1, place Kleber


Place Kleber n° 1 – IV 364 (Blondel), N 709 puis section 60 parcelle 7 (cadastre)

Nouvelle façade par le coutelier Christophe Bogner, 1737 – Démolie en 1907
Nouveau bâtiment par le commerçant Israel Goldschmidt, 1907, architecte Gustave Oberthür – agrandi du n° 4 et transformé, 1914, architecte Ernest Zimmerlé


Vue en mars 2022 – Vue en 1978, enseigne Goldschmidt, cliché Jean Jungmann)

La maison en 1868 (maison d’angle sur la droite, carte postale de la collection Strasbourg disparu)
Même endroit en 1978 (enseigne des magasins Goldschmidt, cliché Jean Jungmann)

La maison à l’angle de la rue du Feu appartient en 1587 au revendeur Philippe Brand. Elle a un encorbellement de 17 pieds 9 pouces de long sur la place et 31 pieds ½ dans la rue du Feu, ce qui doit correspondre à la longueur du bâtiment. Elle appartient au début du XVII° siècle à l’armurier Antoine Füssel et reste propriété familiale jusqu’en 1707, aux mains des fondeurs de pichets Antoine Füssel (1642) puis Jean Adam Schwab (1683). Elle passe ensuite au coutelier Christophe Bogner et reste à nouveau propriété familiale jusqu’en 1832. Les préposés autorisent en 1719 Christophe Bogner à ouvrir trois fenêtres à l’arrière de sa maison puis en 1722 à agrandir les fenêtres de son encorbellement. Ils refusent des transformations en 1737 parce qu’ils ne veulent plus tolérer les avances. Christophe Bogner propose alors de construire une nouvelle façade verticale en l’alignant avec la nouvelle maison Ferber et l’auberge à l’angle des Grandes Arcades, ce qui réduit l’avance sur le communal mais en annexe un petit terrain de huit pouces sur un pied. D’après l’estimation dressée en 1740, l’avant du rez-de-chaussée est occupé par l’atelier de coutelier, le premier étage sert d’habitation et l’étage sous comble comprend trois chambres.


La place des Cordeliers entre la rue du Pilot à droite et les Grandes Arcades à gauche. La maison se trouve à gauche de l’alignement (Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 192 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la rue des Incendiaires (actuelle rue Frédéric-Piton) se trouve en (f-g) : un premier bâtiment à quatre étages dont chacun a quatre fenêtres puis un deuxième bâtiment à porte d’entrée et fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des trois étages. La façade sur la place (à droite de g) a une porte et une arcade au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des trois étages. La cour N montre en (1-2) l’arrière du premier bâtiment vers la ruelle.
La maison porte le n° 1 aussi bien selon l’ancienne numérotation (1784-1857) que la nouvelle.


Cour N – Côté sud de la place Kleber (mars 2009)

Le tailleur François Jacques Moritz achète la maison en 1832 puis la voisine numéro 2 en 1842. La propriété passe en 1873 au loueur de voitures et entrepreneur de transport Chrétien Hoffmann. La photographie de 1868 représente les enseignes « Bureau des omnibus, Chemins de fer badois, Chemins de fer français ». Chrétien Hoffmann (1-2, place Kleber) modifie les deux devantures en 1878 puis fait poser un volet roulant en tôle ondulée en 1886. Il fait aménager des cabinets d’aisance aux différents étages en 1888.
Le commerçant Israël dit Edouard Goldschmidt (1-3, place Kleber) charge en 1891 l’architecte-entrepreneur Paul Dürr de remplacer les voûtes du sous-sol, de supprimer plusieurs cloisons au rez-de-chaussée, de continuer la devanture sur toute la façade et d’agrandir les huit baies du premier étage. Les architectes Berninger et Krafft transmettent en 1900 les dessins du nouveau bâtiment qu’Israël Goldschmidt a l’intention de construire. Les travaux se limitent à faire agrandir en août 1900 huit fenêtres au deuxième étage par l’architecte Paul Dürr.


Dessin de la façade (1900, Paul Dürr) – Fenêtre convertie en porte dans la ruelle des Incendiaires (1900, Paul Dürr), dossier de la Police du Bâtiment

L’architecte Gustave Oberthür dessine en 1906 pour Israel Goldschmidt un bâtiment Art nouveau comprenant quatre étages de vente et un cinquième étage d’entrepôt sur toute la surface de la parcelle. Le permis est accordé en novembre en dérogeant aux prescriptions relatives à la hauteur maximale. L’entrepreneur Charles Urban démolit les anciens 1, 2 et 3, place Kleber début 1907. La réception finale a lieu en octobre 1907.


Elévations sur la place et vers la ruelle (1906, Gustave Oberthür – Plan du rez-de-chaussée – Terrain cédé à la Ville, 1906 (dossier de la Police du Bâtiment) – Photographie vers 1910 (v 1910 (AMS, cote 142 Z 481)

Partie sud-est de la place Kleber, vers 1906 et vers 1908 (cartes postales, collection B.N.U.)

L’architecte communal Ernest Zimmerlé transmet en mai 1913 au service d’architecture le projet d’extension (n° 4) et de transformations (n° 1-3) dans la propriété Goldschmidt sise 1-4, place Kleber. Israel Goldschmidt dépose une demande de permis de construire en novembre 1913. Le conservateur des monuments historiques Knauth approuve que les grandes arcades de chaque côté de l’oriel soient remplacées par des appuis horizontaux, les grandes fenêtres aux premier et deuxième étages interrompues par des piliers et certains ornements baroques supprimés. Le permis est accordé en décembre 1913 en dérogeant à certaines stipulations du règlement  le propriétaire doit acheter 0,60 mètre carré de terrain derrière l’alignement légal. L’architecte fait remarquer que le propriétaire a consenti un sacrifice exceptionnel d’un montant de 35 0000 marks pour refaire la façade qui s’intégrait mal à la place. Les travaux commencent en février 1914, le certificat de réception finale est délivré en décembre 1914.


Projets de façade, mai 1913 (dossier de la Police du Bâtiment)

Elévation, décembre 1913 – Dessin détaillé (Ernest Zimmerlé) – Plan de situation (cour et petit terrain acquis à l’avant), dossier de la Police du Bâtiment

Vues de détail (mars 2022) : pignon, oriel, troisième et quatrième étage à gauche, bas-relief

novembre 2021, juin 2022

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment avant 1913, à partir de 1913Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Antoine Füssel, armurier, et (1593) Agnès Rœmer – luthériens
1642 h Antoine Füssel, fondeur de pichets et triumvir à la Tour aux deniers, et (1642) Susanne Schad, d’abord (1628) femme du pasteur Nicolas Adolphi – luthériens
1661* h Henri Füssel, lieutenant, et (v. 1624) Elisabeth Stahl puis (1641) Marie Hoh, d’abord (1636) femme du tonnelier Sébastien Klein, remariée (1664) avec l’exempt Albert Schieler – luthériens
1665* h Antoine Füssel, fondeur de pichets, et (1650) Susanne Kolb, (1659) Marguerite Strintz puis (1683) Anne Barbe Storck, d’abord (1673) femme du diacre Daniel André Tromer – luthériens
1683

Jean Adam Schwab, fondeur d’étain, et (1678) Anne Marguerite Füssel – luthériens
1894 h Isaac Stierlin, fondeur d’étain, et (1694) Anne Marguerite Füssel, veuve de Jean Adam Schwab – luthériens
1707 v Christophe Bogner, coutelier, et (1703) Marie Elisabeth Klingel, (1734) Anne Eve Hetzel, d’abord (1694) femme du tanneur Laurent Trens – luthériens
1740 h Christophe Bogner, coutelier, et (1726) Catherine Dorothée Krieg – luthériens
1771 h Jean Frédéric Bogner, coutelier, et (1763) Anne Catherine Jund – luthériens
1801 h Jean Frédéric Bogner, coutelier, et (1806) Philippine Louise Beyckert
1832 v François Jacques Moritz, tailleur, et (1829) Aimable Joséphine Mornave
1873 v Chrétien Hoffmann, loueur de voitures, et (1841) Salomé Sophie Callenberger puis (1873) Marguerite Caroline Jæger
1890* v Israël dit Edouard Goldschmidt, et (v. 1880) Jenny Wollstein
1933* h Max Goldschmidt, G* Goldschmidt

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1704, 600 livres en 1740, 750 livres en 1760

(1765, Liste Blondel) IV 364, Christophe Bogner
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bogner, 12 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 709, Moritz, François Jacques, tailleur – maison, sol – 0,79 are

Locations

1761, Jean Frédéric Bogner, cohéritier et futur propriétaire
1813, Jean Michel Rogissé, arquebusier, et Sara Griesbach
1839, Ferdinand Caron, employé de la ferme des jeux de Baden, et (1829) Madeleine Scherer
1877, société Maurice Werner
1878, société Byltinki (siège à Saint-Jean près de Sarrebruck)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 161-v
La maison à l’angle de la rue du Feu appartient au revendeur Philippe Brand qui règle 5 sols 4 deniers, à savoir un encorbellement (17 pieds 9 pouces de long, 3 pieds 9 pouces de saillie) et un étal (11 pieds ½ de long, 2 pieds de large)

idem f° 148
Uff dem Barfüeßer Platz am Eck deß feürgaëßlins hinder der Kürßner Stuben der grossen Stadelgassen Zugemessen
Philips Brandt der Gremp hatt gegen dem Barfüesser Platz vor seinem Hauß oben ein Vsstoß xvij schu ix Zoll lang, vnd iij schu ix Zoll herauß, Vnden ein Grempen Banck xi+ schu lang, Vnd ij schu breit, Bessert für das Niessen v ß iiij d

Le même règle 4 sols pour sa façade dans la rue du Feu, à savoir un encorbellement (31 pieds ½ de long, en saillie d’un côté de 3 pieds, de l’autre de 21 pouces) vers la place

Ane dem Barfüeßer Platz beim Bronnen in dem Feürgäßlin der Kürschner Stuben zu
Philips Brandt der Grempp hatt anfangs des Feürgäßlins der rechten seÿtten nach vor seinem hauß oben ein Vsstoß xxxi+ schuh lang, Vndt ane dem einen Ende iij schu herauß, vndt ane dem Andern Ende xxi Zoll herauß, Bessert für das Niessen, iiij ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1719, Préposés au bâtiment (VII 1388)
Les préposés autorisent Christophe Bogner à ouvrir trois fenêtres à l’arrière de sa maison

(f° 225-v) Donnerstags den 7. Sept. – Idem [Johann Georg Zimmer] noîe Christoph Bogners des Meßerschmidts, welcher in Seinen überhäng hinten an Seiner behaußung vf dem baarfüßerplatz vf der seithen dreÿ fenster machen laßen will, bitt vmb deßen gnd. erlaubnus. Erk. Willfahret.

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
Les préposés autorisent Christophe Bogner à faire une corniche sous son toit comme son voisin et à agrandir les fenêtres de son encorbellement.

(f° 64) Dienstags den 21. Julÿ 1722. – Joh: Christoph Bogner pt° Bawens
Hannß Georg Zimmer, der Zimmermann, berichtet Mghhn daß Mr Johann Christoph Bogner, der Meßerschmidt, die leisten unter dem dach hinweg thun, und wie Sein Nachbar beim Rubenloch ein gesims oben vf die maur legen, auch die fenster in der außladung Größer machen laßen will, Erk. Ist vf des Herrn Werckmeisters abgelegte relation Bognern in Seinem begehren willfahrt.

1737, Préposés au bâtiment (VII 1399)
Le coutelier Christophe Bogner demande l’autorisation de faire de nouvelles arcades sous son encorbellement, de réparer la paroi de l’encorbellement et d’y modifier les fenêtres, de remplacer le mur gauchi dans la ruelle par un nouveau vertical en empiétant de 5 pouces ½ sur le communal. Les préposés refusent parce qu’ils ne veulent plus tolérer les encorbellements.

(f° 96) Donnerstags den 9. Februarÿ 1741 – Seynd folgende Augenschein eingenommen worden
An Christoph Bogners des Meßerschmids Eckhauß an der Rubloch gäßel am Baarfüßer Platz, welcher umb erlaubnus Gebetten, ferner gegen dem Platz, Neüe Bögen under seinem Überhang Zumachen, die Wand an dem Überhang Zu renoviren und die fenster daran Zu ändern, Wie auch, weilen das Obere Gebäu sambt der Maur in dem Gäßel sich geschoben und 5 ½ Zoll Vorsteht, eine Neüe Maur senckelrecht auff zu führen, und Zu dem ende unten 5 ½ Zoll auf das Allmendt Herauß Zufahren.
Erkannt, weilen Man durchauß Keine Überhäng mehr gedulten will, als wird dem Imploranten Keine Änderung noch reparation gestattet, als wann er beede Überhäng fornen und in dem Gäßel hinweg Zuthun sich resolviren wird, worzu er aber sich nicht Verstehen wollen.

Il demande ensuite l’autorisation de reconstruire à la verticale de l’encorbellement (18 pieds de long, 3 pieds 3 pouces de saillie) dans l’alignement de la nouvelle maison de l’épicier Frédéric Ferber. Le cordeau tiré du bâtiment de Claude Wilhelm son voisin contiendrait un terrain de 2 pieds 2 pouces et de 4 pieds vers l’auberge au Cep de Vigne (au-delà de la ruelle). Le cordeau tiré du bâtiment Ferber jusqu’à la même auberge délimite un terrain qui fait d’un côté 8 pouces et de l’autre un pied. Les préposés acceptent à condition que le mur soit élevé à la verticale

(f° 120-v) Sambstags den 13. Ejusdem (Maÿ 1741) – Seind folgende Augenschein eingenommen worden
An Christoph Bogners des Meßerschmids Eckhauß an der Rublochgaß auf dem Baarfüßer Platz, welcher nochmahl wegen seines 18. schuhe Lang, und 3 schuhe 3 Zoll tieffen Überhang gebetten, jhme Zuerlauben, selbigen in der flucht Von H. Johann Friderich Färbers des Specierers Neüerbaute Hauß, Zuunterbauen, welchenfalls er nach gespannener schnur an Clade Wilhelms des sattlers hauß 2 schuhe 2 Zoll um den Eck gegen dem Würths hauß Zum Weinstock sonsten Rubenloch genant, 4 schuhe herauß Käme, demnach wurt auch die scheur Von H. Färbers Hauß an das Eck des Würths hauß Zum Weinstock gespannen, welches am Eck an Cladi Wilhelms Hauß 8 Zoll und am Eck der Rublochgaß 1 schuh getroffen,
Erkannt auf die Letzte maniere Willfahrt, mit Condition daß er auf solche weiß gerad auffbauen, und daß Übrige Vom Überhang hinweg Laßen solle, so er acceptirt.

(Les travaux ont trait à la maison dans la ruelle, apportée par sa deuxième femme)
(f° 154-v) Dienstags den 17. Octobris 1741 – Seÿnd Zuerst die Gestrigen tags eingenommener augenschein abgehandelt, und darüber Erkannt worden, wie beÿ jedem Zusehen
Christoph Bogner – Christoph Bogner der Meßerschmid bittet umb erlaubnus die schadhaffte und den einfall drohende Wand in dem Überhang seines Hindern Hauß im Rubloch Gäßel am Baarfüßer Platz Herauß Zunehmen und ein Neue darein Zumachen.
Erkannt wird jme Zwar erlaubt ein ander Wand einzuziehen, mit dem Beding jedoch daß der Überhang welcher dermahlen an einem end 2. schuhe 3. Zoll und am Andern end 3 schuhe 9 Zoll auf die gaß gehet durch gehends mehr nicht als 2. schuhe 3 Zoll heraußgehen mithin an einem ende umb 1 schuhe 6 Zoll abgeschnitten werden solle, so er mit danck angenommen.

Description de la maison

  • 1740 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée l’atelier de coutelier sur 14 pieds faisant la longueur de la maison, à l’arrière le vestibule où se trouve le creuset, une cave sous solives, au premier étage un poêle, vestibule où se trouvent le fourneau et l’évier, à l’arrière un petit poêle, cuisine et chambrette, sous le vieux comble trois chambres dont l’une est la chambre à soldats, le tout estimé à la somme de 1 200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Place d’Armes

nouveau N° / ancien N° : 1 / 1
veuve Boegner
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois mauvais

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 202 case 1

Moritz, François Jacques, à Strasbourg

N 709, maison, sol, place d’armes 1
Contenance : 0,79
Revenu total : 252,41 (252 et 0,41
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 15

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1047 case 1

Moritz, François Jacques
1875 Hoffmann Christian, Transportunternehmer
1890/91 Goldschmidt Israel gen. Eduard, Kaufmann und Ehefrau Jenny geb. Wollstein in Gütergemeinschaft
(ancien f° 795)

N 709, maison, sol, place Kleber 1
Contenance : 0,79
Revenu total : 252,41 (252 et 0,41
Folio de provenance : (202)
Folio de destination : Gb (sol, Weg 1047)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1908
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28
fenêtres du 3° et au-dessus : 19

N 909.p, sol
Contenance : 0,70
Folio de provenance : 1047
Année d’entrée : 1908

Cadastre allemand, registre 31 f° 384 case 2

Parcelle, section 60, n° 7 – autrefois N 709, 710, 711
Canton : Kleberplatz Hs. N° 1-3 – Karl-Roos-Platz – Place Kléber
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 2,16 / 2,06
Revenu : (10,75 / 10,36) 10.500 – 25.000
Remarques, 1910 K.V. – B. v. II. 1907. 4

(Propriétaire), compte 2277
Goldschmidt Israel u. Ehefrau
1911, Goldschmidt Israel Wittwe
1933, Goldschmidt Max, Goldschmidt G*
(1649)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 98 Place d’Armes f° 158

1
Pr. – Bogner, Jean Frederic, Coutelier – Marechaux

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kleberplatz (Seite 79)

(Haus Nr.) 1 2 3
Goldschmidt, Kleiderwarengesch. E 012
Eyer, Gesch.-Agent. 3
Steimle, Schneidermstr.4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 5)

Place Kleber 1-3 (dossier I, 1874-1946), aussi place Kleber n° 3 et ruelle des Incendiaires n° 2

(1-2, place Kleber) – Le propriétaire Hoffmann charge en 1878 les entrepreneurs Dietz et Dürr de modifier les deux devantures en déplaçant un pilier au 1-2, place Kleber puis en 1886 Paul Dürr d’agrandir les devantures et de poser un volet roulant en tôle ondulée (la façade au-dessus du premier étage est en pans de bois). Les mêmes aménagent des cabinets d’aisance en 1888 aux différents étages.
(1-3, place Kleber) – Le propriétaire Israël Goldschmidt en 1891 charge l’architecte-entrepreneur Paul Dürr 1) de remplacer les voûtes du sous-sol par de nouvelles en ciment, 2) de supprimer plusieurs cloisons intérieures au rez-de-chaussée en plaçant des piliers, 3) de continuer la devanture sur toute la façade vers la place, 4) d’agrandir les huit baies du premier étage.
Israël Goldschmidt (commerce de vêtements) propose en 1900 de céder un terrain pour réaliser l’alignement rue des Incendiaires avant de reconstruire le bâtiment. Les architectes Berninger et Krafft transmettent les dessins du nouveau bâtiment. La Ville renonce à élargir l’entrée de la ruelle des Incendiaires et acquiert 8,7 mètres carrés selon l’ancien alignement. Israel Goldschmidt fait agrandir en août 1900 huit fenêtres au deuxième étage (élévation de l’architecte Paul Dürr) et convertir en novembre une fenêtre en porte vers la ruelle.
L’architecte Gustave Oberthür dessine en 1906 pour Israel Goldschmidt un bâtiment comprenant quatre étages de vente et un cinquième étage d’entrepôt sur toute la surface de la parcelle. L’architecte municipal Nebelung convient que la façade s’intègre bien à la place mais qu’elle dépasse de sept mètres la hauteur maximale de vingt mètres. Le conservateur des monuments historiques n’a pas d’objection à faire contre la démolition des anciennes maisons. Le préfet demande que les bâtiments autour de la cour ne dépassent pas 5,20 mètres de haut. Le propriétaire devra céder à la Ville le terrain qui dépasse de l’alignement ruelle des Incendiaires. L’architecte municipal Nebelung modifie les conditions exposées en novembre précédent. Le triangle du pignon pourra par exception dépasser de moitié de la longueur du bâtiment. Le permis est accordé en novembre. Le calcul statique de la structure en béton est dû à Züblin et Compagnie.
L’entrepreneur Charles Urban démolit les anciens 1, 2 et 3, place Kleber début 1907. Les fondations sont en cours en février 1907, la dalle de béton au-dessus du premier étage est posée en avril, la réception finale a lieu en octobre 1907. Les ateliers de construction mécanique Charles Flohr installent un ascenseur.
Le commissaire de police déclare en janvier 1908 que le magasin Goldschmidt ne fait pas partie des grands magasins au sens de l’ordonnance de police du 7 avril 1900.
L’entrepreneur en bâtiment Charles Urban est autorisé en février 1914 à poser des matériaux et un échafaudage sur la voie publique
Israel Goldschmidt aménage en décembre 1914 un atelier pourvu de machines à coudre électriques au quatrième étage. Il modifie en 1915 les volets roulants. Un nouvel atelier de couture est installé sous les combles en 1922.
(2, ruelle des Incendiaires) – Le marchand de modes Ræuber est autorisé en février 1915 à aménager un atelier aux premier et deuxième étages pour confectionner des manteaux militaires. Isidore Heymann est autorisé en avril 1915 à aménager un atelier dans le bâtiment arrière Goldschmidt pour une commande urgente de l’armée.
Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise en 1946 les sieurs Goldschmidt (magasin de confection) à entreprendre des travaux conservatoires (portes et fenêtres).

Sommaire
  • 1878 – Les entrepreneurs Dietz et Dürr (2, rue du Jeu-de-Paume) demandent au nom du propriétaire Hoffmann (1-2, place Kleber) l’autorisation de déplacer le deuxième pilier en pierre vers la ruelle et de modifier les deux devantures. Rapport de l’agent-voyer Birckicht, la maison est alignée
  • 1883 – Le directeur de l’usine à gaz Weill-Goetz demande au nom du locataire Bitinski l’autorisation de faire une prise au 1, place Kleber – Autorisation
  • 1884 – Les fils Marx demandent l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire à leur magasin sis 4, rue des Grandes-Arcades et à leur futur magasin 3, place Kleber – Autorisation, place Kleber – L’enseigne est posée
  • 1885 – Courrier du commissaire de police. Les sieurs Goldschmidt (1-2, place Kleber), Lippmann (27, rue de la Haute-Montée), Hirtzel (1, rue de la Mésange) et Lœwenthal (13, rue de la Haute-Montée) demandent l’autorisation de poser des étaux de vêtements sur la voie publique. Le maire répond à la direction de l’octroi qu’il n’a pas d’objection à faire.
  • 1886 – L’entrepreneur Paul Dürr (17, rue des Bouchers) demande au nom du propriétaire Ch. Hoffmann de remplacer les vitres des devantures et de poser un volet roulant en tôle ondulée au 1-2, place Kleber. Le volet s’enroulera dans un caisson en bois. Les colonnes en fer de la devanture gauche seront remplacés par des piliers en fer. La façade au-dessus du premier étage est en pans de bois. – Autorisation d’agrandir les devantures et de poser un volet roulant, conditions concernant les piliers – Travaux terminés, septembre 1886. La corniche au-dessus des volets fait une saillie de 38 centimètres, ce qui est admissible d’après le nouveau règlement de voirie – Dessin sur calque – Droits réglés pour 1) un pilier modifié, 2) les devantures, 3) une corniche au-dessus de la devanture
  • 1888 – L’entrepreneur Paul Dürr (17, rue des Bouchers) demande au nom du propriétaire Ch. Hoffmann d’aménager des cabinets d’aisance au 1-2, place Kleber. – Autorisation – Travaux terminés au rez-de-chaussée en mars, au premier étage en juillet, aux troisième et quatrième étages en septembre – Dessin sur calque
  • 1891 – L’architecte-entrepreneur Paul Dürr demande au nom du propriétaire I. Goldschmidt (1, 2, et 3, place Kleber) de 1) remplacer les voûtes du sous-sol par de nouvelles en ciment qui reposent sur une poutre, 2) supprimer plusieurs cloisons intérieures au rez-de-chaussée en plaçant des piliers reposant sur des poutres, 3) continuer la devanture sur toute la façade vers la place, 4) agrandir les huit baies du premier étage. – Autorisation, croquis en marge (coupe, mur porteur, calcul statique)
    1891 (février) – Le maire demande à Paul Dürr de renforcer des piliers – Travaux terminés, août 1891. On ne constate ni fissures ni affaissement, octobre 1891. Le dossier est classé.
  • 1891 – L’entrepreneur Matter demande l’autorisation de ravaler la façade Goldschmidt place Kleber et ruelle des Incendiaires – Autorisation – Travaux terminés, août
  • 1896 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Goldschmidt a posé sans autorisation deux lampes – Demande – Autorisation
  • 1900 (mars) – I. Goldschmidt souhaite céder un terrain pour réaliser l’alignement rue des Incendiaires d’après le plan joint, avant de reconstruire sa maison
    Dossier (annotation du 21 septembre 1900, l’acte a été trouvé parmi ceux de Joseph Schmidt chemin de la Ganzau au Neuhof)
    1900 (juin) – Les architectes Berninger et Krafft transmettent au maire les dessins du nouveau bâtiment que J. Goldschmidt veut construire 1-3, place Kleber
    1900 (juillet) – La Police du Bâtiment demande de revoir les dessins en prenant en compte ses remarques (piliers de la façade, devantures des locaux commerciaux aux étages)
    Le service d’architecture demande s’il faudrait porter la largeur de la ruelle des Incendiaires à cinq mètres. L’achat d’une parcelle pour porter à 5,20 mètres la largeur à l’arrière de la rue alors que son entrée n’a que 3,20 semble peu pertinent. L’inspecteur Nebelung renonce à modifier l’alignement du 11 mars 1854. La Ville acquiert 8,7 mètres carrés. – Plan du terrain qu’acquiert la Ville (section N, parcelle 709, place Kleber1, 2, et 3, propriétaire Israel Goldschmidt, commerce de vêtements
  • 1900 (août) – Israel Goldschmidt demande l’autorisation 1) d’agrandir huit fenêtres au deuxième étage, 2) de poser un nouveau crépi et de la décorer place Kleber et ruelle des Incendiaires sur les quatre premiers mètres, 3) de ravaler le reste de la façade vers la ruelle – Autorisation d’agrandir les fenêtres et de ravaler la façade – Travaux terminés, octobre – Dessin (élévation) de l’architecte Paul Dürr
    1900 (août) – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
    1900 (novembre) – Israel Goldschmidt demande l’autorisation de convertir une fenêtre en porte vers la ruelle – Autorisation – Dessin – Travaux terminés, décembre
  • 1902 – L’entrepreneur Auguste Schuler demande l’autorisation de poser deux enseignes sur verre (Confection pour hommes I. Goldschmidt, Confection pour dames I. Goldschmidt – I. Goldschmidt Herren Confection, I. Goldschmidt Damen Confection – Autorisation. La saillie fait 1,25 au lieu des 0,90 mètre autorisés. Les enseignes sont réglementaires après modification.
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que le sieur Goldschmidt a posé sans autorisation deux lampes – Demande de poser trois lampes au deuxième étage – Autorisation
    La Police du Bâtiment constate que les enseignes perpendiculaires sur verre autorisés ont une saillie de 1,15 mètre au lieu de 0,90 comme le porte l’autorisation – Elles sont modifiées, février
  • 1904 (août) – Le peintre en bâtiment Auguste Schuler (7, rue du Soleil) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation
  • 1907 – I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser des enseignes perpendiculaires et des lampes électriques
  • 1907 (janvier) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police. L’entrepreneur Charles Urban (à Illkirch) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour démolir la maison Goldschmidt sise 1-3 place Kleber. Il n’y a pas de passage provisoire ni de toit protecteur. Ils sont installés – Prolongation, mars 1907 – Prolongation pour construire le nouveau bâtiment, mai 1907
    1907 (avril) – Les frères Hauser demandent l’autorisation d’occuper la voie publique pour construire le nouveau bâtiment – Prolongation, mai
  • 1906 (août) – L’architecte G. Oberthür (27, rue des Serruriers) transmet au nom d’I. Goldschmidt l’avant-projet de remplacer le vieux bâtiment en pan de bois par un nouveau bâtiment comprenant quatre étages de vente et un cinquième étage d’entrepôt sur toute la surface de la parcelle – Plans de chaque niveau (août 1906)
    Le maire répond que le règlement exige que la cour ait au moins un huitième de la surface de la parcelle.
    1906 (octobre) – Suite à une nouvelle demande, l’architecte municipal Nebelung répond qu’une exception au règlement de voirie constituerait un précédent fâcheux. Il convient que la façade s’intègre bien à la place mais qu’elle dépasse de sept mètres la hauteur maximale de 20 mètres. Le maire fait remarquer que le projet améliore beaucoup l’état actuel.
    L’architecte transmet de nouveaux plans
    Le conservateur des monuments historiques n’a pas d’objection à faire contre la démolition des anciennes maisons mais souhaite que la Ville arrive à des arrangements comme aux 47-49 Grandes Arcades ou place du Temple-Neuf.
    Dossier ouvert suite à un courrier du préfet. Les bâtiments autour de la cour ne devront pas dépasser 5,20 mètres
    1906 (novembre) – La Police du Bâtiment transmet à l’architecte les conditions que devra respecter la construction. Le propriétaire devra céder à la Ville le terrain qui dépasse de l’alignement ruelle des Incendiaires.
    L’architecte municipal Nebelung modifie les conditions exposées le 2 novembre précédent. Le triangle du pignon pourra par exception dépasser la moitié de la longueur du bâtiment.
    1906 (21 novembre) – I. Goldschmidt et l’architecte G. Oberthür sont autorisés à construire un bâtiment de trois étages à usage commercial, le propriétaire devra céder le terrain qui sépasse de l’alignement ruelle des Incendiaires, les bâtiments autour de la cour ne deront pas dépasser 5,20 mètres. Extrait du plan cadastral. Plan du terrain à céder – Elévations place Kleber et ruelle des Incendiaires – Droits payés pour une maison à trois étages sur une longueur de 29,62 mètres place Kleber et ruelle des Incendiaires, à 3,20 marks le mètre, et sur un bâtiment à simple rez-de-chaussée sur une longueur de 6,10 mètres à 0,80 marks le mètre
    1906 (décembre) – L’architecte G. Oberthür transmet les plans des canalisations. Le maire répond que les cabinets d’aisance ne satisfont pas aux prescriptions.
    La Division V demande si le propriétaire consent à ne pas toucher de dédommagement pour la modification de l’alignement. I. Goldschmidt n’a pas d’objection à faire.
    L’entrepreneur Charles Urban (à Illkirch) demande l’autorisation de démolir les anciens bâtiments début janvier.
  • 1907 (janvier) – La démolition met à nu le pignon du voisin dans la ruelle des Incendiares (n° 4, propriétaire A. Michel, lithographe, 30 rue de l’Ail). Le pignon doit être remis en état mais comme le bâtiment dépasse de l’alignement il devra être reculé. L’architecte d’A. Michel, F. Illinger, soulève des objections réglementaires
    Le maire informe I. Goldschmidt que la Commission a refusé de modifier l’alignement rue des Incendiaires.
    1907 (février) – Le pignon du voisin a été étayé. Les fondations et les murs du sous-sol sont en cours
    Calcul statique de la structure en béton par Ed. Züblin et Compagnie (12, rue Kuhn), daté du 27 novembre 1906 (20 pages). L’architecte doit prouver que les piliers supportent la toiture qui a été modifiée. Le propriétaire devra faire à ses frais des essais de charge.
    1907 (mars) – La Police du Bâtiment remarque que le sous-sol s’étend sous le trottoir dans la ruelle des Incendiaires
    1904 (avril) – La dalle de béton au-dessus du premier étage est en cours. Le soubassement dépasse de 5 centimètres l’alignement légal dans la ruelle (sauf sur 25 centimètres où il excède 5 centimètres) et de 10 centimètres au lieu des 25 centimètres admissibles vers la place (dessin).
    1907 (mai) – G. Oberthür objecte que le soubassement est en granit du Harz – Le maire accorde le dépassement.
    Compte rendu de vérification de la charge
    G. Oberthür demande la réception du gros œuvre et l’autorisation de poser le plâtre à l’intérieur en arguant qu’une construction en béton sèche très vite et qu’elle ne sera pas habitée. – Le certificat de réception ne peut être délivré puisque la toiture n’est pas entièrement terminée. La Police du Bâtiment autorise les travaux de plâtrage à l’intérieur. Les menuisiers travaillent, août 1907.
    1907 (octobre) – La réception finale donne lieu à quelques remarques de détail. Lec locaux devront satisfaire aux prescriptions du 7 avril 1900 si le commissaire de police les classe parmi les grands magasins.
    Le service d’architecture déclare que les canalisations sont réglementaires
    1908 (janvier) – Le commissaire de police déclare que le magasin Goldschmidt ne fait pas partie des grands magasins au sens de l’ordonnance de police du 7 avril 1900.
    Le certificat de réception finale est délivré.
  • 1907 (janvier) – L’entrepreneur Urban d’Illkirch démolit les anciennes maisons sans avoir posé les protection réglementaires. La clôture dans la ruelle devra laisser un passage de 1,50 mètre de large – Les bâtiments sont démolis, 30 janvier.
  • 1907 (avril) – Rodolphe Engelmann transmet au nom des ateliers de construction mécanique Charles Flohr un dossier pour installer un ascenseur – Autorisation, mai 1907. – Dessin – Calcul des charges – Description
    1907 (octobre) – L’entrepreneur en asphalte A. Nicot (17, place Saint-Etienne) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour des travaux municipaux.
  • 1907 – La Police du Bâtiment constate d’Israel Goldschmidt a posé huit lampes électriques sans autorisation – Demande – Autorisation
    1908 – I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
  • 1912 – I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser trois vitrines – Autorisation – Les vitrines d’une saillie supérieure à 16 centimètres sont posées – Dessin – Une quatrième vitrine à l’angle de la ruelle doit être supprimée parce que la ruelle est trop étroite. – Elle est autorisée après constat qu’elle ne dépasse le soubassement que de 2 centimètres ½. – Dessin
  • 1914 (mars) – L’entreprise Chauffage central Kæuffler et Compagnie demande l’autorisation de poser une enseigne publicitaire – Accord
    Adolphe Schaub (ateliers de construction mécanique à Bischheim) demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire en tôle sur le nouveau bâtiment Goldschmid – Accord
    I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser un panneau sur l’échafaudage du bâtiment qu’il fait construire (Extension I. Goldschmidt, Strasbourg, Ouverture en septembre 1914) – Accord
    1914 (février) – L’entrepreneur en bâtiment Charles Urban demande l’autorisation de poser des matériaux et un échafaudage sur la voie publique – Accord – Prolongations – Autorisation, juillet – Autre autorisation devant l’ancien bâtiment (n° 1)
    1914 (juin) – I. Goldschmidt demande l’autorisation de poser une enseigne (Confection pour hommes, dames et fillettes, réductions importantes, Entrée.
    Emile Rhein demande l’autorisation de poser une inscription Bureau de poste annexe, téléphones – Accord. L’inscription est retirée, mars 1915
    1914 (décembre) – I. Goldschmidt demande l’autorisation d’installer des machines à coudre électriques au quatrième étage – Autorisation – Prescriptions à respecter
    1916 – I. Goldschmidt déclare qu’il a supprimé 4 vitrines et huit lampes électriques
  • 1915 – Rapport d’incendie dans un atelier (bâtiment arrière) – La Police du Bâtiment n’a pas de remarque à faire
  • 1915 (avril) – La Police du Bâtiment constate que les devantures métalliques du magasin de confection Goldschmidt ont été transformées. On a posé sans autorisation trois nouveaux volets roulants. – Demande par l’architecte E. Zimmerlé (4, rue du Vieux-Marché-aux-Poissons) – Autorisation, les volets ont respectivement une longueur de 5,65, 5,65 et 6,45 mètres.
  • Commission des logements militaires (1915). Rien à signaler
  • 1922 – I. Goldschmidt demande l’autorisation d’aménager deux ateliers de tailleur sous les combles (1-4, place Kleber) – Autorisation – Dessin
    L’entreprise Charles Urban demande la réception finale qui a lieu sans soulever d’objection.
Sommaire (rue des Incendiaires)
  • 1874 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Seeger, locataire de Hoffmann, l’autorisation de faire une prise pour environ 2 becs au 2, rue des Incendiaires
  • 1888 – Le maire constate que l’entrepreneur Dürr fait des travaux sans autorisation au 2, rue des Incendiaires, propriété de l’entrepreneur de transport Hoffmann
    L’entrepreneur P. Dürr demande l’autorisation de réparer le crépi au 2, rue des Incendiaires – Autorisation – La façade sera repeinte l’année suivante – Travaux terminés en avril 1889.
  • 1915 (février) – Le marchand de modes Ræuber (4, place Kleber) demande l’autorisation d’aménager un atelier pour confectionner des manteaux militaires en fourrure au 2, rue des Incendiaires – Autorisation d’aménager un atelier aux premier et deuxième étages – Description – Plan – L’atelier n’existe plus
    1915 (avril) – Isidore Heymann (fabrique mécanique de vêtements, 34, rue du Jeu-des-Enfants) demande l’autorisation d’aménager un atelier dans le bâtiment arrière Goldschmidt pour une commande urgente de l’armée – Description des machines – Autorisation
  • 1941 – La Police du Bâtiment constate que la grille du puits de la cave sur le trottoir est endommagée. Elle écrit à la société immobilière Carp qui renvoie à la société Waibel
  • 1945 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme autorise les sieurs Goldschmidt (magasin de confection) à entreprendre des travaux conservatoires.
    1946 – Les portes et fenêtres sont réparées

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 727 W 8)

Place Kleber 4 (1880-1942), ci-dessous, relevé du dossier à partir de 1913, extension et transformation du magasin Goldschmidt

(1-4, place Kleber) – L’architecte communal Zimmerlé transmet en mai 1913 au service d’architecture le projet d’extension et de transformations dans la propriété Goldschmidt. La partie orientale de la parcelle est 15 centimètres à l’arrière de l’alignement. L’adjoint Emmerich fait des remarques et transmet le dossier à l’architecte municipal Frédéric Beblo et à l’architecte de l’Œuvre Notre Dame Jean Knauth, aussi conservateur des monuments historiques.
Israel Goldschmidt dépose une demande de permis de construire en novembre 1913. Knauth fait remarquer que les grandes arcades de chaque côté de l’oriel sont remplacées par des appuis horizontaux, les grandes fenêtres aux premier et deuxième étages interrompues par des piliers, certains ornements baroques « boursouflés » supprimés, ce qui intègre mieux le bâtiment parmi les autres de la place. Le permis est accordé en décembre 1913 en dérogeant à certaines stipulations du règlement (dimensions de la cour). Le propriétaire doit acheter 0,60 mètre carré de terrain. Le terrassement commence en février 1914, les combles sont terminés en mai. L’architecte fait remarquer que le propriétaire a consenti un sacrifice exceptionnel d’un montant de 35 0000 marks pour refaire la façade qui s’intégrait mal à la place. Un nouveau permis est accordé en juin 1914 pour poser trois nouvelles poutres de plancher aux 1-3 de la place. Le certificat de réception finale est délivré en décembre 1914. Les ateliers de constructions mécaniques Adolphe Staub installent un ascenseur en 1914
Israel Goldschmidt rouvre son atelier de tailleur au quatrième étage en 1917.
Le magasin de confection Waibel est autorisé en 1941 et en 1942 à faire peindre des inscriptions sur l’ancien magasin Goldschmidt.

Sommaire
  • 1914 (février) – Adolphe Staub (ateliers de constructions mécaniques, à Bischheim) demande au nom d’ I. Goldschmidt l’autorisation d’installer un ascenseur dans le bâtiment qu’il transforme 1-3, place Kleber – Autorisation – Descriptions de l’ascenseur (pour sept personnes ou 525 kg, dessert par l’extérieur les six niveaux), dessin – La Police du Bâtiment délivre le certificat de réception finale en avril 1914 avec une remarque sur le treillis métallique de la cage.
  • 1913 (mai) – L’architecte Zimmerlé (architecte municipal, Artilleriewallstrasse, rue militaire de l’Artillerie, aujourd’hui rue Paul-Reiss) transmet au service d’architecture le projet d’extension et de transformations dans la propriété Goldschmidt. – Dessins de deux projets (avec et sans le fronton existant)
    Remarques de l’adjoint Emmerich qui transmet le dossier à l’architecte municipal Beblo et à l’architecte de l’Œuvre Notre Dame Knauth.
    Note du maire Back à l’adjoint Emmerich. Le projet soumis par l’architecte Zimmerlé améliore le bâtiment Goldschmidt puisque la hauteur et la taille des fenêtres seront réduites. – Remarques de l’adjoint Emmerich
    1913 (novembre) – Le commerçant Goldschmidt dépose une demande de permis de construire aux 1, 2, 3 et 4, place Kleber sous la direction de l’architecte E. Zimmerlé (4, nouveau Marché aux Poissons), 20 dessins joints. Le propriétaire de la maison n° 4 est A. Michel. La partie orientale de la parcelle est 15 centimètres à l’arrière de l’alignement
    E. Zimmerle transmet le 5 novembre les plans à la mairie en demandant de les communiquer à la Commission des Beaux-Arts. Il accuse le 17 novembre réception d’un jeu de plans.
    Remarques du conservateur des monuments historiques Knauth qui n’a pas d’objection contre le nouveau projet, d’autant moins que le pignon est notablement modifié (les grandes arcades de chaque côté de l’oriel sont remplacées par des appuis horizontaux, les grandes fenêtres aux premier et deuxième étages sont interrompues par des piliers, ce qui intègre mieux le bâtiment aux autres de la place, certains ornements baroques  » boursouflés  » (schwulstig) sont supprimés
    1913 (décembre) – L’architecte Zimmerlé transmet une série de plans modifiés
    La cour n’a pas les dimensions réglementaires et les bureaux sont trop proches de la cage d’escalier mais comme les transformations du bâtiment existant amélioreront l’aspect de la place,le permis peut être accordé à titre exceptionnel. Le propriétaire devra acquérir 60 centimètres carrés de terrain entre la parcelle et l’alignement
    1913 (décembre) – I. Goldschmidt écrit à l’adjoint Emmerich qu’il souhaite commencer les travaux en janvier, sans quoi il sera obligé de les reporter d’un an.
    1913 (décembre) – I. Goldschmidt et l’architecte E. Zimmerlé sont autorisés à construire un bâtiment commercial sur la parcelle du n° 4 et à transformer la façade des numéros 1, 2 et 3. Le propriétaire doit acheter 0,60 mètre carré de terrain. Une dérogation quant à la surface de la cour et la distance entre les bureaux et la cage d’escalier est accordée puisque les locaux ne sont pas destinés à l’habitation et que le propriétaire prévoit d’agrandir la cour du bâtiment voisin sis 4, ruelle des Incendiaires. – Plan de situation
  • Suivi des travaux. Le terrassement pour les fondations est en cours (2 février 1914). La cage d’escalier et les murs en béton armé du sous-sol sont en cours (18 février). La dalle dé bétion recouvre le sous-sol (6 mars), le premier étage (25 mars). Le troisième étage est en cours (8 avril), le quatrième étage (24 avril). Les combles sont terminés (8 mai).
    1914 (mai) La réception du gros œuvre donne lieu à quatre remarques (mur coupe-feu au rez-de-chaussée, porte vers l’entrepôt, escalier principal du bâtiment transformé, la cour doit être libre pour permettre le passage, pièces proches de l’ancienne cage d’escalier)
    L’architecte demande l’autorisation de commencer les travaux de plâtrage. Il fait remarquer que le propriétaire a consenti un sacrifice exceptionnel (ganz ausserordentliches Opfer, 35 000 marks) pour refaire la façade qui s’intégrait mal à la place et attend quelques compensations.
    Le maire transmet les observations suite à la réception du gros œuvre et accorde la permission de commencer le plâtrage.
    L’architecte transmet les plans modifiés du bâtiment arrière Goldschmidt-Michel
  • 1914 (juin) – I. Goldschmidt et l’architecte E. Zimmerlé sont autorisés à transformer le bâtiment arrière, sis place Kleber n° 1, 2 et 3 à l’angle de la ruelle des Incendiaires, en avant de l’alignement légal mais les travaux se limitent à poser trois nouvelles poutres de plancher
    Calcul statique et complément
    L’architecte Zimmerlé fait remarquer qu’il est difficile de renforcer le mur vers le voisin. Le bâtiment du voisin est habité et un renforcement du côté Goldschmidt est techniquement difficile. Le maire accorde une dispense à l’article 11 de l’autorisation délivée le 13 juin 1914. L’architecte Zimmerlé déclare avoir toujours pris en compte les intentions de la Police du Bâtiment et ne pas avoir soupçonné que le mur en question était beaucoup moins épais aux étages qu’au rez-de-chaussée
    1914 (septembre) – La réception finale donne lieu à deux objections (portes au rez-de-chaussée vers l’entrepôt, certificat de ramoneur) – Le ramoneur Joseph Hotzelt délivre un certificat – Les portes ont un système de fermeture automatique – Le certificat de réception finale est délivré, décembre 1914.
  • 1917 (janvier) – I. Goldschmidt déclare avoir rouvert son atelier de tailleur au quatrième étage pour confectionner des vêtements militaires, sans installation électrique – Le commissaire de police transmet la demande au maire – Autorisation d’aménager un atelier à installation électrique au 1-4, place Kleber
  • 1925 – Le préfet fait une enquête sur le nombre de personnes dans les magasins Goldschmidt (employé, visiteurs) après avoir appris que l’habitude de fumer augmentait le risque d’incendie. La Police du Bâtiment répond que de son point de vue les prescriptions sont appliquées dans le magasin Goldschmidt.
  • 1941 – Le magasin de confection Waibel demande l’autorisation de faire peindre par l’entreprise Ott une inscription sur l’ancien magasin Goldschmidt – Maquette de l’inscription à peindre sur la pierre – La Police du Bâtiment donne son accord.
    Waibel demande des plans à transmetre au bureau de protection anti-aérienne. Son représentant pourra faire des copies.
    1942 – C. Kuhn (enseignes, aménagement de magasins, à Schiltigheim) demande au nom de la société Waibel l’autorisation de faire des inscriptions sur les devantures sises 1-4 place Karl-Roos – Dessin – Accord

Relevé d’actes

La maison apparient au début du XVII° siècle à l’armurier Antoine Füssel qui épouse en 1593 Agnès fille du pelletier Christophe Rœmer.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 31-v n° 3)
1593. Anthoni Fießle der plattner, J. Agnes H. Christoffel Römers Verlasne tochter. 22. Januarÿ (i 34)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 35, n° 1) 1593. Anthonÿ Fußle der plattner, cit. Agnes Christoffel Romers des Kürßners nachgelaßene tochter. Eingesegnet Zum alten S Peter (i 20)

Agnès Rœmer veuve d’Antoine Füssel et le tuteur de ses enfants hypothèquent la maison à l’angle de la rue du Feu au profit du vitrier Jean Henri Geiger

1608 (vt spâ [xxvj. tag Januarÿ]), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 42-v
(Inchoat. in Protho. fol: 52.) Erschienen Agneß Riemerin weÿlandt Anthonius Füßells des Plattners burgers Zu Straßburg selig. Witwe mit beÿstandt Jacob Schlachtman Schuomachers burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts vnd Niclauß Grüninger burgers Alhie Als geordneten vormünders Ihr Agneß Khindern
hatt bekhandt vnnd Inn gegenwertig kheit hannß Heinrich Geÿgers des Glaßers burgers Zu Straßburg Offentlich verÿehenn d. sie denselbig. schuldig sige 100 guldin Straßburger Werung
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Hauß hoffestatt vnd hinderheüßlin Inn der [St.] Straßburg Am Barfüeßer Platz geleg. einsit ein Eckhauß Am feürgäßlin, Andersit nebent Hanß Stichen dem Plattner Hinden vff herrn hannß Berinheim selig. Erben stoßend
(vide In Reg: 1609. fol : 411.)

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1609 (ut spâ [vij. Augusti]), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 411
(Inchoat. in Protho. fol: 336.) Erschienen Agneß Riemerin Weÿlandt Anthoni Füßells des Plättners burgers Zu Straßburg seligen Witwe, Mit beÿstandt Jacob Schlachtman des Schuomachers burgers Zu Straßburg Ihres geschwornenn Vogts Ouch Niclauß Geÿningers burgers Alhie Ihrer Agneß Khindern Vormünders
Hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit hannß Heinrich Geÿgers des Glaßers burgers Zu Straßburg – schuldig sige 100 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß, hoffestatt vnd hinderheüßlin Inn der Statt Straßburg Am Baarfüßer Blatz gelegen einsit ein Eckhauß Am feürgäßlin Andersit nebent hannß Stehenn dem Plattner hind. vff herrn hannß Beinheim selig. erb. stoßend
(vide In Reg. 1608. fol: 42. cassaturam)

Lieutenant au service du capitaine Haas, Henri Füssel et sa sœur Véronique Füssel, femme de Sébastien Bernhard, cèdent chacun un tiers de la maison à leur cohéritier Antoine Füssel, triumvir à la Tour aux deniers

1642 (19. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 626
(Prot. fol. 216) Erschienen H Henrich Füeßel der Statt Straßburg bestellter Leutenant under H Capitain Haasen für sich selbsten und Fraw Veronica Füeßelin sein Schwester H Sebastian Bernhards E.E. groß. Rhats alt. Beÿsitzers eheliche haußfraw auch für sich selbsten, mit beÿstand deroselben ersternanndts Ehevogts
H Anthoni Füeßeln verordnet. dreÿern besagter Statt Straßburg Pfenningthurns
Zwen tritte theil, Ihnen verkäuffern gebührend ahne hauß, hoffstatt mit allen deren gebäwen vff dem Parfüßer Platz alhie einseit ist ein Eckh am fewr oder brenngäßel genannt, anderseit neben H Stephan Stich deß Notarÿ seel. Erben, hind. vff Daniel Schneid. den Statt Kieffer stoßend gelegen, so freÿ ledig und eig. daran dem Käuffern der übrige ein tritte theil zuvor zuständig – umb 563 gulden

Fondeur de pichets et triumvir à la Tour aux deniers, Antoine Füssel épouse en 1642 Susanne, veuve de Nicolas Adolphi, pasteur à Zutzendorf
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 18)
1642. Dominica XXIV Trinitatis 20. Novembr. H. Anthonius Füssel, der Kandten gießer Vnnd dreyer Auff dem hießigen Pfenningthurn Anthonÿ Füssel, des burgers Vnndt plattners nachg. Sohn, Vnndt Fr. Susanna H M. Nicolai Adolphi pfarrer Zu Zutzendorff nachgel. Wittib. Copul. d. 29. Novemb. Ruprechtsaw (i 24)

Ancien pasteur à Zutzendorf, Nicolas Adolphi épouse en 1628 Susanne, fille du cordonnier Jean Schad.
Mariage, cathédrale (luth. p. 259)
1628. Dominica 10. Trin. 17. Aug. H. Mag. Nicolaus Adolphi gewesener pfarrer zu Zutzendorf vnd J Susanna Hans Schaden des schuhmachers n. tochter eingesegnet in der Rupertsaw montag 8. 7.br)

Veuve de l’assesseur des Quinze Antoine Füssel, Susanne Schad meurt en avril 1660 en délaissant pour héritiers testamentaires son frère et sa sœur. Le veuf a institué par le même testament son frère Henri et sa sœur Véronique pour héritiers. L’inventaire est dressé rue du Dôme dans la maison de François Reisseissen. La maison propre au mari est revevue à ses héritiers, la veuve ayant été dédommagée de l’usufruit viager qu’elle avait à y prétendre. L’actif de la succession s’élève à 413 livres, le passif à 7 livres.

1660 (14.5.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 1) n° 2
Inventarium Vndt Beschreibung Aller Vnndt Jeeder Haab, Nahrung Vnndt Güettere ligender Vnndt Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, So weÿlandt die Viel Ehren vndt Tugendreiche Fraw Susanna Schadin, weÿl. des Edlen, Ehrenvesten Fromb, Fürsichtigen vndt Wohlweisen Herrn Anthoni Füeßels, des beständigen Regiments der Herren Fünff Zehen wohlverordneten Beÿsitzers alhier seel. hinderlaßen Fr. Wittiben seel. nachdem dieselbe Sontags den 29.ten Aprilis des lauffenden 1660.ten Jahrs aus dießem Zeilichen Jamerthal abgeschieden verlaßen, Welche auf beschehen fleiß vndt freundlichen ansuchen erfordern vnd begehren 1. des Ehrsamen Mr Niclauß Schaden Schuomacher vndt Burgers Zue Kolbßheim mit Zuziehung des Ehrenvesten Fürsichtig vndt Weißen Herrn H. Theobaldt Olters Silberarbeiters vndt E. E. Kleinen Raths Jetzmahligen Beÿsitzers vnd auß deßelben Mittel in nemmen seiner Zu dießem Geschäfft erbettenen Herrens, Vndt dann 2. der Erhen vndt Tugendsammen Fr. Ursula Burgerin weÿl. Herrn Melchior Krämers geweßenen Burgers vnd Krämers alhie seel. hinderbliebenen Wittiben mit beÿstandt des Ehrengeachten Herrn Christoph Seÿtzen, Wurtz Krämers vnd auch burgers alhie ihres geschwornen Vogtsn beeder der Verstorbenen Frawen seel. per Testamentum nuncupativum eingesetzte Erben, In beÿsein des auch Edlen, Ehrenvesten, Fromb, Fürsichtigen vndt Wohlweisen Herrn Isaac Fausten des Geheimen Regiments der Herren Fünff Zehen alhie Wohlbestellten Beÿsitzers der Abgeleibten fr. Fünffzehnerin seel. geweßenen Herren Curatoris, Inventirt durch Jfr Catharinam Schadin obgemelten Niclauß Schaden eheliche Tochter welche beÿ Siben Jahren hero beÿ der frawen seel. geweßen (…) So beschehen In der Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Montags den 14. Maÿ A° 1660.

Copia Testamenti nuncupativi – 1683. vff Sambstag d. 30. Aprilis Zwisch 8. v. 9. Uhren (…) persönlich kommen und erschienen seindt d . Ehrenvest, fromb, fürsichtig v Weiß H Anthoni Füeßel XV.er des Geheimen regiments alhie Zu Straßburg Vndt beneb Ihme die Viel Ehren: v Tugendreiche Fr. Susanna Schadin beede Ehegemächt v. burg. Alhie Zu Straßburg, Gesund gehend vnd stehend. Leiber (…) Zum 15. seinem Bruder Heinrich Füeßeln d. Statt Leutenant von seinem halben theil erblich anfallen würd, seinen in mittlern Ehe mit weÿl. Maria Hohin ehelich erzeugt vndt hind.laßenen 5. Kinder (…) weilen deßen In Erster Ehe erzeugte Eltere Kindern von Ihme H Testatore Vor dieß. Ihren halb geschwisterd. Viel beneficia empfang. und genoß.
Zum 18.ten demnach In All v Jed Testament die benennung d. Erben d. fundament v hauptstückh ist, ohne welches auch kein Testament bestand hab kan, d.ohalb so will offtehrengedacht H Anthonius Füeßel d. Testator, Zu seinen rechtmäsig. vngezweiffelt. Erb ernant v eingesetzt hab. Erstlich H. Heinrich Füeßeln, d. Statt Straßb. Leütenant, sein bruder, Zu einem halb. theil (…) In den and.n halb. theil ab will d Testator Fr. Veronicam Bernhardin gebohrne Füeßelin, Weÿl. des Ehrenvest, fürsichtig v Weiß H Sebastian Bernhardts geweßenen Kupferschmidt v. E. E. Großen Raths Alhie Zu Straßb. hind.laß. Wittib seine Geliebte Schwester (…)
Sie Fr. Susanna Schadin, die Testierin ab. will Zu Ihren Rechtmäßig. v. ohngewerifflett Erb ernant hab. Erstlich Nicolaum Schaden, Burg. Zu Kolbßh. Ihren brud. in einen Völlig. halb theil, In d. Übrig halb theil aber Ursulam Burgerin, Melchior Krämern des Krämers v burg. alhie Zu Straßb. haußfr. Ihre Baaß (…) Christoph Schübler

In einer Behaußung In der Statt Straßburg In der Münstergaßen gelegen, so Herrn Francisco Reißeißen E. E. Kleinen Raths Jetzmahligen Beÿsitzern eügenthümlich Zuständig ist befunden worden wie Volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Stub Cammer, In d. Wohnstuben, Im Haußöhren
Abzug Zu dießes Inventarium gehörig, Sa. Hausraths 104, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. Guldenen Ring 9, Sa. Baarschafft 153, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 125, Sa. Schulden 8, Summa summarum 413 lb – Schulden 7 lb, Nach deren Abzug 406 lb
Conclusio, 406, So dann daß Jenige Waß die Frau Fünffzehnerin seel. von Weÿl. H XV.ner Anthoni Füeßeln Ihrem Eheherrn seel. ad dies vitæ Zum Wÿdemb Genoßen 737, Zusammen gelegt 1143 lb
Wÿdembs Verfangenschaft (…) Weiter lauth angeregter Eheberedung hatt der H. Fünffzehner seel. ihro seine bewohnende Behaußung od. ahne statt derselben /:wie es seinen Erben gefällig sein würdt:/ Jährlichen 20 fl. für haußzinß ad dies vitæ Zugenüßen verordnet, dieweilen dann die alternation Zu den Erben gestand. vnd Sie die Behauß. für sich behalt. dahin Gegen der Fr. Wittib seel. Jährlichen obangeregte 20 fl. für hauß Zinß gegeben

Autres mentions d’Antoine Füssel chez les Conseillers et les Vingt-et-Un et les Quinze
1650 Conseillers et XXI (1 R 133) – H. Anthoni Fießel Würdt XXI. 143.
1652 Conseillers et XXI (1 R 135) – H. Anthoni Fießel Würdt XV.er. 18. Oberherr Zur Mohrin. 18.. Handwerckß herr. 21. Pfleger In der Samblung Zur Tritten Regel. 40.
1652 XV (2 R 70) H. Anthoni Füeßell würd XV.r. 15. 17. würd Obmann der Schuhmacher. 18.
1653 Conseillers et XXI (1 R 136) Anthoni Fießel. 71. gewesener XV. auß dißem Zeitlich. Jammerthal abgefordert
1653 XV (2 R 71) H. Anthoni Füeßels XV.er Ämbter ersetzt. 92. Schrifft vnd Protocolla. 94.

La maison revient (pour moitié) à Henri Füssel qui épouse Elisabeth Stahl. Ils font baptiser leur fils Antoine en 1625, la mère est citée sous son seul prénom.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 123)
1625. 8 Septembris. Heinrich Fießel j. Soldat, Elisabetha. I. Anthonius. Comp. Daniel Spiß d. Kürßner, Anthonius Fießen d. Kandgießer v. J. Barbara Hanß Römers* des Kürßners Tochter (i 63)

Elisabeth Stahl, femme de Henri Füssel, lieutenant dans la compagnie du capitaine Haas, meurt en délaissant quatre enfants dont l’aîné se nomme Antoine. L’inventaire est dressé dans une maison canoniale rue des Lods et ventes. La succession comprend une maison au Finckwiller. La conclusion finale de l’inventaire s’élève à 267 livres
1641 (27.3.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 42) n° (758)
Inventarium vndt beschreibung aller Vndt Jeder haab, Nahrung Vnndt güetere, ligender vnd Vahrender, Keine sie haben nahmen wie sie wollen daruon außgenohmen noch hindergesetzt, So weÿlandt die Ehren und tugendsahme fraw Elisabeth Stählin, deß Wolachtbaren vnndt Mannhafften herrn Heinrich Füeßels Wolverordneten Leütenants vnder herrn Reinhardt Haaßen Capitains Compagni Zue fueß alhiesiger Straßburgischer guarnison vnd burgers daselbsten haußfrau auch nunmehr seelige nach ihren außer dieser welt tödtlichen hinscheiden hinder Ihro Verlaßen, Welches alles vnndt Jedes auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrengeachten Hannß Grüesingers schumachers burgers Zu ermelten Straßburg alß geschwornen Vogts Anthoni, Cleophe, Heinrichen vndt Daniels, aller Vier geschwüsterden vnndt vorgedachter verstorbenen frauen Elisabeth Stählin selige mit nachgemelten Ihrem hinderlaßenen Wittiber ehelichen erzeügter Kinder vndt nechsten ab intestato hinderlaßener Erben, (…) Actum vnd Angefangen Inn Straßburg In fernerem beÿsein Herrn Anthoni Füeßels, Khandtengießers burgers Zu Straßburg deß herrn Wittibers bruders, Sambstagß den 27. Monatgstag Martÿ Innd em Jahr deß herren amß mann Zahlte 1644.

Inn einer Behaußung Inn der Statt Straßburg, ane Pfundt Zoller gaßen gelegen vnd Inn deß Stift Zum Jungen St Peter daselbsten gehörig So beede ehegemächt lÿhenungs weiß bewohnet befund. worden alß Volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, Inn d. Stub Cammer, In der Obern Stuben, Im Contor, Inn d vndn Wohnstuben, In der Kuchen, ImHaußöhren, Im Sommer Hauß, Im Hoff, Im Keller
Eÿgenthumb Ane heüßern vnd Ligenden güettern (Holtzheimer banns)
Item ein Vorder hauß Vndt hoffstatt mit allen andern deren gebäuwen im finckhweÿler (…)
Abzug Inn hieuorgeschriben Inventarium gehörig. Conclusio finalis Inventarÿ 267 lb

Capitaine dans la compagnie du capitaine Régnard Haas, Henri Füssel se remarie en 1641 avec Marie Hoh, veuve du tonnelier Sébastien Klein. L’épouse apporte en mariage une maison au faubourg de Pierre : contrat de mariage, proclamation et célébration à Schiltigheim
1641 (15. Aprilis), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55) n° 514
15. Aprilis. 1641. Eheberedung – zwüschen dem Ehrengeachten vnd Mannhafften Heinrich Füeßlen, Wohlverordnetem leütenant, vnder herrn Capitain Reinhardt Haaßen Compagni Zu fues alhiesigen Straßburgischer guarnison vnnd burgers daselbsten, als dem Breütigamb Ane einem
So dann der Ehren: vndt tugendsamen frawen Mariæ Hohin, Weÿland Sebastian Kleinen geweßenen Küeffers vnd burgers Zu ermeltem Straßburg hinderlaßener Wittib als der hochzeiterin Am andern theil
Zum vierten, weÿl die Jenige behaußung Inn der Statt Straßburg ane Steinstraß gelegen, welche die hochzeiterin beneben Ihrem vorigen haußwürth werender deroselbig ehestandt erkaufft vnd sie anietzo Herrn H. füeßeln Ihrem hochzeiter In den Ehestandt Zubringen thut noch Zur Zeit Streitig vnd schwenden Rechtens, da man Ins Künfftige deßweg. etwas nachtragen oder baar Zahlen (…)
Beschehen vnd verhandelt Inn deß heyligen Reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstag den 15. Monatstag Aprilis Inn dem Jahr als mann Vonn Unnßers einig. erlößers vnd Seeligmachers Jesu Christi geburth Zahlte 1641.

Henri Füssel est dit lieutenant à la porte de Pierre
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 13-v)
1641. Dominica Paschalis 25 Aprilis. Heinrich Füßel leutenampt vnder dem Steinstraßerthor vnnd Maria Sebastian Kleinen deß Küeffers Vnnd Burgers n. Wittib. Eingesegnet 3. Maÿ Schiltigheim (i 18.)
Mariage, Schiltigheim (luth. f° 14-v) 1641. 3. Maÿ. Nach Zwifacher offentlicher Proclamation Zum Jungen St Peter geschehen, auch deßen von dem Herrn Pfarrer daselbsten überschickten Urkundt ist eingesegnet worden Herrn Heinrich Füßel der Leütenant der Statt vndt Maria, Bastian Kleinen deß Kieffers hinderlaßene wittib (i 10)

Le tonnelier Sébastien Klein épouse en 1636 Marie, fille du jardinier Thiébaut Hoh l’aîné
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 229)
1636 Eadem [Dom. I. Adventus 27. 9.bris] Bastian Klein d. Kieffer v. burger alhier vnnd J. Maria Dieboldt Hohen deß Eltern gartners v. burgers alhie tochter. Cop. 5. 10.bris Zu J. St. Peter (i 116)

Lieutenant dans la compagnie du commandant de Müllenheim, Henri Füssel hypothèque au profit du greffier Jean Ernst 250 livres que feu Antoine Füssel a léguées à ses enfants
1658 (27. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 523 f° 654
Erschienen Herr Henrich Füeßel, Leütenant beÿ Herrn Majors Von Müllnheim compagnie allhier mit beÿstand Hannß Ernsten, Schreibers ahne dem steinstraßer thor
in gegensein H Hannß Melchior Sÿlberaths E: E: statt Gerichts beÿsitzers, alß sein H Füeßels mit weÿl. Maria Hohin ehelich erziehlter Fünff Kinder, Vogts – schuldig seÿen 250 Pfund, so Weÿl. H Anthoni Füeßel geweßener fünff Zehener nunmehr seel. Ihnen den Füeßelischen Kindern legirt und Er der Vatter empfangen

Marie, veuve de Henri Füssel, se remarie en 1664 avec l’exempt Albert Schieler : contrat de mariage, célébration
1664 (14. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 529 f° 293
(Eheberedung) Erschienen Albertus Schüller Gefreÿter in hießig. Guarnison alß hochzeiter mit assistentz Johann Schüllers deß handelßmanns seines Vettern an einem,
So dann Fr. Maria, weÿl. H Henrich Füeßels gewesenn leutenants alhie nunmehr seel: nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin, mit beÿstand H Hannß Georg Schantz deß Buchbinders ihres eheleiblich. Bruders und Vogts und Christoph Röderers deß duchscherers ihres Vettern am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 142 n° 26)
1664. Dom. Pentecostes 29. Maÿ. Albertus Schulern der Gefreÿte Vnden Hn Capitain Storm Companÿ, in hiesiger Quarnison, Vndt Fr. Maria, Weÿl. Hrn Heinrich Füeßel gew. Leutenants allhie, nachgel. Wittib. Copulavi in Matutinis Mont. 6. Junÿ (i 154)

La maison revient à Antoine Füssel, fils de Henri Füssel.

Les Quinze accordent à Antoine Füssel une dispense pour devenir maître sans avoir fait ses années d’épreuve. Il a appris le métier à Strasbourg puis a voyagé six années aux Pays-Bas, au Danemark, en Suède, en Livonie, en Prusse et en Pologne. La dispense lui est accordée à condition de ne pas engager d’apprenti ni de compagnon pendant un an.
1648, Protocole des Quinze (2 R 67)
Anthoni Füeßell d. Jünger Ca. Kandtengießer. 163. 168.
(f° 163) Sambstags den 2. Septembris) – Anthoni Füeßell Ca. Kanttengießer Meisterschafft
Anthoni Füeßell der Jüngere Kantengießer gesell Erschienen per M. Egen Ca. Kantengießer Meisterschafft Underth. Suppl. bericht obwohlen handtwecks Artl. v.mög daß der so Alhie Meister Zu w.den begert, dreÿ Jahr lang gesellen weis allhie solle gearbeitet haben, Nun habe Er beÿ H Anthoni Füeßlen E Ers. großen Raths verwanten, dreÿ Jahr gelernt vnd nach dem Er lediggesproch. worden, seÿ Ihme gleich gute gelegenheit angestanden Zu wandern, Allso daß Er sich nun 6. gantz Jahr in der frembde enthalten vndt Immittlst Im Reich Niderland. Dennenmarckh, Schweden, Lüffland, Preÿßen vndt Polen seinen erlernten handwerckh nach gezog. die gesell Jahr damit doppelt Zugebracht Jetzt da Er wider herkommen vmb Meister Zuwerden, wolle man Ihme nit admittiren, pitt derowegen vmb dispensation & Isaac Clauß vnd Hanß Jacob Rueff weg. der Meisterschafft Zugegen sag. Dr. Knaff. wiewohlen dißes begeren den Artl. schnur strackhs Zuwid. stellen Sie es Jedoch Zu M. Gn. H. Erkandt H. Baur, H. Kipß es bedencken, p.judcia vffschlagen laßen.

(f° 168) Sambstag den 9. 7.bris – Anthoni Füeßel Ca. Kandtengießer
H. Baur vnd H. Kipß Laßen per H. Frantzen referiren, daß Sie Anthoni Füeßels supra fol. 164. Einkommene Supplication, daß præjudicium in Prot. 1646. fol: 66. wegen Daniel Stosern Vfschlagen laßen, Vnd vf Mg. belieben darfür gehalten, daß mit Jetzigem Suppmicant. durch volgende urtel Zu dispensiren seÿe.
Auff einkommene unterthänige Supplication Anthoni Füeßels des Jüngern Kandtengießers gesellen vnd E. E. Meisterschafft dargegen gethane Erklärung, ervolgten beschluß vnd darauf von Ambts wegen besichtigten handwercks Articull Erkandt, daß mit supplicanten wegen noch zu bewanthen Zeiten vnndt Reufflen*, auch Zugebracht Wanderschafft Zu dispensiren seÿe, Jedoch dergestalt daß derselbe Zwar sein handwerck für sich treiben mög, Aber ane statt dem Jenigen Zeit die Er allhier Crafft Claren Articulls gesellen Weiß hette sollen Zubringen, Ein gantzes Jahr Kein gesellen noch Jungen Zu fürdern macht haben, nach Verfloßenem solchem Jahr aber für Ein vollkommenen Meister beÿ E. Zunff Zugelaßen vnd passirt wd. solle. Erkandt Wirdt die Urtel placidirt.

Le fondeur de pichets Antoine Füssel épouse en 1650 Susanne, fille du brasseur Jean Kolb
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 45, n° 23)
1650. Dominica XX. Trinitatis, Anthoni Füeßel der Kantengießer, Hans Heinrich Füeßels Leutenants vnd. Burgers alhier ehelicher Sohn Vnd Jungfrau Susanna H Johann Kolben des Bürsieders vnd eines Ehrsam. großen Raths beÿsitzer alhie eheliche tochter. Sind copulirt word den 5.t 9.bris Zum J.S. Peter (i 56)

Il se remarie en 1659 avec Marguerite, fille du notaire Daniel Strintz
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 101 n° 27)
1659. Eâdem Dominica (VI) Trin. Antonius Füeßel der Zinngiesser undt burger alhie, und Jungfr. Margartha H Daniel Strintzen geweßenen burgers und Notarÿ Publici, auch E.E. Großen Raths beÿsitzers alhie Hinderlaßene eheliche Tochter. Copul. Eod. die eod. in loco [Montag d. 18.t Julÿ Zum JS Peter] (i 112)

Le fondeur en étain Antoine Füssel se remarie avec Anne Barbe, veuve du diacre de l’Hôpital Jean Daniel Tromer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 307-v)
1683. Domin: XV. post Trinit. d. 26. 7.br. Hr Antonius Füeßel der Zinngießer Vndt burger alhie Vndt Fr. Anna Barbara weÿl. hrn M. Joh: Daniel Tromers geweßenen Diaconi in dem alhießigen Hospital Nachgel. Wittwe. Ob infirmitatem Sponsi copulavi domi Mittw. 14. 8.bris (i 322)

Fils du bailli de Barr, l’aumônier Daniel André Tromer épouse en 1673 Anne Barbe, fille de l’employé de l’Accise Jean Valentin Storck.
Mariage, cathédrale (luth. f° 164-v n° 19)
1673. Dom: Exaudi. Zum 2 mahl Hr M Daniel Andreas Tromer Caplan in dem mehrern Hospital alhie Weiland H David Tromers gewesenen Amptmans Zu Barr Straßburg. Herrschafft nachgelaß: ehel: Sohn, Jfr. Anna Barbara, Weiland Hr Johann Valentin Storcken gewesenen Ungelts Bedienten alhie nachgelaß: ehel: T. Dienstags den 22.ten Maji Münster (i 167)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 190-v, n° 11) 1673. Dom: Exaudi. M Daniel Andr: Thromer, Wolverordneter Caplan im mehrern Hospital alhie: weÿl. H Davidis Tromers gewesenen Amptmans Zu Barr hind.laßener ehelicher Sohn, und Jungfr. Anna Barbara, weÿl. Valentini Storck, gewes. bedienten in der eh* Ohngelt hind.lasene Eheliche Tochter, im Münster (i 310)

1653 XV (2 R 71) Anthoni Füeßel. 57. der Kantengießer wegen Zinß

Le fondeur de pichets Antoine Füssel hypothèque la maison au profit du pasteur de Sainte-Aurélie André Kauffmann

1680 (6. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 600
H. Anthon Füßel der Kanntengießer
in gegensein Herrn Andreæ Kauffmanns Policeÿschreibers, im nahmen Herren M. Andreæ Kauffmanns, Pfarrers Zu St. Aurelien – schuldig seÿe 250 lb
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen undt zugehördten alhier auf dem Baarfüßer platz, einseit ist ein Eckh am Brennergäßel, anderseit neben Johann Georg Gartner, hinden uff Johann Jacob Schellen den Kieffer stoßend gelegen
dabeÿ geweßen Hannß Adam Schwaab der Kannten gießer sein des debitoris tochtermann
[in margine :] (…) in gegensein Johann Adam Schwaben deß Zinngießers, alß ietziger Possessor hierinn gedachter behaußung (quittung) Act. 24. 8.br. 1684

Accord entre les enfants d’Antoine Füssel et sa veuve Anne Barbe
1684 (4. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 350
Johannes Füeßel der Zinngießer, Daniel Füeßel der Zinngießer, Anthoni Füeßel der Kupfferschmid, Johann Adam Schwab der Zinngießer, alß Ehevogt Margarethæ Füeßelin und alß Curator Johann Michaels und Johann Georg Ernsten, der Füeßel, so noch ledigen standts, und Samuel Roth der Weißbeckh, alß Ehevogt Annæ Mariæ Füeßelin, alle weÿl. Anthoni Füeßels geweßenen Zinngießers nunmehr seel. nachgelaßenee Kinder und Erben an einem
So dann fraw Anna Barbara, gedachts Anthoni Füeßels hinterbliebene wittib, mit beÿstand herren Ernst Friderich Mollingers dießer Statt Müntz Verwalters ihres Curatoris am andern, Und beÿde theil mit assistentz der Ehrbar- fürsichtig und Weÿsen herrn Johann Michael Gilgen, und herrn Johann Gumbrechten deß ältern
demnach Sie die Füeßelische wittib Estlichen eine designation, dero, uff ihren hochzeitlichen Ehrentag gehabter haußfrawen in summa uff 30. Rhlr. und i. Golt fl. sich belauffend, Vorgelegt, daran dann Ihro oder ihren Erben eine tertz, ist 15. fl. 7. ß gebührt, fürs Zweite Sie die Wittib aus der am. 23. 7.br Vorigen iahrs mit einander uffgerichteter Eheberedung §. zum fünfften 400. fl. Capital lebtägig zu geniesen berechtiget ist, auch uff den fall, da Sie einen Zinn: oder Kandten Gießen heurathen würde ad dies vitæ den hinderlaßenen Kanten Gießer Werckzeug Zu usufruiren befugt were

Les enfants d’Antoine Füssel (Jean et Daniel, issus du premier mariage avec Susanne Kolb, Anne Marguerite, Anne Marie, Antoine, Jean Michel et Jean Georges, issus du second mariage avec Marguerite Strintz) se partagent la succession. La maison place des Cordeliers revient à Anne Marguerite, femme du fondeur d’étain Jean Adam Schwab.

1683 (10. 9.br), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 1)
Zuwißen daß uff dato wie nach steht 1. der Ehrenhaffte vndt bescheidene Herr Johann Füeßel Zinngießer dießer Zeit gremp und burger allhier, ferner 2. der Ehrsam vndt bescheidene Daniel Füeßel, auch Zinngießer vndt Burger alhier, beede Weÿland Herrn Anthoni Füeßels in erster Ehe mit weÿlandt frawen Susanna Kolbin Ehelich erzeugte Söhn, weiter
3. die Viel Ehren undt tugendreiche Fraw Anna Margaretha Füeßelin, des Ehrenhafften vndt bescheidenen H Johann Adam Schwaben, Zinngießer vndt burgers allhier haußfraw, mit beÿstand deßelben, Item 4. die Ehren undt tugendreiche Fraw Anna Maria Füeßelin des Ehrenhafften vnd bescheidenen Herrn Samuel Rothen, Weißbecken vndt burgers allhier haußfraw mit hülff deßelben, Mehr 5. der Ehrsambe vndt bescheidene Anthonius Füeßel, lediger Kupferschmidt gesell, So dann 6. et 7. der Ehrenhafft H Johann Carl Schübler Silberarbeiter, vndt burger allhier als vogt Johann Michael vndt Johann Georg Füeßeln, alle Fünff vorgedachts Herren seeligen in anderer Ehe mit weÿlandt der viel Ehren: undt tugendreichen Frawen Margarethæ Füeßelin gebohrner Strintzin Ehelich erzeugte Söhn vndt töchter, vndt also alle Sieben vor Ehrengedachts herrn Anthoni Füßels hinderlaßene ab intestato Erben (…) kommen vndt erschienen seind, der meinung vnd willens Ihres lieben Vatters sel. Verlaßenschafft halben eine gebührende separation, Abtheÿl: vndt vergleichung vor: vndt an die handt Zunehmen (…) Actum den 10. 11. et 12. Novembris A° 1683. Ferner den 22. Januarÿ 1684.

An demjenigen Eÿgen vndt Zeugen, so nicht allein die viel Ehrn undt tugendreiche Fraw Barbara Füeßelin, geborne Störckin die hinderlaßene Fraw Wittib, welche anfangs der Inventation Zwar mit beÿstandt des Ehrenvest vnd wohlvorgeachten Herrn Ernst Friderich Mollingers der Statt Straßburg wohlbestellten Müntz Verwaltern, Ihres Herrn vogts erschienen (…) Sie die Erben auch nicht allein die Frau Wittib ihres gethanen Eÿgens undt Zeigens guetwillig erlaßen (…)
Eigenthumb an Häußern. Waß Erstlich die an dem Barfüßer platz gelegene in dem Inventario fol: 41. specificitte behaußung betreffen thut, ist diselbige Herrn Joh: Adam Schwaben vndt frawen Annæ Margarethæ Fueßelin beeden Ehegemechten von Gesambten Erben auch deroselben Ehe: vnd vögten in geschehener Abtheilung auff Zuvor gehabte reiffe deliberation eigenthümlich jedoch mit folgend. Conditionen cedirt und überlaßen per 600. lb s (…)
Das Sterbhauß belangend. So viel die in dem Inventario fol: 41. et 42. specificirte vnderhalb der großen Erbslauben gelegene behaußung betreffen thut

Fille de fondeur d’étain, Anne Marguerite Füssel épouse en 1678 le fondeur d’étain Jean Adam Schwab, fils du péager au Faubourg de Pierre.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 295-v n° 8)
1678. Dom. Paschalis 31. Martÿ. Hanß Adam Schwab, der Zinngießer Weÿl. Hanß Adam Schwab, gewesenen Zollers ahn Stein Straß v. Burgers allhie nachgel. ehl. Sohn, Vndt Jfr. Anna Margaretha Hrn Anthoni Füeßel deß Zinngießers Vndt Burgers allhie eheleibliche Tochter. Copulavi Donnerst. 11. April. (i 290)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison d’Antoine Füssel, père de l’épouse, place des Cordeliers. Ceux du mari s’élèvent à 129 livres, ceux de la femme à 187 livres.
1678 (17.5.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 2) n° 11 (196)
Inventarium Vndt beschreibung Aller der Jenigen Haab Nahrung vndt güthere, so der Ehrenhafft vndt bescheidene Hannß Adam Schwab Zinngießer, wie auch die Ehren vndt Tugendsahme Fraw Anna Margretha Füeßlerin beede Ehegemächdt undt burgere Zu Straßburg einander in die Ehe zugebracht, welche der ursachen alldieweilen in der vfgerichten Ehepactis expressé versehen, daß einem jeden deroselben in den Ehestandt Zugebrachtes guth unverändert sein auch waß davon wehrender Ehe alienirt vndt verändert restituirt vnd ergäntzt werden solle (…) Actum in fernerer gegenwarth H Antoni füeßels vndt Frawen Margarethæ Füßlerin gebohrner Strintzin der Frawen Vatter undt Mutters en 17.ten Maÿ Anno 1678.
In einer in der Statt Straßburg auf dem baarfüßer platz gelegenen H Antoni Füeßel der Frauen Vatter gehörig. behaußung ist befunden worden wie volgt.
Abzug in dießen Inventarium. Des Manns Nahrung betreffendt, Sa. haußraths 45, Sa. Zinns, auch Werckzeugs Zum Zinngießer handtwerckh gehörig 156, Sa. baarschafft 5 Summa summarum 204 lb – Schulden 75, Nach solchem abzug 129 lb
Der Frawen Nahrung belagendt. Sa. haußraths 99, Sa. Zinns 12,Sa. Silbergeschmeidts 16, Sa. guldene Ring 9, Sa. der baarschafft 50, Summa summarum 187 lb

Jean Adam Schwab hypothèque la maison au profit des deux enfants cadets d’Antoine Füssel

1689 (19. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 561-v
hans Adam Schwab der Zinngießer
in gegensein Hn Sebastian Röderers und hn Johann Georg Ehrlen, beede E.E. großen Raths beÿsitzere, an statt weÿl. H. Anthoni Füßels gewesenen Zinngießers nachgelaßener noch lediger 2. Söhn deren Vogt vorgemeldter Schwab alß debitor selbsten ist, Deputierter – vermög Ersten vogteÿ Rechnung in recess schuldig seÿe 336 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten, allhier unden am Baarfüßrplatz beÿm Bronnen, so einseit ein Eck am Rubenloch gäßlein, anderseit neben weÿl. Johann Georg Schrimpffen gewesenen Cancelleÿbotten nachgelaßener wittib, hinten auff weÿl. hans Jacob Schellen gewesenen weinhändlers nachgelaßene wittib und Erben stoßend gelegen
zu deßen mehrer Versicherung ist hierbey persönlich erschienen Anna Margaretha, gebohrne Füßelin, deß debitoris eheliche haußfrau mit beÿstand Jacob Füßels deß Kupfferschmids und Johann Caspar Strintzen deß Pflug würths in Ruprechtsau Ihres respect. Vatters leiblich. bruders und Vettern, die hat sich für solche schuld verbürgt
[in margine :] Johann Michael Füßel der Kürßner und Joh: Ernst Füßel der Kupfferschmid, beede noch ledig. Stands, aber majorennes und ohnbevögtiget, mit beÿstand Anthoni Füßel, deß Kupfferschmids Ihres leiblich. Bruders und gewesenen aber der Vogteÿ entlaßenen Vogts hab. in gegensein annæ Margarethæ gebohrner Füßelin, deß hierin gemeldt. debitoris nun seel. nachgelaßener wittib, anietzo Isaac Stierlin deß zinngießers ehelicher haußfraun Ihrer leiblich. Schwester – den 21. Jan. 1700

Comme le fondeur d’étain Isaac Stierlin qui veut épouser la veuve de Jean Adam Schab chargée de trois enfants n’a pas fait ses années d’épreuve réglementaires, il s’adresse aux Quinze pour obtenir une dispense. La commission qui constate que les parties ont peu de bien estime que la dispense peut être accordée. Les Quinze approuvent.
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Isaac Stierlein Ca E. E. Meisterschafft d. Zinngießer
(f° 197) Sambstags den 30. 8.bris – Isaac Stierlein, d. Zinngießer per Saltzmann cit. per schedam E. E. Meisterschafft d. Zinngießer Zunfftmeister, Abraham Eckel, berichtet daß cit. Meisterschafft ihn nicht Zum Meister auffnehmen Wollen, Weilen er die erforderte dreÿ jahr alhier nicht Verarbeithet, bitt Und.th., angesehen er Weÿl. Johann Adam Schwaben, geweßenen burgers und Zinngießers alhier Wittib heurathen Wird sambt dreÿ Kindern hierinnen idq. gratis Zu dispensiren, Künast cit. Obermeister brerichtet, d. Implorant Kaum noch 6 Monath alhier gearbeithet, da der articul doch 3 jahr erfordert, stellen die dispendation mit recommendirung des handwercks Interesse Zu Mghh. Erkandtnus. S priora.
Erk. Vor Obere handwerckherren gewießen sonderlich mb such Zu erkundigen, ob Implorant mittel habe.

(f° 219) Freÿtag den 26. 9.bris – Obere Handwercks Herren lassen per Herrn Schragen referiren, daß Isaac Stierling, der Zinngießer, auß Schweden von Nord Köppingen gebürtig, geklagd, daß E. E. Meisterschafft der Zinngießer ihn deßwegen Nicht Zum Meister annehmen Wollen, Weilen er die erorderte 3. jahr hier Nicht Verarbeithet, Worauff gegentheil damahlen gleich geantworthet, daß Kläger Kaum sechs Monath lang alhier inn arbeith stehe, jedoch die dispensation Mghh. überlaßen, dabeÿ aber auch des handwercks Interesse recommendirt, Als mann die Parthen Ferners gehörd habe, Kläger Vermeldt, daß er den 10. hujus sich an Johann Adam Schwaben des Zinngießers Wittib die 3. Kinder gehabt, Und davon erst Verwichenen Freitag eines gestorben, Vereheurathet, Und sechs jahr lang draußen geschafft habe, Darwieder der Obermeister so nôie d. Mschafft vorgestanden, Nichts sonderliches eingewandt, sondern Vielmehr Von ihm Verspührd, daß sie es ihme Nichts erschwehrden, Wofern Mghh, dispensiren wolten, Welches Kläger jnn dem gehaltenen Recess gratis gesucht, Und ob zwar beÿ der deputation er Ferners Nichts davon gedacht so seÿe doch bericht geschehen, daß die Wittib Wenig Mittel habe, Und seÿe auch wohl Zu glauben, daß Kläger Wegen der auß Schweden biß hieher gethanen Reiß Wenig geld mit hiehero gebracht habe, darzu nach dießes Kommen, daß er bereits burger seÿe, Und Königl. Intention Zufolg mann auff die Annehmung d. Burgerschafft sehen solle, dahero mannmit Mghh. ratification Vermeinte, daß beÿ Kläger Wohl idq. gratis dispensirt werden Könte. Erk. Bedacht beliebt.

Originaire de Norrköping en Suède, Isaac Stierlin épouse en 1694 Anne Marguerite veuve de Jean Adam Schwab : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – zwischen dem Ehrn: und wohlvorgeachten herrn Isaac Stÿerling ledigen Zinngiesern, weÿland deß Ehrsam und bescheidenen Magni Stÿrlings geweßenen landtmanns zu Nord Köppingen, in dem Königreich Schweden gelegen, seel. hinderlaßenem Ehelichem Sohn, alß dem Bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und tugendsamen Frawen Anna Margaretha gebohrner Fießelin weÿland deß Ehren: undt Wohl vorgeachten Herrn Johann Adam Schwaben geweßenen Zinngießers vnd burgers allhier Zu straßburg seel. hinderlaßener wittib, als der hochzeiterin andern theils (…) auff der Fraw hochzeiterin Seiten, der Ehrengedacht Ehrsam vnd bescheidenen Samuel Rothen, Weißbecken dero Schwagers und verordneten Vogts, hannß Georg Schwaben haußfeurers, der hochzeiterin mit eingangs benambsten Schwaben dero Ersten haußwürths seel. ehelich erzeugter Kinder Constituiren vogts und Schwagers, wie auch H. Füessels des Zoll beampten im Zollkeller allhier der hochzeiterin leiblichen bruders aller dreÿ burgern allhie (…) in einer auf dem baarfüeßer platz gelegener und ihro eigenthümlich Zuständiger behaußung, Sontags den 24. Octobris newen Calenders Anno 1694. Johann Philipp Schübler Notarius publicus juratus

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 54-v)
1694. Domin: XXI et XXII. post Trinit: proclamati sunt Isaac Stÿrling d. Zinngießer gebürthig auß d. Statt Nordköping in Schweden, Weÿl. Magnus Stÿrling gewesenen burgers in gemeldter Statt Nordköping Nachgel. ehl. Sohn, v. fr. Anna Margaretha Weÿl. Joh: Adam Schwaben geweßenen Zinngießers v. burgers alhier Nachgel. Witwe. Copulati sunt Mittw. d. 10. 9.bris [unterzeichnet] Isaac Styrling als hoohzeiter, signum sponsæ (i 57)

Il devient bourgeois trois semaines plus tard.
1694, 4° Livre de bourgeoisie p. 649
Isaac Stierlin, der Zinngießer Von Nord Kirbing in Schwaben, Weÿl. Magni Stierlins Gew: burgers daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Margaretha Füeselin, Weÿl. Hannß Adam Schwaben, auch Gewes. Zinngiesers Vnd Burgers allhier hinterl. Wittib, seiner haußfr. p. 2. gold fl. 16 ß so er bereits bey der Cantzleÿ erlegt hat, War Zu Vor ledigen standts und wird Zu E E. Zunfft der Schmid dienen. Jur. d. 1. Xbris 1694.

Isaac Stierlin meurt en 1704 en délaissant pour seule héritière sa mère. La masse propre à la veuve s’élève à 260 livres, celle de l’héritière à 4 livres. L’actif de la communauté est de 495 livres, le passif de 864 livres.
1704 (17.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 13)
Inventarium und Beschreibung aller Haab vnd Nahrung so weÿland der Ehrenhafft: vnd vorachtbare Mstr. Isaac Stierlin geweßener Kandengießer vnd burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Sambstags den 3.ten Maÿ Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlich. ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren: vnd tugendsamen frawen Annæ Margarethæ Stÿrlinin gebohrner Füeßelin, der hinderlaßenen wittib mit beÿstand des Ehrengeachten vndt achtbahren herrn Johann Caspar Strintzen burgers alhie dero Geschwornenn Vogts, der ordnung gemäß inventirt (…) Actum Straßburg den 17. Junÿ Anno 1704.
Der abgelebte soll ab intestato Zur Erben verlaßen haben. Fraw Igerinam Stÿrlin, weÿland Magni Stierlins geweßenen Landmanns Zu Nordköpping hinderlaßne Wittib, anjetzo Zu Stockholm in Schwed. sich auffhaltend, deßen leibliche Mutter, In deren Nahmen der Wohl Edel vest, fürsichtig vnd weiße herr Philipp Caspar Leitersperger E. E. großen Raths alten vnd der Zeit E E Kleinen Raths alß Constoffler beÿsitzer, als hierzu in specie deputirter herr, dießer Inventation assistirt
Eheberedungs Copeÿ

In einer alhie Zu Straßburg auff dem barfüßer Platz ane dem brennergäßlein gelegener: vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befund. word: wie volgt
Ane Hültzen vnd Schrein Werck, Cammer A, Cammer B, Cammer C, Cammer D, In der Wohnstuben, In dem Mittleren Haußöhren, In der Kuchen
Eigenthumb ane einer Behaußung. (W.) It eine behaußung und hoffstatt s. dero Zugehörd Rechten und gerechtigkeit gelegen allhier Zu Straßb. ane dem barfüßer Platz, eins. ein eck ane dem brenner gäßlein, anders. neben herr Heinrich Stiler dem Raths botten Ehevögtlicher weiß, hinden auff herrn Andres Stumpffen den Statt Küeffer stoßend, durch die geschworne Werckmeister der Statt Straßburg vermög überschickten, vnd beÿ mein des Notarÿ Concepy befindlich. Schatz Zeduls æstimirt und angeschlagen 700 lb. Darüber besagt ein Cessio und übergab von weÿl. H Christoph Schübler Notario publico gefertiget sub dato d. 6. 9.bris 1683. auß welcher Zu erseh. welcher gestalt vorstehende behaußung d. Wittib von ihren Geschwüsterden mit gewißen conditiones cedirt und überlaßen worden
Schulden auß dem Erbe Zu bezahlen. Erstl. Annæ Mariæ Schwabin d. fr. Witib mit weÿl. Mstr Joh: Adam Schwaben in erster Ehe erzeugter ältister docht. It. Annæ Margarethæ Schwabin der Jüngsten dochter I. Ehe
Ergäntzung der Wittib unverändert Guths. Vermög des über weÿland Johann Adam Schwaben geweßenen Zinngießers vnd burgers Zu Straßburg der frawen vorig. haußwürts seel. Verlaßenschafft durch weÿl. Johann Philipp Schüblern Notarium seel. in Anno 1694 auffgerichteten Inventarÿ
(f° 15) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahr. Sa. hausraths 43, Sa. Zinns vnd werckzeugs um Zinngießer handwerck gehörig 104, Sa. guldenen Ring 3, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 700, Sa. unverändert. Guts o, Summa summarum 581 lb – Schulden 590 lb, Nach solchem abzug 260 lb
Bericht wegen der Erbin Unveränderten Guths. Es giebet nicht allein die Eheberedung maß sondern es hat auch die Wittib beÿ dießer Inventation vmbständlichen berichtet, daß ihr letzt verstorbenen haußwürth seel. Zur Zeit ihrer verheürathung das geringst nicht in bonis gehabt, dergestalten daß Sie die Wittib ihme ane statt sonst gewohnlicher Morgengaabe nicht allein das burger: Zunfft: vnd Meister: Recht außhalten, sondern auch noch darzu mit hochzeitlicher Kleidung versehen müßen, maßen Sie ihme nicht vmb des Vermögens willen, sondern weilen er im übrig. das handwerck Wohlverstanden, geehelichet, Sa. der Erbin unveränderter Nahrung 4 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 4, Sa. Guldenen rings 10 ß, Sa. der Schulden 465, Summa summarum 495 lb – Schulden 864 lb, Mehr Schulden als theilbat Guth 368 lb
Abschatzung den 16. Junÿ ao: 1704. Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen Hern Isaac Stierling gewesenen Kanngießers seel. hinderlaßene fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg auff dem Baarfüßer Platz gelegen ein Eck am brenner gäßlein, anderseits Neben Herrn Heinrich Seÿller Rathsbotten hinden auf herrn Andres Stumpff Statt Kieffer stoßend. Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschorene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden undt Jetzigem Preiß nach angeschlagen wirdt Vor und Umb Ein tausendt undt Vierhundert Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworene Werckhleuthe. Jacob Staudacher Werck Meister des Maur hoffs. Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
Eheberedungs Copeÿ (…) Sontags den 24. Octobris newen Calenders Anno 1694. Johann Philipp Schübler Notarius publicus juratus

Chargée de plusieurs enfants, la veuve Stierlin demande d’avoir à nouveau le droit de vendre de l’eau-de-vie (dépendant de la tribu des Tonneliers) comme avant de devenir revendeuse trois ou quatre ans auparavant (tribu de la Mauresse). La commission estime qu’elle pourra exercer le métier si elle cotise à la tribu des Tonneliers eu égard qu’il n’est pas possible d’interdire ce commerce aux Français.
1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
Isaac Stierlins Wb. Ca. E. E. Zunfft der Kieffer – Grempen pt° Branden Weinschancks
(f° 276) Sambstags den 19. Septembr. 1705. – K. noê Isaac Stierlins des Kandtengießers hinterlaßener Wtb. vndt dero vogts Joh: Friderich Thomers Cit. Ca. E. E. Zunfft der Kieffer Zunfftmr. weillen Prplin jüngst das handwerckh auffgegeben, vndt beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin, als eine grempin, leibzünfftig worden, und viel Kinder hat, vnd den brandenweinschanckh wegen ihrer anderwärtigen verheürathung quittirt, anietzo aber solche wider verlangt, so Ihr abgeschlag. worden, alß bittet unterth. Ihro solche gnd. Zu erlauben vnd deputationem Zu erkennen. G. jun. mag deputationem wohl leiden, bittet aber das begehren, als wider articul lauffendt, abzulehnen. K. priora. Erk. gebettene deputation willfahrt. Obere Handwerckhh.

(f° 295-v) Freÿtags den 2. Octobris 1705. – Obere Handwerckhsherren laßen durch H. Secretarium Friden referiren, es were Isaac Stierlins des Kandtengießers Wittib wider E. E. Zunfftgericht der Kieffer eingekommen vnd hette sich wider dieselbe beschwert, daß der brandenweinschanck derselben nicht gestattet werden wolle, auff beschehene remission ahne die herren Deputirte alß ged. Wittib vorbeschieden worden, ist dieselbe Wegen unpäslichkeit nicht selbsten sondern ihr Vogt Johann Friderich Thomer der büttel Zur Schneider erschienen, der habe berichtet, daß seine Curandin Zween Mann gehabt alß Hannß Jacob Schwaben den Kandtengießer, beÿ deßen lebzeiten Sie schon den branden weinschanck getrieben, noch deßen absterben aber Sie sich Zum 2.ten mahl ahne Isaac Stierlin auch Kandtengießer verheurathet beÿ dem so lang Er gelebt, Sie auch den branden weinschanck getrieben, biß ohngefähr vor 3 oder 4 jahr da Sie beÿ E. E. Zunfft der Möhrin leibzünfftig worden vnd das Krempenweßen angefangen, vnd dermahlen den branden weinschanck quittirt, weilen Sie aber anjetzo nach absterben ihres letztern Manns mit dem Krempenweßen sich nicht ernehren könne, alß hette Sie vmb treibung deß branden weinschancks beÿ E. E. Zunfftgericht der Kieffer wider angehalten, welches ihr aber daselbst abgeschlagen worden, deßwegen Sie dann vmb permission deßelben aß welches Sie bereits vor dießem gehabt gebetten haben wolte, auff seithen E. E. Zunfft der Kieffer were erschienen herr Küchel der alte Zunfft meister vnd hette Zwar die Sach nicht sonderlich schwer gemacht, dabeÿ aber beditten, daß Die in dießem begehren nicht dispensiren könten weilen es wider den articul were, deßwegen dann die Hh. Deputirte dahin gestellten haben wolten was hierinn Mghh. würden erkenen wollen. Erk. Würdt Implorantin in ihren begehren dispensando willfahrt es soll aber dieselbe beÿ E. E. Zunfft der Kieffer gelt Zünfftig vnd durch die herren Deputirte der Zunfft remonstrirt werden, daß Sie beÿ jetzigen Zeiten da man den frantzosen es nicht niderlegen kan beßer thun würden, wann Sie die krempen Zu Geld Zünfftigen annehmen dadurch Mhh. weiler verdrißlichkeiten überhebt sein würden.

L’inventaire dressé après sa mort en 1709 est connu par le seul répertoire. L’inventaire dressé en 1710 après la mort de Jean Michel Reissmann apprend que la défunte a laissé deux filles, Anne Marie et Anne Marguerite

1709,Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über weÿl. Fr. Annä Margarethä geb. Füßelin weÿl. Isaac Stierle gew. Kandengießers alhier hinterbl. Wb. Verl:

Anne Marguerite Füssel vend la maison au coutelier Christophe Bogner et à sa femme Marie Elisabeth Klingler moyennant 1 350 livres

1707 (9. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 755-v
(1500) Anna Marg: Stierlin wittib geb. Füeßelin beÿständlich Joh. Friedrich Thomers messerschmids u. büttels beÿ E.E. Zunfft der schmid ihres curatoris
in gegensein Christoph Bögners messerschmids u. Maria Elisabetha geb. Klinglerin
eine behaußung Hoffstatt mit allen ihren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier ahn dem baarfüßer platz, einseit ist ein eck ahn dem sogenannten rubenloch sonsten brennergäßlein, anderseit neben Heinrich Seÿler dem Rathbotten ehev: weiß, hinten auf Joh. Jacob Stempel den würt stoßendt – um 500 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 800 lb

Les acquéreurs l’hypothèquent trois semaines plus tard au profit du boulanger Jean Herrmann

1707 (29. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 791
Christoph Bogner messerschmidt u. Maria Elisabeth geb. Klinglerin beÿständlich Joh. Carl Birckels handelsmanns u. Joh. Bürckel deß ledigen handelsmanns
in gegensein Joh. Herrmann weißbeckers – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, ihre behaußung allhier ahm Baarfüßer platz so Sie von Anna Marg: Stirelin erkaufft

Fils du coutelier Jean Wolfgang Bogner, Jean Christophe Bogner épouse en 1703 Marie Elisabeth Klingel, fille d’un tisserand de Riquewihr : contrat de mariage, célébration
1703, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Christoph Bogners Meßerschmidtß, vndt Jfr Mariæ Elisabethæ Klinglerin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 93 n° 513)
den 10. Octobris 1703 sind nach außruffung eingesegnet word. Christoph Bögner der ledige Meßerschmid weÿl. Johann Wolffgang Bögners gewesenen burgers undt Meßerschmids allhier ehelicher Sohn undt Jgfr Maria Elisabetha weÿl. Johann Michael Klingels, Woll.webers zu Reich.weÿr eheliche tochter [unterzeichnet] Christoff Bögner All hoch Zeidt, x der hochzeiterin handzeichen (i 95)

Marie Elisabeth, fille du tisserand Jean Michel Kling de Ribeauvillé, devient bourgeoise par son mari un mois après son mariage
1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 746
Fr: Maria Elisabetha, weÿl. Joh: Michael Klingels gew: wollenwebers Zu Ropsweÿer hint. tochter, empfangt das burgerrecht V. Ihrem Mann Christoph Bögner dem Messerschmid allhier p. 2. Gold fl. 16. ß so beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, wird E.E. Zunfft der Schmid dienen. P: d. 19. Dito [9.br:] 1703

Christophe Bogner est élu maître de la tribu en 1730
1730, Maréchaux – Protocole du corps des couteliers (XI 154)
(f° 76-v) Sambstags den 30. Septembris Anno 1730) – Obermeisterwahl Kurtzarbeiter, Mr Christoph Bogner der ältere

Christophe Bogner passe un contrat de mariage avec Anne Eve Fritz, fille du pelletier Jean Balthasar Fritz de Bouxwiller. Le mariage ne sera pas célébré
1732 (9. Xbr), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 282
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und wohlvorgeachten Hn Christoph Bogner dem altem Meßerschmidt vnd burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn Bräutigamb, ane einem
So dann Anna Eva Fritzin, weÿland des Ehren: vnd vorgeachten Meister Johann Balthasar Fritzen, des gewesenen Kürschners Und burgers Zu Buchsweÿler, hochgräfflich Hanauischer herrschafft nunmehr seeligen nachgelaßeneer tochter, als der Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auff Dienstag den 9.ten Decembris Anno 1732. [unterzeichnet] Christoff bogner der Elter als hochzeiter, A. E. F. der hochzeiterin handzeichen

Christophe Bogner se remarie en 1734 avec Anne Eve Hetzel, veuve du tanneur et marchand de cuir Laurent Trens : contrat de mariage, célébration
1734 (9. Xbr), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 321
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Christoph Bogner dem ältem, Wittiber, Meßerschmidt vnd Burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn Bräutigamb, ane einem
So dann der Ehren: und Tugendsamen Frauen Anna Eva Trenßin, gebohrner Hetzelin, weÿland des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Lorentz Trenßen, des geweßenen Rothgerbers und Lederhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener Frau Wittib, als der Frauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg den 9.ten Decembris Im Jahr nach Christ Geburth gezahlt 1740

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 128-v, n° 478)
1735. Mittw. d. 19. Jan. sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt b. eingesegnet word. H. Christoph Bogner, der Meßerschmid Wittber v. b. alhie v. Frau Anna Eva weÿl. H Lorentz Drentzen gewesenen b. v. Rothgerbers nachgel. Wittib [unterzeichnet] Christoff bogner als hochzeiter, Anna Eva trentzin (i 133)

Fils du jardinier André Trens, Laurent Trens épouse en 1694 Anne Eve, fille du jardinier André Hetzel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 45-v)
den 21. Julÿ A. 1694. seind Copulirt Worden Lorentz Trentz lediger Rohtgerber Andreas Trensen gartners vnd burgers alhie hinterlaßener ehelicher Sohn, Vnd Jungfrau Anna Eva Andreæ Hetzels gartenmanns vnd burgers alhie hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Lorentz Trentz als hoch Zeid. Anna Eua hetzlerin als hoch Zeiterin (i 47)

Anne Eve Hetzel fait dresser l’inventaire de ses apports (1210 livres), dont une maison derrière le poêle des Pelletiers et une autre à Handschuhheim.
1735 (10. 7.bris), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 43) n° 975
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so die Viel Ehren und tugendsahme Frau Anna Eva Bognerin gebohrene Hetzelin, zu dem Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Christoph Bogner, dem ältern Meßerschmid und burgern allhier Zu Straßburg Ihrem geliebten Haußwürth für ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So Beschehen in Straßburg auf Sambstag den 10.ten Septembris Anno 1735.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen und dem Eheherrn eigenthümlich gehörigen Behausung befunden worden, wie volgt.
(f° 7) Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg hinder der Kürschner Zunfftstub (…)
It. eine Behaußung, mit allen deren gebäuen, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten gelegen in dem dorff Handschuchheim Illkircher Ambts (…)
Abzug in gegenwärtige Zugebrachte Nahrung gehörig. Sa. haußraths 380, Sa. wein und Lährer Vaß 37, Sa. der Kühe 7, Sa. Silbergeschmeids 30, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids 32, Sa. der Baarschafft 162, Sa. Pfenningzinß hauptguths 75, Sa. Eigenthums ane Häußern 451, Sa. Schulden 32, Summa summarum 1210 lb

Jean Christophe Bogner meurt en 1740 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison à 600 livres. La masse propre à la veuve est de 587 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 100 livres, le passif à 276 livres

1740 (23.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 52) n° 1175
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehren und Wohlvorgeachte Herr Johann Christoph Bogner, der ältere, geweßener Kurtzmeßerschmid und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seeliger, als derselbe Donnerstags den 25.ten Februarÿ dießes lauffenden 1740.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechselt, nunmehr, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Vorgeachten H, Johann Christoph Bogners, des jüngern, auch Meßerschmidts und Burgers allhier des Verstorbenen seeligen in erster Ehe mit auch weÿland Frauen Maria Elisabetha Bognerin geb. Klinglerin ehelich erziehlten Herrn Sohns und ab intestato Verlaßenen Erbens inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsahme Frau Annam Evam Bognerin gebohrner Hetzelin, die hinterbliebene Frau Wittib, beÿständlich des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und hochgelehrten Herrn Joh: Ludwig Freundten, J. V. Lti und E. E. Großen Raths Advocatj et Procuratoris vicarÿ vnd Vornehmen Burgers allhier (…) So beschehen in Straßburg angefangen auf Mittwoch den 23.ten Martÿ Anno 1740.

In Einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz und Rubenlochgäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden Worden Wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der bühn, In der Cammer A, In der obern vordern Cammer B, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im Küchel, In der Vordern Cammer
Eigenthumb ane Häußern (W.) Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg hinter der Kürschner Zunfftstub (…)
Eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren Begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßer platz einseith ist ein Eck an dem so genandten Rubenlochs sonsten Brennergäßel genand anderseith neben Cladi Wilhelm dem Sattler, hinden auf H. Daniel Friderich Färbers des Handelßmanns Kind. erster Ehe stoßend, so gegen männig. freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Vorherallegirten Abschatzungs Zeduls vom 17.ten Martÿ 1740, æstimirt umb 600 lb. Hierüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insigel corroboriret de dato 9.ten Decembris A° 1707. mit altem N° 1 notirt und dißmahlen wieder dabeÿ gelaßen
It. ein Behaußung, höfflein und hoffstatt mit all anderen gebäuen ane der obern Straß im Müllergäßlein (…)
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Nach besag Inventarÿ über der Frau Wittib in die Ehe gebrachte Nahrung in Anno 1735. durch mich unterschriebenem Notarium auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 61, Sa. lähren Vaß 3 ß, Sa. Silbergeschmeids 10, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 15, Sa. der Baarschafft 3, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 25, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 345, Erg. Rest 127, Summa summarum 587 lb
des Erben ohnverändert und theilbar Vermögen, Sa. haußraths 149, Sa. Werckzeugs und gemachte Wahr Zum Meßerschmidts handwerck 91, Sa. Weins und Lährer Vaß 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 47, Sa. goldener Ring 3, Sa. baarschafft 113, Sa. Eigenthums ane häußern 700, Summa summarum 1100 lb – Schulden 273 lb, Nach solchem abzug 836 lb – Stall Summ und Conclusio finalis Inventarÿ 1424 lb
Abschatzung dem: 17. Martzÿ: 1740. Auff Begehren weilandt deß Wohll Achtbahren und bescheidenen Hn Christoff Bogner deß geweßenen Meßerschmidts seel. hindter Laßenen Frau wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg auff dem Barfüßrer blatz gelegen, ein seitß ein Eck in daß ruben Loch geslin, anderseitß Neben Meister Cladi willhelm dem Sattler hindten auff die Strüpffelischen Erben Stoßent welche behaußung und.n dem meßerschmidts Lahten, der die breiten von hauß über haubt 14 sch. hinden daran daß hauß Ehren worin die Eß getrëmbter Keller, oben dar über ihm Ersten Stock ein Stuben Hauß Ehren worinen der herdt und waßerstein, hinden dar an ein Stübell und Kuchell Cämmerlin, oben dar über under dem Tach 3: Cammern eine dar von die Soldaten Cammer, alten tach Stull sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wirdt Vor vnd Umb Ein Tausent und Zweÿ hundert Gulten.
Der 2.te begrieff (…) bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Codicillus Reciprocus des Ehren: und vorgeachten Herrn Christoph Bogners des Meßerschmidts und der Ehren und Tugendsamen Frauen Annæ Evæ gebohrner Hetzelin beeder Eheleuth und Beÿsitzere allhier Zu Straßburg auffgerichtet Montags den 2. Decembris Anno 1737. – Matthias Koch, Not. jur. requisitus

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1719-1755, f° 104-v, n° 7)
1740, Donnerst. den 25.ten febr. mittags starb H Christoph bogner Kurtzmeßerschmidt u. b. allhier s. alters 62 jahr 6 monath u. 2. tag wurde Sambst. darauf ehrl. Zur erde bestattet nach gehaltener leich Sermon Zu St. Nicol. auff dem gottes acker St. Urb. [unterzeichnet] Christoph Bogner als sohn, Johannes Lips als stieff dochterman (i 109)

Liquidation de la succession
1740 (6.5.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 359) sn
Ohnvergreifflicher Summarischer Calculus über Weÿland Frauen Mariä Elisabethä Bognerin gebohrener Klinglerin, nun auch Weÿl. Herrn Christoph Bogners des ältern, geweßenen Meßerschmids und burgers allhier Zu Straßburg geweßener ehelicher haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft, aus dem darüber in Anno 1729 durch H. Notm. Johann Lobstein aufgerichteten Inventario dem Stalltax nach mit aufgerehneter beßerung gefertiget

Anne Eve Hetzel fait un testament dans sa maison dans la ruelle du Trou aux navets (rue des Incendiaires)
1741, Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 94-a
1741. Testamentum Fr. Annæ Evæ Hetzelin, weÿl. Christoph Bogners wittib
Demnach Frau Anna Eva Bognerin gebohrne Hetzelin weÿl. meister Christoph Bogners des ältern gewesenen Meßerschmidts und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebene wittib Vor mir notario und damals anweßenden gewesenen Gezeugen deb 28.ten Martÿ A° 1741. ein Testamentum nuncupativum auffgerichtet und sich darinnen expresse Vorbehalten (…) etwas ferners Verordnen (…)
Geschehen sind dieße ding allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 7. Maÿ Anno 1744. in einer ane dem rubenloch Gäßlein gelegener Ihro frauen Lipßin jetzo eigenthümlich gehörigen behaußung deren dritten Stocks Stuben mit denen fenstern auff die Gaß außsehend, abends zwischen fünff und sechß uhren [unterzeichnet] Ana Eva bognrin

Anne Eve Hetzel veuve de Jean Christophe Bogner passe un contrat alimentaire avec ses deux filles Marie Salomé Drens veuve du sellier Jean Lips et Marie Elisabeth Drens femme du pelletier Jean Georges Tornarius
1744 (15.6.), Chambre des Contrats, vol. 618 n° 330
Erschienen Frau Anna Eva gebohren Hetzelin, Weÿl. Christoph Bogner, des ältern, gewesten burgers und Meßerschmidts allhier unbevögtigte wittib, mit beÿstand H. Frantz Heinrich Dautel Not. Publ. und Practici alhier ane einem,
und deren beede töchter, Frau Maria Salome geb. Drenßin Weÿl. Johannes Lipß. gew. Sattlers und burgers allhier Wittib, so ebenfalls ohnbevögtigt, beÿständlich Bernhard Schlegel, des Küblers und Fr. Maria Elisabetha gebohrne Drenßin, Johann Georg Tornarius, des Kürßners und hiesigen burgers Ehefrau, mit deßen assistentz, am anderen theil,
bederseits anzeigede, daß sie nach reifferem Vorbedacht und aus freÿen Willen, auch sie Tornariußin mit genehmhaltung ihres Ehemanns, wegen eines Leibgedings und Contractus Vitalitÿ aufrichtig und redlich mit einander überkommen (…)
daß nemlich erstens Bögnerische Wittib, die Mutter ihre annoch fürständige Lebens Zeit über in der ihrer ältesten tochter verwittibte Lipßin am 17. Decembris Anno 1740 verkaufften ane der Rubenlochgäßlein hinder der Kürßnerzunfft stub gelegenen wohnbehausung und zwar in denen daselbst bereits innhabenden Gemachen ohnvertrieben verbleiben, und auff gedachter Lipßin, wie auch dero Schwester Tornariußischer Ehefrauen gemeinsame, Von jeder Zur helffte beÿzutragen habende Unkosten von denenselben mit geziemend: und genugsamer Nahrung als Speiß und tranck verköstigt (…)
Drittens, so hat Bognerische wittib Zu widervergeltung der sich von seiten Lipßischer wittib und Tornariußischer Ehefraun und allenfalls deren Erben bedingungen und Versprechenden beherberg Verköstig und versorgung wie auch bewerckstelligung alles übrigen deßen hieoben specifice meldung geschehen 1200 gulden Zu entrichten, und als ein vollkommenes eigentum Zu überlaßen versprochen

Anne Eve Hetzel meurt en 1745 en délaissant quatre enfants dont deux filles habitent Strasbourg. Le notaire expose dans une note liminaire que la défunte est tombée dans la plus grande déchéance : elle s’est brouillée avec tout le monde et vivait dans une grande saleté. Ses filles ont un moment pensé la faire admettre à l’hôpital mais ont finalement passé avec elle un contrat d’entretien. La somme taillable s’élève à 590 livres.
1745 (6.12.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 243) n° 257
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland die Ehren und tugendsame Frau Anna Eva gebohrne Hetzelin weÿl. Herrn Christoph Bogners, des ältern geweßenen Kurtzmeßerschmids und burgers allhier Zu Str. seel. hinderbliebene wittib nunmehro auch seel. nach ihrem den 1. Junÿ des Zu end lauffenden 1745.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Montag den 6.ten Decembris Anno 1745.
Die verstorbene seelige hat Zu ihren Erben verlaßen wie folgt. 1. Frau Mariam Salome gebohrne Drentzin, weÿl. Meister Johann Lipßen des geweßenen sattlers und b. allh. seel. hinterbliebene wittib, mit assistentz herrn Johann Bernhard Schlögels des Küblers und burgers allhier, welche der Inventur in person abgewartet. 2. Johann Drentzen den Lederhändlern v. b. allh. welcher aber schon eine Zeit lang sich von hier entfernet, undt mann dato nicht weiß, wo sich derselbe befindet, undt ob er tod oder lebendig, dahero in deßen Nahmen hernach wol ermeldeter Hr Rathherr Wild beÿ dießem Geschäfft præsens gewesen, 3. Frau Mariam Elisabetham gebohrne Drentzin, Meister Johann Georg Tornarius, des Kürschners und b. allh. Ehegattin, mit beÿstand deßelben, so auch beed dießer inventur persönlich beÿgewohnt, So dann 4. Annam Margaretham Drentzin, annoch leedigen Stands und majorennis, aber der Zeit zu Paris sich auffhaltend, umb deßwillen wie auch vorgenanden Johann Drenßen persönlichen hiebeÿ erschienen S. T. Herr Johann Georg Wild, E. E. Großen Raths alter und E. E. Kl. Raths jetzig wolverdienter beÿsitzer v. vornehmer b. allh. (…) Alle vier der Verstorbenen seel. mit längst weÿl. Hern Lorentz Drentzen dem gewes. Lederhändlern und b. allh. ihrem Erstern Ehemann seel. ehel. erzeugte KK. und Erben.

Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es ist dißer Verlaßenschafft wegen nöthig, mit einem bericht anzudeuten, daß Zwar die Verstorbene Frau Bognerin seel. Vor mir Notario und Gezeugen respê. den 28. Martü A° 1741. ein Testament und den 7. Maÿ A° 1744. eine Nach Disposition in favor ihrer beÿden Fr. Töchtere, aus der bewißenen Vielen Kindlichen pflicht und trewen willen auffgerichtet und darinnen verschiedenes verordnet auch nicht widerruffen noch geändert habe. Allein nach dem durch die Göttliche Allmacht die Verstorbene seel. in einen solchen miserablen undt elenden Zustand gerathen, daß sowol alles unter ihr Verdorben, als jeedeermann abscheu getragen, sich beÿ umb ihrer unreinlichkeit willen, als wärterin gebrauchen Zulaßen, mithin die beede frauen töchtere underdeßen selbsten die mühe ihrer abwartung übernehmen, dießelbe säubern und die dienst v.sehen* müßen, anbeÿ Sie die mutter seel. immer einen guten appetit in Eßen und trincken von sich spühren ließe, dahero* sie selbsten besorgte, daß *ch und noch ihre Nahrung sich verzehrt und so lange dauerte, endlichen ein end nehmen würde, (und) sie in dem allhießigen hospital auffgenommen werden müßte, so resolvite sich dieselbe mit dießen ihren Zween Töchtern gegen lebenlänglich reichender gebührlicher Cost, wie auch auff: und Abwartung ein Leibgeding auffzurichten, welches auch den 15.ten Junÿ A° 1744. in stand gebracht, und in allhießiger C. C. stub nach zu geschickten der verstorbenen Mutter see. Mandat ordnungs mäßig verschrieben worden, Crafft welchen Contractus Vitalitii die abgeleibte seel. ihren beeden Töchtern §° 3° die annoch in mitteln gehabte 1200. fl. oder 600. lnd. vor die beherberg: Verköstig: und Versorgung eigenthümlich zugestellt und assignirt (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Rubenlochgäßlein gelegenen Weÿland Meister Johann Lipsen als gewesenen Sattlers und burgers allhier seel. Wittib und Erben eigenthümlich zuständigen behaußung folgender maßen sich befunden
Wÿdumb welchen die verstorbenen Seel. Zeit lebens genoßen. Obwolen weÿl. H Christoph Bogner der älter geweßene Kurtz Meßerschmidt und b. allhie der Verstorbenen letzterer Ehemann seel. ihr theils in auffgerichteter Eheberedung und theils in seiner letzten willens Disposition einen Zimblichen lebensläng. Vor: und Nachwÿd. Verordnet, so wurde doch in ansehung Hr Christoph Bogner der Jüngere ebenmäßige Kurtz Meßerschmidt v. b. allh. als Sohn v. einiger Erb theils vor ruckständig vätterl. Guth und theils ratione vätterl. Legitimæ ein ansehnliches auß seiner Väterl. Verl. gefordert, die sach Krafft Vergleichs Vom 19. Maÿ A° 1740. Vor Hn Not° Johann Lobstein, getroffen, dahin vermittelt, daß Er Stieffsohn ihr d. Verstorbenen seiner Stieffmutter statt allsolchen vor: und Nach wÿdumbs alljährl. alle quartal Zur quart abtragen, Zu einem wÿdumbs Zinß lieffern solle 48 fl. die thun à 5 pro Ct° zu Capital gerechnet 480. lb
Copia Contractus Vitalitii
Sa. haußraths 10, Leibgeding 100, Wÿumb 480, Stall Summa 590 lb

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1719-1755, f° 174 n° 46)
1745. Mittw. d. 1. Sept. morgens frühe Zwischen 1. u. 2. uhr Fr. Anna Eve Bognerin geb. Hetzelin, weÿl. H Christoph bogners gewesen. Meßerschmidts u. b. allhier nachgelaßene wittib ihres alters 66 jahr 6 monath u. 5. tagn wurde Donnerst. darauff Zur erden bestattet auff d. gottesacker St (-) [unterzeichnet] Johann Georg Tornarius als tochterman, Johann Jacob Lips als Enckell (i 181)

La maison revient au fils du défunt, aussi appelé Christophe Bogner. Il devient tributaire chez les Maréchaux le 4 juillet 1724.

1724, Maréchaux – Protocole du corps des couteliers (XI 154)
(f° 39) Dienstags den 4. Julÿ Anno 1724. – Meisterrecht
Christoph Bogner, Meister Christoph Bogners des Meßerschmidts und burgers allhier ehelicher Sohn, Kurtzarbeiter, stehet Vor und bittet, mann wolle Ihne Vor einen ehrlichen Meister auf: und annehmen. Erkannt Willfahrt, dt. 15. fl. Vor das Meister Recht und 16 ß d. Aufflaggeld

Les compagnons couteliers veulent infliger une amende à Christophe Bogner parce qu’il a travaillé en pays français malgré la décision rendue par la maîtrise.
(f° 40) Montags den 10. Junÿ Anno 1724. – Hierauf seind die Gesell auch Zu dem handwerck gekommen, und hat mann wegen Meister Christoph Bogners des jüngeren, aus ursachen Er in Welschland gearbeitet, eine Umbfrag halten und Ihne deßwegen abstraffen wollen, allweilen aber die Gesellen mit dem bescheid, so E: E: Meisterschafft ertheilten nicht wollen Zufrieden, sondern Meister sein, dahero hat der Ober Meister die Lad zugemacht und ist man ohnverrichteter dinge Von einander gegangen.

Le conseil de tribu déclare que Christophe Bogner ne doit pas travailler chez son père puisque deux maîtres ne peuvent partager le même atelier
(f° 42) Donnerstags den 7.ten Decembris 1724. – Ferner wurde wegen Mr Christoph Bogner jun. welcher beÿ seinem Vatter in der Werckstatt ist, Erkandt, daß nicht Zween meister in einer wercktsatt bleiben können

Christophe Bogner épouse en 1726 Catherine Dorothée Krieg, fille du barbier Auguste Krieg : contrat de mariage, célébration
1726 (8.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 146
Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohlvorgachten Herrn Johann Christoph Bogner den jüngern, Ledigem Meßerschmid und burgern zu Straßburg des Ehrenvest und wohlvorgeachten herrn Christoph Bogners, des ältern, auch Meßerschmids und Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn als dem Herrn Bräutigamn ane einem,
So dann der Viel: Ehren: und Tugendbegabten Jungfrauen Catharina Dorothea Kriegin, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahr, auch Kunsterfahrenen herrn Augusti Kriegen, Barbierers und Wundartztes auch Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehlter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, ane dem andern Theil
Beschehen und Verhandelt seind dieße ding in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Montag den 8. Aprilis in dem Jahr als mann nach unßers Einigen Erlößers Heÿlands und Seeligmachers Jesu Christ freunden und gnadenreichen Geburth Zahlte 1726

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 79-v, n° V)
1726. Fest. Paschat. et Domi. Quasimodogen. proclamati Sunt Christoph Bogner der Jünger, Meßerschmidt V. Burger alhie Christoph Bogners Sen. Meßerschmidts V burg alhie ehl. Sohn V. Jgfr Catharina Dorothea H Augustus Krüeg Chirurgo burg. alhie ehl. Tochter. Copulati sunt Mittw. d. 1. Maÿ [unterzeichnet] Christoph Bogner als hochzeiter, Catarina dorotea Kriegin als hochzeiterin (i 84)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue. Ceux du mari s’élèvent à 334 livres, ceux de la femme à 635 livres.
1726 (18.6.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 16) n° 355
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren undWohl Vorgeachte Herr Johann Christoph Bogner, der Meßerschmidt und die Ehren und tugendsahme Frau Catharina Dorothea Bognerin geb. Kriegin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthen mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines jeedem in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und blieben solle – So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Christoph Bogners des Meßerschmidts und burgers allhier, des Manns, und des Ehren: Vndt wohlvorgeacht, auch Kunsterfahrnen Herrn Augusti Kriegen des barbierers und Wundartztes auch burg. allhier der Frauen geliebten Vatters auff Dienstag den 18.ten Junÿ Anno 1726.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Wÿdem Verfangenschaft Welche Herr Augustus Krieg der Barbierer und Wundartzt auch burger allhier der Frauen eheleiblicher Vatter wegen dießer seiner Tochter Lebtägig Zu genießen. Es hat Weÿland Fau Maria Ursula Kriegin gebohrne Pastoriußin, Herrn Augusti Kriegen des Barbierers und Wundartzts auch burgers allhier geweßene ehel. haußfrau als der Fr. eheleibliche Mutter nunmehr seel. Vorgedachtem Ihrem hinderbliebenen Wittiber in der mit Ihme den 7. Maÿ Anno 1696. durch Hn Stephan Cornelium Saltzmann Not. publ. und berümbten Practicum nun auch seel. auffgerichteten Ehepacten (…)
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 158, Sa. Werckzeugs Zum Meßerschmidt Handwerck gehörig 102, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. Goldenen Ring 15, Summa summarum 284 ln – Dazugelegt zwen drittetheil ane denen haussteuren thun 50 lb, Belaufft sich also des Manns Völligen in die Ehe gebracht Guth in allem dem billichen werth nach auff 334 lb
Der Frauen in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 186, Sa. Silbergeschmeids 31, Sa. Goldener Ring 31, Sa. baarschafft 360, Summa summarum 609 lb – Dazu Kombt ferner ein dritter theil ane denen haussteuren 25 lb, Ist also der Frauen Völlig in die Ehe gebrachte Nahrung in allem dem vero pretio nach 635 lb

Christophe Bogner meurt en 1760 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre à la veuve est de 1 122 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 355 livres, le passif à 1 336 livres. Le fils auquel le défunt a légué la maison réserve son acceptation comme il estime que le prix demandé est trop élevé.

1760 (3.9.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 397) n° 860
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Christoph Bögners, des geweßenen Meßerschmids und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1760. – nach deme derselbe donnerstags den 10. Julÿ dießen lauffenden 1760 Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendbegabten Fraun Catharinä Dorotheä Bognerin, gebohrener Kriegin, der hinterbliebenen Wittib, mit Assistentz des Ehrenvest Großachtbahr und Kunsterfahrenen herrn Daniel Gottlieb Ziegenhagen berühmten Chirurgi und burgers allhier Ihres erbettenen herrn beÿstandts (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den dritten Septembris Anno 1760
Der Abgeleibte seeliger hat zu seinen Erben ab intestato verlaßen wie folgt, 1.mo Frau Mariam Dorotheam Metzgerin gebohrne Bognerin, Herrn Johann Jacob Metzgers des Paßmentirers und Seidenhändlers auch Burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿstand gedachten Ihres Ehevogts in Persohn abwartete, 2.do Herrn Johann Friedrich Bogner Ledigen Meßerschmid, so Majorennis und ohnbevögtigt, dahero Er in selbst eigener Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden, 3.tio Jungfrau Mariam Elisabetham Bognerin, 4.to Jungfer Mariam Salome Bognerin, So dann 5.to Jungfrau Mariam Margaretham Bognerin, So alle dreÿ ebenmäßig Majorennes und ohnbevögtigt mithien beneben Herrn Tobia Ludwig Krieg dem Silberarbeiter und burgern allhier ihrem erbettenen Herrn beÿstand zugegen geweßen, Also alle Fünff des Gott seelig entschlaffenen mit Eingangs gedachter Frauen Catharina Dorothea Bognerin gebohrner Kriegin seiner hinterbliebenen Fraw Wittib ehelich erziehlte Herrn Sohn, Frau und Jungfrauen Töchter und ab intestato Zu fünff gleichen portionen und antheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunten eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung, (E.) Eine Behaußung und Hoffstatt samt Bronnen, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ane dem brennergäßlein, anderseit neben H. Johann Friedrich Wilhelm, dem Sattler, hinten auf H. Johann Friedrich Sachß J. V. Ctum und hiesiger Statt Canceleÿ Contractuum bestmeritirten Actuarium stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, ledig, eigen vnd durch (die Werckmeistere) Vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung vom 5.ten Augusti 1760. angeschlagen pro 750 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insigel corroboriret de dato 9. Decembris Anno 1707. mit altem N° 1 signirt.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangen ohnverändert Guth, Vermög Inventarÿ über beeder gewesener Eheleuthe einander vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch weÿland Herrn Notarium Johann Lobstein seeligen in Anno 1726 aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Silbergschirrs 9, Sa. Goldener Ring 15, Sa. der Schuld 75, Erg. Rest 1022 lb, Summa summarum 1122 lb
Dießemnach Wird nun auch der Erben ohnverändert und theilbahr Nahrung und Zwar weilen keine Errungenschafft ausfällt, unter einer Massa beschrieben, Sa. Hausraths 83, Sa. Werckzeugs und gemachte Waar zum Meßerschmid handwerck gehörig 26, Sa. Weins und Lährer Faß 35, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 34, Sa. Golden geschmeids 3, Sa. Pfenningzinß hauptguths 400, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 750, Sa. Schulden 21, Summa summarum 1355 lb – Schulden 1336 lb, Nach deren Abzug 18 lb
Es solte zwar auch anjetzo der Erben Vätterlicher Ebschafft Summa addiret werden, dasjenige was der Herr Sohn, Herr Johann Friedrich Bogner, vor die Ihme in ermeltem Codicillo §° 3.tio prælegirte ane dem Baarfüßerplatz allhier Liegende behaußung über den hieoben befindlichen anschlag mehrers conferiren und einschießen solle. All die Weilen aber Er der herr Sohn sich außdrucklichen vernehmen laßen, daß Er sich dermahlen Keines weegs erklären könne, sothane behaußung umb den Ihme angesetzten allzuhohen Preiß anzunehmen, in sonderheit da solche der Frau Wittib in Lebtägigem genuß gelaßen werden muß, dahero Er seine positive Erklärung darüber zuthun biß auf eräugnenden Wÿdembs fall außgesetzt und sich vorbehalten haben wolle, als hat mann es dießorths beÿ dem anschlag der herren Werckmeistere bewenden laßen
Beschluß summa 1141 lb, Stall summ 981 lb
Copia der Heuraths verschreibung (…) auf Montag den 8. Aprilis 1726, Johannes Lobstein Notarius juratus
Copia des Codicilli in Scriptis

Catherine Dorothée Krieg loue la maison à son fils Jean Frédéric Bogner

1761 (30.7.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1490) n° 1
Fr. Catharina Dorothea Bognerin geb. Kriegin Weÿl. Hn Christoph Bogner geweßten Kurtz messerschmidts Wittib mit assistentz H. Johann Jacob Metzger des Paßmentirers
so dann H. Johann Friedrich Bogner auch Kurtz messerschmidts dero Sohn beÿständlich H Tobias Ludwig Krugen Silberarbeiter
auff 9 nacheinander folgenden jahren so auf jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ dieses lauffenden 1761. Jahrs schon ihren Anfang genommen
den Laaden und Eß auf dem boden + ferner den völligen ersten stock sowohl vorder als hintern gebäudes ohne einige ausnahm, Item die mittlere Kammer hinter Gebäudes im dritten Stock wie nicht weniger die Kammer auf der bühn, so dann die helfte der bühnen und des Kellers /:welche bühn und Keller aber die verlenende Mutter durch einen Unterschlag auf ihre Kösten zu separiren hat, die erstere 2 Jahr /:als in welchen die verlehnende Mutter annoch den hand Kauff und Verkaufff bestehend in allerhand gattungen von Eß Meßern, Scheeren, zusammengelegten Feeder Meßern Futerahl und Scher Meßerriehmen &c nur die Instrumenta Chirurgica ausgenommen ohne einigen unterscheid freÿ und ohngehindert zu treiben sich expresse vorbehalten thut – um einen jährlichen Zinß nemlich180 gulden

Catherine Dorothée Krieg meurt en 1771 en délaissant cinq enfants. Le prix de la maison est repris de l’inventaire précédent puisqu’il n’y a pas eu de travail. L’actif de la succession s’élève à 1 302 livres, le passif à 183 livres.

1771 (27.5.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1483) n° 26
Inventarium über Weiland der Ehr: und tugendsahmen Fraun Catharinæ Dorotheæ Bognerin gebohrner Kriegin auch Weiland Herrn Christoph Bogners gewesten Kurtz Meßerschmidts und Burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1771 – nach ihrem Montags den 1. Aprilis dieses lauffenden 1771. Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen – So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Montag den 27. Maÿ Anno 1771.
Die Verstorbene seel. hat mit auch Weiland Herrn Christoph Bognner Eingangs gemeltem ihrem geweßten Ehemann seel. nachbenannte Kinder Ehelich erzogen und per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folget als 1° Frau Mariam Dorotheam Metzgerin gebohrne Bognerin, Herrn Johann Jacob Metzgers des Paßmentirers und Seidenhändlers auch Burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿstand erstgedacht Ihres Ehevogts diesem Geschäfft in Persohn abwartete, 2° Herrn Johann Friedrich Bogner, den Kurtzmeßerschmidt und burgern dahier, so dieser inventur Persönlichen beÿwohnete, 3° Weiland Frauen Mariæ Elisabethæ Senckeißin gebohrner Bognerin, mit Mr Johann Daniel Senckeisen, dem Glaßer und Burger alhier ihrem geweßenen Ehemann Ehelich erzeugt hinterlaßener einiger Kind und dißorts Enckel, Nahmentlich Johann Daniel Senckeißen, so ein und ein halb Jahr alt, deßen geordnet und geschworenen Vogts ist obgedachter J Johann Friderich Bogner, deßen oncle, weilen aber derselbe hierorts selbsten interessirt als ist ihme Zu einem Theil: und Streitvogt obrigkeitlich Constituirt worden Herr Johann Friderich Senckeisen, der Silberarbeiter und Burger auch E. E. Kleinen Raths alhier alter Wohlverdienter Beÿsitzer, deßen groß oncle, welcher sein interesse beÿ diesem Geschäfft bestens observirte, 4° Jungfrau Mariam Salome Bognerin, und 5° Jungfrau Mariam Margaretham Bognerin, Welche beede dißorts Leige Töchter Majorennis und ohnbevögtigtet, dahero mit assistentz Herrn Tobiä Ludwig Krieg, des Silberarbeiters und burgers hieselbst, ihren Nutzen beÿ gegenwärtiger inventur selbsten beobachten, Alle Fünff zu gleichen portionen und Antheilern Verlaßene Kinder und resp° Enckel.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen, in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hiernach eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer behaußung, Neml. eine Behaußung und Hoffstatt samt Bronnen, mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz, einseit ist ein Eck ane dem Brennergäßel, anderseit neben Johannes Kößler dem Fripper und deßen stieff Kindern, hinten auf H. N. Walther stoßend, so gegen männig. freÿ, Ledig, und eigen und ist sothane Behaußung durch die von Löbl. Stadt verordneten HH. Bau Inspectorem und Werckmeistere, nach absterben Weil. H. Christoph Bogners, des dißorts Defunctæ geweßenen Ehemanns seel. beÿ deßen Verlaßenschaffts Inventur inhalt der dem Concept sothanen Inventarÿ beÿliegender schrifftl. Abschatzung Vom 5. Aug. 1760. in H Notarii Dünckels schreibstub allhier befindlich weilen man von denen Wohlverordneten Hh. Dreÿern der Statt Stalls wegen der sonst benötigten neuern Abschatzung dißorts großgünstig Dispensirt zu werden verhoffet, aus ursachen solche behaußung seithero nicht verbeßert worden, sondern sich noch in dem nemlichen stand befindet, angeschlagen und dermahlen ohnpræjudicirlich dabeÿ gelaßen worden, pro 750 lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. stuben auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret de dato 9. Decembris Anno 1707. mit altem N° 1 signirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Cipoa der seelig Verstorbenen vor H. Notario Dünckels auffgerichteten Codicilli in Scriptis sive Disposition inter Liberos. Copia Testamenti nuncupativi
Sa. Hausraths 75, Sa. Wein und Faß 12, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 50, Sa. Goldener Ring und geschmeids 9, Sa. Pfenningzinß hauptguths 400, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 750, Sa. Schulden 5, Summa summarum 1302 lb – Schulden 183 lb, Nach solchem Abzug 1188 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1112 lb, Stall summ 953 lb
Copia Codicilli. Ich Catharina Dorothea Bognerin gebohrne Kriegin Weÿl. H.Christoph Bogners geweßenen Meßerschmidts und Burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene Wittib (…) So beschehen in Straßburg den 10. Martÿ anno 1766. – Actus depositionis, auf Montag den 10. Martÿ abends Zwischen 5. 6. und 7. Uhren beÿ Zweÿen brennenden Liechtern Anno 1766. Johann Rudolph Dünckel Notarius publicus
Copia Testamenti nuncupativi (…) auf Donnerstag den 28. Martÿ Mittahs Zwischen 11. 12. und 1. Uhren Anno 1771. Johann Rudolph Dünckel Notarius publicus

La maison revient à Jean Frédéric Bogner qui devient tributaire le 17 décembre 1761

1761, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 112-v) Dienstags d. 17. Decembris 1761 – Evangelischer neuer Leibzünfftiger
Johann Friderich Bogner, der Kurtz meßerschmid Weil. Mr Johann Christoph Bogners, des auch geweßenen Kurtz meßerschmids und Burgers alhier seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, stehet vor und bittet, man wolle Ihn dißorths als einen Leibzünfftigen auff und annehmen, producirt Stallschein de dato 17.ten Decembris 1761. Erkannt Willfahrt, dt. 1 lb 15 ß d.

Etat des effets mobiliers que Catherine Dorothée Krieg cède à son fils
1761 (2.10.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1483) n° 3
Verzeichnus derjenigen Hausraths und andern Posten so Herr Johann Friderich Bogner der Leedige Kurtz Meßerschmidt und burger allhier Zu Straßburg, von Fr. Catharina Dorothea Bognerin gebohrener Kriegin Weÿland Herrn Christoph Bogner geweßenen Kurtz Meßerschmidts und burgers allhier hinterbliebenen Wittib seiner geliebten Mutter umb den nachgesetzten verglichenen Anschlag käufflich angenommen
Ohnverarbeiteter Waar (…)
Actum Straßburg den 2. Octobris anno 1761.

Jean Frédéric Bogner épouse en 1763 Anne Catherine Jund, fille de l’aubergiste à la tribu des Gourmets Isaac Jund : contrat de mariage, célébration
1763 (10.5.), Not. Heus (Phil. Fréd., 6 E 41, 1489)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrengeachte Herr Johann Friderich Bogner, Kurz Meßerschmidt und burger allhier Zu Straßburg Weiland des Ehren und Vorachtbaren Herrn Christoph Bogner, auch geweßten Kurz Meßerschmidts und Burgers allhier mit Fr. Catharina Dorothea gebohrner Kriegin ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn, als hochzeiter ane einem
So dann die Viel Ehren und tugendgezierte Jungfrau Anna Catharina Jundin, Weiland des Ehren und Vorachtbaren Herrn Isaac Junden geweßenten Gastgebers auf E. E. Zunfft der Weinsticher und burgers allhuer mit auch weiland Frauen Maria Susanna gebohrner Junzin ehelich erzielte tochter am andern theil
So geweste in der Königlichen Stadt Straßburg auf Dienstag den 10. Maÿ 1783. [unterzeichnet] Johann Friderich Bogner als hochzeiter, Anna Catharina Jundtin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 7, n° 18)
Anno 1763. den 14. Augusti (seind ausgeruffen) und Mittwochs darauff als den 24. Augusti beÿ uns copulirt worden H Joh: Friderich Bogner lediger Meßerschmitt und burger allhier des weÿland H Christoph Bogners gewesenen Meßerschmitts und burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn und Jgfr. Anna Catharina Jundtin des Weÿland H Isaac Jundt gewesenen gastgebers und burger allhier hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Bogner als hochzeiter, Anna Catharina Jundtin als Hochzeiterin (i 9)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère du marié. Ceux du mari s’élèvent à 1605 livres, ceux de la femme à 1 025 livres.
1763 (6.10.), Not. Heus (Phil. Fréd. 6 E 41, 1483) n° 8
Inventarium über Herrn Johann Friderich Bogner, des Kutzmeßerschmidts und Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Jundin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1763. – Welche der Ursachen halben, alldieweilen in ihr beeder Ehepersohnen den 10. Maÿ h. a. vor mir Notario mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4.to außtruckl. versehen, daß einem Jeeden derselben und seinen Erben seine in die Ehe bringende und wehrender Ehe ererbende Nahrung, ein freÿ, eigen, ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn
So beschehen in der Königl. Stadt Straßburg in fernerer gegenwarth H Tobias Ludwig Krugen vornehmen Silberarbeiter und burgers allhier, als des Ehemanns hierzu erbettenen zssistenten, wie auch H Johannes Gäckler, des Mezgers und burgers hieselbsten als der Ehefrauen annoch ohnentledigten Vogts und hierzu in specie erbettenen beÿstandts, auf Donnerstag den 6.ten Octobris Anno 1763.

In einer allhier Zu Straßburg ae den Baarfüßer Platz gelegener, Weil. H. Christoph Bogners hinterl. Wb. Eigenthümlich zuständiger, und dießorts Lehnungsweis bewohnener behaußung, ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. Silbers 88, Sa. Goldener Ring 56, Sa. Waar und Werckzeugs Zur Meßerschmidts profession gehörig 1215, Sa. Wein und faß 45, Sa. der baarschafft 410, Summa summarum 1957 lb – Schulden 460, Nach deren Abzug 1497 lb Und wann hierzu gerechnet wird die ane hierunten beschriebenen Haussteuren Ihme gebührige helfte 108 lb, des Ehemanns samtl. Eigent. Vermögen 1605. lb
Dießemnach wird auch der Ehefr. in die Ehe begrachtes Guth beschrieben, Sa. haußraths 175, Sa. Silbers 63, Sa. Goldener Ring 154, Sa. baarschafft 523, Summa summarum 917 lb, Deme beÿzufügen die ane denen haussteuren zukommende helffte ausmachend 108 lb, Der Ehefr. Völlig eingebracht Guth 1025 lb
Verzeichnus der Waaren und Werckzeug

Compte de tutelle que rend le boucher Jean Gæckler à Anne Catherine Bogner née Jund
1765, Not. Haering (6 E 41, 1381) n° 37
Rechnung mein Johannes Gäcklers Metzgers und burgers alhier Zu Straßburg, als geordnet und noch ohnentledigten Vogts Frau Annä Catharinä Bognerin geborener Jundin Herrn Johann Friderich Bogner Meßerschmids und burgers alhier Ehegattin, inhaltend was Ich seit dem 30. Aprilis 1762 als dem Schluß meiner den 9. Augusti solchen Jahrs vor E. Löbl. Vogteÿ Gericht abgehandelten ersten Rechnung biß 3. 8.bris 1765. ihrentwegen ferner eingenommen und außgegeben habe – Zweÿte und letzte Rechnung dießer Vogteÿ

1778, Protocole des Quinze (2 R 188)
Spiegel, Joh: Friderich Bogner Ca. Spiegel 39, 48, 49

Anne Catherine Jund meurt en frimaire IX en délaissant un fils. La masse mobilière s’élève à 5 065 francs

1801 (22 germinal 9), Strasbourg 3 (23), Not. Übersaal n° 689, 820
Inventarium über der weÿl. bürgerin Anna Catharina geb. Jund des bürgers Johann Friedrich Bogner Kurz: Messerschmitts Ehegattin Vermögens Nachlaßenschafft – nach ihrem den 13. frimaire IX erfolgten Absterben, auf ansuchen des Wittwers wie auch des bürgers Johann Friedrich Bogner, ledigen handelsmanns, so 24 Jahr alt daher majorennis ohnbevögtigt, der Verstorbenen Sohn und ab intestato universal Erbs
in einer an dem Waffenplatz gelegen dem Wittwer und Vater als unverändert zuständigen behausung N° 1
des Sohns Mobiliar Vermoegens, kleidung 168 fr, (hausrath 992 fr, Waar 648 fr, silbers 46 fr, angelegten Capitalien und Activ Schulden 8106 fr, summa 9794 fr) davon dem Wittwer 4897 fr, Summa des Sohns ererbten Mobiliar Vermoegens 5065 fr
Eigenthum an einer behausung und liegende güther so währender Ehe erkauft worden und woran nachdem 5. Punkt der vor Notario Heus den 10. Maÿ 1763 aufgerichten Ehe Contract dem Wittwer die eine, dem Sohn und Universal Erb daber die andere hälfte eigenthümlich gebührig ist Erstich eine behausung nebst einem hof und Garten zu Mittelhausbergen, bann Meinolsheim, Ernolsheim, Wingersheim
Enregistrement, acp 77 F° 181 du 23 ger. 9

La maison revient à Jean Frédéric Bogner qui épouse en 1806 Philippine Louise Beyckert

1806 (31.3.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 354, 2718
Contrat de mariage – Sr Jean Frédéric Bogner, marchand coutelier né à Strasbourg le 28 janvier 1776, fils de feu Jean Frédéric Bogner, marchand coutelier et de feue De Anne Catherine Jundt
Dlle Philippine Louise Beyckert née à Strasbourg le 14 septembre 1781, fille de feu Jean Daniel Beyckert, Instituteur au Gymnase avec feue De Catherine Marguerite Werner
Enregistrement, acp 99 f° 85 du 1.4.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari

1807 (22.5.), Strasbourg 10 (19), Not. Zimmer n° 354, 3180
Inventaire des apports de Jean Frédéric Bogner marchand coutelier et de Philippine Louise Beyckert, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 31 mars 1806, mariés le 5 avril dernier
le mari, meubles et meubles sur la campagne de Mittelhausbergen 6461 fr, vins tonneaux cuves dans la cave de la maison Place d’armes n° 1 et dans la cave de la maison Rathsmahausen rue des Juifs 7603 fr, marchandises 4000 fr, garance et grains de navettes 1642 et 1350 fr,cabinet de minéraux 5000 fr, argenterie 2149 fr, numéraire 3948 fr, créances hypothécaires 13.610 fr, créances chirographaires 11.056 fr
Immeuble, Maison a Strasbourg, Savoir une Maison Pompe Appartenances et dépendances scise a Strasbourg Place d’armes N° 1, d’un côté formant le coin de la ruelle dite Rubenlochgaessel d’autre M Hickel propriétaire derrière les héritiers de feu M Ehrlenholtz sellier – acquise de Christophe Boegner, coutelier, et de Marie Elisabeth Klingler auteurs dudi époux à la Chambre des Contrats le 9 décembre 1707
campagne à Mittehausbergen, corps de biens à Fessenheim, Meinolsheim, Wingersheim, Bossendorf, Dunzenheim, Fridolsheim, Ernolsheim, non estimés
total des apports 62.020 fr, déduire 1500 fr, reste 60.520 fr
la femme, bijoux 974 fr, numéraire 1000 fr, total 1974 fr
Enregistrement, acp 102 f° 157 du 23.5.

Jean Frédéric Bogner meurt en 1813 en délaissant trois enfants. Le titre qui justifie la propriété de la maison est l’achat de 1707, la transmission ultérieure a eu lieu au règlement des différentes successions

1813 (3.12.), Strasbourg 10 (22), Not. Zimmer n° 526, 6227
Inventaire de la succession de Jean Frédéric Bogner, décédé le 15 juin dernier – à la requête de Philippine Louise Beyckert et d’Isaac Schaaff, négociant, subrogé tuteur des enfants mineurs. Le défunt a délaissé pour ses seuls enfants 1. Charlotte Sophie Louise née le 10 juin 1807, Jean Frédéric né le 11 juillet 1808 et Adèle Mathilde née le 15 mai 1813 – communauté ébablie par contrat de mariage reçu le 30 mars 1806

au domicile de la veuve place d’armes n° 1
propres : garde robe 311 fr, meubles 5082 fr, argenterie 1984 fr, cabinet de minéraux 3950 fr, créances 4825 fr
immeuble, une maison, pompe, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place d’Armes n° 1 d’un côté formant le coin de la ruelle dite Rubenlochgaessel, d’autre le Sr Hildenbrand sellier, derrière feu M Ehrenholtz sellier – occupée par Jean Michel Rogissé arquebusier à titre de location 1100 fr, en capital 22.000 fr – acquis de Christophe Bogner coutelier et Marie Elisabeth Klingler par acte passé à la Chambre des Contrats le 9 décembre 1707
campagne à Mittelhausbergen 8000 fr, corps de biens à Wingersheim 11.960 fr et 8760 fr, Duntzenheim 2880 fr, Ernolsheim 13.800 fr, total des immeubles 67.380 fr, remploi 50.765 fr, total 128.905 fr, déduire créances 300 fr, reste 125.905 fr
propres de la veuve 4974 fr
communauté : mobilier 239 fr, argenterie 824 fr, vins, cave de la maison Bogner, cave secondaire rue Ste Barbe 5842 fr, marchandises 5454 fr, numéraire 1567 fr, créances 12.000 fr, créances chirographaires 9713 et 1969 fr, indivis avec Meckel terre 500 fr, total 38.610 fr, passif 53.365 fr, compensation faite 18.525 fr
Enregistrement, acp 124 f° 7-v du 6.12.

Philippine Louise Beyckert loue la maison à l’arquebusier Jean Michel Rogissé et à sa femme Sara Griesbach

1813 (22.9.), Strasbourg 10 (57), Not. Zimmer n° 3800, 6123,
Bail de trois années à commencer le 29 de ce mois – Philippine Louise Beyckert veuve de Jean Frédéric Bogner coutelier en son nom et usufruitière à vie de la succession de son mari
à Jean Michel Rogissé, arquebusier, et Sara Griesbach
une maison avec ses droits et dépendances appartenant auxdits héritiers Beyckert sise à Strasbourg place d’Armes n° 1 et faisant le coin de la ruelle dite Rubenlochgaessel – moyennant un loyer annuel de 1100 francs
Enregistrement, acp 123 f° 103 du 23.9.

Philippine Louise Beykert et ses enfants vendent la maison au tailleur François Jacques Moritz et à sa femme Aimable Joséphine Mornave moyennant 18 700 francs

1832 (8.12.), Strasbourg 10 (86), Me Zimmer n° 1414
1. Philippine Louise Beykert veuve de Jean Frédéric Bogner, marchand coutelier, en son nom et usufruitière de la moitié de la succession délaissée par son époux et mère et tutrice légale d’Adèle Mathilde, mineure, commune en biens aux termes du contrat de mariage passé devant M° Zimmer le 3 décembre 1813, 2. Charlotte Sophie Louise Bogner épouse de François Ehrmann, 3. Jean Frédéric Bogner, licencié en droit
à François Jacques Moritz, tailleur, et Aimable Joséphine Mornave
une maison à trois étages et mansardes avec cave, puits, grenier, appartenances et dépendances sise à Strasbourg place d’Armes n° 1, d’un côté formant le coin de la ruelle des Incendiaires, d’autre la propriété de la veuve Hildebrand, derrière celle de M. Maské – de la succession de de leur mari et père Jean Frédéric Bogner, suivant inventaire dressé le 3 décembre 1813, origine antérieure, vente passée à la Chambre des Contrats le 9 décembre 1707 au profit de Christophe Bogner, coutelier, et de Marie Elisabeth Klingler – moyennant 18.700 francs
Enregistrement, acp 214 f° 62-v du 11.12.

Fils de tailleur, François Jacques Moritz épouse en 1829 Aimable Joséphine Mornave, originaire de Douai
Mariage, Strasbourg (n° 257)
Acte de mariage célébré le 15 juillet 1829, François Jacques Moritz, majeur d’ans, né en légitime mariage le 29 Pluviôse en VI à Strasbourg, domicilié à Strasbourgn Tailleur, fils de François Moritz, tailleur, et de Catherine Liebrock, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants
Aimable Joseph Mornave, majeure d’ans, née en légitime mariage le 18 avril 1806 à Douai (Nord), domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jérôme Mornave, Menuisier décédé à Douai le 27 décembre 1810 et de feu Marguerite Joseph Blaire, décédée à Douai le 20 juillet 1817 (signé) François Jaque Moritz, Aimable joseph Mornave (i 12)

Registre de population 600 MW 53 (1815 sqq) p. 830 (i 185)
Moritz, François Charles Hyppolite. 1769. Tailleur, M. Westhoffen (à Strasbourg depuis) 1782, (auparavant) Pl. d’armes 10 – Entré juin 36.
id. Joseph François 1803. Enf. Strasbourg – Entré juin 36.
id. Frédérique Salomé. 1812. idem – Entré juin 36.
Moritz, François Jacques. 1798., Tailleur, M. id. – Entré juin 36.
id. née Mornave, Aimable Joséphine, 1806, Ep, Douai (à Strasbourg depuis) 1827 – Entré juin 36.
id. Aimable Françoise Valérie, 1830. Enf. Strasbourg – Entré juin 36.

Inventaire dressé après la mort du locataire Ferdinand Caron, employé de la ferme des jeux de Baden

1839 (23.3.), Strasbourg 11 (31), Me Keller n° 524
Inventaire à la requête de 1. Madeleine Scherer veuve de Ferdinand Caron, employé de la ferme des Jeux de Baden domicilié à Strasbourg, mariés à Paris, 2. François Moritz, marchand tailleur, curateur et mandataire de Marie Cécile Aline Caron, mineure de 20 ans révolus, couturière étant présentement à Carlsruhe assistée de son curateur comparant émancipée et curateur de Ferdinand Alexandre Caron, relieur à Strasbourg, mineur âge de 19 ans passés émancipé, héritiers par moitié leur père décédé à Strasbourg le 11 février dernier, nés de son premier mariage avec Aline Delatre
extrait du regsitre des mariages du 6° arrondissement, mariage civil de Ferdinand Bruno Caron avec Madeleine Scherrer la veuve et sa femme en 3° noces le 2 juin 1829
dans une maison place d’Armes n° 1 au troisième étage où est décédé le défunt
Enregistrement, acp 267 f° 33 du 1.4.

Aimable Joséphine Mornave, veuve de François Jacques Moritz, hypothèque la maison au profit de l’enseignant Philippe Henri Beck

1871 (18.11.), Strasbourg 10 (167), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 2295
Obligation – Ont comparu Mad. Aimable Joséphine Mornave veuve de M. François Jacques Moritz, en son vivant propriétaire à Strasbourg Et M. Jacques Moritz, avocat, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont reconnu devoir bien et légitimement
à M. Philippe Henri Beck, professeur au Gymnase protestant de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, la somme principale de 4000 francs
hypothèque, Une maison à trois étages et mansardes et autres appartenances & dépendances, sise à Strasbourg place Kleber n° 1 faisant d’un côté le coin de la rue des incendiaires, tenant de l’autre côté à la propriété des débiteurs, et par derrière à M. Maské. Cette maison dépendait de la communauté de biens qui a existé entre M & Mme veuve Moritz Mornave, sus sommée, et après le décès de M Moritz père, elle est avenue indivsément pour moitié à sa veuve & pour autant à M Auguste Moritz comparant son fils et son seul et unique héritier, le tout ainsi que les parties le déclarent. M. & Mad. Moritz père et mère ont fait l’acquisition du dit immeuble durant leur mariage des veuve et héritiers du Sr Jean Frédéric Bogner,en son vivant marchand coutelier à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Zimmer alors notaire à Strasbourg le 8 décembre 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 janvier 1833 Volume 263 N° 102 (…)

Aimable Joséphine Mornave et son fils Auguste Moritz vendent au loueur de voitures Chrétien Hoffmann la maison et sa voisine numéro 2 acquise en 1842.

1873 (25.9.), Strasbourg 10 (172), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 3692
Vente. 25 septembre 1873. – Ont comparu 1. Madame Aimable Josephine Mornave, veuve de M. François Jacques Moritz en son vivant propriétaire, 2) et Mr Auguste Moritz, avocat, non marié, les deux demeurant à Strasbourg, lesquels ont (vendu)
à Mr Chrétien Hoffmann, loueur de voitures, demeurant et domicilié à Strasbourg, acquéreur, ci présent et acceptant
Désignation. Les deux maisons réunies sises à Strasbourg place Kleber n° 1 et 2, autrefois place d’armes mêmes Numéros, tenant d’un côté à Mr Müller, de l’autre à la rue des incendiaires dont elle forme le coin et où elle a une issue donnant par derrière sur propriété Masské.
Etablissement de la propriété. Les immeubles ont été acquis durant la communauté de biens qui a existé entre Mme veuve Moritz comparante et son défunt mari susnommé, savoir celui qui porte le N° 1 de dame Philippine Louise Beykert veuve de Mr Jean Frédéric Bogner, dame Charlotte Sophie Louise Bogner épouse de M. François Ehrmann agent de change, dlle Adèle Mathilde Bogner et Mr Jean Frédéric Bogner licencié en droit, tous demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg le 8 décembre 1832, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 janvier 1833 Volume 263 N° 102 et inscrit d’office le même jour volume 222 N° 36. (…)
Et celui désigné sous le N° 2 de dame Frédérique Hildenbrand épouse séparée quant aux biens mais dûment autorisée de Mr Philippe Spaeth sellier demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Arbogast alors notaire à Strasbourg le 27 et 29 avril 1842 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 mai de la même année Volume 385 N° 4 et inscrit d’office le même jour volume 365 N° 68
Après le décès de Mr François Jacques Moritz susnommé ces immeubles sont échus pour moitié à sa veuve comparante comme ayant été commune en biens avec son dit défunt mari et pour l’autre moitié à Mr Auguste Moritz susnommé en qualité de seul enfant et unique héritier du dit défunt, qualités qui seront constatées par une acte de notoriété à la fin des présentes.
Etat civil et hypothécaire. (…) grevé (…) d’une somme principale de 4000 francs due à Mr Philippe Henri Becker Professeur au gymnase protestant de Strasbourg en vertu d’une obligation passée devant M° Koerttgé notaire soussigné le 18 novembre 1871 (…) – Prix, 98.000 francs
Notoriété (…) qu’ils ont parfaitement connu Mr François Jacques Moritz en son vivant propriétaire et époux de dame Aimable Josephine Mornave aujourd’hui sa veuve comparante, que les époux Moritz étaient mariés sous le régime de la communauté, que ledit Sr Moritz est décédé ab intestat à Strasbourg le 9 janvier 1870, qu’après son décès il n’a pas été dressé d’inventaire et qu’il a laissé pour seul et unique héritier son fils Mr Auguste Moritz comparant issu de son mariage avec sa veuve susnommée
(transcrit aux hypothèques le 4 8.bre 1873 Vol. 1648 N° 1, inscrit doffice Vol. 1155 N° 43)
acp 620 (3 Q 30 335) f° 53 du 27.9.

Originaire de Menzingen en Bade (voir le remariage en 1873), Chrétien Hoffmann épouse en 1841 Salomé Sophie Callenberger, fille du loueur de voitures Michel Callenberger
1841 (12.4.), Strasbourg 15 (69), Me Lacombe, subst. par Me Keller n° 2872 (1373)
Contrat de mariage – furent presens Chrétien Hoffmann, Cocher demeurant à Strasbourg, fils légitime de feu Benjamin Hoffmann, en son vivant cultivateur et de Suzanne Merwath son épouse demeurant à Ettlingen près de Carlsruhe (grand duché de Baden) agissant et stipulant pour lui personnellement comme futur époux
Et Dem° Salomé Sophie Callenberger, majeure d’ans sans profession demeurant à Strasbourg, fille légitime de Mr Michel Callenberger, loueur de voitures, demeurant à Strasbourg et de Dame Catherine Salomé Roth son épouse défunte, agissant et stipulant pour elle personnellement comme future épouse
acp 286 (3 Q 30 001) f° 63 – communauté d’acquets
L’apport du futur époux consiste en numéraire pour 1000 francs
Celui de la future épouse en une valeur mobilière de 3000 francs
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession du prémourant

Salomé Sophie Callenberger meurt en 1856 en délaissant huit enfants
1860 (24.2.), Strasbourg 15 (101), Not. Momy (Hippolyte) n° 6078
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Chrétien Hoffmann et Salomé Sophie Callenberger
Cejourd’hui 24 février 1860 à neuf heurs du matin en l’étude de M° Momy, à la Requête de Mr Chrétien Hoffmann, loueur de voitures, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant A) en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et feue Dame Salomé Sophie Callenberger son épouse décédée en cette ville le 24 juin 1856, aux termes de son contrat de mariage reçu par M° Charles Keller et un collègue notaires à la résdence de Strasbourg le 12 avril 1841 (…) en sa qualité de donataire en usufruit de la moitié des biens composant la succession de sadite défunte épouse en vertu du même contrat
B) Et encore au nom et comme père et tuteur légal de ses huit enfants encore mineurs issus de son mariage avec sadite défunte épouse savoir 1° Sophie Caroline Hoffmann, 2° Julie Frédérique Hoffmann, 3° Chrétien Eugène Hoffmann, 4° Henri Edouard Hoffmann, 5° Paul Emile Hoffmann, 6° Frédéric Jules Hoffmann, 7° Frédéric Auguste Hoffmann, 8° et Emanuel Adolphe Hoffmann, Et en présence de Monsieur Charles Daniel Auguste Eberlen, boulanger demeurant et domicilié à Strasbourg, subrogé tuteur des huit enfants mineurs (…) habiles à se dire et porter héritiers sons bénéfice d’inventaire chacun pour un 8° de feur Dame Salomé Sophie Callenberger leur mère

Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre Mr Georges Michel Callenberger et Dame Catherine Salomé Roth son épouse, père et mère de feu Madale Hoffmann (…) devant M° Lacombe le 21 septembre 1843
Communauté. Immeubles acquis pendant le mariage des époux Hoffmann
Un jardin avec petite maison d’habitation, puits, appartenances et dépendances, le tout formant un enclos (…)
acp 485 (3 Q 30 200) f° 95-v du 27.2. (succession déclarée le 22 Xbre 1856)
Communauté, Un jardin et petite maison ban de Strasbourg évaluée 20.574 – Passif 12.467
Succession, garde robe 187
1 ha 36. 60. prés ban de Strasbourg canton Kammerfeld
Une maison ban de Strasbourg canton Ziegelau
2 ha 84 35 saussaie terre et pré dit ban

Jean Chrétien Hoffmann se remarie en 1873 avec Marguerite Caroline Jæger
1873 (14.11.), Strasbourg 10 (173), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 3793
Ehevertrag, 14. November 1873 – sind erschienen 1) Herrn Johann Christian Hoffmann, transport Unternehmer, wohnhaft in Straßburg, Wittwer von Sophie Salome Callenberger, ehelicher Sohn geboren zu Mentzingen (Baden) den 16. September 1819 von Benjamin Hoffmann und von Susanna Murwoerth seien verstorbenen Eltern, handelnd als zukünfftiger Ehegatte
II) Fräulein Margaretha Caroline Jaeger, ohne Gewerb wohnhaft in Straßburg geboren in letzteren Stadt den 30. August 1832 in der Ehe des Hern Johann Karl Jaeger und Frau Margaretha Schwartz ihrer verstorbenen Eltern, handelnd als zukünftige Ehegattin
acp 621 (3 Q 30 336) f° 62-v n° 5022 du 14.11. – annehmend der Gütertrennung
Die Braut bringt in die Ehe einen Werth von 35.592
Schenkung durch den Bräutigam der Braut im Fall sie ihn überleben sollte von einer lebenslänglichen Rente von 1500 Franken

L’entrepreneur de transports Jean Chrétien Hoffmann loue une partie des deux maisons contiguës à la société Maurice Werner

1877 (13.3.), M° Allonas n° 3325
Miethvertrag – wodurch Johann Christian Hoffmann, Transportunternehmer zu Strassburg wohnhaft
an die Firma Moritz Werner zu Straßburg
nachstehende Räumlichkeiten vermiethet, nämlich
1) das Magazin des Hauses N° 1 auf dem Kleberplatz mit den *eden Zimmern und einer kleinen Küche
2) den gantzen ersten Stock des Hauses N° 1 & 2 bestehend in 7 Zimmern, einer Küchen, vier Kleinen Küchen, einschließlich 4 faïence Oefen
Bedingungen 1° der Eigenthümer bezalt die Grundsteur, 2° die Dauer des Pachtes ist fünf Jahre beginnend am 24. September 1877 und endigend am selben Tag 1882, der jährliche Pachtzins beträgt 3500 Mark
acp 662 (3 Q 30 377) f° 17 n° 1170 du 14.3.

L’entrepreneur de transports Jean Chrétien Hoffmann loue une partie des deux maisons contiguës à une filiale de la société Byltinki dont le siège se trouve à Saint-Jean près de Sarrebruck

1878 (10.3.), M° Allonas
Lehnung – durch Johann Christian Hoffmann, Transportunternehmer Zu Ziegelau wohnhaft, auf die Dauer von fünff Jahren vom1. April 1878 an bis dahin 1883
an die Filiale der Firma L. Bytinski zu St Johann a. d. Saar
folgende Räumlichkeiten in zwei Häuser Kleberplatz N° 1 & 2 als
1) das gantze neu eingerichtete Magazin in dem Erdgeschoß der beiden Häuser N° 1 et 2 und eine kleine Remise
2) einen geschlossenen Raum im Keller
Miether verpflichtet sich innerhalb 14 Tagen ein * Bürgen zu stellen, widrigenfall der Vertrag aufgelöst werden soll wenn es H Hoffmann gefällt. Die Steuren sind zur Last des Eigenthümers
Jahres Miethe 4500 Marl
acp 676 (3 Q 30 391) f° 28-v n° 943 du 15.3.

Liquidation de la succession de Salomé Sophie Callenberger et de son fils Paul Emile Hoffmann
1878 (24.5.), M° Allonas
Auseinandersetzung mit Theilung Gütergemeinschaft welche zwischen dem zu Straßburg wohnenden Transportunternehmer Christian Hoffmann und seiner ersten Ehefrau Salome Sophie Callenberger gestorben am 24. Juni 1856 bestanden hat, II des Nachlasses der genannten Frau Hoffmann, III. des Nachlasss von Paul Emil Hoffmann, gestorben den 4. November 1867
Auf Ansuchen 1° Christian Hoffmann, obengenant handelnd eigenem Namen wegen a) der auf die Errungenschaft bestehenden Gütergemeinschaft laut Ehe Vertrag vor Notar Lacombe zu Straßburg vom 12. Aprilis 1841, b) als Schenknehmen der Nutznießung der hälfte des Nachlasses seiner Ehefrau, c) Als Vorbehaltserbe eines Viertels am Nachlasse seines Sohns Paul Emil Hoffmann
2° Christian Eugen Hoffmann, Transportunternehmer zu Straßburg handelnd eigenen Namens und als Bevollmächtigter von a) Julius Hoffmann, Mälzer à la poste de Velaine en Haye bei Nanzig, b) Auguste Hoffmann, Koch zu Albanie
3° Heinrich Eduard Hoffmann Transportunternehmer zu Straßburg handelnd eigenen Namens und als Bevollmächtigter von a) Emmanuel Adolph Hoffmann, Soldat zu Evreux, b) Frau Sophie Karoline Hoffmann, Ehefrau von Jakob Emil Gerhardt, Handelsgehüfte zu Nanzig
4° Fräulein Julia Friederika Hoffmann ledig zu Straßburg, die drei Letztere und ihre Vollmachthaber seind in Gemeinschafft mit ihrem Bruder Paul Emil Hoffmann seither verlebt einzige Erbe zu je 1/8 ihrer Mutter sowie dies erhellt aus dem Erbverzichnisse errichtet nach ihrem Tode durch Notar Momy zu Straßburg am 24 & 25 Februar 1860.

acp 679 (3 Q 30 394) f° 17-v n° 1908 du 27.5. – Nach dem Ableben der Frau Hoffmann wurde der Betrieb der Transportunternehmung zwischen Hoffmann Vater und seinen Kinder gemeinschaftlich fortgeführt, aus diesem Betrieb wurde ein reines Gewinn von M 50.159 erzielt (…)
Gemeinschafft. Activ. 1° Mobilien 972, 2° Werth der am Todestage der Frau Hoffmann vorhandene Schiff und geschirr 18.687
3° ein kleines Haus auf der Ziegelau Bann Strassburg 1920, Summa 21.579
Passivmasse, Schulden 9973, 2° Schuld an Frau Pasal We Delacour 1920, 3° Ersatzleistung der Masse an den Nachlass 8501, 4° Ersatzleistung der Masse an dem Wittwer 800, Summa 21.195 – Bilanz 384
Nachlass der Frau Hoffmann I. Activmasse 1° Hälfre des Überschuß der Gemeinschaft 192, 2° Kleider 101, 3° Ersatzforderung an die Gemeinschaft 8501
4° section G N° 826, 827, 528, 828.bis, 825, Aren 203,50 worauf ein Wohnhaus mit Zubehör auf der Ziegelau bann Strassburg und section H N° 185, Ares 68,17 Wiese Ort genant Kammerfeld, diese liegenschaft durch die Partheien zu einem Kapital abgeschätz von 12.000 – Summa 20.795
Passivmasse 1° Schuld an Stanislaus Ganier 8000, 2° Schuld an Dorothea Callenbergerin Ehefrau Eberlen 4000, Summa 12.000 – Bilanz 8795
Ansprüche (…)

Originaire de Sprenge en Westphalie, Israël dit Edouard Goldschmidt et sa femme Jenny Wollstein, native de Breslau, acquièrent la maison à l’exercice 1890. Moïse Goldschmidt meurt en 1911, sa veuve est naturalisée française en 1925.

Décès, Strasbourg (n° 154)
Strassburg am 19 Januar 1911. Vor dem Standesbeamten erschienen heute auf Grund des vorgelegten ärzlichen Attestes anerkannt, der Arzt Doktor Max Goldschmidt, wohnhaft in Strassburg, Stöberstraße 7.a, und zeigte an, daß der Kaufmann Israel Goldschmidt, Ehemann von Eugenie Goldschmidt, geborenen Wollstein, 62 Jahre 11 Monate alt, israelitischer Religion, wohnhaft in Straßburg, geboren zu Spenge (Westfalen), Sohn der verstorbenen Eheleute Abraham Goldschmidt, Kaufmann und Lisbeth gebornen Ruben, beide zuletzt in Oldendorf (Westfalen) wohnhaft, zu Strassburg, Stöbersraße 7.a am 18. Januar des Jahres 1911 nachmittags um drei Uhr verstorben sei (i 78)

Décret de naturalisation du 6 février 1925. (BB/34/454 document 38-13208 X 23 (sous-série BB/11)
Wollstein (Jenny) Vve Goldschmidt, née le 1 décembre 1860 à Breslau (Allemagne), demeurant à Strasbourg (Bas- Rhin), Sans remise.

La maison revient en partie au médecin Max Goldschmidt qui épouse en 1912 Marie Haas, aussi médecin, native de Strasbourg

Mariage, Strasbourg (n° 350)
Strassburg am 16. April 1912. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Assistenzartz Doktor medicinae Max Goldschmidt, israelitischer Religion, geboren am 31. Mai des Jahres 1884 zu Straßburg, wohnhaft in Leipzig, Liebigstrasse 14, Sohn des verstorbenen Kaufmanns Israel Goldschmidt zulezt wohnhaft in Straßburg und seiner Ehefrau Jenny gebornen Wollstein, wohnhaft in Strassburg, 2. die Ärztin Marie Haas, israelitischer Religion, geboren am 29. November des Jahres 1883 zu Straßburg, wohnhaft in Düsseldorf, Morenstrasse 14, Tochter des Kaufmanns Leopold Haas, wohnhaft in Schiltigheim (Unter-Elsaß) und seiner verstorbenen Ehefrau Marline geborener Fürth zulezt wohnhaft in Schiltigheim (i 350)

Sa sœur Alice épouse en 1903 le médecin Louis Jean Pollock, originaire de Fribourg-en-Brisgau
Mariage, Strasbourg (n° 174)
Strassburg am 16. Februar 1903. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der praktische Arzt Doktor medicinae Ludwig Hans Pollock, israelitischer Religion, geboren am 30. Dezember des Jahres 1873 zu Freiburg im Breisgau, wohnhaft in Freiburg Günterstalstraße 32, Sohn des verstorbenen Kaufmanns Salomon Pollock, zuletzt wohnhaft in Freiburg, und seiner Ehefrau Pauline gebohrne Weiss, wohnhaft in Freiburg, 2. die Alice Goldschmidt, ohne Beruf, israelitischer Religion, geboren am 22. Mai des Jahres 1881 zu Straßburg, wohnhaft in Strassburg am Roseneck 13, Tochter des Kaufmanns Israel Goldschmidt und seiner Ehefrau Jenny gebornen Wollstein, beide wohnhaft in Strassburg (i 174)

Sa sœur Marguerite épouse en 1906 le pharmacien Maurice Hirschbergn originaire de Mewe en Prusse (aujourd’hui Gniew en Pologne)
Mariage, Strasbourg (n° 882)
Strassburg am 31. Juli 1906. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Apothekenbesitzer Julius Hirschberg, israelitischer Religion, geboren am 19. Februar des Jahres 1873 zu Mewe (Preussen) wohnhaft in Berlin, Sohn des Kaufmanns Moritz Hirschberg und seiner Ehefrau Johanna gebohrne Leburg, wohnhaft in Mewe, 2. die Margarete Goldschmidt, ohne Beruf, israelitischer Religion, geboren am 18. November des Jahres 1882 zu Straßburg, wohnhaft in Strassburg Am Roseneck 13, Tochter des Kaufmanns Israel Goldschmidt und seiner Ehefrau Jenny gebornen Wollstein, beide wohnhaft in Strassburg


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.