6, rue de la Fonderie


Rue de la Fonderie n° 6
III 341 (Blondel) – N 428 puis section 68 parcelle 8 (cadastre), maison Arbogast (n° 6-8, 1893)

Fonderie 6-10 (juin 2015)
Aspect en juin 2015 qui correspond à celui de la construction de 1893

Les propriétaires de la maison sont souvent des gens très modestes voire pauvres : au XVII° siècle le charretier Mathias Gürtel puis le passementier endetté Benoît Werbelo, au XVIII° siècle le cocher et manant Conrad Beuther, le garde de l’accise Jean Mathias Pœlger et le domestique Urbain Edel. Le maître maçon Jean Philippe Biber l’achète en 1708 et la revend en 1714 à son gendre Henri Israël Reinbold, lui aussi maître maçon. C’est cependant le cocher Conrad Beuther qui la reconstruit en grande partie en 1739. La valeur minimale que lui attribuent les experts de la Ville passe ainsi de 325 livres en 1723 à 500 livres ensuite. On y trouve en 1776 trois poêles et deux cuisines.

59 Elévations f-h
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 59

L’Atlas des alignements clos en 1829 signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages médiocres en bois. On remarque cependant qu’il manque un étage à presque toutes les maisons de la rue si on compare cette description aux dessins levés pour le plan-relief de 1830 dont le cadastre corrobore les indications (présence d’un troisième étage). Sur les élévations de 1830, la maison se trouve à gauche du repère (h) : une porte et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois fenêtres à chacun des trois étages et deux niveaux de combles. La maison comporte une cour sur le plan Blondel de 1765 mais plus sur le plan de 1830.
Suite à un incendie, le propriétaire Philippe Arbogast fait démolir les anciennes maisons n° 6 et 8 au mois d’avril 1893. Il acquiert par voie d’alignement un terrain communal devant les parcelles et charge les entrepreneurs Schoop et Mayer de construire un nouveau bâtiment (14,50 mètres de long et 14,30 mètres de haut), terminé à l’automne 1893. Le rez-de-chaussée comprend un local commercial de part et d’autre de l’entrée principale au milieu de la façade crépie dans laquelle s’ouvrent à chaque étage sept fenêtres à encadrement en pierre. Trois balcons sont disposés en V, l’un au premier étage au-dessus de la porte principale, les deux autres au deuxième étage. Un bandeau sépare le rez-de-chaussée du premier étage, un autre les deuxième et troisième étage. Les combles ont été aménagés en logements avant 1902. L’immeuble se trouve à la fin des années 1960 dans le « périmètre de rénovation urbaine » îlot Broglie.

Alignement (1893)Rez-de-chaussée (plan de 1893)
Plan dressé lors de l’acquisition du communal (mars 1893)
Plan du rez-de-chaussée (1893, dossier de la Police du Bâtiment)

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1680 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

1675 v Mathias Gürtel, fabricant de poudre puis charretier, et (1626) Anne, veuve du tisserand Félicien Mock – luthériens
Benoît Werbelo, passementier, et (1671) Susanne Kappler – luthériens
adj Fondation Saint Marc
v Benoît Werbelo ci-dessus
1693 v Georges Rockenbach et (1661) Marguerite Dürr – luthériens
1708 v Philippe Biber, maître maçon, et (1685) Marie Elisabeth Bimler veuve du chantre Samuel Rothenbach puis (1715) Anne Chrétienne Berger veuve du maçon Jean Henri Leist – luthériens
1715 h Henri Israël Reinbold, maître maçon, et (1708) Marie Rosine Rothenbach, veuve du pâtissier Nicolas Litsch – luthériens
1733 v Gaspard Beutner, cocher, et (1721) Dorothée Dietrich – catholiques
1764 v Jean Mathias Pœlger, garde de l’accise, et (1750) Anne Hammel – luthériens
1780 v Urbain Eder, domestique, et (1760) Jeanne Charlotte Lizon puis (1792) Marguerite Louise Tellier – catholiques
1804 v Dominique Osvald Schmitt, préposé des douanes puis employé à la régie impériale des tabacs, et (1804) Marie Madeleine Schwartz veuve de Frédéric Antoine Labori
1812 v Ignace Georges Sattler, tailleur et fripier et (1802) Marie Thérèse Bader
1813 v François Antoine Trescher, plâtrier plafonneur, et (1799) Marie Françoise Paulus
1844 h Caroline Schemm, femme (1832) du plafonneur François Michel Trescher puis (1845) de l’appareilleur Chrétien Trescher veuf de Marie Louise Schneiderling
1886* Philippe Arbogast
1895* Adam Grohmann, secrétaire aux chemins de fer
1902 Armin Théophile Winkler, graveur, et Marie Odile Müller

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 325 livres en 1723, 500 livres en 1753 et en 1776

(1765, Liste Blondel) III 341, au nommé Pilger
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 428, Trescher / Drescher, Antoine, maison, sol – 0,89 are

Locations

1691, Jean Guillaume Kettinger, cordier
1692, Jean Michel Gass, apprêteur de tabac

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1723 (billet d’estimation traduit) La maison qui comprend poêles, chambres, cuisine, cave voûtée et puits est estimée avec ses appartenances et ses dépendances à la somme de 650 florins
  • 1776 (billet d’estimation traduit) La maison comprend trois poêles, deux cuisines, plusieurs chambres, cave voûtée et puits, le comble est couvert de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et ses dépendances à la somme de 1 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue Ste Claire

nouveau N° / ancien N° : 21 / 12
Schmidt
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 118 case 3

Trescher François Antoine à Strasbourg
Schemm Caroline, Ve de François Michel Trescher rue des Tonneliers N° 27 (1845) / rue des Tonneliers 2, à l’entresol de la cathédrale Rue du Maroquin 4

N 428, maison, sol, R. Ste Claire 12
Contenance : 0,89
Revenu total : 45,46 (45 et 0,46)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 668 case 1

Trescher François Michel la veuve rue des Tonneliers 3 / serruriers 9
1879 Rauch, Johann Küfer
(ancien f° 416)

N 428, maison, sol, Rue de la fonderie 6
Contenance : 0,89
Revenu total : 45,46 (45 et 0,46)
Folio de provenance : (118)
Folio de destination : 667.II, Brand
Année d’entrée :
Année de sortie : 94/95
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 3

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 667 case 2

Reichshoffer Jacques Frédéric rue du Parchemin 10
1860 Vetter Jean Jacques, propriétaire
1868 Vetter Jean artiste peintre
1886/87 Arbogast Philipp
1895/96 Grohmann Adam, Eisenbahnsekretär
1904 Winkler Armin Theophil Graveur u. Ehefr. Maria Ottilie geb. Müller in Gg.

N 428, sol, Rue de la fonderie 6
Contenance : 0,89
Revenu total : 0,46
Folio de provenance : 668
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 94/95
Année de sortie :

Jahrgang 1894/95, Abgang – Rauch Johann f° 668, N 428, Wohnhaus, Reinertrag 45, Abbruch, 1893/94

Cadastre allemand, registre 32 p. 536 case 3

Parcelle, section 68, n° 8 – autrefois N 428, 427
Canton : Gießhausgasse Hs N° 6 u. 8 – Rue de la Fonderie
Désignation : Hf, 2 Whs u. NG / Hf Whs
Contenance : 1,89
Revenu : 3400 – 3700
Remarques :

(Propriétaire), compte 3744
Winkler Armin Theophil u. Ehefrau
1932 Winkler Armin Théophile rentier
(4380)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 80 Ste Claire
(maison n°) 12

Pr. Eder Urbain – Pelletier
Genevois ancien Employé du Roy – Privilégié
Poelger anne veuve

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 80 Ste Claire (p. 99)
(maison n°) 12

Pr. Eder Urbain – Pelletiers
lo. Genevet Ancien Employé du Roy – Privilégié
lo. Poelger Anne Veuve

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Giesshausgasse (Seite 49)

(Haus Nr.) 8
Müller, Zuschneider. 0
Winkler, Gebr., Glasgesch. 0
Kaiser, Rentnerin. 1
Leemann, Modes. 2
Scheffern Oberleutnant. 2
Schwarz, Bur.-Hülfarb. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 807 W 28)

6-8 rue de la Fonderie, dossier I (1893-1976)

Philippe Arbogast fait démolir les anciennes maisons n° 6 et 8 au mois d’avril 1893 et charge les entrepreneurs Schoop et Mayer de construire un nouveau bâtiment de 14,50 mètres de long et 14,30 mètres de haut. Il acquiert par voie d’alignement un terrain communal devant les anciennes parcelles. Le bâtiment est terminé à l’automne 1893. D’après les déclarations du propriétaire en 1915, les combles ont été aménagés en logements avant qu’il n’acquière la maison en 1902. L’immeuble se trouve en 1968-1970 dans le « périmètre de rénovation urbaine » îlot Broglie dont les modalités ne sont pas arrêtées. La succession du propriétaire Robert Winkler mort dans l’état de New-York en 1966 est toujours ouverte en 1976.
Deux sociétés d’effets militaires s’installent dans les locaux en février 1894 (la société Otto Polke de Berlin et la société R. Wissel). On y trouve en 1894 la société d’assurances Victoria zu Berlin, en 1895 le maître sellier Wierbitzky, en 1900 le coiffeur Ziegel, en 1897 l’horloger Delarbre, en 1905 la gantière Augusta Härtner, en 1904 les frères Winkler propriétaires de la maison, en 1909 le magasin de modes Forst et Koenig et leur atelier de couture, en 1909 l’atelier de galvanisation d’art Charles Leburg, en 1917 l’atelier d’effets militaires de Simon Zohns. Les rats envahissent la maison en 1917 et 1918. Après la guerre, on trouve en 1924 le Comptoir industrie Fischer, en 1926 Robert Winkler qui exploite le dépôt de films de la société Torcy Films, en 1929 l’imprimeur Süssmann (Imprimerie des Arts), en 1931 Radio Sofra puis la société d’assurances La Prévoyance, en 1933 les établissements Japy Frères, en 1943 le marchand de cycles Schmitt. L’aménagement extérieur du restaurant oriental Shéhérazade au n° 8 donne lieu à plusieurs refus de permis mais le propriétaire passe outre. Condamné par jugement du tribunal de Strasbourg en avril 1973, confirmé par l’arrêt de la Cour de Colmar de novembre 1973 et rejet du pourvoi de décembre 1973, le propriétaire ne remet pas les lieux dans leur état antérieur.

Sommaire
  • 1893 (mars) – Fiche de service concernant le nouveau bâtiment à construire sur le terrain Arbogast
    1893 (avril) – Les entrepreneurs Schoop et Mayer demandent l’autorisation d’occuper la voie publique sur une longueur de 14,40 mètres devant la propriété de Philippe Arbogast sise 6 et 8 rue de la Fonderie – Croquis – Autorisation puis prolongation – La clôture est retirée le 15 juillet – Courrier des entrepreneurs d’après lequel les démolitions commenceront le 4 avril. Elles sont terminées le 26 avril
    1893 (août) – Les mêmes entrepreneurs demandent l’autorisation de raccorder le bâtiment aux canalisations publiques – Autorisation – Plan – Travaux terminés, 5 septembre
    1893 (novembre) – Le directeur de l’usine à gaz demande que Ch. Mathis soit autorisé à faire une prise pour environ 40 becs au 8, rue de la Fonderie
  • 1893 (mars) – Les entrepreneurs Schoop et Mayer demandent l’autorisation de démolir les deux vieilles maisons Arbogast sises 6 et 8 rue de la Fonderie puis de les remplacer par une nouvelle construction de 14,50 mètres de long et 14,30 mètres de haut. Autorisation de construire un bâtiment à trois étages sur un terrain agrandi d’une portion de communal
    Acquisition du communal, mars 1893. Plan et rapport. Le terrain cédé se trouve derrière l’alignement légal arrêté par décision préfectorale du 31 août 1888
    Plans dressés par les entrepreneurs : élévation, coupe, plans des différents niveaux – Calculs statiques
    Suivi des travaux – Les murs du rez-de-chaussée sont terminés (mai), les combles sont terminés (juillet), la toiture est posée (août). L’escalier en béton est terminé (septembre) mais les matériaux des paliers ne sont pas incombustibles. Les paliers sont incombustibles (octobre). On pose les fenêtres et les portes, les peintres travaillent (novembre). Les travaux sont terminés, la Police du Bâtiment remarque qu’il y a dans un des murs pignon une ouverture sans plaque de verre (décembre). L’ouverture a été fermée (janvier 1894)
  • 1894 (février) – La société Otto Polke (127 route de Leipzig à Berlin, effets militaires) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au 8, rue de la Fonderie – Autorisation – L’enseigne en saillie de 75 centimètres est posée, avril
    1894 (février) – R. Wissel (fabrique d’effets militaires et d’uniformes) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est rehaussée de 20 centimètres en avril pour atteindre la hauteur réglementaire de 3 mètres
    1894 (avril) – La Police du Bâtiment remarque que le sieur Zimmermann a posé sans autorisation une enseigne sur un balcon – La société d’assurances Victoria zu Berlin demande par l’intermédiaire de son agent Victor Burscher l’autorisation de poser 3 enseignes aux balcons du premier étage – Autorisation – Les enseignes posées sans autorisation ont été retirées et remplacées par deux nouvelles, juin
  • 1895 (décembre) – La Police du Bâtiment remarque que le maître sellier Wierbitzky a posé sans autorisation une enseigne plate et une tête de cheval – Demande – Autorisation, janvier 1896 – L’enseigne plate se trouve à 3,40 de hauteur, celle à tête de cheval à 3,20 mètres – Litige sur le paiement de 1,60 mark
    1897 – Le sellier Wierbitzky a posé sans autorisation un store de 4 mètres de large – Demande – Autorisation
    1900 – Les droits de l’année (store et deux enseignes) n’ont pas été réglés. Le sellier a déménagé à Berne en Suisse
  • 1900 – Le maire autorise en 1896 le coiffeur Ziegel à poser une enseigne perpendiculaire au 24, rue de la Fonderie. Le coiffeur Ziegel déclare en 1900 transporter son affaire au 8 de la même rue et ajouter une troisième enseigne – Autorisation de poser trois enseignes
  • 1897 – La Police du Bâtiment remarque que l’horloger C. Delarbre a posé sans autorisation une enseigne au balcon du premier étage – Demande – Autorisation. L’enseigne se trouve à 3,80 mètres de hauteur – L’intéressé a transporté l’enseigne au Fossé des Tanneurs
  • 1905 – La gantière Augusta Härtner demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1904 – Les frères Winkler demandent l’autorisation de poser un store devant leur local commercial – Autorisation
  • 1908 – L’entrepreneur en asphalte Nicot (17, place Saint-Etienne) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un chaudron d’asphalte devant le 8, rue de la Fonderie
  • 1907 (décembre) – La Police du Bâtiment demande aux frères Winkler de faire ravaler la façade – Armin Winkler demande un délai – Ravalement terminé, mai 1909
  • 1909 – Le magasin de modes Forst et Koenig quitte le 33, rue des Hallebardes pour s’installer 8, rue de la Fonderie. La Police du Bâtiment n’a pas d’objection que soit installé au deuxième étage un atelier de couture où travailleront de 12 à 22 employés – Le dossier est transmis à l’inspection du travail qui n’a pas d’objection à formuler – La préfecture transmet la liste des prescriptions à observer – Autorisation d’aménager un atelier de couture pour dames – L’exploitation a commencé, septembre – Plan
    1909 (septembre) Le même demande l’autorisation de poser des enseignes sur balcon. La Police du Bâtiment constate que leurs dimensions excèdent celles prévues par le règlement. Autorisation de poser les enseignes de taille réglementaire
  • 1909 – Charles Leburg (atelier de galvanisation d’art, Galvanische Kunstanstalt) demande l’autorisation d’installer des machines électriques – Autorisation préfectorale assortie de conditions à respecter – Autorisation – Les machines sont en place, décembre – Plan, description
  • 1911 – Le propriétaire demande une inspection des lieux après qu’un locataire s’est plaint de l’humidité – On n’observe pas d’humidité lors de la visite
    1912 – Le propriétaire demande une inspection des lieux. La cave serait humide à cause de la glace conservée au rez-de-chaussée – On n’observe pas d’humidité lors de la visite, rapport
  • 1917 – Dossier suite à une demande de la préfecture. Simon Zohns demande l’autorisation d’exploiter un atelier d’effets militaires mais la Police du Bâtiment n’a été saisie d’aucune demande. Simon Zohns déclare qu’il n’a pas de machines
  • 1906 – Commission contre les logements insalubres, rien à signaler
    1915 – Commission des logements militaires. Remarque, ranger la cour
    1917-1918 – Simon Zohns, propriétaire de l’atelier de vêtements militaires qui n’habite pas sur place, se plaint de rats dans la cave. La Police du Bâtiment estime que les rats viennent de l’ancienne canalisation – On prend des mesures, les rats ont disparu de la cave en juillet 1918 mais se sont ensuite répandus dans toute la maison
  • 1915 – La Commission des logements militaires qui constate que les combles ont été aménagés demande si une autorisation a été délivrée. La Police du Bâtiment constate que les combles comprennent depuis un certain temps deux logements à 1 et 3 pièces et cuisine. Elle n’a délivré aucune autorisation, les lieux ne correspondent pas aux prescriptions de 1910 (lumière insuffisante, pas de raccord aux canalisations) – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire Wincker domicilié 21, rue Apffel. Le propriétaire répond que la maison se trouve dans l’état où il l’a achetée en 1902. La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’à la fin de la guerre. Le dossier est classé sans suite en juin 1919.
  • 1924 – Le Comptoir industrie Fischer et compagnie modifie le texte de l’enseigne au balcon du premier étage – Autorisation
  • 1926 – Le préfet délivre le récépissé d’une déclaration concernant un établissement de troisième classe. Robert Winkler, propriétaire de la société Torcy Films, souhaite installer un dépôt de films.
    La demande formée par la société Sélections cinématographiques Maurice Rouhier tendant à installer un dépôt de films 8, rue de la Fonderie est rejetée. Idem de la demande formée par la société Donon Film location
    Robert Winkler demande l’autorisation de poser trois enseignes Etablissements Torcy Films – Autorisation de poser trois enseignes aux balcons
  • 1929 – Le locataire Jehl qui gère la société de films a installé un fourneau dont le tuyau n’est pas réglementaire – Il correspond au règlement, février
  • 1929 – L’imprimeur Süssmann (Imprimerie des Arts) informe la Police du Bâtiment qu’il a installé deux machines électriques – Le dossier est transmis à l’inspection du travail qui n’a pas d’objection à formuler – Autorisation – Plan du premier étage – Les machines sont exploitées, décembre
  • 1931 – La Police du Bâtiment constate que Radio Sofra a posé sans autorisation des enseignes sur balcon – Demande – Autorisation de poser trois enseignes plates au balcon du premier étage
  • 1932 – Le locataire Rosen qui habite les mansardes se plaint de l’humidité – La Police du Bâtiment constate que l’eau de pluie qui pénètre par le toit endommage les plafonds
  • 1931 – La société d’assurances La Prévoyance reprend les locaux de Radio-Sofra et en change les enseignes
  • 1933 – Les établissements Japy Frères demandent l’autorisation de poser une enseigne à leur magasin – Autorisation
  • 1938 – Le propriétaire Winkler informe la Police du Bâtiment qu’il supprime le store – Comme l’objet est toujours en place en janvier 1939, il reste inscrit à la cartothèque – Il est effectivement retiré en mai
  • 1938 – Locataire au quatrième étage, Mme Riesenbeck se plaint de l’humidité. La Police du Bâtiment constate que l’humidité pénètre à la fois par le mur pignon et par la toiture – Les réparations sont terminées, février 1939
  • 1943 – L’entrepreneur Kuhn (rue Oberlin à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne en bois à inscription en tôle pour le compte du marchand de cycles Schmitt – La Police du Bâtiment demande de modifier la maquette – L’inscription est réalisée, janvier 1944 – Photographie
    1944 – Nouvelle demande, concernant une enseigne lumineuse de jour – Autorisation – Maquette – L’enseigne est posée, octobre 1944
  • 1954 – Le tailleur Pierre Weissend informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré son enseigne
  • 1959 – René Winkler est autorisé à occuper la voie publique pour faire crépir la façade. Le propriétaire habite en Amérique, le gérant est L. Hug (9, rue d’Eckbolsheim à la Montagne-Verte) – Prolongations, janvier et février 1960
  • 1961 – Raymond Diemer est autorisé à poser un mélangeur automatique d’essence à l’entrée de son magasin
  • 1968 – Le notaire Pierre Geny (27, rue de la Nuée Bleue) demande un certificat d’urbanisme. Plan cadastral. L’immeuble appartient à Robert Winkler, ingénieur à New-York.
    Bordereau transmis au service de l’équipement :
    L’immeuble se situe dans le périmètre de rénovation urbaine dont M. Risch a été chargé de faire le plan en détail. Ce plan n’est pas encore approuvé. La Communauté Urbaine a approuvé le principe de l’opération de la rénovation et fera une déclaration d’utilité publique. L’immeuble sera acquis par la Communauté Urbaine. En conséquence toute demande de permis de construire se verra opposer un sursis à statuer.
  • 1970 – Le notaire Pierre Albrecht (4, rue de l’Eglise) demande de mettre à jour le certificat d’urbanisme.
    L’immeuble se situe dans le périmètre de rénovation urbaine dont M. Risch a été chargé de faire le plan en détail. Ce plan n’est pas encore approuvé. La Communauté Urbaine a approuvé le principe de l’opération de la rénovation qui a fait l’objet d’un arrêté préfectoral de déclaration d’utilité publique et urgente en date du 6 octobre 1969 et pour une durée de 5 ans. L’immeuble sera acquis par la Communauté Urbaine de Strasbourg. Dans l’immédiat toute demande de permis de construire se verra opposer un sursis à statuer.
  • 1971 – Boualem Mossab (domicilié 11, rue de Rotterdam) demande l’autorisation de transformer un restaurant. Le décorateur Daniel Steyer (3, quai Finkwiller) transmet un dossier : demande de permis de construire au 8, rue de la Fonderie, plan cadastral, devis descriptif. La Police du Bâtiment émet un avis défavorable. – Le maire prend un arrêté portant refus pour raisons d’esthétique
    (Août) – Les travaux ont été exécutés malgré le refus
    (Octobre) – Après entretien avec l’intéressé, la Police du Bâtiment se déclare prête à accorder sous conditions le permis de construire.
    La Police du Bâtiment constate que deux enseignes lumineuses ont été posées sans autorisation. Le propriétaire du restaurant affirme avoir fait confiance aux entreprises qui ont fait les travaux. Il ne fournit pas les plans demandés
    1972 (juillet) – Le propriétaire du restaurant demande l’autorisation de poser des enseignes. Maquettes – Le maire prend un arrêté portant refus pour raisons d’esthétique
    L’architecte assermenté de la Police du Bâtiment dresse un rapport de visite qui constate que l’exécution n’a pas de rapport avec le projet et que « le tout donne un ensemble disparate et d’un goût esthétique douteux ».
    (Août) – La Ville porte l’affaire devant le tribunal qui condamne le 6 avril 1973 le contrevenant à une amende et à remettre les lieux dans leur état antérieur. Un appel est en cours devant la cour d’appel de Colmar. Copie du jugement d’avril 1973
    1973 (septembre) – Le propriétaire du restaurant adresse un courrier à la Police du Bâtiment
    (Novembre) La Cour d’appel de Colmar confirme le jugement du tribunal de Strasbourg. Copie du jugement
    1975 (janvier) La façade n’a pas été remise dans son état antérieur
    1975 (février) – La société Publi-Est (enseignes, agencement de magasins, 19, route d’Oberhoffen à Bischwiller) demande l’autorisation de fournir une enseigne pour le compte de M. Mossab, propriétaire du restaurant Shéhérazade. Photographie – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable – Le maire prend un arrêté portant refus de pose d’enseigne
    (Mars) – Nouvelle demande. L’architecte des Bâtiments de France émet un nouvel avis défavorable. Maquette – Le maire prend un arrêté portant refus de pose d’enseigne
    (Mai) – Pose d’un store, L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. Le maire prend un arrêté portant refus de pose d’un store
    (Juillet) – Le store a été posé malgré le refus
    1976 (mars) – La Police du Bâtiment constate que trois lampes ont été posées sans autorisation
    1976 (juillet) La Direction départementale de l’équipement informe la Police du Bâtiment que le pourvoi en cassation introduit par M. Mossab à l’encontre de l’arrêt de la Cour de Colmar du 9 novembre 1973 a été rejeté le 18 décembre 1973
    (Août) La Ville exige la remise en état sous peine de recouvrement de l’astreinte fixée par le tribunal
    (novembre) Pas de travaux
  • 1976 – Le notaire Pierre Albrecht (4, rue de l’Eglise) demande un certificat d’urbanisme suite au décès du propriétaire, Robert Winkler, domicilié à Philadelphie en Pennsylvanie et décédé à Thruway (Etat de New-York) en décembre 1966. Plan cadastral de 1976
    Le notaire demande un nouveau certificat ou une prorogation de l’ancien

Relevé d’actes

Originaire de Ravensbourg, le fabricant de poudre Mathias Gürtel qui vend la maison en 1675 devient bourgeois en 1626 après avoir épousé Anne, veuve du tisserand Félicien Mock

1626, 4° Livre de bourgeoisie p. 87
Matthüß Girtel Von Rauenspurg der Puluermacher, empfangt deß burger Recht von Anna Feliciani Mocken des webers wittib, will beÿ den Tuchern Zünfftig sein. Signatum den 23. Maÿ A° 1626.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 57)
1626 Dom Cantate 7. Maj. Mathiß Gürthel v. Rauenspurg d Pulfermacher Michel Gürthels des fuhrmanns v. burgers Zu Rauenspurg Sohn v. Anna Feliciani Mocken des webers wittwe. Copulatio 15. Maÿ z. Jung. S. Peter (i 30)

Mathias Gürtel entre ensuite au service de la Ville en devenant charretier au chantier Saint-Luc (Luxhoff). Il obtient en 1635 un logement de la ville moyennant un loyer modique en arguant des prix élevés et des impôts plus nombreux
1635, Directeurs fonciers (VII 1346)
(f° 13-v) Donnerstags den 23. Aprilis 1635. Ein Zusammen kunfft gehaltten vnd
1° Ein lehnung vnd Ein Augenschein Außgemacht, wie die Im lehnung Buch beede sub dato beschrieben.
2° Karcherß vfm Luxhoff hauß Zinß – Mathiß Güetelß des Karchers vffm Luxhoff supplication Abgehört. Bitt wegen Jetziger Teurer Zeit vnd vielfaltiger newer Burgerlicher Vfflagen vnd beschwerden vmb eine beÿhülff vnd Jährliche ergötzlichkeit an hauß Zinß, die weil sonst alle Karcher hie vnd an Rein freÿe Sitz oder darfür ein gewißen hauß Zinß, ehe, er, Erkant, Auß eingewandten Erheblichen vrsach., vnd weil sonst keinen mehr alß 6 h d gegeb. wirdt. Ihme 4. h Pfenning, deß Jahrs, So lang Meinen Herren beliebig, Zureichen bewilligt.
Ist Ins Lehen buch fol. 4° getrag.

Anne, veuve du charretier Mathias Gürtel, vend 100 livres la maison au passementier Benoît Werbelo et à sa femme Susanne

1675 (14. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 601
Anna, weÿl. Mathis Gürtels deß Karchers uff dem Luxhoff nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand hannß Peter Newmanns deß Leinenwebers ihres Vogts
in gegensein Benedict Werblo deß Posomentirers und Susannæ beÿder Eheleuth
hauß höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in St. Claræ Gaß uff dem Roßmarckh, einseit neben herren Johann Philipps Kasten U.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Actuario et Referenti anderseit neben deß Hospitals Stall, hinden uff Jacob Blumenstiehl den Schreiner stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 100. R. straßb. wehrung dem Gürtler hoff alhie Verhafftet – umb 50. lb

Fils du marguiller de Saint-Pierre-le-Jeune, le passementier Benoît Werbelo épouse en 1671 Susanne Kappler, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1671 (5. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 3
(Eheberedung) Erschienen Benedict Werblo der Posamentmacher und Burger alhie alß hochzeiter, mit beÿstand hannß dam Werblo deß Sigristen zum Jungen St Peter seines eheleiblichen Vatters und Johann Caspar Werblo deeß Gerichtschreiers und Schulmaÿsters in Ruprechtsaw seines vettern an einem,
So dann Jgfr. Susanna Kaplerin, alß hochzeiterin, mit assistentz Johann Stöfflers ihres Curatoris und hannß Jacob Kappels ihres eheleiblichen Bruders, beeder Schuhmach. am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 214, n° 2)
1671. Sonnt. 1. Epiphaniæ 8. Januarÿ. Benedict Werbelo der Baßmentmacher, Johann Adam Werbelo Sigristen Zum Jungen St Peter ehelicher Sohn Und Jfr Susanna, Jacob Kappel deß ältern Schuomachers Undt Burgers allhie eheliche Tochter. Copulavi Mont. 16. Januarÿ (i 227)

Benoît Werbelo hypothèque la maison au profit de Jean Schmitt, receveur à l’aumône Saint-Marc, pour en payer le prix d’achat

1675 (14. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 602
Benedict Werblo der Posomentirer
in gegensein H. Philipp Jacob Erhardts der Rothen Kirch im nahmen Johann Schmidts Schaffners deß großen gemeinen allmosens Zu St Marx seines Schwagers – schuldig seÿe 25. lb, daß Er nach beschriebene behaußung erkauffen, und den Kauffschilling damit Völlig bezahlen können
Unterpfand, hauß, hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier uff dem Roßmarckh in St. Claræ Gaß, einseit neben herren Johann Philipps Kasten U.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Actuario et Referenti anderseit neben deß Hospitals Stallung gelegen, Zuvor noch umb 100. R. straßburger wehrung dem Gürtler hoff Verhafftet

La veuve Gürtel rembourse à la veuve de Jean Adam Roth, contremaître au chantier des Maçons, un capital assis sur la maison qu’elle vient de vendre

1675 (14. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 604
Catharina, weÿl. Hannß Adam Rothen geweßenen Werckhmaÿsters uff dem Maurhoff nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand hannß Jacob Renffers deß Mauerers und Steinhauers ihres Vogts
in gegensein Annæ, weÿl. Mathis Gürtels geweßenen Karchers uff dem Luxhoff nun auch sel. nachgelaßener Wittibin, mit assistentz hannß Peter Neuwmanns daß Leinenwebers ihres Curatoris
bekannt, daß dieselbe die Jenige 50. lb so uff ihrer alhier an dem Roßmarckh in der St. Claren Gaß neben herren Johann Philipp Kasten U.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Actuario et Referenti gelegene, ahn Benedict Werblo den Posomentirer und Susannam beÿde Eheleuth Verkauffter, und heut dato Verschriebener behaußung, gehafftet, heut dato mit bahren gelt abgelöst habe

La fondation Saint Marc à laquelle la maison a été attribuée entre temps la revend 100 livres à l’ancien propriétaire Benoît Werbelo

1686 (9. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 329
der Edel Vest Fürsichtig und hochweiße herr Johann Leonhard Fröreÿsen alß Pfleger deß Großen gemeinen Allmosens Zu St Marx für sich und im nahmen übriger seiner Hh Mitpflegere, mit beÿstand Hn Johann Schmiden, Schaffners deßelben
in gegensein Benedict Werbelo deß Paßmentierers
hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäuen, begriffenn weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier an dem Roßmarckt, in St. Claræ Gaßen, einseit neben H. d. Joh. Philipß Kasten, E. E. Kleinen Raths Referenten, anderseit einen Stall Zu dem vor diesem genandt. Leining. hoff, so H. General Baron de Montclat bewohnt gehörig, hinden auff Daniel Greßen gewes. Leinenwebers Erben stoßend gelegen – umb 100 pfund
[in margine :] habe Er solche behaußung gekaufft alß Vogt Weÿl. hans Caspar Engels, gewesenen Tabacmachers nachgelaßener 5. Kind. – den 2. Xbr. 1689.

Benoît Werbelo, marguillier de Saint-Pierre-le-Jeune, loue une partie de sa maison au cordier Jean Guillaume Kettinger

1691 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 529-v
Benedict Werblo, Sÿgrist zum Jung. St. Peter
in gegensein hannß Wilhelm Kettingers deß Seÿlers
verlühen, in einer allhier in St. Claræ Gäßl. gelegenen Ihme Werblo gehörig. behaußung Erstlich Oben die Stub, Stub Cammer, Kuch, und über der Stub ein Soldaten Cämmerlein sambt dem Keller, vff ein Jahr lang Von Joh: B. angehend, umb ein Jährlich. Ziinß benandlich Sechß Pfund Zehen Schilling

Passementier et marguillier de Saint-Pierre-le-Jeune, Benoît Werbelo loue la maison qu’occupe sa belle-mère à l’apprêteur de tabac Jean Michel Gass

1692 (29. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 763
Benedict Werbelo, der Paßmentirer und Sigrist Zum jungen St. Peter [unterzeichnet] Benedict Werblo
in gegensein Hanß Michael Gaßen, deß Tabac bereiters und Schirms Verwanthen [unterzeichnet] hanß Michell gaß
entlehnt, eine behaußung, mit all. deren gebäuen und Zugehördt, alßgenomm. die und.ste stub, welche d. Verleihers Stieffmutter inhat, auff dreÿ jahr lang von weihnacht. dießjahrs anzu rechnen, umb einen jährlich. Zinß nemblich 6 pfund

Benoît Werbelo vend 150 livres la maison au lieutenant de garnison Georges Rockenbach et à Marguerite Dürr

1693 (29.6.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 482
Benedict Werbelo der Paßmentierer und Sigrist Zum Jungen St. Peter [unterzeichnet] Benedict Werblo
in gegensein Hn Georg Rockenbachs, gewesenen Lieutenant und. allhießiger Guarnison, und Margarethæ dürrin [unterzeichnet] I R B, Margareda rockenbachin
hauß, höfflein, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, recht. und Zugehörd. allhier an St. Claræ Gaß, uff den Roßmarck, einseit neben Joh: Schreck, d. Maurer and. seit neben einem Stall dem Hospital gehörig, hind. auff hans Michael Stierel, d. Schreiner stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 100 R (So dann umb 50 R. Capital verhafftet) geschehen umb 75 pfund

Marguerite Dürr et ses enfants vendent la maison 222 livres au maçon et tailleur de pierres Jean Philippe Biber

1708 (25.4.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 307-v
(325) Marg: Dürrin so unbevögtigt beÿständlich Joh: Philipp Schott Gärtner, Item Daniel Günther hoßenstricker nahmens andres Rockenbachs, Item Joh: Georg Rockenbach schneider für sich, Item Marg: geb. Rockenbachin so verlassen, Item Joh: frid: Rockenbach schuemacher, Item Joh: Philipp R paßm:, Item Joh: Jacob Rockenbach haußknecht
in gegensein Joh: Philipp Bibers maurers und Steinhauers
hauß Höfflein hoffstatt mit allen Gebäuen, rechten und zugehörden allhier ahn St Claræ gass auf dem Rossmarckt, einseit neben den Schreckischen EE. anderseit neben einem Stall dem Hospital gehörig hinten auf hanß Michel Stierel schreiners stoßend – um 100 R und 50 R verhafftet, geschehen um 247 pfund

Jean Philippe Biber hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit de l’ancien ammeistre Jean Raimbaut Friderici

1708 (2.7.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 429
Johann Philipp Biber Maurer und Steinhauer
in gegensein /:tit:/ herren Johann Reinbold Friderici alten Ammeisters und dreÿzehners – schuldig seÿ 100 pfund
unterpfand, Hauß Höfflein hoffstatt mit allen Gebäuden, rechten und zugebracht ahn St Clarä gaß auf dem Roßmarckt, einseit neben den Schreckischen Erben anderseit neben einem Stall dem Hospital gehörig hinten auff Hanns Michel Stierel Schreinern stoßend

Jean Philippe Biber vend 400 livres la maison à Henri Israël Reinbold (son gendre pour avoir épousé une fille en premières noces de sa femme)

1715 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 287
(400) Joh: Philipp Biber maurer und Steinhauer
in gegensein Heinrich Israel Reinboldt maurer und Steinhauers
hauß höfflein hoffstatt mit deren gebäuen, rechten und zugehörden allhier ahn St Claræ gass auf dem Rossmarckt einseit neben den Schreckischen erben anderseit neben einem Stall dem Spithal gehörig hinten auff hanß Michel Stierle – um 100 R und 200 R verhafftet, geschehen um 250 lb

Henri Israël Reinbold et Marie Rosine Rothenbach hypothèquent à nouveau la maison au profit de l’ancien ammeistre Jean Raimbaut Friderici

1715 (11.4.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 291-v
Heinrich Israel Reinboldt maurer und Steinhauers und Maria Rosina geb. Rothenbächin beÿständlich Georg Andreas Rockenbach schuemachers und Joh: Jacob Beza bürstenbinders
in gegensein S.T. H. Joh: Reinboldt Friderici regierenden herrn Ammeisters XIII.ers und Scholarchæ – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, perge ut supa fol° 287 a ibi hauß usq. ad Friderici
(f° 292 v, ut immediate supra
Jfrau Eva Barbara Rothenbachin beÿständlich Joh: Georg Köberln deß scribenten, 100 pfund, unterpfand, ut perge immediate supra

Les héritiers d’Anne Rosine Rothenbach veuve en secondes noces d’Henri Israël Reinbold vendent 425 livres la maison au manant Gaspard Beuthner, cocher chez le maréchal du Bourg, et à sa femme Dorothée Dietrich

1738 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 358
weÿl. Anna Rosina geb. Rothenbachin weÿl. Heinrich Israel Reinbold steinhauers wittib seel. kinder erster und letzter ehe und respective deren Erbin mandatarius nahmens Jfr. Eva Barbara Rothenbachin als gewalthaberin Annæ Elisabethæ geb. Litschin, Christoph Crantz des zimmergesellen zu Erfordt Ehefrau und Reinboldischen wittib in erster Ehe mit weÿl. Johann Nicolaus Litsch des Pastetenbecks erzeugter einigen tochter, ferner ged. Reinboldische wittib mit anfangs genanntem ihrem zweÿten Ehemann erzielte noch lebende dreÿ kinder Maria Ester, Johann Jacob Bernhard des Kammachers Ehefrau, Catharina Barbara Josias Städel des Buchdruckers Ehefrau und Jfr. Maria Salome Reinboldin mehr und ohnbevögtigt beÿständlich erstbemelter ihrer schwäger
in gegensein Caspar Beutner schirmers und kutschers beÿ Mgr le Marechal du Bourg und Dorothea geb. Dietrichin /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI, 21.April. letzt. [unterzeichnet] beÿdner
Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem Roßmarckt in St Claræ gäßlein, einseit neben einem dem hiesigen hospital gehörigen hauß, anderseit neben Johann Georg Stoll dem Kammacher, hinten auff Johann Jacob Kern den Spanner am kaufhaus – um 50, 150 und 100 pfund verhafftet – als ein in Reinboldischer wittib letzter Ehe am 9. apr. 1715 erkaufften guth, zwar Crantzischer ehefrau der Mutter wegen zu 4/60 ihre gleichfalls als erbin zu einem 4.den stammtheil ihrer ab intestato ledig verstorbenen halb schwester weÿl. Rosina Reinboldin zu 7/120, Bernhardischer Ehefrau zu 35/120 theil, Fr. Städel auch zu 35/120 und Jfr. Reinboldin zu gleichem theil angezeigte – um 302 pfund verhafftet und 122 pfund

Fils d’ouvrier, Gaspard Beutner épouse en 1721 à Schirrhoffen Dorothée Dietrich, fille de tonnelier. Tous deux sont de Haguenau où est proclamé le mariage
Proclamation, Haguenau, Saint-Georges (cath. p. 215)
Hodie 11 mensis Augusti anni 1721. (…) dimisi sunt Casparus Beuthner defuncti Johannis Martini Beuthners Civis et operarÿ et Anna Maria meyer ejus legitimæ uxoris filius et Anna Maria Dietrich Civis et Vietoris et defunctæ Annæ Mariæ Beutlerin eius legitimæ uxoris filia ambo in hac Parochia commorantes as Matrimonium ineundum coram Rdo dnô Rothjacob Parocho in Schirhofen ubi dicti sponsi domicilium suum [Registres de Schirrhoffen en déficit]

Gaspard Beutner et Dorothée Dietrich font dresser en 1738 l’état de leur fortune qui s’élève à 674 livres. Ils habitent au marché aux Chevaux dans une maison municipale face aux ateliers municipaux de serrurerie.
1738 (16.6.), Me Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 302) n° 119
Inventarium über dasjenige Vermögen, so Caspar Beÿdner, dem Kutscher beÿ Monseign. le Marechal Du Bourg, und Frauen Dorotheæ Beÿdnerin gebohrner Dietrichin, beeden Eheleuthen und Schirmeren allhier zu Straßburg Crafft dero beederseits abgelegter handtreu eigenthümlich gehörig – So beschehen Straßburg den 16. Junÿ Anno 1738.
In einer allhier zu Straßburg ane dem Roßmarckt gegen der Statt Schloßereÿ über gelegener gemeiner Statt Zugehörder behaußung ist befunden worden wie folgt.
Summarische Verzeichuß, Sa. haußraths 303, Sa. Silbers 10, Sa. der baarschafft 240, Sa. der Activ Schulden 121, Summa summarum 674 lb

Gaspard Beutner et Dorothée Dietrich hypothèquent la maison au profit du mineur Jean Henri Schübler

1738 (14.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 462
Caspar Beutner der Kutscher beÿ Mgr le Marchal du Bourg und hiesiger schirmer und Dorothea geb. Dietrichin mit beÿstand H. Rathh. Knoll und H. Reiß beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Heinrich Wiegel des goldarbeiters als vogts weÿl. H. Samuel Schübler des holtzhändlers einigen sohns Johann Heinrich Schübler – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne dem Roßmarckt in St Claræ gäßlein, einseit neben einem hiesigem hospital gehörigen hauß, anderseit neben Johann Georg Stoll dem kammacher, hinten auff Johann Jacob Kern den spanner – als ein am 26. junÿ jüngst erkaufftes guth

Gaspard Beutner et Dorothée Dietrich hypothèquent la maison qu’ils ont reconstruite en grande partie au profit de leur belle-sœur et sœur respective Anne Marie Dietrich

1739 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 456
Caspar Beutner der Kutscher beÿ Mgr le Marechal de Broglio hiesigen schirmer und Dorothea geb. Dietrichin mit beÿstand H. Hammerer und H. Le Febvre beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein ihres resp. schwester und schwägerin Annæ Mariæ Dietrichin ledigen standt mehrjährig und ohnbevögtiget mit beÿstand Johann Daniel Keller des schloßers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt in St Claræ gäßlein, einseit neben einem hiesigen Mehrern hospital gehörigen hauß, anderseit neben Johann Georg Stoll dem kammacher, hinten auff Johann Jacob Kern dem Spanner in hiesigem Kauffhauß – als ein am 26. junÿ 1738 umb 425 erkaufftes guth seither aber meistens neuerbautes guth

Marie Dorothée Dietrich femme de Gaspard Beutner présente auprès des Quinze une demande concernant la taxe des non bourgeois lors d’une succession
1751, Protocole des Quinze (2 R 160)
(p. 62) Sambstags d. 13. Februarÿ – Idem [Roemer] nôe Mariæ Dorotheæ gebohrner Dietrichin, Caspar Beutners des Schirmers und Kutschers Ehefrau, pt° abzugs, prod. memor: und bitten mit beÿl. Sub Lit. A. et B. Erkanndt, Obere Stallherren.
(p. 87) Sambstags d. 20. Februarÿ – Roemer nôe Mariæ Dorotheæ gebohrner Dietrichin, Caspar Beutners, des Schirmers und Kutschers Ehefrau, pt° abzugs producirt underth. memoriale und bitten mit beÿl. Sub Lit. A. et B. Erkanndt, Obere Stallherren.

Gaspard Beutner meurt en 1753 en délaissant pour héritières ses deux sœurs dont l’une habite Haguenau. L’inventaire dressé par le notaire Claus sera ensuite transmis au greffier du Petit Sénat compétent pour les successions de manants. La veuve déclare qu’il n’y a pas eu de contrat de mariage. Les experts estiment la maison 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 554 livres, le passif à 785 livres.

1753 (20.8.), Me Claus (Jean Adam, 7 Not 8) s.n.
Inventarium über Weÿland Hn. Caspar Beutners gewesenen Schürmers und Kutschers alhier zu Straßburg nunmehro seel. Verlassenschafft, auffgerichtet im Jahr 1753. – nach seinem den 6. jüngst verwichenen Monats Julÿ aus dießem Jammer Thal genommenen tödl. hintritt hier Zeitl. Verlassenschafft, Welche Verlassenschafft auf freundl. Ansuchen Erfordern und Begehren Frauen Dorotheæ gebohrner Dietrichin, als des verstorbenen seeligen im Leben gewesener ehel. Hauß Frau unter beÿstand Herrn Joh: Heinrich Schmuck delibereur d. Mr Marchal de Goigny fleißig ersucht – So beschehen in fernerem beÿsein S. T. Herrn Joh: Theobald Hucken E.E . Kleinen Raths würckl. beÿsitzers als aus ob Ehrenged. Kleinen Raths Mittel hierzu deputirt zu Straßburg d. 20. Augusti 1753.
Denominatio heredum. Der Verstorbene seel. ab intestato zu Erben verlaßen 1. Annam Mariam Beidnerin, 2. Ursulam Knappin gebohrne Beidnerin, Conrad Knappen, des Allmosen Knechts Zu Hagenau ehel. haußfr. beede seine leibl. Schwestern, so fremb und abwesend, in welcher Nahmen ob Ehrengemelter H Deputatus dem Geschäfft beÿwohnte.
Bericht. Demnach gleich anfangs der Inventation die Wb. befragt word. ob Sie beÿ antritt ihrer Ehe nicht einige Ehepacta errichtet ? hat dieselbe mit Nein geantwortet weßhalben gegenwärtiges Inventarium löbl. Statt Straßburg brauch und Gewonheit einzurichten.
Declaratio der Wittib über Vorstehender Codicill

In einer allhier Zu Straßburg ane St Claræ Gäßlein gelegener in diese Verlassenschafft gehöriger behauß. ist befunden worden wie folgt.
Eigenthum ane Einer behaußung. Neml. Eine behaußung, höfflein und Hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörd. Recht. und gerechtigkeiten alhier ane dem roßmarckt in St Claræ gäßlein einseith neben einem dem allhießigen Hospithal gehörigen hauß, anderseith neben Johann Georg Stoll dem Kannenmacher, hinden auf Johann Jacob Kern Spanner am Kauffhauß stoßend gelegen, so außer dernach unter en passivis befindl. Capitalien freÿ Ledig und eigen und Zufolg des Von allhießiger Statt geschwohr. H. Werckmeister den 16. aug. 1753. außgestellten dem Concept Inventarÿ beÿligenden Abschatzungs Schein æstimirt und angeschlagen worden umb 500. lb. Hierüber besagt ein teutscher Pergamentener den 26.t Junÿ 1738. in allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben gefertigter und dero anhangenden Secret Insigel verwahrter Kauffbrieff mit N° 1 signirt, Crafft weßen beede nunmehro zertrennte Eheleuth auf erhaltener Erlaubnus den Gn. Herren den Räthen und XXI. berührte behaußung an sich erkaufft.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 54, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 500, Summa summarum 554 lb – Schulden 785. lb, Passiv onus 231. lb
Beÿdner
Copia Codicilli Nuncupativi. – Im Jahr 1753 (…) Sonntags d. 20. Tag des Monaths Maÿ, Vormittag zwischen 10. 11 und 12. Uhren, mict unterschriebenenen (Notarium) zu sich kommen und berufen laßen der Ehrsam und bescheidene Herr Caspar Beÿdner der Schürmer von hier welcher wie auf beschehenes Erscheinen zwar sehr Krancken und auf dem bett liegenden Leibes in einer allhier Zu Straßburg ane dem Claræ Gäßel gelegener behaußung und dero auf dem boden befindlichen die Fenster auf gedachtes Gäßel habende Stuben angetroffen haben (…) – Adam Clauß

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 216)
Anno Dni 1753 die 6 Julÿ mortuus est Casparus Beitner, Rhedarius et tutelarius hujus urbis annos 60 circiter natus, Maritus Dorotheæ Dietrichin superstitis sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitus Et die sequenti inn Cœmeterio ad S. Helenam extra urbem fuit sepultus (i 112)

La veuve vend 600 livres la maison au garde de l’accise Jean Mathias Pœlcher et à Anne Hammel

1764 (24.2.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 124-v
Dorothea geb. Dietrichin weÿl. Caspar Beidner des kutschers wittib beÿständlich Johann Martin Freÿß des sattlers
in gegensein Johann Mathis Pölcher des garde im umgeld und Annæ geb. Hamlerin
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt im St Clarægäßlein, einseit neben einem dem mehrern hospital gehörigen hauß, anderseit neben H. Gustav Samuel Brenner dem goldarbeiter, hinten auff N. Kreutzer den schloßer – als ein in ihres ehemanns mass befindliches guth ihro tam active quam passive entschlagen worden – um 600 pfund

Originaire de Dusemond dans le comté de Veldence (Brauneberg depuis 1925, arrondissement de Bernkastel en Palatinat), Jean Mathias Pœlger épouse à Illkirch « avec la permission de l’ammeistre » Anne Hammel, fille d’un tanneur de Barr
Mariage, Illkirch (luth. f° 50-v)
1750. d. 4. ejusdem [februarÿ] sind allhier auff hochadel. Permissions schein nach offentl. Proclamation ehel. eingesegnet worden Joh: Matthias Pilger der ledige Leinenweber des weÿl. Nicolai Pilgers des b. und leinenwebers Zu Dousemont in der Graffschafft Veldentz ehel. hinterlaßener Sohn, und Jungfr. Anna des weÿl. Meister Joh: Philipp Hammels des gewesenen b. und Rothgerbers in Barr ehel. hinterlaßene tochter [unterzeichnet] Johan Mathius Pilcher als hochzeiter, Anna hammelin als hochzeiterin (i 203)

Jean Mathias Pœlger meurt en 1776 sans enfant après avoir institué sa femme légataire universellle. Les experts estiment la maison 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 557 livres, le passif à 698 livres.

1776 (13.6.), Me Schweighæuser (6 E 41, 557) n° 281
Inventarium über weÿl. des Ehrsam und bescheidenen Johann Mathias Pölcher gewesten beamten in alllhiesigem Umgeld Verlassenschafft – nach seinem den 29. apr. jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, welche Verlassenschafft auff ansuchen der Wittib Fr. Annä Pölcherin geb. hammelin seiner per Testamentum hinterlaßenen einigen Erbin beÿständlich H. Johann Martin Freÿß Sattlermeisters

In einer an der St: Clara-Gaß gelegen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hiernach beschriebener behausung
Eigenthum an einer behausung. Näml. eine behausung höflein und hoffstatt mit allen begriffen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem Roßmarckt in St. Clarægäßlein einseit neben Gottfried Weber dem Zimmermeister 2.s. neben einer dem hiesigen Mehrern hospithal zuständigen behausung hinten auf N. braun dem Kornwerfer, (laut) abschatzung-zeduls vom 11. Novembris hujus angeschlagen worden für und um 1000 R oder 500 lb. Darüber ist besagend vorhanden ein in der C.C. Stb gef. Kaufbrieff de dato 24. feb. 1764
– Abschatzung vom 11. junnÿ 1776. Auff begehren weÿland herr johann Mathias pölcher des geweßenen garde im umgeld ist Eine behausung allhir in der statt straßburg im Claren gäßel gelegen Einseÿts neben gottfrid Weber dem zimmmer Meister anderseÿts neben Einer behausung dem stifft hohen spithal gehorig und hinden herr braun dem Kornwerffer stoßend gelegen, solche behausung bestehet in dreÿ stuben, zweÿ Küchen und Etliche Kammern darüber ist der dachstuhl mit breitzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller hoff und brunen (angeschlagen) vor und umb Ein Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Götz Wmstr. des Münsters, Kaltner W:Mst
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 57 lb, behausung 500 lb, summa summarum 557 lb – Schulden 698 lb, Passiv onus loco Stall summæ 140 lb
Copia des vor weÿl. H. Notario häring den 3. martÿ 1760 errichteten Testamenti nuncuptiv: – Johann Mathias Pölcher Schirmer und bedienten allhier – (…) jedoch seine brüder und Schwestern oder ihre Kinder in dußemund Churfürstl. Pfältzisch Veldentzischer herrschafft (…), Not. Häring als besizter gedachter Schreibstub, Not. Lung 18. maÿ 1776

Sépulture, Temple-Neuf (luth. f° 28-b, n° 25)
Im Jahr 1776. Montags den 29. Aprilis Abends um halb Sechs Uhr starb an einer auszehrenden Kranckheit Johann Matthias Pölcher gewesenen Employirter um allhiesigen Umgeld und burger allhier, weiland Niclaus Pölcher burgers Zu Dasemont in der Grafschaft Vendentz und weiland Frau Anna Maria Pölcherin hinterlassener ehelicher Sohn, der als wittwe hinterläßt Frau Anna gebohrne Hammelin von barr gebürtig. dessen Leichnam wurde an dem darauf folgendem Mittwoch den Ersten Maji auf dem Gottes Stæ Helenæ Abends um Vier Uhr mit Christlichen Ceremonien Zur Erden bestättiget. Seines Alters 55 Jahre und Eilf Monathe (i 33)

La veuve vend 1 000 livres la maison à Urbain Eder

1780 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 259
Anna geb. Hamlerin weÿl. Johannes Mathis Pölcher gewesten garde in allhiesigen umgeld wittib beÿständlich Johann Martin Freÿß des sattler meisters
in gegensein Urbanus Eder
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten auff dem Roßmarckt ane dem St Clara gäßlein, einseit neben einem dem mehrern hospital gehörigen haus, anderseit neben weÿl. H. Gustav Samuel Brenner des goldarbeiters erben, hinten auff H. Kreutzer des schloßers erben – als ein unterm 24. Februarÿ 1764 von Baldnersichen wittib erkaufftes haus – um 800 gulden verhafftet, geschehen um 2000 gulden

Originaire de Nesselbach dans le diocèse de Passau en Bavière, le domestique Urbain Eder épouse en 1760 Jeanne Charlotte Lizon native de Besançon
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 165)
Hodie 4 Februarÿ Anno 1760 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Juvenis urbanus Edter, ex Nesslbach Diœcesis Passaviensis oriundus, filius urbani Edter et Magdalenæ magnerin conjugis Ejus defunctæ et Domicella Joanna Carola Lizon oriunda ex civitate et Diœcesis Bisuntinâ, filia defuncti Joannis Francisci Benedicti Lizon Mercatoris et Claudiæ pertuiset Conjugum a quatuordecim annis ambo parochiani nostri (signé) Urbain Eder, jeane charlote lison (i 88)

Domestique du préteur royal Gayot, Urbain Eder et sa femme deviennent bourgeois en 1776 : registre des inscriptions et registre de traitement des demandes
1776, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286)
(f° 158-v) H. Urbain Eder gewesener Cammerdiener beÿ weÿl. herrn von Gayot, Conseiller du Roy und Prætor Reg. allhier gebürtig von Gerstorff in baÿern und deßen Ehefrau Johanna Carola geb. Lizon von Besançon erhalten beede das burger recht aus hoher recommandation gratis, wollen dienen beÿ E. E. Zunfft der Kürßner. Jur. den 31. aug. 1776.

Registre de traitement des demandes (VI 286 bis)
(p. 390) Kürßner N° 40 & 41 – 31. Augusti 1776.
Sr urbain Edern der ehemalige Camerdiener beÿ SS. TT. Weÿl. Hn von Gayot, gewesenen Consellee Dct. und Pretore Regio alhier, Von Gerßerstorff in Bayern gebürtig, Weÿl. urbain Eder Gewesenen b. daselbst hinterlaßener Ehelicher Sohn und deßel Ehe. fr: Johanna Carola weÿl. Jean François benois Lizon gewesenen b. Zu Besancon hinterlaßene Ehel: tochter, beede Eheleuth erweisen durch Vorgelegte schein, das sie Ehrlich gebohren, der Cath. Rel. Zugethan Wie auch Copulations schein, der maritus Löbl. Stadt Stall Caution geleistet und das Zunfftrecht der Kürßner Vertröstet worden 1000 R haben beede jmpl. baar dargezahlt und als deren Wahren eigenthum mit handtreu bekräfftiget aucg 150. R. beim b. Prot. deponirt beede jmplo: bitten h. g. unterthänig, Wegen Vielen Jahren treu geleisteter diensten der maritus als Camer diener Seine Ehefr. als feme de Charge beÿ obengedachtem H. N. Gayot Wohl Verhaltens Wegen Gratis Zu recipiren.
Maritus et uxor Gratis.

Urbain Eder se remarie en 1792 avec Marguerite Louise Tellier (qui habite la maison voisine n° 11 d’après l’état des habitants de 1789) : contrat de mariage, célébration
1792 (24.5.), Strasbourg 1 (2), Me Lacombe – enregistré le 24
Contrat de mariage – Urbain Eder natif de dickenspach en baviere cyt. de Strasbourg
Marguerite Louise Teillier majeure fille de feu Jean Teillier et de Marie Louise alexis lesieur (signé) tellier
(Enregistrement. Est comparu le futur qui a declaré que son reveni n’excedoit point 200 livres)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 8 / 179)
Hodie 29 mensis maii anni 1792 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Urbanus Hetter civis argentinensis viduus carolæ benedictæ Louison parochianus noster ex unâ et margarita ludovica Tellier filia majorennis defunctorum joannis Tellier civis argentinensis et mariæ ludovicæ alexiæ Lesieur olim conjugum, etiam parochiana nostra ex altera partibus (signé) Eder, Tellier (i 101)

Marguerite Louise Tellier veuve d’Urbain Eder vend la maison au préposé des douanes Dominique Osvald Schmidt et à sa fiancée Marie Madeleine Schwartz veuve de Frédéric Antoine Labori, aussi préposé des douanes

1804 (14 floreal 12), Strasbourg 7 (38), Me Stoeber n° 2410, 5656 – Enregistrement de Strasbourg, acp 91 F° 88-v du 24 flor. 12
Margaretha Louisa geb. Tellier weÿl. Urbanus Eder gewesten Innwohner allhier hinterbliebenen Wittib beiständlich Johann Michael Goenner Practici
in gegensein Dominic Oswald Schmidt preposé des douanes und Mariæ Magdalenæ geb. Schwartz weÿl. burgers Friedrich Antoni Labori gewesten proposé des douanes Wittib unter beÿständung Johann Jacob Geÿer
Eine Behausung höfflein bronnen und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen und Rechten an dem Clarägäßlein nunmehro Gißhaußgäßlein Numero 12, einseit neben und hinten auff burgerin braun Kornwerfers wittib anderseit neben burger Sattler dem Sohn Schneider – als ein den 27 junÿ 1780 acquirirtes guth und ihro Verkäuferin vermög des Vor Notario Lacombe den 9 germinal 8 passirten Testament eigenthümlich zuständig – 4400 francs

Le mariage est célébré deux semaines plus tard
Mariage, Strasbourg (n° 219)
Du 26° jour du mois de Floréal l’an XII de la République française. Acte de mariage de Dominique Oswald Schmitt agé de 22 ans, Préposé des douanes à Benfeld, domicilié de droit à Bischheim au Saum, né à Illkirch le 6 août 1781, fils légitime & mineur de Joseph Schmitt tourneur audit Bischheim & de Marie Françoise Guger autorisée à cet effet ses père et mère ci présents,
Et Marie Madeleine Schwarz agée de 27 ans, née en cette ville le 14 septembre 1776, y domiciliée fille légitime de feu Jean Jacques Schwarz, Porte-chaise, & de Marie Madeleine Ganser, veuve de Frédéric Laborie, Préposé des douanes à Illhaeusern, dépendances du haut-Rhin, y décédé le 25 floréan an XI (témoins) François Joseph Schmitt agé de 29 ans marchand de volailles, frère de l’époux domicilié à Hoenheim, Jean Jacques Schmitt agé de 31 ans, Instituteur au Neuhoff Mairie de Strasbourg frère de l’époux, Joseph Laborie agé de 34 ans maître de clavecin beau frère de l’épouse (signé) Dominique Schmitt, Magdalena schwarzin (i 112)

Contrat de mariage par lequel le mari reconnaît qu’une partie de la somme employée pour acheter la maison provient des propres de l’épouse

1804 (29 floréal 12), Strasbourg 7 (29), Me Stoeber n° 1087 (5719) – Enregistrement de Strasbourg, acp 92 F° 18 du 9 prai. 12
(Contrat de mariage) furent présent le Citoyen dominic Oswald Schmidt, Préposé des douanes, majeur d’ans, jouissant de ses droits, fils de Joseph Schmidt tourneur à Bischheim au Saum et de Marie Françoise Guger d’une part
Et Marie Madeleine Schwarz, veuve de feu Frédéric Antoine Labori vivant préposé des douanes domiciliée en cette ville assistée du Citoyen Joseph Labori, musicien, son frère
le futur reconnoit que pour faire l’acquisition d’une maison avec une petite cour puit et autres appartenances située au marché aux Chevaux dans la rue de la fonderie Numéro 12 en cette ville par Contrat passé devant le soussigné notaire le 14 floreal an douze, ils ont été employés des fonds de la future la somme de mille francs et des fonds provenant de l’amende en dommage et interets prononcée par le Tribunal de Colmar déduction d’une somme de 3500 (…) Fait, passé et interprété en langue allemand à Strasbourg le 29 floreal an douze, (signé) Dominique oswald Schmitt, Magdalena labori

Dominique Osvald Schmitt, employé à la régie impériale des tabacs, et Marie Madeleine Schwartz vendent la maison au tailleur Ignace Georges Sattler et à Marie Thérèse Bader domiciliés rue de la Fonderie n° 10

1812 (25.7.), Strasbourg 3 (60), Me Übersaal n° 3015, 6168 – Enregistrement de Strasbourg, acp 120 F° 58 du 25.7.
Dominic Oswald Schmitt employé à la régie impériale des tabacs, demeurant rue de la Fonderie n° 12, et Marie Madeleine Schwartz
à Ignace Georges Sattler tailleur et Marie Thérèse Bader domiciliés rue de la Fonderie n° 10
une maison avec petite cour, pompe, tous droits, appartenances et dépendances située en cette ville rue de la Fonderie n° 12, d’un côté la veuve du Sr Braun blâtier d’autre les conjoints Sattler acquéreurs derrière ladite veuve Braun – acquis par acte passé devant Me Stoeber le 14 floréal an 12 – moyennant 6000 francs

Fils de charpentier Ignace Georges Sattler épouse en 1802 Marie Thérèse Bader, fille de maçon
1802 (6 nivose 11), Strasbourg 4 (33), Me Roessel n° 810 – Enregistrement de Strasbourg, acp 86 F° 109 du 8 niv. 11
Eheberedung – burger ignatius Georg Sattler der ledige majorenne Schneider wohnhaft am roßmarckt im Clara gäßel N° 12, br. Johann Georg Sattler zimmermanns mit fr. Catharina heil (ehelich erzeugter Sohn)
so dann die bürgerin Maria Theresia Bader die ledige großjährige zwar im grünen bruch N° 112 von heiligenstein gebürtig, burgers Frantz Antoni Bader des maurers allda mit fraun Maria Elisabetha bieslich ehelich erzeugte tochter
in obgedachten behausung im grünen bruch N° 112

Marie Thérèse Bader meurt en 1819 dans sa maison sise à l’ancien n° 10, rue de la Fonderie en délaissant un fils
1820 (19.7.), Strasbourg 8 (30), Me Roessel n° 7291 – enreg. 148 manquant F° 99 du 20.7.
Inventaire de la succession de Marie Thérèse Bader épouse d’Ignace Georges Sattler, fripier – à la requête du veuf commun en biens par contrat de mariage passé devant Me Roessel le 6 nivose 11, père et tuteur légal d’Ignace Georges, en présence de Jean Baptiste Bader marchand de guenilles, subrogé tuteur
dans une maison rue de la Fonderie n° 10
mobilier 125 fr, créances 3 fr
propriété d’une maison, par acte Me Übersaal le 21 prairiel, 13 acquis de la communauté une maison située à Strasbourg rue de la Fonderie n° 10, d’un côté Gabriel Reinburg d’autre la veuve Braun – Le rez de chaussée de cette maison est occupée par le veuf, revenu de 16 fr, le premier étage par Jacques Hoffstetter 24 fr, le second par Frédéric Stauter 30 fr, ensemble 70 fr en capital 1400 fr
passif 2545 fr, dont remploi du défunt 745 fr, et remploi de terres à Heiligenstein 50 fr

L’inventaire des biens d’Ignace Georges Sattler est dressé en 1832
1832 (12.3.), Strasbourg 8, nouv. cote 50, Me G. Grimmer n° 3867 – Enregistrement de Strasbourg, acp 209 F° 9-v du 20.3.
Inventaire par déclaration des biens d’Ignace Georges Sattler, frippier, décédé le 17 février dernier – à la requête de François Joseph Riegel, marchand de chiffons, tuteur de Ignace Georges Sattler 18 ans 10 mois, enfant du défunt et de feu Marie Salomé Bader – en présence de François Xavier Sattler, tailleur d’habits subrogé tuteur

Observations préliminaires, mariés en l’an 11, contrat de mariage reçu Me Roessel le 6 nivose 11, décès de Marie Thérèse Bader le 22 décembre 1819 et inventaire par Me Roessel le 19 juillet
immeubles. La moitié indivise d’une maison avec petite cour, autres droits, aisances, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de la Fonderie autrefois rue Ste Claire n° 10, d’un côté Gabriel Reinburg, d’autre les héritiers Braun, devant ladite rue, derrière le Sr Brüstel aujourd’hui Sr Guy – revenu de 25 fr, moitié de 50 fr, évaluée 500 fr l’autre moitié appartenant au fils du défunt seul et unique héritier de sa mère, acquis de la communauté par acte Me Ubersaal
2. une petite maison avec petite cour, aisances, dépendances situé en cette ville rue de la Fonderie n° 13, d’un côté le Sr Dresch détenteur de la maison ci devant Eder, d’autre la rue, derrière le Sr Drescher aujourd’hui le Sr Breiss, estimée à un revenu de 55 fr – acquis avant son mariage, resté réservée, évaluée 1000 fr
Titres de propriété, Me Ubersaal le 1 ventose 9, acquis de Jean Geoffroi Weber, maître charpentier ladite maison, ladite seconde maison ci dessus désignée
2. Me Ubersaal, Jean Georges Sattler, charpentier, et Catherine Heim ont vendu à Ignace Georges Sattler leur fils la première maison ci dessus désignée
meubles 20 fr,
dettes actives 3 fr, passif 827 fr

Ignace Georges Sattler et Marie Thérèse Bader vendent la maison au plâtrier François Antoine Trescher et à Marie Françoise Paulus

1813 (13.3.), Strasbourg 3 (60), Me Übersaal n° 6345, 3099 – Enregistrement de Strasbourg, acp 121 F° 187-v du 15.3.
Ignace Georges Sattler tailleur domicilié en cette ville rue de la Fonderie n° 10 et Marie Thérèse Bader
à François Antoine Trescher, platrier domicilié rue de la Fonderie n° 14, et Marie Françoise Paulus
une maison avec petite cour, pompe, tous droits, appartenances et dépendances située rue de la Fonderie n° 12, d’un côté la veuve Braun blâtier d’autre les conjoints Sattler vendeurs derrière ladite veuve Braun, y compris trois fourneaux (…) acquis par acte passé devant Me Stoeber père le 14 floréal 12 (4 mai 1804) et Me Übersaal le 25 juillet 1812 acquis de Dominic Oswald Schmitt employé à la régie des tabacs et de Marie Madeleine Schwartz – moyennant 6000 francs

François Antoine Trescher natif de Neuf-Brisach épouse en 1799 Marie Françoise Paulus de Krautergersheim : contrat de mariage qui comprend un droit de jouissance d’un logement, célébration
1799 (13 nivose 7), Strasbourg 13 (10), Me Vix (Bremsinger) n° 220 – Enregistrement de Strasbourg, acp 65 F° 18-v du 14 niv. 7
Eheberedung – bürger Antoni Dreschler der leedige Gibser weÿl. Johannes gewesenen Wundartzt zu Neubrisach mit weÿl. Eva Engesser (ehelicher Sohn)
die bürgerin Francisca Paulus so ledigen Standts und großjährig weÿl. burgers Johann Georg Paulus Inwohners zu Krautergersheim mit auch weÿl. bürgerin Francisca geb. Eckert tochter
5. im Fall aber die hochzeiterin zuerst es seye gleich mit oder ohne hinterlassung ehelich erzeugten Kindts oder kinder versterben würde, so dann er der hochzeiter den tag seines lebens ruhig und ungekränckt auch ohnendgeltlich zu nutzen und zu geniesen haben hernach beschriebene Wohnung in der der hochzeiterin zur helfte zuständigen behaußung und zugehörden am Gieshausgäßlein gelegen mit N° 14 bezeichnet und besteheht diese Wohnung in einer Stub Stubkammer und Küche auf dem ersten Stock benenben einer Cammer in der Mansarde auf dem dritten Stock, endlich mit dem 4.ten theil vor ohnvertheilt an dem vorhandenen in solcher behaußung befindlchen Keller

Mariage, Strasbourg (f° 73, n° 143)
Cejourd’hui 8° Nivôse l’an VII de le République française une et indivisible (…) d’une part François Antoine Trescher agé de 34 ans, maçon domicilié en cette commune depuis huit mois, natif de Neuf Brisac, Chef lieu de Canton Département du haut Rhin, fils de feu Jean Trescher chirurgien audit lieu & de feue Marie Eve Engasser, d’autre part Marie Françoise Paulus, agée de 37 ans, domiciliée en cette commune depuis douze ans, native de Krautergersheim, Canton d’Obernai Département du Bas Rhin, fille de feu Jean Georges Paulus Cultivateur audit lieu & de feüe Marie Françoise Eckert (…) 1° l’acte de naissance du futur époux portant qu’il est né à Neuf Brisac le 6 janvier 1764 (…), 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née à Krautergersheim le 4 janvier 1762 (signé) f. Andoni trescher, Francisca Paulus (i 76)

Le plâtrier plafonneur François Antoine Trescher meurt en 1823 en délaissant quatre enfants

1823 (15.9.), Strasbourg 13 (39), Me Bremsinger
2861, vacation du 11.10. (acp 165 F° 16 du 14.10.)
Inventaire de la succession de François Antoine Trescher, plafonneur plâtrier, décédé le 16 mai dernier – à la requête de 1. Marie Françoise née Paulus la veuve mère et tutrice légale de Chrétien né le 8 mai 1803, 2. François Michel Trescher, plafonnier, 3. Anne Marie Trescher, fille majeure sans profession, 4. Marie Françoise Joséphine Trescher femme de Michel Aiplé, ébéniste, en présence de Caspar Ruhstaler, plafonnier subrogé tuteur

Contrat de mariage reçu Me Bremsinger le 13 nivose 7 (2 janvier 1799) – au domicile rue de la Fonderie n° 14
Biens propres à la veuve, par acte du 2 messidor an 6 devant Me Vix notaire à Strasbourg, acquis de Catherine Paulus veuve de Pierre Albrecht, brouetteur, Salomé Paulus et Françoise Paulus, que par contrat passé Me Laquiante le 4 floréal 3 la veuve Albrecht a vendu à Salomé et Françoise Paulus ses deux nièces une maison et dépendances sise à Strasbourg rue de la Fonderie n° 14 ; d’un côté les écuries du ci devant hôtel du gouvernement, d’autre le Sr Weber charpentier, derrière le Sr Sattler pour 4000 livres tournois, vente par ladite Susanne Paulus veuve Sarger à sa sœur Françoise Paulus épouse du Sr Trescher de la moitié par indivis de ladite maison rue de la Fonderie n° 14 avec cour, bâtiment de derrière et latéraux, d’un côté le Sr Sattler tailleur, d’autre le Sr Vetter blanchisseur, derrière le Sr Sattler graisier pour 1200 fr – estimée 4960 fr
mobilier 309 fr, ustensiles 50 fr, créances 4504 fr, remploi 818 fr
garde robe 41 fr, passif 4985 fr, remploi du défunt 350 fr, total de l’actif de la communauté 10 641 fr, passif 5335 ; succession 3044 fr

Marie Françoise Paulus veuve de François Antoine Trescher hypothèque ses deux maisons rue de la Fonderie au profit de son fils plafonnier François Michel Trescher

1841 (28.1.), Strasbourg 13 (56), Me Arbogast n° 394
Obligation – furent présent De Marie Françoise Paulus, Veuve de défunt Sr François Antoine Trescher, en son vivant plafonnier à Strasbourg y demeurant & domicilié, laquelle déclare devoir
Au Sr François Michel Trescher son fils plafonnier demeurant et domicilié en cette ville la somme de 350 francs
hypothèque, les deux maisons Ci-après décrites, situées à Strasbourg rue de la fonderie, savoir l’une marquée du N° 14 entre Vetter blanchisseur et Sattler tailleur, par derrière au Sr Steller* maçon
L’autre marquée du N° 12 entre ledit Sattler tailleur et la Veuve Thirion, par derrière cette même Veuve. Ladite veuve Trescher déclare qu’elle est légitime propriétaire de la maison Numéro 14 et qu’elle est propriétaire pour une moitié indivise de celle Numéro 12, l’autre moitié appartenant à ses enfants ainsi qu’il est à voir en l’inventaire dressé après le décès de son mari par Me Bremsinger Notaire à Strasbourg le 15 septembre 1823. Suivant deux obligations, l’une de mille francs en date du 28 décembre 1836, L’autre de 660 francs en date du 6 décembre 1839. passées devant ledit Me Bremsinger, enregistrées, la Veuve Trescher se trouve débitrice de son fils desdits deux Capitaux (…)

Marie Françoise Paulus et ses enfants vendent leurs parts de la maison à Caroline Schemm, veuve de leur fils et frère respectif François Michel Trescher

1844 (23.3.), Strasbourg 13 (58), Me Arbogast n° 1660
furent présents Marie Françoise Paulus veuve de François Antoine Trescher, vivant plafonnier à Strasbourg où elle demeure & est domiciliée & Chrétien Trescher, appareilleur à l’Œuvre Notre Dame demeurant et domicilié à Strasbourg, les deux agissant tant en leur nom personnel qu’au nom & comme se portant solidairement fort de Anne Marie Trescher, fille majeure, sans profession, leur fille & sœur respective demeurant et domiciliée en ladite ville (vendent)
à Caroline Schemm, veuve de François Michel Trescher, vivant platrier à Strasbourg, elle y demeurant et domiciliée
Les 6 huitièmes indivis appartenant, 4 huitièmes à la veuve Trescher née Paulus, un huitième à Chrétien Trescher & un huitième à Anne Marie Trescher, d’une maison avec petite cour, pompe, droits & dépendances, sise à Strasbourg rue de la fonderie n° 12, d’un côté M. Adam Cafetier, de l’autre la veuve Chevallier par devant la dite rue, par derrière ledit Sr Adam – les 4 huitièmes de la maison susdite appartiennent à la veuve Trescher née Paulus comme formant la moitié à elle appartenant dans cet immeuble qui dépend de la communauté de biens qui, aux termes de son contrat de mariage passé devant Me Bremsinger, notaire en cette ville le 13 nivôse an VII, existoit entre elle & sondit défunt mari, pendant laquelle communauté la maison & dépendances cidessus décrites ont été acquises des conjoints Jean Georges Sattler, tailleur, & Marie Thérèse Bader de Strasbourg suivant contrat passé devant Me Ubersaal, le 13 mars 1813, & les deux huitièmes vendus par Chrétien et Anne Marie Trescher leur appartiennent pour les avoir recueillis dans la succession de leur père ledit François Antoine Trescher dont ils sont seuls héritiers chacun pour un quart.
Les vendeurs déclarent que l’immeuble (…) est grevé d’un capital de 4000 francs aux termes d’une obligation que la venderesse veuve Trescher née Paulus & ses enfants héritiers de son défunt mari ont souscrite solidairement au profit de M Debusse de Strasbourg devant Me Bremsinger le 12 juillet 1828 (…) – pour le prix de 3600 francs

Le plafonnier François Michel Trescher épouse en 1832 Caroline Schemm
1832 (7.12.), Strasbourg 13 (48), Me Bremsinger n° 461 – Enregistrement de Strasbourg, acp 214 F° 60 du 11.12.
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – François Michel Trescher, plafonnier fils de feu François Antoine Trescher et de Françoise Paulus
Caroline Schemm, majeure de défunts Jean Léonard Schemm, débitant de tabac, et Catherine Eberstein

François Michel Trescher meurt en 1843 dans une maison de location rue des Tonneliers en délaissant trois enfants
1843 (9.2.), Strasbourg 13 (58), Me Arbogast n° 1197
Inventaire de la succession du Sr François Michel Trescher de Strasbourg et de la communauté de biens d’entre lui et De Caroline Schemm sa veuve
L’an 1843 le Jeudi 9 février à deux heures de Relevée à Strasbourg en la maison Rue des tonneliers n° 27, A la requête de Caroline Schemm, veuve de M. François Michel Trescher, vivant plâtrier à Strasbourg elle y demeurant & domiciliée, agissant 1° en son nom personnel, à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle & feu son dit mari & comme donataire de ce derniern le tout aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Bremsinger ci devant notaire à Strasbourg le 7 décembre 1832, 2° Et encore en qualité de mère et tutrice légale de Caroline Eugénie Malwina Trescher, François Victor Alfred Trescher et Charles Erwin Treschern ses trois enfants mineurs issus de son union avec ledit défunt Sr Trescher. Et en présence de M. Chrétien Trescher, appareilleur à l’Œuvre Notre Dame demeurant et domicilié en cette ville, subrogé tuteur des dits mineurs Trescher (…) seuls et uniques héritiers du dut défunt leur père
dans la maison sus indiquée Rue des tonneliers N° 27 où le Sr Trescher est décédé le 23 août dernier
objets mobiliers de la communauté 583 francs, garde robe du défunt 186 francs, argent comptant 140 francs, créances 460 francs
Titres et papiers. L’expédition du contrat de mariage
Passif 160 francs

La veuve se remarie en 1845 avec son beau frère Chrétien Trescher, appareilleur aux ateliers de l’Œuvre Notre Dame, veuf de Marie Joséphine Schneiderling
1845 (15. 9.br), Strasbourg 13 (61), Me Arbogast n° 2169
Contrat de mariage – Chrétien Trescher, appareilleur aux ateliers de l’Œuvre Notre Dame à Strasbourg, veuf sans enfants de De Marie Joséphine Schneiderling sa défunte épouse, demeurant et domicilié en ladite ville agissant comme futur époux d’une part
Et De Caroline Schemm veuve en premières noces avec trois enfants de M. François Michel Trescher, vivant plâtrier à Strasbourg où elle demeure

Chrétien Trescher épouse en premières noces Marie Louise Schneiderling en 1831
1831 (4.2.), Strasbourg 13 (47), Me Bremsinger n° 5858 – Enregistrement de Strasbourg, acp 202 F° 164 du 7.2.
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Chrétien Trescher, appareilleur de l’Œuvre Notre Dame fils de feu François Antoine Trescher et de Françoise Paulus
Marie Louise Schneiderling fille majeure de Jacques Schneiderling et Marie Anne Limecker à Molsheim

Caroline Schemm acquiert la part de maison avenue à son neveu, seul héritier de Michel Alphonse Aiplé, fils de sa belle-sœur Françoise Joséphine Trescher

1846 (27.3.), Strasbourg 13 (61), Me Arbogast n° 2307
sont comparus 1. M. Michel Aiplé ébéniste, 2. De Marie Françoise Paulus veuve de Mr François Antoine Trescher, vivant plafonnier à Strasbourg, tous deux demeurant en ladite ville, seuls habiles à se dire héritiers chacun pour moitié aux termes de l’article 744 du code civil de feu le Sr Michel Alphonse Aiplé leur fils et petit fils décédé en l’état de minorité à Strasbourg le 23 mars courant (vendent)
à Caroline Schemm, veuve en premières noces de M. François Michel Trescher, vivant platrier à Strasbourg et femme actuelle de M. Chrétien Trescher, appareilleur à l’Œuvre Notre Dame avec lequel elle demeure en cette ville
Le huitième indivis d’une maison avec petite cour, pompe, droits et dépendances, sise à Strasbourg Rue de la fonderie n° 12, d’un côté M. Adam Cafetier, de l’autre la veuve Chevallier par devant la dite rue, par derrière ledit Sr Adam, duquel immeuble 6 huitièmes appartiennent déjà à Mme l’acquéreuse en vertu d’un contrat de vente reçu par M Arbogast le 23 mars 1844 et le huitième restant à ses enfants issus de son premier mariage. Ledit huitième de maison faisant partie de la succession du Sr Aiplé fils est avenu à ce dernier e qualité d’héritier unique de sa mère Marie Françoise Joséphine Trescher, vivante femme de du Sr Aiplé comparant, cette dernière héritière pour un quart de son père feu le Sr François Antoine Trescher. La dite maison faisant partie de la communauté de biens qui avait existé entre ce dernier et sadite veuve comparante suivant contrat de vente passé devant Me Ubersaal me 13 mars 1813 – pour la somme de 900 francs

Chrétien Trescher et Caroline Schemm hypothèquent leurs deux maisons sises rue de la Fonderie au profit de Marie Dorothée Scheer veuve du boucher Jean Daniel Gretzinger

1849 (22. 8.br), Strasbourg 12 (177), Me Noetinger n° 21 536
Obligation – Ont comparu Monsieur Chrétien Trescher, appareilleur à l’Œuvre Notre Dame, & Mad. Caroline Schemm, veuve en premières noces de M. François Michel Trescher, en son vivant platrier à Strasbourg, son épouse qu’il autorisé à l’effet des présentes demeurant et domiciliés ensemble en cette ville
devoir à Mad. Marie Dorothée Scheer veuve de M. Jean Daniel Gretzinger boucher décédé à Strasbourg où elle demeurant, la somme principale de 8000 francs
hypothèquent 1° Une maison maison avec petite cour, pompe, droits et dépendances, sise à Strasbourg, rue Sainte-Claire n° 12, tenant d’un côté M. Adam Cafetier, de l’autre la veuve Chevallier, donnant par devant sur la dite rue & par derrière ledit Sr Adam.
2° Une maison avec ses droits, appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue Sainte-Claire N° 14, tenant d’un côté au sieur Vetter, blanchisseur & de l’autre au Sieur Chevallier & par derrière au S Beck
Ils déclarent que ces immeubles appartiennent à dame Trescher, savoir la maison décrite sous l’article premier pour en avoir acquis six huitièmes de Dame Marie Françoise Paulus, veuve de François Antoine Trescher, vivant plafonnier à Strasbourg & de M. Chrétien Trescher, actuellement époux en secondes noces de la codébitrice & de Delle Anne Marie Trescher, majeure, sans état, tous de Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant Me Arbogast notaire à Strasbourg le 23 mars 1844 pour 4400 francs (…). Elle a acheté un huitième de ladite maison des héritiers de Michel Alphonse Aiplé, décédé en minorité à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente reçu par ledit Me Arbogast le 26 mars 1846, pour 900 francs (…) Quant au dernier huitième il appartient aux enfants issus du premier mariage de la Dame Trescher en leur qualité d’héritiers de leur père.
La maison décrite sous l’article deux appartient à ladite De Trescher au moyen de l’acquisition qu’elle en a faite de la Veuve Trescher née Paulis sa belle mère sus nommée en vertu d’un contrat passé devant ledit Me Arbogast le 2 décembre 1843 moyennant la somme de 4000 francs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.