3, impasse Saint-Nicolas


Impasse Saint-Nicolas n° 3 – VIII 37 (Blondel), P 1416 puis section parcelle (cadastre)

Séparée de la maison voisine à l’est en 1622 – Troisième étage sans doute ajouté vers 1760 par Jean Georges Zear – Démolie, 1935.


La maison est celle à trois étages à droite du bâtiment au milieu de l’image (vers 1860, publié par Adolphe Seyboth, Das alte Strassburg, p. 186)
La verrière se trouve à la place du bâtiment démoli en 1935

La maison est inscrite comme sa voisine (actuel 12, rue Saint-Nicolas) au nom de la veuve de Jacques Bosch dans le Livre des loyers communaux (1587). La veuve de son fils Michel Bosch, poursuivie par les créanciers, vend en mai 1622 les deux maisons au cocher Jean Schnitzler qui céde le lendemain celle vers l’ouest à Sébastien Wannès en convenant de servitudes mutuelles. Sébastien Wannès revend la maison en novembre de la même année au cocher Balthasar Rohe. Elle appartient ensuite aux cochers Daniel Helmer et Gaspard Schieler puis (1667) à Thiébaut Ammel, pêcheur venu d’Illkirch qui devient gourmet. Le menuisier Guillaume Fischer doit y avoir fait des travaux puisqu’il revend en 1724 moyennant 912 livres la maison qu’il avait achetée douze ans plus tôt pour 550 livres. La cour commune est mentionnée pour la dernière fois en 1724. Quand la femme de Jean Georges Zear, menuisier originaire de Bavière, meurt en 1752, la maison comprend un rez-de-chaussée, un étage et un deuxième sous combles, le bâtiment arrière est cité pour la dernière fois. On peut supposer que Jean Georges Zear fils a transformé la maison en supprimant la cour et en ajoutant un autre étage. Le notaire Georges Frédéric Fettich y habite (1789 et années suivantes). La femme de Jacques Zear est exécutée en 1798 en même temps que le compagnon menuisier pour avoir empoisonné son mari.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 247 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (z-III, a-IV), suivi par le mur latéral (a-IV, b-IV). Le rez-de-chaussée comprend une fenêtre en une porte de part et d’autre, trois étages à trois fenêtres chacun et une fenêtre dans le pignon.
La maison porte d’abord le n° 18 derrière Saint-Nicolas (1784-1857) puis le n° 3 de l’impasse Saint-Nicolas.


Plan (1830) – L’impasse est au milieu de l’image, la rue Saint-Nicolas en haut à gauche

La maison appartient au XIX° siècle au menuisier Jean Juste Lauf (1824) puis au peintre en bâtiment Valentin Roth (1858) avant que les hospices civils ne l’achètent (exercice 1901). Elle est mentionnée pour la dernière fois dans l’annuaire d’adresses de 1934. La Police du Bâtiment ne conserve aucun dossier à cette adresse.

août 2022

Sommaire VIII 37
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1599 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Michel Bosch, et (1581) Susanne, veuve de Georges Braun puis (1585) Susanne Schwebel – luthériens
1622 v Jean Schnitzler, cocher, et (1609) Marthe Neher – luthériens
1622 v Sébastien Wannes et (1623) Marguerite Weber, d’abord (v. 1593) femme de Garnier Bernbach – luthériens
1622 v Balthasar Roh (ensuite Rohr), cocher, et (1609) Anne Binder – luthériens
1643 v Daniel Helmer, cocher, et (1612) Susanne Lentz puis (1634) Anne Catherine Nenius – luthériens
1655 h Gaspard Schieler, cocher, et (1629) Anne Linck, (1638) Susanne Helmer puis (1648) Anne Marguerite Linck, veuve d’Adam Georg – luthériens
1667 v Thiébaut Ammel, pêcheur puis gourmet, et (1656) Catherine Michael, (1696) Anne Marie Hohlwein, d’abord (1652) femme du cordier Christophe Bleyfuss, puis (1700) Marie Véronique Müller, remariée (1706) avec Jean Daniel Rœttel – luthériens
1696 h (copropriétaires) Jean Ammel, tonnelier, et (1687) Catherine Kamm puis (1698) Anne Eve Klein – luthériens
Thiébaut Ammel, boulanger, et (1688) Marie Madeleine Nonnenmann puis (1695) Anne Marie Schuhmacher, d’abord (1687) femme du cordier Jean Jacques Kamm – luthériens
1712 v Guillaume Fischer, menuisier, et (1708) Marie Salomé Becker – luthériens
1724 v Jean Georges Zear, menuisier, et (1723) Marguerite Krell – catholique et luthérienne convertie
1753 h Jean Georges Zear, menuisier, et (1758) Marie Salomé Henry, remariée (1767) avec le menuisier Jean Nicolas Frid – catholiques
1765 h (copropriétaires) Georges Charles Zear, architecte à Wallerstein, et Marie Anne Valence
Jacques (Jean Jacques Materne) Zear, menuisier, et (1790) Catherine Schrœder – catholiques
1800 h Jean Nicolas Frid, menuisier, et (1767) Marie Salomé Henry veuve de Jean Georges Zear – catholiques
1805 h Jean Philippe Frid, menuisier, et (1802) Anne Marie Georg
1817 adj François Xavier Hürstel, négociant sous la raison Benoît Hürstel, et (1804) Anastasie Dangelo
1824 v Jean Juste Lauf, menuisier, et (1800) Marie Ursule Düringer puis (1814) Christine Dorothée Schaub
1858 v Valentin Roth, peintre en bâtiment, et (1853) Elisabeth Bochinger puis (1879) Marie Madeleine Antoinette Dieffenbach
1901 v Hospices Civils

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 225 livres en 1696, 350 livres en 1752

(1765, Liste Blondel) VIII 37, Jean George Ziguehar
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Frick, 2 toises, 5 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 1416, Lauf, Justin, veuve du menuisier – maison, sol – 0,9 are

Locations

1608, Jean Raoul de Breiten Landenberg, de Weyersheim
1809, Marie Catherine Strohl veuve du cabaretier Jean André Klipfel et femme du charron Claude Gachet

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450)
La veuve de Jacques Bosch règle pour sa maison qu’elle loue à l’emballeur Marcel Schmassmann 2 sols 8 deniers pour un encorbellement (19 pieds de long, saillie de trois pieds) – N.B. Elle est aussi propriétaire de la maison voisine.

Hinder Sanct Claus Kirchen
Jacob Boschen selligen Wittib hatt an einem Hauß, darinnen Martzolff Schmaßmann der Spanner sitzt, Ein Vsstoß xix schu lang, iij schu herauß, ij ß. viij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1746, Préposés au bâtiment (VII 1402)
Le menuisier Jean Georges Zear est autorisé à poser deux ou trois tas de planches devant sa maison et un autre sous l’encorbellement de la maison Spielmann

(f° 62-v) Sambstags den 27. Augusti 1746. seÿd folgende augenschein eingenommen worden
An Johann Georg Zear des schreiners Hauß Hinder St. Niclaus, welcher Gleichfalls um erlaubnus gebetten, Zweÿ biß dreÿ stöße diehlen Vor sein hauß, und einer stoß unter Herrn Spielmanns Überhang Zulegen. Erkannt Willfahrt gegen 10. ß Zinß des Jahrs, auch mit dem Anhang wie beÿ Dürren und daß er denen Saltzfuhren Zu dasigem Magazin Allezeit Platz machen solle. [weilen er aber schon ehe bevor diehlen Allda Liegen gehabt, die jhme von Einem Löbl. Policeÿ gericht der Ursachen halben hinweg gebotten worden, weilen er Keine Zinß davon gegeben als solle denen Herren Policeÿ: Richteren Zur hotitz dieße Ekanntnis Communicirt werden]

Description de la maison

  • 1752 Le rez-de-chaussée comprend le vestibule, le premier étage un poêle, dépense, cuisine et un atelier de menuisier, sous le comble à double couverture de tuiles plates se trouvent un poêle, cuisine et deux chambres, la petite cave est voûtée, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 700 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton Sud – Rue derrière St Nicolas

nouveau N° / ancien N° : 20 / 18
Fridt
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 415 case 4

Lauf, Justin, veuve du menuisier

P 1416, maison, sol, Derrière St. Nicolas 18
Contenance : 0,90
Revenu total : 72,47 (72 et 0,47)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 781 case 1

Lauf, Justin, veuve du menuisier
1860. Roth Valentin, peintre
1901. Strassburg, die Gemeinde Bürgerspital

P 1416, maison, sol, Impasse St. Nicolas 3
Contenance : 0,90
Revenu total : 72,47 (72 et 0,47)
Folio de provenance : (415)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

P 1414.p, sol
Contenance : 0,15
Revenu total : 72,55 (72 et 0,47 et 0,08)
Folio de provenance : 789
Folio de destination :
Année d’entrée :1865
Année de sortie :

Cadastre allemand, registre 29 f° 125 case 2

Parcelle, section 10, n° 22 – autrefois P 1416, P 1414.p
Canton : St. Nikolausgäßchen Hs Nr 3 – 2306, 2363, 2770
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 1,38
Revenu : 1200 – 1000
Remarques : 1936, démolie

(Propriétaire), compte 49
Civilhospizien, der Stadt Straßb. Bürgerspital
1927 Hospices Civils
(221) corrigé en (243)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VIII, Rue 293 Derrière St. Nicolas p. 451

18
loc. Fettich, George Frédéric, Commis à l’hôpital – Tailleurs

Registres de population

(1795) Derrière Nicolas N° 18 (registre 600 MW 10) – légende

G° Fréd. Fettich, 60. Notaire, Strasb.
Isabeau Lepicq, 38, épouse, Hollande 1764
G° Fréd. Fetter, 13, fils, Str.
Louis Richvel, 24. Off. de santé, Roosheim 4° année
Jn Nicolas Friedt, 61, Menuisier, Selestadt 1764
Jn Phil:, 28 fils, Str.
M° Mad: 25 fille, Str.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Nikolaussackgasse (Seite 126)

(Haus Nr.) 3
Meyer, Malermeister. 0
Roth, Rentner. 1
Bilger, Oktroibeamter. 2
Michel, Näherin. 2
Hopf, Schutzmann. 3
Ruhlmann, Pensionärin. 3

Annulaire d’adresses 1934 (1 BA 1934) p. 267 (i 141)

Impasse Saint-Nicolas N° 3, propriétaire Hospices Civils

r., Krausbauer, René, peintre
1° Ober, Eugène, o. de ville
2° Bieber, Alfred, o. tailleur
Rombourg, Albertine
3° Mathern, Théo, employé de l’hôpital
Memheld, Eugénie, Vve


Relevé d’actes

La maison appartient à la fin du XVI° siècle à Michel Bosch, fils de Jacques Bosch, qui épouse en 1581 Susanne, veuve de Georges Braun. Il se remarie en 1585 avec Susanne Schwebel, originaire d’Annweiler en Palatinat

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 292, n° 43)
1581. Michel Bosch, herr (Jacob) Boschen hinterlassener sohn vnd fraw Susanna *in, herr Georg Braunen nachgelaßene wittwe Sindt auff ein außruffung heimlich Zu dorlißheim Zu Kirchen gangen (i 153)
Mariage 7 décembre 1585, avec Susanne Schwebel, fille de Henri Schwebel, d’Annweiler (référence)

Michel Bosch et Susanne Schwebel hypothèquent la maison au profit du gourmet Thomas Baur

1601 (vt spâ [8. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) f° 18
(Inchoat. fo: 14.) Erschienen Herr Michael Bosch burger alhie ([biffé] vnd Susanna Schweblerin sein eheliche)
hatt Inn gegensein Thoman Buren Wÿnstichers – schuldig sige 100 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein soll Hoff, Hauß, Hoffstatt mit allen and. Iren gebeuwen & geleg. Inn d. St. Straßburg hind. S. Niclaus Pfarrkirchen, einseit ein eck, andersit ein behußung dem mehrern Spittal alhie zuständig, stoßend hind. vff der H, schuldbekenner selbst
Hiebeÿ gewesen Matthÿs Erb Wÿnstich.
[in margine :] Erschienen Margred Thoman Buren eheliche haußfrauw Welcher leÿbsblödigkeit halben nicht sebst erscheinen Kan, hat mit beÿstandt Matthÿs Erben Ires brud. In gegensein Michel Boschen bekandt (…) Actum den xx Novembris Anno 1602.

Michel Bosch et Martin Thomann hypothèquent la maison au profit d’Euchaire Bock d’Erlenbourg

1602 (xxviij tag Martÿ), Chancellerie, vol. 342 (Registranda Meyger) f° 136-v
(Inchoatum in Proth. fol: 144.) Erschienen H. Michael Bosch, Vnd Martin Thoman bede Burgere Zu Straßburg
Haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit des Edlen Vnd Vest. Eucharÿ Bock Vonn Erlenburg – schuldig 800 guldin Jeden guldin Zu xv batzen gerechnet gelühens gelts
Zum vnderpfand ÿngesetzt vnd verlegt, hauß, Hoffestatt, Hoff Vnd Hinderhauß Mit allen Iren gebeuwen & gelegen alhie Inn der Statt Straßburg hinden Sant Claus Pfarrkirchen einseit ein Eckhauß Andersit nebent einer Behaußung dem Mehrern Spittal Zugehörig, so Jetziger Zeit wÿland H Niclaus Brunnen, Alt schaffners seligen witwe, Lyhenungs weiß besitzt, hinden vff H Zachariæ Didicke scheür stoßend, dauonn gond Vier guldin gelts Ablosig mit 100 guldin Sant Steffans Closter alhie, Mehr 4 guld. gelts Losig mit C guldin und Diebold Krugen des Goldtschmÿdts selig. Erben, Sunst freÿ ledig vnd eÿg.

Les mêmes hypothèquent la maison au profit de Georges Lauginger

1602 (4. tag Augusti), Chancellerie, vol. 342 (Registranda Meyger) f° 312
(Inchoatum in Proth. fol: 281.) Erschienen H Michael Bosch vnnd Martin Thoman bede burger Zu Straßburg
Haben bekhandt vndt Inn gegenwertigkheit herrn Jörg Laugingers burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 832 guldin
Zum vnderpfand ÿngesetzt vnd verlegt. Nammlich h Michael Bosch für sich hauß, hoffestatt, hoff vnnd hinderhauß, mit Allen Iren gebeüwen & geleg. Alhier Inn der Statt Straßburg hinder Sant Clauß Pfarrkirchen, einsit ein Eckhauß, vnd Andersit nebent einer behausung dem merern Spittal zugehörig, so Jetzig. Zeit h. Niclaus Braunen, Altschaffners seligen wittwe lÿhenungs weÿß besitzt, hinden vff H Zacharias Didicke scheür stoßend, dauon gind vier guldein gelts Ablösig mit j V gl. Sant Steffans Closter Alhie, Mehr Vier guldin gelts Lösig mit j V guldin wÿland dieboldt Krugen des goldtschmÿtts selig. erben, Sunst freÿ ledig vnd eÿg.
Item mehr setzt gedachter Michell Bosch Auch Zu Vnd.pfandt Vier fiertell weÿssen, dreÿ fiertell gerst (…)

Michel Bosch hypothèque la maison et la propriété dite Schlœsslein à Schiltigheim au profit de Jean Raoul de Breiten Landenberg, de Weyersheim

1608 (xxviij tag Novembris), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 347-v
(Inchoat. fo: 385.) Erschienen herr Michel Bosch burger alhie
hatt Inn gegensein der Edlen vesten hannß Rudolff von Breyten landtenburg Zu Wyerßheim – schuldig sige 100 guldin
dafür Vnderpfand sein sollen, Ein Behaußung samit hoffstatt Stallung hoff m. all and. Ihren gebeud. gelegen Inn der SS hinder S Niclaus Pfarrkirchen einsyt ein Eck ane der Almend andersyt einer Behaußung dem mehrern Spittal Zustendig stoßend hind. vff d. Schuldbekhennern selbst für freÿ ledig eÿg.
Mehr das schlößlin oder huß oben am dorff Schiltigheim (…)

Michel Bosch loue la maison à Jean Raoul de Breiten Landenberg, de Weyersheim

1608 (vt spâ [xxviij tag Novembris]), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 348
(Inchoat. fo: 385.) Erschienen der Edell Vest Hannß Rudolff von Breyten landtenburg Zu Wyerßheim
hatt Inn gegensein herrn Michel Boschen burgers alhie das er Ime v sein erben
Fünff Jar lang die nechste nach einander volgend v vff d. heyligen wÿhenacht tag nechstkhünfftig anzusteh. vonn bemelt. herrn Michael Boschen deßelben huß hoffestatt hoff Stallung mit all and. deren gebeud. gelegen Inn der SS hinder S Niclaus Pfarrkirchen einseÿt neben der Almend anderseÿt einer Behaußung dem mehrern Spittal Zustendig der SS bruch vnd gewonheÿt Entlehnet für vnd vmb Ein Jährlich Zinß Nemblich 50 guldin Zu 15 batzen
Hiebey geweß. H Steffan Cleinle Schaffner und Thoman scheichen

Susanne, veuve de Michel Bosch, et ses enfants vendent la propriété dite Schlœsslein sise à Schiltigheim. Les enfants sont l’aînée Susanne, mariée, et les mineurs Jacques, Gebhard, Louis, Jean Henri, Michel et Marguerite
1614 (17. Martÿ), Chancellerie, vol. 409 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 12
Kauffverschreÿbung D Chÿlian Voglers über das Burgel oben ane Schiltigheÿm gelegen
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1614 folio 28. Zubefind.) Erschienen hr. Georg Muehg als vogt Fr. Susannæ Schwäblerin weÿland Michael Boschen seligen hind.lassener wittwen vnd beneben Ime Mathæus Albach der Notarius als vogt Hanß Jacoben, Gebhard, Ludwigen, Hanß Heinrichen vnd Michels desselben hind.lassener Sohn vnd Margarethæ desselben Tochterlin auch In namen Susannæ der eltisten Töchtere, so verheuratet, haben bede vogtlich. weÿß
in gegenwertigkeyt des hochgelehrten Herrn Chylian Voglers der Rechten Doctoris (verkaufft)
Ein Hauß oder Schloßlin genant das Burgel ausserhalb der Statt Vor dem Steinstraßer Thor oben ane dem dorff Schiltigheÿm gelegen mit allen desselben, Häusern, Scheuren vnd Ställen, Guettern weythen vnd begriffen wie dasselb mit einer dhilen wand vnd Zum theyl mit einem lebendigen Hag eingezeundt vnd begriffen, davon gehend Jährlichs der Statt Straßburg auff Johannis Baptistæ 30 Pfund pfenning In hauptgut mit 600 pfund Pfenning sonst ledig vnd eygen, vnd were diser Kauff Zugangen vnd beschehen vber vorgemelter beschwerden für vnd vmb 750 pfund

Accord entre le créancier Jacques Schilling et la veuve et les héritiers de Michel Bosch
1615 (7. Januarÿ), Chancellerie, vol. 409 (Imbreviaturæ Contractuum) de anno 1614 f° 86-v
Vertrag Zwischen Herrn Jacob Schilling vnd Michael Boschen seligen Wittwen und erben [wegen 3596 gulden hauptguth]
Susanna Schwäbelin vnd Gebhard Boschen derselben eltisten Sohn und Matheo Albachen Notario als verordneten vogt der vberigen minderjährigen Kinder

Le créancier Jacques Schilling qui est en procès contre les héritiers de Michel Bosch a fait saisir la maison. Il accepte de ne pas la vendre lui-même mais les droits de mutation sont dus. Les héritiers qui ont l’intention de vendre la maison demandent qu’elle ne soit pas soumise deux fois aux droits de mutation. Les Quinze demandent de régler deux cruches (kreuzer) par florin.

1620, Protocole des Quinze (2 R 48)
(f° 180-v) Sambstags den 4. Novembr. – Michel Boschen Erben vnd Wittib
H Georg Müegen dreÿ Zeheners wegen Erscheint Tromer vnd übergibt ein Anruffen, So abgelesen, H Jacob Schilling hatt wegen einer Zimblichen Schuldsummen Weil. Michel Boschen seel. Erben Vnd Wittib seiner vogts frawen, mit angestelten Rechts Proceßen fürgenommen, auch nach dem sich schleinige Zahlungs mittel anfangs nicht eräuget, die Sach so weit fortgesetzt, daß Ehrenbemeltem herrn, Eine für berürte Schuld vnderpfandts weiß verlegte Behausung ahne die Gant erkant vnd verschreiben worden, Noch Zuuor vnd ehe aber dieselbe alda verkaufft werden mögen, hab man mit erst ehrengenannte herrn Schilling der güthe dahin fruchtbarlich gepflogen, daß Sie der ganth widerumb mit deßen consens befreÿet vnd entzogen Worden, dahero man auch daß vngezweifelte Vermeinen geschöpfft feÿlbiethung geschehen, man Werde weder den sonst gewohnlichen Pfund zoll, noch auch die für den Verkauff angesetzte gebühr abzurichten Verbunden sein, vnd solches vermög gemeiner beschribenen Rechten secundum quæ gabella non nisi perfecto Emptionis venditoris contractu deberi incipit. Wann aber nicht desto weniger die verordnete ahn der Ganth beÿdes den Pfundzoll vnd die Vnderkaüfflers gebühr alles ernsts erfordern, deßwegen auch sein Vogtsfraw Vielfaltig besprochen, Vnd sich anderergetalt nicht abweisen laßen wöllen, man habe dann Zuuor der erlaßung halben Mr Hrn ratification vnd Verwilligung außgewürckt, Er aber alß ein geschworner vogt dißorts außer der schuldigkeit nichts nachzugeben vnd sonderlich Zuerwegen hab, weil offtangeregte behausung noch Zu Verkauffen stehet, daß man auf den fall sich ein Kaüffer finden Würde, den Zoll alß dann ohne daß abzurichten, Vnd also damit vff dise weiß nicht wohl doppelt belegt werden Könne, So gelange solchem nach an M. Hn Sein in nahmen mehrerwehnter seiner Vogtsfrawen hochfleißiges dienstliches bitten, die wollen in erwegung ietzeingführte motiven, den verordneten ahne der Ganth g. anbefehlen mit solcher Ihrer (wie man Sie darfür halten thut) vnbefügten Zollßforderung ein Zuhalten, vnd damit hienführo Wittwen vnd Weisen wider die gebühr nicht graviren vnd belästigen. Erkant. Ist Zubedacht gezogen, Seind Verordnet H Schach und H. Obrecht.

(f° 193) Sambstags den 25. Novembr. – H Georg Müeg alß vogt Michel Boschen seel. Erben vnd Wittib – Pfund Zoll
Hr. Schach alß vice XV Mr last Hr Schillinger abdretten, Vnd erzehlt, Waß H. Obrecht Vnd er über Hr. Georg Müegen wegen seiner Vogts frawen Jüngsthien übergebene Supplication so hieoben fol. 180. außführlkich eingezeichnet, für ein bedencken gefaßt, hetten sich Zuvorderist in der Stattgerichts ordnung ersehen Vnd so viel befunden, daß H, Müeg in nahmen seiner Vogtsfrawen & ein Creützer Vom gulden Pfundzoll im Stattgericht Abzurichten schuldig seÿe, damit auch Sie Ihne Rechnung vff Weihenachten schließen Könten. H. Schach hatt h. Tromern bescheid angezeigt.

Susanne Schwebel et ses enfants vendent la maison au cocher Jean Schnitzler et à sa femme Marthe

1622 (21. Maÿ), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 45
Kauffverschreybung Hans Schnützlers des Gutschers vnd Burgers alhie
(Extendirt wie In dem Contract buch de Anno & 1622. folio 85.) Erschienen weÿ: H Michel Boschen see. nachgelaßene Fr. wittib Susanna Schwebelin mit beÿstand ihres geordneten vogts H Georg Müegen XIII.ers, So dann Hannß H Bosch, für sich selbst, vnd Matheus Albach d. nots. Alß Vogt Hannß Jacoben, Susannen, Gebhardt. vnd Michel aller 4 sein hannß Heinrich Boschen geschwisterd. vnd obernannts Michel Boschen see. hinderlaßener Kinder,
bekannten in gegensein Hans Schnitzlers des Gutschers vnd Marthan seiner haußfr. (verkaufft)
Ein hauß hoff sampt einem hinder od. Nebenhauß, deren hoffstätten vnd allen and. deren recht. Zugehörd. vnd gerechtigkeiten, hind. St. Clauß 1.seit ein Eck, and.seit neben einer behaußung so in den Mehrern Spitahl gehören vnd deßelben ied.zeit bestelter Doctor medicinæ solche bewohnet, hinden vff H Daniel Ringlers XXI. Scheuren stoßend geleg. dauon gehen 4 fl. St. w. gelts dem Stifft St Steffan Jahrß vff weÿhenachten in hauptg. mit 100. fl. wehr. Item 4 fl. wergelts Stoßend vff weÿhenachten Barthel Bürtsch dem goldschmidt in hauptg. auch mit 100. fl. werung abzulöß, So ist diese behaußung auch um 600. Lib. d v.hafft H Jacob Schillingern XV.ern, Sonnst ledig eÿgen Vnd were diser Kauff für allerdings ohnbeschwerth ledig freÿ vnd eÿgen Zugang. p. 1700 lb.
(vide infra fol. 93. fac. 2.)
(vide in der Cancelleÿ Contractstuben registrand. de a° 1645. fol. 451.)

Le domestique Jean Schnitzer épouse en 1609 Marthe, fille du marchand Sebald Neher
Mariage, cathédrale (luth. p. 222)
Auff Ostern anô 1609. Hans schnitzler der hauß knecht zum ochsen und Martan, Sebald Nehers des handelsmanns dochter (i 115)

Le cocher Jean Schnitzler revend un des bâtiments qu’il vient d’acheter à Sébastien Wannès, pensionnaire à l’hôpital. Les parties conviennent que le vendeur aura le droit de faire s’écouler le chenal et l’eau de l’évier dans la cour vendue et devra grillager les deux fenêtres. Le vendeur devra tolérer six fenêtres grillagées du bâtiment arrière qui donnent dans sa cour. Il aura le droit de poser un treuil pour monter la paille dans son grenier. L’acquéreur et ses successeurs seront en droit de verser des eaux de la fenêtre du coin dans le fumier qui se trouve au-dessous. L’acquéreur aura le droit de passer par la porte à l’arrière de la cour quand le vendeur aura des chevaux dans son écurie pour parvenir au puits, cette porte sera fermée par un verrou du côté du vendeur. Si le comble devait être refait, aucune des parties ne devra prendre le jour de l’autre, mais par ailleurs chacun aura le droit de bâtir comme bon lui semblera. Le vendeur autorise l’acquéreur tant qu’il vivra à poser sa paille dans la cour.

1622 (xxxjj. Maÿ), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 182
(P. fol. 139.) Erschienen hannß Schnitzeler d. Landgutscher burg. Zu Straßburg (verkaufft)
Bastian Wanneß pfrunder Im Spittal burger Zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. hind. Sant Niclauß pfarrkirch, einseit n. h. Daniel Ringlers scheür daselbst ermeld. h. Ringler d. tachtrauff Zuleÿd. schuldig, Anderseit Zum theil neb. des Verkheüffers höfflin, daselbst ernannter verkeüffer den tachtrauff sampt den hool Kellen Inn dersselbig. höfflin fallend wie auch das wasser von dem wasserstein fallen zulassen und zu dulden pflichtig dabeÿ die Zweÿ fenster Zuuergattern, vnd Zu erleg. theil n. des Verkheüffers hind.hauß vnd stoßt das hind.hauß verkaufft hind. Inn des Verkheüffers hoff, daselbst er d. Verkheuffer Sechs fenster sie seÿent Klein od. groß Inn solch hoff. sehend Zuleÿden schuldig sein, Welche Fenster Jed. Zeit Vergettert sein sollen darbenebent der verkheüffer oben vff d. hauw bienen gegönnet ein vffzugk Zum heuw vnd strohe vff Zühen, vnd weil daselbst beÿ s*s Ane d. verkhaufft. behausung ein Eck fenster gerichtet, so sollen d. kheuffer vnd seine nackhommende macht hab. das kammer wasser Inn den Vnd. dabeÿ ligenden Mistkasten zu schütten, ferner Weil ane solchen Verkhaufft. hauß hind. Inn den hoff sehend ein thier gerichtet, so hatt der verkhouffer ime Kheüffer bewilligt vnd gegönnet, wann der Verkheüffer Roß Im Stall haltt. würde, das er Kheüffer daselbst Inn den hoff seiner Vßgang zum Brunnen vnd denselben Brunnen Allein Zu der pferdt Zu gebrauch. befugt sein, doch das die Thier dissorts vonn dem verkheuffer mit dem Rigell Zugeschlossen werd. Vnd wo khünfftig Ane solch. Verkheufften hauß der tachstul müßte gebauwen werd. so soll Khein theil dem And. tag d. Licht Zu verbauwen macht haben, sunst mag ein Jed. vff seiner gerechtigkeit vffzufahren, wie er will, darbenebent hatt ermelter Verkheüffer Ime Kheüffer vnd seiner haußfr. Als lang bede Im leb, das hauw Inn Angeregt. hoff zu führen vnd daselbst Abzulad. gegönnet Vonn welchem Verkhaufft. hauß ged. iiij. gd. gelts Ablß. mit j. C. g. werung Vff Johannis Baptæ fallend, Barthell Birtsch den goldschmidt. So dann aber iij gl. abloß. mit j. C. gl. Werung vff Johannis Bpstæ der Stifft Zu Sant Steffen Sunst ledig Vnd Ist disser Khff vber obgehörtte bschw. so d. Kheüffer vff sich nimpt Zugang. v. besch. für vnd vmb ij C xxv lb
(vide Nachtrags st. in Regist: 1639. fol. 770.)

Sébastien Wannès épouse en 1623 Marguerite, veuve de Garnier (Wernhard) Bernbach
Mariage, cathédrale (luth. p. 155)
1623. Dominica VI. Trin. 20. Julÿ. Sebastian wannus der pfrüner im Spital vndt Margaretha wernhard Bernbachs den pfrünern im Spital n. witttwe, eingesegnet montag d.28. Julÿ (i 82)

Originaire de Hatting, le revendeur Garnier Bernbach devient bourgeois par sa femme Marguerite, fille du tanneur Jean Weber. Le mariage doit avoir été célébré au temple-Neuf (lacune 1591-1596). Sur le nom de Weber, voir Chambre des Contrats, vol. 462, f° 223, 24 avril 1628 (in gegensein Sebastian Wanneß Oberpfrüenders im Mehrern Spitahl alhie Alß Ehevogts Margreth Weberin)
1593, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 705
Wernhard Beerenbach Von Hattingh auß dem Lanndt vonn der Marckh, der Kremer, Empfangt daß burgerrecht, vonn Margred. W. Hannß Weber deß weißgerbers s. nachg. dochter, vnndt will Zum Spiegell dienenn. Actum den 20.ten octob. 93.

Sébastien Wannès revend quelques mois plus tard la maison au cocher Balthasar Rohr

1622 (xxi. Novembris), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 502-v
(Inchoat. in Prot. fol. 364. Postea pthlm fol. 442) Erschienen Bastian Wanneß pfründer Im Mehrern Spittal burger Zu Straßburg (verkaufft)
Balthazar Rohr dem gutscher burger Zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. hind. Sant Niclauß Pfarrkirch, einseit neben Daniel Ringler, and. seit n. hannß Schnitzeler hind. vff hannß Schnitzelers hoff, stoßend, dauon gend iiij gl gelts loßig mit j C. gl vff Johannis Bptsæ Barthell (Gürth) Goldschmÿdt, So dann aber iiij gl gld Abloß. mit j C gl bed. Straßburg werung vff Johannis Bpstæ der Stifft Zu Sant Steffan, Sunst ledig eÿg. Vnnd Ist disser khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 450 pfund
(vide in Proth. supra fol. 139. 1622)

Le cocher Balthasar Roh épouse en 1609 Anne, fille du menuisier Simon Binder
Mariage, cathédrale (luth. p. 229)
1609. Dominica 7. Trinitatis. Balthasar Ru der Kutschner und Anna Simon Binder deß schreiners n.g. dochter (i 118)

Balthasar Roh devient bourgeois un an plus tard en s’inscrivant à la tribu des Maçons
1610, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 926
Balthasar Roh der Gutscher, Empfahet d. Burgerrecht Von Anna Binderin, weÿland Hans Binders deß gewesenen schreiners seellig. hind.laßener dochter vnd wüll Zu den Maurern Dienen. Actum den 14. Nouembris 1610.

Anne Sara Bürtsch, femme du boucher Georges Horb, vend aux enfants de Georges Dasenius une rente annuelle de quatre florins assise sur la maison qui appartenait à Susanne, veuve de Michel Bosch et appartient alors aux héritiers de Balthasar Rohe, selon un titre du 19 décembre 1549

1642 (11. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 560
Erschienen Anna Sara Bürtschin, Georg Horb. deß Metzgers vnd burgers Zu Str. eheliche haußfr. mit beÿstand ietzt gemelten Ihres Eheuogts
Weÿl. herrn Georgÿ Dasenÿ, Eines Ers: Stattghts. procuratoris see: nachgelaßenen Vier Kind. mit Nahmen Elisabeth, Anna Felicitatis, Catharin Vnd hannß Georg, derentweg. Ihr geordneter Vogt herr Georg Rhem Schaffner Zu Sanct Marx alhie Zugegen war
Nämblich Vier gld. Str. Wehr. Jährlichen auff Weÿhenachten gefallenden, Vnd mit 100. fl. gerührter Wehrung, Widerlößig. gelts, so Zuvor Susanna, Michel Boschen burgers alhie Wittib see. an ietzo aber Balthasar Rohen deß Landtgutschers see: Erben Von Vnd abe einer alhie, hinder W. Niclaus Pfarr kürchen, neben Jeremiæ Graffen dem Fuhrmann gelegener Behaußung, vermög einer, mit deß Bischofflichen hoff alhie Anhangendem Insigel durch Wolffgang Ruchen den Notm. am 19. Decembris Anno 1549. Vffgerichteten Pergamentinen Verschreibung, mit einem transfix Von H Jacobo Küglern alß Contractuum Noto. den 25. Junÿ Anno 1618. gefertigt, Zu reichen schuldig, für freÿ, ledig und eig. Inmaßen Ihro Käufferin solcher Zinßbrieff, beÿ ihres Vatters Weÿl. H Barthel Bürtschen see: Verlassenschafft Abtheilung Zugetheilt word. – per 55 fl.

Les enfants et héritiers du cocher Balthasar Rohr (l’emballeur Balthasar Rohr, Odile Rohr femme du sellier Georges Brœsamlé, les mineurs Jean, Simon et Anne Rohr) vendent la maison au cocher Daniel Helmer dans les mêmes conditions que lors de l’achat de Sébastien Wannès en 1622.

1643 (6. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 491 (expéditions) f° 201-v
Kauffbrieff Daniel Helmers deß Landgutschers
Wir ut supra thun kund hiemit, daß in unserer Cancelleÿ persönlich erschienen seind, unßere Burgere Balthasar Rohr der Spanner für sich selbst. Georg Brosamle der Sattler alß Ehevogt Ottiliæ Rohrin, Und dann hannß Adam Fechter der Gräber vff der Kurbaw alß geschworner Vogt Johann, Simon, und Annæ der Rohrischen Geschwüsterdt, alle weÿl. Balthasar Rohren deß Landgutschers hinderlaßene Kind. und Erben
haben in gegensein auch unsers Burgers Daniel Helmers deß Landgutschers (…) insonderheit aber Er der Vogt, vff daß am 26. Maÿ a° 1638. durch Jacob Bendern den vorig. Vogt. albereit erhalt. Decretum alienendi
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen & wie solche der Verkäuffer Vatter in längstverwichenen 1622.ten Jahrs von weÿl. Bastian Wanners Pfründern im hospital erkaufft und geleg. hind. St. Niclauß Pfarrkirch. neben weÿl. vnsers alt. ammaÿsters deß Fürsichtig- weÿsen Daniel Ringlers seel. Erben Scheur ein: und anderseit neben, wie auch hind. vff Jeremiam Graffen den Fuhrmann stoßend, davon gehnd iährlich 4 fl. gelts lößig mit 100 fl. dem Stifft St. Stephan, Und dann 4. fl. widerkäuffig mit 100 fl. obgedachtem Georg Brosamle dem einen mit Verkäuffern selbst. alles unserer Straßb. wehr. (…) über angezogene Beschwärdt, so der Käuffer vff sich genohmen, Zugang. umb 125 Pfund

Daniel Helmer épouse en 1612 Susanne, fille du cordonnier Gaspard Lentz
Mariage, cathédrale (luth. p. 282, n° 40)
1612. Dominica vocem Iucunditatis. Daniel Helmer der Kutschner und Susanna Caspar Lentzen des schuhmachers tochter (i 145)

Susanne Lentz fait son testament
1633 (ut spâ. [12. Octobris]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 477
Erschienen Susanna Lentzin Daniel Helmers deß Landgutschers vnd burger alhie eheliche haußfraw, gesunden & leibs, guter & vernunfft, wie & Zeigten An, demnach Sie bißhero vilmalen die sterblichkeit & bedacht & Alß wolte sie hiemit disponiren, verordnete auch & d. nach ihrem Absterben Alle ihre Kleider Sÿlberin gürtel, Messer, Ring, und waß An vnd vmb ihren leib gehörig, nichts überal dauon außgeschloßen, ihren Kindern vnder sie gleichlingen zuuertheilen gefolgt vnd gelüffert w. sollen

Susanne Lentz meurt en 1634 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison qui lui appartient derrière Saint-Nicolas. La masse propre aux héritiers s’élève à 29 livres. L’actif de la communauté est de 1484 livres, le passif de 281 livres.
1634 (2.5.), Not. Oesinger (David, 37 Not 3) n° 16
Inventarium undt Beschreibung Aller und Jeder Ligender und Vahrender haab, Nahrung und Güetere, So weÿlandt die Tugendsame Fraw Susanna Lentzin des Erbaren und bescheidenen Daniel Helmer des Landt Gutschers verstorbene Haußfr. selige nach Ihrem Tödlichen abscheidt aus dießer welt verlaßen, und auff beschehen fleißiges und freündliches ansuchen, erfordern vnd begehren des Ehrengeachten Mr hanß Merckhel des Schuhmachers als gewesenn vogts Annæ Ursulæ, Susannæ, Barbaræ und Daniel aller vier geschwisterden und obgemelter beed. Ehegemächd ehelich erzielter und nachgelaßener Khinder fleißig ersucht (…) Actum Straßburg Freÿtags den 2. Maÿ A° 1634.

In Einer Behaußung In dißer Statt Straßburg hind. der Pfarrkirchen Zue St. Niclaus gelegen So In diße Verlaßenschafft gehörig, vnd hernach beschrieben würdt, Ist befund. word. wie volgt
Auff dem obersten bod. Inn d. Cammer A, Inn d Cammer B, Inn d. Stub Cammer, Inn d. Obern Stuben, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, Inn dem hauß Ohren, Inn d. Kuchen, Inn d. Stub Cammer, Inn d Wohnstub, Im Roßstall, In dem Keller
Eigenthumb ahn einer behaußung. Item eine behaußung hind. St. Niclausß Pfarrkirchen beÿ dem alten Pfarrhoff (…)
haußrath E 14, T 174, Früchten T 29, Wein T 64, Bock 2, Silber 39, Guldene Ring 8, Roß Schiff und geschirr 50, baarschafft T 95, Schulden 15, T 721 Behaußung 300
Summa summarum hieuor beschriebener gantzen Theilbarn Verlaßenschafft 1484 lb – Schulden 281, Nach solchem abzug 1193 lb
Der Erben unveränderten guets 29 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1217 lb

Vente de meubles qui appartiennent aux deux enfants de Susanne Lentz
1636, Not. Oesinger (David, 37 Not 5) n° 9
Verkauff Registerlein darinnen Waß auß Daniel Helmers deß Landtkutschers und burgers alhier Zue Straßburg Inn erster ehe erzeugten zweÿer Jüngsten Khinder deren vogt H Hanß Merckhel der Schumacher ererbten Müeterlichen Haußrhat erlößt worden Zubefinden
(…) alß geschworner Vogt Barbaræ und Daniels beeder geschwisterd. und Daniel Helmers des Landgutschers auch Burgers alhie mit weÿland Susanna Lentzin seiner ersten haußfr. selig. ehelich erzeugter und nach todt verlaßener Khinder (…) Beschehen In Straßburg Montags den 22. Maÿ A° 1636.

Daniel Helmer se remarie en 1634 avec Anne Catherine, fille du cordonnier Léonard Nenius, de Bruxelles
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 173 n° 32)
1634. Eadem Dominica [10. post Trin. 10. Aug.] 1. vice Daniel Helmer der Landgutsch. und burger alhie, und Jfr. Anna Catharina Lienhard Nenius des Schusters Und Burgers zu Brüßel hinderlaßene eheliche Tochter (i 186)

La maison revient ensuite à son gendre Gaspard Schieler. Originaire de Heidenheim en Wurtemberg, Gaspard Schieler épouse en 1629 Anne, fille du cordier Melchior Linck

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 186, n° 14)
1629. Pfingsttag. Caspar Schilter der Fuhrman, von Heidenheim im Würtenberg. land, Weiland Caspar Schilters des Webers daselbsten Sohn, vnd Jungfr. Anna, Weiland Melchior Lincken des seilers hinderl. eheliche tochter (i 169)

Le transporteur Gaspard Schieler devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1629, 4° Livre de bourgeoisie p. 111
Caspar Schiller Von heidenheim der fuhrman Empfangt das burg.recht von Anna Melchior Luckh des Seÿlers vnd burg. alhie hind.laßne dochter, Will Zu Mörin Zünfftig sein Actum den 12. 9.bris A° 1629.

Il se remarie en 1638 avec Susanne, fille du cocher Daniel Helmer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 201-v n° 15)
1638. Dom. 1. post Trinit. 20. Maÿ. Caspar Schieler der Fuhrman Und Burger alhie, Vnd Jfr. Susanna Daniel Helmer deß Landgutschers und Burgs. alhie Eheliche Tochter [in margine :] Mont. 28. Maÿ Zu Claus (i 215)

Gaspard Schieler demande aux Conseillers et Vingt-et-Un l’autorisation d’épouser Anne Marguerite Linck, fille de Jean Linck frère de sa première femme dont il n’y a pas d’enfant.
1648 Conseillers et XXI (1 R 131)
(f° 78) Sambstag d. 8. Jul. – Caspar Schieler
Caspar Schieler producirt per Bull: unterthänige supplication bericht d. Fr. Margaredtam Weÿl. Hanß Lincken seiner ersten ohne Kinder verstorbenen Haußfr. Bruderß seel. Tochter Zu heirathen entschloß. Dieweil Er und* diße Eheligung wed. contra ius divinum neq. ciuile, Alß bitt Er Mh. wolle In dißem fall mitt Ihme dispensiren. Erk. Ist Zu bedacht gezog. word. H. XXI Kipß Vnd H. Auel*.

Le transporteur Gaspard Schieler épouse en 1648 Anne Marguerite, veuve d’Adam Georg.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 235-v n° 19)
1648. Dominica XX Trinit. Caspar Schÿller der fuhrman vnd Anna Margaretha Adam Gorgy des Sanes bennen Mans vnd burgers alhier hinderlaßene wittib (i 254)

Mentions de Gaspard Schieler chez les Conseillers et les Vingt-et-Un, chez les Quinze
1634 XV (2 R 60) Caspar Schiller der fuhrmann. 153. (Wein mandat überschritten)
1637 Conseillers et XXI (1 R 120) Caspar Schiller. 12. [Statt Pfortzheim wegen Schuldforderung]
1638 Conseillers et XXI (1 R 121) Caspar Schiller. 26. [Statt Pfortzheim wegen Schuldforderung]
1639 XV (2 R 63) Caspar Schieler. 83. 95. 106. (Weinmarckt zu Bischheim undt Schiltigheim)
1639 Conseillers et XXI (1 R 122) Caspar Schiller. 82. 86. [von Pfortzheim]
1648 XV (2 R 67) Caspar Schüeler et Cons. 216. [pt° Horbwesens]

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Thiébaut Ammel à acheter la maison des enfants de Gaspard Schieler
1667 Conseillers et XXI (1 R 150)
(f° 79-v) Sambstags den 20.ten Maÿ. – Dieboldt Ammel
Dieboldt Ammel von Illkirch bericht p. Dr. Bi. daß Er Eine Behaußung von Caspar Schielers Kinder Vogten erkhaufft, alß bitt Er vmb obrigkeitliches Decretum. Erk. Willfahrt, Herr XXI. Faust et H. Marbach.

Les héritiers Schieler (le porte-étendard Daniel Schieler, le transporteur Gaspard Schieler et Susanne Schieler femme du cordier Frédéric Fries) vendent la maison à Thiébaut Ammel d’Illkirch, assisté de son beau-père Thiébaut Schertzer (deuxième mari de sa mère)

1667 (25. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 302-v
(Prot. fol. 19. fac. 1) Erschienen H Daniel Schüler fendrich under H. Obrist Lieutenant von Menges Compagnie, Caspar Schüler der fuhrmann Gebrüd. ieder für sich selbsten, So dann H. Friderich Fries der Seÿler alß Ehevogt Susannæ Schülerin
haben in gegensein diebold Ammels Von Illkirch (verkaufft) und Zwahr uff die heüt dato Von Vnßern gn. Herren Rhät und Ein und Zwantzig Obrigkeitlich ertheilte bewilligung
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie hinder St: Niclaus Kirchen einseit neben weÿl. Jeremiæ Graffen des Landkutschers nunmehr seel. nachgelaßener wittib und Erben, anderseit neben Georg Schertzen dem weinhändlern, hinden uff erstgedachten Graffischen hoff stoßend gelegen, für gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen Und wann solcher Verkauff und Kauff geschehen umb 225 lib. d daran uff bevorstehende Joh. Bapt: 75. lib. Lasterführen für sein ratum, Zum angelt alle Jahr vff gemelt Junÿ iedes mahls 50. lib d sampt dem Zinns vom jeweiligen Kauffschillings rest gerechnet, Daniel Schülern /:welchem solche 150 lb d allein gehörig seÿen, dann deßen Schwag. hannß Friderich Fries seine tertz d.75. lb heüt dato Von Ihme Daniel in bahrem gelt empfangen (…):/
[in margine :] (…) in gegensein deß Käuffers mit beÿstandt diebold Schertzers Von Illkirch seines Stieffvatters (quittung) Act. den 21. aug. 1668

Fils du prévôt Thiébaut Ammel, le pêcheur Thiébaut Ammel épouse en 1656 Catherine, fille de Laurent Michael, métayer des gentilhommes Wormser
Mariage, Illkirch (luth.)
1656. den 28. Septemb. vndt 5. Octob. Sind von mir auß geruffen worden mit nam. Dieboldt Ammel der fischer H. diebold Ammels des schuldheiß. alhie nach gelaßner Ehelich. sohn Vnd J. Catharina Lorens Michaels des burgers vnd der wormbserisch. Juncken Meÿer allhie Eheliche Tochter (i 62)

Thiébaut Ammel d’Illkirch et sa femme Catherine deviennent bourgeois en 1671 en apportant deux fils, Jean et Thiébaut.
1671, 3° Livre de bourgeoisie p. 983
Dieboldt Ammel Von Illkirch, erkauft daß Burgerrecht für sich und seine haußfraw Catharinam umb 20. gold fl. so er beÿ dem Pfenningthurn erlegt, Bringe mit sich 2. Kinder, so noch Kein eigen guth haben, nahmens Johannes und Dieboldt, Will auff Einer Ehrs. Zunfft der Weinsticher dienen. Jurav. den 15. Martÿ Anno 1671.

Thiébaut Ammel hypothèque deux maisons derrière Saint-Nicolas (la première est celle qu’il a achetée en 1667).

1680 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 261-v
Diebold Ammel der Weinsticher
in gegensein deß Ehrenvest- Fürsichtig und weÿßen herren Johann Balthasar Krauten deß Postmaÿsters und E.E. Großen Rhats beÿsitzers – schuldig seÿe 150. lb
unterpfand, hauß hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäwen begriffen und Zugehördten, alhier hinder St. Niclaus Kirch einseit neben Isaac Holtzinger dem Weinsticher, anderseit neben dem Schuldner selbsten et cons. hinden uff den Holtzerigerischen Hoff,
Item Vier neunte theil dem Debitori für ohnvertheilt gebührend ahne Einer behaußung daselbsten geringß herumb dem Allmend, hinden uff Herrn hannß Rheinhardt Von Müllenheim XV.ern stoßend gelegen, und gehend Von dem Allmend Gäßlein der ietzbeschriebenen behaußung 1 lb 10. ß bodenzinß der Statt Pfenningthurn

Thiébaut Ammel devient échevin à la tribu des Gourmets en 1680
1671 Conseillers et XXI (1 R 154) Diebold Ammel. 392. (pas à la page)
1680 Conseillers et XXI (1 R 163) Diebold Ammel würd Schöff. 364.
(f° 364) Mittw. d. 22. 10.bris aô 1680. Weinsticher. Ane statt Georg Denningers ist erwöhlt Diebold Ammel
1697 XV (2 R 101) Conseillers et XXI (1 R 181)
35 Diebold Ammel d. Weinsticher, 46, 99, 230 Ca H Rathh. Christoph Bleÿfußen Wittib

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le gourmet à épouser à domicile Anne Marie, veuve du conseiller Bleyfuss
1696 Conseillers et XXI (1 R 179)
(f° 145) den 24. 7.bris 1696. – Theobald Ammell
G.. ersch. H Theobald Ammell, Weinsticher dießer will sich ane Annam Mariam Weÿl. Herrn Rathh. Bleÿfußen nachgelaßene Wittib verheürathen Vnd weilen sie alle beÿde alt seindt alß v. sich in dem hauß copuliren Zulaßen, umb g.dige elaubnuß. Erk. gegen erlag 3. lb in das Waÿsenhauß Willfahrt. H. XXI. Dietrich H. Schrag.

Le gourmet Thiébaut Ammel épouse Anne Marie, veuve de Christophe Bleyfuss : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Theobald Ammel, umbgelts beambten und Weistichern auch burger, alhier Zu Straßburg, als dem herrn Bräutigamb ane einem, So dann die Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Annæ Mariæ gebohrner Hohlweinin, Weÿland des Wohl Ehrenvest, hochachtbahr, undt Wohlweißen Herrn Christoph Bleÿfueßen gewesenen Seÿlers und E. E. hochweißen Großen Raths allhier alten Wohlverdienten beÿsitzers seeligen hinderlaßener Fraw Wittib als der Fraw hochzeiterin, ane dem andern theil (…) in beÿsein der respective Edel Wohl Ehrenvest wohlvornehmen und hochachtbahren Ehrenvest Wohlvorgeacht und Weißen auch Ehren und vorgeachten herrn Johann Ammels, Küeffers und Herrn Johann Theobald Ammels, haußfeurers, beeder burgere allhier und des Herrn Bräutigambs ehelicher Söhne auff sein des Herrn hochzeiters, so dann auff Ihro der Fraw hochzeiterin seithen herrn Johann Schmids, wohlverdienten Schaffners des Stiffts Zu St. Marx alhier dero geschwornen Herrn Curatoris und herrn Dietrich Hohlweins Seÿlers und E. E. Kleinen Raths alhier jetzmahligen Asssessoris ihres eheleiblichen Bruders (…) in obernandter der fraw hochzeiterin behaußung, ane dem undern Fischmarck gelegen, Sambstags den 22. tag des Monats Septembris Stÿli Novi im Jahr als man nach unsers einigen Erlößers heÿlands und Seeligmachers Jesu Christi gnadenreichen geburth Zahlte 1696. Johann Reinhardt Lang Notarius

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 71 n° 388)
1696. Mittw. d. 3. 8.br Wurden nach Zweÿmahliger außruffung Zu Haus copulirt H. Theobaldt Ammel d. weinsticher in allhießigen Umbgelt vnd Fr. Anna Maria weÿl. Hn Christoph Bleÿfußen E. E. Gr. Raths alt. Beÿsitzern nachgel. Wittwe [unterzeichnet] diebold Ammel Hochzeiter, Anna Maria bleyfußen alles Hoch Zeiten (i 70)

Le cordier Chrétien Bleyfuss épouse en 1652 Anne Marie, fille du cornetier Thierry Hohlwein : contrat de mariage, célébration
1652 (27 9.br), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 669
(Eheberedung) Erschienen Christoph Bleÿfuß der iüng. Saÿler alß hochzeiter, mit beÿstand H Andreß Geringß E.E. kleinen Rhats Beÿsitzers seines noch ohnentledigt. Vogts und Lorentz Frantz deß Schuhmachers seines Schwagers an einem,
So dann Jungfr. Anna Maria, weÿl. Dietrich Hohlweins deß hornbrechers und Burgers alhier nunmehr seel: nachgelaßene eheliche dochter, alß hochzeiterin mit beÿstand Daniel Vnselts deß hornträhers ihres noch ohnentledigten. Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 549, n° LII)
1652. Sonnt. 1. Adv. 28. 9.br. Christoph Bleÿfues der Jüngere Seiler, H. Christoff Bleÿfueß des burgers vnndt Seilers auch E. Ers. Kleinen Raths alten beÿsitzers ehelicher Sohn vnndt J. Anna Maria weiland Dietherich Hohlwein des burgers vnndt Hornpreßers alhie, hinderlaßene Eheliche dochter [in margine :] Zinst 7. 10.br. Münster, Metzgerst. J. (i 298)

Anne Marie Holwein meurt en 1700 en délaissant pour héritiers les sept enfants de son frère. La masse propre au veuf est de 1340 livres, celle propre aux héritiers de 803 livres. L’actif de la communauté s’élève à 517 livres, le passif à 440 livres.
1700 (14. 7.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 52) n° 479
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung undt Güthere, so Weÿland die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Anna Maria Ammelin, gebohrne Hohlweinin, des Ehrenvest und Vorgeachten herrn Theobald Ammels des ältern Weinstichers und Beambten in allhiesigem Umbgelt auch burgers alhier zu Straßburg gewesene Eheliche haußfrau nunmehr seelige nach Ihrem den 13.ten Augusti dieses 1700.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg den 14. 7.bris Anno 1700.
Die abgeleibte Fraw seel. hat Zu Ihren Erben ab intestato verlaßen wie volgt. 1. Fraw Mariaù Wolffin gebohrne Holweinin, Mr Martin Wolffen, des Weißbecken u: E. E. Zunfft der Becken haubtkandten Eheliche haußfraw, welche mit und beneben erstgedachten dero Ehevogt, diesem geschäfft beÿgewohnet, 2. meister Dietrich Holwein, Seilern und Burger, alhier, vor sich selbsten, so in person Zugegen war. 3. Fraw Annam Dieboldin gebohrne Holweinin Mattheis Diebolds des jüngern, Seilers und Burgers allhier haußwürthin, so mit beÿguls, 4. Meister David Holwein, auch Seileren und Burger, alhier, Vor sich selbsten, so sichhiebeÿ Persönlich eingefunden, 5. Fraw Margaretham Veriußin gebohrner Holweinin, Meister Friderich Verius des Schwartz: und Schönferbers auch burgers allhier Eheliche haußfraw, welche sambt Ihem haußwürth hiebeÿ Eschinen, 6. Daniel Holweinin, der Schwartz: und Schönferbereÿ geselle, und 7. Jungfr. Salome Holweinin, Welcher beeder gewesener Vogt, Herr Jacob Auemer, Packer und burger allhier, so mit und beneben seinen Vogtspersohnen gegenwärtig war. Alle sieben weÿland Herrn Dietrrich Holweins, gewesteen Seÿlers und . E. Kleinen Raths alhier seel. w wohlverdienten Assessoris der Verstorbenen Frawen Eheleiblichen Bruders seelige, mit auch weÿl. Frawen Marie Hohlweinin gebohrner Hauberin seiner ehelich. haußfrau nun ebenmäßig seeligen erzeugte Söhn und Töchtere, auch Zu gleichen antheilen ab intestato verlaßene Erben

In einer in der Statt Straßburg auff dem Undern Fischmarck gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden Wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießer Cammer,, In der Mägd Cammern In der obern Stub, Im obern haußöhren,, Im Camin Cämmerlein, In der Wohnstub, Im haußöhren,, Unden im hauß, Im Keller
Eigenthumn ane Häußern. (W.) I. behausung hoff, hoffstatt m. allen deren gebäuwen hinter der Pfarrkirchen Zu St Niclaus gelegen, Zu 3.n seiten auffs Allmend (…)
(E.) j. Behaußung hoffstatt m. allen deren gebäwen an dem fisch Marck beÿ der Zunfftstub Zur Mörin (…)
Abzug In dießen Inventarium gehörig. Des Herrn Wittibers unverändert, Sa. haußraths 48, Sa. Schiff und geschirrs 1, Sa. lährer Vaß 3, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 36, Sa. guldener Ring 6, Sa. baarschafft 36, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 468, Sa. Gülthen von liegenden güthern 52, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 166, Sa. Eigenthumbs ane einer Fischweÿd und Wörth 6, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 275, Sa. Guhs ergäntzung 315, Summa summarum 1415 lb – Schulden 75, Nach deren Abzug 1340 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 260, Sa. Seÿler Wahren 45, Sa. Werckzeugs Zum Seÿler handwerck gehörig 27, Sa. der Lähren Vaaß 3, Sa. Silber geschirrs 24, Sa. Guld. Ring 54, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 20, Sa. lehen guths 1, Sa. Eigenthums ane euner behaußung 241, Sa. Ergäntzung 125, Sa. Seÿler hnt* 1, Summa summarum 803 lb
Das Gemein, verändert und theilbar Guth, Sa. haußraths 60, Sa. der Gutsch 10, Sa. Frucht auff dem Kasten 13, Sa. d. Frucht in dem Stroh 8, Sa. Weins 12, Sa. Silbergeschiers 10, Sa. beßerung auf einer Behaußung 375, Sa. beßerung auf Seÿlerhütt 2, Sa. Schuld 24, Summa summarum 517 lb – Schulden 440, Nach deren Abzug 77 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2221 lb
Copia der Eheberedung (…) in obernandter der fraw hochzeiterin behaußung, ane dem undern Fischmarck gelegen, Sambstags den 22. tag des Monats Septembris 1696. Johann Reinhardt Lang Notarius

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le gourmet Thiébaut Ammel à épouser Véronique, fille du soldat Jean Georges Müller de Kehl avant la fin de son deuil. Il argue qu’il est rarement chez lui à cause des affaires du Magistrat et qu’il a une grande maisonnée à entretenir. Le mariage pourra avoir lieu hors de la ville.
1700 Conseillers et XXI (1 R 183)
(p. 214) Montags den 15. Novembris 1700. – Diebold Ammel pt° dispensationis temporis luctus vnd sich Zu hauß copuliren Zulaßen
Ersch. Herr Diebold Ammel der Weinsticher vndt burger allhier der will sich mit Ewer Gnaden consens verheürathen Veronicam weÿl. Hans Georg Müllers deß geweßenen Soldaten Zu Keÿl hinderlaßene tochter, prod. documentum mortis principalen haußfr. betr. vnd weilen das tempus luctus noch nicht vollig vorbeÿ alß bittet vnderth. ihme in ansehung Er in Ewer Gnaden geschäfften den gantzen tag vom hauß sein muß vndt ein große haußhaltung hat, ihme dispensando auch copuliren Zu laßen gn. Zuerlauben, vnd daß auch die Copulation außerhalb der Statt geschehen möge. Erk. würdt Implorant in beÿden begehren gegen erlag 5. lb. in dem allmosen dispensando willfahrt. H. XV. Scherer und H. Bleicher.

Contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire
Copia der Eheberedung – entzwischen dem wohl Ehrenvest und wohlvorgeacht, Herrn Theobald Ammeln dem ältern Weinstichern und umbgeldt beambten auch burger, allhier Zu Straßburg als dem herrn Bäutigamb ane einem, Sodann des Ehrengeachten Georg Müllers gewesenen Maurers und Soldaten in d. garnison daselbsten nunmehr seeligen ehelich erzielter Tochter nahmens Mariæ Veronicæ alß deßen geliebt. Hochzeiterin am andern theil (…) Vor das dritte will d. herr bräutigamn seiner geliebt. Hochzeiterin falls er vor deroselben mit tod abgeh. würde Zu einem gemeinen lebtägigen Wÿdemb bestimmet hab. deß. behaußung hoffstatt und höfflein sambt allen deren recten, Zugehörd und gerechtigkeiten gelegen hinter der Kirchen Zu St. Niclaus allhier in Straßb. (…) Freÿtags den 12. tag des Monats Novembris im Jahr als mann nach unsers Einig. Erlösers heylandts und seeligmachers Jesu Christi gnad.reich geburth Zahlte 1700. Johann Reinhard Lang

Marie Véronique, fille du maçon Georges Müller de Kehl, obtient le droit de bourgeoisie par son mari en janvier 1701.
1701, 4° Livre de bourgeoisie p. 727
Maria Veronica Von Kehl, weÿl. Georg Müllers gew. Maurers daselbst tochter empfangt das burgerrecht von ihrem Mann diebold Ammel dem Weinsticher p. 2. gold fl. 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden vnd wird beÿ E E Zunfft der Weinsticher dienen. Prom. 7. Jan.

Thiébaut Ammel l’aîné meurt en 1705 en délaissant deux fils issus de sa première femme Catherine Michael. L’inventaire est dressé dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Poissons. La masse propre à la veuve est de 211 livres, celle propre aux héritiers de 1194 livres. L’actif de la communauté s’élève à 419 livres, le passif à 526 livres.
1705 (15.6.), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 71) n° 641
Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung und Güthere, so weÿlandt der Ehrenvest und Vorgeachte Herr Theobald Ammel der ältere, gewesener Weinsticher und Umbgelds beambter, auch burger allhier zu Straßburg, nunmehr seelig.nachdeme derselbe Sambstags den 16. des nächsverwichenen Monats Maÿ dießer Zeitliche gesegnet, nach tod Verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren: und Vorgeachten herrn Johann Ammels, des Weinhändlers und herrn Theobald Ammels des Meelmanns beeder Burgere allhier als des Abgeleibten herrn seeligen mit der Viel Ehren: und tugendsamen Frawen Catharina Ammelin gebohrner Michaelin, deßelben ersterer haußfrawen seeligen, ehelich erzielter beed. Söhn und ab intestato verlaßener Erben, inventirt, durch die Viel Ehren: und Tugendsame Fraw Annam Veronicam Ammelin gebohrne Müllerin des Verstorbenen herrn seeligen hinterbliebenen Wittib, mit beÿstand des Wohl Ehrenvest und vor Großachtbahren auch Rechtwohl gelehrten herrn Johann Bawmanns* handelsmanns und burgers allhier, deroselben gewesenen Herrn Curatoris und herrn Johann Friderich Redwitz Notarÿ jurati und berühmt. Practicÿ dero erbettenen Herren Assistenten (…) So beschehen in Straßburg den 15. Junÿ A° 1705.

In einer allhier in der Statt Straßburg unden ane dem Fischmarckt gelegenen und in diese Erbschafft gehörigen Behaußung ist befunden worden wie volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der obersten Bühn, In der Cammer B, Vor diesen gemachen, In d. obern Eckstube, Vor dieser Stuben im hauß öhren, In d. Wohnstuben, Im haußöhren, Im Keller
Eigenthumb ane Einer Behaußung (E.) i. behaußung hind. d. Pfarrkirchen Zu St. Niclaus gelegen Zu dreÿen seithen auffs Allmend (…)
Wÿdemb welch. d. abgeleibte herr seelig von weÿl. Frawen Anna Maria Ammelin gebohrner Hohlweinin seiner Zweÿten Frawen Eheliebsten seelig Zeit Lebens genoßen
Ergäntzung d/ Erben unverändert guhts, Vermög Inventarÿ über Weÿland Frauen Annæ Mariæ Ammelin gebohrner hohlweinin des Verstorbenen herrn Zweÿter Frawen Eheliebstin seeligen Verlaßenschafft durch mich Notarium Johann Reinhard Lang in A° 1700 auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Fraw Wittib unverändert, Sa. haußraths 39, Sa. Lährer Vaß 4 ß, Sa.Silbers 9, Sa. guldener Ring 12, Sa. Schuld 25, Sa. Ergäntzung 125, Summa summarum 211 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 87, Sa. Gütschleins 7, Sa. lährer vaß 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 53, Sa. guldener Ring 4, Sa. baarschafft 27, Sa. pfenningzinß hauptguth 80, Sa. Gülth von liegenden güthern 52, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 166, Sa. Eigenthums ane einer Fischweÿd und wörthen 6, Sa. lehenguths 3, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 275, Sa. Ergäntzung (451, abzugs 50, Rest) 401, Summa summarum 1269 lb – Schulden 75, Nach solchem abzug 1194 lb
das gemein verändert und theilbar guth, Sa. haußraths 67, Sa. Frucht 5, Sa. Weins 4, Sa. blumen auf dem veld 4, Sa. Silbers 21, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 315, Sa. Schuld 2, Summa summarum 419 lb – Schulden 526, Mehr Schulden als theilbare guth 107 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2164 lb
Copia der Eheberedung (…) Freÿtags den 12. tag des Monats Novembris im Jahr 1700. Johann Reinhard Lang

Marie Véronique, veuve de Thiébaut Ammel, se remarie en 1706 avec Jean Daniel Rœttel, employé à la halle
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 163-v, n° 753)
1706. Mittwoch den 17.ten ejusdem [febr.] seind nach Zweÿmahlicher Proclamation ehl. copulirt worden, Joh: Dan. Röttel Kauffhauß bedienter und burger allhier, und Fr. Maria Veronica, weÿl. Diebold Ammels gew. burgers und Weinstichers allhier hinterbl. Wittib [unterzeichnet] Johann Daniel Röthel als hochzeiter, M. fr. Maria Veronica die hochzeiterin, Geörg Goll alß Schwager, Johann Reiman alß Vogt (i 163)

Thiébaut Ammel cède en 1696 la maison à ses deux fils Jean et Thiébaut pour leur part de la succession maternelle (voir notamment l’inventaire ci-dessous, 1698)

Le tonnelier Jean Ammel épouse en 1687 Catherine, fille du boucher Michel Kamm
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 38 n° 13)
1687. Domin: VIII et IX Trinitatis. Johannes Ammel der ledige Kieffer, Diebold Ammels deß Burgers vnd Weinstichers ehelicher Sohn, vnd Jungfrau Catharina Weÿland Michel Kammen deß Burgers vnd Metzgers alhier nachgelaßene eheliche Tochter. Copul. Zu Sr. Claus Mittwochs 27. Julÿ/6. Augusti)

Le tonnelier Jean Ammel natif d’Illkirch devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage (les droits de seau ont été réglés le 15 mars 1671, voir ci-dessus)
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 531
Johannes Ammel der Küffer von Illkirch empfangt das burgerrecht von seiner hauß Catharina Kammin p. 2. golt fl. und 16 ß d Current so beÿ d. Cancelleÿ erlegt, ist ledigen standts gewesen, Küffer Zunfft, Jur. 14. aug. [in margine :] d. feÿreÿmer ist d. 15. martÿ 1671. bereits gelüffert word.

Catherine Kamm meurt en 1698 en délaissant deux enfants. La description de la maison porte qu’elle appartient pour moitié à Jean Ammel et pour moitié à son frère Thiébaut en régulation de la succession maternelle en 1696. Les titres allégués sont ceux de 1667 et 1622. Les experts estiment la maison à 225 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 181 livres. La masse de la communauté est de 238 livres.

1698 (13.8.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 18) n° 16
Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsamen Frawen Catharinæ Ammelin gebohrner Kammin deß Ehrenthafft. und Achtbaren Meister Johann Ammels Küffers und burgers alhier zu Straßburg gewesenen Ehewürthin seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1698.
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung güter, liegender vnd vahrend, verändert und unverändert keinerleÿ außgenommen, So weÿland die Ehren und tugendsame Fraw Catharina Ammelin gebohrne Kammin deß Ehrenthafft. und Achtbaren Meister Johann Ammels Küffers und burgers zu Straßburg gewesene Ehewürthin seel. nach Ihrem Sontags den 27.Monatstag Aprilis Jüngst aus dießem mühesamen trauw und kummervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen. Welches alles auf gebührendes erfordern deß wohl Ehrengeachten Herrn Johann Philipp Kammen Metzger und burgers Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Johann Michaelis und Susannæ Catharinæ beder geschwüsterd und der verstorbenen Frawen seel. mit vorgedachten und hernach ernanten Ihren hinterbliebenen Wüttwern ehelich erzeugter Kinder und nach Tod ab intestato nächster Erben (…) Actum Straßburg Mitwochs den 13. Monathstag Augusti Newen Calenders Anno 1698.

Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci
Bericht wegen der Theÿlbaren Verlaßenschafft und deß Wüttwers unveränderten guths Ergäntzung. Zuwißen demnach der Anfang gegenwärtiger Inventation gehöriger maßen gemacht geweßen, und wegen beederseitts unveränderte Nahrungen beschaffenheit nachfragen bestehen, ist eröffnet worden deßwegen der verstorbenen Frawen seel. geraume Zeit gedaurter Kranck und blödigkeit, und andern bekande uhrsachen halben, die Nahrung vielmehr geschwächt als vermehrt worden (…)
In einer in der Statt Straßburg hinder der Kirchen St Niclaus gekegen behausung befunden worden wie volgt.
Holtz: und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Soldaten Cammer B, In der wohnstuben, In der Cammer C, Im haußöhren oderLensen, Im undern haußöhrell
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Item der halbe theÿl für unvertheÿlt ane hauß und hoffstatt sambt allen gebeuwen, begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg hinder St Niclaus Kirchen, einseit neben H: Diebold Ammeln deß Wüttwers Vatern, And.s: Meister Georg Conrad Österlin deù Küffer, hinden auf gedachten Österlin stoßend, so freÿ ledig eig. und in A° 1696. beÿ des wüttwers mütterlichen verlaßenschaffts Inventation durch d. Statt Straßburg geschwohren Werckmeistere für freÿ ledig und eig. angeschlagen per 225 Pfund Pfenning, thut der hiehero gehörige halbe theÿl 112 lb
Nota. Der übrige halbe theÿl ist deß Wüttwers bruders Diebold Ammeln dem Becken gehörig, welche behausung Sie beÿ Mütterlicher Verlaßenschafft abtheÿlungs gemein ane sich gebracht. Und sagt über die gantze behaußung ein Pergamentin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendel Contrct Insigel verwahrt datirt d. 25. Maÿ Anno 1667. So dann ein ferner Perg. Kauffbrieff mit erwehntem Insigel verwahrt dairt d. 21. Novembris Anno & 1622. beede mit N° 1 signirt
Werckzeug, Gemacht und unaußgemachte Arbeith auch Reiff und Band Zum Küffer handwerck gehörig deß Wüttwers unverändert und theÿlbahr
Haußrath E 25, T 44, Silbergeschmeids E 1, T 10, Guldine Ring E 7, baarschafft E 12, T 24, Schuld E 37, behausung W 112, Werckzeug W 38, Schuld E 7
Der Erben unverändert Vermögen 181, Des Wüttwers unverändert und theÿlbarn Gutt 238 lb – Des Wüttwers Lebtägiger wÿdemb 121 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 191 lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Ammel à se remarier avant la fin de son deuil
1698 Conseillers et XXI (1 R 181)
(p. 254) Sambstagß den 6.ten Septembris 1698. – Johann Ammel wegen Dispensation
G. Ersch Joh: Ammel Burger Vnd Küffer allhier, prod. wegen seiner Verstorbenen Frauen Documentum Mortis vndt weilen das Tempus luctus Noch Nicht völlich verfloßen, Er aber wegen seinet großen haußhaltung genöthiget Ist, sich anderwärtig Zu Verheürathen, als bittet Er Vnderthänig vmb gnädige Dispensation. Erk. Wurdt Implorant gegen Erlag 1 lb in beder Allmoßen Dispensando willfahrt. Herr XV. Spielmann, herr Rathherr Rauch.

Jean Ammel se remarie en 1698 avec Anne Eve Klein, fille du boucher Philippe Klein
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 52 n° 10)
Mittwochs den 17. Sept: st. n. 1698. seind nach Zweymahliger außruffung in der Pfarr Kirchen Zu S. Niclauß in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Johannes Ammel der Kieffer und burger alhier, und Jfr. Anna Eva Kleinin weÿl. Philipp Kleinen gewesenen Metzgerß und Burgerß alhier nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johannes Amel Kieffer Alß hochzeiter, Anna Eva Kleinin Alß hoch Zeiterunn dieboldt Ammel hoch Zeiters Vatter, Philip Kamm als schwager (i 55)

Anne Eve Klein meurt en 1723. L’inventaire n’est pas conservé.
1723, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 34
Inventarium über Weÿl. Anna Eva Ammelin geb. Kleinin Meister Johann Ammels des Kieffers gew: haußfrauen nunmehr seel. Verlassenschafft

Jean Ammel meurt en 1729 en délaissant deux enfants de son premier mariage et trois du deuxième. L’actif de la succession s’élève à 347 livres, le passif à 920 livres.
1729 (7.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 3) n° 145 (1517)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrs. und besch. Mstr. Johann Ammel gewes. Kieffer v. Burg. alhier Zu Straßb. nunmehr seel. nach seinem den 24. Jan. Jüngst aus dießer zeit und welt genommenen tödlichen hintritt hier Zeitl. Verlaßen, welche Nahrungs Verl. dato Zu endstehend, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deßelben in Zwoen Ehen ehl. erzeugt KK. v. ab intestato nachgelaßenee Erben (…) Actum Straßburg den 7. febr. 1729.
Der Verstorbene Seelige Hat ab intestato Zu seinen Erben Verlaßen alß Volgt. 1. weÿl. Mstr. Joh: Michel Ammels geweß. Kieffer u. burg. alhier ehel. erzeugt hinterl. beede Kindere, nahmentl. Joh: Ammel vnd Mariam Salome Ammelin in dero nahmen Joh: Jacob Kamm schneid. v. burg. alhier als dero geschwohr. Vogt, dießem Geschäfft beÿgewohnet, 2. Jfr. Susannam Catharinam Ammelin so majorenn und selbsten Zugegen, Mit assistentz v. beÿstand H. Frantz Heinrich [Dautel] Nots. publ. et pract. alhier, 3. Jfr. Mariam Salomeam Ammelin majorennis und seindt Zugegen, 4. Jfr Evam Margaretham Ammelin, so gleichfalß Majoren und selbsten Zugegen und dann 5. Joh: Ammel Ledig. Kieffer Knecht, sogleichermaßen majorenn und selbsten Zugegen, Alle 5. des Verstorb. seel. vnd zwar die Zweÿ ersteren mit weÿl. Fr. Catharina geb. Kammin, die dreÿ Letstere aber in Zweÿter Ehe mit Eva geb. Kleinin ehl. erzeugt nach todt Verl. respectivé Sohn, döchter und Enckel Zu 5. gleichen portionen und Stammtheilen und hat H. Philipp Klein burg. v. Weinhändler alhier den 3. letzteren alß Ihr geschwohren Vogt beÿ dießem Geschäfft assistiret

Series rubricarum, Sa. Haußraths 79, Sa. Werckzeugs 11, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 23, Sa. Goldenen Ring 6, Sa. Eigenthumbs ane einer Behaußung 210, Sa. Schulden 16, Summa summarum 347 lb – Summa Passivorum 920, In Compensatione 573
Ohnvergreifflicher Summarischer Calculus über weÿl. Fr. Annä Evä Ammelin gebohrner Kleinin nunmehr auch weÿl. Joh: Ammels geweß. burg. vnd Kieffers alhier Ehefrauen seel. nach besag und Außweÿßung des darüber durch mich unterzogenen Notm. sub dato 2. Martii 1723. auffgerichteten und expedirten Inventarÿ auffgerichtet
Theil Register, darinnen Alles dasejnige was Frau Annæ Evæ Ammelin gebohrne Kleinin betiers weÿland Frauen Margarethæ Wolffin geborne Dürrmännin ihrer mutter seeligen verlaßenschafft abtheilung für ein dritten theil iù Lohs bekommen Zubefinden, auffgerichtet Anno 1703 – Andreas Schmidt

Fils du gourmet Jean Thiébaut Ammel, le boulanger Thiébaut Ammel épouse en 1688 Marie Madeleine Nonnenmann, fille du boulanger Jean Pierre Nonnenmann

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 41-v n° 18)
1688. Domin. XI et XII. Trinit. Theobaldus Ammel der Burger vnd lediger Weißbeck alhie Theobaldi Ammels deß Burgers vnd Weinstichers alhier ehelicher Sohn vnd Jungfer Maria Magdalena weÿland Hans Peter Nonnenmanns des Burgers vnd weißbecken alhie nachgelaßene Eheliche Tochter. Copul. zu St. Nickeln die Mittw. 1. 7.bris St. N. (i 43)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue des Poules. Ceux du mari s’élèvent à 144 livres, ceux de la femme à 278 livres.
1690 (8.8.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 22) n° 753
Inventarium vndt Beschreibung aller vnd Jeder Haab vndt Nahrung, so der Ehrsam und bescheidene Meister Johann Theobaldt Ammel, Weißbeck, vnd die Ehren: undt Tugendsame Fraw Maria Magdalena gebohrne Nonnenmännin, beede Eheleuthe vnd burgere alhier einander in den ohnlängst mit einander angetrettenen Ehestandt für unverändert würcklich zugebracht haben (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg in fernerem beÿsein deß Ehrenvest vnd vorgecaht auch Ehrnhafft vnd Achtbaren H. Lorentz Hammen, Weißb. vnd Burgers alhier, vnd H. Emanuel Wehners haußfeürers vndt auch Burgers alhier, alß Ihr der ob Ehrengemelten Frawen vnd Ihrer geliebten Mutter wohlgeordneten vndt noch ohnentledigt. Vögte, dinstags den 8. Augusti A° 1690.
In Einer der Statt Straßburg Vorstatt Krauttenaw ane der hennengaß. gelegenen vndt hiehero nicht gehörig. behausung ist befund. word. wie volgt
Erstlichen deß Manns Vermög. Hauußrhat vnd Kleidere 64, Silner geschirr und Geschmeid 3, baarschafft 75, Summa summarum 144 lb
Der Fr. Zugebracht Nahrung, haußrhat vnd Kleÿder 90, Silber 9, gold. Ring 27, baarschafft 100, Zinß hauptguth 50, Activ Schulden 2, Summar. 278 lb
Auß E. E. Vogteÿ Gerichts der Statt Straßburg Memorial de Anno 1683. Mittwoch den 14. Julÿ Weÿl. Hannß Georg Krafften des gewesenen Weißbeckhen seel. wittib, bittet ihro das ienige gelt so Emanuel Wener der Weißbeck ihrer mit weÿl. Peter Nonnenmann in Erster Ehe erzeügter beeder Kinder vogt nomê derohalben (…)

Marie Madeleine Nonnenmann meurt en 1694 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Poules. La masse propre au veuf est de 17 livres, celle des héritiers de 230 livres. L’actif de la communauté s’élève à 61 livres, le passif à 239 livres.
1694 (23. Aug.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 26) n° 848
Inventarium undt beschreibung aller undt Jeder haab Vnd Nahrung, so weÿlandt die Ehren und Tugendsame Fraw Maria Magdalena gebohrne Nonnenmännin deß Ehrsam undt bescheidenen Meister Johann Theobald Ammels, Weißbeckens undt burgers alhier geweßene geliebte Eheliche haußfraw nach ihrem Donnerstags den 13.ten Maÿ dieß Zu End gehend jahrs aus dießer Zergänglichen Welt genommenen seel. hinscheid. hind. Ihro Verlaßen Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern Vndt begehren des Ehrenhafften David Andreß, Schiffmanns burgers alhier, alß geordnet v. geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ Ammelin, ihr der Fr. seel. mit Vorgedacht ihrem gewes. Eheliebst Ehel. erzielten döchterleins und ab intestato hinderlaßene Einigen Erbin (…) Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßb. Montags d. 23. Augusti Anno 1694.
In einer d. Stat Straßburg Vorstatt Krautenaw genant ane d. hennengaßen gelegenen und hiehero nicht gehörigen behaußung ist befunden word. wie volget
In der Cammer A, In der Cammer B, In d. Obern Stuben, Im obern haußöhren, In der Cammer C, In d. Undern od. Wohn Stub, In d. Stub Cammer, In d. back Stub, Im Keller, Im Hinderhauß
Ergäntzung der Erben unveränderten, Aus dem über Ihr Mariæ Magdalenæ Ammel für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrung Anno 1690. d.8. Augusti durch mich Not. auffgerichtet
Bericht ane statt d. Ergäntzung deß Wittibers unverändert guths (…)
Wittiber, Sa. haußraths 15, Silber 2, Sa. baarschafft 15 ß, Summa summarum 17 lb
Erben, Sa. haußraths 46, Silber 6, Sa. Baarschafft 21, Sa. Ergäntzung (138, abzug 3, verbleibt) 135, Summa summarum 230 lb
Theilbar, Sa. haußraths 34, Sa. Meels v. Kleÿen 6, Silber 5, Sa. gold. Ring 4, Sa. baarschafft 4, Sa. Schulden 4, Summa summarum 61 lb – Schulden 239 lb, Passiv onus 178 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 170 lb

Thiébaut Ammel se remarie en 1695 avec Anne Marie, veuve du cordier Jean Jacques Kamm
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 34 n° 3)
Mittwochs den 23. Hornung st. n. 1695. seind nach Zweymahliger außruffung in der Pfarr Kirchen Zu St. Niclauß in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Hannß Theobald Ammel der Schwartzbeck und burger alhier und Fr. Anna Maria, weÿl. Johann Jacob Kammen gewesenen Seillers und burgerß allhier nachgelaßene wittwe [unterzeichnet] Johann theobalt Ammel als Hochzeiter, und ist das Zeichen der Fr. Hochzeiterin

Fils du cordier Chrétien Kamm, Jean Jacques Kamm épouse en 1687 Anne Marie, fille du mousquetaire manant Gui Schuhmacher
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 39, n° 20)
1687. Domin: 25. & 26. Trinit. Hans Jacob Kamm der Burger und lediger Seiler allhier, weÿland Christmann Kammen deß Burgers und Seilers alhier nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfr. Anna Maria, Veit Schuhmachers deß Schirmverwanthen vnd gewesenen Musquetirers alhier unter H. Obersten eheliche Tochter. Copul. Zu St Niclaus d. Mittw. 26 / 16. 9.bris (i 40)

Marie Schuhmacher devient bourgeoise par son mari trois semaines après son mariage
1687, 4° Livre de bourgeoisie p. 536
Maria Schuhmacherin von hier empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann hanns Jacob Kammen dem Seiler gratis. Mörin, promis. 8. Xbr. 1687.

Anne Marie Schuhmacher meurt en 1733 en délaissant une fille de son premier mariage avec Jean Jacques Kamm et deux filles de son deuxième mariage. L’inventaire est dressé dans une maison derrière Saint-Nicolas qui appartient en partie au veuf. L’actif de la succession s’élève à 300 livres, le passif à 78 livres.
1733 (7.3.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 1) n° 7
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung so weÿl. die Tugendtsahme Fr. Anna Maria Ammelin gebohrne Schuhmacherin H. Theobald Ammels deß Meelhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweste 2.ter Ehefraw, nach ihrem den 11. Januarÿ dieses Lauffenden 1733.ten Jahrs genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen,welche Verlaßenschafft auf ansuchen undt begehren dero am Nechst stehendem folio benambster ab intestato verlaßene Erben undt auß zwen Ehen Ehelich erzeigten Kindter inventirt (…) Actum Straßburg auff Sambstag den 7. martÿ A° 1733.
Denominatio Hæredum. Die Eingangs berührte undt abgeleibte Fr. Anna Maria Ammelin gebohrne Schuhmacherin hat ab intestato Zu Erben verlaßen alß volgt. 1. Fr. Annam Mariam Männin gebohrne Kammin, Mstr Johann Christoph Männ deß Wagners undt burgers allhier Ehefrau, welche die Verstorbene seel. mit auch weÿl. Johann Jacob Kammen dem gewesten Saÿller auch burgern allhier in Erster Ehe ehelich erzeugt, dero Nahmen ermelter ihr Ehemann Zugegen war, so aber hernach mahlen in gegensein mein adhibirten Notarÿ beÿständlich gedachten ihres Ehemanns, weillen ihr wohlwißendt, daß ihre Mutter nichts in diese ihre Zweÿte Ehe gebracht Sie auch sonsten Kein vätterliches guth mehr zu suchen noch zu erfordern Vnd das Jenige so annoch von haußraths posten alß anderen vorhanden nebst der helffte einer behaußung dem hinterbliebenen wittiber alß ihrem Stieffvatter unverändert gehörig, und zuständig undt in dießer Jetzt Zertrennten Ehe nichts gewonnen noch errungen wordten, sondern Er der vnd als ihr Stieffvatter ein Zimmliches eingebüßt, auß diesen als andern bewegenden ursachen freÿwillig, wie auch wißend undt wohlbedächtich, auff dieses ihre Mütterliche Erb undt verlaßenschafft gäntzlich renuncirt undt verzug gethan, mithien dieselbe mehrermeltem ihren Stieffvatter alleinig cedirt, abtretten undt überlaßen, also daß darmit durch anderen seinen Eigenthum schalten undt walten können undt mögen ohngehindert ihrer oder der ihrigen noch sonsten Jemandten sich auch aller hierwider die,enter recht. exceptionen privilegien und beneficien verziehen und begeben alles getreulich und ohngefährlich, Straßb. d. 9. martÿ 1733.
2. Mastr. Johannes Ammell den Meelhändler undt burger alhier so præsens was und sann 3. Johann Friderich den ledigen Kübler so bereits über 25. Jahr alt und ohnbevögtigt, der auch zugegen war. Welche beede Söhne Sie die Verstorbene mit Eingangs ermeltem ihrem hinderbliebenen wittiber in 2.ter undt letzter Ehe erzeugt

Bericht in gegenwärtige Inventarii. Es hat glech anfangs dieser Inventation der Wittiber berichtet, daß Er mit seiner nun mehr seelig verstorbenen Ehefraw beÿ ihrer Ehemaligen Verheurathung Keine Ehepacta noch seithero sonsten Einig. letzten willen auffgerichtet, Viel weniger ihre Zugebrachte Nahrung inventiren laßen, maßen sein verstorbene fraw seel. nichts in Vermögen gehabt und das Jenige so annoch vorhanden ihme Einig und allein vor unverändert zuständig (…)
Inn einer allhier Zue Straßburg hinder St. Nicolai Kirch gelegener dem wittiber Zum theil zuständiger und vorbeschribener bewohnenter behausung Sich befunden worden als volgt
Eigenthumb ane Einer behaußung so d. Wittibers unverändert. Nemblichen der halbe theil vor ohnvertheilt ane Einer behaußung hinder St Nicolai Kirchen (…)
Sa. haußraths 61, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 210, Sa. Silber und geschmeids 21, Sa. Gudene Ring 7, Sa. baarschafft, nichts, Sa. Schulden 73, Summa summarum 300 lb – Schulden 78, Nach deren Abzug 222 lb

Les frères Jean Ammel et Thiébaut Ammel hypothèquent la maison au profit de Jean Philippe Hecker, docteur en droit et préposé à la Taille

1699 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 161
Johannes Ammel der Küffer und Theobald Ammel der Mehlmann, beeder Gebrüder
in gegensein Hn Johann Philipp Heckers JUDdi und Dreÿers deß Stalls, schuldig seÿn 100 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt sambt allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördt. allhier hind. St Niclaus Kirch, einseit neben H. Theobald Ammel dem älten, der Correorum leibl. Vatter, and.s. Conrad Österlin den Küffer, hind. auff ged. österlin stoßend geleg. – Hierbeÿ persönlich erschienen obged. H. Theobald Ammel der Correorum leiblich. Vatter, der hat Erstlich angezeigt daß Er die obhypothecirte behaußung beÿ vertheilung seiner Fr. sel. Verlaßenschafft Ihnen seinen beed. Söhnen eÿgenthümblich überlaß., So dann sich zum bürgen dießer Schuld dargestellt
[in margine :] in gegensein Joh: Georg Zear des Schreiners als Proprietarÿ hier verpfändeter behaußung, (Quittung), den 11. aug. 1731

Les frères Jean Ammel et Thiébaut Ammel vendent la maison au menuisier Guillaume Fischer et à sa femme Marie Salomé Becker

1712 (ut ante [1.4.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 254
(550) Joh: und Dieboldt gebrüdere die Ammel
in gegensein Willhelm Fischers schreiners und Mariæ Salome geb. Beckerin
hauß hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier hinter St Niclaus Kirchen, einseit neben H. Lt Weßners scheur anderseit neben Georg Conrad österlin hinten auch – um 100 pf verhafftet, geschehen um 450 pfund

Guillaume Fischer et Marie Salomé Becker vendent la maison au menuisier Jean Georges Zear et à sa femme Marguerite Krell moyennant 912 livres

1724 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 94
Willhelm Fischer der Schreiner und Maria Salome geb. Beckerin
in gegensein Hannß Georg Zear des schreiners /:mitkäufferein deßen Ehefrau Margaretha geb. Krellin
Eine Behausung bestehend in vorder: und hinderhauß und dero hoffstätten sambt allen über derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten beneben den gebrauch eines gemeinschaftlichen höffleins, welche behausung hinter St Nicolauß Kirchen einseit neben Hannß Georg walther des handelsmanns Scheür, anderseit neben Mathiß Arnoldt dem Kieffer hinten auff Georg Conrad österlin auch kieffers – um 100 pfund verhafftet, geschehen umb 812 pfund

Fils du menuisier Georges Zear de Waidhofen dans le diocèse de Freising en Bavière, Jean Georges Zear épouse en 1723 Marguerite Krell, luthérienne convertie fille du boucher Georges Krell : contrat de mariage, célébration
1723 (4.2.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 24) n° 318
Eheberedung zwischen dem Ehrengeachten Johann Geörg Zeär dem Schreiner Vndt Burgern allhier zu Straßb. hochzeiter, ane Einem
So dann Jfr. Margarethæ Grellin, weÿl. H, Joh: Geörg Grellen deß gewesten Metzgers undt burgers allhier hinderlaßener Ehelicher dochter hochzeiterin andern Theils
Actum Straßburg auff Donnerstag den 4.ten febr. aô 1723. [unterzeichnet] hanß gorg Zeär, margretha krehlin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 319)
Hodie 7. Februarii anni 1723. (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Coniuncti sunt Joannes Georgius Zeär oriundis ex parochia Wäydhofen Dioecesis Frisingensis filius Georgii Zeär scriniarii et Reginæ Zeärin eius legitima uxoris commorantium in Wäydhofen et Margareth Krel filia joannis Georgii Krel lanionis et Salome Schetler eius uxoris legitima lutheranorum dum in vivis commorantium in hac parochia (signé) hannß gorg Zeär, Margreta Krellin (i 169)

Marguerite Krell figure dans le répertoire des conversions tenu par les Jésuites
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 174) Marg. Krellin 1723 Janu 20

Jean Georges Zear devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1723, 4° Livre de bourgeoisie p. 889
Johann Georg Zear der schreiner Von Weÿdhofen geb. erhalt das burgerrecht umb die tertz des alten burger schillings Von seiner ehefr. Margaretha weÿl. Johann Geörg Kreben des gewes: Burgers undt Metzgers allhier hinterlassener Tochter will beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth dienen. Jur. d. 22.ten feb. 1723.

Les acquéreurs hypothèquent quelques mois plus tard la maison au profit de la fondation Saint-Nicolas-aux-Ondes. L’épouse est assistée de ses frères Jean Georges et Jean Jacques Krell

1724 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 340-v
Hannß Georg Zear der Schreiner und Margaretha geb. Krellin, beÿständlich ihrer zween brüder hannß Georg und hannß Jacob der Krellen beede Metzger [unterzeichnet] hannß gorg zeär, krellin
in gegensein S.T. H. Frantz Joseph von Klinglin Stättmeisters und Fünffzehners als Pflegers des Stiffts St Nicolai in Vndis und H. Lt. Johann Jacob Dorßner Schaffners daselbst – schuldig seÿen 350 pfund
hypothecirt, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinder hauß und dero hoffstätten sambt allen dazu gehörigen weithen, rechten und gerechtigkeiten worunter auch der gebrauch eines gemeinen höffleins begriffen ist, so allhier hinter St Nicolauß Kirch, einseit neben H. hannß Georg Walther des handelsmanns Scheur anderseit neben Mathiß arnold dem kieffer hinten auff Georg Conrad Österlin auch kieffers hoff

Marguerite Krell femme de Jean Georges Zear hypothèque la maison au profit de son frère Jean Georges Krell en garantie du paiement d’un étal de boucher

1724 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 341-v
Fr, Margaretha geb. Krellin hannß Georg Zear des Schreiners ehefrau
ihres bruders hannß Georg Krell des metzgers
demnach ihme hannß Georg Krell ein allhier unter der kleinen Metzig einseit neben hannß Georg Magnus Juniore anderseit neben adam Zinck hinten auff den Rindshäuter graben stoßend gelegenen Metzig banck cum appertinentÿs beÿ vätterlichen gemeiner Erbschaffts Abtheilung umb 900 lb. käufflich überlaßen worden und ihre Zearischen ehefrau für ihre portion (…) 125 pfund gebühret
Anbeÿ haben sich hievor bemeldte Zearische eheleuth und die ehefrau beÿständlich ihres bruders Johann Jacob Krell des Metzgers und ihres vettern Abraham Eberwein auch Metzgers hypothecirt, ihre hinter St Nicolauß Kirch einseit neben H. hannß Georg Walther des handelsmanns Scheur anderseit neben Mathiß arnold dem kieffer hinten auff Georg Conrad Österlin auch kieffers stoßend gelegenen behausung cum appertinentÿs

Jean Georges Zear s’adresse aux Quinze pour refuser sa nomination de maître adjoint à la tribu des Charpentiers
1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
(p. 420) Sambstags d. 9. Decemb. 1724. – Fuchs nôe. Johann Georg Zear des Burgers und Schreiners, Principal ist vor etlichen tagen Von E. E. Handwerckh Zum Under Meister nominirt worden, weilen aber des officium Ihne allzuschwehr, alß will er davon an MGh. appellirt, undt umb Deputation wobeÿ die 4. geschworne Meister erscheinen mögen gebetten haben. Erkanndt Oberhandwerck herren.

Jean Georges Zear est mis à l’amende pour ne pas avoir fait inscrire un compagnon qu’il emploie depuis six jours
1748, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 89) Mittwoch den 14. Februarÿ 1748 – Meister hanß Georg Zear hat auch deßwegen [daß er einen Gesellen 6. tag über acht Tag in Arbeit behalten, ohne daß Er Ihne auff die Zunfftstub Zum Schwören geschickt] Zu Erlegen 5 ß d doch Salvo Regressu ane dem Gesellen

Marguerite Krell meurt en 1752 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 640 livres, le passif à 422 livres.

1752 (22.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 255) n° 502
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿl. die Ehren: und tugendsame frau Margaretham gebohrene Krellin, des Wohl Ehrenachtbaren Herrn Johann Georg Zear, des Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg gewesene Ehegattin nunmehr seel. nach ihrem den 3.ten Januarÿ dießen angefangenen 1752.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 22.ten Februarii Anno 1752.
Die verstorbene Frau seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1. den Ehrenachtbaren Johann Georg Zear, den ledig. Schreinern, so bereits majorennis und dießer Inventur in person abgewartet, So dann 2. die Tugendbegabte Frau Dorotheam gebohrne Zear, des Wohl Ehrenvesten und Wol Vorachtbaren herrn Johannes Eckerts wohlverordneter Löbl. Stadt Str. geschwornen Rhatsbotten, und burgers allhier Frau Eheliebstin welche nebst ihrem herrn Eheliebsten dießem Geschäfft in persohn beÿgewohnt, Alle beede der Verstorbenen, seel. mit eingangs genanden ihrem hinterbliebenen wittibern ehelich erzeugter Sohn und tochter und ab intestato& Zu gleichen theilen nach tod verlaßene Erben
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg hinder St. Nicolai Kirchen gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörige behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung. Nehml. 1. behauß. bestehend in Vorder und hinterhß s. allen deren gebäuden, begriffen, Weithen und gerechtigkeiten, gelegen alh. Zu Str. hinter St. Nicolai Kirch. 1.seit neben Lorentz Zimmers des gewes. Kieffers allhier Wb. 2.seit neben Mad. Sommer, hinten auf Christian Kuhlmann den Sattlern stoßend, so gegebenem bericht nach außer denen hernach eingetragenen passiv capitalien, leedig eigen, und ist solche behaußung vermög einer mir Notario vom 1. Febr. 1752. Zum Concept eingeschickten Abschatzung von denen Hh. Werckmeistern æstimirt worden pro 350. lb Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allh. C. C. stub gefertiget, datirt den 19. febr. 1724. meldend, wie daß solche behaußung der hinterbliebenen Wittiber von Wilhelm Fischer dem Schreiner allhier, Käufflichen an sich gezogen
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hßraht 121, Sa. Waar und Werckzeugs Zur Schreiner Profession gehörig 79, Sa.Weins und leerer Faß 14, Sa. Silber 6, Sa. goldener Ring 2, Sa. baarschafft 9, Sa. Eigenthum ane einer behausung 350, Sa. Schulden 56, Summa summarum 640 lb – Schulden 422 lb, In Compensatione 217 lb
Stall Summ 217 lb
(f° 13) Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandet in der Königlichen Stadt Straßburg auf Donnerstag den 4. Februarÿ Anno 1723, Abraham Kolb Notarius publicus
Abschatzung Vom j.n Februarÿ 1752. Auff begehren H. georg Zear deß Schreiners Meisters ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg Hinter S.t. Niclaus einseits neben Lorentz Zimmers wittib, anderseits neben Madam Sommer, und hinten auff Christian Kuhlman dem Sattler stosend gelegen auf dem boden ist ein haußöhren In dem Ersten Stock ist eine Stube, Stubkammer Küchen, und die Schreiners Werckstatt, darüber ist der tachstuhl So mit breit Ziegelen doppelt belegt, Worunder ein Stub, Küchen und Zweÿ Kammern Hatt auch einen gewölbtes Kellerlein, ist von uns den unterschribenen der Satt Straßburg geschwornen Werck Meistern, nach Vorhero beschehener besichtigung mit Aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach estimirt und angeschlagen Worden Vor und umb, Süben Hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Dorothée Zear femme du messager Jean Eckert cède sa part de maison à son frère menuisier Jean Georges Zear

1753 (14.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 255) Joint au n° 502 du 22 février 1752
(f° 10) Cessio und Respectivé Abhandlung des Eigenthums ane einer behaußung
Demnach nun alßo die in dem mütterlichen Verlaßenschafft Inventario umständlich beschriebene Behaußung, bestehend in Vorder und Hinderhauß v. Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtig Keiten, gelegen alhier hinter St. Nicolai Kirchen einseith neben Weÿl. Lorentz Zimmers des geweßenen Kiefers Wittib & zu dißortiger Abtheilung gleichfalls gelanget, als ist vor mir dem Inventir Schreibe ane dato Zu end gemeld persönlich kommen und erschienen, hievor ermeldete Frau Dorothea gebohrne Zearin, beÿständlich Herrn Johann Eckerts, des geschwornen Rhatsbotten, und burgers allhier, dieße declarirten
in gegenwarth ihres Bruders und Schwagers H. Johann Georg Zears, des Schreiners und auch burgers allhier, wie daß sie demselben (…) cedirt und eigenthümlichen übergeben hätten
ihre ohnvertheilte Helffte obangeregter Elterlicher behaußung, vor freÿ leedig und eigen und Zwar um den Preiß von 2000 gulden die gantze behaußung gerechnet – So geschehen Straßburg auff Mittwoch den 14. Februarÿ Anno 1753.

Jean Georges Zear est admis tributaire chez les Charpentiers en 26 septembre 1752.
1752, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)

(f° 143) Dienstags den 26. Septembris 1752 – Catholischer Neuzünfftiger
Mr Johann Georg Zear Jun. Schreiner, Herrn Joh: Georg Zear auch Schreiners und Burgers alhier ehelicher Sohn producirt Stallschein Vom 3. Octobris 1752. bitt Ihne als einen Leibzünfftigen anzunehmen. Erkannt Willfahrt, dt 1 lb 10 ß

Jean Georges Zear épouse en 1758 Marie Salomé Henry, fille du marchand Charles Henry : contrat de mariage, célébration
1758 (1.4.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 78) n° 1331
Eheberedung – zwischen dem Ehren und achtbaren Herrn Johann Geörg Zear, Leedigem Schreiner und burger, allhier Zu Straßburg weÿland H Joh: Geörg Zear auch geweßenen schreiner und allhießigen burgers mit auch weÿl. Fraw Mariæ Margarethæ gebohrner Krellin ehelich erzeugttem vnd nach tod verlaßeneù Sohn, als Bräutigamb ane einem,
Sodann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Mariæ Salome Henry, Herrn Charles Henry deß handelßmanns vnd burgers dahier mit Frauen Maria Salome gebohrner Erhardin ehelich erzielten tochter alß der Jgfr. hochzeiterin am andern theil (…)
Actum Straßburg den Ersten Aprilis anno 1758. [unterzeichnet] Johann Georg Zear als hochzeiter, Maria Salomé henrÿ als hochzeiterin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 77)
Hodie 17. mensis aprilis 1758. (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes georgius Zear civis et scriniarius argentinensis filius defunctorum Joannis georgii Zear etiam civis et scriniarii argentinensis et marguaritæ Krellin conjugum, Catharina Salome Henri argentinensis filia caroli Henri civis et mercatoris argentinensis et mariæ salome ehrhardin conjugum (signé) Johann Georg Zear, Maria Salomé henrÿ (i 41)

Marie Salomé Henry fait dresser l’inventaire de ses apports, soit 355 livres, dans la maison de ses parents rue des Bestiaux (ensuite rue d’Austerlitz).
1758 (8.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 68) n° 1620
Inventarium über diejenige Nahrung so die Ehr: und tugendsame frau Maria Salome Zearin geborne Henry Zu Herrn Johann Georg Zear, dem Schreiner und burger allhier Zu Straßburg vor ohnverändert in die Ehe Zugebracht, auffgerichtet in Anno 1758. (…) und sich daran vermög Ihrer mit einander aufgerichteten Eheberedung vor ohnverändert vorbehalten
Actum in præsentia des Ehemanns selbsten wie auch Herrn Carl Henry und Frauen Mariæ Salomeæ gebohrner Ehrhardin der Ehefrauen geliebter Eltern Straßburg auf Montag den 8. Maÿ 1758.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Viehgaß gegen dem Schwartzen Bären über gelegenen und von der Ehefrauen Eltern lehnungsweiß bewohnenden Behaußung hat sich befunden wie folgt
Series rubricarum, Sa. haußraths 97, Sa. Silbers und dergleichen geschmeids 16, Sa. goldener Ring 29, Sa. der baarschafft 150, Summa summarum 293 lb – Adde die helffte ane denen haussteuren 61 lb – Völliges Vermögen 355 lb

Fragment d’une affaire dans un registre incomplet
1759, Protocole des Quinze (2 R 171)
(p. 486) Sambstags den 22.ten Septembris. – Faust nôe E. E. Meisterschafft derer Bildhauer Obermeister in actis Ca. Johann Georg Zear den Schreiner bittet ut modo [ul Communication sententiæ], Erk. ut modo [Willfahrt]

Les Quinze autorisent Jean Georges Zear à employer deux compagnons en surnombre pour des travaux urgents chez le colonel Dagobert de Wurmser et chez le directeur des Domaines Grau
1762, Protocole des Quinze (2 R 174)
(p. 197) Sambstags d. 8. Maÿ 1762. Idem [Faust] nôe Mstr Johann Georg Zear des Schreiners der bittet unterth. wegen dringender arbeit beÿ Hn Obrist Dagobert von Wurmser und H. Grau Directeur des Domaines umb Zweÿ gesellen auf obige weiße Froereisen nôe des untermeisters setzt ut supra [dieses petitum Zu Ewer Gnaden]. Erkandt ut ante [wird dem Imploranten in seinem begehren gebettener maßen nach ordnung] Willfahrt

Le notaire Jean Frédéric Schaeff dresse l’inventaire, non conservé, après la mort de Jean Georges Zear. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 800 florins

1766, Livres de la Taille (VII 1180) f° 36
Zimmerleuth N° 1771 – Weÿl. Johann Georg Zear gewesenen Schreiners und Burgers allhier Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Schäff.
Concl. final. jnvent. Ist fol. rectificationis 4. 401. lb 7 ß d die machen 800 fl. Verstallte 300 fl. Zu wenig 500 fl.
Wovon nachtrag 6 Jahr in duplo à 1 lb 10 ß, 9 lb
und 4 Jahr in simplo, 3 lb
Ext. Stallgeldt 1766, 1 lb 16 ß
geb. 2 ß 6 d
abhandlung 17 ß 6 – 14 lb 16 ß
der Nachtrag auff die helffte moderirt, restirt 8 lb 16 ß
dt. 17. 9.bris 1766.

Jean Georges Zear meurt en août 1765
Sépulture, Saint-Louis (cath. p. 156)
Anno Domini 1765 Die Decima [nona] Mensis augusto mortuus est Joannes Georgius zears civis et Ligni faber argentinensis Maritus superstitis Salome henry omnibus ecclesiæ sacramentis Rité munitus et Die 21. ejusdem mensis (…) sepultus est In coemeterio ecclesiæ ejusdem, Testibus Joanne eckert cive et huissier (i 80)

Marie Salomé Henry se remarie avec le menuisier Jean Nicolas Frid, natif de Sélestat : contrat de mariage, célébration
1766 (2.12.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 23
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene Johann NIclaus Fried, lediger Schreiner, Mr Joh: Niclaus Fried, des ebenmäßigen Schreiners und burgers Zu Schlettstatt ehelich erzeugter Sohn, volljährigen alters und seiner Rechten selbsten geniesend, als hochzeiter ane einem,
so dann die Ehren und tugendsame Frau Maria Salome Zearin, gebohrene Henry, Weÿl. Mr Joh: Georg Zear, des gewesenen Schreiners und burgers allhier hinterlaßene Wittib, beÿständlich des Ehren und Vorachtbaren Mr Joh: Philipp Beutelstetter, des Schreiners und burgers alhier als die Frau hochzeiterin ane dem andern theil
Dienstag den 2.ten Decembris Anno Christi 1766. [unterzeichnet] Johann Nicolaus Fridt als hochzeiter, Maria salome zearin hohzeitrin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 242)
Hodie 4. Februarii anni 1767 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Joannes Niclaus Fridt, Selestadiensis, Scriniarius, filius legitimus Nicolai Fridt Civis et Scriniarii Selestadii et Elisabethæ Fritterin defunctæ ex unâ, et Maria Salomea Henry vidua Joannis Georgii Zear in vivis civis et Scriniarii hujatis (signé) Johan Niclaus Fridt, Maria Salome henrÿ (i 124)

Jean Nicolas Frid devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage
1767, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 111-v
Joh: Niclaus Frid, der schreiner von Schlettstatt geb. verheurathet ane Maria Salome, weÿl. Joh: Georg Zear gewes. schreiners u. burgers allhier hinterl. wittib erhalt das burgerrecht aus hoher recommendation gratis. will dienen beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth. Jur. eod [16. febr. 1767]

Copropriétaire pour moitié, Jacques (Jean Jacques Materne) Zear épouse en 1790 Catherine Schrœder, fille du maître maçon Paul Joseph Schrœder : contrat de mariage, célébration à Bischheim
1790 (4.3.), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 248
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Hr Johann Jacob Matern Zeär der ledige burger und Schreinermeister dahier, weiland hrn Johann Georg Zeärs auch gewesenen Schreinermeisters und burgers hieselbsten, mit fraun Maria Salome geborner Harin deßen hinterbliebene Wittib, so nun wieder an Hrn Johann Niclaus Frid ebenmäßigen burger und Schreinermeister dahier verheurathet, ehelich erzeugt und nach tod verlaßener Großjähriger Sohn als hochzeiter ane einem
So dann die Ehren und tugendbegabte Jungfrau Catharina Schröderin, weiland Hrn Paul Joseph Schröders gewesenen burgers Steinhauers und Maurermeisters allhier mit auch weiland fraun Maria Clara geborner Großin ehelich erzeugte tochter beÿständlich Hrn Lorentz Schlag dem hänfers des hiesigen Burgers und Hutmachers ihres Oheims als hochzeiterin am andern Theil
zu Straßburg den 4.ten Martÿ 1790. [unterzeichnet] Johan jacob Matern Zear, Catharina schröder

Mariage, Bischheim (cath. p. 171)
Hodie 20 Mensis Aprilis Anni 1790 duabus antium proclamationibus cum dispensatione Legitima super tertiâ in Ecclesia parochiali ad Sanctum Laurentium intra Argentinam et totiden in Ecclesiis Parochialibus ad Sanctum Ludovicum et Sanctum Stephanum etiam intra Argentinam publice factis (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Jacobus Maternus Zear professione Suâ Scriniarius filius Majorennis defuncti Georgii Zear civis quondam et Scriniarius intra argentinam et superstitis Salomee Maria Henrien Conjugul olim ibidem et Catharina Schroeder argentinensis filia Minorennus defucntorum Joseph Schroeder murarii quondam et Civis argentinensis et Claræ Gross Conjugum dum viverent ibidem, adfureunt testes Joannes Niclaus fridt, ciis atque scriniarius intra Aregntinam (signé) johan jaon Matern Zear, Catharina schrötter (i 89) – procl. Saint-Louis 17 avril f° 3-v i 20, procl. Saint-Laurent 13 avril f° 21-v i 24

Marie Salomé Henry meurt en 1795 en délaissant deux fils de son premier mariage avec Jean Georges Zear et trois enfants du veuf. La défunte avait la jouissance viagère de la maison. La masse propre au veuf est de 3 232 livres tournois, celle propre aux héritiers de 2 890 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 436 livres, le passif à 5 093 livres tournois.
1795 (3 nivose 4), Strasbourg 11 (1), Not. Anrich n° 385
Inventarium über Weiland der bürgerin Maria Salome Fridin geborne Henry des bürgers Johann Niclaus Frid schreiners allhier Zu Straßburg verstorbener Ehefrau Nachlassenschafft. (…) nach ihrem den 24.ten thermidor Jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt dahier zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Erfordern und Begehren des Wittibers (…)
Zu Straßburg in einer hinter der St. Niclaus Kirch gelegenen mit N° 18 bezeichneten denen dißortigen beeden söhnen erster Ehe eigenthümlich zuständigen Vätterlichen und Von der Defuncta lebtägig widumsweiße genoßenen behaußung, den 30.ten Brumaire im 4. Jahr der ein und untheilbaren fränckischen Republick
Der abgelebten ab intestato zurückgelaßene Erben seind dero fünff in zwöen Ehern erzeugte Kinder als 1. Johann Georg Carl Zear baumeister in Wallerstein, daselbsten schon seit Anno 1788 etablirt, deßen Curator ist bürger Philipp Schlau Mahler dahier, (…) zum Curator ad hoc der bürger Jacob Koob tuchhändler allhier, welcher dießem geschäfft beÿwohnend seines Curandi Nutzen wohlbesorgte, 2. Johann Jacob Matern Zear Schreinern dahier, so persönlich Zugegen, Vorermeldete beede der abgeleibten in erster Ehe mit weiland dem bürger Johann Georg Zear auch gewesenen schreiner dahier erzeugter söhne,
3. Johann Philipp Frid den ledigen und großjährigen schreiner allhier, so gegenwärtig, 4. Maria Magdalena Fridin so noch ledigen standes aber mehrjährigen alters und von nachgemeldetem burger Schlau Verbeÿstandet Zugegen, 5. Johann Niclaus Frid so 18. Jahr alt und wie oben gemeldet von Bürger Philipp Schlau dem Mahler allhier bevögtiget ist, welcher Vogt auch dießem Geschäfft Von Anfang biß Zu Endt abwartend, seines Curandi interesse wohl beobachtete. Letztere dreÿ der Verstorbenen in zwoter Ehe mit eingangs gedachtem dero hinterbliebenem Wittwer erzeugte Kinder.
Copia Beeder nun zertrennter Ehepersonen am 2. Decembris 1766. mit einander aufgerichteter Eheberedung (…) Johann Friderich Schäff Notarius

Ergäntzung der Erben währender Ehe abgegangenen unverändert, mütterlichen Guths, Außweißlich des Vorher schon über beeder Ehegatten Zubrangen allegirten Inventarÿ de 9.ten Martÿ 1768.
Des Wittibers unverändert Vermögen, hausrath 4 lb, Holtz und Werckzeug zum Schreiner handwerck gehörig 253 lb, Silber 3 lb, Schulden 1074 lb, Ergäntzung (1897 lb so denen theilbaren passiv schulden eingetragen zu finden), Summa summarum 3232 lb
der Erben unverändert guts, hausrath 1243 lb, Silber und dergleichen Geschmeids 221, Goldene Ring 46 lb, Werckzeug zum Schreiner handwerck gehörig 114 lb, Schulden 305 lb, Ergäntzung (2606, abzuziehen 572) 2034 lb, Summa summarum 3965 lb, Schuld 1074 lb, Compensando 2890 lb
Die gemein und theilbare Nahrung, hausrath 358 lb, Silber und dergleichen Geschmeid 11 lb, Goldene Ring 118 lb, Werckzeug zum Schreiner Handwerck gehörig 200 lb, Schulden 3747 lb, Summa summarum 4436 lb – Schulden 5093 lb, In Compensatione passiv onus 657 lb – Conclusio finalis 5660 lb
Widums Verfangenschaft, Außweißlich des von H. Not. Schäff über beeder Ehegatten Illata den 9. Martÿ 1768 errichteten Inventarÿ hat die bürgerin Christina Charlotta Henry geb. Storckin weiland Caroli Hyacinthi Henry gewesenen handelsmanns Wittib der defunctæ Stiefmutter (…) lebtägig zu genießen
Widum So die verstorbene von ihrem erstern Ehemann lebtägig genoßen, nach Maaßgab Inventarium illatorum allein in einer hinter der St. Niclaus Kirch dahier gelegenen und mit N° 18 signirte behaußung – den 3 Nivose 4
Enregistrement, acp 38 F° 122 du 5 niv. 4

Le registre de population porte que Jacques Zear est mort empoisonné, sa femme Catherine et son compagnon menuisier sont guillotinés. Adolphe Seyboth rapporte qu’il a été empoisonné par sa femme. Actes de décès correspondants
1798, Registre de population, 600 MW 22
Derrière Nicolas N° 18, f° 237 (i 121)
Zéar Jacques, Menuisier, Citoyen actif, 36 ans – Mort Empoisonné
Zéar Catherine, Son épouse, 28, Guillotinée
Zéar Jacques, Leur fils, 6
Zéar Caroline leur fille, 4
Zéar Charles leur fils, 3
Zéar Joseph id. 2
Faber, Louis, Garçon menuisier, 30, Guillotiné
Gebhard, Clara, Servante, 19, Rappolsveyer, (à Strasbourg depuis) 4 ans
Wagner Barbe, id. 30, Bitsch, (à Strasbourg depuis) 18 ans
Schroeder, André, Infirme, 20, Strasbourg

Seyboth, Das alte Straßburg, p. 186. St. Nikolausgäßchen 18. Zear, menuisier, empoisonné par sa femme 1795.

Décès, Strasbourg (n° 2)
Cejourd’hui deuxième Vendémiaire l’an VII de la République française une et indivisible (…) copie du procès verbal de ce jour, dressé par Jean Frédéric Wehrlen, commissaire de police du troisième arrondissement de cette Municipalité qui constate que André Schroeder, agé de 21 ans, citoyen français et Oswald Westenberger, agé de 44 ans, Menuisier tous deux domiciliés en cette Municipalité, le premier Beau-frère, le second ami du défunt, sont comparus devant ledit commissaire et lui ont déclaré que Jacques Zéar, âgé de 41 ans, Menuisier, né en cette commune, fils légitime de feû N. Zéar Menuisier et de feüe N. Bantz, époux en légitime mariage de Catherine Schroeder, est mort cejourd’hui à deux heures du matin en sa demeure située derrière Nicolas N° 18 [in margine :] empoisonné (i 2)

Décès, Strasbourg (n° 395)
Cejourd’hui troisième Pluviôse l’an VII de la République française une et indivisible (…) copie du procès verbal de ce jour, dressé par Jean Henri Stutz, commissaire de police du deuxième arrondissement de cette Municipalité qui constate que Georges Frédéric Maegert, haut justicier domicilié en cette commune, est comparu devant ledit commissaire et lui a déclaré que Catherine Schroeder, âgée de 34 ans, née en cette commune, veuve de Jacques Materne Zéar, Menuisier en cette commune, condamnée par Jugement rendu du Tribunal criminel du Département du Bas-Rhin le 28 Nivôse dernier à la peine de mort a été exécutée ce Jourd’hui à deux heures de relevée sur la place d’armes [in margine :] mort violente (i 102)

Décès, Strasbourg (n° 396)
Cejourd’hui troisième Pluviôse l’an VII de la République française une et indivisible (…) copie du procès verbal de ce jour, dressé par Jean Henri Stutz, commissaire de police du deuxième arrondissement de cette Municipalité qui constate que Georges Frédéric Maegert, haut justicier domicilié en cette commune, est comparu devant ledit commissaire et lui a déclaré que Charles Louis Faber, âgé de 34 ans, garçon Menuisier né en cette commune, fils de feu Charles Louis Faber, Officier au Corps de Fischer, et de Barbe Ruffach, actuellement mariée avec Frédéric Kutz, emballeur chargeur à la Doûane de cette commune, condamné par Jugement rendu du Tribunal criminel du Département du Bas-Rhin le 28 Nivôse dernier à la peine de mort a été exécuté ce Jourd’hui à deux heures de relevée sur la place d’armes [in margine :] mort violente (i 102)

Inventaire dressé après la mort de Jean Jacques Materne Zear et de Catherine Schrœder qui laissent trois enfants. La succession comprend une part de maison provenant de l’épouse et la moitié de maison du mari. L’actif de la succession s’élève à 4 672 francs, le passif à 977 francs.

1799 (12 floréal 7), Strasbourg 11 (2), Not. Anrich n° 403
Inventarium über weÿl. des bürgers Johann Jacob Matern Zeärs Schreiners und Catharina Schröderin seiner Ehegattin Vermögenschafften, nach deme der Ehemann am 2. vendémiaire jüngst und die Ehefrau dem 3. gegenwärtigen Monats pluviose mit tod abgegangen, auf ansuchen Johann Niclaus Frid, schreiners als der dreÿer Kinder und Erben mit Nahmen Johann Jacob etwas über 7 Jahr alt, Carolina so 4 jahr alt und Joseph in dem 2. jahr seines alters erwählt
durch den Vogt und deßen beede Kinder Johann Philipp und Maria Magdalena beede Fride und Magdalena Hagin deren dienst Magd von hier

in einer hinter der Niclaus Kirch gelegen mit N° 18 bezeichneten und zur helffte in des Ehemanns verlassenschafft gehörigen behausung
Antheil an einer behausung so der Ehefraun unverändert, Nemlichen der unvertheilte 5.te theil von und ane einer behausung wie auch hoff hoffstatt Stallung und Garten mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau nächst der Catharinä bruck mit N° 168 bezeichnet, einseit auf den blumengiesen anderseit neben das Scheergäßlein hinten. zum theil auf (-) und zum theil auf gedachten blumen giesen, die übrige vier 5. theil der Ehefrauen vier brüdern gehören als dero Vätterlicher Nachlassenschafft vermög des darüber am 3. Februarÿ 1789 von mir Notario errichteten Inventarÿ herrühret darinn gemeldet ist wie dero Vatter sothane gantze behausung C.C. Stb. den 15. maÿ 1777 Kaufbrieffs käufflichen ane sich gebracht, die gantze behausung zu 12.500 francs æstimirt worden, 2500 fr
schulden 500 fr, ergäntzung 1403 fr, Summa summarum 4672 fr – Schulden 977 fr, Compensando 3695 fr
des Ehemanns unverändert sowohl als die gemein und theilbare Nahrung sub uno titulo beschrieben weilen vermuthlich zu end der Kinder Vogt auf beede Nahrungen verzug thun wird, hausrath 513 fr, silber 136 fr, Werckzeug, ohnausgemachten Arbeit des holtzes 275 fr, baarschafft 1160 fr, in assignaten so dermalen von keinen werth mehr zum bericht
Antheil an einer behausung so des Ehemanns unverändert, Nemlichen die unvertheilte helffte von und ane einer behausung mit N° 18 bezeichnet in Vorder und hinterhauß wie auch hoffstatt bestehend mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg hinter der Niclaus Kirch, wovon die andere helffte Johann Georg Carl Zeär baumeistern in Wallerstein des ehemanns bruder als ererbt vätterlichen guth zuständig, einseit neben Daniel borst dem kübler anderseit neben des bürgers arnold Kiefers wittib und hinten auf Cullmanns des Sattlers Erben, welche helffte behausung so von weÿl. Johann Georg Zeär schreiner seinem vatter außweißlich am 28. Januarÿ 1766 durch Notarium Schäff aufgericheten Verlaßenschaffts Inventarÿ erblich überkommen æstimirt worden ad 6000 fr, die helfe 3000 fr
schulden 181 fr, summa summarum 4107 fr, schulden 6602 fr, passiv onus 2494 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 68 f° 44 du 12 flor. 7
Eheberedung den 4. mart. 1790 vor unterschriebenen Not. aufgerichteten Eheberedung (…)

La maison est vendue à la demande de la veuve du fils aîné Georges Charles Zear, maçon à Wallerstein en Bavière. L’acquéreur est le citoyen menuisier Jean Nicolas Fridt (veuf de Marie Salomé Henry)

1800 (22 germinal 8), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 2, n° 102
Audience du 19 ventose 8, est Comparu le Cit. Eintz huissier Audiencier près le même Tribunal en qualité de mandataire des Cits Jean Jacques Kamm passementier et Jacques Koob y demeurant celui ci agissant au nom et comme fondé de pouvoir de Marie Anne Zear veuve de feu Georges Charles Zear Architecte a Wallerstein en Allemagne en qualité de tutrice naturelle de ses enfants mineurs de son mariage avec le défunt poursuivant l’expropriation forcée sur le Cit. Chrétien Enslin Limonadier en qualité de Curateur établi par la justice a la succession vacante de Jean Jacques Matern Zear menuisier a Strasbourg
Cit Jean Nicolas Fridt menuisier, moyennant 4300 francs
Une Maison Bâtiment de derrière cour aisances appartenances et dépendances le tout situé dans la commune de Strasbourg derrière le Temple de St Nicolas N° 18, d’un côté Daniel Borst baquetier, d’autre la veuve Arnold par devant sur la Rüe et par derrière sur les héritiers de feu le Cit Coulmann sellier, Evalué en produit net dans la matrice du role de la Contribution fonciere de la commune de Strasbourg a 37 fr 50, Mise à prix par la partie poursuivante à 2000 fr
Publication, Jean Jacques Materne Zéar menuisier en conséquence de l’autorisation accordée par la Regence princiere d’Oetting-Oetting et Oetting-Wallerstein en Allemagne le 30. aout 1799

Accord de paiement entre Jean Nicolas Fridt et Marie Anne Valence, veuve de Georges Charles Zear, architecte du prince d’Œttingen-Wallerstein
1800 (5 brumaire 9), Strasbourg 11 (3), Not. Anrich, n° 411
der burger Johann Niclaus Fridt schreiner dahier eines, und Maria Anna Zear geb. Valence weiland Georg Carl Zear geweßenen Land Oberbaumeisters des Fürstens zu Ötting Wallerstein Wittwe zu Wallerstein wohnhaft, dermalen aber sich dahier ein findend, rechtsmäßigen Vögtin ihrer mit gedachten Georg Carl Zear ehelich erzeugten zweÿen Kinder nahmens Maria Anna und Johann Carl Niclaus andern theils, dieße zeigten an und bekannten freÿoffentlich, daß nachdeme beÿ der am 19. ventose 8. Jahrs Vorgenommenen und den 8. Germinal hernach enregistrirten gerichtlichen Verganthung der in weiland Jacob Mattern Zears geweßenen schreiners hieselbsten Verlaßenschafft gehörig helffte an einer hinter St Niclaus Kirch allhier gelegenen behaußung mit N° 18 bezeichnet (wegen zahlung)
enregistré 8 bru 9

Jean Nicolas Frid vend la maison à ses deux fils, le menuisier Jean Philippe Frid et le dessinateur Nicolas Frid.

1805 (10 pluviose 13), Strasbourg 13 (21), Not. Bremsinger n° 2235
Jean Nicolas Fried menuisier
à Jean Philippe Fried menuisier et Nicolas Fried Dessinateur
une maison Bâtiment de derrière avec aisances appartenances et dépendances le tout situé dans cette ville derrière le temple St Nicolas n° 18, d’un côté Daniel Borst Baquetier, d’autre veuve Arnold, la devant rue & derrière les héritiers du Cit. Coulmann sellier – du aux enfants de Georges Charles Zéar de Wallerstein et les enfants de Jean Jacques Matern Zéar de cette ville – le père vendeur déclare que sa fille Madeleine Fried épouse du Sr François Klemann Menuisier lui redoit de la succession maternelle 159 fr
le père aura la nourriture à la table de ses fils tant qu’il vivra et le logement gratuit dans le second étage de la maison vendue – moyennant 4000 francs
Enregistrement, acp 95 F° 136 du 12 pluv. 13

Jean Philippe Frid épouse en 1802 Anne Marie Georg, fille du cultivateur Nicolas Georg de Ribeauvillé : contrat de mariage, célébration
1802 (11 prairial 10), Strasbourg 11 (5), Not. Anrich n° 354
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Bürger Johann Philipp Frid lediger Schreiner, des Bürgers Johann Niklaus Frid, auch Schreiners hieselbsten mit weiland Maria Salome gebohrner Henry ehelich erzeugter großjähriger sohn, alhier wohnhaft, eines
so dann die Bürgerin Anna Maria Georg, weiland des Bürgers Niclaus Georg und auch weiland Margarethä gebohrner Otterin beeder Zu Rappolsweÿher Verburgert gewesener Eheleuthen erzielte mehrjährige allhier wohnhafte tochter Von dem Bürger Willhelm Bolentz Steinhauer dahier Verbeÿstandet andern Orts
zu Straßburg den 11. prairial im 10. Jahr der ein: und untheilbaren francken Republick [unterzeichnet] Johann Philipp Fridt + der hochzeiterin Signum
Enregistrement, acp 84 F° 125-v du11 prai. 10

Mariage, Strasbourg (n° 438)
Du 5° jour du mois de Messidor l’an X de la République français. Acte de mariage de Jean Philippe Fridt, âgé de 34 ans, menuisier né en cette ville le 13 novembre 1767, y domicilié, fils légitime de Jean Nicolas Fridt, menuisier, et de feuë Marie Salomé Henri. Er d’Anne Marie Geörg, agée de 38 ans, domiciliés en cette ville depuis 20 ans, née à Ribeauvillé département du Haut-Rhin le 9 octobre 1763, fille légitime de feu Nicolas Geörg, cultivateur audit lieu et de feue Marguerite Otter (signé) Johann Philipp Fridt, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 227)

Philippe Frid est débouté de sa demande de faire déguerpir le locataire François Klemann (son beau-frère, voir l’acte de 1805 et le suivant)
1806 (29.7.), U 1896 f° 292
Philippe Fridt, menuisier
contre François Klément, menuisier, défendeur
le demandeur a conclu à ce que le defendeur soit condamné à déguerpir et évacuer à la St Michel le logement et la boutique qu’il occupe dans la maison du demandeur sise derrière St Nicolas n° 8, plus à lui payer la somme de 96 fr pour dommages et intérêts pour avoir usurpé pendant 6 mois de la boutique et des outils du demandeur
Le defendeur dit pour réponse que le demandeur n’a aucun droit de le faire déguerpir le logement qu’il occupe au second étage attendu que son beau père lui a donné le droit de l’occuper lequel en a la jouissance sa vie durante en vertu de contrat passé devant notaire – que quant à la boutique le defendeur n’en a aucunement usurpé puisque le defendeur lui a cédé le tout vuide
débouté le demandeur de sa demande

Différend entre Jean Nicolas Fridt et Philippe Fridt
1806 (14.10.), U 1896 f° 348
Jean Nicolas Fridt, menuisier, demandeur
Philippe Fridt, aussi menuisier, defendeur
le demandeur a conclu à ce que le defendeur soit condamné à payer 72 fr qu’il a perçu de la veuve Braun pour loyer d’un an de logement qu’elle a occupé au second étage de la maison qu’il a vendue au deffendeur et dans la quelle il s’est réservé la jouissance du second étage sa vie dutante par contrat de vente devant M° Bremsinger le 10 pluviose 13
2. celle de 6 fr perçus de la D° Braun pour loyer de 6 mois d’une chambre louée à cette dernière au second étage de la même maison ; 3. celle de 21 fr qu’il a perçu du Sr Clement gendre du demandeur

Philippe Fridt expose la maison aux enchères

1807 (18.7.), Strasbourg 14 (34), Not. Lex n° 1566
Première enchere à la requête de Philippe Fridt menussier au nom duquel Mre Dietrich avocat avoué près le Tribunal Civil
Une maison Bâtiment de derrière cour aisances et dépendances située en cette ville derrière l’eglise St Nicolas n° 18, d’un côté Daniel Borst baquetier, d’autre la veuve Arnold, devant la rue, derrière les héritiers Coulmann

Registre de population 600 MW 79, 1808 sqq. Rue derrière Nicolas N° 18, f° 197 (i 203)
Fried, Jean Nicolas, 63, Menuisier, Selestatt, (à Str. depuis) 40 ans
Fried Jean Philippe 32, idem, Strasbourg
Fried Marie Madeleine 25, Strasbourg, dél. le 22 flor. X. r. d’argille N° 30
Zear Jacques 7, Strasbourg
Zear Joseph 3, Strasbourg

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Catherine Strohl veuve du cabaretier Jean André Klipfel et femme du charron Claude Gachet

1809 (23.11.), Strasbourg 5 (29), Not. F. Grimmer n° 5932
Inventaire de la succession de Marie Catherine née Strohl veuve en premières noces de Jean André Klipfel cabaretier et en dernières noces femme de Claude Gachet charron, décédée le 13 du présent mois – à la requête du veuf, encore à la requête de 1. André Klipfel marchand de vin, 2. Catherine Klipfel majeure, 3. Daniel, 4. Théophile, 5. Charles, 6. Jean, ces quatre derniers absens représentés par M° Meyer notaire leur curateur, 7. Concorde 17 ans représentée par son tuteur Jean Michel Braun passementier, les sept enfants de la défunte
dans une chambre au premier étage donnant sur la rue derrière St Nicolas n° 18, maison appartenant au Sr Fried fils menuisier
dans la cuisine, dans une chambre au troisième étage
Contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 19 messidor 5, inventaire des apports 19 thermidor 5
Série des rubriques, propres des héritiers, meubles 409 fr, remploi 209, total 618 fr, passif 248 fr, outils du veuf 584 fr, passif 486 fr, reste 98 fr
Enregistrement, acp 113 F° 142-v du 1.12.

Registre de population 600 MW 82, 1815 sqq. Rue derrière Nicolas N° 18, f° 336 (i 127)
Fried Philippe, 1767, Menuisier, Strasbourg – dél. rue salpetrière 15
id. née Joerger, Anne Marie, 1764, Epouse, Ribeauvillé
Fried, Jean Nicolas, 1735, boulanger, veuf, Callestatt
f° 337 Lauff, Jean Juste, 1773, Menuisier, Franckenthal, (à Str. depuis) 1800, (auparavant) quai St. Nicolas 5, E. Janv. 1824, décédé le 12. 8.bre 1828
id. née Schaub, Christine Dorothée, 1786, Ep., Stuttgardt, (à Str. depuis) 1800
id. Madel. Salomé 1808, Strasbourg, (ensuite) rue des aveugles N° 22
id Auguste 1810
id. Frédéric Théodor 1815
id. Martin Chrét. 1919
id. Valentin Juste 1823
id. Daniel Chrétien 1824 27 févr.
Lauf Sophie Emilie 1827 15 mars
id. Caroline Louise, 1832 23. Nov, fille de mad. Salomé ci dessus
id. Marie Adélaïde 1805, f. M.
id. Frédéric Théodore 1837 14 février, f. N., décédé en avril 1837

Nicolas Frid fait vendre la maison par adjudication. L’acquéreur est le négociant Benoit Hurstel

1817 (9.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 97, n° 80
Tribunal Civil de de Première Instance ; Adjudication sur surenchère du 24.7.
Tribunal Civil de de Première Instance, adjudication sur folle enchère suivant M. Jordy avoué du Sr Nicolas Friedt père, ancien menuisier, lequel déclare que ledit Nicolas Friedt est créancier de Philippe Friedt, menuisier, suivant jugement du tribunal de première instance rendu le 12 décembre 1812 d’une somme principale de 672 fr, il a fait saisir
la maison ci après désignée savoir une maison sise en cette ville de Strasbourg derrière l’église St Nicolas n° 18, d’un côté le Sr Goehnert, d’autre en partie la maison du Sr Charles Hamann, tonnelier, en partie une ruelle communale, devant la rue, derrière le Sr Schneider peintre
Cette maison est constituée d’un rez de chaussée et trois étages en avance, le rez de chaussée est composé d’une porte d’entrée ordinaire, d’une boutique prenant jour sur la rue, d’une buanderie, cave à copeaux et d’une autre petite cave voutée, le premier étage est composé d’un poel prenant jour sur la rue, d’une chambre, cuisine à côté, boutique sur le derrière et vestibule, le second étage est composé d’un poel éclairé sur la rue, de deux chembres, cuisine et vestibule, le troisième étage est composé d’un poel aussi éclairé sur la rue, trois autres chambres, cuisine et vestibule au dessus sont des greniers, ladite maison est couverte de tuiles – Cahier des charges du 2 novembre 1813
Adjudication préparatoire du 6 janvier 1814, crié à 150 fr de mise à prix – 10 mars, Adjudication définitive remise à quinzaine – 14 juillet 1814, M. Dietrich avoué de Philippe Friedt, opposition
Adjudication du 7 novembre 1816, à M° Munschina pour 4000 fr, Déclaration de command du 7 novembre au nom de François Clément, menuisier
Adjudication sur folle enchère du 12 juin 1817, Me Detroyes + Adjudication définitive le 10 juillet à M° Detroyes, avoué poursuivant pour 155 francs – Déclaration de command du 12 juillet au nom de René Weber, receveur général des Hospices de Strasbourg
24 juillet, Adjudication sur surenchère, à M° Dietrich avoué de Benoit Hurstel, négociant moyennant 3300 francs

Le négociant François Xavier Hürstel qui agit sous la raison de Benoît Hürstel épouse en 1804 Anastasie Dangelo : contrat de mariage, célébration
1804 (6 pluviose 12), Strasbourg 14 (23), Not. Lex n° 3698
Contrat de mariage – François Xavier Hürstel, natif d’Ebersheimmünster canton de benfelden, Négociant demeurant en ladite ville de Strasbourg, fils majeur de Benoit Hürstel, marchand de vin, et de Marie Sophie Metz, de l’avis de François Benoit Hürstel son frère pretre desservant la Cure de Neunkirch
Anastase Dangelo, native dudit Strasbourg, fille de feu Dominique Dangelo, Négociant, et d’Anastase Dangelo
Enregistrement, acp 90 F° 65 du 2 pluv. 12

Mariage, Strasbourg (n° 131)
Du 18° jour du mois de Pluviôse l’an XII de la République française. Acte de mariage de François Xavier Hürstel, âgé de 30 ans, Marchand de vins, domicilié en cette ville depuis trois ans, né à Ebersheim-Münster Département du Bas-Rhin le 23 novembre 1773, fils légitime de Benoit Hürstel, Marchand de vin audit lieu, ci présent et consentant, & de Sophie Matz, Et de Marie Anastasie Catherine Dangelo, âgée de 22 ans, née en cette ville le 10 décembre 1781, y domiciliée, fille légitime de feu Dominique Dangelo, Négociant, et d’Anastasie née Dangelo, sa mère, présente à l’acte (i 68)

Leur fille épouse en 1825 Louis Sébastien Louis
1825 (26.11.), Strasbourg, M° L’Ange (minutes en déficit)
Contrat de mariage – Louis Sébastien Louis, économe au collège royal de Strasbourg, fils de feu Sébastien Hyacinthe Louis, libraire, et de Marie Claire Wirth
Marie Sophie Eugénie Pauline Hürstel fille mineure de François Xavier Hürstel, marchand de vin, et de Marie Louise Anastase Dangelo
Enregistrement, acp 175 F° 165 du 28.11. – communauté d’acquets partageable par moitié

Marie Anastase Catherine Dangelo veuve François Xavier Hürstel meurt en délaissant ses petits-enfants ou leurs représentants.
1855 (25.6.), Strasbourg 15 (93), Not. Momy (Hippolyte) n° 2468
Inventaire de la succession de Marie Anastase Catherine Dangelo veuve François Xavier Hürstel
L’an 1855 le25 Juin à neuf heures du matin, en l’étude, à la requête de 1° Monsieur Edouard François Elzeard Jourdan, employé au chemin de fer de l’Est, demeurant présentement à Bâle, agissant en qualité de mandataire de dame Marie Sophie Caroline Louis, son épouse par lui duement autorisée, suivant procuration (…)
2° Et de Monsieur Georges Félix Ernst, négociant demeurant & domicilié à Schlestatt, agissant tant en son nom personnel comme père & tuteur légal de Marie Ernst, Mathilde Ernst & Albertine Ernst ses trois enfants mineurs procréés avec Dame Louise Claire Anastase Louis, feu son épouse en premières noces qu’en qualité de mandataire de M. Paul Louis, ébéniste demeurant à Paris,
Lesdites dame Jourdan née Marie Sophie Caroline Louis & Monsieur Paul Louis, héritiers chacun de pour un tiers, et les trois enfants mineurs Marie Ernst, Mathilde Ernst & Albertine Ernst ensemble pour l’autre tiers par représentation de leur mère Dame Louise Claire Anastase Louis épouse de Monsieur Georges Félix Ernst, de défunte Dame Marie Anastase Catherine Dangelo en son vivant veuve de François Xavier Hürstel leur grand mère & bisaïeule maternelle, décédée à Strasbourg à l’établissement de la Toussaint le 18 mai 1855.
En présence de M. Dominique François Elzeard Jourdain, ci dessus dénommé & qualifié, agissant en qualité de subrogé tuteur
acp 441 (3 Q 30 156) f° 22-v du 28.6. (succession déclarée le 2 août 1855) Il dépend de la dite succession 1) un maison estimé à 1164, 2) Meubles vendus 111, 3) argent comptant 55, 4) créances 6355
Masse passive 389, reste 7295

François Xavier Hürstel vend la maison au menuisier Jean Juste Lauf et à sa femme Christine Dorothée Schaub

1824 (5.5.), Strasbourg 12 (93), Me Wengler n° 13.466
François Xavier Hürstel, négociant en vins agissant sous la raison de Benoît Hürstel
à Jean Juste Lauf, menuisier, et Christine Dorothée Schaub
une maison à rez de chaussée et trois étages avec cave, appartenances, droits et dépendances située en cette ville derrière le Temple St Nicolas n° 18, d’un côté le Sr Gochnat, d’autre en partie le Sr Charles Hamann en partie une ruelle communale, devant la rue – acquis à la barre du Tribunal Civil vente par folle enchère sur François Clémann, menuisier, adjudication définitive sur surenchère le 24 juillet 1817 ; transcrit au bureau des hypothèques vol. 97 n° 80 – 3000 francs
Enregistrement, acp 168 F° 19-v du 10.5.

Originaire de Frankenthal en Palatinat, Jean Juste Lauf épouse en 1800 Marie Ursule Düringer, native de Sélestat
Mariage, Strasbourg (n° 25)
Du 9° jour du mois de vendémiaire l’an IX de la République française. Acte de mariage de Jean Juste Lauff, âgé de 26 ans, né à Franckenthal, Département du Mont tonnère le 29 mars 1774, menuisier domicilié en cette ville depuis deux ans, fils légitime de feu Martin Chrétien Lauff, menuisier audit lieu et de feüe Anne Marie Fruth, Et de Marie Ursule Düringer âgée de 24 ans, née à Sélestadt Département du Bas Rhin le 5 septembre1776, domiciliée en cette ville depuis 18 mois, fille légitime de Jacques Düringer, tailleur de pierres audit lieu et de feue Catherine Jehl (signé) Johann Justus Lauf, la future épouse a déclaré ne savoir signer (i 15)

Marie Ursule Düringer meurt en 1814 en délaissant quatre enfants
1814 (2.6.), Strasbourg 5 (40), Not. F. Grimmer n° 8700
Inventaire de la succession de Marie Ursule Düringer, femme de Jean Juste Lauf menuisier, décédée le 26 février dernier ;- à la requête du veuf père et tuteur légal de Marie Adélaïde âgée de 10 ans, 2. Catherine Philippine âgée de 8 ans, Marguerite Salomé âgée de 6 ans et Auguste âgé de 4 ans – en présence de Jean Christophe Müntzer, boucher demeurant Place St Thomas n° 9, tuteur subrogé – mariés sans contrat de mariage
dans la demeure derrière l’Eglise St Nicolas sous n° 25
propres meubles 59 fr
communauté, meubles et numéraire (900 fr), 1730 fr, frais d’inventaire 70 fr, reste 1670 fr, la moitié de la communauté, totalité du bien maternel 894 fr
Enregistrement, acp 124 F° 148 du 8.6.

Jean Juste Lauf se remarie avec Chrétienne Dorothée Schaub
1814 (2.6.), Strasbourg 5 (40), Not. F. Grimmer n° 8701
Contrat de mariage – Jean Juste Lauf, menuisier demeurant en cette ville derrière l’Eglise St Nicolas n° 25, veuf de Marie Ursule Düringer, natif de Franckenthal, fils de feu Martin Chrétien Lauf, menuisier, et de feu Catherine née Fruth
Chrétienne Dorothée Schaub fille majeure demeurant quartier des Bouchers n° 50 fille de Jean Schaub, cordier, et de Chrétienne Dorothée née Lorenz
Enregistrement, acp 124 F° 148 du 8.6.

Jean Juste Lauf meurt en 1828 en délaissant quatre enfants du premier lit et six du second.

1828 (5.11.), Strasbourg 12 (110), Me Noetinger n° 967
Inventaire de la succession de Jean Juste Lauf, maître menuisier décédé le 12 octobre dernier – à la requête des enfants 1 Marie Adélaïde, 2 Catherine Pilippine, 3 Marguerite Salomé, les trois majeures en condition à Strasbourg, et 4. Jacques Graff, cordonnier, tuteur d’Auguste Lauf âgé de 18 ans, 5. de Christine Dorothée Schaub la veuve en secondes noces de Jean Juste Lauf, mère et tutrice légale de 1 Frédéric Théodore âgé de 13 ans, 2. Christine Dorothée âgée de 11 ans, 3. Christine âgée de 9 ans, 4. Juste Valentin âgé de 6 ans, 5. Frédérique Caroline âgée de 3 ans, 6. Sophie Cornélie âgée de 1 an et demi, les quatre premiers enfants du premier lit et les six autres du second lit, seuls et uniques héritiers de leur père, en présence de Jean Christophe Müntzer boucher, subrogé tuteur, Henri Delbey tailleur d’habits subrogé tuteur des sic enfants du second lit6 – contrat de mariage reçu Grimmer notaire à Strasbourg le 2 juin 1814

chambre au premier donnant sur le devant, chambre au premier étage donnant sur le derrière, cuisine, chambre sur le devant, au deuxième étage, chambre latérale et de derrière, au deuxième étage chambre sur le derrière, au troisième étage chambre au troisième étage sur le devant, au grenier, boutique au rez de chaussée, cave
argent comptant, créances actives néant, 1160 fr
immeuble, 1. une maison à rez de chaussée et trois étages avec cave, appartenances et dépendances située à Strasbourg derrière le temple St Nicolas n° 18, d’un côté la veuve Lauth, d’autre en partie Charles Hamann et en partie une ruelle communale, devant la rue, derrière le Sr Schinder – acquis pendant la communauté de François Xavier Hürstel, négociant sous la raison Benoît Hürstel moyennant 3000 francs suivant contrat reçu M° Wengler le 5 mai 1824 transcrit au bureau des hypothèques volume 168 n° 39, estimée 4000 fr
créance perdue pour mémoire, masse active 5160 fr, passif 5863 fr
Enregistrement, acp 192 f° 6 du 11.11.

Notoriété qui établit les héritiers en 1858
1858 (27.8.), Strasbourg 7 (112), Not. Edouard Stromeyer n° 1321
Notoriété (…) avoir parfaitement connu Jean Juste Lauf, en son vivant menuisier, et sa femme Christine Dorothée Schaub demeurant à Strasbourg et savoir qu’ils sont décédés ab intestat audit Strasbourg. Qu’après leur décès il n’a pas été fait d’inventaire et qu’ils ont laissé pour leurs seuls et uniques héritiers 1° M. Frédéric Théodore Lauf, 2° Mde Frédérique Caroline Lauf, épouse de M. Joseph Scherf ébéniste, 3° M Chrétien Martin Lauf, serrurier, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, 4° et M. Valentin Juste Lauf, facteur de pianos demeurant à Paris, chacun pour un quart et que le Sr Lauf susdit a en outre délaisse ses quatre autres enfants procréés de son premier lit et qui sont 1° Catherine Lauf sans profession, 2° Auguste Lauf, tanneur, 3° la femme Tenissen dont il va être parlé après tous demeurant à Strasbourg, 4° et Salomé Lauf gouvernante demeurant à Baden
Ils déclarent en outre avoir parfaitement connu D° Marie Lauf, en son vivant épouse du St Jean Joseph Tenissen, menuisier demeurant à Strasbourg et savoir qu’elle est décédée ab intestat en ladite ville, Qu’après son décès il n’a pas été fait d’inventaire et qu’elle a laissé pour des seuls et uniques héritiers chacun pour un tiers ses trois enfants mineurs ci-après dénommés savoir 1. Frédéric Théodore Tenissen, 2° Marie Emilie Tenissen, 3° et Charles Emile Tenissen, tous trois demeurant avec leur père à Strasbourg
acp 472 (3 Q 30 187) f° 8-v du 4.7.br

Les héritiers de Jean Juste Lauf vendent la maison par adjudication au peintre en bâtiment Valentin Roth et à sa femme Elisabeth Bochinger

1858 (30.8.), Strasbourg 7 (112), Not. Edouard Stromeyer, N° 1323
du 30 août 1851. Cahier des charges – Ont comparu 1. M. Frédéric Théodore Lauf, ebéniste et sous son assistance et autorisation son épouse D° Sophie Zobel, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, M. Lauf agissant 1° en son propre et privé nom, 2° comme mandataire de son frère et sa belle sœur M. Valentin Juste Lauf, facteur de pianos et M° Julie Caroline Baldner, son épouse de lui autorisée domiciliés ensemble à Montmartre rue Mullser N° 14 suivant procuraton (…), 3° comme mandataire de sa sœur Salomé Lauf, ménagère de Monsieur le comte de Bosé demeurant à Baden Baden, Grand duché de Bade (…) et 4° en qualité de subrogé tuteur des mineurs Tenissen dont il va être parlé (…)
2° Mme Frédérique Caroline Lauf épouse de M. Joseph Scherf ébéniste qu’il assiste et autorise, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, 3° M Chrétien Martin Lauf, serrurier et sous son assistance et autorisation sa femme Amélie Frédérique Jost demeurant et domiciliés à Strasbourg, 4° Dlle Catherine Lauf, majeure sans profession demeurant et domiciliée à Strasbourg, 5° Le Sr Auguste Lauf, tanneur et sous son assistance et autorisation sa femme Régine Eisenzimmer demeurant ensemble à Strasbourg, 6° et le Sr Jean Baptiste Tenissen, menuisier demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de père et tuteur légal de ses trois enfants mineurs procréés en son légitime mariage avec feu sa femme Marie Lauf et qui sont 1. Frédéric Théodor Tenissen, 2° Marie Emilie Tenissen et Charles Emile Tenissen, tous trois demeurant avec leur père, lesdits mineurs en qualité de seuls et uniques héritiers de feu leur mère (…) Lesquels ont exposé qu’ils sont tous propriétaires indivis de l’immeuble dont la désignation va être donnée et que voulant sortir de l’indivision qui existe entre eux, tous les copropriétaires majeurs ont donné assignation par exploit du 21 juillet dernier à M. Tenissen en sa qualité de tuteur de ses enfants à l’effet de voir conclure qu’il plaise être ordonné que ledit immeuble soit licité et vendu selon les formes prescrites par la loi. Que suivant jugement rendu par ledit tribunal le 10 août denier, il fut ordonné que l’immeuble dont la désignation va suivre sera vendu publiquement devant M° Stromeyer notaire soussigné à ce commis sur la mise à prix de 6900 francs (…)
Description de l’immeuble à vendre. Une maison à rez de chaussée et trois étage avec droits et dépendances Sise à Strasbourg rue derrière St Nicolas ou impasse Saint Nicolas N° 3 nouveau ancien 18, entre le Sr Kohler et M° Mühl et une ruelle communale devant la rue, derrière Mde Fries. Mise à prix 6900 francs
Titres de propriété. Ledit immeuble a été acquis pendant la communauté de biens qui a existé entre entre le Sr Jean Juste Lauf, menuisier et son épouse en secondes noces Christine Dorothée Schaub demeurant à Strasbourg où ils sont tous deux décédés, par ledit Lauf du Sr François Xavier Hurstel Négociant en vins demeurant à Strasbourg ayant agi sous la raison de Benoit Hurstel suivant acte reçu M° Wengler lors notaire à Strasbourg le 5 mai 1820, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 18 mai suivant Volume 168 N° 39 et inscrit l’office le même jour Volume 164 N° 747. Ladite vente eut lieu pour le prix de 3000 francs (…) M. Hurstel a lui-même acquis cet immeuble dans l’expropriation forcée et sa folle enchère sur le Sr François Clement menuisier à Straßburg suivant Jugement rendu par le tribunal civil de première instance de Strasbourg le 24. juillet 1817, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 9 août même année Volume 97 N° 80. Le prix d’adjudication fut payé aux créanciers. Par suite du décès de Mr et Mde Lauf leurs héritiers qui sont les comparants les enfants Tenissen par représentation de leur mère ainsi que cela est constaté en l’acte de notoriété ci-dessus relaté décrivant les seuls et uniques propriétaire de cet immeuble dans les proportions suivantes, savoir 1. Théodore Lauf, Mde Scherf, M Valentin Lauf, M Martin Lauf chacun trois 16° ou 12/16 comme étant issus de M et Mde M Lauf acquéreurs primitifs, et Mlles Catherine et Salomé Lauf, M Auguste Lauf et les enfants Tenissen par représentation de leur mère Marie Lauf chacun pour un 16° ou ensemble pour 4/16. – Charges, clauses et conditions (…)
Du 25 septembre 1858. N° 1357. Adjudication de 7000. Fs. (…) Et plusieurs feux ayant été successivement allumés, ledit Immeuble a été porté à la somme de 7000 Francs par M. Valentin Roth, peintre demeurant et domicilié à Strasbourg, et deux nouveaux feux ayant été allumés sans que pendant leur durée il ait été fait de mise, ledit immeuble a été adjugé audit Sr Roth et à dame Elisabeth Bochinger, son épouse qu’il autorise adjudicataires solidaires
acp 472 (3 Q 30 187) f° 16-v du 7.7.br, cahier des charges
acp 472 (3 Q 30 187) f° 75-v du 2.8.br , adjudication définitive
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 743 (2895) n° 135

Originaire de Frauenstein en duché de Nassau, Valentin Roth épouse en 1853 Elisabeth Bochinger, fille du tisserand Chrétien Salomon Bochinger
Mariage, Strasbourg (n° 4)
Du 4° jour du mois de janvier 1853 à dix heures du matin. Acte de mariage de Valentin Roth, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 septembre 1824 à Frauenstein, Duché de Nassau, domicilié à Strasbourg, Peintre en bâtiments, fils de Guillaume Jonas Roth, tailleur et de Elisabeth née Roth, conjoints domiciliés à Frauenstein, et d’Elisabeth Bochinger, majeure d’ans, née en légitime mariage le 31 mars 1827 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Chrétien Salomon Bochinger, tisserand, ci présent et consentant, et de feu Elisabeth Haas décédée en cette ville le 25 mai 1835 (…) il n’a pas été fait de contrat (signé) Roth, Bochinger (i 3)

1852, Enregistrement de Strasbourg, ssp 113 (3 Q 31 612) f° 60-v du 16.12. ssp du 2.11.
Consentement par Guillaume Jonas Roth et Elisabeth née Roth son épouse les deux à Frauenstein, au mariage de leur fils Valentin Roth du dit lieu présentement à Strasbourg avec Elisabeth Bochinger célibataire en la dite ville

1864 (19.5.), M° Loew
Notoriété constatant que Valentin Roth peintre à Strasbourg & Elisabeth Bochinger sa femme, possèdent une maison sise à Strasbourg impasse St Nicolas N° 3 et des valeurs mobilières pour une somme de 2000 francs
acp 533 (3 Q 30 248) f° 6-v du 23.5.

Elisabeth Bochinger meurt en 1879 en délaissant pour héritiers ses trois frères.

1879 (5.7.), M° Allonas
Erbverzeichnis Gütergemeinschaft, welche zwischen Valentin Roth, Maler Zu Straßburg und dessen am 26. Juni 1879 verlebten Ehefrau Elisabetha Bochinger bestanden hat, sowie über den Nachlaß der Erblaßerin, errichtet auf Ansuchen
1) des Wittwers, 2) Christian Bochinger, Pfortner in Koenigshofen, 3) August Bochinger, Setzer zu Straßburg, 4) Wilhelm Bochinger, Schneider zu Straßburg, einzige Erben je zu 3.tel am Nachlasse ihrer Schwester
acp 693 (3 Q 30 408) f° 18 du 7.7. (Sterbefall erklärung vom 15/11 79 Bd 151 Nr 431) Mangels Ehevertrags bestand gesetzliche Gütergemeinschaft
Zufolge Schenkung vor Notar Stromeyer dahier vom 6. October 1859. hat der Wittwer den Genuß des ganzen Nachlasses.
Mobiien geschätzt zu M 506.
ein Haus zu Straßburg Niclausgäßchen N° 3
Schulden 6000, Ausstände 4000, Kleider der verlebten 284.

Donation par Elisabeth Bochinger en faveur de son mari
1879, M° Edouard Stromeyer
10 Oktober 1859 – Schenkung zwischen Eheleuten, Elisabeth Bochinger, gestorben den 26. Juni 1879 zu Gunsten ihres Ehegatten Valentin Roth Maler zu Straßburg der Nutznießung ihres Nachlasses, bei Kindern auf die Hälfte beschränkt
acp 693 (3 Q 30 408) f° 5 du 3.7.

Valentin Roth renonce à la donation
1879, M° Allonas
12 December 1879 – Verzichtleistung durch Valentin Roth Maler zu Straßburg auf die ihm durch seine Frau gestorben am 26. Junÿ 1879 zufolge Aktes des Notars Stromeyer dahier vom 6. Oktober 1859 für den Fall seines Ueberlebens gemachten Schenkung ihres sämmtlichen zu hinterlassenden Vermögens zu lebelslänglichen Nutznießung
acp 695 (3 Q 30 410) f° 67-v du 15.12. n° 4412

Lors de la liquidation, le veuf devient propriétaire de la maison

1879 (12.12.), M° Allonas
Liquidation und Theilung 1. der gesetzlichen Gütergemeinschaft welche mangels Ehevertrag zwischen Valentin Roth, Maler dahier, mit dessen dahier am 26. Juni 1879 verlebten Ehefrau Elisabeth Bochinger bestanden hat,
Zwischen 1) dem Wittwer, 2) den Geschwistern Christian Bochinger, Pfortner in Koenigshofen, August Bochinger, Setzer zu Straßburg, Wilhelm Bochinger, Schneider allda
acp 697 (3 Q 30 412) f° 62-v du 17.12. n° 2968 – Zufolge Schenkung vor Notar Stromeyer hier vom 6. October 1859. hat der Wittwer die Nutznießung des ganzen Nachlasses, worauf derselbe jedoch laut Urkunde des Notars Allonas dahier vom heutigen tage verzichtete
Erbverzeichnis wurde durch den amtirenden Notar am 5. Juli abhin errichtet
Comparenten erklären daß die im Erbverzeichnisse aufgenommenen Ausstände von 4000 M. unbeibringlich sind und sie dieselbe daher hier unberücksichtigt lassen.
Gemeinschaft, 1) Mobiien 506. 2) Haus zu Straßburg Niclausgäßchen N° 3, 14.400 (zusammen) 14.906 – Passiva 6118, bleiben 8787
Nachlass, ½ der Gemeinschafft 4393, Kleider 284, (zusammen) 4677
der Wittwer anspricht, Hälfte der Gemeinschafft 4393, er übernimmt die Schulden 6118, Sa. 10.512
er erhält Mobilien 506, das Wohnhaus 14.400, Kleider 285 (zusammen) 15.190, zu viel 4677 (…)

Valentin Roth se remarie avec Marie Madeleine Antoinette Dieffenbach : contrat de mariage, célébration
1879 (29.9), M° Allonas
Ehevertrag zwischen Valentin Roth, Maler zu Straßburg Wittwer von Elisabeth Bochinger
und Fräulein Maria Magdalena Antoinette Dieffenbach zu Straßburg
acp 694 (3 Q 30 409) f° 81 du 1.10. Annahme der Errungenschaft gemeinschaft
das Einbringen des Bräutigams ist bestätiget in einem Erbverzeichnise errichtet durch Notar Allonas zu Straßburg am 5. Juli 1879.
das Einbringen der Braut besteht in Möbel, Getüch und baarem Geld im Betrage von 8000 Mark
Es wird bestimmt daß bei Nichtvorhandensein von Kindern das Überlebende der Eheleute das volle Eigenthum des Antheiles des Erstverstorbenen besagter Errungenschaft haben soll
Bei Vorhandensein von Kindern soll der überlebende Theil blos die Nutznießung der Hälfte dieses Antheils haben.
Die Breutleute schencken sich gegenseitig für den Fall des Nichtvorhandenseins von Kindern das volle Eigenthum des ganzen Sondervermögens des Erstversorbenen. Bei Vorhandensein von Kindern blos die Nutzneißung der Hälfte dieses Vermögens

Mariage, Strasbourg (n° 563)
Strassburg am 18. October 1879. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Baumaler Valentin Roth, katholischer Religion, geboren den 4. September des Jahres 1824 zu Frauenstein (Preussen) wohnhaft zu Strassburg, Wittwer von Elisabeth Bochinger, gestorben zu Strassburg den 26. Juni dieses Jahresn Sohn der verstorbenen Eheleute wl& Jonas Roth, Schneider und der Elisabeth gebornen Roth, zuletzt wohnhaft zu Frauenstein, 2. die Maria Magdalena Dieffenbach, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 27. Mai des Jahres 1841 zu Strassburg, wohnhaft zu Straßburg Tochter der verstorbenen Eheleute Heinrich Dieffenbach, Baumaler und der Catharina gebornen Roth, zuletzt wohnhaft zu Strassburg (i 108)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.