Jean Jacques Ruff, employé à la Tour aux deniers, et (1680) Julienne Fechant puis (1694) Elisabeth Wild, remariée (1721) avec Jean Georges Langenbach – ancien luthérien, catholiques


Fils de l’assesseur au Grand Sénat Jean Jacques Ruff, Jean Jacques Ruff épouse Julienne Fechant en janvier 1680 au Palais (Belle-Ile). Il achète le 10 janvier 1688 le droit de bourgeoisie pour lui et sa femme. Il est nommé messager du sénat. Son père qui meurt la même année le déshérite en le réduisant à la part légitime. Le préteur royal intercède en sa faveur quand il demande en 1688 aux Quinze à être exempté du droit de détraction dans la succession de sa mère puisqu’il a racheté le droit de bourgeoisie. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Jacques Ruff employé à la Tour aux deniers le 7 février 1689.
Julienne Fechant meurt le 3 avril 1694. Le veuf se remarie en mai 1694 avec Brigitte Wild, fille du serrurier Jean Georges Wild d’Oberkirch en Bade. Jean Jacques Ruff devient infirme ; sa femme résigne le 22 août 1699 au nom de son mari la fonction d’employé à la Tour aux deniers. Elle obtient un subside prélevé sur le salaire destiné à l’employé et à son adjoint ainsi que le droit de construire une échoppe pour y revendre au détail des marchandises. Jean Jacques Ruff qui devient assesseur au Petit Sénat (1700) conserve la gratification en nature (bois et fagots) qui lui a été attribuée l’année précédente. Sa femme obtient le 3 septembre 1700 le droit de servir de l’eau-de-vie dans l’échoppe devant le péage en arguant que son mari est tombé en enfance. Le subside prélevé sur le salaire du nouveau titulaire d’employé à la Tour aux deniers est remplacé en 1701 par une aumône versée par la fondation Saint-Marc. Brigitte Wild obtient en 1704 un nouveau subside pour pouvoir soigner chez elle son mari devenu fou. Jean Jacques Ruff meurt le 13 décembre 1713 à l’âge de 63 ans.
Brigitte Wild se remarie en 1721 avec le tanneur Jean Georges Langenbacher. Elle meurt le 4 février 1737 en délaissant pour héritière testamentaire Catherine Jeanneson, femme de l’huissier François Joseph Hagios.

Maison en propriété
1688, Place d’Armes
1692-1698, Place d’Armes (IV 250)
1698, rue des Cerceaux (IV 250, ensuite n° 10)

Enfants issus de Julienne Fechan

  • Jean Pierre, perruquier, disparu
  • Anne Catherine, épouse (1708) le cordier François Sébastien Müller
  • Agathe , épouse (1710) l’apprêteur de tabac François Carl


Signatures, Jean Jacques Ruff à son contrat de mariage (1694, AMS cote 46 Not 59, n° 37), Julienne Fechant (1691, marraine,. Saint-Pierre-le-Vieux p. 149)


Jean Jacques Ruff épouse Julienne Fechant en janvier 1680 au Palais (Belle-Ile)

Mariage, Le Palais (Morbihan)
Le neufvieme Janvier 1680 (…) entre honorable Jean Jacques Ruoff de la paroisse de St Nicolas ville de Strasbourg en Allemagne avec Julienne Fechant de la paroisse du palais (signé) Jean Jacques Ruoff de Strasbourg (i 8) (Référence)

Signature de Jullienne Fechant, marraine en 1691
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 149) Hodie 17. Junii A. 1691 Susceperunt (…) pudica Juliana Fechamps (signé) Jullienne Fechant (i 84)

Jean Jacques Ruff natif de Strasbourg achète le 10 janvier 1688 le droit de bourgeoisie pour lui et sa femme Julienne Vechan originaire de Bretagne en apportant deux enfants, Jean Pierre et Agathe.

1687, 3° Livre de bourgeoisie p. 1036
Joh: Jacob Ruoff von Straßburg erkaufft das burger Recht für sich undt seine Haußfr. Julianna Vechan aus Bretanien undt Zwo kinder, hans Peter und Agatha, p. 8 golt fl. so Er auff dem Pfenningthurn erlegt, Jur. 10. Jan. 1688, Gerber

Jean Jacques Ruff demande à être exempté du droit de détraction dans la succession de sa mère puisqu’il a racheté le droit de bourgeoisie. Il demande en outre une robe pour sa fonction de messager du sénat comme il a beaucoup dépensé lors de la mort récente de son père et qu’il ne reçoit pas de grain de la Ville puisqu’il est en fonction depuis moins d’un an. La commission estime que les arguments sont convaincants et qu’il est difficile d’opposer un refus sans être soupçonné de défaveur pour cause religieuse. Le préteur royal intercède en outre pour lui. Les Quinze dispensent le pétitionnaire de régler les droits de succession.

1688, Protocole des Quinze (2 R 92)
(p. 294) Freÿtags den 26. 9.br. – Johann Jacob Rueff pt° Abzugs
Obere Stall Herren lassen per me proponiren, Es habe Johann Jacob Rueff, der jetzmahlige Raths Bott, Umb gn. Nachlaß der 16. lb 13. ß 4 d, so er wegen ererbten Mütterl. Guts ane 25. lb gemeiner Statt Zu bezahlen, annoch restiret undth. angesucht, jnn erwegung er anjetzo wieder Zu einem Burger angenommen worden, Und d. Meiste Mütterl. Guth Wider jn die Statt gekommen, 2. Ane Röck, da er jnn der Statt dienst recipirt worden, und ane Leid Kleidung Vor sich und die seinige Viel angewendet habe, jnn hoffnung, Von seinem jüngst Verstorbenen Vatter eben so viel, als andere Kinder, Zu erben Von deme er aber, usq. ad Legitimam enterbt worden seÿe, Und 3. sein wenig gehabtes geld Vor früchten /:dann er Neuer bedienter ein gantzes jahr über Von dem Statt Speicher nichts empfange:/ außgegeben habe.
Welche rationes mann auff seithen der Herren deputirten Vor Zimlich erheblich, sonderlich weilen Herren Prætoris recommendation darzu Kompt, Und die Summ Nicht groß Auch, wann mann Imploranten jnn seinem begehren Nicht Willfahren sollte, es leicht das ansehen, d. es odio religionis gefahr, gewinnen dörffte, gefunden, jedoch aber Mghh. decision es gäntzlich anheim stellen wollen. Erk. Werden Imploranten die Noch schuldige 16. lb 13 ß 4 d abzug jnn genaden Nachgelaßen.

Inventaire après décès de son père
1688 (13.8.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 10) n° 22 – Inventarium und Behausung [sic] der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿl. der wohl ehrenvest fürsichtig, weiß und vorgeachte herr Johann Jacob Rueff E.E. Großen Raths geweßener alter beÿsitzer und burger in Straßburg nunmehr seel.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un pourvoient la fonction d’employé à la Tour aux deniers (employé des Trois). Seize candidats se sont inscrits dans le registre parmi lesquels les Quinze en sélectionnent cinq. Le messager du sénat Jean Jacques Ruff est nommé le 7 février 1689. Il prête serment le 12 février.

1689, Conseillers et XXI (1 R 172)
(p. 33) Montags den 7. Februarÿ – Wahl des dreÿer Knechts – Hanß Jacob Rueff
H. XV. Secretarius Schrag proponirt nach den die stell Eines dreÿer Knechts auf dem pfenningthurn ledig worden, hätten nach erkanter Rubric beÿ der Cantzleÿ in das büchel 16. Persohnen sich eingeschrieben, deren nahmen Er vordrist ablesen wollen, quo facto und nach ableßung des decreti wegen der verschwigenheit continuirt Er, Es hätten die Herren die XV. Ein außschütz von 5. gemacht und stellen im übrig. die wahl zu Mheren.
Electus Hanß Jacob Rueff Jetzmahliger Rhatsbott.

(p. 34) Sambstag den 12. Februarÿ – Hanß Jacob Rueff der new erwehlte dreÿer Knecht schwört auf seine ordtnung.

Julienne Fechant native de Belle-Ile meurt le 3 avril 1694 en délaissant cinq enfants. Le veuf déclare n’avoir pas passé de contrat lors de son mariage. L’inventaire est dressé dans sa maison place des Cordeliers. L’actif de la communauté s’élève à 104 livres, le passif à 54 livres.

1694 (6.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 1) n° 43
Inventarium und Beschreibung aller und Jeder Haab unnd Nahrung, so weÿl. die Ehren: und tugendsahme frau Juliane Fechant gebürtig Von Bellelule in Britagnien, deß Ehren Vest undt Vorgeachten H. Johann Jacob Rueffen dreÿerknechts undt burgers allhier Zu Straßburg, inn leb Zeit. geweßene Eheliche Haußfrau nunmehr seel. nach ihrem am Sambstag den 3. Aprilis dießes lauffenden 1694. Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren deß Ehrenvest, fürsichtig undt Weißen Herren Matthiæ Einsiedlers, Tabackbereiters undt E: E: Großen Raths nunmahligen beÿsitzers, burgers allhier, als geschwornen Vogts Johann Peters, Agathæ, Annæ Catharinæ, Annæ Barbaræ und Andreæ aller fünff der Verstorbenen frau seel. mit Vorernanntem Ihrem hinterbliebenen Ehemann undt Wittiber ehelich erzeügter Kinder undt ab intestato Erben (…) Actum Straßb. Donnerstags den 6.ten Maÿ A° 1694.
Pro Nota. Demnach der hinterbliebene Herr Wittiber vndt die Verstorbene Fraw seel. Zur Zeit Ihrer Verheürathung nicht allen Keine Eheberedung mit einander auffrichten sondern auch dero Zusammen in den Ehestand gebrachte Nahrungen nicht auffschreiben vnd inventiren laßen (…)
Inn einer der Statt Straßburg ane dem Baarfüeßer Platz gelegener hiehero gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie Volgt.
Ahne höltzenwerck. In der Cammer A, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Cammer B
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item Hauß, Höfflein, Hinderhauß und Hoffstatt
ahne dem baarfüeßer Platz (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 58, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldener Ring 16 ß, Sa. Baarschafft 20, Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung, Nihil, Sa. Activ Schuldt 9, Summa summarum 104 lb – Schulden 54 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 50 lb

L’employé à la Tour aux deniers Jean Jacques Ruff se remarie en mai 1694 avec Brigitte Wild, fille du serrurier Jean Georges Wild, d’Oberkirch en Bade : contrat de mariage, célébration. Il lègue à sa femme la jouissance viagère de sa part de la maison.

1694 (8. Maÿ), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 37
Eheberedung Zwischen H. Johann Jacob Rueffen dem dreÿer Knecht vndt burger allhier vndt Jgfr. Brigittæ Wildin weÿl. Mstr Hannß Georg Wilden geweßenen Schloßers vndt Burgers zu Oberkirch seel. nachgelaßeneen dochter
Concipirt, vide Prot. A fol : 118.
Eheberedung Zwischen H. Johann Jacob Rueffen dem dreÿer Knecht vndt burger allhier als Hochzeitern, beÿständlich Herrn Georg Sigmundt Braunsmantels deß Zinngießers vndt E. E. Kienen Raths alten beÿsitzers, ferner H. Matthiæ Schmidtmeÿers Kürschners sein H. Brrautigambs beeder geliebte Schwägere, wie auch H. Matthiæ Einsiedlers Tabackbereiters vndt E. E. Großen Raths nunmahligen beÿsitzers Sein H. Heinrichs Kinder geschwornen Vogts, aller burgere allhier ane Einem
So dann Jgfr. Brigidæ Wildin weÿl. Mstr Hanß Georg Wilden geweßenen Schloßers vndt Burgers zu Oberkirch mit auch Weÿl. Frawen Maria Cleopheæ gebohrner Metzgerin deßen Haußfrawen seel. ehelich erzeugter dochter, als der Jgfr. hochzeiterin, mit assistentz H Philipp Küblers Zinngießers v. E. E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers v. nunmahligen noîe eines Constofflers beÿ E. E. K. Raths, wie auch H Johann Georg Kuntzen auch dreÿer Knechts vnd Gastgebers auff der Weinsticherstub allhier, am andern theil
6. Verschafft der H Hochzeiter seiner geliebten Jgfr. Hochzeiterin Zu einem lebtägigen wÿdumb Seine Zween dritte theil ane der behausung ane dem Baarfüeßer platz allhier gelegen, dergestalten daß Sie erwehnte 2/3.te theil die tag ihres lebens in wÿdumbs weiß vnd nach der Stat Straßburg wÿdumbs recht behalten und genießen solle.
Act. Straßb. Sambstags den St. N. A° 1694. [unterzeichnet] hanß Jacob Ruoff bekene wie ob stehet, + der hochzeiterin signum

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 86)
Die 24.ta Maÿ An. 1694. Matrimonio Iuncti sunt præmissa trina proclamatione Joannes Jacobus Rueff viduus Civis Argentinensis et pudica Brigitta Wildin ex Oberkirch coram me testibus (signé) Johann Jacob Ruoff, + (i 47)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Les apports du mari s’élèvent à 177 livres, ceux de la femme à 143 livres.

1694 (22.6.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 1) n° 46
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, so der Ehren Vest vnd Vorgeachte Herr Johann Jacob Ruff, dreÿer Knecht, vndt die Ehren vndt tugendsahme Fraw Brigitta gebohrene Wildin, beede Ehe persohnen, undt burgere alhier zu Straßburg, ein ander in den Ehestandt Zugebracht, vndt Vermög auffgerichteter Eheberedung Vor unverändert Vorbehalten haben (…) Actum in der königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein deß Ehrenvest fürsichtig vndt weisen herren Mathiæ Einsiedlers, tabackbereiters vnd E. E. Grosen Raths jetzmahligen beÿsitzers burgers alhier des Ehemanns Kinder Erster Ehe geordneten vndt geschwornen vogts, Dienstags den 22. Junÿ A° 1694.
In einer in der Statt Straßburg auff den baarfüßer Platz gelegenen dem H. Zuständigen behaußung sich befunden hat alß Volgt
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (M.) Item Hauß, Höfflein, Hinderhauß vnd hoffstatt, mit allen deßen begriffen, weiten, Zugehördten, rehten vndt gerechtigkeiten allhier in der Statt Straßburg ane dem Baarfüesser platz (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns unveränderte Nahrung betr. Sa. haußraths 201, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 16, Sa. Baarschafft 1, Sa. Activ Schuldt 2, Summa summarum 231 lb – Passiv Schulden 54 ; Nach solchem abzug 177 lb
Der Frawen Nahrung belangendt, Sa. Haußraths 83, Sa. Silbers 1, Sa. Guldener Ring 5, Sa. baarschafft 41, Sa. Activ Schulden 11, Summa summarum 143 lb

Brigitte (Wild) fait déclarer le 22 août 1699 aux Quinze que son mari infirme va résigner sa fonction d’employé à la Tour aux deniers. Elle sollicite une aide en nature (bois et fagots) et le droit de construire une échoppe pour y vendre des marchandises au détail. L’assemblée la renvoie respectivement à l’Accise et aux préposés au bâtiment. Les préposés au bâtiment proposent le 25 septembre d’assigner au pétitionnaire deux mesures de bois et quatre cents fagots le restant de sa vie. Quant au droit de vente, les préposés de l’Accise constatent que la tribu de la Mauresse a débouté la veuve de sa demande parce que son mari est échevin chez les Tanneurs. Ils estiment qu’il pourrait passer à la Mauresse et qu’à sa mort la veuve pourrait conserver le droit de vendre au détail le temps de son veuvage.

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
(f° 256-v) Sambstags den 22. Augusti 1699. – Brigitta Joh: Jacob Ruffen pt° Holtz und wellen auch Grempen Gädleins
Brigitta Joh: Jacob Ruffen des dreÿer Knechts Auff den Pfenningthurn haußfrau per Kun, weilen derselbe bekanter bawfälligkeit halben sein officium dießen morgen beÿ Mghherren Rhät undt XXI. resigniren will, So verhoffe sie, es werden Mghh. in consideration für der Statt geleisteten getrewen dienst, die gnad vor ihn haben, und Ihme Zeit seines nich kurtzen lebens mit etwas holtz und wellen Gn. Zu hilff kommen, und Zugleich erlauben wollen, daß er etwann ein Kremp Gädlein auffrichten möge. Erkandt, werden beede begehren, respê an die Obere Baw, vnd vngelts herren gewießen, mithin der Obern Bawherren recommendirt, wann ged. Ruff sein officium dießen mogen resignirt haben werde, beÿ Mgherren Rhät und XXI. Zu proponiren, daß Zu deßen stelle ersetzung gleich eine Rubric erkant werde möchte.

(f° 292) Freitags den 25.ten 7.bris 1699. – Johann Jacob Rueff pt° Holtz und wellen und Grempen Gädleins
Iidem [Ober Bauherren] per me, daß Johann Jacob Rueff, d. geweßene dreÿer Knecht Auff den Pfenningth., Zweÿ petita an Mghh. gelangen laßen 1) ihme solang als er lebt etwas ane holtz und wellen jährlichen gedeÿen Zulaßen und 2) ihme ein Grempen Gädlein zu seinem underhalt Zu gestatten. Davon mann auff geschehener remission geredt, und, was d. erste betrifft, Zu MGhh. stellen wollen, Ob nicht ihme inn seinem begehren, inn ansehung Andern Statt bedienten dergl. genad auch Zukommen, gratificirt, und es auff Zweÿ fuder holtz und 400. wellen ad dies vitæ ihm gratis gesetzt werden solte.
d. andern betreffend, so seÿe der bericht geschehen, daß desen haußfrau sich deswegen bereits beÿ E. E. Zunfft der Möhrin angemeldt, daselbsten aber derentegen, Weilen d. Mann beÿ den Gerbern Leibzünfftig ist, und als Schöff Von der nicht Weggehen, Und Zu der Möhrin mit dem Leib dienen Kann, Auchschnurstracks Wider articul lauffet, abgewißen worden, Weilen er aber gleichwohlen jnn einem Miserablen stand sich befindet, und sich mit nichts anders Zu ernehren Weiß, auch die dispensation allein beÿ MGhh. steht, so habe man darür gehalten, daß ime Willfahrt werden könte, jedoch mit dem anhang, daß er sich beÿ d. Zunfft d. Möhrin stellen, Und die gebühr obstatten, Auch, wann er Zu sterben Kommen sollte, die Wittib sich alda Leibzünfftig machen, und d. grempen recht Länger nicht, als sie jnn den Wittwenstand bleiben, od. einen Zünfftig heurathen wird, treiben sollte. Erk. Bedacht beliebt.

La femme de Jean Jacques Ruff résigne au nom de son mari la fonction d’employé à la Tour aux deniers pour cause d’infirmités et demande un subside. Le syndic royal distingue la démission que le Magistrat peut accepter, d’autant que la démission évite de demander à l’intéressé de se démettre de fonctions qu’il n’exerce plus et le subside que les préposés au bâtiment et les Trois de la Tour aux deniers devront déterminer, en suggérant qu’une certaine somme soit prélevée sur le salaire de son successeur.

1699, Conseillers et XXI (1 R 72)
(p. 144) Sambstags den 22. Augusti 1699. – Hanß Jacob Rueff der dreÿerknecht resignirt sein officium und bittet vmb Ein gnaden gelt – würdt seines dienstes entlaßen
Kun. nôie Johann Jacob Rueffen deß dreÿer Knechts auff den Pfenningthurn Erscheint deßen Haußfrau, weilen derselbe auß ohnvermöglichkeit seinen dienst nicht mehr abwarten kan, alß will denselben Zu Ewer Gnaden handen, von welchen Er denselben auch empfangen, resignirt vnd Zugleich gehorsambst gebetten haben, weilen die mittel beÿ ihme gantz gering ihme mit einem Gnadengelt vmb sich und die seinige desto beßer außbringen Zu können, in Gnaden Zu willfahren.
H. Syndicus meldet, es weren in dem gehaltenen recess Zween puncten angebracht worden, Erstlichen daß Implorant seines dienstes erlaßen, vnd dann Zweytens, daß mit einem Gnaden gelt ad dies vitæ demselben willfahrt werden möchte. Was das erste begehren betrifft werde es damit gantz keine difficultät haben in deme Mhh gleich wie Sie gewalt gehabt dißen dienst Zuersetzen, also auch die begehrte resignation deßelben annehmen, vnd weilen auß freÿem willen der Implorant die resignation gethan, so seÿe es vmb so beßer alß man sonsten gemüßiget werden were ihme bedeuten Zu laßen, daß Er resigniren solte, in dem wegen ohnvermöglichkeit denselben dienst nicht ferner abwarten könne, vnd wurde demnach seines erachtens ihme in dießen petito willfahrt vnd deß bißhero gehabten diensts erlaßen werden können. Was aber den andern puncten betreffe, daß ihme Ein gnaden gelt ad dies vitæ bewilligt werde möchte wurde ein solches ferner zu vndersuchen, vnd zu dießem ende an die Obere bawherren vnd Hh. dreÿer deß Pfenningthurns Zu weißen sein, damit Sie nach befindung der Sach ihme etwas gewißes adiudiciren oder die nach dergestalten reguliren möchten, daß seinem successori von seiner besoldung etwas abgenohmen, vnd denselben gegeben werden möchte, und weilen sehr nöthig seÿe, daß dißer dienst fürderlich wider ersetzt werden möchte, so wurde anjetzo gleich ein rubric Zu erkennen vnd Ober: vnd Rhathherren Zuersuchen sein ihren Zünfftigen ein solches anzuzeigen. Erk. Würdt Implorant seines dienstes erlaßen vnd das begehren wegen deß Gnadengelts an die Obere Baw Herren und Herren Dreÿer des Pfenningthurns gewiesen. H. XV. Brackenhoffer und Herr Knörr.

Les préposés au bâtiment proposent de diviser en trois les trois florins attribués à l’employé, un florin pour Ruff, un autre pour son remplaçant et le dernier pour l’adjoint. Quand la femme de Jean Jacques Ruff s’adresse le 8 octobre aux préposés en demandant un subside et le logement de fonction pour le restant de sa vie, ils décident de donner dix sols par semaine à Jean Jacques Ruff qui pourra occuper son logement jusqu’à Pâques.

1699, Préposés au bâtiment (VII 1378)
(f° 61-v) Dienstags den 15. Ejusd. [7.bris] – Johann Jacob Rueff der emeritirte dreÿerknecht pt° gnadengelts
Wegen Johann Jacob Rueffen des emeritirten dreÿerknechts beÿ Herren Räth und XXI. gesuchten und an die Obere Bawherren gewiesenen Gnadengelts ward Erk. Soll mit Herrn Prætore Regio geredt werden, ob nicht 3 fl. welche ein dreÿerknecht wochentlich Vom Pfenningthurn Zu empfangen hatt, in dreÿ theil getheilt, Ruffen 1. fl. dem Newen dreÿerknecht 1 fl. und deßen Vicario 1 fl. davon gereicht werden wolte ? Welches auch beliebt worden.

(f° 69-v) Donnerstags den 8. Ejusd. [8.bris] – Johann Jacob Rueffen des licencirten emeritirten dreÿer Knechts hfr. ersucht Mghh. noîe Mariti, der nicht mehr außgehen kan, gnd. Zu determiniren was Ihme wochentlich ane gnadengeld gereicht werden solle, wie auch Zuerlauben, daß Er die Zeit seines lebens den thurn auff den Graben vor dem Burgthor gegen der Steinstraßen, so Ihme, alß dreÿer Knecht ohne hauß Zinnß Zu bewohnen gnd. assignirt worden ist, bewohnen dörffe.
Erk. Soll dem Imploranten wochentlich 10. ß d dem Newen dreÿerknecht 10. ß d und Thomæ Knoblochen deßen Vicario 10. ß d geraicht, und Rueffen der Thurn biß auff Ostern Zu bewohnen Vergönnet werden, die Wittib aber im fall Ihr Mann in währender Zeit Versterben solte, hätte alß dann den Thuen alsobalden Zuraumen, die accidentia Von den augenscheinen und herumbtragen des Pfenningthurns Zinnßen sollen Georg Frewdenberg und Knobloch mit einander theilen.

Les préposés au bâtiment déclarent le 23 avril 1700 aux Quinze que le Magistrat a bien voulu attribuer l’année précédente à Jean Jacques Ruff une mesure de bois et quatre cents fagots par an mais comme il fait maintenant partie du Petit Sénat en recevant à ce titre quatre mesures de bois et cinq ou six cents fagots, ils demandent si la première attribution reste valable. Les Quinze répondent qu’elle le reste, d’autant plus que Jean Jacques Ruff a été nommé pour seulement deux ans au Sénat.

1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
Joh: Jacob Ruff pt° gnaden Holtz und wellen, 132, pt° Brandenweinschancks, 270, 293
(f° 131-v) Freÿtag den 23. Aprilis 1700 – Joh: Jacob Ruff pt° gnaden Holtz und wellen
Iidem [Obere Bawherren] Laßen per Herrn Friden Proponiren, es habe Johann Jacob Ruff der gewesene dreÿer knecht auffm Pfenningthurn den 25. Septembr. vorigen Jahrs beÿ MGhh die Gnad erhalten, daß Ime alle Jahr Zweÿ fuder holtz vnd vier Hundert wellen gereicht werden sollen, Zu deren Abfolgung Selbiger dießer tagen einen schein an den haag mr. Verlangt habe, man hette aber selbigen Zu ertheilen bedenckens getragen, weilen ged. Ruff anietzo beÿ E. E. Kleinen Rhat Zu sitzen die Ehre gehabt, vnd wegen solchen Ehrensitzes jährl. 4. Fuder holtz vndt 5. oder 600. wellen genieße, deßwegen man Zu Mghherren stellen wolle, ob demeselben damit willfahrt werden solte.
Erk. weilen obbemelte 2. Fud. Holtz und 400 Wellen, ihme Ruffen als eine Gnad verordnet worden, und Er nur Zweÿ Jahr lang beÿ E. E. Kl. Rhat zu sitzen habe, alß sollen ihme dießelbe Gereicht werden.

La femme de Jean Jacques Ruff demande le 7 août 1700 le droit de servir de l’eau-de-vie en cotisant à la tribu des Tonneliers. La commission rapporte que l’échoppe devant le péage du Faubourg de Pierre est peu fréquentée et que son mari est tombé en enfance. Le voisinage déclare que Jean Jacques Bleyfuss y a servi de l’eau-de-vie pendant neuf ans puis la femme Wenigguth pendant quelques années. Les Quinze accordent l’autorisation le trois septembre.

(p. 270) Sambstags den 7. Augusti 1700 – Joh: Jacob Ruff pt° Brandenweinschancks
noîe h. Joh: Jacob Ruffen so unpaßlich erscheint deßen haußfr. per R. bittet unterth. vmb erlaubnus brandenwein verkauffen Zu dörffen mit dem erbeithen daß Sie gleich andern Krempen sich beÿ E E. Zunfft der Kieffer deßwegen Geltzünfftig machen wolle. Erk. an die Obere Handwerck Hh. gewießen.

(p. 292-v) Freÿtags den 3. Septembr. 1700 – Hanß Jacob Ruff pt° Brandenwein schancks
Obere Handwercks herren Laßen per Herrn Friden Proponiren daß Hanß Jacob Ruffen Fr. ohnlängst umb erlaubnus angehalten, daß Sie brandenwein außschencken dörffe, und sich dabeÿ erbietig gemacht habe, beÿ E E Zunfft der Kieffer geltzünfftig Zu werden. Auff beschehene Remission habe man nicht ermangelt dieselbe noch ferners anzuhören, welche beditten, daß das Gädel so Sie besitze vor dem Zollthor an der Steinstraß gelegen das Krempen weßen schlecht, und ihr Mann Kindisch seÿe, daß Sie sich nicht mehr außzubringen wiße, Es habe auch vor dießem ein Seiler nembl. Hans Jacob Beifuß 9. Jahr und nach Ihme die Wenigguthin, auch etliche Jahr lang den brandenwein schanck darinnen getrieben, welches auff beschehene nachfrag die nachbarschafft attestirt habe, deßwegen man davor gehalten, daß deroselben in ihrem begehren wohl gratificirt werden könne, sonderlich weilen Mghherren bescheidt dahin gehe, daß die Jenige, welche den Brandenwein schanck Zehen Jahr getrieben, oder in denen häußern solcher solang getrieben worden, selbigen Zu continuiren macht haben sollen, allein stünde die genehmhaltung Zu MGHherren.
Erk. wird der Implorantin in ihrem begehren willfahrt.

Assesseur au Petit Sénat, Jean Jacques Ruff rapporte le 22 août 1701 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qu’une gratification de 10 sols par semaine lui a été attribuée deux ans plus tôt mais qu’elle ne lui est plus versée. Le syndic royal rappelle les faits et ne voit pas de raison de cesser le versement. Il suggère de recommander le pétitionnaire à l’aumône Saint-Marc si rien n’a été inscrit dans les registres. Le préteur Joham déclare que les préposés au bâtiment lui ont attribué la somme. L’assemblée renvoie l’affaire aux préposés au bâtiment. Le représentant des préposés au bâtiment rapporte le 3 octobre que la portion de salaire attribuée à Jean Jacques Ruff est versée à son remplaçant pour le rétribuer de son travail et que la Tour aux deniers n’est pas en mesure de verser une somme supplémentaire. Le syndic royal suggère de recommander le pétitionnaire à l’aumône Saint-Marc.

1701, Conseillers et XXI (1 R 184)
(p. 212) Sambstags den 20.ten Augusti 1701 – Johann Jacob Rueff vmb continuation seines Gnaden gelts.
Riess Ersch. herr Jacob Rueff E. E. Kleinen Raths beÿsitzer, es haben Ewer Gnaden vor ohngefähr Zweÿen jahren Herrn principalen 10 ß Gnadengelt wochentlich Zuerkandt weilen die herren dreÿer deß Pfenningthurns aber ihme solches, weiß nicht auß was ursach. entzieh. wollen alß bittet in höchster unterthänigkeit ihme dieses ferner Zu continuiren.
Herr Syndicus meldet, Er wüße sich wohl Zuerinnern, daß damahlen alß Implorant seinen dienst resigniret, derselbe Zugleich vmb Ein Gnaden gelt gebetten, was ihme aber damahlen Zuerkandt worden, seÿe ihme nicht bekandt, deßwegen dann in denn Protocollis nachzuschlagen sein werden vnd wann sich darinnen befinden solte, daß solche 10 ß demsemben Zuerkandt worden, so könne Er nicht sehen auß waß Ursach vnd macht die herren dreÿer deß Pfenningthurns solchs gnadengeld ferner Zu geben difficultirten, Worinnen sich aber nichts in den Protocollis befinden solte, so würde der Implorant an St Marx zu Recommendiren sein.
Herr St. Joham der jünger berichtet hierauff, daß auf erkandnuß der Obern bawherren solche 10. ß dem Imploranten beÿ resignirung seines dienstes assignirt vnd Zuerkandt worden seÿen. Erk. soll sowohl in den Protocollis eher dießem orth alß auch beÿ denen Oberen Bawherren nachgeschlag. werden, vnd würdt im übrigen dieße sach an die Obere Bawherren gewießen. H. XV. Kellermann vnd H. Mollinger.

(p. 271) Montagß den 3.ten Octobris 1701 – herr Jacob Rueff Vormahliger dreÿer Knecht, pt° Eines gnd. Subsidium zu seinem unterhalt
K. Ersch. herr Jacob Rueff, Vormahligen dreÿer Knechte, auff allhießigem Pfenningthurn, producirt Unterthänige Memoriale, daß Ihme Einiges gndges Subsidium gereichet werden Möchte, vnd dadurch sich ernehren vnd außbringen Zu Können, Weilen Er wegen blödig: vnd ohnvermöglichkeit nichts Verdienen Könne.
H. XV. Kellermann Vnd herr XV. Gambs als Ober Bauherren berichten hierauff, daß dießelbige dem Imploranten auff gnde. Remission ahne Sie Nach deme Er seine Dimission wegen Leibs Blödigkeit erhalten, Wochentlich 10 ß Zu seinem Unterhalt vnd subsistentz Regulirt hätten, damit auch so Lang Continuiret, als der Neue ahne seine Stelle erwehlte dreÿer Knecht abwesend gewesen, Nach deme deßelbige aber sein Ampt angetetten, hetten Sie damit weiter Nicht Continuiren können, weilen Er dann das seinige gleich baldten genoßen vnd gezogen, Wann Nun der Pfenningthurn Nicht en pouvoir ist Einiges Gnaden Geld Jemanden Zu Machen, hätt man Sie auff sein gethanes sollicitiren, Ihne ahne Mherren gewießen.
Herr Syndicus der Implorant währe in Mghh. diensten geweßen, den Obernhauherren vnd dreÿ des Pfenningthurn Langezeitt getreu gedienet, vnd auffgewartet, vnd wie auß die Oberen Bauherren Relation abzunehmen, hätten Sie Ihme so lang das Jenige Zu kommen Laßen, was der Neue dreÿerknecht währender Abweßenheit Zu genießen gehabt, Neml. 10. ß die Woche, Weilen aber dießelbige Jetzo hien vnd seiner Charge bereits Exercire vnd dann Einfolglich die Gage darvon genießen solle, vnd der Pfenningthurn auch nicht wegen bekanten Unvermögens im Stande ist etwas Zu thun, habe Er zu Mghh stellen wollen, ob Sie dem Imploranten Nicht etwa Im fall Sie gesinnet Währen Ihme Einige Gnaden Zu bezeugen, ahne die Herrn Pfleger Zu St Marx, als Eine fondation vor beturfftige und Armen Persohnen Remittiren, die Subsistence so Von dar Ihm wochentlich Könte gereicht werden, etwa auff 1 fl. Reguliren od. aber alles der Herren Pfleger Dexterität Recommendiren wollen.
Erk. Wurdt der Implorant Mitt seinem petito ahne die herren Pfleger Zu St. Mrx Verwießen, Und dero Dexterität die Sache Uberlaßen, Sie Ihme Lebens Zeit, Ein gewißes Wochentlich Zu seiner Subsitentz reichen wolte Laßen. Herr XV. Brackenhoffer, H.Pfeiffer.

La femme de Jean Jacques Ruff qui est devenu fou demande le 27 février 1704 un nouveau subside pour pouvoir le soigner. Le syndic royal fait remarquer que le malade est soigné par sa femme qui ne demande pas de l’interner à l’asile de fous, il suggère d’augmenter le subside que verse déjà l’aumône Saint-Marc.

1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
(f° 68) Mittwochs den 27.ten Februarÿ 1704. – Johann Jacob Rueffen gew. dreÿerknechts fraw vmb einige beÿhülff zu verpflegung ihres Manns
K. Ersch. nôe. Johann Jacob Rueffen des vormahligen dreÿer knechts kranckh darnieder ligendter haußfrauwen, weÿlen derselbe auß seiner schon lang gewehrter Kranckheit gar in die dollheit gerathen, als bittet Sie in ansehung Ihrer geringen mittlen, vmb einiger Obrigkeitlicher beÿhülff damit Er etwan nur allein in dem hauß angelegt vndt mit einigen mittlen möchte versehen werden.
H. Sÿndicus regius votirt vnd meldet, were die Implorantin zu loben, daß Sie nicht berlangte Ihren ehemann inns dollhauß Zu bringen, sondern die Unruhe viel lieber in Ihrem hauß haben wolle vndt weÿllen Sie beÿ keinen mittlen die Uncösten Zu Verwahrung vnd Verpflegung gedachten Ihres manns zu bestreiten, Vndt ohne dem das allmoßen von St: Marx würcklichen genieße, als habe Er darvor gehalten, daß Sie Vmb einige addition der Hh Pflegeren Zu St Marx recommendirt werden köntte.
Erk. wird Implorantin zu beßerer verpflegung Ihres Ehemanns vmb eine addition des würcklich zu Genießen habendten allmosens denen HHn Pflegern Zu St. Marx bestermaßen recommendirt. J. XXI. Lamp vnd H. Rath. Nauendorff.

Autres mentions de Jean Jacques Ruff dans les registres des Quinze
1694, Protocole des Quinze (2 R 98) 21 Hannß Georg Kuntz und Johann Jacob Rueff die dreÿer Knecht des Pfenningthurns umb Saltz
1695, Protocole des Quinze (2 R 99) Johann Jacob Rueff der dreÿer Knecht soll von d. Gerber Zunfft zu einem Zumann gebracht werden, 270

Jean Jacques Ruff meurt le 13 décembre 1713 à l’âge de 63 ans après avoir été infirme plusieurs années. Il délaisse sa veuve Brigitte Wild, il est inhumé au cimetière Sainte-Hélène le 15 décembre.

Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 12)
Joannes Jacobus Rueff, maritus Brigidæ Wildin, mortem oppetÿt 13. Decembris 1713. circa octavam serotinam, annos natus 63. postquam per plures annos infirma valetudine detinebatur fuit inantea omnibus sacramentis pié provisus, et 15. sequenti ad S Helenam christiané sepultus (i 9)

Le notaire Rohr dresse l’inventaire non conservé après la mort de Jean Jacques Ruff. Les préposés de la Taille le portent dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 400 florins. Sa fille domiciliée à Molsheim est dispensée du droit de détraction comme habitant les terres de l’Evêché. Les enfants cités à la vente de 1714 sont Jean Pierre, Agathe femme de François Carl et Anne Catherine femme du cordier François Sébastien Müller.

1714, Livres de la Taille (VII 1175) f° 64
(Gerber, F. N° 1178) Weÿl. Hn. Johann Jacob Rueffen geweßten Dreÿer Knechts des Pfenningthurns und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 48-b, 206. lb 11 ß 9 d, die machen 400. fl. verstallte 300. fl. also Zu wenig 100 fl.
Warvon der Nachtrag alß ohnveränderten Guht gerechnet wird auf acht jahr in duplo th. à 6 ß – 2 lb 8 ß
Und auch auf Sechs Jahr in simplo trifft à 3 ß – 18 ß
Extat das Stallgeltt pro 1714 – 1 lb, 16 ß
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung, 7 ß 6 d – Summa 5. lb 10 ß 10 d
Frau Anna Catharina gebohrne Rueffin, Frantz Sebastian Müllers, Seÿlers und burgers zu Molßheim Ehel. Haußfrau ist Zwahr alhier frembd und ohnverburgert, demnach aber alß bischofflich in Crafft des Abzugs befreÿt
dt. 29° Januarÿ 1714.


Brigitte Wild se remarie en 1721 avec le tanneur Jean Georges Langenbacher, veuf de Marguerite Vivain

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 165-v)
Hodie 3. die Februarÿ Anni 1721. (…) sacro matrimonii Vinculo Conjuncti Joannes Georgius Langenbacher viduus Margarithæ Vivain civis Argentinensis parochianus noster et Brigita Wildin vidua Joannis Jacobi Ruof in parochia ad dictum Stm Marcum Commorans (signé) hanß georg langenbacher, + signum sponsæ (i 168)

Brigitte Wild meurt le 4 février 1737 en délaissant pour héritière testamentaire Catherine Jeanneson (Schenesson), femme de l’huissier François Joseph Hagios, ou par substitution la fondation Saint-Marc. La défunte est morte chez Agathe Ruff femme de François Carl (sa belle-fille). L’actif de la succession s’élève à 117 livres, le passif à 98 livres.

1737 (6.5.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 21) n° 484
Inventarium über Weÿland Frauen Brigittæ Langenbachin gebohrner Wildin, weÿl. herrn Johann Geörg Langenbach, gewesenen Rothgerber und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1737. – nach Ihrem den 4. Februarÿ instehenden Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren und begehren Frauen Catharinæ Hagios, gebohrner Jennison, herrn Frantz Joseph Hagios, des Exequirer und Schirms Verwanthen allhier ehelicher haußfrauen, alß der Von der verstorbenen, seel. per Testamentul cum conditione instituirter Erbin, fleißig inventirt und ersucht, sowohl durch Sie die Erbin als auch Frauen Agathæ Carlin gebohrner Ruffin, Frantz Carl des Tabackbereiters und burgers allhier Ehegattin, beÿ welcher sich die verstorbene seel. biß in ihren Todt auffgehalten (…) So beschehen in Straßburg in ferneren gegenseÿn S. T. Herrn Simon Knollen handelßmanns und E. E. grosen Raths allhier alten nunmehro aber E. E. Kleinen Raths wohlansehnlichen beÿsitzers allß auß estegedachtem Raths mittel um der unverburgerten Erbin willen hierzu inspecie abgeordneten herrn Deputati, und S. T. Herrn Johann Thomas Frölich, J. U. Lti und des Löbl. Stiffts St. Marx wohlverordneten Schaffners, so nahmens besagten Stiffts Weilen dese Verlaßenschafft dafern die instituirte Erbin von Ihrem Jetzigen Ehemann versterben solte, besagtem Stifft Zufallen solle, ohngeachtet die Erbin nebst Ihrem Ehemann solchem Stiff diese Erbschafft crafft solcher substitution nicht concediren will, beÿgewohnet, auff Montag den 6. Maÿ Anno 1737.
Copia Testamentum nuncupativi so die Frau seel. den 12. sept. A° 1719. Vor Herrn Notario Rohren seel. auffgerichtet
Copia der erstern nach Disposition so die Frau seel. den 26. Julÿ Anno 1721. gestifftet
Copia der Zweÿten nach Disposition so die Frau seel. den 8. Aprilis A° 1734. geordnet
Passiv Schulden. Frantz Carl dem Tabackbereiter allhier ane Cammerzinß Von Weÿhenachten 1736 biß Annunc: Mar: 173. vor ¼ tel Jahr, 15 ß
Sa. haußraths 16, Sa. Activ Schulden 100, Summa summarum 117 lb – Passiv Schulden 18, Nach deren Abzug 98 lb – Legaten 43, Detrahendo 55 lb
Weilen aber sie Verstorbene seel. Von Weÿland herrn Johann Geörg Langenbach Ihres Letstern Ehemanns seel. Erben Jährlichen 8. lb Wÿdums Zinß gezogen, alß werden der Stall summ beÿ zu rechnen seÿn, so gedachter Zinß in Capital zu fünff pro cento gerechnet außwirfft benantlich 160. lb


Enfants

Le teinturier Elie Neubaur rend compte de la gestion des biens qui appartiennent au perruquier Jean Pierre Ruff, fils de l’employé à la Tour aux deniers Jacques Ruff, parti à l’étranger sans avoir donné de ses nouvelles.

1721, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 46)
Rechnung Weÿland Herrn Eliä Neubaurs geweßenen Schwartz: und schönfärbers und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers als geweßenen Vogts Herrn Johann Peter Ruffen, des Ledigen Peruquenmachers, weÿl. Herrn Johann Jacob Ruffen des dreÿer Knechts auff Allhießigem Pfenningthurn und burgers allhier seel. hind.laßenen Sohns, welcher schon geraume Zeit in der frembde, ohnwißend wo er sich derzeit befindet, Inhaltend was derselbe dießer Vogteÿ halber de anno 1714. biß 1721. in verschiedene wege eingenommen und außgeben hat. – Erste und Letste Rechnung dießer Vogteÿ.
Kurtzer bericht dießer Rechnung. Deß Curandi sambtliches Vermögen, so der vogt in administratione oder verwaltung gehabt, ist allein bestand. in deßen ererbten vätterlichen guth, darüb. H. Daniel Rohr Notarius publ. et Pract. alhier in Anno 1714. eine ordentliche Designation od. theilregisterlein hiebeÿ sub Lit. A. auffgericht

Anne Catherine Ruff épouse en 1708 François Sébastien Müller, fils du menuisier Jean Gaspard Müller de Haguenau. François Sébastien Müller est cordier à Molsheim à l’inventaire dressé en 1714 (ci-dessus)

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 88)
1708. Die vero 8. Januarÿ (…) intronizati et Copulati sunt Franciscus Sebastianus Müller, Johannis Caspari Müllers p.m. Civis quondam Hagenoensis et Scriniarÿ filius ex una, & Anna Catharina Rueffin, Joannis Jacobi Rueff exassessoris et Civis Argentin. filia ex altera partibus (i 47)

Agathe Ruff, fille de l’ancien assesseur au Sénat Jean Jacques Ruff et de Julienne Fechant, épouse en 1710 François Carl, fils du chapelier Ulric Carl et d’Anne Marie Busch

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 104)
Anno Salutis 1710. die 13 Octobris (…) intronizati et Copulati sunt Franciscus Carle, ulrici Carle pilearÿ et Anna Maria Buschin Civium argentinensium filius ex una et Agatha Ruefin, Joannis Jacobo Ruef exassessoris et Julianæ fechant p. m. Civium Argentinensium filia ex altera partibus (i 55)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.