5, rue des Aveugles


Rue des Aveugles n° 5 – IV 85 (Blondel), P 690 puis section 58 parcelle 102 (cadastre)

Le tanneur Jean Daniel Geng ajoute un étage en 1867. La maison est démolie en 1912 lors de la Grande Percée


Façade en 1911 (relevé du Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)
Bâtiment latéral à encorbellement et bâtiment arrière
Deuxième cour, arrière du bâtiment entre deux cours et remise (vers 1911, AMS cote 118 MW n° 18)

La maison derrière laquelle se trouve un jardin appartient au début du XVII° siècle au tisserand Engelhardt Waldtmann, originaire d’Illkirch, qui devient bourgeois de Strasbourg en 1587. Les Quinze lui refusent en 1605 l’autorisation de débiter du vin dans sa maison. L’orfèvre Joachim Brackenhoffer s’en rend propriétaire en 1622 et rembourse des hypothèques. Son petit-fils Jean Michel Brackenhoffer, bailli d’Illkirch, vend la maison qui passe en 1684 au maître maçon Jean Henri Stæbler puis en 1722 au cordonnier catholique Jean François Tuchferber. L’estimation dressée en 1748 à la mort de la femme du farinier Jean Jacques Ludin mentionne un bâtiment principal à rez-de-chaussée et un étage couvert de tuiles creuses et de tuiles plates et un bâtiment accessoire à deux poêles.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 146 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en pans de bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (y) : porte d’entrée suivie de deux fenêtres, étage à deux fenêtres et toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour P représente l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (2-3) et le bâtiment latéral sud (3-4) à deux étages. La partie (7-12) de la cour Q se trouve à la place de l’ancien jardin ; elle représente l’arrière (8-9) du bâtiment à demi-toit entre les deux cours et la remise (9-10-11).
La maison porte d’abord le n° 19 (1784-1857) puis le n° 5.


Cours P et Q – Extrait du plan de l’îlot

Le colporteur juif Eliacim Helfft achète en 1811 la maison qui passe à son fils marchand d’indiennes Lehmann Azar Helfft. Le tanneur Jean Daniel Geng s’en rend propriétaire en 1854 et l’agrandit en 1867. Son revenu passe de 85 à 165 francs, le nombre d’ouvertures ordinaires de 34 à 54, les ouvertures au troisième étage de 1 à 3. Les élévations (1911) montrent que les transformations de 1867 ont consisté à ajouter un étage et modifier l’ancien étage du bâtiment sur rue et à ajouter des ouvertures au bâtiment latéral. La Ville de Strasbourg achète la maison à l’exercice 1909 et la fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée.
La commission qui visite les bâtiments sur le tracé de la grande percée relève que la façade sur cour est en pan de bois et qu’il subsiste un encadrement de fenêtre du XVI° siècle.


Plan (le numéro 5 est en bas) et coupe (relevés du Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)
Entrée (vers 1911, AMS cote 118 MW n° 18)

octobre 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1912. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Engelhardt Waldtmann, tisserand, et (1583) Agnès Farben* puis (1601) Susanne Kretschmar, d’abord (1584) femme du pasteur Barthelémy Brunnrader – luthériens
1611 h Thiébaut Walter, et (1608) Anne Waldtmann, à Graffenstaden – luthériens (cession annulée)
1616 v Jean Schneeweis, tisserand puis baigneur, et (1595) Catherine Küttler – luthériens
1622 v Nicolas Fürich, tourneur d’écritoires, et (1598) Elisabeth, veuve du tourneur Philippe Bitt – luthériens
1622 v Joachim Brackenhoffer, orfèvre puis consul, et (1599) Anne Marie Ziegel – luthériens
1650* h André Brackenhoffer, consul, et (1644) Apollonie Wencker – luthériens
1680* h Jean Michel Brackenhoffer, bailli, et (1675) Madeleine Salomé Stœsser, d’abord (1665) femme de Jean Sébastien Gambs – luthériens
1684 v Jean Jacques Herberling, receveur à la Chartreuse et à Saint-Nicolas-aux-Ondes, et (1667) Catherine Stenger – luthériens
1684 v Jean Henri Stæbler, maçon, et (1667) Anne Marie Hartmann puis (1681) Salomé Wolfarth – luthériens
1722 v Jean François Tuchferber, cordonnier, et (1704) Anne Marie Bellile – catholiques
1742 adj Jean Jacques Ludin, farinier, et (1735) Susanne Marie Busch puis (1749) Anne Marguerite Barbenès – luthériens
(puis indivision) Jean Georges Blind, farinier, et (1765) Marie Madeleine Ludin, remariée (1787) avec le boulanger André Glück – luthériens
Jean Thomas Ludin, garde, et (1786) Chrétienne Madeleine Niedermeyer, veuve du jardinier Jean Pierre Sommer – luthériens
Georg David Ludin, porté disparu
Susanne Marie Ludin, et (1773 Jean Frédéric Martin, tailleur
1795 h André Glück, ci-dessus
1810 v Antoine Jost, tonnelier, et (1762) Marie Dorothée Teutsch – luthériens
1811 v Eliacim Helfft (Gœtschel Helfft), colporteur, et (1792) Rosette Levy (Reisel Levy) puis (1813) Rebecca Israel, veuve du boucher Jacques Isaac, d’Ingwiller
1833 h Lehmann Aser Helfft, marchand d’indiennes, et (1830) Hélène Bloch
1854 h Jean Daniel Geng, marchand de cuirs, et (1846) Barbe Riebel
1901* h Edouard Geng, tanneur, et Barbe Elise Geng, rentière
1902* v Jean Schickling, aubergiste, et Sophie Kleinhenning
1908* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1733, 375 livres en 1748, 500 livres en 1791

(1765, Liste Blondel) IV 85, Jacques Ludin
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lutische Erben, 3 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 690, Lehmann, marchand – maison, sol, cour, jardin – 2,4 ares / Helft Lehmann marchand

Locations

1622, Michel Schœttel, tisserand
1622, Nicolas Groberger, tisserand
1822, Salomon Weill, marchand

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Les préposés autorisent le maître maçon Gruber à repeindre la maison du marchand de farine André Glück rue des Aveugles

(f° 281-v) Dienstags den 9. Junii 1789 – Andreas Glück pt° anstreichen
Idem [H Gruber der Maurer] nôe Andreas Glück, des Meelhändlers bittet gehorsamst um erlaubnus deßen in der Blinden gaß gelegene Behaußung antreichen zu dörffen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison et le bâtiment accessoire comprennent plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, bûcher, cuisines, cave en partie voûtée en partie solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à droite de l’entrée un poêle, une cuisine et une petite chambre, au premier étage un poêle, une alcôve, une cuisine et un vestibule, le comble couvert de tuiles creuses et de tuiles plates renferme un grenier dallé, un bâtiment accessoire à demi-toit couvert de tuiles plates comprend deux poêles, trois chambres, deux cuisines et une chambre à soldats, une petite cave voûtée se trouve dans la cour, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 750 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue des Aveugles

nouveau N° / ancien N° : 10 / 19
Glück
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois mauvais
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre f° 28 f° 173 case 1

Helft, Lehmann, Md. / Aser, Md de tissus d’habillement, rue du vieux marché aux vins N° 33 (1849) rue des Aveugles N° 19

P 690, sol, maison cour et jardin, rue des aveugles 19
Contenance : 2,40
Revenu total : 86,25 (85 et 1,25)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 34 / 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 855 case 1

Geng, Jean Daniel, Marchand de Cuirs
1901 Geng Eduard, Gerber und Geng Barbara Elise, Rentnerin
1902 Schickling Johann, Gastwirt und Ehefrau Sophie geb. Kleinhenning in Gg.
1908 Strassburg die Gemeinde
(ancien f° 603)

P 690, maison, sol cour et jardin, Rue des aveugles 5
Contenance : 2,40
Revenu total : 86,25 (85 et 1,25)
Folio de provenance : (173)
Folio de destination : 603 (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 1

P 690, maison, Blindengasse 5
Revenu total : 166,25 (165 et 1,25)
Folio de provenance : 603, agrand.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 54 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
1867, Augmentations – Geng Jean Daniel f° 603, P 690, maison, revenu 165, addition de construction, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Geng Jean Daniel f° 603, P 690, maison, revenu 85, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 31 p. 341 case 1

Parcelle, section 58, n° 102 – autrefois P 690
Canton : Blindengasse Hs N° 5 – 153/12 – 236
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Contenance : 2,45
Revenu : 1150 – 1900 (Reinertrag 12,25)
Remarques :1912 Abbruch – 1918 ab S. 824 F. 4.

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 93 Rue des Aveugles p. 234

19
Pr. Glück, André, farinier – Boulangers
loc. Nestlé, Pierre, Charpentier – Manant
loc. Attiné, Franç. Antoine, Journalier – Manant
loc. Starck, Jean Georges, Domestique – Miroir
loc. Glück, Thiébaut, journalier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Blindengasse (Seite 14)

(Haus Nr.) 5
Weill, Lederhändler. 0
Berger, Bur.-Diener. 1
Börsig, Schuhmacher. 1
Diss, Tagner. 1
Lotze, Tagner. 1
Hahn, Schreiner. 2
Huber, Wwe. 2
Süss, Packer. 2
Happe, Heizer. 3
Fuhri, Tagner H 0
Schwarz, Maler, H 0
Schuler, Tagner, H 1
Eschbach, Metzger. H 3

Grille d’enquête, Fragebogen (113 MW 999)

(22)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Blindengasse N° 5 [Maison : 5, rue des Aveugles]

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 12. Fenstereinfassungen – Erdgeschoß Fenstergewänder XVI. Jhdt.
    [Encadrement de fenêtre, XVI° siècle]

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 9. Fenstergitter – Einfaches durchstochenes Kellergitter
    [Grilles de fenêtre, Grilles à jours simples aux soupiraux]
  • 25. Türbeschläge – Erdgeschoß, Hof, einfache Tür mit Beschlag
    I. Stock Seitengebau, dsgl.
    I. Stock Vorderhaus, dsgl.
    [Ferrures de porte, Porte simple à ferrures vers la cour au rez-de-chaussée, idem au premier étage du bâtiment latéral, idem au premier étage du bâtiment avant]

Bemerkungen :

Granale über der Tür (17. VIII. 1870)
Hoffassade Holzfachwerk
[Remarques – Projectile au-dessus de la porte (17 août 1870)
Façade sur cour en pan de bois]


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au tisserand Engelhardt Waldtmann qui épouse en 1583 à Illkirch Agnès fille de Thiébaut Farben*. Ils font baptiser une fille à Saint-Pierre-le-Jeune en 1588.

Mariage, Illkirch (luth.)
1583. Engellhardt Waldtman (weber) Mein Sigrist alhie vnd Agneß Farbenn* Dieboltts dochter (i 15)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 53) 1588. 22. Decembris. Engelhart Wald Man leinenweber, Agnes (Kind) Agnes, Wolff Bus leinenweber, Agnes Isaac Friderichs des Müllers wittwe, Ottiia Zix des schneiders fraw (i 29)

Tisserand originaire d’Illkirch, Engelhardt Waldtmann achète le droit de bourgeoisie le 28 août 1587
1587, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 473
Engelhardt Waldtman von Illkirch der Leinenweber Hat das Burgerrecht kaufft, vnd will Zu den Thuchern dienen, vnd in seiner behausung gegen der Blocken über die er vmb Veltin Schwan erkaufft wonen, den 28.ten Augusti Ano & 87.

Engelhardt Waldtmann se remarie en 1601 avec Susanne, fille du diacre Gaspard Kretschmar, qui a épousé en 1584 le pasteur d’Illkirch Barthelémy Brunnrader
Mariage, cathédrale (luth. p. 102)
1584. Dominica XVIII post Trinitatis 18. Octob. Mag. Barthomolæus Brunrader Pfarrer Zu Illkirch vnd Susanna herr Caspar Kretschmer des eltern helfers im Münster tochter Eingesegnet Zinstags den 27.t Octobris (i 54)

Mariage, cathédrale (luth. p. 93)
1601. Dominica 12. post Trinitatis den 30 Augusti. Engelhardt Waldtman der weber Zu Illkirch und Susanna M. Bartholomæi Brun Raders gewesenen pfarrers Zu Illkirch n.g. witwe (i 49)

Les Quinze éconduisent Engelhardt Waldtmann (ici Erard Waldtmann) qui demande l’autorisation de débiter du vin dans sa maison rue des Aveugles parce que ses infirmités l’empêchent d’exercer son métier.

1605, Protocole des Quinze (2 R 33)
(f° 92) Sambstag de, 27. Aprilis – Erhardt Waldtman der Leinenweber von Illkirch p. Lt. Bittlinger übergibt ein Splô, si verlesen, darinn bitt er weÿl er leibs halb unvermöglich, das er sein handtwerck nicht treiben könne, Ime das weinzepffen Inn der Blindengaß Zugestatten & Erkandt, Ime sein begehren abschlagen. B. Mr.

Engelhardt Waldtmann hypothèque sa maison en se portant garant de Jean Ammel fils de Thomas Ammel de Graffenstaden et de sa femme Barbe.

1605 (xxxix tag Novembris), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 404-v
(Inchoat. in Proth. fol: 346.) Erschienen Hannß Ammell Thoman Ammells sun zu Graffenstaden vnd Barbell sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehrenvesten vnd hochgelehrten herrn Jacob Trausch der Rechten Licentiat Alhie Zu Straßburg offentlich verÿehen, Das sie demselben vnd frauwen Ursulen Wittichin & schuldig Vnuer sigent 150 guldin
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Ein pergamentin Brieff mit des Bischofflich. hoffs Insiegell versigellt In dato 15. Kalend. Maÿ Anno 1528. (…)
Item ein Pergamentin Brieff Auch mit des hoffs Insigell verwahrt datirt 6. Augusti Anno 1557. (…)
Vnd dessen mehrer Vorgewissung So sindt Auch p.sönlich Hannß Schneeweÿß der Bader Im Reiff bad Vnd Engellhart Waldtman bede burgere Zu Straßburg hab sich vnver: für sich vnd mit sampt Inen den Bekhennern Zu rechten bürg. mit und selbß schuldner vnver: gesetzt vnd gemacht Wie sie Auch thudt & Vmb fernerer sicherheit vnd Assecuration, So hatt gedacht Engellhart Waldtman Zum Recht. wissenhafft. vnd.pfand eingesetzt vnd verlegt Zweÿ heüser, Ein vorders vnd hind.ß sampt höfflin vnd Gärtlin mit All Ihren gebeu & geleg. In d. St. Straßburg Inn Blind. gaß einsit neben Kranckers Stoffels erb. vnd And.sit neben Michell Rühlen Zu Küttelßh. stoßend hind. vff Mathÿß Zehenacker des Weinstichers wittwe stoßend, Davon gond v lb d gelts Ablösig mit j C lb dem platt.hauß, Sunst freÿ ledig vnd eÿg – d. 3. Decembris 1605.

Anne, fille d’Engelhardt Waldtmann, épouse en 1608 Thiébaut Walter le jeune de Graffenstaden (les registres paroissiaux d’Illkirch manquent à cette date)
1608 (xv tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 22-v
(P. fol: 43. [Eheberedung]) Erschienen Dieboldt Walther der Jünger vonn Graffenstad. Ane eim
So dann Anna, Engellhardt Walthmans burgers Zu Straßburg eheliche dochter mit beÿstand Jetzgemelts Ihres Vatters Am Andern theil
das vff Zinstag den 5. tag Januarÿ nechst Verschünnen, Als sie beede Personen einand. ehelichen verlehlet
Hiebeÿ seindt gewesen vff des hochzeiters seit Dieboldt Walther der Vatter, Dieboldt walther d. mittler bede von Graffenstad. Jörg walther d. würth Zu Illkirch vnd Heinrich Rösch daselbst, So dann vff d. Braut seit. Diebold Ammell d. schultheÿß Zu Illkirch, dieboldt Waldtman Ihr Brud. Ulrich Bechtoldt Ihr vogt, hannß Mürsch d. Jung, Ulrich Bechtoldt alle von Illkirch

Assisté de son fils Thiébaut Waldtmann de Graffenstaden, Engelhardt Waldtmann céde sa maison à son gendre Thiébaut Walter le jeune de Graffenstaden. Les parties conviennent que si l’acquéreur revendait la maison, le vendeur partiperait aux profits ou aux pertes du prix de vente

1611 (ut spâ [viij. tag Novembris]), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 431-v
(Inchoat. in Proth. fol: 349.) Erschienen Engellhardt Waldtman der leinenweber burg. Zu Straßburg mit beÿstand Dieboldt Waldtman Zu Graffenstad. seines Sohns (hat verkaufft)
Dieboldt Walther dem Jüngern Zu Graffenstad. seinem dochtermann
hauß, hoffestatt, höfflin hind. hauß vnd Gärttell mit allen Ihren geb. & geleg. In d. st st. Inn der Blind. gaß, einseit neben Michell N. dem Meÿer, Zu Küttelßh., anderseit neben wÿland Christoffell N. selig erb. hind. vff Friedrich Zehnacker von dingßh. stoßend, dauon gend v lb gelts Ablößig mit j C lb d vff Metardi dem platthauß, Mehr sind sie verhafftet vmb Lxiiij lb dem Khoüffer obgedacht von weg. seiner haußfr. Annen mütterlich erbß halben Sunst ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khauff vber obbestimpte beschwerd. Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 86 pfund
Vnd Ist hiîn bered, wover ermelter Khoüffer disse Behausung wid. Verkhauffen wolte, vnd mehr daruß erlösen würde, das obgedachtem diebold waldman seinem schwager der gewinn Zum hall. theil gebüren, Im fahl Aber verlust ernanter Khoüffer beÿ Verkhauffung desselben hauses haben würde, das gedachter diebold waldtman solch. Verlust Zum halb. theil dem Khoüffer Gutt thun vnd erstatt. soll

Le tisserand Engelhardt Waldtmann hypothèque la maison au profit du baigneur Jean Schneeweis. L’acte porte en marge que l’acte est annulé par la vente que le débiteur a consentie à son créancier, le 11 septembre 1616

1614 (7. Septembris), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 217
(Inchoat. fo. 225.) Erschienen Engelhart Waltman lÿnenweber
hatt in gegensein hans Schnewÿß Baders Im Reÿffbad, demselben vffrecht vnd redlichen schuldig sein 40 pfund pfenning alles zusammen gerechnet bitz vff dato Zu bezalend alls bald Engelhart Walthman nachgeschribene Behaußung verkaufft
dafür Vnderpfand sein soll huß v hoffestatt hefflin v Gartlin mit all Iren gebeu gelegen Inn d S S Inn Blindengaß neben Michell (-) des Meygers in Küttelßh. seligen erben andersÿt neben (-) In Kolbßheim stoßend hinden vff (-) Dauon gend. 5 pfund pfenning gels. loßig mit 100 pfund pfenning den Armen des Bladerhußes Sunst ledig eÿg.
hiebeÿ geweßen Balthasar Wÿss geschwornen d S S Kheufler hierzu erbetten
[in margine :] Erschienen Hanns Schneweÿß Hatt in gegensein Engelhart Waldtmans bekhant dieweyl er Ime die verunderpfandte Behausung abkhaufft Sigen damit diße xl lb d verglich. worden denselb. dafür bester form Rechtens quittirt vnd diße verschreibung Cassirt werd vff den XI Septembris A. 616

Susanne Kretschmar veuve d’Engelhardt Waldtmann dépose un capital au fonds des tutelles
1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
(f° 31-v) Zinstag den 28. Januar 1623. – Vogteÿ geldt angelegt
Caspar Cameel, Klein Uhrenmacher, als vogt Susannæ Kretschmarin, weÿland Engelhard Waldmanns des Leinenwebers seligen wittib hat ins Vogteÿ geldt angelegt 175. h.
Haben Ihr darumb Zukauffen geben 8 h 15 ß vff Convers: Pauli fallendt. Ing. fol. 80.

Ancien baigneur au Cerceau, Jean Schneeweis et sa femme Catherine Küttler vendent la maison au tourneur de corne Nicolas Fürich qui en loue le même jour une partie aux vendeurs

1622 (20. Maÿ), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 43-v
Kauffverschreybung Niclaus Furichen Horn Treÿgers vnd Burgers alhie
(Extendirt wie In dem Contract buch de Anno & 1622. folio 83.) Erschienen Hannß Schneeweiß der alte Reiffbader vnd Catharina Küterlin beede Eheleuth
bekannten in gegensein Niclaus Furich deß horntrehers (verkaufft)
Ein behausung hofstätt sampt Einem hind. hauß daran einem höflin, vnd ein gärtlin, alles beysammen alhie in d. Blindengaß, j.seit neben N.N. dem Meÿer von Küttelßheim, 2.seit Adolph Erhard. von Holtzheim, an ietzo weinstich. vnd burg. alhie, hinden vff die Leimengaß stoßend gelegen, dauon gehen 5 lb d gelts vff Medards tag ablösig mit 100 lb. d dem Blaterhauß alhie sonst eÿgen & vnd were diser kauff geschehen für 250. lb d vber die beschwerd. so der Keuffer vf sich genommen
Geschehen in beisein Georg Meÿers, Michel Schotels vnd Heinrich Krobergers beeder Leinenweber Montags den 20. Maÿ 622.
(f° 43-v) Leÿhenung Hans Schneeweiß vber Stuben vnd Kamern vber einander
Erschienen Niclaus Furich d. horntreher
bekannte in geg.sein Hannß Schneeweiß des alten Reiffbaders vnd Catharina seiner ehefrauwen
d. er ietzenmt. beed. ehegemechten gelühen habe, die vordere stuben vff die gaß sehendt, vnd die obere cammer vf ietzbemelter stuben, in der von ihme den beed. Ehegemächd. ihme v.leÿher (wie hienechst borstehet) v.kaufften vordern behaußung, also daß die die Entlehnere solche stub und Cammer ihr lebenlang, ob sie wollen, Jährlich vmb 5. lb d Zinß besitz. sollen – Actum ut spâ

Tourneur d’écritoires originaire de Saint-Nicolas-de-Port en Lorraine, Nicolas Fürich épouse en 1598 Elisabeth, veuve du tourneur Philippe Bitt. Il achète le droit de bourgeoisie le 15 mai 1599. Le mariage est enregistré au nom de Nicolas Ulrich. Nicolas Fürich a des enfants avec sa femme jusqu’en 1612.
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 37) 1598. Dominica 4. Trinitatis. Niclauß Ulrich der schreibzeich dreher von Hurocksort* Elisabetha Philips Bitt des drehers n.g. witwe (i 21)
Baptême, cathédrale (luth. f° 150) 1602. (dnca 8 Trinitatis den 15 Julÿ) Mehr Nicolauß furich der schreib Zeich macher, M. Elisabetha, I. hans Nicolaus
patrino Sibert Sch* der silberkremer, Clade Ulrich der Wullenweber, Judith h lienhard fischers haußfraw (i 156)

1599, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 623
Niclauß Fuorich V. Niclauß Portt der Schreib Zeügträher, kaufft d. Burg: mit beÿstandt Sÿmon Perion des Trähers, Hatt sein Vermög. vff 100 fl. angeben, vnd will Zum Spiegel diehnen, Act. den 15 Maÿ 99.

Nicolas Fürich loue le bâtiment arrière au tisserand Michel Schœttel

1622 (ut spâ [20. Maÿ]), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 44
Leÿhenung Michel Schöttels Leÿnen Webers vber ein Behausung In Blinden gassen
Erschienen vorgenter Niclaus Furich
bekannte in gegensein Michel Schottels deß leinenwebers
daß er demselben die gantze hindere von hannß Schneeweißen (wie hievor Zusehen) erkauffte behausung 10. Jahr lang von Michaelis nechstkünfftig anzurechnen, vnd Jedeß Jahrs vff Michaelis vmb 9 lb d v.lühen

Il loue une autre partie de la maison au tisserand Nicolas Groberger

1622 (ut spâ [20. Maÿ], Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 44
Leÿhenung Niclaus Krobergers Leÿnenwebers vber Stuben vnd ettliche gemach
Erschienen mehrbesagter Niclaus Furich
bekannte in gegensein Niclaus Krobergers deß Leÿnenwebers
daß er demselben 8 Jahr lang verlühen habe, daß Mitlere gemach oder Stuben sampt 2.en Cammern in der von hannß Schneeweißen dem Alten Reÿffbader erkaufften vnd in der Blindengaßen gelegenen behausung, wie solcher Kauff hienechst vorgehendt eingezeichnet vnd specificirt v.schrieben, Alß vnd dergestalten d. solche Lehenung vff Joh. Bapt: nechstkünfftig angehen vnd Jahrlich 8. lb d (…) vnd neben Michel Schottel die fenster vnd öffen im baw erhalten

Nicolas Fürich revend la maison deux mois après l’avoir achetée à l’orfèvre Joachim Brackenhoffer

1622 (22 Julÿ), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 78-v
Kauffverschreybung Joachim Brackenhoffers vber sein Hauß In Blindengaßen
(Extendirt wie In dem Contract buch de Anno 1622. folio 136.) Erschienen Niclaus Furich der horntrehger vnd Burg. alhie
hatt in gegensein Joachim Brackenhoffers goldarbeyters vnd alten Kleinen Rhats verwandten (verkaufft)
ein Behausung hoffstatt einem höfflin mit allen Zugehörd. alhie in diß. Statt In d. Blind. gaß. einseyt neben einem Meyer von Kuttolßh. and.seit neben Adolff Erhardten von Holtzh. hinden auff die Lymen gaßen stoßend gelegen, so ledig eÿgen vnd were diser Kauff Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 400 pfund
(vide in Regist. de Anno 1637 fol. 598)

Joachim Brackenhoffer règle en 1637 aux héritiers de Jean Schneeweis un complément du prix d’achat réglé en argent de mauvais aloi

1637 (ut supra [7. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 598-v
Erschienen der Ehrenuest, Fürsichtig unnd Wohl Weise herr Joachim Brackenhofer alt Ammeister der Statt Straßburg, An j.
So dann weÿ: hannß Schneeweißen deß gewesenen Reiffbaders und burgers alhie see: eingesetzter Testaments Erbin Marthan Schneeweißin auch s. nachgelaßener Erbin, Marthan Langin Stieff Groß vatter, Veit Krengler der Hosenstricker von Barr, an ietzo Schirmbs Verwanther alhier mit beÿstandt sein Krenglers stieffenckels Vogt Georg Dammans Kremers alhie, So dann herr Philipps Mangoldt Notarius alß weÿ: obgedachts Schneeweisen see: geweßener haußfrawen Catharinæ Kuttlerin see: eingesetzter Testaments Erben mit beÿstandt Ihr Catharinæ gewesenen Vogts hanß Moosen deß Schneiders alhie, Am Andern theil,
Zeigten An, demnach Niclauß Furich der horntreher, obehrengemeltem Herrn Ammeister Ein Behaußung alhie in Blind. gaßen gelegen in Anno 1622 den 22. Julÿ laut der in alhiiger Cantzleÿ vffgerichteten Verschreibung für freÿ, ledig, eÿgen vmb 800. fl. war paren aber damahligen schlechten gelts Verkaufft, Alß heten Sie sich mit einander vff den, beÿ den Nachtrags deputirten herrn den 27. Augusti Anno 1629. ergangenen bescheidt, mit einander dahien Verglichen, daß Er herr Ammeister Brackenhofer ihnen gemelten Erben für die 200. fl. (…) 160. fl. Zuerstaten schuldig (…)

Joachim Brackenhoffer règle en 1637 à l’aumône Saint-Marc un complément sur un capital, réglé en argent de mauvais aloi, garanti sur la maison provenant de Nicolas Fürich

1637 (2. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 647
(Protocollat. fol. 158.) Erschienen der Ehrenuest Fürsichtig und Wohlweise herr Joachim Brackenhofer Alt Ammeister der Statt Straßburg, An einem,
So dann herr Johann Philipp Schatz großen Rhats Verwanther, Alß verordneter Mitpfleger deß Allmosens Zu S. Marx undt Blaterhaußes in Straßburg vndt beneben Ihme herr Johann Röhm alß Schaffners Erst besagten Blater haußes, Am Andern theil
Zeigten An, demnach die 100. lb welche vff sein herrn Ammeister Brackenhofers alhie in Blinden gassen & gelegener Behaußung gestanden undt dem Blaterhauß zugehörig gewesen, durch weÿ: Niclauß Furichen & Alß ehrengemelten herrn Ammeister Brackenhofers verkäuffern in Anno 1622. den 19. Julÿ mit damahls schlechtem geld mehrgemeltem Blaterhauß, vermög deßelben Brieff Registratur fol. 75. abgelöst, vndt aber Ihme herrn Ammeister Brackenhofer für ledig eÿgen vmb 400. lb verkaufft auch in parem aber leichtem gelt bezahlt worden (…), dahin verglichen, daß Er herr Ameister besagtem Blater hauß nach Maß alhieiger, vber die Nachträg verfaßten Instruction 50. lb Capital und die de Anno 1629. biß dato gerechnete Zinß schuldig (…)
Mit dem Außgetruckhten Anhang, daß es im Vberigen beÿ der den 8. Junÿ A° 158* mit deß bischofflich. hoffs alhie Insigel vfgerichtet. v.schreibung und der vorigen Unterpfands gerechtigkeit ohne Novation verpleiben soll

La maison passe à son fils André Brackenhoffer qui en transmet lui-même la propriété à son fils Jean Michel Brackenhoffer.

Fils du consul et assesseur des Treize André Brackenhoffer et de sa femme Apollonie Wencker, Jean Michel Brackenhoffer épouse en 1675 Madeleine Salomé Stœsser, fille du greffier de la Chambre des Contrats, qui s’était mariée en premières noces en 1665 avec Jean Sébastien Gambs : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Edlen, Wohl Ehren Vesten undt Großachtbahren Herrn Johann Michael Brackenhoffern, des wohl Edel, Vest, Fürsichtig undt hochweisen Herrn Andreæ Brackenhoffers, alten hochmeritirten Ammeisters und dreÿzeheners des beständigen geheimen Regiments wie auch Scholarchæ beÿ diser Löblichen Freÿen Reichß Statt Straßburg mit der Edlen und hoch tugendreiche, Frawen apollonia Wenckerin seiner Vielgeliebten Ehegemahlin ehelich erzeigtem Sohn, als dem Herrn Brautigamb an einem, So dann der Edlen und Viel tugendreichen Frauen Magdalena Salomeen Gambßin gebohrner Stößerin, Weÿland des Edlen, Wohl Ehren vesten, Fürsichtigen und wohlweisen Herrn Johann Sebastian Gambßen, E. E. Großen Raths geweßenen altem Beÿsitzers, undt wohlverordneten Müntz Verwalthers alhier zu besagtem Straßburg seeligen hinderlaßener Fraw Wittben, als der Fraw hochzeiterin (…) Beschehen undt verhandelt inn des heÿligen Recihs Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 25. Monatstag Februarÿ 1775 [unterzeichnet] Ich Johann Michael Brackenhoffer alß hochzeiter bezeige wie obstehet, Ludwig Philipp Haußmann Ddus alß der fraw Hochzeiterin Curator – Johann Georg Redtslob Notarius publicus

Mariage, cathédrale (luth. f° 2)
1675. Dom: Reminiscere. Zum 2 mahl Hr Johann Michael Brackenhofer des hoch Edel Vesten fürsichtig u. wohlweisen H Andres Brackenhofers alten Ammeisters des beständigen und geheimen Regiments der Herrn XIII. und Scholarchæ ehel: Sohn, Fr. Magdalena Salome, Weiland Hr Johann Sebastian Gambsen gewesenen alten Beisitzers E E grosen Raths u. Müntz Verwalters alhier hinterl. W. Dienstags den 11. Mart. Münster (i 3)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Michel Brackenhoffer bailli adjoint du bailliage d’Illkirch après que son titulaire est entré au Sénat
1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
H. Johann Michel Brackenhoffer würdt adjunctus deß Ambtmanns Zu Illkirch. 103.
(f° 103) Montags d. 12. Aprilis 1675. – Die Herren Landpfleger des Ambts Illkirch laßen durch Herrn Syndicum Friden proponiren, Nachdeme newlicher Zeit Herr Ambtmann Müeg in Einen E E. Rath gezogen worden, hetten Mghh. erkand, daß Ihme ein Adjunctis solte gesetzt werden, darauffhin seÿe die umbkundung auff den Zünfften geschehen und Hetten sich Ihren Sieben geschrieben geben. Auß diesen hetten die Herren Landpfleger dreÿ in außschutz gebracht stellen zu Mghh. ob Sie einen von denselbihen oder denen andern eröhlen wolten. Electus per majora H. Johann Michael Brackenhoffer

Les Conseillers et les Vingt-et-Un font rédiger sa lettre d’engagement au bailli Jean Michel Brackenhoffer, en poste depuis quatre ans, qui prête serment le 14 février 1680.
1680 Conseillers et XXI (1 R 163)
Herr Johann Michael Brackenhoffer der Amptmann Zu Illkirch schwört auff seine bestallung. 49.
(f° 49) Sambstags den 14. Februarÿ 1680. – Herr Advocat Frantz proponirt noîe der Herren Landt: Pfleger des Ampts Illkirch, Es seÿe nun Vier Jahr, daß Herr Johann Michael Brackenhoffer Zu einem Amptmann der Pfleg Illkirch erwöhlet worden seÿe, weilen aber biß dato mit demselben weder einige bestallung außgerichtet worden, noch derselb das gewohliche juramentum deßwegen præstirt, alß hätten die Landt Pfleger für nöthig ermeßen, daß derselbe seine bestallung außzusetzen und das jurament darüber außzuschwören erinnert werden solte, welches dann auch geschehen und habe derselbe dem Regirenden Herrn Ammeister selbige gestern eingehändiget, Verlißt solche und stellt Zu Mghh. ob nicht derselben auch inserirt werden solte, das Er Von den jenigen Partheÿen welche vor ampt Zuthun haben würden, kein Geschenck mieth nich miethewohn nehmen solle. Erk. Bestallung beliebt und soll derselben de erinnerte clausul inserirt werden.
H. Amptmann Brackenhoffer schwört hierauff auff dieselbe.

1691 XV (2 R 95) – Joh: Michael Brackenhoffer Amptm. der pflegt Illkirch (pfundzoll). 103. 127.

Jean Michel Brackenhoffer meurt en novembre 1711 en délaissant pour héritiers testamentaires les petits-enfants de sa femme, issus de Paul Geoffroi Gambs et de sa femme Marie Elisabeth von Stœcken. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Juifs. La masse propre à la veuve est de 6 226 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 296 livres, le passif à 7 374 livres
1711 (8. xbris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 27)
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung vnd Güetere, so weÿl. der wohl, Edel, vest, vnd Großachtbare Herr Johann Michael Brackenhoffer, geweßener Wohlverordneter Ambtmann der Pflegd Illkirch, vnd burger alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Sontags den 8. Novembris Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen, erfordern vnd begehren, des Wohl Edel, Vest vnd Wohlgelehrten auch fürsichtig vnd weißen herrn Johann Gerhard von Stöcken, Jur: Cand: vnd der Zeit EE Großen raths wohlmeritirten Assessoris, im Nahmen und alß substituirten mandatarÿ des Hoch Edel, Gestreng, vnd hochgelehrten, auch fürsichtig und hochweißen Herrn Johann Sebastian Gambs, der Statt Straßburg Alten Ameisters vnd XIII.ers alß geschwornen Curatoris Jungfrauen Mariæ Elisabethæ, Jungfr. Magdalenæ Salome, Jungfr. Margarethæ Barbaræ und Paul Gottfried Gambßen, weÿl. Herrn Paul Gottfried Gambßen J. U. Ddi und des hochlöbl. Collegÿ der Herren XIII. alhier geweßenen wohlmeritirten Secretarÿ, längt seel. mit frauwen Maria Elisabetha Gambßin, gebohrner von Stöckin seiner hinterbliebenen Fraw Wittwen ehelich erzeugter Jungfrauen döchtere vnd Sohns, alß des Hern Ambtmanns seel. per Testamentum instituirte Erben, welcher aber leibs blödigkeit halber selbsten in Person nicht erscheinen können, Sie die Erben aber dannoch beÿständlich obehreneerwehnts ihtes substituirten Herrn Mandatarÿ, dieße Inventation andern Gestalten nicht dann cum beneficio Inventarÿ et legis adirt und angetretten, vndt sich dardurch kräfftiglich verwehret haben, durch die Wohl Edle, viel Ehren: vnd tugendreiche fraw Magdalenam Salome Brackenhofferin gebohrne Stößerin, die hinderlaßene Fraw Wittib, mit Assistentz des hoch Edel Gestreng hochgelehrt, fürsichtig vnd hochweißen Herrn Jeremiæ Adam Leiterspergers wohlermelter Statt Straßburg höchstverdienten ietz regierenden Herrn Ammeisters, dero hochgelehrten herrn Vogt, wie auch übrige Domestiquen so Zur Zeit dießer Inventur im hauß gewesen (…) Actum Straßburg, dienstags den 8. Decembris Anno 1711.

In einer alhie Zu Straßburg in der Judengaß gelegenen behaußung so der Herr Ambtmann seel. lehnungsweißes weiß bewohnt, ist befunden worden wie volgt
Hümtzenwerck. Vff der bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Schwartz Tuch Cammer, Auff dem frucht Kasten, Im Obern Kleinen Stübel, In der obern Stub, In der Magd Cammer, Im Obern Hauß öhren, In der Wohnstub, Im Kleinen Stübell, Im Midlern Haußöhren, Auff dem Gang, Auff dem Gängel, Neben dießem Gemach, Neben der bett Cammer, In der Schreibstub, In der Küchen, Im Undt. Gewölb, In der Bauch Küchen, Im Hoff
Ergäntzung d. Frau Wittib Unverändert Guths. Auß dem über der Fr. Wittib in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch Weÿl. Herrn Johann Georg Redslob, Notarium seel. in Anno 1675. Auffgerichtetem Inventario
Series rubricar. Der Wittib Unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 283, Sa. leerer vaß 23, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 155, Sa. guldenen Ring vnd geschmeids 157, Sa. baarschafft 136, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1225, Sa. Eigenthums ane Rebgüthern 150, Sa. Gülth von liegenden güthern 71, Sa. Schuld o, Ergäntzungs Rest 4736, Summa summarum 6940 lb – Schulden 714, Nach deren Abzug 6226 lb
Dießemnach würd des herrn seel unveränderte vnd die theilbare Nahrung /:weilen die fraw wittib Consensu Jres höchsgeehrt Herrn Curatoris auff besagte theilbare Nahrung de meliori renuncirt:/ sub una massa et titulo beschrieben, Sa. haußraths 555, Sa. Bibliothec 110, Sa. Frucht 111, Sa. wein vnd vaß 515, Sa. Pferd, Rind vnd übrig. Viehes 57, Sa. des Silbers 494, Sa. der Guldenen Ring 206, Sa. der baarschafft 179, Sa. der Gülten 8, Summa summarum 2296 lb – Schulden 7374 lb, Mehr Passiva als Nahrung 5078 lb
Wÿdemb So die fraw wittib ad dies vitæ Zugenießen hat. Nach anleitung mehrermelten deroselben zugebrachten Nahrungs Inventarÿ, vnd des hievoren fol: (-) erstatten berichts, hat die fraw wittib nach außweis herrn Johann Sebastian Gambsen, gewesenen Müntzverwalters vnd EE. großen Raths beÿsitzers Ihres ersten Eheh. seel. Verlaßenschafft lebtägig zugenießen
Testament und letzter will – Wir benachbenanye Ehleutt mit Namen Ich Johann Michael Brackenhoffer und Ich Magdalena Salome Brackenhofferin gebohrne Stößerin, bekennen sampt und sondern, und thun nach apertur dieser verschloßenen schrifft kund und männiglichen (…) Straßburg Donnerstags den 30. Januarii anno 1679.
1679. (…) den 30. Januarÿ Abends zwischen sechs, sieben und Acht Uhren (…) in hernach benandter beder Testirenden Eheleuthn Wohn behaußung in der großen Stadelgaß deroselben Obern Stuben, mit den fenstern in den hoff sehend (…) vor mir Andrea Schmiden Notario Cæsareo publico persönlich kommen und erschienen Johann Michael Brackenhoffer beÿ dieser Statt Straßburg wohlverordneter Amptmann und die Edel Viel Ehren und Tugendreiche Frau Maria Magdalena Brackenhofferin gebohrne Stößerin, deßen Eheliebstin, iedes durch Gottes mildreiche güte noch aufgerichteten stehenden und gehenden Leibs (…)
Eheberedung (…) Straßburg Donnerstags den 25. Monatstag Februarÿ 1775 – Johann Georg Redtslob Notarius publicus

Madeleine Salomé Stœsser meurt en avril 1728 en délaissant pour héritiers ses petits-enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue Sainte-Barbe. L’actif de la succession s’élève à 2 671 livres, le passif à 818 livres.
1728 (10.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 21) n° 214
Inventarium über Weÿl. der Hoch Edlen und Hochtugendgezierten Frauen Magdalenæ Salome Brackenhofferin, gebohrner Stößerin, weÿl. des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Michael Brackenhoffers gewesenen hochverordneten Ambtmanns der Pflegd Illkirch und Vornehmen burgers allhier längst seel. hinterbliebener Fr. Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1728. – nachdeme dieselbe den 5.ten Aprilis jüngsthin von dem lieben Gott aus dießer Zeitlichkeit in die seelige ewigkeit versetzet word. Zeitlichen hinder sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 10.ten Maji Anno 1728.
Die seelig verstorbene Fr. Ambtmännin hat per Testamentum Sis ubiq. Tit. Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Herrn Paul Gottfried Gambßen, dem handelsmann, welcher sich schon verschiedenen Jahr in der frembde befüget, auch würcklichen dermalen nicht wißend, wo er sich eigentlich auffhalten möge, und Zwar diesen allein in die Legitimam in alles übrige aber
2. Jungfrau Mariam Elisabetham Gambsin welche mit Zuziehung S. T. Herrn Friderich Kornmanns, vornehmen Banquier und E. E. Kleinen Raths jetzigen wohlmeritirten beÿsitzers, Ihres hierzu erbettenen H Assitenten, dem Geschäfft persönlich beÿwohnt, 3. Frau Magdalenam Salome Wetzelin gebohrne Gambßin, S T Herrn Johann Daniel Wetzels, Vornehme handelsmanns v. Löbl. Statt stalls alten wohlverordneten dreÿers auch burger allhier Frau Eheliebste, welche mit assistentz solch Ihres Eheherrn Zugegen ware und dann 4. Fr. Margaretham Barbaram Wetzelin gebohrneer Gambßin, S. T. Herrnn Joh: David Wetzels, Vornehmen handelsmanns und E. E. Raths Zu Collmar wohlansehnlichen Mitglieds auch burgers daselbst Fr. Eheliebste so mit beÿstand dieses Ihres H Ehevogts dem Geschäfft in person, abgewartet, Also alle Vier der in Gott ruhenden Fr. Ambtmännin Von weÿl. S. T. Herrn Paul Gottfried Gambßen geweßenen wohlmeritirtem XIII. Secretario und vornehmen burgern allhier, Ihrem längst seelig. Verstorbenen einigen Herrn Sohn erster Ehe herstammende mit S. T. Frauen Maria Elisabetha gebohrner von Stöckin deßen hinterlaßener Fr. Wittib ehelich erzeugte Herr Sohn Jungfrau und Frau Tochter und dißorts respectivé Enckel. Und ist im nahmen Vorwohl Ehrenermelter fr. Margarethæ Barbaræ Wetzelin wie auch des abwesenden Herrn Paul Gottfried Gambsen von seithen E. E. Kleinen Raths allhier (…) Zu diesem Geschäfft deputirt und abgeordnet worden S. T. Mr Johann Martin Kuntz geschworner der Statt Straßburg Käuffler und wohl Ehrengemelten Kleinen Raths jetziger wohlverdienten beÿsitzer
Copia Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg ane der St Barbaræ Gaß gelegenen Von der Verstorbenen seel. lehnungsweis bewohnenden behaußung sich folgender maßen befunden
Wÿdemb Welchen die seelig Verstorbene Fra Ambtmännin Von weÿl. J Johann Sebastian Gambßen E. E. Großen Raths allhier gewesenen altem wohlmeritirtem Beÿsitzern und Müntz Verwalthern Ihrem erstern Eheherren längst seel. Zeit Lebens Zugenießen gehabt und auch biß ane Ihr seel. Ende genoßen. Vermög sein H. Rathh. Gambsen mit der verstorbenen alß deßen hinterlaßenen Frau Wittib den 13. Julÿ A° 1665. auffgerichteter Eheberedung (…) Es hat aber Hr. Rathherr Gambß nach außweiß deßen Verlaßenschafft Inventarÿ durch J Joh: Georg Redtslob Notarius seel. in A° 1673. gefertigtet 7. Herrn Söhne und Jgfr. töchtere Zu Erben Verlaßen benantlichen (…)
Series rubricarum hujus Invent. Sa. Haußraths 289, Sa. Bücher 9, Sa. Früchten 19, Sa. Weins 10, Sa. Silber geschirrs und Geschmeids 291, Sa. goldenen Ring 219, Sa. der baarschafft 45, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1225, Sa. Gülth von liegenden güthern 328, Sa. Eigenthumb ane ligenden Güteren 125, Sa. Schulden 108, Summa summarum 2671 lb – Schulden 818 lb, Nach deren Abzug 1853 lb
Stall Summ 2005 lb
Copia testamenti – 1728 (…) auf Sonntag den 4. Aprilis Vormittags zwischen zehen und eilff uhren die Hoch Edle und hoch tugendgezierte Frau Magdalena Salome Brackenhofferin gebohrner Stößerin, weÿl. des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Michael Brackenhoffers, gewesenen hochverordneten Ambtmanns der Pflegd Illkirch und Vornehmen burgers allhier seel. hinterlaßene Frau Wittib (…) Zu sich in dero ane St. Barbarä gaßen gelegene Wohnung und dero obere Stuben mit denen fenstern auf besagte gaß außsehend beruffen und kommen laßen, wolselbsten dieselbe Zwar Krancken und schwachen leibes auff einem bette liegend (…) Johann Daniel Lang Notarius publicus juratus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 4 000 florins. Les héritiers non bourgeois doivent en outre régler le droit de détraction.
1729, Livres de la Taille (VII 1176) f° 299-v
(Möhrin G. N° 4863) Weÿl. Fr. Magdalenæ Salome gebohrner Stößerin auch Weÿl. H. Johann Michael Brackenhoffer gewesenen Ambtmann der Pflegd Illkirch und burgers allhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Daniel Lang.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 115. – 2005 lb 10 ß 9 d, die machen 4000 fl. Verstallte nur 3600 fl. alos zu wenig 400 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 1 ln 4 ß d, th. 9 lb 12 ß
und auff Sechs Jahr in smplo à 12 ß – 3 lb 12 ß
Extat das Stallgeltt pro 1729. mit 5 lb 8 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 1 lb 2 ß 6 s – Summa 20 lb 16 ß 6 d
Aus erheblichen motiven haben die herren dreÿ nachgelaßen 9 lb 18 ß, rest 10 lb 18 ß 6 d
dt. 31. Auf 1729.
Abzug. Frau Maria Ottilia gebohrne Gambsin H Johann Joachim Richßhoffer hochfürstl. Saalfeldischen Rahts und Amtmann Ehel. haußfrau soll von angefallenem Gambßischen Wÿdemb der 142 fl 17 ß 1 d den abzug erlegen mit 14 lb 5 ß 8 d
dt. 14. Decembr. 1729.
Frau Margaretha Barbara gebohrne Gambßin H Johann David Wetzel des handelßmanns und E. E. Rahts der Statt Collmar Mitgliegds Ehel. haußfrau hat wegen angefallenen Groß Mütterlichem Erbe wie auch vätterlichen Wÿdems Antheil 602. lb 1 ß 3 d aus machend die gewohnlichen Erbgut den zu erlegen mit 10 ß
dt. 31. Aug. 1729.

Jean Michel Brackenhoffer cède par échange la maison au receveur Jean Jacques Herberling

1684 (2. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 482-v
Herr Johann Michael Brackenhoffer Amptmann der Pflegd Illkirch an einem
So dann herr Johann Jacob Herberling Schaffner der Carthauß allhier für seine eÿgene Person am andern theil
waß maßen beÿde Parthen einen uffrechten redlichen und ohnwiederrufflich tausch mit einander getroffen,
Nemblichen es habe Er Herr Amptmann Brackenhoffer Ihme herren Herberling tauschweiß eÿgenthümblich übergeben hauß, hoffstatt, höfflein und Gärtlein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der blinden Gaß einseit neben Joseph Eva Schirmbs verwanthen, anderseit neben (-) hinden uff die Leimen Gaß stoßend gelegen
hingegen so habe Er Herr Herberling ihme Herrn Amptmann Brackenhoffer tauschweiß eÿgenthümblich cedirt und überlaßen 200. fl. Capital à 15. batzen so die Statt Mutzig Vermög einer Sub dato 19. April. a° 1677 und 19. Martÿ A° 1681. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteten Obligation und resp. Kauffverschreibung schuldig

Jean Jacques Herberling revend quelques jpurs plus tard la maison au maître maçon Jean Henri Stæbler

1684 (23. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 520
Herr Johann Jacob Herberling Schaffner des Carthaus für sein eÿgene Person
in gegensein Hannß Henrich Stäblers deß Maurers und Steinhawers
hauß, hoffstatt, höfflein und Garten mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier in der blinden Gaß, einseit neben einer behaußung dem Closter St. Margarethen gehörig, anderseit neben Joseph Eva Schultheißen zu Bouquenon, hinden uff Johann Burger den hosenstrickher stoßend gelegen – umb 100 lb

La veuve et les héritiers de Jean Henri Stæbler vendent la maison au cordonnier Jean François Tuchferber et à sa femme Anne Marie Bellile moyennant 550 livres

1722 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 618-v
(550) weÿl. hannß Heinrich Stäbler Steinhauers und Maurers wittib Fr. Salome geb. wohlfarthin so ohnbevögtigt beÿständlich H: Johann Jacob Bruder E.E. großen Raths beÿsitzers, Ferner jed. Stäblers beede töchter und Erben nahmens Jfr. Anna Dorothea Stäblerin so majorennis mit beÿstand ihres Curatoris Johann Heinrich Werckmeisters Chirurgi und Fr. Elisabetha geb. Stäblerin Johann Georg Pfeiffer des weißbecken mit fernern assistentz Johann Jacob wagner Fastenspeishändlers
in gegensein Johann Frantz Tuchfärber des Schuemachers und Anna Maria geb. Delillin
Eine Behausung höfflein gartten hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Blindengaß, einseit neben H. Thomas voissart hoßenstricker und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzer anderseit neben hannß Martin Pfundtstein dem Maurer hinten auff Johann Burger den hoßenstricker – um 150 pfund verhafftet, geschehen um 400 pfund

Originaire d’Altkirch, Jean François Tuchferber épouse en mai 1704 Anne Marie Bellin, native de Fribourg-en-Brisgau
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 154)
Die 13. Maÿ 1704 factis tribus proclamationibus (…) in facie Ecclesiæ sacro matrimonii vinculo copulati sunt honesti adolescentes Joannes Franciscus duechfärber oriundus ex Altkirch in superiori Alsatia filius Legitimus Joannis duechfärber et Barbaræ Senin ætatis suæ 24. anûm Et Anna Maria Bielin Friburgensis in Brisgoia et ætatis suæ 20 ann. filia Legitima Petri Baum Friburgenis et Annæ Mariæ Meyerin (signé) Johannes Frantz duohferber + signum sponsæ (i 99)

Tous deux achètent en août 1704 le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu des Cordonniers
1704, 3° Livre de bourgeoisie p. 1247
Johann Frantz Tuchfärber der schumacher Von Allkirch weÿl. Johann Tuchfärbers daselbst hintl. sohn, Vnd sein Fr. Anna Maria Bellinin erkaufen das Burgerrecht p. 2. gold fl. 16 ß. so auf d. Pfenningthurn erlegt Worden, Wird beÿ E. E. Zunfft der Schumacher dienen. Jur. d. 20. Dito [Aug.] 1704

Jean François Tuchferber obtient des Quinze une dispense pour faire son chef d’œuvre bien qu’il soit marié. Il pourra en outre le présenter sans tarder entre celui de deux candidats déjà inscrits.
1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
Joh: Frantz Tuchfärber Ca E.E. Zunfft der Schuhmacher
(f° 198) Sambstags den 21. May 1707 –
G. nôe Joh: Frantz Tuchfärbers burgers alhie, Cit. per Sched. EE Meisterschafft der Schuhmacher Citati wollen Prple, weilen Er Verheurathet, Zu dem Meisterstk. nicht admittiren, bittet deßwegen underth. Ihme ein seinem begehren Gn. Zu dispensiren. Nuntius refert, es seÿe d. Gebot deßen Knechten angezeigt worden. Erk. Soll beÿ geldt gebotten werd.

(f° 209-v) Sambstags den 28. May 1707 – G. nôe Joh: Frantz Tuchfärbers burgers und Schuhmachers alhie, Cit. EE Meisterschafft der Schuhmacher, erhalt reces vom 19.ten Hujus vnd will erklärung ver* S. Citatus præs. bittet Zu mherren breicht deputationem. G. s. Erk. gebettene deputation willfahrt, Ob. Handwercks Hh.

(f° 233) Sambstags den 11 Junÿ 1707 – Joh: Frantz Tuchfärber Ca E.E. Zunfft der Schuhmacher
Obere Handwercks Herren laßen durch Herrn secretarium Friden referiren, daß H. Frantz der Schuemacher geklagt habe, daß E E Zunfftgericht der Schuhmacher ihne zu verfertigung deß Meisterstücks sicht admitiren wolte, alß man ihne ferner darüber gehört, habe Er beditten, daß es deßweg. geschehen, weilen Er schon 3 jahr verheurathet, dabeÿ gebetten hierin gn. Zu dispensiren, vnd Zugleich Zu erlauben, daß Er den Meisterstück in den 14 tagen deß stillstehens machen dörffte.
Nôe der Zunfft habe Herr Reyer* alß alter Zunfftmeister berichtet, daß der articul Klar dahin gehe, daß keiner das Meisterstück im verheuratheten stand machen solte, deßwegen das Gericht ihme das begehr abgeschlagen hette, jedoch die dispensation Zu MGHh, stünde, anbey gebetten daß Sie ihne ahne die Ordnung verweißen, und Er das Meisterstück allererst nach denen jenigen so sich darumb angemeldet vnd einschreiben laßen verfertigen solte, darauff Kläger replicirt, daß Wan Er son lang warten müßte, es gar Zu weit hienauß komme, vnd seine Mutter alß dann ihme nicht ahne die hand geh. könte. Auff seit. der Herren Deputirte habe man davor gehalten daß weg. verheuratheten stands beÿ ihme dispensirt werden könte, jedoch Er dafür 1 lb d erlegen vnd das Meisterstück Zwischen den 4 so sich darumb angemeldet in Zeit deß stillstehens machen, vnd ihnen im rang* beÿ der Zunfft nach gehen solte. Erk. Bedacht geliebt.

La femme du revendeur Jean François Tuchferber ne pourra continuer à servir de l’eau-de-vie que si elle s’inscrit à la tribu des Tonneliers.
1717, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 352) Dienstags den 23. 9.bris Anno 1717
Georg Matthiß Strohlberger der Kremp stunde auff Vorgebott Vor, demselben wurde vorgehalten, daß Er Brandenwein außschencket und seÿe doch nit Zünfftig. Reus ist der anklag geständig bathe anbeÿ Ihme nur vier wochen daßelbe fort zu treiben Zu Erlauben, daß Ers damit probiren Könte. Erkandt solle sich deß Brandenwein Schancks beÿ 5. lb d enthalten, Biß Er sich allhier Zünfftig gemacht.

Joh: Frantz Tuchferber deß krempen Fraw stunde auch umb eben der ursachen vor, deroselben gleiches wie deß gemelten Strohlbergers bedütten

Jean François Tuchferber meurt en août 1733 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 240 livres, le passif à 155 livres.

1733 (6. 7.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 47) n° 411
Inventarium über Weÿl. des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Frantz Tuchfärbers, geweßenen Schumachers und burgers allhier Zu Straßb. nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1733. – nach dem derselbe den 3.ten Augusti dießes Lauffenden 1733.ten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ ausführlich benahmbster des abgeleibten seel. mit der Ehr: und tugendsamen Frauen Anna Maria Tuchfärberin gebohrner Bellilin seiner geweßten ehelichen Haußwürthin und nunmalig hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßene Erben fleißig inventirt (…) So beschehen Zu Straßburg auff Mittwoch den 16.ten Septembris 1733.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie volgt 1. H Franciscum Stephanum Tuchfärber, wohlmeritirten Schaffnern des Stiffts Marbach im Ober Elsaß, so annoch leedigen standts u. hiebeÿ gethaner anzeig nach allhier verburgert, seine Stelle hiebeÿ selbsten vertretten. 2. Jfr Annam Mariam Ursulam Tuchfärberin, so mit beÿstandt Hn Johann Schröders wohlverdienten Procuratoris der Officialitæt dem Geschäfft in Persohn abwartete, 3. Johannem Franciscum Tuchfärber, so beÿ 14 Jahr alt Sodann 4. Mariam Annam Beatricem Tuchfärberin, so 12. Jahr alt, In welcher Beeder letzteren Nahmen der Ehren und vorgeachte Mr Frantz Erhard Schneider und burger allhier als deroselben geschworner Vogt, dießem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, Alle vier des abgeleibten seel. mit eingangs gedachter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Kinder und nach tod verlaßener Erben Zu gleichen portionen und antheilen

Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Obern Hindern Cammer, In des H. Sohns stübel, Vor dießem Stübel, In der Soldaten Cammer, Im Haußöhren, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behausung. Eine Behaußung, Höfflein, Garthen und Hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördeten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Blinden Gaß gegen der Gastherberg Zum blinden Mann hinüber, einseith neben Hn Rathh. Dietrichn anders. neben Mr Joh: Martin Pfundstein dem Steinhauer und Maurern, vornen auff die Allmend u. hinden auff Joh: Jacob Bolender den hsenstricker stoßend so freÿ, Ledig und eigen, Und ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) lauth deroselben Zum Concept überliefferter schrifftlicher Abschatzung vom 2.ten Septembris 1733. æstimirt worden pro 700 Gulden oder 350 lb. Davon reicht man Jährl. den 9.ten Martÿ 6. lb d Zu 4. pro Ct° gerechneten Geld Zß Löbl. Stifft Carthauß allhier, redimibel in Capital mit 150. lb. Solche von obigem Anschlag des Haußes abgezogen, so wird annoch allhier außzuwerffen seÿn 200. Wie der abgeleibte seel. und deßen hinderbliebene Witib solche behaußung von weÿland Hannß Heinrich Stäblers, gewesenen Steinhauers und Maurers auch burgers allhier nachgelaßener Wittib und Erben eigenth. ane sich erkaufft weißet ein teutscher perg. Kauffbr. in allh. C. C. Stuben gefert. u. mit deroselb. anh. Ins. corrob. de dato 19.ten Oct. 1722. mit Jetzgem N° 1 signirt. Dabeÿ noch 2. alte teutsche perg. Kauffbr. auch in allh. C. C. Stub gefert. u. mit deros. anh. Ins. verwahret, datirt d. 23. Dec. 1694. et 22.ten Joh. Bapt: 1622. mit alten Nis 2. 66. 31. Lit. D et N° 1 signirt auch dermahlen wiederumb dabeÿ gelaßen.
Werckzeug Zum Schumacher Handw gehörig. 2. Zang. 1. hammer, 3. Knippen, 12. Leÿsten vor absatz höltzer und übriger Werckzeug ist hiehero sammenthafft æstimirt pro 12. ß
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Codicilli Reciproci
Vogt nun hieruff die Beschreibung der gesambten verlaßenschafft vor und ane sich selbsten. Sa. Haußraths 39, Sa. Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 12 ß, Sa. Silbers 4 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 200, Summa summarum 240 lb – Schulden 155, Nach deren Abzug 84 lb – Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 84 lb
Copia Codicilli Reciproci. 1733 (…) auff Sambstag den ersten Augusti abends Zweÿ Zehen, Eilff und Zwölff Uhren der Ehren und Vorgeachte Meister Johann Frantz Tuchfärber Schuemacher und mit Ihme die Ehren und Tugendsame Frau Anna Maria Tuchferberin gebohrne Bellinin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg (…) Zu sich in dero ane der blindendengaß gelegenen behaußung beruffen und kommen laßen, woselbsten wir in einer auff dem erstenn stock sich befindlichen Stub Kammer mit denen fenstern in den Hoff sehend, den Eheman Zwar Krancken und schwachen Leibes auff einem bette ligend, die Ehefrau aber gesunden, auffrechten gehend und stehenden Leibs – Johann Daniel Lang Notarius publicus
Abschatzung d. 2. 7.bris aô 1733. Auff begehren Weÿ. des Ehren hafften und bescheidenen Mstr Johann Frantz duchfärber gewesenen Schumachers seel. hinterlassene Fr. Wittib und Erben ist Eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Blinden gaßen geleg. ein seits Neben H. Rathh. Dieterich anderseits Neben Mstr Johann Martin Pfundtstein, hinden auff Martin N.Bohländer hoßen stricker stoßend welche behausung, Nebens gebäw, Stub. Kammer, Soldaten Cammer und Holtz Kammer Kuchen, gewölbt und gebälcktes Keller und höffel, sambt aller gerechtig Keit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß ach angeschlag. Wird Vor und Um Sieben Hundert Gulden Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

La veuve de Jean François Tuchferber hypothèque sa part de maison au profit de Jean Jacques Dorsner, receveur à Saint-Nicolas-aux-Ondes

1733 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 417
Fr. Anna Maria geb. Delillin weÿl. Johann Frantz Tuchfärber gewesten schuemachers wittib beÿständlich ihres Curatoris Jacob Sämann des Mauers und dero einer Sohn franciscus Tuchfärber Schaffner des Stifts Mabach so mehrjährig zu sein versicherte
in gegensein H. Lt. Johann Jacob Dorßner Schaffners des Stiffts Nicolai in Undis – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, dreÿ 6. theil für ohnvertheilt ahne einer behausung höfflein gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen und rechten in der Blindengaß, einseit neben H. Rathh. Gallus Dietrich anderseit neben hannß Martin Pfundtstein dem Maurer hinten auff Johann Jacob Bollender den hoßenstricker – ihro Tuchfärberischer wittib zu zweÿ 6, theil, ihrem mitschuldbekennendem Sohn zu ein 6. und deßen dreÿ übrige geschwisterden an dreÿ 6. theil

La maison est vendue par enchère judiciaire le 17 septembre 1742 (voir les actes ultérieurs). Les acquéreurs, le farinier Jean Jacques Ludin et sa femme Susanne Marie Busch, l’hypothèquent quinze jours plus tard au profit de l’enseignant Jean Rœderer

1742 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 487-v
Johann Jacob Ludin der Mehlmann und Susanna Maria geb. Buschin mit beÿstand ihres vatters Andreas Busch des tabacberieters und ihres großvatters schwester ehemanns H. Jacob Matt leinenwebers
in gegensein H. M. Johannes Röderers præceptor superioris gÿmnasÿ – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff, gärtlein und hoffstatt cum appertinentis in der Blinden gaß, einseit neben Martin Pfundstein dem maurer meister, anderseit neben H. Rathh. Gallus Dietrich, hinten auff N. Bollender den hoßensticker – als ein am 17. 7.br. jüngst ane der ganth ersteigtes guth

Jean Jacques Ludin termine en 1726 son apprentissage chez Erard Meyer
1726, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 15) Dienstags den 10. Junÿ 1726 – Johann Jacob Ludin erscheint bit seine beÿ H Erhard Meÿern auff Joh. Bapt: 1726. ausgestandene Lehrjahr ver*schreibung seind beederseits content. Erkannt Willfahrt.

Fils du boulanger Marx Ludin, Jean Jacques Ludin épouse en 1735 Susanne Marie Busch, fille de l’apprêteur de tabac manant André Busch, sans passer de contrat de mariage comme le mentionne l’inventaire ci-dessous.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 5-v, n° 24) 1735. Mittwoch d. 31. Augusti sind nach Zweymaliger ordentlicher proclamation Vnd ausruffung in der Kirch St Thomæ ehelich copulirt vnd eingesegnet worden, Jacob Ludin der ledige Müller und burger allhier, Marx Ludin des becken vnd burgers allhier ehelicher sohn, vnd Jungfr. Susanna Maria, Andreß buschi des tabackmachers vnd Schirmverwandten eheliche tochter [unterzeichnet] Jacob ludin als hoch Zeider, Susanna Maria Buschin als hochzeiterin (i 7)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 178 livres, ceux de la femme à 193 livres.
1738 (14.7.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) n° 535
Inventarium über Johann Jacob Ludin, Meelmanns und Frauen Susannæ Mariæ gebohrner Buschin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1738. (…) Actum Straßburg auff Montag den 14. Julÿ Anno 1738.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebrachtes Guth betreffend, Sa. haußraths 54, Sa. Silbers 13, Sa. baarschafft 109, Summa summarum 178 lb
Der Ehefrauen Zugebrachte Nahrung belangend, Sa. haußraths 133, Sa. Simbers 20, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 3, Summa summarum 193 lb

Susanne Marie Busch meurt en octobre 1748 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre au veuf est de 130 livres, celle des héritiers de 187 livres. L’actif de la communauté s’élève à 465 livres, le passif à 466 livres.

1749 (2.1.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1148) n° 615
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und tugendsahmen Frauen Susannä Mariä Ludinin gebohrener Buschin, des Ehrsam und bescheidenen Johann Jacob Ludin Meelhändlers und burgers allhier Zu Straßb. geweßter Ehefrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft in Anno 1749. – nach ihrem Donnerstags den 17. Octobris jüngst verfloßenen 1748.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren obgedachter Johann Jacob Ludin des hinterbliebenen Wittibers, wie auch des Ehrsam: und bescheidenen Andres Hörnig gleichfalls Meelhändlers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen seel. mit ihme dem Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, benantlichen Mariæ Magdalenä, so bereits neun jahr alt, Johann Thomä, welcher in die achte Jahr seines alters gehet, Georg David, so das dritte jahr nunmehr Zurückgelegt und Susannä Mariä Welches nicht völlig anderth halben jahr auf sich hatt, inventirt – So beschehen Straßburg Donnerstag den 2. Januarii Anno 1749.
Copia Codicills reciproci
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es haben Zwar beede im Leben geweßene Eheleuth Zur Zeit ihrer verheurathung keine Eheberedung auffgerichtet, dennoch aber ihre Zusammengebrachte Nahrungen den 14. Julÿ A° 1738. durch H Notm. Joh: Philipp Liechtenberger und H Johann Alber einen allhießigen geschwornen Inventir käuffler inventiren und æstimiren laßen (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behausung (T.) Nembl. eine behaußung, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gegen dem Wirths hauß Zum blinden Mann über einseit neben H Rathh. Gall Dietrich, anderseit neben Mr Leonhard Vidua dem Maurer und Steinhauer ehevögtl. weiße, hinten auf Johann Jacob Bolender, den hosenstricker stoßend gelegen, so gegen männig. freÿ ledig eigen und durch (die Werckmeistere) ausweißlich des Zu mein Notarÿ Concept geliefferten Abschatzung Zeduls vom 21. 9.bris 1748. angeschlagen pro 375. lb. Darüber besagt ein teutsch pergamentener Ganth Kauffbrieff mit E. E. Kleinen Raths anhangendem Insiegel Verwahret de dato 17. 7.bris A° 1742. Dabeÿ ein teutsch pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contractstub gefertiget mit dero anhangendem Insigel Verwahret datirt den 19. 8.bris 1722. mit altem N° 1 bemerckt.
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths. Innhalt des in vorherigem Bericht angeführten über beeder geweßter Eheleuthe in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch H Notm. Johann Philipp Liechtenberger in Anno 1738 auffgerichteten Inventarÿ
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 1, Sa. Silbers 2, Ergäntzung 126, Summa summarum 130 lb
Dießemnach wird auch derer Kinder und Erben ohnverändert guth beschrieben, Sa. haußraths 61, Sa. Silbers 4, Sa. golderner Ring 2, Ergäntzung 119, Summa summarum 187 lb
Endlichen folgt auch das gemein Verantwortung und theilbar Guth. Sa. haußraths 36, Sa. Meels und Kleÿen 6, Sa. Lärer Faß 3, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings 1, Sa. der baarschafft 22, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 375, Sa. Activorum 17, Summa summarum 465 lb – Schulden 466 lb, In Vergleichung 1 lb – Stall Summ 316 lb
Copia Codicilli – 1742 (…) auff Sonntag den 30. Decembris der Ehrsam und bescheidene Johann Jacob Ludin der Meelhändler und die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Maria Ludinin gebohrne Buschin beede Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg (…) zu Sich in Ihre ane der Blinden gaß gelegene behaußung beruffen, kommen und erbetten laßen, welche wie auff unßer Erschienen Abends Zwischen Sechs und Sieben Uhr beÿ Zweÿ hellbrennenden liechtern in der obern mit denen Fenstern auff gedachte gaß aussehenden Stub der Ehemann aufrecht, gesunden, gehend und stehenden, die Frau aber krancken, dannenhero Zu bett liegenden, leibs (…) – Johann Daniel Stöber, Notarius
Abschatzung vom 21. 9.bris 1748. Auff begehren Herrn Johann Jacob Ludin deß Meelmanns und burgers allhier, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der blinden Gaß, eisneits neben Herrn rathherr Dietrich anderseits neben Meister Vidua Maurern und hinten auff Meister Boldender den hoßenstricker stoßend gelegen, neben dem Eingang rechter hand befindet sich eine Stube, Kuchen und ein Kämmerlin auff dem Ersten stock, eine Stube, Stub Kammer, Küchen und ein haußöhren, hat auch einen Tachstuhl mit hohl und breit Ziegeln gedeckt worunter eine besetzte bühn, Ferner befindet sich auch ein nebens gebäw mit einem halben tach, mit breit Ziegeln gedeckt, worunter Zwo stuben dreÿ Kammeren, Zwo Küchen, und ein Soldaten Kammer, In dem hoff befindet sich auch ein gewölbtes Kellerlein, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg gewesenen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor undt umb 750 gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Werckmeister deß Maurhoffs

Jean Jacques Ludin se remarie en 1749 avec Anne Marguerite Barbenès, fille du boulanger Jean Philippe Barbenès
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 54-v, n° 14)
Mittwoch d. 21. Maji 1749. sind nach vorheg geschehener zweymahliger Proclamation Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Ludin der wittwer meelman und burger allhier und Jungfrau Anna Margaretha weÿl. Joh: Philipp Barbenes gewes. Schwartzbecken u. burgers allhier nachgel. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob ludin als hoch Zeiter, x also zeichnet die Hochzeiterin (i 31)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie au mari. Ceux du mari s’élèvent à 687 livres, ceux de la femme à 220 livres.

1752 (2.8.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1156) n° 781
Inventarium über des Ehrengeachten Hn Johann Jacob Ludin, des Meelhändlers und der Ehren und tugendsamen Frn. Annä Margarethä Ludin, gebohrner Barbeneßin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg in den Ehestand einander Zugebrachte Nahrungen aufgerichtet in Anno 1752 – in ihrer vor mir Notario den 9.ten Maÿ A° 1749. errichteten Eheberedung §° 2.do expressé enthalten, daß einem jeden sein in die Ehe bringendes Vermögen ihme und seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle (…) So beschehen in fernerem beÿsein H Andreaß Hörnig des Meelhändlers und bs. allhier, des Ehemanns KK. Voriger Ehe geschwornen Vogts, wie auch H Johann Philipp Barbeneß des Schwartzbecken und bs. allhier, der Ehefr. ehelib. bruders und hierzu erbettenen beÿstnds, Straßburg Mittwochs den 2.ten Augusti Anno 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen dem Ehemann und deßen Kindern voriger Ehe Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behausung so Zwischen dem Ehemann und seinen KK. voriger Ehe gemeinschafftlich. Nemblichen eine behaußung, Hoff und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß, gegen dem Wirths hauß Zum blinden Mann über 1. s. neben H Rathh. Paulus Dietrich, dem oeconomo in dem Hospital, 2.s. neben Mstr Ravalliatti, dem Maurer und Steinhauer hinten auf Mstr. Johann Jacob Bolender, den hosenstricker. stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ, ledig, eigen und in dem den 10.teb Maÿ 1749. durch mich Notarium über weÿl. Frauen Susannä Mariä Ludin, geb. Buschin, des Ehemanns voriger Ehefr. seeligen Verlaßenschafft gepflogenen Summarischen Calculo ohnvergreifflich berechnet vor 750. lb. Darüber besagt i. teutscher perg. Ganth Kauffbrieff mit Es. Ehrsamen Kl. Raths anh. Ins. Verw. de dato 17. 7.bris A° 1742. Dabeÿ i. teutscher perg. Kffbrieff in allh. C. C. Stb. gefert. mit dero anh. Ins. bestärcket, datirt den 19. 8.bris A° 1722. mit altem N° 1 bemerckt.
(f° 9) Wÿdem Welchen der Ehemann aus voriger Ehe lebtägih Zu genießen berechtiget ist. In Krafft des von Weÿland Frn. Susanna Maria Ludin geb. Buschen sein des Ehemanns Voriger Ehefrn. seel. mit und beneben ihme den 30.ten Xbris A° 1742. vor mir Notario und Gezeugen gestiffteten Codicilli §° 2.do
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Guth. Sa. haußraths 104, Sa. Frucht 36, Sa. Leeren Faß 6, Sa. Silbergeschmeids 25, Sa. baarschafft 144, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 500, Sa. Schulden 25, Summa summarum 900 lb – Schulden 225 lb, Nach deren Abzug 675, Haussteuren helfte 11, des Ehemanns in die Ehe gebracht guth 687 lb
Dießemnach wird auch beschriben der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 67, Sa. Silbergeschmeids 11, Sa. Goldener Ring 5, Sa. baarschafft 125, Summa summarum 209 lb – Darzu gelegt die ihro Zuständige andere Heffte deren haussteuren 11, Der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Vermögen 220 lb

Jean Jacques Ludin est condamné à payer les frais d’inspection et de transport de cochons qu’il a vendus à Jacques Rockenbauch
1759, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 128-v) Dienstags den 18. Decembris 1759
Jacob Rockenbauch dießer Zunfft Unterkauffer Klagt Cra. Jacob Ludin, daß derselbe Von 7. Schweinen so er in den Ställen gekaufft, ihme den treiber Lohn so wohl als auch was Er Kläger den Schwein schaueren bezahlt vor enthalten. Bekl. Zugegen Vermeint, daß da er die Schwein selbsten herein getrieben, er Klägern keinem Lohn schuldig seÿe.
Erk. Seÿe Bekl. in die Zahlung 8. ß 2 d vor Schauer v. Treiber Lohn v. in 2 ß Gerichts Costen zu condemniren (d. Scriba 1 ß, Büttel 1 ß)

Le marchand de farine Jean Jacques Ludin meurt en juin 1760. La masse propre à la veuve est de 204 livres, la masse propre aux héritiers de 296 livres. L’actif de la communauté s’élève à 122 livres, le passif à 270 livres.

1760 (22.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1182) n° 1192
Inventarium über Weiland des Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Jacob Ludin, geweßenen Meelhändlers und brs. allhier Zu Straßburg nunmehr seelig Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1760. – nach seinem Mittwochß den 4.ten Junÿ dießes instehenden 1760.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und Tugendsamen Frawen Annä Margarethä Ludin gebr. Barbeneßin der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Meister Johannes Wehrlen des Weißbecken und burgers allhier, den Sie ane Vogts statt Zu ihrem beÿstand angesprochen (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 22.ten Julÿ Anno 1760.
Der Abgeleibte seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1.mo Jgfrau Mariam Magdalenam Ludin, welche den 3. Augusti 1739. zur Welt geboren worden 2.do Johann Thomas Ludin, leedigen Keller so dermalen in Königl. frantzösischen Kriegsdiensten unter den Volontaires de Henriot dans la Compagnie de Mons. Choseÿ begriffen und den 11. Februarÿ 1741. das tages licht Zum ersten mal erblicket, 3.tio Georg David Ludin, welcher den 11. Septembris 1745. Zur welt geboren worden, So dann 4.to Susannam Mariam welche den 22.ten Julÿ Anno 1747. des Tages licht Zum ersten mal ansichtig worden, Alle vier deßelben in erster Ehe mit weiland Frawen Susannä Mariä Ludin geb. Buschin seiner den 17.en 8.bris des 1748. gsten jahrs verstorbenen Ehefrauen seelig erzeugten Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen und Hauptheilen verlaßene Erben, deren geordnet und geschworenen Vogts ist Mr Andreas Hornig Meelhändler und br. alhier, welcher auch diesem geschäfft persönlich beÿwohnete

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Antheil ane einer Behausung. Zween dritte theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, Höfflein, Hoffstatt und seiten gebäuden, auch allen deren begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gegen dem Wirths hauß Zum Wilden Mann über einseit neben weil. H Rathherrn Gallus Dietrich, gew. oeconomi in dem mehrern Hospital allhier, 2.s. neben H. Caspar Theodor Ravalliatti dem Maurer und Steinhauer auch E. E. Kleinen Raths dermalig. beÿsitzer, hinten auf Meister Johann Jacob Bolender, den hosenstricker. stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ, ledig, eigen und außweiß. des bey des Verstorbenen seel.ersten hsf. Verl. dh. mich Notarium den 2. Aug. 1749. auffgerichteten Inv. dh. d damaligen H Lohner und die Hh. Wkmstr. txirt worden Wobey man es Zu erparung der Costen und auf erhaltene gng. permission Von den hochverordneten Hh. Dreÿ d. Stadt Stalls wieder läßet Vor und um 375. lb. Und der übrige dritte theil ist denen Kindern und Erben vor mütterl. Guth Zustendig dannenhero infra folio (-) ausgewolffen. Über die völlige behausung und dero Zugehörde besagt ein teutscher perg. Ganth Kfbrieff mit E. E. Kleinen Raths anhgd. Ins. Verwahrt dedato 17.ten Septembris Anno 1742. Dabeÿ i. teutsch. perg. Kfbr. in allh. C. C. stub. errichtet mit dero anhgd. Ins. bestärcket, datirt den 19. Octobris Anno 1722. mit a. N° 1 bemerckt.
Ergäntzung der Wb. angegangenen ohnveränderten guths. Nach anleitung der über beeder geweßter Eheleuth einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch mich Notarium den 2.ten Auguste A° 1752. aufgerichteten Inventarÿ
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderten Vermögen. Sa. haußraths 18, Sa. Silbern Geschmeids 4, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. der activ schuld 37, Erg. 143. Summa summarum 204 lb
Dießemnach wird auch derer Kinder und Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 60, Sa. Leeren Faß 3, Sa. Silbern geschmeids 5, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 250, Summa summarum 534 lb – Schulden 237 lb, Nach deren Abzug 296
Endlich folgt auch das gemein verändert und theilbare Guth, Sa. haußraths 24, Sa. Leeren Faß 2, Sa. der Frucht 20, Sa. Silbern geschmeids 5, Sa. Goldener Ring 18 ß, Sa. baarschafft 23, Sa. Activorum 46, Summa summarum 122 lb – Schulden 392, Theilbar passiv onus 270 lb – Stall Summ 556 lb
Copia der Eheberedung (…) Sp beschehen Straßburg Freÿtags den 9. Maii A° 1749. Johann Daniel Stöber Notarius
Aufrichtung des der hinterbliebenen Wb. accordirter Wÿdems – Demnach der Verstorbene seel. in die Eheberedung §° 6. der hinterbliebene, Wittib accordirt und Zugestanden (…) in solcher behaußung die undere wohnung so dermahlen Mr Fischer der Schuemacher in besitz hat, das haußöhren Vor solcher den Vordern Keller, die B* und Cammer über dero Wÿdems gemachen, den hoff und Schwein Ställ sampt dem hindern Kellerlein aber holtzhauß wie auch das Gärtlein auf Neun nacheinander folgende auf Michaelis nechstkommend anfangend und auf den dießen Termin A° 1769. sich wieder endigende jahr (…) Actum Straßburg Dienstags den 23. 7.bris A° 1760.

La maison revient en partie à sa fille Madeleine qui épouse en 1765 le farinier Jean Georges Blind, originaire de Barr : contrat de mariage, célébration

1765 (29.1.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 101
Eheberedung – persönl. kommen v. erschienen seÿen der Ehrengeachte Johann Georg Blind, der leedige Meelmann Von Barr gebürtig, weÿl. Joh: Georg Blind des Kieffers v. b. zu besagtem Barr mit weÿl. Margaretha geb. Kilianin ehel. erzeugter Sohn, als hochzeiter unter verbeÿstandung Johannes Geÿler des Meelmanns v. b. dahier ane einem,
So dann die tugendbegabte Jgfr. Magdalena Ludinin, weÿl. H Jacob Ludin des im Leben gewesenen Meelhändlers v. b. allhier mit auch weÿl. frauen Susanna gebohrner Buschin eheL erzieltte Tochter, als Hochzeiterin, unter assistentz Hn Johann Georg Kübler des Vormahligen Weißbecken v. b. alhier ihres geschw. Vogts
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Dienstag den 29. Januarii 1765 [unterzeichnet] Johann geörg Blindt Alls hochzeiter, Magdalena Ludinin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 338, n° 12)
Im Jahr 1765 sind auf Ostern und dominica quasimodo proclamati und volgenden 17. Aprilis copulirt worden Johann Georg Blind lediger Meelman weiland Johann Georg Blind gewesenen Kiefers und burgers Zu Barr und weiland Fr. Margarethä gebohrner Kilianin hinterlaßener Sohn und Jgfr. Maria Maria Magdalena weil. Jacob Luthins geweßenen Meelmans dahier und auch weiland Fr. Susannä Mariä gebohrner buschin hinterlaßene tochter, [unterzeichnet] Johann Geörg Blindt als hochzeiter, Maria Magdalena Ludin hochzeiterin (i 176)

La tribu des Boulangers remet le 7 mars 1765 à Jean Georges Blind une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois
1765, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 210) Donnerstags den 7. Martii 1765 – Vertröstungs Schein
Joh: Georg Blind leediger becker von Barr gebürtig, so seine Lehr v. Wander Jahr nach Ordnung verrichtet vnd dermahlen mit weÿl. Jacob Ludin abgel. Melmanns seel. Tochter ehel. Versprochen, bittet Ihme einen Gericht. Schein Zu ertheilen, daß wann er verburgert vnd præstanda præstirt haben wird, man Ihme beÿ dieser Ehrs. Zunfft als Leibzünfftig v. Meelmann annehmen werde. Erk. Willfahrt.

Jean Georges Blind devient bourgeois le 11 mai 1765
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 66
Johann Georg Blind, der Meelmann von Barr gebürtig, erhalt d. burgerrecht von seiner Ehefr. Maria Magdalena weyl. Jacob Ludin gew. Meelmanns v. burgers allhier hinterl. ehel. tochter um d. alten burgerschill. will dienen beÿ E E Zunfft Zun Beckern.Jur. eod. [11 Maÿ]

Il devient tributaire le 20 juin 1765
1765, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 212-v) Donnerstags den 20. Junii 1765 – Frembder Neuzünfftiger
Joh: Georg Blind von Barr gebürtig, producirt burger Urkundt, will Leibzünfftiger werden v. den Meel v. Gieß handel treiben, bittet um Gerichtl. Reception

Le farinier Jean Georges Blind et sa femme Marie Madeleine Ludin hypothèquent leur quart de maison au profit du marchand Jean Daniel Pfæhler

1765 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 478
H. Johann Georg Blind der meelmann und Maria Magdalena geb. Ludin mit beÿstand Georg Zimmermann des zimmermanns und Friedrich Fichter des beamten im umgeld
in gegensein H. Johann Daniel Pfähler des handelsmanns – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, den 4. theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis ane der Blindengaß, einseit neben den Dietrichischen erben, anderseit neben H. Ravailliati dem maurer meister, hinten auff Johann Jacob Bollender den hoßenstricker

Jean Georges Blind et Marie Madeleine Ludin prennent en pension le fils naturel qu’Anne Haller, fille d’un aubergiste de Reinach en Suisse, a eu du marchand Jacques Scheurmann d’Ensburg
1775 (30. Januarÿ), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 135 (2° série)
Persönlich kommen und erschienen Hr Johann Georg Blind der Meelhändler und Maria Magdalena gebohrne Ludinin, die zeigten
in gegenwarth Annä Hallerin, Rudolph Hallers des geweßenen Gastgebers Zum Bähren Zu Reinnach in der Schweitz, in dem Canton Bern ehelich erziehlten Tochter
frei offentlichen, wie daß Sie in Ansehung des Von gedachter hiebeÿ erschienener Hallerin durch unehliche beÿwohnung H Jacob Scheurmanns, des Handelsmanns Zu Ensburg ebenfalls in der Schweitz und in dem Canton Bern, allhier Zu Straßburg geborenen und dermahlen Vierteljährigen Lieblings Nahmens Amandus folgendes Leibgeding eingegangen und Vor sich und ihre Erben und nachkommen ohnverscheidenlich getroffen
Nhemliche und zum Ersten so Versprechen beede gedachte Blindische Eheleuth gemeldten Liebling Zu sich Zunehmen (…)

Anne Marguerite Barbenès cède à sa belle-fille Madeleine Ludin femme de Jean Georges Blind les biens dont elle a l’usufruit viager, en particulier le droit d’habitation dans la maison

1775 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 50-v
Fr. Anna Margaretha Barbeneßin weÿl. H. Johann Jacob Ludin gewesten meelhändlers hinterbliebenen wittib beÿständlich H. Lt Johann Philipp Graffenauer procuratoris vicarii EE. Großen Raths
in gegensein Fr. Magdalena Blindin geb. Ludin H. Johann Georg Blind des meellhändlers ehefrau
die sie sich desjenigen wÿdumbs den sie in krafft Eheberedung und dero 8.ten puncten zeit lebens zu genießen hat in einer stub, stubkammer, küche und einem anderen kammer auff den ersten stock in der ane der Blinden gaß gelegenen in obiger verlassenschafft gehörige behausung bestehend woraus sie bis anhero jeden jahrs 2 louis d’or ane haus zinß gezogen, um ihre liebe gegen ihrer tochter und übrigen dreÿ kindern nahmens Johann Thomas, David und Susanna Maria die Ludin davor mehr zu erkennen zu geben – ihren vier kindern alle dreÿ monath 32 gulden ihro zu reichen

Jean Georges Blind meurt en février 1781 en délaissant un fils. La valeur de la maison est reprise de l’inventaire dressé en 1748. La masse propre à la veuve est de 157 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 34 livres, le passif à 246 livres

1781 (23.5.), Not. Lauth (6 E 41, 648) n° 97
Inventarium über Weiland Johann Georg Blind, gewesenen Meelhändlers und Burgers allhie zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft – nach seinem den 20.ten Februarii laufenden 1781.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Fraun Maria Magdalena Blindin geb. Ludinin, der hinterbliebenen Wittib und Meister Peter Rothacker des blattermachers und hiesigen Burgers als geordneter und geschwornen Vogts des von dem Verstorbenen seeligen mit gedachter seiner Hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugt: (…) Söhnleins (…) So geschehen allhier Zu Straßburg in præsentia Meister Joh: Martin Fleischhauer des Meelhändlers und Burgers dahier als von der Wb. hierzu specialiter erbettenen beistandts auf Mittwoch den 23.ten Maji Anno 1781.
Der verstorbene seelige hat ab intestato zu seinem einzigen Erben verlassen als neml. Johann Georg Blindt, dermalen Discipulus in d.1.sten Class und so bis künftig Johannis Baptistæ 7 ½ Jahr alt, dahero minderjährig und bevögtiget mit Mr Peter Rothacker dem Blattermacher und hiesigen Burger.

Copia der Zwischen beden nun zertrenten Ehepersonen Zur Zeit ihrer Verheurathung coram weil. H. Notario Joh. Georg Elles den 29. Januarii Anno 1765 mit einander aufgerichteten Eheberedung
Bericht in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Nachdeme ich der Inventir-Notarius vorher copialiter einverleibten Ehe: Contract den Erbs: Interessenten verlesen und sie Zufolg deßen 3.ten §° nach denen Documenten des Ehe: Inventarii und etwa während der Ehe ererbten befragt hatte, So hat mir die hinterbliebene Wittib angezeigt, daß weder in die Ehe inventirt noch etwas während der Ehe ererbt worden wäre (…)
In einer ane der blinden Gaß gelegen der Wittib zu einem Vierten theil gehörigen behausung
(f° 5) Antheil Eigenthums ane einer Behausung. (W.) Nemlichen ein Vierter theil für unvertheilt von: und ane einer Behausung, Höflein, Hoffstatt und Seitengebäuden auch allen deren begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg an der Blinden Gaß gegen dem Würthshaus zum blinden Mann über, Einseit neben Hn N. Wurm, dem Tabackfabrikanten und hiesigen burgern, Anderseit neben Mr Joh. Friedr: Pflüger dem Leinenweber u: b. dahiern hinten auf M. Joh. Jb. Albert den Hosensricker und br. hieselbst stosend, gelegen, so auser hernach befindlichen theilbarem Passiv: Capital frei, ledig und eigen. Und außweißlich deß über weiland Joh. Jb. Ludin, gewesenen Meelhändlers und burgers allhier seeligen Verlaßenschaft durch weiland Hn Not.m Joh. Dan: Stöber, in Anno 1760 den 22.ten Julii errichtet und expedirten Inventarii fol: 57.a ware diese gantze Behausung nach der in anno 1745 d. 2. Januarii Zu diesortiger Wittib leiblicher Mutter weild. Fr. Susannä Ludinin gebohrner Buschin seeligen durch gedachten H. Notarium Stöber beschehenen Verl. Inventur von dem damaligen H. Stattlohner und denen Hn. Werckmeistern unterschriebenenen mithin schriflich eingeschickten Abschatzung angeschlagen, wobei man es heutigen tags abermal zu Erspahrung der Kösten und auf erhaltene grosgünstige Erlaubnus von denen hoch und wohlverdienten Hh. drei Löbl. Statt Stalls bewenden lasset vor: und um 375 lb, Macht hieran diesortiger 4.ter theil aus 93 lb 15 ß. Die übrige drei vierte theil seÿnd der wittib leiblichen Brüdern und Schwester eigenthümlich Zuständig, Über die völlige Behausung und dero Zugehördte soll besagen ein teutscher Pergamentener Ganth Kaufbrieff mit Es. En. Kleinen Raths anhangendem Insiegel verwahret de dato 17. 7.bris. 1742. Dabei ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhiesiger C. C. Stub errichtet mit dero anhangenden Innsiegel bestärcket und datirt d. 19. 8.bris 1722 so mit altem und dabei gelassenen N° 1 bemerckt. Diese 2 pieces befinden sich nach der Wittib Aussage bei Fr. Anna Margaretha Ludinin geb. Barbeneßin deroselbe Stieffmutter in Verwahrung.
Folgt nun hierauff die Beschreibung Eingangs erwehnter Verlaßenschafft an: und vor sich selbsten. Der hinterbliebenen Wittib derer gethaner Anzeige gemäß unverändertes Vermögen, Sa. hausraths 12, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthum ane einer behausung 93, Sa. Ergäntzung 23 lb, Sa. Schulden 25 lb, Summa summarum 157 lb
Des Kindts unverändert und theilbare Nahrung weilen keine Errungenschaft zu hoffen unter einem titul als des B: E: unveränderte und T. beschrieben, Sa. hausraths 29 lb, Sa. Silbers 4 lb, Summa summarum 34 lb, (f° 7) schulden 246 lb, Compensando 212 lb – Endlichen passiv onus loco Stall Summa 54 lb
Copia der Eheberedung (…)

Héritier d’un quart de la maison, le garde Jean Thomas Ludin épouse en 1786 Chrétienne Madeleine Niedermeyer, veuve du jardinier Jean Pierre Sommer. L’acte de 1791 ci-dessous mentionne que sa veuve est légataire de ses biens.

1786 (24.1.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 274
24. Januarii 1786. Eheberedung – Johann Thomas Ludin, lediger Gard in dem hiesigen Umgeldhaus, des Weiland Joh: Jacob Ludin, Meelhändlers und auch weil. Frauen Susanna gebohrner Busch beder Verstorbener Eheleut und burger alhier nach Tod hinderlaßener ältere, anjetzt mehrjährige eheliche Sohn, als Hochzeiter an einem Teil,
Sodann Frau Christina Magdalena geb. Niedermeÿer, des weil. Johann Peter Summer, gewesenen hiesigen burgers und Gartenmanns hinterbliebene großjährige Wittwe als hochzeiterin beiständlich ihres mütterlichen Oheims Joh: Friderich Dürrbach, des Glaser meisters und Sigristen zu S Wilhelm auch burgers dahier an dem andern Teil
[unterzeichnet] Johannes Thomas Ludin als hochzeiter, Christina Magdalena Somerin als hochzeiderin

Marie Madeleine Ludin se remarie en 1787 avec le boulanger André Glück, originaire d’ Olwisheim près de Brumath : contrat de mariage, célébration
1787 (12.6.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 102
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsame Andreas Glück, lediger Becker von Olvisheim gebürtig und dermaliger Burger allhier, weiland Thomas Glück geweßten Tagners und Burgers Zu ged. Olvisheim mit auch Weil. Fr. Brigitta geborner Zimmerin deßen gewesenen Ehefr. beede längst seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, als Hochzeiter ane einem
So dann die Tugendbegabte Fr: Maria Magdalena Blindin geborne Ludinin, weiland Joh: Georg Blind, gewesenen Meel: und Gekörnshändlers auch burgers dahier hinterbliebene Wittwe,diese unter Verbeistandung Mr Peter Rothacker des Blatter: machers und Burgers hieselbsten so von Joh: Georg Blind dero ehel. Söhnlein geordnet und geschworenen Vogts wie auch unter fernerer Assistentz Joh: Thomas Ludin des hiesigen Stadt: Garde u. burgers dero Leiblichen Bruders, als Hochzeiterin am andern theil
So gewesen Straßburg auf Dienstag den 12. Junii Anno 1787. [unterzeichnet] Andreas gluck als hochzeiter, Maria Anna Blindin als hochzeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 117, n° 18)
1787, Montag den 25. Junii sind nach zweÿmalicher Proclamation in unserer Kirch copulirt worden Andreas Glück led. Becker und burger alhier, weil. Thomas Gluck gew. Tagners in Olwisheim mit Brigitta geb. Zimmerin ehelich erzeugter Sohn Und Fr. Maria Magdalena geb. Ludinin weil. Georg Blind gew. Meelhändlers und burgers alhier nachgelaßene Wittwe [unterzeichnet] Andreas Glück als hochzeiter, Maria Magdalena Blindin als braut (i 123)

André Glück devient bourgeois à titre gratuit pour bon comportement le 23 mai 1787.
1787, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 143-v
Andreas glück der ledige becker von olvisheim gebürtig, thomas glück des burgers vnd tagners allda ehl. sohn erhalt das burgerrecht wohlverhaltens weg. vmb d. alten burger schilling, will dienen Zue E. E. Zunfft der Beckern juravit d. 23. May 1787.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 770 livres, ceux de la femme à 192 livres.

1787 (26. 8.bris), Not. Lauth (6 E 41, 650) n° 165
Inventarium über der Ehrsamen Andreas Glück, des Meel: und Gekörnshändlers, wie auch der Tugend: begabten Fr. Mariä Magdalenä gebohrner Ludinin, beeder Eheleuthen und Burgern allhier Zu Straßburg, einander für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrungen aufgerichtet, in Anno 1787. – in ihrem den 25. Junii laufenden 1787.sten Jahrs angetrettenen Ehestand zugebracht und sich vermög des vor mir Notario den 12.ten d: m: et a: errichteten Ehe Contracts und dessen Zweiten Punctens für unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg, in beisein Hn Joh: Leonhard Giettelmann, des Handelsmanns und Burgers dahier, als der Ehefr. Söhnleins geordnet und geschworenen Vogts, auf Freitag den 26.ten 8.bris Anno 1787.

In einer allhier zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen und diesortiger Ehefr. zum theil eigenthümlich zuständigen Behausung befunden worden wie folgt
Eigenthümlicher Antheil ane einer Behausung. (F.) Nemlichen ein Vierter Theil für ohnvertheilt von und ane einer Behausung, höflein, hofstatt und Seitengebäuden, mit allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Blindengas gegen dem Würthshaus Zum blinden Mann über, einseit neben H. Ganzinotti dem handelsmann und hiesigen Burger, anderseit neben Mr Johann Friedrich Pflüger dem Leinenweber und burger dahier, hinten auf Mr Johann Jacob Albert, den Hosenstricker und Burger hieselbsten stoßend, so auser herund. beschriebenen darauf versichert haftenden Passiv Capital freÿ, leedig, eigen, Und wird die völlige Behausung hier ohnpræjudicirlichen angeschlagen vor 500 lb. Macht zu disortiger Ehefrau daran gebührigem Vierten Theil hier in Auswurf 125 lb. Die übrige drei vierte Theile sind der Ehefraun leiblichen Brüderen und Schwester eigenthümlich zuständig. Über die völlige Behausung und dero Zugehördte soll besagen ein teutscher pergamentener Ganth Kaufbrief mit E. E. Kleinen Raths anhangendem Innsiegel verwahret d. d. 17. Sept. 1742. Dabeÿ ein teutscher pergamentener Kaufbrief in allh. C. C. stub errichtet mit dero anhangend. Inns. verwahrt datirt den 19. 8.bris 1722 so mit N° 1 bemerckt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Guth, Sa. hausrats 66, Sa. Silbers 19, Sa. der Baarschafft 350, Sa. Schulden 334, Summa summarum 770 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Guth, Sa. hausraths 98, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. Goldenen Rings 6, Sa. baarschafft 52, Sa. des eigenthümlichen Antheils ane einer behausung 125, Summa summarum 294 lb – Schulden 102 lb, Detrahendo verbleibt 192 lb

Susanne Ludin, femme abandonnée du tailleur Frédéric Martin, cède son quart de maison à (son beau-frère) André Glück

1787 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 661 n° 389-v
Fr. Susanna geb. Ludinin Friedrich Martin des von hier längst abweßenden schneider meisters verlaßenen ehefrau unter assistentz Johann Ernst Ritterer des actuarii des schirmgerichts
in gegensein Andreas Klick des meelmanns
den vierten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Blindengaß, einseit neben N. Ganzinotti und Marocco denen gebrüdern handelsleuth, anderseit neben H. Wurm dem taback fabricanten, hinten auff Mr Albert den hoßenstricker – um 400 gulden

Un autre quart de la maison appartient à Georges David Ludin, compagnon boulanger disparu après être entré au service du roi de Sardaigne (voir l’inventaire dressé en 1791). Son tuteur le marchand Jean Léonard Giettelmann rend un compte de sa tutelle en 1790.

1790, Not. Wengler (6 E 41, 1532) n° 219
Rechnung mein Johann Leonhard Giettelmann, Handelsmanns und burgers alhier zu Strasburg als Geordneten und geschworenen Curatoris, Georg David Ludin, des Verschollenen beckenknechts, weiland Joh. Jakob Ludin, des geweßenen hiesig. verburgerten Meelhändlers nachgelaßenen ehelichen Sohns, inhaltend was ich in dieser Eigenschaft seit dem 1. Hornung 1787. als dem Schluß meiner vorhergehenden Rechnung bis den 30.sten November 1790. eingenommen und wieder ausgegeben habe. Zehnte Rechnung dieser Curatel, meiner Verwaltung aber die Zwote.

Marie Madeleine Ludin meurt en 1791 en délaissant un fils de son premier mariage. Les experts estiment à 500 livres la maison dont un quart appartient en propre à la défunte, un quart a été acquis pendant la communauté et les deux quarts restant appartiennent aux ayants-droit de ses deux frères. La masse propre au veuf est de 1 950 livres tournois, celle des héritiers de 828 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 685 livres, le passif à 466 livres.

1791 (30.6.), Not. Lauth (6 E 41, 651) n° 198, n° 2
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Magdalenæ Glückin gebohrner Ludinin, Herrn Andreas Glück, des Meel: und Gekörnshändlers, auch Burgers allhier Zu Straßburg im Leben gewesener Ehefraun nun seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet im Jahr 1791 – nach ihrem den 14. Junÿ laufenden 1791. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Nahrungs Verlaßenschafft ane Zu end gesetzten tag auf ansuchen erfordern und begehren sowol des hinterbliebenen Wittibers als auch herrn Johann Leonhard Giettelmann, des handelsmanns und hiesigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts hernach benamsten der Defunctæ hinterlaßenem einzigen Sohns und ab intestato Erbs inventirt (…) So geschehen in einer allhier Zu Straßburg ane der Blindenfaß gelegenen mit N° 19 bezeichneten Zur hälfte in diese Verlaßenschafft gehörigen daher hernach mit mehrem beschriebenen behaußung auf Donnerstag den 30. Junÿ im Jahr 1791.
Benennung des Erben. Die verstorbene hat ab Intestato Zu ihrem einzigen Erben verlaßen Ihren in erster Ehe mit weiland Johann Georg Blind, dem gewesenen Meehändler und hiesigen Burger erzeugten Sohn, Nahmens Johann Georg Blind, so die Schneider Profession erlernet und verfloßenen Joh. Bapt. 17 ½ Jahr alt war, deßen ersterer Vogt war Peter Rothacker der gewesene Blättermacher, welcher den 4. Aprilis 1781 dazu ernannt wurde, Nach deßen Absterben aber wurde ihm zum Vogt hesetzt H Johann Leonhard Giettelmann der Handelsmann und burger alhier

Ergäntzung durch mich Notarium den 26. oct. 1787 aufgerichteten Inventarÿ
Eigenthümlicher Antheil ane einer Behausung, so dem Erben ohnverändert. Nemlichen ein vierter theil für ohnvertheilt Von und ane einer Behausung, höflein, hofstatt und Seitengebäuden, mit allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, mit N° 19 bezeichnet gelegen allhier Zu Straßburg ane der Blindengas gegen dem Würthshaus Zum blinden Mann über, einseit neben H. N. Keller dem Tabac fabricant, anderseit neben Andreas Wurm dem Tabackbereiter, hinten auf Meister Johann Jacob Albert, den Hosenstricker, samtlicher Burgeren dahier stoßend, Welcher vierte Theil freÿ, leedig und eigen. Und ist die völlige Behausung Zufolg einer dem Inventary Concept beiligenden Von denen herren J : Mich Gruber Maurer und Daniel Frid. Weber, Zimmermeister unterschriebenen Abschatzungscheins Vom 11. Juny 1791. dem heutigen wahren Werth angeschlagen worden Vor 2000. L. Macht Zu disortigem Erben daran gebührigen Vierten Theil hier in Auswurt 500 L. Die übrige dreÿ quart sind gebührig, Eine quart der Defunctæ verstorbenen bruders Johann Thomas Ludin, geweßenen hießigen Stadtgarde hinterlaßener und zum Erb eingesetzter Wittib, die andere quart der Defunctæ bruder Georg David Ludin des längst von hier abwesenden leedigen Becken so sich als soldat in Königlich Sardinischen diensten begeben, deßen Curator ist H. Johann Leonhard Giettelmann der handelsmann dahier, diesortigen Erbs geschworner Vogt, Und die lezte quart ist währender Ehe von der Defunctæ Schwester erkauft worden, mithin in hierseitige theilbahre Mass gehörig, wie solches hernacher beschrieben Zufinden. Über die völlige Behausung und dero Zugehördte soll besagen ein teutscher pergamentener Ganth Kaufbrief mit des ehemal. Kl. Raths anhangendem Innsiegel verwahret d. d. 17. Sept. 1742. ferner ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in hiesigen C. C. Stub errichtet und mit dero anhangendem Innsiegel verwahrt, datirt den 19. 8.bris 1722 so mit N° 1 bemerckt.
Eigenthümlicher antheil an einer behausung so theilbar. Nemlichen ein Vierter theil für ohnvertheilt von und ahne der bei des Erbs ohnveränderten Guth beschreibenen allhier ane der Blindengas gelegenen Behausung und dero Begriffen und Rechten, so freÿ leedig eigen wie der Wittiber versichert hat, und thut der hieher gehörige vierte Theil vermög oben allegirter Abschatzung das haus Zu 2000 lb gerechnet, hier in auswurf 500 lb. Diese quart ist zufolg vorgemeßener Kauffverschreibung in allhießiger C.C. Stb den 28. Septembris 1787 passirt, von fraun Susannä gebohrner Ludinin, Friedrich Martin des von hier längst abwesenden burgers und Schneiders verlaßener Ehefraun der verstorbenen leiblichen Schwester erkauft worden, daher in Theilbahre Nahrung gehörig
– Auf Ansuchen Herrn Andreas Glück des Mählhändlers und Herrn Gittelmann des Handelsmanns beede bürger allhier und letzterer als vogt der Luthinischen Erben, haben wir Endes unterschriebnen Maurer: und Zimmermeister uns in die Behausung in der blinden: gaß gelegen und mit N° 19 bezeichnet begeben, um dieselbe dem jetzigen wahren Werth nach anzuschlagen, Nachdeme wir nun in obgedachter behausung alles genau examinirt und durchgegangen, als schätzen wir dieselbige mit Forder: und hinter hauß, samt hoff und Garten, wie auch allen übrigen Rechten und Gerechtigkeit nach unserem besern Wissen und Gewissen für und um die Summ von 2000 Livres, Straßburg den 11. Junii 1791. [unterzeichnet] Daniel Friedrich Weber Zimmermeister, Joh: Michael Gruber Maurer Meister
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der (…) vor mir Notario den 12. Juny 1787 errichteten Eheberedung
Des Wittibers ohnverändert Guth, Sa. hausraths 88, Sa. Silbers 62, Sa. Schulden 240, Sa. Ergäntzung 2560, Summa summarum 2950 lb – Hievon hat derselbe Zufolg Eheberedung §° 4.to seinem Stiefsohn Johann Georg Blind, disortigen Erb, als ein wahren Eigentum verschriben 500 fl, Detrahendo 1950 lb
Solchemnach wird auch des Erben ohnveränderten vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 380, Sa. Silbers 32, Sa. Goldenen rings 12, Sa. des eigenthümlichen Antheils ane einer behausung 500, Ergäntzung passive (96), Summa summarum 925 lb – Schulden 96 lb, Nach solchem abzug 828 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbahre Guth beschrieben, Sa.hausraths 97, Sa. Schiff und geschirrs, wie auch Meel und übrige vorräthiger Waar zum Meelhandel gehörig 76, Sa. der Kuh 72, Sa. des eigenthümlichen Antheils ane einer behausung 500, Sa. Schuld 96, Summa summarum 843 lb – Schulden 2685 lb – Compensando 1842 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1937 ln
Copia der Eheberedung (…) den 12. Juny Anno 1787, Joh: Daniel Lauth Notarius

Registre de population 600 MW 16 (1798) Rue des Aveugles N° 19
Gluck, André, Citoien actif, 60 ans, né à Olfisheim, (à Strasbourg depuis) 1768
Hundsinger, Anne Marie, Servante, 61 ans, Brumath (à Strasbourg depuis) 1769

André Glück achète les trois quarts de la maison des cohéritiers Ludin et en devient ainsi seul propriétaire

1795 (25 ventose 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 3) Not. Dinckel, n° 189
b. Leonhard Gettelmann, handelsmann dahier, als vogt Georg Blind weil. Georg Blind gewesten hiesigen Meelhändlers mit der b. Maria Magdalena Lutti seiner hinterbliebenen Wittib minderjährigen Sohns und als Curator des abwesenden David Luttin Weiland Jacob Lutti auch gewesten Melhändlers dahier und Maria Susanna geb. Busch hinterlassenen Sohns, ferner b. Christine Magdalena Niedermeÿerin des b. Thomæ Luttin dahier in zweÿer Ehe nachgelaßene Wittib dermalen des b. Johann Michael Frauli Schumachers Ehefrau
an b. Andreas Glick Meelhändler dahier
dreÿ vierte theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung höfflein, hoffstatt und Gärtlein allhier ane der blindengaß N° 19 einseit neben dem b. Keller handelsmann anderseit neben dem b. Andres Wurm tabafabricant hinten auf den b. Albert Strumpf fabricant stoßend gelegen, wovon dem Luttinischen curando zuständige quart freÿ ledig, dem Blindischen curando vierte teil aber gegen ihme Käufer mit Natural Genuß verfangen, der Frauliische Ehefrau quart aber dem b. Frantz Rudolph Moßeder dem Gelehrten zu Schiltigheim um 200 gulden capital verpfändet, wovon die übrige quart ihme Käufer bereits zuständig – um 10.500 livres
(Joint) Krafft Juge de Paix du premier arrondissement, que le beau père de Blind a la jouissance du Quart de la maison de son fils et que Luttin son pubille etant absent depuis au dela de 28 ans (…), le 27 pluviose 3
Enregistrement, acp 31 F° 176-v du 26 ventose 3

André Glück lègue l’usufruit d’un logement dans sa maison à sa servante Anne Marie Hundsinger, originaire de Brumath (voir le registre de population ci-dessus). Le testament est ensuite révoqué.

1800 (27 fructidor 8), Strasbourg 9 (anc. cote 8), Not. Dinckel n° 887
(non enregistré) Cassirt durch das vor Notario Bossenius am 11. Jenner 1807 errichtete disposition
Testament – erschienen Andreas Glick Melcker dahier
seiner haußhälterin Anna Maria hunzinger von brumat falls sie seinen tod erleben solte in seiner allhier ane der blindengaß N° 19 gelegenen eigenthümliche behausung nachgemelte Wohnung zu einem lebtägigen Wÿdums genuß vermacht haben, als den gantzen bodengeschoß bestehend in einer Wohnstub Stueb Cammer vornen auf die Gaß hinaus nebst der daran stosenden Kuchen zwo Cammern in dem höfflein samt dem selben, den allda befindlichen Stall und das hinten vorhandenen Gärtlein ohne ausnahm, Weiter zwo stegen hoch die allda vorfindige Cammer vornen hinaus wie auch den gantzen vordern gewölbten Keller

Le laitier André Glück vend la maison au tonnelier Antoine Jost

1810 (6.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 34), Not. Bossenius n° 3012, 4677
André Glück laitier
à Antoine Jost tonnelier
une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Aveugles n° 19, d’un côté Jacques Roser laitier, d’autre la succession du Sr Schweighaeusser ménuissier, derrière N Albert tricoteur – acquis par acte passé à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1787, en partie M Dinckel le 25 ventose 3 – moyennant 3800 francs
Enregistrement, acp 115 F° 143-v du 6.10.

Antoine Jost revend quelques mois plus tard la maison au colporteur Eliacim Helfft et à sa femme Rosette Levy

1811 (13.3.), Strasbourg 8 (1), Not. Roessel n° 102
Antoine Jost tonnelier
à Eliacim Helft colporteur et Rosette Levy
une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise en cette ville rue des Aveugles n° 19, d’un côté celle de Jacques Roser laitier d’autre celle des héritiers Schweighaeuser, derrière propriété de N. Albert tricoteur de bas – acquis sur André Glück, laitier, par vente reçue Bossenius notaire à Strasbourg le 6 octobre dernier, André Glück l’avait acquis par deux contrats passés à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1787 et devant M° Dinckel le 25 ventose 3 – moyennant 6000 fr
Enregistrement, acp 116 F° 153 du 14.3.

Fils de Lion Helfft de Bollwiller, Gœtschel Helfft épouse en 1792 Reisel, fille de Leibman Levy de Reguisheim
Mariage, Réguisheim (1776-1792, p. 527)
Heit den 26. christmonath 1792 haben sich mit einanter verheirat nach Zu vor 8 tägige Verküntigung und anschlag Zettell gethst helffts leib helffts und Vetell blum Erzognen sohn Von bollweiler als hochzeiter und mit reisell levÿ als hoch Zeiterin des leibman und hanna blum Erzogne tochter Zu regisheim [unterzeichnet] getzel helfft (i 32)

Gœtschel Helfft prend en 1808 le nom d’Eliacim Helfft, Reisel Levy celui de Rose Levy
Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
(f° 187) n° 1110. S’est présenté Goetschel Helfft, Colporteur, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver le nom de Helfft pour nom de famille et prendre celui d’Eliacim pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Getschel helfft, Eliakim helfft (i 188)
n° 1111. S’est présentée Reisel Levy, Epouse d’Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domiciliée en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, laquelle nous a déclaré prendre le nom de Levy pour nom de famille et prendre celui de Rose pour prénom et a déclaré ne savoir signer, le 31 octobre 1808 (i 188)
n° 1112. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Lion son fils mineur né à Regisheim en l’an quatre le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner ceux de Leopold Juda pour prénoms et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 188)
n° 1113. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Foegel sa fille mineure née en cette ville le 16 brumaire an Six le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner celui de Flore pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
n° 1114. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Hella sa fille mineure née en cette ville le 13 ventose an Sept le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner celui d’Amélie pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
n° 1115. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Judel sa fille mineure née en cette ville le 17 brumaire an neuf le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner celui de Julie pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
(f° 188) n° 1116. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Moyse son fils mineur né en cette ville le 26 ventose an dix le nom de Helfft pour nom de famille et celui de Moyse pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
n° 1117. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Sara sa fille mineure née en cette ville le 16 frimaire an 14 le nom de Helfft pour nom de famille et celui de Sara pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
n° 1118. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Judas son fils mineur né en cette ville le 10 avril 1807 le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner celui de Aser pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)

Registre de population 600 MW 39, 1808 sqq – Rue des Aveugles n° 19, p. 445-v (i 167)
Helft, Eliacim, 59, colporteur, Bollwiller, (à Strasbourg depuis) 1792, (auparavant) V. M. aux Vins 64, (entré) 4 Juill. 1811
id. née Levy, Rose, 41, épouse, décédée le 18 août 1812
(ajout) id. née Israel Rebecque, 34, Ingwiler, femme en 2. noces, (à Strasbourg depuis) 19 juillet 1813
id. Leopold Juda, 14, enfant
id. Flore, 11
id. Sara, 4
id. Amélie, 9
id. Julie 8
id. Moyse, 7
id. Aser, 8
id. Isac, 1, décédé le 28 août 1811
id. Jacob né 26 juin 1812

Rose Levy meurt le 18 août 1812 en délaissant neuf enfants. Un contrat de mariage a été passé en 1792 à Ensisheim

1813 (10.2.), Strasbourg 8 (5), Not. Roessel n° 1074
Inventaire de la succession de Rose Levy, femme d’Eliacim Helft, colporteur, décédée le 18 août dernier – à la requête de Salomon Weil subrogé tuteur, le veuf père et tuteur légal de Léopold, Flore, Amélie, Julie, Moyse, Lehmann Lazar, Sare, Salomon, Jacques ses neuf enfants issis de la défunte – Contrat de mariage reçu Remy notaire à Ensisheim (Haut Rhin) le 28 décembre 1792
meubles 211 fr, créances 2136 fr, ensemble 2747 fr
Enregistrement, acp 121 F° 133 du 11.2.

Décès, Strasbourg (n° 1452)
Déclaration de décès faite le 19 août 1812. Rose Levy âgée de 38 ans, née à Regisheim (Haut Rhin) Epouse d’Eliacim Helfft, âgé de 52 ans, Colporteur, morte en cette mairie dans la maison située Ruë des Aveugles N° 19 le 18 du présent mois vers minuit, fille de Lazare Levy, Ci devant négociant et de Hanna Blum [in margine :] mort subite (i 53)

Eliacim Helfft se remarie en 1813 avec Rebecca Israel, veuve du boucher Jacques Isaac, d’Ingwiller : contrat de mariage, célébration
1813 (12.7.), Strasbourg 8 (7), Not. Roessel n° 1356
Contrat de mariage – Eliacim Helft colporteur veuf de Rosette Levy
Rebecca Israël veuve de Jacques Isaac d’Ingwiller
la future épouse aura aussi dans le même cas de prédécès du futur époux le droit d’habiter une chambre avec un fourneau dans la maison sise en cette ville rue des Aveugles n° 19 aussi longtemps qu’elle restera veuve
Enregistrement, acp 122 F° 194 du 14.7.

Mariage, Strasbourg (n° 238)
Acte de mariage célébré le 13 juillet 1813. Eliacim Helfft, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 février 1759 à Bollwiller, Département du Haut Rhin domicilié à Strasbourg, Colporteur, veuf de Rose Levy décédée en cette ville le 18 août dernier, fils de feu Loeb Helfft, rabbin à Bollviller et de feu Feil Blum, Rebecque Israël, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 décembre 1869 à Oberbron, Département du Bas Rhin, domiciliée à Ingviljer, Département susdit, veuve de Jacques Isaac, boucher décédé à Ingviller le 25 juin 1809, fille d’Israël Abraham, ci devant marchand de bestiaux à Oberbron et de feu Feil Isaac (signé) Eliacim Helfft, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 13)

Eliacim Helfft loue la maison entière au marchand Salomon Weill

1822 (9.10.), Strasbourg 8 (35), M° Roessel n° 8703
Bail de 6 années à commencer le premier courant – Eliacim Helft, colporteur
à Salomon Weill marchand
la maison sise en cette ville rue des Aveugles n° 19, acquise d’Antoine Jost, tonnelier, devant le notaire soussigné le 13 mars 1811 sans rien excepter – moyennant un loyer annuel de 200 francs
Enregistrement, acp 159 F° 124-v du 10.10.

Eliacim Helfft consent au mariage de sa fille Flore avec l’orfèvre Lazare Jacob de Paris en 1824, avec Lion Levy de Paris en 1825
1824 (18.10.), Strasbourg, M° Lacombe
Consentement – Eliakim Helfft, colporteur, au mariage que sa fille Flore Helfft fille majeure à Paris se propose de contracter avec Lazare Jacob, orfèvre en ladite ville
Enregistrement, acp 170 F° 50-v du 18.10.

1825 (22.4.), Strasbourg, M° Lacombe
Consentement – Eliakim Helfft, colporteur, au mariage que sa fille Flore Helfft se propose de contracter avec Lion Levy de Paris
Enregistrement, acp 172 F° 199-v du 22.4.

La maison revient en partie au tisserand Lehmann Aser Helfft qui épouse en 1830 Hélène Bloch, originaire de Cernay

1830 (29.12.), Strasbourg 15 (48), M° Lacombe n° 9106
Contrat de mariage entre Lehmann Asar Helfft, tisserand demeurant à Strasbourg, fils de Eliakim Helfft, colporteur, et Rosa Levy, ses père et mère décédés
et Hélène Bloch, fille majeure de Zandey Bloch, frippier, et Levy Belle, conjoints demeurant à Cernay d’autre part
acp 202 (3 Q 29 917) f° 58 – portant réserve d’apports, communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux
Le futur époux de constitue en propre une portion d’une Maison encore indivise entre lui et ses frères et sœurs, ladite Maison rue des Aveugler N° 19 à Strasbourg
La future épouse se constitue en propre une somme de 1200 francs

Julie Helfft abandonne à ses frères et sœurs les droits provenant de son père Eliacim Helfft contre l’entretien de sa fille naturelle

1832 (31.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 39-v
Du 1 août 1830. Cession de meubles et immeubles – les héritiers de feu Eliakim Helfft demeurant à Strasbourg avec l’autorisation de leur tuteur Salomon Weyl, négociant, ont convenu ce qui suit, 1. la fille de feu Eliakim Helfft nommée Julie agée de 29 ans renonce à toutes ses prétentions sur l’héritage de feu son père, cet héritage consitant
1. en une maison à Strasbourg dans la rue des Aveugles n° 19
2. le linge, literie que ladite Julie Helfft abandonne à ses frères et sœurs nommés 1. Flore Helfft épouse de Lion Levy demeurant à Paris, 2. Adèle Helfft épouse de Jonas Mayer demeurant à Odratzheim, 3. Moyse Helfft demeurant à Paris, 4. Lehmann Helfft, 5. Charlotte Helfft, 6. Salomon Helfft tous trois en cette ville, ces trois derniers s’engagent à entretenir la nommée Rebecca enfant illégitime de ladite Julie Helfft sa mère née le 2 juillet 1830 et la nourrir pendant deux années sous réserve qui si le susdit enfant venait à décéder pendant l’intervalle de ces deux années que la nommée Julie Helfft abandonne également tous ses droits et prétentions sur l’héritage de son père

Moïse Helfft cède ses droits à Lehmann Aser Helfft qui recueille la maison en entier après que ses frères et sœurs ont renoncé à la succession de leurs père et mère

1833 (7.1.), Strasbourg 4 (77), M° Hatt n° 7112
Frédéric Guillaume Strohl, clerc de notaire, mandataire de Moïse Helfft, artiste demeurant ordinairement à Dijon et momentanément à Mâcon
à Lehmann Lazare Helfft, fabricant de toiles d’emballages
le 7° par indivis d’une maison avec appartenances et dépendances située en cette ville rue des Aveugles n° 19, d’un côté Jacques Roser laitier, d’autre les héritiers Schweighaeuser, de la succession de ses père et mère Eliakim Helfft, commissionnaire, et Rose Levy. L’acquéreur déclare être déjà propriétaire des 6 autres 7° de la manière suivante, un 7° échu dans la succession paternelle et maternelle et cinq 7° abandonnement par ses frères et sœurs, suivant acte de notoriété ce jour dressé par le soussigné notaire (enreg. F° 13 12.1.)
Notoriété n° 7110 : 1. Banjamin Levy, commerçant, 2. Jacques Haas, instituteur, 3. Lazare Aron, commis négociant (déclarent) qu’ils ont parfaitement connu Eliakim Helfft, commissionnaire, et Rachel Levy, que celle ci est décédée en cette ville le 18 août 1812 et son mari le 6 avril 1829 délaissant pour uniques héritiers leurs sept enfants 1. Flore Helfft femme de Léon Levy, colporteur à Paris, 2. Adèle Helfft femme de Jonas Meyer, maître d’école à Odratzheim, 3. Julie Helfft femme de Baruch Kahn, commerçant à Paris, 4. Moise dit Maurice Helfft, acteur au théâtre de Macon, 5. Sara dite Charlotte Helfft femme de Samson Weyl, colporteur à Gerstheim, 6. Lehmann Helfft, fabricant de toile d’emballage, 7. Salomon Helfft, tisserand en la même ville. Qu’il est également à leur entière connaissance que les conjoints Helfft avaient encore un fils nommé Lion qui est entré au service de l’armée française, qu’il a quitté Strasbourg depuis nombre d’années, qu’il n’est plus reparu depuis 1811 ni donné de nouvelles depuis cette époque, il est donc à présumer mort. Il n’a été dressé aucun Inventaire, de cette succession il dépend une maison rue des Aveugles n° 19 – vente à son frère Moïse dit Maurice à cet immeuble par le mandataire de ce dernier, rénonciation pure et simple de la part de ses sœurs femmes Levy, Meyer et Weyl et du frère Salomon ensemble des cinq 7° tant pour elles que leur sœur la femme Kahn aux droits de laquelle ils se sont trouvés subrogés par arrangement sous seing privé le 1 août 1830 enreg. 31 décembre dernier F° 39 – 572 francs
Joint extraits des actes de renonciation. 6 juillet 1832 Sara Helft femme de Samson Weil, commerçant à Gerstheim à succession d’Eliachin Helft, colporteur et Reisel Levy
4 septembre 1832, Lehmann Helft, marchand colporteur fondé de pouvoir de Lion Levy, commis marchand, et Flore Helfft demeurant à Paris rue du Temple n° 22 ; Adèle Helft femme de Jonas Meyer, instituteur à Odratzheim, Salomon Helft, tisserand à Strasbourg, héritiers pour un 7° d’Eliakim Helft, marchand colporteur assistés du Sr Doss leur avoué – Joint ssp arrangement
Enregistrement, acp 215 F° 12-v du 121

Le marchand d’indiennes Lehmann Aser Helfft et Hélène Bloch hypothèquent la maison au profit d’Elisabeth Philippine baronnne de Menten, veuve du lieutenant colonel Jean Joseph François de Lamerlière

1842 (20.5.), Strasbourg 6 (70), M° Striffler n° 1191
Du 20 Mai 1842. Obligation – Ont comparu M. Lehmann Azar Helfft, Marchand d’indiennes et Dame Hélène Bloch, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir légitimement
à Madame Elisabeth Philippine Baronnne de Menten, veuve de M. Jean Joseph François de Lamerlière, en son vivant Lieutenant Colonel au service de France, demeurant à Strasbourg, La somme principale de 5500 francs
hypothèque, Une maison d’habitation composée de trois corps de bâtiment, à rez de chaussée et deux étages, cour, pompe en fer, bûchers, buanderie, cave voutée & cave sous solives et jardinet, le tout sis à Strasbourg, rue des aveugles N° 19, tenant d’un côté à la propriété de M Roser, de l’autre à celle de Mr Hettiger, donnant par devant sur la rue et par derrière donnant sur la propriété du S Werber. (…) Les conjoints Helft déclarent que la maison ci-dessus désignée et affectée est leur propriété irrrésoluble et irrévocable pour être avenue au Sr Helft dans les successions de Eliacim Helft, son père colporteur et de Rosette Levy, conjoints décédés à Strasbourg ainsi qu’il est établi dans un acte de notoriété reçu par M° Hatt, Notaire à Strasbourg le 7 janvier 1833 enregistré. Les conjoints Helfft sont devenus propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise d’Antoine Jost, tonnelier demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Roessel, Notaire à Strasbourg, le 13 mars 1811. Enfin le sieur Jost avait acquis ladite maison d’André Gluck, laitier demeurant à Strasbourg, suivant contrat reçu par M° Bossenius, notaire à Strasbourg le 6 octobre 1810. Les conjoints Helft déclarent encore que ladite maison est franche et libre de tous privilèges et de toutes hypothèques judiciaires, légales & conventionnelles si ce n’est (…)

Nouvelle obligation entre les mêmes parties

1846 (18.6.), Strasbourg 13 (61), M° Arbogast n° 2382
18 Juin 1846. Obligation – furent présents M. Lehmann Azare Helfft, Marchand d’indiennes et D° Hélène Bloch, sa femme de lui dûment autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont déclaré devoir de bonne et légitime dette
à Madame Elisabeth Philippine Baronnne de Menten, Veuve de M. Jean Joseph François de Lamerlière, en son vivant lieutenant Colonel au service de France, ladite Dame demeurant et domiciliée à Strasbourg, La somme principale de 2000 francs
hypothèque, Une maison d’habitation composée de trois corps de bâtiment, à rez de chaussée et deux étages, cour, pompe en fer, bûcher, buanderie, cave voutée et cave sous solives et jardinet, le tout situé à Strasbourg, rue des aveugles N° 19, tenant d’un côté à la propriété de M Roser, de l’autre à celle de Mr Hettiger, donnant par devant sur la rue et par derrière donnant sur la propriété du S Werner. (…) Les conjoints Helft déclarent sous les peines de droit que l’immeuble ci-dessus affecté est franc et quitte de toutes dettes, hypothèques et privilèges à l’exception (…)
Ils déclarent en outre que ladite maison avec droits et dépendances est leur pleine propriété pour être avenue au Sr Helft dans les successions de Eliacim Helft et Rosette Levy, vivants conjoints à Strasbourg ses père et mère, ainsi qu’il est établi dans un acte de notoriété reçu par M° Hatt, ancien notaire à Strasbourg le 7 janvier 1833 enregistré. Les conjoints Helfft père et mère étaient devenus propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise d’Antoine Jost, tonnelier demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Roessel, Notaire à Strasbourg, le 13 mars 1811. Enfin le S. Jost avait acquis ledit immeuble d’André Gluck, nourrisseur de vaches demeurant à Strasbourg, suivant contrat reçu par M° Bossenius, notaire à Strasbourg le 6 octobre 1810.

Lehmann Aser Helfft et Hélène Bloch hypothèquent la maison au profit du capitaine Joseph Jules Zurbach

1847 (6.2.), Strasbourg 13 (62), Not. Arbogast n° 2583
6 février 1847. Obligation – Furent présens M. Lehmann Azare Helfft, marchand d’indiennes et D° Hélène Bloch, sa femme de lui dûment autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes déclaré devoir de bonne et légitime dette
à M. Joseph Jules Zurbach, capitaine archiviste à l’état major de la place de Strasbourg demeurant en cette ville, ci présent et acceptant, La somme principale de 2500 francs
hypothèque, Une maison d’habitation composée de trois corps de bâtimens, à rez de chaussée et deux étages, cour, pompe, bûcher, buanderie, cave voutée et cave sous solives et jardinet, le tout situé à Strasbourg, rue des aveugles N° 19, tenant d’un côté à la propriété de M Roser, de l’autre à celle de Hettiger, donnant par devant sur la rue et par derrière sur la propriété du S Werner. (…) Les conjoints Helft déclarent sous les peines de droit que l’immeuble ci-dessus affecté et hypothéqué est franc et quitte de toutes dettes, hypothèques et privilèges à l’exception (…)
Ils déclarent en outre que ladite maison avec droits et dépendances est leur pleine et e,tière propriété pour être avenue au Sr Helft dans les successions de Eliacim Helft, colporteur et Rosette Levy vivants conjoints à Strasbourg, ses père et mère, ainsi qu’il est établi dans un acte de notoriété reçu par M° Hatt ancien notaire à Strasbourg le 7 janvier 1833 enregistré. Les conjoints Helfft père et mère étaient devenus eux-même propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise d’Antoine Jost, tonnelier demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Roessel, Notaire à Strasbourg, le 13 mars 1811, enregistré. Enfin le S. Jost avait acquis lui-même ledit immeuble d’André Gluck, nourrisseur de vaches demeurant à Strasbourg, suivant contrat reçu par M° Bossenius, autrefois notaire à Strasbourg le 6 octobre 1810.

Lehmann Aser Helfft et Hélène Bloch vendent la maison au marchand de cuir Jean Daniel Geng moyennant 15 500 francs

1853 (29 décembre), Georges Louis Frédéric Grimmer
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 579 (2238) n° 95, le 9 janvier 1854
Par devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer sont comparus
Le sieur Lehmann Azer dit Lazare Helft, marchand tailleur et sous son autorisation spéciale à l’effet des présentes Dame Hélène Bloch son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg (ont vendu)
au Sieur Jean Daniel Geng, marchand de cuirs demeurant et domicilié à Strasbourg
Une maison d’habitation composée de trois corps de bâtimens, rez de chaussée et deux étages, cour, pompe en fer, bûchers, buanderie, cave voutée et cave sous solives & jardinet, le tout situé à Strasbourg rue des aveugles N° 19, tenant d’un côté à la propriété du sieur Roser, de l’autre à celle des veuve et héritiers Hediger, par devant la rue et par derrière donnant sur la propriété du sieur Werber, sont compris dans cette vente trois poêles en fayence et cinq fourneaux en fer de fonte avec leurs tuyaux et pierres, le chaudron à lessive, les volets, jalousies et généralement tout ce qui dans ladite maison est muré, cloué et de nature immobilière (…) Les conjoints Helft déclarent sous les peines de la loi que l’immeuble présentement vendu appartient en toute propriété au covendeur sieur Helft tant pour en avoir hérité un septième dans les successions de ses père et mère sieur Eliakim Helft, commissionnaire et Dame Rose Levy, vivants conjoints à Strasbourg que pour en avoir acquis un 7° de son frère le sieur Moyse dit Maurice Helft acteur au théâtre de Mâcon par contrat reçu par M° Hatt, alors notaire à Strasbourg le 7 janvier 1833 et pour avoir reçu les cinq 7° restants du même immeuble par suite de la renonciation pure et simple auxdites successions faires au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg les 6 juillet et 4 septembre 1832 par Dame Flore Helft femme du sieur Léon Levy, colporteur à Paris, Dame Adèle Helft femme du Sieur Jonas Meyer, maître d’école à Odratzheim, Dame Sara dite Charlotte Helft femme de Samson Weyl colporteur à Gerstheim et du sieur Salomon Helfft, tisserand à Strasbourg, ces quatre derniers ayant renoncé tant pour eux que pour et au nom de Dame Julie Helft femme du Sieur Baruch Kahn, commerçant à Paris, aux droits de laquelle ils se trouvent subrogés aux termes de l’arrangement fait sous signature privée daté de Strasbourg du premier août 1830 enregistré en la même ville le 31 décembre 1832 (…). Lors du décès des conjoints Helft père et mère arrivés à Strasbourg celui de la Dame Helft le 18 août 1812 et celui du mari le 6 avril 1829, aucun inventaire n’a été dressé et ils ont laissé pour seuls et uniques héritiers leurs sept enfants susnommés, les femmes Levy, Meyer, Kahn et Weyl et les sieurs Moïse dit Maurice, Lehmann Azer dit Lazare Helft, que de puis ils avaient encore un fils nommé Léon Helft qui est entré au service de l’amée française et qui n’a plus reparu à Strasbourg depuis l’année 1811, ni donné de ses nouvelles à partir de cette époque et qu’il est donc présumé mort, Tel que toutes ces déclarations sont constatées par un acte de notoriété auquel se trouve aussi annexé l’arrangement sous seing privé dont il est parlé plus haut reçu par ledit notaire Hatt qui en a la minute et son collègue le 7 janvier 1833 enregistré.
Les père et mère Helft sont eux mêmes devenus propriétaires du dit immeuble pour l’avoir acquis du Sieur Antoine Jost, tonnelier à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par M° Roessel père ci devant notaire à Strasbourg le 13 mars 1811 dûment enregistré. Enfin le sieur Jost avait acquis lui même la même maison du sieur André Gluck nourrisseur de vaches en cette ville par acte passé devant M° Bossenius vivant notaire à Strasbourg le 6 octobre 1810 enregistré. (…) De plus les conjoints Helft déclarent que l’immeuble présentement vendu est franc et quitte de toutes autres dettes rentes privilèges et hypothèques que des deux inscriptions ci après relatées (…) – moyennant la somme de 15.500 francs
acp 426 (3 Q 30 141) f° 10 du 4.1.1854

Fils du cordonnier Jean Daniel Geng, Jean Daniel Geng épouse en 1846 Barbe Riebel, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1846 (5.3.), M° Grimmer
Contrat de mariage – entre Jean Daniel Geng, marchand de cuirs à Strasbourg
et Barbe Riebel célibataire majeure ausit lieu fille de Jean Daniel Riebel, jardinier et de Marie Siffert conjoints ses père et mère audit lieu d’autre part
acp 345 (3 Q 30 060) f° 87 du 6.3. – régime de communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en marchandises en cuir provenant de dons manuels à lui faits par Jean Jacques Schleicher ci-devant marchand de cuirs et Marie Elisabeth Geng conjoints à Strasbourg ses oncle et tante par alliance, non présents
Les époux Riebel constituent en dot en avancement d’hoirie à leur fille 1° la somme de 1500 francs en argent comptant, 2° des effets mobiliers de la valeur de 1000 francs
Donation réciproque par les époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémourant, laquelle donation sera réductible à moitié en cas d’existence d’enfants

Mariage, Strasbourg (n° 121)
Du 7° jour du mois de mars 1846, Acte de mariage de Jean Daniel Geng, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier décembre 1812 à Strasbourg, Marchand de cuir, fils de Jean Daniel Geng, Cordonnier et de Barbe Heinrich conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et Barbe Riebel, majeure d’ans, née en légitime mariage le 15 mars 1823 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Daniel Riebel, jardinier, et de Anne Marie Sieffert, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (Signé) J D Geng, B Riebel
[in margine :] Par jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 8 avril 1867 il a été ordonné qu’en marge de cet acte il sera dit que le véritable nom de famille est Geng et non Gaeng. Strasbourg le 11 mai 1867, L’officier de l’Etat civil (i 4)

Accord entre voisins au sujet d’une rigole

1864, Enregistrement de Strasbourg, ssp 139 (3 Q 31 638)
f° 57 du 6.4.
1 avril 1864 – Déclaration par laquelle le Sr Joseph Speiels, maçon à Strasbourg, s’engage à établir et entretenir une rigole sur sa propriété située rue de l’argile pour facilier l’écoulement des eaux pluviales et ménagères de la partie de derrière de la propriété du Sr Daniel Geng Marchand de cuirs en ladite ville sise rue des aveugles et déversant naturellement sur la propriété de ce dernier par suite des constructions du Sr Speiels

Alexandre Hahn cède à Jean Daniel Geng la mitoyenneté de son mur arrière

1866, Enregistrement de Strasbourg, ssp 144 (3 Q 31 643) f° 77 du 30.7.
18 juillet 1866. Vente – Alexandre Hahn, propriétaire
et Jean Daniel Geng, tanneur, les deux demeurant à Strasbourg
Reconnaissent par les présentes que le mur du pignon de la maison de derrière de M Geng située à Strasbourg rue des Aveugles, donnant sur la propriété de M. Hahn est et demeure mitoyen entre eux, à compter d’aujourd’hui et au moyen du présent acte et devra par la suite être entretenu à frais communs entre les propriétaires. Les dégradations de ce mur occasionnées par le fait de l’un des propriétaires seront réparées à ses frais. Le mur ayant appartenu au Sr Hahn les parties ont fixé le prix de la mitoyeneté à la somme de 140 francs que ce dernier reconnaît avoir reçue de M Geng


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.