20, place de la Cathédrale


Place de la Cathédrale n° 20 – VI 162 (Blondel), O 295 puis section 20 parcelle 11 (cadastre)

Maître d’ouvrage Jean Chrétien Schulterer, serrurier (1766) – détruite en 1944

Cathédrale 4-5 (19-20)Cathédrale 20-22 (octobre 2013)
Les n° 4 (ensuite 19) et n° 5 (ensuite 20) avant leur destruction (coll. part.)
Nouveau bâtiment construit en 1955 à la place des anciens numéros 19 à 21 en élargissant la ruelle

La maison d’artisans (cordonnier, chandelier, vitrier, serrurier, ferblantier) à deux fenêtres par étage est acquise par un marchand vitrier savoyard en 1711. Les experts de la Ville l’estiment régulièrement à environ 350 livres strasbourgeoises (1694, 1705, 1709, 1714, 1732). Le plan-relief de 1725 montre une maison à rez-de-chaussée et trois étages (la deuxième maison à droite du bâtiment bas qui forme l’angle occidental du passage). Sa valeur en 1763 (900 livres) suggère que d’importants travaux ont été réalisés depuis 1732. Comme en témoigne une obligation qu’il contracte pour en régler les frais, le serrurier Jean Chrétien Schulterer la reconstruit en 1766 dans un style caractéristique de l’époque : chaînages, bandeaux, appuis de fenêtre galbés ; l’estimation minimale passe alors à 2 000 livres en 1779. La reconstruction de la façade suit l’alignement que fixent les Préposés au bâtiment d’après le plan de l’architecte Blondel. La Ville abaisse le pavé de la place et installe des marches devant plusieurs maisons en 1774.

183 Elévations f-h183 Cour D
Elévations pour le plan-relief de 1830, îlot 183

La maison à « rez de chaussée et trois étages bons en maçonnerie » (Atlas des alignements, 1829) est la deuxième à droite du repère (g) sur les élévations qui ont servi au plan-relief de 1830. Le dessin représente les bandeaux des maisons en pierre de taille. Le rez-de-chaussée a une porte sur la droite et une fenêtre sur la gauche. Il y a deux fenêtres à chacun des trois étages et deux niveaux de greniers. La petite cour (D) permet de voir l’arrière de la façade sur rue entre (1) et (4), le bâtiment latéral à galeries entre (4) et (3) vers l’est, le bâtiment arrière entre (2) et (3) et le mur du voisin entre (2) et (1) vers l’ouest, le n° 19. La charcuterie Linck occupe les locaux depuis la deuxième moitié du XIX° siècle. D’après le dossier du M. R. U., la façade sur la place avait 3,77 mètres, le bâtiment d’une profondeur de 17,80 mètres formait un U autour d’une petite cour intérieure vitrée. Les murs étaient en maçonnerie de 40 centimètres d’épaisseur sauf les façades sur la courette qui étaient en pans de bois. La maison a été transformée peu avant 1939. La maison ainsi que ses deux voisines (numéros 19 et 21) est entièrement détruite par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Elle est reconstruite d’un seul tenant avec elles en 1955.

Cathédrale 20 (1944)
Après le bombardement aérien de 1944 (AMS, cote 1 Fi 107 n° 17-18)

décembre 2013

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1657 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Thomas Glück, cordonnier, et (1623) Ursule Bader puis (1638) Madeleine Meyer, d’abord (1619) femme du chamoiseur Jacques Wœlfflé – luthériens
1665* v Jean Glück, cordonnier, et (1650) Chrétienne Hoffet, ensuite à Olwisheim – luthériens
1681 v Jean Michel Diebold, messager puis chandelier, et (1641) Anne Marie Klein – luthériens
1694 h Jean Frédéric Diebold, trompette, et (1684) Eve Elisabeth Hausser – luthériens
1711 v Jean Grat Rava, marchand vitrier, et (1704) Apollonie Bick, remariée (1713) à Jean Etienne Degeorges, marchand – catholiques
1747 v Jean Chrétien Schulterer, serrurier, et (1743) Marie Catherine Lung – luthériens
1779 v Jean Georges Schiemann, ferblantier, et (1778) Marie Madeleine Schulterer – luthériens puis le même seul propriétaire (1782)
Jean Georges Schiemann et (1782) Marie Marguerite Dietrich remariée (1798) avec le ferblantier Jean Adam Christ – luthériens
1809 h Frédéric Schiemann, ferblantier, et (1807) Louise Frédérique Dachert
1818 v Louis Benjamin Desormes, marchand de fer, et (1802) Marie Salomé Korn, femme (1791) en premières noces du marchand Jean Hausser
1845 h Louise Catherine Desormes femme d’Ernest Auguste Nestler, pharmacien et professeur à l’école de pharmacie
1853* Jean Jacques Linck, maître boucher
1899* Jean Jacques Emile Linck, maître boucher, et Catherine Walter
1919 (Jacques Thiébaut) Emile Linck, maître boucher, et (1919) Marguerite Fuhrmann

(1765, Liste Blondel) VI 162, Chretien Schulderer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Jungf. Schulterer, 2 toises, – pied et – pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 295, Desormes, Louis, veuve Vieux Marché aux Poissons 69 – maison, sol – 0,77 are

Locations

1798, Jacques Lefevre, ancien domestique
1800, François Antoine Collein, fripier
1803, Marie Catherine Führer
1844, Jean Jacques Mentel, tailleur d’habits, et Catherine Gertswiller

Localisation sur le plan Blondel (1765)

Description de la maison

  • 1732 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, une petite maison arrière dans laquelle il y a plusieurs petites chambres, un petit bûcher dans la cour, une cave solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1818, Cette maison est batie en pierres, elle a un rez de chaussée et trois étages avec grenier au dessus, le rez de chaussée est composé d’une petite boutique, les trois étages sont composés de différents appartements et cuisine, chaque étage est éclairé par deux croisées prenant jour sur la place de la Cathédrale par où la maison a son entrée

Préposés au bâtiment

1774, Préposés au bâtiment (VII 1416)
La ville fait installer à ses frais une marche devant les maisons Hæufle, Schulterer, Heiligenstein et Kræmer [n° 161 à 164 du plan Blondel] après qu’elle a fait abaisser le pavé de la place.

(f° 116-v) Dienstags den 25. Octobris 1774. N. Häufle. Fr. Scholderin. N. Helgenstein. H. Krämer. p.t° Staflen – Herr Bau Inspector Werner producirt Plan über die Staflen so wegen Erniedrigung des Pflasters gegen dem Münster über an N. Häufle, des frippier, frau Scholderin, N. Helgensteins und H. Grämers des Silberarbeiters behausungen Zu legen sind, Zugleich producirt derselbe auch eine Soumission von H. Johann Lingenhölin, dem Maurer, welcher solche arbeit vor die summ von 159. R zu übernehmen sich anheischig macht, Zugleich auch eine Soumission von Mr Osterrieth, dem Maurer welche diese Arbeit vor die Summ von 126. fl. zu verfertigen übernehmen will. Erkannt, Seÿe diese Arbeit der Vorschrift nach zu verfertigen Mr Osterrieth vor die Summ von 126. fl. zu überlaßen.

(traduction) Mardi 25 octobre 1774. Sr Häufle. dame Scholder. Sr Helgenstein. Sr Krämer. concernant des marches – L’inspecteur foncier Werner présente un plan des marches à placer devant les maisons du fripier Häufle, de la dame Scholder, du sieur Helgenstein et de l’orfèvre Græmer après que le pavé a été abaissé. Il présente en même temps la soumission du maçon Jean Lingenhœlin qui s’engage à réaliser ce travail pour la somme de 159 florins et une autre du maçon Osterrieth qui est prêt à le faire pour 126 florins. Décision, le travail sera confié d’après les prescriptions au maître Osterrieth pour la somme 126 florins.

Atlas des alignements

3° arrondissement ou Canton Sud – Place du Dôme (f° 27-v)

nouveau N° / ancien N° : 36 / 16
Schiemann
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 106 case 2

Desormes, Louis, veuve marché aux poissons N° 69
Nestler Louise Sophie née Desormes à Strasbourg (1852)
Linck, Jean Jacques, place du Dôme N° 16 (1853), rue de l’école 5

O 295, maison, sol, place du dôme 16
Contenance : 0,77
Revenu total : 103,40 (103 et 0,40)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 9

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 268 case 1

Linck, Jean Jacques
1888/89 Linck, Johann Jakob, Eigenthümer
1892/93 Linck Johann Jakob die Kinder
1899 Linck Johann Jakob Emil die Frau Katharina Walter

O 295, maison, sol, Place du dôme 5
Contenance : 0,77
Revenu total : 103,40 (103 et 0,40)
Folio de provenance : (106)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

Cadastre allemand, registre 29 p. 252 case 1

Parcelle, section, 20 n° 11 – autrefois O 295
Canton : Domplatz Hs. Nr 5 – Place de la Cathédrale – Münsterplatz – Place de la Cathédrale Nr 20
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,72
Revenu : 1100 – 1900
Remarques :

compte 770
Linck Joh. Jakob Emil Ehefrau
1920 Linck Theobald Jakob Emil, Metzgermeister Ehefrau Karolina geb. Fuhrmann
(2684)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 168 Place Cathedrale (p. 301)
(maison n°) 16

Pr: Schiemann, Jean Georges ferblantier – Marechaux
lo. Collin, François fripier – Moresse
lo. Collin Joseph fils
lo. Collin Catherine, fille
lo. Taul Joseph fruitier – Moresse
lo. Chardier, Joseph fruitier – Moresse

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 168 Place Cathedrale
(maison n°) 16

Pro Schiemann, jean georges ferblantier – Marechaux
loc. Collin, françois Fripier – Mores
loc. Collin joseph fils
loc. Collin catherine fille
loc. Taul Joseph fruitier – Mores
loc. Chardier, foseph fruitier – Mores

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Domplatz (p. 26 )

(Haus Nr.) 5
Linck, Metzgermstr. E 012
Schoch, Schneider. 3
Haas, Maurer. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 369)

Les locaux sont occupés par la charcuterie Linck qui fait installer une machine électrique en 1908.

Sommaire
  • 1884 – La Police du Bâtiment notifie sans résultat le boucher Jean Linck (domicilié sur place) de faire ravaler la façade 5, place du Dôme. Une mention marginale de 1885 établit que son fils Jean Jacques Linck est devenu propriétaire début août et que les maisons voisines (Louis Fuchs n° 4 et Théophile Le Roux n° 6 ) devraient elles aussi être ravalées. Pas de travaux, avril 1886. Nouvelles notifications, adressée au maître boucher Jean Linck septembre 1884, au maître boucher Jean Jacques Emile Linck avril 1886 – Travaux terminés, octobre 1886
  • 1904 – La Police du Bâtiment notifie Emile Linck (domicilié sur place) de faire ravaler la façade 5, place du Dôme. Il demande un délai, accordé jusqu’en juin 1905. Comme il vient de faire raccorder la maison aux canalisations, il demande en mai 1905 un nouveau délai qui lui est accordé jusqu’en avril 1906. Le maître boucher Emile Linck demande un nouveau délai pour que les travaux soient réalisés après que la place a été asphaltée. Le délai est accordé jusqu’en juin 1907. Le ravalement est terminé, septembre 1907.
  • 1907 – Le maître boucher Emile Linck demande l’autorisation d’installer une machine électrique de deux chevaux dans sa charcuterie. La Police du Bâtiment lui demande une description et des plans en double exemplaire. Il répond que le règlement de police du 18 avril 1889 ne l’exige que si dix personnes se servent de la machine. La Police du Bâtiment rappelle les stipulations du règlement du 18 avril 1889. Emile Linck fournit les documents demandés, janvier 1908. Le bureau du travail donne son accord en février – Autorisation et conditions à respecter, février 1908 – Plan
  • Commission contre les logements insalubres. 1903, propriétaire Linck, domicilié sur place. Travaux à faire dans le logement Fleischer
    Commission des logements militaires, juillet 1915. La façade arrière devra être ravalée la guerre finie
  • 1928 – Un feu de cheminée s’est déclaré. La cheminée a été démolie et reconstruite, décembre 1928.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 674 W 15)

Reconstruction des bâtiments 19, 20, 21 Place de la Cathédrale et 28, 30, 32, 34 rue des Hallebardes, voir exposé sur le n° 19

Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (ADBR, cote 424 D 428)

Les bâtiments et le fonds de commerce du boucher Emile Linck ont été entièrement détruits lors du bombardement aérien du 25 septembre 1944. La façade sur la place de la Cathédrale avait 3,77 mètres, le bâtiment d’une profondeur de 17,80 mètres formait un U autour d’une petite cour intérieure vitrée (1,85 sur 2,05 mètres) et comprenait trois étages ainsi qu’un quatrième étage aménagé à la Mansard. Les murs étaient en maçonnerie de 40 centimètres d’épaisseur sauf les façades sur la courette qui étaient en pans de bois. La maison a été transformée peu avant 1939. Comme ses voisines, elle sera remplacée par un vaste immeuble de rapport en co-propriété. Le sinistré demande que son indemnité professionnelle soit transférée à la future construction. – Analyse et extraits


Relevé d’actes

Les tenants et aboutissants des maisons voisines indiquent que la maison appartient au cordonnier Thomas Glück en 1657.
La fondation Saint-Marc cède au chandelier Jean Michel Diebold un capital garanti sur la maison du cordonnier Jean Glück.

1678 (11. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 675-v
Herr Johann Schmidt alß Schaffner deß großen Gemeinen allmosens Zu St. Marx
in gegensein Hannß Michael Diebolts deß Lichtermachers
105. lb. Capital 4. lb. 16. ß 3. d davon außstehend. Marzahl und 2. lb uffwexel welche Johannes Glückh der Schuhmacher Von seiner alhier hinder dem Münster beÿ dem Saltzhauß, einseit neben – anderseit neben – Hannß Michael Diebolt dem Träher, gelegener behaußung bekantlich zuthun, und besagtem allmosen beraits in a° 1568. accrescirt, aber Kein darüber besagende Zinnßbrieff Vorhanden – umb 111. lb
[in margine :] dieße 105. lb.d seind Vermittelst beschehener Verganthung bezahlt, und ist dafür quittiert worden, wie in der Cancelleÿ Contractstuben Reg. de a° 1681. Sub dato 30. 7.br. mit mehrerm zu befinden

Le chandelier Jean Michel Diebold a acquis la maison par enchère en septembre 1681. Jean Glück et sa femme Chrétienne qui habitent alors Olwisheim renoncent au droit de racheter la maison dans les deux ans qu’ils se sont réservé

1681 (7. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 474
Johann Glückh und Christina beÿde Eheleuth anietzo zu Oltzheim wohnhaft
in gegensein Hannß Michael Diebolts deß Lichtermachers, burgers alhier
demnach Er Glückh Ihme Diebolt, auß denen resp. am 19. 9.br a° 1677. und ii. 9.br a° 1678 in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Verschreibungen in Summa 105. lb Capital sambt davon Verfallenen zinnßen und Marzahl zuthun seÿe Zumahlen Er Diebolt daß dafür versetzte Unterpfand benantlichen Eine behausung, hoffstatt mit allen deren gebäwen, begriffen, rechten Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier hinder dem Münster beÿ dem Saltzhaus, einseit neben hanß Michael Marquard dem Gürtler, anderseit neben Ihme diebold selbsten, hinden uff weÿl. Conrad Frantzen deß Schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib stoßend gelegen, Vermög E.E. Stattgerichts Freÿtag den 24. Aug. nechsthien außgefertigte, und den 17.ten dießer hernach exequirten Ganth Kauffbrieffs ahne sich erganthet habe, Zumahlen erwehnte behaußung annoch umb 75. goltR. dem mehrern hospital alhier Verhafftet seÿe, So bleibt es Zuvorderist beÿ beschehener Verganthung und waß erwehnter Ganth Kauffbrieffs außweißt und würckht, es wolle aber auch anbeÿ beÿde Eheleuth, uff deß biennium reluitionis, hiemit und in Krafft dießes Verzug thun (…) Warauff denn oballegirte Zwo Verschreibungen cassirt
[in margine :] die hierin berührte 75. GoltR. hatt hieringemelter Hannß Diebold Michael dem Hospital abgelöst, und ist dafür quittirt worden, wie in der Cancelleÿ Contractstuben Reg. de a° 1682. Sub dato 6. Aprilis mit mehrem Zubefinden ist

Le messager Jean Michel Diebold, fils de cordonnier, épouse à la Robertsau Anne Marie Klein, fille du prévôt d’Ingwiller : contrat de mariage passé à la Chambre des Contrats tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung, in unßerer Cancelleÿ Contractstuben, persönlich erschienen unßer Burger Hannß Michael Diebold der geschwornen Cancelleÿ bott als hochzeiter, mit beÿstand unsers burg.s Johann Greÿels seines Stieffvatters an einem, So dann Jfr. Anna Maria weÿl. Philipp Kleinen geweßenen burger meisters Zu Ingweÿler seel. nachgelaßene tochter, als hochzeiterin, mit beÿstand unsers burgers Georg Bickert deß Küblers am and. theil – So geschehen den 8. tag des Monats Novembris Im Jahr deß herrn als man Zahlte 1641.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 451)
1641. Domin: XIX Trinitatis Hannß Michel Diebold, der Leufferbott, Michel diebold deß geweßenen Schneiders Vnd Burgers allhie ehelicher Sohn, Vnd Jungfraw Anna Maria H. Philips Kleinen, deß geweßenen Burgermeisters Zu Ingweÿler nachgelaßene eheliche tochter. Eingesegnet In der Ruprechts Aw (i 230)

Jean Michel Diebold rachète les 75 florins de capital garantis sur la maison d’après deux actes de 1518 et de 1520

1682 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 552, f° 76-v
der Ehrenvest- from und wohlweÿse herr Hannß Rinckh deß beständigen Regiments der herren Fünff Zehn alß Pfleger deß mehrern Hospitals, und Herr Daniel Freÿ alß Schaffner daßelbst
in gegensein Hannß Michael Diebolts deß Liechtermachers mit beÿstand Johann Friderich Diebolts Statt Trometers seines eheleiblichen sohns
daß gemelter hannß Michael Diebolt berührem Hospital 75. GoltR. oder Viel mehr den wehrt dafür erlegt, und dadurch die Jenige 3. GoltR. so derselbe iährlichen Von seiner alhier hinder dem Münster beÿ dem Salzhauß, einseit neben Hannß Georg Marquard dem Gürtlern anderseit neben Hannß Michael Diebolten dem Jüngern Trähern gelehener behaußung Vermög eines pergamentinen resp. sub dato 8. Idus Julÿ 1518. und Calend. Decembr: a° 1520. mit deß bischofflichen hoffs anhangenden Contract Insigel, durch weÿl. Herrn Sebastian Schmidt alß erwehnten Hoffs damahls geweßenen Contractuum Notarium und längst seel. uffgerichteter Zinß Verschreibung und dabeÿ befindlichen transfix zu zinnß zu reichen schuldig geweßen, abgelößt

Le revendeur Jean Michel Diebold meurt en 1689 en délaissant trois fils dont un n’a pas donné de nouvelles depuis plus de 24 ans. L’inventaire est dressé dans une maison au Marché aux Cerises (partie occidentale de l’actuelle place du Château). La succession se monte à 572 livres. C’est le fils Jean Frédéric Diebold qui habite la maison place du Dôme à titre gratuit au lieu de toucher les intérêts d’un capital. Elle est estimée 500 florins qui représentent le prix payé lors de l’adjudication judiciaire.

1689 (20.5.), Me Kitsch (Jean, 1 AH 6122) n° 244
Inventarium und beschreibung, aller u. Jeder Liegend. und Vahrend. Haab, Nahrung undt Guth., so Weÿl. d. Ehrengeachte Herr Johann Michael Dieboldt, gewes. Kremp u. burg. alhier, nach seinem d. 6.ten febr. Jüngsthien tödlich genommenen hienscheid; hind. Ihme v.laß., welche v.laß.schafft auf ansuch., erfordern undt begehren deß Ehrenhafft hannß Michel Dieboldts, hohltrehers burger alhier, so selbst Zu geg. ferner des Ehrengeachten Hn Joh: Friderich Dieboldts, Statt u. Veldt: Trompeters auch burg.s Zu beruhrten Straßburg, so Zwar d. Inventar.on umb schleinig. Vorgefallener geschäfft nicht beÿgewohnt Gleichwohlen ob. nachdeme man Ihme d. Concept vorgeleßen, selbig damit zu freid. geweß., vor sich undt als Vogt Hannß Jacob Dieboldts Spenglers, welch. schon vor 24. Jahren Von hier sich begeb. und man inn 22. Jahren kein bericht von Ihme v.nommen ob selbig noch im Leb. ist od. nicht, aller 3. deß Verstorbenen seelig. mit d. hind.blieb.en wittib ehelich erzeugter Kind u. ab intestato nachgelaßene Erb. durch d Ehren: u. tug.dtsahme fraw Annam Mariam Kleinin, die hind.laßene Wittib mit assistentz Vorgemelt. hannß Michel Dieboldts Ihres Sohns u. geordnete. Vogts – beschehen inn Straßb. Freÿtags d. 20. Maÿ ao. 1689.

der Haußrath, So Inn einer inn d. Statt Straßb. auf dem Kirschmarck geleg.en in dieße v.laß.schafft gehörig. hernach beschrieben. behaußung befunden word., wie volgt
Auf der Öbersten bühnen, In d. Cammer B, In d. Kammer C, In d. Cammer D, In der Cammer E, Vor dieser Kammer, In der Wohnstuben, Im hindern Stübel, In der Kuchen, Im Hauß Ehren, In der Undern Stub, Im Undern hauß Ehren, Im Keller
Eÿgenthumb ahne häußern. Erstlichen Eine behaußung, sampt dem hind. gebäw, hoffstatt und höfflein, auch allen and. gebäuen, weith. begriffen, rechten und Gerechtigkeiten, geleg. alhier in der Statt Straßb. hind. dem Münster an der obsgaßen, Vor alters Zum Mohrenkopff genant, Zu beÿden seithen neben häußern d. fabric Zum Münster gehörig hinten auff barthel hocken Erben stoßend, davon gehen Jahrs 3. ß 4 d in den Gürtlerhoff alhie Zu Cap. ohngefehr p. 6. lb. 13 ß 4 d. gerechnet, ferner 7. lb 10. ßd. Jährlich Zinßen allemahl vff den 20. febr. Ihr Excell. h. Syndico Güntzers in Capital abzulösen mit 150. lb d. Thun dieß beede beschwerd. 156 lb 13 ß 4 d. Und ist dieße behaußung durch die geschworne Werckmeistere æstimirt pro 330. lb, obgezogen obige beschwerd. restiert 173 lb 6 ß 8 d. Darüber vorhanden i. pergam. Kauffbrieff auß alhiesig. Cantzleÿ Contract stub mit deroselben Contract Insiegel verwahrt dedato den 16. 9.bris aô 1671. mt N°1 notirt.
Item Ein behaußung, hoffstatt u. höfflein, sampt allen and.n deren Gebäuen, Weith. begriffen, rechten Zugehörd. v. Gerechtigkeiten Geleg. alhie in der Statt Straßb. hind. dem Münster beÿm Saltzhauß, i.s. hannß Michel Marquart dem Gürtler, 2.s hannß Michel Diebold dem Sohn, hind. auff die fabric deß Münsters stoßendt, darauff H. Johann Friderich Diebold der Sohn und Mit Erb annoch Zuerfordern so ihme aber nicht verzinßt wird, neml. 150 lb, sonst ledig u. eÿgen und æstimirt wie solche erkaufft word. 300. lb, abgezog. solche 150. lb. d restirt annoch 150. lb. Darüber bes. i. perg. Ganthkauffbriff mit der Statt Gerichts Insiegel v.wahrt de dato 24. Aug. Anno 1681.
Sa. Haußraths 66, Sa. Früchten 16, Sa. brandtwein, Wein und Lehrer Vaß 148, Sa. Silbers und Geschmeids 6, Sa. guldner Ring 5, Sa. Baarschafft 5, Sa. Eÿgenthumb ane häußern 323, Conclusio finalis Inventarÿ 572. lb
Copia der Eheberedung, in unßerer Cancelleÿ Contractstuben, persönlich erschienen unßer Burger Hannß Michael Diebold der geschwornen Cancelleÿ bott als hochzeiter, mit beÿstand unsers burg.s Johann Greÿels seines Stieffvatters an einem, So dann Jfr. Anna Maria weÿl. Philipp Kleinen geweßenen burger meisters Zu Ingweÿler seel. nachgelaßene tochter, als hochzeiterin, mit beÿstand unsers burgers Georg Bickert deß Küblers am and. theil – So geschehen den 8. tag des Monats Novembris Im Jahr deß herrn als man Zahlte 1641.
Copia Codicilly, inn dem Jahr 1680. (…) auf Montags den 17. tag des Monats Maÿ, stÿli veteris, abendts Zwischen 4. u. 5. Uhren, in deß heÿlig. Reichß freÿen Statt Straßburg u. dero Cancelleÿ Contractstuben in dem Vordern Stüblein, auf die Gaß u. iin den Cantzleÿ hoff sehend, Vor mir Johann Rheinhardt Langen offenbahren geschwornen Notario (…) persönlich erschienen seÿnd der Ehrenhaffte u. Achtbahre Herr Johann Michael Diebold der Kremp u. die Ehren und tugendsame fraw Anna Maria Dieboldin gebohrne Kleinin beede Ehegemächde und burger alhie Zu Straßburg, Von den Gnaden Gotten gesund gehend und stehend. Leiber (…)
Abschatzung Donnerstags d. 12. Maÿ 1689. Weillandt deß Ehren hafften vnd bescheid.nen herrn Hanß Michael Dibolt gewesener burger vnd bleßer auff dem Münster See: hinderlaßene fraw wittib Vnd Erben behaußung alhier in der Statt Straßburg, hinder dem Münster auff dem Kirschen Marckh Vor alters Zum Moren Kopff genandt, Ein seitzs einer Behaußung dem Stifft frawen werckh gehörig anderseitzs auch dem stifft frawen werckh gehörig hinden auff Bartell hockhen See. Erben Stoßend Welche Behaußung Sampt hunder gebeÿ Vnd Kleinen höfflin auch aller dero begriffen recht Vnd gerechtig Keit, Wie solches durch die geordnete Werckheute befunden vnd dem Jetzigen preiß vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor vnd vmb Sechs hundert vnd Sechßig Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschworne Werckhleithe, Joseph Lauttenschlager Werckh Meister deß frawen Werckhs, Johannes Feÿlotter Werckmeister deß Zimmerhoffs, Johannes Berga Werck Meister des Maur hoffs.

Le trompette Jean Frédéric Diebold hypothèque la propriété et le capital qu’il a hérité de son père au profit du syndic et directeur de la Chancellerie Jean Christophe Güntzer

1691 (10. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 852
Johann Friderich Diebold der Trompeter
in gegensein herrn Christoph Güntzers JCti. Königlichen Raths und Syndici, auch dießer Statt Cancelleÿ Directoris – schuldig seÿe 50 Pfund
unterpfand, deß debitoris Eÿgenthumb und Capital so Er von weÿl. Johann Michael Diebold, gewesenen Thurnbläser seinem Vatter seel. geerbt und Zu erfordern hat an eine Behaußung allhier hind. dem Münster beÿm Saltzhauß, einseit neben hanß Michael Marquard dem Gürttler, anderseit neben hans Michael Diebold dem dreher, deß debitoris bruder, hind. auff – stoßend gelegen

Jean Frédéric Diebold épouse en 1674 Eve Elisabeth Hausser, fille d’un marchand de Wissembourg. Contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après décès, célébration
Copia der Eheberedung, Zwischen dem Ehrenvest und Manhafften herrn Johann Friderich Diebolden Trompetern beÿ allhießiger Löbl Statt Straßburg, deß Ehrengeachten V. Vorachtbahren herrn hannß Michael Dieboldts, liechtermachers v. burgers zu ermeltem Straßburg eheleiblichem Sohn, alß dem bräutigamb an Einem, So dann die Ehren v. tugendsahmen Jungfrawen Eva Elisabetha Haußerin, weÿl. deß Ehrenvesten v. wohlvorgeachten herrn Martin Haußers geweßenen handelßmanns v. burgers zu Cronweißenburg seel. nachgelaßene Tochter, alß der Jungfer hochzeiterin am andern theil (…) mit gutem consens Herrn hannß Michael Dieboldts deß herrn hochzeiters Vatters Vorgemelt v. herrn hannß Michael Dieboldt deßelben Bruders auff de herrn Seiten – So beschehen v. Zugangen in deß Heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Sontags den 23. Monatgs tag Augusti Anno 1674. Joh: Georg Redslob. Wann dann seelig gedachter Herr Notarius Redtslob noch vor außfertigung dißer Ehepacten die Schuld der Natur bezahlt, und hierauff alle dieselben protocolla Von dem Notariat geschäfft von meinen gnädigen herren Räth v. XXI. beÿ dieeßer Statt mir gnädig anvertrawet worden, so habe ich auß deßelben eigenhändig hinterlaßenem Concept gegenwärtige Eheberedung gefertigt, Actum Straßburg den 9.ten Novembris st. N. Anno 1684. Andreas Schmidt Nots. publ. jur: ac civis argen:

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 46-v, n° 301)
Dom. 10 & 11 Trin. 23 & 30. Aug. H. Johann Friderich Diebold der ledige Statt Trompeter, Johann Michael Diebold, Liechtermachers v. Burger machers allhier ehelicher Sohn, Jgf. Eva Elisabetha, Weÿl. Martin Heÿßers gewesenen Weÿßlein wadhändlers v. burgers Zu Cron Weißenburg hinderlaßene eheliche tocht,. Cop. Zu St. Thomæ den 3 Sept. (i 25)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 181, n° X) 1674, Dom: 10. post Trinit. – Zum 2 mahl Hr Johann Friderich Diebold der Statt Trompeter Johann Michael Diebold Liechtermachers v. Burgers alhier ehel. Sohn. Jgf. Eva Elisabeth Weiland Martin Haußers Handelsmanns u. Burgers Zu Cron Weißenburg nachgelaß. ehel: Tochter. Donnerstags den 3.ten 7.br. St. Thoman (i 183)

Anne Marie Klein, veuve de Jean Michel Diebold, meurt en 1694. Les experts estiment la maison place du Dôme 300 livres. La succession s’élève à 589 livres.

1694 (26. 9.br), Me Rohr (Daniel, 46 Not 1) f° 58
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Undt Nahrung, so Weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Anna Maria Dioboldin gebohrne Kleinin, auch Weÿl. des Ehrengeachten Herrn Johann Michael Dieboldts geweßenen Krempens und burgers allhier Zue Straßburg hinderlaßene Wittib nunmehr beed. seel., nach Ihrem den 13. 9.bris dießes Zu end lauffenden 1694.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, deß Ehrenhafften Hannß Michael Dioboldts, hohltrehers Und burgers allhier, ferner deß Ehrengeachten herrn Johann Friderich Dioboldt, Statt und Veldt Trompeters auch burgers zu berührtem Straßburg, vor sich und als Vogt hannß Jacob Dioboldt des ledigen Spenglers, welcher schon vor acht und Zwantzig Jahren von hier sich begeben,und mann in solcher Zeit Kein bericht von ihme vernommen, alß ohnwißendt, ob selbiger noch im leben od. nicht, aller dreÿ der verstorbenen fraw seel. mit vorernanntem Ihrem geweßenen haußwürth seel. ehelich erzeügter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben – Act. Freÿtags den 26. 9.br. Anno 1694.

In einer allhier Zu Straßburg auff dem Kirschmarckh gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen, hernach beschriebenen behaußung befunden worden, wie volgt
Auf der Obern bühn, In d. Cammer A, In der Cammer B, In d. Cammer C, Vor dießen Cammern, In der Wohn Stub, Im kleinen hindern Stübel, Im obern Hauß öhren, In der Kuchen, Im Undern hauß öhren, Im höffel, Im Keller
Eÿgenthumb ane häußern. Erstlich eine behaußung, sambt dem hinder gebaw, hoffstatt vnd höfflein, auch allen andern gebawen, weithen, begriffen, rechten vnd Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg hinder dem Münster an der sogenanten obsgaß oder Kirschenmarckh, Vor alters Zum Mohrenkopff genant, Zu beÿden seithen neben häußern der fabric Zum Münster gehörig, hinten auff Barthel hocken des gewesenen hoßenstrickers Erben stoßend, davon gehen Jahrs dreÿ schilling vnd vier pfenning in den Gürttlerhoff alhie Zu Capital gerechnet ohngefehr pro 6. lb. 13 ß 4 d. sonten gegen männiglichen freÿ ledig vnd eigen, vnd ist soclhe behaußung von den allhießig geschwornen Werckleüth in Anno 1689 æstimirt worden pro 330. lb. d. Wobeÿ mann es dißmahls wider weilen nichts darinnen seithero gebawen worden gelaßen, thut also nach abzug obiger beschwerdt annoch so außzuwerffen 323 lb 6 ß 8 d. Darüber vorhanden i. perg. Kauffbri. auß alhiesig. C. C. stub gefertiget, mit deroselben anhangendem Insiegel verwahret de dato den 16. 9.bris aô 1671. mit N°1 notirt vnd nach beschehener besichtigung dabeÿ gelaßen.
It. eine behaußung, hoffstatt und höfflein, sambt allen andern deren gebäuen, Weithen, begriffen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg hinder dem Münster beÿm Saltzhauß, einseit neben hannß Michel Marquart dem Gürttler, anderseit neben hanß Michel Diebolden dem ältisten Sohn und mit Erben, hinden auff die fabric des Münsters stoßendt, darauff H. Johann Friderich Dieboldt der Sohn und mit Erb annoch Zuerfordern, so ihme bißhero gegen dem genuß des haußes nicht verzinßt worden, nemlich 150 lb, sonsten freÿ ledig und eÿgen, und von dem allhießig. geschwornen Werckhleüthen in Anno 1689 æstimirt pro 300. lb, Abgezogen solche 150. lb. d verbleibt annoch 150. lb. Darüber besagt ein perg. Ganth Kauffbr. mit der Statt Gerichts Insiegel verwahrt de dato den 24. Aug. Anno 1681.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 100, Sa. Silbers 9, Sa. Guldener Ring 5, Sa. Eigenth. ane häußern 473, Summa summarum 589.

Jean Frédéric Diebold et Eve Elisabeth Hauser hypothèquent la maison au profit du marchand épicier Jean Gaspard Mühlberger

1695 (28. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 634
Johann Friderich Diebold, der Statt und Feld Trompeter allhier und Eva Elisabetha geb. Haußerin, welche vermög ihrer Eheberedung Kein ohnverändert sondern gemein theilbar gut haben
in gegensein Johann Caspar Mühlbergers des Specereÿ händlers, schuldig seÿen, 150 pfund
unterpfand, Hauß, hoffstatt, Höfflein mit allen übrig. deren Gebäuen, begriffen, weithen und zugehördten, allhier hinder dem Münster, beÿm Saltzhauß, einseit neben weÿl. hans Michel Marquarts gewesenen Gürtlers seel. Wittib und Erben anderseit neben hans Michel Diebold dem Träher, des Debitoris bruder, hind. auff Stephan Jacqui den Liechtermacher stoßend gelegen
darbeÿ zu Wißen, daß der über ged. hauß besagende Ganth Kauffbrieff der H. Creditor so lang zu seinen handen genommen, biß die schuld wird wird. abgeführt sein

Jean Frédéric Diebold meurt en 1702 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 375 livres. La succession s’élève à 360 livres

1702 (14. Xbris), Me Rohr (Daniel, 46 Not 8) n° 354
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so weÿland der Ehren und Wohlvorgeachte herr Johann Friderich Diebold geweßenen Statt und Veldt Trompeter auch burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 15.t Septembris dießes Zu endt lauffenden 1702.t. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt allhier Zeitlichen verlaßen, welche Verlassenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren (der) Kinder undt ab intestato nachgelaßener Erben, alle nach dießem titulo Inventarÿ benambßter fleißig Inventirt und ersucht, durch die Viel Ehren und tugendreiche fraw Evam Elisabetham gebohrne Haußerin die hinterbliebene Wittib beÿständlich des Ehren, und vorgeachten Herrn Johann Peter Frindel Rothgerber und Lederbereiters auch burgers allhier derselben geordnet und geschworenen Vogts – So beschehen in der Königlichen freÿen St. St. donnerstags den 14.ten Xbris Anno 1702.
Der nun in Gott ruhende seel. ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. Erstlichen die Ehren und tugendsahme fraw Mariam Dorotheam Bachelarin gebohrne Dieboldin des Ehrenvesten und Rechtsgehrten Herrn Ludwig Matthis Bachelar beÿ Königlichem hohen Rath Zu Collmar geordneten Advocatus, in dero nahmen weilen Sie allhier ohnverburgert der Ehrenvest fürsichtig und weiße H Christian Mohr Schneider v. E.E. Kleinen Raths jezmahliger beÿsitzer alß aus wohlermelten Rathsmittel insonderheit Deputirte herr beneben seiner Principalin selbsten beÿ dem Geschäfft von anfang biß Zu end erschienen. 2. Christian Friderich Diebolt, Trompeter der Zeit in Königlichen Spannischen diensten, 3. Jgfr. Mariam Margaretham Dieboldin, 4. Jgfr. Eva Elisabetham Dieboltin, 5. v. Annam Magdalenam Dieboltin, welche vier letztete bevögtigt mit dem Ehren und vorgeachten herrn Johann Martin Wädel tabachändlers v. burgern allhier

In einer allhier Zu Straßburg Hinder dem Münster ohnfern dem Saltzhaus gelegenen und in dieße Verlassenschafft eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden.
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auff der obern bühn, Im obern Stübel, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In des officiers Stub, Vor dießer Stuben, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Im undern Hindern Stübel, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung. i. behauß. hoffstatt v. höfflin, s. allen andern deren gebäwen, begriffen, Zugehördt. Recht. v. gerechtigkeit. geleg. allg. in der St. St. hinder dem Münster beÿm Saltzhauß i.s neben Andres Friedel dem Gürttler 2.s neben Meister hannß Michel Dieboldt hohlträher des Verstorbenen brudern hinden auff die Fabric des münsters stoßendt, davon gehen Jährlichen 6. lb. 15. ß d. Zinnß H Joh: Daniel Hammerer dem jüng. Silberarb. v. burgern allh. Jahrs auff Adolphi ablös. in Cap. mit 150. lb. d gern. 2. lb d. Zinß H. Michel Bindenschuh dem Zimmermann v. burg. allh. jährlich auff 22.t Jan. ablös. in Cap: 50. lb sonst gegen männiglich freÿ leed. v. eÿg. V. ist solche behauß. durch sie allhieß. geschwornene Werckmeister vermög dero beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 15. Xbr. 1702. æstimirt pro 375. lb. Abgezogen Vorstehende beschwerden so thun 200. ln. Bleicht also annoch vbrig so hier außzuwerffen 175. Darüb. bes. i. perg. ganth Kauffbrieff m. d. Stattgerichts Innsig: verwahrt datirt den 24. Aug. A° 1681. m. alt. N° 2 notirt
– Abschatzung den 15.t. Xbr 1702. Weilandt des Ehrenhafften und bescheidenen herrn Johann Friderich Dieboldt Statt und Veldt Trompetter seel. hinterlaßene Fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg hinter dem Münster einseit Neben Meister Michel dieboldt dreher, anderseits Neben Meister Andreas Frieden gürtler hinten auff das Stiffthauß Zum Frauen hauß Stosendt, welche behausung hinter geban [sic], höfflein, sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg Geschworene Werckhleuth sich in der besichtihung befunden und dem ietzigen Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Siebenhundert und Fünffzig Gulden. Bezeuchnüs der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 176, Sa. Silbers 11, Sa. Guldener Ring 21, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 175. Summa summarum 385. lb – Schulden 25 lb, Nach deren Abzug 360. lb
Darzu Kombt nun ferner dasjenige so fraw Maria Dorothea Bachelarin die ältere dochter beÿ deren verheürathung auß gemeiner Nahrung Zu Eesteur empfangen 49 lb, Gemeine völlige Nahrung 409 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 294 lb
Copia der Eheberedung, (…) Actum Straßburg den 9.ten Novembris st. N. Anno 1684. Andreas Schmidt Nots. publ. jur: ac civis argen:

Elisabeth Hausser meurt en 1709 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 510 livres, le passif à 267 livres.

1709 (5.3.), Me Rohr (Daniel, 46 Not 21) n° 795
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab v. Nahrung liegender v. vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Ehren v. tugendsame Fraw Elisabetha Dieboldin gebohrne Häüßerin auch weÿl. des Ehren und vorgeachten Herrn Joh: Frid: Diebolden geweßenen Statt: v. feld Trompeter, auch burgers allhier zu Straßburg seel. hinterbliebene wittib nunmehr auch seel., nach ihrem den 27.ten Januarÿ instehenden 1709.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – So beschehen allhie in d. Königlichen freÿen St. St. Dienstags d. 5.ten Martÿ Anno 1709
Die abgeleibte Fraw seel: hat ab intestato Zu Erben verlaßen als volgt. 1. Die Ehren: v. tugendsahme fraw Mariam Dorotheam Bachelarin gebohrne Dieboldin des Ehrenvesten und Rechtsgehrten Herrn Ludwig Matthis Bachelar, beÿ Königlichem hohen Rath Zu Collmar geordneten Advocatus wohnhaft Zu Ensisheim im obern Elsas, ehelich haußfr. in dero nahmen weilen Sie allhier ohnverburgert, der Ehrenveste, Fürsichtig und weiße Herr Joh: Christian Hornuß, Rothgerber v. Lederbereiter und E.E. Kl. Raths jetzmahliger beÿsitzer, alß aus wohlermelten Raths Mittel insonderheit Deputirte herr, beneben seiner Principalin selbsten beÿ dem Geschäfft von anfang biß Zu end erschienen. 2. Christian Friderich Diebolt, Trompeter, der Zeit in Königlichen Spannischen diensten, 3. Jgfr. Mariam Margaretham Dieboldin, 4. Jgfr. Eva Elisabetham Dieboltin, Undt 5. Annam Magdalenam Dieboltin. Welche 4 letztete bevögtigt mit dem Ehren und vorgeachten herrn Joh: Martin Mädel tabachändlers und burgern allhier

In einer allhier Zu Straßburg hinder dem Münster ohnfern dem Saltzhauß gelegenen: und in dieße Verlassenschafft Eÿgenthümblich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Auf der Mittlern bühn, In der Oberstub, In der Magd Cammer, In der Obersten Cammer hindern stocks, Im Mittlern haußöhren, In der Mittlern stub, In der Mittlern Cammer hindern stocks, In der Wohnstub, In der understen Cammer hindern stocks, In der Kuchen, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Item i. behaußung, hoffstatt v. höfflein m. allen andern deren gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, rechten v. Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. hind. dem Münster beÿm Saltzhauß i.seith neben Andres Friedel dem Gürthler, 2. seit neben Mons. Rapperte glaßhändlern, hinden auff die Fabric des Münsters stoßend, davon gehen Jährlichen 6. lb 15 ß d Zinnß Hrn Joh: Daniel Hammerer dem Jüngern silberarbeither und burgern allhier Jahrs auff Adolphi ablößig in Capital mit 150. lb, Ferner 2 lb d. Zinnß herrn Michael Bindenschuh dem Zimmermann v. burger, allhier Jährlichen auff den 22.ten Januarÿ ablößig in Capital mit 50. lb, sonst. gegen männiglich freÿ, leedig v. eig. v. ist solche behaußung durch die allhießig geschworne Werckmeister vermög deren beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen Schrifftlichen Abschatzung de dato d. 7.t Febr: Anno 1709. æstimirt pro 400. lb. Abgezogen vorstehende beschwerden so thun 200 lb. Bleibt also annoch hier außzu werffen in Rest 200. Darüber bes. i. teutscher perg. Ganth Kauffbr. m. d. St. St. Insiegel verwahrt datirt den 24. Augusti Anno 1681.
Abschatzung d. 7. febr. ao. 1709. Weÿlandt der Ehr und tugendtsahmen fraw Elisabetha Dieboldin seel. hinder laßene Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg hinder dem Münster gelegen, einseit neben herrn Andres Frittel girtler anderseit neben Monsieur Rabert, hinden auf herrn Teübler stosendt, welche behausung hinder hauß und höfflin sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworner Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigen preiß nach angeschlagen wirdt Vor undt umb Acht hundert gulden. Bezeichnus durch der statt Straßburg Geschworne Werckhleuth, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
(f° 13) Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 122, Sa. Leeren Vaßen 1, Sa. Silbersgeschirr und Geschmeids 28, Sa. Guldener Ringen 37, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthumbs ahne i. behaußung 200, Sa. Schuld in die Nahrung Zugeltend 7, Summa summarum 510. lb – Sa. Schulden auß der Verlassenschafft zu bezahlend 267 – Nach deren Abzug 242 lb
Darzu Kombt nun ferner dasjenige so fraw Maria Dorothea Bachelarin die ältere tochter beÿ deren verheürathung auß gemeiner Nahrung Zu Ehesteür empfangen 49 lb, Völlige Gemeine Nahrung 292 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 149 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce qu’une des héritières qui habite Colmar doit acquitter le droit des étrangers à la Ville

1709, VII 1174 – Livres de la Taille, f° 87-v
(Möhrin, F., N. 185) Weÿl. Evæ Elisabethæ auch Weÿl. Johann Friderich Diebolts geweßenen Statt Trompeters und burgers alhier hinderbliebener Wittib Verlassenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 52, 149. lb 7 ß 4 d, die machen 300. fl. dieselbe Verstallte hiengegen 600 R
Estat das Stallgeltt pro 1708, 18 ß
So thun die Gebott, 1 ß 4 d
Und ist Vor die Abhandlung, 5 ß 6 s – Summa 1 lb 4 ß 10 d
Abzug. Frau Maria Dorothea gebohrne Dieboltin, Hn. Ludwig Matthiß Bachelar Advocaten Zu Collmar Ehel. haußfrau, hat von angefallenem Mütterl. Erbe der 8. lb. 11. ß. 1 ½. d. ane Abzug zu erlegen, 17. ß. 1 ½ d
dt. omn. d. 3° Junÿ 1709.

Les héritiers vendent 900 livres la maison au marchand vitrier Jean Grat Rava

1711 (ut supra, 28.5.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 298-v
(950) Joh: Martin Wedel tabachändler alß vogt Christian Friedrich Dieboldts und Anna Magd: Dieboldin, Item Maria Marg: geb. Dieboldin beÿständlich Joh: Bradtfisch nadlers ihres mariti, Item Eva Elisabetha geb. Dieboldin beÿständlich Pierre Treussous Casaubon Chirurgien des hopitaux du Roy ihres mariti
in gegensein Joh: Grad Rava glaßhändlers [unterzeichnet] Jean grat rava
ihre antheil ahn einer behaußung hoffstatt höfflein mit allen anderen gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten hinter dem münster beÿm saltzhauß, einseit neben andres friedel dem Gürtler anderseit neben dem käuffer hinten auff die fabric deß münsters – um 150 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 750 pfund

Le marchand savoyard Jean Grat Rava épouse en 1704 Apollonie Bick, sans doute originaire de Birckenwald. Ils deviennent bourgeois l’année suivante.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 42)

Die 7 Octobris Anni 1704 honestus Joannes Gratauatz Mercator Sabaudus et Apollonia Bic ex Bir[cken]waldt oriunda premissâ binâ dumtaxat proclamatione cum licenta R.P. domini Vicarÿ Generalis rite Matrimonio Iuncti Suntcoram me (…) (signé) Jean grat raua, signum sponsæ x (i 25)

1705, 3° Livre de bourgeoisie p. 1253
Jean Gras Raue der Glaßhändler V. Ostade in Savoyen Michel Rave gew: ackermann daselbst sohn, V. sein Fr. apolonia Bickin erkauffen das burgerrecht p. 6. GoldR. 16. ß V. werden beÿ E.E. Zunfft Zur Steltz dienen. Jur. d. 5. Martÿ 1705.

Jean Grat Rava meurt en 1712 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 325 livres. Le défunt a aussi acheté la maison voisine (VI 163, actuel n° 21) et une maison à Ittenheim. La succession s’élève à 1 537 livres

1713 (1.2.), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 29)
Inventarium und beschreibung aller Haab, Nahrung Und Gütere, so Weÿl. der Ehren vorgeacht: und Wohlachtbahre Herr Johann Gra Reau, gewesener Glaßhändler und burger alhier zu Straßburg nunmehr seel: nach seinem Freÿtags den 2. Decembris des nechst abgelegten. 1712.ten Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlich. verlaßen, welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren des Ehrenhafften und beschidenen Herrn Niclaus Lonnprechts, Schuemachers Und burgers alhier, alß geordnet: und Geschwornen Vogts, Johann Georgen, Frantzen, Johann Michels, und Annæ Mariæ Gra Reaux, des abgeleibten seel: mit der Ehren und tugendsahmen Frauen Apollonia, gebohrner Bickin seines hinderlaßenen betrübten Wittwen ehelich erzeugter Kinder, und ab intestato Verlaßene Erben, inventirt, durch die hinterbliebene Wittib erstgemelt mit beÿstand des Ehren gemelten und Wohlachtbahren herrn Johann Adam Müllers, Schneiders und burgers alhie, ihres geschwornen Curatoris – Actum inn der Königlichen statt Straßburg, Mitwochs den 1.ten Februarÿ 1713.
Bericht ane statt der Eheberedung. Alldieweilen nach eingangs gemelter der hinderlaßenen wittib gethanen Wahrhaffte bericht und anzeig, Keine Ehe pacta Zwischen Ihnen beeden Eheleuthen Zue Zeit ihrer getroffene Ehe, wenig. währung derselben einige Disposition od. Verordnung wie es vff Künfftifg begebende fäll mit ihrer Nahrung und Verlassenschafft gehalten werd. solle, in Geringsten niemahlen auffgerichtet word., So hat mann gegenwärtige Verlassenschafft Crafft der ordnung in solchen fällen bräuchig, sambtlich vor Theilbar inventirt und beschrieben, dießes aber Zu einem Kurtzen Vorbericht hiebeÿ Vermercket.

In einer alhie Zu Straßburg Vff dem Münsterplatz gelegen, vnd in dieße Verlassenschafft gehörig. behaußung ist befund. worden, wie folgt
In der Cammer A, In der Wohnstuben, Im Keller
Eigenthumb ane einer behaußung. Ein Vorder: Vnd ein hinderhauß, mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg hinder dem Münster, einseit neben hernach geschriebener behaußung and.s. neben H Adam Müller dem Schneid. Hinden auff Johann Jacob Ernsten den Schloßer stoßend, so freÿ ledig und eigen, durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere alhie, laut überschickten Schatz Zeduls æstimirt pro 325. lb. Darüber besagt i. t. Perg: Kauffbr: mit der Statt Strasb: Cancelleÿ Contractstuben anhang. Ins. verw: datirt den 17.° Martÿ 1705.
Item hauß, und hoffstatt, mit allen deren begriffen und Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten auch alhier Zu Straßburg hinder dem Münster, gelegen, einseit neben hievor geschriebener behaußung, and. neben H. Andreæ Fridel dem Gürtler, hinden vff hievorgedachten hanß Jacob Ernsten den Schloßer stoßend. Davon gehen Jährlichen 8. lb Zinß à 4. pro Cento, H. Christian Friderich diebolten dem Trompeter, In Capital ablößig mit 200. lb. Sonsten eigen über dieße beschwerd annoch durch vorermelte Herren Werckmeistern æstimirt umb 175. lb. Und besagt über vorstehende behausung gleichfalls i. Perg: Kauffbr: mit der Statt Straßburg anhang: Cancelleÿ Contract Insiegel de dato 28° Maÿ 1711, und 23° Julÿ dicti anni.
Item hauß, hoff, Scheür, und Gärtlein daran, In dem dorff Ittenh. gelegen (…), 150. lb
– Abschatzung den 15.ten Januarÿ 1713. Weÿlandt deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Johannes Graß, Glaßhändtler seel: hinderlaßene Fraw wittib und Erben ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg hinder dem Münster Gelegen, einseith neben herrn Adam Müller dem Schneidern anderseit neben den Erben selbsten, hinden auff hannß Jacob Ernst den Schloßer stoßendt. Welche behaußung, hindergebäw, gebälckter Keller, hoff: hoffstatt sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeister Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Sechshundert und Fünffzig Gulden.
Der Andere begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg hinder dem Münster gelegen, einseith neben den Erben selbsten, anderseith neben Herrn Andreas Fridel dem Gürtler, hinden auch auff vorgedachten Schloßer stoßendt, Welche behaußung, hinder hauß, Laden, hoff: hoffstatt sambt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeit, durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeister Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb Siebenhundert und Fünffzig Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs, Andreß Waffenschmid Zimmermann deß Zimmerhoffs

Series Rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 32, Sa. der frucht 9, Sa. des Weins und leerer Vaß 16, Sa. der Wahren Zum Glaßhandel gehörig 315, Sa. des Silbers und Guldener Ring 2, Sa. der baarschafft 496, Sa. der Reebgütere 16, Sa. des Eigenthumbs ane häußern 650, Summa summarum 1537 lb
Ungewiß und zweiffelhaffte Schulden 775 lb

Apollonie Bick épouse quelques mois plus tard un autre marchand savoyard, Jean Etienne Degeorges, originaire de Saint-Jeoire (en Faucigny) : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire après décès, célébration, accession à la bourgeoisie, inventaire des apports qui reprend la description de la maison telle qu’elle figure à l’inventaire après décès ci-dessus

Copia Eheberedung – Zwischen dem Ehren Vesten und Vorachtbahren Hn Johann Stephan Des George dem Noch Ledigen Handelßmann von St Joire dans le bas foussignie En savoye gebürtig, alß dem bräutigamb an Einem, So dann der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Appoloniæ gebohrner Bickin, Weÿland Herrn Johann Gra Rava auch geweßenen Handelßmanns und burgers alhier Seel. nachgelaßener Wittwen alß der fraw Hochzeiterin andern theÿls – So beschehen in d. Königl. Statt Straßburg Donnerstags den 16. Julÿ Anno 1716, Jacob Christoph Pantrion

Mariage, Saint-Laurent (cath. f° 15)
Die 16.a mensis Augusti 1713 (…) sacro matrimonii vinculo Copulati sunt honestus adolescens Joannes Stephanus Desserges oriundus ex St Joüard in sabaudia et honesta Vidua appollonia pickin ambo ex hac parochia (signé) jean Estienne Des Georges, signum sponsæ x (i 16)

1713, 4° Livre de bourgeoisie, f° 799
Joh: Stephan Degeorges der Glaßhändler Von St: Pierre, Weÿl. Estienne Degeorges gew: burgermeÿsters daselbst sohn, emp: das burgerrecht Von seiner Fr: Apollonia Fickin, p. 2. goldR. 16. ß. Wird Zur Steltz dienen. Jur. d. 21. Dito 1713.

Inventaire des apports de la femme : l’actif se monte à 3 500 livres, le passif à 1 144 livres
1713 (14. 7.br), Me Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 30)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab Und Nahrung, so die Ehren und tugendsahme Fraw Appollonia, gebohrne Bickin, zu Herrn Stephan De George Glaßhändlern Und burgern allhier ihrem ietzig. geliebten Haußwürth, Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung alß ein unverändert Guth in den Ehestand zugebracht – Actum in der Königlichen Statt Straßburg, Donnerstags den 14.ten 7.bris. 1713.

In einer alhie Zu Straßburg hind. dem Münster gelegener, vnd in dieße Nahrung gehöriger behaußung ist befunden worden, wie volgt
Eigenthumb ane Häußern. Erstl. I. Vorder: Vnd I. hind. Hauß, Mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weit., rechten, Zugehörd. Vnd Gerechtig Keit gelegen alhier Zu Stb. Hind. dem Münster, ein seith Neben hernach geschriebener behaußung and.s. Neben Herrn Adam Müller dem Schneid. Hind. Vff weÿl. Hanß Jacob Ernst. des Schloßers Wittib Vnd Erben Stoßend, so freÿ ledig V. Eig., durch d. St. Stb. Geschw. Werck M. alhier beÿ Weÿl. Herrn Johann Gra Reaux Gewesenen Glaßhändlers Zu Straßb. der frauen erst. hauß Würth seel. Verlassenschaffts Inventation de Anno 1713 æstimirt, darbeÿ Auch dißorths doch ohne Künfftig. Gefährliche præjudiz gelaß. Word. pro 325. lb. Darüber bes. i. t. Perg: Kauffb: mit der Statt Strasb: Cancelleÿ Contract Insigel Verwahrt datirt d. 17. Martÿ 1705.
It. I. Hauß, Undt hoffstatt, Mit allen deren begriffen und Zugehörden und Gerechtig Keiten Auch Alhier Zu Straßb. Hind. dem Münster Geleg., eins. Neben hievor geschriebener behaußung, And.s. Neben Herrn Andreæ Fridel dem Gürtler, Hind. Vff Hievorgedachten hanß Jacob Ernsten Wittib Und Erben Stoßend. Davon Gehen Jährlich 8. lb Zinß à 4. pro C° Herrn Christian Friderich diebolt. dem Trompeter In Capital ablößig Mit 200. lb. Sonsten Eig. Über Vorstehende beschwerd durch Obgemelte Herren Werck Meistern beÿ Mehrernandter Inventur taxirt, dabeÿ es Gleichfalls Sine omni futuro præjudicio gelaß. word. benantlich 175. lb. Und bes. Über Vorstehend. behausung gleichfalls i. t. Perg: Kbr: mit der St. St.burg Anhangenden Cancelleÿ Contract Insiegel de dato 28° Maÿ 1711 V. 23° Julÿ dicti anni.
Item Hauß, hoff, Scheür und Gärtlein daran, In dem dorff Ittenh. gelegen (…), 150. lb
Series Rubricarum. Sa. haußraths 108, Sa. der frucht Und Meels 27, Sa. des Weins und Vaß 33, Sa. der Wahren Zum Glaßhandel gehörig 767, Sa. des Silbers Undt Guldener Ring 6, Sa. der baarschafft 811, Sa. der Reebgüther 16, Sa. des Eigenthumbs Ane häußern 650, Sa. der Schuld. 1081, Summa summarum 3500 lb – Schulden 1144 lb, Nach solchem abzug 2355. lb

Apollonie Pick meurt en délaissant trois enfants de son premier mariage et quatre du deuxième. Elle a hérité des biens du quatrième enfant en premières noces. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 2 162 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 487 livres, le passif à 325 livres.

1732 (19.6.), Me Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 39) n° 1167
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und Tugendsahmen Fr. Apolloniæ gebohrner Pickin des Ehrenvesten fürsichtig und weißen Hn Stephan Desgeorge Porcellinhändl. u. E.E. Gr: Raths Vormahligen beÿsitzers, auch b. allh. Zu Straßb. geweßener ehel. Haußfr. nunmehro Seel. Verlassensch. – nach ihrem den 19.ten Marty dießes Jahrs genommenen tödlichen hintritt hie zeitl. Verlaßen, wie solche Verlassenschafft auf freundfleißiges ansuchen u. begehren Hn. Niclaus Lamprecht des Schuhm. u. b. allhier als geordnet und geschworenen Vogts Hn. Joh: Georg Hn: Johann Michael beder Handelsmänner u. Jgfr. Anna Maria dieße dreÿ gebohrne Rava, so die Versorb. Seel. mit auch weÿl. Hn Jean Gras Rava geweß. Porcellinhändl. und burger, alhie, ihrem Erstern Ehemann Seel. ehel. erzeugt, So dann Hn Joh: Georg Bauren des Schuhm. u. b. allh. als geordnet und geschworenen Curatoris Jgf. Ottilia, Jgf. Margaretha, Joseph Anthoni und Joh: Stephan, dieße Vier gebohrne Desgeorge mit obehrengemelten Hrn Stephan Desgeorge ihrem hinterbliebenen wittiber ehel. erzilt, alle Sieben ab intestato Zu gleichen portionen und antheÿlern Zu Erben Verlaßen – So beschehen Straßburg den 19.ten Junÿ Anno 1732.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Münster platz ohnfern dem Saltzhaus gelegener in dieße Verlassenschafft gehöriger und deswegen hernacher Fol. – beschriebenen behaußung folgender laßen befunden
Höltzen und Schreinwerck, In der obern Cammer, In der obern Stub, Im obern Haußöhren, Im Mittlern Stübel, In der Wohnstub, In der Küchen, Im Keller
Ergäntzung, der Erben abgangen ohnveränderter Nahrung. Nach Ausweiß Inventarÿ so Hr Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus über der seel. Verstorbenen frau Degeorge in den Ehestand Zugebrachte Nahrung unterm 14.ten Septembris Anno 1713. auffgerichtet
(f° 11-v) Eÿgenthum ane Häußer, so den Erben ohnverändert gehörig. Erstl. die helffte vor ohnverändert Von und ane einem Vorder und hinderhauß mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen Rechten und Zugehörden gerechtigkeite, gelegen alhie Zu Straßburg hinder dem Münster, eins. neben hernach geschrebener behausung, 2.s neben denen Grünwaldischen Erben hinten auff Daniel Osterried den Schuemacher stoßendt und ist dieße gantze behaußung freÿ leedig und eigen Zumahlen durch die geschworne Hrn werckhleüthe Krafft den überschickten Abschatzung Vom 8.ten Julÿ A° 1732. æstim: u. angeschlagen pro 350. lb, macht die hiehero gehörige helffte 175.
eine solche helffte an die Verstorbene frau seelig gekommen so war ihro dritter theil alß Theÿlbar zuständig an deme übrigen Zwo tertzen, hat dieselbe einen vierdten theÿl Von Francisco Ignatio ihrem Verstorbenen Söhnlein ererbt
Über die völlige behaußung bes. i. teutscher pergm. Kauffbr. m: d. Statt straßb. anhg. Cantz. Contr. Insigel Verwahrt datirt den 17. Martÿ A° 1705.
It. die helffte vor ohnvertheilt Von und ane i. hauß u. hoffstatt mit allen deren gebäwen begriffen weithen zugehördten u. gerechtigkeiten gelegen auch alhie zue Straßb. hinter dem Münster i.s neben hievor geschriebener behaußung (…)
– Abschatzung den 8 Julÿ 1732. Auff begehren deß Ehrbahren und bescheiten Herrn Deschors Eines Ersamen großen rahts alter beÿsitzer ist eine behaußung alhie in der Statt Straßburg hinder dem Münster gelegen einseits neben Meister Hannß Jörg türr dem Junglingß Beck anderseit neben di Erben selbsten hinden auff H. osteriet dem schumacher Stoßent welche behaußung Stuben Camin Cammer hauß Ehren worinn der hert und waßer stein ein Klein hinder häußlein worin Stublein, Camerle Klein höffell, hoff, Cämmerlin und getrembter Keller sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werckhleut sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sechß Hundert und Vunffzig Gulten
der 2.t: begriff ist auch alhie in der Statt Straßburg hinder dem Münster gelegen ein Seits an die Grunwaltischen Erben hinten auff obgetachten Osteriet dem schumacher Stoßent welche behaußung Stuben Cammern Soltaten Cammer, hauß Ehren worinen der herdt und waßerstein ein Klein hinder häußlein worinen Kammerlin und holtz Cammerlein ihm höffelln getrembter Keller sambt aller gerechtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werckhleut sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sieben Hundert Gulten . Bezeichnuß der Stat Straßburg geschwornen werckhleuthe [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister des Zimmerhoffs, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Munsters

Sa. Ergäntzung der Erben abgangen ohnveränderter Nahrung 2556. Davon ist abzuziehen (…)
Abzug von vorstehender Behaußung Erstlich Vermög confirmirten Kinder Vertrags Vom 13. Junÿ et 31.ten Augusti Anno 1713 (…) Item wegen der melioration so an der Erben ohnveränderten Zweÿen häußern stante hoc matrimonio beschehen ist ane verglichenen 150. lb die dißorths in Abz. Zubr. mit 75 lb
des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. Activ Schulden
der Erben ohnverändert, Schulden 211, Behaußung 337, Ergäntzung (2556 lb, Abzug 525) 203 lb, Summa summarum 2487 lb – Schulden 325, In Compensatione 2162 lb
theilbar, Schulden 441 und 175, 616, Summa summarum 1417 lb – Schulden 2919 lb, Conferendo 1502 – Stall summ 1386 lb
(f° 18) Wÿdumb Welchen die abgeleibte Frau seelig Zeit Lebens genoßen, das Eÿgenthum aber ihren Kindern erster Ehe alß Vätterlich Guth verfangen. Solcher Wÿdulmb besteht erstlich in der helffte ane der hieoben fol: – et sequentius weitläuffig beschriebenen Zweÿ häußern so vermög Vorher allegirter Abschatzung Vor die hiehero gehörige helffte erträgt 337 – Summa Wÿdumbs 345 lb, Abzuziehen 175, Nach deren Abzug 170
Copia Eheberedung (…), So beschehen in d. Königl. Statt Straßburg Donnerstags den 16. Julÿ Anno 1716, Jacob Christoph Pantrion
Copia codicilli

Jean Etienne Degeorges meurt à un âge avancé dans une maison quai des Bateliers sans délaisser de biens autres qu’une pension viagère qui revient à la femme d’Antoine Tillmann née Rava
1772 (19. Xbris), Me Anrich (6 E 41, 1500) n° 119
Demnach auf Ansuchen, Erfordern und begehren Hern Joseph Antoni Desgeorge alten Lieutenants unter dem königlichen Infanterie Regiment Royal Bavierre, ich mich in eine an dem Schiffleuthstaden gelegene und weÿl. Jacob Josten des Schwartzbecken Erben zuständige behausung, allwo weÿl. H. Stephan Desgeorge der hiesige burger und Exsenator am 26. feb. dießes jahres todes verblichen und 1. Ihne den Hrn. requirenten, 2. Jfr Margaretham Desgeorge so mehrjährig und von H. Dominico Antonio Gallino dem practico verbeÿstandet, 3. weÿl. Fr. Ottilia Multzin geb. Desgeorge mit auch weÿl. H. Jean Baptiste Multz dem handelsmann erzeugte dreÿ Kinder nahmens Jfr. Ottiliam Franciscam so mehrjährig und unter assistentz H. Wöhrle des haußfeurers dahier zugegen, Jfr. Franciscam Multzin ihres alters 23 Jahr unter ebenmäßigen assistentz und Stephan Multz so als Perruckenmacher gesell auf der Wanderschafft zu ehelichen mit längst weÿl. Fr. Apolonia geb. Pickin erzeugten Kindern, welcher vor seinem hinscheiden viele Jahr über von seinen Kindern und Encklen sowohl in Kost als Losament unterhalten worden, als nach todt anderst nichts verlassen als den hernach gemetdeten widum
Widum den der abgelebte seelig ad dies vitæ genoßen und nun Fr. Tillemännin geb. Rava Antoni Tillemann des handelsmanns ehefrau zufält, 400 lb

Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 439)
Anno domino 1772 die 27 Februarii Mortuus est Joannes Stephanus Degorge annos 86 circiter Natus sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus viduus Defunctæ apolloniæ pick Mercator civis et exsenator hujus et die Sequenti Supradicti Mensis et anni (…) sepultus est in coemenerio Sti Urbani extra portam lanionum (i 226)

Les héritiers Rava revoient l’inventaire de leur père et s’accordent avec leur beau-père Jean Etienne Degeorges
1746 (25.7.), Me Brackenhoffer (Jean, 4 Not 21) n° 752-b
Corrigirte Summarische Ersuchung über Weÿland H. Joh: Gra Rava glaßhändlers und nunmehr auch weÿl. fr. Appoloniæ gebohrner Pickin Ehemals geweßter beeder Eheleuthe und burgere alhier seel. Verlassenschafften auffgerichtet
H. Rava deß Vatters seel. Verlassenschafft betreffend. Nach besag und ausweisung Eines den 12. junÿ 1713. vor löbl. Vogteÿ Gericht aufgerichteten, den 31. aug. gedachten Jahrs von E.E. Großen Rath confirmirten Kinder Vertragß ist denen von ihme nach tod verlaßene Vier Kinderen Vor Vätterl. guth gebührig außer derer ausgesetzten Posten benantlichen 700 lb
ferner ane 200. lb so laut Mütterl. Verlaß: Inv. fol. 55.a ane dem hauß Zu Ittenh. erlößt worden ist 133 (…)
Theilbare Verlassenschafft betreffend. Wurde der von H Not. Hoffmann in seinem d. 21. octobr. 1733. gezogene summarisch. calculo weg. Pierre Montant schuld eingetragene bericht falsch und irrig seÿen (…)

Décompte passé avec Jean Etienne Degeorges
1747 (7.7.), Me Dinckel (J. Rodolphe, 6 E 41, 367)
Richtige Berechnung Über Herrn Johann Georg Rava des burgers v. HandelsM. allh. proprio et Curatorio Nomine Weÿl. H. Joh: Michael Rava auch geweß. HandelsM. v. burg. allh. hinterlas. Kinds als Klägers,
ane H. Stephan Desgeorge d. HandelsM. v. E.E. Gr. Raths wohlverdod. beÿs. als beklagten zu fordern habend Vätterlich Guth und Mütterlichen legitimam zufolg des beÿ E.E. gros. Rath allh. d. 27. Maji 1747 ergangenen v. d. 29. ejusdem publicirten bescheids
Das Vätterliche Guth betreffend. Vermög Inventarii über Weÿl. Herrn Johann Grareau sonst eigentl. Rava genandt, gewesenen Glaßhändlers v. b. allh. Zu Straßburg – den 7. Augusti 1747
– Berechnung auch Auß: und Anweisung deßen was herr Johann Georg Rava, der handelsmann und burger allhier zu Straßburg, proprio et Curatorio Nomine Weÿland Herrn Joh: Michael Rava auch geweßenen Handelsmanns und burgers hinterlaßenen Kinds ane Herrn Stephan Desgeorge den Handelsmann und E.E. Gr. Raths wohlverdienten beÿsitzer zu erfordern hat – Vermög des beÿ E.E. großen Raths allhier den 30.ten sept. 1747 ergangenen und den 2. oct. ejusdem Anni publiciten bescheids – den 21 maÿ 1748

Les héritiers Rava vendent 1 250 livres la maison au serrurier Jean Chrétien Schulterer et à Marie Catherine Lung

1747 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 655
H. Georges Rava der handelsmann vor sich selbst und als vogt seines bruders weÿl. Michel Rava des handelsmanns einigen kinds Susanna, so dann Jgfr. Anna Maria Rava mit beÿstand erstbenamten H Rava ihres bruders
in gegensein Johann Christian Schulderer des schloßers und Maria Catharina geb. Lungin – versteigerung
eine behausung, hindergebäuden, höflein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehörden und rechten hinder dem Münster einseit neben denen verkäuffern selbst anderseit neben Daniel Grünwald dem gürtler hinten auff N. Osterried des schuhmachers wittib und erben – als ein vätterlichen erbguth – um 1250 pfund

Jean Chrétien Schulterer et Marie Catherine Lung hypothèquent la maison au profit de la paroisse réformée de Wolfisheim

1747 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 656-v
S. Johann Christian Schulderer des schloßers und Maria Catharina geb. Lungin mit beÿstand H. Roggenbach und H. Weiß beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johann Jacob Altenburger des handelsmanns nahmens der reformierten gemeind zu Wolffisheim, H. Not. Johann Daniel Lang und Johann Conrad Schnitzler des huffschmidts – schuldig seÿen 500, 600 und 100 pfund zu bezalung des völligen kaufschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, höflein und hoffstatt hinder dem Münster, einseit neben Ravaischen erben anderseit neben Daniel Grünwald dem gürtler, hinten auff N. Osterried des schuhmachers wittib und erben

Jean Chrétien Schulterer, originaire de Stettin en Prusse, épouse en 1743 Marie Catherine Lung, fille de serrurier : contrat de mariage, célébration, accession à la bourgeoisie
1746 (18.3.), Me Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 506

(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten Meister Christian Schulterer, dem ledigen Schloßer Von Stettin gebürtig, weÿland Meister Martin Schulterers des geweßenen Tabackbereiters und burgers daselbsten nunmehr seel. nachgelaßenen Sohn, als dem bräutigamb ane einem,
So dann der viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Maria Catharina Lungin, des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Friderich Lungen des Schloßers und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlter tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin am andern theil – So beschehen in Straßburg den 18.ten Martÿ 1746. [unterzeichnet] Christ: schulterer als hochzeiter, Maria catarina Lungin alß hoch zeitrin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 56)
1746 – Mitwoch den 23. Martÿ seind nach zweÿmahliger ordentlicher proclamation und Ausruffung Zu St Thomæ copulirt und eingesegnet worden Christian Sulterer der Ledige Schloßer weÿl. Martin Schulterer geweßenen tenackarbeiters und burgers Zu Stettin hinterlassener ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Catharina Lungin Hn Johann Friderich Lung Schloßers und burgers allhie egel. tochter [unterzeichnet] christ schulterer alß hochzeiter, Maria catarina Lungin alß hoch Zeiterin (i 60)

1746, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 257
Christian schulterer der schloßer Von Stättin gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefr. Maria Cath. Joh: Fried. lungen burger und schloßer alhier Eheliche tochter umb den alten burger schilling und wird dienen beÿ E.E. Zunfft der schmidte Juravit den 6.ten juny 1746.

Jean Chrétien Schulterer meurt en 1763 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 655 livres, celle des héritiers à 110 livres. L’actif du défunt et de la communauté est de 932 livres, le passif de 1  699 livres.

1763 (2.12.), Me Zimmer (6 E 41, 1403) f° 63
Inventarium über Weÿland Meister Christian Schulterers geweßenen Schloßers und burgers allhier nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem den 16.ten 8.bris dieses 1763.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hientritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen und Begehren Frauen Mariä Catharinä Schultererin gebohrner Lungin, der hinterbliebenen Wittib beÿständlich Herrn Christoph Baum, Seidenhändlers und burgers dahier und herrn Johann Daniel Lung, Knöpffmachers und burgers alhie als geordnet und geschworenen Vogts der gleich nach dem Eingang dieses Inventarii insonderheit benambsten Zweÿen Kindern und ab intestato hinterlaßenen Erben inventirt – So geschehen allhier zu Straßburg den 2.ten Decembris Anno 1763.
Der Verstorbene selig hat ab intestato Zu Erben hinterlassen wie folgt. 1. Catharinam Elisabetham, so 16. Jahr erreichet und 2.do Mariam Magdalenam die Schulterer, so über 12. Jahr alt, beede des Verstorbenen seelig mit Eingangs gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder und ab intestato hinterlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg hinter dem Münster gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung (ET.) Neml. eine behaußung, Hoffstatt und höfflein samt allen deroselben Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg hinter dem Münster beÿ dem Saltzhauß, eins. neben Andreas Heuffle dem Fripier, anderseit neben Peter Scharp demm Fastenspeishändler und hinten auff N. Härÿ den Wurstmacher stosend, so außer den darauf hafftenden infra passive einverleibten Capitalien freÿ, leedig, eigen und Zufolg des Von H Werner dem bau Inspectori und H. Huber dem Werckmeister des Zimmerhoffs zu mein Notarii Concept geliefferten Abschatzung Zeduls vom 20. Novembris 1763. angeschlagen worden vor 1800. fl. oder 900. lb. Welche behaußung samt Zugehörden Zwar in allhießiger C.C. Stb. verschrieben der Kauffbrieff aber noch nicht ausgefertigt worden seÿe.
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Zufolg des von H. Notario Johann Richard Häring verfertigten Extractus aus dem Abtheilungs Concepto über weÿl. H. Johann Friderich Lung geweßenen Schloßers und burgers dahier der hinterbliebenen Wittib eheleiblichen Vatters seel. Verlassenschafft durch weÿl. H. Not.m Johannes Brackenhoffer in Anno 1748. et seq. aufgerichtet, hat man deroselben vor abgangen unverändert Guth zu ergäntzen als (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib unverändert Vermögens, Sa. Schuld 100, Sa. der Ergäntzung (556, Abgang 15 ß, Rest) 555, Summa summarum 655 lb
Diesemnach wird auch der Erben unveränderte und theilbare Nahrung unter einer Massa beschrieben, Sa. Haußraths 16, Sa. Silbers und Geschmeids 1, Sa. goldenen Rings 16 ß, Sa. Werckzeugs Zum Schloßer Handwerck gehörig 14, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 900, Summa summarum 932 – Schulden 1699 lb, der Erben unverändert und theilbares Passiv Onus 766 lb – Stall Summa Nichts.
Copia der Eheberedung (…), So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 18.ten Martii im Jahr des Herrn als manzahlte 1746. H.es Lobstein Notarius juratus

Marie Catherine Lung veuve de Jean Chrétien Schulterer hypothèque la maison au profit des enfants de Jean Frédéric Theurkauff pour régler la reconstruction de la maison avant

1766 (19.8.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 456-v
Fr. Maria Catharina geb. Lungin, Christian Schulterer gewesten schloßers wittib beÿständlich H. Johann Christoph Baum des Paßmentierers
in gegensein H. Johann Kuhff des handelsmanns sen. innahmen H. Johann Kuhff jun. des hertzogl. zweÿbrückischen beamten und Johann Lingenhol des maurers als vogt weÿl. Johann Friedrich Theurkauff gewesten kürschners zweÿen kinder Johann Friedrich und Annæ Magdalenæ der Theurkauff – schuldig seÿen 500 pfund ane Kuhff und 100 ane den Theurkauffischen Kindern, zue erbauung des vorderhauses hiernach beschriebenen behausung
unterpfand eine behausung cum appertinentis auf dem Münsterplatz einseit neben Andres Hauffle dem frippier anderseit neben Peter Scherp des krempen erben hinten auff N. Henrion dem chaircutier

Marie Catherine Lung veuve de Jean Chrétien Schulterer hypothèque la maison au profit de Jean Michel Osterrieth

1778 (24.8.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 270-v
Maria Catharina geb. Lungin weÿl. Christian Schulterer des schloßers wittib unter assistentz H. Lt. Johann Rudolph Dinckel löbl. Cantzleÿ Contract stub substituti ordinarii
in gegensein H. Lt. Johann Michael Osterrieth procuratoris et advocati ordinarii EE. Großen raths – schuldig seÿe 300 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden auff dem Münsterplatz einseit neben Andreas Höffle dem frippier anderseit neben Mr Heiligstein dem zimmermann, hinten auff Sr Henriot den chaircuitier
als bürgin, des debitoris leiblichen tochter Maria Magdalena Schultererin so großjährig unter assistentz H. Johann Jacob Lung Notarii publici ac practici

Marie Catherine Lung veuve de Jean Chrétien Schulterer fait donation de sa maison à sa fille Marie Madeleine assistée de son fiancé Jean Georges Schiemann

1779 (5.1.), Me Lung (6 E 41, 1528) n° 13
Übergaab – Frau Maria Catharina Schultererin gebohrne Lungin weÿl. Mstr Christian Schulterer gewesenen Schloßers hinterbliebenen Wittib, beÿständlich H. Joh: Michael Redslob des Paßmentirers
ihrer zween töchter nämlich Jgfr. Catharinæ Elisabethæ Schultererin beÿständlich H. Joh: Friedrich Theurkauf Föghändlers wie auch Jgfr. Mariæ Magdalenæ Schultererin mit beÿstand ihres hochzeiters H. Joh: Georg Schiemann des Spenglergesellen [unterzeichnet] Schuldererin, Schiemann
Eine behaußung bestehend in vorder: und hinterhauß höflein und hoffstatt samt allen mit übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane dem Münsterplatz, einseit neben H. Andreas häufle dem frippier anderseit neben H. Johannes Heiligenstein dem Zimmermeister und hinten auff N. Harion dem Wurstmacher – um 1300 R, 1100 R, 1300 R und 200 R versetzt mithin zusammen 3900 gulden

Marie Catherine Lung veuve de Jean Chrétien Schulterer meurt deux jours plus tard en 1779.

1779 (22.1.), Me Lung (6 E 41, 1522) n° 17
Inventarium über weÿl. Fr. Mariæ Catharinæ Schultererin gebohrner Lungin auch weÿl. Mstr. Christian Schulterer des Schloßers wittib verlassenschafft – auf ansuchen Jfr. Catharinæ Elisabethæ Schultererin beÿständlich H. Johann Michael Redslob des Paßmentirers wie auch Jfr Mariæ Magdalenæ Schultererin mit beÿstand ihres hochzeiters Johann Georg Schiemann des spenglergesellen dermalen alhier sich aufhaltend, beede majorennes als ab intestato hinterlassenen erbinnen ihrer d. 7. dieses laufenden monats verstorbenen mutter

in einer ane dem Münster platz gelegen und hierin zu end erwähnten behausung
hausrath 5 lt, schulden 6 lt, Summa summarum 11 lt – Schulden 62 lt, passiv onus 50 lt
Pro Nota Es war zwar der verstorbenen seel. eigenthümlich gehörig eine behausung gelegen ane dem Münsterplatz welche sie aber annoch vor ihrem absterben vermög einer d. 5. dieses laufenden Monats Januarÿ vor mir Notario passirten Cession ihrer jüngsten tochter Jfr. Maria Magdalena Schultererin zum voraus auf ihrem künftigen erb und als eine ehesteur gegen übernahm der darauf haftenden 3900 R passiv capitalien also und dergestalten eigenthümlich cedirt (…)

Jean Georges Schiemann fait dresser un état de sa fortune pour devenir bourgeois. Il se marie avec Marie Madeleine Schulterer
1779 (17.6.), Me Lung (6 E 41, 1522) n° 21
Verzeichnus desjenigen vermögen so Mr Johann Georg Schiemann der Spengler von Königsberg gebürtig demalen eigenthümlich besitzet welches Ursachen weilen derselbe beÿ E. Hochlöbl. Magistrat alhier und das burgerrecht underthänig einzukommen willens inventirt
Summa 522 R

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 92-v, n° 7)
In diesem 1779. Jahr sind nach Zweÿmal nach einander geschehener proclamation Montag den 28. Junÿ mittag um zweÿ uhren Zur Ehe eingesegnet worden Johann Georg Schiemann lediger Spengler weÿl. Christian Friderich Schiemanns geweßt. geschwornen Königlichen Saltz Capitaine zu Königsberg hinterlaßener ehelicher Sohn, mit Jgfr. Maria Magdalena Schultererin weÿl. Christian Schulterers geweßt. burgers und schloßers allh. hinterlaßener ehelicher dochter [unterzeichnet] Johann Georg Schiehmann Als breitigam, Maria Magdalena Schuldererin als Hochzeiterin (i 95)

Inventaire après décès de Marie Madeleine Schulterer qui délaisse un enfant. Les experts estiment la maison 2 000 livres. L’actif de la masse propre à l’héritier est égale au passif (2019 livres). L’actif du veuf et de la communauté est de 79 livres, le passif de 12 livres.

1782 (19.1.), Me Lung (6 E 41, 1523) n° 47
Inventarium über weÿl. Frau Mariæ Magdalenæ Schiemännin gebohrner Schultererin Mstr Johann Georg Schiemann des Spenglers verlassenschafft – nach ihrem d. 16. Augusti des verfloßenen 1781. jahrs aus dieser welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen des wittibers wie auch H. Johann Michael Redslob des Paßmentirers als geordnet und geschworenen Vogts der verstorbenen erzeugtes und hinterlassenen eintzigen Söhnleins Johann Georg Friedrich genannt

in hernach bestehend und hierhero gehörigen behausung
Eigenthum ane einer behausung so des erben unverändert. Näml. eine behausung bestehend in Vorder und Hinterhauß, hoffstatt und bronnen samt allen mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg ane dem Münster platz 1.s neben Andreas Häufle dem frippier, 2.s. neben H. Johannes Heiligenstein dem zimmermeister hinten auff N Harion dem Wurstmacher – auf den Fuß wie solche behausung der Verstorbenen seel. von ihrer Mutter auch seel. per avancement d’hoirie cedirt und übergeben worden hier in auswurf gebracht wird mit 4000 R, 2000 lt. Diese behausung seÿe durch weÿl. Mstr. Christian Schulterer des defunctæ Vater seelig erkauft und in Löbl. C. C. Stub verschrieben, der kaufbrieff aber nicht ausgeliefert worden. Nach deßen absterben aber wurde seine Massa der damalig. wittib und ihr der defunctæ mutter gerichtlich entschlagen, welche wie gedacht dieselbe solche ihrer tochter vermög einer vor mit Notario d. 5. jan. 1779 passirten Cession abgetreten hat, sonsten aber hat sich nichts schriftliches darüber hervorgezogen
Bericht und respective vergleich wegen dieser verlassenschafft (…) gedachter vogt auf die theilbare nahrung renuncirt – zu dem ende dann verschiedene baukösten: Zedul vorgelegt solche genau examinirt die viele kleine Reparationen abgesondert und nur dasjenige so zu verfertigung eines neu ausgegrabenen bronnens und dergleichen haupt verbesserungen angewendet wurde, berechnet auch solche hauptgebäu und Meliorations Kösten zwischen dem wittiber und H. Vogt auf 175 gulden verglichen und abgestimmt worden, d. 24. jan. 1782
des Kinds und Erben unverändert guth, hausrath 18 lt, silbers 18 ß, behausung 2000 lt, Summa summarum 2019 lt – Schulden 2019 lt, nach deren abzug bleibt 4 ß
des wittibers unverändert und theilbar guth, hausrath 8 lt, waaren und werckzeug zur Spengler: Profession 19 lt, silbers 1 lt, schulden 49 lt, Summa summarum 79 lt – Schulden 12 lt, detrahendo 67 lt

Jean Georges Schiemann se remarie avec Marie Marguerite Dietrich, fille de tailleur : contrat de mariage, célébration
1782, Me Lung (6 E 41, 1528) n° 27
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren: und Vorachtbahr Mstr Johan Georg Schiemann, Spengler und burger auch Wittiber alhie als Hochzeiter ane einem,
Sodann die Viel Ehren und tugendbegabte Jgfr. Maria Margaretha Dietrichin, H. Georg Gottlieb Dietrich des Schneidermeisters und burgers alhier, mit Frn. Maria Margaretha gebohrner Bechtoldin ehelich erzeugte tochter, mit beÿstand erstgedachten ihres Vaters, als hochzeiterin an dem andern theil – So geschehen (…) auf dienstag den 22.ten Januarii Anno 1782. [unterzeichnet] Joh: George Schiemann Als Hochzeiter, Maria Margaretha dietrichin alls hoch Zeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 138)
In dießem 1782. Jahr seind nach zweÿmal nach einander geschehener proclamation dienstag den 26. Februarÿ mittag um dreÿ uhren Zur Ehe eingesegnet word. Johann Georg Schiemann wittber burger und Spengler alhier mit Jungfr. Maria Margaretha dietrichin Georg Gottlieb Dietrich burgers und schneidern alhier eheliche dochter [unterzeichnet] Joh: George Schiemann als Hochzeiter, Maria Margaretha dietrichin als hoch Zeiterin (i 141) – Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 75-v) i 77

Inventaire des apports de Jean Georges Schiemann et de Marie Marguerite Dietrich. Le mari est devenu seul propriétaire de la maison après la mort de son fils en premières noces

1782 (24.7.), Me Lung (6 E 41, 1523) n° 53
Inventarium über des Ehren und Vorachtbaren Mstr. Johann Georg Schiemann des Spenglers und der Viel Ehr und Tugendbegabten Fr. Mariæ Margarethæ gebohrner Dietrichin einander für unverändert in die Ehe zugebrachte nahrungen – in ihrem d. 26. hornung dieses laufenden Jahr angetrettenen Ehestand, vor mir Notario d. 22. jan. solchen Jahrs errichteten Eheberedung

in der dem Ehemann eigenthümlich zuständig und hernach beschriebenen behausung, in beÿsein H. Georg Gottlieb Dietrich schneidermeister, der Ehefrau eheleiblichen vatter
Eigenthum ane einer behausung. (M.) Näml. Eine behausung bestehend in Vorder und Hinderhaus, höflein, hoffstatt und bronnen samt allen übrigen gebäuden, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Münster platz neben Andreas Häufle dem frippier anderseit neben H. Johann Heiligenstein dem Zimmermeister und hinten auff N. Harion den Wurstmacher, 2000 lt. Solche behausung seÿe durch längst weÿl. Mstr. Christian Schulterer den Schloßer des Ehemanns ersterer Ehefrau vater seel. erkauft in der C.C. Stub verschrieben, der kaufbrieff aber nicht ausgefertiget worden. Nach deßen ableben wurde seine Massa desen hinterbliebenen wittib gerichtlich entschlagen, welche solche behausung d. 5. Januarii 1779 vermög der vor mir Notario passirten Cession gedachter tochter und dißortiger erster Ehefrau seel per avancement d’hoirie übergeben und abgetretten. Da um diese ein einziges Söhnlein hinterlassen, welcher ermelte behausung erblich angefallen, aber ebenfalls bald hernach gestorben, so ist dieselbe ihme dem Vater und dißortigen Ehemann als erb eigenthümlich zugekommen
des Ehemanns eingebrachte guth, hausrath 44 lt, wein und Faß 23 lt, waar und werckzeug zur Spengler Profession 100 lt, silbers 23 lt, goldene ringe 3 lt, behausung 2000 lt, summa summarum 2195 lt – Schulden 1968 lt, nach deren abzug 226 lt, haussteur 26 lt, sammenthaft 253 lt
der Ehefrau in die ehe gebrachtes vermögen, hausrath 83 lt, silbers 10 lt, goldene ringe 6 lt, baarschafft 106 lt, summa summarum 206 lt, haussteur 26 lt, samtlich 233 lt

Jean Georges Schiemann meurt en 1798 en délaissant trois enfants. La masse propre à la veuve s’élève à 972 livres, celle des héritiers à 3 822 livres. L’actif de la communauté est de 8 052 livres, le passif de 954 livres.

1798 (24 floreal 6), Strasbourg 15 (1), Me Lung n° 215 – Enregistrement de Strasbourg, acp 60 F° 191 du 29 floreal 6
Inventarium über Weiland bgr. Johann Georg Schiemann gewesenen Spenglers alhier seel. Verlassenschafft, nach seinem den 3. Ventose im dritten Jahr genommenen tödlichen Hientritt hier zeitlichen verlaßen hat, auf Ansuchen dießorts hinterbliebener Wittib bgrin Mariæ Margarethæ gebohrner Dietrich beiständlich ihres Vaters bgr. Georg Gottlieb Dietrich Schneiders alhier – So geschehen den 24. Frimaire im 6. Jahr der Republick
Der Verstorbene hat zu seinen rechtsmäßigen Erben hinterlaßen, 1. Joh: Georg Friderich welcher 13 jahr alt und die Spengler Profession lernet, 2° Friderica Felicitas so 10 Jahr bereits zurückgelegt hat und 3° Joh: Georg Gottlieb die Schiemann welch letzterer sein 8.tes Jahr erreichet, Alle dreÿ des Verstorbenen in zwoter Ehe mit eingangsbenannter seiner hinterbliebenen Wittib erzeugt und hinterlaßene Kinder und Erben, Welchen zum Vogt ernennet worden der bgr. Johann Georg Dietrich Schneider alhier deren Oncle

In einer ane dem Münsterplatz gelegen und hernach unter der Erben Guth beschriebenen behaußung befunden
Eigenthum ane einer behaußung so der Erben unverändert, Näml. eine behaußung bestehend in Vorder: und Hinterhaus, Höflein, Hoffstatt und bronnen, samt allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten gelegen ane der Münsterplatz N° 16 einseit neben bgr. Fisell dem Schneider anderseit neben bgr. Kienberger auch Schneider und hinten auf bgr. Jung den buchbinder stoßend, hier ohnpræjudicirlich nach dem Haußzins angezeigter maßen sammenthaft in 180 lb bestehend und zwar solcher 18. mal gerechnet im Anschlag gebracht wird mit 3240 lb, diese behaußung hat der Verstorbene A° 1782 von seinem einzigen Söhnlein erster Ehe ererbt, deßen Mutter seel. dieselbe von ihrer Mutter vermög einer vor mir Notario den 5. jan. 1779 passirten Cessio par avancement d’hoirie erhalten hatte, übrigens hat sich nichts schriftliches darüber vorhanden gefunden
Ergäntzung der hinterbliebenen Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, A° 1782 durch mich Notarium errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib unveränderten Vermögens, Sa. Hausrath 247 lb, Sa. Silbers 34 lb, Sa. Schuld 150 lb, Sa. der Ergäntzung 540 lb, Summa summarum 972 lb
der Erben unverändert Vermögen, Sa. Hausraths 236 lb, Sa. Silbers 25 lb, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 3240 lb, Summa summarum 3502 lb – Schulden 7324 lb, In Vergleichung 3822 lb
die theibare Nahrung beschrieben, Sa. Hausraths 544 lb, Sa. Waar u. Werckzeug zur Spengler Profession 250 lb, Sa. Silbers 84 lb, Sa. Schuld 7174 lb, Summa summarum 8052 lb, Schuld 954 lb, Nach deren Abzug 7098 lb – den 24. Floreal im 6. Jahr
Copia der Eheberedung A° 1782 vor mir Notario mit einander errichtet haben, unter meinen Notariat acten sub N° 27 der Eheberedungen

La veuve, Marie Marguerite Dietrich, se remarie quelques mois plus tard avec le ferblantier Jean Adam Christ, originaire de Zeilsheim près de Francfort-sur-le-Main
1798 (8 nivose 6), Strasbourg 15 (4), Me Lung n° 141 – Enregistrement de Strasbourg, acp 57 F° 28 du 17 niv. 6
Eheberedung – persönlich erschienen Johann Adam Christ, der ledige Spengler alhier, weil. Johannes Christ, des gewesenen tagners Zu Zeilsheim beÿ Frankfurt, mit Barbara gebohrner Lentz ehelich erzeugter Sohn, so majorennis und seinr eigenen Rechten genießet, als hochzeiterer, ane einem,
Und die bgrin Maria Margaretha gebohrne Dietrich, weil. bgr. Joh: Georg Schiemann, gewesenen Spenglers alhie hinterbliebene Wittib, als braut, beiständlich ihres Vaters bgr. Georg Gottlieb Dietrich des Schneiders alhier, ane dem andern theil – So geschehen (…) alhier Zu Straßburg den 8. Nivose im Sechsten Jahr der Fränckischen ein und untheilbaren Republick. [unterzeichnet] Joh: adam Christ, Maria Margaretha schiemenin

Inventaire après décès d’un locataire, Jacques Lefevre, ancien domestique

1798 (15 vend. 7), Strasbourg 9 (anc. cote 11), Me Bossenius n° 65
– Enregistrement de Strasbourg, acp 63 F° 104 du 15 vend. 7
Inventarium über bürgers Jacques Lefevre ehemaligen bedienten zu Straßburg Verlassenschafft, nach seinem am 14. Thermidor 6 geschenenen Absterben hinterlassen hat, auf begehren bürgers Johann Adam Christ hiesigen Spenglers ernannter Curator und b. Charlotte geb. Schmitt weÿl. Jean Noel Chenicot gewesten inwoners alhier Wittib bei welchem sich der Verstorbene bis an deßen Lebens ende in Kost und Wohnung befunden
am sogenannten Münster: Platz N° 16 ged. br Christ eigenthümlich zuständigen behausung
hausrath 40 lb, schulden 395 lb, mehr schulden 355 li, In assignats 1007 fr, zweiffelhafte und für verloren geachtete Schulden 2073 li

Inventaire après décès d’un locataire, le fripier François Antoine Collein

1800 (14 ther. 8), Strasbourg 4 (31), Me Roessel n° 360
– Enregistrement de Strasbourg, acp 74 F° 188 du 18 ther. 8
Inventarium und beschreibung all derjenigen haab Nahrung und Güther so weÿl. François Antoine Collein des burgers Wb.r frippier nach seinem den 23. messidor laufenden 8.t jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – der verstorbene hat ab intestato zu erben verlaßen seine in erster Ehe mit weÿl. b. Anna Maria Föhrer erzeugte noch lebende zweÿ Söhn und eine Tochter 1. citoy. Frantz Andrés Collin majorennen alters Instituteur wohnhaft in Carlsruhe, 2. citoy. Michel Udalric Collin ledig und majorenner Schneider sonsten zu Paris wohnhaft aber darmalen alhier, 3. burgerin Catherine Claire Collin großjährig jedoch beiständlich ihres annoch ohnentledigten Curator b. Conrad dietrich schneiders [unterzeichnet] Collein
im sterbhaus am Münster platz n° 16
hausrath 1097 fr, schulden aus der verlassenschafft zu bezalend 764 fr
Verkauf register, à la Place de la Cathedrale maison du Cit. Christ ferblantier N° 16, den 21. ther. 8

Inventaire après décès d’un locataire, Marie Catherine Führer, parente de François Antoine Collein

1803 (1 prairial 11), Strasbourg 1 (25), Me Lacombe n° 3628 – Enregistrement de Strasbourg, acp 88 f° 9-v du 11 prairial 11
Inventaire de la succession de Marie Catherine Führer décédée fille – à la requête de Catherine Claire Collein fille majeure tant pour elle qu’au nom et comme mandataire de François Antoine Collein Pretre demeurant actuellement a Carlsruhe son frère Et du Cit. Conrad Dietrich tailleur mandataire de Michel Udalric Collein tailleur domicilié a Paris, neveux et niece de la défunte
décédée place du Dôme N° 16 au second étage
meubles 234 fr, comme 2427 fr, passif 227 fr

Inventaire de séparation de Marguerite Marie Dietrich
1812 (15.5.), Strasbourg 12 (43), Me Wengler, n° 6691 – Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 161 du 23.5.
Inventaire de séparation de Marguerite Marie Dietrich femme séparée de corps et d’habitation d’Adam Christ ferblantier
dans la maison d’habitation dudit Adam Christ place de la Cathédrale n° 13
suivant jugement du 23 août 1810, duquel jugement le mari avait fait appel à la cour de Colmar mais duquel appel ils est déporté, avons trouvé le Sr Adam Christ dans sa boutique au rez de chaussée de ladite maison – Contrat de mariage devant Me Lung le 8 nivose 6, inventaire de succession de Jean Georges Schiermann ferblantier premier mari de la requérante le 24 frimaire 6 devant Me Lung
effets à remplacer 796 fr, avec frais 1280 fr

Marie Marguerite Dietrich vend sa part de la maison à son fils Jean Georges Frédéric Schiemann, propriétaire des autres parts du chef de son père et de ses frère et sœur

1809 (20.7.), Strasbourg 12 (26), Me Wengler, n° 4141 – Enregistrement de Strasbourg, acp 113 f° 3-v du 22.7.
Marie Marguerite Dietrich veuve en premières noces de Jean Georges Schiemann ferblantier et en secondes noces de Jean Adam Christ aussi ferblantier
à Jean Georges Frédéric Schiemann son fils ferblantier domicilié rue des orfèvres
le huitième avenu à la venderesse de Jean Georges Theophile Schiemann son fils cadet dans une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, tréfonds et Pompe avec toutes ses appartenances droit et dépendances sise à Strasbourg place de la Cathédrale n° 16, d’un côté le Sr Fisell tailleur d’autre Kienberger aussi tailleur derrière le Sr Jung relieur – de la succession de Jean Georges Schiemann et dont les autres 7/8 appartiennent audit fils requérant tant du chef du défunt son père que de celui de Frédérique Félicité Schiemann et Jean Georges Théophile Schiemann sœur et frère décédés après leur père – pour 1000 francs, à raison de 8000 francs la totalité

Jean Georges Frederic Schiemann épouse Louise Frédérique Dachert en 1807
1807 (11.5.), Strasbourg 7 (29), Me Stoeber n° 1168 – Enregistrement de Strasbourg, acp 102 F° 151 du 20.5.
Contrat de mariage – sont comparu le S. Jean Georges Frederic Schiemann, garçon ferblantier fils de feu le Sr Jean Georges Schiemann, vivant ferblantier & de d. Marie Marguerite née Dietrich femme actuelle du Sr Adam Christ ferblantier en cette ville, majeur d’ans usant et jouissant de ses droits comme futur époux d’une part,
et Dlle Louise Frédérique Dachert fille de feu le Sr Jean Daniel Dachert vivant farinier en cette ville et de Marie Madeleine née Bechtold majeure d’ans jouissant de ses droits comme future épouse de l’autre part – passé le 11 May 1807 (signé) Jean George Frederich Schiemann, Luisa Friederika dachert

Le tribunal civil rend un jugement d’adjudication judiciaire contre le ferblantier Frédéric Schiemann. L’acquéreur est le marchand de fer Louis Benjamin Desormes

1818 (7.4.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 104, n° 85
Le Tribunal Civil de de Première Instance a rendu le jugement d’adjudication suivant. Cahier des Charges, Me Gebhardt, avoué près du Tribunal Civil de de Première Instance déclare que le Sr Narcisse Brossard, rentier domicilié à Strasbourg, est créancier de Frédéric Schiemann, ferblantier, d’une somme de 600 francs de principal en vertu d’un jugement du Tribunal de Commerce du 18 juillet 1817
Adjudication définitive du 12. mars, à Me Rauter, avoué pour 7600 francs
Déclaration de command du 12 mars pour Louis Benjamin Desormes, marchand de fer
Désignation de l’immeuble, une maison sise à Strasbourg place du Dôme n° 16, d’un côté la maison du Sr Roedelmayer n° 15 de l’autre celle du Sr Louis François Leroux, imprimeur n° 17 – Cette maison est batie en pierres, elle a rez de chaussée et trois étages avec grenier au dessus, le rez de chaussée est composé d’une petite bautie [sic], les trois étages sont composés de différents appartements et cuisine, chaque étage est éclairé par deux croisées prenant jour sur la place de la Cathédrale par où la maison a son entrée
Mise à prix 200 fr, élection de domicile en la demeure de M. Gebhardt Grand rue n° 146, remis au greffe le 27. 8.br 1817 – Adjudication préparatoire du 8 janvier

Louis Benjamin Desormes, militaire originaire de Chaumes-en-Brie en Seine-et-Marne, a épousé en 1802 Marie Salomé Korn veuve du marchand Jean Hausser
Mariage, Strasbourg (n° 197)

Du 29° jour du mois de Pluviôse l’an XI de la République française. Acte de mariage de Louis Benjamin Desorme, agé de 34 ans, sous-lieutenant des grenadiers du troisième bataillon de la 30° demi-brigade, en garnison en cette ville, né à Chaume, Département de Seine et Marne, le 16 février 1769, y domicilié de droit, fils légitime de Nicolas Desorme, mégissier audit lieu, et de Geneiève Jorret, Et de Marie Salomé Korn, agée de 33 ans, née en cette ville le 26 février 1769, y domiciliée fille légitime de feu Jean Daniel Korn, fabricant de tabac, et de Marie Salomé Mann, veuve de Jean Hausser, négociant mort en cette ville le 29 Thermidor an II, (…) (signé) Louis Binjamin Desormes, Marie Salome Korn (i 109)

Marie Salomé Korn a épousé Jean Hausser en 1791
1791 (9.8.), Me Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 45 altes 269
Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johannes Hauser der Handelsmann Wittiber und burger alhier an einem theil,
sodann Jungfer Maria Salome Kornin weiland H. Johann Daniel Korn gewesenen taback fabricanten und burgers elhier seelig hinterlaßene eheliche tochter, so majorennis und ohnbevögtigt zu seÿn declarirte, disorts aber mit ihrem Bruder H Johann Daniel Korn dem ebenmäßigen tabackfabricant und burger alhier verbeÿständet worden – So geschehen alhier Zu Straßburg dienstags den 9. Augusti Anno 1791 [unterzeichnet] Johannes Haußer, Maria Salomea Kornin

Inventaire après décès de Jean Hausser qui délaisse quatre enfants de son premier mariage avec Marguerite Juncker et un fils de la veuve. L’inventaire est dressé dans la maison de la succession, au Marché aux Poissons
1801 (27 vend. 10), Strasbourg 7 (15), Me Stoeber n° 1694, 2610 – Enregistrement de Strasbourg, acp 81 F° 77 du 28 vend. 10
Inventarium über weÿl. burgers Johannes Haußer handelsmanns Verlassenschafft, derselbe ist bereits den 29 thermidor im 2. Jahr gestorben und hat zu Erben verlaßen 1. Mariam Margaretham Haußer so den18. junÿ 1778 zur Welt gekommen, 2. Johann Heinrich Haußer so im Jahr 1780 geboren worden, 3. Mariam Magdalenam Haußer so den 12. junÿ 1785 dieses tages licht erblicket, 4. Johannes Haußer so nach dem Vater den 13 prairial 3 gestorben alle vier in erster Ehe mit weÿl. Margaretha geb. Juncker seiner im Jahr 1790 Verstorbenen Ehefrauen erzeugte Kindern, zum vormund errichtet worden b. Johann Heinrich Juncker tabackfabricant,
5. Jonathan Haußer, so den 21 brumaire 3 zur welt gekommen, des abgeleibten in zweÿter Ehe mit b. Maria Salome geb. Korn seiner wittib erzeugten Söhnlein, als Vormund b. Johann Jacob Vetter director des hiesigen Spinnsaals
die mobiliar mass durch weÿl. Not. Johann Friedrich Greiß den 29 fructidor 2 aufgenommen da aber das Concept nicht auf Stempelpapier abgefaßet (…)
Bericht Inventarium über Margaretha Barbe geb. Juncker, Not. Lederlin am 13 Aprilis 1791, Ergäntzung Not. Lederlin den 13. Aprilis 1791

Antheil an einer behausung. (E.) Nemlich die helffte für unvertheilt an i. behsg. bestehend in Vorder und hintengebäud höflein und hoffstatt mit allen deren zugehörden und Rechten an dem Fischmarckt geg. der Lungengs. über 1.s neben br Cusinat 2.s. neben NN hinten auffden Ullmengraben ziehend, mit N° 69 bezeichnet, unpræjudicirlich um den nemlichen preis hier angeschlagen wird wie selbige in dem über der erstern Ehefrau errichteten Inventarÿ Concept angeschlagen pro 12 000 francs, die übrige helffte ist den KK. I.r Ehe für mütterlich Guth gehörig, hierüber bes. I. in hies, C.C.Stub pass. Kfbrf. v. 2. Julÿ 1785
hausrath W 98, 66, 120 und 61, E 259, 128, 161, 308, 25, 165, 549, 143, 69 und 285, T 9, 41, 70, 31, 23 fr – silber und gold W 26 und 373, F 9, E 110 fr – wein und faß E 141, T 504 fr – Waaren T 373, 367 und 1760 – Ergäntzung der Wittib 1033 fr, schulden 600 fr – ergäntzung der Erben 33 000 fr, abzuziehen 42 917 fr, in Vergleichung 9916 fr
(11-v) der Kinder erster ehe Mütterliches Vermögen

Inventaire après décès de Jonathan Hausser, le fils issu du premier mariage de Marie Salomé Korn
1806 (28.7.), Strasbourg 7 (23), Me Stoeber n° 2136, 7259
– Enregistrement de Strasbourg, acp 100 F° 102 du 6.8.
Inventaire et Partage de la succession de Jonathan Hausser fils de feu Jean marchand de fer et de Marie Salomé née Korn femme actuelle de Louis Desormes, sous lieutenant des grenadiers de la troisième demi brigade, décédé le 1 avril 1806 – Le défunt a délaissé 1. Marie Salomé Korn veuve Hausser sa mère pour trois quarts, 2. Marie Marguerite Hausser femme de Louis Chauroux employé dans les droits réunis, 3. Marie Madeleine Hausser majeure depuis le 12 juin dernier
Inventaire de Jean Hausser marchand de fer, décompte du 27 vend. 10, 1213 fr

Pierre Benjamin Desormes meurt en 1835 en délaissant une fille qui a épousé le pharmacien Ernest Auguste Nestler. La succession comprend deux maisons.

1835 (22.9.), Strasbourg 2 (78), Me Weigel n° 8963 – Enregistrement de Strasbourg, acp 234 F° 42-v du 23.9.
Inventaire de la succession de Pierre Benjamin Desormes, propriétaire et marchand de fer décédé le 23 mars 1835 – à la requête de I. Salomé Korn veuve en premières noces de Jean Hauser, marchand de fer et en seconde de Pierre Benjamin Desormes sous le régime du statut municipal de la ville de Strasbourg, II. Louise Catherine Desormes épouse d’Ernest Auguste Nestler, pharmacien professeur adjoint à l’école de pharmacien seule héritière
Observations préliminaires, mariés en l’an 11, Testament Me Stoeber le 10 août 1806 enreg. le 22 septembre 1835 F° 38

immeubles, 1. une maison située à Strasbourg quai des Bateliers n° 42, d’un côté Mde Bader d’autre Hennenberger derrière Bartholomé Ettinée, estimée 10 000 francs
2. une autre maison à Strasbourg place de la Cathédrale n° 16, d’un côté M. Leroux, d’autre Rau boucher, estimée 6000 francs
actif 47 743 fr, passif 3500 fr

Marie Salomé Korn loue le boutique et un logement au tailleur d’habits Jean Jacques Mentel et à Catherine Gertswiller

1844 (28.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 89 (1878) f° 44, ssp du 23.6.
Bail entre les soussignés De Ve Désorme née Korn, propriétaire à Strasbourg d’une part
et Jean Jacques Mentel, tailleur d’habits, et Catherine Gertswiller, conjoints en cette ville
a été convenu le bail suivant, Mad° Ve Desorme donne à titre de bail à loyer pour six années consécutives commençant au 24 juin 1844 pour finir à pareil jour en 1850 auxdits époux Mentel qui l’acceptent pour eux et leurs survivants
Une boutique au rez de chaussée et tout le premier étage de la Maison sise à Strasbourg place de la cathedrale N° 16, Plus une chambre au troisième étage de la même Maison, laquelle donne par le derrière, une place dans la cave et deux chambres au rez-de-chaussée donnant sur la cour, ainsi que le tout se poursuit et se comporte dans son état actuel – moyennant un loyer annuel de de 320 francs

Marie Salomé Korn meurt en 1844

1845 (11.2.), Strasbourg 10 (104), Me Zimmer
Inventaire de la succession de Mme Marie Salomée Korn, demeurant à Strasbourg où elle est décédée le 19 octobre 1844, veuve en premières noces de M. Jean Hauser et en secondes noces de M Marie Louis Benjamin Desormes, tous les trois marchands de fer en la même ville – à la requête de Mme Louise Sophie Désormes sans état demeurant à Strasbourg, épouse de M Ernest Auguste Nestler, ancien pharmacien en chef de l’hôpital civil de Strasbourg et professeur à l’école de pharmacie, domicilié à Strasbourg, actuellement absent, Ldite Dame assistée et autorisée à l’effet des présentes de M. Gustave Braun colonel de cavalerie en retraite, officier de la légion d’honneur demeurant à Strasbourg (…), Ladite Dame agissant en qualité de seule enfant et habile à se porter unique héritièree d Mme Marie Salomé Korn

en la maison mortuaire sise vieux marché aux poissons N° 69
mobilier 24 781, argent comptant, total de la masse active mobiliere 48 390, mais de cette somme il y a a déduire les fonds grevés d’usufruit qui se trouvent encore confondus dans la présente succession 6891, La succession mobiliere se réduit à 41 498 francs
Immeubles. A. Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg vieux marché aux poissons N° 69 entre MM Brosius et Kiehner, estimée a un revenu brut de 200 francs formant un capital de 40 000 francs. Mme Désormes a acquis cet immeuble suivant procès verbal d’adjudication dressé au tribunal civil de cette ville les 27 thermidor an IX, 7 fructidor an IX. 7 vendemiaire an X et 11 vendemiaire an X.
2. La moitié indivise dans une maison située a Strasbourg quai des bateliers N° 42 entre M. Ostermann et Mme Ehrhardt par derrière M Bartholme estimé à un revenu annuel et brut de 1000 francs formant un capital de 20 000 francs, dont la moitié fait 10 000 francs
3. Et la moitié indivise d’une maison située à Strasbourg place de la cathedrale N° 16, tenant d’un côté à M Leroux, de l’autre à M Rang estimée a un revenu brut de 600 francs formant un capital de 12 000 francs, dont la moitié fait 6000 francs
4. Enfin la moitié indivise dans un jardin situé à Strasbourg hors la porte d’Austerlitz, entre M. Nestler et M Karcher, estimé a un revenu brut de 250 francs formant un capital de 5000 francs, dont la moitié fait 2500 francs.
Ces trois derniers immeubles faisaient partie de la communauté de biens qui a existé entre la défunte et son mari en secondes noces aux termes d’un inventaire dressé par Me Weigel le 22 septembre 1835 cidessus relaté. Mr Désormes avait acquis pendant ladite communauté 1. la maison quai des bateliers par jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de cette ville le 6 février 1820 contre Georges Maehn, employé demeurant à Strasbourg
2. la maison place de la cathedrale par jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de cette ville le 12 mars 1818 contre Frédéric Schiemann


Dossier du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, 20, place de la Cathédrale (ADBR, cote 424 D 428)

Sommaire des extraits du dossier

(I) Déclarations et expertises

Demande d’indemnité de reconstruction
(DG 4) Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
Demande d’indemnité de reconstruction
Déclaration de sinistre produite au nom de M. Linck, Jacques Thiébaud Emile, enregistré sous le N° N. V. 594 D.S. (auprès du MRU)
Propriétaire des biens sinistrés
Nom : Linck
Prénoms : Jacques Thiébaud Emile
Date et lieu de naissance : 17 janvier 1883 à Strasbourg
Nationalité : française
Situation de famille : marié
Nom, prénom et nationalité du conjoint : Fuhrmann, Caroline
Date et lieu du mariage : 22 octobre 1919 à Strasbourg
Régime matrimonial : régime de la communauté universelle
Profession ou objet social : Maître boucher-charcutier
Domicile : 20. Place de la Cathédrale, Strasbourg
N° d’inscription au Registre du Commerce : (1842 – 1935) 2728, au Registre des Métiers : S 2450
Autres sinistres subis par le propriétaire. –
Désignation sommaire des biens sinistrés
Situation : Place de la Cathédrale n° 20 à Strasbourg
Bâtiments détruits ou fortement endommagés : Maison d’habitation avec magasin, endommagée 100 %
Le sinistre a-t-il porté sur un immeuble habité en majeure partie, à la date où il s’est produit, soit par vous-même soit par un de vos ascendants ou descendants ? oui
Dans l’affirmative, êtes-vous assujetti à l’impôt général sur le revenu pour une somme supérieure à 500.000 francs ? non
Combien d’enfants, de descendants ou d’autres membres de votre famille vivaient-ils habituellement à votre foyer à la date du sinistre ? moi-même, mon épouse et ma fille
Matériel, outillage et mobilier professionnel : Fonds de commerce de boucher charcutier avec machines, outillage et installation frigorifique. En plus perte d’un stock de marchandises
Cause et date du sinistre : Par bombardement aérien en date du 24 septembre 1944

Dossier de destruction

Rapport
Propriété de M. Linck Emile
Place de la Cathédrale 20, Strasbourg. Dossier NV 594 DS
Dossier de destruction
1) Description
Implantation
La propriété a une longueur de seulement 3,77 m sur la place de la Cathédrale et une profondeur d’env. 17,80 m. Le bâtiment a une forme U autour d’une petite cour intérieure vitrée d’environ 1,85 x 2,05 m de grandeur. Le bâtiment comprenait : cave partielle, rez-de-chaussée, entresol partiel, 1°, 2° et 3° étage, 4° étage à la mansarde entièrement aménagé et comble
Cause des dégâts
L’immeuble a été entièrement détruit lors du bombardement aérien du 25 sept. 1944.
Abattement
La maison a été construite avant 1840, mais a subi des transformations et modernisations peu avant 1939. Elle était en très bon état d’entretien. Les murs étaient en maçonnerie de 40 cm d’épaisseur minima, sauf les façades sur la courette qui étaient en pans de bois.
Base de calcul
Le devis ci-joint a été établi sur la base du bordereau général des prix forfaitaires avec le coefficient de revalorisation de juin 1949 = 14,6.
Le coefficient réducteur de 6% a été appliqué, ainsi que la taxe locale de 1,5 %. Les honoraires ont été calculés suivant le barême du MRU.
Interventions
Les débris du bâtiment écroulé ont été évacués par les services du MRU. Des travaux provisoires ou conservatoires n’ont pas été exécutés.
Plans
Les plans ont été dressés suivant les indications et documents mis à la disposition par le propriétaire
Strasbourg, le 10 janvier 1950
L’architecte-reconstructeur (tampon, Théo Berst)

Expertise professionnelle

Expert-Enquêteur : Frey, Roger, 1 Quai Dietrich, Strasbourg
NV 594 DS, Linck, Emile
Boucherie du Dôme, Charcuterie-Salaison, 20 Place de la Cathédrale, Strasbourg
Expertise professionnelle
Dommage professionnels
1) Renseignements généraux
Monsieur Linck, emile, Jacques, Thiébaut, né à Strasbourg le 17/1/83, est de nationalité française. Propriétaire d’une boucherie-charcuterie, sise au moment du sinistre à Strasbourg 20 place de la Cathédrale, Monsieur Linck était inscrit au registre du commerce sous le n° A 2728 et au registre des métiers sous le n° S 2450. Monsieur Linck est également propriétaire de l’immeuble, sinistré à 100 % lui aussi, abritant son fonds de commerce.
Lieu du sinistre à Strasbourg, 20 pl. de la Cathédrale
Propriétaire de l’immeuble et du Fonds de c. : le sinistré
Domicilié actuel : Strasbourg, 18 rue Schwendi
Grandeur des locaux sinistrés : magasin de vente, chambre froide, bureau, cour, laboratoire (voir plan se trouvant aux archives, îlot Cathédrale 1950, 594 DS) MRL
Nombre d’employés en 1939 : 2 apprentis, 1 garçon boucher
Police d’assurances contre l’incendie : le Phénix n° 16.053 d’un montant de 20.000 à partir du 5 février 1929, soir 21.600 val. 39
KSA : n° 56.681, à la suite de son sinistre total Monsieur Linck a reçu Rm. +300 pour ses besoins vestimentaires les plus urgents le 30/9/44.
Dossier mobilier : n° 1900
2) Origine des dommages
Bombardement du 25 septembre 1944. Lors de ce bombardement l’immeuble et le fonds de commerce de Monsieur Linck ont été totalement anéantis par des bombes explosives. Par suite de la reconstruction non encore entreprise du fait du projet de construction d’un vaste immeuble de rapport (en co-propriété), on peut encore constater de visu l’ampleur des dégâts.
3) Consistance des dommages (…)
4) Evaluation des dommages (…)
5) Reconstitution des dommages
Agé de 70 ans actuellement, Monsieur Linck n’a pas repris son activité depuis le jour de son sinistre total le 25 septembre 1944. Démuni de ressources par suite de la perte et de son immeuble d’habitation et de son fonds de commerce, le sinistré a effectué durant quelque temps des enquêtes pour le compte de l’office d’habitation. Par décision du MRU en date du mois de juin-juillet 1953, Monsieur Linck a obtenu le transfert de sa créance de dommages professionnels en vue de l’affecter à la construction en co-propriété d’un immeuble de rapport place de la Cathédrale à Strasbourg (voir archives MRU, îlot 1950). Il n’y a donc aucune reconstitution.
6) Indemnité (…). Indemnité totale Frs. 1.746.412
Strasbourg le 4 novembre 1953.

Plans annexés

Cave – Rez-de-chaussée – 1° étage – 2° étage et 3° – Mansardes – Grenier – Coupe – Façade sur la place – Strasbourg le 28 décembre 1949
(Mêmes plans en bleu) – Strasbourg le 5 janvier 1948. L’architecte reconstructeur, Théo Berst

(II) Reconstruction, permis de construire

Voir au n° 19, place de la Cathédrale

Le procès verbal de vérification établit que l’indemnité définitive de 1954 est inférieure à celle notifiée en 1951
Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme – Délégation départementale du Bas-Rhin – Service des dommages de guerre
Strasbourg le 20 / 4 / 54
Evaluation immobilière
Procès verbal de vérification
N° du dossier : NV 594 DS
Adresse de l’immeuble sinistré : 20, place de la Cathédrale, Strasbourg
Nom du propriétaire : Linck Emile, Strasbourg
Nom et adresse de l’architecte : Berst Théo
Date de vérification : 8/4/54
Personnes convoquées : L’architecte
Personnes présentes à la vérification : son technicien
Nom du vérificateur : Goering
Compte rendu sur l’étude du dossier
a) Origine du sinistre : Bombardement aérien du 25 Sept. 1844
Rapport
Ensemble considéré comme sinistré à 100% par décision C.L.E. n° 1588 du 17/12/53
Profondeurs des fondations ont été relevées après sondages
Ont été supprimés du devis la démolition exécutée sur chapitre spécial, la mise en état des sols et la fosse fixe, élément faisant double emploi avec le raccordement au tout à l’égout. La nouvelle indemnité est inférieure à la première notifiée le 11/4/1951 et comme les projets et marchés sont établis le montant retenu a été limité à cette valeur qui avait été notifiée.
Valeur brute 1939, première vérification 476.515
2° vérification compris avenant 467.871
20/4/54 (signature)

Demande de transfert
Demande de transfert ou (et) de changement d’affectation d’indemnité de dommages de guerre
Motif de la demande
Trop âgé pour reprendre à mon compte mon fonds de commerce sinistré, après reconstruction, je sollicite par la présente l’autorisation de transférer l’indemnité de dommages de guerre afférente aux éléments d’exploitation sur mon dossier immobilier (594 DS).
Le projet de reconstruction, îlot place de la Cathédrale – rue des Hallebardes prévoit la réalisation en copropriété d’un ensemble immobilier couvrant la surface intégrale des anciennes parcelles.
Fait à Strasbourg le 30 janvier 1953

(III) Propriété

Livre foncier
Certificat du livre foncier
Certificat – Bescheinigung
Au livre des immeubles il n’est inscrit aucune restriction au droit de disposer, aucun privilège, aucune hypothèque – rente foncière ou séparation de patrimoines à – charge de l’immeuble décrit ci-dessous.
Im Grundbuch sind Lasten, Verfügungsbeschränkungen, Vorzugsrechte, Hypotheken, Rentenschulden, Erhabsonderungsansprüche auf nachbezeichnetem Grundstück nicht eingetragen.
Section / Flur 20, N° 11
Lieu-dit / Gewann, Place de la Cathédrale Nr. 20
Contenance / Fläche : 72 ca.
Nature de culture / Kulturart : sol, maison
Livre foncier de / Grundbuch : Strasbourg
Feuillet N° / Blatt 539-1
Sont inscrits propriétaires depuis le 30 décembre 1919, Linck Thiébaut Jacques Emile, maître-boucher à Strasbourg et son épouse Caroline née Fuhrmann, en communauté de biens
Il a été présenté le 23.2.1950 sous J.L.F. une requete tendant au transfert du sol au nom de l’Association Syndicale du remembrement de Strasbourg-Ville.
Strasbourg le 20 octobre 1950 à 11 heures 20 minutes
Tribunal cantonal (Service du livre foncier)

Certificat du livre foncier
Certificat – Bescheinigung
A charge de l’immeuble désigné ci-dessous qui d’après le livre des immeubles est la propriété de Linck Thiébaut Jacques Emile, maître-boucher à Strasbourg et son épouse Caroline née Fuhrmann, en communauté de biens, il n’est inscrit ni charge, ni restriction au droit de disposer, ni hypothèques – dettes foncières ou rentes foncières au livre des immeubles.
Auf nachbezeichnetem Grundstück welche laut Grundbuch Eigentum ist – sind – von (-) sind Lasten, Verfügungsbeschränkungen, Vorzugsrechte, Hypotheken, Rentenschulden, Erhabsonderungsansprüche nicht eingetragen.
Section / Flur 20, N° 11
Lieu-dit / Gewann, Place de la Cathédrale Nr. 20
Contenance / Fläche : 72 ca.
Nature de culture / Kulturart : sol, maison
Livre foncier de / Grundbuch : Strasbourg
Feuillet N° / Blatt 539-1
Il existe en col. 9 la mention suivant :
17-5-1951. Remembrement urbain (Ann. 360). signé E. Ponton
Strasbourg le 6 mars 1953 à 16 heures 20 minutes
Tribunal cantonal (Service du livre foncier)

Fiche Compte du sinistre

Compte du sinistre
Montant cumulé 9 058 099 le 29 juin 1959


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.