17, rue Sainte-Elisabeth


Rue Sainte-Elisabeth n° 17 – VIII 121 (Blondel), P 1315 puis section 9 parcelle 37 (cadastre)

Auberge à la Nouvelle Ecurie (Zum neuen Stall, 1693) puis à la Voiture de Paris (Zur Pariser Land Kutsche, vers 1770) – Anciens bâtiments démolis en 1994 – Nouveaux bâtiments, 1994 (architecte Hugues Chalumeau)


Vue vers 1942, la maison est celle du milieu, à enseigne peinte entre les étages (AMS, cote 1003 W 3 n° 1592) – Nouveau bâtiment construit en 1994 (juin 2023)

La maison appartient à partir de 1614 au sergent municipal Alexandre Esslinger puis à son gendre Jean Michel Stoltz, aussi sergent. Les Quinze autorisent en 1693 l’ancien aubergiste à l’Ecurie Jean Balthasar Vogel à ouvrir une nouvelle auberge rue Sainte-Elisabeth dans la maison qu’il vient d’acheter. La maison qu’a tenue un vivandier sous l’enseigne de la Montre dorée (zur guldenen Uhr) portera désormais celle de la Nouvelle écurie (zum Neuen Stall). Sise en face du logement du lieutenant de roi, l’auberge de Jean Balthasar Vogel devient une « maison d’ordonnances » qui y causent des dégâts. Originaire de Manosque, le chef de cuisine du nonce papal Pierre Gaudemar achète en 1731 l’auberge qui est exploitée par son frère Melchior. Le bâtiment comprend en 1738 un rez-de-chaussée où se trouvent une échoppe et le poêle des ordonnances, et un étage. Il appartient à la nièce de Pierre Gaudemar, Catherine Gaudemar qui épouse successivement Jean Beauvalet puis Jean Louis Pillon. Jean Louis Pillon substitue vers 1770 l’enseigne à la Nouvelle Ecurie (Zum neuen Stall) par celle de la Voiture de Paris (Zur Pariser Land Kutsche). Il ferme son auberge en 1770 et vend en 1787 la maison au fabricant de chandelles Adam Zanotta qui fait ouvrir en 1787 une porte vers l’impasse. La maison a en 1813 un rez-de-chaussée, un étage et des combles aménagés, un hangar servant de distillerie longe l’impasse lors de la vente par adjudication judiciaire dirigée contre le journalier Léonard Bürckel.



Extrait du Canton VIII, plan Blondel (1765, ADBR cote 1 L plan 5). Le logement du lieutenant de roi est figuré en orange – Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 256 (Musée des Plans-relief) 1, Plan, élévations

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve en (a-b-c, exposant VI) : deux fenêtres, porte et une fenêtre au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à l’étage, toiture à deux niveaux de lucarnes. La porte (b-c) dessert l’appentis représenté en (c-d), dans l’impasse, derrière lequel on voit le pignon. Cet appentis est suivi du bâtiment (d-e). Le deuxième pignon (z-V, a-VI) donne dans une ruelle. La cour (C’’) montre l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, un édicule (3-4-5) dans l’angle nord-ouest, le bâtiment arrière (5-6-7) puis l’arrière (1-7) du deuxième bâtiment dans l’impasse.
La maison porte d’abord le n° 13 (1784-1857) puis le n° 17.


Cour (C’’) – Plan de la parcelle lors de la reconstruction de l’entrepôt (1908, AMS, dossier 364 W 69)

Aménagement des combles,1933 – Ajout non réalisé, 1965 (AMS, dossier 364 W 69)

Planche de photographies avant démolition (AMS, dossier 364 W 71)

La maison appartient aux tonneliers François Wernert (1815-1846) puis Chrétien Timothée Roser. Le tourneur Guillaume Théophile Leining l’achète en 1859 et y établit l’année suivante un atelier avec une machine à vapeur. Il charge en 1866 l’entrepreneur Digel de démolir le rez-de-chaussée du petit bâtiment donnant dans l’impasse, de le reconstruire à neuf en maçonnerie en le rehaussant d’un étage en pan de bois. Il fait aussi transformer le bâtiment principal : le plan de 1908 montre que la façade sur rue a cinq ouvertures, le bâtiment en appentis a sans doute été annexé au bâtiment principal. Les différents travaux font passer le revenu de l’immeuble de 81 à 176 francs. Son successeur Benjamin Lasch exploite l’Atelier de construction mécanique et fonderie (Maschinenfabrik und Metallgiesserei, 1895). Les menuisiers Xavier Kreutle et Guillaume Waser, locataires, font installer en 1899 des machines dans leur atelier. L’entrepôt détruit par un incendie est reconstruit en 1908. Devenu propriétaire, Xavier Kreutlé fait surélever les combles en 1933. Le dessin montre que la façade a alors une porte et six fenêtres au rez-de-chaussée. Paul Kreutlé fait reconstruire en 1970 l’entrepôt endommagé par un incendie. Le maire accorde en 1992 un permis de démolir suite au projet du cabinet d’architecture Henri Kubler de construire un bâtiment en copropriété. Il accorde en février 1993 un nouveau permis de démolir à la société Socotim qui a déposé en 1992 une demande de permis de démolir pour construire des logements pour étudiants sous la direction de l’architecte Hugues Chalumeau. Le permis de construire est transféré en mai 1994 à la société anonyme Perrin et Compagnie (à Beaucourt, Territoire de Belfort). Les anciens bâtiments sont démolis en mars 1994. Le gros œuvre est achevé en septembre 1994.


Projets de façade (1991, 1992, Henri Kubler, AMS dossier 954 W 216)

Façades sur rue, vers l’impasse, sur cour (1993, architecte Hugues Chalumeau, AMS dossier 1198 W 573)

juillet 2023

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment 1866-1990, démolition, 1991-1994, permis de construire, 1991-1993, nouveau bâtiment, 1992-1997Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1593 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

v Servais Sturm, jardinier, et (1580) Elisabeth Schott – luthériens
1607 v Christophe Blaterspach, fabricant de poudre, et (1587) Anne Hoffmann – luthériens
1614 v Alexandre Esslinger, sergent municipal, et (1603) Esther Hepp, d’abord (1580) femme du cordonnier Georges Veit, (1623) Anne Mechtilde, veuve de Henri Weinschenck de Rastatt, (1631) Eve Roth puis (1633) Susanne Fidel – luthériens
1646 h Jean Martin Armbruster, sergent municipal, et (1646) Susanne Fidel, veuve d’Alexandre Esslinger – luthériens
1672 h Jean Michel Stoltz, sergent, et (1658) Elisabeth Esslinger – luthériens
1693 v Jean Balthasar Vogel, aubergiste, et (1676) Marguerite Wetzel – luthérien converti, luthérienne
1731 v Pierre Gaudemar, chef de cuisine, célibataire († 1738) – catholique
1738 h Jean Beauvalet dit Antoine, chirurgien puis cabaretier, et (1731) Catherine Gaudemar, remariée (1744) avec Jean Louis Pillon – catholiques
1744 h Jean Louis Pillon, cabaretier, et (1744) Catherine Gaudemar veuve de Jean Beauvalet – catholiques
1787 v Adam Zanotta, fabricant de chandelles, et (1769) Marie Barbe Dilille – catholiques
1795 v Léonard Bürckel, domestique puis journalier, et (1779) Catherine Bischoff – catholiques
1814 adj Laurent Schütz, nourrisseur de vaches, et (1809) Christine Gies
1815 v François Wernert, tonnelier, et (1805) Salomé Baumert
1846 v Chrétien Timothée Roser, baquetier, et (1813) Sophie Concorde Bastian puis (1824) Louise Butz
1859 v Guillaume Théophile Leining, tourneur, et (1857) Julie Hœllbeck
1889 v Benjamin dit Charles Lasch, ingénieur, et (v. 1888) Catherine Louise Hagen
1900* v (Charles) Ernest Berndt, facteur d’instruments, et Hilda Caroline Auguste Hederich puis (1897) Antoinette Zopff
1902* v Jean Stiegelmann, clerc de notaire, et (1884) Emma Sophie Schlagdenhaufen
1931* v François Xavier Kreutle, maître menuisier
1952* h Paul Xavier Kreutle, maître menuisier, et copropriétaires

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1738, 400 livres en 1740, 450 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) VIII 121, Jean Louis Pilon
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Pilon, 7 toises, 3 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1315, Werner, François Léger, tonnelier – maison, sol, cour, bâtiment – 2,3 ares

Locations

1727, Jean Herrmann et Marie Elisabeth Vogel (gendre et fille du propriétaire)
1771, Reine Rostaing, veuve du receveur Claude Bernard Eisentraut

Préposés au bâtiment (Bauherren)

Protocole des Quinze

1738, Préposés au bâtiment (VII 1398)
Jean Beauvalet dit Antoine se plaint que sa cave est inondée depuis que le pavé a été rehaussé dans l’impasse et que les immondices qui s’accumulent empêchent l’eau de s’écouler. Il a fait un trou dans son mur pour conduire l’eau dans la ruelle, ce qui lui cause aussi préjudice.

(f° 43-v) Donnerstags den 24. Ejusdem. [Julÿ] seind folgende Augenschein eingenommen worden – Jean Beau Valet dit Antoine
In dem Von H Stephan Gretzingers Erben Verzinßenden Allmendtgäßel an der Elßbether Gaß, auf Ansuchen Jean Beau Valet dit Antoine, welcher sich beklagt, daß das Pflaster in besagtem Gäßel auffgehoben, und allerhand Unrath sich daransetze, daß das Waßer nicht ablauffen Kan, deßwegen an seinen Keller Lauffet, und jhme schaden thut, wie er dann auch in Specie wieder (-) daß er ein Loch in sein Maur gebrochen, das Waßer dardurch von seinem höffel in diesen gäßlein Zuleÿten welches gleichfalls schädlich.

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Les préposés autorisent le maître maçon au nom de Jean Pillon à ravaler et à repeindre la maison

(f° 261) Dienstags den 24. Julii 1781. – Jean Pillon
Mr. Nicker, der Maurer nôe. Jean Pillon, bittet zu erlauben an deßen behausung ane der St Elisabethæ gaß gelegen, ausbeßern und anstreichen Zu laßen, Erkannt, Willfahrt.

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Les préposés autorisent le maître maçon Schneller au nom d’Adam Zanotta à ouvrir une porte vers l’impasse et à réparer la façade

(f° 334) Dienstags den 14. Augusti 1787. – Joh: Adam Zanotta
Idem [Mr Schnäller, der Maurer] nôe. Adam Zanotta, des Liechtermacher, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Elisabethæ Gaß gelegen, an der Neben Seite, eine Thür durchbrechen und die facade repariren Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une échoppe, un vestibule, le poêle des ordonnances et une petite cuisine, derrière l’écurie, la cour et le puits, cave sous solives, à l’étage un poêle, chambre, cuisine et vestibule, dépense et greniers, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1742 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée sur la droite un poêle, le vestibule, sur la gauche le poêle des ordonnances, derrière une petite cour, petite écurie et buanderie, à l’étage un poêle, cuisine, deux chambres, vestibule, au-dessus la toiture et un grenier non dallé où se trouvent trois chambres à cloisons en lattes, vieux comble à pignons en bois, estimée avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 800 florins
  • 1769 (billet d’estimation traduit) L’auberge comprend trois poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, en outre une cour, une écurie et un puits, le tout estimé avec toutes ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1813 Description d’après le rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue Ste. Elisabeth

nouveau N° / ancien N° : 22 / 13
Burckel
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 356 case 1

Wernert François Léger tonnelier
Roser Chrétien Timothée (subst° pr. 1847)

P 1315, maison, bat. et cour, sol, rue Ste Elisabeth 13
Contenance : 2,30
Revenu total : 82,20 (81 et 1,20)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 725 case 1

Roser Chrétien Timothée
1860. Leining, Guillaume Théophile, tonnelier
1890/91 Lasch, Benjamin genannt Karl, Ingenieur
1900 Berndt, Ernst, Musik Instrumentenmacher und Ehefrau Antonie geb. Zopff
1902 Stiegelmann Johann, Renteinnehmer und Ehefrau Sophie Emma geb. Schlagdenhauffen in Gütergemeinschaft

P 1315, Maison, sol, Rue St Elisabeth 17
Contenance : 2,30
Revenu total : 82,20 (81 et 1,20)
Folio de provenance : (356)
Folio de destination : 725 Aug. de Con (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1863
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1315, Machine à vapeur
Revenu total : 30
Folio de provenance : C. Nlle
Folio de destination : 725 Aug. de Con
Année d’entrée : 1863
Année de sortie : 1870
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : (infra)

P 1315, Maison
Revenu total : 153,20 (122 et 30 et 1,20)
Folio de provenance : 725 Aug.
Folio de destination : 725 Aug.
Année d’entrée : 1863
Année de sortie : 1870
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus :
1863, Augmentations – Leining Guillaume f° 725, P 1315, Maison, revenu 122, Aug.on de C.on de 1860, achevée en 1860, imposable en 1863, imposée en 1863
Leining Guillaume f° 725, P 1315, Machine à vapeur de 2 Chevaux, revenu 30, C.on N.lle de 1860, achevée en 1860, imposable en 1863, imposée en 1863
1863, Diminutions – Leining Guillaume f° 725, P 1515, Maison, revenu 81, Aug.on de C.on de 1860, supp. en 1863

P 1315, Maison
Revenu total : 117
Folio de provenance : 725 Aug.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1870
Année de sortie : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2
portes et fenêtres ordinaires : 32
1870, Augmentations – Leining Guillaume f° 725, P 1315, Maison, revenu 117, Aug. de Const., achevée en 1867, imposable en 1870, imposée en 1870
id. f° 725, P 1315, atelier de tourneur et machine à vapeur de 1 ½ Ch., revenu 59, Aug. de Const., achevée en 1867, imposable en 1870, imposée en 1870
1870, Diminutions – Leining Guill° f° 725, P 1315, machine à vapeur de 2 Ch, revenu 30, Aug. de Const., supp. en 1870
id. f° 725, P 1315, Maison, revenu 122, Aug. de Const., supp. en 1870

P 1315, Atelier de tourneur et machine à vapeur de 1 ½ ch.
Revenu, 59, total : 177,20 (117 et 59 et 1,20)
Folio de provenance : 725 Aug.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1870
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 29 p. 116 case 5

Parcelle, section, n° 9 n° 37 – autrefois P 1315
Canton : St. Elisabethgasse Hs N° 17
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,11
Revenu : 1100 – 1700
Remarques

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1921), compte 1209
Stiegelmann Johann u. Ehefr
Stiegelmann Jean sa veuve
1950 Stiegelmann Jean René, avocat, pour 1/3 et cohéritiers
(3985)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1921), compte 4400
Kreutle François Xavier maître menuisier à Strasbourg
rayé 1935

(Propriétaire à partir de l’exercice 1935), compte 106
Adam Jean Lucien et son épouse et copr.
1910 Kreutle François Xavier et son épouse
1952 Kreutle Paul Xavier maître menuisier p. ¼ et copropriétaires
(2490)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 284 De Ste Elisabethe13 p. 448

loc. – Deckert, Jacques – Moresse
loc. – Ganzenotti, Lucie, veuve – Miroir
pro. – Zanotta, Adam – Moresse

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Elisabethgasse (Seite 30)

(Haus Nr.) 17
Strassb. Holzbearbeitungsgesch. v. X. Kreutle. 01
Michler, Schlosser. 1
Bohn, Schneider. 2.
Schneider, Schlosser. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 364 W 69)

17, rue Sainte-Elisabeth (1866-1990)

Le propriétaire Leining charge en mars 1866 l’entrepreneur Digel de démolir le rez-de-chaussée du petit bâtiment donnant dans l’impasse, de le reconstruire à neuf en maçonnerie en le rehaussant d’un étage en pan de bois, puis en août de reconstruire en partie le rez-de-chaussée en maçonnerie et le premier étage en pan de bois. Il demande en juillet de la même année l’autorisation de convertir une fenêtre en porte dans la façade sur rue. Il charge en 1874 l’entrepreneur Th. Bischoff d’ouvrir une porte et de déplacer une croisée. L’entrepreneur Brion est autorisé en 1884 à rehausser le bâtiment (14,30 mètres de long) d’un deuxième étage, les travaux n’ont cependant pas lieu.
Successeur de Guillaume Leining, le tourneur sur fer Benjamin Lasch exploite l’Atelier de construction mécanique et fonderie (Maschinenfabrik und Metallgiesserei, 1895). Ernest Berndt n’est pas autorisé en 1899 à aménager une cuisine au premier étage du bâtiment latéral parce que la construction en saillie rapetisserait la cour qui n’aurait plus les dimensions minimales. Les menuisiers Xavier Kreutle et Guillaume Waser sont autorisés en 1899 à installer des machines dans leur atelier. Le propriétaire Stiegelmann charge en 1908 l’architecte Illinger de reconstruire l’entrepôt détruit par un incendie. Xavier Kreutlé charge en 1933 les architectes Ch. Krebs et fils de surélever les combles qui seront en pans de bois remplis de briques.
Paul Kreutlé autorise en 1965 la S.C.I. Le Gai logis, propriétaire de la maison voisine n° 15 à condamner une fenêtre dans le mur mitoyen en la remplaçant par une lucarne vers la rue. Les travaux n’ont pas lieu. Paul Kreutlé fait reconstruire en partie en 1970 l’entrepôt endommagé par un incendie. L’ancien bâtiment est démoli en août 1970, les travaux terminés en mars 1971.

Sommaire
  • 1866 (mars) – L’entrepreneur Digel demande au nom du propriétaire Leining l’autorisation de démolir le rez-de-chaussée du petit bâtiment donnant dans l’impasse, de le reconstruire à neuf en maçonnerie et le surmonter d’un étage en pan de bois. L’agent voyer note que la nouvelle façade (5,80 mètres) n’atteint pas la hauteur maximale de six mètres – L’architecte de la ville donne son accord.
    1866 (juillet) – Le même demande l’autorisation de convertir une fenêtre en porte dans la façade sur rue – L’agent voyer note que la façade sans avance est dans l’alignement
    1867 (août) – Le même demande l’autorisation de démolir et de reconstruire en partie le rez-de-chaussée en maçonnerie et le premier étage en pan de bois donnant sur l’impasse (sur une longueur de 7,60 mètres). Croquis en marge (rez-de-chaussée 2,80 mètres, étage 2,50, planchers 0,20, total 5,70 mètres)
  • 1874 – L’entrepreneur Th. Bischoff demande l’autorisation d’ouvrir une porte et de déplacer une croisée – Rapport de l’agent voyer
  • 1884 – Le sieur Ostermann (demeurant 5, rue Saint-Louis) demande l’autorisation d’aménager un magasin à charbon – Le maire transmet au commissaire de police les conditions dans lesquelles le pétitionnaire sera autorisé à aménager le magasin dans l’aile gauche et dans le bâtiment arrière
  • 1884 – L’entrepreneur A. Brion (11, rue Sainte-Aurélie) demande au nom du propriétaire Leining l’autorisation de surmonter d’un deuxième étage le bâtiment (14,30 mètres de long) – Le maire demande un dessin et pose des conditions (mur de refend en maçonnerie) – Les travaux n’ont pas lieu, le dossier est provisoirement classé
  • 1884 – Le maire notifie Guillaume Leining, demeurant sur place, de pourvoir la fosse d’aisance d’un tuyau d’aération
  • 1885 – Le maire notifie Guillaume Leining de faire ravaler la façade
    L’entrepreneur Th. Bischoff (2, rue des Lentilles) demande au nom du propriétaire Leining l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, mai 1885
  • 1886 – L’entrepreneur Th. Bischoff demande au nom du propriétaire Leining l’autorisation de faire trois raccords aux canalisations municipales – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, novembre
  • 1889 (juin) – Le maire notifie C. Lasch de faire ravaler la façade
  • 1889 (septembre) – Le directeur de l’usine à gaz demande que le propriétaire Lasch soit autorisé à faire une prise pour environ dix becs – Autorisation – Travaux terminés, novembre
  • 1895 – C. B. Lasch, successeur de G. Leining (Maschinenfabrik und Metallgiesserei, Atelier de construction mécanique et fonderie) demande au maire le prix auquel la Ville achèterait le terrain qui lui appartient. Le maire répond que le terrain ne dépasse pas de l’alignement.
  • 1895 – Le maire notifie le tourneur sur fer Benjamin Lasch (Charles Benjamin Lasch) de faire ravaler la façade – Le maire accorde un an de délai – Le propriétaire n’obtempère pas – Le maire transmet l’affaire au ministère public. Le tribunal condamne le propriétaire à une amende de cinq marks.
  • 1899 – L’entrepreneur Mayer (1, rue des Jardins) demande au nom du propriétaire Berndt l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Le crépi et la peinture sont terminés, mai 1899
  • 1899 – Les menuisiers Xavier Kreutle et Guillaume Waser demandent l’autorisation d’installer des machines dans leur atelier – L’inspection du travail communique les conditions auxquelles les machines doivent satisfaire – Le maire accorde l’autorisation – Dessin – Travaux terminés, janvier 1900.
  • 1897 – Le maire notifie le sieur Lasch de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant deux volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Rappel 1898, le propriétaire est E. Berndt, demeurant 21, quai Saint-Nicolas – Travaux terminés, novembre 1900
  • 1899 – Ernest Berndt demande l’autorisation d’aménager une cuisine au premier étage – La Police du Bâtiment répond que la construction en saillie dans le bâtiment latéral rapetisserait la cour qui n’aurait plus les dimensions minimales – Dessin – Le dossier est classé.
  • 1904 – L’entreprise veuve Greiner et F. Peter demande au nom du propriétaire Schlagdenhauffen l’autorisation de réparer le crépi – Autorisation – Travaux terminés, juin 1904.
    1902 – Le maire notifie Moïse Hirsch (11, rue de l’Empereur Frédéric, ensuite avenue de la Paix) de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande de reporter le ravalement après que les transformations et le raccord aux canalisations aient eu lieu. – Le maire accorde un an de délai – Jacques Hirsch n’obtempère pas – Le maire transmet l’affaire au ministère public.
    1904 – Même courrier au nouveau propriétaire Stiegelmann (1, rue du Bouclier) qui demande un report jusquà ce que le bâtiment arrière aié été transformé et le bâtiment raccordé aux canalisations – Le maire accorde un dernier délai jusqu’en octobre 1904. – Le livre foncier ne donne pas le propriétaire de l’immeuble.
    Le sieur Hirsch demande le même report
    1906 – Le service d’architecture transmet que J. Stiegelmann prévoit d’aménager deux nouveaux cabinets d’aisance au premier étage. – Dessin – Le maire objecte que les murs ne peuvent être en pan de bois – La construction n’a pas lieu, le raccord aux canalisations est fait, décembre 1907
  • 1908 (septembre) – Rapport des pompiers après un feu de cuisine dans l’immeuble Hirsch – L’incendie n’a pas causé de dommages
    1908 (décembre) – Nouveau rapport après un incendie dans les combles du bâtiment arrière à simple rez-de-chaussée – La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire contre l’atelier dans le bâtiment avant.
  • 1908 (mars) – L’architecte F. Illinger (14 rue Lamey) demande l’autorisation de reconstruire l’entrepôt détruit par un incendie (propriété Stiegelmann). – Remarques de la Police du Bâtiment
    1908 (avril) L’entreprise L. Greiner et F. Peter déclare que la cour vers l’impasse Sainte-Elisabeth est propriété de la Ville – La Police du Bâtiment demande des plans aux entrepreneurs avant de reconstruire le premier étage et les combles de l’entrepôt – L’architecte Illinger déclare qu’il n’y aura pas de pièce d’habitation et que seulement deux ouvriers travailleront au premier étage
    1908 (mai) – Le propriétaire J. Stiegelmann et l’architecte F. Illinger sont autorisés à reconstruire le premier étage de l’entrepôt dans la propriété, eu égard que l’atelier de menuiserie a été autorisé en 1899, que l’immeuble est raccordé aux canalisations – Dessins – Travaux terminés (juin), il reste encore à poser le plâtre dans l’entrepôt du rez de chaussé et à murer la porte qui mène du premier étage du bâtiment avant dans l’atelier.- Ces derniers travaux sont faits, novembre 1908 mais le réduit à copeaux n’est pas à l’épreuve du feu. La porte est à l’épeuve du feu, octobre 1909.
  • 1909 – Rapport des pompiers après un incendie dans l’atelier (propriété Hirsch, demeurant 3, rue Saint-Fridolin) – Le plâtre du plafond est réparé, mai 1910
  • 1910 – L’association des ouvriers menuisiers fait part des infractions au règlement dans la menuiserie Kreutle – La Police du Bâtiment constate les faits et écrit au propriétaire J. Stiegelmann – Echange de courriers entre les parties – Le menuisier Kreutle demande dispense de faire un nouveau réduit à copeaux, en arguant qu’ils sont éliminés tous les jours ou au moins tous les trois jours – La Police du Bâtiment pourrait acorder une dispense si les copeaux sont éliminés chaque soir. – Dossier classé, novembre 1910
  • Dossier suite à un courrier du commissaire de police – Le menuisier Kreutlé demande une copie de l’autorisation qui lui a été accordée en 1899.
  • 1909 – Le maire notifie Jacques Hirsch, demeurant 3, rue Saint-Fridolin, de faire ravaler la façade – Le nouveau propriétaire Jean Stiegelmann obtient un an de délai
    1912 (août) – Le peintre en bâtiment R. Thau (8, rue du Jeu-de-Paume puis 10, rue du Renard-Prêchant) demande l’autorisation de repeindre la façade – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1912
  • 1913 (janvier) – Rapport des pompiers après un feu de cuisine au premier étage – L’origine de l’incendie est inconnue. Le construction n’a pas souffert – La Police du Bâtiment demande au propriétaire d’isoler les fourneaux par des plaques en métal – Travaux terminés à la cuisinière, le poêle à gaz est supprimé, juin 1913.
    1913 (novembre) – Rapport des pompiers après un incendie dans l’atelier – La Police du Bâtiment demande au menuisier Kreutlé de se conformer aux prescriptions du 8 avril 1910. – Le propriétaire a posé une grille de protection (mai 1914)
  • 1922 – La locataire Dressler se plaint des gravats et de la poussière, le propriétaire Kreutlé (demeurant 25, rue Sainte-Elisabeth) faisant démolir une cheminée – La plaignante quitte la maison
  • 1901, Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, Hirsch, rue Saint-Fridolin. Les locataires doivent veiller à ce que les cabinets d’aisance soient propres. Le propriétaire doit faire poser der serrures aux cabinets d’aisance qui se trouvent dans la cour. Travaux terminés, juillet 1902
    1904, Commission contre les logements insalubres. Gérant, Kreutlé – Remarque sur l’écoulement des eaux ménagères
    1905 – Le journalier Antoine Gross se plaint qu’il n’y a pas de fourneau dans son logement
    1905. Propriétaire, Hirsch, gérant, Kreutle. Trois logements doivent être rénovés. Les travaux sont faits dans l‘un d’eux, décembre 1905. Le plaignant quitte le logement en juillet 1906. Le propriétaire promet en mai 1907 de raccorder la maison aux canalisations et de la rénover. Travaux terminés, septembre 1908.
    1911. Propriétaire, Stiegelmann, demeurant 8, rue du Bouclier. Liste de travaux à faire en 6 points – Travaux en partie terminés, 1912 – Le maire prend des mesures coercitives, les travaux n’étant pas faits dans la cage d’escalier ni dans le logement Wagner au premier étage, septembre 1913. Décision correspondante du conseil municipal. Le dossier est transmis au ministère public, janvier 1914. Le propriétaire est condamné à une amende de 20 marks, mai 1914. Les travaux ne sont toujours pas faits, novembre 1914.
    1915. Commission des logements militaires. Travaux à faire en 6 points – Travaux terminés. octobre 1915.
    1916 – Travaux à faire dans le logement Velten – Le logement est vacant, août 1916. – Travaux terminés, octobre 1916
    1921. Propriétaire, Kreutle. La locataire Sophie Wandres (deuxième étage) se plaint de ne pas avoir d’eau courante – Le locataire Dressler (autre étage) se plaint des cabinets d’aisance – La Police du Bâtiment constate que le propriétaire a coupé l’eau dans la maison – L’eau courante est rétablie, novembre 1921. – Le propriétaire coupe à nouveau l’eau que les locatairee doivent aller chercher dans la cour voisine, décembre 1921. L’eau doit être à disposition des locataires au moins deux fois par jour lors du gel.
  • 1933 – Xavier Kreutlé et les architectes Ch. Krebs et fils (24, rue Brûlée) déposent une demande de permis de construire. Les combles seront surélevés en pans de bois remplis de briques de 12 centimètres d’épaisseur. La toiture sera couverte de tuiles plates. – Autorisation d’aménager les combles – Dessin – Travaux terminés, septembre. La Police du Bâtiment constate que les garde-corps sont trop bas – Dossier classé, janvier 1934.
  • 1933 – Le locataire Spach se plaint de l’escalier qui mène au grenier. La Police du Bâtiment constate qu’il manque la balustrade – Travaux terminés, janvier 1934
    1935 – Un locataire anonyme se plaint des décombres et des ordures qui encombrent la cour arrière – Le maire écrit au propriétaire – Travaux terminés, janvier 1936
  • 1936 – Le maire notifie Xavier Kreutlé de faire ravaler la façade – Travaux terminéss, novembre 1937
    Litige relatif aux droits pour des matériaux que l’entreprise Frédéric Schnarr a posés sur la voie publique. Xavier Kreutlé devra régler les droits de voirie.
    Constat d’occupation de la voie publique 9, rue Saint-Louis et rue Sainte-Elisabeth
  • 1963 – Paul Kreutlé est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique (longueur 15,50 mètres). Prolongations jusqu’en septembre
  • 1965 – Paul Kreutlé (entrepreneur en menuiserie) dépose une demande de permis de construire pour agrandir une lucarne – Dessin avant et après transformation
    Paul Kreutlé autorise Pierre Leoger, gérant de la S.C.I. Le Gai logis, (22, quai Rouget de l’Isle) à condamner une fenêtre dans le mur mitoyen en la remplaçant par une lucarne vers la rue. L’architecte A. Kronenberger établit un devis descriptif – La Division VI émet un avis favorable bien qu’elle estime que l’aspect du bâtiment n’en sera pas amélioré – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1966 (juin) – Le Ministère de le construction accorde le permis à condition que la fenêtre ait au plus 1,10 sur 1,40 mètre – Autorisation délivrée par le maire – Le propriétaire renonce à transformer la lucarne, janvier 1967
  • 1970 – Paul Kreutlé demande l’autorisation de reconstruire en partie un entrepôt (à l’arrière du bâtiment sur rue) endommagé par un incendie. Plan de situation – Dessins – Le maire accorde une dérogation au règlement municipal des constructions (concernant la distance minimale vers les murs voisins) – Le préfet accorde le permis de construire, juillet 1970 – Autorisation délivrée par le maire – Déclaration d’ouverture de chantier, 30 juillet
    L’ancien bâtiment est démoli, les fondations du nouveau coulées, août 1970. Murs en briques creuses, charpente en bois recouverte d’un toit ondulé, octobre 1970. – Travaux terminés, mars 1971 – Le propriétaire transmet les plans rectifiés
  • 1977 – Paul Kreutlé est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique (longueur 15 mètres). Le ravalement est terminé, décembre 1977
  • 1990 – Francis Goergler (11, rue d’Oslo à Strasbourg) dépose une demande de permis de construire. Propriétaire, Paul Kreutlé (demeurant sur place) – Plan de situation
    Le maire délivre un certificat d’urbanisme

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 364 W 70)

Permis de démolir (1991-1994)

Le cabinet d’architecture Henri Kubler transmet en novembre 1991 une demande de permis de démolir. Le maire accorde le permis de démolir à Francis Gœrgler le 7 mars 1992. La démolition n’a pas eu lieu, mars 1993.

Sommaire
  • 1991 (décembre) – Le président de la Communauté urbaine accuse réception de la demande de démolir déposée par Francis Goergler
    1992 (7 mars) – Le maire accorde le permis de démolir
    1993 (mars) – Le permis est affiché, pas de travaux
    1994 (mars) – Le bâtiment est démoli
  • 1991 (novembre) – Francis Goergler demande l’autorisation d’utiliser le sol – Le cabinet d’architecture Henri Kubler (49, rue Erwin) transmet la demande de permis de démolir (219 mètres carrés) – Le propriétaire Claire Kreutler, demeurant à Lingolsheim, donne mandat à Francis Goergler – Dessins (rez-de-chaussée, étages et combles)

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 364 W 71)

Permis de démolir (1992-1993)

La société Socotim dépose en 1992 une demande de permis de démolir pour construire un nouveau bâtiment sous la direction de l’architecte Hugues Chalumeau. Le maire accorde le permis de démolir le 3 février 1993.

Sommaire
  • 1992 – La société Socotim (17, rue de Lucerne) agissant par son mandataire Kohlmann (18, avenue de la Forêt-Noire) dépose une demande de démolir pour construire un nouveau bâtiment – Copies de photographies
    Dessins de l’architecte Hugues Chalumeau (1, rue Sainte-Odile)
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1993 (3 février) – Le maire accorde le permis de démolir

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 216)

Permis de construire, retrait (1991-1993)

Le cabinet d’architecture Henri Kubler soumet en mai 1992 le projet de construction d’un bâtiment en copropriété. La Police du Bâtiment note que les places de garage ne sont pas utilisables, les murs voisins à une distance non réglementaire, la hauteur dépasse la hauteur maximale et un avant-corps dépasse de l’alignement.

Sommaire
  • 1991 (novembre) – Francis Goergler demande l’autorisation d’utiliser le sol (cf. dossier 70)
    Le cabinet d’architecture Henri Kubler (49, rue Erwin) transmet la demande de permis de construire (mention annulé), Jeu de dessins, février 1992
    1992 (mai) – Nouvelle demande (mention annulé)
    1992 (mai) – Nouvelle demande. Projet de construction d’un immeuble en copropriété (Résidence Elise)
    La Police du Bâtiment note que les places de garage ne sont pas utilisables, les murs voisins à une distance non réglementaire, la hauteur de 11,40 mètres dépasse la hauteur maximale de 10,50 mètres, un avant-corps dépasse l’alignement de 50 centimètres – Dessins (plans, élévations), novembre 1991
    Nouveau projet signé Henri Kubler, mai 1992, dessins (élévations, plan, coupe)
    Nouveau projet signé Hugues Chalumeau, juin 1992

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 1198 W 573)

Bâtiment habitation (1992-1997)

La Socotim dépose en novembre 1992 une demande de permis de construire un bâtiment de 21 logements pour étudiants sous la direction de l’architecte Hugues Chalumeau. La Ville de Strasbourg demande à la société propriétaire une inscription au livre foncier garantissant pour vingt ans la location de studios meublés. Le maire accorde à la Socotim en février 1993 le permis de construire qui est transféré le 20 mai 1994 au nom de la société anonyme Perrin et Compagnie (à Beaucourt, Territoire de Belfort). Le gros œuvre est achevé en septembre 1994. Le maire accorde le 30 décembre 1994 un avenant au permis de construire.

Sommaire
  • 1994 (février) – Le maire autorise l’entreprise de construction Eric Riffel et Compagnie (Reipertswiller) à occuper la voie publique
    1994 (septembre) – L’entreprise écrit à la Police du Bâtiment qu’elle n’occupe plus la voie publique
    1992 (novembre) – La Socotim dépose une demande de permis de construire un bâtiment de 21 logements (résidence d’étudiants) sous la direction de l’architecte Hugues Chalumeau – Dessins, janvier et février 1993
    1992 (décembre) – Le bureau d’urbanisme estime que les logements pour étudiants ne présentent pas les garanties suffisantes de location. La Police du Bâtiment note qu’il n’y a pas de locaux communs et que les balcons surplombent la voie publique. – Le bâtiment devra comporter une lampe pour l’éclairage public
    1993 (janvier) – Les notaires associés Jean-Marie Ohnet et Valentin Schott transmettent une restriction au droit de disposer à inscrire au livre foncier une destination de locaux meublés pour une durée de vingt ans. Jean-Marc Kohlmann, agissant pour le compte de la société SOCOTIM, société anonyme dont le siège social se trouve 18, avenue de la Forêt-Noire, a acquis par contrat reçu le 15 septembre 1992 par Alain Raabe l’immeuble sis 17, rue Sainte-Elisabeth. La Ville de Strasbourg a demandé à la société propriétaire une inscription au livre foncier garantissant pour vingt ans la location de studios meublés.
    1993 (janvier) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve d’aligner les fenêtres de droite avec les portes de garage
    1993 (février) – Le maire accorde le permis de construire un bâtiment de 22 logements pour étudiants
    1993 (novembre) – La société anonyme Perrin et Compagnie (rue du docterur Julg à Beaucourt, Territoire de Belfort) demande le transfert à son nom du permis de construire accordé à la Socotim. Le maire demande un extrait du livre foncier comportant l’inscription d’une restriction au droit de disposer, à savoir la location des logements à des étudiants pendant vingt ans, et la convention passé avec le Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires (C.R.O.U.S.). Copie de la convention – Le notaire Alain Raabe atteste que les Etablissements Perrin et Compagnie ont acquis le 15 octobre 1993 l’immeuble de la Société Régionale Immobilière du Centre-est, ayant son siège 30. boulevard de Champagne à Dijon. et que l’acquéreur a repris l’engagement inscrit au livre foncier. – Le maire prend le 20 mai 1994 un arrêté qui transfère le permis de construire à la société Perrin
    1994 – Les travaux sont en cours, mars 1994. La maçonnerie en est au troisième niveau, juin 1994. Le gros œuvre est achevé, septembre 1994, la façade arrière diffère des plans approuvés
    1994 (novembre) – La société Perrin dépose une demande d’avenant au permis de construire sous la direction de l’architecte Hugues Chalumeau – Dessins – Modifications. Les deux places de stationnement ouvertes deviennnent des garages fermés. La façade sur rue comporte un chien assis et un accès au garage du rez-de-chaussée, la façade sur cour a une porte et une fenêtre supplémentaires pour accéder à la cour et éclairer les garages, la baie de l’escalier est divisée en trois fenêtres – L’architecte municipal Charles Fileppi émet un avis favorable – Le maire accorde l’avenant au permis de construire le 30 décembre 1994
    1996 (janvier) – Les travaux sont achevés – Déclaration d’achèvement des travaux, 14 août 1997 – Le maire délivre le certificat de conformité, 16 septembre 1997.

Relevé d’actes

La maison appartient à Servais Sturm qui épouse en 1580 Elisabeth, fille de Nicolas Schott de Sarrebruck

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 254 n° 537)
1580. Dominica 2.da post Epiphaniam Domini, Serüasius Sturm von Brunnenfelt aus der Eiffel der gartenman vnd Elsbeth Schöttin Niclaus Schott von Sarbrück nachgelasne dochter, Seindd Eingesegnet 2.do Februarÿ (i 260)

Servais Sturm achète le droit de bourgeoisie un mois après son mariage
1580, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 342
Servassius sturm vonn Braunmarsfeldt der garttner Hatt das burg. rechtt Kaufftt vnnd will mit denn garthnern vnder wagnern dienen. Acttum denn 12.ten Martz 1580.

Alors pensionnaire à l’hôpital, Servais Sturm et sa femme Elisabeth Schott vendent la maison à Christophe Blaterspach, huissier à la tribu de la Mauresse, et à sa femme Anne Hoffmann

1607 (16. Martÿ), Chancellerie, vol. 373 (Registranda Kügler) f° 84
Erschienen Servasius Sturm der Gartenmann, dißer Zeÿt Verpfrüner Im Spittal vnnd Elisabeth Schöttin sein eheliche hußfr. haben unverscheidenlich für sich verkaufft
Christoph Blaterspach Püttel Zue d. hörren Mörin vnd Annen hoffmänin seiner hußfr.
huß hoffestatt höfflin vnd gärtlin sampt einem brunnen Inn S: Elisabethen gaß gelegen, einseÿt einem Allmend gäßlin gegen hr. Ambrosio Spigeln and.seÿt auch seinem Allmend geßlin gegen hanß Süßen dem Leinenweber vber stoßt hinden vff dem Schawenburg. hoff, für freÿ ledig eÿgen. Vnd beschiht diser Khauff für vnd vmb 450 pfund pfenning Str.

Le fabricant de poudre Christophe Blaterspach épouse en 1587 Anne, fille du barbier Georges Hoffmann, de Waldenburg
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 1-v n° 7)
1587. Den 20. Martÿ sindt ehlich eingesegnet worden, Christoffel Plotterspach ein Puluer Macher: vnnd Anna Hoffmennin weiland Jörg Hoffmans deß Barbirers seligen von Waldenburgk Hinderlaßener tochter (i 4)

Originaire de Bonn, Christophe Blaterspach achète le droit de bourgeoisie deux mois après son mariage
1587, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 470
Christophorus Blaterspacher von Bon ein pulvermacher, mit Beÿstandt Cunradt Hoffman des Scherers, Hat des Burgerrecht Kaufft, vnd will Zur Herrn Mörin dienen. Act. den 27.ten Maÿ Anno & 87.

Christophe Blaterspach passe en 1607 avec Thierry Bertrand, directeur des salines de Dieuze, un contrat de fourniture de sel à l’hôtel du margrave
1607 (17 Februarÿ), Chancellerie, vol. 368-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 82
Bestallung Dietherich Bertrams F. Dht. Sohtpflegers Zu Thouß mit Christoff Blatterspach dem geschwornen Saltzmeßer
erschienen Ist der Edel vnd Gestreng Dietrich Bertram der Frst.Dht. Inn Lottringen Gubernator vnnd Sohtpfleger Zu Thouß, an einem
vnd dem Christoff Blatterspach Burger vnd einer Ersamen Zunfft Zu Mörin alhie bestelter Bittel auch sonsten ein geschworner Saltzmeßer Am andern theil,
vnnd hatt sonderlichen Herr Dietrich Bertram angezeigt vnd Vermeldet, Welcher maßen er gedachtem Christoffen bestelt vnd geordnet, Inn seinem nahem *d seinet wegen allen getrewem *st vnd vleÿßigen vffacht zu haben vff all vnd Jedes Saltz So alhero Inn diße Statt vß Lottrigen Inn den frst Margräffisch. hoff geführet, geliffert abgelad. vnd von* hinnen Zu Schiff oder wagen widerumb verführet wurdt, das es darmit nach* vnnd Innhalt Zwisch. höchstgedacht Ihr Fst dht. vnd Ihr H. Ob dem herrn Margrauen getroffenen sonderbahren Contracts vnd Vergleÿchung, der puncten Ihme Christoff ein Copeÿ Zugestelt werd. (…)
Actum Zinstag den 17. Februarÿ A. 1607. Inn d. Cancelleÿ Zu Straß. Abraham Rederer

Christophe Blaterspach hypothèque sa maison au profit de la tribu de la Mauresse. En marge, quittance remise en 1613 à Anne Hoffmann, veuve du débiteur.

1610 (30. Julÿ), Chancellerie, vol. 388 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 36-v
Schuldbekandtnuß Einer Ersamen Zunfft der Mörin vber 50. lib. Hauptguts
Erschienen Christoff Platerspach einer Ersamen Zunft der Hn Mörin Bittel
Vnd hatt in gegenwertigkheit Herrn Johann Conrad Ziegels vnd Hn Theophili Dachtlers ermelter Zunfft Alten vnd Jungen Zunfftmeisters (…) vnd vorgehende bewilligung vnd vorwißen des Ehrenvesten, fürsichtigen und Weisen herrn Ulrich Mürsels Alten Ammeisters und gedachter Zunfft Oberherrn auch Hn Johann Michel Heüßen des Eltern, Ein und Zwantzigers (…) schuldig worden seÿ 50 Pfund pfenning Straßburger
Zum vnderpfand ernant vnd eingesetzt sein Behausung hoff, hoffstatt gelegen alhie vff St: Elisabethen gaß ist einseit ein Eck gegen der Samblung anderseit und hinden vff den Schauwenburger Hoff stoßend so vber 100 gulden hauptgutt weiland Gervasÿ Sturmen seligen wittib zustendig
[in margine :] Erschienen Martin Schweÿger der Seÿler Alß Vogt Anna hoffmännin w. Christoph Blaterspachs Wittib hatt bekhant, das er einer Ehrsamen Zunfft Zur Möhrin (…) Act. den 6. Maÿ A° 1613.

Les tuteurs des enfants de Christophe Blaterspach obtiennent que le Magistrat intercède en leur faveur auprès du directeur des salines de Dieuze.
1614, Conseillers et XXI (1 R 95)
Christoph Blotterspachers Kinder vogt vmb fürschrifft. 111.
Hoffman und Martin Schweyger alß vögt Christoph Blotterspachers Kind. vbergeben ein supplôn meld. wie er Blotterspacher Zu dem Margg. Saltz verordnet vnd Ime für sein dienst gewisse Mutt Saltz von dem verwalter Zu Thuos Zugesagt und versproch. er Blotterspacher 2 Jar versehen hernach. gestorben, aber nichts empfang. daher sie einen herren ein geschickt vnd erlaubt d. er dem verwalter j Mutt verheren soll so hatt er demselben u einem andern j Mutt verhehrt u also vogt j tertz Inns außstandt verlegt sie nit verwantwortten konnen Bitt an Gubernatorem v hauptmann Zu Thus (-) zuversch.ben d. Iren Vogts Kinder ausserhalb j Mutt der Rest mag gefolgt werden. Erk. Ist willfahrt v. *ss. fol (-)

Autres mentions de Christophe Blaterspach dans les registres du Magistrat
1590 Conseillers et XXI (1 R 67) Gravenstaden brucken Zollerdienst. Adolff Meÿenthaw. 493. Michel Haas der schuemacher. 500. Christoph Blaterspach. 500.
1590, VII 1306 Bauherren – Christoff Pletterspach der gremp und pulvermacher, pulverhütt zwischen den Metziger thoren. 120.
1596, XV (2 R 25) Hanns Roppel, Christoph Bloderspach contra Mathis Werner. 43. 112.

Barbe Blaterspach, femme du tonnelier Jean Georges Bosch, et les mineurs Anne, Ursule et Jean Pierre Blaterspach, vendent la maison au sergent Alexandre Esslinger

1614 (13. Decembris), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 278-v
Erschienen M hannß Georg Bosch der Khüffer Vnd Fr. Barbaren sein eheliche hußfr. Wÿland Christophel Blatterspachs geweßenen Büttels der Morin Zunfftstub selig. dochter für sich, So dann der Ersam M Martin Schweÿtzer alls geschworner vogt Annen, Ursulen v. hanns Petern bemelter Barben geschwüsterden vogtlicher wÿß verkaufft
dem Ehrenhafften Alexander Eßlinger der S S Einspenning.
huß hoffestatt hefflin v gertlin mit all Ihren gebeud geleg. Inn der S S vff S. Elßbethen gaß einsÿt neben einem Almend gesslin andersÿt einem Almend geßlin geg. hanns Sießen lÿnenwebers haußes stoßend hind vff den Schawenburger hoff, davon gend Achthalben guldin gelts Zu xv batzen vff (-) loßig mit 150 guld bemelter werung der Zinß- Zur Herren Mörin doch wann man solch hauptgut begehren würd soll manns Zuerleg. vnd loßig Zuthun schuldig, Sunst für ledig eÿg. der Khauff vber die vder solche beschwerd. Zugangen vmb 585 gulden

Le cavalier Alexandre Esslinger épouse en 1603 Esther, veuve du cordonnier Georges Veit
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 166-v n° 44)
1603. Doîca 4 post Trin. 17. Julÿ. Alexand. Esling. ein reisig knecht Ester, Jerg vitten des schumachers hind.lassene witwe. Eingesegnet Mont. d. 25. Julÿ (i 88)

Ester Hepp, veuve du cordonnier Georges Veit, à présent femme d’Alexandre Esslinger fait dresser l’inventaire de ses apports en présence du tuteur de ses deux enfants Marie et André
1603 (19.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 3) n° 32
Inventarium vnd ordentliche beschreibung aller Haab vnd Nahrung So Fr. Ester heppin, weÿland Georg Veit. deß schuhmachers seelig wittwe Jetzund Alexandri Eßlingers versprochene hochzeitterin vmbhaalte* In beÿsein des ehrenvest wohlgelehrten H M. Caspari Heppen Ihres brud. Meister hanß Stahlen schumachers Ihreß v Caspar Floßen Schuhmachers alß geschwornen vogts Marie v Andreß obgedacht Ester Heppin Mit Georg Veit Ihrem erst haußwürth selig erzilt
Actum Zinßtag d. 19.ten Julÿ 1603.
In deß Edlen Vest Jung. Philipß Jacob Sebach hoff gefnd. word. wie volgtt
Sa. haußraths 75, Sa. Silbers 16, Sa. Guldin Ring 16, Sa. Baarschafft 50, Summa summarum j C Lvij lb xiij ß xj d

Le cordonnier Georges Veit épouse en 1580 Esther, fille du barbier Pierre Hepp
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 231 n° 21)
1580. Georg Veit schuhmacher, Esther Peter Heppen des scherers seligen tochter. Ist bey der erzeigung weßen * Adam heus der scherer. Eingesegnet 2. Maÿ (i 124)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment sergent Alexandre Esslinger. Fils de bourgeois, il a servi plusieurs nobles.
1603, Conseillers et XXI (1 R 82)
(f° 72) XIII Martÿ – Alexander Eslinger vmb Einsp. dienst
Alexander Esling. burgers Sohn vbergibt ein supplôn darin er vmb Einspennig. dienst ansuchet vnd bitt Inne für anderen Zubedencken d. er nun 28 Jar bei denen vom Adel gedienet auch ehrlich verhalten d. sie Innen auch noch lang. leiden möchten, wie Zue paßwortten ausweisen vnd sie selbe bekennen wurd. so sie befragt. Erkant Gegen bedacht Ziehen v soll die ubrige aufgesucht vnd bedacht werd. welcher vnder dissen Zufurdern. H Schatz H Kam Zeugens an. Sonst Hhn XIII befohlen.
(f° 376-v) VI Decembr. – Alexander Esling. würdt Einspänniger
Alexander Esling. der Reisigknecht vbergibt supplôn dorin er noch malen vmb den Einsp. dienst ansucht mit vermeldung seines bej etlich Junckern getrewen dienst u. beschehener Vertröstung.
(f° 377) Erk. d. Alexander Eßling nun etliche mal vertröstet auch Jungst in d. wahl gewessen solt er itz aufgemacht vnd er Zum Einspännig. angenohmen sein.
1602 Conseillers et XXI (1 R 81)

Alexandre Esslinger et sa femme font leur testament. Mariés depuis environ sept ans, ils n’ont pas d’enfant. Le mari fait un legs à sa belle-fille Marie Veit.
1610, KS 392, Registranda instrumentorum Publicorum de Annis 1610-1615, Jacobus Kugler f° 58
Cassirt von wegen einer andern lestzen willen d cendn* orts 617. derm vffgericht
Codicill – Zuwissen das vff Donnerstag den xxv tag Octobr. Anno 1610 der wenigern Zal vor mir Notario (…) persönlich erschienen Ist der Ehrenhafft Alexander Eßlinger Einspänniger vnd die Erbar Fr. Ester sein eheliche hauß. wÿland Peter Heppen Balbierers selige dochter Beÿde von dem gnade Gottes (…)
zeigten an das sie sich vor Sieben Jaren vngeuorlich Zusammen ehelichen verheurathet bißher Keine Kinder mit.der* erzielt ob sie fürbas bekhom. würden (…)
Zum dritten legirt er Jungfr. Marien seiner liben Stieff dochter die gemelt Fr. Ester mit Georg Veÿten dem Schumacher Irem ehern haußwürth seligen ehelichen erzielt 50 pfund (…)

Le sergent Alexandre Esslinger se remarie avec Anne Mechtilde, veuve de Henri Weinschenck, bailli de Rastatt
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 132.v n° 5)
1623. Dom. 3. post Epiphan. 1. vice. Alexander Eßlinger der Einspänniger, vnd fraw Anna Mechtild, weÿland Herrn Heinrich Weinschencken, gewesenen Fürstlichen Marggräffischen Obervogts Zu Rastatt seelig. hind.laßene Wittib. Kirchgang Zu S Claus Zinst. post 4. Dom. Epiphan (i 145)

Alexandre Esslinger se remarie en 1631 avec Eve, fille du maçon Thierry Roth, de Gleisweiler près de Landau
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 162-v) n° 22)
1631. 30. Octobris. Alexander Eslinger der Einspänniger alhie vnd Eua weiland dietrich Rothen des maurers vnd burgers Zu Gleÿßweiler bei Landaw hinderl. witwe (i 176)

Originaire de Strasbourg, Alexandre Esslinger achète pour lui et pour sa femme le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1632, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 855
Alexander Eßling. Von Straßburg der Einspenning. Khaufft d. Burg.recht für sich vnd sein weÿb Vmb 4 goldt guld. Well Zu der Lucernen Zünfftig sein den 2 Januarÿ Aô 1633.

Alexandre Esslinger épouse en quatrièmes noces Susanne, fille du tonnelier Isaac Fidel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 168 n° 22)
1633. 9. Trinitatis Alexander Eslinger der Einspänniger vnd Jungfraw Susanna weiland Isaac Fiedels des Kieffern vnd Burgers alhie hinderl. tochter (i 22)

L’inventaire après décès d’Alexandre Esslinger est dressé en février 1642. Il délaisse une fille de sa troisième femme Eve et une autre de sa veuve Susanne Fidel. La maison estimée à 250 livres appartient pour deux tiers au défunt et pour un tiers à sa belle-fille Marie Veit. La masse propre à la veuve est de 100 livres, celle propre aux héritiers de 1062 livres. L’actif de la communauté s’élève à 429 livres, le passif à 115 livres.

1642 (19.2.), Not. Oesinger (David, 37 Not 8) n° 3
Inventarium vndt Beschreibung Aller vndt Jeder Ligender vnd vahrender Haab nahrung und güettere, So weÿland der Ehrengeacht vnd Vornehme Herr Alexander Eßlinger der Einspenning. und burger alhie Zue Straßburg nach seinem tödlichen vnd selig. abscheid auß dißer welt verlaßen, vnd auf beschehenes fleißiges erfordern, ansuchen und begehren des Ehrengeachten H hans Jacob von Awenheim des Jüngern burgers alhie vnd der Zeit verordneten haupt Khannen auff der Spiegler Zunfft als geschwornen Vogts Evæ des verstorbenen herrn seligen mit Weÿl. Fr. Eua seiner dritten Haußfr. selig. und Elisabethæ mit hernach bemelter Jetziger seiner hinderlaßener wittiben ehelich erzeügter vnd nach todt verlaßener Zweÿer lieber Erben fleißig ersucht, inventirt, durch sie ehren: vnd Tugendsame Fraw Susannam Fÿdlerin die Hinderbliebene traurige Wittib mit beÿstandt des Ehrenvesten und vorgeachten herrn Johann Heinrich Geigers burgers und Stattglasers alhie ihres geordneten Curatoris trewlich geeügt (…) Beschehen In Straßburg Sambstags den 19. Februarÿ Anno 1642.

In Einer Behausung In der Statt Straßburg auff St. Elisabethæ gassen geleg. So in dieße Verlaßenschafft gehörig vnd hernach specificirt würdt, Ist befunden worden wie volgt.
Vff der Obern Büehnen, In d. Cammer A, In d. Cammer B Vff d. Andern Bühnen, In d. Cammer C, In d. Stub Kammer, In d. Wohnstub, In d. Cammer D, Im hauß öhren, Im Undern haußöhren, In d. Undern Stuben, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung So Theilbar (3. T. 2. E.) It. i. 2.ter theil ane hauß, hoffstatt, höffl. Vnd Stallung auch allen andern Ihren gebeü. begriffen, Zugehörd. Vnd gerechtigkeit. geleg. alhie in d. Statt Straßburg auff St. Ellisabethen gaß, einseith einem Allmendgäßlein geg. hanß Conrad Wetzels des Metzgers Seelig. Erben, anderseit auch neb. einem Allmendt gäßlein geg. hans Süeßen des Leinenwebers seel: Erb. hind. Auff d. Schawenburgisch. hoff stoßend, So allerdings freÿ, ledig vnd eÿgen haben æstimirt Vnd angeschlag. word. pro 250. lb (E. 166. 13. 4., T. 83. 6. 8)
Darüber sagt Erstlich. ein teutsch. pergamentine brieff mit d. Statt Straßb. Contract Insigell Verwahrt, datirt d. 16. Martÿ & Aô 1607. weist wie diße behaußung an nuhnmehr weÿl. Christoffell Blatersbach, gewesenen bittell Zur Mörin, Käufflichen erwachßen. Dabeÿ ein papÿrener Extractus auß der Statt Straßburg Cancelleÿ Stub A° 1614. darin Zubefind. Welch. maß. der Verstorbenen seelig. obstehende behaußung, von ermeltes Christoff Blaterspachs seel: Erben an sich erkhaufft. Beeder brieff seindt bezeichnet mit Alten Nis 4 Jetzt N° 7.
NB. die Vberig drittetheil ist Mariæ Veilen des abgeleibt. stiefftocht. Zustendig gewesen, welche er ad dies vitæ wÿdumbs weiß Zu nießen gehabt, aber wehrend dißer Ehe von erwehnder seiner Stiefftocht. eigenthümlich ane sich erkhaufft Vnd angeregter Antheil beÿ der Theilung Velaßensch. Zuebefind.
Abzug Inn dießes Inventarium. Erben unverändert, Sa. haußraths 97, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 118, Sa. Guldenen Ringen 24, Sa. Voorschafft 18, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 433, Sa. Eigenthums einer behaußung 166, Sa. Schuld. 150, Summa summarum 1062 lb
Wittib Unverändert Guth, Sa. haußraths 28, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 7, Sa. Guldenen Ring 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 15, Sa. Ergäntzung 42, Summa summarum 100 lb
Theilbahr Guth, Sa. haußraths 39, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 49, Sa. Guldenen Rings 2, Sa. baarschafft 8, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 66, Sa. Eigenthum ane einer Behaußung 83, Sa. Schulden 179, Summa summarum 429 lb – Schulden 115, Nach deren Abzug 303 lb
Summa Finalis 1476 lb

Autres mentions d’Alexandre Esslinger dans les registres du Magistrat
1624 XV (2 R 52) Alexander Esslinger vmb verkaufung pferdt Zaüm. 208.
1637 Conseillers et XXI (1 R 120) Stallmeisters bestallung, Alexander Eßlinger. 46.

Susanne Fidel se remarie en 1646 avec le sergent Jean Martin Armbruster : contrat de mariage, célébration
1646 (13.3.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 343
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten H Hannß Martin Armbrustern, Einspännigern alhie als Bräuttigam an Einem
vnd dann der Ehr. und Tugendtsamen Frawen Susannä Fidlerin weÿlandt H. Alexander Eßlingers gewesenen Einspännigs vnd burgers amhie Zu Straßburg selig. nachgelaßenen Wittiben, alß hochzeiterin Andern Theils
Actum Freÿtags den 13. Martÿ A° 1646. [unterzeichnet] In nahmen Vnd Von wegen hannß Martin Armbrusters deß breüttigambs So schreibens ohnerfahren, Daniel Strintz Notarius, hannß Georg geÿger Als der fraw hochzeiterin Vogt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 319-v)
1646. Domin: Miseric. Dom. 12. Apr: Hannß Martin Armbruster Einspännig. alhie, Susanna, Alexander Eßlingers Einspännigers alhie nachgel. wittib. Eingesegnet Dienstags 21. Apr: St Thoman (i 326)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’apporte l’épouse en mariage. Les apports du mari s’élèvent à 1 219 livres, ceux de la femme à 822 livres.

1646 (27.7.), Not. Oesinger (David, 37 Not 10) n° 9
Inventarium vndt Beschreibung Aller vnd Jeder Ligender vnd Vahrender Haab, nahrung vnd güettere, So der Ehrengeachte Herr Hanß Martin Armbruster der Einspenning alhie Zu Straßburg, vnd die Tugendtsame Fraw Susanna Fidlerin beede Eheleuth in ihren Ehestandt Zusammen gebracht haben, Welche Zur Verhuetung Künfftiger Spänn vnd vngelegenheit vermög der Zwischen ihnen beiden auffgerichteten Ehebered. (…) So beschehen in gedachter Statt Straßburg Montag den 27. Julÿ Aô 1646.

In Einer Behausung in der Statt Straßburg auff St. Elisabethæ gaßen geleg. So in dieße nahrung Zum theil gehörig vnd hernach specificirt würdt, Ist befunden worden wie volgt.
Vff der Obern Büehnen, In d. Cammer A, In d. Cammer B, Vor dißer Cammer, In der Stub Cammeren, In der Wohnstuben, In der Cammer D
Eÿgenthumb ane einer Behauß. Ein drittertheil ane hauß, hoffstatt, vnd höfflin. Vnd Stallung auch allen andern Ihren gebeüwen, begriffen, Zugehörd. vnd gerechtigkeiten, geleg. alhie in d. Statt Straßb. auff St. Ellisabeth. gaß, einseit neb. einem Allmendgäßlein geg. hanß Conrad Wetzels des Metzgers selig. Erben, anderseit auch neb. einem Allmendt gäßlein geg. hans Süeßen des Leinenwebers seelig. Erben, hind. auff den Schawenburgisch. hoff stoßend, so allerdings freÿ, ledig vnd eig. vnd ist hiehero angeschlag. word. für 83. lb. 6 ß 8 d. Inhalt eines teutsch. Pergamentinen brieffs mit d. Statt Straßb. Contract Insigel verwahret datirt den 16. Martÿ Aô 1607. weist wie diße behaußung an weÿl. Christoph Blatersbach gewesenen bittel Zur Mörin Käufflich. kommen.
Sa. des Mans haußraths 49, Sa. Ringen 1, Sa. baarschafft 105, Summa summarum 156 lb
Sa. der Frawen zugebrachten haußraths 217, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 133, Sa. guldenen Ringen 17, Sa. baarschafft 71, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 81, Sa. Eigenthum ane einer Behaußung 83, Sa. Schulden 218, Summa summarum 822 lb

Jean Martin Armbruster est nommé sergent municipal en même temps que Martin Pastoreck
1645, Conseillers et XXI (1 R 128)
(f° 129) Oben Stallh. Martin Pastoreck. Hanß Martin Armbruster.
die Obere Stallg. laß. per J Stattschreiber bericht. d. sie Mh d. XIII. Zwen Einspänniger Vorgeschlag. als Nemlich Martin Pastoreck vnnd Hanß Martin Armbruster Seÿen Confirmirt & Angnomm. word. Werd. nunmehr d. Juramentum abzulegen hab. Seind Zugelaß. &. p.stito iuramento Wider vmb dimittirt word.

Originaire de Durlach, le sergent Jean Martin Armbruster acquiert le droit de bourgeoisie en novembre 1649.
1649, 3° Livre de bourgeoisie p. 929
Johann Martin Armbruster der Einspeniger von Durlach* empfangt d. burgerrecht für sich allein auß Gnaden Würd Zu den Becken dienen. Jur. den 12. 9.bris 1649.

Eve Esslinger épouse en 1654 le boucher Bernard Wagner
1654 (4.6.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 518
Eheberedung – zwischen dem Ehbaren und bescheidenen Bernhard Wagner dem Ledigen Metzger und burgern alhier Zu Straßb. als Bräuttigam an Einem
So dann der Züchtig. Ehren und Tugendtsamen Jfr. Evæ Weÿland des Ehrengeachten Herrn Alexander Eßlingers gewesenen burgers und Einspännigs seligen Hinderlaßenen Tochter als hochzeiterin Andern Theils
So beschehen in Straßburg den 4. Junÿ A° 1654. [unterzeichnet] Ich Bernhardt Wagner als ho zeidter beken wie ob stedt, hanß Jacob von Augenen Als der Jungfrawen hochzeiterin vogt, Innahmen hanß Martin Armbruster der Jfr. hochzeiterin Stieffvatters

Jean Martin Armbruster meurt en 1664 après avoir institué sa veuve pour légataire universelle. La maison appartient pour un tiers à la communauté et pour deux tiers aux deux filles d’Alexandre Esslinger (ici dites filles de la veuve). La succession sans passif s’élève à 438 livres.

1664 (22. Xbr), Not. Oesinger (David, 37 Not 18) n° 23
Inventarium vnd Beschreibung aller vnd Jeder Haab Nahrung vndt Güethere, Liegender vndt vahrender, So weÿl. der Ehrenhaffte H Hannß Martin Armbruster geweßener Burger vndt Einspenniger allhie seel. nach dem derselbe den 27. Octobris Jüngsthien deß Allerhöchsten Vätterlichen Willen nach dieße Weltt gesegnet, hinder Ihme v.laßen, welches auff beschehenes fleißiges vnd freundliches Ansuchen erfordern vnd begehren deß Ehrengeachten vnd Vornehmen H Hannß Jacob von (Zabern) Augenheim wohlverordnet. büttels beÿ E. E. Zunfft der Spügler als geordnet und geschworenen Vogts der Ehren v. Tugendsamen Fr. Susanna Fidlerin deß Verstorbenen seel. hinderlaßenen Wittiben v. Crafft der Zwischen Ehegemeldten Ehegelächten auffgerichteten Eheberedung rechtmäsigen einig. Erbin, fleißig ersucht, Inventirt (…) So beschehen Donnerstag den 22. Decembris In beÿsein H Bernhardt Wagners deß Metzgers vnd H Hannß Michel Stoltzen deß Einspännigers beeder burgere alhier oberwehnter Fr. Wittiben dochtermänner Anno 1664.

In dem Obern Haußöhren, In der Obern Kuchen, Im vndern Hauß Öhren, Im Keller
Eigenthumb ane Einer Behaußung. It. i. dritterth. ane Hauß Hoffstatt v. Höffl. sampt d. Stallung auch allen andern Ihren gebäwen, begriffen, Zugehörden, recht. v. Gerechtigkeit. geleg. alhie in d. St. St. auff St. Elisabethæ gassen, i.seith neb. i. Allmendt Gäßl. geg. Hanß Conrad Wetzels deß Metzgers seel. Erb., m. 2. seith auch i. eckh an einem Allmendt gäßl. geg. Adam Herwagens deß Gartenmanns allh. seel. Erben, hinden vff d. Schawenburgisch. hoff stoßend Adelich, so allerdings freÿ, Ledig v. eig. v. ist hieh. angeschl. word. pro 83. lb. 6 ß 8 d. Inh. i. teutsch. Perg. brieffs m. d. St. St. Contract anhangd. Insigel v.wahr. deßen datum d. 16. Martÿ Aô 1607. sig. m. alt. Nis 1. 4. & 3 v. darbeÿ gelaß.
NB die übrige 2 dritte theil seindt der Fr. Wittwe beed. döchtern eigenth. Zusammen, welche Sie wie hernach fol. (-) fac. (-) Zusehen ad dies vitæ Wÿdembs weiß Zugenüßen hat.
Wÿdembs Verfangenschaft. (…) Eigenthumb ane Einer Behaußung. It. i. Zweÿt. th. ane Hauß Hoffstatt Höfflin v. Stallung ([biffé] auch allen andern Ihren gebäwen, begriffen, Zugehörden v. Gerechtigkeit. geleg. alhie in der Statt Straßb. auff St. Elisabeth. gaßen, i.seith einem Allmendt gäßl. geg. Hanß Conrad Wetzels deß Metzgers seel. Erb. anders. auch neb. i. eckh an einem Allmendt gäßl. geg. hanß Sießen des Leinenwebers seel. Erben hinden auff den Schawenburgischeb hoff stoßendt), So allerdings freÿ, Ledig Eig. vnd ist dießer Zweithetheil hieh. æstim v. angeschl. word. pro 166. lb. 13 ß 4 d.
Abzug In dißes Inventarium. Sa. Haußraths 103, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 87, Sa. frucht 3, Sa. Guldenen Eing 11, Sa. der Baarschafft 48, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 100, Sa. Eigenthum an einer behaußung 83, Summa summarum, Summa finalis 438 lb

Autres mentions de Jean Martin Armbruster dans les registres du Magistrat
1659 XV (2 R 77) Hanß Martin Armbruster. 27 [abloßung].164.
1664 Conseillers et XXI (1 R 147) Hanß Martin Armbrusters W. 168. [Soldners]

Lors du partage en 1672 (mentionné à l’inventaire ci-dessous), la maison revient à Elisabeth Esslinger qui épouse en 1658 le sergent Jean Michel Stoltz, originaire de Schlichten près de Schorndorf en Wurtemberg : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafft u. Vorachtbahren H Johann Michael Stoltzen den Einspännig., weÿland deß Ehrsamen u. bescheid.en Georg Stoltz. geweßenen Schwartzbeckers u. Burg. Zu Schlicht. in dem Hertzogthumb Würtzberg geleg. ehelich. Sohn, als dem Breütigam ane einem ,So dann d. Ehren: u. tug.dtsahlmen Jfr Elisabethæ Eslingin, weÿl. deß Ehrengeachten Hn Alexander Eßling.s auch gewesenen Einspännig.s u burg.s alhie Zu Straßburg seeligen hind.laß.er tocht. als d. Jfr. Hochzeit.in am and.theil. (…) mit gutem consens, wiß willen u. gehelle d. Ehrenvest. Vorgeacht. auch Ehrengeacht. u. bescheiden hanß Fetsch. leinenweb.s sein des Hochzeiters vettern uff deßelben, deßgleich. vff Ihro der Jugfr. Hochzeiterin Seith H. Hanß Martin Armbrusts. Einspännigers Ihres Stieff Vatters H. hanß Jacob Augenens, Büttels beÿ E: E: Zunfft Zum Spiegel Ihres geschwornen Vogts und herrn Christoph Seitzen wurtz Crämers all burger zu ermeltem Straßburg (…) So beschehen undt Zugangen in deß Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßb. Donnerstags den 26. Monatstag Augusti 1658. Johann Georg Redslob, Nots.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 35-v)
1658. Dncâ XVI. Trinit. d. 26. Sept. Johann. Michael Stoltz der Einspänniger, Weÿland Geörg Stoltzen Schwartzbecken Zu Schlichten Württenberg. Herrschafft hinderlaßener Ehelicher Sohn vnd J. Elisabeth weiland Alexander Eßlinger Einspänniger vnd burgers allhie hinderlaßene Eheliche tochter. Copulirt d. 5. Octobris Zu St Thoman (i 39)

Le Grand Sénat dispense en décembre 1658 Jean Michel Stoltz qui fera partie de la tribu des Fribourgeois de régler le droit de bourgeoisie.
1658, 3° Livre de bourgeoisie p. 959
Hannß Michel Stoltz von Schlichten beÿ Schorndorff dem Einspännigern Ist von E. E. Großen Rath das Burgerrecht auß gnaden geschenckt worden, so noch Ledigen Standts, würdt Zu den freÿburgern dienen. Jurav. den 15. Xbris A° 1658.

Elisabeth Esslinger meurt en 1690 en délaissant six enfants. La maison est estimée à son prix de cession lors du partage en 1672 (275 livres). La masse propre au veuf est de 2 079 livres, celle propre aux héritiers de 591 livres. L’actif de la communauté s’élève à 166 livres, le passif à 565 livres

1690 (25.4.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6371) n° 274
Inventarium undt beschreibung aller undt Jeder verändert undt Unveränderter haab undt Nahrung, So weÿl. die Ehren: und tugendsahme fraw Elisabetha Eßlingerin, deß Ehrengeachten herrn Johann Michel Stoltzen, Einspennigers burgers alhier Zu Straßburg, gewesene eheliche haußfraw, nunmehr seelig, nach Ihrem d. 20. Jan: Vorabgewichenen 1689.ten Jahres tödtlich genommenen hienscheid. hind. Ihro v.laß. welche Verlaß.schafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren: undt tugendsamen frawen Salome, deß Ehrenhafft. Meist. Casimir Appellen Schneid. burgers alhier Zu Straßburg ehelichen haußfrauwen beÿständlich deßelben, ferner d. Ehren: u. tugendsahmen frawen Margarethæ des Ehrenhafft Johann Francken, tabacmachers burgers Zu ged. Straßburg Ehewürthin, so beede Zugegen, undt dann des Ehrenvest. und weiß. herrn Bernhardt Wagners Metzg. und E.E. Kleinen Raths nunmahlig. beÿsitzers, als geordnet: und geschworenen Vogts Jgfr. Susannæ, hanß Philippßen, hanß Georgen undt hans Michaels, aller 6. der verstorb.en frawen seel. mit Vorgemeltem Wittib. ehelich erzeugtes Kind. und ab intestato nachgelaß.er Erb. durch Ihne wittib wie auch Jgfr. Susanna die ohnvheurathete dochter (…) geäugt und gezeigt (…) Welches beschehen in Straßburg Dienstags d. 25. Aprilis Anno 1690.

Inn einer in d. Statt Straßburg inn Elisabethen gaß geleg.en in dieße v.laß.schafft gehörig: hernach beschrieben behaußung hatt sich befund. wie volgt
Eÿg.thumb ane einer behaußung (E.) Item die helffte, daran die überige helffte als theilbar eingetrag. an hauß, hoffstatt undt höfflein mit allen and Ihren gebäwen begriffen, weith. recht. und Zugehörd. geleg. alhie inn d. Statt Straßb. auff St. Elisabeth gaß, eins. ein Allmendt gäßl. and.s. ingleichen hind. auf d. Schawenburg. hoff stoßendt geleg. so freÿ ledig undt eÿgen und hieh. angeschlag. wie solche in aô 1672. beÿ weÿl. Fr. Susannæ Fiedlerin v.laßschaffts Abtheÿlung angenommen word. æstimirt vor 275. lb. d. hieran gebürt d. Erb. als ohnv.ändt die helffte 137. lb 10. ß. Die übrige helffte ist hernach beÿ theilbaren v.laßschafft eingetrag. auf solche behaußung ist wehrend. Ehe gelt aufgenommen word. so h.nach beÿ d. theilbahren Schuld. aus d. v.laßschafft Zu geltend sich findet. Darüber vorhand. ein teutsch Pergament Kauffbrieff, in allhieß. Canc. Contractstub v.fertiget, war ab d. Ins. abgefallen de dato 16. tag Martÿ 1607. mit Nris 4. 7. et 2. notirt
(T.) NB in die theilbare Verlaßenschafft ist die übrige helffte d. behaußung Zusetz. thut 137. lb 10. ß d.
Holtz: und Schreinerwerck. Auff d. bühn, Inn d. wohnstuben. I, d. Stub Cammer,Im haußöhren, In der Cammer A, In der Kuchen, Im Keller
Norma hujus inventarÿ. Copia der Eheberedung, Copia Codicilli
Der Erb. ohnv.ändt eÿg.tumblich Vermögen, Sa. haußraths 41, Sa. Silbers 5, Sa. Eÿg.thumb ane einer Behaußung 137, Ergäntzung auß dem üb. d. v.storb. seel. Zugebrachte Nahrung durch H Joh: Georg Redtslob d. 17. 9.br 1658. auffgerichteten hernach. ab. d. 5 Maÿ 1690. durch Hn Notm Andream Schmidt verfertigtem Inventario
Auß einer Designaôn; darinnen waß Fr. Susanna Fiedlerin, herrn hannß Martin Armbrusters ges. Einspännigers Zu Straßb. hind.laßene wittib d. verstorb. frn. seelig. als Ihrer tochter Zur helffte ane mobilien eÿg.thumblich cedirt u. üb.laß von herrn David Ösing. Noto publ. d. 15. Maÿ a° 1665.
(Sa. Ergäntzung) 407, Summa summarum 591. lb
Nach Solchem und Endtlich wird nun auch d. Gemein, verädert u theilbahr guth beschrib. Sa. haußraths 23, Sa. guld.er ring 6, Sa. Eigthumb ahne einer behaußung 137, Summa summarum 166 – Schulden 565 lb, theilbar Passiv schuldt üb.treffen die theilbare v.laß.schafft um 398 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 193 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen undt Zugangen in deß Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßb. Donnerstags den 26. Monatstag Augusti 1658. Johann Georg Redslob, Nots.
Copia Codicilli – 1689. auff Montag den 10. Januarÿ (…) in einer inn d. Statt Straßburg auff d. Elisabethengaß. gelege.en d. Codicillanterin eigenthümlich gehörigen Von Ihro u. Ihrem haußwürth bewohnend. behaußung d° ob.n als wohnstub mit d. fenst.n auff die Gaß sehend, Vor mir Benedicto Großen, offenbahren geschwornen Notô (…) persönlich erschienen die Tug.dtsahme fraw Elisabetha herrn Johann Michael Stoltzen deß Einspänniger.s u. burg. alhier Eheliche haußfraw, Zwar weg. Zugenstand.er leibs unpäßlichkeit, auf einem beth lieg. sich enthaltend (…)

Les Quinze fournissent aux héritiers de Jean Michel Stoltz des fagots pour pouvoir réparer la maison
1692, Protocole des Quinze (2 R 96)
(f° 34) Sambstags den 16. Febr. – Hannß Michael Stoltz pt° Wellen
Noîe Hannß Michael Stoltzen, des Einspengers hinderlaßener elenden tochter und sohn Vogten H. Bernhard Wagners ersch. Casimir Abelli pr Saltzmann p.len bitten und.th, Weilen mann ein Und ander geschäfft jm Sterbhauß Vorzunehmen, und Stoltz ein gutes Nach Weÿnachten gestorben, ihnen etwas ane wellen, jnn genaden Zukommen Zulaßen. Erk. 200. Wellen Willfahrt.

Les enfants et héritiers de Jean Michel Stoltz hypothèquent la maison au profit de l’ancien consul Jacques Wencker. En marge, quittance remise en 1695 à Jean Balthasar Vogel

1692 (20. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 807
H. Bernhard Wagner, der Metzger, und E:E: kleinen Raths alter Beÿsitzer, alß Vogt weÿl. Johann Michael Stoltzen, gewesenen Einspännigers sel. nachgelaßenen noch ledigen Vier Kind. Mehr Salome gebohrne Stoltzin Casimir Appelli, deß Schneiders eheliche haußfrau, So dann Margaretha Stoltzin Johannis Francken, des Tabacbereiters eheliche haußfrau
in gegensein Hn Jacob Wenckers, alt. Ammeisters und XIII.ers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, hauß, höfflein und den hoffstätten auch bronnen mit allen andern deren gebäuen Recht Und zugehördt. allhier an St. Elisabeth. gaß zu beed. seiten neben Allmendgäßlein, so nicht durchgehen, hind. auff d. Adel. Schauenburg. hoff stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Johann Balthasar Vogels, des Würths, als jetzmahligen besitzers hierinn gemelt. an St. Elisabethen gaßen gelegenen behaußung, so anietzo d. würthshauß Zum Stall genannt wird (quittung), den 11. Oct. 1695

Les enfants et héritiers de Jean Michel Stoltz vendent la maison à l’aubergiste Jean Balthasar Vogel et à sa femme Marguerite Wetzel. En marge, quittance remise à Pierre Gaudemar en 1731

1693 (14.3.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 210
Salome gebohrne Stoltzin, Casimir Apelli, deß Schneiders Eheliche haußfrau, Margaretha Stoltzin, Johannis Francken, deß Tabackbereiters eheliche haußfrau, So dann H. Bernhard Wagner, der Metzger und E:E: kleinen Raths alter beÿsitzer alß Weÿl. hans Michael Stolzen gewesenen Einspännigers sel. nachgelaßene Vier jüngste Kinder, darvon der eine Sohn nahmens hans Philipß, d. ledige tabacbereiter hierbeÿ Zu geg. war
in gegensein Johann Balthasar Vogels, deß würths, und Margarethæ gebohrner Wetzelin
hauß, höfflein, Stallung, bronnen samt dero hoffstätten, und allen übrigen deren Gebäuen, recht, und Zugehördt, allhier an St. Elisabethæ gaß, Zu beed. seit. neben Allmend gäßlein, so nicht durch gehen, hind. auff den Adel. Schauenburgischen hoff stoßend gelegen, welche behaußung umb 150 lb Capital dem waisenhauß allhier, So dann umb 75 lb Capital Hn Jacob Wenckern alt. Ammeister und XIII.er verhafftet – geschehen umb 325 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Hn Pierre Gaudemar chef de Cuisine de Mgr. Passionés archeveque d’Ephese et Nonce du Pape a la Cour de Vienne als Käuffers hier Verpfändeter behaußung (Quittung), den *

Les Quinze autorisent l’ancien aubergiste à l’Ecurie Jean Balthasar Vogel à ouvrir une nouvelle auberge rue Sainte-Elisabeth dans la maison qu’il vient d’acheter des héritiers de Jean Michel Stoltz. Ils accordent à Jean Balthasar Vogel une réduction de la redevance eu égard qu’il a été malade pendant vingt-deux semaines. La maison qu’a tenue un vivandier et a eu pour enseigne la Montre dorée (zur guldenen Uhr) portera désormais celle de la Nouvelle écurie (zum Neuen Stall).

1693, Protocole des Quinze (2 R 97)
(f° 40) Sambstag den 7. Martÿ – Balthasar Vogel pt° Wirtschafft Und Schilds gerechtigkeit
Balthasar Vogel, des geweßen Würth Zum Stall, per Saltzmann, hatt Weÿl. Hannß Michael Stoltzen, gewesenen Einspengers behaußung jnn Elisabethe Gaß an sich erkaufft, Willens ein Neu Würths hauß allda auffzurichren, bitt Und.th. ihme einen Schild, Zum Neuen Stall genandt, Umb ein billiches, jn g. Zukommen Zulaßen, jnn ansehung er eine Zeithero Zimliche Widerwärtig Keit Und Kranckheit außgestanden Und setzts. Erk. Wie vor [Vor Obern Umbgelts Herren gewießen]

(f° 44-v) Freitag den 13. Martÿ – Balthasar Vogel pt° Wirtschafft Und Schilds gerechtigkeit
Obere Umbgelts Herren Lassen er Herrn Schragen referiren, daß der gewesene Würth Zum Stall, nahmens Balthasar Vogel, umb Erlaubnus, eine Würtschafft auff der Elisabetha Gaß gelegenen Stoltzischen behaußung auffzurichten, angesucht habe dann er, als mann ihn Ferners gehört, beÿgesetzt, daß er jnn dem Vorigen hauß alle jahr 96. fl. Zinnß geben müßen, und deßweg. es Verkaufft hätte, er 22 Wochen lang Kranck gewesen were, seine alte Umbgeldt Extantzen so jnn 178. lb biß and. /.welches d. wahrheit gemäß seÿe:/ Völlig bezahlt, Und Vor d. Neue hauß 1100 fl. erlegt hätte, darinnen schohn ein Marquetänd. geweßenn were, Und den schild zur guldenen Uhr geheißen hätte, selbigen aber er Zum Neuen Stall nennen wolte, allein Weilen er beÿ geringem Vermögen, so habe mann deßwegen bedenckens getragen, dahero es auff die 8. ß quartaliter setzen wollen, welches er auch versprochen und beÿ auffnahm des Weins selbiger gleich zu Verumbgeldten sich erbietig gemacht habe, und, weilen es beÿ E. E. Zunfft d. Freÿburger, allwo er schohn Viel jahr Zünfftig, auch richtig seÿen so habe man wie Willfahr des schancks an gedachtem Orth Zu Mghh. stellen wollen.
Herr Prætor Regius sagt, Es werde d. erkauffte hauß vermuthlich eine Winckel Würthshauß geben, jndeme das Elisabetha thor geschloßen und wenig Leuth selbige gebrauchen, allein, Weilen er daßelbig gekaufft, Und ihme anderst nicht wohl Zu helffen, so Folge Er den bedacht. Erk. Bedacht beliebt.

Enfant naturel du compagnon charron Balthasar Vogel de Wissembourg et de Barbe Esslinger, fille du boulanger Melchior Esslinger et de Marie Kesselmeyer, Jean Balthasar Vogel est légitimé par le docteur en droit et comte palatin Jean Rebhan en décembre 1674.
1674 (17.12.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 18, Vol. 2, Notariat Protocolla)
Instrumentum legitimationis Johann Balthasar Vogels des Ledigen Haußknechts von Straßburg gebürtig
Ich Johann Rebhan beÿder Rechten Doctor Comes Palatinus Cæsareus, hochfr. Pfaltz Sponheimischen auch hochgräffl. Hanawischer vnd Leining Dagspurgischer Rathn des Juristen Collegÿ beÿ der löblichen Universität Zu Straßb. senior vndt Professor primarius wie auch Collegiat Stifft St. Thomæ daselbsten Canonicus, vnd Custos Geben hiemit Vndt thue Kundt Jeder männiglichen (…) legitimiren vnd ehelich machen Vndt ahne derselben ihre macul, vndt vermeiligung der Vnehelichen Geburth halben dispensiren, solche Macul, vndt vermeiligung von Ihnen gäntzlichen auffheben, abthun undt vernichten, vndt Sie in die Ehr, vnd Würde des ehelichen Standes setzen Barbar erheben (…) Vrkundt dieses brieffs besigelt der Geben ist in vnserer Statt Wien den 29. Monats tag Augusti Nach Christi Vnsers Lieben Herren Barbar seeligmachers Gnaden Geburth Im 1661 (…) Jahr, Geörg Ulrich Graff Zu Wolckenstein
Dieweilen nuhn dann Johann Balthasar Vogel mir nächst verwichener Tagen mit mehrerem Zuerkennen gegeb, Welcher gestalt auch Er außer der Ehe Von seiner annoch lebender Mutter Barbaræ Esslingerin, Weÿl. Melchior Esslingers gewesenen Weißbeckhens vndt burgers alhie Zu Straßb. sel. mit Maria Keßelmeÿerin beed. Eheleuth erzeigt. dochter alhie ahn diese Weldt gebohren dergestalten daß, alß Er Balthasar Vogel Von Weisenburg damahlen lediger Wagner Geselle Sie seine mutter affectionirt, vndt Sie daher In Hoffnung gestanden, Sie in ehren meinete, vndt ehelichen würde, demselben so sie indulgiert, daß Er Sie Zusammen Willen, Vnd Vnder den fuß bracht dardurch Sie dieses ihres Sohns schwanger worden, vnd in A° 1651. denselben alhie außer Ehe in diese Weldt gebohren, vndt ob Zwar Sie die Mutter Immer verhofft Er Balthasar Vogel, nach deme Er Sie Zu fall gebracht, Sich eines beßeren bedenckhen, Sie ehelichen vnd also beÿde, Sie Vndt diesen ihren Sohn wider in ehren setzen würde, So habe Er Sie doch bößlichen verlaßen, darvon gezogen, vndt Sie Sambt diesem ihrem Sohn ein Elendt vndt in die sein Unglücklichem Standt sitzen laßen, also daß Sie sich seithero Zwar kümmerlichen Jedoch ehrlichen mit diesem ihrem Sohn auß vnd fort bracht doch nach ihrem Vermögen nach dem Er der Christlich Kürchen durch das Sacrament der heÿligen Tauff alhier Im Münster einverleibt worden, Voran Zu Gottesfurcht tugenden, vndt dienstwillig Keit angezogen dardurch Er auch durch Gottes Gnad sich aller Orten Jedermann der Gestalt Zu gunsten recommendirt (…)
In mein Dr Johann Rebhahn Comitis Palatini eügenthümblicher Behaußung, Oben neben herrn Doctorandt Jacob Christoph Maders, Vnden aber vff St. Thome Plan, vff St. Martins bruckh stosendt gelegen In dem hindern mittlern Stockh In der großen Stuben auf das Wasser die Preüsch genandten sehendt, war Donnerstags den 17. Decembris St. v. Zwischen 9. und 11. Uhren Vormittag Im Jahr (…) 1674.

L’aubergiste à l’Ecurie Jean Balthasar Vogel épouse en 1676 Anne Marguerite, fille du sergent municipal Martin Wetzel
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 298 n° 39)
1676. Domin. 15 et 16. Trin: Johan Balthasar Vogel der * gastgeber Zum Stal, Balthasaris Vogels deß Wagners und Burger zu Crohn weißenburg Sohn (NB nicht ehelicher Sohn, dan er war außer der ehe gebohren, doch von H. D. Rebhahn legitimirt) vnd Jfr Anna Margaretha, weÿl. Martini Wetzels deß gewesenen einspännigers alhie hinderlaßene eheliche Tochter, Copulirt Zu St Nic. 14. Septembr. (i 318)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 33-v, n° XV) 1676. Dom. 15. post Trinitatis. Johan Zum 2. mahl Johann Balthasar Vogel der (Bier)sieder und Burger, Johann Balthasar Vogell, Burgers und Wagners Zu Weißenburg Sohn, Jfr Anna Margaretha, Weiland Martin Wetzels gewesenen Einspännigers ehel. T. Donnerstags den 14. 7.bris St. Niclaus (i 35)

Jean Balthasar Vogel devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1676, 4° Livre de bourgeoisie p. 434
Johann Balthasar Vogel der gastgeber Zum Stall, weÿl. Johann Balthasar Vogels des wagners Zu Crohn weisenburg ehelicher Sohn, empfangt das burgerrecht von Anna Margaretha, weÿl. Martin Wetzels des haußfr. p. 8. gold fl. welche Er auff dem Pfenningthurn erlegt hatt, ist Zuvor ledigen standts gewesen vnd will Zu den freÿburgern dienen. Jur. 4. 8.br. 1676.

Jean Balthasar Vogel se convertit le premier septembre 1686 (sa femme et ses enfants restent luthériens, voir notamment son fils Jean Henri à l’acte de sépulture ci-dessous)
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 346) Jean Balthasar Vogel 1686 Septembre 1

Le débitant de vin Jean Mogg a donné asile à deux filles legères. L’affaire implique aussi Balthasar Vogel, aubergiste à la Nouvelle Ecurie, qui n’est pas quant à lui poursuivi.
1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
(f° 3) Sambstag den 18. Januarÿ – Johann Mogg pt° Weinschancks
Obere Ungeldts Herren lassen per herrn Schragen referiren, daß als jüngsthin Wegen des Johann Moggen, so umb den Weinschanck angehalten, relation abgestattet worden, meldung geschehen seÿe, Ob hätte er vor diesem Verdächtige Leuth auff gehalten, deßwegen mann nicht ermangelt, sich beÿ dem Rechts protocoll Zuerkündigen, darauff herr Scheffmacher d. Rathschreiber gegenwärtigen Extractum eingelüffert daraus zu ersehen, daß den 19. 8.bris 1693. beÿ E. E. Rath erkandt worden, daß, weilen er und Balthasar Vogel d. Würth Zum Stall, Zweÿen Unzüchtigen personen, als Dorothea Heptingerin und Salome Schötterlin einigen Underschleiff gegeben, der Verjischtschreiber ihnen eine scharffe correction gegeben und inskünfftig sie sich dergl. sachen beÿ hoher straff enthalten sollen, als ern Hr Schrag, dießes gelaßen, habe er dafür gehalten, daß er sich beÿ Hn Mader anzumelden haben werden der sich gleich erbleitig gemacht ihme derwegen schrifftl. bericht Zu überschicken, so geschehen, und gehe selbiger dahin, daß jnn den protocollen Wegen Johann Moggen sich nichts anders Finde, als daß er von einigen Unzüchtigen Weibsbildern damahlen als er Wirth auff dem Armbruster Rhein geweßen, Angegeben worden, als ob er ihnen ein absonder gemach mit wißen darzu gegeben, er aber sich beÿ der Verhör mit hohem betheuren entschuldigt habe, daß er Von Nichts wiße, sondern daß er ihme nur zu Leÿd auffgebürdet werde, Weilen nun die sach Noch Unklar, und der Implorant seithero öffters mit ihme als einem alten Mann und der sich sonsten mit nichts als mit dem schanck Zu ernehren Weiß, commiseration Zu haben, Und ihm inn seinem begehren Zu willfahren gebetten, Auch versichert, daß herr Stettmeister Philipp Conrad Joham, so jnn der Nähe wohnt, ihm sein glück gern gönnte, als stündter Zu Mghh; Ob sie es mit ihm Auff ein jahr lang probiren wollen, Zumahlen er die gebühr vor den schanck Zu bezahlen offerirt, Auch versprochen, Keine inconvenientien jnn seinem Hauß Zu Leiden.
Herr Prætor Regius sagt, Es seÿen Viel rationes, die Wider dießen Implorant militiren, 1) daß ein Neus Würths hauß Auffricht, 2) daselbige abgelegen, und 3) er ein schneider seines handwercks seÿe, 4) er Auff dem Armbrust ein recht liederliches leben geführt habe und dabeÿ 5) r jnn seinem hauß recht meister seÿe, sondern die Fr. die hosen anhabe, allein, Weilen er Von seinem handwerck abgesprungen, den dienst in (f° 4-v) Umgeld quittirt, Und d. hauß mit seinem schaden erkaufft, so vermeine Er, daß ihm d. Würthshauß auffzurichten Zu erlauben seÿn werde, Allein könte durch die Obere Umbgelt H. ihme remonstrirt werden, was darauff stehe, Wann er sich Verdächtig mache, Und wäre was heraus komme, Wie empflindlicher würde abgestrafft werden. Erk. gefolgt.

Balthasar Vogel intente une action contre l’apprêteur de tabac Jean Gaspard Linck qui a ouvert une auberge à la Petite Maison rue Sainte-Elisabeth en lui faisant concurrence. Jean Gaspard Linck ne devra plus servir de vin dans sa maison mais seulement dans la rue.
1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
Balthasar Vogel der Stall würth Ca Joh: Caspar Lincken der Tabacmacher
(f° 286-v) Sambstag den 19. 8.bris – Balthasar Vogel Ca Joh: Caspar Lincken
Balthasar Vogel der Stall würth, per Dd Gollen, Klagt, daß Joh: Caspar Linck, der Tabacmacher, welcher anjetzo Zu Haus vor sich vnd andere auff Zweÿen tafflen arbeitet, vnd sich alßo erhlich darauff erbehret, darneben die völlige Würtschafft wieder ordnung schon über jahr vnd tag treibet, bittet ein oder das andere fahren Zulaßen, gn. Zuerkennen. Erkandt, Soll dem gegentheil dazu verkündet weden.

(f° 290-v) Sambstag den 26. 8.bris – Balthasar Vogel Ca Hannß Caspar Lincken
Balthasar Vogel d. würth Zum Stall, per Saltzmann, cit. per sched. hannß Caspar Lincken, den Tabacmacher, und Würth Zum Kleinen hauß, erhohlt recess und petitum vom 19. hujus, berichtet anbeÿ, daß citatus sich erbotten, auff obrigkeitl. erkantnuß den schild hinweg Zuthun, Künast cit. s.* widerspricht Zuforderst allegirtem recess vom 19. huius, und auch dießem Ungrund, daß er oder seine haußfrau jemahlen offerirt, den schild hinweg Zuthun, und weilen er burger und beÿ E. E. Zunfft d. Freÿburger Leibzünfftig auch schohn 10 jahr die würtschafft treibt, da gegner allein erst vor etliche jahren inn sein Nachbarschafft gezogen, als bittet Zu abschneidung weitläuffig Keit deputationem. Factâ relatione ihn von gegners gesuch zu absolviren, ref. expens. S. erhohlt recess vom 19. huius, K. priora. Erk. An Obere Ungelts herren gewiesen.

(f° 305-v) Sambstag den 15. 9.bris – Balthasar Vogel der Stall würth Ca Joh: Caspar Lincken
Obere Umbgeltherren laßen per me referiren, daß Balthasar Vogel, der geweßene Würth Zum Stall, anjetzo auff der Elisabetha gaß jnn einem Andern Würthshauß wohnend, jnn einem gehaltenen Recess gebetten, Hannß Caspar Lincken, den Tabackmacher, dahin anzuhalten, daß er allein mit dem Tabackmachen sich contentiren, und der Würtheÿ sich enthalten solle, In dem 2.ten Recess habe er Vermeldt, daß gegner den schild wegzuthun sich resoluirt habe, Wofern Mghhn es Obrigkeitlich erkenneten, Allein habe Linck es Nicht nur gleich negirt, sondern Auch gebetten, ihn beÿ d. Würthschafft Zu lassen, jnn Ansehung er ein burger, Und beÿ den Freÿburgern Zum theil seÿe, Auch dieselbihe schohn 10 jahr Lang getrieben habe, Warauff die sach Zur Deputation gewiesen worden, und als mann die Parthen gehört, habe Vogel beditten, daß des gegners Frau an Vielen orthen gesagt habe, daß ihr Mann den schild Wegthun wolle, Weilen er mit dem taback Machen des tags Zweÿ Königsthaler Verdienen Könne, er, Gegner, Vor dießem Knechtsweiß geschafft habe, jetzo aber Zu hauß mit Zweÿ tafflen arbeithe, dabeÿ er sich wohl ernehren könte, neben dem er beÿ dem tax des weins nichts bleibte, und ware die Maaß jnn dem Umbgeldhauß à 2 ß 4 d geschätzt worden, er sie umb 3 ß Weggebe, Auch dadurch ihne großen eintrag thue, daß wann er die maaß à 2 ß gibt, er Hingegen sie Umb 20. d. außschencke, nur, daß er die leuth an sich Ziehe, über dießes seÿe er an Zweÿen orthen, als beÿ d. Möhrin und Freÿburger Zunfft Zünfftig, so nicht seÿn solle, Und wann es ihne Angehe, er auch Neben d. Würtheÿ d. grempen Wesen treiben wolte, Es habe aber Linck geantworthet, daß er Zuvor auff d. Elisabetha gaß gewohnt habe, ehe Vogel hingekommen seÿe, Und die 10 jahr über, als er die würtheÿ allda getrieben, d. Umbgeld ehrlich und redlich bezahlt, Auch der schanck ihn viel gekostet habe, und sehen müste, Wie er sich und die seinige ernehren, neben deme sich schreiner, Weber, und Andere Findeten, die Neben ihrem handwerck auch taback machten, er were auch Nicht allein, Neben dem Tabackmachen wein auß schenckte, e. g. N. Schwöbell deßen man sich Zwar wohl errinnert, dennoch aber ihme Lincken, Zugesprochen, daß er gute Nachbarschafft Zu erhalten beßer thäte, wann er eines quittirte, darauffhin er sich erklärt, daß er Künfftighin Keine leüth mehr im hauß setzen, und ihren daselbsten Zu trincken geben, sondern allein wein auff die gaß außschencken wolte, damit gegentheil Zu Friden Zu seÿn bezeugt, dahero mann darführ gehalten, daß es dabeÿ gelaßen, jedoch damit Vogel desto ruhiger seÿn, ihme Licken, 1. od. 2. lb straff, denen Nach Zu Kommen, angesetzt werden Könte, allein stündte die genehmhaltung Zu Mghh. Erk. Beliebt, und 2. lb d straff angesetzt.

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
Hanß Caspar Linckh pt° Weinschancks auff der Elisabethæ gaßen, 322, 323, 348
Balthasar Vogel der würth zum stall Ca. Hanß Caspar Lincken, 367, 392
(f° 322) Sambstags den 31. Octobr. 1699 – Hanß Caspar Linckh burger pr Gol. bittet unterth. ihme den weinschanck auff der Elisabethæ gaßen gn. Zu erlauben. Erk. an die obere Ungeltsherren Gewießen.

Jean Balthasar Vogel se plaint du comportement et des dégâts qu’occasionnent le personnel militaire, souvent plus de trente personnes qu’il est obligé d’accueillir depuis treize semaines que son auberge est une « maison d’ordonnances ». Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient au bureau des logements militaires qui pourra intercéder en sa faveur auprès de Monsieur de La Bastie (le lieutenant de roi qui loge en face)

1706, Conseillers et XXI (1 R 189)
(p. 24) Montags den 8.ten Februarÿ 1706. – Joh: Balthasar Vogels deß Wüths Zum Stall haußfraw vmb dechargirung der von den soldathen in ged. Gasthauß leÿdenden beschwerden. 24.
S. Ersch. Johann Balthasar Vogels des würths Zum Stall allhier haußfrau producirt demüthig Unterthäniges Memoriale undt bitten dahien gehend, daß die Jenige beschwernuß, welche Er seithero dreÿzehen wochen, da mann sein in der Elisabethen gaß gelegene würths hauß Zu einem ordonnance hauß gemacht vndt sich tag vndt nacht in der vntern gaststuben über die 30 Personen mit großem geschreÿ auffhalten, wardurch seine hiebevor gehabte loßung gäntzlich gespert werde, habe leüdten müßen, von Ihme abgenommen, vndt der daher Erlittene schaden ahn dem hauß, offen so Zerrißen worden, vndt übrigen mobilien erstattet werden möchte. Erk. wirdt dieses geschäfft ahn die Hhrn Deputirte Zur Einquartierung gewießen, vmb sich beÿ Mr de La Bastie Vor den Imploranten Zu interponiren, damit Er einiger maßen soulagirt werden möchte.

Jean Balthasar Vogel obtient la levée des scellés apposés sur sa cave alors que ses locataires n’ont pas encore quitté les lieux.
1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
(f° 250-v) Sambstags den 26. Novembr. 1707 – S. nôe Joh: Balthasar Vogels des Würths Zum Stall, man hat vorgestern Pplen seinen Keller Secretirt, weilen seine haußleüth noch nicht außgezogen geweß., da Er doch nie gewarnt worden seÿ, alß bittet unterth. weilen selbige, bereits auß dem hauß weg seÿen vndt Er großen schaden erlitten, Ihme den Keller wid. Zu eröffnen. Erk. Wan des Imploranten vorgeben der wahrheit gemäß solle Ihme der Keller wid. geöffnet werden.

Balthasar Vogel est autorisé à loger le palefrenier du marchand italien Cossa pour qu’il puisse surveiller ses chevaux. Il rapporte que la meilleure pièce de son auberge est occupée depui de nombreuses années par les sergents d’ordonnance qui l’empêchent d’avoir de nouveaux clients.

1717, Protocole des Quinze (2 R 121)
(p. 242) Sambstag d. 12. Junÿ 1717 – Balthasar Vogel pt° Haußleuth
Iidem [Obere Ungelt Hrn] per Eundem [Secretarium Kleinclaus] lasen referiren, daß Balthasar Vogel der Stallwürth auff St Elisabethæ Gaß in einem underth. Memoriale berichtet, daß H. Andreæ Cossa des Italienischen Kauffmanns Pferdt in sein, Imploranten, Stall stünd. vnd Er, Cossa, an Ihne begehrt, daß der Stallknecht des nachts beÿ denen Pferd bleiben und Zu dem ende Verlangt, daß er deßen Knecht undt seiner Frawen in seinem Würths hauß eine Cammer lehnen möcht, Zu mahl sie weder Fewr noch rauch halten würd., welches Er ohne Mgh. consens und bewilligung nicht thun wollen, undt deßen erlaubnus gebetten, deme Er beÿ der Deputation alß man Ihne ferner gehört, beÿ gesetzt, daß schon viele Jahr die Sergeant d’ordonnance die beste stub in seinem hauß inne hetten, welche tag und nacht in dem hauß tabac rauchten, hierdurch solches unlustig machte, undt die gäst vertreiben, undt weilen dießer vortrag der wahrheit gemäß, alß hetten die Hh. Depp. davor gehalten, daß dem Implorant jedoch ohne einige præjuditz undt nur biß auff anderwerthige Verordnung in seinem begehren Wilfahrt werden könte, mit der Condition daß weder gemelter Stall Knecht noch seiner Fraw Keinen wein einlegen, auch keine à parte haußhaltung führen solle, die genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erkandt, beliebt.

Jacques Christophe Pantrion dresse en 1724 l’inventaire (non conservé) après la mort de Jean Balthasar Vogel

1724, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über weÿl. H. Joh: Balthasar Vogelß geweß: Gastgeb: zum Neuen Stall allh: Verl. sambt deren Vergleich und abtheil: auch Verkff. und Erlöß Reg.

L’aubergiste Jean Balthasar Vogel meurt le 18 avril 1724
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 335)
Anno domini 1724. die 18 Mensis Aprilis Mortuus est joannes Balthasar vogel Caupo ad novum stabulum et a me infra scripto Can. Reg. sepultus est in cœmeterio nostro consueto, præsentibus joanne henrico vogel caupone ad arborem viridium lutherano et Jacobo Bidot commorans in hac parochia (signé) Johann Heinrich Vogell alß Sohn, jaque bidot (i 176)

Marguerite Wetzel, veuve de Jean Balthasar Vogel, loue la maison qui lui appartient ainsi qu’à ses quatre enfants à sa fille Marie Elisabeth, fiancée à Jean David Montfort.

1725 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 293-v
Fr. Margaretha geb. Wetzelin weÿl. Johann Balthaßar Vogel gewesten gastgebers zum Neuen Stall wittib mit beÿstand ihres Vogts Hn. Frantz Heinrich D’autel des Scribenten
ihrer einen tochter Maria Elisabetha Vogelin und dero verlobten ihr künfftigen tochtermanns Johann David Montfort auch gastgebers
die ihr der verlehnerin und ihren vier Kindern für unvertheilt eigenthümlich zuständige zum Neuen Stall genannte Gastbehausung mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, nichts davon als eine Stiegen hoch auff dem erstern stock nächst ahn der Stiegen befindliche Kammer, so die verlehnerin sich lebenslang zu ihrer wohnung behaltet ausgenommen, welche gastbehausung allhier ahn St Elisabetha gaß einseit ist ein eck ahn einem allmend: gäßlein neben dem Schauenburger hof anderseit neben Johann Georg greiner dem tabackbereyther hinten auff gedachten Schauenburger hof – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh. Baptistæ fürwährenden Jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 65 gulden – dahingegen verbunden sein die verlehnerin winters zeith in ihrer Stueben umb der wärme zu genießen zu leÿden

Marguerite Wetzel loue l’auberge à la Nouvelle Ecurie à son gendre Jean Herrmann et à sa fille Marie Elisabeth Vogel

1727 (19.5.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 335-v
Fr. Margaretha geb. Wetzelin weÿl. Johann Balthaßar Vogel gewesten gastgebers zum neuen Stall wittib mit beÿstand ihres Vogts H. Frantz Heinrich D’autel des Scribenten
ihres tochtermanns und tochter Johannes Herrmann des gastgebers und Maria Elisabetha geb. Vogelin
entlehnt, Eine zum neuen Stall genannte allhier auff St Elisabethae gaß einseit ist ein eck ahn einem Allmend: gäßlein neben dem Schauenburger hoff anderseit neben Johann Georg Greiner den tabackbereither hinten auff gedachten Schauenburger hoff gelegene gastherberg mit allen derselben begriffen, zugehörden und gerechtigkeiten nichts davon als einer, eine stiege hoch nachst beÿ derselben befindlichen in den hoff sehende Cammer, so die verlehnerin sich zu ihrem gebrauch vorbehaltet ausgenommen, auff solange zeith als die verlehnerin im leben verbleiben wird, anfangend von heutigem tag und sich mit der locatricis todt endigend – um einen jährlichen Zinß nemlich 28 fl. in baarem geld, sonsten täglich einen schoppen tranckbaren weins gratis reichen und Sie zu winterszeith in iher Stueb der wärme genießen zu laßen, den jährlich zinß von 550 fl. so sich dermahlen auff 24 fl. 5 ß belaufft, entnehmen und für die entlehnerin Kopff Stallgeldt ohne der wittib zuthun zu erlegen

L’aubergiste Jean Henri Vogel et Marguerite Eberwein hypothèquent le quart de la maison au profit du marchand de verre Jean Jacques Walter

1730 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 295
Johann Heinrich Vogel der Gastgeber und Margaretha geb. Eberweinin mit beÿstand ihrer brüder Abraham Eberwein gastgebers zum schwartzen Ochsßen und Andreas Eberwein des metzgers
in gegensein H. Johann Jacob Walther glaßhändtlers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine vierdten theil für ohnvertheilt ahne einer gastbehausung zum Neuen Stall genannt hoff und hoffstatt wie auch allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne St Elisabethä gaß, einseit ist ein eck ahn einem allmend: gäßlein neben dem Schauenburger hoff anderseit neben Johann Georg Kreiner dem tabackbereither hinten auff den Schauenburger hoff stoßend – die übrige dreÿ quart aber seinen übrigen dreÿ geschwisterden gleichfalls für ohnvertheilt
wobeÿ ferner erschienen des schuldners bruder Balthaßar Vogel der gastgeber (…) verbürgt

Les enfants et héritiers de Jean Balthasar Vogel vendent la maison à Pierre Gaudemar, chef de cuisine au service de monseigneur Passioney, archevêque d’Ephèse et nonce du pape à la cour de Vienne

1731 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 16-v
weÿl. Johann Balthasar Vogel gewesten gastgebers zum neuen stall mit auch weÿl. Margaretha geb. Wetzelin erzeugt und hinterlassenen 4 Kinder Johann Friedrich Vogel der gastgeber allhier, Ferner Johann Baltasar Vogel burger allhier zu Mittelbergheim wohnhaft, Item Elisabetha geb. Vogelin Johannes Herrmann gastgebers allhier Eheweib, So dann Anna Maria geb. Vogelin Jacques Bidaut des Traitteur eheweib
in gegensein H. Pierre Gaudemar Chef de Cuisine de Mgr. Passionej Ertzbischoffen von Epheso und Bäpstlichen Nuntÿ ahm Kaÿßerlichen hoff zu Wien – zufolg erkanntnus H. Räth und XXI
Eine Behausung höfflein hindergebäu Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne St Elisabethen gaß, einseit neben hannß Georg Datten Metzgers erben anderseit neben hannß Georg Greiner dem tabackbereither hinten auff del Schauenburgischen Margaretha Gretzingerin gehörigen hoff stoßend, darzwischen ein Allmend: gäßlein ist – um 288 capital verhafftet, geschehen um 586 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Henri Vogel et ses cohéritiers à vendre l’auberge à la Nouvelle Ecurie au chef de cuisine Pierre Gaudemar, manant, après visite des lieux. La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, grenier à grains d’environ cent mesures et une petite cave.

(p. 453) Montag d. 8.ten Januarÿ [1731] – Joh: Heinrich Vogel und Consorten erhalten Erlaubnuß ein hauß an Pierre Godemar Zu Verkauffen
H. XV. von Stöcken referirte, Waßmaßen Er beneben H. Rht. Dürrenberger in execution MGHh Erkandtnuß Vom 23.ten 10.bris iüngst die ienige Behausung Welche Johann Heinrich Vogel und Consorten an Pierre Godemar Zu verkauffen Willens, in augenschein genommen, und befunden, daß Selbige, die gastherberg Zum Neuen Stall genandt, in der Elisabethen gaß gelegen seÿe, und in etlichen Stuben, Cammern, Küchen, haußehren, einer Fruchtschütt Vor ohngefehr hundert fr. und einen Kleinen Kellerlein bestehe, der Kauffschilling belaufft sich auff dreÿ tausend fünf hundert Liures gleich Zahlbar, und hätte der Käüffer, Welcher, So bald ihme möglich, sich in allhiesiges Burgerrecht Zu begeben gesinnet, sich denen ordnungen in allem unterworffen, H. Rht. Dürrenberger bezoge sich auff die Von dem H. Fünffzehner Wohl abgelegte Relation.
Erkandt, Wird denen Imploranten die gebettene Erlaubnus das hauß quæstionis umb 3500 liures respectiué Zu Verkauffen und Zu kauffen obrigkeitlichen Ertheilt, iedoch mit diesem außdrucklichen anhang und beding, daß der Kauff in allhiesiger Contract Stub in gegenwart Vorbesagter unserer Deputirten Solle verschriben, und der Käüffer sich allen in denen Ordnungen enthaltenen oneribus und Beschwerden durch absonderliche Reuersalen daselbst Zu submittiren angehalten Werde. Deputati ÿdem umb den Bescheid anzuzeigen.
(Copie, cote 94 Z 49)

Melchior Gaudemar, manant et aubergiste, est autorisé à exploiter l’auberge à la Nouvelle Ecurie pendant l’absence de son frère qui en est propriétaire
1731, Protocole des Quinze (2 R 137, minutes)
(Rapiarium f° 32-v) Sambst. den 14. Aprilis
R. noe. Melchior Gaudemar schürmer und Würths allhier pplis hat von seinem bruder d. Würthshauß Zur neuen Stall genannt auff St. Elisabeth gass geleg. entlehnt, b. jhme mit dem Wsch. u. d. bier ein göldten zu hohlen u. Zu verschenck. geb. zu Willfahren. Erk. Ober Umbgeldts Hh.

(f° 33-v) Mont. den 16. Aprilis – Obere Umbgeldts Hh. Auff rec. vom 14. hûs in s. Melchior Gaudemar deß schürmers, so Wschs &
Ille gehört, setzt beÿ er seÿe seiner profession ein schuhmacher, das hauß gehöre seinem bruder, so beÿm H. Nuntio Apostolico in der Schweitz bedienter wäre, nunmehro aber nicht hier und sobaldt er Von Wien, wohin er Verreißen müße, Wider Zurück sein werde, so wolle er burger Werden, und d. hauß selbsten beziehen, jndeme Wolte er, damit d. Würthshauß nicht abgehe, die Würtschafft alda Versehen. H. P[rætor]. R[egius]. habe erk. d. sein bruder es habe kauffen dörffen. H. Dep. ad interim et ad reditum fratris zu Willfahren. Erk. in plenum.

(f° 37) Sambst. den 21. Aprilis – Ober Umbgeldts Hh laßen bescheidt ansag. in s. Melchior Gaudemar, pt° Wein: und bier schancks

Melchior Gaudemar est tenu de payer les droits d’auberge à la tribu des Fribourgeois
1731, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
(f° 123-v) Dienstags den 18.ten Dec: 1731 – Neu Zünfftiger
Melchior Gaudemar, der Schirmer allhier, citirt, weilen Er in dem Würths Hauß Zum Stall auff der Elisabethæ gaß gelegen, würtschafft treibet, alß solle Er vermög der Ordnung sich dißorths Zünfftig machen.
Ille producirt Extratum auß Gn. Herren der XV. Memoriale de dato 21. Aprilis: 1731: Krafft deßen ihme biß Zu seines bruders /:alß welcher ermeldte Würthhauß erworben:/ Wiederkunfft Würthschafft zu treiben Erlaubt, vermeinet alßo dißorts sich Zu submittiren nicht schuldig Zuseÿn.
Erkandt weilen weder Citatus noch deßen Bruder Zünfftig, Citatus aber den Schanckh erhalten, alß solle Er Vor die Zunfft gebühr 2. lb 14 ß d erlegen, deßen Bruder aber sofern Er beÿ seiner Wiederkunfft würtschafft treiben will, dißorts Zu erscheinen undt sich Zünfftig Zumachen schuldig seÿe.

Originaire de Manosque en Provence, Melchior Gaudemar épouse en 1708 Salomé Baptiste, de Strasbourg : contrat de mariage, célébration
1708 (29. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 35)
Mariage – furent presens en personnes Melchior Godemar, fils de feu Jacque Godemar vivant traiteur a Manosque en Prouence et de Françoise Saïne ses pere et mere, Majeur d’aage et native dudit Manosque d’une part
Et Salomé Baptiste fille de feu Jean Baptiste vivant Archer de La Marechaussée d’alsace et d’Elisabeth Landtverline ses Pere et mere, assistée des sieurs Jean David Bausire et de Catherine Scherine femme de Jean Zill faiseur de Tabacq et Manant de cette ville ses meilleurs amys a faute de parens et de Tuteur, Ladite Salomé Baptiste jouissante de ses Droits natiue et demeurante aussy en cette ville d’autre part
Ladite future épouse et ses assistans ont declaré que ses biens et Droits consistent en La Charge d’archer de la marechaussée d’alsace qu’elle a herité de feu son pere et en toutes sortes de meubles pour environ la valeur de 111 Liures
(signé) Melchior Gaudemar, marisalome basti (all.)

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 24)
Die vero 15 mensis Octobris (…) solemniter inthronizati sunt Melchior Godemar ex urbe Manosque in Provincia oriundus sutor, filius Jacobi Godemar et Franciscæ Saine, ex una et Salome Baptiste, Joannis Baptiste et Elisabethæ Landtwährin urbis hujus inquilonorum filia ex altera partibus (i 50)

Testament de Pierre Gaudemar
1737 (16. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 58)
Testament – Je Pierre Gaudemar chef de cuisine de son Excellence Monseigneur Passioney archeveque de Fez nonce apostolique à la cour impériale de Vienne, étant de present à Strasbourg
Je donne et legue à Jean Pierre Gaudemar et Jean Joseph gaudemar mes deux neveux à chacun la somme de 2000 livres faisant pour les deux 4000 liures à l’auoir et prendre chacun pour sa part sur la maison à moy appartenante propriétairement située à Strasbourg rue St Elisabeth (…)
Plus Je legue a damle Catherine Gaudemar ma niece femme de Jean Bauvalet manancier à Strasbourg La somme de 2000 Liures pour une fois payées et à Catherine Bauvalet leur fille celle de 600 liures (…)
Après Les Legs cydessus payés et preleués quant au surplus des biens que J’auray delaissés j’ay fait, nommé, créé et institué, fais, nomme et institue pour mon héritier seul, unique et universel Led. Sr Jean Bauvalet mon neueu du chef de lad. sa femme, et à son defaut lad. Catherine gaudemar sad. femme et ma susd. niece et legatrice (…)
à Strasbourg le 16° septembre 1737. (signé) pierre gaudemar
(Ouverture du testament) 16° aoust 1738.

Pierre Gaudemar meurt en août 1738 en délaissant pour héritier testamentaire son neveu par alliance Jean Beauvalet qui a épousé Catherine Gaudemar. Les experts estiment la maison à 1 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 7 839 livres, le passif à 8 646 livres.

1738 (12. 9.bre), E 5782 (A)
Inventaire des biens délaissés par feu le Sieur Pierre Gaudemar, cy deuant Chef de Cuisine de son Excellence Monseigneur Passioney Archeveque de Fez, nonce apostolique à la Cour Imperiale de Vienne, dressé l’An 1738 (…) après sa mort arrivée le 15° Août de l’année courante 1738 (…) le tout couché par écrit par moi presentement secrétaire au petit Senat (…) Mecredi le 12° du mois de novembre 1738. [non signé]
Le deffunt a délaissé par son Testament pour son héritier seul unique et universel Sçavoir Le Sr Jean Beauvalle son Neveu Cabaretier et Manan en Cette ville à ce présent

Maison. Une Maison avec les appartenances et dependances situées dans la Rüe de St Elisabeth, tenante d’un Côté a Jacque Datt, boucher et bourgeois en Cette ville, de L’autre Coté à Jean George Greiner fileur de Tabac, parderriere aboutissante sur une maison appartenante à Damoiselle Marguerithe Gretzinger appellée vulgairement la Cour de Schauenbourg, laquelle maison est frncge et quitte de toute charge estimée par (…) experts ordinaires de Cette ville suivant le billet d’estimation par eux signé joint à la minute du present Inventaire daté du 14° novembre 1738 La somme de 900 florins ou 1800 livres. Laquelle maison appartenoit cy devant aux héritiers de feu le Sr Jean Baptiste Vogel, vivant Cabaretier de Cette ville, desquels le deffunt a acheté ladite Maison Suivant une Lettre d’achât expediée sur parchemin dans la Chambre des Contracts de cette ville et munit du seau d’icelle, dattée du 16° du mois de janvier 1731, au dos de laquelle il est avoir que les 1100 livres dont la dite Maison etoit chargée envers L’hôpital des Orphelins de Cette ville ont été payé le 16° du mois de janvier 1731 avec tous les intérêts qui en etoient echeu. Plus il s’est trouvé une ancienne lettre d’achapt aussi expédiée sur parchemin dans ladite Chambre des Contracts et munie du Seau de la Ville, du 14° du mois de Mars 1693.
Copie du Testament solemnel, le 16° septembre 1737 par devant le Notaire Royal Humbourg (…)
Etat du présent Inventaire, meubles 184, argenterie 613, Bague 7, argent comptant 1500, maison 1800, Total 4105 lb – Total des Dettes passives 622, reste 3482 lb -Total des legs 8000 livres, les legs excedent la masse active de 5417, somme finale 3482 Livres
– Abschatzung dem 14: Nov: 1738. Auff begehren weilandt deß Achtbahren und bescheitenen herrn Peter Gottmar deß geweßenen Kochß seel: hinderlaßenen Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff der Elßbetter gaßen gelegen worinnen die ortinantz stuben Vor die soldaten, einseits an ein allmënt gäßlein, anderseits und auch hinden auff die Jungfer Grëtzingerin Stoßent, welche behausung unden auf dem botten ein stuben Lëhtell und hauß Ehren Neben daran die ortinantz stuben und Kuchell hinden daran der Stall höffel und bronnen getrembter Keller, oben dar über ein stuben Cammer Kuchen und hauß Ehren Nebenß Cammer und bienen sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistern sich in der besichtigung befundt. und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Neun hundert Gulten. [unterzeichnet] Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworne wërck Meistern Johann Peter Pflug Stattlohner und bau Meister, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister im Zimmerhoff

Pierre Gaudemar est inhumé dans l’église Saint-Louis
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 245)
Anno domini 1738 die 15 Augusti Mortuus est petrus Gaudemar sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis munitus Et die sequenti sepultus est in Ecclesia nostra præsentibus testibus joanne Bauvalet cive huius civitatis et Francisco L’Anglois cive que mecum subscripsere (i 125)

Service célébré à la mémoire de Pierre Gaudemar
1738 (23.8.), Not. Humbourg (6 E 41, 60)
Cejourd’hui 23° du mois d’Aoust 1838, Nous soussignez Superieur et Chanoines Reguliers de la Congrégation de Nôtre Sauveur établis en la maison de Saint Louis à Strasbourg capitulairement assemblés en la manière ordinaire, ayant eu par nous-mêmes lecture et communication sur une expédition en forme du testament de Feu le Sieur Pierre Gaudemar cy devant chef de cuisine de son Excellence Monseigneur Passioney Archeveque d’Ephese Nonce apostomlique à la cour impériale de Vienne fait le 16° septembre de l’année dernière 1737 et reçu par Humbourg Notaire Royal en cette ville qui en a minute par lequel ledit Feu Sieur Gaudemar a donné et légué à nôtre Eglise Paroissiale de Saint-Louis, dans laquelle il a été enterré le 16° du présent mois d’aoust une somme de 1000 livres tournois tant pour son enterrement et frais funeraires et pour faire dire et célébrer trois services chacun d’une Messe haute et chantée de Requiem et de trois Messes basses a chacun, que pour un anniversaire annuel et perpetuel qui sera dit et célébré pour le repos de son ame et de celles de ses Pere et Meres et plus proches parens et amis (…)

Les Quinze réduisent de trois quarts le droit de détraction que doivent les légataires de Pierre Gaudemar dont les biens resteront à Strasbourg
1739, Protocole des Quinze (2 R 148)
(p. 50) Sambstag d. 31. Jan. 1739 – weÿl. Pierre Gaudemar pt° Abzugs
Moss. nôe weÿl. Pierre Gaudemar gewesener Oberknecht beÿ Monsr. Passionei dem Päpstichen Nuntio dreÿer unverburgerten Legatariorum prod. Underth. Mem. sambt beÿlagen Sub Lit. A et B puncto abzugs. Erk. Ober Stallherren

(p. 60) Sambstag d. 7. Febt. 1739 – weÿl. Pierre Gaudemar Legatarÿ pt° Abzugs
Obere Stall Herren laßen per me proponiren, daß Pierre Gaudemar gewesener Oberknecht beÿ Monsr. Passionei des Pabsts Nuntio in Vorigem Jahr dieses Zeitliche allhier gesegnet, und Jean Bauvallet des Burgers und Stallwirths allhie Ehefrau seiner Schwester Zu Erben eingesetzt, dabeÿ aber auch Pierre Gaudemar und Jean Joseph Gaudemar seinen beeden Nepveux jedem 2000. livres und dann gedachten Bauualets tochter Catharina genant 600. livres Ane Legaten Vermacht, Weilen nun diese Legatarien Frembdt vnd Keine hiesige burger so seÿe denenselben nach ordnung der Abzug beÿ E. E. Kleinen Rath mit 460 livres sammenhafft mit 460 livres angesetztet worden. Worauff Jean Bauvalet obged. alß Vogt dießer beeden Gaudemar und nahmens seines töchterleins, so in das burgerrecht gebrachtes Kind, den 31. Jan. jüngst ein Undertg. Memoriale sambt beÿlagen sub Lit. A. et B. producirt und gebetten, anerwogen gedachter defunctus Keine handlung noch Gewerbs in allhiesiger Statt getrieben, folglichen können hiesigen burger in seiner Nahrung in dem Weeg gestanden, wohl aber ein eigenthümliches hauß allhier in der Elisabethen gaß gelegen gehabt, Wavon er das Real Schirmbgeld jährlich mit 15 lb 14. 8. abgetragen, anbeÿ sothane dreÿ Legatarien hier gebohren, und des Ihrigen gar wohl benöthiget seÿen, Mghh geruhen möchten diese Legatarios Von dem geforderten Abzug ex gratia zu entladen und Zu absolviren,
Auff geschehene Weisung seÿe Vorgestanden ged. Bauualet, welcher beÿgesetzt der älteste Von denen 2. Legatarien seÿe 17. Jahr undt dießen tochterlein 7 Jahr alt, hätten alßo Zu deren aufferziehung noch vieles benöthiget, und seÿen nicht nur hier gebohren, und in der paroisse de St Louis getaufft sondern würden auch nirgend anderswo alß hier deren Establissement mit der Zeit suchen.
Des Hrn Prætoris Regÿ Excellenz habe schon Vor dero Abreiß diese Sach denen hochverordneten Ober Stallherren, umb solche mit allem fauor, maßes es Königl. Underthanen, Zu tractiren, Vermeine man alßo daß dießer Abzug der 460. liv. auff die quart zu moderiren. Es stehe aber Mgh. was sie erkennen wollen. Erk. Bedacht gefolgt.

Les experts estiment la maison à 400 livres dans l’inventaire dressé en 1743 après la mort de Jean Beauvalet.

Catherine Gaudemar se remarie avec Jean Louis Pillon, chef de cuisine originaire de Perry en Champagne : contrat de mariage, célébration

1744 (8.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 995)
Mariage du 8 avril 1744 – furent presens en personne le Sieur Jean Louis Pillon chef de Cuisine de Mr le marquis de Wibray brigadier des armées du Roy de present aud. Strasbourg fils majeur de deffunt Antoine Pillon en son vivant m° d’eschole de la Paroisse du Perry en champagne dioceze de Rheims et de Jeanne Guillaume sa femme a present sa Veuve ses pere et mere, stipulant pour luy et du Consentement de cette dernière d’une part
Et Demoiselle Catherine Gaudemar Veuve de deffunt Jean Beauvalet, en son vivant hôte ou pend pour enseigne L’escurie neuve en cette ville, stipulante pour Elle et en son nom D’autre part du Consentement de cette dernière d’une part
Cinquièmement et enfin Lad. future épouse voulant aussi Donner aud. futur espoux des marques de sa tendresse, elle luy a donné (…) La Jouissance de lad. maison ou pend pour enseigne L’escurie qu’elle occupe actuellement et ce pendant qu’il demeurera Veuve seulement
(signé) pillon, Catherine gaudemar dit veuve Beauvallet

L’acte de mariage mentionne que Jean Louis Pillon a séjouné dix ans dans la paroisse Saint-Sulpice de Paris
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 298)
Hodie 13 mensis Aprilis anni 1744, unâ duntaxat proclamatione (…) in hac ecclesia parochiali sancti Ludovici et tribus in ecclesia parochiali sancti sulpitii parisiensis, ratione ultimi per decem annos domicilii (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes Ludovicus Pillon civis coquus, defuncti Antonii pilllon ludimagistri et joannæ Guillaume conjugum in pago peri diœcesis Rhemensis commorantium filius a novem mensibus in hac parochiâ commorantis et Catharina gaudemar vidua joannis Beauvalet civis cauponis in hac parochia (signé) pillon Catherine Gaudmar (i 123)

Jean Louis Pillon devient bourgeois par sa femme
1744, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 167
Jean Louis Pillon der Aubergiste Von Pery en champagne gebürtig erhalt das burgerrecht von seiner Ehefrauen Catharina, weÿl. Jean Bauviller deß aubergisten wittib um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger jur. eod. [9.ten Maÿ 1744]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge à la Nouvelle Ecurie, rue Sainte-Elisabeth. Ceux du mari s’élèvent à 589 livres, ceux de la femme à 4 410 livres.

1744 (19. Maÿ), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 54) n° 1836
Inventarium über des Ehren und Wohlvorgeachten Hn Jean Louis Pillon des wirths und Gastgebers zum Neuen Stall und der Ehren: und tugendsahmen Frauen Catharinæ gebohrener Gaudemar, beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zusammen gebrachte Nahrungen, auffgerichtet in Anno 1744. (…) So beschehen in fernern beÿseÿn auff Seithen der Ehefrauen S. T. Hn Stephan Degeorge Porcellinhändlers und Eines Ehrsahmen Großen Raths alten ietzmahlen aber Eines Ehrsahmen Kleinen Raths wohlansehnlichen beÿsitzers und meister Frantz Nickar des Zimmermanns und burgers alhier, als der Ehefrauen Kinder erster ehe geordneten Vogts, beeder deroselben erbettener beÿständere, Straßburg den 19.ten Maÿ Anno 1744.

In einer allhie Zu Straßburg ane St. Elisabethen gaß gelegenen, zum Neuen Stall genanden, in dieße nahrung gehörigen und hieunten eingetragenen behausung, befunden worden, wie folgt
(f° 13-v) Eigenthumb ane Häußern. (F.) Erstl. eine behaußung, die Gastherberg Zum Neuen Stall genand, sambt höfflein, hinder gebäu, bronnen und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethengaß, einseit neben Hannß Georg Datten, geweßten Metzgers Erben, anderseit neben Hanß Georg Greiner dem Tabackbereiter, hinden auf dem Schauenburgischen hoff stoßend, darzwischen ein allmend gäßlein ist, worein eine thüer aus dießem hauß gehet, so vor freÿ Ledig eigen dißorths ohnverfänglich außzuwerffen wie solche in dem über der Ehefrauen Kinder Erster Ehe Zuforder habend Vätterlich guth unterm 25.ten Februarÿ 1745. durch mich Notarium gezogenen Summarischen Calculo mit vorbehalt des denen Kindern darauf gebührigen Eigenthums æstimirt worden pro. 900. lb.
Über dieße behaußung welche der Ehefrauen Erster Ehemann nun seel. von weÿl. H. Pierre Gaudemar ehemaligem Chef de Cuisine de Monsgr Passioney Ertzbischoffen von Epheso und bäpstlichem Nuntio am Kaÿserlichen hoff Zu Wien, als deßen per Testamentum instituirter Universal Erb ererbet, ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret de dato 16.ten Januarÿ Anno 1731.
(F.) It. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Tucherstub gaß, einseit neben H Christmann Röderer, dem Rothgerber, anderseit neben Johann Deur Kauff dem Kürßner, hinden auf den Gerbergraben stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und in Vorabgeregtem Summarischen Calculo über der Ehefrauen Kinder Erster Ehe vätterlich guth cum reservatione Proprietatis sine præjudicio außgeworffen vor 500 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener ganth Kauffbrieff mit E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg anhangendem Insiegel bekräfftiget datirt den 3. Maji Anno 1719.
(f° 14-v) Bericht und Respective Vergleich wegen beederseits in die Ehe gebrachter umb und ane eines Jedem Leib gehöriger Kleÿdung und Weißen gezeugs
(f° 15) Wÿdemb, Welchen die Ehefrau von Weÿland Herrn Jean Baptiste Beauvalet dem geweßenen Gastgeber Zum Neuen Stall und burgern allhier Ihren ersten haußwürth nunmehr seel. biß Zu der Kinder Majorennitæt eigenen Etablissement Zugenießen hat
(f° 15-v) Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 3, Sa. Silbers 42, Sa. goldener Ring 5, Sa. baarschafft 246, Sa. Schuld 286, Summa summarum 583 lb Dazu gelegt die helffte ane denen verherten haussteuren antreffen 6, Des Manns gesambte in die Ehe gebrachte Nahrung 589 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 276, Sa. Frucht 11, Sa. Faß und Weins 233, Sa. Silbers 236, Sa. goldener Ring 17, Sa. baarschafft 536, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2250, Sa. Eigenthumbs ane häußern 1400, Sa. Gülthen von liegenden güthern 776, Sa. Schulden 62, Summa summarum 5798 lb – Schulden 1393, Detrahendo verbleibt 4404 lb, Adde den ihren ane denen verehrten haussteuren ertragend 6, Der Frauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen 4410 lb – Wÿdemb 117 lb
Copie du Contrat de mariage (…) le 8° avril 1744, Laquiante

Jean Louis Pillon demande l’autorisation de débiter du vin. L’affaire est renvoyée aux préposés de l’accise
1744, Protocole des Quinze (2 R 154)
(p. 416) Sambstag d. 13. Junÿ 1744 – Jean Louis Billon pt° Weinsch.
Christ. nôe Jean Louis Billon burgers undt Wirths prod. Underth. Mem. mit beÿlagen 1. et 2. pt° Weinschancks. Erk. Obern Vngelt herren

Le conseil de la tribu des Fribourgeois fait grief à Jean Louis Pillon de n’avoir pas été présent le jour du Serment et lors de la tournée du consul. Il déclare avoir été malade
1746, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
(f° 281) Donnerstags den 17.ten Febr. A° 1746. – Jean Louis Pillon, citiret, daß derselbe weder am Schwör: noch Regirenden Herrn Ammeisters Umbfarth tag auff E. E. Zunfft Erschienen. Ille sagt, habe Kranckheit halben nicht erscheinen Können, warauff ist Erkandt, undt Citatus dermahmen absolvirt word.

Supplique de Catherine Gaudemar, femme de Jean Louis Pillon, à l’encontre de Catherine Beauvalet, femme de Martin Vidal, secretaire du baron de Trélans (lieutenant de roi)
1760 (11. 8.bris), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 852)
Gnädig gebietende Herren ! Wann Euer Gnaden durch dero Erkanntnus vom 19. maji hujus anni uns Zu End unterschriebenen aufzutragen geruhet haben, In Sachen Frauen Catharinä Gaudemar, Sieur Louis Pillon des burgers und Gastgebers allhier Ehefrauen, beiständlichen Ihres mariti, Vor Klägerin und Nachbeklagter ane Einem, contra
Frau Catharinam gebohrne Bauvalet, Sieur Martin Vidal Secretaire beÿ Herrn Baron de Trelans Frau Eheliebste, von ihme verbeÿstandet, vor beklagte und Nachklägerin ane dem andern theil
dieser beeden Parthen Con: und Reconvention genau Zu untersuchen und unser schrifftliches gutachten darüber aufzusuchen, So haben wir beÿ Untersuchung derer uns communicirter beederseitiger Actorum gefunden, daß die Parthen über die berechnung weÿl. herrn Pierre Gaudemar, gewesenen Chef de Cuisine beÿ Ihro Excellenz hern Passionet, Ertzbischoff von Fetz wie auch weÿland herrn Jean Baptiste Bauvalet, des gewesenen würths Zum Stall, beeder der Vorbeklagten und nachklager der Vidalischen Ehefrauen gewesenen respê Groß oncle und Vatter seel. Verlaßenschafften nicht übereinstimmend seÿen (…)

Catherine Gaudemar meurt en 1769 en délaissant deux filles de son premier mariage et une du second. La masse propre au veuf est de 546 livres, celle propre aux héritiers de 2 073 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 317 livres, le passif à 1 226 livres.

1769 30.3.), Not. Zimmer (6 E 41, 1412) n° 213
Inventaire Des Biens delaissés par feu Dlle Catherine née Gaudemar en son vivant Epouse du Sieur Jean Pillon, bourgeois cabaretier de cette ville de Strasbourg, dressé en l’année 1769. (…) décédée le 10 du present mois, Lesquels biens à la requête 1° dudit Sieur Pillon, Veuf, 2.do M° Jean Louis Rahm, avocat au Directoire de la Noblesse de la basse Alsace, en qualité de tuteur des Enfans mineurs de la deffunte D° Vidal fille du premier lit, tous cy après dénommés 3° Sr Jean Conrad Scholl, Marguilier de la paroisse Royale de St Louis en lad. Ville, en sa qualité de Mandataire de la Dlle Beauvallet Fille dud. premier Lit aussi denommée cy après et 4° Demlle Marie Madeleine Salomé Pillon assistée du Sr Charles Dupont Cafetier et bourgeois de cette ville, Fille du second lit de lad° Deffunte (…) Fait et passé en presence du Sr François Joseph Seraffond, Licenté ex Loix et assesseur au petit Sénat de cette ville, Deputé à cet effet en vertu d’une sentence dud. Senat du 29° de ce mois, à Strasbourg le 20. Mars 1769.
La Deffunte a delaissé pour ses héritiers ab intestat Sçavoir 1.mo Les enfans de feu Dlle Catherine née Beauvallet, à son decès Epouse du Sr Martin Vidal, vivant Secrétaire de Monsieur le Baron de Trelans, en son vivant Lieutenant du Roy en cette ville, Savoir a) Catherine, b) Elisabeth, c) Madeleine et d) Marie Madeleine les Vidal, auxquels dits 4 Enfans mineurs a été nommé et constitué pour tuteur M° Jean Louis Rahm, avocat au Directoire de la Noblesse de la basse Alsace, qui a été présent à la confection de cet inventaire, 2° Dlle Claudine Pierrette Beauvallet, majeure d’ans présentement à Paris au nom de laquelle est comparu le Sr Jean Conrad Scholl Marguilier de la paroisse Royale de St Louis en cette ville de Strasbourg (…) Cette dernière Fille et la susd° deffunte D° Vidal procréés en premier mariage avec feu le Sr Jean Beauvallet, vivant hote ou pend pour enseigne l’ecurie neuve et Bourgeois en cette dite ville,
3.tio Demlle Marie Madeleine Salomé Pillon, agée de passé 20 annes, Laquelle fut presente sous l’assistance du Sr Charles Dupont Cafetier de lad° ville, fille du second lit de lad° Deffunte procréé avec le susd. Sr Jean Louis Pillon veuf. Tous lesd. Enfans et petits Enfans herittiers ab intestat par portions egales en souche

Remploy des Biens propres du Sr Pillon veuf aliénés pendant le mariage, Suivant l’Inventaire des apports dressé par M° Christophle Michel Hoffmann en son vivant Nre. Juré et public de cette ville le 19 May 1744
Propriété d’une maison (L’usufruit de la maison cy contre a été donné au Sr Pillon veuf en vertu du Contrat de mariage art 5° pendant sa viduité – H.). Sçavoir une maison ou pend pour enseigne l’ecurie neuve, petite Cour, puit, fonds et tres fonds avec toutes ses appartenances et dépendances, sçituée en cette ville de Strasbourg, ruë Ste Elisabethe, d’un côté N. Schwend, Sablonnier, de l’autre N. Weber fabricant de tabac et par derrière sur le Sr Carly, Marchand, franche et quitte de toutes charges et hypothèques, estimés (…) suivant leur Billet d’estimation joint à la presente minute à la somme de 900 florins ou 1800 Livres. Par acte du 16 Janvier 1731 passé à la Chambre des Contrats de cette ville et muni du grand sceau de lad. Chambre, la propriété de lad. maison est constatée. Lad° maison provient de feu le Sr Jean Beauvalet, premier Mari de lad. Deffunte, auquel elle est eschue en qualité d’héritier universel institué par Testament de feu Sr Pierre Gaudemar, en son vivant Chef de cuisine de Monsgr. Passionet Arch-Eveque d’Ephese et Envoyé papal à la Cour de Vienne. Par la mort de l’un desd. trois Enfans du premier lit et les deux transactions passées pardevant M° Humbourg, Notaire Royal en lad° Ville le 20. janvier 1761 et 3. May 1763. quittance du 17. fevrier 1761. ensuite de la 1° transaction, et une autre du 1 avril 1767. passée pardevant M° Gobert et son Confrere Notaires à Paris, lad. maison appartenoit à feuë mad° Dlle Pillon et fait presentement partie de sa succession. Pour mémoire.
Etat sommaire du présent Inventaire. Copie du Contrat de mariage (…). Copie du Codicil mystique en datte du 31° May 1763 déposé au Notaire soussigné le 1° juin de lad° année, ouvert et pubié le 30. mars 1769 (…).
Suit la Description de tous les biens. Et premièrement celle Des Biens propres au Sieur Pillon Veuf, Total des meubles 13, Total de l’argenterie 8, Total de la Bague d’or 9, Remploy (2324, Deduction 9 Reste) 2315, Total général 2346 lib.
S’ensuivent les biens appartenant en propre aux héritiers, Total des meubles 953, Total de l’argenterie 437, Total des bijoux 34, Total de la Propriété d’une maison 1800, Total des rentes en grains 2240, Total des Capitaux 1060, Total général 8292 lib
Enfin suit la description des Biens appartenant à la Communauté, Total de meubles 1189, Total des Vins et tonneaux 122, Total de argenterie 692, Total de l’or 19, Total des Capitaux 3100, total des Dettes actives 144, Total général 5268 lib – Passif 4906, Reste 361 lib
Somme finale et du Stall 7726 lb
Abschatzung Vom 1. april 1769. Auff begehren Joh Luis Billo ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg auff der Elisabedte gaß gelegen Ein seits Neben Meister Schwendt dem sandt Karcher anderseits Neben H Weber dem thuback Fabrikanten und hienden auff H Karrell stosent gelegen solche Gastherberg besteht in dreÿ Stuben eine kiechen und Ettliche Kamern dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein getrembten Käller hoff Stallung und brunen. Von uns Unterschriebnen der Statt Strasburg Geschworne werck Meister nach vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem Jetzigen wahren wert nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und Vmb Nein hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Huber.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 900 florins (450 livres) sur un total de 3 800 florins
1769, Livres de la Taille (VII 1180), n° 87
Freÿburger N° 2347 – Weÿl. Fr. Catharinæ geb. Gaudemar Jean Louis Pillon des burgers und Gastgebers allhier geweßener ehefrauen Verlaßenschafft inventirt H Not. Zimmer.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 157.b – 7726 lb 10 ß 9 ½ d die [machen] 3800 fl. Verstallte 2900 fl. Zuwenig 900 fl
Wovon nachtrag 8 Jahr in duplo a 2 lb 14 ß – 19 lb 12 ß
und 6 Jahr in simplo 8- 2
Extat Stallgeldt 1769 – 5 lb 14
Geb – 2 ß 6 d
Abhandlung 3 lb 9 ß d (Zusammen) 36 lb 19 ß
der nachtrag auff 15 lb reducirt restiret 24 lb 5 ß
dt. 3.t junÿ 1769.

Jean Louis Pillon veut cesser d’exploiter son auberge à la Voiture de Paris (Zur Pariser Land Kutsche), auparavant à la Nouvelle Ecurie (Zum neuen Stall) en conservant le droit d’auberge qui appartient à ses enfants. Il lui arrive de vendre moins d’une mesure de vin par semaine tout en étant obligé de payer sa consommation privée au prix du vin vendu. Les Quinze accèdent à sa demande à condition qu’il paie le droit d’enseigne.

1770, Protocole des Quinze (2 R 181)
Louis Pillon Würth zum neuen Stall pt° Schildrecht
(p. 589 et Rapiarium) Sambstags den 17. Novembris – Pillon pt° Schildrechts
Idem [Claus Sen.] nôe Sr Louis Pillon des burgers und bis[herigen] Würths Zum neuen Stall, anheute aber Zur [Pariser] Land Kutsche, p.lis will seine Würtschafft auf[geben] doch aber weilen das Würthshaus nicht Ihme so[ndern] seinen Kindern Zuständig ist so ist er nur wi[llens] den schild einzuziehen, bitt demnach berührte [be]hausung gegen erlag der jährlichen gebühr da[s] schild und Würthrecht beÿzubehalten und setzts. Erkand, Obern Umbgeldsherren

(p. 609) Sambstags d. 1. Decembris 1770. – Claus sen: nôe Louis Pillon in actis bitt communicat. Extractus, Erk. Willfahrt.

(p. 624) Sambstags d. 1. Decembris 1770. – Pillon pt° Schildrechts
Obere Umbgeldts Hhn laßen per Hn Secretarium Stædel referiren, es habe Louis Pillon, der bisherige Würth Zum neuen Stall oder Parißer Land Kutsch per recessum unth. gebetten, Weilen er die Würtschafft aufzugeben gesinnet, das hauß aber nicht ihme, sondern seiner Frauen minorennen Kindern erster Ehe gehörig, als wovon sie die nutznießung habe, Ihme gnädig Zu erlauben, gegen entrichtung der quartal gebühr, vor den schild denselben einziehen Zu dörfen.
Beÿ beseßener Deputation habe der Implorant sich weilters erklärt, daß es ihme eines theils beÿ gegenwärtigen umbständen, das des wochs öffters keinen Schoppen Wein Verkauffe, fiel Zu schwehr falle die würtschafft fortzutreiben, indeme er allen Wein, Welchen er in seine haußhalung brauche, nach dem Würths umbgeld verumbgelten müße, wann seine Stiefkinder aber das ihnen auf dem hauß ruhende würths recht verliehen solten, es andern theils der billigkeit Zu Wider Wäre.
Die Hhn. Depp. hätten nach genauer der Sachen untersuchung einsehen müßen, daß weilen es allhier mehr auf den nutzen der minorennen als des Imploranten ankomme, man wohl in etwas von der ordnung abgehen könne, dergestalt jedannoch, daß der Implorant der Zu erhaltende Dispens nicht mißbrauchen Könne, weßwegen Sie der meinung seÿen, daß dem Imploranten wann er seinem oblato gemäß die quartal gebühr vor die Schild gerechtigkeit Zu bezahlen continuiren wird, Zu erlauben seÿe, den schild einzuziehen, ihme aber zu seiner consommation mehr nicht als fünffzehen Ohmen wein gegen erlag des burger umbgelts einzulegen vergönnet und zugelaßen seÿn solle. Erkanndt, Bedacht gefolgt.

Les Quinze dispensent Louis Pillon, ancien aubergiste à la Voiture de Paris, de payer la taxe sur le vin qui lui reste après avoir fermé son auberge
1771, Protocole des Quinze (2 R 182)
(p. 26) Sambstags den 19. Januarii 1771. – H. Secretarius Stædel truge vor, es habe Louis Billon der geweßte Würth zur Pariser Land Kutsche einen Schein von Johannes Krieg dem Weinsticher producirt, krafft deßen ihme nach geendigter Würtschafft ane Verumbgeldtem Wein 18 ohmen 12. Maaß übrig geblieben, bitt ihme mit der Restitution dießes Umbgeldts, so benebst vingtième 30 fl. 5 ß 8 d ausmacht, von der Statt Pfenningthurn zu willfahren. Erkanndt restitutio Willfahrt.

1771 (17.4.), Not. Zimmer (6 E 41, 1416) n° 259
Registre des Meubles et Effets vendus à la requête du Sr Louis Pillon Aubergiste et Bourgeois de cette ville de Strasbourg après les publications ordinaires et accoutumées faites le 17° avril et jour suivant 1771.

Jean Louis Pillon loue une partie de sa maison à Reine Rostaing, veuve du receveur Claude Bernard Eisentraut

1771 (5.2.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 77-v
H. Johann Ludwig Billon
in gegensein D° Reine geb. Rostaing weÿl. H. Exsenatoris Claude Bernard Eisentraut gewesten schaffners der geistlichkeit wittib mit assistentz S.T. H. XV Carl Franz Antoni Des Lauriers
in lehnung in seiner auff der Elisabethä gaß gelegenen behausung eine wohnung auff dem ersten stock in 5 stub, einbegriffen die kuche mit einem gang in den hoff die aussicht dieser zimmer ist auff die straß außehend, ferner im zweÿten stock dreÿ gemach benebst einen getüch kammer, item die helffte des kellers so zu dem nuß unterschlagen werden muß, so die eine beschloßene holtzkammer im hoff – für 3 nacheinander folgenden jahren auf innstehenden Annunciationis Mariæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund

Jean Louis Pillon meurt en 1787 en délaissant une fille dans la maison rue Sainte-Elisabeth dont il a la jouissance. L’actif de la succession s’élève à 119 livres, le passif à 78 livres.

1787 (1.5.), Not. Faller (6 E 41, 975)
Inventarium über Herrn Johannes Ludwig Pillon, des Wittibers, im Leben gewesenen Burgers und ehemaligen Gastgebers dahier Zu Straßburg, nun seel. hinterlasene Vermögenschaft, auffgerichtet Im Jahr 1787 – auf sein den 5. Monaths tag Aprils lauffenden 1787.sten jahrs beschehenes tödliches Vonhinnenscheiden hie Zeitlich hinter sich gelassen (…) durch Sie die Tochter und Erbin selbst sowohl als auch durch Johanna Francisca Laute die Leedige von (-) gebürtig die dienstmagd (gezeigt), So geschehen und fürgenommen worden dahier in der Königlichen Stadt Straßburg in Zu end angeregter behausung auf Dienstag den Ersten Maÿmonaths tag im Jahr 1787.
Benennung der Erbin. Der Verstorbene und Erblaßer seel. hat ab intestato Zur Erbin verlaßen Jungfer Maria Magdalena Salomea Pillon, die großjährige, Sein des Verst. seel. und Erblasers mit längst Weÿl. Frauen Catharina Pillon gebohrner Gaudemar deßen im Leben gewesener Ehefr. seel. ehel. erzeugte und nach todt hinterlaßene eintzige Tochter, unter Verbeiständung S.T. Herrn Johann Nicolaus Wilhelm J.U. Ltus. E. E. Grosen Raths dahier und Mehrerer Höherer Gerichtsstellen procurator und advocatus ordinarius und wohlangesehenen Burgers allhier in Persohn anwesend und der Verlaßenschafts Inventur abwartend

In einer allhier zu Straßburg ane der St. Elisabethæ Gaß gelegenen, durch den Erblaser und Verst. seel. Wÿdums weiß genoßenen und inngehabten und Zu End umständl. angezogener behaußung ist befunden worden, wie folgt
Wÿdum, Welchen der Verstorbene seel. bis an sein Lebens Ende genoßen. Vermög über Weÿl. Fraun Catharina Pillon geb. Gaudemar des dißeithigen Verst. seel. im leben gewesenen Ehefrauen seel. Verlaßenschaft durch Hn. Notarius Zimmer allhier unterm 30.ten Mertz 1769. errichteten Inventariums hat dieselbe Ihme dem Verst. und resp. Ehem. und hinterbl. Wb seel. in Krafft des 5.ten punctens ihrer Zur Zeit ihrer Verehel. mit einander vor dem hiesigen Königl. Not° H. Laquiante errichteter Ehepacta Zu einem Wÿdemb /:jedoch nur so lang derselbe im Wittibenstand verbleibt:/ vermacht
Ihre eigenthümlich ingehabte dahier zu Straßburg an der St. Elisabetha gaß zwischen H. Schuend dem Sandführer u. H Weeber dem taback fabricanten gelegene u. hinten auf H Carly u. Gros die handelsleuthe stoßend und den schild zum Neuen stall führende Gastbehausung samt Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeitn, und ist solche bei ihr der Wÿdumbs Stifterin schon angezogener Verl. Inventur durch die damalige hiesige geschworne Hh. Werckmeistere besag derer Abschatzungs procès verbal æstimirt u. angeschlagen worden für u. um 450 lb. Sodann in Gefolg ermelddter Verst. Frau seel. unterm 31. Maÿ 1763. Veschloßen errichteten und den folgenden tag als den 1. brachmonath bei ermel. H. Not. Zimmer hinterlegt und den 30. Mertz 1769. eröfneten Codicills hat dieselbe nach Inhalt des 5.t und Letsten Articuls ihme dero hinterbl. W u. Ehemann und nunmaligen Verst. seel. Frauen die Lebenslängliche Nutzniesung zugedacht von einer Summ von 2000 lit. oder 500 lb
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. hausraths 38, Sa. Silbers 5, Sa. Pfenning zinsßen haubtguths 50, Sa. Schulden 25, Summa summarum 119 lb – Schulden aus der Verlaßenschafft zu bezahlend 78 lb – des Verst. seel gehabten Wÿdum 747 lb – Beschluß und Stall summa 788 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 1 500 florins
1787, Livres de la Taille (VII 1181) f° f° 53
Freÿburger N° 1120. – Weÿland Johann Ludwig Pillon, des gewesenen ehemaligen Gastgebers und Burgers alhier Verlaßenschaft inventirt H. Not. Faller
Concl: fin: Invent: ist fol: 15.b, 788 lb 14 ß 5 ? d, die machen 1500 fl. verstalte 1000 fl. also Zuwenig 500 fl.
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 1 lb 10 ß d – 12 lb
und Sechs Jahr in simplo à 15 ß – 4 lb 10 ß
Ext: Stallgeld pro 1787 – 2 lb 17 ß
Gebott – 2 ß 4 d
Abhandlung – 1 lb 6 ß 6 d,Summa 20 lb 15 ß 10 d
Auf Bitten ist der Nachtrag auf 15 Jahr in simplo gesetzt worden mit 11. lb 5 ß d, gehet demnach ab 5 lb 5 ß, Restiert 15 lb 10 ß 10 d
d. 12. Nov: 1787

Marie Madeleine Salomé Pillon meurt célibataire en 1795
1795 (21 vend. 4), Strasbourg 3 (10), Not. Ensfelder n° 444 a
Notanda weÿl. Marie Madeleine Salomé Pillon auch weÿl. Jean Louis Pillon gewesenen Aubergisten zu Straßburg mit auch weÿl. Catherine geb. Gaudemar erzeugte leediger tochter Verlassenschafft, décédée le 25 ventose 3
baarschafft, activa passiva [sans addition]
[Les documents suivants se trouvent dans l’encart qui porte les indications précédentes]
[Cahier sans intitulé] meubles meublants, or et argenterie, vente de meubles le 21 vend. 4
Schéma généalogique – Livre de comptes
(Quittances) Barbara Baldner Wittib bescheine hiemit von dem burgern Ludwig Albert und Johann Daniel Ensfelder den Rechts gelehrten als bevollmächtigte der Erben der Verstorbenen burgerin Maria Magdalena Salome Pillon der leedigen den mit vor gedachter Pillon noch schuldigen haus: Zinß für ein Jahr von Weÿnachen 1794 a. st. bis auf eben diesen Zeit punct 1795, 21. vend. 4
Extrait des registre du Juge de paix du troisième arrondissement de la commune de Strasbourg, il est décédé rue Louis N° 7 la Cit. Marie Madeleine Salomé Bilon agée de 46 ans fille de feu Jean Louis Billon & de Catherine Gottmar en delaissant des héritiers absens qui se trouvent a Paris & à Versailles nous nous sommes transportés dans la maison de la défunte pour y apposer nos scellés, le 25 vent. 3
Inventarium über weÿl. herrn Johannes Ludwig Pillon des Weißbeckers ehemaiiger Gastgebers Im Jahr 1782, Not. Faller
Registre de partage Contenant les biens echus a Dlle Marie Madeleine Salomé Pillon fille du second lit par la liquidation et partage des Biens delaissés par feue Dle Catherine née Gaudemar a son Deceds Epouse en secondes noces du Sr Jean Louis Pillon dressé en l’année 1770 par M° Zimmer
(Procuration) notaire résidant à Jonchery sur vesle District de Reims Département de la Marne – Antoine Persin tailleur de pierres demeurant à Jonchery sur Vesle, Antoine Couvent tonnelier demeurant aud lieu veuf de deffunte Marie Nicole Pillon pere et tuteur de ses enfants mineurs Pierre Leroy vigneron demeurant audit lieu et Elizabeth Persin Alexandre Jobin vigneron demeurant a Mont sur Courville et Jeanne Antoinette Persin, tous quatre seuls enfants et héritiers de défunte Nicole Pillon leur mere qui etoit sœur de deffunt le Cit. Jean Louis Pillon, décédé ancien aubergiste à Strasbourg pere de deffunte Marie Madeleine Salome Pillon, les Cit. Jean Baptiste Pillon marchand demeurant à hermonville, Jean Nicolas Laurent tailleur de pierres demeurant a Montigny sur Vesle et Marie Nicole Pillon et Gerome Bergé demeurant a Reims et Louise Charlotte Pillon sa femme, Jean Baptiste, Marie Nicole, Louise Charlotte héritiers de deffunt Antoine Pillon décédé à Pevy leur pere qui etoit frere dudit défunt Jean Louis Pillon décédé a Strasbourg – les Cit. Ponce Petit demeurant a Romain et Marie Louise Pillon sa femme et Marie Barbe Pillon fille majeure demeurant audit lieu de Romain tant en leur nom personnel que se portant fort pour Jean Baptiste Pillon soldat de la Republique Françoise et absent leur frere et beau frère, et encore pour Marie Françoise Pillon fille agée de 20 ans demeurant audit lieu de Romain lesdittes Marie Louise, Marie Barbe, Jean Baptiste, Marie Françoise seuls enfants et héritiers de deffunt Pierre Pillon décédé tailleur d’habits a Romain leur pere qui etait fils dudit Antoine Pillon décédé à Pevy lequel étoit frere du Cit. Jean Baptiste Pillon décédé à Strasbourg, à Jonchery sur vesle le 20 prairial 3
Extraits actes : 1744 le 19 octobre à Montigny (etc.)

Les enfants et héritiers de Catherine Gaudemar vendent la maison au fabricant de chandelles Adam Zanotta et à sa femme Marie Barbe Dilille moyennant 1 250 livres

1787 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 320-v
H. Michael Andreas Steirling procurator vicarius vor und innahmen Dame Anne Catherine und Marie Madeleine Vidal, H. Johann Christian Sebastian Meÿer notarius publicus juratus ac practicus vor und innahmen D° Claudine Pierrette née Bonvalet Sr François Lacomparte dit Rolland eheliebstin, H. Lt. Johann Ludwig Rame advocatus beÿ löbl. Ritter directorio gerichtlich bestellter vogt D° Madeleine Vidal, D° Marie Madeleine Salomé Pillon großjährigen alters unter assistentz H. Johann Nicolaus Wilhelm procuratoris et advocati ordinarii EE. Großen raths
in gegensein H. Adam Zanotta des liechtermachers und Mariæ Barbaræ Dilille beÿständlich H. Fabian Sebastian Dournaÿ und H. Michael Murr
eine in weÿl. Fr. Catharina geb. Gaudemar in letzter ehe auch weÿl. Johann Ludwig Pillon des wirths ehefrau dißortige mutter respective großmutter nachlassenschafft gehörige behausung zur Pariserkutsch geschildet, hoff, bronnen, hoffstatt nebst übrigen zugehörden, weithen, rechten und gerechtigkeiten ane der St Elisabetha gaß, einseit neben Mr Keller dem glaßer, anderseit neben Mr Ehrenfeucht dem kieffer, hinten auff H. Groß dem handelsmann – woran ihre Dlle Anne Catherine und Marie Madeleine Vidal zweÿ 3. theil und ihre D° Lacomparte ein 3. theil, Dlle Madeleine Pillon ein 9° und D° Pillon der übrige 3.t theil [sic] – um 2500 gulden meistgebotten

Fils de Jacques Zanotta de Kassel dans le diocèse de Mayence et laquais du prince de Hesse, Jean Adam Zanotta épouse en 1769 Marie Barbe Delille, fille du marchand Claude Delille de Wasselonne
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 244)
Hodie Nona maÿ Anni 1769 (…) sacro Matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti Joannes Adamus Zanotta ex Cassel dioecesis Mogutinensis oriundus, defunctorum ibidem coniugum Jacobi Zanotta et Apolloniæ Jung filius legitimus Sereniss. Principissæ de Hess de Rothenburg pedisequus ab octodecim mensibus in districtu parochiæ nostræ commorans, et Maria Barbara delisle ex Wasslenheim huius diœcesis oriunda, defunctorum ibidem conjugum Claudii Delisle mercatoris quondam et Barbara Brosslerin filia legitima, prius per annum in parochia ad Stum ludovicum hujus Urbis Commorata actu a duabus septimanis in nostra Commorans (signé) adam Zannotta, anna barbara de Lill (i 125)

Jean Adam Zanotta et Marie Barbe Delille font dresser un état de leur fortune pour accéder à la bourgeoisie
1774 (19.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 342) n° 1076
Designatio desjenigen Vermögens so Joh: Adam Zanotta Concierge beÿ Ihro durchlaucht H. Landgraffen von Heßen Rheinfels Rothenburg v. fr. Anna Barb. geb. Delisle beede Eheleuth eigenthümlich besitzen, welches der Ursachen alldieweilen dieselbe beÿ Es hoch Edlen Magistrat allhier um gn. Conferirung des allhiesigen burgerrechts unterthänig einzukommen gesinnet sind (…) So geschehen allhier Zu Straßburg v. einer daselbst ane der Juden Gaß gelegenen behaußung auf Sambstag d. 19. Martii 1774.
Sa. Haußraths 346, Sa. Silbers 72, Sa. goldener Ring 22, Sa. der baarschafft 75 – Summa summarum 517 lb oder 1034 fl.

Jean Adam Zanotta et Marie Barbe Delille deviennent bourgeois à l’ancien tarif en mars 1774 : registre des inscriptions et traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 102
Johann Adam Zanetta Concierge beÿ Msgr le Prince de Hess grand Comte beÿ hiesigen dom Stifft, von Cassel, und deßen Ehefrau Maria Barbara geb. Delisle von Waßlenheim gebürtig erhalten beede das burgerrecht, und Zwar ein jedes umb den alten burger schilling, deroselben dreÿ Kinder nahmens Maria Christin, Johann Melchior und Catharina Barbara seind beÿ ordnung gelaßen, wollen dienen beÿ E E Zunfft Zur Mörin, Jur. et Promis. den eod. [23. Mertz 1774]

(VI 286 bis, p. 57) Mörin, N° 37 et 37, d. 23. Mertz 1774.
Johann Adam Zanotta concierge beÿ Iro durchlaucht monseigneur le Prince de Hesse grand comte in der hießigen domm Kirch, des Jacob Zanotta gewes. b. u. handelsmanns Zu Cassel beÿ Maÿntz mit Fr. opollonia geb. Jungin ehel. Sohn, verheurathet an mariam barbaram geb. Delisle weil. Claude Delisle gew. b. u. Krämer Zu vaßlenheim hinterlassene tochter, ihre schein geben an daß sie ehel. gebohr. cath. rel. beÿpflichtet und der sponsus seine statt stall caution geleistet
durch auffgesetzten contract des H. Notarii Lichtenberger wird ihre völlige Vermögenschaft æstimirt so in hausraths mobilien Silber goldringen wie auch baarschafft durch Estimation eines allhiesigen geschwornen Käufflers dem wahren werth nach die summa von 177 lb 2 ß 6 d außmacht, deßen Eigenthum sie mit einer handtrew bekräfftigt auch 150. fl. beÿ b. Prot. deponirt.
Incpt*. beede Eheleuth bitten Ehl unterthänigst von hoher recommendation in d. a. b. ß das b.recht Zuvertrösten, die Kinder aber Maria Christine, Joh: melchior et Catharina Barbara beÿ ordnung Zulaß. Recepti um d. a. b. ß

Les sept enfants et héritiers de Jean Adam Zanotta et de Marie Barbe Delille vendent par enchère la maison à Léonard Bürckel et à sa femme Catherine Bischoff

1795 (5 vend. 4), Strasbourg 7 (33), Not. Stoeber n° 628
erschienen weil. bs. Adam Zanotta gewes. Lichtermachers allhier und auch weiland Fr. Barbara Delille hinterlassenen Kinder und erben benantlich 1. Fr. Barbara Zanotta Pierre Galla Employé dans les armées Ehefrau, 2. Ursula Zanotta die leedige so 21 Jahr alt auf sich hat, 3. Francisca Zanotta die leedige, 4. burger Isaac Kübler goldarbeiter als Vormund Maria Zanotta und Margaretha Zanotta, so dann br Joh: Daniel baÿ homme de loi als Curator des abwesenden ältesten Sohns Christian Zanotta, 7. b. Johannes Zanotta Lichtermachers
bs Leonhard Bürckel allhier und Catharina geb. Bischoff, in Gefolg Urthels vom 27. floreal vorigen Jahrs nach fürgenommenen 7.maligen gerichtlichen Versteigerungen
die in jene Zanottaiche succession gehörige gewesene behaußung samt höfflein hoffstatt bronnen und bauchkeßel mit allen übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen und zugehörden allhier an der Elisabethagaß N° 13, 1.s ist ein Eck an einem nicht durchgängigen Gäßlein gegen Abraham Auerbach tabackfabricanten, 2.s neben Joh: Gottlieb Ehrenfeucher Kiefer hinten auf Philipp Meier Melcker stoßend – um 80.500 livres
Enregistrement, acp 37 du 7 vend. 4

Originaire de Bernardswiller près d’Obernai, Léonard Bürckel épouse en 1779 Marie Catherine Bischoff, native de Vendenheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 283) Hodie 31. Maÿ anni 1779 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Leonardus Bürckel oriundus ex Bernardsweiler hujus diœcesis filius legitimus et Majorennis Bernardi Bürckel et Annæ Catharinæ Fritzin defunctorum conjugum per quatuor annos in parochia S. Petri Junioris commorans et Maria Catharina Bischoff oriunda ex Wendenheim hujus diœcesis, filia legitima et minorennis defuncti Jacobi Bischoff et Catharinæ Kelli superstitis ejus viduæ jam er sex menses in parochia nostra commorans (signé) Birckel, + signum sponsæ

Léonard Bürckel originaire d’Obernai et Marie Catherine Bischoff native de Vendenheim demandent l’admission à la manance. La commission constate que l’épouse qui est couturière gagne bien sa vie mais que le mari qui est au service de la comtesse de Lœwenhaupt risque d’être à la charge de la Ville. La demande prend un tour politique, l’assemblée suspend sa décision jusqu’à ce que la chambre de police ait statué sur la manance temporaire.
1786, Conseillers et XXI (1 R 269)
Leonhard Birckel et uxor pt° Aufnahm in den Schirm, ad Dep. 12.
(p. 12) Sambstag den 21. Jänner 1786. Osterrieth nôe Leonhard Birckels von Oberehenheim und Catharina geb. Bischoffin, von Vendenheim gebürtig [überreicht] Memorial samt beil. 1-10. pt° Aufnahm in den Schirm folgendem Innhalts
Gghh. die unterthänige Imploranten halten [-] Zeit allhier auf wo sie in mehrern ver[-] (p. 13) in Diensten gestanden und Inh. laut angebogener Scheinen sub nis 1-6 sehr wohl verhalten haben, implorirender Ehemann welcher dermalen beÿ Fr. Gräfin von Löwenhaupt in Diensten stehet hatte sich vor sechs Jahren mit implorirender Catharina geb. Bischoffin verehelichet und mit derselben ein Kind erzeuget und Zwar noch bei Leben, diese trägt Zu ihrem Unterhalt Ziemlich beÿ, da sie als Näherin in Weißgezeug einen guten Verdienst hat und von Haus* 800 L. an Vermögen besitzet laut Schein sub n° 7.
Bis her ist nicht die mindeste Klage wider sie vor irgend einem Gericht eingeloffen, ohnlängst wurden sie von Löbl. Polizeÿ angehalten pt° Schirms sich in Ordnung Zu begeben, welches sie auch wircklich bewerckstelliget wollten, sie legten alle nöthigen Scheine beÿ Löbl. Schirmgericht vor und bescheinigten ihr Vermögen Zur Genüge, allein sie wurden abgewiesen, mit bedeuten daß sie die hiesige Stadt räumen sollen, insonderheit weil implorirender Ehemann ein Herrenbedienter ist.
Nun ist derselbe nicht gesinnet solcher Stand Zu behalten sondern sich sobald möglich einen andern anständigern zu erwählen, auch sich ins hiesige Burgerrecht aufnehmen Zu laßen, in deßen aber ist er erbietig wegen Aufnahm in den Schirm hinlängliche Bürgschaft in der Person Johannes Kohlmann des b. und Hafners Zu leisten, damit löbl. Stadt in Ansehung der Imploranten und ihres fünfjährigen Kindes völlig außer allem vermuthlichen Schaden gesetzt werden und produciren beede Tauf und Copulations scheine sub nis. 8. 9. 10.
Gelanget demnach an E. G. der unterth. Imploranter gehorsamstes Bitten, Hochdieselben gnädig geruheten sie unter obigem Anbieten und erklären sie in den hiseigen Schirm auf und anzunehmen.
Gnädiger Erhör sich getröstend & unterschrieben Lienardt Birckel, Catharina geb. Bischofin Handzeichen
Facta Lectione bemerckte H Generaladvokat Mogg daß obgleich [die] Imploranten einigermaßen die requisita um ihrer Bitte [-]hret zu werden, vorgewiesen Zu haben scheinen, So stehe ihnen dennoch der bisherigen Ordnung noch dieses im Wege, daß maritus Kein dauerhaft. Gewerb führe, womit er hinlänglich die gewiße Art sein Brod Zu erwerben wahrscheinlich machen Könne, sondern blos von der Willkür seiner Herrschaft abhange und also früh oder spät, wo er außer Stand zu dienen, Gemeiner Stadt Zur Last fallen müße, ferner daß die Imploranten schon beÿ Zweÿen Dicasterien abgewiesen worden, allein da es Zu MHh. stehe auf die vesondere Umbstände nähere Rücksicht zu nehmen, als wolle er derselben Annahme MGhh anheim gestellt haben.
H Prætor Regius stellte vor, daß Zwar die niedere Gerichte sich genau an die Gesetze halten müßen und nicht Vor der Schärfe derselben abgehen können, und also ein Löbl. polizeigericht sowohl als das Schirmgericht ihrer Vorschrift gemäß gehandelt haben, jenes in Anweisung der Imploranten sich wegen Schirm oder Burgerrecht in Ordnung Zu begeben, dieses aber in Abwesung derselben mit ihrem begehren. Es komme jedannoch der obern gesetzgendenen Stelle zu in dem vorkommenden Fällen darauf Zu sehen in wie weit in gegebener Umständen die in terminis generalioribus abgefaßte Gesetze abwendbar, billig dem allgemeiner Wohl angemeßen und dem Sitten und dem Anst[and] nicht Zuwider seÿen. Im gegenwärtiger Fall seÿe es unbezweif[elt,] daß maritus, wann er gleich nicht Schirmer ist, dennoch als bedien[ter] in einem angesehenen Haus in hiesiger Stadt gedultet werde[n kann] und nur wegen Verbrechen aus derselben weggeschafft werden [möge,] da derselbe nun verheurathet, so düncke ihn den guten Si[tten und] der Religion Zuwider, wann man deßen Ehefrau in d[-]digkeit ihn zu erlaßen setzen wollte beederseits schein [-]thend, daß da die bisherigen Grundsätze der weiblich[-] so günstig und derselben in Rücksicht ihrer dienstjahr[-] selbst in das Burgerrecht, so sehr erleichern, diese W[-] einem Bedienten männlichen Geschlechts der, wie hin[-] eine geraume Zeit treu und mit Zufriedenheit sein [-] gedienet hat, Zu gut kommen solle.
In dieser Rücksicht und um den zu befolgende[-] eine nähere Bestimmung zu geben, halte er [-] hochansehnliche deputation die Schirmengesetze [-] (p. 15) Hand nehmen und untersuchen möge auf solch Art diese würckliche oder scheinbare Widersprüche sich am füglichsten mit einander vereinigen laßen.
H. Stättmeister von Gail eröffnete seine Meinung daher, daß sowohl Löbl. Polizeÿ als auch das Schirmgericht in vorliegendem Fall sich nach Mhhn Verordnungen gerichtet haben, wollte man die darinn vorgeschriebene Grundsätze abändern, so stehe es zu MHhn dieses als Gesetzgeber zu thun. Er wolle die Entscheidung gegenwärtiger Sache lediglich überlaßen haben, doch halte er dafür, daß die aufnahme der Schirmer eher zu erschwehren als zu erleichtern seÿen, indem die Erfahrung lehre daß der gröste Theil Löbl. Stadt und ihrer Stiftungen endlich Zur Last falle und dadurch der Nutzen der diese leisten sollen und auf einer geringern Anzahl Könnten, um ein merckliches vermindert werde. Man könne hier unmöglich den Grundsatz annehmen, als würde durch die Leichterung* in den Schirmeraufnahmen die Population befördert, weil eine mehrere Bevölckerung nur als dann vortheilhaft, wann sie mit der Erwerbung art und Mitteln in Verhältniß stehe, und eine Population von Bettlere für den Staat ein wahrer Schaden, indem dadurch die guten Sitten verderben, der Müßiggang genähret und vielen Lastern und Verbrechen Thür und Thore geöffnet werden.
H. Ammeister von Türckheim war der Meÿnung, daß wo man jn den Imploranten die Aufnahme in den Schirm gestatten wollte, dieser Kein anderer als ein Temporalschirm seÿn Könne, indem durch den beÿ dieser Hohen Stelle letzthin confirmirten Bedacht das Principium festgesetzt worden, daß die jenige welche die erforderlichen Eigenschaften in den Schirm nicht haben, deren dienste und Arbeiten aber dennoch nutzlich und nothwendig sind, als Taglöhner in Horblohn, Arbeiter in Fabricken u. a. m. nur allein in den Temporalschirm mögen aufgenommen werden, und man einen Bedienten [wel]lcher alle Augenblicke zu befürchten, habe außer dienst gesetzt [-] werden, nicht mehr begünstigen könne, als die eben gemelte [-]iter, welche doch so Ziemlich ihres sichern Auskommens gewiß [-] Ubrigens seÿe überhaupt genommen die Population allerdings [-]ünstigen, allein die politische Frage bestehe doch eher darin [-]le Population in die großen Hauptstädte concentrirt werden (p. 16) solle, und hiermit sind die neuern Staats Maximen einig, daß die Volcksmenge eher in Kleinern Städten und auf dem Lande zu befördern, nicht aber von daher in die großen Städte zu ziehen* seÿe. Das Gesetz aber welches der Mägdten so allhier eine Zeitlang treu gedienet haben, eine Berechtigung zu Erlangung des Burgerrechts gewähre, können nicht so günstig auf männliche Bedienten ausgedehnet werden, angesehen eine Magd welche Bürgerin wird sich immer an einem Mann verheirate der eine Handtierung treibe und von dem zu vermuthen daß er sein Auskommen haben werde, und also hierdurch meistentheils das was er einmal ist, sein Etablissement, besonder wann er eine frembde Heirathe, gereiche Keiner eingebornen zur Versorgung, und ist folglich Kein Beweggrund vorhanden, derselben so wie eine verdiente Dienstmagd zu behandeln.
Er vermeine daß die bestimmung des Temporalschirms noch nicht genugsam erörtert, gleiche Gesinnungen haben Ein Löbl. Polizeÿgericht bewogen, deswegen einen Bedacht um Ausweisung aufsetzen zu laßen welcher nächste Woche beÿ dieser Stelle übergeben werden solle, und in diesem Betracht glaube er daß diese Sache annoch so lang auszusetzen seÿe, bis gemelter Bedacht wird übergeben worden seÿn, und alsdann, wo man festen unabänderliche Grund[sätz] wird angenommen haben, die Imploranten nach deren [-] zu behandeln.
Diiesem Voto stimmte die Mehrheit beÿ, und W[urde] Erkannt, deß die Entscheidung über der Impl[oranten] Gesuch so lange auszusetzen, biß Löbl . Polizerige[richt -] H Ammeister von Türckheim angekündigten [-] Temporalschirm betreffend wird übergeben und [-] erforderliche wirt statuirt worden Seÿn. Depp. [-] Schott, H. Rathh. Heckher [unterzeichnet] De Neüenstein, Poirot.

La créancière du journalier Léonard Bürckel et de Catherine Bischoff fait vendre la maison par adjudication judiciaire. Le nourrisseur de vaches Laurent Schütz s’en rend propriétaire moyennant 9 000 francs.

1814 (10.7.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 76, n° 35
Cahier des charges. Me Gebhard avoué près le Tribunal de Première Instance déclare que Dlle Marie Sare Eberth fille majeure sans profession comme étant subrogée aux droits et actions de Philippe Abraham Lung orfèvre suivant acte de M° Dinckel en date du 23 pluviose 8, est créancière de Léonard Bürckel journalier et Catherine Bischoff sa femme en vertu de 2 jugements du Tribunal Civil des 1 ventôse et 8 messidor 10 d’une somme principale de 3600 francs
à M° Schwingdenhammer pour 9000 francs, Déclaration d’enchère, 2 juillet pour le compte de Laurent Schütz, laitier
Désignation de l’immeuble. Une maison sise dans la ville de Strasbourg rue Elisabeth n° 13 canton du sud ayant pour enseigne le cheval rouge, d’un côté la maison du Sr Ehrenfeuchter tonnelier, de l’autre la rue, formant cul de sac auquel aboutit la maison de la succession de David Zinsheim, devant la rue, derrière la propriété du Sr Ehrenfeuchter et la succession Zinsheim. Ladite maison est couverte de tuiles et consiste en un rez de chaussée et un étage
Le rez de chaussée est composé d’une porte d’entrée ordinaire, de deux poeles prenant jour sur la rue, une petite chambre, une cuisine et un vestibule ayant issue dans une cour y attenant et en dépendante au dessous est une cave. Le premier étage est composé de trois chambres éclairées sur la rue d’une cuisine et vestibule, sous le toit sont cinq chambres et au dessous des greniers. Cette maison est occupée tant par les parties saisies que par François Gillmann cordonnier et François Reyber cabaretier. Contre la maison du côté du cul de sac est adossé une espèce de hangard fermé dont l’entrée est dans la rue dans lequel est établie une distillerie. Dans la cour ayant une issue sur le cul de sac est un puits la pompe et un bâtiment formant des écuries au dessous desquelles est un grenier à foin – mise à prix 3000 fr, fait élection de domicile en la demeure de M° Gebhard grand rue n° 14 – fait le 24 novembre 1813
adjudication préparatoire du 10 février – le 28 avril attendu que le blocus de la ville n’a pas permis de donner toute la publicité possible (…) remise au 8 juin

Laurent Schütz épouse en 1809 Christine Gies, originaire d’Achenheim : contrat de mariage, célébration
1809 (20.11.), Strasbourg 2 (31), M° Knobloch n° 4389
Contrat de mariage – Laurent Schütz, vacher à Strasbourg, fils de feu Jean Schütz, vacher et de Madeleine Chardon
Christine Gies, fille de Jean Gies, cultivateur à Achenheim et de Marie née Kuntz
Enregistrement, acp 113 F° 131 du 20.11.

Mariage, Strasbourg (n° 444)
L’an 1809 le 18° jour du mois de décembre (…) sont comparus Laurent Etienne Schütz, âgé de 27 ans, laitier né en cette ville le 18 décembre 1782, y domicilié, fils de feu Jean Schütz, laitier, et de feu Madeleine Chardon, décédés en cette ville le premier le 20 mars dernier et la seconde le 6 février de l’année précédente, et Christine Gies, âgé de 21 ans, née à Achenheim, Département du Bas-Rhin le 23 décembre 1787, y domiciliée, fille de Jean Gies, cultivateur audit lieu, et de Marie Anne Kuntz ci présents et consentants (i 27)

Laurent Schütz et Christine Giss vendent la maison au tonnelier François Wernert et à sa femme Salomé Baumert moyennant 9 000 francs

1815 (16.2.), Strasbourg 7 (53), M° Stoeber jeune n° 1203
Laurent Schütz, laitier, et Christine Giss
à François Wernert, tonnelier, et Salomé Baumert
une maison, cour, écurie, pompe, aisances, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue St Elisabeth n° 13, d’un côté Frédéric Ehrenfeuchter, de l’autre une cul de sac, devant la rue, aboutissant sur la maison Zinsheim – acquise à la barre du tribunal civil de première instance dans la masse de Léonard Bürckel, journalier, et Catherine Bischoff le 30 juin 1814 transcrit au bureau des hypothèques volume 76 n° 35 – moyennant 9000 francs
Enreg. F° 82 du 23.2.

Originaire de Rosenwiller, François Wernert épouse en 1805 Salomé Baumert native de Schnersheim
1805 (13 nivose 13), Strasbourg 14 (26), Me Lex n° 4569
Contrat de mariage – François Wernert, garçon tonnelier natif de Rosenveiller arrondissement de Barr, fils majeur de feu Fabien Wernert, tonnelier, et de feu Anne Marie Bentz, de l’avis de Jean Georges Klein concierge de la maison d’arret de cette ville son beau frère
Salomé Baumert native de Schnersheim fille majeure feu Antoine Baumert, cultivateur, et de Catherine Weil

François Wernert meurt en 1843 dans sa maison rue Sainte-Elisabeth

1843 (25.3.), Strasbourg 15 (79), M° Lacombe n° 5227
Inventaire de la succession de François Wernert – Cejourd’hui 25 mars 1843, à une heure de relevée, en la Maison rue Ste Elisabeth N° 13 à Strasbourg. A la requête de 1° Dame Salomé Baumert veuve de François Wernert tonnelier à Strasbourg, ladite dame demeurant en ladite ville, agissant en son nom et personnel 1) à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et feu le Sr Wernert, 2) à raison de ses reprises et droits matrimoniaux, le tout résultant de son contrat de mariage reçu par M° Lex alors notaire à Strasbourg le 13 nivose de l’an XIII, enregistré,
2° Sr François Wernert, tonnelier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant I. en son nom personnel, II en qualité de mandataire du Sr Louis Wernert son frère, majeur, garçon domicilié et demeurant à Bar le Duc domicilié de droit à Strasbourg (…) 3° Madame Salomé Wernert épouse de M Florent Schwartz serrurier les deux demeurant & domiciliés à Strasbourg, 4° Mad. Marie Madeleine Staubff veuve de feu le Sr Charles Thomas Wernert en son vivant tonnelier, ladite dame demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant en qualité de mère et tutrice légale de Charles Thomas Wernert son enfant mineur issu de son mariage avec feu ledit Sr Charles Thomas Wernert son défunt mari. En la présence de M Joseph Schneider journalier demeurant et domicilié à Strasbourg, subrogé ad hoc dudit mineur Charles Thomas Wernert (…). Lesdits François Wernert, Louis Wernert, la Dame Schwartz et le mineur Charles Thomas Wernert par représentation de son père, habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers dans la proportion d’un quart chacun de feu le Sr François Wernert leur père et grand père tonnelier décédé à Strasbourg le 15 octobre 1848

Total du mobilier, 723, garde robe du défunt 90
Immeuble acquis pendant la communauté. Une maison sise à Strasbourg avec cour, écurie, pompe, appartenances et dépendances sise rue Ste Elisabeth n° 13 tenant d’un côté à la propriété du Sr Butz, de l’autre au Sieur Roser, par devant le coin du cul de sac, acquise sur Laurent Schütz, laitier et Christine Giss, sa femme demeurant à Strasbourg par feu le St François Wernert aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Stoeber jeune alors notaire à Strasbourg le 16 février 1815.
Titres et papiers ensemble 4532. Créances actives 440, Passif 7131 francs
acp 346 (3 Q 30 061) f° 60-v

Sa veuve Salomé Baumert meurt en 1846
1846 (8. 7.br), Strasbourg 15 (80), M° Lacombe n° 5395
Inventaire Salomé Baumert veuve de François Wernert en son vivant tonnelier
Cejourd’hui Lundi 7 septembre 1846. A la requête 1° de M. Louis Wernert, boucher demeurant à Bar le Duc, 2° Salomé Wernert épouse du Sr Laurent Schwartz serrurier demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, ladite dame de son mari ci présent dûment autorisée, 3. le Sr François Wernert, tonnelier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en son nom personnel et encore en qualité de mandataire de Marie Madeleine Staubff veuve de feu le Sr Charles Thomas Wernert en son vivant tonnelier, ladite dame ayant demeuré à Strasbourg, demeurant aujourd’hui et domiciliéé à Marlenheim, ladite dame veuve Wernert ayant agi elle-même comme mère et tutrice légale de Charles Thomas Wernert son enfant mineur issu de son mariage avec feu ledit Sr Charles Thomas Wernert son défunt mari. En la présence de M Joseph Schneider journalier demeurant et domicilié à Strasbourg, subrogé ad hoc dudit mineur Charles Thomas Wernert (…). Étant lesdits Louis Wernert et François Wernert, la Dame Schwartz née Wernert et le maison Charles Thomas Wernert par représentation de son père, habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers chacun pour un quart de leur mère et grand-mère Salomé Baumert veuve de François Wernert en son vivant tonnelier, décédée à Strasbourg le 27 août dernier. Et lesdits sieurs François et Louis Wernert et la dame Schwartz légataires par préciput et hors part du quart de la succession de Mad. Wernert leur défunte mère institués par son testament reçu par Me Lacombe le 24 août 1846
(…) trouvés dans la maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 13
Total du mobilier 287, argent comptant 1443, passif 398
acp 352 (3 Q 30 067) f° 30

La veuve et les héritiers de François Wernert vendent la maison à Chrétien Timothée Roser pour 9 221 francs

1846 (15.5.), Strasbourg 15 (79), M° Lacombe n° 5285
15 Mai 1846. Cahier des Charges, clauses et conditions dela vente par licitation entre mineur et majeurs d’une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth N° 13
Enonciation du Jugement. Par son jugement entre Salomé Baumert, veuve de François Wernert, tonnelier à Strasbourg, François Wernert, tonnelier, Louis Wernert, garçon boucher et Salomé Wernert femme assistée et autorisée de Florent Schwartz, serrurier, tous demeurant à Strasbourg, demandeurs ayant pour avoué M° Stoeber, Avoué
Et Marie Madeleine Staubff, veuve de Charles Thomas Wernert vivant tonnelier à Strasbourg où elle demeure en qualité de mère et tutrice légale de Charles Thomas Wernert son enfant mineur procréé avec ledit Sr Charles Thomas Wernert, son défunt mari, ayant comparu par M° Ackermann, Avoué (…)
Désignation de l’immeuble mis en vente. Une maison sise à Strasbourg rue Ste Elisabeth n° 13 avec petite cour et bâtiment de derrière, puits & écurie, tenant d’un côté à la propriété du Sr Butz, de l’autre à celle du Sr Roser, tenant par devant le coin du cul-sal dit Judenhoff.
Etablissement de la propriété. Cet immeuble dépend de la Communauté de biens qui a existé entre Salomé Baumert et François Wernert, tonnelier à Strasbourg, son époux défunt aux termes de leur Contrat de mariage reçu par M° Lex alors notaire à Strasbourg le 13 nivôse an 13 enregistré. Il et la propriété pour une moitié de ladite veuve née Salomé Baumert et pour l’autre moitié des héritiers de feu le Sr Wernert qui sont A. François Wernert, journalier demeurant à Strasbourg, B. Louis Wernert, garçon boucher demeurant à Bar-le-Duc, C. Salomé Wernert femme de Florent Schwartz, serrurier, tous demeurant à Strasbourg, D. Charles Thomas Wernert sous la tutelle légale de Marie Madeleine Staubff, veuve de feu Charles Thomas Wernert en son vivant tonnelier à Strasbourg où ladite veuve demeure, et ayant pour subrogé tuteur Mr Joseph Schneider journalier demeurant et domicilié à Strasbourg, ledit mineur venant à ladite succession par représentation de son père feu Charles Thomas Wernert sus qualifié, ces quatre enfants et seuls héritiers de feu le Sr François Wernert père et grand père. Mr François Wernert a acquis cette maison pendant la susdite communauté sur Laurent Schütz, laitier et Christine Giss, sa femme aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Stoeber jeune alors notaire à Strasbourg le 16 février 1815. (…)
N° 5320. Enchère du 17 Juin 1846. (…) au profit de Madame Salomé Wernert épouse de Florent Schwartz, serrurier, 9221 francs
Déclaration de command par la D° Wernert, qu’elle a ecnhéri pour le compte de Chrétien Timothée Roser, propriétaire
acp 348 (3 Q 30 063) f° 38, cahier des charges – acp 349 (3 Q 30 064) f° 44-v, adjudication et f° 45 déclaration de command

Natif d’Oberbronn, le baquetier Chrétien Timothée Roser épouse en 1813 Sophie Concorde Bastian, originaire de Lampertheim
1813 (12.1.), Strasbourg 10 (33), M° Zimmer n° 499, 5795
Contrat de mariage – Chrétien Timothé Roser, bacquetier à Strasbourg né à Oberbronn le 1 mars 1789 de feu Jean Léonard Roser, pasteur ci devant à Oberbronn en dernier lieu à Kirrweiler où il et décédé le 9 octobre 1802, et de Marie Salomé Frölich domiciliée à Strasbourg
Sophie Concorde Bastian demeurant à Lampertheim où elle est née le 11 août 1788 de feu Jean Bastian, ministre du culte protestant, et de feu Marguerite Elisabeth Ehrmann
Enregistrement, acp 121 f° 90-v du 13.1.

Inventaire des apports dans leur maison au Finckwiller
1813 (12.3.), Strasbourg 10 (21), M° Zimmer n° 502, 5888
Inventaire des apports de Chrétien Thimothée Roser, baquetier et de Sophie Concorde Bastian, assitée de Louis Frédéric Vierling son beau père ministre du culte protestant à Lampertheim, Contrat de mariage passé le 12 janvier dernier
le mari, mobilier 234 fr, or 68 fr, provision de bois 2400 fr, vin vinaigre 104 fr, froment 288 fr
Propriété d’une maison, Savoir une Maison avec petite cour, écurie, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quartier dit Finckweiller derrière la mouche n° 34, d’un côté le Sr Lehman commerçant, de l’autre Jean Jacques Siegel, saucissier, derrière la propriété du Sr Lehmann, estimée à 8000 fr – acquise de Marie Dorothée Buck femme Staedel par cate reçu M° Bossenius le 17 janvier 1810
propriété d’un pré 150 fr à Strasbourg, total 11.145 fr – passif 10.099 fr, reste 1145 fr
la femme, mobilier 1389 fr, argenterie 103 fr, numéraire 1739 fr, total 3232 fr, douaire du Sr Vierling ministre
Enregistrement, acp 121 f° 187-v du 15.3.

Chrétien Timothée Roser se remarie en 1824 avec Louise Butz
1824 (23.8.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 659, 9912
Contrat de mariage – Chrétien Timothé Roser, baquetier, veuf sans enfant de Sophie Concorde Bastian décédée le 18 juillet 1823
Louise Butz, fille majeure née le 28 messidor 7 (16 juillet 1799) à Westhoffen, fille de feu Philippe Butz, tonnelier et de Julienne Leibrock
Enregistrement, acp 169 f° 130-v du 24.8. – communauté d’acquets partageable par moitié

Inventaire des apports
1824 (27.10.), Strasbourg 10 (28), Me Zimmer n° 739, 9944
Inventaire des apports de Chrétien Timothée Roser, baquetier, et Louise Butz, suivant contrat de mariage reçu M° Zimmer le 23 août dernier
le futur époux. Maison, une maison avec petite cour, écurie, appartenances & dépendances sise à Strasbourg au quartier dit Finckwiller derrière la mouche n° 34 entre les propriétés des Sr Lehmann commerçant et Jean Jacques Siegel saucissier, derrière propriété du Sr Lehmann, estimée 6000 fr – acquise de Marie Dorothée Buck femme de Staedel, par acte reçu M° Bossenius le 17 janvier 1810
un magasin construit en partie en pierres part en planches et couvert de tuilles sur un terrain dépendant de la maison appartenant aux conjoints Wurm sis au quartier dit Finckwiller n° 22 loué au Sr Roser par bail reçu M° Zimmer le 17 novembre 1820. Lequel magasin le Sr Roser a été autorisé à construire sur ledit terrain loué aux termes dudit bail, estimé 1200 fr
ensemble 15.244 fr, passif 10.744 fr
la femme 4627 fr
Enregistrement, acp 170 f° 77 du 29.10.

Chrétien Timothée Roser meurt en 1859 en délaissant trois filles.

1859 (24. 8.br), Strasbourg 10 (140), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.260
Inventaire de la succession de Mr Chrétien Timothée Roser, en son vivant limonadier ancien baquetier domicilié à Strasbourg où il est décédé le 9 septembre 1859.
L’an 1859 le 24 octobre à neuf heures du matin, à la requête 1) de Mad. Louise Butz, demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Chrétien Timothée Roser, en son vivant limonadier ancien baquetier en la même ville, agissant en son propre nom 1. à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié qui a existé entre elle et ledit S Roser son mari défunt, 2. comme créancière de cette communauté à cause des reprises & avantages matrimoniaux, & 3) comme usufruitière de la moitié de la succession de feu son mari, le tout aux termes de son contrat de mariage passé devant M° Zimmer père alors notaire à Strasbourg le 23 août 1824. La D° Roser agissant en outre comme tutrice légale de Dlle Elisa Concorde Roser, née à Strasbourg le 29 juin 1839 & de Dlle Marie Victoire Roser née le 7 octobre 1841 en la dite ville, ses deux enfants mineurs, sans état, demeurant et domiciliés avec elle à Strasbourg et issus de son mariage avec son mari défunt
2) de Mad° Caroline Louise Roser, épouse dûment autorisée de M. Jean Frédéric Schleiffer, fabricant de billards les deux demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg. En présence du dit M Schleiffer, agissant pour assister & autoriser son épouse & comme subrogé tuteur des dites Dlles Roser (…) Lesdites D° Schleiffer et Dlles Roser habiles à se dire et porter héritiers & porter seules et uniques héritières chacune de pour un tiers du dit Sr Roser leur père décédé à Strasbourg le 9 septembre 1859.

Cuisine, Chambre de la servante, Logement du défunt – Sallé de café
Reprises en deniers de feu M. Roser (…) aux termes du même acte ses apports en mariage consistaient encore 2) dans une maison sise à Strasbourg au quartier finckwiller ancien n 34 derrière la mouche (…) 4) Et dans un magasin situé à Strasbourg au quartier finckwiller sur un terrain que le Sr Roser tenait à bail seulement. Ce magasin a été démoli depuis (…)
Masse active de la communauté. Maisons à Strasbourg
3) d’une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue Saint Marc N° 14 (…)
4) d’une maison avec appartenances & dépendances sise en la même ville rue saint Marc N° 16 (…)
5) d’une maison sise en la même ville rue Sainte Elisabeth N° 1 avec cour, jardin & autres appartenances & dépendances tenant d’un côté au petit séminaire de l’autre au Sr Butz tonnelier par devant au cul de sac Sainte Elisabeth & au Sr Werner & par derrière au Sr Ott & consorts. Cet immeuble est évalué sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 2000 francs à un capital de 40.000 francs
acp 482 (3 Q 30 197) f° 38 du 27. 8.br (succession déclarée le 12 décembre 1859 n° 258) Communauté, mobilier 9139, argent 160 – succession, garde robe 196
acp 483 (3 Q 30 198) f° 36 du 28. 9.br (vacation du 21. 9.bre) Reprises de la veuve 1022, Reprises du défunt 9844
Communauté, mobilier 9139, argent comptant 160
Une maison à Strasbourg rue St Marc N° 4
Une maison à Strasbourg rue St Marc N° 16
Uen maison rue Sainte-Elisabeth N° 1
loyers 1070, créances 6000 – Masse passive 57.475
Succession, garde robe 1966
Renonciation par la veuve à l’usufruit qui lui compète en la succession de feu son mari en vertu de son contrat de mariage reçu Zimmer Nre le 23 août 1824.

Louise Butz meurt en 1861
1861 (6.2.), Strasbourg 10 (143), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.854
Inventaire de la succession de Louise Butz veuve Chrétien Thimothée Roser, vivant limonadier domiciliée à Strasbourg où elle est décédée le 24 janvier 1861.
L’an 1861 le six février à neuf heures du matin, à la requête 1) de Mad. Caroline Louise Roser, épouse dûment autorisée de Mr Jean Frédéric Schleiffer, fabricant de billards, ci présent, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, 2) de Mr Edouard Stromeyer, notaire demeurant et domicilié à Strasbourg, commis à l’effet de ce qui suit par ordonnance de Mr le Président du tribunal civil de Strasbourg en date du 30 janvier 1861 pour représenter au présent inventaire la Dlle Elisa Concorde Roser, majeure domiciliée à Strasbourg aliénée non interdite, placée à l’asile des aliénés de Stephansfeld (…) 3) de Dlle Marie Victoire Roser, sans état, née le 7 octobre 1841, demeurant et domiciliée à Strasbourg, mineure émancipée (…) assistée de M. David Butz, tonnelier ci présent demeurant et domiciliée à Strasbourg, son curateur (…) lesdites D° Schleiffer et Dlles Roser habiles à se dire et porter seules et uniques héritières chacune pour un tiers de Mad. Louise Butz (…) leur mère – en la maison mortuaire rue Sainte Elisabeth N° 15

le 21 mars. Actif de la communauté. Cave, Cuisine, Chambre de la servante, Logement du défunt – Salle du Café
Il dépend de la communauté de biens réduite aux acquêts qui a existé entre entre M et Mad° Roser défunte, 3) Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Saint Marc N° 14 (…)
4) Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Saint Marc N° 16 (…)
5) Une maison sise en la même ville rue Sainte Elisabeth N° 1, avec cours, jardin & autrea appartenances & dépendances, tenant d’un côté au petit séminaire, de l’autre au Sr Butz tonnelier par devant au cul de sac Sainte Elisabeth & au Sr Werner & par derrière au Sr Ott & consorts. Cet immeuble est évalué sans distraction des charges à raison d’un revenu annuel de 2000 francs à un capital fe 40.000 francs
Les époux Roser ont acquis les immeubles désignés ci-dessus durant leur mariage des personnes ci après nommées, Sacoir 1) L’immeuble rue saint marc N° 14 (…)
acp 495 (3 Q 30 210) f° 84-v du 8.2. (succession déclarée le 16 mars 1861) Il dépend de ladite succession un mobilier estimé à 2906, garde robe 228
acp 497 (3 Q 30 212) f° 13 du 22.3. (vacation du 21 mars) Communauté, rapport de la D° Schleiffer 6000, loyers échus 430
Une maison sise à Strasbourg rue Saint Marc N° 14 estimée 20.000
Une maison rue Saint Marc N° 16 estimée 5000
5) Une maison rue Sainte Elisabeth N° 1 estimée 40.000 – total 74.336
Masse passive, dettes hypothécaires 33.291, reprises de ka veuve 10.295, reprises du mari 9844, total 53.430, reste 20.906
Succession de la défunte, garde robe 228, reprises 10.295, bénéfice de la communauté 10.453, argent comptant 505, créances 2162, caisse d’épargne 560, total 24.251 – Passif 231

Chrétien Thimothée Roser et Louise Butz vendent la maison au tourneur Guillaume Théophile Leining et à sa femme Julie Hœllbeck

1859 (19.3.), Strasbourg 10 (138), M° Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.983
Vente et obligation du 19 mars 1859. Ont comparu M. Chrétien Thimothée Roser, limonadier, et D° Louise Butz, son épouse qu’il autorise dûment aux présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg lesquels ont (vendu)
à M. Guillaume Théophile Leining, tourneur et à D° Julie Hoellbeck, son épouse qu’il autorise, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Une maison sise à Strasbourg, rue Sainte Elisabeth N° 17 autrefois N° 13, avec petite cour et bâtiment de derrière, puits & écurie, tenant d’un côté au Sr Butz, de l’autre à la propriété des vendeurs, formant par devant le coin du cul de sac dit Judenhof. (…) Il est espressément convenu que dans le cas où les acquéreurs feraient faire des constructions à la propriété par eux présentement acquise contre celle des vendeurs y attenant, ces derniers s’engagent à recevoir sur leur propriété l’écoulement des eaux pluviales qui jusqu’ici était dirigé sur la propriété ci-dessus vendue (…)
Les vendeurs sont devenus propriétaires dudit immeuble pour en avoir fait l’acquisition de D° Salomé Baumert, demeurant à Strasbourg, veuve de Mr François Wernert vivant tonnelier en cette ville et des héritiers de ce dernier, nommés 1° Louis Wernert, garçon brasseur demeurant à Bar-le-duc domicilié à Strasbourg, 2° Salomé Wernert, épouse de M. Florent Schwartz, serrurier demeurant en cette dernière ville, 3° Charles Thomas Wernert mineur se trouvant sous la tutelle légale de sa mère D° Marie Madeleine Staubff, demeurant à Strasbourg veuve de M. Charles Thomas Wernert, vivant tonnelier en la même ville, suivant procès verbal d’adjudication sur licitation dressé par M° Lacombe alors notaire à Strasbourg le 7 juin 1846 et une déclaration de command reçue par le même notaire le même jour, le tout transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 3 juillet de la même année, volume 451 N° 84 et inscrit d’office le même jour volume 449 N° 270. (…) Ledit immeuble dépendait de la communauté de biens qui a existé entre M. François Wernert & sa veuve Salomé Baumert, susnommés, et appartenait pour moitié à ladite veuve Wernert et pour l’autre moitié aux héritiers susnommés dudit M° François Wernert. M. François Wernert a lui-même fait l’acquéreur du même immeuble durant ladite communauté du Sr. Laurent Schütz, laitier à Strasbourg & de Christine Giss, conjoints aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Stoeber jeune alors notaire à Strasbourg le 16 février 1815. (…) Et le Sr Laurent Schültz avait acquis le même immeuble de la masse du Sr Léonard Bürckel, journalier & de D° Catherine Bischoff, conjoints demeurant à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé au greffe du tribunal civil de première instance séant en cette ville le 30 juin 1814, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 18 du même mois, volume 76 N° 35 moyennant le prix de 9000 francs. (…) La présente vente est faite et acceptée moyennant le prix de 9000 francs
acp 477 (3 Q 30 192) f° 20 du 21.3.

Originaire de Tübingen en Wurtemberg, Guillaume Théophile Leining épouse Julie Hœllbeck en 1857
1857 (5.1.), Strasbourg 4 (114), M° Lauth (Auguste Frédéric) n° 7976
Mariage – ont comparu 1. M. Guillaume Frédéric Leining, tourneur demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur & légitime de feu M. Théophile Leining, en son vivant boucher à Tubingen (Wurtemberg) et de dame Régine Schoettli sa veuve demeurant et domiciliée audit Tubingen, stipulant pour lui et en son nom ainsi qu’il le déclare comme futur époux d’une part
2. Mlle. Sophie Julie Hoellbeck, célibataire sans état, fille majeure et légitime de M. Jean Jacques Hoellbeck, fabricant de cartonnage et de Dame Sophie Schmidt, son épouse avec lesquels elle demeure et est domiciliée à Strasbourg, stipulant pour elle et en son nom du consentement de ses père et mère comme future épouse d’autre part
acp 456 (3 Q 30 171) f° 44-v du 6.1. – Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en une valeur de 1300 francs
Ceux de la future épouse en un mobilier estimé à 1800 francs
Donation par les conjoints Hoellbeck à la future épouse leur fille, ce acceptant, d’une somme de 2000 francs argent comptant
Donation à titre de douaire à la future épouse d’une somme de 500 francs, caduque en cas de précédès sans enfant
Donation réciproque de l’usufruit de toute la succession réductible en cas d’existence d’enfants
Vente par Frédéric Volck, marchand de vins à Strasbourg au futur époux, ce acceptant, de divers objets servant au métier de tourneur consistant en quatre tours et divers outils, le tout estimé à 500 francs pour laquelle somme le Sr Leining gardera en mains, à charge de servir au Sr Volck et à Catherine Théophile Leining sa femme et au survivant d’eux une rente annuelle et viagère de 50 francs

1856, Enregistrement de Strasbourg, ssp 124 (3 Q 31 623) f° 20-v du 16.12.
Le 22 octobre 1856. Consentement par la veuve de feu le Sr Théophile Leining maître boucher à Tübingen (Wurtemberg) au mariage de son fils Guillaume Leining mécanicien à Strasbourg avec Melle Sophie Julie Hoelbeck en la dite ville

Guillaume Théophile Leining et Julie Hœllbeck hypothèquent la maison au profit de l’archiviste Louis Spach

1868 (25.2.), Strasbourg 10 (159), M° Kœrttgé (Jean Théodore) n° 489
Obligation. 25 juin 1868 – ont comparu M. Guillaume Théophile Leining, tourneur et D° Julie Hoellbeck, son épouse agissant sous son autorisation, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent par les présentes devoir bien et légitimement
à M Louis Spach, archiviste du Département du Bas Rhin, demeurant et domicilié ) Strasbourg, la somme de 4000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg, rue Sainte Elisabeth N° 17, avec petite cour & bâtiment de derrière, puits, atelier de tourneur, machine à vapeur de la force d’un cheval et autres droits, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à la propriété du Sr Butz, de l’autre à celle de M. Schleiffer, formant par devant le coin du cul de sac dit Judenhof, y compris toutes les machines ayant nature immobilière.
Cette maison appartient aux époux Leining pour en avoir fait l’acquisition de M. Chrétien Thimothée Roser, limonadier et D. Louise Butz sa femme, les deux de Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant M° Zimmer, alors notaire à Strasbourg, le 19 mars 1859, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 9 avril suivant volume 766 n° 155 et inscrit d’office le même jour volume 734 N° 68. œ Les débiteurs certifient de plus qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté

Guillaume Théophile Leining meurt en septembre 1888 en délaissant des héritiers testamentaires

1888 (27.12.), M° Keller
Erbverzeichnis über dem Nachlass des dahier den 16. September 1888 verstorbenen Eisendrehers Wilhelm Gottlieb Leining, Gatte von Sophie Julie Hoellbeck
Universal Erben sind auf Grund eigenhändigen Testaments vom 6. Mai 1888 hinterlegt laut Act des amt. Notars vom 15. October 1888 I. Catharina Schandt, Wittwe des Metzgers Christoph Leining in Stuttgart, II. Henriette Leining, Ehefrau von Christian Waiblinger, Wärter in Tübingen, III. Wilhelmine Leining, Ehefrau von Heinrich Nothdurft, Beindreher in Tübingen, Verwandschaftsgrade nicht angegeben

acp 810 (3 Q 30 525) f° 75 n° 2740 du 28.12. (vacation du 27.12.)
Laut Ehevertrag vor Notar Lauth dahier vom 5. Januar 1857 bestand zwischen Eheleuten Leining Hoellbeck die auf der Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft und steht der überlebenden Wittwe 1) eine Summ von 400 M in Volleigenthum, der Überrest in lebenslänglicher Nutznießung zu
Gemeinschaft. Mobilien und Handwerksgeschirr 7136
acp 811 (3 Q 30 526) f° 3-v n° 3938 du 11.1. (vacation du 10 janvier 1889) Liegenschaft der Gemeinschaft. Ein Wohnhaus in Strassburg Elisabethengasse N° 17 früher N° 13 mit kleinem Hof und Hintergebäude, Brunnen und Werkstätte
Forderung an Adolphe Heintz , Ackerer und dessen Ehefrau Salome Rapp auf der Hohwarth Bann von Straßburg auf Grund eines Schuldbekenntnises des Notars Schmitz in Strassburg vom 24. August 1885 M. 4240
Werthpapiere auf dem Inhaber lautend 1) 140 Mark jährliche Rente in neun Titel zu 3 pC auf Elsaß Lothringen M 4590, 2) Neun Pfandbriefe der Frankfurter Hypothekenbank M 3564, 3) Zweÿ Schuldverschreibungen der Stadt Konstanz M 1300, 4) Acht Pfandbriefe der Aktiengesellschaft für Boden und Communalkredit in Elsass-Lothringen, 3800 M, 5) Fünf Schuldverschreibung des deutschen Reiches M 1038. 6) Zwei Schuldverschreibungen der königlich preussischen Consolidation Bank M 1043, 7) Eine Schuldverschreibung (dito) 1073, 8) Vier Schuldverschreibungen der königlichen Württembergischen Staatsanleihe M 2122, 9) Zwei Schuldverschreibungen des Großherzoglich Badischen Eisenbahn anleihe M 3159, 10) Guthaben bei der Sparkasse Straßburg 800, 11) Geschäftsausstände 8332 davon sehr zweiffelhafft 978, 2) Zweiffelhaffte Geschäfts Ausstände 6733, 13) Conto Guthaben bei der Firma Strohmeyer & Lauth in Straßburg 6490, 14) baares Geld am Todestage 1485.
der Erblasser bespricht von der Gütergemeinschaft Ersatz 1440
Von dem Nachlass Vermögen hat die Wittwe auf Grund des Schenkung im Ehevertrage die Summ von 400 vorauszunehmen
die überlebende Wittwe nimmt ihre Garderobe zurück und bespricht von der Gemeinschafft Ersatz auf Grund des Ehevertrags a) für Mobilien 1440, b) für baares Geld 1600 zusammen 3040
ferner für den ihr in der Theilung des früheren Notars Weiss dahoer vom 12. Februar 1872 zugetheilten Antrag von 14.850 und für Anträge die während der Ehe anzogen wurden 5244, zusammen 23.135
die Schulden der Gemeinschafft antragen 313, die Schulden des Nachlasses 880
Zeit Aufwand neun Studen, drei Sitzungen

Le testament olographe est déposé en l’étude Keller
1888 (15.10.), M° Keller
Hinterlegung des dahier am 26. September curr. gestorbenen Eisendrehers Wilhelm Gottlieb Leining, wodurch er seiner Ehefrau Ehefrau Julie Hoellbeck die lebenslängliche Nutznießung seines ganzen Nachlasses vermacht, folgende Legate aussetzt
1. dem Georg Kugel 1000 Mark
2. dem Joseph Laugel 500 Mark
Vom übrigen Vermögen sollen erhalten
Wittwe Christoph Leining in Rottenburg 2/5
Henriette Waiblinger geb. Leinig in Tübingen 2/5
Wilhelmine Nothdurft geb. Leinig allda 1/5 unter Vorbehalt der Nutznießung seiner Wittwe
acp 806 (3 Q 30 521) f° 78 n° 2686 du 15.10.

Partage de la succession après la vente de la maison
1889 (25.5.), M° Keller
Theilung Gemeinschafft Wilhelm Gottlieb Leining und Sophie Julie Hoellbeck und des Nachlasses Laining auf Anstehen von
1. Sophie Julie Hoellbeck, Rentnerin in Strassburg Wittwe des Eisendrehers Wilhelm Gottlieb Leining, handelnd eigenen Namens wegen der Errungenschaft gemeinschaft, welche auf Grund Ehevertrag vor dem früheren Notar Lauth in Straßburg vom 5. Januarÿ 1857. zwischen ihr und ihrem gewesenen Ehemann bestanden hat, und als Schencknehmerin einer Summ von 400 Mark und der lebenslänglichen Nutznießung des Nachlasses ihres Ehemanns
2. dem Bevollmächtigten von I. Wittwe Christoph Leining Catharina Schandt in Stuttgart, II. Henriette Leining, Ehefrau von Christian Waiblinger in Tübingen, III. Wilhelmine Leining, Ehefrau von Heinrich Nothdurft in Tübingen Universallegatarinnen des Erblasses Wilhelm Gottlieb Leining, und zwar die beiden ersteren je zu 2/5 und die letztere eu 1/5 auf Grund eines eigenhändigen Testaments vom 6. Mai 1886 hinterlegt in der Amtsstuben des amtirenden Notars dem 15. Oktober 1888. p.Leining ist zu Strassburg am 26 September 1888 gestorben, durch den amtirenden Notar ist am 27. Dezember 1888 ein Inventar errichtet worden

acp 815 (3 Q 30 530) f° 85 n° 807 du 27.5. – Aktiv Masse 1. Mobilien 879
2. Kupfer und Lesseingvorräthe 500
2. Ein Wohnhaus in Strassburg Elisabethengasse N° 17 früher N° 13 mit kleinem Hof und Hintergebäude, Brunnen und Werkstätte, dieses Grundstück und die Maschinen mit Handwerkzeug sind durch Urkunde des amtirenden Notars vom 21. Jenner 1889 verkauft worden, der Erlös für das Haus betrug 17.544, für die Maschinen & 5456, zusammen 23.000
3. Forderung an Adolph Heintz und desen Ehefrau Salome Rapp 4258
4. Werthpapiere auf dem Inhaber lautend 1) 4590 und 67, 2) 3564 und 61, 3) 1300 und 10, 4) 3800 M Werth 2933 und 37, 5) 1038 und 9. 6) 1043 und 17, 7) 1073 und 10, 8) 2122 und 6, 9) 3159 und 9
5. Guthaben bei der Sparkasse Straßburg 800 und 12
6. Geschäftsausstände gute 7362, zweiffelhaffte 673
7. Conto Guthaben bei der Firma Strohmeyer & Lauth in Straßburg 6490
8. baares Geld 1485, Zusammen 67.521
Passivmasse 1. Ersatzforderung der Wittwe 23.135, 2. Ersatzforderung des Nachlasses 1440, 3. Schulden und Kosten 1018, Zusammen 25.594
Bleibt ein Aktivüberschuß von 41.927, davon kommt jedem Ehegatten die Hälfte zu mit 20.963
Nachlass 1. Ersatzforderung 1440, 1. Antheil an der Gemeinschafft 20.963, 3. Kleider 152, Zusammen 22.555
Passivmasse 3167, Bleibt ein Aktivüberschuß von 19.387
Zutheilung (…)

La veuve et les héritiers de Guillaume Théophile Leining vendent la maison à Benjamin dit Charles Lasch, ingénieur à Frankenthal

1889 (21.1.), M° Keller
Verkauf – 1. Sophie Julie Hoellbeck, Rentnerin in Strassburg, Wittwe von Wilhelm Gottlob Leining, 2. Joseph Mengus, Notariats gehülfte in Strassburg handelnd als Bevollmächtigter von a) Wittwe Christoph Leining geb. Catharina Schaudt in Stuttgart, b) Henriette Leining, Ehefrau von Christian Waiblinger in Tübingen, c) Wilhelmine Leining, Ehefrau von Heinrich Nothdurft, Beindreher in Tübingen
an Benjamin genannt Carl Lasch, Ingenieur zur Zeit in Frankenthal
1. das zur Gemeinschafft Leining Hoellbeck gehörenden Hausanwesnes samt allen Zugehörd mit kleinem Hof und Hintergebäude, Brunnen und Werkstätte zu Straßburg Elisabethgasse N° 17
2. die darin von dem verlebten Leining betriebenen Messing und Eisendreherei bestehend in der Kundschaft und in dem zum Betriebe derselben gehörigen Utensilien
Der Kaufpreis beträgt zur Art. 1, 17.544, zur Art. 2, 5465, zusammen 23.000 Mark
Genuß Antritt und Steurübernahm vom 1. März 1889 an. Die Liegenschaft gehört zur Gemeinschafft der Eheleute Leining Hoellbeck auf Grund eines Kaufvertrages des früheren Notars Zimmer in Straßburg vom 19. März 1859.
acp 811 (3 Q 30 526) f° 41 n° 4129 du 24.1.
n° 4130. Vereichnuss der zum Betriebe der Messing und Eisendreherei Leining gehörigen Werckzeuge und Utensilien worunter eine Dampfmaschine mit vier Pferdkräfte mit Transmission, alles geschätzt zu 5465 Mark.

Benjamin dit Charles Lasch, né le 14 septembre 1858, et sa femme Catherine Louise Hagen hypothèquent la maison et une police d’assurance sur la vie au profit du marchand Charles Eugène Peisch

M° Keller 2.4.
Obligation durch Eheleute Benjamin genannt Carl Lasch, Ingenieur und Catharina Luise Hagen, hier
zu Gunsten von Carl Eugen Peisch, Kaufmann hier über ein baares Darlehen von 7000 Mark
acp 885 (3 Q 30 600) f° 54 n° 45 du 3.4.
Es wird das Haus Elisabethgasse N° 17 sowie die nachregistrirte Versicherungspolice verpfändet
n° 46. Lebensversicherungspolice für vorgenannten, am 14. September 1858 gebornen Schuldner Lasch, wonach die Mecklenburgische Lebensversicherungs- und Sparbank in Schwerin dessen Leben gegen eine jährliche Prämie von 214. Mark (…)

Originaire de Rheinbischofsheim en Bade, Benjamin Charles Lasch habite à Mulhouse avant de s’établir à Strasbourg rue Sainte-Elisabeth puis rue du Polygone. Six enfants naissent de sa femme Catherine Louise Hagen, native de Ludwigshafen où le ménage part en 1902
Registre domiciliaire (602 MW 425) 2023-07-27-3048
Lasch, Mechaniker
Benjamin Carl, 14.9.58 Rheinbischofsheim, (Religion) ev.
Mülhausen
1.4.89 Elisabethg. (Lasch)
25.6.99 Poligonstaße 44 (2 Humel*)
29.3.02 Ludwigshafen a. Rh.
Frau 1.4.89 geb. Hagen Katharina Luise, 25*.1.1869 Ludwigshafen
Kinder, Katharina Elisabeth 28.10.89 Strassburg
Auguste Maria Elise, 20.3.91 dt°
Wilhelm, 17.7.82 dt°
Luise Maria Emilie, 10.9.94 dt°
Luise Mathilde Maria 24.12.96 dt°
Erich Karl, 24.4.98 dt°

La maison est inscrite au cadastre sous le nom d’Ernest Berndt à partir de 1900.
Originaire de Rauner-Hammer dans la commune de Landwüst en Saxe et veuf de Hilda Caroline Auguste Hederich, le facteur d’instruments Charles Ernest Berndt se remarie en 1897 avec Antoinette Zopff

Mariage, Strasbourg (n° 1072)
Straßburg am 4. November 1897. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Musikinstrumentenfabrikant Karl Ernst Berndt, Wittwer von Hulda Karoline Auguste Hederich, evangelischer Religion, geboren den 16. Februar des Jahres 1865 zu Rauner Hammer, Gemeinde Landwüst (Sachsen) wohnhaft zu Straßburg, unehelicher anerkannter Sohn des verstorbenen Violinbogenmachers August Wilhelm Berndt und dessen verstorbenen Ehefrau Ernestine Karoline geb. Enders beide zuletzt wohnhaft zu Rauner-Hammer, 2. die gewerblose Antonie Zopff, katholischer Religion, geboren den 3. December des Jahrs 1856 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, uneheliche Tochter der verstorbenen Geschäftsinhaberin Antoinette Zopff, zuletzt wohnhaft zu Straßburg Als Zeugen waren zugegen (…) 2. der Musikinstrumentenmacher Albin Berndt, 21. Jahre alt, wohnhaft zu Karlsruhe (i 6)

La maison est inscrite au cadastre sous le nom de Jean Stiegelmann à partir de 1902.
Originaire de Zehnacker, Jean Stiegelmann épouse en 1884 Emma Sophie Schlagdenhaufen, fille du tailleur Benjamin Schlagdenhaufen

1884 (4.10.), M° Pierron
Ehevertrag zwischen Johann Stiegelmann, Notariatsgehülfe zu Straßburg, Sohn der in Zehnacker verlebten Eheleute Michel Stiegelmann und Catharina Kaufmann
und Emma Sophie Schlagdenhaufen, gewerblos hier, Tochter des Schneiders Benjamin Schlagdenhaufen und Sophie Salome Lehmann
acp 754 (3 Q 30 469) f° 91 n° 2638 du 11.10. Annahme der Errungenschafts-Gemeinschaft
Der Bräutigam bringt ein 1. S. B 307, 8,87 Feld Bann Zehnacker
2. A 65, 8,76 Ar Feld Bann Knörsheim
3. Antheil am vätterlichen Nachlasse laut Inventar Bosch vom 10. November 1883
die Braut bruingt ein, Mobilien 2407
Gegenseitige Schenkung der Brautleute zu Gunsten des Letztlebenden der Nutznießung am Nachlasse der Erstversterbenden


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.