17, rue de la Krutenau


Rue de la Krutenau n° 17 – X 132 (Blondel), O 967

Boulangerie – Démolie en 1864 pour agrandir la manufacture des tabacs


Plan-relief de 1725 (Musée historique). La boulangerie forme l’angle de la rue de la Krutenau (en bas de l’image) et de la rue des Poules – Rue des Poules, la maison est sur la gauche.

La maison au coin de la rue des Bestiaux (ensuite rue des Poules) est une boulangerie, inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de Jean Weishorn. Le boulanger Jean Mock est autorisé en 1601 à poser un auvent (22 pieds de long, 5 pieds de saillie) et un étal (8 pieds ½) pour y vendre son pain, moyennant une rente foncière. Il est en outre autorisé en 1609 à planter un pieu certains jours devant son étal pour éviter que l’auvent ne soit abîmé. La maison appartient ensuite à ses descendants, son fils Jean Mock, Anne Marie Mock qui épouse successivement les boulangers Jean Pierre Nonnenmann et Jean Georges Krafft puis Marie Madeleine Ammel femme de Jean Erard Schwing. D’après le rapport de 1683, les pièces sont petites et basses, un petit bâtiment se trouve à l’arrière. Les préposés autorisent en 1709 Jean Erard Schwing à poser un pieu devant sa maison pour éviter que son étal ne soit abîmé. La maison appartient ensuite à quatre générations de boulangers, tous nommés Jean Jacques Lœschmeyer (1713-1829). Le bâtiment arrière à un étage bas que montre le plan-relief est sans doute remplacé peu après par la maison représentée en 1830, ce qui expliquerait que la valeur de la propriété ait augmenté (325 livres en 1720, 600 livres en 1756). La maison comprend un fournil, trois poêles, trois cuisines, plusieurs chambres, une cave voûtée et un puits commun d’après les estimations dressées en 1756 et en 1777. L’auvent et l’étal autorisés en 1601 sont supprimés sur ordre du Magistrat en 1767 et en 1768. Les préposés n’autorisent pas le propriétaire à ravaler sa maison en 1779 parce qu’elle dépasse de l’alignement. L’autorisation est cependant accordée en 1781.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 227 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la rue de la Krutenau (b’-a) a deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, trois fenêtres à l’étage et une toiture à un niveau de lucarnes. Dans la rue des Poules, le pignon à droite de (a) se prolonge par un deuxième bâtiment (à gauche de b),tous deux à trois fenêtres au rez-de-chaussée et autant à l’étage. Un troisième bâtiment à droite de (b) dépend lui aussi de la maison : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun. La cour O se trouve à l’arrière du deuxième bâtiment rue des Poules (1-4), le troisième bâtiment y donne en (3-4).
On trouve une description précise de ces bâtiments dans le rapport d’experts dressé en 1826
La maison principale (premier bâtiment) renferme au rez-de-chaussée en entrant corridor, à droite boutique, au fond cuisine et escalier. Au premier étage quatre chambres, cuisine, bûcher et escalier. Dessous cave voûtée, dessus comble à deux greniers dont au premier quatre chambres.
Bâtiment en aile (deuxième bâtiment) rez-de-chaussée, boulangerie, four, buanderie & bûcher. Premier étage galerie et deux chambres, dessus comble à deux greniers couvert ainsi que l’autre en tuiles simples.
Bâtiment du fond (troisième bâtiment) au rez-de-chaussée passage, bûcher et magasin, au premier étage cage d’escalier, une chambre et une cuisine, au second étage escalier, deux chambres et cuisine, dessus comble couvert à tuiles doubles.
Basse cour, étable à porcs, lieux et remise et une pompe.
La maison porte d’abord le n° 117 (1784-1857) puis le n° 17.


Cour O

L’Etat achète la maison en 1863 pour agrandir la manufacture des tabacs et la fait démolir l’année suivante.


La boulangerie se trouvait à l’angle au premier plan (manufacture des tabacs vers 1905, carte postale de la série Strasbourg disparu)

décembre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Weishorn, fournier, et (1590) Catherine Stich – luthériens
1592 v Pierre Hamman, potier, et (1554) Jacqueline Kœrner veuve du potier Loup Freudenreich, (1565) Catherine Jund, (1593) Ursule Blinckner, d’abord (1557) femme de Léonard Graff – luthériens
1600* adj André Jund, tailleur, et (1579) Catherine Hauss – luthériens
1601* h Jean Mock, boulanger, et (1599) Marie Jund – luthériens
1637* h Jean Mock, boulanger, et (1634) Agnès Stumpf – luthériens
1672* h Jean Pierre Nonnenmann, boulanger, et (1664) Anne Marie Mock – luthériens
Jean Georges Krafft, boulanger, et (1673) Anne Marie Mock veuve de Jean Pierre Nonnenmann – luthériens
1695* h (indivision) Marie Madeleine Nonnenmann et (1688) Jean Thiébaut Ammel, boulanger – luthériens
Agnès Nonnenmann et (1691) David Andres, batelier – luthériens
Anne Marie Krafft et (1695) Jean Sébastien Lang, boulanger – luthériens
1704 h Jean Erard Schwing, boulanger, et (1709) Marie Madeleine Ammel – luthériens
1713 v Jean Jacques Lœschmeyer, boulanger, et (1710) Anne Ursule Schæffer, d’abord (1690) femme du fournier Frédéric Hans, (1731) Catherine Schæffer d’abord (1728) femme du cordonnier Jean Daniel Baur – luthériens
1763 h Jean Jacques Lœschmeyer, boulanger, et (1763) Marguerite Salomé Harr, (1778) Marie Marguerite Ketzel – luthériens
1794 h Jean Jacques Lœschmeyer, boulanger, et (1795) Marie Dorothée Rockenbach, (1800) Marie Madeleine Rockenbach, (1815) Anne Marie Helck, d’abord (1808) femme du batelier Jean Georges Mahler
1826 h (indivision) Marie Dorothée Lœschmeyer et (1816) Philippe Jacques Grimmeissen, brasseur
Jean Jacques Lœschmeyer, boulanger, et (1826) Marie Caroline Hoffherr
1829 v Jean Michel Kielmann, boulanger, et (1825) Sophie Senger
1863 v Etat, pour la manufacture des tabacs

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres en 1683, 325 livres en 1720, 600 livres en 1756, 500 livres en 1777

(1765, Liste Blondel) X 132, Jean Jacques Leschmeyer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Löschmeÿer, 14 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 967, Kielmann, Jean Michel, Krutenau 119 – maison, sol – 1,8 are

Locations

1625, Nicolas Mock, boulanger, et Marguerite Weinmann
1628, Sara Kraus veuve du boulanger Abraham Jund
1726, Jean Georges Scheer, boulanger

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 517
Le boulanger Jean Weisshar doit 8 deniers pour un chenal en bois à sa maison rue des Bestiaux

Das Ander Eckh an Vihe Gaßen, vnd daselbs hinumb nach dem Wilhelmer Closter Abwährts.
Hans Weißhor der Beckh hatt an seinem Hauß ein hültzenen Nach, Bessert für den Naach, viij d

1562 sqq. Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 205
Le boulanger Jean Mock doit à partir de 1602 8 sols pour un étal de boulanger et un auvent à sa maison à l’angle de la Krutenau et de la rue des Bestiaux. Le loyer est de 10 sols en 1627

Item viii ß d gibt hanns Mock der beckh von einem brotladen vnd wetterdach Ihme gegöntt worden Zu machen, an der eck behausung In Crutenaw an der Viehgassen, vnd gefallt vff Martini Ao 1602. zum erst. mal. Ihme angezeigt den 9.t Junÿ Ao 1602.
(rub.) Jetz Er noch 10 ß d 20 Martÿ 1627.
Neü 194.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 194
Même loyer dans le registre des loyers

Hanß Mock, Soll gemeiner Statt, von des Eckhaußen in der Crautenaw beckenladen Undt wetterdach ahn der Viehgaßen, Jahrs vf Martini 10 ß d
Alt. d. f. 205
New fol. 172
(Quittungen, 1652-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 172
Registre suivant. Les contribuables sont ensuite Jean Georges Krafft, Jean Erard Schwing et Jean Jacques Lœschmeyer

Hannß Mockh, soll von des Eckhaußes in der Crautenaw Beckenladen und Wetterdach an der Viehgaßen, vff Martini, 10 ß
St. Zinnßb. p. 194
ietzt Hannß Georg Krafft
Jetzt Hannß Erhardt Schwing
Jetzt hannß Jacob Löschmeÿer

(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 796

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 796
Registre suivant. Le loyer devient caduc en 1767 et 1768 après suppression des objets imposés. Les inventaires de 1777 et 1779 mentionnent que le Magistrat en a demandé la suppression

alzb. 172
Joh: Jacob Löschmeÿer solle von des Eckhaußes in der Crautenaw Beckenladen und Wetterdach an der Viehgaßen auf Mart. 10 ß

(Quittungen 1740-1768)
Ist bedes in A° 1767 et 1768. hinweg gemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1601, Préposés au bâtiment (VII 1316)
Les préposés autorisent le 11 novembre 1601 le boulanger Jean Mock à poser un auvent (22 pieds de long, 5 pieds de saillie) et un étal (8 pieds ½) pour y vendre son pain. La rente foncière reste à établir

(f° 215) Mittwoch den 11. 9.bris – Hans Mock dem becken in Crutenaw beÿ Viehgassen am eck dem Ist bewilligt vff sein anhalten ein wetterdach 22 sch In lenge, vnd 5 schuh ohn der Ziegel herauß Zumachen vnd einen brotbanck In lenge neundthalben schuh, brot daruf feÿl Zuhaben, das Ist Ihm von Bawh. heut vff d. pfaltz bewilligt word. vnd mit anzeigt dessen sol er künfftig Zu Zinß davon geben wie Ihme dasselb werde benant werden.

1602, Préposés au bâtiment (VII 1317)
Les préposés fixent le 9 juin la rente foncière à 8 sols. Jean Mock accepte le 21 août

(f° 147) Sambstag 21. Augusti – Hans Mocken dem becken in Crutenaw Ist sein bescheid vnd Zinß seines Wetterdachs und Brottbancks wie hieuornen fol. 105. anzeigt worden, der Ist dessen Zufrid. vnd wills dem Zinßmeist. liffern.

1609, Préposés au bâtiment (VII 1338)
Les préposés autorisent Jean Mock à creuser un trou et à y planter un pieu les vendredis quand le passage est intense pour éviter que l’auvent ne soit abîmé, à condition que personne ne s’en plaigne. Il bouchera le trou d’une pierre quand le pieu ne s’y trouve pas.

(f° 13) Mittwochs den 1. Februarÿ 1609. – Hans Mock beck In Crutenaw am Eck in d. Viehgaß. bitt Ihm Zu Zulaß. am eck seiner behausung ein Pfolloch Zu gestatten, wolt er an eim freitag wan man vil fahrt, ein pfol darin stecken dan man Ihm sonst zu nahe ans eck fahrt, vnd d. wetterdach vil mal v.wuost vnd verbroch. würt, alle Abend wol er den Pfol herauß vnd ein stein darein thun bitt vmb Zulassung. Ist bewilligt doch soll es mach. das Niemand drüber clag dan er als bald muß wid. weg thun, Ists Zufrid.

1709, Préposés au bâtiment (VII 1383)
Les préposés font grief à Jean Erard Schwing d’avoir construit sans autorisation un muret sous son étal. Il rapporte que les charretiers des vivres ont renversé le muret qu’il a fait reconstruire après avoir cherché en vain quelqu’un qui lui accorde l’autorisation. Les chefs de chantier qui ont vu travailler Jacques Bœhm lui ont interdit de le continuer. Il s’est ensuite adressé aux compagnons de Jean Wœrlé qui ont entrepris les travaux en l’absence de leur maître. Les préposés exhortent Jean Wœrlé à faire respecter le règlement.

(f° 208) Mittwochs den 3. Julÿ A° 1709 – Johann Erhard Schwing pt° seines Becken Ladens
Johann Erhard Schwing der Weißbeckh in der Crautenau ward vorgestellt vnd befragt, warumb Er ohne erlaubnus das mäurlein unter dem beckenladen an Seiner oben an der Hennengaßen liegenden Behaußung, machen laßen.
Ille entschuldiget sich damit daß nach dem verwichenen 27. Junÿ die fuhrleuth beÿ den Viures Ihme solches mäurlein vmb gefahlen, hette Er sich Zwar gehöriger Orthen anmelden wollen, aber niemand angetroffen, dero wegen sich resolvirt, durch herrn Jacob Böhmen solches nur zur noth machen Zu laßen, welcher Zwar hand anlegen wollen, wie Er aber mit säuberung der Stein begriffen war, hetten die Werckmeistere welche ungefehr darzu gekommen, Ihme solches untersagt, darauff Er dann alsobald solche arbeit quittirt, Hierauff hette Er erfahren daß Johann Wöhrle, des maurers Gesellen, ohnweit dem frantzösischen Spithal arbeiteten, welche Er angesprochen, die es dann ohne vorwißen Ihres Meisters nur Zur noth aufeinander gesetzt und nicht völlig außgemacht haben.
Als nun hierauf vorged. Johann Wöhrle gleichfalls beschickt worden, entschuldigte Er sich damit, daß Er zu solcher Zeit nich in der Statt gewesen, seÿe Ihme leÿd daß Sein gesind, Welches fremd vnd nichts vmb der Statt ordnungen gewußt hat, dies Arbeit gemacht hette.
Erk. wird herr Böhm dißmahlen absolvirt, Wöhrle aber angezeigt, künfftighin sich vor dergleichen arbeit zu hüthen, Seinen Gesellen auch ernstlich Zu befehlen, daß Sie der Statt ordnungen nichts Zu widermachten, oder gewärtig sein mit doppelter Straaff angesehen Zuwerden.

Les préposés autorisent le boulanger Jean Erard Schwing à poser un pieu devant sa maison pour éviter que son étal de boulanger ne soit abîmé

(f° 206) Dienstags den 19. 9.bris 1709 – Johann Erhard Schwing pt° eines pfahls
Johann Erhard Schwing der Weißbeck ersucht MGHh underthänig, Ihme gnd. Zu erlauben, daß Er einen stock Vor seine an der Hennengaßen gelegenen Eck behausung, Zu beschienung seines Becken: Ladens, davon Er Vermög Statt Zinnßbuch fol: 172. bereits allmend Zinß bezahlte, auff der Allmend setz laßen dörffe. Erk. Willfahrt ohne Zinß

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Les préposés n’autorisent pas le maître maçon Schrœtter qui agit au nom du boulanger Jacques Lœschmeyer à réparer le crépi ou à repeindre la maison qui n’est pas alignée.

(f° 284-v) Montags den 16. Augusti 1779 – Jacob Leschmeÿer, beck
Idem [Mr Schrötter der Maurer] nôe. Jacob Leschmeÿer, des Becken, bittet Zu erlauben an deßen Behausung am Eck der Krautenau und Hennengaß gelegen, den bestrich repariren und dieselbe anstreichen zu laßen. Erkannt, Seÿe der Implorant nomine quo mit seinem begehr ab: und an das Alignement zu verweisen.

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Les préposés autorisent le maître maçon Stahl qui agit au nom du boulanger Jacques Lœschmeyer à réparer la maison

(f° 221-v) Dienstags den 8. Maji 1781. – Jacob Löschmeÿer Weißbeck
Mr Stahl, der Maurer, nôe. Jacob Löschmeÿer, des Weißbecken bittet Zu erlauben an deßen Behausung ane der Hennen Gaß gelegen reparien zu laßen. Erkannt. Willfahrt.

Description de la maison

  • 1683 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit bâtiment arrière, le comble est délabré, les pièces petites et basses. Les préposés l’estiment à 600 florins
  • 1756 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un fournil, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert partie de tuiles creuses partie de tuiles plates, la cave est voûtée, le puits commun, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
  • 1777 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un étal de boulanger, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, en outre une boulangerie et un fournil voûté, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins
  • 1826 Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Krutenau

nouveau N° / ancien N° : 51 / 119
Leschmeyer
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 301 case 4

Kielmann Jean Michel, Krutenau N° 117

O 967, maison, sol, Krutenau 117
Contenance : 1,80
Revenu total : 81,94 (81 et 0,94)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre f° 27 f° 1076 case 1

Kielmann Jean Michel

O 967, maison, sol, Krutenau 17
Contenance : 1,80
Revenu total : 81,94 (81 et 0,94)
Folio de provenance : (301)
Folio de destination : Démolie, 1864 – sol 1073, agrand. de la manufacture, non imposable, 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28
fenêtres du 3° et au-dessus :
1864, Diminutions – Kielmann Jean Michel f° 1076, O 967, sol 1,80, revenu 0,94,
id. f° 1076, O 967, Maison, revenu 81, (supra) (Maisons acquises les 7 et 21 Juillet 1863 par acte reçu Me Noetinger pour servir à l’agrandissement de la manufacture des tabacs et démolies en 1863, supp. en 1864)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (353) Rue de la Krautenau

119
Pr. Loeschmeyer, Sr Jacques, Mre Boulanger – Boulanger
Loc. Ochs, Sr Martin, garçon batelier – Bateliers
Loc. Vinter, Sr Abraham, Mr Perruquier – Vignerons
Loc. Kupfer, George, garçon batelier – Manant
Loc. Loth, garçon Plâtreur – Manant
Loc. Stephan, Ferdinand, Invalide

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 353, Quartier de la Krautenau (p. 538)

119
pr. Loeschmeyer, Jacques, boulanger – Boulanger
loc. Ochs, Martin, garçon batelier – Bateliers
loc. Winter, Abraham, perruquier – Vignerons
loc. Kupfer, George, garçon batelier – Manant
loc. Loth, garçon Plâtreur – Manant
loc. Stephan, Ferdinand – Invalide
loc. Romeck, Louis Sébastien – Manant
loc. Laser, Jean Jacques – Manant


Relevé d’actes

Le boulanger Jean Weisshorn épouse en 1590 Catherine, fille de l’armurier Jean Stich

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 424, n° 21)
Ostertag. 1590. Hans Weißhorn der beck vnd Katharina, Hans Stichen des plattners tochter. Eingesegnet Montag 27. Aprilis (i 220)

Le fournier Jean Weishorn et sa femme Catherine, fille de l’armurier Jean Stich, vendent à l’ancien assesseur au Sénat Pierre Hamman et à sa femme Catherine Jundt la maison à l’angle de la petite rue des Bestiaux. La maison est grevée de deux hypothèques de cent livres chacune au profit des héritiers d’André Jund. Le titre est mentionné à l’inventaire dressé en 1683

1592 (xj. Aprilis), Chancellerie, vol. 282 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 43-v
Kauffbrieff H Peter Hammans des Alten Rathh. vber ein Hauß Inn Crauttenaw
(Extend: in lib: Con: de A° 92) Erschienen Hanns Weÿßhor der haußbeckh burg. alhie vnd Catharina hanns Stichen des plattners alhie dochter sein eheliche haußfrauw vnd haben unverscheidenlich für sich eines vffrechten redlich Kauffs v.kaufft vnd Zukauffen geb.
Herr Peter Hamman dem alten Rhatsbewandten, der Zugeg. geweß. Ime vnd Catharinæ Jundtin seines ehelich. haußfrawen vnd Iren erben vestiglich Kauffe,
Ein Behaußung, Hoffstatt, holtzschopff sampt einen gemeinen brunnen, vnd allen anderen Iren gebewen, Zugehörd. rechten vnd gerechtigkeitt. gelegen alhie Inn der vor Statt die Crauttenaw genant, Ein seit ein Eckhauß ahne der Cleinen vÿhe gaß anderseit neben Lienhard Kleinen dem weÿßbeck. stosst hind. vff h Heinrich Hammers selig. erben, Dauon gäth Järlich fünff guld. werung mitt 100 guld. Werung Lösig wÿland Andres Jundten des schneiders seligen erben, Mehr 5 guld. werung andres Jundten dem beckhen mitt 100 guld. werung lößig, Item Zwen guld. gellts mit 40 guld. Lösig den Cartheusern Zu Straßburg vnd dann fünff plappen bodenzinß deren gutten Leutt beÿ Straßburg, Mehr XXI d Herr Heinrich Hammerer selig. erben, Letslich j lb 5 ß gellts mit 25. lib d Lösig Michel Reckhler den schneider, vnd Letslich stät noch darauff ein schuld 100 guld. Zu xv batz. der guld. gerechnet Ime H Peter Hamman dem Keüffer Sonst Ledig vnd eig. vnd hatt demnach alles recht vnd gerechtigkeit Inen Keuffern Zugestellt vnd bekhandt d der Kauff vber die vorgemelte beschwerd. Zugang. vnd bescheh. seÿ für vnd vmb 70 pfund vnd 15 schilling pfenning (…)
Act. Zinstag den xj. Aprilis Anno & 1592.

Originaire de Mudau (Mudich) dans l’Odenwald en Bade, le potier Pierre Hamman épouse en 1554 Jacqueline Kœrner veuve du potier Loup Freudenreich.
Mariage, cathédrale (luth. f° 15) 1554. 25. Martÿ. Peter Hammer von Mudich am odenwald haffner vnd Jacobe Körnerin Wolff Freüdenrichs deß haffners selige nachgelaßene witfraw (i 18)

Pierre Hamman acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme un mois et demi après son mariage
1554, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 96
Peter Haman von Mudich der kachler hat d. burgrecht Empfangen von Jacobe weyllandt wolff Freydenrichs selligen verleßene wittwen seyner Ehefrouwen vnd dient di denn Murrern act. den Zehenden Maÿ An° Liiij

Le potier Pierre Hamman épouse en 1565 Catherine, fille de feu Jean Jund
Mariage, cathédrale (luth. p. 132)
1565. Peter Haman, ein Haffner, Catharina Hans Junten hinderlasene docht. Eingsegnet Zinstag den 13. Horn. (i 69)

Le potier Pierre Hamman se remarie en 1593 avec Ursule Blinckner, veuve de Léonard Graff qu’elle a épousé en 1557
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 36-v, n° 65) 1593. 5. Novembris. H. Peter Haman der Kachler, Fr. Ursula Blincklerin Lienhart Graffen Wittwe (i 39)

Mariage, cathédrale (luth. p. 11) 1557. Auff den 16. Maÿ ist der obrigt zum and. mal ausgeruffen vnd die nachfolgende zum ersten Lienhard graw von Straßburgk, Ursula Alexander blinckners v.laßene tochter (i 8)

Léonard Graff réclame à son beau-père Pierre Hamman la part d’héritage provenant de son père
1595 Conseillers et XXI (1 R 74)
(f° 36-v) Montag den XXVII Januarÿ – Leonhard Graff contra Peter Hamman seinen Stieffvatter.
Leonhard Graff vbergibt ein unterthänig anruff wider Peter Hamman Rhats Hh seinen Stiffvater Bitt mherren wollen In Hamman dohien anhalt. d. er sich mit Im Graffen seines vetterlichen Erbtheils endlich vergleich. woll, vnndt d. den creditoris In* biß auf beschehne vergleichung hiemit nach Zulauff noch gerichtlich Zubekommen. Erkant Soll für Rhatt gewisen werd. H Schilling H Bock.

L’assesseur au Sénat Pierre Hamman est enterré le 23 octobre 1602.
1602 Conseillers et XXI (1 R 81)
(f° 340-v) Sambstag den XXIII Octobris – Reg. Amr. meldt d. Peter Hamman Rathherr gestorben u. vmb 2 werde begraben werden.
1593 Conseillers et XXI (1 R 72)
Peter Haman contra J Bernhard Wurmbser. 372. 380.
1594 Conseillers et XXI (1 R 73) Peter Haman und Leonhard Graff vmb fürschrifft contra Conrad Pfendtern. 113.
1595 VII 1310 Bauherren – Peter Hamman Rathherr pt° hauptguts. 24. 70.

Créancier hypothécaire, le tailleur André Jund épouse en 1579 Catherine, fille du tuilier Adam Hauss d’Augsbourg.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 102, n° XLIIII)
1579. Am andern Sontag des Advent vt supra. Andreas Junt ein Schneider, Catharina weÿland Adam Haußen eines Zieglers von augspurg nachgelaßene tochter. Confirmatio die lunæ c fuit 15. Decembris in p.dig matutinis (i 207)

La maison passe ensuite au boulanger Jean Mock.
Fils du boulanger Thiébaut Mock, Jean Mock épouse en 1599 Marie, fille du tailleur André Jund

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 187, n° 37)
1599. Dominica 29. Trinitatis. Hans Mog ein beck, diebolt Mog des becken seligen Son alhie vnd J. Maria Andres Junth des schneiders seligen tochter alhie. Confirmatio facta (*) octob. (i 353)

Le boulanger Jean Mock et sa femme Marie fille d’André Jund hypothèquent la maison au profit de Lucie, femme d’Adam Lützelstein

1609 (x. Octobris), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 415
(Inchoat. fo: 431.) Erschienen Hanß Mockh der Brodtbeckh vnd Maria sein eheliche Haußfraw Wÿlandt Andres Jundten s. dochter
Haben Inn gegensein frawen Lucien, herrn Adam Lützelsteins ehegemahlen – schuldig zusein 50 Pfund d. Stb. gelühens gelts
Dafür Vnderpfand sein soll, Hauß hoffestatt vnd höfflin mit allen gebewen geleg. In d. voorstatt Inn Crutenaw vff einer seiten ein Eck ahne vÿhegassen and.seit Leonhardt Cleinen dem Brottbecken stoßend hinden vf Daniel Hammerer, dauon gendt zuuor 5 guldin gelts ablößig mit 100 guldin St. wÿland Martin Brunen s. erben, Mehr Ein Pfundt pfenning gelts, Lösig mit 20 Pfundt der St. St.
Hiebeÿ gewesen Simon Auer der Mellman
(Nachtr. vide in Reg. Kügler 1613. fol. 287.)

Autre hypothèque entre les mêmes parties. Les héritiers du créancier donnent en 1637 quittance à Jean Mock, fils du débiteur, alors propriétaire de la maison

1613 (xiiij 8.bris), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 287
(Inchoat. fol: 295.) Erschienen Hannß Mooch der Brottbeckh vnd Maria Sein haußfrauw
haben In gegensein herrn Adam Lützelsteins – schuldig sein 75 Pfund Pfenning
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hofestatt vnd höfflin mit allen and. Iren gebeüwen gelegen In der Crutenauw In der Cleinen Vÿehgaß einseÿt Leonhard Clein Brottbeckhen, anderseÿt einem eckh nebe. der Vyehgaße stoßend hind. vff Philips hammerer handelsmann dauon goth v guldin gelts ablösig mit 100 guldin zu xv batzen frauwen Catharinen Ruserin Anthoni Junden selige witwe, der Schuldbekhenerin mutter Ihr lebenlang In wÿdems wÿß Zunießen, Mehr vj lb d gelts Leonhard Wagner handelßmann lösig mit 100 lb d So dann 2 lb 10 ß d gelts widerkheuffig mit 50 lb d vorernanntem Adam Lützelstein dem Schuldglaubig.
[in margine :] Erschienen /:weÿ. deß creditoris s: Erben mit namen:/ Philipps Ludwig Primern alß Ehevogt Margreth Schneiderin vnd alß vogt Dorotheæ hanß Schneiders geweßenen Weißbecken s. döchterlins, Item Aurelia Schneiderin, Hanß Heinrich Waltern deß gartners Haußfrau für sich selbst, Item Georg Zoller, alß Ehevogt Mariæ Schneiderin Elias Leibing d. Schuhmacher alß Ehevogt Anna Schneiderin so dann obgemelter primer innamen Lienhard preÿgers deß huetmachers an ietzo Soldat. Zu Benfeld, alß Ehevogt Otilia Schneiderin haben in gegensein Hanß Mockhenn Weißbecken deß Debitoris Sohns alß ietzigen Inhabers deß Vndpfandts (…) Act. den 28. Jan. 1637

Contrat passé entre la veuve Marie Jund et le tuteur de ses trois enfants Nicolas, Anne Marie et Jean
1623, Chancellerie, vol. 447-II (Gemein Contract Buch) f° 106
Vertrag Zwischen weÿland Hans Mocken des brodbecken wittib vnd kind
(Lect. & confirmat. 18. 7.br 1623) erschienen seind vnsere Burger Ludwig Schlehenacker der Gremp als von vns geordneter vogt Niclausen, Annæ Mariæ vnd Johannis weÿland Hans Mocken des Brodbecken seligenn mit Maria Juntin ehelich erzeugt und hinderlaßener Kinder an einem
vnd Jetzernante Maria Jundin mit beÿstand Isaac Jundten Ihres Bruders vnd von vns geordneten Vogts, am and. Theyl
vnd vns haben fürpringen lassen, Nachdem ermelter Hans Mockh, der Kinder Vatter selig. nach dem willen des Allmächtigen Zeyttlichen Todts abgangen vnd sie alle desselben Verlaßenschafft durch vnsere Insonderheit darzu verordnete Personen, Inventiren,, beschreyben, vnd ein ordentlich Inventarium darüber auffrichten lassen dieweil die bede eltere Kinder nhunmehr erwachß. vnd derentweg. darauff alß bald Zwischen Ir der wittwen vnd (den Kinder) gepürliche abtheÿlung der verlaßenschafft für die hand genommen, vnd einem Jedem sein gepurender antheyl, durch das ohnpartheyische loß Zugeschreybt worden, vnd Johannes der Jüngste Sohn seinen angehorigen dritten theÿl aller seiner vatterlicher erb gerechtigkeÿt durch das loß empfangen (…)
hatte er der Vogt mit beÿstand Niclausen des altisten Sohns seines Bruders, Simon Awers sein des Sohns Müetterlichen Stieffgroßvatters vnd Eucharÿ Scheÿblers des Notarÿ mehrgedachts Johannes des Jungsten Sohns vnderhaltung halben mit obgedachter Maria Jundtin der wittwen vnd mutter dahien verglichen (…) vnd bede eltern geschwistert Niclaus und Anna Maria zu steur vorgedachter vnderhandlung ernanten Ires Jungen Bruders (…)

Marie Jund loue la maison à son fils boulanger Nicolas Mock et à sa future bru Marguerite Weinmann. Le locataire devra entretenir sa mère et apprendre le métier de boulanger à son frère Jean.

1625 (15. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 481-v
(Inchoat. in Prot. fol. 397) Erschienen Niclauß Mockh der Weißbeck vnd burger alhie, vnd H Johann Friderich Seüpel Alß geschwornen Vogt Margreth Weinmännin, sein Niclauß Mocken vertrawten hochzeiterin
bekannte in gegensein M. Isaac Jundten alß Vogts Mariæ Jundtin sein Mocken ehelicher Muter
daß Sie beede Zukünfftige Ehegemechdt vffrecht & von ihrer respectiué Muter vnd Schwiger entlehnet (…) Ihr Becken hauß alhie in d. Vorstat Krautenaw, neb. d. kleinen Viehgaß ein Eck 2. seit neb. Gabriel Rupen schwartzbecken gelegen, sampt dem Jenigen, so in die Backstub. Zum Becken handwerck gehörig Also vnd dersgetalt, daß solche lehnung die zweÿ nechst nach einander Volgende vnd vff schierist Künfftig Weÿhenachten angehende Jahr wehren, die entelhner Jahrß Zu hauß Zinß xviij lb d lüffern
dabeÿ auch abgeredt, daß die Entlehnere ihre Muter vnd Schwiger noch darzu beÿ sich in costen zuhalten deren alle tag ein schoppen wein, neben gebürlichen essen reichen Vnd sein Niclauß Mocken Jungen Bruder Johann Mocken daß Beckhen handwerck vmb sonst vnd v.gebens Zweÿ Jahr lang Zulehrnen anzunehmen schuldig (…)
dabeÿ gewesen Ludwig Schlehenacker alß vogt deß Entlehners Niclauß Mocken

Assistée de son curateur Isaac Jund et de son gendre Thiébaut Grossheinrich, Marie Jund veuve de Jean Mock loue la maison à Sara Kraus veuve du boulanger Abraham Jund.

1628 (31. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 52-v
Erschienen Sara Krausin Abraham Jundten gewesenen weißbecken see: witib alhie mit beÿstand hanß Pfederßheims ihres vogts
haben in gegensein Maria Jundtin weÿ: hanß Mocken deß weißbecken see. witib Vogts Isaac Judten deß Meelmanns, vnd Dieboldt Großheinrichen deß Weinschencken Zur Eülen alhie ihres tochtermanns bekannt
daß sie Kraußin von besagter Maria Jundtin (…) entlehnt vnd bestanden hete dreÿ Jahrlang die nechsten nach einander von schierist komenden Mariæ Verkündungs tag folgendt, daß Bachhauß, sampt der darzu gehörigen gerechtigkeit wie sie die Entlehnerin solches albereit 36. wochen bewohnt vnd Innengehabt, alhie in Crautenaw, in der kleinen Viehegaß gelegen, neben Gabriel Rueppen dem schwartzbecken geleg. 1. vnd 2.seit ist ein Eck, für vnd vmb einen wochentlichen Zinß nemlichen xvi.

La maison revient à son fils Jean (voir l’acte de 1613) qui épouse en 1634 Agnès Stumpf, fille de l’enseignant Michel Stumpf de Sarrebruck.

Mariage, cathédrale (luth. p. 349)
1634. Hans Mock der weißbeck, Hans Mock des weißbeck. e. sohn, vnd J. Agnes H. Michael Stumpf p.ceptoris in der Schulen zu Saarbrücke. tochter, eingesegnet zinstag 30. 7.bris (i 179)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 60) 1634. Dominic. 14 & 15. Trinit. Hannß Mock der Weißbeck, weÿl. hanß Mock des weißbeck. alhie nach. Sohn und J. Agnes weÿl. H Michel Stumpffen p.ceptoris zu Sarbruck nachgel. Tocht. cop; dienstag den 16. Sept. Münster (i 274)

Leur fille Anne Marie en hérite vers 1672. Elle épouse en 1664 le boulanger Jean Pierre Nonnenmann, fils du boulanger Pierre Nonnenmann.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 61 n° 22)
1664. Dnicis XVII u XVIII p. Trinit. 2/9 Octob. Hans Peter Nonnen Man, Jungern Weißbeck, Peter Nonnen Manns Weißbecken vnd B. alh.im Metz.gieß. ehelich. Sohn vnd Jgfr. Anna Maria Hans Mocken des ältern auch weißbeck v. b. alhie Eheliche Tochter. Cop. Mont. (i 48)

Jean Pierre Nonnenmann meurt en 1670 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé à la Krutenau dans une maison qui appartient à la veuve de Marcel Hahn face à l’auberge à l’Ange. La masse propre à la veuve est de 76 livres, celle propre aux héritiers de 57 livres. L’actif de la communauté s’élève à 60 livres, le passif à 47 livres.
1670 (1. 9.br), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 6) n° 148
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeder Haab v Nahrung, so Weÿlandt der Ehrsamb und bescheidene Mstr Hannß Peter Nonnenmann, Weißbeck und burger alhier nach seinem den 2. Augusti dieses annoch lauffenden Zu end gemeltten jahrs aus dießer Zergänglichen Weltt genommenen seelig. hienscheiden hinder sich Verlaßen, Verlaßenschafft, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß auch Ehrsamb und bescheidenen Martin Hanß Georg Nonnenmanns ebenmäßig Weißbecken U. burgers alhier als geordnet v. geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ und Agneßen deß V.storbenen seelig mit hernach gemeltter Wittibin ehelich erzielt Kinder v. ab intestato nachgelaßene Erben, durch die Tugendsame fraw Annam Mariam Mockin sein Hannß Peter Nonnenmanns seel. hinderbliebene Wittib, mit beÿstand deß Ehrenvesten v. Wohlvorgeachten herren Frantz Graffen Meelmanns V. burgers alhier ihres geordneten vnd geschwornen Curatoris (…) Actum Straßb. Dienstags d. j.ten Novembris Anno 1670.

In einer in d. Statt Straßb: in der Krauttenaw geg. dem Engel über gelegenen hieher nicht gehörigen behaußung, ist befund. Worden Wie Volgt
Ergäntzung der Erben unveränderten guts auß dem über Hanß Peter Nonnenmann ihres geliebten Vatters nunmehr seelig zugebrachte Nahrung durch mich Notarium A° 1664. auffgerichteten Inventario
Ahne Haußrhat. Im Hindern Stock, In d. Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, vor diß. Cammer, In d. Cammer D, In der vndern stuben, In dem Contörlin, In d. Kuchen
Imm haußöhren, Im Keller, in der Meelkammer, In der Backstuben, Im hoff
In dem Vordern Stoch, Im Haußöhren, Im Badstüblein
Item herrn Marcellen Haanen seel. fr. Wittib soll mann für hauß Zinß
der Wittib, haußrath 24, Silber 9, gold. ring 1, baarschafft 41, Ergäntzung 14 ß, Summa summarum 76 lb
der Erben, haußrath 13, Silber 1, baarschafft 4, Ergäntzung (39, abzug 1, per rest) 37, Summa summarum 57 lb
Theilbar, haußrath 39, Silber 2, gold. ring 16 ß, schiff und geschirr zum Becken handwerck gehörig 9, Früchten und Mehl 9, Summa summarum 60 lb – Schulden 47, Rest 13 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 148 lb

Anne Marie Mock se remarie en 1673 avec le boulanger Jean Georges Krafft, natif de Colmar
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 95 n° 6)
1673. Dnicis Rogaôm & Exaudi d. 4. & 11 Maÿ. hans Georg Krafft der Weißbeck, hans Krafften des Kornmeisters v. B. zu Collmar ehl. Sohn v. Anna Maria weÿl. Hans Peter Nonnenmans auch gewes. weißbecken v. b. allh. nachgelaßene wittib (i 66)

Jean Georges Krafft devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1673, 4° Livre de bourgeoisie f° 406
Hannß Georg Krafft der weißbeck, Hannß Krafften deß Kornmeßers Zu Collmar ehelicher Sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Haußfrawen Anna Maria, Weÿl. Hannß Peter Nonnenmanns deß Weißbecken hinderlaßener Wittwen vmb 8. Gold fl. Welche er beÿ der Cantzleÿ erlegt hat. ist Zuuor ledigen standts gewesen, und will auff E. Ehrs. Zunfft der Becken dienen. Jurav. den 31. Maÿ A. 1673.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Savon. Ceux du mari s’élèvent à 23 livres, ceux de la femme à 389 livres.
1674 (17.3.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 9) n° 222
Inventarium und Beschreibung aller und ieder Haab und Nahrung, so der Ehrsame und bescheidene Mstr Hannß Georg Krafft Weißbeckh und Burger alhier V. die Ehren und Tugendsame Fr. Anna Maria Mockin beede Eheleuth einander in den unlängst mit einander angetrettenen Ehestand alß Unverändert einand. würcklichen Zugebracht haben (…) Actum Straßb. Dienstags d. 17. Martÿ Anno 1674.

In einer der Statt Straßb: in der inneren Straßen am Seÿffengäßlein gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung, ist befunden Worden Wie Volgt
Ahne Haußrhat v Kleidere, Auff der Oberen bühnen, Im Obern Haußohren, In der Oberen Stuben, Vor dießer Stuben. In der Mägt Kammer, In der Hinderen Stuben, In der wohn stuben, Im Haußöhren, Im Keller, In der Kuchen, In der Oberen Stuben, Im hindern Stüblin, In der Mägt Kammer, In der Wohnstuben
die Ehefrau, haußrath 259, Silbergeschmeid 30, baarschafft 64, Frucht undt Meel 19, Schiff und geschirr Zum Becken handwerck gehörig 12, Guldenen ringen 7, Schulden 12, Sa. pfenningzinß hauptgüter 50, Summa summarum 455 lb – Schulden 65, Nach deren Abzug 389 lb
Pfenningzinß hauptgüter, 2. lb Zinß gibt Mstr Johannes Mock d. Weißbeck vndt burger Alhie d. fraw brud. jährlichen auf Martini ablößig in hauptguth auch mit 50 lb, Welche auf sein Mocken in d. Krautenaw an d. hennengaß gelegenen beckenhauß, welches Ihme von Vatter seel. vmb gewiß preis p. Codicillum v.schriben
Großvätterliche Legitima Ihr Fr. Annæ Mariæ i Vorig. Ehe Ehelich Erzielte Kindern Vermög deß über Weÿland H Peter Nonnenmanns, Weißbecken v. burgers allhier der Kinder Großvatters seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Inventarÿ A° 1670 de, 22. Aug. durch mich Notarium
deß Manns Zugebrachte Nahrung, Kleÿdung und Getüch 23 lb

Jean Georges Krafft et Anne Marie Mock remboursent à la Chartreuse un capital garanti sur la maison en vertu d’un titre établi en 1479

1676 (6. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 541-v
Herr Johann Jacob Herberling alß Schaffner der Carthauß und zu gegenwärtiger quietanz Von seinen Vorgesetzten herren Pflegers hierbeÿ beschenener maßen schrifftlich befelch hatt,
in gegensein hannß Georg Krafften deß weißbeckhen und Annæ Mariæ Mockhin beÿder Eheleuth
bekannt, daß dieselbe berührter Carthauß 20. lb d in bahrem gelt erlegt und dadurch die Jenige 1. lb welche gemelte beÿde Eheleuth Ihro der Carthauß Vermög eines Latinischen pergamentinen sub dato 3. Calend. Maÿ a° 1479. mit deß bischofflichen hoffs anhangenden contract Insigel gefertigten zinnßbrieffs, Von uff und ab einer alhier in der Vorstatt Krautenau Zwischen hannß Küfflen dem Weißbeckhen, und hannß Conrad Pfunden dem Biersieder Zum Rißen gelegener behaußung, iährlichen term. Philippi et Jacobi Apostoli Zu Zinnß Zu raichen schuldig geweßenen, abgelöst, auch alle Zinnße sambt dem uff wexel abgerichttet haben

Jean Georges Krafft meurt en 1683 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 300 livres. La masse propre à la veuve est de 350 livres, celle propre aux héritiers de 64 livres. L’actif de la communauté s’élève à 635 livres

1683 (7. Xbr), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 18) n° 575
Inventarium Vndt Beschreibung aller vndt jeder Haab vndt Nahrung, so Weÿland der Ehrsame vnd bescheidene Mstr. Hannß Georg Krafft, Weißbeck undt burger allhier, nach seinem den 30.ten Junÿ diß Zue End gemelten jahrs aus dießem Zergänglichen leben genommenen tödlichen hienscheiden, hinder ihne verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren deß Ehrengeachten Mstr Hanß Paulus Eberlins, Schuhmachers v. burger alhier als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Mariæ, sein des verst. seel. abgeleibten mit hernach gemelt seiner gewes. geliebten Ehelichen haußfrawen d. nunmahls hinderbliebene Wittibin ehelich erzeilten vnd ab intestato hinderlaßenen eintzigen Erbin, durch die Ehren: v. tugendsame fr. Annam Mariam gebohrne Mockin die hinderbliebene Wittib, mit beÿstand deß auch Ehrengeachten H Lorentz Hammen, Weißbeckens v. burgers alhier ihres geordnet und geschworenen Vogts (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg dienstags d 7.ten Xbris St. N. A° 1683.

In einer, der Statt Straßburg Vorstatt Krauttenauw genant ane d. Hennengaßen gelegenen hiehero gehörigen v. hernach beschriebenen Behaußung ist befund. worden Wie volget
Ahne haußrat, Auf der bühnen, Im obern Haußöhren, In d. obern Stuben, In d. Stub Cammer, In d. Nebens Cammer, Im Mittlern Haußöhren, In d. Knecht Cammer, In d. Cammer A, In d. Undern od. Wohnstuben, Im Undern Haußöhren, Im Keller
der Erbin unverändert Haußraths 6, schulden 7, Ergäntzung (51, abzug 12 ß, verbleibt) 50, Summa summarum 64 lb
der Wittib, Schiff und geschirr zum Becken handwerck gehörig 8, Silber geschirr und Geschmeids 19, guldinen ringen 4, baarschafft 22, behausung 287, Ergäntzung (553, abzug 471, bleibt) 81, Summa summarum 423 lb, Nach abzug der Schulden 350 lb
Theilbar, haußraths 181, frucht und meel 62, Wein und Lehren vaßen 10, Schweinen 6, Silber geschirr und Geschmeids 66, guldinen ringen 6, baarschafft 289, schulden 13, Summa summarum 635 lb
Eigenthumb an einer Behaußung (W.) Item eine Behaußung, hoffstatt, holtzschopff sampt einem gemeinen bronnen vndt allen deroselben Weiten, gebäwen, begriffen, Zugehörd, rechten v. gerechtigkeiten gelegen alhier Zue Straßburg in d. Vorstatt Krautenaw, eins. ein Eck an d. Kleinen Viehe: od. ins gemein genant. Hennengaß, and.s. neben Weÿland Hanß Küeffels deß Weißb. V. Burgers alhier seel. hinderblibenen With. hind. auf Hanß Conrad Pfund. d. nunmaligen biersiedern Zum Rißen alhier, Wie auch Job Besten d. Waffenschmidt V. burgern alhier stoßend
Davon gehen jährlichen 10. ß d bodenzinß auf Martini Von d. Beckenlad. v. Wetterdächlein etwann hießig. Zinßmeistereÿ ainetzo aber allhießigem Pfenningthurn, thut in Cap. 10. lb. d. So dann 2 ß.. 6. d bodenzinß d. Stifft Zur Rothen Kirchen alhier jährl. auff Georgÿ. Sonsten über jetzgemelte beschwerd, welche in Capital gerechnet thun 12 lb 10 ß, freÿ ledig v. eig. v. durch die hiesige 3. H. Werckmeistere V.mög üb. lieffert. scheins æstimirt v angeschlagen pro 300. lb. d. Über abzug aber gemelter beschwerd. v.bleibt p. rest allein noch außzuwerffen übrig nemblich 287. lb. 10. ß. d. Darüber besagt i. teutsch. p.gamön. Kauffbr mit d. Statt Straßb. Kleineren Insigel verwahrt, datirt dinstags d. 11. Aprilis Anno 1592. not. mit altt. Nris 1 et 2. b dabeÿ dißmalen gelaßen.
Ergäntzung der Wittib unverändert guths, Aus dem über ihr für unverändert in dieße andere Ehe gebrachte Nahrung Anno 1674. d. 17.t Martÿ durch mich Vor: vnd nachbenant. Notarium auffgerichtet. Inventario (…) Aus dem über weÿland Meister Johann Mocken deß Weißb. v. burgers alhier Ihr d. Wittibin geliebt. leibl. bruders seel. Verlaßenschafft auffgerichtet
Prælegata, einer beeden Stieffdöchteren nahmentlichen Mariæ Magdalenæ vnd Agneßæ Nonnenmännin weÿland Mstr Peter Nonnenmanns gewesenen Weißbeckens v burgers allhier seel.mit ietzmahlig. eingangs gemelt. Wittib Ehelich erzielten döchtere
Conclusio finalis Inventarÿ 1021 lb
Volget nun Endlichen auch warinnen ihr der Wittibin Zwen in Erster Ehe mit Weÿland Mstr Hans Peter Nonnenmann auch geweßenem Weißbecken Vndt Burgers alhier seeligen Ehelich erzielter döchtere nahmentlichen Mariæ Magdalenä vnd Agnesæ Nonnenmännin (…) von ihrem geliebten Großvattern H Peter Nonnenmann auch geweßenen Weißb. v. burger allhier v. fr. Mariæ Magdalenæ Michaelin ihrer Großmutter seel. in A° 1674.
Abschatzung dinstags d. 11/21 Xbris 1683. Waillant deß Ehrenhafften Meister Johann Georg Krafft deß Weißbecken See: hinderlaßene fraw wittib vnd Erben behaußung daß Eckh ane der schwartz hännen gaßen in der Crautenau alhier in der Statt Straßburg Vorstatt Einseitzs Neben Abraham Kechell ander seitzs Neben einer Behaußung dem bierwirdt Zum Rißen NN gehörig, Welche behaußung sampt einem Kleinen hinder heißlen durch die geordnet Werckmeistere in allem vall besichtiget Befunden daß ein schlechter dach stull vnd die gemach Klein vnd Nider dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Sechs hundert Gulden, Bezeigens der Statt Straßburg Werckh leit. Joseph Lauttenschlager alter Werckhmeister, Andres Schmidt Werckmeister deß Maurhoffs, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs
Copia Codicilli – 1683, Donnerstags den 22. tag deß Monats Junÿ Newen Calenders Vormitten tag zwischen 8 und 9 Uhren in hernachgemelten Codicillatoris seines bewohnenden in der Krauttenaw ane der Hennengassen gelegenen Behaußung dero Obern auf gemeltte gaß außsehenden Stub (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrsam und Bescheidene Meister Hanß Georg Krafft Weißbeck Vndt Burgern alhier Zwar Zuegestadener Kranckheit halber auf seinem beth sich enthalten (…) Philippus Henricus Theus Notarius

Partage des biens échus aux deux filles du premier mariage Marie Madeleine Nonnenmann, femme du boulanger Jean Thiébaut Ammel, et Agnès Nonnenmann, provenant de leur père, de leur grand père Jean Pierre Nonnenmann et de leur oncle maternel Jean Mock
1690 (7.8.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 22) n° 752
Theil Register Welchergestalten die Ehren: vndt Tugendsahme Fraw Anna Maria gebohrne Mockin weiland Meister Hannß Georg Krafften geweßenen Weißb. V. Burgers allhier Zue Straßburg hinterbliebene Wittib beede döchter Mariam Magdalenam Mstr Johann Theobald Ammel deß Weyßb. v. burgern alhier Eheliche haußfr. Und Jgfr. Agneßam Selbige auß Weÿland Mstr. Hanß Peter Nonnenmanns auch Weißb. v. burgern alhier, ihrem Ersten geliebt. Ehelich haußwürth seel. Ehelich dochtere Vmb ihr Vätterl. auch Groß Vätter: v. Groß Mütterlich deßgleich. Von Vatters brudern seeligen hero Ererbtes, auch Von Weÿl. Mstr. Joh. Mocken d. Mutter brud. seel. Ihnen geerbtes guth gelieffert v. Außgewießen, v. solche sachen vnd. beeden döchteren abgetheilt.

Zuwißen demnach die Ehren: vndt Tugendsame damahl Jungfr. Maria Magdalena Nonnenmännin Weÿland deß Ehrenhafften V. Achtbaren Mstr Hannß Peter Nonnenmanns geweßenen Weißbeckens Und burgers alhier hinterbliebener mit d. noch lebend. Ehren und Tugendsamen fr. Anna Maria gebohrner Mockin ehelich erzielt ältter dochter Anno 1688. d. 1. 7.bris ahne dem Ehrsam Vnd Bescheidenen Johann Theobald Ammeln, Weißbecken handwercks deß Ehrenvest v. vorgeachten herrn Theobald Ammels Weinstechers Vnd Burgers alhier Ehelich Sohn such verheurathet bißhero aber weder Sie noch ihre Jungfr. Schwester die auch Ehrn: v. Tugendsame Jgfr. Agneßa Nonnenmännin weder Vmb das, So Ihnen beeden Schwestern von obgedacht von ihrem geliebt. Vattern die auch ihren Groß Elttern dem Ehrenhafften V. Vorgeachten herrn Peter Nonnenmann Weißb. v. d. Viel Ehren: vndt Tugendsamen Fr. Mariæ Magdalenæ Michaelin beeden Eheleuth V burgere alhier desgleichen von ihres Vatters brudern Weÿl. Mstr. Abraham Nonnenmann ebenmäßig geweßenen Weißb. v. burg. alhier Ehelich auch von Weÿl. Meister Johann Mocken, glleichergestalten gewes. Wb. vndt Burgern allhier Legats weiß Eigenthümlich gebühret, Vnd Vor Ehegemelt der Fr. Mutter an* Wahrung* hätte bißanhero nicht Empfangen, daß solchem nach Vordriß Ob Ehrengemelt Fr. Anna Maria gebohrne Mockin, weÿland Mstr Hanß Georg Krafften, auch geweßenen Weißbeckens v. burgers alhier hinterbliebene Wittib, mit beÿstand deß Ehrenvest b vorgeachten Herrn Lorentz Hammen Weißbeckens v. burgers alhier ihres Wohl geordnet V geschwornen Curatoris Eines
Andern Theils aber Ob Ehrenbesagte Fr. Maria Magdalena Nonnenmännin, Mstr Joh: Theobald Ammels deß weißb. v. burgers alhier Eheliche haußfr. mit beÿstand gedacht ihres Ehemanns Ferner die Ehrs. Vnd Tugendsame Jgfr. Agneßa Nonnenmännin mit beÿstand deß Ehrenhafft Vorachtbaren H Emanuel Wehners haußfeürers vnd burgers alhier ihres wohlgeordnet v. geschwornen Vogts in beysein H Samuel Christoph Flechtners, d. Statt Straßb. geschwornen Käufflers (…) Actum in d. Königlich. Freÿen Statt straßb. den 7. undt 8. Augusti Anô 1690.
Behausung. Auf deren im Metzgergieß. gelegener Behaußung haben beede döchter capitaliter annoch stehen laut Inv: fol: 116. so jährlich à 4. pro Cto Zinßet werden nemblichen 100. lb

Bien propre d’Anne Marie Mock, la maison revient à ses trois filles Marie Madeleine Nonnenmann qui épouse en 1688 Jean Thiébaut Ammel, Agnès Nonnenmann femme du batelier David Andres et Anne Marie Krafft femme du boulanger Jean Sébastien Lang.

Agnès Nonnenmann épouse en 1691 le batelier David Andres
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 32-v)
1691. Mittwoch d. 11. Julÿ seind nach gewonlicher proclamation copulirt word. David Andreß, der Jüngere ledige Schiffer, Hn David Andresen, E. E kl. Raths Beÿsitzers, Schiffmanns vnd B. alhier vnd Wld. Fr. Margaretha geb. Sturmin ehel. Sohn, Vnd Jungfr. Agnes Wld. Hanß Peter Nonnenmans deß Weißbecken vnd B. alhier vnd Fr. Annæ Mariæ geb. Mockin eheliche Tochter [unterzeichnet] Davidt Andreß als hochzeiter, Agnes Nunener als hochzeitterin (i 33)

Anne Marie Krafft épouse en 1695 le boulanger Jean Sébastien Lang, fils du vigneron Georges Lang de Barr.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 57-v, n° 25) 1695. Mittwochs d. 28. Sept. seind copulirt word. Johann Sebastian Lang der ledige Weißbeck von Barr bürtig, Georg Langen deß Rebmans vnd B. zu Barr v. Catharina geb. Braunin ehelicher Sohn v. Jgfr. Anna Maria Wld. Hanß Georg Krafften deß Weißbecken vnd B. alhie v. Fr. Annæ Mariæ Mockin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Sebastian Lang als hochzeiter, Anna Maria krraffin als hoschziterin (i 60)

Jean Sébastien Lang devient bourgeois par sa femme une dizaine de jours après son mariage.
1695, 4° Livre de bourgeoisie p. 661
Joh: Sebastian Lang, der weißbeck von barr, Georg Langen burgers und Rebmanns daselbst Ehl: sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Maria, Weÿl. Georg Krafften Gewes: burgers und weißbecken allhier hint. Ehl. tochter, gratis, ist Zu Vor ledig standts geweß. Vnd wirdt beÿ E. E. Zunfft denen becken dienen. Jur. d. 8. 8.bris 1695.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 66 livres, ceux de la femme à 179 livres.
1696 (23.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 28) n° 877
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt jeder haab und Nahrung, so de Ehrsam vndt bescheidene Meister Johann Sebastian Lang, Weißbeck, Vnd die Ehren vndt Tugendsame Fr. Anna Maria gebohrne Krafftin beede Eheleütte Vndt burgere allhier einander in den ohnlängst mitt einander angetrettenen Ehestand für Unverändert Würcklich Zuegebracht haben (…) Actum In der Königlichen Freÿen Statt Straßb. in beÿsein der Ehrenvesten Vorgeachten vnd Weißen auch achtbaren vnd bescheidenen Herrn Lorentz Hannen Weißbeck und E. E. Kleinen Rhats alhier alten Beÿsitzers Vndt herr Emanuel Wehners, haußfeurers Ire d. Frawen und dero geliebten Muttrr Fr. Annæ Mariæ Krafftin gebohrner Mockin Wohlgeordneten noch ohnentledigten H Vögte vnd beÿständere, Dienstags den 23.ten Februarÿ Anno 1696.
In einer d. Statt Straßburg Vorstatt Krauttenaw genant ahne der Hennengaßen gelegenen Ihr der Eingangs gemeltten beeden Eheleütte geliebten respectivé leiblichen Mutter vnd Schwiger Eigenthümlich gehörigen Behaußung ist befunden worden wie volgt
Sa. Kleÿder und weißen gezeugs M 29, Sa. Haußraths F 109, Sa. Silber geschmeids M 2, F 3, Sa. Goldine Ring F 5, Sa. baarschafft F 55, Sa. Früchten M 27, Sa. Wein und lehrem Vaß M 6, Sa. Schiff und geschirr zum becken handwerck gehörig F 5
Summa summarum M 66 lb, F 179 lb

Veuve de Jean Sébastien Lang, Anne Marie Krafft meurt sans enfant en 1704 en délaissant pour héritières testamentaires sa sœur Agnès et sa nièce Marie Madeleine Ammel. La défunte est propriétaire d’un tiers de la maison. L’actif de la succession s’élève à 357 livres.

1704 (25.2.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 2)
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und tugendsamen frawen Annæ Mariæ Krafftin, auch weÿl. Mstr. Johann Sebastian Langen, geweßenen Weißbecken und burgers Zu Straßburg seel : hinderbliebener Wittib seel: Verlaßenschafft auffgerichtet in A° 1704. – nach ihrem Sambst. d. 26.ten Januarÿ jüngsthien aus dießer Zeitlichkeit genommenen seel: hientritt, verlaßen, Welches auf Erfordern und begehren hernach benahmster dero p. testamentum instituirter Erben (…) Act. in der Königl. freÿen Statt Straßburg Mont. den 25.ten Februarÿ aô 1704.
Copia Testamenti Nuncupativi habetur in protocollo meo
Die abgeleibte fraw seelig hatt per Testamentum Zur Erben Verlaßen 1. Fraw Agnes Nonnemännin, des Ehrsamen und Achtbahren H David Andreßen, Schiffmanns und burgers alhier ehel. haußfraw, welche mit assistentz ged. ihres Ehewürths, dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt und 2. Jungfraw Mariam Magdalenam Ammelin des Ehrenhafften Hn Joh: Theobald Ammels, Meemanns und burgers allhier mit weÿl. Frauen Maria Magdalena Nonnenmännin, deßen Ersterer haußwürthin seel. ehelich erziehlte Tochter, deren Vogt Vorbesagter H David Andres jn deßen Nahmen aber der Ehren und Vorachtbahre H Joh: Sebastian Gaß, Weißb. und burger dahier, als Geschworner Theilvogt assistirt hatte, dieße beede Zu gleich. Theil.

Haußrath, So jnn hernach beschriebener Zum theil in dieße Verlaßensch: gehöriger behausung sich befund.
Schrein und höltzenwerck. Auff der bühn, In d. Cammer A, Im Obern haußöhren, In d. obern Stub, In d. Stub Cammer, In d. Wohnstub, Im Hauß öhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung. It: den 3.t theil für ohnvertheilt ahne einer behaußung, hoffstatt, höfflein, holtzschopff, sampt der Gemeinschafft des bronnens, und allen deroselben Gebäuden, begriffen, Zugehörd. und Gerechtigkeiten, allhier in d. St: Straßb. Vorstatt Krautenaw geleg. einseits jst ein Eck ane der henengaß, 2. s neben Abraham Küffel dem Weißb. hind. auff H. Joh: Henrich Silbach d. biersied. Zum weiß haanen, wie auch auff Hiob Bäst den Waffenschmidt, stoßend, Davon geh. jahrs 10. ß d gemeiner Statt Pfenningth: ane bod. Zinnß auff Martini Vom becken lad. u. wetterdächl. trifft Zu Capital gerechnet 10. lb.d. Weiters 2 ß 6 d. d. Roth. Kirchen alhier jahrs auff Georgÿ, thut Capital 2 lb 10 ß d. Sonsten über vorgesetzte oner. freÿ ledig und eig. und durch die Hh. Werckleüthe in letzt abgewichenem 1703.t Jahr Zur hiehero behörig. tertz æstimirt worden, 95. 16. 3. Über die gantze behaußung ist vorhand. 1. teutsch perg. Kauffbr: mit d. S. Straßb: C. Cont. stub Ins. verwahrt, sub dato 11. Aprilis 1592. mit alten Nris 1 et 2 und dabeÿ gelaßen
Sa. haußraths 118, Sa. des Zum Becken handwerck gehörig. Schiff und geschirrs 4, Sa. Früchten 23, Sa. Brennholtz 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 36, Sa. goldener Rings 10, Sa. baarschafft 17, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 95, Schulden 50, Summa summarum 357 lb – Schulden (-) Nach deren Abzug (-)
Theil Register darinnen Waß hernachbenahmsten beeden jnstituirten Erbinnen beÿ abtheilung weÿl. frawen Annæ Mariæ Langin gebohrner Krafftin seel. Verlaßenschafft jeeder Vor einen halben theil erblich Zugefallen – Actum und anngefangen in der Königl. freÿen Statt Straßburg Mittwochs d. 27. februarÿ A° 1704.

La maison appartient pour un tiers à Marie Madeleine Ammel qui épouse en 1709 le boulanger Jean Erard Schwing, fils du blanchisseur Jean Erard Schwing le jeune à la Robertsau : contrat de mariage, célébration

1708 (26. Novemb), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Johann Erhard Schwingen, ledigem Weisbecken und Burgern alhier Zue Straßburg, Hn Johann Erhard Schwingen junioris Bleichers in der Ruprechtsaw ehelichem Sohn, als Hochzeitern an einem
Mariæ Magdalenæ Ammelin, H. Joh: Theobald Ammels, Meelmanns und Burgers dahier eheleibl. Tochter, als der Hochzeiterin, am andern Theil
Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Mont. den 26.sten Novembris Anno & 1708. [unterzeichnet], Johann Erhardt Schwing als Hochzeiter, Magdalena Ammlin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 116-v, n° 3)
1709. Mitwoch den 27. febr. seind nach Zweÿmahliger Außruffung in der Kirch Zu St. Nicol. copulirt und eingesegnet worden Hans Erhardt Schwing, der ledige Weißbeck v. burger alhier, Vnd Jungfr. Maria Magdalena Ammelin, dieboldt Ammels, deß burgers Vnd Meelmanns alhier Ehel. tochter welches bezeugen [unterzeichnet] Johann Erhardt Schwing alß hochzeiter, Maria Magdalena Amlin als hoch Zerin (i 121)

Jean Erard Schwing et Marie Madeleine Ammel hypothèquent la maison au profit du jardinier Thiébaut von Fridolsheim

1709 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 537-v
Johann Erhard Schwing der Jüngste Weißbeck und Maria Magdalena geb. Amelin mit beÿstand Johann Theobald Ammels Meelmanns Ihres leiblichen Vaters V Johann Jacob Nonnenmann des ältern
in gegensein Daniel Von Fridolßheim garttners Unterwagnern – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine Weißbecken behaußung mit allen gebäuden, Rechten und zugehörden in der Krautenau, einseit ist ein Eck ane der Hennengaß anderseit neben Abraham Küffel Weißbecken hinten auff den biersieder zum Riesen Johann Ludwig Pfund
hiebeÿ persönlich erschienen Johann Erhard Schwing der Mittlere bleicher und ietziger Und. Meister in d. Ruprechtsau obged. Schuldnerer resp. leiblich. und Schweher Vatter, verbürgt

Agnès Nonnenmann vend sa moitié de la maison à Jean Erard Schwing qui en devient seul propriétaire avec sa femme

1709 (22.10.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 604
(450) Agnes Andreßin wittib geb. Nonnenmännin beÿständlich Joh: Philipp Cottlers schuemachers weilen unbevögtigt
in gegensein Ehrhart Schwing weißbeckers
die helfte ahn einem hauß hoff hoffstatt hinterhauß mit allen begriffen & alhier ahn der hennengass ahm eck, einseit ist d. eck anderseit neben Abraham Küffel hinten auff Ludw: Pfund stosend – darvon gehen jährlich 10 ß auf den Pfthrn und 2 ß 6 d dem Spithal – um 450 pfund

Jean Erard Schwing et Marie Madeleine Ammel hypothèquent la maison au profit du licencié en droit Jean Frédéric Œsinger

1710 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 251-v
Johann Erhard Schwing der Weißbeck und Maria Magdalena Ammelin mit beÿstand Theobald Ammels des Meelmanns ihres Leiblichen Vatters und Johann Ammels Küffers Ihres Vatters bruders
in gegensein herrn Johann Friedrich Ößingers U.J. Licentiatj und E.E. Kleinen raths Referenten – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behaußung mit allen gebäuden, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten in d. Krautenau ahne der Hennengaß, einseit ist ein Eck ahne ged. Gaß anderseit neben Abraham Küffel Weißbecken hinten auff Ludwig Pfund Biersedern zum rießen

Jean Erard Schwing et Marie Madeleine Ammel vendent la maison au fournier Jean Jacques Lœschmeyer et à sa femme Anne Ursule Schæffer moyennant 1 050 livres

1713 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 126-v
(1050) Joh: Erhardt Schwing der jüngste und Maria Magd: geb. Ammelin
in gegensein Joh: Jacob Löschmeÿers haußferers und Annæ Ursulæ geb. Schäferin
ein hauß hoff hoffstatt hinterhauß mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten sambt der Gerechtigkeit des brunnen allhier in der Krautenau, einseit ist ein eck ahn der hennengaß anderseit neben Abraham Küffel hinten auff Joh: Ludwig Pfundt bierwürt zuem rissen vornen auf de Straß stoßendt, darvon gibt mann jährlich 10 ß ane allmend zinß wegen eines wettertächels, It. 2 ß 6 d wegen der holtzhauß thür – um 250, 100, 150 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 450 pfund

Jean Jacques Lœschmeyer et Anne Ursule Schæffer hypothèquent deux mois plus tard la maison au profit du passementier Jean Frédéric Kips

1713 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 332
Joh: Jacob Löschmeier weißbecker und Anna Ursula geb. Schäferin beÿständlich H. Lucas Schaf u. H. Joh. Michael Huck auß mittel E.E. Kl. Raths in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein Joh: Friedrich Kipß Paßmentirers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier in der Krautenau einseit neben Abraham Küffel anderseit ist ein eck an der hennenass hinten auff Ludwig Pfundt, darvon mann jährlich 10 ß allmend zinß Item 2 ß 6 d wegen der holtzhauß thür

Fils du boulanger Jean Georges Lœschmeyer, Jean Jacques Lœschmeyer se marie en 1710 avec Anne Ursule Schæffer, veuve du fournier Frédéric Hans qu’elle a épousé en 1690 : contrat de mariage, célébration. Ils font ensuite dresser l’inventaire de leurs apports
1710 (1. Septembris), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Johann Jacob Löschmeÿers und Frawen Annæ Ursulæ Hannßin gebohrner Schäfferin Mont. d. 1. Septembris A° 1710.
zwischen den Ehrengeachten Johann Jacob Löschmeÿer, ledigem Weißbecken und Burgern alhier, als Hochzeitern an einem,
und dann der Ehren: und tugendsamen Frawen Annæ Ursulæ Hannßin gebohrner Schäfferin weÿl. Mstr: Friderich Hannßen gewesenen Haußfeurers Burgers dahier seel. hinderlaßener Wittib als Hochzeiterin, am andern Theil
Actum in der Königl. freÿen statt Straßburg Mont. d. 1. Septembris A° 1710. [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer alß hochzeiter, Anna Ursula Hanßin Als hoch Zitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 166-v)
1710 Dominica XII et XIII Trinit. proclamati sunt Johann Jacob Löschmeÿer der ledige weißbeck weÿl. Johann Georg Löschmeÿer geweßenen Schwartzbecken und burgers allhier ngleerr ehl. Sohn und Fraw Anna Ursula weÿl. Friderich Hanß gewesenen Schwartzbeck. und Burgers alhier nachgelaßene Wittib. Copulati sunt Mittw. d. 17.ten Sept [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, Anna Ursula hanßin Als hoch Zitterin (i 173)

Jean Jacques Lœschmeyer devient tributaire chez les Boulangers le 24 septembre 1740
1710, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 88-v) Mittwochs, den 24. Septembris 1710 – Neuzünfftiger
Hannß Jacob Löschmeÿer von hier producirt Stalll Schein, bittend umb seines Vatters Recht, wills haußfeür treiben.
Erkant, willfahrt. dd. 31. ß pro alle Gebühr

De fournier, il devient en mars 1713 boulanger en pain blanc
(p 153) Dienstags den 21. Martÿ 1713 – Handwercks Veränderung
Hannß Jacob Löschmeÿer, der Haußfeurer bittet umb gerichtliche Erlaubnus sein geführtes Haußfeüen auff das Weisbecken Handwerck Zu verändern, weilen Er Hannß Ehrhardt Schwingen Weißbecken Hauß ane der Hennengaß erkaufft hatt. Erkant, gegen 1. lb 6 ß d vor alle Gebühr willfahrt.

Les Quinze confirment Jean Jacques Lœschmeyer dans son droit de vannage.
1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
(f° 43) Sambstag den 22.ten Februarÿ
S. nôe Johann Jacob Löschmeÿers burgers und becken allhier prod. pt° Wannenrechts 2. schein Von E. E. Zunfft der Lucern und E. E. Zunfft der Becken, bittet deren confirmation. H. Secret. Frid lißt beede ab. Erkandt, confirmirt

Jean Jacques Lœschmeyer et Anne Ursule Schæffer hypothèquent leur maison

1721 (9.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 573
Johann Jacob Löschmeyer Weißbeck und Anna Ursula geb. Schäfferin beÿständlich Friedrich Hannßen haußfeurers ihres sohns und hanß Jacob Matzinger weißbecken ihres vettern
schuldig 150 pfund
unterpfand, Eine weißbecken behausung hoff und hoffstatt cum appertinentis in der Krauttenau, ist einseit ein eck ahn der hennengaß anderseit neben Abraham Küffel auch weißbecken hinten auff. Ludwig Pfundt den Biersieder, davon gibt man dem mehrern hospitahl 2 ß 6 ane bodenzinß

Jean Jacques Lœschmeyer loue la maison au boulanger Jean Georges Scheer

1726 (9.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 616-v
Johann Jacob Löschmeyer der Meelmann
in gegensein Johann Georg Scheer des Weißbecken
verlühen, Eine weißbecken: behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Vorstatt Krauttenau iet einseit ein eck ahn der hennengaß anderseit neben der Kieffelischen wittib hinten auff Ludwig Pfundt des Biersieders wittib, auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend ahm 22. fürwährenden Monaths Decembris, um einen jährlichen Zinß nemlich 104 gulden

Anne Ursule Schæffer meurt en 1730 en délaissant trois enfants issus de son premier mariage. Les experts estiment la maison à la somme de 325 livres lors de l’inventaire.

Les enfants d’Anne Ursule Schæffer cèdent à leur beau-père leurs droits sur la maison à la Krutenau

1730 (15. Marty), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 27), Joint au n° 611 du 28 févr. 1730
Vergleich Wegen Weÿland Frauen Annæ Ursulæ Löschmeÿerin, gebohrne Schäfferin, Meister Johann Jacob Löschmeÿers, des Meelmanns und burgers allhier zu Straßburg geweßene ehelicher Haußfrau nunmehr seel. Verlaßenschafft
Zuwißen und Kund seÿe hiermit, daß ane zu End stehendem dato, entzwischen Weÿland Frauen Annæ Ursulæ Löschmeÿerin, gebohrner Schäfferin nunmehr seel. Verlaßenen ehelich erziehlten Vier Kinder und Erben, auch respectivé dero Ehevogten und erbettenen Herrn Assistenten ane einem
So dann Meister Johann Jacob Löschmeÿers, dem Meelmann und burgern allhier, als Ihrem hinterbliebenen Wittiber ane dem andern Theil, nachvolgender guetliche Vergleich getroffen, beschloßen, auch beederseits vor beliebig acceptirt und angenommen worden, wie unterschiedlichen hernacher Volgen thut
Nemblichen und Zum Ersten hat Er Meister Johann Jacob Löschmeÿer, der hinterbliebene Wittiber (renuncirt)
Hingegen und vor das andere haben die Erben nicht allein reciproce auf diejenige 50 gulden die Ihnen der Wittiber Crafft der Ehepacten §.pho 6.to anestatt hochzeitlichen Ehren Kleÿdung und goldener Ring promittirter maßen Zuvergüethen hätte, renuncirt, und verzug gethan, sondern auch Ihme dem Wittiber annoch wegen vorberührten abstands aus Ihrer Nahrung Zu einem Wahren und ohndiputirlichen Eigenthumb cedirt und übergeben, Erstlichen Ihren gebührigen dritten theil ane der in die theilbahre Verlaßenschafft gehörigen Behaußung cum appertinentÿs, ane der Vorstatt Krautenau gelegen, so einseit ein Eck ane der Hennengaß, anderseit neben Abraham Kieffel dem Weißbecken, hinden auf weÿl. Herrn Johann Ludwig Pfunden, des geweßenen biersieders Zum Rißen nunmehr seel. hinterlaßene Wittib stoßend, welche gantze behaußung der Statt Straßburg Pfenningthurn umb 10. ß d Jährl. Allmend Zinnßes, ferner dem mehern Hospithal allhier umb 2. ß. 6. d wegen Jährl. Zinnßes, Weiter Mr Johann Philipp Kipsen dem Paßmentirer umb 200. lb. d. Item Ihro g. Herrn Ammaÿster Eliæ Brackenhoffer seel. Frau wittib und Erben umb 50. lb d. So dann H Johann Paul Reißeißen dem goldarbeiter umb 100. lb. ane capital verhafftet, sonsten aber gegen Männiglichen freÿ, Ledig und eigen Zusambt allen in solcher Behaußung befindlichen Schiff und geschirr Zum Becken hannß gehörig, wie auch dem Kupffer und bauchkeßel (…)
Dritten, solle der Wittiber annoch biß nechstkünfftige Johannis Baptistæ dießes 1730 Jahrs in der Behaußung ane der Burggaß gelegen freÿe Wohnung haben ohne einigen heller hauß Zinnß – Actum Straßburg den 15.ten Marty Anno 1730.

La cession ci-dessus est confirmée par une vente passée à la Chambre des Contrats

1730 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 134
weÿl. Fr: Anna Ursula geb. Schäfferin Johann Jacob Löschmeÿer des Meelmanns Ehefrauen seelig hinterlassene vier Kinder und hæredes ab intestato nahmens Friedrich Hannß haußfeurer, Philipp Jacob Hannß Maurer und Steinhauer, Fr. Anna Ursula geb. Hannßin Johann Jacob Hütt des Meelmanns ehefrau so dann Johann Dietrich Hannß der ledige weißbeck so majorennis und ohnbevögtigt zu sein versicherte
obged. Johann Jacob Löschmeÿer des Meelmanns ihres Stieffvatters
Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten sambt der gemeinschafft eines bronnens in der Vorstatt Krauttenau einseit ist ein eck ahn der hennengaß anderseit neben Abraham Kieffel dem weißbecken hinten auff weÿl. Johann Ludwig Pfundt Biersieders zum Rießen hinterlaßene wittib, von solchem gantzen hauß gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane allmend zinß, Ferner dem mehrern Hospital 2 ß 6 d ane bodenzinß wegen der holtzhauß: thür – nachdeme der Käuffer auff denjenigem Wÿdums den ihme seine verstorbenen Ehefrau seel. vermög dero am 17 Xbr. 1722 vor H. Not. Johannes Lobstein auffgerichteten Codicilli lebenslang verordnet hatte, durch einen mit den verkäufern vor ged. Not. Lobstein am 15. hujus getroffenen vergleich verzug gethan – jedem unter ihnen zu einem vierdten theil für ohnvertheilt ahne einer tertz eigenthümlich zuständig, die übrige zwo tertzen aber dem käuffer so zuvorhin zugehörig und als ein währender ehe erkaufft theilbares und errungenes guth – um 350 pfund verhafftet, geschehen um 233 pfund

Jean Jacques Lœschmeyer passe un contrat de mariage avec Elisabeth Kieffer, fille du remueur de grains Jean Jacques Kieffer. Le contrat est ensuite annulé.
1731 (23. Februarÿ), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 56
(cassirt) Eheberedung Zwischen Johann Jacob Löschmeÿer, dem Weißbecken Wittiber und burgern allhier, alß hochzeitern, beÿständlich Bartholomæi Neumeÿers Nagelschmidts und burgers allhier seines Vettern, ane einem
So dann Jgfr. Elisabethæ Kiefferin, weÿl. Johann Jacob Kieffers geweßenen Kornwerffers und burgers allhier seel. nachgelaßenen ehelichen Tochter alß der Jgfr. hochzeiterin beÿständlich Johann Jacob Kieffers Kornwerffers Ihres bruders und herrn Johann Braunen, Vornehmen handelßmanns allhier am andern theil
Straßburg Freÿtags den 23. Februarÿ Anno 1731 [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als Hochzeiter, Elisabetha Kiefferin Als hoch Zeitterin

Jean Jacques Lœschmeyer se remarie en juin 1731 avec Catherine Schæffer, fille du tonnelier Chrétien Schäffer, qui a épousé en 1728 le cordonnier veuf Jean Daniel Baur : contrat de mariage, célébration

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 12, n° 4)
1728. Mittwoch d 1. febr 1728. seind nach 2. maliger ausrufung Domiâ. Sexages. et Quinqu. in der Kirch Zu S Wilhelm copulirt worden Johann Daniel Baur der Schuhmacher, Witwer v. b. weiland Marthæ Spindelin ehemann v. Jfr. Maria Catharina Christmann Schaefers deß Küblers v. b. v. Mariæ Ursulæ Ehrhardtin p. m. ehliche dochter [unterzeichnet] Johann Daniel Baur als hochzeiter, maria Catharina schäfferin als hochzeiterin (i 13)

1731 (14. Junÿ), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 77) n° 249
Eheberedung Zwischen dem Ehren: und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Löschmeÿer, dem Weißbecken und burgern zu Straßburg, als dem bräutigamb, ane einem
So dann der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Maria Catharina Baurin gebohrner Schäfferin, weÿland des Ehrengeachten Meister Daniel Bauers, des geweßenen Schuhmachers vnd burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seeligen nachgelaßener wittib als der frau hochzeiterin, ane dem andern theiln getroffen
So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 14. Junÿ Anno 1731. [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeitter, maria Catharina bäeurin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 30-v n° 10)
1731. Mittwoch den 27. Junÿ sind in der Kirchen Zu S Wilhelm nach vorher gegangener Zweÿmahliger proclamation und außruffung ehelich copulirt und aingesegnet worden Johann Jacob Löschmeÿer der weißbeck Wittwer und burger allhier, und Maria Catharina Weÿl. Johann Daniel Bauren gewesenen Schuhmachers und burgers allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, maria Catharina Baurin als hochzeiterin (i 33)

Jean Jacques Lœschmeyer et Marie Catherine Schæffer hypothèquent la maison au profit du neveu mineur du mari, issu de Georges Ernest Füssel et de Marie Catherine Lœschmeyer

1739 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 450-v
Johann Jacob Löschmeÿer der weißbeck und Maria Catharina geb. Schäfferin mit beÿstand ihres bruders Johann Schäffer des Küblers und ihres schwagers Johann Hetzel des schneiders
in gegensein Abraham Reumann des kupfferschmidts als vogts Georg Ernst Füßel des von hier ausgetrettenen kupfferschmidts mit weÿl. Mariæ Catharinæ geb. Löschmeÿer sein schuldbekennenden Löschmeÿerin verstorbenen schwester erzeugt einigen kinds – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäudeb, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten sambt der gemeinschaft eines bronnens in der Vorstatt ahne Krauttenau einseit ist ein eck ane der Hennengaß, anderseit neben Abraham Kieffel dem weißbecken, hinten auff weÿl. Johann Ludwig Pfund des Biersieders zum Rießen wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane allmend zinß, ferner dem Mehrern hospital wegen der holtzhauß thür 2. ß 6 d. ane bodenzinß – Maßen er selbige während seiner ersten Ehe erkaufft und daher zwo tertzen daran participiret, die übrige tertz aber von seinen erstern Ehefrau weÿl. Annæ Ursulæ geb. Schäfferin Erben und Kindern am 16. Martÿ 1730 käufflich ahne sich gebracht

Jean Jacques Lœschmeyer et Marie Catherine Schæffer hypothèquent la maison au profit du fondeur d’étain Léonard Wœrlé

1743 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 260-v
Johann Jacob Löschmeÿer der beck und Maria Catharina geb. Schäfferin mit beÿstand Johannes Hetzel des schneiders und ihres schwagers Johann Christoph Philipp des schuhmachers ihrer vettern
in gegensein Leonhard Wöhrle des zinngießers – schuldig seÿen 225 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstadt Krautenau einseit ist ein eck ane der Hennengaß, anderseit neben Abraham Kießel des weißbecken, hinten auff die Pfundischen wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß allmend zinß und dem mehrern hospital wegen der holtzhauß thür 2 ß. 6 d. ane bodenzinß

Le conseil des Boulangers fait grief à Jean Jacques Lœschmeyer d’avoir vendu du pain sec en-dehors des heures au Marché aux Cerises.
1745, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 66) Montags den 12. Julÿ 1745 – Straff
Jacob Löschmeÿer der Weißbeck ist accusirt daß Er nach der Zeit brodt Zu dem trockenen Marck tragen laßen, Beklagter gibt vor sein Kindt hätte Sich darmit auff dem Kirschen marckh verweillest* undt auffgehalten wäre also nicht sein Schuldt, auff deß Beklagten Excusation ist Erkandt, soll beklagter Nebst 5 ß Unkosten in die Helffte der Straff mit 1 lb d Condemnirt seÿn.
[in margine :] d 9. aug. moderirt ad 15 ß.

(f° 69) Montags den 9. Augusti 1745 – Jacob Löschmeÿer der Weißbeck bittet umb linderung der Ihme den 12.t passato angesetzten 1. lb Straff. Erkandt solle ad 15. ß moderirt seÿn

Jean Jacques Lœschmeyer hypothèque la maison au profit du meunier Philippe Jacques Lauth

1748 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 165
Johann Jacob Löschmeÿer der weißbeck
in gegensein H. Rathh. Philipp Jacob Lauth des Dinßenmüllers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine weißbecken behausung samt zugehörden und rechten in der vorstatt Krautenau, ist einseit ein eck ane der Hennengaß, anderseit neben Abraham Kieffer dem weißbeck, hinten auff Ludwig Pfund den biersieder

Le conseil des Boulangers fait grief à Jean Jacques Lœschmeyer d’avoir vendu du pain sec en-dehors des heures. Sa femme convient des faits mais déclare qu’il ne s’agissait que de deux miches. Elle est seulement condamnée aux dépens.
1745, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(p. 128-v) Donnerstags den 16. martÿ 1747
Jacob Löschmeÿer der Weißbeckh ist angeklagt, daß er den 17.ten Hornung Zu Späth brodt auff den trockenen Marck tragen laßen, deßen Ehefrau præsens ist es geständig, sagt seÿen nur zween leÿb gewest. Erkandt soll nur ib 5 ß Unkösten Condemnirt der Straff aber absolvirt seÿn.

Le conseil des Boulangers fait grief à Jean Jacques Lœschmeyer d’avoir vendu trop de pain sec et lui inflige une amende.
1752, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 80) Donnerstags den 14. Septembris 1752. – Straff
Johann Jacob Löschmeÿer der Weißbeck ist accusirt daß Er den 7.ten dießes Zuviel brodt auf dem trocken Marck und auch noch nach der Zeit daselbst feÿl gehabt, deßen Ehefrau Præsens ist est geständig, daß sie Zuviel Brod daselbst gehabt.
Erkand, soll nebst 5. ß Unkösten auch in 10 ß Straf condemnirt seÿn

Jean Jacques Lœschmeyer hypothèque la maison au profit du notaire François Henri Dautel

1754 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 318
Johann Jacob Löschmeyer der beck
in gegensein H. Not. Frantz Heinrich Dautel – 300 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der vorstatt Krautenau ist einseit ein Eck an der Hennengaß, anderseit neben Abraham Kieffel dem weißbeck, ha& die Pfundische wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß allmendzinß und dem mehrern hospital wegen der holtzhauß thür 2 ß 6 bodenzinß

Jean Jacques Lœschmeyer meurt en 1756 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 600 livres. La masse propre à la veuve est de 219 livres, celle des héritiers de 44 livres. L’actif de la communauté s’élève à 118 livres et le passif à 107 livres.

1756 (27.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 260) f° 645
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung v. Güthere keinerleÿ davon ausgenommen, so Weÿl. der Wohl Ehren und wohlvorgeachte Meister Johann Jacob Löschmeÿer der gewes. Weißbeck vnd Burger allh. Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 8.ten Januarii, dieses Laufenden 1756.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen Erfordern v. begehren des Wohl Ehrenachtbaren Meister Johannes Hetzels, des Schneiders v. b. allh. als geordnet v. geschworenen Vogts Johann Georg des ledigen Weißbecken in die 22. Jahr alt, Jungfrauen Mariä Catharinä, in die 21. Jahr alt, Jungfrauen Margarethä Elisabethä in die 19. Jahr, Johann Jacob in die 17. Jahr, so dann Annä Mariä in die 13. Jahr alt, aller des verstorbenen seel. mit hernach genanter seiner hinderbliebenen wittib ehelich erzeugter v. ab intestato nach tod verlaßener Kinder v. Erben fleißig inventirt v. ersucht durch die viel Ehren v. tugendbegabte Frau Mariam Catharinam geb. Schäfferin die hinterbliebene wittib beÿständl. des Ehrenachtbaren Meisters Joh: Jacob Benders des Schuhmachers v. b. allhi. – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 27.ten Julÿ Anno 1756.
Copia der Eheberedung
Bericht in gegenwärtig Inv. Demnach mann zufolg der Eheberedung und der in dem dritten §° enthaltenen stipulation die Ersuchung beederseits Unveränderter Nahrung Vornehmen wollen, Zu dem ende nach denen documenten darüber befragt, so meldete die hinterbliebene wittib, daß sie beeder seits nicht in die Ehe inventiren laßen (…)

In einer allhier Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau gelegener und inventirter beh. folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Eine Beh. Hoff, Hoffstatt v. Hinterhauß mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten v. gerechtigkeiten sambt der Gerechtigkeit des bronnens, gelegen allh. ane der Vorstadt Krautenau, 1. s. ist ein Eck ane der Hennengaß, 2. S. neben Abraham Küffel dem Weißbecken, hinten auf Herrn N. Räuber, des jetzmaligen biersieders Zum Rißen, Scheur stoßend, davon gibt man jährl. 10. ß d Allment Zinnß gemeiner Statt Pfenningthurn wegen I.m Wetterdächlein, mehr 2. ß 6 d den mehrern teutschen Hospital allh. wegen der Holtzhauß thür, sonsten außer denen darauff hafftenden v. hernach eingetragenen passiv Capitalien ledig eigen v. ist dieselbe durch der Statt Straßburg geschwornen herrn Werckmeister nach Außweiß der mir Notario Zum Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung dedato 27.ten Julÿ A° 1756. æstimirt v. angeschlagen worden vor 600. lb. Davon abgängig obig benande beede real onera so in doppeltem Capital antreffen 25. lb, Nach Abzug verbleibt in Auswurff 575. lb. Darüber besag i. teutscher pergament
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Vermögen, Sa. haußraths 9, Sa. goldener ring 2, Sa. Schuld 100, Sa. ermangelter unverändert Guths 107, Summa summarum 219 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 16, Sa. Schiff und geschirrs zum Becken handwerck gehörig 5, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane I. beh. 575, Summa summarum 600 lb – Schulden 555, In Compensatione 44 lb
Das theilbare Guth, Sa. Haußraths 5, Sa. Schiff und geschirr zum becken hdw. 5 ß, Sa. meels 3, Sa. holtzes 2, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Schulden 105, Summa summarum 118 lb – Schulden 107, Conferendo 11 lb – Stall Summa 274 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Donnerstag den 14. des Monaths tag Junÿ 1731. Johannes Lobstein Notarius juratus
Abschatzung vom 27. Julÿ 1756. Auf begehren Weill. Johann Jacob Leschmeÿers deß geweßenen Weißbecken seel. hinderlaßene fr. wittib und Erben ist eine weißbecken behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Uthenau gelegen einseits i Eck an die hännen gaß machendt, anderseits neben Abraham Küffel und hinden auf N herrn Reüber, des biersieders Zum rießen scheur stoßend, Solche behaußung bestehet in einem bachhauß, ferner in 3. stuben, 3 Küchen und etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit hohl und breit Zieglen belegt, hat auch einen gewölbten Keller, hoff, und Gemeinschafftlichen bronnen, vor uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorhero geschehener besichtigung mit aller ihrer gerechtigkeit dem ietzigen werth nach æstimirt und angeschlagen vor und umb Zwölff hundert gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Werckmeister deß Maurhoffs

La veuve reprend le métier de boulanger après l’avoir abandonné. Elle obtient gratuitement le droit de faire du pain blanc.
1760, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 136) Montags den 14. Aprilis 1760 – Handwercks Veränderung
Weÿl. Joh: Jacob Löschmeÿers seel. Wittib so einige Zeit her das Handwerck Völlig auffgegeben hatte, bittet, Ihro dermahlen solches wieder zu continuiren und Weiß zu bachen gerichtl. Zu erlauben.
Erk. Wird deroselben in ihrem begehren und Zwar gratis, weilen dieselbe bis dato gar nichts getrieben willfahrt.

Marie Catherine Schæffer meurt en 1763 en délaissant trois enfants. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 419 livres, le passif à 267 livres.

1763 (1. 7.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 267) n° 922
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so weiland die Ehren und tugendsame Frau Maria Catharina gebohrene Schäferin, auch weiland Herrn Johann Jacob Löschmeÿers gew. Weisbecken und burgers allhier Zu Straßburg seeligen nach gelaßener Wittib, nun auch seeligen nach Ihrem Mittwochß den 10.ten Augusti dießes lauffenden 1763.sten jahrs aus dieser welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 1.ten 7.bris Anno 1763.
Die Verstorbene seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. H.. Johann Georg Löschmeÿer, weißbecken und burgern allhier so mit assistentz S. T. Herrn Joh: Carl Hüttels, Notarii publici jur. und Practici und br. alhier, beÿ dießer Inventur gegenwärtig. 2. Jungfrau Elisabetham Margaretham Löschmeÿerin, so in die 26. jahr alt, mithin majorennis, gleichwohl aber mit H. Johann Hetzels, Schneider Meistern und Burgern allhier als dero noch ohnentledigtem Vogten Verbeÿstandet, hiebeÿ Zugegen, So dann 3. H. Johann Jacob Löschmeÿern den leedigen Becken und brg. allh. so in die 24. jahr gehet, dießen geschäfft in Persohn abwartende, Alle dreÿ der Verstorbenen seeligen mit Eingangs erwehntem H. Johann Jacob Löschmeÿer, ehelich erzeugtte Kinder und über die geordneten prælegaaa zu dreÿ gleichen Stammtheilen ab intestato verlaßene Erben
Copia Letzter Willens Disposition

In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau, ohnweit dem Bierhauß Zum Rießen gelegener H. Andreæ Widenmann dem Schwartzbecken und burgern allhier zugehörigen weißbecken behaußung folgender masen befunden worden
Eigenthub ane einer behaußung. Neml. Zween fünffte theil vor ohnvertheilt von und ane einer Weißbecken behaußung, Hoff, Hoffstatt und hinterhauß mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der Vorstadt Krautenau, 1. s. ist ein Eck ane der Hennengaß, 2. s. nunmehr H Abraham Diemer dem weißbecken hinten auf H. Georg Räuber, des biersieders Zum Rießen Scheur stoßend, davon gibt man jährl. löbl. Statt Pfenningthurn 10. ß d ane Allment Zß von einem Wetterdächlein vnd löbl. mehrern teutschen Hospital allhier 2. ß 6 d wegen der hintern holtzhauß thür, sonsten außer denen darauff hafftenden und hernach pro ratis partibus eingetragenen passiv Capitalien ledig, eigen und ist diese behaußung beÿ absterben weil. Meister Johann Jacob Löschmeÿers diesorts Vater seel. Verlaßenschafft Inventur in A° 1756. durch löbl. Stadt geschworne Hh. Werckmeistere gemachten Abschatzung datirt den 27. Julÿ 1756. æstimirt worden pro 600 lb
Weilen nun seith der Zeit darinnen nichts neues auferbauet worden, als hat man es beÿ solchem Anschlag jedoch mit vorbehalt ge*chter approbation löbl. Stadt Stalls Hh. dreÿern gelaßen, Davon abzuziehen die real onera so zu doppeltem Capital antreffen 25. lb. Nach abzug deren Verbleibt annoch in rest 575 lb. Daran treffen die Zweÿ fünffte theil anhero auszuwerffen 230. Dieße 2/5.te theil hat die Verstorbene seel. von Ihren seithero verstorbenen Zweÿen Kindern nahmentlich Maria Catharina und Anna Maria denen Löschmeÿern, so ledigen standt verstorben ererbt. Und seind die übrige 3/5. theil denen noch lebenden dreÿ Kindern dießorts Erben eigenthümlichen zuständig und weilen der defuncta solche biß an ihr end genoßen hernach als ein Widem eingetragen werden. Es bes: aber über die gantze Behaußung i. teutsch Perg. Kgfr. in allh. C. C. stub gef. und mit deren anhg. Ins. verw. datirt den 2. Martÿ A° 1713. Dabeÿ Vergleich vor nun weil. Herrn Johann Lobstein gew. Not. jur. und berühmten Practico passirt datirt den 15. Martÿ 1730. Wie dann auch solcher Vergleich in allh. C. C.stub allda gef. dedato 16. Martÿ 1730.
Widem, Welchen die Verstorbene Zeit lebens genoßen hat. Neml. es hat Weiland Herr Johann Jacob Löschmeÿer der gew. Weißbeck und br. allhier seel. eingangs gemelt in Krafft der Eheberedung §° 5.to (…) Neml. dreÿ fünffte theil vor ohnvertheilt von und ane der hievor à fol. (-) fac: (-) et seqq umständlich beschriebenen Weißbecken behaußung cum appertinentiis gelegen ane der Vorstatt Krautenau so ein eck ane der Hennen gaß
Abzug, Sa. haußraths 61, Sa. Silbers 2, Sa. Goldenen Rings 16 ß, Sa. baarschafft 23, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 230, Sa. activorum 101, Summa summarum 419 lb – Schulden 267 lb, In Compensatione 151 lb
Stall Summa 151 lb

Jean Jacques Lœschmeyer rachète les parts de son frère et de sa sœur et devient seul propriétaire de la maison

1763 (11.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 267) Joint au n° 922 du 1. 7.br. 1763
Extractus aus dem über weiland Frauen Mariæ Catharinæ gebohrner Schäferin auch weiland Herrn Johann Jacob Leschmeyers geweßenen Weisbecken und burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib, nun auch seeligen Verlaßenschaft durch mich Notarium in Anno 1763 vergriffenen Verkauff: und Erlöß: wie auch Vergleich: und Abtheilungs Register Concepto gefertiget
Anlangend das Eigenthum ane einer Behaußung
Demnach Zwar anfänglichen die samtliche Erbs Interessenten sich entschloßen gehabt, die in diese Verlaßenschaft gehörige so wohl väterliche als muterliche Behaußung, Hof, Hofstatt und hinterhauß, mit allen deren begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der Vorstadt Krautenau, so ein Eck ane der Hennengaß & /:wie soclhe à folio 43. facie 1.a et sequentibus mütterlichen Verlaßenschaft Inventarii umständlichen beschrieben Zu befinden:/ durch eine freÿwillige Versteigerung und zwar letzt verwichenen 27. Septembris hujus anni zu einem verhoffenden höherem Preis, als dabeÿ angesetzt worden, zu bringen, dieße Versteigerung aber wider vermuthen ohnfructbar abgeloffen, so haben sich darafuhin Herr Johann Georg Löschmeÿerder Weißbeck und burger allhier und Jungfrau Elisabetha Margaretha Löschmeÿerin so majorennis und dahero allein verbeÿstandet mit Herrn Johann Hetzeln dem Schneider und burgern allhier dieße beede, bruder und Schwester dießorts Mit Erben
in gegensein Herrn Johann Jacob Löschmeÿers des ebenmäßigen Weißbecken und burgers allhier ihres leiblichen bruders und Mit Erben sich dahin erklärt daß sie Vor sich und ihre Erben Ihme Herrn Johann Jacob Löschmeÿern aufrecht fest und ohnwiderrufflichen eigenthümlichen cedirt und überlaßen
ihre ohnvertheilt Zugehörige Zween dritte theil ane obbeschriebener Behausung cum appertinentiis, davon man man jährlichen Löblicher Statt Pfenningthurn 10. schilling Pfenning ane Allmend Zins von einem Wetterdächlein vnd 2. schilling 6 pfenning dem mehrern teutschen Hospital allhier von der hintern holtzhauß thür Zu geben pflichtig, sonst seÿe dießelbige (verhafftet) um die, beÿ der angestellten aber unfruchtbar angeloffenen Versteigerung ausgebottene Summ derer 2500 gulden die gantze Behausung gerechnet (…)
So beschehen Straßburg auff Donnerstag den 29. Septembris Anno 1763.
Procès verbal d’adjudication joint à l’inventaire
Insinué à la Chambre des Contrats vol. 637 f° 582-v le 11 novembre 1763
Extractus, 94 Z 79

Jean Jacques Lœschmeyer termine en mars 1757 son apprentissage qu’il a commencé chez son père et fini chez Jean Philippe Ensfelder.
1757, Protocole de la tribu de Boulangers (XI 12)
(f° 63-v) Dienstags den 8. Martii 1757 – Lehrjung außgethan
Johann Jacob Löschmeÿer, welcher zum theil beÿ seinem verst. vatter gleicher Nahmens und zum theil beÿ Mstr. Joh: Philipp Enßfelder dem haußfeurer d. Handw. ernernt, bittet Ihme weilen seine Sechs Jahr bereit verfloßen sein Lehr Meister und Er auch wohl mit einander zufrieden, der Lehr Gerichtl. leedig zusprechen.
Erk. seÿe Ihme in seinem Begehren gegen Erlag der Gebühr Zu willfahren.

(f° 175-v) 1762. Donnerstags den 16. Septembris – Neuzünfftiger Meisters Sohn
Joh: Jacob Löschmeÿer, weÿl. Joh: Jacob Löschmeÿers geweßenen Weißbecken b. b. allh. nach gel. ehel. Sohn, producirt Stallschein, Will Zünfftig werden vnd Weißbachen, bitt ut supra [gerichtl. Reception]. Erk. Willfahrung (dt. 1. lb 15 ß)

Jean Jacques Lœschmeyer épouse en 1763 Marguerite Salomé Harr, fille de boulanger ; contrat de mariage, célébration
1763 (15. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 447
Eheberedung – zwischen dem Wol Ehrenachtbaren Herrn Johann Jacob Löschmeÿer, dem ledigen Weißbecken, weÿl. Herrn Johann Jacob Löschmeÿers geweßenen Weißbecken und nun auch weÿl. frauen Mariæ Catharinæ gebohrner Schäfferin, beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenem ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hochzeitern ane Einem
So dann der Viel Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Margarethæ Salome Harrin, herrn Johann Georg Harren, des Schwartzbecken, und Frauen Annæ Ursulæ gebohrner Jungin, beeder Ehepersonen und burgere allhier ehelich erzeugter tochter, als der Hochzeiterin am andern theil
Zu Straßburg auff Freÿtag den 25. Novembris anno 1763 [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, Margrath Salome Harrin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 9-v)
1764. Mittwoch den 18. des Jenners wurden nach widerholtem Aufbieten ehelich getraut Johann Jacob Löschmeÿer, weißbeck und burger allhier weÿl. H Johann Jakob Löschmeÿers weißbeckens und burgers allhier u. weil. Fr. Maria Catharina geb. Schäferin hinterlassener ehl. Sohn und Jungfer Margaretha Salome H Johann Georg Harr, des Schwartzbecken u burgers allhier mit Fr. Anna Ursula geb. Jungin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, Margretha Salome Harrin als hochzeiterin (i 12, procl. Saint-Guillaume f° 263, i 271)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 328 livres, ceux de la femme à 287 livres.

1764 (23.1.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 268) n° 932
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so der Ehrenachtbare Herr Johann Jacob Löschmeÿer, Weißbeck und die Ehren und tugendsame Frau Margaretha Salome gebohrne Harrin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht auch sich in Krafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung vor ohnverändert vorbehalten haben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 23.ten martÿ Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg an der Spitzengaß gelegenen, der Ehefr. Eltern zugehörigen Schwartzbecken behausung folgendermaßen sich befunden
Eigenthum ane einer Behaußung. (M.) eine Weißbecken behaußung samt Hoff, Hoffstatt und hinterhauß mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, weiten, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der Vorstadt Krautenau, 1. s. ist ein Eck ane der Hennengaß, 2. s. nunmehro Herr Abraham Diemer dem Weißbecken hinten auf Herrn Georg Räubers, des biersieders Zum Rießen Scheur stoßend, davon gibt man jährl. löblicher Stadt Pfenningthurn 10. ß d ane Allment Zinnß von einem Wetterdächlein vnd löbl. mehrern teutschen Hospithal allhier 2. ß 6 d wegen der hintern Holtzhauß thür, sonsten außer denen darauff hafftenden und hernach beschriebenen passiv Capitalien leedig, eigen und ist solche bey weil. Fr. Mariæ Catharinæ geb. Schäfferin auch weil. H. Johann Jacob Löschmeÿers gew. Weisbecken und brs. alhier seel. nachgelaßener Wittib dießorts Mutter seel. Verl. Abtheil. durch mich Not. den 29.ten 7.bris 1763. passirten Cession ihme dem Ehemann in ohnvertheiltem Erb überlaßen und abgetretten worden pro 1250. Hierüber bes. 1. teutsch. perg. Kfbr. in allg. C. C. stb gef. und deren anhgd. Ins. verw. datirt den 2. Martÿ Anno 1713. Dabeÿ Vergleich vor nun Weil. Herrn Johann Lobstein gew. Not. jur. und berühmten Practico passirt datirt den 15. Martÿ 1730. Wie dann auch solcher Vergleich in allh. C. C. stb enregistrirt und darüb. i. perg. Kfbr. allda gefertiget de dato 10.ten Martÿ 1730.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Schiff und geschirrs zum Becken handwerck gehörig 33, Sa. Meels und Kleyen 48, Sa. Weins und Faß 13, Sa. Silbern Geschmeids 17, Sa. baarschafft 7, Sa. brennholtz 4, Sa. Eigenthums ane I behaußung 1250, Sa. der activ schuld 5, Summa summarum 1405 lb – Dazu gelegt die helffte derer Haussteuren 48, So begreiffe des Ehemanns über seine Kleidung und weisgezeug völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem rechten werth nach in sich 1453. lb – Schulden 1125, Nach welchem Abzug 328 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Guth consignirt und beschrieben, Sa. Haußraths 80, Sa. Silbern Geschmeids 9, Sa. Goldener Ring 8, Sa. baarschafft 111, Summa summarum 209 lb – Wann nun de übrige helffte derer gleich hierauf beschribenen haussteuren hier addirrt wirt mit 48 lb, So ist und thut der Ehefrauen gesamt in den Ehestand gebrachtes Guth gliech wohl mit ausnahm ihrer Kleidung und weißgezeug dem billigen werth nach 287 lb

Jean Jacques Lœschmeyer et Salomé Harr hypothèquent la maison au profit du notaire François Henri Dautel

1764 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 267-v
Johann Jacob Löschmeÿer der weißbeck und Fr. Salome geb. Harrin so über 25 jahr zu seÿn versicherte mit beÿstand ihres vatters Johann Georg Harr des haußfeurers und ihres vettern Johannes Hetzel des schneiders
in gegensein H. Not. Frantz Heinrich Dautel – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Hennengaß, einseit neben Abraham Diemer dem weißbecken, anderseit ist ein eck ane gedachten gaß, hinten auff N. Reiber dem bierbrauer

Litige entre Jean Jacques Lœschmeyer et Jean Wœhrlé concernant le jour de cuisson de Martin Albrecht. L’affaire est traitée dans les pages manquantes du registre
1769, Protocole des Quinze (2 R 180)
Jacob Löschmeÿer Ca. Johannes Wöhrle 31, 38, 69, 103 ,133
(p. 31) Sambstags den 4. Februarii 1769.
Osterrieth nôe Jacob Löschmeÿer des burgers und Weißbecken Ca. Johannes Wöhrle den burger und Weißbecken prod. unterth. Memoriale juncto petito puncto Veränderung Martin Albrecht backtags, Claus Sen. bitt Cop. et T. O. obt.

(p. 38) Sambstags d. 18. Februarii 1769 – Löschmeÿer Ca. Wöhrle
Osterrieth nôe Jacob Löschmeÿer in aîs Ca. Johannes Wöhrle auch in aîs erholt Memoriale vom 4. hujus und bitt Deput. Claus sen: prod. Exceptiones juncto petito und bitt similiter Deput. Erk. Deputatio.

(p. 69 manque)
(p. 103) Sambstags den 11. Martii 1769. Idem [Osterrieth] nôe Johannes Löschmeÿer in aîs Ca. Johannes Wöhrle auch in aîs bitt ut ante [communication Sententiæ]. Erkanndt ut ante [willfahrt].
(p. 133 manque)

Marguerite Salomé Harr meurt en 1777 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre au veuf présente un passif de 605 livres, celle des héritiers est de 250 livres. L’actif de la communauté s’élève à 504 livres, le passif à 658 livres.

1777 (28.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 281) n° 1421
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon ausgenommen, so weÿl. die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Margaretha Salome, gebohrne Harrin, des Ehren achtbaren herrn Johann Jacob Löschmeÿer, des weißbecken und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehegattin nunmehr seel. nach ihrem den 8.ten may dießes lauffenden 1777.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sowohl des hinterbliebenen Wittibers als Erb des einen verstorbenen Kinds Nahmens Mariä Magdalenä Löschmeÿerin so den 1. Junii dießes Jahes minderjährig das Zeitliche gesegnet als auch Herrn Johann Andreas Nödel des haffners und Burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts 1° Johann Jacob des ledigen Weißbecken, 2° Margarethä Salome, 3° Catharinä Elisabethä und dann 4° Abraham derer Löschmeÿer, dieße fünff des Verstorbenen Frauen seel. mit vorgemeltem ihrem hinterbliebenen Wittiben ehelich erzeugter und nach tod verlaßener Kinder fleißig inventirt (…) So geschehen allhier zu Straßburg auff Montag deb 28. Julii Anno 1777.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau gelegenen, so ein Eck ane der Hennengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behausung folgendermaßen sich befunden
Eigenthum ane einer Behaußung. (W.) Nemlichen eine Weißbecken behaußung, Höfflein, Hoffstatt und ein kleines Schweinstall, mit allen deren Gebäuden, hinterhauß, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg und deren Vorstatt Krautenau, j.seit ist ein Eck ane der Hennengaß, anderseit neben Herrn Abraham Diemer dem Weißbecken und burgern allhier, hinten auff das bierhaus Zum Rißen stoßend, davon gibt man jährl. Löbl. Stadt Pfenningthurn vorhin von einem Wetterdächlein 10. ß, welches aber seithero auß obrigkeitlichem befehl abgethan werden müßen, mithin dato nicht mehr giebig, so dann ist man dem mehrern teutschen Hospital allh. 2. ß 6 d. wegen der hintern holtzhauß thür zu reichen pflichtig, sonsten aber außer denen darauff hafftenden passive eingetragenen Cap. ledig, eigen und ist dieße beh. durch die 3. geschworne Hh Werckmeister nach der mir Notario Zum Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung datirt den 26.ten Julii A° 1777. æstimirt und angeschlagen worden für 500 lb. davon abzuziehen das obige real onus Zu doppeltem Cap. gerechnet mit 5. lb macht also in Außwurff per rest 495 lb. Darüber besagt die beÿ weÿl. Fr. Mariæ Catharinæ Löschmeÿer geb. Schäfferin dißorts leibl. mutter seel. Verl. Abtheilung vor mir Notario vorgegangene Erbs Cession datirt den 29.ten 7.bris A° 1763. sonst ist auch noch vorhanden j. teut. perg. Kauffbr. in allhies. C. C. st. gef. v. m. deren anh. Ins. vw. dedato 2. Martÿ 1713. Und Vergleich vor Weÿl. H. Joh. Lobstein gewes. Not° Publ. jur. et Pract. passirt datirt den 15. Martii 1730. so in allhies. C. C. st. enregistrirt, darüber ein Kauffbr. ausgefertiget worden datirt den 16.ten Martÿ 1730.
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden unveränderten Guths, Vermög des über beede nun Zertrennter Ehe personen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in A° 1764 gefertigten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des hinterlaßenen Wittiber Nahrung, Sa. haußraths 9, Sa. Heus 1, Sa. Schiff und geschirrs 9, Sa. leerer Faß 6 ß, Sa. Silber geschmeids 4, Sa. Eigenthums ane I behaußung 495, Summa summarum 517 lb – Schulden 1122 lb, Passiv rest 605 lb
der KK. und Erben unverändert Vermögen, Sa. hausraths 52, Sa. Silber geschmeids 2, Sa. goldenen Rings 18 ß, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung rests 170, Summa summarum 250 lb
Das Theilbare Guth anlangend, Sa. Haußraths 34, Sa. Vieh 14, Sa. brennholtz 6, Sa. Sein und leerer faß 1, Sa. Werckzeug zum becken handwerck gehörig 8 ß, Sa. mels 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1, Sa. baarschafft 25, Sa. Schulden 412, Summa summarum 504 lb – Schulden 658 lb, Compensando 154 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3841 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auf Freÿtag den 25. Novembris anno 1763, Frantz Heinrich Dautel Notarius
Abschatzung Vom 26.ten jully 1777. Auf begeren Herr johann jacob leschmeÿer dem Weißbeck ist Eine behausung alhie in der statt straßburg in der grautenau gelegen Ein seÿts Ein Eck an die hennen gaß anderer seÿts neben herr Diemert dem weißbeck und hinten auf das bierhauß Zum Rießen stoßend gelegen, solche behaußung bestehet in Einem becken ladten, ferner in dreÿ stuben zweÿ Kuchen und Etlichen Kammeren, ferner befindet sich Eine bachstube und bach Kuchen welche gewölbt darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller hoff und bronnen. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschohrenen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Ein Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner WMstr.

Jean Jacques Lœschmeyer se remarie avec Marie Marguerite Ketzel, fille du musicien Jean Matthias Ketzel de Dorlisheim : contrat de mariage, célébration. Le livre de bourgeoisie manque pour cette année.
1778 (11.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 655
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrenachtbare Meister Johann Jacob Löschmeÿer, der Weißbeck, Wittwer und burger allhier Zu Straßburg mit beÿstand herrn Johann Andreæ Nödels des Haffners und burgers allhier seiner Kinder Vogten, ane Einem
So dann die Ehren: und tugendsame Jungfrau Maria Margaretha Ketzelin, des Ehrengeachten Herrn Johann Matthias Ketzels, des Musici und burgers in Dorlißheim mit weÿland der tugendsamen fraun Catharina Margaretha gebohrner Cammererin seiner Ehefrauen seel. ehelich erzeugte dochter, als hochzeiterin, mit beÿstand erstgedacht ihres leiblichen Vatters und des Ehrsamen Diebold Hechten, des Ackersmanns und auch burgers allda ihres geordneten Vogts am andern Theil
Zu Straßburg Dienstags den 11. Augusti Anno 1778 [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, Maria Margaretha Kezelin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 49)
Im Jahr 1778. Dominica XV. und XVI post Trinitatis als den 27. Septembr. und 4. Octobr. sind in unserer Kirche Zu St. Wilhelm Ordnungsmäßig ausgerufen und Mittwoch den 7. Octobr. in eben dieser Kirche ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Löschmeÿer, Weißbeck und burger allhier, Wittwer, so zuvor in die ehe gelebt mit Margaretha Salome Harrin und Jungfer Maria Margaretha Kätzelin Matthias Kätzel des burgers Zu Dorlisheim mit weÿl. Margaretha Barbara Kammererin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, Maria Margaretha Kezelin (i 51)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 462 livres, ceux de la femme à 233 livres.

1779 (12.10.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 282) n° 1468
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wol Ehren achtbare Meister Johann Jacob Löschmeÿer, der weißbeck und die Ehren und tugendsame frau Maria Margaretha gebohrne Kätzelin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, und sich in Krafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4° vor ohnverändert vorbehalten haben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf dienstag den 12.ten Octobris Anno 1779.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau gelegenen, und dem Ehemann zugehörigen behausung, so ein Eck ane der Hennengaß, folgendermaßen sich befunden
Eigenthum ane einer Behaußung. (M.) Neml. eine Weißbecken behaußung, Höfflein und Hoffstatt samt j. Kleinen Schweinstall mit allen deren Gebäuden, Hinderhauß, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg und deren Vorstadt Krautenau, einseit ist ein Eck ane der Hennengaß, 2. s. neben Herrn Abraham Diemer dem Weißb. v. b. allh. hinten auf das bier behaußung Zum Rießen, und davon gibt man jährl. löbl. St. Pfgth. vorhin von jm. Wetterdächl. 10. ß d weilen aber solches auß obrigkeitlichem befehl weggethan werden müßen, nicht mehr giebig, hingegen solle man annoch 2. ß 6 d dem mehrern teutsch. Hospithal allh. wegen der hintern Holtzhauß thür ane boden Zinß, sonsten aber außer denen darauff hafftenden passiv Cap. ledig, eigen und ist dieße beh. hiehero Jedoch ohnpræjudicirlich über abzug des real onus æstimirt und angeschlagen pro 1500 lb. Darüber bes. die beÿ weÿl. Fr. Mariæ Catharinæ Löschmeÿer geb. Schäfferin dißorts Leibl. Mutter seel. Verl. Abtheilung vor mir notario den 29.ten 7.bris a° 1763. vorgegangene Erbs Cession, anbeÿ ist auch vorhanden j. teut. perg. Kffbr. in allhies. C. C. St. gef. v. m. deren anh. Ins. verwart datirt den 2. Martÿ 1713. und Vergleich vor Weil. Herrn Notario Joh. Lobstein passirt de dato 15. Martii 1730. in allhies. C. C. st. enregistrirt, darüber ein Kauffbr. allda gefertiget worden sub dato 16.ten ejusdem mensis et anni.
Series rubricarum. Des Ehemanns Nahrung, Sa. haußraths 158, Sa. Heus 1, Sa. brennholtz 18, Sa. Meels 80, Sa. Schiff und geschirrs zum Becken handwerck gehörig 39, Sa. Silbern Geschirr und geschmeids 27, Sa. baarschafft 24, Sa. Eigenthums ane I behaußung 1500, Sa. Schulden 15, Summa summarum 1860 lb – Schulden 1415, Nach deren Abzug 444, Hierzu ist zu setzen die helffte ane denen verehrten Haussteuren welche sich belauft auf 18 lb, des Ehemanns Vermögen 462 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen zubracht Vermögen beschrieben, Sa. Haußraths 94, Sa. Silbern Geschmeids 7, Sa. goldener Ring 6, Sa. baarschafft 80, Sa. activ schuld 58, Summa summarum 215 lb – Hierzu komt die helffe ane hernach specificirten Haussteuren 18 lb, der Ehefrauen gantzes in die Ehe gebrachtes Guth 233 lb

Les quatre enfants du premier mariage de Jean Jacques Lœschmeyer et les deux filles du deuxième cèdent la maison à leur cohéritier Jean Jacques Lœschmeyer.

1794 (6 messidor 2), Strasbourg 3 (7), Not. Ensfelder n° 397
Verkauf, Abtheilung und Erörterungs Register über Weiland des bürgers Johann Jacob Loeschmeÿers gewesenen beckers, welcher den 12. Ventose diese Welt verlaßen wie auch seiner den 26. Pluviose verstorbenen zweÿten Ehefraun Maria Margaretha geb. Ketzel Vermögens Nachlaßenschafft, auf begehren sowohl des Ehemanns in erster Ehe mit weiland Margaretha Salome geb. Herr erzeugter 4 großjähriger Kinder Namentlich 1. bürgers Johann Jacob Löschmeÿer leedigen becken, 2. bürgerin Margaretha Salome geb. Löschmeÿer des hiesigen burgers und becken Jacob Möbß Ehefraun, 3. Catharina Elisabetha ledigen stands, 4. Abraham Löschmeÿer leedigen beckers ein jedes vor einen 6. theil ane Vätterlichen Vermögen als auch burgers Johann Jacob Fuchs leinenwebers als Vogts Löschmeÿerischer Kinder in zweÿter mit vorgesagter Maria Margaretha Kätzel erzeugt als 5. Maria Elisabetha so 10. Jahr alt und 6. Maria Salome 6.jährig ein jedes vor 1/6. tel am Vätterlichen beÿde letztere aber als alleinige Erben des Mütterl. guths, den 24. prairial 2. Jahrs
Abhandlung der in die vätterliche Verlaßenschafft gehöriger becken behausung. Nemlich die becken behaußung höflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Hinter hauß, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier an der Vorstadt Krautenau N° 119, einseit ist ein Eck an der Hennengaß anderseit neben burger Jonathan Feÿlmetzger dem beck hinten auf Citoyen Beauseigneur stoßend, davon giebt man jährlich dem Hospital alhier 10 sous wegen der hintern Holtzhauß thür, ist noch vorher vor mir Notario den 9. 19, 29.ten Germinal und 19. Floreal offentlich versteigert und Johann Jacob Löschmeÿer dißortigem ältern Sohn als letzt und meistbietenden überlaßen worden vor 16 000 livres
die gantze vätterliche Verlaßenschafft bestehet also in 18.111 livres – Schulden aus dieser vätterlichen Verlaßenschafft zu bezahlend 3484, Nach deren Abzug 9750 livres
Ergäntzung der Kinder 2.ter Ehe abgegangenen ohnverändert Vermögens, Inventarium den 12. octobris 1779 durch Not. Dautel ausgefertigten Inventarii, 2108 li, Der Kinder 2.ter Ehe mütterlich Vermögen bestehet also in der hausraths loosung 1750 li, in ihrer Vermögenschafft in der Morgengaab bestehend 200 li, in Ihrer Ergäntzung 2108 li, summa 4058
acp 23 f° 128-v du 7 prairial 2, enregistré 6 mess. 2..

Jean Jacques Lœschmeyer épouse en 1795 Marie Dorothée Rockenbach, fille du batelier André Rockenbach
1795 (10 floréal 3), Strasbourg 3 (11), Not. Ensfelder n° 202
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Bürger Johann Jacob Löschmeyer lediger aber großjähriger und seiner Rechten genießender Becker dahier als Bräutigam ane einem Theil
so dann die Bürgerin Maria Dorothea Rockenbach Weiland Burgers Andreas Rockenbach gewesenen hiesigen Schifmans mit auch weiland Dorothea gebohrner Erhard ehelich erzeugte hinterlaßene ledige tochter unter berathung und Assistetz br. Daniel Rockenbachs hiesigen Schifmanns ihres Vogts als Braut am andern theil
So geschehen mit fernerer Zuziehung der Bürger Johann Georg Erhard des ältern Handelsmanns Zu Schiltigheim der Braut Großvaters (…) Straßburg den 10. Floreal im dritten Jahr der in Einheit und Unzertrennlichkeit bestehenden Francken Republick [unterzeichnet] Johann Jacob Loeschmeier als Hochzeiter, Maria Dorothea Rockenbach als Braut
Enregistrement, acp 33 F° 17-v du 11 flor. 3 – le futur époux déclare que son revenu annuel n’excède pas 75 livres

Marie Dorothée Rockenbach meurt en 1798 en délaissant une fille. La masse de la défunte s’élève à 926 francs.

1799 (8 frimaire 8), Strasbourg 4 (30), Not. Roessel n° 162
Inventarium und beschreibung allderjenigen haab Nahrung und Güther liegend und fahrender so weÿl. burgerin Maria Dorothea Rockenbach bürgers Johann Jacob Löschmeyer des becken Ehefrau, nach ihrem den 4. Brumaire laufenden 8.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen des Wittibers
der nun verstorbenen hinterlaßene einige erbin ist dero mit ihrem jetzigen Wittiber erzeugtes töchterlein namentlich Maria Dorothea 3 ½ Jahr alt, b. Gabriel Roosenstiehl viehhändler und Inwohner zu Schiltigheim dero Vogt

Eigenthum ane einer Behausung. Neml. eine behausung höflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, hinterhauß, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Vorstatt Krautenau N° 119 einseit ist ein Eck an der hennengaß anderseit neben Jonathan Feÿlmetzger beck hinten auff Cit: Beauseigneur stoßend, davon gibt man jährlich dem hospithal 50 c wegen der hintern holtzhaußthür, ohnnachtheilig zu æstimiren beliebet pro 3000. Über diese behausung besagt Versteigerungs Procès verbal durch Not. Ensfelder errichtet de 27. floreal 2. und Declaratio vom ersten prairial und freunde Versammlungs Confirmation vom 2.ten ejusdem, so dann Extractus Elterlich Löschmeÿer’schen Erlös Register sub dato 6. Messidor 2 vermög deßen der Wittiber sothanes haus aus eltericher Mass erkauft
Series rubricarum hujus Inventarÿ des Kinds und erben ohnveränderten Guths, hausrath 724 fr, Silbers und golds 29 fr, ergäntzung 173 fr, Summa summarum 926 fr
Eheberedung (…) 10 floréal 3, Ensfelder Nots.
Enregistrement, acp 70 F° 127 du 11 fri 8

Jean Jacques Lœschmeyer se remarie avec Marie Madeleine Rockenbach, sœur de sa première femme : contrat de mariage, célébration
1800 (29 nivose 8), Strasbourg 4 (30), Not. Roessel n° 191
Eheberedung – br Johann Jacob Löschmeyer Wittiber und becker
bürgerin Maria Magdalena Rockenbach weÿl. bs Andreas Rockenbach des Schifmanns mit Maria Magdalena Steinhelber erzeugte Tochter
Enregistrement, acp 71 F° 35 du 1 pluv. 8

Mariage, Strasbourg (n° 134)
Cejourd’hui 10° Pluviôse l’an VIII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Jacques Loeschmeyer agé de 35 ans, boulanger, né et domicilié eb cette Commune fils de feu Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger, & de feue Marguerite Salomé Harr, veuf de Marie Dorothée Rockenbach, d’autre part Marie Madeleine Rockenbach, âgée de 17 ans, née et domiciliée en cette Commune, fille mineure de feu André Rockenbach batelier & de Marie Madeleine Steinhoelper sa mère ci présente (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 8 octobre 1764 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 25 mars 1782 (…) 3° de l’acte de décès de Marie Dorothée Rockenbach le 5 Brumaire dernier (signé) Johann Jacob Löschmeÿer, Marie Madelaine Rockenbach (i 72)

Marie Madeleine Rockenbach meurt en 1814 en délaissant deux enfants.

1814 (11.7.), Strasbourg 8 (9), Not. Roessel n° 1846
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Rockenbach femme de Jean Jacques Loeschmeyer boulanger décédée le 26 avril dernier – à la requête du veuf, commun en biens suivant contrat de mariage reçu Roessel notaire à Strasbourg le 29 nivose 8, père et tuteur légal de Jean Jacques âgé de 13 ans et de Marie Madeleine âgée de 10 ans et demi, en présence d’Abraham Boch, brasseur subrogé tuteur
dans une maison sise fauxbourg de la Krautenau n° 119 appartenant au veuf
propres au veuf, mobilier provenant de sa première femme 327 fr, mobilier apportés en premier mariage 491 fr, quelques objets d’argenterie 128 fr, maison 3000 fr, objets de la première communauté 218 fr, remploi 2300 fr, ensemble 6468 fr, doit à sa fille du premier lit 2140 fr, reste 4328 fr
propres de la défunte, meubles 716 fr, garde robe 468 fr, argenterie 95 fr, remploi 998 fr, ensemble 2277 fr
communauté, meubles 1134 fr, argenterie 193 fr, numéraire 1800 fr, provisions 2126 fr, tonneaux 744 fr, créances 4535 fr, ensemble 10.533 fr – passif 9725 fr
Enregistrement, acp 124 F° 200 du 11.7.
acp 125 F° 27 du 1.8. – vacation du 23 juillet

Jean Jacques Lœschmeyer se remarie avec Anne Marie Helck, veuve du batelier Jean Georges Mahler
1815 (7.6.), Strasbourg 8 (12), Not. Roessel n° 2568
Contrat de mariage – Jean Jacques Loeschmeyer boulanger veuf de Marie Madeleine Rockenbach
Anne Marie Helck veuve de Jean Georges Mahler, batelier

Fille d’aubergiste, Anne Marie Helck épouse Georges Mahler en 1808
1808 (17.11.), Strasbourg 14 (39), Not. Lex n° 3000
Contrat de mariage – Georges Mahler batelier veuf en premières noces de feue Anne Marie Burch
Anne Marie Helck fille majeure de Jean Daniel Helck, aubergiste au bateau de la patrie, et de Marie Madeleine Schertling
Enregistrement de Strasbourg, acp 109 F° 10 du 22.11.

Jean Georges Mahler meurt sans postérité en 1813.
1814 (2.3.), Strasbourg 3 (36), Not. Übersaal n° 1325, 6579
Inventaire de la succession de Jean Georges Mahler bâtelier décédé le 24 décembre dernier – à la requête d’Anne Marie Helck la veuve avec laquelle il s’est marié le 30 novembre 1808
Le défunt a délaissé ab intestat ses sœurs et nièce, I. Marie Barbe Mahler veuve de Everard Grohberger garçon batelier, sa sœur germaine, II. Marguerite Salomé Mahler veuve d’André Jung poissonnier sa sœur germaine, III. Marie Cléophé Fischer épouse de Jean Georges Krauss serrurier fille de feu Susanne Marie Mahler sa sœur germaine procréé avec feu Jean Fischer négociant
Contrat de mariage reçu Lex le 17 novembre 1808
propres de la veuve 2397 fr
propres du défunt, meubles 5962 fr, passif 8265 fr, déficit 2303 fr
communauté, meubles 4348 fr, dont bateau 2400 fr, dettes actives 1000 fr, numéraire 218 fr, ensemble 5548 fr, dettes 5544 fr, reste 2 fr
vente de meubles n° 6626 le 9 juin dans la maison quai des pêcheurs n° 78
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 76-v du 3.3.

Jean Jacques Lœschmeyer et Anne Marie Helck font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari

1817 (22.1.), Strasbourg 8 (16), Not. Roessel n° 3909
Inventaire des apports de Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger, et Anne Marie Helck, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 7 juin 1815
la femme 2l19 fr (dont créances 400 fr, numéraire 400 fr)
le mari 12.978 fr, suivant inventaire de la succession de Marie Madeleine Rockenbach dressé par le notaire soussigné le 11 juillet 1814
une maison sise en cette ville Fauxbourg Krautenau au coin de la rue des Poules n° 119 estimée 3000 fr, 15.978 fr – passif 11.845 fr, reste 4132
Enregistrement de Strasbourg, acp 132 F° 167-v du 24.1.

Jean Jacques Lœschmeyer meurt en 1826 en délaissant trois enfants de ses deux premières femmes.

1826 (12.4.), Strasbourg 8 (41), M° G. Grimmer n° 1069
Inventaire de la succession de Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger décédé le 8 mars 1826 – à la requête de 1. Anne Marie Helck la veuve commune en biens suivant contrat de mariage reçu Roessel notaire à Strasbourg le 7 juin 1815, mère et tutrice légale de Marie Caroline âgée de 7 ans, 2. Marie Dorothée Leschmeyer veuve de Philippe Jacques Grimmeisen, brasseur, enfants du premier lit du Sr Leschmeyer avec Marie Dorothée Rockenbach, 3. Jean Jacques Leschmeyer, majeur boulanger du second lit avec Marie Madeleine Rockenbach – en présence de Philippe Jacques Staehling, marchand épicier, subrogé tuteur de la mineure

dans une maison sise à Strasbourg Fauxbourg de la Krutenau n° 119
meubles de la communauté, dans la grande chambre au premier, dans une chambre contiguë à la précédente, dans la chambre sur le derrière au même étage donnant dans la rue de la Poule, dans la chambre de la servante, dans la chambre des domestiques, au second étage, au grenier, dans le poele, dans le corridor derrière le poele, dans la cuisine, dans la boulangerie, dans la cave, cour & étables 5777 fr, garde robe 196 fr, numéraire 400 fr
Titres et papiers, 5) enchère et déclaration de command devant Ensfelder notaire les 9, 19 et 29 germinal 6, propriété d’une maison boulangerie avec cour, bâtiments latéraux, dépendances sise à Strasbourg Faubourg de la Krutenau n° 119 faisant le coin de la rue de la Poule
6) contrat de mariage avec Marie Dorothée Rockenbach le 10 floréal 3 devant M° Ensfelder, inventaire dressé après sa mort arrivée le le 4 brumaire 8 par M° Roessel le 9 frimaire 8, 9) contrat de mariage avec Marie Madeleine Rockenbach devant M° Roessel le 29 nivose 8 et inventaire des apports par M° Ubersaal le 12 juillet 1810 succession de Marie Madeleine Rockenbach décédée le 26 avril 1814 par M° Roessel le 4 juillet même année, inventaire des apports devant M° Roessel le 22 janvier 1817
la veuve 2319 fr, le défunt 1132 fr ; communauté 7977 fr et immeubles à Griesheim 960 fr, total 8937 fr, après prélévements 102 fr, succession 4804 fr
Enregistrement, acp 178 F° 47-v du 21.4.

Jean Jacques Lœschmeyer et sa sœur Marie Dorothée deviennent seuls propriétaires de la maison

1826 (6.9.), Strasbourg 8 (42), M° G. Grimmer
n° 1214 cahier des charges, 1 juillet – n° 1266 adjudication préparatoire 12 août – n° 1290 adjudication définitive 28 août et n° 1303 ratification – Anne Marie Helck veuve de Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger en son nom et à raison de l’usufruit assuré par contrat de mariage reçu Roessel notaire à Strasbourg le 7 juin 1815 et tutrice de Marie Caroline son unique enfant, Marie Dorothée Loeschmeyer veuve de Philippe Jacques Grimmeisen, brasseur, Jean Jacques Loeschmeyer, garçon majeur boulanger, héritiers pour un tiers de leur père. La De Grimmeisen procréée du premier lit avec Marie Dorothée Rockenbach, Jean Jacques du deuxième lit avec Marie Madeleine Rockenbach – en présence de Philippe Jacques Staehling, marchand épicier, subrogé tuteur de la mineure. inventaire dressé par M° Grimmer le 12 avril 1825, jugement du 10 mai, rapport d’experts du 9 juin et jugement d’entérinement le 29 précédent
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison boulangerie avec cour, bâtiments latéraux & dépendances sise à Strasbourg au Faubourg de la Krutenau n° 119, faisant d’un côté le coin de la rue de la Poule, d’autre Michel Fristch boulanger, derrière propriété de la veuve Bernard
Rapport d’experts (…) qui consiste en une maison principale, cour avec pompe, bâtiment en aile, bâtiment de fond et basse cour [la suite du rapport d’experts portée dans le corps de l’acte]) La maison principale renferme au rez de chaussée en entrant corridor, à droite boutique, au fond cuisine et escalier. Au premier étage quatre chambres, cuisine, bucher et escalier. Dessous cave voutée, dessus comble à deux greniers dont au premier quatre chambres. Bâtiment en aile rez de chaussée, boulangerie, four, buanderie & bucher. Premier étage galerie & deux chambres, dessus comble à deux greniers couvert ainsi que l’autre en tuiles simples. Bâtiment du fond, au rez de chaussée passage, bucher et magasin, au premier étage cage d’escalier, une chambre et une cuisine, au second étage escalier, deux chambres & cuisine, dessus comble couvert à tuiles doubles. Basse cour, étable à porcs, lieux et remise & une pompe – Etablissement de la propriété, cet immeuble appartenait à Jean Jacques Loeschmeyer père défunt dont les héritiers poursuivirent la licitation, lequel l’a acquis par vente et déclaration de command reçues Ensfelder notaire les 19 et 27 floréal et 1 prairial 2 – mise à prix 5000 francs
à Jean Jacques Loeschmeyer et Marie Dorothée Loeschmeyer veuve Grimmeisen pour 7400 francs
Rapport d’experts du 9 juin, Jean Daniel Vogt, Philippe Jacques Hennenberg et Jean Chrétien Arnold architectes
Enregistrement, acp 180 F° 61-v du 7.9.

Marie Dorothée Lœschmeyer épouse le brasseur Philippe Jacques Grimmeissen en 1816
1816 (27.5.), Strasbourg 2 (42), Not. Knobloch n° 7412
Contrat de mariage – Philippe Jacques Grimeissen, brasseur fils de feu Philippe Jacques Grimeissen, aubergiste à la Montagne Verte hors la porte Blanche, et de Marguerite Elisabeth née Roederer
Marie Dorothée Loeschmeier, âgée de 20 ans fille de Jean Jacques Loeschmeier, boulanger, et de Dorothée née Rockenbach
communauté d’acquets partageable par moitié

Inventaire des apports
1816 (28.8.), Strasbourg 2 (42), Not. Knobloch n° 7515
Inventaire des apports de Philippe Jacques Grimmeissen brasseur et de Marie Dorothée née Loeschmeyer, suivant contrat de mariage reçu Knobloch notaire le 27 mai dernier
dans la demeure du requérant place d’Armes n° (-)
le mari, mobilier 1210 fr, numéraire 1200 fr, passif 1200 fr, déduction faite 1210 fr
la femme 2019 fr, meubles 1123 fr, argenterie 256 fr, numéraire 5833 fr, dettes actives 1606 fr, droits éventuels 1200 fr, total 10.019 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 73-v du 4.9.

Philippe Jacques Grimeissen meurt sans postérité en septembre 1817
1817 (3.11.), Strasbourg 2 (42, 2 n.c.), Not. Knobloch
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Grimmeisen, brasseur, décédé le 21 septembre 1817 – à la requête de Marie Dorothée Loeschmeyer le veuve, Marguerite Elisabeth Roederer veuve Grimmeisen mère du défunt, Marguerite Elisabeth Grimmeisen femme Winter, Dorothée Salomé Grimmeisen femme Keller
Enregistrement, acp 136 F° 107 du 13.11. acp 136 F° 149 du 27.11. vacation du 17 novembre
propres, mobilier1217 fr, remploi du défunt 1323 fr, de la veuve 5957 fr
communauté mobilier 3944 fr, numéraire 1314 fr, présents de noces 246 fr, dettes actives 389 fr, douteuses 348 fr, ensemble 6244 fr, passif 13 233 fr

Jean Jacques Lœschmeyer et Marie Dorothée Lœschmeyer vendent la maison au boulanger Jean Michel Kielmann et à sa femme Marie Louise Senger

1829 (20.8.), Strasbourg 8 (47 nouv. cote), M° G. Grimmer n° 2845
Jacques Loeschmeyer, boulanger, et Marie Caroline Hoffherr, Marie Dorothée Loeschmeyer veuve de Philippe Jacques Grimmeissen, brasseur
à Jean Michel Kielmann, boulanger, et Marie Louise Senger
une maison boulangerie avec cour, bâtiments latéraux et tous autres droits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg au Faubourg de la Krutenau sous n° 119, d’un côté formant le coin de la rue de la Poule, d’autre le Sr Michel Fritsch boulanger, derrière la propriété de la veuve Bernard – ayant autrefois appartenu à Jean Jacques Loeschmeyer, décédé boulanger, ayeul des vendeurs, les héritiers ont poursuivi la licitation par suite de laquelle Jean Jacques Loeschmeyer l’un deux, père des vendeurs, s’en était rendu le propriétaire suivant acte reçu Ensfelder notaire à Strasbourg les 19 et 27 floréal 2. L’immeuble est échu aux deux vendeurs et Marie Caroline, mineure, sauf l’usufruit viager compétant à la veuve Anne Marie Heck suivant contrat de mariage devant M° Roessel le 7 juin 1815, suivant licitation poursuivie entre les héritiers les vendeurs en sont devenus propriétaires par adjudication définitive dressér par Grimmer notaire soussigné les 28 août 1826 et 6 septembre suivant – moyennant 7933 francs
Enregistrement, acp 196 F° 18 du 24.8.

Originaire de Dettlingen en Wurtemberg, Jean Michel Kielmann épouse Sophie Senger en 1825.
1825 (15.3.), Strasbourg 3 (72), M° Schreider n° 2373
Contrat de mariage – Jean Michel Kielmann, boulanger domicilié quartier de la Krutenau n° (-) fils majeur de Frédéric Kielmann, tisserand à Dettlingen am Schlossberg royaume de Würtemberg, et de Catherine née Eberlin
Sophie Senger fille majeure de feu Jean Jacques Senger, perruquier, et de feu Marie Salomé née Rieb
Enregistrement, acp 172 F° 90-v du 17.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Leur fils Jacques Guillaume Kielmann épouse Emilie Diebold en 1858.
1858 (7.4.), M° Grimmer
Contrat de mariage – Jacques Guillaume Kielmann, boulanger à Strasbourg fils de Jean Michel Kielmann, vivant boulanger et Sophie Senger sa veuve
Emilie Diebold, célibataire à Strasbourg, fille de Jacques Diebold, fabricant de savon et de feue Simon Antoni, sa femme
acp 468 (3 Q 30 183) f° 38-v du 8.4. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) en meubles et marchandises le tout estimé à 10.000 francs, 3) moitié de la moitié indivise rue de la Krutenau n° 17 à Strasbourg
Les apports de la future consistent 1) argent comptant 6000, 2) mobilier estimé 3673
Don matutinal par le futur à la future d’une somme de 1000 francs
Donation réciproque par les futurs époux au suirvivant d’eux de l’usufruit de la succession réductible à moitié en cas d’enfants

Sophie Senger et son fils Jacques Guillaume Kielmann vendent leur maison à l’Etat pour agrandir la manufacture des tabacs

1863 (17.7.), M° Noetinger
Vente par 1) Sophie Senger veuve de Jean Michel Kielmann ancien boulanger, 2) Jacques Guillaume Kielmann, boulanger et Emilie Diebold sa femme à Strasbourg
à l’Etat pour l’agrandissement de la manufacture des tabacs
d’une maison à Strasbourg rue de la Krutenau n° 17, moyennant 58.000 francs
acp 523 (3 Q 30 238) f° 85 du 22.7.



Secrétaire à la Tour aux deniers (Pfenningthurn schreiber)


(à compléter)

  • Jean Philippe Ursinus (adjoint 1673, en titre 1683)
  • Jean Georges Wetzel (adjoint 1683, en titre 1695)

Les Quinze ont reçu quinze candidatures pour remplacer le poste de secrétaire adjoint à la Tour aux deniers après que Christophe Meyer a été promu secrétaire en titre. Ils retiennent le 20 juin parmi eux Jean Philippe Ursinus, Jean Stœsser, Jean Frédéric Krauth, Jean Gaspard Dietzel et Jean Georges Wetzel. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Philippe Ursinus le 21 juin. Il prête serment le même jour.

1673, Protocole des Quinze (2 R 89)
(f° 127-v) Freÿtags den 20. Junÿ – H Johann Philipp Ursinus Würd Under Schreiber vffm Pfenningthurn
Obere Bawherren laßen per me referiren, nachdem H. Christoph Meÿer Zum Oberschreiber auff dem Pfenningth. jüngst hin erwöhlt worden Und bereits 15 Persohnen sich Zum Under Schreiber angemelt, als haben Vorgemelte Herren Gestrigen tags folgende fünff persohnen die Sie am tauglichten befunden in den ausschutz gebracht und für den Ersten Johann Philipp Ursinus Rent Meister, 2. Johannes Stößer Cancelleÿ Verwante, 3. Johann Friderich Krauth, 4 Johann Caspar Dietzel Statt Richter, 5. Johann Georg Wetzel vnd nachdem H XV. Ansorg und H XV Brackenhoffer abgetretten ist Johann Philipp Ursinus unanimiter zu dieser stell denominirt auch darauf nach gehaltener session solches thor p. me angezeigt vnd Zugleich Hn. Meÿers Vorige bestallung abzuschreiben Zugestelt worden
Sambst. den 21.t Juny hat H Johann Philip Ursinus beÿ H Räth vnd XXI das jurament abgelegt.

1673 Conseillers et XXI (1 R 156)
herr Joh: Philipp Ursinus würdt Unterschreiber deß Pfthrns. 224.
(f° 224-v) Sambstags d. 21.ten Junÿ 1673 – Herr Syndicus list die von herr Johann Philip Ursino dem neuerwehlten vnderschreiber des Pfenningthrns geschrieben vnd undterschriebenen Ordnung ab, vnd ist derselbe darauf in die stub ad juramentum gelaßen word.

Jean Georges Wetzel est élu secrétaire adjoint début 1683.

1683 Conseillers et XXI (1 R 166)
Johann Georg Wetzel würdt Unterschreiber auff dem Pfenningthurn. 37. legt das Juramentum deßwegen ab. 38. [pages manquantes]

1695 Conseillers et XXI (1 R 178)
(p. 10.) Sambstags den 29. Januarÿ 1695 – Herrn Johann Philipp Ursini gew. Oberschreibers auff dem Pfenningthurn Todtfall wird notificirt. 10. Ein Rubric Zu ersetzung deß Unterschreibers stelle auff dem Pfgthurn. 11.
Herr XV. Wolff, Heinrich Zorn gibt ad notitiam, daß durch Zeitliches ableiben Herrn Ursini die stelle eines Underschreibers auff dem Pfenning Thurn, maßen der Unterschreiber dem Oberschreiber immediate und ohn einige Contestation Zu succediren Pflege, vacant worden, wäre, bittet zu ersetzung derßelben ein rubric Zuerkenen. Der Regirende herr Ar.. bittet Ober: und Rhatth. ihren Zünfftig. solches anzeigen zulaßen.



Maître des rentes (Rentmeister)


(à compléter)

  • Jean Philippe Ursinus (1664-1673)
  • Jean Stœsser (1673)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ouvrent le 7 novembre 1664 un appel à candidature pour remplacer le maître des rentes. Jean Philippe Ursinus est élu le 27 décembre, il prête serment le 2 janvier 1665.

1664 Conseillers et XXI (1 R 147)
Rentmeisters stell ersetzen. 164. 180. 188. 189.
Johann Philipp Ursinus wirdt Rentmeister vnd Cassier. 188. 189.

(f° 164) Montags den 7.t Novembr. – Rentmeisters Stell und Kauffhaus bedienten stell ersetzen
die Herren XV.en laßen durch H [-] proponiren, demnach das Rentmei[ster] vnd dann Eines bedienten im [Kauffhaus] durch sie wahlen eines XV. schre[ibers und] Kauffhauß verwalters vacirend w[orden] wolten Sie Zu MGhh. stellen, ob nicht [-] Zünfften deßwegen vmb Zu künden, [-] O und Rathherren vmbkünden zu laßen.

(f° 180) Sambstags den 17.ten Decembris – Adam Müller wird Rentmeister vnd Cassier
Mghh. die XV. laßen p. H, Frantz [Carol auß]schutz eröffnen, welchen Sie wegen der [Rent] meisters und Kriegs Cassier stell gem[acht] mann Zuvor umbgefragt, ob Jemand [-] vndt auß Zu den wahl geschritten und [ist] erwehlet Adam Müllern Wachtschreiber

(f° 188-v) Sambstags den 31.ten Decembris – Herr Frantz Carol eröffnet den von den Herrn XV. gemachten Außschutz wegen des Rentmeisters stelle. Seind Zuvorderist die Jenige Persohnen, so sich angemeldt abgeleßen, darauff ob Jemand gebetten, vmbgefragt vnd ist p. majora erwohlt worden Johann Philips Ursinus.

(f° 189) Montags den 2. Januarÿ 1665. – Herr Synd. Frid liest Johann Philips Ursini, des Rentmeisters Ordnung vnd bestallung, die Er eÿgenhändig geschrieben vnd underschrieben, ab, vnd hatt das Juramentum abgelegt.

Les Quinze appellent à candidature pour remplacer Jean Philippe Ursinus, maître des rentes et caissier des guerres. Parmi les trois candidats, le substitut à la Chancellerie Jean Stœsser, Jean Gaspard Dietzel et Jean Georges Leitersperger, c’est le premier qui est élu le 4 juillet. Il écrit son contrat d’engagement (5 juillet). Il prête serment devant les Conseillers et les Vingt-et-Un le 7 juillet.

1673, Protocole des Quinze (2 R 89)
137 Rentmeister Stell, 144 Johannes Stößer, 149 bestallung
(f° 137) Mont. den 23.ten Junÿ – H. Graseck thate auch erinnerung, weil die Rentmeister Stell ietzmahls vacirte, Und beÿ der Kriegs Cassa und der ermanglende Geldmittel halben Vielerleÿ Zuschaffen Gabe, ob also beÿ so bewanten umbständen nicht nöthig wäre beÿ Hn Räth und XXI heut dato Vorzubringen, auf das zu ersetzung solcher stell umbgekandt und ein Rubric gemacht werde.
Erkandt, quo ad sic, Und hat H. Stättmeister Bernold, nomine der Obern Bauwheern solches anzubringen übernommen, quo eod. die factum et confirmatum est.

(f° 144) Freÿtags den 4.ten Julÿ – Ausschutz zu Einem Rentmeister
Ob. Bawherren laßen p. Hn Graseck den ausschütz Zur Rentmeister stelle Vortragen so in folgenden dreÿer persohnen, die Sie am dauligsten Under der jenigen so sich darumb angemelt befunden, bestehe als für den (1) Johannes Stößer Cancelleÿ Substitutus, (2) Johann Caspar Dietzel, (3) Johann Georg Leitersperger, stelts dabeÿ zu M. Hn ob solcher morgen auf dieße weis in die große Stub zu bringen.
Erkandt, quoad sic Und ist Sambst. den 5. Julÿ H Johannes Stößer beÿ Hn Räth Und XXI p. majora darzu erwöhl worden, welcher Mont. den 7.ten huius darauf das Juramentum in der Großen Stuben abgelegt.

(f° 148-v) Samst. den 5. Julÿ. H. Graseck errinnert auch weilen H. Stößer dießer morgen Zum Rentmeister erwöhlt worden, als habe Er eines Rent Meisters de aô 1656. revidirte bestall: und Ordnung aufgesucht, stellts Zu Mghh. ob Er solche thor ingleichem auf diese weis abzuschreiben Zustellen solte. Erkandt, quoad sic.

1673 Conseillers et XXI (1 R 156)
H. Johann Stößer Würdt Rentmeister. 283. 286.
(p. 283) Sambstags d. 25. Julÿ 1673. Ist die Wahl eines Rentmeisters ahne statt Herrn Johann Philipp Ursini für die hand genommen Vnd die Zu per majora erwöhlet Worden herr Johannes Stößer.
(p. 286) Montags d. 7. Julÿ aô 1673. Herr Johann Stößer der newerwöhlte Rentmeister schwört auff Seine ordnung.



1, rue de la Demi-Lune


Rue de la Demi-Lune n° 1 – IV 395 (Blondel), N 860 puis section 60 parcelle 128-26 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Charles Emile Hahn, 1904 – Architecte, Armand Richshoffer


Façades en 1910 (Arch-Wiki) et en avril 2017 – Façade rue Sainte-Barbe (mai 2014)

La maison qui appartient au receveur Thiébaut Petermann en 1587 a un encorbellement de 41 pieds de long et trois pieds et demi de large. Elle appartient ensuite au prévôt de Dangolsheim, au bailli de Westhoffen puis à Henri Clausmann de Marlenheim (1642). Ses héritiers la vendent en 1656 au menuisier Michel Reitzer. Originaire de la région de Lunebourg, Michel Dæhnichen supprime une avance de son encorbellement et agrandit les fenêtres en 1709. La maison appartient pendant soixante ans (1728-1789) au menuisier Henri Greiff puis à sa veuve qui ont dû faire d’importants travaux puisque sa valeur passe de 700 livres en 1725 à 1 000 livres en 1789.
Le tonnelier Jean Georges Braun achète en 1813 la maison qui se fissure l’année suivante. Frédéric Bœhlé y exploite un café en 1818. Elle appartient ensuite (1826) au serrurier puis entrepreneur en serrurerie Henri Schoop.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 188 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois à encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade rue de la Demi-Lune se trouve entre les repères (a-b) : deux portes et deux fenêtres au rez-de-chaussée, sept fenêtres au premier étage, cinq au deuxième et toiture à deux niveaux de lucarnes. Le bâtiment accolé (u-a) plus bas donne sur la rue Sainte-Barbe.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 1 de la rue de la Demi-Lune.


Nouvel alignement, en retrait de l’ancien. La surface en jaune revient à la voie publique (dossier de la Police du Bâtiment 13, rue Sainte-Barbe)
Monogramme CH (Charles Hahn) et millésime 1904 (photographie Wilfred Helmlinger)

Marie Joséphine Stahl, veuve du brasseur Jacques Palmer, achète la maison en 1866. Elle fait abaisser la même année l’appui de fenêtre à droite de la porte d’entrée par l’entrepreneur en bâtiment Mathieu Jéhu. L’agent voyer note que le rez-de-chaussée en maçonnerie est aligné vers la rue de la Demi-Lune mais que les étages sont en encorbellement. La façade rue Sainte-Barbe se trouve en avant de l’alignement, le rez-de-chaussée est en maçonnerie et les étages en encorbellement.
D’abord propriétaire du bâtiment voisin sis 13, rue Sainte-Barbe, Charles Hahn achète la maison et fait démolir les anciens bâtiments en mars 1904. La Ville porte alors l’alignement en arrière de l’ancien, ce qui oblige l’architecte Armand Richshoffer à revoir ses plans. Charles Hahn est autorisé en juin 1904 à construire un bâtiment à trois étages à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de celle de la Demi-Lune. Le pignon et la tour pourront par exception dépasser la hauteur réglementaire. Le gros œuvre est terminé en octobre 1904. Un théâtre cinématographique se trouve à l’arrière (voir le 13, rue Sainte-Barbe). Le mur commun avec le 3, rue de la Demi-Lune se fissure en 1911 après avoir été été mis à nu par les démolitions de la Grande Percée.
G. A. Billet est autorisé en 1912 à exploiter le débit de boissons Le Jardin d’hiver (Zum Wintergarten). La société cinématographique de Charles Hahn y a son siège (Hahn et Compagnie) après guerre. L’architecte Czarnowsky agrandit en 1928 le restaurant les Trois Roses qui est endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. L’enseigne devient en 1965 Le Paris puis Le Petit Lutèce en 1967.


Intérieur du Jardin d’Hiver (Arch-Wiki)
Le 13, rue Sainte-Barbe et partie de la maison d’angle. On remarquera le coq (Hahn) sur le bulbe.
(1928, dossier de la Police du Bâtiment 13, rue Sainte-Barbe)

novembre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Wolleben, prévôt de Dangolsheim, et Odile
puis ses héritiers Jean Wolleben, prévôt de Dangolsheim
Blaise Schuhmacher et Odile Wolleben, à Dangolsheim
1639* adj Georges Wolleben, bailli de Westhoffen, et (1614) Barbe Vendenheim, auparavant (1600) femme de Laurent Ganser – luthériens
1640* h Ulric Wolleben, et (1642) Marthe Kœnigsmann – luthériens
1642 v Henri Clausmar (Clausmann) de Marlenheim et Brigitte
puis ses héritiers Gaspard Lempfrid, tanneur à Saverne, et Madeleine Clausmann
Odile, fille de Nicolas Fesch le jeune de Dahlenheim
1656 v Michel Reitzer, menuisier, et (1652) Marie Herber puis (1662) Eve Merckel d’abord (1644) femme du menuisier Christophe Burger – luthériens
1689 v Michel Dæhnichen (Michel Denniger), menuisier, et (1683) Catherine Steegmann – luthériens
1728 v Georges Frédéric Zeissolff, marchand, et (1709) Catherine Elisabeth Hœlbé – luthériens
1728 v Henri Greiff, menuisier, et (1723) Anne Elisabeth Baumheckel puis (1728) Marie Marguerite Rœhrer, d’abord (1720) femme du menuisier Raoul Foster – luthériens
1789 h Jean Michel Greiff, menuisier, et (1776) Anne Marie Butz – luthériens
puis les héritiers Marie Madeleine Beutelstetter femme du passementier Samuel Bruder et les enfants de Marguerite Beutelstetter, femme du menuisier Jacques Bauer
1809 v André Spetzer, tailleur, et (1804) Thérèse Rieffel
1813 v Jean Georges Braun, tonnelier, et (1812) Anne Marguerite Clerc puis (1817) Elisabeth Senter
1826 v (Jérôme) Henri Schoop, serrurier, et (1814) Marie Madeleine Mayer
1866 v Marie Joséphine Stahl, femme (1851) du cordonnier Charles Steydel puis (1858) du brasseur Jacques Palmer
1903* v Ville de Strasbourg
1905* v Charles (Emile) Hahn, marchand, et Marie Louise Hemmerlé
1950* h Marie Joseph Laurent Agram et sa femme née Hahn et cohéritiers

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 375 livres en 1689, 700 livres en 1725, 1 000 livres en 1789

(1765, Liste Blondel) IV 395, la veuve Jean Henri Greiff
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Reiff Wittib, 11 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 860, Schopp, Jérôme Henri – maison, sol – 1,2 are

Locations

1818, (salle de café) Frédéric Bœhlé, aubergiste
1825, Pierre Sibill, menuisier, et Madeleine Voltz

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 157
Le receveur Thiébaut Petermann doit 8 sols pour sa maison dans la rue traversière Sainte-Barbe, à savoir un encorbellement de 41 pieds de long et 3 pieds ½ de large

Anderseits der Zwerchgaß Wider Sanct Barbaren gaß zu
Diebold Petermann der Schaffner hatt vor seinem Hauß an, wid. gegen Sanct Barbara hienumb oben ein Vsstoß untz das Eckh 41 schu lang und 3 ½ schu herauß, Bessert für das Niessen, viij ß d

Idem f° 157-v
Ledit Thiébaut Petermann a encore devant sa porte une marche en pierre (4 pieds de long, 15 pouces de saillie)

Anderseits der Zwerchgaß Wider Sanct Barbaren gaß zu
Dieboldt Petermann hatt nachmalen vor seinem Hauß vor d. Thüeren ein steinen staffel 4 schu lang und 15 Zoll heraußer, Bessert & j ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1709, Préposés au bâtiment (VII 1383)
Les préposés autorisent le menuisier Michel Dænninger à supprimer l’avance de son encorbellement et à agrandir l’encadrement des fenêtres à sa maison rue Sainte-Barbe

(f° 207-v) Sambstags den 29. Junÿ 1709. – Michael Dänninger pt° seines Überhangs
Augenschein eingenommen Vor Michael Dänningers, des Schreiners in der Barbaræ gaßen ligenden Eck behausung an deren Er die gantze außladung an seinem Überhang hinweg schneiden und die fenster: gestell umb etwas Vergrößern will. Erl. Willfahrt.

1747, Préposés au bâtiment (VII 1402)
La veuve du menuisier Henri Greiff demande l’autorisation de poser un tas de planches sous son encorbellement. Les préposés refusent quand l’assesseur des Quinze les informe que la Chambre de police prépare un règlement qui interdit de poser du bois et des planches sur le communal.

(f° 100) Donnerstags den 19. Januarÿ 1747. – Heinrich Greiffen Wittib
Augenschein eingenommen An Heinrich Greiffen des schreiners Wittiben Hauß gegen den Kleinen Capucineren über, welche um erlaubnus gebetten, Zweÿ stöße diehlen der Länge nach under den Überhang an jhr Hauß Zulegen. Herr XV. Kornmann erinnert, daß Ein Löbl. Policeÿ Gericht, wie er gehört, daran arbeite, daß alles Holtz und diehlen Von dem Allmendt Hinweggeschafft werden solle, deßwegen er der meinung, daß der Implorantin noch Zur Zeit mit ihrem begehren Abzuweißen seÿe. Erkannt, Angewießen.

1803, Voirie (283 MW 339)
Le propriétaire Greiff devra ôter un tuyau de poêle

Vu par le maire le 12 frimaire 11, Le Maire considérant que plusieurs Citoyens de cette ville ont dirigé depuis quelques années des tuyaux de poëles à travers des murs, cloisons et fenêtres donnant sur la rues et places publiques sans en avoir obtenu la permission préalable, considérant que ces tuyaux exposent non seulement les maisons a des dangers de feu mais repandent aussi une fumée desagréable dans les rues et tachent les habits des passants par l’eau noire qui en découle,
considérant enfin l’ordonnance de police publiée par l’ancien Magistrat le 1. dec. 1753 qui defent l’établissement de pareils tuyaux n’ayant pas été révoqué par aucune loi ou réglement postérieur dont être maintenu dans toute sa vigueur conformément a la loi du 21. juillet 1791
(…) de donner un délai de 15 jours a tous ceux qui ont établi de pareils tuyaux aux fins de se conformer aux dispositions de lad. ordonnance
– 28 prairial 11, vu aussi la lettre adressée le 30 du mois au commissaires de police de cette ville pour les inviter à surseoir aux poursuites contre ceux qui ne se seront pas conformés aux dispositions de l’ordonnance de police susalléguée et ce jusqu’à ce qu’il aura été prononcé sur les nombreuses réclamations présentées par des personnes qui se trouvent dans le cas d’oter de pareils tuyaux,
Le Maire considérant qu’il est instant de mettre a éxécution l’ordonnance de police concernant les tuyaux de fourneau donnant sur la voie publique ainsi que son arreté y rélatif et de prononcer en même temps sur les différentes réclamations présentes a cet égard afin que les particuliers ayent le temps d’ici a l’hiver prochain de faire ôter leurs tuyaux et d’aviser a d’autres moyens pour faite entrer dans des chemiées et à leur défaut d’en faire construire à cet effet
Arrete que le Citoyen Boudhors Inspecteur des Bâtiments et travaux publics de la ville accompagné du Commissaire de police de l’arrondissement respectif se transportera dans toutes les maisons qui lui seront indiquées par led. Commissaire pour avoir les tuyaux de poëles donnant sur la voie publique, il proposera des moyens les plus convenables pour leur donner une direction dans l’intérieur de la maison soit dans une cheminée déjà existante soit dans une nouvelle a construire (…)
61 rue de la demi lune 5, Greiff rentier, 2. a oter vû le grand passage où ils passent et celui au 2 étage en outre pour éviter des accidens à feu, à moins que le propriétaire ne veuille construire une cheminée pour les y conduire

Description de la maison

  • 1725 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, cuisines, vestibules, l’atelier et une cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 400 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue de le demi Lune

nouveau N° / ancien N° : 6 / 5
Braun
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 246 case 4

Schopp Jacques Henry à Strasbourg, rue des bouchers 19

N 860, maison, sol, R. de la demi-lune 5
Contenance : 1,20
Revenu total : 108,62 (108 et 0,62)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1002 case 1

Schopp Jacques Henri rue des bouchers 39
1868 Palmer Jacques veuve née Stahl
1903 Strassburg die Gemeinde
1905 Hahn Karl Emil Kaufmann Ehefr. Marie Luise geb. Hemmerle
(ancien f° 750)

N 860, maison, sol, Rue de la demi lune 1
Contenance : 1,20
Revenu total : 108,62 (108 et 0,62)
Folio de provenance : (246)
Folio de destination : Gb – (sol) Weg
Année d’entrée :
Année de sortie : 1905
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 23 / 18
fenêtres du 3° et au-dessus :

N 860, Hof
Contenance : 0,81
Revenu total :
Folio de provenance : 1002
Année d’entrée : 1905

Cadastre allemand, registre 32 p. 389 case 5

Parcelle, section 60, n° 36 – autrefois N 860.p (849.p)
Canton : St. Barbargasse Hs N° 13 – Rue Ste. Barbe
Halbmondgasse N° 1 – Rue de la Demi-Lune
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – (1267, 2327)
Contenance : 5,97 – 3,89
Revenu : 3700 – 4100 – 7700
Remarques : B. V. 1907.155

(Propriétaire 1932), compte 2352
Hahn Karl Emil Ehefrau
1943 Hahn Karl, Sohn von Karl Emil 2/8 u. Miteig.
1950 Agram Marie Joseph Laurent son épouse pour 10/18 et cohéritiers
(552)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue de la Demi Lune p. 199

5
pr. Greiff, J. Michel, Menuisier – Charpentiers
loc. Hoppé, J. Fred. fils mineur – Charpentiers
loc. Greiff, J. Henri, sculpteur – Echasse
loc. Memminger, veuve, Lunetière – Tanneurs

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Halbmondgasse (Seite 56)

(Haus Nr.) 1, unbewohnt

Annuaire de 1914

1 BA 1914 Annuaire d’adresses p. 78 (i 368)
Halbmondgasse 1

Hahn, K, Filmfabrikant, E 2
Billet, A, Wirt Zum Wintergarten u. Casino Bar, 0
Marx A, Privat. 1
Tennenbaum, J. Synagog.-Diener 3
Gesell, J. Schriftsetzer. 4

Annuaire de 1924

1 BA 1924 Annuaire d’adresses p. 131 (i 71)
1, rue de la Demi-Lune

Hahn, Ch. directeur
Hahn et Cie, films et appar. de cinémas
Bertsch Fréd. c.-m
Bœhn, Jos, employé tramway
Restaurant des Trois Roses
Herschel Paul, restaur.
Tennenbaum Joseph, employé

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 684 W 157)

Rue de la Demi-Lune 1 (1866-1985)
Voir aussi le dossier classé au 13, rue Sainte-Barbe (construction de la maison d’angle)

Le propriétaire Palmer fait abaisser l’appui de fenêtre à droite de la porte d’entrée par l’entrepreneur en bâtiment Mathieu Jéhu en 1866. L’agent voyer note que le rez-de-chaussée en maçonnerie est aligné vers la rue de la Demi-Lune mais que les étages sont en encorbellement. La façade rue Sainte-Barbe est en avant de l’alignement, le rez-de-chaussée est en maçonnerie et les étages en encorbellement.
Enseigne du relieur Charles Willer (1893)
(Nouveau bâtiment) Enseignes de la sage-femme Martzloff (1908), du Cinéma rural d’Alsace et de Lorraine (1929). Certaines fenêtres sont condamnées (1858) depuis que le pignon de la maison voisine (13, rue Sainte-Barbe) qui appartient au même propriétaire a été construit.
Le restaurant aux Trois Roses (enseignes en 1929 et en 1958) est endommagé par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. L’enseigne Le Paris devient Le Petit Lutèce en 1967.

Sommaire
  • 1866 – L’entrepreneur en bâtiment Mathieu Jéhu demande au nom du sieur Palmer l’autorisation d’abaisser l’appui de fenêtre à droite de la porte d’entrée et de ravaler les façade au 1, rue de la Demi-Lune.
    Rapport de l’agent voyer. Le rez-de-chaussée en maçonnerie vers la rue de la Demi-Lune est aligné mais les étages sont en encorbellement. La façade rue Sainte-Barbe est en avant de l’alignement, le rez-de-chaussée est en maçonnerie et les étages en encorbellement. La largeur de la voie publique est fixée à six mètres.
    L’ingénieur municipal fixe les modalités de son accord.
  • 1886 – Le maire notifie Joséphine Stahl veuve Palmer de faire ravaler les façades. Elle répond qu’elle doit faire des réparations intérieures, qu’elle n’a pas les moyens de réparer et de badigeonner le crépi. Le maire accorde un an de délai.
    En marge, mention que la repasseuse Joséphine Stahl habite elle-même la maison d’une valeur de 16.000 marks dont elle doit encore 4800. Son revenu hebdomadaire est de 12 à 14 marks.
  • 1890 – Un agent constate que la fosse d’aisances n’est pas voûtée mais recouverte de bois. Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 4 novembre 1857. Il accorde un an de délai. L’entrepreneur Nuss 44, route de Cronenbourg, (ensuite Faubourg de Saverne) fait les travaux, terminés en juin 1891.
  • 1893 – L’agent municipal constate que le relieur Charles Willer a posé une enseigne perpendiculaire sans autorisation. Courrier du maire. Charles Willer fait une demande accompagnée d’un croquis en marge. Autorisation. L’enseigne est modifiée, elle est fixée sous l’encorbellement et en dépasse de 25 centimètres.
  • 1896 – L’agent municipal constate que le propriétaire fait ravaler la façade sans autorisation. Le maire envoie un courrier au principal locataire Kappler.
    L’entrepreneur Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler la façade de la maison qui appartient à la veuve Palmer. – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1896.
  • 1895 – Le maire notifie le sieur Willer de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les six volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, décembre 1896.
  • 1895 – Le maire notifie Adolphe Kappler de faire ravaler les façades. La veuve Palmer, propriétaire, demande deux ans de délai. L’agent note en marge que les façades sont très sales. Le maire accorde un an de délai.
    Le crépi est en cours de réparation, septembre 1896. Il n’est pas encore peint, décembre 1896. Le maire envoie un courrier de rappel en avril 1897. Les frères Levy (140, Grand rue) ont terminé les travaux, août 1897
  • 1908 – L’agent municipal constate que la sage-femme Martzloff a fixé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande de fixer l’enseigne au balcon – Autorisation – L’enseigne est fixée, août
  • 1916 (juillet) – La caisse municipale envoie à Charles Hahn (à Bernkastel-Cues) une facture des droits de voirie (0,80 mark)
    Lettre de l’office du logement de Munich. Hahn habite chez Seideln au 42, Landwehrgasse. – Lettre de l’office du logement de Nuremberg, Charles Hahn n’a pas laissé d’adresse – La caisse municipale envoie à Charles Hahn, domicilié à Munich, une facture pour deux ans de droits de voirie (deux fois 0,80 mark et 0,20 de frais)
  • Commission contre les logements insalubres – Propriétaire, Hahn, demeurant sur place
    1911. Les lieux d’aisances sont hors d’usage
    Commission des logements militaires – Les fissures dans la cage d’escalier sont dues à la démolition du bâtiment voisin – Les travaux sont reportés jusqu’à ce que la maison voisine soit reconstruite, juin 1919.
  • 1929 – L’architecte C. Czarnowsky (4, quai du Maire Dietrich) envoie au nom du propriétaire Charles Hahn un projet d’enseigne lumineuse – Autorisation de poser deux enseignes lumineuses – Dessin (Restaurant Trois Roses, Bière Météor pour Mme Hahn)
  • 1928 – Suivi des travaux – La société Maulbecker a commencé les travaux, novembre 1928. Travaux en cours, décembre 1928, mars 1929 – Travaux terminés, mai 1929.
  • 1929 (juin) – Le maire constate que le Cinéma rural d’Alsace et de Lorraine a posé une enseigne sans autorisation – Demande signée par Ch. Hahn – Autorisation
  • 1946 – Certificat de sinistré accordé à Madeleine Hahn suite au bombardement aérien du 25 septembre 1944. Les locaux du restaurant ont été fortement endommagés.
  • 1951 – Pierre Philippe Nibel (cabinet juridique et police privée) se plaint que l’écoulement des eaux usées soit bouché – Les réparations ont eu lieu entre temps
    1954 – Le même avertit le gérant Georges Schæffer (35, rue du Maréchal Foch) qu’une partie de la corniche menace de tomber
  • 1954 – Mme Marie-Louise Agram née Hahn autorise l’architecte Haudenschild à consulter le dossier
    1958 – Mme M. L. Agram née Hahn est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique. Les travaux au titre des dommages de guerre sont exempts de taxe.
  • 1958 – La Police du Bâtiment constate qu’une enseigne lumineuse a été posée sans autorisation – Demande par Joseph Schott (restaurant aux Trois Roses), dessin (Trois Roses, Bières Météor, Bière d’Alsace) – Autorisation, janvier 1959
  • 1958 – Le locataire Mottet demande une visite de son logement. La Police du Bâtiment constate que des fenêtres ont été condamnées depuis que le pignon de la maison voisine (13, rue Sainte-Barbe) qui appartient au même propriétaire a été construit. La cheminée qui faisait l’objet de la plainte a été réparée entre temps.
    Le maire demande à Marie-Louise Agram (demeurant 2, rue Sédillot) de faire ouvrir de nouvelles fenêtres vers la cour. Rappel, mars 1960. Les travaux sont reportés à cause du partage successoral.
    1961 – Litige entre héritiers concernant la réfection des cheminées – Le ramoneur Albert Dorn et fils (20, rue du Général Rapp) conseille de chemiser les cheminées.
    Les travaux (cheminées, fenêtres) ne sont toujours pas exécutés.
  • 1967 – La Police du Bâtiment constate que le restaurant Le Paris a fait poser sans autorisation une enseigne lumineuse – Demande par Robert Martin – Autorisation
    1967 – Nouvelle demande, enseigne Le Petit Lutèce – Autorisation – Dessin
  • 1976 – Le droit d’enseigne dû par Gaston Schlaflang (19, rue du Ballon au Neudorf) est irrecouvrable
  • 1979 – Propriétaire de l’immeuble à la limite du secteur sauvegardé, Mme Violette Andres demande à bénéficier des subventions de ravalement. Le maire rappelle que les subventions votées sont réservées au secteur sauvegardé. Le conseiller général Daniel Hœffel intercède en faveur du propriétaire. Le maire réitère la réponse précédente.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du receveur Thiébaut Petermann
Thiébaut Petermann épouse en 1554 Rebecca, fille du receveur Georges Nübelspach

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 15)
1554. Junÿ 22. Diepold petterman von nuwweiler, Rebecca Georg Nÿbelspachs tochter, schaffner in der herberg. Hochzeit gehabt am 30. Julÿ Anno 1554. (i 8)

Thiébaut Petermann devient bourgeois par sa femme en novembre 1554.
1554, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 101
Dieboltt petterman hatt das burgkrecht empfangen von Rebecca nibelspachin weÿlandt Jorg nibelspachs selligen verlaßen tochter seiner ehfrawen vnnd dientt zu den schneidern eod. die [xxvij. Novembris 1554]

Thiébaut Petermann se remarie vers 1568 avec Anne (Zoller)
Baptême, cathédrale (luth. f° 64-v) 1558. Den 9. Januarÿ. P. Dieboldt Peterman, Rebecca – I. Georgius (i 76)
Baptême, cathédrale (luth. f° 106-v) 1559. Sontag den Letzt. Aprilis. P. Dieboldt Peterman Schaffner, Rebeca – I. Agnes (i 119)
Baptême, cathédrale (luth. f° 152) 1561. Sontag den 30 Martÿ. P. Dieboldt Peterman schaffner Zun Barfussern, Rebeca – I. Othilia (i 165), etc.
Baptême, cathédrale (luth. f° 207-v) 1565. Sontag den 23 Hornung. P. Diebolt Peterman Schaffner im bruderhof, Rebeca – I. (-) (i 221)
Baptême, cathédrale (luth. f° 270-v) 1569. Donnerstag den – Martÿ. P. Dieboldt Peterman Schaffner, Anna – I. Susanna (i 284)

Les tuteurs des deux filles issues de Thiébaut Petermann et d’Anne Zeller déposent un capital à la Tour aux deniers
1595, Préposés au bâtiment (VII 1310)
(f° 74) Sambstags den 17. Maÿ – Wir Vogtey gelt, folio 241
H Veltin Volmar vnd Ulrich Diethrich als vogt Salome vnd Juliana Diebold Peterman des schaffners tochter mit Anna Zollerin selig. tochter gelüffert 110 f
Inen darumb Zukauff. geben 5 h 10 ß vff Urbani Jährlich fallenden. Zugeschriben

Filles de Thiébaut Petermann, Agnès épouse en 1576 Jean Henri Durne et Odile en 1580 Daniel Lieb, maître d’école à Lichtenau en Bade
Mariage, cathédrale (luth. p. 261) 1576. Suntag 22. Jenner. Hanß Heinrich Durne, Hanß Dietrich Durner deß schneid.* Son, Agnes, Diebolt Peterman, Schaffners dochter. Einngesegnet den 5.- Febr. (i 133)
Mariage, cathédrale (luth. p. 40) 1580. Dnica III. Aduentis. 11. Decembris. Daniel Lieb Schulmeister Zu Liechtenaw, vnd Otilia Theobald Petermanß des Schaffners tochter Eingesegnet Montags 19. Decembris (i 23)

Les Quinze notifient en avril 1592 Thiébaut Petermann de remettre au bureau de la Taille son inventaire et celui de son gendre sous peine d’amende. Thiébaut Petermann obtient en mai un nouveau délai d’un mois.
1592, Protocole des Quinze (2 R 21)
(f° 63) Sambstag den XXIX Aprilis – Thiebold Peterman
Zum andern das sÿ [die dreÿ des Stalls] Thiebold Peterman vngehorsam geschriben gebe, alß der vff alle gebott nichts gibt ist Erkandt, dieweil mans ernstlich angefang. aber hernach milter gefahren, So sollen B. Mr. vnbeschwert seÿn Ihne Zubeschicken vnnd Inn namen meiner herren Ime beÿ der vngehorsame Zugepietten Innerhalb 14 tag. sein vnd seines tochtermans Inventarÿ vff den Stall Zulüffern, mitt betrawung der straff. Solche soll man den dreÿen auch anzeig. damitt so er fehlt, sollen sÿs die XV.ner berichten, die sollens wider für mein H. pring. B. Mr.

(f° 71-v) Sambstag den XXVII Maÿ – Theobald Peterman
Diebold Peterman bringt Inn vnderthenigkeitt per Ulrich Dietrrichen für, es seÿ. Ime Zeitt eines Monats Zu Verfertigung Zweÿer Inventarien angestellt, hab man sich Inmittelst bearbeittet, die Zeit wöll sich aber Inn acht tagen verfließen, Wann Ime aber auch den Notario vnmöglich Inn der Zeitt die Inventaria Zufertigen, er auch noch allerhand Rechnung zusammen Zubringen, So bitt er auß dißem vnnd andern ursachen Ime die Zeitt noch vff ein Monat Zuprolongiren, Wöll er die Inventaria verfertig. sich vff den Stall verfüeg. vnd was er schuldig richtig machen, hoff auff dißem erheblichen Ursachen gnedige willfahrung Erkandt, Ime den begerten Monat bewillig. Inn der Zeitt soll er die Inventaria Verfertig. vnd vff den Stall lüffern. J. Böcklin vnd H Kniebß quasi ego.

Autres mentions de Thiébaut Petermann dans les registres (Quinze, Conseillers et les Vingt-et-Un)
1591 Conseillers et XXI (1 R 68) – Thiebold Peterman, Ulrich Thiedrich contra Martin Hartman. 14. Thiebold Peterman vmb fernere dilation. 197. wegen Thumbsprobsteÿ Rechnung. 217. 264. Thumb Capitul und Bruderhoff contra Thiebold Peterman. 229. Catharina Sultzbchin contra Diebold Peterman (Zabern schreiben) 371. Theobald Peterman contra Thumbprobst von Thengen. 508.
1592 Conseillers et XXI (1 R 70) – Wendling Volmar zu Scherlenheim (im Recht einer Dinckhoff Rodul) contra Thiebold Petermann. 41.
1597 Conseillers et XXI (1 R 76) – Jacob Bock von Erstein contra Diebold Peterman (um Rechnung)
1598 Conseillers et XXI (1 R 77) – Thoman Girbader (Thoman Braun Girbader) contra Diebold Petermans Erben (Rosheim schreiben, pt° mühl zu S Nabor). 55. 65. 224. 345. 355.
1599 Conseillers et XXI (1 R 78) – Thomas Girbader von Roßheim contra Diebold Petermans Erben. 85. (Georg Knorer als Curator Diebold Petermans verlaßenschafft)

La maison appartient d’après les tenants et aboutissants au prévôt Wolleben de Dangolsheim, (1602, 1614), à Jean Wolleben prévôt de Dangolsheim et ses cohéritiers (1614) ou aux héritiers de Thiébaut Petermann (1612)

Baptême, Dangolsheim. 1597. Margaretha, I Dominica Judica
P. Hanß Wolleben uxor Barbara
Rudolph Spiegel wurth zue Straßburg, Hanß Bartholomeus, Agnes chars Lorentz. haußfraw (i 4)
1598. Margaretha, 17. 7.bris – P. Hanß Wolleben uxor Barbara
Bartell Cleÿrsch, Hanß Bartholomei uxor Ottilia (i 5)
1602. Barbara, 24. Januarÿ – P. Hanß Wolleben uxor Barbara
Hanß Barthelme, Maria Barthel Clarschen uxor, Christina Hanß Georg. Turing.s uxor (i 11)
1603. Catharina, 2. Martÿ – P. Hanß Wolleben uxor Barbara
Hanß Barthomeus, Maria Barthel Klarsch. uxor, Christina Hanß Jacob. Turing.s uxor (i 12)
1605. Anna, 7. Febr – P. Hanß Wolleben der Beck uxor Barbara
Bartell Klarß, Anna Hanse des hürsters uxor zu haselach (i 15)
1606. Anna Maria, 5. Febr – P. Hanß Wolleb, Schultheiß, Anna uxor eius
Barthomomeus Clarsch, Christina uxor Hanß Jacob. Tiring.s (i 17)
1607. den 24. Martÿ Hab ich M. Sebastianus Vischorus Pfarrherr alhier dem Ehrbaren vnd fürgeachten Hn Johann Wolleben vnd seiner hausfrauwen Fr. Anna ein Junges Töchterlin getauft mit Namen Anna Maria. Matrina ist gewesen f. Christina, H, Hansen Georgi Thüringern Gerichts schreibern alhier eheliche hausfaw, Patrinus H Barthel Klarß, Burgermeister alhier (i 17)
1607. Ursula, 27 Maÿ – P. Johannes Wolleben p.tor uxor Anna
Joê Maÿ parocus et Maria Bartholomei Klarß uxor (i 18)

Georges Wolleben est prévôt en 1603, Jean Wolleben en 1605.
Parrains, Dangolsheim. (i 2) 1595 die 9. Aprilis. Georgius Wolleben alhie. Schultheis
(i 12) 2 febr. 1603. Georg Wolleben d schultheiß
(i 16) 1605. 13. 9.br. Hanß Wolleb. Schultheiß

Le prévôt de Dangolsheim Jean Wolleben déclare que son père a prêté au nom de sa mère Odile de l’argent seize ans auparavant
1607 Conseillers et XXI (1 R 86)
Hans Wolleben Schultheiß zu Danckoltzheim contra Hans Jacob Bettman. 348. 354.
(f° 348) XXIV. Decemb. – Landvogtey hagenaw sch.ben Hanß Wolleber Schultheißen zu Danckoltzheim vnd hette er wegen seiner Mutter Otilia angezeugt wie sein vatter vor 16 Jaren von Conrad Pfender alß befehlhaber Nicodemi von Geispoltzheim, welchen gewalt auch Urban Rosenberg. gesch[rib]en. etliche Zinß brieff aberkaufft (…)

Autres mentions de Jean Wolleben dans les registres (Quinze, Conseillers et les Vingt-et-Un)
1599 Conseillers et XXI (1 R 78) Hans Wolleben zu Danckolsheim contra Friderich Rihel. 141. 386.
1608 Conseillers et XXI (1 R 87) Hans Wolleber contra Hans Jacob Bettman. 75. Idem contra D. Sebastian Rauchen. 75. 140. 146.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88) Hans Wolleber Schultheiß Zu Danckeltzheim contra D Sebastian Rauchen. 87. und Gregorium Kolben. 127.
1610 Conseillers et XXI (1 R 89) Hans Wolleber Schultheiss zu Danckoltzheim contra Aristarchi Mornhinwegs Erben. 6.
1618 Conseillers et XXI (1 R 100) Johann Wolleber zu Danckoltzheim Schultheissen und Lienhardt Stempffer contra Simon Ottman. 337.

La maison appartient en 1636 à Blaise Schuhmacher (voir ci-dessous). Deux Schuhmacher vivent à la même époque à Dangolsheim, l’un marié avec Odile, fille du prévôt, l’autre avec Dorothée

Baptême, Dangolsheim. 1600. Georg, 17. 7.br – P. Blasius Schomacher des Schultheißen Tochtermann uxor Odilia
Hanß Clarß, Simon Heintz, Christina Hanß Georg Thurings uxor (i 9)
1602. Maria, ult. Junÿ – P. Blasius Schomacher uxor Odilia
Simon Heintz, Christina Hanß Georg Thurings uxor, Catharina Hanß Clarsch. uxor (i 12)
1605. Blasius, 24. Martÿ – P. Blasius Schomacher der Jungster, Dorothea
Hanß Georg Turing. Catharina von Biett. (i 15)
Baptême, Dangolsheim. 1600. Blasius, 8 8.bris – P. Blasius Schomacher Junger, Dorothea
Hanß Kueffer, Georg Schultheissen filius von Berghietten, Christina, Hanß Georg.s uxor (i 9)
1605. Johes., 17 Martÿ – P. Blasius Schochmacher der Junger, Dorothea
Hanß Klarsche, Christina Thuringerin (i 15)
1611. Barbara, 23. Octobris – P. Blasius Schomacher der Jung. Margaretha
Georgius Sturinger Villicus R. D. Abbatis in Danckratzheim, Anna Onuphri Lamben uxor (i 21)
1613. Blasius †, 5. Februarÿ – P. Blasius Schuomacher der Jung. Margaretha uxor
Georgius Sturinger Villicus R. D. Abbatis in Danckratzheim, Anna Onuphrius Lamb Civis in Danckoltzheim, Kunigundis vxoe Georgÿ Seuringers (i 26)
1616. Maria, 5. Julÿ – P. Bläß Schumacher d. Jünger, Margred
Onophrius Lampb et Agata uxor ni Jois Danckÿ* p.thoscribæ. (i 32)
1618. Johannes, 30. Januarÿ – P. Bläß Schumacher d. Jüngere uxor eius Margaredra
Georgs Simon Civis in Bergbietten et Anna uxoe Onuphri Lampen (i 34)

Blaise Schuhmacher de Dangolsheim achète le droit de bourgeoisie en 1623 en s’inscrivant à la tribu des Jardiniers aux Charrons
1623, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 817
Blasius Schumach. Von Danckoltzheim khaufft d. Burg.recht vmb 20 goldguld. Ist bey deb Gartnern vnd. Wagnern Zünfftig sein den 8 Maÿ A° 1623

Blaise Schuhmacher hypothèque la maison au profit de Georges Wolleben, bailli de Westhoffen auquel elle est déjà engagée pour 400 livres

1636 (5. Februarÿ), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 106
Erschienen Bleß Schuhmacher, burg. Zu St: mit beÿstand herrn Lienhard Metzgers und hanß Rüehlen beeder alß vß E. E. groß. Rhats mitel hierzu insond.heit deputirt und verordnet
hatt in gegensein herrn Georg Wohllebens Amptschaffners Zu Westhofen bekannt – schuldig seÿ LXXXV. lb
dafür in spê. Und.pfand verlegt und eingesetzt hauß und hoffstat, mit allen andern ihren gebäwen & alhie in S. Barbaræ gaßen neben H. D. Niclaus Acker & ist ein Eck, hinden vff Friderich Rüelen den Papÿrer stoßend gelegen, so zuuor verhafftet umb 400. lb gld. Str. w. dem H Glaubiger selbsten

La maison appartient ensuite à Ulric Wolleben, fils de Georges Wolleben (voir la vente ci-dessous).
Fils de Jean Wolleben prévôt de Dangolsheim, Georges Wolleben épouse en 1614 Barbe Vendenheim, auparavant (1600) femme de Laurent Ganser.

Mariage, Westhoffen (luth.)
Anno 1614. Jörg Wolleben, Hanß Wollebens Schultheissen Zu Danckoltzheim Sohn mit Barbara, Lorentz Gansers, weiland gewesenen Burgers alhier hindelassenen witwen, den 31. Januarÿ eingesegnet word. (i 134)

Mariage, Westhoffen (luth.)
1600. Lorentz Ganser, Lorentz Gansers Weiland Burgers Zu Wangen verlassener Sohn, mit Barbara Ulrich Vendenheim weiland burgers alhier verlassener tochter den 8. Sept. eingesegnet worden.

Fils du bailli de Westhoffen, Ulric Wolleben épouse en 1642 Marthe, fille du marchand Robert Kœnigsmann

Mariage, cathédrale (luth. p. 456)
1642. Domin: Cantate. Herr Ulrich Wolleben, H. Georg Wolleben geweßenen Ampt vnd Kirchenschaffners Zu Westhoffen nachgelaßener ehelicher Sohn, Jungfrauw Martha H. Robert Königsmanns geweßenen Handelßmanns vnd Burgers allhier nachgelaßene eheliche tochter. Im Münster Mont. den 16. Maÿ (i 233)

Ulric Wolleben devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1642, 4° Livre de bourgeoisie p. 207
Hr Ulrich Wolleben von Westhoffen empfahet d. Burgerrecht vmb 8. gld. gulden, die Er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt Von seiner Frauwenn Martha weÿl. Ropert Königsmanns dochter, ist lediger stand gewesen, Würd Zur Steltzen dienen Jur. den 7 Junÿ 642.

Ulric Wolleben cède la maison par échange à son beau-frère Gautier Kœnigsmann qui habite Ostwald

1642 (12. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 791-v
Erschienen Herr Ulrich Wohlleben Burger Zu Straßburg, an einem,
So dann Walter Königßmann Wonhaft Zu Illwickerßheim sein H Wollebers Schwager, mit beÿstand H Johann Carol Heßlers burgers Zu Str. seines Schwag. am andern theil, Zeigten an und bekannten, daß Sie einen Tausch mit einander getroffen
Erstlichen hatt Er herr Wohlleben, ermeldtem Walter Königßmann Tauschweiß vbergeben vnd abgetretten hauß, hoffstatt, höfflein Und Stallung, mit allen deren gebäwen undt Zugehördten, alhie beÿ Sanct Barbaræ, ist einseit ein Eck gegen S. Barbara hinüber, and.seit neben H. Nicolao Aggern, medicinæ Doctori hinden vff H Friderich Rühlen den Papÿrer stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich Sechß schilling 8 d vff Weÿhenachten dem Stifft Sanct Marx alhie, es seÿe Bodenzinß, fürbietig, Ehrschätzig oder welcher gestalt es die darüber sagende brieff außweißen, also hatt Er H. Königßmann solchen zinß Jedoch mehrers od. weiters nicht alß solche gesetzte 6. ß 8 d Vbernohmen
Hiengegen hatt Er H Walter Königßmann für sich ihme H Wohlleben Vertauscht Vndt Vbergeben Einen Fünfftentheil, ihme für Unvertheilt gebührend ahne Einer Gewerbß Behaußung sambt deren Gaden, Undt allen anderen ihren gebäwen & gelegen in der Statt Str. Vorm Münster einseit neben herrn Martin Andreß König dißer Statt XXI.er and.seit ebenmäßig neben erstgemeldtem herrn König, hind. auch vff denselb. H. König stoßend, für freÿ ledig eigen Außerhalb daß sein H. Königßmanns Muter Fr. Martha Brauin, solchen antheil wie auch die Vbrige Antheiler dißer Behauß. ad dies vitæ Zuegnüßen hatt,
Ferners 360. fl. Capital, ahne 900. fl. mehrern Summen stehen vff hannß Georg Wetzels deß handelßmanns Behaußung alhie in der Krämer gaßen, einseit neb. Thoman Renter dem handelßmann, and.seit neben Samuel Emerichs see: Wittib und Erben gelegen, Vnd Werden Jährlich auff Michaelis mit 5. p. C° Verzinßt

Gautier Kœnigsmann vend le même jour la maison à Henri Clausmar (Clausmann) de Marlenheim

1642 (12. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 792-v
(Prot. fol. 264 & seq.) Erschienen Herr Walter Königßmann Wonhaft Zu Illwickerßheim (…) zu kauffen gegeben
Heinrich Claußmar, burgern Zu Marlenheim, der auch zugegen, mit beÿstand Mathiß Junghanßen daselbsten
hauß, hoffstatt, höfflin, Vndt Stallung mit allen ihren gebäwen, & alhie beÿ Sanct Barbaræ, ist einseit ein Eck gegen S. Barbaræ hinüber, and.seit neben H. Nicolao Aggern, hinden vff H Friderich Rühlen den Papÿrer stoßend gelegen, dauon gehen Jährlich Sechß schilling Acht pfenning Vff Weÿhenachten dem Stifft S. Marx alhie, es seÿe Ewig, Ehrßätzig, fürbietig, Bodenzinß, oder welcher gestalt es die darüber sagende Brieff außweißen, also hatt solchen Zinß der Käuffer vff sich genohmen, Jedoch weiters nicht alß solche gesetzte 6. ß 8 d, geschehen und Zugang. umb 350. lb

Gaspard Lempfrid vend au nom de sa femme Madeleine Clausmann un sixième de la maison au menuisier Michel Reitzer. Un premier acte est remplacé par un autre plus complet dressé deux jours plus tard

1656 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 345-v
(vide infra sub dato 26. Junÿ a° 1656)
Erschienen Caspar Lembfrid Burger und Gerber Zu Elsaß Zabern, alß Magdalenæ Claußmännin seines Eheweibß vermög eines sub dato Zabern den 3. Junÿ St. N. iüngsthin mit H Henrich Krusenmeÿers Notarÿ publici und Stattschreibers zu mehrbesagtem Zabern eigenhändig Vnderschrifft und fürgetruckhtem Pitschafft ausgefertigten (…) Gewaltscheins, hierzu gevollmächtigter Ehevogt
hatt in gegensein Michael Raÿtzen deß Schreiners Burgers Zu Straßburg
einen sechßten theil, Ihro Magdalenæ für ohnvertheilt gebührendt ahne hauß, hoffstatt, höfflin, und allen deren Gebäwen, alhie geg. St. Barbaræ Kirchen hienüber, einseit neben H Dr. Nicolao Aggen, anderseit neben (-) hind. vff (-) stoßend gelegen – umb 40 lib

1656 (26. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 350-v
(Protocoll. fol. 68) Erschienen Caspar Lembfrid Burger und Gerber Zu Elsaß Zabern, alß Magdalenæ Claußmännin seines Eheweibß, vermög eines sub dato Zabern den 3. Junÿ St. N. iüngsthin mit H Henrich Krusenmeÿers Notarÿ publici und Stattschreibers Zu mehrbesagtem Zabern eigenhändig Vnderschrifft und fürgetruckhtem Pitschafft ausgefertigten (…) Gewaltscheins, hierzu gevollmächtigter Ehevogt, mit beÿstand Clauß Urschen von dalenheim, seines Schwagers
hatt in gegensein Michael Raÿtzels deß Schreiners Burgers Zu Straßburg, mit beÿstand Georg Bruders deß Schreiners und burgers alhie
einen sechßten theil, Ihro Magdalenæ für ohnvertheilt gebührend, ahne hauß, hoffstatt, höfflin, und allen deren Gebäwen, alhie geg. St. Barbaræ Kirch. hienüber, einseit ein Eckh, anderseit neben H. Nicolao Agerio Med. Doct. hind. vff (-) Rhielen stoßend gelegen, von welcher gantz. Behaußung gehend iahrs 6 ß 8 d dem groß. gemeinen Allmosen Zu St Marx – umb 40 lib

Fils de Hartmann Reitzer de Meistratzheim, Michel Reitzer épouse en 1652 Marie, fille du tailleur Philippe Herber : contrat de mariage, célébration
1651 (15. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 849
(Prot. fol. 168 – Eheberedung) Erschienen Michael Raÿtzel der Schreiner von Maÿstratzheim so sich alhie burgerlich niderzulaß. gewillt ist alß hochzeiter mit beÿstand Georg Benders seines lehrmaÿsters und Daniel Schämels seines bißherig. Maÿsters beed. Schreiner und Burger alhie an einem,
So dann Jungfr. Maria weÿl. Philipß Herbers deß Schneiders und Burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin mit beÿstand Paul Schwartzen deß Schreiners ihres Vogts und hannß Georg Sonticus deß Altgewänders ihres Mütterlich. Bruders, beed. Burger alhie am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 541, n° V)
1652. Eodem [Dom. I. Epiphan. d. 11. Jan.)] Michael Reÿtzell der schreiner vonn Meistertzheim beÿ oberehenheim weilandt Hartmann Reitzels des baursmanns daselbsten hinterlaßener Ehelicher Sohn, Vnndt J. Maria weilandt Philipp Herbers des burgers vnd Schneiders alhier hinderlaßene Eheliche dochter (i 289)

Michel Reitzer devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1652, 4° Livre de bourgeoisie p. 281
Michel Reitzel, von Meistertzh. der Schreiner, empf. d. burgerrecht, von seiner haußfr. Maria, Weÿl. Philipp Hubers deß Schneiders seel. alhie dochter vmb 8 gold fl. ist ledigen stands gewesen Würd Zu den Zimmerleuthen dienen, Jur. den 31. Jan: 1652.

Michel Reitzer hypothèque la maison au profit du docteur en droit Marc Ott pour en régler le prix qu’il doit à Odile, fille de Nicolas Fesch le jeune de Dahlenheim et à Brigitte, veuve de Henri Clausmar de Marlenheim

1657 (22. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 188-v
Erschienen Michael Raÿtzel der Schreiner
in gegensein deß Edel- Vest- und hochgelehrten H Marx Otten, U.I.D. Undt dißer Statt Consiliarÿ et Advocati – schuldig seÿe 175 Pfund, Ihme du dem Ende gelühenen Gelts, daß Er damit, den Kauffschillings rest so besagter Raÿtzel, Otilia, Clauß Veschen deß jüngern Von dalenheim Eheweib, Vnd Brigita weÿl. Henrich Claußmars Von Marlenheim hinderbliebene Wittib,
Vff einer alhie gegen St: Barbaræ Kirchen hien über, einseit ein Eckh anderseit neben H. Nicolao Aggerio Med. Doct. gelegener Behaußung Vermög der in der Cancelleÿ Contractstuben am 17. Septembr. 1656. vffgerichteter Verschreibung noch schuldig Verblieben abstatten

Marie Herber meurt en 1661 en délaissant quatre fils. La masse propre aux héritiers s’élève à 172 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 240 livres, le passif à 173 livres. L’inventaire est dressé dans la maison dont les deux titres sont datés des 26 juin et 27 septembre 1656.

1661 (12.8.), Not. Oesinger (David, 37 Not 16) n° 22
Inventarium vndt beschreibung Aller vndt Jeder Haab, Nahr. v. Güetere, So weÿl. die Ehren: v. tugendsame Fr. Maria Herberin deß Ehrnhafften Michel Reitzels burgers v. Schreiners Alhier Zu Straßb. verstorbene haußf. Seel. nach dem dieselbe den 18.ten Aprilis dießen Schwebend. 1661.t Jahrs Gottes vätterlichem willen nach diße welt gesegnet, hinder Ihro Verlaß. welche auff beschehen fleißig v. freundliches Ansuch., erfordern v. begehren, deß auch Ehrenhafften Pauli Schwartz. auch burg.s vndt Schreiners Alhie Alß Geschwornen Vogts Hannß Philipps, Hannß Michels, Andreas, v Hannß Peter, Alle Vier Geschwistrige v. obgedachter Abgeleibten Fr. Seel. mit obgementem Ihrem hinterbliebenen Wittwer Ehelich erzeugter Kinder v. rechtmäsiger ab intestato Erben, fleißig Ersucht (…) Si bescheh. den 12.ten Augusti Ao 1661.

In Einer In der Statt Straßb. nahe beÿ St. Barbara gelegenen v. In diese Verlaßenschafft gehörig. behausung wie hernach beschrieben würd Ist befund. Word. wie volgt
Auff d. bien, In der Cammern A, In der Cammern B, Auff dem hindersten bienel, Vor dießer Cammern, In der wohn Stuben, In der Stub Cammern, Im Obern Hauß Öhren, In der Kuchen, Im Keller
Waaren vndt werckzeug Zum Schreiner handtwerckh gehörig
Eigenthumb an Einer behaußung. Item Ein hauß hoffstatt, höfflin sambt allen deren gebäwen begriffen, rechten, Zugehördten v. Gerechtigkeit. in der St. St. geg. St. Barbaræ Kirch. hienüber, Einseith i Eckh, 2. seit neben dem Edlen v hochgelehrt. H Nicolao Agerio Med. Doct. hind. vff Frid. Rielen stoßend gelegen, davon Gehen Jährlich in hauptgut 8 lb. 15. ß d. abzulöß. in hauptgut mit 175 lb d dem Wol Edlen vnd hochgelehrt. H. Marx Otto Juris Consulto, Item 6 ß 8 d d. Stifft St. Marx sonst ledig v eig. v Ist diese behaußung über Jetz gehörte beschwerden gewürdiget word. pro 100. Darüber besagen 2. Perg. Kauffbrieff mit der St. St. Alhieig. Cancelleÿ Contract Insigel v.wahrt des einen datum d. 26.t Junÿ deß andern datum den 27. 7.bris A° 1656. beede Signirt mit N° 1
Abzug Inventarÿ, Sa. haußraths 18, Sa. Silbergeschmeids 1, Sa. Guldenen Ring 2, Sa. Pfenningzinß hauptgut 150, Sa. der Erben unveränderten guths 172 lb
Sa. theilbaren haußraths 105, Sa. Waaren und Werckzeugs 22, Sa. Silbers 6, Sa. Guldenen Ring 6, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 100, Summa summarum 240 lb – Schulden 56, Rest 173 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 355 lb

Michel Reitzel se remarie en février 1662 avec Eve Merckel qui a épousé en 1644 le menuisier Christophe Burger
Mariage, cathédrale (luth. f° 17-v, n° 8)
1662. Dom: L.ma, den 9. Febr. Zum 2 mahl Michel Reitzel der Schreiner undt Burger alhier undt Eva, Weiland hanß Christoff Burgers gewesenen Schreiners u. Burgers alhier hinterlaßene Wittib. Montags den 17.t Febr. Freÿburg st. Münster Hh stub (i 19)

1644 (29. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 66
(Eheberedung) Erschienen Christoph Burger der Schreiner Gesell, Weÿ: Gabriel Burgers geweßenen Schreiners Undt burgers alhie see: nachgelaßener Wohn, alß Hochzeiter, mit beÿstand Melchior Wehrlins deß Kürßners seines Vogts Vnd Schwagers an einem
So dann Jgfr. Eva weÿl. hannß Adam Merckels geweßenen holtzhändlers und burgers Zu Str. see. nachgelaßene eheliche dochter alß Hochzeiterin mit beÿstandt H Theodosÿ Monachi Siebner Gerichts procuratoris ihres Vogts am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 472)
1644. Domin: 5. Epiphanias. Christoff Burger der Schreiner, Gabriel Burgers deß schreiners vndt Burgers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jungfrauw Eva, H Hanß Adam Merckel deß Geweßenen Holtzhendlers vnd burgers allhuer eheliche Tochter, Eingesegnet Im Münster, Zinst. den 13. febr. (i 241)

Michel Reitzel et Eve Merckel font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 655 livres, ceux de la femme à 169 livres.

1662 (24.4.), Not. Oesinger (David, 37 Not 17) n° 11
Inventarium und Beschreibung Aller vndt Jeder, Haab, Nahr. vndt Güthere, So der Erbare und bescheidene Michael Reitzel, burger vndt Schreiner Alhie, Vndt die Ehren: vndt tugendsahme Fr. Evæ Mercklerin beede Eheleüth einander in den Ehestand Zugebracht, welche Zu Verhütung Künfftiger streit v. ungelegenheit (…) inventirt (…) So bescheh. Donnerstags den 24.ten Aprilis Anno 1662.
In Einer In der Statt Straßb. nahe beÿ St. Barbara gelegenen, v. in deß Mannß nahr. gehörig. behauß, so hernach beschrieben Ist, Ist befund. word. wie volgt
Eigenthumb an Einer behaußung. Item i. hauß hoffstatt v. höfflin, sambt deren allen gebäwen, begriffen, Rechten, Zugehördten v. gerechtigkeit. in d. St. St. geg. St. Barbaræ Kirch. hienüber, i. s. i eckh, 2 seit neb. dem Edlen v hochgelehrt. H Nicolao Agerio Med. D. hind. vff Friderich Rüelen stoßend geleg., davon gehen Jährlich vff Joh. Baptistæ 8 lb. 15 ß abzulöß. in hauptgut mit 175 lb d. d. wohl Edel uest v. hochgelehrt. H. Marx Otto J. Cons., It. 6 ß 8 d bod. Zinß d. Stifft St. Marx sonst ledig v eig. v Ist diese beh. über jetz gehörte beschwerdt. hieheroo angeschlag. word. p. 200. Darüb. besag. 2. Perg. Kauffbr. mit d. St. St. anh. Cancelleÿ Cont. Ins. verwahr. des einen datum d. 26. Junÿ v. deß and. d. 27. 7.br Anno 1656. beede Sign. mit alt. N° 1
Abzug In dißes Inventarium, Sa. des Manns zugebrachten haußraths 302, Sa. ohnaußgemachter arbeit 65, Sa. Silber geschirrs v. geschmeids 19, Sa. Guldenen Rings 12, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 200, Sa. Schulden 56, Summa summarum 655 lb
Sa. der Fr. zugebrachten haußraths 83, Sa. Silber geschirrs v. geschmeids 5, Sa. Guldenen Rings 15, Sa. der baarschafft 45, Sa. Pfenningzünß hauptguths 20, Summa summarum 169 lb

Michel Reitzel hypothèque sa maison au profit du marchand de soie Chrétien Bruder . En marge, quittance remise en 1690 à Michel Dæhnichen, alors propriétaire

1670 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 33
Erschienen Michael Reÿtzel der Schreiner
in gegensein H Christian Bruders deß Seidenhändlers – schuldig seÿe 50 Pfund pfenning
Unterpfand sein soll deß Debitoris Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie geg. St. Barbaræ Kirch hienüber, einseit ist ein Eckh, anderseit neben der Aggerisch. Behaußung, hind. uff die Rhielische Behaußung stoßend geleg. davon gehen iahrs 6 ß. 8 d dem Allmosen zu St. Marx
[in margine :] Erschienen hierin gemelter H Creditor hat in gegensein Michael Dännige deß Schreiners alß ietzigen possessoris deß Und.pfands (quittung) Act. d. 20. 9.br 1690

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties

1673 (9. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 449-v
Michael Raitzel der Schreiner
in gegensein Herren Christian Bruder deß Saÿdenhändlers – über die am 21. Janaur. A° 1670. in der Cancelleÿ Contractstuben Verschriebener 50. lb noch ferner 50. lb schuldig seÿe
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen Begriffen und Zugehördten alhier gegen St. Barbaræ Gaßen hinüber, einseit ist ein Eckh, anderseit neben der Aggerischen Behaußung, hinden uff die Rhielische behaußung stoßend gelegen, davon gehend iahrs 6. ß 8. d dem Allmosen Zu St Marx
[in margine :] (…) in gegensein Michael Dänninger, deß Schreiners alß ietzig. possessoris deß hierinn beschriebenen und.pfandts (quittung), Act. d. 20.ten 9.br. 1690

Michel Reitzel meurt en 1689 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison à la somme de 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 459 livres, le passif à 587 livres.

1689 (24.3.), Auenheim (Wolfgang Régnard von, 1 Not 1)
Inventarium v. beschreibung aller v. jeder ligend. Vnd fahrend. Haab gütere V. Nahrung, so der Weÿl. Vorgeacht v. bescheÿdene H. Michael Reitzel geweßene burger v. Schreiner allhier nunmehr seel. Nach seinem den 22. Novembris 1688. auß dießem Mühseel. leben genommenen tödlich. hintritt, hinterlaß. welche auf dienstliches ansuch. erfordern v. begehrenn Hanß Heinrich Bucken, alß noch ohnentledigt. Curatoris Andres Reitzel deß seel. Verstorbenen Jüngst. Sohns, durch die sammentliche Erben hernach gemeldt (…) Actum donnerstag den 24.ten Mertzen 1689.
Der seel. Verstorbene hatt ab intestato Zu Erben hinderlaß. seine beede eheliche Söhne 1. Mstr. Philipp Reitzel, Burger v. Schreiner allhier v. 2. Andres Reitzel auch Schreinern so annoch ledig. standts

Inn einer in d Statt Straßburg, Nahe bey St. Barbaræ gelegenen, V. in diese Verlaßenschafft gehörige behausung, welche hernach beschrieb. wird, Ist befund. worden, wie folgt.
Ane Holtz v.Schreinwerck, In der Cammer A, im obern hauß öhren, in d. Wohnstuben, In Stub Cammer, im obern hauß Öhr, in der Kuch.
Eigenthumb ahne einer Behausung. It. ein hauß hoffstatt Vnd höfflein, sampt allen deren gebäwen begriff. recht. Zugehördt. v. gerechtigkeit. in der Statt Straßburg, gegen St. Barbaræ Kirch hinüber, 1. s. j. eck, 2. s. neben weÿl. J Sigmund Fettichs EE Kleinen Raths geweßenen beÿsitzers hinderlaßenen Erben, hind. auff H. Samuel Goldbach den Metzger stoßend gelegen, da Von geh. Jährlich. auff Joh. Bapt: 8. lb. s. in hauptguth mit 175. lb d dem Ottonianisch. Stipendio, ferner 6 ß 8 d boden Zinß, dem Stifft St. Marx weiters 5. lb d H Christian Bruder dem Paßmentirer V. burger allhier, alle Jahr auff Martini, lößig in Hauptguth mit 100. lb. d. sonst über freÿ ledig v. Eigen V. hiehero ohnaberzog. Vorgemeldter beschwerden, durch allhiesige d. Statt Werckmeistere angeschlag. pro 375. lb
Samtliche Nahrung 459 – Schulden 587 (Passiv onus) 128.
Abschatzung dinstags d. 29. Martzi 1689. Weillandt deß Ehrenhafften Vnd bescheiden herr Michaell Räitzell geweßener Burger Vnd schreiner See. hinder Laßene Erben Behaußung alhier in der so genandte barbara Gaß ein Eckh, Ein seitzes Neben Herrn N. N. Gamßen dem spetzerirer, hinden auff herrn Samuell Goldbach, Welche behaußung Sampt Stub Vnd Kamern Wie auch Werckhstatt Vnd Sonsten dero begriff recht Vnd gerechtigkeit Wie solches durch die geordnete werckleuthe befunden und dem Jetzigen preiß Vnd Wehrt Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Sibenhundert Vnd Vinfftzig Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschwohrne Werckhleute, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß frawen Werckhs, Johannes Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs, Johannes Berga Werck Meister des Maurhoffs.

Les deux fils et héritiers de Michel Reitzel vendent la maison au menuisier Michel Dæhnichen moyennant 450 livres

1689 (30.7.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 387-v
Hannß Philipp Reÿtzel der Schneider und Andreß Reÿtzel der ledige Schreinergesell so majorennis iedoch mit beÿstand Hannß Henrich Buck deß Schreiners seines Curatoris
in gegensein Michel Dännige auch Schreiners [unterzeichnet] Michel dähnichen
Eine behaußung, höfflein, mit allen deren Gebaüen und Zugehördten, in St. Barbaræ Gaß, einseit ist ein eck gegen St. Barbaræ Cappell, anderseit neben weÿl. Sigmund Fettichs Seel. Erben, Hinten uff Samuel Goldbach den Metzger stoßend gelegen, Von welcher behaußung gehen Jahrs Sechs Schilling Acht pfenning bodenzinß dem Stifft St. Marx, so seÿe dieselbe auch noch umb 175 pfund (Mehr umb 100 Pfund verhafftet), geschehen umb 175 Pfund

Originaire du bailliage de Meinersen (Meÿnersheim, Wackerwinckel) en juridiction de Lunebourg, Michel Dæhnichen épouse en 1683 Catherine, fille du menuisier André Steegmann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenem Meister Michael Dännigen Schreiner weÿland Ludwig Däningen seel. aus dem ampt Meiningen Lünenburgischer Jurisdiction hinterlaßenen eheleiblichen Sohn als bräutigam an einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrawen Catharina des auch weÿland Ersamen Andreas Steegmanns gewesenen Schreiners und Burgers allhier nachgelaßenen eheleiblichen tochter andern theils – Beschehen in der Königlichen Freyen Statt Straßburg Donnerstags den 15. Julÿ Anno 1683, Friderich Meÿl, Not. publicus, coll. Straßburg den Ersten Octobris Anno 1725. Christoph Michael Hoffmann

Mariage, cathédrale (luth. f° 14)
1683. Dom: 7. post Trinit. Zum 2. mal Michael dhäniger der schreiner weÿl. Ludwig dhäniger, burgers von Wackerwinckel, Fürstl. Braunschweig. Lüneburg. herrschafft ehel.S. Jfr. Catharina Weÿl. Andreß Stegmanns des schreiners und burgers allhier ehel. T. Mont. den 9.ten Aug. Zun Predigern (i 115)

Michel Dæhnichen devient bourgeois par sa femme avant son mariage
1683, 4° Livre de bourgeoisie f° 497
Michael Dännicher der Schreiner von Meÿnersheim empfangt das Burger Recht von seiner haußfr. Catharina Stegmännin pro 8. golt fl. welche beÿ der Cantzleÿ erlegt worden seind, wird Zu den Zimmerleüth dienen. Jur. d. 10. Julÿ 1683.

Michel Dæhnichen devient tributaire chez les Charpentiers une semaine après avoir reçu le droit de bourgeoisie
1683, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 30)
(f° 27-v) Montags den 17. Augusti 1683 – Neuzünfftiger
Michael Dännichen der Schreiner von Wacken Winder fürstl. Lünenburgischer Jurisdiction, producirt Cantzleÿ: Stall und Pfenningthurns schein sub dato 10. Julÿ 1683. und empfangt das Zunfftrecht umb die gewohnliche gebüre der 7 lb 3 ß 6 d die er gleich bezahlt

Michel Dæhnichen et Anne Catherine Steegmann hypothèquent la maison au profit du potier Tobie Garing

1690 (24. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 636-v
Michael Dänniger der Schreiner und Anna Catharina Gebohrne Stegmännin deßen eheliche haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand Hans Henrich Buck und Christian Hahn, beede Schreiner deroselben Schwäger [unterzeichnet] Michel dähnicher, C D
in gegensein Hn Tobiæ Garing, deß Kachlers – schuldig seÿen 100 pfund
Unterpfand, Eine behaußung höfflein, sambt dero Hoffstätt. und allen andern deren Gebäuen, recht. und gerechtigkeit. allhier in St. Barbara Gaß, einseit ist ein Eck geg. St. Barbaræ Capell anderseit neben Weÿl. H. Georg Sigmund Fettichs sel. Erben, hinten auff Samuel Goldbach d. Metzger stoßend gelegen, Von welcher behaußung gehen jährlich 6 ß 8 d bodenzinß dem Stifft St Marx

Michel Dæhnichen (Michel Denniger) demande à engager un compagnon en surnombre pendant trois mois pour honorer deux commandes. Les Quinze donnent leur accord pour deux mois.
1709, Protocole des Quinze (2 R 113)
(f° 111) Freÿtag den 4. May 1709 – Michael Denniger pt° eines gesellen über die geordnete Zahl
S. noîe Michael Denningers burgers vndt Schreiners alhie, Prplis, bittet unterth. weilen Er verschiedene nöthige arbeit so wohl vor den H. Cons. Kempffer als H. Cap.ne Meÿer Zu verfertigen, ihme einen Gesellen auff 3. Monat Zu erlauben, Zu mahlen viel gesellen weg gehen, die Keine arbeit haben können.
Erk. wird dem Imploranten ein gesell über die geordnete Zahl auff Zweÿ Monat willfahrt, soll aber nach Verfloßener Zeit selbigen wider abschaffen.

Michel Dæhnichen et Anne Catherine Steegmann hypothèquent la maison au profit du menuisier Jean Philippe Buck. Leur fils Michel Dæhnichen le jeune se porte garant.

1718 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 318-v
Michel Dennchen schreiner und Catharina geb. Stegmännin beÿständlich Joh. Daniel Schmidt schuemachers und
in gegensein Joh: Philipp Buck schreiners – schuldig seÿen 800 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in der St. Barb. gaß, einseit neben H. Andres Greum anderseit ist ein eck hinten auff Zeÿßolff
erschienen Michel Dennchen jun: schreiner der Sohn, der hat sich verbürgt

Michel Dæhnichen et Anne Catherine Steegmann hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean Daniel Schmidt

1719 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 248
Michel Dennichen schreiner und Cath. geb. stegmännin beÿständlich Michel Dennichen schreiners deß sohns und
in gegensein Joh. Daniel Schmidt schuemachers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier beÿ St. Barbara Kirch, einseit neben H. Greum jun: anderseit ist ein eck hinten auf Zeÿsolff – darvon gehen 10 batzen ane bodenzinß nach St Marx

Anne Catherine Steegmann meurt en 1725 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 700 livres. L’actif de la succession s’élève à 251 livres, le passif à 217 livres. En annexe, adjudication de la maison au profit du marchand Georges Frédéric Zeissolff moyennant 2 290 florins

1725 (1. 8.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 10) n° 377 (346)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung, nichts davon außgenommen, so weÿl. die Ehren und tugendsahme Frau Anna Catharina Dennichin gebohrene Steegmännin deß Ehrenachtbahren und bescheidenen Mr. Michael Dennichen deß ältern schreiners, vnd Burgers allhier Zu Straßb. geweßene Ehefr. Nunmehr seel. nach ihrem Vor 16. Wochen genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft (…) durch Ihne den Wittiber vnd die Erben selbsten, Wie auch Margaretham Liechtenhanin die haußhälterin (…) geäigt und gezeigt (…) Actum Straßburg Monatgs d. 1. Octobris 1725.
Die abgeleibte seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen als volgt. 1. den Ehrengeachten vnd bescheidenen Mr Michael Dennichen den Jüngern schreiner v. burgern allhier so dem geschäfft abgewartet, 2. die Ehren vnd tugendsame Fr. Annam Catharinam Rechin gebohrne Dennichin des Ehrsam: vnd bescheidenen Mr. Heinrich Rechen deß Kieffers vnd burgers allhier Eheliebstin Welche beede dem Geschäfft beÿgewohnt, 3. die Ehren: vnd tugendsahme Fr. Annam Mariam Schmidin gebohrne Dennichin deß Ehrsam: vnd bescheidenen Mr Daniel Schmidts Schuhmachers vnd burgers allhier Ehefr. Welcher auch benebst Ihrem Ehemann sich In dem Geschäfft eingefunden, Alle dreÿ der abgeleÿbten hinterlassene Kinder vnd Zu gleichen portiones vnd antheilern rechtmäsig Erben
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer allhier Zue Straßburg ane der Barbara gaß gelegenen vnd hiehero eigenthümlich gehörige behaußung sich befunden als volgt
Eÿgenthumb ahne Einer Behausung. Item I. behaußung, höfflin vnd hoffstatt sampt allen deren begriffen, Weiten Zugehördten rechten vnd gerechtigkeiten allhier Zue Straßb. ane der St. Barbara gaß einseith neben H Andreæ Greuhmen E. E. Kl. Raths alten beÿsitzers anderseith gegen der St. Barbara Kirch vnd hinten auf die Zeÿßolffische behaußung stoßend, Davon gibt mann Jährlichen 6. ß 4 d Bodenzinß dem Stifft S Marx. It. 7. lb d Zinnß reicht man Jährlich vf den 25.ten Aprilis der Othonianischen Stifftung abzulößen In Cap. mit 175. lb. It. 11 lb d Zinß soll mann Jahrs vf den 22. Marcÿ fr. Annæ Ursulæ Buckin der Wittib ablößig in Capital mit 100 lb. It. 40 lb s Zinß H Sigmund Felckenhauren dem Statt Schloßer Jahrs Vf Joh: Bapt. Verfallend Ist widerkauffig in Capital 100. lb. It. 2. lb 10. ß d Zinß Weÿl. Hr Dr Burckels seel. Erben Jährl. Im monath Maÿ Verfallend th. In Cap. 50. lb. It. 2. lb 10 ß s Zinß Reicht mann H Rathh. Gerhardt Walter, Jahrs auch den 20. Aprilis th. In hpt Guth abzulösen 50. lb. It. 2. lb 3*.d Zinß Hr Daniel Schmiden dem schuhmacher vnd dießorths tochtermann Jahrs auf Michaelis Verfallend, th. In Cap. nach Straßb. Währung gerechnet Wie Er solches geschoßen 50 lb th. in Currentem Gelt 55 lb d. Summa obiger beschwerd 530. lb, Sonsten freÿ Ledig v eigen. Und Ist solche behausung durch der Statt Straßburg geschworne Werck Leuthe Vermög Einer Zu mein Notarÿ Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung de dato 11. octob. 1725. dem heutigen werth nach æstimirt vnd angeschlagen word. pro 700 lb. d. Abgezogen die darauff stehenden Capitalia der 530. lb, So würd ane dem anderseit nebenlag in rest Verbleiben 170. lb
Darüber besagt Ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff In allhießiger C. C. St. gefertiget vnd mit dero Größern Insiegel Verwahret Sub dato den 30. Julÿ 1689. darbeÿ befunden sich ferner 3. a. Pergamentene teutsche Kauffbrieff In allhießiger C C Stub gefertigt davon vnd mit dero Innsiegel Verwahrt davon beede mit altem N° 1 signirt Vnd dießmahl wieder dabeÿ gelaßen
Series rubricarum, Sa. haußraths 56, Sa. holtz vnd werckzeug Zum Schreiner handwerck 20, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 2, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 170, Summa summarum 251 lb – Schulden 34 lb, Nach deren Abzug 217 lb
Copia der Eheberedung (…)
Abschatzung d. 4.t 8.bris 1725. Auff begehren des Ehrenhafften und bescheidenen Meister Johann Michael Denninger Schreiner ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg, ein Eckhauß in der Barbara gaß gelegen, einseits Neben Herrn Andres Kreym E. E. Raths alten beÿsitzers, anderseits neben den Zeÿsolvischen Erben, welche behausung Stuben, Cammern, Küchen, hauß Ehren, Werckstatt und gebälcktes Kellerlein, sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden, und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Vmb Ein Tausend und Vierhundert gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
(Haus Versteigerung) Zuwißen seÿe Hiemit, nachdeme Mstr Michael Dennichen der ältere schreiner und Vatter, ferner deßen dreÿ Kinder hernach benambstn nemblich Mstr Michael Dennichen der Jüngere Schreiner, Frau Anna Catharina gebohrne Dennichin, Mstr Heinrich Rehen des Kieffers Ehefrau, beÿständlich deßelben, So dann Frau Anna Schmidin gebohrne Dennichen, Mstr Daniel Schmid des Schuhmachers Ehefrau, mit assistentz deßelben, sich mit einander einmüthig dahien Verglichen vnd Vereinbahret, daß sie Ihre mit einander gemeinschaftlich annoch ohnvertheilt habende Behaußung, vf heut dato Zu endt gemeldt Nachmittags vmb 2 Uhr auf der herren stub wolten Versteigern und den Meistbieteten Überlaßen (…) Und ist solche behausung In der St. Barbara gaß allhier einseit neben H andrea Greuhmen Apothecker und E E Kl. Raths alten beÿsitzern anderseith gegen der St. Barbara Kirch und hinten vff die Zeÿßolphische behausung stoßend, cum appertinentÿs, nachdem ein: und andere gebott drauff gelegt worden und das letzt gebott darauff gelegt worden, und das letzt lichtlein außgeloschen, Herrn Georg Friderich Zeÿßolffen dem handelßmann umb den preiß der 2290 gulden – Actum Dienstags den 25.ten Maÿ 1728.

Michel Dæhnichen fait vendre des effets mobiliers devant sa maison
1728 (13.7.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 15) n° 532 (494)
Verkauff und Looßregisterlein so abe einigen Mobilien so Mr Michael Dennichen Sen. Schreiner und burger allhier ane heut dato (…) vor seiner Ihme Ehemals Zuständig geweßener behausung ane St. Barbaragaß gelegen Verkaufft (…) Actum Straßb. dienstags d. 13. Julÿ 1728.

Agé de quatre-vingts ans, Michel Dæhnichen demande son admission à l’hôpital. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment une commission qui devra vérifier que ses enfants n’ont pas les moyens de l’entretenir.
1729, Conseillers et XXI (1 R 212)
(p.397) Montag d. 28. 9.bris – Michael Dennichen bitt umb Auffnahm in den Spithal.
Lt. Mosseder, Nomine gegenwärtigen Michel Dennichen des hiesigen burgers und schreiners, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit Beÿlagen Sub Num.is 1. 2. 3. 4. et 5. umb genädige Auffnahm in den Hospital handelt innhalts, Ist Erkandt Wird das Geschäfft an die Herren Pfleger des Spithals Verwießen vmb zu untersuchen, Ob des Imploranten Kinder im stand seÿnd ihne Zu unterhalten oder nicht, und im fall sich das letztere befinden solte, Wolgedachten Herren Pflegern, denselbe, als einen achtzig iährigen unvermöglichen und armen burger darinn auffzunehmen und lebtägig verpflegen Zu lassen hiemit die hand geöffnet.
Deputati H. Rh Johann Friderich Richßhoffer und H Rh. Nauert.

Le menuisier Michel Denninger (Dæhnichen) meurt à l’hôpital le 13 octobre 1732 à l’âge de 85 ans.
Sépulture, Hôpital (luth. p. 223)
Johann Michael Denninger burger und schreiner allhier starb den 13. oct. 1732. liegt begrab, Zu S. Helenen seines alters 85 Jahr 3. monath (i 117)

Les enfants de Michel Dæhnichen et de Marie Catherine Steegmann vendent la maison au marchand Georges Frédéric Zeissolff suite à l’adjudication devant le notaire (voir plus haut)

1728 (22.6.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 289
Michael Denichen des älteren Schreiners und deßen mit weÿl. Maria Catharina geb. Steegmännin erzeugte dreÿ Kinder Michael Denichen der Jüngere Schreiner, Ferner Anna Catharina geb. Denicherin Johann Heinrich Reh kieffers ehefrau, so dann Anna Maria geb. Denicherin Johann Daniel Schmidt Schuemachers Eheweib
in gegensein H. Georg Friedrich Zeÿßolff des handelsmanns
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn St Barbara gaß einseit ist ein eck ahn derselben gegen St. Barbara Kirch über, anderseit neben H. Andrea Greuhm dem Apothecker und EE. kleinen Raths alten beÿsitzer hinden auff die Zeÿßolffische modo H. Johann Saltzmann Med. D. et prof: publ: zuständige behausung – davon soll man dem Stifft zu St Marx 6 ß 8 ane bodenzinß – ihme dem vatter zu 6/9 theil jedem deßen dreÿer Kinder aber zu 1/9 theil für ohnvertheilt, in einer ahm 25.t Maÿi jüngst vorgegangenen freÿwilligen Versteigerung da obbemelter H. Zeÿßolff meist und letztbiethender ware – um 1145 pfund davon 537 capitalien

Fils du marchand Jean Philippe Zeissolf, Georges Frédéric Zeissolff épouse en 1709 Catherine Elisabeth Hœlbe, fille de l’aubergiste David Hœlbé : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire dressé en 1757, célébration

Copia der Eheberedung, zwischen dem Wohl Ehrenvest und wohlgeachteten Herrn Georg Friderich Zeÿßolffen, ledigen handelßmann, Herrn Johann Philipp Zeÿsolffs des Handelsmanns und burgers allhier ehelichm Sohn, So dann der Ehren und tugendreichen Jungfrauen Catharinä Elisabethä Hölwein, Weÿland Herrn David Hölwe geweßenen Gastgebers am Waßerzoll und burgers zu Straßburg seeligen hinterlaßener ehelichen dochter – Actum auf Monat den 23. tag des Monats Decembris In dem Jahr 1709, Johann Heinrich Lang Sen. Not.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 120, n° 2)
Mittwoch den 12. febr. 1710 seind nach zweÿmahliger Außruffung copulirt und eingesegnet worden H. Görg Fridrich Zeißolff der ledige handelßmann, H. Johann Philipp Zeißolffs deß handelßmanns Vnd burgers alhier Ehel. Sohn, Vnd Jungfr. Catharina Elisabetha Hölbein weÿl. H. David Hölbe, geweßenen wirths auff dem Waßerzoll in der Ruprechtsaw hinterlaßene Eheliche tochter – (procl. St-Guillaume)

Georges Frédéric Zeissolff revend quelques jours plus tard la maison au menuisier Henri Greiff et à sa fiancée Marie Marguerite Rœhrer, veuve du menuisier Raoul Foster

1728 (31.7.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 359
H. Georg Friedrich Zeÿßolff der handelsmann
in gegensein Heinrich Greiff des Schreiners und Mariæ Magdalenæ geb. Röhrerin weÿl. Rudolph Foster gewesenen Schreiners wittib beÿständlich ihres Curatoris Christian Schurer und ihres vatters hannß Michael Röhrer beeder Schreinern zwar er Greiff zu zween dritten theil sie Fosterische wittib zu einem dritten theil
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten ahn St Barbara gaß, einseit ist ein eck ahn derselben gegen St Barbara Kirch über, anderseit neben H. Andreas Greuhm apothecker EE. kleinen Raths alten beÿsitzer hinten auff die Zeÿßolffische anjetzo H. Johannes Saltzmann Med. D. et prof. publ. allhier zuständige behausung – davon soll man dem Stifft St Marx 6 ß 8 ane bodenzinß – um 425 pfund ausmachende capitalien und 775 pfund

Le menuisier célibataire Henri Greiff demande en novembre 1721 aux Quinze à être admis à faire son chef d’œuvre bien qu’il lui reste trois trimestres pour finir ses années d’épreuves de quatre ans. Il ajoute lors de l’enquête que son maître a pris un cavalier et souhaite son départ. Les Quinze accordent le 22 septembre la dispense à Pâques suivantes puisqu’il ne restera alors que peu de temps avant la fin des années d’épreuve. Henri Greiff obtient en décembre une dispense de dix-huit semaines après avoir affirmé qu’il ne trouvait pas de travail.
1721, Protocole des Quinze (2 R 125)
(p. 450) Sambstag d. 15. 9.bris 1721 – Heinrich Greiff Ca. E.E. Handwerck der Schreiner pt° Meisterstück
Fuchs nôe Heinrich Greiff des ledigen Schreiners Cit. E. E. Handwercks der Schreiner Obermeister prod. undth. Memoriale und bitten mit beÿlag N° 1 umb g. admission Zum Meisterstück, Moss. Cit. bitt deputationem et facta relatione umb gn. manutenenz des in dieser Sach habenden Articuls. Fuchß bitt similiter umb Deput. Erk. Ober Handwerck hrn.

(p. 464) Sambstag d. 22. 9.bris 1721 – Heinrich Greiff Ca. E.E. Handwerck der Schreiner pt° Meisterstück
Obere Handwerck Herren laßen per Eundem [Secretarium] Referiren, Es habe Heinrich Greiff der ledige Schreiner C. E. E. Handwercks der Schreiner ein Memorial, sambt beygelegtem Zunfftbescheid vom 13. huj. prod. und gebetten, daß Weilen Er beÿ E.E. Handwerck umb Zu dem Meisterstück admittirt Zu werden angemeldet, daselbst aber erkandt word. er solle seine Vier Jahr außhalten, Ihme mithin nur noch 3. Viert. Jahr Zu endigung seiner muthjahr fehleten, alß bäthe er gn. Zu dispensiren und Ihne Zu Verfertigung des Wie sonst. G. Zu admittiren. Auff dieses Memoriale hätten die Bek. umb Deput. undthg. manutenenz habender Articul gebetten.
auff geschehene Remission habe der Kläger beygefügt sein bißheriger Meister Johann Georg Diemer habe einen Rittern beÿ sich in arbeit stehen, und förcht Er der Implorant möchte auff den Sommer abscheid bekommen. Nôe der Meisterschafft seÿen Zugegen gewesen, Georg Wildrich, Daniel Gießbrecht und Johann Jacob Fritz, welche nochmahlen gebetten wie in Recessu enthalten, Implorant habe replicirt, er bitte vmb gnad für die annoch restirder 3 Virtel. Jar, die Er noch zu Verarbeithen hätte, maßen obged. Meister Fritzen Bruder selbige auch erhalten habe.
Auff seithen der Hh Depp. halte man davor, daß wann der Implorant noch biß Künfftige Ostern beÿ seinem Meister bleiben undt alß Gesell arbeithen werde, wegen der übrigen Zeit so ein geringes antreffen werde, dispensirt werden Könte, die genehmhaltung Zu Mgh stellend, Erkandt bedacht gefolgt.

(p. 501) Sambstag den 13. X.bris 1721 – Heinrich Greiff Ca. E.E. Meisterschafft der Schreiner pt° Meisterstück
Fuchs nôe Heinrich Greiff des ledigen Schreiners Cit. E. E. Meisterschafft der Schreiner Ober Meister H Joh: Georg Willerich, Ppal berichtet es fehleten Ihme nur noch 18 wochen biß zu endigung seiner Muthjahr, vnd hätten Mghh. Ihme jüngst dispensando erlaubt, Zu arbeithen, er Könne aber ohngeacht er vmb schawen laßen Keine arbeith finden, bitte deßwegen Deputationem Factaque Relation beÿ umb wegen der 18. wochen zu dispensiren und Ihme Zu dem Meisterstück Zu admittiren. Moss noê des Ober: undt Under Meisters die berichten daß Sie Gegners begehren für billich finden, setzens. Erk. wird der Implorant dispensando Zu dem Meisterstück admittirt.

Originaire de Kaltensundheim en Saxe-Eisenach, Henri Greiff épouse en 1723 Anne Elisabeth, fille de l’horticulteur Jean Georges Baumheckel
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 238-v, n° 10)
Mittwochs den 16.t Junÿ 1723. seind nach geschehener 2 maligen außruffung Dominica 2. Trin. in der Kirch Zu S Wilhelm ehelich eingesegnet w. Heinrich Greif der ledige Schreiner v. b. Georg Greifen Gerichtsmans in Kalten Sundheim Churfst. Sächsisch. Eisenachischer Herrschafft v. Margaretha Weigandin ehelicher Sohn, v. Jfr. Anna Elisabetha, Johann Georg Baumheckels Kunstgärtners v. burgers b. Annæ Elisabethæ Lungin ehel. dochter [unterzeichnet] Henrich Greiff als Hochzeiter, Anna Elisabeth baumhecklin als hoch Zeitrin (i 246)

Henri Greiff devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1723, 3° Livre de bourgeoisie, p. 1337
Heinrich Kreiff von sachsen eißenach geb. d. schreiner vnd Anna Elisabeth Baumheckerin von hier erhalten das burgerrecht umb die tertz des neuen burger schillings, werden beÿ E. E. Zunfft d. Zimmerleüth dienen. Jur. et prom: den 14.t. Aug. 1723.

Il devient tributaire chez les Charpentiers quatre jours après avoir obtenu le droit de bourgeoisie
1723, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 60-v) Donnerstags den 18. Aug. – Neuzünfftiger
Mr. Heinrich Greiff Von Eißenach producirt Stallschein de dato 14. Aug. 1723. bitt Ihme das Zunfftrecht gedeÿen Zu laßen. Erkand willfahrt, dt. 3. lb. d.

Anne Elisabeth Baumheckel meurt en 1728 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé rue des Bouchers dans la maison du serrurier Jean Frédéric Schuck. La masse propre au veuf est de 27 livres, celle des héritiers de 22 livres. L’actif de la communauté s’élève à 47 livres
1728 (26.7.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 15) n° 515 (479)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren und tugendsahme frau Anna Elisabetha Greiffin gebohrne Baumheckelin deß Ehrsahm und bescheidenen Mstr. Joh: Heinrich Greiffen Schreiners und Burgers allhier zu Straßburg geweßener Ehefrau nunmehr seel. nach ihren Vor ohngefähr 15. Wochen dießes fortlauffenden 1728.ten Jahrs genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern u. begehren deß Ehren und wohlvorgeachten H Johann Friderich Lungen, Schloßers und burgers allhier, alß geordnet und geschworenen Vogts Joh: Heinrichs, u Annæ Salome beeder der abgeleibten seel. ehelich erziehlte Mit vor ermelten ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeilter Kinder und ab intestato rechtmäsige Erben, fleißig inventirt (…) Actum Straßburg Montags d. 26. Julÿ 1728.
Vergleich und Bericht gegenwärtigen Inventarÿ. Es berichtet der Wittib bey seiner abgelegten handtrew, daß sie beede im leben geweßene Ehepersohnen, Einander nicht allein ôts. alß auff seithen d. Ehefrauwen einige stuck betten und etwas von Getüch hiengegen aber Er d. Wittiber seine damals gehabten Werckzeug und Zwahr den meiste theil an dieße anjetzo Vorhandenen in die Ehe gebracht hatten aber deßwegen Kein Inventarium Zugebrachter Nahrung weniger eine Eheberedung mit einander auffgerichtet (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane den Metzger gießen und H Joh: Friderich Schucken dem Schloßer allhier eigenthümlich zuständigen behaußung befunden Wie Volgt
Norma hujus inventarii, Des Wittibers Eÿgenthümblich Vermögen, Sa. werckzeugs 27
Dießemnach würd der Kinder undt Erben auf allem Mütterlich Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 22 lb
Endlichen Volgt auch die beschreibung des gemein, verändert vnd theilbaren Guts, Sa. haußraths 21, Sa. holtz und ohngemachter arbeith 19, Sa. Silbers 1, Sa. Schulden 5, Summa summarum 47 lb – Schulden – Conclusio finalis Inventarÿ 89 lb

Jean Henri Greiff se remarie en 1728 avec Marie Madeleine Rœhrer, veuve de Raoul Foster : contrat de mariage, célébration
1728 (30.7.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 74) n° 454
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam vnd bescheidenen Meister Joh. Heinrich Greiffen, Schreinern Wittibern vnd Burgern allhier Zu Straßburg, beÿständlich H Johann Friderich Lungen schloßers alß dem hochzeitern ane Einem
So dann der Ehren: vnd tugendsamen fraun Mariæ Magdalenæ Fosterin gebohrner Röhrerin, weÿl. Mstr Rudolph Fosters geweßenen Schreiners und Burgers allhier seel. Nachgelaßener Wittib mit assistentz H Johann Michael Röhrer Ihres Vatters und H Christian Schuhrers Ihres Vogten beeden Schreinere vnd burgere allhier vf seiten der fr. hochzeiterin am andern theil
Actum vnd Unterschrieben Straßburg den 30. Julÿ A° 1728. [unterzeichnet] Johann henrich Greiff als hochzeiter, Magdalena fosterin Wittib

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 126 n° 16)
1728. Domin: XXI. et XXII Trinit. seind außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 27. Octobris Ehelich eingesegnet worden, Johann Heinrich Greiff der Wittiber burger vnd Schreiner allhier, vndt frau Maria Magdalena gebohrne Rörin Rudolph Forsters geweßenen burgers vndt Schreiners alhie Nachgel. wittwe [unterzeichnet] Johann Henrich Greiff als hochzeiter, Maria Mahdalen forstrin als hohzeiterin (i 128)

Originaire d’Oberuzwil en Toggenburg (canton de Saint-Gall), Raoul Foster fait dresser un état de sa fortune
1719 (15.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 2) n° 70 (66)
Designatio Allen der Jenigen Haab vnd Nahrung so Rudolph Forster Von Ober Utz wiel, doggenburger gebiets in der Schweitz gebürtig, dermahlen würcklich in eigenthumbs weiße besitzet (…) Act. Mittwochs d. 15.ten Martÿ 1719.
Crafft eines von H Jacob Webern, Ambtmann vndt Statthalter des freÿ gerichts Ober Utzwiel in seiner heimath ane würcklich angelegten Capitalien, 202, In baarem gelt 297, Werckzeug 25, Summa 52 lb

Raoul Foster s’adresse aux Quinze pour obtenir le droit de bourgeoisie (procédure habituelle pour les réformés). Les Quinze renvoient le 27 mars 1719 l’affaire au Grand Sénat après avoir constaté que le requérant dispose de la fortune réglementaire.
1719 Conseillers et XXI (1 R 202)
Rudolph Förster halt an umb d. Burgerrecht. 58. Relation Wegen dessen Vermögen und Weißungen an E. E. Großen Rath. 64.

(f° 57) Sambstag d. 18.ten Martÿ – Lt Gug Nôe Rudolph Försters des reformirten Ledigen Schreiner gesellen Von Ober utzweil aus der Schweitz Tockenburger Gebieths, Welcher sich in Eurer Gnaden burgerrecht begeben will, producirt dessen Geburts und Lehr: brieff Confession: Zunfft: und Vermögen: schein, bitt Zu untersuchung der sach einige Herren aus E. Gnaden mittel abzuordnen, und factâ Relatione den Imploranten an E. E. Großen Rath Zu Verweißen, ist Erkandt, Wird so Wohl Zu untersuchung der sach als Anzeugung des Bescheids mit gebettenner Deputation auff H. XV. Leiterßberger und H. Rhh. Reineri Willfahrt

(p. 65) Montag d. 27. Martÿ – Nachdeme H. XV. Leitersperger und H. Rhh. Reineri referirt, Waßmaßen Rudolph Förster der Reformirte ledige Schreiner gesell Von Ober utzweil aus der Schweitz Tockenburger Gebieths, nicht allein die im recess Vom 18. huius gemelts Schein in forma probante Vorgelegt, sondern auch sattsamb beschienen, daß sein Vermögen in angelegten Capitalien baarem Geld und Werckzeug sich auff Fünfhundert Zwantzig fünf Pfund Vier Schilling Zehn pfenning belauffe, mithin die gewohnliche hendtreu ane Eÿdes statt hierüber abgelegt habe, ist Implorant nach gehaltener umbfrag an E. E. Großen Rath pro obtinendo Civilegio Verwießen Worden. Deputati ÿdem umb den bescheid anzuzeigen.

Fils du tisserand Gaspard Foster d’Oberuzwil (ici comme souvent Forster), Raoul Foster épouse en 1720 Marie Madeleine Rœhrer, fille du menuisier Michel Rœhrer : contrat de mariage, célébration
1720 (12.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 116
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam: vnd bescheidenen Meister Rudolph Forster dem leedigen schreiner von Ober Utzwiel Doggenburger gebiets gebürtig, des Ehrsamen Caspar Forster des leinenwebers und burgers allda Ehelich erzeugtem Sohn beÿständlich H Joh: Jacob Ziegler schneiders vnd H Isaac Zieglers Schumachers deßelben erbettener beÿständern vf eiten des hochzeiters ane Einem
So dann der Ehren vnd Tugendsahmen Jgfr. Mariæ Magdalenæ Röhrerin, des Ehrengeachten und bescheidenen Mr Michael Röhrers schreiners vnd burgers allhier Zu Straßburg Ehelich erzeugter Tochter, beÿständlich des Ehren vnd vorgeachten H Job Besten, Statt waffenschmidts vnd burgers allhier, so dann gmdt Ihres Vatters, vf seiten der hochzeiterin andern Theils
Actum Straßburg Dienstags den 12.ten Martÿ 1720. [unterzeichnet] Rudolff Foster alß hoch Zeitter, Maa Magdalena Röhner Alhochzeit

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 183-v)
1720. d. 4. Maÿ seind Ehelich eingesegnet word. Rudolph Forster der ledige Schreiner Von Ober Ottwil der Graffschafft Toggenburg Caspar Forsters des Burgers vnd Leinenwebers daselbsten Ehelicher Sohn vndt Jungfr. Magdalena Johann Michael Röhrers des Burgers vndt Schreiners alhie Eheliche Tochter [unterzeichnet] Rudolff Foster als hoch Zeiter, Maria Madtlena Röherin als hochzeiterin (i 86)

Raoul Foster devient bourgeois par sa femme dix jours après son mariage au tarif ordinaire de deux florins.
1720, 4° Livre de bourgeoisie p. 851
Rudolph Foster d. Schreiner aus d. Graffschafft Toggenburg geb. Caspar Foster des Leinenwebers ehel. Sohn, erh. d. burg. recht Von seiner Ehefr. Maria Magdalena Röhrerin vmb 2. Gold fl. 16 s. w. beÿ E. E. Zunfft d. Zimmerleüth dienen. Jur. eodem [15. Maÿ 1720.]

Il est reçu tributaire chez les Charpentiers trois semaines plus tard.
1720, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 43-v) Dienstags den 4. Junÿ – Neuzünfftiger
Mr Rudolph Foster der Schreiner Vnd burger allhier producirt Stallschein de dato 15.ten Maÿ 1720. bitt das Zunfftrecht Mitzutheilen, Erkand wilfarth, dt. 3. lb. d.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports au Vieux-Marché-aux-Vins dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 307 livres, ceux de la femme à 161 livres.
1720 (22.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 3) n° 124 (117)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab undt Nahrung, so der Ehrsam: und bescheidene Meister Rudolph Foster Schreiner und die Ehren vnd tugendsahme frau Maria Magdalena gebohrne Röhrerin beede Eheleuthe vnd burgere allhier zu Straßburg, einander in Ihren ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht vnd sich deren Jeedes Vermög der mit einander auffgerichteten Ehepacten Vor Unverändert Vorbehalten hat (…) Actum in der Königl. freÿen St. Straßburg in fernerem gegensein der Ehefrauen Leiblichen Eltern Mittwochs d. 22. Maÿ 1720.

In einer allhier Zue Straßburg vf dem altenweinmarckt gelegenen vnd der Ehefrauen Eltern eigenthümlich zuständiger behausung sich folgender maßen befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. des Ehemanns Vermögen, Sa. haußraths 31, Sa. werckzeug Zum Schreiner handwerck gehörig 57, Sa. Silbers 2, Sa. baarschafft 187, Sa. Schulden 13, Summa summarum 292 lb – Dazugelegt Sein des Ehemanns Ime ane der haussteuren gehörigen antheil 15 lb, Demnach Würd sein deß Ehemanns samptlich unverändert Vermögen außwerffen 307 lb
Der Ehefrau Nahrung, Sa. haußraths 124, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 7, Sa. baarschafft 7, Summa summarum 145 lb – Die Ihro von den haussteuren gebührige helffte so ist 15, Sofort würd sich der Ehefrauen gantzes Vermögen belauffen auff 161 lb

Raoul Foster meurt en 1727 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison rue Sainte-Barbe. La masse propre à la veuve est de 68 livres. celle propre aux héritiers de 221 livres. L’actif de la communauté s’élève à 134 livres, le passif à 250 livres.
1728 (15.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 15) n° 513 (477)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab vnd Nahrung so weÿlandt der Ehrsam: vnd bescheidene Mstr. Rudolph Foster geweßene Schreiner vnd burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 7. Decembris deß abgelegten 1727. Jahrs genommenen seel. tödl. hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrsam und bescheidenen Mstr Johann Philipp Lederlins, schneiders vnd burgers allhier, alß geordnet: und geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ und Margarethæ Barbaræ der Fosterin beede des abgeleibten seel. mit hernach gemelter seuner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeuge und nach tod hinterlaßene Kinder auch ab intestato rechtmäsige Ergen fleißig inventirt vnd ersucht, die Ehren vndt Tugendshme Frau Mariam Magdalenam gebohrne Röhrerin, die hinterbliebene Wittib mit beÿstandt des Ehrengeacht: vnd beschedenen Mstr Christian Schurr Schreiners Ihres geschwornen Curatoris (…) Actum Straßburg Montag den 15. Martÿ A° 1728.
In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Barbargaß gelegener vnd lehnungs weiß bewohnenben behaußung sich befunden als volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Gesellen Cammer, In der Wohnstub, In der Kuchen, In der Soldaten Cammer

Wÿdumb, Welchen Mstr Michael Röhrer der Schreiner vnd burger allhier Zu Straßburg der Wittib Vatter von weÿl. Mariæ Magdalenæ gebohrner Bestin Ihrer Mutter seel. auch In handen hat vnd geneußt, davon aber das Eÿgenthumbb der Wittib gehörig Ist
Ergäntzung der Wittib ermanglenden vor unveränderten guts, Inhalt Inventarÿ durch mich Not. in anno 1720. auffgerichtet
Norma hujus inventarii. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci
Abzug dießes Inventarÿ. Der Wittib Vermögen, Sa. haußraths 14, Sa. Silbers 2, Sa. goldener Ring 2, Sa. baarschafft 1, Sa. Schulden 27, Sa. Ergäntzung (21, abzug 1, restirt) 20, Summa summarum 68 lb
Der Erben Nahrung, Sa. haußraths 11, Sa. Werckzeugs 5, Sa. Silbers 18 ß, Sa. Ergäntzungs rest 230, Summa summarum 248 – Schulden 27, Nach deren Abzug 221 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 20, Sa. holtz und werckzeugs 19, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 87, Sa. Schuld 5, Summa summarum 134 lb – Schulden 250 lb, Theilbar assiv onus 115 lb
Beschluß und Stall summa 173 lb

Jean Jacques Œlinger dresse l’inventaire après la mort de Henri Greiff en 1744. L’acte manque bien que la numérotation ne signale pas de lacune. D’après l’acte suivant, il délaisse un fils de son premier mariage et un autre du deuxième.
1744, Registres annuels de la Taille (VII 1237) f° 318 (Zimmerleuth)
Heinrich Greÿff, Jur. 14 : Aug. 1723 – 2 lb 5 ß
dt. 10. Junÿ. Er tod, inventirt Not. Ölinger, W. Maria Magd.

Jean Henri Greiff meurt le 15 décembre 1743 de maladie consomptive à l’âge de 50 ans. Les témoins sont son fils Jean Henri et son beau-frère Jean Henri Buggelé
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. 1736-1757, f° 89)
1743. Sontag den 15. Decembr. abends zwischen 6 und 7 vhr starb an verzehreder Kranckheit Mstr. Joh: Heinrich Greiff, gewesener Schreiner und burger allhier seines alters 50 Jahr und 4 Tag und wurde dienstags darauff auff dem Gottes Acker St: Hel. beÿ gehaltener Leich predigt Christlich und ehrlich begraben, requiescat in pace [unterzeichnet] Johann Heinrich Greiff als Sohn, Johann Heinrich Buggele als schwager (i 93)

La veuve et les deux fils de Henri Greiff hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Wallner, veuve du péager Jean Jacques Hirschel

1745 (30.3.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 218-v
Erschienen weÿl. Heinrich Greiff des schreiners wittib Mariæ Magdalenæ geb. Röhrerin mit beÿstand ihres vogts Johann Heinrich Büglen des schreiners und der mit ihrem erstgemelten ehemann erzielten einigen kinds Johann Michael vogt Dietrich Wallhaußer auch schreiner, so dann H. Johann Friedrich Lung der schloßer als vogt gemelten Greiff in erster ehe mit weÿl. Fr. Annæ Elisabethæ geb. Baumheckelin erzeugten einigen kinds Johann Heinrich
in gegensein Fr. Annæ Mariæ geb. Wallnerin weÿl. Johann Jacob Hirschel des Zollers am Wickhäußel wittib mit beÿstand ihres vogts Johann Daniel Euler des biersieders in fernern gegenwärtigen vorgemelten Hirschels mit erstgedacht seiner wittib erzeugter zweÿ kinder Maria Barbara und Susanna Margaretha der Hirschel vogts /:Philipp:/ Abraham Lung des schloßers – schuldig seÿen 550 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein, hoffstatt cum appertinentis ane St Barbara gaß ist einseit ein Eck an derselben, anderseit neben dem Schaffneÿ haus derer Stifft Carthauß und St Nicolai in undis, hinten auff weÿl. H. Dr Saltzmanns Fr. wittib und erben – davon gibt man dem Stifft St Marx 6 ß 8 d ane bodenzinß

La veuve Marie Madeleine Röhrer meurt en 1788 en délaissant les représentants de sa fille Marie Madeleine Foster femme du menuisier Jean Philippe Beutelstætter et son fils Jean Michel Greif. La maison estimée 1 000 livres leur appartient pour un tiers, les deux autres tiers revenant au susdit Jean Michel Greif et à son frère célibataire Jean Henri comme héritiers de leur père. L’actif de la succession s’élève à 625 livres, le passif à 468 livres.

1788 (19.12.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 871) n° 420
Inventarium über Weil. der Ehr: und Tugendsamen Fraun Mariæ Magdalenæ Greiffin gebohrener Röhrerin, längst Weil. Mr Heinrich Greiff, des gewesenen Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg, seel. hinterlaßener Wittib nun auch seel. Verlaßenschaft auffgerichtet in anno 1788 – anch ihrem Mittwoch den 7. Xbr. gegenwärtigen 1788.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt, nach sich verlaßen (…) Zuvorderist aber haben H Joh: Michael Greif der Sohn und Frau Maria Magdalena Bruderin gebohrne Beutelstetter die ältiste Enckelin (geäugt und gezeit) So beschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Barbara Gaß gelegener, hiehero Zum theil eigenthümlich gehöriger und hernach mit mehrerm beschriebener behaußung auff Freÿtag den 19.den Decembris Anno 1788.
Benamßung der Erben. Die Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Ihren rechtmäsigen Erben Verlaßen namentlich und 1. Weil. Fraun Mariæ Magdalenæ Beutelstätterin gebohrner Fosterin, auch Weil. Mr Joh: Philipp Beutelstätter, des gewesenen Schreiners und burgers alhier gewesener Ehefrauen seel. hinterlaßene Kinder diesortige Encklen namentlich und a) die Ehr und tugendsame Frau Maria Magdalena Bruderin gebohrne Beutelstätterin, H Samuel Brudern des Seidenhändlers und burgers alhie Ehefrau, welche beiständlich dieses ihres marito sothanen Geschäft persönlich beigewohnet, und dabeÿ ihre eigene Interesse besorget, b) Johann Friderich Beutelstätter, den ledigen dermalen abwesenden Schreiner: Gesellen in weßen Nahmen Hr. Johannes Kamm, der gastgeber und E. E. großen Raths alhier wohlverdienter beisitzer, sothanem Geschäft persönlich abgewartet, und dabeÿ deßen Interesse bestens verwaltet und b) Weil. Frau Catharinæ Margarethæ Baurin gebohrner Beutelstätterin, Mr Joh: Jacob Baur des Schreiners und burgers allhier gewesener Ehefraun seel. hinterlaßene Kindere mit Nahmen und a) Catharina, b) Jacob und c) Philipp die Bauren, in welcher Nahmen Mr Joh: Philipp Fäsi der Schumacher und burger alhier, deroselben geordnet und geschworener Vogt, sothanen Geschäfft persönlich beigewohnt und dabeÿ die für seiner Curanden Interesse bestens besorget, diese in 1.er Ehe mit Weil. Mr Rudolph Foster dem gewesenen Schreiner und burgern alhier ehelich erzeugt
2.do H Johann Michael Greiff den Schreiner Meister und burgern alhier, dieser in letzter Ehe mit Weil. Mr Joh: Heinrich Greiff den gewesenen schreiner und burgern alhier ehelich erzeugt, Beÿde der Verstorbenen seel. in Zwoen Ehen ehelich erzeugte tochter und Sohn, auch davon abstammende Enckel und Uhrenckel und Zu Zwo gleichlingen portionen und Stammteileren Verlaßene Erben

(f° 8) Eigenthümlicher Antheil ane einer Behaußung. ämlich Ein dritter theil vor ohnvertheilt von und ane einer Behausung, höfflein und hoffstatt auch allen überigen deroselben begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg ane der St. Barbara Gaß, einseit neben Frauen Chartel anderseit ist dieselbe Eck gegen der St. Helena Gaß und hinten auf N. Mohr den Lehnkutscher stoßend, davon gibt man jährlich dem Stift oder großen Allmosen Zu St Marx 6. ß 8 d ane bodenzinß, sonsten aber und außer den darauf haftenden und hernach passiv eingetragenen Capitalien, ist dieselbe gegen Männiglichen freÿ leedig eigen und dermalen durch (die Werckmeistere) vermög deroselben schriftlich ausgestelten und beÿ dieses Inventaraii Concepto verwahrlich liegenden Abschatzungs Scheins vom 7. hornung 1789. gewürdiget und angeschlagen worden, vor und um 2000 fl. oder 1000 lb. Wird aber hievon abgezogen obigen bodenzinßes der 6 ß 8 d doppelter Capitals-betrag mit 13. 6. 8. So verbleibet ane vorherigem Anschlag annoch übrig 986. 13. 4. Woran der hiehero gehörige dritte theil in Auswurf antrift 328. 17. 9 ⅓. Die überige Zween dritte theil daran seind H. Joh: Heinrich Greif, dem ledigen Bildhauer und H Joh: Michael Greif dem dißortigen Sohn und einter Miterben, vor vätterlich Guth Zuständig. Über diese gantze Behaußung besagt und ist vorhanden ein deutscher pergamentiner in alhiesiger C. C. Stub gefertigter, und mit dero anhangenden kleinerem Insiegel versehener Kauffbrieff dedato 30. Julii 1728.
(f° 11) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 50, Sa. Holtzes und Werckzeug Zul Schreiner handwerck gehörig 59, Sa.Silber und dergleichen Geschmeids 4, Sa. der goldenen Ring 2, Sa. der baarschafft 12, Sa. Antheils ane einer behaußung 328, Sa. Schulden 167, Summa summarum 625 lb – Schulden 468 lb, Nach deren Abzug 156 lb

Marie Madeleine Rœhrer meurt le 10 décembre 1788 à l’âge de 88 ans deux mois
Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 8-v, n° 31)
Im Jahr 1788 Freitag den 12. December ward, nach einer bei alten St. Peter gehaltenen Leichenpredigt, nach Mittag um drei Uhr Zu St Helenen beerdiget weiland Fr. Maria Magdalena Greifin geborne Rörerin, welche Mittwoch vorher, morgens um Zweÿ Uhr stab, War Verheirathet mit weiland Johann Michael Greif, Schreiner Mstr. und Burger allhier, Als Zeugen haben unterschrieben der Sohn Johann Michael Greif, Schreiner Mstr. und Burger dahier und Johann Heinrich Greif der Stiefsohn – alt 88 j. 2 M. 9 t. (i 25)

Fils du menuisier Jean Henri Greiff, le sculpteur Jean Henri Greiff devient tributaire à l’Echasse le 22 mars 1775.
1775, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(p. 235) Mittwochs deb 22.t Martÿ 1775 – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Joh: Heinrich Greiff lediger Bildhauer weÿl. Joh: Heinrich Greiff geweßenen Schreiners und Burgers alhier seel. nachgelaßener Sohn stehet Vor prod. Stallschein Vom 22. Martÿ bittet um das Zunfftrecht.
Erkand Willfahrt, doch mit der Condition daß weilen Er das meisterstück nicht Verfertiget, Er nicht anderst Arbeiten Könne als Gesellen weiß beÿ einem der hiesigen Meistere, dt. 6 fl Vor das Zunfftrecht, 2 fl zu unterhaltung der Feuerspritz 13 ß 4 d Vor dem Pfenningthurn und 4 ß vor das Findlingshauß, jur. eod.

Le maître menuisier Jean Michel Greiff rachète les parts de la maison dont il devient seul propriétaire.

1789 (28. Febr.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 871) Joint au ° 420 du 19 déc. 1788
Vor dem unterschriebenen geschwornen Notario als dem Verfaßer und besitzer Weil. Mr Johann Heinrich Greiff des gewesenen Schreiners und auch Weil. Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Röhrerin beeder gewesener Eheleute und burgere alhier seel. Verlaßenschaft: Geschäften, sind heutigen Zu End gesetztem dato persönlich erschienen, Hr. Johann Heinrich Greiff, der bildhauer und burger alhier, Ferner Fr. Maria Magdalena Bruderin gebohrne Beuttelstetterin, Hrn. Samuel Bruder des Seidenhändlers und burgers alhier Ehefrau, beiständlich deßelben, Weiter Hr. Johannes Kamm, der Gastgeber und E. E. großen Raths alhier alter wohlverdienter beÿsitzer, mandatorio nomine Johann Friderich Beutelstatter, des abwesenden leedigen Schreiners, So dann Mr Johann Philipp Fäsi, der Schumacher und burger alhier, als geordnet: und geschworener Vogt Weil. Fraun Catharinæ Margarethæ Baurin, gebohrner Beuttlestetterin, Mr Joh. Jacob Baur des Schreiners und burgers alhier gewesener Ehefrau seel hinterlaßener dreÿ Kindern, namentlich Catharina, Jacob und Philipp, der Bauren, Welche samtiche Comparenten
in gegenwart Hrn Johann Michael Greiff des Schreiner: Meisters und burgers alhier, ihres respê. halb: bruders, Oncle und Groß: Oncle (abgetretten und überlaßen
Eine ihren der. respê Elter: groß: und uhrgroßelterliche Verlassenschafft gehörige Behausung, höfflein und hoffstatt, sambt allen übrigen deroselben Begriffen, Weiten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg ane der St. Barbara Gaß, einseit neben Fraun Chartet der Wittib, anderseit ist dieselbe ein ein Eck gegen der St. Helena Gaß, und hinten auff N. Mohr dem Lehnkutscher stoßend, wovon man jährlich dem Stift oder großen Allmosen zu St. Marx 6 ß 8 d ane boden zinß Zu reichen schuldig – der darauf haftenden passiv: Capitalien der 7575 lb welche der H Cessionarius hiemit und in Kraft dieses übernimmt (…) zugangen und beschehen vor und um die Summam von 875 Pfund – So beschehen den 28. Februarÿ Anno 1789.
Copie, Chambre des Contrats, vol. 663 f° 213-v, 25 mai 1789 – auf ansuchen Johann Michael Greiff des schreiners, nachstehende erbscession

Jean Michel Greiff épouse le 4 mars 1776 Anne Marie Butz, fille du tailleur Jean Frédéric Butz
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 16, n° 31)
Im Jahr 1776, Montag den 4. Martÿ seind nach vorher gegangener zweÿmaliger ordentlicher Proclamation Zu St. Thomæ und Zum alten st. Peter in der Stifts Kirche Zu St. Thomæ auf Erlaubnus des Herrn Ober Kirchenpflegers, ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Michael Greiff, der ledige Schreiner und burger allhier, weiland Johann Heinrich greiff gewesenen Schreiners und burgers allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, und Jungfrau Anna Maria Butzin Johann Friderich Butz, des Schneiders und burgers allhier eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Michael Greiff als hochzeiter, Anna Maria Butzin Als Hochzeiterin (i 19, procl. Saint-Pierre-le-Vieux f° 21)

Il devient tributaire chez les Charpentiers le 24 septembre 1776
1776, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 143-v) Dienstags den 24. Septembris 1776 – (Neuzünfftiger)
Erschienen Mr Joh: Michael Greif der Schreiner und burger alhier, Weiland Heinrich Greif gewesenen Schreiners und burgers alhier ehelicher Sohn produciret Stallschein vom 23.ten Septembris 1776. bittend ihne beÿ dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünftigen Zu recipiren, Sub oblato præstanda Zu præstiren.
Erkannt, Gegen Erlag der gebühr zu willfahren, juravit.

Ils font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Sainte-Barbe face au couvent des Capucins. Ceux du mari s’élèvent à 146 livres, ceux de la femme à 283 livres.

1789 (2.2.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 872) n° 423
Inventarium über H. Johann Michael Greiff, des Schreiner Meisters, wie auch der Ehr: und tugendsamen Fraun Annæ Mariæ gebohrner Butzin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Vermögenschaften aufgerichtet in Anno 1789 – in ihren vor einigen Jahren angetrettenen Ehestand vor unverändert Zu: und eingebracht haben (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in fernerem beiseÿn H. Johann Friderich Butz des Schneider: Meisters und Burgers alhier, der Ehefrau leiblichen Vaters und beistands, in einer an der Barbara gaß gegen dem kleinen Capuciner Kloster über gelegenen behausung auf Sambstag den 7.ten Februarÿ Anno 1789.

Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 64, Sa. Silbers und dergleichen Geschmids 33, Sa. der baarschafft 10, Summa summarum 108 lb – Wird nun darzu gelegt die ihm gebührige Helfte ane denen haussteuren anlangend 38 lb, So kommet des Ehemanns völlige in die Ehe gebrachte Vermögenschaft Zustehen auf 146 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefraun in die Ehe gebrachte Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 97, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 10, Sa. der goldenen Ring 29, Sa. der baarschafft 107, Summa summarum 244 lb – Wird auch darzu gelegt die ihro gleichfalls gebührige helfte ane denen Haussteuren 38 lb, So belaufet sich der Ehefraun völlige in die Ehe gebrachte Vermögenschaft in allem auf 283 lb

Jean Michel Greiff meurt en 1804 sans enfant. Ses héritiers sont les représentants de sa demi-sœur.

1804 (5 compl. 12), Strasbourg 7 (20), Not. Stoeber n° 1992, 6041
Inventaire de la succession de Jean Michel Greiff, menuisier décédé le 2 thermidor dernier – à la requête de 1. Marie Madeleine Beutelstetter femme du Sr Samuel Bruder Passementier demeurant à Strasbourg, 2. Sr Jean Jacques Bauer, cordonnier âgé de 22 ans, 3. Jean Philippe Bauer, garçon cordonnier âgé de 21 ans, 4. D° Anne Marie Butz veuve de Jean Michel Greiff menuissier assistée de Sr Georges Frédéric Doldé Praticien, la D° Bruder héritière du défunt son oncle maternel pour moitié, lesdits Baur héritiers de leur grand oncle maternel par représentation de Marguerite Beutelstetter, femme de Jacques Bauer, menuisier leur mère pour l’autre moitié

en la demeure de ladite veuve Greiff faisant partie de la maison sise rue de la demie lune n° 5 appartenant au défunt
Dépouillement de l’inventaire, propres de la veuve meubles 133 fr, argenterie 70 fr, or bijoux 42 fr, capital 2172 fr, dettes actives 200 fr, remploi 6631 fr, total 9250 fr
propres des héritiers, meubles 135 fr, argenterie 89 fr, garde robe 119 fr, maison o, remploi o, total 343 fr, passif 200 fr, reste 143 fr
communauté, meubles 415 fr, argenterie 15 fr, outils de menuisier 47 fr, dettes actives 3034 fr, total 3512 fr, passif 7031 fr, déficit 3518 fr
Maison appartenant en propre aux héritiers ([in margine :] dürr 120, hoppé 50, veuve 50, total 220), Une maison avec appartenante et dépendances sise à Strasbourg rue de la demi Lume N° 5, d’un côté la maison du Sr Colin cocher, de l’autre formant le coin de la rue Ste Hélène, aboutissant sur la maison du Sr Mohr cocher, laquelle maison doit annuellement à la fondation de St Marc une rente foncière de 1,35 fr – acquis par cession devant M° Schaeff le 28 février 1789, En outre il existe Contrat de vente à la Chambre des Contrats le 30 juillet 1728, remploi selon inventaire des apports reçu M° Schaeff le 17 février 1789, testament reçu M° Schaeff le 4 septembre 1789
Enregistrement, acp 94 F° 25 du 3 vend. 13

Les héritiers vendent la maison au tailleur d’habits André Spetzer et à sa femme Marie Thérèse Rieffel

1809 (9.12.), Strasbourg 12 (29), Not. Wengler n° 4465
Marie Madeleine Beutelstetter veuve de Samuel Bruder fabricant de boutons en soie, Jean Jacques Baur journalier et Jean Philippe Baur cordonnier en qualité de propriétaires par indivis savoir la première pour une moitié les deux dernierss conjointement pour l’autre moitié
à André Spetzer tailleur d’habits et Marie Thérèse Rieffel
une maison à rez de chaussée et deux étages avec trefond, petite cour et toutes ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue Ste Barbe plutôt rue de la Demi lune n° 5, formant d’un côté le coin de la rue Ste Barbe, d’autre Jacques Bieth cocher, devant la rue, derrière le Sr Mohr cocher – grévée envers l’hospice St Marc d’une rente perpetuelle de 1 fr 33 ou 26 sols 8 deniers – hérité de Jean Michel Greiff, menuisier leur oncle, lequel l’a acquis de Jean Henri Greiff, sculpteur et consorts devant Schaeff notaire le 28 février 1789 confimé par le Grand sénat le 13 mai et transcrit Chambre des Contrats le 25 du même mois – moyennant 8790 francs équivalant a celle de 8900 livres tournois
Enregistrement, acp 113 f° 158 du 11.12.

Tous deux originaires de Fegersheim, André Spetzer et Thérèse Rieffel se marient en 1804.
1804 (24 pluv. 12), Strasbourg 14 (23), Not. Lex n° 3759
Eheberedung – Andreas Spizer, Schneider gebürtig von Fegersheim allhier säshaft, weÿl. Andreas Spizer des Müllers zu gedachtem Fegersheim mit Katharina geb. Bitschenau ehelicher Sohn
und Theresia Rieffel gebürtig aus gedachtem Fegersheim, des br. Lorentz Rieffel des leinenwebers allhier mit Margaretha Fritsch erzeugte tochter [unterzeichnet] Andreas Spetzer, Riefell
Enregistrement, acp 90 F° 106 du 1 vent. 12

André Spetzer et Marie Thérèse Rieffel vendent la maison au tonnelier Jean Georges Braun et à sa femme Anne Marguerite Clerc

1813 (17.5.), Strasbourg 12 (50), Not. Wengler n° 7542
André Spetzer, tailleur d’habits, et Marie Thérèse Rieffel demeurant rue de la demi lune n° 5
à Jean Georges Braun, tonnelier, et Anne Marguerite Clerc demeurant rue de l’Arc en Ciel n° 15
une maison située à Strasbourg rue Ste Barbe au coin de la rue de la de la demi Lune consistant en un rez de chaussée, deux étages et greniers au dessus avec toutes ses autres droits, conditions, aisances, appartenances et dépendances, vers la rue Ste Barbe tenant au Sr Mohr cochern dans la rue de la Demi Lune à Jacques Bieth cocher, devant lesdites rues, derrière le Sr Mohr- chargé d’une rente de 1,33 franc envers l’hospice St Marc – avec cinq fourneaux de fonte dont trois mûrés et deux non mutés – acquis de Marie Madeleine Beutelstetter veuve de Samuel Bruder fabricant de boutons en soie et consorts moyennant 8900 fr. par acte reçu par le, soussigné notaire le 9 décembre 1809 – moyennant 10.500 francs
Enregistrement, acp 122 f° 95 du 18.5.

Originaire de Scherwiller, Jean Georges Braun épouse en 1812 Marguerite Clerc
1812 (15.2.), Strasbourg 14 (48), Not. Lex n° 5876
Contrat de mariage – Jean Georges Braun natif de Scherwiller arrondissement de Selestad, garçon tonnelier demeurant à Strasbourg fils majeur de Jean Braun, vigneron, et de Catherine Frey
Marguerite Clerc native de Strasbourg fille majeure de Joseph Clerc, emploié à la mairie, et de feu Joséphine Magigue
inventaire des apports 1444 fr
Enregistrement, acp 119 F° 17-v du 20.2.

Marguerite Clerc meurt le 23 novembre 1813 en délaissant pour seul héritier son père qui cède ses droits à son gendre. L’acte fait état des revers qu’a essuyés Jean Georges Braun et du mauvais état de la maison

1814 (8.12.), Strasbourg 6 (41), Not. Meyer n° 933
Arrangement – Jean Georges Braun tonnelier demeurant rue de la Demi Lune n° 5
Jacques Clerc employé à la mairie de cette ville demeurant rue de Schilligheim n° 26 d’autre part
Led. Sr Braun comme veuf d’Anne Marguerite Clerc sa femme décédée le 23 novembre dernier sans laisser d’enfant ni frère ni sœur, le Sr Clerc comme père et seul ascendant, les conjoints Braun se sont mariés au commencement de 1812 après avroit passé contrat de mariage devant M° Lex le 15 février même année, (contestation au sujet de 4000 fr données au contrat de mariage) ; suivant testament reçu Stoeber notaire le 10 novembre dernier, (il en résulte qu’il revient) au veuf la propriété de trois quarts et l’usufruit d’un quart et au père la nue propriété d’un quart.
Leur fortune bien loin d’augmenter dans les premiers tems de leur mariage s’est au contraire diminuée par l’effet d’une malheureuse spéculation du mari qui réduisit ces jeunes époux a un état de dénuement absolu. Néanmoins leurs affaires parurent s’améliorer (…) ils achetèrent devant M° Wengler le 17 mai 1813 une maison située au soin de la rue Ste Barbe et de la Demi Lune. Loin d’y éprouver le sort qu’ils y attendaient, lesdits epoux essuyerent de nouveaux revers, ladite maison qu’ils crurent solide et en bon état quoique bien vieille commença au printems dernier par jeter des fentes faire des crevasses et menacer ruine en divers endroits. Ils durent par conséquent songer à la réparer mais en exécurant cette entreprise Ils remarquèrent qu’au lieu de se tenir aux simples réparations nécessaires ils étaient forcés de démolir et de reconstruire, L’intérieur de la maison fut abattu mais les fonds destinés aux simples réparations étant déjà épuisés et la maladie de la défunte étant survenue les travaux furent suspendus. En sorte qu’aujourd’hui ladite maison se trouvant diminuée de sa valeur réelle, est estimée à la somme de 6000 francs
dettes 4937 fr, reste 1062 fr, reste prix vente 3000 fr, masse 1937 fr, à déduire 3000 fr, déficit de 4937 fr – mobilier 1774 fr (somme) 3163 fr
Enreg. F° 131 du 10.12.

Jean Georges Braun se remarie avec Elisabeth Senter, originaire de Burnhaupt-le-Bas en Haute-Alsace. Le futur époux apporte la maison en mariage

1817 (27.5.), Strasbourg 7 (58), Not. Stoeber jeune n° 2772
Contrat de mariage – Jean Georges Braun, tonnelier domicilié en cette ville fils majeur de Jean Braun, vigneron à Scherwiller et de Catherine Frey, veuf de Marguerite Clerc
Elisabeth Senter fille majeure feu Joseph Senter, cultivateur, et de Madeleine Hürth à Bürnhaupt le bas
régime de communauté d’acquets avec réserve d’usufruit
apports du futur époux, une maison appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue Ste Barbe au coin de la rue dite la Demi lune n° 5, tenant dans la rue Ste Barbe au Sr Mohr cocher, dans la rue de la Demi Lune à Jacques Rieth cocher, par devant les rues par derrière le Sr Mohr – acquis avec sa première femme d’André Spitzer tailleur d’habits et Marie Thérèse Rieffel suivant acte reçu Wengler notaire le 17 mai 1813, ledit Spitzer l’avait acquis de Marie Madeleine Beutelstaetter femme de Samuel Bruder, fabricant de boutons, suivant acte reçu par ledit Wengler le 9 décembre 1809 – devenu propriétaire exclusif de ladite maison suivant arrangement âssé devant M° Meyer le 8 décembre 1814 – passif 9600
apports de la future épouse 1383 fr et terres en sept pièces
Enregistrement, acp 134 F° 87-v du 30.5.

Georges Braun et Elisabeth Sender louent une partie de la maison qui sert de salle de café à l’aubergiste Frédéric Bœhlé

1818 (10.9.), Strasbourg 7 (59), Not. Stoeber jeune n° 4161
Bail de 3, 6 ou 9 ans à commencer le 25 décembre prochain – Georges Braun, tonnelier, et Elisabeth Sender
à Frédéric Boehle aubergiste demeurant place d’Armes n° 29
au rez de chaussée de leur maison sise en cette ville rue de la Demi Lune n° 5, la grande pièce à gauche en entrant ayant servi depuis à la salle de café, le cabinet et la cuisine à côté, sous la première pièce se trouve un comptoir et un fourneau en fer de fonte quarrée à vis de cuivre jaune dans le cabinet un tonnelet à vinaigre, la chambre au second étage à gauche de l’escalier, une cave au dessous de l’escalier et une chambre à linge sale – moyennant un loyer annuel de 400 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 140 F° 63-v du 14.9.

Elisabeth Sander veuve de Georges Braun loue la maison au menuisier Pierre Sibill et à Madeleine Voltz

1825 (3.9.), Strasbourg 4 (61), Me Hatt n° 2485
Bail de 6 années à commencer à la St Michel prochaine – Elisabeth Sander veuve de Georges Braun tonnelier
à Pierre Sibill, menuisier, et Madeleine Voltz
une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Demi Lune n° 5 d’un côté le Sr Mohr cocher, d’autre M Collin, derrière le Sr Mohr, avec quatre fourneaux en fer de fonte et un fourneau en fayence – moyennant un loyer annuel de 600 francs
Enregistrement, acp 174 F° 155 du 7.9.

Elisabeth Sender meurt à l’hôpital en décembre 1825 en délaissant une fille naturelle (voir l’acte de vente ci-dessous)

1826 (14.6.), Strasbourg 1 (48), Me Rencker n° 4559
Inventaire de la succession d’Elisabeth Sender, veuve de Jean Georges Braun, tonnelier et marchand de vins, décédée à l’hospice civil le 23 décembre dernier – à la requête de François Louis Funck, menbre de la commission des prisons curateur établi à la succession vacante jugement du Tribunal civil du 5 juin courant
immeuble, une maison et dépendances sise à Strasbourg au coin de la rue de la Demi Lune n° 5 entre Sr Mohr & Bieth. Cette maison est louée à Pierre Sibill, menuisier, et Madeleine Voltz pour 6 ans à partir du 29 septembre 1825 suivant bail passé devant M° Hatt le 3 septembre 1825 pour un loyer annuel de 600 fr – passif 6700 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 179 f° 22-v du 14.6.

Le curateur à la succession vacante d’Elisabeth Sender et sa fille vendent la maison aux enchères au serrurier Henri Schoop

1826 (20.9.), Strasbourg 1 (48), Me Rencker
Cahier des charges du 25 juillet n° 4623, adjudication préparatoire du 6 septembre n° 4678, Adjudication définitive n° 4721 – à la requête de François Louis Funck, membre de la commission administrative des prisons, curateur établi à la succession vacante d’Elisabeth Sender veuve de Jean Georges Braun, marchand de vins à Strasbourg où elle est décédée à l’hospice civil le 23 décembre dernier, suivant jugement du tribunal civil de date du 5 juin dernier – vente ordonnée par jugement du 24 juillet dernier, rapport d’experts du 10 juillet par Chrétien Arnold, et de Claire Louise Elisabeth Sender, fille naturelle de ladite Braun, héritière universelle d’après l’article 758 du Code Civil
à Henri Schoop, serrurier domicilié rue Ste Barbe n° 12
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison & dépendances sises à Strasbourg au coin de la rue de la Demi Lune n° 5, entre Sr Mohr & Bieth, estimée 6000 fr. Cette maison est louée à Pierre Sibill, menuisier, et Madeleine Voltz pour 6 ans, suivant bail pour six ans à partir du 29 septembre 1825 pasé devant M° Hatt le 3 septembre 1825 pour un loyer annuel de 600 fr – Titres de propriété, Jean Georges Braun et son épouse en premières noces Anne Marguerite Clerc ont acquis ledit immeuble d’André Spetzer, tailleur d’habits, et de Marie Thérèse Rieffel suivant acte reçu Wengler notaire le 17 mai 1813. Suivant testament reçu Stoeber notaire le 10 novembre 1814 enregistré le 23 du même mois, la D° Braun née Clerc a institué son mari son légataire universel. L’immeuble dépendait de la succession de la veuve Braun née Sender qui l’a reçu de son mari suivant yestament reçu Stoeber notaire le 31 décembre 1818 – moyennant 8175 francs
(Adjudication définitive), fait interposer saisie arret entre les mains de Pierre Sibill, locataire de ladite maison sur tous les loyers qu’il doit ou pourra devoir
Enregistrement de Strasbourg, acp 180 f° 93 du 22.9.

Originaire de Lunebourg, Jérôme Henri Schoop épouse en 1814 Marie Madeleine Mayer, fille de cabaretier
1814 (23.6.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 530, 6401
Contrat de mariage – Jérôme Henri Schoop, serrurier à Strasbourg fils de Hardwig Leonard Schoop, baquetier et de Rahel Charlotte Ehling demeurant à Lünebourg, né audit lieu le 1 avril 1787
Marie Madeleine Mayer née le 13 novembre 1789 de Jacques Frédéric Mayer, cabaretier et de Marie Madeleine Herz
Enregistrement, acp 124 f° 169-v du 24.6.

Jérôme Henri Schoop et Marie Madeleine Mayer hypothèquent la maison et une autre rue du Vieux-Seigle au profit du marchand de bois Frédéric Philippe Gœtz

1845 (23.1.), Strasbourg 12 (165), Me Noetinger n° 17.438
Obligation, 23 janvier 1845 – Ont comparu M. Jérôme Henry Schoop, serrurier et D° Marie Madeleine Meyer, sa femme qu’il autorisé tous deux demeurant à Strasbourg (devoir)
à M. Frédéric Philippe Goetz, marchand de bois demeurant à Strasbourg, à ce présent et acceptant, la somme principale de 25.000 francs pour prêt de pareille
hypothèque 1° Une maison avec cour, vieille tour, pompe, appartenances et dépendances, situér à Strasbourg rue du vieux seigle n° 1, formant le coin de la rue de la lanterne, tenant d’un côté à M. Michel Aron, de l’autre à la rue de la lanterne, par devant la rue du vieux seigle par derrière M. Louis Bloch
2° une maison avec dépendances, située en ladite ville rue de la Demi lune N° 5, formant le coin de la rue Ste Barbe, tenant d’un côté à M. Gros, de l’autre à la rue Ste Barbe, par devant à la rue de la demi Lune, par derrière à M. Porst.
Les débiteurs ont acquis la maison désignée sous l’article premier des Srs Benoit Berr & David Levy Négociants à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication dressé par ledit Notaire Noetinger le 15 avril 1829 dont le prix a été entièrement acquitté (…). La maison désignée sous l’article 2 a été acqise par les débiteurs de Dlle Claire Louise Elisabeth Sender de cette ville, suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Rencker, notaire à Strasbourg le 20 septembre 1826 dont le prix a été soldé

Marie Madeleine Mayer meurt en 1859 en délaissant quatre enfants. La succession comprend les deux maisons ci-dessus hypothéquées

1860 (7.8.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jérôme Henri Schoop, serrurier et Marie Madeleine Mayer sa femme à Strasbourg et de la succession de la D° Schoop décédée le 6 juillet 1859, dressé à la requête 1) du veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Zimmer Nre le 23 juin 1814, 2) Jérôme Henri Schoop, serrurier, 3) Frédéric Schoop, serrurier, 4) Auguste Schoop, architecte, 5) Madeleine Charlotte Schoop épouse de Laurent Guillaume Wiborg, peintre verrier, tous à Strasbourg
acp 490 (3 Q 30 205) f° 90-v du 14.8. (succession déclarée le 24 octobre 1860)
Communauté. mobilier 1152, argent 200, créances 18.515, loyers 59
une maison à Strasbourg rue du Vieux Seigle n° 6
une maison à Strasbourg rue de la demie lune n° 1
Passif 25.000
succession, garde robe 105

Jérôme Henri Schoop meurt le 11 juillet 1865

1865 (5.9.), M° Noetinger
Inventaire de la succession délaissée par Jérôme Henri Schoop, serrurier à Strasbourgn décédé le 11 juillet 1865, à la requête de 1) Jérôme Henri Schoop, entrepreneur de serrurerie à Strasbourg, 2) Geoffroi Frédéric Schoop, entrepreneur de serrurerie à Strasbourg, 3) Charles Auguste Schoop, architecte à Strasbourg, 4) Anne Madeleine Charlotte Schoop épouse de Laurent Guillaume Viborg, peintre sur verre à Viborg
acp 545 (3 Q 30 260) f° 97 du 11.9. (succession déclarée le 10 janvier 1769) – Succession, mobilier 506
moitié d’une maison à Strasbourg rue du Vieux Seigle n° 6
moitié d’une maison à Strasbourg rue de la demie lune n° 1
créances 3528, argent 110, loyers 267 – passif 13.083, autres 2128

1865 (31.7.), M° Noetinger
Dépôt du testament olographe de Jérôme Henri Schoop
acp 545 (3 Q 30 260) f° 24 du 4.8.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 142 (3 Q 31 641) f° 39-v du 4.8.1865
26.8.1860. Testament – Jérôme Henri Schoop

Liquidation et partage après la vente des immeubles
1866 (15.11.) M° Noetinger
Liquidation et partage 1) de la communauté de biens qui a existé entre Jérôme Henri Schoop, serrurier, et Marie Madeleine Meyer sa femme à Strasbourg, 2) de la succession du Sr Schoop décédé le 11 juillet 1865, de celle de la D° Schoop décédée le 6 juillet 1859. Par testament olographe en date du 26 août 1860 le Sr Schoop père a légué 1) à sa belle sœur Sophie Wilhelmine Mayer une somme de 3000 francs 2) à des trois fils, déduction du legs, la portion disponible dont la loi lui permet de disposer
acp 559 (3 Q 30 274) f° 7 du 16.11. – Communauté. Masse active 84.819, fruits 831, total 85.651 – Masse passive 518, reste 85.135, moitié 42.566
Succession de Mde Schoop, bénéfice de la communauté 42.566, rapport de Jérôme Henri Schoop 2024, rapport de Frédéric Geoffroi Schoop 2024, rapport de Charles Auguste Schoop 5051, total 51.743 – Masse passive 9212, reste 42.530. le quart 10.632
Succession de Mr Schoop, bénéfice de la communauté 42.566, argent 110, loyers 267, total 42.943 – Masse passive 7134, reste 35.809
(à déduire le legs de 3000, du quart disponible 8952, reste 5921), reste 29.857
Attributions, I. Charles Auguste Schoop, II. Jérôme Henri Schoop, III. Geoffroi Frédéric Schoop, IV Anne Madeleine Charlotte Schoop épouse de Laurent Guillaume Wiborg

1865 (3.11.), M° Noetinger
Cahier des charges à la requête de Jérôme Henri Schoop entrepreneur de serrurerie à Strasbourg et de Geoffroi Auguste Schoop également entrepreneur à Strasbourg
pour parvenir à la vente d’une maison sise à Strasbourg rue du Vieux Seigle n° 6
et d’une autre rue de la Demi Lune n° 1
acp 547 (3 Q 30 262) f° 74 du 9.11.

Les héritiers vendent la maison à Marie Joséphine Stahl veuve de Jacques Palmer

1866 (31.10.), M° Noetinger
Vente par 1) Jérôme Henri Schoop, entrepreneur et Salomé Siegfried sa femme à Strasbourg, 2) Geoffroi Frédéric Schoop, entrepreneur et Louise Goerner sa femme à Strasbourg, 3) Charles Auguste Schoop, architecte et Eugénie Ott sa femme à Strasbourg, 4) le mandataire de d’Anne Madeleine Charlotte Schoop épouse de Laurent Guillaume Wiborg, peintre sur verre à Copenhague
à Marie Joséphine Stahl veuve de Jacques Palmer à Strasbourg
d’une Maison sise à Strasbourg rue de la Demi Lune n° 1, moyennant 16.000 francs dont 1500 francs payés – héritage de Jérôme Henri Schoop, serrurier décédé le 16 juillet 1865 et Madeleine Meyer décédée le 6 juillet 1859
acp 557 (3 Q 30 272) f° 82 du 7.11.

Originaire de Durbach près d’Offenbourg, le brasseur Jacques Palmer épouse Marie Joséphine Stahl veuve du cordonnier Charles Steydel
1858 (12.5.), Strasbourg 13 (nouv. 82), Not. Flach (Jean Georges) n° 3611
Contrat de mariage – Ont comparu M Jacques Palmer, garçon brasseur chez M° Fleischhauer brasseur à Strasbourg où il demeure, fils majeur du Sr Georges Palmer, vigneron et de D° Marie Anne Maennlé vivant conjoints à Durbach (grand duché de Bade) futur époux stipulant en son nom personnel d’une part
Et Mad. Marie Joséphine Stahl veuve avec un enfant du Sr Charles Steydel cordonnier à Strasbourg, future épouse stipulant en son nom personnel d’autre part
acp 469 (3 Q 30 184) f° 41 du 14.5. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Le futur ne stipule aucun apport
Les apports de la future consistent en un mobilier estimé à 600
Donation par le futur à la future de la propriété de toute sa succession, réductible en cas d’existence d’enfant à un quart en propriété et un quart en usufruit et par la future au futur de l’usufruit de toute sa succession réductible en cas d’enfant

Le cordonnier Charles Steydel épouse Marie Joséphine Stahl en 1851
Mariage, Strasbourg (n° 295)
Du 21° juillet l’an 1851 à dix heures du matin. Acte de mariage de Charles Steydel, majeur d’ans né en légitime mariage le 2 octobre 1828 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, cordonnier, fils d’André Steydel, cordonnier, et de Gertrude Criqui, conjoints domiciliés en cette ville, ci présents et consentants, et Marie Joséphine Stahl, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 octobre 1829 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Georges Stahl, imrpimeur en papier peint, et de Marie Madeleine Horst conjoints domiciliés en cette ville – il n’y a pas eu de de contrat, (signé) Charles Steÿdel, Josephine Stahl (i 18)

Registre de population 600 MW 314 (i 128)
Palmer, Jacques, Nesselried 1827, h.m., garçon brasseur, catholique, badois, (à Strasbourg depuis) 1855 – décédé le 22 8.b 1866, Marié le 15 mai 1858
id. née Stahl, Marie Joséphine, Strasbourg 1829, f.m., sa femme, catholique, française
Steydel, Joséphine, Strasbourg 1853, fille du 1° lit
Palmer, Jacques Edouard, Strasbourg 7 mai 1859, fils du brasseur

Jacques Palmer meurt en 1867 en délaissant pour héritiers son fils et la fille issue du premier mariage de sa femme.

1867 (18.12.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jacques Palmer, brasseur et Marie Joséphine Stahl sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Palmer, décédé le 22 octobre 1866
dressé à la requête de la veuve, agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Flach Nre le 12 mars 1858 et comme donataire d’un quart en propriété et qu’un quart en usufruit de la succession de son mari, comme mère et tutrice de Joséphine Steydel enfant du premier lit de la veuve, légataire universelle du défunt et d’Edouard Palmer, issu du mariage avec ledit défunt
acp 560 (3 Q 30 275) f° 5-v du 26.12. (succession déclarée le 2 avril 1867
Communauté, maison estimé ci 533, argent 625
Succession, reprises de la veuve 69

1867 (6.11.), M° Noetinger
Dépôt du testament olographe de Jacques Palmer blanchisseur
acp 558 (3 Q 30 273) f° 6 du 12.11.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 145 (3 Q 31 644) 50-v du 12.11.1867
13 septembre 1866. Testament – Je soussigné Jacques Frédéric Palmer donne en toute propriété à Marie Joséphine Steydel, fille de ma femme, tout ce que la loi me permet de donner afin qu’elle obtienne autant que possible le montant de la part qui reviendra sur notre fortune à son frère Edouard Palmer
(décès du 22 octobre 1866)



16, Grande rue de la Grange


Grande rue de la Grange n° 16 – IV 258 (Blondel), N 759 puis section 59 parcelle 28 (cadastre)

Le menuisier Sébastien Andris remplace en 1758 deux anciennes maisons par une neuve
Enseigne à l’Etoile d’Or (zum goldenen Stern), 1905 – Démolie en 1912 lors de la Grande Percée


Le numéro 16 de la Grande rue de la Grange à l’enseigne zum goldenen Stern (AMS, 1 Fi 19 n° 24), vue de l’ouest. L’ancienne parcelle IV 258 formait la partie gauche.
Même endroit, rue du Vingt-deux-novembre, vue de l’est (juillet 2011)

Inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve Augustin Heisch, la maison a deux plate-formes qui empiètent sur le communal. Le papetier Wendelin Riehl la vend en 1622 au fripier Chrétien Kautsch qui a occupé de 1605 à 1613 le poste de pileur d’épices dont il a été relevé. La maison revient sans doute par défaut de paiement au marchand Frédéric Riehl, fils de Wendelin Riehl. Le cordonnier Jean Born l’achète en 1676. L’orphelinat où ses enfants sont pensionnaires vend en 1690 la maison au parcheminier Jean Daniel Gilger dont la femme est propriétaire de la voisine à laquelle elle sera réunie en 1745. Le menuisier Hartwig Griesé se réserve divers droits quand il vend en 1706 au marchand de tabac savoyard Claude Audevet la maison à l’est qui est attribuée deux ans plus tard à sa créancière, l’Œuvre Notre Dame. A la mort du cordonnier Martin Quos originaire de Dantzig en 1731, le billet d’estimation cite un bâtiment avant, un passage latéral et un très vieux bâtiment arrière. La description est la même en 1743 à la mort du menuisier Philippe Schreiner : atelier au rez-de-chaussée du bâtiment avant surmonté de deux étages, bâtiment latéral à gauche (une buanderie au rez-de-chaussée, chambres à l’étage), bâtiment arrière (bûcher au rez-de-chaussée, poêle et galeries à l’étage). La veuve de Philippe Schreiner se remarie avec Sébastien Andris qui achète en 1745 la maison voisine à l’ouest. Les Quinze l’autorisent l’année suivante à ouvrir une porte dans le mur qui sépare les deux cours contre une rente annuelle de cinq sols. Les Préposés au bâtiment et les Quinze l’autorisent en 1758 à remplacer les deux anciennes maisons par une nouvelle. Le propriétaire déclare qu’il supprimera les portes de caves qui s’ouvrent sur le communal. Il fait travailler la charpente sur la place des Cordeliers. Sébastien Andris fait réparer en 1767 le pignon qui le sépare de la maison voisine à l’est. Il charge la même année le maître maçon Jean Michel Meyer de travailler dans les différents bâtiments (avant, latéral et arrière). Le maître maçon Michel Müller réaménage en 1777 le bâtiment latéral droit. La maison est estimée en 1781 à une valeur minimale de 2 000 livres (contre 700 livres pour une seule des anciennes maisons, 1742). La veuve du revendeur Guillaume Joseph Sarazin s’en rend adjudicataire en 1791. Elle en transmet la propriété à sa fille Marie Anne Sarazin qui en fait donation à son deuxième mari Claude Gallimard, receveur de l’enregistrement.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 198 (Musée des Plans-relief) 1 : élévation

L’Atlas des alignements (années 1820) cite un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (u) : trois fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, quatre fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour (I) représente l’arrière (6-7) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (1-8), le bâtiment à rez-de-chaussée et un étage (7-8) du côté est de la cour. Le côté ouest (1-6) de la cour comprend la clôture (1-2) qui sépare de la cour voisine, le bâtiment (2-3-4-5) puis l’édicule (5-6). La façade du bâtiment arrière qui donne sur l’égout communal est figurée à gauche de (4) à la cour D.
La maison porte d’abord le n° 7 (1784-1857) puis le n° 16.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 198 (Musée des Plans-relief) 1 : plan, cours I et D

L’orfèvre Jean Philippe Beck achète la maison en 1829. Elle revient en 1853 en partie puis en 1859 en entier à sa fille Catherine Dorothée, femme du menuisier Martin Heintz. Ses héritiers domiciliés en France la louent à un aubergiste (enseigne à l’Etoile d’Or, Zum goldenen Stern, 1905). La Ville achète la maison qu’elle fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée. Les enquêteurs qui la visitent en 1907 relèvent certains éléments XVIII° siècle (baroques).


Dessins du Service d’architecture (1911, AMS 907 W 161) : élévation, coupe, plan

novembre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Wendelin Riehl, papetier, et (v. 1592) Brigitte Schottler – luthériens
1622 v Chrétien Kautsch, fripier, et (1597) Anne Wildmann – luthériens
1645* (adj) Frédéric Riehl, marchand, et (1619) Rosine Storck puis (1634) Julienne Schultz – luthériens
1665* h Jean Philippe Ursinus, maître des rentes, et (1665) Sara Riehl puis (1671) Marie Marguerite Strohm – luthériens
1676 v Jean Born, cordonnier, et (1663) Susanne Engelbrecher d’abord (1568) femme du péager Conrad Hosch, (1665) Cléophée Eissen puis (1685) Barbe Schubæus – luthériens
1690 v Jean Daniel Gilger, parcheminier, et (1688) Agnès Fuchs, d’abord (1684) femme du parcheminier Jean Georges Hauff – luthériens
1700 v Hartwig Griesé, menuisier, et (1678) Marie Salomé Fuchs – luthériens
1706 v Augustin Clerc, horloger, et (v. 1693) Elisabeth Marie puis (1694) Elisabeth Barthelemy, veuve du vivandier Jean Longuant dit Montauban – catholiques (indivision avec le suivant, 1706)
1706 v Claude Audevet, fabricant de tabac, et (1701) Geneviève Percelat – catholiques
1708 adj Œuvre Notre Dame
1708 v Martin Quos, cordonnier, et (1703) Anne Catherine Gœring – luthériens
1733 h Catherine Marguerite Quos, célibataire († 1748) – luthérienne
1737 v Philippe Schreiner, menuisier, et (1733) Susanne Zickler, d’abord (1719) femme du musicien Jean Ott – catholiques
1743 h Sébastien Andris, menuisier, et (1743) Susanne Zickler, veuve du musicien Jean Ott et du menuisier Philippe Schreiner, puis (1781) Jeanne Greissing remariée (1791) au batelier Antoine Fessler puis (1794) au négociant André Dron – catholiques
1791 adj Guillaume Joseph Sarazin, revendeur, et (1746) Marie Anne Propre – catholiques
1800 h Marie Anne Sarazin, et (1777) Jean Baptiste Joseph Noël, lieutenant – catholiques
1802 h Claude Gallimard, receveur de l’enregistrement, et (v. 1775) Marie Madeleine Adélaïde Debainse, (1797) Marie Catherine Desuc puis (1802) Marie Anne Sarazin, veuve du Jean Baptiste Joseph Noël
1820 h Philibert Bequet, commissaire des poudres et salpêtres, et (1808) Adélaïde (Gabrielle Emerentienne Hortense) Gallimard, d’abord (1804) femme du commissaire des poudres et salpêtres, Didier Jean Baptiste Campagne, puis (1827) Marina Gigault de Marconnay
1829 v Jean Philippe Beck, orfèvre, et (1803) Catherine Elisabeth Pfeiffer, veuve du brossier Jean Michel Heinrich, puis (1810) Barbe Müller
1853 h Philippe Jacques Beck, cordonnier, et Caroline Dorothée Beck (indivision)
1859 h Martin Heintz, menuisier, et (1853) Caroline Dorothée Beck
1901* h Charles Fromm, commerçant, et Marie Heintz et cohéritiers
1903* h Auguste Heydenreich, pharmacien, et Lina Heintz, à Paris
1909* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 850 livres en 1731, 700 livres en 1742 – nouvelle maison réunissant deux anciennes 2 000 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) IV 258, Sébastien André
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bastian Andrich, 4 toises, 5 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 759, Beck, Jean Philippe – maison, sol – 3,5 ares

Locations

1687, Georges Gærtner, cordonnier
1703, 1719, Pierre Duperray, menuisier
1708, 1711, Nicolas Delincourt, tourneur, et Barbe Kopff
1719, Louis Vaudoit, marchand de tabac
1732, état des loyers
1734, Pierre Schreiner, menuisier (ensuite propriétaire)
1773, Daniel Luc Herrman Weinemer, assesseur au Magistrat
1773, François Pierre Brodbecker, avocat
1826, Judas Lœb, relieur et cabaretier, et (1802) Buna Weil

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 164-v
La veuve d’Augustin Heisch doit 2 sols 6 deniers pour une plate-forme en saillie de 5 pieds 21 pouces et une autre de 7 pieds de long en saillie de 9 pouces

[Stadelgasse]
Augustin Heischen Wittwe hatt ein besetzten Tritt v schu xxi Zoll herauß, Item mehr ein Tritt vj schu lang vnd ix Zoll herauß, Bessert &, ij ß vj d

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802), f° 250-b
Le menuisier Sébastien Andres (Andris) doit 5 sols le 7 mai de chaque année pour une ouverture de 12 pieds dans le mur de 6 pieds ½ de haut entre ses deux maisons contiguës Grande rue de la Grange d’après la décision des Quinze en date du 7 mai 1746 et le protocole des Préposés au bâtiment pour l’année 1747 folio 26, à régler pour la première fois en 1747.
Le contribuable suivant est la veuve Sarazin qui ne veut plus régler la somme. L’affaire est réglée par arrêté municipal rendu le 6 floréal V.

Sebastian Andres der schreiner solle Von einem 12. schuhe weiten durchbruch durch eine 6 ½ schuhe Hohe Maur Von einem hoff in den Andern seiner Zweÿ Häußer neben einander an der Großen Stadelgaß, Laut Erkantnus der Herren XV. Vom 7. May 1746. und Prot. der Ober bauherren de A° 1747. fol. 26 jahrs auf den 7. May und A° 1747. I.mo, 5 ß
Modo La Ve. Sarasin
(Quittungen 1747-1792)
ne veut plus paÿer
vid. Arrêté du C.M. du 6. flor. V.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

Le menuisier Sébastien Andris demande le 20 avril aux Quinze l’autorisation d’ouvrir une porte entre ses deux maisons contiguës. Chargés de visiter les lieux, les Préposés au bâtiment constatent le 3 mai que le pétitionnaire qui vient d’acheter une maison de Salomé Jung a l’intention d’ouvrir une porte de 12 pieds de long et 6 pieds ½ de haut dans le mur de la cour  ; il proposent d’accorder l’autorisation contre une rente annuelle de cinq sols. Les Quinze traitent l’affaire le 7 mai. Sébastien Andris ajoute qu’il peut produire des témoins dignes de foi qui assurent que les deux maisons étaient déjà réunies par le passé. Les Quinze accordent l’autorisation à condition de verser le cens annuel et de maintenir deux logements militaires. Ils délivrent une expédition de leur sentence le 14 mai

1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
(p. 321) Sambstags d. 20. Aprilis – Fuchs nôe Sebastian Andris des burgers und Schreiners allhier, dießer bitt MGhh. ihme durch seine Zweÿ neben einander gelegene häußer in der großen Stadelgaß eine thür einbrechen laßen Zu dörffen gnädig Zu erlauben. Erkanndt, Oberebau Hh.

1746, Préposés au bâtiment, VII 1402
(f° 26-v) Dienstags den 3. Ejusdem [Maÿ] – Sebastian Andres
Augenschein eigenommen beÿ Sebastian Andres dem schreiner, welcher beÿ Gnädigen Herren den Fünffzehen um erlaubnus eingekommen, Von einer Zwischen dem Hoff an seinem Hauß an der großen Stadelgaß und dem Hoff einer daran gelegenen Behaußung die er Von Weÿl. Salome Jungin der schreineri erkaufft, stehenden Maur, ein 12. schuhe lang, und 6 ½ schuhe Hohes Stuck hinweg Zubrechen, und dadurch die Communication beÿder Höffen Zuhaben.
Nota ist jhme den 17.ten Ejusdem Von Gnädigen Herren den XV. gegen 5 ß jährlichen Zinßes, und Bezahlung des Augenscheins erlaubt worden dt. 2. lb für den augenschein

1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
(p. 345) Sambstags d. 7. Maÿ – Sebastian Andris pt° durchbrechung einer thür
Iidem [Obere bauherren] laßen ferner per me Vortragen, Es habe Sebastian Andris der burger und Schreiner allhier d. 30. Aprilis jüngst beÿ MGHh. per recessum geziemend angehalten, Ihme gnädig Zu erlauben durch seine 2 neben einander gelegene häußer in der großen Stadelgaß eine thür einbrechen laßen Zu dörffen. Auff geschehene Weißung hätte man den augenschein eingenommen, da sich dann befunden, daß der Implorant in dem hoff rechter hand des eingangs seine neben der Gnäd. Frau von Berckheim gelegenen behaußung ein stuck Maur von 12. schuh lang und 6 schuh 7 Zoll hoch abbrechen und den durchgang in die darneben befindlichen, von Ihme seith Kurtzem von Salome Jungin, eines weißbecken hinderl. wittib an sich erkauffte und neben David Mottelmeÿer dem Kornwerffer gelegene behaußung offen laßen wolle, der Implorant habe darbeÿ Vorgegeben, er verhoffe daß es umb so weniger einigen anstand haben werde, als er im fall der noth durch ehrliche burger erweißen wolle, daß die quæstionirte beede häußer vor dießem schon Zusammen gehört, beÿ beseßener deputation habe der Implorant sein petitum nochmahlen wiederhohlt, derer Hh deputirten Meinung gehe dahin, daß dem Imploranten gegen reichung 5 ß d jährlichen Zinnßes auff allhießigen Pfenningthurn, jedoch mit expresser Vorbehaltung der bißherigen doppelten einlogirung, in seinem begehren Zu Willfahren seÿe, Zu Mghh. genehmhaltung stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 373) Sambstag d. 14. Maÿ – Ego referire, daß nachfolgende bescheid auff gesetzt und Zu Papÿr gebracht worden, wie folgt
Bescheid – Sambstags d. 7. Maÿ. In sachen Sebastian Andris Sebastian Andris, des burgers und Schreiners allhier Imploranten, Auff die d. 30. Aprilis jüngst von dem Imploranten per recessum gethane unterth. bitten, Ihme gnädig Zu erlauben durch seine zweÿ neben einander gelegene häußer in der großen Stadelgaß eine thür einbrechen laßen Zu dörffen. Erkandten und [-] augenschein, Unserer Zu denen baugeschäfft [-] der Hh Deputaten abgelegten relation [-] dem Imploranten gegen reichung 5 ß d jährlichen Zinnßes auff allhießigen Pfenningthurn, jedoch mit expresser Vorbehalt der bißherigen doppelten einlogirung,zwischen bemelten dem Imploranten eigenthümlich gehörigen Zweÿen häußern ein stuck Maur von 12. schuh lang und 6 schuh 7 Zoll hoch abbrechen und den durchgang offen laßen Zu dörffen.

Le menuisier Sébastien Andris demande le 4 mars 1758 aux Quinze l’autorisation de remplacer les deux anciennes maisons par une seule et la supression de la rente établie en 1746. Il déclare en outre le 20 mars aux Préposés au bâtiment chargés de visiter les lieux qu’il supprimera les portes de caves qui s’ouvrent sur le communal. Les Quinze donnent le 25 mars l’autorisation de construire une seule maison moyennant une rente annuelle de dix sols.
Les Préposés au bâtiment autorisent le 25 avril Sébastien Andris à monter la charpente sur la place des Cordeliers pourvu que les troupes n’en soient pas gênées. Il demande en outre de conserver le cens de cinq sols en arguant qu’il supprime les portes de cave.

1758, Protocole des Quinze (2 R 169)
(p. 71) Sambstags den 4. Martii 1758. – Sebastian Andriß pt° auffhebung eines jährlichen Zinnßes Von 5 ß
Claus, Sebastian Andriß des burgers und schreiners allhier pplis. hat vermög mghh. Erkanntnus vom 7.ten Maÿ 1746. die gnädige Erlaubnus erhalten ein stuck maur durch seine Zweÿ häußer durch zubrechen und den durchgang offen laßen Zudörffen, Wann Er aber anheute gesinnet ist, gedachte beede häußer in eines Zu Verbauen, solches aber ohne mghh. Willfahr nicht geschehen mag, als bittet Er unterthänig ihme mit dießem gesuch gnädig zu Willfahren, wie auch ihne Von denen in gedachter Erkantnus angesetzten Fünff schilling Jährlichen Zinnßes gnädig zu entbinden. Erkandt, obere bau Hhn.

1758, Préposés au bâtiment, VII 1408
(f° 12-v) Montags den 20. Martÿ 1758. – Sebastian Andriß
Augenschein eingenommen beÿ Sebastian Andriß dem Stattschreiner, welcher seine neben einander gelegene Zweÿ Häußer an der großen Stadelgaß wovon er bereits Laut Statt zinßbuch fol: 250. wegen einer Zur Communication durchgebrochenen Maur in seinem Hoff 5 ß Zinß gibt, Zusammen Zubrechen nur ein Hauß darauß Zumachen, und Neü auffzubauen willens, darum er beÿ Gnädigen Herren den XV. um erlaubnus eingekommen, auch declarirt, daß er seine Vor denen Häußern Habende Kellerthüren Von dem Allmendt Hinwegthun wolle.

1758, Protocole des Quinze (2 R 169)
(p. 88) Sambstags d. 25. Martii 1758. – Obere Bau Herren laßen per Eundem [Secretarium] referiren es habe Johann Sebastian Andriß der Frantzösische schreiner meister und burger allhier beÿ mghh. per recessum unterthänig gebetten, ihme gnädig Zu erlauben, in seiner ane der großen stadelgaß gelegener behaußung, welche ehemahls aus Zweÿen häußern bestanden die daselbst mitten im hoff annoch zum Theil stehende Separations Maur, in ansehung welcher ihme schon Vor einigen jahren ein durchbruch gegen Erlag jährlicher 5 ß boden Zinnßen gegönnet worden, gäntzlich abbrechen, und also ein hauß machen zu dörffen, mghh. hätten hierauff einen augenschein Zu erkennen beliebet, welcher auch würcklich eingenommen und befunden worden, daß durch des Imploranten Vorhabende Bau niemand einiger schade sonden dem publico Vielmehr nutzen Zu wachßen, mithin Wollten die Hrn Deputirte die Willfahrung, wie auch die regulirung des boden Zinnßes /:welcher schon beÿ letzter session auff dem Pfenningthurn auff Zehen schilling d. projectirt worden:/ Zu mghhen gestellt haben.
Erkandt, Wird dem imploranten erlaubt, die in seiner ane der großen stadelgaß gelegener behaußung mitten im hoff annoch stehende separations: maur gegen Erlag Jährlicher Zehen schilling boden Zinnßes abzubrechen.

1758, Préposés au bâtiment, VII 1408
(f° 15) Dienstags en 4. Aprilis 1758. – Sebastian Andriß
Sebastian Andriß der Stattschreiner bittet um erlaubnus das Holtz Zu seinem Neü bauenden Hauß an der großen Stadelgaß, auf dem Baarfüßer Platz Zu Zimmern. Erkannt, willfahrt, solle aber doch auch mit denen Hh. Majoren reden, damit Sie wegen der Trouppen Keine schwierigkeit machen
Idem. – Idem Bittet Auch um Bescheid wegen seiner Zusammen brechender Zweÿ Häußeren An der großen Stadelgaß, worvon der Augenschein am 20. Januarÿ Letzthin eingenommen worden, weilen Gnädige Herren die Fünffzehen die sach hiehero Verwießen. Erkant, wird dem Imploranten erlaubt, seine Zweÿ Heußer Zusammen Zubrechen, und eines darauß Zubauen mit dem Beding, daß er die wegen durch gebrochenen Maur jhme schon Vorhin angesetzt, Und Laut Statt Ziinßbuch fol: 250.b bißher bezahlte 5. ß Zinß noch fernerhin bezahlen, und seinem Oblato gemäß, die Kellerthüren Von dem Allmendt Hinwegthun solle.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le Petit Sénat charge le 23 mars 1767 les préposés aux feux de visiter la maison que Sébastien Andris va transformer suivant le nouveau règlement sur les feux. Il devra remplacer le pignon encommagé ; son voisin Hebenstreit (futur numéro 18, à l’est) argue qu’on ne peut l’obliger à reconstruire son pan de bois en bon état. Les experts proposent le 3 avril que le rez-de-chaussée soit reconstruit et les frais réglés pour deux tiers par Andris et un tiers par Hebenstreit. Sébastien Andris devra en outre continuer le mur de son côté.
Le maître maçon (Jean Michel) Meyer expose le 20 novembre suivant les travaux qu’il va faire dans la maison de Sébastien Andres Grande rue de la Grange : une chambre à cheminée à la française à droite au rez-de-chaussée, une buanderie pourvue d’un chaudron dans le bâtiment latéral droit, un fourneau au rez-de-chaussée du bâtiment arrière, un poêle et une cuisine au deuxième étage du même bâtiment, une chambre à cheminée à la française au deuxième étage du bâtiment latéral gauche et un poêle dans les mansardes, les tuyaux étant toujours à bonne distance de la menuiserie.

1767, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

(p. 124) Freÿtags d. 3.ten Aprilis 1767 – Andris & Hebenbstreit
Zufolg Erkantnus E. E. Kleinen Raths Vom 23. Martii jüngst haben Hochverordnete Obere Feur Hh einen augenschein eingenommen in Sebastian Andriß des Statt schreiners in der großen Stadelgaß gelegenen behaußung, allwo auf seiten H. Hebenstreit des büttels auf der Schmidt Stub sowohl in seinem als übriger und Zwar minorennen mit interessenten namen Vorgebracht worden, daß weil Andriß Krafft neuerer feuer ordnung seinen schadhafften gäbel neu auffzuführen schuldig man ihn nicht anhalten könne sein auf der gemeinschafftl. maur stehen habende Riegel wandt, so unbeschädigt abzubrechen, und mit Sebastian Andriß den gemeinschaftl. gäbel aufzuführen, mit bitten ihn davon Zu befreÿen, ist nach genauer der Sachen untersuchung und angehörten Parthen, auf die Von denen Hh Experten abgestattete relation auch eingesehene Feur ordnung Erkanndt, Solle der gäbel quæstionis au rez de chaussée abgebrochen und unter den Parth. gemeinschaftlich jedoch alßo aufgeführet werden, daß Sebastian Andriß Zweÿ theil, Hebenbstreit und Consorten aber nur einen theil, bis unter die Riegelwand unter ihrem gang an denen desfalls aufgehenden Kösten Zu Zahlen, Andriß aber seiner seiten auf seine Kösten den gäbem Vollends so hoch er sein gebäu führet, es seÿe mit Pfeiler und bögen oder mit einem halben stein neben obgemelter Riegelwandt aufzubauen schuldig seÿn solle.

(p. 147) Freÿtag d. 20. Novembris 1767. – Mr Sebastian Andris der Statt schreiner will in seiner in der großen Stadelgaß gelegenen behaußung au rez de chaussée lincker hand des eingangs eine Cammer gegen der gaß mit einer Frantzösischen Camin auf dem Keller gewölb stehend setzen, das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt.
Ferner lincker hand im hof eine Bauch Kuchen mit Bauch keßel und Caminschoß setzen das rohr am steinern gäbel hinauf Von allem holtz entfernt.
Im hindern gebäu im ersten stock ein Vor Camin mit einem ofen, das rohr am steinern gäbel hinauf Von allem holtz entfernt.
Im hindern gebäu im Zweÿten stock gegen der werckstatt eine stube gegen dem hof, dahinden eine Kuchen mit heerd und Camin schoß machen, das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt.
Im seiten gebäu lincker hand im nemlichen stock eine Cammer mit einem frantzösischen Camin und gewölb wohl versehen setzen, das rohr am steinern gäbel hinauf Von allem holtz entfernt.
In der mansarde eine stube mit einem Vor Camin und gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäu Von allem holtz entfernt.
Erkanndt, Willfahrt. Mr Meÿer

Le maître maçon (Michel) Müller expose le 11 juin 1777 les travaux qu’il va faire dans la maison du menuisier municipal Sébastien Andres Grande rue de la Grange : une cuisine pourvue d’un fourneau au rez-de-chaussée au bâtiment latéral droit et un atelier au devant, aussi pourvu d’un poêle.

(p. 433) Mittwochs den 11.ten Junii 1777. – Meister Sebastian Andris der Stattschreiner will in seiner in der Großen Stadelgaß gelegenen behaußung in dem nebens gebäu Rechter hand im Hoff auf dem Rez de chaussée eine Kuch mit Herd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr mitten durch das gebäu Von allem holtz entfernt vornen daran eine werckstatt mit einem offen in welchen aus der Kuche eingefeurt wird, der erste stock ist dem rez de chaussée gleich.
Erkanndt, Willfahrt. Mr Müller der jung.

Description de la maison

  • 1731 (billet d’estimation traduit) la maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, un passage avec des chambres, un très vieux bâtiment arrière où se trouvent un petit poêle, une cuisine, un bûcher, en outre un puits et une cave sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 700 florins
  • 1743 (billet d’estimation traduit) la maison comprend au rez-de-chaussée à main gauche l’atelier de menuisier, un étroit vestibule, une cave sous solives, la cour et le puits, au premier et au deuxième étages un poêle et un vestibule où se trouve le fourneau, le bâtiment latéral à gauche comprend au rez-de-chaussée une buanderie et la chambre à soldats, à l’étage deux chambres surmontées d’un demi-toit, le bâtiment arrière comprend au rez-de-chaussée un bûcher, à l’étage un poêle, un vestibule, deux passages en bois, un vieux comble délabré, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 400 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Grande rue de la Grange

nouveau N° / ancien N° : 13 / 7
Sarasin
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 215 case 3

Beck Jean Philippe ; Marché neuf N° 14 à Strasbourg
1855. Beck, Philippe Jacques cordonnier & Beck Caroline Dorothée Gde. rue de la Grange 7

N 759, maison, sol, grande R. de la grange 7
Contenance : 3,50
Revenu total : 361,82 (360 et 1,82)
portes et fenêtres ordinaires : 65 / 52
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 965 case 1

Bock, Philippe Jacques et Caroline Dorothée
1860. Heintz, Martin, Menuisier
1901. Fromm Karl, Kaufmann, Ehefrau Maria geb. Heintz und Miteigenthümer
1903. Heydenreich August Apotheker Ehefr. Lina geb. Heintz, Paris
(ancien folio 713)

N 759, maison, sol, Rue de la grange 16
Contenance : 3,50
Revenu total : 361,82 (360 et 1,82)
Folio de provenance : (215)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 65 / 52
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre allemand, registre 32 p. 360 case 3

Parcelle, section 59, n° 28 – autrefois N 759
Canton : Große Stadelgasse Hs N° 16 – 265/13.236
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 20,50
Revenu : 3400 – 5200
Remarques 1912 Abbruch – 1913 ab D. 362 F. 5.

(Propriétaire, compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 100 Grand’rue de Stadel p. 163

7
Prop. Andres, Sébastien, Menuisier – Charpentiers
lo. Stouhlen, Avocat – Boulangers
lo. Boub, Jean, Orfèvre – Echasses
lo. Michel, Veuve – Pelletiers
lo. Hauer, pensionnaire du Roy
lo. Madelon, Dlle.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Grosse Stadelgasse (Seite 168)

(Haus Nr.) 16
Walter, Wirt Zum goldenen Stern. 01
Bauer, Schlossermstr. 1
Braun, Fuhrmann. 1
Dreyfuss, Metzgerm. 2
Mayer, Ausläufer. 3
Feinrich, Schneiderm. H 1
Ohl, Tagner. H 1
Reiser, Sanit.-Wachtm. H 1
Knittel, Hausknecht. H 2
Marx, Händlerin. H 2
Wendler, Schieferdeck. H 2
Kuhn, Kolporteur. H 3
Reihle, Schneiderm. H 3
Relle, Tagner. H 3
Walter, Strassb-Schaffner. H 3

Grille d’enquête (AMS cote 113 MW 999), n° 60

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Grosse Stadelgasse N° 16 [Maison :] 16, Grand rue de la Grange

a) Geschichtliches : [Historique] (cf. Seyboth)

b) Zeitbestimmung : Barock [Epoque] baroque

c) Zeicheriche Aufnahmen : [Relevés sous forme de dessin]

d) Photographische Aufnahmen : [Relevé photographique]

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung der Fassade, Fachwerk, Sandstein etc. – Steingebäude, Putzfläche
    [Nature de la façade, pan de bois, pierre de taille, etc.] Bâtiment en pierre à surfaces crépies
  • 13. Konsolen – 1 einfache im Hof unter der Galerie
    [Corbeaux] Un de simple facture dans la cour sous la galerie
  • 15. Gliederungen – 1 Nische (für Figur) (Straßenseite) mit Muschel
    [Moulures] Une niche (pour une statue) à coquille vers la rue

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 5. Galerie auf dem Hofe – 1 in 2 Geschossen
    [Galerie sur cour] Une, à deux étages
  • 6. Brunnenanlage – 1. mit Bronzeauslauf. Becken aus Gußeisen
    [Puits] un puits à bec en bronze et bassin en fonte
  • 8. Treppengeländer – Baluster aus Bretten geschnitten. Hof* geschnitzelter Antritts pfosten
    [Balustrades d’escalier] Balustrade en lattes. Départ sculpté d’escalier dans la cour
  • 10. Eiserne Gitter – vergl. Bem. 1.
    [Grilles en fer] voir Remarque 1
  • 14. Wandvertäfelung- Einfache Täfelung im Flur (randg*)
    [Lambris] Lambris simple dans le vestibule
  • 25. Türbeschläge – (Hinterh. I. Stock) 2 Bocks bänder
    [Ferrures de porte] Deux (*) au Premier étage du bâtiment arrière)

Bemerkungen : 1) 2 flügel. Eingangs Thür
Holtzthür mit Oberlicht gitter. Massiv*

[Remarques –] Porte d’entrée à deux battants – Porte en bois, grille à l’imposte


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au papetier Wendelin Riehl. Il fait baptiser en 1593 un fils Frédéric issu de sa femme Brigitte (Schottler).

Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 199, n° 1349)
1593. 2. Augusti. Wendlin Rihel der papyrer, Prigida – Friderich – H. Niclaus von Dürckheim, Theobald Böm vnd Margretha Hans Knörrers fraw (i 207)

Brigitte Schottler veuve de Wendelin Riehl, assistée de son fils Frédéric Riehl, vend à l’amidonnier Chrétien Kautsch (ici Kautt) la maison chargée de quatre florins envers le Gurtlerhoff moyennant 400 livres

1622 (29 Julÿ), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 82-v
Kauffverschreybung Christman Kautten Amlungmacher
(Extendirt wie In dem Contract buch de Anno 1622. folio 143.) Erschienen H. Jacob Schilling Fünffzehner vogt Brigida Schottlerin weÿland H Wendel Ruhels selig. hind.laßene Witwen vnd beneb. Ime h Friderich Ruehl Ir Sohn
haben in gegensein Christman Kautten Amlungmach. burg. alhie (verkaufft)
ein Behausung alhie In groß Stadel Gassen einseyt neben Bernhard Wachtman medicinæ Candidat. and.seit neben N+ (+ Caspar Rulman) Glaser hinden vff ein Almend geßelin wovon gehnd 4 lb Bodenzinß auff Johannis dem Gurtler hoff sonst ledig eig. Ist d. Kauff beschehen für 400 lb

Le fripier Chrétien Kautsch épouse en 1597 Anne Wildmann, fille du pileur d’épices David Widmann
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 73-v, n° 169)
1597. Domn: sexages: 30. Januarÿ. Christman Kutsch Altgewender Vndt Anna David Widman des Wurtzstössers tocht. Eingesegnet Zinstag den 15. Februarÿ. (i 76)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 100-v, n° 8) 1597. Sexagesima. Christman Kautsch ein altgewender vnd Anna David Widemans des wurtzstossers tochter. Eingesegnet Zu St Thoma (i 54)

Ils hypothèquent un mois plus tard la maison au profit du marchand épicier Jean Raoul Stupanus

1622 (xiij. Augusti), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 288-v
(Inchoat. in Prot. fol. 224.) Erschienen Christman Kautsch d. ammlungmacher burger Zu Straßburg vnd Anna Wÿdenmännin sein eheliche haußfrauw
haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. hannß Rudolff Stupanus wurtz Kremers burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 800 gulten
vnderpfand hauß, hoffstatt, hoff vnd hind.hauß mit Allen Ihren geb. d. gelg. Inn d. St. St. Inn d. groß. Stadell gassen, einseit neben Bernhard Wachtman, And.seit n. Lorentz Rulman den glaßer, hinden vff ein allmend gäßlin stoßend, dauon gnd. ij. lb Bod. zinß In dem gürtler hoff und Sant Margred clostern Mehr seind sie verhafftet vmb j C L lb Friderich Ruhell dem Jung.

Chrétien Kautsch est candidat au poste de pileur d’épices en 1605. La décision est ajournée parce que l’assemblée ne connaît pas les candidats. Chrétien Kutsch est élu d’après l’acte de 1613.
1605, Conseillers et XXI (1 R 84)
Wurtzstösser dienst bestellen. 215. 218. 220. 230. 259. 269.
(f° 220-v) Sambstag den XXIV Augusti – Wurtzstösser dienst bestellen
Ulrich Lesch, Heinrich Braun, Christmann Kutsch, Alle treÿ halten vmb den Wurtzstösser dienst an. Erkant, sollen sich geschrieben geben
(f° 269) Montag den XIV Octob.- Wurtzstösser Ampt bestellen
Hr XV. lassen p. Iren secretarium d. Ambtbuchlin weg. Wurtzstossers ablesen vnd dan ausschuß anzeug. Alß aber von etlichen Hn gesprochen, d. sie die personen nit kennen, Ist erkant soll weiter bedacht werd. H. Kolloffel, H. Grienwald, H. Stoffele.

Les pileurs d’épices Jean Kammerer et Chrétien Kautsch demandent à être exemptés de l’amende qui leur a été infligée parce qu’ils ont été emprisonnés six jours. La décision est ajournée parce que le quorum n’est pas atteint.
1609, Protocole des Quinze (2 R 37)
(f° 97) Sambstag den 10.ten Junÿ – Hanns Cammerer, Christman Kutsch, Wurtzstößer
Hanns Cammerer und Christman Kutsch beÿde Wurtzstößer p. Lt. Bittlinger, übergeben ein underthenige entschuldigung, so verlesen, darinn bringen sÿ für, das Inn Ihrer hafft vnd gefencknuß Ihnen fürnemblich Zwöen puncten fürgehalten worden, deren sÿ sich gleichwol nitt allerdings für unschuldig begeren anzugeben, dieweÿl sÿ aber ein Sechßtägige Thurnstraff außgestanden vnd arme gesell, die nicht weitters erschwiegen oder abtragen Können, So bitten sÿ sich der fernern vfferlegten geltstraff (.da Jeder 10. lb erlegen sollte.) gn. Zu erlaßen vnd mitt der Im kalten Winther außgestandener thurn vnd Keffich straff ein g. genügen Zuhaben. Erkandt Jetzo einstellen, geg. Ihnen Zu bedacht Ziehen, dieweil Meine Herren Inn geringer Anzal. V. Mr.

Chrétien Kautsch donne sa démission de son poste de pileur d’épices. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’acceptent comme il a rendu les clés bien que le travail soit important à l’approche des foires.
1613, Conseillers et XXI (1 R 93)
Christmann Kutsch vmb erlassung Wurtzstosser Ampts
(f° 154) Sambstag den XXIII Maÿ – Christmann Kutsch d. mherren Ime vor 7 ½ Jar zum Wurtzstosser angenohmen desen thut er sich bedanck. und bitt nun mehr solchen diensts wid. zuerlassen. H Kopp alß Wurtz Hr meldt d. er sich gar liederlich verhalten wie auch der alte Also wol ursach bede abzuschaffen. d aber gegen d. Mees do man vil Zuthun Kan man Ir nit beder entrichten. Also dissem die schlussel schon genohmen, daher er deßer mehr erlaubnus Zubetten, hetten sehr vbel gehandelt. Erk. Man soll Ine seines diensts erlassen vnd die Rathh. auf Ihren Zunfften verkunden laßen wer sich dazu will geschriben geben. H. Wid H Ker.

Chrétien Kautsch est cité en 1619 parmi les pileurs d’épices relevés de leurs fonctions.
1619, Protocole des Quinze (2 R 47)
(f° 78) Mittwoch den 5. Maÿ – Wurtzordnung – Beurlaubter Wurtzstößer, Hannß Cammerer Christmann Kutsch – vnd Hannß Waltz vnd Friderich Millich die Holtzhawer -Jetzige Wurtzstößer Balthasar Huck, Hannß Waldbaur – und Hannß Koch der Holtzhawer
Von meinen g. Herrn der XV. Zusammenkunfft Ist in p.sentia beider Herren Fünffzehen Meister den beurlaubten Wurtzstößer Vnd Holtzhawern, die, am 24.t Aprilis Jüngsthien ergangene Erkantnus (.vide Bedacht Sextern.) Vorgelesen, alles daß ihenige so sie auff der Wurtzmühlen erlernet, beÿ ihrem burgeraid Zu Verschweiggen, Wie auch den ietzigen Wurtzstößern die damahls erkante articul absonderlich vorgehalten vnd abgelesen worden, mit erinnerung dieselbe gleichfalß fleißig in achtung zu nehmen.

La maison appartient ensuite à Frédéric Riehl d’après les aboutissants (1651), sans doute par annulation de la vente pour défaut de paiement.
Frédéric Riehl le jeune épouse en 1619 Rosine, fille du consul Pierre Storck.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 371-v, n° 1129)
1615. Dominica Jubilate. Fridrich Riehl der Jüngere Vnd Jungfrau Rosina Herrn Petri Storcken alten Ammeisters Eheliche Tochter (i 384)

Le marchand Frédéric Riehl se (re)marie en 1634 avec Julienne, fille de l’aubergiste à l’Ecurie Laurent Schultz
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 160-v)
1634. Dom: j. Aduentus 30. 9.bris. Hr Friderich Riehel der handelsmann v. burg. alhie vnd Jgfr. Juliana, H Laurentÿ Schultz. burgs. v. Gastgebers Zum Stall nachgelaßene dochter. Eingesegnet Zu St. Thomas Montag d. 8. 10.bris (i 167)

La maison revient ensuite à Sara Riehl qui épouse en 1665 le maître des rentes Jean Philippe Ursinus

Secrétaire à la Tour aux deniers, Jean Philippe Ursinus vend la maison au cordonnier Jean Born. En marge, quittance remise en 1704 à Hartwig Griesé par Dorothée Ursinus, femme du marchand verrier Gérard Walter

1676 (27. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 882-v
(prot. fol: 89) Erschienen Herr Johann Philipp Ursinus Vnderschreiber deß Pfenningthurns
hatt in gegensein Johann Buhrnern deß Jüngern Schuhmachers
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders, höfflin darzwischen hoffstätt mit allen deren Gebäen, begriffen, weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhier in der Großen Stadelgaßen, einseit neben herrn Andreæ Brackenhoffern, dießer Statt ietz regirenden Ammaÿstern, anderseit neben hannß Georg Hauffen dem Pergamentiner, hinden uff den Gemeinen dohlen beÿ der Tucherstub stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 1. lb 2. ß 4. d Zinnß dem Closter St. Margarethæ und Agneßen alhier, Item 1 lb iährlichen zinnß dem Gürtler hoff – umb 300 lb
[in margine :] Erschienen fr: Dorothe geb. Urßinußin, mit beÿstand u. consens Hn Gerhard Walters jun. Glaßhändlers ihres mariti, hat in gegensein Hertwig Grieße schreiners alß nunmahligen proprietarÿ hierinn versetzten Haußes (quittung) Actum den 30. Sept. 1704.

Fille du serrurier Jean Engelbrecher, Susanne Engelbrecher épouse en 1568 Conrad Hosch, péager au Wickhæusel, puis en 1663 le cordonnier Jean Born, fils de Jean Born l’aîné
Mariage, Illkirch (luth.)
1658. den 22. Junÿ Sind Von mir Auß Erkandnus uns. Gnäd. Herren Räth vndt XXI. Copulirt Word. H. Conrad Hosch der Zoller am Wickhäußel vndt Susanna Engelbrecherin, hans Engelbrecht des schloßers und Burgers Zu Straßburg Eheliche Tochter (i 64)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 91, n° XL) 1658. Conrad hosch der buchstaben gießer vnd burger alhie, Jungfr. Susanna Hans Engelbrecher schloßers v Burger alhie eheliche Tochter, dinstag den 22. Junÿ Zu Illkirch (i 92)

Contrat de mariage et célébration du mariage de Jean Born
1663 (16. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 411-v
(Prot. fol. 61. – Eheberedung) Erschienen Hannß Burn der Junger, schuhmacher und Burger Zue Straßburg alß hochzeiter mit beÿstand hannß Bürnen des ältern Burgers alhie seines eheleiblichen Vatters an einem,
So dann Susanna, weÿl. Conrad Hoschen deß Schrifftgießers und Burgers alhie, nunmehr sel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin mit assistentz hannß Engelbrechers des Schloßers ihres eheleiblich. Vatters und hannß Jacob Engelbrechers des Schloßers ihres eheleiblichen Bruders und curatoris beeder Burger alhier am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 35-v, n° 23)
1663. Dom: 5. post Trin: Zum 2 mal Johann Born der Jüngere Schumacher, Johann Born, des Schumachers undt Burgers alhier ehel: Sohn undt Susanna Weiland Conrad Hoschen geweßenen Schrifftgießers v. Burgers allhier nachgelaßene Wittib. Montags den 27.t Julÿ Freiburgst. Münster, Hhst. (i 38)

Jean Born se remarie en 1665 avec Cléophée, fille du marchand de chevaux Henri Eissen.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 272, n° 5)
1665. Domin: Jubilate et Cant: od. den 16. Vnd 23. April: sind Zum erst. vnd and. mahl außgeruffen word. Johann: Born d. Schumacher vnd Burg. alhie, vnd Jungfr: Cleophe Heinrici Eÿsen deß Roßhändlers vnd Burgers alhier eheliche tochter, Copulirt in D. Nicol: 24. April: post c. matutin: (i 290)

Jean Born se remarie en 1685 avec Barbe, fille du pelletier Nicolas Schubæus (une fois veuve, elle se remarie en 1690 avec Geoffroi Rœderer)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 132-v n° 23)
1685. Dom: Rogationum Zum 2 mahl Johann Born Schumacher u. Burger, Jfr. Barbara Weiland Hanß Niclaus Schubæi gewesenen Kirschners u. Burgers allhier nachgelaß. ehel. T. Mont. den 4.ten Junÿ, Zu, Predigern (i 134)

Les trois enfants de Jean Born sont admis à l’orphelinat, l’aîné qui a vingt ans parce qu’il est infirme, les deux filles parce qu’elles n’ont pas l’âge de s’engager.
1687, Conseillers et XXI (1 R 170)
(p. 167) Mittwochs den 21. May 1687 – Johann Bornen des schumachers KK. vmb Recipirung in das weisenhaus
Saltzm. nôe weil. Johann Bornen des schumachers und burgers alhier 3. Kindern vogts Caspar Philippen auch schumachers, weilen der Knab bey 20 Jahren alt, aber blöd und der bößen augen halben Zu keinem handwerckh nicht Zu gebrauchen, die beede döchterlin aber vom 10. und 8. Jahren, auch Klein, und Zu dienen unvermöglich, alß bittet der vogt unthett. weilen gar Kein lebens mittel vorhanden dieselbe in das allhiesige weisenhauß in g. auffzunehmen. Erkandt werden diese 3. elenden weÿßen den herren pflegern des orths Zur Recipirung bestens recommendirt. Rathh. Kübler und Herren schneider.

Le receveur de l’Orphelinat en sa qualité de tuteur des enfants nés du second mariage de Jean Born loue la maison au cordonnier Georges Gærtner

1687 (1. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 472-v
H. Johann Friderich Sachs, alß Schaffner deß Waisenhaußes, und Caspar Philipß, der Schuhmacher alß Vogt Johann Bornen gewes. Schuhmachers in mitler Ehe erzeugter 2. Kind. nahmentlich Mariæ Salome, und Annæ Catharinæ
in gegensein hans Georg Gärttner deß Schuhmachers
verlühen, Ein Vordere und hinderhauß sambt deren hoff und allen Gebäuen und zugehördt. allhier in der Großen Stadelgaß einseit neben H. Johann Michael Brackenhoffer, Ambtmann, anderseit (-) Haucken, geweßenen hind.laßener Wittib geleg. von heut dato an biß auff Michaelis künfftig 1688.sten jahrs, alßo dergestalt daß der entlehner vor die biß Michaelis dießes 1687.sten jahr noch restirende Zeit Ein pfund d. und dann iedes quartal Und auf weihnachten dießes jahrs Zum erstenmahl dreÿ pfund 15 schilling

Le même vend la maison au parcheminier Jean Daniel Gilger (Gülcher), assisté de son beau-frère Hartwig Griesé

1690 (30.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 57
H. Johann Friderich Sachs, Schaffner deß waisenhaußes, in nahmen ged. Stiffts und Caspar Philips, deß Schuhmachers, alß Vogt weÿl. Johann Bornen auch gewesenen Schuhmachers nachgelaßene 2. ältisten Kind.
in gegensein Johann Daniel Gülchers deß Pergamenters, mit beÿstand Hardwig Grieße deß Schreiners, seines Schwagers, angezeigt und bekandt daß Er H. Schaffner in nahmen deß Waißenhaußes, wegen der Bornischen 3. jüngern in d. weißes haußes gekommenen Kindern [unterzeichnet] Johan daniel gilges, Hartwich Griese
Zweÿ haüßer, ein vorderes und ein hinderes sambt einem höfflein dar zwischen, auch deren hoffstätte mit allen deren Gebaüen, begriffen, weith. Zugehördten und Gerechtigkeit, allhier in der großen Stadelgaßen einseit neben Hn Johann Michael Brackenhoffern Ambtmann der Pflegd Illkirch, anderseit neben weÿl. hans Georg Hauffen gewesenen Pergamenters nachgelaßenen alß sein Kaüffers stieff Kindern, hinden auff den Gemeinen dohlen bei d. Tucher stub stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 1 lb 2 ß 4 d Zinß dem Closter St. Margarethæ und Agneßen allhier, Item 1 lb d Jährlich. Zinß dem Gürttlerhoff, So seÿe dießelbe auch noch umb 150 pfund Kauffschillings rest Hn Johann Philipp Ursino Secretario deß Pfenningthurns verhafftet – umb 108 pfund
[in margine :] (…) in gegensein Hardwig Griese deß Schreiners alß Jetzmahlig. proprietarÿ hierinn beschriebener in der großen Stadelgaßen gelegenen Haüßer (quittung) den 30. 7.br 1704

Originaire de Francfort-sur-le-Main, Jean Daniel Gilger se marie en 1688 avec Agnès Fuchs, fille du boulanger Gaspard Fuchs et veuve du parcheminier Jean Georges Hauff qu’elle a épousé en 1684.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 6-v, n° 29)

Heut dato den 4 Augusti 1688 ist (…) Copulirt word. Johann Daniel Gilger der ledige Pergamenter, weÿl. Johann Gilgers pergamenters zu franckfurt am Maÿn nachgelaßen ehelich. Sohn v. fr. Agneß, weÿlandt Johann Geörg Hauffen gewesen pergamenters undt burgers allhier nachgelaßene wittib gebohrne Fuchsin [unterzeichnet] Johann Daniel gilger hochzeitter, Agnes hauffin Als hochzeitterin, Hanß Michaël Gilg als der hoch Zeiter Vetter, Hanß Georg Weber als der Hochzeiterin Vogt (i 9)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 67-v)
1668 – Dom. XIII. Trin. 16 Aug. Johann Georg Hauff Von Franckfort der Pergamenter, Daniel Hauffen Burger zu Franckfort Ehelicher Sohn, J. Margareta, weiland Peter* Böhm Kuëffer Und Burgers allhier hinderlaßener Eheliche Tochter. Copul. Montag d. 24. August. Zu S. Thomæ (i 72)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 114, n° 680)
1684 – Dom. XXVI. Trin. I. Advent. d. 26. Novemb. 3. Decemb. Johann Georg Hauff der Pergamenter und Burger, Jgf. Agneß Caspar fuchsin des burgers und Schwartzbecken alhier eheliche tochter. Cop. St. Thomæ (i 59)

Jean Daniel Gilger devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage.
1688, 4° Livre de bourgeoisie p. 545
Johann Daniel Gülcher der pergamenter von ffort, empfangt des burgerrecht von Angnes, weÿl. hans Georg hauffen des Pergamenters wittib seiner haußfr. p. 2. gold fl. vnd 16 ß, so beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist ledien standts gewesen und würdt Zünfftig beÿ den Gerbern. Jur. 16. aug.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 38 livres, ceux de la femme à 298 livres.
1688 (7.8.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 21) n° 705
Inventarium v. beschreibung aller v. Jed. Haab v. Nahrung, so der Ehrsam v. bescheidene Johann Daniel Gilger, Pergamenter, v. die Ehren: v. Tugendsahme fr. Agnesa, gebohrne Füxin, weÿl. mstr. Joh: Georg Hauffen, geweßenen Pergamenters v. burgers alhier hinterbliebene Wittib, beede Eheleüt v. burgere alhier in ihren dieß woch allererst mit einand. angetrettenen Ehestandt für unverändert einand. würcklich Zugebracht haben (…) Actum in d. Königlich. freÿ Statt Straßb. in beÿsein der Ehrenhafften Achtbaren v. bescheidenen Mstr. Hanß Georg Weber Pergamenters d. fr. noch ohnentledigten: v. Mstr: Hartwig Grieße Schreiners v. burgers alhier ihr d. sel. Söhnleins geordneten Vögten, Sambstags den 7. Augusti Anno 1688.

In Einer der Statt Straßburg in der Großen Stadelgaßen Gelegenen hiehero nicht Gehörigen behausung ist befund. worden wie volgt.
Und erstliecn der Haußrath, In d. obern Cammern Vor d. Cammern, In d. Obern Stub, Vor d. Stuben, In d. Cammern am haußöhren, In d. Vordern od: Wohnstub, In d Kuch., Im Keller
Sa. haußraths, M 36, F 114, Mehl F 12 ß
Werckzeug vnd Wahren Zum Pergamenter handwerck Gehörig F 93, Sa. Silbers F 17, Sa. Guldinen Ring 8, baarschafft M 1, F 76, Schulden F 35, Summa summarum M 38, F 348 lb – Schulden F 49, Nach deren Abzug 298 lb
Wÿdemb. Inhalt deren vnd. Not. H. Johann Jacob Böllern den 30. 8.bris A° 1684. Auffgerichtet Eheberedung §° ultimo hatt Sie Fr. Agnesa gebohrne Fuxin Von Ihrem Vorigen Ehemann weÿl. Mstr Hannß Georg Hauffen dem geweßenen p.gamentern und burgern allhier seel. wÿdems weiß Zugenießen benantlich 300 fl.

Agnès Fuchs femme de Jean Daniel Gilger hypothèque la maison au profit de son beau-frère Hartwig Griesé pour régler les travaux qui y sont faits

1696 (26.7.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 398
ut supra [Agnes geb. Fuchßin, hans Daniel Gilgers deß Pergamenters haußfrau, mit beÿstand Hn Daniel Dietrichs J.U. Ddi und Hn Johann Caspar Francken Notar. Publ. beed. E.E. großen Raths beÿsitzer]
Hartwig Griese deß Schreiners, Ihrem Schwager, 100 pfund, Ihro zu reparation und Verbeßerung hernach beschriebener behaußung
unterpfand, Eine behaußung, hoff, und hind. hauß mit allen Gebaüen, recht. und zugehördt. allhier in d. Großen Stadelgaß, einseit neb. d. schuldnerin hauß dato erkauffte behaußung, anderseit neb. H. Gustavo Philippo Faber JUDdo und Cancelleÿ Verwanth. hind. auff H. Johann Jacob Limburg. d. Courtier stoßend geleg.

Le tuteur des enfants de feu Jean Georges Hauff et celui de la fille de Jean Daniel Gilger qui a quitté Strasbourg vendent deux maisons contiguës comprenant chacune un bâtiment avant et un bâtiment arrière. La première provient du premier mari d’Agnès Fuchs, l’autre de son deuxième mari. L’acquéreur est Hartwig Griesé.

1700 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 281-v
H. Johann Friderich Spoor und H. Johann Martin Schlitzweg, beede E.E. großen Raths beÿsitzer und ad Contractus minorum ins gemein, hierzu aber insonderheit deputiret, im nahmen weÿl. Johann Georg Hauffen gewesenen Pergamenters sel. nachgelaßene Kinder, an stat ihres Vogts, welcher hernach bemelter Kaüffer ist, So dann hans Adam Haaß der Küffer, alß Vogt Daniel Gilgen deß außgetrettenen Pergamenters hier gelaßenen töchterleins
in gegensein Hartwig Griese, deß Schreiners [unterzeichnet] Hartwich Griese
Erstlich zweÿ haüßer, Ein Vorderes und ein hinderes, sambt einen höfflein, dar zwischen, auch deren hoffstätten, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt und Gerechtigkeiten, allhier in der großen Stadelgaßen, einseit neben H. Gustav Philippo Fabern JU Ddo und E. löbl. Policeÿ gerichts Actuario, anderseit neben hernach gemeldter behaußung, hind. auff den gemeinen dolen beÿ der tucherstub stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 1 lb 2 ß 4 d Zinß dem Closter St Margarethæ Und Agnethen allhier, Item 1 lb s jährlichen Zinß dem Gürttlerhoff, (umb 150, 58, 100 capitalien verhafftet)
So dann wider Zweÿ haüßer nemblich ein vorderes und ein hinderhauß, mit allen Ihren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden Und Gerechtigkeit. allhie in ged. Stadelgaßen einseit neben vorbeschriebener behaußung anderseit neben weÿl. H. Johann Niclaus Gambßen Grosen Zollers am rhein sel. Erben, hinden auff des becken hauß zur höllen stoßend geleg. (umb 50), mehr 122 Kauffsch. hans Georg Hauffen deß Kaüffers Vogtssohn, und umb 137 lb in zwen posten Kauffsch.rest Dorotheæ Hauffin, Ferner 37 lb Barbaræ Heuffin, So dann umb 37 lb auch kauffsch.rest erstged. 3. hauffisch. geschwistrig. ins gesambt, so aber benjamin Frantz der Barchetkrämer ad dies vitæ neb. andern zu genießen hat, Ferner umb 100 lb (capitalien verhafftet), geschehen umb 46 pfund

Originaire de Mölln près de Lübeck, Hartwig Griesé (ici Friesé) épouse en 1678 Marie Salomé, fille du boulanger Gaspard Fuchs.
Mariage, cathédrale (luth. f° 53)
1678. Dominica Reminiscere. Zum 2. mal Hartwig Friese der ledige Schreiner (*) Friese des (*)ts u. Burgers (*) ehel: Sohn, Jfr. Maria Salome Caspar Fuchsen, Schwartzbeck b. B. alhier eheliche T. alhier eheliche T., den 7.t. Martÿ Münster (i 54)

1678, 4° Livre de bourgeoisie p. 447
Hartwig Grieße der schreiner von Möllen, beÿ Lübeck, empfangt das burgerrecht von Maria Salome Fuchßin seiner haußfr. p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist ledig. standts gewesen undt wird Zu den Zimmer leüthen dienen. Jur. 11. martÿ 1678.

Le menuisier Hartwig Griesé loue la maison à Pierre Duperray et à sa femme

1703 (25.1.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 36-v
Hartwig Griese menusier
bail à Pierre Duperray et à Marie Char- (signé) Pierre Duperray
dans sa maison Sçize icy ruë nomée die große Stadelgaß tenant d’un côté à (-) Gambs veufue de l’autre au Sr Gustav Philippe Faber Secretaire de la Chambre de Police, les commodités suivantes, Sçauoir le corps du logis de deuant tout entier et la place sous la gallerie dans la cour pour la moitié, pour deux années à commencer à la St Jean de cette année – 100 livres tournois faisant 25 lb de Strasbourg

Hartwig Griesé vend moyennant 850 livres la maison sise à l’est au marchand de tabac Claude Audevet qui déclare en avoir acquis la moitié pour l’horloger Augustin Clerc. Le vendeur se réserve le droit de faire s’écouler les eaux par la maison vendue jusque dans l’égout communal et la propriété de la cuisine dans la maison arrière

1706 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 96
(850) Hartwig Grieße schreiner (signé) Hardtwig Griese
in gegensein Claude Audeuet marchand de tabac (signé) C. Audeuet
[in margine :] hierinn besagter Käuffer hat in gegenseÿn Augustin Clerc uhrenmachers angezeigt und bekannt, daß Er die helffte ahn hierinnen verschriebenem Hauß c. appert: mit allen hierinnen gemeldten claußulen u. conditionen für ihn Clerc gekaufft habe, den 29. Januarÿ 1706 (signé) Augustin clerc
zweÿ Haüßer in vorder u. ein hinteres sambt einem höfflein darzwischen auch der Hoffstätten u. übrigen Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier ahn der Großen Stadel gass, einseit neben Hn. Gustav Philipp Faber u. J. Ddo u. Policerschreibern, anderseit neben dem verk: hinten auf den Gemeinen dolen beÿ der Tucher stub stoßend, darvon gehen jährlich 1 lb, 2 ß 4 d dem Closter St.Marg:, Item 1 lb, jährlichen dem Gürtler hoff (-), Ferners ist verglichen daß d. wasser auß des verkäufers nebens hauß durch deß käuffers hauß in den dolen jure seruitutis lauffen solle, Item soll d. Camer samt der Küchen im hinteren Hauß zu sein des verkäufers neben Hauß gehören – um 850 pfund

Né à Collonges dans le pays de Gex de Guillaume Clerc, l’horloger Augustin Clerc acquiert le droit de bourgeoisie en 1692 en s’inscrivant à la tribu des Maréchaux.
1692, 3° Livre de bourgeoisie p. 1102
Augustinus Clerc, der ledige Klein Uhrenmacher Von Colonge auß dem land Gaix beÿ Genff geleg. Weÿl. Guillaume Clerc geweß. burgers und handelsmanns daselbst nachgel: sohn, erkaufft p. 2 Gold fl. 16 ß. so bereits auf dem Pfenningth: erlegt worden, und Wird beÿ E.E. Zunfft der Schmidt . Jur: d 17. Xbr: 1692

Augustin Clerc épouse en 1694 Elisabeth Barthelemy, veuve de Jean Longan (Longuant dit Montauban)
Mariage, Saint-Louis (cath. p. 52)
Die 11 octobris anni 1694 tribus factis proclamationibus hic, vero parochia Santi Stephani Augustinus Clerc ciuis argentinensis et elizabeta Barthelemy uidua defuncti Joannis longan (signé) Augustin Clerc, + nota sponsæ (i 27)

Ils passent en 1710 un contrat par lequel Elisabeth Barthelemy nomme pour son héritière Antoinette Clerc, issue du premier mariage d’Augustin Clerc avec Jeanne Marie qui a délaissé des biens à Besançon
1710 (5.8.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 17)
Pactions de mariage 5 aoust 1710. – sont comparus le Sr augustin Clerc officier monnoÿeur à la monnoÿe de lad° ville et Dam.lle Elisabeth Barthelemÿ sa femme qu’il authorise à l’Effet des presentes,
Lesquels ont declaré, Sçavoir lediy Le Clerc que quoy que la d° Dam.lle Barthelemÿ aÿt apporté en mariage pour la valeur au moins de 2500 Liures (…), Il n’auroit point esté Cependant passé contrat de mariage Entr’eux nÿ ledit Sr Le Clerc ne luy auoir donné aucune reconnaissance par acte public de l’apport par Elle fait, et d’autant qu’iceluy Sr Le Clerc estoit veuf en premiere nopce de deffunte Jeanne Marie sa première femme dont est issue anthoinette Clerc fille de lad° deffunte et de luÿ qui est actuellement viuante agée de 22 ans ou Environ et que lors du deceds de sad. premiere femme arrivé pendant ses couches de lad. anthoinette Clerc, led. Clerc estoit absent et que depuis ce temps Il a passé dans les paÿs Estrangers où il a toujours demeuré jusques en l’année 1695 ou 1696, qu’estant venu en cette ville de Strasbourg Il y auroit espousé lad° Barthelemy a pnt. son Espouse qui estoit pareillement veuve de deffunt Jean Longuant dit montauban en son viuant Escuyer de cuisinne et duquel mariage d’Entr’Elle et led. montauban ne seroit Issu aucun Enfant (…)
les biens de la mere de lad° fille estant Encore existant en la ville de Besançon d’où elle estoit native n’ayant rien esté apporté par lad° deffte en commun entre Luÿ et Elle, Et lad° Barthelemy a declaré que Si Dieu veut qu’elle Survive audit Sr Clerc son mary Elle veut bien adopter ainsy qu’elle adopte dès a pnt. par le pnt acte lad.° anthoinette Clerc (signé) Augustin Clerc, +

Claude Audevet hypothèque sa moitié de maison au profit de l’Œuvre Notre Dame

1706 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 311
Claude Audeuet marchand de tabac (devoir)
au Sr Jean Langhans reçeveur de La Fabrique Notre Dame, 600 Livres tournois
hypothèque, La moitié de sa maison sçituée icy perge Reg: fol: 96-b ibi allhier ahn der Großen Stadel gass usq. ad Gürtlerhoff

Le marchand de tabac Claude Audevet et sa femme Geneviève Perselat hypothèquent leur moitié de maison au profit du marchand Jean Nicolas Herff. L’entrepreneur pour le Roi Jean Baptiste Gillet se porte garant.

1706 (16.7.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 521-v
Claude Audeuet marchand de tabac et Genevieue Borchelat (devoir)
au Sr Jean Nicolas Herff L’ainé marchand de Strasbourg, 1200 Livres tournois
hypothèque, la moitié de leur maison sçituée icy in der Großen Stadelgass d’un côté au Sr Faber d’autre au Griesé menusier par derrière à une fosse commune, de Laquelle maison on paye une rente d’une Livre 2 schillings 4 d au couuent St: Marg:, Item une rente d’une Liure d. au Gürtlerhoff
et est comparu en même tems le Sr Jean Bapt: Gillet entrepreneur des Etappes d’icy, lequel s’est rendu fidejusseur envers ledt. Sr creancier, hypothèque sa maison auec tous ses droits appartenances et dependances scituée icy rue Grosse Stadelgass d’un côté à Haas tonnelier d’autre au Sr Redwitz Not: aboutissant à Edel

Augustin Clerc et Elisabeth Barthelemy cèdent leur moitié de maison à Claude Audevet

1706 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 677
(450) Augustin Clerc horlogeur et Elisabeth Barthelemy
à Claude Audeuet marchand de tabac
La moitié d’une maison icelle etant composé de deux corps de logis l’un sur le deuant et l’autre sur le derriere ensemble la moitié de sa cour de sa plaçe tous ses droits appartenances et dependances sçituée icy rüe Große Stadelgass
d’un côté au Sr Faber Ltié. ès droits de l’autre à Griese menusier par derrière à une fosse commune, aux mêmes clauses et conditions qu’ils ont acheté cette moitié suiuant le Contrat passé à La Chambre des Contrats d’icy le 29. Januier 1706, de laquelle maison on paye une rente d’une Liure 2 ß 4 d au Couuent St. Marguerite par an, Item une rente d’un liure au Gürtlerhoff – chargeé d’un capital de 600 lb, pour 125 lb

Claude Audevet et Clémence (Geneviève) Percelat hypothèquent la maison qu’ils viennent d’acheter au profit de l’Œuvre Notre Dame

1706 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 678-v
immediate supra fol. 677-a erwehnter Claude Audeuet u. Clemence Perçelat und zwar die frau beÿständlich Pierre Perçelat und Antoine folmais* resp: würths u. Kauffmanns
in gegensein H. Joh: Christoph Kellermann XIII.ners alß mitpflegers der fabric deß Münsters u. H. Joh: Langhanß Schaffners daßselbst, 25 pfund zu erkauffung supra fol° 677-a erwehnter helffte geliehen
unterpfand, perge ut supra fol° 677-a ibi l’autre moitié d’une maison usq. sans charge

Claude Audevet et Geneviève Percelat hypothèquent la maison au profit du (marchand de tabac) Arnaut Fournet et Anne Lavigne

1706 (6.10.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 732
Claude Andeuet marchand de tabac et Geneuieue Perselat
arnould Fournet dt. L’orange, 300 lit. (signé) +, anne Lauigne
hypothèque, leur maison sçituée icy rüe Große Stadelgass tenant d’un côté au Sr Faber Ltié. ès droits d’autre à Grise menusier abou. par derrière à une fosse commune, laquelle est chargée de 2 schillings et 4 d enuers le Couvent St Marguerite, Item d’une liure phenning enuers le Gurtlerhoff

Claude Audevet hypothèque une presse dans la maison au profit du marchand Laurent Grætel

1708 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 399
Claude Audevet marchand de tabac (signé) audeuet
devoir au Sr Laurent Grätel marchand 106 lit
hypothèque une presse à faire du tabac etant dans sa demeure icy ruë nommée Stadelgass

La maison est attribuée en paiement à l’Œuvre Notre Dame le 16 avril 1708 (voir ci-dessous l’inventaire de 1731)
Le receveur de l’Œuvre Notre Dame vend la maison au tailleur Martin Quos moyennant 950 livres

1708 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 540
(950) hr Joh: Langhanß Schaffner der Fabric deß Münsters
in gegensein Martin Qwoß schneiders (signé) Qwoß
eine behaußung hoff hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Großen Stadelgass, einseit neben H. Licentiat Gustav Philipp Fabern & anderseit neben Hartweig Griße schreiners EE hinten auf denßelben stoßend – (um 125 pfund verpfändet) ferners gehen darvon jährlichen 1 lb ß 4 dem Closter St. Margaretha, Item 1 lb jährlich dem Gürtler hoff – geschehen um 825 pfund

Fils du cordonnier Martin Quos de Dantzig et de Marie Spring, Martin Quos épouse en 1703 Anne Catherine, fille du cordonnier Jean Michel Gœring à la Robertsau pour avoir été concubins.

Mariage, Robertsau (luth. f° 115)
Montag den 19. Februarÿ Anno 1703 hab ich Pfarrer in der Ruprechtsaw auf vorgewiesener bescheinung Von Regierendem H Ammeister nach zusammen gezogenen Proclamation ob præmaturum concubitum Ehelich copulirt und eingesegnet Martin Quoß den ledigen schneider auß dantzig weÿl. Martin Quoßen burgers und schuemachers daselbsten und Anna Maria Springin Ehelicher sohn, und Anna Catharina weÿl. Johann Michael Görings gewesenen burgers und Schuemachers Zu Straßburg und Annä Catharinä Sippigin hinterlassen Eheliche tochter [unterzeichnet] Martin Qwoß als Hochzeitern Jungfr. Anna Catharin Giringin die hochzeiterin kan nicht schreiben ihr Zeich. ist folgendes +, Johann Michael Gering in namen der hochzeiterin (i 116)

Martin Quos devient bourgeois par sa femme six mois après son mariage
1703, 4° Livre de bourgeoisie p. 743
Martin Quoß der schneider Von Dantzig, weÿl. Martin Quoß gew: schumachers daselbst sohn, empfangt das Burgerrecht Von seiner Frawen Anna Catharina, Weÿl. Joh: Michael Görings gew: schumachers allhier hinterl. tochter p. 2. gold fl. 16. ß. so bey der Cantzleÿ erlegt weren V. wird beÿ E. E. Zunfft der schneider dienen. Promis. d. 4. Aug. 1703.

Martin Quos s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en mai 1703. Il devient tributaire en août de la même année. Il redemande en juin 1706 à faire son chef d’œuvre qu’il présente un mois et demi plus tard.
1703, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 86) 2. Maÿ 1703 – Johann Martin Quoß läßt sich zum Meisterstück einschreiben (dt. 4 lb 8 5 ß)

(f° 96) 14° Augusti 1703 – Newzünfftig:
Martin Quoß, der Schneider von dantzig gebürtig, weÿland Martin Quoß deß gewesenen Schuhmachers daselbst sohn prod. Cancelleÿ Pfenningthurn und Stallschein sub 4. Aug. Jüngst und empfangt das Zunfftrecht, halt daran 26 ß 3 s, davon angezogen 3. ß vor dem Zunfftschrb. und büt. rest 23 ß 3 d mangelt 24 ß 3 d so er H Zunfftmeister in 4 wochen Zu Zahlen versprochen.

(f° 223-v) 22. Junÿ 1706 – Erscheint Johann Martin Quooß bitt weilen derselbe sich schon vor 4. Jahren zum Meisterstück einschreiben laßen alß bittet derselbe ihme die gewohnliche Stück Zugeben. Erkant, ist demselben sein petitum willfahrt.

(f° 227-v) 9. Aug: 1706 – Martin Quoß erscheint mit und beneben seinem angeordneten Informatori Meister herrn Andreß Nawert, vnd bittet Ihme Zum vorhabenden Meisterstück den gewohnlichen riß auffzugeben, si No. 1. i. weißmantel, No. 9. i Rauchmantel, No. 28. i frantzösisch officier Kleid, besteht in Rock, Camisol et hoß. vor zweÿ stuck, No 21, i weiberschoben, No 17. i thurnhüther rock
waren und weil er darin bestanden, alß ist er Zum mit meister angenommen worden.

Martin Quos loue une partie de sa maison au tourneur Nicolas Delincourt et à Barbe Kopff

1708 (14.9.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 545
Martin Qwoß schneider
in gegensein Nicolas Delincour drehers u. Barb: geb. Kopffin
entlehnt, in seinem hauß in der Großen Stadelgass so Er von H. Langhanß erkaufet die mittlere Stueb, d. haußehren, 3 Cammeren davon zwo unten beÿm eingang u. eine auf der bühn den gantzen hoff, Item platz im keller u. eine bühn, auf 3 jahr lang anfangend auf Annunciationis Mariæ 1709 – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund

Nouveau bail à Nicolas Delincourt et Barbe Kopff

1711 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 535
Martin Quos schneider
in gegensein nicolas Delincours drehers und Barbaræ geb. Kopfin
entlehnt, in seinem hauß allhier in der großen Stadelgas, einseit neben neben H. Ddo Faber, anderseit neben denen Grießischen EE gelegen, die unterste und oberste Stueb im vordern stock, Item dreÿ Cammeren im hoff, Item den gantzen hoff und halben Keller, item zweÿ Cammeren auf der erten bühn und die oberste bühn u. die mittelste bühn und den gang im gemeinen gebrauch, auf ein jahr lang anfangend auf Annunciat. Mariæ 1712 – soll die zweÿte Cammer im hoff oben getäffelt werden -um 204 Liures

Martin Quos loue une partie de sa maison au menuisier Pierre Duperray

1719 (9.6.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 290
Martin Quowsz tailleur (signé) Qvowß
à Pierre Duperray menusier
bail, sa maison scituée icy in der großen stadelgaß Les commodités suivantes sçauoir en bas un poele deux chambres une portion La cave et la boutique de plus au premier étage un poele et un vestibule et deux chambres au dessus – moyennant un loyer annuel de 140 livres tournois

Martin Quos loue une partie de sa maison au marchand de tabac Louis Vaudoit

1719 (21.7.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 377
Martin Quowsz schneider
in gegensein Louis Vaudoit marchand tabaquier
in seinem hauß in der großen Stadel gaß einseit neben H. Ddo faber eine stueb Kuch zwo bühnen besser unten eine Cammer gegen uber einen gang platz im keller, auff 3 jahr lang anfangend auf Mich. um einen jährlichen Zinß nemlich 20 lb

Martin Quos meurt à Dantzig d’après un courrier que son fils Jean Martin envoie de Kœnigsberg en août 1727. Il délaisse cinq enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 850 livres. L’actif de la succession s’élève à 313 livres, le passif à 86 livres.

1731 (12.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 5) f° 89 [haut droit abîmé]
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab [Nahrung und] Güthere, Liegendt und [Fahrender] wie auch schulden und G[egenschulden] davon überahl nichts auß[genommen] noch vorbehalten, so Weÿland der Ehrsahme und Bescheidene Meister Johann Martin Quoß, der geweßene Schneider undt Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem Zufolg Vorgelegten von Joh: Martin Quoßen dem ledigen Schneider und dißorts ältern Sohn und Erben, Sub dato Königsberg den 15.ten Aug: 1727 hiehero abgelaßenen missivi, zu Dantzig genommenen tödlichen Hientritt, hie Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf geschehenes dienst freundliches Ansuchen, erfordern undt begehren (der Kinder und Erben inventirt) durch fraw Annam Catharinam [Quoß]in gebohrne Geringin die hinterbliebene wittib beÿständlich H. Joh: Friderich Butzen, deß Mahlers und burgers Zu Straßburg (…) geäiget und gezeiget – Beschehen Straßburg Donnerstags den 12.ten deß Monats Aprilis Anno 1731.
Der Verstorbene hat ab [intestato] Zu Erben verlaßen wie [folgt] 1. Johann Martin den [Schneider] in der frembde such befindet, so ohngefähr 27 Jahr alt, 2. Catharinam so [-] Jahr alt, so [-], 3. Fr: Marg: Barb. Falckin [gebohrne] Quoßin, so verheurathet [mit H.] Joh: Friderich Conrad Falcken [dem Seiffen]sied. und Burger alhier beÿständlich Erstgedacht Ihrem Ehemann gegenwärtig war, 4. Jgfr. Mariam Salomeam, so 19 Jahr alt und verlobet mit Joh: Simon Metzen, dem Ledig. Schuhmachern und burgern allhier und nebst Ihme Zugegen, So dann 5. Joh: Friderich welcher in das 16.ten Jahr seines alters gehet und das Schiffer Handwerck ergreiffen solle, In welcher 4. Lediger Kinder Nahmen aber, der Ehrs: und bescheidene Mr Tobias Reinhardt der schneider und burger Zu Straßburg alß deroselben Zufolg Vorgelegten Curaturÿ (…) geordnet und geschworener Vogt der Inventur Persönlich abgewartet, Aller fünff aber deß seelig verstorbenen mit Eingangs gemeldter wittib ehelich erziehlte Kinder ab intestato Zu gleichen portionen und Antheilen verlaßene rechtmäsig Erben
Copia der Eheberedung (…) pro notâ, ist vor Hn Not: Schatzen seel. auffgerichtet, von mit in A° 1631. protocollirt und expedirt

In einer allhier Zu Straßb. ahne der großen Stadelgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft Gehörigen Behaußung alß volget befunden
Bericht Zu gegenwärtiger [Inventur ge]hörig. Obzwar wohlen in denen Ehe[pactis] und deren §.pho 4.to expresse [bedungen] und verglichen worden, w[ie daß] beederseiths in die Ehe [bringende] undt darinnen ererbt [ein ohn]veränder guth seÿn und [zu solchem] Ende dann auch baldt nach Vollz[iehung der] Hochzeit die Illata inventirt und beschrieben werden sollen, Mich desto weniger hatt die wittib an die gegebene Handtrew die Nachricht erstattet daß in ansehung beeder seiths nichts alß Ihre Kleÿder in Ehestand gebracht worden, So wäre weder ein Inventarium auffgerichtet noch auch wehrender Ehe etwas ererbet worden
Eigenthumb ahne einer Behaußung. Eine Behausung, Hoff, Hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten so gelegen allhier ahne der Großen Stadelgaßen 1. Seith lb S. T. Herrn Ammeister Geÿer, 2. seith neben Joh: Jacob Jung, dem weißbeckhen hinden auff die Koobische Erben stoßend, davon gehen Jährlich 1 lb 2 ß 4 d dem Closter St. Magd. und Agnessen und 1. lb d dem Gürtler Hoff allhier So ist auch solch Hauß der Fabric deß Münsters vor 500. lb à 4 pro Cento Jährl. Term. Mich. und dann Hn Joh: Langhannßen, Schaffnern deß frauen haußes vor 100 lb d auch à 4 p Ct° Term: Mich. verz: Cap. verhafftet sonst geg. Männiglich freÿ ledig und eygen Undt Von denen Hh Werckmeistern deß Müsters: Zimmer: und Mauer Hoffs, vermög deß Zu mein Notarÿ Concepti gelüfferten d. 11. Aprilis 1731. datierten Abschatzung schein æstimirt und angeschlagen für und umb 1700 Gulden od. 850. lb. Davon gehen all vorderisten ab die auff dem hauß hafftende 2. ohnablößige Capitalien so zu doppeltem Cap: gerechnet machen *blich 84. lb 13 ß 4 d. Ferner die auff solchem Hauß in 2.en Posten weiter hafftende 600 lb d alßo daß von dem Anschlag deß Haußes ab zu ziehen 684. lb 13 ß 4 d. Detrahendo restiren ahne dem Hauß Anschlag annoch in Außw. Zu bring. mit 165. lb. Über dieße Behaußung aber meldet ein teutscher Perg. Kauffbr. in allhießiger C. C. Stuben gefertiget und mit dero anhangenden Insiegel verwahret deßen datum ist d. 11. Sept A° 1708. so dermahlen mit Lit. A notiret word. Ferner j. P. Ganth Kauffbr. mit E. E. Kl. R. Ins. verwahrt De Dato 16. Apr: 1708. mit Lit. A. marquiret. Weiter zweÿ teutsche Pergam. Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertiget und mit deroselben anhangenden Innsiegel Verwahrt deßen datum ist d. 19.t Jan: 1708., so gleich fallß mit Lit A. notiret Noch ferner i. frantzösischer Pergam. Kauffbrieff in allhießiger C.C stub gefertiget und mit deroselben anhangendten Innsiegel Verwahrt de dato d. 17. Sept. 1706. und auch mit Lit. A. bemerckt.
Norma hujus inventarii, Sa. Haußraths 45, Sa. Silbers 10 ß, Sa. baarschafft 17, Sa. Eÿgenthumb ahne einer behaußung 165, Sa. Activorum 84, Summa summarum 313 – Schulden (86) – Stall Summ 227 lb
Abschatzung dem 11. Aprill 1731. Auff begehren deß Meisters Martin quosen geweßenen schneiters hinter Laßene wittib und Erben ist Eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der großen Stattel gaßen gelegen ein seit Neben herrn Ameister Geeiger anderseit Neben Johann jackob Jung, hinten aff die Cobischen Erben Stoßendt welche behaußung Stuben, Cammern, Soldaten Kammer einen alten Gang wor under Cammern ein sehr alt hinter gebäu worinn ein Stublein und Kammern Küchell holtz Hauß hoff und bronnen getrembter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschworne werckleuthen sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird vor und umb Ein Tausent und Sieben hundert Gulten. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworne werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 300 florins
1731, Livres de la Taille (VII 1177) f° 71-v
Schneider A., N. 5368 – Weÿl. Martin Quoß gewesenen Schneiders und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Philipp Jacob Marbach.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 48.b, 277. 3. 6. Abgezogen die außständige activa fol. 37, 84. 12. 6, rest 142. lb 11 ß
Die machen beÿ 300 fl. Verstallte allein 100 fl. alßo Zu Wenig 200 fl.
Nachtrag Acht Jahr in duplo à 12 ß – 4 lb 16 ß
und Sechs Jahr in simplo à 6 ß – 1 lb 16 ß
Ext. Stallgeltt pro 1731 – 12 ß
Gebott – 2 ß 4 d
Abhandlung 7 ß 6 d, – Summa 7 lb 13 ß 10 d
Extantzen 1725 incl. 1 lb 5 ß 4 s
dt. 18° Aprilis 1731, 3 lb 10 ß
dt. 9° Jan. 1732, 1 lb 10 ß
dt. 7° Febr. per rest, 3 lb 19 ß 2 d, zusammen 8. lb 19 ß 2 d

La tribu des Tailleurs propose plusieurs tuteurs pour les enfants de Martin Quos
1731, Protocole de la tribu de Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(p. 322) Sambstags den 3. febr. 1731 – H Zunfftmeister Johann Andreas Schaaf proponieret wie daß Weÿl. Martin Quoßen burgers und schneiders alhie nachgelaßene Zweÿ Jüngste Kinder eines vogts benöthget wäre, und weilen selbige Kinder damit andere ahnverwanthe haben, alß die theils weder schreiben noch lesen können, theils bresthafft und von hohen Jahren mithin Zuer vogteÿ untauglich seind, als bittet er man wolle auß den Mittlen dießer Zunfft dreÿ Meister geschrieben geben, damit einer darauß Zue dießer vogteÿ möchte nominirt, um gehöriger orthen ad confirmandum gegeben werden, darauff mann auß dem Zunfftbüchlein nachfolgende 3. Persohen auß erleßen, und Zue dem Ende geschrieben geben haben will.
Johann Christoph Walckh, Johannes Sontag, Tobias Reinhard

L’inventaire précédent est révisé apràs la mort de la veuve Anne Catherine Gering en avril 1731. Il comprend un état des loyers.

1732 (13.2.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 6) n° 89 [numéro restitué, coin haut droit abîmé par l’humidité]
Zuwißen seÿe hiermit daß [Weÿland] Anna Cathar: Quoßin geb. [Göringin] Mr. Martin quoßen deß g[eweßenen] Schneiders und burgers zu Straß[burg] geweßene eheliche Haußfrau, de[n 7. Decembris] 1731 dießes Zeitliche mit dem ew[igen ver]wechßelt und dann hießige Löbl[l. -]nungen erforderen und Wollen [-] Verlaßenschafft gebührendt ersu[chet] inventiret werden Nichts deßwe[gen] aber, seind wie die Erbß Interess[enten] berichteten, dießelbe in ansehung [der] Verstorbenen fr. seel. geweßenen Ehe[mann] obgedacht. Verlaßenscha[fft] erst den 12. Apr: zurückgelegten 1731. Jahrs inventiret und darüber sothane Verlassenschafft durch mich unterschriebenen Notarium verfertigte Inventarium de 7. febr. 1732 auff löblicher Stadt Stall abgehandelt worden, von auffrichtung eines anderwärtigen Inventarij über dieß Verlaßenschafft entlaßen, sofort nach deme gemeldte Verlaßenschafft auß oballegirtem der Erben Vätterl. Verlaßenschafft Invent: revidiret durch H. Joh. Lucam Schaaff den geschwornen Inventir Käuffler dem vero pretio æstimirt und dann hierauff (…) vertheilt worden. So beschehen Straßburg den 13. gebr. 1732
Denominatio haeredum, 1.mo Johann Martin Quoßen den Ledigen in die frembde sich befindlich. Schneid., 2.do Jgfr. Catharina so ohngefähr 26 Jahr alt, 3. Fr. Margaretham Barb. Falckhin geb. Quoßin Joh. Heinrich Conrad Falckhen deß Seiffensieders und von hier verwießenen burgers Ehefr. in deren Nahmen Meister Joh. Georg Roggenbach der Schneider und burger Zu Straßburg als deroselben (…) Curator, dießer Inventation in Persohn beÿgewohnet, 4.to fr. Mariam Salome Würtzin [corrigé en : Mötzen] gebohrene Quoßin Johann Simon Würtz [corrigé en : Mötzen] deß Schuemachers und burgers allhier eheliche hausfrau, welche mit beÿstand gemeldten ihres Mariti bey der Inventation Zugegen gewesen, So dann 5.to Johann Friedrich Quoßen, so ohngefähr 17 Jahr alt undt das Schiffer Handwerck erlernen solle, In welcher 3. ledigen Nahmen aber der Ehrs. und bescheidene Mr. Johann Tobias Reinhardt der schneider und burger Zu Straßburg, alß deroselben geordnet und geschworener Vogt hiebeÿ Zugegen waren, und deroselben Interesse observirt, Aller 5. der Verstorbenen mit weÿl. Joh. Martin Quoßen, geweßenen Schneider und burger Zu Straßb. längst seel. ehelich erzieht Kinder und zu gleichlingen Portionen und Antheilern ab intestato verlaßener rechtmäsige Erben, Und weilen Joh. Martin der diesorts älteste sohn und Erb, schon Lange zeit in der Frembde sich befindet und man nicht weiß, ob Er annoch im Leben oder nicht oder [-]thig verheurathet (…) Als ist (zum Curatore ver)ordnet worden der Ehren und vorachtbahr Herr Johann E.E. Kleinen Rathß dermahlig[en wohl]verdienter beÿsitzern

Vertheilung sothaner Verlaßenschafft welche sich befunden in der Sterbbehaußung wie volget
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Im Hoff, In der Soldaten Cammer
Pierre Duperé der Verstorbene Schreiner im Hauß solle ahne Haußzinnß wie volget, Von Annunc: Mariæ biß wieder dahin 1733 vor j. Jahr Nemblichen 40 fl.
T*ullion de Schreiner [corigé en : N. der gürtler im Hauß] solle pro Joh. Bapt: 1733 vor einer Kammer 5 fl.
Sr Laver der färber im Hauß solle von vord. Mittl. thun von Mich: 1732 biß Anna Maria 1733 14 fl.
Item Er Laver solle weither ahne hß Z. von fr. tag 1733 vor ¼.tel Jahr 7 fl.
Johannes Weber d. Pergam. solle Haußzinß von fr. tag 1732 biß wied. dahin 1733 19 fl.
Item soll ferner von Fr. tag 1733 biß Joh. Bapt: 1733 vor ¼ Jahr hauß Z. 4 fl.
N. eine Wäscherin im Hauß solle von dem hind. m* deren thun vom 29. aug. 1732 biß Sti Joh. Bapt: 1733 Mithin vor 10. Monat ahne hauß Zinnß 15 fl.
Es ist zwar auch N. eine Leisterschneid. vor hauß Z. 6 fl. schuldig geweß. weilen aber Cathar: Marg. der Tochter erstattetem bericht nach 4 fl. zu bezahlung der Mutter Leich gewendet
– Summarische Berechnung respective Abrechnung Über Weÿland Fraun Annæ Cath[arinæ] geb. Göringin weÿl. [hrn.] Johann Martin Quoßen geweßenen S[chnei]ders Wittib Verlaßenschafft – Hier zu ist ferner zu Legen so dießelbe wegen gemeiner Massæ ane haußzinß Eingenommen theils aber Ihro einzunehmen assigniret worden, alß von Louis Vaudois dem Thabackhändler im Hauß Empfienge 7 lb
It. empfienge dießelbe von Duperé d. Schreiner ahne hauß Zinß von fr. Tag 1732 biß wieder dahin 1733, 37 fl.
Item übernimbt dießelbe ahne Haußzinnß von Kuhn dem gürtler im Hauß biß Sti. Joh. Bapt: 1733 vor ¼ ten Jahr fl. solle pro Joh. Bapt: 1733 vor einer Kammer 5 fl.
It. weither hat dießelbe von Lafer dem färber im Hauß von Mich: 1732 biß Sti. Joh. Bapt: 1733 für hauß Zinnß 21 fl.
It. von Joh. Weber d. Pergam. im Hauß hat Sie von fr. tag 1732 biß Sti Joh. Bapt: 1733 mithin vor 5 frl. Jahr ahne Hauß Zinnß 23 fl.
Item von einer Wäscherin im Hauß hat dießelbe vom 29. aug. 1732 biß Sti Joh. Bapt: 1733 ahne hauß Zinnß empfangen 13 fl.

Catherine Marguerite Quos rachète les parts de ses frères et sœurs et devient seule propriétaire de la maison

1733 (26.6.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 293
weÿl. Martin Quooß gewesten Schneiders mit auch weÿl. Catharina geb. Göringin erzeugt und hinterlassenen Kinder und Erben Johann Martin Quooß der Schneider, Ferner Margaretha Barbara geb. Quooßin weÿl. Heinrich Conrad Falck gewesenen Seiffensieders wittib beÿständlich ihres Curatoris hannß Georg Roggenbach des Schneiders, weither Abraham Weber der Sippmacher als vogt weÿl. Maria Salome geb. Quooßin mit dem hinterlassenen wittiber Johann Simon Metz dem Schuemacher einigen Kindts Johann Simon Metz erzeugt, so dann Johann Tobias Reinhard der Schneider als vogt Johann Friedrich Quoß des Schneiders Lehrjungen
ihrer resp. schwester und Metzigen Kindts Mutter schwester als iher Miterbin ahne elterlichen verlaßenschafft Jfr Catharinæ Margarethæ Quooßin beÿständlich ihres Curatoris erstgenannten Reinhard mit fernerer assistentz Johannes Weber des Pergameners, als letzt und meistbietenden
vier 5.te theil für ohnvertheilt ane einer Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ahne der großen Stadelgaß, einseit neben ST. H. Frantz Joseph Geiger Regierenden H. Ammeister, anderseit neben Jung dem weißbecken, hinten auff weÿl. N. Kopp des Knopffmachers Erben ; von sothanem gantzen hauß dem Closter zu St Margaretha 1 lb 2 ß 4 d und dem Gürttlerhoff oder denen H. Præbendarÿs hießigen hohen Chors 1 lb – um 500 und 100 pfund capitalien, auff den fueß des steigschillings von 900 lb

Catherine Marguerite Quos hypothèque un mois plus tard la maison au profit du menuisier Henri Bernard Vader

1733 (27.7.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 352-v
Catharina Margaretha Quooßin so mehrjährig zu sein versicherte beÿständlich ihres Curatoris Johann Tobias Reinhard
in gegensein Heinrich Bernhard Vaders des Schreiners – 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder und hinderhauß hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der großen Stadel: gaß, einseit neben S.T. H. Frantz Joseph Geiger Regirendem Ammeister, anderseit neben Jung dem Weißbecken hinten auff weÿl. H. Kopp des Knopff machers erben – dem Closter zu St Margarethæ 1 lb 2 ß 4 und deren herren Præbendarÿs des hohen Chors 1 lb

Catherine Marguerite Quos loue une partie de sa maison au menuisier Pierre Schreiner (qui en deviendra propriétaire)

1734 (29.1.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 25-v
Jfr. Catharina Margaretha Quoßin so mehrjährig und ohnbevögtigt beÿständlich ihres bruders Johann Martin Quoß des schneiders [unterzeichnet] catharina margaretha quowßin
in gegensein Philipp Schreiner des schreiners
entlehnt, In einer ihr der verlehnerin eigenthümlich zuständig alhier in dem großen Stadelgaß, einseit neben S.T. H. Ammeister Frantz Joseph Geiger anderseit neben Jung dem weißbecken gelegenen behausung Unden auff dem boden Eine stub, Kuchen und Laden, eine Kammer, einen unterschlagenen Keller und platz zum holtz unter dem Schopff wie auch platz im hoff umb dielen zu legen, Ferner dreÿ stiegen hoch auff der Bühn, eine Kammer und den gemeinschaftlichen gebrauch der Bühn umb die wasch dahin zu hencken – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von Annunciationis Mariæ fürwährenden jahrs, um einen jährlichen Zinß nemlich 40 gulden

Catherine Marguerite Quos meurt en 1748 dans sa maison place des Cordeliers après avoir institué pour héritiers les enfants de son frère Jean Frédéric Quos. L’actif de la succession s’élève à 429 livres, le passif à 272 livres.
1748 (21.3.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 248) f° 346
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, bewäg: und unbewäglich, keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Ehren und tugendsame Jungfrau Catharina Margaretha Quoßin, die ledige burgerin allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach ihren den 4.t Martÿ Anno 1748. aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des wohl Ehrenvesten und Großachtbaren herrn Johann Philipp Gottsmanns des wohlverordneten Schaffners verschiedener Hochansehnlicher familien und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts weÿl. des Ehrengeachten Mr Johann Friedrich Quoßen des gewesenen Schneiders und burgers allhier seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugt und nach tod Verlaßenen töchterleins Mariæ und des Zu hoffenden Posthumi, derer von der verstorbenen per testamentum eingesetzter Erben fleißig inventirt und ersucht, durch die tugendsame frau Mariam Magdalenam gebohrne Bögnerin sein Mr Quoßen hinderbliebener Wittib (…) geäugt und gezeigt (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 21. Martÿ A° 1748.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Baarfüßer platz an der Kleinen Stadelgaß gelegen in dieße succession Zugehörigen behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 34, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 425, Summa summarum 429 lb – Schulden 272 lb, Verbleibt 186 lb – Stall summ 186 lb
Legata

Catherine Marguerite Quos vend la maison pour 1 350 livres au menuisier Philippe Schreiner : vente provisoire devant notaire et acte définitif à la Chambre des Contrats. La venderesse se réserve un droit d’habitation dans la maison arrière.

1737 (16.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 60) f° 136
Kauff, 16. apr. 1737 – Erschienen Vor mir Notario Jgfr. Catharina Margaretha Quosin weÿl. Martin Quos gewesenen Schneiders und burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter, welche freÿ offentlich bekanndt, daß Sie Vor sich und ihre Erben ane zu gegenstehendem
Meister Philipp Schreiner, den Schreiner und burgern allhier eines auffrecht, redlichen und unwiderrufflichen Haußes Verkauff und zu kauffen geben
eine vorder und hinderhauß hoffstatt und andere zugehörden in allhiesiger Statt ane der grosen Stadelgaß einseit neben Hrn Ammeister Geiger, anderseit neben (-) Jungen des Weißbecken wittib und Erben gelegen hinden auff (-) Koppen des Knöpffmachers wittib und Erben auch hrn Johann Baptista Huber den Mahler stoßend, davon man Jährlichen dem Kloster St. Margarethen Zweÿ Gulden Zweÿen Schilling und Vier Pfenning und dem Gürtlerhoff Zween Gulden Zinß Zu heben schuldig, sonsten aber außer die darauff hafftende Capitalia freÿ ledig und eigen seÿe, und seÿe diser Kauff und Verkauff zugangen und beschehen vor und um 2700 Gulden
Über das hat der Käufer alle unkosten Zuleiden, auch eine Cammer unden im hoff in dem Nebens gebau verfertigen und täfflen Zulaßen, sofort die Verkäufferin in solcher Cammer lebens lang ohne Zinnß wohnen Zu laßen versprochen (…)

1737 (29.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 295
Catharina Margaretha Quooßin ledigen standts und unbevögtigt zu sein versichert mit beÿstand ihres bruders Johann Friedrich Quooß des schneiders
in gegensein Philipp Schreiner des schreiners und Susannæ Mariæ gebohrner Zicklerin
Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der großen stadelgaß, einseit neben S.T. H. Frantz Joseph Geiger alten Ammeister und dreÿzehner anderseit neben weÿl. Jacob Jung des weißbecken wittib und erben hinten auff theils auff H. Johann Baptist Hubert den Mahler theils weÿl. Johann Philipp Kopp des knopffmachers wittib und Erben – dem Closter zu St Margarethæ 1 lb 2 ß 4 d, in dem gürttlerhof oder denen H. Præbendarÿs hiesigen hohen Chors 1 lb beedes ahne bodenzinß – als ein am 26. Junÿ 1733 zu fünff 6. theil erkaufft und zum übrigen 6.t theil von ihren eltern ererbtes guth – (um 700 pfund verhafftet, geschehen um 650 pfund
und sie berechtigt sein In dem hindern hauß zweÿ stiegen hoch die dasige gantze wohnung und die darüber befindliche oberste bühn lebenslang umb einen jährlichen zinß von 10 gulden lehnungsweiße / die verkäuferin ist befuegt sich der ersten bühn über ihr wohnung zum gemeinsamen waschhencken zu bedienen

Philippe Schreiner et sa femme Marie Susanne Zickler hypothèquent un mois plus tard la maison au profit du cordonnier Melchior des Bordes

1737 (18.5.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 342
Philipp Schreiner der schreinner und Maria Susanna geb. Zicklerin mit beÿstand ihres erstern ehemanns seel. H. bruders Johann Michael Ott des musici und ihres vettern Johann Dietrich Herrmann des Glaßers
in gegensein Melchior des Bordes des Schuemachers ihres schwagers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ahne der großen Stadelgass einseit neben S.T. H. Ammeister Frantz Joseph Geiger, anderseit neben weÿl. Jacob Jung des weißbecken wittib und erben hinten theils auff H. Johann Baptist Huber den Mahler theils weÿl. Johann Philipp Kopp des knopffmachers wittib und erben – davon gibt man dem Closter zu St Margaretha 1 lb 2 ß und denen H. Præbendarÿs des hohens Chors 1 lb beedes ane bodenzinß – (um 500, 100, 100 und 600 pfund verhafftet) – als ein am 29. Aprilis jüngst erkaufftes guth

Fille du maçon Jean Zicklern Susanne Zickler épouse en 1719 Jean Ott, musicien à la cathédrale : contrat de mariage, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren und Vorgeachten herrn Johann Otten ledigen Musico und burgern allhier als bräutigam ane einem, So dann der Ehren und tugendsamen Jungfer Susannæ weÿl. Meister Johann Zicklers geweßenen Maurers und burgers allhier nachgelaßener ehelichen tochter alß hochzeiterin am andern theÿl
Straßburg den 19. Decembris Anno 1718. Christoph Michael Hoffmann Notarius

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 53)
Hodie 6. 8.bris 1719 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus Adolescens Joannes Oth musicus cathedralis Ecclesiæ parochianus noster, et pudica virgo maria Susana Zicklerin ex parochia Sancti petri senioris (signé) Johannes Ott, + signum sponsæ (i 29)

Marie Susanne Zickler se remarie en 1733 avec Philippe Schreiner, fils du tourneur Bernard Schreiner de Sarreguemines : contrat de mariage, célébration

1733 (24. 8.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 75) n° 719
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsahm und Bescheidenen Philipp Schreinern, Leedigen Schreiner, Von Saargemünd gebürtig, weÿland Bernhard Schreiners gewesenen trehers vnd burgers allda, Ehelich erzeugtem nachgelaßenem Sohn, als dem Bräutigamb ane Einem,
So dann fraun Mariæ Susannæ Ottin gebohrne Zignerin weÿl. H. Johannes Otten geweßenen Musici vnd Burgers allhier nachgelaßener Wittib als der hochzeiterin am andern theil, beÿständl. Mstr. Anthoni Erard schreiners vnd burgers allhier Ihres geschwornen Vogts, auf seithen deroselben
Vnd seind dieße ding beschehen vnd Zugangen Straßburg Sambstags den 24.° 8.brris A° 1733
[unterzeichnet] Philip schreiner, + der hochzeiterin handz. Antoine Erhard Comme tuteur et baux Frére

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 285)
Hodie die 27 mensis octobris anni 1733 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Philippus Schreiner oriundus Sargimundia diœcesis Metensis et Maria Susanna Ziglerin vidua defuncto Joannis Ott civis ac Musici (signé) philip schreiner, sponsa Maria susanna Ziglerin signum + eius (i 148)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qu’ils louent Petite rue de la Grange. Ceux du mari s’élèvent à 33 livres, ceux de la femme à 191 livres.
1733 (14. 9.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 22) n° 833 (789)
Inventarium und Beschreibung allerderjenigen Haab und Nahrung so der Ehrsame und bescheidene Philipp Schreiner, Schreiner und fr. Sußanna Maria gebohrne Sidlerin beede Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in Ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand zugebracht und sich deren jeedes Vermög ihrer mit einander auffgerichteten Ehevogt vor ohnverändert vorbahalten (…) Actum Straßburg Sambstags d. 14.ten 9.bris 1733.
In einer allhier zu Straßburg ane der Kleinen Stadelgaß gelegenen von beeden Eheleuthen lehnungsweiß bewohneten behausung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Ehemanns Nahrung, Sa. Kleÿdung und weißen gezeugs 30, Sa. Silbers 2, Summa summarum 33 lb
Der Ehefraun Nahrung, Sa. haußraths 124, Sa. Silbers 10, Sa. goldener Ring 6, Sa. der baarschafft 50, Summa summarum 191 lb

Philippe Schreiner devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 1003
Philipp schreiner d schreiner Von Sargemünth geb. erhalt d. br. Von seiner ehefr. Susanna Maria weÿl. Johann otten Musicanten alhie Hint. Wtb. umb d. alt. bs. will beÿ E E Zunft der Zimmermuth dienen. Jur. 4.t 9.b 1733.

Philippe Schreiner devient tributaire chez les Charpentiers le 4 novembre 1733
1733, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 178-v) Dienstags den 5. Decembris 1733 – Catholischer Neuz.
Philipp Schreiner, der Schreiner Von Saargemünden prod. Cantzleÿ Stall und Burger Schein Vom 4. 9.bris 1733 bitt ihme das Zunfftrecht angedeÿhen Zulaßen. Erkand, willfarth. dt. 3. lb d.

Le menuisier français Philippe Schreiner obtient des Quinze une dispense pour pouvoir présenter pour chef d’œuvre un meuble facile à vendre. Les menuisiers français devront soumettre aux Quinze un projet pour modifier le chef d’œuvre à présenter
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
Philipp Schreiner Ca. E E. Meisterschafft der frantzösischen Schreiner
(p. 185) Sambt. den 3. 8.bris – St. nôe Philipp Schreiner Von Sargemündt gebürtig Ca. der frz. schreiner Obst. pplis. ist laut mitkom. Hws bescheids ahn Mgh. gewießen, b. dep. beÿ welcher der ged. Obstr. Zu erschein haben et f. rel. dispensando gn. Zu erlauben w. implorant einen mstr stück Kasten der Verkäufflicher ist, als die bißherige, Verfertigten dörffe. Erk. Obhwks Hh und soll d. Obstr. auch gehört werd.(p. 188) Mont. 5. 8.br – Iid. Hw. [Obere Handwerck Herren] rec. und prod. Vom 3. hujus in s. Philipp Schreiners Ca. die frz. schreiner
Ille gehört, hat petita widerhohlt, nôe der Mst. Zu gegen Honnoré Gagné und Antoine Erhard welche in beeden puncten consentirt. H. Dep. sollen die meistere ein proiect zu einem neuen Mstck auffzusetzen, undt solches MGhh. Zur confirmation Vor Zu legen, angewießen sein, welches Wans approbirt und confirmirt sein wird implorant nachgehendts zu machen ihres ledig sein solle. Erk. in plenum

(p. 343) Sambstag den 24. Octobris 1733 – Iid. [Obere Handwerck Herren] referiren Philipp Schreiner lediger schreiner Von Saargemündt gebürtig habe Ca. E. E. Hwk. der frz. schreiner einen Hwks bescheidt prod. Bittete imb Dep. et f. rel. dispensando gn. Zu erlauben, daß er einen meisterstück Kasten, der Verkäufflicher ist, als die bißherige, Verfertigten dörffe.
B. habe er sein petita widerhohlt, nôe der fr. schreiner haben Honnoré Gagné undt Antoine Erhard in deß imploranten petitum consentirt. die H. Dep. davorgehalten, die Imploranten Weren Vordersambst dahier anzuweisen sein, daß die ein project Zu einem neuen Mstck auffzusetzen, undt solches MG Herren. Zur confirmation Vor Zu legen solten, welches es nachgehends approbirt und confirmirt sein wird der Implorant als ein meisterstück Zumachen schuldig sein solle.

(p. 190) Sambst. den 24. 8.bris – Obere Handwerck Herren referiren in sachen Philipp Schreiners Ca. E. E. Hwk. der frantzös. schreiner. Erk. Bedacht gefolgt

Philippe Schreiner meurt en 1742 après avoir nommé pour héritiers ceux que sa veuve délaissera à sa mort. Les experts estiment la maison 700 livres. La masse propre à la veuve est de 122 livres, celle des héritiers de 3 livres. L’actif de la communauté s’élève à 780 livres et le passif à 1 579 livres.

1742 (23.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 44) n° 1277 (1233)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehrengeachte und bescheidene Meister Philipp Schreiner, gewesene schreiner und burger allhier Zue Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 29.ten Aprilis Jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Tugendsahmen frawen Mariæ Susannæ gebohrner Ziglerin der hinterbliebenen wittib, welche, weilen der Abgeleibte seel. Ihre Künfftig Verlaßende Erben auch Vor seine Erben per Testamentum declariret und eingesetzt, dieselbe mittlerer Zeit repræsentirt, fleißig inventirt, undersucht durch dieselbe mit beÿstand H. Johann Michael Otten Musici und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg Mittwochs den 23.ten Maÿ 1742.
Copia der Eheberedung
Copia des Von dem Verstorbenen seelig den 25. Martÿ 1742. Vor Notario und Gezeugen errichteten Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg ane der Großen Stadel gaß gelegenen und Eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung befunden wie volgt
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. (T.) Nemlich eine Behaußung Hoff und Hoffstatt sampy allen deren gebeüen, begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier Zue Straßburg in der großen Stadel gaß, eins. neben Ihro gnaden herrn Ammeister Geÿer anders. neben Hannß Jacob Jungen seel. wb. modo N. N. dem weißbecken Ehevögtlicher weiß, hinten auf ein gräbel stoßend gelegen, davon gibt man Jährlichen dem Gürtler hoff hohen Chors hoher Stifft Straßburg auf Weÿhenachten Verfällig 1. lb d Thur Zu doppeltem Capital gerechnet 40. lb Und dem Stifft S Margarethen und Agneßen allhier auch Jahrs auf Weÿhenachten verfällig ane boden Zinß 1. lb 2 ß 4 d.trifft auch ane doppeltem Capital ane 44 lb 13 ß 4 d. Sonsten und über die hernach unter den passivis enthaltene Capitalien gegen Jeder männiglichen freÿ ledig und Eigen und ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) Vermög einer Zu mein des Notarÿ Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung dedato 19. Junÿ 1742. æstimirt worden pro 700. lb. Abgezogen obige Beschwerden der 84. lb 3 ß 4. d, So verbelibt außzuwerffen im rest 615. 6. 8. Darüber Besagt ein in allhießiger Cantzleÿ Contractstub gefertigter Pergamentener Kauffbrieff dedato 29. Aprilis 1737. mit deen anhangendem Kleinern Insiegel verwahrt Innhaltend wie die nun Zertrerennte bede Eheleuth solche behausung Von Jgfr. Catharina Margaretha Quooßin erkaufft haben.
Ergäntzung der Wittib abgegangen Unveränderten guths, Nach besag Inventarium illatorum de anno 1733.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 12, Sa. Schuld 10, Sa. Ergäntzung (102, Abzug 1, rest) 100, Summa summarum 122 lb
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. der Kleÿdung und weißen gezeugs 12, Sa. Silbers 4 ß, Sa. Ergäntzung (1, abzug 13 ß, restiren) 1, Summa summarum 13 lb – Schuld 10, Nach deren Abgang 3
Die Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 25, Sa. Holtz und Werckzeugs Zum Schreiner handwerck gehörig 32, Sa. Silbers 12 ß, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 615 lb, Sa. der Schulden 105 lb, Summa summarum 780 lb – Schulden 1579 lb, Theilbar passiv onus 799 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 673 lb
Abschatzung den 19. Junÿ 1743. Auff begehren Weilland deß Wohll achtbahren und bescheiten Meister Philip schreiner see. hinderlaßenen Fraw wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der großen Stattell gaßen gelegen ein seiths Neben Herrn meister Gaÿger, anderseiths Neben hannß Jackob Jungen seel. wittib, hindt auff getachten herrn ameister Stoßend, welche behausung unden ein gangß rechter handt die schreiner werckstatt ein schmalles hauß Ehren gertämter Keller der hoff und bronnen oben ihm ersten und Zweÿten Stock ein stuben und hauß Ehren darinn der herdt, daß seiten gebau Lincker handt so unden die bauch Kuche, Neben daran die soldaten Cammer, oben darüber Zweÿ Cammern wor auff ein halbes Tach daß hinderhauß so und. das holtz hauß oben ein Stuben, hauß Ehren Zweÿ heltzer gäng, ein alter baufeliger tach stull sampt aller gerechtigkeit, wie solches turch der Statt Straßburg geschworen Werckmeistere sich befundten und Jetzigen Preÿß nach Angeschlagen wirdt Vor und Umb 1400 Gulden. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Copia Testamenti nuncupativi – 1742 (…) auf Sonntag den 25. Martÿ Abends Zwischen sechs und Sieben Uhren beÿ Zweÿ hellbrennnenden liechtern, der Ehrengeachte und bescheidene Meister Johann Philipp Schreiner, schreiner und burger allhier Zue Straßburg mich (…) zu sich in seine ane der Großen Stadel gaß allhier gelegene behaußung hatt beruffen und Kommen laßen, welchen wir auf Unßer erscheinen, in dero gewohnlichen Wohnstuben mit den fenstern auf die gedachte gaß außsehende, auf einem bette kranckh und schwachen leibs, Jedoch aber von der gnade Gottes perfectes guter, richtiger sinnen, vernunfft und verstand (…)
Copia der Eheberedung (…)

Sébastien Andris s’adresse aux Quinze après que le corps des menuisiers français a refusé de l’inscrire aux années d’épreuve. Natif de Fribourg en Brisgau, il expose qu’il est menuisier depuis treize ans dont quatre passés chez un menuisier de Paris et qu’il travaille depuis dix mois à Strasbourg chez Louis Le Cat. Il demande en outre que ses années d’épreuve durent deux ans au lieu des quatre réglementaires. Les menuisiers estiment que la dispense peut être accordée puisque le pétitionnaire originaire d’Allemagne connaît suffisamment le français. Les Quinze accordent la dispense.
1741, Protocole des Quinze (2 R 150)
Sebastian Andres Ca. E.E. Handwerck der Schreiner pt° Muthjahrs
(p. 156) Sambstags d. 4. Martÿ 1741 – Moss. nôe Sebastian Andres ledigen Schreiner von Freÿburg im Breißgaw Cit. E. E. Mstrß. der Schreiner Ober M. prod. Appel. Schrifft mit beÿlag lit. A. Fuchß bitt Cop. und Deput. Moss laßt beedes Zu Erk. vnd Cop. und Deput. Zugelaßen

(p. 183) Sambstags d. 11. Martÿ 1741 – Sebastian Andres Ca. der Frantz. Schreiner
Iidem [Obere handwerck herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium] Referiren, daß Sebastian Andres der ledige Schreiner von Freÿburg im Breißgaw gebürtig contra E. E. handwerckh der Frantz. Schreiner Ober Meister den 4. hujus eine Underthg. Appellations Schrifft sambt beÿlag sub lit. A. producirt, darinnen derselbe gehorsambst Vorstellet, es erhelle aus ges. beÿlag /:so ein Extract aus ged. handwercks der Frantz. Schreiner protocoll vom 10 huj.) Welcher gestalten er umb in die Muthjahr eingeschrieben Zu werden geziemend gebetten, aber abgewiesen worden, Nun seÿe er bereiths 13. Jahr beÿ dem handwerckh, wehrender welcher Zeit derselbe 4. Jahr Zu Paris beÿ einem Meister gearbeitet, und seith seiner Zurück Kunfft seÿe er beÿ Louis Le Cas 10. Monath in arbeit gestanden, Seÿe alßo seiner demüthige bitt Mghh. geruhen wolten dispensando Zu erkennen, und außzusprechen, daß Er Implorant in die Muthjahr eingeschrieben werden möge. Ged. L. Meisterschafft habe umb Cop. und Deput. angeruffen, welche auch willfahrt, und beseßen worden, da der Implorant petitum Wiederhohlet, mit dem beÿsatz, daß er nur auff Zweÿ Jahr ane statt der 4 Jahr eingeschrieben werden möchte. Nahmens der Meisterschafft seÿen die in Voriger Sach benambste Zweÿ Meister Vorgestanden [Johann Wolffgang Gleitz Ober Meister und Philipp Schreiner], Welche geantwortet, Sie hatten den Gegner darumb abgewiesen, weilen Er ein teutscher seÿe, jndeme aber derselbe lang Zu Paris und auch schon hier beÿ Ihnen Imploranten gerbeitet, anbeÿ der Frantz. Sprach Kundig seÿe, alß stehe die dispensation Zu Mghh. Sie an Ihren Orth hatten nicht dispensiren Können.
Beÿ diesen Umbständ. Vermeinten die Hh. Deputirten daß dem Imploranten dahien Zu willfahren, daß Ihme sich in die geordnete Vier Muthjahr einschreiben Zulaßen erlaubt, und zugelaßen sein solle. Die Genehmhaltung Zu Mgh. stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

(p. 223) Sambstag d. 18. Martÿ 1741.
Bescheid. Sambstags d. 11. Martÿ 1741. In Sachen Sebastian Andres des ledigen Schreiners von Freÿburg im Breißgaw gebürtig Appellanten, ane einem, entgegen und Wieder E. E. handwerckh der Frantz. Schreiner Appellaten, am andern theil, Auff producirte Vnderthänige Appellations Schrifft sambt beÿlag sub lit. A. und angehenckten bitten dispensando Zu erkennen, und außzusprechen, daß Er, Appellant, in die Muthjahr eingeschrieben werden möge. und all übrige angehörte, Vor: und anbringen, Ist, der Hh. Deputirten abgelegten Relation anch, Erkandt, daß dem Appellanten sich in sie geordnete Vier Muthjahr einschreiben Zulaßen erlaubt, und Zugelaßen sein solle, Alß wir demselben hiemit dispensando ein solches erlauben.

Sébastien Andris demande aux Quinze d’ordonner aux menuisiers français de l’inscrire aux années d’épreuve. Les menuisiers français se rèfèrent à une décision qui leur interdit d’inscrire des menuisiers allemands. Les Quinze renvoient le pétitionnaire aux menuisiers allemands
1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
Sebastian Andres Ca. Frantzösische Schreiner Meisterschafft pt° Muthjahr
(p. 93) Montag d. 5. Febr. 1742. [manque p. 92] abgewiesen worden, da [-] vor ungefehr* 2. Monath Sebastian Andres der Schreiner von Freÿburg gebürtig beÿ ged. Meisterschafft Ver[-] der Muthjahr eingeschrieben worden [mit dem] demüthigen bitt Mghh. geruhen möchten zu [erkennen] daß vorgemelte Meisterschafft der Frantz. Schreiner allhier Ihne Zu Verarbeitung der Muthjahr einzuschreiben schuldig seÿe, die Imploraten hätten vmb Deputation gebetten welche auch willfahrt und beseßen worden, da der Implorant petitum Widerholt, Namens deren Imploraten seÿen vorgestanden Johann Wolffgang Gleich und Niclaus Schmid*, Welche geantwortet, daß Sie dengegen [-] bescheid daß Sie Keine teutsche Gesellen [in] denen Muthjahren einschreiben sollen*, [vermög] Mghh. Decret vom 20. Februarÿ 1740 p. 162. nicht annehmen Könnten. [hab]e man dann auch dafür gehalten* daß der Implorant mit seinem begehren ab: [und die] Teutsche Meisterschafft der Schreiner umb sich [in dem] Muthjahr einschreiben Zu laßen Zu Verweisen seÿe, die Genehmhaltung Zu Mghhh. stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

Fils d’un tailleur de Neukirch en Forêt-Noire, Sébastien Andris épouse en 1743 Susanne Marie Zickler, veuve du menuisier Jean Philippe Schreiner : contrat de mariage, célébration
1743 (17.4.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 77) n° 1021
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsahmen und bescheidenen Meister Sebastian Andriß leedigem schreiner von Neukirch aus dem Schwartzwald gebürtig weÿland Jacob Andriß geweßenen glaß schneiders vnd burgers allda Ehelich erzeugtem vnd nach tod verlaßenem Sohn, alß hochzeitern ane Einem
So dann der Ehren und tugendsamem frauen Susanna Maria Schreinerin gebohrner Zicklerin, weÿl. Joh: Philipp Schreiner geweßenen Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterlaßener Wittib, alß der Hochzeiterin am andern theil
Zum Siebenden, gehet der Frau Hochzeiterin will dahien, im fall Sie vor Ihme dem Hochzeiter dießes Zeitliche geseegnete, daß Er Zweÿ Jahr lang nach solch Ihrem tod Ihre ane der großen Stadelgaß gelegene behaußung cum appertinentiis Zu bewohnen befuegt vnd berechtiget seÿn
Actum Straßburg den 17.ten Aprilis 1743. [unterzeichnet] Sebastian andtris als hocht zeither, A der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 150)
Hodie die 23 mensis aprilis anno 1743 (…) sacro Matrimonio in facie Ecclesiæ coniuncti fuerunt honestus Adolescens Sebastianus antris professione suâ Scriniarius oriundus ex neukirch in sÿlva nigra diœcesis Constantiensis filius defuncti Jacobi antris et Catharinæ lobertin* Coniugum et honesta susanna Zicklerin vidua in secundis nuptiis defuncti philippi schreiner civis et Scriniarii (signé) Sebastian andris, + signum sponsæ (i 80)

Sébastien Andris devient bourgeois quelques jours après son mariage
1743, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 127
Sebastian Andreß der Schreiner Von Neukirch im Schwartzwald gebürtig erhalt das burgerrecht Von seiner Ehefrauen Susanna Maria weÿl. Phl. Schreiners gewesenen burgers undr schreiners hinter. Wittib um den alten burgerschilling, und will beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleuth dienen, juravit d. 8.t Maÿ 1743

Sébastien Andris devient tributaire chez les Charpentiers le 11 juin 1743
1743, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 21) Dienstags den 11. Junÿ 1743 – Catholischer Neuz.
Meister Sebastian Andres von Kirch im Schwartzwald gebürtig producirt Stall und Cantzleÿ Schein vom 8.ten May 1743. bitt Ihme das Zunfftrecht gedeÿen zu laßen. Erkannt Willfahrt, dt. 3. lb. d.

Les Quinze autorisent Sébastien Andris à prendre deux compagnons supplémentaires pour des travaux urgents chez son client Jean Henri Cladin
1746, Protocole des Quinze (2 R 156)
(p. 502) Sambstags d. 20. Augusti. – Sebastian Andris Ca. E. E. Handwerck der Frantzösischen Schreiner
Roemer nôe Sebastian Andris, des Frantzösischen Schreiners Ca. E. E. Handwercks der Frantzösischen Schreiner Ober meister, weilen Implorant Zuolg mit kommenden attestat, Hn Joh: Heinrich Cladin bau übernommen, als bitt ihme Zu erlauben, daß er ein oder 2. gesellen über die ordinari Zahl biß auff weÿhenachten annehmen dörffe. Nom: Comp: berufft sich auff den botten. Ille in mund angelegt. Erkannt Willfahrt.

(p. 567-571) Sambstag d. 17. Septembris – (demi pages)

Les Quinze autorisent Sébastien Andris à prendre un compagnon en surnombre pour exécuter des travaux urgents
1751, Protocole des Quinze (2 R 160)
(p. 112) Sambstags d. 18. Martÿ – Sebastian Andriß Ca. Frantzösische Schreiner
Idem [Roemer] nôe Sebastian Andriß, des frantzösischen Schreiner Meister Ca. E. E. Handwerck der Frantzösischen Schreiner Ober meister weilen Zufolg mitkommenden attestats principalis einem bau auff das schleunigste Zu verfertigen übernommen, und darzu einen gesellen über die ordinari Zahl nöthig hat, als bitt er Ihme solang dießer bau wöhret damit gnädig Zu willfahren. Christmann, bitt depp. Roemer setzts Erk. seÿe dem Imploranten in seinem begehren, so lang dießer bau wöhret, willfahrt worden.

Sébastien Andris s’adresse aux Quinze pour obtenir autant de compagnons qu’il en aura besoin d’après une décision du maître des menuisiers français qui n’a pas été suivie d’effet. Il demande en outre que les compagnons dont il a besoin ne soient pas tenus de respecter le règlement et qu’il ait la priorité pour en obtenir. Le corps des menuisiers n’a rien à objecter à la première demande mais déclare que la deuxième les expose à la ruine. La commission estime que les arguments du corps des menuisiers sont dus à des dissensions internes. La commission estime qu’il y a lieu de satisfaire à la demande de Sébastien Andris. Les Quinze entérinent son rapport.
1761, Protocole des Quinze (2 R 173)
Sebastian Andriß Statt schreiner pt° Gesellen
(p. 1.) Sambstags d. 3. Januarÿ 1761. – Claus pro Freund nôe Meister Sebastian Andriß des burgers und Statt schreiners prod. unterth. memor: und bitten pt° Gesellen, facta prælectione ist Erkanndt, Obere Handwercks Herren.

(p. 40) Sambstags d. 31. Januarÿ – Iidem [Ober Handwerck herren] laßen per Eundem [Secretarium] referiren es habe Meister Sebastian Andriß der burger und Statt schreiner d. 5. hujus beÿ MGHh ein unterth. memor: und bitten producirt und darinnen vorgetragen E. G. hätten vor einiger Zeit dem Schreiner Ober meister anbefohlen, dem Imploranten soviel Gesellen Zu kommen Zu laßen, so viel er von nöthen haben würde, da nun diesem befehl bißhero gar nicht nachgelebet worden als gelange an E. G. des Imploranten gehorsamstes bitten zu verordnen, daß derselbe allezeit, wie andere Meister, so ihre Zahl nicht haben in die sogenante bitt eingeschrieben und Ihme in seiner Tour soviel Gesellen als er Zu beförderung der Statt Arbeit vonnöthen haben mögte zugeschickt werden solle, daß auch denen Gesellen erlaubt seÿn solle, Zu Ihm Zu begehren ohne sich an die articul Zu binden, daß auch im Fall der noth und Mangel derer Gesellen H. Bau Inspector einen Schein von sich geben und dieser Schein durch den Obermeister in alleweeg respectirt werden solle. Auff geschehene Weißung habe der Implorant sich auff den Innhalt eines Memorialis bezogen.
Ex officio seÿen von seithen der Frantzösischen Meisterschafft der Schreiner vorcitirt worden Christoph Stencker als Ober meister, Frantz Joseph Höltzel und und Joh: Antoni Charret als Mit meister welche nach dem sie des Imploranten begehren angehöret declariret, daß sie in ansehung des ersten puncten nichts einzuwenden hätten sondern gern Zugeben wollten, daß der Implorant immer derselben eingeschrieben Verbleibe was aber den 2.ten puncten, daß die Gesellen ohne sich an die Artickel Zu binden, Zu allen Zeiten Zu dem Imploranten gehen Könnten, betreffe, so seÿe derselbe vor die Meisterschafft gar Zu hart, und stehe ihr gäntzlicher Ruine darauff indeme auff solche Weiß Keine ordnung mehr unter der Gesellschafft seÿn sondern ein jeder seinen Meister trotzen würde, übrigens und 3.tio consentirten sie, daß wann ein Gesell Von dem Meister Zur statt hinaus begehren, dem Imploranten ohnverwehrt seÿn solle, der gleichen Gesellen in Arbeit zu nehmen.
Nach deme die H. Deputirten den Von MGhh. d. 26. Julÿ Vorigen Jahrs auff Ansuchen des Imploranten ertheilten bescheid eingesehen, und befunden, daß selbiger nicht in gehörige Execution gesetzt worden, sondern ein Handwercks haß mit unterlaufft, als hätten dieselbe nach der sachen reifer überlegung dafür gehalten, daß der Implorant allzeit Wie andere Meister, so Ihre Zahl nicht haben, in die sogenannte bitt eingeschrieben, und Ihme in seiner Tour so viel Gesellen als er Zu beförderung der Statt Arbeit von nöthen haben mögte zugeschickt werden sollen, Ferner daß Ihme ohnverwehrt, die jenige Gesellen, welche Zur statt hinaus begehren wann sie auff sein Ansuchen Zu Ihm gehen wollen, in Arbeit Zunehmen und d. übrigens, daß es in Ansehung außerordentlich pressirter Statt arbeith beÿ dem d. 26. Julÿ vorigens Jahrs ergangenen bescheid sein Verbleibens haben solle, die Confirmat. Zu E. G. stellend. Erk. confirmation.

Le menuisier municipal Sébastien Andris loue un logement à l’assesseur Daniel Luc Herrman Weinemer

1773 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 76
H. Sebastian Andres der statt schreiner
in gegensein H. Rathh. Daniel Lucas Herrmann Weinemer
verlühen, eine wohnung in seiner des verlehners eigenthümlich zuständigen behausung ane der Großen Stadelgaß, einseit neben Georg Friedrich Streubich dem frantzösischen becken, anderseit neben den Toussotischen erben, hinten auff einen gemeinen dohlen, bestehend im ersten stock besagtes haus auff die gaß außsehend eine stub und stubkammer samt einen cabinet und in den hoff außsehend abermahl eine stub samt kuchen und haußehren im nebstgebäu besagten stocks zweÿ kammern, eine stub und eine kleine kuche, ferner außgehet inngleichen zweÿ kleinen holtzhäußer, die benutzung der bauchküchen in wasch zeiten – auff 4 jahren auff Johannis Baptistæ anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 100 gulden

Sébastien Andris loue un logement à l’avocat François Pierre Brodbecker

1773 (21.4.), Not. Lacombe (6 E 41, 150)
Bail – Sébastien Andres mre menusier, bail pour 4 années consécutives qui commenceront à courir à la St Jean prochaine
à M. François Pierre Brodbecker avocat au Conseil et substitut secrétaire de la noblesse de la basse alsace
un appartement dans la maison qui appartient au bailleur en cette ville grosse stadelgasse, d’un côté les héritiers Bessel d’autre un boulanger, consistant led. logement en un poel et chambre à côté, au second étage de ladite maison donnant sur la rue d’une cuisine au même étage, d’un poel de domestique et deux autres petites chambres donnant sur la cour, d’une chambre au grenier pour le linge sale, d’une place dans la cour pour loger les bois fermée de planches, d’une partie de la cave également fermée de lattes dont le soupirail donne dans la cour. Et enfin l’usage commun de la buanderie et des greniers pour la lessive – moyennant un loyer annuel de 70 livres

Susanne Marie Zickler meurt en 1781 en délaissant pour héritiers les enfants issus de sa fille Elisabeth Schreiner et de Jean Christophe Stierlé. L’inventaire est dressé dans sa maison Grande rue de la Grange estimée à la somme de 2 000 livres. La masse propre au veuf s’élève à 102 livres, celle des héritiers à 704 livres. L’actif de la communauté s’élève à 3 596 livres, le passif à 3 191 livres

1781 (24.11.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 867) n° 265
Inventarium über Weil. der Ehr: und Tugendbegabten Fraun Susannæ Mariæ Andrißin geborner Zicklerin H. Sebastian Andris des Stadt: Schreiners und burgers alh. gewesener Ehefraun nunmehro seel. Verlaßenschafft aufgericht in Anno 1781 – nach ihrem Montag den 2.ten Octob. gegenwärtigen 1781.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen hintritt nach sich Verlaßen. Welche Vermögens Nachlaßenschafft auf Veranstalten und begehren H. Antoni Gerber des Schneider meisters und burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts hernach gemelter der Fraun Defunctæ per Testamentum Zu Erben Verlaßener Enckele wie auch obgemelten des hinterbliebenen H. Wittibers selbsten ordnugß mäsih ersucht und inventirt worden, Zuvorderist aber hat Er der Hr. Wittiber und die einte Jgfr. Erbin, wie auch Moritz Harat, von Leibzig, Pierre Mouliard aus der Picardie, Joseph Klein, von Wittlich, Fridolin Holin, Von Margingen, Conrad Müller von Münchroth in Schwaben, die Gesellen, und Barbara Helmerin die von Offenbach gebürtige dienstmagd (…) geäugt und gezeigt – So beschehen Straßburg in einer an der grosen Stadelgaß gelegenen hiehero eigenthümbl. gehörigen und hernach mit mehrerem beschriebenen behaußung auf Samstag den 24.ten Novembris A° 1781.
Benennung der Erben. Die Verstorbene hat per Testamentum zu ihren rechtsmäßigen Erben Verlaßen Weil. Fr. Mariæ Elisabethæ Stierlein geb. Schreinerin H. Joh: Christoph Stierle, des beamten im Umgeld und burgers alh. gewesener Ehefrauen, ihrer in erster Ehe mit auch weil. H. Joh: Philipp Schreiner, dem gewesenen Schreiner und burgern hieselbst ehel. erzeugten Tochter seel. hinterlaßene fünff K.K. und dißorts Enckele, nahmens und 1° Herrn Frantz Joseph Stierle, in Deutschland sich aufhaltend, in weßen Namen S. T. Herr Sebastian Tournier J. V. Ltus und Eines löbl. Policeÿ Gerichts alhier actuarii Substitutus, als aus E. .E. Kleinen Raths Mittel zufolg Extractum vom 24. 9.bris 1781. hierzu ernannter Deputatus hiebei Zugegen Ware, 2° Herrn Frantz Paul Stierle, Ober Aufseher über der Metzig Zu Patavia, 3° Herrn Sebastian Stierlé, welcher Zu Wien emploÿirt, 4.to H. Xaverius, so bei einem Herrn Zu Holstein als Secretarius in Condition stehet, diese 4. allen zu 4. gleichlingen Portionen und Antheilern ane der Frauen Def. in die Ehe gebrachte Vermögen per Testamentum verlaßene Erben
So dann und 5.to die Viel Ehr und Tugendbegabte Jungfr. Mariam Elisabetham Stierle, In welcher vier letzteren Namen Hr. Antoni Gerber der Schneider meister und burger alh. als deroselben geordnet und geschworener Vogt

Eigenthum ane einer behaußung. Nämlich eine Vorder: und Hinder behaußung samt Hoff, Hoffstatt und bronnen, auch allen überigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der grosen Stadelgaß, eins. neben Weil. Hn Dr Kratzen seel. hinterlaßener Frauen Wittib und erben, anderselt neben Mr N Stierle dem frantzösischen beck und hindten auf den Gräbel stoßend, davon gibt man jährlich dem hohen Chor hoher Stift Straßburg auf Weÿhenachten ane ablösigem bodenzinß 1 lb d und dem Stift St. Margarethen und Agnesen alhier Jahrs auch auf Weÿhenachten ane bodenzinß 1 lb 2 ß 4 s sonsten aber und außer denen darauf haftenden und hernach passivé eingetragenen Capitalien gegen Männiglich. freÿ leedig eigen und dermahlen durch (die Werckmeistere) Zufolg deroselben schriftlich ausgestelten und beÿ dieses Inventarii Concepto verwahrluch liegenden Abschatzung Scheins vom 15.ten 9.bris 1781. gewürdiget und angeschlagen worden vor und um 4000 fl. oder 2000 lb. Wird nun davon abgezogen obige Bodenzinßen doppelter Capitals betrag mit 85. So bleibet ane obigem anschlag hier auzuwerfen annoch übrig 1915. Über der Erben unveränderte in wehrender Ehe abgebrochene behaußung besagt und ist vorhanden ein deutscher pergamentener in alhies. C. C Stub gefertigter u. mit deroselben ahangendem kleinern Insiegel verwahrter Kauffbrieff d d 29. Apr. 1737. So dann meldet über die, in stehender Ehe erkaufte u. auch abgebrochene behausung sp /:als aus welchen beiden häußern hie vorbeschriebene neu erbaute theilbare behausung entsprungen:/ ein dergl. pergamentener Kauffbrieff mit der C. C. Stub anhangedem Insiegel versehen, datirt den 11.ten Xbr. 1745.
(f° 10) Ergäntzung des hinterbliebenen Wittibers währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über beeder nun zertrennten Ehe persohnen in die Ehe gebrachte Vermögenschaften durch H. Not. Joh: Jacob Oelinger am 6. 7.bris 1743. auffgerichteten Inventarii
(f° 14-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copie der Eheberedung, Copia Testamenti nuncupativi, Copia Vergleichs, Copia des über der Fraun Defunctæ seel. unveränderte behaußung getroffenen Vergleichs
Des hinterbliebenen Hn Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. Werckzeugs 27, Sa. Silbers 9 ß, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzung 24, Summa summarum 102 lb
Dießemnach so wird auch der Erben unveränderte Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 29, Sa. Silbers und dergleichen geschmeids 1, Sa. goldenen Ring 1, Sa. Ergäntzung 1201, Summa summarum 1254 lb – Schulden 550, Nach deren Abzug 704 lb
Endlichen so wird auch die gemein und theilbaren Verlaßenschaft beschrieben, Sa. haußraths 88, Sa. holtzes Zum Schreiner handwerck gehörig 50, Sa. ein und leerer Faß 24, Sa. Silbers und dergleichen geschmeids 8, Sa. goldenen Geschmeids 2, Sa. baarschaft 450, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1915, Sa. Schulden 1057, Summa summarum 3596 lb – Schulden 3191 lb, Nach deren Abzug 405 lb
Beschluß summa 1212 lb Stall Summa 372 lb
Copia der Eheberedung (…) Mittwochs en 17. Aprilis Anno 1743, Johann Jacob Oelinger
Copia Testamenti – Cejourd’hui premier février 1775, fut presente Susanne Zickler femme de Sébastien Andres, Bourgeois Maître Menuisier de cette ville, y demt. saine d’esprit, jugement et entendement, mais malade de corps allant et venant encore (…) – Lacombe Not. royal

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Sébastien Andris à se remarier avant la fin de son deuil. L’avocat général Mogg estime que l’édit royal s’applique surtout aux femmes d’autant que le pétitionnaire a beaucoup de travail et d’employés
1781, Conseillers et XXI (1 R 264)
Sebastian Andris der Stallschreiber erhält dispense a tempore luctus gegen erlag 3. fl. in das findlinghauß. 509.
(p. 509) Claus nê Sebastian Andris des burgers und Stattschreiners Imploranten prod. unterth. Memoriale samt beÿl. sub lit. A puncto dispensat. tempore luctus heurathen Zu können.
Nach angehörtem voto H. Gâl Advocat Mogg, welcher gemeldet, daß das Königl. Edict eigentlich mehr auf die Weibs leüth gerichtet, Implorant mit vieler Arbeit und gesind beladen worauf er Zuwachen hat, so glaube er daß ihme Zu wilfahren wäre, und dovh er* unbekandt ob er beÿ Mittlen oder Von seiner Ehefrau einig. genuß beziehe, so wolle er solches Mghh. überlaßen haben.
Wurde vermittelst Gehaltener umbfrag dem Imploranten mit gebettener dispense tempore luctus gegen erlag dreÿ gulden in das findlinghauß wilfahrt.
Depp. H. Rathh. Leroux, H. Rathh. Straub (empfangen dreÿ gulden, d. 7.ten Januar. 1782. Wieger)

Sébastien Andris se remarie avec Jeanne Greissing, fille de maître charpentier : contrat de mariage, célébration
1781 (15. 9.br), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 188
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Herr Sebastian Andriß der burger Statt schreiner und Wittiber dahier Zu Straßburg als Bräutigam ane einem,
So dann die Ehren: und tugendbegabte Jungfrau Johanna Greißingin, weiland hrn Frantz Augustin Greisings geweßenen burgers und Zimmermeisters allhier mit auch weiland fraun Salome gebohrner Heÿerin ehelich erzeugte und nach tod Verlaßene mehrjährige tochter, beÿständlich S. T. Herrn Frantz Lorentz Gilig des hiesigen burgers und eines löblichen Collegiat Stiffts Zum alten St. Peter wohlverordneten Schaffners als hochzeiterin am andern theil
Straßburg en 15.ten Novembris 1781. [unterzeichnet] Sebastian andris als hochzeiter, Johanna Greißing Hochzeiterin

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 175)
Hodie 15 Januarÿ anni 1782 (…) sacro matrimonÿ vinculo conjuncti Sebastianus andris civis et scrinarius Hujas defunctæ Mariæ Salome Lidler viduus sperstes ad St Petrum Seniorem parochianus et Johanna Griessing argent. Francisci Augustini griessing et Mariæ Salome Heÿerin civium defunctorum filia Majorennis ratione domicilÿ à pluribus annis in monasterio sanctimonialium (signé) Sebastian andris, Johanna grißing (i 91)

Jeanne Greissing se remarie en 1791 avec le batelier Antoine Fessler puis en 1794 avec le négociant André Dron
Quittance suite à la vente de la maison provenant de Sébastien Andris à la veuve Sarrazin suite à l’adjudication judiciaire du 17. mars 1791 (voir plus loin l’inventaire dressé en 1800)

1791 (23.3.), Not. Lacombe (6 E 41, 221) n° 43
Quittance – Jeanne Andris née Gressing veuve de Sébastien Andris menusier assitée du Sr Stouhlen avocat en qualité d’héritière de son mari suivant contrat de mariage reçu Anrich le 15 9.bre 1781, M Philippe Louis Übersal en qualité de mandataire de Jean François Joseph Stierlé maître de langue absent, Antoine Gruber maître tailleur d’habits curateur à Jean François Paul Stierlé absent et en qualité de tuteur de l’enfant délaissé par Jean Sébastien Stierlé décédé, M Georges Frédéric Zimmer notaire en qualité de mandataire de François Xavier Stierlé maître de danse demeurant à Hambourg, Marie Elisabeth Stierlé majeure assitée dudit Sr Ubersaal, les derniers en qualité d’héritiers testamentaires pour un 1/5 chacun de Susanne Marie née Zickler décédée femme dudit Sr Andris suivant testament reçu par le soussigné le 1 février 1775
Mde Sarazin devenue propriétaire d’une maison rue die gros stadelgasse n° 7 [convention sur le paiement d’obligations Andris]
(Joint) Auszug aus den Registern des Straßburger district Gerichts
weÿl. Sebastian Andriß gewesten Stadtschreiners in Straßburg hinterlassene wittib wie auch gedachter andris’scher erster Ehefrauen Testaments erben und deren selben respective Curatoris et mandatariorum – da nach vorgenommener Versteigerung der in weÿl. Fr. Susanna Maria Andrißin geb. Zicklerin nun auch weÿl. Sebastian Andriß Stadtschreiners in Straßburg erster Ehegattin verlassenschafft gehörigenen an der großen Stadelgaß gelegenen behausung
H. de Clermont für und innamen der verwittweten Fr. Sarrazin 9450 gulden den 17. mart. 1791 (enregistré 22 du 18.3.)

Originaire de Sarrebourg, Marie Anne Propre épouse en 1746 Guillaume Joseph Sarazin, originaire de Condé en Hainaut (Condé-sur-l’Escaut)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 328)
Hodie primo Augusti Anni 1746. (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Guillelmus Josephus Sarazin, Condato in hannoniâ oriundus, filius Emanuelis Sarazin et Catharinæ Josephæ Monnin Conjugum defunctorum in Servitio Ill.mi Ddni Marchionis Balincourt a Sex mensibus parochianus noster et Maria Anna propre Sarburgensis filia Joannis propre et beatricis Menusier conjugum defunctorum a novem mensibus quoque parochiana nostra (signé) guillaume sarazain, Marianne propre (i 174)

Ils achètent le droit de bourgeoise le 12 avril 1747 en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 280
Guillaume Josephe Sarracin Von Condé auß dem Hennegau geb. u. deßen Ehefrau Maria Anna Propre Von Sarburg erhalten beÿde weg. hoher recommendation das burgerrecht gratis u. wollen dienen beÿ E: E: Zunfft der Möhrin, jur: et prom: eod. [12.t aprilis 1747]

Le revendeur Guillaume Charles Sarrazin est assigné à comparaître devant la tribu des Frbourgeois parce qu’il vend des plats de charcuterie à l’encontre du règlement. Il convient des faits et demande de cotiser chez les Fribourgeois pour continuer son commerce. Le conseil de tribu le reçoit cotisant.
1755, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 239) 1755, Monntags den 13.ten deß Monaths Octobris in Anno 1755
Guillaume Charles Sarrazin, der hiesige Grempp Vnd Burger ex officio citirt, daß derßelbe gekochte Cervelats, Ballerons undt Langues fourrees, vnd dergleichen ohne Erlaubnus verkauffet, so wider Ordnung.
Ille præsens ist der Anklag geständig, sagt er macht es wie andere Gremppen allhier, Vnd in Franckreich, offerirt sich dißorts derhalben Geltzünfftig Zumachen, bittet Receptionem
Hierauff Erkandt worden, daß der Citatus gegen Erlag der 2 lb 4 ß s vndt 6 ß d Stubengelt pro hoc anno alß Geltzünfftig Zu recipiren, Ihme aber Keine andere Speißen alß obige beneben Andouillen auff den Verkauff Zu appretiren, Zu Erlauben, Mithin demeßelbig. alle Überige Speißen ohne einig. Außnahme demeßelben Zu Verkauffen beÿ Straff der Ordnung Zu verbiethen seÿe, So er auch Zu thun, datâ manu versprochen.

Guillaume Joseph Sarazin meurt en 1787 en délaissant sa fille pour unique héritière. La masse propre au défunt s’élève à 16 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 760 livres, le passif à 1 090 livres
1787 (20° juillet), Not. Anrich (6 E 41, 1511) n° 317
Inventaire et Description de Tous et chacuns les Biens meubles et immeubles generalement quelconques que feû le Sieur Guillaume Joseph Sarazin, vivant bourgeois de cette ville de Strasbourg a delaissé après sa mort arrivée le 2° juillet dernier. Lesquels Biens à la Réquisition de la D° Marie Anne Sarazin née Propre veuve du defunt assitée pour L’Effet des presentes par le Sr Urbain Eder bourgeois de cette ditte ville y demeurant et de la Dame Marie Anne Noel née Sarazin Epouse de Monsieur Jean Baptiste Joseph Noël, chevalier de l’ordre roial et militaire de St Louis et Capitaine aide major de la place de cette même ville, fille unique et héritière universelle du dit defunt par lui procréé avec la dite Dame veuve (…) montrés et enseignés par la dite D° Veuve (…) tant par elle que par la dite Dame Marie Anne Noël l’héritière universelle et Marie Gertrude Hertzog la Servante de la maison (…) Fait et passé à Strasbourg en presence du Sieur jule Auguste Marie Tolmer Marchand parfumeur de cette ville curateur établi à la Substitution ordonée par le defunt en vertu de son testament cy après transcrit et revenant aus Enfans de la susdite D° Noël héritière universelle encore à naitre ce 20° juillet 1787.

copie du Testament mystique fait par le Defunt le du 30 août 1779 déposé en l’étude de M° Laquiante Notaire royal aud. Strasbourg le 7 septembre de lad° année et ouvert par icelui le 22. août 1787.
Propriété d’une Maison, Scavoir une maison avec sa Cour ses droits appartenances et dependances scize en cette ville proche la petite Boucherie tenant d’un Cotté au Sieur Joseph Polti negociant et de l’autre au Sr Moppert cordonnier abboutissant par derrière à la fossée des tanneurs (…)
Ordo hujus Inventary. S’ensuit aussi la Description des Biens revenant en propre à la De héritière, habits 63 livres
S’ensuit Enfin la Description des Effets qui composent la Masse de la communauté, Total des meubles 343, Total des tonneaux 15, Total de l’argenterie 96, Total de l’argent comptant 170, Total de l’estimation de la propriété d’une maison 7600, Total des dettes actives 80, Total général 8305 livres – Dettes passives 4360 livres, Bien restant 3945 livres – Somme taillable 6508 livres
Inventaire et Partage. Cejourf’hui 5° novembre 1787 – Au second étage, Au premier étage, Au Mansard, Propriété d’une maison (…) estimée de gré à gré 16 000 lb, les parties intéressées aiant ainsi fixé de gré à gré la valeur de lad maison, la De héritière et le Sr Tolmer curateur à la substitution declarent l’avoir cédé et délaissée pour ladite somme à la D° veuve sauf cependant la propriété aux enfants substitués en cas qu’ils existeront après le décès de la D° héritière

Marie Anne Propre meurt en 1800 en délaissant pour héritière sa fille Marie Anne.

1800 (16 thermidor 8), Strasbourg 11 (2), Not. Anrich n° 413
Inventaire de la succession de feue la Citoyenne Marie Anne Sarazain née Propre veuve de feu le Cit. Guillaume Joseph Sarazain décédée le 29 pluviose dernier delaissant pour son héritière unique et universelle sa fille Marie Anne Noël née Sarazain épouse du Cit. Jean Baptiste Joseph Noël Ex adjudant Capitaine réformé de la place de cette ville – inventaire de la succession paternelle le 12. nov. 1787 soussigné, l’inventaire maternel fera titre a l’héritière uniquement pour la maison susdite proche la petite boucherie pour la somme de 7053 fr

meubles meublants 2664 fr, argenterie 459 fr, Or bijoux 285 fr
Propriété d’une maison, Scavoir une Maison consistant en Corps de logis de devant et de derrière petite cour avec tous ses droits appartenances et dépendances scize en cette ville rue dite grande Stadelgaß N° 7 d’un côté le boulanger Streibig d’autre le tonnelier Ulrich par derrière un coulant appartenant a la commune, dont on a payé cidevant pour rente fonciere au ci devant Couvent Ste Marguerite 4 fr 47 et aux ci devant prebendiers de la cathedrale 4 fr ensemble 8 fr 47 payables annuellement aux domaines nationaux, 12.000 fr, La propriété de cette maison est constatée par procès verbal d’adjudication du cidevant tribunal du district de Strasbourg en date du 17. mars 1791.
total général 15.409 fr
Enregistrement, acp 74 f° 190 du 19 therm. 8

Marie Anne Sarazin épouse en 1777 le lieutenant Jean Baptiste Joseph Noël originaire de Valenciennes : contrat de mariage, célébration
1777 (14.4.), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 147
Mariage – furent presens Monsieur Jean Baptiste Joseph Noël premier lieutenant au Regiment des Dragons jarnac présentement en Garnison en cette ville, fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits de feu Mr Jacques Felix Noël vivant Lieutenant au dt. Regiment et de defunte D° Marie Catherine Angelique Leroy, natifs de Valenciennes ses pere et mere, faisant, stipulant et agissant pour luy et en son nom d’une part
Et le Sieur Guillaume Joseph Sarazin bourgeois de cette même ville de Strasbourg et Damoiselle Marie Anne née Propre son Epouse qu’il authorise à l’Effet de ce qui suit, stipulans et agissans pour et au nom de Demoiselle Marie Anne Sarazin leur fille majeure cy présente de son bon Gré et Consentement d’autre part
(signé) Noël, marianne Sarazin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 251)
Hodie 14 aprilis anni 1777 (…) S. matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Baptista Noel Sub Centurio Legionis Equestris Levis armatura Jarnac nuncupata filius majorennis defunctorum Dni Jacobi felicis Noel et Dnæ Mariæ Catharinæ Angelicæ Le Roy invita conjugum ex Parochia ad Stum Nicolaum Civitatis valentinianæ Diœcesis Cameracensis ratione domicilii Parochianus ad Stum Petrum Seniorem Et Della Maria Anna Sarazain filia majorennis Dni guillelmi Josephi Sarazain Civis et mercatoris hujatis et Dnæ Mariæ Annæ Propre conjugum Parochiana nostra (signé) Noël, marianne Sarazain (i 129)

Jean Baptiste Joseph Noël meurt en 1800 en laissant pour héritière sa sœur
1800 (5 nivôse 9), Strasbourg 11 (2), Not. Anrich n° 417
Inventaire de la succession de feu le Cit. Jean Baptiste Joseph Noël ex adjudant Capitaine reformé de la place de Strasbourg décédé le 1 vend. dernier, à la requête de la Cit. Marie Anne née Sarazin la veuve assistée du Cit. Charles André Gaulthier dit Clermont Contrôleur des postes, à la requisition du Cit. Jacques Louis Albert homme de loi mandataire de la Cit. Marie Joseph Noël veuve de Nicolas François Debaralle demeurant à Valenciennes sœur et héritière unique du défunt

en la maison mortuaire appartenante à la veuve proche la petite boucherie N° 5
propre à l’héritière, habits 443 fr, dettes actives 8 fr, total 451 fr, passif payable par le bien propre et par la communauté 9905 fr, déficit 9453 fr
Déclaration et renonciation faites par la veuve, que feu le Cit. Guillaume Joseph Sarazain son pere etant décédé le 2 juillet 1787 et la Cit. Marie Anne née Propre sa mere le 29 pluviose VIII Elle a en sa qualité d’enfant unique et héritière universelle desdits ses père et mère auroit recueilli leurs successions en vertu des inventaires dressés par le soussigné notaire les 12 novembre 1787 et 16 thermidor VIII, lui sont echûs deux maisons en cette ville l’une proche la petite boucherie N° 5 tenant d’un côté au C. Joseph Polty Negotiant d’autre au C. Moppert cordonnier par derrière la fossée des tanneurs
et l’autre scize rue dite Grande Stadelgass n° 7 d’un côté le boulanger Streibig d’autre le tonnelier Ulrich parderrière un coulant appartenant à la commune, plus les meubles meublants (…)
Contrat de mariage, le 14 avril 1777 (…)
Enregistrement, acp 76 f° 140 du 13 niv. 9

Héritière de la maison, Marie Anne Sarazin se remarie en 1802 avec le receveur de l’enregistrement Claude Gallimard en lui faisant donation de la maison sise Grande rue de la Grange

1802 (18 messidor 10), Strasbourg 1 (23), Not. Lacombe n° 2873
Contrat de mariage – Cit. Claude Gallimard, receveur de l’enregistrement et conservateur des hypothèques veuf en premières noces de Marie Madeleine Adélaïde Debainse et en deuxièmes de Marie Catherine Dessuc
Dame Marie Anne Sarazain, veuve de Jean Baptiste Joseph Noël
art. 4, la future épouse fait en faveur dudit mariage donation entre vifs pure et simple et irrévocable en toute propriété au futur d’une maison a elle appartenante scituée a Strasbourg grande rue de la grange N° 7, d’un côté Strubig boulanger, d’autre Ulric tonelier, derrière un Egout communal, devant ladite rue
Enregistrement, acp 85 f° 6-v du 28 mess 10

Fils du négociant Pierre Gallimard, Claude Gallimard est né à Troyes en 1754. Il épouse en premières noces Marie Madeleine Adélaïde Debainse ; sa fille naît en 1776 à Vouziers où il est receveur des domaines du Roi
Mariage, Strasbourg (n° 518)
Du 2° jour du mois de Fructidor l’an X de la République française. Acte de mariage de Claude Gallimard, âgé de 48 ans, receveur de l’enregistrement et conservateur des hypothèques à Strasbourg, y domicilié depuis onze ans, né à Troyes, Département de l’Aube, le 3 mars 1754, fils légitime de Pierre Gallimard, négociant audit lieu, et de feuë Germaine Barbarat, veuf en secondes noces de Marie Catherine Desuc, morte en cette ville le 30 Germinal de l’an VIII
Et de Dame Marie Anne Sarazain, âgée de 54 ans, née en cette ville le 20 juillet 1748, y domiciliée, fille légitime de feu Guillaume Joseph Sarazain, négociant, et de feuë Marie Anne Brob, veuve de Jean Baptiste Joseph Noël, mort en cette ville le premier vendemiaire de l’an IX (signé) Gallimard, marianne Sarazain (i 267)

Baptême, Vouziers. – L’an 1776 le 19 de juillet est née la fille de Mre claude gallimard contrôlleur et receveur des domaines du Roi et de dlle Marie Madeleine Adelide debainse, mariés ensemble, de cette paroisse, laquelle fut batisée le même jour, on lui a imposé les noms de Adélaide Gabrielle emmerentienne hortense, le parain Mre claude Gabriel daudiere avocat en parlement cons.er du Roi commissaire aux saisies réelles du Baillage de troyes en champagne y demeurant, La marraine dlle Jacqueline chevery pensionnaire du Roi de ette paroisse (i 129)

Marie Madeleine Adélaïde Debainse meurt à Strasbourg le 11 frimaire III en délaissant deux enfants (voir le registre de population)
1797 (6 ventose 5), Strasbourg 1 (12), Not. Lacombe, Fantôme, vide boëte 15
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Adelaide Debainse femme de Claude Gallimard de Strasbourg décédée le 11 frimaire An 3 et de la communauté avec sondit mary, fait à la requête du veuf et du Cit. Nottinger comme subrogé tuteur à Adelaide Gabrielle Emerentienne Hortence Gallimard, a Alphonse Louis Casimir Stanislas Gallimard Enfants de la défunte
La masse active mobiliere monte à 23.891 livres 5 sols
il n’y a point d’immeuble
Enregistrement, acp 46-49 f° 23-v du 26 vent. 5

Décès, Strasbourg (n° 367)
Cejourd’hui 13 Frimaire l’an III (…) que Marie Madeleine Adélaïde Debainse, âgée de 46 ans, Epouse de Claude Gallimard, Receveur des Droits d’Enregistrement, est morte avant-hier à trois heures de relevée en sa demeure grand’rue N° 37 (i 95)

Registre de population 600 MW 9 (1795) Rue des dentelles n° 26 (i 220)
Claude Gallimard, 41, Receveur de l’enreg.
Alphonse, id. 16 fils
Adelaide, id. 18 fille

Claude Gallimard se remarie avec Marie Catherine Desuc en 1797
1797 (7 ventose 5), Strasbourg 1 (12), Not. Lacombe
Contrat de mariage – Claude Gallimard, receveur de l’enregistrement veuf de Marie Madeleine Adélaïde Debainse
Marie Catherine Desuc, fille d’Augustin Desuc natif de lartre demeurant à Strasbourg et de feu Marguerite Christine Dejoosten
Enregistrement, acp 46-49 f° 26-v du 17 vent 5

Mariage, Strasbourg (n° 296)
Du 30° Ventôse l’an V de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Claude Gallimard, âgé de 43 ans, receveur de l’enregistrement de cette commune, y domicilié depuis six ans, natif de Troyes, département de l’Aube, fils légitime de Pierre Gallimard, marchand audit lieu, et de feuë Germaine Barbarat, Veuf de Marie Madeleine Adélaïde Debainse de l’autre Marie Catherine Desuc, âgée de 25 ans, domiciliée en cette commune depuis huit ans, native de Mannheim en Allemagne, fille d’Augustin Desuc, Citoyen de Strasbourg, et de feuë Marguerite Christine Joosten (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 3 mars 1754 (…) 2° l’acte de notoriété de la future portant qu’elle est née le 28 novembre 1771 (…), 3° l’acte de décès de Marie Madeleine Adélaïde Debainse (…) le 11 frimaire trois année (signé) Gallimard, Marie Catherine Desuc (i 152)

Registre de population 600 MW 21 (1798) Rue des Dentelles n° 26
Gallimard, Claude, Receveur de l’enregistrement, 43, Troyes
id. née Desuc, Mar. Cath. son épouse, 25, Mannheim
id. Adélaïde, sa fille, 17
Gallimard, Alphonse, fils du Cn. Gallimard, 22
Desuc, Augustin, pensionnaire de la Rép., 68
id. Charlotte, sa fille, 21

Marie Catherine Desuc meurt en 1800 en délaissant deux enfants (voir l’inventaire d’Augustin Desuc en 1805)
1802 (12 prairial 10), Strasbourg 1 (23), Not. Lacombe, Fantôme, Vide Boete N° 17
Inventaire de Marie Catherine Desuc épouse de Claude Gallimard
Enregistrement, acp 84 f° 135-v du 16 prairial 10

Décès, Strasbourg (n° 1019)
Cejourd’hui premier Floréal l’an VIII de la République française une et indivisible (…) que Marie Catherine Desuc âgée de 28 ans, native de Mannheim en palatinat, fille légitime d’Auguste Desuc, Officier retiré et de feûe Christine Joosten domiciliés à (-), Epouse en légitime mariage en secondes noces de Claude Gallimard, Receveur de l’Enregistrement et Conservateur des hypothèques, est morte hier 30 germinal à sept heures du matin en sa demeure située vieux marché aux Vins N° 87 [in margine :] fievre scarlatine (i 10)

Marie Anne Sarrazin fait dresser l’inventaire des biens qu’elle a apportés lors de son mariage avec Claude Gallimard
1803 (22 pluviose 11), Strasbourg 1 (24), Not. Lacombe n° 3367
Inventaire des apports – à la requête de Marie Anne Sarrazin veuve de Jean Baptiste Noel épouse actuelle du Cit. Claude Gallimard receveur de l’enregistrement a Strasbourg, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 18 messidor 10
dans la Maison rue de la Mesange,
Maison de Neuwiller, chambre à coucher, salle à manger, salon, chambre a côté du salon, sur le corridor, chambre a côté de la cuisine, cuisine, chambre a côté de la sale a manger, chambre derrière celle a coucher
Enregistrement, acp 87 f° 15-v du 2 ventose 11

Registre de population 600 MW 37, IV section Vieux Marché aux Vins N° 87, f° 135
Gallimard née Sarazin, Anne Marie, 50, Epouse – morte 29 Janv. 1815

Rapport d’experts qui estime la maison rue de la Grange à 30 000 francs pour servir de caution à Claude Gallimard pour son emploi de conservateur des hypothèques

1804 (14 pluviôse 12), Strasbourg 1 (26), Not. Lacombe n° 4316
Nous François Antoine Widemann, architecte, et Jean Zigelbach, Maître Charpentier, nommés par le Cit. Claude Gallimard, Receveur de l’enregistrement en son nom et en celui de la Cit. Marie Anne Sarasin son épouse
pour faire l’estimation d’une maison appartenant auxdits conjoints Gallimard située en cette ville grande Rue de la Grange N° 7, d’un côté le Cit. Streibich Boulanger d’autre le Cit. Ulrich tonnelier derrière a un egout communal et devant ladite rue, nous sommes transportés en ladite maison et avons reconnu ce qui suit, Ladite maison est composée d’un rez de chaussée premier et second étage, arrière maison également a deux étages avec Ailles cour puits latrines deux caves &c, (…) 30.000 francs
annexé au n° 4301 du 22 ventose 12
Claude Gallimard a fourni cautionnement voulu par la loi comme conservateur des hypothèques

Inventaire dressé après la mort d’Augustin Desuc, frère de la deuxième femme de Claude Gallimard
1805 (26 prairial 13), Strasbourg 2 (23), Not. Knobloch n° 2558
Inventaire de la succession d’Augustin Desuc, ci devant major des Dragons au service de la France, décédé le 4 floréal 13 – à la requête de Marie Anne Elisabeth née Morel, la veuve assitée du Sr François Charles Brucker, commissaire de police du premier arrondissement de ladite ville
Dénomination des héritiers, 1. Sr Auguste Desuc, Chef d’Escadron au service d’Autriche, représenté par De Charlotte Menissier née Desuc épouse du Sr Menissier, Capitaine de Genie au service de France, suivant procuration passée à Klattau en Bohême le 30 mai 1805, 2. les héritiers de De Marie Catherine Desuc, épouse de Claude Gallimard, Receveur de l’enregistrement a Strasbourg savoir 1. Caroline Henriette Constance Marie Augustine Gallimard, agée de 6 ans, 2. Augustin Paul Jacques Marie Gallimard, agé de 4 ans et 6 mois au nom desquels Sr Gallimard Receveur de l’enregistrement, 3. De Charlotte Menissier née Desuc, épouse dud. Sr Menissier Capitaine de Genie au service de l’Empire français, suivant procuration passée à Bruges, département de la Lys le 24 floréal dernier (M. Pierre Ménissier capitaine du génie au camp de Bruges agé de 31 ans maintenant logé chez le Sr Kenkelenck marchand de draps sur la grande place, Mad. Charlotte Henriette Constance de suc son épouse majeure agée de 24 ans fille de feu M Augustin de Suc ancien militaire et feue Marie de Soosten)
succession, meubles garde robe 353 fr, dettes actives (mémoire), passif 4611 fr
Enregistrement, acp 96 F° 199 du 3 mess. 13

Alors conservateur des hypothèques à Arras, Claude Gallimard vend la maison à son gendre Philibert Bequet et à sa fille Adélaïde Gabrielle Emerentienne Hortense Gallimard

1820 (30.9.), Strasbourg 15 (28), Me Lacombe n° 5753
Claude Gallimard ancien conservateur des hypothèques à Strasbourg ensuite à Arras demeurant à Strasbourg
à Philibert Bequet, commissaire des poudres et salpêtres demeurant à Coudrai Macouard arrondissement de Saumur, Maine et Loire, et Adélaïde Gabrielle Emerentienne Hortense Gallimard, pour lesquels Pierre Pélissier commissaire des poudres à Colmar
1. une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de la Grange n° 7, d’un côté Jean Bruder, d’autre le Sr Ulrich marchand, derrière un égout communal – le vendeur est devenu propriétaire par donation de Marie Anne Sarazin son épouse, suivant contrat de mariage reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 18 messidor an 10
2. un corps de biens à Rottelsheim de 6 ha 15 et 4 ha et 4 ha – moyennant 57.500 francs
Enregistrement, acp 149 F° 110-v du 7.10.

Adélaïde (Gabrielle Emerentianne Hortense) Gallimard se marie en 1804 avec Didier Jean Baptiste Campagne, commissaire adjoint des poudres et salpêtres : contrat de mariage, célébration
1804 (6 prairial 12), Strasbourg 1 (27), Not. Lacombe n° 4451
Contrat de mariage – Cit. Didier Jean Baptiste Campagne, commissaire adjoint des poudres et salpêtres demeurant à Colmar, fils majeur de feu Jean Baptiste Campagne, Directeur général des vingtièmes à Clermont ferrand et de feu Charlotte Claudine Campagne, celle ci mariée en secondes noces avec le Cit. Barthelemy Marie Guillaume Desaignes, rentier demeurant a Paris rue meslée N° 35
Demoiselle Adélaïde Gabrielle Emerentianne Hortense Gallimard, fille majeure du Cit. Claude Gallimard, receveur de l’enregistrement et conservateur des hypothèques de Strasbourg et de feue Marie Madeleine Adélaïde Debainse
etat du trousseau 2027 et 343 fr, et épargnes 929 fr
Enregistrement, acp 92 f° 28-v du 15 pr 12

Mariage, Strasbourg (n° 235)
Du 27° jour du mois de Prairial l’an XII de la République française à neuf heures du matin. Acte de mariage de Didier Jean Baptiste Campagne, âgé de 25 ans, Commisaire Adjoint des poudres et Salpêtres, domicilié à Colmar Département du Haut-Rhin, né à Clermont ferrand, Département du Puy-de-Dôme le 16 juillet 1778, fils légitime de feu Jean Baptiste Campagne, Directeur général des vingtièmes à Clermont ferrand, & de feuë Charlotte Claudine née Campagne, épouse en secondes noces de Barthelemy Marie Desaignes, Rentier a Paris, beau-père de l’époux, absent représenté par (…) Et d’Adélaïde Gabrielle Emerentianne Hortense Gallimard, âgée de 27 ans, domiciliée en cette ville depuis 13 ans, née à Vouzieres sur Aisne, Département des Ardennes, le 19 septembre 1776, fille légitime de Claude Gallimard, Receveur de l’Enregistrement et Conservateur des Hypothèques à Strasbourg, ci présent, et de feüe Marie Madeleine Adélaïde Debainse (signé) Campagne, adele gallimard (i 120)

Didier Jean Baptiste Campagne meurt à Turin en 1808. L’inventaire de ses biens est dressé à Strasbourg
1808 (9.8.), Strasbourg 1 (32), Not. Lacombe n° 6494
Déclaration tenant lieu d’inventaire de Didier Jean Baptiste Campagne, commissaire adjoint des poudres et salpetres, cy devant a Colmar département du Haut Rhin ensuite a Turin département du Pô, décédé aud. Turin le 8 août 1807 – à la requête d’Adélaïde Gabrielle Emerentienne Hortense Gallimard la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Lacombe, notaire à Strasbourg le 6 prairial 12
numéraire 1000 fr et 5873 fr, linge mémoire, meubles 600 fr, total 7923 fr
la veuve reprend 6015 fr, reste 1908 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 107 f° 61-v du 12.8.

Veuve, Adélaïde Gallimard se remarie en 1808 avec Philibert Bequet, commissaire en chef des poudres et salpetres a Turin. Le contrat de mariage est passé à Strasbourg mais le mariage n’y est pas célébré.
1808 (11.9.), Strasbourg 1 (32), Not. Lacombe n° 6497
Contrat de mariage – François Antoine Nicolas Sommervogel, ancien capitaine d’infanterie retiré, mandataire de Philibert Bequet, commissaire en Chef des poudres et salpetres a Turin fils de Louis Bequet, commissaire des poudres et salpetres à Chinon, département de l’Indre et Loire, et de feue Anne Marie Moreau décédée le 10 nivose 2
Adélaïde Gabrielle Emerentienne Hortense Gallimard veuve de Didier Jean Baptiste Campagne, commissaire adjoint des poudres et salpetres a Turin, du consentement de Claude Gallimard son père receveur de la régie de l’enregistrement et Conservation des hypothèques de Strasbourg y demeurant
Enregistrement, acp 107 f° 61-v du 12.8.

Inventaire dressé après la mort d’un locataire, le relieur et cabaretier Judas Lœb

1826 (2.5.), Strasbourg 4 (63), Me Hatt n° 2872
Inventaire de la succession de Judas Loeb, relieur et cabaretier, décédé le 19 février dernier – à la requête de Buna Weil la veuve tutrice naturelle de 1) Zephora née le 18 avril 1806, 2) Zaduc né le 13 mai 1808, 3) Jacob né le 1 février 1812, 4) Ephraïm né le 30 janvier 1813, 5) Simon né le 20 juillet 1819, 6) Eve née le 11 novembre 1820
2. Mathis Loeb, étudiant en théologie majeur, 3. Esther Loeb majeure – en présence d’Isaac Loeb, colporteur, subrogé tuteur demeurant à Dettwiller canton de Saverne
dans la maison grande rue de la Grange n° 7
mobilier 4300 fr, passif 4690 fr (meubles 567 fr, effets mobiliaires à la veuve 89 fr, garde robe 29 fr, bibliothèque 942 fr, fermage 24 fr, tonneaux 1588 fr, comtant 100 fr, dettes actives 150 fr, remplois de la veuve 1300 fr, passif 4698 fr – revêtement masse de la veuve 1389 fr, masse du défunt 4300 fr
Eheberedung zwischen Löb Gabriel, buchbinder des Gabriels Löb krämers zu Dettweiler mit weil. Esther Meyer ehelicher Sohn an einem,so dann Buna Weil, Isaac Weil des handelsmann und Gölche Meyer eheliche Tochter, M° Grimmer 16 floreal 10
Enregistrement, acp 178 F° 117-v du 10.5.

La maison est attribuée à Philibert Becquet lors du partage de la communauté avec Adélaïde Gallimard. Remarié avec Marina Gigault de Marconnay, il vend la maison au cafetier Jean Philippe Beck et à sa femme Barbe Müller.

1829 (14.4), Strasbourg 15 (45), M° Lacombe n° 8526
Auguste Heusch, légiste, mandataire de Philibert Becquet, propriétaire demeurant à Coudray Macouard arrondissement du Saumur, et Marina Gigault de Marconnay
à Jean Philippe Beck, cafetier, et Barbe Müller
une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue de la Grange n° 7, d’un côté Jean Bruder, d’autre le Sr Ulrich, derrière le communal, ayant une ouverture sur la rue de la Grange – acquise de Claude Gallimard par acte reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 30 septembre 1820, liquidation et partage de la communauté avec Adélaïde Gabrielle Emerentienne Hortense Gallimard sa première femme devant Me Challopin à Saumur – moyennant 18.000 francs
Enregistrement, acp 194 F° 81 du 224

Natif de Pirmasens, l’orfèvre Jean Philippe Beck épouse en 1803 Catherine Elisabeth Pfeiffer, originaire de Wissembourg et veuve du brossier Jean Michel Heinrich, qui meurt en 1810. Jean Philippe Beck se remarie à la fin de la même année avec Barbe Müller, fille naturelle native de Kehl.
1810 (2.11.), Strasbourg 9 (anc. cote 33), Not. Bossenius n° 357, 4719
Jean Philippe Beck orfèvre veuf sans enfant de Catherine Elisabeth née Pfeiffer
Catherine Barbe Müller baptisée à Kehl le 24 mai 1779 domiciliée à Strasbourg
Enregistrement, acp 115 F° 173-v du 4.11.

Mariage, Strasbourg (n° 505)
L’an 1810 le troisième jour du mois de novembre, sont comparus Jean Philippe Beck, agé de 42 ans, orfèvre, domicilié en cette ville depuis douze ans, né à Pirmasens, Département du Mont tonnerre le 12 septembre 1768, fils de feu Guillaume Beck, orfèvre, et de feu Marie Meyer, ledit époux veuf de Catherine Elisabeth Pfeiffer décédée en cette ville le 18 juin dernier, Et de Catherine Barbe Müller, âgée de 31 ans, domiciliée en cette ville depuis son enfance, née à Kehl, grand Duché de Bade le 23 mai 1779 fille née hors le mariage de Frédéric Louis Müller, tailleur, et de feu Catherine Philippine Meyer (signé) Johann Philipp Beck, Chatharina Barbara Miller (i 1)

1803 (17 nivose 11), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 160
Eheberedung – persönlich erschienen der Bürger Johann Philipp Beck, Silberarbeiter allhier, weiland des Bürgers Wilhelm Beck, gewesenen Silberarbeiters in Pirmasentz mit Fraun Maria Magdalena geborener Meÿer, deßen nunmaliger Wittib ehelich erzeugt grosjähriger und lediger Sohn, als Bräutigam an einem,
Und Frau Catharina Elisabetha geborene Pfeiffer, weiland des bürgers Michael Heinrich, gewesenen Bürstenbinders allhier hinterlassene Wittib beÿständlich des Bürgers Johann Daniel Bähr Rechtsverständigen allhier als Braut am andern heil
Straßburg am 22. Nivose eilften Jahrs der Francken Republick [unterzeichnet] Johann Philipp Beck, Catharina Elisabetha Pfeiferin
Enregistrement, acp 86 F° 148-v du 27 niv. 11

Mariage, Strasbourg (n° 164)
Du 27° jour du mois de Nivôse l’an onze de la République française. Acte de mariage de Jean Philippe Beck, agé de 34 ans, garçon orfèvre, domicilié en cette ville depuis quatre ans, né à Pirmasens, Département du Mont tonnère le 12 septembre 1768, fils légitime de Guillaume Beck, orfèvre audit lieu, et de feuë Marie Meyer, Et de Catherine Elisabeth Pfeiffer, agée de 45 ans, domiciliée en cette ville depuis huit ans, née à Wissembourg, Département du bas-Rhin, le 9 août 1757, fille légitime de feu Jean Frédéric Pfeiffer, boucher audit lieu, et de feuë Marie Catherine Ochsenbecher, veuve de Jean Michel Heinrich, brossier, mort en cette ville le 29 ventôse an IV (signé) Johann Philipp Beck, Catharina Elisabetha Pfeferin (i 91)

1810 (23.6.), Strasbourg 9 (anc. cote 18), Not. Bossenius n° 466
Inventaire de la succession de Catherine Elisabeth née Pfeiffer, femme de Jean Philippe Beck, orfèvre, décédée le 18 courant – à la requête du veuf seul et unique héritier de sa femme par testament reçu par le soussigné notaire la 9 juin courant
en la maison marché neuf n° 13 occupée à titre de loyer
propres de la défunte, meubles 236 fr
communauté, meubles 316 fr, numéraire 50 fr, total 366 fr, déduire 80 fr, reste 286 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 20-v du 2.7.

Jean Philippe Beck meurt en 1840 en délaissant cinq enfants. La succession comprend quatre maisons.

1840 (8.9.), Strasbourg 9 (78), Me Becker n° 860
Inventaire de la succession de Jean Philippe Beck, orfèvre en dernier lieu cafetier, décédé le 1 mai 1840 – à la requête de Catherine Barbe Müller la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Bossenius notaire à Strasbourg le 2 novembre 1810, mère et tutrice légale de Louis Beck, grenadier au 28° de ligne en garnison à Lille, 2. Philippe Beck, cordonnier, en son nom et subrogé tuteur de son frère, 3. Frédéric Beck, horloger, 4. Charles Beck, orfèvre, 5. Caroline Beck, majeure

dans une maison au Marché Neuf n° 14 dépendant de la communauté
Titres et Papiers. M° Hickel le 8 février 1823 transcrit au bureau des hypothèques volume 156 n° 109, les héritiers de Marie Rosine Eckhoff, menuisier, ont vendu au défunt une petite maison située au Marché Neuf n° 14 pour 2246 fr, suivant testament reçu M° Grimmer le 30 fructidor 13 enreg. 27 janvier 1807 la veuve Rauchmaul a institué pour légataire universel Jean Pierre Rothacker, faiseur de peignes et tisserand, suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 9 avril 1782, vente du même immeuble par la ville de Strasbourg au Sr Rothacker – qu’aucune partie n’était louée à son décès –
Par acte reçu M° Bremsinger le 23 juillet 1824 transcrit au bureau des hypothèques volume 170 n° 17 le défunt et la veuve ont acquis de Pierre Reibel, charpentier, une maison avec puits & dépendances située à Strasbourg au Finckwiller cul de sac de St Marc n° 23 faisant le coin de la rue St Marc et la ruelle dite Kochleoffelgaessel pour 2800 fr – suivant acte reçu Zimmer notaire à Strasbourg le 30 septembre 1817 le Sr Reibel a acquis d’Arroy Pierre Mayno pour 1000 fr – Mayno a acquis le même immeuble à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 21 mai 1818 transcrit au bureau des hypothèques volume 106 n° 74 par expropriation forcée sur Jean Meyer, charpentier, pour 265 fr
Par acte reçu M° Bremsinger le 14 janvier 1826 transcrit au bureau des hypothèques volume 186 ,&& 75, Ferdinand François Ambroise Bonard, capitaine en retraite, a vendu aux époux Beck une petite maison située à Strasbourg quai Finckwiller rue dite Kochloeffelgaessel n° 32 tenant à la maison précédente, devant M° Stoeber 29 juin 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 120 n° 2 vendu à Bonard par Jean Jacques Koller, vitrier, M° Uebersaal 18 septembre 1810 Jean Henri Meinel, jurisconsulte receveur de la Haute Ecole et Marie Madeleine Moseder veuve de Jacques Reiss ont vendu à 1. la femme Kolla la maison ci dessus pour 987 fr au Sr Bonard par acte séparé 2. aux conjoints Meyer la maison précédente pour 2962 fr
Cote 4, Par acte reçu Lacombe notaire à Strasbourg le 14 avril 1829 transcrit au bureau des hypothèques volume 223 n° 40 la D° Beck a acquis de Philibert Becquet, propriétaire au Coudray Macouard près de Saumur, une maison et dépendances située à Strasbourg Grand rue de la Grange n° 7 pour 18.000 francs
Enregistrement, acp 281 f° 42-v du 11.9

Catherine Barbe Müller fait donation de ses immeubles à ses trois enfants survivants. La maison Grande rue de la grange revient pour moitié au cordonnier Philippe Jacques Beck et à Caroline Dorothée Beck.

1853 (13.9.), Strasbourg 10 (125), Not. Zimmer n° 10.222
Donation – a comparu Dame Catherine Barbe Müller, demeurant & domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Philippe Jacques Beck, en son vivant ancien orfèvre & en dernier lieu cafetier en la même Ville, Laquelle, par ces présentes, fait donation entre vifs par forme de partage anticipé, conformément aux articles 1075 et 1076 du code napoléon, en faveur de ses trois enfants et héritiers présomptifs ci après nommés 1) Mr Philippe Jacques Beck, maître cordonnier, 2) Mr Charles Beck, orfèvre, 3) Et Dlle Caroline Dorothée Beck en jouissance de ses droits, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, ci présens et acceptant, de 71/128° indivis appartenant à la Dame veuve Beck dans les immeubles ci après désignés ainsi que cela sera expliqué à l’établissement de propriété de ces biens, savoir

1) Une maison avec appartenances & dépendances sise à Strasbourg maison rue St Marc n° 23, faisant d’un côté le coin de cette rue & de la rue de la cuiller à pot, où elle porte le N° 32, tenant de l’autre côté au Sr Diemer & par derrière au Sr Schüssler. Cette maison estimée sans distraction des charges à un capital de 4000 francs
2) une petite maison avec appartenances Dépendances sise en ladite Ville, marché neuf n° 14, tenant d’un côté au Sr Heinrich, de l’autre à la Veuve Imlin & par derrière à ladite D° Imlin. Cet immeuble est aussi estimé sans distraction des charges à un capital de 2000 francs
3) Et une maison avec appartenances & Dépendances sise en la même Ville grand’rue de la grange n° 7, tenant d’un côté au Sr Haeberlé, de l’autre aux héritiers du Sr Bruder & par derrière à la Veuve Schrumpff & aux Sr Roth & Vogelmann. Cet immeuble est pareillement estimé sans distraction des charges à un capital de 22.000 francs
Faisant ensemble 28.000 francs. Les 71/128° de ces 28.000 francs représentent le montant de la présente donation et s’élèvent à 15.531,25 francs (…)
Attributions. I. Mr Philippe Jacques Beck (…) Pour l’en remplir il lui est abandonné en toute propriété 1) La maison & ses dépendances sise à Strasbourg rue Saint Marc N° 23 & rue de la cuiller à pot N° 32 pour le prix d’estimation de 4000 francs
2) La maison sise en la même Ville, marché neuf N° 14 pour le prix d’estimation de 2000 francs
3) Et la moitié indivise de la maison sus désignée sise à Strasbourg grand’rue de la grange N° 7 pour la moitié de son prix d’estimation faisant 11.000 francs
II. Mad.lle Beck (…) Pour l’en remplir les autres parties lui abandonnent en toute propriété l’autre moitié indivise de ladite maison sus désignée sise à Strasbourg grand’rue de la grange N° 7 pour la moitié de son estimation de 11.000 francs (…)
Etablissement de la propriété des dits immeubles. Les trois immeubles ci dessus désignés dépendaient de la communauté de biens universelle partageable par moitié qui a existé entre entre la Dame veuve Beck & M Beck son mari défunt, ainsi que cela est constaté en l’inventaire de la succession de ce dernier dressé par M° Becker, notaire à Strasbourg, le premier mai 1840. Lors du décès de Mr Beck père, la moitié indivise de ces immeubles est avenu à sa veuve, comme ayant à participer pour pareille portion à ladite communauté, & l’autre moitié a été recueillie dans la succession du défunt par les sieurs & Dlle Beck susnommés & par Frédéric Beck, horloger à Strasbourg & Louis Beck, alors soldat au 28° de ligne, domicilié en la même ville, ses enfants et seuls héritiers chacun pour un cinquième ainsi que cela est constaté au même inventaire. Le Sr Louis Beck l’un des enfants du défunt est décédé depuis en laissant pour ses seuls héritiers sa mère pour un quart & ses quatre frères & sœur pour les trois quarts restants de sa succession. Le Sr Louis Beck possédait à son décès un 10° desdits immeubles ou 16/160 dont il est avenu à sa mère un quart ou 4/160 et à chacun de ses frères et sœurs 3/160. Le Sr Frédéric Beck qui possédait de son chef & avec ce qu’il a recueilli dans la succession de son frère 19/160 ou 76/640 est aussi décédé en laissant pour ses seuls héritiers sa mère et ses trois frères et sœurs susnommés qui ont chacun recueilli un quart dans sa succession, ce quart faisant 19/640. Les immeubles dont il s’agit appartiennent aujourd’hui par suite de ces différents décès, savoir I) à la Deme veuve Beck (…) 71/128, 2. au Sr Philippe Jacques Beck (…) 19/128, III. au Sr Charles Beck (…) 19/128,, IV. et à la dame Heintz également 19/128.
La maison n° 23 rue St Marc & celle rue de la cuiller à pot N° 32 formaient autrefois deux propriétés que feu M Beck père & sa veuve ont acquis,savoir (…)
Enfin les conjointss Beck ont acquis la maison grand’rue de la grange N° 7 de Mr Philibert Becquet, propriétaire au Coudray Macouart, arrondissement de Saumur, suivant acte passé devant M° Lacombe, alors notaire à Strasbourg, le 14 avril 1829, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 30 du même mois volume 223 N° 40 & inscrit d’office le même jour volume 197 N° 747.Le prix de cette acquisition était de 18.000 francs (…) M Becquet & feue Dame Adélaïde Gabrielle Emérentienne Hortense Gallimard, son épouse en premières noces, en avaient fait l’acquisition de M. Claude Gallimard, ancien conservateur des hypothèques de Strasbourg, suivant contrat passé devant ledit M° Lacombe le 30 septembre 1820 & le même immeuble a été attribué à M° Becquet suivant acte de liquidation & partage de la communauté qui a existé entre entre lui & cette Dame, dressé par M° Challopin, notaire à Saumur le 24 mars 1826.
Etat hypothécaire (…) Charges & Conditions (…) Lesdits M Philippe Jacques Beck, Dlle Beck & Charles Beck s’obligent en outre conjointement & solidairement l’un pour l’autre de servir à Mad° veuve Beck leur mère, ce acceptant, à raison de ladite donation une rente annuelle et viagère de 300 francs.
acp 422 (3 Q 30 137) f° 85-v du 15.9.

Célibataire, Philippe Jacques Beck vend sa moitié de maison à sa sœur Caroline Dorothée Beck, femme du menuisier Martin Heintz

1859 (2.2.), Strasbourg 10 (138), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.893
Licitation, subrogation et obligation, 2 février 1859 – a comparu Mr Philippe Jacques Beck, ancien maître cordonnier, non marié demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a par les présentes vendu (…)
à dame Caroline Dorothée Beck, sa sœur, épouse dûment assistée et autorisée de M° Martin Heintz, menuisier ébéniste, ci présent demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, acquéreurs ci acceptant
Désignation. La moitié indivise d’une maison avec droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg, grand’rue de la grange n° 16 autrefois N° 7, tenant d’un côté aux héritiers Bruder, de l’autre à Mr Eugène Haeberlé, parcheminier, pardevant à ladite rue et par derrière à la veuve Schrumpff et aux Sr Roth et Vogelmann, l’autre moitié de cet immeuble appartient déjà à la dame Heintz ainsi qu’il sera expliqué ci après
Etablissement de la propriété. La totalité de l’immeuble sus désigné dépendait de la communauté de biens universelle et partageable par moitié qui a existé entre feu Mr Philippe Jacques Beck, vivant ancien orfèvre et feue Dame Catherine Barbe Müller, père et mère de Mr Heintz et de M° Philippe Jacques Beck comparans, ainsi qu’il est constaté en l’inventaire de la succession dudit M° Beck, père, dressé par M° Becker, notaire à Strasbourg le premier mai 1840. Lors du décès de Mr Beck père, la moitié indivise de la totalité dudit immeuble est avenu à sa veuve, comme ayant participé pour pareille quotité à ladite communauté, et l’autre moitié a été recueillie dans la succession du défunt par M° Beck et Madame Heintz comparants, Mr Charles Beck orfèvre, Frédéric Beck, vivant horlogere à Strasbourg et Louis Beck alors soldat eu 28° Régiment de ligne, ses enfants et seuls héritiers, chacun de pour un 5° ainsi que cela est constaté au même inventaire. Le Sr Louis Beck l’un des enfants du défunt est décédé depuis en laissant pour ses seuls héritiers sa mère pour un quart et ses quatre frères et sœur pour les trois quarts restants. Le Sr Louis Beck possédait à son décès un 10° desdits immeubles ou 16/160 dont il est avenu à sa mère un quart ou 4/160 et à chacun de ses frères et sœur 3/160. Le Sr Frédéric Beck qui possédait de son chef et avec ce qu’il a recueilli dans la succession de son frère 19/160 ou 76/640 est aussi décédé en laissant pour ses seuls héritiers sa mère et ses trois frères et sœurs susnommés qui ont chacun recueilli un quart dans sa succession, ce quart faisant 19/640. Par suite de ces diverses mutations la totalité de l’immeuble en question appartenait I) à Mme veuve Beck (…) 71/128, II. au Sr Philippe Jacques Beck (…) 19/128, III. au Sr Charles Beck (…) 19/128,, IV. et à la dame Heintz également 19/128.
Suivant acte de donation par forme de partage anticipé dressé par M° Zimmer notaire soussigné le 13 septembre 1863, Mme veuve Beck susnommée a fait donation à ses trois enfants et héritiers présomptifs les Sr Philippe Jacques et Charles Beck et la dame Heintz des 71/128 lui appartenant dans divers immeubles et entre autres dans la maison sus désignée, et par le même acte lesdits enfants ont procédé au partage entre eux des mêmes immeubles, par l’effet duquel Mr Philippe Jacques Beck et Mme Heintz sont devenus propriétaires chacun pour moitié indivise de la maison sus désignée. Ce partage a eu lieu à charge par la dame Heintz de payer à son frère Charles Beck une soulte de 1670 francs qui se trouve quittancée par le même acte et de servir conjointement avec ses deux frères une rente annuelle et viagère de 300 francs à leur mère susnommée, rente qui se trouve aujourd’hui éteinte par suite du décès de cette dernière arrivé en cette ville le 18 novembre 1857. Pour l’établissement de propriété antérieure du même immeuble les parties se réfèrent à l’acte de partage du 13 juillet 1853. – Prix 14.000 francs (…) Mr Jonathan Goetz marchand de bois, demeurant et domicilié à Strasbourg a fait l’avance aux conjoints Heintz de la somme de 14.000 francs
acp 476 (3 Q 30 191) f° 2-v du 3.2.

Natif de Scheibenhard en Palatinat, Martin Heintz épouse en 1853 Caroline Dorothée Beck qui apporte en mariage la moitié de la maison Grande rue de la Grange

1853 (13.9.), Strasbourg 10 (125), Not. Zimmer n° 10.223
Contrat de mariage – Monsieur Martin Heintz, menuisier ébéniste demeurant et domicilié à Strasbourg, né à Scheibenhard (Bavière Rhénane) le 10 décembre 1823, du légitime mariage de M Jean Joseph Heintz, aubergiste et de feue Dame Marie Claire Foeller, futur époux d’une part
Mademoiselle Caroline Dorothée Beck, sans état, en jouissance de ses droits, demeurant et domicilié à Strasbourg, née en cette dernière ville le 26 février 1819 du légitime mariage de feu M Philippe Jacques Beck, orfèvre, et de Dame Catherine Barbe Müller sa veuve survivante, demeurant et domicilié à Strasbourg, future épouse d’autre part

Apports de la future épouse. Immeuble, la moitié indivise d’une maison sise à Strasbourg grand’rue de la grange n° 7, tenant d’un côté aus héritiers Bruder, de l’autre à M. Eugène Haeberlé, parcheminier, mentionné aussi pour mémoire. ladite moitié indivise de maison a été attribuée à Mad. Beck ainsi que cela résultd d’un acte de donation par forme de partage anticipé dressé par M° Zimmer soussigné et M° Roessel jeune con collègue notaires à Strasbourg cejourd’huy et qui sera soumis à la formalité de l’enregistrement avant ou en même temps de le présent acte
acp 422 (3 Q 30 137) f° 86 du 15.9. (stipulation de communauté réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages. Le survivant aura en outre l’usufruit composant la moitié du prédécédé dans ladite société d’acquets
Les apports du futur époux consistent en une provision de bois, mobilier et ustensiles le tout estimé à 3983
Les apports de la future épouse consistente 1) un mobilier estimé 580, 2) argenterie 256, 3) créances 14.000, 4) une maison rue de la Grange n° 7 estimée 11.000
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager du toute la succession réduite à moitié en cas d’existence d’enfants



11. Marché aux cerises


Marché aux cerises n° 11– IV 319 (Blondel), O 202 (cadastre)

Anciennement zum Mohrenkopff (à la Tête de Maure) – Démolie en 1856


Élévations du Vieux-Marché-aux Cerises avant démolition, 1855. Le numéro 11 est à droite du bâtiment jaune (Cabinet des Estampes).

Propriété du notaire Valentin von Meistertzheim en 1587, la maison longue de 18 pieds 3 pouces a un auvent aussi long qui avance beaucoup sur le communal (plus de dix pieds). Elle comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière séparés par une petite cour. Les maisons de part et d’autre appartiennent à l’Œuvre Notre Dame. D’après les actes de la fin du XVII° siècle, elle s’appelait anciennement zum Mohrenkopff (à la Tête de Maure). Elle appartient aux fripiers Tobie Strintz (1602), Maurice Bender (1620) et Nicolas Heyder (1638) puis au tonnelier Mathias Zehler (1649-1662). Le cordonnier Jean Lohrer l’achète en 1696 et l’hypothèque par deux fois au profit d’Anne Madeleine Ensel, veuve du professeur de grec Georges Frédéric Heupel, qui s’en rend adjudicataire en 1731. Elle la vend en 1745 à Mathias Widershoven, employé à la Monnaie et perruquier, mais la transaction est résolue. Elle meurt en 1766 à l’âge de quatre-vingt-seize ans en délaissant pour héritière sa petite-nièce Marie Salomé Ensel, femme du cordonnier Georges Frédéric Schwing, qui supprime en 1768 sa porte de cave et cède à la ville un terrain de 4 toises, 5 pieds et 2 pouces. Les héritiers de Georges Frédéric Schwing vendent en 1855 la maison à l’Œuvre Notre Dame qui la fait démolir en 1856 avec d’autres pour y construire un nouveau bâtiment où l’Etat établit l’école militaire de santé (voir le 4, rue du Maroquin).


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 179, Marché aux Cerises (entre k et l) (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à gauche du repère (l) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à un niveau de lucarnes. La cour R représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue et le bâtiment arrière (3-4).
La maison porte le n° 11 du Marché aux Cerises ou de la place du Château.


Cour R
Terrain que Georges Frédéric Schwing cède à la Ville en 1768 (AMS, cote VII 1413)


Le Marché aux Cerises après démolition des maisons (Photographie de Charles Winter, Musées de Strasbourg)
Même endroit, avril 2015

novembre 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1856. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Valentin von Meistertzheim, notaire, et (1587) Ursule Vetter – luthériens
1600 v Philippe Strintz, fripier, et (1598) Barbe Künlin, remarié (1628) avec Anne Engelhard, veuve du gainier Josse Schwanfelder – luthériens
1602 v Tobie Strintz, fripier, et (1577) Chrétienne Weissensteiger, d’abord (1577) femme du corroyeur Guillaume Haan, puis (1589) Barbe Schmidt – luthériens
1620 v Maurice Bender, tailleur et fripier, et (1612) Susanne Bussler – luthériens
1638 v Nicolas Heyder, fripier, et (1607) Aurélie Leh puis (1628) Susanne Ferin, d’abord (1624) épouse du cordonnier Daniel Blümin – luthériens
1649 v Mathias Zehler, tonnelier, et (1641) Marthe Brackenhoffer puis (1662) Anne Marie Malck, d’abord (1646) femme du tonnelier Martin Heus – luthériens
1662 v Susanne Rixinger et (1632) Tobie Braun, fripier, puis (1640) Jean Melchior Heintz, menuisier (vente résolue en 1671) – luthériens
1671 v Jean Michel Diebold, messager puis chandelier, et (1641) Anne Marie Klein – luthériens
1696 v Jean Lohrer, cordonnier, et (1679) Cléophée Osterried – luthériens
1731 v Anne Madeleine Ensel et (1691) Antoine Lind, cordonnier, puis (1709) Georges Frédéric Heupel, enseignant, d’abord (1696) mari de Jacqueline Faust – luthériens
1745 v Mathias Widershoven, employé à la Monnaie et perruquier, et (1728) Elisabeth Rondouin puis Odile N (vente résolue) – catholiques
1766 h Georges Frédéric Schwing, cordonnier, et (1762) Marie Salomé Ensel – luthériens
1795* h Jean Martin Schwing, chandelier puis appariteur, et (1795) Catherine Salomé Borst
1810* h (indivision) Frédéric Schwing, tonnelier, célibataire
Elisabeth Salomé Schwing, et (1827) Frédéric Auguste Dettweiler, boulanger
1855 v Œuvre Notre Dame

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 330 livres en 1689, 550 livres en 1709, 650 livres en 1729, 900 livres en 1766

(1765, Liste Blondel) VI 319, Mde Heumpel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schwing, 2 toises, 3 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 202, Schwing, Georges Frédéric, Vieux Marché aux Cerises 11 – maison, sol – 0,83 are / Dettwiller Frédéric, boulanger, Place du Broglie 12

Locations

1696, Mathias Hermès, maître d’école de la paroisse de la cathédrale

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 65
Valentin von Meistratzheim (Meistertzheim) règle 1 livre 18 sols pour sa maison qui fait 18 pieds 3 pouces de long, à savoir un auvent de même longueur en saillie de 10 pieds 9 pouces, une plate-forme en pierre en saillie de 10 pieds ½, une autre plate-forme (4 pieds 15 pouces de long, un pied de large), cinq sièges en pierre (l’un a 2 ½ pieds de long et 15 pouces de large, l’autre 3 pièces de long et 14 pouces de large), une porte de cave (7 pieds ½ de long et 5 pieds de large).

Am Obßmarck von der Herberg Zum Hürtzen herauff nach dem Münster zu
Veltin von Meistratzheim hatt vor seinem Hauß 18 schu 3 Zoll lang, Oben ein Wettertach auch so lang, Vnd 10 schu 9 Zoll herauß, Vnden ein steinerin Tritt 10 ½ schu herauß, Mehr ein Tritt 4 schu 15 Zoll lang, vnd j schu breÿt, Item Zwen steinerin sitz der Eine 2 ½ schu lang, Vnd 15 Zoll breÿt, der Ander 3 schu lang vnd 14 Zoll breÿt, Ein Kellerthüer 7 ½ schu lang vnd 5 schu breÿt, Soll Allmendt sein vndt bleiben, Bessert für das Niessen, j lb xviij ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1768, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Le chandelier Frédéric Schwing supprime sa porte de cave et cède à la ville le terrain (4 toises, 5 pieds, 2 pouces) pour une somme de 85 florins 8 derniers

(f° 26) Dienstags den 14. Junii 1768 – Friderich Schwing
Friderich Schwing der Lichtermacher bittet um bezalung eines Platzes, so Er an seinem Haus auf dem alten Kirschen Marck woran er eine Kellerthür hinweg gemacht, zu Allmend hat liegen laßen. Erk: soll der Platz abgemeßen und bezalt werden.

(f° 47) Dienstags den 18. 8.bris 1768. – H. Werner der baw Inspector prodicirt vier abriß derer Plätze von vier vorstehenden Kellern, welche folgende Persohnen haben zuwerffen laßen und von jhrem eigenthum verlohren, wofür sie schadloß zu halten sind, als
Eleonora Borstin auf dem alten Kirschmarckt verliehrt 5 q. Cl: 2 sch. 6 z., ist in dem 6.ten Canton und thut a 17 fl. 5 ß. – 94 fl. 7 ß. 11 d.
Friedrich Schwing alda verliehrt 4 Cl. 5 sch. 2 z. und thut a 17 fl. 5 ß. – 85 fl. 8 d
H. Herrmann der Apothecker in der Spießgaß von 3 Cl. und tht. a 17 fl. 5 ß. – 52 fl. 5 ß
Johannes Kieffer der beck neben dem Rubenloch verliehrt 4 q. Cl: in dem 4.ten Canton und thut à 12 fl. – 48 fl.

Description de la maison

  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison qui a un vieux bâtiment arrière comprend plusieurs poêles, chambres, petite cuisine, vestibules dans l’un desquels se trouvent le fourneau et l’évier, petite cave sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1300 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Rue du vieux marché aux Cerises

nouveau N° / ancien N° : 8 / 11
Schwing
Rez de chaussée et 3 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 78 case 2

Dettwilller, Frédéric, boulanger place du Broglie N° 16
1856 Œuvre Notre Dame à Strasbourg

O 202, maison, sol, vieux marché aux cerises 11
Contenance : 0,83
Revenu total : 72,43 (72 et 0,43)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
1858, Diminutions – Œuvre Notre Dame f° 78, O 202, maison, revenu 72, Démolition, supprimée en 1858

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 176 dite Kirschen Marck Marché aux Cerises (p. 320)

Pr. Schwing, Frédéric, Fabriq. de chandelles – Moresse
lo. Grüner, Felix, Domestique – Manant


Relevé d’actes

La maison est inscrite en 1587 au Livre des communaux au nom de Valentin von Meistertzheim.
Le notaire Valentin von Meistertzheim épouse en 1587 Ursule, fille du vitrier municipal Melchior Vetter.

Mariage, cathédrale (luth. p. 161)
1567. Suntag den 12. Jeners. Veltin von Meistertzheim, Notarius, Ursula Melchior Vetters Stat glasers selig. Dochter. Eingesegnet montag dn 28 Jener hora 9. (i 83)

Valentin von Meistertzheim se porte candidat aux fonctions de préposé à l’accise en 1599 et de garde-bois en 1600.
1599 Conseillers et XXI (1 R 78)
Ungelter dienst bestellen. 87. 279. Veltin von Meistersheim. 101. Thomas Scheich. 105. Erasmus Bettman. 106. Peter Grindel. 111. Peter Knorrer würd Ungelter. 295.
1600 Conseillers et XXI (1 R 79)
Holtzdienst, Samuel Hubertus. 273. Veltin von Meistertzheim. 273.

Valentin von Meistertzheim vend la maison au musicien Philippe Strintz et à sa femme Barbe Künin. Un des témoins est Philippe Strintz, père de l’acquéreur

1600 (8. Martÿ), Chancellerie, vol. 328 (Registranda Meyger) f° 84-v
Erschienen H Veltin von Maystratzheim hatt für sich & verkaufft
Philips Strintzen dem Jüngern Spylman v. Barbara Cünin seiner hußfr. Inen
Zweÿ heüßer ein Vorder v ein hinder mit Iren hoffestätten v hefflin dar Zwisch. auch all and. Iren gebeud. gelegen Inn der S S Inn der opsgaß. Zubeyden* seyt neben heüsern vnßer Fr. Werck Zustendig stoßend hind. vff herrn Ambrosium Trauschen vnd Zum theyl hanns Decken schumacher Dauon gnd. iij ß iiij d boden Zinß vff dionisÿ den herrn vicarien oder deputaten des Chors hohen stifft St. Mehr Zehen guld. glts SW vff Marie verkhündung loßig mit 200 guld. deßelb. Werung Sunst sein freÿ ledig eÿg. V alles Recht der Khouff bescheh. vber solch. beschweden für 700 guld. SW
Hiebeÿ V mit sind gegenwärtig geweß. Philips Strintz des kheuffers vatter, Sambson Strintz Michel Schuman wurtzhändler

Le fripier Philippe Strintz épouse en 1598 Barbe, fille du charretier Michel Künlin
Mariage, cathédrale (luth. p. 33)
1598. Auf Ostern. Philips Struntz der altgewender, Barbara Michael Kunlin des holtz Kargers h. g. tochter (i 19)

Baptême, cathédrale (luth. f° 12)
1599. dominica cantate den 6. May, P Philips struntz der alt gewendt M Barbara, I Hans Philips, Susceptores Michael Schumern* der wurtzgremer, Martinus hieß des * gewendter, Fraw Martan H Dieboldt Hießen wurts Zum Hirschorn witwe (i 13)

Le musicien Philippe Strintz le jeune et sa femme Barbe Künlin hypothèquent au profit des enfants mineurs du boulanger Jacques Gerlach la maison sise rue des Fruits et la moitié d’une maison rue des Cerceaux (propre à l’épouse)

1601 (24.Martÿ), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) f° 134
(Inchoat. fo: 150.) Erschienen Philips Strintz der Jünger Spilman vnnd Barbell Cünin seine eheliche Haußfrauwen
Haben Inn gegensein des Ehrenhafften Herrn Georg Bochen, Brotbeckens als geschwornen Vogts, Wÿland Jacob Gerlachs des Brotbeckens seligen Kind. – schuldig seÿen 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand ÿngesetzt hernach geschribenen heüßer Nämblich
Zweÿ Heüßer ein vord. vnd ein hind. mit Iren hoffstätten vnd höfflin dar Zwüschen auch allen and.n Iren gebeuwen gelegen In d. St. Straßburg Inn d Opsgassen Zu beden seitten neben Heüsern dem Werck unser Frauwen Münster Zustendig stoßend hinden Zum theÿl vff Ambrosium Trauschen vnd Zum theÿl vff Hans Becken Schuhmach. Davon gond 3 schilling vier pfenning bodenzinß den herrn Vicarien des Chors hoher Stifft Straßburg So dann Zehn guldin gelts vff Mariæ v.khündung fallend, ablößig mit 200 guldin Straßburger, h. Johann Scheÿden d. rechten Licentiaten, Vnnd seind auch noch v.hafftet für 600 gulden Straßburger, daran alle Jar vf Mariæ V.khündung 40 guldin mit sampt dem Zinß erlegt werd. sollen, Veltin von Meÿstratzheim, Sunst freÿ ledig eÿgen,
Item den halben theÿl bemelten Ehegemechen für unvertheilt gepürende, ane Hauß vnd Hoffstatt mit allen and.n Iren gebeüwen gelegen In d. Voorstatt ane Steinstraß Inn der Reÿffgaßen einseit neben dem Reÿffbad, andersit Arbogast Goppen des Schloßers seligen Wittwe vnd Erben stoßend hinden vff der Stattgraben, für freÿ ledig eÿg. wie man sagt, daran der vberig halb theÿl Marien Cünen obbemelter Barbeln Schwester Zustendig
Hiebeÿ geweßen Lienhardt Cünen der Holtzkarch. obbemeler Barblen brud.
[in margine :] Erschienen herr Georg Boch hatt Inn gegensein hanns Eÿßelharts Altgewender alles Jetzigen besitzers der ver vnderpfanden Behußung (…) den xxv tag Januarÿ 1606.

Le musicien Philippe Strintz le jeune et Barbe Künlin vendent au fripier Tobie Strintz et à sa femme Barbe la maison rue des Fruits, comprenant un bâtiment avant et un bâtiment arrière séparés par une petite cour

1602 (14. Junÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 286
Erschienen Philipp Strintz der Jünger Spielman, burg. alhie vnd Barbara Cünlerin sein haußtraw, mit beÿstand Philipps Strintzen des eÿltern Ihres lieben vatters vnd Schwagers
Haben In gegensein Thobia Strintzen Altgewenders vnd Barbeln seiner haußfrau (…) v.kaufft
Zweÿ Heußer ein vord.s vnd ein hinds. mit Iren hoffstätten vnd höfflin dar Zwüschen auch allen and.n gebeuwen gelegen In d. St St. In Opsgassen, Zu beÿd. seiten neben heusern dem Werck vnser Fr. Münster Zustendig stost hind vff Ambrosium Trauschen v. Zum theil Hans Weber Schumacher, Davon gnd dreÿ schilling 4 pfenning boden Zins vff dÿonisii fallend den H vicarien des Chors hoher Stifft Straßburg, Item Zehen guldin geltts vf Mariæ v.khündung fallend, ablösig mit 200 guld. Straßburg. Jungfrauwen Clar Annen Scheÿdin deren vogt h Johann Scheÿden d. rechten licentiat Ir bruder, Vnd sindt auch noch v.hafft für 250 guld. Straßburg werung, doran vff Marie v.khündung 1603 (…) Veltin von Meÿstratzheim, Sunst für freÿ ledig eÿgen Vnd alles recht. der Khauff vber obbestimpte beschwerd. daran die Kheuffere gewÿssen vnd über sich genommen Zugangen vnd beschehen vmb 380 guldin Straßburg. Werung
(vnd d. Khauf für ledig eÿgen vmb xj C gl. St. ) vide Aô 1600 fol. 97.

Fils du fripier Martin Strintz, Tobie Strintz se marie en 1577 avec Chrétienne Weissensteiger, fille de Gui Weissensteiger de « Bach » près de Riedlingen en Wurtemberg, veuve du corroyeur Guillaume Haan qu’elle a épousé en 1570
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 100 n° 13)
1570. den 23. Maÿ sind Ehlich eingesegnet worden Wilhelm Haan der lederbereÿter, vnd Christina weissensteigerin Veit weissensteigers tochter Von Baach beÿ Riedlingen (i 115)

Mariage, cathédrale (luth. p. 285)
1577. Sontag den 9. Decemb. Tobias Strintz, Martin Strinntzen deß altgewent Sun, Christina, Wilhelm Han, des Lederbereitt. hind: Witwe, wontt im seyler geßle (i 145)

Tobie Strintz se remarie en 1589 avec Barbe, fille du tonnelier Michel Schmidt
Mariage, cathédrale (luth. p. 163)
1589. Dominica X. post Trinitatis 3. Augusti. Tobias Strüntz der Altgewänder, vnd Barbara Michel Schmid des Küfers nachg. tochter, Eingesegnet Montags den 11.ten Augusti (i 85)

Le fripier Tobie Strintz et sa femme Barbe hypothèquent la maison au profit de Marie, fille de Georges Wasmuth.

1604 (22. Martÿ), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 107-v
(Inchoat. fo: 112.) Erschienen Thobias Strintz Altgewender burger Vnnd Fr. Barbara sein ehegemahl
Haben in gegensein Philips Strintzen des Eyltern Altgewenders Als geschwornen Vogts Marien, weÿland Jörg Waßmüths burgers alhier seligen dochter – schuldig seÿn 60 pfund pfenning
dafür Vnderpfand sein sollen Zweÿ heüßer ein Vorders vnd ein hinders mit Iren hoffstetten vnd höfflin auch allen and. Iren gebeuwen gelegen Inn d. St. St. Inn d. Opßgaßen Zu beden seiten neben heüßern dem werck Vnser frauwen Münster Zustendig, stoßend hinden vff Ambrosium Trauschen vnnd Zum theil Hannß Webern Schumachern, dauon gond Zuuor dreÿ schilling 4 pfenning bodenzinß den Herren Vicarien des Cohrs hoher Stifft Straßburg, Mehr 10 guldin gelts widerlheuffig mit 200 gudlin Straßburg. Jungfrauwen Clarannen Scheidin deren vogt H Johann Scheid der Rechten Licentiat Ir Brud. Vnnd seind Auch noch verhafftet für 480 guldin Straßburger daran Alle Jar vff Mariæ Verkündung 40 guldin mit sampt gepürenden Zinß erlegt werden sollen Veltin von Meÿstratzheim seligen Erben

Tobie Strintz et Barbe Schmidt passent un contrat alimentaire avec le fripier Maurice Bender qui devient locataire de la maison

1616 (xij. Octobris), Chancellerie, vol. 421 (Registranda Meyger) f° 427-v
(Inchoat. in Proth. fol. 452) Erschienen Thobias Strintz burger Zu Straßburg vnd Barbara Schmÿdtin sein eheliche haußfr Ane eim
So dann Moritz Bender der Altgewend. burg. Zu Straßburg Am And. theil
Vnnd haben bede parth. sich eines leibgedings mit einander Vereinbaret Vnd Verglich. Inn Weÿß vnd alß wie hernacher volgt, Nammlich Zum ersten so hatt obgenannter Moritz Bender bemelte ehegemechd vff vnd Angenommen dieselbe gebürlich. mit eß. vnd trincken zu Versehen (…)
dagegen Vnd hinwiderumb, weil er Moritz Bender Inen der bed. ehegemechd für Aberkhauffte Waar 200 pfund d schuldig worden, so sollen die selbige ij C lb nach der ehegemechd Absterb. Ime Moritz eÿgenthümblich für vnd Ane statt diesses leibgedings Verpleÿb. Vnd wurd ermelt. Moritz Mitler Zeit Auch die heußliche Wohnung beÿ Inen den ehemechd. haben Inn Ihrer behausung Inn s. Obß gaß. Alle Jahr vmb 2 gl. Str: Werung Jährlichs Zinßes

Le cordonnier Guillaume Haan hypothèque au profit du marchand Jean Beucher le quart de la maison, héritée de sa mère Chrétienne Weissensteiger, dont son beau-père Tobie Strintz a la jouissance viagère.

1616 (ut spâ [xxj. Decembris]), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 247
(Inchoat. fo: 243) Erschienen Wilhelm haan Schumacher
hatt in gegensein herrn hans Beuchers handelsmann bekhant demselb wyther vber die 100 pfund pfenning, deren lut* zwo vnderschidenliche verschreybungen vffgericht die einen datum den xxv. Aprilis 1618. der andere den xxj martÿ Anno 1609. demselben vffrechten vnd redlichen schulden schuldig 35 pfund pfenning (…)
dafür Vnderpfand sein soll Ein Vierdtertheÿl Ime dem Schuldbekhenner wie er sagte gebürend ane dem eÿgenth. vnd wÿdems Verfangenschaft ane allen dem haab vnd güttern ligenden vnd varenden keine Vßgenommen So Wÿland Christina Wÿßensteygerin sein liebe Mutter Verlaßen vnd Inn dem darüber vffgerichten Inventation in specie Zubestand* So vnßer burger Tobias Strintz der Altgewender sein Wilhelm hanen Stieffvatter sein leben lang zuniß. welcher vierdentheÿl dißer wÿdems Verfangenschaft wyther verhafftet für obermelt 100 pfund

L’inventaire des biens de Tobie Strintz est dressé en 1622 après sa mort. Il délaisse de son premier mariage avec Chrétienne Weissensteiger une fille Barbe, épouse du tailleur Matthias Lederlin, en outre ses enfants adoptifs Susanne Haan, épouse du cordonnier Philippe Weinschenck, Jean Georges Haan et les enfants de Guillaume Haan. La veuve Barbe Schmidt est assistée de son curateur le relieur Conrad Mauskopff. L’inventaire est dressé dans une maison rue des Fruits. La masse propre à la veuve est de 15 livres, celle propre aux héritiers de 4 livres. L’actif de la communauté s’élève à 589 livres
1622 (21. Aug.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 27) f° 530
Inventarium Aller Haab v Nahrung so weÿland d. Ehrenhafft v fürnehm Tobias strintz Altgewender vnd burger Zu Str. nach seinem tödlich. hinscheÿden hinder Ihme verlaß. d° vff erfordern v. begehren frawen Barbaræ strintzin, Matthÿß Lederlin deß schneid. vnd burgers Zu St. haußfr. mit beÿstand deßelbigen weÿland obgemelt. tobiæ strintzen s =: mit Christina wissensteigerin seiner erst. haußfr seeligen erzeügt ehelich docht., ferner frauwen Susannen Hänin, obgemelts Christinæ wissensteig. erzeügter v von* obgenanten tobiam strintz adoptirten dochter, Philipß weinschencken deß schumachers burgers Zu St. ehegemahlin mit beÿstand erstgemeldt Ihreß hußwürts, Weitter herr Johann Georg Kurschner Notarius Alß Ane sein vorgemelts Philipß weinschenck. geschwornen theilvogts Annen, Wilhelm v Elisabeth Weÿland Wilhelm hanen deß schumachers obgemelts tobiæ strintz. angewünschten sohns selig. Kind. So dan H Johann Bölers Notarÿ alß geschworner theilvogt weÿl. Petri hanen des schneiders vorgemelt Zu seiner v Wilhelm seinen bruders v Zugleich Johann Mehrgemelts tobiæ strintz. adoptirten sechs selig. Kind. Mit nahmen hans Wilhelm Johann Georg hanen gebrüd. vnd dan hans Wilhelm dselbß gegenwrtig, Aller obgemelts tobiæ strintzen selig ehelich erzeügt v angewünschten döchter deselß brud. v. also seiner Vermög vffgerichtete Ein*schafft hind.lassener erben, Durch frawen Barbaram schmidin die wittib mit beÿstand des Ehrenhafft Conrad Maußkopffs buchbünders burgers Zu st. Ihreß geschwornen vogts (…) Actum v. angefang. Mittwoch d. 21.t August. aô 1622.
NB die eheberedung wie (…) vffgericht Codicill sollen am J. einverleibt werden
Inn einer behausung In d. Statt Straßburg vnd. d. opst gaß geleg.
Auff dem obersten boden, nichts. Auff dem andern bod., Inn d cammer B, Inn d obern stub., Inn dem hind. cleinen Stüblin
Abzug Inn dises Inventarium. Der frawen Wittib unverändert gutt, Sa. haußraths 8 ß, Sa. Silbergeschmeid 2, Sa. guldener ring 13, Sa., Summa summarum 15 lb
der Erben Unverändert gutt, Sa. haußraths 2, Sa. Silbergeschirrs 2, Summa summarum 4 lb
Theylbar gutt, Sa. haußraths 42, Sa. Silbergeschirrs 16, Sa. guldener ring 7, Sa. baarschafft 21, Sa. Schulden 502, Summa summarum 589 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 610 lb

Tobie Strintz et Barbe Schmidt vendent la maison au fripier Maurice Bender

1620 (ut spâ [viij Martÿ]), Chancellerie, vol. 439 (Registranda Meyger) f° 145-v
(P. fol. 161.) Erschienen Thobias Strintz der Altgewend. burger Zu Straßburg vnd Barbara Schmÿdtin sein eheliche haußfrauw (verkaufft)
Moritz Bender dem Altgewend. bürgern Zu Straßburg vnd Susanna Breüßlerin seiner ehelichen haußwürthin So bede Zugeg.
hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß, mit Allen Ihren gebeu. geleg. Inn d. St. St. vff dem fronhoff Inn d. Obß Gaß. Zu bed. seÿth. neben heüßern dem werck Vnßer Fr: münster gehörig bewohnt Ulrich Höner d. Sÿgrist vnd anderseit neben Gabriel Burger schreÿner hind. vff Caspar dorn den schuomacher stoßend, dauon gend v batz Bod. Inn gürtlerhoff Mehr x gd geld lösig mit ij C gl Werung vff Mariæ Verkündung wÿland Martin Trausch s. witwen, sunst ledig eÿg. Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obgehörtte beschwerd. so die Kheüffere vff sich genommen Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 450 pfund
(vide in Regist: de Ann. 1628. fol: 467 et in Regist. de Anno 1632. fol. 407.)

Originaire de Holzgerlingen (près de Böblingen en Wurtemberg), le tailleur Maurice Bender achète le droit de bourgeoisie en mars 1612
1612, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 766
Mauritz Bender der Schneider von Holtzgerlin khaufft d. Burgerrecht mit Beÿstandt Theobaldt Schwenden* vnd hanß Adolph Müllern d. Schneider wüll Zu den Schneidern dienen Actum den martÿ aô 1612.

Il épouse le 8 mars 1612 Susanne, fille du pasteur Georges Bussler
Mariage, cathédrale (luth. p. 279, n° 24)
1612. Dominica Reminiscere den 8. Martÿ. (M)oritz Binder der schneider und Susanna Jerg Büßler pfarrer zu Krant* n.g. tochter vnd geweßene pfarrer zu Bußler (i 143)

Baptême de leur fils Alexandre en août 1613.
Baptême, cathédrale (luth. f° 16)
1613. Augustus. Dominica IX. Trinitat: den 1. Augusti Parens Moritz Bender der Schneider und Susanna sein fraw. Infans, Alexander, Patr. Geörg Rott der Schuhmacher vnd (i 17)

Le fripier Maurice Bender hypothèque la maison au profit du farinier Michel Klein. En marge, quittance accordée au revendeur Jean Michel Diebold et à sa femme Anne Marie en 1675.

1633 (ut spâ. [11. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 338-v
Erschienen Moritz Bend. der Altgewänder, burger Zu St.
hatt in gegensein Michel Kleinen deß Meelmanns haußfrawen Annæ – schuldig seÿen L. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hoffstat und höfflin mit allen andern ihren gebäwen & geleg. alhie in der Obßgaßen, beederseits neben Häuser dem Werck vnser Frawen Münster Zuestendig, hinden vff Caspar Dörner den schuhmacher stoßend so Zuuor auch verhafftet vmb 200. fl. wer. weÿ: Martin Trauschen s. wittib, So gehen Jährlich auch davon 5 bz. bodenzinß im Gürtlerhoff
[in margine :] Erschienen der Ehrenvest hochgelehrte herr Johann Georg Grad U. I. D und E. E. groß. Rhats Advocatus et Procurator, alß deme die hierinn gedachte 50. lb (…) gehörig hatt in gegensein hanß Michael Dieboldt deß Kremp alß iezigen Possessoris herinngedachter behausung und Anna Maria beÿder Eheleuth mit beÿstand Johann Friderich Dieboldts statt trompeters ihres eheleiblichen Sohns (quittung) Act. 28. Junÿ a° 1675

Maurice Bender vend la maison au fripier Nicolas Heyder et à sa femme Susanne. En marge, quittance donnée par Maurice Bender au nom de son fils défunt Frédéric.

1638 (19. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 479 f° 235
(Protocollat. fol. 34.) Erschienen Moritz Bend. d. Altgewänd.
hatt in gegensein Niclauß Heÿders deß Alt geweders auch burgers alhie und Susannæ seiner ehelichen haußfr. (verkaufft)
hauß und hoffstatt sampt den hind. hauß mit allen and. ihren gebäwen & Alhie hinderm Münster in der Obsgass, beed.seits neben Häusern dem werck vnser Frawen Münster zuständig, hind. vff Barthel Hocken dem Hosenstricker stoßend, dauon gehen Jährlich 5. bz. bodenzinß dem Gürtlerhoff, It. 10. fl. w. gelts vff Mariæ V.kündigung H D Niclaus Acker in hauptgut mit 200. fl. wer. abzulöß. So seind sie auch noch verhafftet umb 100. fl. It. vmb 100. lb d. weÿ: Tobiæ Braunen Kindern, Mehr umb 100. lb d Martin dieterlen dem Meelman vmb 100. lb Philipp Strintzen dem Bütel Zur Mörin, So dann umb 163. lb. 15 ß sein deß verkäuffers Kind. für ihr Mütterlich Gut (…) vf sich genommen, geschehen per 81. lb
[in margine :] Erschienen Moritz Bender der Verkäuffer, hatt in gegensein deß Käuffers bekannt, demnach sein Benders Sohn hanß Friderich Bender mit todt abgangen, undt dahero der Vater denselben geerbt (…) Act. den 13. Januarÿ Anno 1640.

Originaire de Winterbach près de Schorndorf en Wurtemberg, Nicolas Heyder épouse en 1607 Aurélie, fille du jardinier Sébastien Leh et de Marguerite Nessmann : contrat de mariage, célébration
1607 (x tag Augusti), Chancellerie, vol. 370 (Registranda Meyger) f° 349
(Inchoat. in Proth. fol: 293. – P. fol. 438 postea [Eheberedung]) Erschienen Niclaus Heÿder vonn Winterbach beÿ Schorendorff der schneÿd. mit beÿstandt & Mathÿß Hammen des schneiders burgers Zu Straßburg seines guttenn freündts Ane eim,
So dann Trely Bastian Lehen des gartners vnd. Wagner burgers Zu Straßburg dochter mit beÿstandt jetzgemelts Ihres vatters vnd Margred Neßmännin Ihrer Mutt. Am Andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 108-v, n° 56)
1607. Niclaus heider schneider Von Schorndorff J. Aurelia Löß bastian des gartners tochter. 29. Septemb. (i 111)

Nicolas Heyder qui sait lire et écrire est élu commissionnaire de Nuremberg de préférence au passementier Sébastien Rœderer
1625, Conseillers et XXI (1 R 107)
Nürnberger Bott von Newen angenommen. Niclaus Heider der Schneider. 106.
(f° 106-v) Sambstag den XIV May
Niclaus Heider d. Schneider bitt umb ein Bottenbuchs so Michel Benner* der alte Bott nach Nürnberg eine seit A° 1599 gebraucht mit anzeug d. er die burg. Zu Nürnberg wol Kenne auch sch.ben v lesens wol erfahren.
Sebastian Roderer Paßmentirer der hab eh 17 Jar Zu Nürnberg aufgehalten vnd doher bey den Burgern wol bekant Kan auch sch.ben u lesen Bitt Ime obgedachte buchs werd*. Zulassen.
Ego bericht d sie beide auch bey mir gewessen, aber mit fleißherum* gewesen d. es ein solch werck so ein continuations auf sich hatt vnd bißterg*. er vil* vnttererl* lanndt*, sonsten hab d. Schneid. auch von alten Botten ein gutt Zeugnus, sey auch h Glasern dem Rhatthen bekant, der gibt auch ein gutt Zeugnus sonderlich der Mechtegkeit vnd gutten leynutts. Erk. Man soll Niclaus Heider die buchs geben Jedoch d. er wie herkommen 2 bürg stelle.

Nicolas Heyder se remarie en 1628 avec Susanne Ferin, fille du blanchisseur Jean Ferin de la Robertsau, qui s’est mariée en 1624 avec le cordonnier Daniel Blümlin
Mariage, Robertsau (luth. n° 183)

1621. Dom. 18. et 19. a Trinit. Haben sich bei Vns in Rupr. Aw p.clamiren laß. Daniel Blümlin, Bartholome Blümlins des Blegers sohn der Schumacher Vnd Susanna Hanß Ferin olim des Blegers Hinderlassene tochter, Hanß Hagsteins stiftochter (i 127)

Mariage, Robertsau (luth. n° 253)
Anno 628. Dom. Septuag. et Sexag. Haben sich bei vns p.clamiren laß. Niclauß Heÿder der Nürnberger bott vnd Susanna Daniel Blümlin Schumachers hinderlaßene wittbe (i 132)

Le tuteur des quatre enfants de Nicolas Heyder vend la maison composée de deux bâtiments au tonnelier Mathias Zehler

1649 (18. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 280
(Prot. fol. 94.) Erschienen Niclaus Clauß der Seÿler Vnd Burger Zu Straßburg alß Vogt weÿl. Niclauß heÿdters deß Allgewänders seel. nachgelaßener Vier Kinder, mit beÿstand H Johann Wolffgang Heßlers vnd H Alberti Weßners beed. E.E. geweßen. Rhats Beÿsitzere wie auch H. Jeremiæ Tromers deß Vergicht schreibers vnd Adam Ferichs deß Schuhmachers beeder alß der Vogts Kinder Verwanth.
hatt in gegensein Mathiß Zehlers deß Küblers alhie mit beÿstand hannß Michael Brandhoffers auch Küblers Vndt Burgers alhie
Zweÿ häuser ein Vorders vnd ein hinders mit deren hoffstätten vnd höfflin auch allen andern ihren Gebäwen & alhie hinder dem Münster an der Obßgaßen mit beeden seiten neb. häußern der Fabric deß Münsters Zugehörig, hind. Vff Barthol Hockhen deß außgetrettenen hosenstrickers Behaußung stoßend gelegen, davon gehnd Jährlichen 3 ß 4 d in den Gürtler hoff alhie, Mehr 10. fl. wehr. vf Mariæ Verkündung in hauptgut mit 200. fl. ermelter Wehrung abzulößen H. Nicolao Agern Med: Doct: So dann ist diße Behaußung noch Verhafftet vmb 50. lb. H Valentin Jäger alten groß. Rhats Verwanth. (übernohmen) – umb 225. lib

Mathias Zehler épouse en 1641 Marthe fille du tonnelier Jean Michel Brackenhoffer
Mariage, cathédrale (luth. p. 446)
1641. Festo Paschalis. Matthias Zöler, der Kübler vndt Burger allhie, vnd Jungfraw Martha, Hanß Michel Brandhoffers, Küblers vnd Burgers allhie hinderlaßene eheliche Tochter. eingesegnet Im Münster Mont. den 21. Junÿ (i 228)

Veuf originaire de Renchen, Mathias Zehler devient bourgeois par sa femme une semaine après son mariage
1641, 4° Livre de bourgeoisie f° 202
Matthiß Zöler der Kübler von Renchen Empfangt daß Burgerrecht von seiner Haußfrauwen Martha weÿl. Michel Brandhoffers deß küblers Hinderlaßene dochter vmb 8 gold fl. Ist ein wittwer gewesen vnd wirdt Zu den Kieffern dienen. Jur. den 1. Julÿ 1641.

Mathias Zehler hypothèque la maison au profit du béguinage du Troisième ordre. En marge, quittance accordée au chandelier Jean Michel Diebold en 1675.

1660 (15. 10.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 999-v
Erschienen Mathiß Zeller der Kübler
in gegensein H. Johann Schmidten alß Schaffners der Samblung Zur tritten Regul – schuldig seÿen 100. lb
Unterpfand sein sollen, Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit dero hoffstätten und allen Gebäwen, Begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhie hinder dem Münster an der Obß Gaßen, Zu beeden seithen neben Häußern der Fabric deß Münsters gehörig, hinden uff Barthol Hockhen deß außgetrettenen hoßenstrickhers Verlaßene Behaußung stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 3 ß 4 d. in den Gürtler hoff allhie, Item 10. fl. wehr. uff Mariæ Verkündigung, lößig mit 200. fl. ermelter wehrung Hn Nicolao Agerio Med. Doctoris, so seÿe dieße behaußung auch noch umb 50. lib H Valentin Jägern alten Großen Rhats Verwanthen Verhafftet
[in margine :] (…) in gegensein hannß Michael Diebolts deß lichtermachers alß ietzigen Possessoris hierin in specie hypothecirter Häußer (quittung) Act. 22. Martÿ a° 1675.

Marthe Brandhoffer meurt en 1662 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la maison au marché aux Cerises ou rue des Fruits selon sa description. La masse propre aux héritiers s’élève à 100 livres. L’actif de la communauté s’élève à 169 livres, le passif à 145 livres

1662 (26.8.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 31) f° 25
Inventarium vndt Beschreibung Aller vndt Haab und Nahrung, so weÿl. die Ehren: und tugendtsame Fraw Martha Brandhofferin, deß Ehrenhafften Mr Mathÿs Zehlers Küblers vndt Burgers alhie haußfraw nunmehr seel. nach Ihrem dinstags den 27.t Maÿ aus dießer welt tödtlichen hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß auch Ehrenhafft vndt Achtbahren H hannß Michael Brandhoffers, Statt Küblers vndt Burgers alhier, alß Hannß Martins vndt Annæ Mariæ, beeder geschwüsterdt vndt der ietz abgeleibten frn. seel. mit obernandtem Ihrem hinterpliebenenem wittwer ehelich erzeugter Kind. vndt ab intestato hinderlaßene nechster Erben geschwornen vogts (…) So beschehen auff Donnerstag den 26.t Augusti A° 1662.

Inn einer alhie in der Statt Straßburg auff dem Kirschen marck gelegener behaußung so auch in dieße verlaßenschafft gehörig vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden wie volgt
Auff der obern Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Wohnstuben
Eÿgenthumb vndt Beßerung ane einer vordern vndt hindern behaußung, so theilbahr. Item Zweÿ häußer ein Vorders vndt ein hinds. mit deren hoffstätten vnd höfflin, auch allen andern begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. Statt Straßburg hinder dem Münster, an d. obs gaßen, Zu beeden seithen neben heüßern d. Fabric deß Münsters gehörig, hinden vff Barthel Hocken deß außgetrettenen Hoßenstricker vndt Burgers verlaßene Behaußung stoßendt, dauon gehen Jährlichen vff Joh. Bapt: 3 ß d in den Gürttlerhoff alhie, Item 10 fl. wehrung vff Mariæ v.kündung H Nicolao Aggern Medicinæ Doctori Burgern alhie in hauptguth lößig mit 200 fl. berührter wehrung, thun 105 lb. Item 2 lb 10 ß d Zinß Jährlich. vff Johannis Baptistæ ertged. Veltin Jegers, altten Großen Raths v.wanthen alhie seel. Erben ablößig mit 50 lb, Item 5 lb Zinß dem Stifft Zur Rothen Kirchen Jährlichen vff weÿhenacht seindt in hauptgueth abzulößen mit 100 lb. Sonst ledig eigen, angeschlagen p. 75. lb. Darüber vorhanden j. t. Perg. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel deßen dat. den 18.t Ap.lis A° 1649.
Ergäntzung der Erben unveränderten Guets (…) Item von Ihrer Mutter seel. gleich vberig. Ihren geschwüsterd. Item von Ihrer led.waiß verstorbenen Schwester Catharina, Item von H hannß Michael Brandthoffern Ihren brud.
Der Erben unverändert Gueth,Sa. Haußraths 16, Sa. Silbers 15 ß, Sa. Guldiner Ring 3, Sa. der Ergäntzung 79, Summa summarum 100 lib
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 78, Sa. holtz, reÿff vndt gemacht vnd ohnaußgemachten geschirrs wie auch werckzeugs Zul Küglers handwercks gehörig 12, Sa. Guldinen Ring 1, Sa. Eigenthumbs vnd beßerung ane einer behaußung 75, Summa summarum 169 lib – Schulden 145, Nach deren Abzug 23 lib.
Conclusio finalis Inventarÿ 124 lib

Mathias Zehler se remarie en novembre 1662 avec Anne Marie Malck, fille du pêcheur Etienne Malck de Niederhausen en Bade, qui avait épousé en 1646 le tonnelier Martin Heus
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 124 n° 51)
1662. Dominica XXVI Trinitatis 23. Novembris. Matthiß Zeller Kübler undt Burgern allhie und Anna Maria Weÿl. Martin Heußen deß Küblers vndt Burgers alhie nachgelaßene Wittib. Copulavi Mont. 1. 10.bris (i 140)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 29)
1646. Dominica IV. Trinitatis 21 Junÿ. Martin Heus der Kübler alhie Vnd Jfr Anna Maria Stephani Malck des Fischers von Niderhausen nachg. Eheliche Tochter. Copulirt 29. Junÿ J S Peter (i 38)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports au Petit marché aux Chevaux (ensuite rue de la Mésange) dans une maison propre à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 16 livres, ceux de la femme à 202 livres.
1665 (19.8.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 35) n° 15
Inventarium über Deß Ehrenhafften Mr Mathÿs Zehlers, Küblers und Burgers Zu Straßburg, Zu der Ehren und tugendsamen fren Annæ Mariæ Malgin, seiner ietzigen lieben hfrn. in die Ehe gebrachte Nahrung auffgerichtet 1665. – Zu der Ehren und tugendsamen fren Annæ Mariæ Malgin, weÿl. deß Ehrenhafften Mr Martin Heußen, auch geweßenen Küblers vndt Burgers alhier hinderlaßener Wittwen, seiner ietzigen lieben hfrn, als Crafft Ihrer mitt einander auffgerichteter Eheberedung ein unverändert Guth, in den Ehestandt Zugebracht (…) So beschehen In fernerem beÿsein H Hannß Michael Brandhoffers vnd H Bernhard Schlögels beed. Kübler v. Burgere alhie Ihr beÿderseits in vorigen Ehen ehelich erzeugter Kind. geschworner Vögten Sambstags den 19. Aug A° 1665.
Inventariul über Der Ehrn: vndt Tugendsammen Frawen Annæ Mariæ Malgin Zu dem Ehrenhafften Mr Mathÿs Zehmern, Küblern vndt Burgers Zu Straßburg, Ihrem ietzigen lieben haußwürth in die Ehe zugebrachte Nahrung auffgerichtet 1665.
Inn einer alhie Inn der Stadt Straßburg, ane dem Kleinen Roßmarcjh neben d. Meÿßen gelegenen Behausung, so der frn. gehörig, Ist befunden worden, wie volgt
Auff der Bühnen, Inn der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn der Cammer B, Inn der Wohnstuben, Inn der Stub Kammer, Im Obern haußöhren, Im Nebens Kämmerlein, Im Keller
Eÿgenthumb vnd Beßerung ane einer Behaußung. Item hauß hoffstatt vndt höfflin am Kleinen Roßmarck (…)
Deß Manns Nahrung, Sa. haußraths 156, Sa. deß Werckzeugs wie auch holtz, Reÿff bandt, gemacht vndt ohngemachter arbeith Zum Kübler handwerck gehörig 12, Summa summarum 169 lb – Schulden 152 lb, Nach deren Abzug 16 lb
Der Frawen Nahrung, Sa. Haußraths 78, Sa. deß Werckzeugs, holtz, Reÿff bandt, gemacht vndt ohngemachter arbeith Zum Kübler handwerck gehörig 17, Sa. Slibers 10, Sa. Guldinen Ring 11, Sa. der Baarschafft 28, Sa. Eÿgenthumbs vnd beßeung ane einer behaußung 100, Sa. Schulden 15, Summa summarum 261 lb – Schulden 59 lb, Nach deren Abzug 202 lb
Wÿdem, Wie in dem über weÿl. Marthan Bradnhofferin Mr Mathÿs Zeglers voriger hfren seel. verlaßenschafft auffgerichtetem Inventario (…)
Wÿdem Vermög einer von Jeremia Ursino Notario verfertigten Summarischen Abrechnung wegen weÿl. Martin Heußen der fren vorigen haußwürths seel. Verlaßenschafft

Le tuteur des enfants de Mathias Zehler vend la maison à Susanne, veuve du fripier Melchior Heintz. Une mention marginale rapporte la résolution de la vente faute de paiement en 1671.

1662 (20. X.bris), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 648
(Prot. fol. 54) Erschienen H hannß Michael Brandhoffer der Statt Kübler alß Vogt weÿl. Mathiß Zellers deß Küblers seel. Kind.
in gegensein Susannæ weÿl. hannß Melchior Heintzen deß Altgewänders seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand Christian Mohren deß Schneiders ihres Curatoris und Tobiæ Braunen deß Altgewänders ihres eheleiblich. Sohns
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit deren hoffstätten und höfflin, auch allen andern ihren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie hinder dem Münster an der Obstgaßen Zu beÿden seiten neben häußern der Fabric deß Münsters gehörig. hind. vff Barthel hockh. deß außgetrettenen hosenstrickhers verlaßene Behaußung stoßend gelegen, davon gehen iahrs 3. ß 4. d. in den Gürtlerhoff alhie, Item 10. fl. straßb. weh. iährlich. termino Annunciationis Mariæ lößig mit 200. fl. ermelter Wehr. H. Nicolao Agerio Med. Doct. so seÿe solche Behaußung auch noch umb 50. lib. weÿl. H Valentin Jägers geweßenen groß. Rhats Verwanthens seel. Erben dann umb 100. lib. der roth. Kirch. verhafftet, sonst ledig und eig. Und were dießer Verkauff und Kauff über gemelte Beschwärden deren die Kauff frau gewiß. word. ist (…) umb 125. lib.
[in margine :] Es hatt die hierinn Verkauffende Vogt, Vermittelst eines beÿ E. E. Kleinen Rhat am 30.t 8.bris ergangenen, und den 4.ten /:beÿdes Jüngsthin:/ publicirten bescheidts beschienen, dieweilen die hierinn gedachte Käufferin den Kauff Versprochener maßen nicht manuteniren einfolgig den restirend Kauffschilling nicht abtragen Können, daß nach besag angelegten Sentenz, seinen Curandis daß hauß widerumb adjudicirt worden seÿe, Ist derowegen Gegenwärtige Kauffverschreibung durchstrich. und die darauf gefertigte brieff entsigelt word. Act. d. 16. 9.br A° 1671.

Fille du fondeur de pichets Jean Bernard Rixinger, Susanne Rixinger épouse en 1632 le fripier Tobie Braun. Elle se remarie en 1640 avec le menuisier Jean Melchior Heintz, originaire d’Idstein en Hesse
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 122-v)

1632. Dominica 9. Trinitatis d. 29. Johann. Tobias Braun, der Altgewender, Tobias Braunen deß Altgewenders, vnd Burgers alhier hinderlaßener Sohn vnd Jungfraw Susanna, Hans Bernhard Rixingers deß Kantengießers vndt Burgers alhie nachgelaßene dochter. S. Thoman (i 129)

Mariage, cathédrale (luth. p. 439)
1640. Domin. 15. Trinitatis. Hanß Melchior Heintz der Schreiner, Caspar Heintzen deß geweßenen Burgers zu Ittstein nachgelaßener Ehelich. Sohn, vnd Susanna Tobiæ Braunen Altgewenders Vnd Burgers allhie nachgelaßene Wittib, Eingesegnet Im Münster Mont. den 21. Septemb. (i 224)

Originaire de Werschdorff (Wörsdorf près d’Idstein), Jean Melchior Heintz devient bourgeois par sa femme deux semaines après son mariage
1640, 4° Livre de bourgeoisie p. 196
Hannß Melchior Heintz Von Werschdorff d. Schneider Empfangt d. Burgerrecht Von seiner haußfrauwen Susanna, weÿl. Tobie Braunen deß Alttgewenders seel. Wittib vmb 8. goldtguld. Ist ledig. Stands vnd wüll Zu der Mörin Zünfftig sein den j. 8.bris Aô 1640.

Jean Melchior Heintz meurt en 1657 dans une maison rue des Pâtissiers (actuelle rue des Hallebardes) en délaissant pour héritiers les enfants de sa sœur Anne Marguerite Heintz et d’Etienne Bimburg, employé à la Monnaie de Worms. La masse propre à la veuve est de 627 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 787 livres, le passif à 630 livres.
1657 (20. 8.br), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 8) n° 22 (594)
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung, so weÿland der Ehrsame vnd bescheidene Johann Melchior Heintz gewesene altgewandter vnd burger allhie, welcher den 7.ten Julÿ Instehend. Jahrs todlich. verblichen hinderlaßen, So auff erfordern vnd begehren, deß verstorbenen seelig per Testamentum nominirte vnd ahne Nachgemeltem folio benembster Erb, Crafft vorgelegten gewalts gevollmächtigten Gewalthabers deß Ehrenvesten fürsichtig vnd weiß. H Johann Michel Henning E. E. Großen Raths beÿsitzers vnd burgers in Straßb. durch die Viel ehren vnd tugendreiche Fr. Susannam Rixingerin die hinderbliebene wittib, mit beÿstand deß Ehrenhafft. H. Christiani Moren, Schneidern Ihes geschwornen vogts, geäugt vnd gezeigt (…) Actum vnd angefang. Dienstags den 20.ten Octobris 1657.
Der verstorbene seel. hat p. Testamentum Zue Erben verlaßen wie volgt 1. Anna Margaretha Heintzin seine Schwester mit Stephan Bimburg Müntzer gesellen, ietziger Zeit Zue Wormbs sich enthaltend, erzeügte Sohn vnd dochter, welche den todtfall erlebt, Nahmens Hannß Melchiorn vnd Anna Margaretha, welche beede der Inventation beneben vor Ehrengedachtem Ihrem gevollmächtigten H Gewalthaber in Persohn beÿgewohnt

Inn einer Inn der Statt Straßburg in der Fladergaßen gelegenen vnd dem Stifft Frawen Münster Zuständigen behaußung ist befunden word. Wie Volgt
Auff der obern Bühn, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn der Cammer D, vor dieser Cammer, Inn der Wohnstub, Im obern haußöhren, Inn der vndern stuben, Im vndern Kuchen, Im Keller
Ergäntzung d. Wittib unveränderten guets, vermög Inventur vber der Wittib in den Ehestand Zugebrachte Nahrung, durch H Casparum Medlern Notarium im Augusto 1640. vffgerichtet
Schulden aus dem Erben (…) It. hatt die wittib Thobia Braunen Ihrem Inn erster Ehe erzeugtem Sohn, Inhalt Inventarÿ vber Thobiæ Braunen gewesenen Altgewenders Ihres ersten haußwürths seeligen Verlaßenschafft durch H Casparum Medlern Notarium in Anno 1636. vffgerichtet
Abzug Inn dißes Inventarium. der Wittib unverändert guet, Sa. haußraths 77, Sa. Silbergeschirrs 5, Sa. Goldenen ring 10, Sa. Erg. (629, gehet ab 40, Pleibt) 588, Summa summarum 652 lb – Schulden 54 lb, Pleibt 627 lb
Der Erben unverändert, Theilbar Guet, Sa. haußraths 118, Sa. Frucht 3, Sa. Wein vndt Leeren vaß 140, Sa. Wahren 428, Sa. Silbergeschirrs 64, Sa. guldinen Ring 5, Sa. baarschafft 14, Sa. Schulden 3, Summa summarum 787 lb – Schulden 630, Rest 156 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 750 lb
– Ich Stephan Binborck, der Zeut bestellter Müntzer Gesell in des Heÿligen Reichs freÿ Statt Wormbs bekenne hiermit offentlich, vnd thue Kundt Jedermänniglichen, Nachdem ich glaubwürdig berichtet worden, daß mein Geehrt: und Geliebter Schwager der Ehrengeachte und Vornehme Herr Hannß Melchior Hängen, gewesener Burger und Altgewänder in der auch heÿligen reichs freÿ Statt Straßburg vor ohngefehr neun Wochen todes verblichen (…). Signat. Wormbs den 14.t Septembris im Jahr Christi 1657. bekene ich Steffen Binnborck wie ob stedt

Le tuteur des trois enfants de Mathias Zehler et de Marthe Brandhoffer vend la maison au chandelier Jean Michel Diebold

1671 (16. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 751
(Prot. fol. 39. fol. 2.) Erschienen Herr hannß Michael Brandhoffer der Statt Kübler alß Vogt hannß Martins undt Annæ Mariæ, Mathis Zellers deß Küblers, mit Martha Zellerin gebohrner Brandhofferin nunmehr seelig ehelich erziehlter Kinder, mit beÿstand ersternannts ihres eheleiblichen Vatters
in gegensein hannß Michael Diebolts deß Liechtermachers
Zweÿ häußer ein Vorders undt ein hinders mit deren Hoffstätten und höfflin auch allen andern ihren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier hinder dem Münster an der Obßgaßen Zu beeden seiten neben häußern der Fabric deß Münsters gehörig, hinden uff Barthol Hockhen deß außgetrettenen Hoßenstrickhers Verlaßene Behaußung stoßend gelegen, davon gehen iahrs 3. ß 4. d. in den Gürtler hoff gelegen, Item 10. fl. straßburger wehrung iährlichen termino Annunciationis Mariæ lößig mit 200. fl. ermelter Wehrung weÿl. herrn Nicolai Agerÿ Med. Doct. nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin und Erben, so seÿe solche behaußung auch noch umb 50. lb H. Johann Georg Graden U.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocato et Procuratori, so dann umb 100. lb der Rothen Kirchen Verhafftet (übernohmen) – umb 75. lb

Jean Michel Diebold et sa femme Anne Marie (Klein) hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Theurer, receveur de l’Œuvre Notre Dame

1674 (30. April), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 253-v
Hannß Michael Diebolt der Lichtermacher und Anna Maria beÿde Eheleuth, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand hannß Michael Diebolts deß Trähers und Johann Friderich Diebolds Statt Trompeters beeder ihrer eheleiblichen Söhn, alß deroselben hierzu beruffener nechster Verwanther
in gegensein herren Johann Friderich Teurers alß Schaffners der Fabric deß Münsters – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier hinder dem Münster ahn der Obs Gaßen Zu beÿden siten neben häußern der Fabric deß Münsters gehörig, hinden uff Barthol Hockh stoßend gelegen, davon gehend iährlichen 3. ß 4. d. in dem Gürtler hoff alhie, so seÿen solche häußer auch noch umb 50. lb Herrn Johann Georg Gradten U.I.D. und E.E. Großen Rhats Advocati et Procuratori, Item umb 100. lb der Rothen Kirch Verhafftet

Les experts estiment la maison, anciennenent dite zum Mohrenkopff (à la Tête de Maure) à la somme de 330 livres lors de l’inventaire dressé en 1689 après la mort de Jean Michel Diebold.
Sa veuve hypothèque la maison au marché aux Cerises au profit du syndic Christophe Güntzer.

1689 (3.3.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 120-v
Anna Maria gebohrne Kleinen weÿl. Johann Michael Diebolds, gewesenen Thurnbläser nachgelaßene Wittib, so ohnbevögtigt, mit beÿstand hans Michael diebolds deß hohltrehers und Johann Friderich diebolds, deß trompeters Ihrer beed. leiblich. Söhn
in gegensein H. Christoph Güntzers Jcti Königlichen Raths und Syndici auch dießer Statt Cancelleÿ Directoris – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen und zugehördt. allhier am Kirschmarck hind. dem Münster Zwischen Zweien d. fabric deß Münsters gehörig. behaußung. geleg. Zum Mohrenkopff genandt, darvon gehend jährlich 3 ß 9 d bodenzinß dem gürttler hoff allhier

La même somme de 330 livres est reprise en 1694 à l’inventaire d’Anne Marie Klein puisqu’il n’y a pas eu de travaux.
Les héritiers Diebold louent la maison à Mathias Hermès, maître d’école de la paroisse de la cathédrale.

1696 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 48-v
Hans Michael Diebold der hohltreher für sich Und im Nahmen Johann Friderich Diebolds, des Statt Trompeters allhier seines leiblichen bruders
Hn Mathis Hermes des Schulmeisters im Münster alhier [unterzeichnet] Mathias Hermes
entlehnt, Eine behaußung sambt allen deren Gebaüen und zugehördten allhier in d. obsgaßen od. Kirschen Marckt, zum Mohrenkopff genandt, nichts darvon als eine Kammer im obersten stock unter dem dach, so sich die Verleiher vorbehalten, auß genommen, auff dreÿ Jahr lang von küfftig annunc. Mariæ dießes 1696.en Jahrs an zu rechnen, umb einen Jährlichen Zinnß Nemblich 20 pfund
darbeÿ expressé verglichen Erstlich daß der Entlehner den von dem Hauß schuldig. bodenzinß in 3 ß 4 d bestehend In d. Gürtler hoff der denselben zu erfordern ohne zu thun der Verleiher Jährlich richtig und ohnfehlbar abstatten solle, zu Andern, daß der entlehner den im Hauß befindlichen Waßer nach allzeit rein und sauber halten solle, damit die benachbarte deßwegen nichts zu klag. haben, drittens, Wann Zeit Wehrender lehnung die im Hauß sich befindenden s.v. Profeÿ solte nach Nothurfft müßen außgefühet werden, der Entlehner solche un Kosten auff sich zu leiden haben solle, doch nit mehr alß was dießer hauß betrift Maßen ged Profeÿ gemeinschafft mit dem benachbarten hauß ist

Le tourneur Jean Michel Diebold vend en son nom et en celui de son frère la maison au cordonnier Jean Lohrer moyennant 600 livres

1696 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 103-v
Johann Michael Diebold der hohltreher für sich selbsten und vermög eines von hernach gemeldten seinen bruder eÿgenhändig geschrieben und underschriebenen Gewaldscheins constituirter mandatarius Johann Friderich Diebolds, deß Statt: und Feld Trompeters seines leiblich. Bruders
in gegensein Johann Lohrers, deß Schuhmachers mit beÿstand Peter Sauren, deß Schuhmachers, seines Schwagers
zweÿ Haüßer, Nemblich Ein vorderes und ein hinderes, mit deren hoffstätten und höfflein, auch allen anderen Ihren Gebaüen, Begriffen, weithen, Zugehördt und Gerechtigkeit, allhier hinder dem Münster an der Obst Gaßen zu beed. seit. neben haüßern der fabric deß Münsters gehörig, hinden auff Marx Schnepffen, den Seÿler Ehevögtlicher weiß, stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 3 ß 4 s in den Gürttlerhoff allhier, zu bodenzinß – umb 600 pfund

L’acquéreur loue la maison au même Mathias Hermès

1696 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 140-v
Johannes Lohrer der Schuhmacher
in gegensein Hn Mathiæ Hermes, Schulmeisters im Münster [unterzeichnet] Mathias Hermes
entlehnt, Eine Behaußung mit allen dern Gebaüen, recht. und zugehördt. allhier an der Obßgaßen oder Kirschen marckt, zum Mohrenkopff genandt geleg. nichts darvon außgenomm. auff ein Jahr lang von künfftig Annunc. Mariæ dies jahrs an zurechnen, umb ein Zinß nemblich 25 pfund

Fils du serrurier Jean Lohrer d’Ichenheim en Bade, Jean Lohrer épouse en 1679 Cléophée, fille du cordonnier Jean Michel Osterried : contrat de mariage, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Johann Lohrer von Ichenheim Fürst. Marggräff. Baadischer herrschafft dem Ledigen Schuhmacher, des Ehrenhafften Johann Lohrers Schloßers und burgers daselbsten ehelichen Sohn, alß dem Bräutigamb an einem, So dann der Erbaren tugendsamen Jungfrauwen Cleophe Osterriedin des weÿland Ehrsamen und bescheidenen Meister Jacob Osterriedts geweßenen burgers und Schuhmachers alhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenen ehelichen dochter, alß der Jungfer Hochzeiterin anderen theils (…) Beschehen vnd verhandelt inn des Heÿl. Reichs freÿen Statt Straßburg Montags d. 21. Aprilis A° 1679., Johann Georg Jäger Nots.

Mariage, cathédrale (luth. f° 65, n° 15)
1679. Fest. Paschalis. Zum 2.mahl Johann Lohrer der Schumacher, Jo* des ältern Schloßers und Burgers zu Ichenheim fürstlich Mrgrffl: Baden-Badenischer Herrschafft ehel. Sohn, Jfr. Cleophe Weiland Jacob Osterrteds gewesenen Schuhmachers v. Burgers alhie nachgelaß: ehel: T. Dienstags den 1. Maji, Münster (i 66)

Jean Lohrer devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage.
1679, 4° Livre de bourgeoisie p. 458
Johann Lorer der Schuhmacher Von Ichenheim, empfangt das burgerrecht von Cleophe, Jacob osterriethß deß Schuhmachers seel. dochter, seiner haußfr. p. 8. goldt fl. welche beÿ der Cantzleÿ erlegt word. seindt, ist vorhin ledig. standts gewesen, ut supra [4.t Junÿ 1679.]

Jean Lohrer meurt en 1706 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison au marché aux Cerises que les experts estiment à 550 livres. La masse propre à la veuve est de 76 livres. L’actif de la communauté s’élève à 596 livres, le passif à 466 livres.

1706 (12. 8.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 16)
Inventarium undt Beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿl. der Ehrenhaffte Meister Johannes Lohrer, geweßener Schuemacher vnd burger alhier seel. nach Seinem Montags den 19.ten Aprilis Jüngsthin, aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches Ansuchen, erfordern und begehren, des Abgeleibten seel. hinderlaßener Kinder vnd Erben, Wie auch dero resp° Ehe: vndt vögte, wie solche am folgendem folio benambstet, Inventirt, durch die Ehren: vnd tugendsame fraw Annam Cleophe Lohrerin gebohrne osterriedin, die Hinderlaßene Wittib, mit beÿstand des Ehrenhafften Mstr Johann Michel Mathißen Schuhmachers vnd burgers alhier, ihres Geschwornen vogts (…) geeügt vnd Gezeigt (…) Actum Straßburg, Dienstags den 12. 8.bris 1706.
Der abgeleibte seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. Fr. Annam Cleopheam Zipßerin gebohrne Lohrerin, des Ehrenhafften Mr Christian Zipsers, Schuhmachers vnd burgers alhie Hausfrau, beiständlich ihres Ehevogts, 2. 3. et 4. Herrn Johann Jacob Lohrer, S. S. Theologiæ Studiosum, Johann Felix vnd Johann Lohrer, deren Geschworner vogt der Ehrenhafft Mstr Johann Osterried der Jünger Schuemacher vnd Burger alhier so dießem Geschäfft auch persönlich beÿgewohnt, Alle 4 des Verstorbenen seel. mit eingangs gemelter seiner Hinterlaßenen wittwen ehelich erzeügte Kinder vnd ab intestato Zu 4 gleichen portionen Verlaßene Erben.

In einer alhie Zu Straßburg ane dem Kirschenmarckt gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behausung ist befunden worden wie volgt
Eÿgenthumb ane einer behausung. Item hauß hoffstatt vnd Zugehörd mit allen deren Gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden vnd Gerechtigkeit. geleg. alhie Zu Straßburg ane dem Kirschenmarck, sonsten die Obsgaß gennandt, Zu beeden seiten neben heüßern der Fabric des Münsters Gehörig, hinden auff Marx Schnepffen en Seÿler stoßend. Davon Gehen Jahrs 2 ß 4 d bodenzinß dem gürtlerhoff alhier sonsten eig. durch der Statt Straßburg Geschworne Werckmeistere æstimirt vnd angeschlagen worden per 550. lb d. Vnd besagt über vorstehende behaußung ein teutscher Perg. Kbr. mit d. Statt Straßburg Cancelleÿ Contractstuben anhang. Ins. vnd datirt den 7. Februarÿ Anno. 1696.
Abzug. Der Wittib unverändert Guth. Sa. haußraths 12 lb, Sa. des Silbers 11 ß, Sa. d Guldenen ring 2, Sa. Pfenning Zinß hptgths 46, Sa. d. Erg. 15, Summa summarum 76 lb
Bericht wegen der Erben Unveränderten Nahrung. Alldieweilen der Wittib gegebenen auffrichtig wahrhafften Bericht nach, auch wie mann sich sonsten erkundiget, der Verstorbene seel. nicht das geringte In die Ehe gebracht, Weniger Von Seiner linien od. sonsten *chter etwas ererbt, alß hat deßen hinderlaßenen Kindern vnd Erben auch Kein unverändert vätterlich Guth Zugeschrieben werd. können.
Theilbar Guth, Sa. haußraths 24, Sa. Schue vnd Werckzeugs Zum Schuemacher handwerck gehörig 11, Sa. des Eigenthums ane einer Behaußung 550, Summa summarum 596 lb – Schulden 466 lb, Nach deren Abzug 119 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 206 lb
Copia der Eheberedung (…) Beschehen d. 21. Aprilis A° 1679., Johann Georg Jäger Nots.
Abschatzung den 2. Julÿ aô 1706. Weÿlandt des Ehrenhafften und bescheidenen Herrn Johannes Lohrer gewesenen schumachers seel. hinderlaßene fr. Wittib und Erben ist eine behausung alhier in der statt Straßburg hinder dem Münster auff dem Kirschen Marckt gelegen, einseits neben einer behausung Zum Hoch Löbl. Stifft frauwen hauß gehörig, ander seits auch auff Vorgedachtes frauenhauß hinden auff Marx schnepff seÿler stosendt Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen word Vor und umb Ein tausendt und Ein hundert Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

La veuve et les enfants de Jean Lohrer hypothèquent la maison au profit de Richard Mockel, assesseur au Grand Sénat

1708 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 349-v
weÿl. Joh: Lorers schuemachers wittib beÿständlich Hanß Michel Mathis schuemachers ihres vogts, Item Isaac Osterrith schuemacher alß vogt seiner minderjährig KKn, Christian Zipßer schuemacher alß ehevogt der verheurathetten Tochter
in gegensein H. frid: Reichards Mockers E.E. Großen Raths beÿsitzers alß vogts weÿl. Tobiæ Göbels schlossers wittib – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, d. Lohrerische hauß allhier ahn dem Kirschenmarckt, ein und anderseit neben behaußungen der fabric des Münsters gehörig hinten auf d. Kurbengass – davon hat man 3 ß 4 d Jährlich in dem Gürtlerhoff zu bezahlen

La veuve et les enfants de Jean Lohrer hypothèquent la maison au profit d’Anne Madeleine Ensel, femme de l’enseignant Georges Frédéric Heupel

1710 (30.6.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 27
Cleophe geb. Osterriedin Weÿl. Joh: Lorers Schuhmachers seel. hinterlassen Wittib beÿständlich Hanns Michel Mathis Schuhmacher Ihres Vogts, Item hn Johann Jacob Lorer SS. Theol. stud. so majorennis Und ohnbevögtiget, Item Anna Cleophe Lorerin Christian Zipfers Schuhmachers Haußfrau, So dann Isaac Osterried Schuhmacher alß Vogt Johann Lorers so des Schuemacher Handwerck lernet
in gegensein Frn Annæ Magdalenæ geb. Enselin hrn. M. Georg Friderich Heüpels Præceptor sup. Gymnasÿ haußfrauen mit beÿstand deßelben – 325 pfund
unterpfand, das Lohrerische Hauß mit allen gebaüen, rechten und Zugehörden allhier ahn dem Obs od. Kirschen Marckts beÿ dem Fronhoff ein: und anderseit neben Haüßern der fabric des Münster gehörig hinten auf die Curben gaß stoßend gelegen

Nouvelle hypothèque entre les mêmes parties.

1722 (14.9.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 554
Cleophe geb. Osterriedtin weÿl. Johann Lorers gewesten Schuemachers Wittib beÿständlich hannß Michael Matheß auch schuemachers ihres vogts
in gegensein Fr. Annæ Magdalenæ geb. Ennßlerin weÿl. H. Georg Friedrich Heupel gewesten Præceptoris Superioris Gymnasÿ Wittib von H. Friedrich Zentarov ihrem Curatore authorsirt – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, der debitricis eigenthümliche heffte ahne einer Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs ahne dem Obst: oder Kirschen Marckt beÿ dem Fronhoff, ein: und anderseit neben einigen der Fabric des Münsters zuständigen häußern hinten auff St Urbans gaß, von solcher gantzen behausung gehen dem gürttlerhoff 3 ß 4 d zinnß

Anne Cléophée Osterrieth meurt en 1729 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 650 livres. L’actif de la succession s’élève à 337 livres, le passif à 460 livres.

1729 (15.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 59)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung so weÿland die Tugendsame Fraw Anna Cleophe Lohrerin gebohrne Osterriedin, auch weÿland Meister Johann Lohrers, geweßenen Schumachers und burgers alhier seel: hinderlaßene Wittib, nach ihrem den 30. Maÿ Jüngsthin aus dießem muhesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg Mitwochs den 15. Junÿ 1729.
Die abgeleibte Fraw seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie volgt. 1. Fraw Annam Cleopheam Zipßerin gebohrne Lohrerin, Meister Christian Zipßers, Schumachers v burgers alhier eheliche haußfrauw mit beÿstand deßelben, 2. Herrn Johann Jacob Lohrern, pro tempore wohlmeritirter Pfarrern der Evangelischen Gemeinde zu Bpfftzheim so Persönlich Zugeg. gewesen, vnd dann Johann Lohrer, so noch ledigen standes und Majorennisis, Jedoch mit beÿstandt Mr Isaac Osterrieds, Schuemachers vnd burgers alhie seines noch ohnentledigten vogts, Alle dreÿ der Abgeleibten frawen seel. mit eingangs erwehntem Mstr Johann Lohrern Schuemachern vnd burgern alhier längst seel. ehelich erzeugte dochter und Söhne und ab intestato verlaßene Erben
Extractus auß der Verstorbenenn Frawen seel. den 27. Martÿ 1720. vor mir unterschriebenem Notario auffgerichtetem Codicillo (…) zum andern, will dieselbe Ihrem jüngsten Sohn Johann Lohrer, dem ledig. Schuemacher auß gewißen erheblichen motiven Sonderlichen weilen dero ältister Sohn H Johann Jacob Lohrer p.t. Pfarrer zu Pfulgrießh. in Studÿs und anderer einer aufferziehung auch viel Jähriger underhaltung ein Nahmbhafftes gekostet, dero dochter Fraw Anna Cleophe Zipßerin gebohrne Lohrerin gleichfalls vielfaltige Guttatten genoßen und also beede gegen ersternandtem ihrem Jüngsten brud. einen mercklichen vorzug gehabt (…)

In einer alhie Zu Straßburg ane dem Kirschenmarckt gelegener: vnd Zum theil in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behausung ist befunden worden wie volgt
In der obern Cammer
Eigenthumb ane einer behausung. Item Hauß vnd Hoffstatt, mit allen deren gebäwen, begriffen, Weiten, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten geleg. alhier Zu Straßburg ane dem Kirschenmarckt Zu beeden seiten neben heüßern der Fabric des Münsters gehörig, hinden auff Martin Westerman den Schumacher stoßend. davon gehen Jahrs 3 ß bodenzinß dem Gürtlerhoff alhier, durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere vermög überschickten vnd beÿ mein des Notarÿ Consept ligend. den 8. Junÿ 1729. datirten Schatz Zeduls über vorstehend beschwerd annoch æstimirt pro 639. lb. Davon ist aber abzuziehen nach folgende vff solcher behausung stehende beschwerde, so die verstorbene fraw seel. consensu E.E. Großen Raths vnd des von den Lohererisch. Kind. Vogten daselbsten erhaltenen Decreti oppignorandi Zu bezahlung der Witterlich passiv Schulden außgenommen, Nemblichen 13. lb 10 ß Zinß soll mann Frawen Annæ Margarethæ Heüppelin gebohrner Enselin, Weÿl. Herrn M. Georg Friderich Heüppels Gewesenen Præceptoris Superioris Gymnasÿ Hinderlaßener Wittwen, Jahrs vff Weÿhenachten ablößig in Capital mit 325 lb. Rest annoch ane vorstehendem anschlag 314 lb. Darüber besagt i. teutsch. Perg. Kbr. mit der Statt Straßburg Cancelleÿ Contract stuben anhang. Insigel verwahrt datirt den 7. Februarÿ Anno. 1696. Darbeÿ noch verschied. andere alt. Perg. Kauff: vnd abgelöste Zinßbrieff Zu find.
Series Rubricar. Sa. haußraths 18 lb, Sa. des Silbers 16 ß, Sa. der Guldenen ring 4, Sa. des Eigenthums ane einer Behaußung 314, Summa summarum 337 lb – Schulden 460 lb, Übertreffen also die Vorhandene Passiva die gantze Vorbeschriebene Verlaßenschafft vmb 122. lb
Abschatzung d. 8. Junÿ aô 1729. Auff begehren Weÿland der Viel Ehr und tugendsahmen frau Cleva Lorerin seel. hinterlaßene Erben ; ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff dem Kirschen Marckt gelegen, ein und anderseits Neben dem Hochlöbl. Stifft frauwen hauß zugehörig, hinden auff Martin Westerman Schumacher stosend Welche behausung alt hinder gebäu Stuben, Cammern Kuchel, hauß Ehren, einen mit einem herd und waßerstein und gebälcktes Kellerlein sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein tausendt und dreÿhundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Les enfants et héritiers de Cléophée Osterrieth vendent par adjudication la maison à Anne Madeleine Ensel, veuve de l’enseignant Georges Frédéric Heupel (leur créancière) moyennant 800 livres. L’adjudication est confirmée par le Grand Sénat.

1731 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 23
Erschienen weÿl. Johann Lohrer schuemachers mit auch weÿl. Cleophe geb. Osterriedtin seiner hinterbliebenen wittib erzeugt und hinterlaßenen Kinder und respe. mandatarius nahmens Fr. Anna Cleophe geb. Lohrerin weÿl. Christian Zipßer gewesten schuemachers hinterbliebene wittib mit beÿstand Johannes Barbant schuemachers ihres geschwornen Curatoris, Ferner in nahmen H. Johann Jacob Lohrer evangelischen Pfarrers zu Boffzheim, H. Johannes Winter Not. Publ. und adelischer Schaffner so dann Ernst Friedrich Kauffmann Paßmentirer als mandatarius Johannes Lohrer ledigen schuemachers so majorennis
in gegensein Fr. Annæ Magdalenæ geb. Ennßelin weÿl. H. M. Georg Friedrich Heupel, Præceptoris Superioris gymnasÿ wittib, beÿständlich ihres Curatoris H. Friedrich Zentarov vormahligen Pfaltz Bürckenfeldischen Raths (…) obrigkeitlich confirmirte versteigerung
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten hinder dem Münster ahne der Obst: gaß, ein und anderseit neben zweÿen der Fabric des Münsters zuständigen häußern hinten auff Matern Westermann den Schuemacher – davon soll man in den gürttler hoff 3 ß 4 ane bodenzinß – um den steigschilling nemlich 800 pfund

(94 Z 49) Confirmatio Adjudicationis der Lohrerischen ahn Fr. Annam Magdalenam Heupelin, geb. Ennßelin, die wittib umb 800 lb verkaufften behaußung – in d. C Contract Stub prod. d. 18. Januarÿ 1731.
Auß E. E. Großen Raths der Statt Straßburg Memoriali De anno 1730. Mittwoch d. 15. martÿ
Mosseder nomine Johann Lohrers jüngsten sohns vogts in actis vom 24.ten 7.bris jüngst, weil die Versteigerung geschehen, alß bitt ableßung des procès verbal undt die adjudication gnädigst Zu Confirmiren, facta relatione daß die behaußung quæstionis beÿ vorgehabter Versteigerung mit übernahm aller unkösten, wie nicht weniger des auff derselbigen hafftenden oneris von in Circa 8 biß 9 ß so jährlich dem Gürtlerhoff, alß ein bodenzinß zu entrichten ist, umb taußendt fünff Hundert undt fünffzig gulden zum ersten mahl außgeruffen, undt feÿl gebotten worden, beÿ außlöschung des dritten liechtleins aber Fr. Annæ Magdalenæ weÿl. H. M. Georg Friderich Heupels geweßenen præceptoris Classici hinderlaßener Wittib beÿständlich Johann Michael Dörren des Courtier, alß letzt undt meinst bietenden vmb taußend sechs hundert gulden adjudicirt worden seÿe. Ist Erkand, wirdt die geschehene adjudication obrigkeitlich cofirmirt, undt sollen der Kauff undt verkauff in der Contractstube verschrieben werden. J H Faber, Rathschrbr.

Fils de pasteur et professeur de grec au Gymnase, Georges Frédéric Heupel épouse en 1696 Jacqueline Faust, fille d’Isaac Faust
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 67, n° 372)
1696. Mittw. d. 11. Jul. wurden nach Zweÿmahligen proclamation copulirt M. Georg Friderich Heupel in dem Obern Gymnasio der Griechischen sprach Præceptor allhie, Hrn Johann Heupels Pfarrherrs Zum J. St Peter allhier ehel. sohn v. Maria Jacobe der H. Schr. Doct. v. älteten Professoris beÿ der hießig. Universität des Kirch.-Conv. Præsidis v. Probsten des Collegiat stiffts Zu St Thoman ehl. tochter [unterzeichnet] Georgius Fridericus Heupelius als hochzeiter, Maria Jacobäa Faustin als hochzeiterin, Isaacus Faustius als der Hochzeiterin Vatter, Johannes Heupelius Past. Neopatr. sponsi pater (i 66)

Il se remarie en 1709 avec Anne Madeleine, veuve du cordonnier Jean Antoine Lind
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 157)
1709. Dominica XL. et Reminiscere proclamati sunt H. M. Georg Friderich Heupel in dem hiesigen Obern Gymnasio der Griechischen Sprach Præceptor Und fr. Anna Magdalena, weÿl. H. Johann Anthonius Lind, gewesenen Schuemachers und Burgers allhier nachgelaßene Wittib. Copulati sunt Mittw. d. 27.t Febr. [unterzeichnet] L. Georgius Fridericus Heupel Sponsus, Ann Magd len lin als hß (i 163)

Fille du tenancier de l’auberge des garçons cordonniers, Anne Madeleine Ensel épouse en 1691 le cordonnier Antoine Lind, originaire de Langenschwalbach en Hesse (aujourd’hui Bad Schwalbach)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 27, n° 163)
1691 Dom: 16. post Trinit: seind Zum 2. mal außgeruffen Word. Anthoni Lindt Schumacher Weiland Johann Lindts Waffenschmidts Zu langen Schwalbach fürstl. hessen: darmstett. herrschafft nachg. ehel. S. Jfr. Anna Magdalena hrn Mattheus Ensels Schumachers u. Stuben-Vaters bey den Schuknechten ehel. T. Seind Würcklich den 11.ten 8.bris copulirt worden [unterzeichnet] Anthoni Lindt hotz Zeiter, o der hochzeiterin Zeichen (i 27)

Anne Madeleine Ensel vend la maison au perruquier Mathias Widershoven. La vente sera ensuite résolue.

1745 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 334-v
Fr. Anna Magdalena geb. Enßelin weÿl. H. M. Georg Friedrich Heupel gewesten Præceptoris primarÿ des obern gymnasÿ wittib mit beÿstand ihres Stieffsohns H. Johann Friedrich Heupel des Waÿßenschaffners
in gegensein Mathias Widershoven des perruckenmachers
eine behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen deroselben begriffen, weithen, Zugehörden und rechten hinder dem Münster ane der Obstgaß, ein und anderseit neben zweÿen der fabric des Münsters gehörigen häußern, hinten auff Matern Westermann den schuhmacher – davon reicht man in den gürtlerhoff 3 ß 4 d ane bodenzinß – als ein am 18. Januarÿ 1731 erkauftes guth – um 1900 pfund

Fils de l’employé pour le roi Jean Pierre Widershoven à Landau, Mathias Jacques Widershoven épouse en 1728 Elisabeth Rondouin : contrat de mariage, célébration.
1728 (15.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 46)
Mariage – furent presens Le Sr Mathias Jacques Widershoffen Monnoyeur de La Monnoye Royale de Cette ville fils de deffunt Sr Jean Pierre Widershoven Employé dans Les Domaines du Roy a Landau et a son deces Monnoyeur de ladite Monnoye et Dle Marcquise Noël ses Pere et Mere, Majeur d’ans et pour luy d’une part
Et Dle Elisabeth Rondoüin fille de deffunts Sr Paul Rondoüin Entrepreneur dans les Ouvrages du Roy à Strasbourg et de Dle Elisabeth Le Comte Aussy ses Pere et Mere d’autre
Lesquelles Parties de L’avis et assistance et Consentement Sçavoir de la part (…) de Lad. Dle Elisabeth Rondoüin du Sr Urbain Rondoüin son oncle Paternel et son Tuteur et Curateur et de Dle Marguerite Assnet son épouse
Fait et passé aud. Strasbourg el Quinz° juillet 1728 (signé) widershouen, Elisabeth Rondoüin

Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 18)
Hodie 8. die Mensis Novembris Anni 1728. (…) Sacro Matrimonii Vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti fuerunt Mathias Wittershoffen, signator Monetalis Et filius defuncti Joannis Petri Wittershoffen, commorans in parochia S Laurentii Cathedralis Ecclesiæ, Et Elisabeth Rondouin filia defuncti Pauli Rondouin, Tignarii fabri dum viveret commorans un nostra parochia, adfuerunt Testes Urbanus Rondouin auunculus Sponsæ Et Mo*or negotiorum Regis, Michaelis Ruofé Dehangest Regius Consiliarius Judex et Custodiâ monatrarum argentinæ, Joannes Valentinus Beyerle Regius Consiliarius et Moderator monetarum et Andreas Dupré orinium structor qui omnes una mecun subscrisperunt (signé) widershouen, Elisabeth Rondoüin (i 11)

Employé à la monnaie royale, Mathias Widershoven devient bourgeois par sa femme le 15 mars 1732.
1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 982
H. Mathæus widerhoven beambter in d königl. Müntz allhier undt sein ehefr. Maria Elisabeth Rondovin erhalt d. br. umb den alt. bs. wollen beÿ E E Zunfft d winsticher dienen Jur et prom. d. 15.ten Martÿ 1732.

Mathias Widershoven devient tributaire chez les Gourmets et maître perruquier en mars 1732.
1732, Protocole du corps des perruquiers (XI 175)
H Matthäus Widershoffer, beamter in der Königlichen Müntz, Perruckenmacher und burger
(f° 124-v) Mittwochs den 26. Martÿ 1732 – Eodem Erschiene H Matthäus Widershoffer, beamter in der Königlichen Müntz, Perruckenmacher und burger allhier, producirt Zunfft Schein vom 20.ten hujus bittet um das Meister recht. Erk. ird ihme das Meister Recht gegen der Ordinari gebühr accordirt.

Le corps des perruquiers fait grief à Mathias Widershoven d’avoir deux apprentis. Il déclare sous serment que Louis Moureau est simple pensionnaire.
(f° 140) Dienstags den 18. Januarÿ 1735 – Herr Matthäus Widerhoffen wird befragt, warum er Louis Moureau als einen Lehrjungen beÿ sich habe, da er doch noch einen habe, deßen Lehrzeit noch nicht aus, mithin Wieder die Articul handle.
Ille sagt, seÿe sein Costgänger und nicht sein Lehrjung, Welches gedachter Louis Moureau auff befragen auch außsagte.
Erk. wird Herr Widerhoffen Eÿdlich erhärten, daß er gedachten Moureau nicht als einen Lehr Jungen sondern als einen Costgänger beÿ sich habe, solle er von angestellter Klag absolvirt seÿn.
Ille præstit Juramentum in Continenti.

Perruquiers (IX 176), 1751-1766
(f° 34-v) Dienstags den 15. Januarÿ 1754. – Herr Matthäus Wiederhoffen gibt Vor, er seÿe in der Müntz geweßen, und hätte niemand gehabt, der ihn entschuldig. können. Erkandt, wird derselbe in 5 ß Straf condemnirt.

Elisabeth Rondouin meurt en octobre 1744 après avoir institué son mari légataire universel.
1744 (16 octobre), Not. Humbourg (6 E 41, 72)
Testament – fut presente Damle. Elisabeth Rondouin femme du Sr Mathias Jacques Widershoven m° Perruquier Bourgeois et Monnoyeur de La monnoye royale de cette ville y demeurant quay des Bateliers paroisse St Laurent, Laquelle infirme et malade de corps assise sur une Chaise a coté du fourneau dans un Poêle au premier étage prenant jour par devant sur la riviere de Brusche et à gauche encore vers le Pont neuf dit de L’Eveché, saine toutefois d’Esprit
Quatriemement donne et legue lad° testatrice a George et Jaques Bonvalot ses deux neveux du Chef dud Sr Widershoven son mary (…) la comme de 200 livres (…)
Cinquiemement La Testatrice ayant aujourd’huy obtenu de Monsieur le Consul ou Ammeistre regent de cette ville L’indult pour tester qui demeure ci joint et annexé et voulant user de la faculté et liberté à elle réservée par son Contrat de mariage passé avec led. Sr Widershoven son mary devant led. notaire soussigné le Quinz° juillet 1728, et n’ayant point d’héritiers nécessaires en lignes soit descendante ou ascendante, elle a fait créé nommé et institué comme elle fait crée nomme et institue pour so seul, vray et unique héritier le Sr Mathias Jacques son cher mary
(signé) E Rondouin

Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 246)
Anno Domini 1744 die 23 Octobris mortua est Elisabetha Rondouin uxor Jacobi Mathiæ Widershoven, Civis ac capillamentorum concinnatoris hujatis sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munita, cujus corpus die 25 ejusdem mensis et anno solito exequiarum ritu prius ad Ecclesiam parochialem delatum, persolutis ibi precibus ac suffragÿs consuetis, me infra scripto Vicario ad S Laurentium Eccl. Cath. Arg. funus comitante celebrante, ulterius delatum fuit ad Ecclesiam parochialem Sti Petri Junioris intra argentinam ibique (…) sepultum fuit in Cœmeterio eidem Ecclesiæ contiguo (i 127)

Les registres de la Taille mentionnent en 1769 que Mathias Widershoven est mort très pauvre à l’hôpital.
1769, Registres annuels de la Taille (VII 1262) f° 355-v
Weinsticher – 9. Wiederhoffen, Matthias, jur. 15. Mart: 1721, 2 lb 5 ß (rub. 3 ß 4 d dilat.
Sehr arm im Spital gestorben

Le perruquier Mathias Widershoven, remarié à Odile N., meurt à l’hôpital le 27 mars 1766.
Sépulture, Hôpital (cath. p. 137)
Anno Domino 1766, die 27 Martii mortuus est Mathias Wittenhöffer civis hujas capillamentorum concinnator ottiliæ N maritus, Sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus, sepultusque est ad sanctum urbanum (i 116)

Anne Marguerite Ensel meurt à l’âge de 96 ans rue Sainte-Madeleine dans une maison de l’Orphelinat en délaissant pour unique héritière la petite-fille de son frère, Marie Salomé Ensel, femme du cordonnier Georges Frédéric Schwing. Les experts estiment la maison à la somme de 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 526 livres, le passif à 2 124 livres.

1766 (21.5.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 843) n° 52
Inventarium über Weÿland Fraun Annæ Magdalenæ Heupelin, gebohrner Enselin, längst weÿland Herrn M. Georg Friedrich Heupels, gewesenen Præceptoris Primarii in dem Obern Gymnasio und burgers allhier zu Straßburg seeligen hinterlaßener Frauen Wittib, nun auch seeligen, Verlaßenschafft, aufgerichtet den 21.ten May Anno 1766. – nach ihrem am 5.ten gegenwärtigen Monaths May aus dießer Welt genommenen tödtlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen (…) So geschehen allhier Zu Straßburg in der ane der Uthen oder so genanten Stæ Magdalenæ Gaß gelegenen, einem löblichen Stifft Waÿsenhauß Zugehörden Sterb: behausung auf Mittwoch den 21. tag des Monaths May Nachmittags im Jahr 1766.
Benennung der Erbin. Die Verstorbene seelig hat ab intestato Zu ihrer einzigen Erbin hinterlaßen Frau Mariam Salome Schwingin, gebohrne Enselin, Herrn Georg Friderich Schwigen des Schuhmachers und burgers allhier, Eheliebstin, als der defunctæ Bruders seeligen längst weÿland H. Johann Jacob Ensels gewesenen dahiesigen Schuhmachers Zurück gelaßene Enckelin, welche auch benebst vorgedachtem ihrem Ehemann diesem Geschäfft von anfang biß Zu End abgewartet

(f° 5-v) Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. eine behaußung, Höfflein und Hoffstatt, sambt allen dero begriffen, Weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem alten Kirschen Marckt, beederseiths neben einer, Löbl. Stifft Frauen: Hauß Zuständigen behausung, und hinten auf Georg Steinmetz stoßend, gelegen, so freÿ, leedig und eigen, und vermög einer Zu dem Concept dieses Inventarii eingelieferten Abschatzungs: Zedels de dato 18.den Junÿ 1766. durch Löblocher Stadt geschwornen Herrn Werckmeistere dem billigen Werth nach hier angeschlagen worden vor und umb 1800 fl. oder 900 lb. Über dieße behaußung hat sich dermalen nichts schrifftliches vorhanden befunden.
(f° 8) Manuductio et Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. Hausraths 25, Sa. Silbers 1, Sa. Pfenning Zinnße und dero Hauptgütere 600, Sa. Eigenthums ane einer behausung 900 lb, Summa summarum 1526 lb – Schulden 2124 lb, der Erbin passiv onus 598 lb

Anne Marguerite Ensel meurt de vieillesse. Les témoins sont son beau-fils Jean Frédéric Heupel et Georges Frédéric Schwing (mari de sa petite-nièce et héritière)
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1760-1775, f° 87)
Im Jahr 1766 Montags den 5. Maji nachmittag Zwischen dreÿ und vier Uhr starb an Alters- Blödigkeit, Frau Anna Magdalena Heupelin gebohrene Enselin, weiland Hn Magister Georg Friederich Heupel gewesenen Præceptoris Primarii des hiesigen Obern Gymnasii und Burgers allhier hinterbliebene Wittwe, Sie lebte Zum ersten mahl in der Ehe mit weiland Hn Antonius Linden gewesenen Burger und Schuhmacher alhier Von Anno 1694 bis 1701, in der Zweÿten Ehe aber von 1709 bis 1718, Der erblaste Leichnahm wurdt Folgenden Mittwoch den 7. ejusdem nach mittag um Zweÿ Uhr mit gehaltener Leichenrede in der Neuen Kirche auf dem Gottes-Acker Stæ Helenæ Zur Erde bestattiget, nachdem Sie in dieser Welt 96 jahre, 9 Monath und 9 tage gelebt hatte. Solches bezeugen Johann Friederich Heupel als de defunctæ Stieffsohn, Georg Friedrich Schwing als Verwanter (i 89)

Les Quinze autorisent Georges Frédéric Schwing à faire son chef d’œuvre l’année même.
1761, Protocole des Quinze (2 R 173)
Georg Friderich Schwing contra E.E. Zunfft der Schuhmacher
(f° 21) Sambstags d. 24. Januarÿ – Schwing Ca. Schuhmacher
Faust nôe Georg Friderich Schwing des ledigen Schuhknechts von hier Ca. E. E. Zunfft derer Schuhmacher H. Zunfftmeister producirt unterth. Memor. pt° des Meisterstücks junctis petitis, mit beÿl. Sub N° 1. und setzt Zur Abhandlung Froereisen, nôe Citati setzt gegenwärtiges Petitum Zu MGHhn facta prælectione ist Erk. daß der Implorant annoch in diesem Jahr Zu Verfertigung des Meisterstücks Zu admittiren, anbeÿ Ihme die übrige stück deßelben gegen Zweÿ paar Mans schuh gratiose Zu erlaßen seÿen.

(f° 27) Sambstags d. 31. Januarÿ – Schwing pt° commun: Sent.
Faust nôe Georg Friderich Schwing in acti Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher H. Zunfftmeister auch in actis bitt commun: Sent., Erk. Willfahrt.

Fils du cordonnier Jean Martin Schwing, Georges Frédéric Schwing épouse en 1762 Marie Salomé Ensel, fille du cordonnier Jean Jacques Ensel : contrat de mariage, célébration
1762 (16. Hornung), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 849) n° 28
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Herrn Georg Friedrich Schwing dem leedigen Schuhmacher und Burgern allhier Zu Straßburg, Herrn Johann Martin Schwing, des auch Schuhmachers und E. E. großen Raths allhier wohlverdienten beÿsitzers mit Frauen Rosina, gebohrner Heinoldin, ehelich erzielten Sohn, als Hochzeitern ane einem,
sodann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Maria Salome Entzelin, weiland Meister Joh: Jacob Entzels gewesenen ebenmäßigen Schuhmachers und burgers allhier mit Frauen Maria Salome gebohrner Rödererin ehelich erzeugt und nachgelaßene Tochter, als Hochzeiterin am andern theil
Straßburg den 16. Hornung Im Jahr 1762. [unterzeichnet] Georg Friderich Schwing als Hochzeiter, Maria Salome Entzelin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 109-v n° 115)
1762. Mitwoch den 21. April seind nach zweÿmaliger ordentlicher proclamation und Außruffung Zu St. Thoma und alten St Peter Zu St Thoma copulirt und eingesegnet worden Georg Friderich Schwing Lediger Schuhmacher, herrn Johann Martin Schwing E. E. gr. Raths dermaligen Beÿsitzers, Schuhmachers und burgers allhier ehel. Sohn, und Jungfr. Maria Salome Entzelin, weil. Johann Jacob Entzel gewesenen Schuhmachers und burgers allhier hinterlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Georg Friederich Schwing als Hochzeiter, Maria Salome Entzelin als hochzeiterin (i 112)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports rue Sainte-Madeleine dans une maison de l’Orphelinat (voir ci-dessus l’inventaire d’Anne Marguerite Ensel). Ceux du mari s’élèvent à 77 livres, ceux de la femme à 608 livres.
1762 (8.5.), Not. Albert (Jean Georges 6 E 41, 843) n° 30
Inventarium über Herrn Georg Friedrich Schwing, des Schuhmachers, und Frauen Mariæ Salome, geboherne Enselin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe zugebrachtes Vermögen, auffgerichtet den 8.ten May 1762. – und vermög ihrer unterm 16. Februarÿ dieses Jahrs auffgerichteten Eheberedung, sich vor ohnverändert und eigenthümlich vorbehalten haben (…) So Geschehen In der Königlichen Statt Straßburg in einer ane der Uthen, oder Stæ Magdalenen Gaßen hieselbst gelegenen löblichem Stift waÿsenhauß Zugehörigen Behausung in Fernerer Gegenwart Herrn Johann Martin Schwing, des Schuhmachers und E. E. großen raths dahier beÿsitzers, des Ehemanns Vaters, wie auch S. T. Herrn M. Johannes Röderers, wohlverdienten Præceptoris in dem allhießigen Gymnasium als der Ehefrauen Herrn Oncle und hier zu erbettenen Herrn beÿstands, den 8. Maÿ Im Jahr der gnaden 1762.
Mauductio & Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns eigenthümlichen Vermögen, Sa. Haußraths 11, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 14, Sa. Barschaft 1, Sa. Pfenningzinß haupt Guths 30, Summa summarum 77 lb
Hierauff folgt aich die Beschreibung der Ehefrauen in die Ehe gebrachten Vermögen, Sa. Haußraths 73, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 15, Sa. goldener Ring 17, Sa. der Baarschafft 2, Sa. Pfenningzinß haupt Güter 500, Summa summarum 608 lb

La maison revient à leur fils et unique héritier (qualité établie à l’acte de 1855) Jean Martin Schwing qui épouse en 1795 Catherine Salomé Borst. Jean Martin Schwing est chandelier puis appariteur à la faculté de médecine

Mariage, Strasbourg (n° 468)
Cejourd’hui 7° prairial l’an III de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Martin Schwing, âgé de 28 ans, fabriquant de chandelles, né et domicilié en cette commune, fils de George Frederic Schwing, cordonnier, et de feue Marie Salomée Enselé de l’autre part Catherine Salomée Borst, âgée de 25 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de Jean Frédéric Borst, potier d’étain, et de feue Catherine Salomée Ballesin (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le premier décembre 1766 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 24 août 1769 (signé) jean Martin Schwing, Catherine Salome Borst (i 88)

Registre de population 600 MW 20 (1798) Place du Peuple N° 11, f° 86-v (i 47)
Schwing, Frédéric, Chandelier, Citoyen actif, 66, d’ici
Schwing, Martin, Chandelier, Citoyen actif, 29, d’ici
id. Borst Salomé, sa femme, 27, d’ici – 2 enf. mâles

Registre de population 600 MW 125 (1816 sqq) Place du Palais roÿal N° 11 p 486 (i 62)
Schwing, Jean Martin, 1766, Strasb. b. r., appariteur à la faculté de médecine
id/ Martin Fréder. né 4 flor. 4, 1795, b r. tonnelier, fils
id/ Elisabeth Salomé, du 28 brum. 13, 1804, fille – 28 août 1827, Marché aux Chevaux 16
Registre de population 600 MW 160, 1835 sqq f° 59 Place du Château N° 11 (i 22)

La maison revient pour moitié à leurs deux enfants comme l’établit la vente de 1855. Catherine Salomé Borst meurt en 1804, son mari à une date indéterminée (voir le mariage ci-dessous). Frédéric Schwing, tonnelier, est célibataire

Registre de population 600 MW 231, 1846 sqq f° 49 Place du Château N° 11 (i 19)
Schwing, Frédéric, 1795, Strasb. Prop. et cuvelier

Elisabeth Salomé Schwing épouse en 1827 le boulanger Frédéric Auguste Dettweiler
Mariage, Strasbourg (n° 318)
Acte de mariage célébré à l’hôtel de ville le 28 août 1827. Frédéric Auguste Dettweiler, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 18 Messidor en IX à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Boulanger, fils de feu George Frédéric Dettweiler, boulanger décédé en cette ville le 3 juin 1816 et de Marguerite Barbe Borst domiciliée en cette ville ci présente et consentante, Elisabeth Salomé Schwing, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 28 Brumaire an XIII à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Martin Schwing, bédeau à l’Ecole spéciale de médecine, et de feue Catherine Salomé Borst décédée en cette ville le 14 frimaire an XIII (…) ladite épouse déclare par serment qu’elle est dans l’impossibilité de produire les extraits de décès de son père et ceux de ses aïeul et aïeule paternels (signé) Frédéric August Dettweiler, Elisabetha Salome Schwing (i 39)

Frédéric Auguste Dettweiler meurt en 1853 en délaissant trois fils
1853 (18.10), Strasbourg 14 (141), Not. Ritleng n° 5768
18 8.br 1853. Inventaire communauté de biens qui a existé entre entre Frédéric Auguste Dettweiler et Elisabeth Salomé Schwing
L’an 1853 le 18 octobre à neuf heures du matin en la demeure ci après indiquée à Strasbourg Place du Broglie numéro 16 où est décédé le 10 mai dernier le sieur Frédéric Auguste Dettweiler, en son vivant boulanger en ladite ville
à la Requête et en Présence I. de Dame Elisabeth Salomé Schwing, veuve dudit sieur Frédéric Auguste Dettweiler, agissant tant en son nom personnel 1. à raison de la communauté légale qui a existé à défaut de contrat de mariage entre elle et son mari défunt, 2. et comme légataire d’un quart en propriété et du quart en usufruit de tous les biens meubles et immeubles composant la succession de son dit mari, aux termes du testament public de ce dernier, dressé par M Zeissolff notaire à Strasbourg le 8 mai 1853 enregistré, Que comme mère et tutrice légale de de Monsieur Jules Dettweiler et Alfred Dettweiler, ses deux enfants mineurs issus de son mariage avec feu sodit mari
II. de Monsieur Frédéric Dettweiler fils, boulanger, tous demeurant et demeurant à Strasbourg, ledit sieur Frédéric Dettweiler fils et les mineurs Jules Dettweiler et Alfred Dettweiler héritiers ensemble pour une moitié en propriété et pour un quart en nue propriété du Sr Frédéric Auguste Dettweiler leur père défunt soit pour un 6° en propriété et pour un 12° en nue propriété
et en présence de Monsieur Geoffroi Mattern, tonnelier, domicilié et demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur des deux enfants mineurs

Suit la description du mobilier. Rez de chaussée. Chambre de débit. Premier étage. Chambre d’habitation, Chambre à coucher, Chambre de derrière, Cuisine
Immeubles de la communauté 1. Une Maison avec cour, appartenances, aisances, circonstances et dépendances située à Strasbourg rue dite de la fonderie n° 1, appelée cidevant Claragaessel (…)
2. La moitié indivise d’une maison ayant autrefois pour Enseigne le bœuf à la Mode, sise à Strasbourg place du Broglie n° 15 (…)
Propres de la veuve existant. La moitié indivise d’une Maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg place de la Cathédrale N° 11, que la veuve Dettweiler déclare avoir recueillie dans la succession de ses père et mère
acp 423 (3 Q 30 138) f° 91 du 20.10. (succession déclarée le 22. 8.bre 1853) Communauté, mobilier estimé à 477, argent comptant 3333, un legs de 6000 francs fait au défunt par Jean Daniel Borst vivant potier d’étain à Strasbourg
Une maison rue de la fonderier N° 1, une maison Place du Broglie N° 15
Passif de la communauté 4000
Propre de la veuve, moitié d’une maison place dela Cathédrale N° 11
Garde robe du défunt 79 francs

Testament de Frédéric Auguste Dettweiler
1853, M° Zeyssolff
8 mai 1853, Testament de Frédéric Auguste Dettweiler, maître boulanger à Strasbourg, par lequel il lègue à Elisabeth Salomé Schwing son épouse le quart en propriété et le quart en usufruit de toute sa succession
acp 421 (3 Q 30 136) f° 81 du 6.8. (décès du 10 mai 1853)

Jean Frédéric Schwing et Elisabeth Salomé Schwing, veuve d’Auguste Frédéric Dettweiller, vendent la maison à l’Œuvre Notre Dame

1855 (12.5.), M° Zeyssolff (minutes en déficit) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 605 (2263) n° 104
N° 100. Cejourd’hui 23 mai 1855 a été présenté en ce bureau pour être transcrit l’acte de mutation dont la teneur suit.
Pardevant M° Louis Charles Zeyssolff (…) ont comparu Monsieur Jean Frédéric Schwing, célibataire, tonnelier, Dame Elisabeth Salomé Schwing, veuve de Monsieur Auguste Frédéric Dettwiller vivant boulanger, les deux domiciliés et demeurant à Strasbourg, lesquels ont par les présentes vendu en toute propriété sous la garantie solidaire de tous troubles dettes hypothèques privilèges et autres empêchements généralement quelconques
à l’Œuvre Notre Dame à Strasbourg pour laquelle stipule et accepte Monsieur Charles Coulaux, député au corps législatif, Maire de le Ville de Strasbourg où il demeure et est domicilié, à ce présent, Monsieur Coulaux autorisé à l’effet des présentes par délibération de la commission municipale de cette ville en date du 13 novembre 1854 et arrêté de Monsieur le Préfet du Bas-Rhin en date du 14 avril dernier dont une ampliation en forme est demeurée jointe et annexée après avoir été revêtue de la mention de l’annexe
une maison composée d’une maison de devant et arrière bâtiment, petite cour et toutes dépendances sise à Strasbourg rue du vieux marché aux cerises numéro 11, des deux côtés propriétés de l’Œuvre Notre Dame par derrière la maison de la Dame veuve Trenches, le tout d’une superficie de 73 mètres carrés environ. Cet immeuble est transmis tel quil se trouve et se comporte en ce moment sans réserve ni exception aucune mais avec tout ce qui y tient à cloux, chaux, chevilles et à ciment et est réputé avoir nature immobilière par la loi ou sa destination. (…)
Monsieur Schwing et Madame Dettwiller en sont propriétaires pour l’avoir recueilli dans la succession de leurs père et mère Jean Martin Schwing vivant fabricant de chandelles à Strasbourg dont ils sont seuls et uniques héritiers. Le défunt sieur Schwing en avait hérité de sa mère Dame Marie Salomé Enselin décédée épouse de Monsieur Georges Frédéric Schwing vivant cordonnier à Strasbourg dont il était l’unique héritier. La dame Schwing avait recueilli ledit immeuble dans la succession de sa grand’tante Dame Anne Madeleine Enselin veuve de Monsieur Georges Frédéric Heupel vivant précepteur au gymnase de cette ville, ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé de sa succession de la défunte par M° Albert notaire à Strasbourg le 21 mai 1766. Le tout constaté par un acte de notoriété reçu par M° Zeyssolff soussigné notaire qui en a la minute le 9 mai courant enregistrée. – moyennant le prix de 18.000 francs
acp 439 (3 Q 30 154) f° 99-v du 16.5.

Les matériaux provenant de sa démolition doivent être compris dans la vente ci-dessous qui ne mentionne pas l’adresse des bâtiments

1856, Maire
10. 8.br., approuvé le 23
Vente par la Ville de Strasbourg
des matériaux provenant de la démolition de trois maisons appartenant à l’Œuvre Notre Dame, rue du Maroquin
à Sébastien Boos, fabricant de chandelles et Jean Geiss revendeur, les deux à Strasbourg, moyennant 1710 francs
acp 454 (3 Q 30 169) f° 58-v du 29. 8.br

Les matériaux provenant de la démolition des maisons sises plus au sud sont vendus en novembre 1856.

1856 (27. 9.bre)
Maire 27. 9.bre 1856, approuvé le 17. Xbr.1856
Procès verbal d’adjudication des matériaux provenant de la démolition de maisons appartenant à l’Œuvre Notre Dame, à charge par les adjudicataires de payer 20 centimes par franc
la maison N° 5 place de la cathédrale à Adam Thiébaut, farinier, et Frédéric Ballis, propriétaire pour 760 francs
les maisons n° 7-10 à Jean Geiss propriétaire et Sébastien Boos fab. de chandelles à Strasbourg pour 5010 francs
acp 456 (3 Q 30 171) f° 43 du 5.1.1857



Chantier des maçons


Renvoi de Jean Schwab (1626) et nomination de Jean Ernest Schmidt, relevé de ses fonctions en 1630

1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)
Les employés du chantier des maçons se plaignent de leur cuisinier Jean Schwab qui blasphème, injurie les ouvriers et cuit à moitié les repas. Les préposés entendent les parties une à une le 18 juillet. La caisse où les employés déposent l’argent pour leur vin a été pillée avec la complicité des gardes Balthasar Schœlling, Jean Echter et Daniel Bischoff. Le cuisinier nie les faits et déclare que les plaignants sont guidés par une inimitié envers lui. Les préposés demandent au chef de chantier Frauler de prêter meilleure attention à ce qui se passe dans son chantier. Ils condamnent Jean Schwab et les gardes à trois jours de prison et les relèvent de leurs fonctions (texte original à établir dans le détail).

Gesellschafft vff dem Maurhoff, Hannß Schwaben deß Kochs abgeschafft
Koch uff dem Maurhoff bestelt, Hannß Ernst Schmid
(f° 141) Zinst. 18 Julÿ – Gesellschafft vff dem Maurhoff, Hannß Schwaben deß Kochs
Demnach die Gesellschafft Vff dem Maur hoff Inn Ihrer den 15 Junÿ Jüngsthien vbergebenen Supplication hanß Schwaben den Koch vff daselbst beschwerdt, daß er Gottslösterlich fluche, die Suppen abhebe vnd daß best daruon Verkauffe, die Arbeiter trotze boche* vnd schmehe, die Speÿß nur halb koche also daß sie derselben nicht genüeß. können, Entlich vff alleß Zusprechen, von den vorgesetzt. geschehen, nichts gebe, Alß seindt deßhalben für dißmahl Bawh. Lohner Bawschreiber Werckmr. Frawler, die gantze Gesellschafft deß Maurhoffs beneben den Koch beschickt vnd Zuvorderist die vorgesetzte Ein ieder absonderlich, die gesellschafft aber inß gesambt, folgendts auch der Koch allein [f° 141 v°] gehört worden. Und haben die vorgesetzte außgesagt, daß sie aller solche Koch auch von d. Gesellschafft vernehmen müß. vnd seÿ nicht ohn daß der Koch mit Verkauffung der supp vnd. sonst liederlich haußhalt, Wann man Ihn aber daßelb fürhalt, laugne er alleß. Es seÿ aber auch kein bestand der wahrheit beÿ den Arbeitern, sonderlich beÿ den Meisterknecht. Balthasar Schölling, Hannß Echter vnd Daniel Bischoff, Welche Scharwechter, sich Ihrer arbeit vb* erheben, freÿ ab vnd Zuegeh. den frembden gesell böse anlaß gebe vnderem scheu, alß wan sie nächtlicher händell halben dem H Ammeister etwaß fürzubring. hatt, für nemblich aber die Küchen gern allerding abgeschafft setzen mocht*, vnd Zu dem end die vffwückle vnd Räd. alß sichrer* seÿ. Inmaß. sie zu gemeltem end nicht allein vor Einen halben Jahr, vff St. Steffanß tag, ohn Ihr der vorgesetzt. Vorwiß. (wie sich gebürt) Je wider v. vber Ihr abwehrth, der Gesellschafft Weinbüchs eigneß gewalts geöffnet, daß geld herauß genommen, mit der vbrig. gesellschafft Verfreß. vnd dadurch nicht allein dazumahl die Küch vffzuheb. vnd Zu Aerstiren gemannt* sond. auch deßhalb. noch Zur Zeit, weder Zum Weinkauff kommen, noch auß mangell gelts d. Koch seine Verordnete 5 ß reich. können, wie sie dann ein Zeit lang schon waßer getruncken, Sondern auch allererst vor w. tag, den Koch eingenthatlicher [p. 142] weiß bestohlen, nicht mehr Zu Koch. sondern damit Anzuhalt. dann sie nicht mehr vff den hoff eß. wollen, da sie doch den Koch Vor die Kuch. nicht, sond. Mehl* geordnet, vnd wid. anzustellen.
Die Gesellschafft repetirt nicht allein Ir Inn Supplicatione beschehen anbringen, sonder Zeig. ferner in spê ahn, daß er in nnerligkeit*, da* ohne daß sein Wetter geweß., geflucht, Er wolt daß der donner & daß Werck den hoff vnd alle arbeiter Zerschläge, Wann sie vberß fleisch Clagen, trotz vnd boch* er sie, vnd trag Ihnen die beÿn für, mit Gewalt, wo sie mit dem fleisch nicht genug, soll. die da die beÿn freßen, scheldt vnd schmech sie Schelmen vnd dieb, daß offt die vberig. mit Einem nicht mehr eß. wollen, Ja Vor wenig tag, hab er Einen gar mit Einem spiß In Ihrer Eß stuben vberloffen, darein sie doch den geringst. Werckzeug nicht die vff*trag wann Schölling sich nicht darein gelegt (in* abgethadigt) hett Ungelegenheit darauß mög. entsteh. vnd seÿ noch Zubesorg. wann er nicht abgeschafft werde.
Dem koch alleß nach einand Vorgehalt. der will daß geringste nicht gestendig sein, geschehe Ihm alleß Zu leid vnd auß feindtschafft bitt Ihme darvor Zu sein [143] vnd will MHh. die sach (wie er sagt) vbergeb. haben
Derhalben MHh. Ihne alsobald c reden mit d. vorgesetzt. vnd der gantz. anwesend gesellschafft confrontiren maß., vnd durch mich von Punct Zu Punct, von Person Zu Person, die gesellschafft befragt, die alleß bestendig widermit confirmirt, der Koch aber Keines recht verwantwort sondern alleß gestendig sein müß. Wann dem darauß neben anderem auch diser erschinen, daß Zugleich die vorgesetzte Ihrem Ampt In dem kein genüg. gethan, daß sie waß mit Eröffnung der Büchß. wie einem halben Jahr vorgang. vnd Zuwaß end daßelb gescheh., nicht gleich damalß Zu gebürlich einseh. angezeigt, sonderlich aber Werckmr. Frawler der am negst vnd alß ein inspector vnd vffseher vff dem hoff geseß, diese vnd andere Ungebür sehe nichts darzu rede oder seiner authoritat sich gebürlich gebrauche, Je sich noch entschuldig. will, alß wann er damit nicht Zuthun, wozu auch dem Koch Zuspat vnd unzeit, die haußthür offnen laße, vnd dardurch Ursach vnd anlaß geben, daß auch die arbeiter mit Zehren vnd Zech. sich Zu lang vff dem hoff vffhalten.
Alß Ist Ihnen deßhalben Zusproch. word. fürterhien den gebür beßer in acht Zunehmen, oder eß wird, mit Frawlern sonderlich, ein anderß vnd Ihme Vieleicht der dienst gar genommen werd. [p. 143] Der Arbeitter vnd deß Kochs halb. aber Erkanth, die Rädelß führer Oron* der Gesellschafft mit nahmen Balthasar Schölling, Hanß Ächter vnd Daniel Bischoff, sampt dem Koch, sollen In Thurn geführt, daß Käffig gestrickt vnd darin dreÿ tag mit waßer vnd Brodt angespeist vnd alß dan alle beurlaubt vnd vom hoff abgeschafft werden. Er Koch Zwar wegen seiner Vielfältig. Angebür vnd Fräuwlen Verläugnerß, die 3. Meisterknecht aber, weg. Ihres Vermeßenen eingriffs mit abschaffung deß Kochs, vnd boßhafftig. Vorhabens die Küch vffzuheben.

Les préposés choisissent le 27 juillet parmi les dix candidats au poste de cuisinier le tisserand Jean Ernest Schmidt qui habite rue du Fort.

(f° 153) Mittwoch 27. Julÿ – Koch uff dem Maurhoff bestelt, Hannß Ernst Schmid
Demnach hanß Schwab der Koch vff dem Maurhoff fol. 140 & 143. gäntzlich abgeschafft worden, Vß Vrsach wie daßelbs Zuseh. So haben Mh. für dißmal auß Zehn Personen so sich darumb geschriben geben Hanß Ernst Schmiden den Lÿnenweber vff der Burggaß darzu erwehlt, der hatt diß. nachmittag, vor d. dreÿ. deß Kochs wie auch die Küch. ordnung angehört vnd daruff mit vffgehabenen fingern geschworen.

(f° 176-v) Dienstags den 14.t Sept. a° 1626 – Koch vffm Maurhoff gibt Jederman genug Wein

(195-v) Sambstagß den 21. Octob. a 1626 – Koch vffm Maurhoff d. alt, vmb sein Austand
Hanß Schwab d. Alt Koch vffm Maurhoff vmb hulff Zur erlangung seineß außstandts, weg. d. erkant Wochentlich. 5 ß. Zusammen belauffendt 2 lb 7 ß d Lohner befohlen Ihme auß der Buchs Zuehelffen wed. eß die Schuldigkeit.
1625 VII 1340 Bauherren
Kochdienst am Maurhoff, Hanß Schwab (149, 172, contra Gesellschafft 253-v, idem 261-v)

1627, Préposés au bâtiment (VII 1342)
Certains membres du Magistrat et les préposés à l’accise se plaignent que Jean Ernest Schmid serve du vin et des repas à tout le monde sans distinction. Les préposés entendent le chef des travaux et le chef de chantier Jean Thiébaut Frauler qui déclarent ne rien savoir dans le détail. Le cuisinier convient des faits qu’il rapporte et déclare ne pas avoir pensé porter préjudice aux employés du chantier. Les préposés demandent au chef des travaux d’être plus attentif, au chef de chantier qui habite sur place de surveiller que tout se passe dans les règles et enjoint Jean Ernest Schmidt de mieux s’acquitter de son travail sous peine de perdre son poste.

Ungelt und andere herren Ca Koch uff dem Maurhoff Hannß Ernst Schmid wird hefftig beschwerdt
(f° 17) Zinstagß den 13. Febr. – Ungelt und andere herren Ca Koch uff dem Maurhoff Hannß Ernst Schmid wird hefftig beschwerdt
Koch vff dem Maurhoff Hannß Ernst Schmid, Ist Von benachbarten Regiments, auch vngelt herren beÿn den Bawh. beclag. worden, das Er Jederman ohn vnderscheid Zue trincken geb. Wie vff die gaß schenck Auch gebratnuß vnd anderer Eßenspeiß folgen laß. deßgleich. gestatt daß Weinkauff vff den hoff getruncken werd. Sonderlich seÿ. Verschienen Montag vnd Zinstag Weib vnd Mann darund. Ein Weib beÿm Weißenthurn wohnhaft wohl voll auß den hoff gangen Welcheß wider ordnung, vnd Mh. am Ungeldt nachtheiig.
Weßhalb Jetzund Lohnerrn Erstlich gehört, Bericht des er etlich mahl fallen gestelt, hat aber nie weg. ander seiner Ambtsgeschäfft nie Zu rascherer Zeit kommen, oder iemandts erwisch* kämen, daß wiß er aber wohl, habs auch Ihme Koch vndersagt, daß der Wahlmeister, seiner Tochter, die ein hochzeiterin, ein Imbiß vffm hoff geb. It .waß er den Sandtführern wein gab, welches er nicht thun solle, Wiß vom vbrigen nichts.
Werckmeister hanß Tiebolt Frawlern gleichfals gehört, Entschuldigt sich ebenmäßig mit seinen Ampts geschäfften, will deßhalb. auch von der mehrentheil nicht wißen, allein waß den Wahlp. anlangt vnd waßer sonst wider ordnung Zu sein wahrgenommen, hat er d. Koch abgemahnt, vnd nicht Weiterbring. wollen, d. Er beÿm vorig. Koch beschuldigt worden, Alß wann Er auß Feindstschafft denselb etwa Verdigt* hette.
Entlich den Koch auch eingelaßen vnd Ihm alleß fürgeschelt. der Beckant. Er hab Bartell den fuhrman vffm Luxhoff sein mahl Wein folg. laß. Nemlich beÿ der Rechnung hab er [f° 17-v] ein gebratß Zum best. aber Keins außgeb. Auch ein mahl oder Zweÿ bradwürst gemacht vnd den Knechten Eine vmb 5 d Wbrden* laß. H Christoff Müllern, etlichen so maurer gebracht, Item den Wahlmeister vnd seine Tochter deßgleich. denen so Scharwechter sein vnd Ihrer nächtlich. händell halb sich underreden Vnd dann denen, so etwas ein Imbiß 2. oder dreÿ kein wein getrunck. vnd denen hernach gefordert, hab Er ie nach gelegenheit Vff Ir begehren, ein halbe, gantze Auch Zwo maß. geben vnd vff den hoff trincken laß. hab nicht Vermeint daß eß etwaß Zur bedenck hab. d daß gesind dardurch nicht verhindert word. Einer seÿ vnder Ihnen der trincke* sich an ordinari voll vnd mag bezecht gesehn. sein werd. Will waß wid. ordnung sein mag fürter vnderlaß. Extenu wd so guth Er kan.
Erkanth, dem Lohner alllein angezeigt wie bißhero ahn müglichster vffsicht auch auß künfftig nicht erwunden Zuelaß. Dem Werckm. aber, d. vff den hoff wohnt vnd für sich selbst od. durch sein gesind daß geringst daß fürgeht wißen kann, Zugesproch. fürter ohn einig. hinderdencken, alleß waß wider ordnung vff den hoff geschiht, Zeitlich hieob. anzubring. oder er durfft selbst, seinen dienst damit verwürcken. Entlich den Koch, mit Verlust seineß diensts, der thurn vnd anderen unaußbleiblich. Straff getroht, wenn der gleich. mehr werd von Hh* gehört vnd wie ietz befund. werd.

Les employés du chantier des maçons se plaignent que leur cuisinier leur sert du vin non payé

(f° 37) Donnerstag den 15. Martÿ – Maurhoff Gesellschafft Ca. Ihren Koch daß Er, Wein außgeschenckt aber nicht Verrecht, gleichwohl ein new faß anstechen will, welches Ihnen beschwerlich, d. sie dardurch In schuld. steck. bleib. Koch gehört wie er Zahl will, Erkant sich künfftig woch die helffte vnd 8 tag hernach die and. helffte Zubezahl. Ist darbeÿ gelaß.

Suite du litige avec le cuisinier au sujet du paiement du vin acheté par les employés

(f° 96) Sambstag 21. Julÿ – Maurhoff Gesellschafft Ca. Ihren Koch daß Er Ihnen kein Wein geb. da Ihnen beschwerlich fall, beÿ Jetziger hitziger Zeit, wie waßer Zutrincken, Ihr Erbeuth sich innerhalb etl* tag den Alten Wein Zu Zahlen, so noch 18 fl. sich belauff. mag. Bekant daß er seine alte Schuld. mit den Wein gelt bezahlt.
Erkanth, Soll d. Koch seinem erbiet. ein genüg. thun, vnd solang die Gesellschafft selbs etlich ohmen Einkauffen vnd durch Ihre Rechenmeister selbs außschencken vnd d. gelt einnehmen vnd verrechnen, der inspector vnd Werkm. dem Koch behülfflich sein, d. Ihne die vff den hoff, so Ihm schuldig auch Zahlen.

1630, Préposés au bâtiment (VII 1344)
Comme Jean Ernest Schmid est non seulement cuisinier au chantier mais aussi contrôleur des gardes, contrôleur à l’aumône et peseur à la Halle, il s’acquitte mal de sa fonction de cuisinier ; les contremaîtres doivent servir eux-mêmes le vin aux ouvriers. les employés demandent qu’il renonce à ses autres fonctions, sauf à celle de contrôleur des gardes. Les préposés ouvrent une enquête auprès des contremaîtres et demandent à Jean Ernest Schmid de renoncer à ses autres postes.
Jean Echter est ensuite nommé à la place de Jean Ernest Schmid.

Koch uff dem Maurhoff Wird beschwerd, Hanß Ernst Schmid 28 – Newer Koch Hans Echter. 48-v
(f° 28) Zinst. 25 May – Koch uff dem Maurhoff Wird beschwerd, Hanß Ernst Schmid, Wein uffm Maurhoff
Werckmeister vff dem Maurhoff Hanß Tiebolt Frawler ca. den Koch daselbst Hanß Ernst Schmid der hab neben dem Kochambt noch vnderschiedliche dienst Alß Scharwechter Rüger, Fausthammer od. Allmusenknecht, Item Wagdienst Im Kauffhaus In der Meß, wordurch er von Kochdienst abgehalt. wird vnd viel vngelegenheit verursacht werd. Bitt Ihme Vffzuerleg. daß er den Kochdienst oder die andere Außerhalb der Scharwächter dienst resignir: Vnd weil eß auch ahn gemeiner Statt werck sehr verhinderlich, daß die Meisterknecht vff den hoff selbst den Wein Außgeben sollen, Bitt er ebenmäßig eß wid. In Alt. stand Zue richten, daß eß den Koch wider vertrawt werde. Koch Bitt hie gegen weg. tewrer Zeit Ihnen beÿ seinen dienst Zuelaß. will vffn hoff nichts versaumen.
Erkant wegen Wein Außgeben so die Meisterknecht Zuehören ob Sie den Koch daßelb wid. vertrawen wollen, den Koch Aber vfferlegt hie Zwisch. der Meß, den Wag, Item Rüger Vndt Fausthammer dienst wodurch er an Koch dienst Verhindert wird, beÿ Verlust deßelb. Zur resigniren. daß will er thun, Weinßhalt
die Rechenmeister gehört, wollen den Koch vff Bürgschafft den wid. vertrawen wollen mit Ir ** v : * will er kein Burgschafft geb.



13, rue du Fort


Rue du Fort n° 13 – III 222 (Blondel), N 523 (cadastre)

Auberge A la Renommée de France (1681-1717), enseigne reprise dans la maison voisine
Détruite pendant le siège de 1870 – Sol réuni à d’autres pour construire l’école Schœpflin, 1872

Fort (Schweitzer)
L’arrière de la rue du Fort en 1830, avant l’établissement du quai Schöpflin (dessin de Schweitzer, reproduit dans Seyboth)
Aile sud de l’école en partie construite sur le sol de la maison

La maison appartient au début du XVII° siècle à des campagnards de Hurtigheim qui la vendent en 1622 au tisserand Jean Ernest Schmid. Devenu cuisinier au chantier des maçons, il est en butte à l’hostilité des compagnons qui lui reprochent de ne pas s’acquitter de sa tâche. Son voisin Jean Jacques von Matzenheim (ensuite n° 15) lui cède en 1623 la mitoyenneté de son mur. Les préposés autorisent en 1626 Jean Ernest Schmid à ouvrir deux fenêtres dans le mur d’enceinte à condition d’y poser un grillage. Jean Philippe Vogel qui achète la maison en 1651 est d’abord barbier dans les troupes avant d’obtenir le droit de faire son chef d’œuvre. Son gendre Jean Jacques Arnold qui renonce à son droit de bourgeoisie vend la maison à son frère Elie. Originaire de Wasselonne, le tisserand et messager Laurent Arnold achète la maison en 1690. Il est autorisé en 1714 à ouvrir un soupirail dans le mur d’enceinte. Ses ayants droit (les tisserands Jean Weber) conservent la maison jusqu’en 1795. Les propriétaires suivants, Nicolas Boulein, François Neukirch puis Nicolas Neukirch sont cordonniers.

Plan-relief 1727 Fort (détail)
Arrière de la rue du Fort, à partir de la porte de Pierre (à droite). La maison se trouve derrière la tour au milieu de l’image. Plan-relief de 1725-1728 (Musée historique, image extraite de Strasbourg, Urbanisme et architecture)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 53 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et un encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la quatrième à droite du repère (h) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun (l’encorbellement est marqué par la ligne horizontale), toiture à une seule lucarne. La façade vers le canal intérieur des Faux-remparts est la quatrième à droite du repère (c).
La maison porte d’abord le n° 11 (1784-1857) puis le n° 13.


Elévations vers le canal

La repasseuse Marie North achète début 1870 la maison qui sera détruite lors du siège. Elle cède en 1872 le terrain à la Ville qui y construit une école (école Schœpflin).


Elévations vers le quai, mise à jour de 1861. La maison a le même aspect qu’en 1830.

novembre 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1872. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thiébaut Kuhn et Marguerite, à Hurtigheim – luthériens
puis indivis entre Matthias Kuhn et (1620) Chrétienne Bauer puis (1632) Chrétienne Bers, à Hurtigheim
Georges Kuhn, à Hurtigheim
1622 v Jean Ernest Schmidt, tisserand, et (1610) Madeleine Arnold puis (1622) Susanne Kegel – luthériens
1650* adj Paul Œlinger, orfèvre, et (1613) Marguerite Breuning – luthériens
1651 v Philippe Vogel, barbier, et (1632) Marie Kraut puis (1644) Anne Marguerite Nehr, remariée (1664) avec le barbier Eric Schmidt – luthériens
1677 h Jean Jacques Arnold, cordonnier, et (1669) Marie Elisabeth Vogel puis (1674) Marguerite Herles – luthériens
1680 v Elie Arnold, mercenaire puis messager, et (1682) Susanne Schwab – luthériens
1690 v Laurent Stein, manant, tisserand et messager, et (1682) Catherine Clausel, d’abord (1677) femme du soldat Wolffgang Keck, puis (1711) Anne Marie Würtz, d’abord (1695) femme du pasteur Jean Frédéric Pahl – luthériens
1729 h Anne Marguerite Dielenscheider, célibataire († 1730) – luthérienne
1732 h Jean Weber, tisserand, manant, et (1715) Dorothée Dielenschneider – luthériens
1750* h (indivision) Jean Weber, tisserand, et (1749) Marie Salomé Reeb – luthériens
Jean Frédéric Weber, foulon puis revendeur, et (1754) Anne Marguerite Bernhard – luthériens
1793 v Nicolas Boulein, cordonnier, et (v. 1780) Elisabeth Werlin – catholique et luthérienne
1816 h François Neukirch, cordonnier, et (1802) Marie Dorothée Boulein
1845 h Nicolas Neukirch, cordonnier, et (1835) Madeleine Reinbold
1870 v Marie North, repasseuse
1872 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 195 livres en 1729

(1765, Liste Blondel) III 222, Jean Weber
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Joh: und Frid. Weber, 1 toise, 5 pieds et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 523, Neukirch, François, héritiers – maison, sol – 0,44 are

Livres des communaux

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 116
Mathieu Bachstadius (tuteur du propriétaire mineur) puis le barbier Philippe Vogel règlent une rente pour deux fenêtres (voir la décision des Préposés au bâtiment)

Philipp Vogels (Kinder) des Instrumentist. Soll gemeiner Statt, Vom durchbruch ahm Hauß in der Burggaß, vndt 2 fenstern, so hiebevor Mathaeus Backstadig Verzinßt hatt, Jahrs vf Jacobi 10 ß
berehet* hanß Conrad Fegers
Man: f. 83
New fol. 100
Ext. 1649. 50. 51. et 52
(Quittungen, 1653-1657)
1660 V. Hanß Hirschen empf.
(Quittungen, 1662-1671)
1672 Zalt Hanß Conrad Fegers p. 1671

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 100
Les contribuables suivants sont Elie Arnold, Laurent Stein puis Jean Weber de Wasselonne. Au premier loyer s’ajoute en 1715 un autre pour un soupirail

Philipp Vogels Erben Sollen vom durchbruch /:der alten Stattmaur:/ am Hauß in der Burggaß oder 2. fenstern, Jahrs vff Jacobi 10 ß
St. Zinnßb. p. 116
ietzt Elias Arnold
ietzt Lorentz Stein
jetzt Johannes Weber Von Waßlenheim
(Quittungen, 1673-1715) 1691 zalt Stein

Ferner soll Er Von einem zweÿ schuh langen und zweÿ schuh breiten fenster in dem Keller, durch die Stattmaur, Jahrs vf Jacobi und laut. Prot. de 1714. A° 1715. I.mo, 5 ß
1716-1741
Neuzb fol 114

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 114-b
Report dans le nouveau registre. Le cens s’éteint par décision du 5 septembre 1810

alzb. 100
Johannes Weber von Waßlenheim Soll vom durchbruch der alten Stattmaur am Hauß in der Burggaß, zweÿ Fenstern Zu machen Jahrs vff Jacobi (id est 25. Julii) 10 ß
Ferner von einem zweÿ schuh lang und zweÿ schuh breiten fenster in dem Keller, durch die Stattmaur, Jahrs vf Jacob (id est 25. Julii), 5 ß
(Quittungen 1741-1780)
Laut Erkanntnus vom 5. 7.bris 1780 gestrichen

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1626, Préposés au bâtiment (VII 1341)
Les préposés autorisent le tisserand Jean Ernest Schmidt à ouvrir deux fenêtres dans le mur d’enceinte le long du canal intérieur à condition d’y poser un grillage et de régler une rente annuelle de 10 sols

(f° 145) Donnerstags den 20.t Julÿ 626. Folgende Augenschein Inngenommen Durchbruch der Stattmaur, Fenster vff den Weiten Zollgraben, Hanß Ernst Schmid, Newer Zinß
Erstlich daß Hanß Ernst Schmidts deß Leÿnenweberß behausung vff der Burggaß gegen den Graben der Bitt Ihne Zuvergönnen, Zweÿ fenster durch der Statt Maur vff den Weitten graben 2 schuh breit Inn liecht vnd 4 schuh hoch vnden vff dem boden In Einer Cammer darinn er seine Webstulvff Zuricht. Vermeint, Zubrechen.
Erkanth vnd weil eß den gantz. grab. hierauff nunmehr ein große Anzahl durchbruch fenster hatt, darunder der mehretheil ohn erlaubnuß durchgebroch. Vergönt, Jedoch soll er sie beede mit Einem eÿsern gerembs Verwahren vnd Jährlich vff Jacobi 10 ß darvon Zubestendig. Zinß reich. für d. augenschein 12 ß dt. 12 ß.
d. 22. Julÿ Ab. vnd hatt d. bescheidt acceptirt.

1695, Préposés au bâtiment (VII 1376)
Laurent Stein et Jean Pierre Avenarius demandent aux préposés de faire paver la rue pour éviter que leur cave soit inondée lors des fortes pluies

(f° 41) Mittwochs den 1. Junÿ 1695. – Lorentz Stein, Joh: Peter Avenarius Pflästerung der Burggaß
Lorentz Stein, der Einspänniger, und Joh: Peter Avenarius, Leinenweber, ersuchen MGhh. ob Sie befehlen wolten, die Burggaß, darinnen Sie wohneten, pflästern Zulaßen, in ansehung das Waßer beÿ starcken regen sich in Ihre Keller setzen thäte. Erk. Soll dem Herrn Lohner und beeden Werckmeistern den augenschein einzunehmen committirt werden.

1714, Préposés au bâtiment (VII 1386)
Les préposés autorisent le messager Laurent Stein à ouvrir un soupirail de deux pieds sur deux dans le mur d’enceinte moyennant une rente annuelle de 5 sols

(f° 75-v) Mittwoch den 8. Augusti 1714 – Lorentz Stein pt° Kellerfensters
Lorentz Stein der Einspänniger, ersucht MGHh unterthänig Ihne gnd. Zuerlauben, daß Er in seiner auff der Burggaßen gelegenen im Statt Zinßbuch fol: 100. beschriebenen behausung ein 2 schuhe langen und 2 schuhe breites fenster im Keller durch die Stattmaur in den Weiten Graben brechen laßen dörffe. Erk. Willfahrt gegen erlag 5 ß d jährlichen Zinnßes.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Fort

nouveau N° / ancien N° : 17 / 11
Boulin
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois mauvais et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 149 case 1

Neukirch, François, les héritiers

N 523, maison, sol, R. du Fort 11
Contenance : 0,44
Revenu total : 36,23 (36 et 0,23)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 605 case 1

Neukirch, François, les héritiers
(ancien f° 353)

N 523, maison, sol, Rue du Fort 13
Contenance : 0,44
Revenu total : 36,23 (36 et 0,23)
Folio de provenance : (149)
Folio de destination : zerstört, (sol) 358-I
Ouvertures, portes cochères, charretières :
Date de sortie : 1871 (sol 1874)
portes et fenêtres ordinaires : 11
fenêtres du 3° et au-dessus :
1871 (Maisons détruites pendant le blocus) Neukirch François f° 353, N 523, revenu 36
1876, Diminutions – Neukirch Franz f° 353-I, N 523, sol 0,44, Reinertrag 0,23, idem (zum Bau einer Schule verwandt)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 73 Burggaß

11
Pr. Weber, Joh. Friederich, Gümbler – Möhrin
Loc: Steinbach, Georg Heinrich, Gümbler – Möhrin

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 73 du Chateau dite Burggasse p. 110

11
Pr. Weber, Joseph Frederic, revendeur – Moresse
lo: Steinbach, George Henri, revendeur – Moresse


Relevé d’actes

Thiébaut Kuhn de Hürtigheim hypothèque la maison au profit du boulanger Boucart Gürtel pour régler une dette provenant de son beau-frère Jean Gunstetter de Hürtigheim

1601 (vt spâ [29. Xbris]), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) f° 461
(Inchoat. fo: 485.) Erschienen Diebolt Cun wonhafft Zu Hirttingkheim
Hat Inn gegensein Burckhart Gürtle Brotbeckens burgers alhie – schuldig seÿe 40 guldin Straßburger werung, so wer von Hanns Gunstetters Zu Hirttingkheim seines Schwagers wegen Zubezalen vber sich genommen
dafür Vnderpfand sein soll Hauß vnd Hoffstatt mit allen and. Iren gebeuwen & gelegen In d. St. St. vff d. Burggassen einseit neben Lux Spieß Leinenweber, and.seit N N stoßend hinden vff der Statt Innern graben, Ist freÿ ledig eÿgen, Wie man sagt
Vnd Zu noch mehrer Versicherung Ist auch erschienen Herrmans Michel wonhafft Zu Hirttingkheim, hat sich, mit sampt dem Hauptschuldner vnverscheidentlich für obbestimpte 40 guldin Zum rechten Burg. mit Vnd und selbst Schuldner ernant

Thiébaut Kuhn et sa femme Marguerite figurent dans l’état de habitants au début du premier registre paroissial pour les années 1606 et 1621. Marguerite Kuhn meurt en février 1621, son mari en octobre 1622.
Hurtigheim (luth. ) Burger Vnd Einwohner auch Burgers Eheweiber Welche Anno 1606. alhie mitt hauß Wohnhafft gewesen
12. Chun Diebold, Margaretha (i 4)

Burger Vnd Einwohner auch Burgers Eheweiber Welche Anno 1621. alhie mitt hauß Wohnhafft gewesen (i 1)
4. Chun Diebold, Margaretha

Sépulture, Hurtigheim (luth. f° 60-v)
A° 1621. 9. Februar: ward begraben Margaretha Diebold Chunen fraw (i 60)

Sépulture, Hurtigheim (luth. f° 60-v)
A° 1622. die 12. Octob. Ist begraben worden diebold Chun (i 60)

Sibille Mock, veuve du tailleur de pierres Melchior Maurer et femme du maçon Zacharie Kreter, cède à Jean Gaspard Maurer, fils dudit Melchior Maurer, un capital garanti sur la maison qui appartient alors à Thiébaut Kuhn de Hurtigheim.

1616 (18. Octobr.), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 205
(Inchoat. fo: 205) Erschienen Frauw Sibbilla Mockin wÿland Melchior Murers des Steinmetzen seligen witwe Jetz Zacharie Kreters des Murers ehelich hußfrauw mat mit beÿstand deßelben
Inn gegensein M. Jacob Kesselins des Murers Als geschwornen Vogts Hannß Caspar Murers bemellts Melchior Murers seligen sohns – schuldig sige 50 guldin
demselben übergeben vnd Zugestelt die 50 gulden bemelter Werung Von Vff vnd abe huß, hoffestatt mit Allen Anderen Iren gebeüwen begriffen vnd Zugehörtten gelegen Inn der St. St. In der Burggassen Einseit neben herrn Lux Spiessen dem Ratherrn Anderseit neben Bechtoldt hagen stoset hinden vff der St St. graben, So freÿ ledig eÿgen, Vff Solches Ist auch Persönlich Erschienen Diebold Cun von hirtingkheim Alls Jetziger besitzer der Verunderpfändten behausung hat für sich seine Erben vnd nachkommen gelobt vnd versprochen, wann sich Inn Künfftigem bemelter hannß Caspar Murer Inn die Ehe begibt nach abuerkündung eines vierteÿl Jars Solche 50 gulden haubtgutts zu erlegen

Son fils Matthias Kuhn hérite d’une partie de la maison. Il épouse en 1620 Chrétienne Bauer de Duntzenheim
Mariage, Hurtigheim (luth. f° 51, n° X)
Anno 1620. den 11. Septembr. seind nach Zwifacher Außruffung eingesegnet Worden Mathis Chun, Diebold Chunen Sohn, Jungfrau Christina * Bawren* des Capellators Von Duntzenheim* eheliche dochter (i 51)

Il figure avec sa femme Chrétienne dans l’état des habitants pour 1631
Burger Vnd Burgers weiber Welche alhier mitt hauß gewohnt sub A° 1631
28 Matthiß Kuhn, Christina (i 2)

Sa femme Chrétienne meurt en 1632. Il se remarie la même année avec Chrétienne, fille de Nicolas Bers
Sépulture, Hurtigheim (luth. f° 61-v)
Dom. 50. 1632 ist Christina Matthis Kuhnen haußfrau s. Zur erd. bestattiget worden hab Ihr ein leichpredig gehalten (i 62)

Mariage, Hurtigheim (luth. f° 53-v)
Ao 1632 die Zinst. den 26. Juni ist nach Zwiffacher auffrüffung Matthis Cuhn der wittwer mit J. Christina Berß Claußen Eheliche Tochter eingesegnet worden (i 53)

Matthias Kuhn et son frère Georges Kuhn de Hurtigheim vendent la maison au tisserand Jean Ernest Schmidt qui l’hypothèque le même jour au profit du ceinturier Jacques Locher

1622 (ut spâ. [xj. Decembris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 556-v
(Inchoat. in Prot. fol. 398.) Erschienen Mathÿs Chun von hirtingkh. vnd Jörg Chun daselbst gebrüder, Lienhard Rieth von Schaffoltzh. mit beÿstand hannßen Clauß von hirtingkh. obgedachts Jörg Chunen vogts (verkaufft)
hannß Ernst Schmÿdt dem leinenweber burgern zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. vff d. Burg gaß einseit n. h. Lux Spieß, anderseit neben hannß Jacob von Matzenh. paßmentmach. hind. vff der Statt Innern graben, Für Vnd Ist disser Khauff vber & vmb iij C xxv lb
(vide in Regist. 1634 fol. 426.)
f° 557 (Inchoat. in Prot. fol. 398.) Erschienen hannß Ernst Schmÿdt d. leinenweber burger zu Straßburg
hatt in gegensein Jacob Locher gürtler burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe iij C lb
vnderpfand in specie hauß vnd hoffstatt pnt. supra, Vtspâ

Fils du tisserand Jean Schmidt, Jean Ernest Schmidt épouse en 1610 Madeleine , fille de Jean Arnold de Dorlisheim
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 220-v, n° 3)
1610. Hans Ernst schmid ein weber, hans schmids des webers sohn, Magdalena, Hans Arnolds Zu Dorolsheim hind.lassener Tochter. Eingesegnet Zins. 16. Januarÿ (i 115)

Il se remarie en 1622 avec Susanne, fille du tonnelier Georges Kegel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 452-v, n° 1451)
1622. Dominica 13. p. Trinit. 11. 7.br Hans Ernst Schmid der Leinenweber vnd Jungf. Susanna Georg Kegel des Küblers nachgelaßene Tochter (i 475)

Jean Ernest Schmidt passe un contrat avec le tuteur de ses trois enfants Jean Jacques, Anne et Jean Louis issus de feue Marie Madeleine Arnold
1623, Chancellerie, vol. 447-II (Gemein Contract Buch) f° 45-v
Vertrag Hans Ernst Schmiden des Leinenwebers mit seinen 3. Kindern
(Lect. & confirm. 19. Junÿ 1623.) erschienen seind vnsere Burger Georg Reymboldt der fischer als von vns geordneter vogt, Hans Jacoben, Annæ vnd Hans Ludwigen weÿland Maria Magdalenæ Arnoldin seligen mit Hans Ernst Schmiden dem Leinen Weber ehelich erzeugten mind. Jeriger Kinder an einem
vnd dann Jetzernanter Hans Ernst Schmid der Kinder ehelÿblicher Vatter am andern theyl, vnd haben fürpringen laßen
Als nach absterben weÿland Maria Magdalenæ obermelter Kinder eheleibliche Muter seligen, sie beder seyt alle verlaßene haab vnd gueter vnserer Statt geprauch vnd ordnung nach, durch vnserer darzu deputierte Personen Inventiren, beschreyben vnd ein ordentlich Inventarium daruber auffrichten laßen, vnd auß demselben sich befunden, das obermelter trey Kindern anerstorbene Mütterliche Verlaßenschafft vber abzug der Schulden auß dem Erb Zugeben dem anschlag nach sampt darauff gerechneter besserung mehr nicht dann 79 pfund (…)

Jean Jacques von Matzenheim, propriétaire de la maison voisine (ensuite n° 15) rend mitoyen le mur qui sépare sa maison de celle de Jean Ernest Schmidt

Jean Ernest Schmidt hypothèque au profit de Jean Abt d’Offenbourg la maison déjà grevée de 600 florins envers Jacques Locher.

1625 (ut spâ. [xix. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 240-v
(P. fol. 252.) Erschienen hannß Ernst Schmÿdt der leinenweber burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h. Johann Böhler burgers Zu Straßburg alß befelchhabers hannß Apten von Offenburg – schuldig seÿe 116 gultin
vnderpfand hauß, hoffstatt mit All Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. vff der Burck gaß. einseit Lux Spieß den eltern And.seit hanß Jacob von Moltzh. hind. vff der Statt Innern graben stoßend, Welche Behaußung zuuor noch verhafftet vmb 600. gl. schlecht. gld. Jacob Loch.

Jean Ernest Schmidt est nommé en juillet 1626 cuisinier au Chantier des maçons. Les compagnons se plaignent quelque temps plus tard qu’il ne remplit pas ses fonctions.
Jean Ernest Schmidt hypothèque la maison au profit de l’orfèvre Paul Œlinger. Chapelain à l’hôpital, Paul Schmidt se porte garant de son frère.

1626 (ut spâ. [13. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 489
Erschienen hannß Ernst Schmidt Leinenweber, alhie
hatt in gegensein Paul Ölingers deß goldtschmidts alhie – schuldig sein 100 gulden Straßb. wer.
Vnderpfand hauß vnd hoffstat alhie vff der Burggaß neb. Lux Spieß. i. vnd . seit hanß Jacob von Matzenheim, hind. vff der Statt Innern graben, Vnd ist d. hauß Zuuor hafft vmb 400. fl. Jacob Locher alhie vnd vmb 100. fl. einem von offenburg sonst eÿg. & vnd Zu noch mehrer sicherheit seind auch erschienen M. Paulus Schmidt Caplan im Spitahl deß Debitoris Bruder, M. Conrad Dinckel, glasern vnd Jacob Locher burgers alhier, die haben sich nicht in solidum Sondern ein Jeder für einen driten theil (…) Zu Bürg. dargestellt

Jean Ernest Schmidt hypothèque la maison au profit d’Ursule Maurer veuve de Charles Brantz en garantie d’un capital qu’il a pris sur lui de régler à la place de Thiébaut Kuhn quand il l’a acquise

1634 (ut spâ [7. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 426-v
Erschienen hanß Ernst Schmidt der Leinenweber burger Zu St.
hatt in gegensein Ursulæ weÿ: hanß Carol Brantzÿ see: witiben mit beÿstand Jacob Keselens deß Maurers ihres Vogts bekannt, daß Er derselben wegen der 25. lb so Melchior Maurer ihr Ursulæ Vater see: vor vngefahr 20. Jaren diebold Chunen gelühen vnd er Schmidt solche Alß er den 11. Decembris Anno 1722. von sein Chunen erben nachspecificirt hauß erkaufft, vber sich genommen, vnd in hohem dem Reichsthaler nach Zu 6 fl. gerechneten gelts erlegt, ihro Ursulæ, v.mög d. Nachtrags instruction, vffrecht schuldig sein soll und wöll XII. lb (…)
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie vf der Burggassen neben Lux Spüessen & hannß Jacob Matz.heims Erben, hind. vf der Statt innern graben, so Zuuor v.hafftet vmb 200. lb Jacob Lochern
(vide in Meÿ. Regist. de Anno 1622. fol. 556)

La maison revient (par adjudication judiciaire) au créancier Paul Œlinger qui épouse en 1613 Marguerite Breuning, fille de pharmacien

Mariage, cathédrale (luth. p. 6)
1613. Dominica sexagesima den 7. Hornung. Paulus Ölinger ein golt schmidt, H. Samuel Ölinger des Alten Rathsverwandten sohn, vnd J. Margretha Martin Breünning, gewesenen Apoteckers nachgelaßenee tochter, eigesegnet Zinstag den 16. Febr. (i 8)

Le compagnon orfèvre Samuel Œlinger vend la maison au chirurgien Philippe Vogel. Dans un premier acte annulé daté du 21 janvier 1651, le notaire Matthieu Bachstadius de Nuremberg agit au nom de son beau-fils Samuel Œlinger, la femme de l’acquéreur est nommée Marie Madeleine Keck. Dans l’autre acte, le peintre Elie Hugwart agit au nom de son pupille, Philippe Vogel est seul acquéreur.

1651 (21. Janua:), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 44
(cassirt und anderwerts verschrieb. den 16. april. a° 1651.) Erschienen H Matthäus Bachstadius der Notarius alß Vermög einer ahne Ihne auß nürnberg am 25. Decembr. A° 1650. abgelaßener missiv gevollmächtigter Stieffvatter Samuel Öhlingers deß Goltschmidts gesellen
hatt in gegensein H Philipß Vogels deß Instrumentisten Und Burgers alhie vnd Mariæ Magdalenæ Keckhin beÿd. Eheleuth
Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen alhie in der Burggasen neben H Balthasar Küenasten dem Handelßmann & neben weÿl. Lux Spieß. seel. Erben und , davon gibt mann Jahrs 10 ß wegen eines durch bruchs am Fenster gestell gemeiner Statt – umb 165. lb

1651 (16. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 510 f° 323
(Prot. fol. 42) Erschienen H. Elias Hugwarth der Mahler alß Vogt Samuel öhlingers deß Goltschmigesellens, mit beÿstand H Mathæi Hellbeckhß genannt Behem und H Adam Burckhardts beed. alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirte
hatt in gegensein Philipß Vogelß deß Instrumentisten
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie in der Burggaß, neben H Balthasar Ludwig Küenasten dem handelßmann ein: und anderseit neb. Weÿl. Lux Spieß. seel. Erb. hind. vff d. Graben stoßend gelegen, davon gibt mann iahrs 10. ß wegen eines durchbruchß am Fenstergestell Allmendgelts gemeiner Statt, sonst für ohnvehafftet ledig und eig. Vnd were dißer Verkauff vnd Kauff über solche Beschwärdt daran der Käuffer gewiß. word. ist geschehen umb 150. lib.- umb 150. lib

Fils du barbier Marc Vogel, Philippe Vogel épouse en 1632 Marie, fille du peintre Jean Kraut
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 126)
1632. Eadem [Dom. Voc. Invocavit 6. Maÿ] Johann Philipps Vogel, Marx Vogels gewesenen Barbierers vnd burgers alhie hinder lasner Sohn vnd Maria Johannis Krauten deß Mahlers v burgers alhie tochter. Cop. 14. Maÿ Zu J St. Peter (i 65)

Jean Philippe Vogel s’adresse aux Quinze pour pouvoir ouvrir une boutique de barbier. Il argue qu’il n’a pas les moyens de régler les frais du chef d’œuvre et que les certificats de l’armée établissent suffisamment sa compétence. L’enquête montre qu’il a appris le métier auprès de son père mais qu’il s’est engagé dans l’armée au lieu de faire son tour de compagnon. La commission objecte que les frais sont modiques, le pétitionnaire devra présenter son chef d’œuvre avant de pouvoir tenir boutique.
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
(f° 112-v) Mittw. den 3. Aprilis – Hanß Philipps Vogel vmb Barbier stub
Hanß Phiipps Vogel d. Barbierer Er. per M. Eggen supplication so v.lesen, sagt wie Er v.mög beygelegten Paßports eine gute Zeit für Ein Veldscherer gedient, v sich also erfahren gemacht, d. Er daß Meisterstückh wohl zu machen getrüwe, Wann Ihme aber die Costen darzu Jetzo ermanglen, als bitt Er Mh heruon wolten Ihme gn. erstatten, d. er Interim Eine barbierstub vffrichten möge, Will dann Künfftig nach erwengten* mehrern Mittlern daß Meisterstück verfertigen. Erkant Soll Supplicant der Barbierer Meisterschafft zu dießem begehren erkund. laßen.

(f° 127) Sambstag den 20. Aprilis – Hanß Philipps Vogel Ca. Eosdem [Barbierer Meisterschafft] per M Eggen erholt Jüngst einkommene Supplication, Ille per Dr Clauß & copiam v. [Zeit] 14. tag. Erh.

(f° 146) Sambstag den 4. May – Barbierer Meisterschafft Ca. Hanß Philipps Voglen produciren Bericht, M Eggen copeÿ v. 14. tag. Erh.

(f° 164) Sambstag den 18. May – Hanß Philipps Vogel per M Eggen Ca. Barbierer producirt Schlußschriff, Dr. Knaf. b. copiam v. [Zeit] 14. tag. Erh.

(f° 181) Zinstag den 4. Junÿ- Barbierer per Dr. Knaf. produciren Gegen Submission Ca. Hanß Philipp Vogeln Welcher Zugegen war v. per M Eggen copiam v. Zeit 14. tag. Erh.

(f° 188) Sambstag den 8. Juny – Hanß Philipps Vogel per M E. Ca. Barbierer, Ist der recess beÿderseits gleich wie vorig. (produciren Einen Extractum der Erkanntnus beÿ H Räth v 21. in A° 1598. ergangen, bitten solch ad acta Zu registriren, Clagen daß besichtigung wie wohlen wid. ordnung einkomme:/ begehrt)

(f° 200) Sambstag den 15. Juny – Hanß Philipps Vogel Ca Eodsem ist gleichförmig recess v. submission [sagt wider Jüngsten Extract so ex adverso einkommen generalia v submittirt, Dr Knaff. quoq. Erkant Ist die Sach nunmehr für beschloßen angenohmen v sollen Sie bedancken H Stör H Wencker et H Kipß]

(f° 204) Mittw. den 19. Junÿ – H Stör v. H Kipß In abweßenheit H Wenckers, referiren per H Frantzen, hetten die Acta hannß Philipp Vogels Ca. E. E. Meisterschafft barbierer handtwercks durchgangen, darinnen Implorant /:welcher eines hiesigen Meisters Sohn, daß Handwerckh beÿ seinem Vatter seel. erlehrnt, doch schlecht darauf gewandert, sondern sich nun Eine Zeithero beÿ denen Soldaten weßen vfgehalten:/ sein begehren thut wie hieoben fol. 112. Zustehen, Weil aber beclagte Ihre darwird. habende Clare Articull allegirt, die von Clägern citirte præjudicia sich vf ihme nit accomodiren, v. Zu dispensiren beÿ diesem handwerckh weise v. mehr gefährlicher, als etwan beÿ Einem andern Zu dem die Spesen Zu dem Meisterstückh, wann es sonst v.mög Articuls v.fertigt w.den Kann, sich gar gering belauffen, als stellen die H. Deputirte Zu Mh.G. Herren belieben ob In der Sach nachvolgende decision Zugeben.
Unsere Herren die Fünffezhen haben In Sachen Hanß Philip Vogels der Zeit Veldscherers vnd. Herrn Major von Müllenheim Compagnie Imploranten an Einem, Entgegen vndt Wider E. E. Meisterschafft barbierer handwercks allhier Antworttern andern theils, vff hinc unde einkommene handlung v. ervolgte Submission Erkandt vnndt würd Imploranten sein begehren angebrachter maßen hiemit abgeschlagen, Alß Er aber daß Meisterstück verfertigt haben damit v. auch In dem examine wie recht bestanden, It. Burger v. Vom Soldaten Weßen abgestand. sein würd, Er als dann beÿ dem handwerckh für Ein volständiger Meister vf v: angenohmen wd. die, dar Meisterschafft dießer Sachen halben verursachte Costen aber derselben salvâ taxâ Zu refundiren und wid. Zuerstatten schuldig vnndt v.bund sein solle. Deputirte herren gehört bekennen sich Zur relation Erkandt Bedacht gefolgt.

(f° 207) Sambstag den 22. Junÿ – Hanß Philipp Vogel per M Eggen Ca. Barbierer Meisterschafft bitt publicationem bescheids, Dr. Knaf. will anhören Ist ex fol. præced. 204. publicirt.

Barbier dans les troupes, Philippe Vogel se remarie en 1644 avec Anne Marguerite Nehr, fille du chef des gardes François Nehr
Mariage, cathédrale (luth. p. 479)
1644. Domin: 22. Trinitatis. Hanß Philips Vogel der feldbarbierer allhier vnder H. Maior von Müllen alhier, Vnd Jungfr: Anna Margareth, Frantz Nehren deß geweßenen Wachtmeisters vnd burgers allhie eheliche Tochter. In Münster Mont. 25. Novemb. (i 244, procl. Sainte-Aurélie f° 119)

Le chirurgien militaire Jean Philippe Vogel s’adresse aux Quinze pour être admis au chef d’œuvre. Il a appris le métier auprès de son père, a été pendant deux ans au service de chirurgiens de la ville et pratique en outre le métier depuis 24 ans. Il peut prouver que ses traitements sont efficaces. Les barbiers objectent qu’il pratique depuis quatre ans le métier alors qu’il est simple compagnon et que les barbiers sont en nombre plus que suffisant. La commission admet au chef d’œuvre le pétitionnaire qui est marié, chargé de cinq enfants et établit suffisamment ses compétences. Après avoir réussi son examen, il devra travailler pendant un an sans compagnon ni apprenti.
1650, Protocole des Quinze (2 R 69)
Hanß Philipp Vogel Ca. Barbierer)
(f° 177) Sambstag den 24.t Augusti – Hans Philipp Vogel Contra Barbierer, p. B. prod. Supplication, Dr. K. Copias v. Zeit 14 Tag. Erhalt.

(f° 187) Sambstag den 7.t 7.bris – Barbierer per Dr. Knaff. Contra Hanß Philipp Vogeln prod. Gegenbericht, Bull. copias v. Zeit 14. tag, erh.

(f° 193) Sambstag den 14.t 7.bris – Hans Philipp Vogel d. Balbier Contra Barbierer, prod. beschluß schrifft, Dr. Knaff. Widerspricht solche per gen: und setzts. B. quoq. Erk. Ist für Beschloßen angenohmen, bedenckens, H. Stör H Baldner.

(f° 196) Freÿtag den 20. 7.br. – Hanß Philipp Vogel Ca. Barbierer)
H. Stör vnd Baldner per me referien laßen, Es beruhe die Sach Hanß Philipp Vogels deß Veldbarbierers Ca. Hiesige Barbierer, darinn, daß Vogel bittet Ihne Zum examine Zuadmittiren, in betrachtung Er Eines Meisters allhier Sohn, daß handwerckh redlich erlehrnt 2 Jahr beÿ hiesigen Meistern, vnd nun bereits 24. Jahre vf dem handwerck und die Meiste Zeit alß Ein Veldbarbieren bevorab beÿ hiesigen quarnison Zugebracht, also in seiner Kunst genugsamb erfahren gestalt Er auch verschiedene Curen glücklich Verrichtet, die Barbierer bitt. dagegen daß begehren abzuschlagen, Weilen Cläger mit 4. Jahr Vermög Articuls gesell weiß allhier gearbeitet, auch sonsten bißhero sich in d. Zunfft gebott vnd verbotten schlechtlich Verhalten, Zu deme Ihr handtwerckh ohne daß sehr übersetzt, Wann aber Implorant gehörter maßen bereits Lang beÿ dem Handwerckh auch daß Zeugniß hat, daß Er solches Zimblicher maßen Verstehe Eines gewesenen Burgers und Meisters Sohn ist auch ane Eine Burgerin verheurathet vnd 5. Kind. hat, alß vernemmen Deputirte es wäre mit Ihme gleich Jacob Taglang in Vorigem Protocollo und Zwar wie volget Zu dispensiren.
Erkanntnus. Unsere Herren die Fünffzehen Haben In Sachen Hanß Philipp Vogel deß Veldt barbierers Clägers Contra E. E. Meisterschafft besagten Handwercks allhie beclagte vf beederseits einkommene Handlung vnd gethanen rechtsatz Erkandt vndt würdt Kläger Zu Verfertigung deß Meisterstücks od. dem begehrten Examine dispensando vnd Zwar dergestalt admittirt, daß vf den dall Er darin wie recht bestanden sein Würdt, Er noch Jahr und tag ohne fürderung Gesindts und Jungen also allein für sich daß Handwerck Zu treiben mögen vnd macht haben, nach Verfließung solcher Zeit aber allererst andern Vollkommenen Meistern gleicher gestalten werden für dismahl auch die Costen in dieser Sachen beederseits vfgewandt allein zu übertrag. Verbunden sein solle. Erkandt, Würdt dieße Urtel placidirt.

Philippe Vogel hypothèque la maison au profit du maçon et tailleur de pierres Jean Jacques Renffter

1651 (29. Decembr.), Chambre des Contrats, vol. 511 f° 904
Erschienen Philipß Vogel der Instrumentist und Burger alhie
hatt in gegensein Hannß Jacob Renffers deß Maurers und Steinmetzen auch burgers alhie – schuldig seÿen 25. Pfund
Underpfand sein soll Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, alhie in der Burggaß neben H Balthasar Ludwig Künasten dem Handelsmann ein: und anderseit neben weÿl. Lux Spießen Erben, hinden uff den Graben stoßend gelegen, dauon gehet iahrß 10. ß d Wegen eines durchbruchß am Fenster gestell Allmendgelts gemeiner statt

La veuve de Jean Philippe Vogel s’adresse aux Quinze pour avoir le droit d’engager un compagnon qui reprenne sa boutique sans qu’il ait besoin de séjourner un certain temps lors de la ville afin de ne pas perdre sa clientèle. La commission estime que selon toute apparence la veuve se remariera avec le compagnon ; elle renvoie l’affaire au corps des barbiers.
La veuve intercède un an plus tard en faveur du compagnon Eric Schmidt.

1662, Protocole des Quinze (2 R 79)
Johann Philipp Vogelß Wittib Ca. Barbierer. 92.
(f° 92) Freÿtag den 16. Maÿ – H. Erhard alß Ober Handwercks Herr referirt, daß justificirt Joh: Philipp Vogels geweßenen Barbierers hinderlaßene wittib habe Zu erhaltung Ihrer Barbier stub Einen Barbierer gesellen Von Nürenberg beschriben, der bleibe aber auß, Inmittelst sich Zugetrag. daß Ein Gesell sich mit N. Küstner, dem Barbirer seinem Meister verunwillet, vnd Zwischen dem Ziel außgestandten, solte dahero Vermög Articuls Ein Zeit lang auß d. Statt sein, es habe aber gedachte Wittib die Obere Handwercks Herren ersucht vnd inständig gebett, Ihro diesen Gesellen allein biß nechst Johannis in der Werckstatt Zugaben, damit Ihre Kunden vnd sonderlich die hiesige Quardi Knecht nicht von Ihr weich. sonsten Sie sich sambt Ihren Kind. nicht Zuernähren wüßte, Sie Handwercks Herren halten biß dahin Verwilligt, die Meisterschafft aber wolte ihne auß d. Statt hab. Nun scheine fast ob wolte es mit diesen beeden Eine Ehe geben, & ob nicht dergestalt vnd allein sofern zu dispensiren, daß Er nit auß der Statt dörffe, lauffe neid dabeÿ mit under dann Kürstner Fraw den Gesell Einen Pfegel gescholt. Erkandt, Würdt die Sach für Ober handwerck Herren dergestalt pariren, daß Ihme Zuerlauben, in der Werckstatt zubleiben, da ihme aber künfftig an seiner arbeits Zeit etwaß ermangelt, Er deßweg. beÿ MGhh. einkommen solte.

1663, Protocole des Quinze (2 R 80)
Hanß Philipp Vogels Wittib. 119 [Ca. Barbierer]
(f° 119) Sambstag den 4. Julÿ – Hanß Philipp Vogels Wittib per G. Übergibt Supplication, bitt einkerwibter* Ursachen halben, In Sachen Erich Schmidts Ca. Barbierern dem Clägern dispensando gn. Zuwillfahren. Erk. Für Vorige herren Zu bedencken gewieß.

Anne Marguerite, veuve de Philippe Vogel, se remarie en avril 1664 avec le barbier Eric Schmidt, fils du musicien Joachim Schmidt, de Hambourg.
Mariage, cathédrale (luth. f° 45 n° 9)
1664. Fest: Paschatis die 10. April. Zum 2. mahl Hr Erich Schmidt Barbierer Weiland hr. Joachim Schmidts gewesenen Raths Musicanten Zu Hamburg hinterlaßener ehel: Sohn und Fr. Anna Margaretha Weiland Philipp Vogels gewesenen Feldt barbierers Wittib. Montags deb 18.t Aprilis. Hh. stub, Münster im frühegebett (i 47)

Sa fille Anne Marie Vogel épouse en 1660 Jean Pierre Sartorius, fils du chirurgien à l’hospice des vérolés Pierre Sartorius
Mariage, cathédrale (luth. f° 125 n° 60)
1660. Dom: 21. post Trin: die 11. 9.bris. Zum 2. mahl Hr. Hans Peter Sartorius der Barbierer, Weiland Hr Peter Sartorÿ gewesenen Wundt u. Platerartzs im Platerhauß hinterlaßener ehel. Sohn und Jfr. Anna Maria Weiland hans Philipp Vogels gewesenen Barbierers alhie hinterlaßene ehel. Tochter. Dinstags den 20.ten 9.bris Weinsticher stub, Münster (i 126)

La maison revient au cordonnier Jean Jacques Arnold, fils du sergent Elie Arnold, qui épouse en mai 1669 Marie Elisabeth, autre fille de feu Philippe Vogel.

Mariage, cathédrale (luth. f° 114-v n° 28)
1669. Dom: Cantate zum 2 mahl Hanß Jacob Arnold der ledige Schumacher, Eliæ Arnold des Scharschanten unter H Capitain alhier ehel. Sohn, Jfr. Maria Elisabeth, Weiland Philipp Vogels gewesenen instrumentisten u. Burgers alhier ehel. Tochter. Montags den 17.ten Maji Münster (i 117)

Le compagnon cordonnier s’adresse aux Quinze. Il a 27 ans et sa fortune de 300 florins fait litige. L’affaire se clôt quand il renonce au droit de bourgeoisie en avril 1669.
1669, Protocole des Quinze (2 R 86)
(f° 23) Sambstags den 6. Martÿ – Hans Jacob Arnoldt Ca. die Schumacher Meister
Hans Jacob Arnoldt der Schueknecht per Dr Bitschen Ca. die Meisterschafft producirt unterthänige Supplication, wildt nom. cit. pittet communication vndt Zeit d. ord. obt.

(f° 30) Sambstags den 20. Martÿ – Schumacher Meisterschafft Ca. Hans Jacob Arnoldt
Schumacher Meisterschafft per wildten Ca. Hans Jacob Arnoldt, restituirt communicatum, prod. vnd.thänige gegenbericht, Dr Bitsch nom: cit. pittet communic. vnd Zeit der ordt. obtin.

(f° 31) Sambstags den 27. Martÿ – Hans Jacob Arnoldt Ca. Schumacher Meister per Dr Bitschen, sagt wider restitutulirt gegenbericht glia. thut dagegen anzeig das er daß 27.te Jahr seines alters erreicht, Ihme auch beÿ E E Rath wegen der 300 fl. seines Vermögen kein q.stion gemacht worden, erhohlt derowegen prod. vnd pitt vmb bescheidt, Wildt nom. cit. pittet ad proxim. obtin.

(f° 36-v) Mittwoch den 7. Aprilis – Schumacher Meisterschafft Ca. Hans Jacob Arnoldt
Schumacher Meisterschafft per wildten Ca. Hans Jacob Arnoldt, deßelben recess wid:spricht lab per gld. erhohlt dißeütiges productum, pittet manutenentz der ordtnung beschleüßt Dr. bitsch wid.hohlt handlung beschleüßt quoq. erkand vor geschloßen angenommen, H. Goll und H. Bernegger behandlens.

(f° 43) Freÿtags den 23. Aprilis – Hans Jacob Arnoldt Ca. Schumacher Meisterschafft
Herr Bernegger vnd Herr Goll laßen per Herr Negelin in der Sachen Hans Jacob Arnoldt Ca. Schumacher Meisterschafft referiren, Ob wohl dieselbe supra fol. 36. Zubescheid, daß es Ihme schwehr fällen möcht In das Burgerrecht Zukommen, wie man sich den gleich darauff beÿ dem Raths Protocollo informirt, vnd also befunden, daß Ihme das Burgerrecht versagt, wordurch Zugleich diser process vffgehaben vnd gefallen.

Jean Jacques Arnold qui habite à Bischwiller avec sa femme Marie Elisabeth hypothèque la maison au profit du chef de chantier à l’Œuvre Notre Dame Jean Georges Heckler. En marge, quittance remise en 1680 au caporal Elie Arnold, alors propriétaire

1669 (4. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 299-v
Erschienen hannß Jacob Arnold der Schuhmacher wohnhaft Zu Bischweiler, und Maria Elisabetha sein Eheweib, Und Zwar Sie Maria Elisabetha mit assistentz Hannß Hirschen deß huoffschmidts und Christmann Zieglers deß Salpetersieders beeder alß ihrer hierzu erbettener nechsten Verwanther
in gegensein H Hannß Georg Häckhlers werckhmaÿsters der Fabric deß Münsters – schuldig seÿen 25 Pfund
Unterpfand sein soll Eingangß gemelter Mariæ Elisabethæ ein tritter theil ahne hauß und hoffstatt auch allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Burg Gaßen einseit neben Niclaus Gÿsen dem leinenweber, anderseit neben Michael Kammen dem Huotmachern hind. vff den Graben stoßend gelegen, von welch. Behaußung mann iahrs 10. ß weg. eines durchbruchs am Fenster Gestell, Allmendgelts gemeiner Statt Zu raÿch. schuldig
[in margine :] (…) in gegensein Eliæ Arnolds reformirten Corporals Under herren hauptmann Frandi compagnie alß jetzigen possessoris hierin Verhÿpothecirter behaußung (quittung) Act. den 24. Maÿ Ao. 1680.

Exempt dans la garnison de Strasbourg, Jean Jacques Arnold se remarie en 1674 avec Marguerite Herles, fille du charretier Georges Herles de Brumath
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 249-v n° 45)
1674. Eâd. Dominicâ [XVI Trinit. 4. 8.br.] Hanß Jacob Arnold, Gefreÿten Vnder Hn Capitain Viado in hiesiger Statt Quarnison, Vndt Jfr. Margaretha, Weÿl. Geörg Härles Von Brumath deß Fuhrmanns vnd Schirms Verwandten allhie nachgelas. ehl. Tochter. Copulavi Eod. die [Mittw. den 15. 8.bris] (i 263

Le capitaine d’armes Jean Jacques Arnold demande l’autorisation d’accquérir du pasteur Jacques Ro[-] la moitié de la maison dont l’autre moitié provient de sa femme (le pasteur doit avoir épousé la veuve de Jean Pierre Sartorius)
1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
Hanß Jacob Arnold pro Decreto alienendi. 147. 148.
(p 147) [21 May / 6 Juny] Hanß Jacob Arnold pro Decreto alienendi – Hanß Jacob Arnold, Capitaine d’armes vnder hiesiger garnison, ist vorhabens einen halben theil an einer behausung auff der burckgaß von seinem Schwager Jacob N. Pfarrern in der Margg. Badenischen Herrschafft um 100 fl. Zu erkauffen, und weilen ihme die and. helffte würcklich eigenthümlich Zustehet, als er p. Kauf. Dr. Cand. vmb obrighkeitlichen Consens. Erkandt soll fernerer durch H. XV. Braunen und H. Carol, ob er nicht Catholisch, vnd andere Kundtschafft ein gezogen werd.

(p. 148) [21 May / 6 Juny] Hanß Jacob Arnold pro Decreto alienendi – Hanß Jacob Arnold deß Capitaine d’armes ha[uß] kauff betreffendt, referiren H. XV Braun et H [Carol] daß der halbe theil deß Kauffers haußfr. die [ande]re helffte aber einem frembden nôe Jacob Rop|-] zuständig, auch daß Arnold vnd seine haußfr. [in] dem burgerrecht sitzen. Erkandt wurd diser [ver]kauff Obrigkeitlich confirmirt vnd Zugelaßen.

Assisté de son père le sergent Elie Arnold et de sa femme Marguerite Herles, l’ancien capitaine d’armes Jean Jacques Arnold hypothèque la maison au profit de l’apprêteur de tabac Gui Ziegel (son beau-frère, mari d’Anne Barbe Arnold)

1679 (6. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 810
Erschienen Hannß Jacob Arnoldt geweßener Capitain des armes alhier
in gegensein Veit Ziegels des Tabacbereÿters – schuldig seÿe 25. lb
unterpfand, hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen undt Zugehördten alhier uff der Burggaß einseit neben Niclaus Gießen dem Leinenweber, anderseit neben Johann Grohe dem Posomentirern hinden uff den innern Sttattgraben stoßend gelegen, davon gibt man Jährlichen 10 ß d wegen eines durchbruchs am Fenstergestell Allmendtgeldts gemeiner Statt
dabeÿ geweßen Elias Arnoldts geweßener Sergent Under Hern Hauptmann Fraudi Compagnie sein des Schuldners eheleiblicher Vatter undt Margaretha gebohrne Herlesin, sein eheliche haußfraw

L’ancien capitaine d’armes Jean Jacques Arnold vend la maison à son frère Elie Arnold, caporal réformé.

1680 (22.5.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 367-v
Hanß Jacob Arnoldt Geweßener Capitain des armes
in gegensein Eliä Arnoldts reformirten Corporals seines eheleiblichen bruders, mit beÿstand hannß Dietrich Voltzen deß Goltschlagers und büttels beÿ E.E. Zunfft der Zimmerleuth, und Veit Zieglers deß Tabackbereÿters – und Zwar uff unserer gnädiger Herren Rhät und XXI. am 17.ten hus. nechst hien obrigkeitlich ertheilten Consens festiglich gekaufft zu haben
hauß, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der burggaßen einseit Neben Niclaus Gÿsen dem Leinenweber, anderseit neben Jacob Grohen dem Posomentirer, hinden uff den graben stoßend gelegen, davon gibt mann Jahrs 10. ß d wegen eines durchbruchs am fenster gestell, Allmendt geldt gemeiner statt – umb 100 lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Jacques Arnold, bourgeois de Brumath, à vendre à son frère Elie Arnold une petite maison décrépite dans la rue du Fort

1680, Conseillers et XXI (1 R 163)
Hanß Jacob Arnoldt umb erlaubnuß sein hauß Zu Verkauffen. 125. 140.
(p. 125) Montag d. 10. May aô 1680 – Ersch. Dnô Hanß Jacob Arnoldt Burger Zu Brumath, der ist willens ein hauß an seinem Bruder Elias Arnold auff der Burggassen Zu verkauffen bitt deßweg. vmb Obrigkeitlichen Consens, Erkant H XV. Carol vnd H Goll fernern bericht ein Zu Ziehen deputirt.

(p. 140) Montag d. 17. Maÿ – H XV. Carol vnd Hr Goll referiren, daß sie den augenschein deß ienigen heußels welches Hanß Jacob Arnold an seinen bruder Eliam Arnoldt käufflich Zu überlassen gewillt, und desweg. ob obrigk. Consens angehalt. eingenommen vnd gefunden daß ein sehr klein baufällig thun seÿ. Erkandt mit ebettener erlaubnus willfahrt. Vorige Herren

Fils du sergent Elie Arnold, le mercenaire Elie Arnold épouse en 1682 Susanne Schwab, fille du chef des gardes Jean Schwab : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration.
Copia der Eheberedung – Zwüschen dem Ehrenhafften Herrn Elia Arnoldt dem Soldtner, Weÿland Herrn Eliæ Anroldts, geweßenen Sergeanten beÿ allhiesiger Guarnison ehelich hinderlaßenem Sohn, alß dem Bräutigamb an einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jgfr. Susanna Schwabin, Weÿl. Hn Hannß Schwab. gewesenen Wachtmeister allhier ehelich hinderlaßenen Tochter, als der Jungfer Hochzeiterin am andern Theil (…) So beschehen u. v.handlet in d Königlich freÿen Statt Straßb. Mittwochs d. 1. Monats Tag febr. anno 1682. Zollmann Nots.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 155 n° 5)
1682 Dominica 5. post Epiph. et 70.simâ den 5 vndt 12. Febr. Elias Arnold der Einspännier Hr. Eliæ Arnold gewes. Serganten nachgel. ehel. Sohn, Jungfr. Susanna Hannß Schwaben gewes. wachtmeÿster alhier nachgel. ehel. tochter (i 98)

Elie Arnold et sa femme deviennent bourgeois à titre gratuit en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1682, 4° Livre de bourgeoisie p. 491
Elias Arnoldt der Einspänniger, empfangt das burg. Recht gratis, vor sich et uxorem Susanna Schwabin p. wurdt Zur Mörin dienen. Jur. eodem [21. 8.br 1682]

Le messager Elie Arnold et sa femme Susanne Schwab hypothèquent leurs deux maisons (rue du Faisan et rue du Fort) au profit de Jean Frédéric Sachs, receveur à l’Orphelinat.

1689 (6.6.), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 299
Elias Arnold der Einspäniger und Susanna gebohrne Schwabin deßen eheliche haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. Johann diebold Ulrich und H. Daniel Ulrich, beeder Schiffleuth und repect. E.E. Großen Raths alt. und E:E: Kleinen Raths alten würcklich. beÿsitzer, Ihrer nächst. Verwanth.
in gegensein H. Johann Friderich Sachßen, Schaffners deß Waisenhaußes – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, Erstlich eine behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuen Recht. und zugehördt allhier in d. Faßanengaß, einseit neben dem adel. Rathsamhaußisch. hoff, and.seit neben weÿl. hans Georg Windisch, gewesenen Küblers witt. hinten auff weÿl. Martin Pastorecks gewes. Einspänig. hind.laß. wittib
Ferner eine behaußung auch hoffstatt mit allen dern gebäuen recht und zugehördten auch allhier auff d. burg gaß einseit neben Niclaus Gießen dem leinenweber, and.seit Jacob Kreßen* dem Paßmentierer, hind. auff d. alt. Stattgrab. stoßend gelegen, davon gehend jährlich 10 ß gemeiner Statt Pfenningthurn weg.eines durchbruchs

Elie Arnold meurt en 1716 dans sa maison rue du Faisan en délaissant trois enfants. L’actif de la succession s’élève à 311 livres, le passif à 123 livres.
1717 (16. 7.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 112) n° 1003
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿland der Ehrenvest und Vorgeachte Herr Elias Arnold gewesener Einspänniger und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seeliger, welcher den 11. Januarÿ des letzt verwichenen 1716.ten Jahrs dießes Zeitliche gesegnet, nach solchem seinem tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) durch die Tugendsame Fraw Susannam Arnoldin gebohrne Schwabin, die hinderbliebene wittib mit beÿstand des Ehrenvest und vorgeachten Herrn Johann Michael Schaaden biersieders Zum Rosen Krantz und burgers allhier ihres geschwornen Curatoris (…) So Beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 16.ten Septembris 1717.
Der Abgeleibte Herr Arnold seel. hat Zu seinen Erben ab intestato verlaßen 1. Fraw Annam Margaretham Birckingin gebohrne Arnoldin weÿland Herrn Johann Heinrich Birckings gewesenen Wollenwebers und burgers allhier nunmehr seeligen hinderbliebene Wittib, welche mit beÿstandt S.T. Herrn Johann Thomæ Römers, Jurium practici und vornehmen Burgers allhier ihres geordneten Herrn Vogts, Zugegen war, 2. Jungfraw Susanna Arnoldin und 3. Philipp Jacob Arnolden, so das Schuhmachers handwerck ergreiffet, welcher beeder geschworner Curator Herr Georg Michael Martin, der Einspänniger und Burger allhier, der auch beneben seiner Jungfrauwen Curandæ dem geschäfft beÿgewohnt, Alle dreÿ des Verstorbenen Herrn seeligen mit eingangs gemelter Frauen Susanna Arnoldin gebohrner Schwabin seiner hinderblieben wittib ehelich erzeugten Sohn und Töchtere, auch ab intestato Zu gleichen antheilen Verlaßene Erben

Bericht wegen dießer Verlaßenschafft. Zuwißen seÿe hiemit, demnach man auff heut Zu end stehendes datum ane seithen des verstorbenen Herrn Arnolds seel. hinderbliebener Wittib und Erben, auch dero Herrn Vögte beÿsammen erschinen, dieße Verlaßenschafft gebührend Zu inventiren und Zubeschreiben, dahero Vorderist die Eheberedung in beÿsein sambtlicher Interessenten Vor: und abgelesen, Zumahlen aus deren dritten Puncten ersehen worden, daß beeder Eheleuthe einander in die Ehe gebracht oder darinnen durch Testament, letste Willen, Donationes oder in andere weiß und weege ererbte und überkommende Nahrung einem Jeeden derselben ein ohnverändert und vorbehalten guth sein (…) aber beeder Eheleuthe einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen Zur Zeit dero Verheurathung nicht inventirt noch beschrieben worden (…) So beschehen den 16.ten Septembris A° 1717.
In einer allhier in Straßburg ane dr=er sogenandten Vasanen Gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behausung befund. worden, wie volgt
Eigenthumb ane einer Behausung. Rine Behaußung, hoffstatt mit allen dero Zugehörden in der Vasanen gaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 53, Sa. silbergeschirr 5, Sa. goldener Ring 2, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 250, Summa summarum 311. lb – Schulden 123. lb, Nach solchem abgang 188 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Mittwochs d. 1. Monats Tag febr. anno 1682. Zollmann Nots.

Le messager Elie Arnold vend la maison à Laurent Stein, manant et messager de la Chambre de manance, et à sa femme Catherine Clausel

1690 (30. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 652
Elias Arnold, der Einspänniger
in gegensein Lorentz Steinen, deß Schirms Verwanth. und Schirmgerichts botten, und Catharinæ gebohrner Claußelin – und Zwar auff die beÿ Hn Räth und XXI. am 25.ten huj. Obrigkeitlich ertheÿlte permission
hauß, hoffstatt mit allen deren gebaüen, begriff. weith. Zugehördt. Rechten und Gerechtigkeit. allhier auff d. burggaßen, einseit neben Philipß Gÿßen den Leinenweber, anderseit neben Johann Grohen dem Pasmentmacher, hind. auff d. alten innern Stattgraben stoßend gelegen, darvon gibt mann Jährlich 10 ß wegen eines durch bruchs am Fenstergestell, allmend gelds gemeiner Statt – geschehen umb 140 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Laurent Stein à acquérir la maison à condition de devenir bourgeois : minutes du registre et extrait délivré par Jean Jacques Frid
1690, Conseillers et XXI (1 R 173)
(p. 240) Sambstags den 25. 9.bris 1690 – Lorentz Stein der schirmsbott
DG. erscheint Lorentz Stein, der Schirmsbott, der will Von Elias Arnold, dem Einspänniger ein behaußung, so auff die Burg gaß Gelegen, an sich erhandlen, bittet umb gdig. Consens. Erk. hac admonitione gratificirt, daß er burger werden soll. Hr XXI Goll und Hr Mappus

94 Z 1 (Pièces produites à la Chambre des Contrats), Extractus auß der Herren Räth und XXI Memorial vom 25.ten 9.bris 1690. Auff anruffen Lorentz Stein, Schirmsbotten, umb Oberkl. consens fine Eliæ Arnold, dem Einspänniger gehörige, und in der Burg gaßen gelegene behaußung an sich erhandlen Zu dörffen, ist erk. wird dem Imploranten in seinem petito Zwar gratificirt, allein solle er Von den herren Depitirten Hrn XXI Goll und Hn Mappus dahin angeheißet werden, daß er umb erhaltung deß Burger Rechts einkommen möge. T. Joh: Jacob Frid

Fils du vigneron Jean Stein de Wasselonne, le tisserand Laurent Stein épouse en 1682 Catherine, veuve du soldat Wolffgang Keck
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 101, n° 595)
1682. Lorentz Stein der ledige woll. weber von Wasslenh. Johann Stein deß burg.s v. Rebmanns daselbst ehelicher Sohn Fr. Catharina weÿl. Wolffgang Kecken geweß. soldat alhie hind.laßene Wittib. Cop. St. Thomæ d. 21. Maÿ (i 52)

Fils du menuisier Georges Keck de Bentzingen (près de Tübingen), le soldat Wolffgang Keck épouse en 1677 Anne Catherine, fille du caporal Jacques Clausel
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 68, n° 413)
1677. Eodem [Dom. Sexag. et Quinquag. d. 18. v. 25. Febr.] Wolffgang Keck der Ledige Soldat Geörg Keck gewesenen Zimmermanns Zu Benzing. in österreich hind. lasen ehelich sohn und Jfr. Anna Catharina Jacob Clausels deß Corporals auch in hiesig. Quarnison eheliche tochter. St. Thoma d. 1. martÿ (i 36)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le mousquetaire Wolffgang Keck à épouser Catherine Clausel.
1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
(p. 58) Ersch. Wolffgang Keck musquet. under H Major Fingern prod. vnt. bitten mit beÿl. 1. 2. et 3. pt° p.missione sich mit Catharina hannß Cläusels co* vnder gedachter compagnie Tochter copuliren zu lassen. Erk. willfahrt. H. XXI Johann Philipp Schmidt, H. Storck

Laurent Stein et sa femme Catherine Clausel acquièrent le droit de bourgeoisie à titre gratuit en mai 1691.
1691, 3° Livre de bourgeoisie f° 1069
Lorentz Stein der Einspänniger, Von Waßlenheim gebürtig, weÿl. hannß Steinen geweßenen burgers Vnd Reebmanns daselbst hinterlas. sohn, und Catharina Clauselin, hiesig. Statt soldaten nach: tochter seine Ehl. haußfr: empfangen das burgerrecht gratis und werden beÿ E.E. Zunfft der Freÿburger dienen. Jur: d 19. May 1691

Laurent Stein devient messager de la ville en février 1691
1691 Conseillers et XXI (1 R 174)
Lorentz Stein jurat alß Einspenniger. 32. (Sambstags den 24. Februarÿ)

Le messager Laurent Stein demande aux Quinze l’autorisation de continuer à exploiter le débit A la Renommée de France bien qu’il n’ait pas appris le métier d’aubergiste. Il argue qu’il régle ses droits sans employer compagnon ni apprenti.

1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
(f° 107) Sambstag den 23. Junÿ – Lorentz Stein d. Burger und Einspenger per Künast prod. Schein Von E. E. Zunfft d. Freÿburger vom 6. huius, Lauth deßen er, Weilen er die Würtschafft continuiren Will, selbige aber nicht erlernt hatt pt° dispensationis am MGhh gewießen Wird. setzts es auff dem inhalt. Erk. Vor Obern Umbgeld herren gewißen

(f° 110) Mittw. den 29. Junÿ – Lorentz Stein pt° Dispensation wegen nicht erlernter Würtschafft
Iidem [Obere Umbgeld herren] per Herren Schragen, daß Lorentz Stein, der Einspänniger Lauth gegenwärtigen Scheins beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger Zu einem Leibzünfftig angenommen, Weilen er aber die Würtschafft nicht erlernt, pro dispensationis an Mghh. gewießen worden seÿe, Warüber man ihn gehört, der beditten, daß er schohn einige Zeit wein außgeschenckt, und von dem Schild La renommée de France genandt, seithero alle Quartal ½ thaler gegeben habe, Keinen jungen Lehre, Kein Knecht habe, Auch die sach sich gar nichts annehren, sondern die Frau, er vor dießem der tapizerie beÿ H. Herffen abgewarthet habe, ietzo aber nie Zu hauß seÿe, sondern beständig außwarthen müße, Quo auditô seÿe man angestanden, Ob man ihne pro dispensatione was Ansetzen wollte ? Umb soviel mehr, weilen er d. burgerrecht gratis erhalten, dahero es MGhh. lediglich überlaßen Wollen, Wegen der Schildts gebühr, habe mann dafür gehalten daß es Noch Fürterhin beÿ ½ thaler quartaliter gelaßen werden könte.Erk. Wird beÿ Imploranten gratis dispensirt und soll vor dem schild quartaliter ½ thaler gebe. Juravit eod. die auff die Ordnung.

Lors de l’enquête de 1696. l’auberge à la Renommée est tenue par le luthérien Laurent Steiner qui n’a pas d’enfant mais deux nièces nubiles. Ses hôtes sont des prêtres et des employés du marquis d’Huxelles et de Monsieur de La Bastie. Le préteur royal suggère que le tenancier pourrait renoncer à son enseigne puisqu’il est au service de la ville.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 83) Mittwochs den 11. Aprilis. Visitation der Würthshäußer
12. La Renommée auff d. burggaß So Lorentz Steiner, d. Einspänniger, bewohnet, ist Lutherischer religion, Und leibzünfftig, hatt Keine Kind. wohl aber Zweÿ Schwester töchter, so mannbahr Und Zöpffmacherin seind, neben dem Kostgänger, in specie Geistliche und bediente Von Mons. Le Marquis d’Huxelles und Mons. La Bastie haltet, da mann zu Mghh. stellen wolle, ob weilen er jnn d. Statt officier stehet ihme d. schanckh Zulaßen ?
Herr Prætor Reg. sagt, er seÿe ein Stattbedienter, Und Könten ihme die inconvenienten vorgestellt und, wann er sich sonsten außbringen Kann, d. schild weggenommen werd. Erk gefolgt.

Laurent Steiner renonce à son droit de débit pour se contenter de recevoir des hôtes. Les Quinze fixent les droits à régler pour le vin servi.

1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
(f° 255) Sambstag den 1. Xbris. Lorentz Steiner der Einspenger, per D. Gollen, berichtet, daß er seinen großen schanck auffgeben, Und allein Kostgänger halten will, bitt deßweg. ihn beÿ den Kleinen Umbgeld Zu laßen, Und erbiethet sich, daß Wofern die Zeiten sich endern, Und er Wid. einen großen schild außhencken wird, er d. großen Umbgeld Wid. abstatten wolle. Erk. Vor Obern Umbgeldtherren gewießen.

1697, Protocole des Quinze (2 R 101)
(f° 39) Mittw den 15. Febr. – Lorentz Steiner umb Erlaubnus Kostgänger Zu halten
Obere Umbgeldt Herren lassen per Herrn Schragen referiren, daß er den Vorig. jahr Lorentz Steiner, d. Einspänniger sich Angemelt, und berichtet habe, Wie daß er die Würthschafft auffzuheben und Kostgänger Zu halten Willens were, Anbeÿ gebetten, ihme d Umbgeld abzunehmen, und ihn als einen burger zu consideriren, als mann ihn Ferners gehört, habe er beditten, daß er beÿ dießer Zeit, da der Wein theur, von d. Würtheÿ abstehen, wann er aber Wid. Wohlfeÿler wird, er sich als dann anders resolviren wolte. Auff befrag, Wie er es weg. des Umbgeldts halten wolte ? seÿe es heraus hekommen, daß er nur 5 d Vom ohmen Wie andere burger geben wolte, mit dem beÿsatz, daß er verhoffe denenselben gleich gehalten Zu werden, Allein seÿe dießer bericht dabeÿ Zugeben, daß Andere burger nur studenten /:die einige Freÿheit genießen:/ setzten, dahingegen d. Implorant den Geistlichen, Frantzoßen, Und Handwercks leuthen Zu eßen Und Zu trincken gebte, dahero Zu Mghh. stünde, Ob Sie ihme in seinem begehren Willfahren od. ob sie ihn denen aubergiste, so 3 ß vom ohmen geben, umb übele consequentz Zu verhüthen, gleich halten wolten. Erk. Soll Supplicant den Aubergistes gleich gehalten, und deßen schild abgethan werden, Auch wann er Wied. Würth werden Will, er de novo umb die Würtheÿ Anzuhalten schuldig seÿe.

L’inventaire dressé après la mort de Catherine Clausel par le notaire Kolb n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 1 500 florins
1709, Livres de la Taille (VII 1174) f° 107-v
(Freÿburger, F., N. 263) Weÿl. Frauen Catharinæ gebohrner Claußelin, Lorentz Steiner des Einspännigers und burgers alhier geweßener haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Kolb.
Concl. fin. Inv. ist fol. 58.b -780. lb 5 ß 7 d, die machen 1500. fl. Verstallte nur 1100 fl. also Zu wenig 400 fl.
Nota Es hat Zwahr der Wittiber dreÿ Wochen vor seiner Frauen ableiben, sich 1000 Gulden Zu schreiben laßen, auch die Gebühr darvon Zugleich erlegt, man hat aber dißorths wegen kürtze der Zeit und da vermuthlich die Verstorbene damahlen bereits gefährlich kranch darnieder gelegen solchen Zugang nicht attendirt
Wird also der Nachtrag von obgedachten Zu wenig berstallten 400 fl. geechnet auff acht jahr in duplo macht à 1 ln 4 ß d. zusammen – 9 lb 12 ß
Und auch auff Sechs jahr in simplo thut à 12 ß d – 3 lb 12 ß
Extat kein Stallgelt
So thun die gebott – 2 ß 4 d
Und dann die abhandlung – 1 lb 6 d – Summa 14. lb 6 ß 10 d
Auff suppliciren des hinderbliebenen Wittibers Haben die Herren Dreÿ nachgelaßen die helffte des Nachtrags nehmlichen vier jahr duplo und dreÿ jahr in simplo thut 6. lb 12 ß, rest. 7. lb 13 ß 10 f
Und weilen derselbe darbeÿ nicht acquiesciren sondern ferneren Nachlaß Haben wollen, ist derselbe mit seinem petito an die Obere Stall Herren verwießen worden.
den 14° 8.br. 1709. Haben die Obere Stall Herren den Nachtrag völlig in Gnad. nachgelaßen.
dt. eod. die mit 1. lb. 2. ß. 10. d.

Laurent Stein fait vendre des effets mobiliers
1711 (1.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 26)
Verkauff Register über (Weÿland) H. Lorentz Steinen Einspenninger und burgers alhier verkauffte mobilia, auffgerichtet den 1. Junÿ 1711.

Laurent Stein se remarie avec Anne Marie Würtz, veuve du pasteur de Kolbsheim Jean Frédéric Pahl : contrat de mariage, célébration
1711 (24. Martÿ), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – zwischen dem Ehren vesten vnd vorachtbahren Herrn Lorentz Steinen, Einspänniger vnd Burgern alhier, alß dem herrn bräuttigamb, ane einem,
So dann der Viel Ehren: vnd tugendreichen Frawen Annæ Margarethæ gebohrner Würtzin weÿl. des Ehrwürdigen vnd wohlgelehrten Herrn M. Johann Friderich Pahlen, gewesenen Pastoris Emeriti Zu Kolbsheim seel. hinderlaßener Fraw Wittib als der Fraw hochzeiterin anden theils
Actum Straßburg den 24. Martÿ Anno 1711

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 129, n° 742)
Anno 1711 den 20. Maji seind nach geschehener ordentlicher Außruffung in der Kirch St Thomas eingesegnet worden H Lorentz Stein, der Statt Einspänniger und Fr.Anna Margaretha, weÿl. H M. Johann Friderich Pahl gewes. Pfarrherrn Zu Kolbsheim hinderlaßene wittib geb. Wurtzin [unterzeichnet] Lorentz Stein Als hoch Zeiter, anna Margaretha pahlin hoch Zeiterin (i 132)

Jean Frédéric Pahl épouse en 1695 Anne Marguerite, fille du menuisier Paul Wurtz
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 58-v, n° 278)
Heut den 16. Nov. 1695 seind (…) copuirt word. H. M. Johann Friderich Pahl pfarrer zu Kolpßheim, undt Jfr. Anna Margaretha weÿl. H Paulus Würtzen gewesen. burgers undt schreiners allhier nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] M Johannes friederich Pahl Mag alß hochzeiter, Anna Margaretha Würtzin als hoch Zeiderin (i 54)

Le tailleur Chrétien Hæffner demande l’autorisation de reprendre la débit de boissons à la Renommée qui existe depuis 1681. La commission constate que Laurent Stein a un simple droit de recevoir des hôtes. Les Quinze accordent à Chrétien Hæffner une autorisation temporaire. Il devient tributaire chez les Fribourgeois.

1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
Christian Häffner pt° Weinschancks in Lorentz Steinen des Einspännigers hauß auff der burggaß
(f° 104-v) Sambstags den 2. May 1711) K. nôe Christian Häffners des burgers vndt Schneiders alhie, der will in Lorentz Steinen des Einspännigers hauß auff der Burggaß à la Renommée, worin von 1681 an bis dato der weinschanck getrieben worden, Selbigen treiben, bittet und continuation solchen Schancks. Erk. an die Ob. Vngelts hh. gewieß.

(f° 136-v) Freÿtags den 22.ten Maÿ 1711. – Christian Häffner pt° Weinschancks
Obere Vngelts Herren laßen per Hn Friden proponiren, es habe Christian Häffner burger undt Schneider alhie, umb den weinschanckh in Lorentz Steiners des Einspännigers hauß, auff der Burggaß angehalten, vndt alß man Ihne ferner angehört, beditten daß das handwerckh schlecht, seÿe daß er sich dabeÿ nicht ernehren könne, anbeÿ berichtet, daß ged. H. Steiner schon in Aô 1681 den weinschanck alda erhalten, vndt vor den Schild quartaliter 7 ß 6 d bezahlt habe.
Man seÿe angestanden, ob dem Imploranten Zu Willfahren, weilen dießes hauß nie keine Gerechtigkeit gehabt, Steiner habe anfangs nur erlaubnus bekommen Kostgänger Zu halten, und nachgehends aus einer particularen consideraôn, weilen Er ein Einspännig., den weinschanck Zu treiben davon Er quartaliter den Schildt bezahlt habe, stünde demnach Zu MGHherren, Ob Sie dem Imploranten auff eine gewiße Zeit den weinschanck alda erlauben wollen, iedoch daß solches hauß keine Würths gerechtigkeit haben solle. Erk. wirdt dem Imploranten auff ein Jahr lang der Schanckh alda willfahrt, iedoch daß Er Zuvor præstanda præstiren vndt nach verfloßenen jahr sich wid. anmelden solle.

(f° 153) Sambstags den 30. May 1711 – Christian Häffner pt° Weinschancks
Obere Vngelts Herren laßen per Hn Friden proponiren, daß Christian Häffner vor 8 tag. die Erlaubnus erhalten, den Weinschanck in Lorentz Steiners hauß zu treiben doch daß Er Zuvor præstanda præstiren solte, welches Er auch gethan, vndt einen schein von EE Zunfft der Freÿburger vom 28.ten hujus vorgelegt, daraus Zu ersehen, daß wann Er beÿ Mghh. den Weinschanck erhalten haben werde, Sie ihne Zu einem leibzünfftig. annehmen wolten, welchen nach d.selben Zum Jurament gelaßen werden könne. Erk. Soll dazu admittirt werden.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison propre à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 943 livres, outre la maison rue du fort, ceux de la femme à 294 livres, outre une maison rue des Tonneliers et une autre rue des Poules.

1713 (17.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 30)
Inventarium über Herrn Lorentz Steinen, Einspennigers und Frauen Annæ Margarethæ gebohrner Würtzin, beed. Eheleuthe vnd burgere alhier einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung, auffgerichtet Anno 1713. – alß Crafft Ihrer mit Einander auffgerichteter Eheberedung Vor unverändert in den Ehestand Zugebracht (…) Actum In der Königlichen Statt Straßburg Donnerstag den 17. Aug. 1713.

In einer alhie Zu Straßburg in der Küeffergaßen gelegenen, der Ehefrauen Zuständiger behaußung, ist befunden word. wie folgt
Eigenthumb ane Haüßern (M.) Item hauß vnd hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßb. In der Burggaßen, einseit neben Johann Grohen, dem Paßmentirer and.s neben Hanß Adam Herlin dem leinenweber, hinden auff den Graben stoßend, davon gibt mann Jährlich 10 ß weg. eines Durchbruchs am fenster gestell Allmendgelts Gemeiner Statt sonst freÿ ledig vnd eig. Und ist Zu abwendung aller Künfftig præjudizen, ohnangeschlag. gelaßen. Darüber besagt 1. t. Perg. Kbr. mit der Statt Straß,. Cancelleÿ Contractstuben anhang. Insigel verwahrt datirt den 30. 9.bris 1690.
(F) Item hauß, hoffstatt, höfflin vnd bronnen In der Küeffergaßen (…)
(F.) Item eine Behaußung vnd hoffstatt in der Vorstatt Crautenaw In der Hennengaßen (…)
Series rubricarum. Des Manns unverändert Guth, Sa. haußraths 52,Sa. wein vnd vaß 203, Sa. Silbers 45, Sa. goldenen Ring 30, Sa. der baarschafft 49, Sa. des Eigenthumbs ane einer behaußung o, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 525, Sa. Gültgüthlins 20, Sa. Schulden 16, Summa summarum 943 lb
Der Ehefrawen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 146, Sa. Rindviehes 40, Sa. Silbers 28, Sa. Guldenen Ring 11, Sa. der baarschafft 68, Summa summarum 294 lb

Le notaire Jean Jacques Œlinger dresse après la mort de Laurent Steiner un inventaire non conservé (à noter qu’il ne manque pas d’acte selon la numérotation, l’acte est donc déjà égaré quand le répertoire est dressé). Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 4 400 florins. Les héritiers non bourgeois qui habitent à Wasselonne, en juridiction de Strasbourg, n’ont pas à régler le droit de détraction.

1729, Livres de la Taille (VII 1176) f° 311-v
Freÿburger T. N. 4900 – Weÿl. H. Lorentz Stein gewesenen Einspännigers und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H Not. Ölinger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 128, 2217 lb 14 ß 11 s, die machen 4400 fl. Verstallte nur 4100 fl. also Zu wenig 300 fl.
Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 18 ß – 5 lb 8 ß
und Vier Jahr in simplo à 9 ß – 1 lb 16 ß
Extat kein Stallg.
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 2 lb 12 ß 6 s, Summa 9 lb 18 ß 6 d
Auff bitten haben die Herren dreÿ nachgelaßene 2 lb 14 ß, Rest 7 lb 4 ß 6 d
Dreÿ Stamm Erben Von Waßlenheim und Brechlingen seind Zwahr ohnverburgert dannoch aber alß Straßburg. Underthanen des Abzugs freÿ.
dt. 5. 8.br 1729.

La veuve rend à la Ville les attributs de messager de son défunt mari et reçoit la gratification habituelle.
1729, Protocole des Treize (3 R 74)
Lorentz Steinen des Einspännigers wittiben sollen vor desselben gelüfferte Schabrack Pistolen hulfftern und Bandoulliere sechs pfund pfenning gegeben werden. 166.
(p. 166) Donnerstag d. 1. 7.bris – Ego berichtete schließlichen, Waßmaßen die Obere Marstall: Herrn Weÿland Lorentz Steinen gewesenen Einspännigers hinterlaßen, Wittib Welchen ihres Verstorbenen Ehemanns Zurück gelüfferten Schabrack Pistolen: hulfftern und Bandoulliere sechs pfund pfenning wie bräüchlich als eine kleine gratification durch die dreÿer des Statt Stalls hätten bezahlen lassen. Erkandt Wird es beÿ dem ienigen gelassen Was die Obere Marstall: Herren deßfalls gethan haben.

Les préposés de la Taille exemptent les héritiers testamentaires de la veuve, Anne Marguerite Würtz, de faire dresser un nouvel inventaire comme celui du mari remonte à peu de temps. Les héritiers font vendre le mobilier et procèdent à la liquidation en octobre 1730.
1730 (2. Octobr.), Livres de la Taille (VII 1177) f° 38-v
Johann Jacob Dreiß der buchbinder und Christoph Ehrart Höpfner der Würth samt deren Eheweiber alß Erbinnen Weÿl. Lorentz Steinen des Einspännigers hinderlaßene Wittib produciren des in aô 1729. über deren Ehemanns Verlaßenschafft durch H. Not. Ölinger auffgerichtete Inventarium mit bitt wegen kürtze der Zeit Zu ersparung der Ohnkosten Sie fernerer Inventur Zu befreÿen, die Weiber mit beÿstand H Not. Lichtenberg, ins besondere darüber gehört, und ihnen was Sie dareÿ risquiren Zu Gemüht geführet melden daß Sie Zufrieden seÿen, warauff die Herren dreÿ denenselben in ihrem petito willfahrt haben.

1730 (10. 8.br), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 8) n° 162
Verkauff und Looß Register auch respe. Abtheilung Concept über weÿl. Frauen Annæ Margarethæ Steinin gebohrener Würtzin auch weÿl. hrn. Lorentz Steinen gewesenen Einspännigers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene wittib nun auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1730.
Demnach Weÿland die Ehren und Tugendsame Frau Anna Margaretha Steinin gebohrne Würtzin auch weÿland des Ehren achtbaren Hn Lorentz Steinen gewesten Einspennigers und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßene wittib den 20. Sept. 1730. ohne Verlaßung ehelicher Leibs Erben dieses Zeitliche gesegnet, darauffhin Frau Maria Barbara Dreÿßin gebohrne Weberin, Johann Jacob Dreÿßen des Buchbinders und Burgers allhier Ehegattin, und Frau Maria Catharina Höpffnerin gebohrne Weberin, Christoph Höpffner des grempen und burgers alhier Ehegattin, beede der Verstorbenen (Erbinnen per Testamentum inscriptis vom 1. julÿ 1730 eingesetzt)

Anne Marguerite Dielenschneider hypothèque la maison au profit du diacre Jean Philippe Frœlich. Son beau-frère et voisin Chrétien Hæffner se porte garant et hypothèque aussi sa maison

1730 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 103
Jfr. Anna Margaretha Dielenschneiderin so mehrjährig und ohnbevögtigt zu sein versicherte mit beÿstand ihres schwagers Christian häffner des Schneiders
in gegensein H. M. Johann Philipp Frölich diaconi Senioris des Evangelischen Gemeind zum Jungen St Peter – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auff der Burggaß, einseit neben Adam härlin dem leinenweber anderseit neben obged. Christian häffner dem Schneider hinten auff den innern Stattgraben oder den sogenannten weidengraben – davon gibt man wegen eines in ged. graben gelehnden Kellerlochs 15 ß ane bodenzinß hiesiger Stadt Pfenning Thurn, ihro beÿ abtheillung weÿl. Lorentz Stein gewesten Einspännigers verlaßenschafft von ihren miterben sein Steinen testaments erben, vermög einer vor H. Not. Johann Jacob Oelinger am 2. 9.bris 1728 auffgerichten Cession umb 700 fl. überlaßen worden
wobeÿ ferner erschienen ihr der schuldenrin schwager und schwester obged. Christian Häffner und Fr. Anna Catharina geb. dielenschneiderin mit assistentz ihrer schwäger hannß Michael Müller und Johannes Weber beede wollenweber zu Brechlingen, verbürgt, und hypotheciren Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentis allhier auff der Burggaß einseit neben der schuldnerin anderseit neben hannß wolffgang Farr hinten auff den innern stattgraben

Laurent Stein a institué pour héritière de la maison (sa nièce) Anne Marguerite Dielenschneider, fille du tisserand Aimeric Louis Dielenschneider (et de sa femme Catherine Stein) qui laisse pour héritières testamentaires ses trois sœurs, Anne Catherine femme du tailleur Chrétien Hæffner de Strasbourg, Susanne femme du tisserand Jean Michel Müller et Dorothée femme du tisserand Jean Weber, ces deux dernières à Brechlingen (Wasselonne). L’estimation de la maison (195 livres) est reprise de l’inventaire dressé en 1729. L’actif de la succession s’élève à 223 livres, le passif à 47 livres.

1730 (29.12.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 29) n° 674
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung Und Güethere, so Weÿland die Tugendsahme Jungfer Anna Margaretha Dielenschneiderin, Weÿland des Ehrengeachten Meister Emmerich Ludwig Dielenscheiders, des geweßenen Wullenwebers zu Waßlenheim nunmehr seel. hinderlaßene ehelich erziehle tochter ebenmäßig seelige, als dieselbe Sambstags den 23.ten dießes Monats Decembris dieses Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 29.ten Decembris Anno 1730.
Die Abgeleibte seelige hat zu Ihren Erben per Testamentum Verlaßen wie volgt. 1.mo Frau Annam Catharinam Häffnerin gebohrner Dielenschneiderin, Meister Christian Häffners, des Schneiders und burgers allhier eheliche haußfrau, welche mit assistentz gedacht Ihres Ehevogt dem Geschäfft in Persohn abwartete. 2.do Fraw Susannam Müllerin gebohrne Dielenschneiderin, Johann Michael Müllers des Wullenwebers Zu Brechlingen und burgers in Waßlenheim eheliche haußfrau, So dann 3.tio Frau Dorotheam Weberin Gebohrne Dielenschneiderin, Johann Webers, auch Wullenwebers Zu besagtem Brechlingen und burgers in Waßlenheim Ehefrau. In dießer beden ohnverburgerten Erben Nahmen, Welche dermahlen abweßend, ist aus E E. Kleinen Raths Mittel Crafft Extractus Memorialis vom heutigem dato Zu dießem geschäfft in Specie deputiret worden, Herr Lucas Schaaff der ältere Schneider und Ehrengedachten Kleinen Raths jetzmahlig Wohlverdiente Assessor, Welcher nomine seiner Principalen in Persohn beÿ dem geschäfft sich eingefunden
Copia Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg ane der Burggaß gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Eie Behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg auf der Burggaß, einseit neben Adam Heerlin dem Leinenwebern anderseit neben Christian Häffner dem Schneidern hinden auf den Weidten graben stoßend, davon gibt mann Jährl. der Statt Straßb. Pfenningthurn ane bodenzinß wegen einem durchbruch und wegen einem in dem Graben ausgebrochenen Kellerloch 15. ß d Sonsten vor freÿ Ledig und eigen in dem, über weÿl. H Lorentz Steinen, des geweßenen Einspännigers und burgers allhier seel. Verlaßenschafft, in Anno 1729. durch H Notm. Joh: Jacob Öliner auffgerichteten Inventario fol. 86. fac. 1.ma durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister angeschlagen per 195. lb. Darüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel Verwahrt, de dato 30. Novembris Ano 1690.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 195, Summa summarum 223 lb – Schulden 47, Nach deren Abzug 175 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 175 lb, Stall Summ 166 lb

Baptême, Wasselonne (luth. f° 29-v)
1686. Sambstag d. 7.ten Sept. Wurde gebohren und Sontag d. 8. getaufft Susanna, die Eltern sind Ludwig Emmerich Dielenschneider b. u. wollenweber allhie, Catharina Steinin sein ehl. haußfrauw der Pfetter (…) [unterzeichnet] Emerich Lutwig delenschneid. Vatter [in margine :] ob. in Dec: 1753. (i 37)

Dorothée Dielenschneider femme de Jean Weber rachète les parts de ses sœurs et devient seule propriétaire de la maison

1731 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 605 f° 26-v
Fr. Anna Catharina geb. Dielenschneiderin Christian häffner Schneiders Ehefrau, Ferner Susanna geb. Dielenschneiderin Johann Michael Müller des wollenwebers in waßlenheim Eheweib
ihrer schwester und schwagers Dorothea geb. Dielenschneiderin Johannes Weber wollenwebers und burgers zu waßlenheim ehefrau /:zufolg erkanntnus H. Räth und XXI
zween dritte theil für ohnvertheilt ahne Einer Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auff der Burggaß, einseit neben obged. Häffnerischen eheleuthen anderseit neben Adam Härle dem Leinenweber hinten auff den innern Statt graben, von solchem gantzen hauß wegen durch gebrochener Fenster 10 ß und wegen gleichfalls in der Statt Mauer durchgebrochenen Kellerlochs hiesigen Stadt Pfenning Thurn 5 ß ahne durchbruchzinß – als hæredibus ab intestato ihrer verstorbenen schwester Jfr. Anna Margaretha Dielenschneiderin seel. zu zween dritten theil die mitkauffenden Weberischen Ehefrau aber auch daher zu einen dritten theil – auff den fuß von 725 fl.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la vente à une manante

1731, Conseillers et XXI (1 R 214)
Anna Cath. Dielenschneiderin und Consorten erhalten erlaubniß Zwo tertzen an einem häüßlein respectiué Verkauffen und Kauffen zu dörffen. 6.
(f° 6-v) Sambstag d. 13. Januarÿ – Lt Gug nôe Annæ Catharinæ Dielenschneiderin mit beÿstand ihres Ehemanns Cristian Haffners des hiesigen burgers und schneiders und Susannæ Dielenschneiderin auch mit beÿstand ihres Ehevogts Michel Müllers des Wollenwebers in Waßlenheim, die bitten unterthänig umb permission ihre Zwo tertzen an einem auff der Burggaß gelegenen häüßlein an Johann Weber auch Wollenweber Zu besagtem Waßlenheim und dessen haußfrau Dorotheam Dielenschneiderin umb 483 fl. 3. ß 4 d Verkauffen Zu dörffen, bitt gnädige willfahr. Mosseder nomine gedachten Johann Webers et uxoris, welche schon eine tertz an gedachtem häüßlein eÿgen hat, bitt ebenmäßig umb gnädige permission ermeltes häüßlein umb angeregten preiß kauffen zu dörffen.
Ist Erkandt, Wird denen Imploranten die gebettene Erlaubnus /:dispensando ratione des sonst gewohnlichen augenscheins, weilen dieses häüßlein Von geringem werth ist, und die Käüfferin schon eine tertz daran hat:/ Obrigkeitlichen ertheilt, iedoch mit diesem ausdrucklichen beding und anhang, daß der Kauff in alhießiger Contract: Stub in Gegenwart unserer Deputirten herrn Rathh. Knollen und herrn Rathh. Dürrenbergers Verschrieben, und die Käüffere sich allen in denen Ordnungen enthaltenen oneribus und beschwerden daselbst Zu submittiren angehalten Werden sollen.
Deputati ijdem umb den Bescheid anzuzeigen.
Erkanntus und Abordnung H, Räth und XXI, 94 Z 49

Fils du tisserand Chrétien Weber, le tisserand Jean Weber épouse en 1715 Dorothée Dielenschneider, fille du tisserand Aimeric Louis Dielenscheider
Mariage, Wasselonne (luth. f° 189-v)
Dienstag d. 5. Febr. 1715. wurden nach zweÿmahliger proclamation und außruffung allhier ehelich und ehrlich copulirt Johannes Weber lediger wollenweber weÿl. Mr. Christmann Webers b. und Leinenwebers allhier Ehl. Sohn und Jungfr. Dorothea dielenschneiderin weÿl. Mr Emmerich Ludwigs dielenschneiders b. und wollenwebers allhier Ehl. tochter [unterzeichnet] hannß Weber als hochzeiter + Ist d. beÿzeichen der Jungfr. hochzeiterin (i 129)

Le manant Jean Weber et sa femme Dorothée Dielenschneider hypothèquent la maison au profit du ceinturier Chrétien Stammler

1754 (1.7.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 299
Johannes Weber der wollenweber und schirmer und Dorothea geb. Dielenschneiderin mit beÿstand ihres sohns Johannes Weber des schneiders und ihres vettern Georg Jacob Strauß des buchbinders
in gegensein Christian Stammler des kürtlers – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt cum appertinentis auf der Burggaß einseit neben Sebastian Haffner dem schneider, anderseit neben weÿl. Jacob Hirschels wittib, hinten auff den jnnern stadtgraben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 15 ß durchbruchszinß

La maison reste ensuite indivise entre leurs deux fils Jean et Jean Frédéric
Jean Weber épouse en 1749 Marie Salomé Reeb, fille du marchand de drap Jean Frédéric Reeb : contrat de mariage, célébration

1749 (19. Augusti), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 55) n° 413
Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbaren Johann Weber, dem Ledigen Schneider des Ehrenachtbaren Johann Weber, Wollenwebers und Schirms Verwanthe allhier ehelichem Sohn als dem bräutigam ane einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jgfr. Maria Salome Reebin, herrn Johann Friderich Reeb, Thuchhändlers und burgers allhier mit der Ehren und Tugendsamen Frauen Catharina Elisabetha gebohrner Ösingerin ehelich erzeugten Tochter, als der Jgfr hochzeiterin ane dem andern Theil
So geschehen in Straßburg auf Dienstag den 19. Augusti Anno 1749. [unterzeichnet] Johanns Weber als hoch Zeiter, Maria Salomea Reebin als hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 272, n° 1031)
1749. d. 17. Sep. seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Weber der ledige Schneider Joh: Webers des wollenwebers ehl. Sohn und Jfr. Maria Salome H Joh: Frider. Reben Wollenwebers u. b. allh. ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes Weber als hochzeider, Maria Salome Rebin Als hochzeiderin (i 277, procl. Saint-Pierre-le-Jeune f° 194-v)

Originaire de Wasselonne, Jean Weber devient bourgeois par sa femme Marie Salomé, fille du tisserand Jean Frédéric Reeb
1749, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 392
Mstr. Johannes Weber der schneider Von Waßlenheim gebürtig, erhalt das Burgerrecht von seiner Ehefrau Maria Salome Joh: fried: Reeb des burgers und wullenwebers tochter umb den alten burger schilling, dient Zu EE Zunfft der schneider. Jur. e. [10. 7.bris]

Fils du foulon Jean Weber à la Robertsau et de Dorothée Dielenschneider, Jean Frédéric Weber épouse en 1754 Anne Marguerite Bernhard, fille du cordonnier Jean Georges Bernhard de Westhoffen : contrat de mariage, célébration
1754 (4. hornung), Not. Haering (6 E 41, 1375) n° 5
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsahmen Johann Friderich Weber, Johannes Weber des Walckers in der Ruprechts au und Schirmers alhier mit Fr. Dorotheæ geb. Diehlen Schneiderin ehelich erzeugtem Sohn als dem hochzeiter an einem,
So dann der Tugendsamen Jungfraun Annä Margarethä Bernhardin, Mr Johann Georg Bernhards des Schuhmachers und Bs in Westhoffen mit Fr. Magdalena geb. Erningin ehl. erzeugten Tochter als der hochzeiterin am andern theil
der hochzeiter mit gutem Wißen und willen seines erstgemelten Vaters undt Mr Johannes Weber des Schneiders auch b. alljier seines Bruders, die Jungfrau hochzeiterin aber mit beÿhülffe Mr Michel Bernhard des Lwbrs und bs alhier ihres Vaters *
So beschehen in Straßburg den 4.ten hornung 1754. [unterzeichnet] Friderich Weber als hohzeider, Anna Margretha Bernhardin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 207-v)
1754. Dom. III et IV Trinit. proclam. Mittw. d. 10. Julii copulati Joh: Friderich Weber lediger Walcher u. schirmer h. l. Johannes Weber, wollenwebers und schirmers h. l. ehel. sohn, u. Jgfr. Anna Margaretha, Georg Bernhardt, schuhm. u. Burgers Zu Westhoffen ehel. tochter [unterzeichnet] Johan Friderich Weber als hohzeider, Anna Margaretha Bernhardin als hoh zeiderin (i 212)

Tous deux font dresser un état de fortune pour accéder à la bourgeoisie
1764 (4.2.), Not. Haering (6 E 41, 1379) n° 131
Vermögenschein Johann Friedrich Weber des Walckers und Anna Margaretha gebohrne Bernhardin
Verzeichnuß Deß Jenigen Ver Mögens so Johann Friedrich Weber der daback Müller in Ruprechtsau Nebst seiner Ehe frauen NN Wircklich Eigenthümlich besitzet durch mich geschwornen Schätzern und burger in Ruprechtsau, 709 fl. [unterzeichnet] Johann Martin Hanßler 31. Jenner 1754

Le meunier en tabac Jean Frédéric Weber et sa femme Anne Marguerite Bernhard deviennent bourgeois à titre gratuit en apportant trois enfants qui suivent la coutume (ne deviennent pas bourgeois). Ils sont tributaires chez les Drapiers
1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 31
Johann Friderich Weber d. tabackmüller und Walcker von Waßlenheim, und deßen Ehe fr. Anna Margaretha Bernhardin von Westhoffen, erhalten das Burgerrecht und Zwar der Mann ex speciali gratia umb den alten burger schilling, die Ehefr. aber aus hoher recommandation gratis, ihrer dreÿ Kinder Johann Friderich, Maria Magdalena und Johann Georg seind beÿ ordnung gelaßen, wollen dienen beÿ EE. Zunfft d Tucher. Jur. et prom. den 13. febr. 1764.

Le brocanteur Jean Frédéric Weber et sa femme Anne Marguerite Bernard hypothèquent la maison au profit de l’amidonnier Jean Schott.

1785 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 306
Johann Friedrich Weber der gimpelkäuffler und Anna Margaretha Bernhardin unter assistentz Johann Daniel Bernhard und Johann Michel Bernhard der leinenweber
in gegensein Johannes Schott des amlungmachers – schuldig seÿen 250 gulden
unterpfand, die helffte vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane der Burggaß, einseit neben H. Rentz dem barbierer, anderseit neben H. Lederer dem glaßschlieffer, hinten auff den Weitengraben – als ein elterlich ererbtes guth

Déclaration tenant lieu d’inventaire par les deux enfants et héritiers de Jean Weber et de Marie Salomé Reeb. La succession comprend la moitié de la maison rue du Fort.

1793 (18. 7.br), Strasbourg 7 (2), Not. Stoeber n° 936
sind erschienen Frau Maria Salome Düringerin geborene Weberin, burgers Johann Jacob Düringer Schneiders allhier Ehefrau unter deßen autorisation wie auch Johannes Weber der Schneider allhier, beede Geschwisterde, freÿwillig anzeigend
daß deren Eltern und Zwar der Vater weiland Johannes Weber gewesener Schneider de, 20. Mäy diesen Jahrs, die Mutter aber weilland Frau Maria Salome gebohrne Reebin den 28. Julÿ jüngst mit tod angegangen seÿen und an Vermögen weiter nichts hinterlaßen hätten als (…)
Mobiliar Mass 189 liv. Schulden 325 liv., In Vergleichung 136 liv.
Außer obiger Mobliar Mass findet sich annoch in gegenwärtige Erbschafft gehörig die helffte für unvertheilt an einer kleinen behausung auf der Burggaß N° 11 neben Lederlin dem Glaßer so mit 800 livres Capital dem burger Rühl Schneider verpfändet
[unterzeichnet] Johann Jacob Thüringer, Maria Salomen Thüringerin, Johannes Weber

Les enfants de Jean Weber et la veuve de Jean Frédéric Weber vendent la maison au cordonnier Nicolas Bouleing et à Elisabeth Werlin

1795 (28 nivose 3), Strasbourg 9 (1, nouv. cote 3), Not. Dinckel n° 29
b. Maria Salome geb. Weberin des b. Johann Jacob Thüringer des Schneiders Ehegattin, ferner der b. Thüringer Namens des b. Johannes Weber freÿwilligen unter dem ersten Niederrheinischen Bataillon, so dann die b. Anna Margaretha Bernhard Weiland des b. Johann Friedrich Weber des Wollenwebers Wittib beÿständlich des b. Johannes Ehmann Küblers dahier ihres tochtermanns
in gegensein b. Niclaus Bouleing Schumachers und Elisabethæ geb. Werlin [unterzeichnet] niclaus buleng
eine behaußung und hoffstatt mit allen übrigen Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten auf der burggaß N° 11, einseit neben b. Lederlin Glasser anderseit neben b. Vogel Wittib hinten auf den Graben stoßend gelegen, an welcher behaußung der Weberischen Wittib die helfte und die andere helfte den Weberischen Geschwisterden gebührig – um 500 und 800 capitalien verpfändet, geschehen um 4000 livres
Enregistrement, acp 30 F° 164-v du 7 pluv. 3

Originaire de Weilerbach en Palatinat (près de Kaiserslautern), Marie Elisabeth Werlin fait dresser un état de fortune. Sa belle-mère Anne Marie Ambroise veuve du valet de chambre Jean Boulin lui fait une donation.
1786 (24.2.), Not. Lederlin (6 E 41, 907) n° 318
Designatio alles deßen so Maria Elisabetha gebohrne Wöhrle, Weiland Nicolaus Wöhrle, geweßenen Ackersmanns zu Weilerbach in der Pfaltz ehelich erzeugte nachgelaßene tochter welche an Nicolaus Boulin, den hiesigen burgers sohn und Schuhmachern verheurathet active in Vermögen besitzet, (…) da ist gesonnen ist beÿ Einem Hochansehnlichen Magistrat dießer Stadt um das Burgerrecht Zu erlangen unterthänige Ansuchung Zu thun
der von ihrer Schwiegermutter Annä Maria Boulin gebohrner Ambouroise gethanen Declaration und Schankung (…) Actum Straßburg d. 24.ten Februarÿ Anno 1786.
Vorbeschriebene Mobilien außer der baarschafft und dem einen bett hat Fr. Anna Maria geb. Ambouroise weil. Jean Boulin geweßenen Cammerdieners und burgers dahier hinderlaßene Wittib unter beÿstand H. Frantz Antoni Spinners, des Schuhmachers und Burgers allhier hiemit Wißend und wolbedächtlichen eigenthümlichen und Zwar ohne Entgeld aus freÿer Disposition und Liebe Zu ihrer Sohnsfrauen Mariæ Elisabetha gebohrner Wöhrle welche unter authoritæt ihres Ehemanns Niclaus Wöhrle Burgers und Schuhmachers allhier solche danckbarlich acceptirt
hausrath (sans somme) silbers 42, baarschafft 75, gold 21, Summa 136 lb
[unterzeichnet] + Annæ Mariæ Boulin handzeichen, niglaus bulein

Premier baptême à Strasbourg en 1786. La fille aînée est née à Weilerbach (voir plus bas)
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 474)
Hodie 30. Octobris 1786 Baptizatus est Franciscus Maria filius Nicolai Poulain Civis et Sartoris Hujatis, Catholici, et Mariæ Elisabethæ worlin Lutheranæ conjugum in hac Parochia commorantium hodie natus (signé) niglaus bulen (i 345)

Le garçon cordonnier François Boulaing vend sa moitié de maison au cordonnier François Neukirch dont la femme est propriétaire de l’autre moitié

1816 (21.3.), Strasbourg 14 (55), Not. Lex n° 1500
François Boulaing, garçon cordonnier majeur
à François Neukirch maître cordonnier
la moitié d’une maison et dépendances sise en cette ville rue du Fort n° 11, d’un côté le Sr Lederlé coupeur de verres, d’autre le Sr Hübmann, devant la rue et derrière le fossé du faux rempart – de la succession de leurs père et mère et appartenant par indivis avec sa sœur Marie Dorothée Boulaing épouse de François Neukirch acquéreur – moyennant 1000 fr
Enregistrement F° 192 du 21.3.

Enfant trouvé né à Neukirch, François Neukirch épouse en 1802 Marie Dorothée Boulein ; contrat dressé après le mariage, célébration
1803 (30 pluviose 11), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 163
Eheberedung – erschien der Bürger Frantz Neukirch, Schumacher alhier
und Maria Dorothea gebohrne Boullin deßen von ihm hierzu genugsam gewaltete Ehefrau, dieselbe auch beiständlich des Bürgers Nicolas Boullin, hießigen Schuemachers ihres Vaters
welche erklärten daß Sie Frantz Neukirch und Maria Dorothe Boullin Zur Zeit ihrer vor Zehen Monaten angetrettenen Ehe, eine Übereinkufft wegen ihren bederseitigen Vermögens getroffen (…)
Der Frauen Einbringen, 285 fr.
Strasburg am 30. Pluvios eilften Jahr des francken Republich [unterzeichnet] Frantz Neukirch, Dorothe Neukirch bolen
Enregistrement, acp 87 F° 17 du 2 vent 11

Mariage, Strasbourg (n° 327)
Du 29° jour du mois de Germinal l’an dix de la République française. Acte de mariage de François dit Neukirch, âgé de 31 ans, cordonnier, domicilié en cette ville depuis son enfance, né à Neukirch dans la forêt noire le 30 septembre 1770 fils de père et mère inconnus, et de Jeanne Marie Dorothée Boulleng, agée de 20 ans, domiciliée en cette ville depuis 16 ans, née à Weilerbach, Département de la Sarre le 10 décembre 1781, fille légitime et mineure de Nicolas Boulleng, cordonnier en cette ville, et d’Elisabeth Marie Werling, dûment autorisée par ledit Nicolas Boulleng son père ci présent (signé) francois Neukirch, Dorothea buleng, niglaus buleng Vatter (i 171)

François Neukirch meurt en 1832 en délaissant cinq enfants.

1833 (14.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 66), Me Hickel n° 4610
Inventaire de la succession de François Neukirch, cordonnier, décédé le 20 juin 1832, rue du Fort n° 11 – à la requête de 1. Marie Dorothée Boulaing la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Bossenius notaire à Strasbourg le 19 février 1803 (30 pluviose 11), mère et tutrice légale de Xavier, Anne Marie et Amélie, enfant mineurs, et mandataire de Jean Baptiste Louis Neukirch, tailleur à Paris, 2. Nicolas Neukirch, cordonnier à Strasbourg, en présence de François Maury, pensionnaire de l’Etat subrogé tuteur des enfants mineurs
Titres et papiers, M° Lex 21 mars 1816, François Boulaing, garçon cordonnier, a vendu la moitié indivise d’une maison sise à Strasbourg rue du Fort n° 11
M° Dinckel, 28 nivose 3, l’immeuble ci dessus vendu aux conjoints Boulaing père et mère de la requérante par Marie Salomé Weber femme de Jean Jacques Düringer, tailleur d’habits
à la veuve la moitié de la maison de la communauté rue du Fort n° 11 estimée 1000 fr
garde robe 21 fr, meubles de la communauté 304 fr, comptant 36 fr, créances actives 322 fr, passif 134 fr
Enregistrement, acp 220 F° 172 du 23.10.

Les héritiers vendent par licitation la maison à leur frère Nicolas Neukirch

1845 (26.6.), Strasbourg 14 (120), Me Ritleng n° 15.703
2 Juin 1845 N° 15.612. – Cahier des charges. Ont comparu 1. le Sr Nicolas Neukirch cordonnier domicilié à Strasbourg, agissant tant en son nom personnel que comme étant aux droits du Sr Jean Baptiste Louis Neukirch, tailleur d’habits demeurant à Lyon (…) & en qualité de tuteur de Marie Amélie Neukirch sa sœur, fille mineure née du mariage de François Neukirch, en son vivant Cordonnier & de Marie Dorothée Bouleing en leur vivant domiciliés à Strasbourg (…) ladite mineure ayant pour subrogé tuteur le S François Xavier Klemm tailleur de pierres domicilié à Strasbourg ci présent
2° le Sr François Xavier Neukirch, menuisier domicilié à Strasbourg, 3° D° Marie Neukirch femme assistée & autorisée du dit François Xavier Klemm avec lequel elle est domiciliée à Strasbourg, mondit Nicolas Neukirch, Jean Baptiste Louis Neukirch, François Xavier Neukirch, Marie Neukirch femme Klemm & la mineure Neukirch héritiers chacun pour un 5° desdits conjoints François Neukirch leurs père et mère. Lesquels ont dit que suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 27 mai dernier, sur requête présentée par les comparans en leur dite qualité, le Tribunal (…) a ordonné qu’il sera procédé à la vente par le ministère de M° Ritleng l’un des notaires soussignés (…)
Désignation de l’immeuble à vendre. Une maison sise à Strasbourg rue du Fort n° 11 avec appartenances & dépendances d’un côté Mr Lidoine de l’autre la veuve Koell par devant la rue du fort par derrière le quai Schoeppflin.
Titres de propriété. Les vendeurs déclatent que l’immeuble dont s’agit dépendait de la succession de leur père et mère, moitié dudit Immeuble a été acquis par le Sr François Neukirch père du Sr François Boulaing garçon cordonnier demeurant à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Félix Gaspard Lex, ci devant notaire à Strasbourg le 21 mars 1816 enregistré, l’autre moitié est avenue à ladite D° Marie Dorothée Bouleing femme Neukirch mère des comparants dans la succession de ses père et mère dont elle était conjointement avec ledit François Boulein seule et unique héritière
26 juin 1846 N° 15.704, Adjudication – (…) exposé aux enchères sur la mise à prix de 3000 francs. Il a été fait plusieurs mises dont la dernière & la plus forte par le Sr Louis Koch, père employé domicilié à Strasbourg qui a porté l’immeuble au prix de 5000 francs
27 Juin 1846, N° 15.704 – Déclaration de command du 27 juin 1845, pour le compte du Sr Nicolas Neukirch l’un des colicitants
acp 336 (3 Q 30 051) f° 66, cahier des charges – acp 337 (3 Q 30 052) f° 72-v, adjudication

Le cordonnier Nicolas Neukirch épouse en 1835 Madeleine Reinbold, native de Bilwisheim
Mariage, Strasbourg (n° 196)
Du 2° jour du mois de juin 1835. Acte de mariage de Nicolas Neukirch, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 23 mars 1807 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Cordonnier, fils de feu François Neukicrh, cordonnier décédé en cette ville le 21 juin 1832 et de feu Jeanne Marie Dorothée Boulleng décédée en cette ville le 30 décembre 1834 et de Madeleine Reinbold, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 12 décembre 1805 à Bilwisheim (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Antoine Reinbold, Cultivateur domicilié à Bilwisheim ci présent et consentant et de feu Dorothée Hoffmann décédée à Bilwisheim le 10 janvier 1833 (signé) Nicolas Neukirch, Magdalen Reinbolt (i 19)

Registre de population 600 MW 15 (1815 sqq) p. 19 (i 32)
Neukirch, François, 1770, cordonnier, Neukirch (à Strasbourg depuis) 1780, (auparavant R. de la Toussaint 1, Entré mars 1823, décédé
id. née Bouln, Marie Anne Marg. Dorothé, 1785, Weilerbach – décédée en décembre 34
id. Nicolas, 1807 – v. d’autre part
id. Louis Jn Bapt. 1809, ouv Tailleur
id. François Xavier, 1804
id. Anne Mie Dorothé, 1817 jumelle
id. Louise Amélie, 1817 10 mai
(p. 19-a) Neukirch, Nicolas. 1807, Cordonnier, M. Strasbourg, voyez p. préc.
id. née Reinbold, Madeleine, 1806, Ep.
id. Louis Marie Jules, 1836 20. février, Enf
id. Mathieu Alphonse 1837 26 août
id. Madel. Joseph.une Louise, 1840 14 janv.

Nicolas Neukirch et Madeleine Reinbold vendent la maison à la repasseuse Marie North

1870 (3.6.), M° Keller
Vente – Nicolas Neukirch, cordonnier, et Madeleine Reinbold sa femme à Strasbourg
à Marie North, repasseuse à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg rue du Fort N° 13, moyennant 7000 francs, jouissance du 25 juin 1870
Origine, adjudication reçue Ritleng Nre le 26 juin 1845
acp 594 (3 Q 30 309) f° 15-v du 8.6.

Marie North cède à la Ville le sol de la maison (détruite lors du siège)

1872 (25. Juni), Maire
Grundabtretung der nachgenanten Personen an die Stadt Straßburg zur Anlage von Ortsstrassen. Der Kaufpreis ist sofort aus der Stadt-Kasse zahlbar. Besitzantritt sogleich. Stadt Straßburg
n° 2160. Maria North, Büglerin, 39,50 Q Meter N 523, Burgstrasse N° 13, 3160 frcs



5, rue des Aveugles


Rue des Aveugles n° 5 – IV 85 (Blondel), P 690 puis section 58 parcelle 102 (cadastre)

Le tanneur Jean Daniel Geng ajoute un étage en 1867. La maison est démolie en 1912 lors de la Grande Percée


Façade en 1911 (relevé du Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)
Bâtiment latéral à encorbellement et bâtiment arrière
Deuxième cour, arrière du bâtiment entre deux cours et remise (vers 1911, AMS cote 118 MW n° 18)

La maison derrière laquelle se trouve un jardin appartient au début du XVII° siècle au tisserand Engelhardt Waldtmann, originaire d’Illkirch, qui devient bourgeois de Strasbourg en 1587. Les Quinze lui refusent en 1605 l’autorisation de débiter du vin dans sa maison. L’orfèvre Joachim Brackenhoffer s’en rend propriétaire en 1622 et rembourse des hypothèques. Son petit-fils Jean Michel Brackenhoffer, bailli d’Illkirch, vend la maison qui passe en 1684 au maître maçon Jean Henri Stæbler puis en 1722 au cordonnier catholique Jean François Tuchferber. L’estimation dressée en 1748 à la mort de la femme du farinier Jean Jacques Ludin mentionne un bâtiment principal à rez-de-chaussée et un étage couvert de tuiles creuses et de tuiles plates et un bâtiment accessoire à deux poêles.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 146 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en pans de bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (y) : porte d’entrée suivie de deux fenêtres, étage à deux fenêtres et toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour P représente l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (2-3) et le bâtiment latéral sud (3-4) à deux étages. La partie (7-12) de la cour Q se trouve à la place de l’ancien jardin ; elle représente l’arrière (8-9) du bâtiment à demi-toit entre les deux cours et la remise (9-10-11).
La maison porte d’abord le n° 19 (1784-1857) puis le n° 5.


Cours P et Q – Extrait du plan de l’îlot

Le colporteur juif Eliacim Helfft achète en 1811 la maison qui passe à son fils marchand d’indiennes Lehmann Azar Helfft. Le tanneur Jean Daniel Geng s’en rend propriétaire en 1854 et l’agrandit en 1867. Son revenu passe de 85 à 165 francs, le nombre d’ouvertures ordinaires de 34 à 54, les ouvertures au troisième étage de 1 à 3. Les élévations (1911) montrent que les transformations de 1867 ont consisté à ajouter un étage et modifier l’ancien étage du bâtiment sur rue et à ajouter des ouvertures au bâtiment latéral. La Ville de Strasbourg achète la maison à l’exercice 1909 et la fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée.
La commission qui visite les bâtiments sur le tracé de la grande percée relève que la façade sur cour est en pan de bois et qu’il subsiste un encadrement de fenêtre du XVI° siècle.


Plan (le numéro 5 est en bas) et coupe (relevés du Service d’architecture, AMS cote 907 W 161)
Entrée (vers 1911, AMS cote 118 MW n° 18)

octobre 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1912. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Engelhardt Waldtmann, tisserand, et (1583) Agnès Farben* puis (1601) Susanne Kretschmar, d’abord (1584) femme du pasteur Barthelémy Brunnrader – luthériens
1611 h Thiébaut Walter, et (1608) Anne Waldtmann, à Graffenstaden – luthériens (cession annulée)
1616 v Jean Schneeweis, tisserand puis baigneur, et (1595) Catherine Küttler – luthériens
1622 v Nicolas Fürich, tourneur d’écritoires, et (1598) Elisabeth, veuve du tourneur Philippe Bitt – luthériens
1622 v Joachim Brackenhoffer, orfèvre puis consul, et (1599) Anne Marie Ziegel – luthériens
1650* h André Brackenhoffer, consul, et (1644) Apollonie Wencker – luthériens
1680* h Jean Michel Brackenhoffer, bailli, et (1675) Madeleine Salomé Stœsser, d’abord (1665) femme de Jean Sébastien Gambs – luthériens
1684 v Jean Jacques Herberling, receveur à la Chartreuse et à Saint-Nicolas-aux-Ondes, et (1667) Catherine Stenger – luthériens
1684 v Jean Henri Stæbler, maçon, et (1667) Anne Marie Hartmann puis (1681) Salomé Wolfarth – luthériens
1722 v Jean François Tuchferber, cordonnier, et (1704) Anne Marie Bellile – catholiques
1742 adj Jean Jacques Ludin, farinier, et (1735) Susanne Marie Busch puis (1749) Anne Marguerite Barbenès – luthériens
(puis indivision) Jean Georges Blind, farinier, et (1765) Marie Madeleine Ludin, remariée (1787) avec le boulanger André Glück – luthériens
Jean Thomas Ludin, garde, et (1786) Chrétienne Madeleine Niedermeyer, veuve du jardinier Jean Pierre Sommer – luthériens
Georg David Ludin, porté disparu
Susanne Marie Ludin, et (1773 Jean Frédéric Martin, tailleur
1795 h André Glück, ci-dessus
1810 v Antoine Jost, tonnelier, et (1762) Marie Dorothée Teutsch – luthériens
1811 v Eliacim Helfft (Gœtschel Helfft), colporteur, et (1792) Rosette Levy (Reisel Levy) puis (1813) Rebecca Israel, veuve du boucher Jacques Isaac, d’Ingwiller
1833 h Lehmann Aser Helfft, marchand d’indiennes, et (1830) Hélène Bloch
1854 h Jean Daniel Geng, marchand de cuirs, et (1846) Barbe Riebel
1901* h Edouard Geng, tanneur, et Barbe Elise Geng, rentière
1902* v Jean Schickling, aubergiste, et Sophie Kleinhenning
1908* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1733, 375 livres en 1748, 500 livres en 1791

(1765, Liste Blondel) IV 85, Jacques Ludin
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lutische Erben, 3 toises, 1 pied et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 690, Lehmann, marchand – maison, sol, cour, jardin – 2,4 ares / Helft Lehmann marchand

Locations

1622, Michel Schœttel, tisserand
1622, Nicolas Groberger, tisserand
1822, Salomon Weill, marchand

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Les préposés autorisent le maître maçon Gruber à repeindre la maison du marchand de farine André Glück rue des Aveugles

(f° 281-v) Dienstags den 9. Junii 1789 – Andreas Glück pt° anstreichen
Idem [H Gruber der Maurer] nôe Andreas Glück, des Meelhändlers bittet gehorsamst um erlaubnus deßen in der Blinden gaß gelegene Behaußung antreichen zu dörffen. Erkannt Willfahrt.

Description de la maison

  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison et le bâtiment accessoire comprennent plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, bûcher, cuisines, cave en partie voûtée en partie solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1748 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à droite de l’entrée un poêle, une cuisine et une petite chambre, au premier étage un poêle, une alcôve, une cuisine et un vestibule, le comble couvert de tuiles creuses et de tuiles plates renferme un grenier dallé, un bâtiment accessoire à demi-toit couvert de tuiles plates comprend deux poêles, trois chambres, deux cuisines et une chambre à soldats, une petite cave voûtée se trouve dans la cour, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 750 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue des Aveugles

nouveau N° / ancien N° : 10 / 19
Glück
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage en bois mauvais
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre f° 28 f° 173 case 1

Helft, Lehmann, Md. / Aser, Md de tissus d’habillement, rue du vieux marché aux vins N° 33 (1849) rue des Aveugles N° 19

P 690, sol, maison cour et jardin, rue des aveugles 19
Contenance : 2,40
Revenu total : 86,25 (85 et 1,25)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 34 / 27
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 / 1

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 855 case 1

Geng, Jean Daniel, Marchand de Cuirs
1901 Geng Eduard, Gerber und Geng Barbara Elise, Rentnerin
1902 Schickling Johann, Gastwirt und Ehefrau Sophie geb. Kleinhenning in Gg.
1908 Strassburg die Gemeinde
(ancien f° 603)

P 690, maison, sol cour et jardin, Rue des aveugles 5
Contenance : 2,40
Revenu total : 86,25 (85 et 1,25)
Folio de provenance : (173)
Folio de destination : 603 (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1867
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 1

P 690, maison, Blindengasse 5
Revenu total : 166,25 (165 et 1,25)
Folio de provenance : 603, agrand.
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1867
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 54 / 42
fenêtres du 3° et au-dessus : 3 / 2
1867, Augmentations – Geng Jean Daniel f° 603, P 690, maison, revenu 165, addition de construction, achevée en 1864, imposable en 1867, imposée en 1867
Diminutions – Geng Jean Daniel f° 603, P 690, maison, revenu 85, addition de construction de 1864, supp. en 1867, voir les augmentations

Cadastre allemand, registre 31 p. 341 case 1

Parcelle, section 58, n° 102 – autrefois P 690
Canton : Blindengasse Hs N° 5 – 153/12 – 236
Désignation : Hf, 2 Whs u. N.G.
Contenance : 2,45
Revenu : 1150 – 1900 (Reinertrag 12,25)
Remarques :1912 Abbruch – 1918 ab S. 824 F. 4.

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 93 Rue des Aveugles p. 234

19
Pr. Glück, André, farinier – Boulangers
loc. Nestlé, Pierre, Charpentier – Manant
loc. Attiné, Franç. Antoine, Journalier – Manant
loc. Starck, Jean Georges, Domestique – Miroir
loc. Glück, Thiébaut, journalier

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Blindengasse (Seite 14)

(Haus Nr.) 5
Weill, Lederhändler. 0
Berger, Bur.-Diener. 1
Börsig, Schuhmacher. 1
Diss, Tagner. 1
Lotze, Tagner. 1
Hahn, Schreiner. 2
Huber, Wwe. 2
Süss, Packer. 2
Happe, Heizer. 3
Fuhri, Tagner H 0
Schwarz, Maler, H 0
Schuler, Tagner, H 1
Eschbach, Metzger. H 3

Grille d’enquête, Fragebogen (113 MW 999)

(22)

Fragebogen
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
[Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen.
[Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention relative à la conservation, à savoir : (+) à démonter immédiatement, (*) à conserver absolument, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à démonter immédiatement]

Haus : Blindengasse N° 5 [Maison : 5, rue des Aveugles]

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 12. Fenstereinfassungen – Erdgeschoß Fenstergewänder XVI. Jhdt.
    [Encadrement de fenêtre, XVI° siècle]

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 9. Fenstergitter – Einfaches durchstochenes Kellergitter
    [Grilles de fenêtre, Grilles à jours simples aux soupiraux]
  • 25. Türbeschläge – Erdgeschoß, Hof, einfache Tür mit Beschlag
    I. Stock Seitengebau, dsgl.
    I. Stock Vorderhaus, dsgl.
    [Ferrures de porte, Porte simple à ferrures vers la cour au rez-de-chaussée, idem au premier étage du bâtiment latéral, idem au premier étage du bâtiment avant]

Bemerkungen :

Granale über der Tür (17. VIII. 1870)
Hoffassade Holzfachwerk
[Remarques – Projectile au-dessus de la porte (17 août 1870)
Façade sur cour en pan de bois]


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au tisserand Engelhardt Waldtmann qui épouse en 1583 à Illkirch Agnès fille de Thiébaut Farben*. Ils font baptiser une fille à Saint-Pierre-le-Jeune en 1588.

Mariage, Illkirch (luth.)
1583. Engellhardt Waldtman (weber) Mein Sigrist alhie vnd Agneß Farbenn* Dieboltts dochter (i 15)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 53) 1588. 22. Decembris. Engelhart Wald Man leinenweber, Agnes (Kind) Agnes, Wolff Bus leinenweber, Agnes Isaac Friderichs des Müllers wittwe, Ottiia Zix des schneiders fraw (i 29)

Tisserand originaire d’Illkirch, Engelhardt Waldtmann achète le droit de bourgeoisie le 28 août 1587
1587, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 473
Engelhardt Waldtman von Illkirch der Leinenweber Hat das Burgerrecht kaufft, vnd will Zu den Thuchern dienen, vnd in seiner behausung gegen der Blocken über die er vmb Veltin Schwan erkaufft wonen, den 28.ten Augusti Ano & 87.

Engelhardt Waldtmann se remarie en 1601 avec Susanne, fille du diacre Gaspard Kretschmar, qui a épousé en 1584 le pasteur d’Illkirch Barthelémy Brunnrader
Mariage, cathédrale (luth. p. 102)
1584. Dominica XVIII post Trinitatis 18. Octob. Mag. Barthomolæus Brunrader Pfarrer Zu Illkirch vnd Susanna herr Caspar Kretschmer des eltern helfers im Münster tochter Eingesegnet Zinstags den 27.t Octobris (i 54)

Mariage, cathédrale (luth. p. 93)
1601. Dominica 12. post Trinitatis den 30 Augusti. Engelhardt Waldtman der weber Zu Illkirch und Susanna M. Bartholomæi Brun Raders gewesenen pfarrers Zu Illkirch n.g. witwe (i 49)

Les Quinze éconduisent Engelhardt Waldtmann (ici Erard Waldtmann) qui demande l’autorisation de débiter du vin dans sa maison rue des Aveugles parce que ses infirmités l’empêchent d’exercer son métier.

1605, Protocole des Quinze (2 R 33)
(f° 92) Sambstag de, 27. Aprilis – Erhardt Waldtman der Leinenweber von Illkirch p. Lt. Bittlinger übergibt ein Splô, si verlesen, darinn bitt er weÿl er leibs halb unvermöglich, das er sein handtwerck nicht treiben könne, Ime das weinzepffen Inn der Blindengaß Zugestatten & Erkandt, Ime sein begehren abschlagen. B. Mr.

Engelhardt Waldtmann hypothèque sa maison en se portant garant de Jean Ammel fils de Thomas Ammel de Graffenstaden et de sa femme Barbe.

1605 (xxxix tag Novembris), Chancellerie, vol. 360 (Registranda Meyger) f° 404-v
(Inchoat. in Proth. fol: 346.) Erschienen Hannß Ammell Thoman Ammells sun zu Graffenstaden vnd Barbell sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehrenvesten vnd hochgelehrten herrn Jacob Trausch der Rechten Licentiat Alhie Zu Straßburg offentlich verÿehen, Das sie demselben vnd frauwen Ursulen Wittichin & schuldig Vnuer sigent 150 guldin
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Ein pergamentin Brieff mit des Bischofflich. hoffs Insiegell versigellt In dato 15. Kalend. Maÿ Anno 1528. (…)
Item ein Pergamentin Brieff Auch mit des hoffs Insigell verwahrt datirt 6. Augusti Anno 1557. (…)
Vnd dessen mehrer Vorgewissung So sindt Auch p.sönlich Hannß Schneeweÿß der Bader Im Reiff bad Vnd Engellhart Waldtman bede burgere Zu Straßburg hab sich vnver: für sich vnd mit sampt Inen den Bekhennern Zu rechten bürg. mit und selbß schuldner vnver: gesetzt vnd gemacht Wie sie Auch thudt & Vmb fernerer sicherheit vnd Assecuration, So hatt gedacht Engellhart Waldtman Zum Recht. wissenhafft. vnd.pfand eingesetzt vnd verlegt Zweÿ heüser, Ein vorders vnd hind.ß sampt höfflin vnd Gärtlin mit All Ihren gebeu & geleg. In d. St. Straßburg Inn Blind. gaß einsit neben Kranckers Stoffels erb. vnd And.sit neben Michell Rühlen Zu Küttelßh. stoßend hind. vff Mathÿß Zehenacker des Weinstichers wittwe stoßend, Davon gond v lb d gelts Ablösig mit j C lb dem platt.hauß, Sunst freÿ ledig vnd eÿg – d. 3. Decembris 1605.

Anne, fille d’Engelhardt Waldtmann, épouse en 1608 Thiébaut Walter le jeune de Graffenstaden (les registres paroissiaux d’Illkirch manquent à cette date)
1608 (xv tag Januarÿ), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 22-v
(P. fol: 43. [Eheberedung]) Erschienen Dieboldt Walther der Jünger vonn Graffenstad. Ane eim
So dann Anna, Engellhardt Walthmans burgers Zu Straßburg eheliche dochter mit beÿstand Jetzgemelts Ihres Vatters Am Andern theil
das vff Zinstag den 5. tag Januarÿ nechst Verschünnen, Als sie beede Personen einand. ehelichen verlehlet
Hiebeÿ seindt gewesen vff des hochzeiters seit Dieboldt Walther der Vatter, Dieboldt walther d. mittler bede von Graffenstad. Jörg walther d. würth Zu Illkirch vnd Heinrich Rösch daselbst, So dann vff d. Braut seit. Diebold Ammell d. schultheÿß Zu Illkirch, dieboldt Waldtman Ihr Brud. Ulrich Bechtoldt Ihr vogt, hannß Mürsch d. Jung, Ulrich Bechtoldt alle von Illkirch

Assisté de son fils Thiébaut Waldtmann de Graffenstaden, Engelhardt Waldtmann céde sa maison à son gendre Thiébaut Walter le jeune de Graffenstaden. Les parties conviennent que si l’acquéreur revendait la maison, le vendeur partiperait aux profits ou aux pertes du prix de vente

1611 (ut spâ [viij. tag Novembris]), Chancellerie, vol. 396 (Registranda Meyger) f° 431-v
(Inchoat. in Proth. fol: 349.) Erschienen Engellhardt Waldtman der leinenweber burg. Zu Straßburg mit beÿstand Dieboldt Waldtman Zu Graffenstad. seines Sohns (hat verkaufft)
Dieboldt Walther dem Jüngern Zu Graffenstad. seinem dochtermann
hauß, hoffestatt, höfflin hind. hauß vnd Gärttell mit allen Ihren geb. & geleg. In d. st st. Inn der Blind. gaß, einseit neben Michell N. dem Meÿer, Zu Küttelßh., anderseit neben wÿland Christoffell N. selig erb. hind. vff Friedrich Zehnacker von dingßh. stoßend, dauon gend v lb gelts Ablößig mit j C lb d vff Metardi dem platthauß, Mehr sind sie verhafftet vmb Lxiiij lb dem Khoüffer obgedacht von weg. seiner haußfr. Annen mütterlich erbß halben Sunst ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khauff vber obbestimpte beschwerd. Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 86 pfund
Vnd Ist hiîn bered, wover ermelter Khoüffer disse Behausung wid. Verkhauffen wolte, vnd mehr daruß erlösen würde, das obgedachtem diebold waldman seinem schwager der gewinn Zum hall. theil gebüren, Im fahl Aber verlust ernanter Khoüffer beÿ Verkhauffung desselben hauses haben würde, das gedachter diebold waldtman solch. Verlust Zum halb. theil dem Khoüffer Gutt thun vnd erstatt. soll

Le tisserand Engelhardt Waldtmann hypothèque la maison au profit du baigneur Jean Schneeweis. L’acte porte en marge que l’acte est annulé par la vente que le débiteur a consentie à son créancier, le 11 septembre 1616

1614 (7. Septembris), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 217
(Inchoat. fo. 225.) Erschienen Engelhart Waltman lÿnenweber
hatt in gegensein hans Schnewÿß Baders Im Reÿffbad, demselben vffrecht vnd redlichen schuldig sein 40 pfund pfenning alles zusammen gerechnet bitz vff dato Zu bezalend alls bald Engelhart Walthman nachgeschribene Behaußung verkaufft
dafür Vnderpfand sein soll huß v hoffestatt hefflin v Gartlin mit all Iren gebeu gelegen Inn d S S Inn Blindengaß neben Michell (-) des Meygers in Küttelßh. seligen erben andersÿt neben (-) In Kolbßheim stoßend hinden vff (-) Dauon gend. 5 pfund pfenning gels. loßig mit 100 pfund pfenning den Armen des Bladerhußes Sunst ledig eÿg.
hiebeÿ geweßen Balthasar Wÿss geschwornen d S S Kheufler hierzu erbetten
[in margine :] Erschienen Hanns Schneweÿß Hatt in gegensein Engelhart Waldtmans bekhant dieweyl er Ime die verunderpfandte Behausung abkhaufft Sigen damit diße xl lb d verglich. worden denselb. dafür bester form Rechtens quittirt vnd diße verschreibung Cassirt werd vff den XI Septembris A. 616

Susanne Kretschmar veuve d’Engelhardt Waldtmann dépose un capital au fonds des tutelles
1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
(f° 31-v) Zinstag den 28. Januar 1623. – Vogteÿ geldt angelegt
Caspar Cameel, Klein Uhrenmacher, als vogt Susannæ Kretschmarin, weÿland Engelhard Waldmanns des Leinenwebers seligen wittib hat ins Vogteÿ geldt angelegt 175. h.
Haben Ihr darumb Zukauffen geben 8 h 15 ß vff Convers: Pauli fallendt. Ing. fol. 80.

Ancien baigneur au Cerceau, Jean Schneeweis et sa femme Catherine Küttler vendent la maison au tourneur de corne Nicolas Fürich qui en loue le même jour une partie aux vendeurs

1622 (20. Maÿ), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 43-v
Kauffverschreybung Niclaus Furichen Horn Treÿgers vnd Burgers alhie
(Extendirt wie In dem Contract buch de Anno & 1622. folio 83.) Erschienen Hannß Schneeweiß der alte Reiffbader vnd Catharina Küterlin beede Eheleuth
bekannten in gegensein Niclaus Furich deß horntrehers (verkaufft)
Ein behausung hofstätt sampt Einem hind. hauß daran einem höflin, vnd ein gärtlin, alles beysammen alhie in d. Blindengaß, j.seit neben N.N. dem Meÿer von Küttelßheim, 2.seit Adolph Erhard. von Holtzheim, an ietzo weinstich. vnd burg. alhie, hinden vff die Leimengaß stoßend gelegen, dauon gehen 5 lb d gelts vff Medards tag ablösig mit 100 lb. d dem Blaterhauß alhie sonst eÿgen & vnd were diser kauff geschehen für 250. lb d vber die beschwerd. so der Keuffer vf sich genommen
Geschehen in beisein Georg Meÿers, Michel Schotels vnd Heinrich Krobergers beeder Leinenweber Montags den 20. Maÿ 622.
(f° 43-v) Leÿhenung Hans Schneeweiß vber Stuben vnd Kamern vber einander
Erschienen Niclaus Furich d. horntreher
bekannte in geg.sein Hannß Schneeweiß des alten Reiffbaders vnd Catharina seiner ehefrauwen
d. er ietzenmt. beed. ehegemechten gelühen habe, die vordere stuben vff die gaß sehendt, vnd die obere cammer vf ietzbemelter stuben, in der von ihme den beed. Ehegemächd. ihme v.leÿher (wie hienechst borstehet) v.kaufften vordern behaußung, also daß die die Entlehnere solche stub und Cammer ihr lebenlang, ob sie wollen, Jährlich vmb 5. lb d Zinß besitz. sollen – Actum ut spâ

Tourneur d’écritoires originaire de Saint-Nicolas-de-Port en Lorraine, Nicolas Fürich épouse en 1598 Elisabeth, veuve du tourneur Philippe Bitt. Il achète le droit de bourgeoisie le 15 mai 1599. Le mariage est enregistré au nom de Nicolas Ulrich. Nicolas Fürich a des enfants avec sa femme jusqu’en 1612.
Mariage, Temple-Neuf (luth. p. 37) 1598. Dominica 4. Trinitatis. Niclauß Ulrich der schreibzeich dreher von Hurocksort* Elisabetha Philips Bitt des drehers n.g. witwe (i 21)
Baptême, cathédrale (luth. f° 150) 1602. (dnca 8 Trinitatis den 15 Julÿ) Mehr Nicolauß furich der schreib Zeich macher, M. Elisabetha, I. hans Nicolaus
patrino Sibert Sch* der silberkremer, Clade Ulrich der Wullenweber, Judith h lienhard fischers haußfraw (i 156)

1599, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 623
Niclauß Fuorich V. Niclauß Portt der Schreib Zeügträher, kaufft d. Burg: mit beÿstandt Sÿmon Perion des Trähers, Hatt sein Vermög. vff 100 fl. angeben, vnd will Zum Spiegel diehnen, Act. den 15 Maÿ 99.

Nicolas Fürich loue le bâtiment arrière au tisserand Michel Schœttel

1622 (ut spâ [20. Maÿ]), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 44
Leÿhenung Michel Schöttels Leÿnen Webers vber ein Behausung In Blinden gassen
Erschienen vorgenter Niclaus Furich
bekannte in gegensein Michel Schottels deß leinenwebers
daß er demselben die gantze hindere von hannß Schneeweißen (wie hievor Zusehen) erkauffte behausung 10. Jahr lang von Michaelis nechstkünfftig anzurechnen, vnd Jedeß Jahrs vff Michaelis vmb 9 lb d v.lühen

Il loue une autre partie de la maison au tisserand Nicolas Groberger

1622 (ut spâ [20. Maÿ], Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 44
Leÿhenung Niclaus Krobergers Leÿnenwebers vber Stuben vnd ettliche gemach
Erschienen mehrbesagter Niclaus Furich
bekannte in gegensein Niclaus Krobergers deß Leÿnenwebers
daß er demselben 8 Jahr lang verlühen habe, daß Mitlere gemach oder Stuben sampt 2.en Cammern in der von hannß Schneeweißen dem Alten Reÿffbader erkaufften vnd in der Blindengaßen gelegenen behausung, wie solcher Kauff hienechst vorgehendt eingezeichnet vnd specificirt v.schrieben, Alß vnd dergestalten d. solche Lehenung vff Joh. Bapt: nechstkünfftig angehen vnd Jahrlich 8. lb d (…) vnd neben Michel Schottel die fenster vnd öffen im baw erhalten

Nicolas Fürich revend la maison deux mois après l’avoir achetée à l’orfèvre Joachim Brackenhoffer

1622 (22 Julÿ), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 78-v
Kauffverschreybung Joachim Brackenhoffers vber sein Hauß In Blindengaßen
(Extendirt wie In dem Contract buch de Anno 1622. folio 136.) Erschienen Niclaus Furich der horntrehger vnd Burg. alhie
hatt in gegensein Joachim Brackenhoffers goldarbeyters vnd alten Kleinen Rhats verwandten (verkaufft)
ein Behausung hoffstatt einem höfflin mit allen Zugehörd. alhie in diß. Statt In d. Blind. gaß. einseyt neben einem Meyer von Kuttolßh. and.seit neben Adolff Erhardten von Holtzh. hinden auff die Lymen gaßen stoßend gelegen, so ledig eÿgen vnd were diser Kauff Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 400 pfund
(vide in Regist. de Anno 1637 fol. 598)

Joachim Brackenhoffer règle en 1637 aux héritiers de Jean Schneeweis un complément du prix d’achat réglé en argent de mauvais aloi

1637 (ut supra [7. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 598-v
Erschienen der Ehrenuest, Fürsichtig unnd Wohl Weise herr Joachim Brackenhofer alt Ammeister der Statt Straßburg, An j.
So dann weÿ: hannß Schneeweißen deß gewesenen Reiffbaders und burgers alhie see: eingesetzter Testaments Erbin Marthan Schneeweißin auch s. nachgelaßener Erbin, Marthan Langin Stieff Groß vatter, Veit Krengler der Hosenstricker von Barr, an ietzo Schirmbs Verwanther alhier mit beÿstandt sein Krenglers stieffenckels Vogt Georg Dammans Kremers alhie, So dann herr Philipps Mangoldt Notarius alß weÿ: obgedachts Schneeweisen see: geweßener haußfrawen Catharinæ Kuttlerin see: eingesetzter Testaments Erben mit beÿstandt Ihr Catharinæ gewesenen Vogts hanß Moosen deß Schneiders alhie, Am Andern theil,
Zeigten An, demnach Niclauß Furich der horntreher, obehrengemeltem Herrn Ammeister Ein Behaußung alhie in Blind. gaßen gelegen in Anno 1622 den 22. Julÿ laut der in alhiiger Cantzleÿ vffgerichteten Verschreibung für freÿ, ledig, eÿgen vmb 800. fl. war paren aber damahligen schlechten gelts Verkaufft, Alß heten Sie sich mit einander vff den, beÿ den Nachtrags deputirten herrn den 27. Augusti Anno 1629. ergangenen bescheidt, mit einander dahien Verglichen, daß Er herr Ammeister Brackenhofer ihnen gemelten Erben für die 200. fl. (…) 160. fl. Zuerstaten schuldig (…)

Joachim Brackenhoffer règle en 1637 à l’aumône Saint-Marc un complément sur un capital, réglé en argent de mauvais aloi, garanti sur la maison provenant de Nicolas Fürich

1637 (2. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 647
(Protocollat. fol. 158.) Erschienen der Ehrenuest Fürsichtig und Wohlweise herr Joachim Brackenhofer Alt Ammeister der Statt Straßburg, An einem,
So dann herr Johann Philipp Schatz großen Rhats Verwanther, Alß verordneter Mitpfleger deß Allmosens Zu S. Marx undt Blaterhaußes in Straßburg vndt beneben Ihme herr Johann Röhm alß Schaffners Erst besagten Blater haußes, Am Andern theil
Zeigten An, demnach die 100. lb welche vff sein herrn Ammeister Brackenhofers alhie in Blinden gassen & gelegener Behaußung gestanden undt dem Blaterhauß zugehörig gewesen, durch weÿ: Niclauß Furichen & Alß ehrengemelten herrn Ammeister Brackenhofers verkäuffern in Anno 1622. den 19. Julÿ mit damahls schlechtem geld mehrgemeltem Blaterhauß, vermög deßelben Brieff Registratur fol. 75. abgelöst, vndt aber Ihme herrn Ammeister Brackenhofer für ledig eÿgen vmb 400. lb verkaufft auch in parem aber leichtem gelt bezahlt worden (…), dahin verglichen, daß Er herr Ameister besagtem Blater hauß nach Maß alhieiger, vber die Nachträg verfaßten Instruction 50. lb Capital und die de Anno 1629. biß dato gerechnete Zinß schuldig (…)
Mit dem Außgetruckhten Anhang, daß es im Vberigen beÿ der den 8. Junÿ A° 158* mit deß bischofflich. hoffs alhie Insigel vfgerichtet. v.schreibung und der vorigen Unterpfands gerechtigkeit ohne Novation verpleiben soll

La maison passe à son fils André Brackenhoffer qui en transmet lui-même la propriété à son fils Jean Michel Brackenhoffer.

Fils du consul et assesseur des Treize André Brackenhoffer et de sa femme Apollonie Wencker, Jean Michel Brackenhoffer épouse en 1675 Madeleine Salomé Stœsser, fille du greffier de la Chambre des Contrats, qui s’était mariée en premières noces en 1665 avec Jean Sébastien Gambs : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedung – zwischen dem Edlen, Wohl Ehren Vesten undt Großachtbahren Herrn Johann Michael Brackenhoffern, des wohl Edel, Vest, Fürsichtig undt hochweisen Herrn Andreæ Brackenhoffers, alten hochmeritirten Ammeisters und dreÿzeheners des beständigen geheimen Regiments wie auch Scholarchæ beÿ diser Löblichen Freÿen Reichß Statt Straßburg mit der Edlen und hoch tugendreiche, Frawen apollonia Wenckerin seiner Vielgeliebten Ehegemahlin ehelich erzeigtem Sohn, als dem Herrn Brautigamb an einem, So dann der Edlen und Viel tugendreichen Frauen Magdalena Salomeen Gambßin gebohrner Stößerin, Weÿland des Edlen, Wohl Ehren vesten, Fürsichtigen und wohlweisen Herrn Johann Sebastian Gambßen, E. E. Großen Raths geweßenen altem Beÿsitzers, undt wohlverordneten Müntz Verwalthers alhier zu besagtem Straßburg seeligen hinderlaßener Fraw Wittben, als der Fraw hochzeiterin (…) Beschehen undt verhandelt inn des heÿligen Recihs Freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 25. Monatstag Februarÿ 1775 [unterzeichnet] Ich Johann Michael Brackenhoffer alß hochzeiter bezeige wie obstehet, Ludwig Philipp Haußmann Ddus alß der fraw Hochzeiterin Curator – Johann Georg Redtslob Notarius publicus

Mariage, cathédrale (luth. f° 2)
1675. Dom: Reminiscere. Zum 2 mahl Hr Johann Michael Brackenhofer des hoch Edel Vesten fürsichtig u. wohlweisen H Andres Brackenhofers alten Ammeisters des beständigen und geheimen Regiments der Herrn XIII. und Scholarchæ ehel: Sohn, Fr. Magdalena Salome, Weiland Hr Johann Sebastian Gambsen gewesenen alten Beisitzers E E grosen Raths u. Müntz Verwalters alhier hinterl. W. Dienstags den 11. Mart. Münster (i 3)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Michel Brackenhoffer bailli adjoint du bailliage d’Illkirch après que son titulaire est entré au Sénat
1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
H. Johann Michel Brackenhoffer würdt adjunctus deß Ambtmanns Zu Illkirch. 103.
(f° 103) Montags d. 12. Aprilis 1675. – Die Herren Landpfleger des Ambts Illkirch laßen durch Herrn Syndicum Friden proponiren, Nachdeme newlicher Zeit Herr Ambtmann Müeg in Einen E E. Rath gezogen worden, hetten Mghh. erkand, daß Ihme ein Adjunctis solte gesetzt werden, darauffhin seÿe die umbkundung auff den Zünfften geschehen und Hetten sich Ihren Sieben geschrieben geben. Auß diesen hetten die Herren Landpfleger dreÿ in außschutz gebracht stellen zu Mghh. ob Sie einen von denselbihen oder denen andern eröhlen wolten. Electus per majora H. Johann Michael Brackenhoffer

Les Conseillers et les Vingt-et-Un font rédiger sa lettre d’engagement au bailli Jean Michel Brackenhoffer, en poste depuis quatre ans, qui prête serment le 14 février 1680.
1680 Conseillers et XXI (1 R 163)
Herr Johann Michael Brackenhoffer der Amptmann Zu Illkirch schwört auff seine bestallung. 49.
(f° 49) Sambstags den 14. Februarÿ 1680. – Herr Advocat Frantz proponirt noîe der Herren Landt: Pfleger des Ampts Illkirch, Es seÿe nun Vier Jahr, daß Herr Johann Michael Brackenhoffer Zu einem Amptmann der Pfleg Illkirch erwöhlet worden seÿe, weilen aber biß dato mit demselben weder einige bestallung außgerichtet worden, noch derselb das gewohliche juramentum deßwegen præstirt, alß hätten die Landt Pfleger für nöthig ermeßen, daß derselbe seine bestallung außzusetzen und das jurament darüber außzuschwören erinnert werden solte, welches dann auch geschehen und habe derselbe dem Regirenden Herrn Ammeister selbige gestern eingehändiget, Verlißt solche und stellt Zu Mghh. ob nicht derselben auch inserirt werden solte, das Er Von den jenigen Partheÿen welche vor ampt Zuthun haben würden, kein Geschenck mieth nich miethewohn nehmen solle. Erk. Bestallung beliebt und soll derselben de erinnerte clausul inserirt werden.
H. Amptmann Brackenhoffer schwört hierauff auff dieselbe.

1691 XV (2 R 95) – Joh: Michael Brackenhoffer Amptm. der pflegt Illkirch (pfundzoll). 103. 127.

Jean Michel Brackenhoffer meurt en novembre 1711 en délaissant pour héritiers testamentaires les petits-enfants de sa femme, issus de Paul Geoffroi Gambs et de sa femme Marie Elisabeth von Stœcken. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue des Juifs. La masse propre à la veuve est de 6 226 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 296 livres, le passif à 7 374 livres
1711 (8. xbris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 27)
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung vnd Güetere, so weÿl. der wohl, Edel, vest, vnd Großachtbare Herr Johann Michael Brackenhoffer, geweßener Wohlverordneter Ambtmann der Pflegd Illkirch, vnd burger alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Sontags den 8. Novembris Jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen, erfordern vnd begehren, des Wohl Edel, Vest vnd Wohlgelehrten auch fürsichtig vnd weißen herrn Johann Gerhard von Stöcken, Jur: Cand: vnd der Zeit EE Großen raths wohlmeritirten Assessoris, im Nahmen und alß substituirten mandatarÿ des Hoch Edel, Gestreng, vnd hochgelehrten, auch fürsichtig und hochweißen Herrn Johann Sebastian Gambs, der Statt Straßburg Alten Ameisters vnd XIII.ers alß geschwornen Curatoris Jungfrauen Mariæ Elisabethæ, Jungfr. Magdalenæ Salome, Jungfr. Margarethæ Barbaræ und Paul Gottfried Gambßen, weÿl. Herrn Paul Gottfried Gambßen J. U. Ddi und des hochlöbl. Collegÿ der Herren XIII. alhier geweßenen wohlmeritirten Secretarÿ, längt seel. mit frauwen Maria Elisabetha Gambßin, gebohrner von Stöckin seiner hinterbliebenen Fraw Wittwen ehelich erzeugter Jungfrauen döchtere vnd Sohns, alß des Hern Ambtmanns seel. per Testamentum instituirte Erben, welcher aber leibs blödigkeit halber selbsten in Person nicht erscheinen können, Sie die Erben aber dannoch beÿständlich obehreneerwehnts ihtes substituirten Herrn Mandatarÿ, dieße Inventation andern Gestalten nicht dann cum beneficio Inventarÿ et legis adirt und angetretten, vndt sich dardurch kräfftiglich verwehret haben, durch die Wohl Edle, viel Ehren: vnd tugendreiche fraw Magdalenam Salome Brackenhofferin gebohrne Stößerin, die hinderlaßene Fraw Wittib, mit Assistentz des hoch Edel Gestreng hochgelehrt, fürsichtig vnd hochweißen Herrn Jeremiæ Adam Leiterspergers wohlermelter Statt Straßburg höchstverdienten ietz regierenden Herrn Ammeisters, dero hochgelehrten herrn Vogt, wie auch übrige Domestiquen so Zur Zeit dießer Inventur im hauß gewesen (…) Actum Straßburg, dienstags den 8. Decembris Anno 1711.

In einer alhie Zu Straßburg in der Judengaß gelegenen behaußung so der Herr Ambtmann seel. lehnungsweißes weiß bewohnt, ist befunden worden wie volgt
Hümtzenwerck. Vff der bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Schwartz Tuch Cammer, Auff dem frucht Kasten, Im Obern Kleinen Stübel, In der obern Stub, In der Magd Cammer, Im Obern Hauß öhren, In der Wohnstub, Im Kleinen Stübell, Im Midlern Haußöhren, Auff dem Gang, Auff dem Gängel, Neben dießem Gemach, Neben der bett Cammer, In der Schreibstub, In der Küchen, Im Undt. Gewölb, In der Bauch Küchen, Im Hoff
Ergäntzung d. Frau Wittib Unverändert Guths. Auß dem über der Fr. Wittib in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch Weÿl. Herrn Johann Georg Redslob, Notarium seel. in Anno 1675. Auffgerichtetem Inventario
Series rubricar. Der Wittib Unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 283, Sa. leerer vaß 23, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 155, Sa. guldenen Ring vnd geschmeids 157, Sa. baarschafft 136, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1225, Sa. Eigenthums ane Rebgüthern 150, Sa. Gülth von liegenden güthern 71, Sa. Schuld o, Ergäntzungs Rest 4736, Summa summarum 6940 lb – Schulden 714, Nach deren Abzug 6226 lb
Dießemnach würd des herrn seel unveränderte vnd die theilbare Nahrung /:weilen die fraw wittib Consensu Jres höchsgeehrt Herrn Curatoris auff besagte theilbare Nahrung de meliori renuncirt:/ sub una massa et titulo beschrieben, Sa. haußraths 555, Sa. Bibliothec 110, Sa. Frucht 111, Sa. wein vnd vaß 515, Sa. Pferd, Rind vnd übrig. Viehes 57, Sa. des Silbers 494, Sa. der Guldenen Ring 206, Sa. der baarschafft 179, Sa. der Gülten 8, Summa summarum 2296 lb – Schulden 7374 lb, Mehr Passiva als Nahrung 5078 lb
Wÿdemb So die fraw wittib ad dies vitæ Zugenießen hat. Nach anleitung mehrermelten deroselben zugebrachten Nahrungs Inventarÿ, vnd des hievoren fol: (-) erstatten berichts, hat die fraw wittib nach außweis herrn Johann Sebastian Gambsen, gewesenen Müntzverwalters vnd EE. großen Raths beÿsitzers Ihres ersten Eheh. seel. Verlaßenschafft lebtägig zugenießen
Testament und letzter will – Wir benachbenanye Ehleutt mit Namen Ich Johann Michael Brackenhoffer und Ich Magdalena Salome Brackenhofferin gebohrne Stößerin, bekennen sampt und sondern, und thun nach apertur dieser verschloßenen schrifft kund und männiglichen (…) Straßburg Donnerstags den 30. Januarii anno 1679.
1679. (…) den 30. Januarÿ Abends zwischen sechs, sieben und Acht Uhren (…) in hernach benandter beder Testirenden Eheleuthn Wohn behaußung in der großen Stadelgaß deroselben Obern Stuben, mit den fenstern in den hoff sehend (…) vor mir Andrea Schmiden Notario Cæsareo publico persönlich kommen und erschienen Johann Michael Brackenhoffer beÿ dieser Statt Straßburg wohlverordneter Amptmann und die Edel Viel Ehren und Tugendreiche Frau Maria Magdalena Brackenhofferin gebohrne Stößerin, deßen Eheliebstin, iedes durch Gottes mildreiche güte noch aufgerichteten stehenden und gehenden Leibs (…)
Eheberedung (…) Straßburg Donnerstags den 25. Monatstag Februarÿ 1775 – Johann Georg Redtslob Notarius publicus

Madeleine Salomé Stœsser meurt en avril 1728 en délaissant pour héritiers ses petits-enfants. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue Sainte-Barbe. L’actif de la succession s’élève à 2 671 livres, le passif à 818 livres.
1728 (10.5.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 21) n° 214
Inventarium über Weÿl. der Hoch Edlen und Hochtugendgezierten Frauen Magdalenæ Salome Brackenhofferin, gebohrner Stößerin, weÿl. des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Michael Brackenhoffers gewesenen hochverordneten Ambtmanns der Pflegd Illkirch und Vornehmen burgers allhier längst seel. hinterbliebener Fr. Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1728. – nachdeme dieselbe den 5.ten Aprilis jüngsthin von dem lieben Gott aus dießer Zeitlichkeit in die seelige ewigkeit versetzet word. Zeitlichen hinder sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 10.ten Maji Anno 1728.
Die seelig verstorbene Fr. Ambtmännin hat per Testamentum Sis ubiq. Tit. Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Herrn Paul Gottfried Gambßen, dem handelsmann, welcher sich schon verschiedenen Jahr in der frembde befüget, auch würcklichen dermalen nicht wißend, wo er sich eigentlich auffhalten möge, und Zwar diesen allein in die Legitimam in alles übrige aber
2. Jungfrau Mariam Elisabetham Gambsin welche mit Zuziehung S. T. Herrn Friderich Kornmanns, vornehmen Banquier und E. E. Kleinen Raths jetzigen wohlmeritirten beÿsitzers, Ihres hierzu erbettenen H Assitenten, dem Geschäfft persönlich beÿwohnt, 3. Frau Magdalenam Salome Wetzelin gebohrne Gambßin, S T Herrn Johann Daniel Wetzels, Vornehme handelsmanns v. Löbl. Statt stalls alten wohlverordneten dreÿers auch burger allhier Frau Eheliebste, welche mit assistentz solch Ihres Eheherrn Zugegen ware und dann 4. Fr. Margaretham Barbaram Wetzelin gebohrneer Gambßin, S. T. Herrnn Joh: David Wetzels, Vornehmen handelsmanns und E. E. Raths Zu Collmar wohlansehnlichen Mitglieds auch burgers daselbst Fr. Eheliebste so mit beÿstand dieses Ihres H Ehevogts dem Geschäfft in person, abgewartet, Also alle Vier der in Gott ruhenden Fr. Ambtmännin Von weÿl. S. T. Herrn Paul Gottfried Gambßen geweßenen wohlmeritirtem XIII. Secretario und vornehmen burgern allhier, Ihrem längst seelig. Verstorbenen einigen Herrn Sohn erster Ehe herstammende mit S. T. Frauen Maria Elisabetha gebohrner von Stöckin deßen hinterlaßener Fr. Wittib ehelich erzeugte Herr Sohn Jungfrau und Frau Tochter und dißorts respectivé Enckel. Und ist im nahmen Vorwohl Ehrenermelter fr. Margarethæ Barbaræ Wetzelin wie auch des abwesenden Herrn Paul Gottfried Gambsen von seithen E. E. Kleinen Raths allhier (…) Zu diesem Geschäfft deputirt und abgeordnet worden S. T. Mr Johann Martin Kuntz geschworner der Statt Straßburg Käuffler und wohl Ehrengemelten Kleinen Raths jetziger wohlverdienten beÿsitzer
Copia Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg ane der St Barbaræ Gaß gelegenen Von der Verstorbenen seel. lehnungsweis bewohnenden behaußung sich folgender maßen befunden
Wÿdemb Welchen die seelig Verstorbene Fra Ambtmännin Von weÿl. J Johann Sebastian Gambßen E. E. Großen Raths allhier gewesenen altem wohlmeritirtem Beÿsitzern und Müntz Verwalthern Ihrem erstern Eheherren längst seel. Zeit Lebens Zugenießen gehabt und auch biß ane Ihr seel. Ende genoßen. Vermög sein H. Rathh. Gambsen mit der verstorbenen alß deßen hinterlaßenen Frau Wittib den 13. Julÿ A° 1665. auffgerichteter Eheberedung (…) Es hat aber Hr. Rathherr Gambß nach außweiß deßen Verlaßenschafft Inventarÿ durch J Joh: Georg Redtslob Notarius seel. in A° 1673. gefertigtet 7. Herrn Söhne und Jgfr. töchtere Zu Erben Verlaßen benantlichen (…)
Series rubricarum hujus Invent. Sa. Haußraths 289, Sa. Bücher 9, Sa. Früchten 19, Sa. Weins 10, Sa. Silber geschirrs und Geschmeids 291, Sa. goldenen Ring 219, Sa. der baarschafft 45, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1225, Sa. Gülth von liegenden güthern 328, Sa. Eigenthumb ane ligenden Güteren 125, Sa. Schulden 108, Summa summarum 2671 lb – Schulden 818 lb, Nach deren Abzug 1853 lb
Stall Summ 2005 lb
Copia testamenti – 1728 (…) auf Sonntag den 4. Aprilis Vormittags zwischen zehen und eilff uhren die Hoch Edle und hoch tugendgezierte Frau Magdalena Salome Brackenhofferin gebohrner Stößerin, weÿl. des hoch Edel Vest und hochgelehrten herrn Johann Michael Brackenhoffers, gewesenen hochverordneten Ambtmanns der Pflegd Illkirch und Vornehmen burgers allhier seel. hinterlaßene Frau Wittib (…) Zu sich in dero ane St. Barbarä gaßen gelegene Wohnung und dero obere Stuben mit denen fenstern auf besagte gaß außsehend beruffen und kommen laßen, wolselbsten dieselbe Zwar Krancken und schwachen leibes auff einem bette liegend (…) Johann Daniel Lang Notarius publicus juratus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 4 000 florins. Les héritiers non bourgeois doivent en outre régler le droit de détraction.
1729, Livres de la Taille (VII 1176) f° 299-v
(Möhrin G. N° 4863) Weÿl. Fr. Magdalenæ Salome gebohrner Stößerin auch Weÿl. H. Johann Michael Brackenhoffer gewesenen Ambtmann der Pflegd Illkirch und burgers allhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Daniel Lang.
Concl. Fin. Inv. ist Fol. 115. – 2005 lb 10 ß 9 d, die machen 4000 fl. Verstallte nur 3600 fl. alos zu wenig 400 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff acht Jahr in duplo à 1 ln 4 ß d, th. 9 lb 12 ß
und auff Sechs Jahr in smplo à 12 ß – 3 lb 12 ß
Extat das Stallgeltt pro 1729. mit 5 lb 8 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 1 lb 2 ß 6 s – Summa 20 lb 16 ß 6 d
Aus erheblichen motiven haben die herren dreÿ nachgelaßen 9 lb 18 ß, rest 10 lb 18 ß 6 d
dt. 31. Auf 1729.
Abzug. Frau Maria Ottilia gebohrne Gambsin H Johann Joachim Richßhoffer hochfürstl. Saalfeldischen Rahts und Amtmann Ehel. haußfrau soll von angefallenem Gambßischen Wÿdemb der 142 fl 17 ß 1 d den abzug erlegen mit 14 lb 5 ß 8 d
dt. 14. Decembr. 1729.
Frau Margaretha Barbara gebohrne Gambßin H Johann David Wetzel des handelßmanns und E. E. Rahts der Statt Collmar Mitgliegds Ehel. haußfrau hat wegen angefallenen Groß Mütterlichem Erbe wie auch vätterlichen Wÿdems Antheil 602. lb 1 ß 3 d aus machend die gewohnlichen Erbgut den zu erlegen mit 10 ß
dt. 31. Aug. 1729.

Jean Michel Brackenhoffer cède par échange la maison au receveur Jean Jacques Herberling

1684 (2. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 482-v
Herr Johann Michael Brackenhoffer Amptmann der Pflegd Illkirch an einem
So dann herr Johann Jacob Herberling Schaffner der Carthauß allhier für seine eÿgene Person am andern theil
waß maßen beÿde Parthen einen uffrechten redlichen und ohnwiederrufflich tausch mit einander getroffen,
Nemblichen es habe Er Herr Amptmann Brackenhoffer Ihme herren Herberling tauschweiß eÿgenthümblich übergeben hauß, hoffstatt, höfflein und Gärtlein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der blinden Gaß einseit neben Joseph Eva Schirmbs verwanthen, anderseit neben (-) hinden uff die Leimen Gaß stoßend gelegen
hingegen so habe Er Herr Herberling ihme Herrn Amptmann Brackenhoffer tauschweiß eÿgenthümblich cedirt und überlaßen 200. fl. Capital à 15. batzen so die Statt Mutzig Vermög einer Sub dato 19. April. a° 1677 und 19. Martÿ A° 1681. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteten Obligation und resp. Kauffverschreibung schuldig

Jean Jacques Herberling revend quelques jpurs plus tard la maison au maître maçon Jean Henri Stæbler

1684 (23. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 520
Herr Johann Jacob Herberling Schaffner des Carthaus für sein eÿgene Person
in gegensein Hannß Henrich Stäblers deß Maurers und Steinhawers
hauß, hoffstatt, höfflein und Garten mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier in der blinden Gaß, einseit neben einer behaußung dem Closter St. Margarethen gehörig, anderseit neben Joseph Eva Schultheißen zu Bouquenon, hinden uff Johann Burger den hosenstrickher stoßend gelegen – umb 100 lb

La veuve et les héritiers de Jean Henri Stæbler vendent la maison au cordonnier Jean François Tuchferber et à sa femme Anne Marie Bellile moyennant 550 livres

1722 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 618-v
(550) weÿl. hannß Heinrich Stäbler Steinhauers und Maurers wittib Fr. Salome geb. wohlfarthin so ohnbevögtigt beÿständlich H: Johann Jacob Bruder E.E. großen Raths beÿsitzers, Ferner jed. Stäblers beede töchter und Erben nahmens Jfr. Anna Dorothea Stäblerin so majorennis mit beÿstand ihres Curatoris Johann Heinrich Werckmeisters Chirurgi und Fr. Elisabetha geb. Stäblerin Johann Georg Pfeiffer des weißbecken mit fernern assistentz Johann Jacob wagner Fastenspeishändlers
in gegensein Johann Frantz Tuchfärber des Schuemachers und Anna Maria geb. Delillin
Eine Behausung höfflein gartten hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Blindengaß, einseit neben H. Thomas voissart hoßenstricker und E. E. kleinen Raths alten beÿsitzer anderseit neben hannß Martin Pfundtstein dem Maurer hinten auff Johann Burger den hoßenstricker – um 150 pfund verhafftet, geschehen um 400 pfund

Originaire d’Altkirch, Jean François Tuchferber épouse en mai 1704 Anne Marie Bellin, native de Fribourg-en-Brisgau
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 154)
Die 13. Maÿ 1704 factis tribus proclamationibus (…) in facie Ecclesiæ sacro matrimonii vinculo copulati sunt honesti adolescentes Joannes Franciscus duechfärber oriundus ex Altkirch in superiori Alsatia filius Legitimus Joannis duechfärber et Barbaræ Senin ætatis suæ 24. anûm Et Anna Maria Bielin Friburgensis in Brisgoia et ætatis suæ 20 ann. filia Legitima Petri Baum Friburgenis et Annæ Mariæ Meyerin (signé) Johannes Frantz duohferber + signum sponsæ (i 99)

Tous deux achètent en août 1704 le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu des Cordonniers
1704, 3° Livre de bourgeoisie p. 1247
Johann Frantz Tuchfärber der schumacher Von Allkirch weÿl. Johann Tuchfärbers daselbst hintl. sohn, Vnd sein Fr. Anna Maria Bellinin erkaufen das Burgerrecht p. 2. gold fl. 16 ß. so auf d. Pfenningthurn erlegt Worden, Wird beÿ E. E. Zunfft der Schumacher dienen. Jur. d. 20. Dito [Aug.] 1704

Jean François Tuchferber obtient des Quinze une dispense pour faire son chef d’œuvre bien qu’il soit marié. Il pourra en outre le présenter sans tarder entre celui de deux candidats déjà inscrits.
1707, Protocole des Quinze (2 R 111)
Joh: Frantz Tuchfärber Ca E.E. Zunfft der Schuhmacher
(f° 198) Sambstags den 21. May 1707 –
G. nôe Joh: Frantz Tuchfärbers burgers alhie, Cit. per Sched. EE Meisterschafft der Schuhmacher Citati wollen Prple, weilen Er Verheurathet, Zu dem Meisterstk. nicht admittiren, bittet deßwegen underth. Ihme ein seinem begehren Gn. Zu dispensiren. Nuntius refert, es seÿe d. Gebot deßen Knechten angezeigt worden. Erk. Soll beÿ geldt gebotten werd.

(f° 209-v) Sambstags den 28. May 1707 – G. nôe Joh: Frantz Tuchfärbers burgers und Schuhmachers alhie, Cit. EE Meisterschafft der Schuhmacher, erhalt reces vom 19.ten Hujus vnd will erklärung ver* S. Citatus præs. bittet Zu mherren breicht deputationem. G. s. Erk. gebettene deputation willfahrt, Ob. Handwercks Hh.

(f° 233) Sambstags den 11 Junÿ 1707 – Joh: Frantz Tuchfärber Ca E.E. Zunfft der Schuhmacher
Obere Handwercks Herren laßen durch Herrn secretarium Friden referiren, daß H. Frantz der Schuemacher geklagt habe, daß E E Zunfftgericht der Schuhmacher ihne zu verfertigung deß Meisterstücks sicht admitiren wolte, alß man ihne ferner darüber gehört, habe Er beditten, daß es deßweg. geschehen, weilen Er schon 3 jahr verheurathet, dabeÿ gebetten hierin gn. Zu dispensiren, vnd Zugleich Zu erlauben, daß Er den Meisterstück in den 14 tagen deß stillstehens machen dörffte.
Nôe der Zunfft habe Herr Reyer* alß alter Zunfftmeister berichtet, daß der articul Klar dahin gehe, daß keiner das Meisterstück im verheuratheten stand machen solte, deßwegen das Gericht ihme das begehr abgeschlagen hette, jedoch die dispensation Zu MGHh, stünde, anbey gebetten daß Sie ihne ahne die Ordnung verweißen, und Er das Meisterstück allererst nach denen jenigen so sich darumb angemeldet vnd einschreiben laßen verfertigen solte, darauff Kläger replicirt, daß Wan Er son lang warten müßte, es gar Zu weit hienauß komme, vnd seine Mutter alß dann ihme nicht ahne die hand geh. könte. Auff seit. der Herren Deputirte habe man davor gehalten daß weg. verheuratheten stands beÿ ihme dispensirt werden könte, jedoch Er dafür 1 lb d erlegen vnd das Meisterstück Zwischen den 4 so sich darumb angemeldet in Zeit deß stillstehens machen, vnd ihnen im rang* beÿ der Zunfft nach gehen solte. Erk. Bedacht geliebt.

La femme du revendeur Jean François Tuchferber ne pourra continuer à servir de l’eau-de-vie que si elle s’inscrit à la tribu des Tonneliers.
1717, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 352) Dienstags den 23. 9.bris Anno 1717
Georg Matthiß Strohlberger der Kremp stunde auff Vorgebott Vor, demselben wurde vorgehalten, daß Er Brandenwein außschencket und seÿe doch nit Zünfftig. Reus ist der anklag geständig bathe anbeÿ Ihme nur vier wochen daßelbe fort zu treiben Zu Erlauben, daß Ers damit probiren Könte. Erkandt solle sich deß Brandenwein Schancks beÿ 5. lb d enthalten, Biß Er sich allhier Zünfftig gemacht.

Joh: Frantz Tuchferber deß krempen Fraw stunde auch umb eben der ursachen vor, deroselben gleiches wie deß gemelten Strohlbergers bedütten

Jean François Tuchferber meurt en août 1733 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 240 livres, le passif à 155 livres.

1733 (6. 7.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 47) n° 411
Inventarium über Weÿl. des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Frantz Tuchfärbers, geweßenen Schumachers und burgers allhier Zu Straßb. nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1733. – nach dem derselbe den 3.ten Augusti dießes Lauffenden 1733.ten Jahrs von dem lieben Gott aus dießer welt seelig abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen, welche Verlaßenschafft dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der gleich nach dem Eingang dießes Inventarÿ ausführlich benahmbster des abgeleibten seel. mit der Ehr: und tugendsamen Frauen Anna Maria Tuchfärberin gebohrner Bellilin seiner geweßten ehelichen Haußwürthin und nunmalig hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßene Erben fleißig inventirt (…) So beschehen Zu Straßburg auff Mittwoch den 16.ten Septembris 1733.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie volgt 1. H Franciscum Stephanum Tuchfärber, wohlmeritirten Schaffnern des Stiffts Marbach im Ober Elsaß, so annoch leedigen standts u. hiebeÿ gethaner anzeig nach allhier verburgert, seine Stelle hiebeÿ selbsten vertretten. 2. Jfr Annam Mariam Ursulam Tuchfärberin, so mit beÿstandt Hn Johann Schröders wohlverdienten Procuratoris der Officialitæt dem Geschäfft in Persohn abwartete, 3. Johannem Franciscum Tuchfärber, so beÿ 14 Jahr alt Sodann 4. Mariam Annam Beatricem Tuchfärberin, so 12. Jahr alt, In welcher Beeder letzteren Nahmen der Ehren und vorgeachte Mr Frantz Erhard Schneider und burger allhier als deroselben geschworner Vogt, dießem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, Alle vier des abgeleibten seel. mit eingangs gedachter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Kinder und nach tod verlaßener Erben Zu gleichen portionen und antheilen

Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Obern Hindern Cammer, In des H. Sohns stübel, Vor dießem Stübel, In der Soldaten Cammer, Im Haußöhren, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane einer Behausung. Eine Behaußung, Höfflein, Garthen und Hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehördeten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Blinden Gaß gegen der Gastherberg Zum blinden Mann hinüber, einseith neben Hn Rathh. Dietrichn anders. neben Mr Joh: Martin Pfundstein dem Steinhauer und Maurern, vornen auff die Allmend u. hinden auff Joh: Jacob Bolender den hsenstricker stoßend so freÿ, Ledig und eigen, Und ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) lauth deroselben Zum Concept überliefferter schrifftlicher Abschatzung vom 2.ten Septembris 1733. æstimirt worden pro 700 Gulden oder 350 lb. Davon reicht man Jährl. den 9.ten Martÿ 6. lb d Zu 4. pro Ct° gerechneten Geld Zß Löbl. Stifft Carthauß allhier, redimibel in Capital mit 150. lb. Solche von obigem Anschlag des Haußes abgezogen, so wird annoch allhier außzuwerffen seÿn 200. Wie der abgeleibte seel. und deßen hinderbliebene Witib solche behaußung von weÿland Hannß Heinrich Stäblers, gewesenen Steinhauers und Maurers auch burgers allhier nachgelaßener Wittib und Erben eigenth. ane sich erkaufft weißet ein teutscher perg. Kauffbr. in allh. C. C. Stuben gefert. u. mit deroselb. anh. Ins. corrob. de dato 19.ten Oct. 1722. mit Jetzgem N° 1 signirt. Dabeÿ noch 2. alte teutsche perg. Kauffbr. auch in allh. C. C. Stub gefert. u. mit deros. anh. Ins. verwahret, datirt d. 23. Dec. 1694. et 22.ten Joh. Bapt: 1622. mit alten Nis 2. 66. 31. Lit. D et N° 1 signirt auch dermahlen wiederumb dabeÿ gelaßen.
Werckzeug Zum Schumacher Handw gehörig. 2. Zang. 1. hammer, 3. Knippen, 12. Leÿsten vor absatz höltzer und übriger Werckzeug ist hiehero sammenthafft æstimirt pro 12. ß
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Codicilli Reciproci
Vogt nun hieruff die Beschreibung der gesambten verlaßenschafft vor und ane sich selbsten. Sa. Haußraths 39, Sa. Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 12 ß, Sa. Silbers 4 ß, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 200, Summa summarum 240 lb – Schulden 155, Nach deren Abzug 84 lb – Gantze Verlaßenschafft et Conclusio finalis Inventarÿ 84 lb
Copia Codicilli Reciproci. 1733 (…) auff Sambstag den ersten Augusti abends Zweÿ Zehen, Eilff und Zwölff Uhren der Ehren und Vorgeachte Meister Johann Frantz Tuchfärber Schuemacher und mit Ihme die Ehren und Tugendsame Frau Anna Maria Tuchferberin gebohrne Bellinin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg (…) Zu sich in dero ane der blindendengaß gelegenen behaußung beruffen und kommen laßen, woselbsten wir in einer auff dem erstenn stock sich befindlichen Stub Kammer mit denen fenstern in den Hoff sehend, den Eheman Zwar Krancken und schwachen Leibes auff einem bette ligend, die Ehefrau aber gesunden, auffrechten gehend und stehenden Leibs – Johann Daniel Lang Notarius publicus
Abschatzung d. 2. 7.bris aô 1733. Auff begehren Weÿ. des Ehren hafften und bescheidenen Mstr Johann Frantz duchfärber gewesenen Schumachers seel. hinterlassene Fr. Wittib und Erben ist Eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Blinden gaßen geleg. ein seits Neben H. Rathh. Dieterich anderseits Neben Mstr Johann Martin Pfundtstein, hinden auff Martin N.Bohländer hoßen stricker stoßend welche behausung, Nebens gebäw, Stub. Kammer, Soldaten Cammer und Holtz Kammer Kuchen, gewölbt und gebälcktes Keller und höffel, sambt aller gerechtig Keit Wie solches durch der Statt Straßburg Geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß ach angeschlag. Wird Vor und Um Sieben Hundert Gulden Bezeichnüß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

La veuve de Jean François Tuchferber hypothèque sa part de maison au profit de Jean Jacques Dorsner, receveur à Saint-Nicolas-aux-Ondes

1733 (19.9.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 417
Fr. Anna Maria geb. Delillin weÿl. Johann Frantz Tuchfärber gewesten schuemachers wittib beÿständlich ihres Curatoris Jacob Sämann des Mauers und dero einer Sohn franciscus Tuchfärber Schaffner des Stifts Mabach so mehrjährig zu sein versicherte
in gegensein H. Lt. Johann Jacob Dorßner Schaffners des Stiffts Nicolai in Undis – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, dreÿ 6. theil für ohnvertheilt ahne einer behausung höfflein gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen und rechten in der Blindengaß, einseit neben H. Rathh. Gallus Dietrich anderseit neben hannß Martin Pfundtstein dem Maurer hinten auff Johann Jacob Bollender den hoßenstricker – ihro Tuchfärberischer wittib zu zweÿ 6, theil, ihrem mitschuldbekennendem Sohn zu ein 6. und deßen dreÿ übrige geschwisterden an dreÿ 6. theil

La maison est vendue par enchère judiciaire le 17 septembre 1742 (voir les actes ultérieurs). Les acquéreurs, le farinier Jean Jacques Ludin et sa femme Susanne Marie Busch, l’hypothèquent quinze jours plus tard au profit de l’enseignant Jean Rœderer

1742 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 487-v
Johann Jacob Ludin der Mehlmann und Susanna Maria geb. Buschin mit beÿstand ihres vatters Andreas Busch des tabacberieters und ihres großvatters schwester ehemanns H. Jacob Matt leinenwebers
in gegensein H. M. Johannes Röderers præceptor superioris gÿmnasÿ – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff, gärtlein und hoffstatt cum appertinentis in der Blinden gaß, einseit neben Martin Pfundstein dem maurer meister, anderseit neben H. Rathh. Gallus Dietrich, hinten auff N. Bollender den hoßensticker – als ein am 17. 7.br. jüngst ane der ganth ersteigtes guth

Jean Jacques Ludin termine en 1726 son apprentissage chez Erard Meyer
1726, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 15) Dienstags den 10. Junÿ 1726 – Johann Jacob Ludin erscheint bit seine beÿ H Erhard Meÿern auff Joh. Bapt: 1726. ausgestandene Lehrjahr ver*schreibung seind beederseits content. Erkannt Willfahrt.

Fils du boulanger Marx Ludin, Jean Jacques Ludin épouse en 1735 Susanne Marie Busch, fille de l’apprêteur de tabac manant André Busch, sans passer de contrat de mariage comme le mentionne l’inventaire ci-dessous.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 5-v, n° 24) 1735. Mittwoch d. 31. Augusti sind nach Zweymaliger ordentlicher proclamation Vnd ausruffung in der Kirch St Thomæ ehelich copulirt vnd eingesegnet worden, Jacob Ludin der ledige Müller und burger allhier, Marx Ludin des becken vnd burgers allhier ehelicher sohn, vnd Jungfr. Susanna Maria, Andreß buschi des tabackmachers vnd Schirmverwandten eheliche tochter [unterzeichnet] Jacob ludin als hoch Zeider, Susanna Maria Buschin als hochzeiterin (i 7)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 178 livres, ceux de la femme à 193 livres.
1738 (14.7.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) n° 535
Inventarium über Johann Jacob Ludin, Meelmanns und Frauen Susannæ Mariæ gebohrner Buschin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1738. (…) Actum Straßburg auff Montag den 14. Julÿ Anno 1738.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebrachtes Guth betreffend, Sa. haußraths 54, Sa. Silbers 13, Sa. baarschafft 109, Summa summarum 178 lb
Der Ehefrauen Zugebrachte Nahrung belangend, Sa. haußraths 133, Sa. Simbers 20, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 3, Summa summarum 193 lb

Susanne Marie Busch meurt en octobre 1748 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre au veuf est de 130 livres, celle des héritiers de 187 livres. L’actif de la communauté s’élève à 465 livres, le passif à 466 livres.

1749 (2.1.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1148) n° 615
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und tugendsahmen Frauen Susannä Mariä Ludinin gebohrener Buschin, des Ehrsam und bescheidenen Johann Jacob Ludin Meelhändlers und burgers allhier Zu Straßb. geweßter Ehefrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft in Anno 1749. – nach ihrem Donnerstags den 17. Octobris jüngst verfloßenen 1748.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen und begehren obgedachter Johann Jacob Ludin des hinterbliebenen Wittibers, wie auch des Ehrsam: und bescheidenen Andres Hörnig gleichfalls Meelhändlers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen seel. mit ihme dem Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, benantlichen Mariæ Magdalenä, so bereits neun jahr alt, Johann Thomä, welcher in die achte Jahr seines alters gehet, Georg David, so das dritte jahr nunmehr Zurückgelegt und Susannä Mariä Welches nicht völlig anderth halben jahr auf sich hatt, inventirt – So beschehen Straßburg Donnerstag den 2. Januarii Anno 1749.
Copia Codicills reciproci
Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es haben Zwar beede im Leben geweßene Eheleuth Zur Zeit ihrer verheurathung keine Eheberedung auffgerichtet, dennoch aber ihre Zusammengebrachte Nahrungen den 14. Julÿ A° 1738. durch H Notm. Joh: Philipp Liechtenberger und H Johann Alber einen allhießigen geschwornen Inventir käuffler inventiren und æstimiren laßen (…)

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behausung (T.) Nembl. eine behaußung, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gegen dem Wirths hauß Zum blinden Mann über einseit neben H Rathh. Gall Dietrich, anderseit neben Mr Leonhard Vidua dem Maurer und Steinhauer ehevögtl. weiße, hinten auf Johann Jacob Bolender, den hosenstricker stoßend gelegen, so gegen männig. freÿ ledig eigen und durch (die Werckmeistere) ausweißlich des Zu mein Notarÿ Concept geliefferten Abschatzung Zeduls vom 21. 9.bris 1748. angeschlagen pro 375. lb. Darüber besagt ein teutsch pergamentener Ganth Kauffbrieff mit E. E. Kleinen Raths anhangendem Insiegel Verwahret de dato 17. 7.bris A° 1742. Dabeÿ ein teutsch pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contractstub gefertiget mit dero anhangendem Insigel Verwahret datirt den 19. 8.bris 1722. mit altem N° 1 bemerckt.
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths. Innhalt des in vorherigem Bericht angeführten über beeder geweßter Eheleuthe in den Ehestand gebrachte Nahrungen durch H Notm. Johann Philipp Liechtenberger in Anno 1738 auffgerichteten Inventarÿ
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 1, Sa. Silbers 2, Ergäntzung 126, Summa summarum 130 lb
Dießemnach wird auch derer Kinder und Erben ohnverändert guth beschrieben, Sa. haußraths 61, Sa. Silbers 4, Sa. golderner Ring 2, Ergäntzung 119, Summa summarum 187 lb
Endlichen folgt auch das gemein Verantwortung und theilbar Guth. Sa. haußraths 36, Sa. Meels und Kleÿen 6, Sa. Lärer Faß 3, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings 1, Sa. der baarschafft 22, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 375, Sa. Activorum 17, Summa summarum 465 lb – Schulden 466 lb, In Vergleichung 1 lb – Stall Summ 316 lb
Copia Codicilli – 1742 (…) auff Sonntag den 30. Decembris der Ehrsam und bescheidene Johann Jacob Ludin der Meelhändler und die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Maria Ludinin gebohrne Buschin beede Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg (…) zu Sich in Ihre ane der Blinden gaß gelegene behaußung beruffen, kommen und erbetten laßen, welche wie auff unßer Erschienen Abends Zwischen Sechs und Sieben Uhr beÿ Zweÿ hellbrennenden liechtern in der obern mit denen Fenstern auff gedachte gaß aussehenden Stub der Ehemann aufrecht, gesunden, gehend und stehenden, die Frau aber krancken, dannenhero Zu bett liegenden, leibs (…) – Johann Daniel Stöber, Notarius
Abschatzung vom 21. 9.bris 1748. Auff begehren Herrn Johann Jacob Ludin deß Meelmanns und burgers allhier, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der blinden Gaß, eisneits neben Herrn rathherr Dietrich anderseits neben Meister Vidua Maurern und hinten auff Meister Boldender den hoßenstricker stoßend gelegen, neben dem Eingang rechter hand befindet sich eine Stube, Kuchen und ein Kämmerlin auff dem Ersten stock, eine Stube, Stub Kammer, Küchen und ein haußöhren, hat auch einen Tachstuhl mit hohl und breit Ziegeln gedeckt worunter eine besetzte bühn, Ferner befindet sich auch ein nebens gebäw mit einem halben tach, mit breit Ziegeln gedeckt, worunter Zwo stuben dreÿ Kammeren, Zwo Küchen, und ein Soldaten Kammer, In dem hoff befindet sich auch ein gewölbtes Kellerlein, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg gewesenen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor undt umb 750 gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Werckmeister deß Maurhoffs

Jean Jacques Ludin se remarie en 1749 avec Anne Marguerite Barbenès, fille du boulanger Jean Philippe Barbenès
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 54-v, n° 14)
Mittwoch d. 21. Maji 1749. sind nach vorheg geschehener zweymahliger Proclamation Ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Ludin der wittwer meelman und burger allhier und Jungfrau Anna Margaretha weÿl. Joh: Philipp Barbenes gewes. Schwartzbecken u. burgers allhier nachgel. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob ludin als hoch Zeiter, x also zeichnet die Hochzeiterin (i 31)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie au mari. Ceux du mari s’élèvent à 687 livres, ceux de la femme à 220 livres.

1752 (2.8.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1156) n° 781
Inventarium über des Ehrengeachten Hn Johann Jacob Ludin, des Meelhändlers und der Ehren und tugendsamen Frn. Annä Margarethä Ludin, gebohrner Barbeneßin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg in den Ehestand einander Zugebrachte Nahrungen aufgerichtet in Anno 1752 – in ihrer vor mir Notario den 9.ten Maÿ A° 1749. errichteten Eheberedung §° 2.do expressé enthalten, daß einem jeden sein in die Ehe bringendes Vermögen ihme und seinen Erben vor ohnverändert verbleiben solle (…) So beschehen in fernerem beÿsein H Andreaß Hörnig des Meelhändlers und bs. allhier, des Ehemanns KK. Voriger Ehe geschwornen Vogts, wie auch H Johann Philipp Barbeneß des Schwartzbecken und bs. allhier, der Ehefr. ehelib. bruders und hierzu erbettenen beÿstnds, Straßburg Mittwochs den 2.ten Augusti Anno 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen dem Ehemann und deßen Kindern voriger Ehe Zuständigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behausung so Zwischen dem Ehemann und seinen KK. voriger Ehe gemeinschafftlich. Nemblichen eine behaußung, Hoff und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß, gegen dem Wirths hauß Zum blinden Mann über 1. s. neben H Rathh. Paulus Dietrich, dem oeconomo in dem Hospital, 2.s. neben Mstr Ravalliatti, dem Maurer und Steinhauer hinten auf Mstr. Johann Jacob Bolender, den hosenstricker. stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ, ledig, eigen und in dem den 10.teb Maÿ 1749. durch mich Notarium über weÿl. Frauen Susannä Mariä Ludin, geb. Buschin, des Ehemanns voriger Ehefr. seeligen Verlaßenschafft gepflogenen Summarischen Calculo ohnvergreifflich berechnet vor 750. lb. Darüber besagt i. teutscher perg. Ganth Kauffbrieff mit Es. Ehrsamen Kl. Raths anh. Ins. Verw. de dato 17. 7.bris A° 1742. Dabeÿ i. teutscher perg. Kffbrieff in allh. C. C. Stb. gefert. mit dero anh. Ins. bestärcket, datirt den 19. 8.bris A° 1722. mit altem N° 1 bemerckt.
(f° 9) Wÿdem Welchen der Ehemann aus voriger Ehe lebtägih Zu genießen berechtiget ist. In Krafft des von Weÿland Frn. Susanna Maria Ludin geb. Buschen sein des Ehemanns Voriger Ehefrn. seel. mit und beneben ihme den 30.ten Xbris A° 1742. vor mir Notario und Gezeugen gestiffteten Codicilli §° 2.do
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Guth. Sa. haußraths 104, Sa. Frucht 36, Sa. Leeren Faß 6, Sa. Silbergeschmeids 25, Sa. baarschafft 144, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 500, Sa. Schulden 25, Summa summarum 900 lb – Schulden 225 lb, Nach deren Abzug 675, Haussteuren helfte 11, des Ehemanns in die Ehe gebracht guth 687 lb
Dießemnach wird auch beschriben der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 67, Sa. Silbergeschmeids 11, Sa. Goldener Ring 5, Sa. baarschafft 125, Summa summarum 209 lb – Darzu gelegt die ihro Zuständige andere Heffte deren haussteuren 11, Der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Vermögen 220 lb

Jean Jacques Ludin est condamné à payer les frais d’inspection et de transport de cochons qu’il a vendus à Jacques Rockenbauch
1759, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 128-v) Dienstags den 18. Decembris 1759
Jacob Rockenbauch dießer Zunfft Unterkauffer Klagt Cra. Jacob Ludin, daß derselbe Von 7. Schweinen so er in den Ställen gekaufft, ihme den treiber Lohn so wohl als auch was Er Kläger den Schwein schaueren bezahlt vor enthalten. Bekl. Zugegen Vermeint, daß da er die Schwein selbsten herein getrieben, er Klägern keinem Lohn schuldig seÿe.
Erk. Seÿe Bekl. in die Zahlung 8. ß 2 d vor Schauer v. Treiber Lohn v. in 2 ß Gerichts Costen zu condemniren (d. Scriba 1 ß, Büttel 1 ß)

Le marchand de farine Jean Jacques Ludin meurt en juin 1760. La masse propre à la veuve est de 204 livres, la masse propre aux héritiers de 296 livres. L’actif de la communauté s’élève à 122 livres, le passif à 270 livres.

1760 (22.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1182) n° 1192
Inventarium über Weiland des Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Jacob Ludin, geweßenen Meelhändlers und brs. allhier Zu Straßburg nunmehr seelig Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1760. – nach seinem Mittwochß den 4.ten Junÿ dießes instehenden 1760.gsten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und Tugendsamen Frawen Annä Margarethä Ludin gebr. Barbeneßin der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Meister Johannes Wehrlen des Weißbecken und burgers allhier, den Sie ane Vogts statt Zu ihrem beÿstand angesprochen (…) So beschehen Straßburg Dienstags den 22.ten Julÿ Anno 1760.
Der Abgeleibte seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1.mo Jgfrau Mariam Magdalenam Ludin, welche den 3. Augusti 1739. zur Welt geboren worden 2.do Johann Thomas Ludin, leedigen Keller so dermalen in Königl. frantzösischen Kriegsdiensten unter den Volontaires de Henriot dans la Compagnie de Mons. Choseÿ begriffen und den 11. Februarÿ 1741. das tages licht Zum ersten mal erblicket, 3.tio Georg David Ludin, welcher den 11. Septembris 1745. Zur welt geboren worden, So dann 4.to Susannam Mariam welche den 22.ten Julÿ Anno 1747. des Tages licht Zum ersten mal ansichtig worden, Alle vier deßelben in erster Ehe mit weiland Frawen Susannä Mariä Ludin geb. Buschin seiner den 17.en 8.bris des 1748. gsten jahrs verstorbenen Ehefrauen seelig erzeugten Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen und Hauptheilen verlaßene Erben, deren geordnet und geschworenen Vogts ist Mr Andreas Hornig Meelhändler und br. alhier, welcher auch diesem geschäfft persönlich beÿwohnete

In einer allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Antheil ane einer Behausung. Zween dritte theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung, Höfflein, Hoffstatt und seiten gebäuden, auch allen deren begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg ane der Blindengaß gegen dem Wirths hauß Zum Wilden Mann über einseit neben weil. H Rathherrn Gallus Dietrich, gew. oeconomi in dem mehrern Hospital allhier, 2.s. neben H. Caspar Theodor Ravalliatti dem Maurer und Steinhauer auch E. E. Kleinen Raths dermalig. beÿsitzer, hinten auf Meister Johann Jacob Bolender, den hosenstricker. stoßend gelegen, so gegen männiglich freÿ, ledig, eigen und außweiß. des bey des Verstorbenen seel.ersten hsf. Verl. dh. mich Notarium den 2. Aug. 1749. auffgerichteten Inv. dh. d damaligen H Lohner und die Hh. Wkmstr. txirt worden Wobey man es Zu erparung der Costen und auf erhaltene gng. permission Von den hochverordneten Hh. Dreÿ d. Stadt Stalls wieder läßet Vor und um 375. lb. Und der übrige dritte theil ist denen Kindern und Erben vor mütterl. Guth Zustendig dannenhero infra folio (-) ausgewolffen. Über die völlige behausung und dero Zugehörde besagt ein teutscher perg. Ganth Kfbrieff mit E. E. Kleinen Raths anhgd. Ins. Verwahrt dedato 17.ten Septembris Anno 1742. Dabeÿ i. teutsch. perg. Kfbr. in allh. C. C. stub. errichtet mit dero anhgd. Ins. bestärcket, datirt den 19. Octobris Anno 1722. mit a. N° 1 bemerckt.
Ergäntzung der Wb. angegangenen ohnveränderten guths. Nach anleitung der über beeder geweßter Eheleuth einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch mich Notarium den 2.ten Auguste A° 1752. aufgerichteten Inventarÿ
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Der Wittib ohnveränderten Vermögen. Sa. haußraths 18, Sa. Silbern Geschmeids 4, Sa. Goldenen Rings 1, Sa. der activ schuld 37, Erg. 143. Summa summarum 204 lb
Dießemnach wird auch derer Kinder und Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 60, Sa. Leeren Faß 3, Sa. Silbern geschmeids 5, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 250, Summa summarum 534 lb – Schulden 237 lb, Nach deren Abzug 296
Endlich folgt auch das gemein verändert und theilbare Guth, Sa. haußraths 24, Sa. Leeren Faß 2, Sa. der Frucht 20, Sa. Silbern geschmeids 5, Sa. Goldener Ring 18 ß, Sa. baarschafft 23, Sa. Activorum 46, Summa summarum 122 lb – Schulden 392, Theilbar passiv onus 270 lb – Stall Summ 556 lb
Copia der Eheberedung (…) Sp beschehen Straßburg Freÿtags den 9. Maii A° 1749. Johann Daniel Stöber Notarius
Aufrichtung des der hinterbliebenen Wb. accordirter Wÿdems – Demnach der Verstorbene seel. in die Eheberedung §° 6. der hinterbliebene, Wittib accordirt und Zugestanden (…) in solcher behaußung die undere wohnung so dermahlen Mr Fischer der Schuemacher in besitz hat, das haußöhren Vor solcher den Vordern Keller, die B* und Cammer über dero Wÿdems gemachen, den hoff und Schwein Ställ sampt dem hindern Kellerlein aber holtzhauß wie auch das Gärtlein auf Neun nacheinander folgende auf Michaelis nechstkommend anfangend und auf den dießen Termin A° 1769. sich wieder endigende jahr (…) Actum Straßburg Dienstags den 23. 7.bris A° 1760.

La maison revient en partie à sa fille Madeleine qui épouse en 1765 le farinier Jean Georges Blind, originaire de Barr : contrat de mariage, célébration

1765 (29.1.), Not. Elles (6 E 41, 1350) n° 101
Eheberedung – persönl. kommen v. erschienen seÿen der Ehrengeachte Johann Georg Blind, der leedige Meelmann Von Barr gebürtig, weÿl. Joh: Georg Blind des Kieffers v. b. zu besagtem Barr mit weÿl. Margaretha geb. Kilianin ehel. erzeugter Sohn, als hochzeiter unter verbeÿstandung Johannes Geÿler des Meelmanns v. b. dahier ane einem,
So dann die tugendbegabte Jgfr. Magdalena Ludinin, weÿl. H Jacob Ludin des im Leben gewesenen Meelhändlers v. b. allhier mit auch weÿl. frauen Susanna gebohrner Buschin eheL erzieltte Tochter, als Hochzeiterin, unter assistentz Hn Johann Georg Kübler des Vormahligen Weißbecken v. b. alhier ihres geschw. Vogts
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Dienstag den 29. Januarii 1765 [unterzeichnet] Johann geörg Blindt Alls hochzeiter, Magdalena Ludinin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 338, n° 12)
Im Jahr 1765 sind auf Ostern und dominica quasimodo proclamati und volgenden 17. Aprilis copulirt worden Johann Georg Blind lediger Meelman weiland Johann Georg Blind gewesenen Kiefers und burgers Zu Barr und weiland Fr. Margarethä gebohrner Kilianin hinterlaßener Sohn und Jgfr. Maria Maria Magdalena weil. Jacob Luthins geweßenen Meelmans dahier und auch weiland Fr. Susannä Mariä gebohrner buschin hinterlaßene tochter, [unterzeichnet] Johann Geörg Blindt als hochzeiter, Maria Magdalena Ludin hochzeiterin (i 176)

La tribu des Boulangers remet le 7 mars 1765 à Jean Georges Blind une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois
1765, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 210) Donnerstags den 7. Martii 1765 – Vertröstungs Schein
Joh: Georg Blind leediger becker von Barr gebürtig, so seine Lehr v. Wander Jahr nach Ordnung verrichtet vnd dermahlen mit weÿl. Jacob Ludin abgel. Melmanns seel. Tochter ehel. Versprochen, bittet Ihme einen Gericht. Schein Zu ertheilen, daß wann er verburgert vnd præstanda præstirt haben wird, man Ihme beÿ dieser Ehrs. Zunfft als Leibzünfftig v. Meelmann annehmen werde. Erk. Willfahrt.

Jean Georges Blind devient bourgeois le 11 mai 1765
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 66
Johann Georg Blind, der Meelmann von Barr gebürtig, erhalt d. burgerrecht von seiner Ehefr. Maria Magdalena weyl. Jacob Ludin gew. Meelmanns v. burgers allhier hinterl. ehel. tochter um d. alten burgerschill. will dienen beÿ E E Zunfft Zun Beckern.Jur. eod. [11 Maÿ]

Il devient tributaire le 20 juin 1765
1765, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 212-v) Donnerstags den 20. Junii 1765 – Frembder Neuzünfftiger
Joh: Georg Blind von Barr gebürtig, producirt burger Urkundt, will Leibzünfftiger werden v. den Meel v. Gieß handel treiben, bittet um Gerichtl. Reception

Le farinier Jean Georges Blind et sa femme Marie Madeleine Ludin hypothèquent leur quart de maison au profit du marchand Jean Daniel Pfæhler

1765 (8.7.), Chambre des Contrats, vol. 639 f° 478
H. Johann Georg Blind der meelmann und Maria Magdalena geb. Ludin mit beÿstand Georg Zimmermann des zimmermanns und Friedrich Fichter des beamten im umgeld
in gegensein H. Johann Daniel Pfähler des handelsmanns – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, den 4. theil vor unvertheilt von und ane einer behausung cum appertinentis ane der Blindengaß, einseit neben den Dietrichischen erben, anderseit neben H. Ravailliati dem maurer meister, hinten auff Johann Jacob Bollender den hoßenstricker

Jean Georges Blind et Marie Madeleine Ludin prennent en pension le fils naturel qu’Anne Haller, fille d’un aubergiste de Reinach en Suisse, a eu du marchand Jacques Scheurmann d’Ensburg
1775 (30. Januarÿ), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 135 (2° série)
Persönlich kommen und erschienen Hr Johann Georg Blind der Meelhändler und Maria Magdalena gebohrne Ludinin, die zeigten
in gegenwarth Annä Hallerin, Rudolph Hallers des geweßenen Gastgebers Zum Bähren Zu Reinnach in der Schweitz, in dem Canton Bern ehelich erziehlten Tochter
frei offentlichen, wie daß Sie in Ansehung des Von gedachter hiebeÿ erschienener Hallerin durch unehliche beÿwohnung H Jacob Scheurmanns, des Handelsmanns Zu Ensburg ebenfalls in der Schweitz und in dem Canton Bern, allhier Zu Straßburg geborenen und dermahlen Vierteljährigen Lieblings Nahmens Amandus folgendes Leibgeding eingegangen und Vor sich und ihre Erben und nachkommen ohnverscheidenlich getroffen
Nhemliche und zum Ersten so Versprechen beede gedachte Blindische Eheleuth gemeldten Liebling Zu sich Zunehmen (…)

Anne Marguerite Barbenès cède à sa belle-fille Madeleine Ludin femme de Jean Georges Blind les biens dont elle a l’usufruit viager, en particulier le droit d’habitation dans la maison

1775 (7.2.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 50-v
Fr. Anna Margaretha Barbeneßin weÿl. H. Johann Jacob Ludin gewesten meelhändlers hinterbliebenen wittib beÿständlich H. Lt Johann Philipp Graffenauer procuratoris vicarii EE. Großen Raths
in gegensein Fr. Magdalena Blindin geb. Ludin H. Johann Georg Blind des meellhändlers ehefrau
die sie sich desjenigen wÿdumbs den sie in krafft Eheberedung und dero 8.ten puncten zeit lebens zu genießen hat in einer stub, stubkammer, küche und einem anderen kammer auff den ersten stock in der ane der Blinden gaß gelegenen in obiger verlassenschafft gehörige behausung bestehend woraus sie bis anhero jeden jahrs 2 louis d’or ane haus zinß gezogen, um ihre liebe gegen ihrer tochter und übrigen dreÿ kindern nahmens Johann Thomas, David und Susanna Maria die Ludin davor mehr zu erkennen zu geben – ihren vier kindern alle dreÿ monath 32 gulden ihro zu reichen

Jean Georges Blind meurt en février 1781 en délaissant un fils. La valeur de la maison est reprise de l’inventaire dressé en 1748. La masse propre à la veuve est de 157 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 34 livres, le passif à 246 livres

1781 (23.5.), Not. Lauth (6 E 41, 648) n° 97
Inventarium über Weiland Johann Georg Blind, gewesenen Meelhändlers und Burgers allhie zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft – nach seinem den 20.ten Februarii laufenden 1781.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Fraun Maria Magdalena Blindin geb. Ludinin, der hinterbliebenen Wittib und Meister Peter Rothacker des blattermachers und hiesigen Burgers als geordneter und geschwornen Vogts des von dem Verstorbenen seeligen mit gedachter seiner Hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugt: (…) Söhnleins (…) So geschehen allhier Zu Straßburg in præsentia Meister Joh: Martin Fleischhauer des Meelhändlers und Burgers dahier als von der Wb. hierzu specialiter erbettenen beistandts auf Mittwoch den 23.ten Maji Anno 1781.
Der verstorbene seelige hat ab intestato zu seinem einzigen Erben verlassen als neml. Johann Georg Blindt, dermalen Discipulus in d.1.sten Class und so bis künftig Johannis Baptistæ 7 ½ Jahr alt, dahero minderjährig und bevögtiget mit Mr Peter Rothacker dem Blattermacher und hiesigen Burger.

Copia der Zwischen beden nun zertrenten Ehepersonen Zur Zeit ihrer Verheurathung coram weil. H. Notario Joh. Georg Elles den 29. Januarii Anno 1765 mit einander aufgerichteten Eheberedung
Bericht in gegenwärtiges Inventarium gehörig. Nachdeme ich der Inventir-Notarius vorher copialiter einverleibten Ehe: Contract den Erbs: Interessenten verlesen und sie Zufolg deßen 3.ten §° nach denen Documenten des Ehe: Inventarii und etwa während der Ehe ererbten befragt hatte, So hat mir die hinterbliebene Wittib angezeigt, daß weder in die Ehe inventirt noch etwas während der Ehe ererbt worden wäre (…)
In einer ane der blinden Gaß gelegen der Wittib zu einem Vierten theil gehörigen behausung
(f° 5) Antheil Eigenthums ane einer Behausung. (W.) Nemlichen ein Vierter theil für unvertheilt von: und ane einer Behausung, Höflein, Hoffstatt und Seitengebäuden auch allen deren begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg an der Blinden Gaß gegen dem Würthshaus zum blinden Mann über, Einseit neben Hn N. Wurm, dem Tabackfabrikanten und hiesigen burgern, Anderseit neben Mr Joh. Friedr: Pflüger dem Leinenweber u: b. dahiern hinten auf M. Joh. Jb. Albert den Hosensricker und br. hieselbst stosend, gelegen, so auser hernach befindlichen theilbarem Passiv: Capital frei, ledig und eigen. Und außweißlich deß über weiland Joh. Jb. Ludin, gewesenen Meelhändlers und burgers allhier seeligen Verlaßenschaft durch weiland Hn Not.m Joh. Dan: Stöber, in Anno 1760 den 22.ten Julii errichtet und expedirten Inventarii fol: 57.a ware diese gantze Behausung nach der in anno 1745 d. 2. Januarii Zu diesortiger Wittib leiblicher Mutter weild. Fr. Susannä Ludinin gebohrner Buschin seeligen durch gedachten H. Notarium Stöber beschehenen Verl. Inventur von dem damaligen H. Stattlohner und denen Hn. Werckmeistern unterschriebenenen mithin schriflich eingeschickten Abschatzung angeschlagen, wobei man es heutigen tags abermal zu Erspahrung der Kösten und auf erhaltene grosgünstige Erlaubnus von denen hoch und wohlverdienten Hh. drei Löbl. Statt Stalls bewenden lasset vor: und um 375 lb, Macht hieran diesortiger 4.ter theil aus 93 lb 15 ß. Die übrige drei vierte theil seÿnd der wittib leiblichen Brüdern und Schwester eigenthümlich Zuständig, Über die völlige Behausung und dero Zugehördte soll besagen ein teutscher Pergamentener Ganth Kaufbrieff mit Es. En. Kleinen Raths anhangendem Insiegel verwahret de dato 17. 7.bris. 1742. Dabei ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhiesiger C. C. Stub errichtet mit dero anhangenden Innsiegel bestärcket und datirt d. 19. 8.bris 1722 so mit altem und dabei gelassenen N° 1 bemerckt. Diese 2 pieces befinden sich nach der Wittib Aussage bei Fr. Anna Margaretha Ludinin geb. Barbeneßin deroselbe Stieffmutter in Verwahrung.
Folgt nun hierauff die Beschreibung Eingangs erwehnter Verlaßenschafft an: und vor sich selbsten. Der hinterbliebenen Wittib derer gethaner Anzeige gemäß unverändertes Vermögen, Sa. hausraths 12, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthum ane einer behausung 93, Sa. Ergäntzung 23 lb, Sa. Schulden 25 lb, Summa summarum 157 lb
Des Kindts unverändert und theilbare Nahrung weilen keine Errungenschaft zu hoffen unter einem titul als des B: E: unveränderte und T. beschrieben, Sa. hausraths 29 lb, Sa. Silbers 4 lb, Summa summarum 34 lb, (f° 7) schulden 246 lb, Compensando 212 lb – Endlichen passiv onus loco Stall Summa 54 lb
Copia der Eheberedung (…)

Héritier d’un quart de la maison, le garde Jean Thomas Ludin épouse en 1786 Chrétienne Madeleine Niedermeyer, veuve du jardinier Jean Pierre Sommer. L’acte de 1791 ci-dessous mentionne que sa veuve est légataire de ses biens.

1786 (24.1.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 614) n° 274
24. Januarii 1786. Eheberedung – Johann Thomas Ludin, lediger Gard in dem hiesigen Umgeldhaus, des Weiland Joh: Jacob Ludin, Meelhändlers und auch weil. Frauen Susanna gebohrner Busch beder Verstorbener Eheleut und burger alhier nach Tod hinderlaßener ältere, anjetzt mehrjährige eheliche Sohn, als Hochzeiter an einem Teil,
Sodann Frau Christina Magdalena geb. Niedermeÿer, des weil. Johann Peter Summer, gewesenen hiesigen burgers und Gartenmanns hinterbliebene großjährige Wittwe als hochzeiterin beiständlich ihres mütterlichen Oheims Joh: Friderich Dürrbach, des Glaser meisters und Sigristen zu S Wilhelm auch burgers dahier an dem andern Teil
[unterzeichnet] Johannes Thomas Ludin als hochzeiter, Christina Magdalena Somerin als hochzeiderin

Marie Madeleine Ludin se remarie en 1787 avec le boulanger André Glück, originaire d’ Olwisheim près de Brumath : contrat de mariage, célébration
1787 (12.6.), Not. Lauth (6 E 41, 652) n° 102
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsame Andreas Glück, lediger Becker von Olvisheim gebürtig und dermaliger Burger allhier, weiland Thomas Glück geweßten Tagners und Burgers Zu ged. Olvisheim mit auch Weil. Fr. Brigitta geborner Zimmerin deßen gewesenen Ehefr. beede längst seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, als Hochzeiter ane einem
So dann die Tugendbegabte Fr: Maria Magdalena Blindin geborne Ludinin, weiland Joh: Georg Blind, gewesenen Meel: und Gekörnshändlers auch burgers dahier hinterbliebene Wittwe,diese unter Verbeistandung Mr Peter Rothacker des Blatter: machers und Burgers hieselbsten so von Joh: Georg Blind dero ehel. Söhnlein geordnet und geschworenen Vogts wie auch unter fernerer Assistentz Joh: Thomas Ludin des hiesigen Stadt: Garde u. burgers dero Leiblichen Bruders, als Hochzeiterin am andern theil
So gewesen Straßburg auf Dienstag den 12. Junii Anno 1787. [unterzeichnet] Andreas gluck als hochzeiter, Maria Anna Blindin als hochzeiderin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 117, n° 18)
1787, Montag den 25. Junii sind nach zweÿmalicher Proclamation in unserer Kirch copulirt worden Andreas Glück led. Becker und burger alhier, weil. Thomas Gluck gew. Tagners in Olwisheim mit Brigitta geb. Zimmerin ehelich erzeugter Sohn Und Fr. Maria Magdalena geb. Ludinin weil. Georg Blind gew. Meelhändlers und burgers alhier nachgelaßene Wittwe [unterzeichnet] Andreas Glück als hochzeiter, Maria Magdalena Blindin als braut (i 123)

André Glück devient bourgeois à titre gratuit pour bon comportement le 23 mai 1787.
1787, Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 143-v
Andreas glück der ledige becker von olvisheim gebürtig, thomas glück des burgers vnd tagners allda ehl. sohn erhalt das burgerrecht wohlverhaltens weg. vmb d. alten burger schilling, will dienen Zue E. E. Zunfft der Beckern juravit d. 23. May 1787.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient en partie à l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 770 livres, ceux de la femme à 192 livres.

1787 (26. 8.bris), Not. Lauth (6 E 41, 650) n° 165
Inventarium über der Ehrsamen Andreas Glück, des Meel: und Gekörnshändlers, wie auch der Tugend: begabten Fr. Mariä Magdalenä gebohrner Ludinin, beeder Eheleuthen und Burgern allhier Zu Straßburg, einander für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrungen aufgerichtet, in Anno 1787. – in ihrem den 25. Junii laufenden 1787.sten Jahrs angetrettenen Ehestand zugebracht und sich vermög des vor mir Notario den 12.ten d: m: et a: errichteten Ehe Contracts und dessen Zweiten Punctens für unverändert vorbehalten haben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg, in beisein Hn Joh: Leonhard Giettelmann, des Handelsmanns und Burgers dahier, als der Ehefr. Söhnleins geordnet und geschworenen Vogts, auf Freitag den 26.ten 8.bris Anno 1787.

In einer allhier zu Straßburg ane der Blindengaß gelegenen und diesortiger Ehefr. zum theil eigenthümlich zuständigen Behausung befunden worden wie folgt
Eigenthümlicher Antheil ane einer Behausung. (F.) Nemlichen ein Vierter Theil für ohnvertheilt von und ane einer Behausung, höflein, hofstatt und Seitengebäuden, mit allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Blindengas gegen dem Würthshaus Zum blinden Mann über, einseit neben H. Ganzinotti dem handelsmann und hiesigen Burger, anderseit neben Mr Johann Friedrich Pflüger dem Leinenweber und burger dahier, hinten auf Mr Johann Jacob Albert, den Hosenstricker und Burger hieselbsten stoßend, so auser herund. beschriebenen darauf versichert haftenden Passiv Capital freÿ, leedig, eigen, Und wird die völlige Behausung hier ohnpræjudicirlichen angeschlagen vor 500 lb. Macht zu disortiger Ehefrau daran gebührigem Vierten Theil hier in Auswurf 125 lb. Die übrige drei vierte Theile sind der Ehefraun leiblichen Brüderen und Schwester eigenthümlich zuständig. Über die völlige Behausung und dero Zugehördte soll besagen ein teutscher pergamentener Ganth Kaufbrief mit E. E. Kleinen Raths anhangendem Innsiegel verwahret d. d. 17. Sept. 1742. Dabeÿ ein teutscher pergamentener Kaufbrief in allh. C. C. stub errichtet mit dero anhangend. Inns. verwahrt datirt den 19. 8.bris 1722 so mit N° 1 bemerckt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Guth, Sa. hausrats 66, Sa. Silbers 19, Sa. der Baarschafft 350, Sa. Schulden 334, Summa summarum 770 lb
Diesemnach wird auch der Ehefraun in die Ehe gebracht Guth, Sa. hausraths 98, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. Goldenen Rings 6, Sa. baarschafft 52, Sa. des eigenthümlichen Antheils ane einer behausung 125, Summa summarum 294 lb – Schulden 102 lb, Detrahendo verbleibt 192 lb

Susanne Ludin, femme abandonnée du tailleur Frédéric Martin, cède son quart de maison à (son beau-frère) André Glück

1787 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 661 n° 389-v
Fr. Susanna geb. Ludinin Friedrich Martin des von hier längst abweßenden schneider meisters verlaßenen ehefrau unter assistentz Johann Ernst Ritterer des actuarii des schirmgerichts
in gegensein Andreas Klick des meelmanns
den vierten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Blindengaß, einseit neben N. Ganzinotti und Marocco denen gebrüdern handelsleuth, anderseit neben H. Wurm dem taback fabricanten, hinten auff Mr Albert den hoßenstricker – um 400 gulden

Un autre quart de la maison appartient à Georges David Ludin, compagnon boulanger disparu après être entré au service du roi de Sardaigne (voir l’inventaire dressé en 1791). Son tuteur le marchand Jean Léonard Giettelmann rend un compte de sa tutelle en 1790.

1790, Not. Wengler (6 E 41, 1532) n° 219
Rechnung mein Johann Leonhard Giettelmann, Handelsmanns und burgers alhier zu Strasburg als Geordneten und geschworenen Curatoris, Georg David Ludin, des Verschollenen beckenknechts, weiland Joh. Jakob Ludin, des geweßenen hiesig. verburgerten Meelhändlers nachgelaßenen ehelichen Sohns, inhaltend was ich in dieser Eigenschaft seit dem 1. Hornung 1787. als dem Schluß meiner vorhergehenden Rechnung bis den 30.sten November 1790. eingenommen und wieder ausgegeben habe. Zehnte Rechnung dieser Curatel, meiner Verwaltung aber die Zwote.

Marie Madeleine Ludin meurt en 1791 en délaissant un fils de son premier mariage. Les experts estiment à 500 livres la maison dont un quart appartient en propre à la défunte, un quart a été acquis pendant la communauté et les deux quarts restant appartiennent aux ayants-droit de ses deux frères. La masse propre au veuf est de 1 950 livres tournois, celle des héritiers de 828 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 685 livres, le passif à 466 livres.

1791 (30.6.), Not. Lauth (6 E 41, 651) n° 198, n° 2
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Magdalenæ Glückin gebohrner Ludinin, Herrn Andreas Glück, des Meel: und Gekörnshändlers, auch Burgers allhier Zu Straßburg im Leben gewesener Ehefraun nun seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet im Jahr 1791 – nach ihrem den 14. Junÿ laufenden 1791. Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat. Welche Nahrungs Verlaßenschafft ane Zu end gesetzten tag auf ansuchen erfordern und begehren sowol des hinterbliebenen Wittibers als auch herrn Johann Leonhard Giettelmann, des handelsmanns und hiesigen burgers als geordnet und geschworenen Vogts hernach benamsten der Defunctæ hinterlaßenem einzigen Sohns und ab intestato Erbs inventirt (…) So geschehen in einer allhier Zu Straßburg ane der Blindenfaß gelegenen mit N° 19 bezeichneten Zur hälfte in diese Verlaßenschafft gehörigen daher hernach mit mehrem beschriebenen behaußung auf Donnerstag den 30. Junÿ im Jahr 1791.
Benennung des Erben. Die verstorbene hat ab Intestato Zu ihrem einzigen Erben verlaßen Ihren in erster Ehe mit weiland Johann Georg Blind, dem gewesenen Meehändler und hiesigen Burger erzeugten Sohn, Nahmens Johann Georg Blind, so die Schneider Profession erlernet und verfloßenen Joh. Bapt. 17 ½ Jahr alt war, deßen ersterer Vogt war Peter Rothacker der gewesene Blättermacher, welcher den 4. Aprilis 1781 dazu ernannt wurde, Nach deßen Absterben aber wurde ihm zum Vogt hesetzt H Johann Leonhard Giettelmann der Handelsmann und burger alhier

Ergäntzung durch mich Notarium den 26. oct. 1787 aufgerichteten Inventarÿ
Eigenthümlicher Antheil ane einer Behausung, so dem Erben ohnverändert. Nemlichen ein vierter theil für ohnvertheilt Von und ane einer Behausung, höflein, hofstatt und Seitengebäuden, mit allen deren Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, mit N° 19 bezeichnet gelegen allhier Zu Straßburg ane der Blindengas gegen dem Würthshaus Zum blinden Mann über, einseit neben H. N. Keller dem Tabac fabricant, anderseit neben Andreas Wurm dem Tabackbereiter, hinten auf Meister Johann Jacob Albert, den Hosenstricker, samtlicher Burgeren dahier stoßend, Welcher vierte Theil freÿ, leedig und eigen. Und ist die völlige Behausung Zufolg einer dem Inventary Concept beiligenden Von denen herren J : Mich Gruber Maurer und Daniel Frid. Weber, Zimmermeister unterschriebenen Abschatzungscheins Vom 11. Juny 1791. dem heutigen wahren Werth angeschlagen worden Vor 2000. L. Macht Zu disortigem Erben daran gebührigen Vierten Theil hier in Auswurt 500 L. Die übrige dreÿ quart sind gebührig, Eine quart der Defunctæ verstorbenen bruders Johann Thomas Ludin, geweßenen hießigen Stadtgarde hinterlaßener und zum Erb eingesetzter Wittib, die andere quart der Defunctæ bruder Georg David Ludin des längst von hier abwesenden leedigen Becken so sich als soldat in Königlich Sardinischen diensten begeben, deßen Curator ist H. Johann Leonhard Giettelmann der handelsmann dahier, diesortigen Erbs geschworner Vogt, Und die lezte quart ist währender Ehe von der Defunctæ Schwester erkauft worden, mithin in hierseitige theilbahre Mass gehörig, wie solches hernacher beschrieben Zufinden. Über die völlige Behausung und dero Zugehördte soll besagen ein teutscher pergamentener Ganth Kaufbrief mit des ehemal. Kl. Raths anhangendem Innsiegel verwahret d. d. 17. Sept. 1742. ferner ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in hiesigen C. C. Stub errichtet und mit dero anhangendem Innsiegel verwahrt, datirt den 19. 8.bris 1722 so mit N° 1 bemerckt.
Eigenthümlicher antheil an einer behausung so theilbar. Nemlichen ein Vierter theil für ohnvertheilt von und ahne der bei des Erbs ohnveränderten Guth beschreibenen allhier ane der Blindengas gelegenen Behausung und dero Begriffen und Rechten, so freÿ leedig eigen wie der Wittiber versichert hat, und thut der hieher gehörige vierte Theil vermög oben allegirter Abschatzung das haus Zu 2000 lb gerechnet, hier in auswurf 500 lb. Diese quart ist zufolg vorgemeßener Kauffverschreibung in allhießiger C.C. Stb den 28. Septembris 1787 passirt, von fraun Susannä gebohrner Ludinin, Friedrich Martin des von hier längst abwesenden burgers und Schneiders verlaßener Ehefraun der verstorbenen leiblichen Schwester erkauft worden, daher in Theilbahre Nahrung gehörig
– Auf Ansuchen Herrn Andreas Glück des Mählhändlers und Herrn Gittelmann des Handelsmanns beede bürger allhier und letzterer als vogt der Luthinischen Erben, haben wir Endes unterschriebnen Maurer: und Zimmermeister uns in die Behausung in der blinden: gaß gelegen und mit N° 19 bezeichnet begeben, um dieselbe dem jetzigen wahren Werth nach anzuschlagen, Nachdeme wir nun in obgedachter behausung alles genau examinirt und durchgegangen, als schätzen wir dieselbige mit Forder: und hinter hauß, samt hoff und Garten, wie auch allen übrigen Rechten und Gerechtigkeit nach unserem besern Wissen und Gewissen für und um die Summ von 2000 Livres, Straßburg den 11. Junii 1791. [unterzeichnet] Daniel Friedrich Weber Zimmermeister, Joh: Michael Gruber Maurer Meister
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der (…) vor mir Notario den 12. Juny 1787 errichteten Eheberedung
Des Wittibers ohnverändert Guth, Sa. hausraths 88, Sa. Silbers 62, Sa. Schulden 240, Sa. Ergäntzung 2560, Summa summarum 2950 lb – Hievon hat derselbe Zufolg Eheberedung §° 4.to seinem Stiefsohn Johann Georg Blind, disortigen Erb, als ein wahren Eigentum verschriben 500 fl, Detrahendo 1950 lb
Solchemnach wird auch des Erben ohnveränderten vermögen beschrieben, Sa. Hausraths 380, Sa. Silbers 32, Sa. Goldenen rings 12, Sa. des eigenthümlichen Antheils ane einer behausung 500, Ergäntzung passive (96), Summa summarum 925 lb – Schulden 96 lb, Nach solchem abzug 828 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbahre Guth beschrieben, Sa.hausraths 97, Sa. Schiff und geschirrs, wie auch Meel und übrige vorräthiger Waar zum Meelhandel gehörig 76, Sa. der Kuh 72, Sa. des eigenthümlichen Antheils ane einer behausung 500, Sa. Schuld 96, Summa summarum 843 lb – Schulden 2685 lb – Compensando 1842 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1937 ln
Copia der Eheberedung (…) den 12. Juny Anno 1787, Joh: Daniel Lauth Notarius

Registre de population 600 MW 16 (1798) Rue des Aveugles N° 19
Gluck, André, Citoien actif, 60 ans, né à Olfisheim, (à Strasbourg depuis) 1768
Hundsinger, Anne Marie, Servante, 61 ans, Brumath (à Strasbourg depuis) 1769

André Glück achète les trois quarts de la maison des cohéritiers Ludin et en devient ainsi seul propriétaire

1795 (25 ventose 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 3) Not. Dinckel, n° 189
b. Leonhard Gettelmann, handelsmann dahier, als vogt Georg Blind weil. Georg Blind gewesten hiesigen Meelhändlers mit der b. Maria Magdalena Lutti seiner hinterbliebenen Wittib minderjährigen Sohns und als Curator des abwesenden David Luttin Weiland Jacob Lutti auch gewesten Melhändlers dahier und Maria Susanna geb. Busch hinterlassenen Sohns, ferner b. Christine Magdalena Niedermeÿerin des b. Thomæ Luttin dahier in zweÿer Ehe nachgelaßene Wittib dermalen des b. Johann Michael Frauli Schumachers Ehefrau
an b. Andreas Glick Meelhändler dahier
dreÿ vierte theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung höfflein, hoffstatt und Gärtlein allhier ane der blindengaß N° 19 einseit neben dem b. Keller handelsmann anderseit neben dem b. Andres Wurm tabafabricant hinten auf den b. Albert Strumpf fabricant stoßend gelegen, wovon dem Luttinischen curando zuständige quart freÿ ledig, dem Blindischen curando vierte teil aber gegen ihme Käufer mit Natural Genuß verfangen, der Frauliische Ehefrau quart aber dem b. Frantz Rudolph Moßeder dem Gelehrten zu Schiltigheim um 200 gulden capital verpfändet, wovon die übrige quart ihme Käufer bereits zuständig – um 10.500 livres
(Joint) Krafft Juge de Paix du premier arrondissement, que le beau père de Blind a la jouissance du Quart de la maison de son fils et que Luttin son pubille etant absent depuis au dela de 28 ans (…), le 27 pluviose 3
Enregistrement, acp 31 F° 176-v du 26 ventose 3

André Glück lègue l’usufruit d’un logement dans sa maison à sa servante Anne Marie Hundsinger, originaire de Brumath (voir le registre de population ci-dessus). Le testament est ensuite révoqué.

1800 (27 fructidor 8), Strasbourg 9 (anc. cote 8), Not. Dinckel n° 887
(non enregistré) Cassirt durch das vor Notario Bossenius am 11. Jenner 1807 errichtete disposition
Testament – erschienen Andreas Glick Melcker dahier
seiner haußhälterin Anna Maria hunzinger von brumat falls sie seinen tod erleben solte in seiner allhier ane der blindengaß N° 19 gelegenen eigenthümliche behausung nachgemelte Wohnung zu einem lebtägigen Wÿdums genuß vermacht haben, als den gantzen bodengeschoß bestehend in einer Wohnstub Stueb Cammer vornen auf die Gaß hinaus nebst der daran stosenden Kuchen zwo Cammern in dem höfflein samt dem selben, den allda befindlichen Stall und das hinten vorhandenen Gärtlein ohne ausnahm, Weiter zwo stegen hoch die allda vorfindige Cammer vornen hinaus wie auch den gantzen vordern gewölbten Keller

Le laitier André Glück vend la maison au tonnelier Antoine Jost

1810 (6.10.), Strasbourg 9 (anc. cote 34), Not. Bossenius n° 3012, 4677
André Glück laitier
à Antoine Jost tonnelier
une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Aveugles n° 19, d’un côté Jacques Roser laitier, d’autre la succession du Sr Schweighaeusser ménuissier, derrière N Albert tricoteur – acquis par acte passé à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1787, en partie M Dinckel le 25 ventose 3 – moyennant 3800 francs
Enregistrement, acp 115 F° 143-v du 6.10.

Antoine Jost revend quelques mois plus tard la maison au colporteur Eliacim Helfft et à sa femme Rosette Levy

1811 (13.3.), Strasbourg 8 (1), Not. Roessel n° 102
Antoine Jost tonnelier
à Eliacim Helft colporteur et Rosette Levy
une maison avec petite cour, appartenances et dépendances sise en cette ville rue des Aveugles n° 19, d’un côté celle de Jacques Roser laitier d’autre celle des héritiers Schweighaeuser, derrière propriété de N. Albert tricoteur de bas – acquis sur André Glück, laitier, par vente reçue Bossenius notaire à Strasbourg le 6 octobre dernier, André Glück l’avait acquis par deux contrats passés à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1787 et devant M° Dinckel le 25 ventose 3 – moyennant 6000 fr
Enregistrement, acp 116 F° 153 du 14.3.

Fils de Lion Helfft de Bollwiller, Gœtschel Helfft épouse en 1792 Reisel, fille de Leibman Levy de Reguisheim
Mariage, Réguisheim (1776-1792, p. 527)
Heit den 26. christmonath 1792 haben sich mit einanter verheirat nach Zu vor 8 tägige Verküntigung und anschlag Zettell gethst helffts leib helffts und Vetell blum Erzognen sohn Von bollweiler als hochzeiter und mit reisell levÿ als hoch Zeiterin des leibman und hanna blum Erzogne tochter Zu regisheim [unterzeichnet] getzel helfft (i 32)

Gœtschel Helfft prend en 1808 le nom d’Eliacim Helfft, Reisel Levy celui de Rose Levy
Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
(f° 187) n° 1110. S’est présenté Goetschel Helfft, Colporteur, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver le nom de Helfft pour nom de famille et prendre celui d’Eliacim pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Getschel helfft, Eliakim helfft (i 188)
n° 1111. S’est présentée Reisel Levy, Epouse d’Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domiciliée en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, laquelle nous a déclaré prendre le nom de Levy pour nom de famille et prendre celui de Rose pour prénom et a déclaré ne savoir signer, le 31 octobre 1808 (i 188)
n° 1112. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Lion son fils mineur né à Regisheim en l’an quatre le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner ceux de Leopold Juda pour prénoms et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 188)
n° 1113. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Foegel sa fille mineure née en cette ville le 16 brumaire an Six le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner celui de Flore pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
n° 1114. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Hella sa fille mineure née en cette ville le 13 ventose an Sept le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner celui d’Amélie pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
n° 1115. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Judel sa fille mineure née en cette ville le 17 brumaire an neuf le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner celui de Julie pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
(f° 188) n° 1116. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Moyse son fils mineur né en cette ville le 26 ventose an dix le nom de Helfft pour nom de famille et celui de Moyse pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
n° 1117. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Sara sa fille mineure née en cette ville le 16 frimaire an 14 le nom de Helfft pour nom de famille et celui de Sara pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)
n° 1118. S’est présenté Eliacim Helfft, Colporteur, qui se nommait antérieurement Goetschel Helfft, domicilié en cette ville au vieux marché aux vins N° 64, lequel nous a déclaré conserver à Judas son fils mineur né en cette ville le 10 avril 1807 le nom de Helfft pour nom de famille et lui donner celui de Aser pour prénom et a signé avec nous le présent acte le 31 octobre 1808 (signé) Eliakim helfft (i 189)

Registre de population 600 MW 39, 1808 sqq – Rue des Aveugles n° 19, p. 445-v (i 167)
Helft, Eliacim, 59, colporteur, Bollwiller, (à Strasbourg depuis) 1792, (auparavant) V. M. aux Vins 64, (entré) 4 Juill. 1811
id. née Levy, Rose, 41, épouse, décédée le 18 août 1812
(ajout) id. née Israel Rebecque, 34, Ingwiler, femme en 2. noces, (à Strasbourg depuis) 19 juillet 1813
id. Leopold Juda, 14, enfant
id. Flore, 11
id. Sara, 4
id. Amélie, 9
id. Julie 8
id. Moyse, 7
id. Aser, 8
id. Isac, 1, décédé le 28 août 1811
id. Jacob né 26 juin 1812

Rose Levy meurt le 18 août 1812 en délaissant neuf enfants. Un contrat de mariage a été passé en 1792 à Ensisheim

1813 (10.2.), Strasbourg 8 (5), Not. Roessel n° 1074
Inventaire de la succession de Rose Levy, femme d’Eliacim Helft, colporteur, décédée le 18 août dernier – à la requête de Salomon Weil subrogé tuteur, le veuf père et tuteur légal de Léopold, Flore, Amélie, Julie, Moyse, Lehmann Lazar, Sare, Salomon, Jacques ses neuf enfants issis de la défunte – Contrat de mariage reçu Remy notaire à Ensisheim (Haut Rhin) le 28 décembre 1792
meubles 211 fr, créances 2136 fr, ensemble 2747 fr
Enregistrement, acp 121 F° 133 du 11.2.

Décès, Strasbourg (n° 1452)
Déclaration de décès faite le 19 août 1812. Rose Levy âgée de 38 ans, née à Regisheim (Haut Rhin) Epouse d’Eliacim Helfft, âgé de 52 ans, Colporteur, morte en cette mairie dans la maison située Ruë des Aveugles N° 19 le 18 du présent mois vers minuit, fille de Lazare Levy, Ci devant négociant et de Hanna Blum [in margine :] mort subite (i 53)

Eliacim Helfft se remarie en 1813 avec Rebecca Israel, veuve du boucher Jacques Isaac, d’Ingwiller : contrat de mariage, célébration
1813 (12.7.), Strasbourg 8 (7), Not. Roessel n° 1356
Contrat de mariage – Eliacim Helft colporteur veuf de Rosette Levy
Rebecca Israël veuve de Jacques Isaac d’Ingwiller
la future épouse aura aussi dans le même cas de prédécès du futur époux le droit d’habiter une chambre avec un fourneau dans la maison sise en cette ville rue des Aveugles n° 19 aussi longtemps qu’elle restera veuve
Enregistrement, acp 122 F° 194 du 14.7.

Mariage, Strasbourg (n° 238)
Acte de mariage célébré le 13 juillet 1813. Eliacim Helfft, majeur d’ans, né en légitime mariage le 5 février 1759 à Bollwiller, Département du Haut Rhin domicilié à Strasbourg, Colporteur, veuf de Rose Levy décédée en cette ville le 18 août dernier, fils de feu Loeb Helfft, rabbin à Bollviller et de feu Feil Blum, Rebecque Israël, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 décembre 1869 à Oberbron, Département du Bas Rhin, domiciliée à Ingviljer, Département susdit, veuve de Jacques Isaac, boucher décédé à Ingviller le 25 juin 1809, fille d’Israël Abraham, ci devant marchand de bestiaux à Oberbron et de feu Feil Isaac (signé) Eliacim Helfft, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 13)

Eliacim Helfft loue la maison entière au marchand Salomon Weill

1822 (9.10.), Strasbourg 8 (35), M° Roessel n° 8703
Bail de 6 années à commencer le premier courant – Eliacim Helft, colporteur
à Salomon Weill marchand
la maison sise en cette ville rue des Aveugles n° 19, acquise d’Antoine Jost, tonnelier, devant le notaire soussigné le 13 mars 1811 sans rien excepter – moyennant un loyer annuel de 200 francs
Enregistrement, acp 159 F° 124-v du 10.10.

Eliacim Helfft consent au mariage de sa fille Flore avec l’orfèvre Lazare Jacob de Paris en 1824, avec Lion Levy de Paris en 1825
1824 (18.10.), Strasbourg, M° Lacombe
Consentement – Eliakim Helfft, colporteur, au mariage que sa fille Flore Helfft fille majeure à Paris se propose de contracter avec Lazare Jacob, orfèvre en ladite ville
Enregistrement, acp 170 F° 50-v du 18.10.

1825 (22.4.), Strasbourg, M° Lacombe
Consentement – Eliakim Helfft, colporteur, au mariage que sa fille Flore Helfft se propose de contracter avec Lion Levy de Paris
Enregistrement, acp 172 F° 199-v du 22.4.

La maison revient en partie au tisserand Lehmann Aser Helfft qui épouse en 1830 Hélène Bloch, originaire de Cernay

1830 (29.12.), Strasbourg 15 (48), M° Lacombe n° 9106
Contrat de mariage entre Lehmann Asar Helfft, tisserand demeurant à Strasbourg, fils de Eliakim Helfft, colporteur, et Rosa Levy, ses père et mère décédés
et Hélène Bloch, fille majeure de Zandey Bloch, frippier, et Levy Belle, conjoints demeurant à Cernay d’autre part
acp 202 (3 Q 29 917) f° 58 – portant réserve d’apports, communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux
Le futur époux de constitue en propre une portion d’une Maison encore indivise entre lui et ses frères et sœurs, ladite Maison rue des Aveugler N° 19 à Strasbourg
La future épouse se constitue en propre une somme de 1200 francs

Julie Helfft abandonne à ses frères et sœurs les droits provenant de son père Eliacim Helfft contre l’entretien de sa fille naturelle

1832 (31.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 62 F° 39-v
Du 1 août 1830. Cession de meubles et immeubles – les héritiers de feu Eliakim Helfft demeurant à Strasbourg avec l’autorisation de leur tuteur Salomon Weyl, négociant, ont convenu ce qui suit, 1. la fille de feu Eliakim Helfft nommée Julie agée de 29 ans renonce à toutes ses prétentions sur l’héritage de feu son père, cet héritage consitant
1. en une maison à Strasbourg dans la rue des Aveugles n° 19
2. le linge, literie que ladite Julie Helfft abandonne à ses frères et sœurs nommés 1. Flore Helfft épouse de Lion Levy demeurant à Paris, 2. Adèle Helfft épouse de Jonas Mayer demeurant à Odratzheim, 3. Moyse Helfft demeurant à Paris, 4. Lehmann Helfft, 5. Charlotte Helfft, 6. Salomon Helfft tous trois en cette ville, ces trois derniers s’engagent à entretenir la nommée Rebecca enfant illégitime de ladite Julie Helfft sa mère née le 2 juillet 1830 et la nourrir pendant deux années sous réserve qui si le susdit enfant venait à décéder pendant l’intervalle de ces deux années que la nommée Julie Helfft abandonne également tous ses droits et prétentions sur l’héritage de son père

Moïse Helfft cède ses droits à Lehmann Aser Helfft qui recueille la maison en entier après que ses frères et sœurs ont renoncé à la succession de leurs père et mère

1833 (7.1.), Strasbourg 4 (77), M° Hatt n° 7112
Frédéric Guillaume Strohl, clerc de notaire, mandataire de Moïse Helfft, artiste demeurant ordinairement à Dijon et momentanément à Mâcon
à Lehmann Lazare Helfft, fabricant de toiles d’emballages
le 7° par indivis d’une maison avec appartenances et dépendances située en cette ville rue des Aveugles n° 19, d’un côté Jacques Roser laitier, d’autre les héritiers Schweighaeuser, de la succession de ses père et mère Eliakim Helfft, commissionnaire, et Rose Levy. L’acquéreur déclare être déjà propriétaire des 6 autres 7° de la manière suivante, un 7° échu dans la succession paternelle et maternelle et cinq 7° abandonnement par ses frères et sœurs, suivant acte de notoriété ce jour dressé par le soussigné notaire (enreg. F° 13 12.1.)
Notoriété n° 7110 : 1. Banjamin Levy, commerçant, 2. Jacques Haas, instituteur, 3. Lazare Aron, commis négociant (déclarent) qu’ils ont parfaitement connu Eliakim Helfft, commissionnaire, et Rachel Levy, que celle ci est décédée en cette ville le 18 août 1812 et son mari le 6 avril 1829 délaissant pour uniques héritiers leurs sept enfants 1. Flore Helfft femme de Léon Levy, colporteur à Paris, 2. Adèle Helfft femme de Jonas Meyer, maître d’école à Odratzheim, 3. Julie Helfft femme de Baruch Kahn, commerçant à Paris, 4. Moise dit Maurice Helfft, acteur au théâtre de Macon, 5. Sara dite Charlotte Helfft femme de Samson Weyl, colporteur à Gerstheim, 6. Lehmann Helfft, fabricant de toile d’emballage, 7. Salomon Helfft, tisserand en la même ville. Qu’il est également à leur entière connaissance que les conjoints Helfft avaient encore un fils nommé Lion qui est entré au service de l’armée française, qu’il a quitté Strasbourg depuis nombre d’années, qu’il n’est plus reparu depuis 1811 ni donné de nouvelles depuis cette époque, il est donc à présumer mort. Il n’a été dressé aucun Inventaire, de cette succession il dépend une maison rue des Aveugles n° 19 – vente à son frère Moïse dit Maurice à cet immeuble par le mandataire de ce dernier, rénonciation pure et simple de la part de ses sœurs femmes Levy, Meyer et Weyl et du frère Salomon ensemble des cinq 7° tant pour elles que leur sœur la femme Kahn aux droits de laquelle ils se sont trouvés subrogés par arrangement sous seing privé le 1 août 1830 enreg. 31 décembre dernier F° 39 – 572 francs
Joint extraits des actes de renonciation. 6 juillet 1832 Sara Helft femme de Samson Weil, commerçant à Gerstheim à succession d’Eliachin Helft, colporteur et Reisel Levy
4 septembre 1832, Lehmann Helft, marchand colporteur fondé de pouvoir de Lion Levy, commis marchand, et Flore Helfft demeurant à Paris rue du Temple n° 22 ; Adèle Helft femme de Jonas Meyer, instituteur à Odratzheim, Salomon Helft, tisserand à Strasbourg, héritiers pour un 7° d’Eliakim Helft, marchand colporteur assistés du Sr Doss leur avoué – Joint ssp arrangement
Enregistrement, acp 215 F° 12-v du 121

Le marchand d’indiennes Lehmann Aser Helfft et Hélène Bloch hypothèquent la maison au profit d’Elisabeth Philippine baronnne de Menten, veuve du lieutenant colonel Jean Joseph François de Lamerlière

1842 (20.5.), Strasbourg 6 (70), M° Striffler n° 1191
Du 20 Mai 1842. Obligation – Ont comparu M. Lehmann Azar Helfft, Marchand d’indiennes et Dame Hélène Bloch, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels reconnaissent devoir légitimement
à Madame Elisabeth Philippine Baronnne de Menten, veuve de M. Jean Joseph François de Lamerlière, en son vivant Lieutenant Colonel au service de France, demeurant à Strasbourg, La somme principale de 5500 francs
hypothèque, Une maison d’habitation composée de trois corps de bâtiment, à rez de chaussée et deux étages, cour, pompe en fer, bûchers, buanderie, cave voutée & cave sous solives et jardinet, le tout sis à Strasbourg, rue des aveugles N° 19, tenant d’un côté à la propriété de M Roser, de l’autre à celle de Mr Hettiger, donnant par devant sur la rue et par derrière donnant sur la propriété du S Werber. (…) Les conjoints Helft déclarent que la maison ci-dessus désignée et affectée est leur propriété irrrésoluble et irrévocable pour être avenue au Sr Helft dans les successions de Eliacim Helft, son père colporteur et de Rosette Levy, conjoints décédés à Strasbourg ainsi qu’il est établi dans un acte de notoriété reçu par M° Hatt, Notaire à Strasbourg le 7 janvier 1833 enregistré. Les conjoints Helfft sont devenus propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise d’Antoine Jost, tonnelier demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Roessel, Notaire à Strasbourg, le 13 mars 1811. Enfin le sieur Jost avait acquis ladite maison d’André Gluck, laitier demeurant à Strasbourg, suivant contrat reçu par M° Bossenius, notaire à Strasbourg le 6 octobre 1810. Les conjoints Helft déclarent encore que ladite maison est franche et libre de tous privilèges et de toutes hypothèques judiciaires, légales & conventionnelles si ce n’est (…)

Nouvelle obligation entre les mêmes parties

1846 (18.6.), Strasbourg 13 (61), M° Arbogast n° 2382
18 Juin 1846. Obligation – furent présents M. Lehmann Azare Helfft, Marchand d’indiennes et D° Hélène Bloch, sa femme de lui dûment autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont déclaré devoir de bonne et légitime dette
à Madame Elisabeth Philippine Baronnne de Menten, Veuve de M. Jean Joseph François de Lamerlière, en son vivant lieutenant Colonel au service de France, ladite Dame demeurant et domiciliée à Strasbourg, La somme principale de 2000 francs
hypothèque, Une maison d’habitation composée de trois corps de bâtiment, à rez de chaussée et deux étages, cour, pompe en fer, bûcher, buanderie, cave voutée et cave sous solives et jardinet, le tout situé à Strasbourg, rue des aveugles N° 19, tenant d’un côté à la propriété de M Roser, de l’autre à celle de Mr Hettiger, donnant par devant sur la rue et par derrière donnant sur la propriété du S Werner. (…) Les conjoints Helft déclarent sous les peines de droit que l’immeuble ci-dessus affecté est franc et quitte de toutes dettes, hypothèques et privilèges à l’exception (…)
Ils déclarent en outre que ladite maison avec droits et dépendances est leur pleine propriété pour être avenue au Sr Helft dans les successions de Eliacim Helft et Rosette Levy, vivants conjoints à Strasbourg ses père et mère, ainsi qu’il est établi dans un acte de notoriété reçu par M° Hatt, ancien notaire à Strasbourg le 7 janvier 1833 enregistré. Les conjoints Helfft père et mère étaient devenus propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise d’Antoine Jost, tonnelier demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Roessel, Notaire à Strasbourg, le 13 mars 1811. Enfin le S. Jost avait acquis ledit immeuble d’André Gluck, nourrisseur de vaches demeurant à Strasbourg, suivant contrat reçu par M° Bossenius, notaire à Strasbourg le 6 octobre 1810.

Lehmann Aser Helfft et Hélène Bloch hypothèquent la maison au profit du capitaine Joseph Jules Zurbach

1847 (6.2.), Strasbourg 13 (62), Not. Arbogast n° 2583
6 février 1847. Obligation – Furent présens M. Lehmann Azare Helfft, marchand d’indiennes et D° Hélène Bloch, sa femme de lui dûment autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par les présentes déclaré devoir de bonne et légitime dette
à M. Joseph Jules Zurbach, capitaine archiviste à l’état major de la place de Strasbourg demeurant en cette ville, ci présent et acceptant, La somme principale de 2500 francs
hypothèque, Une maison d’habitation composée de trois corps de bâtimens, à rez de chaussée et deux étages, cour, pompe, bûcher, buanderie, cave voutée et cave sous solives et jardinet, le tout situé à Strasbourg, rue des aveugles N° 19, tenant d’un côté à la propriété de M Roser, de l’autre à celle de Hettiger, donnant par devant sur la rue et par derrière sur la propriété du S Werner. (…) Les conjoints Helft déclarent sous les peines de droit que l’immeuble ci-dessus affecté et hypothéqué est franc et quitte de toutes dettes, hypothèques et privilèges à l’exception (…)
Ils déclarent en outre que ladite maison avec droits et dépendances est leur pleine et e,tière propriété pour être avenue au Sr Helft dans les successions de Eliacim Helft, colporteur et Rosette Levy vivants conjoints à Strasbourg, ses père et mère, ainsi qu’il est établi dans un acte de notoriété reçu par M° Hatt ancien notaire à Strasbourg le 7 janvier 1833 enregistré. Les conjoints Helfft père et mère étaient devenus eux-même propriétaires de ladite maison pour l’avoir acquise d’Antoine Jost, tonnelier demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Roessel, Notaire à Strasbourg, le 13 mars 1811, enregistré. Enfin le S. Jost avait acquis lui-même ledit immeuble d’André Gluck, nourrisseur de vaches demeurant à Strasbourg, suivant contrat reçu par M° Bossenius, autrefois notaire à Strasbourg le 6 octobre 1810.

Lehmann Aser Helfft et Hélène Bloch vendent la maison au marchand de cuir Jean Daniel Geng moyennant 15 500 francs

1853 (29 décembre), Georges Louis Frédéric Grimmer
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 579 (2238) n° 95, le 9 janvier 1854
Par devant M° Georges Louis Frédéric Grimmer sont comparus
Le sieur Lehmann Azer dit Lazare Helft, marchand tailleur et sous son autorisation spéciale à l’effet des présentes Dame Hélène Bloch son épouse demeurant et domiciliés à Strasbourg (ont vendu)
au Sieur Jean Daniel Geng, marchand de cuirs demeurant et domicilié à Strasbourg
Une maison d’habitation composée de trois corps de bâtimens, rez de chaussée et deux étages, cour, pompe en fer, bûchers, buanderie, cave voutée et cave sous solives & jardinet, le tout situé à Strasbourg rue des aveugles N° 19, tenant d’un côté à la propriété du sieur Roser, de l’autre à celle des veuve et héritiers Hediger, par devant la rue et par derrière donnant sur la propriété du sieur Werber, sont compris dans cette vente trois poêles en fayence et cinq fourneaux en fer de fonte avec leurs tuyaux et pierres, le chaudron à lessive, les volets, jalousies et généralement tout ce qui dans ladite maison est muré, cloué et de nature immobilière (…) Les conjoints Helft déclarent sous les peines de la loi que l’immeuble présentement vendu appartient en toute propriété au covendeur sieur Helft tant pour en avoir hérité un septième dans les successions de ses père et mère sieur Eliakim Helft, commissionnaire et Dame Rose Levy, vivants conjoints à Strasbourg que pour en avoir acquis un 7° de son frère le sieur Moyse dit Maurice Helft acteur au théâtre de Mâcon par contrat reçu par M° Hatt, alors notaire à Strasbourg le 7 janvier 1833 et pour avoir reçu les cinq 7° restants du même immeuble par suite de la renonciation pure et simple auxdites successions faires au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg les 6 juillet et 4 septembre 1832 par Dame Flore Helft femme du sieur Léon Levy, colporteur à Paris, Dame Adèle Helft femme du Sieur Jonas Meyer, maître d’école à Odratzheim, Dame Sara dite Charlotte Helft femme de Samson Weyl colporteur à Gerstheim et du sieur Salomon Helfft, tisserand à Strasbourg, ces quatre derniers ayant renoncé tant pour eux que pour et au nom de Dame Julie Helft femme du Sieur Baruch Kahn, commerçant à Paris, aux droits de laquelle ils se trouvent subrogés aux termes de l’arrangement fait sous signature privée daté de Strasbourg du premier août 1830 enregistré en la même ville le 31 décembre 1832 (…). Lors du décès des conjoints Helft père et mère arrivés à Strasbourg celui de la Dame Helft le 18 août 1812 et celui du mari le 6 avril 1829, aucun inventaire n’a été dressé et ils ont laissé pour seuls et uniques héritiers leurs sept enfants susnommés, les femmes Levy, Meyer, Kahn et Weyl et les sieurs Moïse dit Maurice, Lehmann Azer dit Lazare Helft, que de puis ils avaient encore un fils nommé Léon Helft qui est entré au service de l’amée française et qui n’a plus reparu à Strasbourg depuis l’année 1811, ni donné de ses nouvelles à partir de cette époque et qu’il est donc présumé mort, Tel que toutes ces déclarations sont constatées par un acte de notoriété auquel se trouve aussi annexé l’arrangement sous seing privé dont il est parlé plus haut reçu par ledit notaire Hatt qui en a la minute et son collègue le 7 janvier 1833 enregistré.
Les père et mère Helft sont eux mêmes devenus propriétaires du dit immeuble pour l’avoir acquis du Sieur Antoine Jost, tonnelier à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par M° Roessel père ci devant notaire à Strasbourg le 13 mars 1811 dûment enregistré. Enfin le sieur Jost avait acquis lui même la même maison du sieur André Gluck nourrisseur de vaches en cette ville par acte passé devant M° Bossenius vivant notaire à Strasbourg le 6 octobre 1810 enregistré. (…) De plus les conjoints Helft déclarent que l’immeuble présentement vendu est franc et quitte de toutes autres dettes rentes privilèges et hypothèques que des deux inscriptions ci après relatées (…) – moyennant la somme de 15.500 francs
acp 426 (3 Q 30 141) f° 10 du 4.1.1854

Fils du cordonnier Jean Daniel Geng, Jean Daniel Geng épouse en 1846 Barbe Riebel, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1846 (5.3.), M° Grimmer
Contrat de mariage – entre Jean Daniel Geng, marchand de cuirs à Strasbourg
et Barbe Riebel célibataire majeure ausit lieu fille de Jean Daniel Riebel, jardinier et de Marie Siffert conjoints ses père et mère audit lieu d’autre part
acp 345 (3 Q 30 060) f° 87 du 6.3. – régime de communauté de biens réduite aux acquêts
Les apports du futur consistent en marchandises en cuir provenant de dons manuels à lui faits par Jean Jacques Schleicher ci-devant marchand de cuirs et Marie Elisabeth Geng conjoints à Strasbourg ses oncle et tante par alliance, non présents
Les époux Riebel constituent en dot en avancement d’hoirie à leur fille 1° la somme de 1500 francs en argent comptant, 2° des effets mobiliers de la valeur de 1000 francs
Donation réciproque par les époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession du prémourant, laquelle donation sera réductible à moitié en cas d’existence d’enfants

Mariage, Strasbourg (n° 121)
Du 7° jour du mois de mars 1846, Acte de mariage de Jean Daniel Geng, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier décembre 1812 à Strasbourg, Marchand de cuir, fils de Jean Daniel Geng, Cordonnier et de Barbe Heinrich conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et Barbe Riebel, majeure d’ans, née en légitime mariage le 15 mars 1823 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Daniel Riebel, jardinier, et de Anne Marie Sieffert, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (Signé) J D Geng, B Riebel
[in margine :] Par jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 8 avril 1867 il a été ordonné qu’en marge de cet acte il sera dit que le véritable nom de famille est Geng et non Gaeng. Strasbourg le 11 mai 1867, L’officier de l’Etat civil (i 4)

Accord entre voisins au sujet d’une rigole

1864, Enregistrement de Strasbourg, ssp 139 (3 Q 31 638)
f° 57 du 6.4.
1 avril 1864 – Déclaration par laquelle le Sr Joseph Speiels, maçon à Strasbourg, s’engage à établir et entretenir une rigole sur sa propriété située rue de l’argile pour facilier l’écoulement des eaux pluviales et ménagères de la partie de derrière de la propriété du Sr Daniel Geng Marchand de cuirs en ladite ville sise rue des aveugles et déversant naturellement sur la propriété de ce dernier par suite des constructions du Sr Speiels

Alexandre Hahn cède à Jean Daniel Geng la mitoyenneté de son mur arrière

1866, Enregistrement de Strasbourg, ssp 144 (3 Q 31 643) f° 77 du 30.7.
18 juillet 1866. Vente – Alexandre Hahn, propriétaire
et Jean Daniel Geng, tanneur, les deux demeurant à Strasbourg
Reconnaissent par les présentes que le mur du pignon de la maison de derrière de M Geng située à Strasbourg rue des Aveugles, donnant sur la propriété de M. Hahn est et demeure mitoyen entre eux, à compter d’aujourd’hui et au moyen du présent acte et devra par la suite être entretenu à frais communs entre les propriétaires. Les dégradations de ce mur occasionnées par le fait de l’un des propriétaires seront réparées à ses frais. Le mur ayant appartenu au Sr Hahn les parties ont fixé le prix de la mitoyeneté à la somme de 140 francs que ce dernier reconnaît avoir reçue de M Geng



4, rue du Maroquin (ancien)


Rue du Maroquin n° 4 – VI 301 (Blondel), O 208 (cadastre)

Oriel ajouté en 1604 par le marchand Ambroise Trausch – Démolie en 1856


Plan-relief de 1727, côté nord-est de la rue du Maroquin. La maison se trouve sous une partie des quatrième et cinquième toitures à partir de la gauche (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)

La maison qui a 19 pieds de long et un encorbellement (3 pieds de saillie) est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom d’Ambroise Trausch qui est autorisé en 1599 à réunir à la sienne une partie de la maison voisine et à démolir le bâtiment arrière pour en faire une petite cour où mettre un puits. Ambroise Trausch ajoute en 1604 au rez-de-chaussée un oriel en bois à trois fenêtres. Il accepte en 1609 le poste de directeur de la Halle mais y renonce quelques mois plus tard parce qu’il reprend seul le commerce qu’il menait avec un associé. Il vend en 1610 sa maison au marchand de vins Laurent Meyer qui en transmet la propriété à son gendre Jean Zenger, marchand promu en 1694 directeur de la Halle. La maison appartient ensuite au fournier Philippe Fimbel (1696-1701), au cordonnier Michel Merckel puis indivisément à deux de ses enfants (1740). Le farinier Jean Léonard Hoffsess achète successivement les deux moitiés en 1773 et 1775. Il fait repeindre en 1785 les arcades au-dessous de l’encorbellement. Le farinier Jean Obrecht n’est pas autorisé en 1817 à réparer la façade qui a un encorbellement quoiqu’elle ne dépasse pas de l’alignement.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 179 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie et trois étages en bois, une avance et un oriel. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, les façades sur rue sont les quatrième et cinquième à gauche de (q) ou cinquième et sixième à droite de (p). Tous deux ont un rez-de-chaussée à deux portes et une fenêtre, trois étages à quatre et trois fenêtres et une toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour S montre l’arrière (1-4) du bâtiment de gauche et le bâtiment (1-2) à gauche de la cour. La cour Q montre l’arrière (1-4) du bâtiment de droite et le bâtiment (2-3) au fond de la cour qui se retrouve dans la cour R en (3-4).


Cours S, Q et R

Charles Frédéric Ernst rachète en 1840 la rente foncière due aux nobles de Landsperg. L’Œuvre Notre Dame achète le maison en 1855 et la fait démolir l’année suivante avec ses voisines pour faire construire à leur place un grand bâtiment. L’adjudication des travaux a lieu fin décembre 1856. L’État devient locataire du nouveau bâtiment le premier janvier 1860 (école de santé militaire).


La rue du Maroquin après démolition des maisons. Le numéro 4 se trouvait à l’extrême droite de l’image (Photographie de Charles Winter, Musées de Strasbourg)

octobre 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1856. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Ambroise Trausch, marchand, et (1576) Catherine Geiger – luthériens
1610 v Laurent Meyer, marchand de vins, et (1609) Susanne Beuchler puis (1620) Anne Werner – luthériens
1670* h Jean Zengel, marchand, et (1659) Anne Catherine Meyer – luthériens
1696 h Loup Philippe Fimpel, fournier, et (1675) Marguerite Diebold puis (1686) Anne Catherine Zengel – luthériens
1701 v Jean Michel Merckel, cordonnier, et (1693) Anne Barbe Notter – luthériens

Moitié appartenant à Jean Jacques Merckel

1740 v Jacques Klein, cordonnier, et (1734) Susanne Marguerite Ehinger – luthériens
1773 adj Léonard Hoffsess

Moitié appartenant à Ursule Barbe Merckel femme d’André Meyer

1740 h André Meyer, cordonnier, et (1714) Ursule Barbe Merckel – luthériens
1745* h Benjamin Westermann, cordonnier, et (1734) Barbe Meyer – luthériens
h (copropriétaire) André Westermann, cordonnier, et (1770) Catherine Salomé Huck remariée (1775) avec le cordonnier Chrétien Westermann – luthériens
1775 v Léonard Hoffsess

Maison entière

Léonard Hoffsess, farinier, et (1773) Anne Barbe Westermann, d’abord (1765) femme du farinier Jean Jacques Lix – luthériens
1803 v Jean Obrecht, farinier, et (1801) Marie Salomé Schuler, (société 1804) avec Anne Schuler, puis (1820) Anne Marie Korn, d’abord (1803) femme du tondeur de draps Jean Christophe Schæff
1829 h Charles Frédéric Ernst, baquetier, et (1829) Marguerite Salomé Obrecht puis (1836) Joséphine Klein
(copropriétaire) Charles Bijon, machiniste, et (1842) Caroline Muff puis (1852) Caroline Salomé Ernst
1855 v Œuvre Notre Dame

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 745 livres en 1700, 900 livres en 1736, 1 000 livres en 1754

(1765, Liste Blondel) VI 301, Jean Jacques Klein
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hoffseß, 4 toises, 1 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 208, Ernst , Charles Frédéric, baquetier rue des Dentelles 19 – maison, sol – 1,65 are

Locations

1702, (cave) Isaac Thenn, brasseur à l’Autruche
1710, Georges Mutschler, revendeur
1829, Thiébaut Lobstein, cordonnier
1830, Jean Jacques Obrecht, farinier, et Marie Anne Leser

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 46-v
La maison appartient à Ambroise Trausch qui règle 1 livre 6 sols 4 deniers pour sa maison de 19 pieds de long, un encorbellement (3 pieds de saillie), une porte de cave (5 pieds de long, saillie de 4 pieds ½), deux soupiraux (2 pieds ½ chacun, 1 pied ½ de large), une plate-forme (6 pieds de saillie, 29 pieds de long), un volet amovible (8 pieds ½ de long, 15 pouces de large)

Oben am Andern Eck In Kurben Gaß Zum Falckhen wider hinab
Ambrosius Trausch hatt vor seinem hauß 19 schu lang, Oben ein Vsstoß 3 schu herausser, Vnden ein Kellerthüer 5 schu lang, 4 ½ schu herauß, Zweÿ Kellerfenster Jedes 2 ½ schu lang, vnd 1 ½ schu breit, Mehr ein steinerin staffel 6 schu herausser vnd 29 schu lang, ein Vssaz Laden 8 ½ schu lang vnd 15 Zoll breit vf der Allmendt, Soll Allmend sein vnd bleiben, Bessert für das Niessenn, j lb vj ß iiij d

Préposés au bâtiment (Bauherren), Conseillers et Vingt-et-Un, Quinze

1599, Préposés au bâtiment (VII 1314)
Ambroise Trausch demande l’autorisation de réunir à la sienne une partie de la maison voisine, d’en faire une petite cour où mettre un puits.

Ambrosius Trausch in Kurbengaßen. 212. 218.
(f° 212) Sambstags den 17.ten 9.br. – Ambrosius Trausch in Kurbengaßen In seim hauß von sein Nachbüeren etwas erkauffen, Zu sein hauß brechen Zu eim höfflin, mach. vnd sein bronnen darein & Ist für die H XV gewiß.

Ambroise Trausch demande l’autorisation d’acheter un bâtiment qui donne à l’arrière de sa maison et de le démolir pour en faire une cour et agrandir sa maison pour laquelle il a déjà dépensé 1 400 florins
(p. 218) Dienstag 22.t 9.br. 99. – Ambrosius Trausch begert in Kurbengaß ein hinder heußlin so vff Ihnen stosst vnd feÿll Ist Zukauffen, so fern man Ihm gönnen will dasselb abzubrech. und Zu einem höfflin Zumachen, dan Ihm sein hauße gar zu enng, vnangesehen er albereit 1400 fl. darin verbawen. Steht Zu mein H. XV.

1599, Protocole des Quinze (2 R 28)
Même demande transmise aux Quinze. Le chef des travaux y est favorable mais laisse aux Quinze le soin de décider de l’autoriser à démolir la maison vers le Marché aux fruits. Il y est autorisé pour avoir davantage de jour.

Ambrosius Trausch (heuser zusammenprechen. 169. 170.
(f° 169) Sambstag den XXIIII Novembris – Ambrosius Trauschen halb, sagt d. Lonh., er verstehe das er das nebenhauß begert Zu kauff. wofer Ime vergönt würde, daruon Zu seinem hauß Zu prechen, Wollt das hind. theil geg. dem Obßmarckt sonder seÿn laßen, were Im Zu willfahren, stehet aber Zu mein herren. Mr Stoffel stellts Zu mein herren, ob sÿ Ime gönnen wöllen, das hind. heüßlin weg Zuprechen. Mr Michel sagt seÿ ein finster thun, Wann Ime gegönnt würde, das hinderheüßlin weg Zuprechen, geb mehr lufft vnd tag, Zubeÿden theilen vnd allen seitten, Ist Ihnen erlaubt.

1604, Préposés au bâtiment (VII 1319)
Ambroise Trausch demande l’autorisation d’ajouter un oriel en bois à trois fenêtres (4 pieds de large, en saillie de 3 pieds) pour mieux éclairer sa maison.

Ambrosius Trausch in der Kurbengaßen. 92.
(f° 92) Freÿtag 8. Junÿ – Ambrosius Trausch bittet vnd begert Ihme Zugönen In d. Kurbengaßen ein hützene Lucern 4 sch In breite vnd 3 schuh herauß nur mit dreien fenstern Zumach. vmb mehrers vssehens willen. Ist für die h. XXI gewissen, da will man referiren. Ist Ihme von vnsern H Rheth XXI gegönt vnd zugelaß. Zeigt H Stettmr. an den 23. Junÿ 1604.

1604, Conseillers et XXI (1 R 83)
Même demande transmise aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. L’oriel sera placé au rez-de-chaussée, ne préjudiciera à personne et sera un ormenent.

Ambrosius Trausch vmb Lucern fenster.
(f° 161) Montag den XVIII Junÿ – Ambrosius Trausch vbergibt supplôn vnd bitt d. man Ime erlauben woll ein Lucern fenster in undern gaden seines hauses in Kurbengaß, so 2 schu u 4 Zoll u 4 schu in der weite halte würdt, sched keinem Nachbarn, sey ein Zier wie Bawherren referiren Konten die dofür halten d. Ime Zuerlauben.
Erkant, Ist willfahrt u wollen Bawherren suchen d. es auf dem Pfenningthurn eingeschben werd. H. Grienwaldt rh.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Lingenhœl est autorisé à repeindre les arcades au-dessous de l’encorbellement chez le farinier Léonard Hoffsess rue Saint-Urbain

(f° 369-v) Dienstags den 11. Octobris 1783. – Lienhard Hoffseß, Meelhändler
Idem [Herr Lingenhölin, der Maurer] nôe Lienhard Hoffses, des Meelhändlers, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Urbans Gaß gelegen, die bögen unter dem überhang anstreichen Zulaßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, poêle pour l’officier et chambre pour domestique, plus haut quatre chambres, au rez-de-chaussée l’atelier de cordonnier, étroit vestibule, bûcher, petite cour, cave voûtée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins
  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique à côté de l’entrée, au premier étage un poêle, une chambre, une cuisine et un vestibule, au deuxième étage un poêle, une alcôve, une cuisine et un vestibule, le comble à double couverture de tuiles plates renferme deux chambres, de cette moitié de maison dépendent aussi la moitié du bûcher, la moitié de la cour et la cave voûtée de devant, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1400 florins
  • 1754 (billet d’estimation traduit) Une boutique se trouve à côté de l’entrée, le premier étage comprend un poêle, une chambre, une cuisine et un vestibule, le deuxième étage un poêle une alcôve, une cuisine et un vestibule, le comble qui renferne deux chambres a une double couverture de tuiles plates, la cave est voûtée, un bûcher se trouve dans la cour, le tout estimé à la somme de 1000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Rue du Maroquin

nouveau N° / ancien N° : 7 / 4
Obrecht
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois avance et lanterne
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 80 case 3

Ernst Charles Frédéric baquetier rue des dentelles N° 19
1857 Œuvre Notre Dame rue du Maroquin N° 4

O 208, maison, sol, R. du maroquin 4
Contenance : 1,65
Revenu total : 99,86 (99 et 0,86)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 11 / 9
1858, Diminutions – Œuvre Notre Dame f° 80, O 208, maison, revenu 99, Démolition, supprimée en 1858

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin

4
pro. Hoffses, Leonore farinier – Landerne
Loc. Fix Chrétien cordonnier – Cordonnier
Loc. Wunderer Jacques faiseur de Begne – Miroir
Loc. Lixs Jean Tourneur – Charpentier
Loc. Keumin Salomé fille Couturiere – Bouché

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin p. 312

4
Pr. Hoffses, Leonore, farinier – Lanterne
Lo. Fix Chrétien, Cordonnier – Cordonniers
Lo. Wunderer Jacques, faiseur de Peignes – Miroir
Lo. Lixs Jean, Tourneur – Charpentiers
Lo. Keumin Salomé, fille couturiere – Bouchers


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom d’Ambroise Trausch dans le Livre des communaux de 1587.
Fils de Henri Trausch, Ambroise Trausch épouse en 1576 Catherine Geiger, fille de David Geiger

Mariage, cathédrale (luth. p. 264) 1576. Sontag Quasimodogeniti den 29. Aprilis. Ambrosius Trausch, H Heinrich Trausch sun, J. Catharina H David Geigers docht. Eingesegnet Zinstag den 8. Maÿ (i 135)

Le marchand Ambroise Trausch hypothèque la maison au profit d’Anne Dalheimer femme de Jean Schatz, assesseur des Quinze.

1609 (xiiij tag Septembris), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) f° 460-v
(Inchoat. in Proth. fol: 392.) Erschienen herr Ambrosius Trausch der handelßmann burger Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn hannß Schatzen fünffzehners der St. St. Alß Eheuogt frawen Annæ dahlheimerin – schuldig sige 500 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, Hauß, hoffestatt vnd höfflin mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn der St. Straßburg Inn der Kurbengaßen, einsit nebent Daniel Müller dem Mehlman, Andersit nebent N. dem Schuomacher hinden Vff ein behaußung stoßend dem Werck Vnser Frauwen Münster Zuständig, dauon gnd ein pfund pfenning bodenzinß den Edlen vonn Landtsperg, Mehr 20 guldin gelts Abloßig mit 500 guldin dem Closter Zu Sant Marx Zu Straßburg

Les Quinze estiment le 7 juin que les candidats qui se sont inscrits pour remplir les fonctions de directeur de la Halle n’ont pas les qualités requises. Ils s’adressent à Ambroise Trausch, un peu âgé mais aisé, qui accepte le poste à l’automne, le temps de régler ses affaires avec son associé. Ils choisissent de nommer Isaac Botzheim dans l’intervalle.
1609, Protocole des Quinze (2 R 37)
Ambrosius Trausch (würdt Kaufhaus verwalter). 94. 96.
(f° 94-v) Mittwoch den VII. Junÿ – Kaufhaus verwalter. Ambrosius Trausch
H Grünwalt vnd H Schatz referiren, Nach dem Ihnen bevohlen worden, Wegen deß hauß verwalters Im Kauffhauß Wie personen sollten angesprochen werden, hab man daß Ambtbüchlin besichtiget, die Wahl nitt gar gutt, Gambß wann er der Wein empfindt, Weiß er sich ettwan nitt Zuhalten, derweg. vff leütt gedacht die sich den Wein nicht überwinden laßen, Seÿ Ihnen Ambrosius Trausch eingefallen, der gleichwol ettwas alt, aber begütet, den sÿ für tauglich geacht, Ihnen angesprochen, der sich erclärt, wollt es Im namen Gottes vff sich nehmen wo er Meine Herren sollte annemblich seÿn vnd man sich der bestallung halb mitt Ime vergleichen würde, er könt aber vor dem Augusto nicht andretten, mocht man In mittels ein Spetter ordnen, seÿ man vff Isaac Botzheim bedacht, der deß Kauffhauß erfahren, der könt diße Stell bitz In Augustum versehen, In mittels würde sich Trausch deßen gewerbs da er Inn gemeinschafft, können ledig machen, er hatt dan ansehen, ist deß handels erfahren, auch so begütet, das er dem thun kan abwartten, allein würdt er auch wöllen beßere besoldung haben, hatt sich hören laßen, das er sich vff 50 fl. weiters wollt bestellen laßen, man hielt aber darfür, er möcht sich mitt 12. vrtl. frucht laßen settigen.
Erkandt man soll mitt Ime ferners handlen, auch mitt Isaac Botzheim reden, ob er sich wollt dahin gebrauchen laßen bitz sich Trausch möcht einstellen, dieweÿl man sich aber erinnert, daß d. Kauffhauß verwalter beÿ Rhät vnd XXI. Zu confirmiren, Seindt Zwöen Receß Im protocoll 1602. fol. 93. vnd 95. gelesen, Wie mans mitt Friderich Fuchßen gehalten. Wider vmbgefragt vnd Erkandt, Wan er sich vff die alt bestallung Wie Friderich Fuchß will bestellen laßen, So kan mans bitz Sambstag referiren, alß dann darvon reden, Wie es Inn Jene Stub Zupringen.

Ambroise Trausch demande que le salaire soit augmenté. Les Quinze font remarquer qu’il a déjà été augmenté sept ans auparavant lorsque Frédéric Fuchs est entré en fonction. Ambroise Trausch accepte finalement l’ancien salaire.
(f° 96) Sambstag den 10. Junÿ – Ambrosius Trausch. Kaufhaus verwalter.
Jetz hab referirt, waß H Grünwalt vnd H Schatz mitt Ambrosius Trauschen derg. der Kaufhaus verwaltung tractirt vnd gehandelt, Wie er sich anfangs ettwas schwer gemacht, die besoldung seÿ Ime Zu gering vnd 8 vrtl. frucht addition begert, endtlich aber alß Ime Zugesproch. worden, es werdt schwerlich beÿ vnsern herrn Zuerhalten seÿn, dann man erst vor siben Jahren, alß Friderich Fuchß an das ambt kommen, die besoldung gebessert, hab er sich angeben und bewilligt sich vff die alt bestallung bestellen Zu laßen, aber darbeÿ vermeldet, die weÿl er noch nitt seinen Schwager Inn gemeinschafft, daß er vorbeschluß der Rechnung, die sich bitz Zu endt deß Monats Augusti verziehen möcht, nicht werden andretten können, vnd daß vff diße seine erclerung die herren vff spetter bedacht gewesen, die den dienst Inmittelst verstehen möchten, alß Isaac Botzheim der lang Im Kauffhauß gewesen, Conrad Breüning vnd seither vff Wolff Harnister der auch handels erfahren, Erkandt, bitz Montag Inn die groß Stub pringen, dieweÿl man die Wahl nitt gar gutt gehabt, hab man andere personen ansprechen müßen, vnd redlich mitt Ambrosio Trauschen, der handels erfahren vnd wohl begüetet, so weitt gehandelt, das er bewillligt, steh vff die alt bestallung bestellen Zulaßen, dieweil er aber erst Im Augusto werd andretten Können, das Meine gn. Herren vff ein person wöllen bedacht seÿn, die den dienst In mittels verstehen möchten. Ego.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un confirment l’élection d’Ambroise Trausch le 12 juin. Il renonce à ses fonctions le 19 août parce qu’il dirige seul ses affaires sans associé.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88)
(f° 157-v) XII Junÿ – H. XV. lasen p. Irem Secretarium fürbring. Alß Innen ein ausschuß wegen Kauffhauß verwalters Zumachen befohlen vnd aber auß denen so sich geschriben geben Kein dewlichen find. konnen hatt. sie etlich angesprochen, die es aber nit annehmen wollen, Also auf Ambrosium Drausch gedacht mit dem auch gehandelt der sich erbotten in d. alten besoldung Zubedienen, allein könne er vor dem Augusto nit aufziehen derweg Hn XV. die fürsehung thun wollen d. dise Mees vnd in Zwischen der dienst soll versehen werd
Erk. Ist gleichwol vmbgefragt ob Jemandt gebetten vnd derweyl* er drausch confirmirt so auch bald hernach geschworen.

(f° 219-v) XIX Augusti – Ambrosius Trausch resignirt Kauffhauß Meister ampt
Ambrosius Trausch bedanckt sich, d. m herren Ime Zum hauß Meister im Kauffhauß verordnet, d. er aber den bißher geführten handel gantz auf sich genohmen, vnd angemelten dienst nit verstehen würrd konnen, hat er sich des eydts u. diensts Zuerlaßen. Erk. Ist Ime willfahrt.

Ambroise Trausch fait son testament en 1618. Il confirme les termes du contrat de mariage passé avec Catherine Geiger, nomme pour héritière sa fille Catherine, femme du marchand Daniel Richshoffer et fait des legs à ses petits-enfants Ambroise, Daniel et Jean Jacques.
1618, Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 62, A n° 365)
(f° 181-v) Testamentum nuncupativum deß Ehrenvesten fürnehmen Herrn Ambrosÿ Trauschenn handelßmanns vnnd burgern Zu Straßburg
1618 (…) persönlich erschienen Ist der Ehrenvest vnd fürnehme herr Ambrosius Trausch handelßman vnd burger Zu Straßburg zwar mit einem hohen ansehenlichen Alter von dem lieben Gott begabt, Aber doch darbeÿ von den gnaden Gotteß gehendeß vnd stehendeß leibß
Vnnd für daß Viede, Sowill er der herr testator die Zwüschen Ihme vnnd der Ehren: vnd tugendreichen frawen Catharinam Geÿgerin seiner lieben ehegemahlin, Zur Zeit Ihrer Vermählung vffgerichte Eheberedung mit Allen Ihrem Innhalt In crafft dießes seines testaments && letsten willens wider confirmirt (…)
für daß Sübende (…) seinen lieben Enckeln mit Nahmen Ambrosius, Daniel vnnd Hanß Jacob
Vnnd Zum Elfften (…) ernennt vnnd bestimpt er der herr testirer Zu seiner eintzigen, rechten, wahren und vngezweiffelten Erbin Catharinam Trauschin seine liebe dochter, Daniel Richßhoffers des handelßmans und burgers Zu Straßburg eheliche haußfraw in Alle seine verlaßenschafft
minute, Not. Strintz (Daniel, 58 not 60)

Ambroise Trausch dans d’autres affaires évoquées dans les registres (Quinze, Conseillers et Vingt-et-Un)
1593 Conseillers et XXI (1 R 72) Mattheus Geiger, Ambrosius Trausch vmb Zahlung irer Rüstung. 292.
1596 Conseillers et XXI (1 R 75) Valentin Trausch. 59. Kayserl. Maiestet begert copey von Valentin Trauschen büchern vmb Rechnung. 279. Ambrosius Trausch entschlägt Veltin seines bruders Rechnung. 317. Jacob Trausch und Martin Trausch. 331. Kayserl. Maiestet begert Veltin Trauschen rechnung. 458. Ambrosius Trausch wegen Keyserl. schreibens sein bruder Veltin betreffend. 460.f
Kayserl. Maiestet vmb das Ambrosius Trausch über psit: möchte gehört werden. 188.
1604 Conseillers et XXI (1 R 83) Ambrosius Trausch bericht wegen seines bruders Valentin. 103.
1606 Conseillers et XXI (1 R 85) Ambrosius Trausch contra Anstet Dieboldt. 34

Ambroise Trausch et sa femme Catherine Geiger, fille de David Geiger, vendent la maison à Laurent Meyer

1610 (x Septembris), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 232
Erschienen herr Ambrosius Trusch burg. Zu St. vnd Fr. Catharin gygerin sein eheliche hußfr. wyld d. Ehrenuest fürsichtig wyß St. herrn Daniel Gygers beÿsitzers d. herrn fünffzehen d. bestend. Regiments der S S selig docht. (verkaufft)
h Lorentz Meygers burgern alhie
huß hoffstatt V hefflein V Stallung m. allen and. Iren gebeu. glg. Inn d. S S Inn Kurbengaß einseyt neben Daniel Müller dem Melman andersyt neben (-) dem Schumacher stoßend hinden vff Thobie Strintzen* vnd Zum theil vff heußer vnßer Fr. Werck zustendig, dauon geth j lb d gelts es seÿe ewig ehrschetzigk oder lehen Zinß wie sich befinden weren* also hatt der Kheüffer angenommen wyld d. Edel vesten werner von landtsperg selig erben, So dann xx guld. glt SW vff d. Andern Februarÿ fallend Std zu hauptgutt (…) dem großen gemeyn Almoß z. S. Marx, Sunst für ledig vnd eÿg. & der Khauff vber deßelb. beschwerd. für 2075 guld. zu xv batzen

Originaire de Trænheim, l’employé à l’auberge du Cerf Laurent Meyer épouse début 1609 Susanne, fille du corroyeur Jean Beuchler. Il devient bourgeois le 5 février 1609 en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
Mariage, cathédrale (luth. p. 220)
1609. Dominica Sexagesima. Mehr Lorentz Meÿer von Dirhtheim* hauß knecht Zum hirtzen, Jfr Susanna Hans Biechtels des lederbereiters n: g: dochter (i 114)

1609, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 916
Lorentz Meÿer von Trenheim Empfahet d. Burgerrecht von Susanna weÿlandt Hanß Beichtel deß Lederbereiters seellig dochter vnd will Zum Freÿburg. dinnen. Actum den 5. februarÿ A° 1610

Laurent Meyer se remarie en 1620 avec Anne, fille du tanneur Georges Werner
Mariage, Saint-Thomas (luth. 439, n° 1383)
1620. Dominica I. Aduentus. Lorentz Meyer Vndt Jungfraw Anna Görg Werner des Rothgerbers alhie Eheliche Tochter (i 450)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 111) 1620. Lorentz Meyer burger alhier, vnd J. Anna Jörg Werner des Rothgerbers tochter (eingesegnet zu S. Thoman montag den 11 10.bris)

Le marchand de vins Laurent Meyer hypothèque la maison au profit des Bâlois Nicolas Passavant et son fils Claude Passavant

1622 (ut spâ. [xxiiij. octobris]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 426
(Inchoat. in Prot. fol. 312.) Erschienen h. Lorentz Meÿer d. Weinhändler burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit herrn Reinhardt Passauant von Basell so Zugeg. Inn nammen seines vatters herrn Niclauß Passauant vnd desselben Sohn Clade Passauant] – schuldig seÿen 4000 guldin
zu vnderpfand eingesetzt vnd verlegt, hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß, mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn der St. St. Inn d. Kurben gaß. einseit n. Daniel Müller dem Mahler, and. seit n. Caspar dorn schuomach. hind. vff ein Wercks behaußung stoßend, dauon gnd. j. lb d den Edlen von Landtsperg, Mehr x lb d. gld. loß mit ij C lb dem hauß Zu Sant Marx

Le brasseur Gabriel Büchel cède à son cousin Jean Büchel la part qui lui revient dans la succession de la première femme de Laurent Meyer
1624 (xxxj. Septembris), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 382
(Inchoat. in Prot. fol. 237.) Erschienen Gabriel Büchell der Biersieder burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h. hannß Büchell burgers Zu Straßburg seines Vettern bekhandt
daß Jetzgenanter h hannß Büchell Ime Bekhenner für ein drittetheil Am fünfftentheil der Verfangenschaft des Wÿdembs so Lorentz Meÿer d. Weinhändler von seiner erst. haußfr. selig. Zunÿeß. erlegt vnd bezahlt 65 pfund pfenning

Le brossier Isaac Büchel cède au corroyeur Jean Büchel la part qui lui revient dans la succession de Susanne Büchel, femme du marchand de vins Laurent Meyer.
1626 (19. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 438-v
Erschienen Isaac Büechel der Bürstenbinder burger Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß Büechels deß Lederbereiters auch burgers alhie (übergeben)
ij C gld a 15. bz. so ihme Isaac Büechel für seinen dritentheil an der Verfangenschaft so Lorentz Meÿer der Weinhändler auch burger alhie von Susanna Beüchlerin seiner erstern haußfr. see. ad dies vitæ wÿdembs weÿß zunüeßen hat, gebürt – umb Lv lb

Le marchand de vin Laurent Meyer dans d’autres affaires évoquées dans les registres (Quinze, Conseillers et Vingt-et-Un)
1619 XV (2 R 47) Laurentz Meÿer. 273. 287. [Müntzverführen]
1623 XV (2 R 51) Lorentz Meÿer [Wein verkauffen]. 61.
1628 VII 1343 Bauherren Abloßung Lorentz Meÿern dem Weinhändler. 11.
1634 XV (2 R 60) Lorentz Meÿer [Weinmandat überschritten]. 128.
1637 XV (2 R 62) Krahnmeister Ca Knecht. 237. Ca. Lorentz Meÿern [wegen Lagergelts]. 251.
1639 XV (2 R 63) Lorentz Meÿer [der weinhändler] wegen Schlettstetter [pt° schulden]. 78. 181. 106.
1642 Conseillers et XXI (1 R 125) – Lorentz Meÿerß Wittib Vnd Erben [pt° deponirten geldts]. 137.
1642 XV (2 R 65) Lorentz Meÿers Wittib vndt Erben [pt° deponirten geldts]. 305.
1643 Conseillers et XXI (1 R 126) Lorentz Meÿers Wittib [pt° obligation]. 25.
1645 XV (2 R 66) Lorentz Meÿers wittib [pt° deponirten geldts]. 209.

La maison revient à sa fille Anne Catherine qui épouse en 1659 le marchand Jean Zengel, fils du cordonnier Jacques Zengel de Spire.

Mariage, cathédrale (luth. p. 102)
1659. Den 10. Aprilis. Zum 2. mahl Ht Johann Zengel handelßmann Jacob Zengelß des geweßenen Schumachers Zu Speier hinderlaßener ehel: Sohn undt Jfr. Anna Catharina Weiland hr. Lorentz Meiers geweßener handelßmanns ehel. Tochter. Montags den 18.ten April: Thiergarten, Copulmatio gehalten (i 103)

Jean Zengel devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu du Miroir.
1658, 4° Livre de bourgeoisie p. 318
Johannes Zengel der Handelsmann Von Speÿr, Jacob Zengels burgers alda hind.lasener Sohn, empfangt das Burgerrecht von seiner Haußfr. Anna Catharina Meÿerin, weÿl. H. Lorentz Meÿers handelsmanns ehelicher hind.lasener dochter, Vmb 8. Gold fl. welche beÿ d. Cantzleÿ erlegt, Ist hievor Ledigen stands geweßen, Vnd wil EE Zunfft der Spiegler dienen Jurav: 25. Aprilis 1659.

1666 XV (2 R 83) Johann Zengel. 137. [der Handelsmann, Hartzständ versenden]

Anne Marie, femme du tannneur Georges Frédéric Ott, cède à la fondation ottonienne un capital de 250 livres assis sur la maison qui appartient au marchand Jean Zengel et à sa femme Anne Catherine Meyer

1680 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 156-v
Anna Maria, Georg Friderich Otten deß Gerbers Eheweib, mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts, wie auch Herren Hannß Jacob Blaichers deß föchhändlers
in gegensein deß Edel- hochgelehrten Herren Christoph Güntzers U.I. Dd und dreÿzehn Secretarÿ im nahmen und alß Administratoris der Ottonischen Stifftung
d.nach Ihro Ottin, uff einer allhier in der Kurben gaß zwischen Philipp Fimpel dem Schwartzbeckhen und weÿl. Barthol Hockhen deß Hosenstrickers nunmehr seel. nachgelaßener wittibin gelegener, und anietzo herrn Johann Zengel dem handelßmann und Annæ Catharinæ Zengelin gebohrner Meÿerin beÿden Eheleuthen eÿgenthümblich gehöriger behaußung. 250. lb erblich angefallen, Zumahlen erwehnte 250. lb gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen seÿen, alß hette Sie Anna Maria Ottin, uff sein Zängels /:hiebeÿ zugegenw:/ Ansuchen und begehren Von dem Ottonischen stipendio 250. lb in bahrem gelt empfangen

Les Quinze proposent le 4 octobre 1694 Jean Zengel pour pourvoir le poste vacant de directeur de la Halle. Les Conseillers et les Vingt-et-Un l’élisent le 6 novembre. Ils sont avertis le 4 juin 1695 que Jean Zengel est mort.

Anne Catherine Meyer veuve de Jean Zengel vend la maison à son gendre le fournier Loup Philippe Fimpel et à sa femme Anne Catherine Zengel, déjà propriétaires de la maison voisine (au nord)
1696 (9. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 568-v
(prot. fol. 78.b) Erschienen Fr. Anna Catharina geb. Meÿerin weil. Hn. Johannis Zengels, gewesenen Kauffhauß verwalthers, sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Hn Johann Jacob Bleichers, deß Föchhändlers und E.E. Großen Raths beÿsitzers Ihres Curatoris
hatt in gegensein Wolffgang Philipß Fimpels, deß haußfeurers, und Annæ Catharinæ gebohrener Zengelin deßen Ehelicher haußfrauen (…) Ihnen beeden Eheleuthen Ihrem Tochtermann und leiblichen tochter [unterzeichnet] wolffgang Philipus Fimpel, anna catarina fimlin
Eine Behaußung, höfflein und dero hoffstätte mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördten, allhier in der Curben: oder St. Urbans gaß einseit neben dem Kaüffer selbsten, anderseit neben Marx Schnepffen den Seÿler, hinten auf hans Jacob Habrecht dem Kantengießer, zum theil, Zum theil auff eine behaußung der fabric deß Münsters gehörig stoßend geleg., darvon gehend jährlich 1 lb.d. bodenzinß den Edlen von Landsperg, So seÿe dieselbe auch umb 500 Pfund pfenning Capital weil. Hn Daniel Richshoffers, gesesen alten Ammeisters seel. hinderlaßene Fr. Wittib vnd Erben umb 500 gulden Straßb. wehr. dem Stifft St Marx, Item umb 250 lb Capital der Ottonianischen Stifftung, So dann umb 250 lb.d. Capital dem Biberischen Legat verhafftet – geschehen über die angegebene beschwede welche die Keuffere übernommen (…) fürgegang. vnd beschehen umb 250 pfund pfenning

Originaire de Waldenburg dans la juridiction de Hohenlohe, (Loup) Philippe Fimpel épouse en 1675 Marguerite Diebold, fille du marchand de plumes Jean Jacques Diebold et veuve du boulanger Régnard Maurer avec lequel elle s’est mariée en 1669.
Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 2. n° 5)

1669. Domin. 1. et 2 Trin. den 13 vndt 20. Junÿ Reinhardt Maurer der ledige Schwartzbeck, weÿland Hartmann Maurers des gewesenen Cantzleÿ botten zu Franckfurt nachgelaßener Sohn und Jfr. Margareth weÿland Johann Jacob Dieboldt burgers vndt Feder händlers allhier nachgelaßener tochter. Eingesegnet zu St. Thoman montag den 21. Junÿ (i 3)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 51 n° 328)
1675. Dom. 4. et 5 Trin. 27 Junÿ et 4 Julÿ. Philipp Fimpel der ledige Schwartzbeck weÿl. Friderich Fimbels deß Soldners Zu Waldenburg hohenlohischer herrschafft hind.lassener ehelich. Sohn, Margaretha weÿl. Johann Reinhardt Maurers gewesenen Schwartzbeck und burgers hind.lassene wittib. S. Thomæ den 8. Julÿ (i 27)

Philippe (Loup Philippe ou Wolffgang Philippe) Fimbel devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1675, 4° Livre de bourgeoisie p. 419
Wolffgang Philipp Fimpel von waldenburg aus der Graffschafft hohenlohe, der haußfeurer empfangt das Burgerrecht von seiner haußfrawen Margaretha, weÿl. hannß Reinhatd Maurers des haußfeüeres seel. wittib p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt. Ist Zuvor ledig. stands gewesen vnd will zu den becken dienen. Jur. 21. Julÿ 1675.

Marguerite Diebold meurt en décembre 1685 en délaissant un fils de son premier mariage et quatre enfants issus du veuf. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Maroquin. La masse propre au veuf est de 47 livres, celle des héritiers de 296 livres. L’actif de la communauté s’élève à 763 livres, le passif à 237 livres.
1686 (11.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 19) n° 636
Inventarium undt beschreibung aller v. Jed. Haab Nahrung undt Güettere, so weÿlandt die Ehrn: vndt Tugendt sahme fraw Margaretha Dieboldin, deß Ehrsam v. bescheidenen Mstr Wolffgang Philippß Fimpels haußfeürers v. burgers alhie geweßene Geliebte Eheliche haußfr. nach ihrem d. 21. Xbris in nechst abgewichenem 1685. Jahrs auß dießem zergänglichen leben genommenen sterb. hinscheid. hind. Ihro vlaß. welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuch. erfordern v. begehren (…) Actum in d. Königlichen freÿ. Statt Straßburg in fernerem beÿsein H Johann Zengels deß handelßmanns vndt burgers alhier als sein deß Wittibers erbettenen Beÿstandts Montag d. 11. v. Mittwochs d. 13. Februarÿ St: N. A° 1686.
Die seelig abgeleibte Eingangs gemelte fr. hat ab intestato Zu Erben hind.laß. hernach gemelte Ihre in Zwoen vndschiedlich. Ehen Ehelich erzielte Kinder nahmentlich 1. Erstlich Hanß Jacob Maurern, welchen die Fr. seel. in Erster Ehe mit weÿl. Mstr. Hanß Reinhard Maurern geweßenen Haußfeürern v burhern alhier Ehelich erzielet, deß. Wohl geordneter Vogt d. ehren Vest Vorgeachte V. weiße herrn Johann Jacob Windischen haußfeurer v. burger auch E. E. Statt gerichts alhier alt. beÿsitzer so præsens. 2. 3. 4. et 5. So dann Hanß Philipß Fimpeln, Mariam Dorotheam, Annam Margaretham v. Mariam Salome Fimpelin /:welch letzters döchterlin aber bald nach Ihr fr. Margarethæ Fimpelin als seiner leiblich. Mutter dießes Zeitliche leben gleicher gestalt gesegnet hatt, V. deß Mutterliche Erbs portion dahero auf vorgemeltem hind.bliben Wittiber als leiblich. Vattern Erblich erwachßen, v. hernach Ihme zugeschriben befindlich ist, der vorhergemelt.s. noch lebend. Kindere anderer Ehe geordneter Vogt ist Mstr Hanß Georg Brunn Säckler v. burg. alhier so auch psöhnlich Zugeg.
Copia Eheberedung

In Einer d. Statt Straßb. in d. Kurb. Gaß gelegenen v. hiehero gehörigen behaußung ist befund. word. wie Volgt, alß
Ahne Haußrath, Von d. Meel Cammer, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In d. obern Stub, In dem vndern Stuben, Im Keller
Eigenthumb an Einer Behaußung (T.) Item Hauß, hoffstatt, höffl. in d. Kurben Gaß (…)
Dem Wittiber Sa. Schulden, Ergäntzung (21, abzug 3, verpleibt) 17, Summa summarum 47 lb
Der Erben, haußrath 40, Wein vnd Lehren Vaßen 6 ß, Silber geschirr und Geschmeids 12, Sa. gold. Ring 8, Sa. Schulden 30, Ergäntzung, Summa summarum 324 lb – Schulden 86 lb, Nach deren Abzug 296 lb
Theilbar, haußrath 50, Schiff und geschirr zum Becken handwerck gehörig 4, Wein vnd Lehren Vaßen 141, Silber geschirr und Geschmeids 46, Sa. gold. Ring 6, Sa. baarschafft 99, Sa. Schulden 36, Sa. pfenningzinß hauptgüter, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 355, Summa summarum 763 lb – Schulden 237 lb, Nach deren Abzug 457 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 810 lb
Wÿdemb so die jetzt seelig abgeleibte Eingangs gemelte fraw von Ihrem Ersten Ehelichen haußwürth Mstr. hanß Reinhard Maurern seel. herrn biß in Ihr seel. hinscheiden genoßen, Vermög deren Zwischen ietzt seel. verstorbenen Frawen v. vorgemelt ihrem Erst. Ehelich haußwürth A° 1669. d. 14. Junÿ Vnd. Notario H David Ößinger senior. seel. auffgerichtet. v. dem über sein Maurers Verlaßenschafft A° 1674. durch mich Notarium verfertigt. Inventario inserirter Eheberedung
Ergäntzung deß Wittibers unveränderten guths. Aus dem über sein für unverändert in die Ehe gebrachter Nahrung durch mich Not. den 21. Julÿ Stylo Vet: A° 1675. auffgerichtetet. Inventario

Wolffgang Philippe Fimbel se remarie en 1686 avec Anne Catherine Zengel
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 181-v,n° 22) 1686. Eodem [Dom: 1 post Tri,.] Zum 2 mal Wolffgang Philipp Fimpel der haußfewrer v Burger alhie, Jfr. Anna Catharina hr. Johann Zengels handelßmanns u. Burgers allhier ehel. T. Mittw. den. 26. Julÿ N Kirch (i 143)

Wolffgang Philippe Fimbel meurt en 1700 en délaissant trois enfants de sa première femme et un de la deuxième. L’inventaire est dressé dans la maison proche de la Cave au Faucon. Les experts estiment la maison voisine à 745 livres. La masse propre à la veuve est de 167 livres, la masse propre aux héritiers de 834 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 867 livres, le passif à 1 709 livres. La veuve se remarie en 1702 avec Jean Vernier Schmitz

1700 (9.8.), Not. Grünwald (Jean Jacques, 6 E 41, 226) n° 114
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung vnd Gütter, ligendt vndt Vahrend, verändert vnd unverändert, so weÿl. der Ehrengeachte Wolffgang Philipp Fimpel gewesener Haußfeürer vnd Burger allhier Zu Straßb. nach seinem am 6. Instehend. Monats Augusti aus dießem Zeitlichen genommenen tödlichen hintritt verlaßen, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren dern ane nechst gemeltem folio benambster ab intestato verlaßener Erben, auch deren Ehe: vnd Vögt, durch fraw Annam Catharinam geborene Zenglerin, die hinterbliebene fraw Wittib, mit beÿstand deß Ehrenvesten vnd wohlvorgeachten Herrn Johann Reÿmanns Fastenspeÿs Händlers vnd burgers allhie Zu Straßburg Ihres leiblichen Schwagers vnd geschwornen Curatoris (…) So geschehen vnd angefangen in Straßburg, Dienstags den 24. ebengemelten Monats Augusti Anno 1700.
Der Verstorbenen seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen. 1. Herr M. Johann Philipp Fimpel so præsenz, 2. Frau Mariam Dorotheam Meister H. Peter Nonnenmanns Weißbecken vnd burgers allhier geliebte haußfraw, so bede gegenwärtig, 3. Jungfraw Annam Margaretham, dieße dreÿ mit weÿl. fraw Margaretha Dieboldin in erster Ehe ehelich erzielter Kinder, beÿständlich Hanß Georg Brunnen, Secklers vnd burgers allhier Ihres noch zur zeit ohnentledigten geschwornen Vormundts,
4. Annam Catharinam deß Verstorbenen seel. in 2.ter und letzten Ehe mit Eingangs erwehnter Fraw Wittib ehelich erzielter döchterlein, deßen verordnet vnd geschworner Vogt, anwesend, herr Jacob Schlachtmann Schuhmacher vnd burger allhier, alle vier deß verstorbenen seel. /:So fern kein Posthumus hernach volgen wird.;/ zu vier gleichen theilen ab intestato verlaßener Erben

Vogt nun Hierauff die Inventation vor: und an sich selbsten v. beschreibung dießer Verlaßenschafft So sich in Einer hernach beschriebener in der Statt Straßburg Kurbengaß gelegener vnd der Erben unverändert gehörigen becken behausung befunden wie volgt
(f° 3) Höltz und Schreinerwerck, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Soldaten Cammer, In der Knecht Cammer, In der Cammer C in nebens hauß
Im nebens Hauß, Im obern Stockwerck, In der Cammer D, In des Officiers Stub
(f° 12) Eÿgenthumb ane Haüßern. Item Hauß, Hoff, Hoffstatt, Höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, Weiten, Zugehördten, Rechten vnd Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg Kurbengaß, einseit neben der Statt Falcken Keller (…)
(T.) Item, Ein Behaußung, Höfflein vndt deren Hoffstäth, mit allen dero Gebäwen, Rechten und Gerechtigkeiten, auch übrigen Zugehördten auch übriger Zugehördten allhier Zu Straßburg in der Kurben oder St Urbans Gaß, eins. neben vorbeschriebener der Erben unveränderten becken behaußung, anderseit neben Marx Schnepffen dem Seÿler geleg. hinden auff Hannß Jacob Habrecht den Zinngießen Zum theil, Zum theil vff eine behaußung der Fabric der Münster gehörig stoßend gelegen, welche behausung ebenmäßig durch berührte Hh Werckmeister der Statt Straßburg vorgenommener vnd mir dem Notario Zugestellter auch beÿ dem Concept befindlichen Abschatzung taxirt worden für 745 lb. Davon gehen jährlichen 1. lb d bodenzinß denen Edlen von Landtsperg auff Weÿhenacht. so bißher H N Falck der Schaffner Zu Nider Ehenheim, wie die außgehendigte Quittungen geben, empfang. trifft dem Zinß nach in Capital zu 4 pro Cto 25 lb d welche abgezogen bleibt hiehr noch auszuwerffen 720. lb. Hierüber sagt j. pergamen in allhes. C. Contractstub gefertigten, mit dero anhangeden Innsigel verwahret Kbrieff Inhaltend, wie solcher Von weÿl. H Johann Zengels nachgelaßener Wittib erkaufft worden datirt den 9. Novembris 1696. signirt mit N° 2. Ferner ein pergamentene Kauffbrieff auch in vorbes. Cancelleÿ Contractstub vnd mit dero anhangendem Innsiegel gefertigt, besagt wie hier Ambrosius Trusch solch an H Lorentz Meÿer verhandelt datirt den 13. 9.bris 1616. alte N° 34 et N° 2 bezeichnet. Dabeÿ noch ferner 11. pergament. brieff aller zusammen gebund.
Ligende Gütter. Dorlisheimer banns
(f° 20) Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Fraw Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 14, Sa. Silber 8, Sa. Goldene Ring 8, Sa. baarschafft 15 ß, Sa. Schulden 75, Sa. Ergäntzung (61, Abzug 1, rest) 59, Summa summarum 167 lb
Der Erben unverändert guth, Sa. haußraths 84, Sa. Schiff und geschirrs 3, Sa. lehrer Vaß 18, Sa. Silbers 57, Sa. Guldine ring 12, Sa. Pfenningzinß hauptgütter 11, Sa. Eÿgenthumb ane Einer behausung 337, Sa. Activ Schulden 26, Sa. Ergäntzung (780, Abzug 5, rest) 774, Summa summarum 1325 lb – Schulden 491, Nach deren Abzug 834 lb
Theylbahr Nahrung, Sa. haußraths 36, Sa. Brennholtz 4, Sa. Wein & vaß 146, Sa. Silbers 20, Sa. baarschafft 65, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 666, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 720, Sa. Eigenthums ane ligenden gütter 40, Sa. Schulden 167, Summa summarum 1867 lb – Passiva 1709, Rest 158 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1501 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 3 000 florins
1700, Livres de la Taille (VII 1173) f° 98-v
(Becker, N° 310) Weÿl: Wolffgang Philipp Fimpels deß geweßenen haußfeürers Verlaßenschafft, Inventirt Nots: Grünwald.
die Concl: finalis Inventarÿ ist fol: 110.b – 1501. lb. 5 ß 6 d, die machen 3000. fl. verstallte 2900 fl. und also 100 fl. Zuwenig. Von welchen 100 fl. alß theilbaren guth, der Nachtrag gesetzt wird, auff Sechs jahr in duplo thut à 6 ß – 1 lb 16 ß
Und in simplo auff vier Jahren macht à 3 ß – 12 ß
Extat daß Stallgelt pro 1700 – 5 lv 14 ß
Itel Gebott – 1 ß 4 s
So dann thun die Unkosten – 3 lb 2 ß 6 s
Summa 11 lb 5 ß 10 d
dt. 27. Jan: 1701.

La veuve et les enfants de Wolffgang Philippe Fimbel vendent la maison au cordonnier Jean Michel Merckel et à sa femme Anne Barbe Notter

1701 (25.2.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 112
Johannes Reimann der Fasten Speiß händler alß Vogt Weÿl. Wolffgang Philipp Fimpels gewesten Haußfeurers seel. hind.laßene Wittib Catharina geb. Zengelin, welche in d. Kindbett, deßweg. nicht selbst erscheinen kan, Ferner ged. Fimpels sel. Kind 1. Ehe H. M. Johann Philipp Fimpel S. S. Theologiæ studios., Hans Peter Nonnenmann der haußfeurer alß Ehevogt Mariæ Dorotheæ Fimpelin, welche auch in d. Kindbett ist, Item Anna Margaretha Fimpelin mit beÿstand H. Lucæ Schaffen deß Schneiders ihres Curatoris, So dan Jacob Schlachtmann der Schuhmacher alß Vogt ged. Fimpels 2. Kind. letzter Ehe
in gegensein Johann Michael Merckels deß Schuhmachers und Annæ Barbaræ geb. Notterin mit beÿstand hans Georg Notter deß schuemachers Ihres Schwagers respect. leiblich. bruders
Eine Behausung, höfflein und dero Hoffstätte mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördt. allhier ane der Curben oder St. Urbans Gaßen einseit neben den Verkäufern selbsten anderseit neben Marx Schnepffen dem Seÿler hind. auff hans Jacob Habrecht den Kantengießer zum theÿl und zum theÿl auff eine behaußung der fabric deß Münsters gehörig, stoßend gelegen, darvon gehend jährlich 1 lb d bodenzinß denen Edlen von Landsperg

Fils du cordonnier Philippe Merckel, Michel Merckel épouse en 1693 Anne Barbe Notter, fille du cordonnier Jean Barthelémy Notter : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1693, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung Mr Michael Merckelß Schumach: und Jfr Annæ Barbaræ Notterin
Eheberedung – Persönlich kommen und erschienen der Ehrenhafft Meister Michael Merckel der Ledige Schuemacher, Weÿland des Ehrenhafften und Vorachtbahren Herrn Philipp Merckels auch geweßenen Schuemachers und burgers alhier Zu Straßburg hinderlaßener Ehelicher Sohn, alß Bräutigamb, mit beÿstand des Ehrengeachten Herrn Johann Georg Enßels Ebenmäßig geweßenen Schuemachers und burgers alhier Seines Vettern ane einem, So dann die Ehren und Tugendsahme Jungfraw Anna Barbara Notterin des Ehrenvesten Vorachtbahren und weißen – Beschehen und verhandelt in Straßburg den 19. Monathstag Aprilis im Jahr Unsers Heÿls 1693, Jacob Christoph Pantrion

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 37, n° 233)
1693. Eodem [Dom. Exaudi] seÿn Zum 1 mahl außgeruffen worden Michael Merckel der ledige Schumacher weÿland Philipp Merckels auch Schuemachers und burgers allhier nachg. ehl. S. Jfr Anna Barbara Hr Johann Bartholomæ Notters E. E. Großen Raths alhen beÿsitzers und Schuemachers ehl. Tochter Seÿt Copulirt Word. den 23. Maÿ deßen seÿn Zeugen Michel Merckel als hozeider Anna barbra noh derr Als hoch zeirren (i 37)

Michel Merckel loue une partie de sa cave à Isaac Thenn, brasseur à l’Autruche

1702 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 25
Michel Merckel schuemacher
in gegensein Isaac Thennen, biersieders zuem Strauß
in sein, Merckels, behaußung den Vordersten theil deß unterschlagenen Kellers auf die Gaß herauß auf 9 jahr lang anfangend auf A. Mariæ 1702 – um einen jährlichen Zinß nemlich 5 lb

Michel Merckel loue une partie de sa maison au revendeur Georges Mutschler

1710 (14.11.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 687 (bb) v
Michel Merckel schuem:
in gegensein Georg Mutschlers grempen
entlehnt, in seinem hauß allhier in der Kurben gass stueb stueb Cammer holtzhauß Kuchen u. Keller auf i. ja lang, anfangend auf Weÿhn. nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 lb

Michel Merckel et Barbe Notter hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean Georges Notter, leur beau-frère et frère respectif

1714 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 39
Michel Merckel Schuemacher und Barbara geb. Notterin mit beÿstand Friderich Notters Schuemachers Ihres leiblichen bruders Und Elias Hoch auch Schuemachers Ihres Vettern
in gegensein Johann Georg Notters Schuemachers Ihres resp. Schwagers und bruders – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, Hauß, Höfflein Hoffstatt cum appertinentÿs allhier in der Curbengaß einseit neben Peter Nonnenmann Haußfeurern anderseit neben Marx Schnepff Seÿlern hinten auf ein fabric des Münsters gehöriges Hauß stoßend gelegen

Anne Catherine Kæss, veuve du cordonnier Jean Barthelémy Notter meurt dans la maison de sa fille. Elle délaisse cinq enfants dont un musicien aveugle. L’actif de la succession s’élève à 227 livres, le passif à 80 livres.
1714 (7.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 31)
Inventarium undt Beschreibung aller Haab, Nahrung vnd Gütere, so weÿl. die Ehren und tugendsame Fraw Anna Catharina Notterin gebohrne Käßin, auch Weÿl. des Ehrenvesten, Vorachtbahren und Weißen Herrn Johann Bartholme Notters, geweßenen Schuemachers und E. E. Großen Raths alhier Zu Straßburg, alten beÿsitzers hinderlaßene Wittib, nunmehr seel. nach ihrem Sontags den 27. Maÿ Jüngsthin aus dießem mühensamen leben Genommenen tödlich ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg, Donnerstags den 7. Junÿ 1714.
Die abgeleibte Fraw seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen 1. H Johann Georg Nottern, Schuemachern vnd burgern alhier Vor einem vierdten theil so der Inventur selbsten beÿgewohnt, 2. Fraw Annam Barbaram Merckelin gebohrne Notterin, H. Michael Merckels Schuemachers vnd burgers alhier Haußfraw, mit beÿstand deßelben vor den Andern vierdten Theil, 3. Michael Nottern, den blinden Spielman sie die Pfrundt Im Weÿßenhauß alhie geneüßt aber Majorennis vnd über 40 Jahr alt ist, vor den dritten vierdten theil welcher gleichfalls Persönlich Zugegen war, und dann 4. Johann Bartholme Nottern, Schuemachern und burgern Zu Berlin, Churfürstl. Brandenburgischer Jurisdiction, in deßen nahmen weilen er abweßend, auch ohnverburgert, der ordnung gemäß, der wohl Edel vnd Veste Herr Joh: Frantz Michael Schenck, E. E. Kleinen Raths alhie wohlverdiente beÿsitzer (…) dießem Geschäfft Persönlich beÿgewohnt, vor den vierdten vnd dann 5. Johann Friderich Nottern, Schuemachern vnd burgern alhier, welcher ebenmäßig Zugegen vor den fünfften vnd letzten Stammtheil, Alle fünff der in Gott ruhend. Frauen seel. mit hievorgemelten ihren Zuerst verstorbenen hauß würth ehelich erzeugt Söhne vnd dochter vnd ab intestato verlaßene Erben

In einer alhie Zu Straßburg In der Curbengaßen gelegener, H. Michael Merckel dem Schuemacher vnd diß orths dochtermann Zuständiger behaußung ist befunden worden wie volgt
Series rubricar. Sa. haußraths 86, Sa. silbers 11, Sa. Goldenen Ring 5, Sa. der Schulden 125, Summa summarum 227 lb – Schulden 80, Nach solchem abzug 147 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 115 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que le fils établi à Berlin doit régler le droit de détraction.
1714, Livres de la Taille (VII 1175) f° 87
(Schuhmacher, F. N° 1297) Weÿl. Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Kähßin auch weÿl. Hn Johann Bartholme Notters geweßten Schuemachers Exsenatoris und burgers alhier hinderlaßener Wittib verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. fin. Inv. ist fol. 22, 115. lb é ß 8 d, die machen 200 fl. dieselbe verstallte Hiengegen auch so viel.
Extat das Stallgelt pro 1717 – 6 ß
Gebott – 1 ß 6 d
Abhandlung – 5 ß 6 d, Summa 12. ß 10 d
Abzug. Johann Bartholme Notter der Schuemacher Zu Berlin, Churfürstl. Brandenburgischer Jurisdiction, soll von Mütterl. Erbe der 29. lb 10. ß 10. d als alhier frembd und ohnverburgert den Abzug erlegen mit 2. lb 19 ß 1 d
Machen obige beede Summen zusammen, 3. lb 11 ß 11 d
dt. omn. d. 9° Jul. 1714.

Michel Merckel meurt en juin 1715 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue du Maroquin. La masse propre à la veuve est de 161 livres, la masse propre aux héritiers de 181 livres. L’actif de la communauté s’élève à 438 livres, le passif à 539 livres.

1715 (26. 7.bris) Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 34)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab und Nahrung, so Weÿland der Ehren Vorgeachte Herr Michael Merckel geweßene Schuemacher Vndt Burger alhier Zu Str. Nunmehr Seel. Nach Seinem Montags den 17.ten Junÿ Jüngsthin aus dießem Mühesaùeb Leben Genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren Vnd Tugendsamen Fraw. Ursulæ Barbaræ Meÿerin Gebohrner Merckelin des Ehrenhafften Meister Andres Meÿers Schuhmachers vndt burgers alhier Ehefrauen, Mit beÿstand Erstgedachts Ihres Haußwürths so dann des Ehrenhafften V. bescheidenen Meister Johann Georg Fischers auch Schuhmachers vndt Burgers alhier alß Geordnet vndt Geschworenen Vogts Mariæ Dorotheæ, Michaels, Johann Jacobs vndt Johann Philipp Merckels alle des abgeleibten seel. mit hernachgemelter seiner hinterlaßenen Wittib Ehelich erzeugter Söhn vnd dochter v. ab intestato Verlaßener Erben, Inventirt, durch die Ehr vndt Tugendsame fraw Annam Barbaram Merckelin Gebohrne Notterin, die Hinterbliebene Wittib mit beÿstand des Ehren Vorgeachten vnd Wohlachtbahren Herrn Johann Georg Notters Schuemachers v. burgers Zu Straßburg Ihres Vielgeliebten bruders v. geschwornen Curatoris (…) Actum Straßburg Donnerstags d. 26. 7.bris 1715.

In einer Alhier Zu Straßburg in der Kurbengaßen gelegener Vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger behausung ist befund. word. wie volgt
Hültzenwercks. In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, In des Officiers Stub, In der Kuchen, In der Wohn stub, In der Stub Cammer
Eigenthumb Ane einer Behaußung (T.) It. Hauß Hoff v. hofflein Mit allen deren gebäwen, begriffen, weitten recht. Zugehörd. v. gerechtigkeit. geleg. alhie Zu Straßb. In St. Urbans gaß, einseit Neb. Peter Nunnenman dem haußfeurer anders. neben Marx Schnepffen dem Seÿler hind. auff eine behaußung dem frawenwerck gehörig stoßend, Davon Geh. Jährlich 1 lb d bod. Zinß d. Edlen von Landsperg. It. 10 lb 10 ß dem Stifft St Marx Jahrs vff Liecht Meß in Stb. Wehrungs Capital ablößig mit 262 lb 10 ß, It. 10 lb d Gelt der Ottonianisch Stifftung Jahrs vff d. 26. febr. in Capital ablößig mit 250 lb, It. 10 lb d des Biberisch. Legat stifftung Jahrs vff Joh. Bapt: ablößig in Capital mit 250 lb d, It. 14 lb d Gelts à 4 p C° herrn Johann Georg Notter Schuemacher V burger alhie der Wittib brudern Jahrs vff Michaelis ablößig in Capital Mit 350 lb d, sonsten freÿ ledig v Eig, Vber Vorstehende beschwerd. durch der St. Str. Geschwohr: Werck Meister Vermög Vberlüffert v. beÿ Mein des Notarÿ Concept befindlich Von Ihnen Eigenhändlig subscribirt. Vnd d. 13. Aug. 1718. datirten scheins Annoch æstimirt pro 347 lb 10 ß. Über Vorst. beh. bes. I. t. Perg. Kbrieff in der Cancelleÿ Contr. Stub Gef. Vnd Mit dero anhang. Ins. Verw. datirt d. 25. febr: 1701 Inhaltend welcher Gestalt d. eingangs Gemelte bede Eheleuthe vorstehende behausung Von Weÿl. Wolffg. Philipp Fimpels des haußfeurers seel. Erb. erhandelt haben.
Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths, Auß dem über eingangs gemelter beed. Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrung durch mich unterschriebenen Notarium in Anno 1694. auffgerichteten Inventario
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen Unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 18, Sa. des Silbers 10 ß, Sa. der Guldenen Ring 2, Sa. der Schuld 35, Sa. der Ergäntzung 104, Summa summarum 161 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. Kleÿder vndt Weißen Zeügs 2, Sa. der Ergäntzung 213, Summa summarum 216 lb – Schulden per se, Nach deren Abzug 181 lb
Das Theilbahre Guth betreffend, Sa. des haußraths 34, Sa. der Leeren Vaß 1, Sa. des Led: Schue vnd Werckzeugs Zum Schuemacher Handw. gehörig 47, Sa. des Silbers 8, Sa. Eigenthumbs ane Einer behaußung 347, Summa summarum 438 lb – Schulden 539 lb, Übertreffen also die Theilbare Passiva die gantze theilbahre Verlaßenschafft vmb 100 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 242 lb
Eheberedung (…) Straßburg den 19. Monathstag Aprilis im Jahr Unsers Heÿls 1693, Jacob Christoph Pantrion
Copia Testamenti – 1715 (…) auff Sambstag den 8. Monats tag Junÿ, Nachmittag zwischen zweÿ und dreÿ Uhren der Ehrenhafft und vorachtbare Meister Michael Merckel, Schuemacher vnd mit vnd neben ihme die Ehren und tugendsame Fraw Anna Barbara Merckelin gebohrne Notterin, beede Eheleüthe und burgere alhier Zu Straßburg (…) Zu sich erfordern laßen, die wir dann Ihne Maritum unpäßlichen Krancken leibs auff einem bette liegend, Sie die Ehefrau aber Gesund gehend: vnd stehend. (…) Jacob Christoph Pantrion, Notarius publicus

Anne Barbe Notter meurt en mars 1736 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 147 livres, le passif à 160 livres. Les enfants Ursule Barbe, Michel et Philippe se répartissent la jouissance des étaux de cordonnier à l’avant de la maison.

1736 (28.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 68)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl die Ehren und tugendsame Frau Anna Barbara Merckelin geb. Notterin auch weÿl. des Ehren v. vorgeachten H. Michael Merckels geweßenen Schumachers v. burgers allhier hinderlaßene wittib nunmehro seel. nach ihrem d. 27. Martÿ jüngsthin aus dießem mühesamen leben genommenen tödl. hintritt Zeitlichen verlaßen, welche auf freundl. erfordern v. begehren der verstorbenen Frauen seel. mit oberwehntem ihrem zuvor verstorbenen Ehemann ehel. erzeugter Söhne v dochter und ab intestato verlaßener Erben, nahmentl. Fr. Ursulæ Barbara Meÿerin geb. Merckelin des Ehrenhafften H. Andreæ Meÿers Schumachers und burgers alhier haußfrauen, beÿständ. erstgedachts Ihres Ehevogts, Ferners Michael Merckels, noch leedigen Schumachers, so etlich und 30. Jahr alt dahero für sich selbsten und ohnbevögtigt, weiters Mstr. Johann Jacob Merckels Schuemachers v. burgers allhier, So dann Mstr. Johann Philipp Merckels ebenmäßigen Schuhmachers v. burgers allhier, welche alle dießer Inventur beÿgewohnt (…) So beschehen in Straßburg den 25.ten Aprilis 1736.

In einer alhier zu Straßburg in St :Urbans gaßen gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behausung ist befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. eine behaußung, hofflein und hoffstatt mit allen dero gebäuen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßb. In St. Urbans gaßen, 1.s. neben hannß Peter Nonnenman dem schwartzbecken, 2.s. neben Matern Westermann dem schumacher hind. auf ein Stifftshauß Zum Frauenwerck gehörig stoßend gelegen, davon gehen Jährlich 1 lb d. boden Zinß denen Edlen von Landsperg, so zu doppeltem Capital gerechnet thut 40 lb. It. 10 lb auff Liecht Meß dem Stifft Zu St Marx in Capital ablößig mit 260 lb, It. 10 lb d Jahrs auf d. 26. febr. der Ottonianischen Stifftung allh. in hauptgut redimible mit 250 lb, It. 10 lb d der Biberischen Stifftung allh. so dem eheweiligen H. Pastori novi Templi Jährl. gereicht wird in hauptgut ablößig mit 250 lb d, It. 8 lb d weÿl. H. Dd. Gollen geweß. Schaffners Zu St. Thomæ nachgelaßener Wittib Jahrs auff weÿhenachten ist in Capital abzulößen mit 200 lb d, thun vorstehende beschwerd. zusammen 990 lb, dargegen ist obgemelte behaußung durch die geschworne Hh. Werckmeistere der St. Str. laut überschickten attestati vom 18. Aprilis 1736. æstimirt worden vor 900 lb. alßo höher onerirt dann selbige angeschlagen hernacher passivé inserirt Zubefind. um 90. lb
Und besagt über vorstehende beh. 1. t. perg. Kbr. in d. St. Str. anh. C. C. St. Ins. verwahrt, dat. d. 25. febr. 1701. weißet, welchergestalten H Michael Merckel und die verstorbenen fr. seel. als beede Eheleuthe von weÿl. Wolffgang Philipp Fimpels geweßenen haußfeurers und burgers allh. hinderlaßener Wittib v. Erben ane sich erhandelt haben
Series rubricarum, Sa. haußraths 82, Sa. des Leders Schue vndt Werckzeugs Zum Schumacher Hand werck gehörig 31, Sa. des Silbers 4, Sa. Guldenen Ring 3, Sa. der baarschafft 25, Eigenthumb ane einer behaußung o, Summa summarum 147 lb – Schulden 160 lb, Übertreffen also die vorhandene Passiva die sambtliche activ Nahrung dem Stall anschlag nach 12 lb
Abschatzung dem 18. Aprill 1736. Auff begëren weilandt der Ehr und tugentsamen Frau Anna Barbra Mërcklerin seel. Hinder Laßenen Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der Kurben gaßen gelëgen einseits Neben Peter nunen Mann dem schwartz bëcken, ander seits Neben, Meister Matern Nëstermann dem schumacher hinden auff ein Stiffts hauß so Zum frauen hauß gehörich Stoßent, welche behaußung Stuben Cammren, Kuchen hauß Ehren, officier stuben und Cammer Vor dem Knecht, oben dar über Vier Cammren, unden uff dem botten die schumacher wërck statt und schmales hauß Ehren holtz Cammer höffell und gewölbter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der statt Straßburg geschworne wërck Meistere sich in der besichtigung befundten und Jetzigen preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein Tausent und Acht hundert Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworne werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Vergleich wegen der inventirten Mütterl. behausung. Deßwegen haben sich die Parthen mit einander verglichen und vereinbaret, daß selbige ohnvertheilt ausgesetzt verbleiben und solche Fr. Ursulæ Barbaræ Meÿerin geb. Merckelin H Andreæ Meÿers des schumachers haußfr. der hinterl. tochter, Item Michael Merckel und Joh: Philipp Merckel sambt und Zwar Joh: Philipp Merckeln der obere Schumacher stand, H. Andreæ Meÿern als Ehevogten Ursulæ Barbaræ Mercklerin der mittlere und dann Michael Merckeln der untere auff der Kellerthür befindl. Schuhmacher standt Jährl. jeedem theil à 15. lb d. biß zu fernerer Austrag der Sach v wofern sic die Parthen anderwerts vergleichen möchten verliehen v. überlaßen seÿn solle, so dieselbe under sich von dato übers Jahr mit einander Zuverrechnen und Zuvergleichen schuldig seÿ sollen, treül. ohne alle gefehrde, maßen Sie sich dann zu bekräfftigung dießen eigenhändig unterschrieben.

Michel Merckel meurt célibataire. Le quart de la maison revient à sa sœur et ses deux frères. L’actif de la succession s’élève à 74 livres, le passif à 73 livres.

1738 (4.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 69) sn
Inventarium und beschreibung aller Haab, Nahrung und Güthere, so weÿland der Ehrsam vnd bescheidene Meister Michael Merckel noch lediger Schumach. und burger Zu Straßburg, nach seinem den 24. Februarÿ nechsthin aus dießem Zeitlich. leben genommenen tödlichen Ableiben verlaßen (…) So beschehen in Straßburg Dienstags den 4.ten Martÿ Anno 1738.
Der abgeleibte seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. Erstlich die Ehren und tugendsame Fraw Barbaram Meÿerin gebohrne Merckelin des Ehrenhafften Meister Andreæ Meÿers, Schumachers und burgers alhier geliebte Haußfraw, beÿständlich erstgemelts Ihres Ehe vogts, Ferner Meister Johann Jacob Merckel, Schuemachern vnd burgern allhier, Vnd dann Meister Johann Philipp Merckeln, ebenmeßig Schuhmacher und burger Zu Straßburg, Alle dreÿ des Verstorbenen Leiblichen Geschwüsterde vnd ab intestato zu gleichen theilen verlaßene rechtmäsige erben.

In einer alhier zu Straßburg in der Kurben gaßen gelegener: vnd Zum theil in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item ein Vierdter theil vor vngetheilt, von vnd ane einer behaußung, hofflein vnd hoffstatt, mit allen deren gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden undt gerechtigkeiten, gelegen alhier in St. Urbans gaßen, einseit neben Hannß Peter Nonnenman, dem Haußfeürer, anderseit neben Matern Westermann, dem Schumacher, hind. auff ein Stifftshauß Zum Frauenwerck gehörig stoßend gelegen, Ist die gantze behaußung, So durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistere den 18. Aprilis. 1736. beÿ weÿland Frauen Annæ Barbaræ Merckelin gebohrner Notterin seel. alß des verstorbenen Mutter verlaßenschaffts Inventation laut dero überschickten vnd noch vorhandenen scheins ab eod. dato æstimirt word. pro 900 lb. d. dargegen ist besagte behaußung onerirt wie folgt. Erstlichen soll mabb Jährlichen 1 lb d. bod. Zinß denen Edlen von Landsperg, zu doppeltem Capital gerechnet thut 40 lb. It. 10 lb auff Liechtmeß dem Stifft Zu St Marx in Cap. ablößig mit 250 lb, It. 10 lb d Jahrs auf den 26. febr. d. Ottonianischen Stifftung in h.guth azulösen mit 250 lb, It. 10 lb d der Biberischen Stifftung, so dem Jeweiligen Herrn Pastori Novi Templi Jährlich gereicht würd, in h.guth ablößig mit 250 lb d, It. 8 lb d weÿl. H. Dd. Gollen geweßenen Schaffners Zu St. Thomæ, nachgelaßener Wittib, Jahrs auff Weÿhenachten ist in Capital abzulößen mit 200 lb d, Vnd dann 2. lb d Mstr. Andres Meÿern Schuhmachern vnd burgers alhier des verstorbenen Schwag. Jährlichen auff den 21. Jan. in Capital lösig mit 50. lb d. Thun vorstehende beschwerd. zusammen 1040 lb, Conferendo findet sich daß obige behaußung höher gravirt alß selbig angeschlag. 140. lb d Thut dießer Verlaßenschafft ein quart daran Zuleid. so hernacher den Passiv: schulden einverleibt Zubefind. 35 lb. Vnd besagt über vorgemelte behaußung ein teutsch. Perg. Kbr: in d. Statt Straßb. Cancelleÿ Contract stuben Insigel, datirt d. 25. febr. 1701.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 37, Sa. des Werckzeugs leder vndt Schue Zum Schumacher Handwerck gehörig 27, Sa. des Silbers 2, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung o, Sa. Schulden 7, Summa summarum 74 lb – Schulden 73 lb, Schluß Summ 1 lb.

Jean Jacques Merckel hypothèque son tiers de maison au profit du cordonnier Jean Guillaume Eckerlin

1738 (15.9.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 527
Johann Jacob Merckel der schuhmacher
in gegensein Johann Willhelm Eckerlin des schuemachers – schuldig seÿen 25 pfund
Einen dritten theil für ohnabgetheilt ahne einer vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deßen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne St Urbans gaß einseit neben Hannß Peter Nonnenmann dem haußfeurer, anderseit neben Matern Westermann dem schuhmacher, hinten auff eine der Fabric des Münsters allhier zuständigen behausung – davon gibt man denen Edlen von Landsperg 1 lb ane bodenzinß – als ein elterliches Erbguth ihme zu einem und seinen beeden geschwistrigen zu übrigen zween dritten teilen eigenthümlich zuständig

Autre hypothèque entre les mêmes.
1738 (15.9.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 528
Johann Jacob Merckel der schuhmacher
in gegensein Johann Willhelm Eckerlin des schuemachers – schuldig seÿen 50 pfund
Einen dritten theil für ohnabgetheilt ahne einer vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deßen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne St Urbans gaß einseit neben Hannß Peter Nonnenmann dem haußfeurer, anderseit neben Matern Westermann dem schuhmacher, hinten auff eine der Fabric des Münsters allhier zuständigen behausung – davon gibt man denen Edlen von Landsperg 1 lb ane bodenzinß – als ein elterliches Erbguth ihme zu einem und seinen beeden geschwistrigen zu übrigen zween dritten teilen eigenthümlich zuständig

Le cordonnier Jean Philippe Merckel vend son tiers de maison à sa sœur Barbe femme d’André Meyer et à son frère Jean Jacques qui en deviennent ainsi propriétaires pour moitié.

1740 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 298
Johann Philipp Merckel der schuhmacher
in gegensein seiner geschwisterden und miterben ahne elterlichen Verlaßenschafft, Barbaræ geb. Merckelin Andreas Meÿer des schuhmachers eheweibs wie auch Johann Jacob Merckel ebenfalls schuhmachers
einen dritten theil für ohnabgetheilt ane Einer Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne St Urbans: gaß, einseit neben Peter Nonnenmann dem haußfeurer, anderseit neben Matern Westermann dem schuhmacher, hinten auff der Fabric des Münsters gehörigen hauß zum theil theils Johann Daniel Helmstätter dem Meelhändtler – um 500, 250, 250 und 50 pfund (verhafftet), als von seinen eltern weÿl. Johann Michael Merckel dem schuhmacher und Anna Barbara geb. Notterin die selbige am 25. Februarÿ 1701 erkaufft haben – mit dem angezeigten bodenzinß [sic] – 962 pfund ahne capital und 50, geschehen um 125 pfund

Moitié appartenant à Jean Jacques Merckel

Jean Jacques Merckel vend sa moitié indivise au cordonnier Jacques Klein et à sa femme Susanne Marguerite Ehinger.

1743 (9.5.), Chambre des Contrats, vol. 617 n° 198-v
Johann Jacob Merckel der schuhmacher und Jacobe geb. Meÿerin
in gegensein H. Jacob Klein des schuhmachers und Susanna Margaretha geb. Ehingerin
die unvertheilte helffte einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ane St Urbans gaß, einseit neben Peter Nonnenmann dem haußfeurer, anderseit neben Matern Westermann dem schuhmacher, hinten auff ein dem Stifft Frauhauß gehörigen hauß – von solcher gantzen behausung gbt man denen Edlen von Landsperg 1 lb ane bodenzinß – theils als ein elterliches erb, theils als einem am 24. maÿ 1740 erkaufftes guth, die übrige helffte aber des verkäufers schwester Fr. Barbara Meÿer geb. Merckelin gehörig, (um 500, 262, 250, 250, 200, 50 und 75 pfund verhafftet, geschehen um 481 pfund

Fils du cordonnier Jean Klein, Jean Jacques Klein épouse en 1734 Susanne Marguerite Ehinger, fille du tonnelier Jean Georges Ehinger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
1734, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Eheberedung – Joh: Jacob Kleinen Schuemach. vnd Jgf. Susannæ Marg: Ehingerin (Exp.)
Copia der Eheberedung – Zwischen den Ehrenhafften Meister Johann Jacob Klein, dem leedigen Schuhmacher, weÿland deß Ehrengeachten Herrn Johann Kleinen auch gewesenen Schuemachers und burgers allhier seeligen hinterlaßenem Sohn, alß hochzeiter ane einem, so dann der Ehren und Tugendsahmen Jgfr. Susanna Margaretha Ehingerin, weÿland Meister Johann Georg Ehingers geweßenen Kieffers und burgers allhier hinterlaßenen dochter alß hochzeiterin andern theils (…) So beschehen und verhandelt Straßburg Montags en 19. Aprilis Anno 1734. Expedirt (…) den 4. Martÿ Anno 174* Johannes Brackenhoffer

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 120, n° 12)
1734. d. 12. Maji sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet worden Joh: Jacob Klein der ledige schuemacher v. b. alhier weÿl. Joh: Kleinen gewesenen b. v. schuhmachers nachgel. ehl. Sohn v. Jgfr. Anna Margaretha weÿl. Joh: Geörg Ehingers geweß. b. v. Kiefers Nachgelaßene ehl. dochter [unterzeichnet] Johann Jacob Klein als hochzeiter, Junfra Susanna Margaretha Egnerin als hochzeiterin (i 124)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de Marthe Braun rue du Maroquin. Ceux du mari s’élèvent à 74 livres, ceux de la femme à 395 livres.
1736 (9.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 68) n° 172
Inventarium über Meister Johann Jacob Kleinen, Schumachers und Frawen Susannæ Margarethæ gebohrner Ehingerin, beeder Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet, in Anno 1736 – damit mann sich nun auff zutragenden fall auf der Ergäntzung desto besser zu reguliren weiß (…) Actum Straßburg den 9.ten Aprilis 1736. Expedirt aber den 3. Martÿ 1747.
In einer alhie Zu Straßburg In der Kurbengaßen gelegenen, Frauen Marthæ Braunin Wittibin Zuständiger behaußung darinnen beede Eheleuthe Lehnungsweiße wohnen, ist befund. worden wie volgt
Series rubricarum. Sa. haußrath 45, Sa. Leder Schuh und werckzeugs 17, Sa. Silbers 2, Sa. der baarschafft 10, Summa summarum des Ehemanns in den Ehestand zugebrachten Vermögens 74 lb
Dießemnach Wird auch der Ehefrauen Zugebrachte unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 40, Sa. Silber 9, Sa. Goldene Ring 6, Sa. Baarschafft 246, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 93, Summa summarum 395. lb

Susanne Marguerite Ehinger meurt en septembre 1749 en délaissant sept enfants dont l’un meurt peu après sa mère. Un accord entre les copropriétaires Jean Jacques Klein et André Meyer a eu lieu le 12 décembre 1743. Les experts estiment la moitié de maison à 700 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 257 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 1 148 livres, le passif de 1 622 livres.

1750 (9.2.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1274) n° 178
Inventarium über Weÿland Frawen Susannæ Margarethæ gebohrner Ehingerin herrn Johann Jacob Klein Schuhmachers undt burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1750. – nach ihrem am 8.ten Septembris Jüngst verfloßenen 1749.sten jahrs genommenen tödlichen hientritt hie zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Hn Johann Daniel Ehinger, Feÿelhawers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Susannæ Margarethæ, Mariæ Barbaræ, Catharinæ Magdalenæ, Johann Jacob, Johann Benjamin, Annæ Mariæ und Andreæ, So dann Catharinæ Salome welche den 5.ten Octobris letzthien, also Vier wochen nach seiner lieben Mutter seeligen hinscheiden in die ewige glückseeligkeit gefolget, mithien der wittiber als Vatter dessen Mütterliche Erbs portion sich anmaßet, alle acht gebohrner Kleinen, so die Verstorbene seelig mit vorgemeltem Ihrem hinterbliebenen wittiber ehelichen erziehlet und ab intestato Zu acht gleichen portionen und antheÿlern Zu Kinder und rechtmäsigen Erben verlaßen – So beschehen in der Statt Straßburg den 9.ten Monathstag Februarÿ Anno 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane der genanten St. Urbans gaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behausung folgender maßen befunden worden
Eigenthümliche Helfte ane einer Behaußung. Der halbe theÿl vor ohnvertheÿlt Von und ane einer behaußung, Höfflein und Hoffstatt mit allen derselben überigen begriffen, weiten, Zugehörden und gerechtigkeiten allhier ane der genanten sanct urbans gaß einseith neben Peter Nonnenmann dem Haußfeurer anderseith neben Matern Westermann dem schuhemacher, hinden auff ein dem Stifft Frawenhauß gehöriges hauß stoßend gelegen, Von solcher gantzen behaußung gibt mann jährlichen denen Edlen Von Landtsperg 1. lb d boden zinnß, so jedem Zur helffte mit 10. ß dahien ab zu zahlen sonsten außer hienach unter den passivis benambsten darauff hafftenden Capitalien freÿ leedig und eigen. Über die eine in dieße Verlaßenschafft gehörige Helffte behaußung urkundet eine auß allhießiger Cantzley Contractstub Verfertigter Pergamentene Kauffverschreibung dedato 9.ten Maÿ Anno 1743. und mit derselben anhangenden größeren Insigel verwahret. Dießemnach weißet ferner eine Zwischen meister Andreas Meÿer schuhmacher und burger allhier als Eÿgenthümblichen innhaber der Einten und Herrn Johann Jacob Klein dißorts Wittiber und besitzer der andern helfften behaußung beschehener gütlicher abhandlung besagter dießer behaußung dedato 12. 10.bris 1743. und Von E. E. Kleinen raht sub eodem dato confirmirt, welche auf pergament geschriebene abtheilung Vor Herrn Von Carben dem Actuario Von raths wegen überschickten und der Statt kleineren Vorgetruckten Secret Insiegel bekräfftiget. Vor beschriebene hiehero gehörige Helffte behaußung ist Vermög hießiger Statt geschwornen herren Werckmeistere überschickter schrifftlicher Abschatzung dedato 7.ten hujus angeschlagen worden für und umb 700. lb
Ergäntzung derer Erben ermanglenden ohnveränderten guts. Nach besag der über beeder geweßener Eheleuth einander in den Ehestand zugebrachten Nahrungen durch nunmehro weÿland H Notarium Jacob Christoph Pantrion in Anno 1736. auffgerichteten und in Anno 1747. durch H Notarium Johann Brackenhoffer expedirten Inventarÿ
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Derer Erben ohnverändert guth, Sa. haußraths 30. Sa. Silbers 2. Sa. goldener ring 1. Sa. activ schuld 40. Sa. Erg. 343, Summa summarum 417 lb – Schulden 160, Nach deren Abzug 257 lb
Dießemnach wird auch des Wittibers ohnverändert und Zugleich das gemein Verantwortung und theilbar guth unter einer Mass consignirt und beschrieben. Sa. haußraths 55. Sa. Werckzeugs wie auch leder und gemachter arbeith zum schuemacher handwerck gehörig 95. Sa. Faß und bütten 10. Sa. Silbers 9. Sa. Eigenthums ane einer behaußung 700. Sa. der Activ Schulden 277, Summa summarum 1148 lb – Schulden 1622 lb, In Vergleichung 473 lb
Mehr Schulden dann Nahrung 216 lb – Zweiffelhaffte Schulden in des Wittibers ohnverändert und theilbarer Nahrung zugeltend 217 lb
Abschatzung Vom 7. Februarÿ 1750. Auff begehren Meister Johann Jacob Meÿers deß Schuemachers, ist eine halbe behaußung allhier in der Statt Straßburg in der St Urbans Fgaß, einseit neben N. Nonnenmann dem Haußfeürer, anderseit neben Matern Westermann dem Schuemacher und hinten auff eine behaußung dem Stifft Frawen Hauß gehörig, solche behaußung hat neben dem Eingang einen laden, auff dem Ersten stock eine Stube, ein Kammer, Eine Kuche, und hauß Ehren, auff dem Zweÿten Stock ist eine Stuben, Ein Stub Kammer, ein Kuchen und ein Hauß öhren, darüber ist der tachstuhl mit breit Ziegeln doppelt gedeckt, Worunter Zwo Kammeren, Ferner gehöret Zu dieser helffte deß haußes das halbe holtz hauß, das halbe höfflein und der Vordere Keller, Welcher gewölbt Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeister, nach vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb Ein Tausend und Vier hundert Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt Straßburg Montags en 19. Aprilis Anno 1734.
Copia Codicilli reciproci – 1734 (…) Dienstags den 29. Aprilis abends Zwischen acht und Neun Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern Vor nunn weÿland Herrn Jacob Christoph Pantrion gewesenen Notario jurato und burger allhier (…) Persönlich kommen und erschienen seind der Ehrsame und bescheidene Johann Jacob Klein der Leedige Schuemacher und die Ehren und tugendsamen Jungfrau Susanna Margaretha gebohrne Egnerin beeder Ehelich Verlobte

Compte sommaire de la succession, dressé en 1773.
1773 (3. Maÿ), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 589) n° 262
Summarische Berechnung über Weiland Fr. Susannæ Margarethæ Kleinin geborener Ehingerin Mr Johann Jacob Klein, des Schuhmachers und burgers alher zu Straßburg am 8. Septembris 1749 verstorbene Ehefraun seel. Verlaßenschaft durch mich unterschriebenen offenbaren geschwornen Notarium mit aufgerechneten besserungen gefertigt.
Nach Außweiß des über sothane Verlaßenschafft durch H Johann Jacob Heß Notarium juratum alhier den 9. Febr. 1750. auffgerichteten, sofort auf hiesiger Statt Stall den 12. aug. dicti anni abgehandelt und den 17. ejusdem beÿ E. Löbl. Vogteÿ gericht producirten Inventarii bestehet
derer Erben unverändertes Vermögen in folgenden Rubricen

La moitié de maison revient par adjudication judiciaire à Léonard Hoffsess le 9 décembre 1773 (référence dans les actes ultérieurs)

Moitié appartenant à Ursule Barbe Merckel femme d’André Meyer

André Meyer demande l’autorisation de faire son chef d’œuvre à la place de Jean Georges Sifrid qui y renonce en arguant qu’il va épouser une fille de maître. Les Quinze accordent la dispense mais Jean Georges Sifrid qui a tenté de vendre ses droits à plusieurs reprises ne sera plus admis au chef d’œuvre.
1714, Protocole des Quinze (2 R 118)
E. E. Zunfft der Schuemacher, Andreas Meÿer – Hans Georg Sifrid
(f° 102) Sambstags den 14.ten Aprilis 1714. – Andreas Meÿer Ca. E. E. Zunfft der schuhmacher pt° Meisterstücks
H nôe Andreas Meÿers deß ledigen Schuhknechts von Vengenheim gtra E. E. Zunfft der Schuhmacher, der ist willens Meister Michel Merckels deß burgers vnd schuhmachers tochter Zu heürathen vnd das Meisterstück Zu verfertigen vnd weilen lauth mitkommenden Zunfftscheins Hanß Georg Sifrid auff das Meisterstück renuncirt alß bittet ihne ahne seine stell kommen Zu laßen. Saltzm. Citatus præsens b. hd mehrerm bericht deputation. Gl. s[etzts] Erk. ahne die Obere handwercks herren gewießen.

(f° 124) Sambstags den 28.t Aprilis 1714 – Iidem [Obere handwercks herren] laßen durch herrn Secretarium Friden referiren, daß Andres Meÿer der Schuhmacher von Vengenheim wider EE. Zunfft der Schuhmacher geklagt, daß dieselbe ihne Zum Meisterstück nicht admittiren wolte, mit vnd.th. bitt beÿ ihme gn. dispensation, alß man die parten ferner gehört, habe supplicant gemeldet, daß er mit meister Michel Merckels deß schuhmachers tochter versprochen were vnd willens seÿe in das Recht hanß Georg Sifrids, so auff das Meisterstück renuncirt, Zu tretten, vnd ahne deßen statt das Meisterstück Zuverfertigen, anbeÿ gegenwärtigen schein E E Zunfft gerichts der Schuhmacher vom 5. Aprilis jüngst producirt, daß er Sigfridt auff das handwerck vnd meisterstück verzug gethan hette, welches ged. Sigfrid darinn widersprochen, daß Er des handwerck nicht quittiren, sondern selbiges mit seiner hand fortführen, das meisterstück aber nicht machen wolte, angesehen Er die mittel dazu nicht hette, Warauff H Pandrion alß Zunfftmeister geantwortet, daß Er nichts darwider einzuwenden hette, außer daß Er nicht wüße, ob nicht Sÿfrid für dise Cession vom Meÿer etwas bekäme, alß welcher schon underschiedlich mahl mit seinem recht gleichsam gehandelt, mit underth. bitt ihme Sÿfrid solchen handel nieder Zulegen, dabeneben were es auch ihne dem, daß ged. Meÿer eines Meisters tochter heürathe so billich Zu consideriren, wegen dieses umbstandts vnd daß vom Imploranten den anderen so nachfahre ahne dem weg nichts entzogen werde, so vermeinten die Hh Deputirte, daß ihme in seinem begehren gegen erlag 2. lb d halb der Statt halb der Zunfft willfahrt werden könte, jedoch mit dem anhang, daß Er Sigfrid nimmermehr Zum meisterstück gelaßen werden solte, Erk. beliebt.

Fils du laboureur Jean Meyer de Vendenheim, André Meyer épouse en 1714 Ursule Barbe Merckel : contrat de mariage non conservé, célébration
1714, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45, Eheberedungs Concepta, welche noch Zu expediren, f° 259 sqq)
Eheberedung – Andreas Meÿers Schuhmacher und Jgfr Ursulæ Barbaræ Märckelin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 266, n° 1146)
1714. Eodem [Mittwoch den 17.t 8.br] sind nach 2 mähl. Proclamation ehelich copulirt worden, Andres Meÿer der Ledige Schuhmacher, weÿl. Hanß Meÿer hannßen b. und Ackermanns Zu Vendenheim nachgelaßener ehelicher Sohn, vnd J Ursula Barbara Michael Merckel b. v. Schuhm. allhier eheliche Tochter [unterzeichnet] ander reß meÿer, Ursula barbara mercklerin (i 365)

André Meyer devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage.
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 808
Andreaß Maÿer der Schuemacher Von Vendenheim Weÿl: Hanß Maÿer gew: Würths daselbst sohn, emp: das burgerrecht Von seiner Fr: Ursula Barbara Mercklerin p. 2. gold fl 16 ß. wird beÿ den schumachern dienen. Jur: d. 19. 9.bris 1714

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 129 livres, ceux de la femme à 114 livres.

1715 (10.7.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 34) n° 42
Inventarium über des Ehrenhafften Meister Andres Meÿers Schuemachers und der Ehren : und Tugendsamen Frauen Ursulæ Barbaræ Meÿerin, gebohrner Merckelin, beeder Eheleuthe und burgere alhier zu Straßburg, einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1715
Actum und inventiret Straßburg den 10.ten Julÿ 1715 in præsentia H Johann Georg Notters Schuhmachers der Ehefr. Vatters und hierzu erbettenen beÿsitzers, Expedirt vnd ausgefertigtet aber den 11. Augusti 1742.
in einer allhier zu Straßburg in der Curbengaß gelegenen der frawen Eltern zuständigen behaußung ist befunden worden, wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögen, Sa. haußraths 39, Sa. Silbers 2, Sa. der baarschafft 87, Summa summarum 129 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen berschrieben, Sa. haußraths 89, Sa. Silbers 5, Sa. der baarschafft 7, Sa. goldener Ring 11, Summa summarum 114 lb

Barbe Merckel femme d’André Meyer hypothèque la maison dont elle vient d’acheter le tiers au profit du cordonnier Benjamin Westermann

1740 (24.5.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 299-v
Barbara geb. Merckelin Andreas Meÿer des schuhmachers eheweib ferner dero bruder Johann Jacob Merckel der schuhmacher
in gegensein Benjamin Westermann ebenfalls schuhmachers, 75 pfund zu vollkommener bezahlung des kauffschillings des heutigen tags erkaufften dritten theil hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehör, rechten und gerechtigkeiten ahne St Urbans: gaß, einseit neben Peter Nonnenmann dem haußfeurer, anderseit neben Matern Westermann dem schuhmacher, hinten auff der Fabric des Münsters gehörigen hauß – davon gibt man denen Edlen von Landsperg 1 lt ane bodenzinß – zwo tertzen von ihren eltern weÿl. Johann Michael Merckel des schuhmachers und Annæ Barbaræ geb. Notterin, den übrigen dritten theil aber von Johann Philipp Merckel dem schuhmacher ihrem bruder heutigen tags erkaufft habe

Ursule Barbe Merckel meurt de maladie consomptive le 27 février 1749 à l’âge de 53 ans
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 8, 1728-1752, p. 360, n° 1069)
1748. Dienstags d. 27. Februarÿ abends um 7. Uhr entschlieff in Christo seelig Fr. Ursula Barbara Meÿerin geb. Merckelin, Andreas Meÿers Schuhmacher: Meisters und burgers allhier geweßene Eheliebste an einer Verzehrenden Kranckheit, ward Mittw. d. 29. ejusdem Zu ihrer Grabs Ruh nach S Helenen gebracht ætat. 53. Jahr 7 Monath [unterzeichnet] Andreß meÿer alß meÿen, benjamin Westermann als thochermann (i 185)v

André Meyer meurt inopinément le 3 mai 1753 à l’âge de 66 ans
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 9-b, 1753-1770, n° 21)
Anno 1753. Donnerstags d. 3. Maji Nachmittag um 3. Uhr entschlieff in Christo sanfft und seelig Meister Andreas Meÿer burger und Schuhmacher allhier, ward den folgenden Freÿtag am den 4. Ejusdem Abends um 5. Uhr nach gehaltener leichen Predigt Zu seiner Grabes: Ruhe nach St. Helenen gebracht, seines Alters 66. Jahr 6 Monath und 21. Tag, Wie solches bezeugen benjamin Westerman als Thochtder mann (i 6)

La moitié de maison revient à leur fille Barbe Meyer qui épouse en 1734 le cordonnier Benjamin Westermann : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

1734, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Benjamin Westermann Schumach: vnd Jfr Barbaræ Meÿerin
Copia der Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame und bescheidere Benjamin Westermann, der ledige Schuhemacher, weÿland des Ehrenhafften Herrn Christian Westermanns auch geweßenen Schuhemachers und burgers alhier hinterlaßener Sohn, mit beÿstand Herrn Christian Westermanns ebenmäßigen Schuhemacher seines Bruders und Herrn Johann Georg Werners auch Schuhmachers deßen auch ohnentledigten Vogts als Hochzeiter an einem, So dann die Ehren und tugendsame Jungfrauen Barbara Meÿerin des Ehren vorgeachte, Herrn Andres Meÿers geichfalls Schuhemachers und burgers allhier ehelichr Tochter, mit assistentz erstgedachts ihres Vatters als Hochzeiterin andern theils (…) So beschehen in Straßburg den 22. Octobris 1734. Das gegenwärtige Eheberedung Von dem, durch nun weÿland herrn Jacob Christoph Pantrion geweßenen Notarium publicum und berümbten Practicum zu Straßburg seeligen eigenhändig aufgesetzten Original getreulich außgefertiget seÿe, bescheine Ich der unterschriebene Notarius als jetziger rechtmäsiger besitzer Pantrionischer Notariat acten, Joh: Richard Häring Nots.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 127 n° 474)
1734. Mittw d. 17. 9.br sind nach 2.maliger Proclamation ehelich copulirt v. eingesegnet worden, Benjamin Wester Mann der ledige schuemacher v. b. alhier, weÿl. Christian Wester Manns geweß. b. v. schuemachers Nachgel. ehel. Sohn v. J. Barbara, Andreas Meÿers b. v. schuemachers ehl. Tochter, benjamin Westerman als hoch Zeiter, Barbara Meÿerin als hoch Zeirin (i 131)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison propre au mari rue du Maroquin.
1735 (29.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 66)
Inventarium über Meister Benjamin Westermanns, Schumachers und frauen Barbaræ, gebohrene Meÿerin beeder Eheleuthe und burgere Zu Straßburg, einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung auffgerichtet in Anno 1735 – und Zwar Sie die Ehefrau, mit beÿstand Mstr. Andreæ Meÿers Schuhmachers und burgers allhier ihres Vatters (…) So beschehen Straßburg d. 29.ten Martÿ 1735.
In einer alhie Zu Straßburg in der Curbengaßen gelegenen behaußung ist befunden worden wir folgt
Eigenthum ane einer behaußung, so des Manns ohn verändert betreffendt. It. Hauß, Hoffstatt vnd Höfflein, mit allen deßen gebäwen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten geleg. alhie Zu Straßburg in der Kurbengaßen
$ 8071

Benjamin Westermann meurt en juin 1754 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue Saint-Urbain (ou rue du Maroquin). La moitié de maison propre à la veuve est estimée à la somme de 500 livres. La masse propre à la veuve est de 55 livres, celle des héritiers de 102 livres. L’actif de la communauté s’élève à 125 livres et le passif à 312 livres.

1754 (27.8.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1276) n° 249
Inventarium über Weÿland des Ehrsamen Meister Benjamin Westermann geweßenen Schuhmachers und Burgers alhier seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1754. – nach seinem Am 1.sten Junÿ Jüngsthien genommenen tödlichen hintritt, Hie zeitlichen verlaßen, wie solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen undt begehren herrn Johannes Huck auch Schuhmachers und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Benjamin, Andreæ, Christian und Margarethæ Barbaræ aller Vier Westermann, so der Verstorbene seelig mit nach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelichen erziehlte und ab intestato Zu Vier gleichen portionen und antheileren Zu Kinder und Rechtmäsige Erben Verlaßen, heut dato ordnungs mäßig inventirt undt ersucht durch Fraw Barbaram Westermännin gebohrne Meÿerin, die hinterbliebene Wittib mit Zuziehung Herrn Christian Westermann Ebenmäßigen schumachers und burgers allhier Ihres erbettenen beÿstands – So beschehen Straßburg den 22.sten Augusti 1754.
Copia auffgerichteter Eheberedung
Copia Codicilli reciproci vor weÿland herrn Jacob Christoph Pantrion geweßenen Notario Publico

In einer allhier Zu Straßburg ahne der genanten S. Urbans gaß gelegener und in disse Verlaßenschafft eigenthümlich gehörige behaußung folgender massen befunden worden.
Eigenthumb Einer Behaußung (E.) Ein hauß, hoffstatt in die St: Urbans gaß 1.seith neben Georg Friderich Lang dem ältern (…)
(f° 13) Eÿgenthumb einer halben Behaußung (W.) der halbe theÿl vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung, höfflein und hoffstetten mit aller derselben begriffen, weiten, Zugehörten, Recht vnd gerechtigkeiten allhier ane der genannten St. Urbans gaaß * und ist die gantze behaußung 1.s. neben N. Maurer dem haußfeurer, 2.s. H Matern Westermann d. Schuhmacher, hinden auf eine der Fabrique Frawenhauß allhier gehöriger behaußung stoßend gelegen, vnd von gedachter gantzen behaußung gibt mann denen Edlen von Landsperg 1. lb pfenning bodenzinß thut Vor dißseithige helffte abzurichten 10. ß der andere halbe theil dißer behaußung ist H. Joh: Jacob Klein dem Schuhmacher und burger allhier eigenthümlich gehörig, sonsten über diße und andere darauff hafftender hiernach unter denen passivis beschriebener Capitalien freÿ ledig und eigen, und ist dieße halbe behaußung vermög der Statt Straßburg geschworner Herrn Werckmeistere überschickter schrifftlicher Abschatzung angeschlagen worden für und umb 1000 fl. so thut 500 lb.
(f° 15) Ergäntzung der Wittib abgegangenen unveränderten Vermögen.Nach Anleitung Inventarium illatorum über beeder geweßener Eheleuth Nahrungen deb 29. Martÿ 1735. durch weÿl. H Jacob Christoph Pantrion geweßenen Notarium publicum auffgerichtet
(f° 19) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußrath 41, Sa. Silber 6, Sa. Goldene Ring 1, Sa. Eigenthum. behaußung 500, Sa. activ Schulden 50, Sa. Ergäntzungs rest 27, Summa summarum 627 lb – Schulden 571, Nach solchem abzug 55 lb
Dießemnach würd der Erben unverändert eigenthümlich Vermögen beschrieben, Sa. haußrath 26, Sa. Vaß 3, Sa. Silber 4, Sa. Eigenthümliche behauß. 750, Sa. Pfenningzinß 75, Sa. Ergäntzungs Rest 243, Summa summarum 1102 lb – Schulden 700, Nach deren Abzug 102 lb
Endlichen ürd auch die übrige Verlaßenschafft unter einem Titul als theÿlbar beschrieben, Sa. haußraths 18, Sa. gemachte arbeit 58, Sa. Vaß und ein 41, Sa. Silber 5, Sa. Goldener Ring 12 ß, Summa summarum 125 lb – Schulden 312 lb, Übertreffen die passiv schulden die sogenante theilbare activ nahrung benantlich umb 187 lb
Conclusio finalis 270 lb
Cpoia der Eheberedung (…) So beschehen in Straßburg den 22. Octobris 1734
Copia Codicilli. Persönlich kommen und erschienen ist der Ehrenhaffte Meister Benjamin Westermann Schuhmacher und mit und neben ihme die Ehren und tugendsahme Frau Barbara gebohrner Meÿerin beede Eheleuthe und burgere (…) Beschehen in Straßburg in mein Notarÿ behaußung in der Straßen gelegen, Dienstags den 24. Februarÿ Anno 1739.
Abschatzung vom 20. Augusti 1754. auff begehren Weÿland Benjamin Westermanns seel. hinterlaßener Fraw Wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in de Statt Straßburg in der St Urbans gaß gelegen (…)
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg und bestehet in einer helffte einer Wohnung in oben gedachter St. Urbans gaß einseits neben Nonnenmann dem Haußfeurer, anderseits neben Matern Westermann dem Schuemacher, und hinten auff eine behaußung dem Stifft frawen hauß gehörig, neben dem Eingang ist ein laden, in dem Ersten stock eine Stuben eine Kammer eine Kuchen und haußöhren, in dem zweÿten und dritten stocj ist eine Stube, eine Stub Kammer, eine Kuchen und Haußöhren, darüber ist der tachstuhl so mit breit Zieglen doppelt gedeckt, Worunter Zweÿ Kammern in dem Höfflein ein holtz hauß, und dabeÿ auch ein gewölbter Keller, Auch von uns den unterschriebenenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach auch nur Zur helffte æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und umb Ein Taußend Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Barbe Meyer meurt en 1757 en délaissant quatre enfants. La moitié de maison qui lui est propre est estimée à sa valeur portée à l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 1 480 livres, le passif à 1 239 livres.

1757 (30.8.), Not. Fické (6 E 41, 754) n° 89
Inventarium über Weÿland der viel Ehren: und tugendsamen frauen Barbaræ Westermännin gebohrener Meÿerin, weil. Herrn Benjamin Westermann, gewesenen Schumachers und burgern alhier seel. nachgelaßener Wittib nunmehr auch seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in Anno 1757 – nach ihrem Montags den 22.ten dieses Monats und Jahrs aus dießer zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen, Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem zu End ermeltem Dato auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Herrn Johannes Huck, des Schumachers und Burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen, Frauen seel. mit weil. oberwehntem Herrn Benjamin Westermann, ihrem verstorbenen Ehemann seel. ehelich erzeugt und nach tod ab intestato Zu Erben verlaßener vier Kindern mit Namen und 1.mo H Benjamin, so 17 Jar alt, Studioso und Notariats befließenen, 2.do, Andreä, seines Alters 16 Jahr, in Erlernung des Schuemacher Profession begriffen, 3.tio Christian im 14.ten Jahr seines Alters stehend und 4.to Margarethæ Barbaræ ohngefehr 4 Jahr alt, der Westermann (…) So beschehen Straßburg den 30.ten Augusti 1757.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Urbans Gaß gelegener hiehero eigenthümlich gehöriger behaußung hat sich befunden als
Eigenthum ane Häusern. Erstlich die Helfte vor ohnvertheilt Von und ane einer Behaußung, Höflein und hoffstatt, mit allen derselben begriffen, Weithen, Zugehörten, Rechten vnd Gerechtigkeiten gelegen alhier zu Straßburg ane der St. Urbans Gaß, 1. seith neben Friderich Maurer, dem Schwartzbeck, 2. seith neben Meister Matern Westermann, dem Schuhmacher, hinden auf eine der fabric Frauenhauses gehöriger Behaußung stoßend, Von solcher gantzen behausung giebt mann denen Edlen von Landsperg jährlichen 1. lb und alsso Zu dißortiger helfte 10. ß ane bodenzinß, Ansonten und auser der darauf haftenden hiernach unter den passivis beschriebener Capitalien ist selbige gegen männiglichen freÿ leedig: und eigen, und wird dermalen nach vorher erbettener der wohlverordneten Herren dreÿ löbl. Stadt Statts großgünstiger Erlaubnus dahier angesetzt nach dem Preis, wie solche helfte in Ao: 1754 nach absterben weil. Meister Benjamin Westermanns der Kinder und Erben leiblichen Vaters seel. weißt das über deßen Verlaßenschaft durch Herrn Notarium Joh: Jacob Heß auffgerichtete Inventarium fol: 34.a durch die Herren Werckmeister angeschlagen worden nämlich ad 500 lb. Wird nun hievon oben erwehnten bodenzinßes doppelter Capitals betrag in abzug gebracht mit 10 lb, So verbleibt ane solchem Anschlag hier auszuwerfen annoch übrig 490.
Uber solche behausung, woran die andere helfte Meister Joh: Jacob Klein dem Schumacher alhier eigenthümlich gehörig ist, und die verstorbene fr. seel. die dießortige Helfte ererbt hat ist besagend vorhanden ein teutscher pergamentener in alhiesiger C. C. Stub gefertigter Kaufbrief mit deren anhangendem größern Insiegel verwahret dedato 21.ten Maji 1740. hiebeÿ mit Lit. A. notirt, Ferner ein gleichmäßiger Kauffbrieff datirt d. 25. febr. 1701. mit Lit. B. signirt. Weiters ein dergleichen Kauffbrieff vom 9.ten 9.bris 1696. mit altem N° 2 und hienächst mit Lit. C. bemerckt.
Item eine Behaußung ane der St: Urbans Gaß 1.seith neben Mstr. Georg Friderich Lang dem ältern (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. haußraths 71, Sa. gemachter Schuh und Werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 28, Sa. Weins und leerer Faß 41, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 6, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Eigenthums ane häußer 1240, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Sa. Schulden 16, Summa summarum 1480 lb – Schulden 1239 lb, Nach solchem abzug et Conclusio finalis Inventarÿ 241 lb

1770, Protocole des Quinze (2 R 181)
Andreas Westermann, Schuhmacher (Rapiarium)
(f° 7) Sambstags d. 17. Februarÿ 1770. – Osterrieth nôe Andreas Westermann in aîis Ca. E. E. Zft der schumacher H Zmr. auch in aîs erholt Mem: huius u. b. Deput. Claus sen: prod. Except. jt° pt° und bittet simil. Deput. erkant.

(f° 16) Sambstags d. 24. Martÿ 1770. – Osterrieth nôe Andreas Westermann in aîis Ca. E. E. Zft der schumacher H Zmr. auch in aîs bittet Commun. sententiæ.

La maison revient pour partie à André Westermann qui épouse en 1770 Catherine Salomé Huck, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration.
1770 (1.6.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 194
Eheberedung – zwischen dem Ehrbar und wohlgeachten Herrn Andreä Westermann, dem ledigen Schumacher, Weiland herrn Benjamin Westermann gewesenen Schumacher meisters und Burgers alhier mit nun auch Weiland Fraun Barbara, gebohrner Meÿerin ehelich erzeugt hinterlaßenem Sohn, volljährigen alters und ohnbevögtigt, eines
und andern Theils der Viel Ehren und Tugendsamen Jungfrau Catharina Salome Huckin, Herrn Johannes Huck, des ebenmäßigen Schumachers und burgers hieselbst mit fraun Catharina Salome gebohrner Lixin ehelich erziehlten Jgfr. Tochter
Geschehen den 1. Junÿ im Jahr Christi 1770 [unterzeichnet] Andreas Westerman als hochzeiter, Catharina Salome Huckin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 178)
Im Jahr 1770 Mittwochs den 15. Augst sind nach geschehenen gewöhnlichen Proclamationen Dom. VIII. et IX. post Trinit. in offentlicher Gemeindt copulirt und ehelich eingesegnet worden Andreas Westermann der leedige Schuemacher von hier weÿland Benjamin Westermanns geweßenen Schuhmachers und burgers allhier und auch weÿland Annæ Barbaræ gebohrner Meÿerin nachgelaßener ehelicher Sohn und Jungfer Catharina Salome Huckin Johann Hucken des Schuhmachers und burgers allhier und Catharinæ Salome gebohrne Lixin eheliche tochter [unterzeichnet] Andreas Westermann als hochzeiter Catharina Salome Huckin als Hochzeiterin (i 186)

André Westermann meurt en 1774 en délaissant deux filles. La maison lui appartient pour un quart, un autre quart appartient à son frère Chrétien Westermann et la moitié à Léonard Hoffsess. La masse propre à la veuve est de 234 livres, la masse propre aux héritiers de 40 livres. L’actif de la communauté s’élève à 139 livres, le passif à 373 livres.

1774 (12.7.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 767) n° 570
Inventarium über Weiland des Ehrengeachten Mstr Andreä Westermann gewesenen Schumachers und Burgers allhier zu Straßburg, nunmehro seel. Vermögens Nachlaßenschafft auffgerichtet im Jahr 1774. – nach seinem Freÿtags den 6. May dieses 1774.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschafft heutigem Zu End gesetztem Dato auf Veranstalten und begehren des Wohl Ehrbaren Mstr Isaac Lang des Schuhmachers und Burgers alhier, des Defuncti mit hernach ermelter seiner Ehefrauen und nun hinterlaßener Wittib ehelich erzeugt nach todt Zu intestato Erben verlaßen und gleich hienach benambster zweÿ töchterlin eines, und andern theils der Viel Ehren und tugendreichen frauen Catharina Salome gebohrne Huckin, die hinterbliebene Wittib, hiebeÿ mit Herrn Johannes Huck dem ebenmäßigen Schuemacher und burger alhier verbeÿstandet – So geschehen Straßburg den 12. Julii 1774.
Des verstorbenen seel. ab intestato Zu Erben verlaßene Kinder mit Nahmen und 1.mo Catharina Salome, so beÿnahe 3 Jar erreicht und 2.do Maria Magdalena so anderthalb Jahr erlangt, die Westermännin, welche der Defunctus mit seiner Eingangs ermelten hinterlaßenen Wittib erzeugt hat, In deren Nahmen denn deren geordnet und geschworener Vogt Eingangs ermelter Mstr Isaac Lang der Schuhmacher und b. alhier.

In einer allhier Zu Straßburg an der St. Urbansgaß gelegenen hiehero zum theil eigenthümlich gehörigen behaußung, hat sich befunden als
Eigenthum an Häußern (E.) Erstlich die helfte an der helfte oder ein quart am gantzen vor ohnvertheilt, von und an einer behausung höfflein und hoffstatt, mit allen derselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg an der St. Urbans Gaß, einseit neben Friderich Vix dem Schwartzbeck, anderseit neben Meister Joh: Georg Steinmetz dem Schuhmacher hinten auf eine dem Löbl. Stift Frauwenhaußes gehörige behausung stosend, Von solcher gantzen behaußung reicht man denen Edlen von Landtsperg jährlich 1 lb d und also Zu disortiger quart 5 ß an bodenzinß, ansonsten und ausser denen darauf haftender und hienach undter den Passivis beschriebenen Capitalien ist solche gegen männiglichen freÿ ledig eigen, und wird dermalen nach vorher erhaltener des wohlverordneter Herrn dreÿ löbl. Stadt Stalls großgünstigen Erlaubnus um den Preiß angesetzt, wie solch ehemalen Zu des Defuncti Vaters seel. Verlaßenschaft Inventur æstimirt worden, das ist a 2000 lb. d zu hierortiger quart 500 lb. Wird nun hinvon das bodenzinß der 5 ß doppelter Capital betrag in Abzug gebracht mit 10 lb, so verbleibt an solchem Anschlag hier auszuwerffen annoch übrig 490 lb.
An solcher behausung participirt Christian Westermann der ledige Schuhmacher, des Defuncti bruder auch 1 quart und Leonhard Hofsäß der Meelhändler alhier die andere Helfte. Darüber und zwar über die völlige Behausung besagt 1. deutscher pergamentener in alhiesiger C. C. Stube gefertigter Kauffbrieff mit deri anhangenden Insigel verwahrt, de Dato 21. Maÿ 1740. mit A notirt. Ferner ein gleichmäßiger Kauffbrieff datirt den 25. Februarÿ 1701 mit B signirt. So dann ein dergleichen Kauffbrieff vom 9.ten 9.bris 1696. mit altem N° 2 und Lit. C. bemerckt.
(E.) It. die helfte vor unvertheilt von und an 1 behausung ebenmäßig Zu Straßburg an der St. Urbans Gaß (…)
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Ausweißlich ds über beeder nun zertrennten Eheleuthe einander vor unverändert zu und eingebrachte Haabschafften, durch den unterschriebenen Notarium sub dato 23.ten Augusti 1770 gefertigten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der hinterbliebenen Wittib unveränderen Vermögens, Sa. Haußraths 33, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 5, Sa. goldener Ring 6, Sa. der baarschaft 6, Sa. Schuld 50, Sa. der Ergäntzung 133, Summa summarum 234 lb
Diesemnach so wird auch der Erben unverändert Vermögen in beschreibung gesetzt, Sa. haußraths 29, Sa. Werckzeugs Zur Schuhmacher Profession gehörig 12 ß, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 2, Sa. der Baarschafft 5, Sa. Ergäntzung 865, Summa summarum 903 lb – Schulden 501 lb, Nach deren Abzug 40 lb
Endlich so wird auch die Theilbare Mass folgender maßen beschrieben, Sa. haußraths 30, Sa. Feders und gemachter Schuh 51, Sa. der Baarschafft 7, Sa. Schulden 49, Summa summarum 139 lb – Schulden 373 lb, In Vergleichung 234 lb
Conclusio finalis Inventarÿ und Stall Summa 401 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 800 florins
1774, Livres de la Taille (VII 1180) p. 175
Schuhmacher N° 3479 – Weÿl. Andreä Westermann des geweßenen Schumachers und burgers allhier Verlaßenschafft jnvent. H. Not Fické
Concl. Final. jnvent. Ist fol. 106., 401 lb 16 ß 11 7/8 d die machen 800 fl. verstallte 300 fl. Zu wenig 500 fl.
Wovon nachtrag vor 4 Jahr als derselbe Zünfftig worden in duplo à 1 lb 10 ß – 6 lb
und zweÿ jahr in simplo – 1 lb 10 ß
Ext. Stallgelt 1774 – 1 lb 16 ß
Geb. – 2 ß 6 d
Abhandung – 1 lb 3 ß 6 d (zusammen) 10 lb 12 ß
der nachtrag auff die helffte moderirt, restirt 6 lb 17 ß
dt. 10. aug. 1774.

Catherine Salomé Huck se remarie avec le cordonnier Chrétien Westermann, fils de Chrétien Westermann le vieux : contrat de mariage, célébration
1775 (14.6.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 253
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren und vorgeachte Herr Christian Westermann der ledige jüngere Schumacher meister, Herrn Christian Westermann Senioris auch Schumachers und Burgers alhier ehelicher Sohn, volljährigen Altern, eines
und andern theils die Ehren und tugendbegabte Frau Catharina Salome Westermännin gebohrne Huckin weiland Herrn Andreä Westermann des gewesenen ebenmäßigen Schumacher und Burgers alhier hinterlaßene Frau Wittib, hiebey mit Herrn Johannes Huck dem auch Schuemacher und Burger hieselbst ijrem geliebten Vater verbeÿstandet
auf Mittwoch den 14.ten Junii 1775 [unterzeichnet] Christian Westermann als hochzeiter, Catharina Salome Westermänin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 103)
Im Jahr 1775. Dienstags den 11. Julii Abends um Fünf Uhr wurden nach vorhergegangenen gewohnlichen Proclamationen, Dominica Tertia & Quarta post Trinitatis offentlich ehelich eingesegnet Christian Westermann lediger Schuhmacher und burger allhier, Christian Westermanns, Schuhmachers und burgers allhier und weiland Frau Jacoba gebohrner Hüttnerin ehelicher Sohn, und Frau Catharina Salome gebohrne Huckin weiland Andreas Westermanns gewesenen Schuhmachers und burgers allhier hinterlaßene Wittwe, [unterzeichnet] Christian Westermann als hochzeiter, Catharina Salome Werstemanin als Hochzeiterin (i 155)

Le tuteur des enfants d’André Westermann vend la moitié de maison à Léonard Hoffsess, déjà propriétaire de l’autre moitié pour l’avoir acquise par adjudication judiciaire deux ans plus tôt

1775 (21.9.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 398-v
Mr Isaac Lang der schuhmacher alß geordneter und geschworener vogt weÿl. Andreas Westermann der schuhmacher zweÿ jüngsten kinder nahmentlich Catharina Salome und Maria Magdalena derer Westermannin, Christian Westermann ledig aber großjähriger schuhmacher
in gegensein H. Leonhard Hoffseß des meelhändlers und Annæ Barbaræ Westermännin unter assistentz Johann Götz und Johann Jacob Westermann beede schuhmacher
die helffte vor abgetheilt von und ane einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane St Urbansgaß, einseit neben Jacob Vix dem haußfeurer, anderseit neben Georg Steinmetz dem schuhmacher, hinten theils auf der Porstischen Wb. und erben theils auf ein der Fabric des münsters zuständ. haus – von dieser gantzen behausung gibt man den Edlen von Landsperg 1 pf ane bodenzinß – ihme Christian Westermann zur helffte und denen curanden zue anderen helffte, alß ein von ihrem groß und respectivé uhrgroß vatter ererbt, daran die andere helffte denen käuffer, alß ein auf der Ganth unterem 9. Decembris 1773 erkaufftes guth – (um 250, 250 und 250 florins verhafftet, geschehen um) 1450 gulden

Deux moitiés réunies

La maison appartient alors en entier au farinier Léonard Hoffsess et à sa femme Anne Barbe Westermann, veuve de Jean Jacques Lix.

Fils du cordonnier Jean Georges Lix, le farinier Jean Jacques Lix épouse en 1765 Anne Marie Westermann, fille du cordonnier Chrétien Westermann : contrat de mariage, célébration
1765 (10.7.), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 29
Eheberedung – persönlich erschienen, der Ehren und vorgeachte Herr Johann Jacob Lix, leediger Meelmann und Burger allhier, weÿland Mstr Johann Georg Lix des gewesenen Schuhmachers und burgers hieselbst, längst weil. mit Frauen Maria Salome gebohrner Wolfin seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter, ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrau Anna Barbara Westermännin, herrn Christian Westermann, des hiesigen Burgers und Schuhmachers mit weÿland Frauen Jacobe gebohrner Hüttnerin, seiner verstorbenen Ehegattin seel. ehelich erzielte Tochter, beÿständlich erstgedachten ihrem Vatters als hochzeiterin
So beschehen Zu Straßburg Mittwoch den 10 Julii Anni 1765 [unterzeichnet] Johann Jacob Lix Als hoch Zeyder, Anna Barbara Westermännin ls hoch Zeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 20, n° 30)
Im Jaht Christi 1765, Mittwoch den 14. Augusti sind nach vorhergegangenen ordentl. Proclamationen, so auff Dom. IX. und Dom. X. post Trin. geschehen, in offentl. Gemeinde ehel. copuliert und eingesegnet worden, Johann Jacob Lix, der ledige Meelhändler von hier, weÿl. Joh: Georg Lixen, gewesenen Schuemachers und burgers allhier, mit Maria Salome gb. Wolffin, ehl. erzeugter und hinterlaßener Sohn, und Jgfr. Anna Barbara Westermännin Mstr. Christian Westermanns Sen. Schuhmachers und burgers allhier, mit weÿl. Jacobe gb. Hüttnerin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Lix als hoch Zeitder, Anna Barbara Westermännin Als hoch Zeitderin (i 25)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Maroquin. Ceux du mari s’élèvent à 163 livres, ceux de la femme à 230 livres.
1765 (21.10.), Not. Hüttel (6 E 41, 854) n° 47
Inventarium über des Ehren und wohlvorgeachten Herrn Johann Jacob Lix, Meelhändlers und der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Annæ Barbaræ Lixin, gebohrner Westermännin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, errichtet Anno 1765. – in der am 10.ten Julii gegenwärtigen 1765.sten Jahrs vor mir Notario errichteten Eheberedung §° 4.to sich vor ohnverändert reservirt und vorbehalten (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in fernerm beÿseÿn Hn Christian Westermann Schuhmachers und burgers hieselbsten der Ehefrauen eheleiblichen Vatters und hierzu erbettenen beÿstabdts wie nicht weniger H Johann Daniel Lentz Meelhändlers und ebenmäßigen hiesigen Burgers des Ehemanns Schwagers (…) Montags den 21. Octobris Anni 1765.
In einer allhier zu Straßburg ane der St. Urbans Gas gelegenen von beden Eheleuthen lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebrachten Guts. Sa. haußraths 24, Sa. Schiff und geschirr zum meelhandel gehörig 21, Sa. Frucht Meel und gekörns 128, Sa. Saurkrauts 10, Sa. Silbers 4, Summa summarum 189 lb – Schulden 54 lb, Nach deren Abzug 134 lb Dazu gelegt die ihme gebührige helfte ane denen haussteuren, antrefen 28, des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Gut in vero pretio 163. lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen zugebrachtes gut geschrieben, Sa. haußraths 86, Sa. Silbers 17, Sa. goldener Ring 16, Sa. baarschafft 83, Summa summarum 202 lb – Deme beÿzurechnen die Ihro gebührige helfte ane denen verehrten haussteuren 28 lb. Der Ehefrau zugebrachtes Vermögen dem wahren werth nach. 230 lb

Jean Jacques Lix termine son apprentissage de trois ans chez le meunier Lauth en avril 1758.
1758, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 268-v) den 6.ten Apr. 1758 – Johann Jacob Lix d. Leedige Müller Von hier bittet Ihme seine beÿ H Rathh. Lauth dem Dingßen Mülller außgestandene 3 Lehrjahr Vor zuschreiben. Erkandt willfahrt.

Il cotise à la tribu des Boulangers pour pouvoir vendre de la farine et de la semoule
1765, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 211-v) Donnerstags den 7. Martii 1765 – Geld Zünfftiger
Joh: Jacob Lix so beÿ E. E. Zunfft der Lucern Leibzünfftig will beÿ dieser Ehrs. Zunfft Geldzüfftig werden um der Meel v. Grießhandel treiben Zu können, bittet um gerichtl. Reception. Erk. willfahrt.

Il devient tributaire à la Lanterne le 13 juin 1765 et obtient en août le droit de vanner que détenait Jean Hetzel, devenu meunier à Ribeauvillé
1765, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 212)
(f° 41-v) Donnerstags den 13.den Junÿ 1765 – Johann Jacob Lix, der leedige Müller, prod. Statt Stall Schein Vom 1. hujus bittet ein gleiches
Erkant, Seÿe derselben als ein Meelmann Zwar leibzünfftig Zu recipiren pt° des gebettenen Wannenrechts aber noch Zur Zeit Zur Geduld Zu verweißen.
dt. pro Zunfftrecht 3 lb 7 ß d

(f° 43) Donnerstags den 29.ten Augusti 1765. – Joh: Jacob Lix, der Meelmann, bittet Ihme Johannes Hetzel, des ehemaligen Meelmanns nunmehro aber Müllers Zu Rappolsweiler vacantes Wannenrecht gng. zu conferiren. Erkannt, Willfahrt dt. 2. lb. 6. ß

Jean Jacques Lix meurt en 1772 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Maroquin. La masse propre à la veuve est de 161 livres, celle des héritiers de 451 livres. L’actif de la communauté s’élève à 461 livres et le passif à 586 livres.
1772 (17.6.), Not. Hüttel (6 E 41, 855) n° 107
Inventarium über Weÿl. Hn Johann Jacob Lix des geweßenen Meelhändlers und Burgers Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft errichtet Anno 1772. – nach seinem den 21.ten Aprilis gegenwärtigen Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft sowohl auf Requisition Fr. Annæ Barbaræ gebohrner Westermännin seiner hinterbliebenen Wittib, beiständlich H Isaac Lang, des Schuhmachers und hiesigen Burgers ihres Schwagers, als auch herrn Johann Daniel Lentz des Meelhändlers und ebenmäßigen burgers hieselbst als geschwornen Vogts des Verstorbenen seel. mit vorged. seiner nunmahligen Wittib ehelich erzeugter und nach todt Zurück gelaßener Zweÿ Kinder und ab intestato Erben, Nahmentlich Johann Jacob und Christian inventirt und ersucht, durch Sie die Fraw Wittib selbsten (…) So geschehen Zu Straßburg Mittwochs en 17.ten Junii Anno 1772.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St Urbans Gäßel gelegenen und dißorts Lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt.
Ergäntzung der Wittib währender Ehe abgegangen unveränderten Guths Inhalt der über beeder nun Zertrennten Eheleuth einander für unverändert in den Ehestand Zugebracht Nahrungen durch mich Not. A° 1765. errichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der vor mir Not° am 10. Julii A° 1765. errichteten Eheberedung
Copia des Verstorbenen seel. vor mir Not° auffgerichteten Codicilli
Der Wittib unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 27, Sa. Silbers 5, Sa.gold. Ring 4, Sa. Schuld 25, Sa. Erg. 99, Summa summarum 161 lb
Dieemnach wird auch derer Erben unverändert Gut, Sa. haußraths 34, Sa. Schiff und geschirr zum Meelhandel gehörig 4, Sa. Silbers 1, Sa. Ergäntzungs rests 435, Summa summarum 476 lb – Schulden 25, Detrahendo 451 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbar Gut beschrieben, Sa. haußraths 33, Sa. Schiff und geschirr Zum Melhandel gehörig 13, Sa. Frucht, Meel und Gekörns 156, Sa. Silbers 7, Sa. Schulden 251, Summa summarum 461 lb – Schulden 586, Compensando 124 lb
Stall Summ 236 – Zweiffelhaffte und verlorne Schulden 33 lb
Copia der Eheberedung (…) – Copia Codicilli (…)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 900 florins
1772, Livres de la Taille (VII 1180) f° 145
Lucern No. 3061 – Weÿl. Johann Jacob Lix geweßenen Meelhändlers und burgers allhier Verlaßenschafft invent. H. Not. Hüttel.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 89.b., 487 lb 18 ß 3 d, die machen 900 fl, verstallte 500 fl. zu wenig 400 fl. weilen aber dießer überschuß Von dem in Anno 1770 gethanen Mültterlichen Erb herrühret so wirt nur das Stallgeldt vor 2 jahr angesetzt thut 1 lb 4 ß
Ext. Stallgeldt 1772 – 2 lb 2 ß
Geb – 2 ß 6 d
Abhandlung – 1 lb 1 ß 6, Summa 4 lb 10 ß
dt. 1. Aug. 1772.

Fils du tonnelier Léonard Hoffsess, le meunier Jean Léonard Hoffsess épouse en 1773 Anne Barbe Westermann, veuve de Jean Jacques Lix : contrat de mariage, célébration

1773 (21.4.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 418
Eheberedung – Zwischen dem Ehren und Vorgeachten Herrn Joh: Leonhard Hoffseß dem leedigen Müllern Weÿl. H. Joh: Leonhard Hofseß geweßenen Kiefers und burgers alhier Zu Straßburg sel. nachgelaßenem ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hn Bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren und tugendsamen Frauen Annä Barbarä Lixin geb. Westermännin, Weÿl. Hn Joh: Jacob Lix geweßenen Meelhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener Wittib als der frauen hochzeiterin, ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg in præsentia (…) Hn Joh: Daniel Lentz Meelhändlers der Fr. hochzeiterin beeder Kinder erster Ehe geschwornen Hn Vogts aller burgere allhie (…) auf Mittwoch den 21. Apr: A° 1773 [unterzeichnet] Johan Lienhart Hoffseß als hochzeith, Anna Barbara Lixin Als Hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 27-v)
Im Jahr Christi 1773. Mittwochs den 12. Maÿ sind nach gewesenen gewöhnlichen proclamationen Dominica Jubilate et Dominica Cantate offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Leonhardt Hofseß leediger Mehlhändler und burger allhier, weÿland Johann Leonhardt Hofseß geweßenen Kiefers und burgers allhier und Frauen Maria Magdalena gebohrner Schleberin ehelicher Sohn und Frau Anna Barbara gebohrne Westermännin, weÿland Johann Jacob Lix geweßenen Mehlhänlders und burgers allhier nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Johan lienhart hoffseß hochzeiter, Anna Barbara Lixin Als hochzeiterin (i 79)

Jean Léonard Hoffsess fait son apprentissage de 1759 à 1762 chez la veuve du meunier Guillaume Greiner
1760, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 278) Heut dato den 7. Jan. 1760 – H. Rathh. Phil. Jacob Lauth der Dingßenmüller im Nahmen Fraw Sabinæ Schnellerin weÿl. Willhelm Greiners seel. Zornen Müllers wb. bittet Johann Lienhard Hoffseß weÿl. Joh: Lienhard Hoffseß geweßenen Kieffers allhier seel. sohn, von Joh. Bapt: 1759 bis solche Zeith 1762. das müller handwerckh beÿ Ihro Zu Erlernen Ihro Zu Zuschreiben. Erkandt willfahrt.

1762, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 212)
(f° 5-v) Sambstags den 2. Julÿ 1762 – Ausgethaner Lehrjung – H. Johann Friderich Lauth der Zornenmüller, erschienen nôe Frauen Sabinæ gebohrner Schnellerin weÿl. Willhelm Greiners des geweßenen Zornen Müllers und burgers allhier hinderlaßener Wittib, seiner dermaligen Schwiger Mutter und bit Johann Lienhard Hoffseß von hier gebürtig, ihren Zuthun, vide die Einschreibung vom 7. Januarÿ 1760. Erkannt, willfahrt, dt. 1. lb 11 ß d

Après une première demande en mai, Jean Léonard Hoffsess devient tributaire à la Lanterne le 19 juin 1773. Il obtient le même jour le droit de vanner que détenait Jean Jacques Lix
(f° 118-v) Sambstags den 8. Maji 1773 – Leonhard Hofseß der ledige Müller bittet ihn Zünfftig zu recipiren. Erkannt in Ermanglung eines Statt Scheins seÿe der implorant noch Zur Zeit mit seinem begehren ab und an die Ordnung Zu verweißen.

(f° 119) Donnerstags den 19.ten Junii 1773. – Leonhard Hofseß, der gelernte Müller, weil. Johann Leonhard hofses, des hiesigen burgers und Kiegers hinterlaßener ehelicher Sohn producirt Statt Stall Schein vom 8.ten Maji bittet ihn inter denen Meelleuthen leibzünfftig Zu recipiren, erkannt willfahrt, dt 3. lb 7 ß
Idem bittet weil. Johann Jacob Lix, des gewesenen Zünfigen Meelmanns seines Ehevorhahren gehabt und durch deßen Wittib seine nunmalige Ehefrau bisher getriebenes Wannenrecht ihm Zu Zu schreiben.
Erkannt unter der Condition willfahrt, daß der Implorant beÿ E. E. Zunfft der Becken beÿ nechstem Gericht auch das Meelrecht begehren und erhalten soll. dt. 3. lb 6 ß

Il cotise à la tribu des Boulangers pour pouvoir vendre de la farine et de la semoule comme le premier mari de sa femme
1773, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 13)
(f° 65-v) Mittwochs den 22. Septembris – Geld zünfftiger
Leonhard Hoffsäß, leibzünfftigen Es En Zunft Zur Lucern stehet vor und bitt ihne, weilen er sich an eine verwittibte Meelhändlerin verheurathet, als Geldzünftigen beÿ dieser E. Zunft auf: und anzunehmen auch ihme anbeÿ das Meel: und Grießrecht ferner fort angedeÿhen Zulaßen.
Erkandt, seÿe Imploranten gegen Erlag der Gebühr seinem Petito Zu willfahren.

1774, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 124) Montags den 10. Jenner 1774 (Johann Leonhard Hofses, Meelmann, als Gekörns Rüger erkosen)

1783, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 213)
(f° 3-b) Dienstags den 9. Decembris 1783 (als Spottschöff supernumerarius erwehlt)
(f° 5) Mittwochs den 7. Jenner 1784. (idem)

Jean Léonard Hoffsess et sa femme font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Maroquin. Ceux du mari s’élèvent à 314 livres, ceux de la femme à 473 livres.
1773 (29.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 732) n° 879
Inventarium über des Ehren und Vorgeachten Herrn Johann Leonhard Hoffseß Meelhändlers und der Ehren und tugendsahmen Frauen Annä Barbarä Hoffseßin gebohrner Westermännin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1773. – und sich vermög der den 21.sten Aprilis 1773. Vor mir unterschriebenen, Notario auffgerichteten Heuraths Verschreibung Vor unverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in Præsentia Herrn Andreä Dietz Schwartz und Schönfärbers des Ehemanns entledigten Herrn Vogts und H Johann Daniel Bentzÿ Meelhändlers der Ehelichen beeder Kinder Erster Ehe geschwornen Curatoris beeden Burgere allhier auf Sambstag den 29.ten Maÿ anno 1773.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St: Urbans Gaß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen Behaußung befunden Worden Wie folgt
Wÿdumb Welchen dißortige Ehefrau Von Weÿland H Jacob Lix dem geweßenen Meelhändler und burgern allhier Zu Straßburg Ihrem erstern Ehemann seel. theils Lebtägig theils biß zu der Kinder Zwantzig Jährigen Alter oder vorheriger Verheurathung Zigenießen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Silbers 38, Sa. Goldenen Rings 3, Sa. Baarschafft 10, Sa. Schulden 230, Summa summarum 291 lb – darzu geleht die Ihme dem Ehemann vermög der Eheberedung gehöriger helffte ane denen haussteuren 22, Des Manns Vermögen in vero pretio 314 lb
Dießemnach wird nun auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 225, Sa. Wein und leerer Faß 11, Sa. Schiff und geschirr auch Waaren Zum Meelhandel gehörig 306, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 31, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 49, ß der baarschafft 87, Sa. Schulden 521, Summa summarum 1232 lb – Schulden 781, Nach deren Abzug 451 – Hierzu kombt ferner die Ihro der Ehefrauen gebührige Helffte ane denen Verehrten haussteuren 22 lb, der Frauen sambtl. in die Ehe gebracht Vermögen dem vero pretio nach 473 lb

Jean Léonard Hoffsess meurt à l’automne 1792, sa veuve en 1794 en délaissant deux fils de son premier mariage et deux du deuxième. L’inventaire est dressé dans leur maison rue du Maroquin. La masse propre au mari est de 1 503 livres tournois, celle de la veuve de 5 741 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 663 livres, le passif à 18 686 livres. Un état des loyers y est joint.

1795 (19 therm. 3), Strasbourg 4 (5), Not. Greis n° 779, altes 578
Inventarium samt Verkauff und Erörerung Weiland burgers Johann Leonhard Hoffses gewesenen Meelhändlers, so im Monat Septembris oder Oct° 1792 und auch weiland der burgerin Annä Barbarä Westermann so den 30. Nivose des 2. Jahrs der Republick verstorben, beeder gewesener Eheleute und Inwoner dahier Zu Straßburg Verlaßenschafften, Welche auf Ansuchen des burgers Christian Westermann Schumachers als geordneten Vogts der entseelten Ehefrau in erster Ehe mit weil. br. Johann Jacob Lix, gewes. ebenmäßigen Meelhändler alhier, so am 21. Aprilis 1772. verstorben ehelich erzeugt hinterlassener Zween Söhn, Namens Br. Johann Jacob Lix, so 27. Jahr alt, Adjudant major unter dem 5. Artillerie Regiment und br. Christian Lix, so 23. Jahr alt Volontaire au Bataillon de la montagne, so beede dermalen abwesend: Wie auch brs. Joh: Daniel Hoffses, Kiefers als geordnet und beeidigten Vogts (…) der beeden nun verstorbenen Eheleuthe in ihrer jetzigen Ehe erzeugt und hinterlaßenener Zween Söhne, mit Namen Joh: Leonhard Hoffses so 18. Jahr und Joh: Friedrich Hoffses so 14 Jahr alt, inventirt und ersucht

hausrath, In der Wonstub, In der Nebenkammer, In der Kuch, Im haußehren, In der Magdkammer, In der Soldatenkammer, Auf der bühn, In der Stubkammer, Im Keller
(p. 12) Eigenthum ane einer behaußung. (E.) Neml. eine Behaußung Höffl. u. Hoffstatt mit allen dero Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der St Urbans Gaß mit N° 4 bezeichnet, 1.s neben Andreas Fad dem beck, 2.s neben Joh: Steinmetz Schumacher hinten auf Jacob Friedrich Borst Zinngieser Zum theil und Zum theil auf ein in der Fabrick des Münsters zuständiges hauß stosend, wovon man jährlich der Familie Landsperg 4 li. ane bodenzinß reichte, sonst aber ist solche behaußung auser denen darauf hafftenden hienach inventirten passiv Capitalien und der Grundsteur gegen männiglich frei, ledig eigen und hier ohnpræjudicirlich in Anschlag gebracht, wie selbige in Zweien malen erkaufft worden pro 8640. Über die eine Helffte daran sagt I. teutsch pergam. ehemalig. Gant Kfbrf. ded. 9. Dec. 1773. Und über die andere Helffte I. teutsch pergam. Kfbrf. in der ehemalig Contr. Stub errichtet ded. 21. Sept. .1775
Ergäntzung des Ehemanns Erben abgegangenen unveränderten Guts Nach Masgab des über beeder geweßter Eheleuth durch auch weil. br. und Notarium Joh: Daniel Langheinrich am 29. maÿ 1773 errichteten Inventarii
(p. 16) Series rubricarum hujus Inventarii, des Verstorbenen Ehemanns unveränderten Guts, Kleidung und weisen gezeugs 255, Ergäntzung Rest 1247, Summa summarum 1503 livres
Diesemnach wird auch der entseelte Ehefrauen unverändert Vermögen beschrieben, Kleidung und weisen gezeugs 493, Ergäntzung Rest 8374, Summa summarum 8867 livres – Schulden 3126 livres, Nach solchem Abzug 5741 livres
Endlich wird auch das gemein verändert und theibare Gut beschrieben, Sa. hausraths 1343, Sa. Schiff und geschirrs wie auch Waar zum Meelhandel gehörig 635, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeid 134, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeid 73, Sa. baarschafft 447, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 8640, Sa. activorum 389, Summa summarum 11.663 livres – Schulden 18.686 livres, In Vergleichung, theilbar Passiv onus 7023 livres
Endlich berichteten auch beede Vögte daß der entseelen Ehefrau ältester Sohn zwoter Ehe Johann Leonhard Hoffses gewes. Canonier der 65. halben Brigade zu Hanheim am 22. febr. 1795 alt stils oder 4. ventose 3 in dasigem Militarischen Spital an einer Wunde laut Abzug daraus dem Register des verstorbenen gesagter Gemeinde Hanheim 28. Aprilis 1795 gestorben
Abschrift der Eheberedung de dato 21. Aprilis 1773 (…) – Joh: Daniel Langheinrich Nots.
(f° 19) Verkauf Register – (f° 35) Abrechnung – (f° 45) Fernere Aberchnung n° 1119, Einnahm vom hauß, Erstl. entrichtete b. Silberzahn den Haußzinß pro Michaeli 1795 bis und mit Weinachten 1796 alt stils oder 5 ni. 5 für 6 Quartal à 60 quartaliter
Item zalte br Löffler den Haußzinß pro Michaeli 1795 für 3 Monat
Item deselbe ferner den Haußzinß pro Weinachten 1795 bis und mit solche zeit 1796 für 5 quartal à 30 quartaliter
Item erlegte b. Schöttel den Haußzinß pro Michaeli 1795 bis und mit Weinachten 96 g 6 Quartal à 25 quartaliter
Item bezalte b. Michel, Schumacher, den Haußzinß f. erstgemelte 6 Quartal à 22 10 quartaliter
Item entrichtete N. Sigel den Haußzinß d vorgesagte 6 Quartal à 12 quartaliter, 2 vent. 5
Enregistrement, acp 36 F° 100-v du 19 ther 3

La maison est vendue devant le juge de paix le 6 floréal XI au farinier Jean Obrecht. Le tribunal civil ratifie la vente le 20 floréal suivant (voir les titres à l’inventaire de 1849).

Fils de Jean Jacques Obrecht, vigneron à Gertwiller, Jean Obrecht épouse en 1801 Marie Salomé Schuler, fille de Jean Georges Schuler de Barr.
Mariage, Barr (n° 20)
Vom 12. tag ses Monats Ventos im IX. Jahr der francken Republik. Heuraths Acte Von Johannes Obrecht seines Alters von 31 Jahr, gebürtig von Gertweiler, wohnhaft zu Straßburg, geboren den 15. Jenner im Jahre 1770 ehelich erzeugter Sohn von weiland Johann Jacob Obrecht Burger und Reebmann zu gedachtem Gertweiler und der verstorbenen Maria Magdalena gebohrner Glöckenmüller und fusilier unter der 25. halb brigade behörig mit einem Congé Limité seines Militair dienstes Versehend, vnd Von Maria Salome Schuller des alters von 28. Jahr allhier den 19. Octobris im Jahr 1772 geboren und wohnhaft, ehelich erzeugte Tochter von Johann Georg Schuler, dem Burger und Wollweber dahier und der Anna Maria gebohrner Baumhauer [unterzeichnet] Johannes Obrecht, Maria Salome Schuler (i 13)

Le farinier Jean Obrecht hypothèque la maison au profit du tourneur Jean Lips

1803 (4 prairial 11), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1349, 4457
Obligation – Erschienen persönlich Bürger Johannes Obrecht, Mehlhändler und Inwoner alhie (…) schuldig worden seÿe
dem Bürger Johannes Lips, dreher und Inwoner alhie, die Summ von 100 francs
Unterpfand, eine Behausung, hoff und hoffstatt gelegen alhie Zu Straßburg in der Corduangaß mit Numero 4 bezeichnet, einseit neben Andreas Fad, Beck, anderseit neben Johannes Steinmetz Schuemacher und hinten auf Jacob Friderich Borst, Zingießer stoßend, so außer denen darauf bereits hafftenden Capitalien und d.en Abgaben, eigen (…) Straßburg den 4. prairial im Eilfften Jaht

Marie Salomé Schuler meurt en 1804 en délaissant deux fils

1804 (28 therm. 12), Strasbourg 14 (25), Not. Lex n° 4288
Inventaire de la succession de Marie Salomé Schuler épouse de Jean Obrecht, farinier décédée le 2 germinal. dernier – à la requête du veuf et de Jean Georges Schuler, drapier à Barr, tuteur établi par la justice aux deux enfants Jean âgé de 2 ans et Jean Jacques âgé de 3 semaines – mariés sans contrat de mariage
Immeuble, Une maison cour écuries bâtiments droits appartenances et dépendances sise en cette ville rue du Maroquin N° 4, d’un côté Jean Steinmetz cordonnier d’autre André Fath le boulanger devant la Rue derrière Sr Forst fondeur en étain – chargée d’une rente foncière de 4 fr envers les héritiers Landsperg de Strasbourg, provient des héritiers de Jean Frédéric Hoffsess, Culottier, adjugé devant Jean Michel Remond juge de paix du troisième arrondissement le 6 floréal 11, estimée 10.050 francs
mobilier 1349 fr dont numéraire 200 fr, total de l’actif 11.399 fr, passuf 7300 fr
Enregistrement, acp 93 F° 68-v du 7 fru 12

L’architecte municipal n’autorise pas Jean Obrecht à réparer la façade qui a un encorbellement quoiqu’elle ne dépasse pas de l’alignement.

1817, 283 MW 357
Le Sr Obrecht farinier propriétaire de la maison sise rue du maroquin N° 4 à Strasbourg vous expose de vouloir bien lui accorder de réparer la façade de ladite maison – Renvoyé à l’architecte le 5 août 1817
(…) Considérant que cette maison a une avance je suis d’avis quoiqu’elle soit alignée a rez de chaussée qu’on ne peut permettre lesdites réparations, 13 août 1817 Villot

Sœur de la susdite Marie Madeleine Schuler, Anne Schuler qui était en société avec Jean Obrecht depuis 1804 meurt en juin 1819 en délaissant deux enfants naturels issus de Jean Obrecht.

1819 (25.11.), Strasbourg 14 (55 mal classé, reclassé), Not. Lex n° 1382
Inventaire de la succession d’Anne Schuller fille décédée le 4 juin dernier – dans la maison mortuaire appartenant au Sr Obrecht – à la requête de 1. Jean Obrecht farinier à cause de la société universelle avec la défunte suivant contrat de société reçu Me Lex le 28 thermidor 12 (16 août 1804), 2. Valentin Deichler farinier mandataire de 1. Anne Marie Baumhauer veuve de Jean Michel Schuler demeurant Barr, héritière de sa fille pour un quart dans la moitié des biens, 2. Jean Jacques Schuler drapier, 3. Marie Schuler majeure les deux domiciliés à Barr, 3. Georges Schuler sellier héritiers pour un quart de leur sœur, 4. ledit Obrecht père et tuteur légal de Jean Obrecht et Jacques Obrecht ses enfants héritiers pour l’autre quart par représentation de leur mère Marie Madeleine Schuler, 5. dudit Georges Schuler tuteur de Georges âgé de 14 ans et Salomé âgée de 10 ans, ayant pour subrogé tuteur le Sr Deichler, enfants naturels de la défunte
Biens et charges de la société, meubles 1135 fr, Immeuble à Barr 6420 fr, créances hypothécaires 3450 fr, créances chirographaires 3479 fr, autres créances 1026 fr, passif reprises de la succession de de la défunte 2847 fr, reprises du Sr Obrecht 5484 fr, dettes de la société 5905 fr
garde robe 175 fr, meubles 499 fr, immeuble 350 fr, dettes actives 3947 fr, ensemble 4297 fr
Enregistrement, acp 145 F° 77-v du 26.11.

Jean Obrecht se remarie avec Anne Marie Korn, native de Barr et veuve du tondeur de draps Jean Christophe Schæff qu’elle a épousé en 1803
Mariage, Strasbourg (n° 74)

Acte de mariage célébré le 16 mars 1820. Jean Obrecht majeur d’ans, né en légitime mariage le 16 janvier 1770 à Gertwiller (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, veuf de Marie Salomé Schuler, décédée en cette ville le 2 germinal an XII, farinier, fils de feu Jean Jacques Obrecht, vigneron à Gertwiller, et de feu Marie Madeleine Gloeckler et Anne Marie Korn, majeure d’ans, née en légitime mariage le 19 avril 1779 à Barr (Bas Rhin) domiciliée à Barr, veuve de Jean Christophe Schaeff, tondeur de draps décédé audit lieu le 30 janvier 1816, fille de feu Jean Korn, tonnelier, et de feu Reine Speckel (signé) Johannes Obrecht, Anna Maria Korn (i 5)

Mariage, Barr (n° 25)
Vom 17. tag des Monats Ventos im XI Jahr des Francken Republick, Heurats Acte von Johann Christoph Schäf seines alters 22 Jahr, alhier den 26. November im Jahr 1780 gebiren und wohnhaft, ehelich erzeugter leediger Sohn von weiland Johann Jacob Schäf, dem gewesten hiesigen burger und Tuchscherer und der auch verstorbenen Anna Ursula geborner Brod seiner Eltern, conscrit vom 9. Jahr behörig mit einelm Certificat de Remplacement des Militaire dienstes versehen, Bürger und auch Tuchscherer, Und von Anna Maria Korn ihres Alters 23 Jahr alhier den 19. Aprilis im Jahr 1779 geboren und wohnhaft ehelich erzeugte leedige Tochter von Johannes Korn, dem hiesigen Bürger und Kiefer, und der verstorbenen Regina gebohrner Speckel ihrer Eltern
[unterzeichnet] Johann Christoph Schäf, Anna Maria Korn (i 15) 17 ventos XI ou 8 mars 1803

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports.
1821 (23.2.), Strasbourg 14 (57), Me Lex n° 2838
Inventaire des apports de Jean Obrecht, marchand farinier, et d’Anne Marie Korn, communs en biens suivant contrat de mariage reçu Carnari notaire à Barr le 14 février 1820
le mari mobilier 4419 fr, créances 6262 fr, numéraire 1400 fr, total 12.081 fr, passif 4152 fr
la femme mobilier 1602 fr, créances 1550 fr, numéraire 1000 fr, ensemble 4152 fr
immeuble une maison à Barr – pré à Strasbourg
Enregistrement, acp 151 F° 95 du 24.2.

Jean Obrecht loue une partie de la maison au maître cordonnier Thiébaut Lobstein

1829 (22.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 58 F° 151-v
29 septembre 1829, Bail – Jean Obrecht
à Thiébaud Lobstein, maître cordonnier en cette ville
la maison c’est à dire la boutique et le second étage donnant par derrière avec tout ce qui fait partie – commence aujourd’hui 29 septembre et finira audit jour 1835 – moyennant un loyer annuel de 192 francs

Jean Obrecht vend sa part de maison au baquetier Charles Frédéric Ernst

1829 (10.10.), Strasbourg 8 (47 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2893
Jean Obrecht, farinier
à Charles Frédéric Ernst, bacquetier
la nue propriété de 7/8 indivis dans une maison, cour, écuries, bâtiment, en dépendant & autres droits & appartenances située à Strasbourg rue du Maroquin n° 4 d’un côté Michel Grad boulanger, d’autre la veuve et héritiers Krentzberger tamissier, devant la rue, derrière le Sr Borst potier d’étain – seize 24° ou deux tiers comme ayant participé à la communauté de Marie Salomé Schuler, acquis des héritiers Jean Frédéric Hofsaes, culottier, suivant adjudication définitive devant M. Remond Juge de paix du troisième arrondissement le 14 ventôse 11 et 5 floréal et déclaration de command homologuée par jugement du Tribunal Civil du 20 floréal suivant – quatre 24° ou un 6° acquis de Jean Jacques Obrecht, garçon farinier son fils lequel l’a hérité de sa mère, par acte reçu Ritleng notaire à Strasbourg le 31 mai 1827, un 24° comme héritier de Jean Obrecht, garçon tourneur son fils décédé le 14 avril 1823 – grevée d’une rente foncière annuelle de 4 fr envers la famille de Landsperg – n’entrera en jouissance qu’au jour du décès du vendeur qui se réserve la jouissance sa vie durante – moyennant 6000 francs
Enregistrement, acp 196 F° 159 du 20.10.

Charles Frédéric Ernst épouse en 1829 Marguerite Salomé Obrecht, fille naturelle du vendeur
1829 (27.2.), Strasbourg 8 (46 nouv. cote), Me G. Grimmer n° 2625
Contrat de mariage – Charles Frédéric Ernst, baquetier, fils majeur de feu Jean Ernst, baquetier, et d’Elisabeth Vogel
Marguerite Salomé Obrecht, fille mineure de Jean Obrecht, farinier, procréé hors mariage avec feu Anne Schuler
communauté d’acquets partageable par moitié
la future épouse apporte un quart de maison à Barr
Enregistrement, acp 193 F° 129 du 3.3.

Jean Obrecht meurt en décembre 1829 en délaissant un fils de son premier mariage et deux enfants naturels

1830 (7.1.), Strasbourg 14 (88), Me Ritleng n° 1091
Inventaire de la succession de Jean Obrecht, marchand fariner, décédé le 14 décembre dernier, dans une maison rue du Maroquin n° 4 – à la requête de 1. Anne Marie Korn la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Carnari notaire à Barr le 14 février 1820, 2. Jean Jacques Obrecht, marchand épicier fils majeur du défunt procréé avec Marie Salomé Schuler
en présence de Georges Schuler dit Obrecht, serrurier & Salomé Schuler dite Obrecht femme de Charles Frédéric Ernst, baquetier, intervenant à raison des droits qu’ils peuvent avoir à exercer sur la succession en qualité de représentants de feu Anne Schuler leur mère, suivant contrat de société avec ladite Anne Schuler reçu Lex notaire à Strasbourg le 28 thermidor 12, inventaire de la succession d’Anne Schuler Me Lex 25 novembre 1819

immeubles propres au défunt inexistants. Sept 8° indivis d’une maison avec appartenances & dépendances située à Strasbourg rue du Maroquin n° 4 d’un côté Michel Gradt boulanger, d’autre les veuve et héritiers Krentzberger, devant la rue, derrière le Sr Borst potier d’étain, vendue à Charles Frédéric Ernst, bacquetier, par acre passé devant Me Grimmer le 17 octobre dernier
meubles dans une chambre au premier étage ayant vue sur la rue du Maroquin, dans une chambre à côté de la précédente ayant vue sur la cour, dans le corridor, au premier étage dans la boutique au rez de chaussée, dans le corridor au rez de chaussée, dans le bucher, au troisième étage dans une chambre ayant vue sur la propriété du Sr Gradt, dans une chambre au troisième étage ayant vue sur la cour de la maison mortuaire, au grenier dans une chambre à côté, dans la chambre dite des soldats, dans la sécherie au quatrième étage donnant sur la rue, cuisine, dans la cave, estimée 2412 fr – argent 273 fr
Titres et papiers, Contrat de mariage, le futur époux donne la jouissance viagère gratuite de l’habitation suivante, dans la maison à lui propre rue du Maroquin à Strasbourg n° 4 entre Christophe Fraencklé et les enfants Steinmetz, devant la rue, derrière le Sr Borst, cette habitation consiste en un poele donnant sur la rue, la chambre à côté donnant aussi sur la rue, la chambre derrière celle ci donnant dans le vestibule, la cuisine à côté du poele, un grenier, une chambre à linge sale, au quatrième étage dont les fenêtres donnent sur la rue & dans la cour, la cave par laquelle passent les tuyaux de la fontaine, la boutique ou magasin au rez de chaussée à droite en entrant dans la maison. Plus la jouissance de chercher et faire chercher de l’eau à sa fontaine dans ladite cour, le droit de faire sa lessive dans la buanderie à côté de la fontaine et de loger son bois sur le grenier, ladite jouissance estimée à 100 francs par an, le 8° 860 fr
par acte reçu Carnari le 1 avril 1820, changement au Contrat de mariage, qu’au lieu de donner à la future la jouissance gratuite du logement au premier étage, il dit lui donne un logement au second étage consistant en deux poeles donnant sur la rue, une chambre derrière, une cuisine à côté la chambre & celer à bois au quatrième étage, la cave par laquelle passent les tuyaux de la fontaine, le droit de chercher et et prendre l’eau à la fontaine, le droit de faire la lessive dans la buanderie à côté de la fontaine, quant à la jouissance de la boutique au rez de chaussée la future y renonce
Inventaire de Salomé Schuler épouse en premières noces dressé par Me Lex le 28 thermidor 12, apports du défunt 359 fr, Immeuble, Dans l’Inventaire des apports est sipulé que les immeubles se trouvant désignés dans la succession d’Anne Schuler & la société qui a existé avec cette dernière par acte reçu Lex le 25 novembre 1809 & Inventaire de sa première femme reçu Lex le 28 thermidor 12 – la moitié indivise d’une maison à Barr, créances 12.582 fr, dettes actives de la communauté 2410 fr – passif 1497 fr
acp 198 (3 Q 29 913) f° 83-v (six dernières vacations) – La masse active de la communauté se compose d’une valeur mobiliere estimée 2072
Propre du défunt, créances 359, idem 12.582, une maison à Barr N° 66 rue Windengass, 21 ares 36 ca. de vignes en cinq pièces à Barr,
Dettes actives de la communauté, 2410.

Liquidation de la succession
1830 (23.3.), M° Ritleng
Liquidation et partage de la succession de Jean Obrecht, vivant fariner à Strasbourg où il est décédé le 14 décembre 1829 et de la société qui avait existé entre lui et feu Anne Schuler fille majeure demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de société reçu par M° Lex notaire à Strasbourg – faite entre ses trois enfants nommés Jean Jacques Obrecht, marchand épicier en qualité d’unique héritier dudit Jean Obrecht son père, Georges Obrecht, serrurier et Salomé Obrecht femme de Charles Frédéric Ernst, baquetier demeurant en cette ville, lesdits Georges et Salomé Obrecht en qualité de seuls représentants de ladite Anne Schuler leur mère et comme ayant droit en leur qualité d’enfants naturels de cette derière à la moitié de sa succession et comme étant au lieu et place de ses héritiers suivant acte notarié
acp 198 (3 Q 29 913) f° 181-v du 29.3. – La masse active est de 19.834, la masse passive de 14.069, reste 5764 francs
La Dame Ernst reçoit dans son lot une maison n° 66 à Barr

Héritier de son père, Jean Jacques Obrecht ratifie la vente que son père a passée au profit de Charles Frédéric Ernst auquel il cède sa part.

1830 (23.3.), Strasbourg 14 (88), Me Ritleng n° 1186
1. Jean Jacques Obrecht, marchand épicier & farinier, 2. Charles Frédéric Ernst, baquetier, lesquels ont exposé que par contrat reçu Grimmer notaire à Strasbourg le 10 octobre 1829 le sieur Ernst a acquis de feu Jean Obrecht, farinier, sept 8° indivis d’une maison, cour, écurie, bâtiment en déendant appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg rue du Maroquin n° 4, mais le Sr Obrecht étant décédé depuis son fils Jean Jacques Obrecht seul et unique héritier, qualité constatée par l’inventaire dressé le 7 janvier dernier, déclare se réserver tous ses droits pour attaquer la vente des sept 8° de maison et ratifier le contenu de la vente, en outre abandonne à titre de licitation
à Charles Frédéric Ernst baquetier
le 8° indivis d’une maison rue du Maroquin n° 4, d’un côté Michel Gradt boulanger, d’autre les veuve et héritiers Krentzberger, devant la rue, derrière le Sr Borst potier d’étain – moyennant 860 fr
acp 198 (3 Q 29 913) f° 181-v du 29.3.

Charles Frédéric Ernst loue une partie de la maison au vendeur ci-dessus le farinier Jean Jacques Obrecht et à sa femme Marie Anne Leser

1830 (11.5.), Strasbourg 14 (88), Me Ritleng n° 1264
Bail – Charles Frédéric Ernst, bacquetier – bail de 25 années à commencer le jour du décès de Marie Anne Schmitt fille majeure demeurant présentement dans la maison de M Ernst & occupe le logement au premier étage ci dessus désigné
à Jean Jacques Obrecht, farinier, et Marie Anne Leser
dans la maison appartenant à M. Ernst située à Strasbourg rue du Maroquin n° 4 au rez de chaussée 1. la boutique de farinier se trouvant à gauche en entrant dans la maison & la chambre derrière cette boutique
2. une grande pièce au fond de la maison, l’écurie à gauche de ladite pièce & une étable à porcs à droite de la même pièce donnant sur la cour
3. le droit dans la cour & au puits en commun avec le propriétaire ou les autres locataires
4. la cave du milieu fermée par des lattes, Au premier étage le poele, la chambre à côté du poele ayant vue sur la rue du Maroquin, une petite chambre derrière la précédente et la cuisine, au troisième étage la chambre des soldats plus deux chambres au cinquième étage – moyennant un loyer annuel de 200 francs
acp 199 (3 Q 29 914) f° 124 du 21.5.

Marguerite Salomé Obrecht meurt en 1836 en délaissant une fille

1836 (3.2.), Strasbourg 8 (64), Me G. Grimmer n° 5521
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Obrecht, épouse de Charles Frédéric Ernst, baquetier, décédée le 25 août 1835 – à la requête du veuf, commun en biens &sui contrat de mariage reçu Grimmer notaire soussigné le 27 février 1829, agissant comme père et tuteur naturel de Marie Caroline Salomé âgée de 2 ans 11 mois – en présence de Jacques Obrecht, farinier subrogé tuteur

dans une maison rue des Dentelles n° 19
Titres et papiers, 4. Me Grimmer 10 octobre 1829, Jean Obrecht, farinier, vend sept 8° dans une maison & dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 4
joint Contrat reçu Ritleng, par lequel Jean Jacques Obrecht, marchand épicier & farinier à Strasbourg, cède un 8° indivis de la maison susdite
5. expédition de l’adjudication définitive reçue Me Stoeber le 19 janvier 1833 de la propriété d’une maison & dépendances rue des Dentelles n° 23, d’un côté le Sr Ott,, d’autre le Sr Albrecht, devant la rue, derrière M. Ernst – de la succession de de Madeleine Dorothée Harr femme de Jean Frédéric Roegner, ancien boulanger
propre de la défunte, une maison à Barr Windengass n° 66
masse de la communauté, 1. une maison & dépendances situés à Strasbourg rue du Maroquin n° 4, d’un côté Michel Grad boulanger, d’autre la veuve et héritiers Krentzberger, devant la rue, derrière le Sr Borst potier d’étain, estimée à un revenu de 250 fr, en capital 5000 fr
2. une maison & dépendances située à Strasbourg rue des Dentelles n° 23 désignée pièce cote E, estimée à 5000 fr
Enregistrement, acp 238 F° 24-v du 11.2.

Charles Frédéric Ernst se remarie avec Joséphine Klein, native de Barr
1836 (25.3.), Strasbourg 8 (64), Me G. Grimmer n° 5574
Contrat de mariage – Charles Frédéric Ernst, bacquetier, veuf avec un enfant de Marguerite Obrecht
Joséphine Klein, majeure en cette ville, fille de David Klein, boucher, et de Marie Madeleine Schmitt à Barr
régime de la communauté réduite aux acquets
art. 4, le futur époux déclare que ses apports consistent en (…) 3. une maison & dépendances à Strasbourg rue du Maroquin n° 4
4. une maison & dépendances sise cette ville rue des Dentelles n° 3
Enregistrement, acp 239 F° 47 du 25.3.

Charles Frédéric Ernst et Sophie Klein hypothèquent la maison rue du Maroquin, une maison rue des Dentelles et une autre au Finckwiller au profit du négociant Charles Friedel

1841 (25.5.), Strasbourg 12 (154), Me Noetinger n° 13.248
Ouverture de crédit du 25 Mai 1841 – furent presens le sieur Charles Frédéric Ernst baquetier et sous son autorisation et assistance Dame Sophie Klein son épouse demeurans ensemble à Strasbourg d’une part
Et M Charles Friedel, négociant demeurant à Strasbourg d’autre part (…) M. Fridel ouvre par les présentes en faveur des conjoints Ernst un crédit jusqu’à concurrence de la somme de 10.000 francs
hypothèquent 1. La moitié par indivis d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du maroquin N° 4 d’un côté Michel Grad boulanger de l’autre les veuve et héritiers Krentzberger, pardevant la rue par derrière le Sr Borst potier d’étain
2. La moitié par invivis d’une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Dentelles N° 23 d’un côté le Sr Ott de l’autre le Sr Albrecht par devant la rue par derrière M Ernst
3. et de la totalité d’une maison consistant en deux corps de logis cour puits, écurie, jardins appartenances et dépendances sise à Strasbourg quartier Finckwiller N° 22 d’un côté les Sr Laurent Schwing et Gints de l’autre le sieur Roser aboutissant par derrière sue MM Ott et Schmiyer.
Les époux Ernst déclarent que les deux premières maisons dépendent de la communauté de biens qui a existé entre M Ernst et dame Marguerite Salomé Obrecht sa première femme et par suite du décès de celle-ci la moitié est échue à M Ernst et l’autre moitié à Caroline Salomé Ernst sa fille mineure issue du premier lit. Il est néanmoins expressément convenu entre les parties que si par suite d’une licitation ou d’un partage entre M Ernst et sa dite fille du premier lit, mondit S Ernst devenait propriétaire de la totalité des dites deux maisonsou de l’une d’elles, ces maisons ou l’une ou l’autre seraient aussi par cela même hypothéquées en totallité au profit de M. Fridel (…)
La maison au quartier Finckwiller a été acquise (…)

Charles Frédéric Ernst meurt en septembre 1849 en délaissant une fille de son premier mariage et deux enfants issus de la veuve. Parmi les titres figure la quittance de la rente foncière accordée le 21 août 1840 par madame Rinck de Baldenstein née de Reinach

1849 (24. 7.br), Strasbourg 10 (114), Not. Zimmer n° 8028
Inventaire de la succession de feu M. Charles Frédéric Ernst, en son vivant marchand de bois, demeurant à Strasbourg où il est décédé le 15 septembre 1849 & de la communauté de biens qui a existé entre lui et dame Sophie Klein sa veuve survivante
L’an 1849 le lundi 24 septembre à neuf heures du matin, à la requête de 1° Dame Sophie Klein demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve en secondes noces de M. Charles Frédéric Ernst, en son vivant marchand de bois, demeurant en cette ville agissant en qualité de commune en biens avec le défunt son mari en vertu de leur contrat de mariage dont elle va représenter la grosse après la levée des scellés dont il va être parlé, 2) à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur la communauté de biens qui a existé entre entre elle et son mari pour biens propre aliénés ou dévalués pendant le mariage, 3) à cause des avantages matrimoniaux qui peuvent résulter à son profit dudit contrat de mariagen 4) comme mère et tutrice légale de a) Sophie Ernst née le 30 avril 1838 et b) Victor Ernst né le 15 mars 1842, les deux mineurs demeurant et domiciliés avec elle issus du mariage de la requérante avec le défunt sieur Ernst sus nommé
2° Monsieur Charles Frédéric Schneegans, professeur domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de Salomé Caroline Ernst, mineure sans état née le 16 février 1833 du mariage en premières noces de feu le sieur Ernst avec feue Dame Marguerite Salomé Obrecht
En présence de 1° Mr Edouard Schneegans, confiseur, demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité du subrogé tuteur des mineurs Sophie Ernst et Victor Ernst enfants du second lit du défunt (…) 2° M. Jacques Obrecht, farinier, demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur de la mineure Salomé Caroline Ernst

(vacation du 9 mars) Contrat de mariage reçu par M° Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 25 mars 1836
Immeubles. Il dépend de la communauté de biens présentement inventoriée 1° Une maison au quartier Finckwiller n° 22 (…)
2° Une maison à rez de chaussée et sept étages rue des Dentelles N° 13 (…)
3° Une maison, petite cour, petite boucherie, et autres appartenances et dépendances le tout situé à Barr rue dite Dunckelgass N° 60 (…)
4° Un jardin de la contenance de 28 ares 55 centiares situé hors la porte d’Austerlitz de la Ville de Strasbourg banlieue de cette ville canton dit Grosschurmfeld (…)
5° Environ 8 ares 25 centiares de vignes situés au ban de Barr (…)
(vacation du 11 mars)
Il dépend de la première communauté de biens
1° Une maison sise à Strasbourg rue des dentelles n° 23 (…)
2° Une maison sise à Strasbourg rue du maroquin n° 4 tenant d’un côté à la propriété de M. Willm boulanger de l’autre celle de M. Resch par devant la rue par derrière l’Œuvre Notre Dame, acquise par le défunt du sieur Jean Obrecht, farinier, et Jean Jacques Obrecht, épicier et farinier, les deux demeurant à Strasbourg suivant 1° contrat reçu par M° Guillaume Grimmer le 10 octobre 1829 et 2° contrat contenant ratification reçu par M° Ritleng le 23 mars 1830. (…) A l’appui de la propriété dudit immeuble ont été trouvés les titres suivants qui ont été paraphés sous la cote O savoir 1) une expédition de chacun des contrats susdits, 2) une quittance dressée le 21 août 1840 par M Schauffler huissier à Strasbourg comme mandataire de Madame Rinck de Baldenstein née de Reinach pour prix de rachat d’une rente foncière qui grevait ledit immeuble en faveur de cette Dame, 3) la grosse d’un jugement d’adjudication rendu à la barre du tribunal civil de Strasbourg le 24 germinal an XI ratifié le 20 floréal an XI, 3) la grosse d’un transport reçu par M° Zimmer (…)
acp 387 (3 Q 30 102) f° 58 Burtz subst. Zimmer (succession déclarée le 15 mars 1850). Objets dépendant de la première communauté, estimée 60, objets provenant de la première communauté 35, objets propres du défunt 158, garde robe 276
objets de la 2° communauté, meubles marchandises et autres 20.560, un fourneau dans une maison à Barr 5, des tonneaux dans une cave à Gertwiller 150
acp 390 (3 Q 30 105) f° 56-v – Description du contrat de mariage
Il dépend de la communauté 1) meubles et provisions de bois 16.498, 2) extances 5124
Immeubles (supra), passif de la communauté 101.047. Reprises de la veuve 1500
Valeurs dépendant de la première communauté 2406, valeurs de la masse propre de la première femme 996, valeur acquises par le défunt pendant le veuvage 14.238, dettes payées pour la première communauté 15.570, dettes grevant la masse propre à la première femme 156, dettes propres au défunt contractées pendant le veuvage 7342
Récapitulation des valeurs actives et du passif de la communauté, actif 47.932, passif 102.547, actif immobilier susdésigné
Droits du défunt de la première communauté, valeurs existantes 35, valeurs liquides 9890
Actif immobilier 1) maison rue des Dentelles N° 23 (supra), valeurs liquides 5187, valeurs existants 11.060, passif de la masse propre 7647, masse propre de la mineure 10.060, Il est dû au Sr Ernst par la 2° communauté 3883
Passif indivis entre la mineure et le Sr Ernst 4000
Masse propre du Sr Ernst, actif mobilier 4550, passif 37.678
Masse propre à la veuve 1500, passif 27.657

Liquidation correspondante
1853 (2.9.), Strasbourg 10 (125), Not. Zimmer n° 10.209
Liquidation et partage de la succession de Charles Frédéric Ernst, marchand de bois, et de la communauté de biens avec Marguerite Salomé Obrecht sa première femme et Sophie Klein sa deuxième femme
L’an 1853 le vendredi 2 septembre à neuf heures du matin, ont comparu 1 M. Charles Frédéric Schneegans, professeur au gymnase protestant de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, agissant en qualité de tuteur datif de dame Salomé Caroline Ernst, épouse actuelle de Mr Charles Bijon ci après nommé demeurant ensemble et domiciliés à Mülhouse (…) 2° dame Sophie Klein demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Charles Frédéric Ernst, en son vivant marchand de bois en cette ville agissant 1) en son nom personnel, 2) en qualité de mère et tutrice légale de Sophie Ernst née le 30 avril 1838 et Victor Ernst né le 15 mars 1842, les deux mineurs demeurant et domiciliés avec elle issus du mariage de la requérante avec le défunt sieur Ernst susnommé, lesdits mineurs et la dame Bijon habiles à se dire et porter seuls et uniques héritier du dit M Ernst chacun de pour un tiers, la dame Bijon comme enfant issue du premier mariage du défunt avec feue dame Marguerite Salomé Obrecht, 3° Mr Edouard Schneegans, confiseur, demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité du subrogé tuteur des mineurs Sophie Ernst et Victor Ernst (…) 4° dame Salomé Caroline Ernst épouse encore mineure mais émancipée par le mariage de Mr Charles Bijon, machiniste (du chemin de fer de Strasbourg à Bâle) demeurant tous deux et domiciliés à Mülhouse (…)

Observations préliminaires. Mariage en premières noces de M. Ernst. Contrat de mariage. Feu M Ernst et dame Marguerite Salomé Obrecht son épouse en premières noces ont réglé les conventions civiles de leur mariage par acte âssé devant M° Louis Léopold Grimmer alors notaire à Strasbourg le 27 février 1829 (…)
Décès de la femme en premières noces Marguerite Salomé Obrecht, Tutelle légale de Mr Ernst. Usufruit. La dame Ernst née Obrecht est décédée à Strasbourg le 25 avril 1835 (…)
Inventaire et liquidation
Mariage en secondes noces de M. Ernst, Contrat de mariage, devant ledit M° Grimmer le 25 mars 1836
Décès e M. Ernst. Nomination de M. Schneegans comme tuteur de l’enfant du premier lit. Compte de tutelle. Inventaire
Observations relatives à la vente du mobilier
Gestion de Madame Ernst. Indivision de la masse
Vente du jardin dépendant de la seconde communauté. Emploi des rentrées
Maintien de l’indivision
Mariage de Madame Bijon, Contrat de mariage
acp 422 (3 Q 30 137) f° 65 du 8.9. – Chapitre 1° Liquidation de la première communauté servant de compte de tutelle à Mme Bijon par la succession de son père tuteur légal. Actif maison 9928, passif 20.817. Excédent de passif 10.892, doit moitié à chaque enfant de M Ernst de la première femme 5446. On a compris dans l’actif des objets de ménage provenant des présents de noces faits par les père et mère évalués à 57 francs
Masse propre de feue D° Ernst née Obrecht 5247, passif 7707, excédent de passif 2458 francs. Mais il y a à l’actif une créance d’une valeur de 11.000 francs
Résumé. Il revient à la succession de M Ernst 1)la somme de 84, 2° par Mr Bijon 7915, 3) et la moitié indivise avec cette dernière de la maison rue du Maroquin N° 4 et de la pièce de pré ban de Strasbourg et de la maison rue des Dentelles N° 20
Ladite succession est débitrice de la moitié de la somme de 4000 francs due à M Goetz, 2000. Il résulte d’un autre côté que M Bijon est propriétaire 1) d’un capital de 11.000 francs dû par les conjoints Dietz de Barr, 3) et de l’autre moitié des immeubles et qu’elle doit à la succession de son père pour reliquat de compte 7915 et à M Goetz l’autre moitié du capital 2000
Chapitre 2. Etablissement des reprises des époux Ernst-Klein et à la 2° communauté 1)) reprises en deniers de la veuve 1500, 2) reprises en nature, garde robe sans désignation, 3) reprises en deniers dues à la succession Ernst 17.640, 4) reprises en nature de la succession 634, 5) récompenses dues à la 2° communauté par le Sr Ernst 23.712
Chapitre 3, Liquidation de la 2° communauté et de la masse propre du Sr Ernst
1° Communauté, masse active 119.498, masse passive 112.273, reliquat actif 7224 dont la moitié à la veuve et moitié à la succession Ernst 3612
On porte au n° 161 de l’actif un jardin avec maison et dépendances hors la porte d’Austerlitz qui a été vendu par acte reçu Zimmer le 6 mai 1852 moyennant 7130 francs
2° Compte des revenus des immeubles de la première communauté courus et réalisés depuis le décès de M Ernst, recette 7212, dépense 1624, reliquat actif de 5588 dont moitié à Mde Bijon moitié à la succession Ernst
3° Masse propre au Sr Ernst, actif 36.472, passif 228.576, reliquat actif 7896 (…)&
Chapitre 4. Recettes et dépenses diverses à émarger dans le compte personnel des parties – Chapitre 5, Preuve de l’emploi de l’argent comptant, recettes 99.138, dépense 99.138
Chapitre 6, Etablissement des droits des parties dans les valeurs liquides
Etat des biens meubles, créances, immeubles et dettes existants encore en nature
acp 422 (3 Q 30 137) f° 92-v du 19.9. – Liquidation supplémentaire, 13 septembre
§ 1. première communauté Ernst-Obrecht, actif 1487, passif 225, reste 860
§ 2 Communauté Ernst-Klein, actif 1993 passif des revenus 922, reste 1064
Valeurs actives de la 2° communauté 815, passif 6071, excédent de passif 5256
§ 3 Masse propre du S Ernst, revenus de la 1° communauté 430, revenus de la 2° communauté 532 (…) masse passive 1007
Droits des parties

Caroline Salomé Ernst femme du machiniste Charles Bijon demeurant à Mulhouse, hypothèque sa part dans les immeubles au profit de sa belle-mère Sophie Klein

1854 (13.3.), Strasbourg 10 (126), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.484
Affectation hypothécaire – Caroline Salomé Ernst épouse dûment assistée et autorisée de son mari ci présent M. Charles Bijon machiniste demeurant tous deux et domiciliés à Mulhouse, laquelle dame comparante a exposé qu’aux termes de deux actes de Liquidation et partage dressés par M° Zimmer notaire soussigné les 2 et 16 septembre 1853 elle doit
1° à Mme Sophie Klein demeurant et domiciliée à Strasbourg veuve de M. Charles Frédéric Ernst en son vivant marchand de bois en constructeur de bateaux. a) la somme de 800 francs (…) b) la somme de 8332 francs
et 2°) à Mlle Sophie Ernst et à M Victor Ernst les deux mineurs, 150 francs
hypothèque. 1) une maison sise à Strasbourg, rue des dentelles n° 23 composée de bâtiment de devant, de milieu et de derrière, cour, pompe, cave voûtée, aisances, et dépendances, le tout tenant d’un côté au propriétés de M.M. Ott et Rasp, de l’autre à celle de M. Aronshon, docteur en médecine, par derrière à la maison de Mmle veuve Ernst née Vogler
2) une maison sise à Strasbourg, rue du maroquin n° 4, tenant d’un côté à la propriété de M. Willm, boulanger, de l’autre à celle de M. Resch par derrière à l’Œuvre Notre Dame.
3) environ quatre ares de prés situés au ban de Strasbourg au canton dit Schachenfeld (…)
4) une maison au quartier Finckwiller N° 22 (…)
5) une maison rue des Dentelles N° 13 (…)
6) une maison à Barr rue dite Klein Duckelgass oi petite rue de la brune n° 60 (…)
les immeubles susdésignés appartiennent à Mme Bijon par indivis avec Mme veuve Ernst et avec les mineurs Ernst susnommés ses frères et sœurs consanguins savoir ceux décrits sous les numéros 1, 2 et 3 qui dépendaient de la communauté de biens qui a exsité entre feu M Ernst et dame Marguerite Salomé Obrecht sa femme en premières noces, pour deux tiers ou 4/6 et ceux décrits sous les numéros 4, 5, 6 et 7 qui dépendaient de la communauté de biens qui a existé entre feu M Ernst et dame Sophie Klein sa femme en secondes noces, pour un sixième ainsi que le tout résulte des dits seux actes de liquidation et de partage auxquels au surplus, les parties se réfèrent pour un établissement de propriété plus détaillé

Fils du garde forestier Claude Bijon, le machiniste au chemin de fer Charles Bijon épouse en 1842 Caroline Muff
Mariage, Strasbourg (n° 480) Du 19° jour du mois d’octobre 1842. Acte de mariage de Charles Bijon, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 décembre 1814 à Geudertheim (Bas Rhin) domicilié à la Robertsau Mairie de Strasbourg, Serrurier, fils de Claude Bijon, ancien garde forestier et de Eve Schaeck conjoints domiciliés à la Robertsau, ci présents et consentants et de Caroline Muff, Majeurs d’ans, née en légitime mariage le 26 septembre 1820 en cette Mairie, domiciliée en cette Mairie, fille de Jean Daniel Muff, Jardinier, et d’Anne Marie Wahl conjoints domiciliés à la Robertsau ci présents et consentants (signé) Charles Bijon, Caroline Muff (i 41)

Il se remarie en 1852 avec Caroline Salomé Ernst
1852 (3.8.), Strasbourg 10 (122), Not. Zimmer n° 9636
Contrat de mariage – Ont comparu 1. Monsieur Charles Bijon, machiniste au chemin de fer demeurant et domicilié à Strasbourg veuf sans enfant de Dme Caroline Muff, né à Geudertheim (Bas Rhin) le 17 décembre 1814 du légitime mariage de Mr Claude Bijon, vivant garde forestier et de D° Eve Schaeck sa veuve survivante demeurant à la Robertsau, futur époux d’une part
2° Mademoiselle Caroline Salomé Ernst, mineure sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg née en ladite ville le 11 février 1833 du légitime mariage de feu M. Charles Frédéric Ernst, marchand de bois et de feu D° Marguerite Salomé Obrecht vivant conjoints à Strasbourg future épouse d’autre part
3° Mad. Elisabeth Vogler demeurant et domicilié à Strasbourg veuve de Mr Jean Ernst vivant baquetier en ladite ville, ayeule paternelle de la Dlle future agissant aux présentes pour autoriser cette dernière encore mineure

acp 412 (3 Q 30 127) f° 17-v du 4.8. – Stipulation de la communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages, le survivant aura en outre l’usufruit de la moitié des biens de la communauté.
Les apprts du futur consistent en une valeur de 6524 francs, ceux de la future épouse sont décrits 1) en un inventaire reçu Grimmer Nre le 3 février 1836, 2° en un inventaire reçu Burtz subst. Zimmer Nre le 24 septembre 1849.
Il a été convenu qu’à l’égard de l’indivision des biens meubles et immeubles dépendant de la communauté qui a existé entre le Sr Ernst et Sophie Klein son épouse en 2° noces de ne pouvoir procéder audit partage avant cinq mois, ce qui est rempli par la V° Ernst tant en son nom qu’en celui de ses enfants mineurs.
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession réductible à moitié en cas d’existence d’enfant du futur mariage.

Les héritiers vendent la maison par licitation à l’Œuvre Notre Dame, autorisée par délibération de la commission municipale en date du 13 novembre 1854 et par arrêté du préfet en date du 14 avril

1855, M° Zeyssolff (minutes en déficit)
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 610 (2266) n° 23
Pardevant M° Louis Charles Zeyssolff ont comparu D° Caroline Salomé Ernst épouse de Mr Charles Bijon, machiniste qui à ce présent l’autorise, domiciliés et demeurant à Weyersheim, Dame Sophie Klein, veuve du sieur Charles François Ernst, vivant baquetier et marchand de bois à Strasbourg agissant tant en son propre nom qu’en qualité de tutrice légale de Sophie et Victor Ernst ses deux enfants mineurs nés de son mariage avec le défunt son époux, Mr Edouard Schneegans, confiseur demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs, lesquems ont déposé à M° Zeyssolff Notaire le cahier des charges clauses et conditions de la vente par licitation d’une maison sise en cette ville rue du Maroquin N° 4 appartenant par indivis (aux requérants)
Cahier des charges clauses et conditions de la vente par licitation d’une maison ci après désignée, dressé par M° Louis Charles Zeyssolff, notaire à Strasbourg, à ce commis par jugement du tribunal civil de première instance séant en cette ville le 30 août 1855.

Désignation de l’immeuble à vendre. Une Maison d’habitation, composée de bâtiments de devant et de derrière, cour, tous droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue du Maroquin N° 4, d’un côté Mr Michel Grad, boulanger, de l’autre la veuve et les héritiers Krentzberger par devant la rue par derrière les héritiers Borst.
Titres de propriété. Mr Jean Obrecht s’était rendu adjudicataire de cette maison durant la communauté de biens partageable de trois aux deux tiers qui avait existé entre lui et D° Marie Salomé Schuler son épouse, des héritiers du sieur Jean Frédéric Hofsuess vivant culotier à Strasbourg, suivant procès verbal d’adjudication définitive dressé par Mr Remond, juge de paix du troisième arrondissement de cette ville, à ce commis le 5 floréal an onze et déclaration de command du lendemain, enregistré et homologué par le tribunal civil séant en cette ville le 20 floréal de la même année. Après le décès de la D° Obrecht, sa part audit immeuble égale à in tiers fut recueillie par ses deux enfant nés de son mariage avec ledit son époux savoir 1° Mr Jean Jacques Obrecht garçon farinier pour 4/24, 2° Mr Jean Obrecht, garçon tourneur pour autant 4/24, ensemble 8/24 ou un tiers. Mais ce dernier étant décédé sans postérité sa succession fut recueillie par son père le sieur Jean Obrecht pour un quart ou 1/24 et par son frère germain Jean Jacques Obrecht pour les trois quarts restants ou 3/24, ensemble 4/24. Le Sieur Obrecht père était par conséquent propriétaire audit immeuble des deux tiers, soit 16/24 de son chef comme participant pour autant à ladite communauté, de un 24° comme en ayant hérité de son fils Jean Obrecht, et de 4/24 pour avoir acquis de son fils Jean Jacques Obrecht sa part de l’héritage maternel dudit immeuble suivant acte reçu par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 31 mai 1827 portant quittance du prix, ensemble 21/24. Mr Obrecht a cédé ses parts au Sieur Charles Frédéric Ernst baquetier demeurant à Strasbourg suivant contrat reçu par M° Guillaume Grimmer, notaire en cette ville le 10 octobre 1829 pour le prix de 6000 francs en déduction duquel (…). Et par acte reçu par M° Ritleng notaire à Strasbourg le 23 mars 1830 le sieur Jean Jacques Obrecht fils agissant en qualité de seul et unique héritier de son père, qualité qui est constatée par l’inventaire de sa succession dressé par ledit notaire le 7 janvier 1830, d’une part Et mondit sieur Ernst d’autre part, ont exposé que les 3000 francs dont le sieur Obrecht père avait donné quittance à Mr Ernst par le contrat de vente reçu par M° Grimmer susdit le 10 octobre 1829 resteront déposés entre les mains de Mr Ernst et qu’ils font partie de la succession du défunt sieur Obrecht, laquelme a été liquidée par acte reçu par ledit notaire Ritleng ledit jour 23 mars 1830, en conséquence Mr Obrecht ratifie la vente reçue par M° Grimmer, qu’il allait attaquer et par le même acte vendit à M Ernst le huitième soit 3/24 indivis de ladite maison qui lui appartenait du chef de son père défunt Jean Obrecht pour le prix de 860 francs quittancés au contrat.
Cet immeuble avait été grevé d’une rente foncière au profit de la famille de Landsperg-Reinach, laquelel fut éteinte par Mr Ernst le 20 août 1840.
L’acquisition faite par Mr Ernst a eu lieu pendant la communauté de biens qui avait existé entre lui et D° Marguerite Salomé Obrecht, son épouse en premières noces, avec laquelle il procréa une enfant nommée D° Caroline Salomé Ernst épouse de Mr Charles Bijon machiniste demeurant à Weyersheim, laquelle recueillit dans la succession de sa mère défunte la moitié de ladite maison, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire dressé par M° Guillaume Grimmer ancien notaire à Strasbourg le 3 février 1836 enregistré. Mr Ernst convola en secondes noces avec dame Sophie Klein, leur conventions anténuptiales furent réglées par acte reçu par M° Guillaume Grimmer susdit le 25 mars 1836 lequel assure à la veuve survivante l’usufruit à vie de la portion disponible des biens que son époux délaissera à son décès, sur laquelle seront à imputer les 2400 francs dont Mr Ernst a fait donation à son épouse si elle lui survit. Au décès de Mr Ernst sa succession fut inventoriée par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 15 septembre 1849 enregistrée. Cet acte constate qu’il délaissa pour seuls héritiers des trois enfants 1° D° Caroline Salomé Ernst épouse Bijon sus nommée née de son premier mariage pour un tiers, 2° Dlle Sophie Ernst pour un tiers, 3° Sieur Victor Ernst pour un tiers, unité 3/3. Ces deux derniers nés du second mariage encore mineurs sont sous la tutelle égale de leur mère madame veuve Ernst et ont pour subrogé tuteur Mr Edouard Schnéegans confiseur à Strasbourg. De ce qui précède, il résulte qu’à la maison à liciter participent Madame Bijon pour 4/6, Sophie Ernst pour 1/6, Victor Ernst pour 1/6, total égal à l’unité. Dans cet état ce choses Madame Bijon assistée de Mr Frédéric Traut avoué à Strasbourg ayant introduit la demande en licitation dudit immeuble contre les mineurs, le tribunal civil séant en cette ville saisi de la cause rendit sous la date du 30 avril dernier le jugement dont le dispositif suit (…) La mise à prix de l’immeuble est fixée judiciairement à 27.500 francs (…) Strasbourg le 25 mai 1855
Lundi 18 juin (…) adjugé moyennant le prix de 28.000 à mondit sieur Traut qui a déclaré avoir enchéri pour l’Œuvre Notre Dame de la Ville de Strasbourg
Copie de la procuration. Nous maire de la Ville de Strasbourg donnons pouvoir et procuration à M° Frédéric Traut, adjoint d’enchérir pour l’Œuvre Notre Dame une maison et dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin numéro 4 jusqu’à concurrence du prix de 28.000 francs, les frais judiciaires et autres frais pour parvenir à la vente ainsi que ceux auxquels elle donne ouverture à la charge de l’Œuvre Notre Dame, laquelle acquisition a été autorisée par délibération de la commission municipale de ladite ville en date du 13 novembre 1854. arrêté de Mr le Préfet du Bas Rhin du 14 avril dernier dont une Copie est demeurée ci jointe et annexée. Strasbourg le 18 juin 1855, signé Coulaux. Enregistré à Strasbourg le 23 juin 1855
acp 440 (3 Q 30 155) f° 56-v du 4.6., Cahier des charges du 25 mai – acp 441 (3 Q 30 156) f° 5-v du 23.6., adjudication du 18 juin

Les matériaux provenant de la démolition sont vendus le 26 septembre 1856.

1856 (26. 7.br), Maire
Procès verbal d’adjudication des matériaux provenant de la démolition des propriétés de l’Œuvre Notre Dame sises rue du Maroquin N° 4, 5, 6, 7 et 8 à divers moyennant 4390 francs, le 26 septembre, approuvé le 1.8.br
acp 453 (3 Q 30 168) f° 89-v du 4. 8.br

L’Œuvre Notre Dame fait construire un nouveau bâtiment et en adjuge les travaux en décembre 1856.

1856 (29. Xbre), Maire
Procès verbal d’adjudication des travaux de construction d’une maison place du Château pour le compte de l’Œuvre Notre Dame
la platrerie à Louis Villa, plâtrier à Strasbourg pour 16.298 francs
la couverture en ardoises à Georges Weyhl, couvreur en ardoises à Strasbourg pour 6476 francs
la ferblanterie à Jean Israel Frick, ferblantier à Strasbourg pour 3477 francs
la serrurerie à Auguste Baumeister serrurier à Strasbourg pour 24.206 francs
la peinture à Dick et Ruthard, peintres à Strasbourg pour 6682 francs
maire, 29. Xbre 1856 approuvé le 9 février
acp 457 (3 Q 30 172) f° 86-v du 24.2.1857
Soumission par laquelle le Sr Blumer, menuisier à Strasbourg, s’engage à exécuter les travaux de menuiserie à la maison sus dite au prix du devis montant à 35.232 francs
maire, 27 janvier 1857 approuvé le 9 février
acp 457 (3 Q 30 172) f° 86-v du 24.2.1857
Soumission par laquelle le Sr Goerner, charpentier à Strasbourg, s’engage à exécuter les travaux de charpente à ladite maison au prix du devis montant à 44.864 francs
maire, 27 janvier 1857 approuvé le 9 février
acp 457 (3 Q 30 172) f° 86-v du 24.2.1857
Soumission par laquelle le Adolphe Weyer, architecte à Strasbourg, s’engage à exécuter les travaux de maçonnerie à ladite maison au prix du devis montant à 142.641 francs
maire, 24 janvier 1857 approuvé le 9 février
acp 457 (3 Q 30 172) f° 86-v du 24.2.1857

Projet de construction et mémoires

1857, Enregistrement de Strasbourg, ssp 124 (3 Q 31 623) f° 61 du 24.2.
Le 15 février – Projet de construction d’une maison à loyer avec façades sur la place du château, de la cathédrale et de la rue du Maroquin de la Ville de Strasbourg, dressé et signé par l’architecte de l’Œuvre Notre Dame de ladite ville et montant à la somme totale de 370.000 francs
ssp. 24 février – Du 5 mars 1855. Mémoire explicatif de la construction ci-dessus désignée, dressé et signé par le même
ssp. 24 février – Du 15 février 1856. Mémoire explicatif supplémentaire de la construction ci-dessus désignée, dressé et signé par le même
ssp. 24 février – Du 5 mai 1855. Onze plans d’ensemble et de détail de la même construction, dressés et signés paar l’architecte de l’Œuvre Notre Dame de la Ville de Strasbourg, datés du même jour, et annexés au procès verbal d’adjudication des dits travaux, enregistré cejourd’hui.

L’Œuvre Notre Dame vend une partie du sol à la Ville pour être réunie à la voie publique

1857 (2. 8.br), Maire
Vente par l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg
à la Ville de Strasbourg
de 155 mètres carrés de terrain formant l’emplacement des maisons démolies appartenant à ladite fondation, pour servir au dégagement des abords de la cathédrale et à l’appropriement de la place du château impérial et être ainsi réuni à la voie publique, moyennant 24.575 francs
Décret du 26 mars 1852 appliqué à la Ville de Strasbourg par décret impérial du 22 juin 1854, n° 2506 § 2
acp 463 (3 Q 30 178) f° 69-v du 12. 8.br

L’Œuvre Notre Dame loue le bâtiment à l’Etat

1860 (12.1.), Intendant
Intendant, le 12 janvier – Bail par l’Œuvre Notre Dame de Strasbourg
à l’Etat
d’un grand bâtiment place du Château à Strasbourg pour 20 ans du 1 janvier 1860, Loyer annuel 21.700 francs
acp 484 (3 Q 30 199) f° 83 du 18.1.

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