moseders, deß handelßmanns, mit beÿstand Hn Johannis Binders auch handelsmanns, seines Schwagers
Zweÿ Haüßer, Nemblich ein vorders und ein hinders mit anderen Gäden und allen Ihren Gebäuen, bronnen, Begriffen, weithen, Zugehördten, und Gerechtigkeiten allhier, und ist die vordere behaußung am obern Fischmarckt, einseit neben H. Johann Schweitzer dem Schneid. und E:E: kleinen Raths alt. beÿsitzers anderseit neben H. Stephan Gretzingern dem Knöpffmacher Und Seidenhändler, hind. auff den Ulmergraben gegen dem Hinderhauß,
das hinderhauß aber ane dem Schneidergraben, einseit neben H. Johann Reichard Böhmen, dem Knöpffmacher, anderseit neben Hn Johann Conrad Henningern dem handelßmann, hind. auff den Ged. Ullmergraben geg. den vordern hauß, darvon es mit einem steinern Gänglein gehengt ist, stoßend gelegen, von welchen beeden haüßern gehen jährlichen auff Adolphi 4 lb 4 ß d dem Stifft St Marx ablösig mit 700 fl. Ferner 6 lb d Zinß ermelden Stifft St Marx jahres auff weihnachen, abzulösen mit 150 lb, Item 2 lb d geldts dem Closter S. Mariä Magdalenä zu den Reuerinnen jahrs auff Johannis Baptistæ und weihnachten widerkäuffig in haubtguth mit 50 lb, Item 15 ß d jährlich auff Johannis Baptistæ gemeiner Statt Allmend zinß weg. obgem. Steinern Gangs, So dann 8 ß d Vom Conthor, auch Allmend zinß Gemeiner Statt Pfenningthurn jährlich auff Jacobi – Zumahlen Ihnen Heußischen gesambten Kindern und Erben von weil. Fr. Barbara Saltzmännin geb. Mangin ihrer Großmutter sel. Krafft deren in A° 1691 am 16. Febr. beneb. weil. H. Johann Jacob Saltzmann denen Eltern Handelßmann ihrem Eheherrn sel. auffgerichteten Nachdisposition, So denen ferners p eigenthümlich überlaß. word., beÿ welcher Vermächtnuß auch übrige Saltzmännischer beed. Eheleuthe hind. laßene Erb., es allerdings zu laß., und an solcher behaußung keinen ansprach zu haben, sich hierbeÿ erklärt, in denen Nahmen hierbeÿ Erschienen H. Johann Niclaus Herff der Handelßmann alß Curator hans Jacob Saltzmanns deß jüngern, alß Enckels, und Hn Jacob Hoser auch handelsmann, alß Curator weÿl. Fr. Barbaræ Saltzmännin mit weil. H. Caspar de Beÿer auch gewesenen handelßmanns beed. nun sel. erzeugten 4. Kinder – umb 3795 pfund

Fils du brasseur Jean Michel Mosseder, le marchand Jean Georges Mosseder épouse en 1693 Elisabeth, fille de l’assesseur des Quinze Jean Richshoffer : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren Vesten und hochachtbaren Herrn Johann Georg Moßedern, dem ledigen handelsmann, Weÿland des Ehrenvesten und Vorgeachten herrn Johann Michael Moßeders, geweßenen biersieders und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. mit der Ehren und tugendreichen Frauen Maria Moßederin gebohrner Beÿerbachin, ehelich erzeugtem hinderlaßenem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb ane einem, So dann der Edlen viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Elisabethæ, Weÿland des hoch Edel Vest Frommen fürsichtig und hochweißen herrn Johann Richßhoffers des beständigen Regiments der Herren Fünff Zehen beÿ löblicher Statt Straßburg geweßenen hochverdienten Beÿsitzers, mit auch weÿland der hoch Edlen, Viel Ehren: und tugendreichen Frauen Kunigunda Richßhofferin gebohrner Kipßin nunmehr seeligen ehelich erzeugten und hinderlaßenen Jungfrau Tochter, als der Jungfrau hochzeiterin am andern theil (…) Beschehen und verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 4. Maji i dem Jahr des Herrn als man Zahlt 1693. Stephan Cornelius Saltzman Notarius publicus et Academ.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 37-v, n° 237)
1693. Eodem [Feria I. post Trinit:] seÿn Zum I mahm außgeruffen worden Herr Johann Georg Moßetter der handelßmann, Weÿlandt herren Johann Michael Moßetters, geweßenen biersieders und bürgers allhier nachgel: ehelicher Sohn, Jfr. Maria Elisabetha, deß Weÿl. Wohl Edlen, Fromm, Fürsichtigen, Wohlweißen Herrn Johanneß Richshoffers, deß beständigen, Regiments der H. XV. geweßenen beÿsitzers und vornehmen handelßmanns allhier, nachgel. eheliche Tochter, seÿnd copulirt word. d. 3. Junii dießen seÿen Zeugen [unterzeichnet] Johann Geörg Moseder Als Hochzeiter, Maria Elisabetha Richshofferin Alß Hochzeiterin (i 38)

Jean Georges Mosseder et Elisabeth Richshoffer se lèguent mutuellement leurs biens
1694 (15. Jan.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Codicilli Reciproci H Johann Georg Moseders Handelßmanns vnd Frawen Mariæ Elisabethä gebohrner Richshofferin, beede Ehe Personen. Freÿt. d. 15. Jan. 1694.
persönlich erschienen seind, der Wohl Ehrenvest vnd Großachtbahre Herr Johann Georg Moßeder, Vornehmer Handelsmann und beneben Ihme die Edle, viel Ehr und Tugendreiche fraw Maria Elisabetha Moßederin gebohrne Richßhofferin, beede Eheleuth, burgere allhier zu Straßburg, durch die Gnade Gottes auffrecht, gesunder, gehend und stehender Leibes (…)

Jean Georges Mosseder et Elisabeth Richshoffer hypothèquent les maisons au profit du pharmacien Jean Jacques Spielmann

1737 (9.8.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 543
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann und Fr. Maria Elisabetha geb. Richshofferin mit beÿstand ihres Sohns H. Johannes Moßeder ledigen handelsmanns und ihres tochtermanns H. Johann Friedrich Keck der Bierbrauers zum weißen haanen
in gegensein H. Johann Jacob Spielmann apotheckers und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß, gewerbsläden, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Obern Fischmarckt gegen der Fischmaur über, einseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann anderseit neben H. Frantz Joseph Schweitzer hinten auff den Ullwer: graben gegen dem hinderhauß,
dießes aber ahne dem Schneidergraben einseit neben Gottfried Röderer dem Knopffmacher anderseit neben Frantz Heinrich Strauß ledigen handelsmann hinten auff den Ullwergraben gegen obged. Vorderhauß stoßend gelegen – von dießen mit einem steinern gänglein an einander gehenckten beeden häußern gibt mann jährlich auff Adoplhi 4 lb 4 ß, dem Stifft zu St Marx ablößig mit 105 lb, Ferner 6 lb zinß ermelten Stifft zu St Marx auff weÿnachten abzulößen mit 150 lb, Item 2 lb geldts dem zu denen Reuerinnen genennten Closter zu St Maria Magdalena jährl. auff Johann Baptistæ und weÿnachten wiederkäuffig in hauptguth mit 50 lb, Item 12 ß auff Joh. Baptistæ ane allmend zinß hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen obbemelten steinern gangs, so eben dahin von dem Comtoir jährlich auff Jacobi 8 ß ane allmend zinß – ul 1250 und 1250 pfund verhafftet – alß ein am 28. Augusti 1696 erkaufftes guth

Jean Georges Mosseder loue une partie de la maison au marchand Jean Baptiste Domer

1738 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 410
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann
in gegensein H. Jean Baptiste Domer des handelsmanns
entlehnt, In einer dem verlehner eigenthümlich zuständigen am Obern Fischmarckt, einseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann, anderseit neben H. Rathh. Frantz Joseph Schweitzer liegenden behausung Einen Schwibbogen zum Laden, so nächst an der hauß thür auff seithen Beguinischen haußes sich befindet wie auch das gantze auff dem Schneidergraben gehende neben H. Gottfried Röderer dem Knopff macher anderseit neben H. Strauß dem handelsmann liegende hinderhauß nichts davon ausgenommen – auff 3 nacheinander kommende jahr anfangend auff nächst bevorstehenden Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 225 gulden

Jean Georges Mosseder loue une partie de la maison au marchand Charles Antoine Otton

1738 (11.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 453-v
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann
in gegensein H. Charles Antoine Otton des handelsmanns
entlehnt, In seiner am obern Fischmarckt einseit neben H. Frantz Joseph Schweitzer E.E. großen Raths beÿsitzer anderseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann ligenden behausung Einen in zweÿen Schwibbögen und einem Comtoir bestehenden zwischen Schweitzerischem hauß und dem an Jean Baptiste Domer verlehnten Schwibbogen gelegenen Laden – auff 3 nacheinander kommende jahr anfangend von Michaelis fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 125 pfund
[in margine :] H. Johann Georg Moßeder an einem und H. Adam Batzi d. handelsbedeienter beÿ entlehendem H. Charles Antoine Otton auf dreÿ fernere nacheinander kommende jahr anfangend von nächst künfftigen Michaelis, um 125 pfund, den 7. 7.br. 1741
[in margine :] entlehner H. Otton an einem und H. Gerhard Walter der handelsmann als dermaliger propriatarius der Moßederischen behausung am andern theil (…) übereins gekommen daß selbige auff nächstkünfftigen Weÿhnachten ihre Endschaft erreichen anbeÿ ihme H. Walter von dato an erlaubt seÿ, solle die eine in das kleine gewölblein gehende Contor thür mit einem riegel pd. Malschloß zu versch(lo)ssfen um sich selbigen gewölblein als eines magazins bedienen zu können, den 17. Maÿ 1743

Jean Georges Mosseder et Elisabeth Richshoffer hypothèquent les maisons au profit de Marie Madeleine Bahl veuve du docteur en médecine Jean Daniel Bilger

1739 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 172
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann und Maria Elisabetha geb. Richßhofferin mit beÿstand ihrer beeden söhn H. Johannes Moßeder ledigen handelsmanns und H. Johann Friedrich Moßeder medicinæ Candidati
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Bahlin weÿl. H. Johann Daniel Bilger Med. D. und Pract. wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Johannes Kürßner – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß, gewerbsladen, Bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am obern Fischmarckt gegen der Fischmaur über, einseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann anderseit neben H. Rathh. Frantz Joseph Schweitzer, hinten auff den. Ullwergraben,
gegen dem hinderhauß dießes aber ane dem Schneidergraben einseit neben Gottfried Röderer dem knopffmacher anderseit neben H. Frantz Heinrich Strauß ledigen handelsmann hinten auff Ullwer:graben – von dießen vermittelst eines steinernen gängleins einander gehenckten beeden häußern gibt man auff Adolphi 4 lb 4 ß dem hiesigen Stifft zu St Marx ablößig mit 105 lb, ferner 6 lb zinnß, Item 2 lb zu denen Reuerinnen genannten Closter St Maria Magdalena jährlich auff Joh. Baptistæ und Weÿhnachten wiederkäuffig mit 50 lb hauptguth, mehr hiesigen Stadt Pfenning Thurn obged. steinern gängleins wie auch eben dahinn von dem Comtoir auff Jacobi 8 ß ane allmend zinß – als ein am 28. Augusti 1696 erkaufftes guth

Jean Georges Mosseder autorise son voisin sur la gauche Louis Beguin à faire reposer un escalier dans son mur en y pratiquant neuf trous.

1741 (15.5.), Chambre des Contrats, vol. 615 f° 248
H. Louis Beguin der handelsmann an einem
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann am andern theil
anzeigende, demnach er H. Beguin in seiner ane dem Fischmarckt einseit neben gedachten H. Moßeder anderseit neben H. Estienne Vulpellier auch handelsmann hinten auf den Ullwergraben stoßend eigenthümliche behausung eine frantzösische Stiege setzen zu laßen willens ist, und aber sein hauß auf H. Moßeder seiten, wo die stiege hin gesetzt werden solle, keine Maur hat, mithin er solch werck ohne sein H. Moßeder consens und nachbarliche vergönstigung in stand zu setzen nicht vermag, als habe er diesen freundlich ersucht und angesprochen, ihme zu erlauben, die zu verfestigung dieser stiege nötige löcher in sein H. Moßeder Maur machen und seine Wexel darein legen zu dörffen, welchen H. Moßeder in ansehung der jederzeit miteinander gepflogenen nachbarliche freundschafft guten vertrauens und aus keiner andern ihn hierzu bewegenden ursach ihme H. Beguin in folgender maßen vergönnet und erlaubt,
Nemlichen es solle H. Beguin vergönstigungs weiß befugt seyn, neun löcher in seiner des concedenten Maur, und zwar dreÿ unten auf dem boden, dreÿ auf dem ersten, und dreÿ auf dem zweÿten stock zu legung seiner stiege wexel machen zu laßen, deren sechs in der höhe 9 in der breite 7 und in der tieffe 4 zoll, die übrige dreÿ aber 5 zoll in der höhe 3 in der breite und 4 in der tieffe haben sollen, Jedannoch mit dieser erläuterung, daß sothane vergönstigung nicht also zu verstehen als wann er H. Moßeder oder seinen erben und Nachkommende ihn H. Beguin nachgefallen obligiren könte, die stiege zu allen zeiten wieder weg zu brech. sondern also daß diese vergönstigung so lang währen solle, als die stiege stehen wird, und wann selbige durch längs der zeit oder auf anderer weiß baufällig wurde der jeweilige besitzer des Beguinischen haußes ohne neuen Consens und ferner vergünstigung des Inhabers der Moßederischen behausung keine andere an deren statt zu setzen und sich dieser neun löcher ferners zu bedienen berechtigt seÿn solle, falls auch H. Moßeder oder sein Nachkommende mehrgemeldte Maur abbrechen und neu aufbauen wolte, so solle diese vergönstigung ebenfalls erloschen und H. Beguin oder seine nachkommende ohne fernere neue vergönstigung ermeldte stiege wieder dahin zu setzen unbefugt seÿn

Jean Georges Mosseder et Elisabeth Richshoffer hypothèquent les maisons au profit de leur fille Marie Elisabeth veuve du pasteur Jean Jacques Kœthen

1742 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 104-v
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann und deßen eheliebstin Fr. Maria Elisabetha geb. Richßhofferin mit beÿstand ihres sohns H. Johann Moßeder ledigen handelsmann und ihres bruders H. Johann Philipp Richßhoffer des handelsmanns und E.E. großen Raths alten und EE. kleinen Raths dermaligen beÿsitzers
ihrer tochter Fr. Mariæ Elisabethæ geb. Moßederin weÿl. H. Johann Jacob Kothen gewesten Pfarrers zu Genff Fr. wittib mit beÿstand ihres bruders H. Johann Friedrich Moßeder Medicinæ Licentiati, in fernerer gegenwart ihres tochtermanns H. Johann Friedrich Keck des bierbrauers – schuldig seÿen 780 pfund, zwar Fr. Kothen 280 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß und hoffstatt cum appertinentis ane dem Fischmarckt, einseit neben H. Rathh. Schweitzer, anderseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann, mit dem hinderhauß auff dem Schneidergraben – als ein am 28. Augusti 1696 erkaufftes guth

Elisabeth Richshoffer meurt en 1742 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 3 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 5 770 livres, le passif à 5 629 livres.

1742 (3.10.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 76) n° 675
Inventarium über Weÿland der Wohl Ehren und viel tugendgezierten Frauen Mariæ Elisabethæ Moßederin gebohr. Richshofferin, des Wohl Ehrenvest und Großachtbaren Herrn Johann Georg Moßeder, Vornehmen Handelsmann und Burgers allhier gewesener Frauen Eheliebstin nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1742. – nach deme dieselbe den 11. Martÿ dieses jetz lauffenden 1742.sten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abfefordert Worden, Zeitlichen hinter sich verlaßen, (…) durch Ihnen den Herrn Wittiber wie auch den einen Herrn Sohn v. Frauen töchtere v. j. tochtermann selbsten, deßgleichen durch Salome Mößnerin die dienstmagd im Hauß von hier gehörig (…) geäugt und gezeigt
So beschehen zu Straßburg auf Mittwoch den 3. Octobris et seqq. anno 1742.
Die verstorbene seelig hat ab intestato Sis. ubique Titulis Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. Frau Mariam Elisabetham Köthenin gebohr. Moßederin, weÿl. S.T. H. Joh: Jacob Köthens, geweßenen wohlmeritirten Pfarrers und Treueifferigen Seelsorgers der Evangelischen Gemeinde Zu Geneve seel. hinterbliebene Frau Wittib, so den 20. Septembris jüngsthin beÿ E. E. Großen Rath allhier, umb die wieder erlangung Ihres Burger Rechtes eingekommen v. sie Sach hierbeÿ gethaner Anzeig nach, an die wohlverordnete burger herren verwießen worden, Welche mit Zuziehung S. T. H. Joh: Philipp Richßhoffers, des ältern vornehmen Handelsmanns und E. E. Großen Raths alten auch E. E. Kleinen Raths jetzigen wohlmeritirten Assessoris v. Kirchenpflegers beÿ alhiesig. neuen oder Prediger Kirchen (…) nomine der ohnverburgerten Erben zu dießem Geschäfft deputiret worden, persönlich zugangen gewesen.
2. Herrn Johannem Moßeder lediger Handelsmann, so als majorennis v. ohnbevögtiget, seine Stelle hierbeÿ selbsten vertretten. 3. Herrn Daniel Philipp Moßeder, ledigen Silberarbeiter, dermahlen Zu Angere en Bretagne in Franckreich sich auffhaltend, so auch majorennis v. ohnbevögtigt und vermög einer (…) Procuration S. T. H. Joh: Richßhoffer den jüngern, vornehmen Handelsmann und Burgern allhier, Zu seinem H. Mandatario constituiret hat, Welcher auch nomine solch seines H. Principalen dem Geschäfft persönlich abwartete, 4. Frau Mariam Salome Keckhin, gebohrne Moßeder, S. T. H. Joh: Friderich Keckhen, vornehmen Bierbrauers und Burgers allhier Frau Eheliebste, welche mit assistentz solch Ihres Eheherrn persönlich zugegen geweßen, 5. Frau Mariam Magdalenam Ehrmännin gebohr. Moßederin, S. T. H. Georg Philipp Ehrmanns, hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischen Wohlbestellten Frucht: und Wein Verwalters Zu Buchsweiler, Frau Eheliebste, so beede abweßend, in deren Nahmen aber Vor Wohl Ehrengedachter Hr Rathh. Joh: Philipp Richshoffer, als aus E. E. Kleinen Raths mittel hierzu in specie abgeordnet, dem geschäfft persöhnl. beÿgewohnt, und dann 6. Herrn Johann Friderich Mosseder, Medicinæ hocherfahrenen Doctorem, dermahen Zu Paris sich auffhaltend, welcher Krafft einer sebsthändig geschrieben und unterschriebenen (…) Vollmacht, ob Wohl Ehrengeachten H. Joh: Philipp Richshoffer den Jüngern Zu seinem H Mandatario constituiret hat, d. auch vor v. im Nahmen sein H. Doctoris dem geschäfft in Persohn abwartete, Also alle Sechs der in Gott ruhenden Frauen Moßederin mit eingangs wohlerwehntem H; Joh: Georg Moßeder Ihrem nunmaligen H. Wittiber ehelich erzeugte Herren Söhne v. Frauen Töchtere

In einer allhie Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gegen der Pfaltz hinüber gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen v. hernach beschriebenen behausung befunden worden Wie folgt
(f° 10) Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, In der Cammer Lit. A, In der Cammer Lit. B, In der Cammer Lit. C, In der schwartz getüch Cammer, In der Cammer Lit. D, Vor dießer Cammer,, In der Camin Cammer, In dem Stübel Lit. E, Im Cämmerlein darneben (…)
Eigenthumb ane einer Behausung. Neml. I. Vorder v. hinder behaußung, mit deren gädel, bronnen und allen übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. das Vordere Hauß am obern Fischmarckt, eins. neben H. Joh: Schweitzer dem Handelßmann v. altem Großen Raths verwanthen, anders. neben H Louis Bequin, dem Handelßmann, hinden auf den Ullmer Graben, gegen dem Hinder hauß,
das hinder Hauß aber ane dem Schneider Graben, eins. neben H. Röderer dem Knöpffmacher, anders. neben H. Frantz Straussen, dem ledigen Handelßmann, hinden auf gedachten Ullmer Graben, gegen dem Vordern Hauß, daran es mit I. steinerenen Gängel gehenckt ist, stoßend, Von welchem Gänglein man jährl. auff Johannis Baptistæ 12. ß und Von dem Contoir jährl. auf Adolphi 8. ß gemeiner Statt Straßb. ane Allmend Zinß zu reichen schuldig, sonsten aber über die daroben hafftenden hernach unter denen passivis eingetragene Capitalia eigen, und durch (die Werckmeistere) vermög deroselben ad Conceptum geliefferter schrifftl. Abschatzung vom 4. Octob. 1742. angeschlagen pro 8500. fl. oder 4250. lb. und Wavon abzuziehen, obig. Zween Allmend Zinß, sammelthafft antreffend 1. lb. so zu doppeltem Capital à 5. pro Cento ohnverfängl. gerechnet auswerffen 40. lb. Nach deren Abgang Verbleibt ane solchem Anschlag annoch per Rest übrig 4210. lb. Wie der H. Wittiber dieße beede Häußer Von Weÿl. H. Abraham Heuschen v. auch Weÿl. Fr. Maria Elisabethä gebohr. Saltzmännin, beeder geweßener Eheleuth allhier seel. nachgelaßenen Kindern v. Erben ane sich erkauffet hat, weißet i. teutscher perg. Kauffbrieff in allhies. Canc. Contr. stuben gefert. v. mit deros. anhang Insigel verwahret, datirt den 28. aug. Anno 1696. mit jetzigen N° 1 bemerckt.
Eigenthumb ane Liegenden güthern Zu Flecksburg
Copia der Eheberedung (…) Montags den 4. Maji in dem Jahr des Herrn als man Zahlt 1693. Stephan Cornelius Saltzman Notarius publicus et Academ.
Copia Codicilli reciproci. 1694 (…) auff Freÿtag den 15. Monathstag Januarÿ Abends Zwischen fünff und Sechs Uhren (…) vor Herrn Stephan Cornelio Saltzmann dem offenbahren geschwornen Königlichen und beÿ löblicher Straßburgischer Universitæt verordnetem Notario persönlich erschienen der Wohl Ehrenvest und Großachtbahre Herr Johann Georg Moßeder, Vornehmer Handelsmann und beneben Ihme die Edle, viel Ehr und Tugendreiche Maria Elisabetha Moßederin gebohrne Richshofferin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg, durch die Gnade Gottes auffrecht, gesunder, gehend und stehender Leibes (…)
(f° 33-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Volgt nun hierauff die beschreibung der beÿ gegenwärtiger Inventur sich vorhanden befundener liquider Activ Nahrung, so zufolg nechst Vorherigen berichts, beliebter Kürtze halben, unter eriner Massa beschreben wird, vor und ane sich selbsten, Sa. haußraths 439, Sa. lährer Vaß 20, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 138, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 77, Sa. baarschafft 83, Sa. Pfenningzinß hauptguths 172, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 4210, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern zu Flechsburg 22, Sa. Schulden 41, Sa. Constitution des Rentes perpetuelles 351, Summa summarum 5770 lb – Schulden 5629 lb, Restirender Verlaßenschafft 141 lb
Pro Nota. Es stehet Zwar, Wie hernach in einem besondern Von Herrn Johann Moßedern, ledigem handelsmann, dem ältern Hn Sohn gefertigtem dießem Inventario angehefften Estat, Zusehen annoch eine ansehnliche Summa so wohl ane Activ Schulden, dießeits habend Zuerfordern, als auch hienwieder umb ane passiv Schulden habend Zubezahlen (…)
Derer Herren Söhne und Frauen Töchtere Zuerfordern habendes Mütterliches ohnverändertes Guth, 7884 lb
Zweiffelhaffte Schuld in die Nahrung zugeltend 23.250 lb
Abschatzung vom : 4. oct. 1742. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johann Jörg Mosseter ist eine Behausung allhier in der Statt Straßburg auff dem Fischmarck gelëgen ein seitß Neben H: Luÿ Becking dem handelßmann anderseitß an H. Frantz Joseph schweitzer auch handelßmann hinden auff dem Ulmer graben stoßend welche behausung unden ein gangß ein schmaleß hauß Ehren Neben daran der lahten gegen dem hoff ein Kleine Mackasin gewölbter Keller, oben darüber ihm Ersten und 2.ten Stock ein Stuben Cammer Kuchen und hauß Ehren Zweÿ Nebenß Cammren undter dem Tach 3. alte Cammeren der tach stull mit 2. besetzten bienen Zweÿ Steinre gebell daß tachstuhl mit tobelten breidt Ziglen belegt, sambt aller gerëchtig Keidt wie solche turch der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meistere sich in der besichtigung befundten und Jëtzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und vmb Sechß Tausent Gulten
Der 2.te: begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg auff dem schneiter graben gelegen, einseitß Neben H Frantz Heinrich Strauß dem Handelßmann, anderseitß an Hn Gottfriedt rötterer dem Knöpffmacher hinden auff dem Ulmer graben Stoßent welche behausung undten ein gangß daß haus Ehren der lahten gewölbter Keller, oben datr über Zweÿ Stock über ein andter, ein Stuben hauß Ehren darinnen der herdt under dem tach 2: Camren ein alter tachstull mit Zweÿ Steinern gäblen besetzte bienen sambt aller gerechtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschworne wërck Meistere sich in der besichtigung befundten und Jëtzigen Preÿß nach an geschlagen wierdt Vor und vmb Zweÿ Tausent und Vünff Hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Jean Georges Mosseder meurt en 1742 après avoir vendu ses maisons. L’actif de la succession s’élève à 4 447 livres, le passif à 185 livres mais son fils déclare qu’il existe d’autres dettes actives et passives.
1744 (8.1.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 82) n° 705
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvesten und Großachtbaren Herrn Johann Georg Moßeders, geweßten vornehmen burgers und handelsmanns allhier nun seeligen Wÿdembs Weiß genoßene und nach tod verlaßene Nahrung, auffgerichtet Anno 1744.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Nahrung und güthere, so weÿl. der Wohl Ehrenveste und Großachtbare Herr Johann Georg Moßeder, geweßter Vornehmer burger und handelsmann allhier, Von auch weÿland der Wohl Ehren und viel tugend Gezierten Frauen Mariæ Elisabethæ Moßederin gebohrner Richshofferin, seines den 11. Martÿ 1742. seelig Verstorbener Fr. Eheliebstin und deren hinderlaßenen Hn Söhnen und frauen töchtern wÿdembs weiße genoßen und nach deme der Allerhöchste Gott Ihne herrn Moßeder den 10.ten 8.bris des jüngst hingelegten 1743. Jahrs aus dießer Welt auch seelig abgefordert, Zeitlichen hinter sich Verlaßen hat (…) So beschehen Zu Straßburg auff Mittwoch den 8. Januarÿ et sequentibus Anno 1744.
Die Hh. Söhne und Fr. Töchtere, so Eingangs wohl Ehrengedachte beede geweste Moßederische Ehe persohnen mit einander ehelich erzeuget und nach todt Verlaßen haben, seind volgende 1° Frau Maria Elisabetha Köthenin gebohrene Moßederin, weÿl. S.T. H. Johann Jacob Köthens, geweßten wohlmeritirten Pfarrers und Treueifferigen Seelsorgers der Evangelischen Gemeinde Zu Geneve seel. hinderbliebene Frau Wittib, deren das verheurathete Burgerrecht Vor hoher Obrigkeit allhier, in Verwichenen 1743. Jahr wiederumb genädig Conferirt worden, so Ihre Stell mit Zuziehung S. T. H. Joh: Rudolph Dinckels, Not. publ. et pract. allhier Ihres erbettenen H. Assistenten. 2.do S. T. Herr Johannes Moßeder, Lediger Handelsmann allhier, so als majorennis und ohnbevögtiget, dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt. 3° Herr Daniel Philipp Moßeder, lediger Silberarbeiter, Zu Nantes sich auffhaltend, so auch majorennis und ohnbevögtiget, welcher Vermög einer (…) Procuration S. T. Herrn Johann Philipp Richshoffer, den jüngern burgers allhier, Zu seinem Herrn Mandatario constituiret, welcher dann Vor und um Nahmen solch seines H. Principalen dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, 4° Frau Maria Salome Keckhin, gebohrne Moßederin, S. T. H. Joh: Friderich Kecken, vornehmen Bierbrauers und Burgers allhier Frau Eheliebstin, welche mit assistentz solch Ihres Eheherrn persönlich zugegen geweßen, 5° Frau Maria Magdalena Ehrenmännin gebohren Moßederin, S. T. H. Georg Philipp Ehrmanns, hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischen Wohl Verordneten Frucht: und Wein Verwalters Zu Buchsweiler, Frau Eheliebstin, so anfangs beede abweßend waren, in deren Nahmen aber S: T: H. Joh: Jacob Jung der Fischhändler und E. E. Kl. Raths jetziger wohlverdienter beÿsitzer, als auch deßem Mittel Krafft Extractus (aus) Kleinen Raths Memorialis (…) dem geschäfft persöhnlichen beÿgewohnt, nechst deme, obwohl ged. H. Ehrmann sich annoch bey ersten Tages auff dem Abend alh. eingefunden und die folgende Zeit dem geschäfft uxorio nôe. abgewathet hat. 6° Herr Johann Friderich Mosseder, Medicinæ hocherfahrenen Doctor und berümter Practicus allhier, welcher persönlich zugegen geweßt und seine Vices selbsten vertretten

In einer allhier Zu Straßburg in der Vorstadt Steinstraß gelegenen Vor wohlgedachten Hrrn Johann Friderich Kecken dem eine H. tochtermann zuständigen behaußung und Von dem Verstorbenen H. Moßeder seel. darinn inngehabten Wohnung befunden worden, wie folgt.
Eigenthumb ane Liegenden güthern Zu Flecksburg
(f° 19) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 175, Sa. Gewerbswaaren 76, Sa. Silber geschirr und dergleichen Geschmeids 155, Sa. goldener Ring 99, Sa. baarschafft 797, Sa. Pfenningzinß hauptgüthere 2672, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern zu Flechsburg 22, Sa. Schulden 99, Sa. Constitution des Rentes perpetuelles 351, Summa summarum 4447 lb – Schulden 185 lb, Restirender Verlaßenschafft 4061 lb.
Ungewiß und Zweiffelhaffte Activ und Passiv schulden betreffend. Nach besag des über eingangs wohl Ehren gedachter Frauen Mariæ Elisabethæ Moßederin gebohrner Richshofferin seel. Verlaßenschafft durch mich Notm. in Anno 1742. auffgerichteten Inventarÿ fol: 165. fac: i.a sollen herr Friderich August, König in Pohlen und Churfürst in Sachßen, Vor geliefferte waaran ane 31.000 Thaler oder 23.250. lb
So dann stehet laut besondern durch den ältern Herrn Sohn selbsten gefertigten erst allegirtem Mütterlichem Verlaßenschafft Inventario beÿgehefften Etat (…) 122.324 Liures oder 30.581 lb. Dahiengegen befinden sich (…) ane passiv schulden auch noch offen 73.316 Liures oder 18.329. lb.

Jean Georges Mosseder vend les maisons au marchand Gérard Walter

1743 (28.3), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 128
H. Johann Georg Moßeder der handelsmann mit beÿstand seines sohns H. Johannes Moßeder des handelsmanns
in gegensein H. Gerhard Walther ebenmäßigen handelsmanns
Zweÿ häußer nemlich ein vorder: und ein hinderhauß mit deren Gewerbs: laden und übrigen begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten samt denen im keller befindlichen faßen und liegerlingen und ist die vordere behausung alhier am Obern Fischmarckt einseit neben H. Frantz Joseph Schweitzer Exsenat. anderseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann hinten auff den Ullwergraben gegen dem hinderhauß
dieses aber auff dem Schneidergraben einseit neben H. Frantz Strauß dem handelsmann anderseit neben Gottfried Röderer dem knopffmacher, hinten auff den Ullwergraben gegen dem vorderhauß, daran es mit einem steineren gänglein gehängt ist (so gibt man) auff Johannis Baptistæ hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen ermeldten gängleins 12 ß, so dann 8 ß von dem Comptoir auff Jacobi auch allmendzinß – als ein am 28. Augusti 1696 erkaufft theils aber als ein ihme von seinen mit weÿl. Fr. Maria Elisabetha geb. Richßhofferin seel. erzeugten kindern die auff dero theilbare Verkäufer verzug gethan haben cedirtes guth – auch die mit H. Otto am 7. sept. 1741 getroffene lehnung auszuhalten übernimmt – um 105, 50, 150, 2500, 750, 1000 und 500 pfund verhafftet, geschehen um 3160 pfund

Gérard Walter loue une partie de la maison au parfumeur François Pauli

1743 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 282-v
H. Gerhard Walther der handelsmann
in gegensein H. Frantz Pauli des Parfumeur
entlehnt, In einer d. H. verlehner eigenthümlich gehörig ane der Obern Fischmarckt einseit neben H. Rathh. Schweitzer anderseit neben H. Louis Beguin dem handelsmann hinten auff den Ullwergraben gelegenen behausung unten auf dem boden den in einem schwibbogen bestehenden Laden neben dem Eingang, mehr auf dem dritten stock vornen heraus eine stub, stubkammer und noch eine andere kammer hinden aus einer Kuche und unterschlagenes Kämmerlein vor die Magd auf der ersten bühn platz zum holtz, so dann einen unterschlagenen Keller – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff auff auff nächst künfftigen Michaelis – um einen jährlichen Zinß nemlich 160 gulden

Gérard Walter s’inscrit à la tribu de l’Echasse le 17 novembre 1734
1734, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 706) Mittwoch den 17.ten Novembris Anno 1734 – Gerhard Walther der ledige Glaßhändler weÿland herrn gerhard Walters Sen: gewesener glaßhändlers und burgers alhier hinterlaßener ehelicher Sohn, erscheint und producirt Stallschein de 15. Novembris Anno 1734. bittet um das Zunfft: und Stubenrecht. Erkannt, wird demselben gegen Erlag der gebühr willfahrt, Juravit in Cosideration seines herrn Vatters gratis.

Fils du marchand de miroirs Gérard Walter, Gérard Walter épouse en 1746 Catherine Salomé Schubart, fille du marchand Jean Schubart : contrat de mariage, célébration
1746 (13. Maÿ), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 352) (grosse)
Eheberedung – zwischen dem Edlen, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Gerhard Walthern, Vornehmen noch ledigen Spiegelhändlern und Burgern allhier zu Straßburg, weÿland des Wohl Edlen, Wohl ehrenvest und Großachtbahren Herrn Gerhard Walthers, auch geweßenen Vornehmen Spiegelhändlers und Burgers allhier, mit auch weÿland der Wohl Edlen, Viel Ehr: und tugendbegabten Frauen Dorothea, gebohrne Ursinusin ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Bräutigamn ane einem,
So dann der Edlen Viel Ehr: und Tugendgezierten Jungfrauen Catharinä Salome Schubartin, des Wohl Edlen, Wohl Ehren Vest: und Großachtbahren Herrn Johannes Schubart Vornehmen Handelsmanns und Burgers allhier, mit der Wohl Edlen, Viel Ehr: und Tugendreichen Frauen Maria Barbara, gebohrner Kaÿßerin ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrau Hochzeitherin ane dem andern theil
Beschehen und verhandelt seind dieße ding in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg, auf Freÿtag den 13. Maÿ Anno 1746. [unterzeichnet] Gerhard Walter als Hochzeiter, Catharina Salome Schubartin als Hochzeiterin – Johann Friderich Lichtenberger Notarius publicus juratus et requisitus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 250, n° 958)
Anno 1746. Mittwoch d. 25. Maj. seind nach ordentl. proclamation Ehl. Copulirt u. eingsegnet worden H gerhardt walther der led. Handelsmann u b. allhier weÿl. H. Gerhardt walthers geweß. Handelsmanns u. b. allhier nachgelsß. Ehl. Sohn u. J. Catharina Salome, H. Johann Schubarths Handelsmanns u. b. allhier Ehl. erzeugte tochter [unterzeichnet] Gerhard Walter hochzeiter, Catharina Salome Schubartin als Hochzeiterin, Johann Heinrich Hummel alß schwager, Johannes Schubart alß Vatter (i 255)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari dont les apports s’élèvent à 8 327 livres, ceux de la femme à 3 076 livres.

1747 (11.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 318) n° 445
Inventarium über des Edlen, Wohl Ehren vest: und Großachtbaren Herrn Gerhard Walter, Vornehmen Spiegelhändlers und der Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Catharinæ Salome gebohrner Schubartin, beeder Ehepersonen und Vornehmen Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1747. – welche der Ursachen halben, dieweilen in ihr beeder Ehe Personen den 13.den Maji letzt abgewichenen 1746.sten Jahrs mit einander errichteter Eheberedung §° 4.to ausdrucklichen Stipuliret, daß einem jeedem derselben und seinen Erben seine in die Ehe bringende und wehrender Ehe ererbende Nahrung, ein freÿ, eigen, ohnverändert und Vorbehalten Guth seÿn und bleiben
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem beÿseÿn und Persönlicher gegenwart des Wohl Edlen, Wohl Ehren Vest und Großachtbahren Herrn Johann Schubart Vornehmen Handelsmanns wie auh den Wohl Eel Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Barbaræ gebohrner Kaÿßerin der Ehefrauen Viel geliebter Eltern, auf seiten derselben, auf Sambstag den 11. Martÿ Anno 1747.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem obern Fischmarckt gelegener em Eheherrn Eigenthümlich zuständiger und hernach eingetragener behaußung sich befunden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der obern Camin cammer, In der obern Stub, Im hintern obern Stübel, Im obern Haußöhren, Im untern haußöhren, In der Wohnstub, In der Kuchen
Eigenthumb ane zwo behausungen, so der eheherr in die Ehe gebracht. Nembl. Eine Vorder: und Hinter behaußung mit deren Gewerbs: läden und allen übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, und ist die Vordere behaußung allhier am obern Fischmarckt, einseith neben H. Frantz Joseph Schweitzer Exsenatore, anderseith neben Hr Louis Beguin, Handelßmann, hinden auf den Ullwer Graben, gegen dem Hinder hauß,
dieses aber auf dem Schneider Graben, einseith neben H. Frantz Strauß, Handelsmann, anderseith neben Hn Gottfried Röderer dem Knöpffmacher, hinden auf gedachten Ullwer Graben, gegen dem Vorderhauß, daran es mit einem steinernen Gäng gehenckt ist, stoßend gelegen, davon gibt man Jährlich auf Joh. Bapt: gemeiner Stadt Pfenningthurn wegen ermeldten Gängleins 12. ß, so dann 8. ß Von dem Comptoir auf Jacobi auch ane Allmend Zinß, sonsten aber außer nach stehenden Passivé eingetragenen darauff haftenden Capitalien hiebeÿ ertheilten bericht nach freÿ, ledig und eigen, und hiehero ohnpræjudicirlichen angeschlagen und in außwurff gebracht worden pro 8500 lb. Wie der Eheherr diese Beeden Häuéséer annoch in seinem leedigen Stand, von Hn Johann Georg Moßedern dem handelsmann und burgern allhier an sich erkaufet, meldet ein teutscher pergamentener in allhiesiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertigter und mit dero anhangendem Insiegel corroborirter Kauffbrieff de dato 28.sten Martÿ 1743.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Eheherrn in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 232, Sa. Wein und Faß 135, Sa. Silbers 120, Sa. Goldener Ring 106, Sa. baarschafft 6147, Sa. Eigenthums ane Zwo behaußungen 8500, Summa summarum 18.242 lb – Schulden 7080 lb, Nach deren Abzug 8162 lb. Deme beÿzufügen die ihme gebührigen zur hälfte ane der Haussteuren 164 lb, des Eheherrn völligen in die Ehe gebrachtes Vermögens 8327 lb
Diesemnach werden auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Mittel beschrieben, Sa. haußraths 250, Sa. Silbers 32, Sa. Goldener Ring 906, Sa. der baarschafft 1700, Summa summarum 2912 lb – Darzugelebt die Ihro zukommende helffte ane der haussteuren 164, Der Ehefrau samtlich in die Ehe gebrachtes guth 3076 lb

Gérard Walter devient échevin au Miroir en 1756.
1756 Conseillers et XXI (1 R 239) beÿ E. Zunfft der Steltz wird H. Gerhard Walther Zum schöffen ernent und schwört deßwegen. 275.

Gérard Walter s’abonne à la Taille. Il propose une base de 12 000 florins et déclare ne pouvoir aller au-delà de 12 500. L’accord est passé pour une somme de 15 000 florins pour dix années
1759, Protocole des Quinze (2 R 171, rapiarium 170)
Gerhard Walther pt° Abonnement handelsmann
Rapiarium (f° 61) Sambstags d. 27. Januarii. – Idem [Christmann] nôe Hn Gerhard Walther des handelßmanns producirt unterth. memor. und bitten pt° abonnement. Erkandt, obere Stall Herren.

Rapiarium 3 (f° 3) Donnerstags den 1. Februarii – H. Walther pt° Abonnement
Lect. memor. und bitten in sachen Hn Gerard Walthers des burgers und handelßmanns allhier. Implorant præsens habe sich auff den innhalt seines memorialis bezogen anbeÿ die Hh Deputirte gebetten in betrachtung zuziehen daß eine ansehnliche Summ in seinem hauß davon Er Fast Keinen Zinnß beziehet und dannoch die Zweÿ vingtiemes abrichten muß, steckt, weßwegen Er in mehreres nicht als was in seinem oblato enthalten verstallen Könne.
Worauff als die Hn Deputirte dem Imploranten Zugesprochen sein oblatum um 3000 fl. Zu verstärcken habe sich derselbe declarirt daß Er 500 fl. mehr mithin 12.500 fl. verstallen wolle und nicht weitters gehen könne. die Herren Deputirte, welche in erwegung gezogen, daß der Implorant fast allein einen eintraglichen und weniger gefahr unterworffenen handel führt seine Ehefrau anbeÿ ein ansehnliches mit in die Ehe gebracht, hätten dafür gehalten, daß dem Imploranten gegen Jährlicher Verstallung einer Summ Von 15.000 gulden mit einem abonnement auff Zehen Jahr lang unter denen gewohnlichen Conditionen Zu willfahren seÿe. Erkandt bedacht gefolgt.

Rapiarium D (p. 25) Sambstags d. 3. Februarÿ – Idem [obere Stall Herren] laßen per Eundem referiren es habe H Gerhard Walther der und und handelßmann den 27.ten Januarii Jüngst ein unterthäniges memoriale und bitten übergeben dahin Concludirend mghh. geruhen Wollten ihm, wie hoch dieselbe mehreren Personen in dergleichen fall behuldiget, ein abonnement sein und seiner Eheliebsten samtliches Vermögen auff den fuß von 12.000 gulden Zu Verstallen gnädig angedeÿen Zu laßen, auff geschehene weißung habe der implorant præsens sich auff den jnnhalt seines memorialis bezogen [-] anbeÿ die Hren Deputirte gebetten [-]trachtung Zu Ziehen) Summ in se[-]
(f° 26) gesinnet seÿe, Worauff die Hn Deputirte dem Implorant zugesprochen, sein oblatum wenigstens um 3000 fl. Zu Verstärcken derselbe aber sich declarirt daß Er 500 gulden mehr mithinn 12.500 fl. verstallen und nicht weiters gehen wolle.
Die Hn Deputirte, welche in erwägung gezogen, daß der implorant fast allem eine Einträgliche und weniger gefahrt unterworffene handlung führe, und seine Ehefrau ein ansehnliches mit in die Ehe gebracht, hätten dafür gehalten, daß dem Imploranten gegen Jährlicher Verstallung einer Summ Von 15.000 gulden mit einem abonnement auff Zehen Jahr lang unter denen gewohnlichen Conditionen Zu willfahren seÿe. Erkanndt, daß der Implorant Jährlichen 15.000 gulden Verstallen solle, übrigens bedacht Confirmirt.

Rapiarium D (p. 47) Sambstag den 26. Martii 1759. – In sachen Hn Ger[hand Walthers des bu]gers und handelsmanns [-] das producirte memoriale [- wir] geruhen Wollten ihme, wie [hoch dieselbe mehreren] Personen in gleichem fall be[huldiget] abonnement und seiner Eheliebstin [-] samtliches Vermögen auff den fuß von [zwölff] tausent guklden zu Verstalen gnädig [zu ge]deÿen Zu laßen.
Erkandte und herrschaffte Deputation, auch all übrig des Imploranten angehörtes Vor und anbringen, ist derer Hrn Deputityen abgelegter relation nach Erkandt, daß dem Implorant sein Vermögen mit Vierzehen Dico Fünffzehen Tausent gulden überhaupt und ohne einiges auff erfolgendten todtes fall von seitten gemeiner Statt zu besorgen habenden recherche oder nachtrags abforderung Jährlich und Zwar Zehn Jahr lang mit dießem beding versstallen möge, daß derselbe das Convenirte quantum nach abzug der bi [dahin verstallten Summ, welche er sogleich Zu] erlegen schuldig seÿn solle und das wan dem Imploranten etwas, es seÿe Erbs: Legats: Donations: oder Wÿdembs weise [(p. 48) Zufallen würde, der] belauff deßen auff [deßen auf löbl. Statt Stall angege]ben, und das Stall gelt [davon sothane fixi]rten Summ beÿgesetzt, [wie nicht weniger] auff des Imploranten oder [-] erfolgenden tödtlichen hin[scheiden die Verlaßen]schafft ordnung mäßig Inventirt [und das darüber] auffgerichtete Inventarium denen [Hh. dreÿ de]r Statt Stall eingelieffert werden [solle, und nach] verfließung der fixirten Zehn Jahr [-]so wohl unß als dem Imploranten Freÿ [seÿn] solle, das abonnement entweder auffzu[kün]den oder Zu Continuiren, in welchen letzten fall derselbe um ein neues Zu erhalten sich beÿ unß anzumelden haben werde.

L’abonnement est prorogé de dix nouvelles années
1769, Protocole des Quinze (2 R 180)
H Gerhard Walther pt° Abonnement
(p. 35) Sambstags d. 11. Februarii 1769. – Walther pt° Abonnement
Faust nôe H Gerhard Walther E. E. Großen Raths Vormaligen beÿsitzers producirt unterth. Memoriale und bitten umb gnädige Verlängerung des abonnements. Erkandt ; Obern Stallherren.

(p. 50) [deficit le bas de page] (p. 51) Mghh.per Memoriale gebetten Hochdieselbe geruheten Ihme sein den 3. Februarii 1759. erhaltenes abonnement auf der Statt Stall auf den neml. fuß von 15.000 fl. auf der Statt Stall auff den fuß von 15.000 fl. auf Zehen nächstkünfftige gnädig zu verlängeren. Auff geschehene Weißung habe der H Implorant seinen Memoriali annoch hinzugesetzt, Mghh. hatten seiner beeden Hh. Schwägern erst Kurtz die nembliche gnade erwießen, und Hoffe Er gleiches Rechts guthatwürdig Zu seÿn, und dieses umb so da mehr als Er damalen höher als jene angesezt worden, ohnerachtet sein Vermögen das ihrige nicht übertroffen [-]s dahergekommen, daß er neben damals ein [-] die seinem hauß gehabt so ihme [-] bezahlt, da [deficit le bas de page]

(p. 57) Sambstags den 18.ten Februarii 1769. Idem [Faust] nôe H. Rathh. Gerhard Walter pt° abonnement, bitt similiter [communication sententiæ], Erk. Zugelaßen
(p. 58) In Sachen H Gerhard Walther E. E. Großen Raths Vormaligen beÿsitzers Implorant, Auf übergebens unterthänige Memoriale juncto petito, wie geruheten Ihme sein den 3. Februarii 1759. erhaltenes abonnement auf der Statt Stall auf den neml. fuß von 15.000 fl. auf Zehen nächstkünfftige jahre [gnädig] zu verlängeren, Verordnete und beseßene [-] all übriges des H. Imploranten [-]
[f° 59] Statt stall und Zwar auf der nemlichen fuß von 15.000 gulden, unter denen damahls gesetzten bedingungen und anhang auf fernerer Zehn Jahre Zuwillfahren seÿe.

L’abonnement figure au registre de la Taille
1769 (18. febr.), Livres de la Taille (VII 1180) f° 80-v
Vermög Erkandnus Gnäd. Hn der Fünffzehen ist H Gerhardt Walter Exsenat. mit gebettener Verlängerung seines den 3. feb. 1759. erhaltenen abonnements und Zwar auff den nemblichen fuß von 15.000 fl. uter denen damahls beÿgesetzten bedingungen und anhang auff fernere Zehen Jahr willfahrt worden.

Gérard Walter meurt en 1776 en délaissant trois enfants. La succession comprend plusieurs maisons. Les experts estiment celle au Vieux-Marché-aux-Poissons à 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de  8834 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 29 429 livres, le passif à 17 598 livres.

1776 (19. 7.br), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 735) n° 978
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Gerhard Walters geweßenen Vornehmen Handelsmanns und Es. En. Großen Raths alten Wohlverdienten Beisitzers auch wohl angesehenen Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1776 – als derselbe dienstags den 26.ten Martÿ dießes lauffenden 1776. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem seel. hintritt, hie zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Erfordern und Begehren der Hoch Edel, Viel Ehr und hoch tugendbegabten Frauen Catharinæ Salome Walterin geb. Schubartin der hinterbliebenen Fr. Wittib unter Assistentz S.T. Herrn Joh: Carl Schubart, vornehmen Handelßmanns und Es. En. Kleinen Raths alten Wohlverdienten Assessoris auch burgers allhier, Ihres geliebten Hn Bruders (…) So beschehen allhier Zu Straßburg in der ane dem Obern Fischmarck über gelegener hernach beschriebenen Sterb behausung auf Donnerstag den 19.den 7.bris Anno 1776.
Der seelig Verstorbene Hr Rathherr hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1.mo S.T. Frau Catharinam Salome Schuhrerin geb. Walterin, S.T. Herrn Jacob Ludwig Schuhrers Physices Prof. publ. ord: Cap: Thom: Canonici und Vornehmen burgers allhier frauen Eheliebstin, so unter Assistentz dießes Ihres geliebten Eheherrn der Inventur beÿgewohnt in den Ersten dritten Stammtheil, 2.do S.T. Herrn Johannes Walter, vornehmen Handelsmann und burgern allhier, so sich in persphn beÿ der Inventur eingefunden, in den Zweÿen dritten Stammtheil, 3.tio S.T. Herrn Joh: Frantz Walter, den noch ledigen Vornehmen Handelsmann, so majorennis und persönlich dem Geschäfft abwartete, in den dritten und letsten Stammtheil, Alßo alle dreÿ des seel. Verstorbenen H. Rathh. mit Eingangs hoch edelgedachter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugte Frau tochter und beede Hn Söhne, als Zu dreÿen gleichlingen portionen und Stammtheiler ab intestato Verlaßene Erben

Bericht in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Alldieweilen der seel. Verstorbene Herr Rathh. den Haußrath Zu Verstallen nicht obligirt War, so Wurde auch solcher auf der Frau Wittib und Erben begehren dießen Inventario nicht specifice eingetragen, damit aber jedoch denen frau tochter und Hh Söhne Ihre davon Zu Kommende portionen auf löblicher Statt Stall Zugeschrieben Werden, so Wurde Zwischen denen hochansehnlichen Erbs Interessenten Verabredet, daß Weilen des Verstorbenen H. Rathh. seel. Kleidung und weißgezeug Ihnen denen Erben Zufolg des dem zugebrachten Nahrungs Inventario inserirten Vergleichs allein gebührig, derentwegen 50 Pfund Ihrer unveränderten Nahrung (…)
Der hinterbliebenen Fr. wittib unveränderten Vermögen, Schuld 250, Ergäntzung 8584, Summa summarum 8834 lb
Dießemnach wird nun auch derer Erben unveränderte Nahrung beschrieben, Kleidung und Weißgezeug 50
Eigenthum ane Häußern so der Erben unverändert. Erstlichen eine behaußung mit derer Gewerbslaaden auch übrigen Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten vnd Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem obern fischmarckt einseith neben Weÿl. Hn Rathh. Schweitzers Wittib und Erben, anderseith neben hieunden beschriebenen in dißortige theilbahrer Nahrung gehörigen behaußung, hinden auf den sogenandten Ullmer graben stoßend, davon und Zwar Von einem Gänglein, wodurch hernch beschriebenen Behaußung an dießes hauß angehängt gibt man Jährlichen auf Joh. Bapt: löbl. Statt Pfenningthurn 12. ß d und weg. dem Comptoir Jährl. auf Jacobi ermeltem Pfenningthurn 8 ß d. ane Allmend Zinnß, sonsten freÿ leedig eigen vnd ist dieße behaußung durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 6.ten 7.bris 1776. angeschlagen Vor 4000 fl. Hievon gehen ab obgemelte beede Allmend Zinß so Zu doppeltem Capital gerechnet antreffen 80 fl. Restiret also ane dem Anschlag dießer behaußung so dißorths außzuwerffen 3920 fl. od. 1960 lb.
It. eine behaußung und hoffstatt, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten geleg. allhier Zu Straßburg ane dem Schneider graben, einseith neben Hr Moritz dem handelsmann, anderseith neben H. Danner dem Schneider, hinden geren Vorbeschriebener Behaußung auf den Ulmergraben stoßend, so gegen männiglichen freÿ leedig eigen und durch Vorgemelte der Statt Straßburg geschworene Werck Meistere laut Vorgemelten Abschatzungs Zeduls æstimirt vor 900 fl. od. 450.
Wie der Verstorbene hr Rathh. seel. solche beede Häußer annoch in seinem leedigen Stand Von Weÿl. H. Joh: Georg Moßeder dem geweßenen handelßmann und burgern allhier seel. an sich erkaufft, meldet 1. teutscher pergamentener in allh. C. C. Stub gefertigter und mit dero Anhangendem Insiegel Corroborirter Kauffbrieff d. d. 28. Martÿ A° 1743.
Sa. Eigenthums ane häußern 2410, Ergäntzung (6907, abgang 7030, passivé 122), Summa summarum 2460 lb – Schulden 422 lb, Nach solchem abzug 2037 lb
endlichen Wird auch das gemein Verändert und theilbahr guth geschrieben, Sa. hausraths 500, Wein und lähre faß 182, Waaren Zum Spiegel und Glaßhandel gehörig 4736 lb, Silber 153, Goldene Ring 181, Sa. baarschafft 1957, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 8900
Eigenthum ane Häußern so theilbar, Erst. eine behaußung ane dem Obern Fischmarckt (…)
It. eine behaußung und hoffstatt, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weiten, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg beÿ der fusilier Cazern, eins. neben Mr Hohlwein dem Schuhmachern anderseit neben Weÿl. Hn Joh: Friderich Roßett des geweßenen Gastgebers seel. wittib, hinden auff das sogenandte Waÿßengräblein stoßend, so gegen männiglich freÿ leedig eigen und durch obgedachte der Statt Straßburg geschwornen Hh Werckmeister laut Mehrangezogenen Abschatzungs Zeduls angeschlagen vor 2800 fl. od. 1400, Hier über ist vorhanden I. teutsch. gerg. Ganth Kffbr. mit der Statt Straß. anhang. Ins. verwahrt dat. d. 27. Maÿ A° 1772
Sa. Eigenthums ane Häußern 2445 lb, Schulden 10.372, Summa summarum 29.429 lb – Schulden 17.598 lb, Compensando 11.830 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 22.102 lb
Zweiffelhaffte und Verlohrne Schulden in die theilbar Nahrung zugeltend 3678 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und verhandelt seind dieße ding in der Königl. freÿen Statt Straßb. auf Freÿtag den 13. Maÿ A° 1746. Joh: Friderich Lichtenberger Not. publ. jur.

Gérard Walter meurt d’apoplexie le 26 mars 1776 à l’âge de 68 ans
Sépulture Temple-Neuf (luth. reg. 1770-1778 f° 138) Im Jahr Christi 1776 Dienstags den 26. Märtz morgens frühe gegen fünf Uhr starb allhier an eine Schlag-Fluß Herr Gerhard Walther geweßener handelsmann auch E.E. großen Raths alter beÿsitzer und burger allhier, weÿland Herrn Gerhardt Walthers geweßenen Handelsmanns und burgers allhier und auch weÿland Frauen Dorotheä geborener Ursinussin hinterlaßener ehelicher Sohn der verheurathet war mit Frauen Catharina Salome gebohrner Schubartin, der numehrigen Frau Wittib. Sonntags drauf den 28. Märtz Nachmittags um dreÿ Uhr wurde die Leuchen-Predigt in der Prediger Kirch gehalten und er sodann auf den Gottes-acker Stæ Helenæ Zur beerdigung gebracht. Seines alters 68 Jahr 2 Monahe und 5 Tage [unterzeichnet] Johannes Walter alß Sohn, Jacob Ludwig Schurer Prof. als Tochtermann (i 143)

Ses deux fils Jean Walter et François Walter louent une partie de la maison au marchand Simon Mühe

1779 (23.10.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 399
H. Johann Walter der handelsmann so auch zugleich vor seinem bruder H. Frantz Walter des handelsmanns als handlungs gemeiner
in gegensein H. Simon Mühe des handelsmanns
verlühen, in ihrer ane dem Fischmarckt neben H. Piquet dem handelsmann gelegene behausung den laden und contor – auff 9 nacheinander folgenden jahren auff instehenden weyhnachten oder aber auff Annunciationis Mariä tag 1780 anzufangen, um einen jährlichen Zinß nemlich 600 livres

François Walter vend la moitié de la maison à son frère Jean Walther qui en devient seul propriétaire

1785 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 659 n° 21
H. Frantz Walter der handelsmann
in gegensein seines H. bruders Johannes Walter des handelsmanns
die helffte vor unvertheilt von und ane einer handelßbehausung bestehend aus vorder und hinter gebäud da zwischen über dem Ulwergraben mit einem steineren gänglein versehen, hoffstätt und bronnen mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten und zwar die vordere behausung ane dem obern Fischmarckt einseit neben Sr Mühl dem handelsmann, anderseit neben H. Ißenheim dem zinngießer,
die hintere behausung ane dem Schneidergraben einseit neben Mr Bonnert des schuhmacher, anderseit neben der zum goldenen Fließ geschildet Lambertschen erben zuständigen behausung, zwischen welchen aus vorder und hinter gebäu bestehend behausung besagten Ullwergraben – davon gibt man löbl: Stadt Pfenning Thurn 4 gulden – woran die andere helffte H. cessionnario als ererbt bereits zuständig – um 18.000 livres

Jean Walter épouse en 1774 Chrétienne Cléophée Schatz, fille du marchand Jean Frédéric Schatz : contrat de mariage, célébration
1774 (20.9.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 440
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehren Vest: und Vorachtbahren Herrn Johannes Walter, dem Ledigen Handelsmann S. T. Herrn Gerhard Walters Vornehmen Handelsmanns und Es. En. Großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers und Burgers allhier, mit S. T. frauen Catharina Salomee gebohrner Schubartin ehelich erzeugtem Herrn Sohn, als dem Herrn Bräutigam, ane einem,
So dann der Vierl Ehr: und hoch tugendgezierten Jungfer Christinä Cleophe Schatzin, Weÿl. S. T. Herrn Johann Friderich Schatz, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und Burgers allhier mit auch Weÿl. S. T. Frauen Maria Salome gebohrner Kruellin, beeder seel. ehelich erzeugt hinterlaßenen Jungfer Tochter, als der Jungfer hochzeiterin, ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 20. Septembris Anno 1774. [unterzeichnet] Johannes Walter als Hochzeiter, Christina Cleophe Schatzin als hochzeiterin, Johannes Lichtenberger als Stiefvater, Johann Philipp Schatz als groß Vatter

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 167-v, n° 31)
1774 Montag den 10. Weinmonath sind nach ordentlich geschehenen außruffugen in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden Herr Johannes Walther, der ledige Handelsmann und burger allhier, Herrn Gerhardt Walther, Eines Ehrsamen Großen Raths alten Beÿsitzers, und handelsmanns allhier, mit deßen Ehefrau Frauen Catharina Salome geborner Schubartin, ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Christina Cleophe Schatzin, weÿland Herrn Johann Friderich Schatz, geweseen Handelsmanns und burgers alhier, mit weÿland deßen gewester Ehefrauen Fraun Maria Salome, geborner Kruelin hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johannes Walter alß Hochzeiter, Christina Cleophe Schatzin als hochzeiterin (i 171)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 77) Im Jahr Christi 1774 wurde allhier in unserer Prediger Kirch (…) proclamirt und folgend Montag als den 10. Octobris in der Kirche St Nicolai copulirt und eingesegnet H Johannes Walther lediger Handelßmann und burger allhier, H Gerhardt Walthers Handelßmanns und E. E. großen Raths alten Beÿsitzers, auch burgers allhier, mit Fr. Catharina Salome geb. Schubartin ehelich erzeugter Sohn, und Jgfr. Christina Cleophe Schatzin weÿl. H Johann Friderich Schatz, gewesenen Handelsmanns und burgers allhier und weÿl. Fr. Maria Salome geb. Gruellin nachgelaßene eheliche tochter (i 129)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison face au poêle de Lanterne. Ceux du mari s’élèvent à 5392 livres, ceux de la femme à 1398 livres auxquelles s’ajoutent 2977 livres.
Inventarium über des Wohl Ehrenvest und Vorachtbahren Herrn Johannis Walters Vornehmen Handelsmanns und der Viel Ehr: und hoch tugendgezierten frauen Christinä Cleophe Walterin gebohrner Schatzin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1774. – sich Vermög der unterm 20.ten 7.bris 1774. miteinander errichteten heuraths Verschreibung vor unverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in præsentia Sis Tis H: Gerhard Walters Vornehmen handels Manns und Es. En. Großen Raths alten wohlverdienten beisitzers des Eheherrn gee. H, Vatters, ingleich. H. Joh: Daniel Cappaun J. V. Lti und Procuratoris fisci der Ehefrauen noch ohnentledigten Hn Vogts und H. Johannis Lichtenbergers ebenmäßig Vornehmen handelß Manns deroselben Hn Stieffvatters aller burgere allhier auff Montag den 31. Octobris A° 1774.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Laternengaß gegen der Hn Stub über gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörign behaußung befunden Worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 762, Sa. Silbers 12, Sa. Goldener Ring 203, Sa. der baarschafft 4214, Summa summarum 5191 lb – Darzu gelegt die Ihme gebührige helffte ane denen Haussteuren 200, Des Hn in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 5392 lb
Diesemnach Wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 5, Sa. Silbers 13, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 576, Sa. baarschafft 602, Summa summarum 1197 lb – Deme beÿzurechnen die Ihro gebührige helffte an den Verherten haussteuren 200 lb, Der Ehefraun in die ehe zugebrachte Nahrung del billig. werth nach 1398 lb
Eingags Ehrengedacter frau Walterin ferners in die Ehe Zugebrachtes Vermögen 2977 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 9768 lb
Wÿdumbs Verfangenschaft Welche S. T. Herr Joh: Philipp Schatz der ältere Vornehme handelsmann und burger allhier der Ehefrau eheleiblicher hr. Großvatter biß an das Ende seines Lebens Zu genießen hat

Déclaration d’après laquelle Jean Walter a délaissé cinq enfants
1817 (7.7.), Strasbourg 10 (63), Not. Zimmer n° 4710, 7759
Notoriété – que Jean Walter, propriétaire et expert du cadastre, est décédé à la Robertsau le 18 août 1813, que sa veuve Christine Cléophée Schatz fut commune au tiers support contrat de mariage reçu Langheinrich notaire à Strasbourg le 20 septembre 1774, que le défunt a délaissé cinq enfants de son mariage avec la veuve, ses seuls héritiers ab intestat 1. Louis Ferdinand Walter négociant, 2. Clémentine Walter fille majeure, 3. Justine Walter épouse de Pierre Antoine Poirot, chef de bataillon sous chef d’Etat major général de la cinquième division militaire Chevalier de la légion d’honneur, 4. Alexis Walter commis négociant à Lyon, attendu que Christine Cléophée Walter fille ainée du défunt épouse de Jean Frédéric Holtzapfel négociant a renoncé à la succession paternelle par déclaration faite au Greffe le 19 octobre 1814, qu’après le décès il n’a été dressé aucun inventaire

Jean Walter vend les deux maisons au marchand Jean Pierre Ehmann. Celle au Vieux-Marché-aux-Poissons est voisine de la sienne.

1802 (2 nivose 11), Strasbourg 3 (48), Not. Übersaal n° 1011, 1653
burger Johannes Walter handelsmann
dem burger Johann Peter Ehmann handelsmann
die dem br. Walter eigenthümlich zuständige handels behausung mit N° 60 bezeichnet bestehend in Vorder: und hinter: Gebäude so über den Ullwergraben mit einem steinernen Gänglein versehen, samt der hoffstatt und einem bronnen auch allen übrigen Gebäuden, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten zwar die vordere behausung an dem obern Fischmarckt einseit neben br. Simon Mühe handelsmann anderseit neben dem br. Ehmann käufer selbst,
die hintere behausung aber an dem Schneider graben einseit neben des weÿl. brs. bohnert Schuemachers Kindern und Erben anderseit neben dem br. Christmann Paßmentirer zwischen denen Vorder: und hinter: Gebäuden befindet sich gesagter Ullwergraben, von welcher völligen behausung man ehemals dem Kloster zu denen Reuerinnen nunmehr aber der Republick jährlich 8 lit an Wiederzinnß zu entichten – die Kaufbriefe vom 28. Augusti 1696, 28. Martÿ 1743 und 17. Januarÿ 1785 ausgeliefert – um 38.315 Francken oder 38.800 livres
Enregistrement, acp 86 F° 98-v du 3 niv. 11

Fils du marchand Jean Pierre Ehmann, Jean Pierre Ehmann épouse en 1784 Marie Madeleine Isenheim, fille du potier d’étain Frédéric Isenheim. Les parents de la fiancée font donation à leur fille de leur maison au Vieux-Marché-aux-Poissons (ensuite n° 59) : contrat de mariage, célébration
1784 (23.8), Not. Zimmer (6 E 41, 1445) n° 290
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Peter Ehemann, der ledige Handelsmann Herrn Johann Peter Ehemann des Handelsmanns und Burgers alhier mit Fraun Maria Magdalena gebohrne Farrin ehelich erzeugter Sohn, als Bräutigam an einem
So dann Jungfrau Maria Magdalena Isenheimin, Herrn Friderich Isenheim des Zinngießers und Burgers alhier mit Fraun Maria Christina gebohrner Schulerin ehelich erzeugte Tochter, als Braut an dem andern Theil
6.to Will Eingangs gemelter Herr Johann Friderich Isenheim deßen Jungfrau tochter und braut Zu einer Ehesteur verschrieben, hiemit auch eigenthümlich cedirt und abgetretten haben, die Ihme dem Herrn Vatter Zuständige Behausung samt Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg an dem Fischmarck, 1. s. neben Herrn Walter dem Handelsmann, 2. s. neben Mad° Trombert Wittib und hinten auf Mr Schleiff Schneider stoßend, wovon man järlich 1 ß Löblicher Stadt Pfenningthurn und 5 ß. ehrschätzigen Zinß alhiesigem teutschen Hospital Zu reichen hat (…) Ist Sie die Jungfrau Braut verpflichtet in denenselben geehrten Eltern Theilbare Nahrung und Zwar erst nach des letztlebenden unter ihnen beden Eltern Absterben für besagte behaußung und Zugehörden die Summ von 8000 Gulden, hießig currentn einzuschießen
So verschreibung alhier Zu Straßburg (…) den 23. Augusti Anno 1764. [unterzeichnet] Johann Peter Ehmann als Bräutigam, Maria Magdalena Isenheimin als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 156-v, n° 34)
Im jahr 1784. Dienstags den 21. Septembris Abends um Fünff Uhr sind nach vorhergegangenen gewohnlichen Proclamationen (…) eingesegnet worden H Johann Peter Ehmann, der jüngere Lediger Handelsmann und Burger allhier Hn Johann Peter Ehmanns, des Aeltern Handelsmanns und Burgers allhier, und Frauen Maria mdd gebohrner Gerin ehelich erzeugter Sohn, Und jgfr: Maria Magdalena isenheimin Hn Johann Friderich Isenheim, Zinngiesers und Burgers allhier und Frauen Maria Christina gebohrner Schulerin eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Peter Ehmann, als hochzeiter, Maria Magdalena Isenheimin als Hochzeiterin (i 158)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans leur maison. Ceux du mari s’élèvent à 2 196 livres, ceux de la femme à 4 905 livres.

1784 (5.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1433) n° 639
Inventarium über Herrn Johann Peter Ehemann des Handelsmanns und Fraun Mariä Magdalenä gebohrner Isenheimin beeder Ehegatten und Burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachter Nahrungen auffgerichtet Anno 1784. – in ihre den 21.sten Septembris 1784. angetrettene Ehe vor unverändert Zugebracht (…) So geschehen und angefangen alhier zu Straßburg in beiseÿn Herrn Johann Friderich Issenheim des Zinngießers und burgers alhier ihr der Ehefrau Herrn Vaters und hierzu erbettenen beistand den 5. Novembris Anno 1784.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. eine behaußung und Hoffstatt samt allen übrigen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Fischmarckt und gegen dem St Martins Platz oder Garters Marckt über, einseit neben Herrn Walther dem Glashändler, anders. neben Frau Trombert der Wittib und Handelsmännin alhier, und hinten auf den sogenandten Ulwergraben stoßend gelegen, wovon man jährlich dem mehrern Hospital dahier 2 lb 10 ß ane ewig ehrschätzig und fürbietigem zinß und löblicher Stadt Pfenningthurn von einem Contörltin auf dem Ulmergraben jährlich aug Martini 10 ß ane Zinns Zu reichen hat, sonsten aber ledig, eigen so hier ohne Nachtheil ausgeworffen wird im 4000 lb. Vorherige behausung (…)
(f° 8-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 155, Sa. Bibliothecæ 24, Sa. Waaren 1500, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 51, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 44, Sa. Baarschafft 48, Sa. Schuld 300, Summa summarum 2124 lb – Und wann demeselben beigesetzt wird weßen Helffte ane denen eingegangenem haussteuren antreffend 72 lb So langt sein des Eheherren in die Ehe gebrachtes Vermögens an 2196 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die ehe gebrachtes Guth, Sa. haußraths 235, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 26, Sa. goldener Ring und Geschmeids 53, Sa. baarschafft 518, Sa. Eigenthums an einer Behaußung 4000, Summa summarum 4833 lb – Schuld 4000, Nach deren Abzug 833 lb, Hierzu gerechnet deroselben Helffte ane deren Haussteuren 72 lb, So belauffet sich ihr der Ehefrauen sambtlicher Guth auf 4905 lb

Jean Pierre Ehmann cède la mitoyenneté du mur entre leurs maisons à sa voisine de gauche Marguerite Cusinat veuve de Simon Mühe qui reconstruit la sienne

1812 (9.9.), Strasbourg 15 (16), Not. Lacombe n° 2701
Pierre Frédéric Ehmann commis négociant agissant pour et au nom de Jean Pierre Ehmann son père négociant
à Marguerite Cusinat veuve de Simon Mühe
lesquels ont déclaré que la De Mühe prete à reconstruire sa maison rue Marché aux Poissons n° 61 contigue a celle du Sr Ehmann même rue n° 60 s’est adressée au Sr Ehmann aux fins d’acquérir la mitoyenneté du mur qui sépare les deux maisons, ils ont nommé deux experts les Sr Antoine Klotz et Gédéon Emanuel Stuber tous deux architectes pour établir la valeur du mur – rapport du 25 août dernier
le Sr Ehmann cede à lad. De Mühe le droit de mitoyenneté sur le mur qui les sépare et sur le sol sur lequel il est bati à l’épaisseur d’une brique dans totalité de la hauteur et la longueur actuelle dudit mur – moyennant 1409 francs
(Rapport joint) après y avoir visité le mur séparatif & en avoir fait le métrage depuis ses fondations jusques au faite du toit nous avons trouvé qu’il contient 231 & un demi metre quarrés en surface & considérant qu’il se trouve en fort bon état nous l’avons estimé à raison de 12 fr le metre quarré à la somme de 2778 à l’épaisseur d’une brique et le sol sur lequel il est bati à l’épaisseur d’une brique ou 38 cm contenant 4 m quarrés 12 cm à raison de 10 fr le m² cy 41
Enregistrement, acp 120 F° 116 du 14.9.

Jean Pierre Ehmann et Marie Madeleine Isenheim font donation de leurs deux maisons à leur fils Immortel Louis Ehmann

1823 (7.7.), Strasbourg 12 (42), Me Rencker n° 2692
Donation entre vifs – Jean Pierre Ehmann, propriétaire, et Marie Madeleine Isenheim
à Immortel Louis Ehmann leur fils négociant
une maison, cour, puits, maison de derrière, bâtimens, appartenances & dépendances située à Strasbourg donnant sur le ci devant Haut marché aux Poissons n° 60, tenant des deux côtés aux héritiers Mühe et au Sr Knoderer
la maison de derrière donnant sur le fossé des Tailleurs, d’un côté les héritiers Bohnert, d’autre le Sr Christmann passementier – acquis de Jean Walter, négociant, suivant contrat devant M° Ubersaal le 2 nivôse 11 – moyennant 4500 francs
Enregistrement, acp 163 f° 171-v du 10.7.

Immortel Louis Ehmann épouse en 1820 Sophie Caroline Wapler
1820 (21.6.), Strasbourg 1 (36), Me Rencker n° 1069
Contrat de mariage – Immortel Louis Ehmann, négociant fils majeur de Jean Pierre Ehmann, propriétaire, et de Marie Madeleine Isenheim
Sophie Caroline Wapler fille majeure de Henri Engelhard Wapler, négociant, et de Frédérique Wilhelmine Baumhauer
communauté d’acquets partageable par moitié
enreg. 148 f° 18 du 23.6.

Immortel Louis Ehmann loue une partie de sa maison aux commis négociants Georges Juillard et Gabriel Corajod

1843 (7.1.), Strasbourg 1 (91), Me Rencker n° 16.775
7 janvier 1843. Bail de 18 ans – A comparu Mr Louis Immortel Ehmann, Négociant domicilié à Strasbourg patenté par Mr le Maire de cette ville sous la date du 23 avril dernier numéro 77, Lequel a déclaré donner à Bail à
M.Mr George Juillard, Commis Négociant domicilié à Valentigney Département du Doubs & Gabriel Corajod Commis négociant demeurant à Paris, Rue Grange bateliere Numéro 11, ci présent & acceptant
Le magasin présentement occupé par le Commerce de Mr Ehmann au rez de chaussée maisons sises à Strasbourg place Guttenberg N° 59 & 60 consistant en Magasin, comptoir, petit magasin vouté donnant dans la ruelle dite Ulmergraben & place pour le service de l’Emballeur, une petite pièce au premier dans la maison Numéro 59 donnant sur la ruelle dite Ulmergraben, toute la cave voûtée tenant à la maison Numéro 59, quatre pièces au troisième étage donnant sur la place, une petite décharge correspondante avec la Cuisine & le Corridor & une cuisine, trois petites pièces, mansardes, les deux greniers dans la maison Numéro 59, le rez de chaussée en plein, sauf la buanderie qui sera commune, ainsi que le couloir ou corridor servant d’entrée dans la Maison, dont le passage devra toujours être libre. Le bail est fait sous les charges, clauses et conditions suivantes (…) 1° Il durera pendant 18 années consécutives à partir du premier janvier courant pour finir le 31 décembre 1850, (…) 6° Le loyer annuel est fixé à la somme de 4000 francs
acp 305 (3 Q 30 020) f° 88

Louis Immortel Ehrmann qui se retire des affaires ouvre un crédit à Georges Juillard et à Gabriel Corajod

1843 (7.1.), Strasbourg 1 (91), Me Rencker n° 16.776
7 janvier 1843, Crédit de 50.000 – Ont comparu Mr Louis Immortel Ehrmann, Négociant domicilié à Strasbourg patenté par Mr le Maire de cette ville sous la date du 23 avril dernier numéro 77 d’une part
Et M.Mr George Juillard, Commis négociant domicilié à Valentigney, département du Doubs & Gabriel Corajod, Commis négociant demeurant à Paris Rue Grange bateliere Numéro 11, d’autre part, Mesdits Sieurs Juillard & Corajod agissant tant en leur nom personnel qu’en qualité de Mandataire, savoir Mr Juillard de Mr George Frédéric Juillard, maire & propriétaire, & de Dame Catherine Françoise Frédérique Surleau, son épouse, autorisée de son mari, ses père et mère, de Mr Louis Frédéric Juillard, son frère, pasteur, & de Mr Samuel Frédéric Goyot, propriétaire meunier, son beau-frère & de D° Clémence Catherine Juillard épouse de mondit Sr Guyot qui l’a autorisée, tous domiciliés à Valentigney, suivant procuration (…)
Et Mr Corajod, de Mr Jean Jacques Corajod, banquier des Sels & tabacs & de Dame Fanny Lambefort, son épouse, autorisée de son mari, ses père et mère domiciliés à Monnetier Mornex en Savoie, suivant procuration (…)
Lesquels ont fait entr’eux le contrat suivant. Mr Ehmann étant intentionné de renoncer à son commerce qu’il a établii dans ses maisons sises à Strasbourg place Guttenberg N° 59 & 60 & MMrs Juillard & Corajod comparans, devant prendre la suite de ce commerce, Mr Ehmann leur a par acte de ce jour devant M° Rencker & son collègue notaire à Strasbourg passé Bail des magasins & autres dépendances desdites maisons pour la durée de 18 ans à partir du premier janvier 1843.
Pour faciliter à Mons. Julliard & Corajod leur établissement, Mr Ehmann consent à leur faire un crédit jusqu’à concurrnce de 50.000 francs

Louis Immortel Ehrmann meurt en 1858 en délaissant un petit-fils issu de sa fille Sophie Amélie. L’inventaire mentionne que les maisons n° 59 et 60 qui ont été reconstruites pendant la communauté n’en forment plus qu’une seule.

1858 (6.4.), Strasbourg 1 (165), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 23
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Louis Immortel Ehmann et Sophie Caroline Wapler et de la succession du Sr Ehmann, décédé le 18 avril 1858
8 avril 1858 – Inventaire. A la requête et en Présence de Madame Sophie Caroline Wapler, veuve de Monsieur Louis Immortel Ehmann, en son vivant ancien négociant et Propriétaire, domicilié et demeurant à Strasbourg et de Monsieur Guillaume Louis François Bartholmess, Ministre du St Evangile, demeurant à Cannstadt (Wurtemberg), agissant en qualité de tuteur légal de William Edouard Bartholmess, son fils mineur né le 27 février 1849 de son mariage avec Dame Sophie Amélie Ehmann, décédée le 8 septembre de la même année, et en présence de Monsieur Eugène Ehmann, négociant, domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant et qualité de subrogé tuteur dudit mineur (…)
Madame veuve Ehmann agissant tant en qualité de commune en biens avec feu son dit mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 21 juin 1820, enregistré, que comme légataire pour un quart en propriété et pour un quart en usufruit avec dispense de fournir caution de toute la fortune du défunt, aux termes du testament de ce dernier fait sous la forme olographe à Strasbourg le 31 octobre 1855 (…) déposé en l’étude dudit M. Rencker suivant acte dressé par lui et l’un de ses collègues le 26 juin 1858. Le mineur William Edouard Bartholmess seul et unique héritier de feu Monsieur Ehmann son ayeul maternel, par représentation de feu sa mère Mad. Bartholmess née Ehmann

Immeubles propres de Mons. Ehmann. Une Maison sise à Strasbourg, place Gutttemberg n° 3 (nouveau). Titres de propriété. En vertu d’un acte de Donation passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 7 juillet 1823, M Jean Pierre Ehmann défunt et Dame Marie Madeleine Isenheim son Epouse ont fait donation à leur fils feu M. Louis Ehmann de la maison N° 60 et d’une petite maison y attenant fossé des tailleurs N° 5 au prix d’estimation de 45.000 francs
Suivant contrat passé devant ledit notaire Rencker le 13 juin 1832 feu Monsieur Louis Ehmann a acquis de Dame Sophie Elisabeth Ehmann sa sœur veuve de Mons. Jacques Théophile Knoderer, la Maison Numéro 59 à côté de cette portant le N° 60, ainsi qu’une petite maison rue du fossé des tailleurs N° 9 moyennant 22.000 francs payables après le décès de Mad. veuve Ehmann mère de l’acquéreur.
Les deux maisons rue du fossé des Tailleurs N° 5 et 9 ont été vendues par feu M. Louis Ehman, la première à M. Paul Muhe négociant à Strasbourg moyennant 7000 francs par contrat reçu devant ledit notaire Rencker le 21 novembre 1833. Et l’autre à M. Frédéric Ehmann de Strasbourg aussi pour 7000 francs, suivant acte reçu par ledit M. Rencker le 23 juillet 1833.
Les deux maisons ci-dessus désignées sous les Numéros 59 et 60 (anciens) ont été reconstruites pendant la Communauté et n’en forment plus qu’une seule actuellement, portant le Numéro 3 (nouveau). Les frais de reconstruction devront être évalués et donneront lieuà une indemnité en faveur de la communauté.
Bail. Le rez de chaussée de ladite Maison ainsi qu’un logement au troisième Etage avec dépendances sont loués à M. Georges Juilliard, négociant à Strasbourg jusqu’au 31 décembre 1850 pour un loyer annuel de 4000 francs suivant Bail reçu par ledit M Rencker le 7 janvier 1853
acp 468 (3 Q 30 183) f° 46 du 10.4. (succession déclarée le 16 août 1858) Communauté, mobilier estimé 6300, argent comptant 1229, créances 149.771, valeurs rentrées 21.000
Succession, garde robe 730. Une maison plce Guttenberg N° 59-60
20 ares de vignes canton Allgass ban d’Odratzheim

1855 (2.11.), M° Rencker
Dépôt du testament olographe de Immortel Ehmann
acp 444 (3 Q 30 159) f° 64 du 5.11.
2 novembre 1855 – Dépôt du testament olographe de Sophie Caroline Wapler épouse Immortel Ehmann
acp 444 (3 Q 30 159) 64-v du 5.11.

1858 (26.2.), M° Rencker
Dépôt du testament olographe de Louis Immortel Ehmann
acp 467 (3 Q 30 182) f° 38-v du 1.3.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 126 (3 Q 31 625) f° 92 du 1.3.1858
31 octobre 1855, Testament – Louis Immortel Ehmann

Lors de la liquidation, la maison revient au petit-fils William Edouard Bartholmess

1858 (9.4.), Strasbourg 1 (165), Not. Alfred Ritleng (fils)
Liquidation et partage tant de la succession de Monsieur Louis Immortel Ehmann, en son vivant ancien négociant et Propriétaire, domicilié et demeurant à Strasbourg où il est décédé le 18 février 1858 que de la Communauté de biens qui a existé entre lui et Dame Sophie Caroline Wapler sa veuve survivante, aux termes de leur contrat de mariage ci après relaté
A la requête et en Présence de 1. Madame Sophie Caroline Wapler, veuve de Monsieur Louis Immortel, susnommé, domiciliée et demeurant à Strasbourg agissant tant en qualité de commune en biens avec feu son dit mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Rencker notaire à Strasbourg le 21 juin 1820 que comme légataire pour un quart en propriété et pour un quart en usufruit avec dispense de fournir caution de la totalité de la succession du défunt, aux termes du testament de ce dernier fait sous la forme olographe à Strasbourg le 31 octobre 1855 (…) déposé en l’étude dudit M. Rencker suivant acte dressé par lui et l’un de ses collègues le 26 juin 1858. 2. de Monsieur Guillaume Louis François Bartholmess, Ministre du St Evangile, demeurant à Cannstadt (Wurtemberg), agissant tant en qualité de tuteur légal que comme se portant fort de William Edouard Bartholmess, son fils mineur né le 27 février 1849 de son mariage avec Dame Sophie Amélie Ehmann, décédée le 8 septembre de la même année. Le mineur William Edouard Bartholmess, seul et unique héritier de feu Monsieur Ehmann son ayeul maternel, par représentation de feu sa mère Mad. Bartholmess née Ehmann, ainsi que ces qualités résultent d’ailleurs de l’inventaire desdites succession et communauté dressé par le soussigné notaire Alfred Ritleng fils sous les dates des 6 et 7 avril courant

acp 468 (3 Q 30 183) f° 50-v du 12.4. – Communauté, mobilier estimé 6300, créances 149.771, indemnité due à la communauté 40.088, argent comptant 4243, total 210.404 ff&
Succession 1) moitié de la communauté 105.202, 2) une maison à Strasbourg Place Guttenbeg 100.000, 3) 20 ares de vignes canton Allgass ban d’Odratzheim 600, 4) garde robe 730, total 206.532 francs
dont un quart à la veuve en propriété et un quart en usufruit 100.266 et au mineur 103.266 francs
Attributions. Il revient à Mad. veuve Ehmann 1) moitié de la communauté 105.202, 2) un quart en propriété 51.633, 3) un quart en usufruit 51.633, total 208.468
Il revient au mineur Bartholmess 103.266
Pour le remplir on lui abandonne 1) la maison place Gutemberg

William Edouard Bartholmess est issu du pasteur François Guillaume Louis Bartholmess et de Sophie Amélie Ehmann
1848 (28.4.), Strasbourg 1 (103), Not. Rencker n° 19.974
Contrat de mariage – Ont comparu M. François Guillaume Louis Bartholmess, ministre du St Evangile domicilié à Strasbourg fils de M. Jean François Bartholmess, Gérant à la fabrique de Geisselbronn & D° Louise Gerbel son épouse domiciliés à Geisselbronn près Haguenau
Et Dlle Sophie Amélie Ehmann, fille de Mr Louis Immortel Ehmann, ancien négociant & propriétaire & de Dame Sophie Caroline Wappler, son épouse avec lesquels elle est domiciliée à Strasbourg agissant sous l’assistance de ses père et mère
acp 371 (3 Q 30 086) f° 48 – régime de communauté d’acquêts
Les apports de la future épouse se composent de ses hardes et d’un trousseau estimé 12.000 francs
Donation par les époux Ehmann à leur fille d’une somme de 60.000 francs
Donation éventuelle au profit du survivant savoir par la future épouse de l’usufruit d sa dot de 60.000 francs et de sa part dans la communauté, 2° par le futur époux de tout ce qu’il délaissera
Pont d’apport par le futur

William Edouard Bartholmess passe un nouveau bail au négociant Georges Juillard

1858 (23.4.), Strasbourg 1 (165), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 47
23 août 1858. Bail – A comparu Monsieur Jules Bartholmess, négociant demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de Monsieur Guillaume Louis Bartholmess, ministre du Saint Evangile domicilié à Strasbourg, résidant à Canstadt (royaume de Wurtemberg (…) Ledit Guillaume Louis Bartholmess ayant agi dans sadite procuration comme père et tuteur légal de William Edouard Bartholmess son fils mineur né de son mariage avec Dame Sophie Amélie Ehmann demeurant avec lui, lequel en qualité qu’il agit a déclaré donner à bail
A Monsieur Georges Juillard, négociant domicilié & demeurant à Strasbourg ci présent et acceptant
Un magasin au rez de chaussée de la maison sise place Gutenberg Numéros 59 & 60 ancine & N° 3 nouveau consistant en magasin, comptoir, petit magasin vouté donnant dans la ruelle dite Ulmergraben & place pour le service de l’emballeur, une petite pièce au troisième dans la partie de la maison sur la ruelle dite Ulmergraben & toute la cave voûtée dans la même partie de maison, quatre pièces au troisième étage donnant sur la place, une petite décharge correspondante avec la cuisine & le corridor & une cuisine, trois petites pièces mansardes les deux greniers dans la partie de maison donnant sur la ruelle dite Ulmergraben, le rez de chaussée en plein sauf la buanderie qui sera commune, ainsi que le couloir ou corridor servant d’entrée dans la Maison, dont le passage devra toujours être libre. Ce bail est fait sous les charges, clauses et conditions suivantes (…) 1° Il durera pendant 9 années consécutives qui commencent à courir à partir du 31 décembre 1860 pour finir à pareille époque de l’année 1869, (…) 6° Le loyer annuel est fixé à la somme de 4000 francs
acp 468 (3 Q 30 183) f° 82-v du 24.4.

Armand Sick, négociant de Thann, et Dominique Marckert, négociant de Cernay, s’associent pour reprendre le commerce de nouveautés de Georges Juillard

1861 (23.7.), Strasbourg 4 (119), Not. Lauth n° 9849
Acte de société – Ont comparu M. Armand Sick, négociant demeurant et domicilié à Thann d’une part Et M. Dominique Marckert, négociant demeurant et domicilié à Cernay d’autre part
Lesquels comparants voulant prendre la suite du commerce de nouveautés de M. Georges Juillard, négociant à Strasbourg place Gutenberg n° 3, ont arrêté comme il suit les bases de la société en nom collectif qu’ils vont former entre eux
1. M. M. Sick et Marckert s’associent pour faire le commerce de nouveautés
2. Cette société est constractée pour 12 années et six mois consécutives qui commencent à partir de ce jour et finiront le 25 décembre 1873 (…)
3. Le siège de la maison de commerce est fixé à Strasbourg place Gutenberg dans la maison portant le numéro 3 et le bail des lieux de cet établissement sera au nom des deux associés et ne pourra être porté ailleurs sans leur consentement mutuel.
4. La raison de ce commerce sera sous le nom de Armand Sick et Marckert (…)

Sophie Caroline Wapler veuve de Louis Immortel Ehmann meurt en 1861
1861 (21.3.), Strasbourg 1 (170), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 1644
Inventaire de la succession de Sophie Caroline Wapler veuve de Louis Immortel Ehmann
L’an 1861, le 21 mars à une heure et demie de l’après midi en la Maison sise à Strasbourg place Gutemberg n° 3 où est décédée le 17 mars courant Mad. Sophie Caroline Wapler veuve de Monsieur Louis Immortel Ehmann en son vivant propriétaire à Strasbourg. A la requête et en présence de Monsieur Guillaume Louis François Bartholmess, Ministre du Saint Evangile, demeurant à Cannstadt (Wurtemberg), agissant en qualité de tuteur légal de William Edouard Bartholmess, son fils mineur né le 27 février 1849 de son mariage avec Dame Sophie Amélie Ehmann, décédée le 8 septembre de la même année. Le mineur William Edouard Bartholmess seul et unique héritier de feu la Dame Ehmann née Wapler son ayeule maternelle.

Une part indivise en propriété dans le magasin dit Luckner sis à Strasbourg rue Brûlée N° 18
Immeubles appartenant au mineur Bartholmess. Une maison sise à Strasbourg place Gutemberg Numéro 3 & une petite maison y attenant sise en ladite ville rue du fossé des Tailleurs N° 5 avec appartenances & dépendances, attribuées au dit mineur dans la succession de Monsieur Louis Immortel Ehmann son ayeul maternel en vertu de l’acte de liquidation et partage sus relaté
acp 497 (3 Q 30 212) f° 38 du 1.4. (succession déclarée le 28 mai 1861) Il dépend de la succession 1) objets légués estimés à 1049, 2) autre mobilier 6026, 3) créances 116.457, 4) Argent 2860, 5) trente obligations du chemin de fer de l’Est, 7) Une rente de 800 francs 4 ½, 8) deux actions de la banque de France, dépôt à la maison Robert 1500, 20 ares de vignes ban d’Odratzheim
Une part de maison rue Brulée N° 18
Une maison à Strasbourg Place Guttenberg N° 3
Passif 1480

1861 (23.3.), Not. Alfred Ritleng (fils)
Dépôt du testament olographe de Sophie Caroline Ehmann née Wappler veuve Louis Immortel Ehmann
acp 497 (3 Q 30 212) f° 30 du 27.3.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 133 (3 Q 31 632) f° 27 du 27.3.1861
10 mai 1860, Testament – Sophie Caroline Ehrmann née Wapler

Propriétaire à Montreux, William Edouard Bartholmess vend la maison au négociant Théodore Riegger

1878 (25.3.), M° Ritleng
Verkauf -H. den Bevollmächtigten von William Eduard Bartholmess, Eigenthümer in Montreux
an Theodor Riegger, Kauffmann in Strassburg
Eines Wohnhauses gelegen Zu Straßburg Gutenbergplatz N° 3
der Verkäufer hat dieses Haus geerbt im Nachlaß seines Großvaters Louis Immortel Ehmann, so wie dies erhellt ins Erbverzeichnuß errichtet durch Notar Ritleng am 6. April 1858.
Besitz, Genuß und Steuren vom 25. März 1878. Der Kaufpreis beträgt 104.000 Mark, wavon baar bezahlt 32.000
acp 676 (3 Q 30 391) f° 67 n° 1127 du 28.3.

Originaire de Hüfingen près de Donaueschingen en Bade, Théodore Riegger épouse en 1872 Emilie Ræuber, fille de l’orfèvre Guillaume Charles Ræuber
Mariage, Strasbourg (n° 568)
Du 16° jour du mois de juillet 1872 à dix heures du matin. Acte de mariage de Théodore Riegger, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 octobre 1842 à Hüffingen, grand duché de Bade, domicilié à Strasbourg, négociant, fils de feu Joseph Riegger, boulanger, décédé à Hüffingen le 16 avril 1851 et de Hélène Fischerkeller, sans profession, domiciliée à Hüffingen, ci présente et consentante, et d’Emilie Raeuber, majeure d’ans, née en légitime mariage le 25 septembre 1845 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille de Guillaume Charles Raeuber, orfèvre, et de Henriette Sohnlé, conjoints domiciliés à Strasbourg, ci présents et consentants – il n’a pas été fait de contrat de mariage (signé) Theodor Riegger, Emilie Raeuber (i 26)

Théodore Riegger meurt à l’âge de 58 ans dans sa maison sise allée de la Robertsau
Décès, Strasbourg (n° 611)
Strassburg am 6. März 1901. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Kaufman Karl Riegger, wohnhaft in Strassburg Gutenbergplatz, und zeigte an, daß der Rentner Theodor Riegger, 58 Jahr alt, katholischer Religion wohnhaft in Strassburg, geboren zu Hüfingen, Baden, Ehemann von Emilie geborner Raeuber, Sohn der verstorbenen Eheleute Joseph Riegger, Bäcker und Helene geborner Fischerkeller zuletzt in Hüfingen wohnhaft, zu Strassburg Ruprechtauerallee 23 am 6. März des Jahres 1901 Nachmittags um 2 und ein halb Uhr verstorben sei (i 34)



16, quai des Bateliers (ancien)


N.B. L’actuel n° 14 correspond depuis 1911 à une partie de l’ancien n° 15 agrandi de l’ancien n° 14.
L’actuel n° 15 correspond depuis 1911 à l’ancien n° 16 et partie de l’ancien n° 15

Quai des Bateliers n° 16 (ancien, nouveau n° 15) – IX 139 (Blondel), O 702 puis section 17 parcelle 10 (cadastre)

Maison dite Hecker (zum Hecker) – Démolie en 1908 et 1911, reconstruite sur les plans de Frédéric Beblo en 1911 en même temps que la voisine (n° 15)


L’ancien n° 16 se trouvait à gauche du bâtiment bas en saillie au milieu de l’image (juillet 2016)
Photographie (vers 1907, mention 16 en haut) jointe au dossier coté 96 MW 114 (AMS)
Le n° 16 est celle à l’extrême gauche (vers 1900, collection Strasbourg disparu)

La maison est appelée jusqu’au début du XVIII siècle (dernière mention en 1729) zum Hecker, d’après le nom d’un ancien propriétaire (Adolphe Seyboth cite la mention Hus des Heinrich Hecker en 1319, maison de Henri Hecker). Inscrite comme sa voisine plus petite (futur n° 15) au nom du batelier Jean von Auenheim dans le Livre des loyers communaux (1587), la maison a un encorbellement de 27 pieds de long en saillie de 5 pieds. La ruelle ensuite appelée Heckergessel prend son entrée sous le bâtiment qui revient aux gendres de Jean von Auenheim, Emmanuel Obrecht puis Jean Knaffelius, docteur en droit et procureur au Grand Sénat. Elle appartient à l’aiguillier Antoine Græthel (1655-1698) puis au marchand Louis Binder originaire de Colmar. D’après le rapport dressé pour lui vendre la maison alors qu’il est manant, elle comprend trois bâtiments et une cave voûtée. Elle est à deux reprises vendue par adjudication judiciaire, une première fois en 1739 lors de la faillite de Jean Guillaume Storr, gendre de Louis Binder, et une deuxième en 1756 après le départ du graveur et miniaturiste Philippe Jacques Lutherburg pour Paris. Le tailleur Jean Jacques Starck en est propriétaire (1766-1788) puis le saucissier Geoffroi Schæffauer qui est autorisé en 1789 à réparer le rez-de-chaussée à condition de ne pas toucher à l’encorbellement. Geoffroi Schæffauer cède en 1818 à son voisin Jean Michel Otto un hangar à l’arrière de sa maison.



La maison est le deuxième bâtiment à droite de la rue qui s’ouvre sur la gauche, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 – cour K (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages et encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (v) ; deux fenêtres suivies de la porte qui donne accès à l’impasse, trois étages à quatre fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. Lors de la mise à jour, on a ajouté la mention encorbellement au-dessus du rez-de-chaussée. Le passage sous la maison débouche en 4-5 dans l’impasse (cour K) que longe le bâtiment arrière à trois étages (premier bâtiment à gauche de 4, quatre fenêtres par étage, trois lucarnes)
La maison porte d’abord le n° 33 (1784-1857) puis le n° 16.


Plan préparatoire au plan-relief (1830) – Plan cadastral (calque de l’original) qui représente la cour des parcelles 702 et 703, omise sur le précédent

La maison appartient au peignier Georges Albert Baumann à partir de 1819. Le boulanger Jean Jacques Lœschmeyer l’achète en 1853 et la fait reconstruire en 1854, en supprimant l’encorbellement qu’on ne voit plus sur les photographies prises vers 1900. Les ouvertures au troisième étage ou au-dessus passent de 2 à 10, le revenu de 180 à 210 francs. Les propriétaires suivants sont le marchand de poissons Jacques Lœckher (1859) puis le marchand d’articles de pêche Charles Pfister (1891). La maison est démolie en partie en 1908 et en partie en 1911.
Le Service d’architecture dépose en 1910 une demande de permis de construire un nouveau bâtiment de dix-sept mètres de haut d’après les dessins de l’architecte municipal Frédéric Beblo (Fritz Beblo). Le nouveau bâtiment remplace les anciens n° 14, 15 et 16. La Ville fait démolir le n° 14 puis en vend le sol à Frédéric Stern, propriétaire du n° 15, avec lequel elle s’entend notamment pour le passage qui mène dans la cour. Le bâtiment achevé en 1911 comprend des rendents, les fenêtres au-dessus du passage (arcade centrale) ont des fenêtres à meneaux et des motifs qui rappellent la Renaissance.


Plan de l’ancien n° 16 (dossier sur l’impasse Hecker)
Elévation du nouveau bâtiment, dont les deux arcades de gauche appartiennent à la Ville (n° 16), le reste appartenant à Frédéric Stern (n° 15), l’arcade au milieu du bâtiment formant passage vers la cour (Frédéric Beblo, 1910, dossier de la Police du Bâtiment)
Le n° 16 forme la partie gauche en blanc (dossier sur l’impasse Hecker)
Plan du rez-de-chaussée, à droite le passage faisant partie du n° 15

mars 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1908. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean von Auenheim, batelier, et (1571) Esther Zeder – luthériens
1600* h Georges Obrecht et (1596) Marthe von Auenheim – luthériens
1604* h Emmanuel Obrecht et (1597) Susanne von Auenheim – luthériens
1618 h Jean Knafelius, docteur en droit, et (1618) Susanne von Auenheim veuve d’Emmanuel Obrecht – luthériens
1655 v Antoine Græthel, aiguillier, et (1648) Elisabeth Stuber – luthériens
1698 v Louis Binder, marchand, et (v. 1679) Marie Herr – luthériens
1714 h Jean Guillaume Storr, marchand, et (1708) Marie Ursule Binder – luthériens
1739 adj Jean Diemer, aubergiste et marchand de poudre, et (1719) Anne Marie Schwab, d’abord (1713) femme du fabricant de poudre Jean Georges Maurer, puis (1732) Susanne Marie Borst – luthériens
1745 v Philippe Jacques Lutherburg, graveur et miniaturiste, et (v. 1719) Catherine Barbe Heitz – réformé et luthérienne
1756 adj Jean Thomas Frœlich, receveur de la fondation Saint-Marc
1766 v Jean Jacques Starck, tailleur, et (1756) Catherine Sara Braun – luthériens
1788 v Geoffroi Schæffauer, saucissier, et (1777) Anne Marie Jung – luthériens
1819 v Georges Albert Baumann, peignier, et (1802) Marie Madeleine Reiber
1840 h Madeleine Baumann, célibataire († 1864)
1849 adj Salomé Barthel, célibataire († 1861)
1853 v Jean Jacques Lœschmeyer, boulanger, et (1826) Marie Caroline Hoffherr
1859 v Jacques Lœckher, marchand de poissons, et (v. 1857) Catherine Fleck
1892 v Charles Pfister, fabricant de chandelles puis marchand d’articles de pêche, et (1869) Sophie Amélie Letterlé puis (1886) Françoise Huber

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1500 livres en 1711, 1650 livres en 1714, 1000 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) IX 140 Sr Fregly [propriétaire interverti avec la parcelle 139]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Starck, 3 toises, 5 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 702, Baumann, Georges, les hér. quai des Bateliers 33 – maison, sol – 1,9 are

Locations

1653, Michel Grossmann, passementier
1654, Augustin Brucker, tailleur
1694, Louis Binder, marchand de Colmar (futur propriétaire)
1735, Jean Christophe May, anatomiste
1799, Jean Pflugfelder, saucissier
1811, Jean Jacques Starck, préposé à la romaine, et Catherine Marguerite Hetzel
1811, Jean Joseph Bitschnau, procureur
1867, Joseph Fleck, marchand de gibier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 393-v
Le batelier Jean von Auenheim règle 13 sols 4 deniers pour la maison qu’il habite lui-même, à savoir un encorbellement (27 pieds de long, 5 pieds de saillie), au-dessus une avance (26 pieds de long, 1 pied de saillie), plus haut un auvent aussi long que l’avance mais dont la saillie fait 1 pied ½ de plus.
Idem 13 sols 4 deniers pour la venelle surbâtie (38 pieds de long, 6 pieds de large), un encorbellement (9 pieds ½ de long, 2 pieds de saillie) donnant dans la venelle.
Dans la ruelle, la maison a un grand chenal en bois dont il paie 8 sols

Derselb Hans von Auwenheim hatt auch an seinem Hauß, darinnen Er selbs wohnet, ein Vsstoß xxvij schu lang, v schu herauß, Darüber ein Staucher xxvj schu lang, j schu herauß, Mehr über solchem ein Wettertach In gleicher leng. wie der Staucher und noch i+ schu weÿter her auß, bessert für das Niessen xiij ß iiij d.

Dergemelt Hans von Auwenheÿm hatt den Schlupff od. das Allmendtgäßlin neben seinem Hauß vberbawen xxxviij schu lang, vj schu breÿt, Mehr hatt Er In berüertem Schlupff auch ein seinem Hauß ein Vsstoß x= schu lang, ij schu herauß, Bessert für das Niessen xiij ß iiij d.

Hatt auch ane disem Hauß Im Gaëßle ein grossen hültzenen Naach, bessert für den Naach viij d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
La veuve du maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer est autorisée au nom du saucissier Geoffroi Scheffauer à réparer et à repeindre le rez-de-chaussée à condition de ne pas toucher à l’encorbellement.

(f° 247-v) Dienstags den 28.ten Aprilis 1789 – Gottfried Scheffauer pt° reparirung seines Rez de chaussée
die verwittibte Frau Hertelmeÿerin durch ihren Palier erscheinend nahmens Gottfried Scheffauer des wurstmahers bittet gehorsamst um erlaubnus an deßen an dem schiff leutstaden gelegenen mit N° 33 bezeichneten Haus den Rez de chaussée ausbeßern und anstreichen Zu dörffen.
Erkannt Willfart, jedoch soll nichts am überhang gemacht werden

Description de la maison

  • 1698 (rapport traduit) La maison étroite comprend trois bâtiments assez grands, de petites pièces, une resserre pour 40 quartauts de grains, une cave voûtée pour 20 foudres de vin et une petite écurie.
  • 1714 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, un bâtiment accessoire, une galerie, une cave voûtée et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 60 / 33
Scheffhauer
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 200 case 4

Baumann Georges les héritiers quai des bateliers N° 33
Barthel Salomé, substitution 1851
Loeschmeyer Jean Jacques quai des Bateliers N° 33 (subst. pr. 1854)

O 702, maison, sol, quai des bateliers 33
Contenance : 1,90
Revenu total : 180,99 (180 et 0,99)
Folio de provenance :
Folio de destination : reconst.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

O 702, maison
Revenu total : 210,99 (210 et 0,99)
Folio de provenance : reconst.
Folio de destination :
Année d’entrée :1857
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8
1857, Augmentations – Loeschmeyer J. Jacques f° 200, O 702, Maison, revenu 210, Reconstruction, achevée en 1854, imposable en 1857, imposée en 1857
Diminutions – Loeschmeyer J. Jacques f° 200, O 702, Maison, revenu 180, Reconstruction, en 1857

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 902 case 1

Loeschmeyer Jean Jacques
1861 Loeckher, Jacques, Md de Poissons, Quai des Bateliers 16
1892/93 Pfister Karl, Spezereihändler und Franziska Huber Eheleute (und Ehefrau Franziska geb. Huber in Gütergemeinschaft)

O 702, maison, sol, Quai des bateliers 16 / Schiffleutstaden
Contenance : 1,90
Revenu total : 210,99 (210 et 0,99)
Folio de provenance : (200)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

Cadastre allemand, registre 29 f° 195 case 10

Parcelle, section 17, n° 10 – autrefois O 702
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 16
Désignation : Hf, Whs
18.b, 19.b, 135, 492
(N° 31/08) Hs. Hr. 15, Whs e.n.a.T.
Contenance : 2,14 – 7,35 – 7,14 – (7,15)
Revenu : 1500, 2250 – 3700 (Reinertrag 10,70)
Remarques : 1908 Abbruch
1908 Zug. S 208 F 10, S 195 F. 7, 8, 9, S 196 F 8 & S 208 F. 1*
1913 ab S 196. F und S 207 F 2
(1911 Zug. F 1, 1911 Abbruch)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 935
Pfister Karl u. Ehefr. i. G. / Wittwe
gelöscht 1908

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 502

33
Pr. Schaffhauer, Geofroi – Bouchers
loc. Starck, J. Jacq. – Tailleurs
loc. Toepke, Jean Fréd. – Miroir
loc. Wintersinger, J. Jacq. – Manant
loc. Merlé, Philippert, emploié à la lotterie – Privilégié
loc. Messler, François Xavier – Manant
loc. Courtin, Louis – Vignerons

Registres de population

(1798) IV. Arrondissement, Section XI, Quai des Batteliers n° 33 (registre 600 MW 23) – légende

Geofroid Scheffhauer, Gercutier, 52, Hebach, (à Str. depuis) 30 ans
Anne Marie Jung, sa femme, 54, Lautrec, (à Str. depuis) 25 ans
Jean Keffer, garçon, 17, Strasbourg
Ignace Hess, idem, 20, Schnitzingen, (à Str. depuis) 8 ans
Frédéric Haeffner, servante, 25, Hebach, (à Str. depuis) 8 ans

Joseph Bitschenauer, procureur, 56, Strasbourg
Anne Marie, son épouse, 54, Blamont, (à Str. depuis) 36 ans
Salomé Schneider, servante, 59, Strasbourg

Jacques Starck, consierge, 69, Strasbourg
Susanne Braun, parent, 73, id.
Jacques Starck, romanier, 38, id.
Catherine, son épouse, 32, id.
Jacques, fils, 8, id.
Daniel, fils, 6, id.
Friederich, fils, 4, id.
Friedric, fille, 2, id.

Marguerite Schaub, servante, 26, Marckirch, (à Str. depuis) 6 ans

Louis Starck, Consierge, 36, Strasbourg
Marie Madeleine, sa femme, 24, id.
Louis, fils 9, id.
Marie Mad. fille 8, id.
Chrétien, fils, 6, id.

Georges Lutz, Cordonnier, 36, Strasbourg
Catherine, son épouse, 34, id. – délogé
George fils, 10, id.
Friderich Harseck, Compagnon, 23, Brusch, (à Str. depuis) 1 an – parti au n° 7
Marie Elisabeth Wolf, couturiere, 63, Strasbourg – est allé Place Thomas, en G.al 7
(total 27, feu 5)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 146)

(Haus Nr.) 16
Lotz, Spezereihändl. 01
Moritz, Asphalteur. 1
Huber, Einkassierer. 2
Zadler, Hausdiener. 2
Pfister, Privatier. E 3
Rapp, Schneider. 3
Engert, Kaufmann. H 0
Voegele, Asphalteur. H 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 646 W 91)

N.B. Les pièces avant 1910 ont trait à l’ancien numéro 15
15, quai des Bateliers (1899-1992), voir aussi le dossier sur l’impasse Hecker

La Ville fait démolir en 1908 le mur coupe-feu qui subsiste derrière la maison après la démolition des bâtiments de l’impasse parce qu’il est endommagé (voir le dossier sur l’assainissement de l’impasse Hecker). Le Service d’architecture (Frédéric Beblo) dépose en 1910 une demande de permis de construire un nouveau bâtiment de 17 mètres de haut à la place des anciens n° 15 et 16 (rez-de-chaussée comprenant un local commercial et un passage vers la cour, trois étages de logements, mansardes) et propose d’acheter la moitié du pignon du n° 13 pour éviter d’en construire un nouveau. Pour assurer au nouveau bâtiment une bonne stabilité, la partie saillante du bâtiment municipal s’appuiera sur la nouvelle construction Stern [n° 15] à hauteur du rez-de-chaussée. Le gros œuvre est terminé en mai 1911. Le bâtiment est légèrement endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944.
Ernest Rosshardt demande l’autorisation d’exploiter un café en 1919. La pension de Florentine Maier née Kapfer occupe une partie du bâtiment (1929, 1979). Le marchand d’éponges en gros Joseph Munchenbach y exerce son activité (1932) ainsi que le tapissier Ernest Meyer au fond de la cour (1948). Le débit de boissons Au Poêle des Pêcheurs est exploité par Augustine Mangold née Fischer puis (1952) Philomène Munsch née Stadelmann. Jacques Becker tient le restaurant Le Péché gourmand (1981) remplacé (1992) par le restaurant indien Maharaja (1988). L’exploitant Chatrah agrandit en 1992 la salle de restaurant en transférant la cuisine à l’emplacement des sanitaires.

Sommaire
  • 1899 (mai) – Le maire notifie Frédéric Stern de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande un délai, accordé pour un an.
    1899 (juillet) – Le marchand de gibier Frédéric Stern (15, quai des Bateliers) demande l’autorisation de ravaler la façade (crépi, peinture) – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1899
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, propriétaire Stern, deux remarques
  • 1908 – L’agent de police Hœfelé rapporte qu’il y a un trou dans le mur sur lequel s’appuie la bâtiment arrière de Frédéric Stern subsistant après les démolitions dans impasse des Pêcheurs. Le commissaire de police transmet le rapport au maire.
    La Police du Bâtiment constate qu’un pilier du mur coupe-feu qu’on a laissé subsister a été en partie démoli par des enfants. Elle propose soit de démolir le mur soit de réparer le pilier. Le reste de mur a été démoli, septembre 1908.
  • 1910 – Le Service d’architecture (en la personne de Beblo) dépose une demande de permis de construire un nouveau bâtiment à la place des anciens n° 15 et 16 – Le rez-de-chaussée comprend un local commercial et un passage vers la cour, chacun des trois étages un logement (quatre pièces, cuisine, salle de bains), chambres de domestiques dans les mansardes. Le passage aura 2,50 mètres de haut et 2,20 mètres de large. La hauteur totale du bâtiment est de 17 mètres – Dessins – La Ville pourrait acheter la moitié du pignon du n° 13 pour éviter d’en construire un nouveau. Pour assurer au nouveau bâtiment une bonne stabilité, la partie saillante du bâtiment municipal s’appuie sur la nouvelle construction Stern à hauteur du rez-de-chaussée. Les arcades des deux bâtiments seront exécutées en continu.
    La Police du Bâtiment fait des remarques en dix points sur le projet en joignant un calcul statique – Le Service d’architecture fait ses observations
    1911 (janvier) – Le Service d’architecture joint un calcul statique de la structure en béton, réalisée par le Bureau d’ingénieurs Caspers et Compagnie
    1911 (mai) – Le Service d’architecture demande l’autorisation de crépir le pignon coupe feu entre les n°16 et 17 qui donne sur la cour du n° 17 et de fixer une date pour la réception du gros œuvre – La réception a lieu sans donner lieu à aucune objection
    1911 (juin) – Le Service d’architecture est autorisé à poser le crépi
    1911 (septembre) – Demande de réception finale qui a lieu le 6 octobre. Le certificat peut être délivré, à quelques observations près (poser une balustrade à l’accès au rez-de-chaussée, etc.)
    1912 (janvier) – Certificat du ramoneur Joseph Hotzel (6, rue du Jeu-de-Paume)
    Suivi du chantier – L’entrepreneur Bürkmann creuse le sol, décembre 1910. Les murs du sous-sol sont en cours, janvier 1911. Le rez-de-chaussée est terminé, mars 1911. Le deuxième étage est couvert, mars 1911. Le troisième étage puis le quatrième étage sont terminés, avril. Les combles sont posés, avril. Le gros œuvre est terminé, mai 1911. Le crépi est en cours, juin. La réception finale a été faite, le dossier est classé, décembre 1911
  • 1911 (juin) – L’entrepreneur Joseph Heimburg demande l’autorisation de poser un échafaudage devant le nouveau bâtiment
    Le peintre Louis Meyer demande l’autorisation d’occuper la voie publique. Nouvelle demande en octobre pour poser un échafaudage
  • 1919 – Dossier ouvert après qu’Ernest Rosshardt a demandé l’autorisation d’exploiter un café au 15, quai des Bateliers. La Police du Bâtiment constate que le café comprend une salle de débit, une cuisine et deux cabinets d’aisance, la porte s’ouvre vers l’intérieur et non vers l’extérieur
  • 1920 – Caroline Schmitt née Bastian demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire. – Accord
    1921 – L. Striegel demande l’autorisation de poser un panneau (Café-pension) – Dessin – Accord
    1929 – Le locataire Mailænder se plaint que les pensionnaires de Mme Maier ne se servent pas des cabinets d’aisance mais souillent la cour (40 pensionnaires, militaires pour la plupart) – La Police du Bâtiment ordonne d’aménager un deuxième cabinet – Travaux terminés, septembre 1929
    1929 (décembre) – Rapport sur la pension Meyer
    1929 (janvier) – La Police du Bâtiment constate que Florentine Meyer (pension) a posé une lampe électrique sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1933 – Le maire demande au Service des domaines de faire ravaler la façade
  • 1932 – Le marchand d’éponges en gros Joseph Munchenbach demande l’autorisation de poser une enseigne – Croquis – Autorisation (15, quai des Bateliers)
  • 1942 – Rapport d’incendie. Des briquettes ont brûlé au sous-sol chez Florentine Maier – La cheminée défectueuse est réparée
  • 1943 – Florentine Maier née Kapfer (née en 1887 à Wintershouse) demande l’autorisation de débiter des boissons alcoolisées.
    La Police du Bâtiment fait un rapport sur les locaux qui comprennent une salle de débit, une cuisine, un urinoir et deux cabinets d’aisance. La hauteur est de 3,55 mètres
  • 1946 – Le bâtiment est légèrement endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944. Certificat délivré à la veuve Meyer (deuxième étage), Emma Brugger (premier étage)
  • 1948 (août) – La Police du Bâtiment constate que le tapissier Ernest Meyer a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande –Tapissier Décorateur E. Meyer au fond de la cour) – L’architecte des Bâtiments de France demande que l’enseigne soit retirée
    Le propriétaire Sprauel autorise Ernest Meyer à poser une enseigne
    1948 (octobre) – Le maire autorise Ernest Meyer à poser une enseigne plate
    1948 (décembre) – La Ville constate que le sieur Sprauel n’est pas propriétaire de l’immeuble et demande au pétitionnaire de retirer l’enseigne pour des motifs esthétiques
    1949 (janvier) – Le Service des Domaines fait une proposition d’enseigne (dessin)
    1949 (février) – Le maire autorise Ernest Meyer à poser deux enseignes murales – Les enseignes sont posées
    1950 (octobre) – Ernest Meyer retire les enseignes
  • 1952 – Le préfet autorise la veuve Philomène Munsch née Stadelmann à exploiter le débit de boissons Au Poêle des Pêcheurs au 15, quai des Bateliers à la place d’Augustine Mangold née Fischer dans une salle au rez-de-chaussée
  • 1955 – La Division I informe la Police du Bâtiment que Florentine Meyer (pension Maier) a fait poser sans autorisation deux enseignes de la brasserie Kronenbourg ( Mathilde Meyer sollicite l’autorisation – Autorisation
  • 1956 – Rapport des pompiers après un feu de cheminée – La Ville fait remplacer la portière défectueuse
  • 1959 – La pension Florentine Maier est autorisée à occuper la voie publique pour repeindre la façade
  • 1966 – L’entreprise A. Keller et Compagnie (5, rue Aloyse-Quintenz à la Meinau) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1970 – L’enseigne de la pension Maier est retirée
    1979 – La lanterne de la pension est enlevée
  • 1978 – Le Ministère des Affaires culturelles demande si les travaux correspondant à sa subvention ont été exécutés (15, quai des Bateliers)
    1978 – L’entreprise André Nonnenmacher (route de Strasbourg à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1981 (février) – Jacques Becker demande l’autorisation de poser une enseigne pour son restaurant Le Péché gourmand (photographie). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve que le panneau se trouve dans l’axe des piliers entre les arcades – Autorisation – L’enseigne est posée
    1981 (avril) – La Police du Bâtiment constate que Jacques Becker a posé une enseigne plate sans autorisation – Demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1986 (juillet) – La société Publi-Est (route d’Oberhoffen à Bischwiller) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1986 (décembre) – Autre demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée
    1988 – La Police du Bâtiment constate que le restaurant Le Péché gourmand (M. Rashidi) a fait poser deux lampes sans autorisation – Demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, l’éclairage devra être intégré à l’enseigne – Les lampes sont déposées, août 1988
  • 1988 (4 octobre) – La société Edde Néon rue du Heyritz au Neudorf) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Maharaja, Restaurant indien) – Photographie, dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1988 (28 octobre) – Autre demande – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour le texte Maharaja, défavorable pour le reste – Autorisation
    1989 (septembre) – Demande de poser une enseigne à tubes lumineux (libellé Restaurant indien) – Dessin par les établissements Kappeler (Fegersheim) – L’enseigne est trop grande
    1989 (octobre) – Nouvelle demande, dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour l’enseigne lumineuse à double face – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1989 – L’entreprise Bisceglia (11, rue de Brest, au Port du Rhin) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1991 – Mathilde Maier demande à la Ville d’installer un interphone à la porte d’entrée pour éviter que les cambriolages ne continuent
  • 1991 – La commission de sécurité contre l’incendie fait une visite dans le restaurant le Maharajah (M. Vigay Kumat Chatrah)
  • 1992 – L’exploitant Chatrah souhaite agrandir la salle de restaurant en transférant la cuisine à l‘emplacement des sanitaires. L’architecte Jacques Rexer (rue Koch à Bouxwiller) présente les travaux à faire – Dessin
  • 1990 – La Ville (P. Ziegler, architecte en chef) demande l’autorisation de restaurer les façades
    Idem par Marie-Paule Muller (15-a, quai des Bateliers et 4, rue Sainte-Madeleine) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable

Autres dossiers
229 W 29 – 15, quai des Bateliers, travaux (1987-1993)
1672 W 79 – 15 quai des Bateliers, changement des menuiseries (2004-2006) périmé, ADS-DT-482 04 V 0301
1689 W 305 – 15 quai des Bateliers, réfection de la toiture, remplacement des menuiseries, réhabilitation des logements, aménagement des combles (2011-2013) ADS-PC-482 11 V 0274


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du batelier Jean von Auenheim. Elle revient à sa fille Marthe, femme de Georges Obrecht, qui vend en 1601 la voisine en conservant la propriété de la plus grande maison, puis à Emanuel Obrecht (voir l’aboutissant de la maison voisine en 1604)

Quand Georges Obrecht et Marthe von Auenheim vendent en 1601 la maison voisine, une clause stipule que les acquéreurs ne pourront pas surélever le bâtiment arrière pour ne pas priver les vendeurs du jour.

Fils de l’ancien consul Henri Obrecht et donc frère de Georges Obrecht, Emmanuel Obrecht épouse en 1597 Susanne von Auenheim, fille de Jean von Auenheim et donc sœur de Marthe von Auenheim (les enfants d’un autre Jean von auenheim, assesseur des Quinze, sont cités dans plusieurs actes, notamment celui passé en 1598 à la Chancellerie, folio 392, Imbreviaturæ Contractuum, cote KS 327)
Mariage, cathédrale (luth. p. 24)
1597. Dominica 24 post Trinitatis den 6 Novembris. Emanuel obrecht h Heinrich obrecht alt ammeisters Sohn, Susanna hans vohn auenheim nachgelaßne tochter, eingesegnet den 22 Novembris

Emanuel Obrecht meurt sans enfant (voir les litiges sur la succession). Sa veuve se remarie en 1619 avec le docteur en droit Jean Knafelius.
Jean Knafelius et le tuteur de ses enfants hypothèquent la maison au profit des mineurs Frœreissen

1652 (10. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 541-v
Erschienen Johannes Knafelius V.I. D. und E.E. groß. Rhats Advocatus & Procurator, mit beÿstand H Johann Georg Kürschners deß Not: und E.E. Kleinen Rhats alt. Beÿsitzers seiner Kinder Vogts
hatt in gegensein H hannß Wörners E.E. Groß. Rhats Beÿsitzers alß Vogts Michaelß und hannß Georg der Fröreiß. – schuldig seÿe 112. lb Zu außlüfferung seiner dochter Susannæ mütterlich Guth
Underpfand sein solle hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhauß mit allen deren Gebäwen Jenseit der Preüsch an der neuen Bruckh beederseits neben Allmendgäßlin, hind. vff ein Allmendgäßlin stoßend geleg.

Jean Knafelius loue la maison au passementier Michel Grossmann

1653 (28. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 328-v
Erschienen H Johannes Knafelius V.I.D. und E.E. groß. Rhats alter Procurator
hatt in gegensein Michael Großmanns deß Paßmentmachers
verlühen habe seine Behaußung nichts davon alß die Studier Stub außgenohmen, ienseit deß Stadens beÿ der newen Bruckh an der Vtengaß. gelegen, vff fünff Jahr lang von nechstkünfftig Michaelis angerechnet, um einen jährlichen Zinß benantlich. 19. lib.

Jean Knafelius loue au nom de son fils Jean Christophe la maison au tailleur Augustin Brucker

1654 (26. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 274-v
Erschienen H Johannes Knafelÿ V.I. Doctoris und E.E. groß. Rhats wolverdient. Advocati & Procuratoris eheleiblicher Sohn, und, seiner Anzeig nach, hierzu gevollmächtigter Befelchhaber H Johann Christoph Knafelius
hatt in gegensein Augustin Bruckher deß Schneiders, mit beÿstand hannß Jacob Schwartz. deß Schneiders
verlühen habe, seine Behaußung mit allen deren Gebäwen, nichts davon alß den halben Keller, wie auch die Studierstub und die Kammer darüber, im hindern stockh, außgenohmen, auff fünff Jahr lang von bevorstehend. Joh. Bapt: angerechnet, umb einen iährlich Zinnß behausung 15. lib.

Jean Christophe Knafelius, domicilié à Worms, Jean Barthelémy Knafelius, maître d’école à Königschaffhausen (dans le Kaiserstuhl en Bade) et le tuteur de la fille issue du mariage entre Susanne Knafelius et Jean Frédéric Leopard vendent la maison dite Zum Hecker composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière à l’aiguillier Antoine Græthel, assisté de son beau-père Georges Claus

1655 (2. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 543
(Protocoll. fol. 71) Erschienen H Johann Christoph Knafelius im Gotfortischen Hoff Zu Wormß wohnhaft für sich selbst. Ferners Friderich Gall Luckh adelich. Schaffner, alß H Johann Bartholomæi Knafelÿ Schulmaÿsters Zu Königschaffhaußen und H Johann Friderich Leoparts Kaÿß. Notarÿ und Amptschreibers Zu Wormß, vermög eines sub dato 16. Julÿ iüngsthien mit ihren underzogenen eigenen handen außgefertigten (…) Gewaltscheins, hierzu gevollmächtigter Befelchhaber
haben in gegensein Anthoni Kröttels deß Nadlers, mit beÿstand Georg Claußen deß Kauffhauß Knechts seines Schwähers, Niclauß Claußen deß Saÿlers seines Schwagers und H Mathiß Holtzings deß Küeffers, bekannt, daß eingangß gemelter Johann Christoph Knafelius für sich selbst. wie auch obgedachter H Friderich Gall Luckh im nahmen Johann Bartholomæi Knafelÿ für sich selbst. und im nahmen Johann Friderich Leoparts ahne statt sein Leoparts mit weÿl. Fr. Susannæ Knafelÿ deßelben geweßenen ehelich. haußfrawen seel. ehelich erziehl. döchterllins Mariæ Christinæ
Zweÿ häußer, ein vorders und ein hinders, mit dero hoff, hoffstatt, Bronnen und allen übrig. Gebäwen alhie Jenseit der newen bruckh einseit neben H Valentin Jägern groß. Rhats Verwanth anderseit neben Andres Günthern dem Glasern, hinden Zum theil vff Dietrich (-) den Maurer und zum theil vff H Michel Käß. groß. Rhats Verwanth stoßend gelegen, und Zum Häckh. genannt – umb 450. lib

L’employé à la halle Georges Claus et sa femme Elisabeth se portent garants de l’acquéreur Antoine Græthel envers les enfants du pharmacien de Lahr Charles Frédéric Sopher

1655 (13. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 554-v
Erschienen Anthoni Kröttel der Nadler,
hatt in gegensein Michael Morstatt deß Barbierers und wundartzts Zu Lahr alß Vormundts hannß Wilhelms und Gotthard weÿl. H Carl Friderich Sophers geweßenen Apotheckhers Zu Lahr in Zweÿter Ehe erziehlter Kinder, mit beÿstand deß Ehrenvest- hochgelehrten H Johann Philipß Kast. V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris wie auch Paul Steinweÿlers deß Barchet Krämers alhie – schuldig seÿen 250 Pfund pfenning, ihme Krötteln, Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts,
daß Er davon 200. lib ahne die Knafelische Erben /:so der Debitor denenselben, vermög der am 2. 8.br hus. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauffverschreibung alß einen Kauffschillings rest der von ihnen erkaufften und daßelbst specificirten Behaußung, Zu thun ist:/ bezahlen (…)
Deß. Zue mehrern Versicherung, so seind hiebeÿ persönlich erschienen Georg Clauß der Kauff hauß Knecht sein des Debitoris Schwäher, wie auch Elisabetha deß Schuldners eheliche haußfraw, mit beÿstand ersternannts Georg Clauß. ihres stieff Vatters und Niclauß Claußen deß Saÿlers ihres Schwagers, alß deroselben hierzu insonderheit erbettener nechsten Verwanther /:maß. dann Sie Elisabetha, vff ernsttlich befrag, keine näherer Verwanthe Zu haben betrewte:/ (…) sich für diße Schuld, biß Sie völlig abgetrag. sein wirt, verbürgte

Antoine Græthel hypothèque la maison dite Zum Hecker au profit du compagnon cordonnier Jean Christophe Jud.

1659 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 693
Erschienen Anthoni Kröttel der Nadler
in gegensein hannß Georg Mocken des Leinenwebers alß Vogts hannß Christoph Judÿ deß wandernd. Schuh Knechts – schuldig seÿen 50. lb
dafür in spe. Vnd.pfand sein sollen Zweÿ häußer ein Vorders und hinders mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten alhie ienseit der Newen brucken einseit neben H. Valentin Jägern alten Großen Rhats Verwanthen anderseit neben Andreß Gunthern den Glaßern, hinden zum theil uff Dietrich (-) Maurer und zum theil uff Hn Michael Käßen Großen Rhats Verwanth stoßend gelegen und zum Häcker genannt

Antoine Græthel hypothèque la maison dite Zum Hecker au profit de son beau-père Georges Claus

1659 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 693-v
Erschienen ut supra [Anthoni Kröttel der Nadler]
in gegensein Georg Claußen deß Kauffhauß Knechts seines Schwähers – schuldig seÿe 75 lb
drafür in spe. Unterpfand sein sollen, Zweÿ häußer ein Vorders und hinders, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehördten, alhie ienseit der Newen brucken, einseit neben H. Valentin Jägern alten Großen Rhats Verwanthen, anderseit neben Andreß Günthern dem Glaßern, hinden zum theil uff Dietrich (-) den Maurern, und zum theil uff Hn Michael Käßen Großen Rhats Verwanthen stoßend gelegen und zum Häcker genannt

Elisabeth Stuber veuve d’Antoine Græthel et son fils marchand Laurent Græthel louent la maison à Louis Binder, marchand de Colmar

1694 (23. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 732
Elisabetha gebohrne Stuberin weÿl. Anthoni Gredel gewesenen Nadlers sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Georg Friderich Claußen, deß Seÿlers Ihres Vogts, und H. Lorentz Grädels, deß handelßmanns Ihres leiblichen sohns
H. Ludwig Binders, handelßmanns von Collmars
entlehnt, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen begriffen und Zugehördt allhier, am Schiffleuth Staaden oberhalb d. Neuen brucken, einseit neben Friderich Günther den Glasern and.seit neben Michael Diemer, dem weißbeck. geleg. auff zweÿ Jahr lang von Annunc. Mariæ 1695 an zurechnen, Umb einen jährlich Zinß nemblich 50 pfund
darbeÿ insonderheit angedingt word. daß d. Verleiherin die wohnung, so sie bereits in den hauß inne hat, zeit dießer lehnung ohne abzug deß Zinß verbleib. solle, Nemblich auff den obern gang Ein Stüblein, Kammer, Küchen, und bühnlein, darüber für eins (…) [in margine :] hierin gemeldte Verleiherin mit beÿstand Ihres Vogts, hat in gegensein deß H. Entlehners angezeigt und bekandt, daß Sie die hierin verschriebene lehnung mit allen darbeÿ gesetzt. conditionen, Umbständen und Clausulen über die hierinn bestimbte zweÿ jahr auff fernerer Zweÿ jahr prolongirt und verlängert habe – den 17. 7.br 1696

Laurent Græthel hypothèque sa part de maison dite Zum Hecker au profit du ferblantier Christophe Bleyfuss. La mère et les frères et sœur du débiteur hypothèquent aussi leur part en garantie.

1693 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 193-v
Lorentz Gräthel der handelßmann, so majorennis mit beÿstand Abraham Fausten, deß handelßmanns und E.E. großen Raths alten beÿsitzers, seines noch ohnentledigten. Vogts
in gegensein Christoph Bleÿfuß deß Spänglers, schuldig seÿe 700 pfund
unterpfand, deß debitoris antheil an hernach beschriebener behaußung, Vnd in subsidium vbrige deß. haab und Güther (…), Sind auch hierbeÿ Erschienen Erstlich Fr. Elisabetha gebohrne Stuberin, weÿl. Anthoni Gräthels, gewesenen Nadlers sel. nachgelaßene wittib, deß debitoris leiblich Mutter, mit beÿstand Georg Friderich Claußen, deß Seÿlers ihres Vogts, Ferner Antoni Gräthel und hans Georg Gräthel beede Nadler deß debitoris leibliche Brüder und Martha gebohrne Grädelin, hans Michael Marquard deß Gürthlers haußfrau, deß debitoris Schwester, die haben sich alle sambt und sonders für solche Schuld verbürgt
unterpfand, auch Ihre Antheiler an Einer Behaußung bestehend in einem vorder und hind. hauß, hoff dar zwischen und denen hoffstätt. Bronnen und allen übrig. Gebäuen, recht. und Zugehördt allhier jenseit und oberhalb d. neuen Brucken, einseit neben Michael Diemers des weißbecken, and.seit neben Friderich Günther dem Glaßer, hinten auff Diemer Zum theil und zum theil auff H. Balthasar Friderich Saltzmann SS Theol. Licent. und Pfarrh. beÿ d. Prediger stoßend gelegen, und Zum Häcker genandt
[in margine :] hie Vorgemelten Hn Bleÿfues Nun seel. nachgelaßene Erben Nahmens Ursula Bleÿfusin, Johann Hönisch deß Küblers Haußfrau mit beÿstand deßelben, So dann Maria Margaretha Bleÿfusin, H. Johann Christoph Engelhardts des Handelßmanns haußfrau, haben in gegensein Hn Ludwig Binders, des Handelßmanns alß Jetzmahlig. Proprietarÿ hierinn bemeldter am Staden gelegener behaußung (Quittung) den 27. mart. 1704

Jean Georges Græthel et ses frères agissant comme garants hypothèquent la maison au profit du cordonnier Daniel Braun

1698 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 202
Erschienen Hans Georg Gräthel der Nadler, mit beÿstand Anthonÿ Gräthels des Nadlers, vnd H. Lorentz Gräthels des Handelßmanns seiner leiblichen Brüder
in gegensein Daniel Braunen des Schuhmachers – schuldig seÿen 50 pfund
Zu deßen mehrer Versicherung haben sich obged. des Schuldners bruder für solche Schuld Verbürgt (…) unterpfand, ihrer beeden Antheiler an einer Behaußung, bestehend in einem Vorder und hinder hauß, hoff, darzwischen, Und dern hoffstätten, Bronnen Und allen übrig. Gebaüen, Rechten Und Zugehördten, allhier jenseit Und oberhalb der neuen Brucken, einseit neben Michael diemer, dem Weißbecken, anderseit neben Friderich Gunther dem Glaser, hind. auff ged. Diemer zum theil, theilß auff der Saltzmännische Erben, stoßend gelegen, Und Zum Häcker genandt

Les cinq enfants d’Antoine Græthel vendent la maison dite zum Hecker au marchand manant Louis Binder (déjà locataire), assisté de son frère Jean Binder moyennant 1 200 livres

1698 (9. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 776
Anthoni Grädel, der Nadler, hans Georg Grädel auch Nadler, Martha geb. Grädelin weÿl. hans Michael Marquard deß gürttlers sel. nachgelaßene wittib mit beÿstand Daniel Braun, deß Schuhmachers Ihres Curatoris, und H. Lorentz Grädel, des handelßmanns, sie alle auch, und insonderheit obgemeldter Anthoni alß vogt im nahmen David Grädelß deß ledig. Nadlers, so majorennis und annoch in der Frembde
in gegensein Hn Ludwig Binders, deß Handelßmanns und Schirms Verwanthen allhier, mit beÿstand Hn Johannis Binders auch Handelßmanns seines leiblich. Bruders, und zwar auff die von herrn Räth und XXI. am 5. huius darüber ertheÿlte permission
Zweÿ haüßer, Nemblich ein Vorderes und ein hinderes, mit dero hoff, hoffstatt, Bronnen, und allen übrigen Gebaüen, Begriffen, Rechten, Zugehördt. und gerechtigkeiten, allhier jenseit und oberhalb der neun Brucken, am Staden einseit neben Friderich Ginther dem Glaser, anderseit neben Michael Diemer dem weißbecken, hind. auch auff denselb. stoßend gelegen, und zum Häcker genandt, so außerhalb 300 lb Capital (verhafftet), umb 900 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Antoine Græthel à vendre la maison au manant Louis Binder moyennant 240 florins, soit 1200 livres. La commission rapporte que la maison étroite comprend trois bâtiments assez grands, de petites pièces, une resserre pour 40 quartauts de grains, une cave voûtée pour 20 foudres de vin et une petite écurie.

1698, Conseillers et XXI (1 R 124)
(p. 337) Sambstags den 6. Decembris 1698. – Anthoni Grädel vmb hauß Verkauff
Saltzm. Ersch. Anthoni Grädel burger vnd Nadler allhier, der will neben seinen geschwistern ihr vätterliche behaußung am Staden beÿ der newen bruck gelegen an H. Ludwig Binder dem Schirmer vnd handelsmann vmb 2400 fl. verkauffen, bittet underth. vmb deßen gn. erlaubnus. Erk. H. XV. Brackenhoffer und H. Freünd deputirt.

(p. 341) Montags den 8.ten Decembris 1698. – H. XV. Brackenhoffer und H. Freünd referiren ebenmäßig d. ihnen commision auffgetragen worden den augenschein in der am Staden beÿ der newen bruck gelegenen behaußung, welche von Anthoni Grädel dem Nadler und seinen geschwistrigen an H. Ludwig Binder den Schirmer vnd handelsmann verkaufft werden wolle, einzunehmen, vnd daß dabeÿ sich erzeigt, daß solches hauß in 3.en Zimlich großen Gebäwen bestunde, habe gar kleine gemach, Eine Fruchtschütt da mann etwan 40 frt. hinlegen könne, einen gewölbten keller Zu 20 fuderwein, ein kleinen stall, vnd seÿe das gebew sehr schmahl, der kauff geschehe vmb 2400 fl. stünde also die Confirmation Zu Mghh. Erk. wie allererst. [Wird Zwar Obreigkeitlich Consens in dem quæstionirten verkauf ertheilt, es soll aber derselbe mit den gewöhnlichen Clausulen deren allhiesigen ordnung. gemäß in der Contract stuben in beÿsein der Hh. Deputirten verschrieben werden]

La tribu des Tonneliers convoque Louis Binder qui vend du vinaigre. La vente lui est interdite sous peine d’amende comme il n’est pas bourgeois et ne peut donc cotiser chez les Tonneliers.
1702, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 276) Dienstags den 19. Decembris Anno 1702 – Herr Ludwig Binder der Handelßmann vnd Specereÿ Händler alhier erschien auff Vorgebott dem Wurde Vorgehalten daß Er Eßig sowohl ohmen alß maßen weiß Verkauffe, Woher Er solch recht habe, dießer Gab Zuer Anthwordt, Er seÿe ein Specirer und hoffe das recht gleich andern seiner profession Zuehaben, belanget Was sonsten dießer Ehrsammen Zunfft recht und Ordnung, so wolle Er sich derselben gern Conformiren.
Erkandt, solle durch einen authentischen schein darthun, daß Ihme die Specereÿ handlung en detaille Zuetreiben Erlaubt seÿe, Widrigen falls Ihme der Eßig schanck biß dahien beÿ 5. lb d straff Verbotten sein solle. Ille bathe umb zeit, Versprach der Erkandtnuß ein genüegen Zu thun, nach dem mann aber Ihne befragt ob Er burger seÿe Vnd Er darauff mit Neün geantworthet, Verblieb es beÿ der ergangenen Erkandtnuß, deren Er nachzuleben Versprochen.

Fils de l’épicier Frédéric Binder de Colmar, Louis Binder et sa femme Marie, fille du conseiller Jean Georges Herr de Colmar, achètent le droit de bourgeoisie le 24 janvier 1703 en s’inscrivant à la tribu du Miroir. Leurs enfants restent manants selon la coutume.
1703, 3° Livre de bourgeoisie p. 1238
H. Ludwig Binder, der handelsmann von Colmar weÿl. Friderich Binders gew. Specirers daselbst hind. sohn, und sein Fr: Maria auch Von Colmar H. Joh: Georg Herren Raths H. daselbst tochter, erkauffen das burgerrecht pro 6. Gold fl. 16. ß so auf dem Pfenningth. erlegt worden, mit ihren 4. Kindern ist es beÿ ordnung geblieben, Wird beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d. 24. Januarÿ. 1703.

Louis Binder cotise chez les Tonneliers
1702, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 286) Dienstags den 27. Februarÿ Anno 1703
Herr Ludwig Binder der Specereÿ Händler Vndt burger allhier stehet Vor, Bath Ihne dißorths alß einen Zudiener mit geldt gegen der Gebühr auff vndt anzunehmen. Erkandt, Willfahrt, gab Vor das Zunfftrecht 2. lb 10 ß 6 d vndt dam Zunfftschrbr. vndt Bittel 2 ß 6 d.

Louis Binder meurt en 1711 en délaissant quatre enfants de sa veuve Anne Marie Herr. Les experts estiment la maison à 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 3 773 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 3 197 livres, le passif à 9 925 livres.

1711 (23.3.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 15) n° 364
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und Vahrender, Unverändert und Veränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrenveste und Wohlachtbahre Hr. Ludwig Binder geweßene handelßmann und burger allhier Zu Straßburg nach seinem den 9. Februarÿ dießes instehenden 1711. Jahrs aus dießer welt genommenen seel. abschied Zeitlichen verlaßen (…) durch die Viel Ehren und tugendbegabte frau Mariam gebohrne Herrin, die dießorts W. beÿständlich des Ehrenvesten wohlachtbahren herrn Johann Heinrich Schattenmanns handelßmanns und burgers allhier Ihres geschwornen Vogts (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 23. Martÿ A° 1711.
Pro Nota. Weilen die fr. W. auff die theilbahre Nahrung Verzug thun und davon tam active quam passive nicht participiren v. sich allein Ihr unverändertes auch was Ihro die Ehebered. v. das Testament Zugibt reserviren will, als wird der Erben unveränderte vnd das theilbare Guth ohn ersucht in einer massa Zu beschreiben seÿn.
Der Verstorbene herr Seel. hat ab intestato als aus per Testamentum zu Erben verlaßen wie volgt. 1. S.T. H Geörg Friderich Bindern handelßmann vnd burgern allhier so in Persohn dem Geschäfft abgewarthet, 2. S. T. H. Johann Bindern hochgräff. Solms Braunfelsischen hochmeritirten Hoff: Regierungs Rath, welcher allhier nicht verburgert und auch nicht zugegen war, in deßen Nahmen aber auß E. E. Kl. Raths Mittel der Ehrenveste Weiße H Andreas Gundelwein Kieffer und E. E. Kl. Raths beÿsitzer als Deputatus beÿ dem Geschäfft erschienen, 3. S. T. H. Ludwig Bindern U. Jur. Candidatum welcher vff seinen Reÿßen be(-)ffen vnd weilen dießer H. Sohn gleichfalls nicht verburgert ist auch in seinem Nahmen Erst vorgemelter H. Gundelwein als Deputatus benebst dem Edlen, Wohl Ehrenvest. und weißen H Johann Bindern vornehmen handelßmann als seines H Vatters seel. brudern anweßend geweßen, 4. S. T. Fr. Mariam Ursulam Storrin gebohrne Binderin, S. T. H. Joh: Wilhelm Storren, handelßmanns und burgers allhier Eheliebstin welche mit assistentz Erstgedachten Ihres H Eheliebsten Gegenwärtig gewesen, Alle Vier des Verstorbenen H seel. hinterlaßene liebe KK. vnd zugleichen portionen vnd Stammtheilern Erben

In einer in der Statt Straßburg an dem Staden ohnfern der Newenbruck gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft Eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgendermaßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In den hindern Stub Cammer, Im hindern Stübel, In der Magd Cammer, Auff dem Gang Stübel, In der Küchen
(f° 14-v) Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Ein hauß, hoffstatt vnd Bronnen mit allen deßen vbrigen Gebawen, Begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ane dem Staaden ohnfern der Neuenbrucken 1. seit neben weÿl. Friderich Günther des Glaßers W. and.seith neben H Michael Diemers des geweßenen Weißbeckens hinterlaßene Söhnen hint. auch auff dieselbe stoßend, so Zum Hecker genannt, so freÿ, leedig und eigen und dh. der St. St. geschworne Werckmeister crafft Ihrer Zu dem Concept gelüffert schrifftlichen Abschatzung sub dato d. 25. Martÿ 1711 p. 1500. Darüber meldet eine teutsche Pergamentene Kauffverschreibung in allhiesiger C.C. gefertiget vnd mit dero anhangenden Kleinern Cantzleÿ Secret Innsiegel verwahrt datirt d. 9. 10.bris A° 1698. mit N° 1 signirt, darbeÿ sich in einer verket. buchsen Laden Vielerleÿ alte Pergamente brieff vnd Schrifftlicher bericht befindet.
(f° 20-v) Ergäntzung der Frau Wittib abgangenen unverändert Vermögen. Vermög einer von deß Verstorbenen Herrn Binders seel. eigenenhandt geschriebenen Verzeichnuß Waß die frau Wittib zu demselben den 10. Maÿ Anno 1679. in den Ehestandt gebracht ist deroselben Zu Ergäntzen Wie volgt. (…) Nach außweiß einer anderwärtigen Verzeichnuß, so datirt Colmar d. 19. Martÿ A° 1711. Vnd mit Hn Johann Herrens auch H. Johann Georg Herrens eigen handigen nahmens unterschrifften bekräfftiget ist ferner manglend was die Fraw Wittib auß irer Fraw Mutter seel. sparhafften bekommen.
(f° 27-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr. Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 101, Sa. Schiff und geschirrs Zur handlung gehörig 8, Sa. Lähren Vaßes 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16, Sa. Guldene Ring 26, Sa. der Baarschafft 11, Sa. Schulden 76, Sa. der Ergäntzung 3530, Summa summarum 3773 lb
Der Kinder und Erben auch das Gemein Verändert und theilbare Guth ohnuntersucht in einer Massa, Sa. haußraths 274, Sa. Schiff und geschirrs Zur handlung gehörig 41, Sa. Wahren in das Gewerb und zur handlung gehörig 382, Sa. Wein und Lähren Vaß 59, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 52, Sa. Guldenen Rings 19 ß, Sa. der Baarschafft 92, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1500, Sa. Schulden 793, Summa summarum 3197 lb – Schulden 9925, Conferendo, die Theilbare passiva übertreffen die Theilbare Activ Nahrung 6727 lb
Verstallungs und Beschluß summa Inventarÿ 3256 lb

Louis Binder meurt à l’âge de 61 ans. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Urbain.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. 1687-1715, f° 210-v, n° 3)
1711. Mittwochs d. 9. febr. nachmittags 1. Vor 2. Uhr starb seelig vnd ward folgenden Dinst. darauff nach gehaltener Leich Pr. in alhiesiger Niclauß Kirch auf dem Gottes acker S Urbani ehelich begraben H Ludwig Binder Vornehmer handelß Mann v. burger alhier, Ætatis suæ 61. Jahr 1. Monath v. 2. tag. [unterzeichnet] Georg Friderich Bender als Sohn, Johann Wilhelm Storr als tochtermann (i 216)

Anne Marie Herr hypothèque la maison au profit du marchand Abraham Herff de Bâle

1713 (ut ante [11. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 515-v
frau Maria Binderin wittib geb. herrin beÿständlich Joh: Heinrich Schademanns handelsmanns ihres Curatoris und Georg Friedrich Binders deßen sohns
in gegensein H. Frantz Peter Crugot handelsmanns nahmens H. Abraham Herff handelsmanns zue Baßel – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, ihre behaußung c: appert: ahm Stadten zuem häcker genannt, einseit neben Güntherin anderseit neben Michel Diemers EE hinten auch

Marie Herr fait vendre des meubles dans sa maison près du Pont neuf.

1713 (5. 7.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 18) n° 468
Verkauff: und Erlöß Registerlein innhaltend alles dasjenige Waß die Viel Ehren und tugendbegabte Fraw Maria Binderin gebohrne Herrin, Weÿl. Herrn Ludwig Binders geweßenen Handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg seeligen hinterlaßene Wittib, von Ihren Eigenthümlichen Mobilien in Ihrer ane dem Staden alhier ohnfern der Newen brucken gelegenen behaußung zu offenem Marck feÿl gethan
Actum in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem beÿseÿn S: T: Herrn Johann Heinrich Schattenmanns deß handelßmanns und burgers allhier alß Vorgemelder Fraww Binderin geschwornen Curatoris (…) Mittwochs den 5.ten 7.bris et Seq. die hus. Anno 1713.

Marie Binder meurt en 1714 après avoir réduit à la légitime ses deux fils qui résident à l’étranger, sous le prétexte que leur part d’héritage a servi à payer leurs études et leurs voyages. Les experts estiment la maison à la somme de 1650 livres. L’actif de la succession s’élève à 818 livres, le passif à 400 livres.

1714 (1.3.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 19) n° 485
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere, liegender undt fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche fr. Maria Binderin gebohrne Herrin auch Weÿl. S.T. Herrn Ludwig Binders geweßenen handelßmanns und burgers alhier Zu Straßburg seel. hinderlaßene Wittib nunmehr auch seel. nach Ihrem den 25. febr. dießes lauffenden 1714.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hientritt, Zeitlichen verlaßen (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer Gegenwarth S.T. H. Joh: Heinrich Schadenmanns, Specierers und burgers alhier, der Verstorbenen Fr. Binderin seel. geweßenen geschworne Curatoris Sonntags den 1. Martÿ Anno 1714.
Die Verstorbene Frau seel: hat per Testamentum nuncupativum zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. S.T. Herrn Georg Friederich Bindern deß Closters Zu den Reuerinnen allhier wohlverordneten Schaffnern, so dem Geschäfft in persohn abgewarthet, 2. S. T. H. Johann Bindern Churfürstl. Pfältzischen und hochgräffl. Solms Braunfelsisch. Tecklenburgischen Hoffrath, so abweßend, 3. S. T. H. Ludwig Bindern hochgräffl. Leiningen Falckenburgisch. hoff: undt Justitz Rath so gegenwärthig, welche beede Hh Söhne die Fr. Mutter krafft auffgerichteten Testament allein in legitimam instituirt und weilen dieselbe dh Ihren abgelegten Studien und reÿß ein weith mehrers als selbige antreffen thäte empfangen, so hat Ihre Fr. Mutter seel. geordnet, daß Sie mit dem bereits empfangenen, loco legitimæ sich Contentiren und ferner ôs ahne Ihre Verlaßenschafft prætendiren sollen, 4. die Viel Ehren und tugendbegabte Fr. Mariam Ursulam Storrin gebohrne Binderin, S. T. H. Joh: Wilhelm Storren, handelßmanns v. b. allhier Eheliebstin, welche mit Assistentz deßelben dem geschäfft beÿwohnete, 5. S. T. H. Joh: Bindern, vornehmen handelsmann und burger allhier der Verstorbenen, frawen seel. ge Ehrter H Schwager, so auch Zugegen war

In einer in der Statt Straßburg ahnen dem Schiffleuth staden ohnfern der Neuen brucken gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ahne einer Behaußung. Hauß hoff hoffstatt sampt einem hinderhauß v. bronnen gelegen alhier in der St. St. ahne dem Stad. ohnfern der Uttengaß beÿ d. Neuen bruck 1. s. neb. weÿl. Friederich Günthers geweßenen glaßers W. Erben, Anderseith neb. I. Allmendgaßel, hinden auff N. N. Rossignol den frantzösisch. huthmacher stosend, davon gehen Jährl. 80. lb. d Zinnß Jährl. auff d. 14. 7.br H Herffen et Compagnie handelßleuth alhier so in Cap: ablößig mit 2000 lb. Sonsten freÿ ledig und eig. dahingeg. ist solche behausung der St. Str. geschworne Werckmeistern Zu dem Concept gelüffert Schrifftlichen Abschatzung sub dato 1. Martÿ 1714. höher ô æstimirt dann 1600 lb Dahero ahne dem passiv onere hernach unter die passivis Zusetzen 400 lb. Darüber meldet i. teutsch perg. Kbr. in alh. C.C. gef. m. dero anh. Secr. Canc. Secr. Ins. verwahrt datirt d. (-)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 92, Sa. Silber geschirrs und Geschmeids 22, Sa. Goldene Ring 16, Sa. der Baarschafft 177, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung -, Sa. Schulden 509, Summa summarum 818 lb – Schulden 400, Verstallungs summa Inventarÿ 418 lb
Abschatzung den 1. Martzÿ: anô: 1714. Weiland der Ehr vnd Tugen Samen Frau, Maria Binderin Seel. hinder: laßenen Erben, ist Eie behaußung allhier, in der Stattt Straßburg an dem schiffleüth Statten, beÿ der Neÿen bruck gelegen, Einn Seith. Neb. Hn Fridtrich Ginther glaßer, ander Seith Neben Einen allmen geßel, wie auch auff die diemerischen Erben, hinden auff N: N: Rossinngol Stoßend, Welche behaußung, Laten, Neben gebeÿ, Neben hauß, hinder gang, Gewölbter Käller, hoff, hoffstatt, Vnd brunnen, Sambt aller ihrer Recht vnd gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburgn geschwornee Werckh Leüth, sich in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen breißn Nach angeschlagen Wiertn Vor und Vmb dreÿ taußend Zweÿ hundert Gulten. Bezeichnüß der Statt Straßburg geschworen werckh Leüth, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre à cause des héritiers résidant à l’étranger qui devraient régler un droit de détraction. Les préposés de la Taille estiment que la défunte les a réduit à la légitime pour éviter de payer ce droit. La succession est en partie réglée en 1724 et entièrement en 1743.
1716, Livres de la Taille (VII 1175) f° 186-v
(Spiegel, F. N° 1701) Weÿl. Frauen Mariæ gebohrner Herrin, auch weÿl. H. Ludwig Binders geweßenen Handelßmanns und burgers alhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ösinger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 38, 1818. lb 12 ß 11 d, die machen 3600. fl, dieselbe Verstallte hiengegen 4000. fl.
Extat das Stallgeltt pro 1714, 1715, & 1716. – 18 ln
Geborr 5 ß 4 d
Abhandlung 2 lb 2 ß 6 d – Summa 20. lb 7 ß 2 d
Nota Es hat die verstorbene in Ihrem den 15. Febr. 1714. vor Hn Not. Ösinger auffgerichteten Testamento nuncupativo §.pho 6.to Hn. Johann Bindern Chur Fürstl. Pfältzischer und hochgräffl. Salms Braunfelßischer Tecklenburgischen Hoffraht und Hn. Ludwig Bindern hochgräffl. Leiningen Falckenburgischer Hoff: und Justizraht Ihro beede Söhne allein in Legitimam instituirt mit der erläuterung, daß weilen Ihre studiæ und gethane Reißen viel gekostet, Sie sich mit dem jenigen so Sie bereits genoßen und empfangen Loco Legitimæ contentiren und alßo an Ihr der Mutter Verlaßenschafft kein anspruch mehr haben sollen, alldieweilen aber H. Johann Binder der handelßmann und burger alhier ane deren statt, gleich den übrigen allhier verburgerten Kindern Zu einem dritten oder Stammtheil eingesetzt worden, es hiengegen Zimlich bedencklich da die verstorbene denen Kindern so viel solte entzogen und deren Vatters brudern zu gewendet haben, und viel mehr scheinet es seÿe deßelben Namen allein zu dem Ende spendiret worden umb darunder der beeden frembden Erben Legitimam zu salviren und die damahlen besorgende Confiscation oder Abzug zu evitiren, Zu mahlen da der Eine von obgedachten alhier frembd und ohnverburgerten Herrn Söhnen der Inventation in Persohn beÿgewohnt, welches villeicht underblieben were wann Er und sein H. Bruder völlig außgewießen und ferner keine prætension mehr zu machen oder etwas von der verlaßenschafft weiter Zu hoffen gehabt hätten, alß ist G. Herren der XV.en von seiten der Statt Stall solches in Underthänigkeit hinderbracht und wie das Geschäfft ratione des Abzugs zu tractiren und ob etwas und wie viel deßhalben anzusetzen, umb außweißung Gehorsambst gebetten worden.
Warauff hien die Hochverordnete Obere Stallherren an welche das Geschäfft von G. Herren den XV.er verwießen worden nach vorgenommener Examination deßelben, und von Hn. Johann Bindern eingezogenem bericht daß derselbe nichts von seiner Frau Geschweÿ Verlaßenschafft bekommen noch jemahls verlangt sondern deren Kindern völlig überlaßen, dahien geschloßen daß der Abzug folgender gestalten angesetzt und abgefordert werden solle.
Abzug. H. Johann und H. Ludwig Binder obgemelt, beede alhier ohnverburgerte Söhne sollen von angefallenem Mütterl. Erbe der 422. lb. 15. ß d. den Abzug erlegen mit 42. lb.
[feuille jointe] F. fol. 59. N° 1701.
Weÿl. Fr. Mariæ Binderin gebohrner Herrin Verlassenschafft soll der Statt stall 56. lb
H. Johann und H. Ludwig Binder beede alhier ohnverburgerte HH. Söhne sollen von mütterl. Erben der 422. lb. 15 ß den Abzug erlegen mit 42. lb
Sign. Straßb. 27. 8.br 1722.
Aus Erkantnus Mgh. der Hrn. Fünffzehen solle durch die beede Frembde Binderische Hrn Erben die helfft ane Obigem Abzug, durch die hiesige Erben aber dero Ratum an denen biß dato Verfallenen Stall geltern bezahlet werden, übrigen Ist aus Gnad. nachgelaßen, d. 12. Junÿ 1724. Hennenberg.
[verso de la feuille] vermög Erkantnus G. Herren der XV.er vom 12° Junÿ 1724. hat H. Georg Friderich Binder von 430. Mütterl. Erbe pro rato für 12. Jahr Stallgeltt zu erlegen à 1. lb 4. ß, 14. ß 8. ß
Und H. Johann Wilhelm Storr uxorio nomine von 929. lb. 8. ß 7. d à 2. lb 17. ß, 34. lb. 4. ß (Summa) 48. lb. 12. ß
sign. Straßb d. 16. april. 1725.
für H. Binder ist den 3. Julÿ 1743. 23. lb 2. ß 8 d Zahlt der rest nachgelaßen worden Vide Einnahm ahn Zweiffelhaffter Schulden. Storr hat Fallirt – Stall

La maison revient par dispositions testamentaires (voir plus bas l’inventaire de 1729) à Marie Ursule Binder qui épouse en 1708 le marchand Jean Guillaume Storr, fils du boucher Jean Jacques Storr : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1729, célébration

Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und Vorachtbahren herrn Johann Wilhelm Storren ledigen handelßmann weÿland des Ehren vnd vorgeachten herrn Johann Jacob Storen, geweßenen Metzger und burgers allhier Zu Straßburg, mit der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Anna Catharina Wibmarin gebohrner Göppelin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigamn ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauwen Maria Ursula Binderin, des Ehrenvest und Großachtbahren herrn Ludwig Binder ebenmäßigen Vornehmen handelsmann und burgers allhier mit der Viel Ehr und Tugendbegabten Frawen Maria gebohrner Herrin ehelich erzeigten Tochter, als der Jungfrau Hochzeiterin am andern Theil (…) So beschehen und Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 23. Junÿ in dem Jahr als man nach Unsers einigen Erlößers vnd allein Seeligmachers Jesu Christi Gnadenreichen geburth Vnndt Menschwerdung Zalte 1708 [unterzeichnet] Johann Willhelm Storr als hoch Zeiter. Daniel Rohr Nots.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 103, n° 862)
1708. Mitwoch den 8.ten Aug. Seind nach 2.mahl. Proclamation ehl. copulirt Worden, H Joh: Wilhelm Storr der ledige Handelsmann weÿl. H Joh: Jacob Storren gewesenen burgers und Metzgers hinterl. ehl. Sohn vnd J. Maria Ursula H Ludwig Binders des b. und handelsmanns ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Willhelm Storr als hochzeiter, maria ursula Binderin als hochzeiterin, Heinrich Lobstein als vogt, Ludwig Binder als vatter (i 192)

Native de Colmar, Marie Ursule Binder devient bourgeoise par son mari neuf mois après son mariage.
1709, 4° Livre de bourgeoisie p. 774
Maria Ursula Storrin Von Colmar, H. Ludwig Binders allhier Tochter, empfangt das burgerrecht Von Ihrem Mann H: Joh: Philipp Storren dem Handelsmann p. 2. gold fl. wird Zum Spiegel dienen. P. d. 27. Dito [Aprilis 1709]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse quai des Bateliers. Les apports du mari s’élèvent à 1 045 livres, ceux de la femme à 848 livres.
1708 (13. 8.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 20) n° 768
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrenvest vndt Wohlvorgeachte Herr Johann Wilhelm Storr handelßmann vndt die viel Ehren und tugendreiche fraw Maria Ursula gebohrene Binderin beede Eheleuthe vnd burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht vnd vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen alhier in der Königlichen freÿen St. St. in fernerer gegensein der viel Ehren vnd tugendreichen Frauen Annæ Catharinæ Wittmarin gebohrner Göppelin weÿl. herrn Abrahamb Wibman geweßenen Ochsenvürth v. burgers allhier seel. wittib, des Eheherrn Fr. Mutter, ferner der Wohl Ehrenvest vnd großachtbahren Herrn Ludwig Binder vornehmen handelßmanns vnd der Viel Ehren: vnd tugendreichen fraw Maria gebohrner Herrin beeder Ehepersohnen vnd burgere allhier der Ehefrawen beeder geliebter Eltern, Sambstags d. 13. 8.bris Anno 1708.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleüth Staaden gelegenen der Ehefrawen beeder geehrter Eltern eÿgenthümblich zubehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Series rubricarum Inventarÿ hujus. Des Eheherrn unveränderte Nahrung, Sa. haußrath 129, Sa. Silber 46, Sa. Goldene Ring 48, Sa. baarschafft 821, Summa summarum 1045 lb
Der Ehefrauen Vermögen, Sa. haußraths 149, Sa. Silbers 73, Sa. Goldener Ring 115, Sa. baarschafft 511, Summa summarum 848 lb

Jean Guillaume Storr cotise à la tribu des Tonneliers pour avoir le droit de vendre du vinaigre
1714, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 235-v) Montags den 3. Septembris Anno 1714 – Herr Joh: Wilhelm Storr der Spec: erhält auff sein ansuchen d. Zunfftrecht als Zudiener mit meld wegen deß Eßigschancks erlegt 2. lb 10. ß 6. d v. pro Zunfftschrb. et büttel 2. ß. 6. d.

Les contrôleurs des chanvriers font grief à Jean Guillaume Storr de faire commerce de chanvre. L’affaire portée devant les Quinze n’a pas de suite.
1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
(p. 187) Sambstag den 5. Junÿ 1723. – Moss. nôe der hiesigen Hänffer Rüeger Cit. H. Joh: Wilhelm Storr den Handelßmann, prod. Underthg. Klag-Libell juncto petito in seiner behaußung treibenden Hänffer handwerckhs. Gug bitt Copiam und ab excipiendum T. Ord. Moss. laßt Zwahr Copeÿ Zu bitt ob periculum in mora umb Deputation. Gug priora bitt Zeit Zur Verantwortung. Erkandt, wird Copeÿ undt. Deput. willfahrt

(p. 199) Sambstag d. 19. Junÿ 1723. – Moss. nôe der hiesigen Hänffer Rüeger Ca. Johann Wilhelm Storr Vom 5. huj. will Exceptiones Vernehmen. Gug nomine Citati welcher unpäßlickeit halben nicht erscheinen Kan, producirt deßen Exceptiones juncto petito handelt innhalts. Moss bitt Copiam et Deputationem. Gug laßt beedes Zu. Erkand, wird Copeÿ und Deputation willfahrt.

Les préposés de la Taille soumettent l’inventaire Binder aux Quinze. Ils examinent les comptes du défunt et concluent que les héritiers devront régler le droit de détraction. Le montant en est réduit eu égard aux qualités des héritiers qui sont tous deux conseillers auliques. Les héritiers qui habitent la ville devront régler les droits de taille en souffrance.
1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
(p. 255) Montag d. 12. Junÿ 1724. – Weÿl. Mariæ Binderin gebohrner Heerin Erben, pt° Abzugs und Stallgelts Extantzen
Obere Stall Herren laßen per me referiren, Es habe schon A° 1714. in weÿl. Ludwig Binders gewesenen Handelßmanns allhier hinderlaßene Wittib dieses Zeitliche gesegnet und per Testamentum Zu Erben hinterlaßen 1. H. Johann Binder damahlig Grafflich Salmischen Regiments rath nunmehr aber Reichs Hoffrath, 2. H. Ludwig Binder damahlig Leiningen Gundersbluhmischen Rath nunmehro Solms Braunßfelßischen Geheimer Rath Ihre Söhn, welche beede Sie aber nur in legitimam jnstituirt, mit der erklährung daß selbige sothane legitimam bereiths empfangen, in deme Sie durch Ihre Studien und Reißen Viel gekostet, 3. H. Georg Friderich Binder deß Closters Zu den Reueren allhier Schaffner, 4. Mariam Ursulam gebohrne Binderin, H. Storren des handelßmanns undt burgers allhier Ehefrau dero respective Söhn und Tochter, undt H Johann Binder dero seel. Manns bruder, dieße dreÿ letztere Zu gleichen portionen und theilen, Nach deme dießer Binderin Verlaßenschafft inventirt, und das Inventarium auff den Stall gelieffert word. und man daraus ersehen daß Herr Ludwig Binder, so doch Krafft Testaments abgewießen word. der Inventation in persohn beÿgewohnt, und auch Hrn Johann Benders Erbs Einsatzung denen Hrn dreÿen der Statt Stall Verdächtig Vorgekommen, hätten sie ged. Hrn Johann Binder beschickt, undt hierüber gehört, welcher beditten daß er der ursachen pro parte Zum Erben Von seiner geschweÿh eingesetzt worden, weil er an selbige und an seinen Verstorbenen Bruder 600 fl. zu fordern gehabt, und aus Consideration deß wegen damahligen Kriegs Zeiten der beeden Frembd. Erben, so nur in Legitimam eingesetzt word. quantum wäre Confiscirt word., Er habe aber Keinen heller weder Verlangt noch bekommen, und müßten die Binderische Kinder sothane Ihme Zugedachte Erbs portion under sich getheilt haben.
Weilen nun aus dem Inventario Zu ersehen geweßen, daß H. Rathh. Johann Binder 422. lb. 15 ß. Zugeschrieben, die beede frembde Erben solches Erbs Ratum wahrhafftig gezogen, alß hätten die Hh dreÿ des Stalls denenselben den Abzug davon mit 42. lb. 5 ß. 6 d. angesetzt, Es wäre aber dieser Abzug biß dato nicht erleget worden, da doch H Georg Friderich Binder für alles cavirt, deßwegen dann die Hh dreÿ den 27. 8.bris 1722. ged. Georg Friderich Binder ein Stallforderung überschickt, nemlich die samtliche Erben Stallgelt pro 1714 biß 1722 incl. à 6 lb, 54 lb
Gebott, 8 ß 4
Abhandtlung des Inventarÿ, 2 lb 2 ß 6 d
Vnd denen obangezogenen Abzugs weg. 42 lb 5 ß 6 d
d. 4. Xbr. Jüngst habe dieser Georg Friedrich Binder beÿ Mghh. ein Memorial eingelegt, undt den Nachlaß [p. 257] sothanen Abzugs wie auch obged. Stallgelts begehet, habe der Implorant sich auff den Inhalt seines Mem. bezogen und nochmahlen gemelt seine Beeden brüder hätten nicht nur denen Ererbten 422. lb. nichts mit sich hinaus gezogen, sondern wären auch noch hier schuldig, Weilen nun H Schaffner Binder in seinem Memoriale exponirt daß die von seinen beeden brüdern ererbte 422 lb nicht Zulänglich geweßen, den Hrn Rathherr Binder umb seine Forderung Zu befridigen, so habe man deßfalls aus H Rathh. Binders seel. Handelsbüchern, bericht eingezogen, da dann H Gruber alß Binderischer Tochtermann attestirt, daß H Ludwig Binders undt deßen Verstorbener Frawen Erben H Johann Binder Senatori seel /:so Viel man in deßen handelbüchern finden Können:/ nichts schuldig gewesen, sondern das H Rath. Bruder so damahl beÿ Ihro Leiningen Gundersbluhm in diensten gestand. H. Rathherr Johann Bindern wegen für Ihne an H Christoff Richßhoffer d. 10. 8.bris 1714 /:also nach der Frau Binderin seel. todt als welcher d. 25. feb. gedachten 1714. Jahrs erfolgt:/ bezahlte 237. fl. undt ferner Von Ihro* handlung übernommen 100 fl. schuldig worden, welche 337 fl. noch außstehen.
Beÿ diesen Umbständen finde man was den abzug der 42 lb 5 ß 6 d betrifft daß nach dem Rigor der beede frembde Erben solchen schuldig wären, man wolle aber Zu Mghh gestellet haben ob, in ansehung ged. beeden Hrn Caracters dieselbe Ihnen einen völlig. nachlaß oder erglöckliche moderation wollen gedeÿen laßen. Daß Außstehende Stallgelt betr. so A° 1722. schon sich à 54. lb beloffen, so hätten die hießige beede Erben, alß Georg Friderich Binder und H Storren Ehefraw dero Ratum daran ohnstendig Zu entrichten, [p. 268] deren Frembd. antheil aber wäre nach dem Rigor Zwahr auch Zu Zahlen, maßen selbige in mora geweßen, den Abzig Zu entrichen, undt lauffe das Stallgeltt fort biß der Abzug bezahlt zu Mghh stellend was sie auch dißfalls erkennen wollen.
Herr Prætor Regius votirte hierauff, Es seÿe beÿ dem Geschäfft quæstiones vber Zweÿ puncten Zu sprechen, der erste concernire den denen Frembden Erben geforderten Abzug der 42 lb. d., da dann es sehr bedencklich sein würde wann MGHh die Völlige Summ wolten nachlaßen in ansehung der übel consequenzen weilen aber die Summ nicht sonderlich considerable undt die beede Frembde Erben in einem Caractere stehen, daß Sie es etwa gegen die Statt wieder erkennen Könten, so stelle beÿ MGhh. ob Sie nach dero Guthfind. sothanen Absatz auff die helffte oder auf eine quart reduciren wollen, Was die Stall gelt Extanzen anbelange, so seÿe nicht mehr alß billich daß die hiesige Erbs Interessenten, alß Welchen gleich nach dem Absterben der Binderischen wittib dero Erbs ratum hätte sollen Zugeschrieben werd. dero Antheil daran bezahlen.
Erkandt Soll von denen Frembd. Erben die Helffte des Abzugs, Von denen hießigen aber dero Ratum an denen biß dato verfallenen Stallgeltern bezahlt werden.

Jean Guillaume Storr demande aux Quinze de réduire la taille due pour les douze années pendant lesquelles la succession Binder est restée ouverte. Il paie régulièrement ses impôts, la somme que sa femme a héritée a tout juste suffi à compenser les revers qu’il a essuyés dans son commerce. Les Quinze réduisent de moitié la somme due.
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
Johann Wilhelm Storr pt° Stallgelts
(p. 104) Sambstag d. 14. Aprilis 1725 – Gug. nôe Johann Wilhelm Storr des Handelsmanns principal alß welcher in Weÿl. Frawen Mariæ Binderin Verlaßenschafft worüber d. 12. Junÿ 1724. beÿ Mgh. ein bescheid ergangen interessirt ist, bitt vmb gnädige Communication des gedachten bescheids. Erk. willfahrt.

(p. 268) Sambstag d. 15. Sept. 1725 – Gug. nôe Johann Wilhelm Storren des Burgers und Handelsmanns prod. vnd.tg Memoriale und bitten pt° Stallgelts. Erkant, Ober Stall Herren.

(p. 282) Sambstag d. 22. Sept. 1725 – Johann Wilhelm Storr pt° Stallgelts
Iidem [Obere Stall Herren] laßen per me referiren, was den 12. Junÿ 1724. wegen an Weÿl. Fraw Mariæ Binderin gebohrner Herrin Verlaßenschafft& undt der Statt Stall anforderung an dieße Verlaßenschafft undt die beede Frembde Herrn Erben vorgekommen, und berichte daß Johann Wilhelm Storr der burger undt handelßmann allhier uxorio nomine Vor sein ratum am Stallgelt Wegen ererbten 979 lb. 8 ß. 7 d. à 2 lb. 17 ß. für 12 Jahr ane Stallgelt 34 lb. 4 ß. Zu bezahlen hätte. Es habe aber dieser Storr d. 15. hujus Wegen dießer anforderung beÿ Mgh. ein Memorial und demuthiges bitten angelegt, Ego ließ solches ab, und berichte darauff daß auff beschehener remission der Implorant ferner gemelt, daß Er bißhero sein Stallgelt alle jahr ordentlich entrichtet, und wann das geschäfft schon 12 Jahr auff den Stall seÿe ersitzen geblieben so seÿe es ja nicht seine Schuld, seine Frau habe Zwahr gegen 2000 fl. Von dero Mutter geerbt, es seÿen aber diese 2000 fl. Zu abtragung etwelcher Schuld. schon darauff angewendet worden, und seÿe dießes Zu consideriren daß beÿ seiner Fraw Schwiger absterben er weith Zu Viel Verstalllet, und das ererbte nur gedienet, die Luckh wider außzufüllen, maßen bekandt daß er Verschiedene unglück gehabt, undt hätte er sich nicht einbilden können daß man Ihme das Stallgelt von demjenigen was seine Fraw von dero Mutter ererbt nachtrage, sonsten er sich längstens schon wieder haben abschreiben, und die Verstallungs Summ auff sein in wahrheit besitzendes Vermögen haben setzen laßen. Beÿ dießer bewandtnuß und da statt kündig daß der Implorant verschiedene Verlust gehabt, so stelle man Zu MGhh ob Sie demselben an den geforderten 34. lib. 4 ß. die helffte wollen nachlaßen. Erkandt, wirdt die helffte in gnaden nachgelaßen.

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder font dresser l’inventaire de leurs biens pour que l’épouse puisse demander le bénéfice de cession. La masse propre à la femme est de 1 490 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 1 371 livres, le passif à 3 069 livres. La maison est portée à une valeur de 2 500 livres.

1729 (30.5.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 5) n° 105
Inventarium über Herrn Johann Wilhelm Storren Handelsmanns und Frauen Mariæ Ursulæ gebohrener Binderin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg der Zeit besitzende und revidirte Activ und Passiv Nahrung auffgerichtet Anno 1729. (…) weilen die Ehefrau Zu salvirung Ihres unveränderten Vermögens und deßen so Sie crafft auffgerichteter Eheberedung Zufordern das Beneficium cessionis (zu ersuchen gesinnet) So beschehen in Straßburg in fernerem gegenseÿn Tit. herrn Philipp Jacob Marbach Notarÿ publici und burgers allhier der Ehefrauen geordneten Curatoris ad Lites auff Montag den 30. Maÿ Anno 1729.
Copia der Eheberedung

Höltzen und Schrein werck, auff der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Hindern Wohnstub, In der Magd Cammer, In der Nebens Cammer, In der undern Vordern Stub, Stub Cammer und haußöhren, In der Kuchen, Im Laden Stübel, Im Keller, In der obern Vordern Stub und hauß Ehren
Eigenthum ane einer Behaußung (F.) Nemlichen die helffte ane einem hauß, hoffstatt und bronnen mit allen deßen übrigen gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeit gelegen allhier ane dem Staden, ohnfern der neuen Bruck einseit neben wendling Schneider, dem glaser, anderseit Zum theil neben dem sogenannten heckergäßlein und Zum theil neben weÿl. Michael Diemers geweßenen Weißbecken hinderlaßenem Son, hinden auch auff denselben stoßend, so Zum hecker genannt wird, davon gehen Jährlichen 80. lb Zinnß à 4 pro Ct° gerechnet H Frantz Peter Grugot dem handelßmann allhier, Jährlichen auff den 11. 7.bris widerlösig in Cap. mit 2000 lb d Sonsten aber freÿ ledig und eigen, und wird solche behaußung allhier ohnpræjudicirlich æstimirt pro 2500 lib. d. Nach abzug des darauff stehenden Passiv Capitals nun Verbleiben ane vorgemeltem Anschlag übrig 500 lib, daran trifft die hiehero gehörige helffte an so hier in außwurff gebracht wird 250. Diese behaußung ist der Ehefrauen und Ihrel Eheliebsten von weÿl. Frauen Maria Binderin gebohrner Herrin Ihrer respê Frau Mutter und Schwieger seel. in dero den 15. febr. a° 1714 Vor Weÿland herrn Notario Joh: Adam Ösinger auffgerichtetem Testamento mit 6000 fl. gemeinschaftlich præ und legirt, Ihnen auch in deren verlaßenschafft Antheilung entschlagen dahero hier der Ehefrauen die helffte vor unverändert Zugeschieben worden. Sonsten meldet auch darüber ein perg. Kbr. in allheisiger C C stub gefertiget und mit dero anhang. Kl. Cantzleÿ Secret Innsiegel Verwahrt datirt den 9. Xbris A° 1698.
(T.) Nemlichen die helffte für unvertheilt ane der vorhero fol. beschriebenen behaußung, Woran die übrige helffte der Ehefrauen vor unverändert gehörig, welche helffte über abzug des darauff stehenden Passiv Capitals nach den oben beÿgesetzten Pretio antrifft 250 lb.
Ergäntzung der Frauen ermanglenden unveränderten Vermögens. Vermög Inventarÿ über beeder Eheleuthe einander in die Ehe Zugebrachte und in A° 1708 durch H. Not: Daniel Rohren seel. inventirte Nahrungen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frauen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 67, Sa. Silbers 15, Sa. Eigenthümlichen Antheils ane i. behaußung 250, Sa. restirender Ergäntzung 1058, Sa. Activ Schulden 100, Summa summarum 1490 lb
Solchem nach wird auch den Herrn unverändert und zugleich das theilbare guth, masen die Ehefrau mit consens Ihres herrn Vogts auff daßelbbe tam active quam passive renuncirt, sich aber alles so in crafft pactorum dotalium und dieses Inventarÿ Zu fordern, reservirt, unter dem Titul dem herrn gehörig, beschrieben Sa. haußraths 439, Sa. Schiff und geschirrs 35, Sa. Wahren 148, Sa. Wein und Leerer Faß 67, Sa. Silbers 92, Sa. Baarschafft 14, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 250, Sa. Activ schulden 322, Summa summarum 1371 lb – Schulden 3069 lb, Compensando 1698 lb
Eheberedung (…) So beschehen und Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 23. Junÿ 1708

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder hypothèquent la maison au profit du médecin François Balthasar von Lindern et des marchands Jean Daniel Franck et Frédéric Charles Saltzmann

1730 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 77-v
Wilhelm Storr der handelsmann und Maria Ursula geb. Binderin mit beÿstand ihres Curatoris ad lites H. Philipp Jacob Marbach Notarii Publici mit fernerer assitentz H. Joseph Michael Rauch Exsenatoris und H. Lucas Schaaff beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Franciscus Balthasar von Lindern Med: D. et pract: allhier, Ferner H. Johann Daniel Franck und H. Friedrich Carl Saltzmann beede handelsleuth – ihme von Lindern schuldig 180 gulden Reichswährung, H. Franck 346 gulden und H. Saltzmann 263 gulden
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten am Staden einseit neben weÿl. Michael diemer gewesten weißbecken Erben anderseit neben Wendtling Schneider dem Glaßer hinten auff die Diemerische erben am heckergäßlein

Jean Guillaume Storr loue une partie de la maison à l’anatomiste Jean Christophe May

1735 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 625
Johann Willhelm Storr der handelsmann
in gegensein H. Johann Christoph Maÿ Anatomici
In sein des verlehners eigenthümlich am Staden einseit neben wendtling Schneider dem glaßer anderseit neben denen Diemierischen fusiosen söhn gelegenen Behausung Eine stiege hoch in dem Vorderhauß eine auff die gaß sehende stueb, stuebkammer und dem gemeinschaftlichen gebrauch der Kuchen, Ferner eben daselbst zwo stiegen hoch der vorder auff den Staden gelegene stueb, Caminkammer, haußöhren und kuchen eben allda ein in den hoff sehendes stübel und stuebkammer, Mehr in dem hinderhauß im hoff zwo stiege hoch eine Stueb, sambt dem vorgemach, so dann in dem Vorderhauß dreÿ stiegen hoch die zur lincken hand befindliche Kammer und endtlich die helffte des Kellers und platz auff der Bühn umb holtz zu legen – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von von Michaelis fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 70 pfund

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder hypothèquent la maison au profit du greffier François Œsinger. Le boutonnier Emanuel Brantz se porte garant en hypothéquant aussi sa maison.

1736 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 273-v
Johann Willhem Storr der handelsmann und Maria Ursula geb. Binderin so ohnbevögtigt zu seÿn versicherte mit beÿstand ihres bruders H. Johann Friedrich Binder gemeiner Statt kornmeisters und H. Friedrich Gruber des handelsmanns ihres geschwistrigkinds ehemanns
in gegensein H. Franciscus Oeßinger J.v.Lti und C. Contr. actuarÿ – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine behausung bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Staden einseit neben weÿl. Michael Diemer weißbecken Erben anderseit neben Wendling schneider dem glaßer hinten auff die Diemerischen Erben am Heckergäßlein – (verhafftet um 2000, 180, 270 und 263 pfund)
wobeÿ ferner erschienen Emanuel Brantz versilbert knopff und pferdzeugmacher verbürgt (…) unterpfand, seine am Stephans Plan gelegene behausung, einseit neben neben Ehrenfried Gebhard des schreiners ehefrau und Zabernischen geschwisterden anderseit neben H. Syndico Groß hinten auff H. Notarium Clauß

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder font dresser un nouvel inventaire de leurs biens (non conservé)

1736, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1516
Invent: über Joh: Willhelm Storr des Handelsmanns und frauen Mariæ Ursulæ geb. Binderin beeder Eheleuthe activ et passiv: Nahrung

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder hypothèquent la maison au profit de Frédéric Binder, Frédéric Gruber et Abraham Wibmar

1737 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 758-v
Johann Willhelm Storr der handelsmann und Maria Ursula geb. Binderin mit beÿstand ihres bruders H. Georg
in gegensein Friedrich Binder des Kornmeisters und ihres geschwistrigkindts ehemanns H. Friedrich Gruber des handelsmanns, ihres bruders und schwagers H. Abraham Wibmar des ehmaligen gastgebers zum Rothen Ochßen – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine in vorder und hinderhauß bestehenden Behausung, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Staden einseit neben Wendling Schneider dem glaßer, anderseit neben weÿl. Michael Diemer gewesenen weißbecken modo Johann Friedrich Kreichel des handelsmanns erben und Consorten, hinten auff dieselbe – als ein von ihr Fr. Storrin Mutter seel. erhaltenes prælegat

Jean Guillaume Storr meurt en 1742 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans la maison du menuisier Thierry Wahlhauser derrière Saint-Nicolas. La masse propre à la veuve est de 1 244 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 136 livres, le passif à 1 535 livres.
1742 (7.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 16) n° 246
Inventarium über Weÿl. Hn Johann Wilhelm Storren, des geweßenen Handelsmanns und Burgers zu Straßb. seel. Verlassenschafft Auffgerichtet Anno 1742. – welcher Sonntags den 21.ten des Monats Jan. fürwährend. 1742.ten Jahrs dießes Zeiliche mit dem Ewigen verwechßelt hinter Ihme Zeitlichen Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf geschehenes dienst: freundtliches Ansuchen, Erfordern und Begehren, sowohlen deß seelig. verstorbenen ab intestato (erben) als auch der viel Ehr: undt tugendt: begabten Fr. Mariæ Ursulæ Storrin gebohrner Bindterin der dießorths hinterbliebenen fr. Wittib, mit zuziehung deß Ehrengeachten Herrn Dietrich Wilhelm Faußer dem Schreiner u. burger Ihres hierzu erbettenen beÿstandtes (…) So beschehen alhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 7. des Monats Aprilis A° Dni 1742.
Denominatio haeredum. Der verstorbene seelig Eingangs gedacht hat zwar ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen wie volget 1.mo H. Johann Friedrich Storren, S.Stæ. Theologiæ Candid. so 25 Jahr alt, dahero Majorennis, so hiebeÿ præsens ware, vnd dann 2.do Johann Jacob Storren, ohngef. 10 ½ Jahr alt, In weßen Kindts: Nahmens aber der Ehrengeachte Herr Jacob de Joh: Dürninger, der handelsm. und burger allhier Zu Straßb. alß deßelben geordnet und geschworener H. vogt, der Verlaßenschafft Inventur Persönlich beÿgewohnt hat, Mithin beede des verstorbenen mit der hinterlaßenen Fr. Wb. ehelichen erzeugte Kindter und nach Todt verlaßene rechtmäsig Erben
Extractus aus d. 23. junÿ 1708 vor weÿl. Not. Daniel Rohren seel. gepflogene Heuraths: Verschreibung (…)
Bericht Wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft (…) es mit des verst. seel Nahr, in A° 1736. wegen dem damahlen obhand. geweßenen Passiv: Schulden Last allschon solchergestalt Zu einem Concursum Creditorum außgeschlagen daß deßelbig. gesampte so ohnv: als T. Nahrung in der ganth verkaufft werden müßen, welche aber nichts destoweniger damahlen so gering außgefallan, daß wohlen die Fr Wittib das beÿ E. E. Kl. Rath gesuchte Benef. Cessionis deren den 2. Martÿ 1737 erhalten (…)

In einer allhier Zu Straßb. hinter der Kirchen Sti Nicolai gelegen hiehero nicht sondern Hn Dieterich Wahlhaußer dem Schreiner eigenthümlich zuständigen behausung
Ane Höltzen und Schreinerwerck, in dem Obern Hauß: Ehren, In d. unt: Hauß; Ehren, Inn der wohn Stub: Cammer, Inn der Wohn: Stuben, Inn dem Keller
Norma hujus inventarii. Der Frau Wittib annoch ohnverändert zuständigen Vermögen, Sa. hausraths 35 lb, Sa. Silbers 2 lb, Sa. Schulden 1206 lb, Summa summarum 1244 lb,
Dießemnach wirdt auch die überige Verl. beschieben, welche zufolg des berichts inn alleine bestehet, Schulden 136 lb – Schulden auß der Verlassenschafft zu bezahlend 1535 lb, deß verst. passiva 1398 lb – Schluß oder Stall summa 37 lb

La maison provenant de la faillite de Jean Guillaume Storr est vendue par enchère judiciaire à l’aubergiste Jean Diemer

1739 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 585
Ganth kauff – Sambstags d. 18. julÿ 1739. In Sachen Johann Willhelm Storren des handelsmanns falliment betreffend, Ist des ged. Storren eigenthümlich vordere und hindere Behausung, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane dem Schiffleuth: und sogenannten wellen: staden, einseit neben weÿl. Michael Diemer des weißbecken erben, anderseit neben Wendling Schneider dem glaßer, hinten auff ged. Diemerischen erben am Henckergäßlein gelegen
Johannes Diemer dem gastgeber um 5960 fl. adjudicirt worden

Fils du boulanger Nicolas Diemer, le fabricant de poudre Jean Diemer épouse en 1719 Anne Marie Schwab, veuve du fabricant de poudre Jean Georges Maurer
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 206-v, n° 1)
1719. Mitwoch d. 18.t Jan. 1719. seind nach geschehener 2 maligen Außruffungen Domin. I.ma et II.da Epigen. in der Kirch Zu S Wilhelm ehelich eingesegnet Joh: Diemer der ledige pulvermüller v. burger H Niclaus Diemers Schwartzbecken v burgers v. Margreth von Zabern ehelicher Sohn, v. Fr. Anna Maria Weiland Hans Georg Maurers deß pulver Müllers v. burgers nachgelaßene eheliche Wittib geb. Schwartzin [unterzeichnet] Johannes diemer alß hochzeither, Anna Maria Maurr Allß hochzeiterin (i 214)

Le fabricant de poudre Jean Georges Maurer épouse en 1713 Anne Marie, fille du farinier Martin Schwab
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 253 n° 1096)
1713. Mittwoch den 16. Aug. Seind nach 2.mahl. Proclamation ehl. copulirt Worden, Hanß Georg Maurer der ledige Pulvermüller und burger allhier, Ulrich Maurer des Pulvermüllers ehl. Sohn und J. Anna Maria, Martin Schwaben b. und Meelmans allhier, ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann Georg Maurer als hochzeitter, Anna maria schwäbin Als hochzeiterin (i 252)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 161, n° 14) Eodem den 16. Aug. 1713. seind in der N. Kirch nach ebenmäßiger außruffung ehelich eingesegnet worden Joh: Georg Maurer der ledige Pulvermüller vnd burger allhier Ulrich Maurers deß Pulvermüllers v. Catharina Mößnerin ehelicher Sohn v. Jfr. Anna Maria Martin Schwaben deß Meelmans vnd burgers allhier eheliche dochter (i 173)

La tribu des Maréchaux fait grief à Jean Diemer d’avoir fait venir de Francfort des ferrures pour les fenêtres de son moulin à poudre, ce qui est contraire au règlement en vigueur depuis l’année précédente. La commission relaxe Jean Diemer puisqu’il n’est pas prouvé que c’est un serrurier étranger qui les a fait venir.
1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
Johann Diemer Ca. E. E. Zunfft der Schmidt
(p. 52) Sambstag d. 15. Febr. 1727 – Moss. nôe Johann Diemer contra E. E. Zunfft der Schmidt H Zunfftmeister erholt Appellations klag Vom 28. Xbris jüngst, bitt umb Deput. et Facta Relatione gnädig zu erkennen, daß die Fenster beschläg quæstionis wider relaxirt, und Principal Von denen unkosten befreÿet werden möge. Gug. bitt Zur mündlichen Veranwortung Deputationem et Facta Relatione die Sach beÿ ergangeneù bescheid Zu laßen, Ref. Exp. Erk. Ober Handwerckh hn.

(p. 71) Sambstag d. 27. Febr. 1727 – Johann Diemer Ca. E. E. Zunfft der Schmidt
Obere Handwerckh herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß referiren daß Johann Diemer der burger und Würth contra E. E. Zunfft der Schmidt den 28. Xbris jüngst einen Zunfft Gerichts bescheid Von 13. ged. Monaths Decembris producirt wavon er appellirt, umb Deputation gebetten, und gnädig zu erkennen, daß Ihme die Fenster beschläg quæstionis wider relaxirt, und er Von denen unkosten befreÿet werden möge. worauff ged. Zunfft auch umb deputation et Facta relatione die sach beÿ ergangenem Zunfft gerichts bescheid Zu laßen, ref. Expensis underthg. gebetten habe.
Auff geschehener Remission habe der Appellant beÿgesetzt, er habe diese Fenster beschläg Zu seiner Nothurfft und zu seinem gebrauch allhier offentlich gegen Pulver eingehandelt. Nahmens ged. Zunfft seÿen erscheinen H Johann Jacob Bonnet alß Zunfftmeister, H Joh: Michael Cuntzer undt H Sigmundt Fälckhenhawer, welche geantowrtet, daß Gegner erst ohnlängstens Zu seinem Schloßer gesagt, er habe diese Fensterbeschläg Von Franckforth kommen laßen, die auch außerhalb der Statt an seiner Pulffer Mühl seÿen außgeladen worden.
Auff seithen der Hh. Depp. habe man sich Zwahr erinnert, daß laut Mgh. Erkantnuß vom 20. Aprilis jüngst denen Frembd. Schloßern Ihre arbeith herein Zu bringen beÿ Confiscation Verbetten worden, es seÿe aber nicht erwießen, daß die quæstionirte arbeith Von einem Frembden Schloßer seÿ herein gebracht worden, dahero man nicht finde, daß selbige zu confisciren, sondern halte davor daß dem Appellanten selbge zu restitution undt derselbe Von denen Ihme angesetzten Gerichts Kösten der 18. ß zu absolviren seÿe, die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Jean Diemer, aubergiste au Loup et marchand de poudre, et sa femme Anne Marie Schwab font leur testament. Chacun institue pour héritiers ses enfants. L’épouse malade stipule que son mari sera héritier de la part maternelle revenant à ses deux filles issues de son premier mariage si elles mouraient célibataires.
1731 (12. Dec.),Not. Marbach (Jean 34 Not 8)
Testamentum nuncupativum des Ehrengeachten Hrn Johannes Diemers des Gastgebers Zum Wolff und Pulverhändlers So dann der Ehr und tugendsamen Frawen Annä Mariä gebohrner Schwabin
1731 (…) auff Mittwochs den 12. des Monats Decembrisis nachmittags Zwischen Zweÿ und dreÿ Uhren in einer alhier Zu Straßburg ahne dem Fischer Staaden gelegenen von hernachgemeltten beeden Testirenden Ehe Persohnen eigenthümlich bewohnenden behaußung die Gast herberg Zum Wolff genannt dero obern wohnstuben mit denen fenstern auff die gaß oder den Staaden außsehent, Vor mir unterschriebenen geschwornem Notario (…) persönlich kommen und erschienen der Ehren Wohlvorgeachte Herr Johannes Diemers der Gastgeber Zum Wolff und die Ehr: und tugendsame Frau Anna Maria gebohrne Schwabin beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg Er der Testierer gesund, gehend und Stehenden, Sie die Frau Testierin aber Kranck und schwachen auff einnem bett liegenden leibs
Viertens Weilen die Einsatzung der Erben eines jeden in Rechten gültigen Testaments fundament und grundvesten ist (…) Ihre liebe Kinder (…) sie ohne deme ab intestato ihre rechtmäsige Erben sind, darbeÿ aber der Frauen Testiererin fernerer will und Meinung wann Ihre beede aus erster Ehe vorhandene Zweÿ Töchter Maria Ursula und Catharina Margaretha gebohrne Maurerin ledigen Standts versterben solten, daß Ihre Mütterlich Erbschafft auff gedachten ihrem lieben Ehewürth J Johann Diemers eÿgenthümblichen kommen (…) solle

Le marchand de poudre Jean Diemer se remarie en 1732 avec Susanne Marie Borst, fille du coutelier Jean Jacques Borst.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 38 n° 27)
aô 1732. den 10. Xbris Seind nach geschehener Zweÿmal. außruffung nemlich D. I. Adventus in der Kirchen Zu S Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden H Johannes Diemer Pulverhändler burger und Wittwer allhier und Jungfr. Susanna Maria Weÿl. H Johann Jacob Borsten Lang Messer Schmidts und burgers allhier und Fr. Mariæ Barbaræ Thorwartin ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes Diemer als hochzeiter, Susanna Maria als hochzeiterin, Johann Fenderich Clauß als Schwager, Johann Phillipp Wittmar als schwager (i 40)

Susanne Marie Borst devient bourgeoise par son mari six mois après son mariage
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 997
Susanna Maria Borstin geb: erhalt d. b. von ihrem ehemann H Johann Diemer b. undt würth allhier, umb d. alten b. will beÿ E E Zunfft d. freÿb. dienen. Prom. d. 4.ten Maÿ 1733.

Jean Diemer meurt à l’âge de 55 ans le 29 décembre 1744. L’inventaire que dresse le notaire Lobstein le 27 juin 1745 (voir le compte de 1748) ne figure pas dans son répertoire, ce qui indique qu’il a été distrait de la collection (il semble que d’autres actes notariés concernant Jean Diemer aient disparu, comme l’inventaire de sa première femme et son contrat de mariage).
Sépulture, Temple-Neuf (luth. 1740-1760, f° 37-v, n° 145)
1744. Dienst. den 29. Decembr. abends zwischen 5. und 6. uhr ist Herr Johannes Diemer Pulvermacher und Burger allhier selig verschieden und Donnerst. den 31. Ejusd. Christlichen gebrauch nach ad S. Helen. ehelich Zur erden bestattet worden, Nachdem Er in dieser jammer welt gelebet 55 jahr weniger 8 tag wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johannes Diemer aß Sohn, Johann Christian Diemer alß Sohn (i 40)
(L’inventaire ne figure pas dans le répertoire du notaire)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 4 600 florins
1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 321-v
Freÿburger F: N. 9344 – Weÿl. H. Johannes Diemer gewesenen Pulfferhändler und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 169 – 2337. 11. ½, die machen 4600. fl. verstallte allein 4500 fl. Zu wenig 100 fl.
Nachtrag auff acht Jahr in duplo à 6 ß – 2 lb 8 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 3 ß – 18 ß
Extat as Stallgeltt pro 1745 mit – 8 lb 2 ß
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 2 lb 17 ß 6 s – Summa 14 lb 8 ß
df. 6. Martÿ 1745.

Compte particulier des biens qui appartiennent à Jean Chrétien Diemer, fils de Jean Diemer et de Susanne Marie Borst
1748 (30.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 367)
Summarische Berechnung Über Johann Christian Diemers, Weÿland Herrn Johann Diemers geweßenen Pulverhändlers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßenen, mit Frauen Susanna Maria, gebohrner Borstin, deßen hinterbliebener Frau Wittib ehelich erzeugten Sohns von gedachtem seinem eheleiblichen Vatter seel. erlangte Erbschafft aus dem über erwehnten seines eheleiblichen Vatters seel. Verlaßenschafft, durch herrn Johann Lobstein, Notarium publicum et Practicum den 27. Januarÿ Anno 1745 aufgerichteten Inventario dem Stall tax nach mit aufgerechneter gewohnlichen beßerung gefertiget.
Der Fünff Kinder und Erben ohnverändert Vermögen betreffend (…) Summa summarum 2311 lb, den 30. mart. 1748 – Lect. auff der Statt Stall den 1. Aprilis 1748.

Compte particulier des biens qui appartiennent à Susanne Marie Borst
Summarische Berechnung Über Frauen Susannä Mariä Diemerin gebohrner Borstin, Weÿland herrn Johann Diemers, geweßenen Pulverhändlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener Frau Wittib eigenthümlich Vermögen, aus dem über besagten Ihres verstorbenen Ehegatten seel. Verlassenschafft, durch herrn Johann Lobstein Notarium publicum et Practicum den 27. Januarÿ Anno 1745 aufgerichteten Inventario dem Stall tax nach mit aufgerechneter gewohnlichen beßerung gefertiget
Summa summarum 830 lb – den jul. 1745 et 16. mart. 1747
Garten zwischen dem Juden und Fischerthor
Abschatzung der Taback Mühl

Marie Ursule et Catherine Marguerite Maurer cèdent leurs droits sur la maison au tuteur des quatre enfants issus du premier mariage de Jean Diemer

1745 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 563
Jgfr. Maria Ursula und Jgfer. Catharina Margaretha die Maurerin beede schwester mit beÿstand ihres annoch ohnentledigten vogts Johann Michael Huber des Amlungmachers
in gegensein Johann Jacob von Zabern des schuhmachers als vogts weÿl. Johannes Diemer des Pulverhändlers 4 kinder erster ehe
demnach sie Maurerische schwester zufolg eines von H. Not. Johannes Lobstein gefertigt aus ermelten Diemers ihres gewesten Stieffvatters verlaßenschafft Abtheilungs Concept gezogen auf der Diemerischen allhier am Schiffleuthstaden einseit neben weÿl. Michael Diemer weißbecken erben anderseit neben Wendling Schneider dem glaßer hinten auff erstgemelten Diemerischen erben gelegene behausung ane vätter: und mütterlichen guth 265 pfund

Susanne Marie Borst veuve de Jean Diemer, remariée au marchand Thomas Christophe Kayser de Nuremberg, les enfants de Jean Diemer et de sa première femme Anne Marie Schwab (Jean, Anne Marie, Marie Elisabeth et Marie Barbe) et Jean Chrétien, fils issu de la veuve, vendent la maison au peintre en miniatures Philippe Jacques Lutherburg et à sa femme Catherine Barbe Heitz.

1745 (6.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 888
H. Johann Rudolph Dünckel notarius publicus und practicus als mandatarius Fr. Susanna Maria geb. Borstin weÿl. H. Johannes Diemer des gastgebers wittib dermalen H. Thomas Christoph Kaÿßer des handelsmanns zu Nürnberg eheliebstin, mehr erstgemeldter Diemer in erster Ehe mit weÿl. Fr. Anna Maria geb. Schwabin erzielter sohn H. Johannes Diemer der Pulverhändler, mehr deßen minorennen geschwister Anna Maria, Maria Elisabetha und Maria Barbara der Diemer vogt Johann Jacob von Zabern so dann Johann Jacob Diemer der haußfeurer als vogt ged. Diemer in zweÿter ehe mit ermelter seiner hinterbliebenen wittib erzeugten einigen söhnleins Johann Christian Diemer
in gegensein Philipp Jacob Lutherburg des mignatur Mahlers und Catharinæ Barbaræ Heitzin – versteigerung
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben gebäuden, weithen, zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden, einseit neben Wendling Schneider dem glaßer, anderseit neben weÿl. Michael Diemer des weißbecken erben, hinten auff dieselbe, mit aus nahm eines zinnen ofenthürleins, der tapeteten und eines frantzösischen Camin eingemachten Spiegels – um 1500 pfund (verhafftet), der Diemerischen wittib zu einer tertz, zu den zwo übrigen tertzen aber denen Diemerischen kindern zuständig – um 1400 pfund

Philippe Jacques Lutherburg est fils de Jean Georges Lutherburg comme l’indique le baptême de 1719. Catherine Barbe Heitz qui est la sœur de l’imprimeur Jean Henri Heitz (voir l’hypothèque de 1749 ou le contrat de mariage de 1758) est donc la fille du tailleur Jean Georges Heitz et de sa femme Marie Ursule Rosenzweig
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 131-v, n° 510)
1700. Freÿt. d. 22. Jan. wurde gebohren v. Sambst. 23. ej. getauft Kindt Catharina Barbara, Elt. Johann Georg Heitz, d. schneider B. alhier v. fr. Maria Ursula Roß.Zweigin Ehel. [unterzeichnet] Johann Georg heitz vatter (i 133)

Le marchand de tabac Jean Georges Lutherburg demeure à Strasbourg depuis environ 1701. Il épouse en premières noces Elisabeth Lutz le 27 mai 1695 à Sainte-Marguerite de Bâle puis Anne Marie Grueninger le 19 juillet 1706 à Saint-Jacques de Bâle (BCGA n° 134 p. 91, 2001).
Baptême (réformés, f° 70-v)
1701. den 5. Februarÿ ließen tauffen Hans Georg Lautenburger von Baßel, fr. Elisabeth Lutzin (…) Infans Maria Elisabetha (i 80)

Baptême (réformés, f° 77-v)
1704) 1704. den 25. dito [Mayi] ließen tauffen Hans Georg Lautenburger von Baßel Tabackbereiter in Straßburg, Elisabeth Lutzin (…) Infans David Andreas (i 87)

Baptême (réformés, f° 3-v)
1707. den 5. Junÿ (nata 4.) ließen tauffen Hans Georg Lautenburger von Baßel, Anna Maria Grüningerinin (…) Infans Maria Elisabeth (i 6)autres 1710 f° 13.a (i 15), 1714 f° 22 (i 24), 1717 f° 29-a, 1720 f° 36 (i 38), 1724 f° 45 (i 47)

Baptême de leur premier enfant Philippe Henri le 10 novembre 1719. Philippe Jacques Lutherburg (ici Lauterburger) est réformé. Jean Georges Lutherburg signe l’acte en qualité de grand-père
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 194 n° 749)
1719 den 10. Nov. abends Zwischen 3 und 4 uhr ist Philipp Jacob Lauterburger dem (Kupffe)rstecher, ref. Relig., allhier und seiner ehl. haußfr. Catharina Barbara, geborner heitzin ein Sönhlein, Sonnt. getaufft und Philipp Heinrich genannt worden. Pat. Johann Heinrich (Heitz buchdr)ucker und burger allhier, H. Johann Caspar hohleißen, goldarbeiter und burger allhier, Jfr Susanna Maria Johannes Bruckers deß Grempen ehel. tochter. T. [unterzeichnet] Johann Geörg Lutherburg alß groß Vatter, Joh: Caspar Holeÿsen als Pfetter, Johann Heinrich Heitz als Pfetter, susan maria bruckerin alls gettell (i 196)

Autres baptêmes (liste non exhaustive), dont celui de Philippe Jacques (1740) qui devient un peintre renommé
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 241-v, n° 931)
1721. Freit. d. 24. Jan. Abends Zwisch. 5. v. 6. Uhr ist H Philipp Jacob Lutterburg, Kupfferstecher, reform. Religion v. fr. Cath. Barbara geb. Heitzin i. töchterl. gebohren Sonnt. d. 26. d° getaufft u. Anna Margaretha Genannt worden [unterzeichnet] Philipp Jacob Lutherbürg als Vatter (i 245)

Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 307-v, n° 1188) 1722. Mont. d. 24. Aug. Mittags Zwisch. 12. v. 1. Uhr ist H Philipp Jacob Lutterburger, dem b. v. Kupfferstecher, v. fr. Cath. Barbara gebohrner Heitzin ein töchterl. Gebohren, Mittw. darauff getaufft u. Catharina Salome Genannt worden [unterzeichnet] Philipp Jacob Lutherburg als Vatter (i 245)

Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 232-v n° 686)
1740. Mont. d. 31. Oct. nachts I Viertel Vor 9 uhr ist H Philipp Jacob Lauterburgers Kunsterfahr. Kupfferstechers u. b. allhier Ehl. Haußfr. Catharina Barbara geb. Heitzin eines söhnl. geneßen, so Mittw. darauff getaufft u. Philipp Jacob genennet worden (i 236)

Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz font dresser un état de leur fortune le 24 août 1725 (pour devenir bourgeois)
1725 (24. Aug.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Summarischer Calculus über Philipp Jacob Lutterburg des Kupfferstechers und Frawen Catharinæ Barbaræ gebohrner Heÿtzin beeder Eheleuthe allhier, jetzmahlen habende und handtrewlich angegebene eÿgenthümbliche Nahrung aus dem durch mich unterschriebenen Notm. unterem heütigen dato auffgerichteten Concepto Designationis und Verzeichnus gefertiget
hausrath 119, Kunst Sachen Zum Kupfferstechen gehörig wie auch feine gemahl, durch H Johann Eliam Meßenthaler Auch Kupfferstechern allhier æstimirt und angeschlagen umb 220, Silber und Goldener Ring 50, baarschafft 50, Summa 440 lb
Sigl. Straßburg den 24. Aug. Anno 1725

Philippe Jacques Lutherburg, originaire de Bâle, et Catherine Barbe Heitz de Strasbourg deviennent bourgeois à titre gratuit ainsi que leurs quatre filles le 10 septembre 1725.
1725, 3° Livre de bourgeoisie p. 1354
Philipp Jacob Lutterburger d: Kupferstecher Von Baßell geb. und seine ehefr: Cath: Barb: Heitzin von hier geb. und dero Vier Kindter Nahmens anna Margaretha, Cath: Salome, Maria Elisabetha undt Sus: Barb: erhalten das burgerrecht durch auß gratis wollen beÿ E.E. Zunfft Zur Steltz dienen Jur et prom : d. 10.ten Sept : 1725
[in margine :] feüer eÿmer gratis

Le graveur originaire de Bâle Philippe Jacques Lutherburg devient tributaire à l’Echasse le même jour.
1725, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 314) Donnerstag den 13. Septembris Anno 1725 – Herr Philipp Jacob Lutterburger der Kupfferstecher von Baßel gebürtig erscheint und producirt Cantzleÿ, Stall und Pfenningthurn schein de 10. Septembris Anno 1725. bittet umb das Zunfft und stuben recht. Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt. Juravit.

Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz, sur le point d’accoucher, se lèguent mutuellement leurs biens. L’acte est passé place des Cordeliers dans la maison du marchand de vins Jean Georges Weishaar.
1728 (26. Aprilis), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 60)
Codicillus reciprocus H Philipp Jacob Lutherburg des Kupfferstecher und burgers alhier et Uxoris
Zuwißen daß auff Montag den 26. Aprilis Anno 1728 Abends zwischen fünff und Sechs Uhren, in einer allhier zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen weÿland H Johann Georg Weishaar geweßenen Weinhändlers und burgers alhier seel. nachgelaßener wittib und Erben eigenthümlich zuständigen behaußung, dero obern Vordern mit den fenstern auff gedachten baarfüßerplatz außsehenden Stuben der Ehrenvest und Kunstreich Hr Philipp Jacob Lutherburg Kupfferstecher, und der Ehren und tugendsahme fraw Catharina Barbara gebohrne Heitzin beede Eheleuthe und burgere allhier, Von der Gnade Gottes gesund gehend undt stehenden, Sie die fraw aber hochschwangern Leibs (…)
[unterzeichnet] Philipp Jacob Lutherburg, catharina barbra lutherburgerin gebohrene heitzin
Georg Martin Gärtner, Cant: beÿ der neuen Kirchen, Johann Jacob Heÿer, Cantor beÿ der refor: Kirchen Schirmer

Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz hypothèquent la maison au profit de Jean Thomas Frœlich, receveur de la fondation Saint-Marc

1749 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 669-v
H. Philipp Jacob Lutherburg der miniature Mahler und Catharina Barbara geb. Heitzin mit beÿstand H. Johann Heinrich Heitz des buchdruckers ihres bruders und deßen tochtermanns H. Rathh. Johann Theobald Wildermuth schaffners des Stiffts St Thomä
in gegensein des Stiffts St Marx schaffners H. Lt Johann Thomas Frölich – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt am Schiff leuthstaden, einseit neben Wendlin Schneider des glaßers wittib und erben, anderseit neben Johann Georg Keck dem weißbecken, hinten auff denselben

Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz, assistée de son frère imprimeur Jean Henri Heitz, hypothèquent deux maisons dont celle quai des Bateliers

1751 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 565
H. Philipp Jacob Lutherburg der mignatur Mahler und Catharina Barbara geb. Heitzin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Heinrich Heitz des buchdruckers und deßen tochtermans H. Johann Gottfried Baur des buchhändlers
in gegensein H. Johann Daniel Bauch des handelsmann E.E. kleinen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 1050 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt am Schiffleuthstaden, einseit neben Wendling Schneider des glaßers wittib und erben, anderseit neben Johann Georg Keck dem jüngern weißbeck, hinten auff den selben – als ein am 6. Decembris 1745 erkaufftes guth
so dann eine behausung und hoffstatt auch am Schiffleuthstaden anderseit ein eck ane dem Bronn:gäßlein, anderseit neben Georg Christoph Häberlin dem kuttler, hinten auff H. Rathh. Eckert – davon gibt man auff weÿhnachten dem mehrern hospital 3 ß 4 d, und der hohen Schul 6 ß 8 d – als ein am 30. 7.br 1748 erkaufftes guth

Anne Marguerite Lutherburg épouse Jean Henri Rosenstiel, précepteur au gymnase de Bouxwiller. Philippe Jacques Lutherburg est alors graveur, miniaturiste et peintre à la cour de Hesse-Hanau-Lichtenberg
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 219-v, n° 837) 1743. Mittw. d. 31. Jul. seind nach ordentl. Proclamation Ehel. copul. u. eingesegnet worden H Johann Heinrich Roßenstiel dermahl. Præceptor an dem obern Gymnasio Zu Buchsweyler H Joh: Nicolai Roßenstiels gastgebers u. b. daselbst Ehl. Sohn, und H. Anna Margaretha, H. Philipp Jacob Lutherburgers deß Kupfferstechers u. Kunstmahlers wie auch Hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischen Hoffmahlers u. b. allhier Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Rosenstiel als Hochzeiter, Anna Margaretha Lutherburgerin als Hochzeiterin (i 225)

Marie Madeleine Lutherburg épouse en 1758 le perruquier André Steinbach. Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz habitent alors à Paris.
1758 (26.5), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 565) f° 40
Eheberedung – erschienen seÿen, der Ehren und vorachtbahre Herr Andreas Steinbach, leediger Perrucken: macher, weÿl. Herrn Andreas Steinbach geweßenen Perruchenmachers und burgers allhier Zu Straßburg, längst seel. mit frawen Mariæ Salome geb. Kirschlägerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Sohn, als Hochzeiter, ane Einem
So dann die Ehren und tugendsahme Jgfr. Maria Magdalena Lutherburgin, herrn Philipp Jacob Lutherburg des Miniature: Mahlers und burgers allhier, dermahlen aber sich zu Paris aufhaltend, mit frauen Maria Barbara geb. Heitzin ehelich erziehlte Jgfr: tochter als Hochzeiterin am andern theil, die haben in gegensein Hrrn Johann Heinrich Heitz des buchdruckers und ebenfalls burgers dahier ihr der Jgfr. brauth herrn Oncle und hierzu erbettenen beÿstands
auf Freÿtag den 26. Maÿi anno 1778. Andreas Steinbach als hochzeiter, Maria Magdalena Lutherburgin als Höchzeitrin

La dernière inscription au livre de la Taille date de 1760.
1760, Registres annuels de la Taille (VII 1253) f° 186
Steltz – Lutenburger, Philipp Jb. Jur. 10. 7.bris 1725., 1 lb 10 ß
(2 à 3 lb 12 ß)

La maison est vendue par adjudication judiciaire le 16 juin 1756 au receveur de la fondation Saint-Marc Jean Thomas Frœlich qui la cède en 1766 au tailleur Jean Jacques Starck et à sa femme Catherine Sara Braun

1766 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 109
H. Lt. Johann Thomas Frölich der schaffner eines löbl. Stifft St Marx
hatt in gegensein Johann Jacob Starck des schneiders und Catharinæ Saræ geb. Braunin
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, weither zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, am Schiffleutstaden, einseit neben Franz Hartschmidtin geb. (-), anderseit neben Jacob Keck dem weißgerber, hinten auff dießen – den H. Verkäufer als ein am 16. junÿ 1756 ane der ganth versteigertes guth – um 1500 pfund der reformirten gemeind verhafftet

Jean Jacques Starck et Catherine Sara Braun hypothèquent le même jour la maison au profit du serrurier Jean Gretzinger et du tailleur Jacques Balthasar Stoltz

1766 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 110-v
Johann Jacob Starck des schneiders und Catharina Sara geb. Braunin
in gegensein Johann Gretzinger des schloßers und Jacob Balthasar Stoltz des schneiders – schuldig seÿen 500 pfund [unterzeichnet] Grötzinger
zum unterpfand, eine behausung, cum appertinentis am Schiffleutstaden, einseit neben Franz Hartschmidtin geb. (-), anderseit neben Jacob Keck dem weißgerber, hinten auff dießen

Jean Jacques Starck, originaire du pays de Bayreuth, s’inscrit pour faire son chef d’œuvre.
1752, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753), XI 347 (1753-1763)
(p. 661) Donnerstags den 27.ten Aprilis 1752 – Johann Jacob Starck, der ledige Schneider aus bareith Gebürtig laßet sich Zur Zeit und Meisterstück Einschreiben.

Le compagnon tailleur Jean Martin Engel qui a le droit de présenter son chef d’œuvre l’année même échange ce droit avec Jean Jacques Starck qui a le droit de présenter son chef d’œuvre l’année suivante
1756 (5.2.), Not. Elles (6 E 41, 1352)
persönl. erschienen seÿe der Ehrengeachte H. Johann Martin Engel der Schneider und burger dahier Zu Straßburg anzeigend, demnach Er beÿ E.E. Zunfft Gericht der Schneider dahier Zufolg bescheids vom 19. Januarii lauffenden Jahrs, Zu Verfertigung des Meisterstücks in erstged. Jahr und Zwar unter der gewohnl. Zahl von Sechßen, der fünffte der Ordnung nach admittirt worden seine Umstände aber nicht wohl Zugeben wollen, in diesem Jahr darzu schreiten zu Können, es hiengegen in Erfahrung kommen, Wie daß Joh: Jacob Starck der leedige Schneider Gesell von Landsendorff gebürtig, welcher bereits seines Muthjahr verarbeitet v. d. Ordnung v. tour nach auff Künfftijes 1757.te Jahr der erste ist, Zum Meisterstück gelangen Zu können, es ser gern annoch in diesem Jahr verfertigen wolte, als will er Joh: Martin Engel hiemit b. in craft dieses dem obgem. Mit Erscheinenden Joh: Jacob Starck freÿwillig v. ohne einige Entgeltung seinen diß Jährigen Platz v. Rang zu Verfertigung des Meisterstücks cediren vnd überlaßen (…) So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Donnerstag d. 5. Februarii 1756.

Jean Jacques Starck sollicite auprès des Quinze le droit de faire cet échange. La permission lui est accordée moyennant paiement, la tribu n’y voyant aucun inconvénient, d’autant que le requérant est un bon ouvrier. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1756, Protocole des Quinze (2 R 167)
Johann Jacob Starck contra E. E. Zunfft der Schneider
(p. 43) Sambstags den 31. Januarii 1756 – Idem [Faust] nôe Johann Jacob Starck des schneiders gesellen Ca. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister producirt unterth. memoriale und bitten mit beÿlagen Sub Nis 1. 2. 3. et 4. pt° Verfertigung des meisterstücks und bitt deput. Christmann bitt gleichfalls derp. Erkandt, Deputation.

(p. 59) Sambstags den 14. Februarÿ 1756.
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem [secretarium] referiren, es habe Joh: Jacob Starck der schneiders gesell den 7.t Hujus Ca. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister beÿ mghhrn ein unterthäniges memoriale samt beÿlagen Sub Nis 1. 2. 3. et 4. producirt und darinnen Vorgetragen, er habe wie auß denen beÿlagen Sub Nis 1. 2. et 3. zu ersehen, sich in die muthjahre einschreiben laßen und solche nach ordnung Verarbeitet, da nun der implorant erst in Künfftigem 1757.sten Jahr Zu Verfertigung des meisterstücks gelangen Könnte, und ein ander gesell nahmens Johann Martin Engel an Welchem die dießjährige reÿhe in Verfertigung des meisterstücks Wäre, sich dermahlen nicht im stand ist hand anzulegen, und dahero seinen platz dem Imploranten mit mghhen hoher bewilligung einraumen Wolle, wie aus der beÿlag sub n° 4. erhellet, als ergehe an mghrn des Imploranten unterthänig und angelegentliches bitten dieselbe gnädig geruheten zu erlauben, daß der Implorant statt obgedachten Joh: Martin Engels in dießem lauffenden jahr sein meisterstück Vor die hand nehmen, folglich seine mit des Engels tour Verwechßlen dörffe.
Eadem die habe implorantischer H Zunfftmeister per recessum um deputation gebetten, Auff geschehene Weißung habe der Implorant den innhalt seines producti und petiti wiederhohlt. H Johann Paul Busch als alter Zunfftmeister nôe E. E. Zunfft derer Schneider auch zugegen habe Exponirt, des Imploranten Zeit Zum mstr. stück seÿe Zwar erst Künfftiges Jahr, doch müße Er auch der Warheit gemäß aussagen daß der implorant Welcher ihme Wohl bekannt sich Jederzeit wohl auffgeführt und ein guter arbeiter seÿe, Weilen nun durch den getroffenen tausch der Meisterschafft Kein schaden geschehe, um so Viel Weniger als der implorant der erste Zukünfftiges jahr Zu dem meisterstück eingeschrieben, als wolle er die sach lediglich mghheren überlaßen haben.
auff dieser des Imploratischen Hn Zunfftmeisters gathanes declaration, und gegebenes gutes Zeugnus haben die Hrn Deputirte dahin Concludirt, daß der Implorant gegen Erlag der unkosten und Ein Pfund Zehen schilling pro dispensatione Zwischen löbl. Statt und Imploratischer Zunfft theilbahr ane statt Johann Martin Engels in dießem jahr annoch sein meisterstück Vor die hand nehmen, folglich seine mit des Engels tour verwechßlen dörffe. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 82) Sambstags den 21. Februarii
Bescheid – Sambstags den 14. Februarÿ 1756. In Sachen Johann Jacob Starck des schneiders gesellen Imploranten en Einem, Entgegen und Wieder E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister, auff producirtes unterthäniges memoriale samt beÿlagen Sub Nis 1. 2. 3. et 4. juncto petito Wir geruheten zu erlauben, daß der Implorant statt Johann Martin Engels in dießem lauffenden jahr, sein meisterstück Vor die hand nehmen, folglich seine mit des Engels tour Verwechßlen dörffe, des implorantischen H Zunfftmeisters beÿ gebettener, bewilligter und beseßener Deputation gethane Declaration vermög welcher, Er des Imploranten petitum Zu unserer Erkandtnus gesetzet, auch all übrig derer parthen angehörtes Vor und anbringen iste derer Hrn Deputirten abgelegter relation nach Erkandt, daß der Implorant gegen Erlag der unkosten und 1 lb. 10 ß pro dispensatione Zwischen löbl. Statt und Imploratischer Zunfft theilbahr, ane statt Johann Martin Engels in dießem jahr annoch sein meisterstück Vor die hand nehmen, folglich seine mit des Engels tour verwechßlen dörffe.

Originaire de Lanzendorf, Jean Jacques Starck présente son chef d’œuvre le 12 mai 1756. Il est reçu maître.
1756, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 347 (1753-1763)
(f° 47-v) Mittwochs den 12. May 1756 – Erschienen unter H. Louis Meyé seinem Informatore Johann Jacob Starck, der leedige Schneider aus Lantzendorff gebürtig, prod. Extractum Gnädiger Hh. der XV.en Vom 14. Februarÿ Jüngst crafft deßen Er ane Johann Martin Engel Tour, so in diesem Jahr Zum Meisterstück admittirt werden solle, gesetzt worden gegen Erlag 1 lb 10 ß halb der Zunfft und halb der Statt, bittet Ihme das quantum Zu einem Completen Manns Kleÿd, so Er auf seinen eigenen leib Verfertig. wolle Von drap delavié beneben denen Rißen aufzugeben
Ist Ihme mit 3 5/8 Stäb drap d’Elavié
N° 2 einem trompeter Rock
N° 13 einer Münch Kutt
N° 12 Einem Sudan und
N° 11 Einem Leviten Rock willfahrt werden.
Facta relatione et Examinatione der geschwornen herren Meisterstück schauern, daß der Implorant sein Meisterstück nach Ordnung wie recht Verfertiget, als ist derselbe Zu einem Mit meister auff und angenommen worden.

Jacques Starck devient tributaire le 13 septembre 1756 (après être devenu bourgeois selon le certificat du 19 juin, le registre de bourgeoisie manque)
(f° 52-v) Montags den 13.ten Sept. 1756 – Jacob Starck, der Schneider Von Lantzendorff, erhaltet auf prod. Stallschein Vom 19.ten Julÿ 1756 und Cantzleÿ de eodem die das Zunfft und Stubenrecht.

Originaire de Lanzendorf près de Bayreuth, Jean Jacques Starck épouse en 1756 Catherine Sara Braun, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration
1756 (3. Junÿ), Not. Griesbach (6 E 41, 1320)
Eheberedung – persönlich erschienen Meister Johann Jacob Starck, der leedige Schneider Von Lanßzendorff im bareitischen gebürtig, Weÿl. Meister Jacob Starcken geweßenen Schneiders und burgers daselbsten ehel. erzeugter Sohn als hochzeiter ane Einem
So dann die Viel Ehr: und tugendgezierte Jungfrau Catharina Sara Braunin, Weÿl. Meister Jacob Braunen gewesenen haußfeurers und burgers allhier Zu Straßburg ehel. erzielter tochter als hochzeitten andern theils
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in beÿseÿn auf seithen des Hochzeitters herrn Johann Adam Starck des Schneiders und burgers allhier seines geliebten bruders, auf der Jungfer hochzeiterin seithen aber H Johann Jacob Bader des Fuhrmanns und burgers allhier ihres geliebten Schwagers (…) auf Dienstag den 3. Junÿ 1756 [unterzeichnet] Johann Jacob Starck als hochzeider, Catharina Saara Braunun Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 137-v, n° 20)
1756. Mittwoch d. 23. Jun: sind nach zweÿmahliger Außruffung in der Evangel. Pfarrkirche Zu St Nicolai in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Johann Jacob Starck der burger u. Schneider allhier Jacob Starck geweßten Schneiders v. burgers in Lantzendorff hinterlaßener Ehelicher Sohn und Jfr. Catharina Sara Braunin weÿl. Joh: Jacob Braun geweßen Schwartzbecken und burgers allhier hinterlaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Starck als Hochzeiter, Catharina Saara Braunin als hochzeit. (i 140)

Jean Jacques Starck déclare au Petit Sénat la succession de l’enseignant Chrétien Senger qui logeait chez lui. Le défunt originaire de Lahr en Bade qui n’a laissé que quelques habits a pour héritier son frère.

1773 (16.4.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1459) n° 137
persönlich erschienen Meister Johann Jacob Starck, der Schneider und Burger hieselbst, anzeigend wie daß Christian Sänger, der Informator dahier von Lahr jenseit des Rheins gebürtig, welcher beÿ ihme dem Comparenten logirte, den 31.ten Martii jüngst dieses zeitliche quittiret und einen leiblichen bruder Namens Friedrich Sänger zu bemeltem Lahr wohnhaft, zum Erben ane zeitlichem Gut aber auser der wenigen an seinen Leib gehörig geweßten Kleidung und weisen Gezeug nicht das mindeste hinterlaßen habe, dergestalten daß die Kösten zu deßen Leich gesteuret wurden (…) Straßburg den 16.ten Aprilis Anno 1773.

Catherine Sara Braun meurt en 1787 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 1 000 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 295 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 1 612 livres, le passif de 3 111 livres.

1787 (23.8.), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1310) n° 235
Inventarium über Weiland Fraun Catharinæ Saræ geborner Braunin, Herrn Johann Jacob Starck des Schneidermeisters und burgers Zu Strasb. im Leben gewester Ehegattin nunmehrige Verlaßenschaft auffgerichtet Anno 1787. (…) nach ihrem d. 13. Junÿ jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt verlaßen hat. (…) So geschehen alh. Zu Straßb. und einer daselbst am Schifleuthstaden gelegenen hernach beschriebenen behaußung auf Donnerstag d. 23. Aug. Anno 1787.
Die Verstorbene Fr. Starckin sel. hat ab intestato zu gleichen Portionen u. Antheilen Si Erben verlaßen, ihre tochter und zween Söhne mit Nahmen 1° Jgfr. Maria Magdalena Starckin so bald 30 Jahr alt, welche unter assistentz ihres Vettern Joh: Jacob Bader des Bs u. Fuhrmanns alh. dieser Inventur abgewartet hat, 2.do Mstr Joh: Jacob Starck, majorennis verheuratheter dreher u. burg. alh. in Person Zugangen und 3° Mstr Friderich Ludwig Starck verehelichter Großjähriger Schneider und Burg. hieselbst auch persönlich gegenwärtig

Vorbericht. Wie der herr Wittiber bei dieser Verlaßenschaffts Inventur berichtete, so seÿen Ihr bede nun Zetrennter Eheleuth nach dem Tenor der Ehebered. 4.ten Punctens, für ohnverändert reservirtes in die Ehe gebrachte haabseligkeiten nicht ordnungsmäßig inventirt worden, die defuncta habe zwar keine Effecten wohl aber in baaren geld 200 fl. in die Ehe gebracht (…)
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich Ein Behaußung, höflein, bronnen und hoffstatt, mit allen gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Strasb. am Schifleuth staden, ein Seit neben mstr Lux dem Schloßern ander Seit neben Jacob Keck dem Weißbecken hinten auf eben diesen stosend. Welche Behaußung ausser denen darauf haftenden hernach eingetragenen Passiv Capitalien, frei, ledig, eigen und dh. (die Werckmeistere) vermög derselben ad Concept huj. Inv. geliefferter schriftl. Abschatzung de dato 7. Septemb. 1787. æstimirt und angeschlagen worden pro 2000 fl. oder 1000 lb. Wie bede nun Zertrennte Starckische Eheleuth diese behßg wehren der Ehe von H. Lt und Schaffner Joh: Thomas Frölich Käuflichen an sich gebracht, weist Kauf und Verkauf Verschreibung in alh. C. C. Stb. unterm 10. feb. 1766. passirt. Wobeÿ ferner vorhanden I. teutsch. pergam. Gantkfbr. von H. Beguin E. E. Kl. Raths act° eigenth. unterschrieben u. mit ged. Raths Insieg. versehen d.d. 16. Junÿ 1756. So dan Kfbr. in gedachter C.C. Stb. errichtet, datirt d. 6. Decemb. 1745.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der KK. u. Erben ohnv. Vermögens, Kleidung 45, Sa. act. Schuld 50, Sa. Erg. 200, Summa summarum 295 lb
Dießemnach wird auch die Gemein verändert u. theilb. Verl. beschrieben, Sa. haußraths 115, Sa. leerer faß 10, Sa. Silbers 10, Sa. Gold 22, Sa. bhßg. 1000, Sa. act. schulden 453, Summa summarum 1612 lb – Schulden 3111, Theilb. pass. onus 1499 lb
Endl. pass. onus loco der Stall summ 1204 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Jacob Griesbach

Le tailleur Jean Jacques Starck vend la maison au saucissier Geoffroi Schæffauer moyennant 2 950 livres

1788 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 137-v
Johann Jacob Starck der schneidermeister
in gegensein Gottfried Schäffauer des bratwurstmachers
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Schiffleuthstaden, einseit neben Mr Lux dem schloßer, anderseit neben Jacob Keck dem weißbeck, hinten auff ebendenselben – um 5900 gulden

Fils du garde ducal Antoine Schæffauer de Grossheppach en Wurtemberg, Geoffroi Schæffauer épouse en 1777 Anne Marie Jung, fille de Henri Jung cultivateur à Lauterecken en Palatinat : contrat de mariage, célébration
1777 (2. 8.br), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 187
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsame und bescheidene Gottfried Schäffauer, der leedige Metzger Von Heppach Würtenbergischer jurisdiction Weil. Antoni Schäffauer, des geweßenen hertzoglichen guarde ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich H Josiä Städel des Informatoris und burgers allhier als Hochzeiter ane Einem,
So dann der Ehren: und tugendsame Jgfr. Annä Mariä Jungin, die ledige diestmagd, Weÿl. Heinrich Jung des gewesenen Ackersmanns und Burgers Zu Lauterecken Chur Pfältzischer Jurisdiction ehelich erzeugte Tochter, beÿständlichen H Johannes Käffer des bratwurstmachers und H. Johann Michael Hoffmann, des Holtzlegers, beeder burgere allhier, als hochzeiterin ane dem Andern Theil
Actum Straßburg den 2. Octobris Anno 1777 [unterzeichnet] Gottfried Schöfhauer als hochzeitter, + der hochzeiterin selbst gemachtes handzeichen

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 188-v, n° 10)
Im Jahr Christi 1778 den 9. Mertz morgens nach Elf Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Gottfried Scheffauer, leediger Metzger von Großheppach im Würtembergischen gebürtig, weÿland Antoni Scheffauers geweßenen hertzoglichen Garde-Reuters daselbst und weÿland Mariæ Magdalenæ geborner Martinin hinterlaßener ehelicher Sohn und Jungfer Anna Maria Jungin von Ober-Lauterecken in der Pfaltz gebürtig, weÿland Heinrich Jung geweßenen Ackersmanns und burgers daselbst und weÿland Mariæ Dorotheæ geborner Saumin nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Gottfried Schäfauer als hochzeiter, + Handzeichen der Hochzeiterin (i 1)
Großheppach heute Stadtteil von Weinstadt

1778, VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780), p. 2. Johann Gotfried scheffauer

Jean Geoffroi Schæffauer loue une partie de la maison au saucissier Jean Pflugfelder

1799 (24 therm. 7), Strasbourg 9 (anc. cote 6), Not. Dinckel n° 320
b. Johann Gottfried Schäffauer bratwurstmacher
in gegensein b. Johannes Pflugfelder auch bratwurstmachers
in sein des verlehners am Schiffleutstad. gelgenen behausung N° 33 die Ladenstub auf dem boden, samt dem darin vorfindigen Wursttisch vornen auf die Gaß aus sehend, die Kuchen allda in den hoff aus sehend nebst den zween allda befindlichen eisernen Kunsthafen des Knechts Cammer daselbst das grose holtzhaus im hoff allda nebst dem darneben gelegen unter der hindern steg vorfindigen Schweinställelein, mit dem beding jedoch daß die von denen Schweinen abfallende beßerung ihme Verlehner zu kommen solte, den unterschlagenen Keller die Magd cammer eine Steg hoch in das heckergäßlein aus sehend, ferner eine Wohnstub und Cammer darneben auch Kuchen im zweÿten stock theils in besagtes Gäßlein theils in den hoff aus sehend nebst der dreÿ Stegen hoch darüber vorfindigen schwarz Getüch Cammer, auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von instehenden 1. vend. 9 anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 184 fr.
Enregistrement, acp 69 F° 102 du 25 ther. 7

Catherine Marguerite Hetzel épouse de Jean Jacques Starck, fils du précédent propriétaire, meurt en décembre 1810 dans la maison.

1811 (21.5.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 457, 4957
Inventaire de la succession de Catherine Marguerite Hetzel épouse de Jean Jacques Starck, préposé à la romaine, décédée le 8 décembre 1810
La défunte a délaissé 1. Jean Jacques Starck, ouvrier à la 5° compagnie d’artillerie en garnison à Strasbourg, 2. Jean Daniel Starck, âgé de 19 ans, musicien au 17° régiment d’infanterie légère se trouvant présentement à l’armée d’Espagne, 3. Frédérique Sophie âgée de 15 ans, 4. Charles Théodore, âgé de 13 ans, en présence de Frédéric Schmitt charron subrogé tuteur

au domicile du veuf quay des batteliers n° 33
propres du veuf, remploi 1377 fr, déduire le don matutinal 296 fr, reste 1080 fr
propre des héritiers, garde robe 327 fr, créances 296 fr, remploi 4731 fr, total 5354 fr
communauté, meubles 1543 fr, outils de tourneur 372 fr, bijoux 310 fr, numéraire 5230 fr, total 7456 fr, dettes 6325 fr, reste 1130 fr
Contrat de mariage sous seing privé déposé chez le notaire Schaeff le 1 juillet 1786 – zwischen Johann Jacob Starck dem Kunstdreher, H. Johann Jacob Starck des Schneidermeisters mit Fr. Catharina Sara geb. Braunin ehelich erzeugtem Sohn, der vielehren und tugendgezierten Jfr. Catharina Margaretha Hetzel, H. Johann Jacob Hetzel des gastgebers eines ehrsamen großen Raths alten beÿsitzers mit Fr. Maria Cleve geb. Wolfin erzielter tochter
Codicille (…) geschenen in einer am Schiffleutstaden gelegen mit n° 33 bezeichenten behausung und deren auf dem erste stockwerck befindlichen von der Disponentin besitzenden Wohnstube mit den fenstern auf die gaß aussehend, den 15 messidor VIII, déposé au rang des actes de M° Roessel le 20 avril 1811
Enregistrement, acp 117 f° 51 du 22.5.

Le locataire Jean Joseph Bitschnau meurt en 1811

1811 (24.7.), Strasbourg 11 (11), Not. Thurmann n° 1388
Inventaire de la succession de Jean Joseph Bitschnau, décédé le 19 courant – dressé à à la requête de Geoffroi Schaeffauer, propriétaire de la maison quai des bateliers n° 33 – le défunt a délaissé pour héritiers suivant testament olographe reçu par le soussigné notaire le 3 juillet courant, Jacques Joseph Momy avoué près le Tribunal de Première Instance de cette ville administrateur légal des biens de ses enfants mineurs 1. François Joseph Félix, 2. Catherine Marguerite, 3. Marie Catherine Pauline, 4. Catherine Frédérique Camille, 5. Louis Joseph Eugène, 6. Catherine Marie Anne Laure, 7. Catherine Joséphine Georgette Adèle, 8. Catherine Marie Françoise Valérie, 9. Joseph Antoine Hyppolite
dans la chambre ayant vue par deux croisées sur le quai des bateliers au second étage de la maison du Sr Geoffroi Schaeffauer propriétaire de la maison quai des bateliers n° 33
meubles dans la première chambre, chambre à coucher à côté de la première pièce, au corridor, chambre à linge sale, 4041 fr
Enregistrement, acp 117 f° 152-v du 3.8.

Geoffroi Schæffauer cède à son voisin Jean Michel Otto une partie de son terrain arrière (hangar ou chantier).

1818 (28.7.), Strasbourg 12 (73), Not. Wengler n° 10.958
Geofroi Schaefauer ci devant charcutier demeurant à Strasbourg quai des Bateliers n° 33
à Jean Michel Otto, brasseur demeurant quai des Bateliers n° 28
une portion de la longueur ci après déterminée du hangard ou du chantier qui dépend de la maison dudit Sr Schaefauer quai des Bateliers n° 33 et qui tient d’un côté à ladite maison et des trois autres côtés à l’acquéreur. La portion vendue est à prendre depuis le point où ledit hangard rencontre et touche la brasserie du Sr Otto qui est à droite en partant de la maison du Sr Schaefauer jusqu’à l’extrémité la plus éloignée de cette maison et ce dans toute la longueur dudit hangard avec la portion des deux murs latéraux qui l’enferment du toit sur lequel cette portion est batie et le mur d’extrémité contre le Sr Otto. La ligne séparative sera tirée parallèlement aux murs d’extrémité et la muraille de cloture dont il sera ci après parlé sera construite sur cette ligne moitié du côté du vendeur et moitié du côté de l’acquéreur
Ce hangard dépend de l’acquisition sur Jacques Starck à la Chambre des contrats de cette ville le 3 avril 1788
A charge par l’acquéreur de souffrir le conduit des eaux qui arrivent de la maison du vendeur, de la curer et nettoyer entretenir et réparer dans toute la longueur de la portion vendue, d’élever à ses frais un mur séparatif de la portion vendue d’avec celle réservée au Sr Schaefauer lequel mur sera néanmoins mitoyen. Et de pouvoir demander de passage au Sr Schaefauer pour arriver dans la portion vendue étant convenu que l’acquéreur ouvrira la porte de son côté – les charges évaluées à 20 fr en capital 100 francs
Enregistrement, acp 139 F° 181-v du 1.8.

Geoffroi Schæffauer et Anne Marie Jung vendent la maison au peignier Georges Albert Baumann et à Marie Madeleine Reiber

1819 (15.3.), Strasbourg 8 (26), Not. Roessel n° 6298
Geoffoi Schaeffauer, saucissier, et Anne Marie Jung
à Georges Albert Baumann, peignier, et Marie Madeleine Reiber
une maison avec cour et dépendances située à Strasbourg quai des bateliers n° 33 d’un côté le Sr Keck boulanger, d’autre le Sr Studel chandelier, derrière sur le cabaret au Canard – acquis de Jean Jacques Starck, menuisier, à la ci devant Chambre des Contrats de cette ville le 3 avril 1788 – moyennant 8000 francs
Enregistrement, acp 142 F° 82 du 16.3.

Originaire de Landau, Georges Albert Baumann épouse en 1802 Marie Madeleine Reiber, fille de cordier
1802 (26 fruct. 10), Strasbourg 4 (33), Not. Roessel n° 742
Eheberedung – burger Georg Albert Baumann, der ledige majorenne Kammacher von Landau gebürtig, b. Johann Martin Baumann auch kammachers zu Landau mit weÿl. Salome Keller erzeugter Sohn
bürgerin Maria Magdalena Raeuber weÿl. b. Samuel Raeuber, seÿlers mit burgerin Salome Kohler erzielte tochter
Enregistrement, acp 85 F° 101-v du 26 fruct. 10

Marie Madeleine Reiber meurt en 1824 en délaissant cinq enfants.

1825 (26.3.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 502
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Reiber, épouse de Georges Albert Baumann, peignier, décédée le 1 novembre dernier – à la requête de 1. Georges Albert Baumann, peignier,, le veuf tant en son nom qu’en qualité de père et tuteur légal de Jacques Jonathan, Georges Albert et Jean Michel les Baumann, 2. Marie Madeleine Baumann, majeure, 3. Salomé Caroline Baumann épouse de Louis Leblois, bottier – en présence d’Antoine Joseph Bergmann, potier d’étain, subrogé tuteur – contrat de mariage reçu par M° Roessel le 26 fructidor 10 – dans une maison quai des Bateliers n° 33

communauté, meubles, dans une chambre au premier donnant sur le devant, dans une chambre à côté, dans une chambre à côté de l’attelier sur le derrière, dans la cuisine, dans la cave, dans une chambre à côté de celle près de l’attelier, 883 fr
immeuble, une maison avec cour et dépendances sise en cette ville quai des Bateliers n° 33 d’un côté le Sr Studel fabricant de chandelles, derrière le cabaret au Canard – estimée 5000 fr, acquise pendant la communauté de Geoffroi Schaeffauer, saucissier, et Anne Marie Jung suivant acte reçu par Roessel notaire à Strasbourg le 15 mars 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 116 n° 32, ledit Schaeffauer l’avait acquise de Jean Jacques Starck, menuisier, suivant acte passé à la cidevant Chambre des Contrats de cette ville le 3 avril 1788
garde robe 50 fr, reprises 395 fr, ensemble 5883 fr – passif 6700 fr
propres de la veuve 395 fr, du veuf 810 fr
Enregistrement, acp 172 F° 142-v du 2.4.

Les enfants et héritiers de Georges Albert Baumann exposent la maison aux enchères puis l’en retirent.

1839 (28.11.), Strasbourg 8 (anc. cote 68), Me Zeyssolff n° 149
Retrait – Cahier des charges n° 125 du 30 octobre – 1. Jacques Jonathan Baumann, peignier, et Sophie Braun, Jean Michel Baumann, peignier, et Wilhelmine Schmidt, Salomé Catherine Baumann épouse de Louis Leblois, bottier, 4. Georges Albert Baumann, peignier, célibataire, 5. Marie Madeleine Baumann, majeure sans état
Désignation de l’immeuble, une maison avec cour, puits, caves voutées, bâtiment de derrière, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 33 d’un côté Georges Sandmann, d’autre Daniel Keck, derrière Mde veuve Thomas et M Otto
Etablissement de la propriété, recueilli dans la succession de leurs père et mère Georges Albert Baumann, peignier, et Marie Madeleine Reiber, lesquels en ont fait acquisition de Geoffroi Schaeffauer, saucissier, et d’Anne Marie Jung, suivant acte reçu par Roessel notaire à Strasbourg le15 mars 1819. Ledit Schaeffauer l’avait acquis de Jean Jacques Storck, menuisier, par acte passé à la cidevant Chambre des contrats le 3 avril 1788 – Dans cette vente seront compris 11 fourneaux dont 3 en fayence et 8 en fonte avec tuyaux et pierres. Mise à prix 12.000 francs, enchéri 13.500 francs
Enregistrement, acp 273 F° 62 du 712.

Madeleine Baumann provoque la licitation de la maison et s’en rend propriétaire

1840 (28.3.), Strasbourg 11 (32), Me Keller n° 917
Madeleine Baumann, majeure (déclare) que par exploit du Sr Kebourg, huissier en cette ville du 26 mars courant elle a fait donner sommation à 1. Caroline, 2. Jacques, 3. Georges, 4. Michel Baumann ses frères et sœurs ladite & ses cohéritiers héritiers pour un cinquième de Georges Albert Baumann, peignier, et Marie Madeleine Reiber
sur quoi sont comparus 1. Jacques Baumann, fabricant de peignes, 2. Georges Baumann, aussi fabricant, 3. Nicolas Baumann, aussi fabricant, 4. Caroline Baumann femme de Louis Leblois, bottier, lesquels ont dit n’avoir rien à opposer au jugement du 4 mars dernier, ledit Leblois stipulant pour Marie Madeleine Baumann, majeure à Strasbourg sa belle sœur
à Madeleine Baumann
les parts et portions faisant quatre 5° qui leur competent en qualité d’héritiers partiaires de leur père et mère en une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 33 consistant en un bâtiment de devant, bâtiments latéraux & de derrière, cour, aisances et dépendances, d’un côté le Sr Keck boulanger, d’autre le Sr Sandmann, devant le quai des Bateliersn derrière le Sr Thomas – de la succession de de leurs père et mère, acquis de Geoffroi Schaeffauer et Marie Madeleine Jung par acte passe devant M° Roessel notaire à Strasbourg le 15 mars 1818 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville volume 116 n° 32 – moyennant 13.688 francs la totalité
Enregistrement, acp 277 f° 15 du 2.4

Marie Madeleine Baumann hypothèque la maison au profit de Salomé Barthel

1847 (21.6.), Strasbourg 4 (102), Not. Lauth n° 2658
Obligation du 21 Juin 1847 – A comparu Delle Marie Madeleine Baumann, célibataire majeure, sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg, laquelle reconnaît devoir bien et légitimement
à Delle Salomé Barthel, majeure, sans état demeurant et domiciliée en la même ville, la somme principale de 2000 francs
hypothèque, Une Maison consistant en un bâtiment de devant, bâtiments latéraux, bâtiment de derrière, cour, droits, aisances, & dépendances située à Strasbourg quai des bateliers N° 33 le tout comporte par un côté par le Sr Keck boulanger, de l’autre part le Sr Sandmann et par derrière la propriété du Sr Thomas. La débitrice déclare que cet immeuble provient des successions de ses père & mère dont elle était héritière pour un cinquième & que la propriété de l’entier lui a été reconnue par un jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 4 mars 1840.. Elle déclare que cet immeuble est frappé de plusieurs hypothèques montant ensemble à 14.800 francs

Marie Madeleine Baumann meurt célibataire en 1864 au Faubourg de Pierre
Décès, Strasbourg (n° 533) Acte de décès. Le premier mars 1864 (…) ont comparu Jacques Jonathan Baumann, âge de 57 ans, fabricant de peignes, frère de la défunte, domicilié à Strasbourg et Jacques Schenckel, âgé de 60 ans, tailleur, voisin de la défunte, domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Marie Madeleine Baumann, âgée de 60 ans, née à Strasbourg, sans état, non mariée, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Georges Albert Baumann, fabricant de peignes, et de feu Marie Madeleine Reiber, est décédée le premier mars 1864 à trois heures du matin en la maison faubourg de Pierre 3 [in margine :] Pneumonie (i 2)

Registre de population 600 MW 213. Quai des Bateliers n° 33, p 253 (i 96)
Baumann, Madeleine, 1803, Strasbourg, Propriétaire, célibataire, (auparavant) derrière les murs N° 14, (entrée le) 10 mai 1819

Les créanciers de Marie Madeleine Baumann font saisir la maison qui est vendue à la barre du tribunal civil. Salomé Barthel s’en rend propriétaire.

1849 (2. 9.br), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 494 (2718) n° 13, Tribunal civil
Cejourd’hui deux novembre 1849 a été présenté en ce bureau pour être transcrit l’acte de mutation dont la teneur suit.
République française, au nom du peuple français, le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du bas Rhin séant en cette ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication ci après.
Cahier des charges de la vente par expropriation forcée poursuivie à la requête de Jean Jacques Lauth père, marchand Chapelier domicilié à Strasbourg contre demoiselle Marie Madeleine Baumann célibataire sans état domiciliée en cette ville (…) comme étant aux droits du sieur Louis Hager garde du Monument de Turenne à Saasbach grand duché de Bade y demeurant et de dame Françoise Zerr veuve de feu Aloyse Wernert vivant boulanger à Molsheim, des deux en qualité de seuls héritiers de feu demoiselle Marie Angélique Louise Hager, vivant rentière audit Saasbach, est créancier de demoiselle Marie Madeleine Baumann célibataire sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg, de la somme principale de 5000 francs en vertu d’une obligation passée devant M° Keller et son collègue notaire à Strasbourg le 28 mars 1840 (…) ladite débitrice n’ayant pas satisfait à ce commandement ledit sieur Lauth créancier a fait saisir sur elle l’immeuble ci après désigné par procès verbal dudit huissier [Fries] en date du 8 mars 1849 (…)
(Salomé Barthel)
Désignation de l’immeuble saisi. Une Maison située à Strasbourg quai des bateliers n° 33, consistant en un bâtiment de devant, bâtiments latéraux et de derrière leurs aisances et dépendances d’un côté le sieur Keck boulanger, de l’autre le sieur Sandmann par devant le quai des bateliers par derrière la propriété du sieur Thomas, ledit immeuble situé comme dit dans la Ville de Strasbourg canton est arrondissement de Strasbourg, département du bas Rhin est occupé en totalité par ladite partie saisie et par des locataires. Charges et conditions (…) Mise à prix, le poursuivant enchérit ledit Immeuble pour servir de première mise à la somme de 5000 francs
(f° 33) Remise d’adjudication. L’an 1849 le 22 juin (…)
(f° 33) Remise d’adjudication. L’an 1849 le 17 août (…) attendu qu’il est justifié que la partie saisie est en instance et a un espoir fondé d’être autorisée à former une demande de conversion de la saisie en vente volontaire à l’effet de favoriser la libération envers les créanciers
(f° 33) Adjudication. L’an 1849 le 12 octobre à l’audience publique des criées de la chambre des vacations du tribunal civil de première instance (…) à M° Lederlin avoué pour la comme de 16.000 francs
(f° 34-v) Déclaration de command. L’an 1849 le 12 octobre au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Lederlin, avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom de demoiselle Salomé Barthel célibataire majeure sans état domiciliée à Strasbourg (…) enregistré à Strasbourg le 29 octobre 1849 folio 172 case 6°

Salomé Barthel hypothèque la maison au profit de Marguerite Magnus, veuve du maître charpentier Louis Henri Perrin

1850 (6.5.), Strasbourg 10 (116), Not. Zimmer n° 8403
Obligation et subrogation, 6 mai 1850 – A comparu Dlle Salomé Barthel, majeure, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, laquelle reconnaît par ces présentes devoir bien et légitimement
à Mad° Marguerite Magnus, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M Louis Henri Perrin, vivant maître charpentier en ladite ville, la somme de 11.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 33, composée d’un bâtiment de devant, bâtimens latéraux et de derrière, cour, aisances et dépendances donnant d’un côté au Sr Keck boulanger, de l’autre au Sr Sandmann par devant le quai des bateliers et par derrière la propriété du Sr Thomas. La Dlle Barthel est devenue propriétaire de cette maison aux termes d’un jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 12 octobre 1849 et d’une déclaration de command du même jour, le tout enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 novembre suivant vol. 494 N° 13 et inscription d’office du même jour vol. 514 N° 222. Cette adjudication a eu lieu par voie d’expropriation forcée poursuivie contre Dlle même Madeleine Baumann, célibataire demeurant à Strasbourg moyennant le prix de 16.000 francs. Suivant procès verbal d’ordre ouvert au greffe dudit tribunal (…). La débitrice déclare sous les peines de la loi qu’elle a dit bien connaître que ledit immeuble est franc et quitte de tous privilège, dette, rentes & hypothèque à l’exception de ladite somme de 15.442 francs

Salomé Barthel meurt célibataire en 1861, locataire de la maison dont elle a été propriétaire
1861 (5.8.), Strasbourg 9 (122), Not. Becker n° 9143
Inventaire après le décès de Mademoiselle Salomée Barthel en son vivant rentière & ancienne demoiselle de magasin de Madame Veuve Pramberger de Strasbourg où elle était domiciliée, ladite demoiselle décédée à Rothau le 15 juin 1861.
L’An 1861 le 5 août à huit heures de l’après-midi, à la requête de Mademoiselle Louise Gambs, majeure, sans état, demeurant à Strasbourg, Mademoiselle Gambs agissant en qualité de légataire universelle de Mad.lle Salomée Barthel sa cousine au 5° degré, en son vivant rentière & ancienne demoiselle de magasin chez Mad° Veuve Pramberger de Strasbourg, où ladite Demlle demeurait, aux termes du testament public de cette dernière reçu par M° Cament Notaire à Labroque, Canton de Schirmeck en présence de quatre témoins le 11 juin 1861 enregistré (…)
dans le logement que la défunte occupait à titre de locataire dans une maison sise à Strasbourg quai des bateliers n° 16 étant observé qie la dlle Barthel est décédée à Rothau où elle se trouvait accidentellement le 15 juin 1861
Une pièce qui est une expédition du testament ci-dessus mentionné dont il résulte qu’outre le legs universel fait au profit de Madlle Gambs la défunte a légué à titre particulier les sommes ci-apràs énoncées (…) total 4900
acp 501 (3 Q 30 216) f° 45 du 14.8. (succession déclarée le 14 9.bre 1861) Il dépend de ladite succession 1) un mobilier estimé à 763, 2) une obligation du Chemin de fer de l’est, 4) créances 6000, 5) arrérage d’une rente viagère 45

Décès, Rothau (n° 60)
L’an 1861 le 15° jour du mois de juin à dix heures du matin (…) sont comparus les Sieurs Jean Jacques Sébastien Gambs âgé de 66 ans rentier domicilié à Strasbourg, cousin par alliance de la décédée nommée ci après & Gustave Steinheil âgé de 41 ans, Maire et manufacturier domicilié à Rothau, ami de la décédée, lesquels nous ont déclaré que ce matin à deux heures Catherine Salomé Barthel âgée de 38 ans, célibataire née à Strasbourg fille légitime des défunts Geoffroi Barthel & de Salomé Roederer est décédée au domicile du dernier déclarant en cette commune (i 20)

Salomé Barthel vend la maison au boulanger Jean Jacques Lœschmeyer et à sa femme Marie Caroline Hoffherr

1853 (20.6.), Strasbourg 10 (124), Not. Zimmer n° 10.112
A comparu Dlle Salomé Barthel, sans état, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg (vend)
à Mr. Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger, et à dame Marie Caroline Hoffherr, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Désignation, une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 33, composée d’un bâtiment de devant, bâtimens latéraux et de derrière, cour, aisances et dépendances donnant d’un côté au Sr Keck boulanger, de l’autre au Sr Sandmann, par devant le quai des bateliers et par derrière la propriété du Sr Thomas. Cette maison est vendue telle et en l’état où elle se trouve actuellement (…) y compris onze poêles, dont deux en fayence et neuf en fonte avec leurs luyaux et pierres, plus un chaudron à lessive et toutes les double fenêtres se trouvant appartenir à ladite maison.
Etablissement de la propriété. La Dlle Barthel est devenue propriétaire de cette maison aux termes d’un jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 12 octobre 1849 et d’une déclaration de command du même jour, le tout enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 novembre suivant volume 494 N° 13 avec inscription d’office du même jour volume 514 N° 222. Cette adjudication a eu lieu par voie d’expropriation forcée poursuivie contre Dlle même Madeleine Baumann, célibataire demeurant à Strasbourg moyennant le prix de 16.000 francs. Suivant procès verbal d’ordre ouvert au greffe dudit tribunal (…). Etat hypothécaire. Mlle Barthel certifie sous les peines de droit que l’immeuble présentement vendu lui appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ou hypothèque à l’exception de la somme de 11.000 francs due à Mde veuve Perrin (…) 2) de celle de 1800 francs due à Mde veuve Kammerer (…) – Prix, 19.000 francs
acp 420 (3 Q 30 135) f° 52-v du 21.6.

Le boulanger Jean Jacques Lœschmeyer épouse en 1826 Marie Caroline Hoffherr
1826 (29.12.), Strasbourg 8 (43), M° G. Grimmer n° 1466,
Contrat de mariage – Jean Jacques Loeschmayer boulanger fils de feu Jean Jacques Loeschmayer, boulanger, et de feu Marie Madeleine Rockenbach
Marie Caroline Hoffherr, fille de feu Jean Michel Hoffherr, boulanger, et de Marie Madeleine Bauer
Enregistrement, acp 182 F° 8 du 3.1. – communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Jacques Lœschmeyer meurt en 1860 en délaissant pour héritières ses deux sœurs. L’inventaire est dressé dans la maison qu’il a vendue l’année précédente.
1860 (24.7.), Strasbourg 10 (142), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.620
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Loeschmeyer et Marie Caroline Hoffherr sa veuve et de la succession du Sr Loeschmeyer
L’an 1860 le 24 juillet à deux heures de relevée, à la requête de 1) Mad. Marie Caroline Hoffherr, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Jean Jacques Loeschmeyer, en son vivant ancien boulanger en la même ville, agissant à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts & partageable par moitié qui a existé entre elle & feu son mari & comme usufruitière de la succession de ce dernier, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Louis Léopold Guillaume Grimmer, notaire à Strasbourg le 29 décembre 1826, 2) Mad. Dorothée Loeschmeyer, demeurant et domiciliéé à Strasbourg, veuve de M. Philippe Jacques Grimmeisen en son vivant brasseur au même lieu, 3) Et Mad. Caroline Loeschmeyer épouse dûment autorisée de M Georges Seemann, fondeur, ci présent les deux demeurant et domiciliés à la Robertsau banlieue de Strasbourg. Les dites Dames Grimmeisen et Seemann habiles à se dire et porter seules et uniques héritières chacune pour moitié du dit Jean Jacques Loeschmeyer leur frère consanguin décédé à Strasbourg le 12 juin 1860. La D° Grimmeisen est née du mariage en premières noces du Sr Jean Jacques Loeschmeyer père du défunt, en son vivant boulanger à Strasbourg avec De Dorothée Rockenbach, le défunt Sr Loeschmeyer est né du second mariage du dit Sr Jean Jacques Loeschmeyer avec D° Marie Madeleine Rockenbach & la D° Seemann est née du mariage en troisièmes noces du même Sr Jean Jacques Loeschmeyer avec D° Anne Marie Helck, leurs père et mères défunts
dressé en la maison mortuaire quai des bateliers N° 16

acp 490 (3 Q 30 205) f° 43 du 26.7. (succession déclarée le 3 Xbre 1860) Communauté, mobilier estimé à 1863, argent 90
Succession, garde robe estimée à 399
acp 490 (3 Q 30 205) f° 96-v du 17.8. (vacation du 14 août) Communauté, argent comptant 90, créances et intérêts 19.501, livret de la caisse d’épargne 219, intérêts des créances 128
Reprises 1) de la veuve 4824, du défunt 11.881
Succession, garde robe 399, reprises 11.881, bénéfice de la communauté 2407, créances 8100, passif 1473

Jean Jacques Lœschmeyer et Marie Caroline Hoffherr vendent la maison au marchand de poissons Jacques Lœckher et à sa femme Catherine Fleck

1859 (12. Xbr), M° Noetinger
Vente par Jean Jacques Loeschmeyer, propriétaire, ancien boulanger, et Marie Caroline Hoffherr sa femme à Strasbourg
à Jacques Loeckher, marchand de poissons, et Catherine Fleck sa femme à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 16 moyennant 20.000 francs (dont 200 francs payés)
acp 483 (3 Q 30 198) f° 99 du 19. Xbr

Jacques Lœckher meurt en 1984 en délaissant un fils

1864 (31.5.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jacques Loeckher, Marchand de gibier, & Catherine Fleck, sa femme à Strasbourg et de la succession du dit Sr Loeckher décédé le 13 mars 1864, dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage, 2) comme donataire de la quotité disponible suivant acte reçu Noetinger Nre le 17 février 1858 et comme mère et tutrice l’Ignace Jacques Auguste Loecker
acp 533 (3 Q 30 248) f° 55 du 8.6. (succession déclarée le 3 août 1864) Communauté, mobilier 1376, loyers 770, extances 620
Une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers N° 33
masse passive 3930
Succession, garde robe 99

Originaire de Saverne, Jacques Lœckher a épousé Catherine Fleck, originaire de Niderhausen en Bade. Son beau-frère Joseph Fleck déclare le décès.
Décès, Strasbourg (n° 605)
Acte de décès. Le 14 mars 1864 (…) ont comparu Joseph Fleck, âgé de 29 ans, boucher, beau-frère du défunt, domicilié à Strasbourg et Joseph Kessler, âgé de 25 ans, cordonnier, voisin du défunt, domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Jacques Loeckher, âgé de 49 ans, né à Saverne (Bas-Rhin), marchand de gibier, époux de Catherine Fleck, domicilié à Strasbourg, fils de feu Ignace Loeckher, marchand de vins et de feu Madeleine Huber, est décédé le 13 mars 1864 à 11 heures du soir en la maison quai des bateliers 16 [in margine :] Mal: du cœur (i 21)

Registre de population, 600 MW 303 -Quai des Bateliers 16 (i 133)
Loeckler, Jacques, Saverne le 31 mars 15, h. m., March. de poisson (et de gibier), catholique, Français, (à Str. depuis) 54 – décédé le 13. Mars 1864
Id. née Fleck, Catherine, Niederhausen le 29. 9.bre 29, f. m., sa femme, Catholique, Badoise, (à Str. depuis) 43
id. Ignace Jacques Auguste, Strasbourg le 15 avril 58, g., son fils
(Ziehl) Siehm, Daniel, Freystedt, 10 février 32, g. domestique, protest. Badois, (à Str. depuis) 1855, carte de sûreté 1938/2248, Ant. rue du finckwiller 13
Schaeffer, Madeleine, Saverne, parente à Coucher, Cath., Franç. (à Str. depuis) 1854 – voir femme Fleck
Quai des Bateliers 41 (10), délogement 1856
id. 16

1864, M° Noetinger
17 février 1858 – Donation entre vifs par Jacques Lockher, Md de poissons à Strasbourg
à Catherine Fleck sa femme
de l’universalité de sa succession
Décès du 13 mars 1864
acp 530 (3 Q 30 245) f° 100 du 16.3.

Le tuteur du fils de Jacques Lœckher loue la maison au marchand de gibier Joseph Fleck, associé de la veuve Lœckher

1867 (9.12.), M° Noetinger
Bail – Charles Emile Wiedmer, marchand de volailles à Strasbourg, en qualité de tuteur d’tuteur d’Ignace Auguste Jacques Loeckher, mineur à Strasbourg
à Joseph Fleck, marchand de gibier à Strasbourg
d’une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 16 moyennant un loyer de 1150 francs
Le preneur est tenu de faire curer le puits, les frias d’abonnement du balayage
acp 568 (3 Q 30 283) f° 54 du 17.12.

Charles Pfister est inscrit au cadastre comme propriétaire à partir de 1892. Natif de la Robertsau, le fabricant de chandelles Charles Pfister épouse en 1869 Sophie Amélie Letterlé

Mariage, Strasbourg (n° 434)
Du 24° jour du mois de juillet l’an 1869 à dix heures du matin. Acte de mariage de Charles Pfister, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 août 1838 à la Robertsau, banlieue de Strasbourg, domicilié à Strasbourg, fabricant de chandelles, fils de feu Louis Pfister, journalier décédé à Strasbourg le18 février 1857 et de feu Elisabeth Fritsch décédée à Strasbourg le 6 octobre 1854, et de Sophie Amélie Letterlé, majeure d’ans, née en légitime mariage le 22 septembre 1837 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille d’Auguste Letterlé, cordonnier, et de Marie Barbe Grundmann, conjoints domiciliés à Strasbourg, ci présents et consentants (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (signé) Pfister, Letterlé ‘i 29)

Alors marchand d’articles de pêche, il se remarie en 1886 avec Françoise Huber, originaire de Dalhunden, près de Fort-Louis
Mariage, Strasbourg (n° 528) Straßburg am 26. August 1886. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Fischerei-Artikel-Händler Carl Pfister, katholischer Religion, geboren den 25. August des Jahres 1836 zu Straßburg, Christoph zu Straßburg, Wittwer von Sophie Amalia Letterlé, gestorben zu Straßburg den 30. Januar 1885, Sohn der verstorbenen Eheleute Ludwig Pfister, Tagner, und Elisabeth Fritsch, zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. Francisca Huber, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 28. September 1857 zu Dalhunden (Unter-Elsaß), wohnhaft zu Dalhunden, eheliche Tochter des verstorbenen Ackerers Jacob Huber, wohnhaft zuletzt zu Dalhunden und der Marie Anne Halter, ohne Beruf, wohnhaft zu Dalhunden



Gabriel Neher, cordonnier, et (1594) Marie Schweickart, veuve de Boucart Haubenstein, (1597) Anne Spetter, veuve de Matthias Treser, puis (1610) Barbe Boss, veuve de Thomas Scheucher – luthériens


Originaire de Bludenz en Tyrol, Gabriel Neher achète le droit de bourgeoisie le 25 février 1594 et épouse en avril suivant Marie Schweickhard, veuve de Boucart Haubenstein, de Horb en Wurtemberg. Il se remarie en 1597 avec Anne Spetter, veuve du cordonnier Matthias Treser, puis en 1610 avec Barbe Boss, veuve du marchand Thomas Scheucher.
Après avoir eu un accident, Gabriel Neher est autorisé en 1623 à continuer son métier en engageant un employé. Il déshérite autant qu’il le peut en 1629 son fils qui se retourne contre lui sous l’influence de sa belle-mère mais révoque ces dispositions en 1642. Assisté de son fils Gabriel, il passe le 4 juin 1642 avec son gendre Laurent Voltz et sa fille Marthe un contrat par lequel ils lui assurent le logement.

Maison en propriété
1657, à la Grande Boucherie (VI 239, actuel n° 2)

Enfant de Marie Schweickart

  • Eve (citée en 1610)

Enfants d’Anne Spetter

  • Marthe, épouse (1623) le cordonnier Laurent Voltz
  • Gabriel, cordonnier, et (1625) Anne Marie Steininger


Jean Charles Spielmann signe le contrat de mariage à la place de Gabriel Neher qui ne sait pas écrire – Ich Carle Spielman Vnderschrieb Inn namen Gabriel Nehers deß Hochzeitters, welcher schreibens nicht berichtet. So dann für mich selbst als ein beistandt (AMS cote 58 Not 54, n° 360)


Gabriel Neher achète le droit de bourgeoisie le 25 février 1594, assisté du cordonnier André Dollenkopff

1594, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 581
Gabriel Näherr Vonn Bluditz, ein Schuohmacher, khaufft mit beÿstandt Andreß dollenkhopff deß Schuohmachers daß burgerrecht vnndt will Zu den Schuohmachern diennen Actum den 25.t Februarÿ 94.

Originaire de Bludenz en Tyrol, Gabriel Neher épouse en avril 1594 Marie Schweickhard, veuve de Boucart Haubenstein, habitant de Horb (en Wurtemberg)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 29 n° 14)
1594, den 22. Aprilis. Mit diesen sind ehelich eingesegnet word. Gabriel Neher von Bluditz in Tyrol ein Schumacher, vnd Maria Schweickhardin weiland Burckart Haubensteins seligen Zu Horb nachgelaßene Wittwe (i 34)

Gabriel Neher se remarie en 1597 avec Anne, veuve du cordonnier Matthias Treser

Mariage, cathédrale (luth. p. 20)
1597. Dominica 8 post Trinitatis den 17. Iulÿ. Gabriel Neher der schumacher und Anna Matthies Dreser des schumachers nachgelassene witwe, eingesegnet den 25. Iulÿ (i 13)

Originaire de Stuttgart, Matthias Treser épouse en 1578 Madeleine, veuve de Materne Witland, puis en 1581 Anne, fille du boucher Jean Spetter.
Mariage, cathédrale (luth. p. 287)
1578. Sontag den 16 Jener. Mattheß Dreeser von Stutgart ein Schumach. Magdalena Matern Witlandt deß hinderlas: witwe wonet in Münst. gass (i 146)

Mariage, cathédrale (luth. p. 48)
1581. Dnicâ 1. post Trinitatis. Mattheus Dreser der Schuchmacher, vnd Anna Hansen Spetters des Metzgers Zu Stuttgart nachgelaßene tochter. Eingesegnet zinstags den 6.ten Junÿ (i 27)

Gabriel Neher et sa femme Anne Spetter font en 1604 un codicille dans leur maison face à la Grande Boucherie, appelée À la botte dorée (zum guldin Stüffel). La femme fait un legs à ses deux enfants Marthe et Gabriel qu’elle a eus avec son mari et à Eve Neher, issue du précédent mariage de son mari avec Marie Schweickhart.

1604, Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 61, I) fol.15
Codicill, Meÿster Gabriel Nehers Schuemachers vnnd frauwen Annæ Spötterin beder Ehegemächtt
1604 (…) Persönlich erschÿnen seindt der Erenhafft Meÿster Gabriel Näher Schumacher vnd die Erbar frauw Anna Spötterin beede Ehegemächt vnd burgere Zu Straßburg, beede gesundeß gendeß vnd standeß leibß (…) sagten vnd gebenn Zuuerstehn, Wie daß sie nuhn In dem sübenden Jar mitt einander ehelich gelebet Inn solcher Zeÿtt Zweÿ Kinder mitteinand. erzielet so noch Inn lebenn (…)
Zum dritten So prælegirt vnd vermacht Anna Spötterin die Codicilliererin Insonderheit Ihren beeden Kindern Mitt Nahmen Martha vnd Gabriel so sie mitt Gabriel Näher Ihrem Jetzigen haußwürth ehelich erzielet hatt, vnnd Allen deren so sie ferners mitt Ihme erzielen würdt oder möchte Allen In gemein 100 guld. (…) Vnnd dann ferners prælegirt sie Eva Näherin Ihrer stieffdochter aber Ihreß Jetzigen Haußwürth vorgemelt mit Maria Schweickhartin seiner erstenn haußfrauwen ehelichen erzieltten tochter (…)
Vnnd seindt hievor geschribene ding Zugangen vnd beschehen In der löblichenn freÿen Reichßstatt Straßburg In Ihres beeder Codicillirender ehegemächtt bewonend. behausung Zum guldnin stüffel genant, gegen der Neuwen Metzig über gelegen Inn die oberen stuben vff die gassen sehendt – Daniel Strintz

Anne Spetter meurt en délaissant deux filles (Félicité et Susanne) de son premier mariage avec Matthias Treser et deux enfants (Marthe et Gabriel) issus du veuf. Une somme de 350 livres a été réglée pendant la communauté sur le prix d’achat de la maison. La masse propre au veuf est de 247 livres, celle propre aux héritiers de 362 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 051 livres, le passif à 929 livres.

1610 (7. Maÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 5) (n° 177)
Inventarium Aller haab v. Nahrung so weilandt die erbar frauw Anna Spötterin Meister Gabriel Nehers deß schumachers burgers Zu Straßburg geweßene eheliche haußfr. selige nach Ihrem tödlichen hinscheÿd. hind. Ihro verlaßen, so vff erfordern v. begehren deß ehrsamen hanß schneiders schumachers burgers Zu Straßburg Alß geschwornen vogts Foelicitæ vnd Susannæ Treserin Ihre d. Verstorbenen frawen seeligen Inn erster ehe mit weÿland Mathis träsers dem schmacher Ihrem ersten hauß würth ehelich erzeugter döchter, so Alle beÿde gegenwertig, mit beÿstand der Ehrenvest fürgeacht. wolgelerten H. Johann Süppelß handelßmans vnd Herrn Johann Friderich Guld. Notarÿ Immatriculati, Sodann Meister Andreß dollenkopffs schumachers auch burgers Zu Straßburg als geschwornen Vogts Marthan vnd Gabriel beed. d. fr. seelig. In letster ehe mit nachgemelt Ihrem Jetz hind.laßenen wittwer ehelich erzeugte Kind. v. also Aller Vier ihrer ab intestato nachgelaßener Erben, durch Meister Gabriel Neher des Wittwer geäugt gezeigt (…) Montags d. 7. Maÿ 1610.

Nachdem auch das heüraths Concept so Zum originali wie auch d. vß* codicill fürgelegt word. (…)
Ergäntzung für d. wittwer (…) It: so hat man dem Wittwer Zuergentz. so er von seinem v.storbenen bruder Elia Näher ererbt benantlich 22 lb.
Behaußung (W.) Item hauß hoffstatt mit allen Ihren gebeüw. begriffen v. Zugehörden geleg. Inn d. statt St: geg. d. neüwen Metzig hinüber einseit neben Mathis Karcher and.seit neben Georg Pfawen dem schneid. dauon goth j lb s. boden Zinß f. Johannser Hn Zum grüenen wertth ferner 2 ß d almen gelt wegen eines gebauwen kellerlins d. statt St: empfahet Järlich. d. statt Str: Zinßmeister, ferner 4 fl. gelts Järlich auff d. heilig. weihnacht tag lößig mit 100 fl. St: w: Junckher Engelhartt Munder v. dann 10 fl. gelts à 15 batz. Järlich zuf d. heilig. weihenacht. tag lößig mit 200 fl. gemelter werung Hn Mathis Schalckhen vögtlich. weiß v. Ist d. kauff dißer behaußung vber vor specificirt beschwerden beschehen für vnnd vmb 350. lb d. welche In werendem ehestandt bezalt, v. also hiehero nichts außzuwerffen.
Theilbare besserung an des Wittwers behaußung. Item so Ist In werendem Ehestandt vf des Wittwers unveränd.te behaußung& bezalt v. In haupt gutt abgelößt worden so hiehero für theilbar zusetzen 350. lb d.
Ane haußrath. Vff d. obsert. Büenen, In d. Cammer A, In d. Cammer B, Vor d. Cammer B, In d. Stübl., In d. vnd.en stübl., Im haußöhren, Im Keller
Abzug In dieses Inventarium gehörig. Wittwers unverändert Gutt, Sa. Silbers 1, Sa. guldin Ring 3, Sa. Schuldt Ins Erb 2, Sa. Ergäntzung 239, Summa summarum 247 lb
Der Erben Unverändert Gutt, Sa. Silbers 14, Sa. Guld. Ring 4, Sa. d. Ergäntzung 343, Summa summarum 362 lb
Theilbar Gutt, Sa. haußraths 166 lb, Sa. werckzeugs, led. vnd gemachter Arbeit 23, Sa. Silbers 59, Sa. guldin Ring 4, Sa. Baarschafft 61, Sa. beßerung ane des Wittwers behausung 350, Sa. Schulden 386, Summa summarum 1051 lb – Schulden 929 lb, Nach deren Abzug 112 lb
vermög vffgerichten Codicills Marthan vnd Gabriel Ihrer beeden mit Gabriel Näher Ihrem Jetzt hinderlaßenen wittwer ehelich erzeugter Kind. Zu einem vorauß und prælegirt, vermacht 50 lb. Vnd dann Evæ Näherin Ihrer Stieffdochter j lb – Conclusio finalis Inventarÿ 729 lb
d. 27. Augusti 1611, foelicitas treserin Mit beÿstand hanß hÿpolithi ihres haußwürths v. hanß schneiders ires vogts

Gabriel Neher se remarie en 1610 avec Barbe Boss, veuve du marchand Thomas Scheucher : contrat de mariage, célébration

1610 (29. Nov.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 72
Eheberedung Zwüschen dem Ehrenhafften Meister Gabriel Neher dem schuemacher vnd frauwen Barbaræ Bossin beede v.sprochen
Zwüschen dem Ehrenhafften Meister Gabriel Neher dem schuemacher vnnd burger Zu Straßburg Ane einem
So dann der Ehrsam: vnd tugendsamen Barbaræ Bossin weÿland herrn Thoman scheuchers gewesenen burgers zu Straßburg seeligen hind.las Wittwen Am Andern theÿl
Beschehen vnnd verhandelt Inn deß heilig. Reichs freÿen Statt Straßburg vff d. Pfaltzen In d. Allmendt stuben Donnerstag den 29. Novembris In dem Jar deß herrn Alß man Zaltte 1610
Ich Carle Spielman vnderschrieb Inn namen Gabriel Nehers deß Hochzeiters welcher schreibens nicht berichtet, Ich Philippus Marbach J.V. Doctor alß geordneter vnd geschworner Vogt Frawen Barbaræ Boßin beken wie obsteht

Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) n° 360, idem, signé
Mariage, cathédrale (luth. p. 254) 1610. Gabriel Neher der schumacher vnd Barbara Thomas scheichers n: g: witwe (i 131)

Gabriel Neher et Barbe Boss passent un codicille par lequel ils se lèguent mutuellement la jouissance viagère de leurs biens

1611 (13. Martÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 not 58, A)
Codicill deß Ehrenhafften Meÿster Gabriel Nehers, schuhmachers vnnd frauwenn Barbaræ Boßin beede Ehegemächt vnd Burg. zu Straßburg
1611, Mittwoch en 13. Martÿ Zwüschen süben vnd Acht Uhren nachmittags (…) Persönlich erschienen Gabriel Nehers d. schuhmacher vnd die Ehren und tugendsahm frauw Barbaræ Boßin beede Ehegemächt vnd burgere Zu Straßburg
(Wittumb)
Not. Strintz (Daniel, 58 not 60) Testament Gabriel Neher der schuemacher Barbara Bossin

Gabriel Neher demande l’intercession du Magistrat pour entrer en possession de 44 florins laissés par son frère Elie Neher à Bludentz (la succession est déjà évoquée dans l’inventaire ci-dessus). Sa maison d’une valeur de 1400 florins seulement hypothéquée pour 400 florins servira de garantie.

1612, Conseillers et XXI (1 R 91)
(f° 114-v) Sambstag cen XVIII Aprilis. – Gabriel Neher vmb d mein Herren für Ine bürg gegen Bludentz wollen
Gabriel Neher d. Schumacher vbergibt supplôn meldet wie sein brud. Elias nun viel Jar verzogen gewessen d. Ine Niemandt könt ob er noch bey leben od. nit Alß hab er von seiner verlaßenschafft Zu Bludentz 40 fl. hauptgutt und 4 fl. Zinß empfang. vnd Joseph Mecheln zu burgen gesetzt der auch angenohmen der sey aber von dannen gezog. u. werden Ime wol 100 fl. verspert wegen solcher burgschafft der wegen er her Zu Ime Zog. vnd die erledigung gesucht, d. er aber Kein burg. Zu Bludentz weiß Zubekommen Bitt er mherren wollen die burgschafft von seinet wegen auf sich nehmen d für Ine gutt sprechen, will er mherren sein hauß so 1400 fl. werth vnd allein mit 400 fl. beschwert dogegen hiemit versetzen vnndt angezeugt d. er ein gutter haußhalter und guets nahrung habe. Erkant Ist willfahrt vnd soll er solche vmb d mein Herren bürgschafft verschrben lass. H. Wid H Gambßen befohlen v. Mis. fol. (-) do auch sein supplôn eingenähet.

André Dullenkopff place à la Tour aux deniers un capital qui appartient à son pupille Gabriel, fils du cordonnier Gabriel Neher

1621, Préposés au bâtiment et à la Tour aux deniers (VII 1336)
(f° 78) Sambstag den 14. Aprilis 1621 – Vogteÿ geldt angelegt
Andreas Dullenkopff der Schumacher als vogt Gabrieln, Gabriel Nehers des Schumachers mitt weÿland Anna seiner eheren haußfrawen ehelich erzieltten sohn, hatt Inns vogteÿgeltt angelegt 25 lb.
Haben Ihm darumb Zu kauffen geben 1 lb 5 ß Jhärlich vff Georgÿ fallend (zugeschriben folio 64)

Gabriel Neher qui a eu un accident demande à la tribu des Cordonniers l’autorisation de continuer son métier en engageant un employé.

1623, Protocole des Quinze (2 R 70)
(f° 99) Sambstags den 7. Junÿ – Gabriel Näher, Schumacher Zunfft
Gabriel Näher d. Schumacher supplicirt, berewet Zuvordrist seinen Unfall darin er newlich gerhaten bitt Ihme Zuerlauben, daß er möge sein handwerck mit seinem gesind vort treiben, vnd seine nahme auch fürters vf der Schuknecht Stuben möge abgelesen Werden. Erkant, Mann soll Gabriel Nähers nahmen lesen vff der Zunfft vnd beÿ den Schuknechten, auch an den ort ins Zunfftbüchlin setzen, Wo er Zuuor gestanden da er Zünfftig worden, vnd also Ihm sein handwerck mit gesind Zutreiben erlaubt sein. B. Mr.

Gabriel Neher l’aîné qui est légèrement impotent mais peut se déplacer déclare qu’il a donné à son fils Gabriel une instruction soignée – il sait lire, écrire, a appris le français et le métier de cordonnier, a voyagé en France – et lui a fait des cadeaux lors de son mariage. Son fils sous l’influence de sa belle-mère se montre cependant ingrat. Le père déshérite autant qu’il le peut et lègue sa maison moyennant 1600 florins à son gendre Laurent Voltz et à sa fille Marthe chez lesquels il loge.
Il modifie en 1633 ses dispositions ; son fils a quitté la ville en laissant deux enfants auxquels il lègue la moitié de sa succession. Il révoque le 4 juin 1642 les disposition précédentes.

1629 (23. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 525
Erschienen Gabriel Neher der eltere Schuhmacher vnd burger Zu Straßburg, Zwar etwaß blöden leibs doch Zimblicher maßen stehend vnd gehenden leibs auch von den gnaden Gottes guter verstendlicher Sinnen vnd vernunfft, wie solches ab ihme genugsamb war abzunemen,
Zeigte an vnd gab zuuerstehen, welcher maßen er seinen sohn Gabriel von Jugendt auff nicht nur Zur Schulen schreiben und lesen, auch die Frantzösische Sprach zulernen, nachgehendts daß schuhmacher handwerck Zulernen getrewlich wie ein Vater angezogen, ihne noch vber daß in Franckreich verschickht, vnd also an ihme nichts erwinden laßen, Sondern auch da er sich verheurathet, ihme beÿ gehaltener Eheberedung Alle seine Kleid. vnd Gewehr (…), habe obgedachts seines Sohns Schwiger Anna weÿl. Mathiß Steiningers deß schuemachers see. wittib ihne Gabriel Näher den eltern ihn längsten gar vnverschuldter weiß in seiner eigenen behausung vberloffen ihme, alß ob er daß jenig. so er obangezogener maßen beÿ der Eheberedung Zugesagt mit Zuhalten sich hete vernemmen laßen, vorgeworffen, und da er ihr daßelb mit bescheidenheit abgelehnt, vnd sie vmb Gottes willen gebeten, wie wolle ihne darfür nit ansehen, Sondern da sie mit dergleichen vngestimme zu ihme komen wöll, soll sie von ihme vnd auß seinem hauß bleib. darauff sie abermahls mit vorsetzlichem trutz geantwortet, Sie hab so wohl macht in seinem hauß, vnd ihne noch darüber einen Lickenmann geholt vff daß vnd vber ietzerzehltem allen seÿ auch mehrgedachter sein sohn Gabriel Zu ihme in die Stuben getreten kommen, vnd ohnkindlicher weiß ihne mit diesen worten angefahren,
Vatter wann ihr mit mir nit halten waß ihr mir versprochen, Wo will ich eüch vor die höchste obrigkeit laden,
vf welches Er d. Vater seinen sohn vmb auch Gottes willen gebeten er wolle doch ihne vnbeleiden laßen, Nun bezeuge Er Gabriel Neher der elter mit dem lieben Gott daß kein Mann vnder der Sonnen vffstehen vnd sagen werde, daß er Jemahlen etwaß versprochen, vnd nicht gehalten hete, derowegen were er auß diesen ietzerzehlten vnd andern mehr hohbewegenden vrsachen wohl befugt, oftgen.ten seinen Sohn An sein deß Vaters haab vnd Narung die der Allmächtige Gott ihme miltiglich gescheret, vmb ein weites hinden vnd zurück zusetzen, Weil aber er die Vntrew dem gerechten Gott anheimbs gestelt, Alß wölle er für dißmahl sein Väterliche disposition dahin richten, Machte vnd verordnete auch also bald hiemit vffs cräfftigst alß es von rechts wegen geschehen solte köndte oder möchte, daß nach seinem vß diese welt tödlichen hin vnd in daß ewige Vaterland verscheid. Inmaßen dann er, sein Seel (…)
sein liebe tochter Marthan Lorentz Voltzen deß schuhmachers eheliche haußfraw, beÿ denen er nunzumahl sich in die cost gethan, Sein Behausung alhie gegen der Metzig vber gelegen, mit allen deren gebäwen vnd Zugehörden, Insonderheit mit dem Tuchcasten in der obern Kamern vnd dem Meelcasten in der Kuchen, mit sampt den darauff albereit stehend. od. noch durch ihne den Vater machend. beschwerden im Anschlag höher nit alß vmb die 1600 gld. a 15. bz haben (…)
dabeÿ noch sein Gabriel Nehers deß vaters will vnd befelch, im fall mehrgedachte sein dochter Marthan und ihr haußwürth die behausung nicht behaupten Könnten, daß alß dann dickbesagter Sohn solche vmb obigen anschlag haben vnd der dochter Antheil auch gleicher weiß hinauß geben soll.
[in margine :] Erschienen obgenter Gabriel Neher der eltere wider gesunden & leibs guter & vernunfft Zeigte An, demnach er, ihme vorbehalten seinen vorgehenden wüllen zuändern, & vnd seithero sein sohn Gabriel von hinnen verzogen und Zweÿ Kind. alhie gelaßen, Alß were für dißmal sein letzte will, daß gedachte zweÿ Kinder alß sein Enckel den halbentheil an seiner Verlaßenschafft eÿgenthümblich Aber sein obgenannter sohn solchen halben theil oder deßelb. haußfraw da er der sohn sein deß vaters todt nicht erlebt, so lang biß ein vnd daß And. Enckel zu seinen tagen kommen zunüeßen haben soll. So dann prælegirt Er seiner dochter Auch obgemelt 58. fl. (…) Act. den 16. Octobris Anno 1633.
[in margine :] Erschienen Gabriel Näher der Schuhmach. hieoben gemeldt, noch gesund. ahne leib vnd verstand, Zeigte an, daß Er vß bewegend. Vrsach. diße seine hiebevorige disposition Widerung allerdingß revocirte, vffgehaben vnd vernichtiget hab. wolte, Jemaß. Er dann solche hiemit allerdings revocirte, cassirte und vffhebte, in p.sentia H Christoph Kernstockhß Notarÿ, Peter Webers Contractstub Substitut, Johann Kolben deß Biersieders, Josiæ Nüttmann deß Schindelspalters, Joh: Gambß vnd Christoph Meÿers Scribent. in besagte Contactstuben, d. 4. Junÿ a° 1642.
Mittmann

Assisté de son fils Gabriel, Gabriel Neher l’aîné passe le 4 juin 1642 avec son gendre Laurent Voltz et sa fille Marthe un contrat par lequel ils lui assurent le logement

1642 (ut supra [4. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 464-v
Erschienen Lorentz Voltz der Schuhmach. und Martha Näherin sein eheliche hausfraw, mit beÿstand H Christoph Kernstockhß deß Notarÿ und Josiæ Mittmanns deß Schindelspalters an einem,
So dann Gabriel Näher der älter, mit beÿstand Gabriel Näher deß iüngern, Schuhmachers seines Sohns und Johann Kolben deß Biersieders am andern theil, Zeigten an,
daß Sie beÿde Eheleuth, ersternanndt ihrem resp. Schwähr und Vattern, dergestalt in losament und Cost. vff und anzunehmen bewilligt hetten, daß derselbe in ihrer Wohnstuben seine vffenthaltung, und Zu verwahrung deß seinig. auch zum geliger die ienige Kammer so Er bißhero inngehalb, behalt. und gebrauch. (…)


Gabriel Neher, cordonnier, et Anne Marie Steininger

Gabriel Neher le jeune épouse le premier août 1625 Anne Marie, fille du cordonnier Matthias Steininger

Mariage, Saint-Nicolas (luth. p. 142, n° 31)
1625. Dominica 6 Trinitatis i vice. Gabriel Näher der Schuchmacher, Gabriel Näher des Schuchmachers und Burgers alhie ehelicher Sohn, und Jungfr. Anna Maria weiland Mathis Steiningers des Schuchmachers seel. hinderlassene eheliche tochter. Dom. post 7. Trin. ZuS. Claus (i 155)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 49) 1625. Dom. VI. Trinit. 24. Julÿ. Gabriel Neher d. Jung Gabriel Nehers des schumachers v. burgers Sohn v. J. Anna Maria Matthis Steiningers des schumachers hind.lassene Tochter. Copulatio 1. Augusti Zu S. Claus (i 26)

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