8, rue Sainte-Madeleine


Rue Sainte-Madeleine n° 8 – IX 148 (Blondel), O 695 puis section 17 parcelle 4 (cadastre)

Bâtiment arrière reconstruit en 1772 par le tonnelier Jean Michel Dœrffer après avoir acquis l’arrière de la ruelle Hecker et la maison IX 144


Bâtiment nord à encorbellement (août 2007) – Bâtiment sud (Jonathan Michalon, janvier 2022)
Vue de la cour vers le sud (mars 2022)

Le receveur Michel Ziegel vend en 1603 la maison au tailleur Christophe Retz en conservant une maison à l’arrière : les latrines sont communes avec la maison voisine (actuel n° 10). Le batelier Martin Heinrich l’achète en 1618, elle revient à sa fille épouse de l’orfèvre Gabriel Waldeck puis à Jean Henri Waldeck, lui aussi orfèvre. Propriétaires de 1703 à 1730, le revendeur Nicolas Ellès puis sa veuve ont de fréquents démêlés avec la tribu du Miroir pour avoir le droit de revendre notamment l’huile d’olive.



Plan-relief de 1727. La cour s’ouvre au milieu de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Extrait du plan Blondel (1765, état réel sans les modifications de Blondel, ADBR, cote 1 L Plan 5). Dessin original, dessin rectifié en rose clair suivant la description des parcelles
Plan préparatoire au plan-relief (1830)

Adolphe Seyboth (édition en allemand, p. 202) signale le millésime 1730, année où le tonnelier Jean Georges Dœrffer achète la maison qui revient à son fils puis à son petit-fils. Jean Michel Dœrffer achète en février 1771 une petite maison dans l’impasse Hecker (IX 144 sur le plan Blondel). Il obtient que la Ville lui cède un terrain de 88 pieds carrés détaché de la ruelle en avril 1771. Il passe en mai un accord avec le tripier Etienne Schoor, propriétaire de la maison sise à l’arrière de la sienne (138 sur le plan Blondel) avant de reconstruire son bâtiment. Il charge en 1772 le maître maçon Georges Christophe Freysinger de faire divers travaux dans le bâtiment arrière. Jean Michel Dœrffer fait modifier en 1783 une arcade vers la rue. Quand Jean Michel Dœrffer cède la maison à son fils Philippe Jacques en 1798, elle comprend deux bâtiments avant et un bâtiment arrière, un atelier de tonnelier, sept poêles, sept cuisines et plusieurs chambres, une vinaigrerie et une écurie.
Il ressort de ce qui précède que le bâtiment en encorbellement était la maison initiale, le bâtiment sud (meneaux vers la rue, pans de bois sur cour) un bâtiment accessoire et que le bâtiment arrière date de l’agrandissement après achat de la maison au fond de l’impasse Hecker (IX 144).


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie, deux étages en bois en partie et bâtiment à deux étages en bois et avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve de part et d’autre du mur à simple porte cochère au milieu de l’image. A gauche le bâtiment sud dont le rez-de-chaussée (sans les arcades actuelles) et les deux étages ont chacun trois fenêtres, à droite le bâtiment nord à porte d’entrée et deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun et toiture à deux niveaux de lucarnes. On remarque que les ouvertures ne correspondent pas à l’état actuel, ce qui doit tenir à une erreur du dessin. La cour L représente la porte cochère (3-4), le bâtiment arrière (1-2), le pignon (2-3) du bâtiment nord puis le bâtiment (4-5-6) en aile au sud, tous à deux étages. Dans la cour K (ruelle Hecker), le bâtiment nord (façade à encorbellement) se trouve à gauche du repère (6), l’arrière aveugle du bâtiment donnant dans la cour entre (6-1).
La maison porte d’abord le n° 27 (1784-1857) puis le n° 8.


Cour L, plan, Cour K (ruelle Hecker)

Façade arrière du bâtiment nord et façade latérale du bâtiment sud, dans la cour du 15, quai des Bateliers, autrefois le long de la ruelle Hecker. On constate que le mur aveugle est désormais percé de deux fenêtres à chaque niveau et que la partie dégagée par la démolition des maisons de l’impasse comprend une ouverture par niveau.
Façade sud, arcades et fenêtres à meneaux (Jonathan Michalon, janvier 2022)

Le farinier Jean Christmann acquiert la maison par échange en 1818. Elle revient à sa fille Wilhelmine, femme du négociant Charles Grün dit Grün-Christmann. La veuve du tourneur Louis Barth l’achète en 1867 et la loue en partie à l’aubergiste Michel Dubesi qui exploite son débit dans le bâtiment sud.


Porte donnant sur la cour, bâtiment nord sur la droite, bâtiment sud sur la gauche (Jonathan Michalon, janvier 2022)
Rez-de-chaussée de l’aile sud (mars 2022)
Etages du bâtiment nord (août 2007)

Cour, façade nord – Fenêtre à meneaux
Bâtiment ouest, rez-de-chaussée et étages (mars 2022)

Charles Koller fait poser une devanture en 1897. Il fait murer une arcade et percer huit fenêtres vers la cour à l’arrière du 15, quai des Batelier après que les maisons de l’impasse Hecker ont été démolies.
Le magasin de la maison à encorbellement est occupé par divers artisans puis par des commerçants (marchand de cycles Lienhard, 1951). Le local à gauche de la cour sert de restaurant (le Moutardier du Pape, 1973).


Devanture du bâtiment à encorbellement (1897) – Projet non réalisé de devanture, bâtiment à gauche de l’entrée (1902) – Plan de situation qui montre la cour à la place des anciennes impasses (1908) – Rez-de-chaussée du bâtiment à encorbellement (1911) – Baraque en bois dans la cour (1950), dossier de la Police du Bâtiment

janvier 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Michel Ziegel, receveur, et (1580) Anne Dinckel puis (1601) Marguerite Hein – luthériens
1603 v Christophe Retz, tailleur, et (1589) Félicité Bleichner puis (1593) Marie, veuve du tailleur Jean Feirtag – luthériens
1620* h Daniel Büttner, notaire et greffier, et (1611) Marie Retz – luthériens
1618 v Martin Heinrich, batelier, et (1608) Susanne Stahl – luthériens
1638 h Gabriel Waldeck, orfèvre, et (1626) Sara Rixinger puis (1630) Susanne Heinrich, remariée (1666) avec le notaire Christophe Scheubler – luthériens
1689* h Jean Henri Waldeck, orfèvre, et (1667) Agathe Ursule Habrecht – luthériens
1703 v Nicolas Ellès, revendeur, et (1677) Ursule Blümel – luthériens
1730 v Jean Georges Dœrffer, tonnelier, et (1725) Sabine Madeleine Kugler, d’abord (1720) femme du tonnelier Abraham Bilger – luthériens
1763* h Jean Michel Dœrffer, tonnelier, et (1763) Catherine Salomé Schwing – luthériens
1798 h Philippe Jacques Dœrffer, tonnelier, et (1797) Marguerite Pfister – luthériens
1818 v Jean Christmann, farinier, et (1790) Marguerite Salomé Riedinger puis (1807) Marie Madeleine Schlæber – luthériens
1843 h Charles Grün, négociant, et (1820) Wilhelmine Christmann
1867 v Louis Barth, tourneur, et (1841) Caroline Lobstein
1869 h Frédéric Kayser, poêlier, et (1863) Louise Caroline Barth
1893* v François Wernert, clerc de notaire
1894* v (Jonathan) Charles Koller, marchand, et (1890) Salomé Caroline Emma Stoskopf
1926* h Paul Vonderweidt, médecin, et (1916) Marguerite Koller


Dessin de Gabriel Waldeck dans l’album de la tribu de l’Echasse (Cabinet des estampes), légendé
Zu Imer werender gutten gedächtnus, hab Ich dißes E: E: Zunfft Zur Steltzen gemacht. Ao: 1656 & Gabriel Waldeckh der Eltter ÆTATIS 61 Jahr Vnnd. 7. Monadt
(Voici ce que j’ai fait pour la tribu de l’Echasse en souvenir perpétuel en l’année 1656, Gabriel Waldeck l’aîné, âgé de 61 ans 7 mois)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 850 livres en 1713, 800 livres en 1763

(1765, Liste Blondel) IX 148, Jean George Dörffer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Dörffer, 10 toises, 2 pieds et 8 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 695, Grün Christmann, Charles, rue de la Madeleine 27 – maison, sol – 3,35

Locations

1602, Frédéric Schle, tondeur de draps
1693, Samuel Meyer, ferrailleur, et Marie Madeleine Flickinger
1704, Jean Théophile Janus, cordonnier, et Marie Elisabeth Füssel
1725, Joseph Schuster, cordonnier
1818, Jean Georges Krœtzinger, tonnelier, et Anne Marie Murr
1867, Michel Dubesi, aubergiste, et Elisabeth Hauss

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 395
La tanneur Chrétien Rœderer paie 4 sols pour sa maison, louée au passementier Ambroise Mock, où se trouve un encorbellement (27 pieds de long, saillie de 3 pieds)

Uttengaßen die Ein seiten Hienauff
Christmann Rederers deß Gerbers Erben haben ein Hauß, darinnen sitzt Ambrosius Mockh der Paßmentmacher vnd hatt ein Vsstoß xxvij schu lang, iij schu herauß, bessert für das Niessen iiij ß d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1771, Préposés au bâtiment (VII 1414)
Le tonnelier Michel Dœrfer demande un terrain à l’arrière de sa maison. Les préposés chargent l’inspecteur Samuel Werner de le mesurer. Il est autorisé à enclore un terrain de 88 pieds carrés soit en payant un loyer de 5 sols soit en versant un capital de 20 florins

(f° 75-v) Dienstags den 9. Aprilis 1771. – Hr. Michael Dörfer
Hr. Michael Dörfer, der Kiefer und Weinhändler, bittet ihme ein Allmend Plätzel hinter seinem Haus in der Uttengaß zu kommen zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 79) Sambstags den 13. Aprilis 1771, augenschein eingenommen worden – H. Michael Dörfer
beÿ H. Michael Dörfer, dem Kiefer, so hinten an seiner behausung in der Uttengaß gelegen einen Allmend Platz in dem Encker Gäßel begehret. Erkannt, Soll solcher Hr. Bau Inspector Werner abmeßen.

(f° 82) Dienstags den 23. Aprilis 1771. – Hr. Joh: Michael Dörfer
Johann Michael Dörfer, dem Kiefer, wird hinten an seiner ane der Uttengaß gelegenen behausung ein Allmend platz in dem Enckergäßlein von 88 quadrat Schuh in grader Linie zugestanden, wofür Er jährlichen ane Allmend zinß 5. ß. oder so Er diesen Zinß ablösen wolte 20. fl. ein vor alle mal Zu Zalen haben solle.

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Les préposés autorisent Jean Michel Dœrfer à modifier une arcade

(f° 334-v) Dienstags den 19. Augusti 1783 – Joh: Michael Dörfer, Kiefer
Mr Pfauth, der Maurer, nôe Joh: Michael Dörfer, des Kiefers, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Uttengaß gelegen, den Bogen verändern Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Georges Christophe Freysinger expose les travaux qu’il va faire dans la maison de Jean Michel Dœrffer, soit faire un âtre dans la vinaigrerie au premier étage du bâtiment arrière, une cuisine au même étage ainsi qu’au deuxième étage et aux mansardes, un poêle donnant vers la cour au deuxième étage du même bâtiment.

(p. 263) Freÿtags den 19.ten Junii 1772 – Johann Michael Dörfer, der burger und Kiefermr, will in seiner in der Uttengaß gelegenen behausung im ersten stock im hindern gebäu ein Eßig Cammer mit einem Vor Camin auf ein gewölb ruhend, machen, das rohr am steinern gäbel hinauf, vom allem hotz entfernt.
Im nemlichen stock lincker hand des Eingangs, wie auch im Zweÿten stock, und in der Mansarde, jedes mal eine Stube gegen dem hof, hinden daran eine Kuchen mit herd und Caminschoß machen, die rohr mitten durchs gebäu von allem holtz entfernt.
Im zweÿten stock rechter hand, eine Stube gegen dem hoff, hinden daran eine Kuchen mit herd und Caminschoß machen, das rohr mitten durchs gebäu, von allem holtz entfernt. Erkanndt Willfahrt – Mr Freÿßinger

Description de la maison

  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins
  • 1798 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux bâtiments avant et un bâtiment arrière, un atelier de tonnelier, sept poêles, sept cuisines et plusieurs chambres, une vinaigrerie et une écurie, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 18 000 livres

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue Ste Madeleine

Doerffer
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2 étages en bois en partie à 2 étages en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 226 case 4

Grun-Christmann, Charles, rue Ste Madeleine N° 5

O 695, maison, sol, R. Ste Magdelaine 27
Contenance : 3,35
Revenu total : 208,74 (207 et 1,74)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 61 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 948 case 2

Grun Christmann Charles, Rue Ste Madeleine 6
1868 Barth, Louis, veuve née Lobstein, Caroline
93/94 Wernert Frantz, Notariatsgehilfe
94/95 Koller Karl, Eigenthümer

O 695, maison, sol, Rue Ste Madeleine 8
Contenance : 3,35
Revenu total : 208,74 (207 et 1,74)
Folio de provenance : (226)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 61 / 49
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre allemand, registre 29 page 195 case 4

Parcelle, section 17 n° 4 – autrefois O 695
Canton : St. Magdalenengasse Hs N° 8
Désignation : Hf, 3 Whs – sol 3 maisons
Contenance : 3,21
Revenu : 2100 – 3000
Remarques

(Propriétaire), compte 1008
Roller Karl [sic]
1908 Koller Karl
1926 Vonderweidt Paul médecin son épouse Marguerite née Koller
(4156)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 355 Rue de Ste Magdeleine ou R. D’Uton p. 513

27
Pr. Dörffer, Michel – Tonneliers
loc: Schmidt, Anne Marie, veuve – Manante
loc: Wohl, Anne Marie – Manante
loc: Sänger, Jean Henri, perruquier – Vignerons
loc: Biltz, Guillaume – Manant
loc:Traveaux, Margueritge – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

St. Magdalenengasse (Seite 106)

(Haus Nr.) 8
Kochersberger, Buchbr. 0
Müller, Spezereihndlrin. 0
Kaiser, Buchhalter. 01
Herr, Maurer. 1
Boschert, Briefträger. 2
Villain, Wwe. 2
Spatz, Giesser .
Peter, Kutscher. H 1
Christ, Tagner. H 2
Preisemann, Schreiner. H 2
Schöttel, Tagnerin. H 3
Flohr, Schreiner. H 3
Meyer, Strassb.-Beamt. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 954 W 230)

Rue Ste Madeleine 8 (dossier I, 1886-1983)

Charles Koller charge en 1897 l’entrepreneur Bendler (Pioniergasse, rue des Pontonniers) de poser une devanture. Il est autorisé en 1902 à transformer le local commercial à condition que les travaux aient lieu à l’arrière de l’alignement ; le permis est périmé sans que les travaux aient eu lieu.
Lors de la démolition des maisons de l’impasse Hecker, le Service d’architecture constate en 1908 que le mur coupe-feu du bâtiment qui dépend du 8, rue Sainte-Madeleine n’a qu’une épaisseur de dix-huit centimètres. Charles Koller fait murer une des arcades et placer une fenêtre dans l’autre. Il fait percer huit fenêtres vers la cour. Le propriétaire fait installer en 1911 des cabinets d’aisance dans la cage d’escalier.
L’ébéniste Georges Reisser fait poser en 1937 une petite machine électrique dans son atelier. Le Service d’architecture refuse en 1945 qu’il construise un entrepôt provisoire en bois dans la cour du 16, quai des Bateliers. Georges Reisser cède son magasin au marchand de cycles Joseph Lienhard (1951) qui fait construire sans autorisation une baraque dans l’angle nord-ouest de la cour.
Le restaurateur Philippe Buteau (le Moutardier du Pape) fait transformer en 1973 ses locaux à gauche de la cour.

Artisans et commerçants – Ramstein (entrepôt de charbon, 1893), Kochersperger (relieur, 1904), Elise Schœnleber (1911), A. Armbruster (serrurier, 1913), Joseph Riedinger-Fischer (menuisier, 1913), Georges Reisser (ébéniste, 1937), Joseph Lienhard (marchand de cycles, 1951), Daniel Jung (magasin de confection, 1970), Michèle Friess (antiquaire, 1975), boutique K. K. Huet (1980)

Sommaire
  • 1886 (mai) – Le maire notifie le poêlier Frédéric Kayser (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – En marge (octobre 1886) note que la façade sale n’est pas encore ravalée – Le propriétaire qui encaisse moins de loyers que par le passé demande un an de délai et se plaint que le pavé de la rue est en mauvais état. – La façade est ravalée en juillet 1887.
  • 1889 – Les services municipaux observent que la fosse d’aisances est recouverte de planches et qu’elle n’a pas de tuyau d’aération.
  • 1891 (mai) – Le maire notifie le poêlier Frédéric Kayser (demeurant sur place) de faire ravaler la façade – Le propriétaire fait remarquer que le dernier ravalement remonte à moins de dix ans. En marge, constat que les deux bâtiments latéraux n’ont pas été ravalés et que le propriétaire malade n’est pas en état de faire faire les travaux.
    1892 (mai) – Nouvelle notification – Frédéric Kayser demande un nouveau délai d’un an pour les façades 8, rue Sainte-Madeleine et 3, ruelle Hecker. En marge, délai accordé pour la rue Sainte-Madeleine mais pas pour le bâtiment arrière ruelle Hecker. La façade ruelle Hecker est ravalée, novembre 1892. – Septembre 1892, le notaire Loew, propriétaire, a fait ravaler la façade.
    1893 (mai) – Le maire notifie le notaire Lœw (demeurant 10. rue des Pucelles) de faire ravaler la façade. L’entrepreneur Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1893.
  • 1893 – Dossier suite à un courrier du commissaire de police. Le sieur Ramstein (4, rue de la Lie) demande l’autorisation d’aménager un entrepôt de charbon au 8, rue Sainte-Madeleine. La Police du Bâtiment visite les lieux. L’entrepôt se trouvera dans le bâtiment à gauche de l’entrée qui a un accès par la rue et un autre par la cour. L’autorisation peut être accordée puisqu’il s’agit de petites quantités de bois et de charbon.
  • 1897 – Ch. Koller (Artilleriewallstrasse, ensuite rue Paul Reiss) demande l’autorisation de poser une devanture – Autorisation – Dessin (devanture, plan) – Travaux terminés, novembre 1897 – Droits payés pour trois piliers transformés, des baies de magasin et une fermeture de magasin
    L’entrepreneur G. Bendler (Pioniergasse, ensuite rue des Pontonniers) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour poser une devanture chez Ch. Koller
  • 1902 (avril) – Le maire notifie le poêlier Frédéric Kayser (demeurant 8, rue Sainte-Madeleine) de faire ravaler la façade au 5, impasse Hecker – Travaux terminés, octobre 1902
  • 1902 – La veuve Bendler (Pioniergasse, ensuite rue des Pontonniers) demande l’autorisation de transformer entièrement le local commercial dans sa propriété sise 8, rue Sainte-Madeleine
    Le maire répond à Charles Koller (6, rue du Dôme) que la parcelle dépasse de l’alignement (de 97 à 67 centimètres) et que les travaux doivent avoir lieu à l’arrière de l’alignement – Plan, devanture (à gauche de l’entrée dans la cour) – Ch. Koller est autorisé à aménager deux locaux commerciaux – Le permis est périmé sans que les travaux aient été exécutés
  • 1895 – Le maire notifie le poêlier Kayser propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant six volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. En note, le propriétaire est Koller, demeurant 24-a boulevard de l’Orangerie – Même demande envoyée à Koller – Rappel – Il reste deux volets à modifier, octobre 1898 – Ch. Koller déclare en novembre 1900 qu’il a l’intention de transformer le rez-de-chaussée et demande un an de délai
  • 1895 – Ch. Koller répond à une demande de ravalement aux 1 et 2 place Saint-Etienne et au 8, rue Sainte-Madeleine. Il déclare avoir l’intention de poser de nouvelles devantures. Les bâtiments place Saint-Etienne ont été ravalés, octobre 1896 – Les transformations sont en cours – Le maire accorde un an de délai en novembre 1897. Nouveau délai jusqu’en juin 1899. Ch. Koller argue en avril 1899 de dépenses importantes dans la maison pour demander un nouveau délai et en octobre 1900 qu’il a dépensé 91.000 marks pour sa maison 6, rue du Dôme – Le maire accorde un délai jusqu’en mai 1901 puis jusqu’en mai 1902.
    1903 – Le maire notifie Charles Koller de faire ravaler la façade arrière vers l’impasse Hecker
    1903 (août) – Le maire envoie au propriétaire un dernier avertissement – J. Koller (24, boulevard de l’Orangerie) répond que le courrier est sans doute destiné à son neveu Ch. Koller, 6, rue du Dôme – Les volets sont transformés, les façades ravalées par le peintre Werner, décembre 1903.
  • 1904 – La Police du Bâtiment constate que le relieur Kochersperger a posé une enseigne sans autorisation – Demande – Autorisation de poser une enseigne plate
  • 1908 – Le Service d’architecture écrit à la Police du Bâtiment qu’on a constaté en démolissant le 6, impasse Hecker que les étages de la maison 6, impasse des Pêcheurs (propriétaire, Mme Sprauel, 13, quai des Bateliers) n’ont pas de pignon propre
    La visite montre en outre que le mur coupe-feu du bâtiment qui dépend du 8, rue Sainte-Madeleine n’a qu’une épaisseur de 18 centimètres. Le Service d’architecture répond que des piliers sont déjà posés à l’intérieur du bâtiment pour le renforcer. Dessins du mur pignon aux différents niveaux (rez de chaussée, trois étages et combles)
    Charles Koller propose du murer à ses frais l’une des arcades et de placer une fenêtre dans l’autre qui est déjà en partie ouverte. Le Service d’architecture n’y voit pas d’objection. – Ch. Koller est autorisé à percer une fenêtre donnant sur la place autrefois impasse Hecker – Dessin – La Division V fait part à la Division I que la fenêtre sera imposée à un mark par an
    1908 (novembre) – La Division III.b constate que Ch. Koller a fait percer huit fenêtres vers la cour entre les anciennes impasses alors qu’elle n’a pas été déclarée place publique. La fenêtre au rez-de-chaussée pourrait ne pas être conservée après la construction d’ateliers dans la cour.
    1913 – Courrier de Ch. Koller sur l’état de la façade après démolition de bâtiments voisins
  • 1911 – Elise Schœnleber demande une autorisation pour une enseigne perpendiculaire déjà posée – L’autorisation ne peut être accordée puisque l’enseigne se trouve à 2,85 mètres du sol au lieu des trois mètres réglementaires – Elise Schœnleber est autorisée à poser une enseigne plate – Elle retire l’enseigne plate
  • 1911 – L’entrepreneur J. Schwebel, successeur d’E. Frick (16, rue des Poules) demande l’autorisation d’installer des cabinets d’aisance dans la cage d’escalier (ils se trouvent alors dans la cour) – Autorisation – Dessin (bâtiment à droite de la cour) – La canalisation est terminée (novembre), les cabinets d’aisance (janvier 1912)
  • 1913 – Le maître serrurier A. Armbruster demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. Croquis. L’enseigne ne peut être autorisée puisqu’elle fait une saillie de 45 centimètres au lieu de 25 au maximum – Dossier classé
  • 1913 – La Police du Bâtiment constate que le menuisier Joseph Riedinger-Fischer a posé une enseigne perpendiculaire sur l’encorbellement – Demande – Autorisation
    Le menuisier demande si l’enseigne plate est soumise à un droit. La Police du Bâtiment répond qu’elle se trouve sur l’encorbellement et qu’elle est assimilée à une enseigne perpendiculaire.
    1920 – Le menuisier informe la Police du Bâtiment qu’il a retiré l’enseigne
  • 1914 – Le Service du logement constate qu’une sortie de cheminée se trouve sous une fenêtre du troisième étage, ce qui incommode les habitants. Par ailleurs les tuyaux des poêles dans les mansardes s’ouvrent dans la toiture sans cheminée – Le maire demande au propriétaire Koller de remédier à la situation.
    1917 – Même constat par la Commission militaire de santé (Ausschuss des Festungs-Gesundheits-Rates) – Le propriétaire a fait les travaux – La cheminée du bâtiment latéral doit être rehaussée. Le propriétaire demande de reporter les travaux une fois la guerre terminée. Le maire accorde un délai jusqu’en mars 1919.
    1920 – Ch. Koller propose de désaffecter la cuisine, ce qui le dispenserait provisoirement des travaux – La cheminée est rehaussée, septembre 1921
  • Commission contre les logements insalubres – 1898. Maison à bâtiment arrière et bâtiment latéral. Propriétaire, marchand de cycles Kohler, rue du Dôme. Locataire, Meyer, Bohnert, Vilain. Six cabinets d’aisance pour 12 ménages
    1899. Remarques sur le toit vitré et la cheminée de cuisine dans le bâtiment latéral
    1906, 1907. Travaux à faire – Travaux terminés, 1908
    1908. Mur pignon vers l’impasse Hecker
    1910. Courrier de Ch. Koller sur les travaux à faire
    1913. Ch. Koller fait remarquer que la façade arrière a mauvais aspect suite à la démolition du bâtiment adjacent propriété de la ville qui a par ailleurs remis en état la maison Sprauel mais pas la sienne. Le maire accorde un nouveau délai jusqu’en juillet 1914 suite à la mort de sa femme
    1914. Liste de travaux à faire. Le propriétaire demande de les reporter à la fin de la guerre.
    1915. Commission des logements militaires. Liste de travaux à faire
    1916. La Police du Bâtiment constate que la plainte du locataire Roth est fondée (la fenêtre de cuisine est à la même hauteur qu’une cheminée des étages inférieurs)
  • 1937 – L’ébéniste Georges Reisser demande l’autorisation de poser une petite machine dans son atelier – L’inspecteur du travail n’a aucune objection à faire – Plan (la machine se trouve à l’arrière du bâtiment de droite) – La machine électrique est installée, juillet 1937
    1946 – Georges Reisser (demeurant 9, rue du Jeu-de-Paume) demande l’autorisation de construire un entrepôt provisoire en bois dans la cour du 16, quai des Bateliers derrière son atelier (plan de situation) – Le Service d’architecture émet un avis défavorable, le quartier manquant d’air et de lumière.
  • 1950 – Le locataire Ch. Klemann se plaint de son logement. La Police du Bâtiment constate que l’eau de pluie s’infiltre dans le plafond. Il retire sa plainte.
  • 1951 – La Police du Bâtiment constate que le marchand de cycles Joseph Lienhard a posé sans autorisation une inscription – Demande – Autorisation
    1951 (octobre) – Georges Reisser déclare avoir cédé son magasin à un marchand de cycles.
  • 1950 – Le locataire Albert Ambos se plaint de la baraque qui se trouve juste sous sa fenêtre. La Police du Bâtiment constate que le marchand de cycles a fait construire quatre ans auparavant sans autorisation la baraque dans l’angle nord-ouest de la cour. Elle projette de demander qu’elle soit démontée mais la prescription triennale empêche toute action.
  • 1953 – Le locataire Jules Schneider déclare qu’une partie du plafond est tombée
  • 1958 – Rapport sur un feu de cheminée – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire Jean Damm (35, avenue des Vosges) qu’il doit faire réparer la cheminée défectueuse. – Travaux terminés, août 1958
    1960 – Nouveau rapport sur un feu de cheminée – La cheminée a été prolongée, novembre 1960
    1961 – Autre rapport sur un feu de cheminée – Travaux terminés, septembre 1961
  • 1960 – Jean Damm est autorisé à occuper la voie publique
  • 1964 – Différend concernant un poêle à mazout dans le logement de Vincent Isolani. Le poêle ne peut être raccordé à une autre cheminée. Le propriétaire Jean Damm (28, quai des Bateliers) devra augmenter la section intérieure de la cheminée. – Hugues Meyer rédige un rapport de visite des lieux en présence du propriétaire et de son architecte – La nouvelle cheminée est terminée, novembre 1964.
  • 1968 – Rapport sur un feu de cheminée dans l’atelier Vogel – Travaux à faire – Travaux terminés, novembre 1968
    1969 (mars) – Rapport sur un feu de cheminée
    1969 (avril) – Rapport sur un feu de cheminée
  • 1970 – La Police du Bâtiment constate que Daniel Jung (magasin de confection Gaston shop new style) a posé sans autorisation une enseigne plate – Demande accompagnée d’une photographie – Autorisation
    1971 – Daniel Jung demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Boutique Gaston) – Recommandation concernant les couleurs – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1972
    1975 (avril) – La boutique est transférée 18, quai des Bateliers
  • 1973 – Le restaurateur Philippe Buteau (demeurant 16, rue des Charpentiers) dépose une demande de permis de construire (propriétaire Jean Damm, quai des Bateliers) pour transformer le restaurant – Plan (local à gauche de la cour) – Description du restaurant (le Moutardier du Pape) – L’inspecteur du travail émet un avis favorable – Le Service d’hygiène constate que la hauteur sous plafond (2,77 mètres) est insuffisante – Arrêté portant permis de construire – Travaux terminés, novembre 1974
  • 1975 – Le propriétaire Jean Damm autorise l’antiquaire Michèle Friess à poser une enseigne sur sa devanture (Antiquités) – Autorisation
  • 1979 – L’entreprise André Nonnenmacher (24-a route de Strasbourg à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
    Jean Damm demande une subvention (remplacer les fenêtres de la façade, recrépir et peindre les murs extérieurs) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable (crépi à la chaux, couleurs à définir) – La subvention (16 % du montant des travaux) est versée en août 1979
  • 1980 – La boutique K. K. Huet est autorisée à vendre sous forme de liquidation pour cessation de commerce
  • 1981 – Le maire informe le propriétaire qu’une cheminée (vers le n° 6) menace de s’écouler dans la rue
  • 1982 – Le propriétaire Jean Damm demande l’autorisation de remplacer les tuiles – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    Léon Damm est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1983– Le maire certifie que le 8, rue Sainte-Madeleine a fait partie de 1978 à 1983 de l’OPAH (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat) du quartier de la Krutenau.

Autres dossiers
954 W 231 – 8 rue Sainte-Madeleine (volume II) 1983-1985
1198 W 2204 – 8 rue Sainte-Madeleine ravalement 1996-1998


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle à Michel Ziegel receveur de l’abbaye Saint-Etienne.
Originaire de Wissembourg, le secrétaire Michel Ziegel épouse en juin 1580 Anne, fille du tisserand Daniel Dinckel.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 256-v, n° 959)
1580. Dominica VII. Michel Ziegel von Weißenbürgh & Anna Diencklerin Daniel Dinckel des Barchetwebers nachgelasne dochter, 25. Junÿ (i 263)

Il devient bourgeois par sa femme le 7 mars 1581.
1581, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 487
Michaell Ziegell von weissenburg der schreiber Hatt das burckrecht empfangen vonn Ana Dunckelin dangiell dünckels des barchert webers döchtter seiner haus frauwen vnnd will mit den duochern dienen Actum denn 7. Marty 1581.

Alors receveur de l’abbaye Saint-Etienne, Michel Ziegel se remarie en 1601 avec Marguerite, fille du tailleur Jacques Hein (voir aussi la vente de 1607 qui mentionne les enfants issus de sa première femme)
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 92 n° 31)
1604. David 13. Trinit. H. Michel Ziegel Schaffner Zu s. Steffan alhie vnd J. Margaretha Jacob Hain des Schneiders selig. tochter alhie. Confirmationê facta die Lunæ 14 Semptemb. (i 98)

Michel Ziegel loue une partie de sa maison au tondeur de draps Frédéric Schleh en avril 1602. Le bail est résilié en octobre.

1602 (vt spâ [24. tag Aprilis]), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 217
(Steffani) Erschienen Friderich Schleh, Thuchscherer burger alhie
Hat Inn gegensein herr Michael Ziegels Schaffners der Apteÿ Zu S Steffan bekandt vnnd offentlich verÿehen das er Ime vnnd seinen erben Ein Jar lang vff Johannis Baptistæ nechtkünfftig anfahend,
von gedachtem h Michael Ziegeln deßelben behausung mit Irem höfflin auch allen and. gebeuwen gelegen Inn d. St. St. Inn Utengaßen einseit h Wolffgang Schütterlins Altameÿsters hanffscheüren, and.seit Conrad Stumpffen Hutmachern endtlehnet für vnd vmb 23 pfund pfenning Straßburg
[in margine :] Erschienen Herr Michel Ziegel ane Eim, So dann Friderich Schleh and. theÿls Haben gegen einand. bekant Weÿl Sie sich hieringeschribener lÿhenung halben and.werts v.glichen v er Frid.ich Schleh Ime h Michel Ziegel die endtlehnte Behausung wider abkündt (…) Actum den 19.ten 8.bris Anno 1602.

Michel Ziegel vend la maison au tailleur Christophe Retz. Les latrines sont communes avec la maison voisine qui appartient à Conrad Stumpff (actuel n° 10). Le vendeur reste propriétaire de la maison à l’arrière.

1603 (xxiij Aprilis), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 135-v
Erschienen Herr Michel Ziegell Schaffner der Aptey S Steffans Closter hatt für sich & verkaufft
dem Ersamen Christophel Rötz Schneydern Ime
huß hoffestatt hoff V Stallung heuwhuß v keller sampt einer gemeinsch. Ppeÿ mit allen and. Iren gebeuen & geleg. Inn der SS Inn Vddengaß einseyt neb. herrn Wolffgang Schotterl. Altammeyster haußfr. anderseyt Meister Conrad Stumpff huttmacher stossen hinden vff d. verkhaüffer selbs, davon gnd x lb xix ß vff d heylig. wÿhnach. tag losig mit ij C xix lb Joachim Rodderer Vogteÿ gericht schreÿbern, Sunst für freÿ ledig eÿg. der Khauff vber diße beschwerd. für v C xvij lb
V Ist bered. dieweyl Jetzverkhauffte V Meyster Conrad Stumpffen Behausung ein gemeyn Propey wann v so offt dann dieselbig Unver*. v. wissens* von nöten Alls dann Jede partey V Ire nachkommen allwege den halbentheyl daran erlegen sollen
(vide in Protocoll fol. 138. fac 2.) 1400 g SW

Originaire de Waldenburg (en Wurtemberg), le tailleur Christophe Retz épouse en 1589 Félicité, fille du tailleur Léonard Bleichner
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 100-v, n° 329)
1589. Domin: Exaudi. Stoffel Retz Von Waldenburg der Schneid. und Felicitas Leonhard Bleichner des schneiders nachgelasne dochter, eingesegnet den 20. Maÿ. (i 110)

Christophe Retz devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1589, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 622
Stoffel Rätz von Waldenburg ein schneider hatt daß Burckrecht empfang. von Fölicita weiland Lienhardt Bleichners selig. nachgelaßener dochter und will Zun schneidern dienen. Act. erst. Julÿ 89.

Christophe Retz se remarie en 1593 avec Marie, veuve du tailleur Jean Feirtag
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 49, n° 68)
1593. Dominica 18. Christoffel Retz der schneider, vnd Maria hans feirtags des schneiders hinterlaßene wittwe. Eingesegnet Zinstag 22. Octobris (i 27)

Le tailleur Jean Feirtag et sa femme Marie font baptiser leurs enfants à Saint-Pierre-le-Jeune de 1576 à 1589.
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 291)
1576. Dominica Misericordias domini. P. Hans Feÿrtag schneider. M. Maria, I. Maria. Compatr. Martin Thoma der beck Zum Treubel, Ammeleÿ, Mattthis Brenners fraw, Ursula, Hans frereÿsen fraw (i 151, autres jusqu’en 1589)

Christophe Retz et sa femme Marie passent un accord avec leur gendre receveur David Günther, veuf de Barbe Feirtag qui a laissé pour seule héritière sa mère
1608 (3. tag decemb.), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 352-v
(Inchoat. fo: 387.) Erschienen Christophel Rötz der Schnÿder vnd Frauw Maria sein eheliche hußfrauw ane eim
So dann David Günther Kuchen schaffner Im Spittal am andern theyl
haben beyde partheÿen gegen einander bekhant v offentlich verÿehen, Alls Zusage vor dem Neuwen Jars tag Anno 607 nechstverschÿnen Frauw Berbell sein libe Ehegemahll bemelter Frauwen Marien dochter selige So sie mit hannß Feyrtag dem Schnyder Irem ehelichen hußwürth selig erzeilt vßer dißem Zergenglich leb. verschyden v abgangen keine Kinder oder leÿbs erben verlaßen Sonder Ir Verlaßenschafft vff bemelte Frauw Marie Ir libe Mutter selige Erblich khommen* v gestell*
Dieweÿl aber gedachter David Günther Ir lieber haußwürth seligen vermög vffgericht Eheberedung all Ir hinderlaßene haab v gütter sein lebenlang wÿdems wÿß Zunießen, hetten sie beÿde beml Frauw Maria v David Günther Ir liben dochtermann mit bewilligung vorgedachts Ires lieben haußwürths diße Erbs* mit einander freündlich guttwillig v *glich verglÿchen Inn diße wÿß (…)

La maison appartient ensuite à sa fille Marie Retz qui épouse en 1611 le notaire et greffier Daniel Büttner.
Daniel Büttner permet en 1718 à titre de simple tolérance à Jean Gretz et à sa femme Gertrude qui reconstruisent leur maison (actuel n° 10) de poser un corbeau dans son mur.

Daniel Büttner et sa femme Marie hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Barthelémy Burtsch

1618 (28 Februarÿ), Chancellerie, vol. 429 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 11-v
Schuldbekandtnus Bartholomæi Burtschen vber 100 pfund d.
Erschienen Daniel Butner der Notarius vnd Burg. alhier vnd neben ihme Maria weÿland Christoff Retzen Kappenmachs. selig. hind.lasser Tochter bede ehegemechd
haben in gegenwertigkeyt Bartholomæi Burtschen des Goldschmidts Burg. alhie – schuldig word. 100 Pfund pfenning
Zum vnderpfand verlegt Ir behausung alhier In d. Uttengassen seindt neben weÿland wolffgang Schotterlins alten Ammeyst. selig haußfrauw and.seyt neben Hanß Grätten dem Zimmermann hinden auff Mathys Wernern den liechtmach stoßend geleg. davon gehnd 15 pfund gelts auff Johannis Michael Ziegels selig. erben In hauptgut mit 300 lb. abzuloß. Item 20 gld. wehrung auff weÿhenachten Joachim Red.n des Schaffners Zu Rewern In hauptgut mit 14 gulden abzulosen sonst eÿg.

Greffier à Balbronn, Daniel Büttner est autorisé à conserver le droit de bourgeoisie pendant un an
1621, Conseillers et XXI (1 R 103)
(f° 210) Sambstag den VIII Sept. – Daniel Bittner vmb vorbehalt burgerrechtens.
Daniel Bittner seÿ Gerichtsschrber Zu Balbrun bitt Ime j Jar sein burg. recht Vorzubehalten. Erk. Willfahrt, soll aber hernach aufsag. od. wid. herein Ziehen, aber aberle Rhatthrn einen stellen der burgerliche beschwerden abrichte. H. Herlin H. Heusch.

Le notaire Daniel Büttner et sa femme Marie, fille du tailleur Christophe Retz, vendent la maison au batelier Martin Heinrich moyennant 875 livres

1618 (ut spâ [9. Novembris]), Chancellerie, vol. 432 (Registranda Kügler) f° 217-v
Erschÿnnen herr Daniel Bittner offener Notarius v. fr. Marien sein eheliche haußfr. wÿland Christophel Retz des Cappenmachers selig. dochter, So dann Melchior Weber der Gremp alls geschworner Vogt (-) Wilhelm Gopen* der Schneyder v. Magdalen seiner fr. (verkaufft)
dem Ehrenhafft Martin Heinrich Schiffmann
huß hoffestatt hoff Stallung heuwhuß, keller, sampt einem gang vßseitig* m all Ir gebeud gel. Inn d S S Inn Vddengaßen einseÿt Fr. Margred Schotterlin h Heinrich Kugler selig Witwe anderseit hans Greys dem Zimmermann stosst hind. Zum theil vff Matthys Wernern lichtenmacher vnd Zum theil vff Christophel Crußen d lynweb. davon gnd x lb xv ß d gld vff d heylig. weÿhenachten tag abloßig mit ij C xvx m d Joachim Rodderers Schaffners Zun Reuwerin, Mehr xvv lb vj ß d gls widercheuffig mit iij C vj lb d wyld. D Michael Ziegler selig erben, Wyther v lb d gelt vff den Zehend Kelendrin mit j C lb d Solche hauptgut wann wolle begert Zuerleg. H Barthell Birtschen dem goldtschmidt sunst ledig eÿgen, der khauff vber diße beschwerd. vmb 250 pfund pfenning
(v. ist bed mde. fo: 138 A° 603)
(der Khauff für ledig eigen 875 lb als beschw. 625 lb. beßg. 250)

La veuve de Martin Heinrich et le tuteur de ses enfants passent un accord avec le receveur Joachim Rüderer relatif à une dette garantie sur la maison selon un titre de 1590 et remboursée en 1622 lors de l’inflation. En marge, quittance accordée en 1648 à l’orfèvre Gabriel Waldeck alors propriétaire.

1629 (8. Octobris), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 622
Erschienen weiland Martin Heinrichs deß Schiffmanns see. witib und Kinder Vögt Martin Klein Grempp vnd Andreß Heinrich burger Zu St. an einem
So dann H Joachim rüderer Schaffner Zur Rewern auch burger alhie am 2. theil,
Zeigten an, demnach gemelter Martin Heinrich 438. fl. à 15. bz. so Järlich vff Weÿhenachten mit 10. lb. 19 ß von vff und abe dreÿen vnd.schiedlichen häusern alhie Zum theil in Vtengaßen vnd Zum theil im heckergäßlin neben wolff Schöterlins see: Erben ein und 2.seit Hanß Kegels deß Schreiners erben hind. Zum theil vf die Fischer Zunfftstuben stoßend gelegen, laut einer vnd. d. St. St. anhangendem Kleinen Secret Insigel den 22. Maÿ A° 1590. vfgerichten verschreibung v.zinsst word. ihme H. Rüderer den 15. Julÿ A° 1622. in damahlen hohem dem Reichßthaler nach zu 6. fl. gerechtenen gelt abgelegt, Als heten sie sich vff die vor den zu den Vnuerglichenen Nachtrags geschäfften insond.heit deputirten herren den 3. 7.bris negsthin ergangene Erkantnuß, mit einand. dahin verglichen, daß sie die Wittib und Kinder, Alß ietzige Besitzere der Einen Behaußung, ihme Rüderer an gutem ietzig. Zeit gäng und gibig. gelt (…) 219. gld a 15 bz nachzutragen
[in margine :] Erschienen H Adam Schiffmann Burger Zu Straßburg in crafft der auch in der Canceleÿ Contractstub. am 22. Martÿ nechsthien vffgerichteten Verschreibung Cessionarius weÿl. hieringemelts H Rüderer seel. hinderlaßener Erben hatt in gegensein H Gabriel Waldeckhs deß Goldarbeiters alß Innhabers der hieinngedacht. Behausung bekant (…) Act. St. den 19. Julÿ A° 1648.

Susanne Stahl veuve du péager Martin Heinrich et sa fille Marie Heinrich épouse du marchand de vins Daniel Berger vendent leur part de maison à leur gendre et beau-frère respectif Gabriel Waldeck en confirmant ainsi une cession passée en 1638

1647 (13. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 653-v
(Prot. fol. 284.) Erschienen Fr. Susanna Stahlin, weÿl. H. Martin Henrichß deß Zollers am Blumengießen nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand H Daniel Bergers deß Weinhändlers ihres dochtermanns und H Andreß Henrichß alt. Groß. Rhats Verwanthens ihres verstorbenen haußwürthß Bruders, So dann Er H. Berger alß Ehevogt Fr. Mariæ Henrichin
haben in gegensein H Gabriel Waldeckhß deß Golt Arbeiters ihres resp. dochtermans und Schwagers bekannt, daß Sie die Muter und dochter, vermög deß am 2. 8.bris a° 1638. vffgerichteten und durch weÿl. Martin Kleinen deß Käß Grempen ihr d. Muter damahlig. Vogt, wie auch Ihme H Bergern, und H Waldeckh, Zusampt obgedachtem H Andreß Henrich alß Schwagers und nechst Verwanth. eigenhändig undschrieben und mit ihren Pittschafften verwahrten Scheins, albereit damahlß Ihme H Waldeckhen Vffrecht cedirt und übergeben
ihre Zwen tritte theil ahne hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen & alhie in der Utengaßen, neben H Alberto Weßneren dem Apotheckhern ein: und anderseit neben Abraham Schillert dem Sigillschneiders, hind. vff daß Häckher gäßlin stoßend geleg., Ahne Welcher Behaußung d. übrige tritte theil Ihme Waldeckh ehevögtlich. weiße Zuvor Zugestand. Vnd gehnd von d. gantzen Behaußung iahrs vff Joh. Bapt: 15. fl. 3 ß lößig mit 306. fl. Nachtragß Capital Michael Zenthgraffen dem Golt Arbeitern ehevögtliich. weiße, Und dann 10. fl. 9 ß 6 d alle Jahr vff Adolphi lößig mit 219. fl. Nachtrags hauptguth weÿl. H Joachim Rüderers groß. Rhaths Verwanthens seel. Erben (p. rato übernohmen) – zugang. so viel der Mutter tritte theil anlangt umb 250. lib. So viel aber der dochter Mariæ tritte theil betrifft umb 275. lib (…) inmittelst ahne statt deß Zinnßes solle Sie die Muter daß Klein Stöckhlein im hauß ihr lebenlang Zu bewohnen haben

Gabriel Waldeck hypothèque le même jour la maison au profit de sa belle-mère

1647 (13. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 652-v
Erschienen H Gabriel Waldeckh der Golt Arbeiter
hatt in gegensein Fr. Susannæ Stahlin, weÿl. H. Martin Henrichß deß Zollers am Blumengießen nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin seiner Schwigermuter, mit beÿstand H Daniel Bergers deß Weinhändlers ihres dochtermanns und H Andreß Henrichß alt. Groß. Rhats Verwanthens ihres verstorbenen haußwürthß Bruders – schuldig seÿen 250. Pfund pfenning
dafür in specie Vnderpfand sein solle, hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen alhie in der Utengaß, neben H Alberto Weßneren dem Apotheckhern ein und anderseit neben Abraham Schillert dem Sigill schneiders, hind. vff daß Häckher Gäßlin stoßend gelegen, davon gehnd iahrs vff Joh. Bapt: 15. fl. 3 ß lößig mit 306. fl. Nachtragß Capital Michael Zenthgraffen dem Golt Arbeitern ehevögtliich. weiß, Item 10. fl. 9 ß 6 d alle Jahr vff Adolphi lößig mit 219. fl. Nachtrags hauptguth weÿl. H Joachim Rüderers groß Rhaths Verwanthens seel. Erb. So ist diße Behaußung auch noch Zuvor verhafftet umb 500. fl. obgemeldter Fr. Susannæ selbsten

Fils du passementier Jonas Waldeck, Gabriel Waldeck épouse en 1626 Sara, fille de Daniel Rixinger, docteur en médecine et chanoine à Saint-Thomas
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 32)
1626. In Festo Paschæ den 9. Apr. Gabriel Waldeck ein goltarbeiter, Jonas Waldecks des Poßamentmachers vnd burgers alhie hinderlaßener Sohn, Vnd Jungfr. Sara, H. Daniel Riexingers der artzneÿ Doct. vnd profess. wie auch des Stiffts Zu S. Tho: Decani tochter. Eingesegnet den 18. Apr. (i 35)

Gabriel Waldeck se remarie en 1630 avec Susanne, fille du péager Martin Heinrich
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 480, n° 31)
1630. dnica 12. & 13, 15 & 22 Augusti. H. Gabriel Waldeck goldt Arbeiter am obern staden gegen der N. bruck viduus, J. Susanna, Martin Heinrichs, gewesenen Schiffmanns v. gser Zolners am Rhein hß. tochter Aderant sponsæ vogt vnd vetter Andres Heinrichs Schiffmanns, sindt Zu S Thoma auch ausgerufen word. der sponsus daselbst v.pfarret, Auch eingesegnet word. p. m. Gottwaldum in unserer Kirche (i 248)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 90) Dominica 12. Trinitatis den 15. Augusti. Gabriel Waldeck d. burger vnd goltarbeiter alhier vnd Jungfr. Susanna Martin Heinrich des Schiffmanns vnd burgers allhier hind.laßene Tochter, Eingesegnet den 23. Augusti (i 96)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 69) 1666. Dnica xxiv et xxv Trinit. Herr Christoph Schübler Notarius Publ. und B. alhier, Fr. Susanna Wld Herrn Gabriel Waldecks des Eltern geweß. Goldt Arbeits v B. alh. nachgel. Wittib. cop.d. 6. Xbr. J.P. (i 52)

Gabriel Waldeck demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un d’être exempté du service des portes à cause de douleurs à la cuisse.
1641, Conseillers et XXI (1 R 124)
(f° 23) Montags den 15.ten Febr. 1641. – Gabriel Waldeck
H. Knaf. Erschein Gabriel Waldeckh Goldtarbeiter prod. Supplic. vnd bitt mann woll Ihn daß Thorschließens erlaß. weilen er geschwollene schenckel und löcher drin. Erk Ist d supplicant ahn Ober: vnd Rhatherrn Zur Steltz gewisen, die solle, wann sein vorgeben die wahrheit, mit Ihn zu dispensiren und ein and. haubtschließer auch ein newer Spöter Zuerwöhlen macht haben.

Gabriel Waldeck prête serment sur le règlement de la Ville. Il est ensuite assesseur au Petit Sénat. Il est nommé triumvir à la Tour aux deniers
1644 Conseillers et XXI (1 R 127)
(f° 54-v) Montag d. 29. April: – Gabriel Waldeck schwört auff die Statt gerichts Ordnung
1656 (1. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 442
Erschienen H Gabriel Waldeckh E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer
1660, Chambre des Contrats, vol. 525 f° 101-v
H Gabriel Waldeckh Treÿer der Statt Pfenningthurn

Gabriel Waldeck meurt le 26 septembre 1663 (voir ci-dessous l’acte de sépulture de sa veuve). Susanne (Heinrich) se remarie en novembre 1666. avec le notaire Christophe Scheubler
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 165-v, n° 47)
1666. Eâdem Dominicâ [XXIV. Trinitatis, 25. Novembr.] Hr Christoph Scheubler, Notarius Publicus, Undt E. E. Kleinen Raths alten Beÿsitzer Undt Fr. Susanna, Weÿl. Hn. Gabriel Waldeck, Goldtarbeiters Undt Burgers allhie, auch gewesenen Wohlverordneten Dreÿers beÿ hiesiger Statt Pfenningthurn nachgel. Wittib. Copulati Eod. Die [Donnerst. 6. 10.br] (i 180)

Susanne Heinrich meurt le 28 octobre 1689 à l’âge de 79 ans. Le pasteur rédige une courte biographie.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 32-v)
1689. Freÿt. d. 28. 8.bris Starb fr. Susanna Weÿl. herrn Christoph Schüblers geweßenen Notarÿ Publ: vnd beÿ E. E. großen rath alhier assessoris Nachgel. Wittwe, ætatis 79 Jahr v. i Monat. Ihr Eltern waren Hr. Martin Heinrich geweßener schiff vnd Handelsmann alhier v. fr. Susanna Stahlin, aô 1630. d. 24. Augusti hatt sie sich Verheürathet an Hr. Gabriel Waldeck burgern v. goldt arbeitern alhier mit solchem im Ehestandt gelebet biß aô 1663. d. 26. 7.bris. Nach dessen Seel. hintritt Ist sie im Wittwenstand geblieben biß aô 1666. d. 26. 9.bris da hatt sie sich Verheürathet ahn obgemelt Hrn. Notar. Scheubler mit Solchem ehelich gelebet biß aô 1686. d. 12. Junÿ. Nach seinem Seel. Abschiedt ist die im Wittwenstand geblieben biß ahn Ihr Seelig Endt. Sonnt. d. 30. 8.bris Ist die auf dem Gottesacker Zu S. Helenen begraben Word nach dem ihr zu Vor in d. Kirch Zum Jung. S. Peter die leichpredig ist gethan word. [unterzeichnet] Gabriel Waldeck der Selig. Verstorbene fraw Sohn, Joh: Heinrich Waldeck der Seelig Verstorben fraw Sohn (i 36)

La maison revient ensuite à son fils orfèvre Jean Henri Waldeck qui épouse en 1667 Agathe Ursule, fille de l’horloger Isaac Habrecht

Mariage, cathédrale (luth. f° 86-v, n° 13)
1667. Fest. Paschatis. Zum 2. mahl Hr Johann Heinrich Waldeck, der ledige Goldarbeitter, Weiland Hr Gabriel Waldecks gewesenen alten dreiers des Pfth. u. Goldtarbetter nachgelaßener ehel. Sohn, Jgfr. Agatha Ursula, Hr Isaac Habrechts, Uhrenmachers bei hiesigem Münster v. E. E. Kleinen. Raths alten Beisitzers ehel. T. (Dien)stags d. 18.t April:. Münster (i 89)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 71, n° 11) 1667. Festo Paschatis et Dnca Quasimodo 7/14 Aprilis. Herr Johann Heinrich Waldeck, Goldt Arbeitter, Wld Herrn Gabriel Waldeck auch geweßen Goldt Arbeitters auf alhiesigen Pfenningthurn ältern dreÿers Vnd B. alhie nachgel. Ehelich. Sohn, Vnd Jgfr. Agatha Ursula, H Isaac Habrechts, Uhrenmachers Hiesigen Münsters vnd E. Ers. Kl. Rats Beÿsitzer, N. Alhie eheliche Tocht. E d. 11. Aprilis. M. (i 53)

Agathe Ursule Habrecht fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 617 livres
1667 (29. 4.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 21) f° 14 (990)
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so H. Johann Heinrich Waldeckh, Goldarbeiter vndt burger alhie Zu Straßburg Zu der Viel ehren vndt tugendreichen Fr. Agatha Ursula Waldeckin gebohrner Habrechtin, seiner Haußfr. Inn den Zum theil Zugebracht, Welche der Ursachen, dieweilen in bemelter beeder Ehegemächt mit einander auffgerichteten Eheberedung versehen daß einem Jeden seine Inn den Ehestandr Zugebracht Nahrung ein reservirt vndt unverändert guth, sein vndt heißen (…) Actum In fernerer gegenwärtigkeit deß Ehrenvesten fürsichtig vndt Weißen H. Isaac Habrechts Klein vndt groß Uhrenmachers Auch E. E. Kleinen Raths alter beÿsitzers, der fr. Vatters, den 29.ten Apr. vnd 1. Maÿ 1667.
Abzug in dießes Inventarium, Sa. haußraths 149, Sa. Werckzeugs Zum Goldtschmid handw. gehörig 10, Sa. Früchten 6, Sa. d. Wein 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 126, Sa. Guldener Ring v. Geschmeids 273, Sa. d. Baarschafft 40, Sa. d. Sa. 11, Summa summarum 620 lb – Schulden 2, Nach deren Abzug 617 lb

Inventaire d’un locataire, le ferrailleur Samuel Meyer qui a quitté la ville avec sa femme Marie Madeleine Flickinger en y laissant des dettes

1693 (17.6.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 16) n° 13
Inventarium über dasjenige Vermögen und Passiv Schulden so Samuel Meÿel der gewesene Eisenkrämer und burger alhie Zu Straßburg und Maria Magdalena Flickingerin deßen Ehewürthin, nach ihren genommenen außtrit alhier hinderlaßen, auffgerichtet in Anno 1693. – (…) nach Ihren Freÿtags den 12. Junÿ Jüngst genommenen außtrit, alhie hinderlaßen, Welches alles auf E. E. großen Rahts verordnen, in beÿ & gegensein der Edel, Ehrenvest, fürsichtig und Wohlweißen herrn Johann Georg Bemberg und Herrn Abraham Fausten beeder Wohlgedachts E E. Großen Raths beÿsitzer und aus deßen mittel hierzu insonderheit deputirte Herren (…) Actum Straßburg in fernern beÿsein H Hieronÿmi Waltz barchethändlers sein Samuel Meÿels Schwehrvatters Mitwochs den 17. Monatstag Junÿ Newen Calenders Anno 1693.

In einer ane der Uttengaß gelegen H Johann Henrich Waldecken deß goldarbeiters sel. Wittib und Erben gehörig. behausung befunden worden wie volgt
Sa. haußraths 9, Sa. Silber Geschmeids und Guldin Ring 55, Sa. Baarschafft 255, Schulden, Summa summarum 570 lb – Schulden, Erstlichen soll mann deß ausgetrettenen mit weÿl. frauen Elisabethæ Waltzin seiner Ersten Ehewürthin sel. erzeugten beeden Söhnlein Johann Friderichen und Samueln, inhalt der, in seiner Zweÿten Ehewürthin seel. in Anno 1690 auffgerichteten Verlaßenschafft Inventario fol. 67. Sa. Passiv Schulden 904 lb, Passiv Schulden übertreffen Alles gut umb 334 lb
Wahren
Wÿdumbs Verfangenschaft, der Außgetrettene Samuel Meÿel hat herrn Johann Christoph Dieboldtern weÿl. Fr Mariæ Salome Dieboldrin seiner Zweÿten Ehewürthin seel. Vattern (…) zu genießen 14 ß

Veuve, Agathe Ursule Habrecht hypothèque la maison au profit d’Anne Ursule Jung née Simon

1696 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 568 f° 561
Fr. Agatha Ursula geb. Habrechtin, weÿland H. Johann Henrich Waldecks, gewesenen Goldarbeiters sel. Nachgelaßene wittib, mit beÿstand Hn Abraham Habrechts des Klein Uhrenmachers ihres bruders Und Vogts
in gegensein Hn Frantz Rudolphs Mollingers, E.E. großen Raths alten beÿsitzers und Stattlohners, alß Curatoris Fr. Annæ Ursulæ Jungin geb. Simonin wittib, schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, hauß, hoff, und Nebenshauß, sambt allen deren Gebäuen, recht. und zugehörden allhier in der Uttengaß, einseit neb. Andres Noppen dem hutmacher anderseit neben Andres Gimpel dem Schneider hind. auff ein Allmendgäßlein stoßend geleg.

Agathe Ursule Habrecht hypothèque la maison au profit des trois filles cadettes de l’orfèvre Gabriel Waldeck

1698 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 546-v
Fr. Agatha Ursula geb. Habrechtin, weÿl. Hn Johann Henrich Waldecks, geweßenen Goldarbeiters sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Hn Abraham Habrechts des Klein Uhrenmachers Und E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers beÿsitzers ihres Bruders und Vogts
in gegensein H. Jacob Oberle des Silberarbeiters alß Vogts weÿl. Hn Gabriel Waldecks, geweßenen Goldarbeiters hinterlassen 3. jüngsten Töchter, schuldig seÿe 200 Pfund
unterpfand, Hauß, Hoff und Nebenshauß, sambt allen deren Gebaüen, rechten Und Zugehördte, allhier in der Uttengaß, einseit neben andres Noppen, dem Huthmacher anderseit neben Andres Gimpel dem Schneider, hind. auff ein allmendgäßlein stoßend gelegen
[in margine :] Maria Salome geb. Waldeckin, eines von denen hierinn gemeldten creditirend. Waldeckerischen 3. Töchter, Sebastian Eckels des glasers ietzmahlige Haußfrau (…) den 21. julÿ 1701

Agathe Ursule Habrecht hypothèque la maison au profit de Marie Salomé du Cloux

1700 (13.5.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 291
Fr. Agatha Ursula geb. Habrechtin Weÿl. H. Johann Heinrich Waldecks geweßenen Goldarbeiters sel. hind.laßene Wittib mit beÿstand Hn Abraham Habrechts deß Urenmachers Und E:E: kleinen Raths alt. beÿsitzers Ihres bruders Und Vogts, wie auch Hn Johann Heinrich Zetzmann deß Scribenten, und hans Michael Bucken deß Schreiners Ihrer beed. tochtermänner
in gegensein Hern Georg Bohnen, alß Vogten Maria Salome du Clouin, schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, Eine Behaußung mit allen deren Gebaüen, Rechten und Zugehördt. allhier in der Uttengaß, einseit neben Andres Nobis den Huthmacher and. seit neb. andres Gimpel den Schneid. hinten auf das heckengäßel stoßend geleg.

Agathe Ursule Habrecht hypothèque la maison au profit du notaire Jean Henri Lang

1702 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 235
Agatha Urßula geb. Habrechtin Weÿl. Joh: Heinrich Waldecks geweßenen goldarbeiters wittib mit beÿstand u. consens Hn. Abraham Habrechts Kleinuhrenmachers ihres curatoris
hatt in gegensein Hn. Joh: Heinrich Langen jun. Not. -schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, der debitricis hauß allhier in der uttengaß einseit neben andres Nobis huetmachern anderseit neben Joh: andres Gimpel dem schneider hinten auf (-) stoßend gelegen

Agathe Ursule Habrecht meurt en 1706 en délaissant quatre filles et un fils. L’inventaire est dressé dans une maison au Marché aux Herbes. L’actif s’élève à 861 livres, le passif à 792 livres.
1706 (8. Aprilis), Not. Winckler (Elie, 61 Not 28) n° 10
Inventarium über der Ehren: und tugendsahmen Frawen Agathæ Ursulæ Waldeckin gebohrner Habrechtin, weÿland herrn Johann Heinrich Waldeck geweßenen Goldarbeiters und burgers Zu Straßburg hinderlaßener Wittib seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1706. – nach Ihrem Dienstags den 23. Monats tag Februarÿ Jüngst aus dießem mühesamen trawr: und kummervollen Leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen (…) Actum Straßburg in beisein des Ehrenvest Kunstreich und wolweisen herrn Abraham Habrecht Klein und Groß Uhrmachers, wie auch E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers alhier der verstorbenen frawen seel. Ehelichen bruders und geschwornen vogts Donnerstags den 8. Monathstag Aprilis Anno 1706.
Die abgeleibte Fraw seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Fraw Susannam Margaretham Zetzmännin gebohrne Waldeckin, weÿl. herrn Johann Heinrich Zetzmans geweßenen Scribenten und burgers Zu Straßburg seel. hinderbliebene wittib, welche beneben dem Ehrenvest und Kunstreichen Herrn Jacob Oberlin, Silberarbeiter, und burgern Zu gedachtem Straßburg, Ihrem geschwornen Vogt Persönlich Zugegen gewesen
2. Fraw Annam Ursulam Buckin gebohrne Waldeckin Meister Hans Michael Bucken, Schreiners und burgers alhier Ehegattin, deren geordnet und geschwornen Vogts der Ehrenvest und Kunstreichen Herrn Daniel Seupel, Silberarbeiter und burger alhier der Inventation beÿgewohnt, 3. Johann Heinrich Waldecken, Ledigen Uhrenmacher, so sich in iie wanderschafft enthält, 4. Jungfer Annam Dorotheam Waldeckin, so zugegen 5. und Jungfer Annam Salomeam Waldeckin welche auch gegenwärtig gewesen, welcher dreÿ Letztern geschworner Vogt Obgedachter Herr Jacob Oberlin, Alle fünff Eheleibliche geschwüsterde und der verstorbenen Frawen mit eingangs gedachtem herrn Johann Heinrich Waldeck Ihrem abgeleibten haußwürth seel. Ehelich erzeügt. Kinder und ab intestato nächste Erben.

In einer in der Statt Straßburg am Krautmarck gelegen und in gegenwärtige Verlaßenschafft nicht gehörigen behausung befunden worden wie volgt
Höltz: und Schreinerwerck. Auff der Obern bühn, In der Stub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Vor dießer Kchen, Im undern haußöhren, In einer behaußung im änckergäßel.
Schulden aus dem Erbe zu bezahlend, It. H Johann Melchior Vettern dem Specerirer solle mann (…), Item für haußzins
Summa, haußraths 74, Silbergeschmeid 2, guldin Ring 3, Pfenningzinß hauptgüter 713, fruchtgültten 52, Activ Schulden 15, Summarum 861 – Schulden 792 lb, Rest 69 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 801 lb
Wÿdumb, So die abgeleibte fraw seel. biß in Ihr abscheiden genoßen, 731 lb

Agathe Ursule Habrecht vend la maison au revendeur Nicolas Ellès moyennant 725 livres

1703 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 179-v
(1075) Agatha Urßula geb. Habrechtin weÿl. Hn. Joh: Heinrich Waldecks gold u. silberarbeiters wittib mit beÿstand u. Consens Hn. Abraham Habrechts Klein uhrenmachers ihres Curatoris
in gegensein Niclaus Elles Grempen
Hauß, Hoff, Hoffstatt u. brunnen sambt allen anderen deren gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden u. gerechtigkeiten allhie ahn der uttengaß einseit neben Andres Gimpel schneidern anderseit neben Andres Nobis huetmachern, hinten auf d. Heckengäßlein stoßend gelegen – um 200, 100, 50 pfund verhafftet, geschehen um 725 pfund

Nicolas Ellès et Ursule Blümel hypothèquent la maison au profit de l’étudiant en droit Albert Mappus

1703 (28. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 550
Niclaus Eles Gremp u. Urßula geb. Blümlin
in gegensein S. T. hn. Marcus Mappus Medicinæ Dris. nahmens Hn Alberti Mappus Jurium Candidati seines Hn. Bruders – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, der debitorum behaußung Cum appertinentiis allhier ahn der utengaß einseit neben Andres Gimpel schneidern anderseit neben Andres Nobis huetmachern hinten auf d. Heckergäßlein stoßend gelegen

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Marie Elisabeth Füssel femme du cordonnier Jean Théophile Janus. La masse propre aux héritiers s’élève à 98 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 37 livres, le passif de 204 livres.

1704 (22.2.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 13)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung so weÿl. die Ehren: und tugendsahme fraw Maria Elisabetha Füeßelin des Ehrenhafften Mr Johann Gottlieb Janus Schuemachers vnd burgers alhier geweßene liebe haußfraw nunmehr seel. nach ihrem Samstags den 15. 7.bris des verwichenen 1703. Jahrs aus dießem elend. Leben genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafft, vnd vorachtbahren H Johann Heinrich Füeßels Schuhmachers vnd burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts Johann Gottliebs, Johannis, Veronicæ Margarethæ, Mariæ Elisabethæ, Johann Paul, Mariæ Barbaræ, Johann Philipp et Friderich Jacob Janus, der Verstorbenen Frau seel. mit obgemeltem ihrem hinderlaßenen Wittwer ehelich erzeugter Kind. vndt ab intestato verlaßener Erben inventirt (…) Act. Straßburg den 22. febr. 1704.
Extractus Auß der Heüraths Verschreibung so beede Eheleüthe miteinander auffgerichtet den 18. 9.bris 1685 von H. Benedicto Groß Not seel.

In einer allhie In der Utten gaßen gelegener und H. Niclaus Elles dem Krempen gehöriger behaußung ist befunden wie volgt
In der Cammer A, In d. Cammer B, In der Cammer C, Auff dem Gang, In der Kuch., In der Stuben
Ergäntzung der Erben Unveränderten Guths. Laut Inventarÿ über eingangs gemelter beeder Eheleuth Nahrung in Anno 1701 alß die Ehefr. seel. Schulden halben sich bevögtig. laßen vnd ihr leibliches beneficium gesucht, durch nich vor: und nachgemelten Notarium auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 6, Sa. Schuld 25, Sa. der Ergäntzung 67, Summa summarum 98 lb
Des Wittwers Unverändert vnd theilbahre Nahrung, Sa. haußraths 33, Sa. Werckzeugs Leisten vnd holtzen Zum Schue: und Leistenmacher handwerck gehörig 4, Summa summarum 37 lb – Schulden 204, Mehr Schulden als nahrung 167 lb

Le marchand de fruits et légumes Nicolas Ellès et sa femme Ursule Blümel hypothèquent la maison au profit de Jean Bechtold, receveur de la Chartreuse et de Saint-Nicolas-aux-Ondes

1712 (27.10.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 634-v
Niclaus Elles fastenspeishändler und Ursula geb. Bluemelin beÿständlich Philipp Blümel rubinschneid. und Joh: Jacob Maul silberarbeiters
in gegensein H Joh: Bechtoldts Schaffners der Carthaus und St Nicolai in undis – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert. allhier in der Uttengass, einseit neben andres Gimbel anderseit neben andres Nobis huet. hinten aufs Heckengässel

Les experts estiment la maison à 850 livres lors de l’inventaire dressé en 1713 après la mort de Nicolas Ellès.
Ursule Blümel veuve de Nicolas Ellès loue une partie de la maison au cordonnier Joseph Schuster

1725 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 415-v
Fr. Ursula geb. Blümelin weÿl. Nicolaus Elles Fastenspeishändlers wittib mit beÿstand ihres vogts Martin Altmann des Schuemachers
in gegensein Joseph Schuster auch schuemachers
In ihrer in der Uttengaß einseit neben Philipp Brehl dem Schneider anderseit neben Andreas Gimpel auch schneider hinten auff Tobias Braun den Musicum, einen außgang in das Ecker gäßlein habenden behausung, den gantzen Nebens stock mit deßen begriffen und weithen, 1 jahr lang anfangend von bevorstegend Michaelis fürwährenden jahr – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 gulden

Les enfants et héritiers d’Ursule Blümel et de Nicolas Elles vendent la maison au tonnelier Jean Georges Dœrffer et à sa femme Sabine Madeleine Kugler moyennant 1 575 livres

1730 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 486-v
weÿl. Fr. Ursula Elleßin geb. Blümelin mit auch weÿl. Nicolauß Elles gewesenen Fastenspeishändlers erzeugt und nachgelaßene 5 Kinder und Erben oder deren mandatarÿ nahmens, Fr. Maria Magdalena Johann Jacob Füßel des Schuemachers verlaßene ehefrau beÿständlich ihres schwagers Johann Philipp Kohl des Kieffers, weither Johannes Elles hohldräher und hießiger burger, Item in nahmen Johann Paul Elles goldarbeiters und burgers zu Vilna in Littau H. Johann Conrad Simon EE. kleinen Raths beÿsitzer, dann Fr. Maria Martha H. Johann Jacob Oelinger Not: publ: Ehefrau beÿständlich ihres ehemanns und endlich Fr. Maria Margaretha obged. Johann Philipp Kohl ehefrau
in gegensein Johann Georg Dörffer des kieffers und Sabine Magdalenæ geb. Kuglerin, als in beschehener freÿwilliger Versteigerung letzt und meistbietenden
Eine Behausung hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Utten: gaß, einseit neben Claude François Vernier dem Liechtermacher anderseit neben Johann Philipp Brehm dem Schneider, hinten auff das heckengäßlein und einen aus gang in daßelbe habend gelegen – wie auch des Bauchkeßels, offenthürlein, unterschlags und liegerling – umb 1575 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du tourneur Jean Ellès

1730 (10.11.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 487-v
Johann Georg Dörffer der kieffer und Sabine Magdalena geb. Kuglerin mit beÿstand ihrer brüder Johannes und Gottfried der Kugler beeder Kupfferschmieden
in gegensein Johannes Elles des hohldrähers – schuldig seÿen 950 pfund zu erkauffung hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine aus jetzigem Vorschuß zum theil bezahlt und erkauffte Behausung hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Utten: gaß einseit neben Claude François Vernier dem Liechtermacher anderseit neben Johann Philipp Brehm dem Schneider, hinten auff das heckengäßlein und einen aus gang in daßelbe habend gelegen – als ein unter heutigem tag erkaufft und verschriebenes guth

Fils du tonnelier Jean Dœrffer, Jean Georges Dœrffer épouse en 1725 Sabine Marguerite Kugler, veuve du tonnelier Abraham Bilger : contrat de mariage, célébration
1725 (27. Martÿ), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 40) n° 698
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Johann Geörg Dörffer Leedigen Kieffer, deß Ehrsamen und bescheidenen Johannes Dörffers auch Kieffers und burgers allhier mit frauen Maria Barbara gebohrner Voltzin ehelich erzeugtem Sohn, als Hochzeitern ahne Einem,
So dann der Ehren: und Tugendbegabten Frauen Sabinä Magdalenä gebohrner Kuglerin, weÿl. deß Ehrenhafften und achtbahren Abrahä Bilgers auch geweßenen Kieffers und Burgers allhier Zu Straßburg hinderlaßener Wittib, alß der Hochzeiterin am andern Theil
Geschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg in Beÿseÿn und Persönlicher gegenwarth auff seithen deß hochzeiters Vorgedachten seines geliebten Vatters, so dann auff der Fr. Hochzeitherin seithen H Johann Küglers Statt Kuppfer Schmidts Ihres geliebten Vatters und H Joh: Peter Bickelhaubs Ihres geschwornen Vogts (…) Mittwochs den 27.ten Martÿ Anno 1726. [unterzeichnet] Johann Georg Dörffer Als Hochzeiter, Sabina Magdalena Bilgerin gebohrne Kuglerin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 41-v n° 163)
1726. Eodem [Mittw. d. 19. Jun.] wurden nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet Joh: Geörg Dörfer der ledige Kiefer v. b. alhie, Joh: Dörfers b. v. Kiefers ehl. Sohn, v. fr. Sabina Magdalena weÿl. Abrah. Bilgers gewes. b. v. Kiefers Nachgel. Wittib [unterzeichnet] Johann Georg Dörffer Als hochzeiter, Sabina Magdalena Bilgerin Als hoch Zeiterin (i 45, procl. Saint-Guillaume f° 4, i. 4)

Fille du forgeron municipal Jean Kugler, Sabine Marguerite Kugler épouse le tonnelier Abraham Bilger en 1720.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 218-v, n° 23)
1720. Mittwochs d. 9.t 8.bris seind nach geschehener 2 maliger außruffung Dominica 18. et 19 Trin. in der Kirch zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Abraham Pilger der Kiefer Burger v. witwer alhier weiland Maria Salome Güntherin ehemann b. Jgf. Sabina Magdalena Joh: Kuglers Statt Kupfer Schmidts vnd burgers v. Annæ Mariæ Rauchin eheliche tochter [unterzeichnet] Abraham vilger als hochzeiter, Junffer Sabina Magdalena alß hochzeiterin (i 226)

Jean Georges Dœrffer s’inscrit pour faire son chef d’œuvre en février 1725.
1725, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 80-v) Dienstags den 6.ten Februarÿ Anno 1725 – Johann Georg Dörffer, der Leedige Kieffer Meister Johannes Dörffers Kieffers und Burgers allhier ehelicher Sohn, stunde Vor und bate Ihme Zu Verfertigung deß Meisterstücks einzuschreiben. Erkandt, willfahrt, dedit gebühr 1 lb 10 ß und pro Zunfft Schreiber und Büttel 2 ß 6 d.

Jean Georges Dœrffer cède à son voisin Jean Chapuis (propriétaire de l’actuel n° 10) qui a l’intention de reconstruire sa maison la partie du cabinet d’aisance et de la fosse qui avance dans sa propriété pour obtenir une limite rectiligne. En contrepartie Jean Chapuis accorde à son voisin le droit de pratiquer dans sa remise une fenêtre grillagée qui donne vers son jardin.

La tribu inflige à deux reprises une amende à Jean Georges Dœrffer pour n’avoir pas assisté à la visite annuelle du consul sans excuse préalable.
Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 467) Dienstags d. 9. febr. 1745 – Joh: Georg Dörffer Sen. wurdte vorgestellt, weilen Er an des Reg. H Amsters umbfahrts nicht auff der Stuben erschienen. Ille sagte, er hätte damahlen den fuß übertretten und nicht kommen können. Erkandt. solle due gewohnliche 5 ß d straff erlegen, Refus. Expensis

(f° 480) Dienstags d. 15. febr. 1746 – Mstr Joh: Georg Dörffer Sen. wurdte vorgestellt, weilen Er an des regiereden H Amsters umbfahrt nicht auff der Stuben Erschienen. Ille sagte, er hatte Zahnweh gehabt. Erk. Weilen Er sich nicht excusiren laßen wurdt Er in 5 ß d Straff ref. Exp. Condemnirt.

Sabine Marguerite Kugler meurt en octobre 1762 et Jean Georges Dœrffer en août 1763 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 800 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 181 livres, le passif à 823 livres.

1763 (9. Aprilis), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 337) n° 879
Inventarium über Weiland des Wohl Ehrengeachten H. Joh: Georg Dörfer, des ältern gewesenen Kiefers u. Weinhändlers wie auch weil. der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Sabinæ Magdalenæ Dörferin geborner Kuglerin beeder im leben gewester Eheleuthe u. B.re alhier Zu Straßburg sel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1763. – nach dem dieselbige und Zwar sie die Ehefr. den 21. 8.bris des abgewichenen 1762.sten Jahrs, Er der Ehemann aber d. 9. aug. 1763. von dem lieben Gott aus dießer welt selig abgefordert worden (…) So geschehen und angefangen in der Königl. Stadt Straßburg d. 9. Aprilis A° 1763. und geendiget d. 9. Sept. dicti anni

In einer alhier Zu Straßburg ane der Utten Gaß gelegener in dieße Verlaßenschaft gehöriger und hernach beschriebener behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung. Nemlichen eine beh.ßung, Hoff, bronnen und Hoffstatt, mit allen derselben gebeuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Recht u. gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg ane der Utten Gaß 1.s. neben H. N. Delscher gewes. Schwerdtfegers hinterl. Erben, 2.s. beeder im leben gewesener und nun verstorbener Champys’scher Eheleuth hinterl. KK. u. Erben u. hinten auf das hecker gäßl. stoßend gelegen und einen ausgang in daselbe habend gelegen Welche behßg. auser den darauf haftenden und hernach eingetragenen passiv Capital frey ledig und eigen und p. H. Johann Georg Werner, Bau Inspectorem u. H. Sebastian Huber, Werckmeister des Zimmerhofs vermög deren sollen ad Conceptum dieses Inventarÿ Zugelieferten schriftl. Abschatzungs Zeduls d. d. 12.ten Aprilis 1763. æstimirt und angeschlagen pro 1600 fl. oder 800 lb.
Darüber besagt ein teutscher pergamentener in allhiesiger Cantzleÿ Contract stuben gefertigter und mit deroselben anhangendem Insigel verwahrter Kfbrief d. d. 10. 9.bris 1730. Wobeÿ ferner dreÿ ältere in erwehnter Contact stuben passitye u. mit dero anhangenden Insiegeln bekräftigte Kfbrieg über gedachte bhßg. besagend, vorhanden respectivé de datis 16. apr. 1703. 23. ejusdem mensis et anni und 9. 9.bris 1618.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Wie aus dem Eingang dieses Inventarÿ ersichtl. so ist man nach erfolgtem absterben Frauen Salome Magdalenæ Dorferin geborner Kuglerin, den 9. apr. dieses 1763.st Jahrs Zu derselben Verlaßenschaft Inventur geschritten, ehe aber solche geendiget ware, so wurde der hinterbliebene Hr Wittiber von einer schwehren kranckheit ohnvermuthet überfallen u. dardurch die Vollendung des angefangenen Inventur verhindert (…)
Vorewehnte beide Dörferische Eheleuthe nun seel. haben ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. H. Johann Georg Dörfer den Kiefer Weinhändler und würth dero ältesten Sohn, welche in eigener Persohn sich beÿ dieser Inventur eingefunden, 2. Frau Sabinam Magdalenam Teutschin gebohrne Dörferin, H Joh: Friderich Teutsch des gastgebers auf E. E. Zunft Zur Lucern u. b. dahier Ehegattin, so beiständlich dieses ihres mariti diesem Inventations Geschäft abgewartet Und dann 3. H Joh: Michael Dörfer, den Kiefer u. Weinhändler auch b. hieselbst, diese 3. der beeden geweßenen Eheleuthe ehel. mit einander erzeugte und ab intestato Zu gleichen portionen u. Antheilern Verlaßene Kinder und Erben
Sa. haußraths 233, Sa. Holtzes, Reif u.Band 13, Sa. Werckzeugs Zum Kiefer hdw. gehörig 23, Sa. Wein, Eßig, Brandenwein und Faß 884, Sa. Silbers 29, Sa. göldener Ring 7, Sa. lehen bandplatzes Nihil, Sa. Pferds u. Goll 9, Sa. Eigenthums ne einer behausung 800, Sa. Schulden 178, Summa summarum 2181 lb – Schulden 823, Nach solchem abzug 1357 lb
Abschatzung Vom 12.ten april 1763. Auff Begehren Johann Georg Dorffer Des Wein hendtler ist eine behaußung alhier in der Statt Strasburg in der Rudten Gas Gelegen Ein seits Neben der Datschnerern Erben Anderseits Neben den Schabischen Erben und hienden Auff das Hecker Geßlein Stosent Gelegen solche behausung besteht in Ettlichen Stuben Kamern Und Kichen, dar Iber ist der dach Stull mit breidt Ziglein belegt hat auch ein Gebelten Keller Hoff und brunen. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschworne Werck Meister Nach Vorhero Geschehene besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und Umb Ein Thausent Sechs Hundtert Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

La maison revient à leur fils Jean Michel Dœrffer qui est admis à présenter son chef d’œuvre le 22 août 1752

1752, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 28-v) Dienstags den 22. Augusti – Joh: Michael Dörffer der ledige von hier gebürtige Kieffer, stehet vor, bittet ihme zu erlauben das Meisterstück zumachen. Erkannt, wie gebetten. Dedit Werckstatten Zinnß 3. lb, pro prot. 5 ß, pro Findl. 1 ß

Jean Michel Dœrffer épouse en 1763 Catherine Salomé Schwing, fille du blanchisseur Erard Schwing de la Robertsau : contrat de mariage, célébration
1763 (13. Aprilis), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 213
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und Vorgeachten herrn Joh: Michael Dörffer dem ledigen Kieffer und Weinhändler, des wohl Ehrenvest und Vorachtbahren herrn Joh: Heinrich Dörffers Senioris auch Weinhändlers und Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn als dem Hn Bräutigam, ane einem,
So dann der Ehren und tugendreichen Jungfer Catharinæ Salome Schwingin, weÿland des Ehren Vesten Hn Ehrhard Schwingen geweßenen Bleichers in Ruprechts Au seel. mit Frauen Helene geb. Ludwigin ehelich erziehlten nachgelaßenen Jungfer tochter als der Jungfer hochzeiterin am andern theil
auf Mittwoch den 13.den Aprilis Anno 1763 [unterzeichnet] Johann Michael Dörffer als Hochzeiter, Catharina Salome schwingin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 418, n° 1514)
Anno 1763 Mittwochs den 27. Aprilis sind nach ordnungs mäßiger auff Dom. Misericord. und Jubilate geschehener zweÿmahliger Proclamation ehelich copuliert und eingesegnet worden Johann Michael Dörffer, der ledige Kieffer Von hier, Hn Johann Georg Dörffers Kieffers, Weinhändlers und burgers allhier, ehel. Sohn, und Jgf. Catharina Salome Schwingin, weÿl. Hn Johann Erhardt Schwingen, gewesenen Bleichers und burgers allhier nachgelaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Dörffer als hich Zeitter, Catharina Salome Schwingin aks hoch zeitterin (i 423)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père du marié rue Sainte-Madeleine. Les apports du mari s’élèvent à 550 livres, ceux de la femme à 1 118 livres.
1763 (20.6.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 721) n° 471
Inventarium über des Ehren und Wohl Vorgeachten Herrn Joh: Michael Dörffers, Kieffers und Weinhändlers und des Ehren: und tugendsamen frauen Catharinæ Salome Dörfferin gebohrner Schwingin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Eugebrachte Nahrungen aufgerichtet Anno 1763. – und sich vermög der Vor mit unterschriebenen Notario den 13. aprilis jüngst errichteten heuraths Verschreibung Vor unverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in præsentia Hn Johann Georg Dörffers Kiefers und weinhändlers des Ehemanns gel. Hn Vatters wie Auch Hn Joh: Daniel Lobsteins wohlbestellten haag meisters Löblicher Statt Straßburg der Ehefrauen erbettenen Hn beÿstands und Hr Sebastian Helmstätters Gastgebers Zum Blauen hechten deroselben noch ohnentledigten Hn Vogts aller Burgere allhier Zu Straßburg auf Montag den 20.ten Junÿ A° 1763.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegenen und in diese Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen sondern des Ehemanns geliebtem Herrn Vattern Zuständigen Behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Hn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. Haußraths 10, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 37, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 6, Sa. Baarschafft 404, Summa summarum 459 lb – Hierzu ist ferner beÿzurechnen der Ihme gebührende halbe theil ane denen Haussteuren 91 lb, des H. völlig in die Ehe gebracht Vermögen in vero pretio 550 lb
Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Vermögen beschrieben, Sa. Haußraths 320, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 28, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 54, Sa. Baarschafft 624, Summa summarum 1026 lb – dazu Kombt ferner die Ihro gebeührende helffte ane denen Haussteuren 91, Der Ehefr. in die ehe gebracht Guth dem billigen werth nach 1118 lb

Jean Michel Dœrffer achète en février 1771 une petite maison dans l’impasse Hecker, entre la sienne et celle d’Etienne Schoor sise impasse des Pêcheurs (IX 138 au plan Blondel)
Il passe trois mois plus tard un accord avec le tripier Etienne Schoor avant de reconstruire sa maison. Etienne Schoor aura le droit de poser des poutres dans le mur de la maison Dœrffer s’il surélevait son bâtiment à condition que le mur garde sa largeur (13 pieds 9 pouces). Jean Michel Dœrffer élèvera à ses frais un mur d’une pierre et demi de large dont une demi-pierre appartiendra à Schoor qui s’engage à laisser un espace libre de 8 pieds 9 pouces devant le mur, à condition que Dœrffer garnisse les ouvertures de barreaux ou de grillage. Etienne Schoor conservera sa fosse à fumier adossée au mur Dœrffer qui pourra rouvrir des soupiraux. Il devra en outre souffrir que les eaux de puie tombent de son côté.

1771 (31.5.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 273
Johann Michael Dörffer der weinhändler ahne einem
so dann Stephan Schorr der kuttler an anderen theil
wegen dem gebäude welches er Dörffer erbauen willens ist, nachstehenden Vergleich, 1. verwilligt sich H. Dörffer hiemit daß wann künffthin H. Schorr sein nebens-gebäu höher zu bauen gesinnet wäre, als es würcklich ist, so solle dem selben gegönnet seÿn in mein Dörffer eigene maur die schöllen, pfetten und durchzüg zu legen jedoch mit dem anhang daß deßelbe nicht breiter als es dato stehet und welches 13 schuh und 9 zoll statt meß von der hinter maur angemeßen in der breite haben solle, auch daß von ihme H. Schorr und deßen nachkommen an der maur selbsten keine weitere anspruch gemacht werden könne und möge,
2. verpflichtet Dörffer n(oc)h eine maur von anderthalb maurstein dick auff seine eigenen kösten auffzuführen und zwar solle dieselbe ihren anfang nehmen von H. Schorr wohnhaus an zu ebener erde oder auff dem boden und in der länge als meine dermahlige behausung stehet, daran ein halben stein Ihme H. Schorr der übrige gantze stein aber mir Dörffer eigenthümlich gehörig sein solle, dahingegen
3. verbinde mich Schorr (…) ihme Dörffer luft und licht so deßelbe in meinen hoff nehmen und richten wird und solle der platz darzu von obgemelt 13 schuh 9 zoll angemeßen auff 8 schuh 9 zoll in der länge ebenfalls stadt meß seÿn und vom boden meines hoffs bis in die H. Dörffer beliebigen höhe niehmalen weder zu verbauen noch in andere weise wie es auch seÿn mögte zu benehmen, jedoch daß H. Dörffer alle fenster gestell, keller löcher wohl mit starcken eißernen stangen und mit von drath geflochtenen gegitter auff seinen eigenen kösten versehen und verwahren solle,
4. behalt sich H. Schorr daß seinen in seinem hoff habende besserungs grub ane dem platz wo sie dato stehet verbleiben solle, welches H. Dörffer ihme auch accordirt mit der condition daß seine maur vor allen schaden welcher durch dieselbe sich ereignen könte best möglichst so lang dieße stehen wird verwahret werden solle, wie nicht weniger behalt sich H. Dörffer vor, daß auff beÿden seith bemeltet besserungs grub sich dato befindenden zweÿ keller löcher wiederum ane denen stellen zu machen, daß dieselbe auch zu keiner zeit weder verlegt, verstellt, verfinstert noch verbaut werden solle, wie auch
5. daß sie eine helffte des dachwaßers der länge nach seines neu zu erbauenden gebäudes in H. Schorr hoff seinen abfall und durch denßelben biß auff das Allmend seinen ablauff wie von alters her haben und behalten soll

Jean Michel Dœrffer et Catherine Salomé Schwing hypothèquent la maison au profit du sellier Jean Frédéric Erlenholtz

1771 (30.11.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 522-v
H. Johann Michael Dörffer der kieffer und weinhändler und Catharina Salome geb. Schwingin mit assistentz H. Johann Daniel Lobstein des haagenmeisters und H. Erhard Schwing
in gegensein H. Johann Friedrich Erlenholtz des sattlers – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der St. Magdalenä gaß einseit neben Friedrich Grauer dem huthmacher, anderseit neben Stephan Schoor dem kutler,hinten auff die Chapuysichen erben – als ein zum theil von mitschuldnerischen ehemann ältern ererbtes zum theil währender Ehe erkaufftes haus

L’inventaire dressé en 1784 après la mort de Catherine Salomé Schwing n’est pas conservé.

1784, Not. Lobstein (J. Frédéric, répert. 6 E 41, 664-7) n° 1023
Invent. über Weÿl. Fr. Catharinæ Salome geb. Schwingin, Hr. Johann Michael Dörfer des Kiefers, Weinhändlers und b: alh: geweß. Ehegattin Verlaßsch.

Sa fille Catherine Salomé Dœrffer épouse le chirurgien Georges Régnard Schwind, de Meissenheim outre-Rhin. L’inventaire de ses apports est dressé dans la maison
1787 (27.11.), Not. Übersaal (6 E 41, 658) n° 202
Inventarium über der Viel und Tugend begabten Fraun Catharinä Salome Schwindin geborner Dörfferin, Zu den Wohl Ehrenvest: und Kunsterfahrnen Herrn Georg Reinhard Schwind, Wundartz zu Meisenheim jenseits des Rheins wohnhaft, ihrem Eheman vor unverändert in den Ehestand gebrachtes Vermögen, aufgerichtet den 27. Novembris im Jahr 1787. – in ihrer den 19. dieses Monaths angetrettenen Ehestand Zugebracht hat. (…) in ihrer vor mir den 25. Septembris jüngst auffgerichteter Eheberedung und derselben dritten Artickel ihr beederseits zusammengebrachtesd Gut als unverändert vor mir d. 25. sept. jüngst aufgerichtete Eheberedung
So geschehen alhier Zu Straßburg in fernerer Gegenwart H. Johann Michael Dörffer, des Kiefers, Weinhändlers und hiesigen burgers der Frau Schwindin leiblicher Vaters und hierzu erbettenen Beistands, in einer ane der St. Magdalenen oder Utten Gaß gelegenen, Ihme Herrn Dörffer Zuständigen Behausung, auf Dienstag den 27. Novembris 1787
Norma hujus inventarii, Sa. hausraths 277, Sa. Silbers 13, Sa. goldener Ringe 76, Sa. Baarschaftt 29, Summa summarum 396 fl. – Darzugelegt die Ihro an denen haussteuren gebührige hälfte anntreffend 80 fl, Völlliges Vermögen 476 fl
(Kinder Vertrag)

Complément à l’inventaire dressé après la mort de Catherine Salomé Schwing
1790, Not. Übersaal (6 E 41, 660) n° 278
Revisio und Untersuchung Weiland Fraun Catharinæ Salome Dörfferin gebohrner Schwingin, Hn Johann Michael Dörffer, der Kiefers, Weinhändlers und burgers alhier gewesener Ehegattin seel. Verlassenschaft, so nach dem darüber durch weiland H Notarium Joh: Friderich Lobstein den 8. Novembr. 1784 dem Stalltax nach aufgerichteten Inventario, auf Ansuchen Hn Abraham Schwing, des Bleichers und Burgers dahier, der Dörfferischer Kinder geschwornen Vogts (…) in der dem Hn. Dörffer zuständiger, alhier an der Uttengaß gelegenen Vehaußung den 22. und 23. Martii 1790 vorgenommen worden
Sa. Activ: Massæ 4616 lb, Passiv Schulden 4911 lb, Mehr Schulden dann Gut 295 lb

Jean Michel Dœrffer hypothèque la maison au profit de ses cinq enfants

1793 (24.4.), Chambre des Contrats, vol. 668 n° 354 enreg. 30.4. F°
bu. Johann Michael Dörfer der ältere weinhändler
bu. Philipp Jacob Dörfer des weinhändlers und bu. Abraham Schwing des bleichers, dieser letztere als vogt ernannten bu. Dôrfer sen. mit seiner verstorbenen ehefrau weil. Catharina Salome geb. Schwingin 4 übrigen kinder nahmentlich Catharina Salome des burgers Georg Reinhard Schwind chirurgi zu Meißenheim Ehefrau, Johann Michael, Johann Daniel und Sabina Helena der Dörfer – der bu. Dörfer der ältere, Philipp Jacob Dôrfer seinem sohn und ihme Schwing 75 gulden
unterpfand, eine ane der Uttengaß, gelegen mit N° 27 bezeichnete behausung, einseit neben bu. Christmann anderseit neben bu. Braulle

Jean Michel Dœrffer cède la maison et les outils à son fils Philippe Jacques Dœrffer avec l’accord de ses autres enfants. Le cédant se réserve l’habitation dans la maison.

1798 (11 mess, 6), Strasbourg 3 (45), Not. Übersaal n° 406
Cession – der bürger Johann Michael Dörffer Kiefer und Weinhändler mit einwilligung seiner hernachbenamsten Kinder
an bürger Philipp Jacob Dörffer auch Kiefer und Weinhändler
die dem cedenten eigenthümlich zuständige behaußung mit N° 27 bezeichnet samt hof bronnen und hoffstatt auch allen und derselben Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Utten: oder Magdalenen: Gaß, einseit neben weÿl. br Johann Christmann Meelhändlers Wittib anderseit neben dem b. broll, hinten zum theil auf das Heckergäßlein und theils auf brs Schorr des Kuttlers wittib und Erben wie auch das samtliche Schiff und Geschirr zur Kiefer Profession gehörig – um 18.000 francken
1. Wird der Vater und Cedent zum lebtägigen Genuß und Gebrauch zinssfrei vorbehalten Seine bisher ingehabte Wohnung bestehend in der Wohnstube auf dem Rez de chaussée, der Küche und einem Stüblein einer Stubkammer auf dem ersten Stock, einer Getüch Kammer auf dem zweÿten Stock und dem holzhaus
4. zwischen dem vater und seinen dermalen noch lebende 4 Kinder /:in deme der eine Sohn Johann Michael dörffer den I. Ventose III verstorben:/
hierbei sind auch erschienen des Cessionarii dreÿ großjährige Geschwistrige 1. die burgerin Catharina Salome geb. Dörffer des bürgers Georg Reichard Schwind Wundartzts zu Plobsheim wohnhaft Ehegattin, 2. der b. Johann Daniel Dörffer lediger kiefer und 3. Jungfrau Sabina Helena Dörffer beiständlich gedachten bs. Schwind ihres schwagers
[Joint] Abschatzung vom 21.t pluvios im 6. jahr der fränckischen Republique, Auf begehren burgers johann Michael dörffer dem Kieffer ist Eine behaußung alhir in der statt strasburg in der Madgalena gas mit N° 27 bezeichnet gelegen ein seÿts neben frau Christmann wittib anderd. neben burger broll und hinten auf burger schorr dem Kuttler und zum theil auf das hecken gäßlein stosend gelegen, solche behaußung besteteht in 2 forder und hinter gebäu worinen Eine Kieffers werckstätt ferner befinden sich Sieben stuben Sieben Küchen und Etlichen Kammeren Eine Esig Kammer und Stallung darüber sein die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller hoff und brunnen, angeschlagen vor die summa der 18.000 Livres, [unterzeichnet] Arnold, Kaltner
Enregistrement, acp 61 F° 185 du 12 mess. 6

Philippe Jacques Dœrffer épouse en 1797 Marguerite Pfister, fille du chapelier Jacques Pfister
1797 (13 pluviose 5), Strasbourg 3 (38), Not. Übersaal n° 221
Eheberedung – sind erschienen der bürger Philipp Jacob Dörffer, lediger Kiefer, des bürgers Johann Michael Dörffer, auch Kiefer und Weinhändlers dahier, mit weiland bürgerin Catharina Salome geborner Schwing ehelich erzeugter Sohn als Bräutigam, a, einem.
Und Jungfrau Margaretha Pfister, des weiland Bürgers Jakob Pfister, geweßenen Hutmachers dahier mit der Bürgerin Maria Ursula gebohrner Fritsch ehelich erzielter Tochter, beiständlich des Bürgers Johann Friderich Töpge Paßmentirers dahier als Braut, andern theils
So geschehen alhier zu Straßburg (…) den 13. Pluviose Nachmittag in dem fünften Jahre der einen und unzertrennlichen Francken Republick [unterzeichnet] Philipp Jacob Dörffer, Margaretha Pfisterin
(enregistrement, acp 45 F° 19 du 13 pluv. 5) – revenu industriel 50 livres

Les enfants font vendre le mobilier de Jean Michel Dœrffer après sa mort
1814 (30.6.), Strasbourg 3 (37), Not. Übersaal n° 1336, 6633
Vente de mobilier, dans la succession de Jean Michel Doerffer, tonnelier décédé le 19 janvier 1814, mis en vente dans une maison rue de la Ste Madeleine n° 27 à la requête des trois enfants héritiers procréés avec Catherine Salomé Schwing savoir 1. Catherine Salomé Doerffer veuve de Georges Regnard Schwind, chirurgien à Grafenstaden, 2. Philippe Jacques Doerffer, marchand de vin, 3. Sabine Hélène Doerffer veuve de Jean Michel Drouan, employé des droits réunis à Selestat
189 francs

Jacques Doerffer et Marguerite Salomé Pfister cèdent par échange la maison au farinier Jean Christmann, déjà propriétaire de la voisine (ancien n° 28, actuel n° 6)

1818 (20.4.), Strasbourg 15 (23), Not. Lacombe n° 4938
Echange – Jacques Doerffer tonnelier et Marguerite Salomé née Pfister
Jean Christmann, marchand farinier
(Doerffer cède) une maison consistant en trois corps de bâtiment dont deux sur le devant et un derrière avec cour, puits, appartenances et dépendances située en la ville de Strasbourg rue ste Madeleine n° 27, d’un côté la propriété du Sr Chrstmann lui même, d’autre le Sr Braulle, derrière en partie la ruelle appelée Heckergaessel en partie propriété du Sr Hellriegel boulanger. Sont encore compris savoir la maison de devant bâtiment touchant cellui du Sr Christmann. Au rez de chaussée un fourneau de fonte. Logement du Sr Burgkard un fourneau quarré de fonte, au premier étage un fourneau de fayence. Dans l’autre bâtiment au rez de chaussée un fourneau de fonte au premier étage un fourneau de fonte au deuxième étage, deux fourneaux de fonte et un poele en fayence aux mansardes un fourneau de fonte et un chaudron à lessive au rez de chaussée – acquis de feu son père Jean Michel Doerffer, tonnelier, suivant contrat passé devant M° Ubersaal me 11 messidor 6 (29 juin 1798), estimée 17.000 francs
(Christmann cède) une maison avec appartenances et dépendances située en la même ville rue Ste Madeleine n° 15 d’un côté le coin de la place qui se trouve devant l’église Ste Madeleine, d’autre le Sr Fuchs boulanger, derrière Sr Dietsch, avec deux fourneaux en fer de fonte – acquis de Jean Georges Dietsch suivant contrat passé devant M° Zimmer me 11 messidor 11 – estimée 9000 francs
Enregistrement, acp 138 F° 142-v du 21.4.

Fils du farinier Jean Christmann et de sa femme Marie Catherine Dürr, Jean Christmann épouse en 1790 Marguerite Salomé Riedinger, fille du farinier Jean Georges Riedinger : contrat de mariage, célébration
1790 (2. Junÿ), Not. Lederlin (6 E 41, 911) n° 130
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen sind Herr Johannes Christmann, der leedige Meelhändlern Weiland Herrn Johannes Christmann, des geweßenen Meelhändlers und burgers dahier seeliger mit Frauen Maria Catharina gebohrner Dürrin seiner geweßenen Ehegattin und hinderlaßener Wittib ehelich erzeugter Sohn beiständlichen Herrn Johannes Dürr des Sattler meisters seines Herrn Oncle und H. Johann Martin Christmanns, des Schneider meisters seines Vogts wie auch gedachter seiner Frauen Muttern als Hochzeiter ane Einem
So dann Jungfrau Margaretha Salome Riedingerin, Herrn Johann Georg Riedingers, des Melhändlers und Fr. Maria Salome gebohrner Metzin beeder Eheleuthe und burgere dahier ehelich erzielter tochter unter assistentz gedachter ihrer Eltern und Herrn Johann Daniel Pfähler des Ohlmüllers und burgers dahier als hochzeiterin ane dem andern theil
Siebentens, se erklärte sich des H Hochzeiters geliebte Fr Mutter unter assistentz eingang gedachten Herrn Johannes Dürr gegen denen beeden Hochzeitlichen Persohnen dahin, daß sie ihnen, solang sie am Leben verbleiben werde, in Lehnung geben wolle, folgende in ihter ane der der St. Magdalenä Gaß Zum theil Zugehörigen behausung (…)
[unterzeichnet] J Christmann, S Riedingerin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 21-v, n° 34)
Im Jahr 1790 sind in der Prediger Kirche allhier (…) Dienstags den 24. Augusti offentlich copulirt und eingesegnet worden Herrn Johannes Christmann der leedige Meelhändler Herrn Johann Christmanns gewesenen mehlhändlers und burgers allhier Und Frau Maria Catharina gebohrner D(-)rin ehelicher Sohn, alt 25 und ein halbes Jahr, und Jungfrau Margaretha Salome Riedingerin Herrn Johann Georg Riedingers Mehlhändlers u. burgers und Frau Salome gebohrner Metz- eheliche Tochter alt 18 Jahr [unterzeichnet] Johannes Christmann als Hochzeiter, Margareth Salome Riedingerin als hochz. (i 72)

Marguerite Salomé Riedinger meurt en 1807 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison sise 28, rue Sainte-Madeleine
1804 (17 germ. 12), Strasbourg 10 (17), Not. Zimmer n° 284, 1947
Inventarium über weÿl. Fraun Margaretha Salome geb. Riedinger des br. Johannes Christmann Meelhändlers Ehegattin, nach ihrem 28 frimaire jüngst erfolgten Absterben
die verstorbene hat ab intestato zu ihren natürlichen Erben hinterlassen 1. Catharina Salome geb. den 3. Julÿ 1792, 2. Sophia geb. den 15 nivose 2, 3. Carolina geb. den 3. ventose 4, 4. Wilhelmina geb. den 25. floreal 6. Jahr, theilvogt br. Johann Georg Riedinger derselben grosvater Meelhändler

Abschrift der Eheberedung, vor Not. Lederlin den 2. junÿ 1790 (…)
in der Magdalenä gaß N° 28
(f° 8) die helfte für unvertheilt von und ahne einer behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg an de St Magdalenä gaß mit N° 28 bezeichnet einseit neben H. Johann Michael dörfer dem Kiefer anderseit neben die daßauischen Erben hinten auf das heckergäßlein stoßend, 4800 gulden die gantze hauß gerechnet mithin zur helffte 2400 fr
des wittibers unveränderte vermögen, hausrath 30 fr, silbers 141 fr, Ergäntzung Inventarium illatorum Lederlin am 6. Octobris1790, silber 20 fr, baarschafft 2065 fr, haussteur 222 fr, summa summarum 2478 fr, Morgengaab 300 fr, Nach deren abzug 2178 fr
der Kinder und erben unveränderte Vermögen, Kleidung 780 fr, hausrath 763 fr, silber und gold 125 fr, schulden 300 fr, Ergäntzung 2738 fr, summa summarum 4707 fr
theilbare vermögen hausrath 1345 fr, silber 188 fr, wein 600 fr, Waaren zum Meelhandel 5711 fr, baarschafft 27 846 fr, Activ schulden 1461 fr
Eigenthum ane zween behausung, erstlich eine behausung und hoffstatt samt der gemeinschafft eines Pompbronnens und deren mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an der Utten oder Magdalenä gaß N° 5 es. neben dem Allmend ein Eck ausmachend anderseit neben br. begel Schloßer hi. Georg Häußler den Kübler 6000 fr – von weÿl. Friedrich Fleischhauer Meelhändler Erbschaft vermög vor Notario Übersaal den 13. prairial 22 auffgerichteten Kauffverschreibung
So dann eine behausung höflein und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten an der Magdalena gaß N° 15 einseit neben br. Heinrich Mechling dem beck anderseit neben dem ehemaligen closter Magdalenä hinten auff br. dietsch tuchfabricant, um 6000 fr, Wie der Wittwer solche behausung von br. Dietsch erstgemelt erkauft hat erhellet eine vor unterschriebenem Notario den 11 messisor 11.t Jahrs errichtete verschreibung
summa summarum 49 151 fr, schulden 5496 fr, Nach deren abzug 43.655 fr
Enregistrement, acp 91 f° 14 du 17 germ. 12

Jean Christmann se remarie en 1807 avec Marie Madeleine Schlæber, fille de meunier
1804 (10 floréal 12), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 320, 1973
Eheberedung – bürger Johannes Christmann Meelhändler als von weÿl. Fr. Margaretha Salome geb. Riedingerin den 28 frimaire jüngst verstorbenen Ehefrauen hinterlassenener Wittiber
Jungfrau Maria Magdalena Schlaeber geb. d. 10. Aprilis 1777 des b. Johann Schlaeber, Müllers, mit weÿl. fraun Maria Catharina Helmstetter (ehelich erzeugte tochter)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
27 frimaire 13, Strasbourg 10 (18), Not. Zimmer n° 302, 2228
Inventaire des apports de Jean Christmann, marchand de farine, et de Marie Madeleine Schlaeber, contrat de mariage passé devant le notaire soussigné le 10 floréal12, mariés le 26 floreal dernier
la femme, meubles 1254 fr, or 180 fr, numéraire 1200 fr, total 2644 fr
la mari, Inventaire de la succession de Marguerite Salomé née Riedinger décédée le 28 frimaire 12, dressé par le notaire soussigne le 17 germinal 12
Enregistrement, acp 91 f° 64-v du 11 flor. 12

Jean Christmann loue la maison qu’il vient d’acheter au tonnelier Jean Georges Krœtzinger et à sa femme Anne Marie Murr

1818 (27.4.), Strasbourg 15 (23), Not. Lacombe n° 4959
Bail de 5 années à commencer à la St Michel prochaine – Jean Christmann, marchand farinier
à Jean Georges Kroetzinger, tonnelier, et Anne Marie Murr
les emplacements servant à la profession de tonnelier qui se trouvent dans la maison appartenant au Sr Christmann située à Strasbourg rue de la Madeleine n° 27 et consistant savoir, Au rez de chaussée dans le bâtiment à gauche en entrant en une chambre de débit. Toute la cave dessous la maison de derrière à la condition que les autres locataires de la maison auront le droit de déposer sur ou au bas des escaliers de cette cave des cuves sans cependant gener par la l’entrée ou le passage de la cave
L’attelier ou la boutique ayant servi au Sr Dörffer précédent propriétaire, La chambre à vinaigre avec accessoires. Plus tout le bâtiment a droite en entrant à l’exception du rez de chaussée loué au Sr Burckard qui conservera le droit de sécher quatre fois par an la lessive aux greniers. La chambre à coucher dessus la cave. La fosse à fumier dont le produit appartiendra exclusivement au Sr Kroetzinger. L’usage commun de la cour de la pompe et de la buanderie – moyennant un loyer annuel de 600 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 138 F° 171-v du 2.5.

Jean Christmann meurt en 1743 en délaissant quatre enfants. Les héritiers ne font pas dresser d’inventaire. Lors du partage, la maison et sa voisine reviennent à Wilhelmine Christmann femme du marchand de farine Charles Grün

1843 (29.12.), M° Zimmer
Liquidation et partage de la succession de Jean Christmann, propriétaire décédé à Strasbourg le 24 juillet dernier
entre 1. Sophie Christmann, femme de Henri David Broistedt, négociant, 2. Caroline Christmann, femme de Charles Louis Arnold, ancien architecte, 3. Wilhelmine Christmann femme de Charles Grün, marchand de farine, 4° Catherine Salomé Christmann, veuve de Jean Georges Fleischhauer, ancien brasseur, tous demeurant à Strasbourg, lesdites Dames agissant en qualité de seules et uniques héritières pour in quart dudit sieur Christmann leur père décédé
Il n’a pas été dressé d’inventaire après le décès de ce dernier
Sur son testament olographe en date à Strasbourg du 7 mai 1839, Marie Schlaeber femme en secondes noces du dit Sr Christmann a institué sondit mari son légataire universel et a légué à Catherine Salomé Schlaeber femme de Henri Knoderer une somme de 18.000 francs et à Georges Schlaeber une somme de 6000 francs, les deux sommes ont été payées par les héritiers suivant titres enregistrés
Masse active 1°) Meubles partagés entre a) Mad. Broistedt pour 3406, b) Mad. Arnold 2988, c) Mad. Grün 4006, d) Mad. Fleischhauer 2906
2) créance sur Mad Fleischhauer cohéritière 1500
3) créances sur deniers 119.892
4) Rapports dus par a) Mad. Fleischhauer 10.000, b) Mad. Broistedt 20.000, c) Mad. Arnold 10.000, d) Mad. Grün 10.000 francs
5 argent comptant 14.518
6° deux maisons à Strasbourg rue de la Madeleine N° 27 et 28 estimées à 328.000 francs
7) une autre maison même rue n° 8 évaluée à 6000 – Total de la masse active 239.219 francs dont il faut déduire les deux legs prérappelés montant avec les intérêts à 24.100, reste 215.119, dont le quart à chaque héritier 53.779.
Partage et attributions – II° Mad. Arnold, 3) la maison rue de la Madeleine N° 6
acp 318 (3 Q 30 033) f° 28 du 5.1.1844
III. Mad. Grün, 3) les deux maisons à Strasbourg rue de la Madeleine N° 27 et 28

Fils d’aubergiste, Charles Grün épouse Wilhelmine Christmann en 1820.
1820 (6.10.), Strasbourg 10 (34), Me Zimmer n° 623, 8924
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Charles Grün, cafetier, né le 24 janvier 1793 fils de feu Philippe Jacques Grün, aubergiste au Petit Cerf, et de Marie Madeleine Stamm
Wilhelmine Christmann née le 25 floréal 6 (14 mai 1798) fille de Jean Christmann, marchand farinier, et de feu Marguerite Salomé Riedinger
Enregistrement, acp 149 f° 109 du 7.10.

Leur fils négociant Charles Grün épouse au Havre Sophie Louise Emma Schwendt
1856 (30.4.), M° Zeyssolff (minutes en déficit)
Consentement par Wilhelmine Christmann épouse de Charles Grün propriétaire à Strasbourg au mariage de son fils Charles Grün, négociant à Strasbourg avec Sophie Schwindt célibataire au Havre
acp 450 (3 Q 30 165) f° 14-v du 2.5.

1856 (26.5.), M° Roessel A.
Certificat constatent le dépôt d’un contrat de mariage reçu par Niçon Nre. au Havre le 14 mai 1856 entre Charles Grün, Négociant à Strasbourg, et Sophie Louise Emma Schwendt, célibataire au Havre
acp 451 (3 Q 30 166) f° 1-v du 3.6.

Charles Grün s’associe avec Auguste Schuhmann, fabricant à Lingolsheim pour fabriquer de l’amidon, de la fécule, de la moutarde et d’autres produits

1861, Enregistrement de Strasbourg, ssp 133 (3 Q 31 632)
f° 96-v du 17.8.
15 août 1861. Société – Entre Mr Charles Grün fils négociant à Strasbourg d’une part
et Mr Auguste Schuhmann fabricant à Lingolsheim d’autre part
a été formé une société en nom collectif ayant pour objet la fabrication de l’amidon, de la fécule, sirop de fécule, moutarde, pois cassés, sacharine &c.
1° Cette société aura une durée de 15 années commeçant ce jour et finissant le 15 août 1876. Toutesfois l’associé Grün aura le droit de se retirer de la société après le 1° ou le 2° inventaire en 1862 ou 1863 s’il le juge convenable
2° La raison sociale sera Grün et Schuhmann (…)
4° Le capital social comprend un actif de 22.000 francs soumis par moitié par les deux associés. L’apport de M Grün comprend marchandises suivant détail à l’inventaire d’entrée fr. 4360, meubles, ustensiles et machines servant à la fabrication des moutardes 2128, argent comptant 4511, son actif social à fr. 11.000
L’apport de M Schuhmann consiste en 1° plusieurs corps de bâtiment comprenant une maison d’habitation, amidonnerie, féculerie, siroterie, hangard, cours, jardin, le tout d’une superficie de 59 ares 60 cent. situés à Lingolsheim lieu dit Lingolsheimer buckel, 2° machines, ustensiles et meubles Etat n° 3 à l’inventaire d’entrée 70.091, 3° marchandises, Etat N° 4, 34.029, 4° Effets en portefeuille 1442, 5° argent comptant 195, ensemble 175.758. Cet apport est grevé 1° d’un privilège

Charles Grün meurt en 1674 en délaissant deux enfants
1874 (13.11.), M° Loew
Notorietätsakt bestätigend, daß 1) Carl Grün früher Kaufmann zu Straßburg am 23. April 1871, 2) und deßen Ehefrau Wilhelmine Christmann daselbst am 13. Mai 1874 verstorben sind & als Erben ihre 2 Kinder 1) Carl Grün Kaufmann zu Straßburg & 2) Corÿnna Grün Ehefrau des Notars Heinrich Wolff zu Oberbronn hinterlassen haben.
Sterbefall erklärt den 10/10.71, den 9/11.71 Bd. 116 N° 320.
acp 632 (3 Q 30 347) f° 100 du 13.11. n° 5242

Les héritiers Charles Grün et Corinne Grün femme du notaire Henri Wolff à Oberbronn se partagent la succession
1875, Enregistrement de Strasbourg, ssp 163 (3 Q 31 662)
f° 99-v du 7.5. n° 1251
16. November 1874 – Theilung des Nachlasses der Wilhelmine Christmann Wittwe Karl Grün gestorben zu Straßburg 13. Mai 1874 unter ihren beiden Kinder und einzige Erben 1. Karl Grün, Kaufmann in Straßburg und 2. Corinne Grün Ehefrau Heinrich Wolff Notar in Oberbronn
Nachlass. 1. Mobilien, Kleidungsstücke wurden zur hälfte den beiden Erben zugetheilt und in der Sterbefallerklärung angegeben zu 694 Francken
2. Schuldforderungen a) an die Firma Grün et Schuhmann zu Straßburg 73.800 francken, Zinsen 1112, b) an Louise Caroline Barth Ehefrau Philipp Friderich Kayser als Erbin ihrer Mutter Caroline Lobstein 20.000 fr. laut Akt vor Notar Roesel zu Straßburg 1. Feb. 1867, Zinsen 250. c) an Adolph Hosch, Kaufman zu Straßburg laut Akt vor Notar Flach zu Straßburg vom 3. September 1864, 20.000 fr. Zinsen 250.
3) Mietzins 350 fr. 4. Baares Geld 160.
Immobilien. Wohnhaus Strassburg Magdalenengasse N° 3 (Akt vor Notar Zimmer zu Strassburg vom 29. Dezember 1843) 20.000 ft
Total der Nachlaßenschaft 135.922 Franken
Die Passiva der Nachlaßenschaft bestehen in 1. für Begräbnis 456, 2. für Kranckheit 600, 3) für Andenken 1311, 4) für Verschiedenes 1026, 6) Kosten und Gebühren 1858, Summa 5452
Effektives Bestand der Nachlaßenschafft, 130.470 Franken
Theilung, Auslieferung
Corinna Grün erhält das Haus Strassburg Magdalenengasse N° 3

Ils déposent l’acte chez le notaire Gustave Edouard Lœw
1875 (1.5.), M° Loew
Hinterlegung – Theilung Nachlass Wilhelmine Christmann Ww Karl Grün
acp 640 (3 Q 30 355) f° 3-v du 7.5.

Charles Grün et Wilhelmine Christmann vendent la maison à la blanchisseuse Caroline Lobstein, veuve du tourneur Louis Barth

1867 (4.2.), Strasbourg 6 (97), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 5304
Ont comparu M. Charles Grün, ancien marchand de farine, propriétaire, & Madame Wilhelmine Christmann, son épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg (ont vendu)
à mad. Caroline Lobstein, blanchisseuse, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Louis Barth en son vivant tourneur demeurant en la même ville
L’immeuble dont la désignation suit. Désignation. Une maison consistant en trois corps de bâtiments dont deux sur le devant et un derrière, cour, puits, droits et dépendances, située à Strasbourg Rue Sainte Madeleine N° 8 ancien n° 29, tenant d’un côté à la maison réservée par les vendeurs portant le n° 6 de la rue Sainte Madeleine, de l’autre côté à M Thiébaut, autrefois à M. Braullen donnant par derrière en partie sur une ruelle appelée Heckergaessel et en partie sur la propriété Hellriegel, actuellement Sprauel, et par devant sur la rue sainte Madeleine, ainsi que cet immeuble se trouve (…). Origine de la propriété. La maison présentement vendue appartenait en propre à Mad. Grün née Christmann pour lui avoir été abandonnée avec d’autres biens encore dans la succession de Jean Christmann son père en son vivant propriétaire demeurant à Strasbourg, où il est décédé le 24 juillet 1843, et dont elle était héritière pour un quart, ainsi que le tout resulte d’une Liquidation avec partage dressée par M° Zimer, notaire à Strasbourg, qui en a la minute et son Collègue le 29 décembre 1853, enregistré. Cette Liquidation et partage a été faite entre 1°) Mad. Sophie Christmann, épouse de M. Henri David Broistedt, négociant, 2°) Mad. Caroline Christmann, épouse de M. Charles Louis Arnold, ancien architecte, propriétaire, 3°) Mad. Wilhelmine Christmann, susnommée, 4°) & Mad. Catherine Salomé Christmann, épouse de M. Jean Georges Fleischhauer, ancien brasseur, tous à Strasbourg. Ledit partage a eu lieu sans soulte, à la charge de Mad. Grün Il a été observé pour ordre, Que M. Christmann était marié en premières noces avec Dame Marguerite Salomé Reidinger, décédée en laissant pour seules héritières ses quatre enfants susnommées issues de son mariage avec ledit Christmann, Que ce dernier s’est remarié en secondes noces avec Mad. Marie Madeleine Schlaeber qui est elle-même décédée à Strasbourg le 22 avril 1852 sans laisser d’enfants ni d’autres héritiers à réserve. Que par testament olographe en date à Strasbourg du 7 mai 1839 déposé après l’accomplissement des formaliés xoulues par la loi, en l’étude dudit M° Zimmer par acte dressé par lui le 14 mai 1842 elle a institué son mari M Christmann son légataire universel et a fait divers legs particuliers dont la délivrance est constatée par le partage précité. Ainsi que le tout résulte du partage du 29 décembre 1843 susénoncé. Que dans ce même partage il est expliqué que feu M Christmann avait acquis la maison présentement vendue de M Philippe Jacques Doerffer, tonnelier, et de Dame Marguerite Salomé Pfister son épouse demeurant ensemble à Strasbourg, suivant contrat d’échange passé devant François Lacombe alors notaire à Strasbourg le 20 avril 1818 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 du même mois vol. 105 n° 5 et inscrit d’office le même jour vol. 121 n° 466. Cet échange a eu lieu moyennant une soulte (…). M. Doerffer a déclaré dans ce contrat d’échange que ladite maison était sa propriété pour l’avoir acquise de feu son père M. Jean Michel Doerffer en son vivant tonnelier demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Uebersaal notaire à Strasbourg le 13 Messidor an VI (correspondant au 29 juin 1798).
Entrée en jouissance (…) Prix, 36.000 francs – Etat civil des vendeurs. Les vendeurs délarent sous les peines de droit 1) Qu’ils sont tous deux mariés en premières noces sous el régime de la communauté de biens réduite aux acquêts aux termes de leur contrat de mariage passé devant Georges Frédéric Grimmer alors notaire à Strasbourg le 6 octobre 1820
acp 560 (3 Q 30 275) f° 88 du 6.2.

L’acquéreuse loue une partie de la maison le même jour à l’aubergiste Michel Dubesi et à sa femme Elisabeth Hauss. La débit se trouve dans le bâtiment au sud, le logement au premier étage du bâtiment au nord.

1867 (4.2.), Strasbourg 6 (97), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 5305
Bail à loyer du 14 février 1867 – A comparu mad. Caroline Lobstein, blanchisseuse, demeurant à Strasbourg, veuve de M. Louis Barth en son vivant tourneur demeurant en la même ville, laquelle a, par les présentes, loué à titre de bail à loyer avec la garantie de droit, pour une durée de trois, six ou neuf années entières et consécutives qui commenceront à courir le 25 mars prochain
à M. Michel Dubesi, aubergiste, et à Mad. Elisabeth Hauss son, épouse qu’il autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg
Les localités ci après décrites faisant partie d’une maison et dépendances sise à Strasbourg rue Sainte Madeleine N° 8, les localités louées consistant en
1°) Tout le premier étage, mais seulement du corps de bâtiment sur le devant et formant saillie, au dessus du rez-de-chaussée, ledit corps de bâtiment situé à droite de la porte d’entrée et à côté de la maison portant le numéro six.
2° Au rez-de-chaussée du corps de bâtiment se trouvant à gauche de ladite porte d’entrée, la chambre ou salle où se trouve le débit de vin et donnant sur la rue Sainte Madeleine
3°) Une cave, séparée des autres par une clôture en lattes et servant à la conservation des vins du débit
4°) Un compartiment du grenier au quatrième étage pour recevoir le bois, et clôturé en lattes
5°) La jouissance commune de la cour, de la pompe et des latrines
6°) Les poëles, un comptoir, une étagère et la partie de derrière du comptoir, cinq tables, deux doubles bancs, quatre bancs simples et un banc attaché contre le mur, le tout se trouvant dans la salle de débit de vin.
Charges, clauses et conditions (…) 5°) Ils ne pourront, sous aucun prétexte, employer les localités louées à une autre destination ni y exercer d’autre profession que celle de débitant de vin, sans le consentement formel de la bailleuse – moyennant un loyer annuel de 650 francs
acp 560 (3 Q 30 275) f° 88-v du 6.2.

Fils de tonnelier, Louis Barth épouse en 1841 Caroline Lobstein, fille de pensionnaire de l’Etat
Mariage, Strasbourg (n° 30)
Du 30° jour du mois de Janvier l’an 1841 à dix heures du matin. Acte de mariage de Louis Barth, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 décembre 1811 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, tourneur, fils de feu François Antoine Barth, Baquetier décédé en cette ville le 28 novembre 1835 et de Catherine Michel domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et de Caroline Lobstein majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 mars 1812 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu André Lobstein, pensionnaire de l’Etat décédé en cette ville le 17 juillet 1838 et de Barbe Federlin domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) Loüis Barth, Caroline Lobstein (i 16)

Le tourneur Louis Barth meurt en 1857 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans sa maison rue de l’Argile
1857 (17.2.), Strasbourg 10 (133), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.864
Inventaire de la communauté légale qui a existé entre Dame Caroline Lobstein et M. Louis Barth, tourneur à Strasbourg son époux défunt, 2) et de la succession de ce dernier décédé en cette ville le 21 décembre 1851
L’an 1857 le Mardi 17 février à neuf heures du matin, à la requête de Dame Caroline Lobstein, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Louis Barth, vivant tourneur en ladite ville, agissant a) en son nom personnel 1° à cause de la communauté légale qui à défaut de contrat de mariage a existé entre elle et feu son mari, 2) à cause des reprises en deniers qu’elle peut avoir à exercer sur ladite communauté pour biens propres aliénés en donation pendant le mariage et des reprises en nature des biens propres encore existants, 3) comme usufruitière légale des biens de son enfant mineure ci après commée jusqu’à son âge de 18 ans ou son émancipation,
b) au nom et comme tutrice légale de Caroline Barth, mineure, née à Strasbourg le 14 novembre 1842 et issue du mariage de la requérante avec son défunt époux, dont elle est habile à se dire et porter seule et unique héritière. En présence de M. George Frédéric Hollaender, peignier, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur de la mineure Barth
en la maison mortuaire rue de l’argle N° 34
Communauté. Premier étage, Cuisine, deuxième étage, Cave
Immeuble. Une maison avec appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg rue de l’argile N° 34 (…)
acp 457 (3 Q 30 172) f° 78 du 21.2. (succession déclarée le 21 février 1857)
Communauté. Un mobilier estimé à 689, argent 130, une somme de 170 francs déposée à la caisse d’épargne de Strasbourg
Une maison sise à Strasbourg rue de l’argile N° 35
garde robe 99 francs

Acte de notoriété qui établit que Caroline Lobstein est morte en décembre 1868 en délaissant pour seule héritière sa fille Louise Caroline Barth, femme du poêlier Frédéric Kayser
1869 (9.4.), Strasbourg 1 (185), Not. Alfred Ritleng aîné n° 6404
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu Madame Caroline Lobstein veuve Louis Barth en son vivant tourneur, domiciliée et demeurant à Strasbourg et savoir que ladite Dame Barth née Lobstein est décédée à Strasbourg le 31 décembre 1868 sans avoir fait de testament et en laissant pour seule et unique héritière Madame Louise Caroline Barth sa fille unique épouse de Monsieur Frédéric Kayser poelier domiciliée et demeurant à Strasbourg rue Ste Madeleine N° 88. Qu’en conséquence cette dernière a seule droit de recueillir toute la succession de sa mère défunte sans aucune exception ni réserve
acp 578 (3 Q 30 293) f° 154-v du 19.4.

Inventaire de la succession, dressé dans la maison

1869 (8.5.), Strasbourg 10 (162), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1092
Inventaire de la succession de Caroline Lobstein, veuve de Louis Barth, vivant tourneur à Strasbourg, domiciliée en cette ville où elle est décédée le 31 décembre 1868
L’an 1869 le huit mai à deux heures de relevée, à la requête de D° Louise Caroline Barth épouse dûment autorisée de M Louis Philippe Frédéric Kayser, poelier, ci présent, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, habiles à se dire et porter seule et unique héritière de sa mère D° Caroline Lobstein veuve de M Louis Barth, vivant tourneur décédé à Strasbourg où elle avait son fomcile le 31 décembre 1868.
Ladite succession se compose encore. Maison à Strasbourg. 1) d’une maison avec cour, puits et appartenances et dépendances située à Strasbourg rue Sainte Madeleine n° 8, entre M. Grün et M. Thiebaut, cette maison est évaluée à raison d’un revenu annuel de 1800 francs, sans distraction des charges, à un capital de 36.000 francs. La défunte a fait l’acquisition de cet immeuble de M Charles Grün, ancien marchand de farine & D° Wilhelmine Christmann son épouse demeurant à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Roessel, notaire à Strasbourg, le 4 février 1867, transcrit au bureau des hypothèques ed cette ville le 8 février de la même année volume 1091 n° 80 et inscrit d’office le même jour Volume 944 N° 91. Le prix de cette acquisition était de 36.000 francs
acp 582 (3 Q 30 297) f° 81 du 11.5. (succession déclarée le 14 mai 1869)
Il dépend de ladite succession 1) mobilier estimé à 213
2) une maison rue Sainte-Madeleine N° 8
3) créances et intérêts 11.009
4) loyers et fermages 40
5) 64 ares 15 de terre ban de Strasbourg

(Louis Philippe) Frédéric Kayser épouse Louise Caroline Barth en 1863

1863 (28.1.), Strasbourg 10 (148), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.968
Contrat de mariage du 28 janvier 1863 – Ont comparu Mr Louis Philippe Frédéric Kayser, ouvrier poëlier demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 7 octobre 1832 du légitime mariage de Mr Georges Frédéric Kayser, poëlier et de d° Sophie Catherine Fischer, conjoints demeurant et domiciliés à Strasbourg
et Mlle. Louise Caroline Barth, majeure et jouissant de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née en cette ville le 7 novembre 1841 du légitime mariage de feu Mr Louis Barth, tourneur, et de d° Caroline Lobstein, sa veuve, demeurant et domiciliée à Strasbourg
acp 518 (3 Q 30 233) f° 69 du 2.2. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur époux consistent en une somme de 200 francs
Les apports de la future épouse consistent en un trousseau mobilier qui lui a été constitué par sa mère à valoir sur la succession paternelle, constatée par inventaire reçu Zimmer Nre le 17 février 1857 montant suivant détail d’estimation en l’acte à la somme de 2074 francs. Suivant déclaration de la succession de son père faite en ce bureau le 27 février 1857 la part mobiliere de la future lors mineure s’élève à 479, soit de donation éventuelle différen

Propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1894, le marchand (Jonathan) Charles Koller épouse en 1890 Salomé Caroline Emma Stoskopf, originaire d’Eschau

Mariage, Strasbourg (n° 597)
Strassburg am 6. September 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Kaufmann Jonathan Carl Koller, evangelischer Religion, geboren am 24. Januar des Jahres 1860 zu Straßburg wohnhaft zu Strassburg Sohn des Eigenthümers Heinrich Carl Koller und dessen Ehefrau Margaretha Münch, beide wohnhaft zu Straßburg, 2. die gewerblose Salome Caroline Emma Stoskopf, evangelischer Religion geboren den 22. Mai des Jahres 1868 zu Wiebolsheim Gemeinde Eschau (Unter-Elsas) wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Eigenthümers Christian Carl Stoskopf und dessen Ehefrau Magdalena Mathis beide wohnhaft zu Wiebolsheim (i 5)

Jonathan Charles Koller meurt le 4 novembre 1922
Décès, Strasbourg (n° 2337)
Strasbourg le 6 novembre 1922. La supérieure de la Maison de Santé Bethesda a communiqué que Monsieur Jonathan Charles Koller, négociant, veuf de Salomé Caroline Emma Koller née Stoskopf, âgé de 62 ans 9 mois, de religion protestante demeurant à Strasbourg 3 Rue du Dôme, né à Strasbourg fils de feu Henri Charles Koller, propriétaire, et de feue Marguerite née Munch, demeurant en dernier lieu à Strasbourg, est décédé à Strasbourg à la maison de santé Béthesda le 4 novembre 1922 à 19 heures 30 minutes (i 66)

La maison revient à sa fille Marguerite Koller qui épouse en 1916 le médecin Paul (Daniel Frédéric) Vonderweidt

Paul Daniel Frédéric Vonderweidt et Marguerite Koller 17 octobre 1916 (tables décennales de Bischwiller)



Jean Philippe Ursinus, maître des rentes, et (1665) Sara Riehl puis (1671) Marie Marguerite Strohm – luthériens


Fils du notaire Jérémie Ursinus, Jean Philippe Ursinus est élu maître des rentes le 27 décembre 1664. Il épouse en 1665 Sara Riehl, fille du marchand Frédéric Riehl, puis en 1671 Marie Marguerite Strohm, fille du conseiller de Wurtemberg Montbéliard Matthias Strohm. Jean Philippe Ursinus est nommé secrétaire adjoint à la Tour aux deniers en 1673. Il devient ensuite secrétaire en chef selon la coutume à la mort du titulaire (1683). Il meurt le 20 janvier 1695 à l’âge de 59 ans, sa veuve le 4 mars 1709.

Maisons en propriété
rue Sainte Barbe (IV 286)
1665-1676, Grande rue de la Grange (propre de Sara Riehl, IV 258, ensuite n° 16)
1682, à la Tour aux deniers

Enfants

  • Marie Madeleine épouse (1695) le juriste Jean Jacques Becht
  • Dorothée épouse (1697) le marchand Gérard Walter
  • Barbe épouse (1699) le marchand Jean Georges Faust
  • Marie épouse (1704) Jean Frédéric Faust, enseignant
  • Anne Marguerite épouse (1708) Jean Philippe Lung, pasteur, puis (1716) Christophe Simon Brendlé, au service du prince de Birkenfeld
  • Philippe Charles juriste, célibataire († 1721)
  • Jean († 1704)


Signature (1688, Chambre des Contrats, vol. 559 f° 355)


Jean Philippe Ursinus est élu maître des rentes le 27 décembre 1664. Il est remplacé en 1673 quand il est nommé vice-secrétaire à la Tour aux deniers. Il devient ensuite secrétaire en chef selon la coutume à la mort du titulaire (1683).

Fils du notaire Jérémie Ursinus, Jean Philippe Ursinus épouse en 1665 Sara Riehl, fille du marchand Frédéric Riehl.

Mariage, cathédrale (luth. f° 60,n° 15)
1665. Dom: Misericordias. Zum 2 mahl hr Johann Philipp Ursinus Rentmeister bei hiesiger Statt Hr Jeremiæ Ursini Not: Publ. u. E E Kleinen Raths alten Beisitzers ehel: Sohn undt Jfr Sara Weiland hr. Friderich Rühlen geweßenen handelßmanns u. Burgers alhier nachgelaßene ehel: T. Donnerstags den 20. Aprilis: Münster (i 62)

Sara Riehl meurt en février 1670 en délaissant une fille qui meurt peu de temps après elle. Le veuf recueille ainsi toute la succession dont la maison Grand rue de la Grange, appelée Zum Vorherberg ; le titre de propriété inventorié date de 1509. L’inventaire est dressé à la Tour aux deniers qu’habite le veuf. L’actif de la succession s’élève à 6 090 livres, le passif à 35 livres.

1670 (5.7.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 4) n° 15
Inventarium, Vndt Beschreibung aller vndt Jeder Haab, Nahrung, vnndt Güethere, Ligender vndt Vahrender, Keinerleÿ davon außgeschloßen, So Weÿland die Viel Ehren: vndt Tugendtbegabte Fraw Sara Riehlin, des Wohl Ehren vesten Großachtbaren, vndt Wohl vornehmen Herrn Johann Philipp Ursinußin Wohlbestellten Rentmeisters beÿ hiesiger Statt Straßburg im leben geweßte Liebe hauß Ehr, Nah dem Sie durch eine am 7. Februarÿ des fortruckhenden 1670.ten Jahrs sel. genommenen abschiedt daß Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt Verlaßen, deren Einige Erbin ab intestato ware Maria Margaretha ihr liebes mit ob Ehren erwehntem ihrem höchst betrübtem herrn Wittiber ehelich erzeugtes töchterlin, Welches aber entzwischen vndt vor wenich Wochen, der lieben fr. Mutter seel. Zu dem himmlischen Leben nach gevolget, dahero dann nuhnmehr Obbedeüter deren respectivé Herr Wittiber vndt Vatter des Zuletzt verstorbenen döchterlins sel. Einiger Nattürlicher Erbe word. Ist (…) So beschehen vndt angefangen in Straßburg den 5.ten Julÿ A° 1670.

Auff der Statt Straßburg Pfenningthurn Vnd von dem Herrn Wittiber bewohnet würd Hatt sich befunden alß Volgt
Schreib vnd Hültzen werck. In der Cammer A, In der Schlaff Kammer, Cammer B, Vor dießer Cammer, Im Grünen stübel, In d. Wohn stuben, Im nebens Cämmerlein, In d. bischoffs stub, In ober Hauß: Öhren, Auff der Buhnen, In der Kuchen
Eigenthumb ahne Häußern. Item ein hauß, hoffstatt, höfflin vnd Gartlein mit allen deroselben Gebäwen, begriffen, weiten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg in der Großen Stadel Gaßen, genand Zum Vorherberg, j. s. n. H Andreæ Brackenhoffern Jetzigen Ammeister, 2. s. d mehren Hospital alhier, hinden vf die samblung Zue St Barbara stoßend, dauon gehen Jahrs in dem Gürtler hoff alhie ein pfund d Zinß vnd dann 1 lb 2 ß 4 St Margarethæ vnd Agnet. Closter, sonsten freÿ Ledig vnd eüg. undt über solche beschwerd. noch æstimirt per 250. Darüber Vorhand. ein Teutsch Pergam. tauschbrieff mit deß Bischofflich. Hoffs Insigel verwahret, datirt octavo Calendas (-) 1509.Signirt mit N° 8. vnd darbeÿ gelaßen. Darbeÿ noch dreÿ alte Latinische vnd ein teutscher brieff, alle mit ermelten Insigel verwahrt vnd auch mit N° 8. Notirt und also gelaßen
It. ein Achten theil ahne einer behaußung in d Obern Straß geg. de Kirchen Zum alt N Peter über gelegen (…)
Eigenthumb ahne Einem Meÿerhoff vnd Reeb Güthern in Küttelßheim gelegen
Wÿdems Verfangenschaft. Vermög deß über weÿl. die Viel Ehren vndt Tugendreichen Frawen Dorotheä Cuntzmannin deß Ehrenvesten Fürsichtig Weÿß vnd Rechtsgelehrt. H Jeremiæ Ursini Not: publ: vnd EE Kienen Raths Alt. beÿsitzers Verstorbenen haußfr. seel. auffgericht. Inventarÿ hatt auß gedachter H Nots Ursinus weg deß H. W. seines Sohns wie fol: 100 fac: 2.da Zuseh. lebtägig Zugenüß. 462. lb
Ferner hatt hr. Abraham Wörner beÿ alhie von Weÿl. Fr. Catharina Cuntzmännin seiner Verstorbenen haußfr. seel. nach Inhalt deß in aô 1665. über Ihre Verlaßenschafft auffgerichteten Inventarÿ (…) waren nach deß. Ableiben den Cuntzmännischen Kind. die helffte Zuständig, die übrige helffte aber vor ermelten Fr. Dorothea Ursinußin gebohrner Cuntzmännin 3. hinterlaßenen Kindern gehörig
Abzug. Sa. haußraths 393, Sa. Frücht 152, Sa. Weins vnd Lähren Vaßen 375, Sa. Rind Viehs 2, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 213, Sa. Guldenen Ring vnd Geschmeids 239, Sa. baarschafft 512, Sa. Pfenningzinß hauptgüter Capitalien 2825, Sa. Eigenthumbs ane häußern 280, Sa. Eigenthums ahne einem Meÿerhoff vnd Reeb Güthern 440, Sa. Eigenthum ahe Ligend. Veldt Güthern vnd Matten 105, Sa. Schulden 549, Summa summarum 6090 lb – Schulden 35, Conclusio finalis Inventarÿ 6054 lb

Jean Philippe Ursinus se remarie en 1671 avec Marie Marguerite Strohm, fille du conseiller de Wurtemberg Montbéliard Matthias Strohm : contrat de mariage, célébration
1671 (22. Martÿ), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 16) n° 335
Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvesten, Großachtbahren, vnd wohl vornehmen herrn Johann Philipp Ursino, Wohlbestellten Renth meistern vndt Vornehmen Burgern allhie Zue Straßburg, Alß Bräuttigamb ahn Einem,
So dann der Edlen Vil Ehren vndt Tugendtreichen Jungfr. Maria Magdalena Strohmin des Hoch Edlen, Vesten, vndt Hochgelehrten Herrn Mathiæ Strohmen, der Zeit hochfürstl. Würtenberg: Mümpelgardischen Geheimen hoch verordneten Raths ehelich geliebte dochter, Als hochzeiterin Andern theils
Beschehen Vndt Verhandelt In der heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Mittwochs d. 22. Martÿ alß man nach der Gnad.reich. Geburth vnßers herrn vnd Heylandts Jesu Christi Zahlte 1671.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 21, n° 82)
1671. Dom: Quasimodo et Misericord. den 30. April v. 7. Maÿ. H. Johann Philipp Ursinus burger undt Rentmeister allhier Jfr. Maria Magdalena des Edlen Vesten undt Hochgelehrten Herrn Mathiæ Stromen Hochfürstl. Würtenberg. Mümpelgartisch. geheim. Raths eheliche tochter. Eingesegnet Zu St. Thomæ d. 11. Maÿ In Dienstags. (i 12)

1666, Protocole des Quinze (2 R 51) Johann Philipp Ursinus. 38. [Wein und Frucht]
1671, Protocole des Quinze (2 R 88) H. Rentmeister Ursinus 7 [Johann Philipp Ursinus, Capital zu Cleve]

1695, Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 43)
1695, 1704 Codicilli reciproci Johann Philipp Ursini und Maria Magdalena gebohrne Strohmin

Secrétaire en chef de la Tour aux deniers, Jean Philippe Ursinus meurt le 20 janvier 1695 à l’âge de 59 ans

Sépulture, Saint-Thomas (luth. past. 1687-1711,f° 61, n° 385)
Heüt den 23. Jan. 1695. ist von mir M. J. Th. Heinrici past. Thom. die Leichpredig gehalt. word. Zu S. Thomæ, H Johann Philip Ursinus, Ober Secretario des Pfenningth. welcher den 20. Jan. 1695 abends vmb halb 8 uhren verschieden, seines alters 59 Jahe 11 tag vndt Zu S. Gallen begraben worden. [unterzeichnet] Johann Ursinus als bruder, Johann Friderich Wurtz als Schwager

La rétribution trimestrielle est versée à la veuve
1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
(f° 43) Sambstag den 5. Martÿ – Weÿl. H Johann Philipp Ursinus Frau wittib pt° Quartal Besoldung
H Secretarius Schrag proponirt, daß als die Obere Bauherren Jüngst beÿsammen geweßen, Herr Wetzel, jetzmahliger Oberschreiber auff dem Pfenningth. außweißung begehrt habe, Wie mann sich wegen des Hn Ursinj seel. Quartal A. Mariæ beÿ deßen Frau Wittib Zu Verhalten, mit Vermelden, daß er seines orths Nichts Verlange, sondern es ihro als ein Solatium gern gönne, deßen Nach Zu MGHh. stehe, ob Sie es ihr Noch gedeÿen lasse Wollen. Erk. Beliebt.

La veuve et les héritiers de Philippe Ursinus introduisent une requête relative aux impositions dues pour leur bien à Küttolsheim

1698 Conseillers et XXI (1 R 181)
(p. 246) Sambstagß den 23. Augusti 1698. – Weÿl. Joh: Philipp Ursini hinterlaßene Wittib Vnd Erben & Johann Friderich Hertenstein vmb Obrigkeitl. Assistentz beÿ denen herren Intendanten.
S. Ersch. nôe. Weÿl. Johann Philipp Ursini geweßenen Oberschreib. auff allhießigem Pfenningthurn hinterlaßenen Wittib Vndt Erben N Walthern wie auch Johann Friderich Hertenstein specierer Vor sich, produciren Vnderthäniges Memoriale vnd Bitten mit Beÿlagen sub Lit. A. & B. Vmb kräfftige Assistentz beÿ herrn Intendant. weÿ welchem Sie Vnd der Gemeind Kittelsheim Verklagt werden, daß Sie Von ihren Guthen ahne d. Königl. Auflagen Nichts beÿtragen.
H. Prætor Weilen in Genere die Imploranten Nur bitten daß Ihnen beÿ dem herrn Intendanten assitence gegeben werden Müße, als werde solches Ihnen Umb so Viel Mehr könne Willfahrt werd. Was aber die Sachen ohne Vndt Vor sich selbsten betreffe, halte Er darvor, daß weilen das Jenige Priviegium so allhießige Burgerschafft hatt, daß selbige ahne andern orthen Undt Enden Nichts Von Ihren guthern, als welche Sie auff dem Stall schon Verstallen Zu geben habe, sich Nur auff die so genanthe Güth vndt Steuern erstatten, Mann Zu Examiniren haben Werde, ob solches privilegium auch Von den Königlich. Impots Eximin können dero wegen Nöthig seÿn und daß hievon beÿ den Verordneten deliberirt werde. Erk. Wurdt den Imploranten dahin willfahrt, daß Ihnen Zweÿ herrn Zu gegeben werd. Möcht. Ihnen beÿ den Herrn Intendanten alle Assitence zu thun, vnd Ihro gericht sachen bester Maßen helffen Zu souteniren.
herr XXI. Dietrich, Herr Rhatherr Mader.

(p. 272) Sambstags den 27. Septembris 1698. – Ursinische Erben et Johann Friderich Hertenstein wegen d. Küttelsheimer güther
Saltzm. noîe weÿl. H. Johann Philipp Ursini geweßenen Oberschreibers auff dem Pfenningthurn fr. Wittib vnd Erben Hh. Vögten, wie auch Johann Friderich Hertenstein deß Specierers reproducirt das bereits am 23.t Aug. jüngst übergebenes Memoriale beneben einer frantzösischen requeste d’opposition mit underthänigen bitt principalen anligen gn. recommendirt sein Zu laßen. Erk. Soll Imploranten angezeigt werden die requeste d’opposition dem herrn Intendanten zu vbergeben vnd daß man ihme dabeÿ assistiren werde. H. XV. Gambß vnd H. Pfeiffer.

1703 Conseillers et XXI (1 R 186)
die Ursinische Hh. Erben beklag. sich deß bett vnd schatzung auff ihrer Zu Küttelßheim liegende güther wider die allhiesige burgerliche Privilegien gelegt werden wollen. 153.

Marie Madeleine Strohm meurt à l’âge de 57 ans le 4 mars 1709. Le pasteur donne le nom de ses parents. Les héritiers sont dénommés à l’inventaire de son fils mort célibataire, voir ci-dessous.

Sépulture, Saint-Thomas (luth. past. 1687-1711, f° 129-v, n° 885)
Anno 1709. den 4. Mertzen Nachmittag umb halb Zweÿ ist gestorben fr. Maria Magdalena Ursinusin geb. Strohmin weÿl. H Johann Philipp Ursini, gewesen. Ober Secretarÿ beÿ hiesiger Statt Pfenningthurn hinterlaßener Wb. eine tochter weÿland H Matthias Strohmen gewensenen wurtem bergischen Mümpelgardischen Geheimen Raths und Fr. Anna Margaretha gebohrne Hoffin tochter, ihres alters 57 Jahr 6 Monath ist darauf den 7 ejusdem auf dem gottes Acker St Galli begraben wird. [unterzeichnet] Philippus Carolus Ursinus alß sohn, Johannes Braun Md. Curator (i 136)


Enfants

Marie Madeleine Ursinus épouse en 1695 le juriste Jean Jacques Becht, fils du jurisconsulte Jacques Evrard Becht

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 46-v n° 247)
Heut den 9 Martÿ Ao 1695 ist von mir M. Joh: Theob. Heinrici, past. Thom. nach geschehener ordentlich außruffung Copulirt word. H Johann Jacob Becht, J U. Ddus Weÿl. H Jacob Eberhard Bechten gewesenen Juris Consulti und E. E. groß. Raths beÿsitzers nachgelaßener ehelich. Sohn undt Jgfr. Maria Magdalena, weÿl. H. Johann Philipp Ursini, gewesenen Ober Secretarÿ der Statt Straßb. Pfenningthurns nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Becht alß Hochzeiter, Maria Magdalena Ursinusin als hochzeiterin, Johann Schrag XV. Secretarius, auff seithen des Herren Hochzeiters, Johann Ursinus als der Jungfr. Hochzeiterin vogt (i 49)

Dorothée Ursinus épouse en 1697 le marchand Gérard Walter

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 62-v, n° 338)
Heut den 21. Aug. 1697. sind nach ordentlicher außruffung eingesegnet word. H. Gerhard Walther, der ledige handelsmann H Gerhard Walthers burgers undt handelsmanns allhier ehelicher sohn, undt Jfr. Dorothea weÿl. H Joh: Philip Ursinus, gewesenen Ober Secretarii der Statt Straßb. Pfenningthurns nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Garhard Wahlter Jünger als hochzeither, Dorothea Ursiniusin als hochzeiterin (i 65)

Barbe Ursinus épouse en 1699 le marchand Jean Georges Faust, originaire de Worms

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 73, n° 394)
Heüt den 19. Augusti 1699 ist Zu hauß privatim auff obrigkeitliche erlaubnus, nach ordentlicher außruffung copulirt word. H. Johann Geörg Faust, der Ledige handelsmann von Wurmbs Weÿl. H Johann Georg Fausten gewesenen Handelßmanns vndt des Raths daselbst, nachgelaßener ehelicher Sohn vndt Jfr. Barbara, weÿl. H Joh: Philip ursinusen, gewesenen Ober Secretarÿ der Statt pfenning thurns nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Geörg Faust Als hochzeiter, Barbara Ursinusin als hochzeiterin (i 75)

Marie Ursinus épouse en 1704 Jean Frédéric Faust, enseignant au Gymnase

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 96, n° 532)
den 23. Aprilis 1704 sind nach außruffung copulirt word. H. M. Johann Friderich Faust, In Gymnasio Præceptor Classicus, Weÿl. Fr. Johann Fausten, S. Theol. D. et prof. publ. et Capot. Thom. Decani nachgelaßener ehelich. Sohn undt Jfr. Maria weÿl. H Johann Philipp ursini, gewesenen burgers undt Ober Secretarÿ deß Pfenningthurns, nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] M Johann Friderich Faust, als Hochzeiter, Maria Ursinußin als hoch zeiterin (i 98)

Anne Marguerite Ursinus épouse en 1708 Jean Philippe Lung, pasteur à Entzheim. Elle se remarie en 1716 avec Christophe Simon Brendlé, au service du prince de Birkenfeld

Mariage, Saint-Thomas (luth. 115-v, n° 661)
Anno 1708 den 30 Maji sind nach geschehener ordentlicher außruffung in der Kirch Zu St. Thomas eingesegnet word. H. M. Johann Philipp Lung Pfarrh. Zu Ensisheim, weÿl. Isaac Lungen Schloßers und burgers alhie, auch eines E. Kleinen Raths gewesenen beÿsitzers hinterlassener Ehelicher Sohn Vnd Jungfraw Anna Margaretha weÿland Herr Johann Philipp Ursinus, auff der Stat Straßburg Pfenningthurns gewesenen ober Secretarÿ hinderlaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] M. Joh: Philipp Lung Sponsus, Anna Margaretha Ursinusin als hochzeiterin (i 118)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 152-v) n° 881)
Anno 1716. den 11. Mertz seind auf bescheid deß Regierenden Hern Ammeisters, ohne vorhergeschehener Außruffung, in dem hauß ehelich eigesegnet worden H. Christoph Simon Brendle, Stallmeister beÿ Ihro fürstl. Durchlaucht dem Prinzen von Bürckenfeld Weÿl. H Samuel Brendle, gewesenen Cammerdieners beÿ Ihro durchlaucht Herrn herzog Friderich Carol von Würtenberg, hinderlaßener ehel. Sohn, und Fr. Anna Margaretha, weÿl. H M. Joh: Philipp Lung deß gewesenen Pfarrherrn Zu Ensisheim hinderlaßene Wittib geb. Ursinusin [unterzeichnet] Christoph Simon Brendle Hochzeiter, Anna Margaretha lungin Altz Hochzeiterin (i 155)

Le juriste Philippe Charles meurt célibataire le 11 mai 1721 à l’âge de trente-huit ans

Sépulture, Saint-Thomas (luth. reg. 1712-1741, f° 74, n° 469)
Anno 1721. den 11. May Abends Zwischen 7 und 8 uhr ist gestorben H Philipp Carol Ursinus, J. U. Candidatus seines alters 38 Jahr 10 Monath 2 tag ledigen Standes seine Eltern waren weil. H. Johann Philipp Ursius beÿ hiesiger Statt Pfenningthurn Ober Secretarius und seiner Ehefr. Maria Magdalena geb. Strohmin, ist darauf den 13. ejusd. auf dem Gottes Acker St Galli begraben und von mir M. Philipp Strohl ein leichpredig gehalt worde [unterzeichnet] Philipp Caspar Leitersperger als vogt, Gerhard Walter als Schwager (i 77)

Le jurisconsulte Philippe Charles Ursinus meurt célibataire le 11 mai 1721 en délaissant pour héritiers ses sœurs et ses neveux. L’inventaire est dressé près des Petites Boucheries dans la maison du tailleur Nicolas Lampert. L’actif de la succession s’élève à 2 241 livres, le passif à 453 livres
1721 (29.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 50) n° 1651
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿland der Edle Wohl Ehren Vest und wohlgelehrte herr Philipp Carol Ursinuß geweßene J. U. Ctus und weÿl. S. Tit. H. Joh: Philipp Ursini geweßenen Wohlverordneten Ober Secretarÿ des Pfenningthurns mit auch weÿl. S. Tit. frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Strohmin beede nunmehr seel. erzeugte Sohn nach seinem den 11. Maji instehenden 1721.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichem Ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des abgeleibten seel. gesambter geschwistrige und ab intestato nachgelaßene Erben (…) So beschehen allhier in der königlichen freÿen St. Str: auff Donnerstag d. 29.ten Maÿ Anno 1721.
Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie volgt. 1. Weÿland S. Tit. Frawen Mariæ Magdalenæ Bechtin gebohrner Ursinußin, seel. mit herrn Johann Jacob Bechten J. U. D. und vormahls geweßenen burgern allhier ehelich erzeigte vnd nach todt verlaßene dreÿ Kinder, Nahmentlich Jgfr. Barbaram Judith, H. Johannem Philippum vndt Jgfr. Mariam Magdalenam die Bechten in dero Nahmen, weilen Sie allhier unverburgert, S. Tit. Herrn Johann Caspar Mühlberger beÿ der Schenckbecherischen Stiftung wohlverordneter Schaffner vndt E. E. Kleinen Raths jetzmahls wohlansehnliche beÿsitzer, Vornehmer burger allhier, als auß wohlermeltem Raths Mittel hierzu in specie requirirten herr, dem geschäfft in persohn beÿgewohnt,
2. S. Tit. Fraw Dorothem Waltherin gebohrne Ursinußin, vorgedachts herrn Gerhardt Walther Jun. Fraw Eheliebstin welche auch beneben Ihrem Eheherrn dem Geschäfft in persohn abgewarthet
3. S. Tit. Fraw Barbaram Faustin gebohrne Ursinußin, weÿland Herr Johann Geörg Fausten geweßenen handelßmann undt burgers allhier seel. nachgelaßene fraw Wittib so bevögtigt, mit S. Tit. Herrn Gerhardt Walther Jun. vornehme Glaßhändler vnd burgern allhier, weilen aber derselbige hiebeÿ selbsten uxorio nomine interessiret, als ist wehrenden geschäffts Zu einem Theilvogt besprochen vndt abgeordnet worden, S. Tit. Herr Philipp Caspar Leitersperger des beständigen regiments der Herren XV. höchstmeritirte assessor und vornehmer burger allhier, welcher auch beneben der fraw Curandin beÿ der Inventation persönlich Zugegen gewesen,
4. S. Tit. Fraw Mariam Faustin gebohrne Ursinußin, S. Tit. Herrn M. Johann Friderich Fausten pro tempore wohlverordneten Præceptoris Inferioris Gymnasÿ vnd vornehmen burgers allhier, Fr. Ehegemahlin, so gleichfalls mit assistentz erstgedachts Ihren H. Eheliebsten anweßend war, So dann
5. S. Tit. Fraw Annam Margaretham Brändlein gebohrne Ursinußin, S. Tit. Herrn Christoph Simon Brändle Ihro hochfürstl. dhlt. von Bürckenfeldt wohlbestellten Stall Meister und burgers allhier Fr. Ehegattin, welche gleichfalls beÿständlich ewehnts Ihres Eheherrn beÿm geschäfft persönlich erschienen, Alle fünff des abgeleibten Herrn seel. geliebte geschwistrrige vnd respectivé Schwester Kinder, Zu gleichen portionen und Stammtheilern

In einer allhier Zu Straßburg beÿ der Kleinen Metzig gelegenen H. Niclauß Lampert dem Schneidern eigenthümlich gehörigen behaußung, sich volgender maßen befunden
Eigenthumb ane einer Behaußung. Die helffte ane hauß, hoff, hoffstatt, Stall und bronnen auch baumgarten (…) gelegen im Flecken Küttolßheim
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Haußraths 160, Sa. Bibliothecæ 60, Sa. Weins und Leerer Vaß 296, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 119, Sa. Goldenen Ring u. Geschmeids 212, Sa. baarschafft 13, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 815, Sa. Wein Zinßen 60, Sa. Gülthen von Liegenden Gütheren 70, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 250, Sa. Eigenthum ane liegenden gütheren 150, Sa. Schulden 32, Summa summarum 2241 lb – Schulden 453 lb, Nach deren Abzug 1787 lb
n° 1653 – Verkauff: und Looß Registerlein
n° 1654 – Abtheilungs-Concept Über Weÿl. Herrn Philipp Carl Ursinuß geweßenen Jur. U. Cand. nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet 1721.

Elève en première classe, Jean Ursinus meurt en 1704 à l’âge de quinze ans

Sépulture, Saint-Thomas (luth. diac. sen. 1687-1733, f° 44 neben 42)
den 14. 7.bris A° 1704. ist morgend früh ein Viertel Vor treÿ uhren gestorben H Johann Ursinus I. Class. Disc. seines alters 15 jahr, 3 monat, weniger 10 tag, deßen eltern gewesen (S.T.) H. Joh: Philippus ursinus, weÿland ober: secretarius deß allhiesigen Pfenningthurns v. (S.T.) Fr. Maria Magdalena gebohrne Strohmin, seine ehl. haußfr. Ist darauff d. 16. Ejusd. Zu St. Gallen begraben v. durch mich M. Joh. Ludov. Engelhardt Diac. Thom. die Leichpredigt gehalten word. bezeugen solches [unterzeichnet] Philippus Carolus Ursinus als Bruder, Philipp Caspar Leitersperger als vogt (i 46)



Jean Jacques Ruff, employé à la Tour aux deniers, et (1680) Julienne Fechant puis (1694) Elisabeth Wild, remariée (1721) avec Jean Georges Langenbach – ancien luthérien, catholiques


Fils de l’assesseur au Grand Sénat Jean Jacques Ruff, Jean Jacques Ruff épouse Julienne Fechant en janvier 1680 au Palais (Belle-Ile). Il achète le 10 janvier 1688 le droit de bourgeoisie pour lui et sa femme. Il est nommé messager du sénat. Son père qui meurt la même année le déshérite en le réduisant à la part légitime. Le préteur royal intercède en sa faveur quand il demande en 1688 aux Quinze à être exempté du droit de détraction dans la succession de sa mère puisqu’il a racheté le droit de bourgeoisie. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Jacques Ruff employé à la Tour aux deniers le 7 février 1689.
Julienne Fechant meurt le 3 avril 1694. Le veuf se remarie en mai 1694 avec Brigitte Wild, fille du serrurier Jean Georges Wild d’Oberkirch en Bade. Jean Jacques Ruff devient infirme ; sa femme résigne le 22 août 1699 au nom de son mari la fonction d’employé à la Tour aux deniers. Elle obtient un subside prélevé sur le salaire destiné à l’employé et à son adjoint ainsi que le droit de construire une échoppe pour y revendre au détail des marchandises. Jean Jacques Ruff qui devient assesseur au Petit Sénat (1700) conserve la gratification en nature (bois et fagots) qui lui a été attribuée l’année précédente. Sa femme obtient le 3 septembre 1700 le droit de servir de l’eau-de-vie dans l’échoppe devant le péage en arguant que son mari est tombé en enfance. Le subside prélevé sur le salaire du nouveau titulaire d’employé à la Tour aux deniers est remplacé en 1701 par une aumône versée par la fondation Saint-Marc. Brigitte Wild obtient en 1704 un nouveau subside pour pouvoir soigner chez elle son mari devenu fou. Jean Jacques Ruff meurt le 13 décembre 1713 à l’âge de 63 ans.
Brigitte Wild se remarie en 1721 avec le tanneur Jean Georges Langenbacher. Elle meurt le 4 février 1737 en délaissant pour héritière testamentaire Catherine Jeanneson, femme de l’huissier François Joseph Hagios.

Maison en propriété
1688, Place d’Armes
1692-1698, Place d’Armes (IV 250)
1698, rue des Cerceaux (IV 250, ensuite n° 10)

Enfants issus de Julienne Fechan

  • Jean Pierre, perruquier, disparu
  • Anne Catherine, épouse (1708) le cordier François Sébastien Müller
  • Agathe , épouse (1710) l’apprêteur de tabac François Carl


Signatures, Jean Jacques Ruff à son contrat de mariage (1694, AMS cote 46 Not 59, n° 37), Julienne Fechant (1691, marraine,. Saint-Pierre-le-Vieux p. 149)


Jean Jacques Ruff épouse Julienne Fechant en janvier 1680 au Palais (Belle-Ile)

Mariage, Le Palais (Morbihan)
Le neufvieme Janvier 1680 (…) entre honorable Jean Jacques Ruoff de la paroisse de St Nicolas ville de Strasbourg en Allemagne avec Julienne Fechant de la paroisse du palais (signé) Jean Jacques Ruoff de Strasbourg (i 8) (Référence)

Signature de Jullienne Fechant, marraine en 1691
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 149) Hodie 17. Junii A. 1691 Susceperunt (…) pudica Juliana Fechamps (signé) Jullienne Fechant (i 84)

Jean Jacques Ruff natif de Strasbourg achète le 10 janvier 1688 le droit de bourgeoisie pour lui et sa femme Julienne Vechan originaire de Bretagne en apportant deux enfants, Jean Pierre et Agathe.

1687, 3° Livre de bourgeoisie p. 1036
Joh: Jacob Ruoff von Straßburg erkaufft das burger Recht für sich undt seine Haußfr. Julianna Vechan aus Bretanien undt Zwo kinder, hans Peter und Agatha, p. 8 golt fl. so Er auff dem Pfenningthurn erlegt, Jur. 10. Jan. 1688, Gerber

Jean Jacques Ruff demande à être exempté du droit de détraction dans la succession de sa mère puisqu’il a racheté le droit de bourgeoisie. Il demande en outre une robe pour sa fonction de messager du sénat comme il a beaucoup dépensé lors de la mort récente de son père et qu’il ne reçoit pas de grain de la Ville puisqu’il est en fonction depuis moins d’un an. La commission estime que les arguments sont convaincants et qu’il est difficile d’opposer un refus sans être soupçonné de défaveur pour cause religieuse. Le préteur royal intercède en outre pour lui. Les Quinze dispensent le pétitionnaire de régler les droits de succession.

1688, Protocole des Quinze (2 R 92)
(p. 294) Freÿtags den 26. 9.br. – Johann Jacob Rueff pt° Abzugs
Obere Stall Herren lassen per me proponiren, Es habe Johann Jacob Rueff, der jetzmahlige Raths Bott, Umb gn. Nachlaß der 16. lb 13. ß 4 d, so er wegen ererbten Mütterl. Guts ane 25. lb gemeiner Statt Zu bezahlen, annoch restiret undth. angesucht, jnn erwegung er anjetzo wieder Zu einem Burger angenommen worden, Und d. Meiste Mütterl. Guth Wider jn die Statt gekommen, 2. Ane Röck, da er jnn der Statt dienst recipirt worden, und ane Leid Kleidung Vor sich und die seinige Viel angewendet habe, jnn hoffnung, Von seinem jüngst Verstorbenen Vatter eben so viel, als andere Kinder, Zu erben Von deme er aber, usq. ad Legitimam enterbt worden seÿe, Und 3. sein wenig gehabtes geld Vor früchten /:dann er Neuer bedienter ein gantzes jahr über Von dem Statt Speicher nichts empfange:/ außgegeben habe.
Welche rationes mann auff seithen der Herren deputirten Vor Zimlich erheblich, sonderlich weilen Herren Prætoris recommendation darzu Kompt, Und die Summ Nicht groß Auch, wann mann Imploranten jnn seinem begehren Nicht Willfahren sollte, es leicht das ansehen, d. es odio religionis gefahr, gewinnen dörffte, gefunden, jedoch aber Mghh. decision es gäntzlich anheim stellen wollen. Erk. Werden Imploranten die Noch schuldige 16. lb 13 ß 4 d abzug jnn genaden Nachgelaßen.

Inventaire après décès de son père
1688 (13.8.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 10) n° 22 – Inventarium und Behausung [sic] der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿl. der wohl ehrenvest fürsichtig, weiß und vorgeachte herr Johann Jacob Rueff E.E. Großen Raths geweßener alter beÿsitzer und burger in Straßburg nunmehr seel.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un pourvoient la fonction d’employé à la Tour aux deniers (employé des Trois). Seize candidats se sont inscrits dans le registre parmi lesquels les Quinze en sélectionnent cinq. Le messager du sénat Jean Jacques Ruff est nommé le 7 février 1689. Il prête serment le 12 février.

1689, Conseillers et XXI (1 R 172)
(p. 33) Montags den 7. Februarÿ – Wahl des dreÿer Knechts – Hanß Jacob Rueff
H. XV. Secretarius Schrag proponirt nach den die stell Eines dreÿer Knechts auf dem pfenningthurn ledig worden, hätten nach erkanter Rubric beÿ der Cantzleÿ in das büchel 16. Persohnen sich eingeschrieben, deren nahmen Er vordrist ablesen wollen, quo facto und nach ableßung des decreti wegen der verschwigenheit continuirt Er, Es hätten die Herren die XV. Ein außschütz von 5. gemacht und stellen im übrig. die wahl zu Mheren.
Electus Hanß Jacob Rueff Jetzmahliger Rhatsbott.

(p. 34) Sambstag den 12. Februarÿ – Hanß Jacob Rueff der new erwehlte dreÿer Knecht schwört auf seine ordtnung.

Julienne Fechant native de Belle-Ile meurt le 3 avril 1694 en délaissant cinq enfants. Le veuf déclare n’avoir pas passé de contrat lors de son mariage. L’inventaire est dressé dans sa maison place des Cordeliers. L’actif de la communauté s’élève à 104 livres, le passif à 54 livres.

1694 (6.5.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 1) n° 43
Inventarium und Beschreibung aller und Jeder Haab unnd Nahrung, so weÿl. die Ehren: und tugendsahme frau Juliane Fechant gebürtig Von Bellelule in Britagnien, deß Ehren Vest undt Vorgeachten H. Johann Jacob Rueffen dreÿerknechts undt burgers allhier Zu Straßburg, inn leb Zeit. geweßene Eheliche Haußfrau nunmehr seel. nach ihrem am Sambstag den 3. Aprilis dießes lauffenden 1694. Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren deß Ehrenvest, fürsichtig undt Weißen Herren Matthiæ Einsiedlers, Tabackbereiters undt E: E: Großen Raths nunmahligen beÿsitzers, burgers allhier, als geschwornen Vogts Johann Peters, Agathæ, Annæ Catharinæ, Annæ Barbaræ und Andreæ aller fünff der Verstorbenen frau seel. mit Vorernanntem Ihrem hinterbliebenen Ehemann undt Wittiber ehelich erzeügter Kinder undt ab intestato Erben (…) Actum Straßb. Donnerstags den 6.ten Maÿ A° 1694.
Pro Nota. Demnach der hinterbliebene Herr Wittiber vndt die Verstorbene Fraw seel. Zur Zeit Ihrer Verheürathung nicht allen Keine Eheberedung mit einander auffrichten sondern auch dero Zusammen in den Ehestand gebrachte Nahrungen nicht auffschreiben vnd inventiren laßen (…)
Inn einer der Statt Straßburg ane dem Baarfüeßer Platz gelegener hiehero gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie Volgt.
Ahne höltzenwerck. In der Cammer A, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Cammer B
Eigenthumb ane einer Behaußung. Item Hauß, Höfflein, Hinderhauß und Hoffstatt
ahne dem baarfüeßer Platz (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 58, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldener Ring 16 ß, Sa. Baarschafft 20, Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung, Nihil, Sa. Activ Schuldt 9, Summa summarum 104 lb – Schulden 54 lb, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 50 lb

L’employé à la Tour aux deniers Jean Jacques Ruff se remarie en mai 1694 avec Brigitte Wild, fille du serrurier Jean Georges Wild, d’Oberkirch en Bade : contrat de mariage, célébration. Il lègue à sa femme la jouissance viagère de sa part de la maison.

1694 (8. Maÿ), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 37
Eheberedung Zwischen H. Johann Jacob Rueffen dem dreÿer Knecht vndt burger allhier vndt Jgfr. Brigittæ Wildin weÿl. Mstr Hannß Georg Wilden geweßenen Schloßers vndt Burgers zu Oberkirch seel. nachgelaßeneen dochter
Concipirt, vide Prot. A fol : 118.
Eheberedung Zwischen H. Johann Jacob Rueffen dem dreÿer Knecht vndt burger allhier als Hochzeitern, beÿständlich Herrn Georg Sigmundt Braunsmantels deß Zinngießers vndt E. E. Kienen Raths alten beÿsitzers, ferner H. Matthiæ Schmidtmeÿers Kürschners sein H. Brrautigambs beeder geliebte Schwägere, wie auch H. Matthiæ Einsiedlers Tabackbereiters vndt E. E. Großen Raths nunmahligen beÿsitzers Sein H. Heinrichs Kinder geschwornen Vogts, aller burgere allhier ane Einem
So dann Jgfr. Brigidæ Wildin weÿl. Mstr Hanß Georg Wilden geweßenen Schloßers vndt Burgers zu Oberkirch mit auch Weÿl. Frawen Maria Cleopheæ gebohrner Metzgerin deßen Haußfrawen seel. ehelich erzeugter dochter, als der Jgfr. hochzeiterin, mit assistentz H Philipp Küblers Zinngießers v. E. E. Großen Raths allhier alten beÿsitzers v. nunmahligen noîe eines Constofflers beÿ E. E. K. Raths, wie auch H Johann Georg Kuntzen auch dreÿer Knechts vnd Gastgebers auff der Weinsticherstub allhier, am andern theil
6. Verschafft der H Hochzeiter seiner geliebten Jgfr. Hochzeiterin Zu einem lebtägigen wÿdumb Seine Zween dritte theil ane der behausung ane dem Baarfüeßer platz allhier gelegen, dergestalten daß Sie erwehnte 2/3.te theil die tag ihres lebens in wÿdumbs weiß vnd nach der Stat Straßburg wÿdumbs recht behalten und genießen solle.
Act. Straßb. Sambstags den St. N. A° 1694. [unterzeichnet] hanß Jacob Ruoff bekene wie ob stehet, + der hochzeiterin signum

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 86)
Die 24.ta Maÿ An. 1694. Matrimonio Iuncti sunt præmissa trina proclamatione Joannes Jacobus Rueff viduus Civis Argentinensis et pudica Brigitta Wildin ex Oberkirch coram me testibus (signé) Johann Jacob Ruoff, + (i 47)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Les apports du mari s’élèvent à 177 livres, ceux de la femme à 143 livres.

1694 (22.6.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 1) n° 46
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, so der Ehren Vest vnd Vorgeachte Herr Johann Jacob Ruff, dreÿer Knecht, vndt die Ehren vndt tugendsahme Fraw Brigitta gebohrene Wildin, beede Ehe persohnen, undt burgere alhier zu Straßburg, ein ander in den Ehestandt Zugebracht, vndt Vermög auffgerichteter Eheberedung Vor unverändert Vorbehalten haben (…) Actum in der königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein deß Ehrenvest fürsichtig vndt weisen herren Mathiæ Einsiedlers, tabackbereiters vnd E. E. Grosen Raths jetzmahligen beÿsitzers burgers alhier des Ehemanns Kinder Erster Ehe geordneten vndt geschwornen vogts, Dienstags den 22. Junÿ A° 1694.
In einer in der Statt Straßburg auff den baarfüßer Platz gelegenen dem H. Zuständigen behaußung sich befunden hat alß Volgt
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (M.) Item Hauß, Höfflein, Hinderhauß vnd hoffstatt, mit allen deßen begriffen, weiten, Zugehördten, rehten vndt gerechtigkeiten allhier in der Statt Straßburg ane dem Baarfüesser platz (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns unveränderte Nahrung betr. Sa. haußraths 201, Sa. Silber Geschirr und Geschmeids 16, Sa. Baarschafft 1, Sa. Activ Schuldt 2, Summa summarum 231 lb – Passiv Schulden 54 ; Nach solchem abzug 177 lb
Der Frawen Nahrung belangendt, Sa. Haußraths 83, Sa. Silbers 1, Sa. Guldener Ring 5, Sa. baarschafft 41, Sa. Activ Schulden 11, Summa summarum 143 lb

Brigitte (Wild) fait déclarer le 22 août 1699 aux Quinze que son mari infirme va résigner sa fonction d’employé à la Tour aux deniers. Elle sollicite une aide en nature (bois et fagots) et le droit de construire une échoppe pour y vendre des marchandises au détail. L’assemblée la renvoie respectivement à l’Accise et aux préposés au bâtiment. Les préposés au bâtiment proposent le 25 septembre d’assigner au pétitionnaire deux mesures de bois et quatre cents fagots le restant de sa vie. Quant au droit de vente, les préposés de l’Accise constatent que la tribu de la Mauresse a débouté la veuve de sa demande parce que son mari est échevin chez les Tanneurs. Ils estiment qu’il pourrait passer à la Mauresse et qu’à sa mort la veuve pourrait conserver le droit de vendre au détail le temps de son veuvage.

1699, Protocole des Quinze (2 R 103)
(f° 256-v) Sambstags den 22. Augusti 1699. – Brigitta Joh: Jacob Ruffen pt° Holtz und wellen auch Grempen Gädleins
Brigitta Joh: Jacob Ruffen des dreÿer Knechts Auff den Pfenningthurn haußfrau per Kun, weilen derselbe bekanter bawfälligkeit halben sein officium dießen morgen beÿ Mghherren Rhät undt XXI. resigniren will, So verhoffe sie, es werden Mghh. in consideration für der Statt geleisteten getrewen dienst, die gnad vor ihn haben, und Ihme Zeit seines nich kurtzen lebens mit etwas holtz und wellen Gn. Zu hilff kommen, und Zugleich erlauben wollen, daß er etwann ein Kremp Gädlein auffrichten möge. Erkandt, werden beede begehren, respê an die Obere Baw, vnd vngelts herren gewießen, mithin der Obern Bawherren recommendirt, wann ged. Ruff sein officium dießen mogen resignirt haben werde, beÿ Mgherren Rhät und XXI. Zu proponiren, daß Zu deßen stelle ersetzung gleich eine Rubric erkant werde möchte.

(f° 292) Freitags den 25.ten 7.bris 1699. – Johann Jacob Rueff pt° Holtz und wellen und Grempen Gädleins
Iidem [Ober Bauherren] per me, daß Johann Jacob Rueff, d. geweßene dreÿer Knecht Auff den Pfenningth., Zweÿ petita an Mghh. gelangen laßen 1) ihme solang als er lebt etwas ane holtz und wellen jährlichen gedeÿen Zulaßen und 2) ihme ein Grempen Gädlein zu seinem underhalt Zu gestatten. Davon mann auff geschehener remission geredt, und, was d. erste betrifft, Zu MGhh. stellen wollen, Ob nicht ihme inn seinem begehren, inn ansehung Andern Statt bedienten dergl. genad auch Zukommen, gratificirt, und es auff Zweÿ fuder holtz und 400. wellen ad dies vitæ ihm gratis gesetzt werden solte.
d. andern betreffend, so seÿe der bericht geschehen, daß desen haußfrau sich deswegen bereits beÿ E. E. Zunfft der Möhrin angemeldt, daselbsten aber derentegen, Weilen d. Mann beÿ den Gerbern Leibzünfftig ist, und als Schöff Von der nicht Weggehen, Und Zu der Möhrin mit dem Leib dienen Kann, Auchschnurstracks Wider articul lauffet, abgewißen worden, Weilen er aber gleichwohlen jnn einem Miserablen stand sich befindet, und sich mit nichts anders Zu ernehren Weiß, auch die dispensation allein beÿ MGhh. steht, so habe man darür gehalten, daß ime Willfahrt werden könte, jedoch mit dem anhang, daß er sich beÿ d. Zunfft d. Möhrin stellen, Und die gebühr obstatten, Auch, wann er Zu sterben Kommen sollte, die Wittib sich alda Leibzünfftig machen, und d. grempen recht Länger nicht, als sie jnn den Wittwenstand bleiben, od. einen Zünfftig heurathen wird, treiben sollte. Erk. Bedacht beliebt.

La femme de Jean Jacques Ruff résigne au nom de son mari la fonction d’employé à la Tour aux deniers pour cause d’infirmités et demande un subside. Le syndic royal distingue la démission que le Magistrat peut accepter, d’autant que la démission évite de demander à l’intéressé de se démettre de fonctions qu’il n’exerce plus et le subside que les préposés au bâtiment et les Trois de la Tour aux deniers devront déterminer, en suggérant qu’une certaine somme soit prélevée sur le salaire de son successeur.

1699, Conseillers et XXI (1 R 72)
(p. 144) Sambstags den 22. Augusti 1699. – Hanß Jacob Rueff der dreÿerknecht resignirt sein officium und bittet vmb Ein gnaden gelt – würdt seines dienstes entlaßen
Kun. nôie Johann Jacob Rueffen deß dreÿer Knechts auff den Pfenningthurn Erscheint deßen Haußfrau, weilen derselbe auß ohnvermöglichkeit seinen dienst nicht mehr abwarten kan, alß will denselben Zu Ewer Gnaden handen, von welchen Er denselben auch empfangen, resignirt vnd Zugleich gehorsambst gebetten haben, weilen die mittel beÿ ihme gantz gering ihme mit einem Gnadengelt vmb sich und die seinige desto beßer außbringen Zu können, in Gnaden Zu willfahren.
H. Syndicus meldet, es weren in dem gehaltenen recess Zween puncten angebracht worden, Erstlichen daß Implorant seines dienstes erlaßen, vnd dann Zweytens, daß mit einem Gnaden gelt ad dies vitæ demselben willfahrt werden möchte. Was das erste begehren betrifft werde es damit gantz keine difficultät haben in deme Mhh gleich wie Sie gewalt gehabt dißen dienst Zuersetzen, also auch die begehrte resignation deßelben annehmen, vnd weilen auß freÿem willen der Implorant die resignation gethan, so seÿe es vmb so beßer alß man sonsten gemüßiget werden were ihme bedeuten Zu laßen, daß Er resigniren solte, in dem wegen ohnvermöglichkeit denselben dienst nicht ferner abwarten könne, vnd wurde demnach seines erachtens ihme in dießen petito willfahrt vnd deß bißhero gehabten diensts erlaßen werden können. Was aber den andern puncten betreffe, daß ihme Ein gnaden gelt ad dies vitæ bewilligt werde möchte wurde ein solches ferner zu vndersuchen, vnd zu dießem ende an die Obere bawherren vnd Hh. dreÿer deß Pfenningthurns Zu weißen sein, damit Sie nach befindung der Sach ihme etwas gewißes adiudiciren oder die nach dergestalten reguliren möchten, daß seinem successori von seiner besoldung etwas abgenohmen, vnd denselben gegeben werden möchte, und weilen sehr nöthig seÿe, daß dißer dienst fürderlich wider ersetzt werden möchte, so wurde anjetzo gleich ein rubric Zu erkennen vnd Ober: vnd Rhathherren Zuersuchen sein ihren Zünfftigen ein solches anzuzeigen. Erk. Würdt Implorant seines dienstes erlaßen vnd das begehren wegen deß Gnadengelts an die Obere Baw Herren und Herren Dreÿer des Pfenningthurns gewiesen. H. XV. Brackenhoffer und Herr Knörr.

Les préposés au bâtiment proposent de diviser en trois les trois florins attribués à l’employé, un florin pour Ruff, un autre pour son remplaçant et le dernier pour l’adjoint. Quand la femme de Jean Jacques Ruff s’adresse le 8 octobre aux préposés en demandant un subside et le logement de fonction pour le restant de sa vie, ils décident de donner dix sols par semaine à Jean Jacques Ruff qui pourra occuper son logement jusqu’à Pâques.

1699, Préposés au bâtiment (VII 1378)
(f° 61-v) Dienstags den 15. Ejusd. [7.bris] – Johann Jacob Rueff der emeritirte dreÿerknecht pt° gnadengelts
Wegen Johann Jacob Rueffen des emeritirten dreÿerknechts beÿ Herren Räth und XXI. gesuchten und an die Obere Bawherren gewiesenen Gnadengelts ward Erk. Soll mit Herrn Prætore Regio geredt werden, ob nicht 3 fl. welche ein dreÿerknecht wochentlich Vom Pfenningthurn Zu empfangen hatt, in dreÿ theil getheilt, Ruffen 1. fl. dem Newen dreÿerknecht 1 fl. und deßen Vicario 1 fl. davon gereicht werden wolte ? Welches auch beliebt worden.

(f° 69-v) Donnerstags den 8. Ejusd. [8.bris] – Johann Jacob Rueffen des licencirten emeritirten dreÿer Knechts hfr. ersucht Mghh. noîe Mariti, der nicht mehr außgehen kan, gnd. Zu determiniren was Ihme wochentlich ane gnadengeld gereicht werden solle, wie auch Zuerlauben, daß Er die Zeit seines lebens den thurn auff den Graben vor dem Burgthor gegen der Steinstraßen, so Ihme, alß dreÿer Knecht ohne hauß Zinnß Zu bewohnen gnd. assignirt worden ist, bewohnen dörffe.
Erk. Soll dem Imploranten wochentlich 10. ß d dem Newen dreÿerknecht 10. ß d und Thomæ Knoblochen deßen Vicario 10. ß d geraicht, und Rueffen der Thurn biß auff Ostern Zu bewohnen Vergönnet werden, die Wittib aber im fall Ihr Mann in währender Zeit Versterben solte, hätte alß dann den Thuen alsobalden Zuraumen, die accidentia Von den augenscheinen und herumbtragen des Pfenningthurns Zinnßen sollen Georg Frewdenberg und Knobloch mit einander theilen.

Les préposés au bâtiment déclarent le 23 avril 1700 aux Quinze que le Magistrat a bien voulu attribuer l’année précédente à Jean Jacques Ruff une mesure de bois et quatre cents fagots par an mais comme il fait maintenant partie du Petit Sénat en recevant à ce titre quatre mesures de bois et cinq ou six cents fagots, ils demandent si la première attribution reste valable. Les Quinze répondent qu’elle le reste, d’autant plus que Jean Jacques Ruff a été nommé pour seulement deux ans au Sénat.

1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
Joh: Jacob Ruff pt° gnaden Holtz und wellen, 132, pt° Brandenweinschancks, 270, 293
(f° 131-v) Freÿtag den 23. Aprilis 1700 – Joh: Jacob Ruff pt° gnaden Holtz und wellen
Iidem [Obere Bawherren] Laßen per Herrn Friden Proponiren, es habe Johann Jacob Ruff der gewesene dreÿer knecht auffm Pfenningthurn den 25. Septembr. vorigen Jahrs beÿ MGhh die Gnad erhalten, daß Ime alle Jahr Zweÿ fuder holtz vnd vier Hundert wellen gereicht werden sollen, Zu deren Abfolgung Selbiger dießer tagen einen schein an den haag mr. Verlangt habe, man hette aber selbigen Zu ertheilen bedenckens getragen, weilen ged. Ruff anietzo beÿ E. E. Kleinen Rhat Zu sitzen die Ehre gehabt, vnd wegen solchen Ehrensitzes jährl. 4. Fuder holtz vndt 5. oder 600. wellen genieße, deßwegen man Zu Mghherren stellen wolle, ob demeselben damit willfahrt werden solte.
Erk. weilen obbemelte 2. Fud. Holtz und 400 Wellen, ihme Ruffen als eine Gnad verordnet worden, und Er nur Zweÿ Jahr lang beÿ E. E. Kl. Rhat zu sitzen habe, alß sollen ihme dießelbe Gereicht werden.

La femme de Jean Jacques Ruff demande le 7 août 1700 le droit de servir de l’eau-de-vie en cotisant à la tribu des Tonneliers. La commission rapporte que l’échoppe devant le péage du Faubourg de Pierre est peu fréquentée et que son mari est tombé en enfance. Le voisinage déclare que Jean Jacques Bleyfuss y a servi de l’eau-de-vie pendant neuf ans puis la femme Wenigguth pendant quelques années. Les Quinze accordent l’autorisation le trois septembre.

(p. 270) Sambstags den 7. Augusti 1700 – Joh: Jacob Ruff pt° Brandenweinschancks
noîe h. Joh: Jacob Ruffen so unpaßlich erscheint deßen haußfr. per R. bittet unterth. vmb erlaubnus brandenwein verkauffen Zu dörffen mit dem erbeithen daß Sie gleich andern Krempen sich beÿ E E. Zunfft der Kieffer deßwegen Geltzünfftig machen wolle. Erk. an die Obere Handwerck Hh. gewießen.

(p. 292-v) Freÿtags den 3. Septembr. 1700 – Hanß Jacob Ruff pt° Brandenwein schancks
Obere Handwercks herren Laßen per Herrn Friden Proponiren daß Hanß Jacob Ruffen Fr. ohnlängst umb erlaubnus angehalten, daß Sie brandenwein außschencken dörffe, und sich dabeÿ erbietig gemacht habe, beÿ E E Zunfft der Kieffer geltzünfftig Zu werden. Auff beschehene Remission habe man nicht ermangelt dieselbe noch ferners anzuhören, welche beditten, daß das Gädel so Sie besitze vor dem Zollthor an der Steinstraß gelegen das Krempen weßen schlecht, und ihr Mann Kindisch seÿe, daß Sie sich nicht mehr außzubringen wiße, Es habe auch vor dießem ein Seiler nembl. Hans Jacob Beifuß 9. Jahr und nach Ihme die Wenigguthin, auch etliche Jahr lang den brandenwein schanck darinnen getrieben, welches auff beschehene nachfrag die nachbarschafft attestirt habe, deßwegen man davor gehalten, daß deroselben in ihrem begehren wohl gratificirt werden könne, sonderlich weilen Mghherren bescheidt dahin gehe, daß die Jenige, welche den Brandenwein schanck Zehen Jahr getrieben, oder in denen häußern solcher solang getrieben worden, selbigen Zu continuiren macht haben sollen, allein stünde die genehmhaltung Zu MGHherren.
Erk. wird der Implorantin in ihrem begehren willfahrt.

Assesseur au Petit Sénat, Jean Jacques Ruff rapporte le 22 août 1701 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un qu’une gratification de 10 sols par semaine lui a été attribuée deux ans plus tôt mais qu’elle ne lui est plus versée. Le syndic royal rappelle les faits et ne voit pas de raison de cesser le versement. Il suggère de recommander le pétitionnaire à l’aumône Saint-Marc si rien n’a été inscrit dans les registres. Le préteur Joham déclare que les préposés au bâtiment lui ont attribué la somme. L’assemblée renvoie l’affaire aux préposés au bâtiment. Le représentant des préposés au bâtiment rapporte le 3 octobre que la portion de salaire attribuée à Jean Jacques Ruff est versée à son remplaçant pour le rétribuer de son travail et que la Tour aux deniers n’est pas en mesure de verser une somme supplémentaire. Le syndic royal suggère de recommander le pétitionnaire à l’aumône Saint-Marc.

1701, Conseillers et XXI (1 R 184)
(p. 212) Sambstags den 20.ten Augusti 1701 – Johann Jacob Rueff vmb continuation seines Gnaden gelts.
Riess Ersch. herr Jacob Rueff E. E. Kleinen Raths beÿsitzer, es haben Ewer Gnaden vor ohngefähr Zweÿen jahren Herrn principalen 10 ß Gnadengelt wochentlich Zuerkandt weilen die herren dreÿer deß Pfenningthurns aber ihme solches, weiß nicht auß was ursach. entzieh. wollen alß bittet in höchster unterthänigkeit ihme dieses ferner Zu continuiren.
Herr Syndicus meldet, Er wüße sich wohl Zuerinnern, daß damahlen alß Implorant seinen dienst resigniret, derselbe Zugleich vmb Ein Gnaden gelt gebetten, was ihme aber damahlen Zuerkandt worden, seÿe ihme nicht bekandt, deßwegen dann in denn Protocollis nachzuschlagen sein werden vnd wann sich darinnen befinden solte, daß solche 10 ß demsemben Zuerkandt worden, so könne Er nicht sehen auß waß Ursach vnd macht die herren dreÿer deß Pfenningthurns solchs gnadengeld ferner Zu geben difficultirten, Worinnen sich aber nichts in den Protocollis befinden solte, so würde der Implorant an St Marx zu Recommendiren sein.
Herr St. Joham der jünger berichtet hierauff, daß auf erkandnuß der Obern bawherren solche 10. ß dem Imploranten beÿ resignirung seines dienstes assignirt vnd Zuerkandt worden seÿen. Erk. soll sowohl in den Protocollis eher dießem orth alß auch beÿ denen Oberen Bawherren nachgeschlag. werden, vnd würdt im übrigen dieße sach an die Obere Bawherren gewießen. H. XV. Kellermann vnd H. Mollinger.

(p. 271) Montagß den 3.ten Octobris 1701 – herr Jacob Rueff Vormahliger dreÿer Knecht, pt° Eines gnd. Subsidium zu seinem unterhalt
K. Ersch. herr Jacob Rueff, Vormahligen dreÿer Knechte, auff allhießigem Pfenningthurn, producirt Unterthänige Memoriale, daß Ihme Einiges gndges Subsidium gereichet werden Möchte, vnd dadurch sich ernehren vnd außbringen Zu Können, Weilen Er wegen blödig: vnd ohnvermöglichkeit nichts Verdienen Könne.
H. XV. Kellermann Vnd herr XV. Gambs als Ober Bauherren berichten hierauff, daß dießelbige dem Imploranten auff gnde. Remission ahne Sie Nach deme Er seine Dimission wegen Leibs Blödigkeit erhalten, Wochentlich 10 ß Zu seinem Unterhalt vnd subsistentz Regulirt hätten, damit auch so Lang Continuiret, als der Neue ahne seine Stelle erwehlte dreÿer Knecht abwesend gewesen, Nach deme deßelbige aber sein Ampt angetetten, hetten Sie damit weiter Nicht Continuiren können, weilen Er dann das seinige gleich baldten genoßen vnd gezogen, Wann Nun der Pfenningthurn Nicht en pouvoir ist Einiges Gnaden Geld Jemanden Zu Machen, hätt man Sie auff sein gethanes sollicitiren, Ihne ahne Mherren gewießen.
Herr Syndicus der Implorant währe in Mghh. diensten geweßen, den Obernhauherren vnd dreÿ des Pfenningthurn Langezeitt getreu gedienet, vnd auffgewartet, vnd wie auß die Oberen Bauherren Relation abzunehmen, hätten Sie Ihme so lang das Jenige Zu kommen Laßen, was der Neue dreÿerknecht währender Abweßenheit Zu genießen gehabt, Neml. 10. ß die Woche, Weilen aber dießelbige Jetzo hien vnd seiner Charge bereits Exercire vnd dann Einfolglich die Gage darvon genießen solle, vnd der Pfenningthurn auch nicht wegen bekanten Unvermögens im Stande ist etwas Zu thun, habe Er zu Mghh stellen wollen, ob Sie dem Imploranten Nicht etwa Im fall Sie gesinnet Währen Ihme Einige Gnaden Zu bezeugen, ahne die Herrn Pfleger Zu St Marx, als Eine fondation vor beturfftige und Armen Persohnen Remittiren, die Subsistence so Von dar Ihm wochentlich Könte gereicht werden, etwa auff 1 fl. Reguliren od. aber alles der Herren Pfleger Dexterität Recommendiren wollen.
Erk. Wurdt der Implorant Mitt seinem petito ahne die herren Pfleger Zu St. Mrx Verwießen, Und dero Dexterität die Sache Uberlaßen, Sie Ihme Lebens Zeit, Ein gewißes Wochentlich Zu seiner Subsitentz reichen wolte Laßen. Herr XV. Brackenhoffer, H.Pfeiffer.

La femme de Jean Jacques Ruff qui est devenu fou demande le 27 février 1704 un nouveau subside pour pouvoir le soigner. Le syndic royal fait remarquer que le malade est soigné par sa femme qui ne demande pas de l’interner à l’asile de fous, il suggère d’augmenter le subside que verse déjà l’aumône Saint-Marc.

1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
(f° 68) Mittwochs den 27.ten Februarÿ 1704. – Johann Jacob Rueffen gew. dreÿerknechts fraw vmb einige beÿhülff zu verpflegung ihres Manns
K. Ersch. nôe. Johann Jacob Rueffen des vormahligen dreÿer knechts kranckh darnieder ligendter haußfrauwen, weÿlen derselbe auß seiner schon lang gewehrter Kranckheit gar in die dollheit gerathen, als bittet Sie in ansehung Ihrer geringen mittlen, vmb einiger Obrigkeitlicher beÿhülff damit Er etwan nur allein in dem hauß angelegt vndt mit einigen mittlen möchte versehen werden.
H. Sÿndicus regius votirt vnd meldet, were die Implorantin zu loben, daß Sie nicht berlangte Ihren ehemann inns dollhauß Zu bringen, sondern die Unruhe viel lieber in Ihrem hauß haben wolle vndt weÿllen Sie beÿ keinen mittlen die Uncösten Zu Verwahrung vnd Verpflegung gedachten Ihres manns zu bestreiten, Vndt ohne dem das allmoßen von St: Marx würcklichen genieße, als habe Er darvor gehalten, daß Sie Vmb einige addition der Hh Pflegeren Zu St Marx recommendirt werden köntte.
Erk. wird Implorantin zu beßerer verpflegung Ihres Ehemanns vmb eine addition des würcklich zu Genießen habendten allmosens denen HHn Pflegern Zu St. Marx bestermaßen recommendirt. J. XXI. Lamp vnd H. Rath. Nauendorff.

Autres mentions de Jean Jacques Ruff dans les registres des Quinze
1694, Protocole des Quinze (2 R 98) 21 Hannß Georg Kuntz und Johann Jacob Rueff die dreÿer Knecht des Pfenningthurns umb Saltz
1695, Protocole des Quinze (2 R 99) Johann Jacob Rueff der dreÿer Knecht soll von d. Gerber Zunfft zu einem Zumann gebracht werden, 270

Jean Jacques Ruff meurt le 13 décembre 1713 à l’âge de 63 ans après avoir été infirme plusieurs années. Il délaisse sa veuve Brigitte Wild, il est inhumé au cimetière Sainte-Hélène le 15 décembre.

Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 12)
Joannes Jacobus Rueff, maritus Brigidæ Wildin, mortem oppetÿt 13. Decembris 1713. circa octavam serotinam, annos natus 63. postquam per plures annos infirma valetudine detinebatur fuit inantea omnibus sacramentis pié provisus, et 15. sequenti ad S Helenam christiané sepultus (i 9)

Le notaire Rohr dresse l’inventaire non conservé après la mort de Jean Jacques Ruff. Les préposés de la Taille le portent dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 400 florins. Sa fille domiciliée à Molsheim est dispensée du droit de détraction comme habitant les terres de l’Evêché. Les enfants cités à la vente de 1714 sont Jean Pierre, Agathe femme de François Carl et Anne Catherine femme du cordier François Sébastien Müller.

1714, Livres de la Taille (VII 1175) f° 64
(Gerber, F. N° 1178) Weÿl. Hn. Johann Jacob Rueffen geweßten Dreÿer Knechts des Pfenningthurns und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Rohr.
Concl. fin. Inv. ist fol. 48-b, 206. lb 11 ß 9 d, die machen 400. fl. verstallte 300. fl. also Zu wenig 100 fl.
Warvon der Nachtrag alß ohnveränderten Guht gerechnet wird auf acht jahr in duplo th. à 6 ß – 2 lb 8 ß
Und auch auf Sechs Jahr in simplo trifft à 3 ß – 18 ß
Extat das Stallgeltt pro 1714 – 1 lb, 16 ß
Gebott, 1 ß 4 d
Abhandlung, 7 ß 6 d – Summa 5. lb 10 ß 10 d
Frau Anna Catharina gebohrne Rueffin, Frantz Sebastian Müllers, Seÿlers und burgers zu Molßheim Ehel. Haußfrau ist Zwahr alhier frembd und ohnverburgert, demnach aber alß bischofflich in Crafft des Abzugs befreÿt
dt. 29° Januarÿ 1714.


Brigitte Wild se remarie en 1721 avec le tanneur Jean Georges Langenbacher, veuf de Marguerite Vivain

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 165-v)
Hodie 3. die Februarÿ Anni 1721. (…) sacro matrimonii Vinculo Conjuncti Joannes Georgius Langenbacher viduus Margarithæ Vivain civis Argentinensis parochianus noster et Brigita Wildin vidua Joannis Jacobi Ruof in parochia ad dictum Stm Marcum Commorans (signé) hanß georg langenbacher, + signum sponsæ (i 168)

Brigitte Wild meurt le 4 février 1737 en délaissant pour héritière testamentaire Catherine Jeanneson (Schenesson), femme de l’huissier François Joseph Hagios, ou par substitution la fondation Saint-Marc. La défunte est morte chez Agathe Ruff femme de François Carl (sa belle-fille). L’actif de la succession s’élève à 117 livres, le passif à 98 livres.

1737 (6.5.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 21) n° 484
Inventarium über Weÿland Frauen Brigittæ Langenbachin gebohrner Wildin, weÿl. herrn Johann Geörg Langenbach, gewesenen Rothgerber und burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1737. – nach Ihrem den 4. Februarÿ instehenden Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren und begehren Frauen Catharinæ Hagios, gebohrner Jennison, herrn Frantz Joseph Hagios, des Exequirer und Schirms Verwanthen allhier ehelicher haußfrauen, alß der Von der verstorbenen, seel. per Testamentul cum conditione instituirter Erbin, fleißig inventirt und ersucht, sowohl durch Sie die Erbin als auch Frauen Agathæ Carlin gebohrner Ruffin, Frantz Carl des Tabackbereiters und burgers allhier Ehegattin, beÿ welcher sich die verstorbene seel. biß in ihren Todt auffgehalten (…) So beschehen in Straßburg in ferneren gegenseÿn S. T. Herrn Simon Knollen handelßmanns und E. E. grosen Raths allhier alten nunmehro aber E. E. Kleinen Raths wohlansehnlichen beÿsitzers allß auß estegedachtem Raths mittel um der unverburgerten Erbin willen hierzu inspecie abgeordneten herrn Deputati, und S. T. Herrn Johann Thomas Frölich, J. U. Lti und des Löbl. Stiffts St. Marx wohlverordneten Schaffners, so nahmens besagten Stiffts Weilen dese Verlaßenschafft dafern die instituirte Erbin von Ihrem Jetzigen Ehemann versterben solte, besagtem Stifft Zufallen solle, ohngeachtet die Erbin nebst Ihrem Ehemann solchem Stiff diese Erbschafft crafft solcher substitution nicht concediren will, beÿgewohnet, auff Montag den 6. Maÿ Anno 1737.
Copia Testamentum nuncupativi so die Frau seel. den 12. sept. A° 1719. Vor Herrn Notario Rohren seel. auffgerichtet
Copia der erstern nach Disposition so die Frau seel. den 26. Julÿ Anno 1721. gestifftet
Copia der Zweÿten nach Disposition so die Frau seel. den 8. Aprilis A° 1734. geordnet
Passiv Schulden. Frantz Carl dem Tabackbereiter allhier ane Cammerzinß Von Weÿhenachten 1736 biß Annunc: Mar: 173. vor ¼ tel Jahr, 15 ß
Sa. haußraths 16, Sa. Activ Schulden 100, Summa summarum 117 lb – Passiv Schulden 18, Nach deren Abzug 98 lb – Legaten 43, Detrahendo 55 lb
Weilen aber sie Verstorbene seel. Von Weÿland herrn Johann Geörg Langenbach Ihres Letstern Ehemanns seel. Erben Jährlichen 8. lb Wÿdums Zinß gezogen, alß werden der Stall summ beÿ zu rechnen seÿn, so gedachter Zinß in Capital zu fünff pro cento gerechnet außwirfft benantlich 160. lb


Enfants

Le teinturier Elie Neubaur rend compte de la gestion des biens qui appartiennent au perruquier Jean Pierre Ruff, fils de l’employé à la Tour aux deniers Jacques Ruff, parti à l’étranger sans avoir donné de ses nouvelles.

1721, Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 46)
Rechnung Weÿland Herrn Eliä Neubaurs geweßenen Schwartz: und schönfärbers und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers als geweßenen Vogts Herrn Johann Peter Ruffen, des Ledigen Peruquenmachers, weÿl. Herrn Johann Jacob Ruffen des dreÿer Knechts auff Allhießigem Pfenningthurn und burgers allhier seel. hind.laßenen Sohns, welcher schon geraume Zeit in der frembde, ohnwißend wo er sich derzeit befindet, Inhaltend was derselbe dießer Vogteÿ halber de anno 1714. biß 1721. in verschiedene wege eingenommen und außgeben hat. – Erste und Letste Rechnung dießer Vogteÿ.
Kurtzer bericht dießer Rechnung. Deß Curandi sambtliches Vermögen, so der vogt in administratione oder verwaltung gehabt, ist allein bestand. in deßen ererbten vätterlichen guth, darüb. H. Daniel Rohr Notarius publ. et Pract. alhier in Anno 1714. eine ordentliche Designation od. theilregisterlein hiebeÿ sub Lit. A. auffgericht

Anne Catherine Ruff épouse en 1708 François Sébastien Müller, fils du menuisier Jean Gaspard Müller de Haguenau. François Sébastien Müller est cordier à Molsheim à l’inventaire dressé en 1714 (ci-dessus)

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 88)
1708. Die vero 8. Januarÿ (…) intronizati et Copulati sunt Franciscus Sebastianus Müller, Johannis Caspari Müllers p.m. Civis quondam Hagenoensis et Scriniarÿ filius ex una, & Anna Catharina Rueffin, Joannis Jacobi Rueff exassessoris et Civis Argentin. filia ex altera partibus (i 47)

Agathe Ruff, fille de l’ancien assesseur au Sénat Jean Jacques Ruff et de Julienne Fechant, épouse en 1710 François Carl, fils du chapelier Ulric Carl et d’Anne Marie Busch

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 104)
Anno Salutis 1710. die 13 Octobris (…) intronizati et Copulati sunt Franciscus Carle, ulrici Carle pilearÿ et Anna Maria Buschin Civium argentinensium filius ex una et Agatha Ruefin, Joannis Jacobo Ruef exassessoris et Julianæ fechant p. m. Civium Argentinensium filia ex altera partibus (i 55)



3, rue des Hallebardes (ancien 13)


Rue des Hallebardes n° 3 (ancien n° 13) – V 204 (Blondel), N 1186 puis section 63 parcelle 70 (cadastre)

Réunie à la maison voisine en 1849.


Façade en 1928, boiseries Renaissance au troisième étage, l’ancien n° 13 correspond à la partie droite de la façade (dossier 230 MW 84, Grandes Arcades n° 91)
Le 3, rue des Hallebatdes (crépi jaune) et la maison à l’angle des Grandes Acades (crépi saumon, mars 2014)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du fondeur de pichets Jérôme Renner : elle a dix-neuf pieds et demi de long et deux encorbellements de même longueur. Elle revient au début du XVII° siècle à son gendre par alliance, le marchand Adam Kalt. Elle appartient pendant douze ans à Claude Bitto, marchand propriétaire de la grande maison à l’angle des Grandes Arcades (actuel n° 91) puis (1624-1633) au marchand Jean Millot, originaire de Lausanne, qui s’établit ensuite à Bâle. Le marchand de soie Zacharie Ingweiler se charge de régler les sommes garanties sur la maison qui provient de son père Michel Ingweiler mais n’y parvient pas. Le marchand bâlois Pierre Fattet, locataire de la boutique, demande en 1651 l’autorisation d’établir une communication avec la boutique voisine (sur la gauche). L’apprêteur de chapeaux Emmanuel Fischer devient propriétaire en 1668. Son voisin de droite, l’assesseur des Treize Jean Jacques Erhard, se plaint l’année suivante des étaux amovibles surmontés de treillis qu’Emmanuel Fischer a placés devant sa maison. La maison passe à son fils aussi nommé Emmanuel Fischer puis à son petit-fils Adam Müller (1703-1715). Tailleur originaire de Grignan en Provence, Louis Meyé en est propriétaire de 1730 jusqu’à ce qu’il la cède à son fils en 1763. Il présente son chef d’œuvre en 1717 mais ne devient bourgeois qu’en 1729 malgré les mises en demeure. D’après le billet d’estimation de 1767, elle comprend une boutique, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, une toiture couverte de tuiles plates et une cave voûtée. Claire Meyé, femme du confiseur Barthélemy Marchal, rachète en 1782 les parts de ses frères et sœurs. Les préposés au bâtiment (1789) puis l’architecte de la ville (1817) refusent que les propriétaires Marchal puis Villaume repeignent l’avance.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et une petite avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (h’) : trois arcades au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour (I’) montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, l’aile (3-4) à l’est, le mur (2-3) du voisin au nord et la cloison (1-2) qui sépare la cour de sa jumelle sur la gauche.
La maison porte d’abord le n° 13 (1784-1857) puis le n° 3, réunion des anciens n° 12 et 13.


Cour (I’)

Le bijoutier Simon Charles Villaume achète en 1816 la maison qu’il revend en 1839 au marchand de chapeaux de paille Georges Anstætt. Ses créanciers la font saisir en 1844. Plusieurs fois remise pour donner au débiteur moyen de rembourser les sommes dues, l’adjudication a lieu en 1849 au profit de l’orfèvre Georges Siegfried, propriétaire de la maison voisine (n° 12 ), qui réunit définitivement les deux propriétés.

janvier 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1849 (date de la réunion à la maison voisine). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jérôme Renner, fondeur de pichets, et (1563) Brigitte Hinder, d’abord (1558) femme de Jacques Lampert, puis (1572) Agnès Bischoff, veuve du fabricant de collets Jean Thomas – luthériens
h Adam Kalt, marchand, et (1590) Sabine Thomas, remariée (1611) au marchand Christophe Kurtz – luthériens
1612 v Claude Bitto, marchand, et (1570) Agnès Holl puis (1604) Marie Pullian veuve de l’orfèvre Melchior Hartung – luthériens
1624 v Jean Millot, marchand, et (1621) Susanne Buisson – luthériens
1633 v Michel Ingweiler, marchand, et (v 1615) Marie puis (1637) Ursule Müeg, d’abord (1630) femme du marchand Gaspard Emmerich puis (1646) du marchand Jean Adolphe Kirchhoffer – luthériens
1650* h Zacharie Ingweiler, marchand de soie, et (1656) Cléophée Huck – luthériens
1660* adj Jean Richshoffer, marchand, consul, et (1623) Agnès Guischard puis (1634) Susanne Ringler – luthériens
1668 v Emanuel Fischer, apprêteur de chapeaux, et (1659) Marie Elisabeth Berstett, (1688) Marguerite Leopard, d’abord (1679) femme du chirurgien Jean Schmid et (1682) du marchand Frédéric Gambs, puis (1700) Catherine Schmidt d’abord (1671) femme du marchand Jean Louis Egger puis (1692) du pasteur Dominique Ring – luthériens
1701 h Emmanuel Fischer, apprêteur de chapeaux, et (1689) Anne Salomé Imlin – luthériens
1703 h Jean Adam Müller, marchand, et (1704) Anne Elisabeth Carol – luthériens
1715 v Jean Georges Burger, marchand, et (1708) Catherine Salomé Zetzner – luthériens
1730 v Louis Meyé dit Saint-Louis, tailleur, et (v. 1712) Catherine Rose, (1726) Catherine Sigrist puis (1765) Catherine Rolland – catholiques
1763 h Louis Meyé dit Saint-Louis, tailleur, et (1745) Marie Françoise Straubhaar, remariée (1768) avec le tailleur Gall Joseph Rorschach – catholiques
1782 h Nicolas Barthélemy Marchal, maître d’hotel puis confiseur, et (1774) Marie Claire Meyé – catholiques
1816 v Simon Charles Villaume, bijoutier, et (v. 1805) Anne Marguerite Cherrier, remariée (1847) avec Joseph Marie Charpentier
1839 v Georges Anstætt, marchand de chapeaux de paille, et (1827) Sophie Caroline Mattibé
1849 adj Georges Siegfried, orfèvre, et (1831) Marie Salomé Horn (voisin)

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1688, 1 250 livres en 1767

(1765, Liste Blondel) V 204, Louis Meyé
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Maÿe, 3 toises, (-) pieds et (-) pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1186, Wuillaume, Simon Charles – maison, sol – 0,76 are / Anstett Georges – 0,64 are

Locations

1609 (boutique) Jean de Barry et Jacques Gemar, marchands associés de Francfort
1620, 1650, (boutique) Pierre et Ulric Fattet, marchands associés de Bâle
1732, Jacques Sechehaye, marchand
1737, Louis Antoine Chatel, marchand
1755, François Hirn, marchand
1764, Antoine Essig, marchand
1766, François Tobie Finck, confiseur
1769, Jean Daniel Isenheim, boutonnier
1772, Jean Berberich et Georges Bitzanelli, négociants
1774, Jean Georges Bubenhoffer, farinier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 38-v
Le fondeur de pichets Jérôme Renner doit 1 livre 4 sols 8 deniers pour 19 pieds ½ de long devant sa maison, plus haut un auvent (6 pieds de saillie), au-dessus deux encorbellements (2 pieds de saillie, 19 pieds ½ de long, saillie de deux pieds), une porte de cave (5 pieds ½ de long, 5 pieds de large), un soupirail (2 pieds ½ de long, 15 pouces de large), deux étaux d’exposition (7 pieds de long, 2 pieds ½ de large) sur le communal

Am Andern Orth Sporer oder Spießgaßen, vntz ane die Prediger Gassen Hinauff
Hieronimus Renner der Kandtengüesser hatt vor seinem Hauß 19 ½ schu lang, Oben ein Wettertach 6 schu herauß, darüber 2 Vsstöß 2 schu durchauß herauß, Vndt 19 ½ schu lang, darund. ein Kellerthüer 5 ½ schu lang 5 schu breit, Item ein Kellerfenster 2 ½ schu lang 15 Zoll breit, Item Zween Vssatz Laëden 7 schu lang Vnd 2 ½ schu breit vf der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, j lb iiij ß viij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1651, Préposés au bâtiment (VII 1352)
Pierre Fattet que les Quinze ont renvoyé aux préposés au bâtiment demande l’autorisation de faire communiquer le boutique Ingweiler avec celle de son voisin cordonnier rue des Hallebardes. Les préposés ne statuent pas (le registre des Quinze manque pour l’année en question, la boutique voisine est celle du futur n° 12)

(f° 50-v) Sambstags den 17. Maÿ – Ist durch Mgh. die Fünffzehen vnd gesambte dreÿer, vff Ansuchen Peter Fattets vmb erlaubnus, d. er durch Herrn Ingweilers gaden in Spießgaßen gelegen, in (-) deß Schuemachers gaden brechen vnd eine thür oder durchgang machen derffe, der große augenschein eingenommen worden, Weilen aber H Ingweiler mit beÿstand H XV Weschers seines vogts dazu nicht willen eben wollen, alß ist die sach in suspenso gelaßen.

1669, Préposés au bâtiment (VII 1361)
L’assesseur des Treize Jean Jacques Erhard (voisin de droite, actuel n° 5) se plaint qu’Emmanuel Fischer a devant sa maison des étaux amovibles surmontés de treillis où il suspend ses marchandises si bien que le passant ne voit pas bien son étal, ce qu’il ne saurait tolérer. Emmanuel Fischer répond qu’il reste sur sa propriété et que ses étaux amovibles, au-dessous de l’encorbellement et du chenal de sa maison, sont semblables à ceux des autres marchands, ce que le plaignant ne peut lui interdire. Après s’être rendus sur place, les préposés demandent à Emmanuel Fischer de raccourcir les étaux amovibles et d’en abaisser les treillis de manière que ses voisins n’aient plus à se plaindre

(f° 40-v) Dienstags den 4. Maÿ 1669. – In sachen Herrn 13. Johann Jacob Erhardts Contra Emanuel Fischern, ist vff die von H 13. Erharden beschehene Clage, d. H Fischer mit fertigung breiter vorbäncken vnd darauff gesetzte hohe getter, mit aufstell: vnd außhenckung seiner Wahren, Ihme den prospect vff seinen Laden sehr benommen, also wann iemand die gasse hierauf gehen thut, nit wohl vff seinen Laden sehen kahn, so Ihme Zuleiden vnthunlich, vnd hiengeg. vff deß beklagten einwenden, d. er vf sein eigentum außstelle, vnd vorbencke gebrauche wie andere Kaufleuthe auch, besonders weilen solche vnder dem Außstoße seines haußes vnd dachtrauff, so Ihme H Cleger nit Zuverwehren vnd dahero gebetten denselben Zur ruhe oder für E. E. Kleinen Rhat Zuverweißen, allwo er demselben redt vnd antwortt Zugeben erbietig,
Auch darauf eingenommenen vnd referirten augenschein, in Welchem sich befunden, d. Zwar durch die vorbäncke und darauf gesetzte getter H Erhardten der prospect vmb etwas benommen werde, gleichwohlen vnder dessen gerechtigkeit oder vßstoß außgestellet,
Erkand, solle beklagter schuldig sein, die vorbänck schmaler vnd die darauf gesetzte getter Niderer Zumachen vnd also einzurichten, daß beederseits Nachbaren nicht ferner Clagen Zuführen befuegsame haben mög.

Les préposés au bâtiment (1789) puis l’architecte de la ville (1817) refusent que les propriétaires Marchal puis Villaume repeignent l’avance.

Description de la maison

  • 1767 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la petite cour, appartenances et dépendances à la somme de 2500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Hallebardes

nouveau N° / ancien N° : 34 / 13
veuve Marchal
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres et petite avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 353 case 2

Anstett Georges à Strasbourg
Siegfrid Georges (substitution de 1851)

N 1186, maison, sol, R. des hallebardes 13
Contenance : 0,64
Revenu total : 288,33 (288 et 0,33)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 9 / 7

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1182 case 2

Siegfrid, Georges bijoutier
(N 1186 1893/94, Gerval Oskar Frau geb. Siegfrid und Siegfrid Georg Julius Wittwe
(ancien folio 930)

N 1186, maison, sol, R. des hallebardes 3
Contenance : 0,64
Revenu total : 288,33 (288 et 0,33)
Folio de provenance : (353)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 17
fenêtres du 3° et au-dessus : 9

Cadastre allemand, registre case 2
Voir l’ancien n° 12

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 134 des hallebardes

13
pro. Mareschal, Nicolas Barthelemi, confiseur – au miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 134 des Hallebardes, 247

13
Pr. Marechal, Nicol. Barthel. Confiseur – Miroir


Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom du fondeur de pichets Jérôme Renner dans le Livre des loyers communaux. Jérôme Renner épouse en 1563 Brigitte Hinder, fille de Mathias Hinder de Haslach, qui s’est mariée en 1558 avec Jacques Lampert.

Mariage, cathédrale (luth. p. 106)
1563. Sonntag den 25. Aprilis. Hieronymus Renner, Kantengieser, Brigita, Jacob Lampen Kantengiesers seligen witwe, Eingesgnet Zinstag 11. Maÿ hora 6 (i 56)

Mariage, cathédrale (luth. p. 33)
1558. den 14. Augusti. Jacob Lampert von Straßburg Brigida Hinderin, Matthes Hinders verlaßene dochter von Hasloch, 22 August eingesegnet hora 9 (i 19)

Jérôme Renner se remarie en 1572 avec Agnès (Bischoff, voir ci-dessous, 1591), veuve du fabricant de collets Jean Thomas, de Liège.
Mariage, cathédrale (luth. p. 219)
1572. Sontag den 3. Hornung. Jeronymus Renner, Kantengieser, Agnes, Hans Thomas von Lüttich deß Gollermach: hinterlasne witwe. Eingesegnet Montag 18 hornung hora 9 (i 112)

Références sur Jérôme Renner dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1603 Conseillers et XXI (1 R 82) Hieronimus Renner wegen Franckfurter creditoren für Friderich Krugen. 337.
1604 Conseillers et XXI (1 R 83) Friderich Kruog contra Hieronimum Renner. 329. 359. (pt° schuld)
1605 Conseillers et XXI (1 R 84) Friderich Kruog contra Hieronimum Renner. [41.] 62.
1606 Conseillers et XXI (1 R 85) Hieronimus Renner contra Frantz Beysung. 55. (pt° schuld)
1611 Conseillers et XXI (1 R 90) Hieronimus Renner contra Hans Nagel. 8. (Marggraxf Durlach antwort aug ein fürschrifft)

La maison revient ensuite au marchand Adam Kalt, originaire de Constance, et à sa femme Sabine, fille de Jean Thomas et d’Agnès Bischoff. Adam Kalt devient bourgeois en mai 1591 huit mois après son mariage.

Mariage, cathédrale (luth. p. 182)
1590. Dominica XV. post Trinitatis 27. 7.bris. Adam Kalt von Costantz der handelßmann und Sabina Hans Thoman des Gollermachers nachg. tochter, Eingesegnet Zinstags den 6. Octobris (i 94)

1591, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 665
Adam Kaltt von Costentz d Handelßmann Empfangt daß Burckrecht vonn Sabina w Hanß Thomaß deß Handelßmanns seligen mit Agneß Bischoffin ehelich. erzielt. dochter vnd will Zum Spiegel dienen. Act. 20. Maÿ A 91.

Adam Kalt contacte une dette, remboursée en 1614 par le marchand Christophe Kurtz
1609 (ut spâ [xiiij. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 383 (Registranda Meyger) n° 103
(Inchoatum. in Protho. fol: 112.) Erschienen Herr Adam Kalt handelßmann Burg. Zu Straßburg
hatt bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Wilhelm Binckhelmanns dißer Zeit Zunfftmeisters beÿ Einer Ersammen Zunfft des Becken Handwercks – schuldig sige 50 pfund Straßburger gelühens gelts
[in margine :] Erschienen Benedict Groß* der weißbeck burger Alhie Jetziger Zeit Zunfftmeister Einer ersamen Zunfft vff d. beckerstub. mit beÿstand Gall Gelohner Alhier hatt in gegensein herrn Christoffell Kurtz handelßmanns Auch burgers Zu Straßburg (…) Actum 12.t Julÿ Anno 1614.

Adam Kalt et sa femme Sabine Thomas louent deux arcades ou une boutique aux marchands associés Jean de Barry et Jacques Gemar de Francfort pendant les foires

1609 (12. tag Julÿ), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) n° 318
(Inchoat. fo: 340.) Erschienen Herr Johann de Barÿ vnd herr Jacob Gehmart beÿde Gewerbßverwandten burgere Zu Franckfurth
haben in gegensein herrn Adam Kalten handelßmann burger Zu Straßburg vnd Frauwen Sabÿnen seiner ehegemahlin wÿland hannß Thomas des Gollermachers seligen dochter freÿ guttwillig bekhant vnd offentlich verÿehen das bemelte beyde herren gewerbßverwandte Innen Iren erben vnd nachkommen von gedachten Ehegemechden herren Adam Kalten vnd Frauwen Sabÿnen
derselben Zwen Bogen oder Gaden vnder Irer Behußung Inn der S S Inn Spieß gaß einseyt nebent herrn Thobie Stadeln Apothecker anderseyt vff Jacob Borschten Messerschmid gelegen Sampt einem hindern Stüblin darzu vßbereyten Bettstatten darinn Sechs Jahr lang Jedes Jars allein die Zwo Straßburger Sanct Johannes vnd weÿhenachten Messen so lang dieselbe weren So vff dem heyligen wÿhenacht tag nechstkhunfftig dies lauffenden 1609 Jars

Adam Kalt et Sabine hypothèquent la maison au profit de Jean de Barry et Jacques Gemar de Francfort

1609 (vt spâ [12. Julÿ]), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 318-v
(Inchoat. fo: 341.) Erschienen herr Adam Kalten gewerbßman v. Fr. Sabÿna sein eheliche Gemahell
haben in gegensein herrn Johann de Barÿ vnd herrn Jacob Gemars beÿde Gewerbßverwandten burgere Zu Franckfurth – schuldig sein 1000 gutte genemer Reÿchsthaler
Zum vnderpfand yngesetzt huß v hoffestatt v hefflin m allen andern Iren gebeu gelegen Inn der S S Inn Spieß gaß einseyt nebent herrn Thobie Stadeln Apothecker anderseyt vff Jacob Borschten stoßend hind. vff herr Peter Müllern Wurtzhendlern, dauon gend 55 gulden gelts SW loßig mit 100 guldin derselb. werung H. Johann Rÿßhoffern Sunst ledig eÿgen
(Cassirt wegen einer and. Verschreibung vff den 12. Julÿ Anno 613)

Originaire de Lindau, le marchand Christophe Kurtz épouse en 1611 Sabine Thomas, veuve d’Adam Kalt : contrat de mariage, célébration
1611 (15. August), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 87
Eheberedung Zwüschen Herrn Christoff Kurtzen vnd frauwenn Sabinen Thomassin beeden Versprochenen Ehepersonen Auffgerichtet
Ein Ehelicher heurath vnd freundliche Vermählung Zwüschen dem Ehrenhafften Herrn Christoff Kurtzen von Lindaw gebürttig, deß Achtbaren vnd fürnehmen herrn Conrad Kurtzenn daselbsten Sohn Ane einem
So dann der Ehren: vnd tugendsamen frauwenn Sabinen Thomassin weÿlandt deß Ehrenthafftenn vnd fürnehmen herren Adam Kalttenn hinterlaßens vnd burgers Zu Straßburg seeligen hinderlaßener wittiben Am Anderntheÿl
vff der frauwen hochzeiterin seitten (…) hieronÿmi Renners deß Notarÿ vnd Jeremiæ Voglers handelßmanns Ihres bruders vnd dochterman, Aller burgere Zu Straßburg
Geschehen vnd verhandelt Inn deß heÿligenn Reichß freÿenn Statt Straßburg Inn der frauwenn hochzeiterin behaußung Inn der Spießgassen gelegen Donnerstags den 15. Augusti Inn dem Jar (…) 1611.
Minute, Not. Strintz (Daniel, 58 Not 55)

Mariage, cathédrale (luth. p. 268)
1611. Dominica 13. Trinitatis. Christoff Kurtz der handelsman von Lindtaw vnd Sabina Adam Kalten n.g. witwe (i 138)

Christophe Kurtz devient bourgeois par sa femme en juin 1612.
1612, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 650
Christoph Kurtz d. handelßmann Von Lündauw Empfahet d. Burg. recht Von Sabina, weÿland Adam Kaltten deß handelßman hind.laßene wittib vnd wüll Zu den Spüeglern dienen. Actum den 11. Junÿ A° 1612.

Christophe Kurtz se remarie en 1615 avec Madeleine Schira, fille d’Adam Schira d’Echery (Sainte-Marie-aux-Mines)
Mariage, Sainte-Marie-aux-Mines (luth. p. 246)
1615. May 18. H. Christoff Kurtz d. Handelsman von Straßburg: vnd mit ihme Magdalena, H. Adam Schira Zu Eckirch ehl. Ledige dochter (i 2)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 28)
1615. Christoph Kurtz der Handelßmann vnd J. Magdalena, Adam Schira Zu Eckirch Tochter, eingesegnet zu Markirch montag den 8. Maÿ (i 19)

Les trois filles d’Adam Kalt se plaignent devant les Quinze de leur beau-père Christophe Kurtz et du notaire Jean Georges Meyer qui tardent à régler la succession
1616, Protocole des Quinze (2 R 44)
(f° 169-v) Sambstag den 31. Augusti. – Adam Kaldten vnd Sabina Thomassin Erben ca. Christoph Kurtzen vnnd Hans Georg Meÿern
Hannß Michael Horcher pringt vor, Es erschienen Adam Kalten vnnd Sabinæ Thomassin beeder in Gott verstorbenene eheleüth seeligen erben ehe vnnd vögt, benantlichen Jeremias Vogler alß ehevogt Brigidæ Kaltin, so dann Elias Schwartz der Notarius, alß geschworner Vogt Barbaræ vnnd Evæ Kaltin deren Stieffvatter Christoph Kurtz ermelter Irer elttern nahrung nach bey nahe gar vnndehanden*, vnnd hetten sie Ihn ohngevohrlichen vor Zweÿen Jaren, Inen inn dißem geschäfft Zudienen, angesprochen dieweÿl mann aber vonn hanns Georg Meÿern dem Notario vnd diß orts Inventierschreiber, kein richig Inventarium erlangen khan, So vbergeben besagte erben ein Zettul vom Stall, vnd bitten Ime Notario Meÿern vffzulegen, das Inventarium doch nunmehr, Wie recht ist, auß zuferttigen.
Ist der Stall Zettull verleßen dérinnen meldten die dreÿ des Stalls, das Ime Meÿern, Wegen Christoph Kurtzen haußfr. seelig. Inventarÿ, vff die vonn der frawen seeligen erben vbergebene Correction, ein gegen bericht Zuverfertigen, alß der da inventirt zu vnderschiedlichen mahlen beÿ der ohngehorsame gebotten worden, weÿl es aber biß dato nichts verfangen, seÿen die erben beÿ vnseren Hrn Fünffzehen Zuclagen verursacht, Actum 17. Augusti 1616. Erkant, Mann soll Inen sagen, dißen Recess schrifftlich Zu vbergeben vnnd Irem gegentheil dazu Verkünden Zulaßen. B. Mr.

1609 Conseillers et XXI (1 R 88) Hans Blochle contra Adam Kalten (Oberkirch schreiben, pt° schulden). 261.

Christophe Kurtz, sa femme Sabine Thomas et les trois filles d’Adam Kalt vendent la maison au marchand Claude Bitto moyennant 2 100 livres

1612 (26 Martÿ), Chancellerie, vol. 400 (Imbreviaturæ Contractuum 1612. 1613) f° 21-v
Khauffverschreibung Clade Bitto deß Handelsmans vber ein Behausung In der Spießgaßen
(Extendirt In lib: Contractuum huius Anni fol. 38) Erschienen Christoff Kurtz der Handelßmann alß ehevogt Sabina Thomasin weiland Aden Kalt. seligenn wittiben mit beÿstandt Paul Bertram alß verwanthen Burgere alhie, Vnd dann Jeremias Vogler alß ehevogt Brigidæ Kaltin wie auch Peter Mülb Gewürtz Handelßmans deß geordnet vnd geschworner Vogt Barbaræ Vnd Evæ, obgedachts weÿland Ad. Kalten seligen mit berürter Sabina Thomasin erzeügt vnd Verlaßener Kinder vnnd
haben in gegenwertigkheÿt herrn Clade Bitto Handelßmanns alhie (kaufft hatt)
Ein Behausung vnd hoffstatt mit allen begriffen weÿth. Recht. vnd Gerechtigkeit. gelegen hie Inn der Spießgaßen neben herrn Jacob Borsten Rhatsbewanthen die ein anderseÿt neben herrn Thobie Städle dem Apotecker, hind. vff Peter Mülben dem Specereÿ handelßmann, dauon gend Jars 50 fl. Str. wehr. vff Johannis Baptistæ mit 1000 fl. gerüerter wehrung Johann Reÿchshoffern abzulösen, wÿther Ist sie auch verhafftet Johann Barrÿ vnd Jacob Gemarn handelßleÿt Zu Franckfort vmb 1000 Reÿchsthal. Zu 22 batz 1466 fl. 10 batz vmb den Gad. Zins In beid. Meßen, Sunst ledig vnd eÿgen, Vnnd were der Khauff gescheh. Vmb 4200 fl. aber nach abzug vorgesetzter beschwerd. vmb 1683 guld.

Claude Bitto hypothèque la maison au profit du marchand Jacques Germar de Francfort. En marge, quittance remise au gendre du débiteur François Guischard en 1616

1613 (xij Julÿ), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 227-v
(Inchoat. fo: 224.) Erschienen Herr Claudius Bittot Gewerbßman
Hatt in gegensein Herrn Jacob Germar Gewerbßmans vnd burgers Zu Franckhfurth bekannt, demselben schuldig sein 1000 gutter und genehmer Reÿchsthaler So er von Adam Kalten seeligen erben Zubezalen, vber sich genommen
dafür Vnderpfand sein soll hauß hoffestatt mit allen andern Ihren gebeuwen gelegen In der Statt Straßb. In Spießgaße einseÿt neben Tobiæ Stedeln Apoteckern, anderseit Jacob Borschten stost hinden vff Reÿnhart Merckelbach Wurtzhändlers dauon geth 55 guldin gelts lösig mit 1100 guldin Straßburg. werung H. Rÿßhöffern
[in margine :] Erschienen herr Samuel Gallra als bevelch vnd gewalthaber herr Johann Behagen welchem hierin verschriebene 1000 thaler durch Jacob Germarck dem Schuldglaubiger Ime vbergeben hatt in gegensein herrn Frantz Guischard, alls dochtermanns herrn Claude Bütto des Schuldbekhenner (…) den 6. tag Februarÿ A° 616

(Gendres de Claude Bitto,) François Guischard et Martin André Kœnig vendent la maison au marchand Jean Millot moyennant 2 000 livres

1624 (ut spâ [xxv. Maÿ]), Chancellerie, vol. 452 (Registranda Meyger) f° 247-v
(Inchoat. in Prot. fol. 153.) Erschienen h. Frantz Guischardt vnd h. Martin Andreß Khönig bed. schwäg. burger Zu Straßburg (verkaufft)
h. Johann Milot handelßmann burgers Zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & nelg. Inn d. St. St. Inn d. Spießgaß. einseit d. Jacob Borst. erb. And.seit n. Jacob Ringler dem Apothecker, hind. vff Reichard Merckellbach stoßend, für freÿ & Vnd Alles Rht & Also d. & Vnd Ist disser Khff vmb 2000 pfund pfenning
Hiebeÿ Ist gewesen h. Joseph Buisson des Kheüffers schwäher

Originaire de Lausanne dans le canton de Berne, Jean Millot épouse en 1621 Susanne, fille du marchand Joseph Buisson : contrat de mariage, célébration
1621 (2. Septembris), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) scheda ad fol. 498
(P. fol. 498.) Eheberedung – zwüschen dem ehrenthafften Johann Millot vonn Losanne Berner gebieth burger Zu Straßburg Ane eim
So dann J. Susanna, des fürnemmen herrn Joseph Buisson handelßmanns burgers Zu Straßburg dochter
Geb. vff d. 2. Septembris Anno xvj C zwantzgk Eins
[unterzeichnet] Jean millot Lespoux, Frantz Guischiardt, Simon de La Mer, Joseph Buisson der hochzeiter vadter, Petter Buisson, Josias barbette

Mariage, cathédrale (luth. p. 124)
1621. David 26. Trin. d. 25. 9.bris Johann Millot der Handelsman von Losana im berner gebiet, vnd J. Susanna Joseph Büisson tochter, eingesegnet montag den 3. 10.bris (i 67)

Jean Millot devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1621, 4° Livre de bourgeoisie p. 42
Hannß Millet Von Losennen d. handelsmann empfangt d. Burg.recht Von Susanen Hn Joseph Buson deß handelßmanns dochter vnd wüll beÿ Spieglern dienen Actum den 5 Januarÿ 1622

Bourgeois de Bâle, Jean Millot passe une obligation à Strasbourg en 1646.
1646 (17. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 450
Erschienen H Johann Millot der handelßmann und Burg. Zu Baßell mit beÿstand H Esdras Maugin deß handelßmanns Burgers Zu Straßburg
hatt in gegensein H Abraham Herffen deß handelßmanns von Otterberg in der Chur Pfaltz, anietzo Schirms Verwanthens Zu Straßburg und Frawen Johannæ Ütenhoffin beÿder Eheleuth, mit beÿstand H Niclauß Herffen Burgers alhie und H Daniel Thomaß Schirms Verwanthens Zu Straßburg, ihres resp. Bruders Vettern und Schwäger
allerhand frantzösische dücher und Zeug – umb 5553 Gulden

Habitant de Bâle, Jean Millot qui renonce à son droit de bourgeoisie vend la maison au marchand Michel Ingweiler moyennant 1 500 livres

1633 (5. Aug:), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 368-v
(Protocollat. fol. 66.) Erschienen Herr Johann Millot der handelßmann an ietzo noch Jüngst von ihme beschehener abfordern: vnd auff kündigung seiner alhie gehabten Burgerrechtens, Inwohner Zu Basel (verkaufft)
herrn Michel Ingweiler auch handelßmann vnd burger zu Straßburg
hauß vnd hoffstatt, mit allen anderen ihren gebäwen, gelegen Alhie in der Spießgasen, neben Jacob Borsten dem Messerschmidt & neben H Gottfriedt von Brunn den Apotecker, hinden vff Reinhardt Merckelbachen den Specereÿ händler stoßend so gantz freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1500 Pfund
(f° 369-v) Erschienen ut spâ, hatt in gegensein ut spâ bekannt, daß Er von demselben für etliche fäßer sampt den darinn ligenden Weitern, wie auch für früchten Brennholtz vnd allherhand hauß raht so er H Millot in obspecificirter An ihne H Ingweiler v.kaufften behausung stehen laßen, also par zu guten genüegen empfangen 500. gld. – Act. ut spâ

Originaire de Strasbourg, le passementier Michel Ingweiler achète le droit de bourgeoisie en 1624
1624, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 825
Michael Ingweihler Von Straßburg d. Paßmentierer Kauff d. Burg.recht p. 20 goldtguld. vnd Wull dan Zun Spieglern dienen den 16. 7.bris 1624.

Michel Ingweiler et sa femme Marie font baptiser en 1627 leur fille Anne Chrétienne
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 196) 1627. 27. X.bris. P. Michael Ingweyler, M. Maria, I. Anna Christina. Compatres, H Jonas Stör d. Handelsmann, Agnes H Hans Georg Wetzels des handelßm. fr. v. Dorothea H Hans Joachim Frantz des XV. schreibers fr. (i 101)

Michel Ingweiler cède à son associé Jean Solcourt sa part dans le commerce de la soie pour cause d’infirmités
1633 (30. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 163-v
Erschienen H Michel Ingweiler, burg. Zu Str. an einem,
So dann H Johann Solcurt, auch burger alhie, am and. theil, beede handelßmänner
Zeigten an und bekannten, demnach Sie beede bißhero etlich Jar lang in gemeinschafft eines Seÿdinhandels gestanden, solch Gewerb aber fürbaß ins gemein fortzusetzen ihme H Ingweiler, wegen seiner leibsblödigkeit vmb etwaß vnthunlich fallen wollen, Alß heten sie sich in beisein H Eßdras Mangin vnd H Peter Triponets, auch beeder handelßmänner vnd Burgern alhie, mit einander dahin verglichen, daß Er Ingweiler ihme H Solcurt alle vnd Jede Schulden Inn daß gemein Gewerb gäntzlich und allerdings vberlaßen (…)

Michel Ingweiler hypothèque la maison au profit des enfants de François Guichard (ici dit Claude Guichard) pour lesquels agit leur tuteur Jean Richshoffer

1636 (ut spâ [11. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 32-v
Erschienen Herr Michel Ingweiler d. handelßmann burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Johann Reichßhoffers auch handelßmanns alhie Alß vogts weÿ: Claudi Guischardts see. Kindern – schuldig seÿe 400. pfund
dafür in specie Zu Vnderpfand verlegt und eingesetzt hauß undt hoffstat mit allen And.en ihren gebäwen alhie in der Spießgaßen, einseit neben Jacob Borsten dem Meßerschmiden, 2. seit neben H Gottfriedt von Breün dem Apothecker hinden vff Rheinhard Merckelbachen den handelßmann stoßend gelegen, so zuuor noch v.hafftet umb 1700. fl. & 15. bz. H Jacob Fattets Pfarrer Zu Maria Kürch

Michel Ingweiler se remarie en 1637 avec Ursule Müeg, qui a épousé en 1630 le marchand Gaspard Emmerich et se remariera en 1646 avec le marchand Jean Adolphe Kirchhoffer.

Marie Buisson de Bâle cède aux marchands associés Pierre et Ulric Fattet de Bâle la créance de 750 livres qu’elle détient en vertu de la vente ci-dessus passée en 1633 sur la maison qui appartient à Zacharie Ingweiler, fils de l’acquéreur Michel Ingweiler

1650 (15. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 54-v
Erschienen Samuel Watt handelßmann und Innwohner Zu Basell alß Fr. Mariæ Buißon in crafft eines am 22. Junÿ deß nechstverwichenen 1649. Jahrs zu besagtem Baßell gefertigten vor Ihro Fr. Mariæ Zusampt H Johann Schützen Kaÿß. Not: und Burgern Zu Basell eigenhändig subscribirten und von ihme H Not. Schützen sigillirten (…) Gewalts hierzu gevollmächtigter Ehevogt
hatt in gegensein H Peter Fatets für sich und in nahmen H Ulrich Fatets seines Bruders beeder Gewerbßgemeiner und Burger Zu Basell
750 Pfund pfenning Straßburger oder Ein Tausend Reichßthaler so H Zacharias Ingweiler der Seidenhändler und Burger zu Straßburg vermög der am 5. Aug: 1633 in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauffverschreibung und der am 30. 7.br selbigen Jahrs in erstberührter Contractstuben verfaßter Cession in solutum Ihro Fr. Mariæ, am Kauffschilling der durch sein H Zachariæ Ingweilers Vatters weÿl. H Michael Ingweilern den Seidenhändlern seel. erkauffter und nach deßen Ableiben ahne ihne H Zachariam eigenthümlich gelanget alhier in der Spießgaß gelegener Behaußung pro rest Capital zu thun und deßweg. die Behaußung beÿ dem Verkauff reservirtes Unterpfand ist – umb 637 Pfund

Propriétaire de la maison d’après un accord passé avec ses sœurs, Zacharie Ingweiler prend à son compte la créance ci-dessus de 750 livres ou 1 000 rixdales au profit des marchands associés Pierre et Ulric Fattet de Bâle qui sont depuis trente ans locataires de la boutique pendant les foires. Les parties conviennent de déduire le loyer (50 rixdales) de la somme due.

1650 (15. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 56
Erschienen H Zacharias Ingweiler der Seidenhändler und Burger zu Straßburg
hatt in gegensein H Peter Fatets für sich und in nahmen H Ulrich Fatets seines Bruders beeder Gewerbßgemeiner und Burger Zu Basell
bekannt, daß Er denenselben die ienige 1000 Rhthlr so sein Vatter weÿl. H Michael Ingweilern der Seidenhändler nunmehr seel. vff seiner alhier in der Spießgaß gelegener Behaußung, am Kauffschilling per 2 ß schuldig verblieben ist, und nunmehr ahne Sie die Herrn Fatet vermög der auch heut dato in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung activé, ahne ihne H Zachariam aber in der mit seinen Schwestern beschehener Vergleichung passivé gelangt seind (…) schuldig sein wolle und solle, Weilen dann besagter herrn Fatet Gebrüdere in der besagt. Behaußung, bißhero den vordern und hindern laden, und in dem hindern Laden ein Lotterbett, wie auch oben vff, eine Kammer und darinn Zweÿ Bett in denen Straßburg. Johann. und Weÿhenachten Meß., iede Meß umb 25. Reichßthaler und also deß Jahrs 50. Rthlr in Lehenung gehabt, So wolle Der ihnen solche Läden Kammer und Bett noch weiters umb diße iährlich. Zinnßes oder 25. fl. für Jede Meß Zu gebrauchen verlühen und wie seithero also auch hienfüro in der Kammer Jede Meß Zweÿ mahl weiß deckhen und alle tag mach. zu laß. bewilligt haben haben, der gestalt daß solcher iährliche Zinnß mit denen 50. fl. von denen 1000. fl. Kauffschillingß Rest Capital verfallene interesse alle Jahr compensirt und verglich. sein
(f° 57-v) Und die weilen Sie die herrn Fatet und deroselben Vorfahren nun über die treÿßig Jahr dieße Läden gebraucht, auch ohnerachtet der in bißherigen Kriegß Jahren so gering. Meß. dannoch dem iährlich. Zinnß der 50. Rthlr gereicht und keine andere Läden die Sie doch wohlfeiler bekommen können gesucht, dannenhero solches billig auch ins künfftig Zu genieß. haben, So bewilligt Er H Ingweiler sein leben lang Sie de Herren Fatet nicht zu staÿgern, sondern alß lang es ihnen beliebet und Er im leben sein wirt, die obgerührte Läd. Kammer und Bett umb den bißherig. iährlich. Zinnß der 50. Rthlr zu laß.
[in margine :] Erschienen H Johann de Barry Burgers und handelsmanns Zu Basell, vermög (…) Gewaltscheins substituirter Gewalthaber und dochtermann H Johann Sandrarth Burg. und handelß mann Zu Straßburg (…) daß H Peter de Barry Burg. und handelsmann alhier alß eingangß gemelts H Johann de Barrÿ eheleiblich. Bruder und constituirter Mandatarius (…) , Act. 28.t Julÿ a° 1666

Fils de Michel Ingweiler, le marchand de soie Zacharie Ingweiler épouse en 1656 Cléophée, fille du tailleur de pierres Jacques Huck : contrat de mariage (version initiale et version corrigée), célébration
1656 (30. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 55
(vide infra fol.) Erschienen H. Zacharias Ingweiler, der Seidenhändler, Vnd Burger Zu Straßburg, alß Hochzeiter, mit beÿstandt deß Ehrenvest, from Vnd Wohl Weÿsen deß beständigen Regiments der Herren Fünffzehen, seines noch ohnentledigten Curatoris, wie auch H Johann Jacob Scheiden deß Apotheckers an einem,
So dann Jungfraw Cleophe, weÿl. Jacob Huckhen deß Steinmetz. vndt Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener eheliche dochter alß Hochzeiterin, mit beÿstand Hannß Conrad Wickhen deß Kachlers, ihres geschwornen Vogts, Und Alexander Römers, deß Schuhmachers beeder Burger alhie am andern theil

1656 (12. febr.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 97-v
(Prot. fol. 116.) Erschienen H Zacharias Ingweiler der Seidenhändler und Burger Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand deß Ehrenvest- From- und Wohlweÿsen H Alberti Weßners deß Balthasar Regiments der Herrn Fünffzehen dißer Statt seines noch ohnentledigtenn Vogts, wie auch H Johann Jacob Scheiden deß Apotheckers an einem
So dann Jungfr. Cleophe weÿl. H Jacob Huckhen deß Steinmetzen und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand hannß Conrad Wickhen deß Kachlers ihres geschwornen Curatoris und Alexander Röhmers deß Schuhmachers am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 44)
1656. mehr zum 2. mal Sont. 60. den 12 Febr. H Zacharias Ingweiler, der handelsmann, vnd Burger alhie, Weiland H Michael Ingweiler, des Burgers v. handelsmanns allhier hinterlaßener ehelicher Sohn, vnd J. Cleophe, Weiland Jacob Hucken des Burgers vnd Steinmetzen allhier hinterlaßene eheliche Tochter. Mont. 18. feb. Maur St. Münster, Weinsticher (45)

En l’absence d’acte de vente, on conclut que la maison de Zacharie Ingweiler a été vendue par adjudication judiciaire.
L’ancien consul Jean Richshoffer vend la maison à l’apprêteur de chapeaux Emmanuel Fischer. En marge, quittance entre les héritiers des parties en 1697.

1668 (22. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 555-v
(Prot. fol. 33 fac. 2 & fol. seq.) Erschienen der Edel- Fürsichtig- hochweße Herr Johann Reichßhoffer, dißer Statt alter Ammaÿster und Treÿzehener
in gegensein H Emanuel Fischers deß Huetstaffierers
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Spießgaßen, einseit neben H Johann Jacob Erhard Treÿ Zehnern, anderseit neben Alexand. Römern dem Schuhmachern, hind. vff David Meÿerin dem Specereÿhändlern stoßend geleg. – umb 900 Pfund pfenning
[in margine :] Erschienen /:salv. titt:/ Herr Johann Reinbold Fridericj dießer Statt ietzmals Regirender ammeister alß Ehevogt Fr. Susannæ gebohrner Richshofferin So dann H Johann Adam Spoor der Handelsmann und dreÿer des Umbgelds alß Ehevogt Fr. Salome, auch gebohrner Richßhofferin beeder hierinnged. Hn Ammeister Richshoffers des Hn Verkäuffers nun seel. hinderlaßener Enckeln, beed. Vermittelst weÿl. Hn Daniel Richshoffers gewesenen alten Ammeisters, als leiblichen Sohns hierinn edelged. Hn Verkäuffers und deren Hn Vatters seel. hierinn am Kauffschilling im Rest Verbliebene 650. lb an anweisung ihrer Legitimæ allein zugekommen, haben in gegensein hierinn bemelten Hn Fischers des ältern, Kaüffers, wie auch hn Emanuel Fischers des jüngern Handelsmanns, H Johann Binders, auch Handelßmanns, alß Vogts Weÿl. fr. Salome gebohrner Fischerin mit Hn Johann Adam Müllern, auch handelßmann ehelich erziehlter und hinderlaßene 2. Kinder, So dann Hn Johann Balthasar Krauten auch handelsmanns, alß Ehevogts Fr. Mariæ Elisabethæ gebohrner Fischerin, aller obged. H Fischers des ältern Kinder Und Enckeln, welchen an hierinn beschriebener behaußung ins gesambt ein dritter, die Zweÿ übriger dritte theil mehrged. Hn Fischer, alß deren Vatter respectivé großvattern, gehörig (quittung) act. den 17.t Januarÿ 1697.

Fils de l’apprêteur de chapeaux Emanuel Fischer, Emanuel Fischer épouse en 1659 Marie Elisabeth Berstett, fille d’Ernest von Berstett : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, demande de célébrer le mariage à domicile, célébration
Eheberedung – zwisch. dem Ehrengeachten Emanuel Fischer, dem hutstaffirer, Weÿland deß auch Ehrenhafft Emanuel Fischern gewesenen Burgers Vnd hutstaffierers allhie seel. hinterlaßenen Sohn, alß hochzeitern an Einem, Vnd der Ehren Tugendsamen Jungfrawen Maria Elisabeth Berchtettin alß hochzeiterin am Andern theil (…) Geschehen Straßburg Sambstags den 28. Maÿ 1659. [unterzeichnet] Ich Johann Adolph Huck alß Vogt, bekenne Wie obsteht, In nahmen Lorentz Scherers der Wittib Vogts, bekenne Ich Georg Jeger – Ich Georg Jeger Nots. Vorgenant bekenne daß obstehende Puncten also abgehandelt worden

1659 Conseillers et XXI (1 R 142)
(f° 99) Montag d. 6. Junÿ – Emanuel Fischer huetstaffierer bitt per Wild. Mh. wollen gescheh. laß. d. Er mitt d. Jfr. Bechtoldin auff der Herren Stub möchte copuliren laß. Erk. Soll Ihme d. begehren abgelehnt werd. H. Schötterlin vnd H Fischer.
(f° 102) Sambstag den 11. Junÿ – Emanuel Fischer pro dispensatione
Emanuel Fischer huetstaffierer erholt reces Vom 6. hujus, Bitt Wie gebetten. H. XV. Mülb vnd H. von Feßenheim.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 260, n° 17)
1659. Domin. III. et IV. Trin. 19. et 26. Junÿ. Immanuel Fischer der hut staffirer, Immanuel fischers deß hutstaffirers vnd burgers alhier hinterlaßene ehelicher sohn vnd Jungfr. Elisabeth, Ernst von Berstett hinterlaßene Tochter. Freÿb. 18. Junÿ (i 278)

La maîtrise des chapeliers fait grief à Emmanuel Fischer de pratiquer leur métier en confectionnant, en façonnant et en teignant à chaud les chapeaux. Emmanuel Fischer déclare rester dans les limites de son métier en lustrant, en transformant et en teignant à froid les chapeaux. Les Quinze rendent une sentence qui délimite le métier de chapelier (confectionner, façonner et teindre à chaud) et d’apprêteur de chapeaux (lustrer, transformer et teindre à froid)
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 45-v) Freÿtag den 6. Martÿ – Hutmacher Meisterschaft contra Emanuel Fischer
Die 4 Zu den handwercks geschäfften Verordnete Hn laßen per H Graseck referiren, daß die Meister hutmacher handwercks sich beclaget über Emanuel fischer den huetstaffirer, daß Er ein Geraume Zeit hero, einen farb Keßel Vndt formen halte, alte hüeth umb den Lohn färbe, Zuricht vnd Zu form schlage, also Ihnen damit einen schädlichen eingriff in das handwerck (f° 46) thue. Ob nun wohl Obere handwercks herren der sachen abzuhelffen nicht ungeneigt gewesen, so habe doch fischer des austrucks nicht erwarten, sondern an Ew. Gn. Zu provociren sich belieben laßen, Wan dan durch die Beÿlagen mit Nro 1. et 2. clärlich erwisen, das hüeth zu ferben, Zu form Zu schlagen Vnd wider Zu Zurichten, den hutmachern keines wegs aber den huetstaffirern Gebier, als biten Sie Gn. Zu erkennen, das Fischer der geclagten Stuck beÿ gewißer Straff sich müesige, refusis expensie
Emanuel Fischer berichtet hierauf, Vnd ist Keines gestendig, daß Er einigen farb Keßel oder eine warme farb gebraucht, weniger die Alte hüeth gefärbt, anderst als es die huetstaffireren in den Lehrtagen weisen, Und zu treiben, immer erlaubt gewesen, nemblich eine lustre oder Kalte farb Zu halten, die Hueth damit wider aus zu butzen, dahin das Verbot in der beÿlag Nro 1. gar nicht Zielet, sondern vff die warme schwärtz, darin die hüeth gedunckt werden, bittet demnach Gn. Zu erkennen daß Gegnere Ihme Zu viel (f° 46-v) gethan, Vnd Ihne beÿ seiner gewohlichen lustre der kalten farb ohneinträchtiget lasen müesen, mit beker costens, die hutmacher in der Schlusschrift kommen auff den beweis, melden Gegner hab Georg Oberlin einen hohen hueth abgenomme, in eine nidere ietz tragende form Gebracht umn 7 ß 6 d, dergleichen beÿ der Becken Knecht Stuben Vatter auch geschehen, warzu Er sich nothwendig der Form bedienen müesen, wie Joseph Hepp der Hutmacher sein fischers farb Koßel selbst gesehen, Als ergabe sich daß Er wider die 2. clare bescheid Nro 1. et 2. worin Unter Kalter Und warmer farb kein Underscheid, handwercks eingriff gethan, Hülf auch wenig zur sach was Er in Sein Lehr Jahren vnderwiesen worden, weil solche actiones in contradictio nicht approbirt worden, Fischer in seinem Gegenschluß vermelt die beede wider Ihne nominirte Gezeügen, werden nimmermehr sagen können, daß Er Ihre Hüeth mit warmer farb oder in einem Keßel geferbt, sondern weil dieselbe so Viel als (f° 47) neu aber hoch wahren, Hab Er Sie abgenommen wider uffgesetzt, frisch lustrirt, eingebendelt, Gefüetert Und ein halben thaler damit verdient, thue also den huethmachern kein eingriff, vermeine auch die 2 allegirte Decreta wohin in einem Gantz andern casu decidirt worden, bittet wie Gebeten.
Hierauf haben die Hn Deputirte nötig gefunden, daß die parthen selbst Zu hören, da sich fischer mit dem Keßel, daß Er nicht darin ferbe, sondern es wahr ein bauchkößel Zur behabung erbotten, Vnd daß Er sich nichts anders dan der huetstaffirer lustre Kalt bediene, ohn des warmen waßers, darein thue Er den abgenommenen Hueth, Vnd schlag Ihn nachgehents über die form, daß Er sich ergibt, der Huetmacher farb beÿ seinen hüeten seÿ zu grob, Vnd hab ein üblen geruch, die huethmacher auch gehört, da Joseph Kopp außgesagt, daß Er den Keßel nahe beim Ohmen, hinden im haus stehend Vnd daß er schwartz gewesen selbst gesehen, Ihr der huetmahcer lüstre werde des fischers seiner nichts nachgeben, Michel Rausch der Ander Huetmacher sagt, Gegner hab Ihnen (f° 47-v) anfangs Zumlich huth Zu ferben Geben nachgehents nicht, Andres Albrecht hierüber auch gehört, der Antwortet ohnparteÿisch, das huetabnemmen, formen und sieden Gehört den Hutmachern, das lustriren und accomodiren den huetstaffieren, wie dan die Herren Deputirte das ohnmasgeblicher meinung, berierte Lustre welche Sie die Hutstaffirer in dem herbringen, wehre Ihren nach Volgendem bescheid in Alle weg zu laßen, darzu sich die parten bereits Verstanden compensatis expensis.
Erkantnus. Publ. den 31. Martÿ – Unsere Gn. Herren die Fünffzehen, haben in Sachen E. E. Meisterschaft Huetmacher handwercks, Clägrere ahne Einem, entgegen vndt wider Emanuel Fischer, den huetstaffirer, beckagten am Andern theil, auf beiderseits einkommener handlung, angenommenen beschlus, vnd gepflogene mundliche conferentz Erkandt, Gleich wie den Implorirenden huthmachern das huet abnemmen, formen, Sieden vnd. warm ferben alleda Gebiert, Also hingegen Vnd nicht weniger Antwortendem fischern das Kalte hueth lustriren Vnd accomodiren Unverwert sein vnd pleiben solle, compensatis expensis.

Autres références sur Emmanuel Fischer dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un.
1673, Protocole des Quinze (2 R 89) Emanuel Fischer contra E. E. Huthmacher Meisterschafft. 219, 236, 241, 247, 263, 266
1679 Conseillers et XXI (1 R 162) Fürstl. Baaden citation H. Emanuel Fischers pt° verfahrenen Zolls. 384.
H. Emanuel Fischer von Baadenischen citirt pt° nicht verzollter wahren. 384. bittet umb Intercessionales. 393.
1680 Conseillers et XXI (1 R 163) Emanuel Fischer et Consorten umb Intercess. 152. (pt° ihrer von dem Amptmann zu Mahlberg angehaltener Waaren) 373.

Marie Elisabeth (Berstett) meurt en 1688 en délaissant trois enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 518 livres.

1688 (1.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 11) f° 9
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Mariæ Elisabethæ, deß Wohl Ehrenvest Vorachtbar und wohl vornehmen Herrn Emanuel Fischers, hutstaffirers, handelsmanns und burgers Zu Straßburg gewesener haußfr. seel: Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1688. – nach ihrem Sambstags den 8. Novembr. deß zurückgelegten 1687. Jahrs aus dießem müehsamen trawer v. kummer vollen leben genommenen tödlichen hintritt hinterlaßen (…) Actum Straßburg Montags den 1. Martÿ Neuen Calenders Anno 1688.
Die in Gott ruhende fr. seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Johann Adam und Mariam Salomeam weÿl. d viel Ehren undt tugendreichen fr. Salome Müllerin gebohrner fischerin der verstorbenen sfr. seel. Eheleibliche dochter mit dem Ehrenvest undt wohl vorgeachten herrn Johann Adam Müllern, hutstraffierer handelsmann und burgern Zu Straßburg Ehelich erzeugte Kinder, deren geschworner vogt, der wohl Ehrengeachte und vorachtbare herr Daniel Fischer Knöpffmacher und Seidenhändler burger alhier Zu Straßburg, welcher beneben ob Ehrengedachtem H Johann Adam Müllern dem Vatter gegenwärtig. Inventation Persönlich beÿgewohnt. 2. die Viel Ehren und tugendreiche fraw Mariam Elisabetham Krauthin, gebohrne Fischerin, deß Ehrenvest und wohlvorgeachten herrn Johann Balthasar Krauthen deß Jüngern handelßmanns und burgers alhier Zu Straßburg Eheliebsten, welche beÿständlich gerührts Ihres Ehevogts persönlich Zugegen war, und dann 3. Herrn Emanuel Fischern, noch ledig handelsmann, welcher, weilen Er bereits majorennis und ehistens daß burgerrecht Zu empfahen willens, sich nicht bevögtig. laßen, vnd allen, in zwischen aber deßen herrn vatter für schuldigkeiten responsable Zu sein sich erbotten, so ebenmäßig gegenwärtig. Inventation persönlich beÿgewohnt. Alle der verstorbenen frawen seelig mit gerührtem herrn Emanuel Fischern Ehelich erzeugte Kinder und Enckel und ab intestato hinterlaßene Erben

In hernach beschriebenen in d. Statt Straßburg ane d. Spießgaß gelegenen behaußung befunden word. wie volgt
Holtz und Schreinwerck. In d. Cammer A, In d. Cammer B, vor dießer Cammer, In d. Cammer C, In d. Cammer D, vor dießer Cammer, Im obern stüblein, In der wohnstuben
Summa des herrn wittwers unveränderter guths ergäntzung 277 lb – Schulden 25, Nach deren Abzug 252 lb
Summarun der Erben unveränderten Nahrung 518 lb
Endlich wird das gemein verändert und theilbahr guth beschrieben
Eigenthumb ane einer Behaußung. It. hauß und hoffstatt mit allen deren gebeäwen, begriffen, weiten, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten geleg. in d. Statt Straßb. ane der Spießgaßen, einseit neben herrn Daniel Hammerern dem silberarbeiter anderseit neben herrn Gabriel Waldeck dem goldarbeiter, hinden auff H David Meÿer dem Specerirer stoßendt, daran gohnd Jahrs auf d. 22.t 8.bris 26. lb. d Zinß dem wohl Edelvest fürsichtig v. hochweißen H Daniel Kirchshoffern XV.rn deß beständig. Regiments in hauptguth od. kauffschillings rest abzuloß. mit 650 lb sonsten freÿ ledig und eig. undt hiehero gleich dieselbe erkaufft worden, über vorstehende beschwerd. angeschlagen für 250 lb. Wie der Herr Wittwer dieße behaußung an sich erkaufft besagt ein pergamentin Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangenden Contract Insiegel verwahrt datirt d. 22. Octobris Anno 1668 mit N° 1 notirt
Ersuchung. Der Erben unverändert gut und deßen ergäntzung. haußrath 300, früchten 17, Wein u. faß 37, Wahren dem Einkauf nach 3379, Schiff und geschirr 4, Silber geschirr und Geschmeid 129, Guldin Ring 42, baarschafft 430, behaußung 250, Pfenningzinß hauptgüter 105, gut geacht Activ Schulden 377, Summa (mit beßerung) 5308 lb – Schulden 3461, Nach deren Abgang 1737 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2204 lb
Ergäntzung, Vermög über deß herrn wittwers für unverändert in die Ehe gebracht Vermögen den 25. Februarÿ Anno 1661 durch herrn Johann Georg Jägern den Notarium seel. auffgerichteten Inventarÿ
Eheberedung (…)

Emmanuel Fischer se remarie en 1688 avec Marguerite Leopard, fille de l’orfèvre Jean Joël Leopard, successivement veuve du chirurgien et oculiste Jean Schmid (mariage en 1679) et du marchand Frédéric Gambs (mariage en 1682)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 159-v)
1688. dom: 5. post Trinit: Zum 2. maj hr Emanuel Fischer der ältere Burger und hutstaffirer u. handelsmann alhier, Fr. Margaretha Weiland H Friderich Gambsen gewesenen Burgers u. handelßm. alhie W, Mittw den 28.t Jul: N. Kirch (i 161)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 41-v n° 15) 1688. Domin. VI. et VII Trinitat. Hr. Emanuel Fischer der Burger vnd Handelßmann alhier, vnd Fr. Margaretha weÿland Hn Friderich Gambsen deß Burgers und handelsmanns alhier nachgelaßene Wittib. copul. in der prediger Kirchen 18/28. Julÿ (i 43)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 8, n° 29)
1679. Domin. XXII et XXIII Trinit. Hr. Johannes Schmidt, der Barbier, Oculist, Schneid: Wundartzt vnd Burger alhier vndt Jungfr. Margaretha Hr Johannis Joëls Leopardt, deß Burgers Gold Arbeiters vndt E. E. Groß Raths ietzmahligen Beÿsitzer eheliche dochter. Copul. Zu St. Niclaus Donnerst. 27. 7.bris (i 9)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 19 n° 14)
1682. Domin. 3 et 4. Trinitatis. H. Friderich Gambs des Burgers und Handelsmann alhier v.Frau Margaretha Weÿland Hn Johannis Schmidt des Barbiers Oculisten, Schneidt und Wundartzt vnd Burgers alhier nachgelaßene wittib. Copul. 12/22 Junÿ zu St Claus (i 20)

Emmanuel Fischer se remarie en 1700 avec Catherine Schmidt, fille du sénateur Jean Pierre Schmidt, successivement veuve du marchand Jean Louis Egger (mariage en 1671) et du pasteur Dominique Ring (mariage en 1692)
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 106-v n° 528)
1700. Donnerst. d. 26. Mai wurd. nach ordtl. außruff. copulirt H Emanuel fischer, d ältere, Handelsm. v. B. alhie v. fr. Catharina weÿl. hrn Dominici Ringen, geweß. Pfarrers Zu St. Aurelien v. Canonici beÿm Collegiat Stifft Zu St. Thoman allhier nachgel. wittib [unterzeichnet] Emanuel Fischer als hoch Zeiter, Catrina rinn als hochzeitrin, Johann Adam Müller als dochterman (i 106)

Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 25, n° 103)
1671. Dom. 23. Trin. et 1. Adv. den 26. Nov. 3. Xbr. H Joh: Ludwig Egger d. ledige handelsmann weÿl. H Joh: Ludwig Eggers gewesenen gräfflich. Ebersteinisch. Amptmans zu Gernspach hinderl. Sohn Undt Jfr. Catharina deß Edl. Ehrenvest Fürsichtig vndt hochweÿßen H. Johann Peter Schmidts deß bestendig. Regiments Ein undt Zwantzigers eheliche tochter. Eingesegnet Zu St Thoma Donnerstag den 7. Xbr. (i 14)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 34-v, n° 176)
1692. Dom. 20. und 21. sindt ordentlich außgeruffen word. H. Dominicus Ring Pfarrer zu Aurelien und des Collegiat Stifft S. Thomæ Canonicus und fr. Catharina weÿl. Hn Johann Ludwig Eggers burgers undt handelßmanns nachgelaßene Wittib, die copulation ist gescheh. den 29. octobr. 1692. zu Aurelien (i 37)

Emmanuel Fischer meurt en 1701 en délaissant trois enfants ou leurs représentants issus de sa première femme et sa veuve en troisièmes noces. La maison rue des Hallebardes est estimée au même prix que lors de l’inventaire de sa précédente femme en 1696. La succession comprend deux autres maisons, rue du Fort et au Faubourg de Pierre. La masse propre à la veuve est de 936 livres. L’actif des héritiers s’élève à 2 961 livres, le passif à 2 587 livres.

1701 (14. 8.br), Not. Winckler (Elie, 61 Not 22) n° 20
Inventarium über Weÿland deß Ehrenvest und Wohl vornehmen Herrn Emanuel Fischers deß ältern geweßenen handelßmanns und burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1701. – nach seinem Sonntags den 11. Monatstag Septembris Jüngst aus dießem mühesamen trawen und kummervollen leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen. (…) durch die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Catharinam Fischerin gebohrne Schmidin, die wittib, beÿständlich deß Ehrenvest und rechts gemehrten herrn Jacob Christoph Pantrion Notarÿ Regÿ et Practici Burgers alhie Zu Straßburg Ires geordnet und geschworenen Curatoris und Vogts, wie auch die Erben selbsten so viel iedem wißend gewesen (…) Actum Straßburg freÿtags den 14. Monatstag Octobris 1701.
Der in Gott ruhende Herr seelig hatt ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. Herr Johann Adam Müller, ledigen handlungs verständigen und Jungfrau Mariam Salomeam Müllerin, beede Eheleibliche Geschwüsterde und weÿland Frauen Mariæ Salome Müllerin gebohrner Fischerin deß verstorbenen Eheleibliche dochter ehel. mit Herrn Johann Adam Müllern hutstaffierern, handelsmann und burgern alhie Ehelich erzeügte Kinder, welche mit herrn Johann Binder handelsmann und burgern alhier bevögtiget, weilen derselbe aber nicht gegenwärtig sein können haben die beede geschwüsterder mit assistentz erstgerührts herrn Johann Adam Müllers Ihres Eheleiblichen Vatters die Inventation in Person abgewartet
2. Fraw Mariam Elisabetham Krauttin gebohrne Fischerin, Herrn Johann Balthasar Krautten handelsmann und burgers alhier Ehegattin, welche beÿständlich ersterwehnts Ihres Herrn Ehevogt, Persönlich Zugegen gewesen. 3. Und dann Herrn Emanuel Fischern, den Jüngern hutstaffierer handelsmann und burgern alhier Zu Straßburg, welche gleichfalls in Person Zugegen gewesen. Alle deß Verstorbenen seeligen Eheleibliche Respectivé Sohn und dochter und verstorbenen dochter hinderlaßener Kinder als Enckel und ab intestato nächste Erben
Copia Heuraths verschreibung

In einer in der Statt Straßburg außerhab dem Pfenningthurn am Kleinen Kirchgäßel gelegenen, Eck behaußung so in gegenwärtige Verlaßenschafft nicht gehörig, befunden word. wie folgt
Auff der Obern bühn, Im obern haußöhren In der obern Stub Cammer, auff der Bühn, In der obern Stuben, In der Stub Cammer, Im obern haußöhren, In der obern Kuchen, In der Cammer A, In der Wohnstuben, In der Stub Cammern, In der Cammer B, In der Kuchen, In des officiers Stub, Inn einem gegenwärtige Verlaßenschafft nicht (gehörigen) Gartten hauß
(f° 21) Eÿgenthumb ane Häußern (E.) Erstlich hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuwen begriffen, weith. recht. Zugehörden und gerechtigkeit, geleg. in der St. St. ane der Spießgaßen eins. neben H Daniel Hammerern dem ältern Silberarbeiter, anders: neben H Daniel Seüppel dem Silberarbeiter hinden auf H (-) froereißen dem Kürschner und Rauhwahr händlern stoßend, Wavon gehnd Jahrs auf d. 22. Octobris 26 pfund pfenning Zinß in hauptgut lösig, weÿl. (:Tit:) herrn Daniel Richshoffers alt Ammeisters seel. Erben etwann, jetzt (:Tit:) Herrn Johann Christoph Güntzern burgern alhier sonsten freÿ ledig und eigen, und ist dießelbe Anno 1696 beÿ deß Verstorbenen herrn Zweÿter haußfrauwn seel. Verlaßenschafft Inventation durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeister über erstgemelte beschwerd. angeschlagen auch für dißmahl darbeÿ gelaßen worden umb 250. lb. Wie der verstorbene herr seel. dieße behaußung ane sich erkaufft besagt ein Pergamenin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt datirt d. 22. Octobris Anno & 1668. mit altem N° 1 notirt und nach beschehener Verlegung darbeÿ gelaßen.
(E.) Item vier vordere und ein hinderhauß sambt einem gärtel auf der Burggaß (…)
(E.) Item eine behaußung on der Statt Straßburg Vorstatt ane Steinstraßen (…)
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guts. Vermög Inventarÿ über dero in die Ehe gebracht Vermögen durch mich Notarium den 19. Maÿ Anno 1700 auffgerichtet
Der fraw wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 86, Sa. lehrer faß 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 49, Sa. guldener Ring und geschmeid 27, Sa. baarschafft 33, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 303, Sa. Schulden 171, Sa. Guths Ergäntzung 262 lb, Summa summarum 936 lb
Der Erben Eÿgenthümbliche Nahrung, Sa. haußraths 221, Sa. Früchten auf dem Kasten 6, Sa. weins 27, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 122, Sa. Guldiner Ring 23, Sa. baarschafft 71, Sa. Eÿgenthumb ane häußern 795, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1067, Sa. Activ Schulden 626, Summa summarum 2961 lb – Schulden (Erstlich soll man H. Christian Engelhard dem Specerirer soll mann für ein halb Jahr hauß zinnß) 373 lb, Nach deren Abzug 2587 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 3524 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 500 florins (250 livres) sur un total de 7 000 florins
1701, Livres de la Taille (VII 1173) f° 127
(Spiegel, N° 440) Weÿl: H. Emanuel Fischers deß geweßenen Handelsmanns hinterlaßenes Vermögen, Inventirt H. Nots: Winckler.
Concl: fin: Inv: ist fol: 115.a, 3524. lb 1 ß 2 d, die machen 7000. fl. verstallte 6500 fl. und also 500 fl. Zuwenig.
Extat Kein Stallgelt
Nachtrag von nicht verstallten 500 fl. vor ein jahr in duplo macht 1 lb 10 ß
Item so thun die Gebott 2 ß
So dann die Abhandlung 4 kb 12 ß 6 d – Sa. 6 lb, 4 ß 6 d
dt. 1.ten Martÿ 1702.
dt. 1. Martÿ. 1702.

Les immeubles reviennent à son fils Emmanuel Fischer qui épouse en 1689 Anne Salomé Imlin, fille de l’assesseur des Treize Jean Louis Imlin : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvest und Wohl Vorgeachten Herren Emanuel Fischer dem Jüngern, ledigem hutstaffierern, handelsmann und burgern alhier zu Straßburg des Wohl Ehrenvest und hoch Vorgeachten Herrn Emanuel Fischern deß ältern ebenmäßigen huttstaffierern handelsmanns und vornehmen burgers Zu gedachtem Straßburg mitt weÿland der hoch Ehren und Viel tugendreichen Frauen Mariæ Elisabethæ Fischerin seiner geweßenen Haußfr. seelig. ehelich erzeügten Sohns, ane Einem, So dann der hoch Ehr: und Viel Tugendreichen Jungfrauen Anna Salome Immlinin weÿland deß Edel Großachtbar und hochgelehrten Herrn Johann Ludwig Immlins der Statt Straßburg Geheimen Regiments der herren dreÿ Zehen, hochbestellten Secretarii, mit auch weÿland der Edlen, Viel Ehr: und tugendreichen Frauen Barbaræ Immlinin, Gebohrner Kipßin deßen Ehegemalin nunmehr beder selig ehelich erzeugt und nach tod Verlaßener dochter am andern theil – Geschehen in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg Freÿtagß den 28. Monats tag Octobris Neüen Calenders Anno 1789. [unterzeichnet] Joh: Emanuel Fischer der Jünger als hochzeiter bekenne wie obstehet

Mariage, cathédrale (luth. f° 168)
1689. Dom. 24. Zum 2. mal Hr Emanuel Fischer der jüngere hutstaffierer handelsm. v. Burger hr Emanuel Fischers des ältern auch Burgers u. handelsm. ehel. S. Jfr. Anna Salome Weiland Hn Johann Ludwig Imlins gewesenen XIII. beÿsitzer hint. ehel. T. Mittw. den 30. 9.br N. Kirch (i 169)

Emmanuel Fischer meurt en 1703 en délaissant pour héritiers sa sœur et ses neveux. La maison rue des Hallebardes est estimée au prix de cession dans la succession de son père, soit 1 500 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 1 327 livres. L’actif de la communauté est de 1 157 livres, le passif de 2 444 livres.

1703 (13.7.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 25) n° 19
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest und Wohl vornehmen Herrn Emanuel Fischers hutstaffirers handelsmanns und burgers zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1703. – nach seinem Freÿtags den 25. Monatstag Maÿ jüngst aus dießem mülesamen trauw und kummervollen leben genommenen tödlichen hintritt hinterlaßen, Welches alles auf gebührendes erfordern deß Verstorbenen, herrn seel. ab intestato nächste Erben, alle in nächstvolgenden blat benambßt und beschrieben, ersucht durch die hoch Ehr: und viel tugendreiche fraw Annam Salomeam Fischerin gebohrne Imlin die wittib mit hoher assistentz deß Wohl Ehrenvest, fromm, fürsichtig und hochweißen herrn Daniel Andreæ Königs des beständigenn Regiments der herren fünffzehen hochansehnlichen Assessoris ihres geordnet und geschworenen herrn Vormunds (…) Actum Straßburg Mittwochs den 15. Monats tag Julÿ Anno 1703.
Der in Gott ruhende Herr Emanuel Fischer hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. die hoch Ehr und viel Tugendreiche Frau Mariam Elisabetham Krauttin gebohrne Fischerin deß Ehrenvest und wohlvornehmen Herrn Johann Balthasar Krautten handelsmanns und burgers Zu Straßburg Eheliebste, deß Verstorbenen Herrn sel. Eheleibliche Schwester welche beÿständlich erstgerührte Ihres Herrn Ehevogts in Persohn Zugegen gewesen für Einem, 2. Herrn Johann Adam Müllern den Jüngern ledigen handlungs verständigen und Jungfraw Mariam Salomeam Müllerin, weÿland der Hoch Ehr und viel tugendreichen frauen Maria Salome Müllerin gebohrner Fischerin deß abgeleibten seel. verstorbenen Schwester seel. mit Herrn Johann Adam Müllern dem ältern hutstaffirern, handelsmann und burgern Zu besagtem Straßburg Ehelich erzeugt und nach tod verlaßene Kinder, welche mit dem hoch Ehrenvest vorachtbahr und Wohlvornehmen herrn Johann Bindern, vornehmen handelsmann und burgern Zu gedachtem Straßburg beeidigt, in deßen abwesenheit aber vorwohlgedachter Herr H. Adam Müller der Eheleiblich Vatter, deßen stelle vertretten, für den Andern Stammtheÿl, Alle als ab intestato nechste Erben

In hernach eingetragener in der Statt Straßburg ane der Spießgaß gelegenen behaußung befunden worden wie folgt
Holtz: und Schreinwerckh, Auf der Obern bühn, In der Cammer A, Vor dießer Cammrn In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießer Cammern, Im hindern Stübel, In der Cammer E, Auf dem gängel, In der Kuchen, In der Magd Cammer, Im Laden Stübel, Im Laden
Eÿgenthumb ane Häußern, der Erben unverändert. Erstlich hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuwen begriffen, weith. Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg. ane der Spießgaßen einseit neben Herrn Daniel Hammerern dem ältern Silberarbeitern, anderseith neben H Daniel Seüpeln dem Silberarbeitern, hinden auf Herrn Michael Froereißen, Kürschnern und Rauhwahr händlern stoßend, Darvon gehnd Jahrs auf den 22. Octobris 26 pfund pfenning Zinß (:Tit:) Herrn Johann Christoph Güntzern burgern alhier in restirendem hauptgutt widerlößig mit 150 Pfund pfenning, ferner 25 Pfund pfenning Zinß auff gerührem termin, frauen Salome Gallußin gebohrner Schlehenackerin, Herrn Christian Gallus, Barbierern und geschwornen Wundartzen Ehegattin in haubtgut so dieselbe von vorehren gerührtem herrn Johann Christoph Güntzern cum pacto de insistendo ane sich gebracht, wider lößig mit 100 pfund pfenning, sonsten freÿ ledig und eigen, und ist in Anno 1701 beÿ deß verstorbenen seel. vätterlichen Verlaßenschafft abtheÿlung verloßt worden per 1500 Pfund pfenning thut über abzug vorgemelter beschwerden alhier außzuwerfen 850 lb. Wie deß abgeleibten vatter seel. dieße behaußung ane sicht erkaufft, weißet ein pergamenin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insiegel verwahrt datirt den 22. Octobris Anno 1668. mit altem N° A signirt
Item vier vordere und ein hinderhauß sambt einem gärtel auf der Burggaß (…)
Item eine behaußung in der Statt Straßburg Vorstatt ane Steinstraßen (…)
Ergäntzung der Fraun Wittib unveränderten Gutt. Ermög deß über eingangs gedachter Eheleuthe für unverändert in die Ehe gebracht Vermögen durch mich eingangs und zu ende unterschriebenen Notarium den 20. Junÿ Anno 1690 auffgerichteten Inventarÿ
Der Fraw wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 89, Sa. Früchten 1 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 124, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 159, Sa. baarschafft 32, Sa. pfenningzinß hauptgüter 303, Sa. Schuld 75, Sa. Ergäntzung (590, Abzug 7, Nach deren Abzug) 883, Summa summarum 1668 lb
Der Erben unverändert Nahrung, Sa. haußraths 108, Sa. Schiff und geschirrs 1, Sa. faß 17 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 41, Sa. Guldiner Ring 5, Sa. baarschafft 26, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 67, Sa. Eigenthum ane häußern 1082, Sa. Activ Schulden 12, Sa. Ergäntzung (4585, abzuziehen 3913, Nach deren Abgang) 672, Summa summarum 2018 lb – Schulden 690 lb, Nach deren Abzug 1327 lb
Theylbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 58, Sa. Bindgeschirrs 5, Sa. Früchten 262, Sa. Weins und faß 40, Sa. 919, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldiner Ring 2, Sa. baarschafft 12, Sa. Schulden 100, Summa summarum 1157 lb – Schulden 2444 lb, In Compensatione 1287 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1873 lb
Eheberedung (…) den 28. Monats tag Octobris Neüen Calenders Anno 1789.
Copia Testamenti – 1702 (…) auf Donnerstags den 30. Monatstag Decembris

La maison revient à son neveu Jean Adam Müller qui épouse en 1704 Anne Elisabeth Carol, fille d’aubergiste.
Il hypothèque les immeubles recueillis dans la succession au profit de la veuve Anne Salomé Imlin

1703 (3. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 576 n° 470-v
Hr. Joh: Adam Müller jun: handelsmann 25 jahr alt
in gegensein Frn. Annæ Salome Fischerin wittib geb. Immlinin mit beÿstand u. Consens S. T. Hn Daniel Andreæ Königs banquiers u. XV.ners Dero Curatoris – schuldig 600 pfund wegen der ihm Hn. Müllern überlaßenen Fischerischen handlung
unterpfand, solche handlung, Item deß Hn. debitoris antheil ahn der Fischerischen sterb behaußung allhier in der Spießgaß einseit neben Hn Daniel Hammerer silberarbeithern anderseit neben Daniel Seupel auch solcher profession hinten auf d. Fröreißische Hauß stoßend gelegen,
Item sein antheil ahn einem Hauß auf der burggaß einseit neben der Schuel anderseit neben (-) hinten auf M.gneur Le Marechal d’Uxelles hotel u. garten stoßend gelegen

Jean Adam Müller et Anne Elisabeth Carol hypothèquent la maison au profit de la fondation Saint Nicolas-aux-Ondes

1704 (24.7.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 373
Joh: Adam Müller jun. Handelsmann u. Anna Elisabetha geb. Carlin mit beÿstand Joh: Joachim Haubenstrickers weinhändlers u. Joh: Philipp Scherpfen schuem. [unterzeichnet] Johann Adam Müller Jünger, Anna Elisabetha Müllerin
in gegensein Sal. Tit. Hn. Joh: Georg Heckers alten A.sters XIII.ners wie auch Sal. Tit. Jr. Leopold Oßwald Von Glaubitz XV.ners beeder alß Pflegern deß Stifts St. Nicolai in undis mit zuziehung Hn. Niclaus Joseph Zindels schafners daßelbst – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, deß mitschuldners behaußung Cum appertinentiis allhier in der Spießgaß einseit neben Daniel Hammerers silberarbeithers EE. anderseit neben Daniel Seupel auch solcher profession hinten auf d. Fröreißischer hauß stoßend gelegen

Jean Adam Müller et Anne Elisabeth Carol hypothèquent la maison au profit de l’avocat Matthias Rœhr

1705 (27.1), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 78
hr. Joh: Adam Müller jun: handelsmann u. anna Elisabetha geb. Carlin mit beÿstand H. Johann Georg Röderers Pfarrers zu Barr u. H. Joh: Joachim Haubenstrickers handelsmann
in gegensein H. Mathiæ Röhren u. J. Ddi u. Advocati auch Procuratoris beÿ E.E. Kl. Raths – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, ihre behaußung allhier in der Spießgass einseit neben H. Strehlin silberarbeitern anderseit neben H. Seupel gleicher profession hinten auf H. Fröreißen fechhändlern stoßend gelegen

Jean Adam Müller hypothèque la maison au profit du perruquier Jean Conrad Simon

1707 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 51
Joh: Adam Müller jun: handelsmann
in gegensein Joh: Conrad Simons peruquenmachers – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert: allhier ahn der Spießgass, einseit neben Seupel silberarbeiter anderseit neben denen Hammerischen EE gelegen

Jean Adam Müller vend la maison au marchand Jean Georges Burger moyennant 3 000 livres

1715 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 129-v
(3000) Joh: Adam Müller jun: handelsmann
in gegensein Joh: Georg Burger handelsmanns
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehörden und Gerechtigkeiten in der spießgass, einseit neben Strehlin silberarb: anderseit neben Daniel Seupel silberarb: hinten auff H. fröreißen Exs: – der verkäufer verspricht d. hauß in Zeith vier wochen von dato ahn zu räumen, den schildt und gemahlen taffel bänck gätter und grüne tächer vor den laden wie auch schäfft bänck und Kasten in dem laden und die Liegerling im Keller zulassen – um 500, 500, 500 und 150 pfund verhafftet, geschehen um 1350 pfund

Fils de l’orfèvre Jean Georges Burger, le marchand Jean Georges Burger épouse en 1708 Catherine Salomé Zetzner, fille du libraire Jean Evrard Zetzner : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehren Vesten und Vorachtbahren Herrn Johann Geörg Burgers, Leedigen handelßmann und burgern allhier Zu Straßburg Weÿland des Wohl Ehren und Kunstberühmten Herrn Johann Geörg Burger gewesenen Silberarbeither und auch burgers Zu ermeltem Straßburg, mit weÿland der Viel Ehren undt Tugendreichen Frawen Maria Barbara gebohrnee Meÿerin, beede nunmehr seel. ehelich erzeugten Sohn als dem herrn Brautigamn ane Einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauen Catharina Salome Zetznerin, weÿland des Wohl Ehrenvesten, Wohlgelehrten, fürsichtig und Weißen herrn Johann Eberhard Zetzner, geweßenen Buchhändler und E. E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers burgers allhier seel. mit der Edlen, Viel Ehren: und Tugendbegabten Frawen Anna Catharina gebohrne Spoorin ehelich erzeugten Tochter als der Jungfrau hochzeiterin am andern Theil (…) 1708 [unterzeichnet] Johann Georg Burger als Hochzeiter, Catharina Salome Zetznerin als hochzeiterin

Mariage, cathédrale (luth. f° 194-v)
1708. Mittwoch den 22.t Aug. Sind nach 2.mähl. Proclamation ehelich copulirt worden, H Joh: Georg burger der Ledige handelsmann, weÿl. h. Joh: Georg burgers, burgers vnd Silberarbeiters allhier, hinterl. ehl. Sohn, Vnd J. Catharina Sabinne weÿl. H Johann Eberhard Zetzners gewesenen b. v. E. E. Kl. Raths allhier beÿsitzers hinterl. ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Georg Burger als hochzeitern Catharina Sabina Zetznerin als hoch Zeiterin (i 194)

Jean Georges Burger hypothèque la maison au profit du banquier Jean Kornmann

1720 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 569-v
H. Johann Georg Burger handelsmann
in gegensein H. Joh. Friedrich Kornmann banquiers als mandatarÿ seines Hn bruders H. Joh. Kornmann auch banquier – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, des debitoris Vorder und hinderhauß allhier ahne der Spießgaß, einseit neben der Ströhlinischen Wittib anderseit neben Seupel dem Silberarbeiter hinten auff Hn Rathh. Fröreißen seel. Erben

Jean Georges Burger et Catherine Salomé Zetzner font dresser un inventaire de leur actif et de leur passif. La masse propre à la femme est de 2 997 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 2 976 livres, le passif à 5 153 livres.
1732 (4.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 9) n° 218
Inventarium über Herrn Johann Geörg Burgers des Handelßmanns und frauen Catharinæ Salome gebohrner Zetznerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende Activ Nahrung und dagegen zu bezahlen habende Passiv Schulden, auffgerichtet Anno 1732 – auf Ansuchen der Ehefrauen beÿständlich herrn Johann Philipp von der Mühl, ballmeisters und burgers allhier, deroselben geschwornen Curatoris ad lites, um willen Sie wegen der vorhandenen Passiv Schulden das Beneficium cessionis et Prælationis gerichtlichen Zusuchen vorhabens, in gegenwart des Ehemanns fleißig inventirt – So beschehen allhier Zu Straßburg auff Freÿtag den 4. Aprilis Anno 1732

Haußrath. Höltzen und Schreinwerck. In der Tach Kammern, In der Stub gegen dem hoff, In der nebens Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Küchen, Im Kuchen Kämmerlein, Im Keller
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung in Anno 1710. durch weÿl. herrn Daniel Rohren Notarium pubm seel. auffgerichtet
Series rubricarum des burgerischen Inventarÿ. Der Frauen unverändert guth, Sa. haußraths 163, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 66, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 149, Sa. Ergäntzung 2548, Sa. Activ Schuld 75, Summa summarum 2997 lb
Solchemnach folget die übrige Nahrung soweilen die Ehefrau consensu Curatoris propter onus passivorum auff das theilbare mit Vorbehalt Ihrer Forderung renuncirt, dem Ehemann tam active quam passive Zugeschrieben wird, Sa. haußraths 194, Sa. Wahren 2000, Sa. Silbers 14, Sa. goldener Ring 42, Sa. baarschafft 640, Sa. Activ schulden 85, Summa summarum 2976 lb – Schulden 5153 lb, In Compensatione 2176 lb – Zweiffelhaffte Activ Schulden in des Manns Nahrung Zugeltend, 401 lb, Verlohrene Schulden 1600 lb
Copia der Eheberedung (…) 1708 [unterzeichnet] Johann Georg Burger als Hochzeiter, Catharina Salome Zetznerin als hochzeiterin

Jean Georges Burger est autorisé à loger des marchands pendant les foires en janvier et en juin 1735
1735, Protocole des Quinze (2 R 143)
(p. 4) Sambstag den 8. Januarÿ 1735. – Römer nôe Joh: Georg Burgern pt° haltung 2. Meßherren erhohlt recess vom 22. Xbris jüngst.
Erk. Wird dem Imploranten nach ordnung willfahrt

(p. 298) Sambstag d. 25. Junÿ 1735. – Römer nôe Joh: Georg Burgers handelsmann bitt underth. Ihme gn. Zu erlauben einen handelßmann von Baßel in losament und am tisch halten zu dörffen. Erk. willfahrt nach ordnung.

Catherine Salomé Zetzner meurt en 1745 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé rue des Bestiaux (actuelle rue d’Austerlitz) dans la maison du marchand Jean Michel Schweighæusser. L’actif de la succession s’élève à 556 livres, le passif à 79 livres.
1745 (16.11.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 39) n° 801
Inventarium über weÿland Frauen Catharinæ Salome Burgerin geborner Zetznerin Herrn Johann Geörg Burger, handelßmann und burgers allhier Zu Straßburg gewesener Frau Eheliebstin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1745. – nach ihrem den 9. Octobris dießes Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Jgfr. Catharinæ Salome, Jgfr. Mariæ Salome und herrn Johann Geörg Burgers ledigen Goldarbeiters der abgeleibten Frau seel. mit dem hinterbliebenen herrn wittiber ehelich erzeugter und ab intestato nachgelaßener dreÿen majorennen Kinder und Erben und zwar die beede Töchtere mit beÿstand herrn Johann Stahl des handelßmanns und burgers allhier, fleißig inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 6. Novembris Anno 1745.
Copia der zwischen beeden geweßenen Ehepersohnen zur zeit ihrer Verheürathung mit einander auffgerichteten Eheberedung, perge in der Expedition so beÿ dem concept sub N° 218. liget

In einer allhier Zu Straßburg ane der Viehegaß gelegenen herrn Johann Michael Schweighaußer dem handelßmann gehörigen behaußung befunden hat wie volgt.
Zuwißen seÿe hiemit, demnach dato (…) vorgetragen worden, daß der Frau seel. Erben, Vor ihr unverändert mütterlich Guth mehr Zufordern hätten, als die jetzt Vorhandene und inventirte Nahrung antrifft, alßo unnöthig wäre, der Erben mütterlich Guth Zu untersuchen, weilen die frau seel. bereits in Anno 1732. das Beneficium cessionis erhalten, auch der herr wittiber und vatter sich declarirt denen Erben die inventirte samtliche Nahrung ane stat ihrer unveränderten Guths Forderung Zu entschlagen, als hat der herr wittiber und vatter die gesamte Mass in statu quo wie sich befindet, Ihnen denen Erben zu cediren und abzutretten verwilliget (…) Sig. Straßburg den 16. Novembris 1745.
Höltzen und Schreinwerck. In der schwartz Getüch Cammer, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In dem hauß Ehren, In der Hindern Stub, In der Nebens Cammer, In dem Keller
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 123, Sa. Wahren in das Gewerb gehörig 291, Sa. leerer Faß 7, Sa. Silbers 39, Sa. goldener Ring 43, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Summa summarum 556 lb – Schulden 79, Schluß Summ 476 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 900 florins
1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 370-v
Spiegel F. N. 1569 – Weÿl. Fr. Catharinæ Salome gebohrner Zetznerin H. Johann Georg Burger Handelßmann und Burger alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H Not. Lichtenberger sen.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 83., 476. 9. 7 die machen 900 fl. Verstallte nur 800 fl. Zu wenig 100. fl.
Nachtrag auff Acht Jahr in duplo à 6 ß, 2 lb 8 ß
Und Sechs Jahr in simplo à 3 ß, 18 ß
Extat kein Stallgelt
Gebott, 2 ß
Abhandlung 12 ß 6 s – Summa 4 lb 6 s
dt. 22. Decembris 1745.

Jean Georges Burger et Catherine Salomé Zetzner vendent la maison au tailleur Louis Meyé et à sa femme Catherine Sigrist

1730 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 323-v
H. Johann Georg Burger des handelsmanns und Catharina Salome geb. Zetznerin
in gegensein Louis Meyé des Schneiders und Catharinæ geb. Sigristin
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der Spießgaß, einseit neben Fr. Susanna Barbara Ströhlinin geb. Hammererin weÿl. Johann Peter Ströhlin Silberarbeiters wittib anderseit neben Daniel Seupel auch Silberarbeiter hinten auff Fr. Maria Salome geb. Fröreißin Johann Georg Gräff Rauchwaarhändlers Ehefrau – um 650 pfund

Fils de Joseph Meyé et de Catherine Guerre, habitants de Grignan en Provence (voir le contrat de mariage en 1726), le manant Louis Meyé et sa femme Catherine Rose de Strasbourg font baptiser leurs enfants à partir de 1713. Catherine Rose meurt en 1724.
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 175) Die 18 Mensis Septembris Anni 1713 natus atque baptizatus est Simon filius Legitimus Ludovici Mejet sub protectione Ciutatis et Catharinæ Rosin argentinensis. Levantes fuerunt Simon Jacque Civis et Maria Philipp Vxor Joannis Biné (i 92)
Baptême, Saint-Laurent (cath. p. 228) Die 17. Mensis Augusti natus die vero 18.a eiusdem mensis sacro Baptismatis fonte ablutus est adamus filius legitimus ludovici Meyé tutelaris huius urbis et Catharinæ Rose uxoris eius levantes fuerunt adamus Müller sartor et civis huius civitatis et Catharina Jacobea pickin (i 120)

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 76)
Anno Domini 1724° Die 19. 10.bris mortua est Catharina Ross annos 34* nata uxor Ludovici Meyer sartoris huius urbis sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis munita et 31.° Eiusdem mensis et anni in coemeterio Extra urbem ad St helenam fuit honorifice sepulta (i 42)

Louis Joseph Meyé, originaire de Saint-Esprit, demande en 1714 son inscription pour faire son chef d’œuvre. La tribu des tailleurs le renvoie aux Quinze pour obtenir une dispense parce qu’il n’est pas inscrit selon les règles.
1714, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 61-v) Montags den 20.ten Augusti 1714 – Louis Joseph Meÿer Von St. Esprit will sich Zuem zum Meisterstück einschreiben laßen.
Erkand, Weilen derselbe sich nicht nach ordnung Zur Zeith einschreiben laßen, alß ist derselbe an Gn. Herren XV. umb diese dispensation Verwießen, in Zwischen hat Er doch die gebühr mit 4 lb 5 ß erlegt.

Louis Meyé s’adresse aux Quinze en produisant son certificat d’apprentissage
1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
(f° 169-v) Sambstag den 5.ten Septembris – Sch: nôe E. E. Zunfft der schneider Ca. Louis Meÿen den schneider prod. unth. Memoriale. G. bittet deput. mit dem bericht, daß principalis seinen lehrbrieff in a° 1714. beÿ der Zunfft Vorgelegt, und die Zunfftgebühr erlegt, Sch: priora. Erkandt, copia und deputatio zugelaßen.

Natif de Grignan en Provence, Louis Joseph Meyé assisté de son maître Adam Schmidt est reçu maître après avoir soumis son chef d’œuvre aux examinateurs.
1714, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 117) Dinstags den 6.ten Aprilis A° 1717. – Erscheint unter herrn Adam Schmidt seinem Inform. Louis Joseph Meyé né de Grignan en Provence bittet ihme Zu seinem Vorhabenden Meisterstück beliebige Rieß auff Zuerlegen, ist derowegen mit folgenden Willfart und Erkant worden
N° 3. Ein Rathsbotten Rockh
N° 1. Ein Manns Kleÿdt mit offenen Ermlen
N° 4. Ein Meßgewandt
N° 16. Ein Pantalon
N° 10. Ein Roquelaur.
Nach deme nun hievor stehend Rieß, recht undt wohl Verfertiget wordten alß ist derselbe Zue einem Mitmeister auff und angenommen worden.

Les contrôleurs de la tribu reprochent à Louis Meyé de n’être ni bourgeois ni tributaire. Le maître de la tribu rapporte qu’il emploie souvent treize compagnons, parfois quinze, ce qui porte préjudice à toute la maîtrise. Le conseil lui donne un mois pour s’inscrire.
1724, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 15) Mittwoch den 3.ten Maÿ 1724 – Gedachte Rüegere Klagen ferners Ctra Louis Meyé, wie deß er zwar den 6.ten apr. 1717. sein Meisterstückh verfertiget, sich aber in dießer Zeit weder in hiesiges burger recht, noch alß mit Zünfftig recipiren laßen, bitten ihm die arbeit völlig wider Zuelegen undt zuverbiethen.
Beklagter Zuegegen antwortet, daß er nicht gewußt habe daß auch das burgerrecht hierzu nöthig seÿe, sondern habe davor gehalten daß er genug wan er sein meisterstückh verfertiget habe, Herr Andreas Nauwert der Zunfftmeister referiret, daß beklagter 13. manche mahl 14. uff 15. gesellen Zuer arbeit setze so unter der Meisterschafft ungemein ist und also der Meisterschafft seithero großen abtrag gethan habe. Erkant, wird dem Beklagten Ein monat zeit angesetzt burger undt Zünfftig Zu werden, fals aber dießes sicht geschiht, soll ihme alle kundten arbeit wie auch gesellen zu setzen beÿ straff der ordnung verbotten seÿn.

Veuf de Catherine Rose, Louis Meyé se remarie en 1726 avec Catherine Sigrist, fille du menuisier Jean Sigrist de Lixheim près de Phalsbourg : contrat de mariage, célébration
1726 (4.7), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 981)
Mariage du 4 Juillet 1726. – furent presens Sieur Louis Meyer Maitre Tailleur de cette ville de Strasbourg y demeurant rue dite Spiesgass parroisse de St Laurent, fils de deffuns Sieur Joseph Meyer vivant Bourgeois de Grignan Euesché de Die En Provence et de demoiselle Marguerite Guerre ses pere et mere veuf en premieres nopces de demoiselle Catherine Roze son Epouze D’une part
Et demoiselle Catherine Sigristin fille majeure Jouissante de ses Droits, de Deffuns Jean Sigristin Me menuisier a Lixin En Lorraine et de Catherine Hirschlemtrin ses pere et mere, demeurante près le Gouvernement parroisse St Louis aud. Strasbourg d’autre part
(signé) louis meyé catherine sigristi
pour estre Les futurs Epoux communs en tous biens meubles et Conquets Immeubles qu’ils Gagneront et acquerront Constant leur mariage par portions egales par moitié

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 353)
Hodie 8. mensis Julii 1726 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Ludovicus Meyer viduus Catharinæ Rose, sartor, Commorans in parochia Sti Laurentii et Catharina Sigristin filia Joannis Sigristin fabri ignarii Commorans in hac parochia (i 192)

Louis Meyé et Anne Catherine Sigrist achètent le droit de bourgeoisie le 22 septembre 1729.
1729, 3° Livre de bourgeoisie p. 1372
Louis Meÿe d. schneider Von grignan et uxor Anna Catharina Sigristin erhalt. d. b. umb die tertz d. neüen bs. wollen beÿ E E Zunfft der schneider dienen. Jur. et prom. Eodem [22. Sept 1729].

Le tailleur Louis Meyé porte devant les Quinze une affaire contre la tribu du Miroir, traitée le 4 novembre en même temps que celle de Louis Beguin. Le fond de l’affaire (droit de vendre certaines marchandises) reste assez obscur parce que le registre est abîmé.
1730, Protocole des Quinze (2 R 136)
(p. 26) Sambstag d. 4. Februarÿ 1730 – Gug nôe Louis Mayeux b. und Schneiders c. E. E. Zunfft Zum Spiegel prod. widrigen Zunfftbescheid wavon Ppal an Mgh. appellirt, bitt diße et ppl. Zu recipiren, undt Zeit ad prox. Zu Zulaßen. Erk. Soll dem gegentheil Verkündt. worden.

(p. 31) Sambstag d. 11. Februarÿ 1730 – [Gug] nôe Louis Mayeux Cit. H.. Louis Bequin vol 4. huj. prod. Appel. Klag juncto petito mit beÿlagen sub N. 1. 2 et 3. Moss Citati Ehefrau versichert daß deren Maritus nicht hier abe etwan 8. Tagen erwartet werde, bitt Cop. undt 14. tag. Obt.

(p. 413) tag den 4. 9.bris 1730 – Spiegel Louis Meyé
Meyé des burgers und Schneiders allhier, contra E.E. Zunfft Zum Spiegel Hrn [-] wie auch Louis Bequin der burger und Knöpffmacher [-] Appellanten am andern theil auff vorgelegten [-] hts bescheid de dato 4. Februarÿ jüngst, besag welches [-]eß dem Mayé 14 tag Zeit anzusetzen, nach rechtlichem [-]enßlich Zu machen wo er der die zu fournirung der [-] nda [-] ender Waahren hergekommen, ob er solche von Frembd [-] hero kommen laßen, oder vonthun* er solche allhie erkaufft, [-] heimbfallen auch Zu inhibiren und Zu verbiethen, daß er [- con]fiscation der waahren und 10 lb d. straaff sich des [- Commer]ce und Negoce und denen Silbernen und Goldenen [-]nen, wie auch Knöpfen und andere Waahren völlig [-]ußern sollen, producirt Appellations Klag mit beÿlagen [-] sub Nis 1, 2 et 3 Exceptionen erbetten und beseßene [Conferentz -] und da * bederseithiges ferners [-] mündliche Vor und [-] Ist vnsere Zu denen [-]ff hausen * abgelegten relation [-]prechen und[-] confirmiren [-] * [-] * [-] * [-] (p. 414) nemlichen In M[-] einschreiben genehmha[-] habe sich anfen und dam[-] *ßel nun D Werden p[-] jahr hier in arbeit und werck h[-] daß er sich mahl habe * ß Co*nen [-] kan* deß Zu erkennen, dieselbe do[-] sich noch einschrieben ni[-] er sich vmb das burgerrecht b*erben,[-] vertröstet sein wird, alß dan * den [- dis]pensando Zu admittiren seÿe, h * dem [-] neben denen uncösten pro dispensatione ab[-] halb der Statt und halb dem handwerck zu ersetzen schuldig [-] sein solle, die genehmhaltung zu Mghh stellend. Erkant, bedacht gefolgt.

Louis Meyé loue une partie de la maison au marchand Jacques Sechehaye

1732 (19.2.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 75-v
Louis Meyez Schneider
in gegensein Jacob Sechehaye des handelsmanns
entlehnt, In seiner des Verlehners eigenthümlicher allhier in der Spießgaß einseit neben der Ströhlinischen wittib anderseit neben Friedrich Seupel dem silberarbeiter gelegenen behausung, die helffte des unterschlagenen Ladens unden auff die gaß gehend nächst ahn Seupels hauß liegend zwo stiegen hoch eine auff die gaß sehende Camin Kammer nebst daran befindlicher in den hoff gehende stueb Kuche, 4 stiegen hoch eine Magt Kammer einen unterschlagenen platz im Keller ohngefär umb 50 ohmen darin zu legen, So dann über dem hinderhauß auff der Bühn platz zum holtz – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von Joh. baptistæ für währenden jahrs um einen jährlichen Zinß nemlich 37 pfund

Louis Meyé s’associe avec le marchand Jacques Le Roy pour vendre des marchandises rue des Hallebardes dans sa boutique à une arcade qui devrait être transformée en deux arcades. Le contrat passé devant notaire royal est transcrit à la Chambre des Contrats.
1732 ( 5. Xbre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 987)
Société du 5. Xbre 1732 – furent presens Les Sieurs Jacques Le Roy marchand et Louis Meyer marchand tailleur tous deux bourgeois de Cette ville de Strasbourg, Lesquels ont fait et accordé Ensemble de Bonne foy Les traités, Conventions association et promesses En suivant
C’est à savoir que Lesd. Sieurs Jacques Le Roy et Louis Mayé, pour leur commune utilité se sont associés par ensemble par moitié a perte ou a profit dans le commerce de Marchandises que fera Led. Le Roy avec l’ayde et l’assistance dud. Sieur Meyer et de tel personne qu’il voudra Employer de sa part soit Adam Meyer son fils ou tout autre, pour travailler de concert dans leur commune boutique qui sera etablie dans la maison dudit Sieur Meyer, Et ce pendant l’espace de six années consécutives qui commenceront a Noel de la présente année et qui finiront a Noel de l’année que lon comptera 1738.
La présente disposition faite aux Charges, clauses et conditions Cy après, Savoir que ledit Sr Meyer fournira lad. boutique dans sa maison a rez de Chaussée scize rüe Spiesgass en Cette ville pour le prix et somme de 320 livres pour chacune desd. années, au Cas, comme led. Sieur Meyer se le propose de mettre les deux arcades de sadite maison en lad. boutique si on et au cas que ladite boutique ne fust composée que d’une seule arcade comme elle l’est aujourd’hui pour 160 livres seulement
14 febr. 1733, Chambre des Contrats, vol. 607 f° 82-v – Auff ansuchen H. Jacques le Roy handelsmanns und Louis Meyer Schneiders ist nachstehendes vor H. Not. regio L’hanneur aufgerichten Contract enregistrirt worden

Louis Meyé loue une partie de sa maison dont la moitié de sa boutique au marchand Louis Antoine Chatel

1737 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 681-v
Louis Meyé der Schneider
in gegensein Louis Antoine Chatel handelsmanns und hiesigen burgers
entlehnt, In einer ihme dem verlehner eigenthümlich zuständigen ahne der Spießgaß einseit neben H. Daniel Seupel dem silberarbeiter anderseit neben Susanna Barbara Ströhlinin geb. Hammererin der wittib gelegenen behausung, unten auff dem boden die neben der Ströhlinischen wittib hauß befindlichen helffte des Ladens, und das Comtoir dahinden, fermer dreÿ stiegen hoch Eine Stueb kammer, zweÿ steigen hoch gegen dem hoff eine kleine Kammer, einen besonderern platz im keller und einen platz auf der bühn, wie auch vier stiegen hoch unter der stieg platz umb holtz dahin zu legen, so dann platz in einer mägd kammer umb eine Magd dahin legen zu können – auff vier nacheinander kommende jahr anfangend auf nächst bevorstehenden weÿhnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Louis Meyé loue la boutique au marchand François Hirn

1755 (3.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 93)
Bail pour 8 années qui commencent a la fete de St Michel 29. sept. prochaine – Sr Louis Meyé Maître tailleur d’habits
au Sr François Hirn Marchand
de la Boutique à deux arcades avec le comptoire au Rez de chaussée de la maison du Sr Bailleur en cette ville rue des hallebardes, le Sr Battincourt d’une part et le Sr Baehr orfèvre d’autre – moyennant un loyer annuel de 250 livres

Catherine Sigrist meurt en 1763 après avoir institué pour héritier son mari Louis Meyé dit Saint Louis. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Hallebardes qu’il a cédée à son fils. L’actif de la succession s’élève à 1846 livres, le passif à 391 livres
1764 (11.7.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 528) n° 202
Inventaire de la succession de feüe Dlle Catherine Sigristin en son vivant Epouse du sieur Louis Meyé dit Saint Louis, Maître Tailleur et Bourgeois de cette ville de Strasbourg, dressé le 11° Juillet 1764. – après son Décès arrivé le 16° septembre 1763, lequel Inventaire a été fait à la Requête et Réquisition du Sieur Meyé dit Saint Louis Veuf en qualité d’héritier Seul, unique et universel, de lad° feüe Dle Sigristin suivant leur Contrat de mariage et Testament cy dessus transcrit (…) Auquel Inventaire a été procédé par le Soussigné Notaire à Strasbourg le 11° Juillet 1764.
Observation. Au contenu du Contrat de mariage cy dessus inscrit, les apports du Sr veuf actuel Luy ayant été réservés, sans les avoir constatés, Led. Sieur Veuf a declaré n’en vouloir point repeter, S’en tenant uniquement aux autres droits et avantages qui luy resultent du dit Contrat et du Testament de la défunte

Dans une Maison Scize en cette ville de Strasbourg Rüe des Halebardes, appartenante au Sr Meyé fils
Propriété d’une Maison Scituée en cette ville de Strasbourg. Une Maison, Cour et petit Jardin au Coin de la rue des Dentelles (…)
(f° 8-v) Suitte des Rubriques du présent Inventaire. Total des Meubles 341, de l’argenterie 42, de la propriété d’une Maison 7000, Total général 7384 lib – Dettes passives 1583 lib. Partant reste encore de la masse du Sr Meyé et de la deffunte Son Epouse la Somme de 5801
Copie du Contrat de mariage (…) Fait lû et passé à Strasbourg en L’ Etude de moy dit Notaire, l’an 1726 le 4° du Mois de juillet. L’hanneur notaire royal
Copie du Testament nuncupatif – Aujourd’hui 15° Juin 1763 à Cinq heures de Relevée, pardevant le Notaire Royal (…) fut presente Catherine Sigrstin, Epouse du sieur Louis Meyé dit St Louis, Bourgeois de cette ville, Saine d’Esprit, Mémoire, Jugement et Entendement même de Corps (…) assise dans un Fauteuil dans la derniere Chambre au premier Etage de L’aile droite en entrant dans Sa maison au Coin de la Rüe des Dentelles, Parroisse S Louis (…) Humbourg, Notre Royal

Louis Meyé se remarie en 1765 avec Catherine Rolland, originaire de Marmoutier : contrat de mariage, célébration
1765 (19.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 1017)
Contrat de mariage – Sr Louis Meyé cy devant maître Tailleur veuf de Catherine Sigrist
Catherine Rolland fille majeure de deffunt Jacob Rolland, tailleur de Marmoutier, et de Madeleine Weber

Mariage, Saint-Louis (cath. f° 193-v)
Hodie 23. Aprilis Anni 1765 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Ludovicus Meyer, Viduus Catharinæ Sigrist, oriundus ex Guenang Dioecesis Diensis et Catharina Rollang, oriunda ex maurimonasterio hujus Dioecesis filia legitima Jacobi Rollang et Magdalena Weberin, ambo commorantes in hac Parochiâ (signé) louis meye, + nota sponsæ (i 100)

Catherine Rolland devient bourgeoise à titre gratuit en 1766 pour bon comportement. Le Magistrat a pardonné au mari de n’avoir pas demandé préalablement la permission de sa marier avec une étrangère.
1766, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 89
Catharina geb. Rolland von Maursmünster geb. verh. mit H. Louis Mayé, dem b. und gew. schneid. allhier, dem der fehler des heurathens condonirt worden, erhalt d. burgerrecht wohl verhaltens weg. gratis, will dienen beÿ E. E. Zunfft d. schneid. prom. den 23. Martÿ 1766

Louis Meyé l’aîné règle un arriéré de 18 livres au bureau de la Taille
1768, Livres de la Taille (VII 1180) f° 68
Schneidter N° 1252 – H. Louis Mayé Sen. der Schneider und burger allhier bezahlte ane Nachtrag 18 lb 16 d den 1° junÿ 1768

Louis Meyé dit Saint-Louis meurt en 1774 en délaissant trois fils ou leurs représentants. L’inventaire est dressé rue des Dentelles dans une maison qui appartient à sa petite-fille Franciscæ Kæshammer née Meyé. L’actif de la succession s’élève à 5 918 livres, le passif à 568 livres.
1774 (9. Xb.), Not. Anrich (6 E 41, 1501) n° 144
Inventarium über Weiland des Ehrengeachten Herrn Ludwig Meyé dit St Louis geweßenen burgers und vormaligen schneidermeisters allhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet anno 1774. – nach seinem Freÿtags den 2. gegenwärtigen Monats Decembris aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehren und tugendbegabten fraun Catharinæ geborner Rolland der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Hrn Lt Johann Daniel Storrn des procuratoris vicarÿ und burgers allhier den sie zu ihrem beÿstand angesprochen (…) So geweste allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 9.te, Decembris 1774.
Der Verstorbene seelig hat Vermög seines hernach copialier eingetragenen testamenti in scriptis clausi zu Erben Verlaßen seine mit längst weiland Fraun Catharina geborner Rosin in erster Ehe erzeugte hernach gemendete Kinder und respectivé Enckel als 1. Weiland Hrn Antoine Meyé dit St Louis geweßenen burgers Knopffmachers und Handelsmanns dahier mit auch weiland Fraun Salome geborner Munier ehelich erzeugte dreÿ Erbs: fähige Kinder zum ersten dritten Stammtheil als 1° Hrn Louis Joseph Meyé den leedigen mehrjährigen handelsmann so abweßend, derowegen Vor denselben Hr Lt. Joseph Bitschnau der procurator vicarius und burger allhier deßen geordnet und geschworener Curator dießem Inventations geschäfft beÿgewohnet, 2° Hrn Philibert Meyé den burger und sprachmeister hieselbsten, so zugegen, 3° Frau Franciscam Käßhammerin geborne Meyé Hrn Francisci de Paula Joseph Käßhammer des hiesigen burgers und schreinermeisters Ehefrau, so unter dießes ihres Ehemanns assistenz gegenwärtig. Es hat zwar auch noch Vorgedachter Hr Antoine Meyé dit St Louis ein viertes Kind nahmens Helena nach todt verlaßen, so aber Chorfrau ordinis Sti Dominici zu Rendingen beÿ Saarburg Maria Josepha benennet, mithin civiliter mortua und also hier des erbs unfähig
2.do. Hrn Simon Meyé dit St Louis den hiesigen burger und schneidermeister, welcher bereits über 28. jahr von hier abweßend Zum 2.ten dritten Stammtheil, deßen geordnet und beeÿdigter Curator ist Herr Lt. Frantz Antoni Schenckbecher Cancellariæ adjunctus und burger allhier, welcher dießer Inventur Von anfang biß Zu End abwarete und seines Curandi Nutzen wohl besorgte
3.tio Weiland Hrn. Ludwig Joseph Meyé dit St Louis geweßenen burgers und Schneidermeisters dahier mit Fraun Francisca geborner Straubhaarin deßen hinterbliebener und nun wieder an Gallum Roscha auch Schneidermeister und burgern allhier Verehelichter Wittib ehelich erzeugt und nach tod Verlaßene sechß Kinder zum letzten dritten Stammtheil als 1° Hrn. Ludwig Joseph Meyé den hiesigen burger und schneidermeister so zugegen, 2° Frau Mariam Annam Bahlet geborne Meyé Hrn Pierre Balhet dt. Vincent des burgers und Kochs beÿ Herrn General von Wormßer dahier Ehegattin so mit dießem ihren Ehemann gegenwärtig, 3° Frau Claram Marchal geborne Meyé Hrn Nicolas Barthelemi Marchal hoffmeister beÿ Herrn von Boug erstem præsidenten zu Colmar und burgers allhier Ehefrau, so abweßend, 4° Jungfr. Franciscam Meyé so 22. jahr alt und auch von hier abweßend, dießer dreÿen letzteren geordnet und geschworener Curator ist aHerr Johann Frantz Buffet procurator vicarius und burger allhier, welcher dießer Inventation Von anfang biß Zu End beÿwohnete, 5° Joseph Meyé den leedigen 20. jährigen schneider und 6° Frantz Meyé so Koch und 18 jahr alt. Letzterer beeder geordneter und beeidigter Vogt ist Vorernannter deren älterer bruder Ludwig Joseph Meyé, weilen aber derselbe beÿ dießem geschäfft selbsten persönlich interessirt ist, alß hat auch Vorgemeldeter Hr Buffet deren geschworner theil Vogt, dießem geschäfft abweßend deren interesse observirt
Copia der Eheberedung (…) le 19. avril 1765 Laquiante Notaire royal
Copia des durch den abgelebten seelig am 25. Septembris 1772 errichteten Testamenti inscriptis clausi, welches den folgenden tag 26. dicti mensis et anni beÿ Hr Laquiante dem hiesigen Königlichen Notario deponirt und am 7.ten Decembris 1774.
Extractus aus der zwischen Fraun Franciscæ Käßhammerin geborner Meyé der dißorts Enckelin und dero Ehemann Hrn Francisco de Paula Josepho Käßhammer dem hiesigen burger und Schreiner meister vor Hrn. Laquiante dem hiesigen Königlichen am 13. Martÿ 1771 errichteten Eheberedung

In einer allhier zu Straßburg unten an der Spitzengaß gelegenen Fraun Käßhammerin der dißortigen Enckelin eigenthümlich zuständigen behausung folgender maßen befunden worden
(f° 18) Series rubricarum. Der wittib ohnverändert, Sa. hausraths lb, Sa. silbers 6, Sa. der goldenen ringen und geschmeids 9, Sa. der Schulden 360, Summa summarum 387 lb
Dießemnach wird auch der Erben eigenthümliches sowohl ohnverändert als errungene guth, so denen selben Vermög der Eheberedung allein zuständig unter einer Massa beschrieben, Sa. hausraths 94, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 27, Sa. baarschafft 39 lb, Sa. Pfenningzinß und deren hauptgüter 2000, Sa. Schulden 3757, Summa summarum 5918 lb – Schulden 568 lb, Compensando 5350 lb, legata 1443 lb, nach deren abzug 2406 lb, Stall summa 5737 lb – Ungewiße Zweiffelhaffte schulden 6757 lb
Widums Außweißung in einem Capital von 3000 fl. bestehend, wovon die jährlich abzutragende Leib Rent der 150 fl. erloschen
Vergleich: Abhandel: lüffer: und Erörterungs wie auch Generam Abrechn: an : und außweißungs Register über weÿl. Hrn Ludwig Meyé dit St Louis des schneider meisters, derselben seiner hinterbliebenen wittib Fr. Catharina geb. Rollandin einen lebtägigen widum oder Leib Renth von 15 fl (…) Erchienen weÿl. Hrn. Antoine Meyé dit St Louis Kinder und deren Repræsententen als 1. H. Lt. Joseph Bitschnau als geordneter und geschworener Curator des großjährig abwesenden handelsmanns H. Louis Joseph Meyé, 2. weÿl. H. Philibert Meyé des sprachmeisters hinterlassenen wittwe Fr. Anna Catharina geb. Nägerin als erbnehmerin der mit demselben erzeugten zweÿer Kinder dermalen an Hrn Antoni Acker dem Meelmann geheurathet, 3. Fr. Francisca Käßhammerin geb. Meyé unter assistentz ihres mariti (…) weÿl. H. Ludwig Joseph Meyé dit St Louis des Schneidermeisters 6 kinder 1. Fr. Maria Clara Marechal geb. Meyé Hrn. Bartholomé Marchal des zuckerbeckers ehegattin, 2. Hrn. Johann Joseph Meyé der schneidermeister – Fr. Maria Anna Balhet geb. Meyé Hrn. Peter Balhet dit Vincent, Fr. Maria Francisca Dubois geb. Meyé Hrn. Nicolas Dubois maître d’hôtel beÿ Hrn de Clausonnet zu Baucaire ehefrau und H. Frantz Ferdinand Meyé der Koch zu Wien, Not Anrich 1. feb. 1792
Anno 1792 d. 25. feb. Maria Anna Balhet geb. Meyé Hrn. Peter Balhet dit Vincent dermahlen zu Mannheim sich aufhaltend

Louis Meyé cède la maison en avancement d’hoirie à son fils Louis Meyé

1763 (29.8.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 431, Not. royal Humbourg, 17 juin 1763 (6 E 41, 109)
auff ansuchen H. Louis Meyé des schneiders, anchstehende erbscession
Sr Louis Meyé dit St Louis et Catherine Sigristin assitée du Sr Jean Pierre Chaumont marchand, que par leur contrat de mariage passé par devant M° L’hanneur le 4 juillet 1726 ladite De St Louis a fait donation universelle des biens qui luy appartiendront lors de son deceds au Sr Meyé dit St Louis son mary et aux enfants dudit Sr St Louis de son premier mariage, dans le cas ou elle decederoit sans enfant du mariage actuel et que n’ayant aucun enfant ni espérance d’en avoir a cause de leur age avancé (cèdent)
en avancement d’hoirie au Sr Louis Meyé mre tailleur fils du Sr St Louis de son premier mariage avec défunte Catherine née Rosine
la maison, cour et dépendances située en cette ville rue des Hallebardes, la veuve Behr d’une part, le Sr Rondouin d’autre part, devant la rue vis à vis le Fossé des Tailleurs, derrière le Sr Koenig libraire, avec toutes ses appartenances et dépendances y compris même un lit à l’anglaise, des tables et les tonneaux dans la cave – moyennant 8000 livres tournois

Louis Meyé fils épouse en 1745 Marie Françoise Straubhaar, fille de l’horloger Jean Jacques Straubhaar : contrat de mariage, célébration
1745 (5.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 73)
Contrat de mariage – furent presens Le Sr Louis Meyer m° tailleur d’habits Bourgeois de cette ville fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits du Sieur Louis Mayer dit St Louis aussi m° tailleur d’habits Bourgeois de cette ville et defunte dam.le Catherine Rosine son Epouse, faisant Stipulant et agissant pour Luy et en son (nom) du bon gré et consentement dud. sieur son Pere pour ce present d’une part
Et Le Sieur Jean Jacques Straubhar m° Horlogeur de La Cathedrale et aussi Bourgeois de cette ville et dam.le Claire Elisabeth Schmidt son Epouse de lui autorisée et qui l’autorise faisant stipulant et agissant pour demoiselle Marie Françoise Straubhar leur fille presente et de son consentement d’autre part
Fait lu et passé et interprété en allemand à Strasbourg Le Cinq. Janvier 1745 (signé)
Louis meyé, Louis meyé pere. + marque de lad° damle. Catherine Sigrist, Marie françoise Straubhar

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 70)
Hodie 15 Februarÿ Anni 1745 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Ludovicus Meyé, sartor, filius legitimus Ludovici Meyé Civis et Sartoris hujatus et defunctæ Catharinæ Rose et dicta parochia ad S Petrum Juniorem, Et Francisca Straubhaar filia legitima Joannis Jacobi Straubhaar civis ac horlogiarÿ Cathedralis hujus Ecclesiæ et Clara Elisabetha Schmittin, parochiana nostra (signé) Louis meyé, francoise Straubhar ( 37)

Louis Meyé achète le droit de bourgeoisie le 28 août 1745 (il est en effet né avant que son père devienne bourgeois)
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 230
Louis Meyé der schneidter von hier gebürthig erhaltet das burgerrecht umb den neuen burgerschilling und will dienen beÿ E.. E. Zunfft der schneidter, Jurav. d. 28. augusti 1745.

Louis Meyé et Marie Françoise Straubhar font dresser l’inventaire de leurs apports
1748, Not. Thenn (Répertoire 6 E 41, 664-5) n° 3
Louis Meyé Schneiders und Frauen Mariæ Franciscæ gebohrner Straubharin beeder Eheleute Inventarium illatorum

Louis Meyé loue une partie de sa maison dont la boutique au marchand Antoine Essig

1764 (27. 8.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 116)
Bail pour 6 années qui commencent a courir de la Notre dame 25 mars prochain – Sr Louis meyé fils Mr tailleur d’habits
au Sr Antoine Essig marchand
Sçavoir de la boutique et du Comptoir, de tout le troisième étage sans exception, de deux chambres sur le derrière du quatrième étage d’une chambre sur le devant au même étage, d’un bucher au cinquième étage, d’un grenier au septième et dernier Etage, de la moitié de la cave a droite en entrant dans la cour, laquelle moitié sera prise dans toute la longueur de la maison, et de l’Usage en commun de la porte de cave qui donne sur la rue et de la buanderie pour couler les lessives, le tout dans la maison du Sr Meyé rue des hallebardes vis à vis le fossé des tailleurs – moyennant un loyer annuel de 400 livres

Louis Joseph Meyé dit Saint Louis loue une partie de la maison dont la boutique au confiseur François Tobie Finck

1766 (10.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 122)
Bail qui commence à la St Jean Baptiste prochaine – Sr Louis Joseph Meyé dit St Louis Maître tailleur d’habits Bourgeois de cette ville
au Sr François Tobie Finck Marchand confiseur et épicier bourgeois de cette ville
de la Boutique et le comptoir y attenant, un emplacement dans la cour pour y travailler au fourneau, tous les appartements du troisième étage sans exception, les deux chambres au quatrième étage qui ont vue sur la rue, un emplacement pour le bois au cinquième étage et le grenier dessous le comble du toict et la partie de la cave + (+ et la partie de cave à droite en entrant par la cour, la porte de la cave sur la rue étant commune pour les deux parties de la cave, le tout dans la maison du bailleur rue des Hallebardes)
le présent bail durera tant et si longtemps que l’une ou l’autre des parties ne fera pas à l’autre une denonciation, moyennant un loyer annuel de 400 livres

Louis Joseph Meyé dit Saint Louis meurt en 1767 en délaissant six enfants. Les experts estiment la maison à 1250 livres. La masse propre à la veuve est de 657 livres, l’actif des héritiers de 2 010 livres, le passif de 2 621 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 595 livres, le passif à 1 372 livres.

1767 (1.7.), Not. Haering (6 E 41, 1368) n° 330
Inventaire De la succession de defunt Sr Louis Joseph Meyé, d.t St Louis en son vivant M° tailleur d’habits et Bourgeois de cette ville de Strasbourg dressé L’an 1767 – décédé le 30° Avril dernier, laquelle succession a été inventoriée à la Requisition tant de Damle. Marie Françoise Straubhard, veuve dudit Defunt, assistée de M° Jean Guillaume Berga, Secrétaire des audiences de Mr L’ammestre regent, à cause de la communauté qui a subsisté entre elle et de defunt, et d’autres droits à elle competants sur la succession de feu sondt. Epoux, que du Sr François Tobie Finck Marchand Confisseur et Bourgeois de cette d° ville, en qualité de Curateur établi par la justice le 17° Juin dernier aux Six Enfants mineurs du defunt, procréés avec lad° veuve, Savoir I° Louis Joseph né le 14. Xbre 1745, II° Marie Anne née le 27. avril 1750, III° Marie Clare née le 17. mars 1752, IV° Marie Françoise née le 12. janvier 1754, V° Jean Joseph né le 3° avril 1755 et VI° François Ferdinand né le 3° mars 1757. tous et chacun des Meyé seuls et uniques héritiers ab intestat dud. defunt leur pere (…) commencé le 1° Juillet 1767.

dans une Maison Scize Rue de Hallebardes appartenante aux héritiers
au Grenier dans la Chambre au linge sale, Chambre au 4° Etage, Chambre des garçons, Chambre sur le derrière au même Etage, Chambre sur le derrière au 2° Etage, Chambre à cheminée, Au vestibule, Poile au 2° Etage, Boutique au 1° Etage, dans la cuisine, dans la cave
Propriété d’une Maison. (H.) Une Maison Cour et dependances avec fond, tresfond, batimens et appartenances situé en cette ville de Strasbourg rue des hallebardes le Sr Redslob passementier d’une part, le Sr Hayeberger Marchand d’autre pardevt. sur lad° rue vis à vis la rue dite fossé des tailleurs et paréderriere le Sr König Libraire, estimée franche et quitte par (les) experts assermentés de la ville en vertu de leur billet d’estimation joint à la minutte du pres. Invt° en datte du 28. Juillet 1767 à la Somme de 5000 livres. La propriété delad° Maison est vérifiée par une cession en avancement d’hoirie passée pardevt. M° Humbourg Not. Royal le 17. Juin 1763. enregistrée en la chambre des Contrats de cette ville le 29. aout de lad° année.
Remplacement du bien reservé pour à La Veuve, Selon Inventaire des apports en Mariage dressé par M° Jean Henry Thenn Nre Le 9. janvier 1748.
Norme du present inventaire. Description du bien de la veuve à elle propre et réservé, meubles meublans 122, argenterie 14, Bague 3, dettes actives 600, Remplacement 1887, Total général 2628 livres
S’ensuit l’Enumération du bien reservé aux héritiers, meubles meublans 48, Garde robbe 111, tonneaux 41, propriété d’une Maison 5000, Remploi 2842, Total général 8043 livres – Dettes passives 10.487, Excedent de passif 2444 livres
S’ensuit aussi la Description des Effets de la communauté, meubles meublans 428, vin et tonneaux 45, argenterie 105, Joyaux 54, dettes actives 5446, numéraire 300, Total général 6381 – Dettes passives 5489, Deduction faite 891 – So. finale Sujette à la Taille 1075 livres
Total des Dettes réputées douteuses 4485 livres
erhellet daß seine Wittib Fr. Maria Francisca geb. Straubhaar die nunmehr mit herrn Gall Joseph Rohrschach hießigem Schneider Meister aus Arbon im Thurgow am bodensee gebürtig Verlobet ist an eigenthümliches guth 3094 Livres besitzet, Straßburg den 7. julÿ 1768
Copie du Codicil. Aujourd’hui 28 avril 1767 (…) fut present le Sr Louis Meÿe M° tailleur d’habits, Bourgeois ed cette ville, y demeurant, malade de corps, dans son lit au second Etage de sa maison rue des hallebardes, mais sain d’esprit (…) 2° Led. Sr Meyé donne et legue à Marie Françoise Straubhar sa femme le Logement et habitation pour tout le temps qu’elle restera veuve et lui laisse fixe et assigne pour ce logement tout le troisième Etage de sad. Maison rue des Hallebardes et une partie de cave pour placer 25 mesures de vin, Et au cas que les Enfans du Codicillant voudroient occuper cet Etage par Eux même ils seront tenus de payer à leur mère tant qu’elle restera veuve annuellement 150 livres pour qu’elle puisse se loger ailleurs à son gré – Humbourg Not. royal
Copie du Contrat de mariage (…) 5. janvier 1745 Humbourg Not. royal
– Abschatzung Vom 28:t Julÿ 1767. Auff begehren Weil. H. Luis Joseph Meÿe Sel. hiender Lasener Frau Witib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der Spies gas gelegen Einseits Neben H. Retzloff ander seits Neben H Häiberger und Hienden auff H Kienig Dem buchhendler Stosent gelegen Solche behausung besteht in einem Laden Ferner und Zweÿ Stuben Zweÿ Kichen und Ettliche Kammern Dar jber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein Gewelbten Keller und Kleinen hoff, Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeister Nach Vorhero geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und vmb Zweÿ Thausent Finff hundert gulden [unterzeichnet] Werner, Huber

La veuve Marie Françoise Straubhaar se remarie en 1768 avec le tailleur Gall Joseph Rorschach, originaire d’Arbon en Thurgovie : contrat de mariage, célébration
1768 (2.5.), Not. Haering (6 E 41, 1378) n° 493
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrbare Gall Joseph Rorschach leediger Schneider Matthias Rorschach Schneiders in Arben im Torgau mit weiland Elisabeth gebohrner Bußelin sehl. erzeugter Sohn, welcher seines Vaters Einwilligung hierzu Zu haben nebst seinem Zu End gemeldten Bruder hiebeÿ Zugegen bezeugten als Bräutigam beÿständlich des wohlweiß und Großachtbaren Herrn Frantz maison Schneiders auch E. E. Großen Raths alhier alten wohl ansehnlichen beÿsitzers ane einem
So dann die Ehren und Tugendsame frau Maria Francisca geb. Straubhaarin weil. des Ehrengeachten H. Ludwig Joseph Meyé genannt St Louis, im Leben geweßten Schneider Mrs und hießigen burgers nachgelaßenee Wittib, als braut, mit gutem Rath des Ehrenachtbahren herrn Jacob Strohe, Schreiner Mr und brs allhier Ihres Schwagers am andern theil
mit zuzuehung H Johann Ulrich Roschach Schneider und bs. allhier des Ehemanns Bruders
So beschehen Straßburg Montags den 2. Maji Anno 1768. [unterzeichnet] gall Joseph rorschach als hochzeiter, Maria francisca Meÿe als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 373)
Hodie 28 Julii Anno 1778 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt D Gallus Josephus Rorschach Civis et sartor hujus urbis ex Narbonia Dioecesis Constantiensis oriundus filius legitimus Mathiæ Rorschach et Elisabethæ Busslin Civium ibidem a quinque mensibus in parochia nostrâ Commoratius, Et Maria Francisca Straubhart vidua Ludovici Josephi Meyé dicti St. Louis parochiana nostra, testes adfueunt Dnus Ludovicus Joseph Meyé Dicti St. Louis pater, D Joannes Ulricus Rorschach sponsi frater (signé) rorschach, straubhartin (i 192)

Louis Joseph Meyé hypothèque sa part de maison au profit du boutonnier Jean Daniel Isenheim

1769 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 64-v
Ludwig Joseph Meÿe der ledige schneidergesell und deßen vogt ad actum H. Johann Nicolaus Wilhelm procurator vicarius
in gegensein Johann Daniel Isenheim des zinnknopffmacher – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, ein 6° theil vor unvertheilt ane einer behausung cum appertinentis ane der Spießgaß, einseit neben H. Redslob d. paßmentirer, anderseit neben H. Heuberger dem handelsmann, hinten auff H. König

Les enfants de Louis Joseph Meyé louent la maison aux négociants Jean Berberich et Georges Bitzanelli

1772 (5.3.), Not. Laquiante (6 E 41, 1042) n° 6
Bail de 9 années qui commencent a courir a la St Jean prochaine – Sr François Tobie Finck Confisseur en cette ville tuteur établi par la justice aux 5 enfants mineurs de Louis Meÿé dit St Louis vivant bourgeois tailleur de cette ville, Sr Pierre Ballet cuisinier au service de M le baron de Wurmser demeurant à Strasbourg au nom de Marie Anne Mayé sa femme, Sr Louis Joseph Meyé mre tailleur et bourgeois de cette ville majeur du défunt
au Sr Jean Berberich et Georges Bitzanelly les deux bourgeois négociants
la Maison qu’ils ont hérité du deffunt Sr Meÿé situé dans la rue des hallebardes sans aucune exception sinon l’appartement qui sera mentionné dans le bail qui suivra le présent, moyennant un loyer annuel de 650 livres
Lesd. bailleurs donnent a bail pour 9 années aux mêmes conditions aud. Sr Louis Joseph Mayé L’apartement complet au premier étage de ladite maison une chambre au quatrième sur le devant le grenier du cinquième qui est une chambre et une petite cave séparée, moyennant un loyer annuel de 120 livres

Louis Joseph Meyé dit Saint-Louis et Pierre Balhet dit Vincent (son beau-frère) hypothèquent leurs parts de maison au profit du farinier Jean Georges Bubenhoffer

1774 (13.9.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 375-v
H. Louis Joseph Meÿe dit St Louis der schneidermeister, H. Peter Balhet dit Vincent der mund koch beÿ SS. TT. H. general von Wormbßer
in gegensein H. Johann Georg Bubenhoffer des meelmanns – schuldig seÿen 600 gulden
unterpfand, seinen ane der vätterlichen behausung alß unvertheilt zuständigen antheil, welche behausung in der Spießgaß einseit neben H. Redslob dem paßmentirer, anderseit neben H. Heÿberger, hinten auff H. König dem buchhandler – außer den leibgeding wofür er pro rato H. großvatter verhafftet

Françoise Meyé femme du cuisinier François Joseph Dubois hypothèque sa part de maison au profit de Jean Charles Seiler, tenancier du Jeu de paume

1778 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 652 f° 72
H. Ludwig Meÿe der schneidermeister als gerichtlich bestellter vogt seiner Fr. schwester Fr. Franzisca Meÿe H. Franz Joseph Dubois des haußhoffmeisters beÿ M. le marquis de Cloisonnette des königl. gesandten zu Maÿntz ehegattin
in gegensein H. Johann Carl Seiler des ballmeisters als vogt seines bruders Johann Christoph Seiler – schuldig seÿen 500 gulden
unterpfand, der curandin antheil vor unvertheilt von und ane einer behausung samt zugehörden ane der Spießgaß, einseit neben H. Redslob dem paßmentirer, anderseit neben H. Heÿberger dem handelsmann, hinten auff H. König den buchhändler

Louis Meyé dit Saint-Louis rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent à ses frères et sœurs, en particulier des loyers (locataires Jean Barberich et Georges Bitzanelli puis le confiseur Barthélemy Marchal)

1782 (24.6.), Not. Anrich (6 E 41, 1520) n° 47
Rechnung mein Ludwig Meyé genannt Sant Louis, des Schneidermeisters und burgers alhier zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts meiner leiblichen Geschwisterde mit Nahmen 1° Fraun Mariä Annä Bahlet geborner Meyé, Hn Peter Bahlet genannt Vincent, des Ober: Kochs bei Ihro Excellenz Hn General von Wurmßer Ehegattin, 2.do Fraun Mariä Clarä Marchal geborner Meyé Hn Bartolome Marechal, des Zuckerbeckers und hiesigen burgers Eheliebstin, 3° Fraun Mariä Franciscä Dubois geborner Meyé Hn N. Dubois des Maitre d’hôtel bei Ihro Excellenz Hn Marquis de Clausonnet zu Baucaire Ehegattin, 4°Johann Joseph Meyé des ledigen Schneiders und 5° Frantz Ferdinand Meyé, des Kochs bei einem Pohlnischen Fürsten, alle fünf dermalen grosjährigen Alters, als weil. Hn. Ludwig Joseph Meyé genannt Saint Louis, des gewesenen Schneidermeisters u. burgers hieselbst mit Frau Mariä Franciscä geborner Straubhaarin, seiner hinterbliebenen Wittwe, so sich nachher an Hn Joseph Roschach, auch hiesigen burger u. Schneidermeister geheurathet, ehelich erzeugt: und hinterlassener 5. Kinder, inhaltend alles dasjenige was ich von Johannis Baptistæ 1772. da ich diese Verwaltung angetreten bis dahin 1782. sowol vor mich selbst als gemelte meine 5. Geschwisterde u. Curanden gemeinschaftlich eingenommen und hingegen wieder ausgegeben auch sonsten vögtlicherweise verhandelt habe – Erste und letzte Rechnung dieser Vogtei.

Corpus des mir dem Vogt und meinen 5. Geschwisterden als Curanden jährlich fallenden haus Zinnses. Erstlich entrichteten ehemals Hr Joh: Barberich U. Hr Georg Bitzanelli, beede handelsleute und Burgere alh. Zu Straßburg Von der Lehnungsweise ingehabten behausung alhie an der Spießgaß gelegen, worunter jedoch die gleich hernach gemelte Wohnung so ich der Vogt in Lehnung habe, nicht begriffen, Vermög der hier annectirten Vor H Laquiante dem Königl. Not° alh. d 5. Mart: 1772 passirten 9 jähriger Lehnung sub Lit C anjetzo eben Zahlt H Bartholome Marechal, der Zuckerbecker u. br. alh. mein Schwager jährlich an Zinns 650 lib, und Zwar quartaliter Zur quart zahlbar thun 162 lb
It. reiche ich der Vogt u. Rechnungsgeber Von der Wohnung des ersten Stockwercks einer Kammer auf dem 4. einer Kammer auf dem 5. Stock u. einem Keller alle Jahr Zu Zinns 120. lib oder 30 lb

Claire Meyé femme du confiseur Nicolas Barthélemy Marchal rachète les parts de ses frères et sœurs et devient ainsi seule propriétaire de la maison, sur le pied de 4 500 livres tournois

1782 (17.4.), Not. Lacombe (6 E 41, 186) n° 50
Sr Louis Mayé maître tailleur bourgeois de cette ville tant pour luy que pour et au nom de De Françoise Mayé épouse de François Dubois habitant de Beauvais sa sœur, Sr Pierre Balet dit Vincent chef de cuisine chez M. Le Baron de Wurmser comme mary et poursuivant les droits de De Marianne Mayé son épouse, le Sr Jean Joseph Mayé tailleur en cette ville, François Ferdinand Mayé cuisinier, les deux majeurs, le Sr. Nicolas Barthelmy Marchal bourgeois confiseur en cette ville comme poursuivant les droits de D° Claire Mayé son épouse – ils seroient convenus ainsi qu’ils conviennent comme héritiers et héritières pour un un 6° chacun de feu Louis Mayé leur père maître tailleur
au Sr Marchal leur beau frère et son épouse
les quatre cinquièmes qui leur appartiennent dans la maison paternelle sise en cette ville rue des Hallebardes, d’un côté le Sr Heyberger d’autre le Sr Retzlob, par derrière le Sr Koenig, estimée à la somme de 18.000 livres, faisant la part vendue 15.416 livres

Originaire de Lunéville, le maître d’hotel Nicolas Barthélemy Marchal épouse en 1774 Marie Claire Meyé : contrat de mariage, célébration
1774 (23.7.), Not. Laquiante (6 E 41, 1052) n° 37
Contrat de mariage – furent presens le Sr Nicolas Barthelemi Marchal maître d’hotel de Monsieur le Premier président du Conseil souverain d’Alsace demeurant à Colmar, fils majeur de deffunt Nicolas Marchal contrôleur des Bâtiments du feu roy de pologne Duc de loraine et de defunte Jeanne Sindel
Dlle Marie Claire Mayé, fille mineure de Sr Louis Joseph Meyé dit St Louis tailleur d’habits De Marie Françoise Straubhard, présentement femme en secondes noces de Joseph Rocha, maître tailleur d’habits a Arbonne en suisse, représentée par le Sr Louis Meyé son aieul paternel tailleur en cette ville
communauté partageable par moitié

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 14)
Anno Domini 1774 Die 25 Mensis julii (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Nicolaus Bartholomeus Marchal filius legitimus majorennis defunctorum Conjugum Nicolai Marchal et joannæ Lindelle in vita Lunevillæ diœcesis Tullensis commorantium, modo in parochiali Ecclesia Catholicâ Colmariensi de facto et praenobili ac perillustri SS primario præsidi Supremæ Curiæ Regiæ et Alsaticæ ab officio Mensæ vulgo maitre D’hotel, et Maria Clara Meyé ab anno circiter parochiana nostra filia Legitima Minorennis Ludovici Josephi Meyé cognominati St Loüis civis et Sartoris argentinensis Dum viveret, et mariæ Franciscæ Straubhartin conjugum intra parochiam ad Stum petrum juniorem Commorantium (signé) Marchal,, Claire Méÿé (i 10)

Nicolas Barthélemy Marchal devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu des Boulangers : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 110
Nicolas Bartholomé Marechal maître d’hotel beÿ Msgr. de Bellac* von Luneville gebürtig verheurathet mit Maria Clara Mayé weÿl. Ludwig Joseph Meyé gew. schneider und burgers allhier hinterl. ehel. tochter erhalt das burgerrecht aus hoher recommandation gratis und ab uxore. will dienen beÿ E. E. Zunfft der becker. Jur. den 23. Julÿ 1774.

(p. 107) Becker N° 12, d. 23. Julii 1774. – H. Niclaus Bartholomée Marechal maitre d’hotel beÿ S.T. H. Boug premier président beÿm hohen rath Zu Colmar weÿl. Nicola marchal gew.Zuckerbecker zu Luneville H Sohn
Verlobt mit Jfr. Clara weÿl. Louis Joseph Mayé gew. b. u. Schneiders allhier hl. tochter. Durch Vorgelegte schein beweiset er der ehel. cath. Rel.Zugethan u die gehörige stadt stall gebühr in richtigket
300 fl. bargelds hat er vorgewiß deß Eigenthum er mit Einer handtreu bekräfftiget dh 100 fl 9 ß beylivres b. Proth. deponirt
Impl. bittet E. G. unterthänig ihn theils a sponsa theils wegen hiher recommandations gratis in E. G. b. recht auff und anzunehmen.
pze Rec. gratis und hat 12 ß um deren hauß Zinsesab uxore. will dienen beÿ E. E. Zunfft der becker. Jur. den 23. Julÿ 1774.

Nicolas Barthélemy Marchal meurt en 1811 en délaissant deux filles

1811 (13.7.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 463, 5069
Inventaire de la succession de Nicolas Barthelemy Marchal marchand confiseur – à la requête de Marie Claire Meyé la veuve, mère et tutrice légale de la mineure héritière pour moitié, plus à la requête de Marie Anne Claire Marchal fille majeure héritière pour l’autre moitié, en présence de Sébastien Antoine Klotz architecte subrogé tuteur
Le défunt a délaissé 1. Claire Marie Anne Marchal majeure, 2. Marie Claire née le 14 mai 1794 procréées avec la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Laquiante notaire le 23 juillet 1774 (…)

en son domicile rue des hallebardes n° 13
propres de la veuve, créances 592 fr, remploi 5306 fr, total 5898 fr
propres des héritiers, garde robe 199 fr, remploi 6666 fr, total 6865 fr, déduire le don matutinal 592 fr, reste 6273 fr
communauté, meubles 2095 fr, tonneaux 146 fr, argenterie 297 fr, marchandises de confiseur 1283 fr
Propriété d’une maison, savoir une maison, puits, appartenances et dépendances scise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13, entre le Sr Heyberger négociant et le Sr Redslob marchand passementier, derrière maison du Sr Page marchand chapelier ci devant Schuler pelletier – occupée en totalité par la veuve et les héritières, 900 francs de valeur locative – acquis de Louis Joseph Meyé père de la veuve par cession reçue Lacombe père notaire le 17 avril 1782. Titres, 1. cession par avancement d’hoirie par Louis Meyé et Catherine Sigristin, Humbourg notaire le 17 juin 1763, 2) Chambre des contrats le 14 juillet 1730, vente par Jean Georges Burger négociant au profit de Louis Meyé et Catherine Sigristin, 3) vente à lad. chambre par Jean Adam Müller négociant au profit dud. Sr Burger le 15 février 1715, 4) deux plus anciens contrats en date du 22 octobre 1668 et du 5 août 1633
total 21.822 fr, passif 23.847 fr, déficit 2025 fr
Remise de titres, 3) Inventaire de Louis Meyé dit St Louis dressé par M° Anrich le 9 décembre 1774, 5) liquidation de Simon Meyé absent le 17 février 1784
Enregistrement, acp 117 f° 127 du 15.7.

Marie Claire Marchal épouse en 1812 le confiseur François Joseph Barry
1812 (20.1.), Strasbourg 10 (53), Not. Zimmer n° 472, 5293
Contrat de mariage – François Joseph Barry, confiseur à Saverne né le 9 décembre 1783 de Joseph Barry, Pharmacien, et de Marie Madeleine Meyer
Marie Claire Marchal née le 18 août 1781 fille de de Nicolas Barthélémy Marchal, confiseur et de Marie Claire Meyé
Enregistrement, acp 118 f° 175-v du 21.1.

Marie Claire Marchal apporte en mariage sa part à la maison

1812 (22.7.), Strasbourg 14 (49), Not. Lex n° 6345
Inventaire des apports de François Joseph Barry confiseur et Marie Claire Marchal, suivant contrat de mariage reçu M° Zimmer le 20 janvier dernier
dans la demeurant des requérants demeurant rue des Hallebardes n° 13
le mari numéraire 3000 fr, constitution en dot de père et mère
la femme, sa part dans la succession de Nicolas Barthélémy Marchal confiseur suivant inventaire dressé par Me Zimmer le 1 juillet 1811 et Marie Claire Meyé donnés en mariage, meubles 1331 fr
Enregistrement, acp 120 F° 64 du 31.7.

Séparation de biens entre Claire Marchal et François Joseph Barry
1813 (28.4.), Strasbourg 14 (51), Not. Lex n° 7076
Inventaire de séparation de Claire Marchal épouse de François Joseph Barry confiseur, par jugement du tribunal de première instance rendu le 12 avril dernier – Contrat de mariage, M° Zimmer le 20 janvier 1812
dans la demeure des conjoints rue des Hallebardes n° 13
inventaire des apports 4000 fr à la femme, 3000 fr au mari
communauté mobilier 1920 fr, numéraire 40 fr, dettes actives 36 fr passif 8097 fr
Enregistrement, acp 122 F° 75 du 3.5.

Marie Claire Meyé veuve de Nicolas Barthélémy Marchal meurt en 1818
1818 (14.2.), Strasbourg 10 (24), Not. Zimmer n° 635, 8032
Inventaire de la succession de Marie Claire née Meyé veuve de Nicolas Barthélémy Marchal – à la requête de 1. Claire Marie Anne Marchal femme séparée quant aux biens de François Joseph Barry ci devant confiseur, 2. Marie Claire Marchal, fille majeure demeurant ordinairement à Senones (Vosges), que Marie Claire née Meyé leur mère décédée veuve de Nicolas Barthélémy Marchal leur père confiseur à Strasbourg est décédée le 7 février dernier qu’elle a délaissé pour seuls enfants et uniques héritiers ab intestat ses deux filles susdites, que la succession de la défunte consiste uniquement dans les valeurs mobilières ci après énoncées
créances hyothécaires 14.000 fr, passif 700 fr

La veuve et les filles de Nicolas Barthélemy Marchal vendent la maison à l’orfèvre Simon Charles Willaume et à sa femme Anne Marguerite Cherrier

1816 (20.4.), Strasbourg 10 (61), Not. Zimmer n° 4402, 7229
1. Marie Claire Meyé veuve de Nicolas Barthélemy Marchal, marchand confiseur avec lequelle elle était commune en biens, usufruitière à vie de la moitié de la succession suivant inventaire dressé par M° Zimmer le 16 juillet 1811 agissant encore au nom de Marie Claire Marchal, majeure demeurant à Sénones arrondissement de St Dié, 2. Claire Marie Anne Marchal femme séparée quant aux biens de François Joseph Barry, confiseur
à Simon Charles Willaume marchand orfèvre et Anne Marguerite Cherrier
une maison avec puits communauté de latrines droit d’écoulement des eaux par la maison Ott et autres droits appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13, d’un côté la maison du Sr Charles Jonathan Ott négociant ci devant Heyberger, d’autre celle du Sr Redslob marchand passementier, derrière celle du Sr Pierre Louis Page, marchand chapelier ci devant Schuller – acquis de Louis Joseph Meyé père d’icelle tailleur par cession reçue Lacombe notaire le 17 avril 1782 – remis 1. cession susalléguée, 2. cession à titre d’avancement d’hoirie au profit de Louis Joseph Meyé et Catherine Sigristin par M° Humbourg le 17 juin 1763, 3. vente passée à la Chambre des contrats le 14 juillet 1730 par Jean Georges Burger négociant au profit de Louis Meyé et Catherine Sigristin, 4. une autre à la même Chambre par Jean Adam Müller négociant au profit du Sr Burger, 5. deux plus anciens contrats ladite Chambre des 22 octobre 1668 et 5 août 1633 – moyennant 29.000 francs
enreg. manquant f° 47 du 22.4.

Natif d’Epinal, Simon Charles Willaume meurt à l’âge de 69 ans dans la maison sise 117 rue des Petites boucheries
1845 (3.2.), Me Arbogast
Dépôt du testament olographe fait le 14 juin 1827 par Simon Charles Willaume orfèvre bijoutier à Strasbourg où il est décédé le 3 février 1845, ledit testament enregistré aujourd’hui f° 22
acp 332 (3 Q 30 047) f° 59-v du 8.2.

Décès, Strasbourg (n° 201) Déclaration de décès le 3 février 1845 – Simon Charles Villaume âgé de 69 ans, né à Epinal (Vosges) ancien bijoutier, époux de Anne Marguerite Cherrier, domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 3 du mois courant à 4 heures du matin dans la maison située n° 117 rue des petites boucheries, fils de feu Nicolas Henri Villaume, négociant et de feu Elisabeth Charlotte Vial (i 56)

Extraits des registres de population
Registre de population 600 MW 56 (1808 sqq) Rue des Orfèvres n° 16, p. 203 (i 189)
Viliaume, Simon Charles, 30, Bijoutier, auparavant place d’armes 21 – E. avril 1807. Del r. des hallebardes 2
id. née Chariere, Anne Marg.te, 29, Epouse.
Registre de population 600 MW 49, Place d’armes 21 (i 495) rien
Registre de population 600 MW 48, Place d’armes 21 (i 165) rien

Registre de population 600 MW 64 (1808 sqq) Rue des Hallebardes n° 2, p. 1 (i 3)
Willaume, Simon Charles, 35, Bijoutier, Epinal, (à Strasbourg depuis) 7 ans, auparavant rue des orfèvres 16 – id. [E 12 9.bre 1811*]
id. née Cherrière, Marg.te, 35, Epouse.

Registre de population 600 MW 57 (1815 sqq) Rue des Hallebardes n° 13, p. 171 (i 162)
Willaume, Simon Charles, 1776, orfèvre, Epinal, (à Strasbourg depuis) 1803, auparavant même rue 2 – E. 1817, dél. rue du Bouclier
id. née Cherrière, Marguerite, 1774, Ep. St Dié, (à Strasbourg depuis) 1806

Native de Rambervillers, Anne Marguerite Cherrier se remarie en 1847 avec le capitaine de cavalerie retraité Joseph Marie Charpentier originaire de Fort-Louis
1847 (15.5.), Strasbourg 13 (62), Me Arbogast n° 2646
Contrat de mariage – Joseph Marie Charpentier, Capitaine de Cavalerie retraité, Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant et domicilié en cette ville d’une part
Et De Anne Marguerite Cherrier, veuve sans enfans de feu M. Simon Charles Willaume, en son vivant ancien marchand orfèvre à Strasbourg où ladite Dame demeure et est domiciliée

Mariage, Strasbourg (n° 183)
Du 20° jour du mois de mai l’an 1847. Acte de mariage de Joseph Marie Charpentier, majeur d’ans, né en légitime mariage le 25 octobre 1785 à Fort Louis (Bas Rhin), capitaine de cavalerie retraité, chevalier de la Légion d’Honneur, fils de feu Louis Charpentier, garde du génie décédé à Fort Louis le 16 mars 1830 et de feu Barbe Tiran décédée au même lieu le 15 octobre 1818
et de Anne Marguerite Cherrier, majeure née en légitime mariage le 17 mai 1777 à Rembervillers (Vosges) domiciliée à Strasbourg veuve de Simon Charles Villaume bijoutier décédé en cette ville le 3 février 1845, fille de feu Nicolas Cherrier ancien avoué près le tribunal civil de Saint-Dié (Vosges) décédé à St Dié le 25 avril 1827 et de feu Reine Marguerite Vasseur décédée au même lieu le 30 octobre 1825 (signé) Charpentier, veuve Willaume (i 15)

Acte de notoriété qui établit que Simon Charles Villaume a institué sa veuve pour sa légataire universelle
1849 (28.3.), Strasbourg 1 (104), Me Rencker n° 20 345
Notoriété – (…) avoir connu Mr Simon Charles Villaume, en son vivant ancien bijoutier, domicilié à Strasbourg où il est décédé le 3 février 1845, qu’ils savent qu’après le décès du dit Sr Villaume il n’a point été dressé d’inventaire de sa succession & qu’il a institué pr sa seule et unique héritière la De Anne Marguerite Cherrier, son épouse, aux termes de son Testament fait olographe à Strasbourg le 14 juin 1827 enregistré à Strasbourg le 8 février 1845 (…) dont l’original a été déposé en rang des minutes de Me Arbogast notaire à Strasbourg suivant ordonnance de M. le président du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg en date du 3 février 1845, que ladite veuve Villaume, aujourd’hui remariée à M. Joseph Marie Charpentier, Capitaine en retraite domicilié à Strasbourg a été envoyée en possession de l’universalité des biens et fortune composant la succession délaissée par le Sr Villaume son premier mari suivant ordonnance rendue par M. le Président du Tribunal civil de première instance en date du 12 février 1845

Anne Marguerite Cherrier meurt en 1856
1856 (17.1.), Me Noetinger
Inventaire de la succession de Anne Marguerite Cherrier veuve en premières noces de Simon Charles Willaume et épouse en secondes noces de Joseph Marie Charpentier, capitaine en retraite à Strasbourg, décédé le 9 janvier 1856, dressé à la requête du veuf, agissant comme usufruitier de la succession de feue son épouse aux termes de son contrat de mariage reçu Arbogast le 17 mai 1847
2) Marie Anne Françoise Cherrier veuve d’Antoine Nelle vivant limonadier à Rembervillers, 3) Constance Naudon Pierre de Charles Nicolas Auguste Jeandidier, ébéniste à Charmes
succession, mobilier estimé 2283, créances 22 922, rentes sur l’état 4 ½ 3152 – Passif 35 940
Les requérants déclarent consentir à l’exécution du testament olographe de la défunte en date du 4 juin 1850 enregistré le 15 janvier courant
Renonciation par Joseph Marie Charpentier, de l’usufruit à lui assuré par Anne Marguerite Cherrier, Noetinger 18.1.
(succession déclarée le 7 juillet 1856)
acp 447 (3 Q 30 162) f° 2-v du 22.1.
acp 447 (3 Q 30 162) f° 4 du 23.1. Noetinger 22.1. Dépôt de contrat de mariage

1856 (14.1.), Me Noetinger
Dépôt du testament olographe d’Anne Marguerite Cherrier veuve en premières noces de Simon Charles Willaume et femme en secondes noces Joseph Marie Charpentier, capitaine en retraite à Strasbourg, ledit testament en date du 4 juin 1850 enregistré aujourd’hui
acp 446 (3 Q 30 161) f° 82-v du 15.1.

Simon Charles Willaume et Anne Marguerite Cherrier vendent la maison au marchand de chapeaux de paille Georges Anstætt et à sa femme Sophie Caroline Mattibé moyennant 26 000 francs

1839 (13.4.), Strasbourg 13 (54), Me Bremsinger n° 8613
Simon Charles Willaume, ancien marchand orfèvre, et Anne Marguerite Cherrier
à Georges Anstaett, marchand de chapeaux de paille, et Sophie Caroline Mattibé
une maison avec communauté de latrines, droit d’écoulement des eaux par la maison Ott et autres droits, appartenances & dépendances situé à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13, d’un côté la veuve Charles Jonathan Ott, autre Jean Henry Redslob, derrière le Sr Lichtenberger père ci devant Henry Louis Page, chapentier passementier, avec les objets mobiliers compris dans la location faite aux Sr Koenig et Geistodt – acquis sur Marguerite Claire Meyé veuve de Nicolas Barthélémy Marchal, marchand confiseur, et Marie Claire Marchal, majeure à Senones, Claire Marie Anne Marchal femme séparée quant aux biens de François Joseph Barry, confiseur à Strasbourg par acte de vente passé devant M° Zimmer me 20 avril 1816 transcrit au bureau des hypothèques volume 85 n° 7, transmis par Louis Joseph Meyé, suivant cession reçue M° Lacombe le 17 avril 1782 à ladite De Marchal née Meyé, suivant inventaire dressé par ledit notaire Zimmer le 13 juillet 1811 – Titres plus anciens, donation à titre d’avance d’hoirie par Louis Joseph Meyé et Catherine Sigristin le 17 juin 1763 devant M° Humbourg et Chambre des contrats, le 14 juillet 1730 au profit desdits conjoints Meyé par Jean Georges Burger, négociant, le 15 février 1715 audit Burger par Jean Adam Muller, négociant, enfin actes des 22 octobre 1668 et 5 août 1633 – moyennant 26.000 francs
Enregistrement, acp 267 F° 80-v du 16.4.

Fils de matelassier, Georges Anstætt épouse la boisselière Sophie Caroline Mattibé en 1827
1827 (4.7.), Strasbourg 3 (76), Me Schreider n° 3334
Contrat de mariage – Georges Anstaett, commis négociant, fils de feu Georges Anstaett, matelassier, et de Marguerite Salomé Gleyss
Sophie Caroline Mattibé, boisselière, fille majeure de feu Georges Frédéric Mattibé et d’Anne Ursule Dietz
Enregistrement, acp 184 F° 141-v du 11. – communauté d’acquets partageable par moitié

Les créanciers des époux Anstætt font saisir la maison en 1844. L’adjudication est plusieurs fois remise pour donner aux débiteurs moyen de rembourser les sommes dues. L’adjudication a lieu en 1849 pour 27 000 francs, l’acquéreur est l’orfèvre Georges Siegfried, propriétaire de la maison voisine (n° 12) qui réunit définitivement les deux propriétés.

1849 (7.8.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 495 (2720)
70, Tribunal Civil de Première Instance
Le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg Département du Bas Rhin séant en cette ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication ci après.
Cahier des charges de la vente par expropriation forcée poursuivie contre Georges Anstaett, marchand de chapeaux de paille et Sophie Caroline Mattibé conjoints à Strasbourg.
M° Ferdinand Schnéegans avoué au tribunal civil séant à Strasbourg déclare que le sieur Valentin Schnéegans licencié en droit Juge de paix domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de curateur établi par justice à la succession vacante de feue Catherine Madeleine Gleyss décédée fille majeure à Strasbourg, est créancier du sieur Georges Anstaett, marchand de chapeaux de paille et de Sophie Caroline Mattibé conjoints domiciliés à Strasbourg en vertu premièrement d’un contrat obligatoire passé devant M° Bremsinger alors notaire à Strasbourg le 13 avril 1739 et secondement d’un transport et accession reçu par le même notaire le 25 avril 1840 ces deux titres enregistrés et expédiés en forme exécutoire. Premièrement de la somme principale de 2000 francs portée aux dits titres, Secondement de celle de 400 francs montant des intérêts dudit principal pour quatre années jusqu’au quatre juin dernier sans préjudice des intérêts depuis cette dernière date et des frais faute par lesdits conjoints Anstaett d’avoir satisfait au commandement de trente jours à eux signifié par exploit de l’huissier Porst résidant à Strasbourg en date du 14 août denier aux fins de paiement des intérêts formant la seconde somme sus rappelée, ledit sieur Valentin Schnéegans a par procès verbal du 12 octobre suivant fait procéder à la saisie réelle de l’immeuble désigné, cette saisie a été dénoncée à la partie saisie par exploit du dit huissier le 19 du même mois et le procès verbal de saisie ainsi que l’acte de dénonciation ayant été présenté à la transcription le 25 dudit lois d’octobre au bureau de la conservation des hypothèques de l’arrondissement de Strasbourg le conservateur a refusé cette transcription par le motif de l’exisence d’une autre saisie antérieure transcrite audit bureau le 6 juillet 1844 pratiquée suivant procès verbal de l’huissier Fries en date du 29 juin de la même année à la requête du même sieur Valentin Schnéegans alors encore avoué sur les mêmes conjoints Anstaett, ladite saisie dénoncée à ces derniers par exploit du même huissier en date du 2 juillet suivant, voyant ce refus Monsieur Schneegans en la qualité qu’il agit et par acte du 23 novembre dernier reçu M° Noetinger notaire à Strasbourg a donné mainlevée de ladite transcription de saisie immobilière laquelle a été radiée définitivement à la précédente a été en même temps que la dénonciation d’icelle transcrite le 30 novembre dernier audit bureau de la conservation des hypothèques.
(Georges Siegfried)
Désignation de l’immeuble saisi. Une maison sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 13 tenant d’un côté au sieur Jean Henri Redslob, de l’autre au sieur Siegfried orfèvre par devant la rue et par derrière le sieur Lichtenberger, cet immeuble est situé au canton nord de la Ville de Strasbourg arrondissement du même nom département du Bas-Rhin et sera vendu sous les charges, clauses et conditions suivantes (…)
Mise à prix. Le poursuivant enchérit l’immeuble cidessus pour servir de première mise à la simme de 1000 francs. Strasbourg le 16 décembre 1847. – Publication. L’an 1848 le 21 janvier 1848
Remise adjudication. L’an 1848 le 25 février à l’audience publique des criées.
(f° 116) Remise adjudication. L’an 1848 le 14 avril, remis au vendredi 9 juin suivant
Fixation d’adjudication. L’an 1848 le 29 septembre
(f° 117) Fixation d’adjudication. L’an 1849 le 9 mars (…) sur les conclusions de M° Detroyes avoué constitué de Dame Anne Marguerite Cherrier veuve du Sr Charles Willaume décédé marchand Orfevre femme en secondes noces du sieur Jacques Charpentier capitaine en retraite les deux domiciliés à Strasbourg (…)
(f° 117-v) Première adjudication. L’an 1849 le 11 mai (…) attendue que la saison d’été pouvant favoriser l’industrie et le commerce des conjoints Anstaett ils justifient d’un espoir fondé d’être mis à même de pouvoir se libérer envers leurs créanciers sans qu’il soit nécessaire de vendre l’immeuble saisi dont la valeur vénale pourrait n’être pas atteinte dans les circosnatnces actuelles des événements politiques, le tribunal remet l’adjudication de l’immeuble saisi à l’audience de ce siège du vendredi 6 juillet prochain
(f° 117-v) Première adjudication. L’an 1849 le 6 juillet (…) sur la mise à prix de 1000 francs (…) adjuge l’immeuble audit M° Roser avoué pour la somme de 27.000 francs
(f° 119) Déclaration de command, au profit du sieur Georges Siegfried orfèvre bijoutier domicilié à Strasbourg



18, rue des Veaux


Rue des Veaux n° 18 – VI 372 (Blondel), O 529 puis section 24 parcelle 24 (cadastre)

Cour Zuckmantel puis (1649) Zilnhard – Fabrique de tabac de Pierre Mayno (deuxième moitié du XVIII° siècle) – Bâtiment arrière rehaussé par le négociant Edouard Weiss, 1869 – Démolie en 1967 – Nouveau bâtiment, 1969-1971


Façade rue des Veaux en 1967 (deuxième bâtiment, AMS dossier 709 W 59) – Nouveau bâtiment (août 2021)
Cour et bâtiment arrière avant démolition

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du gentilhomme Jean Walraff Zuckmantel qui est d’abord bourgeois forain avant de s’établir en ville. La cour Zuckmantel qui revient en partie par achat et en partie par héritage (1644 et 1649) au colonel Jean Thierry de Zilnhard prend le nom de cour Zilnhard. Ses héritiers la vendent en 1681 à Jean Philippe Joham de Mundolsheim. Le rapport d’experts dressé en 1732 décrit en détail la propriété composée d’un bâtiment avant, d’un bâtiment arrière, d’un bâtiment latéral sur la gauche et d’un hangar sur la droite.


Plan-relief de 1727. La façade sur l’Ill est à gauche du bâtiment en avant-corps – La maison est celle aux deux tourelles au milieu de l’image (Musée historique de Strasbourg, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Plan Blondel (1765), la maison porte le n° 372. En clair entre les lignes rouges, le projet de quai (AMS, cote 1 PL 675)

Le marchand d’origine piémontaise Pierre Mayno achète la maison en 1744. Il passe en 1763 un accord avec son voisin (actuel n° 20) au sujet d’un mur mitoyen. Il fait construire en 1765 une risberme en pierre alignée avec celle des voisins en amont et en aval. Il s’engage l’année suivante à démolir à ses frais le pavillon construit sur la risberme si la Ville aménageait le quai prévu par l’urbaniste Blondel. Il fait transformer en 1767 l’arcade quand il convertit la boutique en poêle. Son fils aussi nommé Pierre Mayno charge en 1776 puis en 1780 le maître maçon Jean Michel Meyer d’aménager le premier étage du bâtiment latéral droit servant de fabrique de tabac. Pierre Mayno lègue ses biens à son neveu négociant Joseph Arroy qui cède en 1830 ses biens à ses créanciers.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 203 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve entre les repères (o-p) : porte cochère et deux fenêtres de chaque côté, deux étages à cinq fenêtres et un étage à la Mansard. La cour N représente l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment latéral est (3-4), le bâtiment latéral ouest (1-2) et le bâtiment arrière (1-4) qui se retrouve en 1-2 dans la cour E (terrasse vers l’Ill) où l’édicule (3-5) est adossé au mur voisin (n° 20).
La maison porte d’abord le n° 19 (1784-1857) puis le n° 18.


Cours N et E (terrasse vers l’Ill), plan

Pendant la démolition, bâtiment avant, bâtiment arrière, façade vers l’Ill, encadrement de porte médiéval. On voit le léger encorbellement du bâtiment latéral à l’est (AMS, cote 1 Fi 156)
Bâtiment vers l’Ill (bâtiment haut au milieu de l’image, vers 1930, Blumer, AMS cote 8 Z 1896)

La maison appartient ensuite au magistrat Edouard Rist (1831), au pharmacien François Louis Letz (1863) puis au négociant Edouard Weiss qui l’agrandit en 1869. Le revenu passe de 810 à 1 240 francs, les fenêtres ordinaires de 93 à 110 et celles au troisième étage et au-delà de 6 à 57. On en conclut que le bâtiment vers la rivière a été rehaussé à cette époque. L’employé de banque Joseph Blanck acquiert en 1895 la maison qui passe à son gendre Henri Bertrand. Le bâtiment latéral est en partie endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944. Les feux de cheminée se multiplient dans les années 1950. Les anciens bâtiments sont démolis fin 1967. La nouvelle construction qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière sans bâtiment latéral est commencée en mars 1968 et terminée en avril 1971.


Projets pour le nouveau bâtiment, façade sur rue – façade vers l’ill, proposition non retenue et celle réalisée, sauf le balcon du bas (1967, AMS dossier 709 W 59)

Ancienne façade vers l’Ill (deuxième bâtiment à partir de la droite, B.N.U., Numistral) – Façade actuelle (mars 2022)

janvier 2022

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment dossier I, dossier II, dossier IIIRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Walraff Zuckmantel de Brumath et (1578) Elisabeth Huffel – luthériens
1613 h Jean Philippe Zuckmantel de Brumath et (1611) Félicité de Seebach – luthériens
1629 v (½) Christophe de Kronegg et (1622) Marie Félicité de Gemmingen, d’abord (1621) femme de Bernard de Neipperg puis (1644) de Jean Thierry de Zilnhard – luthériens
v (½) Jean Philippe de Bettendorff, seigneur de Wesdesheim
(1640) Ulric Bittlinger, bailli, et (v. 1625) Anne Barbe Schæffer – luthériens
1649 v, h Jean Thierry de Zilnhard, colonel, et Marie Madeleine de Bettendorff puis (1644) Marie Félicité de Gemmingen, d’abord (1621) femme de Bernard de Neipperg, (1622) de Christophe de Kronegg – luthériens
1649* h Jean Philippe de Zilnhard, capitaine, et (1649) Anne Marguerite de Remchingen – luthériens
1681 v Jean Philippe Joham de Mundolsheim, préteur, et (1668) Marie Félicité Wurmser de Vendenheim – luthériens
1707 h Philippe Ferdinand Joham de Mundolsheim et (1708) Eléonore Sidonie de Fleckenstein – luthériens
1744 v Pierre Mayno, marchand de tabac, et (1740) Marie Catherine Venino – catholiques
1782 h Pierre Mayno, marchand de tabac, célibataire († 1801) – catholique
1801 h Joseph Arroy, négociant, célibataire († 1840, fils de l’avocat Laurent Philippe Arroy et de Marie Madeleine Mayno)
1831 adj Charles Daniel Rist et Edouard (Michel Geoffroi) Rist
1849 h Edouard (Michel Geoffroi) Rist, magistrat, et (1835) Amélie Valérie Liebold
1863 v François Louis Letz, pharmacien, et (1853) Ernestine Tibaut
1868 v Edouard Weiss, négociant, et (1848) Caroline Frédérique Zabern
1888* h Edouard Weiss, négociant, et (1872) Julie Emma Zabern
1896* v Marie François Joseph Aloyse Blanck, employé de banque, et Adèle Zissel
1908* h Henri Bertrand, rentier, et (1905) Marie Adèle Rosalie Jeanne Blanck

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 4 500 livres en 1732, 3 000 en 1766

(1765, Liste Blondel) VI 372, Pierre Mainot
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr Meÿno, 7 toises, 3 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 529, Rist, Charles / Charles Edouard, rue des Veaux 19 – maison, sol – 9,25 ares

Locations

1672, Jean Jacques Rayot, maître de langue française
1734, baron François Ignace de Schœnau
1739, Matthieu Duval, caissier de l’imposition des fourages en Alsace
1781, André Hunelle, prêtre
1790, Joseph Mayno, célibataire
1802, Jean Adam Jenck, domestique
1821, Anne Marie Klein, ménagère
1839, Amédée Maritz, directeur de la fonderie royale
1862, administration des Contributions directes pour laquelle Henri Eugène Olivier Hugot

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 79-v

Kalbs Gaß Ein seit nach dem Closter Sanct Stephan hinab
Juncker Hanß Walraff Zuckmantel hatt hinden vff das Wasser ein Heüßlin 7 ½ schu breÿt und 7 ½ schu herauß, Item mehr ein Steg und Prütsch 6 schu breÿt, und 22 ½ schu lang, Soll Allmendt sein und bleiben, Bessert für das Niessen, ij lb vii ß iiii d

Rue des veaux, d’un côté en descendant vers le monastère Saint-Etienne
Le gentilhomme Jean Walraff Zuckmantel a une maisonnette longue de 7 pieds ½ en saillie de 7 pieds ½ derrière vers la rivière, De même un escalier et un lavoir large de 6 pieds et long de 22 pieds ½, Est communal et doit le rester, Doit pour la jouissance 2 livres 7 sols 4 deniers

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1765, Préposés au bâtiment (VII 1411)
Les préposés autorisent Pierre Mayno à établiir une risberme en pierre alignée en amont avec celle de la maison Saum et en aval avec celle de la maison Lœwenhaupt, à condition que le pavillon ne dépasse pas de la risberme, moyennant un cens annuel de 5 sols

(f° 79) Sambstags den 8 Juny 1765 – Pierre Maino
In H. Pierre Maino behaußung in der Kalbsgaß welcher umb erlaubnus gebetten eine steinere Landvest oberhalb dem flucht mit H. Saumen landvest und unterhalb in diejenige mit der landvest des Löwenhaubtischen haußes zu bawen.
Erkannt, Willfahrt mit beding daß d. gartenhäußel nicht über die landvest herausgehe und gegen erlag 5 ß d. jährlichen bodenzinßes. NB vide Prot. 1766. fol. 16.

1766, Préposés au bâtiment (VII 1412)
L’inspecteur du bâtiment Werner qui a constaté que le marchand Pierre Mayno construit un pavillon sur sa risberme propose de suspendre les travaux en attendant les ordres de Paris eu égard que le plan d’urbanisme prévoit d’établir un quai. Pierre Mayno rappelle trois semaines plus tard que les préposés ont autorisé les travaux l’année précédente : il s’engage à démolir à ses frais la construction si le quai était aménagé.

(f° 15-v) Dienstags den 18. Martÿ 1766. – H. Pierre Maino
H. Werner der Baw: Inspector berichtet, er habe in erfahrung gebracht, daß H. Pierre Maino der handelsmann gesonnen seÿe hinten in seinem hauß in der Kalbsgaß ein Gartenhäußel auff seine landvest zu bawen, weilen aber dem neuen Project zu folg mit der Zeit wieder ein Staaden längst derer häußer daselbsten solle freÿ gelaßen und gemacht werden, als seÿe er der meinung gedachten H. Maino anzudeuten biß auff weitere Ordre und näheren von Paris eingezogenen bericht ein zu halten. Erkannt, Solle jhme significirt werden, quod factum.

(f° 16) Dienstags den 8. Aprilis 1766 – H. Pierre Maino
H. Pierre Maino der handelsmann allhier præsentirt unterthäniges Memoriale und remonstriret daß ihm zu folg Mghh. Erk. d. d. 8. Junÿ 1765 eine Steinerne landvest in seine behausung in der Kalbsgaß hinten in die breusch zu machen, und ein garten häußel darauff zu bawen erlaubt worden. Es seÿe ihme aber jüngst durch den dreÿerknecht angesagt worden mit dem auffbawenden garten häußel einzuhalten, auß ursachen weilen nach dem Neuen baw: project mit der Zeit wieder ein Staaden längst der breusch hinter denen in der Kalbsgaß liegenden häußeren solle gemacht werden. Dieße hindernus zu heben, seÿe jhme zwar wohl jhm bewußt, daß der nutzen von dem Gemeinen: dem Privat weßen vorgehe, er verhoffe aber Mghh. werden jhme nicht erschwehren das Kleine häußlein welches jhm Zu seiner handlung sehr vorträglich seÿe, auff zu bauen, da er erbietig ist durch eine außzustellende Submission daßelbe auff seine kösten wieder abzubrechen, sobald die nothwendigkeit erforderen werde einen Staaden dahin zu machen.
Erkannt wird dem H. Imploranten mit seinem begehren willfahrt, mit Condition daß wan über Kurtz oder lang, d. project einen Staaden dahin Zu machen solle erfüllt werden, Er seine Erben und Nachkommen gehalten seÿn sollen, daß häußlein quæstionis abzubrechen, ohne deßhalben einige schadloßhaltung an löbl. Statt zu prætendiren, welches er mit danck angenommen, Zu halten versprochen und in Urkundt deßen sich hieher eigenhändig unterschrieben. Pierre Mayno.

1767, Préposés au bâtiment (VII 1412)
Les préposés autorisent Pierre Mayno à poser des croisés dans l’arcade de sa boutique pour en faire un poêle car l’alignement reste le même.

(f° 86-v) Dienstags den 21. Junÿ 1767. – H. Pierre Maino
H. Pierre Maino der handelsmann läßt durch seinen Maurermeister umb erlaubnus bitten in seinem hauß in der Kalbsgaß Creutzstöck in den bogen des Ladens zu setzen eine Stub daraus zu machen. Erkannt, Willfahrt, Kann auff sein alt fundament bauen.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Les préposés autorisent Pierre Mayno à rehausser une croisée

(f° 289-v) Montags den 23. Augusti 1779 – Sr Pierre Maino handelsmann
Mr Meyer, der Maurer noe. Sr Pierre Maino des Handelsmanns, bittet zu erlauben an deßen Behausung an der Kalbsgaß gelegen einen Kreutzstock höher machen zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

1780, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Les préposés autorisent le maître maçon Jean Michel Meyer au nom du marchand Pierre Mayno à ouvrir une petite fenêtre ovale au deuxième étage

(f° 73) Dienstags den 30.sten Maji 1780. – Peter Maino
Idem [Johann Michael Meÿer der Maurermeister] nahmens H. Peter Maino des Handelsmanns bittet um erlaubnus in deßen in der Kalbs Gaßen gelegenen behausung im zweiten stock ein kleines ovales fenster setzen zu dörffen. Erkannt, Willfahrt.

Protocole de tribus, Protocole des Quinze

1766, Protocole de la tribu de l’Echasse (Peintres et sculpteurs XI 105)
La maîtrise des peintres fait grief à Pierre Mayno de faire peindre son pavillon par l’apprêteur de tabac François Gehl. Elle lui inflige une amende pour avoir continué les travaux malgré leur sommation. L’affaire est portée devant les Quinze mais le registre endommagé ne permet pas de connaître la conclusion de l’affaire.

(p. 22) Sambstags den 31. Martÿ 1766 – Löbl. Corps contra Maino Handelsmann
Herr Maino, Handelßmann in der Kalbsgaß Wurde citirt, daß Er i. Sommerhäußel durch i. Tabackmacher anstreichen laßen, Weilen Er aber nicht erschinnen, alß Bleibt die Sach auff i.re Versammlung außgesetzt.

(p. 25) Mittwoch den 2.ten Junÿ 1766 – E. Löbl. Corps contra Frantz Gehl tabackbereitern
Frantz Gehl der tabackbereiter, in deßen Nahmen dessen Frau erschienen, Wurde Vorgefordert und angeklagt, daß Er in Herrn Maino Hauß in der Kalbsgaß i. Sommerhauß angestrichen, da doch solches Wider Ordnung, Bitt Abstraffung Ref. Exp.
Obgedachte Frau gestehet, daß Hr Maino die Farben durch die Maurer reiben laßen, Worauff Sie das Sommerhauß angestrichen, bitt Abs. Ref. Exp:
Erkandt, Weilen Herr Maino auff 2. mahlige Citation nicht erschinnen, die Arbeit auch nicht völlig verfertiget War, alß er gewarnet Worden, Er dannoch solche Arbeit außmachen laßen, alß solle Hr Maino laut Articuls un 10. lb. d. Straff und in die 2. gehaltene handwercks; Versammlungen Verfallen seÿn, liquidirt ad 6. fl.

1766, Protocole des Quinze (2 R 178)
Mahler und Bildhauer (löbl. Corps der) Sr Pierre Mayno T 447, 450, 474, 669, 719
(p. 474) Sambstags d. 30.t Augusti 1766 – Claus nôe Sr Pierre Maÿno in aîs cit. E. Löbl. Corps der Mahler und Bildhauer Obermr. auch in aîs erholt appellations Klag Vom 16. hujus Osterrieth prod unterth. Exceptiones juncto petito und bitt Deput. Claus bitt similiter Deput. Erkandt Deputation.
(les autres pages manquent)

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1776. Le maître maçon (Jean Michel) Meyer expose les travaux qu’il va faire au premier étage du bâtiment latéral droit servant de fabrique (fourneau et âtre)

(p. 389) Sambstags den 27. Aprilis 1776 – Herr Maino der Burger und Handelsmann will in seiner in der Kalbsgaß gelegenen behaußung im nebens gebäu rechter hand auf dem ersten stock in der fabrique einen offen, darneben ein Vor Camin auf ein gewölb wohl versehen machen, das rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt, die thür inwendig mit eisenblech beschlagen. Erkannt Willfahrt. Mr Meyer

1780. Autres travaux au même étage, dans deux cuisines et un vestibule

(p. 538) Mittwochs den 8.ten Novembris 1780. – H Mayno der handelsmann will in seiner ane der Kalbsgaß gelegenen behausung im nebens gebäu Rechter hand im ersten stock eine Kuche mit Heerd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt, hinten daran eine dergleichen Kuchen mit gleichem Heerd Caminschoß und Rohr im Hausgang, ein vor Camin auf ein gewölb wohl versehen setzen das Rohr mitten durch das gebäud von allem holtz entfernt, aus diesem Camin wirs in Zweÿ Zimmer eingefeurt. Erkannt Willfahrt. Mstr. Meÿer.

Description de la maison

  • 1732 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière. Le bâtiment avant a deux caves dont l’une est voûtée et l’autre solivée, surmontées d’un bûcher de chaque côté du passage vers la cour, le premier étage comprend un grand et un petit poêle, deux chambres, vestibule dallé en pierre et latrines, l’étage suivant deux poêles, trois chambres, cuisine, vestibule dallé en pierre, ensuite trois niveaux de greniers, les deux du bas étant dallés et le dernier planchéié, le comble est en assez bon état, les deux pignons sont en pierre, la toiture en tuiles creuses,
    le bâtiment arrière comprend au rez-de-chaussée un grand vestibule et une belle salle à cheminée à la française, vers la cour une voûte qui s’étend sur trois étages, à l’arrière vers la rivière un petit pavillon de plaisance comprenant un petit poêle et une petite chambre, à côté un petit jardin, sur la droite un cendrier, l’étage de la grande maison comprend deux poêles chauffés par un fourneau, une chambre à cheminée et deux dépenses, cuisine et vestibule dallé en pierre, l’étage supérieur deux poêles aussi chauffés par un fourneau, trois chambres et vestibule dallé en pierre, plus haut trois greniers à grains dont celui du bas est dallé et les deux du haut planchéiés, un pignon en pierre se trouve de chaque côté, le comble a seulement des chevrons verticaux, la toiture est couverte de tuiles creuses,
    à gauche de l’entrée se trouve un bâtiment latéral comprenant une écurie, des remises et plusieurs chambres, à l’étage une galerie à l’avant de deux petits poêles, deux petites chambres, petite cuisine et latrines, au-dessus un fenil à demi-toit couvert de tuiles plates
    à droite un hangar dans lequel se trouve la buanderie, un poulailler et un puits, au-dessus le fenil, le tout estimé avec la grande cour, les appartenances et dépendances à la somme de 9 000 florins
  • 1768 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière dans lesquels se trouvent les entrepôts et les presses, en outre plusieurs poêles, chambres, deux cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie voûtée et en partie solivée, le tout estimé avec la cour, le puits, appartenances et dépendances à la somme de 6 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Veaux

nouveau N° / ancien N° : 24 / 19
Aroy
Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 186 case 2

Rist Charles et Edouard rue des veaux N° 19 (Rist Edouard prop.re)

O 529, maison, sol, R. des veaux n° 19
Contenance : 9,25
Revenu total : 814,81 (810 et 4,81)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 93 / 75
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 15 case 2

1865 Rist Edouard
1865 Letz François Louis propriétaire
1869 Weiss Edouard, Négociant
1888/89 Weiss Eduard, Kaufmann in Bordeaux
95/96 Blanck Josef, Bankbeamter

O 529, maison, sol, Rue des Veaux 18
Contenance : 9,25
Revenu total : 814,81 (810 et 4,81)
Folio de provenance : (186)
Folio de destination : 15
Année d’entrée :
Année de sortie : 1876
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 93 / 75
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Revenu total : 1244,85 (1240 et 4,85)
Folio de provenance : 15
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1876
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 110 / 88
fenêtres du 3° et au-dessus : 37 / 30
1876, Augmentations – Weiss Eduard f° 15, O 529, maison, revenu 1240, Vergroesserung, achevée en 1869, imposable en 1872, imposée en 1876
Diminutions – Weiss Eduard f° 15, O 529, maison, revenu 810, Vergroesserung, suppr. 1876

Cadastre allemand, 30 p. 315 case 4

Parcelle, section 24, n° 24 – autrefois O 529
Canton : Kalbsgasse Hs. Nr. 18
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 9,31
Revenu : 7500 – 7000
Remarques

(Propriétaire), compte 209
Blanck Josef u. Ehefr.
1908 Bertrand Heinrich Ehefr. / sa veuve née Blanck
(794)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 189 des Veaux

19
Prop. S. Mayno, Pierre, negociant – marchands
Loc. Mayno, Joseph, l’oncle – ni b. ni ma.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 189 des Veaux p. 336

19
Pr. Mayno, Pierre, Négociant – marchands
lo. Mayno, Joseph

Registres de population

(1795) 600 MW 7 (Registres de population)

7° section, Rue des Veaux N° 19
Pierre Mayno, 54, Negotiant, Strasbourg
Jean Heng, 47, Domestique, Lauterbourg, 1774
Ignace Scharrenberger, 34, Domestique, Soultz, 1781
Françoise Scharrenberger, 50, sa femme, id, 1767
Françoise Guebhardt, 28, Domestique, id, 1784

Registres de population

(1798) 600 MW 19 (Registres de population)

4° Arrondissement, VII° Section, rue des Veaux n° 19
Mayno, Pierre, Negociant, 56, Strasbourg
Scharrenberger, Ignace, Jardinier, 36, Soultz BR, 30 ans
Jenck Jean, Domestique, 49, Lauterbourg, id.
Scharrenberger, Françoise, Cuisiniere, 52, Soultz, 36 ans
Gebhard, Françoise, Servante, 36, dud. lieu, 18 ans

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kalbsgasse (Seite 75)

(Haus Nr.) 18
Eberle, Näherin. 0
Himmelsbach, Maler u. Pförtner. 0
Steurkasse Straßburg VI
Rudolf, Rentnerin 1
Dr. Woringer, Arzt. 1
Boltenhagen, Rechhn.-Rat. 2
Boltenhagen, Referend. 2
Blanck, Eigenthüm. Ills. E H 0
Müller, Schreiner. H 0
Bertsch, Rentnerin. H 2
Ehrhardt, Oberlehrer. H 2
Jacobi, Rentner. H 3
Böhm, Schriftsetzer. H 4
Paetsch, Photograph. 4.
Paetsch, Schauspielerin. 4.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 2266)

Rue des Veaux 18 (1867-1963) « Démoli 1967 »

Plusieurs litiges s’élèvent à partir des années 1930 à cause des cheminées en mauvais état. Le bâtiment latéral est en partie endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944. Les feux de cheminée se multiplient dans les années 1950. Les travaux sont reportés jusqu’au versement de crédits par le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme.

Sommaire
  • 1867 – Les entrepreneurs Petiti-Klotz demandent au nom du propriétaire Letz l’autorisation de réparer les crépis et de badigeonner la façade – Autorisation
  • 1883 – Le maire demande de modifier les latrines du bâtiment arrière et d’arrêter les rejets dans l’Ill – Travaux faits, le conduit ne sert plus qu’à des eaux usées et à l’eau de pluie
  • 1885 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire von Eyss l’autorisation de faire une prise de gaz pour 5 becs – Autorisation
  • 1887 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du locataire Hatt-Royer l’autorisation de faire une prise de gaz pour 5 becs – Autorisation
  • 1891 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de ravaler les façades – Travaux faits
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de M. Blanck l’autorisation de faire une prise de gaz pour 25 becs – Autorisation
  • 1897 – Paul Schmidt demande l’autorisation de poser une petite enseigne plate – Autorisation (libellé, Hopfen – Paul Schmidt – Houblons)
  • 1895 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire Blanck que deux volets du rez de chaussée, un soupirail et une porte de cave ne s’ouvrent plus vers la rue – Le propriétaire fait des objections. La Police du Bâtiment fait une nouvelle demande au propriétaire en 1898 – Travaux faits, octobre 1898
  • 1900 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de ravaler les façades – Travaux faits
  • 1901 – La Police du Bâtiment constate que le cordonnier Guillaume Kuntz a posé sans autorisation une enseigne – Demande – Autorisation
  • 1908 – Un locataire se plaint que les tuyaux de cheminée sont mal placés et qu’ils laissent des brûlures sur le plafond en bois – Le Police du Bâtiment écrit au propriétaire qui remédie à la situation
  • 1917 – Courriers sur une saillie mobile dont l’enlèvement n’a pas été signalé à temps
  • 1904 – La Commission contre les logements insalubres – Il faut rénover un appartement du quatrième étage – Travaux faits
    1910 – Travaux à faire pour éviter les taches d’humidité provenant d’une salle de bains
    1913 – Un locataire se plaint des W.-C. que le propriétaire met à sa disposition – Le même se plaint d’un fourneau
    1922 – Deux locataires se plaignent de la conduite d’écoulement de l’évier et de l’humidité – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire faire des travaux d’assainissement – Pas de travaux, 1926
  • 1932 – La propriétaire de la maison voisine n° 20 se plaint que la cheminée du n° 20 menace ruine et qu’une partie est tombée sur sa propriété – La cheminée est réparée
    1934 – Un locataire se plaint qu’une cheminée menace de tomber sur le bâtiment donnant vers l’Ill – Les réparations sont terminées, novembre
  • 1937 – Deux locataires se plaignent que leur appartement est humide. La Police du Bâtiment constate que l’humidité ne rend pas le logement inhabitable. Un plafond endommagé est réparé en 1938
  • 1939 – Un locataire se plaint que son appartement est humide à cause d’une gouttière bouchée
  • 1939 – Le propriétaire du n° 20 se plaint qu’une cheminée qui repose sur son mur vers l’Ill est abîmée – Travaux faits
  • 1940 – La Police du Bâtiment fait un rapport sur les travaux à faire dans la maison après une plainte d’un locataire
    1941 – Un locataire se plaint de l’état des W.-C. et d’une cheminée – Rapport de la Police du Bâtiment qui en informe le service qui gère les immeubles des ennemis du peuple et de la nation (Zivilverwaltung Generalbevollmächtigter des volks- und reichsfeindlichen Vermögens) – Travaux non faits, juillet 1942
  • 1946 – Un locataire souhaite un logement plus grand – La Police du Bâtiment constate que le logement est assez grand et qu’il n’est pas insalubre ni inhabitable.
    1946 – Une locataire réfugiée près d’Angers demande qu’on lui fasse parvenir des vêtements. Le logement a été fortement endommagé.
  • 1945 – 10 certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944. Légers dégâts, dégâts moyens ou importants
  • 1947 – Suite à la plainte d’un locataire, la Police du Bâtiment constate qu’un tuyau d’écoulement de W.-C. est défectueux et demande au propriétaire de faire faire des travaux – Tuyau réparé
    1948 – Le logement du rez de chaussée transformé en atelier de peinture par un locataire est inhabitable d’après le constat de la Police du Bâtiment
    1950 – Une locataire se plaint de l’état de ses W.-C. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée et enjoint le propriétaire à faire des réparations – Pas de travaux 1951
  • 1952 – Litige avec le propriétaire du n° 20 voisin : fermeture hermétique des fenêtres de servitude dans le mur de la cour entre les deux propriétés
  • 1951 – Rapport de la Police du Bâtiment : immeuble latéral en partie endommagé par faits de guerre ; lettre au M.R.U. sur les travaux urgents – La Police du Bâtiment constate que les travaux n’ont pas encore été faits et que la situation a empiré – Janvier 1952, un plafond s’est écroulé sur les occupants
  • 1949-1951 – Travaux faits dans l’immeuble
  • 1952 – Feu de cheminée – Rapport : la cheminée est détériorée sur une partie de sa longueur – L’architecte répond que le bâtiment n’a pas encore été remis en état parce qu’on attend de constater l’affaissement de la façade vers l’Ill – Le M.R.U. répond que l’architecte a été chargé des travaux – 1953, pas de travaux, affaire provisoirement classée
    1953 – Feu de cheminée – On attend les crédits pour démolir cette partie de l’immeuble – Situation inchangée, 1955 – Cheminées remises en état, juin 1955 – Certificat de conformité délivré par un ramoneur
    1957 – Feu de cheminée – Rapport sur la cheminée du bâtiment arrière qui est en mauvais état – La Police du Bâtiment demande qu’on fasse des réparations – Après différents retards, les travaux sont terminés en juin 1958
    1957 – Une locataire se plaint que sa cheminée récemment remise en état laisse s’échapper la fumée – Certificat de ramoneur qui constate un défaut de fonctionnement – Les modifications apportées à la cheminée n’améliorent pas la situation – Le gérant de l’immeuble demande une subvention – Travaux non faits, 1959 – Plainte d’un autre locataire, 1960 – Rapport de la Police du Bâtiment
  • 1962 – Une conduite de W.-C. est défectueuse dans la partie arrière de l’immeuble, des eaux nauséabondes suintent du mur arrière qui donne sur le chemin de halage
  • 1962 – Incendie causé par le cheminée mal installée (cloison et plafond brûlés au troisième étage) – Rapport de la Police du Bâtiment – Cheminée réparée, mai 1963

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 59)

La SOGESTIM dépose une demande de permis de construire. La Société d’Etudes Techniques du Bâtiment (S.E.T.B.) propose différents projets à la Police du Bâtiment qui demande que le nouveau bâtiment s’accorde avec celui qui se trouve rue de la Pierre Large.

Sommaire
  • 1966 – La SOGESTIM dépose une demande de permis de construire – accord prélable, plan cadastral – Dessins établis par la Société d’Etudes Techniques du Bâtiment (S.E.T.B.) 8, rue Georges Wodli
    Juillet 1966 – les variantes ne sont pas conformes au règlement des constructions
    Août 1966 – demande d’accord préalable à un permis de construire, avis défavorable
    Septembre 1966 – demande de permis de construire
    Novembre 1966 – rapport de la division VI
    Lettre qui accompagne les photographies de l’immeuble à démolir
    Novembre 1966, Extrait du procès verbal de la Commission consultative du permis de construire – le nouveau bâtiment devra s’accorder à l’aspect de l’immeuble proche de la Caisse d’épargne (rue de la Pierre Large)
    Décembre 1966 – lettre du fils de la propriétaire, M. Bertrand, en vue de hâter la décision de la Police du Bâtiment
    Décembre 1966 – la SOGESTIM envoie des solutions proposées par l’architecte pour les façades
    Mai 1967 – Construction d’un immeuble de 18 logements, Surface habitable – Observations de la VI division
    Autorisation préalable, immeuble avant, avis favorable – Devis

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 709 W 60)

Les anciens bâtiments sont démolis en janvier 1968. La nouvelle construction est commencée en mars 1968, l’aménagement intérieur se poursuit en octobre 1969, les travaux sont terminés en avril 1971. Les façades sont ravalées en 1986.

Sommaire
  • 1967 – Dépenses de construction : détail et récapitulatif
  • 1967 – Avis sur demande de permis de construire – Permis de construire
    1968 (janvier) les immeubles sont démolis, (mars) nouvelle construction, (octobre 1969) aménagement intérieur, (avril 1971) les travaux sont terminés
    1969-1970 – Autorisations d’occuper la voie publique
    1971 – Le notaire Schirck de Bischheim transmet la demande de le Direction de l’Enregistrement : certificat que l’immeuble acquis en 1967 a été reconstruit – Réponse
    1971 – La SOGESTIM fait parvenir un plan du nouvel immeuble établi par le géomètre Klopfenstein et (1972) un certificat établi par un ramoneur
  • 1982 – Certificat de conformité transmis au notaire Muller de Muttersholtz
  • 1986 – Le Cabinet Fessler demande une subvention pour le ravalement – Ne seront subventionnés que les façades visibles de la rue et des quais – L’entreprise Kratzeisen est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique – La subvention est versée

Relevé d’actes

La maison est inscrite au nom de Jean Walraff Zuckmantel de Brumath dans le Livre des communaux (1587). Elle passe ensuite d’après les tenants et aboutissants à son fils Jean Philippe Zuckmantel qui épouse en 1611 Félicité de Seebach, fille de Philippe Jacques de Seebach.

Mariage, cathédrale (luth. p. 271)
1611. Domin. 23. Trinitatis. Mehr Juncker Hans Philips Zuckmantel vnd die Edel (-) und tugendreich. J. Fr. Felicitas von Sebach des Edlen Philips Jacob von Sebach tochter (i 139)

Jean Walraff Zuckmantel obtient des Conseillers et des Vingt-et-Un de célébrer les noces de son fils Jean Philippe avec Félicité de Seebach sans observer le règlement sur les mariages
1611 Conseillers et XXI (1 R 90)
(f° 324-v) Sambstag den XXVI Octob. – H Hans Walraff Zuckmantel vmb dispensation hochzeit mandats
H Stett. Hanß Walraff Zuckmantel stehet für v. vbergiht supplôn darinn er meldt wie sein Sohn Hanß Philips mit Philips Jacoben von Seebach dochter Felicitas verheurathet vnd solchem hochzeitlich tag den 4. Nobris alhie Zuhalten willens, d. aber er sich der hochzeit mandat u der selben ordnung wol weiß Zuerinnern vnd aber nit möglig d. bey Adelichen hochzeitten dem Allem kan gelebt werd. Bitt derwegen vmb dispensation.
Erk. d. man weiß d. vil sonderlich die Jung leut ohngeladen Zur hochzeit kommen, solt Ime die anzal betreffent willfart sein, in dem Anbringen bey der ordnung pleiben v soll er mit zu sehen d alle ungepure abgeschafft werde. H. Stett. Wormbser, H Stedel.

Le Grand Sénat renvoie aux Quinze les héritiers de Jean Philippe Zuckmantel qui s’opposent au notaire Joseph Scherbaum qui a dressé l’inventaire de la succession obérée de dettes. L’acte porte en marge que le notaire a réglé les droits en 1638.
1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
(f° 292) Sambstags den 2. Xbris – Jr. Hanß Philipp Zuckmantels Kinder Vogt Ca Joseph Scheerbaum Not: wegen Inventations geschäft
sWeÿl. Jr. Hanß Philipp Zuckmantels seel. hinderlaßener Kinder Vögt, H. Str. Joachim von Berstett, vnd Jr Johann Ludwigs Böcklin von Böcklinsaw d.runt per Dr. Knaf. Dienstliche Anheis vnd bitt, sie beÿ E. E. großen Rathe bereits producirt, die sach aber von dar, In diese Stub gewießen worden, Ward Verleßen, vnnd dann Von gedachten Vögten gebetten, Weilen wegen dieser v.laßenschafft, der wenigen nahrung vnd Vieler Vorhandenen Schulden halben notwendig Ein Citatio muß angeschlagen werden, vnnd mann aber Von Notario Scheerbaum daß verfertigte Inventarium Vor entrichtung gemeiner Statt wie auch seiner gebühr nicht will folgen laßen, daß M Herren Ihme solches ex officio vferlegen solte, würde Ihme sein forderung wie möglich von den Vorhandenen mobilien v. den darauß erlößten gelt Im fall es so weit reichet, entrichtet, gemeiner Statt auch Verhoffentlich Ihrer Anspruch halben wegen habender prælation kein schaden Zugefügt werden.
Erkand, Obere Stallherren mit Zu Ziehung H. XV. Mr. sollen den Notarum beschicken daß Inventarium bestehen, v dann waß der Sachen notwendigkeit erfordert bedencke.
[in margine :] NB. Hierauff ist diese Erkandnuß vollanzogen worden vnd weilen Nots: Scheerbaum Contentirt zu sein, die adenlicher Erben auch übrige gebühr so gemeiner Statt Zuständig fürderlichst richtig zu mach. sich erklärt als sein überlüfferte Inventaria H Dr Erhard wid. zu gestelt word. act. den 14. feb: 1638.

Autres mentions de Jean Philippe Zuckmantel dans les registres (Protocole des Quinze, Conseillers et Vingt-et-Un)
1613, Protocole des Quinze (2 R 41) Jr Hanns Philip Zuckmantel. [Constoffler im kleinen Rhat] 2. 4. 9. 22.
1622, Conseillers et XXI (1 R 104) Kirchen Convent befehlen die leutt vor allerhandt uppigkeit wie nachtdantz zu wahren. 271. Seebach und Zuckmantel deßwegen beschieden.
1624, Conseillers et XXI (1 R 106) Hans Philipß Zuckmantel soll 4 batz von ohmen wein abschaffen. 193.
1628, Protocole des Quinze (2 R 56) Jr. Hannß Philipp Zuckmantell. 54. [vmb prorogatio]
1634, Protocole des Quinze (2 R 60) Jr. Hannß Philipp Zuckmantel wegen stall: und schatzungs gelter. 48.

Après la mort de Guillaume de Gemmingen et de sa femme Marthe Zunckmantel, le notaire Hilaire Meyer a dressé le 6 décembre 1623 l’inventaire de leurs biens qui reviennent à leurs deux filles, Hélène Elisabeth de Gemmingen, femme de Georges Philippe de Helmatætt, et Marie Félicité, femme de Christophe de Croneck (Christoph von vnd Zu Cronneckh auff Himmelau vnd Faselsberg). Pour sortir de l’indivision, Georges Philippe de Helmatætt cède au nom de sa femme la part de maison sise rue des Veaux à Strasbourg à Christophe de Croneck, lequel cède pour régler partie du prix sa maison sise à Wimpfen.

1629 (6. Julÿ), Chancellerie, vol. 402 (Protocoll allerhand Acten)
Vertragsbrieff über Weÿland deß Wohl Edlen und Gestreng Herrn Hanß Wilhelms von Gemmingen und deßen geliebten Gemahlin Fr. Martæ von Gemmingen geborner Zuckhmantelin von Brumath, beeder Christseliger gedächtnus Verlaßenschafft & vffgerichtet Zwischen deroselben hinderlaßener beeder Adelicher döchtere vnd Erben Ehr Junckhern vnd Herrn hierin ehrbenambste in Anno 1629.
Zuwißen vnd Kunth seÿe Aller männiglichen inn vnd mit crafft diß Brieffs daß nach tödlich. hiendritt vnd abschied Weÿland des Wohl Edlen vnd Gestrengen Herrn Hanß Wilhelms von Gemming. und der auch weÿland Wohl Edlen, Ehren vnd Viel Tugendtreÿchen Frauwen Marthæ von Gemmingen geborner Zuckhmantelin von Brumath gewesener beeder Eheleuth, Christseliger gedächtnus, deroselben hinderlaßene beede Adeliche Döchter vnd Erben, die auch Wohl Edle, Ehren vnd Viel Tugendtreÿche Fraw Helena Elisabetha von Helmstätt geborne von Gemmingen, mit beÿstandt Ihres gebiebten Ehe Junckhern des wohl Edlen vnd Gestrengen Herrn Georg Philipßen von Helmstätt, So dann Fraw Maria Foelicitas von und Zue Croneckh geborne von Gemmingen, mit beÿstand Ihres auch geliebten Ehegemahls, des Wohl Edelgebornen vnd Gestrengen Herrens, Herrn Christoffs von vnd Zue Cronneckh auff Himmelaw vnd Faselßberg, vorwohl vnd ehrengedachter Ihrer beeder Vielgeliebter vnd geehrter Eltern seeligen Verlaßenschafft in A° 1623. den 6. Tag, Monats Xbris durch Hilarium Meÿgern geschwornen Contract Notarium in des Heÿligen reÿchs Freÿen Statt Straßburg, Zuvor ordenlich haben inventiren vnd beschreiben, Aber von selbiger Zeÿth ohn berührte Verlaßenschafft, biß dato ohnseparirt vnd ohnverglichen mehrern Theÿls durch ihren hierunder gebrauchten Schaffnern, herrn Johann Luckhen in Wohlermeltter Statt Straßburg verwaltten vnd verrechnen laßen, Welche v.laßenschafft beeden obehrengemelten Adelichen döchtern vnd Erben sampt deren beliebten Ehe Junckhern vnd herrn, fürters also ohnseparirt oder ohnv.glichen Zueholen, in vielweg ohnbequem und ohngelegen vorgefallen, dahero sich derentwegen heut dato volgendter maßen mitteÿnander freundt Schwägerich vereÿnbart und verglichen,
Benantlichen So hatt obedelbesagter Herr Georg Philipß von Helmstätt, im Nahm, vnd vonweg. seiner obehrengemelten geliebten Adelichen Gemahlin in Crafft deroselben beÿ dißer Verhandlung in Originali vnderschriebenen vnd besiegeltenn vorgelegten Vollkhommenen Gewaltts, für sich vnd Ihre beeder Erben
obwohl vnd ehrngedachtem seinem freundtlichen lieben Schwagern, Herrn Christoffen von vnd Zue Croneckh für sich vnd seine Erben, eigenthümlich übergeben, überlaßen und Zuegestellt, Ihr Frawen Helenæ Elisabethæ von Helmstätt bißher ohnvertheÿlt gehabten vnd gebührten dritten Theÿl ahm halben Theÿl Von vnd ahne den genanten Zuckhmantelischen Hoff, in wohlgemelter Statt Straßburg vnd deren Kalbßgaßen, eÿnseith neben herrn Stettmeÿstern Clauß Ludwig Wormbsern von Vendenheÿm, Ander seÿts weÿland herrn Heinrich Vasÿ seeligen Erben gelegen, Vornen auff bemeltte Kalbsgaß, hinden auff das fließende Waßer, die Breüsch genant, stoßend,,
Mehr Ihr Frawen Helenæ Elisabethæ von Helmstätt gehörigen halben Theül ahne allen bißher ohnvertheÿlt gepliebenen Pfenningzinßen Hauptgütteren (…) für vnd vmb 6870 gulden (…) [f° 97] Neben erstgesetzter Summ hatt Viel wohlgemeltter herr Christoff von und Zue Croneckh für sich und seine Erben obmehr ehrenbesagten seinen Fr. lieben Schwagern deßen geliebten adelich. haußfrauwen vnd ihren Erben aigenthümblich abgetretten in bester Rechtsformb eingeraumbt und übergeben, seinen habenden halben Behausung in der Statt Wimpffen vnd deroselben genanten Clostergaßen gelegen (…)
So beschehen in des Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßb. Montags d. Sechß. tag Monaths Julÿ im Jahr Unsers Einig. Erlösers Jesu Christi gezahlt xvj C Zwantzig vnd neun.

Jean Philippe de Bettendorff, seigneur de Wesdesheim (Weidesheim près de Kalhausen en Lorraine) cède à Ulric Bittlinger, assesseur au Petit Sénat, la moitié de la maison Zuckmantel dont l’autre moitié appartient à Marie Félicité de Gemmingen veuve Croneck

1640 (2. Novemb:), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 546-v
(Prot. fol. 61) Erschienen der Wol Edel und Gestreng Hans Philips Von Betendorff H. zu Wedeßheim
bekante in gegensein H Ulrich Bitlingers Alten Kleinen Raths Verwanthers (v.kaufft)
den halben theil ihme Jr. Verkäuffern für unvertheilt gebührend Von und ahne einem hoff sampt 2. häußern einem Vordern und hindern, mit allen deren gebäuwen, in der Statt Straßburg in der Kalbsgaßen der Zuckhmantelisch. hoff genant neben H Hannß Philipp Schatzen seel. Erben && neben Jr: Clauß Ludwig Wormbßern Alt. Stättmeistern, hinden Vff die Breüsch stoßend gelegen, Vnd gehet Jährlichen Von dem gantzen Hoff iährlich Vff Joh. Bapt: (-) Lib. Fr. Annæ Dorotheæ Schönerin Zu Gengenbach wohnhaft lößig mit 100. Lib, So dann ist dißer halbe theil auch noch v.hafftet vmb 300. Lib. Jr. Jacob Friderich Böckhen, sonst ledig eÿgen, Vnd gehört der Überige Halbe theil Fr. Mariæ Felicitas Von Croneckh Witiben gebohrner Von Gemmingen Vnd H Johann Wenckhern XIII.er welcher aber Vnder Ihnen beeden noch Streitig – Über die Zum halben theil hiehero gehörige 50. Lib und 300. Lib. beschwerden, so der Käuffer vff sich genommen, Zugang. per 300. Lib.
Darbeÿ geweßen H Johann Lienhard Clemend Amptschaffner der Graffschafft Sarwerden H Jacob Welper gräff. Naßaw Landschreiber Zu Lohr

Jean Philippe de Bettendorff donne à Ulric Bittlinger, avocat et assesseur au Petit Sénat, quittance de 600 florins garantis sur la moitié de la maison Zuckmantel d’après une hypothèque passée le 24 décembre 1599.

1640 (17. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 562-v
(Delegatio, Anweißung und nachmahlige Versicherung) Erschienen der Wohl Edel Gestreng Junckher Jacob Friderich Böckhlin des beständig. Regiments der Herrn XV. alhie eins, so dann der auch Wohl Edel Gestreng Jr hannß Philipß von Bettendorff andern und & Herrn Lt Ulrich Bittling. Advo: und E. E. Kl. Rhats alter Beÿsitzer tritten theilß,
und Zeigte zuvorderist ersterwehnter Hr. von Bettendorff, demnach derselbe vermög einer am 24. Xbr. a° 1599. vffgerichteten und mit weÿl. der Wohl Edel Johann von Bitsch genant Gentersperger, hannß Philippen von Sultz und hannß Wallraff Zuckhmantel von Brumath des ältern seel. eigentändig. subscriptionibus und Adelich. Insigeln verwahrt. Obligation ahne 3000. fl den halben theil behausungen 1500. fl. schuldig und neben andern in der haupt Verschreibung specificirten Underpfand, auch der halbe theil an dem in Kalbsgaß. alhie gelegenen Zuckhmantelisch. hoff einseit neben H Stätt Meister Clauß Ludwig Wormbßer, anderseit Hannß Philipß Schatzen s: Erben, hinden vff daß waßer stoßend hÿpothecirt und versetzt ist, Vnd aber edelerwehnter Jr. debitor solchen halben theil annuhn ehrenberührtem H Bittlingern verkaufft, Alß wolte Er den Jr: Creditorem und 600. fl hauptgut vff Ihne H Bittlingen und seinen erkauffte halben hoff theil angewiesen haben, der auch solche Anweißung angenohmen, den, Jr Debitorem dafür q.ttirt (…)

Originaire de Strasbourg, Ulric Bittlinger épouse vers 1625 Anne Barbe Schæffer. Il est d’abord bailli au service des comtes de Créhange (1620-1633) puis conseilier et bailli pour les comtes de Linange-Dabo. Ses plus jeunes enfants sont baptisés à Strasbourg.
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 181-v. n° 1389) 1635. Montag den 2. 9.bris. P. H. Ulrich Bittlinger, M. Anna Barbara, I. Einbeth (i 188)
Baptême, Saint-Thomas (luth. p. 243, n° 1765) 1639. Mittwoch 16. Januarÿ. P. H. Ulricus Bittlinger, Anna Barbara, I. Maria Barbara (i 249)

Anne Catherine Schæffer veuve d’Ulric Bittlinger meurt en 1667
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 78-v, n° 6)
1667. Fr. Anna Barbara Schäfferin, Hn. Ulrich Bittlinger, J U. Licentiati Vnd Hoch Gräfflich Leiningen Daxpurgischen geheimen Raths Vndt Amptmans s. nachgel. Wittib æt. 66. annor, Starb Zinst. 15. huius [Ianuarius] intra 1. et 2. antelucanam, Ward begraben Freyt. 18. h. ad D. Galli (i 44)

Ulric Bittlinger est cité dans un acte de 1627 à Strasbourg alors qu’il est bailli à Helfedange au service de Créhange
1627 (14. 7.bris) Chambre des Contrats, vol. 461 f° 478
hatt in gegensein (…) herrn Ulrich Bütlingers Griechingischen Ambtmanns Zu Helfflingen

1626 XV (2 R 54) Ulrich Püttlinger der Jünger. 63. [Kundschafften, Zeittungen]

Ulric Bittlinger est candidat au poste vacant de bailli à Barr. Il déclare qu’après ses études il a voyagé et appris plusieurs langues et la politique, ce qui a amené le comte de Créhange à le nommer quinze ans plus tôt bailli de Helfedange. Il a occupé ce poste pendant treize ans avant de se brouiller avec son employeur qui lui a intenté un procès devant le parlement de Metz
1635, Conseillers et XXI (1 R 118)
(p. 172). Mittwoch den 18. Novembris – Ulrich Püttlinger
Ulrich Püttlinger proponirt mündlich, ob Er sich wohl hiebevor In der Cantzleÿ vmb die Amptmannschafft Barr ahngemeldet, so habe Er doch nicht* und.laßen wollen für dißmahlen beÿ Mh sich Persönlich Zuestellen vnd seÿe ahn dem Als Er von Jugend auff Zue den geehrten studÿs ahngezogen vndt durch peregrinationes einer vndt d. And. Sprach sich fähig gemacht, auch In politicis eine Zimliche Cognition dergestalt erlangt, daß Ihre Gn. d. H. von Krieching. Ihne bereiths vor 15. Jahren Zue einem Amptman Zue Helfflingen bestellt und ahngenommen, welches Ampt Er auch 13 Jahr lang dergestalt versehen d. Ihre Gn. mit Ihme wohl Zuefried. vnd ab seinen dienst ein g. genüegen gehabt, Vnd zwar nachgehendts Ihre G. ettwas unwillen gegen Ihne geschöpfft, auch gar vor den Parlament Zue Metz actioniren wollen, so seÿe soch solcher handel vermittelst Mhh. interposition /:deren Er sich In vnd.thanigkeit bedancken thue:/ dergestalt nunmehr gepflichtet vnd hiengelegt, daß Er sich anderwertlich vmb dienst Zu bewerben nicht gehind. w.de, bitt dannenhero Mhh wolten Ihne Seine Person beÿ ersetzung dieß Amptmanschafft laß. recommendirt sein, wolle sich da die wahl uff Ihne fallen solte d.gestalt Verhalten d Mhh. Zufrid. vnd Sie d. Election seiner Persohn verhoffentlich nicht gere* w.de. Erk. solle Seiner Künfftig beÿ ersetzung vnd. d. wahl gedacht werd. H. Dietrich, H. (-).

M. de l’Isle (Melchior de l’Isle, représentant de France à Strasbourg) incite le Magistrat à intervenir dans l’affaire qui oppose le comte de Créhange et Ulric Bittlinger au parlement de Metz. L’avocat Imlin déclare le 8 mai que la juridiction de Metz ne peut statuer sur l’affaire puisqu’Ulric Bittlinger est bourgeois de Strasbourg. L’avocat Mollinger expose le 19 mai que la comtesse de Créhange fait grief à Ulric Bittlinger d’avoir quitté pour rétribution insuffisante son poste qu’il s’était engagé à conserver. Le parlement de Metz a condamné Ulric Bittlinger par contumace. Les Conseillers et les Vingt-et-Un approuvent le courrier à envoyer au parlement de Metz et à la comtesse de Créhange
1641, Conseillers et XXI (1 R 124)
(f° 74-v) Sambstag d. 8. Maÿ – Ulrich Bittlinger Ca Graven von Grichingen
H Bernegger referirte d. H. XIII Wencker vnd Er beÿ Msr de l’Isle gewesen, Welcher begerth d. Mhh. doch wolt. Justice administriren vnd der Graff von Griching. behulfflich erschienen wüder d. Bittlinger, Wolfern Mhh. es recusiren würd. wurdt d. parlament die represalien ergreiffen und selbst such d. Urtheil so sie gefällhnd exequiren, Weil d. parlament an Ihn geschrib. könte Er sich dießer hülffbietung nicht entlad.
Ego In nahmen Ulrich Bittlinger, vberreichte underhänig bericht weg. der Gräven v. Griching.
H. Dr Imlin sagt, was Bittlinger noch In wurcklichen dienst begriff. Ist und Ine der administration v. In loco wehre, so muste Er vor dem parlament erscheinen weil Er aber ein Burger vnd Er wider Mh. privilegia berufft die jurisdictio nicht fundirt der Index incompetens, Er Bittlinger kein procuratorem ad actu gehabt, so seÿe es titel nulli tetz*, jedoch werd. Mh. die gebühr müßen In recht nemmen der execution sich opponiren, verfüg. waß d. recht. gemeß vnd d. parlament außführluch beantwort. laß* Mgr de l’Isle die fundment communiciren laß.
Erk. soll d. geschäfft befürdert und d. parlament beantwortet werd.

(f° 78) Mittwoch d. 19. [Maÿ] – Bittlingerische Sach Ca Grävin von Grichingen
H Dr Mollinger referirt In der Bittlingerischen sach wider die Grävin von Grichingen, vnd berichtet d. Zwar Bittlinger sich sein lebtag versprochen hatt, aber vff ein gewise bestallung, welche nachgehendts von der Grevin Ist in disputaten gezogen word. weil Er nun nach Ihrer discretion, welche gering vnd etwan nicht vmb ein erwiges wider die gegebene paroles Zu dienen gemeindt geweß. Alß hatt Er sich mitt Vorwiß Von Ihro erhob. Zwar ohne abscheidt, Nachgehendts hatt mehrgedachte Grevin citirt, hatt sich aber nicht stellen wollen, darauff hatt sie die sach beÿ dem parlement zu Metz angangig gemacht vnd d. p.ces in g.tumaciam geführet, in welchem orth gedachter Bittlinger condemnirt word. ist in expensas, vnd dieweil neüwicher Zeit bevohlen worden, daß Er solte Zweÿ andwortschreiben auffsetzen, hette Er sie Zu papier gebracht eines an d. parlament darinnen Ihnen remonstrirt wirdt d. der Bittlinger gezwungener weiß gefloh. d. er Mh Berger, Vnd d. sie die privilegia nicht allein Ihnen sondern auch gahr Achtens auffzuhalten, d. Er auch starcken p.tensiones an die gräven, Vnd daß Mh. danenhero keinen willen geb. können Zur execution. List schließlich. daß ander auch ab an die Grävin. Erk. Seindt die Zweÿ Concept gevolgt word.

1637 XV (2 R 62) Ulrich Püttlinger. 214. [recompens in früchten]
1639 Conseillers et XXI (1 R 122) Ulrich Bittlinger. 75. [pt° früchten]
1639 XV (2 R 63) H. Ulrich Püttlinger. 315. Wegen Frembder Früchten. 382. 404. [Ulrich Büttlinger]
1640 Conseillers et XXI (1 R 123) Ulrich Bittlinger. 23. 26 (bis). [pt° früchten]

Avocat et bourgeois de Strasbourg, Ulric Bittlinger revend la moitié de maison à Jean Thierry de Zilnhard, colonel d’un régiment allemand de cavalerie au service de France.

1644 (4.5.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 288-v
H. Ulrich Bittling Advocatus und Burg. zu Straßburg
H. Jacob Webers alß legitimirt Gewalthabers H. Johann Dietrich von Zÿllnhardt der Königl. Maÿt. in Franckreich und Navarra Obrist über ein teutsch Regiment Zu Pferdt, uff daß heut dato durch Unßer gnädige Herren Rhät und XXI. ertheilten obrigkeitlich. Consens
die helffte deß adelich Zuckhmantelichen Hoffs mit seinen höffen, hoffstätten und allen andern Gebaüen p allhier in d. Kalbß Gaßen neben H. Stätt Maÿster Clauß Ludwig Wormsern, ein: und anderseit neb. H. Hannß Philipß Schatz gng. Rhatsverwanthers sel. Erben, hind. vff die Preusch stoßend gelegen, daran die übrige helffte dem H. Obrist zuvor gehörig, welche verkauffte helffte verhafftet ist umb 300 lb (und) beschehen umb 365 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient la vente de la maison à Jean Thierry de Zilnhard.
1644 Conseillers et XXI (1 R 127)
(f° 58) Sambstag d. 4. May – Johan Dietrich Von Zillhardt wegen hauß kauffs
Johan Dietrich Von Zillhardt Obr. producirt per Bell. Vorkauff deß halb. theilß Zuckmantlichen hoffs vnd bitt Mh. woll. ihnen confirmiren. Erk. Ist Ihme Willfahrt, Soll aber Mh. interesse dabeÿ beobachtet werd.

Jean Thierry de Zilnhard demande en 1633 sans résultat à être exempté des contributions extraordinaires de guerre
1632 Conseillers et XXI (1 R 114) Johann Dieterich von Zillhardt. 193. [wegen geraubten Pferdts]
1633 Conseillers et XXI (1 R 115)
(f° 201-v) Montags den 26.ten Augusti – Johann Dietrich von Zÿlnhard Obr. Leüt. bitt seiner mit d. Extraordinari Kriegs Contribution vnd schatzung zu v.schonen. Erk. soll beÿ voriger erkandtnuß verbleiben.

Le colonel Zilnhard demande à être exempté de toute contribution pour son soutien aux protestants.
1635 Conseillers et XXI (1 R 118)
(f° 66) Dienstags den 12.ten Maÿ – Johann Dietrich von Zillhard
Obr. Zillhard ersucht Mh. sie wolen ihn aller aufflagen befreÿen, weg. seiner bißh. beÿdem gemeinen Evangelisch. wesen geleister dienst. Erk. ist für die 6. deputirte H gewiesen
(f° 136) Sambstags den 26. Septembris – Obr. Zÿlnhard
Joh: Dietrich von Zÿlnhard erbiett sich, d. beschädigt Vnd.thanen Zu Illkirch Zu ihren v.lohrnen werd. alle mügliche handreichung Zu bieten. Erk. man soll d. vnd.thanen so viel möglich die hand biet. an harffschrein. vnd d. Varry erlaub. die Straß Rein zu halten.

Colonel au service de France, Jean Thierry de Zilnhard est marié avec Marie Madeleine de Bettendorff
1636 (15. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 255
Erschienen Fr. Maria Magdalena von Zillhardt, gebohrne von Bettendorff, deß wol Edlen, Gestrengen und vesten Johann Dieterichen von Zillhardt Kön: Mt. in Franckreich Oberisten Ehegemahlin

Jean Thierry de Zilnhard obtient le droit de manance pendant deux mois
1643, Conseillers et XXI (1 R 126)
(f° 158) Montag d. 23. Octobr. – Johan Dietrich von Zillardt bitt per Bell. vmb d. schirm auff zwen Monath. Erk. Wilfarth.
Johan Dietrich Von Zilnhardt. 130. [wegen schuldigen guldgühter]

Les Quinze éconduisent le colonel Zilnhard qui demande remboursement d’un capital accepté en paiement
1645, Protocole des Quinze (2 R 66) H. Obrist Zillhard. 148. 169.
(f° 169) Sambstag den 1. 9.bris – Ward Schreiben von H. Ob. Zillharden einen kommen verleßen, darin er vmb abstattung vnd theils Compensation 100. Rth. Pfenningzinß hauptgüter bittet, welche Ihme hiebevor Von H Lt. Frombholtzes von Speÿer, weg. schuldiger Ranzion cedirt Worden. Erkandt, würd daß begehren als Clar wider Herren Rhät vnd 21. Erkandnuß lauffend abgeleint.

Le colonel Jean Thierry de Zilnhard épouse en 1644 Marie Félicité de Gemmingen veuve Croneck
Mariage, cathédrale (luth. p. 471) 1644. Domin. 2. Epiphanias. Herr Johann Dietrich Von Zillhart Obristen vnd Fraw Maria Felicitas von Croneck geborne Von Gemmingen, den 15. Januarÿ Im Haus eingesegnet worden (i 240)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la musique et la danse lors des noces de Jean Thierry de Zilnhard
1644 Conseillers et XXI (1 R 127)
(f° 3) Sambstag d. 13. Januar. – Johan Dietrich Von Zillhardt last per Egê berichten, faß Er gewilgt nechstküfftig. montag sich Ehelich copuliren Zu laßen. Bitt deßweg. vmb verstattung einer Musique Vnnd dantzß. Erk. willfarth.

Autres références concernant Marie Félicité Zilnhard dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1654 Conseillers et XXI (1 R 137) Maria Felicitas von Zillhardt [wegen des Schulschaffners]. 99.
1660 XV (2 R 78) Fr. Maria Felicitas Zillhardtin. 161 [Schirmgeld]. 164 [id.].
1668 (10. 7.bris) Chambre des Contrats – (f° 667) Maria Felicitas verwittibte Obristin von Zÿlnhard gebohrne von Gemmingen (i 910)

Autres références sur Jean Thierry de Zilnhard
Johann Dietrich von Zyllenhardt (Ettlingen, 1595 – Widdern, 1652) x v. 1623 Maria Magdalena von Bettendorff († Durlach, 26 déc. 1640)
dont Johann Philipp von Zyllenhardt (1626-1661) x 12 mai 1649, Durlach, Anna Margareta von Remchingen (1631-1687)
dont Friedrich Dietrich von Zyllenhardt v Sophia Amalia von Gemmingen (1659-1739)

Marie Félicité de Gemmingen, veuve de (Christophe de Croneck puis de) Jean Thierry de Zilnhard cède sa moitié de maison (cour Zilnhard) à son beau-fils Jean Philippe de Zilnhard, capitaine de cavalerie fait prisonnier par les Lorrains

1649 (22. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 593
Erschienen die Wohl Edel Viel Tugendsame Fr Maria Felicitas von Zÿlnhart gebohrne von Gemming wittib mit beÿstand deß Edel- hochgelehrten H Daniel Imlins dero Recht. Doctoris und dißer Statt Consiliarÿ & Advocati senioris
hatt in gegensein H Georg Basilÿ Geÿers, daß Sie von demselben 75. lib. für ihren geliebten Stieffsohn den Wohl Edel- Gestreng Jrn Johann Philipß von Zÿlnhart Rittmaÿstern so ietzo von denen Lothringern gefang. enthalten wirt,
dafür nicht allein deß Jrn Stieffsohns eigenthümlich alhie in Kalbßgaß. gelegener hoff der Zÿlnhardische hoff genannt so über 300. lib geg. denen Edlen sturmeckh Erb. und 150. lb geg. H. Ammaÿstern Johann Wenckhern sonsten ohnverhafftet seÿe, sambt übrigen seine deß Jn Stieffsohns haab und güttern, sondern auch alle Inventur iede ihro der Fr. Stieffmutter eigene haab und gütter

Jean Philippe de Zilnhard hypothèque la maison (cour de Zilnhard) au profit du marchand Jean Kornmann

1650 (19. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 603-v
Erschienen der Wohl Edel- Gestrenge Jr hannß Philipß von Zÿlnhard Rittmaÿster mit beÿstand deß Edel und hochgelehrt. H. Daniel Imlins dero rechten Doctoris und dißer statt Consiliarÿ & Advocati senioris (…)
in gegenwarth H Johann Kornmann deß handelßmanns – schuldig seÿen Erstlichen 280 Reichßthaler in specie und dann 200 Brabandisch Guld.
Underpfand sein soll der adeliche Zÿlnhardische hoff mit allen deßen Gebäwen alhier in der Kalbßgaß neben Weÿl. Jn Clauß Ludwig Wormsers geweßenen Stättmaÿsters seel. Erben ein: und anderseit neben weÿl. Sebastian Schach. seel. Erben, hind. vff die Preusch stoßend gelegen, so zuvor verhafftet ist umb 300. lib den Edlen sturmisch. Erben, Item umb 150. lib H Johann Wenckhern dißer statt ietz Regirend. Ammaÿstern, Vnd dann umb 75. lib. H Georg Basilio Geÿern sonsten ledig und eig.

Marie Félicité de Gemmingen veuve de Jean Thierry de Zilnhard passe un acte qui établit que Jean Philippe de Zilnhard est l’unique héritier de son mari
1650 (21. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 858-V
Erschienen der Wohl Edel- Viel Tugendsame Fr. Mariæ Felicitas von Zÿlnhart wittibin gebohrner von Gemming., vermög eines alhie am 16. hus iüngsthien gefertigt. und mit deroselb. vffgetruckhtem adelich. pittschafft und eigenhändig. subscriptio, becräfftigt und nachgemeltem H Heüpel originaliter eingehändigt. Gewalts hierzu gevollmächtigter Schaffner H hannß Jacob Häerlin
hatt in gegensein H Johann Heupelß Capitul Schaffners Zu St Stephan bekannt
daß Er H Heupel Ihro der Zÿlnhardisch. Fr. wittibin die ienige 6. lib 6 ß so Er bißhero von vff und abe seiner alhie in Fasanen Gaß gelegener und Zum Fasanen genannter alle Jahr vff Jacobi Zu Zinß Zu raich. schuldig geweß. und solche Zinnß Gerechtigkeit nach innhalt der am 18. 9.br a° 1644. in d. Cancelleÿ Contractstuben verfaßter Cession ahne Weÿl. den Wohl Edel Gestreng H Johann Dietrich von Zÿlnhartt der Cron Franckhreich geweßenen obristen Zu Pferd nunmehr seel. ex iure cess. von demselben aber vff seinen einig. Sohn und Erb. Jn. hannß Philipß von Zÿllnhard Rittmaÿstern erblich und von Ihme, nach besag deß in oballegirten Gewalt angezogenen Vergleichß und darauß durch H Caspar Medlern den Notarium sub dato 14. hus. iüngsthin gefertigt. obgedachtem H. Heupel hiebeÿ zugestellt. Extractus, vff Sie die Stieffmutter in übergabß weiß, eigenthümlich gelangt ist, mit 130 lib. alß verglichener maß abgelößt, wid. gekaufft, und dadurch seine Behaußung dißer Beschwerdt gäntzlich liberirt habe

Jean Philippe de Zilnhard sollicite en vain à deux reprises des fonds pour reconstruire le château et l’église de Neuerburg
1656, Conseillers et XXI (1 R 139)
(f° 205-v) Montag d. 3. Novembr. – Zilnhardt Vm Eine steüer
Johan Philipp von Zilnhardt an Mh. Bericht d. In dißem Kriegßweßen Ihr Schloß vnd kirch Zu Neuwersbürg. abgebrandt word., dieweilen sie nun entschloß. daselbig. beneben dem Gotteßhauß hienwiderum In Baw zu bringen, Alß bitt sie Vm eine brandsteür. Erk. Soll Ihme d. begehren abge[le]hnet werden.

(f° 206) H. XXI Friderici Vnd H Hönig referiren, daß sie dem Zillhardischen Abgeschickten Mh resolution angezeigt d. Sie In Ihrer bottmeßigkeit Kirch. vnd Schulen Zu bawen Kont. Ihme mitt d. begehrt. brandstewer nicht gratificiren Habe sich aber damitt nicht contentiren Woll. sond. nochmahlen auff eine anderwertlichen bescheidt getrung. Stellp. Zu Mh. Erk. Soll Ihme d. begehren nochmahlen abgelehenet werden.

Accord passé par Marie Félicité de Gemmingen et sa bru Anne Marguerite de Remchingen, veuve de Jean Philippe de Zilnhard, concernant les obligations à la charge de la succession

1667 (27. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 442
Erschienen die Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Fraw, Maria Felicitas verwittibte Obristin von Zÿlnhard gebohrne Von Gemming. und der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgeborne H Friderich Philipß Straÿff von Lawenstein beede alß der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Frawen Annæ Margarethæ von Zÿlnhard, wittibin, geborner von Remching. ihr Fr. Obristin Sohns Fraw wittibin, vermög eines sub dato Rott den 4. tag Jüngsthien an die Fr. Schwieger Muter abgelaßenen handmissiv und beÿgefügter mit adelich. eigener hand und Pitschafft gefertigter Chartablanc (…) Befelchhaber, an einem,
So dann der Ehrenvest hochgeacht H Hieronÿmus Krauß alß hochwohladelicer Schavelitzischer Vormundschafft Amptmann und Administrator und Johann Kornmann der handelßmann für sich selbsten, beede mit assistentz deß Ehrenvest- hochgelehrten H Georg Obrechts V.I.D. E.E. Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris alß Schavelitzkÿsch. Advocato am andern theil
Zeigten an und bekannten freÿ guthwillig offentlich, dEmnach weÿl. deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen H Hannß Philipß von Zÿlnhard Rittmaÿsters nunmehr seel. hinderlaßen und mit eingangß edelermelter Fr Anna Margaretha von Zÿlnhart gebohrner von Remching. ehelich erzeugte adelich. Kind., auß denen groß: und vätterlich. obligationen vom 16. Xbr. A° 1645. und 19. Junÿ a° 1650. deren copia vorgelegt wurde, 900 Guld. Capital und davon de a° 1690 hinderständige Zinnße, in die adeliche Schavelitzkÿsche Vormundschafft Zum Zweÿten und obernantem Johann Kornmann Zum dritten theil schuldig auch bereÿts Mittw. d. 13. Xbris a° 1665 von EE Kleinen Rhat darüber eine Sententia condemnatoria ex primo Decreto immissioria ergang. seÿe, So hetten sich beÿde Parten, nach gestalt ietziger läuffen und beÿkommend. Vmbständ, dahien mit einander gütlich. Verglichen (…)
Über daß und fürs Ander, dieweil mehrbesagter Kornmann absonderlich ahne die adeliche Zÿlnhardischer Kind. 83. ½ fl. noch, von vätterlich. Kriegs Gefangenschafft rantzion herkommend. schuld rests Zu erfordern (…)
Actum in der adelich. Zÿlnhardtisch. Behaußung Sambst. 27. Julÿ 1667.

Marie Félicité de Gemmingen meurt en 1671 en délaissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé dans la cour Zilnhard dont elle avait l’usufruit. L’actif de la succession s’élève à 2 418 livres, le passif à 798 livres.

1671 (22.5.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 4) n° 211
Inventarium undt Beschreÿbung aller der Jenig. Haab Nahrung undt Güthere, ligend. undt vahrender, Keinerleÿ außgenommen, so weÿl. die Reichs Freÿ wohl Edelgebohrne und hoch tugendbegabte Fraw Maria Felicitas von Zÿllhardt, gebohrne von Gemming. weÿl. deß auch Reichs Freÿ wohl Edelgebohrnen undt Gestrengen herrn Johann Dietrich von Zÿllhard, geweßenen Obristen längst seel. hinderlaßene Fraw Wittib, beÿ Ihrem den 25.ten Aprilis diß noch lauffend. 1671. Jahrs beschehenen seel. Absterb. verlaß. welche vff ansuch. und begehren her,nach genanter d. Abgeleibt. Fr. seel. ab intestato hind.pliebener Erb. /:so jedoch dieße Verlaßenschafft noch Zur Zeit anderer Gestalt nicht, dann cum Beneficio legis et Inventarÿ adÿrt undt angetretten haben wollen:/ inventirt (…) Actum undt angefang. vff Montag den 22. Maÿ Anno 1671.
Die Abgeleibte Hochadeliche H. Obristin seel. hat Zwar ab intestato Zu Erben Verlaß. Nachfolgende Personen, welche ab. noch Zur Zeit sich and.ster nicht alß Beneficial Erben angeben
1. H. Weÿtbrecht v. Gemming. vff Hornberg, löbl. Freÿer Reichts Rittersch. Zu Francken Orths Odenwald Ritter Hauptmann so selbst Zugeg. geweß. 2. Fr. Mariam Margaretham Vögtin von Hunolstein Zu Seedern geborene v. Gemming. H. Otto Philipp v. Hunolstein Zu Seedern Churfürst. Trierisch. Stall Meisters Eheliebstin. 3. Fr. Annam Walpurg v. Mentzingen, wittib gebohrne v. Bettendorff, In deren beed. Nahmen der Reichs Freÿ hoch edelgebohrn v. Gestrenge H Wolff Jacob Böckel v. Böcklinsaw, d. Löbl. Ritterschafft des vnd. Elsaßes (…) denominirten Beÿstandt, Fr. Esther Elisabetham v. Lützelburg W. gebohrne v. Berstett so selbst geg.wärtig war. 5. Fr. Mariam Martham v. Anweÿl gebohrne v.Berstett, so mit beÿstand H Eberhard v. Anweÿl Frstl. würtenberg. Forstmeisters zu Kirchh. an d. Eck Ihres Ehe Herrens Zugeg. geweß. 6. H. Joh: Jacob v. Berstett löbl. Rittersch. des vndern Elsaßes verord. schutz, so beÿ dem gantz. geschäfft in persohn erschienen , 7. Fr. Annam Catharinam Schavelitzkÿin v. Muckadell gebohrne v. Berstett, so mit beÿweß. H. Eberhard Schavelitzkÿ v. Muckadell dem geschäfft beÿgewohnt, 8. Fr. Mariam Susannam v. Landsperg W. geborene Zuckmantelin v. Brumath in dero Nahmen d. wohl Edel Vest und hochgelehrte H Joh: Heinrich Wieland J. V. D. und löbl. Rittersch des vndern Elsaßes Rath v Syndicus, alß Vormund undt erbettenen Mandatarius beÿ diesem geschäfft erschienen.

Protestatio & reservatio jurium, cum beneficio legis & Inventarÿ (…) Welches alles dann beschehen v. zugang. in deß H Reichß Freÿen Statt Straßb. inn der hochadelich. Zÿllhardischen behaußung ane Kalbßgaß. gelegen, sie die v.storbene hochadeliche Fr. obristin seel. usufructuarie beseßen, dero vordern stube, in den hoff aussehend, vff montag, de 22. maÿ A° 1671.
Ahne haußrathn Vff dem obern Kasten, Vff dem ohneins obern Kasten, In d. Cammer A, In d. Cammer B, Vor dieß. Cammer, In d. vordn. Stub., In d. vord. stub Cammer, Im haußöhrin, In d. Cammer neb. d. Kuchen, Vff den gang, In d. Cammer C, vor diese Cammer, In d. Cammer D, Im Gewölb, In d. Küchen, In d. hind vnd. Kuchen
Abzug in dis Inventarium, Sa. haußraths 511, Früchten 48, Weinß vndt Lähren Vaß 91, Silber geschirr und Geschmeÿds 177, Guldiner Ring v. geschmeids 371, Baarschafft 255, Pfenningzinß hauptguets 84, Anschlags gültt. v. Liegenden güethern 193, Schulden ins Erbe Zuegeltend 381, Summa summarum 2418 lb – Schulden 798 lb, verbleibt 1619 lb
(n° 212, Abtheÿlung)

Le mandataire des héritiers mineurs Zilnhard loue la cour de Zilnhard au marchand Loup Lochmann

1671 (28. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 646
Erschienen Herr Sebastian Goldbach der Wachtmaÿster Herrn Johann Marx Gießenbiers U.I.D. und deß hochlöblichen Kaÿserlichen Cammergerichts Zu Speÿer Advocat et Procurator alß (-) Zÿlnhardts adelicher Söhn Curatoris (…) hierzu Constituirter befelchhaber
in gegensein H. Wolff Lochmanns des Handelsmanns
Verlühen, den Adelichen, alhie in der Kalbs Gaßen gelegenen Zÿlnhardischen Hoff, nichts davon alß die 2. frucht Kästen uff in dem hindern stockh alß welche Von dießer Lehnung excludirt werden, außgenommen, uff Neun Jahr lang Von ietzt Michaelis angerechnet, umb einen Jährlich. Zinnß benantlich 20. lb
[in margine :] (…) cassirt, Act. d. 25. Mart. A° 1672

Le mandataire des héritiers mineurs Zilnhard loue la cour de Zilnhard au maître de langue française Jean Jacques Rayot

1672 (17. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 279-v
Herr Sebastian Goltbach der Wachtmeÿster, Herrn Johann Marx Gießbiers U.I.D. und deß Hochlöbl. Kaÿs. Cammer Gerichts Zu Speÿr Advocati et Procuratoris, alß der Zillenhardischen Kinder Vormundts hierzu Constituirter befelchhaber
in gegensein Herren Johann Jacob Raÿots frantzösischen Sprachmaÿsters und burgers alhie
Verlühen, den Adelichen Zÿlnhardischen alhier in der Kalbßgaßen gelegenen Hoff, nichts davon alß daß mittlere Gewölb, warinnen der Zillnhardischen brieffliche Documenta Verwahrlich liegen, außgenohmen, uff vier Jahr lang Von nechst kommend Joh. Bapt: angerechnet, umb einen Jährlichen Zinnß benantlich 50. fl.

Frédéric Thierry de Zilnhard, en son nom et en celui de sa mère Anne Marguerite de Remchingen (ici Reningen), et le tuteur des autres héritiers Zilnhard hypothèquent la maison au profit de Georges Frédéric Camehl. En marge, quittance remise à Jean Philippe Joham en 1680.

1675 (12. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 597-v
Erschienen der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Herr Friderich Dietrich Von Zillnhard für sich selbsten, und alß der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen frawen Annæ Margarethæ Von Zillnhard gebohrner Von Reningen, Wittibin seiner ehelichen Mutter und deß Edel-Vest- hochgelehrten herrn Johann Marx Giesenbiers U.I.D. und Eines hochlöbl. Kaÿserl.Cammergerichts Zue Speÿer Advocati et Procuratoris alß der gesambten Adelich Zillnhardißen Kinder Vormundts (…) hierzu constituirter Mandatarius, mit beÿstand herren Sebastian Goltbachß deß jüngern
in gegensein herrn Georg Friderich Kamehlen burgers zu Straßburg – schuldig seÿen 600 Pfund pfenning straßburger
unterpfand, der Zillnhardische hoff mit allen deren Gebäwen begriffen und zugehördten alhier in der Kalbßgaßen, Zwischen herrn Philipp Jacob Wurmbsern und Herrn Philipp Albrecht Bernholden beeden Stättmaÿstern hinden uff daß waßer stoßend gelegen
Item 2. gültgütter, deren eines in Munoltzheimer, daß andere aber im dingßheimer bann gelegen
[in margine :] Erschienen hierinn gemeldter H. Camehl, alß Creditor, hat in gegensein /:salv. titt:/ Herrn Johann Philipß Johamen, dieser statt alt. Stättmeisters XIII.ners und Scholarchæ alß ietzmahlig. besitzers deß hierinn hypothecirt. adelich. haußes (quittung) Act. 19. 9.br: 1680

Les frères Frédéric Thierry de Zilnhard, grand bailli de Landeck, et Jean Philippe de Zilnhard, chambellan de l’électeur palatin, vendent la maison à Jean Philippe Joham de Mundolsheim, préteur et assesseur des Quinze

1681 (20. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 484
die hochwohlgeborene herr Friderich dietrich Von Zillnhard Chur Pfältzischer Ober Amptmann zue Landeckhen, und Herr Johann Philipps Von Zillnhard, Churpfältzischer Cammer Juncker, beÿde adeliche gebrüder, mit beÿstand herrn Sebastian Goltbachß adelischen Schaffners
in gegensein deß hochwohl Edelgebornen Herrn Johann Philipp Johamen Von Munoltzheim dießer Statt ietz regirenden Stättmeisters und fünffzehners
den Zillenhardischen Hoff, Hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Kalbsgaß einseit neben weÿl. Herrn Philipp Jacob Wurmbsers geweßenen Stättmeÿsters nunmehr seel. nachgelaßene Erben, anderseit neben weÿl. Herrn Philipp Albrecht Bernholdts auch geweßenen Stättmaÿsters nun auch seel. hinderblibener Adelichen Wittib und Erben, hinden uff daß waßer stoßend gelegen, welcher hoff noch umb 1200 fl. à 15. batzen herren Georg Friderich Kamehlen, Vermög der am 12. 8.br. a° 1675. in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Verschreibung Verhafftet ist, Weiters haben beÿde adeliche Zillhardische Herren Gebrüder (übergeben 200 fl Capital, Item 40 fl) – so viel das Zÿlnhardisches hoff betrifft geschehen umb 2000 fl.

Jean Philippe Joham de Mundolsheim épouse en 1668 Marie Félicité Wurmser de Vendenheim, fille du préteur Philippe Jacques Wurmser de Vendenheim : contrat de mariage, célébration. Jean Philippe Joham de Mundolsheim est le fils cadet de Philippe Conrad et de Susanne Catherine Volmer de Bernshoffen (voir Lehr, L’Alsace noble, p. 256)
1668 (8. Septembr:), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 13) n° 28
Concept d. Heüraths Verschreibung Zwisch. Jr Joh: Philipp Johamen von Mundolßheim v. Jfr. Maria Felicitas Wurmbserin V. Vendenheim
zwischen dem Reichß Freÿ hochdelgebohrnen herrn Johann Philippß Johamen von Mundolßheim, jetziger Zeit E. E. großen Raths der Statt Straßburg Beÿsitzern, alß dem herrn hochzeitter ane einem,
So dann der auch Reichß Freÿ hochdelgebohrnen hoch tugendbegabten Jungfrawen Maria Felicitas Wurmbßerin, deß auch Reichß Freÿ hochdelgebohrnen Herr Philipp Jacob Wurmbßers von Vendenheim, Stettmeÿsters, vndt deß geheimen Regiments der Herren XIII. allhier Zu Straßburg hochansehnlichen Beÿsitzers Jungfr. dochtern, alß der Jungfraw hochzeiterin
So beschehen inn deß H : Reichß Freÿen Statt Straßb: vff dienstag den 8.ten Monaths tag Septembr: Alten Calender, inn dem Jahr alß ùann Zahlte nach Jesu Christi unßers einig. Erlösers vnd Seeligmachers Ammerheÿligsten geburth 1668.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 104-v, n° 37)
1668. Dinstags den 8.ten 7.bris seind in der adelichen Wurmserischer Behaußung copulirt Worden, Jkr. Johann Philipp Joham Von Mundolßheim eines Ers. Großen Raths Beisitzer und Jfr. Maria Felicitas Hr Philipp Jacob Wurmsers Von Vendenheim Stettmeisters T. (i 107)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui leur appartient rue de l’Arc-en-Ciel
1668 (12.9.), E 1032 (Not. J. Jac. Böller)
Inventarium über Über Des Freÿ Reichß Hochedelgebohrnen undt Gestrengen Herrn Johann Philipp Johamen von Mundoltzheim zu der auch Freÿreichß Wohledel gebohrenen hochtugentbegabten Fraun Maria Felicitas Wurmbßerin von Vendenheim seiner Eheliebsten, inn den Ehestand gebrachte Nahrung -Johann Jacob Böller Nots. Caes. pblcs
hausrath j C xx lib xiiii ß vi d – musicalische Instrumenta xlii lib d – früchten iii C l Lib – wein und lähre vass xvi lib xiii ß iiii d – silbergeschirr i C xv lib xix ß ix d – pfenningzinß hauptgüter xxxvi lib – gültten von liegende güther vi C lib v ß – liegende veldt güther j C clvii lib x ß
Eÿgenthum ane einer Behausung, Item der halbe theil ane eine behausung sampt zugehörigen rechten und gerechtigkeit gelegen in der statt Straßburg ane Regenbogengaßen einseit neben herr hannß georg Merckeln dem kornwerffer anderseit neben dem hauß zum regenbogen genant hinden uff fraw oberstin bernholdin behausung stosend ist die hiehero gehörige helffte ohnvergreifflichen geschätzt per ii C l lib – schulden lxxviii lib xv ß – summa summarum i M viii C vii lb xvii ß vii d – zweiffelhaffte pfenningzinß hauptgüter viii C xliii liv x ß

Références sur Jean Philippe Joham de Mundolsheim, nommé assesseur des XXI (1677), des Quinze (1678), des Treize (1682)
1675 Conseillers et XXI (1 R 158) – Jr. Johann Philipp Joham schwöhrt auff die kleine Raths ordnung. 73.
1677 Conseillers et XXI (1 R 160) [Johann Philipp] Joham würd XXIer. 41.
1678 Conseillers et XXI (1 R 161) H. Joh: Philipp Joham von Mundolsheim wirdt XV. 352.
1679 Conseillers et XXI (1 R 162) Jgr. XV. Joh: Philipp Joham wirdt Stättmeister. 452.
1682 Conseillers et XXI (1 R 165) H. Str. Philipp Joham würd dreÿzehner. 136. Pfleger auff dem Frawen hauß. 206. Pfleger in dem Hospithal. 138. Landt Pfleger Zu Mahrlenheim. 145. Ober Cassa Herr. 204.
1686 Conseillers et XXI (1 R 169) H. Stättmeister Johann Philipp Joham wird Cancelleÿ beÿ d. Universität. 123. umb beÿsteur Zur Chur. 126.
1690 Conseillers et XXI (1 R 173) 237 Herr Stett meister Joh: Philipp Joham pt° Zoll freÿheit – Adel pt° Zoll freÿheit
1694 Conseillers et XXI (1 R 172) Herr Str. Joham schwöhrt. 25.
1706 Conseillers et XXI (1 R 189) H. St. Joh: Philipp Joham schwört auff die ordnung. 99.

Marie Félicité Wurmser meurt en décembre 1699. Son inventaire connu par le répertoire du notaire n’est pas conservé.

1700, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über weÿl. Fr: Maria Felicitas H. Joh: Philipp Johames von Mundelsheim gew: stettm. XIII u. Cancellarÿ alh. Fr: Ehegemahlin Verl:

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1719 f° 77, n° 438)
1699. Mittw. den 9.t Dec. Abendts umb halb 11 Uhr Starb Fr. Maria Felicitas gebohrene Wurmbserin von Vendenheim, H Herrn Johann Philipp Johams Von Mundolßheim, ältesten Stättmeisters, XIII.ners und beÿ löbl. Universitet Cancellarii & Fr. Eheliebste, Ward den Sonnt. darauf als den 13. dito nach gehaltener Leich Sermon Zum Jung S. Peter Zu S. Helenen Zur Erden bestattet, Ihres alters 52. Jahr 3. Monat 10. Tag (i 82)

Jean Philippe Joham de Mundolsheim meurt en juin 1707 en délaissant un fils et une fille. Les héritiers estiment la maison à la somme de 2 500 livres. L’actif de la succession s’élève à 23 902 livres.

1707 (22.8.), Not. Courtz (6 E 41, 450)
Inventarium und Beschreibung aller zeitlich, liegend und farenden Haab und Nahrung, so weÿl. der Wohlgebohrne herr, herr Johann Philipp Joham von Mundolsheim, löbl. Statt Straßburg gewesener hoch meritirter ältester Stättmeister und XIII.r auch hochansehnl. Cancellarius beÿ der Universität daßelbsten, nach seinem vor zweÿ Monathen, Und dann die Wohlgebohrne frau, frau Maria Felicitas Johamin von Mundolsheim gebohrne Wurmserin von Vendenheim seine Liebgeweßene Frau Gemahlin, nach ihrem bereits in A° 1699. aus dießer zergänglichen welt, genommenen tödlichen hintritt, verlaßen haben, wie solches auf ansuchen, erfordern, und begehren deroselben hinterbliebenen und ab intestato hinterlaßener hochadelichen beeden Erben, benantl. deß wohlgebohrnen herrn Philipp Ferdinand Joham von Mundolsheim, und der Wohlgebohrnen fräulein Maria Felicitas Johamin von Mundolsheim, durch mich den unterschriebenen Ritterschafftlichen Niederelsäßischen legalisirten Notarium und geschwornen Inventirschreibern, ordnugsmäßig inventirt und beschrieben (…) So beschehen in fernerem persönlichen beÿseÿn und beständiger gegenwart, der Wohlgebohrnen herrn, herrn Philipp Conrad Joham von Mundolsheim, Löbl. Statt Straßburg hoch Meritirter Stättmeister und XIII.er alß der fräulein tochter undt miterbin Constituirten Vogts und Herrn Jacob Friderich Wurmbßers Von Vendenheim, hochgräfftl. Hanauw Liechtenberrgischen hochansehnl. Geheimen Rath und Ober Ambtmann, alß nechsen Anverwanthen und erbettenen beÿständers, Straßburg den 22.ten Monaths tag Augusti Anno Christi 1707.

Vorbericht dießes Inventary. Es ist Zu wißen, daß weder der Herr Stättmeister noch die frau Stättmeisterin seel. einig Testamentum oder Letzte Willens Verordnung Schrifftl. Verfaßt noch Verfaßen laßen, dahero auch anderster nicht einzu verleiben, alß daß wohlseel. Herr Statt meister, kurtz Vor seinem end auff seinem Sterbbett in beÿseÿn seines Beichtvätter herrn Pfarrers Silbarrads und anderer Domestiquen die mündliche Verordnung gethan, daß seinem Herrn Sohn, alß nunmahligem Condomino zu Mundelsheim, das Hauß und Garten daselbst umb 1000. lb überlaßen (…)
In Einer in der Statt Straßburg an der Kalbsgaßen gelegenen und zue dießer Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung
Schreiner und Holtzwerck. In der Wohnstub, In deß Herrn Stättmeisters seel. Studier Stuben, In der Wohnstub Cammer, In der Stub Cammer, In dem obern Haußöhren, In der Frauen Stub in den hoff sehend, In der Stub Cammer, In der Mägd Cammer auf die Gaß, In der Untersten Kuchen, Im unteren Haußöhren, Auff dem Untersten gang Im Vordern Stübel, In deß Schreiners Stüblein und Cammer, In der Mägd Cammer, Auf dem Gang, Auf dem Obersten Casten im hintern hauß, Auf dem Mittelsten Kasten im hinter hauß, In der Obern Stub deß hintern Stocks auf das Wasser, In der Obern Stubenin den Hoff aussehend, In der Nebens Cammer, In der 2.ten Nebens Cammer, In der schwartz Tuch Cammer, Im Haußöhren dabeÿ, In der Stub im mittlern Stock auf das Waßer, In der Stub Cammer, In deß Jungen Herrn Stübel, In dem Nebens Cämmerlein, In dem mittlern Gewölb, Im mittern Hauß öhren deß hintern Haußes, In dem Saal, Im Vor Saal, Im Keller, In deß gutschers Cammer
Liegende güther in Kaÿl, Weÿersheim, Schaffhaußen, Mundolsheim, Mittelhausbergen, Freÿstätt über Rhein, an freÿe adelischen Hauß und sitz
Eigenthumb ahne Häußern. Item ein Vorder und Hinterhauß mit allen seinen Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, alhier zu Straßburg, in der Kalbßgaßen gelegen, einseit neben herrn Brigadier von Bernoldt, anderseit neben herrn Jacob Friedrich Wormbßer Von Vendenheimb, hochgräffl. Hannau Lichtenberg. Geheimen Rath und Ober Ambtmann, vornen auf die Straß, und hinten auf die Preusch stoßend, so freÿ ledig und eigen, angeschlagen unter denen adelischen Erben selbst für und umb 2500 lb. Über vorstehende behausung und Zugehörde ist vorhanden, eine auf pergament gefertigte Kauff Verschreibung sub dato den 20.ten 8.bris Anno 1681 mit der Stadt Straßburg Cantzleÿ Contract Insiegel verwahret, crafft welcher der wohlseel. herr Stättmeister, dieße behaußung, von weÿl. hern Friedrich Dietrich von Zillehard Churpfältz. Ober Amtptmann zu Landecken, und herrn Johann Philipp Zilleharden Churpfältz. Cammerjunckern beeden adel: Gebrüderen, eigenthüml. an sich erkaufft. Ferner pergamentener Kaufbr. de A. 1646, ferner pergamentener Kauff Verschreibung mit vier anhangenden Insiegeln de A° 1630
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. hausraths 770, Sa. Früchten 912, Sa. Wein und Faß 306, Sa. Gutschen und geschirr 135, Sa. Pferd und Rindviehe wie auch Schwein 248, Sa. Hew und stroh 50, Sa. Brennholtz 24, Sa. Silbers geschirr und Geschmeid 867, Sa. Guldene ring ketten geschmuck und Kleinodien 520, Sa. baarschafft 2000, Sa. Manns kleÿdung 130, Sa. Rüstung und Gewöhr 70, Sa. Bibliotheca 40, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 628, Sa. geld und bodenzinß von liegende, güttern 83, Sa. Gültten von Eigenthümlichen güttern 3358, Sa. Zehenden 566, Sa. Liegenden gütteren 4359, Sa. Eigenthumb ahne häußern 2500, Sa. Schulden 677, Summa summarum 23.902 lb

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1687-1728 f° 129-v, n° 19)
1707. Sambstag den 5.t Junÿ abends umb 7. Uhr ist gestorben und Mitwoch darauff nach gehaltener leichpredigt Zu St Wilhelm, auff dem Gottesacker St. Helenen begraben worden, der wohlgebohrne Herr H. Johann Philipp Joham Von Mundoltzheim, ältester Stättmeister und Cancellarius alhier ætat. 63. jahr [unterzeichnet] Philipp Ferdinand Joham Von Mundolßheim als Sohn (i 131)

La maison revient à son fils Philippe Ferdinand Joham de Mundolsheim qui épouse en 1708 Eléonore Sidonie de Fleckenstein, fille du baron Frédéric Jacques de Fleckenstein

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 192, n° 861)
1708. Donnerstag den 26.ten Julÿ Seind ehelich copulirt worden im Hauß der Wohlgebohrne Herr Philipp Ferdinand Joham Von Mundoltzheim weÿland S.T. Herrn Johann Philipp Joham Von Mundoltzheim gewesenen Cancellarÿ und Ältisten Stätmeisters allhier nachgelaßener ehl. Sohn und ide wohlgebohrne fraulin Eleonora Sidonia des S.T. wohlgebohrnen Herrn Friderich Jacob freÿherrn von fleckenstein sel. tochter [unterzeichnet] Philipp Ferdinand Joham Von Mundolßheim als Braütigam, Eleonora Sidonia von Fleckenstein als braut, Jacob Friederich Wurmßer von Vendenheim alß des H. Braütigams Mutter brudter (i 192)

Philippe Ferdinand Joham de Mundolsheim meurt en 1726 en délaissant cinq enfants. La maison est portée à la somme de 2 500 livres (5 000 florins). L’actif de la succession s’élève à 27 362 florins, le passif à 3 592 florins.

1726 (15. 9.br), Not. Courtz (6 E 41, 458) n° 32
Inventarium und Beschreibung aller derienigen Eigenthümliche, und Lehenbahren, Liegend und fahrenden Haab und Nahrung, so Weÿl. der Freÿ hochwohlgebohrne Herr, Herr Philipp Ferdinand Joham von Mundoltzheim, nach seinem den Eÿfften Septembris dießes lauffenden 1726.ten Jahrs aus dießer Zergänglichen Welt genommenen seeligen hientritt Verlaßen, wie solches auf ansuchen erfordern und begehren der freÿ hoch wohlgebohrnen frauen frauen Eleonoræ Sidoniæ Joham von Mundoltzheim, Wittib, gebohrner freÿin Von Fleckenstein mit kräfftiger Assistentz deß freÿ hochwohlgebohrnen herrn, herrn Eberhard Heinrich freÿherrn Von Göllnitz, Ihro hochfürstl. Durchl. zu Pfaltz Bürckenfeld hochmeritirten Rath und Hoff Meister, in dero nahmen aber weilen dieselbe in herschafftlichen affairen Verreißen müßen, der freÿ hochwohlgeborne Herr, Herr Siegfried Von Bernhold Ihro Königl. Maÿs. in franckreich und Navarra Unßers Allergnädigsten Herren, Höchstmeritirter General feld Marschall der Armée (…) So geschehen und angefangen in fernerem persönlicher beÿseÿn des hoch Edelvest und hochgelehrten Herrn Philipp Ernst Wegelin J. U. Lti den 31. Octobris, und geendiget den 15. Novembris Im Jahr Christi 1726.
Denominatio hæredum. Weÿl. der Freÿ hochwohlgebohrne Herr, Herr Philipp Ferdinand Joham von Mundoltzheim seel. har mit der auch Freÿ hochwohlgebohrnen frauen, frauen Eleonora Sidonia Johamin von Mundoltzheim gebohrner freÿin Von Fleckenstein seiner Gemahlin ehligen erziehlt und ab intestato zu Erben verlaßen 1. Den freÿ hochwohlgebohrnen herrn Philipp Jacob Joham von Mundoltzheim im 16. Jahr seines alters, 2. die freÿ wohlgebohrne fräulein Eleonora Sydonia Johamin von Mundoltzheim, 13 jahr alt, 3. den freÿ hoch wohlgebohrnen herrn Frantz Jacob Joham von Mundoltzheim 12 jahr alt, 4. den freÿ hoch wohlgebohrnen herrn Friderich Ferdinand Joham von Mundoltzheim im 11. Jahr seines alters, 5. Die freÿ hoch wohlgebohrne fräulein Catharina Charlotta Johamin von Mundoltzheim im 7. Jahr ihres alters, Welchen hoch Adelichen Johamischen Minderjährigen Kindern, dero herr Oncle S. T. Herr Christian Eberhard Wetzel Von Marsilien zu einem Vormund erbetten

Eigenthum ane liegenden güthern, Schäffoltzheim, Mittelhaußbergen, Mundolßh., Freÿstätt über Rhein
(f° 42) Eigenthum ane Häußern. Ein Vorder v. hinter hauß mit allen seinen gebäuen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden v. gerechtigkeiten, allhier zu Straßburg in der Kalbs Gaßen gelegen eins. neben herrn General Von Bernhold 2.s neben H. Jacob Friderich Wormser Von Vendenheim hochgräffl: Hanau Liechtenberg. Geheimen Rath v. Ober Ambtmann, Vornen auff die straaß v. hinten auff die Preusch stosend, so freÿ, leedig v. eigen, angeschlagenobigen beÿ denen Liegenden Güthern gegebenen bericht gemäß um 5000 fl. Über vorstehende behaußung v. Zugehörd ist vorhanden eine auff pergament gefertigte Kauff verschreibung sub dato den 20. 8.br A° 1681. mit der Statt Straßburg Contract Insigel verwahret, Crafft welcher der wohl seel: Herr Stättmeister diese behaußung v. Weÿl. H. Friderich Dietrich von Zÿllenhard Churpfältz. Ober Ambtmann zu Landecken v. Hn Joh: Philipp von Zÿllenhard Churpfältz. Cammer Junckern, beeden Adel. Gebrüdern Eigenthüml. an sich erkaufft. Ferner ein perg. Kauffbrieff de A° 1646. Weiter ein perg. Kauff verschreibung mit 4. anhangenden Insieglen de A° 1630.
(f° 79) Series rubricarum hujus Inventarii., Sa. hausraths 2663, Sa. Wein und Faß 500, Sa. Geröhr 11, Sa. fuhrwerck 150, Sa. Bibliothec 80, Sa. frucht auff der Cast 73, Sa. Pferd und Rindvieh 53, Sa. Manns Kleidung 222, Sa. Silbergeschirr v. geschmeid 777, Sa. Baarschafft 32, Sa. Pfenningzinß hauptgüther 6019, Sa. Geld v. bodenzinß 87, Sa. Eigenthum ane Liegend. güthern 8245, Sa. Eigenthum ane häußern 5000, Sa. Gülthen von Eigenthüml. Güthern 2192, Sa. Eigenthum ane Zehenden 540, Sa. Schulden 715, Summa summarum 27.362 fl. – Sa. Schulden 3592, darunter ane funeral & Kranckheits Costen begriffen 1157, Nach Abzug solcher Passivorum 23.765 fl.

Les héritiers hypothèquent la maison au profit de Marie Madeleine Walther, veuve du directeur de la Taille Jean Frédéric Rosenzweig.

1728 (15.7.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 329-v
H. Philipp Christian Winther Adelischer Schaffner als mandatarius des wohlgebohrnen herrn Christian Eberhard Wetzel von Marsilien geordneten vormunds weÿl. des auch wohlgebohrnen herrn Philipp Ferdinand Joham von Mundolßheim mit deßen hinterbliebenen Fr. Wittib der auch wohlgebohrnen Fr. Eleonora Sidonia geb. Freÿin von Fleckenstein hinterlassenen fünff Kinder H. Philipp Jacob, Fräulein Eleonora Sidonia, H. Frantz Jacob und Friedrich Ferdinand wie auch Fräulein Catharina Carolina der Johamen von Mundolßheim, (laut) vollmacht zu Rappoltzweÿer
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ Roßenzweigin geb. Waltherin weÿl. H. Johann Friedrich Roßenzweig Stallmeisters Wittib mit beÿstand ihres Curatoris H. Abraham Städel J.V.Lti und Cancellariæ Commissarii – schuldig seÿen 750 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Kalbs: gaß, einseit neben dem wohlgebohrnen herrn Siegfrid von Bernhold Marechal de Camp et armées du Roy, anderseit neben weÿl. des wohlgebohrnen herrn Jacob Friedrich Wormßer von Vendenheim gewesten hochgräffl. Hanau Liechtenbergischen gemeinen Raths und Oberamtmanns seel. Erben denen Edlen Geÿler von Altenheim, vornen auf die straß, hinten auf die Preusch stoßend gelegen – als ein wahres allodial guth eigenthümlich zuständig

Porte-étendard au régiment d’infanterie royal Bavière, Philippe Jacques Joham de Mundolsheim meurt en 1729. Les experts estiment la maison dont le défunt était propriétaire d’un cinquième à la somme de 4 500 livres (9000 florins). L’actif de la succession s’élève à 6 723 livres, le passif à 983 livres.

1732 (2.7.), Not. Goll (Jean Elie, 13 Not 2) n° 27
Inventarium und Beschreibung aller Allodial Verlaßenschafft, so weÿland der Freÿ Wohlgebohrne Herr Philipp Jacob Joham Von Mundolßheim im Leben geweßten Fendrich beÿ Löbl. Königlich. Beÿerischen Regiment zu Fuß, nach seinem zu der *busqui ohngefehr d. 10. 8.bris 1729 erfolgten seeligen ableiben Verlaßen, welche auff freundlicher Ersuchen und begehren der Freÿwohlgebornen Frauen Eleonoræ Sydoniæ Johamin Von Mundolsheim gebohrner Freÿin Von Fleckenstein, weÿland des Freÿwohlgebornen Herrn Philipp Ferdinand Johamen Von Mundolßheim hinterlaßener hochadelicher Frau Wittib des seeligen Verstorbenen Herrn Frauen Mutter und ab intestato Erbin, mit beÿstand des hochedel gestreng und hochgelehrten Herrn Philipp Ernst Wegelins J. Cti. und Hochgräfflich. Hanau Liechtenbergischen Regierung Raths in beÿseÿn des Freÿwohlgebornen Herrn Philipp Hannibal Johamen Von Mundolßheim, Fünffzehnern beÿ Löbl. Statt Straßburg, des seelig abgeleibten Herrn gewesenen und deßen übriger hochadelicher geschwüsterde würcklichen Herrn Vormunds inventirt, durch herrn Philipp Christian Winter hochadelich. Johamischen Curatel Schaffnern als welcher (…) geäugt und gezeigt (…) So geschehen Straßburg mittwoch den 2. Julÿ 1732.

Bericht, Wegen dem Hausrath und Silber ist zuwißen daß gesambte von Weÿl. dem Freÿ Wohlgebohrnen Herrn Philipp Jacob Johamen Von Mundolßheim des seel. Verstorbenen herrn Philipp Jacob Johamen Von Mundolßheim herrn Vatters seel. Verlaßene hausrath und Silber (zufolg) Vergleichs sub dato den 17. 9.bris 1726 in gedachtem Inventario fol. 18-b et sqq. eingetragen (…) völlig cedirt und eigenthümlich überlaßen worden
In einer alhier zu Straßburg in der Kalbsgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft zu einen fünfften theil gehörigen behaußung hat sich befunden wie folget
(f° 4-v) Eigenthum an Häußern. Straßburg. der 5.te theil Vor ohnvertheilt an I.er Vorder und hinderhauß mit allen seinen gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier an der Kalbs: gaß einseit neben dem wohlgebohrnen h. Von Bernhold Marechal des Camps et armées du Roy anderseit neben weÿl. des wohlgebohrnen herrn Jacob Friedrich Wormßer von Vendenheim gewesten hochgräfflich Hanau Liechtenbergischen gemeinen Raths und Oberamtmanns Hochadelichen Erben, vornen auf die gaß und hinten auf die Preusch, stoßend, so freÿ ledig und eigen (von den Werckmeistern) und ohne abzug darauff versicherten Capitals, laut beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen Schatzzeduls angeschlagen pro 9000 fl. Ist d. hieher gehörig fünffthel 1800 fl. Über vorstehende behaußung und Zugehörd ist Vorhanden i. auff Pergament gefertigte Kauff verschreibung sub dato den 20. 8.bris 1681 mit d. St. Strb. Cantzleÿ Contract Stuben Ins. Verw., Ferner i. Perg. Kauffbr. de anno 1646, Weiter i. Perg. Kauffverschreibung mit d. anhangendem Insigeln de anno 1630, benebst anderen Documenten so sambtlich in dem hoch adelich Johamen archiv befindlich. Nota, diese behaußung ist frauen Mariæ Magdalenæ Salome Huberin geb. Waltherin auff erhalttenes Decretum oppignorandi von Löbl. Ritter Directorio sub dato d. 7. Julii 1728. passierten Contract Verschreibung vor 1500 fl.. Capital Verpfändet.
Mundolsheim, Freÿstatt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. Chaise 5, Sa. Bibliothec 8, Sa. baarschafft 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 802, Sa. Gülthen von liegenden güthern 746, Sa. Gelt und bodenzinß 33, Sa. Zehendens 216, Sa. Eigenthums ane liegende güthern 80, Sa. Eigenthums an häußern 4700, Sa. Activa 125, Summa summarum 6723 fl. – Passiva 983. Nach deren Abzug 5740 fl. – Ungewiße Schulden 1128 fl.
(Abschatzung) d. 21.ten Julÿ 1732. auff Er Suchen der Freÿ wohl gebohrnen Frauen Eleonoræ Sitoniæ Johannÿ Von Muntolsheim wittib gebohrne freilin Von Fleckenstein alß Mutter und Erbin deß weilandt freÿ wohlgebohrnen Herrn Philipp Verdinant Johannen Von Muntolsheim dero Herrn Sohns Seeligen, ist eine behaußung alhier in der Statt Straßburg in der Kalbß gaßen gelegen ein seits Neben dem freÿ Hoch wohlgebohrnen Herrn General Von Bernolt, ander seits Neben dem hoch atelischen Gelbischen Erben hinden auff die breusch Stoßent, welche behaußung in einen Vorter und hinderhauß bestehet daß Vorterhauß an belangt, bestehet solches auff dem botten in zweÿ Kelleren, einer gewölbt der andere getrëmbt, oben auff dießen Kellern beÿter Seits Holtz Cammern sambt ein fahrt ihm hoff, ihm Ersten Stock befindet sich ein große und Kleine Stuben Zweÿ Cammeren, Hugen und Hauß Ehren so mit steinren blatten belegt sambt einen abtritt ihm obren Stock zweÿ Stuben treÿ Cammren Kuchen und Hauß Ehren mit steinren blatten belegt, oben auff dießen Stock befinden sich, treÿ über ein ander stehenten bienen worunder die zweÿ underste besetz seindt die obere aber mit diellen belegt der tachstull noch Zimlich Gutth auch Zweÿ steinre Gebell daß tach aber mit holziglen belegt daß Hindre Hauß anbelangt befindet sich solches auff dem Botten mit einen großen Hauß Ehren und neben dar an einen schonen Sall sambt einen frantzhosischen Cammin außen daran ihm Hoff treÿ Stock hoch über ein ander stehenten gewölblein, Hinten auff daß waßer ein Klein Lust haußlein worinen stüblein und Cämmerlein neben dar an ein Kleines gärtlein auch Lincker hant der Esch Kasten ihm obren Stock deß großen hauß Zweÿ stuben so Von einen offen gewermbt werden ein Cammin Cammer und Zweÿ nebens Cammeren Kuchen und Hauß Ehren mit blatten belegt, ihm obersten Stock Zweÿ Stuben welche gleichfalß Von einen offen gewermbt werden treÿ Cammren und Hauß Ehren mit steinren blatten belegt Oben dar auff treÿ über ein ander stehende frucht Kästen wor under der understen besetzt ist, die zweÿ obren aber nur mit tiellen belegt seint. Es befinden sich auch auff betten seiten Zweÿ steinre Gebell der tachstuhl aber nur mit auffrechten sparren und daß tach mit holl Ziglen belegt. ihm ein Gang Lincken Hant befindet sich ein seiten gebau wor under stallung remißen und Cammern oben dar auff ein Gang hinden dar an zweÿ stüblein zweÿ Cammerlein Kuchlein sambt dem abtritt oben dar auff die hau Binen mit einen halben tach und mit breit Ziglen belegt, rechter seiten einen schopff war under die buch Kuchen hüner stall und Bronen ist oben dar auff die Hau Bienen und der Große Hoff sambt aller gerechtig Keit, Wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werck Meistere sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb 9000 Gulten, [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Werckmeister des zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hoffs, Thomas Nicker schrinner Meister, Johann Georg Pfanzelt Maurer Meister

Eléonore Sidonie de Fleckenstein loue une partie de la maison au baron François Ignace de Schœnau

1734 (21.9.), E 766
die freÿ hochwohlgeborne Fraw Eleonora Sidonia Johamin von Mundolsheim wittib geb. freÿin von Fleckenstein mit beÿstand des freÿwohlgebornen H. Friedrich Ferdinand von Dettlingen beÿ E. hochwb. freÿohnmittelbaren Ritter Directorio im untern Ellsaß hochansehnlichen Raths und Außschußes an einem,
und der freÿwohlgebornen H. Frantz Ignatius freÿherr von und zu Schönau Herr zu Saßenheim anderen orthen am andern theil, 4 jährige Lehnung
Fr. Johamin, das hochadel. Johamische ane der Kalbs gaß alhier gelegen vordere Wohnhauß mit allen zugehörden und zwar alles und jedes wie solches bishero H. Schaffner Weÿdmann in lehnung ingehabt und bewohnt oder hette inhaben oder bewohnen und gebrauchen sollen können und mögen nichts davon ausgenommen auff nechst Kommende Allerheÿligen ihren Anfang nehmen, um einen jährlichen Zinß nemlich 200 gulden

Eléonore Sidonie de Fleckenstein gage la maison au profit du Grand Chapitre de la cathédrale

1735 (28.2.), E 767
Noble De Eléonore Sidoine Joham de Mundolsheim veuve née baronne de Fleckenstein assistée de Noble Sr Messire Wolffgang Sigmond Böcklin de Böcklinsau
MM les prebendiers du Grand Chapitre de l’église cathédrale de Strasbourg représentés par Messieurs Joseph Champion et Joseph Horneck tous deux députés dudit Grand Chœur, 1800 livres de rente annuelle et perpétuelle et que la D° constituante a promis et s’oblige de faire bailler et payer par le Sr Winter son receveur
item, en la cinquième partie d’une maison noble franche et immédiate située en cette ville rue des Veaux, [mention marginale :] Annullirt 28 martÿ 1735
[acte du 28 mars entre les mêmes parties, 800 livres de rente, sans la maison à Strasbourg – acte du 12 mai, 300 livres de rente, avec la maison susdésignée]

Eléonore Sidonie de Fleckenstein passe une obligation au profit de Marie Anne de Rathsamhausen d’Ehnwihr
1737 (27.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 57)
Obligation – fut presente dame Eleonore Sidonie née Baronne de Fleckenstein douairiere de feu messire Philippe Ferdinand Joham de Mundoltzheim vivant Ecuyer gentilhomme de la noblesse de la basse alsace demeurant en cette ville ruë des veaux, assistée pour plus grande validité des presentes de messire Wolffgang Sigmond Boeckel de Boecklinsau Ecuyer aussy gentilhomme de lad. noblesse demeurant pareillement en cette ville près le pont de L’eveché son conseil, assistant et inetrprete (devoir)
à dam.le charlotte Marie Anne de Rathsamhaussen d’Ehenweyr majeure d’ans étant de present à mietersholtz acceptante par le Sr Jean Sigfrid Breu Son receveur – une somme de 2184 livres tournois
à Strasbourg le 27 avril 1737

Eléonore Sidonie de Fleckenstein fait dresser un inventaire de ses biens en présence de ses quatre enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 4 500 livres (9 000 florins). L’actif de la succession s’élève à 25 396 florins, le passif à 2 500 florins.

1737 (21. 8.br), Not. Goll (Jean Elie, 13 Not 3) n° 58
Inventarium über der Freÿ Wohlgebohrnen Frauen Eleonoræ Sydoniæ Von Rathsamhausen zu Ehenweÿer gebohrener Johamin von Mundolsheim, Herrn Frantz Jacob Joham Von Mundolsheim, Capitaine Reformé de Royal, herrn Friederich Ferdinand Joham von Mundolsheim Lieutenant en pied au Regiment de la Marck und Fräulein Catharinæ Charlottæ Johamin von Mundolsheim, aller vier hochadelicher Geschwüsterden demahlen besitzend, gemeinschaftlich eigenthümlichen Vermögen de anno 1737.
Inventarium und beschreibung alles dermahlen sich befindenden eigenthümlich gemeinschafftlichen Vermögens, so weÿland des Freÿ Wohlgebohrnen Herrn Philipp Ferdinand Johamen von Mundolsheim hinterlaßene hochadeliche noch lebende Vier Kinder und Erben, benandlichen der Freÿ Wohlgebohrne Frau Eleonoræ Sydoniæ Von Rathsamhausen zu Ehenweÿer geborne Johamin von Mundolsheim, des Freÿ Wohlgebohrnen Herrn Leopold Samson Von Rathsamhausen zu Ehenweÿer Commandant de la première Brigade françoise d’alsace et de Saxe, Premier Gentilhomme de la Chambre de S. A. S. le Duc des Deux-Ponts hochadeliche Frau Ehegemalhin,
des Freÿ Wohlgebohrnen herrn Frantz Jacob Joham Von Mundolsheim, Capitaine de la Brigade françoise de Royal Hauvem*,
der Freÿ Wohlgebohrne herr Friederich Ferdinand Joham von Mundolsheim Lieutenant en pied au Regiment de la Marck
und die Freÿ Wohlgebohrne Fräulein Catharinæ Charlottæ Johamin von Mundolsheim dermahlen ohnvertheilt gemeinschaftlich besitzen, welches aus ursachen hoch Edlegedachte Frau Von Rathsamhaußen sich Kürtzlichen Vermählet, dannenhero den Freÿ Wohlgebohrnen Herrn Philipp Hannibal Johamen von Mundolsheim, der Statt Straßburg hochverdienten Fünffzehner dießer hochadelicher Geschwüsterd bißherigen Herrn Vormund nächstens loßzuschlagen, Er der hochadeliche Herr Vormund aber selbige ihres Antheils halben zu liefferen gesinnet (…) und nach deme der hochadeliche Herr Vormund und deßen Curatel Schaffner Herr Philipp Christian Winter sowohl der hochadelichen der Curanden Herrn Vatters seeligen Verlaßenschaffts Inventarium durch Herrn Notarium Wolffgang Kurtzen in Anno 1726 gefertiget, benebst weÿland der Freÿ Wohlgebohrnen herrn Philipp Jacob Johamen von Mundolsheim geweßenen Fendrichs beÿ Löblich Königlich Beÿerischen Regiment des in Anno 1729 abgeleibten ältesten Curandi Verlaßenschaffts Inventario de anno 1732 durch mich unterschriebenen Notarium auffgerichtet (…) So geschehen Straßburg Montags den 21.ten 8.bris 1737.

(f° 5) Eigenthumb an liegenden güttern. Erstlichen das Freÿ Adeliche hauß und Sitz Zu Freÿstätt (…)
(f° 6) Eigenthumb ane Häußern. Straßburg. Erstlichen 4/5 theil Vor ohnvertheilt /:daran der übrige 5.te theil der hochadelichen Frau Mutter als Erbin dero ältesten H. Sohns seel. Zuständig:/ ane i. Vorder und hinterhauß mit allen seinen Gebäuen, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg in der Kalbsgaß einseit neben dem Freÿ Wohlgebohrnen H. Sigfrid Von Bernhold Marechal des Camps et Armées du Roy, anderseit neben weÿland des Freÿ wohlgebohrnen H. Jacob Friderich Wormsern Von Vendenheim, geweßenen hochgräfflich Hanau Liechtenbergischen geheimen Raths und Oberambtsmanns hochadelichen Erben, Vornen auff die gaß und hinten auff die Preusch stoßend, so über nachgemelte darauff hafftende Capital Von 2500 fl. freÿ, ledig und eigen durch (die Werckmeistere) deßen Waren Werth nach, und ohne abzug darauff versicherten Capital beÿ weÿland des Freÿ Wohlgebohrnen H. Philipp Jacobs Johamen von Mundolsheim des ältern Curandi seel. in Anno 1732. auffgerichteten Verlaßenschaffts Inventario laut beÿ mir Notarÿ Concept befindlichen Schatz Zeduls angeschlagen 9000 fl. Thun die hiehero gehörige 4/5. theil 7200 fl
Über dieße behaußung und Zugehörd ist Vorhanden i. auff Perg. gefertigte Kauff verschreibung sub dato den 26. 8.bris 1681. mit d. Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Stuben Insigel Verwahrt. Ferner i. perg. Kauffbr. de anno 1646, Weiter i. Perg. Kauffverschreibung mit d. anhangendem Insigeln de anno 1630, benebst anderen Documenten so sambtlich in dem hochadelich Johamen archiv befindlich. Nota, diese behaußung ist fr. Mariæ Magdalenæ Salome Huberin geb. Waltherin auff erhalttenes Decretum oppignorandi von Löbl. Ritter Directorio sub dato den 7. Julii 1728. lauth in Löbl. Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Stuben sub dato den 15. Julÿ 1728. passierten Contract Verschreibung vor 1500 fl.. Capital Verpfändet.
Mundolsheim. It. j. Kleines häußlein (…)
Summa summarum 25.396 fl, Sa. auß dem Erbe zu bezahlend 2500 fl, Nach deren Abzug 22.896 fl
Wÿdumb So der hoch Adelich Johamischen Fraw Wittib und resp° Mutter gebohrne Freÿin Von Fleckenstein (…) zulieffern

Eléonore Sidonie de Fleckenstein loue une partie de la maison au caissier de l’imposition des fourages en Alsace Matthieu Duval

1739 (3.12.), E 768
Eléonore Sidoine Joham de Mundolsheim veuve née baronne de Fleckenstein assistée de Mre François Jacques Joham de Mundolsheim capitaine réformé son fils ainé
à Matthieu Duval, caissier de l’imposition des fourages en Alsace
bail à loyer, pour 6 années consécutives a commencer le jour de Notre Dame de Pasques de l’année prochaine 1740, scavoir le corps de logis du derrière de la maison noble et immatriculée à la matricule de ladite noblesse appartenante en propre pour un cinquième à ladite De et le reste a ses enfants dont elle a la jouissance pendant sa vie durante, située dans la rue des Veaux de cette ville sans rien n’excepter, ensemble le petit jardin et le cabinet a cotté d’iceluy sur la rivière de la Bruche, plus la remise de carrosse et écurie au dessous de la galerie, plus la remise de bois vis à vis d’icelle et enfin la cave qui se trouve sous le corps de logis de devant, bien entendu que la D° bailleresse fera raccomoder le paué dans la cour qui sera de même que la fannière et le passage pour la riviere communs entre tous les locataires de ladite maison, se réserve ladite D° tout le reste de la maison – le Sr preneur a la permission de faire plafonner les deux chambres du premier et second étage qui donnent sur la riuiere et d’y faire poser une cheminée de pierre de taille dans chacune desdites chambres – en présence Mde de Rathsamhausen née Joham de Mundolsheim fille de la D° bailleuse, assistée de Mre Léopold Samson de Rathsamhausen chambellan de Son Altesse Sérénissime Mde la Princesse de Deuxponts et capitaine au régiment d’Alsace son époux, (déclarent) garantir l’agrément de Mre Ferdinand Joham de Mundolsheim leur frère mineur et Dlle Joham de Mundolsheim leur sœur à cause de sa minorité – pour 450 livres tournois par an

Eléonore Sidonie de Fleckenstein hypothèque la maison au profit du maître maçon Quirin Berga

1740 (4 mars), Not. Laquiante (6 E 41, 993)
Obligation Du 4° mars 1740 – furent presents madame Eleonore Sidonie Joham de Mundolsheim née de Fleckenstein, veuve de Messire Philippe Ferdinand Joham de Mundolsheim assistée de Messire Leopold Samson de Rathsamhaussen d’Eenweyer et Mess. François Jacques Joham de Mundolsheim fils majeur d’ans son fils (devoir)
au sieur Jean Quirin Berga architecte et bourgeois de cette ville, la somme de 800 Livres tournois Tant pour prix et façon d’ouvrages et maçonneries faits en la maison de lad. Dame que pour arg. presté et avancé pour acquiter ses autres créanciers et payer les frais de poursuitte faits contre elle
Fait et passé aud. Strasbourg en la maison de mad. Dame de mondolsheim ou elle demeure rue des Veaux

Les héritiers de Philippe Ferdinand Joham de Mundolsheim exposent la maison aux enchères pour la somme de 7 000 livres

1743 (2.11.), E 1302
Procès verbal d’enchere de la maison appartenante aux héritiers de feu M Philippe Ferdinand Joham de Mundolsheim
erschienen H. Lt. Sahler Mandatario Nomine weÿl. H. Philipp Ferdinand Joham von Mundolsheim hochadelischen Erben
versteigerung gedachten behausung darzu gehörigen rechten und gerechtigkeit, besagte behausung in allhiesiger Statt in der Kalbsgaß gelegen einseit neben der hochadel. Bernholdischer behausung, anderseit neben der hochadel. Gaÿlingischer behausung, vornen auff ged. Kalbsgaß hinten auff die breusch, angeschlagen vor und um 14 000 fl.
d. 14. Novembris – d. 5. Februarÿ 1744 angesetzt 12.000 fl.

Eléonore Sidonie de Fleckenstein et ses trois enfants vendent la maison au marchand Pierre Mayno moyennant 6 250 livres

1744 (31.3.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 171-v
die hochwohlgeborne Fr. Eleonora Sidonia geb. Freÿin von Fleckenstein weÿl. des hochwohlgebornen H. Philipp Ferdinand Joham von Mundolßheim Fr. wittib, mit beÿstand auch hochwohlgebornen H. Philipp Hannibal Joham von Mundolßheim löbl. Stadt Stättmeister und XV.ers, mehr die hochwohlgeborne Fr. Eleonora Sidonia geb. Joham von Mundolßheim, des auch hochwohlgebornen H. Leopold Samson von Rathsamhaußen von Ehehweÿer hochfürstl. Pfaltz Zweÿbruckischen Oberschenck und hochfürstl. Heßen Darmstattischen Oberhoffmeister beÿ der durchlauchtigen Erbprinzessin Ehegemahlin, mehr der hochwohlgeborne H. Friedrich Ferdinand Joham von Mundolßheim, Capitaine unter den Löbl. Regiment Lamarck, so dann die hochwohlgeborne Fr. Catharina Charlotta geb. Joham von Mundolßheim des auch hochwohlgebornen H. Johann Philipp Wilhelm von Röder zu Thiersburg ehegemahl unter fernern assistentz von wohledelgedachtem H. Stättmeister Joham ihres H. Curatoris
in gegensein H. Pierre Mayno des handelsmanns – beÿ Löbl. Ritter directorio des untern Elsaß gesucht, erhalten und hiebeÿ producirt decreto alienendi
eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt, von alters her der Zillenhardische hof genannt, samt allen übrigen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten ane der Kalbsgaß, einseit neben dem adelischen Bernholdisch: anderseit neben dem Geilingischen hauß hinten auf die Preusch – ihro Fr. von Joham zu zween 5.ten theilen, jedem derer übrigen Interessenten aber zu einem 5.t theil als ein ererbtes guth – um 6250 pfund

Pierre Mayno hypothèque le lendemain la maison au profit de la veuve et des héritiers du marchand André Cossa

1744 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 618 f° 173-v
H. Pierre Mayno der handelsmann
in gegensein H. Dominique Dangelo des handelsmanns, im namen weÿl. H. André Cossa des handelsmanns wittib und erben deren letzeren vogt – schuldig seÿen 3000 livres
unterpfand, eine gestrigen tags erkaufft und aus obigem vorschuß zur helffte bezalte behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt ane der Kalbsgaß, einseit neben dem adelischen Bernholdisch: anderseit neben dem Geilingischen hauß, hinten auf die Preusch

Fils du marchand Jean Jacques Maglino et de Marie Triponetti, habitant à Druogno au Val Vigezzo en Piémont, Jean Pierre Charles Mayno qui habite Strasbourg depuis dix-huit ans épouse en février 1740 Marie Catherine Venino, fille du marchand André Venino et de Marie Catherine Hunelle
Mariage, Saint-Laurent (cath.)
Anno 1740 Die 27 februarii (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt honestus D joannes petrus Carolus Maglino Ciuis et mercator hujas ex loco albony parochiæ Druonÿ Diœcesis Novarensis, filius joannis jacobi Maglino et Mariæ Triponetti, ab octodecim annis in hac urbe et parochiâ Sti Stephani commorans et honesta ac pudica virgo Maria Catharina Venino filia Legitima d. Andreæ Venino Ciuis et mercatoris hujatis et Mariæ Catharinæ Hunelle conjugum in hac parochia commorantium, parochiana nostra (signé) Pierre Maÿno, Marie Catharine venino (i 243)

Le marchand Pierre Mayno s’abonne à la Taille. Il propose 15 livres qui représentent une somme de 9 000 florins mais les Quinze objectent qu’aucun abonnement n’est possible en-dessous de 12 000 florins. Il accepte l’abonnement pour cette somme aux conditions habituelles.
1749, Protocole des Quinze (2 R 159)
(p. 152) Sambstag d. 19. Aprilis – Freund nôe Pierre Mayno, des burgers und handelßmanns mit beÿl. Lit. A. pt° abonnements, Erk. Obere Stall Hh.

(p. 194) Sambstag d. 3. Maÿ – Pierre Mayno pt° Abonnement
Obere Stallherren laßen per me referiren, es habe Pierre Mayno der burger und handelsmann allhier beÿ MGhh. d. 19. Aprilis jüngst ein unterth. Memoriale mit beÿl. Lit. A. übergeben, und darinn vorgetragen, wie daß Mghh. biß hieher die Verstallungen vielen handelsleuthe auff einen gewißen Fuß gesetzt, vermittelst deren Sie auff künfftig begebenden Fall von aller weiteren untersuchung befreÿet worden. Nun habe der Implorant bißher laut beÿl. Lit. A. 3 lb 12 ß d Stallgeld bezahlt, und seÿe erbietih das Künfftige Jährlich 15. lb d Zu entrichten gelanget dannenhero an Mghh. des Imploranten gehorsambsten bitten, Selbige geruheten, ein abonnement eines Jährlichen Verstallung zu 15. lb d gnädig anzunehmen, und den Imploranten vermittelst deßelben auff künfftigen fall von fernere untersuchung gewohnlicher maßen Zu befreÿen, Auff geschehene Weißung habe der Implorant contenta Memorialis et petiti wiederhohlt, Von seithen derer Hn deputirten seÿe dem Imploranten Vorgestallt worden, daß weilen das offerirte Stallgeld der 15. lb nur die summ von 9100 fl. ausmachet, MGhh aber Vermög ertheilten Decrets Kein abonnement unter 12.000 fl. annehmten, er sich also Zum wenigstens zu erstgemelter Stall Summ der 12.000 gl. Verstehen müße. Der Implorant habe hierauff replicirt, daß, ob er gleich beÿ seinem gethanen oblato mehr gethan, als er hätte thun sollen und können, wolle er doch aus liebe zur ruh, wann es nicht anders seÿn könnte, hiermit 12.000 f. Künfftighin Zu Verstallen sich offerirt haben, mit nochmahliger bitten, Ihme mit einem abonnement auff solchem fuß gnädig Zu willfahren. Auff dieses letztere oblatum hättrren die Hh. deputirte dafür gehalten daß dem Imploranten mit begeretem abonnement auff den fuß der 12.000 fl. gewohnlicher maßen zu willfahren und ihme deßwegen nachfolgender bescheid zu ertheilen seÿe.
Unßer Gnädige Herren die Fünffzehen haben auff das Von Sr Pierre Mayno, dem burger und handelsmann allhier, d. 19. Aprilis jüngst producirt unterthänige Memoriale aus bewegenden ursachen Obrigkeitlich bewilligt, daß er, Implorant, sein sambtliches Vermögen auff den Fuß von 12.000 fl. biß auff seinen todtesfall überhaubt und ohne einige auff solchen fall Von seithen gemeiner Statt zu besorgen habende recherche oder abforderung nachtrags Jährlichen Verstallen möge. Jedoch mit dem anhang, daß er nicht nur das Stallgeldt Vor ein Jahr auff den Fuß dießes erhaltenen abonnement nachtrag sondern auch, Wann Inn Zwischen ihme etwaß, es seÿen nun Erbs: Legats: donations oder wÿdembs weiße Zufallen würde, der belauff deßen auff Löb. Statt Stall füederlich angegeben, und das Stalgeldt davon sothaner fixirten Summ beÿgesetzt, auch audd erfolgenden todtesfall die Verlaßenschafft ordnungsmäßig inventirt, und das darüber auffgerichtete Inventarium denen Hhn dreÿ der Statt Stalls eingelieffert werde solle.
Zu MGGg. stellend, ob sie obigen bedacht sowohl als das project des bescheids zu Conirmiren beliebten wolten.
H. Prætor Regius votirte, es hätten schon verschiedene negotianten dergleichen abonnement erhalten, weilen nemlich die handlung Vierlerleÿ Veränderungen unterworffen, und ein Kauffmann niehmahlen gewiß wißen Könne, was er in bonis besitze, des Imploranten oblatum seÿe so beschaffen, daß er dafür halthe, daß er als billich anzunehmen, mithin wolle er dafür gehalten haben, daß derer Hn Deputirten abgestattender bedacht und der abgeleßene bescheid zu confirmiren seÿe. Erk. Hn Prætoris Regÿ voto gefolgt.

Frédéric Jacques Gayling d’Altheim (propriétaire de l’actuel n° 20) passe un accord avec son voisin Jean Pierre Mayno au sujet d’un mur mitoyen.

Pierre Mayno meurt en 1768 en délaissant sept enfants. L’inventaire décrit deux maisons à Strasbourg, l’une au Vieux-Marché-aux-Poissons et l’autre rue des veaux, estimée à la somme de 6 000 livres. La masse propre à la veuve est de 4 145 livres, celle propre aux héritiers de 4 280 livres. L’actif de la communauté s’élève à 79 683 livres, le passif à 5 820 livres.

1768 (18.5.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 531) n° 243
Inventarium über Weÿland S: T: Herrn Jean Pierre Mayno, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1768. – nach seinem den 2. February, dieses lauffenden 1768. Jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten Herrn Mayno seeligen mit seiner gleich hernach gemelten hinterlaßenen frau Wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato verlaßener Erben, inventirt und ersucht durch S: T; Frau Maria Catharina Mayno gebohrene Venino, die frau Wittib beÿständlich herrn Joseph Mayno, leedigen handelsmanns ihres Schwagers (…) Actum Straßburg aug Mittwoch den 18. Maÿ und folgende täge 1768
Der Verstorbene Herr Mayno seelig, hat ab intestato zu Erben Verlaßen, wie folgt, 1. S. T. frau Maria Catharina Fabri gebohrene Mayno, S. T. Herrn Claude Pierre Fabri, Handelsmanns und burgers hieselbsten frau Eheliebstin, welche mit beÿhülff ihres mariti, dem geschäfft in Persohn beÿgewohnet hat, 2. Herrn Jean Pierre Mayno, leedigen Handelsmann, so in dem 25. Jahr deßen alter stehet, und beÿ der Inventur gegenwärtig geweßen, 3. Herrn Frantz Joseph Mayno, leedigen Handelsmann, welcher würcklich 23. Jahr alt ist, und in Persohn Zugegen geweßen, 4. Jungfer Maria Magdalena Mayno, so in das 18. Jahr dero Alters gehet, 5. Herrn André Mayno, Philosophiæ Studiosum, so im 16. Jahr deßen alter stehet, 6. Jungfer Maria Margaretha Mayno, welche in das 13. Jahr dero alter gehet, Sodann 7. Jungfer Maria Sophia Mayno die 8 Jahr alt ist, In der sechs Vorgemelter noch nicht Majorennen Kinder Nahmen ist ferner beÿ der Inventur gegenwärtig gelaßen S: T: herr Franciscus Cetti, J. U. Ltus und wohlverdienter Actuarius der Stadt Stall, als deroßelben geordnet und geschworener Herr Vogt, alle Sieben des Verstorbenen Herrn Mayno seeligen mit frauen Mariæ Catharinæ gebohrner Venino (…) erzeugte Kinder und repectivé

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kalbs: gaß gelegenen und in diesortige Verlassenschafft eigenthümlich gehöriger behaußung, befunden worden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Im vordern Hauß in der Obern Cammer, in der Obern Stub in den Hoff aus sehend, In der Stub des ersten Stocks, In der Camin cammer darneben, In der Camin Cammer in den Hoff aus sehend, In dem Comptoir, In der Küchen auf die Gaß aussehend, In denen Zimmern auf dem Gang, In dem obern ersten Zimmer auf das Waßer aussehend, Im dem zweÿten Zimmer, In dem dritten Zimmer, In dem vierten Zimmer, Im Hauß Ehren, Im zweÿten Stock in den Hoff aussehend In der Stub, In der Schwartz Getüch Cammer, In der Küchen, Im Hauß Ehren, In dem großen Saal auf das Waßer aus sehend, In der Camin Cammer auf das Waßer aussehend, In der Camin Cammer in den Hof aussehend, In der Wohnstub, Im Sommer Häußl., Im Keller
(f° 22) Eigenthumb ane einer behaußung so der frau Wittib ohnverändert. (W) Eine Vordere, mittlere und hinder behaußung, Hoff und bronnen auch hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg am untern Fischmarckt (…)
(f° 26) Eigenthumb ane einer Behaußung, Feld, Acker und Reeben zu Molsheim gelegen
(f° 28) Eigenthumb ane einer Behaußung allhier zu Straßburg gelegen so theilbar. (T.) Eine Behaußung bestehend in Vorder: und hinterhaus, Hoff, bronnen, und hoffstatt, einem auf das Waßer gehenden Gärthlein und Sommerhaüßel, Vor alters der Zillenhardische Hoff genannt, samt allen übrigen deroselben Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden und Rechten, allhier ane der Kalbsgaß, einseit neben H. Saum dem Handelsmann, anderseit neben dem Gaÿlingischen Hauß, hinten auf die Preusch stoßend gelegen, so gegen jeder männigl. freÿ, ledig und eigen, und durch der Stadt Straßburg geschworne Hh. Werckmeistere vermög einer, beÿ dem Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung d. d. 1. Jul. 1768. angeschlagen worden vor 12.000. lib. Über dieße behaußung seind nachstehende schrifftliche Documenta vorhanden. Ein pergamentener Kauffbrieff Vom 6. julÿ 1630. Vermög welchen herr Christoph Von Kronegg dießes Hauß ane sich erkaufft hat. Item ein in allhiesiger Contract Stub gefertigter Kauffbrief d.d. 4. Maÿ 1644. Ferner 2. andere daselbst passirte pergamentene Kauffbrief d. d. 20. Oct. 1681. und 31. Mart. 1744. So dann befindet sich eine, von denen HH. dreÿ des allhiesigen Pfenningthurns ausgestellte, und von denenselben unterschriebene Quittung mit des Pfenningthurns aufgedrucktem Insiegel verwahret d.d. 10. Sept. 1765 vermög welcher die, auf der steinern Landvest gestandene 5 Schilling bodenzinß mit 10 Pfund Pfenning durch H. Mayno seel. abgelößt und dem Pfenningthurn baar bezalt worden seind. Noch weiter ist vorhanden ein zwischen H. Friderich Jacob Gaÿling von Altheim und dem abgeleibten H. Mayno seel. getroffener Vergleich d. d. 4. Nov. 1763 wegen der zwischen ihren beÿden Häußern stehenden gemeinschafftlichen Mauer, darvon das Original beÿ Not: regio Humbourg den 28. Nov. 1763 deponirt word. Die von denen Maurermeister Experten geschehene Expertisse vom 10. Nov. 1763 ist ebenfalls unter obigem Dato beÿ H. Humbourg deponirt worden.
(f° 32-v) Ergäntzung der Frau Wittib währender Ehe abgegangenen ohnveränderten Vermögens. Nach Inhalt Special Theil-Registers in Anno 1761 durch mich Notarium errichtet, was die disortige Frau Wittib von Weÿland H. André Venino, dem geweßenen hießigen Handelsmann ihrem H. Vatter seel. ererbt (…)
(f° 37) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der frau Wittib ohnverändertes Vermögen, Sa. hausraths 452, Sa. Silbergeschirrs 84, Sa. Goldenen Ringe 519, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 8056, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung zu Molsheim 2818, Sa. Gülth 792, Sa. Schulden 2595, Ergäntzung, Summa summarum 19.305 lib – Schulden 25.888, In Compensatione Passiv onus 16.583 lib
Dießemnach wird auch derer derer Kinder und Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben. Sa. Goldenen Ring 330, Sa. Ergäntzung 22.611, Summa summarum 22.611 lib – Schulden 5489, Nach solchem abzug 17.122 lib
Endlichen wird auch das gemein verändert und theibahre Guth beschrieben. Sa. Hausrath 5569, Sa. Tafflen 377, Sa. Wein und Faß 1595, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 687, Sa. Tabacks und Preßen 1154, Commercium inclusive zweiffelhafften Handlungs activ schulden 259.576, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 12,000, Sa. Gülthen von liegenden güthern 1224, Sa. Angelegtes Capital 700, Sa. Activ Schuld 35 88, Summa summarum 318.773 lib – Schulden 23.281 lb, Nach solchem abzug 295.491 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 296.031 lb – Stall summ 289.632, Zweiffelhaffte angelegtes Capital 1051 lib
Contrat de mariage (…) le 16. février 1740, Hombourg, not. Royal
– Abschatzung Vom 1.ten Julÿ 1768. Auff begehren Weil. petter Maÿno Des gewesener Handelsman ist eine behausung alhier in der Statt Strasburg in der Kalbsgas gelegen Einseit Neben Ihro Gnaden H. Von gailling ander seits Neben Joh: Friderich Saum und hienden auff die breisch Stosent gelegen solche behausung besteht in Ferder zweÿ Nebens und ein hiender gebeÿ warinnen Die Mageciner und bresheiser, Ferner befiendet sich Ettliche Stuben Kammern und Zweÿ Kichen Dar jber seindt die dach Stühl mit breitziglein belegt, hat auch ein gewolbter und ein getreimbten Käiller Hoff und brunnen, Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschworne Werckmeister Nach Vorher geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth Nach Estimirt und angeschlagen Vor und Vmb Sechs Thausent gulden, [unterzeichnet] Wener, Huber

La veuve passe un nouvel abonnement avec la Taille sur le pied de 30 000 florins et non de 24 000 florins comme elle le prévoyait d’abord. Les Quinze acceptent quoiqu’ils trouvent la demande prématurée mais ils estiment que la succession n’est pas prêt d’être réglée et que la veuve prouve qu’elle n’a pas l’intention de frauder.
1768, Protocole des Quinze (2 R 179)
Pierre Mayno Wb. pt° Abonnement
(p. 403) Sambstags den 20. Augusti 1768 – Mayno Wittib pt° Abonnement
Idem [Froereisen] nôe Frauen Catharinæ geb. Venino weÿl. Hn Pierre Mayno geweßten burgers und handelsmanns hinterl. Wittib prod. unterth. Memoriale juncto petito ut ante [puncto abonnement auf dem Herren Stall] Erk. Obere Stallherren

(p. 413) Sambstags d. 27. Augusti 1768. – Pierre Mayno Wb. pt° Abonnement
Obere Stall Hh. laßen per me referiren, es habe Fr.Catharina gebohrne Venino weÿl. H. Pierre Mayno geweßten burgers und handelsmanns hinterl Wittib d. 20. hujus Mghh. ein unterth. Memoriale übergeben, juncto petito MGhh geruheten, Ihro füricher Vermögenschaft mit einem abonnement ad dies vitæ gegen jährlicher Verstallung einer summ von 24.000 fl. gnädig Zu willfahren, cum oblati, das durch Herrn Notarium Eüth über ihres Verstorbenenn Ehemanns Verlaßenschafft soviel als Vollendete Inventarium denen Herren dreÿ Löbl. Statt Stall so bald möglich Vorzulegen/.
Auf geschehene Weißung habe der Fr. Implorantin Sohn J Pierre Mayno contenta memorialis woederhohlet, H Actuarius Cetti dero Schwager aber hinzugesetzt, Seine Fr. Schwägerin, welche wegen alter und Leibes blödigkeiten nicht leicht an ein Zweÿten abonnement dencken könne, begehre Zwar ein abonnement ad dies vitæ, da aber die offerirte summm von 24.000 fl. nicht hinlänglich, als wolle Er solche nôe derselben auf 30.000 fl. erhöhen, mit bitten solche pro sufficiente anzunehmen. Er Könne übrigens, so viel jhme von seines Schwagers Verlaßenschafft wißend, Mghh. Versichern, daß solche summa, dem der Fr. Implorantin davon Zukommende Antheil gemäß, mithin Gemeiner Statt Stall Interesse nicht nur durch solches abonnement ô abgehen, sondern annoch durch der Kinder besondern Zu Verstallendes Vermögen ein ansehnliches Zufließen werde.
Die Hh Depp: hätten Zwar in betrachtung gezogen, daß der Fr. Implorantin begehren in etwaß zu frühzeitig, erwogen des Verlaßenschaffts Inventarium vordersambst producirt werden solte, Weilen Sie aber wie H. actuarius Cetti versichert, eingesehen, daß das Inventarium wegen Verschiedenen Vorhandenen Wexel, und andern schulden nicht sobald geschloßen werden könne, anbeÿ erwogen, daß wann die Fr. Implorantin nicht aufrichtig handlen wolte, ihro solches sehr leicht wäre zu Verdecken, als hätten die Hh. Depp: in rücksicht auf sothane umbstände, und der Ihnen bekannten dexterität H Actuarii Cetti geglaubt, daß es unnöthig seÿn würde die Fr. Implorantin fordersembst zu Vorlegung des Inventarii anzuhalten, mithin der meinung seÿn wollen, daß derselben unter dem von ihro gethanen oblato solches baldmöglichst gehörigen orten Vorzulegen, mit einem abonnement ad dies vitæ auf die anerbottene summa von Dreÿßig tausend Gulden jedoch mit dem anhang zu willfahren seÿe, daß solches nur Sie allein, und ihre besondere Vermögenschaft betreffe, die übrige Verlaßenschafft, das ist der Kinder Vätterliches Erbantheil, sowol quo ad legitimam, als was die Fr. Implorantin davon zu genißen haben möchte, nach außweiß des hierüber Zu errichtenden Inventarii, der besondern Verstallung unterworffen bleiben. Erkandt, Bedacht confirmirt.

(p. 417) Idem [Froereisen] nôe Fr. Catharinæ gebohrner Venino in aîs. bitt ut ante [communicationem sententiæ] Erk. ut ante [willfahrt]

Même acte enregistré dans les registres de la Taille
1768, Livres de la Taille (VII 1180) f° 71
Erkandtnus Gnädiger Herren der Fünffzehen Vom 27. aug.1768.
In Sachen fr. Catharinæ geb. Venino weÿl. H. Pierre Mayno gewesenen burgers und handelsmanns allhier, abonnement

Les Quinze autorisent le secrétaire de la Taille François Cetti à être tuteur des enfants de Pierre Mayno
1768, Livres de la Taille (VII 1180)
Sambstag den 5. Martÿ
(f° 63-v) Gnädige Herren die Fünffzehen haben vermög dero Erkanttnus untern heutigem dato Mir dem Stall schreiber die Erlaubnus gegeben mich mit Weÿl. H. Pierre Mayno geweßenen handelßmanns und burger allhier meines seeligen Schwagers hinterlaßener Sechs münderjänhrigen Kinder Vogteÿ Zu beladen.

Les héritiers Mayno cèdent leurs parts de maison à leur mère Marie Catherine Venino

1768 (18.11.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 531) Joint au n° 243 du 18 mai 1768
Abtheilungs Concept (f° 30-v) Cessio und Übergab von denen Maynoischen Sieben Kindern, an dero Mutter die frau Wittib Mayno die helffte einer behaußung in der Kalbsgaß allhier zu Straßburg und zweÿer Gülthgüther zu Truchtersheim und Wiwersheim gelegen betreffend (dieße Cession ist d. 23. Novembris 1768. beÿ E. E. Grosen Rath homologirt worden)
Zu wißen seÿe hiemit, daß vor mir unterschriebenen zu Weÿland S. T. Herrn Jean Pierre Mayno, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg seeligen Inventations und Abtheilungs Geschäfft beruffenem Notario (…), persönlich kommen und erschienen Tit: Frau Maria Catharina Fabry gebohrene Mayno, Tit. Herrn Claude Pierre Fabry Handelsmanns Frau Eheliebstin, mit beÿstand desselben, Ferner Herr Jean Pierre Mayno, leediger Handelsmann so majorennis, Herr Frantz Joseph Mayno, ebenmäßig lediger Handelsmann so in das 24. Jahr seines alters gehet, dießer unter Authorität seines obrigkeitlich ernannten Curatoris, vorgedachen Herrn Jean Pierre Mayno seines bruders, So dann S. T. Herr Franciscus Cetti, J. U. Ltus und wohl verdienter Actuarius der Stadt Stall, als geordnet und geschwohrener Vogt derer Vier Maynoischen minorennen Kinder, benantlichen Jungfrauen Mariæ Magdalenæ, Herrn André, Philosophiæ Studiosi, Jungfrauen Mariæ Margarethæ und Jungfrauen Mariæ Sophiæ
dieselbe haben in gegensein S. T. Fraun Mariæ Catharinæ Mayno gebohrener Venino obgemelten Herrn Mayno seel. hinterlassener Frau Wittib, als ihrer Frau Mutter, beÿständlich herrn Joseph Mayno leedigen handelsmanns ihres Schwagers
nachbeschriebene Antheiler ahne einer behausung und gülth güthern, und zwar jedes der Sieben Maynoischen Kindern einen Siebenden theil an der helffte und woran die übrige helffte Ihro der Frau Wittib Mayno eigenthümlich gehörig ist (…), nemblichen Sieben 14.de theil oder der halbe theil Vor ohnvertheilt, Von und ane einer behaußung, bestehend in Vorder: und Hinterhaus, Hoff, bronnen und hoffstatt, einem auf das Waßer gehenden Gärthlein und Sommerhaüßel, Vor alters der Zillenhardische Hoff genannt, samt allen übrigen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, zugehörden und Rechten allhier zu Straßburg ane der Kalbs gaß, einseit neben Herrn Saum dem Handelsmann, anderseit neben dem Gaÿlingischen Hauß hinten auf die Preusch stoßend gelegen, so gegen jeeder männiglichen freÿ, ledig und eigen – die behaußung zu 32.000 Livres gerechnet, hiehero zur helffte vor 16.000 Livres
Actum Straßburg auf Freÿtag den 18. Novembris Anno 1768.

L’avocat Laurent Philippe Arroy épouse Marie Madeleine Mayno : contrat de mariage, célébration
1771, (12.3.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 540) n° 89
Contrat de mariage – fut present le sieur Laurent Philippe Arroy, avocat au Conseil souverain d’Alsace, Archiviste du Grand Chapitre de la Cathédrale de lad. Ville de Strasbourg y demeurant, fils de feu le sieur Louis Arroy, vivant receveur de l’Eveché dudit Strasbourg et de Dame Françoise née Frischhelt sa Veuve stipulant du Consentement de ladte D° sa Mere d’une part
Et Demoiselle Marie Madeleine Mayno fille mineure de feu le Sieur Jean Pierre Mayno, Negotiant Bourgeois de cette dite Ville, et de dame Marie Catherine née Venino, sa Veuve, ladte Dle stipulant et agissant pour Elle et en son nom du Consentement de la Dame sa Mère cy présente et sous l’autorité de M° François Cetti, Avocat audit Conseil souverain d’Alsace et Secrétaire de la Chambre de la Taille de cette dite Ville son Curateur aussi cy présent d’autre part

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 88)
Hodie 16 Martii anni 1772 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuere dnus Ludovicus philippus Arroy argentinensis in supremâ alsatiæ curia advocatus Illustrissime Summi capituli ecclesiæ argentinensis archivarius filius defuncti dni Ludovici arroy, receptoris dum viveret totius episcopatûs argentinensis et dna Francisca Frischhelt quondam conjugum in parochia ad stum Laurentium hujatem commorans et dlla. Maria Magdalena Mayno, filia defuncti Dni petri mayno negotiatoris olim et civis hujatis et dnæ. Mariæ Catharinæ venino superstitis ejus uxoris legitimæ in hac parochiâ commorans (signé) Arroy, Marie Madelene Mayno (i 271)

Marie Madeleine Mayno meurt en 1778 en délaissant trois enfants dont l’un survit peu de temps à sa mère.
1779 (26.5.), E 5789 p. Not Euth
Inventaire des Biens delaissés par feüe De Marie Madeleine Arroy née Mayno en son vivant Epouse de M Laurent Philippe Arroy Avocat au Conseil souverain d’Alsace, Archiviste du Grand Chapitre de la Cathedrale de cette ville, après son deçès arrivé le 4. juillet 1778, À la réquisition du veuf comme aussi à celle du Sr Jean Pierre Mayno Negociant en qualité de tuteur établi par la justice aux enfants mineurs
La défunte De Arroy a laissée pour héritiers ab intestat Scavoir 1. Françoise Arroy née le 31 mars 1775, 2. Joseph Philippe Arroy né le 27 mars 1776, 3. Madeleine Sophie Arroy née le 31 dec. 1777, Led. Enfant est décédée le 6. sept 1778 ainsy après la Mort de la Dame Sa mere
(f° 3) Description de la présente succession, dettes actives personnelles au Sr Arroy 8000, dettes passives 3000 li, reste 5000 livres
(f° 4) dans une Maison scize en cette ville Rüe des Veaux appartenante au Sr Roederer Teinturier, Dans la chambre à coucher, Dans une autre chambre
meubles appartenant à la communauté, Dans le vestibule, Dans le petit cabinet suivant, Dans la chambre à coucher, Dans a chambre suivante, Dans la chambre suivante, Dans la chambre à droite en entrant dans le vestibule, Dans la chambre à gauche en entrant dans le vestibule, Dans la cuisine, Dans la chambre a côté ou Garde manger
(f° 17) Parts et portions d’une Maison située à Niderné et dans celle de Wolxheim
apports de la défunte, meubles 1385 li, Bijoux 575 li, dettes actives 57.702 li, Remplacement 12.556 li, total général 72.220 li,
Description de la communauté, meubles 2940 li, argenterie 926 li, Vins et tonneaux 247 li, Chaise et Cheval 432 li, parts et portions de maison 5057 li, total général 9603 li, Dettes passives 12.556 li, excèdent de passif 2953 li
Copie du Contrat de mariage (…) le 12. mars 1772, Euth Not.
Même acte dans le fonds Euth, 1779 (26.5.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 537) n° 317

Compte que rend Pierre Mayno aux enfants de Marie Madeleine Mayno et de Laurent Philippe Arroy
1786, Not. Übersaal (6 E 41, 657) n° 163
Rechnung mein Johann Peter Mayno, des Handelsmanns und Burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts weil. Fr. Marie Magdeleine geb. Mayno, mit Herrn Laurent Philippe Arroy, Avocat au Conseil souverain d’Alsace et Archiviste du Grand Chapitre de la Cathedrale de la Ville de Strasbourg, deren hinterbliebenen Wittiber ehel. erzeugt u. dermal annoch lebender Zweÿ Kinder, nahmentl. Franciscæ Arroy, so den 31.ten Martii 1775, und Joseph Philippe Arroy, welcher den 27.ten Martii 1776. Zur Welt gekommen.
Inhaltend dasjenige so ich vor dieselbe seit dem 10. Aprilis 1779. als dem Tag der angetrettenen Vogtei bis den 1.ten Octobris 1786. eingenommen und ausgegeben auch sonsten gehandelt habe. – Erste Rechnung dieser Vogtei

Compte de tutelle
1779 (3.8.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 537) n° 318
Compte que rend François Cetti, Licentié èz Loix Secretaire de la Chambre de Taille de cette ville de Strasbourg en qualité de Tuteur établi par Justice à Dlle Marie Marguerite Mayno fille de feu le Sr Jean Pierre Mayno en son vivant Negociant Bourgeois de lad° Ville, procréé avec D° Marie Catherine née Venino depuis le 18° fevrier 1774. jusqu’au 3° Aousr 1779. inclusivement.

Fille de Jean Pierre Mayno, Marie Marguerite Mayno laisse pour héritiers sa mère et ses frères et sœurs
1779 (15.10.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 537) n° 20
Inventaire de la succession de feue Demoiselle Marie Margueritte Mayno fille Légitime de feu le Sieur Jean Pierre Mayno, en son vivant Negociant Bourgeois de cette Ville de Strasbourg procréé avec D° Marie Catherine née Venino sa veuve dressé en l’Année 1779. – après son decez arrivé le 5. septembre 1778. (…) Auquel Inventaire a été procédé par le soussigné Notaire à Strasbourg ce 15 octobre 1779.
La defunte Demoiselle Marie Margueritte Mayno a laissée pour héritiers ab intestat en conformité du Contrat de mariage de feu le Sieur Jean Pierre Mayno et de D° Marie Catherine Mayno née Venino ses Pere et Mere dressé par feu Mre Humbourg Notaire Royal en cette ville le 16° fevrier 1740 dont l’article 8.me transcrit cy après qui regle le partage des Enfants qui viendroient à deceder en age d’Impuberté sans avoir testé, Sçavoir 1° Dame Marie Catherine Mayno née Vénino Veuve de feu le Sieur Jean Pierre Mayno en son vivant Négotiant Bourgeois de cette ville de Strasbourg, Mere de la defunte Dlle Marie Marguerite Mayno assistée du Sr Joseph Mayno son Beau-frère pour la premiere cinquième Tige
Et encore ses frere, ses Sœurs, Neveu et Nieçes 2° D° Marie Catherine Fabry née Mayno Veuve de feu le Sr Claude Pierre Fabry en son vivant Negociant Bourgeois de cette ditte Ville, assistée du Sr Joseph Mayno, Négotiant Bourgeois de la susdite Ville son frere, pour la seconde cinquième Tige, 3° Le Sr Jean Pierre Mayno, Negociant Bourgeois de cette Ville pour la troisième cinquième Tige, 4° Les Enfants de feüe D° Marie Madeleine Arroy née Mayno, engendrés avec Mre Laurent Philippe Arroy son Epoux, Avocat au Conseil souverain d’Alsace, Archiviste du Grand Chapitre de la Cathedrale de cette ville de Strasbourg savoir a) Françoise Arroy née le 31. Mars 1775, b) Joseph Philippe Arroy né le 27. Mars 1776, c) Madeleine Sophie Arroy née le 31. décembre 1777, ledit Enfant est décédé le 6° septembre 1778. ainsy après la Mort de la D° sa mère arrivée le 4° juillet 1778. dont sa part et portion est à partager entre ledit Sr Arroy son Pere et les deux Enfants Vivans par tête et égale portion en vertu du Contrat de mariage, Ledit Sieur Jean Pierre Mayno, Oncle desdits enfants Arroy leur Tuteur, ne pouvant agir pour ses Mineurs à cause de son Interet personnel a la présente succession, le Sr Joseph Fabry Negociant Bourgeois de cette ville a été nommé par Justice Tuteur ad hoc (…) pour la quatrième cinquième Tige, Et enfin pour la dernième cinquième Tige 5° Demoiselle Marie Sophie Mayno agée d’environ 19. ans en son nom est comparu M° François Cetti Licentié és Loix, Secretaire à la Chambre de Taille de cette ville son Tuteur établi par justice.
L’article huitième du Contrat de mariage (…)
Habits et linge 1710, Bagues et bijoux 600, Dettes actives 29.983, Capitaux placés 3100, Total général 62.393 livres – Dettes passives 2058, Partant reste encore à partager 63.335 livres – Total de la Taille 63.335 livres

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 900 florins (1 450 livres) sur un total de 7 900 florins
1780, Livres de la Taille (VII 1180) f° 265
(Schneider N° 4774) Weÿl. Mariæ Margarethæ Weÿl. H Jean Pierre Mayno gew. Handelsmanns und Burgers allhier nachgel. Ehel. Tochter Verlaßenschafft invent. H. Not. Euth.
Concl. final. Invent. Ist fol. 20, 63.335 lb 6 s 9 s Wovon bert in ansehung der bisherigen Verstallung abgehet 47.529. lb 3 s, Verbleibt 15.800 lb die machen 7900 fl., Verstallte 5000 fl. also Zu wenig 2900 fl. Weilen aber dießes ein Von Ihren Zweÿen brüdern so anno 1774. Ererbtem guth vnd von nur als ero Vogt auß denen seithero empfangenen Zinnßen angelegten Capitalien herrühret, so wird statt des gewohnlichen nachtrag in der Stall geldt vor 5 Jahe angesetztet mit 21 llb 15 ß
Ext. Stalgeldt pro 1779, 7 lb 10 ß
Geb. 2 ß
Abhandlung 24 lb 2 ß 6 s,(Summa) 53 lb 19 ß 6 d
dt. 12. Febr. 1780

Inventaire des biens du prêtre André Hunelle, en pension dans la maison depuis quinze ans.

1781 (29.5.), Not. Schatz (6 E 41, 1301) n° 149
Inventaire des biens délaissés par feu Mr. André Hunelle, en son vivant Prêtre du Diocèse de Strasbourg, dressé en l’année 1781 – après son Décès arrivé le 28° Mars de la présente année 1781. Lequel Inventaire a été dressé à la Réquisition des héritiers Collatéraux cy après nommés, après Lecture faite de l’Ordonnance de Messieurs du Magistrat concernant la Confection des Inventaires (…) par moy soussigné Greffier du Petit Senat à Strasbourg ce 29° May 1781, Signé à la Minutte, Beguin, avec paraphe
Dénomination des héritiers ab intestat, Du chef de De Marie Catherine Vénino née Hunelle, Sœur du défunt 1° D° Marie Catherine Mayno, née Vénino veuve de feu le Sieur Jean Pierre Mayno, vivant Négociant Bourgeois de cette ville, assistée du Sr Joseph Mayno son Beau frère, 2° Marie Madeleine Cetti née Vénino, épouse de M. François Cetti, Licencié èz loix, Sécretaire de la Chambre de Taille de cetet dite Ville, 3° Marie Thérèse Marsano, née Vénino, épouse de M. Pierre Paul Marsano, Marchand Bourgeois de cette ville, 4° Sieur François Joseph Vénino, Négociant demeurant à Paris, au Nom duquel a été présent le Sr Pierre Mayno, Négociant, Bourgeois de cette ville de Strasbourg (…), 5° De Marie Sophie Gaillard, née Vénino, Epouse du Sr Jean Claude Gaillard, Négociant Bourgeois de cette ditte ville
Du chef de D° Marie Madeleine Sicard née Hunelle, Sœur du défunt, 6° M. Jean Dominique Sicard, Secrétaire à l’Intendance, 7° Dem. Marie Madeleine Sicard majeure d’Ans, demeurant à Harberg, Baillage de Dabo dans la basse Alsace, Laquelle a constitué Son Procureur géneral et Spéciam Mon dit Sieur Sicard son, frère (…) Les héritiers cy dessus dénommés en qualité de Néveux et Nieces du défunt, chacun pour une 7° portion
(Procuration François Joseph Vénino négotiant demeurant à Paris rue neuve des petits champs paroisse St Roch)
Dans une maison scise en cette Ville de Strasbourg, Rüe des Veaux, appartenante à la D° veuve Mayno
Total des Meubles meublants 226 lib, Total des habits et linge 230 lib, bibliothèque 239 lib, argenterie et or 149 lib, argent comptant 2388 lib, dette active 225 lib, Total général 3459 lib – Dettes passives. Premierement il est dû à la D° Veuve Mayno pour Pension, Nourriture et Logement depuis la Saint Michel 1765 jusqu’au 28 mars 1781 faisant quinze années et demie à raison de 300 livres par année 4650 (…) total 4772 lib (déduction faite) déficit 1312 lib

Marie Catherine Venino meurt en 1782 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’estimation de la maison que la veuve a léguée à son fils Pierre Mayno est reprise de l’inventaire dressé en 1768. L’actif de la succession s’élève à 70 216 livres, le passif à 29 096 livres.

1782 (22.5.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 539) n° 349
Inventaire de la succession de feue D° Marie Catherine Mayno née Venino, Veuve de feu le Sr Jean Pierre Mayno, en son vivant Negociant Bourgeois de cette ville de Strasbourg, dressé le 22. Mai et Jours suivans 1782. – après son décès arrivé le 26. Janvier de la présente Année 1782. Lequel inventaire a été fait à la Requête et Requisition des héritiers ab intestat delaissés par lad. D° et engendrés avec led. Sr son Epoux cy après dénommés (…) Au quel Inventaire a été procédé par le soussigné Notaire à Strasbourg ce 22° Mai et jours Suivans 1782.
La défunte D° Marie Catherine Mayno née Venino a delaissé pour ses héritiers ab intestat savoir 1° D° Marie Catherine Fabry née Mayno Veuve de feu le Sr Claude Pierre Fabry en son vivant Negociant Bourgeois de cette Ville assistée du Sr Joseph Mayno son Oncle paternel, 2° Le Sr Jean Pierre Mayno, Negociant Bourgeois de cette Ville, 3° les deux Enfants de feue D° Marie Madeleine Arroy née Mayno, engendrés avec Mre Laurent Philippe Arroy son Epoux, Avocat au Conseil souverain d’Alsace, Archiviste du Grand Chapitre de la Cathedrale et Receveur du Clergé de cette ville de Strasbourg savoir a) Françoise Arroy née le 31. Mars 1775, b) Joseph Philippe Arroy né le 27. Mars 1776. Ledt. Sr Jean Pierre Mayno etant Tuteur desdits deux enfants Arroy et ne pouvant à Cause de son Interet personnel observer lad° qualité à la présente succession, le Sr Joseph Fabry Negociant Bourgeois de cette ville a été nommé Tuteur à la Confection de l’inventaire de feu Dlle Marie Marguerite Mayno Tante des d° deux Enfans Arroy fait par le sousigné Notaire en l’année 1779. et n’ayant poit été déchargé de lad° tutelle, ldt. St Fabry a continué la même qualité et a compari avec ledt. Sr Attoy père ay présent Inventaire, Et 4° Dle Marie Sophie Mayno agée d’environ 21. ans assistée de M° François Cetti Licentié és Loix, Secretaire à la Chambre de Taille de cette ville son Curateur

(f° 3) Trouvés dans une Maison sçise dans la Rüe des Veaux appartenante à la Succession, ainsi qu’il s’en suit
Meubles. Au premier Etage, Dans la Chambre à coucher, Dans le Cabinet à Toilette à Coté, Dans le petit Poele à Coté, Dans la Salle, Dans la Chambre à coucher à Coté de la Salle, Dans l’antichambre, Dans le Vestibule à Coté, Dans la Cuisine
Au second Etage, Dans la première Chambre, Dans la Chambre à Linge sale, Dans la Chambre à coucher, Dans la Chambre à cheminée à Coté, Dans une autre Chambre, Dans la Chambre à Coté, Dans le Vestibule
(f° 11) Dans la Chambre de la Servante, Dans la Gloriette, Dans la buanderie
(f° 14) Propriété d’une Maison sçise à Strasbourg dans la Rûe des Veaux. Une Maison de devant et derriere, Cour, puits, petit Jardin et Gloriette donnant sur la Rivière, anciennement appellée der Zillenhardische Hoff, avec toutes ses Appartenances et dependançes, située en cette Ville de Strasbourg dans la Rûe des Veaux, d’un côté le S. Jean frederic Saum, Marchand de Cuirs de l’autre attenant à la Maison noble de Messrs. de Gayling, par derriere aboutissant sur la Riviere de la Bruche, le tout franc et quitte de toutes Dettes et Hypothèque. Ladite Maison a été estimée par les Architectes de la Ville à la Succession de feu le Sr Jean Pierre Mayno Negociant bourgeois Cette ville en Conformité de l’inventaire fait en l’année 1768 par Euth Notaire à la somme de 12.000 livres. La Propriété de lad. maison et de ses appartenances est constatée par les Titres Suivants. 1° Lettre d’achat par laquelle Mr Christophe de Kronnegg a acheté lad. maison avec d’autres biens en Datte du 6 Juillet 1630, 2° Lettre d’achat par laquelle Mr Jean Dietric de Zillenhard s’est rendû Propriétaire de la moitié de la maison passée à la Chambre des Contrats de cette Ville le 4 Mai 1644, 3° Une dite faite à lad. Chambre le 20 Octobre 1681 portant que Mr Jean Philippe Joham de Mundolsheim a acheté lad. maison, 4° Contrat de vente par lequel il appert que feu le Sr Jean Pierre Mayno a acheté de la famille Joham la susde. maison passé à lad. Chambre des Contrats le 31 mars 1744, 5° Un Extrait des Registres des expertises du petit Sénat de cette ville du 7. Septembre 1765 concernant le Mur mitoyen donnant sur la riviere de Mr de Gayling et le Sr Mayno, 6° Un Rapport d’experts fait par devant Mr l’abbé de Regemorte Commissaire nommé en cette partie par le Conseil souverain d’Alsace en datte du 10. 9.bre 1763 concernant le Mur mitoyen de Mr de Gayling et du Sr Mayno donnant sur le devant dans la Rûe des Veaux, 7° Une cession faite devant Euth Notaire le 18. 9.bre 1768 confirmée et homologuée au grand Sénat de cette ville le 23. dud. mois, par laquelle les enfants du defunt Sr Mayno ont cedé la Moitié de lad. Maison à la defunte D° veuve Mayno leur mere, 8° Un Arret du Conseil souverain d’Alsace du 10. 7.bre 1779 concernant le Mur Mitoyen avec M. de Gayling
Maison et Bien rentier à Furchhausen – Bien rentier situé à Truchtersheim – Bien situé à Molsheim – Maison située à Wolxheim
(f° 19) Suite des Rubriques du présent Inventaire. Total des Meubles trouvés dans la Maison à Strasbourg 11.861 L., Total des Meubles trouvés dans la Maison à Wolxheim 1468, Total des Vins et tonneaux à Strasbourg 1081, Total des Vins et tonneaux à Wolxheim 6228, Total de l’argenterie 3207, Total de l’Or et des bijoux 1718, Total de l’argent comptant 15.145, Total de l’estimation de la Maison à Strasbourg 12.000, Total de l’estimation de la Maison à Wolxheim 3510, Total de l’estimation de la Maison et du Bien rentier à Furchhausen 869, Total de l’estimation de la Maison et du Bien rentier à Truchtersheim 264, Total de l’estimation du Bien situé à Molsheim 1126, Total des Capitaux portant rentes 154.827, Total des Dettes actives 67.618, Total général 280 866 Liv. – Dettes passives 114.386, Partant il reste 166.480 Liv.
Les effets mobiliers de la Succession ayant été estimés à la juste Valeur il convient de faire la Réduction des Rubriques ci après détaillées sur le pied de la Chambre de la Taille, Meubles à Strasbourg 11.861, Plus les meubles à Wolxheim 1468, Les Vins est tonneaux (à Strasbourg 1021, à Wolxheim 6338, ensemble 7249, dont il y a à deduire un Tier faisant) 2416, argenterie 1924, Or et bijoux 429, Capitaux placés 20.092, plus les intérets 1967, Total de la Réduction 40.160, partant il reste 126.320 Liv – Total de la succession à partager 137.720 – Total de la taille 164.658 Livres – Capitaux douteux portant Rentes 117.929, Dettes actives douteuses 38.346 Liv.
– Je soussignée Marie Catherine Venino veuve de feu le Sieur Jean Pierre Mayno en son vivant Negociant Bourgeois de Cette ville de Strasbourg ai fait la présente Disposition entre Enfants, Je donne Et Légue à mon fils Jean Pierre Mayno Négociant Et Bourgeois en Cette ville la Maison de devant et derriere avec ses dependances à Moitié appartenante en propre, Située en Cette ville rüe du Veau, d’un Coté attenant à Cotté de Mess. de Gueling de Lautre a Celle du Sr Saum, derriere sur le Riviere d’Ill, pour et Moyennant la somme de 34.000 livres que Le dit mon fils dera obligé de Conferer à ma Succession future, fait à Strasbourg le 21 May 1778 – Procès verbal d’ouverture, Euth le 12. Juin 1782

Pierre Mayno devient tributaire au Miroir le 15 juin 1769. Il déclare faire commerce de tabac.
1769, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 25) Donnerstags, den 15. Junii 1769 – C. Leibzünftiger
Hr Peter Mayno, des weil. Peter Mayno, dißorts leibzünftig gewesenen Handelsmanns, hinterl. ehl. ältester Sohn, ist auf vorgelegten Stall schein vom 21. Januarii gegen Erlag ein Pfund leibzünftig als Handelsmann angenommen worden. prom. Führet die Tabackhandlung (dt. 1. lb, 3 lb Findl.)

Frère célibataire de Pierre Mayno l’aîné, Joseph Mayno meurt en 1790.
1790 (17.12.), Not. Übersaal (6 E 41, 660) n° 295
Inventaire de la succession de feu le Sr Joseph Mayno, en son vivant Citoyen de la Ville de Strasbourg, dressé le 17 Décembre l’An 1790. – après son décès arrivé le (-) octobre dernier. Lesquels ont été inventoriés à la Requête de la D° Veuve Marie Catherine Fabry née Mayno et de M Pierre Mayno, Negociant et Notable de la Commune de cette Ville, tous deux cohéritiers ab intestat (…) Fait et passé à Strasbourg dans la maison appartenant à M Pierre Mayno scituée rue du Veau le 17 décembre de l’Année 1790
Le défunt a laissé pour ses héritiers ab intestat sçavoir, I. Les trois fils de feu le S. Jacques Mayno en son vivant frere du défunt, 1. Le S. Pierre Mayno demeurant à Estavayer le lac canton de Fribourg en Suisse, 2. Le S. Jean Jacques Mayno de Val Vigezzo, 3. Le S. Joseph Mayno demeurant à Val Vigezzo,
II. Les trois enfants délaissés par feu le S Jean Pierre Mayno, en son vivant bourgeois negociant de cette ville de Strasbourg frere du défunt procréés avec feu D° Marie Catherine née Venino, 4. D° Marie Catherine Fabry née Mayno, veuve de feu le S. Claude Pierre Fabry, en son vivant Negociant à Strasbourg, 5. Le S Pierre Mayno, Negociant et Notable de la Commune de Strasbourg, 6. D° Marie Sophie Fabry née Mayno Epouse du S. François Gabriel Fabry, Citoyen à Gex,
III. 7. Brigide épouse de Joseph Baratta, demeurant à Val Vigezzo,
IV. Les trois filles de Lucie soeur du defunt savoir 8. Catherine Comaita veuve, 9. Jean Baptiste Bertina au nom de sa mere Marie Marguerite morte après le Sr Joseph Mayno son Oncle et 10. Jeanne Baratta, ces trois demiers à Val Vigezzo, tous Neveux et Nieces du défunt Sr Joseph Mayno et héritiers ab intestato par têtes, chacun pour un 10°. Led. Sr Pierre Mayno demeurant à Strasbourg se porte fort pour tous les heritiers absens
Suite des rubriques du présent inventaire. Total des habits 612, Total de l’Argenterie et or 411, Total de l’argent comptant 3140, Total du Capital portant rente 37.800, total général 41.963 Liv. – Dettes passives 823, reste 41.139 Liv.
N° 295, Registre de vente
« il Sr Guiseppe Majno fii Giovanni Giacomo nativi del Luogo d Alsogno Parrochia di Sant Silvesto di questa valle di Vegezzo »

Jean Pierre Mayno meurt célibataire en 1801. Son héritier testamentaire est son neveu Joseph Arroy (voir les actes ultérieurs)

Décès, Strasbourg (an 10, f° 57, n° 221)
Mayno, Jean Pierre, agé de 58 ans, mort le 1° nivose, 4° arrondt. apoplexie – Acte de décès de Jean Pierre Mayno, décédé hier premier nivose à onze heures du matin, agé de 58 ans, Negociant, né en cette ville, demeurant rue des veaux n° 19, fils légitime & non marié de feu François Mayno, Négociant et de feue Catherine Venino. Sur la déclaration à moi faite par Joseph Arroy agé de 25 ans negociant et par Henri François Barrois agé de 40 ans, inspecteur des Domaines, lesquels ont dit être neveux du défunt (i 58)

Joseph Arroy est héritier de son père avec sa sœur Marie Françoise, femme de Marthe Henri François Hotte Barrois
1808 (11.11.), Strasbourg 10 (20), Not. Zimmer n° 389, 3787
Joseph Arroy négociant déclare que M Arroy son père est décédé le 10 août dernier, qu’il a délaissé Marie Françoise Arroy sa sœur épouse de Marthe Henri François Hotte Barrois inspecteur du Domaine et de l’enregistrement mais que sa succession ne consistant qu’en quelques effets linges et hardes servant a son corps dont la vente ne pouvait de loin couvrir les frais de derniere maladie et d’enterrement
passif privilégié 1403 fr, vente du mobilier 471 fr, excédent de passif 932 francs

Inventaire dressé après la mort de Jean Adam Jenck, domestique de Pierre Mayno

1802 (8 prairial 10), Strasbourg 14 (17), Not. Lex n° 2032
Inventarium beschreib- und Abtheilung aller desjenigen haußraths und fahrende haabe schulden so weÿl. Johann Adam Jenck gebürtig von Lauterburg aus bei Lebzeiten in diensten bei bürger Peter Maino handelsmann nach seinem den 3. dieses monaths lm ledigen standes genommenen tödlichen hintritt
Benennung der Erben, 1. bürger Georg Jenck Maurer in Lauterburg jure representatione weÿl. Jakob Maurer daselbst seines Vaters seel. mit Barbara geb. (-) in zweÿter Ehe erzeugte zwo Kinder namens Magdalena so 15 Jahr und Frantz so 13 Jahr alt, 2. Maria Anna geb. Kuntz die großjährige zu Lauterburg in deren Namen der burger Maria Samuel Kuntz deren bruder zimmermann beede jure representatione weÿl. Katharina Kuntz auch weÿl. Philipp Kuntz tagners, 3. Michael Kößler den leedigen minderjährigen Alters jure representatione weÿl. Margaretha Kuntz auch weÿl. Antoni Kuntz Gärtner zu Lauterburg Ehgattin
in dem Sterbhauß beÿ bürger Maino in einem zimmer des hintern hauses auf den hof alwo der verstorbene verschieden
baar geld 329 fr, fahrende haabe 210 fr, angelegte Capitalien 3392 fr, summa 3944 fr, passiva 84 fr, nach deren abzug 3860 fr
([Joint] Lauterburg, extractus baptismalis, 23. januarii 1745 rebaptisatus fuit ob dubium de validitate baptismi pridie in aedibus Maternis ab obstetrice jurata, Johann Adam joannis georgii Militis in Regimine Royal Cohortis dn et Catharinæ jenckin filiæ hujatis)
Enregistrement, acp 84 F° 122-v du 9 pr. 10

Inventaire dressé après la mort d’Anne Marie Klein, ménagère du négociant Joseph Philippe Arroy

1821 (13.12.), Strasbourg 10 (26), Me Zimmer n° 9253 (699)
Déclaration tenant lieu d’inventaire – Anne Marie Klein fille majeure ménagère chés M Joseph Philippe Arroy négociant rue des Veaux n° – décédée à Strasbourg le 21. nov.
I. les descendants de feu André Klein frère de la défunte journalier à Neugartheim, lesquels descendants sont les enfants délaissés par Brigitte Klein sa fille qui fut seul enfant, Notoriété Me Stumpff le 2. décembre courant avec Laurent Eter journalier à Neugartheim, Inventaire devant M° Vogelweid à Wiwersheim le 26 octobre 1819, 1. André Etel, tisserand à Fessenheim, 2. Laurent Etel, journalier à Neugartheim, 3. Marie Etel, majeure en prison à Strasbourg, 4. Jean Etel, journalier à Neugartheim, 4. Nicolas Etel, soldat dans le 34° régiment d’infanterie de ligne 1° bataillon 6 compagnie en garnison à Lille en Flandre, 6. François Etel, mineur à Neugartheim, neveux,
II. Barbe Klein sœur de la défunte femme de Thibaud Kuntz à Hochfelden,
III. les 5 enfants de Jean Klein frère de la défunte cultivateur à Landersheim, selon acte de notoriété devant Me Stumpff à Willgottheim le 3 décembre courant, 1. Madeleine Klein femme de Joseph Scherru garçon meunier à Mittelkurtz dépendance de Rangen, 2. Antoine Klein journalier à Landersheim, 3. Barbe Klein femme de Vincent Hegeneyer journalier à Brechlingen, 4. Marie Klein femme de Jean Leitz tisserand à Landersheim, 5. Catherine Klein femme de Joseph Stieber journalier Neugartheim tous nées avec la défunte Anne Marie Klein de Jean Klein et Catherine Hügel cultivateur à Landersheim
garde robe 300 fr, numéraire 1816 fr, créances 52 fr, ensemble 2169 fr, à déduire habits et frais 449 fr, reste 1720 fr
Etel et Edel
Enregistrement, acp 155 f° 57 du 14.12.

Joseph (Joseph Philippe) Arroy meurt célibataire en 1840
Décès, Strasbourg (n° 651) Déclaration faite le 23 mars 1840 du décès de Joseph Philippe Arroy, âgé de 64 ans, né à Strasbourg, ancien Négociant, non marié, domicilié à Strasbourg, mort en cette mairie le 22 du mois courant à onze heures du matin dans la maison située N° 18, Place S. Etienne, fils de feu Laurent Philippe Arroy, Archiviste du grand Chapitre de la Cathédrale, et de feu Marie Madeleine Mayno. Premier déclarant, François Xavier Mertian, âgé de 64 ans, propriétairen cousin du défunt, deuxième déclarant, Jules Hotte-Barrois, âgé de 36 ans, docteur en médecine, neveu du défunt, [in margine :] (-) Pul. (i 46)

Registre de population 600 MW 59, p. 253 – rue des Veaux n° 19 (i 253)
Arroy, Joseph, 27, sans état, (né a) Strasbourg, (auparavant) rue de la Croix 6, (Entr). Messidor X

Registre de population 600 MW 62 (1815 sqq) Rue des Veaux n° 19 p. 450 (i 444)
Arroy, Joseph, 1774, Negt. Juge du tribunal de commerce, Strasbourg, (auparavant) R de la Croix 6 – Entré 1805, décédé en mars 1840.
Barroy née Arroy, Françoise, 1774, veuve, Strasbourg
id. Sophie, 1801, Strasbourg, dél. r. des pierres 7
id. Thérèse Pauline 1802, Strasbourg
id. Hypol. Edouard Joseph, 1811, Strasbourg

Joseph Philippe Arroy abandonne ses biens à ses créanciers.

1830 (29 nov.), Strasbourg 15 (48), M° Lacombe n° 9078
Abandonnement biens portés dans état de situation
Joseph Philippe Arroy, négociant patenté sous la raison Arroy Pierre Mayno lequel a dit que les pertes qu’il a essuyées dans plusieurs des affaires qu’il avoit embrassées, fait cession des biens indiqués dans un état de situation arrêté le 25 novembre 1830 montant un actif de 656.710 francs et un passif de 999.289 francs
à charge de fournir une alimentation viagère annuelle de 1500 francs
acp 201 (3 Q 29 916) f° 159-v du 30.11.

Les créanciers vendent la maison rue des Veaux aux deux frères Charles Daniel Rist et Edouard Michel Geoffroi Rist moyennant 56 000 francs

1831 (13.4.), Strasbourg 1 (61), Me Rencker
Cahier des Charges du 8 13.1 n° 8017, Adjudication préparatoire 30 mars n° 8064, Adjudication définitive sans numéro
1. Jean Louis Joseph Regnault, juge de paix au canton de Geispolsheim domicilié à Fegersheim, 2. Louis Antoine Joseph Prost, propriétaire, 3. Paul Mühe, négociant, les trois agissant en qualité de liquidateurs définitifs nommés par les créanciers de Joseph Philippe Arroy, négociant fesant commerce sous la raison Arroy Pierre Mayno aux termes d’un acte passé devant Me Lacombe 15 janvier dernier contenant acceptation des cession et abandonnements faits aux créanciers par le Sr Arroy de la généralité de ses biens en vertu d’un acte Me Lacombe le 29 novembre 1830
à Jean Louis Rist, propriétaire, docteur en médecine, déclare avoir enchéri pour Mess. Charles Daniel Rist et Edouard Michel Geoffroi Rist ses deux fils (maison rue des Veaux) pour 56.000 francs
le magasin Luckner sans mise
Désignation des immeubles à vendre, I. une maison, bâtiments latéraux, bâtiment de fond, cour, écurie, remise, petit jardin, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Veaux n° 19 d’un côté M. Holtzapffel d’autre Mde Lewenhaupt devant la rue des Veaux derrière la rivière. Dans la vente seront compris tous les poeles dont l’ouverture est murée, cinq trumeaux qui se trouvent dans les trois pièces sur la rue, quatre autres qui sont dans les trois pièces du côté de la rivière, deux glaces dans la salle à manger, les trois consoles de la salle sur la rivière, les quatre de la salle à manger, toutes les armoires tenant à la muraille, les doubles fenêtres, les jalousies, persiennes et tous les objets qui sont immeubles par destination
II. la partie appartenant à la masse Arroy des bâtiments, cour & dépendances connus sous le nom de magasin Luckner & situés à Strasbourg. La partie à vendre a son entrée dans la rue des Juifs & porte n° 17. La division de cette propriété est désignée sur un plan qui a été dressé par M. Goerner architecte à Strasbourg le 28 février dernier enreg. 14 mars 1831 annexé. Il résulte de cet acte que la partie appartenante à M Wappler a une contenance superficielle de 2221 m 6 cm & celle appartenante à la masse Arroy une contenance de 1912 m 18 cm, que M Wappler aura droit au loyer annuel payé par les Contributions indirectes pour la somme de 2364 francs. Tout le magasin Luckner est loué à la régie des Contributions indirectes pour la durée ci dessus indiquée moyennant un loyer de 4400 francs – Titres de propriété, la maison rue des Veaux échue dans la succession de Pierre Mayno son oncle, négociant, Pierre Mayno l’a acquise des veuve et héritiers Joham de Mundolsheim suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 31 mars 1744, feu Jean Philippe Joham de Mundolsheim l’a acquis à la même Chambre des Contrats le 20 octobre 1681
[pièce jointe] Rapport sur les bâtiments appelés Magasin Luckner. (…)
acp 203 (3 Q 29 918) f° 147
acp 205 (3 Q 29 920) f° 158-v Juifs
Enregistrement de Strasbourg, acp 203 f° 145 du 20.4.

Accord passé en 1834 avec le voisin (aujourd’hui n° 16) au sujet d’une porte de communication

Le magistrat Edouard (Michel Geoffroi) Rist épouse en 1835 Amélie Valérie Liebold

1835 (10.3.), Strasbourg 10 (89), Me Zimmer n° 1948
Edouard Michel Geoffroi Rist, substitut du procureur du roi près le Tribunal Civil de l’arrondissement de Sélestat né à Strasbourg le 1 avril 1804 (10 ventose 12) fils de Jean Louis Rist, docteur en médecine, et de Dorothée Louise Imlin
Amélie Valérie Liebold née le 8 fév. 1816 fille de Jean Frédéric Liebold et d’Amélie Saum
communauté réduite aux acquets
Article 5, apports du futur époux, 2. la moitié d’une maison avec cour, jardin, appartenances et dépendances sise à Strasbourg dans la rue des Veaux n° 19, d’un côté M Saum d’autre M Holtzapffel devant la rue des Veaux derrière la rivière d’Ill, cette maison est indivise entre le futur époux et son frère Charles Daniel Rist qui en ont fait l’acquisition sur la masse du Sr Arroy par adjudication définitive devant Me Rencker le 16 avril 1831
corps de biens à Kleinfranckenheim, Stützheim
Enregistrement, acp 230 f° 142 du 11.3.

Inventaire dressé après la mort du locataire Amédée Maritz, directeur de la fonderie royale

1839 (25.5.), Strasbourg 14 (107), Me Ritleng n° 9228
Inventaire dans une maison rue des Veaux n° 19 de la succession de Jean Georges Amédé Maritz, directeur de la Fonderie Royale décédé le 5 mai dernier, et de la communauté avec Marie Benjamine Van de Polder
à la requête de la veuve commune en biens suivant contrat de mariage devant M° Hermann de Vries à Amsterdam, département du Zuiderzée, le 5 novembre 1812, mère et tutrice légale de 1. Jules Alfred Maritz né le 15 octobre 1821, Jean Guillaume Emile Maritz né le 31 décembre 1824 et Edouard Marie Ferdinand Maritz né le 18 décembre 1828 ses trois enfants, 2. Jean Jacques Maritz, lieutenant de l’Etat Major Chevalier de l’Ordre Royale de la Légion d’Honneur attaché à la Direction du génie de Perpignan se trouvant présentement à Strasbourg, tant en son nom que mandataire d’Eugène Adolphe Maritz son frère éleve à l’Ecole militaire de Saint Cyr près Versailles et encore subrogé tuteur de ses trois frères mineurs
dans une maison rue des Veaux n° 19
Enregistrement, acp 269 F° 2-v du 3.6.

Suite au partage des immeubles, la maison rue des Veaux revient à l’avocat Edouard Rist et celle place Kleber à Charles Rist

1849 (21 mai), Enregistrement de Strasbourg, ssp 106 (3 Q 31 605) f° 10-v du 26.5.
Partage du 21 mai 1849 – entre les soussignés Charles Rist, propriétaire demeurant à Strasbourg d’une part
et Edouard Rist, avocat demeurant en la même ville d’autre part
Il a été procédé au partage par voie d’attribution de deux maisons et de diverses créances qui leur appartiennent et qui sont indivises entre eux, de la manière suivante savoir, Désignation des maisons et créances à partager
1° Une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Veaux n° 19 tenant d’un côté à M. Jules Saum, de l’autre à M. Holtzapffel, donnant devant sur la rue des Veaux et derrière sur la rivière d’Ill,, estimée entre les copartageants à 67.000 francs
2° Une autre maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg place Kleber n° 35 tenant d’un côté au Café Cadé, de l’autre à la veuve Aufschlager, devant sur la place Kleber et derrière sur les petites boucheries, estimée à 60.000 francs
3° d’une créance de 14.000 francs (…) 4° d’une créance de 7000 francs (…) 5° enfin d’une créance de 200 francs (…). Lesquelles maisons et créances proviennent des successions des père et mère des copartageants, sauf la maison sise dans la rue des veaux N° 19 que ces derniers ont acquise ensemble chacun de pour une moitié indivise, suivant contrat passé devant M° Rencker Nre à Strasbourg le 13 avril 1831. Total de la masse à partager 148.200.
Lot attribué à Charles Rist. Pour remplir le copartageant Charles Rist de sa part à la masse à partager il lui est attribué à titre de partage et il accepte savoir 1° la maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg place Kleber n° 35 (…)
Lot attribué à Edouard Rist. Pour remplir le copartageant Edouard Rist de sa part à la masse à partager il lui est attribué à titre de partage et il accepte savoir 1° la maison avec dépendances sise à Strasbourg rue des Veaux n° 19 (…)

Dépôt de l’acte chez le notaire Henri Eugène Rœssel en 1864
1864 (15.6.), Strasbourg 6 (93), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 4612
Dépôt du partage sous seing privé fait le 21 mai 1849 entre Charles Rist et Edouard Rist
acp 533 (3 Q 30 248) f° 86-v du 20.6.

Edouard Rist loue diverses parties de la maison à l’administration des Contributions directes pour laquelle agit son directeur Henri Eugène Olivier Hugot

1862 (20 juin), Enregistrement de Strasbourg, ssp 135 (3 Q 31 634) f° 82-v du 25.6.
Bail du 20 juin 1862 – Mr Edouard Rist, propriétaire à Strasbourg, loue à titre de bail à partir du 25 mars 1862 jusqu’au 25 juin 1865
à Mr Henry Eugène Olivier Hugot, directeur des Contributions directes à Strasbourgn ce acceptant
les localités suivantes situées en une maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 18 et qui consistent en
I. une partie du rez-de-chaussée et tout le premier étage du corps de logis sis dans la maison donnant sur cette rue et qui se composent comme suit
1° une décharge au rez-de-chaussée près du grand escalier, 2° une chambre de fille, 3° une cuisine, 4° un grand escalier, 5° d’une antichambre au premier étage, 6° d’un petit salon donnant sur la cour, 7° d’une chambre à coucher faisant suite au dit salon, 8° d’une alcove, 9° d’une chambre à coucher, 10° d’un grand salon donnant sur la rue, 11° d’une chambre boudoir, 12° d’un cabinet noir, 13° d’une chambre de toilette située dans le bâtiment latéral de droite sur la cour, 14° d’une chambre à la suite, 15° d’un corridor 19° et des latrines
II. de tout le second étage donnant également sur la rue des Veaux et qui se compose 1° d’une antichambre, 2° d’un premier bureau donnant sur la cour, 3° dun 2° bureau donnant sur la cour, 4° d’un bureau en retour sur la rue, 5° d’un second bureau, 6° d’un cabinet à la suite, 7° d’un 4° bureau 8° d’une chambre de domestique, 9° d’une pièce à la suite, d’un corridor et des latrines, 10° du grenier, de la cave, d’un bucher et l’usage commun de la buanderie, en outre l’écurie située dans la cour.
(…) le bailleur s’engage à accepter pour succéder à M. Hugot dans tous les droits résultant dudit bail les directeurs qui pourront être appelés à le remplacer à Strasbourg, le preneur ne pourra sous louer qu’à ses successeurs les directeurs des contributions directes. Ce bail est fait pour la somme de 2000 francs

Edouard Rist vend la maison à l’ancien pharmacien François Louis Letz moyennant 75 000 francs

1863 (30.12.), Strasbourg 6 (92), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 4433
Vente du 30 décembre 1863 – A comparu Monsieur Edouard Michel Geoffroy Rist, propriétaire, ancien magistrat demeurant et domicilié à Strasbourg, lequel a (vendu)
à Mr François Louis Letz, propriétaire, ancien pharmacien, demeurant et domicilié à Strasbourg ci présent et acceptant
Une maison comprenant bâtiment de devant, bâtiment latéral et bâtiment de derrière, écuries, remises, petit jardin, cour, caves, pompe, droits, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg, rue des Veaux N° 18 & ancien N° 19, d’un côté la propriété de M. Saum, de l’autre celle de M. Maurice Ehrmann, par devant ladite rue & par derrière la rivière de l’Ill & le chemin de halage, nouvellement établi. Sont compris dans la vente le chaudron à lessive, s’il existe, les pots économiques, les cheminées françaises, tous les poêles et toutes le glaces se trouvant dans le dit immeuble et appartenant à Mr Rist (…)
M. Rist déclare que cet immeuble est devenu en entier sa propriété pour lui avoir été attribué et abandonné dans le partage de divers immeubles & créances, fait entre lui & son frère M. Charles Daniel Rist, propriétaire demeurant à Strasbourg, suivant acte fait sous seing privé en double à Strasbourg le 21 mai 1849, portant la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 26 mai 1849 folio 10 (…). M. M. Edouard & Charles Rist étaient devenus propriétaires ensemble de la dite maison présentement vendue pour l’avoir acquise ensemble de 1) M Jean Louis Joseph Regnault, juge de paix alors du canton de Geispolsheim, domicilié à Fegersheim, 2) M. Jean Louis Antoine Joseph Prost, propriétaire domicilié à Strasbourg, & de M. Paul Mühe, négociant domicilié à Strasbourg, les trois en qualité de liquidateurs définitifs de la masse de Mr Joseph Philippe Arroy, négociant domicilié à Strasbourg, ayant fait le commerce sous la raison Arroy Pierre Mayno, aux termes d’un acte passé devant M° Lacombe, alors notaire à Strasbourg le 15 janvier 1831.contenant acceptation des cession & abandonnement fait à ses créanciers par Mr Arroy en vertu d’un acte reçu par le dit M° Lacombe le 29 novembre 1830 ratifié définitivement par Mr Arroy par contrat reçu par ledit M° Lacombe de 28 janvier 1831. Ladite acquisition par les deux sieurs Rist sur ladite masse des dits liquidateurs a eu lieu suivant procès verbal d’adjudication préparatoire dressé par M° Rencker alors notaire à Strasbourg le 30 mars 1831 & procès verbal d’adjudication définitive dressé par le même notaire Rencker le 13 avril 1831. (…), cette adjudication transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 avril 1831 volume 244 N° 96 & inscrite d’office Volume 210 n° 524 eut lieu pour le prix de 56.000 francs (…) Dans le cahier des charges préalable à ladite adjudication dressé par ledit M° Rencker le 8 mars 1831, il est dit que ladite maison était échue à M. Arroy dans la succession de M. Pierre Magno son oncle, vivant négociant demeurant à Strasbourg, que ce denier avait acquis le même immeuble des veuve & héritiers de Joham de Mundolsheim, en vertu d’un contrat de vente passé à la cidevant Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 31 mars 1844. Feu Mr Jean Philippe Joham de Mundolsheim l’avait acquis en vertu d’un contrat passé à ladite Chambre le 20 octobre 1681. (…) moyennant le prix de 75.000 francs
acp 528 (3 Q 30 243) f° 90 du 7.1.1864, Roessel Jeune

Le pharmacien François Louis Letz épouse en 1853 Ernestine Tibaut, fille du percepteur des contributions directes Pierre Eugène Tibaut
1853 (25.1.), Strasbourg 10 (123), Not. Zimmer n° 9898
Contrat de mariage du 25 janvier 1853 – Ont comparu 1°) Mr François Louis Letz, pharmacien demeurant et domicilié à Strasbourg, né en cette ville le 18 novembre 1823 du légitime mariage de Mr Jean Michel Letz, propriétaire, chevalier de la Légion d’Honneur, et de dame Salomé Molique, futur époux d’une part
2°) Mlle Ernestine Tibaut, mineure, sans état, demeurant et domiciliée à Brumath, née à Vatan (département de l’Indre) du légitime mariage des conjoints Tibaut ci après nommés, future épouse d’autre part
3°) Mr Pierre Eugène Tibaut, percepteur des contribution directes à Brumath et dame Marie Melot, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés au dit Brumath, agissant ès présentes pour assister et autoriser la dlle future leur fille, de troisième et dernière part
acp 416 (3 Q 30 131) f° 106-v du 26.1. – stipulation du régime de la communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Le survivant aura en outre l’usufruit viager de tous les biens meubles et immeubles composant la moitié du prédécédé dans ladite société d’acquets
Les apports du futur époux consistent 1° dans son fonds de pharmacie à Strasbourg évaluté 18.000, 2° un mobilier estimé à 1500, 3° argent comptant 3100, 4° une créance de 10.000, total 32.600 francs
Les apports de la future épouse consistent 1° en un mobilier estimée 1561 francs, 2° une somme de 20.000 francs argent déposé à la caisse du receveur général du Bas-Rhin propre à la future
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession, réductible à moitié en cas d’existence d’enfants
Intervention de Jean Michel Letz, propriétaire & Salomé Molique son épouse, père et mère du futur époux, lesquels déclarent s’engager à ne faire aucune disposition aui opéreroit contre leurs enfants, une infraction au principe d’un partage égal de leurs successions

François Louis Letz et Ernestine Tibaut vendent la maison au négociant Edouard Weiss moyennant 130 000 francs

1868 (15.6.), Strasbourg 13 (96), Not. Flach (Jean Georges), n° 6702
Du 29 août 1868. Vente pour 13.000 francs – Ont comparu Mr François Louis Letz, propriétaire, ancien pharmacien & Dame Ernestine Tibaut, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels (vendent)
a M. Edouard Weiss, négociant, demeurant à Strasbourg
Une maison comprenant bâtiments de devant, bâtiment de derrière, écuries, remises, petit jardin, cour, caves, pompe, droits, appartenances & dépendances, le tout situé à Strasbourg, rue des Veaux N° 18 & ancien N° 19, d’un côté la propriété de M. Saum, de l’autre celle de M. Maurice Ehrmann, par devant ladite rue & par derrière la rivière de l’Ill & le chemin de halage, nouvellement établi. Sont compris dans ladite maison le chaudron à lessive, les pots économiques, les cheminées françaises, tous les poêles et âtres et toutes le glaces se trouvant dans le dit immeuble & appartenant à Mr Letz (…)
M. Letz est devenu propriétaire du dit immeuble pour l’avoir acquis de Mr Edouard Michel Geoffroy Rist, propriétaire, ancien magistrat demeurant à Strasbourg, par contrat passé devant M° Roessel, le jeune, le 30 décembre 1863, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 janvier suivant moyennant le prix de 75.000 francs quittancé audit contrat.
M. Rist est devenu lui-même propriétaire de cet immeuble par suite de l’attribution qui lui en a été faite dans le partage de divers immeubles & créances, fait entre lui & son frère Mr Charles Daniel Rist, propriétaire demeurant à Strasbourg, suivant acte fait sous seing privé en double à Strasbourg le 21 mai 1849, portant la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 26 mai 1849 folio 10 (…). M. M. Edouard & Charles Rist étaient devenus propriétaires ensemble de la dite maison présentement vendue pour l’avoir acquise ensemble de a) M Jean Louis Joseph Regnault, juge de paix alors du canton de Geispolsheim, domicilié à Fegersheim, b) M. Jean Louis Antoine Joseph Prost, propriétaire domicilié à Strasbourg, & de Mr Paul Mühe, négociant domicilié à Strasbourg, les trois en qualité de liquidateurs définitifs de la masse de Mr Joseph Philippe Arroy, négociant domicilié à Strasbourg, ayant fait commerce sous la raison Arroy Pierre Mayno, aux termes d’un acte passé devant M° Lacombe, alors notaire à Strasbourg le 15 janvier 1831. contenant acceptation de cession & abandonnement fait à ses créanciers par Mr Arroy en vertu d’un acte reçu par le dit M° Lacombe le 29 novembre 1830 ratifié définitivement par Mr Arroy par contrat reçu par ledit M° Lacombe de 28 janvier 1831. Ladite acquisition par les deux sieurs Rist sur ladite masse des dits liquidateurs a eu lieu suivant procès verbal d’adjudication préparatoire dressé par M° Rencker alors notaire à Strasbourg le 30 mars 1831 & procès verbal d’adjudication définitive dressé par le même notaire Rencker le 13 avril 1831. (…), cette adjudication transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 avril 1831 volume 244 N° 96 & inscrite d’office Volume 210 n° 524 eut lieu pour le prix de 56.000 francs (…) Dans le cahier des charges préalable à ladite adjudication dressé par ledit M° Rencker le 8 mars 1831 il est dit que ladite maison était échue à Mr Arroy dans la succession de Mr Pierre Magno son oncle, vivant négociant demeurant à Strasbourg & que ce denier avait acquis le même immeuble des veuve et héritiers de Joham de Mundolsheim, en vertu d’un contrat de vente passé à la Chambre des Contrats de la Ville de Strasbourg le 31 mars 1844. Feu Mr Jean Philippe Joham de Mundolsheim l’avait acquis en vertu d’un contrat passé à ladite Chambre le 20 octobre 1681. (…) moyennant le prix de 130.000 francs
acp 575 (3 Q 30 290) f° 68 du 2.9.

Fils du confiseur Chrétien Frédéric Weiss, Edouard Weiss épouse en 1848 Caroline Frédérique Zabern, fille du batelier Thiébaut Zabern
1838 (10.9.), Strasbourg, Me Grimmer
Contrat de mariage – Edouard Weiss, commis négociant à Strasbourg
Caroline Frédérique Zabern, majeure
communauté réduite aux acquets
Enregistrement, acp 262 F° 43-v du 12.9.

Mariage, Strasbourg (n° 365)
Du 22° jour du mois de septembre l’an 1848 à dix heures du matin. Acte de mariage de Edouard Weiss, majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 juillet 1814 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, commis négociant, fils de Chrétien Frédéric Weiss, confiseur, et de Catherine Louise Treuttel conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et de Caroline Frédérique Zabern, majeure d’ans, née en légitime mariage le 16 novembre 1814 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg fille de feu Thiébaut Zabern, batelier décédé en cette ville le 27 avril 1838 et de feu Marie Madeleine née Zabern, décédée en cette ville le 13 décembre 1824 (signé) Ed. Weisss, F. Zabern (i 9)

Edouard Weiss et Caroline Frédérique Zabern hypothèquent la maison au profit des deux filles mineures du restaurateur Edouard Kammerer

1872 (27.3.) Strasbourg 4 (136), Not. Auguste Weiss n° 3499
Obligation du 27 mars 1872 – Ont comparu M. Edouard Weiss, négociant et Mme Caroline Frédérique Zabern, sans état, son épouse qu’il autorise demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, lesquels déclarent et reconnaissent devoir bien et légitimement pour bonne et loyale dette
A Mlle Caroline Eugénie Kammerer et Mlle Barbe Kammerer, sans état les deux enfants mineurs délaisés par M. Edouard Kammerer vivant restaurateur au Contades, banlieue de Strasbourg, les deux domiciliées avec leur tuteur M. Albert Freyss restaurateur demeurant Allée de la Robertsau banlieue de Strasbourg qui à ce présent accepte pour ellesn la somme principale de 40.000 francs
Affectation hypothécaire. Désignation de l’immeuble affecté. Ville de Strasbourg. Une maison comprenant bâtiment de devant, bâtiment de derrière, écuries, remises, petit jardin, cour, caves, pompe, droits, appartenances & dépendances, situé rue des Veaux N° 18 et ancien N° 19, d’un côté la propriété de M. Saum, de l’autre celle de M. Maurice Ehrmann, par devant ladite rue & par derrière la rivière de l’Ill & le chemin de halage.
origine de la propriété. Les époux Weiss déclarent être devenus propriétaires de cet immeuble pour en avoir fait l’acquisition sur M. François Louis Letz, propriétaire, ancien pharmacien et Mme Ernestine Tibaut son épouse demeurant ensemble à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Jean Georges Flach et son collègue notaires à Strasbourg le 29 août 1858 et dont une grosse a été transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 septembre suivant volume 1171 numéro 20 avec inscription d’office du même jour, volume 998 numéro 164. (…) Les époux Letz en étaient devenus propriétaires de la manière suivante savoir, M. Letz l’avait acquis de M. Edouard Michel Geoffroi Rist, propriétaire, ancien magistrat demeurant à Strasbourg, par contrat passé devant M° Roessel, le jeune, notaire à Strasbourg le 30 décembre 1863, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 15 janvier suivant moyennant le prix de 75.000 francs quittancé audit contrat. M. Rist en est devenu lui-même propriétaire par suite de l’attribution qui lui en a été faite dans le partage de divers immeubles et créances fait entre lui et son frère Mr Charles Daniel Rist, propriétaire demeurant à Strasbourg, suivant acte fait sous seing privé en double à Strasbourg le 21 mai 1849, portant la mention suivante, Enregistré à Strasbourg le 26 mai 1849 folio 10 (…). M. M. Edouard et Charles Rist étaient devenus propriétaires ensemble de la dite maison présentement affectée pour l’avoir acquise ensemble de 1. M Jean Louis Joseph Regnault, juge de paix alors du canton de Geispolsheim, domicilié à Fegersheim, 2. M. Jean Louis Antoine Joseph Prost, propriétaire domicilié à Strasbourg, 3. de M. Paul Mühe, négociant domicilié à Strasbourg, les trois en qualité de liquidateurs définitifs de la masse de M Joseph Philippe Arroy, négociant domicilié à Strasbourg, ayant fait le commerce sous la raison Arroy Pierre Mayno, aux termes d’un acte passé devant M° Lacombe, alors notaire à Strasbourg le 15 janvier 1831 contenant acceptation de cession et abandonnement fait à ses créanciers par M. Arroy en vertu d’un acte reçu par le dit M° Lacombe le 29 novembre 1830, ratifié définitivement par Mr Arroy par contrat reçu par ledit M° Lacombe de 28 janvier 1831. Ladite acquisition par les dits Srs Rist sur masse susmentionnée et ses liquidateurs a eu lieu suivant procès verbal d’adjudication préparatoire dressé par M° Rencker, alors notaire à Strasbourg, le 30 mars 1831 & procès verbal d’adjudication définitive dressé par le même notaire Rencker le 13 avril 1831. (…), cette adjudication transcrite au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 avril 1831 volume 244 N° 96 rt inscrite d’office Volume 210 n° 524 eut lieu pour le prix de 56.000 francs (…) Dans le cahier des charges préalable à ladite adjudication dressé par ledit M° Rencker le 8 mars 1831 il est dit que ladite maison était échue à M Arroy dans la succession de M Pierre Magno son oncle, vivant négociant demeurant à Strasbourg et que ce denier avait acquis le même immeuble des veuve et héritiers de Joham de Mundolsheim, en vertu d’un contrat de vente passé devant la ci devant Chambre des Contrats de la ville de Strasbourg le 31 mars 1844. Feu Mr Jean Philippe Joham de Mundolsheim l’avait acquis en vertu d’un contrat passé à la ci devant Chambre le 20 octobre 1681

La maison est inscrite au cadastre au nom d’Edouard Weiss de Bordeaux à partir de 1888. Fils des précédents, Edouard Weiss épouse en 1872 Julie Emma Zabern, fille du marchand de bois Jean Jacques Zabern

1872 (24.5.), Strasbourg 10 (168), Not. Kœrttgé (Jean Théodore)
Contrat de mariage du 24 mai 1872 – Ont comparu I) Mr Edouard Weiss, Négociant demeurant et domicilié à Bordeaux, né à Strasbourg le 30 novembre 1840 du légitime mariage de M. Edouard Weiss, ancien négociant à Strasbourg et de Caroline Frédérique Zabern son épouse, stipulant comme futur époux
II) Madlle Julie Emma Zabern, sans état, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, née à Strasbourg le 6 avril 1850 du légitime mariage de Mr Jean Jacques Zabern, marchand de bois à Strasbourg, et de feu Dame Salomé Burgardt, son épouse défunte, stipulant comme future épouse
acp 605 (3 Q 30 320) f° 43 du 25.5. – Annahme der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahme des eingebrachten und ererbten, das Letztlebende behält die Nutzniesung der halben Gemeinschaft
Der Bräutigam bringt in die Ehe eine summ von 30.000
Die Braut bringt in die Ehe einen Werth von 31.824
Gegenseitige Schenkung dem überlebenden von der Nutzniesung des gantzen Nachlasses

La maison est inscrite au cadastre au nom de Joseph Blanck à partir de 1896 puis de Henri Bertrand à partir de 1908.
Originaire de la Walck, le rentier Henri Bertrand épouse en 1905 Marie Adèle Rosalie Jeanne Blanck, fille de l’employé de banque Marie François Joseph Aloyse Blanck et d’Adèle Zissel.

Mariage, Strasbourg (n° 1298)
Strassburg am 9. November 1905. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Rentner Heinrich Bertrand, katholischer Religion, geboren am 28. Januar des Jahres 1874 zu Walk, Unter-Elsaß, wohnhaft zu Walk, Sohn der Eigentümers Heinrich Bertrand und seiner Ehefrau Magdalena gebornen Denu beide wohnhaft in Walk, 2. die Maria Adelheid Rosalie Johanna Blanck, ohne Beruf, katholischer Religion geboren am 15. August des Jahres 1882 zu Schiltigheim, Unter-Elsaß, wohnhaft in Straßburg, Kalbsgasse 18, Tochter des Bankprokuristen Maria Frantz Joseph Aloys Blanck und seiner Ehefrau Adelheild gebornen Zissel, beide wohnhaft in Strassburg (i 75)

Naissance, Schiltigheim (n° 187)
Schiltigheim am 16. August 1882. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Buchhalter Joseph Blanck, wohnhaft zu Schiltigheim, katholischer Religion, und zeigte an, daß von der Adelheid Blanck, gebornen Zissel seiner Ehefrau katholischer Religion wohnhaft bei ihm zu Schiltigheim am 15. August des Jahres 1882, vormittags um acht Uhr ein Kind weiblichen Geschlechts geboren worden sei, die Vornamen Maria Adelheid Rosalie Johanna erhalten habe
[in margine :] décédée à Paris (16°) le 4 décembre 1969. Le 27 fév. 1970, le grefier (i 97)



15, rue du Fort


Rue du Fort n° 15 – III 223 (Blondel), N 524 (cadastre)

Reconstruite par le passementier Jean Jacques von Matzenheim (1623)
Auberge à la Renommée (1720-1725, auparavant dans la maison voisine)
Détruite pendant le siège de 1870 – Sol réuni à d’autres pour construire l’école Schœpflin, 1872

Fort (Schweitzer)
L’arrière de la rue du Fort en 1830, avant l’établissement du quai Schöpflin (dessin de Schweitzer, reproduit dans Seyboth)
Aile sud de l’école en partie construite sur le sol de la maison

Les préposés autorisent en 1599 l’employé de l’accise Michel Betz à percer trois fenêtres dans le mur d’enceinte pour éclairer sa cave et son poêle au deuxième étage. Sa veuve est autorisée en 1609 à faire une autre ouverture dans le vestibule. Le passementier Jean Jacques von Matzenheim passe en 1623 un contrat avec le maçon Jean Flieher pour construire un nouveau bâtiment. Il rend la même année le mur mitoyen avec son voisin à l’ouest. La maison passe ensuite à ses créanciers. Elle appartient aux chapeliers Martin Christ (1665) puis Michel Kamm (1671). Passementier originaire de Padoue, Jean Grau est exonéré avec l’appui du préteur royal du bail que veut lui imposer le chambre des Logements militaires pour loger un artificier. Propriétaire depuis 1716, le tailleur Chrétien Hæffner reprend dans sa maison de 1720 à 1723 l’enseigne à la Renommée qu’il exploitait auparavant dans la maison voisine. Elle passe en 1742 à son gendre Sébastien Henri Hæffner auquel les examinateurs n’ont rien trouvé à redire à son chef d’œuvre. Catherine Barbe Hæffer femme du diamantaire Philippe Jacques Lederlin la vend à sa nièce Salomé Meyer, femme du cordier Jean Pierre Pfeiffer qui disparaît lors de la campagne de Russie.

Plan-relief 1727 Fort (détail)
Arrière de la rue du Fort, à partir de la porte de Pierre (à droite). La maison se trouve à gauche de la tour au milieu de l’image. Plan-relief de 1725-1728 (Musée historique, image extraite de Strasbourg, Urbanisme et architecture)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 53 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison en maçonnerie et trois étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la cinquième à droite du repère (h) ou deuxième à gauche du repère (i) : deux fenêtres et porte d’entrée au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade vers le canal intérieur des Faux-remparts est la troisième à droite du repère (c).
La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 15.


Elévations vers le canal

La veuve du tailleur de pierres Jean Henri Kœll vend en 1854 la maison à Frédérique Audran qui meurt en 1868 après avoir légué ses biens grevés d’usufruit viager aux Hospices civils. La maison est détruite pendant le siège de 1870. La Ville acquiert en 1872 le terrain où sera construite l’école Schœpflin.


Elévations vers le quai, mise à jour de 1861. La façade est la troisième à droite du repère (4). La façade différente de celle de 1830 à laquelle le cadastre ne signale aucun changement doit avoir été refaite par le maçon Jean Henri Kœll quand le quai Schœpflin a été établi au début des années 1830.

décembre 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1872. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Michel Betz, graveur de caractères, employé à l’Accise, et (1579) Marguerite Bertsch – luthériens
1614 h Bechtold Hage, maçon, et (1614) Marguerite Bertsch veuve de Michel Betz puis (1631) Marguerite Finck – luthériens
1617 v Jean Jacques von Matzenheim, passementier, et (1595) Anne Schilter – luthériens
1631* adj Jean Philippe Hünerer, marchand, et (1620) Madeleine Braun puis (1626) Agnès Reutter, d’abord (1619) femme de Nicolas Chadenoit – luthériens
1640* Balthasar Louis Künast, brodeur de soie, (1614) et Marguerite Bender veuve du marchand Jean Storck puis (1637) Agnès Schatz – luthériens
1660 v Elie Reiff, boulanger puis contremaître, et (1645) Eve Storck – luthériens
1665 v Melchior Christ, chapelier, et (1662) Eve Storck veuve du contremaître Elie Reiff puis (1664) Susanne Oberlin – luthériens
1671 v Michel Kamm, chapelier puis revendeur, et (1668) Ursule Kugler puis (1675) Anne Marie Barthel – luthériens
1678 v Jean Grau, passementier, et (1664) Salomé Hartmann, (1682) Anne Werlin puis (1712) Anne Catherine Armbruster – luthériens
1716 v Chrétien Hæffner, tailleur, et (1704) Anne Catherine Dielenschneider – luthériens
1742 h Sébastien Henri Hæffner, tailleur, et (1732) Catherine Barbe Hæffner – luthériens
1767 h Philippe Jacques Lederlin, diamantaire, et (1756) Catherine Barbe Hæffner – luthériens
1798 v Jean Pierre Pfeiffer, cordier, et (1803) Marguerite Salomé Meyer
1826 v Jean Henri Kœll, tailleur de pierres, et (1824) Elisabeth Grœnninger veuve de Jacques Krætzler
1854 v Frédérique Audran, célibataire († 1869)
1872 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 550 livres en 1738, 500 livres en 1766

(1765, Liste Blondel) III 223, Sr Haffner
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Philipp Lederle, 3 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 524, Koell, Jean Henri – maison, sol – 0,44 are

Locations

1687, Jean Michel Redslob, passementier
1716, Jean Grau (ancien propriétaire)

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1599, Préposés au bâtiment (VII 1314)
L’employé de l’accise Michel Betz demande l’autorisation de percer à travers le mur d’enceinte une fenêtre (2 pieds de large et 2 pieds de haut) dans sa cave, deux autres ouvertures au deuxième étage pour faire un petit poêle et de construire une cabane en bois au bout de la rue. Les préposés autorisent les fenêtres à condition d’y poser des barreaux mais pas la cabane.

(f° 70-v) Donnerstags 29. Martÿ 1599. – Michel Betz Knab im Ungelt, bittet Ihme Zu gestatten In sein Kellerlein ein tagfenster durch der Stattmaur In graben 2 schuh breÿt 2 schuh hoch Zubrechen. Zum andern stock oben vff In iner Cammern bitt er Ihm Zugönnen 2 liechter Zu brech. vnd Zumachen, Zu einem stüblin, Item aller underst Im eck In burckgasen Zu gönnen ein kleine holtzhütt Zu bawen. Erkandt Ist Ime In Zweÿ ersten begeren willfahrt, doch das ers ver rhembse, Aber die holtzhütt abgeschlag.

1609, Préposés au bâtiment (VII 1338)
La veuve de Michel Betz est autorisée à ouvrir à travers le mur d’enceinte une fenêtre (3 pieds ½ de haut, 2 pieds de large) dans son vestibule à condition d’y poser des barreaux

(f° 142) Donnerstags 24. Augusti 609. – Michel Betzen des Knaben im Umbgeld fraw bittet Ihro Zugestatten In Ihrer hauß ehr vor der Stuben Zuerlauben ein fenster In weiten Zollgraben durch der Statt maur Zubrechen 3 ½ schuh hoch 2 sch breit. Ist Ihr bewilligt vnd Zugelaßen, solls aber Verremß.

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le maître maçon est autorisé à repeindre la maison du verrier Philippe Jacques Lederlin

(f° 322) Montags den 11. Octobris 1779. – Phil. Jacob Lederlin Glasschneider
Mr Georg Friedrich Walther, der Maurer, nôe. Philipp Jacob Lederlin, des Glasschneiders bittet zu erlauben deßen Behausung an der Burg: gaß gelegen vornen und hinten anstreichen Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, chambre, cuisine, vestibule, au premier étage un poêle, chambre, cuisine, vestibule, au deuxième étage trois chambres dont l’une pour les soldats, deux chambres à cloisons en lattes dans les combles, une petite cave sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 100 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue du Fort

nouveau N° / ancien N° : 19 / 12
Lederlin
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 149 case 2

Koell Jean Henry tailleur de pierres rue du fort N° 12 à Strasbourg
(1855) Audran Frédérique rue du fort N° 12

N 524, maison, sol, R. du fort 12
Contenance : 0,44
Revenu total : 92,23 (92 et 0,23)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 605 case 2

Audran Frédérique (la demoiselle)
(ancien f° 353)

N 524, maison, sol, Rue du Fort 15
Contenance : 0,44
Revenu total : 92,23 (92 et 0,23)
Folio de provenance : (149)
Folio de destination : zerstört, (sol) 358-I
Année d’entrée :
Année de sortie : 1876
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 5
1871, diminutions – Audran Frédérique f° 353, N 524, revenu 72
1876, diminutions – Audran Friderike f° 353-II, N 524, sol 0,44, Reinertrag 0,23, idem (zum Bau einer Schule verwandt)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 3, Rue 73 Burggaß

12
Pr. Letterlin, Philipp Jacob, Glasschneider – Steltz
loc. Gall, Lorentz, Schlossers gesell – Schirmer
loc. Graffen, Zweÿ ledige Jungfern, burgers töchter – Schmitt

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 73 du Chateau dite Burggasse p. 110

12
Pr. Letterlin, Philippe Jacob, Vitrier – Echasses
lo. Gall, Lorent, garçon Serrurier – Manant
lo. Graffen, deux filles Bourgeoises – Marechaux


Relevé d’actes

La maison appartient à la fin du XVI° siècle au graveur de caractères Michel Betz qui épouse en 1579 Marguerite, fille du boulanger Jean Bertsch de « Simmeringen »

Mariage, cathédrale (luth. p. 28.)
1579. Dnica I Adventus 29. Novembr. Michael Betz der formenschneider, vnd Margaretha Hansen Bertschen des Becken Zu Simmeringen nachgelaßene tochter, Eingesegnet Montags den 14. Decembris (i 17)

Requêtes de Michel Betz dans ses fonctions d’employé à l’Accise
1585, Protocole des Quinze (2 R 15)
(f° 191-v) Eodem Sabbato 4. Decemb. – Michel Betz knab am Ungelt. 1586 XV (2 R 17)
(f° 36-v) XXVI Februa. – Michel Betz knab am Ungelt.

Michel Betz est candidat au poste de péager au pont du Rhin. Il déclare être au service de l’accise depuis un certain temps, chargé de quatre jeunes enfants mais qu’il ne gagne pas plus de 7 sols 6 deniers. Le poste auquel il est candidat lui rapportera davantage.
Il est quelques mois plus tard candidat au poste de péager au Faubourg de Pierre. Il déclare être au service de l’accise depuis cinq ans, garde à la cathédrale depuis deux ans et pendant six semaines au service des Quinze. Il est nommé le 10 novembre. Il reprend le 23 décembre ses fonctions initiales d’employé à l’Accise après avoir constaté que les qualités nécessaires à son nouveau poste lui manquaient. Sob salaire sera augmenté.

1589, Conseillers et XXI (1 R 66)
(f° 234) VII Maÿ – Michel Betz vmb den Zollerdienst vff der Rheinbrucken
Michel Betz vbergibt p. Bitterlbronn vmb den vacirend Zoller dienst vff der Rheinbruck ein demutigst supliciren, darin er gantz unterthenig bitt In solch. dienst für andern Zu conferiren, weil er ein Zeittlang mh. am ungelt gedienet, vier kleine unerzogen Kind biß dahier Zimblich armuth erlitt. demler* venherlich mer nicht dan 7 ß 6 d Zu Lohn gehabt verhofft sich der besser auß Zubring. dieweil er sein handwerck besser treib. kahn. Erkandt wan er will mag er sich zu schreiben geben.
(Bastian Metzger geordnet. f° 239)

(f° 610-v) X. Novembris – Michel Betz Zoller an Steinstraß
Michel Betz Knab am Ungelt p. Bittelbr. supplicirt mündlich vmb den Zollerdienst an Steinstraß bitt Ihn dessen geniessen Zulassen, das er fünff Jar Knab am ungelt, Zweÿ Jahr Zuwächter vff dem Münster gewes. und auch Jetzund den fünffzehen Knecht dienst vff sechs wochen lang versehen.

(f° 611) X. Novembris – Michel Betz Zollerdienst an Steinstraß
Darauff seind auß dem Amptbüchlin die Jenig. geleß so sich vmb bemelt. dienst geschrieben geb. vmbgefragt ob Jemand gebetten die Personen wid. gelesen, Daruff bring. H Werle, H Awenh. Ihren siben inn außzug Michel Betz, Salomon Schick, Melchior Weber der schneid. David Hirschman, Simon Berion, Jost Weidman, Johann Meÿer, und das darumb d. denen die angesucht Vier und achtzig Personen, vermelden dabeÿ das Ihnen wenig darunder bekandt. Erkandt, Ist Michel Betz Knab am Ungeld geordnet, der Ist herein gelaßen und hat die ordnung geschworen.

(f° 728) XXIII. Decembris) – Michel Betz Knabendienst am Ungelt
Bemelte herren lassen auch Referiren demnach Michel Betz Knab am ungelt Zum Zoller an Steinstraß geordnet und aber dabeÿ angezeigt word. nach dem er gewöhlt d. er zu einfeltig, und nicht qualificirt, seÿ wid. mit Ihme gehandelt, und Ihne angezeigt worden das man darfür halt der Knaben dienst solt besser für Ihne sein, & man dieselb. besoldung bessern werde, darauff er bewilligt am Knaben dienst Zupleiben d. er aber sein hauß Jacoben von Matzenheim v.lüh. vnd Jetz wid. drein Zuwohn. so sitzt bemelter fünffzehen Knecht Zwischen Zweÿ stüelben wid.

Michel Betz est nommé le 11 avril à l’un des postes vacants de messager au tribunal. Il renonce à son poste un mois plus tard parce qu’il manque des qualités nécessaires. Il retrouve son poste précédent sur recommandation des Quinze.
1593, Conseillers et XXI (1 R 72)
Stattgerichtsbotten dienst, Michel Betz – Michel Betz knab am Ungelt.
(f° 263-v) XI Aprilis – Stattgerichtsbotten dienst, Michel Betz
Samt auff dem Ambter buchlein den Jenigen geleßen, so sich Zu einen Stattgerichts Botten, darvon man auch zween In mangel stehen, geschrib. geben. Umbgefragt ob Jemands gebetten. Ist niemands gebetten. Seind wider gelaß. Darauff Referiren vorgemelte Herrn das man Iren Sechs in außschutz bracht, Jeremias von Meÿ, Blais Lung, Michel Betz, Hanß Franck, Heinrich Braun und Jacob Marckh. Erkandt Ist Michel Betz für einen geordnet.

(f° 264-v) XI. Aprilis – Michel Betz hatt die Stattgerichtsbotten ordnung geschworen. Rhatt H. sollen vff den Zunfft anzeigen.

(f° 321) IX Maÿ – Michel Betz resignirt Stattgerichtsbotten dienst. Knab im Ungelt.
Michel Betz p. Lt. Hammerer weil* Im der Stattgerichts botten dienst Zuversehen zu schwer will solchen wider resigniren. Was vmb seinen altten dienst wider gebetten haben

1593. Protocole des Quinze (2 R 17)
(f° 76) Zinstag den VIII Maÿ – Michel Betz knab am Ungelt.
herr H Beinheim angezeigt, Er seÿe vom XV Knecht bericht, Nachdem der Knab am Ungelt von Rhät vnd XXI Zum Stattgerichts botten angenommen worden, Aber die scheff also befund. d. er an solchem dienst nicht begere Zu pleÿben, sond. woll Ine wider vffsagen, vermeindt er konn Ine nicht versehen wolte gern am Knaben ampt am vngelt pleyb. Bitt sich Zu begnedigen vnd am vngelt pleyb. Zulaß. dwl. er fünff Cleyne Kinder hatt vnd ein weyb, So mocht Ime willfahrt werden, wie Jüngst beÿ Rhat vnd XXI dem Allmoßen Knecht so thurnhüeter worden vnd wid. Resignirt, widerfahren so an sein* Allmußendienst gelaßen worden.
Erkant, dieweyll es nuhr Zum andern mahl beschehen, d. er promovirt worden, vnd sich vntauglich befunden, So mag es bey Rhat vnd XXI Resigniren, Mitt dem anhang, d. man Ine vertrosten woll, d. er wider an seinen vorigen dienst tretten vnd kommen möge. B. Mr.vf th.

La veuve de Michel Betz se remarie en 1614 avec le maçon Bechtold Hage, originaire de Leutershausen (an der Bergstrasse) en Palatinat
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 259, n° 19)
1614. Dom. Reminiscere 20. Maÿ. Bechtold Hager von Leitershausen in d. pfaltz ein Maurer, Margareta, Michel Betzen des vngelters hind.lassene wittwe. Eingesegnet Mont. den 28. Martÿ (i 134)

Bechtold Hage devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1614, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 975
Bechtoldt Hagen von Leitterßhauß. d. Beckh Empfahet daß Burgrecht Von Margaretha N weÿlandt Michael Betzen, deß geweßenen Knaben Im Ungeltt hind.laßner Wittib vnd wull beÿ den Maurern dienen, Actum den 3.ten Maÿ Aô 1614

Bechtold Hage se remarie en 1631 avec Marguerite, fille du laboureur Martin Finck de Rosenfeld en Wurtemberg.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 117)

1631. Dom. VI Trinit. 17. Julÿ. Bechtold Hage der Maurer u. burger alhie vnd. J. Margreth Martin fincken deß Bauresmans Zu Rosenfeld im Hertzogthumb würtenberg gelegen nachgelaßene Tochter. Cop. 25. Julÿ Zu J. St. Peter im frühgebett (i 60)

Marguerite Finck se remarie en 1637 avec le contremaître au Chantier des maçons Jacques Metzger : contrat de mariage, célébration
1637 (ut supra [25. Septembris]), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 742-v
(Prot. fol. 115 – Eheberedung) Erschienen Jacob Metzger der hoff Knecht vffm Maurhoff und burger Zu St. Alß hochzeiter An einem,
So dann Margaretha Finckin, weÿ: Bechtoldt Hagen deß Maurers see: alhie witib Alß Hochzeiterin, mit beÿstand ihres Vogts Mathiß dreschers deß Maurers Am andern theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 242-v)
1637. Dom. XX. Trinit. 22. 8.bris. Jacob Metzger d. hauptknecht aufm Maurhoff v. burger alhie v. Margretha Bechtold Hag Maurers alhie nunmehr von ihm geschiedene. Cop. 30. 8.bris Zu J. St. Peter (i 123)

Bechtold Hage et Marguerite Bertsch vendent la maison à Jacques von Matzenheim et à sa femme Anne Schilter

1617 (11. Augusti), Chancellerie, vol. 424 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 42-v
Kauffverschreÿbung Hans Jacoben von Matzenheim vber sein Behausung In der Burggassen gelegen
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1617 folio 99. Zubefinden.) Erschienen Bechtoldt Hage vnd Margreth Bartschin eheleut (verkaufft)
Hans Jacob von Matzenheim vnd Anna Schilterin auch eheleuten, so Zugegen auch Kaufften
hauß, hoffstatt mit einem vorhöfflin, sambt aller and. gebeuw Rechten vnd gerechtigkeiten gelegen in Burggaßen, einseits neben Martin Ecken alten Rahtsbewanden s: erben, and.seits Thiebold Chuen von Hirckheim, hinden vf den Innern Stat graben stoßend, daruon gehen Jars 3 ß j Cappen vf Martini bodenzins in den gürtler hoff alhie, It. 2. lb 10. ß gelts Jerlichs vf dem 18. 8.bris hans Jacob Schaffen ietzo dem Platerhauß alhie mit 50. lb, Mehr 2. lb 10 ß d der Samblung Zum Thurn Jars vf Erhardi mit 50. lb d ablösig, sonsten freÿ ledig vnd eigen, Ist d Kauf vber besagte beschwerden Zugegen für vnd vmb 115. lb d

Le passementier Jean Jacques von Matzenheim épouse en 1595 Anne, fille du jardinier Michel Schilter
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 81, n° 58)
1595. Dominica XIII post Trinitatis. Hans Jacob von Matzenheim der Pasamentmacher vnd Anna, Michel Schilters des garttners hinterlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 30. Septembris (i 44)

Marie Hermann, veuve du péager Jacques von Matzenheim, passe un accord avec son fils passementier Jean Jacques von Matzenheim relatif au commerce de passementerie
1616 (8. Jenner), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 6
(Inchoat. fo: 5) Erschienen Fr. Maria Hertmännin Jacob von Matzenheim Zollers ane Steinstraßer thor seligen Witwe Mit beÿstandt des Ehrenhafft. Wilhelm Gutt Jar des Jüngern Schnÿdarzts Irs geschwornen Vogts ane eim
So dann hanns Jacob von Matzenheim Paßmentmachers erstgenanten Frauwen Marien hertmännin Sohn burgers alhie am andern theyl
haben beyde parteÿen gegen einander bekhandt v. offentlichen verÿehen, Alls bemelter hans Jacob von Matzenheim beÿ seiner lieben mutter bitzher Inn Sechs Jar lang Inn diensten deß Paßmentmachers geweßen vnd Ir solchen handell verrichten vnd versehen die weyl der beÿderseyts gelegenheyt nach Ist *las beÿ einander dergestalt zuvertheylen, dießer sach durch vnderhandlung der fürnemmen herrn Jeronimi hatten (…)

Jean Jacques von Matzenheim hypothèque la maison au profit du tailleur Jean Philippe Schaub

1621 (ut spâ. [xvj. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 443 (Registranda Meyger) f° 40
(Inchoat. in Prot. fol. 25.) Erschienen hanß Jacob von Matzenheim
hatt bekhandt vndt In gegenwärtigkheit hannß Philippß Schaup schneÿders burgers Zu Straßb. – schuldig seÿen 100 pfund
vnderpfand hauß, hoffstatt vnd höfflin, mit Allen Ihren geb. & geleg. Inn d. St. St. vff der Burg gaßen, einseit neben hanß Waldbauer Wurtzstosser, anderseit neben Sÿbilla des Alten büttels vff der Maurers stub haußfr. hind. vff den St. graben stoßend, dauon gnd ij x ß d geltd loßig mit L lb d Ins platterhauß, It. ij. lb x ß geld loßig mit . lb der Samblung Zum thurn, So dann sind sie verhafftet vmb xxx vij lb ß d Michel Betz haußfr

Le passementier Jean Jacques von Matzenheim charge le maçon Jean Flieher de construire un nouveau bâtiment après avoir emporté les décombres moyennant 225 livres. Le rez-de-chaussée sera construit en pierre, la fenêtre de la cuisine aura trois pieds de haut et deux pieds de large, le chaudron à lessive sera remplacé par un neuf, le premier étage aura trois ouvertures (trois pieds sur deux) vers le fossé, le couloir une ouverture de cinq pieds sur trois

1623 (vj. Februarÿ), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 126-v
(Inchoat. in Prot. fol. 118.) Erschienen hannß Jacob von Matzenheim d. passamentmach. Ane eim
So dan hannß Flÿher d. maurer burger Zu Straßburg Am And. theil
vnd haben bede parth. sich eines Verdings mit einand. Vereinbart vnd verglich wie Volgt, Nammlich so hatt ermelter von Matzenheim Ihme Meister hannß Flÿher Angefrömbt vnd verdingt seine Behaußung vff d. Burggaß, souil hamer vnd köllen belangt, von vnd. bitz oben Vff zubauwen, wie dann ermelter Flÿher Zu solch. bauw lüffern soll Alle stein, kalck vnd Sand, deßgleich. das gerör laß. hinweg führen, Inn dem Vnder gemach Aber das Steinwerck vber der thuer darzu geb. so dartzu erfordert, Inn der Küch die fenster 3 schuo hoch vnd 2 schuo Inn Liecht herdt vnd Buch Kessell Abbrechen vnd von newem vffricht. die Vnderst stub thünch. vnd einfaß. vff den erst. Bod. 3 steinere Liecht vff den grab. 5 schuo hoch vnd Jedes 2. Im liecht, Im gang ein Liecht 5 schuo hoch vnd 3 Im Liecht, dreÿ offen löcher vnd 3 par offenfuß, alle böden besetzen vnd geruth* Alle nothwendige Arbeith verricht. Dageg. hatt mehrgenand von Matzenh. Ime Meister hannß Flÿher für solche bauw vnd Arbeith zugeben vsproch. 225. lb d sonst 2 ß w. wann er es gebehren würdt

Jean Jacques von Matzenheim rend mitoyen le mur qui sépare sa maison de celle de son voisin Jean Ernest Schmidt (ensuite n° 13)

1623 (ut spâ [vj. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 126
(Inchoat. in Prot. fol. 117.) Erschienen hannß Jacob von Matzenheim d. passamentmach. Ane eim
So dan hannß Ernst Schmÿd. d. leinen weber burger Zu Straßburg Am And. theil
Antzeigend, Demnach sie bede Ihre heüser Alhie Inn d. St. St. vff d. Burggaß nebend lig. haben vnd ein Maur sampt einer scheÿd wand Von Vnden hero bitz oben vff die fürst beder haüser scheÿdet, welche Maur vnd schiedwand bitzenhero sein hannß Jacob von Matzenheim eÿg. gewesen, das hierauff mehr genant hannß Jacob von Matzenh. für sich, seine erb. vnd Nachkomm.bewilligt vnd v.sproch. solche Maur vnd scheÿwand Zwischen Inen bed. parth. gemein Zu sein vnd Zu laß. dergestalt das bede theil sich derselben gemeinen Maur vnd scheÿdt wandt Zugebrauch. macht hab. sollen, dageg. gemeldt hannß ernst Schmÿd. Ime Von Matzenh. für solche gemeine gerechtigkeit hienechst Georgÿ nechst khünfftig 45. lb Zugeben vnd Zubezahlen sein soll

Jean Jacques von Matzenheim hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Müller de Francfort. En marge, quittance remise en 1631 au propriétaire Philippe Hünerer

1623 (ut spâ [xxix. Decembris]), Chancellerie, vol. 450 (Registranda Meyger) f° 881-v
(Inchoat. in Prot. fol. 431.) Erschienen hanß Jacob von Matzenh. burger zu Straßburg
hatt in gegensein h. hanß Jacob Müller von Franckforth – schuldig seÿe 500 pfund
vnderpfand hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. & gelg. Inn d. St. St. vff d. Buck gaßen, einseit Ernst Schmÿd. And.seit hanß Waldbaur, hind. vff d. Stattgrab. stoßend, dauon gnd. v gl. loßig mit 100. gld. d Samblung. Zum Thurn, Mehr v gl gld mit 100 gld Ins platt. hauß vnd 3 ß i kapp. Im gürtler hoff
[in margine :] Erschienen H. hannß Jacob Müller hieringemelt hatt in gegensein Hn hannß Philip Hünerers alß Jetzigen Inhabern der hierin Zu Unterpfand verlegten Behaußung (…) Act. d. 8. Januarÿ Anno 1631.

Jean Jacques von Matzenheim vend à Jean Philippe Hünerer une maison au Vieux-Marché-aux-Poissons en hypothéquant en garantie sa maison rue du Fort. Un premier acte dressé le premier mai est remplacé par un nouveau le 23 octobre

1628 (1. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 239-v
(P. fol. 65.) Erschienen hannß Jacob von Matzenheim d. passmentirer alhie hat verkaufft
H hannß Philipps hünerer dem handelsmann so Zugegen
hauß vnd hoffstat sampt einem gemeinen höflin mit allen & Alhier vfm vnd. fischmarckt einseit neben hanß Clausen dem huetstaffierer 2.seit neben H Melchior hartung dem handelßmann hinden vff ein behausung dem werckh vnser frawen Münster mit dem gemeinen höfflin vff weÿ: Caspar Kniebsen auch Anthoni Couueliers seel. Erben gemein gewehrbshauß stoßend gelegen, dauon gehen 20. lb gelts Jarß vf weÿhenachten H M. Theophilo Dachteln ablösig mit 400. lb, So ist daß hauß auch v.hafft vmb 231. lb 13 ß 4 d Caspar von Matzenheim deß v.keüffers brudern, Item vmb 100. lb Maria Matzenheimin sein deß v.keüffers Schwester Kindern, solche beede posten vf erfordern Zuerlegen, sonst eÿg. Vnd ist diser Kauff vb. die beschw. geschehen p. 566 pfund
(f° 240-v) vnd Zu noch mehrer sich.ht der wehrschafft, hat er Verkäuffer Zu Unterpfand v.legt, hauß vnd hoffstat & vff der Burckhgaß neben hanß Waldbauren vnd 2.seit Ernst Schmid, hid. vff der Statt Innern graben, vnd ist Zuuor hafft vmb 50. lb d. Samblung Zum Thurn, Jt. vmb 50. lb dem Blayerhauß
[in margine :] Ist and. werts v.schrieben infra fol: 557

1628 (23. octob.), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 557
Erschienen hannß Jacob von Matzenheim d. Paßmentirer burger Zu St. (verkaufft)
h hanß Philipp Hüenerer dem handelßmann auch burger Zu St. so Zuegegen, ihme & mit beÿstand herrn Johann Adam Hüenerers auch handelßmanns alhie seines Bruders
hauß vnd hoffstat mit einem gemeinen höfflin vnd allen andern & Alhie vffm vndern Vischmarcht einseit neben hanß Clausen dem huetstaffirer 2. seit neben h Melchior hartung dem handelsmann hind. mit dem gemeinen höfflin vff weÿ: Caspar Kniebsen vnd Anthoni Couueliers s Erben gemein gewerbhauß stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß vff Weÿhenachten 20. lb geldts H M Theophilo dachtler Kleinen rhats Actuario in hauptg. mit 400. lb d abzulösen So ist diese behausung auch noch verhafftet vmb 231. lb Caspar von Matzenh. sein deß Verkäuffers brudern, Item vmb 66. lb d erstbesagtem seinem Bruder Caspar für sie beßerung an diesem ietz v.kaufften hauß, Item vmb 66. weÿl. Mariæ Matzenheimin sei des verkäuffers Schwester s. Kinder, (…) Vnd ist diser Kauff vber die beschwd. so der Käuffer vff sich genommen, Zugangen für vnd vmb 535 Pfundt
Dabeÿ insonderheit Er Verkäuffer verprochen, falls die in obigem kauff vff Caspar von Matzenheim angebenen beede posten Von V.fließung d. obbestimpten 4. Jahren erfordert vnd erlegt werden müeßten, daß Er verkäuffer ihne Keüffer deßwegen zu entheben und Zu uertreten schuldig sein soll, dafür er dann Zu Vnderpfandt verlegt hauß vnd hoffstatt & alhie vff der Burckgassen neben hannß Waldtbauren, j vnd 2. seit Ernst Schmid. hinden vf der Statt Innern graben stoßend geegen, welches hauß zuuor verhafftet ist vmb 50. lb der Samblung zum Thurn, Item umb 50. lb d dem Platerhauß, vnd dann vmb 150. lb. d schlecht geldt H Frantz Rudloff Ingold XIII. sonst eÿgen
[in margine :] Nota diser Kauff ist albereit v.pfundtzollet vide supra fol. 240.
vide bezalten Nachtrag in Notarÿ Küglers Regist. de Anno 1609. et 1616. fol. 471. et 32. nec nom in Imbreviaturis Cancellariæ de A° 1612. fol. 32
Vide etiam infra fol. 559 fa. 2.
[in margine :] Erschienen Maria Matzenheimin see: Kinder, vogt hanß Christman Merckhle der ferber hatt in gegensein deß käuffers (…) Act. den 4. Junÿ Anno 1635

Jean Philippe Hünerer devient propriétaire par adjudication judiciaire non conservée (voir plus haut la quittance en marge de l’acte de 1631). Fils du juriste Adam Hünerer, il épouse en 1620 Madeleine Braun, fille du marchand Thiébaut Braun alors qu’il est receveur de la famille Marbach.

Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1353)
1620. Dominica Misericordiæ. Johann Philippus Hünerer, Marbachischer Schaffner alhier, vnd Jungfraw Magdalena, Herrn Diebolt Braunen des Handelsmanns nachgelaßene Tochter (i 448)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 102) 1620. Dominica Misericord. d. 30. Aprilis. Johann Philipp Hünerer, H Adam Hünerer der Rechten Licentiat n. sohn, und J. Magdalena Thiebold Braunen des Handelsmanns n. tochter, eingesegnet zu S. Thoman montag den 8. Maÿ (i 56)

Le marchand Jean Philippe Hünerer se remarie en 1626 avec Agnès Reutter, fille du marchand Thomas Reutter, qui a épousé en 1619 Nicolas Chadenoit (sans doute originaire de Saint-Dié)
Mariage, cathédrale (luth. p. 216)
1626. Doîca 7. Trin: 23. Julÿ. H. Hans Philips Hünerer der Handelsmann vnd Agnes Niclas Schadenoi des handelsmanns n. wittwe, eingesgnet montag 31. Julÿ (i 113)

Mariage, cathédrale (luth. p. 87)
1619. Dominica 8. Trin: den 18. Julÿ. Niclas Schadnoit, Hans Schadnoit zu S. Dietolt bey Markirch e. sohn, vnd Agnes Thoman Reuter des Handelsmanns e. tochter, eingesegnet Zinstag den 27. Julÿ (i 48)

La maison appartient ensuite au marchand Balthasar Louis Künast d’après les tenants et aboutissants. Fils d’Abraham Künast et de Jacques Kandtern, le brodeur de soie Balthasar Louis Künast épouse en 1614 Marguerite Bender veuve du marchand Jean Storck.

1614 (26. Nov.),Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) n° 540
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften v. kunstreichenn Herrn Balthasar Ludwig Küenast dem seÿdenstickher, Weÿland herrn Abraham Küenast gewesenen burgers Alhie Zu Straßburg seeligen sohne burg. Zu Straßburg an einem,
So dann der Ehren: v. tugendsamenn frawenn Margred Benderin, Weÿland deß Ehrenhafftenn Johann Storckhenn geweßenn handelßmann v burgers Zu Straßburg seeligenn wittib Am Andern theil
vnd dabeÿ Inn beÿsein willens wissens vnd gefell Herrn Melchior Hartung und Joseph Abri beed. handelßleüth burgere Zu Straßburg Ihro der frauwenn Wittib vnd Ihrer Kind. vögten, vff Ihro d. Hochzeiterin, So dann herrn Matthiß Eckenn alt. großenn Raths beewantenn Fr. Jacoben Kandtlerinn des hochzeiters Mutter vogts, herrn Hanß Philipps Kirnen seines brud. vnd herrn Pauli Rosenbrechers Notarÿ vff deß hochzeiters seith
Actum Sambstagß d. 26.ten Novembris 1614. [unterzeichnet] Ich Balthasar Ludwig Künast hochzeider bekenn wie vor stett

Mariage, cathédrale (luth. p. 23)
1614. Doîca 1 Adventus den 27. 9.bris. Balthasar Ludwig Künnast seidensticker, vnd Margreth hans Storcken des handelsmanns n. witwe, eingesegnet montag den 5. decembris (i 16)

Baptême, cathédrale (luth.) Hans Storck und Margaretha Bender, 1595 n° 90 (i 40), 1598 (i 120)

Marchand et assesseur au Grand Sénat, Balthasar Louis Künast se remarie avec Agnès, fille du marchand Jean Philippe Schatz
Mariage, cathédrale (luth. f° 389)
1637. Doîca 2. Epiphan. 15. Jan. H Balthasar Ludwig Künast der handelsmann vnd beÿsitzer des grosen raths, und J Agnes H Hans Philipps Schatz der handelsmann vnd beÿsitzers des grosen Raths tochter, eingesegnet montag 23. Jan: (i 19)

Suite à un différent porté devant le Grand Sénat qui rend sa sentence le 26 mai 1659, Balthasar Louis Künast passe un accord avec Eve Storck, femme d’Elie Reiff, et sa sœur Marguerite Storck. Balthasar Louis Künast cède des valeurs et des immeubles dont la maison rue du Fort, les sœurs Storck cèdent en contrepartie toutes les dettes actives et passives provenant de la succession de Marguerite Bender

1660 (7. febr.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 148-v
(Lect. & Confirm. 9. Febr. a° 1660. Prot. fol. 14.) Erschienen H Balthasar Ludwig Künast der Handelßmann, mit beÿstand H Johann Schatzen deß ältern und H Johann Ulrich Meÿers beeder E.E. Kleinen Rhats alter Beÿsitzer an einem,
So dann Elias Raÿff alß Ehevogt Evæ Storckhin, und H Laurentÿ Treutel Notarius alß Vogt Margarethæ Storckhin Geschwistern am andern, Vnd beÿde theil mit beÿstand der Ehrenvest, Fürsichtig, weÿsen H Johann Christmann Merckhlins und H Paul Friderich Marbachs alß aus E.E. hochweÿsen groß. Rhats mittel Zur gutlich Vergleichung insonderheit Deputirter, Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Demnach Sie die Störckische Schwester ahne ihne H Künasten nicht allein die, in dem von Wohlgedachtem groß. Rhat am 26. maÿ a° 1659. erteiltem Bescheÿd, gemeldete 637 lib. die dabeÿ erwehnte Zinnße erforderten sondern auch noch andere allerhand prætensiones gs*, So hetten, Endlichen beÿde Parten, durch vermittlung ehrengedachten Herrn Raths Deputirten, sich dahien mit einand. gütlich. verglich. daß Zuvorderisten alle die Jenige prætensiones, welche H Küenast ahne die Storckische Schwestern hat, oder Zuhaben vermeinen möchte (…)
Inmaß. dann Er H. Küenast, solchen Vergleich gemäß, gedacht. beed. Storckisch. Schwesteren vffrecht redlich ohnwiderrufflich cedirt, abgetretten und überlaßen deroselben anweßende resp. Ehe und Vogt auch dafür an Zahlung angenohmen haben, Erstlich 537. lib 10. ß reducirten Capitals so die Statt Straßburg, vermög einer pergamentinen vff Jacobi a° 1622. mit deroselben anhangenden größern Insigel vffgerichteten Zinnßbrieffs (…)
Item hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhie in der Burggaßen einseit neben weÿl. Philippß Voglers seel. Erben, anderseit neben David Wagnern dem Leinenwebern hind. vff den innern Stattgraben stoßend gelegen, davon gehend iahrs termino Hÿlarÿ 2 lb 10 ß lößig mit 50. lib der Samlung Zum Thurn, Item 2. lib 10 ß termino Michaelis lößig mit 50. lib. dem Blaterhauß
Item Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit dero hoff, hoffstätten und allen ihren Gebäwen, Begriffen, Recht. und Zugehördten alhie beÿm Pflantzbad einseit neben Weÿl. H Philipp Jacob Reißeiß. dißer Statt gewesenen Ammaÿsters nunmehr seel. Erben, anderseit neben weÿl. Jacob Küblers deß Metzgers Zu Westhoffen seel. wittib hind. vffs waßer stoßend gelegen, davon gehend iahrs 15. ß Allmend gelts weg. der Prütsch und Landfest gemeiner Statt, Und 5. lib. jährlich den 12. Jan. lößig mit 100. lib. H Andreß Fischern E.E. Groß. Rhats alten Beÿsitzern,
Item hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, ahne Steinstraß, hinder der Mauren, beÿm Treÿzehengraben, einseit neben hannß Otten dem Wagnern, anderseit neben Lorentz Gilg dem tagners, hind. vff die Statt Maur stoßend gelegen, davon gehend iahrs j lib 5 ß termino Martini bodenzinß gemeiner Statt
Item Ein hundert Viertel waÿtzen (…)
Hingegen die beide Storckische Schwestern, die obigen Ir (beschwerden) auch alle in weÿl. Margarethæ Benderin seel. Verlaßenschafft begriffene activ und passiv schulden vollkommen Ihme H Künast übergeben sein und hafften sollen

Fils du barbier Elie Reiff, le boulanger Elie Reiff épouse Eve Storck, fille du marchand Jean Bernard Storck, assistée de sa sœur Marguerite femme du fabricant de chausses Jean Georges Doni : contrat de mariage, célébration.
1645 (30. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 436-v
(Eheberedung) Erschienen Elias Reiff der Weißbeck und Burg. Zu Straßburg alß hochzeiter an einem,
So dann Jungfrau Eva weÿl. H Hannß Bernhard Storckh. deß handelßmanns und Burgers Zu Straßburg nunmehr seel. nachgelaßene eheliche dochter alß hochzeiterin, mit beÿstand Margarethæ Storckhin ihrer eheleiblich. Schwester, hannß Georg Doni deß hosenstrickhers ihr Margarethæ Ehevogts und hannß Jacob Lauterers von Tübing. Corporalß und. H. Capitain Hasen alhie alß Ehevogts Sabinæ Storckhen ihr Evæ Basen am andern theil

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 308)
1645. Domin: IX Trin. 4 aug. Elias Reÿff, weißbeck, Eliæ Reÿffen, Barbierer vndt burg. alhier Nachgel. Sohn, Jungfr. Eva, Johann Bernhard Storcken, handelßmann v. Burger allhier Nachgel. tochter. Eingesegnet dinstag 12. Aug. St: Thoman (i 314)

1656 Conseillers et XXI (1 R 139) Elias Reiff. 90. [pt° intercessionalibus]
1648, Protocole des Quinze (2 R 67), Elias Reiff. 53. 56. [Stallschulden]

Le tuteur des enfants de l’aubergiste Elie Reiff vend la maison au chapelier Melchior Christ

1665 (10. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 414
(Prot. fol. 24) Erschienen David Reÿff der Ballier alß Vogt weÿl. Eliæ Reÿffen deß Würths nunmehr seel. nachgelaßene Kinder, mit assistentz herrn Johann Georg Lang Notarÿ
in gegensein Melchior Christen deß hutmacher, mit beÿstand Lorentz Oberlenders deß Kuttlers seines Schwäher Vatters
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen Begriffen Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhie in der Burggaßen, einseit neben H. Johann Pforten großen Rathsverwanth. anderseit neben den Voglerischen Erben, hinden uff den inneren Statt Grab. stoßend gelegen, welche Behaußung umb 50. lb Capital und 7. lb 10. ß davon Verfallene Zinnß der Samblung Zum thurn, Item umb 50. lb Capital und 7 lb 10 ß für davon außstehende Zinnß dem Blatterhauß Verhafftet (übernohmen) – umb 115. lb

Melchior Christ hypothèque le lendemain la maison au profit du compagnon chapelier Michel Kamm

1665 (11. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 415
Erschienen Melchior Christen der Huetmacher
in gegensein Paul Heÿdels Gartners ahne Steinstraß alß Vogten Michael Kammen deß huetmachers Gesellen – schuldig seÿen 25. Pfund pfenning, damit daß Angely uff nachgemelte behaußung bezahlen können
Unterpfand sein solle, hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen und Zugehördt. alhie uff der Burggaßen, einseit neben H. Johann Pforten E.E. großen Raths Beÿsitzern anderseit neben den Voglerischen Erben, hind. uff den inneren statt Graben stoßend gelegen, so Zuvor umb 50. lb Capital und 7. lb 10. ß Zinnß der Samblung Zum thurn, Item umb 50. lb Capital und 7 lb10 ß dem Blatterhauß Verhafftet, so dann umb 90. lb Kauffschillingß rest den Reiffischen Kindern verhafftet

Les Quinze accordent une dispense à Melchior Christ auquel il manque huit jours sur ses deux ans de tour de compagnon. Il est rentré plus tôt que prévu parce que sa mère était malade puis est morte. Il a par ailleurs bonne réputation.
1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
(f° 62-v) Sambstag den 7. Aprilis – Melchior Christ per Wild Ca. Huthmacher prod. Supplicat. Becl. per Dr. Bitsch copias und Z d O. erh.

(f° 66-v) Freÿtag d. 20. Aprilis – Huthmacher Contra Melchior Christen prod. Gegenbericht, Wild pro Citato copias und Z d O, erh.

(f° 77) Sambstag den 5. Maÿ – Melchior Christ per Wild cont. Huthmacher prod. Schlußschrifft. Illa copias und Zeit d. ordnung erh.

(f° 84) Sambstag den 12. Maÿ – Huthmacher per Dr Bitsch Contra Melchior Christen prod. Gegenbericht, Wild pro Citat. Z d O, erh.

(f° 87-v) Sambstag den 19. Maÿ – Melchior Christ contra Huthmacher ist vf beederseits gethanen beschluß eadem Sententia (da solche H. Franckenberg. und H Mülb bedencken sollen)

(f° 92) Freÿtag den 25. Maÿ – Christ Ca. Huthmacher
Vorige Herren referiren ferner daß Sie auch die Acta in Sachen Melchior Christen Contra die Huthmacher examinirt vnndt durchgang, befunden, daß bede Clägern darumb nicht zu erarbeitung seiner 2. Gesellen Jahr admittirt werden will, weilen ihme ane den Zweÿ Wandern Jahren 8. tag ermanglet, Er auch vnder solcher Zeit 2. nächt allhier geweßen, Wann aber Er länger Wegen seiner Mutter Kranckheit, auch darauff erfolgenden todt 8 tag eher Von d. Wanderschafft allhero kommen müßen, vnd Er im übrigen Ein guth Zeügnuß hat, alß Vermeinen Deputati es were vf volgende weiß mit ihme Zu dispensiren.

Fils du plumassier Melchior Christ, le chapelier Melchior Christ épouse en 1662 Eve Storck, veuve du contremaître Elie Reiff. Il adopte les trois enfants de sa femme sous réserve de ratification par le Sénat. La future épouse lui donne en contreparie la jouissance viagère de sa maison rue du Fort : contrat de mariage, célébration

1662 (17. 8.br.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 16) f° 123
Eheberedung zwischen Melchior Christen dem Ledigen Huetmachern vndt Burgern alhier Zue Straßburg vndt Fr. Eva Storckhin Weÿl. Eliæ Reüpffen geweßenen Ballierers vndt auch Burgers alhie sel. nachgelaßener Wittib auffgerichtet. Act. den 17. 8.br. 1662.
Zwischen dem Erbarn vndt bescheidenen Mr Melchior Christen, dem Ledigen Huetmachern vndt Burgern alhier Zu Straßb. alß Breüttigamb an Einem
So dann der Tugendsamen Fr. Evæ Storckhin Weÿl. Eliæ Reüffen geweßenen Ballierers vndt auch Burgers alhie sel. nachgelaßener Wittiben als hochzeiterin am andern Theil
Beÿ dem Fünfften Ist der Bräuttigamn freÿ willig erbietig vndt verspricht der Fr. hochzeiterin mit obgedachtem Elia Reüffen ihrem verstorbenen haußwürth seel. ehelich erzielte und hinderlaßene dreÿ Liebe Kind. auff vorhergendt vnserer gn. Herren Ratification ahne Kindes statt auff und anzunehmen
Solchemnach vndt auff vorgehende Adoption Will sie Fr. hochzeiterin Sechstens ihrem Hochzeiter ihre auff der Burckgaßen gelegene vnd eügenthümblich Zuständige Behaußung Zu einem rechten Lebtägigen Wÿdemb verschriben haben, dergestalten daß Er solche die Zeits eines Lebens Zu besitzen, Zugebrauchen und Zu nutzen habe, hiengegen aber auch schuldig sein so lang Er solche wÿdembsweise besitzen werde, die Jährlich davon fallende Widerzinß ordentlichen abzurichten, daß hauß in ehren vndt Wesentlich baw Zu erhalten (…)
[unterzeichnet] ich Melchior Christ alß hoch Zeutter est bekenne wie ob stett, Heinrich Trabitz Riemen Schneider alß des hochzeiters vogt weilen Er schreibens verfahren so hatte Er mich nachgemelten Notarium in seinem Zu vnd.schreiben gebetten

Mariage, cathédrale (luth. f° 27, n° 54)
1662. Dom: 20. post Trinit. die 12. 8.bris. Zum 2 mahl Melchior Christ des hutmachers Weiland Melchior Christen gewesenen Federschmuckers und Burgers alhier hinderlaßener ehel. Sohn undt Eva, Weiland Eliæ Reif gewesener Balierers und Burgers alhier nachgelaßene Wittib. Montags den 20. 8.bris Maurerst. Münster, Weinsticher (i 29)

Melchior Christ se remarie en 1664 avec Susanne, fille du tonnelier Laurent Oberlin
Mariage, cathédrale (luth. f° 47, n° 16)
1664. Dom: Jubilate die 1 maji. Zum 2 mahl Melchior Christ der hutmacher und Burger alhier undt Jfr. Susanna Lorentz Oberlin des Küblers und Burgers alhier ehel. Tochter, Montags den 9. Maji Münster, Frühegebett (i 49)

Melchior Christ vend la maison au chapelier Michel Kamm, assisté de son beau-père chaudronnier Sébastien Kugler

1671 (29. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 534-v
(Prot. fol. 26.) Erschienen Melchior Christ der huotmacher
in gegensein hannß Michael Kammen deß huotmchers mit beÿstand H. Sebastian Kuglers deß Kupfferschmidts seines Schwähers
Hauß und Hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Burggaßen, einseit neben H. Johann Pforten E.E. Groß. Rhats alten Beÿsitzern, anderseit neben der Vogelischen Erben, hinden uff den innern Stattgrab. stoßend gelegen, Welche Behaußung umb 50. lb der Samblung Zum thurn, so dann umb 50. lb dem Blaterhauß Verhafftet (übernohmen) – 105. lb

Michel Kamm sollicite une dispense auprès des Quinze. Il a dû interrompre son tour de compagnon au bout d’un an parce que de méchantes gens lui ont fait boire un breuvage qui le rend parfois malade et furieux. Si le temps manquant devait être remplacé par un an de travail, il demande dispense des deux années d’épreuve, ce que les Quinze accordent après que la maîtrise des chapeliers a déclaré ne pas y voir d’inconvénient.
1666, Protocole des Quinze (2 R 83)
(f° 178-v) Sambstags den 27. 8.bris – Hans Michel Kamm Ca. Huethmacher Meister
Hans Michel Kamm Huethmacher gesell burgers Sohn per Dr. Bitschen Ca. die Meisterschafft dießes Handwercks, producirt supplication so verleßen, pit darin, weilen er weg. sond. bahren Zuestands seine wand. Jahr nit adimpliren können, Sondern nach vollendetem Jahr wider seinen willen wid. heim gemüßt, welches Ihme Jetzmahls weil es wider Articul, alß er sein Zweÿ Arbeits Jahr anzutretten willens, hinderlich sein will, dispensando solches Zuverstatten. Erkand, würd das begehren Zu bedacht gezogen vnd verricht solches herr Faust und H Goll.

(f° 182) Freÿtags den 2. 9.bris – Hans Michel Kamm Ca. Meisterschafft d. Huethmacher
Herr Faust und Herr Goll laßen per me referiren, sie hatten In Hans Michel Kammen des ledigen Huethmacher Gesellen Sach C. die Meisterschafft selbigen handwercks beÿ des die supplications contenta erwogen, vnd dan Ihne Kamen neben dem ober vnd vnd.meister weiter mündlich angehört, da dan Clagend Kam die Ursach angezeigt, warumb er sein wand.jahr länger nit dan nur vff ein Jahr continuirt, weil Ihme allem vermuthen nach ein trunck von bösen leüthen beÿgebracht worden, dermaßen, wan Ihne der Zustand ergreifft, nit Jedem Meister gelegen mit Ihme Vorzugehen, zu dem er hernach offtmahls ein gantzen Monath lang nit Wercken Kan, bis er sich wid. erhohlet, welches die haupt Ursach die Ihne vor der Zeit wid. hieher Zu seinem noch lebenden vatter getrieben, mit dem erbieten, Wan ja die wand. Jahr nach dem Articul so genaw zue adimpliren, vnd die dispensation keinen platz finden solte, ehe noch ein Jahr weiter alhie Zu Zu bringen, mit Pitt Ihne alß dan beÿ den 2. arbeits Jahren Zu Zuelaßen
die Meisterschafft bringt hierauff vor, daß Er Kam wohl Zur bedauren, dan wan Ihn sein Kranckheit überfelt, seÿe er einem rasenden Mensch gleich, vnd beÿ einem Jahr bereits alhie, so mit dem ermanglenden wand. jahr vffzuheben vnd Zuvergleichen, Vnd weilen er dem Handwerck kein sond.en schaden od. abbruch thun würd, laßen sie gern geschehen daß er dispensando Zu den Arbeits Jahren gelaßen vnd eingeschrieben. Weil nun die Parten fast allerdings einig Seind die Herren der ohn vorgreifflichen meinung es wehre gehörter maßen Zuwillfahren.
Erkand, Ist Supplicirend Kamm beÿ den 2. Arbeits Jahren dispensando Zugelaßen, den parten in gegenwarth d. H. bescheid angezeigt, vnd der bescheid vff der Supplication geschrieben worden.

Les Quinze accordent à Michel Kamm une dispense pour avoir plus de temps que prévu pour faire son chef d’œuvre.
1668, Protocole des Quinze (2 R 85)
(f° 148-v) Sambstag den 22. Augusti – Hans Michel Kamm Ca. Huethmacher Meister
Hans Michel Kamm Huethmacher gesell per Dr Bitschen, producirt schrifftl. ahnstand Mündlichen recess, ward verleßen, der pittet weil Ihme das Meisterstück vff Michaelis Zumachen erlaubt, daß er beÿ den noch längeren tagen Jetzo den anfang daran machen möchte, welches die Meisterschafft nit Zuegeben wollen, Reüßner nom. cit. überlaßens Mghh. Erkandt, dispensando willfahrt.

Fils du boucher Michel Kamm, le chapelier Michel Kamm épouse en 1668 Ursule, fille du chaudronnier Sébastien Kugler : contrat de mariage, célébration
1668 (23. Sept.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 44) f° 187
Eheberedung Hannß Michael Kammen huethmachers vndt Jungfren Ursulæ Kuglerin
Zwischen dem Erbahren vndt bescheÿdenen Hannß Michael Kammen, huethmachern, des Ehrenhafft: vnd Achtbahren H Michael Kammen, Metzgers vndt Burgers alhie eheleiblichem Sohn ane einem
vndt der Ehren: vndt Viel tugendsamen Jungfrawen Ursulæ Kuglerin, deß Ehrenhafft vndt Vorgeachten herrn Sebastian Kuglers, Kupfferschmidts vndt auch Burgers alhie eheleiblichen dochter am Andern theil
in beÿsein (…) Herrn Pauli Heÿdels Garttners underwagnern deßelben Vetters vndt geschwornen Vogts auff sein deß hochzeiters, so dann auff Ihr der Jungfrauwen hochzeiterin seithen (…) Herrn Hannß Ludwig Kuntzen, Meßerschmidts vndt der Zeith E. Ehrs. Kleinen Raths alhie Beÿsitzers deroßelben Jungfraun Vogts, aller burger alhie
So beschehen vndt Verhandelt in deß Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg auff Mittwoch den 23. tag deß monaths Septembris Im Jahr deß herrn als man Zahlte 1668.

Mariage, cathédrale (luth. f° 105-v, n° 40)
1668. Dom: 19. post Trin. zum 2. mahl hanß Michel Kamm der ledige hutmacher, Michel Kamm des Metzgers und Burgers alhier ehel. Sohn, Jfr. Ursula Hr. Sebastian Kuglers Kupfferschmidts u. Burgers alhier ehel. T. Montags den 5. 8.bris Münster (i 108)

Jean Michel Kamm se remarie en 1675 avec Anne Marie, fille du revendeur Jean Michel Barthel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 62, n° 81)
1675. d. 18. [9.bris] Hans Michael Kam der burger und Huthmacher alhier vnd Jungfrau Anna Maria, Hanß Michael Barthels des Krämbten und burgers Eh: tochter (i 169.)

Anne Marie Barthel devient bourgeoise un mois après son mariage
1675, 4° Livre de bourgeoisie f° 424
Anna Maria, Michel Barthelß des grempen eheliche dochter empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann hannß Michel Kammen dem huetmacher pro 8. gold fl. welche beÿ der Cantzleÿ erlegt word. seindt, ist zünfftig Zu d. Spieglern, promis. den 21. Xbr. 1675.

Michel Kamm vend la maison au passementier Jean Grau et à sa femme Salomé. En marge, quittance accordée en 1718 au tailleur Chrétien Hæffner.

1678 (30.4.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 367-v
(Prot. fol. 43.) Erschienen Hannß Michael Kamm der Huetmacher
hatt in gegensein Johann Grawen deß Posomentirers und Salome beÿder Eheleuth (verkaufft)
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier uff der Burg gaßen einseit neben (-) anderseit neben den Vogelischen Erben, hinden uff den innern Statt graben stoßend gelegen, welche behaußung umb 50. lb der Samblung Zum Thurn, so dann umb 50. lb dem Blatterhauß Verhafftet, sonsten gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen seÿe, Vnd were dießer Verkauff und Kauff über ietet angegebene Zwo beschwärden (…) umb 350 fl.
[in margine :] Erschienen hie vorbemelt. H. Tromer als Creditor, hatt in gegensein Christian Häfners, Schneiders als Nunmahlig. Proprietarÿ hie Vorbemel. auff d. burggaß liegend. Haußes (quittung), Act. den 30.ten Decembris 1718.

Fils du passementier Melchior Grau de Padoue en Italie, Jean Grau épouse en 1664 Salomé, fille du tisserand Jean Hartmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 144, n° 38)
1664. Dom. IX. Trinit. 7. August 7. Hanß Graw der Paßmentmacher Weÿl. Melchior Grawen deß Paßmentmachers Zu Padua in Italien nachgel. Sohn, Und Jfr. Salome Hanß Hartmann deß Leinenwebers vndt Burgers alhier eh. Tochter, Copulavi in Matutin Mont. 15. Augusti (i 156)

Jean Grau devient bourgeois par sa femme sept mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1665, 4° Livre de bourgeoisie p. 343
Johann Graw der Paßmentmacher Von Padua bürtig, empfangt daß Burgerrecht von seiner Haußfrauwen Salomeen, Hannß Harttmanns deß Leinenwebers dochter umb 8. Gold fl. so er beÿ der Cancelleÿ dato erlegt, und will beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. den 25. Martÿ 1665.

Jean Grau se remarie avec Anne, fille du cordonnier Georges Werlin
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 302)
1682. Domin. Ead. [XVIII. post Trinit. d. 27. 7.bris] Johannes Grau der Paßmenter W. burger alhier v.Jgf. Anna weÿl. Georg Wörlin deß schuhmachers v. burgers alhier Nachgel. ehel. Tochter. Copul. Donnerst.. 8. 8.bris

Jean Grau loue une partie de sa maison au passementier Jean Michel Redslob

1687 (15.8.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 446
Johannes Grau der Paßmentmacher
in gegensein Johann Michael Redtslobs deß Paßmentmachers
entlehnt, In seiner auff der Burggaßen zwischen Elia Arnold dem Einspänniger und Joh: Mich. Heÿer dem Kaüffer gelegener wohn behaußung, Eine Stub, Cammer, küch. und haußöhren, auff dem ersten stock, auch und. platz zum holtz, und im Keller platz zu seinem trinckwein auf eine vierteljährige auffkündung, anfangend von Michaelis dießes 1687.sten jahrs umb 1 pfund Zehen schilling zinß alle quartal (…) abzustatten

Jean Grau hypothèque sa maison au profit de l’ancien sénateur Jean Henri Bischoff pour régler le prix de la maison à Michel Kamm. En marge, quittance accordée en 1717 au tailleur Chrétien Hæffner.

1692 (7. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 699-v
Johann Grau der Paßmentirer
in gegensein Hn Johann Silberrads, Notar. Publ. im nahmen Hn Johann Henrich Bischoffs Exsenatoris seines Hn Schwehers – schuldig seÿe 100 pfund, daß Er damit hans Michael Kammen d. Huthmacher umb sein noch zu erford. gehabten Kauffschillings rest von größerer Summ auff hernach bemeldter behausung, hat bezahlen können
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, rechten und Zugehördt, allhier auff d. burg gaß. einseit neben Lorentz Steiner dem Einspänniger anderseit neben Christian Fröhner dem Leinenweber, hind. auff den innern stattgrab. stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Christian Häfners, Schneiders als Nunmahlig. proprietarÿ hievor benambsten Grauischen Haußes in d. Burggaß liegend (Quittung) den 4. Januarÿ 1717

La chambre des Logements militaires ordonne à Jean Grau de louer le deuxième étage de sa maison à un artificier qui doit quitter le chantier des Charpentiers. Elle argue que les Treize lui ont demandé de lui trouver un nouveau logement et qu’elle offre un dédommagement en sus du loyer mais Jean Grau a loué les lieux au messager Stamm. Le syndic royal déclare que Jean Grau d’une part s’oppose à ce que le Magistrat lui impose un locataire et d’autre part craint que le locataire ne devienne une charge perpétuelle. Il estime qu’on ne peut imposer à quiconque un locataire. Les Conseillers et les Vingt-et-Un adoptent son avis.
1703, Conseillers et XXI (1 R 186)
(p. 82) Montags den 30.ten Aprilis 1703 – Johann Graw vmb befreÿung seines haußes von Einer gewißen Lehnung so die Hh. Deputirte beÿ der Einquartierung thun wollen.
S. Ersch. H. Johann Graw burger vndt Paßmentirer prod. demuthig unterthäniges Memoriale vndt bitten dahien gehendt daß Mghh. geruhen wollen, Ihnen von dem gesuch der Hh. Depp. Zu den Einquartierungen, welchen Ihme zu muthen wollen, daß Zweÿte Stockwerckh in seiner in der Burggaß ligender behaußung Zu dem Einquartierungs ambt vmb einen Jährlichen Zinß Zu verlehnen gnädigst Zu befreÿen vndt zu absolviren.
Die Hh Depp. Zu den Einquartierungen berichten hierauff, daß Sie nachdeme Ihnen die Commission Von Mghh. den XIII. ertheilt wordt. den Artificieux so in dem häusell welches Zu dem Zimmerhoff soll gezogen werd. wohnet, anderwertig Zu logiren erkundtiget hätten, daß das quæstionirte hauß Zu Vollziehung der Ihnen auffgetragener Commission bequem were vndt hätten darauffhien Johann Grauwen den Proprietarium beschicket demselben nicht nur allein die 8 fl. so Er dem Einquartierungs ambt Jährlichen beÿtragt nachzulaßen, sondern auch den Zinnß so Er darüber Von einer alten frawen welche wochentlich beÿ H XXI.er Rauchen eine gelegenheit gelehnet, Ziehet* Zu geben offrirt, welchen Er damahls auch acceptirt weylen Er nun aber solches abzuwenden beÿ Mherren supplicando einkommt, vndt gedachtes hauß seithero ahne Stammen den Einspänniger verlehnet so scheine es als wan gedachter Grauw von ein vndt andern abwenden were gemacht worden, in deßen wußten Sie nicht wie gedachtem artificieux Zu helffen wan offt gedachte hauß Ihnen entgehen solte.
H Syndicus Regius meldete, Er findte auß abgeleßener Supplication, daß den Imploranten Zweÿ Umbständt Allarmiren, der erstere were die qualität des Jenigen, so die Hh. Depp. in sein hauß logiren wollen, ne[m]b. einen Artificieux, der Zweÿte daß Er beförchte es möchte, wan eine solche Person in sein hauß einmahl logirt wurde ein onus perpetuum für daßelbige seÿn, vndt wan nun secundum p.pium juris ein Jedweder über sein eigenthum nach seinem willen vndt belieben Zu disponiren habe auch vnter der burgerschafft eines Jeden orths eine gleichheit solle gehalten werden, so könte Er nicht sehen wie mann Ihnen anhalten könte sein hauß wieder seinen willens zu verlehnen, dahero Er auch darvor gehalten, daß höchste gedachten H. Depp. Ist den Einquartierungen die commission auff zu tragen were, Einer anderer Wohnung Zu accomodirung des Artificieux sich zu bewerben.
Erk. H Syndici Regii volo gevolgt. H. XV. Spielmann vndt H Rathh. Wilkin

Jean Grau se remarie avec Anne Catherine Armbruster, fille du tisserand bourgeois Jean Georges Armbruster : contrat de mariage
1712 (24. 7.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) f° 315
Verglichene Heüraths: Puncten Zwischen Herrn Johann Grawen, Paßmentierer, und Burgern Zu Straßburg Als Hochzeiter an einem, So dann
der Tugendsamen Annæ Catharinæ Armprusterin, weÿland Hannß Georg Armprusters, Geweßenen Leinenwebers vnd burgers alhie seel. hinderlaßener Ehelichen dochter, als der Hochzeiterin, Am andern theil
Actum Straßburg Sambstags den 24. 7.bris A° 1712. [unterzeichnet] Johann Grau, + der hochzeiterin Zeichen

Anne Catherine Armbruster fait dresser l’inventaire de ses apports en mariage.
1712 (19. 9.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 35) f° 33
Designatio derjenigen Nahrung, welche der Ehren: und Tugendsahmen Frawen Annæ Catharinæ Grawin, Gebohrner Armprusterin deß Ehrenhafften Johann Grawen, Paßmentirers und Burgers zu Straßburg Ehelichen haußfrawen eigenthümlich zuständig vnd dieselbe Zu gedachtem Ihrem Haußwürth für Unverändert in den Ehestand zugebracht (…) Actum Sambstags den 1. 9.bris A° 1712
In einer alhier Zu Straßburg ane der Burggaß gelegener in dieße Nahrung nicht gehöriger Behaußung befund. worden, wie volgt
Sa. haußraths 99, Silber 2, Guldin Ring 1, baarschafft 1, Activ Schulden 20, Sa. der gantzen Nahrung 125 lb

Fille de manant, Anne Catherine Armbruster fait dresser un état de sa fortune, conservé en deux exemplaires
1713 (29.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 66)
(Verzeichnus) Frau Anna Catharina weÿl. Johann Georg Armbruster geweßenen Leinenwebers und Schirmers alhier ehel. Tochter, so bereits Verheurathet, an H. Johann Grauen dem Paßmentmacher und burgern alhier, hat Volgendes eÿgenthümbl. an Vermögen, darüber Sie mir die handtreu abgelegt
Haußrath, Silber, baarschafft, Summa 169 lb
Sigl. Straßburg den 29. Maÿ Anno 1713

(Verzeichnus) Frau Anna Catharina, Weÿland Johann Georg Armbruster geweßenen leinenwebers und Schirmers alhier ehel. Tochter, so bereits Verheurathet, an H. Johann Grauen dem Paßmentmacher und burgern alhier, hat würcklich eÿgenthümblich in Vermögen
Haußrath 57, Silber 6, baarschafft 105, Summa 169 lb
Sigl. Straßburg den 29. Maÿ Anno 1713

Anne Catherine Armbruster devient bourgeoise le 16 novembre 1713.
1713, 4° Livre de bourgeoisie p. 800
Anna Catharina Armbrusterin Von hier, Weÿl. Joh: Georg Armbruster gew. Webers tochter, emp. das burgerrecht gratis, wird zum Spiegel dienen. P. 16 [9. bris]

Jean Grau hypothèque la maison au profit du sellier Jean Georges Brœsamlé

1714 (18.8.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 580
Joh: Grau paßmentm:
hatt in gegensein Johann Georg Brößamle sattlers – schuldig seÿe 50 pfund
unterpfand, seine behaußung c. appert: in der burggass, einseit neben Lorentz stein anderseit neben Joh: Wolff Farr hinten auf den graben

Jean Grau meurt en 1717 en délaissant deux filles de son premier mariage, deux enfants et un posthume de sa veuve Anne Catherine Armbruster. L’inventaire est dressé dans une maison rue du Fort (son ancienne maison dont il est en partie locataire, voir plus bas). La masse propre à la veuve est de 31 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 57 livres, le passif à 61 livres.
1717 (13. X.bris), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 44) f° 37
Inventarium über Weÿland deß Ehrengeachten Meister Johann Grawen, Geweßenen Paßmentirers und burgers Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1717. – nach seinem den 28. Novembris des Zu end lauffend. 1717.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Verstorbenen seel. in Erst und Letster Ehe erzeugten Kinder, auch dero Ehe und Geschworner Vögte Allermasen dieselbe Gleich hernach benambßt und beschrieben, Vorgenommen, ersucht und inventirt, durch die Ehren: vnd tugendsame Fraw Annam Catharinam Grawin Gebohrne Armprusterin, die Hinderpliebene Wittib mit assistentz H Christian Haffners, Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg Ihres Geschwornen Curatoris vnd Vogts (…) geäugt und gezeigt (…) Actum Straßburg Montags den 13. Decembris A° 1717.
Der Verstorbene seelihe Hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie volgt. 1. die Ehren vnd Tugendsame Fraw Salome Fanckin Gebohrne Grawin, H. Joh: Michel Fancken Paßmentirers vnd burgers alhier Eheliche Haußfraw, in dero Nahmen Ihr Hauswürth erstgedacht Zugegen. 2. Fraw Annam Catharinam Schönerin, gebohrne Grawin, Gottfried Schöners deß von hier verzogenen Schneiders vnd burgers verlaßene Frau, dero Geschworner Vogt H Philipp Jacob Heÿer, Schneid. vnd burger alhier, dem Geschäfft Beÿgewohnt, dieße beede deß abgeleibten in Erster Ehe mit Weÿl. frawen Salome Gebohrner (-) seel. Ehelich erzeugte döchter
3. Johannem und 4. Catharinam Margaretham die Grawen, dieße beÿde deßelben in dießer dritten und letztern Ehe erzielte Kinder, 5. So dann ist die Wittib mit einem posthumum beladen, deren Geschworner Vogt der Ehrengeachte Hannß Joachim Philipp Schuemacher v. burger alhier, welcher dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, Also alle fünff deß verstorbenen Eheliche Kinder und ab intestato nachgelaßene Rechtmäsige Erben, Jedes zu einem fünfften theil berührend.

In einer alhie Zu Straßburg ane der Burg Gaß Gelegener und in dieße Verlaßenschafft Nicht Gehörig. Behausung Befunden worden
In der Soldaten Cammer, Im haußöhren, In der Cammer A, In der obern Wohnstub, In der Stub cammer, In der Kuchen, Im Haußöhren, Im Keller
Norma hujus inventarii,. Copia der Eheberedung, perge in Proth. fol : 202.a et seqq. Copia Dispositionis inter Liberos, perge in Matrice sub N° 536.
Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. Haußraths 8, Sa. Silbergeschmeids 17 ß, Sa. Guldin Rings 8 ß, Sa. Schuld 20, Sa. Ergäntzung 1, Summa summarum 31 lb
Dießem nach wird auch der Erben unverändert und Zugleich wegen vieler passviri,, da theilbahr Gutt Beschrieben, Sa. Haußraths 28, Sa. Werckzeugs v. gemachter Arbeit Zum Paßmentmacher handwerck Gehörig 11, Sa. Silbergeschmeids 6 ß, Sa. Schuld 17, Summa summarum 57 lb – Schulden 61, Übertreffen also solche passiva das theilbahre Gutt umb 3 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 46 lb

Jean Grau meurt à l’âge de 77 ans. Le témoin est son gendre Jean Michel Fanck.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. 1713-1736 f° 15-v, n° 26) 1717. Sont. den 28. 9.bris starb nachmittag 1. viertel vor 1 uhr H. Georg Grau burger und Paßmentirer alhier, hat gelebt 77 Jahr und ist Dienst. den 30. ejusdem zu St. Helenæ nach gehaltener Leich Predigt Christlich begraben Worden und sind deß folgende Zeugen [unterzeichnet] Johann Michel fanck alß docher man (i 18)

Jean Grau vend la maison au tailleur Chrétien Hæffner et à sa femme Anne Catherine Dielenschneider moyennant 500 livres

1716 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 135
(500) Johann Grau Paßmentirer
in gegensein Christian häfner schneiders und Annä Cath: geb. Dielenschneiderin
hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten auf der burggass, einseit neben Lorentz Steiner dem Eispenniger anderseit neben Joh: Wolff Farr, hinten auff den stattgraben – (um 200, 50, 50 und 50 Frantz verhafftet, geschehen um) 150 lb

Originaire de Wasselonne, Anne Catherine Dielenschneider devient bourgeoise à titre gratuit en 1701 en s’inscrivant à la tribu du Miroir. Elle doit être l’une des nièces de Laurent Stein, aubergiste dans la maison voisine, voir l’enquête de 1696
1701, 4° Livre de bourgeoisie p. 733
Anna Catharina Dielenschneiderin Von Waßlenheim, empfangt das burgerrecht gratis, wied beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen, Promis. d. 15. Dito [8.bris] 1701.

Fils de Barthélemy Hæffner de Sindolsheim, Chrétien Hæffner est admis au chef d’œuvre en novembre 1703. Il est reçu maître le 28 janvier 1704 et devient tributaire le 29 octobre après avoir acquis le droit de bourgeoisie.
1704, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 343 (1701-1710)
(f° 110) 19. Novembris 1703 – Christian Häffner, weÿland herrn Bartholomai Haffners von Singelßheim hinterlassener ehelicher Sohn, bittet ebenfalls ihne zum Meisterstück au admittiren, willfahrt Gegen verspruch deß Lehr: und Gebuhrts briefs (dt. 4 l 5 ß d)

(f° 116) 18° Decembris 1703 – Christian Häffner, welcher den 19.ten Novembr. Jüngsthien sich Zum Meisterstück einschreiben laßen, bittet ihme dazu behülflich Zusein, Erkandt, Zwar vf Caution Herrn Lux Schaffen welhen mann deßweg. befrag. wird.

(f° 245) Mont. 28° Januarÿ 1704 – Christian Häffner erscheint unter seinem Informatori meister und bittet Ihme die zu verfertigung seines vorhabenden Meisterstück gewohnliche Sechß riß auffzugeben, deme willfahrt mit
N° 15, 1. trometer rock
N° 9, i frantzösisch Kleid
N° 4, i weiber schoben
N° 12, i Page Kleid
N° 1, i leidmantel in thuch
N° 16, i roths botten rock
Hat solche riß wohlverfertiget, deß wegen Er zum Mit meister erwöhlet.

(f° 150-v) 29° Octobris 1704 – Neuzünfftiger. Christian Häffner producirt Stallschein vom 10. Martÿ vnd bittet Ihne das Zunfftrecht Zu Zu Kommen, umb die Gebühr willfahrt (dt. 2. lb 7 ß 6 d)

Originaire de Sindolsheim en Franconie, Chrétien Hæffner épouse en 1704 Anne Catherine, fille du tisserand Emeric Louis Dielenschneider de Wasselonne
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 120-v)
1704. Dom. L et XL.ex permissione Dn *is proclamationi. Christian Häffner der ledige Schneider alhier Weÿl. Bartholomei Häffners gewesenen Burgers und Schneiders Zu Sindelsheim in dem Franckenland nachgelaßener Ehel. Sohn Und Jfr. Anna Catharina weÿl. Emmerich Ludwig Dielenschneiders gewesenen Burgers und wollenwebers zu Waßlenheim nachgelaßene Ehel. Tochter Copulati sunt Mittw. d. 13. febr. [unterzeichnet] Christian häffner als hochzeiter, o handzeichen der Hochzeiterin (i 125)

Chrétien Hæffner devient bourgeois par sa femme le 10 mars 1704
1704, 4° Livre de bourgeoisie p. 748
Christian Höeffner d. Schneider V. Sindelßheim in Francken, w: Bartholome Höeffners gew: schneiders daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht Von seiner Fr. Catharina Diehlenschneiderin p. 2. gold fl. 16. ß Vnd wird beÿ E E Zunfft der schneider dienen. Promis d. 10. Dito [Martÿ] 1704.

L’aubergiste Chrétien Hæffner loue une partie de la maison à Jean Grau (ancien propriétaire)

1716 (2.5.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 249
Christian häfner würt auf der burggass
in gegensein Joh: Graf paßmetm:
in seinem hauß allhier auf der Burggass einseit neben Lorentz Steiner anderseit neben hanß Wolff Varr gelegen die öberste stueb und stueb Cammer die werckstätt ein Cämmerlein darneben und oben auf eine Cammer zuem holtz und ein plätzel im Keller, so lang alß der Entlehner leben wird – um einen jährlichen Zinß nemlich 11 lb

La tribu des Tailleurs fait grief à Chrétien Hæffner qu’il est inscrit dans deux tribus. Il répond qu’il ne fait que réparer les habits. La tribu lui inflige une amende et lui interdit d’exercer le métier de tailleur sauf s’il résigne son inscription à la tribu des Fribourgeois. Il résigne son inscription chez les tailleurs.
Protocole de la tribu des Tailleurs XI 344 (1710-1723)
(f° 92-v) Montag den 20.ten Aprilis A° 1716 – Ferners Wird von den Rüegeren geklagt, Contra Christian Häffner, in pt° daß derselbe Zue Zweÿen Zünfften, Nemb. Zue E. E. Zunfft Freÿburg: sodann E. E. Zunfft der Schneider diene, undt Zwar schon von dreÿen Jahren hero beständig im Schneider handwerck begriffen seÿe, und der übrigen Meisterschafft schon einen Zimblichen eintrag gethan habe. Reus præsens Verantwortet sich, er thue der übrigen Meisterschafft Keinen Eintrag noch schaden, sondern Versehe nur die flickarbeit.
Erkant, Soll 1 lb d Zur Straff erlegen und beÿ 5 lb d demselben hinfürter Verbotten, daß Schneider Handwerck weiters zu treiben oder aber beÿ E. E. Zunff Freÿburg Zu Resigniren, deßen einen Schein Zue produciren, sodann dem handwerckh der Schneider allein obligen, und werdten ihme hierzu 14 tag Zuem bedacht gegeben.

(f° 127-v) Dienstags den 14. Decembris 1717 – Christian Häffner und Philipp Jacob Heÿger Erschienen und bitten umb daß Zunfftrecht, mit erbiethen, sie wollen beÿ E. E. Zunfft der freÿburger allwo sie biß dato die Würtschafft getrieben, resigniren. Erkant, sollen sich der Zunfft, deren sie biß dato Zuegethan Gewesen, Zuvor ledig machen, sich alhier Zünfftig Einschreiben laßen und die gebühr Erlegen, in deßen aber daß schneider handwercks ihnen beÿdten gäntzlichen Verbotten seÿe.

(f° 129-v) Donnerstag den 27.ten Januarÿ 1718 – H. Christian Häffner, so bißhero mit dem geld hieher gedient Erlangt daß Zunfft und stubenrecht (dt. 1 ß))

Chrétien Hæffner hypothèque la maison au profit du tisserand Jean Pierre Avenarius.

1717 (4.1.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 6-v
Christian häfner schneider
in gegensein Joh: Peter Avenarius leinenweber – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: auf der burggaß, einseit neben Lorentz Steiner anderseit neben Joh: Wolff hinten auff den graben

Chrétien Hæffner et Catherine Dielenschneider (ici nommée Emmerich d’après le prénom de son père) hypothèquent la maison au profit du tisserand Jean Pierre Avenarius.

1719 (2.1.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 2
Christian häfner der schneider und Cath. geb. Emmerichin beÿständlich Lorentz Steiner Einspänigers und Christoph hähnels des leinenwebers
in gegensein Johann Peter Auenarius des leinenwebers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung mit allen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der burggaß, einseit neben obigem Steiner anderseit neben hanß wolffgang Farren weber hinten auff den innern Stattgaben

Chrétien Hæffner rapporte qu’il a exploité l’auberge à la Renommée pendant six ans jusqu’en 1717. Il demande l’autorisation de reprendre l’enseigne dans la maison voisine qui appartient à sa femme. Le co-directeur de l’Accise atteste qu’il n’y a aucune communication avec les maisons voisines. L’autorisation lui est accordée

1720, Protocole des Quinze (2 R 124)
(f° 15) Sambstag d. 27.t Januarÿ 1720 – Christian Häffner pt° Weinschancks
Iidem [Obere Umbgelt Herren] laßen ferner per Eundem [Secretarium Kleinclaus] Referiren, Es habe Christian Häffner der burger allhier ein Memoriale Vorgelegt undt darinnen angebracht, daß er ohngefehr 6 Jahr den Weinschanck in einer auff der Burggaß gelegenen Würthshäußlin à la Renommée getrieben, aber bereits A° 1717 auff Joh. Bapt: solches quittirt, und den Schild mit sich in das seiner Ehefrawen Zuständige und neben jenem gelegene hauß genommen, Er seÿe aber anjetzo Willens den Weinschanck in diesem letztgemeltem hauß Wieder anzufangen, und ged. Schild auffzuhencken, mit undthg. bitt Ihme deßen gnädig Erlaubnuß Zu geben, Auff geschehene remission habe Er beÿgefügt daß er bereits noch beÿ E. E. Zunfft der Freÿburger Leibzünfftig seÿe, das hauß worinnen Er Vormahls die Würtheÿ getrieben seÿe Ihme zu klein geweßen, deßwegen habe Er solches quittirt und die Würtheÿ auffgegeben, das jenige aber in Welchem er nun Zu Würthen willens seÿe größer, undt habe mit denen benachbarten Häußern in dem geringsten Keine communication, Welches H Dr Kolb dreÿer des Umbgelts so gemeltes hauß visitirt, laut übergebenen procès verbal de dato 24. huj. wahr zu sein auch attestirt deßwegen die Hh. Depp. davor gehalten, daß dem Imploranten alß einem alten Würth so wohl mit dem Weinschanck, als auch mit außhenckung seines alten Schildts gegen bezahlung der Viertel jährigen Gebühr, und gegen Einliefferung eines Scheins aus der Einquartierung Zu willfahren seÿe, die Genehmhaltung Zu MGhh. stellend. Erk. willfahrt.

Chrétien Hæffner et Catherine Dielenschneider hypothèquent une nouvelle fois la maison au profit du tisserand Jean Pierre Avenarius.

1720 (2.8.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 62-v
Christian häfner schneider und Anna Catharina geb. Dielenscheiderin beÿständlich Lorentz Stein Einspennigers und Christoph hänel leinenwebers
in gegensein Joh. Peter Avenarius leinenwebers – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihr hauß cum appert: auf der burggaß, einseit neben obigem steiner anderseit neben Joh. wolff fatt, hinten auff den graben

Chrétien Hæffner s’adresse aux Quinze après que la tribu des Tailleurs qui interdit d’exercer le métier parce qu’il ne cotise plus chez elle. Il répond que les revenus de l’auberge ne sont pas suffisants. La commission estime qu’il doit choisir l’un ou l’autre métier, soit tailleur soit aubergiste.
1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
Christian Häffner Ca. E. E. Zunfft der Schneider
(p. 130) Sambstag d. 17. Aprilis 1723 – Moss nôe. Christian Häffners des burgers und Schneiders Citavit E. E. Zunfft der Schneider Zunfftmeister, Weilen Gegner den Principalen nicht mehr Gelt Zünfftig will sein laßen, einfolgig Ihme auch Verbiethen will mit seiner eigenen handt allein zu arbeithen alß bitt deputationem, undt Ihme soches weilen er sich sonsten nicht ernehren Könte gnädig Zu permittiren.
Gug Citatus Consentirt in die gebettene deputation, bitt aber facta relatione weil gegner die Würtschafft treibet abweißung Refus. Exp. Moss. priora, Erkandt,, Ober Handwerck Hh.

(p. 170) Sambstag d. 29. Maÿ 1723. – Christian Häffner Ca. E. E. Zunfft der Schneider
Obere Handwerck herren laßen per Eundem [Secretarium] referiren, daß Christian Häffner der burger und Schneider in einem contra E. E. Zunfft der Schneider gehaltenen Recess geklaget daß der Zunfftmeister gedachter Zunfft Ime nicht mehr geltzünfftig sein laßen, sondern ihme erbiethen wolle mit seiner eigenen handt allein zu arbeithen, mit bitt deputation zu willfahren und facta relatione Ime solches, weilen er sich sonsten nicht mehr nehren Könne, gnädig Zu permittiren.
Worauff der Beklagte geantwortet, Kläger treibe Würtheÿ mit bitt ihne abzuweißen ref. Expensis.
Auff geschehene Remission habe er beÿgezezt die Würtheÿ gehe gar schlecht, er habe weder Knecht noch Magd, er behelffe sich mit fllickarbeith, und verfertige Er keine newe Kleÿder, auff welches H Andreas Nawert alß Zunfftmeister geantwortet, daß wann der Kläger beÿ der Schneidereÿ allein Verbleiben wolte, so werde man Ihne alß einen Mit Zünfftigen und Mit Meister behalten, daß Er aber ein Würth und ein Schneider Zugleich sein wolle, Könne man nich geschehen laßen, indeme Keiner Zweÿerleÿ professionen Zugleich treiben solle, andere Meister Klagten sehr wie der diesen Häffner, und daß er ihnen die Kunden entziehe, mit dem beÿsatz es möchten sich andere hierauff beruffen
Auff seithen der Hh Deputirten halte man davor daß dem Kläger die Option Zu geben entweder allein Zu Schneidern, oder allein Zu Würthen und daß Welches von beeden er nun erwehlen wird, Er dabeÿ auch Zu verbleiben schuldig sein solle, Die genehmhaltung zu MHh stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Chrétien Hæffner redevient tributaire chez les Tailleurs
Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 63) Dienstag den 23.ten Januarÿ 1725 – Christian Häffner der Schneider und burger allhier Erlangt auff producirten Stallschein vom 22.ten huj. daß Zunfft undt Stubenrecht (dt. 12 ß)

Anne Marguerite Dielenschneider hypothèque la maison au profit du diacre Jean Philippe Frœlich. Son beau-frère et voisin Chrétien Hæffner se porte garant et hypothèque aussi sa maison

Anne Catherine Dielenschneider meurt le 5 mai 1738 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison à la somme de 550 livres. L’actif de la succession s’élève à 629 livres, le passif à 570 livres.

1738 (9.6.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25) n° 527
Inventarium über Weÿl. Frauen Annæ Catharinæ Häffnerin gebohrner Dillenschneiderin, Christian Häffner, Schneider und Burgers allhier Zu Straßburg gewesener ehelicher Haußfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1738. – nach ihrem den 5. Maÿ dieses Jahrs genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frauen Catharinæ Barbaræ Häffnerin gebohrner Häffnerin, Sebastian Heinrich Häffner, Schneider und burgers allhie Ehegattin, mit beÿstand deßelben, Ferner Frauen Annæ Margarethæ Münchin gebohrner Häffnerin, Johann Jacob München, leinenweber und burgers allhier Ehegattin mit beÿstand deßelben, alß der verstorbenen seel. mit dem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugter und ab intestato Zu Erben Verlaßener beeder Töchler (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 9. Junÿ Anno 1738.
Copia Codicilli reciproci so beede gewesene Eheleuthe vor weÿl. Herrn Daniel Rohren Notario seel. in A° 1724. mit einander auffgerichtet
Copia des Vergleichs so beede geweßene Eheleuthe um willen Sie Keine Eheberedung mit einander auffgerichtet anestatt derselben mit einander getroffen

Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlichen ein hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten allhier auf der burggaß, ein Seith neben Johann Weber dem Wollenweber, ander Seit neben Johann Wolffgang Farr, dem Leinenweber gelegen, hinden auff den Statt graben stoßend, so über die hernach passive eingetragene Capitalia freÿ ledig und eigen, und durch die allhieig. gewesene Werckmeistere Vermög deren außgestellten schrifftlichen Abschatzung de dato 12. Junÿ A° 1738. æstimirt worden vor 550. lb. Darüber besagen 4. unterschiedene teutsche perg. Kbr. Jeder mit der Statt Str. anh. C. C. Stub anhang. Innsiegel verw. dedatis 5. Martÿ A° 1716. den 30. April: A° 1678, den 10. Aug. 1665. und den 9. febr. A° 1660.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 51, Sa. Silbers 2, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Eigenthums ane j. behaußung 550, Sa. Activ schulden 23, Summa summarum 629 lb – Schulden 570 lb, Nach deren Abzug 58 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 508 lb
Abschatzung dem 12. Junÿ 1738. Auff begehren deß wohll achtbahren und bescheitenen Meister Christian haffner deß schneiders ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg, auff der burck gaßen gelegen einseits Neben hanß wolffahr dem Leinenwëber, ander seits Neben Johannes wëber dem wullen weber hinden auff dem weithen graben Stosend, welche behausung ein Stuben Cammer, Kuchen Hauß Ehren, oben ihm Ersten Stock Stuben Cammer, Kuchen Hauß Ehren, ihm 2. stock treÿ Cammern eine dar Von die Soltaten Cammer, Zweÿ Cammern under dem tach so mit tiellen Zugeschlagen ein Kleiner geträmbter Keller, sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wordt Vor vnd Umb Ein Tausent und Ein hundert Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Chrétien Hæffner hypothèque sa part de maison au profit du pasteur Jean Jacques Hirschel

1739 (15.9.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 414
Christian Häffner der schneider
in gegensein Philipp Abraham Lung des Schloßers als gewalthabers H. Johann Jacob Hirschel des Pfarrers zum Jungen St Peter seines Schwähers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, 2 dritte theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten auff der Burggaß, einseit neben Johannes Weber dem wollenweber, anderseit neben Johann Wolffgang Farr dem leinenweber, hinten auff den innern Statt graben – als ein in währender Ehe mit weÿl. Anna Catharina geb. Dillenschneiderin am 5. martÿ 1716 erkaufftes guth

Chrétien Hæffner vend sa part de maison à son gendre Sébastien Henri Hæffner et sa fille Catherine Barbe Hæffner.

1740 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 346
Christian Häffner der schneider
in gegensein seines tochtermanns und tochter Sebastian Heinrich Häffner des schneiders und Catharinæ Barbaræ geb. Häffnerin
2 dritte theil für ohnabgetheilt ahne Einer behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Burggaß, einseit neben Johann Wolffgang Farr dem leinenweber, anderseit neben Johannes Weber dem wollenweber, hinten auff den innern stadtgraben – (um 50, 50 und 150 pfund verhafftet), so dann seinen beeden kindern obenannter Häffnerischen ehefrau und dero schwester Anna Margaretha geb. Häffnerin, Johann Jacob Münch des leinenwebers eheweib umb 382 lb – ihm dem verkäufer mit lebtägigen wÿdumb verfangenem guth, und jetzt verkäufe 2 dritte theil umb 50 pfund hypothecirt -als ein in währender seinem ehestand mit weÿl. Anna Catharina geb. Dielenschneiderin Anno 1716 erkaufft mithin theilbares guth – ihme zu zwo tertzen, der mitkäufferin zu ein 6. theil und der Münchischen ehefrau dero schwester auch zu einem 6.ten theil, 850 pfund von dem ganten haußes gerechnet

Sébastien Henri Hæffner et Catherine Barbe fille de Chrétien Hæffner hypothèquent leur part de maison au profit du pasteur Jean Jacques Hirschel

1740 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 348
Sebastian Heinrich Häffner der schneider und Catharina Barbara geb. Häffnerin mit beÿstand ihres vatters Christian Häffner des schneiders und ihres mutter schwagers Johannes Weber des wollenwebers
in gegensein H. M. Johann Jacob Hirschel des Pfarrers zum Jungen St Peter tochtermann und mandatarÿ Philipp Abraham Lung des schloßers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, fünff 6. theil für ohnabgetheilt ahne Einer behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Burggaß, einseit neben Johann Wolffgang Farr dem leinenweber, anderseit neben obgedachtem Weber, hinten auff den innern Stadtgraben

Les préposés de la Taille dispensent les héritiers de Chrétien Hæffner de faire dresser un nouvel inventaire
1742 (18.6.), Livres de la Taille (VII 1179) f° 146-v
Weÿl. Christian Häffner des Schneiders hinderlaßene Tochter mit beÿstand ihres Ehemanns bittet umb befreÿung der Inventur und reproducirt Mütterl. Inventarium de anno 1738. Erkannt willfahrt.

Catherine Barbe Hæffner rachète la part qui revient à sa sœur et devient seule propriétaire de la maison avec son mari

1742 (20. Junÿ), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 25), Joint au n° 527 du 9 juin 1738
Erschienen Vor mir Notario Fraw Catharina Barbara Häffnerin gebohrne Häffnerin, Hrn Sebastian Heinrich Häffner, Schneider und burgers allhie Ehegattin und Frau Anna Margaretha Münchin gebohrner Häffnerin, Hrn Johann Jacob München, leinen weber und burgers allhier Ehegattin, beede als weÿl. Christian Häffner, Schneider und Burgers allhier Zu Straßburg eheliche Töchtere, mit beÿstand ihrer Ehemänner, anzeigend weilen ihr Vatter seel. den 12. hujus dieses Zeitliche gesegnet und den Wÿdums genuß so er Von Ihrem mütterlichen Guth Zugenießen gehabt seine Endschafft erreichet, alß Jeder Tochter mütterliche Sechste theil haußes so unter dem wÿdum begriffen war, freÿ worden, und in ansehung die ältere Tochter und dero Ehemann von deren Vatter seel. deßen Zwo tertzen ane dem hauß käufflichen angenomen, also Sie Zu ungleichen theilen participiren, nicht länger in gemeinschafft behalten wolten, daß Sie einander die Wahl Vorzuschlagen gesinnet wären, entweder die völlige behausung zu 1850 Gulden gerechnet zu entschlagen oder davor anzunehmen, worauff hien dann von Frauen Anna Margaretha Münchin mit consens deren Ehemanns denen Sechsten theil so sie ane die in dem mütterlichen Verlaßenschafft Inventario beschriebene in allhiesiger Statt ane der burggaß, ein Seith neben Johann Weber dem Wollenweber ander Seith neben Johann Wolffgang Farren, dem Leinenweber gelegenen, hinden auf den inneren Statt graben stosenden behausung und hoffstatt auch deren gebäun und Zugehörden als mütterlich Guth ererbt
Ihrer Schwester Frauen Catharinæ Barbaræ Häffnerin (…) eigenthümlich cedirt, um 308 gulden – Actum Straßburg den 20. Junÿ Anno 1742

Les Quinze autorisent Sébastien Henri Hæffner qui va épouser la fille d’un maître mais ne figure pas sur la liste des six candidats de l’année en cours à faire son chef d’œuvre en candidat surnuméraire.
1732, Protocole des Quinze (2 R 138)
(p. 35) Sambstag d. 9. feb. 1732 – Sebastian Heinrich Häffner Ca. E. E. Zunfft der Schneider
Moss. nôe. Sebastian Heinrich Häffners ledig. Schneiders von Sindersheim in Francken gehörig, Cit. E. E. Zunfft der Schneider Zfft Meister prod. Und.th. Mem. und bitten pt° disp. Zum Meisterstück. Gug. weil nach Mghh. Erkantnus 6 zum Meisterstück für dieses Jahr seind nominirt word. gegner aber in dem namen dießer 6 sich nicht befindet alß bitt ihne mit seinem begehren ab- und an seinen rang Zu Verweißen Ref. Exp. Moss. bitt Deput. und wie vor. Erk. Deputation willfahrt.

1732, Protocole des Quinze (2 R 139, notes du greffier)
(f° 14-v) Mittwoch den 13. febr. – Iidem [Ober Hwks Herren] Lect. mem. Vom 9. jüngst in s. Sebastian Heinrich Häffner Ca. E. E. Zunfft der Schneider. Implorant neben seinem Zukünfftig. schwager Christian Häffner dem burger und schneider welche beÿgesetzt, daß er dießes letstern tochter heirath. Wolle. Nôe ged. Z. H. Joh: Michael Rick, welcher gebeten Wie in rec. gegner Würde nächstkünfftig jahr der 2.te sein 6. ihne dahin Zu Verweißen. H. Dep. Weil Imp. eines bgrs. und Meisters tochter heürathet, derselbe alß ein Supern. geg. erlag 2 lb d Zum Mstrckt zu admittiren soll aber die unkosten auch bezahlen. Erk. in plenum.

(f° 138) Sambstag den 23. Februarÿ – Ober Hwks Herren ref: daß Sebastian Heinrich Häffner lediger schneider von, Sindelsheim in Franckhen gebürtig Ca. E. E. Zunfft der Schneider ein unth. mem. prod. Worauff die Zunfft geantwortet daß Zufolg Mghh. Erkandtnuß für dießes jahr 6. Zum mstkh nomin. Worden, Wor von der erste bereits angefangen, gegner aber in dem numero dießer 6. sich nicht befindet, bittete dahero Ihne mit seinem begehren ab: undt an seinem rang zu Verweisen, ref. exp. Implorant bittete hierauff umb Dep. die auch Willfahrt word.
Er seÿe neben dem Imploranten deßen Zukünfftiger schwehr Christian häffner burger undt schneider allhier erschienen, Welcher beÿgesetzt, der Implorant Werde seine tochter heurathen, nôe ged Zunfft habe H Johann Michael Rickh als Zfftmstr geantwortet deß gegner daß nächstkünfftige jahr, Von denen, so alß dann Zünfftig kommen sollen der 2.te sein werde, mit bitt jhn biß dahin Zu v.weißen.
H. Dep. daß in ansehung der Implorant eines hiesigen Verburgerten meisters tochter Zu heurathen Willens, derselbe alß ein supernumerarius Zu Verfertigung deß mstls dispensando Zu admittiren seÿe, jedoch mit dem anhang, daß vordersambst derselbe burger Zu werden und neben den unkosten auch pro dispensatione Zweÿ Pfund d halb der Statt undt halb der Zunfft Zu erlegen schuldig undt Verbunden sein solle.

(f° 20) Sambstag den 23. Februarÿ – Ober Hkhs H. ref. in s. Sebastian Heinrich Häffner Ca. E. E. Zunfft der Schneider. Erk. bel.

Les examinateurs n’ont rien à redire au chef d’œuvre que présente Sébastien Henri Hæffner. Ils le reçoivent maître.
1732, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 401) Dienstags den 26.ten Ejusdem [Augusti 1732] – Sebastian Heinrich Häffner Von Sindelsheim Meisterstück
Erschienen unter H. Adam Schmid seinem Informatore Sebastian Heinrich Häffner Von Sindelsheim in franckenland gebürtig, welcher sich ahne eine hießige Meisters tochter verheurathet, bittet ihm Zu seinem vorhabenden Meisterstück beliebige Rieß auff Zu geben, deßwegen dem Imploranten mit folgenden stücken Erkant und willfahrt word.
N° 1. Ein Manns Kleÿdt
N° 3. Ein Spannisch Kleÿdt
N° 14. Ein Rathsbotten rockh
factâ examinatione et relatione der Hh. geschworne meisterstück schaueren daß sie die hievorstehende Rieß gantz Rühmlich und ohne einiger fehler Verfertigt Erfunden haben, so ist der Implorant in deß allhiesige Meisterrecht Zue einem mit meister auff und angenommen word.

Originaire de Sindolsheim en Franconie, Sébastien Henri Hæffner épouse en 1732 Catherine Barbe Hæffner : contrat de mariage, célébration
1732 (16. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) n° 277
Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten Sebastian Heinrich Häffner, dem Ledigen Schneider, des Ehrengeachten Meister Johann Georg Häffner, des auch Schneiders und burgers Zu Zindolsheim in Francken Landt ehelichem Sohn, als dem bräutigamb, ane einem
So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Catharina Barbara Häffnerin, des Ehren: vnd Vorgeachten Meister Christian Häffners des Schneiders und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzihlter Tochter als der Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
So geschehen auff Dienstag den 16. Monatstag Septembris im Jahr des herren als mann Zahlte 1732.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 114, n° XIX)
1732. Dominica XII et XIII Trinit. proclamationi sunt Sebastian Heinrich Häffner der ledige Schneider von Sindolßheim in Franckenland, Johann Georg Häffner des schneiders v. burgers daselbsten ehel. Sohn, v. Jgfr. Catharina Barbara, Christian Häffners deß Schneiders v. burgers alhier ehel. Tochter Copulati sunt Mittw. d. 10. Septembr. [unterzeichnet] Sebastian Heinrich häffner als hoch Zeiter, Catharina Barbara Häffnerin als hochzeiterin (i 118)

Sébastien Henri Hæffner devient bourgeois le 19 novembre 1732 deux mois après son mariage et tributaire le 11 décembre suivant.
1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 991
Sebastian Heinrich Häfner d schneider Von Sindelsheim geb. erhalt d b von sein ehefr. Cath. Barb: Häfnerin umb d alt b will beÿ E E Zunfft d. schneider dienen, Jur. eodem [19. 9.br 1732]

1732, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 345 (1724-1735)
1732, Tailleurs XI 345 (1724-1735)
(f° 411) Donnerstags den 11.ten Decembris 1732 – Sebastian Heinrich Häffner der Schneider von Sindolsheim in dem Franckhenland gebürtig Erhaltet auff producirten burger schein auß Löbl. Cantletiers Vom 19. 9.bre 1732. das Zunfft und stuben recht. (dt. 3 lb 15 ß)

Tailleur et sacristain à l’église Saint-Pierre-le-Jeune, Sébastien Henri Hæffner meurt en 1766 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre à la veuve est de 311 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 377 livres, le passif à 789 livres.

1766 (21.10.), Not. Griesbach (6 E 41, 1317) n° 200
Inventarium über Weÿland des Ehrengeachten Herrn Sebastian Heinrich Häffner, gewesenen Schneiders und Sÿgristen beÿm Jungen St. Peter, wie auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1766 – nach seinem am 4. Octobris dieses lauffenden 1766 Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen hat (…) ersuch durch die Tugendsame Frau Catharinam Barbaram gebohrne Häffnerin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand H Johann Jacob Münch des leinen webers und burgers allhier ihres Schwagers (…) So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auff Dienstag den 21. Octobris Anno 1766.
Der Verstorbene selig hat ab intestato Zu seinen rechtmäsigen Erben verlaßen wie folgt 1.mo Frau Margaretham Salome Meÿerin gebohrne Häffnerin, H Christoph Tobias Meÿer des Schreiners und Sÿgristen Zum Jungen St. Peter auch burgers allhier Frau Ehelibste, so auch demselben verbeÿständet dieses Geschäfft Versehen angewartet, So dann 2.do Frau Catharinam Barbaram Lederlinin gebohrne Häffnerin, H Philipp Jacob Lederlin des Glaß und Edelstein Schneiders wie auch burgers allhier Zu Straßburg frau Ehegattin so mit beÿstand demselben in vorschein Zugegen ware.
Beede des Verstorbenen seelig mit Vorgedachter frawen Catharina Barbara gebohrner Häffnerin seiner geweßenen Ehefraun und nunmahlig hinterlaßene Wittib ehelich erzielte töchter und ab intestato Zu gleichen portionen und haupttheilen Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Klein Kirchgaß gelegenen behaußung folgendes befunden
Eigenthümlicher Antheil ane einer behausung (W.) Nembl. Ein dritter theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Burggaß, 1.s. neben H Johannes Weeber dem Wullenweber 2.s neben H Martzloff Walter dem Leinen Weeber, und hinten auf den innerern Stadt graben stoßend gelegen, freÿ leedig und eigen und ist die Gantze behausung sambt Zugehörd durch (die Werckmeistere) zu meinem Notarii Concept geliefferten Abschatzung Vom 20. Octobris Jüngst æstimirt und angeschlagen worden Vor 1000 fl. Macht der hiehero gehörig tertz 333 fl. oder 166 lb. Die übrige Zweÿ tertzen seyend in der Erben Nahrung gehörig. Pro nota die helffte ane vorbemelter tertz das ist ein Sechster theil hat die Wittib von Weÿland Frau Anna Catharina Häffnerin geb. Dielenschneiderin ihrer Mutter seelig ererbt Und den andern Sechte theil hat die Wittib craft einer den 3. Martÿ 1750 Vor weÿl. H Johann Philipp Lichtenberger geweßenen Notario publico et practico dahier passirten Cession von frauen Annæ Mariæ geb. Münchin gebohrner Häffnerin die H Johann Jacob München des leinenwebers und burgers allhier Ehefrau ihrer Schwester in ohnvertheilten Mütterlich Erb Cessions ane sich gebracht
(E.) Nemblich Zween dritte theil Vor ohnvertheilt Von und ane & Mache davon die hiehero gehörige Zweÿ theil aus 333. 6. 8. Die übige tertz davon ist der Wittib vor ohnverändert zuständig. Über diese Zween dritte theil besagt ein teutscher Pergamenter Kauffbrieff mit löbl. Stadt Straßburg Cantzleÿ Contract Insiegel Versehen, Vom 3.ten Julÿ 1740. ausweißend sie die Wittib und der Verstorbene seelig solche von Mstr Christian Häffner ihrem resp. Vatter und Schwieger Vatter ane sich erkauffet mit N° 1 notirt. Ferner besagt über die gantze behaußung ein teutscher Perg. Kbrieff m. löbl. Stadt Straßburg C. C. Insiegel Verwahrt Vom 3. Martÿ 1716 anzeigend wie vorbes. Mstr Christian Häffner der Schneider u. Anna Catharina gebohrne Dielenschneiderin deßen Ehefrau der Wittib geweßene Eltern solche von Johann Grau dem Paßmentirer u. b. allhier käufflich ahne sich gebracht, mit N° 2 bezeichnet. So dann ein teutsch Perg. Kffbr. in löbl. CC. Stub anh. Ins. verwahrt vom 30. Apr. 1678. meldend wie solche Johannes Grau d. Paßm. Von Hß Michel Kamm dem hutmacher ane sich erkauffet mit N. 3. marquirt wie auch noch etliche Zinßbrief.
Ergäntzung, Vermög einer vor Weÿland H Johann Lobstein gew. Notario und berühmt. practico dahier d. 19. Aprilis 1733 gethaner declaration (…)
Copia der Eheberedung (…) auf den tag den 5. Monats tag Augusti im Jahr des herrn 1732, Johannes Lobstein Notarius juratus
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unverändertes Vermögen, Sa. antheil ane einer behaußung 166, Sa. Schulden 40, Ergäntzungs rest 104, Summa summarum 311 lb
Dießemnach wird auch die übrige Verlaßenschafft, in anehung die Wittib auf die theilbare Nahrung tam active quam passive zu renunciren sich erkläret ; unter einer Masse als in der Erben Nahrung gehörig beschrieben, Sa. haußraths 39, Sa. Silbers 3, Sa. Antheils ane eier behaußung 333, Summa summarum 377 lb – Schulden 789 lb, der Erben passiv onus 412 lb

Catherine Barbe Hæffner meurt en 1778 dans une maison Petite rue de l’église. L’actif de la succession s’élève à 392 livres, le passif à 165 livres.
1778 (10.11.), Not. Zimmer (6 E 41, 1424) n° 450
Inventarium über Weiland Frn. Catharinä Barbarä Häfnerin geborner Häfnerin, auch weiland H. Sebastian Heinrich Häfner des gewesenen Sigristen bei der Evangelischen Pfarr Kirch zum jungen St. Peter und burgers allhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittib verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1778. – nach ihrem den 22.sten Octobris jüngst aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen verlaßen hat (…) So geschehen allhier zu Straßburg den 10. Novembris Anno 1788.
Die Verstorbene hat ab intestato zu ihren einigen Erbinnen hinterlaßen benandl. 1.mo Frau Margaretham Salome geborene Häffnerin, H Christoph Tobias Meÿer, des Schreiner Meisters, Sigristen bei der Evangelischen Pfarr Kirchen Zum Jungen St. Peter und burgers dahier Ehefrau, so beiständlich dieses ihres Ehemanns hiebeÿ persönlich zugegen gewesen, 2.do Frau Catharinam Barbaram geborene Häffnerin, H Philipp Jacob Lederlin, des Glaß: und Edelstein: Schneiders, auch burgers allhier Ehegattin, so beiständlich desselben hiebei in Person anwesend war. Beede der Verstorbenen mit ihrem verstorbenen Eingangs gemelten Ehemann ehelich erzeugte töchtere und ab intestato nachgelaßene einige Erbinnen.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Kleinen Kirchgäßlin ohnfern der kleinen Metzig gelegenen nicht hiehero gehörigen Behausung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. haußraths 40, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 350, Summa summarum 392 lb – Schulden 165, Nach deren Abzug 227 lb – Stall Summa 227 lb
Nota. Hier sollten Zwar die von beden diesortigen Erbinnen bei ihrer Verheurathung erhaltene Ehesteuren beigerechnet werden, da solche Ehesteuren aber ihr der töchtere gethanen Anzeig nach compensato seind und dieselbe gleiche summ sofort in baarschafft als auch Mobilien und Effecten Zur Ehesteur empfangen haben, so ist gegenwärtiges ohne Nachtheil hier nur Zum bericht einverleibet worden.
(Cession der Behausung, Griesbach Not. 1767)

Catherine Barbe Hæffner veuve de Sébastien Henri Hæffner et sa fille Marguerite Salomé Hæffner femme du tisserand Jean Jacques Münch cèdent leurs part à Catherine Barbe Hæffner femme du verrier Philippe Jacques Lederlin qui devient seule propriétaire de la maison.

1767 (30. Martÿ), Not. Griesbach (6 E 41, 1317), Joint au n° 200 du 21 oct. 1766
Zuwißen und Kund seÿe hiermit daß Vor Mir unterschriebenen als Zu Weÿl. H. Sebastian Heinrich Häffner gewesenen Schneiders und Sÿgristen Zum Jungen St. Peter, wie auch burgers allhier Zu Straßburg Verlaßenschafft Abtheilung adhibirtem Notario Persönlich erschienen, Frau Catharina Barbara Häffnerin gebohrne Häffnerin deßen hinterbliebene Wittib, mit beÿstand H Johann Jacob Münch, des leinenwebers und burgers allhier ihres Schwagers, und Frau Margareth Salome Meÿerin gebohrne Häffnerin, H Christoph Tobias Meÿer, des Schreiners und Sÿgristen Zum Jungen St. Peter Frau Ehelibstin mit beÿstand deßelben,
Anzeigende, wie daß Sie um ihres Verhoffenden beßern Nutzens willen, die Ihnen aus obgedachten H. Sebastian Heinrich Häffner, ihres resp. geweßenen Ehemanns und Vatters seeligen Verlaßenschafft Erblich Zugefallene Zwo tertzen Vor ohnvertheilt ane der behausung und hoffstatt, mit allen deren übrigen Gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Burggaß, einseith neben H Johannes Weber dem Wollenweber, anderseith neben H Martzloff Walter dem Leinenweeber, und hinten auf den innerern Stadt graben stoßend, gelegen, freÿ leedig und eigen, wovon die übrige tertz hernach gemelter Frauen Cessionariæ Vom Ihrem H Vatter seelig ererbtermasen Vor ohnvertheilt eigenthümlich zuständig (…) eigenthümlich cediren und überlaßen
Frauen Catharinæ Barbaræ Lederlinin gebohrner Häffnerin, H Philipp Jacob Lederlin des Glaß: und Edelstein Schneiders wie auch burgers allhier Zu Straßburg frauen Eheliebstin, ihr der Frauen Cedenten resp° leiblichen tochter und Schwester (…) ist die völlige behausung sampt Zugehörden Zu 1700 Gulden hiesig. Current gerechnet (…) um 350 Gulden – So geschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auf Montag den 30. Martÿ 1767

Fils du verrier Jean Jacques Lederlin, Philippe Jacques Lederlin épouse Catherine Barbe Hæffner en 1765 : contrat de mariage, célébration
1765 (7.8.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 259
Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorgeachten herrn Philipp Jacob Lederlin dem leedigen Stein: und Glas schneider, weÿl. Hn Joh: Jacob Lederlins, des gewesenen Glas schneiders und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenen Sohn, als dem H. Bräutigam ane einem
So dann der Ehren und tugendgezierte, Jgfr. Catharina Barbara Häffnerin, des Ehren und vorgeachten Hn Sebastian Heinrich Häffners Sigristen beÿ der Evangelischen Gemeinde Zum jungen St. Peter und burgers allhier ehelich erzeugten Jgfr. tochter als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßb. (…) auf Mittwoch den 7. Aug: 1765. [unterzeichnet] Philipp Jacob Lederlin, Catharina Barbara Häffnerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 52-v n° 17)
1765. den 19. Septembris als auf den 17. Sontag nach Trinitatis sind beÿ uns zum ersten den 6. Octobris als auf den 18. Sontag nach Trinitatis Zum andern mal ausgeruffen auch am mittwoch drauff als den 9. Octobris copulirt worden H Philipp Jacob Lederlin lediger Glas wie auch Edelstein schneider und burger allhier als weÿland Joh: Jacob Lederlin gewesenen Glaßschneiders und burgers allhier hinterlaßener Ehelicher Sohn und Jgfr. Catharina Barbara Häffnerin des Sebastian Heinrich Häffners des Siegristen beÿ dieser unserer Jungen St Peter Gemeinde und burgers allhier eheliche tochter [unterzeichnet] Philipp Jacob Lederlin als hochzeiter, Catharina Barbara Haffnerin als hochzeiterin (i 55)

Philippe Jacques Lederlin devient tributaire à l’Echasse le 30 septembre 1766
1766, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 276) Dienstags den 30. 7.bris 1766 – Evangel. Neuer Leibzünfftiger
Philipp Jacob Lederlin, der Glaßschneider weÿl. Joh: Jacob Lederlins Glaßschneiders und b. allhir ehel. Sohn, prod. Stallschein Vom 28. Junÿ bitt ihne Vor ein Leibzünfftigen auf und anzunehmen. Erk. willfahrtt dt. 15. ß. jur. eod. [1. 8.bris 1766]

Le diamantaire Philippe Jacques Lederlin meurt en 1817 en délaissant des héritiers collatéraux

1817 (10.3.), Strasbourg 8 (17, 21), Not. Roessel n° 4065
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Lederlin, diamantaire décédé le 22 février dernier, et de Catherine Barbe Haffner décédée le 24 février dernier – à la requête de 1. Salomé Eberlé veuve Jean Kettner, cordonnier, 2. Marguerite Madeleine Eberlé veuve de Charles Cassel, également cordonnier, comme filles d’Elisabeth Lederlin procréés avec Chrétien Eberlin cordonnier, héritières pour moitié de leur oncle maternel,
3. Frédéric Charles Müller, graveur, mandataire de Marie Salomé Lederlin épouse de Charles Obermüller jouailler à Carlsrouhe descendant de Daniel Lederlin vitrier à Strasbourg qui était frère de celui ci et père de Jean Daniel Lederlin vitrier duquel elle est fille,
4. David Gemberling propriétaire tuteur de Tobie Charles et Philippe Auguste Pfeiffer fils de Jean Pierre Pfeiffer, absent, procréés avec feu Marguerite Salomé Meyer héritiers de Catherine Barbe Haeffner femme de Philippe Jacques Lederlin décédé le 4 février courant, en présence de Frédéric Guillaume Haffner marchand de drap, subrogé tuteur
dans une maison rue du Fort n° 12
mobilier 699 fr, passif 4525 fr
(vacation du 11 mars) Annexes, copie de l’acte de vente de la maison Burggass du 31 août 1714, vente de meubles, vente Zimmer 8 ventose 6)
Enregistrement, acp 133 F° 68 du 11.3.
Liquidation n° 5029 du 30 décembre, vacation du 25 juin
Enregistrement ,acp 134 F° 156 du 26.6.

Catherine Barbe Hæffner veuve de Philippe Jacques Lederlin vend la maison à Marguerite Salomé Meyer, (sa nièce) fille de Christophe Tobie Meyer et de Marguerite Salomé Hæffner

1798 (8 ventose 6), Strasbourg 10 (38), Not. Zimmer n° 503
Frau Catharina Barbara Lederlin geb. Häffner des burgers Philipp Jacob Lederlin Glas und Edelgestein Schneiders Ehegattin
an Jungfrau Margaretha Salome Meÿer des burgers Christoph Tobias Meÿer Schreiners mit Frau Margaretha Salome geb. Häffner erzeugte volljährige Tochter
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten zu Straßburg an der burggaß N° 12, einseit neben br Boulain Schumacher anderseit neben br. Marzolff dem leinenweber hinten auf den innern Stadtgaben stoßend
daß die Verkäuferin ihr Ehemann und das letzlebende unter ihnen in gefolg des 6. puncten ihrer vor Not. Langheinrich den 7. Augusti 1765 errichteten Eheberedung vorher erkaufte behaußung die tag ihres lebens zu nutzen und zu geneißen haben sollen – um 3400 francken
Enregistrement, acp 58 f° 125 du 9 ventose 6

Marguerite Salomé Meyer épouse en 1803 le cordier Jean Pierre Pfeiffer, originaire de Pfaffenhoffen.
1803 (5 prairial 11), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 295, 1600
Eheberedung – bürger Johann Peter Pfeiffer, Seiler zu Straßburg weÿl. Johann Peter Pfeiffer, Seilers zu Pfaffenhoffen mit fr. Elisabetha geb. Petri ehelich erzeugter Sohn
Jungfrau Margaretha Salome Meÿer, des burgers Christoph Tobias Meÿer, Schreiners und sigristen beÿ der Evangelischen Kirch zum jungen St Petern mit fraun Margaretha Salome geb. häffner erzeugte Tochter
in der Meÿerschen Eltern Wohnung an dem kleinen Kirchgäßel N° 10
Enregistrement, acp 87 f° 199-v du 6 prai 11

Marguerite Salomé Meyer meurt en 1814 en délaissant deux fils

1814 (17.2.), Strasbourg 5 (39), Not. F. Grimmer n° 8629
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Meyer, femme de Jean Pierre Pfeiffer, chanvrier absent parti avec l’armée française pour la Russie suivant procès verbal de la justice de paix de l’arrondissement nord du 29 octobre 1812, décédée le 23 août dernier. A la requête de David Gemberling, militaire retraité demeurant rue du Coq n° 9, tuteur etabli et Georges Haeffner négociant demeurant vieux marché aux Poissons n° 108 tuteur subrogé de Tobie Charles 8 ans et Philippe Auguste 6 ans conjointement avec Georges Pfeiffer chanvrier et Salomé née Eberhard oncle et tante desdits mineurs demeurant dans la maison ci après détaillée, décédée dans la maison ci après détaillée
meubles 470 fr, créances 1710 fr – total de la succession mobilière 2180 fr
¾ par indivis d’une maison avec ses appartenances et dépendances en cette ville de Strasbourg petite rue de l’eglise St Pierre le Jeune sous n° 7, d’un côté le Sr Sauer pelletier, d’autre le Sr Weiler boucher, aboutissant derrière susdit Sr Weiler. Titres allégués au susdit inventaire. Louée en totalité aux époux Pfeiffer nommés en tête, le quart restant appartient aux enfants pour héritage grand paternel, 5400 fr (Chrétien Tobie Meyer sacristain à l’église St Pierre le Jeune père de la défunte, inventaire souss. 17 novembre 1812)
total 7580 fr, dettes 164 fr
Enregistrement, acp 124 F° 72 du 19.2.

Tobie Charles Pfeiffer vend en son nom et en celui de son père disparu la maison au tailleur de pierres Jean Henri Kœll et à sa femme Elisabeth Grœnninger moyennant 4 750 francs

1826 (6.7.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 192, n° 83 du 14.8.
Tobie Charles Pfeiffer, tailleur d’habits, domicilié en la maison ci après désignée tant en son nom et et se portant fort de Jean Pierre Pfeiffer, employé de la ci devant grande armée de France absent depuis la retraite de Russie
à Jean Henri Koell, tailleur de pierres, et Elisabeth Kraenninger
Désignation de l’immeuble, une maison sise à Strasbourg rue du Fort n° 12 avec appartenances et dépendances, d’un côté la veuve Bouli, d’autre le Sr Martzolff, derrière le fossé intérieur du Faux Rempart
Titres de propriété, la mère du vendeur Marguerite Salomé Meyer femme dudit Jean Pierre Pfeiffer en fit l’acquisition lorsqu’elle était célibataire de Catherine Barbe Haeffner, femme de Philippe Jacques Lederlin, diamantaire, suivant acte reçu Zimmer notaire le 8 ventose 6. Lors du décès de la D° Pfeiffer la propriété est revenue au vendeur et à Philippe Auguste Pfeiffer son frère ce dernier décéda en minorité dans le courant de 1820 en laissant pour seul et unique héritier son père s’il était encore existant à cette époque de la mort et son fils – 4750 francs
Enregistrement, acp 179 F° 108-v du 11.7.

Originaire de Rothbach près de Niederbronn, Jean Henri Kœll épouse en 1824 Elisabeth Grœninger, originaire de Harskirchen et veuve de Jacques Krætzler
Mariage, Strasbourg (n° 141)
Acte de mariage célébré le premier mai 1824, Jean Henri Koell, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 20 Pluviose an XI à Rothbach (Bas Rhin, domicilié audit Rothbach, Tailleur de pierres, fils de feu Philippe Jacques Koell, cultivateur décédé à Rothbach le 3 mai 1815 et de feu Christine Hüld, décédée au même lieu le 4 mars 1809, Marie Elisabeth Groeninger, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 4 septembre 1785 à Harskirchen (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, veuve de Jacques Kraetzler, tailleur de pierres décédé en cette ville le 20 avril 1821, fille de feu Michel Groeninger, tricoteur de bas et de feu Susanne Catherine Diemer (signé) Johann Heinrich Köll, l’épouse a dit ne savoir signer (i 1)

Natif de Heillbronn en Wurtemberg, le tailleur de pierres Jacques Krætzler meurt en 1821.
Décès, Strasbourg (n° 596)
Déclaration de décès le 20 avril 1821. Jacques Kraetzler, âgé de 38 ans, né à Heillbronn (Würtemberg), tailleur de pierres, époux d’Elisabeth Groeninger, mort en cette mairie le 20 du mois courant à six heures du matin dans la maison située N° 13 derrière St Nicolas, fils de feu Jacques Kraetzler, tailleur de pierres, et de feu Catherine Geiger [in margine :] Phthisie Pulm. (i 67)

Jean Henri Kœll meurt en 1840
Registre de population 600 MW 35 (1815 sqq) rue du Fort, suite du N° 12 (p. 22.) i 32
Koell, Jn. Henri, 1803, tailleur de pierres – Rothbach (à Strasbourg depuis) 1822, auparavant rue du Vent 5, entré 8.bre 1826, décédé mars 1840
id. née Groeninger, Elisabeth, 1786, ép. – Harskirchen (à Strasbourg depuis) 1808
Kretzler, Caroline, 1813, fille du Sr let* – Strasbourg
id. Jacques, 1817, fils id. – Strasbourg, délogé q. des batel. 38
Roschniak, Stanislas Vincent, 1809, off. polonais, M. – Boehnia, Entré janv. 41
id. née Kretzler, Marie Caroline, 1817, ép. – Strasbourg
(f° 22-b) Kraetzler, Jn Jacques, ouv. batteur d’or, 1813 – Strasbourg, (auparavant) quai des Bateliers 38, Entré fév. 1832, dél. Finckwiller 91
(suite Rochniak, f° 22.a, i 38)

Marie Elisabeth Grœnninger meurt en 1858 en délaissant pour héritiers ses petits-enfants issus de son fils Jacques Krætzler
1858 (23.2.), M° Grimmer
Inventaire de la succession délaissée par Marie Elisabeth Groenninger veuve en premières noces de Jean Jacques Kraetzler, veuve en secondes noces de Jean Henri Koell, les deux tailleurs de pierres à Strasbourg, elle décédée ban de Strasbourg le 15 décembre 1857, dressé à la requête de Madeleine Scheer, veuve de Jacques Kraetzler vivant tailleur de pierres à Strasbourg comme mère et tutrice légale de 1) Sophie, 2) Julie, 3) Marie Wilhelmine, 4) Charles, 5 Eugène et 6) Jacques Edouard Kraetzler, ses enfants encore mineurs issus dudit mariage, tous petits enfants de la défunte
acp 467 (3 Q 30 182) f° 35-v du 1.3. (succession déclarée le 2 juin 1858) Il dépend de ladite succession 1) un mobilier estimé à 286, 2) argent comptant, 726
Une maison ban de Strasbourg route de Brumath lieu dit Oberweg ou Gutleuth weeg
acp 467 (3 Q 30 182) f° 58 du 8.3. (vacation du 6 mars) Créances 1375, Loyers de la maison

Marie Elisabeth Grœnninger veuve de Jean Henri Kœll vend la maison à Frédérique Audran

1854 (3.5.), M° Grimmer
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 587 (2246) n° 50
Fut présente Dame Marie Elisabeth Groeninger veuve du sieur Jean Henri Koell tailleur de pierres demeurant et domiciliée à Strasbourg, Laquelle a (vendu)
à Demoiselle Frédérique Audran, propriétaire demeurant et domiciliée en ladite Ville de Strasbourg
Une maison sise à Strasbourg rue du Fort N° 12, d’un côté le sieur Neukirch cordonnier, de l’autre le sieur Wurtz jardinier et donnant par derrière sur le quai Schoepflin autrefois sur le fossé intérieur du faux rempart convertis en quai avec droits, aisances appartenances et dépendances. Sont compris dans cette vente trois fourneaux en fayence et quatre fourneaux en fer de fonte avec leurs tuyaux et pierres les doubles fenêtres pour les croisées de la façade du quai Schoepflin ainsi que la sannette de la maison (…) Cette maison appartient à la venderesse Dame Koell savoir savoir la moitié comme ayant participé pour une pareille portion à la communauté de biens qui a existé entre elle et son mari défunt et l’autre moitié comme légataire universellle de ce dernier, décédé sans délaisser d’héritier à réserve, suivant testament par acte public dressé par M° Grimmer le 14 février 1835, enregistré le 4 mars 1840. Cette maison a été acquise surant ladite communauté du Sieur Tobie Charles Pfeiffer, tailleur d’habits par contrat passé devant ledit notaire Grimmer le 6 juillet 1828, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 août suivant volume 192 N° 82 (…) moyennant la somme de 10.000 francs
acp 429 (3 Q 30 144) f° 71 du 5.5.

Frédérique Audran hypothèque la maison au profit de l’architecte Charles Frédéric Mœder

1862 (21.3.), Strasbourg 6 (91), Not. Roessel (Henri Eugène le jeune) n° 3942
Obligation du 21 mars 1862 – A comparu Madlle Frédérique Audran, propriétaire domiciliée à Strasbourg, laquelle a par les présentes reconnu devoir bien & légitimement
a M. Charles Frédéric Edouard Moeder, architecte demeurant et domicilié à Strasbourg la somme principale de 8000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque spécialement une maison d’habitation à rez de chaussée & trois étages, avec droits, aisances appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Fort n° 12 ancien, actuellement n° 15, donnant sur le quai Schoepfin où elle porte le N° 7, tenant d’un côté au Sr Neukirch, cordonnier, de l’autre au Sr Wurtz jardinier
Déclare Madlle Audran que cet immeuble est sa propriété par suite de l’acquisition qu’elle en a faite de D° Marie Elisabeth Groeninger, veuve du Sr Jean Henri Koell, vivant tailleur de pierres demeurant et domiciliée à Strasbourg, aux termes d’un Contrat de vente passé devant M° Frédéric Grimmer & son collègue, notaires à Strasbourg, le 3 mai 1854, enregistré & transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 mai 1854 Vol. 587 N° 50 & inscrit d’office Vol. 611 N° 265 (…) Le même immeuble appartenait à la D° veuve Koell savoir la moitié comme ayant participé pour une pareille portion à la communauté de biens qui a existé entre elle et son mari défunt et l’autre moitié comme légataire universellle de ce dernier, décédé sans délaisser d’héritier à réserve, suivant testament par acte public dressé par M° Grimmer le 14 février 1835, enregistré le 4 mars 1840. Ledit immeuble avait été acquis par les époux Koell durant ladite Communauté du Sr Tobie Charles Pfeiffer, tailleur d’habits demeurant à Strasbourg, ayant agi tant en son propre nom qu’au nom du Sr Jean Pierre Pfeiffer employé à la ci devant Grande armée de France suivant contrat reçu par M° Grimmer & son collègue lors Notaires à Strasbourg le 6 juillet 1828, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 août de la même année Vol. 192 N° 82

Le lieutenant d’infanterie Jean Michel Bouché institue Frédérique Audran pour son héritière universelle
1867 (10.7.), Strasbourg 6 (97), Not. Roessel (Henri Eugène)
Notoriété – avoir parfaitement connu M. Jean Michel Bouché, en son vivant lieutenant d’infanterie en retraite, demeurant à Strasbourg, et savoir qu’il est décédé à Strasbourg en état de célibat le 12 mai 1867, qu’il n’a point été dressé d’inventaire de sa succession, qu’il n’a point laissé d’héritiers à réserve
et que suivant testament olographe du 15 novembre 1859 portant mention enregistré à Strasbourg le 23 mai 1867 f° 88 (…) déposé à l’étude de M° Roessel 20 mai dernier (…) feu M. Bouché a institué pour légataire universelle Madle Frédérique Audran, propriétaire à Strasbourg, institution qui peut recevoir son exécution, attendu que M. Bouché est décédé sans laisser aucun héritier à réserve
acp 564 (3 Q 30 279) f° 45-v du 15.7.

Fille du secrétaire Jacques Audran d’Altkich, Frédérique Audran meurt à l’âge de 65 ans dans sa maison rue du Fort.
Décès, Strasbourg (n° 2455)
Acte de décès. Le 23 octobre 1868, ont comparu Félix Adolphe Erdmann, âgé de 31 ans, Employé au télégraphe ami de la défunte, domicilié à Strasbourg et Nicolas Neukirch, âg de 62 ans, cordonnier, voisin de la défunte domicilié à Strasbourg, Lesquels nous ont déclaré que Frédérique Audran, âgée de 65 ans, née à Altkirch (Haut-Rhin), propriétaire, non mariée, domiciliée à Strasbourg fille de feu Jacques Audran Secrétaire à la sous préfecture d’Altkirch et de feu Marie Madeleine Maeget, est décédée le 22 octobre 1868 à cinq heures du soit en la maison rue du fort 15 (i 86)

Frédérique Audran meurt après voir institué les Hospices civils pour héritiers universels. Ses deux sœurs célibataires ont l’usufruit viager de la moitié de la succession, l’employé au télégraphe Félix Adolphe Erdmann de la deuxième moitié.

1868 (29.10.), Strasbourg 6 (98), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 5780
Inventaire de la succession de Mad.lle Frédérique Audran, célibataire, propriétaire, demeurant en son vivant à Strasbourg où elle est décédée le 22 octobre 1868.
L’an 1868, Jeudi le 29 octobre, à heuf heures du matin, à Strasbourg dans la maison mortuaire rue du Fort n° 15, à la requête de I. Mad..lle Marie Madeleine Audran, propriétaire & Mad.lle Marie Louise Audran, rentière, les deux célibataires, demeurant à la Robertsau, ban de Strasbourg, agissant 1) comme habiles à se dire et porter seules et uniques héritières chacune pour moitié (dans le cas où le legs universel fait par la défunte Dlle Audran ci après nommée aux Hospices Civils & à la Maison des Orphelins de Strasbourg ne serait pas accepté par ces établissements & ne sortirait pas son effet) de dlle Frédérique Audran leur sœur germaine, célibataire, propriétaire demeurant en son vivant à Strasbourg, 2) comme habiles à se dire et porter ensemble et à la survivante d’elles, légataires de l’usufruit viager et gratuit de la moitié des biens meubles et immeubles dépendant de la succession de ladite défunte aux termes de son testament fait olographe à Strasbourg le 22 novembre 1864, confirmé le 13 octobre 1868 (…)
II. M. Félix Adolphe Erdmann, célibataire majeur, employé au télégraphe, demeurant à Strasbourg, agissant comme habile à se dire et porter légataire de l’usufruit viager et gratuit de moitié des biens meubles et immeubles dépendant de la succession de ladite défunte jusqu’au décès des deux Dlles Audran requérantes & après leur décès et celui de la survivante d’elles, encore habile à se dire et porter légataire de l’usufruit viager et gratuit de la totalité des mêmes biens (…)
III. M. Adolphe Beyer, Chef de comptabilité des Hospices Civils de Strasbourg, demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme mandataire de M. Charles Aubry, Officier de la Légion d’honneur, Doyen de la faculté de droit de Strasbourg, et Vice Président de la Commission administrative des Hospices Civils de Strasbourg (…) lesdits Hospices Civils et des Orphelins, habiles à se dire et porter légataires universels en propriété

Testament (…) – Objets en évidence. Dans la Chambre à demeure au rez de chaussée, Dans le corridor, Dans la cuisine. Au premier étage, Dans la Chambre Numéro 1, Au petit salon, Dans la seconde chambre. Au second étage, au petit salon, dans la chambre à côté, Au troisième étage, dans le salon, Dans la chambre de la bonne, Dans la cave
Objets sous scellés. Au premier grenier, Au deuxième grenier au troisième grenier
(vacation du 4 décembre, n° 5811) Maison à Strasbourg. Cote deuxième, 19 pièces. Titres de propriété de
Une maison d’habitation à rez de chaussée et trois étages avec droits, aisances, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Fort N° 15, ancien N° 12, donnant sur le quai Schoepflin où elle porte le N° 7, entre le Sr Neukirch et le Sr Wurtz
La première pièce est l’expédition (…) du contrat passé devant M° Grimmer, alors notaire à Strasbourg, le 3 mai 1854 au termes duquel feu Madame Frédérique Audran a acquis de Dame Marie Elisabeth Groeninger veuve du Sr Jean Henri Koell, tailleur de pierres demeurant et domiciliée à Strasbourg, la maison ci-dessus désignée (…) Dans ce contrat il est expliqué que ladite maison appartenait à la D° Koell savoir la moitié comme ayant participé pour une pareille quotité à la communauté de biens qui a existé entre elle et son mari défunt et l’autre moitié comme légataire universellle de ce dernier suivant testament par acte pubic dressé par ledit M° Grimmer le 14 février 1835, enregistré le 4 mars 1840 (…)
La 14° pièce est l’expédition (…) d’un contrat passé devant ledit M° Grimmer le 6 juillet 1826, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 14 août 1826 vol. 192 N° 85 & inscrit d’office vol. 179. N° 123 contenant vente par le Sr Tobie Charles Pfeiffer tailleur d’habits (…)
acp 577 (3 Q 30 292) f° 32 du 7.11. (succession déclarée le 15 avril 1869) Succession, mobilier estimé à 2846, argent 2270
acp 579 (3 Q 30 294) f° 17 du 7.12. – Il dépend de ladite succession une moteur, rue du fort n° 15, Loyers 111
Consentement par Marie Madeleine et Marie Louise Audran sœurs de la défunte à l’exécution du testament

1868 (28.10.), M° Roessel
Dépôt du testament olographe de Frédérique Audran rentière
acp 578 (3 Q 30 293) f° 2 du 28.10.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 150 (3 Q 31 649) f° 10-v du 28.10.
22 novembre 1864, Testament – Frédérique Audran

Liquidation de la succession
1869 (30.7.), Strasbourg 6 (100), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 6020
Liquidation de la succession délaissée par Frédérique Audran
Ont comparu 1°) M. Charles Aubry, Doyen de la faculté de droit de Strasbourg, Vice Président de la Commission administrative des Hospices Civils de la ville de Strasbourg Officier de la Légion d’honneur (…) lesdits Hospices Civils et la maison des Orphelins, habiles à se dire et porter légataires universels en propriété avec la libre gestion de toute la succession de Mad.lle Frédérique Audran, propriétaire, demeurant en son vivant à Strasbourg où elle est décédée aux termes de son testament fait en la forme olographe à Strasbourg le 22 novembre 1864, confirmé le 13 octobre 1868 (…) legs que les hospices susnommés ont été autorisés à accepter par arrêté de M le Préfet du département du Bas Rhin en date du 22 janvier 1869 à la suite du consentement qui y a été donné par les Dlles Audran ci après nommées sœurs germaines de la défunte
2°) Mlle Marie Madeleine Audran, propriétaire, 3°) Mlle Marie Louise Audran, rentière, agissant au nom et comme habiles à se dire et porter ensemble et la survivante d’elles, légataires de l’usufruit viager et gratuit de la moitié des biens meubles et immeubles dépendant de la succession de ladite défunte Dlle Frédérique Audran leur sœur germaine aux termes du testament susénoncé, 4°) Et M. Félix Adolphe Erdmann, célibataire majeur, employé au télégraphe, demeurant à Strasbourg, agissant comme habile à se dire et porter légataire de l’usufruit viager et gratuit de moitié des biens meubles et immeubles dépendant de la succession de ladite défunte jusqu’au décès des deux Dlles Audran requérantes & après leur décès et celui de la survivante d’elles, encore habiles à se dire et porter légataire de l’usufruit viager et gratuit de la totalité des mêmes biens (…) Ainsi que toutes ces qualités se trouvent relatées par l’intitulé de l’inventaire après le décès de Mlle Frédérique Audran, dressé par M° Roessel en date au commencement du 29 octobre 1868

Observations préliminaires. 1° observation. Décès de Mlle Audran, son testament, scellés, inventaire
2° Observation, vente du mobilier
3° Observation, autorisation pour l’acceptation du legs
4° Observation, location de la maison. La maison susdécrite sise à Strasbourg rue du fort n° 15, dépendant de la succession de Mlle Audran, n’a point été vendue. Mais elle a été louée à M. Jean Georges Breusch, aubergiste et épicier regrattier et D° Madeleine Keller son épouse
acp 585 (3 Q 30 300) f° 80 du 4.8. – Masse active, avec fruits 7059, sans fruits 6268, Masse passive 8712, excédent de passif 2443, dont 1200 francs payés par les Dlles Audran et 1243 par Mr Erdmann
Il lui a été légué à titre particulier 1000, il doit pour meubles 107, il ne lui revient que 892

Les usufruitiers louent la maison à l’aubergiste et épicier regrattier Jean Georges Breusch et à sa femme Madeleine Keller

1868 (29.12.), Strasbourg 6 (98), Not. Roessel (Henri Eugène) n° 5829
Bail à loyer. Du 28 & 29 décembre 1868 – Ont comparu 1°) Mlle Marie Madeleine Audran, propriétaire, 2°) Mlle Marie Louise Audran, rentière, les deux demeurant à la Robertsau ban de Strasbourg, agissant en leur nom personnel comme habiles à se dire et porter légataires ensemble et la survivante d’elles, de l’usufruit viager et gratuit de la moitié des biens composant la succession de Madlle Frédérique Audran, leur sœur demeurant en son vivant à Strasbourg où elle est décédée aux termes de son testament fait olographe à Strasbourg le 22 novembre 1864, confirmé le 13 octobre 1868 (…), 3°) Et M. Félix Adolphe Erdmann, célibataire majeur, employé au télégraphe, demeurant à Strasbourg, agissant également en son nom personnel comme habile à se dire et porter légataire de l’usufruit viager et gratuit de l’autre moitié des biens meubles et immeubles dépendant de la succession de ladite défunte jusqu’au décès de Mesdlles Audran comparantes et après leur décès et celui de la survivante d’elles, encore habile à se dire et porter légataire de l’usufruit viager et gratuit de la totalité des mêmes biens, le tout aux termes du testament précité
Lesquels comparans ont par les présentes loué à titre de bail à loyer avec la garantie solidaire de droit pour une durée de 3, 6 ou 9 années enières et consécutives qui ont commencé à courir le 22 décembre présent mois
à M. Jean Georges Breusch, aubergiste et épicier regrattier & à Madeleine Keller son épouse qu’il autorise demeurant ensemble à Strasbourg
La maison dont la désignation suit. Désignation. une maison d’habitation à rez de chaussée et trois étages droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Fort n° 15, ancien n° 12, donnant sur le quai Schoepfin où elle porte le N° 7 entre le Sr Neukirch et le Sr Wurtz
Charges, clauses et conditions (…) Loyer, 1500 francs
Déclarent encore les parties que dans le présent bail sont compris six poêles en faïence et un en fonte avec leurs tuyaux & pierres ainsi que douze doubles fenêtres garnissant toutes les fenêtres donnant sur le quai Schoepflin
Intervention. Aux présentes est à l’instant intervenu M. Charles Aubry, Doyen de la faculté de droit de Strasbourg, Vice Président de la Commission administrative des Hospices Civils de la ville de Strasbourg, Officier de la Légion d’honneur, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de Vice Président de la Commission administrative des Hospices Civils et de l’hospice des Orphelins de Strasbourg, lesdits hospices habiles à se dire et porter légataires universels de Mad.lle Frédérique Audran, susnommée (signé) J. G. Breusch, Magdalena Keller
acp 579 (3 Q 30 294) f° 83-v du 6.1.

Les Hospices civils vendent à la Ville le sol de la maison (détruite lors du siège)

1872 (19.10.), Maire
acp 609 (3 Q 30 323) f° 69 du 22.10.
4146. Verkauf an die Stadt Straßburg von folgenden Parzellen Grund, dienlich zur Erweiterung der Straßen
1) der Burger Spital von Straßburg
von 58 Q Meter Burg strasse N° 15 für 4650 Franken
2) Frantz Joseph Wurtz, Wirth in Straßburg
15 Meter 77 Wasser Suppen Strasse N° 1 für 946,20 Franken
3) Levy Gebrüder in Straßburg
9 Meter 97 Q Wasser Suppen Gasse N° 25 für 292 Franken
4) Johann Osswald in Straßburg
3 Meter 68 Zaberer Vorstatt N° 63 für 82 Franken



7, rue du Maroquin (ancien)


Rue du Maroquin n° 7 – VI 304 (Blondel), O 210 (cadastre)

Démolie en 1856


Plan-relief de 1727, côté nord-est de la rue du Maroquin. La maison se trouve au milieu de l’image (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Même endroit d’après le plan Blondel (1765, exemplaire qui représente en rose les ajouts et en jaune les suppressions, AMS, cote 1 PL 675)

La maison est inscrite au nom du fondeur de pichets Jean von Lampertheim dans le Livre des communaux (1587). Deux plates-formes en pierre courent devant la façade de 28 pieds de long qui a un encorbellement sur toute sa longueur. La maison est chargée d’un cens laudémial au profit des nobles Wetzel de Marsilien et d’une rente foncière envers les nobles de Landsperg. Le marchand Martin Reinbolt qui vient de refaire la façade de sa maison au Fossé des Tailleurs l’achète de la veuve du cordonnier Thomas Scheucher. Il demande en 1613 l’autorisation d’y mettre un oriel et un soupirail, en outre de rehausser la porte de sa cave en allongeant la plate-forme. Les voisins s’opposent à l’oriel, les préposés voient des inconvénients à rehausser la plate-forme dans une rue inclinée. Le soupirail est autorisé moyennant une rente foncière, la porte de cave aussi mais sans toucher à la plate-forme. Les héritiers de Martin Reinbolt vendent en 1627 la maison au cordonnier Daniel Weller. Le tamisier Léonard Marck doit y faire d’importants travaux puisque sa valeur minimale passe de 450 livres en 1698 à 1 000 livres en 1706. Elle appartient à partir de 1707 au farinier Henri Hüttner. Deux de ses filles se la partagent en 1745. Une des parties comprend le rez-de-chaussée à gauche du vestibule, le deuxième étage, la grande cave et une partie du troisième étage, l’autre le rez-de-chaussée à droite du vestibule, le premier étage, la petite cave et une partie du troisième étage ; le reste du bâtiment est commun aux copropriétaires. Le cordonnier Chrétien Westermann réunit les deux parties en 1752 mais reprend le même partage quand il cède sa maison à son fils Chrétien et à son gendre Jean Gœtz.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 179 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (q) : arcade de part et d’autre de la porte au milieu du rez-de-chaussée, trois étages dont les fenêtres sont disposées irrégulièrement, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour O représente l’arrière (1-6) du bâtiment sur rue, le bâtiment (1-2) au nord, le fond (2-5) de la cour à l’est et la clôture (5-6) au sud.


Cour 0

La moitié qui appartenait au cordonnier Chrétien Westermann revient à son gendre tamisier Théophile Holtzapffel puis au fils de celui-ci. La moitié de Jean Gœtz est vendue en 1802 au tamisier Frédéric Thiébaut Diemer et revient à son fils lui aussi tamisier. L’Œuvre Notre Dame acquiert la maison entière en 1855 ; l’achat est autorisé pour « dégager sur un point les abords de la cathédrale ». Les matériaux provenant de sa démolition sont vendus le 26 juillet 1856. L’Œuvre Notre Dame y construit un nouveau bâtiment qu’elle loue à l’Etat (Ecole militaire de santé).


Plan joint à l’acte de vente à l’Œuvre Notre Dame (1855, M° Momy, ADBR cote 7 E 57-15, 92)

décembre 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1855. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean von Lampertheim, fondeur de pichets, et (1578) Eve Brand – luthériens
Thomas Scheucher, marchand, et (1595) Barbe Boss, remariée (1610) avec le cordonnier Gabriel Neher – luthériens
1613 v Martin Reinold, marchand, et (1578) Elisabeth Lobstein – réformé et luthérienne
1627 v Daniel Weller, cordonnier, et (1624) Chrétienne Eydt, (1635) Félicité Meyer puis (1637) Anne Marie Allgeyer, d’abord (1632) femme du cordonnier Jérémie Schippart – luthériens
1671 v André Dœlpe, tamisier, et (1662) Anne Marie Eydt – luthériens
1698 h Léonard Marck, tamisier, et (1680) Anne Marie Eydt veuve d’André Dœlpe puis (1698) Marie Madeleine Becker d’abord (1670) femme du tailleur Jean Frédéric Weniggut – luthériens
1707 v Henri Hüttner, farinier, et (1704) Jacqueline Burger – luthériens
1717 h Abraham Erhard, farinier, et (1717) Jacqueline Burger, veuve de Henri Hüttner – luthériens

Partie A

1744 h Chrétien Westermann, cordonnier, et (1721) Salomé Bleyfuss puis (1725) Marie Jacqueline Hüttner – luthériens
1767 h Chrétien Westermann, cordonnier, et (1775) Catherine Salomé Huck veuve d’André Westermann – luthériens
1845 h Théophile Holtzapffel, tourneur, et (1802) Jacqueline Westermann
Théophile Holtzapffel, tourneur, et (1827) Madeleine Louise Sigrist
1855 v Œuvre Notre Dame

Partie B

1745 h Jean Christophe Philipp, cordonnier, et (1728) Marie Marguerite Hüttner remariée (1752) avec le tonnelier et marchand de vins Jean Daniel Vogt – luthériens
1752 v Chrétien Westermann, ci-dessus
1768 h Jean Gœtz, cordonnier, et (1759) Marie Marguerite Westermann – luthériens
1802 v Frédéric Thiébaut Diemer, tamisier, et (1787) Anne Marie von Trienbach – luthériens
1830 h Emmanuel Théodore Diemer, tamisier, célibataire († 1872)
1855 v Œuvre Notre Dame

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1698, 1 000 livres en 1706, 1 250 livres en 1716, 900 livres en 1736

(1765, Liste Blondel) VI 304, Chretien Westermann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Westerman, 4 toises, 0 pied et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 210, Holtzapfel, Théophile – rue du Maroquin 25 – maison, sol – 1,1 (0,55) are
O 210, Diemer, Thiébaut, rue du Maroquin 8 – maison, sol – 0,55 are

Locations

1663, Jean Zengel, marchand
1691, Charles Nandot, gantier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 47
La maison appartient au fondeur de pichets Jean von Lampertheim qui doit 1 livre 10 sols pour sa maison qui a 28 pieds de long, une plate-forme en pierre (6 pieds de saillie), trois marches en pierre (4 pieds ½ de long, 3 pieds de large), une plate-forme en pierre (6 pieds de long, 1 pied ½ de large), une porte de cave inclinée (5 pieds de large, 5 pieds ½ de long), une tablette d’exposition (9 pieds ½ de long, 2 pieds ½ de large), une autre tablette d’exposition (5 pieds ½ de long, 1 pied ½ de large), un encorbellement (2 pieds 9 pouces de saillie, 28 pieds de long)

Oben am Andern Eck In Kurben Gaß Zum Falckhen wider hinab
Hans von Lampartheim der Kandtengiesser hatt vor seinem hauß 28 schu lang, Vnden ein steinerin Tritt 6 schu herauß, Item 2 steinerin stafflen 4 ½ schu lang vnd 3 schu breit, Mehr ein steinerin tritt 6 schu lang 1 ½ schu breit, Ein ligende Kellerthüer 5 schu breit, vnd 5 ½ schu lang, Ein Vssatz Laden 9 ½ schu lang 2 ½ schu breit, Mehr ein Vssatz Laden 5 schu lang vnd 1 ½ schu breit, Oben ein Vsstoß 2 schu 9 Zoll heraußer vndt 28 schu lang vf der Allmendt, Soll p, Bessert p, j lb x ß d

1562, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 191
Inscription en 1614 du loyer établi par les préposés à la demande du comptable français Martin Reinbolt (voir plus bas) pour un soupirail devant sa maison rue du Maroquin. Le loyer reste le même à la mise à jour (1627). Il est reporté dans le nouveau registre au folio 187.

Item ij ß d soll geben Martin Reinbolt d. welsch buchhalter von einem Kellerfenster vor seim hauß vff der Almend In Kurbengaß vff matthei Anno 1614. Zum erstenmal
(rub.) Bleibt. Neü 187

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 187-v
Report au nouveau registre, les voisins y sont mentionnés. Les contribuables suivants sont Daniel Weller puis André Dœlp

Jetzt Andreß dölpen We
Daniell Weller, Schuhmacher, Soll gemeiner Statt, Von Kellerfenster seiner Behaußung in der Kurbawgaßen neben Christoph Braunen Undt Hieronÿmus Bawmeistern, Jahrs vf Mathæi Apostoli 2 ß d
Alt. d. f. 191
New fol. 166
(Quittungen 1653-1671)
1672 Zalt dolpen we. p. 72

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 166
Report au registre suivant. Contribuables, Daniel Weller, veuve d’André Dœlp, Léonard Marck

Daniel Weller, Soll von Kellerfenster seiner behaußung in der Behaußung in der Kurbaw gaßen, Jahrs vff Mathiæ Apostoli 2 ß
St. Zinnßbuch. p. 187
ietzt Andres Dolpe wittib
ietzt Lienhard Marck
(Quittungen 1675-1683)
dieser posten ist hernach p. 195. Lienhard Marcken zugeschrieben

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 495
Report à un nouveau feuillet. Contribuables, héritiers d’André Dœlp, Henri Hüttner, Abraham Erhard, Chrétien Westermann

Andreas Dölpe (Erben), der Sipmacher, Soll vom Stand beÿ dem Münster (…)
Ferner soll Er von den Kellerfensteren seiner Behaußung in der Kurbengaßen, so Hievornen p. 166. Daniel Wellern zugeschrieben war, jährlich auff Matthiæ Apostoli 1684. i.mo 2 ß
Heinrich Hüttner
Abrah: Erhard
jetzt Christmann ([corrigé en] Christian Westermann
(Quittungen 1686-1741)
Neuzb fol 429-b

1741, Livre des loyers communaux VII 1471 (1741-1802) f° 429-b
Report au registre suivant. Contribuable, Chrétien Westermann

alzb. 495
Christian Westermann soll von der Keller Fensteren seiner Behaußung in der Kurbengaßen, Jahrs auf Matthiæ (id est 24. febr.) 2 ß
(Quittungen, 1741-An X) 6 Ventos
C 211

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1613, Préposés au bâtiment (VII 1328)
Le marchand Martin Reinbolt qui a acheté la maison qu’occupait auparavant Thomas Schleucher demande l’autorisation de faire un oriel (3 pieds de saillie, quatre pieds ½ de large) aux poêles des étages supérieurs au lieu de l’auvent, une fenêtre de cave (2 pieds ½ de large, 2 pieds 3 pouces de saillie) et une porte de cave (5 pieds ½ de saillie, 4 pieds 9 pouces de large) en la rehaussant d’un demi pied pour la mettre au même niveau que la grande marche ou grande plate-forme, de sorte que la grande marche ou plate-forme aurait six pieds de plus qu’actuellement.
Les voisins manifestent leur désaccord quant à l’oriel en demandant pourquoi le propriétaire n’a pas conservé sa maison au Fossé des Tailleurs. La fenêtre de cave est autorisée pour un loyer annuel de 2 sols. Les préposés estiment qu’il n’est pas judicieux de surélever la plate-forme sur laquelle on pourrait trébucher la nuit sauf si on surélevait le pavage, le propriétaire pourra cependant modifier la porte de sa cave.

(f° 145) Zinstag 14. Sept. – Martin Reinbolt der handelsmann hat mitten In der Kurbengaßen, ein behaußung, darin Thoman Scheücher hieuor gewohnt hat, erkaufft, darin begert er oben vff der Stuben Zweÿ fenster Zu einem Ercker Zumachen, dreÿ schuh herauß, und fünffhalben schuh breit Im liecht vnd hat das hauß Zuvor einen großen uberhang, Zum Andern begert er vnd. solchem übehang ein ligend Kellerfenster, dritthalben schuh weÿt Zwen schuh 3 Zoll herauß, Zum dritten begert er die ligende Kellerthier so Im liecht sechßhalben schuh herauß vnd vier schuh neün Zoll weÿt, Im liecht Ist, vff zuheben vnd solche Kellerthür einen halben schuh höher, vnd also der breiten staffel oder dem breiten dritt vorm hauß eben vnd gleich Zumachen, Also das derselbige dritt oder breite staffel vmb sechs schuh lenger würde, weder sie Jetzo Ist,
Ist von solchen Puncten geredt worden, vnd erschienen Etliche Nachbaren Zu bedenseiten solchen haußes vnd weil sie von eim Ercker gehört haben So bitten sie gar fleißig Ihme keinen Zu Zulaß. dan die Nachbaren Zu beden seiten daran verhindet würden das sie die gaß nit vff oder absehen könten, vnd warumb er nit seinen Ercker behalte den er vffm Schneider graben gemacht hat.
Ist des Puncten halben Erck. soll diß begeren halben beÿ den XXI Zulaß.
das Kellerfenster Ist Ihm bewilligt vnd Zugelaßen, doch das et Zinß davon gebe wie andere thut 2 ß d.
der Kellerthier halben weil die gaß gantz Thalhellig vnd da er solche Thier erhöhen vnd dem braiten Tritt bleÿ recht gleich machen würde, so gebe es ein gar hohe Tritt, vnd könte nachts einer darüber stolperen, sollt man Ihm dan erlauben das Pflaster auch Zuerhöhen, würde vor seinem hauß gleichwol eben vnd hoch sauber, Aber die Nachburin vnden daran würde dieff darund. sein oder müste Ihr Pflaster auch erhöhen, derhalb erkand, er soll die vorder schwöll ane solch kellerthier lieg. lassen, aber hind. am hauß mag er sie erhöhen vnd dem breiten Tritt eben machen. vnd wol man Ihm einig vnd allein Zugehalten augenschein Ingenomen soll man Ihn den costen fordern vnd solchen bescheid Ihme vffm d.th. anzeigen.

Description de la maison

  • 1736 (billet d’estimation traduit) 1736 La maison comprend plusieurs poêles, chambres, cuisine, vestibule, plus haut trois chambres dont l’une pour les soldats, le petit bâtiment arrière surmonté d’un séchoir comprend deux petites chambres au rez-de-chaussée, un poêle, cuisine et resserre à farine, petite cour puits à pompe, cave voûtée, estimée avec toutes appartenances et dépendances à la somme de 1800 florins
  • 1744 (acte de partage, traduit) Chrétien Westermann auparavant Jacqueline Hüttner – Au rez-de-chaussée à main gauche un poêle, vestibule commun de 4 pieds de large, autre vestibule vers le puits, le puits lui-même, la cour, les latrines, droit de monter et descendre dans la cave, cuisine et droit de faire la lessive dans la cuisine à main droite, la grande cave, le deuxième étage en entier, un poêle, chambre à côté, deux autres chambres et cuisine, le vestibule et les escaliers sont communs de même que leur entretien, sous le toit la chambre à main gauche vers la rue en montant, la chambre à côté autrefois cloisonnée en lattes, restent communs le cendrier, le passage pour arriver au grenier, la chambre à soldats et le séchoir,
    les deux pignons et le tout devront être entretenus à frais communs quand les réparations seront nécessaires
    Jean Gœtz, autrefois Marguerite Hüttner – Au rez-de-chaussée à main droite un poêle, vestibule commun de 4 pieds de large, autre vestibule vers le puits, le puits lui-même, la cour, les latrines, droit de monter et descendre dans la cave, cuisine dans laquelle l’autre partie a droit de faire la lessive, la petite cave, premier étage, tout le premier étage, poêle, chambre à côté, deux autres chambres et une cuisine, (les vestibules et les escaliers seront communs de même que leur entretien), sous le toit la chambre à main droite vers la rue en montant, la chambre à l’arrière vers la cour. Seront communs (le cendrier, le passage pour arriver au grenier, la chambre à soldats et le séchoir), greniers, le premier grenier, (les deux pignons et le toit devront être entretenus à frais communs quand les réparations seront nécessaires) – voir l’acte de 1767

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Rue du Maroquin

nouveau N° / ancien N° : 13 / 7
Westermann
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 81 case 1

Holtzapfel Théophile tourneur rue du maroquin N° 25
1857 Œuvre Notre Dame rue du maroquin N° 7

O 210 ½, maison, sol, r. du maroquin
Contenance : 0,55
Revenu total : 54,29 (54 et 0,29)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 ½ / 1
1858, Diminutions – Œuvre Notre Dame f° 81, O 210, maison, revenu 54, Démolition, supprimée en 1858

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 81 case 2

Diemer Théodore rue du maroquin
1856 Œuvre Notre Dame

O 210 ½, maison, sol, r. du maroquin 8
Contenance : 0,55
Revenu total : 54,28 (54 et 0,28)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1858
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 11 / 9
fenêtres du 3° et au-dessus : 1 ½ / 1
1858, Diminutions – Œuvre Notre Dame f° 81, O 210, maison, revenu 54 [2° ligne] , Démolition, supprimée en 1858

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin

7
pro. Götz Jean Cordonier – Cordonier
pro. Westermann Chrétien, Cordonier – Cordonier
Loc. Steindörferin, Tamissier, veuve – Charpantier
Loc. Strauchin Jean vit de ses rentes – Manant

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 170 St. Urbin dite du Maroquin p. 312

7
Pr. Gotz Jean Cordonnier – Cordonniers
Pr. Westerman Chrétien, Cordonnier – Cordonniers
Lo. Steindörferin, veuve – Charpentiers
Lo. Strauchin Jean, vit de ses rentes – Manant


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du fondeur de pichets Jean von Lampertheim qui épouse en 1578 Eve, fille du pelletier Onuphre Brand

Mariage, cathédrale (luth. p. 289)
1578. Sontag Quasimodo geniti. Hanß von Kantengießers u. Schneid. Eva, Onophrius Branden deß Kürs: hind: dochter, eingesegnet den 22. Aprilis (i 147)

Elle appartient au début du XVII° siècle au marchand Thomas Scheucher qui épouse en 1595 Barbe, fille de Georges Boss de Molsheim

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 69, n° 14)
1595. Dominica V Post Epiphanias. Thoma Scheucher des handelßmann vnd Jungfrau Barbara Georg Bossen von Moltzheim hinderlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag nach Quasimodo geniti den 29. Aprilis (i 38)

Thomas Scheucher hypothèque la maison au profit du gentilhomme Jean Christophe de Traxdorff

1606 (vt spâ [xxxj Martÿ]), Chancellerie, vol. 366 (Registranda Meyger) f° 114
(Inchoat. in Proth. fol: 113.) Erschienen Thoman Scheÿcher burger Zu Straßburg
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Edlen vnd Vest. hannß Christoff Von Traxdorff – schuldig sige 50 pfund pfenning
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt hauß, hoffestatt höfflin und hind. hauß, mit Allen Ihren gebewen geleg. in d. St. St. Inn d. Kurben gaß, einsit neb. David Leuffer dem Ungeltt And.sit Kilian N. dem schuomacher, hind. vff ein Behausung vnser Fr. Münster zuständig, dauon Achthalben guldin gelts Ablösig mit j C L guldin dem Closter Sant Margreten, Mehr xv gl gelts Ablösig mit iij C gl Friderich Breünen Inn schaffners wÿß

Thomas Scheucher est soupçonné d’enfreindre le règlement sur les monnaies. Les Quinze ouvrent une enquête (extrait ci-dessous), les Conseillers et les Vingt-et-Un statuent ensuite.
1607, Conseillers et XXI (1 R 86)
Müntz Mandat von burgern überschritten straffen Thoman Scheicher und alÿs. 210. 223.

1607, Protocole des Quinze (2 R 35)
Thoman Scheucher. 80. 100. 102. 106. 109. 136.
(f° 136-v) Mittwoch den 21. Octobris – Seindt die an d. Müntz vff nachvolgende Interrogatoria beÿ Ihr ein Burgereÿdt gehört, nachdem Thoman Schleücher sÿ angeben, das sÿ Ihnen auch haben Sÿlber Cronen, Königlich thaler vnd Reichßthaler trahieren vnd vffs gewicht außweg. laßen.
1. Ob nitt Thoman Scheücher Philips thaler alte Reichßthaler vnd Sÿlber Cronen beÿ Ihnen vffgewechßlt hab ? 2 Ob er nitt die Sch

1602 XV (2 R 31) Thoman Scheucher. 126. [Wein verkauffen]

Veuve, Barbe Boss se remarie avec le cordonnier Gabriel Neher : contrat de mariage, célébration

Le cordonnier Gabriel Neher et Barbe Boss vendent la maison au marchand Martin Reinold (Renaut)

1613 (xxj Junÿ), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 209-v
Erschienen M Gabriel Neÿher der Schuemacher vnd Fr. Barbara Bossin sein eheliche hußfr. haben Mit beÿstand v. bewilligung Mathys Wolffers wurts Zum Spanbett alls geschworner Vogt Gabriel Neÿhers Kindter (verkaufft)
Martin Reÿnolts gewerbßman
huß v hoffestatt V hefflein mit all andern Iren gebeüwen & gelegen In d. S S Inn Curben gaß einseÿt Kilian Kempff Schumacher anderseyt David läuffer witwe v erben stoßend hinden vff heußer dem Werck Vnßer Fr. Münster zuständig, Dauon gnd 7 guldin 5 schilling pfenning fl SW Vff S Niclaus tag ablößig mit 150 guld SW d Closter Fr. S Margred V Agneßen hieher Inn hauptgutt abloßig j C gl gelt Zu xv batz., Mehr 15 guld. glts SW vff Johann Baptiste widerkheuffig mit 4 C iij guld. in gemelt. werung der* all* hieher für iij C g Zu xv batz abgezogen wyld. H. Jacob Kniebßen seligen wittwe v erben Zustendig, Wyther 5 schilling 5 pfenning gelts bodenzinß vff Johannis V Weÿhenachten Junckher Werner Von Landtspergs selig. erben, Inn hauptgutt hiehero gerechnet* für 8 pfund pfenning, So dann Acht schilling pfenning ewig. v. ehrschetzig v. fürbietig Zinß vnd Johannis Baptistæ fallend hieher gerechnet für 16 pfund pfenning Straßburger h Johann Öttel Notario Inn Schaffner Wÿß, So dann Zehen pfund pfenning gelts vff den Vierdten Septembris Junckher Paulo Mügen abloßig mit 200 pfund Straßburg doch wann man den hauptgutt begeren würt soll mans Zu darlegen* v loßig Zieh schuldig sein, Sunst für ledig vnd eÿgen, der Khauff vber die beschwerden für 473 pfund

Les héritiers de Martin Reinold, mort sans postérité, demandent communication de l’inventaire de ses biens.
1626, Conseillers et XXI (1 R 83)
Martin Reinholdt gestorben umb Inventation seiner gutter. 7. wollen vil erben. 41.
(f° 7) Montag den XVI. Januarÿ
Colmarisch schben abgelesen dorin sie Martin Reinholdt todt vorkomm. vnd bitten d. fürderlich ein Inventation in beysein seiner Erben die sie benambsen fürgenommen & Inventarium Zugestelt werde. Erk. Ist für Kl. Rhatt gewiesen. H. Schoner H Kips.

(f° 41) Mittwoch den VIII Marty – Martin Reinholdt verlaßenschafft will von vilen geerbt werd.
Paul Genal Bergkrichter Zu Mariakirch im Leberthal fürschrifft Hanß Christ vnd David v. d. Fuoß vnd bekandtschafft d. Martin Reinholdt Irer Mutter bruder geweßen vnd alß sein Reinoldts Erben. Bitt Zu Irem antheil Zuhelff. vnd d. man auf deutscher seitten abzugs freÿ bitt er sie auch Zuerlassen
Fürst. Würtemberg Ambtleutt Zu Horburg fürschreiben Matthis Graffen Zu Hunnenweyler vnd bitten derwegen seiner haussteur Zu Martin Reinboldts alß Irer Mutter bruder Verlaßenschafft auch admittirt werde vnd abzugs freÿ gelassen.
Paul von Pful Rappoltsteinisch Meyer Zu Eckerich fürschr. auch Symon Colman u Johann Bandenser, die von Martin Reinolds frawen den 26. Febr. Zur inventation beschben. bitt copiam test. vnd Inventarÿ. Erk. Man soll Kl. Rathschrb. Zustellen. H Stadel, H Strohecker

L’inventaire est dressé par le notaire David Œsinger en présence de la veuve Marie Lobstein dans la maison du défunt rue du Maroquin estimée à 1 050 livres outre trois rentes foncières. La masse propre à la veuve est de 1 006 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 5 983 livres, le passif à 744 livres
1626 (27. Feb.), Not. Oesinger (David, 37 Not 2) f° 2
Inventarium vnd Beschreibung Aller der vndt Jeder Ligender vnd Vahrender Haab vndt Nahrung auch Schuld. und gegenschuld., welche Weÿlandt der Ehrenuest und vornehme herr Martin Reÿnoldt burger und handelßman alhie seeliger nach seinem Tödlich. hienscheid. aus dießer welt Verlaßen vnd die Ehren: vnd Tugendtsame fraw Elisabeth Lobsteinin ehegemeldts Herrn Martin Reÿnoldts seelig. hinderlaßene witwe Mit beÿstandt des Ehrenhafften vnd bescheidenen Stephan Lentzen Schuhmachers vnd burgers alhie Ihres gordneten vogts auf begehren vnd erfordern der Erbaren Ersamen vnd bescheidenen Martin und Davidts der Reinolden gebrüedern für sich selbst vnd als Gewalthabern Dietrich Reinoldts vnd Hanß Jacob Volpes Ihrer beed. respectivé fr. lieben bruders vnd Schwagers, als Weÿland Claudÿ Reinoldts gewesenen burgers Zu Colmar hinderlaßener Söhn vnd dochterman alle burgere daselbsten, Item Mathis Crafften von Hunnenweÿher als Ehevogt Susannæ Christin, David von d. Fürst des Schuhlmeisters am Altenberg Zu Mariakürch als ehevogt Annæ Christin, vnd Hanß Christen aller dreÿ wÿland hanßen Christen vnd Münschatt Reinoldtin beeder verstorbener Ehegemächt hind.laßene döchter vnd Sohns, So dann Simon Kohlmans burgers Zu Mariakürch als weÿland Simon Kolmans vnd Cladet Denise beeder ehegemächt seelig hinderlaßenen Sohns, wie auch Johann Bandesa burgers Zu Besagtem Mariakürch vndt Daniel Großheinrichs Burgers vnd huotstaffierers alhier Zu Straßburg alß eheuogts Frawen Maria Bandesa beeder Elisabeth Kohlmännin anjetzo Zu Hanaw wohnhaft Sohns und dochtermanns (:so Inn Ihrer lieben Muter vnd Schwig. obgedacht nahmen erschienen vnd dießem geschäfft beÿ gewohnt:) Aller als obgenandten H Martin Reÿnoldts selig. In: vnd Substituirter Testaments Erben vnd Legatarien geeügt gezeigt (…) Actum Inn Persönlicher gegenwarth der Ehrenvesten vorgeachten H Johann Schielers vnd Samuel Gallera beed. handelsmeüth vnd burgere alhier ams geodneter vnd erbettener Testamentarien beÿständere, Montag den 27. Februarÿ A° 1626.
Publicatio testamenti

Eheberedung (…) Geschehen Zinstags den 8. Monats Julÿ Allß mann nach Christi vnnsers einigen Erlöser vnd seeligmachers gepurt Zalt 1578.
Copia Testamenti nuncupativi Herrn Martin Reinolds Burgers Zu Straßburg vnd Elisabeth Lobsteinin seiner haußfrawen. 1620 (…) Montags den 13. tag Martÿ zwischen fünff vnnd Sechs Uhren Nachmittag (…) persönlich erschienen seindt der Ehrenhafft vnd fürnem Herr Martin Reinold handelßmann Burger Zu Straßburg vnd Elisabeth Lobsteinin sein Eheliche haußfraw, wie wohl sie Elisabeth Lobsteinin mit Leibs schwachheit von dem Allmächtigen Gott vätterlich heimgesucht, In dem beth liegendt, ermelter Herr Martin Reinold aber gesundes gehendes vnd stehendes Leibs (…) meinem Bruder Claudio Reinold Von Colmar, meiner Schwester Monschatt zu Maria kirch, weÿland meiner Stieffschwester Claudiæ Denise selige Zweien Kindern Zu Maria Kürch mit nahmen Simon und Elisabeth (…), ordne ich Catharinen Daschbergerin weÿl. Pauli Holwitz sehligen wittwe, Vmb daß will. d Sie meiner haußfrauen Viel Jahr hero guets erwiesen )(…) Judithen Vorgenandts Pauli Hohlwitzen von ermelter Catharinæ Daschbergerin ehelich erziehlten töchterlein (…) den Armen Leuthen d. Reformirten frantzösisch. Kürch In dem Eckkürcher Thal Zu Mariakirch (…) den Armen Leuthen der reformirten frantzösisch. Kürch In d. Statt Straßburg Zugethan
Instituire (…) mein freündliche Liebe Zweÿ Geschwistrige v. Stieff schwesterKind mit nahmen Claudium Reinold meinem Brud. Zum dritten theil, deßgleich meine Schwester Moschatt zu einem dritten v. Zum vberig. dritt. tehil weÿland meiner Stieff schwester Claudiæ Donise seelige Zweÿ Kind. Simon v. Elisabeth
So setze ich Elisabeth Lobsteinin Zu meinen recht. wahren Erben ein meine Baasen v. Vettern Volgend gestalt Alß Salome, weÿland Hern Heinrich Trauschen deß Eltern Sehligen wittwe, Zu einem fünffen theil, Item Dorotheen weÿland Herrn Georg Cuntzmanns deß Schaffners Sehm. wittwe Zum halben theil am fünfften theil vnd Zum übrig. halben theil am fünfften theil weÿl. Jacob Storckhen hind.laßene Zwo döchter mit Nahmen Elisabeth herrn Leonhard Wanners haußfr. v. Cleophe H Christoph Axter Ehegemahlen, Item Salome weÿl. Veltin Storckh. wittwe Jetzt Geörg Schulers Amptschreibers Zu waßlnheim haußfr. zum 5. theil, Item weÿland Conradt Heüßen seel. 4. Kind. von Sara von Lampertheim seel. erziehlet benantlich Daniel, Frantz, Dieboldt v. Salome zum halben theil am 5. theul V. Hannß Von Lampertheim d. Soldaten ermeld. Saræ Brud. Zum and. halben theil am 5.t theil, So dann Zum vberugen 5. theil hannß v Beat Kauffmann gebrüd. Von Schlettstatt,
Inn Einer Behaußung Alhie Inn der Kurbengaßen so mit einer seithen neben Chilian Kumpffen den Schumacher vnd mit der andern seith neben hieronÿmo Bawmeister dem Sÿbmacher geleg. vnd Inn diße Erbschafft gehörig Ist befunden worden wie volgt
Vff Obern Büenen, In dem duch kämmerlin, In der Cammer A, In dem fuß tröglin, In der Cammer B, In d. Cammer C, Vor dißen Cammern, In der Cammer D, In d. Obern Stuben, In dem hindern obern stüblin, In der Under Stuben, In der Stub Cammer, In der Haußöhrin, In d. Kuch., In dem Speiß Kämmerlin, Vnden Im Hauß, In dem Keller
Eigenthumb Ahne Häußern So Theilbar. It. Ein Behaußung, hoffstatt vnd höfflin, mit allen seinen begriffen, weith. recht. vnd Zugehörden, gelegen In des H Reichs freÿen Statt Straßburg, in der Kurbengaßen, einseit neben Kilian Kempffen dem Schumach. vnd andern seith neben Hÿeronimo Bawmeistern dm Sübmach. gelegen, stoßt hinden vff heißer dem werckh der fr. Münster Zuständig, davon geh. 5. ß d. gelts bod Zünß auff Joh: Baptistæ vnd weinachtenn Jährlich fallendt, Junckh. Wolff Jacob von Landsperg, mehr 8 ß d. ewigs, ehrschätzigs vnd fürbittigs zinß Jährlich vff Johan. Baptist. fallend, Johann Dieterich Ettling. burg. alhie in schaffners weiß, So dan 2 ß d gelts bod. Zinß auff hiesig. stat Straßb. Pfenningthurn sonst. allerdings frei, ledig, vnbeschwert vnd eig. vnd hiehero angeschlagen für vnd vmb 1050 lb. Darüber besagt ein Pergamein Kauff v.schreib. welche von h Jacob Küglern gewesenen d. Statt Str. Contractuum Notario seel. auffgerichtet vnd mit gemelter Statt anhang.d. g.tract Insigel v.warth, deßen dat. d. 21. Junÿ Anno 1613. mit N 1 signirt, So dann an diß. brieff sein noch 4 lateinisch pergamein abgelöste brieff gebund.
der Wittiben, Haußrath 59, Silber geschmeid 14, guldener Ring 6, Pfenningzinß hauptgüter 236, Ergäntzung 689 lb, Summa summarum 1006 lb
Theÿlbar, Haußrath 288, Silber geschmeid 79, guldener Ring 24, Baarschafft 757, Häußer 1600, Pfenningzinß hauptgüter 2925, Schulden 259, Summa summarum 5983 lb – Schulden 744 lb, bleibt 5228 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 6245 lb – Sa. der præ und legaten 1091, Conclusio finalis Inventarÿ 5193 lb
Kurtze Verzeichnuß Waß W. H. Martin Reinoldts geweßenen burgers und handelßmanns alhie Zu Straßburg selig. Erben vnseren g. H. für gebürenden Abzug Zugeben und Zuerstatten schuldig seindt. Belangend erstlich Claudÿ Reinoldts seelig. hind.lassene 4 Erben benantlich Martin, David vnd Dieterich der Reinoldt. wie auch Hans Jacob Volpus els Ehevogt Annæ Reinoldtin, alle burgere Zu Collmar (…) 2 lb. Für d. Ander Münschat Reinoldtin Hans Christen haußfr. seelig Zu Mariakirch Erben, deren dreÿ seind mit nahmen Mathis Crafft Zue Hunnenweiher als Ehevogt Susannä Christin, David von d. Fürst Schuhmeister Zu Maria Kürch am Altenberg als Ehevogt Annæ Christin vnd Hans Christ (…) Was beÿ dem dritten, Simon Kohlman von Maria Kürch vnd Elisabeth Kohlmännin zu Hanaw jetzmals wohnhaft (…)

Elisabeth Lobstein veuve de Martin Reinold hypothèque son tiers de maison au profit de Salomé Heuss veuve de Jean Grossheinrich

1627 (ut spâ. [xvij. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 35-v
Erschienen Elisabeth Lopffsteinin, weÿland h Martin Renault burgers Alhie s. witwe mit beÿstand & Steffan Lentz. schuomachers burgers zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts
hatt in gegensein Salomeen heußin weÿland hanß Großheinrich selig Witwe mit beÿstand Daniel Großheinrich Ihres Sohns – schuldig seÿen j. C. lb gelts
zu vnderpfand verlegt den dritentl. Ane hauß, hoffstatt vnd höffl. mit All. Ihr. geb. & glg. In d. St. St. Inn d. Korben gaß, einseit Kilian Kempff and.seit hieronimus wasserman den Sibbmach. hind. vff ein Behausung dem Werck vnser Fr. Münster gehörig stoßend, dauon gnd. 2 lb 10 ß led. loß. mit L. lb Samuel Galen, Mehr viij ß Bodzß den Edlen von Landsperg.

Elisabeth Lobstein et les héritiers de son mari vendent la maison au cordonnier Daniel Weller moyennant 1200 livres outre les rentes foncières

1627 (27 Augusti), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 449
(P. fol. 136.) Erschienen weÿ: Martin Reinoldts s: witib Elisabeth Lobstein, mit beÿstandt Steffan Lentzen deß schuhmachers, ihres vogts vnd Daniel Großheinrich der hutstaffierer alß ehevogt Maria Bandesa für sich selbst vnd alß gewalthaber ermelts Reinoldts seeligen überigen Erben mit namen Simon Collmanns von Marienkürch vnd Elisabeth Collmännin zu Hanaw s: Vier Kindern seiner haußfr. geschwisterd. derenwegen r Großheinrich caurien thut
haben in gegensein Daniel Wellers deß schuhmachers vndt burgers alhie (‘verkaufft)
Ein behausung, hofstat, höflin mit allen Anderen Zugehördt. alie in der Curbawgaßen neben Georg Prigel dem schuhmacher j. v. 2. seit neben hieronimo N. dem Sÿbmacher, hind. vff ein behausung dem werck vnder Frawen Münster zuständig stoßend gelegen, dauon gehen Jahrß 8 ß ehrschätzig Zinßes vff johis Bptstæ den Edlen Von Landperg, Item 5 ß bod. Zinß vff weÿhenachten Johann dieterich Etlinger in Schaffnerners weÿs, So dann 2 ß Allmend gelt der St St. vff Johis Bpstæ vom Kellerfenster, sonst eÿg. Vnd ist diser Kauff vber die beschwd. so der Käuffer vff sich genommen, Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 1200 pfund
Dabeÿ gewesen H Heinrich Trausch XV.er H Jacob Schreiber Alter groß. Rahts verwanter, vnd hanß Werner Eÿdt deß Käuffers Schweher, wie auch herr Josias Glaser xv. secretarius
[in margine :] Erschienen H Johann Herbst der Goltschmid für sich selbsten vnd in nahmen Gabriels, Abrahams vnd Jacobs der Herbsten, seiner Gebrüder, so an ietzo außländisch, wie auch alß weÿl. seiner Schwester Salomeen mit Zachariæ Rosern dem Schneidern ehelich Erziehlten vnd hind. laßenen Söhnleins Gabriels vogts, hatt in gegensein Daniel Wellers deß Käuffers (…) Act. d. 5. Februa. Anno 1646
[in margine :] Erschienen Daniel Großheinrich, Martin, dauid vnd dieterichen Reinoldt von Collmar, So dan Heinrich Michel daselbsten alß vogt Annæ Reiboldin Kind. Vogt Simon Collman Von Maria Kürch, Item Jacob Bernhardt daselbsten vnd Jacob Bandesa der Paßmentirer burger Zu Straßburg, haben in gegensein deß Keüffers (…) quitirt den 10. octob. Anno 1630
[in margine :] Erschienen Peter Gerbrecht der holträger vnd burger alhier, alß Vogt Jungfr. Königunda vnd Veronicæ, Johann Philippß Königs deß Notarÿ mit Königung Renningerin ehelich erzielter döchter (…) Actum d. 1. Junÿ 1646.

Fils du cordonnier Daniel Weller l’aîné, Daniel Weller épouse en 1624 Chrétienne, fille du cordonnier Jean Garnier Eydt
Mariage, cathédrale (luth. p. 173)
1624. Daniel Weller der schuchmacher, Daniel weller des schuchmachers n. sohn, vnd J. Christina Hans Wernhard Eydt des schuchmachers tochter, eingesegnet montag 12. Aprilis (i. 91)

Il se remarie en 1635 avec Félicité, fille du pasteur de Zehnacker Jean Meyer
Mariage, cathédrale (luth. p. 359)
1635. Doîca Jubilate 19 Apr: Daniel Weller schuchmacher, vnd J. Folicitas H. Mag. Johannis Meyers pfarrers zu Zehenacker n. tochter (i 184)

Il se remarie en 1637 avec Marie (Anne Marie), veuve du cordonnier Jérémie Schippart
Mariage, cathédrale (luth. p. 396)
1637. Dominica Quasimodo Geniti 16. Aprilis. Daniel Weller der Schuchmacher Vndt Fr. Maria Jeremiæ Schippart des Schuchmachers vidua eingesegnet Mont. 24. apr. (i 203)

Le cordonnier Jérémie Schippart épouse en 1632 Anne Marie, fille du charpentier Nicolas Allgeyer de Deux-Ponts.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 122-v)
1632. Dominicaa II. Trinitatis d. 12. Augusti. Jeremias Schibert der Schuhmacher vnd Burger alhie vnd Jungfrau Anna Maria Niclaus Allgeÿers deß Zimmermanns vnd burgers Zu Zweÿbrucken dochter. S. Thoman (i 129)

La veuve de Daniel Weller loue une partie de la maison au marchand Jean Zengel

1663 (11. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 451-v
Erschienen Fraw Anna Maria, weÿl. Herrn Daniel Wellers alten Stattgerichts beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßener Wittib mit beÿstand deß Ehrenvest- from und Wohlweÿsen herrn Isaac Fausten deß beständig. Regiments der herren Fünffzehen ihres Curatoris
in gegensein Herrn Johann Zängels deß handelsmanns
entlehnt, in der alhie in der Kurben Gaßen einseit neben Christoph Braunen dem Schuhmacher and.seit neben Davidt Bawmaÿster dem Sÿbmacher gelegenen Wellerischen behaußung, die Zwen gantze Vnderste Stöckh, den aüßeren Keller, ein Stüblin in dem tritten Stockh, Ein Kammer sambt dem Platz darvor /:uff welchem Platz ein bettlad stehe ein bett darauff lige, und in dießer Lehnung mit begriffen seÿe:/ im Vierten Stockh, So dann die Gemeinschafft der Frücht und holtz Kästen /:alß welche die Verleÿherin und der Entlehner ins gesambt zu gebrauch befugt sein sollen:/ uf 4. Jahr lang Von nechst Verschienenen Joh. Bapt: angerechnet umb einen iährlich. Zinnß benantlich. 25. lb.

Les quatre enfants de Daniel Weller (Anne Marie Weller femme du barbier Jean Schmidt, Catherine Weller femme du tondeur de draps Georges Ritter, Isaac Weller tourneur qui fait son tour de compagnon et Jean Weller barbier célibataire) vendent la maison au tamisier André Dœlpe et à sa femme Anne Marie moyennant 1 000 livres. En marge, quittance accordée à Henri Hüttner en 1708.

1671 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 772
(Prot. fol. 41. fac. 2.) Erschienen Anna Maria Wellerin Johann Schmidts des barbierers Eheweib mit beÿstand erstermelts ihres Ehevogts, ferners Catharina Wellerin, Georg Ritters deß Tuchscherers eheliche haußfrau mit assistentz erstgedachts ihres Ehemanns, So dann herr Jacob Diel der Schuhmacher und alter Sÿbener Gerichts Beÿsitzers alß noch ohnentledigter Curator Johann Wellers deß ledig. barbierers /:so selbst gegenwärtig war:/ und Isaac Wellers deß wandernden trähergesellen, alle Weÿl. H. Daniel Wellers geweßenen Schuhmachers und Statt Gerichts beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben
in gegensein Andres Dölpe des Sÿbmachers und Annæ Mariæ beÿder Eheleuth
hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Kurben Gaßen, einseit neben Davidt Baumaÿstern dem Sÿbmacher anderseit neben Christoph Braunen deß Schuemachers seel. Erben, hinden uff eine behaußung der Fabric des Münsters gehörig stoßend gelegen, davon gehend iährlichen termino Joh. Bapt: 8. ß erschätzig. Zinnßes den Edlen Von Marsilien, Item 5. ß bodenzinß den Edlen Von Landsperg so dann 2. ß Allmend Geld Vom Kellerfenster gemeiner Statt – umb 1000 Pfund pfenning
[in margine :] (…) in gegensein Henrich Hütters Meelmans alß ietzigen besitzers hierin bemelten an der Kurbengaßen gelegenen Haußes (quittung) Actum den 20.ten Martÿ 1708.

Les acquéreurs hypothèquent la maison au profit du cordonnier Jean Georges Rœderer quelques jours avant de l’acheter pour pouvoir en régler le prix

1671 (16. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 752-v
Erschienen Andres Telpe der Sibmacher und Anna Maria sein Eheweib, und Zwar dieselbe mit beÿstand hannß Wernhard Aÿden, und Andre Rheinthalers beeder Schuemacher und ihres resp. eheleiblichen Bruders und Schwagers
in gegensein hannß Georg Röderers deß Schuhmachers – schuldig seÿen 100 Pfund pfenning, daß Sie damit nach beschriebene behaußung erkauffen und daß Angelt bezahlen können
Unterpfand sein solle, Hauß höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäuen, Zugehördten, Recht. und Gerechtigkeit. alhier in der Kurbengaßen, einseit neben David Bauwmaÿstern dem Sÿbmacher, anderseit neben weÿl. Christoph Braunen geweßenen Schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßenen Erben, davon gehend iährlichen termino Joh: Bapt. 8 ß. ehrschätzigen Zinnßes den Edlen Von Marsilien, Item 5. ß bodenzinß den Edlen Von Landsperg und 2. ß Allmend Gelt vom Kellerfenster gemeiner Statt

Ils hypothèquent leur maison au profit de la veuve du commissaire priseur André Claus quatre jours après l’avoir achetée

1671 (27. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 779
Andres Telpe der Sÿbmacher und Anna Maria sein Eheweib, und zwar dieselbe mit beÿstand hanns Wernhard Aÿdten und Andres Rheinthalers beeder Schuhmacher ihres resp. bruders und Schwagers alß deroselben hierzu insonderheit erbettener nechster Verwanther
in gegensein Annæ weÿl. Andres Claußen des Kaufflers nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin mit beÿstand Georg Pfundten deß küblers ihres vogts – schuldig seÿen 50. lb
Unterpfand sein solle, hauß, hoffstätt, höfflin mit allen deren Gebäuen, begriffen, Rechten und Zugehördten alhier in der Kurben Gaßen, einseit neben Davidt Baumaÿstern dem Sÿbmacher anderseit neben Christoph Braunen des Schuhmachers nachgelaßenen Erben, hinden uff eine behaußung der Fabric des Münsters gehörig stoßend gelegen, davon gehend iährlichen termino Joh. Bapt: 8. ß erschätzig. Zinnßes den Edlen Von Marsilien, Item 5. ß bodenzinß den Edlen Von Landsperg, so dann 2. ß Allmend Geld Gemeiner Statt

Fils du boulanger Jean Dœlpe à Hettstett en comté de Mansfeld en Saxe, André Dœlpe épouse en 1662 Anne Marie, fille du cordonnier Pierre Eydt
Mariage, cathédrale (luth. f° 22, n° 32)
1662. Dom: 6 post Trinit. 6. Julÿ. Zum 2. mal Andreas Tölp der Sippmacher, Weilandt hanß Tölper gewesenen Becker Zu hettstett in der Graffschafft Manßfeld hinderlaßener ehel: Sohn, undt Anna Maria hanß Peter Eider Schuhmachers Burgers alhie ehel. Tochter (i 23)

André Dœlpe devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Charpentiers
1662, 4° Livre de bourgeoisie p. 333
Andres Delb Von Höchstett auß d. Graffschafft Manßfeldt, der Sibmacher, empfangt d. burg. recht von seines Haußf. Anna Maria Hans Peter Eidten des Schumachers alhie dochter vmb 8 Gold fl. die beÿ d Cantzleÿ erlegt, ist Zuvor ledig. stands gewesen, will Zu EE Zunfft d. Zimmerleüth dienen. Jurav. den 19° Julÿ 1662.

André Dœlpe et sa femme Anne Marie hypothèquent la maison au profit du tonnelier Georges Pfund

1672 (30. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 293
Andres Delpe der Sippmacher und Anna Maria beÿde Eheleuth und Zwar dieselbe mit assistentz Hannß Wernhard Aÿdten, und Andres Rheinthalers beÿder Schuhmacher ihres resp. eheleiblichen brudters und schwagers
in gegensein Georg Pfundten deß Küblers alß Vogts hannß Wernhard Schmitzen deß Kauffhauß Kieffers nunmehr seel. nachgelaßener lediger Kinder – schuldig seÿen 50. lb
Unterpfand, hauß, hoffstätt, höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Kurben Gaßen einseit neben David Baumaÿstern dem Sibmacher, anderseit neben Christoph Braunen deß Schuhmachers seel. Erben, hinden uff eine behaußung der Fabric deß Münsters gehörig stoßend gelegen, davon gehend iährlichen termino Joh. Bapt: 8 ß erschätzigen Zinnßes den Edlen Von Marsilien, Item 5. ß bodenzinß den Edlen Von Landtsperg, Item 2. ß Allmend geldt Von Kellerfenster der Statt Pfenningthurn

La veuve d’André Dœlpe emprunte 100 livres au cordonnier Jean Georges Rœderer pour indemniser Catherine (Weller) femme de Georges Ritter. En marge, quittance remise à Léonard Marck avec lequel Anne Marie Eydt s’est remariée

1674 (16. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 149-v
Anna Maria, weÿl. Andres Delp deß Sippmachers nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit assistentz hannß Wörners Aÿdten deß Schuhmachers ihres Curatoris
in gegensein hannß Georg Röderers deß Schuemachers – schuldig seÿe 100 Pfund pfenning,
daß Sie damit Catharinam, Georg Ritters deß Tuchscherers Eheweib umb 100. lb Von und ahne 131. lb uff ihrer allhier in der Kurben Gaßen gelegenen Behaußung stehenden, und Ihro zu dero rato gebührenden Kauffschillings rest bezahlen
[in margine :] (…) auf Ansuchen Annæ Mariæ der Debitricis /:welche mit beÿstand Leonhard Marckhen deß Sibmachers ihres ietzigen Ehevogts hierbeÿ Zugegen war:/ (quittung) Act. 17. 8.br a° 1683.
[in margine :] (…) in gegensein deß hievor gemeldt. lienhard Marckhen, und Annæ Mariæ gebohrner Eÿdtin deßen Ehelich haußfrau, alß ietzmahlig. debitorum und besitzer deß Und.pfandts (quittung), Act. d. 6.ten May. 1697.
[in margine :] (…) in gegensein Leonhard Marcken deß Sippmachers und Mariæ Magdalenä gebohrner Beckerin deßen Ehelicher hausfrauen, alß ietzmahliger besitzere deß und.pfands (…) und Zwar Sie die Correa mit beÿstand Johann Philipß Beckers deß Schuhmachers und Johann Georg Werners auch Schuhmachers, Ihres respect. leiblich. bruders und Schwagers – Act. d. 3.ten Jul. 1699

Anne Marie (Eydt) veuve d’André Dœlpe se remarie en 1680 avec le tamisier Léonard Marck, fils du cultivateur Michel Marck à Weissenburg am Sans en Franconie
Mariage, cathédrale (luth. f° 82-v, n° 24)
1680. Dom. Jubilate. Zum 2. mahl Leonhard Marck der Sippmacher von Weißenburg am Sand, Weiland Michael Marck, Landwirt allda nachgelaß. ehel: Sohn, Anna Maria Weiland Andres delp gewesenen* Sippmachers u. burgers alhier nachgel. W. Donnerst. den 13.t May Münster (i 82)

Léonard Marck devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1680, 4° Livre de bourgeoisie p. 472
Leonhard Marck der Sippmacher von weißenburg am Sandt, empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Maria, weÿl. Andres Dölpers des sippmachers seel. wittib p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt, Ist ledig. standts geweßen vndt würdt Zu den Zimerleüthen dienen. Jur. eodem [5. Junÿ 1680.]

Léonard Marck loue une partie de la maison au gantier Charles Nandot

1691 (27.7), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 646
Lienhard Marck der Sippmacher
in gegensein Charles Nantod deß Hanschuhmachers [unterzeichnet] Charle nandot
entlehnt, in einer in der Kurben gaß zwischen Niclauß Höllbe und Jeremiæ Schmidt gelegenen behaußung Eine stub und Stub cammer sambt Kuch und Haußöhr Zwo stegen hoch, wie auch platz im Keller und etwaß frucht zuschütten auff ein Jahr Von Künfftig Mich: angehend umb ein Jährlichen Zinnß benandlich Zwölff pfund

Anne Marie Eydt meurt en février 1698 en délaissant une fille de son premier mariage. Les experts estiment la maison 450 livres. La masse propre au veuf est de 7 livres, celle des héritiers de 232 livres. L’actif de la communauté s’élève à 923 livres, le passif à 914 livres. Le veuf rachète la maison lors du règlement de la succession, l’acte passé à la Chambre des Contrats en est la confirmation.

1698 (17.4.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 17) n° 7
Inventarium über Weÿland der Ehren: und tugendsahmen frawen Annæ Mariæ Marckin, gebohrner Eÿdin, deß Ehren vorachtbaren herrn Leonhard Marcken Süppmachers und burgers Zu Straßburg gewesener haußfrawen sel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1690 – Montags den 24. Monatstag Februarÿ Jüngst aus dießem mühesamen traur: und kummervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen, welches alles auf gebührendes erfordern und begehren des Wohl Ehrenvest großachtbahr und wohlvornemen herrn Philipp Jacob Erhards, wohlverordneten Schaffners der Pensionen und burgers Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Annæ Mariæ Dölpin der verstorbenen frawen sel. mit weÿl. Herrn Andreæ Dölpen geweßenen Süppmacher und burgern Zu gedachtem Straßburg, Ihrem Ersten haußwürth seel. Ehelich Erzeugten dochter und nach tod verlaßener einigen Erben ersucht, (…) Actum Straßburg Donnerstags den 17. Monats tag Aprilis Neuen Calenders Anno 1698.

In hernach eingetragen in der Statt Straßburg ane der Kurbengaß gelegenen behaußung befunden worden wie volget
Höltzen und Schreinwerck. Auff der untersten bühnen, In der Soldaten Cammer, In der Gesellen cammer, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, Im Mittler haußöhren, Im Speiß Cämmerlin, Im Haußöhren, In der undern Stub
Ergäntzung deß Wittibers unveränderten Guts. Vermög hieoben inserirt und den 16. Januarÿ Anno 1696.getroffenen vergleichs
Ergäntzung der Erbin unverändert guts, aus dem über weÿland Martin Andreæ Dölpen der verstorbenen frawen Erster haußwürth seel. verlaßenschafft durch weÿl. Herrn Johann Georg Redslob Notarium seel. den 26. Aprilis Anno 1673. auffgerichteten Inventario
Eigenthumb ane einer behaußung der Erbin unverändert. Hauß, hoff, hoffstatt sambt einem höfflin und allen andern gebeuwen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen in der statt Straßburg ane der Kurbengaß, einseit neben H David Bawmeisters deß Sippmachers Kinden letster Ehe, Anderseith neben Meister Jeremiæ Schmiden dem Schuhmacher hinden auf eine behausung der Fabric deß Münsters gehörig, darvon gehend jahrs auf Johannis Baptistæ 8 ß d Ehrschätzigen Zinßes den Edlen Wetzel von Marsilien, ferner 5 ß 5 d boden Zinß Jährlich auf Weÿhenachten den Edlen von Landsperg und 2 ß Allmendgelt auf der Statt Straßburg Pfenningthurn Jährlich auch auf weÿhenachten und durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeister inhalt der beÿm Concept gegenwärtigen Inventarÿ befindlichen Abschatzung vom 22. Aprilis Anno 1698. für freÿ ledig und Eigen angeschlagen vmb 900 gulden. Über Abzug obige für doppelt Capital auf 30. lb 16 ß d sich belauffende beschwerde alhier außzuwerffen 419 lb 3 ß 4 s
Darüber besagt ein Teutscher Pergamenin Kauffbrieff, mit d. Statt Straßburg anhangendem Contract Insigem verwahrt datirt den 23. Novembris Anno 1671. mit altem N° 1 signirt und darbeÿ gelaßen
W. Ergäntzung 127, Summa summarum 165 lb – Schulden 157
E. haußrath 41, Silber 6, guldener ring 4, behaußung 419, Faß 18 ß, Schulden 7, (Ergäntzung 296, bezalt 987, In Vergleichung 691), Summa summarum 480 lb – Schulden 248
T. Wahren und Werckzeug zum Sippmacher handwerck, haußrath 52, Früchten 15, Silber 12, guldener ring 37, Faß 2, baarschafft 7, Schulden 710, Summa summarum 923 lb – Schulden 914 – Conclusio finalis Inventarÿ 170 lb
Vergleichung der Erbin unveränderten Behaußung. Die in der Kurbengaß gelegene der Erbin für unverändert gehörige Behausung , so diselbe im aufgerichten Inventario fol. 36 u. 37. specifice beschrieben ist dem herrn wüttwern von der Erbin, mit assistentz Ihres Herren vormunds mit allen deren rechten, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten Käufflichen überlaßen worden, so und dergestalten, daß Er die auf der behausung stehede Zinß (…) zu entrichten verpflichtet (…) und dann der erbin noch über solche Zinß baar hind. außgeben und bezalen solle 1100 lb
Abschatzung dienstags d. 22. Aprill 1698. Auff begehren deß Ehrenhafften vnd bescheidenen herrn lienhardt Mockh burger vnd Sibmachers behaußung allhier in der Statt Straßburg in der so genandten Urbans Gaßen, Ein seitzs Neben Meister Meßschmidt dem schuhmacher, ander seitzs Neben fraw Anna Maria Margaretha Riefflingerin, hinden auff eine behaußung dem Stifft frawn hauß gehörig, Welche behaußung werckstatt, Klein höfflin, auch übrigen begriffen recht vnd gerechtigkeit, wie solches durch die geordnete Werckhleuthe in der besichtigung befunden Vnd dem Jetzigen preiß nach angeschlagen vor Nein hundert Gulden. Bezeigens der Statt Straßburg geschworne Werckh leuthe, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß Münsters, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs

Anne Marie Dœlpé assistée de son fiancé Pierre Blum, tamisier de Sélestat, cède la maison à son beau-père Léonard Marck et à sa femme Marie Madeleine Becker.

1698 (25. 8.br.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 683
Jfr. Anna Maria weÿl. Andreæ Tölpe gewesenen Sippmachers sel. hind.laßene tochter mit beÿstand Paul Blumen deß Sippmachers von Schlettstatt Ihres verlobten, wie auch H. Philipp Jacob Erhards Schaffners ihres gewesenen aber bereits entschlagenen Vogts
in gegensein Leonhard Marcken, deß Sippmachers und Mariæ Magdalenæ geb. Beckerin, daß sie Anna Maria, Inen beed. Eheleuthen Ihrem Stieffvatter und Stieffmutter (verkaufft)
hauß und hoffstatt, sambt einem höfflein, und allen andern gebaüen, begriffen weithen, rechten zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Curben: od. St. Urbansgaß, einseit neben Philipß Füßel dem Kupfferschmid ehevögtlicher weiß, anderseit neben Jeremia Schneider dem Schuhmacher, hind. auff eine behaußung der fabric deß Münsters gehörig stoßend, darvon gehend jährlich auff Johannis Baptistæ 8 ß d Erschätzig. zinßes, wie man sagt, den Edlen Wetzeln von Marsilien, Ferner 5 ß 5 d bodenzinß jährlichen auff weÿnachten den Edlen von Landsperg und 2 ß d Allmendgeld auff der Statt Pfenningthurn jährlich auch auff weÿnachten, So seÿ dieselbe auch nocj umb 638 lb Capital (und 50 lb Capital verhafftet) – umb 412 pfund
und soll die im rest verbleibend. 50 pfund so bald der Mit Kaufferin an der reiffgaß gelegenes Krempen gädlein verkaufft sein wird

Fille du sergent municipal Michel Becker, Marie Madeleine Becker épouse en 1670 le tailleur Jean Frédéric Weniggut : contrat de mariage, célébration
1670 (28. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 191-v
Erschienen Hannß Friderich Weniggut Burg. und Schneid. Zu Straßburg alß hochzeiter, mit assistentz hannß Caspar Weig guts deß Schneiders und Burgers alhier seines eheleiblich. Bruders an einem
So dann Jungfr. Maria Magdalena hannß Michael Beckhers deß Rhatsbotten und Burgers Zu Straßburg eheliche dochter alß hochzeiterin mit beÿstand erstermelts ihres eheleiblich. Vatters und H Hannß Friderich Tewrers deß Silberarbeiters und Burgers alhie ihres Verwanthen am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. f° 127-v, n° 21)
Dominica Rogatione. 1670. zum 2 mahl Hanß Friderich Wenigguth der Schneider u. Burger alhie, Jfr. Maria Magdalena, hanß Michel Becker des Rathsbott. Burg. alhier Tochter. Montags den 26.ten Maji, Münster (i 130)

Elle se remarie avec Léonard Marck le 25 juin 1698
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 84-v)
1698. Domin. III. et IV post Trinitatis proclamati sunt Leonhard Marck der Sippmacher v. burger alhier, Fr. Maria Magdalena weÿl. Joh: Friderich Wenigguth deß schneiders und burgers alhie nachgelaßene Wittwe, copulati sunt Mittw. d. 25. Junÿ [unterzeichnet] leonhardt Marck alß hochzeidter, ht, signum sponsæ (i 87)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Léonard Marck à se remarier avant la fin du deuil à condition de verser trois livres à l’Aumône.
1698 Conseillers et XXI (1 R 181)
Leonhard Marckh puncto Dispensationis. 170.
(p. 170) Sambstags den 14. Junÿ 1698. – S. Ersch. Leonhard Marckh Burger und Sipp Macher allhiern prod. Zu forderist seiner Frawen seel. Anna Maria Eÿdin Documentum Mortis von 24 feb: Jüngst, vnd weilen derselbiger ein offen gewerb hatt, vnd Niemand hatt so seiner haußhaltung Versehen konne*, als hat er sich mit Fr. Maria Magdalena weÿl. Johann Philipp Weniguthß hinderlaßener Wittib in einem ehelichen Verspruch eingelassen, mit unterthänigen Bitten dispensando gnd. Zu erlauben daß Er sich biß Morgen Zum ersten Mahl Möchte proclamiren laß. Erk. Wurdt Implorant gegen Erlag 3 lb d in das allmoßen dispensando willfahrt. Herr XV. Reinerin herr Städel.

Marie Madeleine Becker fait dresser un inventaire non terminé de ses apports dans la maison de son mari rue du Maroquin

1701 (10.5.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 21) n° 11
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, So die Ehren und Tugendsahme fraw Maria Magdalena Wenigguttin, gebohrne Beckerin, dem Ehrenhafften Meister Leonhard Marcken, Sippmachern und burgern zu Straßburg, in Ihrem Donnerstags den 18. Monatstag Junÿ Anno 1698 angetrettenen Ehestand, Krafft auffgerichteter Heüraths verschreibung für unverändert zugebracht (…) Actum Straßburg Dienstags den 10. Monatgstag Maÿ Anno 1701.
Dießes Inventarium ist nicht Complirt, auch nicht expedirt worden
In einer in der Stadt Straßburg ane der Kurbengaß gelegen, dem Ehemann für unverändert gehörigen behaußung befunden worden wie folgt

Léonard Marck et Marie Madeleine Becker hypothèquent la maison au profit de l’auberge des Pauvres passants

1703 (1.8.bris), Chambre des Contrats, vol. 576 f° 417
Leonhard Marck sippmacher u. Maria Magd: geb. Beckerin mit beÿstand Philipp Beckers schuemachers und hans Leonhard Röderers Gerbers u. lederbereithers beede alß verwanthe
in gegensein S.T. Jr: Philipp Heinrich Von Wickersheim alten Stättmeÿsters u. XIII.ners alß hochverordneten pflegers deß Stifts der elenden Herberg allhier wie auch Hn Jacques Weillarts Schafners daßelbst, 50 pfund [unterzeichnet] jueillart
unterpfand, deß correi behaußung cum appertinentiis allhier in der Kurben gaßen einseit neben David Baumeÿsters wittib u. EE. as. neben Jeremiæ Schmid schuemachern hinten auf Häußer der Fabric deß münsters gehörig stoßend gelegen

Léonard Marck meurt en 1705 après avoir institué sa femme pour son héritiere. Les experts estiment la maison à la somme de 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 687 livres, le passif à 1 210 livres.

1705 (21.7.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 27) n° 17
Inventarium über Weÿland des Ehrenhafften Herrn Leonhard Marcken gewesenen Sibbmachers und burgers zu Straßburg Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1705 – nach seinem Freÿtags den 17. Monatstag Aprilis Jüngst aus dießem mühesamen traur: und kummervollen Leben genommenen tödlichen hintritt hinderlaßen, welches alles auf gebührendes erfordern der Ehren und tugendsamen frawen Mariæ Magdalenæ gebohrner Beckerin der wittib, als welche Inhalt hienach Inserirter Eheberedung die sambtliche Verlaßenschafft Zugegeignet ersucht durch wie wittib selbsten, beÿständlich des Ehren vorgeachten Herrn Johann Philipp Brandhoffer Biersieders Zum guldin Löwen und burgers Zu Straßburg der geordnet und geschworenen Vogts (…) Actum Straßburg Dienstags den 21. Monats tag Julÿ Anno 1705.
Copia der Eheberedung
Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Wie aus hievor inserirter Eheberedung §° Zum vierten & erhöllet hat die verstorbene seel. seiner hinterbliebenen wittib, falls er vor Ihro ohne hinderlaßung Eheliche Leibs erben versterben solte, seine sambtliche Eÿgenthümbliche Haab, Nahrung vndt Güter bis auff 70 pf pfenning Straßburger Zugeeignet (…)

In hernach eingetragen: in der Statt Straßburg ane der S Urbangaßen gelegenen behaußung befunden worden wie volget
Höltzen und Schreinwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, Im Obern hindern Stübel, In der Wohnstuben, In der Stub Caammer, In der Kuchen, Im haußöhren
Eigenthumb ane Haüßern. Item hauß, hoff und hoffstatt, sambt einem kleinen höfflel und allen andern Gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen in der Statt Straßburg ane der Kurben: oder S Urbanus gaßen, einseit neben David Baumeisters deß Sübbmachers Kinden letster Ehe, modo Philipps Füßeln dem Kupfferschmid, anderseith neben Meister Jeremiæ Schmiden dem Schuhmacher, hinden auf eine behausung der Fabric deß Münsters gehörig, darvon gehend jahrs auf Johannis Baptistæ 8 schilling pfenning Ehrschätzigen Zinßes, denen Edlen Wetzel von Marsilien, ferner 5 schilling 5 pfenning boden Zinß Jährlichen auf Weÿhenachten den Edlen von Landsperg und Zween schilling pfenning Allmendgelt auf der Statt Straßburg Pfenningthurn, Jährlichen auch auf weÿhenachten und durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeistera inhalt der beÿm Concept gegenwärtigen Inventarÿ befindlichen Abschatzung vom 9. 7.bris Anno 1705. für freÿ ledig und Eigen angeschlagen vmb 2000 gulden. thut über Abzug obiger und für doppelt Capital auf 30. lb 16 ß d sich belauffender beschwerden, alhie außzuwerffen 969 lb 3 ß 4 s. Wie der Verstorbene seel. beneben der Wittib diese Behaußung von seiner Stieffdochter käuflichen ane sich gebracht besagt ein Pergamin Kauffbrieff, mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel verwahrt datirt den 25. Octobris Anno 1698 mit N° 1 notirt. Darbeÿ ein fernere Pergamin Kauffbrieff auch mit der Statt Straßburg anhangedem Insiegel verwahrt datirt d. 23. Novembris Anno 1671. mit altem und Newem N° 1 signirt.
Item hauß, hoffstatt und höfflin an dem baarfüßer Platz (…)
Sa. haußraths 130, Sa. Werckzeugs gemacht und unaußgemachte Arbeit Zum Sübbmachers handwerck gehörig 55, Sa. Silber geschmeids 8, Sa. guldener Ring 11, Sa. Eigenthumb ane häußer 1469, Sa. Schulden 39, Summa summarum 1687 lb – Schulden 1210 lb – Beschluß summa, Conclusio finalis Inventarÿ 476 lb
Zweiffelhaffte Schulden
Abschatzung den 9. 7.bris aô 1705. Weÿlandt der Ehrenhafften und bescheidenen herrn hannß Bernhard Marx gewesenen Sibmachers seel. hinderlaßene Fr. Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Urbani gaßen gelegen, einseit neben Meister Georg N. N. schuhmacher anderseits neben Meister Johann Philipp Füßel Kupfferschmidt, hinden auff ein Stiffthauß Zum Frawenhauß gehörig stoßend Welche behausung und höfflin sambt aller gerechtig Keit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuth sich in der besichtigung befunden und jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor vnd vmb Zweÿ tausendt Gulden
Die ander behausung (…)
Bezeichnus durch der Statt Straßburg geschworne Werckhleuthe, [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.

Le tonnelier Jean Dœrffer se plaint que la veuve de Léonard Marck a vendu le marc qu’il a préparé à un paysan. L’affaire tourne en injures quand Jean Brandhoffer accuse Jean Dœrffer de déclarer qu’il a reçu le marc. Le Conseil règle l’affaire des injures et renvoie les parties aux préposés de l’accise quant à l’affaire du marc.
1705, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 379-v) Dienstags den 20. Octobris Anno 1705
Mstr Johannes Dœrffer der Kieffer Klagt wider Hannß Leonhard Marcken des geweßenen Süppmachers Wittib, sagt Er habe in Ihrem Keller etwas trußen zusammen gemacht und alß Er sie abhohlen wollen, habe Sie Vorgegeben, Sie habe sie einem bauren gegeben, darauf habe Er geantworthet, wer die trußen bekommen der möge auch die Vaß butzen, er seÿe nicht allein Kieffer umb das Vaß butzen ohnlängsten aber habe Sie Zu Ihme geschickt und gesagt Sie wolte Ihne bezahlen, da seÿe Hr Brandhoffer auch beÿ Ihro geweßen, welcher gesagt er habe erfahren daß Kläger Von Ihme außgebe Er habe die trußen empfangen deswegen Er Ihne für einen S. V. Schelmen halte, biß Ers Ihme erweisete und hiemit seÿe er gescholten.
Georg Michel Müller Von Wormbß Kieffer Knecht beÿ ged. Dörffer sagt, daß Hr. Johann Philipp Brandhoffer Zu Ihme geredet habe, hörestu Wann dein Mstr sagt daß ich die trußen habe, so halte ich Ihne s.v. für einen Schelmen du Kanst dich darnach richten. Johann Philipp Brandhoffer antworthet und gestehet daß alß Dörffer bezahlt werden Er Zu demeselben gesagt habe, wann er sagte, daß Er die truße empfangen, so halte Er ihne für einen Schelmen, nicht aber daß Er Ihne expresse gemeint habe.
Erkandt, weilen Dörffers Knecht beÿ gegebener handtreu außgesagt da Ihne sein Mstr. Zur Verantworthung hinüber geschickt hr Brandhoffer Zu Ihme gesagt habe, du weißt hiemit daß dein Meister gescholten ist und du wirst ein ehrlicher Kerl seÿn und nicht beÿ einem gescholtenen Meister arbeithen, daß hr Brandhoffer wegen außgestoßenen Scheltworth den Articul mit 1 lb d beßern, hiemit die Scheltworth ex officio auffgehaben, der streitt wegen der trußen an gehörige orth nemblich ahne die herren dreÿ deß Umbgeldts Verwießen seÿn solle.

L’inventaire que le notaire Redwitz dresse après la mort de la veuve de Leonhard Marck n’est pas conservé. Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 1 100 florins
1709, Livres de la Taille (VII 1174) f° 71
(Zimmerleüth, F., N. 139) Weÿl. Frauen Mariæ Magdalenæ auch Weÿl. Lienhard Marckhen geweßenen Sippmachers und burgers alhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Redwitz.
Concl. fin. Inv. ist fol. 28, 546. lb 9 ß, die machen 1100. fl. verstallte nur 900 fl also zu wenig 200 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf dreÿ jahr /:als lang Sie im Wittwenstand gelebet:/ in duplo macht à 12 ß d, 1 lb 16 ß
Und auff Zweÿ jahr in simplo thut à 6 ß d, 12 ß
Extat das Stallgelt pro 1708, 1 lb 7 ß
Gebott, 1 ß 4 s
Abhandlung, 15 ß 6 d – Summa 4 lb 11 ß 10 d
dt: 4° Martÿ 1709.

Marie Madeleine Becker vend la maison moyennant 812 livres au farinier Henri Hüttner et à sa femme Jacqueline Burger en s’y réservant l’habitation sa vie durant. Les acquéreurs devront en outre pourvoir à son entretien.

1707 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 691
(1450) Maria Magd: Marckin wittib geb. Beckerin beÿständlich Johann Philipp Brandhoffers bierwürts zuem Guldenen Löwen ihres vogts
in gegensein Heinrich Hüttners meelmanns u. Jacobe geb. Burgerin
Hauß Hoffstatt Höfflein sambt allen anderen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Curben oder St Urbans gass, einseit neben neben Philipp Füeßel kupfferschmoidt ehev: weiß anderseit neben Jeremiæ Schmidt schuem: hinten auf eine behaußung der Fabric des münsters gehörig stoßend, darvon gehen jährlichen auf Joh. Bapt: 8 ß ehrschätzigen Zinßes wie mann sagt denen edlen Wetzeln von Marßilien, Item 5 ß 5 d bodenzinß jährlichen auf weÿhn: denen edlen von Landsperg u. 2 ß d allmend geld auf dem Pfthrn.
2.do soll die verkäuferin lebtägig im Hauß nachfolgende gemach u. gelegenheiten inhaben und wohnen, alß im mittleren stock werck aif die gass, stueb, Cammer, Kuchen, haußehren, 3.tio versprechen die Käuffere Sie Verkäuferin u. ihr Enckelin Marg: Magd: Storrin so lang alß Sie Verkäuferin leben wird mit eßen u. trincken so guth alß Sie Käuffere es haben nach außweißung christlicher liebe u. wenigstens alle mahl zeith mit einem guthen schoppen alten weins zu versehen, (…), 5.to versprechen Sie, Käuffere, Sie Verkäuferin mit holtz u. liecht sommers u. winthers zu versehen u. ihro die Stueb durch ihr, Käufferen mägd einheitzen zulaßen – (um 638 pfund verhafftet) geschehen um 812 pfund

Fils de Wolffgang Hüttner, meunier à Nuremberg, Henri Hüttner épouse en 1704 Jacqueline Burger : contrat de mariage, célébration
1704 (2. Julÿ), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften Heinrich Hüttenern dem Ledigen Mühler, weÿl. Hn Wolfgang Hütteners geweßenen Müllers vf der Ohring Mühl hochfürtsl. Anspachischer herrschafft ehelich erzeugten Sohn dem hochzeiter ane Einem
So dann der Ehren und tugendsame Jfr. Jacobe gebohrner Burgerin, weÿl. Mstr Johann Christoph Burgern geweßenen gürtlers und burgers alhie Zu Straßb. nachgelaßener ehelichen dochter, der Hochzeiterin andern theils
Actum und Verhandelt in der Königl. freÿen Statt straßb. auff Mittwoch den Zweÿten Julÿ Anno 1704 [unterzeichnet] heinriecher hüttner hochzeiter beken wieobsteht, Jacobe burgerin Als hoch Züdterin, Johann Geörg Marquart als Vogt

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 86, n° 16)
1704. Mittwochs den 30. Julÿ 1704 sind nach zweymahliger außruffung in der Pfarr Kirchen Zu S Niclaus in Straßb. copulirt und eingesegnet worden Heinrich Hüttner, der ledige Mühlartzt von Nürnberg, weÿland Wolffgang Hüttners gewesenen Müllers daselbst nachgelaßener ehel. Sohn, und Jfr. Jacoba Burgerin, weÿl. Joh: Christoph Burgerß, gewesenen gürtlers und burgers alhier nachgelaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] heinrich hittner als hochzeir, Jacobea burgerin Als hochzeiterin (i 90)

Henri Hüttner devient bourgeois par sa femme en août 1704 en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne
1704, 4° Livre de bourgeoisie p. 752
Heinrich Hüttner, der Müller V. Nürnberg, weÿl. Wolffgang Hüttners ges. Müllers daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht v. seiner Fr. Jacobe Burgerin p. 2. gold fl. 16 ß, wil beÿ E. E . Zunft der Lucernen dienen. Jur. d. 11. Dito [Aug.] 1704.

Henri Hüttner meurt en 1716 en délaissant trois filles. L’inventaire est dressé dans la maison rue du Maroquin que les experts estiment à 2250 livres. La masse propre à la veuve est de 446 livres, la masse propre aux héritiers de 77 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 182 livres, le passif à 809 livres

1716 (8.6.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 11) n° 426
Inventarium und Beschreibung aller Haab und nahrung so weÿl. H. Heinrich Hüttner gewesenen Meelmann und burgern alhier nach seinem Sontag d. 1. Martÿ dieses laufenden 1716. Jahrs genommenen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren H. Conrad Hüttner Müllers und burgers alhier Zu Straßburg als geschwornen Vogten Mariæ Jacobe, Mariæ Margarethæ und Mariæ Salome aller dreÿ gebohrner Hüttneren, sein des Verstorbenen mit seiner hernach gemelten hinderbliebenen wittib ehelich erzeugter hinderlaßener Kinder und ab intestato negste Erben inventirt und ersucht durch die Ehren und tugendsame Fr. Jacobe Hüttnerin gebohrner Burgerin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand H. Conrad Holtzingers Meel Manns aich burgers alhier dero geschwornen Vogten (…) Actum in der Königl. freÿen St. St. auf Montag d. 8.ten Junÿ A° 1716.

Inn Einer alhier in der St: St: in der Kurben gaß gelegenen und hernach beschriebenen in diese Verlaßenschafft gehörige behauß. befunden worden wie volgt.
Ane Holtzwerk. Auff der Obern bühn, In der frucht Kasten, Inn der Cammer A, Inn der Soldaten Cammer, Inn der Cammer B, In der Stub Cammer, Inn der Kuchen
Eigenthum ane Einer Behaußung. It. eine behauß. hoffstatt hofflin mit einem gewölbten Keller und Einem bronnen mit allen deren gebäuen begriffen, weith. Zugehört rechten und gerechtigkeit alhie in der Kurben od. St. Urbans gaß i.s: neben Meister hanß Michel Beckert dem Schuhmachern 2. s: neben Gottfried Schmidt dem Leedigen Schuhmacher und burger alhier hinden auf eine behauß. der Fabric deß Münsters stosent gelegen, welche behauß. von der St: St: geschwornen herren werck Meistern d. 15. Junÿ vermög deren extratrirten abschätz. schein v. nach Eingen: besichtigung Vor Leed. v. eÿg. angeschl. worden 1250 lb d. Davon Gehet wider ab Erstl. 8 ß d Erschätzig Zinses solle mann Jährlich vf. Joh. Baptistæ wie mann sagt den Edlen Wetzlen von Marsilien thut in Capital 16 lb. Ferner 5 ß 8 d solle mann Jährlich bodenzß auf weÿhenachten den Edlen von Landsperg trifft in Capital 10 lb. Und dan 2 ß allmend gelt auf der St: St: Pfenningthurn Jahrs ug Martini th. 4 lb. Weither 20. lb solle man Jahrs auf den 10. Jenner Mstr Christian Westerman dem schumacher v burgern alhier alblösig in haubtgut mit 500 lb, Zusammen 531 lb. Ist also über diese beschwerden noch in außwurf Zu bringen 719 lb. Hierüber Besagt Ein Teutscher perg: Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract stub gef. datirt d. 9.ten Monatts tag 9.bris 1707. mit der St: St: anhangenden Grosern Insiegel verwahrt v. mit N° 1 notirt
Abschatzung. d. 15. Junÿ: an: 1716. weÿlland, deß Ehrenhafften, vnd bescheiten H. Heinrich hittner, Melman Seel: hinder Lassene: Frau: witib: vnd Erben, ist Eine behausung alhier in der Statt Straßburg an der Kurbengassen gelegen, Ein seith Neben Gottfrieth Schmit, schuhmacher, Ander seith neben hanß Michäll beckher schuh Macher hienden auff Ein hauß, Zum Frawen hauß Gehörig, welche behaußung hoff, hoffstatt Neben heüssel, Gewölbter Keller, hoff vnd bronnen sampt aller Ihrer Recht vnd gerechtigkeith wie solches durch der Statt geschwohren werckh Leüth sich in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wirt Vor und umb 2500 Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworen werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters
Ergäntzung der Wittib unveränderten guts. Vermög special theil registerlein über weÿl. Hr Marx Speckerts geweßenen Meelmanns und burgers alhier der Wittib Stieffvaters sel. Verlaßenschafft durch mich Eingangs benant Adhibirten Notarium in A° 1702. ausgefertiget
Norma hujus inventarÿ. Copia der Heuraths Verschreibung
Copia Testamenti nuncupativi – Copia Vergleichs
Der Wittib unveränderten haußraths 11, Sa. guldenen ring 4, Sa. Schulden 35, Sa. guths Ergäntzung 396, Summa summarum 446 lb
Hierauff wird auch der Erben unverändertes, Sa. Manns Kleider 37, Sa. guts Ergäntzung 75, Summa summarum 112 lb – Schulden 35, Nach deren Abzug 77 lb
Endlichen volgt auch d. gemeine und theilbare guth, Sa. haußraths 90, Sa. Silbers 4, Sa. Weins und leeren vaßen 28, Sa. früchten 89, Sa. gekörns und Meelwaren 134, Sa. Schiff und geschirr zum Meel handel 18, Sa. Pferds 13, Sa. baarschafft 64, Sa. behaußung 719, Sa. Schulden 19, Summa summarum 1182 lb – Schulden 809, Nach deren Abzug 373 lb
Copia Testamenti nuncupativi – 1705. (…) auff Mittwoch den 26. Monats tag Augusti Nachmittag zwischen 8 und 9 uhren beÿ dreÿ hellbrennenden vfgesteckten lichtern in der Königlichen freÿen Statt Straßburg und einer daselbst beÿ der adel. Zornen Mühl gelegenem und hernach benanntem Notario Zuständigen behaußung deren Obern Schreib stübel mit den fenstern gegen die Preusch Zum theil außsehend (…) persönlich kommen und erschienen H Heinrich Hüttner Meelmann und beneben ihme frau Jacobe gebohrne Burgerin beede Eheleuthe und burgere alhie zu Straßburg, durch die gnade Gottes gesund: gehend und stehender leiber, auch guter richtigen sinnen Verstandts (…) Sie Fr. mittestiererin als welche sich bereits hochschwangern leibs geseegnet befindet (…) Johann Peter Kolb, Notarius juratus

Jacqueline Burger se remarie avec le farinier Abraham Erhard, fils du farinier Jean Thiébaut Erhard : contrat de mariage, célébration
1717 (3. Febr.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung – zwischen Herrn Abraham Erharden dem ledigen Meelman weÿl. Hr Diebold Erhards auch geweßenen Meelmans und burgers alhier seel. hinderlaßenen Sohns ane Einem
So dan andern theils Jacobe gebohrne Burgerin weÿl. hr Heinrich Hüttners geweßenen Meelmans auch burgers alhie seel. hinterbliebener wittib der Fr. Hochzeiterin
Endlichen vnd Vor d. Siebende und letste so verschreibt Sie Fr. hochzeiterin mit verwilligung ihres vogts ihrem geliebten hochzeiter zu eynem gemein und rückfällig widumb ihren ein drittel theil hauß ane dero wohnbehaußung alhier in der St. Urbans gaß geleg. vf Sechs Jahr lang, also daß Er solche ein dritten theil nach dero seel. ableiben Sechs Jahr lang widembs weiß inhaben genießen und als ledig und freÿ Zu bewohnen berechtiget sein solle
So beschehen und verhandelt in der Königl. freÿ Statt Straßb. auf Mittwoch den dritten febr: A° 1717 [unterzeichnet] Abraham Erhardt alls hogtzeiter, Jacoba hüedtnerin lal hoch Züdterin, Conradt Holtzinger alß Hochzeiterin Vogt, Conrad hüttner als der Kinder Vogt

Mariage, Saint-Nicolas (luth. geb. 155, n° 7)
Eodem [Mittwoch post ocul. den 3. Mart: 1717] seind nach zweymahliger außruffung Zu S. Nicol. Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden Abraham Erhardt der ledige Weißbeck v. burger alhier, weÿl. Johann Diebold Erhardts gewesenen meelmanns vnd burger alhier nachgelaßener Ehel Sohn, und Fr. Jacobe Hüttnerin, weÿl. Heinrich Hüttners geweßenen meelmans vnd burgers alhier hinterlaßen wittib [unterzeichnet] Aberham Erhardt alls hogzeiter, Jacob hüdtnerin als hoch Zietterin (i 159)

Jacqueline Burger, assistée de son mari Abraham Erhard, hypothèque son tiers de la maison au profit de l’hospice des Vérolés

1718 (6.8.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 414
Jacobe geb. Burgerin beÿständlich Abraham Erhardt Melmanns ihres Mariti, Item Joh: Leonhardt heckel küblers und Christian Ostertags gürtlers
in gegensein S.T. H. Daniel Andres König nunmaligen regirenden Ammeisters alß Pflegers beneben H. Joh: Paul Tromern alß Schaffeneÿ verweßers des blatterhaußes – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihre tertz ahn einer behausung c. appert: allhier in der kurbengaß, einseit neben Joh: Michel Becker anderseit neben Gottfried Schmidt hinten auff Frauenhauß häußer

Abraham Erhard et Jacqueline Burger hypothèquent leur part de la maison au profit du meunier Conrad Hüttner

1728 (14.12.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 549-v
Abraham Erhardt der Meelmann und Jacoba geb. Burgerin beÿständlich ihrer beeder tochtermänner Christian westermann und Christoph Philipp beeder Schuemacher, Ferner ged. Westermann und deßen ehefrau Jacobe geb. Hüttnerin mit beÿstand ihres stieffvatters obged. Erhardt und ihres schwagers bemeldten Philipp
in gegensein H. Conrad Hüttner des Zornen müllers – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, fünff 9. theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in St Urbans: gaß, einseit neben Michael Becker dem Schuemacher anderseit neben Johannes Wurtz dem Schuemacher hinten auff eine behausung der Fabric des Münsters gehörig – davon gehen jährlich 8 ß auff Joh. Baptistæ ahne ehrschätzigem zinß wie mann sagt denen Edlen Wetzel von Marsilien, Item 5 ß 4 d auff weÿnachten denen Edlen von Landtsperg ahne ane bodenzinß, so dann 2 ß allmendgeldt hiesiger Stadt Pfenning Thurn – ihro Erhardtin zu dreÿ 9. theilen, ihr Westermannischen Ehefrauen zu zweÿ 9. theilen, Philippischer Ehefrau zu zweÿ 9. theilen und Maria Salome hüttnerin auch zu 2/9 theilen

Jacqueline Burger meurt en 1736 en délaissant trois filles de son premier mariage. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre au veuf est de 742 livres, celle des héritiers de 262 livres. L’actif de la communauté s’élève à 323 livres, le passif à 1 139 livres.

1736 (20.3.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 7) n° 148
Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsamen Frauen Jacobeæ gebohrner Burgerin Hn Abraham Erhards des Meelhändlers und burgers allhier Zu Straßburg geweßter Ehefrau seel. Verlaßenschafft – nach ihrem den 9. Februarÿ dieses kauffenden Jahrs genommenen tödlich. hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren dero ane nächstehendem folio benambster und ab intestato nachgelaßener Erben inventirt (…) Actum in der Königl. Statt Straßburg in fernerem beÿseÿn S. T. herrn Jacob Christoph Pantrion Notarÿ Jurati publici et Practici allhier auch E. E. Kl. Raths alten beÿsitzers der Erben erbettenen H. Assistenten, So dann H Joh: David Schlögells deß Küblers auch burgers llhier des Wittibers Sch

In einer allhier Zu Straßburg in St. Urbans gaß gelegenen und hernach beschriebenen denen Erben vor unverändert zuständigen behausung sich befunden wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der Obersten bühn, Auff der untern bühn, In der Cammer A, In der Cammer B
(f° 11-v) Eigenthumn ane einer behaußung (E.) Eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt und Höfflein, ein gewölbter Kellern einem bronnen und allen übrigen darzu gehörigen Gebäuen, begriffen, Weilten, Zugehörd. Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßb. in St. Urbans gaß, 1.s. neben Joh: Wurtz dem Schuhmacher, 2. s. neben Joh: Michel Beckert auch Schuhmachern hinden auff i. Stiffts hauß dem Stifft Frauen hauß gehörig stoßend, welche Vorbeschriebene Behausung Vermög des beÿ dem Concept sich befindlichen Abschatzungs schein vom 14. hujus durch d. Statt Straßb. geschworne Werckmeistere Vor ledig und eÿgen angeschlagen worden umb 1800 fl. thun 900 lb. Davon gehet wied. ab. Erstl. 8 ß d Ehrschätzigen Zinßes gift man Jahrs auff Joh. Bapt: wie man sagt den Edlen Wetzeln von Marsilien, thut Zu doppeltem capital gerechtet 16.
It. 5. ß 5 s solle man Jährlichen auff Weÿhenachten ane bodenzinß denen Edlen von Landsperg trifft in Capital 11 lb, ferners 2 ß d Allmend geld auff d. statt Pfenningthurn Jahrs auff Martini macht in Capital 4 lb, Summa abzugs 31 lb. Nach welchem abgang ane obigen anschlag annoch in außwurff zu bringen 869 lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantzlleÿ Contractstub verfertiget datirt d. 9. 9.bris 1707. mit d. St Straßb. anhangenden Größern Insigel verwahrt vnd mit altem N° 1 signirt.
Ergäntzung deß Wittibers Ermanglenden ohnveränderten Guths. Vermög deß über beeder Eingangs berührter gewesenen Eheleuthen durch Not: Joh: Peter Kolben seel. in aô 1717 auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Wittibers ohnverändertes Vermögen. Sa. haußraths 18, Sa. Silbers, Sa. Schuld 50, Sa. Ergäntzung 725, Summa summarum 780 lb – Schulden 37, Nach deren Abzug 742 lb
Demnach wirdt auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 96, Sa. leren faßen 22, Sa. Schiff und geschirr zum Meelhandel gehörig 11 Sa. Silbers 4, Sa. goldener Ring 7, Sa. baarschafft 2, Sa. behausung 869, Sa. Schulden 37, Sa. Ergäntzung (506, abzug 760, compensando 254) Summa summarum 1050 lb – Schulden 787, restirt 262 lb
Endlichen wird auch d. gemeine theilbar guth beschrieben, Sa. haußraths 43, Sa. Meelwaar und gekörns 15, Sa. Schulden 265, Summa summarum 323 lb – Schulden 1139, die theilbare Schulden übertreffen das theilbahr gut 815 lb
Denen Erben Zuständige behausung wie dieselbe fol. 79. verlaßenschaffts Inventarÿ mit mehrerm beschrieben befindlich betreffend. Dieselbe ist heut dato zu Endt gemelt in gemeinem ohnvertheiltem Erb von Jfr. Maria Salome Hüttnerin der noch ledigen dochter undt mit Erbin so majorennis, beÿständlich H. Conradt Hüttners, des Müllers auff der Adel. Zornen Mühl allhier Ihres Curatoris
ihren beeden Schwestern undt mit Erben alß Fr. Mariæ Jacobeæ Westermännin gebohrne Hüttnerin undt Fr. Mariæ Margarethæ Philippin gebohrne Hüttnerin über abzug deß Jährl. daran fordernten Erschatzes, boden undt Allmendt Zinß, so Sie beede Cessionarÿ übernehmen undt sie Jfr Cedentin davon Schadlooßhalten, um 2400 fl (…) Actum Straßburg den 23. Maÿ anno 1736.
Abschatzung dem 14. Martzÿ. 1736. Auff begehren deß achtbahren und bescheitenen Meister Abraham Eckardt deß Mellmans ist eine behausung alhie in der Statt Straßburg in der Kurben gaßen gelegen ein seits Neben Johannes wurtz dem schumacher anderseits Neben Johann Michell bëckert auch schumacher hinden auff ein Stiffts hauß so Zum frawen hauß gehörich Stoßend, welche behausung Stuben, Cammer, Kuchen, hauß Ehren oben dar über 3 Cammern eine dar von die Soltaten Cammer ein Klein hinder Stückell dar auff oben ein truckereÿ unden dar under Zweÿ Kleine Cammerlin unden auff dem botten eine stuben Kuchen und Mëhll lähtlein Kleiner hoff geschalter bronnen und gewölbter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschworne werckleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigem Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb Ein dausent und acht hundert Gulten Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug wërckmeister deß Mauer hofs

Abraham Erhard est admis pensionnaire à l’hôpital
1736, Conseillers et XXI (1 R 219)
Abraham Erhard halt an umb die Mittelpfrund des Spithals. 414.
(p. 414) Sambstag d. 28. Julÿ 1736 – Rœmer, Nomine gegenwärtigen Abraham Erhards des hiesigen burgers und mehlmans, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten sambt beÿlagen sub Lit. A bis G inculsive, umb die mittlere Pfrund in dem Mehrern Spital, handelt inhalts. Ist Erkandt, wird Implorant an die Hh. Pflegere dieses Stiffts Verwiesen, und Selbigen die hand geöffnet, ihne gegen Einbringung einer mit Widumb beladenen Summ von 105 pfund 18 schilling 9 Pfenning sambt einem außgebreiteten bett und bettlad, wie auch Kleidung und Weißem gezeüg an seinem leib gehörig, in die mittlere oder, nach befundung der umbständ, in eine geringere pfrund des Spitals anzunehen. Deputati H Rht Kammerer und H Rth. Cristmann.

Partie A

La fille cadette Marie Salomé Hüttner cède par une cession jointe à l’inventaire ci-dessus ses parts de maison à ses deux sœurs aînées Marie Jacqueline Hüttner femme de Chrétien Westermann et Marie Marguerite Hüttner femme de Jean Christophe Philipp qui deviennent chacune propriétaires pour moitié en indivision.

Fils du cordonnier Chrétien Westermann l’aîné, Chrétien Westermann épouse en 1721 Salomé Bleyfuss, fille du sachetier Daniel Bleyfuss : contrat de mariage non conservé, célébration
1721, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Christian Westermanns Schumach: und Jgf Salome Bleÿfußin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 336-v, n° 1384)
1721. Mittw. d. 28. Maji sind nach 2. maliger Proclamation alhie Copul. v. eingesegnet word. Christian Westermann der Ledige schumach. v. b. alhie, weÿl. Christian Westermanns hannß b. v. schuhmachers nachgel. ehl. Sohn v. Jgfr. Maria Salome weÿl. Daniel Bleÿfuß, gewesenen b. v. Säcklers alhie nachgel. ehl. tochter [unterzeichnet] Christian Wester Mann als hochzeiter, Mari Salom bleyfsin als hochzeitrin (i 336)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Maroquin. Les apports du mari s’élèvent à 626 livres, ceux de la femme à 258 livres.
1721 (11.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 45)
Inventarium über Meister Christian Westermanns, Schumachers: undt Frauen Salome, gebohrner Bleÿfußin, beeder Eheleuthe und burgere zu Straßburg einand. in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1721. – Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung als ein unverändert guth in den Ehestand Zugebracht (…) So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth des Ehrenhafften vnd Vorachtbahren Herrn Gottfried Roschlaubs, Secklers und burgers alher der Ehefrauen geliebten Stieffvatters, Mitwoch den 11. Junÿ Anno 1721.
In einer alhie Zu Straßburg in der Curbengaßen gelegener Behaußung so beede Eheleuthe lehnungsweiße bewohnen ist gefunden word. wie volgt
(f° 10) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unverändert Guth, Sa. Haußraths 89, Sa. Leders, Schue und Werckzeugs Zim Schumacher handwerckh gehörig 36, Sa. der Wein vnd vaß 22, Sa. des Silbers 15, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 537, Summa summarum 701 lb – Schuld (75) Nach solchem abzug 626 lb
Der Ehefrauen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 166, Sa. Silbers 16, Sa. guldenen Ring 10, Sa. der baarschafft 64, Summa summarum 258 lb

L’inventaire dressé après la mort de Salomé Bleyfuss n’est pas non plus conservé
1724, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv: über Weÿl. Fr. Salome geb. Bleÿfußin Christian Westermanns, des Schum. geweßte Ehewürthin Verl:

Chrétien Westermann se remarie en 1725 avec Marie Jacqueline Hüttner : contrat de mariage non conservé, célébration
1725, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Christian Westermanns Schumach: vndt Jgfr Mariæ Jacobe Hüttnerin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 29-v, n° 9)
1725. Eod. [25. April] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word: Christian Westermann der schumacher b. wittber alhie v. Jungfr. Maria Jacobea, weÿl. Heinrich Hüttners gewes. b. v. Meelhändl. Nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Christian Wester Mann als hochzeiter, Maria Jacobea Hüttnerin Als hochzeiterin (i 33)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Maroquin. Les apports du mari s’élèvent à 669 livres, ceux de la femme à 135 livres.
1725 (26.5.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 52) n° 101
Inventarium über des Ehrbar: und bescheidnen Meister Christian Westermanns, Schuhmachers, und der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Jacobe Westermännin gebohrner Hüttnerin beeder Eheleuthe und burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1725. – Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung als ein unverändert guth in den Ehestand zugebracht (…) Zwar Er der Ehemann in beÿsein des Ehrenhafften Meister Johann Bleÿfußen des Säcklers als deßen Kind. erster Ehe geschwornen Vogts, sie die fraw aber mit assistentz des Ehren vorgeachten h Conrad Hüttners Zornen Müllers dero noch ohnentledigten Vogts und Abraham Erhardts des Melmans dei Stieff Vatters (…) So beschehen in Straßburg den 26. Maÿ Anno 1725.
In einer alhier Zu Straßburg In der Urbans Gaß gelegener, und von beeden Eheleuthen lehnungs weiß bewohnenden behausung ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ . Des Manns Zugebrachtes Guth, Sa. haußraths 230, Sa. Leders, Schue und werckzeugs Zum Schuhmacher handwerck gehörig 94, Sa. der Wein und lährer faß 12, Sa. Silbers 28, Sa. der baarschafft 166, Sa. pfenningzinß hauptgüter 137 Summa summarum 669 lb, darunder aber auch noch deßen Kinder erster Ehe Mütterlich guth begriffen, so Künfftighin beÿ deßen außliefferung und beschehener berechnung deßelben von vorstehend. Summ Zu decourtiren
Der Ehefrauen unverändert zugebrachte Nahrung belangend. Sa. haußraths 104, Sa. Silbers 9, Sa. guldenen ring 5, Sa. baarschafft 16, Summa summarum 135 lb
Haussteuren 33 lb, daran gebührt iedem Ehegatten die helffte thut 16. lb

Les propriétaires indivis se partagent la maison. L’acte non terminé ci-dessous est dressé en 1744. L’acte définitif du 9 février 1745 est confirmé par le Petit Sénat le 13 février suivant. Le partage est transcrit dans l’acte ci-dessous en 1767.

1744 (s.d.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 36) Varia n° 300
persönlich erschienen seind Fr. Maria Jacobe Westermännin geb. hüttnerin Christian Westermanns deß Schuemachers vndt burgers alher eheliche haußfr: beÿständlich deßelben ane einem
andern theilß aber Fr. Maria Margaretha Philippin geb. hüttnerin H. Christoph Philipp auch schumachers undt burgers alhier ehelich haußfr. mit beÿstand deßelben anzeigend
wie daß auß E. E. Kleinen Raths Erkandtnuß, den 5. Jan. lauffenden 1745. Jahr wegen deroselben gemeinschafftl. behauß: eine ohnpartheÿische abtheil durch die geschworne Hh Werckmeistere alhier geschehen undt vorgenommen, solche auch d. 15. jan. Jüngst beÿ besagten Kleinen Rath ad confirmat. vnd fernerer Erkandnus producirt vnd vorgelegt worden ist, das darauffhin beede obbenambsßte schwester mit genehmhalt. ihrer Ehemänner, sich dahin gut. Verglich, daß es beÿ besagter Abtheilung dergestalten sein Verbleibens haben solle, daß, weilen der älteren schwester Fr. Mariæ Jacobe Westermänin vndt dero Ehemann vor Ihrer Jungen Schwester fr. Philippin die cession vndt wahl gelaßen word. Vor solchen beeden theilen Zuerwählen welches ihro beliebig, am anständigst vndt bequemsten ist, Jedoch mit dem anhang, wan sie den grösten Keller vndt die darzu in besagter abkhauf benambste gemach erwöhlen wird, dißelbe schuldig seÿn solle, die bawcosten weg. der auff*. vndt erbaw. der newen Stuben allein zu leÿden auch zu solchen theil ane Statt der in derer H. dochtermänner gemachten auffsatz des zu bestimten Cammern gehörig seyen sollen, die Kleinere Cammer 3 steeg. hoch in der Curben gaß außsehendt nebst der Cammer so mit latten Zuegemacht ist,
Hingegen Zu dem andern theil gehörig seÿ, vndt bleiben sollen, die größere Cammer, dreÿ steg hoch in die Curbgaß gehend nebst der Cammerlein in den hoff vndt weilen von dem bauch offen vndt auch Cammerl. in derer Hh. Werckmstr. abtheil nichts entworff. alß ist verglichen das solches zwisch. beeden theilen gemeinschaftlich verbleiben vndt genutzet auch in allen übrig $ wie die Hh. Werckmstr. es specificirdt haben gehalten v. observirt werd. solle, undt der Fr. Westermännin den großen Keller vndt was darzu gehöret, vor ihr theil erwöhlet, also offerirt sie auch die uncosten weg. des neu außzubawen habend. Stuben, allein Zu leÿden v. auf sich zunehmen, ihr schwester ane solch. Costen schadloß zuhalten auch beÿ Künfftiger erkandt besitzer Stuben, dero mitinteressirt Keinen schaden Zuzufügen, in Urkund deßen haben die interessenten diesen getroff. gut. Vergleich allerseithß eigenhändig vnterschrib. Straß. [interrompu]

Chrétien Westermann et sa femme deviennent propriétaires de la deuxième moitié de maison en 1752 quand Marie Marguerite Hütter la leur cède.
Le partage est retranscrit en 1767 (voir plus haut la traduction)

1767 (15.Xbris), Not. Haering (6 E 41, 1380) n° 194
herr Christian Westermann der älter Schuhemacher, ferner seine Tochter erster Ehe Fr. Maria Magdalena geb. Westermännin herrn Gottfried Mutschlers Ehegattin, so dann seine nachbenannte Kinder zweÿter Ehe als Johann Jacob Westermann Schuhemacher, weiter Frau Anna Maria geb. Westermännin unter dem Vollwort ihres Ehegatten H. Isaac Lang Schuhemachers, ferner frau Anna Barbara geb. Westermännin mit beÿhülffe ihres Ehemanns H. Johann Jacob Lix Meelhändlers, so dann Christian Westermann leediger Schuhemacher Meister
ihrer respective tochter und Schwester auch Geschweig benandl. die Frau Margaretha geb. Hüttnerin weÿl. Christoph Philipp gewesenen Schuhemachers Wittib nun H. Johann Daniel Vogt Kieffer Ms. u. Weinhändlers Ehegattin
zufolg Vor H. Not° Johannes Brackenhoffer unterm 9. Februarÿ 1745 gepflogenen den 13. ejusdem vor E. E. Kleinen Raths confirmirten Vergleichs der sich auf eine Abtheilung Löbl. Stadt geschwornen Werckleuthe vom 5. Januarÿ dicti anni beruffet, zugeschrieben und selbst erwählte helffte von und ane einer behaußung hoffstatt und höfflein mit allen der Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten in der sogenannten Curben Gaß einseit neben Johannes Wurtz dem Schuhemacher anderseit neben Johannes Weber dem Pfeiffenmacher hinten auf eine behaußung der fabric des Münsters alhier gehörig, davon und zwar der gantzen behaußung man jährl. auf Joh: Bapt. 8 schilling wie man sagt Ehrschatz zinßen denen Edlen Wetzel Von Marsilien, Item 5 schilling und 5 pfenning bodenzinßes jahrs auf Weÿhenachen denen edlen Von Landsperg und zween schilling allmend Geld gemeiner stadt pfenningthurn zu reichen
sind dieß die überlaßene begriffe unten Eingangs rechter hand eine Stub ein gemeinschafftliches haußöhren 4 Schuhe breit und weiters haußöhren beÿm bronnen Gemeinschafft des bronnens des hoffs des s.h. Privets des auf und Abgangs in die Keller, ferner die Kuchen mit beding den besitzer den gantzen erstern Stock, nemlich eine Stube Stub Kammer und zwo andere Kammeren auch Küchen, die Gemeinschafft der haußöhren und Steegen im ersten und zweÿten Stock unter dem dach die Kammer rechter hand die Curben gaß hinunter und die hintere Kammer gegen dem hoff, die Gemeinschaft des Äschkastens, des Gangs auf die bühn zu kommen, der Soldaten Kammer und trückeneÿ, So dann die erste bühn, die beÿde gebel samt dem dach, wann etwas daran solte schadhafft werden, muß solches allezeit gemeinschaftlich erhalten und bezalt werden – umb 1200 pfund
[Joint, feuille en deux colonnes] – Christian Westermann zuvor frau Jacobe Westermännin geb. hüttnerin – auf der Ebene, unten Eingangs lincker hand eine Stub ein gemeinschafftliches haußöhren 4 Schuhe breit und ferners haußöhren beÿm bronnen der bronnen selbst der hoff das Privet der auf und Abgangs in die Keller, eine Kuche und das Recht zu bauchen in d. Kuchen rechter hand
der große Keller
zweÿter Stock, der gantz zweÿte Stock, eine Stube Stuben Kammer, zwo andere Kammern und eine Kuchen
die haußöhren und Steegen sollen gemeinschafft. Verbleiben und erhalten werden,
unter dem dach die Cammer lincker hand gegen d. Curben hin auf. und die Cammer daran so zuvor mit Latten nun mit dielen zugeschlagen,
Gemeinschafftlich, der äschkasten, der Gang auf die bühn zu kommen, samt der Soldaten Kammer und trückeneÿ,
bühnen, die zweÿ obere bühnen
die beÿde Gebel samt dem dach wann etwas daran solte schadhafft werden müßte solches allezeit gemeinschaftlich erhalten und bezalt werden
– Johannes Götz zuvor Margaretha geb. Hüttnerin Christoph Philipp Eheweib
auf der Ebene, unten Eingangs rechter hand eine Stub ein gemeinschaftliches haußöhren 4 Schuhe breit und ferners haußöhren beÿm bronnen, der bronnen selbst der hoff, das Privet, der auf und Abgangs in die Keller, eine Kuche mit dem beding das andere theil darin bauchen zu laßen,
der kleine Keller,
Erster Stock der gantz erste Stock eine Stube, Stuben Kammer, und zwo andere Kammerern auch Kuchen,
(die haußöhren und Steegen sollen gemeinschafft. Verbleiben und erhalten werden,)
unter dem dach die Kammer rechter hand gegen d. Curben gaß hinunter und die hintere Kammer gegen dem hoff,
Gemeinschafftlich (der äschkasten, der Gang auf die bühn zu kommen, samt der Soldaten Kammer und trückeneÿ,)
bühnen, die erste bühn,
(die beÿde Gebel samt dem dach wann etwas daran solte schadhafft werden müßte solches allezeit gemeinschaftlich erhalten und bezalt werden)

Chrétien Westermann l’aîné et ses enfants cèdent à leur fils et frère respectif la moitié de la maison

1767 (19. 7.br), Not. Haering (6 E 41, 1380) n° 191
herr Christian Westermann der älter Schuhemacher, ferner seine Tochter erster Ehe Fr. Maria Magdalena geb. Westermännin herrn Gottfried Mutschlers Ehegattin, so dann seine nachbenannte Kinder zweÿter Ehe als frau Margaretha Maria geb. Westermännin beÿhülff ihres Ehemanns H. Johannes Götz Schuhemacher Ms., ferner Johann Jacob Westermann Schuhemacher, So dann Frau Anna Maria geb. Westermännin unter dem Vollwort ihres Ehegatten H. Isaac Lang Schuhemachers, ferner frau Anna Barbara geb. Westermännin mit beÿhülffe ihres Ehemanns H. Johann Jacob Lix Meelhändlers
ihres respectivé Sohns und bruders auch Schwagers Christian Westermann leedigen Schuhemacher Vollbürtiger Jahren, daß sie demselben in ohnvertheiltem Erb auf künfftige erbschafft überlaßen und abgetretten haben
die weil. frau Maria Jacobeä Westermännin geb. Hüttnerin seel. zufolg Vor H Not° Johannes Brackenhoffer unterm 9. feb. 1745 gepflogenen den 13. ejusdem vor E.E. Kleinen Rath confirmirten Vergleichs der sich auf eine Abtheilung Löbl. Stadt geschwornen Werckleuthe vom 5. Januarÿ dicti anni beruffet, zugeschrieben und selbst erwählte helffte von und ane einer behaußung hoffstatt und höfflein mit allen der Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten in der sogenannten Curben Gaß einseit neben Johannes Wurtz dem Schuhemacher anderseit neben Johannes Weber dem Pfeiffenmacher hinten auff eine behaußung der fabric des Münsters alhier gehörig, davon und zwar der gantzen behaußung man jährl. auf Joh: Bapt. 8 schilling wie man sagt Ehrschatz zinßen denen Edlen Wetzel Von Marsilien, Item 5 schilling und 5 pfenning bodenzinßes jahrs auf Weÿhenachen denen edlen Von Landsperg und zween schilling allmend Geld gemeiner stadt pfenningthurn zu reichen pflichtig – um 1000 pfund

Chrétien Westermann l’aîné meurt en 1779 en délaissant une fille de son premier mariage et cinq enfants du deuxième. L’actif de la succession s’élève à 1 477 livres, le passif à 1 561 livres.
1779 (19.7.), Not. Schatz (6 E 41, 1298) n° 97
Inventarium über Weÿland Herrn Christian Westermann des ältern, gew. Schuhmachers und Burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seel. Verl. auffgerichtet Anno 1779. – nach seinem d. 14.d Jul. 1779. aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt, hier Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg in einer ane der Sanct Urbans gaß gelegenen, dermahlen H. Christian Westermann dem diesorts Sohn, und Götzischen Eheleuthen in Gemeinschafft Zuständigen Behausung, auf Montag d. 19.ten Julÿ 1779.
Der verstorbene seelig, hat ab intestato Zu Erben verlaßen, wie folgt. 1° Frau Mariam Magdalenam Mutschlerin geb. Westermännin, Weÿl. H. Gottfried Mutschler, gew. Huffschmidts und burgers allhier nachgelaßene Wittib, beÿständlich H. Johannes Huck, Schuhmachers und burgers allhier. Dieße ältere tochter hat der abgelebte seel. in erster Ehe mit längst Weÿland Fraun Maria Salome gebohrner Bleÿfußin seel erzielt.
2° Frau Mariam Margaretham Götzin geb. Westermännin, H. Johannes Götz, Schuhmachers und burgers allhier Ehefrau, 3° H. Johann Jacob Westermann, Schuhmacher und burgern hieselbst, 4° Frau Annam Mariam Langin, geb. Westermännin, H. Isaac Lang Schuhmachers und burgers allhier Ehegattin, 5° Herrn Christian Westermann, den jüngern Schuhmacher und burgern hieselbst, So dann 6° Frau Annam Barbaram Hoffsäßin geb. Westermännin, H. Joh. Leonh. Hoffsäß, Meelhândlers u. Burgers allhier Eheliebstin. Letztere 5. Kinder des H. Westermann seel. seind mit längst weÿl. Fr. Maria Jacobea geb. Hüttnerin seiner zweÿten Ehefrau ehelich erzeugt worden. Alle Sechs, was das vätterlich Vermögen betrifft, Zu 6. gleichen Portionen und Haubt: theilen verlaßene Erben, Welche aber hiebeÿ wissent: und wohlbedächtlichen sich erkläret, daß Sie die Verlaßenschafft anderer gestalten nicht, dann cum Beneficio Legis et Inventarÿ angetretten haben wollen.
Series rubricarum. Sa. hausraths 26, Sa. silbers 3, Sa. Capitalien 1447, Summa summarum 1477 lb – Passiva 1561 lb, Passiv onus 83 lb – Stall Summ 1176 lb

Chrétien Westermann épouse en 1775 Catherine Salomé Huck veuve d’André Westermann.
Tous deux hypothèquent la moitié de maison au profit de Marie Salomé Eberlin, veuve du pasteur Jean Frédéric Büchel

1785 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 367-v
Christian Westermann der schuhmacher und Catharina Salome geb. Huckin unter assistentz Johannes Huck des älteren schuhmachers ihres vatters und Johann David Antoni des seidenknopffmachers
in gegensein Fr. Mariæ Salome Büchelin geb. Eberlinin weÿl. H. Johann Friedrich Büchel des pfarrers der evangelischen gemeinde zu Barr wittib in dero nahmen H. Johann Friedrich Greiß notarius publicus juratus ac practicus – schuldig seÿen 400 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der St Urbans gaß, einseit neben Johannes Wurtz, anderseit neben Johannes Weber,hinten auff löbl. Stifft Frauenhaus

Chrétien Westermann meurt en 1814 en délaissant trois filles

1814 (18.10), Strasbourg 4 (45), Not. Stoeber aîné n° 3040
Inventaire de la succession de Chrétien Westermann cordonnier – à la requête de Catherine Salomé Huck la veuve en secondes noces, de Jacobée Westermann femme de Théophile Holzapfel, tourneur demeurant rue du maroquin n° 25, Marie Barbe Westermann femme de Clément Profos, cocher demeurant rue du Bœuf, Marie Dorothée Westermann femme de Nathanael Maurer, vannier demeurant rue des merciers n° 11, héritiers pour un tiers de leur père – Contrat de mariage reçu Fické notaire le 14 juin 1775

Propres de la veuve, La moitié indivise d’une maison, petite cour, appartenances et dépendances sise en cette ville rue du Maroquin n° 28, d’un côté le Sr Antoni cordonnier, d’autre Vix cordonnier aboutissant sur le Sr Jost tourneur – acquis par acte passé à la Chambre des contrats le 30 juillet 1774, l’autre moitié appartient à ses enfants du premier lit
corps de biens à Herrlisheim, Offendorf, de la succession de Jean Huck son père, Chrétien Huck son frère – reprises 8553 fr, déduite 3103 fr, reste à remplacer 450 fr, dettes actives 1551 fr, total des propres 2001 fr, passif 1533 fr, reste 468 fr
Propres du défunt, garde robe 90 fr, argenterie 17 fr
maison, La moitié d’une maison, petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 7, d’un côté (-) cordonnier, d’autre Frédéric Diemer tamissier, aboutissantsur une maison appartenant à la Fondation Notre Dame – chargée de 60 c à la famille Wezel de Marsilien, 1 fr 10 à la famille de Landsperg et 40 c de rente communale, acquia par cession reçue Haering notaire le 19 septembre 1767, estimée 2000 fr
dettes actives 200 fr, reprises 3780 fr, à déduire 2142 fr, reste à remplacer 1637 fr, total des propres 3944 fr, passif 800 fr, reste 3144 fr
Communauté, meubles 790 fr, tonneaux 68 fr, total 859 fr, passif 2167 fr, déficit 1308 fr
enreg. manquant F° 9 du 24.10.

Le tourneur Théophile Holtzapffel et Jacobée Westermann rachètent les parts de la moitié de maison qui appartiennent à leurs beaux-frères et sœurs respectives

1827 (28.4.), Strasbourg 7 (75), Me Stoeber n° 9823
1. Barbe Westermann épouse de Clément Profos, cocher, 2. Dorothée Westermann épouse de Nathanaël Maurer, vannier
à Théophile Holtzapffel, tourneur, et Jacobée Westermann leur beau frère
savoir la D° Profos un tiers, la D° Maurer un tiers, ensemble deux tiers par indivis de la moitié divisée d’une maison, petite cour, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Maroquin n° 7, la maison entière tetant d’un côté à la succession Diemer, d’autre au Sr Bierenbaum, derrière une maison appartenant à la Fondation de l’Œuvre Notre Dame. L’autre tiers de ladite maison divisée appartient à l’acquéreur héritier de son père Chrétien Westermann cordonnier, seuls et uniques héritiers suivant inventaire dressé par M° Stoeber le 10 octobre 1814. Ce dernier a acquis la moitié divisée par acte reçu Haering notaire le 19 septembre 1767. L’autre moitié de la maison entière appartient à Frédéric Diemer, faiseur de cribles. La maison entière fut divisée en deux parties égales entre Marie Jacobée Hüttner épouse de Chrétien Westermann l’aîné et sa soeur feu Marie Marguerite Hüttner épouse de Jean Christophe Philipp, cordonnier ces deux sœurs propriétaires originaires de la maison entière, suivant partage dressé par Brackenhoffer notaire le 9 février 1745 confirmé par un mémoriale du Petit Sénat le 13 février suivant entérinant le rapport fait par les architectes dits Werckmeister de cette ville le 15 janvier – moyennant 1333,33 francs
Enregistrement, acp 183 F° 136 du 1.5.

Fils du tourneur Jean Jacques Holtzapffel, Théophile Holtzapffel épouse Jacqueline Westermann en l’an X
1802 (13 therm. 10), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber n° 976
Eheberedung – br. Gottlieb Holtzapfel, lediger hohltreher alhier, b. Johann Jacob Holtzapfel hohltrehers alhier, mit bin. Anna Magdalena geb. Schlatter erzeugter Sohn, so großjährigen Alters, als hochzeiter ane einem
So dann Bin. Jacobea Westermann, die ledige, bs. Christian Westermann, Schuemachers alhier mit bin. Catharina Salome geb. Hus erzeugte tochter, unter autorisation ihres Vatters
Straßburg den 13. Thermidor Zehn [unterzeichnet] Gottlieb Holtzapffel, Jacobe Westermann
Enregistrement, acp 85 F° 40-v du 23 ther 10

Jacobée Westermann meurt en 1835 en délaissant trois enfants

1835 (10.6.), Strasbourg 7 (89), Me Stoeber n° 16.137
Inventaire de la succession de Jacobée Westermann épouse de Théophile Holtzapffel père, tourneur – à la requête de 1. Théophile Holtzapffel père, commun en biens suivant contrat de mariage reçu Stoeber père notaire le 13 thermidor 10 stipulant communauté universelle,
2. les seuls héritiers a) Théophile Holtzapffel fils tourneur, b) Jacobée Holtzapffel épouse de Pierre Alphonse Eisenbrandt, charcutier, c) Sophie Holtzapffel épouse de Charles Holtzapffel élève en droit

dans la maison mortuaire rue du Maroquin n° 25
immeubles, 1. une maison, petite cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin autrefois appelé rue St Urbain n° 25, d’un côté Chrétien Théophile Holtzapffel, d’autre le Sr Zabern, devant la rue, derrière le Sr Zimmermann fruitier – acquise par Holtzapffel-Westermann sur Marie Salomé Hermann veuve de Jacques Westermann, cordonnier, et Marguerite Salomé Westermann femme de Georges Schneider de Hoenheim, 3. Jean Jacques Westermann, cordonnier à Strasbourg suivant acte reçu par Chaveheid notaire à Bischheim le 15 thermidor 10, transcrit au bureau des hypothèques volume 9 n° 106 – occupée par veuf, évaluée 4000 fr
2. la moitié de 2. d’une maison, petite cour, droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du Maroquin n° 7, d’un côté la succession Diemer, d’autre le Sr Bierenbaum, derrière une maison appartenant à la Fondation de l’Œuvre Notre Dame. C’est la moitié divisée de cette maison qui appartenait au veuf et aux héritiers Holtzapffel savoir un tiers de cette moitié appartenait à Mde Westermann-Holtzapffel héritière de la succession de Chrétien Westermann, cordonnier, suivant inventaire dressé par Stoeber aîné notaire à Strasbourg le 18 octobre 1814, deux tiers acquis de Barbe Westermann épouse de Clément Profos, cocher, et Dorothée Westermann épouse de Nathanael Maurer, vannier, devant la notaire soussigné le 28 avril 1827. La totalité de cet immeuble appartenait au père de ces denières et Mde Holtzapffel, acquis de Chrétien Westermann l’aîné, cordonnier, la femme Mutschler et consorts suivant acte reçu Haering notaire le 19 septembre 1767, l’autre moitié divise de la maison appartenant à la succession de Frédéric Diemer, faiseur de cribles. La maison entière fut divisée en deux parties égales entre Marie Jacobée Hüttner épouse de Chrétien Westermann l’aîné et feu Marie Marguerite Hüttner épouse de Jean Christophe Philipp, cordonnier ces deux sœurs propriétaires originaires de la maison entière, suivant partage dressé par le notaire Brackenhoffer le 9 février 1845 confirmé par mémorial du Petit Sénat 13 février suivant entérinant le rapport fait par les architectes dits Werkmeister de cette ville 13 février suivant. La moitié divise de cette maison dépendant de la communauté universelle des conjoints Holtzapffel est occupée par le Sr Schweighoffer, boucher, locataire principal pour 100 fr, estimée 2000 francs
3. la moitié par indivis d’une maison, petite cour et dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 28, d’un côté le Sr Dürr serrurier, d’autre les héritiers du Sr Antoni cordonnier, par devant la rue, par derrière les héritiers du Sr Jost tourneur. La maison entière dépendait de la succession de Benjamin Westemann, cordonnier, et Barbe Meyer. Après leur décès elle est échue en partage à ses deux fils seuls héritiers, André et Chrétien Westermann, cordonniers. A la mort d’André Westermann sa part est échue à Catherine Salomé Westermann épouse d’Isaac Lang, cordonnier, et Marie Madeleine Westermann épouse de Jacques Rohfritsch, baquetier. L’autre moitié acquise par Catherine Salomé Huck veuve en premières noces d’André Westermann veuve en secondes noces de Chrétien Westermann, à la chambre des contrats le 30 juillet 1774, la maison entière. Suivant liquidation et partage de la succession de la D° Westermann née Huck par le notaire soussigné le 27 avril 1827,elle appartient 1) à Marie Madeleine Rohfritsch par représentation de sa mère pour sept 20°, 2) à la D° Lang pour sept 20°, 3) à la D° Holtzapffel défunte pour deux 20+, ensemble quatre 20, aux droits des De Profos et Maurer suivant acte Stoeber notaire du 16 juin 1830. Conformément au testament de Mde Rohfritsch devant le notaire soussigné le 7 juillet 1828, et inventaire dressé le 19 novembre 1830, il revient aux conjoints Holtzapffel quatre 20°, déjà propriétaires de six 20°, ensemble 10/20, évaluée la moitié à 20 fr
le fond de boutique évalué à 1000 fr
Enregistrement, acp 232 F° 11-v du 16.6.

Une part de la moitié de maison revient au tourneur Théophile Holtzapffel qui épouse en 1827 Madeleine Louise Sigrist

1827 (8.2.), Strasbourg 7 (74), Me Stoeber n° 9638
Contrat de mariage – Théophile Holtzapffel, tourneur, fils majeur de Théophile Holtzapffel, tourneur, et de Jacobée Westermann
Madeleine Louise Sigrist fille majeure de feu Emanuel Sigrist, cocher, et de feu Marguerite Annecker
régime de la communauté universelle d’apports
Enregistrement, acp 182 F° 120 du 15.2.

La part de maison figure à l’inventaire dressé après sa mort en 1839.

1839 (27.7.), Strasbourg 10 (95), Me Zimmer n° 3263
Inventaire de la succession de Théophile Holtzapffel, tourneur, décédé le 18 juin 1839, dressé en la maison mortuaire rue du Maroquin n° 24 – à la requête de Madeleine Louise Siegrist veuve de Théophile Holtzapffel fils, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Théophile Stoeber notaire le 12 février 1827, mère et tutrice légale de Louise née le 6 février 1829, Madeleine née le 25 novembre 1830, Sophie née le 3 juin 1834 et Théophile né le 2 mai 1837, en présence de Théophile Holtzapffel père, tourneur, subrogé tuteur

immeuble. 2. une maison avec dépendances située à Strasbourg rue des Maroquins n° 24, réunie à celle sous n° 25 de la même rue, d’un côté la maison n° 25 appartenant au Sr Holtzapffel père & à ses enfants, d’autre le Sr Redslob – acquis sur Elisabeth Bubser par adjudication judiciaire reçue par M° Stoeber le 31 août 1833, transcrit au bureau des hypothèques volume 274 n° 11
héritages indivis. Le Sr Holtzapffel est héritier de la succession de Jacobée Westermann sa mère décédée épouse dudt. Théophile Holtzapffel, de laquelle le défunt était héritier pour un tiers suivant inventaire dressé par Stoeber notaire le 10 juin 1835
3) le 6° d’une maison avec petite cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 25, d’un côté la maison de la présente communauté, d’autre le Sr Zabern, derrière le Sr Zimmermann
4) le 6° de la moitié indivise d’une maison avec petite cour, droits, appartenances & dépendances à Strasbourg rue du Maroquin n° 7, d’un côté la succession Diemer, d’autre Bierenbaum, derrière une maison appartenant à la Fondation Notre Dame
5) le 6° indivis de la moitié d’une maison avec petite cour & dépendances sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 28, d’un côté le Sr Dürr serrurier, d’autre les héritiers, derrière les héritiers Jost tanneur
Enregistrement, acp 270 f° 72 du 6.8.

Madeleine Louise Sigrist veuve de Théophile Holtzapffel devient seule propriétaire de la moitié de maison sise 7, rue du Maroquin

1845 (28.6.), Strasbourg 10 (105), Not. Zimmer n° 5746
Cahier des charges, 28 Juin 1845 – Par devant M° Zimmer, commis à l’effet de la vente dont il sera parlé ci après par jugement rendu par le tribunal civil de Strasbourg le 4 juin dernier, à la requête de I. Dame Madeleine Louise Siegrist, veuve du sieur Théophile Holtzapffel fils, demeurant et domiciliée à Strasbourg, en qualité de fabricant de jouets d’enfants, agissant ès présentes en qualité de tutrice légale de 1° Louise Holtzapffel née le 6 février 1829, 2° Madeleine née le 25 novembre 1830, 3° Sophie née le 3 juin 1834 et 4° Théophile né le 2 mai 1837, tous sans état, demeurant et domiciliés à Strasbourg,
II. Mme Jacobée Holtzapffel, épouse dûment assistée et autorisée du sieur Pierre Alphonse Eisenbrandt, charcutier, demeurant et domiciliés à Strasbourg, III. Mme Sophie Holtzapffel, épouse dûment assistée et autorisée du sieur Charles Holtzapffel avocat demeurant et domiciliés en ladite ville (…) possèdent indivisément deux immeubles sis à Strasbourg ci après désignés. Les propriétaires majeurs n’ayant pas voulu rester dans l’indivision et la Dame veuve Holtzapffel ayant trouvé avantageux pour ses pupilles qu’il fût procédé à la vente desdits biens (…)

Désignation des immeubles. 1° Une maison avec petite cour, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg rue du maroquin N° 28, entre le sieur Durr, serrurier et le sieur Kummerling, menuisier, par devant la rue et âr derrière le sieur Dubessy fruitier. Cet immeuble sera exposé au enchères sur la mise à prix de 8000 francs.
2° La moitié divisée d’une maison avec petite cour, droits, appartenances et dépendances, sise dans la même ville, rue du maroquin n° 7, tenant d’un côté à la succession Diemer, de l’autre au sieur Bierenbaum, aboutissant sur une maison qui appartient à la fondation des œuvres de Notre Dame. Cet immeuble sera exposé au enchères sur la mise à prix de 2000 francs.
Etablissement de la propriété. La moitié indivise de l’article premier (…)
B) L’immeuble désigné sous l’article deux provient pour un tiers à feue la Dame Westermann-Holtzapffel d’héritage dans la succession de son père, le sieur Chrétien Westermann, cordonnier à Strasbourg ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé de sa succession par M° Stoeber l’ainé de Strasbourg le 18 octobre 1814. Les deux autres tiers d’acquisition faite par les conjoints Holtzapffel sur Barbe Westermann épouse du Sr Clement Profos, cocher, & D° Dorothée Westermann épouse du Sr Nathanael Maurer, vannier en la même ville, aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M° Stoeber jeune le 28 avril 1827. La totalité de cette moitié appartenant au père de ces derniers &et de Mad° Holtzapffel, pour en avoir fait l’acquisition sur Chrétien Westermann, l’aîné, cordonnier à Strasbourg, la femme Mutschler & consors suivant contrat de vente passé devant feu M° Haering, notaire à Strasbourg le 19 septembre 1777. L’autre moitié divisée de la maison entière appartient au sieur Emmanuel Théodore, tamissier, demeurant en cette moitié de maison. La maison entière fut divisée ert deux parties égales entre Marie Jacobée Hüttner, épouse dudit sieur Chrétien Westermann l’aîné et sa sœur feue D° Marie Marguerite Hüttner, épouse de feu le sieur Jean Christophe Philipp, cordonnier en la même ville, ces deux sœurs propriétaires originaires de la maison entière, dont le partage eut lieu suivant acte passé devant feu M° Brackenhoffer notaire à Strasbourg le 9 février 1845 confirmé par mémorial du petit Sénat 13 février suivant entérinant le rapport fait par les architectes dits Werckmeister de cette ville du 15 janvier de la même année.
Etat hypothécaire (…)
Adjudication du 24 juillet 1845. La maison n° 28 à Jean Charles Holtzapffel pour la somme de 14.200 francs. Et à l’instant ce dernier a déclaré avoir acquis cet immeuble pour Mme Sophie Holtzapffel son épouse
La moitié divisée de la maison N° 7 à Dame Madeleine Louise Siegrist veuve Holtzapffel pour la somme de 5500 francs
acp 337 (3 Q 30 052) f° 76

Madeleine Louise Sigrist meurt en 1862 en délaissant quatre enfants ou leur représentant
1862 (24.3.), Strasbourg 10 (146), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.541
Inventaire de la succession de dame Madeleine Louise Sigrist décédée à Strasbourg où elle avait son domicile le 2 mars 1862, veuve de Mr Théophile Holtzapffel, vivant tourneur en cette ville
L’an 1862, le lundi 24 mars à deux heures de relevée, à la requête de I) dame Madeleine Holtzapffel, épouse dûment assistée et autorisée de M. Jacques Frédéric Pfitzenmeyer, pasteur de la paroisse évangélique de St Pierre le vieux à Strasbourg, ci présent, II) dame Sophie Holtzapffel, épouse de M. Henri Auguste Altenberger, orfèvre, ci présent, M Altenberger, agissant ès présentes tant pour assister et autoriser la dite dame son épouse qu’en qualité de père et tuteur légal de Sophie Louise Altenberger sa fille mineure née le premier février 1852, issue de son mariage avec feue dame Louise Holtzapffel son épouse en premières noces, III) Mr Théophile Holtzapffel confiseur
en présence de M. Jean Charles Holtzapffel avocat, agissant en qualité de subrogé tuteur de la mineure Altenberger (…) Tous demeurant et domiciliés à Strasbourg. Lesdites dames Pfitzenmeyer et Altenberger, Mr Holtzapffel et la mineure Altenberger habiles à se dire et porter seuls héritiers de (la défunte) chacun pour un quart, comme enfants issus du mariage de la défunte dame Holtzapffel avec son mari susnommé – dressé le présent procès verbal à Strasbourg en la maison mortuaire grand rue n° 17
Immeuble. Les six 12° ou la moitié indivise dans deux maisons réunies sises à Strasbourg rue du maroquin N° 19, autrefois N° 24 er 25
$ 3698
acp 509 (3 Q 30 224) f° 22 du 1.4. (succession déclarée le 6 août 1862) Il dépend de ladite succession 1. un mobilier estimé à 1198, 2) un livret de la caisse d’épargne N° 10.307, 1000, 3) argent 300, 4) les 6/12 d’une maison rue du Maroquin N° 19 – Masse passive, néant

Liquidation de la succession
1862 (25. 7.bre), Strasbourg 10 (148), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.802
Liquidation et partage des successions délaissées par Jean Théophile Holtzapffel, en son vivant tourneur à Strasbourg décédé le 18 juin 1839 et Madeleine Louise Sigrist sa veuve décédée le 2 mars 1862
Ont comparu 1) dame Madeleine Holtzapffel, épouse dûment assistée et autorisée de M. Jacques Frédéric Pfitzenmeyer, pasteur de la paroisse évangélique de St Pierre le vieux à Strasbourg, ci présent, 2) dame Sophie Holtzapffel, épouse de M. Henri Auguste Altenberger, orfèvre, ci présent, M Altenberger, agissant ès présentes a) pour assister et autoriser la dite dame son épouse, b) comme père et tuteur légal de Sophie Louise Altenberger sa fille mineure, née le premier février 1852, issue de son mariage avec feue dame Louise Holtzapffel son épouse en premières noces, c) en qualité de mandataire de Mr Théophile Holtzapffel confiseur, demeurant à Paris, domicilié de droit à Strasbourg, 3° M. Jean Charles Holtzapffel avocat, agissant en qualité de subrogé tuteur de la mineure Altenberger (…) Tous demeurant et domiciliés à Strasbourg. Lesquels comparans déclarent que suivant jugement rendu par le tribunal civil à Strasbourg le 12 mai 1852, M° Zimmer l’un des notaires soussignés a été commis de procéder à la liquidation et au partage des successions (…)

acp 514 (3 Q 30 229) f° 59 du 26. 7.bre
Masse active, Mobilier estimé 1198, argent 300, un livret de la caisse d’épargne 1011
prix de la maison adjugée à la D° Pfitzenmeyer suivant jugement d’adjudication en date du 8 août 1852, 30.226.
Rapport de Louise Altenberger en vertu de son contrat de mariage reçu Zimmer le 15 mars 1851, 6033
Rapports de Sophie Altenbergersuivant son contrat de mariage reçu Zimmer le 4 février 1859, 34.986
M° Pfitzenmeyer aux termes de son contrat de mariage reçu Zimmer le 18 Xbre 1848, 6033, total 79.787
Masse passive 8185, reste 71.602, le quart 17.900
Dans la masse passive est comprise une somme de 4000 francs, montant de deux legs de 4000 francs chaque faits à Sophie Altenberger et à Théophile Holtzapffel par Dorothée Westermann veuve de Nathanael Maurer à Strasbourg suivant testament olographe de cette dernière déposé en l’étude Becker Nre le premier décembre 1856, lesquellles deux sommes ont été touchées par la défunte pendant la minorité des enfants, legs qui leur sont délivrés ci après
Abandonnements (…)

L’Œuvre Notre Dame achète la maison des deux propriétaires indivis. Le décret du préfet qui autorise l’achat porte que le but est « de dégager sur un point les abords de la cathédrale ».

1855 (18.5.), Strasbourg 15 (92), Not. Momy (Hippolyte) n° 2391
Vente du 18 Mai 1855 – Sont comparus Mr Emmanuel Théodore Diemer, tamiseur, & Dame Madeleine Louise Siegrist, veuve de Mr Théophile Holtzapffel, fils, fabricant de jouets d’enfants, domiciliés & demeurant à Strasbourg, lesquels ont déclaré vendre
à l’Œuvre Notre Dame de la Ville de Strasbourg, pour laquelle Mr Charles Coulaux, Maire de ladite Ville, Membre de la légion d’honneur, ici présent, stipule & accepte comme étant autorise à cet effet par u arrêté pris en son Conseil par Mr le Préfet du département du Bas Rhin le 14 avril dernier à la suite d’une délibération de la Commssion municipale de la Ville de Strasbourg en date du 13 novembre précédent
Une Maison divisée sise à Strasbourg rue du maroquin n° 7, avec petite cour, droits, appartenances et dépendances, tenant d’un côté à la propriété de Mr Diemer lui-même marquée du numéro 8, de l’autre à la D° veuve Trescher, par derrière une propriété de la fondation Notre Dame.
Moitié de cet immeuble appartient à Mr Diemer & l’autre moitié à Mad. veuve Holtzapffel. L’immeuble vendu est teinté en couleur jaune sur un plan frappé au timbre extraordinaire d’un franc 50 centimes qui restera joint au présent contrat pour être soumis en même temps à la formalité de l’enregistrement, après avoir été au préalable signé ne variétur par M.M. Diemer, Coulaux et Mad° Holtzapffel, veuve à la vue des notaires soussignés.
La moitié de la maison vendue par M. Diemer appartient à ce dernier pour en avoir recueili le cinquième indivis dans la succession de ses auteurs Mr Frédéric Thiébaut Diemer & Marie Anne Trienbach en leur vivant conjoints à Strasbourg. Les quatre cinquièmes restant ont été acquis par Mr Diemer de ses sœurs Anne Marie Diemer, mariée à Jacques Reich, batelier, Marie Madeleine Diemer, veuve en premier mariage de Chrétien Krentzberger, tamisier, remariée au Sr Jean Goehner, & Frédérique Diemer, Epouse de Christophe Schader sellier, tous de Strasbourg, suivant contrat reçu par Louis Léopold Guillaume Grimmer, lors notaire en cette ville le 14 mai 1830 enregistré. Cette licitation qui comprenait en outre une Maison contigue marquée du numéro 8 a été faite au profit de Mr Diemer, vendeur, par les dames ses sœurs moyennant un prix de 6400 francs (…). Cette moitié de maison avait été acquise par feu le Sr Frédéric Thiébaut Diemer, père du Sr Jonathan Goetz de Strasbourg aux termes d’un contrat passé devant Stoeber ci devant notaire en cette ville le 14 floréal an X.
Quant à la moitié de maison vendue par Mad. veuve Holtzapffel, elle a été acquise par cette dernière suivant procès verbal d’adjudication dressé par M° Zimmer notaire à Strasbourg le 24 juillet 1845 enregistré, moyennant le prix de 5500 francs. Cette adjudication a eu lieu à la requête 1. de la D° Holtzapffel elle-même, tant en son nom comme ayant été commune en biens avec son mari défunt, qu’en sa qualité de tutrice légale de ses quatre enfants mineurs issus de son mariage avec son époux défunt, nommés Louise Holtzapffel, Madeleine Holtzapffel, Sophie Holtzapffel & Théophile Holtzapffel, 2° de Dame Jacobée Holtzapffel mariée à Pierre Alphonse Eisenbrandt charcutier à Strasbourg, 3° Sophie Holtzapffel épouse de M. Jean Charles Holtzapffel, avocat à Strasbourg. Aux termes du cahier des charges dressé en vue de l’adjudication par ledit notaire Zimmer le 28 juin 1845, cette moitié de maison avait dépendu de la communauté universelle qui a existé entre entre feu Théophile Holtzapffel père & dame Jacobée Werstermann conjoints décédés à Strasbourg suivant leur contrat de mariage passé devant M° Stoeber père, notaire à Strasbourg le 13 thermidor de l’an X. Par le décès de ladite dame Holtzapffel la moitié de cette portion de cette maison est échue à ses héritiers au nombre de trois, lesdites dames Holtzapffel & Eisenbrand nées Holtzapffel et de feu le sieur Théophile Holtzapffel fils, père dedits mineurs Holtzapffel. Mais comme ce dernier était marié avec ladite dame Madeleine Louise Siegrist sous le régime de la communauté universelle, suivant leur contrat de mariage reçu dudit M Théophile Stoeber notaire à Strasbourg le 12 février 1827 le tiers échu à Théophile Holtzapffel fils est dévolu lors de la dissolution de cette dernière communauté universelle pour moitié à ladite Dame Holtzapffel ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par ledit M° Zimmer le 27 juillet 1839. L’autre moitié de ce même immeuble dépend uniquement de la succession dudit Sr Théophile Holtzapffel, père, et est échue pour un tiers à chacun de ses trois enfants existans ou représentés ci-avant nommés lors de son décès, ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par ledit M° Zimmer le 8 mai 1845. La Dame Westermann-Holtzapffel avait recueilli un tiers de cette moitié de maison divisée dans la succession de son père le sieur Chrétien Westermann, cordonnier à Strasbourg ainsi qu’il résulte de l’inventaire dressé de sa succession par M° Stoeber l’ainé de Strasbourg le 18 octobre 1814. Les deux autres tiers provenaient de l’acquisition faite par les conjoints Holtzapffel sur Barbe Westermann épouse du Sr Clement Profos, cocher, & D° Dorothée Westermann épouse du Sr Nathanael Maurer, vannier en la même ville, aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M° Stoeber jeune le 28 avril 1827. La totalité de cette moitié appartenant au père de ces derniers & de Mad° Holtzapffel, pour en avoir fait l’acquisition de Chrétien Westermann, l’aîné, cordonnier à Strasbourg, la femme Mutschler & consors suivant contrat de vente passé devant feu M° Haering, notaire à Strasbourg le 19 septembre 1777. Charges, clauses et conditions (…) Le prix de la présente vente est fixé à la somme de 25.000 francs dont 13.000 francs pour la moitié vendue par Mr Diemer et 12.000 francs pour la moitié vendue par la veuve Holtzapffel.
(Annexe) Préfecture du Bas-Rhin. Nous, Préfet du Bas-Rhin, séant en conseil de préfecture. Vu la délibération de la commission municipale en date du 13 9.bre 1854 tendant à ce que l’Œuvre Notre Dame soit autorisée à acquérir une maison appartenant à Mr Diemer Théodore. Vu la promesse de vente souscrite le 31 8.bre dernier par le Sr Diemer. Vu le procès verbal d’expertise dressé le 5 janvier dernier par le Sr Klotz architecte désigné à cet effet par le maire. Celui de l’enquête à la quelle il a été procécé le 28 Xbre 1854 par le Sr Traut, chargé de cette mission par nous, L’avis du commissaire enquêteur, Le plan de l’immeuble à acquérir. La loi du 18 juillet 1837, Le décret du 25 mars 1852. Considérant que l’acquisition projetée a pour but de dégager sur un point les abords de la cathédrale, mesure depuis longtemps désirée, qu’il en résulte aussi pour la voirie et une place publique des améliorations importantes en raison desquelles la ville s’engage à coucourir à la dépense, que du reste l’Œuvre est en position de faire les fonds nécessaires,
L’avis du Conseil de préfecture, Arrêtons, Art. 1. Le maire de Strasbourg au nom de l’Œuvre Notre Dame est autorisé à acquérir du Sr Diemer Théodore moyennant le prix de 25.000 francs une maison sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 7, pour servir au dégagement de la cathédrale. Le concours de la ville sera fixé par décision spéciale (…) Strasbourg le 14 avril 1855. Le préfet, signé West.
acp 440 (3 Q 30 155) f° 11-v du 21.5.

Les matériaux provenant de sa démolition sont vendus le 26 juillet 1856.

1856 (26. 7.br), Maire
Procès verbal d’adjudication des matériaux provenant de la démolition des propriétés de l’Œuvre Notre Dame sises rue du Maroquin N° 4, 5, 6, 7 et 8 à divers moyennant 4390 francs, le 26 septembre, approuvé le 1.8.br
acp 453 (3 Q 30 168) f° 89-v du 4. 8.br

Partie B

Propriétaire de la moitié indivise, Marie Marguerite Hüttner épouse en 1728 le cordonnier Jean Christophe Philipp, originaire de Pegau en Saxe

1728, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – Joh: Christoph Philipp Schumach: vnd Jfr Mariæ Margarethæ Hüttnerin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 212-v)
1728. Eodem [Mittwoch den 30. Junÿ] sind nach Zweÿmaliger öffent. proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch zu S Niclaus ehl. copulirt u. eingesegnet word. Joh: Christoph Philipp, der ledige Schuhmacher u. burg. allhier gebürtig aus Pegau in Chur: Sachßen u. Jgfr. Maria Margaretha, weil. Heinrich Hüttners geweßten Meelmans u. burg. allhier hinterlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Christof Filib als hochseider, Maria Margaretha Hüttnerein Als Hochzeiterin, Abraham Erhardt alls der hochzeiterin Stieffvatter (i 218)

Jean Christophe Philipp devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1728, 4° Livre de bourgeoisie p. 945
Johann Christoph Philipp d. schuem Von Pegau erhalt d: b: Von seiner ehefr: Maria Marg. Hütnerin umb die tertz d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft d. schuem. dienen. Jur. 2.ten Aug. 1728

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 69 livres, ceux de la femme à 132 livres.

1728 (4.10.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 58) n° 119
Inventarium über H. Johann Christoph Philipp, Schumachers und Frauen Mariæ Margarethæ Philippin gebohrner Hüttnerin einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung. auffgerichtet in Anno 1728 – Crafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung als ein unverändert Guth in den Ehestand Zusammen gebracht (…) Sie die Ehefrau ber mit beÿstand H Abraham Erhards dero Stieff vatters und H Conrad Hüttners, Müllers auff der Zornen Mühlmen, ihres noch ohnentledigten Vogts ersucht (…) So beschehen Straßburg, den 4. Octobris Anno 1728.
In einer alhie Zu Straßburg In der Curbengaßen gelegenen der Fr. Eltern Zuständiger behaußung darinnen Sie beede Eheleuthe Zur Zeit lehnungs weiß wohnen ist befunden worden wie folgt
Series rubricarum . Des Manns Nahrung betreffend, Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 5, Sa. baarschafft 37, Summa summarum 69 lb
Der Frauen zugebrachte Nahr. Sa. haußraths 105, Sa. Silber 6, Sa. guldenen ring 6, Sa. baarschafft 10, Summa summarum 132 lb
Abrechnung Mit Frauen Jacob Hüttnerin gebohrne Burgerin der Ehefrauen Mutter ratione des vätterlichen legitimæ

Le cordonnier Jean Christophe Philipp et Marie Marguerite Hüttner hypothèquent leur moitié de maison au profit du meunier Conrad Hüttner

1736 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 909
Johann Christoph Philipp der Schuhmacher und Maria Margaretha geb. Hüttnerin mit beÿstand ihrer schwäger Christian Westermann des schuhmachers und Johann Gottfried Deßler des Paßmentirers
in gegensein H. Conrad Hüttner des Müllers auff der Zornen Mühl – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, die ohnvertheilte helffte einer behausung, höfflein und hoffstatt mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne St Urbansgaß, einseit neben Michael Becker dem schuhmacher anderseit neben Johann Wurz auch schuhmacher hinten auff eine der Fabric des Münsters gehörigen behausung – davon gibt man denen Edlen Wetzel von Marsilien auff Johannis Baptistæ 8 ß wie mann sagt ehrsachätzigen wie auch auff weÿnachten denen Edlen von Landsperg 5 ß 8 d ane bodenzinß, hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 ß ane allmend zinß – als ein in mütterlicher Verlaßenschafft abtheilung käuflich angenommenes guth zu besagter helffte und zum andern halben theil obged. Westermanns Ehefrau Mariæ Jacobeæ geb. Hüttnerin eigenthümlich zuständig

Marie Marguerite Hüttner lègue à son mari l’usufruit viager de ses biens
1745 (19.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 730
Codicill – persönlich erschienen Frau Maria Margaretha Philippin gebohrne Hüttnerin deß Ehrsamen Mstr Joh. Christoph Philipp Schumach: vndt burg: alhie eheliche haußfr. aufrecht gesund gehend vnd stehend Leibs guten verstandß, richtiger sinnen vndt vernunfft (…)
ist ihr ernstlicher will vndt verordnung, daß auf ihren todt vndt absterben derselbe (Johann Christoph Philipp) ihr samtliche Verlaßenschafft Sie bestehe auch worinnen Sie immer wolle, die Zeit seines lebens wÿdumbß weiße (…)
Actum Straßburg (…) Freÿtagß d. 19. febr. 1745 [unterzeichnet] Maria Margaretha Phülibin

Jean Christophe Philipp lègue à sa femme l’usufruit viager de ses biens qu’il lègue aux futurs enfants de sa femme ou à défaut à ceux de Marie Jacqueline Hüttner et de Chrétien Westermann
1745 (19.2.), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 7310
persönlich kommen und erschienen der Ehrsame vndt bescheidene Johann Christoph Philipp der Schumacher vndt burger alhie aufrecht gesund gehend vnd stehend Leibs guten verstandß, richtiger sinnen vndt vernunfft (…)
Dießemnach vnd vor das andere, in betrachtung der ehelichen liebe und aufwartung welche Frau Maria Margaretha gebohrne Hüttnerin seine eheliche Haußfrau ihme die Zeit ihres mit einander führenden 17. jährigen Ehestands erzeiget (…) ist sein ernstlicher befelch vndt verordnung, daß zu einer remuneration vnd wieder vergeltung deßen besagte seiner liebe haußfrau auf seinem erfolgenden tod vnd absterben in seiner Verlaßenschafft ruhiglich sitzen bleiben (…)
Endlichen und Zum Vierten (…) der testator keine Eltern noch geschwusterde habe, auch von anderen notherben ihme nichts bewußt ist, als will er testator, dafern Er also ohne leibs Erben solte versterben, Zu Erben seiner Künfftig. Verlaßenschafft hiermit ernennent, Instituirt vnd eingesetzt habe, alle die dafern Sie sich nach seinem Tod vnd absterben anderwerts widert verheurathen solte, in solch (…) ehelich erzeug. vndt nach tod verlaßen wird, (oder) alle diejenige Kinder welche seiner Fr. Schwester Frau Maria Jacobe gebohrne Hüttnerin mit dem Ehrsamen Mstr Christian Westermann dem Schuhmacher und burger allhier ehelich erzeugt
Actum Straßburg (…) Freÿtagß d. 19. febr. 1745 [unterzeichnet] Johann Christoph Philib

L’inventaire dressé après la mort de Jean Christophe Philipp n’est pas conservé
1751, Not. Brackenhoffer (Jean, répert. 65 Not 2) n° 905
Inventarium über Weÿl. Mr Johann Christoph Philipp gew. Schuhemachers seel. Verlassenschafft

Marie Marguerite Hüttner se remarie avec le tonnelier et marchand de vins Jean Daniel Vogt : contrat de mariage, célébration
1752 (28.4.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 425) n° 205
Eheberedung – entzwischen dem Ehren; und Wohlvorachtbahren, Herrn Johann Daniel Vogt, dem Kieffer, Weinhändler, Wittiber und burger allhier Zu Straßburg, als dem Brätigamb ane einem
So dann der Viel Ehren: und Tugendsahmen Frauen Maria Margaretha Philippin, gebohrner Hüttnerin, Weÿland des Ehren und Wohlvorgeachten herrn Johann Christoph Philipp, des geweßenen Schuhmachers und Burgers allhier seeligen hinterlaßener Wittib als der Frauen hochzeiterin ane dem andrn Theil
So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 28. Aprilis Anno 1752 [unterzeichnet] Johann Daniel Vogt als hochzeiter, Maria Margaretha Phulibin Als hochzeitterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 117-v)
1752. Mittw. den 1. Julÿ 1752. seynd nach Zweÿmahl Vorhergegang. öffentlicher Ausruffung auf erhaltene dispensation von Ihro Gnad. dem regirenden Herrn Ammeister Langhans im Haus, in den Stand der H. Ehe eingesegnet worden H Johann Daniel Vogt, Kieffer und Burger allhier Wittwer und Fr. Maria Margaretha geb. Hüttnerin, weÿl. Johann Christoph Philipp, geweßten Schuhmachers und burgers alhier hinterl. wittib [unterzeichnet] Johann Daniel Vogt Kieffer und burger als Breudigam, Maria Margaretha Phülibin Geborne hüttnerin Als hochzeiterin (i 120)

Fils de tonnelier, Jean Daniel Vogt a épousé en premières noces Marie Salomé Rosenzweig, fille du fabricant de pâtés Jean Georges Rosenzweig
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 163, n° 2)
Mittwoch den 15. febr. 1719. seind nach Vorhergegangener zweÿmahligen öffentlichen Außruffung, in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St. Nicolai in Straßburg Ehelich copulirt vnd eingesegnet worden, Johann Daniel Vogt, der ledige Kieffer alhie, H Johann Jacob Vogts, deß Kieffers und Weinhändlers alhie, auch burgers, Ehel. Sohn, Vnd Jgfr. Maria Salome Rosenzweigin, weÿl. H Joh: Georg Rosenzweigs, geweßenen Pastetenbecks vnd burgers alhier hinderlaßene Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Vogt als hochzeiter, Maria Salome Rosen Zweigin alß hochzeiterin (i 167)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figurent la maison propre au mari et la moitié de maison propre à l’épouse. Les apports du mari consistent en un actif de 892 et un passif de 1 396 livres, ceux de la femme en un actif de 1 054 et un passif de 1 276 livres.

1752 (3.10.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 376) n° 500
Inventarium über des Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Daniel Vogten, des Kieffers und Weinhändlers und der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariä Margarethä Vogtin gebohrner Hüttnerin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1752. – welche der Ursachen, alldieweilen in Ihr beeder Ehegatten mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und unverändert seÿn und bleiben wolle (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein des Ehren und wohlvorgeachten herrn Christian Westermann des Schuhmachers und burgers allhier der Ehefrauen geliebten Schwagers und erbettenen beÿstands auf Dienstag den 3.ten Octobris Anno 1752.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen dem Ehemann für ohnverändert gehörigen und hiernach eingetragenen behaußung befunden worden als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck. Im obern Stübel, In der Magdkammer, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Auff dem Gang, In der Kuchen, In einer hindern Cammer, Auf dem Gang – Ane büchern
Eigenthumb ane Häußern (F.) Der halbetheil abgetheilt von und ane einer behaußung, höfflein hoffstatt und Bronnen mit allen übrigen deren Gebäuwen, begriffen, Weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Urbansgaß einseit neben Johann Wurtz anderseit neben Johann Michael Becker beeden Schuhmachern hinden auf eine dem Löbl. Stifft Frauenhauß gehörige behaußung stoßend, Von dießer gantzen behaußung gibt man Jährlich auf weÿhenachten den an Edlen von Landsperg 5 ß 5 d ane bodenzinß so dann Löbl. Statt Pfenningthurn wegen eines Kellerfensters Jährlichen auf Johannis Baptistæ 2. ß ane Allmend Zinnß, über dießes aber solle weiter wie man sagt denen Edlen Waltzlen von Marsilien Jährlich auf Johannis Baptistæ ane Ehrschätzigem Zinnß 8. ß d gereicht werden, so aber schon viele Jahr nicht mehr gereicht Worden, sonsten gibt mann ferners von der hieher gehörigen helffte 16. lb d restirenden à 4 pro Cento gerechneten Zinßes herrn Christian Westermann dem Schumacher und burger allhier Jahrs auf Michaelis ablößig in Capital mit 400 lb. Sonsten ist die hiehero gehörige helffte gegen männiglichen freÿ Ledig eigen und dißorts mit allerseitigem belieben ohne anschlag gelaßen. Über die völlige behaußung besagt ein teutscher perg. Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroborort de dato 9.ten Novembris 1707. Dabeÿ ferner zween ältere teutsche perg. Kauffbrieff aus ermeltes Cancelleÿ Contract Stub gefertiget davon die Insiegel abgerißen, datirt den 23.ten Novembris Anno 1671. et 25.ten Octobris A° 1698. alle mit altem N° 1 notirt, Welche dreÿ Kauffbrieff Vorgedachter Herr Christian Westermann der Schuemacher und burger alhier, deßen Ehefrauen der andere helffte solcher behausung Zuständig, in gemeiner verwahrung har. Weiter meldet über die abgetheilte helffte solcher behaußung ein vor Herrn Notario Johann Brackenhoffer den 9.ten Februarÿ Anno 1745. getroffener und den 13. ejudem beÿ E: E: Kleinen Rath bestätigter Vergleich dabeÿ gebunden die durch die Herren Werckmeistere Hießiger Statt gemachte abtheilung vom 8.ten Jenner 1745.
(M.) It. eine behaußung bestehend in Vorder; und hindergebäu ane dem Metzgergießen (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 1423, Sa. Werckzeugs, Holtz, Reiff und band Zum Kieffer handwerck gehörig 152, Sa. Wein, Eßig, Brandenweins und Lährer Faß 454, Sa. Silbergeschmeids 49, Sa. baarschafft 93, Sa. Eigenthums ane einer behausung, Nihil, Summa summarum 892 lb – Schulden 1396, In Vergleichung 504 lb. Wann aber dagegen gehalten wird, dessen aus Erster Ehe lebtägig Zu genießen habenden Wÿdumb anlangend 1276, So verbleibt 772 lb
Dießemnach Wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben Sa. haußraths 81, Sa. Silber geschmeids 23, Sa. goldener Ring 18, Sa. baarschafft 80, Sa. Antheils ane einer behaußung Nihil, Summa summarum 205 lb, Erg. Rest 80, Summa summarum 1054 lb – Schulden 1276 lb, In Vergleichung 222 lb
Wÿdemb, Welchen der Ehemann von weÿland Frauen Maria Salome Vogtin gebohrner Roßenzweigin, seiner geweßenen Erstern Ehegattin ebenmäßig seeligen Lebtägig genoßen hat

Jean Daniel Vogt meurt en 1770 en délaissant les enfants de sa fille Marie Cléophée issue de sa première femme Marie Salomé Rosenzweig ; l’inventaire est dressé dans sa maison rue des Bouchers. La masse propre à la veuve est de 813 livres, celle propre aux héritiers de 222 livres. L’actif de la communauté s’élève à 912 livres, le passif à 1 268 livres.
1770 (28.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 413) n° 1226
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Daniel Vogt, des geweßenen Kieffers und Weinhändlers auch burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1770. – nachdeme derselbe dienstags den 30. Octobris dießes Zu end eilenden 1770. Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Mariä Margarethä Vogtin gebohrner Hüttnerin, der hinterbliebenen Wittib, mit assistentz des Ehren: und Wohlachtbahren Herrn Isaac Lang des Schuhmachers und burgers allhier Ihres Vettern, wie auch des Wohl Edlen und Rechtsgelehrten Herrn Johann Richard Häring Notarÿ jurati publici und berühmten Practici, Ihres erbettenen herren Beÿstantds, wie auch des selig verstorbenen Zwoer Enckelin und ab intestato nachgelaßener Erbin (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 28. Novembris Anno 1770.
Der seelig verstorbene hat Zu seinen Erben ab intestato verlaßen wie volgt. Weÿland Frauen Mariä Cleophe Rothin gebohrner Vogtin, seiner in erster Ehe mit auch Weÿland Frauen Maria Salome gebohrner Roßenzweigin seeligen ehelich erziehlten einigen Tochter nunmehr seeligen hinterlaßene mit auch Weÿland Herrn Mauritio Roth, geweßenen Wohlverdienten Pfarrer und treueifferigen Seelsorger der Evangelischen Gemeinde zu Waldenheim hochfürstl. Heßen Hanau Liechtenbergischer Herrschafft ebenmäßig seeligen ehelich erzielte Zwo Jungfrauen töchtere, Nahmentlich 1.mo Jungfrau Carolinam Rothin, welche Ihrer hiebeÿ gethanen Declaration nach über 20 Jahr alt, mithien nach hießigen Stadt Rechten Majorennis Zu seÿn versicherte, dahero dieselbe ohnbevögtiget und mit beÿhilff Herrn Johann Heinrich Simon, Ledigen Schneidern Ihres Verlobten bräurigams in selbst eigener Persohn dießem geschäfft abwartete, So dann 2.do Jungfrau Mariam Cleophe Rothin, so annoch minorenn, deren geschworner Vogt herr Johann Friderich von Zabern, der Glaßer und burger allhier, welcher nomine seiner Curandin in Persohn zugegen ware, Für welche beede Erbin noch ferner nicht allein S. T. Herrn Johann Carl Hüttel, Notarius juratus, auch hochadelicher Schaffner zu einem Assistenten erbetten, sondern auch weilen dieselbe allhier ohnverburgert Herr Johann Michael Saltzmann, der Schuemacher und E. E. Großen Raths alter: auch E: E: Kleinen Raths jetziger beÿsitzer, aus Ehrengedachten Kleinen Raths Mittel Von Ihro Gnaden dem Jetzig Wohlregierenden Herrn Ammeister Vermög Extractus dero hauß Memorialis vom 23.den hujus Mensis et Anni hierzu in specie deputiret worden, welche beede das Interesse derer beeden Erbin Zugleich besorget haben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Metzgergießen gelegenen in dießer Verlaßenschafft gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden als volgt
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Eine behaußung bestehend in Vorder; und hindergebäu ane dem Metzgergießen (…)
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guth, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrung durch mich Notarium in Anno 1752. auffgerichtet – Antheil ane einer Behaußung. It. fol. 12. fac. 1.ma ist der halbe theil so abgetheilt ane einer behaußung cum appertinentÿs allhier Zu Straßburg ane der Urbans gaß gelegen, ane herrn Christian Westermann, den Schumacher und Frau Mariam Jacobe gebohrner Hüttnerin, bede Eheleuthe verkaufft und davor über abzug der darauf hafftenden bodenzinß und 400. lb d del Käuffer selbst schuldig geweßenes Capital per rest erlößt worden, so Zu Ergäntzen, 550 [in margine :] Weßwegen sich aber die Erben die Inspection in Löbl. Cancelleÿ Contract Stub von der Kauffverschreibung, in deme der Kauffbrieff nicht ausgefertiget worden, vorbehalten
Nach besag extractus Abtheilungs Concepto über Weÿland Frauen Annä Barbarä gebohrner Kuglerin auch Weÿland Meister Johann Georg Dürrfeld geweßenen hohldrähers und burgers allhier seeligen nachgelaßener Wittib nun auch seeligen Verlaßenschafft durch herrn Notarium Johann Richard Häring den 11.ten Februarÿ 1758. gefertigt, solle man Ihro der Frau Wittib ferner ergäntzen wie folgt (…)
Wÿdemb, Welchen der Abgelebte seeliger von weÿland Frauen Maria Salome Vogtin gebohrner Roßenzweigin, seiner geweßenen Erstern Ehegattin ebenmäßig seeligen Lebtägig genoßen hat
Fidei Commiss Guth. Welches die Frau Wittib von Weÿland Frauen Anna Barbara gebohrner Küglerin längst Weÿland Meister Johann Georg Dürrfeld des geweßenen hohldrähers und burgers allhier seeligen nachgelaßener Wittib ererbet und Lebtägig zu genießen hat
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Heurats Verschreibung
Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 63, Sa. Silber Geschmeids 18, Sa. goldener Ring 5, Sa. baarschafft 23, Erg. Rest 196, Summa summarum 903 lb – Schulden 90, Nach solchem abzug 813 lb
Dießemnach Wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleidung und weißen gezeugs 44, Sa. Silber Geschmeids 23, Sa. goldener Ring 5, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 900, Erg. Rest 80, Summa summarum 1054 lb – Schulden 1276 lb, In Vergleichung 222 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein Verantwortung und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 254, Sa. Werckzeug Zum Kieffer handwerck gehörig 1, Sa. Wein, Eßig, Brandenweins und Lährer Faß 122, Sa. Silbers 1, Sa. pfenningzinß hauptgüter 500, Sa. Schulden 32, Summa summarum 912 lb – Schulden 1268, Theilbar Passiv Schulden 356 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2030 lb – Stall Summ 1262 lb

Marie Marguerite Hüttner veuve de Jean Daniel Vogt meurt en 1775 en délaissant pour héritiers les enfants de sa sœur Marie Jacqueline et de Chrétien Westermann. L’inventaire est dressé dans la maison du chirurgien Mosseder près de la Mésange au Marché aux Chevaux. L’actif de la succession s’élève à 797 livres, le passif à 112 livres.
1775 (11.11.), Not. Schatz (6 E 41, 1294) n° 24
Inventarium über Weÿland Fraun Mariæ Margarethæ Vogtin geb. Hüttnerin, auch Weÿl. H. Johann Daniel Vogt, gewesenen Kieffers und Burgers allhier zu Straßburg nachgelaßener Wittib, nunmehr seel. Verl. auffgerichtet Anno 1775 – nach ihrem den 6. Novembris 1775. aus dießer Welt genommenen tödlichen Hientritt, hier zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg auff Sambstag den 11. Novembris 1775.
Die verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlassen 1° Frau Mariam Margaretham Götzin geb. Westermännin, H. Johannes Götz Schuhmachers und burgers allhier Ehefrau, 2° H. Jacob Westermann, Schuhmacher und burgern hieselbst, 3° Frau Annam Mariam Langin geb. Westermännin, H. Isaac Lang, Schuhmachers und burgers allhier Ehegattin, 4° H. Christian Westermann, den Jüngern Schuhmacher und burger, hieselbst So dann 5° Frau Annam Barbaram Hoffsäßin geb. Westermännin, H. Leonhard Hoffsäß, Meelhändlers und burgers allhier Eheliebstin. Alle Weÿl. Fraun Mariæ Jacobeæ Westermännin geb. Hüttnerin, mit H. Christian Westermann dem ältern Schuhmacher und burgern allhier ehelich erzeugte Kinder, als der verstorbenen seel. schwester Kinder, zu fünff gleichlingen Portionen und Haubt: Theilen

In einer allhier zu Straßburg ohnfern dem Roßmarckt beÿ der Maÿß gelegenen: diesorts Lehnungsweiße bewohnenden Behausung befunden worden wie folgt.
(f° 10) Passiva. Hr Moßeder dem Chirurgo ane hauß Zins Vor das Weÿhenacht quartal 4
(f° 11-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 63, Sa. silbers 7, Sa. Goldener ring 5, Sa. baarschafft 11, Sa. angel. Capitalien 700, Sa. activ schuld 10, Summa summarum 797 lb – Schulden 112, Sa. nach solchem abzug 685 lb – beschluß summa 906 lb, Stall summ 755 lb
(f° 13) Wÿdum Welchen die Verstorbene seel. Lebtägig zu genießen berechtiget gewesen Weÿl. Herr Johann Daniel Vogt der geweßene Kieffer und burger allhier und die verstorbene seel. haben in der den 28. Aprilis 1752 vor Hn Not. Johann Rudolph Dinckel einander reciproce verschrieben (…) 176 lb

Marie Marguerite Hüttner femme de Jean Daniel Vogt vend sa moitié indivise à sa sœur et à son beau-frère Marie Jacqueline Hüttner et Chrétien Westermann moyennant 950 livres

1752 (7.12.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 595
Fr. Maria Margaretha geb. Hüttnerin Johann Daniel Vogt kieffers weinhändlers ehefrau
in gegensein ihres schwagers Christian Westermann des schuhmachers und Mariæ Jacobe geb. Hüttnerin
die abgetheilte helffte ane einer behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben übrigen weithen, zugehör und rechten ane St Urbans gaß, einseit neben Michael Becker anderseit neben Johann Wurtz beede schuhmacher, hinten auff zweÿ dem Stifft Frauenhauß gehörigen häußer – von solcher gantzen behausung denen edlen von Landsperg 5 ß ane bodenzinß – um 950 pfund

Chrétien Westermann cède une moitié indivise qu’il a achetée en 1752 au cordonnier Jean Gœtz et à Marie Marguerite Westermann, ses gendre et fille moyennant 1 200 livres

1768 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 39
Christian Westermann der schumacher
in gegensein Johann Götz des schumachers und Mariæ Margarethæ geb. Westermännin
die unvertheilte helffte einer behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane St. Urbansgaß, einseit neben Michel Becker, anderseit neben Johann Würtz beede schumacher, hinten auff zweÿ dem Stifft Frauenhaus gehörige häußer – von der gantzen behaußung gibt man den edlen von Landsperg 5 ß 8 d, d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 2 s ane bodenzinß – als ein den 7. Decembris 1752 erkaufftes guth – umb 1200 pfund

Fils du sergent Jean Gœtz de Brumath, Jean Gœtz épouse Marguerite Westermann en 1756 : contrat de mariage en 1756, célébration en 1759.
1756 (12.10.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1289) n° 251
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen Johannes Götz, leedigen Schuhmacher Von Brumat gebürtig, als bräutigamb ane Einem,
So dann der tugendsamen Jungfrawen Margaretha Westermännin, Herrn Christian Westermann Schuhmachers und burgers allhier eheleiblicher tochter, als hochzeiterin andern theyls
durch Vermittel und unterhandlung der Ehrengeachten Hern Georg Roth, Ackersmanns Von Geÿdertheim des Hochzeiters getrewen Stieffvatters und H Johannes Egelus, Schuhmachers aug sein des brautigambs (…)
So beschehen in diesser Königlichen freÿen Statt Straßburg den 12.ten Octobris anno 1756 [unterzeichnet] Johannes Götz, Maria Margreda Westermänin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 369-v, n° 1374)
1759. Mittwoch d. 21. Marti sind nach ordentlicher proclamation ehl. copulirt und eingesegnet werden Joh: Götz der ledige Schumacher weÿl. Joh: Götz Einspännigers Zu brumath ehl. Sohn und Jfr. Anna Margaretha H Christian Westermans Schuhmachers und b. alhie ehel. tochter [unterzeichnet] Johannes Götz als hochzeiter, Maria Margreda Westermänin als hoch Zeirin (i 375)

Jean Gœtz s’adresse aux Quinze en avril 1758 pour être admis au chef d’œuvre l’année même. Les représentants de la tribu objectent qu’il aurait dû présenter sa demande en temps voulu. La commission estime pertinents les motifs allégués par la tribu. Les Quinze rejettent la demande.
1758, Protocole des Quinze (2 R 169)
(f° 147) Sambstags den 29. Aprilis 1758. – Johannes Götz Ca. die Schuhmacher
Freund nôe Johannes Götz des ledigen schuhmachers ctra E. E. Zunfft der Schuhmacher H Zunfftmeister producirt unterth. memoriale und bitten mit beÿlag sub N° 1 puncto meisterstücks, Christmann pro Fuchs bitt Cop. et term. ord. obtinuit.

(f° 158) Sambstags den 13. Maÿ. – Idem [Freund] pro eodem [Faust] nôe Johannes Götz in actis Ctra E. E. Zunfft der Schuhmacher H Zunfftmeister erholt memoriale vom 29.ten Aprilis Jüngst, bitt um Deputationem. Christmann pro Fuchs, weilen man Von gegentheiligter schrifft noch keine Copiam erhalten als bitt Zeit ad proximam, obtinuit.

(f° 179) Sambstags den 3. Junÿ. – Johannes Götz Ca. die Schuhmacher
Idem [Obere Handwercks Herren] lassen per Eundem [Secretatium] referiren, es habe Johannes Götz der ledige schuhmacher den 29.ten Aprilis Jüngst Ctra E. E. Zunfft der Schuhmacher H Zunfftmeister ein unterthäniges mem.le und bitten mit beÿlag Sub n° 1 übergeben und dahin Concludirt mghhern geruheten gnädig zu erkennen, daß der Implorant noch in dießem Jahr Zur Verfertigung des meisterstücks zu admittiren seÿe. Eadem die habe der Imploratische H. Zunfftmeister per recessum um Deputationem gebetten. Auff geschehener Weißung habe der implorant sich auff dem jnnhalt seines producti und petiti bezogen. Nôe Imploratischer Zunfft seÿen Vorgedachte dreÿ meistere vorgestanden, welche Exponiren, der implorant habe groß unrecht, über einig ihme angethanes unrecht zu klagen, indem Er nach der ordnung, wie er sich mit eines meisters Tochter Versprochen, den schein Zum Meisterstück erhalten. Er seÿe der Zweÿte so Künftiges jahr darzu kommt, und hätte der erstere der sich vor ihm befindet, billig ursach auch Vor ihme der admission Zu begehren, Wordurch aber der ohnehin so sehr übersetzten Meisterschafft großer schaden Zuwachßen Würde. Wollten also unterthänig gebetten haben, den Imploranten mit seinem begehren ab: und an seine ordnung zu Verweißen.
Auff seiten derer Hen Deputirten habe man befunden, das die Von Imploratischer Meisterschafft allegirte motiven so trifftig gewesen, daß sie Keinen anstand gehabt der meinung Zu seyn daß der Implorant mit seinem begehren ab: und an seine ordnung ref. Exp. et Verweißen seÿe. Erkandt, bedacht gefolgt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Les apports du mari s’élèvent à 156 livres, ceux de la femme à 223 livres.
1759 (19.4.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1280) n° 313
Inventarium über Herrn Johannes Götz, Schuhmacher undt Frawen Annæ Margarethæ gebohrner Westermännin beeder Eheleuthe und bürgeren allhier Zu Straßburg Zusammen gebrachter Nahrungen, auffgerichtet anno 1759 – in ihren vor geraumer Zeit mit Gott angetrettenen Ehestand würcklichen zusammen gebracht und krafft deren mit Einander auffgerichteter Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als Ein unverändert und vorbehalten guth, mithien die Ergäntzung derselben expressé reserviert, conditionirt und bedungen – So beschehen in fernerem beÿsein H Matern Westermann, auch Schuhmachers und burgers allhier der Ehefrawen beÿstands respectivé leibl. Vatters Straßburg den 19.ten Aprilis Anno 1759.

Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachte Vermögen. Sa. haußraths 24, Sa. Silbers 6, Sa. der baarschafft 88, Sa. liegender Güther o, Sa. Gült von ligenden güthern 2, Sa. Activ Schuld 10, Summa summarum 132 lb – Hierzu kommet die helffte ane denen haussteuren mit 23, des Ehemanns in den Ehestand gebrachres Vermögen 156 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung consigirt und beschriben, Sa. haußraths 85, Sa. Silbers 15, Sa. Gold. Ring 13, Sa. Baarschafft 86, Summa summarum 200 lb – Hierzu gerechet die helffte ane der haussteuren antreffend 23 lb, So ergiebet sich daß der Ehefrauen gesambte in diese Ehe gebrachte Nahrung sammenthafft der æstimation nach außmacht 223 lb

La tribu des Fribourgeois fait grief à Jean Gœtz d’avoir transmis un certificat d’hébergement non conforme. Il déclare que les défauts sont dus à son ignorance. Il est condamné aux seuls dépens.
1769, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 236-v) Mittwoch den 4.ten mensis Januarÿ in Anno 1769
Johannes Götz, burger undt Schumacher allhier, citiret wegen eines: Ihro Gnaden dem regierenden Herrn Ammeister überschickten straffbahren Nacht Zeduls, Maßen derselbe die Jahr Zahl darinnen Zu Melden vergeßen auch solchen despictirlich undt ohnformblich gefertiget hat.
Ille Zugegen, Erkennet den Nacht Zedul quæstionis Sagt Zu seiner verantwortung der Fehler wäre auß Unwißenheit geschehen
Hierauff Ist Erkanndt worden, Seÿe beklagter der Zeit von der Straffe Zu absolviren, solle aber jedoch herren Roth dem Statt Fourrier 3 ß d pro Labore geben.

Seul héritier de ses parents, Jonathan Gœtz fait dresser l’inventaire des biens délaissés par sa mère Marie Marguerite Westermann veuve de Jean Gœtz

1799 (19 ther. 7), Strasbourg 15 (2), Not. Lung n° 243
Vente de meubles, auf Ansuchen des brgs Jonathan Götz Employé dans les Equipages de l’Ambulance militaire als Universal Erben seiner Mutter weÿl. bgrin Maria Margaretha Götz geb. Westermann auch weÿl. bgr Johannes Götz Schuhmachers Wittib
wurde in der ane der St Urbansgaß alhier N° 7 gelegenen Sterbbehausung zur Versteigerung verschiedener hausräthlichen Mobilien und effecten verkaufft
Looßung 569 fr, bezahlt 35 fr, Nach deren abzug 532 fr, Folgende Posten wurden übrig geblieben (400 fr in geld und mobilien)
Item ist in solche verlaßenschafft gehörig in gefolge elterlicher Eheberedung § 6 eine tertz ane der währender ehe erkauften hälfte einer behausung höflein brunnen und hoffstatt samt übrigen zugehörden und Rechten ane der St Urbans gaß N° 7, von welcher völligen behausung ehemals dem Wetzel von Marsilen jährlich auf Joh. Bapt: 8 ß sogenannten Ehrschatzzins u. denen Landsperg 5 ß i d. an bodenzinß auf Weÿhnachten gereichet worden auch jährlich 2 ß oder 40 Centimes allmendgeld der hießigen Commune zu entrichten seind, durch die verstorbene theils eigenthümlich und theils Wittumsweiß abgetheilter maßen beseßen und genoßen worden, so wie solcher Antheil in einer den 15. dec. 1767 vor Notario Häring errichteten Erbs Cession beschrieben zu finden, wurde aber käuflich an sich gebracht besag Contract Verscheibung vom 21. Januarÿ 1768 und seÿe deren jährlichen Lehenzins zu schätzen auf 144 francs
Ane den übrigen zwo tertzen solcher hälfte ißt ihme dem Sohn die eine tertz als vätterlichen gut,h die andere tertz aber als Erb seiner nach den Vater verstorbenen Schwester gehörig und die übrige haußhälfte ist dem bgr Christian Westermann Schuhmacher de Defunctæ Mutter bruder eigenthümlich zuständig
Sodann hat die verstorbene von ihrem Ehemann lebtägig genoßen deßen von seiner Mutter weÿl. bgrin Eva Roth geb. Ottmann ererbte und in einem in der ehemaligen Amtschreibereÿ Geudertheim gefertigten theilregister de A° 1781 beschriebene Feldacker und Matten in den Brumat: und Geudertheim bännen gelegen außer der allda eingetragenen behausung so der Vater annoch beÿ seinem Lebzeiten verkauft hatte
(enregistré le 22 ther. f° 96)

Jonathan Gœtz vend sa moitié de maison au tamisier Frédéric Thiébaut Diemer

1802 (14 floreal 10), Strasbourg 7 (36), Not. Stoeber n° 3237, 1901
bürger Jonathan Götz Inwoner alhier
an bürger Friderich Theobald Diemer Sippmacher
die helffte für unvertheilt an einer behausung höflein bronnen und hoffstatt mit allen derselben begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Urbans Gaß mit N° 7 bezeichnet, einseit neben Johannes Wurtz Schuemacher anderseit neben ihme Käufer selbsten, hinten auf eine behausung der Fabrick des Münsters gehörig, die völlige behausung gibt 1 fr 60 c ehrschatz zins der Familie Wetzel von Marsilien, 1 fr 6 2/3 c ane bodenzinß der Familie Landsperg und 40 c allmendgeld der hiesigen Commune, als ererbt elterlich Guth, so deßen Eltern weÿl. bu. Johannes Götz Schuemacher und Maria Margaretha geb. Westermann zufolg verschreibung in de C. C. Stb. den 21. Januarii 1768 erkauft haben, worüber auch eine besondere Transaction vor Not. Hering den 15. Decembris 1767 passirt – 4400 fr
Enregistrement, acp 84 F° 92 du 20 flo 10

Fils du tamisier Jean Valentin Diemer, Frédéric Thiébaut Diemer épouse en 1787 Anne Marie von Trienbach, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1787 (8.12.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 207
Eheberedung – persönlich erschienen H. Friderich Theobald Diemer, leediger Sippmacher, Meister und burger alhier, Weil. H. Joh: Valentin Diemer, des gewesenen Sippmacher-Meisters und burgers alhier, mit auch Weil. Fraun Annæ gebohrner Hohin ehelich erzeugt nach tod verlaßener Sohn, so majorennis und seiner Rechten selbsten genieset als hochzeiter ane einem
So dann die Ehr: und tugendsame Jungfrau Anna Maria von Trimbach, H Johann Michael von Trimbach des Gartners und burgers alhier, mit der Ehr: und tugendsamen Fraun Annæ Mariæ gebohrner Hohin ehelich erzeugte tochter, mit erstgedachtem ihrem Vater hierzu verbeistandet, ams die Jungfrau hochzeiterin ane dem andern theil
auf Sambstag den 8. Decembris Anno 1787. [unterzeichnet] Friederich Theobalt Diemer als Hochzeiter, Anna Maria Von Trienbach als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 239-v n° 6)
1788 Mittwochs den 2. April. Vor Mittag um 10 Uhr sind nach Zweÿmal geschehener Proclamation ehelich eingesegnet worden Friderich Theobald Diemer, lediger Burger und Sippmacher alhier weÿl. Valentin Diemer gewesenen Burgers und Sippmachers alhie mit weÿl. Fr. Anna, gebohrne Hohin ehelich erzeugten nachgelaßenen Sohn, und Jgfr. Anna Maria von Trimbach, Johann Michael von Trimbach, burgers und Gartners allhier mit Fr. Anna Maria gebohrner Hohin, ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Friderich Theobald Diemer als Hochzeiter, Anna Maria von Trienbach als Hochzeiterin (i 244)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Maroquin. Les apports du mari s’élèvent à 524 livres, ceux de la femme à 286 livres.
1788 (17.5.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 871) n° 408
Inventarium über des Ehrsamen Meister Friderich Theobald Diemer, des Sippmachers, wie auch der Tugendsamen Fraun Annæ Mariæ gebohrner von Trienbach, beeder Eheleute und Burgere alhier zu Straßburg, einander in den Ehestand zugebrachte Vermögenschaften auffgerichtet in Anno 1788. – in ihrem vor einigen Monaten angetrettenen Ehestand vor unverändert Zu : und angebracht haben (…) So beschehen alhier zu Straßburg in fernerem beiseÿn der Ehrsamen Joh: Michael von Trienbach des Gartners und burgers alhier der Ehefrauen leiblicher Vaters und beistands, in einer ane der St. Urbans Gaß gelegener, dißorts Zum theil lehnungsweiß bewohnender behaußung, auf Sambstag den 17.d Maji Anno 1788.

(f° 9-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen. Sa. Haußrats 49, Sa. Werckzeugs Zum Sippmacher Handwerck gehörig 353, Sa. des Meels 4, Sa. des Silbers und dergleichen Geschmeids 21, Sa. des goldenen geschmeids 18, Sa. der baarschafft 48, Sa. der Schulden 48, Summa summarum 543 lb – Schulden 62, Nach deren Abzug 481 lb. Wird nun darzu gelegt die ihm gebührige Helffte ane denen haussteuren, So kommet des Ehemanns gesamte in die Ehe gebrachte Vermögenschaft zu stehen 524 lb
Diesemnach so wird auch der Ehefrau in die Ehe gebracgte Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 104, Sa. Frucht 8, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 11, Sa. goldenen Rings 15, Sa. baarschafft 105, Summa summarum 244 lb – Wird auch darzu gelegt die ihro gleichfalls gebührige Helffte ane denen haussteuren, 42 lb, So belaufft sich der Ehefraun völlige in die Ehe gebrachte Vermögenschafr in allem auf 286 lb

Frédéric Thiébaut Diemer meurt en 1819 en délaissant cinq enfants

1820 (17.4.), Strasbourg 8 (29), Me Roessel n° 7102
Inventaire de la succession de François Tibaud Diemer, tamissier, décédé le 26 octobre dernier – à la requête de Marie Anne Trimbach la veuve à cause de la communauté suivant contrat de mariage reçu Schaeff notaire le 8 décembre 1788, mère et tutrice légale d’Emanuel Théodor, 2. Anne Marie Diemer femme de Jean Pickel, tamissier, 3. Marguerite Salomé Diemer femme de Jacques Reich, batelier, 4. Marie Madeleine Diemer femme de Chrétien Krentzberger, tamissier, 5. Frédérique Diemer majeure procréés avec la veuve – en présence de Jean Géofroi Graser serrurier subrogé tuteur

dans la maison rue du Maroquin n° 8
meubles 1100 fr, garde robe 73 fr, argenterie 21 fr, marchandises 1340 fr, ensemble 2534 fr
Titres et papiers, Inventaire des apports dressé par Schaeff notaire le 17 mai 1788 – 3. Par acte reçu Schaeff le 2 prairial 4 Jean Georges Dotzler tamissier a vendu au défunt et à la veuve une maison située en cette ville rue du Maroquin n° 8 entre celle dont il sera tantot parlé et celle de Frédéric Ermel perruquier aboutissant sur une maison qui dépend de la Fondation de Notre Dame, grevée d’une rente foncière envers la famille de Landsperg, pour 9600 livres. Ledit Dotzler l’avait acquis de Jean Weber, chargeur, par acte passé à la Chambre des Contrats le 21 août 1788 pour 5000 francs
4. Suivant acte reçu Stoeber le 14 floréal 10, le défunt a acquis de Jean Goetz la moitié de la maison sise en cette ville rue du Maroquin n° 7 entre la précédente et le cordonnier Bierbaum derrière une maison qui dépend de la Fondation de Notre Dame, la totalité grevée dune rente foncière 1 fr 60 envers la famille Wetzel de Marsilien et 2 fr 10 envers la famille de Landsperg et 40 c envers la commune de Strasbourg, estimée 4400 fr, Il est dit dans cet acte que la moitié de cette maison appartient au vendeur du chef ses père et mère Jean Goetz, cordonnier, et Marie Marguerite Westermannn suivant acte passé à la Chambre des Contrats le 21 janvier 1768 et qu’il existe sur la propriété une transaction passée devant Haering notaire le 15 décembre 1767. Ce dernier contient vente à Marie Marguerite Westermann de la moitié de maison de même que la désignation des localités dont cette moitié se compose
5. testament, Stoeber ainé le 20 octobre 1818
20 ares de terres à Oberhausbergen 600 fr, ensemble 7760 fr, passif 3621 fr
propre aux enfants 2144 fr, communauté 10 221 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 147 F° 16 du 18.4. – vacation du 24 avril (acp 147 F° 36 du 25.4.)

Marie Anne Trienbach meurt en 1823 en délaissant les mêmes héritiers

1823 (11.2.), Strasbourg 8 (35), Me Roessel n° 8912
Inventaire de la succession de Marie Anne Trienbach veuve de Frédéric Thiébaut Diemer, tamissier, décédée le 10 janvier dernier – à la requête de Anne Marie Diemer femme de Jean Pickel, tamissier, Marguerite Salomé Diemer femme de Jacques Reich, batelier, Marie Madeleine Diemer femme de Chrétien Kreutzberger, tamissier, Frédérique Diemer majeure, Jean Geofroi Graser, serrurier tuteur d’Emmanuel Théodore mineur, en présence de Jacques Trienbach fossoyeur subrogé tuteur

dans la maison rue du Maroquin n° 8
Immeubles. 1. la moitié de la maison sise à Strasbourg rue du Maroquin n° 8 entre celle dont il sera tantôt parlé et celle de Frédéric Ermel, perruquier, aboutissant sur une maison qui dépend de la Fondation de Notre Dame, grevée d’une rente foncière envers la famille de Landsberg de 1 fr 80 – acquis par Frédéric Thibaut Diemer mari de la défunte de Jean Georges Dolzer, tamissier, par acte reçu Schaeff notaire le 2 prairial 4. Inventaire de la succession par le notaire instrumentaire le 17 avril 1820. Ledit Dotzer l’a acquis Jean Weber, chargeur, par acte passé à la Chambre des Contrats le 21 août 1788. Cette maison dont l’autre moitié appartient aux enfants du chef de leur père, occupée par eux mêmes, estimée 2000 fr
2. le quart de la maison sise en ladite rue n° 7 entre les précédents et celle du cordonnier Bierbaum, derrière la maison de la Fondation Notre Dame, grevée d’une rente foncière de 1 fr 60 envers la famille Wetzel de Marsilien et 1 fr 6 c envers la famille de Landsperg et d’une de 40 c envers la commune de Strasbourg. Un autre quart de cette maison appartenant aux enfants Diemer du chef de leur père. Ces deux quarts ou moitié louées en partie au potier Bollender pour 30 fr, une autre au ciseleur Charles pour 60 fr, ensemble 90 ff& par an faisant en en capital 900 fr. Cette moitié de maison acquise a été acquise de Jean Goetz par contrat passé devant Stoeber notaire le 14 floréal 10. Il est dit dans cet acte que cette moitié appartenait au vendeur du chef de ses père et mère Jean Goetz cordonnier et Marie Marguerite Westermann suivant contrat passé à la Chambre des Contrats le 21 janvier 1768 et transaction reçue Hering le 15 décembre 1767. Ce dernier acte contient vente à Marie Marguerite Westermann de cette moitié de maison de même que la désignation des localités dont cette moitié se compose
meubles 687 fr, garde robe 132 fr, marchandises 412 fr
terres à Oberhausbergen 200 fr, à Schiltigheim 800 fr, créances 311 fr, ensemble 5443 fr, passif 2303 fr
Enregistrement, acp 161 F° 119-v du 17.2.

Emmanuel Théodore Diemer rachète les parts des immeubles et devient seul propriétaire de la maison sise 8, rue du Maroquin et de la moitié de celle 7, rue du Maroquin

1830 (14.5.), Strasbourg 8 (nouv. cote 48), Me G. Grimmer n° 3175
1. Anne Marie Diemer femme de Jean Pickel, tamissier, 2. Marguerite Salomé Diemer femme de Jacques Reich, 3. Marie Madeleine Diemer veuve en premières nooces de Chrétien Krentzberger, tamisier, femme en secondes noces de Jean Goehner, 4. Frédérique Diemer femme de Christophe Schadès, 5. Emmanuel Théodore Diemer, garçon majeur, tamissier, seuls et uniques héritiers de Frédéric Thibaut Diemer, tamisier et Anne Marie Trienbach leurs père et mère suivant inventaire dressé par M° Roessel le 11 février 1823
à Emmanuel Théodore Diemer leur frère cohéritier, les quatre 5° qui leur appartiennent
propriétaires par indivis chacun pour un 5° de 1. une maison avec petite cour, autres dépendances située à Strasbourg rue du Maroquin n° 8, d’un côté la maison ci après désignée, d’autre celle du Sr Wurtz cordonnier, derrière la propriété de la fabrique de Notre Dame, acquis de Jean Georges Dotzler, tamisier, suivant contrat reçu Schaeff notaire le 2 prairial 4, ledit Dotzler l’a acquis de Jean Weber à la Chambre des Contrats ke 21 août 1788.
2. et de la moitié divisée de maison avec cour & autres appartenances & dépendances situé dans ladite ville rue du Maroquin 7, d’un côté la maison ci-dessus, d’autre celle du Sr Bierbaum cordonnier, derrière la propriété de la Fabrique Notre Dame. Cette moitié divisée comporte une chambre au rez de chaussée à droite en entrant, une cuisine aussi au rez de chaussée dans laquelle le propriétaire de l’autre moitié a le droit de faire sa lessive, la petite cave tout le premier étage comprenant un poele une chambre a côté deux autres pièces & la cuisine, plus au troisième étage la chambre à droite du côté de la maison n° 8 la chambre de derrière donnant sur la cour, le grenier inférieur à l’exception du séchoir de la chambre à fumer et du balcon joignant la maison de devant avec celle de derrière lesquels lieux sont communs entre les deux propriétaires. Enfin communauté des corridors, des escaliers, de la cour, de la pompe, des lieux d’aisances, de la chambre servant de logement des militaires & des autres parties de ladite maison qui par leur nature sont communs entre les deux propriétaires de la maison. La portion a été acquise de Jonathan Goetz par contrat de vente dressé par Stoeber notaire le 14 floréal 10, ledit Goetz l’a recueilli dans la succession de ses père et mère, eux même devenus propriétaires suivant acte passé à la Chambre des contrats le 21 janvier 1778, grevée d’une rente de 87 c. et demi assise sur la maison n° 8 à la famille de Landspeg et moitié d’une rente foncière de 39 c et demi (2 schilling) assise sur la maison n° 7 due à la ville – 6400 fr
acp 199 (3 Q 29 914) f° 108-v du 15.5.

Emmanuel Théodore Diemer meurt célibataire le 25 septembre 1872 en délaissant pour héritier testamentaire son neveu Eric Théodore Schadé
1872 (12.11.), Strasbourg 8 (85), Not. Gustave Edouard Loew
Notorieté – (…) qu’ils ont parfaitement bien connu Mr Emmanuel Théodore Diemer, vivant tamissier à Strasbourg, qu’il est décédé célibataire en ladite ville le 25 septembre dernier à l’âge de 64 ans sans délaisser ni ascendans ni descendans, héritiers à réserve
acp 611 (3 Q 30 326) f° 6-v du 16.11.

1872 (5.10.), Strasbourg 8 (84), Not. Gustave Edouard Loew
Hinterlegung des eigenhändigen Testaments des Theodor Diemer, Siebmacher, gestorben am 26. September 1872 in Straßburg

acp 607 (3 Q 30 324) f° 78-v du 10. oct., n° 3023
Testament, 7 novembre 1870 – Testament des dahier verstorbenen Siebmachers Theodor Diemer, worin est über sein Vermögen verfügt wie folgt
Ich gebe der Pauline Metzner, Corsettfebrikantin in Straßburg 12.000 Francken sowie meinen Geldschbrank, ferner gebe ich dem Carl Emil Stritt dreher in Straßburg alle meine Mobilien meine Kleider und meine Weißzeuge, endlich gebe ich meinem Neffen Erich Theodor Schade, Sattler dahier den Rest meines Vermögens und ernenne ich ihn zu meinem Testaments vollstrecker, durch dieses testament sind alle meine früheren Testamente aufgegeben
Enregistrement de Strasbourg, ssp 157 (3 Q 31 656) f° 77 du 10.10.1872 n° 1976

Strasbourg 8 (84), Not. Gustave Edouard Loew
Dépôt du 4 décembre 1872, N° 4660 – La grosse d’une ordonnance rendue par M. le Président du tribunal civil régional de Strasbourg le 26 novembre dernier, enregistrée, par laquelle Mr Erich Théodore Schadé, sellier demeurant et domicilié en ladite ville, a été envoyé en possession du legs universel qui lui a été fait par M. Emmanuel Théodore Diemer son oncle, vivant tamissier à Strasbourg, par son testament olographe daté de cette ville le 7 novembre 1870, déposé après les formalités de présentation en l’étude de M° Loew, soussigné suivant acte de dépôt dressé le 5 octobre dernier



3, rue des Hallebardes (ancien 12)


Rue des Hallebardes n° 3 – V 203 (Blondel), N 1185 puis section 63 parcelle 70 (cadastre)

Pharmacie avant 1637 – Réunie au n° 13, 1849
Façade refaite en 1919 par le coiffeur Joseph Wittersheim (architecte Othon Zaché) – Détruite le 11 août 1944 par les bombardements aériens
Nouveau bâtiment par la compagnie d’assurances Continentale-Vie en 1952 (architecte Albert Horn)

1 Fi 103 n° 122 (Fossé des Tailleurs 10)
Façade en 1928 après les transformations de 1919, boiseries Renaissance au troisième étage, l’ancien n° 12 correspond à la partie gauche de la façade (dossier 230 MW 84, Grandes Arcades n° 91)
Façade en mai 2022)
Après le bombardement aérien du 11 août 1944 (place vide à gauche de l’image, photographie de Spehner, AMS, cote 1 Fi 103 n° 122)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du pharmacien Antoine Seger. Elle a dix-neuf pieds et demi de long comme l’auvent et deux encorbellements. La pharmacie est ensuite exploitée par Tobie Stædel, Jacques Ringler puis Geoffroi von Brunn qui la transfère en 1637 en face (maison de Daniel Bitto, ensuite 4, rue des Hallebardes). Le cordonnier Alexandre Rœmer rachète de 1644 à 1650 les parts de la maison attribuées aux créanciers de Geoffroi von Brunn. Ses héritiers la vendent en 1674 à un autre cordonnier, Jean Georges Ehrlé. Les propriétaires suivants sont l’orfèvre Gabriel Waldeck (1680) puis son gendre Daniel Seupel (1695) qui est autorisé en 1711 à agrandir les fenêtres au troisième étage de son encorbellement. A sa mort en 1745, le rez-de-chaussée est occupé par une boutique et un atelier d’orfèvrerie, les deux étages servent d’habitation de même que l’étage sous toiture. La maison appartient ensuite aux marchands catholiques Jean Baptiste Battincourt, originaire de Belfort, puis Jean Adam Heyberger, originaire d’Ulm en Bade. Sa valeur minimale passe de 2 200 florins en 1745 à 2 800 florins en 1777. Les préposés refusent en 1786 d’autoriser Jean Adam Heyberger à repeindre sa maison parce qu’elle a une avance à chaque étage. Ils opposent un nouveau refus pour les mêmes raisons en 1789 quand il introduit une nouvelle demande avec son voisin Nicolas Marechal. Le maire n’accorde pas non plus l’autorisation en 1817.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages en bois et une petite avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite du repère (g’) , porte et arcade de boutique au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, toiture à trois niveaux de lucarnes. La cour (H’) montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur rue, l’aile (1-2) à l’ouest, le mur (2-3) du voisin au nord et la cloison (3-4) qui sépare la cour de sa jumelle sur la droite.
La maison porte d’abord le n° 12 (1784-1857) puis le n° 3, réunion des anciens n° 12 et 13.


Cour H
Place Gutenberg et la rue des Hallebardes après les bombardements. La maison était accolée au pignon sur la gauche (AMS, 1 Fi 103, n° 146)

La fille et héritière du fabricant de fleurs artificielles Charles Jonathan Ott, propriétaire depuis 1813, vend la maison en 1846 à l’orfèvre Georges Siegfried qui achète trois ans plus tard la voisine (n° 13). Les deux bâtiments ne forment plus qu’une propriété qui reçoit le numéro 3 de la nouvelle numérotation.
Oscar Gerval, directeur de l’hôpital, fait poser des devantures et des volets roulants en 1891. Le coiffeur Joseph Wittersheim qui vient d’acheter la maison charge en 1913 les architectes Backès et Zache de transformer le rez-de-chaussée en salon de coiffure pour hommes. Bien qu’une partie de la façade dépasse de l’alignement légal, il est autorisé en avril 1914 à reconstruire le rez-de-chaussée. Il fait poser en 1919 de nouveaux encadrements en bois aux fenêtres du premier et du deuxième étage, un nouveau revêtement en bois sans colombage au troisième étage et une figurine dans une niche au premier étage.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement le bâtiment. L’architecte Joseph Rech présente en 1949 un projet de reconstruire un bâtiment à trois étages dont la corniche serait à la même hauteur que le bâtiment voisin et un quatrième étage en retrait. Après avoir acquis une partie de la parcelle voisine vers les Grandes Arcades, la compagnie d’assurances Continentale-Vie charge en 1951 l’architecte Albert Horn de construire nouveau bâtiment à rez-de-chaussée, trois étages et combles aménagés ; les travaux sont achevés en mars 1953. Le propriétaire fait agrandir en 1971 le magasin en couvrant la cour.


Nouvelle devanture (1891) – Coupe (1914) qui montre les encorbellements
Façades des 1 et 3, rue des Hallebardes selon le projet de l’architecte Joseph Rech (1947), dossier de la Police du Bâtiment


Façade avant et façade arrière, architecte Albert Horn, 1951 (dossier de la Police du Bâtiment)
Le 3, rue des Hallebardes (crépi jaune) et la maison à l’angle des Grandes Arcades (crépi saumon, mars 2014)

décembre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Antoine Segel, pharmacien, et (1570*) Salomé Rothweyler, veuve de Gaspard von Molsheim – luthériens
Tobie Stædel, pharmacien, et (v. 1600) Elisabeth Ormann puis (1622) Catherine Glaser remariée (1635) avec Jean Philippe Mülb, conseiller des comtes de Hanau-Münzenberg – luthériens
1623 v Jacques Ringler, pharmacien, et (1623) Anne Marie Kügler puis (1630) Jeanne Bitto remariée (1639) avec le boucher Gaspard Reisser – luthériens
1636* h Geoffroi von Brunn, marchand épicier puis pharmacien, et (1629) Marie Ringler puis (1636) Marguerite Meyer – luthériens
puis les créanciers
1649 v Alexandre Rœmer, cordonnier, et (1638) Elisabeth Gress – luthériens
1674 v Jean Georges Ehrlé (Œhrel), cordonnier, et (1652) Barbe Schmidt – luthériens
1680 v Gabriel Waldeck, orfèvre, et (1661) Agnès Kallhardt puis (1670) Anne Marie Strintz – luthériens
1695 h Daniel Seupel, orfèvre, et (1691) Susanne Catherine Waldeck – luthériens
1746 v Jean Baptiste Battincourt, marchand, et (1745) Marguerite Rondouin – catholiques
1763 v Jean Adam Heyberger, marchand, et (1740) Marie Madeleine Violant – catholiques
1794* h Louis Heyberger, marchand
1813 v Charles Jonathan Ott, fabricant de fleurs artificielles, et (1813) Salomé Gambs d’abord (1808) femme du fabricant de fleurs Louis Charles Graffenauer
1846 v Georges Siegfried, orfèvre, et (1831) Marie Salomé Horn
1983* h (indivision) Victorine Emilie Siegfried et (1874) Oscar Gerval, directeur économe des hospices civils
Victor Siegfried, négociant, et (1863) Frédérique Caroline Klipffel puis sa fille Caroline Marthe Siegfried épouse (1890) du juge Edmond North
1914* v Joseph Wittersheim, coiffeur, et (1914) Marie Antoinette Fochem
1952* v La Continentale-Vie, Compagnie d’assurance sur la vie, société anonyme à Paris

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1100 livres en 1745, 1400 livres en 1777

(1765, Liste Blondel) V 203, Adam Heiberger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Heÿberger, 2 toises, 4 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1185, Ott, Charles Jonathan / veuve – maison, sol – 0,74 are

Locations

1694, Antoine Pivot, perruquier
1721, Jean Philippe Wittmar, perruquier
1755, Jean Adam Heyberger de Saverne (futur propriétaire) et Jean Baptiste Piquet de Molsheim, marchands

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 38-v
Le pharmacien Antoine Seger doit 18 sols 4 deniers pour un communal (19 pieds ½ de long) devant sa maison, plus haut un auvent (4 pieds de saillie), au-dessus deux encorbellements (19 pieds ½ de long, saillie de deux pieds), une porte de cave (5 pieds de long, 4 pieds ½ de large), un soupirail (2 pieds 3 pouces de long, 15 pouces de large), un étal amovible (8 pieds de long, 3 pieds de large)

Am Andern Orth Sporer oder Spießgaßen, vntz ane die Prediger Gassen Hinauff
Anthoni Seger der Apothecker hatt die Allmend vor seinem Hauß 19 ½ schu lang, Oben ein Wettertach 6 schu herausser, darüber 2 Vsstöß 2 schu durchauß herausser vnd 19 ½ schu lang, Item vnden ein Kellerthüer 5 schu lang vnd 4 ½ schu breit, Ein Kellerfenster 2 schu 3 Zoll lang vnd 15 Zoll breit, Ein Vssatz Laden 8 schu lang Vnd 3 schu breit vf der Allmendt, Soll Allmendt sein vnd bleiben, Bessert für das Niessen, xviij ß iiij d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1711, Préposés au bâtiment (VII 1384)
Les préposés autorisent l’orfèvre Daniel Seupel à agrandir les fenêtres au troisième étage de son encorbellement, à sa maison sise rue des Hallebardes face au Fossé des Tailleurs

(f° 127) Donnerstags den 5. Martÿ 1711 – Herr Daniel Seüpel pt° eines Überhangs
Herr Daniel Seüpel, der Goldarbeiter, ersucht MGHh underthänig, Ihme gnd. Zu erlauben, daß Er seine in dem dritten stock des Überhangs an seiner in der Spießgaßen gegen dem Schneider: Graben über gelegenen behausung habende fenster umb etwas Vergrößeren lassen möchte. Erk. Willfahrt.

1786, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Le maître maçon Schrœtter demande au nom du marchand Jean Adam Heyberger l’autorisation de peindre en gris perle la façade noircie. Les préposés refusent après avoir constaté que la maison à une avance à chaque étage

(f° 62-v) Dienstags den 2. Maji 1786 – Hr Joh. Adam Heiberger, Handelsm.
Mr Schrötter der Maurer nôe Hrn Johann Adam Heibergers, des Handelsmanns, bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Spießgaß gelegen, die façade so sehr schwarz und rusig aussieht, weisen und Perlfarb anstreichen Zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 68) Sambstags den 6. Maji 1786, Augenschein eingenommen als – Hr Joh. Adam Heiberger, Handelsm.
An Herrn Johann Adam Heibergers, des Handelsmanns behausung an der Spießgaß gelegen, welcher die façade anzustreichen begehrt, Erkannt, Abweisung, weilen dieselbe auf einem Jeeden Stockwerck einen Vorsprung hat.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le contremaître du maçon Klotz le jeune demande au nom du marchand Jean Adam Heyberger (n° 12, rue des Hallebardes) et de son voisin confiseur Nicolas Marechal (n° 13) l’autorisation de repeindre leurs maisons. Les préposés remarquent qu’ils ont opposé un refus au premier en 1786. Ils se rendent sur place et laissent l’affaire en suspens après avoir constaté que les maisons ont une avance de plus de deux pieds de saillie à chaque étage. Les requérants demandent quelques jours plus tard à quoi s’en tenir. Les préposés chargent l’inspecteur Striedbeck de dresser un plan de la rue. Il en ressort que l’alignement ne change pas mais que les réparations aux avances qui en dépassent ne sont pas autorisées.

(f° 255) Dienstags den 5. maji 1789 – Johann Adam Heiberger und Nicolas Marechal pt° anstreichen ihrer Häußer
H. Klotz junior der Maurer, durch seinen Balier erscheinend, Nahmens H. Johann Adam Heiberger des Handelsmanns und H. Nicolas Marechal des Zuckerbecken bittet gehorsamst um erlaubnus an ihren in der Spießgaße gelegenen mit N° 12 et 13 bezeicheneten Häußern die façaden anstreichen Zu dörfen, da nun bemerckt worden, daß schon unterm 2.ten Maji 1786. auf ein von Herrn Heÿbergers ähnliches begehren den 3. nemlichen Monats ein augenschein desfalls eingenommen und dabeÿ erkannt worden, weilen des H Heÿbergers Behaußung auf jedem Stockwerck vorsprung habe, derselbe mit seinem begehren abzuweißen seÿe, als wurde weilen H Marechal behaußung dermalen in keine betrachtung gezogen worden, nochmals Erkannt, Augenschein.

(f° 288-v) Dienstags den 16. Junii 1789, augenschein eingenommen – H. Heüberger und Marechal pt° anstreichens
In der Spießgaß an H Heubergers des handelsmanns und H marechal des Zuckerbecken behaußung welche dieselbe Zu repariren und anzustreichen begehren. Da es sich in loco erzeigt, daß dieße beede Häußer von stock zu stock vorspringe haben, so daß sie oben über Zweÿ schuh vorstehen, Erkant Noch Zur Zeit auf sich Zu laßen.

(f° 294) Dienstags den 23. Junii 1789 – H. Heüberger und Marechal pt° anstreichung ihrer Häuser
H Heuberger, der handelsmann eigens und nahmens H Marechal des Zuckerbecken bittet gehorsamst um eröffnung des beÿ ihnen in der Spießgaß gelegenen Häußern pt° anstreichens eingenommenen Augenscheins, damit er wißen könnte, wornach er sich Zu verhalten. Erkannt, Seÿe Herrn Inspector Striedbeck auf Zu tragen die Spießgaß aufnehmen und einen plan desfalls verfertigen Zu laßen.

(f° 302-v) Dienstags den 30. Junii 1789 – H. Heuberger und H. Marechal pt° anstreichen abgewießen und der neu producirte Plan über die Spießgaß acceptirt
H. Inspector Striedbeck producirt plan über die Spießgaß so dem ansehen nach der allerschidlichste, und woraus ersichtich daß Herrn Heuberger und H. Marechal behaußungen auf dem alten Fundament bleiben können, weswegen ihre Häuser und vorspringe zu renoviren nicht erlaubt werden könnte.
Erkannt, Seÿe das von Herrn Inspector Striedbeck neuerdingen aufgenommene Plan der Spießgaße Zu acceptiren und Zu confirmiren in gefolg deßen Herr Heuberger und Marechal mit ihren gesuch ihre häußer weißen, repariren und anstreichen Zu laßen abzuweißen.

1817 (voirie, 283 MW 357)
Même décision en 1817.

les Sr Ott & Villaume demeurant rue des hallebardes N° 12 & 13, qu’ils sont intentionnés de faire peintre la paroi extérieure de leurs maisons mais ne pouvant le faire sans autorisation (…) (signé : Ott, Willaume)
Renvoi a l’architecte de la ville le 16 avril 1817
Considérant que ces deux maisons dont la construction sur la rue des hallebardes est uniforme et semblant ne faire qu’une même propriété ne sont point alignées et que les étages supérieurs sont en avance les uns sur les autres, je suis d’avis conformément aux réglements qu’on ne doit pas permettre lesdites réparations, le 17 avril 1817, Villot

Description de la maison

  • 1745 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée une petite boutique, un étroit vestibule, un atelier de fonderie et une cave voûtée, deux étages qui ont un poêle, petite cuisine, vestibule, dépense, sous la toiture deux petites chambres à soldats, le vieux comble couvre un grenier dallé, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2200 florins
  • 1777 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique et arrière-boutique, en outre trois poêles, une cuisine et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la cour, les appartenances et dépendances à la somme de 2800 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Hallebardes

nouveau N° / ancien N° : 36 / 12
Ott
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages en bois médiocres et petite avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 353 case 1

Ott, Charles Jonathan, veuve à Strasbourg
Sigfrid, Georges bijoutier rue des hallebardes 12 (Subst. p. 1851)

N 1185, maison, sol, R. des hallebardes 12
Contenance : 0,74
Revenu total : 270, 39 (270 et 0,39)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 1182 case 1

Siegfrid, Georges bijoutier
(N 1186 1893/94, Gerval Oskar Frau geb. Siegfrid und Siegfrid Georg Julius Wittwe
(ancien folio 930)

N 1185, maison, sol, Rue des hallebardes 3
Contenance : 0,74
Revenu total : 270,39 (270 et 0,39)
Folio de provenance : (353)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 18
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre allemand, registre 32 p. 471 case 4

Parcelle, section 63, n° 70 – autrefois N 1185, 1186
Canton : Spießgasse, Hs N° 3
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
droit de créance (v. compte 6674)
Contenance : 1,46 / 1,48
Revenu : 4900 – 3100 – 6000
Remarques, 1916, Neubau – 1952 rect. – [partie de sol] de case 5

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 2248
Gerval Oskar, Ehefr. und North E[dmund] We
1914 Wittersheim Joseph und Ehefrau geb. Fochem
(4394)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1952), compte 6602
Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville
(clos)

Cadastre allemand, registre 32 p. 471 case 4

Parcelle, ut supra
Rue des Hallebardes 3, (v. compte 6602) droit de créance

(Propriétaire), compte 6674
La Continentale-Vie, Compagnie d’assurance sur la vie, s.a. à Paris
(271)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 134 des hallebardes

12
pro. Heyberger, Jean Adam, Negotiant – au miroir
loc. Veuve Rimbert madeleine – au miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 134 des Hallebardes p. 247

12
Pr: Heyberger, Jean Adam, Negt. – Miroir
Loc. Rimbert, Veuve – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Spiessgasse (Seite 164)

(Haus Nr.) 3
Fribourg, Hemdenfabr. 01
Felix, Friseurmeister. 2.
Reis, Büffetdame. 2
Bauer, Näherin. 3
Martzolf, Kaufmann. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (815 W 45)

Rue des Hallebardes 3 (volume I, 1869-1981)

Le propriétaire Oscar Gerval, directeur de l’hôpital, charge les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer de raccorder la maison à la canalisation municipale en 1885 puis de poser des devantures et des volets roulants en 1891
Estelle Salomon y a son commerce de passementerie et dentelles (1905). Le bijoutier Adolphe Oster occupe un magasin au rez-de-chaussée jusqu’à sa liquidation en 1913.
Le coiffeur Joseph Wittersheim charge en 1913 les architectes Backès et Zache de transformer le rez-de-chaussée en salon de coiffure pour hommes, le salon pour femmes se trouvant au premier étage. Comme la parcelle dépasse de 50 centimètres de l’alignement légal vers l’ouest, les architectes déclarent que les travaux ont lieu à l’arrière de l’alignement légal. Le permis de construire autorise en mars 1914 Joseph Wittersheim et les architectes à faire des transformations à l’arrière de l’alignement et à recouvrir une partie de la cour pour servir d’atelier, à condition que les logements aux étages ne soient pas loués séparément. Comme la Ville renonce à traiter différemment la partie en avant et celle en arrière de l’alignement, Joseph Wittersheim est autorisé en avril 1914 à reconstruire le rez-de-chaussée. Les travaux sont terminés en juin 1915.
Joseph Wittersheim charge en 1919 l’architecte Othon Zache de rénover la façade en posant de nouveaux encadrements en bois aux fenêtres du premier et du deuxième étage, un nouveau revêtement en bois sans colombage au troisième étage et une figurine dans une niche au premier étage.
Le bombardement aérien du 11 août 1944 détruit entièrement le bâtiment. Joseph Wittersheim n’est pas autorisé en 1947 à construire une baraque provisoire pour y continuer son commerce parce qu’elle ne satisfait pas aux prescriptions en vigueur. L’architecte Joseph Rech présente en son nom en 1949 un projet de reconstruire un bâtiment à trois étages dont la corniche serait à la même hauteur que le bâtiment voisin et un quatrième étage en retrait. La Police du Bâtiment propose d’avancer l’alignement pour que les cours aient une dimension suffisante. Elle désapprouve l’étage en retrait.
La société d’assurances Continentale-Vie charge en 1951 l’architecte Albert Horn de construire un nouveau bâtiment dont le rez-de-chaussée et l’entresol seront des locaux commerciaux, chacun des trois étages comprend un appartement de quatre pièces et les combles sont aménagés. L’ossature en béton armé est remplie de briques cellulaires. La façade arrière aura 19 mètres de haut à condition que l’arrière de la parcelle du 89, rue des Grandes Arcades ne soit pas surbâtie. Les travaux sont achevés en mars 1953.
Le rez-de-chaussée est occupé par la Bonneterie des Arcades puis à partir de 1958 par la chemiserie Gillet et fils.
La compagnie d’assurances La Cité-Vie fait agrandir en 1971 le magasin en couvrant la cour. Le chemisier habilleur Gillet Fils est autorisé en 1977 à remplacer la toile de son store après deux refus motivés par l’inscription. Il fait transformer en 1976 la devanture et la porte sous la direction du décorateur Michel Picaud ; les travaux sont terminés en décembre 1977. Il souhaite en 1978 désaffecter des locaux d’habitation pour étendre son commerce.

Sommaire
  • 1869 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire trois becs pour le sieur Fribourg au 3, rue des Hallebardes qui appartient au sieur Sigfrid.
  • 1885 – Le maire notifie le rentier Victor Siegfried (demeurant 20, Contades) de faire ravaler la façade du 3, rue des Hallebardes
  • 1885 – Les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer (39, rue des Bouchers) demandent au nom du propriétaire Gerval l’autorisation de faire un raccord à la canalisation municipale – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1885 – Dessin
    1886 (février) – Le pavé s’est tassé
  • 1886 (juillet) – Réponse au commissaire de police. Les entrepreneurs ont réparé la galerie en posant deux doubles supports dont l’un s’appuie au bâtiment latéral et l’autre donne vers la cour. Calcul de la charge
    Le maire répond au commissaire de police que l’administration municipale ignorait que la galerie soit défectueuse.
  • 1890 – Le maire notifie Oswald Scherwald (corrigé en Gerval), directeur de l’hôpital (demeurant 3, place de l’Hôpital) de faire ravaler la façade du 3, rue des Hallebardes. Le propriétaire déclare qu’il a l’intention de poser des volets roulants l’année suivante et que le ravalement suivra. – Le maire accorde le délai.
  • 1891 – Les entrepreneurs A. Schoop et G. Mayer demandent l’autorisation de modifier l’encadrement des devantures et de poser des volets roulants – Dessin – Travaux terminés, mai 1891
  • 1904 – E. Felix demande l’autorisation de transférer son enseigne perpendiculaire de 32-34 Vieux-Marché-aux-Poissons au 3, rue des Hallebardes – Autorisation
  • 1905 – L’entrepreneur G. Mayer demande au nom du propriétaire Gerval l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation – Travaux terminés, octobre
  • 1905 – Estelle Salomon (passementerie et dentelles) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation, janvier 1906 – L’enseigne est posée, janvier 1906.
  • 1906 – Le bijoutier Adolphe Oster (anciennement Kirstein, maison fondée en 1760) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. L’administration note que le premier étage forme un encorbellement – Autorisation, janvier 1906 – L’enseigne est posée, février 1906.
  • 1907 – Le maire envoie un courrier au bijoutier Adolphe Oster qui a posé un store sans autorisation – La Police du Bâtiment note que le store et sa mécanique appartiennent au propriétaire Gerval, Adolphe Oster a seulement changé la toile de son prédécesseur Friburg-Raas.
  • Commission contre les logements insalubres – Un voisin demande de vérifier les latrines à cause de mauvaises odeurs. Une visite établit que la maison et les latrines sont bien tenues, 1909
    Commission des logements militaires – Le logement Grumberg au deuxième étage doit être mieux aéré, 1915
  • 1913 – Adolphe Oster demande l’autorisation de poser derrière sa devanture des panneaux qui font part de la liquidation. – Autorisation, prolongée à deux reprises
  • 1914 – Le commerçant Léon Schitzer (27, Grandes Arcades, aménagement de magasin, devantures) demande l’autorisation de poser une enseigne
  • 1913 (octobre) – Les architectes Backès et Zache (9-11, rue de la Haute-Montée) déclarent que Joseph Wittersheim a l’intention de transformer le rez-de-chaussée en salon de coiffure. La cour sera recouverte d’un toit vitré pour y aménager des cabines. La Police du Bâtiment note en marge que les transformations ne donnent lieu à aucune objection et que le toit vitré à hauteur du premier étage peut être autorisé d’après le paragraphe 47 du règlement.
    Dans la réponse aux architectes, les transformations sont autorisées mais non le toit vitré.
    1913 (décembre) – Les architectes Backès et Zache déclarent qu’après consultation de l’adjoint Emmerich le toit vitré pourrait être autorisé, d’autant qu’il existe des cas analogues – La Police du Bâtiment refuse toute dérogation en arguant que la cour entière serait recouverte et que les cas cités ne sont pas comparables – Nouveau courrier des architectes. Le rez-de-chaussée ne formera qu’un seule pièce (salon pour hommes, le salon pour dames se trouvant au premier étage) – La Police du Bâtiment réitère son refus.
    1914 (février) – Les architectes Backès et Zache déposent une demande de permis de construire qui prévoit un toit vitré sur une partie de la cour.
    La parcelle dépasse de 50 centimètres de l’alignement légal vers l’ouest, elle est en retrait de 35 centimètres à l’est. La Police du Bâtiment rejette le projet puisque les travaux auront lieu dans la partie en avant de l’alignement
    1914 (mars) – Le permis pourra être accordé si la partie gauche de la maison est reculée d’après l’alignement et si la cour conserve ses dimensions. Les architectes répondent que les travaux ont lieu à l’arrière de l’alignement légal et que le propriétaire a introduit une demande pour modifier cet alignement.
    1914 (mars) – Permis de construire. Joseph Wittersheim et les architectes Backès et Zache sont autorisés à faire des transformations à l’arrière de l’alignement et à recouvrir une partie de la cour, à condition que les logements aux étages ne soient pas loués séparément.
    La Ville renonce par exception à traiter différemment la partie en avant et celle en arrière de l’alignement pour des raisons esthétiques.
    1914 (avril) – Joseph Wittersheim et les architectes Backès et Zache sont autorisés à reconstruire le rez-de-chaussée – Dessins
  • 1914 (mai) – Les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer déclarent commencer les travaux – Les architectes font part des piliers à construire en façade
    1915 (juin) – Certificat d’occupation, la ventilation du salon pour hommes devra être améliorée. Joseph Wittersheim demande en mai 1916 d’attendre la fin de la guerre pour faire les travaux.
  • 1914 (mai) – Les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer (4, rue des Balayeurs) demandent au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique devant la propriété Wittersheim sise 3, rue des Hallebardes. Le commissaire de police transmet la demande au maire. Autorisation pour cinq semaines
    1914 (juin) – Les architectes Backès et Zache demandent que le nouveau store ait la même saillie que l’ancien (1,30 mètre, c’est-à-dire jusqu’à la bordure du trottoir) et non de 0,80 mètre comme le stipule le nouveau règlement de voirie (8 avril 1910) – Le maire refuse d’accorder une dérogation. – Aucun store n’est posé, mai 1915
    1914 – Calcul statique des architectes Backès et Zache. Transformation du rez-de-chaussée, propriété de Joseph Wittersheim (croquis de la façade, coupe)
    1914 (juillet) – Le coiffeur Joseph Wittersheim (enseignant à l’école municipale, salon pour dames, maison fondée en 1741) demande l’autorisation de poser deux inscriptions sur marbre à lettres métalliques – Les inscriptions sont posées mais aussi une enseigne perpendiculaire (février 1915)
    1915 (février) – Joseph Wittersheim demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. L’autorisation lui est refusée parce qu’elle se trouve à moins de trois mètres du sol, le maire accorde cependant une dérogation à 2,40 mètres si l’objet est retiré chaque jour. L’enseigne est inscrite au fichier.
  • 1916 – La ville réclame à Estelle Salomon les droits d’enseigne. Estelle Salomon, femme d’Albert Zimmt, née le 14 septembre 1875 à Luxembourg a déménagé le 2 avril 1911 des Grandes Arcades au Roseneck puis est partie pour Soden dans le Taunus – L’enseigne est retirée. Courrier de Robert Lutz et Compagnie (vêtements, Karlsruhe) fondé de pouvoir d’Estelle Salomon.
  • 1919 (juillet) – L’architecte Othon Zache déclare que Joseph Wittersheim a l’intention de rénover la façade. L’ancien crépi sera remplacé par un nouvel enduit. Les fenêtres au premier et au deuxième étage auront de nouveaux encadrements en bois. Le troisième étage aura un nouveau revêtement en bois de pin sans colombage. Une figurine sera placée dans une niche au premier étage.
    1919 (juillet) – Les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Accord
    1919 (août) – Permis de construire. Joseph Wittersheim et l’architecte Zache sont autorisés à rénover la façade, eu égard que la Ville n’a pas l’intention de réaliser dans une avenir proche l’alignement légal – Travaux terminés, 26 août
  • 1920 – Le voisin Virgile Heitz (demeurant 23, avenue de la Paix, propriétaire du 89, rue des Grandes-Arcades) écrit à la Police du Bâtiment que Joseph Wittersheim a fait couvrir la cour d’un toit vitré pour aménager un atelier où travaillent quatre ouvriers. La chute d’une pierre a endommagé ce toit.
  • 1927 – Accord pour occuper la voie publique devant le 3, rue des Hallebardes
  • 1933 – Joseph Wittersheim informe la Police du Bâtiment qu’il a transformé une enseigne qui porte désormais le libellé Studio de la beauté. – Autorisation
  • 1941 – Camille Wagner (rue Saint-Marc) demande l’autorisation de faire une inscription publicitaire en lettres noires. – Travaux terminés conformément au dessin, août 1941
  • 1945 – Certificats de sinistré suite au bombardement aérien du 11 août 1944 – Eugène Weber demande un constat – Certificat remis à Henri Schmitt (2° étage), à Eugène Weber pour ses locaux commerciaux
  • 1947 – Joseph Wittersheim (demeurant 33, rue d’Ypres) demande l’autorisation de construire une baraque commerciale identique à celles de son voisin Doirisse – Plan – Devis – Elévation – La Police du Bâtiment transmet avec avis favorable la demande au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme
    1947 (septembre) – L’autorisation est refusée parce que la baraque ne satisfait pas aux prescriptions en vigueur – Autre refus du 23 décembre communiqué au maire
  • 1949 (novembre) – L’architecte Joseph Rech (16, rue des Cottages et 30, rue du Polygone au Neudorf) soumet au nom de Joseph Wittersheim le projet de reconstruire un bâtiment à trois étages dont la corniche serait à la même hauteur que le bâtiment voisin, et un quatrième étage en retrait – Elévation qui représente un seul bâtiment entre l’angle de la place Gutenberg et le 5, rue des Hallebardes) – Plan parcellaire, plan de masse
    1949 (décembre) – La Division VI B fait part au Service VI A de ses observations quant à l’alignement côté impair, avancé d’après les anciennes façades pour que les cours aient une bonne dimension, et à un remembrement des parcelles sinistrées.
    La Division VI A n’approuve pas l’étage en retrait. La hauteur de la corniche est fixée à 16 mètres 50 pour le bâtiment d’angle (1, rue des Hallebardes)
  • 1951 (juillet) – La société d’assurances Continentale-Vie (siège social à Paris VIII, 36, rue de l’Arcade, dépose une demande de permis de construire (dossier du M.R.U. numéro NV 362 Z) sur la parcelle 63 de la section 70 (3, rue des Hallebardes) sous la direction de l’architecte Albert Horn (9, place Kleber à Strasbourg)
    L’architecte transmet une description du nouveau bâtiment, au rez-de-chaussée deux magasins pouvant être réunis en un seul, à l’entresol des locaux dépendant du rez-de-chaussée, un appartement de quatre pièces à chacun des trois étages, un logement pour le concierge et trois mansardes sous les combles, des caves en sous-sol. L’ossature sera en béton armé rempli de briques, pierres de taille pour l’encadrement des fenêtres. – Elévations avant (sur rue), arrière, coupe
    L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable.
    1951 (août) – Observations de la Police du Bâtiment. La façade arrière pourra avoir 19 mètres de haut à condition que l’arrière de la parcelle 72 (89, rue des Grandes Arcades) ne soit pas surbâti. Une dérogation est nécessaire pour la façade sur rue qui dépasse la hauteur réglementaire. La Police du Bâtiment émet un avis favorable
    1951 (octobre) – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire.
    Suivi des travaux – L’entreprise Th. et Ed. Wagner (14, rue Adolphe Seyboth) creuse les fondations et y coule le béton (février 1952). Le gros œuvre est presque terminé, Les dalles sont en béton armé, les murs extérieurs en briques cellulaires (avril 1952). Le gros œuvre est terminé, la charpente est en place. Les encadrements des baies sont en grès artificiel (juin 1952). La menuiserie extérieure est posée. Le chauffage central est en cours (août 1952). Les travaux extérieurs sont presque terminés, le crépi n’est pas encore posé (octobre 1952). La façade est crépie (novembre 1952)
    1953 (janvier) – La propriétaire (société Continentale-Vie) transmet le certificat du ramoneur
    1953 (mars) – Les travaux sont achevés sans donner lieu à objection.
  • 1953 (janvier) – La société Elcodine (anciennement Gramling, entreprise générale d’électricité) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Bonneterie des Arcades). Dessin. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1953 (février) – B. Applesonas demande au nom de la Bonneterie des Arcades l’autorisation d’écrire la raison sociale sur la devanture – Autorisation
    Le même demande l’autorisation de poser un store – Autorisation
  • 1958 – La chemiserie V. Gillet et fils demande l’autorisation de poser une enseigne. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1965 – La Police du Bâtiment constate que la maison Gillet et Fils a posé sans autorisation une enseigne sur lambrequin – Demande – Autorisation
  • 1970 – La société La Cité-Vie (31, avenue de la Paix à Strasbourg) demande l’autorisation d’agrandir le magasin sous la direction de l’architecte Jean-Paul Fritsch (rue des Chèvres à la Robertsau). – Plan parcellaire – Exposé des travaux (gros œuvre et second œuvre)
    1971 (janvier) – Le maire accorde une dérogation relative aux surfaces susceptibles d’être bâties – La direction du travail émet un avis favorable
    1971 (mars) – Le maire accorde le permis de construire
    1971 (août) – Déclaration d’ouverture de chantier
    Suivi des travaux, couverture de la cour. L’entreprise Schœttel va commencer les travaux (juillet 1971)
  • 1975 – Le service des incendies qui est intervenu constate que la chaufferie n’était pas conforme aux normes de sécurité (la porte s’ouvre vers l’intérieur, la ventilation manque) – La Police du Bâtiment écrit au propriétaire (La Cité-Vie, siège social 36, rue de l’Arcade à Paris VIII, siège administratif 31, avenue de la Paix à Strasbourg).
  • 1975 – La société Gillet Fils demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Photographie – L’architecte des Bâtiments de France qui doit être consulté puisque la parcelle se trouve dans le secteur sauvegardé créé par arrêté interministériel le 17 janvier 1974 émet un avis favorable. Maquette. Le maire accorde l’autorisation.
    1975 – Les entrepreneurs Wagner (8, rue Adolphe Seyboth) sont autorisés à poser une benne à gravats devant le 3, rue des Hallebardes
  • 1976 (mai) – La société Fischer et Compagnie demande l’autorisation de remplacer la toile du store où figure l’inscription Gillet Fils – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable (le lettres sont trop grandes, leur forme devra être plus classique) – Le maire n’accorde pas l’autorisation
    1977 (février) – Nouvelle demande. Nouvel avis défavorable
    1977 (avril) – Nouveau projet, Avis favorable. Le maire accorde l’autorisation
  • 1976 (avril) – Le chemisier habilleur Gillet demande l’autorisation de transformer la façade (devanture et porte). Le propriétaire s’oppose à ce que les devantures soient agrandies vers le bas et que les pierres de taille soient déposées. Photographies de la devanture. La Police du Bâtiment émet un avis défavorable quant à l’aspect de la nouvelle devanture
    1976 (août) – La Police du Bâtiment transmet le dossier avec avis favorable. L’architecte des Bâtiments de France n’émet pas d’avis puisque les travaux sont exécutés – Dessin du décorateur Michel Picaud (34, rue des Juifs)
    1976 (décembre) – Le préfet accorde le permis de construire
    Suivi des travaux. Pas de travaux (septembre 1977). Les travaux sont terminés (décembre 1977)
  • 1978 – Le président de la Chambre de commerce fait part que la chemiserie Gillet demande de désaffecter des locaux d’habitation pour étendre son commerce. Le maire souhaite établir des règles suite au précédent (Meschenmoser). Le directeur départemental de l’Equipement argue que le plan de sauvegarde examiné quelques mois plus tôt prévoit de limiter les désaffectations.
  • 1980 – La S.A. Gillet Chemisier demande l’autorisation de poser une enseigne provisoire pour son nouveau rayon consacré à la chasse – Autorisation – Prorogation
  • 1981 – Le notaire Eugène Schneider demande des renseignements d’urbanisme

Autres dossiers 932 W 12 (1981-1996)
1308 W 1608 (2001, modification des devantures)
1600 W 277 (2004)


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du pharmacien Antoine Seger.
Originaire de Baden-Baden, Antoine Segel devient bourgeois le 27 mai 1570 après avoir épousé Salomé Rothweyler, veuve de Gaspard von Molsheim.

1570, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104), p. 338
Anthoni Segel von Margrauen baden der Apodecker hatt das burgkrecht Empfang. von fraw Salome Rottweÿlerin weÿlandt Caspar von Moltzheims sellig. verlaßner wittwen seiner ehefrawen vnd dient zum spiegel Act. samstag den 27.t. Maÿ A° & lxx.

La maison appartient au début du XVII° siècle au pharmacien Tobie Stædel. Il l’hypothèque avec sa femme Elisabeth Ormann, fille du consul Christophe Ormann de Worms, au profit de l’ancien consul Christophe Stædel

1602 (xxvj Julÿ), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 350
Erschienen Herr Thobias Stedlin Apothecer vnd Frauw Elizabeth Ormänin wÿland herrn Christophel Ormans Altstettmeyser Zu Wormbs eheliche dochter haben vnuer. sich verschrib.
gegen dem Ehrenvest Fürsichtig Wÿßen herr Christophel Stedlin Altameyster der S S Zu Zinß
Lxij lb x ß widerlosig mit j M ij C L lb Zu Zweyen malen dafür Vnderpf. sein soll huß V hoffestatt mit all Iren gebeuwen geleg. In der S S Inn Spießgaß einseyt neben Claude Bydo gewerbßman and.seÿt Jeronimo Rennern* Kannengißer stoßend hinden vff Florian Rÿßhoffern würtzhendler davon gnd Im 25 guld. glt losig mit 500 guldin SW herrn Gall Eckenwüters* der Medicin doctors selig. erben So dan wÿther verhafftet für j C lb d Jetzgmlt herrn doctor selig. erb. zubezal. sunst freÿ ledig eÿg.
Wÿther sollen auch verhafftet v. vnderpfand sein solle, all. Materialien Instrumenten Schiff und geschirr wie die nunmer hab. keine vßgenommen So sich Jederzeyt Inn bemelter Apothece befinden werden

Le pharmacien Tobie Stædel prend en apprentissage Jean Jacques Bub, fils du membre du conseil de Colmar Jean Bub.
1609 (xv. Maÿ), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 239-v
(Inchoat. fo: 265.) Erschienen H Tobias Städell Apotecker vnd Burger alhie ahne eim,
So dann der Ehrengeachte vnd Weiß H Hans Buob beÿsitzer des Raths Zu Collmar, In nammen Hanß Jacob Buben seines lieben Sohns Am Andern theil
Haben beÿde Partheÿen gegen einander bekhandt vnd sich nachuolgenden bedings halben freundtlich verglichen In dise weÿß, Nammlich soll vnd will Erstgemelter Herr Tobias Stedell gedachten Hans Jacob Buoben Anderthalben Jahr lang In die Apoteck Vff vnd Annemmen (…)

Le pharmacien Tobie Stædel l’aîné se remarie en 1622 avec Catherine, fille du professeur en droit Philippe Glaser
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 451 n° 1429)
1622. Dominica 5. Epiph. 10. Februarÿ. Tobias Stedel der Elter Apodecker Vnd Jungf. Catharina H. Philippi Glaseri I. V. D. und der alhieig. Academi p.fessoris hinderlaßene Tochter (i 473)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 128) 1622. Dominica V. Epiph. den 20. febr. H. Thobias Städel der Elter und Apodecker alhie und J. Catharina H. Philipps glasers beder Rechten doctoris und der Alhiesigen universitæt professoris e. tochter, einngesegnet zu S. Thoman montag 18. febr (i 69)

Affaire qui oppose Tobie Stædel et Jean Joachim Ormann de Worms
1628 Conseillers et XXI (1 R 110)
(f° 28) Sambstag den XVI Febr. – Thobias Städel contra Johann Joachim Ohrman.
Wormbsisch schreiben abgelesen darin sie und. antworten weg. Thobiæ Städels Ca. Joh. Joachim Ohrmans vnd Citiren* die h** M* aldo* einzukomen. Erk. man soll dem Stedel communiciren.

Tobie Städel devient membre du Conseil
1631, Protocole des Quinze (2 R 57)
Tobias Städell d. Eltere würdt Rathherr. 75.

Tobie Stædel meurt début septembre 1633.
1633, Protocole des Quinze (2 R 59)
(f° 222) Sambstag den 7. Septembris – H. Tobias Stedel der Elter
Herr Zeissolff alß Ober wurtzherr, Nach dem durch absterben herrn Tobiæ Stedel, des Eltern die Wurtzschaw stell ledig worden (…)

Catherine (Glaser) veuve de Tobie Stædel se remarie en 1635 avec Jean Philippe Mülb, conseiller des comtes de Hanau-Münzenberg
Mariage, cathédrale (luth. p. 365)
1635. Doîca XII. Trin. 16. Aug. Herr Johann Philipp Mülb, Gräfflicher Hanaw-Müntzenbergischer Hoffmeister vnd fraw Catharina H. Tobias Städels deß Eltern, alten grosen Rathsverwanten Nachgelaßene Wittib, eingesegnet in der Ruprechtsaw Zinst. 25. Aug. (i 187)

Catherine Glaser meurt en novembre 1666 en délaissant deux enfants de son premier mari Tobie Stædel. L’inventaire est dressé rue des Pâtissiers dans la maison de l’assesseur des Quinze Jean Thomas Kau. La masse propre au veuf est de 355 livres, l’actif des héritiers s’élève à 2 227 livres. L’actif de la communauté s’élève à 9 883 livres, le passif à 4 758 livres.
1667 (1.6.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 20) n° 3 (977)
Inventarium vndt beschreibung allen vndt ieder hab Nahrung vnd güetter, so weÿland die Edle vierl ehren und tugendreiche fraw Catharina Mülbin gebohrne Glaßerin, des Edlen Ehrenvestn fromb fürsichtig undt weißen herren Johann Philipp Mülben XV. alhie Zu Straßburg haußfraw, welche den 14. Novembris verwichenen 1666. Jahrß tödlichen verblichen hinderlaßen, So vff erfordern vnd begehren der inn Gott ruhenden frawen XV.erin seeligen ab intestato hinderlaßenen vnd ane nachgemeltem folio benambsten Erben (…) Angefangen den 18. Februarÿ Ergäntzt aber den ersten Junÿ Anno 1767.
Die verstorbene fraw XV. seelig hatt ab intestato zu Erben verlaßen wie volgt. 1. die viel ehren vndt tugendreiche fraw Ana Catharina Gambßin gebohrne Städlerin des Ehrenvesten herrn Ernst Friderich Gambßen Cancelleÿ verwanthen Zu Rappolßweÿhr haußfr. In deren statt der Ehrenvest fürsichtig vndt wÿß herr Anthoni Flach eines Ehrsamen Kleinen Raht beÿsitzer von wohlermelten Raht erpettenenen vndt deputirter Herr dem geschäfft beständig beÿgewohnt. 2. den Ehrenvesten vndt hochachtbaren Herrn Johann Städeln buchführern vndt burgern alhier dißer Zeit Wohlbestellten dreyern des Pfenningthurns, welcher dem geschäfft in persohn beÿgewohnt, beede in Gott ruhenden frawen XV.in eligen in erster Ehe mit weÿlandy dem Ehrenvesten fürsichtig und weißen herrn Thonian Städeln geweßenen Großen Raths bewanten vndt burgern alhie Zu Straßburg nunmehr seeligen ehelich erzeugten dochtern vnd Sohn auch ab intestato nachgelaßene Erben.

Inn einer Inn der Statt St. ane der Fladen gaßen gelegenen herrn Johann Thoman Kawen XV. gehörigen behaußung Ist befunden worden wie volgt.
Haußrath, vff der obern bünen, vff den frucht Casten,, Vff dem Nebens bünlein, Inn der obern Stuben, In der Stub Cammern, Inn d. Cammer A, Inn d. Cammer B, Inn dem andern Nebens Stuben, Inn d. Cammer C, In dem Kleinen Stublin neben der Cammer, In d. wohnstub Cammer, Inn der Wohnstuben, Inn der Kuchen, Inn der Schwartztuch Cammer, Im hindern Kleinen Cammerlin, Im hindern Stübell, Inn d. Mittlern stuben, Im hind. Kleinen Kammerlin, Inn der großen Kuchen, Im Haußöhren, Inn der Stub Cammer, Bibliotheca, Im Gaden Stublin, Im Gaden, Im hausöhren, Im hindern Gewölb
Inn der Scheür zu S Barbaren, Inn der Samblung zu (-) – Gemälde und Kunststücken
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Item in der Leimen gaßen (…)
(E.) Item ein bierdten theyl vor ohnvertheilt von vnd ane Einer Eck behaußung in der Kalbsgaßen (…)
Abzug Inn dießes Inventarium. Des herrn Wittibers unverändert Gutt, Sa. Guldener Ring 24, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 129, Sa. Ergäntzung 201, Summa summarum 355 lb
Der Erben unverändert Gutt, Sa. Lärer Vaß 9, Sa. Slber geschirr und Geschmeids 27, Sa. Guldener Ring 35, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 696, Sa. Eigenthumbs ane häußern 8, Sa. Ergäntzung (1532, gehet ab 6, Pleibt) 1525, Summa summarum 2302 lb – Schulden 75, Pleibt 2227 lb
Theilbare Gutt, Sa. haußraths 927 lb, Sa. gemählt v Kunststück 425, Sa. Gutsch v. wägen 16, Sa. Biblliothec 45, Sa. frembd früchten v Gartengewächß 22, Sa. früchten 66, Sa. Wein vnd lährer vaß 479, Sa. d. Wahren 3191, Sa. Schiff und geschirr Zum handel gehörig 121, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 545, Sa. Gumdener Ring und geschmeids 297, Sa. der baarschafft 559, Sa. Pfenningzinß hgutts 44, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 4, Sa. Schulden 3137, Summa summarum 9883 lb – Schulden 4758 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 7708 lb
Ergäntzung des Herrn Wittibers unveränderten Guths. Vermög theÿlregisters über weÿl. Fr. Margarethæ Fuchßin H. XV. Mutter seel. Verlaßenschafft in A° 1640. vffgericht

Assisté de son frère Christophe Stædel et de son beau-frère Josias Glaser, Tobie Stædel vend la maison au pharmacien Jacques Ringler, assisté de son père Charles Ringler

1623 (3. Septembris), Chancellerie, vol. 447 (Gemein Contract Buch) f° 37
Kauffverschreybung Jacobi Ringlers des Apotheckers
erschienen Ist vnserer Rhats bewantter Tobias Städel mit beÿstand vnsers alten Ammeysters des Fürsichtigen vnd weysen Herrn Christoff Städels seines Bruders vnsers lieben geheymen mit Rhats freündts Friderich Ruehels Fünff Zeheners vnd vnserer lieben geheymen mit Rhats freunden der Fünff Zehener verordneten Secretarÿ Josiæ Glasers, seiner verwanth. [II f° 123-v, seiner Schwäger] vnd
In gegenwätigheÿt auch vnsers Burgers Jacob Ringlers des Apotheckers (verkaufft) mit beÿstand Rhat vnd Zuthun vnsers alten Rhatsbewandten Carlen Ringlers seines lieben vatters vnd alt. vnsers lieben geheymen mit Rhats freundts vnd Fünffzehners Daniel Ringlers seines vettern
Ein Behausung derselb hoffstatt einem Hofflin mit allen andern Ihren gebewen, begriff. weytten, Zugehörden, Recht vnd Gerechtigkeÿt In diser vnserer Statt Straßburg In der Spießgassen, bed. seÿts neben Frantz Guscharten dem handelsmann hinden auff Reynhard Merckelbach dem handelßmann stoßend gelegen, davon Jarlichs gehend 75 gulden Zu 15 batzen auff Mariæ Magdalenæ obehrengemelten Herrn Christoff Stadeln alten Ammeyster In hauptgut mit 1500 gulden obgemelter wehrung abzulösen allerding ledig vnd eygen, vnd were diser verkauff vnd kauff vber vorgemelter beschwerden, welcher der Kauffer auff sich genommen, zugangen vnd beschehen für vnd vmb 3500 guld. jeden gulden wie oben gemeldet dem Reichs thaler nach Zu 15 batzen gerechnet

Fils du pharmacien Charles Ringler, le pharmacien Jacques Ringler épouse en 1623 Anne Marie fille de l’assesseur des XXI Jean Jacques Kügler.
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 469-v, n° 1554)
1623 Eodem die [Dominica 21. p. Trin. den 2. 9.br.] Jacobus Ringler der Apodecker, H Caroli Ringlers des Apodeckers Sohn, J. Anna Maria H. Johann Jacob Küglers des beständigen Regiments der Herren Ein vnd Zwantzig tochter. dienstag den 18. 9.br. (i 494)

Jacques Ringler hypothèque le fonds de pharmacie au profit de l’ancien propriétaire Tobie Stædel.

1625 (22. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 101-v
(Inchoat. in Prot. fol. 98.) Erschienen H. Jacob Ringler der Apotecker in Spießgaßen alhie
bekannte in gegensein herren Tobiæ Städels Alten Großenrhats Verwanthen – von der Apoteck herrüerende Materialien vnd Instrumenten schuldig word. 415. Pfund
zu vnderpfand verlegt vnd eingesetzt seine vnd von ihme H. creditore den 3. 7.bris A° 1623. an sich erkauffte Behausung in Spießgaß neben Frantz Guischarten mit beed. seiten hinden vff Reichardt Merckbachen beeden handelßmännern stoßend gelegen, dauon gehen 75.R a 15 bz. vff Mariæ Magdalenæ weÿ: H Christoff Städels Alten Ammeisters see: Erben in haubtg. mit 1500. gld. a 15. bz. abzulösen, So dann ist solches hauß auch noch dem creditori hafft vmb 3500. fl. a 15. bz. abzulösen

Jacques Ringler hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Kügler

1629 (29. Decemb:), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 824
Erschienen H Jacob Ringler der Apotecker burger Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrenvesten, Fürsichtigen Vnd wolweisen herrn Hanß Jacob Küglers XXI.ers seines herren Schwehers – d. Er demselben einer vffrechten vnd redlichen schulden für par in Johanni Meß deß verschienenen 1628. Jarß 600 gld. a 15 bz. vnd auch in Johanni Meß dises noch zu end lauffenden 1629. Jarß 1500 gld. gerüerter batzen werung gelühen gelt – deßen, Wie auch weil mehrehrengemelter Herr Kügler sich für ihne Ringler gegen hienach benannten persohnen, Alß Herrn Marx Huber Zu Augspurg (…) Also Zusammen vmb 1950 guld. a 15 bz. v.bürgt
zu vnderpfand verlegt vnd eingesetzt hauß vnd hoffstat mit allen andern deren gebäwen, begriffen, weiten, Zugehörd. rech vnd gerechtigkeiten, gelegen alhie in der Spießgaßen, anderseit neben Frantz Guischarden, anderseit neben Johann Milott hinden auff Reinhardt Merckelbachen, allen handelsmänner stoßend, Welches hauß zuuor noch verhafftet vmb 2500. fl. H. Tobiæ Städel dem eltern, Vnd dann vmb 1500. fl. H. Johann Wenckern sonst eÿgen
Fernes daß gantz Corpus seiner in vorspecificirtrer behausung habenden apothecken, wz in derselben an Mörselen, vnd allen anderen Vasen, Ingleichem an aller Zu der Apothecken gehörigen Wahren und materialien

Jacques Ringler se remarie en 1630 avec Jeanne, fille du marchand Daniel Bitto.
Mariage, cathédrale (luth. p. 291)
1630. Dnicâ 26. Trin. 21. 9.br. Jacob Ringler der Apotecker, vnd J Johanna Daniel Bito des handelsmanns e. tochter, eingesegnet Zinstag 30. 9.bris (i 150)

Jeanne, veuve du pharmacien Jacques Ringler se remarie en 1639 avec le boucher Gaspard Reisser
Mariage, cathédrale (luth. p. 417)
1639. Dominica post Nov. An. Caspar Reißer der Metzger Vndt Burger alhie Vndt Johanna, H Jacob Ringlers des Apotheckers Vndt Burgers alhie n. wittwen Eingesegnet eod. [15. Januarÿ] (i 213)

La maison revient après la mort de Jacques Ringler à sa sœur Marie Ringler et à son beau-frère Geoffroi von Brunn.
Fils du bailli d’Iéna, Sébastien von Brunn, Geoffroi von Brunn épouse Marie Ringler en 1629 : contrat de mariage, célébration

1629 (15. Septembris), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56) f° 678
Eheberedung – zwischen dem wohlachtbahren vnd vornehmen herren Gottfried von Brunn, des ehrenuesten hoch vnd fürgeachten herrn Sebastian vonn Brunn, fr. weinnmarischen Amptmans zu Ihena selig. ehelichen erzeugten Sohn, Ane einem
So dann der viel ehren vndt tugendreichen Jungfrauen Marien Ringlerin, des Ehrenvesten fürsichtigen vnd weisen herren Caroli Ringlers des Eltern Apoteckhers vnd eines Ersamen wolweißen großen Raths Alhie Zue Straßburg Alten beÿsitzers seeligen eheleiblich. dochter alß der Jung frawen hochzeiterin ann anderen theill
Beschehen v. verhandelt Inn deß heylig. Reichs freÿen Statt Straßburg Dienstags den 15. Septembris In dem Jahr des herrn Alß man Zahlte 1629
[unterzeichnet] Johann Ulrich fridt der Jungfr. hochzeiterin Vogt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 73-v)
1629. Gottfried von Brun von Jena der handelsman H. Sebastian von Brun gewesenen fürstlichen Sächs. weimar Amptmans Zu Iena hinderlaßener Sohn Und Jungf. Maria H. Caroli Ringlers des Apodeckers und burgers alhie hinderlaßene tochter. Eingesegnet den 3. 9.br (i 81)

Le marchand épicier Geoffroi von Brunn devient bourgeois par sa femme trois mois après son mariage
1630, 4° Livre de bourgeoisie p. 112
Gottfriedt Von Brunn der Specereÿ Krämer von Jehnna Empfangt daß Burgerrecht Von Fr. Maria, weÿl. H Carlen Ringlers deß Apotheckers seellig hind.laßene Tochter Wüll Zu den Spiegler Zünfftig sein dem 21. Januarÿ Ann. 1630

Geoffroi von Brunn et sa fiancée Marie Ringler contractent une obligation au profit de Bourcart de Hagen Hagenegg
1629 (19. octob.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 641
Erschienen H Gottfried von Brunn auß Jena der Specereÿhändler vnd Jgfr. Maria Ringlerin weÿ: herrn Carol Ringlers deß eltern gewesenen Apoteckers vnd burgers see. Zu St. nachgelaßene eheliche dochter, sein H von Brunn vertraute hochzeiterin mit beÿstand gutem wiss. vnd verwilligen deß Ehrenvesten hochgelehrten herrn Johann Ulrich Friden Stattschreibers Zu St. ihres geschwornen Vogts
haben in gegensein deß wol Edlen und Gestengen herrn Burckhard. von Hagen Zu Hagenegg, Niderdorff und Capel & sich An ietzo allhier vffhaltend – schuldig seÿen 400 ducaten
Vnd Zu noch mehrern Versicherung der bezalung seind auch persönlich erschienen Herr Carol Ringler der Jünger vnd herr hanß Georg Saladin beede Apotecker vnd burg. alhie, ihr Mariæ Brud. vndt Schwager die haben sich für sich vnd alle ihre Erben für obige Schuld Zu rechten Bürgen, Mit: und und selbst schuldnere und Selbst Zahlere vnverscheidentlich dargegeben

Marie Ringler meurt en 1636 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 750 livres outre les capitaux (1 250 livres). La masse propre au veuf est de 24 livres, celle des héritiers de 3 303 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 409 livres, le passif à 2 953 livres.

1636 (9. Junÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 38) n° 683
Inventarium aller haab Nahrung vnndt güetter Ligender vnd Vahrender veränderter vnd unveränderter, keine sie haben nahmmen Wie sie wollen außgenohmmen, so weÿlandt die Ehren: vnnd Tugendreich. Fraw Maria Ringlerin, deß Ehrenuesten vndt Wolachtbarenn herrenn Gottfriedts von Brunen, Apoteckers burgers Zu Straßburg ehegemahlin nunmehr seelige Nach Ihrem außer dießer Weldt tödtlichen hinscheiden hinder Ihro Verlaßen, so auff erfordern vnd begehren deß Ehrenvesten vnd vornehmen herrn hannß Georg Salatins Apoteckers vnd burgers Zue Straßburg, alß geschwornen Vogts Jungfrauen Margarethæ Brunnin, vorehrengedachter Verstorbenenn frauen seelig.mit vor vnd nachgementem hr Gottfriedt von Brun Ihrem ehewürth anjetzo aber hinterlaßenen Wittiber ehelich erzeugten dochterlins vnd eintzig. nachgelaßener Erbin (…) Actum vnd angefang. In Straßburg Inn fernerem beisein der ehren: vnd tugendreich. Fr. Margaretham Ringlerin, hr. Jacob Bauren goldarbeiters burgers Zu Straßburg d. verstorbenenn selig. schwester, donnerstagß den 9. Junÿ Anno 1636.
NB. die Eheberedung vnd Codicill sind etwan in meinem prothocollo.

Inn einer hernach specificirter Inn dieße Erbschafft gehöriger vnd Inn d. Spießgaß. gegen dem schneidergraben hinüber gelegenen Apotecker behaußung, befund. Word. Wie Volget
Haußrath. Auff dem obersten Boden, nichts, Auff dem Andern Boden, nicht, Auff dem dritten Boden, Inn der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Auff dem Gänglein, Vor dießen gemachen, Inn der Cammer D, Inn der Cammer E, Vor dieser Cammer, In dem Speiß Kämmerlein, Inn der undern wohnstuben, Vor dießer Stubenn, Inn der Kuechenn, In dem vndern Stüblein, Vor diesem Stübl. Inn dem Keller
Eÿgenthumb Ane Heüßern (T.) Item ein Apoteckher behaußung, sampt einem gar Cleinen höfflein auch allen anderen Ihrenn gebeüwenn, begriffen weithen, rechten, Zugehörden vnndt gerechtigkeiten, gelegen Inn der Statt Straßburg ane der Spießgaß, einseith neben weÿland herren Frantz Guischiardts vnd herren Martin Andreß König XXI.er beeder vornehmmen handelßleuthen gewerbß behausung, anderseith neben Herrenn Michael Ingweÿler dem handelßmann burgern Zue Straßburg, hinden vor herren Reinhardt Merckelbachß deß handelßmanns behaußung Stoßend, vff welcher behaußung noch zu beschwerden stehen wie volgt, Item dem Ehrenvesten fürsichtig und Wolweisen herrn Johann Wenckern beÿsitzer der herren fünffzehen des bestendigen Regiments 750 Pfund Pfenning hauptgut welche Jährlich auff Mariæ Magdalenæ vndt dann 500 Pfund Pfenning Capital frawenn Susannæ Margarethæ Stedlerin herrn Christoffell Merckehhbachß deß Jüngern haußfrauwen, sonsten vber Jetz gemelte beschwerden freÿ ledig vnd eigenn, vnd hiehero angeschlagen worden für 750 lib. Vnd ist noch Zur Zeit kein brieff noch haupt verschreibung vber hievor geschribenene behaußung auffgerichtet Word.
Abzug Inn hieuorgeschribenn Inventarium gehörig. Volgt Erstlichen des herrn Wittibers unverändert gutt, Sa. silbergeschmeids 6, Sa. guldiner Ring 18, Summa summarum 24 lb
Volgt nuhn der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 352, Sa. Lehrer Vaß 16 ß, Sa. Silbergeschirrs 200, Sa. guldin Ketlein Ring vnd geschmeidt 85, Sa. der Baarschafft 162, Sa. der Pfenningzinß hauptgüter 1663, Sa. der Schulden 71, Sa. Ergäntzung (780, abzuziehen 13, übrig) 766, Summa summarum 3303 lb
Volgt endtlichen die theÿlbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 210, Sa. Weins und Lehrer Faß 48, Sa. Simber geschirr und Geschmeids 64, Sa. guldiner Ring, Kettlein und geschmeids 25, Sa. der Baarschafft 1052, Sa.Anschlags Corporis der Apotecken sampt der zugehörihen Instrumenten vnd dergleich 2565, Sa. Eÿgenthumbß ane einer Behaußung 750, Sa. Schulden 2753, Summa summarum 7409 lb – Schulden 2953, Nach deren Abzug 4515 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 7842 lb

Geoffroi von Brunn se remarie en 1636 avec Marguerite Meyer, fille du marchand Jean Jacques Meyer : contrat de mariage, célébration
1636 (20. 7.bris), Protocolle (64 not 5) f° 315
Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvesten und Fürnehmen Gottfried Von Brunn Apoteckhern Burgern Zu Straßburg ane einem
So dann der Vielehren vnd Tugendsammen Jungfrawen Margarethæ Meÿerin, des Ehrenvesten fürsichtigen Vnnd weißen herrn Johann Jacob Meÿers Vornehmen Handelsmanns Vnnd eines Ehrsamen wohlweißen großen Raths Inn der wol ermelter Statt Straßburg Beÿsitzers & nuhn mehr seeligen mit d. viel ehren vnnd Tugendreichen frawen Barbaræ Meÿerin gebohrner Geÿgerin ehelichen erzeugten dochter am Andern theÿl
Beschehen vnd verhandelt Inn deß Heÿligen Reichs Freÿen Statt Straßburg Dienstag den 20. Monats Tag Septembris Inn dem Jahr deß herrn alß man Zahlte 1636 [unterzeichnet] Johan Georg Saladin alß deß hochzeiters döchterlins vogt, Joh: David Geÿger Alß d. Jungfraw hochzeiterin vogt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 192)
1636. Gottfrid von Brunn Apothecker Und Burger alhie, Jungfr. Margaretha, weÿl. H Johann Jacob Meÿers handelßmanns nachgelaßene tochter. Eingesegnet dinstag d. 1.ten 9.bris St: thoman (i 198)

Les Quinze autorisent Geoffroi von Brunn à transférer sa pharmacie dans la maison face à la sienne, à côté de celle de Daniel Bitto.

1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
(f° 179-v) Sambstag den 26. Augusti – Gottfried von Bron Apodecker Erschinen & per Bulian Vnderth. Suppl. so Verleßen, bitt, wegen der darinn gehörten beschwerden daß Er seine Officinam vnndt Apotheck In Daniel Bittot seel. behaußung gegen der seinig. über transportiren möge, Ihme g. Zuerlauben, & Erk. In dem begeren Willfarth.

Compte que rend le pharmacien Jean Georges Saladin de la tutelle des biens qui appartiennent à Marguerite Storck, fille de Geoffroi von Brunn
1652, Not. Braun (Jean Philippe, 5 Not 1)
Dritte und respective Schluß Rechnung – Mein Johann Georg Saladins Apotheckers vnd Burger alhier alß noch ohnentledigtenen vogts frawen Margarethæ Störckin weilandt deß Ehrenvesten v. vorgeachten H. Gottfried von Brunns, auch gewesenen Apotheckers allhie, seel. hinderlaßene Tochter, Innhaltendt alles daß Jenige, waß ich von dem 9. Martÿ 1651. biß 9. martÿ dieses lauffenden 1652.gsten Jahrs Ihrentwegen eingenommen dahingegen widerumb außgeben und sonst in andere weefe vögtlicher weiße verhandelt v. v.richtet habe.

Fils de l’assesseur Jean Valentin Storck, l’étudiant en droit et greffier à Wissembourg Jean Thierry Storck épouse en 1651 Marguerite, fille de Geoffroi von Brunn
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 10)
1651. Dn. IX Trinit. d. 27. Julÿ. H. Johann Dietrich (Theodoricus) Storck Juris Candidatus verordneter Stattschreiber Zu Cron Weißenburg, fes Ehrenvesten, from, fürsichtig vndt wohlweißen H Johann Valentin Storcken des beständigen Regiment der HH XV. Ehelichen Sohn und Jfr. Margaretha H Gottfried von Brunen geweßenen Apotheckers vnd burgers allhier hinderlaßene Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 5. Augusti Zu St. Thoman (i 11)

Marguerite Meyer veuve de Geoffroi von Brunn meurt sans postérité en 1688. L’inventaire est dressé dans la maison Gambs rue des Bestiaux. L’actif de la succession s’élève à 100 livres, le passif à 84 livres.
1688 (11.2.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 11) n° 5
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr: und Tugendreichen Frawen Margarethæ von Brünn gebohrner Meÿerin, auch weÿland herrn Gottfried von Brunn, gewesenen Apoteckers und burgers Zu Straßburg hinderlaßener wüttib seel: Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1688. – nach ihrem Dienstags den 1. Aprilis deß Zuruck gelegten 1687.sten Jahrs aus dießem Mühesamen trauer und Kummervollen leben genommenen tödlichen hintritt hinterlaßen. Welches alles auf gebührendes ansuchen und begehren, deren ab intestato nach tod v.laßen und ane nechstfolgendem blatt beschriebener Erben ersucht, durch den wohl Ehrenvest vnd hoch vorgeachten Herrn Johann Schatzen handelsmann und burgern alhier, wie auch die Viel Ehren und tugendreiche fraw Mariam Margaretham Schatzin gebohrne Gambsein deßen heuß Ehr (…) Actum Straßburg Mittwochs d. 11. febr. Anno 1688.
In der Gambsischen In d Statt Straßburg ahe der Viehe gaßen gelegenen behaußung befuden worden wie volget
Sa. Haußraths 33, Sa. Silbergeschmeids 20, Sa. guldiener Ring 9, Sa. Frucht 37, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 575 lb, Sa. Schulden 164, Zweiffelhaffte Schulden 260, Fidei Commis Nahrung 739
Summa summarum hievor beschriebenen samtlichen Verlaßenschafft ane haußrath, Silber geschmeid, Guldin Ringen und fruchtgulden, 100 lb – Schulden 84 lb, Nach deren Abzug 16

La maison a été attribuée aux créanciers de Geoffroi von Brunn à proportion de leurs droits comme le stipulent les différents contrats passés au profit du cordonnier Alexandre Rœmer. Le lieutenant colonel Jean Henri Kugler vend sa part.

1644 (16. febr.), Chambre des Contrats, vol. 493 n° 107-v
(Prot. fol. 21.) Erschienen der Edel- und Gestrenge H Johann Henrich Kugler Obrister Leutenannt
in gegensein Alexander Röhmers deß schuemachers
seinen Antheil so fast der vierte theil ist, ahne hauß hoffstatt, höfflin und Gad. so vor dießem eine Apotheck geweßen und die Städelisch. Apotheck gemeiniglich genannt word. alhie in der Spießgaß. neben dem Guischardisch. Gewerbßhauß ein und anderseit neb. Michael Ingweilern dem Seidenhändlern, hind. vff Rheinhardt Merckelbach stoßend gelegen, für ledig und eig. maß. Ihme H. Ob. Leutenannt solcher Antheil in weÿl. Gottfried von Bronn deß Apotheckers seel. Creditoren Außweißung assignirt word. ist – umb 120. Pfund

Le co-directeur à la Monnaie Jean Jacques Kügler vend sa part.

1646 (27. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 141-v
(Prot. fol. 55.) Erschienen Herr Johann Jacob Kügler, dreÿer der Statt Straßburg Müntzen,
hatt in gegensein Alexander Röhmers deß Schuhmachers Vnd burgers
seinen Antheil so ohngefähr der Vierte theil ist Und sich auff 181. lb 9 ß vnd 3. d. belaufft ahne hauß, hoffstatt höfflin Vnd Gaden so Vor dißem eine Apodeckh geweßen Vnd gemeiniglich die Städeliche Apoteckh genant Word. alhie in der Spieß gaß. neben dem Guischardisch. Gewerbßhauß ein Vnd anderseit neben H. Michael Ingweilers geweßenen Seidenhändlers sel. Erben, hind. vff H Reinhard Merckhelbach. stoßend geleg. für ledig Vndt eigen, inmaß. Ihme H. Kügler solcher Antheil in weÿl. Gottfried Von Bronnen deß Apotheckhers seel. Creditoren Außweißung assignirt word. ist – umb 165. lb

La fille du marchand Daniel Weitz vend sa part

1647 (28. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 53
(Prot. fol. 44.) Erschienen h. hannß Wolff Heßler alter Treÿer deß Pfenningthurns, alß Vogt Mariæ Salomeen, weÿl. H Daniel Weitzen deß handelßmanns und Burgers Zu Straßburg seel: nachgelaßene ehelich. dochter, mit beÿstand H Johann Jacob Küglers Treÿers ahne der Müntzen ihres nechst. Verwanthens, wei auch H Mathei Helbeckh genannt Behem und H. M. Josephi Scherbaums Not. immatriculati alß vß EE. groß. Rhats mittem hierzu insonderheit Deputirte
hatt in gegensein Alexand Röhmers deß Schuhmachers
seiner Vogts dochter Antheil, so dem vorig. Anschlag deß haußes nach thut 135. fl. ahne hauß, hoffstatt, höfflin, und Gaden, mit allen deren Gebäwen, so vor dießem eine Apotheckh geweßen und gemeiniglich die Städelische Apotkeckh genannt word. ist, alhie in der Spießgaß, neben dem Guischardisch. Gewerßhauß ein: und anderseit neben weÿl. H Michael Ingweilers deß Seidenhändlers seel. Erb. hind. vff H Rheinhard Merckhelbachen stoßend geleg. für freÿ ledig eig. inmaß. ihro der Vogts dochter solch Antheil in weÿl. Gottfried von Bronn deß Apotheckers seel. Creditoren außweißung assignirt Word. ist – umb 120. fl.
[in margine :] Erschienen Daniel Borst der Meßerschmidt vnd Burger Zu Straßburg alß Ehevogt hierinngemelter Mariæ Salome Weitzin (Quittung) Actum d. 11. Junÿ A° 1649

Marguerite Kügler femme de l’assesseur au Grand Sénat Jean Jacques Huck vend sa part

1648 (26. April.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 252-v
(Prot. fol. 85.) Erschienen Fraw Margaretha Küglerin H hannß Jacob Huckh E.E. groß. Rhats Beÿsitzers eheliche haußfraw mit beÿstand erstermeldts ihres Ehevogts
hatt in gegensein Alexand. Röhmers deß Schuhmachers
ihr Antheil so ohnfegährdt der vierdte theil ist und sich dem vorig. Anschlag nach vff 181 lib. 9 ß 3 d belaufft ahne hauß, hoffstatt, höfflin und Gaden mit allen der. Gebäwen so vor dißem eine Apotheckh geweß. und gemeinlich die Städelische Apotheck genannt word. ist, alhie in d. Spießgaß. neben dem Guischardisch. Gewerbßhauß ein: und anderseit neben H Michael ingweilers deß Seidenhändlers seel. Erben, hind. vff weÿl. H Reinhadt Merckelbachß deß Specereÿ händlers seel. Erben stoßend gelegen – geschehen umb 165. lib

Femme du frapier Jacques Enderlé de Bâle, Salomé Kügler vend sa part

1649 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 527-v
(Protocoll. fol. 132.) Erschienen H Jacob Enderle der thuchmann und Burger Zu Basell alß Ehevogt Fr. Salomeen Küglerin, mit beÿstand H Hannß Jacob Hueckhen E.E. groß. Rhats Beÿsitzers und H Hannß Jacob Kuglers Treÿers ahne der Müntzen zu Straßburg alß ihr Fr. Salomeen nechst. Verwanthen
in gegensein Alexand. Röhmers deß Schuhmachers
ihr Fr. Salomeen Antheil so sich vff 182. fl. belaufft ahne hauß, hoffstatt, höfflin, und Gaden mit allen deren Gebäwen, so hiebevor eine Apotheck geweß. und gemeiniglich die Städelische Apoteckh genannt word. ist, alhie in der Spießgaß. neben dem Guischartisch. Gewerbß hauß ein und anderseit neben Weÿl. H Michael Ingweilers deß Seidenhändlers seel. Erben, hind. vff die Merckhelbachische Gewerbß behaußung stoßend gelegen, für freÿ ledig und eig. alß ihro Fr. Salomeen solcher Antheil in weÿl. Gottfried von Bronn deß Apotheckhers seel. Creditoren vßweißung assignirt worden seÿe – umb 135. fl.

Le cordonnier Alexandre Rœmer hypothèque sa maison pour pouvoir payer la part que lui a vendue Salomé Kügler

1649 (25. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 528-v
Erschienen Alexander Röhmers der Schuhmacher Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein deß Edel Vndt hochgelehrten H. Johann Ludwig Müegen dero recht. Doctoris Fürstl. Pfaltz. Newenburg. Und Birckhenfeld. geheimen Rhats auch der Ritterschafft im Undern Elsaß Sÿndici bekannt – schuldig seÿen 50. lib, daß Er damit H Jacob Enderle deß Thuchmanns Vnd Burgers Zue Basel eheliche Haußfraw Salome Kuglerin umb ihren ahne nachgemelter Behaußung habenden Antheil außkauffen undt befridig. möge, inmaßen dann Vermög der heüt dato Vffgerichteter Verschreibung würcklich bescheh. ist
darfür in specie Vnderpfand sein solle seine Behaußung mit allen deren Gebäwen, alhier in der Spießgaß. neb. dem Guischartisch. Gewerbß hauß ein: Und anderseit neben Weÿl. H. Michael Ingweilers deß Seÿdenhändlers seel. Erben, hinden vff die Merckhelbachische Gewerbß behaußung stosend gelegen, davon ein gewißer Antheil noch Verhafftet ist umb 150. lib H. Hannß Jacob Huckh. groß. Rhats Verwanth. Mehr ist die Behaußung noch verhafftet Vmb 30. lb per Rest Daniel Borschten dem Meßerschmidt ehevögtlicher weise

Anne Ringler veuve de Jean Henri Schmid, ancien assesseur des Quinze, vend sa part.

1650 (6. febr:), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 132-v
Erschienen H Johann Joachim Frantz Fünffzehen Secretarius alß Vogt Fr. Annæ Ringlerin weÿl. H Johann Henrich Schmid. dißer Statt geweßenen Fünff Zeheners nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin mit beÿstand H. Eliæ Brackenhoffers Treÿers gemeiner Statt Müntzen ihres dochtermanns
hatt in gegensein Alexand. Röhmers daß Schuhmachers bekannt, daß Sie Fr. Anna albereit am 11. Augusti nechstverwichenen 1649. Jahrs ihme Röhmern vffrecht verkaufft und zukauffen gegeben haben
ihr Fr. Annæ antheil ahne hauß, hoffstatt, höfflin und Gaden mit allen deren Gebäwen so hiebevor eine Apotheck geweß. und gemeiniglich die Städelische Apotheck genannt worden ist, alhie in der Spießgaß. neben dem Guischartisch. Gewerbßhauß ein: und anderseit neben weÿl. H Zachariæ Ingweilern dem Seidenhändlern, hind. vff die Merckhelbachische Behaußung stoßend gelegen, für freÿ ledig und eig. Und were dißer Verkauff und Kauff darinn auch die 4. fl. 6 ß 8 d seit Annunciationis Mariæ a° 1646. exclusive p. rato hieher gehörige hauß zinnß begriffen seind, Zugangen umb 51. fl. 4 ß

Marguerite Ringler femme de l’assesseur des Treize Jacques Baur vend sa part

1650 (1. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 507 f° 561
Erschienen der Ehrenvest- Fürsichtig Vnd hochweÿse H. Jacob Baur deß geheimen Regiments der Herren Treÿ Zehen im nahmen seiner mit weÿl. fr. Margaretha Ringlerin seel. erziehlter töchter
hatt in gegensein Alexander Römers deß Schuhmachers
den jenigen antheil so sich vff 46. fl. 7 ß 4 d belaufft ahne hauß, hoffstatt, höfflin und Gaden mit allen deren Gebäwen, so hiebevor eine Apotheck geweß. ist und gemeiniglich die Städelische Apotheck genannt word. ist, alhie in der Spießgaß. neben dem Guischardisch. Gewerbßhauß ein: und and.seit neben H Zacharia Ingweilern dem Seidenhändlern, hind. vff die Merckhelbachische Behaußung stoßend gelegen – umb 46. fl. 7 ß 4 d

Fils du cordonnier Jean Rœmer de Marbourg, Alexandre Rœmer épouse en février 1638 Elisabeth, fille du tailleur Georges Gress.
Mariage, cathédrale (luth. p. 406)
1638. Dominica Quinquagesimæ 4. Febr. Alexander Röhmer Von Marpurg d. Schumach. Johannis Röhmer Schuhmachers vndt burgers daselbsten hinderlasener sohn, Vndt J. Elisabeth Georg Greßen des Schneiders Vndt Burgers alhier e. tochter Eingesegnet Zinst. 12. Febr. (i 208)

Alexandre Rœmer devient bourgeois par sa femme quinze jours après son mariage
1638, 4° Livre de bourgeoisie p. 173
Alexander Römer Von Marpurg der Schuemacher Empfangt d. burgerrecht Von seiner haußfrauwen Elisabetha Georg Kressen deß Schneiders vnd burgers alhie Hinderlaßenen dochter vmb 8 gold fl. Ist noch ledigen Standts würd Zu Schumachern dienen. Jur. 28. Februarÿ 1638.

Alexandre Rœmer hypothèque la maison au profit du barbier Marx Philippe Hahn. En marge, quittance remise en 1675 au propriétaire Jean Georges Œhrlé.

1655 (16. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 194-v
Erschienen Alexander Römer der Schuhmacher Und Burger alhie
in gegensein H. Marx Philipß Hanen deß Barbierers – schuldig seÿe 75. lib
dafür in specie Underpfand sein soll hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren gebäwen & allhier in der Spießgaßen neben H. Zachariæ Ingweilern den Seÿdenhändler ein vnd And. seit neben der Guschardischen Gewerbß behaußung, hind. vf H Christoph Merckhelbach stoßend gelegen, so Zuvor verhafftet vmb 150. lb d Margarethæ Küglerin vnd dann Vmb 50. lb d H Johann Ludwig Müeg U. J. D. v. Chur Pfältz. geheimen Rhat sonst für ohnverhafftet, ledig vnd eig.
[in margine :] Erschienen herr Johann Georg Lemp der Apotecker alß deme die hierin verschribene Capital summ der 75. lb. d vermög der am 26. Aug. a° 1673. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgericht die Verschreibung gehörig seind, hatt in gegensein Hannß Georg Öhrle deß Schuhmachers alß ietzigen Possessoris hierinn gedachter behaußung (…) Act. d. 20. Aug. a° 1675.

Alexandre Rœmer hypothèque la maison au profit de la fondation d’Anne Catherine Schlagmann

1656 (8. 8.br.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 500-v
Erschienen Alexander Röhmer der Schuhmacher
in gegensein deß Wohl Ehrwürdig Wohlgelehrten H M: Georg Christoph Allgäwers alß Pfarrherrn der Kirch Zu St. Thoman wie auch der Ehrwürdig- wohlgelehrten H. M. Johann Scheuringß und H M. Johann Rudolph Bechtoldts alß Diaconorum besagter Pfarrkirch Zu St. Thoman mit beÿstand H Frantz Christoph Caroli, Fünffzehen Secretarÿ und H Marx Philipß Haanen deß Barbierers beed. alß Kirchen Pfleger mehrgemelter Kirch – schuldig seÿen 200 Pfund auß weÿl. Fr. Annæ Catharinæ Schlagmännin seel. legat
(…) sondern auch all übriges, so der Debitor ahne seiner alhie in der Spießgaßen gegen der Engelisch. Apotheck gelegenen Behaußung, anderwertz ahne sich erkaufft hatt, hiemit Zum special Unterpfand constituirt

Alexandre Rœmer hypothèque la maison au profit de la tribu des Cordonniers.

1669 (22. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 536 f° 273-v
Erschienen H Alexand. Römer der Schuhmacher
in gegensein H Hannß Sebastian Gerlach deß Schuhmachers alß Zunfftmaÿsters E.E. Zunfft der Schuhmacher – schuldig seÿe 75. Pfund pfenning
Unterpfand sein solle hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der Spießgaß einseit neben H Martin Andres König dem handelßmann, anderseit neben H Emanuel Fischern dem huetstaffierern, hind. vff H David Meÿern den Specreÿhändlern stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hannß Georg Ohrle alß ietzigen Possess. hierinn gedachter behaußung (quittung) Act. d. 19. Aug. a° 1676

Marc Philippe Hahn cède au pharmacien Jean Georges Lemp l’obligation passée à son profit par Alexandre Rœmer en 1655.

1673 (26. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 476-v
herr Marx Philipps Hahn E.E. Kleinen Rhats beÿsitzer
in gegensein herren Johann Georg Lempen deß Apotheckers
75. lb Capital so weÿl. Alexander Römers deß Schuhmachers nunmehr seel. nachgelaßene Kinder und Erben nach Innhalt der am 16. Martÿ Anno 1655. in der Cancelleÿ Contract stuben uffgerichteter Verschreibung, Vor ihrer alhier in der Spießgaßen gegen der Scheidischen Apotheck gelegenen behaußung (…) zugeben obligirt – umb 75. lb

Le tuteur des enfants d’Alexandre Rœmer hypothèque la maison au profit du pharmacien Jean Jacques Scheid. En marge, quittance remise en 1676 au propriétaire Jean Georges Œhrlé.

1673 (30. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 599
Caspar Römer der Schuhmacher alß Vogt weÿl. herren Alexander Römers deß Schuemachers nunmehr seel. nachgelaßener Kinder
in gegensein herren Johann Jacob Scheidten deß Apotheckers und E.E. Policeÿ Gerichts beÿsitzers – schuldig seÿe 75. lb
Unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Spießgaß einseit neben der Reichßhofferischen Behausung, anderseit neben H. Emanuel Fischer dem huetstaffirer, hinden uff David Bilger den weißbecken stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hannß Georg Öhrle deß Schuhmachers und büttels uff der Schuhmacher Zunfft Stuben alß ietzigen Possessoris hierin gedachter behaußung (quittung) Actum den 30. Aug. a° 1676.

Les enfants et héritiers l’Alexandre Rœmer vendent la maison à Jean Georges Œhrel, cordonnier et huissier à la tribu des Cordonniers

1674 (19. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 664-v
Johann Römer der Schuhmacher für sich selbsten, Paul Römer der Nagelschmidt alß Ehevogt Susannæ Römerin, herr Marx Philipp Hahn alß auß E.E. Kleinen Rhats mittel ahne statt Annæ Elisabethæ Römerin, hannß Thoman Strobels deß Barbierers zu Marpurg Eheweibs hierzu insonderheit deputirter, und dann Caspar Römer der Schuhmacher alß Vogt Annæ Mariæ, Philipps und Annæ Salomeen der Romerischen geschwisterd, alle weÿl. Alexander Römers deß Schuhmachers nunmehr seel: nachgelaßene Kinder
in gegensein Hannß Georg Öhrle deß Schuemachers und büttels uff der Schuhmacher Zunfftstuben
hauß, hoffstatt und höfflin mit allen deßen Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Spießgaßen einseit neben weÿl. herrn Johann Christoph Reichßhoffers E.E. Großen Rhats nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern, anderseit neben Emanuel Fischer dem huetstaffirern hinden uff David Meÿen den Specereÿ händlern stoßend gelegen, davon gehend iährlichen termino Mich. 8. lb widerlößig mit 200. lb den Jeweiligen Herrn Pastoribus und Diaconis beÿ der Pfarrkirchen Zu St. Thomæ, so dennenselben Von weÿl. frawen anna Catharin Schlagmännin nunmehr seel. legirt worden, so seÿe solche behaußung auch noch umb 75. lb E. E. Zunfft dder Schuhmacher, Item umb 75. lb. Herrn Johann Georg Lempen dem Apotheckern, so dann umb 75. lb in Zweÿen Posten, herren Johann Jacob Scheidten dem Apotheckern Verhafftet – umb 325. lb

Fils du cordonnier Jean Ehrlé, Jean Georges Ehrlé épouse en 1652 Barbe, fille du salpêtrier Jean Schmidt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 23, n° 15)
1652. Hans Geörg Ehrle Junger Schuhmacher hans Ehrle des Schuemachers vnd Burgers ehel. sohn nach gelassener ehelich. C*dt Bars Schneiders des Ohlmanns Stieffsohn, Vnd Jungfr. Barbara Johann Schmiden gewesenen Salpeter Sieders auch Burgers alhie. aderant ex parte sponsa Joseph Badi der Saltz Messer, Schott Garten Mann Vogt, Cop.zu St. Wilhelm d. 22. Junÿ(i 36)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 54 n° 22) Dominica Trinitatis Hanß Georg Ehrlin der Schuhmacher vndt burg. alhie, Hanß Ehrlins gewesenen burgers vndt Schneiders alhie hiinderlaßener ehelicher Sohn, vnd Jungfer Barbara Hanß Schmidten des Salpeter sieders vnd geweßenen burgers alhie hinderlaßene tochter, Sind Copulirt word. Mont. d. 21.t Junÿ Zu St. Wilhelm (i 65)

Jean Georges Ehrlé devient échevin à la tribu des Cordonniers
1679 Conseillers et XXI (1 R 162)
H. Joh: Georg Ehrle wirdt Schöff E. E. Zunfft der Schuhemacher. p. 449. (Mittwochs den 7. Januarÿ 1680)
1674, Protocole des Quinze (2 R 90) 266 Johann Georg Öhrlen [pt° Pfundzolls]

Jean Georges Ehrlé et Barbe Schmidt font un testament en faeur de leurs enfants. Ils ordonnent en particulier un logs pour que leur fils Jean Jacques poursuive ses études.
1682 (12. 8.bris), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Testamentum inter Liberos & Herrn Johann Georg Ehrlen, lederhändlers, und & Frawen Barbaræ Ehrlenin gebohrne Schmidin beede Ehe Personen vnd burgers in Straßburg. Mont. d. 12. 8.bris aô 1682. abends Zwischen 5. et 6. Uhren beÿ 2. lichtern
persönlich erschienen seind der Wohl Ehren vest vnd vorgeachte herr Johann Georg Ehrlen, Lederhändler und beneben Ihme die Viel Ehren vnd Tugendsame Fraw Barbara Ehrlinin gebohrne Schmidin, beede Ehe Personen und burgere allhier Zu Straßburg, gehenden vnd stehenden, jedoch sonderlich der herr etwas blöden vndt Krancken leibes, beede aber von der Genade des allerhöchsten guter verständiger Sinnen, richtiger vernunfft, Gespräch vnd wißens (…)
fürs andere, die einsetzung der Erben eines Jeden formblich Testaments hauptstück ist, als wollen beede testirende Personen Zu Ihren ungezweiffelten Erben Instituirt und eingesetzt haben Ihre noch lendende fünff liebe Kinder vnd der Verstorbenen Tochter gelaßenes Söhnlein, Ihr auch Liebes Enckelein nahmentlichen Fr. Barbaram Wernerin gebohrne Ehrlinin des Ehrengeachten hannß Adolph Werners Schuhmachers vnd burgers allhier haußfraw, Johann Jacob Dürren weÿl. Ursulæ Ehrlinin seel. mit dem Ehrengeachten Meister Jacob Dürren dem Schuhmacher v. b. allhie erzeügtes vnd nachgelaßenes Söhnlein, Jgfr. Annam Mariam, Elisabetham, Margaretham vnd Johann Jacoben alle fünff geschwisterige die Ehrlen vnd der Verstorbenen Weÿl.& seel. gelaßenes Söhnlein auch beeder Ehe Personen Liebe Kinder vnd Enckelin, Zu Sechß gleichen portionen und Antheilen (…)
Schließlichen wollen beede testirende Ehe Personen vnd zwar jedes Zur helffte Ihrem einigen Sohn Johann Jacob Ehrlen wofern derselbe seine Studia dergestalten fleißig fortsetzen werde, daß Er Magistriren könte, oder aber seinen Cursum Philosophicum absolvirt haben wird, Zu einer wohlgemeind. beÿhilff alß ein Prælegat anverschafft haben 100 Gulden (…)
Alles Zugangen vnd Beschehen on der Königlichen freÿen Statt Straßburg in einer ane der lang. Straß vnd Schuhmacher Gaß gelegenen, beed. testirenden Ehe Personen eigenthümlich zuständig. behaußung dero obern vordern stuben auf die Straß sehend, Montags den 12. Octobris abends Zwischen 5. et 6. Uhren aô 1682.

Le marchand Jean Georges Ehrlé meurt en 1693 en délaissant six enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans sa maison Grand rue. La succession se monte à 4 792 livres.
1693 (22.4.), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 7)
Inventarium über Weÿland des Ehrenvesten, fürsichtig vnd Weÿßen Herrn Johann Georg Ehrle, Geweßenen Handelßmanns vnd E. E. Großen Raths alten beÿsitzers auch Burgers alhier, nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1693.
Inventarium vnd Beschreibung, aller der jenigen Haab, Nahrung vnd Güttere, Liegender vnd Vahrender, Keinerleÿ ausgenommen, so Weÿland des Ehrenvesten, fürsichtig vnd Weÿße Herrn Johann Georg Ehrle, Geweßener Handelßmann, E. E. Großen Raths alter beÿsitzer vnd Burger alhier, nunmehr seel. nach seinem am 30. Martÿ nechsthin Genommenen tödlichen hindritt, hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg den 22. Aprilis et Seq. Anno 1693.
Der verstorbene H. Rathh. seel. hat Zu Erben verlaßen, wie volgt 1. Weÿland frawen Barbaræ Ehrlerin seel. mit Meister Hanß Adolph Wernern dem Schuhmacher vnd burgern alhie ehelich erzielte 2 Kind. nahmens Annam Mariam und Friderich die Werner, dero Geschworner Vogt H. Jacob Schlachtmann Schuemacher vnd burger allhier, so in Person Zugegen wahr, in einen Stammtheil, 2. Weÿland Frawen Ursulæ Ehrlerin seel. mit Meister Jacob Dürren dem Schuhmacher vnd burger alhier, ehelich erzeügtes Sohnlein, Hanß Jacob Dürren, deßen Geschworner vogt H Johannes Eckerlin der Schuhmacher vnd burger alhier, so beÿ dem Geschäfft gegenwärtig war, in dem andern Stammtheil. 3. Fraw Annam Mariem Gebohrne Ehrlerin, Herrn Conrad Caspar Mergenbaums des handelßmanns vnd burgers alhier Geliebte Ehegattin, welche nebens dero Ehevogten in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, in den dritten Stammtheil, 4. Fraw Elisabetham Ehrlerin, H. Gottfried Röderers Gerbers vnd Lederbereiters burgers alhie geliebte Ehefrauen, so beede Zugegen wahren, in den 4.ten Stamtheil, 5. Fraw Margaretham Ehrlerin, H Andreß Schäffers deß Schuhmachers vnd burgers alhier, Eheliche hauß Fraw, So gleichfalls beede dem Geschäfft beÿgewohnt, in den 5.ten Stamtheil, 6. Herrn Magistrum Johann Jacob Ehrle, treweÿfferigen Selsorgers vnd Pfarrherrn beÿ der Gemeind Quatzenheim, So in Person Zu gegen wahr. Alle respectivé eheleibliche Kinder vnd Enckele
Copia Eheberedung, Copia Testamenti, Copia Codicilli, Copia Nach Disposition
In einer alhie In der Langen Straß alhier Gelegen in dieße Verlaßenschafft gehörig: vnd deßwegen hernach fol: beschriebener behaußung, volgeder maaßen befunden
(f° 12) Eigenthumb ahne Einer Behaußung So theÿlbahr. Zweÿ heüßer (…)
(f° 17) Ergäntzung der Erben abgangen Unveränderten Gutts – Inhalt deß über weÿland frawen Ursulæ Böhlerin des seel. verstorbenen herrn Rathherrn Mutter seel. Verlaßenschafft, durch H. Christoph Schüblern Notarium in Anno 1666. Verfertigten Theÿl Registers
In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dießen Gemachen, In der obern Vordern Stuben, Im Haus Öhren, In der Obern Wohnstuben, O, der Stub Cammer, Auff dem Gang, In dem Hindern Stüblein, Im undern Haus Öhren, In der Obern Stuben, In der Undern Kuchen, In H Doctoris Schmidten behaußung
Ohnvorgreifflich Summarischer Calculus dießer Verlaßenschafft, Sa. haußraths 178, die frucht 33, vaß und wein 60, Silber 35, Guldene Ring 14, Baarschafft 288, Capitalia 2997, Behaußung 1125, Activ Schulden 60, Summa summarum 4792 lb
Stall summ 4792 lb

Barbe Schmidt meurt en 1697. La succession se monte à 3 526 livres.
1697 (20.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 5)
Inventarium vnd Beschreibung aller Haab, nahrung vnd Güetere, so Weÿl. die Ehren vnd tugendreiche Fraw Barbara Ehrlerin gebohrne Schmidin, weÿl. des Ehrenvesten, Vorachtbahren vnd Weißen Herren Johann Georg Ehrlens, geweßenen Lederhändlers vnd E.E. Großen raths alhier alten beÿsitzers nachgelaßene fraw Wittib nunmehr seel: nach ihrem Montags den 12. Augusti Jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenem tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg dinstags den 12.ten Augusti Anno 1697.
Die abgeleibte Fraw seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen 1. Weÿland frawen Barbaræ Ehrlerin seel. mit Meister Hanß Adolph Wernern dem Schuemacher vnd burgern alhie ehelich erzielte 2 Kind. nahmens Annam Mariam und Friderich die Werner, dero Geschworner Vogt der Ehren vorgeachte vnd wohlachtbare Herr Michel Äckerlin Kappenmacher vnd burger allhier, so benebens dero vattern dem geschäfft persönlich beÿgewohnt, 2. Weÿl. Frawen Ursulæ Ehrlerin seel. mit Mstr Jacob Dürren dem Schuemacher vnd burger alhier ehelich erzeügtes Sohnlein, Hanß Jacob Dürren, deßen geschworner vogt H Johannes Äckerlin der Schuhmacher vnd burger alhier, so beÿ dem Geschäfft gegenwärtig war. 3. Weÿland frawen Annæ Mariæ Ehrlerin seel. mit H Conrad Caspar Mergenbaum dem handelßmann vnd burgern alhier ehelich erzeügtes döchterlein Mariam Barbaram, deßen geschworner vogt der Ehrenhaffte Meister Andreas Schäffer der Schuemacher, weilen er aber beÿ diesem Geschäfft Ehevögtlicher weiß selbsten interessirt, als ist inn deßen nahmen der Ehrenvest und vorgeachte Herr Stephan Amberger der ohlmann vnd E. E. Kleinen Raths ietzmahliger beÿsitzer, so hierzu in specie als theilvogt erbetten, vnd den Eÿdt præstirt Gegenwärtig Gewesen. 4. Fraw Elisabetham Ehrlerin seel. Caspar Böringers des Jüngern Rothgerbers vnd burgers alhie geliebte Ehewürthin, welche nebens dero haußwürth dieser Inventation persönlichen beÿgewohnt, 5. Fraw Margaretham Ehrlerin H Andreß Schäffers Schuemachers vnd burgers alhier eheliche haußfraw so gleichfalls neben ihrem Ehemann Zugeg. gewesen vnd dann 6. Herrn M. Johann Jacob Ehrlen treweÿfferig. Pfarrers zu Heiligenstein, so gleichfalls in Person Zugegen war, Alle der verstorbenen frawen seel. mit eingangs ernandtem ihrem vorhin verstorbenen haußwürth seel. respectivé ehelich erzeugte Kinder vnd Enckel vnd ab intestato zu sechs gleichen Stammtheilen verlaßene Erben.

In einer alhie In der Statt Straßburg in der Straßen beÿ der Ketten gelegen vorernandtem H. Conrad Caspar Merg.baum Gehörig. behaußung ist befunden worden wie volgt
In der Cammer A, In der Cammer B, In die Stuben, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Auff dem Gang
Abzug in dieses Inventarium gehörig, Sa. haußraths 103, Sa. wein vnd vaß 13, Sa. Silbers 25, Sa. Guldenen Ring 12, Sa. baarschafft 88, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3218, Sa. Schulden 64, Summa summarum 3526 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3497 lb
Wÿdemb So die abgeleibte Fraw seel: von Weÿl Herrn Johann Georg Ehrlen E. E. groß. Raths alten beÿsitzern ihren haußwürth seel. ad dies vitæ Zugenießen gehabt. Vermög eines durch H. Johann Friderich Redwitzen den Notarium in Anno 1693 auffgerichtet (…)
Extracts Auß nechst vorgemelter beeder Eheleuth mit einander vor obernantem H Notario Redwitzen den 9. 8.br. Ani 1691 auffgerichteten Codicilli
fernere Testamentliche Disposition den 19. Februarÿ Anno 1694. (…) den inhalt dero am 17. Aprilis Anno 1690 und 9. Octobris Anno 1691. coram me (…) geordnet und auffgerichteter respectivé Testament und Codicilli zum Cräfftigsten Confirmirt – Signatum Straßburg den 2. Septembris A° 1697, Johann Friderich Redwitz, Nots.

Jean Georges Ehrlé vend la maison à l’orfèvre Gabriel Waldeck en présence de son beau-frère batteur d’or Matthias Kallhardt moyennant 1 100 livres.

1680 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 549 f° 56
Herr Hannß Georg Öhrle der Schuhmacher
in gegensein Herrn Gabriel Waldeckh deß Goltarbeiters
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deßen gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und gerechtigkeiten, alhier in der Spießgaß, einseit neben weÿl. herrn Johann Christoph Richßhoffers E.E. Großen Rhats geweßenen Beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern, anderseit neben Emanuel fischer dem huetstaffierer, hinden uff Davidt Meÿer den Specereÿ händler stoßend gelegen, davon gehend iährlichen term. Mich. 8. lb d widerlößig mit 200. lb denen Jeweiligen herren Pastoribus und Diacones beÿ der Pfarrkirchen zu St. Thomæ, so denenselben Von weÿl. Anna Catharina Schlagmännin nunmehr seel. legirt worden – umb 900. lb
Darbeÿ geweßen herr Mathis Kallhardt der Goltschlager deß Kaüffer Schwäger Vatter

Fils de Gabriel Waldeck (orfèvre, assesseur au Petit Sénat et prévôt de la Tour aux deniers), Gabriel Waldeck épouse en 1661 Agnès, fille du batteur d’or Matthias Kallhardt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 50, n° 38)
1661. Dnicis XXII et XXIII 10 Novembr. H Gabriel Waldeck, der Jüngere, Gold Arbeitter, H Gabriel Waldeck auch Goldarbeiters E. E. Kleinen raths gewesen. Beÿsitzers vnd d. Zeit auff allhiesigen Pfenningthurn Vorsitzend. Dreÿer Ehelich Sohn, Et Jgfr. Agnes H Matthæi Kallhardts, Goldt Schlagers v. b. alhie eheliche Tocht. Cop. Dienst. 19. febr. (i 42)

Gabriel Waldeck se remarie en 1670 avec Anne Marie, fille du marchand Jean Charles Strintz
Mariage, cathédrale (luth. f° 181-v, n° 40)
1670 Dom. XIV. post Trin: Zum 2. mahl Hr Gabriel Waldeck der Goldtarbeiter und Burger alhier, Jfr. Anna Maria Hr Johann Carl Strintz handelßmanns und Burgers alhie ehel. T: Donnerstags den 15.t 7.bris Münster (i 134)

Gabriel Waldeck meurt en 1694 en délaissant une fille de son premier mariage et quatre du deuxième. La masse propre à la veuve est de 736 livres. celle propre aux héritiers de 736 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 306 livres

1694 (19.4.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 1) n° 40
Inventarium Vnd Beschreibung Aller der Jenigen Haab, Nahrung undt Güthere, Liegender vnd vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿlandt der Wohl Ehrenvest Kunstreiche vndt Wohlgeachte Herr Gabriel Waldeckh, geweßener Goldtarbeiter vndt burger allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 23.ten Januarÿ dießes lauffenden 1694.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß abgeleibten v. nun in Gott ruhenden Herrn seel. mit hernach benambster deßen hinderlaßener Fraw Wittib wie auch deren erster ehe mit weÿl. der Viel Ehren vnd tugendreich. fr. Agnethæ gebohrner Kahlardin ehelich erzeugter döchter, beÿständlich derselben respectivé herren Ehe: vnd geschwornen Vogts fleißig inventirt vnd ersucht durch die Viel Ehren vndt tugendreiche fraw Annam Mariam gebohrne Strüntzin die hinterbliebene Fraw Wittib mit assistentz deß Ehrenvesten, Kunstreichen vnd Wohlvorgeachten herrn Friderich Schellen Silberarbeiter vndt burgers allhier, Ihres geschwornen herrn Curatoris und Vogts (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Montags den 19.ten Aprilis Anno 1699.
Der Verstorbene Herr seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Fraw Agnetham Bäerin gebohrne Waldeckin H. Joseph Bäeren vornehmen handelßmanns vnd burgers allhier geliebte haußfrauw, welche der verstorbene seel. mit weÿl. frawen Agnethæ gebohrner Kahlhardin in erster Ehe ehelich erzeugt, Welche auch in persohn mit beÿstandt Ihres gebiebten Eheherrns dem Geschäfft beÿgewohnt.
2. Fraw Susannam Catharinem Seüpelin gebohrne Waldeckin, deß Ehrenvest vnd Kunstreichen H Daniel Seüpels vornehmen Silberarbeithers vnd burgers allhier hertzgeliebte Ehefrau so auch persönlich mit assistentz Ihres Eheherrens vorernannt, zugegen geweßen, 3. 4. 5. Jgfr. Mariam Dorotheam, Jgfr. Mariam Salomea und Mariam Ursulam die Waldeckin welche mit beÿstand des Wohl Ehrenvesten undt Kunsterfahrenen H Jacob Oberlins Silberarbeithers vnd burgers allhier, dero geschwornen Vogts auch in persohn Zugegen gewest. Vndt hat vorstehene vier letztere Kinder der verstorbenen seel. mit obernanter Wittib ehelichen erzeugt.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spießgaßen gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft befunden worden
Hültzen cnd Schreinwerck. Auff dem Obern Bühnel, Auff der ohneins obersten bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, Vor dießen Gemachen, In der Cammer C, In der Cammer D, Vor dießer Cammer, Im Schnecken Kammerl. In der Cammer E, In der Cammer F, Vor dießen Cammern, In der Wohn Stub, In der Kuchen, Vor dießer Kuchen, Im Speiß Cämmerlein, Im Laden Stübel, In dem vndern haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (T.) Item Eine Behaußung, Hoffstatt vndt Klein Höfflein mit all vbrig deren Gebäwen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten vndt Gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg in der Spieß gaßen einseith neben weÿl. H Rathh. Johann Christoph Reichßhoffers seel. nachgelaßenen Kinder vnd Erben, anderseith neben Herrn Emanuel Fischern dem huthstaffieren vndt burgern allhier, hinden auff herrn Daniel Bruchen den Handelßmann allhier stoßendt, davon gehen Jährlichen termino Michaelis 8. lb wider lößig mit 200. lb d. den Jeweiligen Pastoribus vnd Diaconis beÿ der Pfarrkirchen Zu St Thomæ so derenselben von weÿl. Anna Catharina Schlagmännin nunmehr seel. legirt worden sonsten gegen männiglichen freÿ ledig vndt eigen, vndt hiehero vber die vorstehende beschwerde von allhießig geschwornen Werck Meistern crafft dero Abschatzung sub dato d. 20. April 1694. æstimirt vndt angeschlagen worden für vnd vmb 550 lb.
Darüber besagt j. teutscher perg: Kauffbr. mit der St. St ang. Kl. Contract Insiegel verwahrt, deßen datum den 22. Jan A° 1680. mit N° 5 notirt. Dabeÿ ferner 6 verschiedene alte perg. teutsche Kauffbrieff deren der eine mit Lit. C. d. cndere mit Lit. D. d. dritte mit Lit. E. 4.te Lit F. 5.te Lit G v. 6. mit N° 5 notirt, sambt 4 verschiebenen Kl. Rhats bescheid so mit N° 1 notirt seindt.
Ergäntzung der Fraw Wittib abgangenen unveränderten Guths. Vermög eines vber deß verstorbenen herrn seel. vndt der Fraw Wittib in den Ehestandt gebrachten Nahrungen, durch weÿl. H Christoph Schüblern Notm. vnd E. E. Großen Raths allhier geweßenen Alten beÿsitzern in A° 1670. auffgerichteten Inventarÿ hat man der fr. Wittib zuergäntzen wie volgt.
Conclusio finalis Inventarÿ 3120 lb
Summarischer Calculus. der Wittib Vermögen, Sa. haußraths 33, Sa. Silber Geschirrs 8, Sa. baarschafft 21, Sa. Pfenningzinß hauptguths 24, Sa. Ergäntz. Rest 597, Summa summarum 736 lb
Der Erben guth, Sa. haußraths 208, Sa. Wein vnd Vaß 3, Sa. Silbers 55, Sa. Guldener Ring 66, Sa. baarschafft 52, Sa. Pfenningzinß hauptgüter hptguth 450, Sa. Erg. Rest 2233, Summa summarum [3066]
Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 158, Sa. frucht 15, Sa. Wein v Vaß 8, Sa. Werckzeug 10, Sa. Silbers 799, Sa. Guldener Ring 667, Sa. baarschafft 96, Sa. behaußung 550, Summa summarum 2306 lb
Wÿdem denen Erben Eÿgenthümblich Zuständig. H. Josias Dieffenbecher der Silberarbeiter undt burger alhier Zu Straßb. geneußt von weÿl. der Viel Ehren vnd tugendreichen Fr. Susannæ Mariæ gebohrner Friderichin seiner ersten haußfrawen seel. ein lebtägigen Wÿdumb (…)

Gabriel Waldeck meurt à l’âge de 60 ans et 6 mois le 23 janvier 1694. Le pasteur note le nom de ses parents, la date de ses deux mariages, le deuxième trois ans après la mort d’Agnès Kallhardt.
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. reg. 1687-1700, f° 81-v)
1694. d. 23. Jan. Starb hr. Gabriel Waldeck der goldarbeiter v. burger alhier, ætat. 60. iahr vnd 6 monath. sein Vatter war weÿl. Hr Gabriel Waldeck goldarbeiter V. burger alhier die Mutter war weÿl. fr. Susanna Henin. Aô 1662 d. 18. 9.bris Hatt er sich verheurathet ahn Jfr. Agnes, Hrn Mathias Kallhart des goldschlagers v. burgers allhier ehl. Tochter, Nachdem ihm solches Aô 1666. d. 23. Jan: mitt todt abgang. hatt er sich aô 1670. d. 15. 7.bris verheurathet ahn Jfr. Annam Maria, Hrn Johann Carl Strintzen, geweßenen Specereÿ händlers v. burgers alhier ehl. Tochter mitt solches in d. Ehe gelebt biß an sein Seel. endt, wurde d. 25. eiusd. begraben nach S. Helenen nach dem ihm Zuvor in d. Kirch Zum Jung. S. Peter parentiret worden von mir Johann Heupelio Past. Neopetr. [unterzeichnet] Joseph Bäer alß älterer tochtermann, Daniel Seuppel Als dochterman (i 88)

La veuve et les enfants de Gabriel Waldeck louent une partie de la maison au perruquier Antoine Pivot.

1694 (5.8.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 596
H. Friderich Schell, der Silberarbeiter alß vogt Weÿl. H. Gabriel Waldecks des Goldarbeiters nun seel. hinterlaßener wittib, Nahmens Annæ Mariæ gebohrner Strintzin, So dann H. Jacob Oberle auch Silberarbeiter, als vogt ged. Hn Waldecks seel. hinterlassener Kinder
in gegensein Hn Anthoine Pivot, des Perruquenmachers und burgers allhier, mit beÿstand Charles Nodau commis dans les Etapes du roy, seines Schwagers
entlehnt, in ged. Waldeckischen Wittib und Kinder allhier in der Spießaß gegen der so genandten Scheidischen Apothec über gelegenen behaußung sich befindlichen Laden, worinn ein offen und alßo als ein stub Kammer gebraucht werd. sambt dem Küchel darneben, doch nun daß d. Entlehner sich des Herds, der darinn ist, sich bedienen und den offen Wärmen möge, im übrig. aber ohne nachtheil der Verleihend. wittib als welche die Äß die auch allda ist, sich expresse reservirt, derselben sich zu bedienen, wie und wann sie willl, So dann ein Plätzlein ohngefähr ein halb fud. holtz zu legen, alles auff ein jahr lang von Künfftig Eilfften dießes Monaths anzurechnen

Vente de meubles provenant de la succession de Gabriel Waldeck
1695 (21.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 2) f° 62
Verkauff und Looß Registerleins Inhaltend alles dasjenige, so mann abe den verkaufften haußraths posten erlößt, welche Jgfrn. Mariæ Dorotheæ, Jgfr. Mariæ Salomeæ vndt Jgfr. Mariæ Ursulæ, beÿ weÿl. des Wohl ehrenvesten vnd Kunstreichen herren Gabriel Waldecks geweßenen Goldarbeiters vndt burgers allhier zu Straßburg, Ihres geliebten Vatters seel. Verlaßenschaffts abtheilung zugefallen, wie solche zu endt stehendem dato in beÿsein des Wohl Ehrengeachten und Kunstreichen herrn Jacob Oberlin vornehmen Silberarbeithers vnd burgers allhier deroselben geschwornen Curatoris, wie auch der viel Ehren und tugendreichen frawen Annæ Mariæ Waldeckin gebohrne Strintzin ihrer geliebten Mutter (…)
Actum in fernerem gegenseit H. Johann Ludwig Schellen Silberarbeitehers und burgers allhier der Waldeckischen Fraw Wittib geordneten H Vogts Montag den 21. febr. et Seq. Anno 1695.

L’orfèvre Daniel Seupel et sa femme Susanne Catherine Waldeck rachètent les parts de la maison et en deviennent seuls propriétaires.

1695 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 475
Fr. Anna Maria geb. Strintzin weÿl. H. Gabriel Waldecks gewesenen Goldarbeiters sel. nachgelaßener Wittib mit beÿstand H. Friderich Schellen, deß Silberarbeiters Ihres Curatoris, Ferner Agnes geb. Waldeckin, H. Joseph Bähren, deß handelßmanns haußfrau, mit beÿstand ihres Ehevogts, So dann H. Jacob Oberle, der Silberarbeiter alß Vogt obged. H. Waldecks nun sel. nachgelaßene noch lediger Kinder
in gegensein H. Daniel Seupels, deß Silberarbeiters, und Fr. Susannæ Catharinæ geb. Waldeckin
dreÿ Zehn Fünff Zehende theil an einer behaußung, höfflein und dero hoffstätten mit allen deren Gebäuen, Rechten und Zugehördt, allhier an der Spießgaß, einseit neben der Richhofferischen behaußung, anderseit neben H. Emanuel Fischer dem handelßmann, hind. auff H. Daniel Bruchen dem handelßmann, stoßend geleg. welche behaußung umb 200 Pfund obged. H. Waldecks seel. dreÿ noch ohnverheurathet. töchtern verhafftet – umb 1250 pfund
[in margine :] Erschienen Maria Dorothea geb. Waldeckin, eines von denen hiergedachten 3. Waldeckischen ledigen Kindern Johann Niclaus Wagenmanns des Küffers ietzmahlige Haußfrau (Quittung), den 20. oct. 1701

Fils du marchand de vins Matthieu Seupel, l’orfèvre Daniel Seupel épouse Susanne Catherine Waldeck en 1691 : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire ; célébration
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest und Kunsterfahrenen herrn Daniel Seüpel, Silberarbeiter, weÿland deß Ehrenvest, Fürsichtig und Weisen herrn Mathæi Seüpels, E: E: Großen Raths alhie Zue Straßburg alten beÿsitzers Eheleiblichem Sohn als hochzeitern an einem, So dan der Viel Ehren: und Tugendbegabten Jungfrauen Susannæ Catharinæ deß Ehren Vorgeachten undt Wohlachtbaren herrn Gabriel Waldecks berümten Goldarbeiters und burgers alhie Zue Straßburg, Ehelicher dochter, alß hochzeiterin am andern Theil (…) So beschehen und Verhandet inn der Königlichen freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 14. Septembris St: N: Anno 1691 [unterzeichnet] Ich Daniel Seuppel bekenne wie ob stehet Als hochzeiter, Ich Susanna Chatharina Waldeckin bekenne wie ob stehet Als Hochzeiterin, Gabriel Waldeck Alß der hochzeiterin Vatter bekene Vie obsteht

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 31)
1691. Domin: XVI et XVII post Trinit. proclamati sunt hr. Daniel Seupel der Silberarbeitter allhier weil. herrn Mattheus Seüpel deß Weinhändlers v. brg. E. E. großen rath alhier alter beÿsitzers nachgel. ehl. Sohn, Jfr. Susanna Catharina Hrn Gabriel Waldeck deß goldarbeitters v. burgers alhier nachgel. tochter, Copulati sunt Mittw. d. 10. 8.bris [unterzeichnet] Daniel Seupel Als Hochzeitern Susanna Chatharina Waldeckin Als Hochzeiterin [in margine, † hic 1748 d 4 Jul – † hæc 1746 d 23. Mart.] (i 33)

Daniel Seupel et Susanne Catherine Waldeck hypothèquent la maison au profit de l’hospice des Vérolés

1711 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 584 f° 40-v
Daniel Seüpel silberarbeiters und Susanna Catharina geb. Waldeckin zwar diese beÿständlich Abraham Habrechts Klein Uhrenmachers und Exsenatoris und Johann Philipp Bähren hutstraffierers Ihrer Vettern
in gegensein /:tit:/ herrn Johann Jacob Richshoffers XV.ers als Pflegers und H. Johann Paul Tromer Not. publ. alß Schaffneÿ Verwesers des Stiffts blater haußes – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behaußung höfflein und hoffstatt mit allen gebäuen, rechten und zugehörden ahne der Spießgaß, einseit neben der Richshofferischen Gewerb behausung anderseit neben Johann Adam Müller jun: handelßm. hinten auf h. Michael Fröreißen Exsen:

Daniel Seupel et Susanne Catherine Waldeck hypothèquent la maison au profit de l’orfèvre Charles Baldner

1712 (ut ante [11. Apr.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 281
Daniel Seupel schuemacher und Susana Cath: geb. Waldeckin beÿständlich Joh: Niclaus Wagenmanns Kiefers und Joh: Heinrich Waldeck klein uhrenmachers
in gegensein Carl Baldners goldarbeiters – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Spießgass, einseit neben Storcke anderseit neben Müllern gelegen

Daniel Seupel et Susanne Catherine Waldeck hypothèquent la maison au profit de Catherine Büchel née Merckel

1716 (12.3.), Chambre des Contrats, vol. 572 (Protocoles) f° 10
Johann Daniel Seüpel Silberarbeiter Und Susanna Catharina geb. Waldeckin mit beÿstand Joh: Sebastian Eckels Glaßers Und Joh: Niclaus Wagenmanns Küffers
in gegensein Frn. Catharina Büchelin geb. Merckelin Wittib mit beÿstand hrn Johann Friedrich Ösingers U. J. Ddj und E.E. Kleinen raths Referenten Ihres H. Curatoris – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Hauß Hoff, Hoffstatt cum appertinentÿs allhier in d. Spießgaß einseit neben dem richshofferischen Gewerbs hauß anderseit neben Burger Handelsmann hind. auff d. froreisenische Hauß stoßend

Daniel Seupel loue une partie de la maison au perruquier Jean Philippe Wittmar

1721 (1.2.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 72
Daniel Seüpel Silberarbeiter
in gegensein Joh. Philipp Wittmars Perruquenmachers
in sein Seupels in der Spießgaß gelegenen wohnbehausung Eine Stub Stubkammer und Kuchen auff dem zweÿten stock, So dann auf dem vierdten stock dreÿ Kammern sambt einem beschloßenen keller, auff 2 jahr lang anfangend auff Mariä Verkündigung nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 20 lb

Daniel Seupel meurt en 1745 en délaissant six enfants ou leurs représentants. Les experts estiment la maison à 1 100 livres. La masse propre à la veuve est de 1 979 livres, celle des héritiers de 647 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 268 livres et le passif à 3 978 livres.

1745 (29. Julÿ), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 55) n° 1868
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab und Nahrung, liegend und Fahrender, nichts davon außfgenmmen, so Weÿland der wohl Ehrengeachte und Kunstreiche H. Daniel Seupel, geweßener Silberarbeiter und burger alhier zu Straßburg nunmehro seel. nach seinem Sambstags den 3.ten Julÿ dießes Lauffenden 1745.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes ansuchen erfordern und begehren deßelben hinterlaßenen und am nechsten folgenden blatt benambster Kinder, Enckel und Erben, auch deren H. Theÿl Vogt, H Deputati und Hh. Beÿständere heüt dato ordungsmäßig inventirt und ersucht durch die Ehren und Tugendsame frau Susannam Catharinam Seüpelin gebohrne Waldeckin die hinterbliebene wittib (…) So beschehen in ferner beÿseÿn H. Johann Daniel Bähren des Silberarbeiters und burgers alhiier, der Frau wittib erbettenen beÿstandts Straßburg donnerstags den 29.ten Julÿ Anno 1745.
Der abgeleibte H Seüpel seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt 1. Jungfer Mariam Salomeam, so Majorennis und ohnbevögtigt, dannoch aber mit assistentz Hn Johann Rudolph Dünckel Notarii publici und Vornehmen practici auch burgern alhier, beÿde præsentes, 2. H. Johann Friderich den Goldarbeiter und burgern alhier vor sich selbst, gegenwärtig, 3. weÿland Frauen Susannæ Catharinæ Schäffin gebohrner Seüpelin, mit Hn Mag: Johann Schäaff dem Schuelmeister in der Armen Schuel und burgern alhier, ehelich erzielte, und nach tod verlaßener dreÿ Kindern als diß Orths Enckele nahmentlich Johannes, Johann Daniel und Johann Friderich, dero geschworner ordinari Vogt ist vorher gemelter Hnr H. Friderich Seupel, der Goldarbeiter, weillen er aber beÿ dießer Verlaßenschafft selbst interessirt, als wurde denensemben zu einem Theÿlvogt obrigkeitlich denominirt und geordnet, H. Philipp Jacob Unselt, wohlverordneter Oberschreiber des allhiesigen Mehrern Hospitals und burger alhier, so mit und neben obehren gedachten Hn Mag. Schäffen der Enckele Leiblichen H Vatter, dem Geschäfft abwarttet. 4. H Johann Daniel den Silberarbeiter so Zu Wien verheÿrathet und allda wohnhaft, weÿlen nun derselbe dißorths frembd und ohnverburgert, alß ist beÿ E: E: Kleinen Rath in deßen Nahmen unterthänig erbetten und gnädig deputirt worden S: T: H Johann Jacob Krieger Schuhmacher und Eines Ehrsahmen Großen Raths vormahliger ietzmahlen aber wohlgedachten Eines Ehrsahmen Kleinen Raths wohlansehnlicher beÿsitzer, so dem geschäfft in Persohn abgewarttet, 5. H Johann Philipp den Ledigen silberarbeiter und dann 6. Jungfer Annam Dorotheam, dieße beÿd Majorennes dannenhero ohnbevögtigt, dannoch aber beÿständlich oberwehnten ernannten H Notarÿ Dünckel, alle dreÿ gegenwärtig, Alle Sechs gebohrne Seüpel, so der abgeleibte seel. mit vorhergemelter frauen Susanna Catharina Seüpelin gebohrner Waldeckin seiner hinterbliebenen Fr. wittib respectivé ehelich erziehlt und ab intestato Zu gleichen portionen und Antheÿlern Zu Erben verlaßen.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci – Copia Nach Disposition in Ano 1743. errichtet

Eÿgenthumb-Antheil ane einer Behaußung (2/15 W, 13/15 T.) Zwen fünffzehende theil vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung höffl. und Hoffstatt mit allen dero Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Spieß gaß, einseith neben H. Rittmeister Richshoffer, anderseith neben H Saint Louis dem Schneider, hinden auff H. Gräff den feeghändler stoßend, und ist die g. behausung vor freÿ ledig und eigen durch (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls vom 21. Julÿ A) 1745. angeschlagen pro 1100 lb Macht zu denen hieher gehörigen 2/15 theilen 146 lb. Über 13/15 theil dießer behausung aber, so beede geweßene Eheleuth mit einander Von der Frau Wittib eheleibl. Mutter und Geschwisterden erkaufft und also hiehero infra fol. (-) als T. eingetragen ist vorhanden ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cantz. Contract gefertiget, und mit deri anhangendem Insiegel Verwahrt datirt den 4. Aug. A° 1695. Die 2/15. theil seÿnd der Fr. Wb aus dero vätterlichen Succession erbl. Zugekommen. Über die gantze behausung aber besagen ferner verschiedene Pergamentene Kauffbrieff und andere schrifftl. bericht.
(T.) Nemlichen 13/15. theil vor ohnvertheilt Von und ane hieoben beschriebenen behaußung höfflein und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Spießgaß, einseith neben H. Rittmeister Richshoffer, anderseith neben H Saint Louis dem Schneider, hinden auff H Gräff den feeghändler stoßend, welche gantze behausung durch der Statt Straßburg Geschworne Hh Werckmeistere Crafft oballegirten Abschatzungs Zeduls vor freÿ ledig und eigen æstimirt und angeschlagen worden vor 1100 lb, Mithin die dießortigen 13/15. theilen 953. Die übrige der Frau Wittib zubehördene 2/15.theil dießer behausung sambt denen darüber besagenden Documenten sein bereits oben fo. (-) eingetragen zubefinden.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegandnenen Ohnveränderten Vermögens, Nach besag Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zusammen gebrachter Nahrungen durch nun Weÿland Herrn Notairum Johann Christoph Stöffel in Anno 1691. auffgerichtet
Abzug in Gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Frau wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. Eigenthümlichen Antheils ane einer behaußung 146, Sa. Gülth von liegenden güthern 47, Sa. Schulden 75, Erg. Rest 1710. Summa summarum 1979.
Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung 17, Erg. Rest 704, Summa summarum 722 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 647 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein verändert und theilbar guth beschrieben. Sa. haußraths 156, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter profession gehörig 42, Sa. Silbers 20, Sa. Goldener Ring 59, Sa. Antheils ane Einer Behaußung 953, Sa. Schulden 37, Summa summarum 1268 lb – Schulden 3978, In Vergleichung, passiv onus 2707 lb
Loco der Stall sull, Mehr Schulden dann Nahrung dem rechten werth nach 79 lb
Copia Codicilli. 1734 (…) auff Montag den 19. Julÿ Nachmittag Zwischen Fünff Sechs und Sieben Uhren in einer allhier Zu Straßburg ane dem alten weinmarckt gegen dem Speÿrthor gelegenen von mir dem Notario bewohnenden behausung, meiner ordinari schreibstub (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrenvest und Kunstreiche Hr Daniel Seüpel, silberarbeiter und die Ehren und tugendsahme Frau Susanna Catharina Seüpelin gebohrne Waldeckin beede Eheleuthe und bürgere allhier (…) Christoph Michael Hoffmann Notarius juratus, und Nach Disposition
Eheberedung (…) So beschehen und Verhandet inn der Königlichen freÿen Statt Straßburg Freÿtags den 14. Septembris St: N: Anno 1691
Abschatzung dem 21. Julÿ 1745. Auff Begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Daniell Saupell deß gewëßenen silber arbeÿtern seel. hinderlaßenen frau wittib und Erben, ist eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg in der spieß gaßen gelëgen, so ein seitß Neben H Seeluÿ dem schneiter anderseitß ane H ritt Meyster reichßhoffer wie auch hinten Ebenfalß welche Behausung unden einen Kleinen Lahten, schmaleß hauß Ehren schmëltz Küchell und gewölbter Keller, oben dar über 2 Stock über ein ander ein Stuben, Küchell, hauß Ehren, Nebenß Stübell under dem tach, 2. Cammeren soldaten Cammer, worüber ein altere tachstull mit einer besetzten bienen sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen Wërck Meÿster sich in dero besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wirdt Vor und Umb Zweÿ Tausent und Zweÿ hundert Gulden, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhof

Testament (voir ci-dessus)
1734, Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 61)
Testament H Daniel Seüpel Silberarbeiters

Leur fils Jean Philippe Seupel meurt célibataire en 1760 après avoir institué sa sœur célibataire Marie Salomé pour son héritière testamentaire. L’inventaire est dressé dans une maison au Vieux-Marché-aux-Grains. La succession s’élève à 278 livres.
1760 (24.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 396) n° 838
Inventarium über Weÿland des Ehrenvest: und Kunsterfahrenen herrn Johann Philipp Seupels, Ledigen Silberarbeiters, Weÿland des Ehrenvest, Wohlvorgeacht und Kunsterfahrenen Herrn Daniel Seupels, auch geweßenen Silberarbeiters und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßenen ehelich erzeugten Sohns nun ebenmäßig seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1760. – nach deme derselbe Sontags den 24. Februarÿ dießes Lauffenden 1760. Jahrs durch einen seeligen tod von dieser Welt abgefordert worden, nach solch seinen seeligen absterben Zeitlichen hinter sich Verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehrender viel Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Maria Salome Seupelin, des seelig verstorbenen eheleiblicher Schwester und per Testamentum verlaßener Universal erbin mit assistentz des Ehrenvest, Wohlvorachtbahe und Kunsterfahrenen herrn Johann Friedrich Seupels des goldarbeiters und [biffé]sallhier Ihres ältern herrn Bruders und hierzu erbettenen beÿstands inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Montag den 24. Martÿ Anno 1760.
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Alten Korn Marckt gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Werckzeug Zur Silberarbeiter Profession gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia des seeligen verstorbenenn Vor mir Notario und Sieben gezeugen auffgerichteten Testamenti nuncupativi
Sa. hausraths 15 lb, Sa. Werckzeugs Zur Silberarbeiter Profession gehörig 12, Sa. Silbers 3 lb, Sa. goldenen Rings 3 lb, Sa. der baarschafft 240 lb, Sa. Gült von liegenden güthern 3 lb, Summa summarum 278 lb – Legat 50 lb, Nach solchem abzug 228 lb

Les enfants et héritiers Seupel vendent la maison par adjudication au marchand Jean Baptiste Battincourt

1746 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 641
H. Johann Friedrich Seupel der goldarbeiter, mehr Jfr. Maria Salome Seupelin, mehr H. Johann Jacob Krieger E.E. großen Raths beÿsitzer als gerichtlich consituirter negotiorum gestor H. Johann Daniel Seupel des goldarbeiters in Wien, mehr H. Johann Philipp Seupel lediger goldarbeiter, mehr Jfr. Anna Dorothea Seupelin, so dann H. Philipp Jacob Unselt der Obeschreiber des Mehrern hospitals als theilvogt H. M. Johannes Schäff des schullehrers in der Armen schul mit weÿl. Fr. Susannæ Catharinæ geb. Seupelin seiner ehefrau erzeugte dreÿ kinder Johann, Johann Daniel und Johann Friedrich der Schäff
in gegensein H. Jean Baptiste Battincourt des handelsmanns, versteigerung
eine behausung, höffliein und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, weithen, zugehör und rechten ane der Spießgaß, einseit neben S.T. H. Ammeister Johann Jacob Richßhoffer und Consorten anderseit neben Louis Meyé genannt Saint Louis dem schneider, hinten auf Johann Georg Gräff den veech: händer – als ein respectivé groß: und elterliches erbguth – um 4405 pfund

Jean Baptiste Battincourt hypothèque le même jour la maison au profit de l’entrepreneur des travaux du Roi Guillaume Rondouin

1746 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 643
H. Jean Baptiste Battincourt der handelsmann
seinem schwager H. Guillaume Rondouin Entrepreneur des travaux du Roy ; zu bezalung des völligen kauffschillings hiernach beschriebener behausung, 18 000 lit.
unterpfand, eine anheute erkauffte behausung, höfflein und hoffstatt cum appertinentis ane der Spießgaß, einseit neben S.T. H. Ammeister Johann Jacob Richßhoffer und Consorten, anderseit neben Louis Meyé dem schneider, hinten auf Johann Georg Gräff den veechhänder

Originaire de Belfort, le marchand Jean Baptiste Battincourt achète le droit de bourgeoisie le 30 juillet 1745.
1742, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 101
Jean Baptiste Battincourt der ledige handelsmann Von Belfort erhalt das burger recht um den Neuen burger schilling und Will beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen, jur. d. 30.ten Julÿ 1745

Né à Belfort du Perruquier Jean Battincourt, Jean Baptiste Battincourt épouse en 1745 Marguerite Rondouin, fille de l’entrepreneur Urbain Rondouin et de Marguerite Assenet : contrat de mariage, célébration. Le marié signe Jean Baptiste Batteincourt
1745 (31.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 73)
Mariage – furent presens Le Sr Jean Baptiste Battincourt marchand Bourgeois de cette ville fils majeur d’ans usant et jouissant de ses droits de feu le Sr Jean Battincourt en son vivant m° Perruquier Bourgeois de Belfort et de defunte Dle Elisabeth Muller sa femme, faisant, stipulant et agissant pour lui et en son nom d’une part
Et Le Sr Urbain Rondoüin Entrepreneur des Ponts et Chaussées d’Alsace aussi Bourgeois de cette ville et Dlle Marguerite Assenet son Epouse faisant, stipulant et agissant pour Damoiselle Marguerite Rondoüin leur fille presente et de son bon gré et consentement d’autre part
Fait lu et passé aud. Strasbourg le 31° May 1745 (témoins) Jean Rondoüin, Jacques Rondoüin et Anselme Rondoüin ses freres et Edme Le Large son beau frère – (signé) jean Baptiste Batteincourt, Marguerite Rondoüin

Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 47)
Hodie 2. Mensis Augusti Anni 1745 (…) sacro matrimonii vinculo Infacie Ecclesiæ conjuncti fuere Dominus Joannis Baptista Battincourt Bellifortensis Ciuis et Mercator argentinensis filius Joannis Battincourt et Elisabethæ Müllerin Conjugum et pudica puella Margarita Rondouin argentinensisis filia Dni Urbani Rondouin et Dnæ Margarithæ Asunet Conjugum, Sponsus commorants In Parochina Sti Petri Junioris et Sponsa utque hodie In Parochia ad Stum Stephanun (signé) jean Baptiste Batteincourt, Margueritte Rondoüin (i 25)

Le mandataire de Jean Baptiste Battincourt et de Marguerite Rondouin louent la maison aux marchands Jean Adam Heyberger de Saverne et Jean Baptiste Piquet de Molsheim

1755 (15.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 93)
Bail de 6 années consecutives qui commencent a courir du 25. mars prochain – Sr Jacques Rondouin marchand et anselme Rondouin son frère marchand tapissier au nom et comme fondé de procuration du Sr Jean Baptiste Battincourt bourgeois de cette ville et De Marguerite Rondouin son épouse leurs beau frère et sœur
aux Srs Jean Adam heyberger et Jean Baptiste Piquet marchand de Savernes et de Molsheim
de la maison appartenante en propriété aux Sr Battincourt et Dlle Rondouin Scituée en cette ville de halebardes, entre la maison de M Richsoffer occupée par les Sr Tournier et Surriray d’une part celle du Sr Meyé dit St Louis d’autre part, le Sr Graff pelletier derrière et devant sur la rue vis à vis la pharmacie – moyennant un loyer annuel de 500 livres

Marguerite Rondouin meurt en 1777 en délaissant deux fils. La masse propre aux héritiers s’élève à 625 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 1316 livres, le passif de 872 livres strasbourgeoises.
1778 (16. 8.bris), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 599) n° 325
Inventarium über Weiland Fraun Margaretha Batteincourt geborner Rondouin des H. Joh. Baptist Batteincourt Handelsmanns und Burgers alhie zu Straßburg gewesener Ehegattin verlaßenschafft, auffgerichtet in a° 1778. – nach ihrem bereits den 7. Junii des 1777. Jahrs aus dießer welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschafft, auf Ansuchen wowol des hinterbliebenen Wittwers als auch der Verstorbenen mit demselben ehelich erzeugter zween großjähriger Söhn und ohntestirt hinterlaßene Erben, namentlich Herrn Jacob Battincourt, des Juristen, und herrn Frantz Xaveri Batteincourt, des Handelsdieners, fleißig inventirt (…) So geschehen in Straßburg auf Freÿtag den 16. Octobris nachmittag anno 1778.
Abschrifft der zwischen beden durch der Tod nunmehr getrennten Eheleuthen den 31. Maji 1748. vor H. Not. Humbourg alhier auffgerichteten Eheberedung
Der Erben unverändertes mütterliches Gut, solches bestehet allein in der, der nunmehr verstorbenen von ihren Eltern in den dritten Artickel hievornen einverleibter Eheberedung verheisenen (…) Ehesteur 3500 lib – Schuld 1000, Nach deren Abzug 2500 lib
Diesemnach wird alles übrige Vermoegen, weil der Witwer Inhalt des vierten Artickels der Eheberedung 4000 lib vor sein unverändertes Habschafft zu ersetzen wären, aber dieselbe nicht, folglich auch keine Errungenschafft vorhanden, unter dem Titul des Wittibers unverändert und Theilbar verzeichnet, Sa. Haußraths 671, Waaran 2404, Sa. Silbers 187, Sa. goldenen rings 1, Sa. baarschafft 11, an baarem geld 113, activ Schulden 1917, Summa summarum 5265 lib – Schulden 3488, Nach deren Abzug 1777. Liv. – Stallsumm 4448 Liv

Jean Baptiste Battincourt meurt à l’âge de 82 ans en 1794.
Décès, Strasbourg (n° 451)
Cejourd’hui premier Nivôse de l’an III de la République française une et indivisible (…) que Jacques Batteincourt, Employé au bureau de police de cette Commune, âgé de 45 ans (…) ont déclaré que Jean Baptiste Batteincourt, âgé de 82 ans, veuf de Marguerite Rodouin, est mort dejourd’hui à midi en sa demeure rue du Cèdre n° 3 (i 116, rue des Echasses)

Le mandataire de Jean Baptiste Battincourt et de Marguerite Rondouin vendent la maison au marchand Jean Adam Heyberger

1763 (1.12.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 636
H. Anselme Rondouin der tapezirer als mandatarius H. Jean Baptiste Battincourt des handelsmanns und Margaretha geb. Rondouin
in gegensein H. Johann Adam Heÿberger des handelsmanns
eine behausung, höfflein und hoffstatt mit allen derselben begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Spießgaß einseit neben ST. H. XV Johann Christoph Richßhoffer, anderseit nebe Louis Meyé genannt St Louis, hinten auff Armandus König den buchführer – als ein den 22. Augusti 1746 erkaufftes guth – um 200, 750, 750 pf verhafftet, ferner nichts herausgeben

Originaire d’Ulm en Bade près d’Oberkirch où son père Jean Georges est prévôt, Jean Adam Heyberger qui habite Strasbourg épouse en 1740 Marie Madeleine Violant, fille du marchand Claude Violant de Saverne : contrat de mariage, célébration
Eheberedung zwischen dem bescheÿdenen Jungen gesellen herrn Johann Adam Heÿberger dem Leedigen Kauffmann, herrn Johann Georg Heÿbergers des Schultheißen Zu Ulm im ober Kircher Ambt und der Verstorbenen Frauen Annæ Mariæ Glump seiner Ehefrauen seel. Ehelichem Sohn alß hochzeiter an Einem, So dann der Viel Ehr und Tugendreichen Jungfrauen Maria Magdalena Violant, herrn Claude violant burgers und Kauffmanns allhier und frauen franciscæ Schmaltzin beeder Eheleuthen Ehelicher Tochter, alß Hochzeiterin am andern theil (…) zu Elsaß Zabern den 12. Februarÿ 1740.

Mariage, Saverne (cath. f° 62)
Anni Domini 1743 die 21 mensis Maÿ duabus factis proclamationibus (…) totidem in parochiali Ecclesia in Uhlm trans Rhenum ac in Ecclesia parochiali intra argentinam ad stum Laurentium (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dominus Joannes Adamus heuberger mercator, filius georgii heuberger præpositi in Ulm et defunctæ Mariæ Annæ Klunbin dum viverert conjugum commorantium in prædicto Ulm, et honesta ac pudica virgo Maria Magdalena violant filia defuncti claudii violant mercatoris dum viveret tabernis et Franciscæ schmaltz conjugum, parochiana nostra (signé) Johann Adam heÿberger, Maria Magdalena violland (i 65)

Jean Adam Heyberger présente un certificat de 1739 d’après lequel il a appris le métier à Strasbourg chez Pierre Richard. La tribu du Miroir lui remet à une promesse d’admission pour qu’il puisse devenir bourgeois. Il devient tributaire le 15 avril 1755 en déclarant faire commerce d’indiennes (les livres de bourgeoise manquent propre cette année)
1755, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 190-v) Dienstags den 18. Februarÿ 1755 – H Adam Heÿberger von Ulm beÿ Oberk. gebürtig, so die handlung vermög Handels Lehrjungen protocolli und producirten lehrbrieff vom 6. Augusti 1739 beÿ herrn Rathh. Pierre Richard, alhier, wie recht erlernt, stehet vor, meldend, daß er Gesonnen wäre sich hier burgerlich nider zu laßen, zu dem End, bittet derselbe, daß E E Zunfft Gericht ihme Einen Schein an E: E: Großen Rath mit theÿlen wolle, daß Er nach gnädig erlangten burgerrecht dißorths Leibzünfftig als handelsmann auff und angenommen werde. Erkannt Willfahrt.

(f° 195) Dienstags den 15. Aprilis 1755 – Neu Zünfftiger
H Adam Heÿberger ist nunmehro zufolg produciren cantzleÿ Pfenningthurn und Stall Schein vom 8.t martii jüngsthien gegen Erlag dreÿ Pfund Zehen schilling, leibzünfftig als handelsmann auff und angenommen worden, dt. et prom. obed. und declarirt den huthstaffierer handel mit Stoff, jndienne und dergleichen treiben Zu wollen.

Marie Madeleine Violand meurt le 22 novembre 1776 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 1 400 livres. La masse propre au veuf est de 558 livres. l’actif des héritiers s’élève à 825 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 483 livres, le passif à 11 547 livres

1777 (22.7.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 598) n° 290
Inventarium über Weiland Fraun Maria Magdalena Heÿbergerin geborner Violant, des H. Joh: Adam Heÿberger, Handelsmanns und Burgers alhier Zu Straßburg geweßener Eheliebste, Verlaßenschafft, aufgerichtet 1777. (…) nach ihrem den 22. Novembris des Letztverfloßenen 1776. Jahrs aus dießer welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat (…) So geschehen in Straßburg in hernach inventirter an der Spiesgasse gelegener Sterbbehausung auf Dienstag den 22. Junii Vormittag in dem Jahr 1777.
Benennung der Erben. Die Verstorbene hat ohntestirt Zu Erben hinterlassen 1. Frau Maria Magdalena gebohrne Heÿbergerin des Weiland H. Michael Rimbert, geweßenen hiesigen Burgers und Handelsmanns, Wittwen anwesend, 2. Jungfrau Johanna Susanna Heÿbergerin, zugegen, 3. Herrn Ludwig Heÿbergern den ledigen hdlsm. gegenwärtig, 4. Jgfr. Maria Francisca, 5. Frantz Antoni, den Zu München in condition stehende Handelsdiener und 6. Carl Joseph, Schuler der dritten Ordnung, dieser drei jüngsten minderjährigen Heÿbergerischen Kinder geordneter und geschworener Vogt ist Herr Frantz Ludwig Petit, Buchhändler und Burger alhier welcher nicht nur in solcher Qualität sondern Zugleich als beistand vor die Zwo älteste Töchter diesen Geschäfft persönlich beigewohet hat. Alle sechs der Verstorbenen Frau Heÿbergerin mit deren nunmaligen H Wittwer ehelich erzielte Kinder und ohntestirt zu gleichlingen Theilen hinderlaßene Erben
Abschrifft der den 12. Februarÿ A° 1743. in der Stadtschreiberei Zu Elsaß Zabern zwischen beden gewesenen Eheleuthen auffgerichteten Eheberedung
Abschrift des durch die nun Abelebte drei tag vor ihrem Tod vor H Laquiante den Königl. Notario alhier gestifteten Codicills

Haußrath. Auf der Bühn, Auf dem dritten Stock In dem hintern Zimmer, In der Magd Kammer, In dem vordern Zimmer des dritten stocks, In dem hintern Zimmer des zweiten Stockwercks, In dem Vordern Zimmer des Zweiten Stockwerck, In dem Vordern Zimmer des ersten Stockwercks, In der Küche
Eigentum an einer Behausung. Nämlich eine Behausung, Hofstatt, und Höfflein mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, gelegen in diesiger Stadt an der Spiesgassen ein Seit neben H. Wolfgang August Bader dem Hdlsm. 2. S. neben Weiland H Ludwig Mayé genannt Saint Louis, des gew. Schneiders Erben, hinten auf H Amand König, den Buchhändler stoßend, so frei und eigen, sofort durch (die Werckmeister) inhalt des zu diesem Concept gelüfferten Abschatzung Zedels Von 17. Julii 1777. æstimirt worden um 2800 gulden oder 5600 livres. Hierüb. sind 2 in hies. C. C. St. verf. u. m. deren Ins. vers. perg. teutsche Kbr. vom 22. Aug. 1746. u. 1. Dec. 1763. vorhanden.
Ergäntzung des H. Wittwers abgegangenen unv. Guts. Inhalt des unter H. Ambtschrb. Fischers Unterschrift ausgefertigten Theilbuchs hat der H. Wittwer vor einen 10.Theil von seines seligen Vaters Weiland H. Joh: Georg Heÿberger, gewesener hochfürstl. bischofl. Straßburgischen Schultheisen zu Ulm Oberkircher Ambts Verlaßenschaft in dem octobre 1744 ererbt
Des Wittwers unveränderten Guths, Sa. Silbers 12, Sa. Ergäntzung 2819, Summa summarum 2832 livres – Wittwe 600, Nach deren Abzug 2232 livres
Diesemnach Wird der Erben unverändertes mütterliches Vermögen verzeuchnet, Sa. Kleidung 30, Sa. Silbers 3, Sa. goldener Ringe 25, Sa. Schuld 600, Sa. Ergäntzung 2641, Summa summarum 3301
Endlich wird auch die Errungenschaft specificirt, Sa. Haußraths 786, Sa. Fäßer und Weins 154, Sa. Silbers 122, Sa. goldener Uhr 36, Sa. Waren 31.467, Sa. baarschafft 859, Sa. Eigenthum ane einer Behausung 5600, Schulden 6906, Summa summarum 45.933 livres – Schulden 46.189 livres, In Vergleichung, teilbarer Verlust 256 livres
Stall Summ 13.196 livres – Zweiffelhaffte und verlorene Schulden 3957 livres
Eheberedung (…) zu Elsaß Zabern den 12. Februarÿ 1740.
Abschatzung Vom 17.ten jully 1777. Auf begeren Herr johann Adam Heÿberger dem Kauffmann ist Eine behausung alhier in der statt straßburg in der spießgaß gelegen Einseÿts neben herr Louÿ Meye dem schneuder meister anderer seÿts neben Herr August Bader dem Kauffmann und hienden auff Herr König den buchhänlder stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Einem Laden und Ladenstube, ferner in dreÿ stuben, Einer kuchen und Etlichen hauß Kammer, darüber ist der dachstuhl mit breudzigel belegt hat auch ein gewölbter Keller und hoff. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschwornen Werckmeister und Vorhero gewesener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Zweÿ tausend Acht hundert gulden, Hueber, Kaltner WMstr

Jean Adam Heyberger hypothèque la maison au profit de son frère Matthias Heyberger, maître de camp du baron de Schauenbourg

1779 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 653 f° 373-v
H. Johann Adam Heÿberger der handelsmann
in gegensein H. Mathias Heÿberger des verwalters beÿ SS. TT. H. Baron von Schauenburg mestre de camp de cavalerie seines H. bruders – schuldig seÿe 1500 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane dem Spießgaß, einseit neben H. Bader dem handelsmann, anderseit neben Louis Meÿe dem schneidermeister et consorten, hinten auff ebendießelben

Inventaire dressé après la mort du négociant Jean Adam Heyberger

1794 (22 février ou 4 ventose), Strasbourg 6 (8), Not. Laquiante n° 25 bis
Inventaire à la requête de la Cit. Madeleine Heyberger veuve de Michel Rimbert négociant, Cit. François chaton negociant en qualité de curateur nommé a Louis Thiriet seul et unique enfant de feu Jeanne Heyberger décédée femme du C. Nicolas Thiriet négociant de Vic département de la Meuthe, du Cit. Louis Heyberger Négociant en cette commune, de la Cit. Françoise Heyberger fille majeure à Strasbourg, du Cit. François Heyberger negociant a Rheims et du Cit. Charles Heyberger négociant audit Strasbourg etant les Requerants les enfants, petits Enfants et uniques héritiers de feu Jean Adam Heyberger Negociant à Strasbourg

Meubles meublants. Au premier étage, poil sur le devant, Cabinet à côté, Au 2° étage sur le devant, Cabinet à côté, Cabinet de derrière, Au 3° étage sur le devant, Chambre de la servante, Chambre des soldats, Chambre de farine, Batterie de cuisine, Rés de chaussée le comptoir de la Boutique, Buanderie, Cave 13.746 fr, Marchandises 46.575 fr
Immeuble, Vne maison scise a Strasbourg dans la rue des halbardes N° 12 estimée par les Cit. Pinot et Müller architectes 20.000 francs
dettes actives 23.135 fr, dettes douteuses non estimées
dettes passives 21.075 fr, marchandises 44.759 francs
acp 21 f° 72-v du 16 vent. 2

En 1798, les habitants de la maison sont Louis Heyberger (célibataire) et ses soeurs la veuve Rimbert et Françoise Heyberger
Registre de population, 600 MW 18 (1798), 2° arrondissement, 6° section, rue des Hallebardes n° 12, f° 89 (i 56)
Heyberger, Louis, Marchand, 45, Strasbourg
Rimbert, Madleine, veuve, 51
Heyberger, Françoise, sœur, 56
Windin, Marie, Servante, 16

Le marchand Louis Heyberger vend au négociant Charles Jonathan Ott la maison qui lui est échue en partage dans la succession de son père

1813 (25.1.), Strasbourg 10 (56), Not. Zimmer n° 3628
Louis Heyberger marchand
à Charles Jonathan Ott négociant
une maison avec cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 12 d’un côté la maison du Sr Bader négociant, d’autre celle de la succession du Sr Marchal confiseur, derrière maison de Pierre Louis Page marchand chapelier – échu au vendeur par partage entre ses frères et sœurs après que leur père Jean Adam Heyberger l’avait acquis de Jean Baptiste Battincourt négociant et de Marguerite Rondouin à la Chambre des Contrats le 1 décembre 1763
avec la servitude de la communauté de latrines et du cours d’eau au profit de la maison Marchal, ensemble avec les rayons et le comptoir dans la boutique – moyennant 22.000 francs
Enregistrement, acp 121 f° 109-v du 26.1.

Charles Jonathan Ott se marie avec Salomé Gambs qui a épousé en 1808 le fabricant de fleurs Louis Charles Graffenauer
1808 (13.7.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 402, 3678
Contrat de mariage – Sr Louis Charles Graffenauer, fabricant de fleurs demeurant à Strasbourg, fils majeur du Sr Jean Daniel Graffenauer, marchand de rubans avec De Marguerite Elisabeth Redslob, né le 28 avril 1781
Demoiselle Salomé Gambs, fille mineure de feu François Guillaume Gambs, négociant et De Marie Madeleine Redslob, née le 24 octobre 1789
dans la demeure de la future épouse Grandes arcades n° 50
Enregistrement, acp 107 f° 23-v du 14.7.

Inventaire des apports correspondant
1809 (18.9.), Strasbourg 10 (20), Not. Zimmer n° 406, 4128
Inventaire des apports de Louis Charles Graffenauer, fabricant de fleurs, et de Salomé Gambs, assitée de Jean Jacques Schutz son beau père, commune en biens suivant contrat de mariage dressé le 13 juillet 1808, mariés le 30 juillet de ladite année
la mari : meubles 432 fr, argenterie 96 fr, marchandises 2086 fr, numéraire 3732 fr, créances 184 fr, total 6530 fr, douaire de Marguerite Elisabeth Redslob veuve Graffenauer actuellement épouse de Joseph Ott père marchand Jouaillier 800 fr
la femme : mobilier 1037 fr, or 260 fr, numéraire 1556 fr, total 2853 fr
Enregistrement, acp 113 f° 62-v du 20.9.

Louis Charles Graffenauer meurt en délaissant un fils
1812 (20.6.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 482, 5544
Inventaire de la succession de Louis Charles Graffenauer, fabricant de fleurs décédé le 26 janvier 1812 – à la requête de Salomé Gambs la veuve et Philippe Joseph Ott fils bijoutier, mère et tutrice légale et subrogé tuteur de l’enfant mineur Louis Charles issu du défunt – contrat de mariage devant le soussigné notaire le 13 juillet 1808
propres des héritiers, garde robe 309 fr, mobilier 413 fr, argenterie 95 fr, remploi 6002 fr, total 6820 fr, douaire au profit de la veuve 800 fr
propres de la veuve : meubles 1037 fr, or 260 fr, remploi 2500 fr, total 3797 fr
communauté : meubles 735 fr, marchandises 6862 fr, argenterie 121 fr, numéraire 6027 fr, total 13.746 fr, passif 8622 fr, déduction faite 5123 fr
Enregistrement, acp 120 f° 4-v du 22.6.

Fils du bijoutier Joseph Ott, Charles Jonathan Ott épouse Salomé Gambs veuve de Louis Charles Graffenauer
1813 (20.2.), Strasbourg 10 (33), Not. Zimmer n° 500, 5858
Contrat de mariage – Charles Jonathan Ott, négociant à Strasbourg né le 30 octobre 1784 fils de Joseph Ott, bijoutier, et de feue Louise Catherine Fibich
Salomé Gambs veuve de Louis Charles Graffenauer, fabricant de fleurs décédé le 26 janvier 1812
Enregistrement, acp 121 f° 153 du 22.2.

Charles Jonathan Ott meurt en 1828 en délaissant une fille

1830 (22.12.), Strasbourg 10 (83), Me Zimmer n° 915
Inventaire de la succession de Charles Jonathan Ott, fabricant de fleurs artificielles décédé le 17 juillet 1828 – à la requête de Salomé Gambs, veuve en premières noces avec enfants de Louis Charles Graffenauer, veuve en secondes noces de Charles Jonathan Ott avec lequel elle était commune en beins suivant contrat de mariage reçu Zimmer notaire à Strasbourg le 20 février 1813, testaments olographes en date des 20 août 1818 et 22 mai 1828 déposés au rangd es minutes de M° Zimmer le 29 juillet 1828, comme mère et tutrice légale de Mélanie Ott née le 22 novembre 1819 – en présence de Philippe Joseph Ott, bijoutier, subrogé tuteur de ladite mineure
immeuble, une maison avec cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 12 d’un côté la maison du Sr Exel ci devant Bader négociant, d’autre celle du Sr Willmann ci devant succession de Marchal confiseur, derrière ma maison du Sr Lichtenberger ci devant Kopp et Louis Page marchand chapelier – acquis avant son mariage de Louis Heyberger, marchand, par acte reçu Zimmer notaire le 25 janvier 1813 – estimée 16.000 francs
mobilier de la communauté 14.916 fr, récompenses dues à communauté 9422 fr, total 24.338 fr
acp 202 (3 Q 29 917) f° 45 du 28.12. – Les pours du défunt se composenr de la garde robe estimée 150, marchandises 9805, créances 12.000, une maison rue des Hallebardes 16.000
la moitié indivse d’une tuilerie à Wolfisheim et d’un jardin audit lieu 400 fr, la moitié de 15 ares terres au même ban, 120. la moitié de 61 ares 66 ca audit lieu 300, la moitié de 82 ares 89 ca pré même lieu 400, la moitié de 4 pièces de terre pré et vignes ban de Pfulgriesheim 165, total 39.340 fr
Le remploi dû au défunt par la communauté 8572 fr, passif propre 14.713 fr, passif de la communauté 19.500 fr

Mélanie Ott, héritière de son père et signal Gambs usufruitière vendent par adjudication la maison au bijoutier Georges Siegfried

1846 (22. 8.br), Strasbourg 10 (107), Not. Zimmer n° 6322
L’an 1846 le jeudi 22 octobre à Strasbourg à dix heues du matin, Ont comparu 1. D° Salomé Gambs, veuve en premières noces de Mr Louis Charles Graffenauer et en secondes noces de Mr Charles Jonathan Ott, les deux fabricants de fleurs artificielles, 2° Dlle Mélanie Ott, majeure en jouissance de ses droits, sans état, demeurant toutes deux à Strasbourg, la première stipulant en qualité d’usufruitière de partie de l’immeuble ci après désigné et la seconde comme nu-propriétaire de cette portion et de propriétaire unique du restant du même immeuble, lesquelles voulant parvenir à la vente par adjudication publique de l’immeuble ci après désigné ont requis M° Zimmer (de dresser le cahier des charges)
Désignation de l’immeuble. Une maison avec cour, droits, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des hallebardes N° 12 tenant d’une part à la maison du sieur Couturat ci devant Exel, de l’autre à celle du sieur Anstett, précédemment Willaume, donnant par derrière sur la maison du sieur Bodin ci devant Lichtenberger & Louis Page. Mise à prix 24.000
Etablissement de la propriété. Cet immeuble dépend de la succession de feu ledit Charles Jonathan Ott, qui a laissé pour seule et unique héritière ladite Dlle Ott & propre usufruitière de la moitié de sa succession la première Dame comparante, ainsi que cela résulte d’un inventaire dressé par M° Zimmer soussigné le 22 décembre 1830 et d’un contrat de mariage reçu par M° Georges-Frédéric Zimmer notaire à Strasbourg le 20 février1813. M. Charles Jonathan Ott avait acquis cette maison avant son mariage du sieur Louis Heyberger marchand à Strasbourg par contrat de vente passé devant ledit M° Georges-Frédéric Zimmer le 25 janvier 1813. (…)
portée à la somme de 26.000 francs par le sieur Georges Siegfried, bijoutier demeurant à Strasbourg
Le 31 octobre 1846, porté à la somme de 30.000 francs par ledit Georges Siegfried
(transcrit le 14 novembre 1846 vol. 450 N° 92 et inscrit d’office vol. 454 N° 414)
acp 353 (3 Q 30 068) f° 75, Cahier des charges – acp 354 (3 Q 30 069) f° 10-v, Adjudication

L’orfèvre Georges Siegfried épouse en 1831 Marie Salomé Horn, fille du tonnelier Frédéric Horn
1831 (5.1.), Strasbourg 9 (60), Me Hickel n° 3666
Contrat de mariage – entre Georges Siegfried, garçon orfèvre à Strasbourg, fils de Georges Siegfried, épinglier à Wasselone, et de Catherine Acker sa femme d’une part
et Marie Salomé Horn, fille majeure de Frédéric Horn, tonnelier à Strasbourg, et de Marie Salomé Rhein sa femme les deux décédés audit lieu, d’autre part, ladite Dlle assistée de Henri Chrétien Rhein, ferblantier à Strasbourg et de Marie Madeleine Ziegenhagen sa femme, oncle maternel et tante de la future épouse aussi d’autre part
acp 202 (3 Q 29 917) f° 82-v du 10.1. – portant réserve d’apports et des habillemens et linge pour à chacun, communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, don de survie de la propriété de la succession du prédécédé réductible en cas l’eixtence d’enfant, lequel avantage assuré en cas de onvol à de secondes noces
Le futur se constitue en propre ce qui lui est avenu dans la succession de ses père et mère
Les Sr et D° Rhein constituent en dot à la future épouse un mobilier de 1180 francs, la présente donation est faite avec dispense de rapport

Registre de population 600 MW 341 (1850 sqq) i 9
Siegfried, George, Strasbourg, 6, h. m. orfèvre, luthériens, français (à Str.) de. sa nais,
id. née Horn, Salomé, id. 16, f. m. sa femme, id.
id. Victor, id. 28. 9.br. 33, g, son fils orfèvre, id.
id. Alfred, id. 40, g, son fils orfèvre, id.
id. Victorine, id. 42, sa fille, id.
Gross Marie, 20, servante, id.

La maison revient ensuite en partie à Victorine Emilie Siegfried qui épouse en 1874 Oscar Gerval, directeur économe des hospices civils, et à en partie son frère Victor Siegfried puis à la fille de celui-ci, femme d’Edmond North.

Originaire de Brumath, le juge Edmond North (Jean Jacques Charles Edmond North) épouse en 1890 alors qu’il est en fonction à Illkirch Caroline Marthe Siegfried, fille du négociant (Georges Jules) Victor Siegfried, et de Frédérique Caroline Klipffel

Mariage, Strasbourg (n° 89)
Strassburg den 14. Februar 1890. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Kaiserliche Amtsrichter zu Illkirch-Grafenstaden (Unter-Elsass) Johann Jakob Karl Edmund North, evangelischer Religion, geboren den 18. Juli des Jahres 1857 zu Brumath (Unter-Elsass) wohnhaft zu Straßburg Sohn des Direktors des Aktien-Gesellschafft für Boden und Communal Credit, Dr. juris Johann North und dessen Ehefrau Barbara Caroline Christoffel, beide wohnhaft zu Strassburg, 2. die gewerblose Caroline Martha Siefgried, evangelischer Religion, geboren den 11. September des Jahres 1866 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, eheliche Tochter des Rentners Georg Julius Victor Siefgried, wohnhaft zu Strassburg und dessen verstorbenen Friderika Caroline Klipffel, zuletzt wohnhaft zu Straßburg (i 89)

La propriété est inscrite à partir de l’exercice 1917 au nom de Joseph Wittersheim.
Originaire d’Epfig où son père est cultivateur, le coiffeur Joseph Wittersheim épouse en 1914 Marie Antoinette Fochem, native de Molsheim et habitant à Paris.

Mariage, Strasbourg (n° 1191)
Strassburg am 20. Oktober 1910. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Damenfriseur Joseph Wittersheim, katholischer Religion geboren am 15. Oktober des Jahres 1877 zu Epfig (Unter-Elsass) wohnhaft in Straßburg Spießgasse 44, Sohn des Landwirts Ignatz Wittersheim und seiner Ehefrau Viktorine gebornen Ackermann,
Maria Antoinette Fochem, ohne Beruf, katholischer Religion geboren am 1. Juni 1879 zu Molsheim (Unter-Elsass) wohnhaft in Angers (Frankreich) rue de l’Esvière, Tochter des Rentners Robert Fochem, wohnhaft in Strassburg und seiner verstorbenen Ehefrau Rosalie Augustine gebornen Fritz zuletzt wohnhaft in Molsheim (i 7)



17, rue de la Krutenau


Rue de la Krutenau n° 17 – X 132 (Blondel), O 967

Boulangerie – Démolie en 1864 pour agrandir la manufacture des tabacs


Plan-relief de 1725 (Musée historique). La boulangerie forme l’angle de la rue de la Krutenau (en bas de l’image) et de la rue des Poules – Rue des Poules, la maison est sur la gauche.

La maison au coin de la rue des Bestiaux (ensuite rue des Poules) est une boulangerie, inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de Jean Weishorn. Le boulanger Jean Mock est autorisé en 1601 à poser un auvent (22 pieds de long, 5 pieds de saillie) et un étal (8 pieds ½) pour y vendre son pain, moyennant une rente foncière. Il est en outre autorisé en 1609 à planter un pieu certains jours devant son étal pour éviter que l’auvent ne soit abîmé. La maison appartient ensuite à ses descendants, son fils Jean Mock, Anne Marie Mock qui épouse successivement les boulangers Jean Pierre Nonnenmann et Jean Georges Krafft puis Marie Madeleine Ammel femme de Jean Erard Schwing. D’après le rapport de 1683, les pièces sont petites et basses, un petit bâtiment se trouve à l’arrière. Les préposés autorisent en 1709 Jean Erard Schwing à poser un pieu devant sa maison pour éviter que son étal ne soit abîmé. La maison appartient ensuite à quatre générations de boulangers, tous nommés Jean Jacques Lœschmeyer (1713-1829). Le bâtiment arrière à un étage bas que montre le plan-relief est sans doute remplacé peu après par la maison représentée en 1830, ce qui expliquerait que la valeur de la propriété ait augmenté (325 livres en 1720, 600 livres en 1756). La maison comprend un fournil, trois poêles, trois cuisines, plusieurs chambres, une cave voûtée et un puits commun d’après les estimations dressées en 1756 et en 1777. L’auvent et l’étal autorisés en 1601 sont supprimés sur ordre du Magistrat en 1767 et en 1768. Les préposés n’autorisent pas le propriétaire à ravaler sa maison en 1779 parce qu’elle dépasse de l’alignement. L’autorisation est cependant accordée en 1781.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 227 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la rue de la Krutenau (b’-a) a deux fenêtres et une porte au rez-de-chaussée, trois fenêtres à l’étage et une toiture à un niveau de lucarnes. Dans la rue des Poules, le pignon à droite de (a) se prolonge par un deuxième bâtiment (à gauche de b),tous deux à trois fenêtres au rez-de-chaussée et autant à l’étage. Un troisième bâtiment à droite de (b) dépend lui aussi de la maison : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux étages à deux fenêtres chacun. La cour O se trouve à l’arrière du deuxième bâtiment rue des Poules (1-4), le troisième bâtiment y donne en (3-4).
On trouve une description précise de ces bâtiments dans le rapport d’experts dressé en 1826
La maison principale (premier bâtiment) renferme au rez-de-chaussée en entrant corridor, à droite boutique, au fond cuisine et escalier. Au premier étage quatre chambres, cuisine, bûcher et escalier. Dessous cave voûtée, dessus comble à deux greniers dont au premier quatre chambres.
Bâtiment en aile (deuxième bâtiment) rez-de-chaussée, boulangerie, four, buanderie & bûcher. Premier étage galerie et deux chambres, dessus comble à deux greniers couvert ainsi que l’autre en tuiles simples.
Bâtiment du fond (troisième bâtiment) au rez-de-chaussée passage, bûcher et magasin, au premier étage cage d’escalier, une chambre et une cuisine, au second étage escalier, deux chambres et cuisine, dessus comble couvert à tuiles doubles.
Basse cour, étable à porcs, lieux et remise et une pompe.
La maison porte d’abord le n° 117 (1784-1857) puis le n° 17.


Cour O

L’Etat achète la maison en 1863 pour agrandir la manufacture des tabacs et la fait démolir l’année suivante.


La boulangerie se trouvait à l’angle au premier plan (manufacture des tabacs vers 1905, carte postale de la série Strasbourg disparu)

décembre 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Weishorn, fournier, et (1590) Catherine Stich – luthériens
1592 v Pierre Hamman, potier, et (1554) Jacqueline Kœrner veuve du potier Loup Freudenreich, (1565) Catherine Jund, (1593) Ursule Blinckner, d’abord (1557) femme de Léonard Graff – luthériens
1600* adj André Jund, tailleur, et (1579) Catherine Hauss – luthériens
1601* h Jean Mock, boulanger, et (1599) Marie Jund – luthériens
1637* h Jean Mock, boulanger, et (1634) Agnès Stumpf – luthériens
1672* h Jean Pierre Nonnenmann, boulanger, et (1664) Anne Marie Mock – luthériens
Jean Georges Krafft, boulanger, et (1673) Anne Marie Mock veuve de Jean Pierre Nonnenmann – luthériens
1695* h (indivision) Marie Madeleine Nonnenmann et (1688) Jean Thiébaut Ammel, boulanger – luthériens
Agnès Nonnenmann et (1691) David Andres, batelier – luthériens
Anne Marie Krafft et (1695) Jean Sébastien Lang, boulanger – luthériens
1704 h Jean Erard Schwing, boulanger, et (1709) Marie Madeleine Ammel – luthériens
1713 v Jean Jacques Lœschmeyer, boulanger, et (1710) Anne Ursule Schæffer, d’abord (1690) femme du fournier Frédéric Hans, (1731) Catherine Schæffer d’abord (1728) femme du cordonnier Jean Daniel Baur – luthériens
1763 h Jean Jacques Lœschmeyer, boulanger, et (1763) Marguerite Salomé Harr, (1778) Marie Marguerite Ketzel – luthériens
1794 h Jean Jacques Lœschmeyer, boulanger, et (1795) Marie Dorothée Rockenbach, (1800) Marie Madeleine Rockenbach, (1815) Anne Marie Helck, d’abord (1808) femme du batelier Jean Georges Mahler
1826 h (indivision) Marie Dorothée Lœschmeyer et (1816) Philippe Jacques Grimmeissen, brasseur
Jean Jacques Lœschmeyer, boulanger, et (1826) Marie Caroline Hoffherr
1829 v Jean Michel Kielmann, boulanger, et (1825) Sophie Senger
1863 v Etat, pour la manufacture des tabacs

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres en 1683, 325 livres en 1720, 600 livres en 1756, 500 livres en 1777

(1765, Liste Blondel) X 132, Jean Jacques Leschmeyer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Löschmeÿer, 14 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 967, Kielmann, Jean Michel, Krutenau 119 – maison, sol – 1,8 are

Locations

1625, Nicolas Mock, boulanger, et Marguerite Weinmann
1628, Sara Kraus veuve du boulanger Abraham Jund
1726, Jean Georges Scheer, boulanger

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 517
Le boulanger Jean Weisshar doit 8 deniers pour un chenal en bois à sa maison rue des Bestiaux

Das Ander Eckh an Vihe Gaßen, vnd daselbs hinumb nach dem Wilhelmer Closter Abwährts.
Hans Weißhor der Beckh hatt an seinem Hauß ein hültzenen Nach, Bessert für den Naach, viij d

1562 sqq. Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 205
Le boulanger Jean Mock doit à partir de 1602 8 sols pour un étal de boulanger et un auvent à sa maison à l’angle de la Krutenau et de la rue des Bestiaux. Le loyer est de 10 sols en 1627

Item viii ß d gibt hanns Mock der beckh von einem brotladen vnd wetterdach Ihme gegöntt worden Zu machen, an der eck behausung In Crutenaw an der Viehgassen, vnd gefallt vff Martini Ao 1602. zum erst. mal. Ihme angezeigt den 9.t Junÿ Ao 1602.
(rub.) Jetz Er noch 10 ß d 20 Martÿ 1627.
Neü 194.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 194
Même loyer dans le registre des loyers

Hanß Mock, Soll gemeiner Statt, von des Eckhaußen in der Crautenaw beckenladen Undt wetterdach ahn der Viehgaßen, Jahrs vf Martini 10 ß d
Alt. d. f. 205
New fol. 172
(Quittungen, 1652-1672)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 172
Registre suivant. Les contribuables sont ensuite Jean Georges Krafft, Jean Erard Schwing et Jean Jacques Lœschmeyer

Hannß Mockh, soll von des Eckhaußes in der Crautenaw Beckenladen und Wetterdach an der Viehgaßen, vff Martini, 10 ß
St. Zinnßb. p. 194
ietzt Hannß Georg Krafft
Jetzt Hannß Erhardt Schwing
Jetzt hannß Jacob Löschmeÿer

(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 796

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 796
Registre suivant. Le loyer devient caduc en 1767 et 1768 après suppression des objets imposés. Les inventaires de 1777 et 1779 mentionnent que le Magistrat en a demandé la suppression

alzb. 172
Joh: Jacob Löschmeÿer solle von des Eckhaußes in der Crautenaw Beckenladen und Wetterdach an der Viehgaßen auf Mart. 10 ß

(Quittungen 1740-1768)
Ist bedes in A° 1767 et 1768. hinweg gemacht worden

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1601, Préposés au bâtiment (VII 1316)
Les préposés autorisent le 11 novembre 1601 le boulanger Jean Mock à poser un auvent (22 pieds de long, 5 pieds de saillie) et un étal (8 pieds ½) pour y vendre son pain. La rente foncière reste à établir

(f° 215) Mittwoch den 11. 9.bris – Hans Mock dem becken in Crutenaw beÿ Viehgassen am eck dem Ist bewilligt vff sein anhalten ein wetterdach 22 sch In lenge, vnd 5 schuh ohn der Ziegel herauß Zumachen vnd einen brotbanck In lenge neundthalben schuh, brot daruf feÿl Zuhaben, das Ist Ihm von Bawh. heut vff d. pfaltz bewilligt word. vnd mit anzeigt dessen sol er künfftig Zu Zinß davon geben wie Ihme dasselb werde benant werden.

1602, Préposés au bâtiment (VII 1317)
Les préposés fixent le 9 juin la rente foncière à 8 sols. Jean Mock accepte le 21 août

(f° 147) Sambstag 21. Augusti – Hans Mocken dem becken in Crutenaw Ist sein bescheid vnd Zinß seines Wetterdachs und Brottbancks wie hieuornen fol. 105. anzeigt worden, der Ist dessen Zufrid. vnd wills dem Zinßmeist. liffern.

1609, Préposés au bâtiment (VII 1338)
Les préposés autorisent Jean Mock à creuser un trou et à y planter un pieu les vendredis quand le passage est intense pour éviter que l’auvent ne soit abîmé, à condition que personne ne s’en plaigne. Il bouchera le trou d’une pierre quand le pieu ne s’y trouve pas.

(f° 13) Mittwochs den 1. Februarÿ 1609. – Hans Mock beck In Crutenaw am Eck in d. Viehgaß. bitt Ihm Zu Zulaß. am eck seiner behausung ein Pfolloch Zu gestatten, wolt er an eim freitag wan man vil fahrt, ein pfol darin stecken dan man Ihm sonst zu nahe ans eck fahrt, vnd d. wetterdach vil mal v.wuost vnd verbroch. würt, alle Abend wol er den Pfol herauß vnd ein stein darein thun bitt vmb Zulassung. Ist bewilligt doch soll es mach. das Niemand drüber clag dan er als bald muß wid. weg thun, Ists Zufrid.

1709, Préposés au bâtiment (VII 1383)
Les préposés font grief à Jean Erard Schwing d’avoir construit sans autorisation un muret sous son étal. Il rapporte que les charretiers des vivres ont renversé le muret qu’il a fait reconstruire après avoir cherché en vain quelqu’un qui lui accorde l’autorisation. Les chefs de chantier qui ont vu travailler Jacques Bœhm lui ont interdit de le continuer. Il s’est ensuite adressé aux compagnons de Jean Wœrlé qui ont entrepris les travaux en l’absence de leur maître. Les préposés exhortent Jean Wœrlé à faire respecter le règlement.

(f° 208) Mittwochs den 3. Julÿ A° 1709 – Johann Erhard Schwing pt° seines Becken Ladens
Johann Erhard Schwing der Weißbeckh in der Crautenau ward vorgestellt vnd befragt, warumb Er ohne erlaubnus das mäurlein unter dem beckenladen an Seiner oben an der Hennengaßen liegenden Behaußung, machen laßen.
Ille entschuldiget sich damit daß nach dem verwichenen 27. Junÿ die fuhrleuth beÿ den Viures Ihme solches mäurlein vmb gefahlen, hette Er sich Zwar gehöriger Orthen anmelden wollen, aber niemand angetroffen, dero wegen sich resolvirt, durch herrn Jacob Böhmen solches nur zur noth machen Zu laßen, welcher Zwar hand anlegen wollen, wie Er aber mit säuberung der Stein begriffen war, hetten die Werckmeistere welche ungefehr darzu gekommen, Ihme solches untersagt, darauff Er dann alsobald solche arbeit quittirt, Hierauff hette Er erfahren daß Johann Wöhrle, des maurers Gesellen, ohnweit dem frantzösischen Spithal arbeiteten, welche Er angesprochen, die es dann ohne vorwißen Ihres Meisters nur Zur noth aufeinander gesetzt und nicht völlig außgemacht haben.
Als nun hierauf vorged. Johann Wöhrle gleichfalls beschickt worden, entschuldigte Er sich damit, daß Er zu solcher Zeit nich in der Statt gewesen, seÿe Ihme leÿd daß Sein gesind, Welches fremd vnd nichts vmb der Statt ordnungen gewußt hat, dies Arbeit gemacht hette.
Erk. wird herr Böhm dißmahlen absolvirt, Wöhrle aber angezeigt, künfftighin sich vor dergleichen arbeit zu hüthen, Seinen Gesellen auch ernstlich Zu befehlen, daß Sie der Statt ordnungen nichts Zu widermachten, oder gewärtig sein mit doppelter Straaff angesehen Zuwerden.

Les préposés autorisent le boulanger Jean Erard Schwing à poser un pieu devant sa maison pour éviter que son étal de boulanger ne soit abîmé

(f° 206) Dienstags den 19. 9.bris 1709 – Johann Erhard Schwing pt° eines pfahls
Johann Erhard Schwing der Weißbeck ersucht MGHh underthänig, Ihme gnd. Zu erlauben, daß Er einen stock Vor seine an der Hennengaßen gelegenen Eck behausung, Zu beschienung seines Becken: Ladens, davon Er Vermög Statt Zinnßbuch fol: 172. bereits allmend Zinß bezahlte, auff der Allmend setz laßen dörffe. Erk. Willfahrt ohne Zinß

1779, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Les préposés n’autorisent pas le maître maçon Schrœtter qui agit au nom du boulanger Jacques Lœschmeyer à réparer le crépi ou à repeindre la maison qui n’est pas alignée.

(f° 284-v) Montags den 16. Augusti 1779 – Jacob Leschmeÿer, beck
Idem [Mr Schrötter der Maurer] nôe. Jacob Leschmeÿer, des Becken, bittet Zu erlauben an deßen Behausung am Eck der Krautenau und Hennengaß gelegen, den bestrich repariren und dieselbe anstreichen zu laßen. Erkannt, Seÿe der Implorant nomine quo mit seinem begehr ab: und an das Alignement zu verweisen.

1781, Préposés au bâtiment (VII 1419)
Les préposés autorisent le maître maçon Stahl qui agit au nom du boulanger Jacques Lœschmeyer à réparer la maison

(f° 221-v) Dienstags den 8. Maji 1781. – Jacob Löschmeÿer Weißbeck
Mr Stahl, der Maurer, nôe. Jacob Löschmeÿer, des Weißbecken bittet Zu erlauben an deßen Behausung ane der Hennen Gaß gelegen reparien zu laßen. Erkannt. Willfahrt.

Description de la maison

  • 1683 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit bâtiment arrière, le comble est délabré, les pièces petites et basses. Les préposés l’estiment à 600 florins
  • 1756 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un fournil, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert partie de tuiles creuses partie de tuiles plates, la cave est voûtée, le puits commun, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
  • 1777 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un étal de boulanger, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, en outre une boulangerie et un fournil voûté, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 1 000 florins
  • 1826 Rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Krutenau

nouveau N° / ancien N° : 51 / 119
Leschmeyer
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 301 case 4

Kielmann Jean Michel, Krutenau N° 117

O 967, maison, sol, Krutenau 117
Contenance : 1,80
Revenu total : 81,94 (81 et 0,94)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre f° 27 f° 1076 case 1

Kielmann Jean Michel

O 967, maison, sol, Krutenau 17
Contenance : 1,80
Revenu total : 81,94 (81 et 0,94)
Folio de provenance : (301)
Folio de destination : Démolie, 1864 – sol 1073, agrand. de la manufacture, non imposable, 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 28
fenêtres du 3° et au-dessus :
1864, Diminutions – Kielmann Jean Michel f° 1076, O 967, sol 1,80, revenu 0,94,
id. f° 1076, O 967, Maison, revenu 81, (supra) (Maisons acquises les 7 et 21 Juillet 1863 par acte reçu Me Noetinger pour servir à l’agrandissement de la manufacture des tabacs et démolies en 1863, supp. en 1864)

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton X, (353) Rue de la Krautenau

119
Pr. Loeschmeyer, Sr Jacques, Mre Boulanger – Boulanger
Loc. Ochs, Sr Martin, garçon batelier – Bateliers
Loc. Vinter, Sr Abraham, Mr Perruquier – Vignerons
Loc. Kupfer, George, garçon batelier – Manant
Loc. Loth, garçon Plâtreur – Manant
Loc. Stephan, Ferdinand, Invalide

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 353, Quartier de la Krautenau (p. 538)

119
pr. Loeschmeyer, Jacques, boulanger – Boulanger
loc. Ochs, Martin, garçon batelier – Bateliers
loc. Winter, Abraham, perruquier – Vignerons
loc. Kupfer, George, garçon batelier – Manant
loc. Loth, garçon Plâtreur – Manant
loc. Stephan, Ferdinand – Invalide
loc. Romeck, Louis Sébastien – Manant
loc. Laser, Jean Jacques – Manant


Relevé d’actes

Le boulanger Jean Weisshorn épouse en 1590 Catherine, fille de l’armurier Jean Stich

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 424, n° 21)
Ostertag. 1590. Hans Weißhorn der beck vnd Katharina, Hans Stichen des plattners tochter. Eingesegnet Montag 27. Aprilis (i 220)

Le fournier Jean Weishorn et sa femme Catherine, fille de l’armurier Jean Stich, vendent à l’ancien assesseur au Sénat Pierre Hamman et à sa femme Catherine Jundt la maison à l’angle de la petite rue des Bestiaux. La maison est grevée de deux hypothèques de cent livres chacune au profit des héritiers d’André Jund. Le titre est mentionné à l’inventaire dressé en 1683

1592 (xj. Aprilis), Chancellerie, vol. 282 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 43-v
Kauffbrieff H Peter Hammans des Alten Rathh. vber ein Hauß Inn Crauttenaw
(Extend: in lib: Con: de A° 92) Erschienen Hanns Weÿßhor der haußbeckh burg. alhie vnd Catharina hanns Stichen des plattners alhie dochter sein eheliche haußfrauw vnd haben unverscheidenlich für sich eines vffrechten redlich Kauffs v.kaufft vnd Zukauffen geb.
Herr Peter Hamman dem alten Rhatsbewandten, der Zugeg. geweß. Ime vnd Catharinæ Jundtin seines ehelich. haußfrawen vnd Iren erben vestiglich Kauffe,
Ein Behaußung, Hoffstatt, holtzschopff sampt einen gemeinen brunnen, vnd allen anderen Iren gebewen, Zugehörd. rechten vnd gerechtigkeitt. gelegen alhie Inn der vor Statt die Crauttenaw genant, Ein seit ein Eckhauß ahne der Cleinen vÿhe gaß anderseit neben Lienhard Kleinen dem weÿßbeck. stosst hind. vff h Heinrich Hammers selig. erben, Dauon gäth Järlich fünff guld. werung mitt 100 guld. Werung Lösig wÿland Andres Jundten des schneiders seligen erben, Mehr 5 guld. werung andres Jundten dem beckhen mitt 100 guld. werung lößig, Item Zwen guld. gellts mit 40 guld. Lösig den Cartheusern Zu Straßburg vnd dann fünff plappen bodenzinß deren gutten Leutt beÿ Straßburg, Mehr XXI d Herr Heinrich Hammerer selig. erben, Letslich j lb 5 ß gellts mit 25. lib d Lösig Michel Reckhler den schneider, vnd Letslich stät noch darauff ein schuld 100 guld. Zu xv batz. der guld. gerechnet Ime H Peter Hamman dem Keüffer Sonst Ledig vnd eig. vnd hatt demnach alles recht vnd gerechtigkeit Inen Keuffern Zugestellt vnd bekhandt d der Kauff vber die vorgemelte beschwerd. Zugang. vnd bescheh. seÿ für vnd vmb 70 pfund vnd 15 schilling pfenning (…)
Act. Zinstag den xj. Aprilis Anno & 1592.

Originaire de Mudau (Mudich) dans l’Odenwald en Bade, le potier Pierre Hamman épouse en 1554 Jacqueline Kœrner veuve du potier Loup Freudenreich.
Mariage, cathédrale (luth. f° 15) 1554. 25. Martÿ. Peter Hammer von Mudich am odenwald haffner vnd Jacobe Körnerin Wolff Freüdenrichs deß haffners selige nachgelaßene witfraw (i 18)

Pierre Hamman acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme un mois et demi après son mariage
1554, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 96
Peter Haman von Mudich der kachler hat d. burgrecht Empfangen von Jacobe weyllandt wolff Freydenrichs selligen verleßene wittwen seyner Ehefrouwen vnd dient di denn Murrern act. den Zehenden Maÿ An° Liiij

Le potier Pierre Hamman épouse en 1565 Catherine, fille de feu Jean Jund
Mariage, cathédrale (luth. p. 132)
1565. Peter Haman, ein Haffner, Catharina Hans Junten hinderlasene docht. Eingsegnet Zinstag den 13. Horn. (i 69)

Le potier Pierre Hamman se remarie en 1593 avec Ursule Blinckner, veuve de Léonard Graff qu’elle a épousé en 1557
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 36-v, n° 65) 1593. 5. Novembris. H. Peter Haman der Kachler, Fr. Ursula Blincklerin Lienhart Graffen Wittwe (i 39)

Mariage, cathédrale (luth. p. 11) 1557. Auff den 16. Maÿ ist der obrigt zum and. mal ausgeruffen vnd die nachfolgende zum ersten Lienhard graw von Straßburgk, Ursula Alexander blinckners v.laßene tochter (i 8)

Léonard Graff réclame à son beau-père Pierre Hamman la part d’héritage provenant de son père
1595 Conseillers et XXI (1 R 74)
(f° 36-v) Montag den XXVII Januarÿ – Leonhard Graff contra Peter Hamman seinen Stieffvatter.
Leonhard Graff vbergibt ein unterthänig anruff wider Peter Hamman Rhats Hh seinen Stiffvater Bitt mherren wollen In Hamman dohien anhalt. d. er sich mit Im Graffen seines vetterlichen Erbtheils endlich vergleich. woll, vnndt d. den creditoris In* biß auf beschehne vergleichung hiemit nach Zulauff noch gerichtlich Zubekommen. Erkant Soll für Rhatt gewisen werd. H Schilling H Bock.

L’assesseur au Sénat Pierre Hamman est enterré le 23 octobre 1602.
1602 Conseillers et XXI (1 R 81)
(f° 340-v) Sambstag den XXIII Octobris – Reg. Amr. meldt d. Peter Hamman Rathherr gestorben u. vmb 2 werde begraben werden.
1593 Conseillers et XXI (1 R 72)
Peter Haman contra J Bernhard Wurmbser. 372. 380.
1594 Conseillers et XXI (1 R 73) Peter Haman und Leonhard Graff vmb fürschrifft contra Conrad Pfendtern. 113.
1595 VII 1310 Bauherren – Peter Hamman Rathherr pt° hauptguts. 24. 70.

Créancier hypothécaire, le tailleur André Jund épouse en 1579 Catherine, fille du tuilier Adam Hauss d’Augsbourg.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 102, n° XLIIII)
1579. Am andern Sontag des Advent vt supra. Andreas Junt ein Schneider, Catharina weÿland Adam Haußen eines Zieglers von augspurg nachgelaßene tochter. Confirmatio die lunæ c fuit 15. Decembris in p.dig matutinis (i 207)

La maison passe ensuite au boulanger Jean Mock.
Fils du boulanger Thiébaut Mock, Jean Mock épouse en 1599 Marie, fille du tailleur André Jund

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 187, n° 37)
1599. Dominica 29. Trinitatis. Hans Mog ein beck, diebolt Mog des becken seligen Son alhie vnd J. Maria Andres Junth des schneiders seligen tochter alhie. Confirmatio facta (*) octob. (i 353)

Le boulanger Jean Mock et sa femme Marie fille d’André Jund hypothèquent la maison au profit de Lucie, femme d’Adam Lützelstein

1609 (x. Octobris), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 415
(Inchoat. fo: 431.) Erschienen Hanß Mockh der Brodtbeckh vnd Maria sein eheliche Haußfraw Wÿlandt Andres Jundten s. dochter
Haben Inn gegensein frawen Lucien, herrn Adam Lützelsteins ehegemahlen – schuldig zusein 50 Pfund d. Stb. gelühens gelts
Dafür Vnderpfand sein soll, Hauß hoffestatt vnd höfflin mit allen gebewen geleg. In d. voorstatt Inn Crutenaw vff einer seiten ein Eck ahne vÿhegassen and.seit Leonhardt Cleinen dem Brottbecken stoßend hinden vf Daniel Hammerer, dauon gendt zuuor 5 guldin gelts ablößig mit 100 guldin St. wÿland Martin Brunen s. erben, Mehr Ein Pfundt pfenning gelts, Lösig mit 20 Pfundt der St. St.
Hiebeÿ gewesen Simon Auer der Mellman
(Nachtr. vide in Reg. Kügler 1613. fol. 287.)

Autre hypothèque entre les mêmes parties. Les héritiers du créancier donnent en 1637 quittance à Jean Mock, fils du débiteur, alors propriétaire de la maison

1613 (xiiij 8.bris), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 287
(Inchoat. fol: 295.) Erschienen Hannß Mooch der Brottbeckh vnd Maria Sein haußfrauw
haben In gegensein herrn Adam Lützelsteins – schuldig sein 75 Pfund Pfenning
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hofestatt vnd höfflin mit allen and. Iren gebeüwen gelegen In der Crutenauw In der Cleinen Vÿehgaß einseÿt Leonhard Clein Brottbeckhen, anderseÿt einem eckh nebe. der Vyehgaße stoßend hind. vff Philips hammerer handelsmann dauon goth v guldin gelts ablösig mit 100 guldin zu xv batzen frauwen Catharinen Ruserin Anthoni Junden selige witwe, der Schuldbekhenerin mutter Ihr lebenlang In wÿdems wÿß Zunießen, Mehr vj lb d gelts Leonhard Wagner handelßmann lösig mit 100 lb d So dann 2 lb 10 ß d gelts widerkheuffig mit 50 lb d vorernanntem Adam Lützelstein dem Schuldglaubig.
[in margine :] Erschienen /:weÿ. deß creditoris s: Erben mit namen:/ Philipps Ludwig Primern alß Ehevogt Margreth Schneiderin vnd alß vogt Dorotheæ hanß Schneiders geweßenen Weißbecken s. döchterlins, Item Aurelia Schneiderin, Hanß Heinrich Waltern deß gartners Haußfrau für sich selbst, Item Georg Zoller, alß Ehevogt Mariæ Schneiderin Elias Leibing d. Schuhmacher alß Ehevogt Anna Schneiderin so dann obgemelter primer innamen Lienhard preÿgers deß huetmachers an ietzo Soldat. Zu Benfeld, alß Ehevogt Otilia Schneiderin haben in gegensein Hanß Mockhenn Weißbecken deß Debitoris Sohns alß ietzigen Inhabers deß Vndpfandts (…) Act. den 28. Jan. 1637

Contrat passé entre la veuve Marie Jund et le tuteur de ses trois enfants Nicolas, Anne Marie et Jean
1623, Chancellerie, vol. 447-II (Gemein Contract Buch) f° 106
Vertrag Zwischen weÿland Hans Mocken des brodbecken wittib vnd kind
(Lect. & confirmat. 18. 7.br 1623) erschienen seind vnsere Burger Ludwig Schlehenacker der Gremp als von vns geordneter vogt Niclausen, Annæ Mariæ vnd Johannis weÿland Hans Mocken des Brodbecken seligenn mit Maria Juntin ehelich erzeugt und hinderlaßener Kinder an einem
vnd Jetzernante Maria Jundin mit beÿstand Isaac Jundten Ihres Bruders vnd von vns geordneten Vogts, am and. Theyl
vnd vns haben fürpringen lassen, Nachdem ermelter Hans Mockh, der Kinder Vatter selig. nach dem willen des Allmächtigen Zeyttlichen Todts abgangen vnd sie alle desselben Verlaßenschafft durch vnsere Insonderheit darzu verordnete Personen, Inventiren,, beschreyben, vnd ein ordentlich Inventarium darüber auffrichten lassen dieweil die bede eltere Kinder nhunmehr erwachß. vnd derentweg. darauff alß bald Zwischen Ir der wittwen vnd (den Kinder) gepürliche abtheÿlung der verlaßenschafft für die hand genommen, vnd einem Jedem sein gepurender antheyl, durch das ohnpartheyische loß Zugeschreybt worden, vnd Johannes der Jüngste Sohn seinen angehorigen dritten theÿl aller seiner vatterlicher erb gerechtigkeÿt durch das loß empfangen (…)
hatte er der Vogt mit beÿstand Niclausen des altisten Sohns seines Bruders, Simon Awers sein des Sohns Müetterlichen Stieffgroßvatters vnd Eucharÿ Scheÿblers des Notarÿ mehrgedachts Johannes des Jungsten Sohns vnderhaltung halben mit obgedachter Maria Jundtin der wittwen vnd mutter dahien verglichen (…) vnd bede eltern geschwistert Niclaus und Anna Maria zu steur vorgedachter vnderhandlung ernanten Ires Jungen Bruders (…)

Marie Jund loue la maison à son fils boulanger Nicolas Mock et à sa future bru Marguerite Weinmann. Le locataire devra entretenir sa mère et apprendre le métier de boulanger à son frère Jean.

1625 (15. 9.bris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 481-v
(Inchoat. in Prot. fol. 397) Erschienen Niclauß Mockh der Weißbeck vnd burger alhie, vnd H Johann Friderich Seüpel Alß geschwornen Vogt Margreth Weinmännin, sein Niclauß Mocken vertrawten hochzeiterin
bekannte in gegensein M. Isaac Jundten alß Vogts Mariæ Jundtin sein Mocken ehelicher Muter
daß Sie beede Zukünfftige Ehegemechdt vffrecht & von ihrer respectiué Muter vnd Schwiger entlehnet (…) Ihr Becken hauß alhie in d. Vorstat Krautenaw, neb. d. kleinen Viehgaß ein Eck 2. seit neb. Gabriel Rupen schwartzbecken gelegen, sampt dem Jenigen, so in die Backstub. Zum Becken handwerck gehörig Also vnd dersgetalt, daß solche lehnung die zweÿ nechst nach einander Volgende vnd vff schierist Künfftig Weÿhenachten angehende Jahr wehren, die entelhner Jahrß Zu hauß Zinß xviij lb d lüffern
dabeÿ auch abgeredt, daß die Entlehnere ihre Muter vnd Schwiger noch darzu beÿ sich in costen zuhalten deren alle tag ein schoppen wein, neben gebürlichen essen reichen Vnd sein Niclauß Mocken Jungen Bruder Johann Mocken daß Beckhen handwerck vmb sonst vnd v.gebens Zweÿ Jahr lang Zulehrnen anzunehmen schuldig (…)
dabeÿ gewesen Ludwig Schlehenacker alß vogt deß Entlehners Niclauß Mocken

Assistée de son curateur Isaac Jund et de son gendre Thiébaut Grossheinrich, Marie Jund veuve de Jean Mock loue la maison à Sara Kraus veuve du boulanger Abraham Jund.

1628 (31. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 52-v
Erschienen Sara Krausin Abraham Jundten gewesenen weißbecken see: witib alhie mit beÿstand hanß Pfederßheims ihres vogts
haben in gegensein Maria Jundtin weÿ: hanß Mocken deß weißbecken see. witib Vogts Isaac Judten deß Meelmanns, vnd Dieboldt Großheinrichen deß Weinschencken Zur Eülen alhie ihres tochtermanns bekannt
daß sie Kraußin von besagter Maria Jundtin (…) entlehnt vnd bestanden hete dreÿ Jahrlang die nechsten nach einander von schierist komenden Mariæ Verkündungs tag folgendt, daß Bachhauß, sampt der darzu gehörigen gerechtigkeit wie sie die Entlehnerin solches albereit 36. wochen bewohnt vnd Innengehabt, alhie in Crautenaw, in der kleinen Viehegaß gelegen, neben Gabriel Rueppen dem schwartzbecken geleg. 1. vnd 2.seit ist ein Eck, für vnd vmb einen wochentlichen Zinß nemlichen xvi.

La maison revient à son fils Jean (voir l’acte de 1613) qui épouse en 1634 Agnès Stumpf, fille de l’enseignant Michel Stumpf de Sarrebruck.

Mariage, cathédrale (luth. p. 349)
1634. Hans Mock der weißbeck, Hans Mock des weißbeck. e. sohn, vnd J. Agnes H. Michael Stumpf p.ceptoris in der Schulen zu Saarbrücke. tochter, eingesegnet zinstag 30. 7.bris (i 179)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 60) 1634. Dominic. 14 & 15. Trinit. Hannß Mock der Weißbeck, weÿl. hanß Mock des weißbeck. alhie nach. Sohn und J. Agnes weÿl. H Michel Stumpffen p.ceptoris zu Sarbruck nachgel. Tocht. cop; dienstag den 16. Sept. Münster (i 274)

Leur fille Anne Marie en hérite vers 1672. Elle épouse en 1664 le boulanger Jean Pierre Nonnenmann, fils du boulanger Pierre Nonnenmann.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 61 n° 22)
1664. Dnicis XVII u XVIII p. Trinit. 2/9 Octob. Hans Peter Nonnen Man, Jungern Weißbeck, Peter Nonnen Manns Weißbecken vnd B. alh.im Metz.gieß. ehelich. Sohn vnd Jgfr. Anna Maria Hans Mocken des ältern auch weißbeck v. b. alhie Eheliche Tochter. Cop. Mont. (i 48)

Jean Pierre Nonnenmann meurt en 1670 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé à la Krutenau dans une maison qui appartient à la veuve de Marcel Hahn face à l’auberge à l’Ange. La masse propre à la veuve est de 76 livres, celle propre aux héritiers de 57 livres. L’actif de la communauté s’élève à 60 livres, le passif à 47 livres.
1670 (1. 9.br), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 6) n° 148
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeder Haab v Nahrung, so Weÿlandt der Ehrsamb und bescheidene Mstr Hannß Peter Nonnenmann, Weißbeck und burger alhier nach seinem den 2. Augusti dieses annoch lauffenden Zu end gemeltten jahrs aus dießer Zergänglichen Weltt genommenen seelig. hienscheiden hinder sich Verlaßen, Verlaßenschafft, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß auch Ehrsamb und bescheidenen Martin Hanß Georg Nonnenmanns ebenmäßig Weißbecken U. burgers alhier als geordnet v. geschworenen Vogts Mariæ Magdalenæ und Agneßen deß V.storbenen seelig mit hernach gemeltter Wittibin ehelich erzielt Kinder v. ab intestato nachgelaßene Erben, durch die Tugendsame fraw Annam Mariam Mockin sein Hannß Peter Nonnenmanns seel. hinderbliebene Wittib, mit beÿstand deß Ehrenvesten v. Wohlvorgeachten herren Frantz Graffen Meelmanns V. burgers alhier ihres geordneten vnd geschwornen Curatoris (…) Actum Straßb. Dienstags d. j.ten Novembris Anno 1670.

In einer in d. Statt Straßb: in der Krauttenaw geg. dem Engel über gelegenen hieher nicht gehörigen behaußung, ist befund. Worden Wie Volgt
Ergäntzung der Erben unveränderten guts auß dem über Hanß Peter Nonnenmann ihres geliebten Vatters nunmehr seelig zugebrachte Nahrung durch mich Notarium A° 1664. auffgerichteten Inventario
Ahne Haußrhat. Im Hindern Stock, In d. Cammer A, In d. Cammer B, In d. Cammer C, vor diß. Cammer, In d. Cammer D, In der vndern stuben, In dem Contörlin, In d. Kuchen
Imm haußöhren, Im Keller, in der Meelkammer, In der Backstuben, Im hoff
In dem Vordern Stoch, Im Haußöhren, Im Badstüblein
Item herrn Marcellen Haanen seel. fr. Wittib soll mann für hauß Zinß
der Wittib, haußrath 24, Silber 9, gold. ring 1, baarschafft 41, Ergäntzung 14 ß, Summa summarum 76 lb
der Erben, haußrath 13, Silber 1, baarschafft 4, Ergäntzung (39, abzug 1, per rest) 37, Summa summarum 57 lb
Theilbar, haußrath 39, Silber 2, gold. ring 16 ß, schiff und geschirr zum Becken handwerck gehörig 9, Früchten und Mehl 9, Summa summarum 60 lb – Schulden 47, Rest 13 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 148 lb

Anne Marie Mock se remarie en 1673 avec le boulanger Jean Georges Krafft, natif de Colmar
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 95 n° 6)
1673. Dnicis Rogaôm & Exaudi d. 4. & 11 Maÿ. hans Georg Krafft der Weißbeck, hans Krafften des Kornmeisters v. B. zu Collmar ehl. Sohn v. Anna Maria weÿl. Hans Peter Nonnenmans auch gewes. weißbecken v. b. allh. nachgelaßene wittib (i 66)

Jean Georges Krafft devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1673, 4° Livre de bourgeoisie f° 406
Hannß Georg Krafft der weißbeck, Hannß Krafften deß Kornmeßers Zu Collmar ehelicher Sohn, empfangt das burgerrecht von seiner Haußfrawen Anna Maria, Weÿl. Hannß Peter Nonnenmanns deß Weißbecken hinderlaßener Wittwen vmb 8. Gold fl. Welche er beÿ der Cantzleÿ erlegt hat. ist Zuuor ledigen standts gewesen, und will auff E. Ehrs. Zunfft der Becken dienen. Jurav. den 31. Maÿ A. 1673.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue du Savon. Ceux du mari s’élèvent à 23 livres, ceux de la femme à 389 livres.
1674 (17.3.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 9) n° 222
Inventarium und Beschreibung aller und ieder Haab und Nahrung, so der Ehrsame und bescheidene Mstr Hannß Georg Krafft Weißbeckh und Burger alhier V. die Ehren und Tugendsame Fr. Anna Maria Mockin beede Eheleuth einander in den unlängst mit einander angetrettenen Ehestand alß Unverändert einand. würcklichen Zugebracht haben (…) Actum Straßb. Dienstags d. 17. Martÿ Anno 1674.

In einer der Statt Straßb: in der inneren Straßen am Seÿffengäßlein gelegenen hiehero nicht gehörigen behaußung, ist befunden Worden Wie Volgt
Ahne Haußrhat v Kleidere, Auff der Oberen bühnen, Im Obern Haußohren, In der Oberen Stuben, Vor dießer Stuben. In der Mägt Kammer, In der Hinderen Stuben, In der wohn stuben, Im Haußöhren, Im Keller, In der Kuchen, In der Oberen Stuben, Im hindern Stüblin, In der Mägt Kammer, In der Wohnstuben
die Ehefrau, haußrath 259, Silbergeschmeid 30, baarschafft 64, Frucht undt Meel 19, Schiff und geschirr Zum Becken handwerck gehörig 12, Guldenen ringen 7, Schulden 12, Sa. pfenningzinß hauptgüter 50, Summa summarum 455 lb – Schulden 65, Nach deren Abzug 389 lb
Pfenningzinß hauptgüter, 2. lb Zinß gibt Mstr Johannes Mock d. Weißbeck vndt burger Alhie d. fraw brud. jährlichen auf Martini ablößig in hauptguth auch mit 50 lb, Welche auf sein Mocken in d. Krautenaw an d. hennengaß gelegenen beckenhauß, welches Ihme von Vatter seel. vmb gewiß preis p. Codicillum v.schriben
Großvätterliche Legitima Ihr Fr. Annæ Mariæ i Vorig. Ehe Ehelich Erzielte Kindern Vermög deß über Weÿland H Peter Nonnenmanns, Weißbecken v. burgers allhier der Kinder Großvatters seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Inventarÿ A° 1670 de, 22. Aug. durch mich Notarium
deß Manns Zugebrachte Nahrung, Kleÿdung und Getüch 23 lb

Jean Georges Krafft et Anne Marie Mock remboursent à la Chartreuse un capital garanti sur la maison en vertu d’un titre établi en 1479

1676 (6. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 541-v
Herr Johann Jacob Herberling alß Schaffner der Carthauß und zu gegenwärtiger quietanz Von seinen Vorgesetzten herren Pflegers hierbeÿ beschenener maßen schrifftlich befelch hatt,
in gegensein hannß Georg Krafften deß weißbeckhen und Annæ Mariæ Mockhin beÿder Eheleuth
bekannt, daß dieselbe berührter Carthauß 20. lb d in bahrem gelt erlegt und dadurch die Jenige 1. lb welche gemelte beÿde Eheleuth Ihro der Carthauß Vermög eines Latinischen pergamentinen sub dato 3. Calend. Maÿ a° 1479. mit deß bischofflichen hoffs anhangenden contract Insigel gefertigten zinnßbrieffs, Von uff und ab einer alhier in der Vorstatt Krautenau Zwischen hannß Küfflen dem Weißbeckhen, und hannß Conrad Pfunden dem Biersieder Zum Rißen gelegener behaußung, iährlichen term. Philippi et Jacobi Apostoli Zu Zinnß Zu raichen schuldig geweßenen, abgelöst, auch alle Zinnße sambt dem uff wexel abgerichttet haben

Jean Georges Krafft meurt en 1683 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 300 livres. La masse propre à la veuve est de 350 livres, celle propre aux héritiers de 64 livres. L’actif de la communauté s’élève à 635 livres

1683 (7. Xbr), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 18) n° 575
Inventarium Vndt Beschreibung aller vndt jeder Haab vndt Nahrung, so Weÿland der Ehrsame vnd bescheidene Mstr. Hannß Georg Krafft, Weißbeck undt burger allhier, nach seinem den 30.ten Junÿ diß Zue End gemelten jahrs aus dießem Zergänglichen leben genommenen tödlichen hienscheiden, hinder ihne verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren deß Ehrengeachten Mstr Hanß Paulus Eberlins, Schuhmachers v. burger alhier als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Mariæ, sein des verst. seel. abgeleibten mit hernach gemelt seiner gewes. geliebten Ehelichen haußfrawen d. nunmahls hinderbliebene Wittibin ehelich erzeilten vnd ab intestato hinderlaßenen eintzigen Erbin, durch die Ehren: v. tugendsame fr. Annam Mariam gebohrne Mockin die hinderbliebene Wittib, mit beÿstand deß auch Ehrengeachten H Lorentz Hammen, Weißbeckens v. burgers alhier ihres geordnet und geschworenen Vogts (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg dienstags d 7.ten Xbris St. N. A° 1683.

In einer, der Statt Straßburg Vorstatt Krauttenauw genant ane d. Hennengaßen gelegenen hiehero gehörigen v. hernach beschriebenen Behaußung ist befund. worden Wie volget
Ahne haußrat, Auf der bühnen, Im obern Haußöhren, In d. obern Stuben, In d. Stub Cammer, In d. Nebens Cammer, Im Mittlern Haußöhren, In d. Knecht Cammer, In d. Cammer A, In d. Undern od. Wohnstuben, Im Undern Haußöhren, Im Keller
der Erbin unverändert Haußraths 6, schulden 7, Ergäntzung (51, abzug 12 ß, verbleibt) 50, Summa summarum 64 lb
der Wittib, Schiff und geschirr zum Becken handwerck gehörig 8, Silber geschirr und Geschmeids 19, guldinen ringen 4, baarschafft 22, behausung 287, Ergäntzung (553, abzug 471, bleibt) 81, Summa summarum 423 lb, Nach abzug der Schulden 350 lb
Theilbar, haußraths 181, frucht und meel 62, Wein und Lehren vaßen 10, Schweinen 6, Silber geschirr und Geschmeids 66, guldinen ringen 6, baarschafft 289, schulden 13, Summa summarum 635 lb
Eigenthumb an einer Behaußung (W.) Item eine Behaußung, hoffstatt, holtzschopff sampt einem gemeinen bronnen vndt allen deroselben Weiten, gebäwen, begriffen, Zugehörd, rechten v. gerechtigkeiten gelegen alhier Zue Straßburg in d. Vorstatt Krautenaw, eins. ein Eck an d. Kleinen Viehe: od. ins gemein genant. Hennengaß, and.s. neben Weÿland Hanß Küeffels deß Weißb. V. Burgers alhier seel. hinderblibenen With. hind. auf Hanß Conrad Pfund. d. nunmaligen biersiedern Zum Rißen alhier, Wie auch Job Besten d. Waffenschmidt V. burgern alhier stoßend
Davon gehen jährlichen 10. ß d bodenzinß auf Martini Von d. Beckenlad. v. Wetterdächlein etwann hießig. Zinßmeistereÿ ainetzo aber allhießigem Pfenningthurn, thut in Cap. 10. lb. d. So dann 2 ß.. 6. d bodenzinß d. Stifft Zur Rothen Kirchen alhier jährl. auff Georgÿ. Sonsten über jetzgemelte beschwerd, welche in Capital gerechnet thun 12 lb 10 ß, freÿ ledig v. eig. v. durch die hiesige 3. H. Werckmeistere V.mög üb. lieffert. scheins æstimirt v angeschlagen pro 300. lb. d. Über abzug aber gemelter beschwerd. v.bleibt p. rest allein noch außzuwerffen übrig nemblich 287. lb. 10. ß. d. Darüber besagt i. teutsch. p.gamön. Kauffbr mit d. Statt Straßb. Kleineren Insigel verwahrt, datirt dinstags d. 11. Aprilis Anno 1592. not. mit altt. Nris 1 et 2. b dabeÿ dißmalen gelaßen.
Ergäntzung der Wittib unverändert guths, Aus dem über ihr für unverändert in dieße andere Ehe gebrachte Nahrung Anno 1674. d. 17.t Martÿ durch mich Vor: vnd nachbenant. Notarium auffgerichtet. Inventario (…) Aus dem über weÿland Meister Johann Mocken deß Weißb. v. burgers alhier Ihr d. Wittibin geliebt. leibl. bruders seel. Verlaßenschafft auffgerichtet
Prælegata, einer beeden Stieffdöchteren nahmentlichen Mariæ Magdalenæ vnd Agneßæ Nonnenmännin weÿland Mstr Peter Nonnenmanns gewesenen Weißbeckens v burgers allhier seel.mit ietzmahlig. eingangs gemelt. Wittib Ehelich erzielten döchtere
Conclusio finalis Inventarÿ 1021 lb
Volget nun Endlichen auch warinnen ihr der Wittibin Zwen in Erster Ehe mit Weÿland Mstr Hans Peter Nonnenmann auch geweßenem Weißbecken Vndt Burgers alhier seeligen Ehelich erzielter döchtere nahmentlichen Mariæ Magdalenä vnd Agnesæ Nonnenmännin (…) von ihrem geliebten Großvattern H Peter Nonnenmann auch geweßenen Weißb. v. burger allhier v. fr. Mariæ Magdalenæ Michaelin ihrer Großmutter seel. in A° 1674.
Abschatzung dinstags d. 11/21 Xbris 1683. Waillant deß Ehrenhafften Meister Johann Georg Krafft deß Weißbecken See: hinderlaßene fraw wittib vnd Erben behaußung daß Eckh ane der schwartz hännen gaßen in der Crautenau alhier in der Statt Straßburg Vorstatt Einseitzs Neben Abraham Kechell ander seitzs Neben einer Behaußung dem bierwirdt Zum Rißen NN gehörig, Welche behaußung sampt einem Kleinen hinder heißlen durch die geordnet Werckmeistere in allem vall besichtiget Befunden daß ein schlechter dach stull vnd die gemach Klein vnd Nider dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen Vor Vnd Vmb Sechs hundert Gulden, Bezeigens der Statt Straßburg Werckh leit. Joseph Lauttenschlager alter Werckhmeister, Andres Schmidt Werckmeister deß Maurhoffs, Johann Feÿlotter Werck Meister deß Zimmer hoffs
Copia Codicilli – 1683, Donnerstags den 22. tag deß Monats Junÿ Newen Calenders Vormitten tag zwischen 8 und 9 Uhren in hernachgemelten Codicillatoris seines bewohnenden in der Krauttenaw ane der Hennengassen gelegenen Behaußung dero Obern auf gemeltte gaß außsehenden Stub (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrsam und Bescheidene Meister Hanß Georg Krafft Weißbeck Vndt Burgern alhier Zwar Zuegestadener Kranckheit halber auf seinem beth sich enthalten (…) Philippus Henricus Theus Notarius

Partage des biens échus aux deux filles du premier mariage Marie Madeleine Nonnenmann, femme du boulanger Jean Thiébaut Ammel, et Agnès Nonnenmann, provenant de leur père, de leur grand père Jean Pierre Nonnenmann et de leur oncle maternel Jean Mock
1690 (7.8.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 22) n° 752
Theil Register Welchergestalten die Ehren: vndt Tugendsahme Fraw Anna Maria gebohrne Mockin weiland Meister Hannß Georg Krafften geweßenen Weißb. V. Burgers allhier Zue Straßburg hinterbliebene Wittib beede döchter Mariam Magdalenam Mstr Johann Theobald Ammel deß Weyßb. v. burgern alhier Eheliche haußfr. Und Jgfr. Agneßam Selbige auß Weÿland Mstr. Hanß Peter Nonnenmanns auch Weißb. v. burgern alhier, ihrem Ersten geliebt. Ehelich haußwürth seel. Ehelich dochtere Vmb ihr Vätterl. auch Groß Vätter: v. Groß Mütterlich deßgleich. Von Vatters brudern seeligen hero Ererbtes, auch Von Weÿl. Mstr. Joh. Mocken d. Mutter brud. seel. Ihnen geerbtes guth gelieffert v. Außgewießen, v. solche sachen vnd. beeden döchteren abgetheilt.

Zuwißen demnach die Ehren: vndt Tugendsame damahl Jungfr. Maria Magdalena Nonnenmännin Weÿland deß Ehrenhafften V. Achtbaren Mstr Hannß Peter Nonnenmanns geweßenen Weißbeckens Und burgers alhier hinterbliebener mit d. noch lebend. Ehren und Tugendsamen fr. Anna Maria gebohrner Mockin ehelich erzielt ältter dochter Anno 1688. d. 1. 7.bris ahne dem Ehrsam Vnd Bescheidenen Johann Theobald Ammeln, Weißbecken handwercks deß Ehrenvest v. vorgeachten herrn Theobald Ammels Weinstechers Vnd Burgers alhier Ehelich Sohn such verheurathet bißhero aber weder Sie noch ihre Jungfr. Schwester die auch Ehrn: v. Tugendsame Jgfr. Agneßa Nonnenmännin weder Vmb das, So Ihnen beeden Schwestern von obgedacht von ihrem geliebt. Vattern die auch ihren Groß Elttern dem Ehrenhafften V. Vorgeachten herrn Peter Nonnenmann Weißb. v. d. Viel Ehren: vndt Tugendsamen Fr. Mariæ Magdalenæ Michaelin beeden Eheleuth V burgere alhier desgleichen von ihres Vatters brudern Weÿl. Mstr. Abraham Nonnenmann ebenmäßig geweßenen Weißb. v. burg. alhier Ehelich auch von Weÿl. Meister Johann Mocken, glleichergestalten gewes. Wb. vndt Burgern allhier Legats weiß Eigenthümlich gebühret, Vnd Vor Ehegemelt der Fr. Mutter an* Wahrung* hätte bißanhero nicht Empfangen, daß solchem nach Vordriß Ob Ehrengemelt Fr. Anna Maria gebohrne Mockin, weÿland Mstr Hanß Georg Krafften, auch geweßenen Weißbeckens v. burgers alhier hinterbliebene Wittib, mit beÿstand deß Ehrenvest b vorgeachten Herrn Lorentz Hammen Weißbeckens v. burgers alhier ihres Wohl geordnet V geschwornen Curatoris Eines
Andern Theils aber Ob Ehrenbesagte Fr. Maria Magdalena Nonnenmännin, Mstr Joh: Theobald Ammels deß weißb. v. burgers alhier Eheliche haußfr. mit beÿstand gedacht ihres Ehemanns Ferner die Ehrs. Vnd Tugendsame Jgfr. Agneßa Nonnenmännin mit beÿstand deß Ehrenhafft Vorachtbaren H Emanuel Wehners haußfeürers vnd burgers alhier ihres wohlgeordnet v. geschwornen Vogts in beysein H Samuel Christoph Flechtners, d. Statt Straßb. geschwornen Käufflers (…) Actum in d. Königlich. Freÿen Statt straßb. den 7. undt 8. Augusti Anô 1690.
Behausung. Auf deren im Metzgergieß. gelegener Behaußung haben beede döchter capitaliter annoch stehen laut Inv: fol: 116. so jährlich à 4. pro Cto Zinßet werden nemblichen 100. lb

Bien propre d’Anne Marie Mock, la maison revient à ses trois filles Marie Madeleine Nonnenmann qui épouse en 1688 Jean Thiébaut Ammel, Agnès Nonnenmann femme du batelier David Andres et Anne Marie Krafft femme du boulanger Jean Sébastien Lang.

Agnès Nonnenmann épouse en 1691 le batelier David Andres
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 32-v)
1691. Mittwoch d. 11. Julÿ seind nach gewonlicher proclamation copulirt word. David Andreß, der Jüngere ledige Schiffer, Hn David Andresen, E. E kl. Raths Beÿsitzers, Schiffmanns vnd B. alhier vnd Wld. Fr. Margaretha geb. Sturmin ehel. Sohn, Vnd Jungfr. Agnes Wld. Hanß Peter Nonnenmans deß Weißbecken vnd B. alhier vnd Fr. Annæ Mariæ geb. Mockin eheliche Tochter [unterzeichnet] Davidt Andreß als hochzeiter, Agnes Nunener als hochzeitterin (i 33)

Anne Marie Krafft épouse en 1695 le boulanger Jean Sébastien Lang, fils du vigneron Georges Lang de Barr.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 57-v, n° 25) 1695. Mittwochs d. 28. Sept. seind copulirt word. Johann Sebastian Lang der ledige Weißbeck von Barr bürtig, Georg Langen deß Rebmans vnd B. zu Barr v. Catharina geb. Braunin ehelicher Sohn v. Jgfr. Anna Maria Wld. Hanß Georg Krafften deß Weißbecken vnd B. alhie v. Fr. Annæ Mariæ Mockin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Sebastian Lang als hochzeiter, Anna Maria krraffin als hoschziterin (i 60)

Jean Sébastien Lang devient bourgeois par sa femme une dizaine de jours après son mariage.
1695, 4° Livre de bourgeoisie p. 661
Joh: Sebastian Lang, der weißbeck von barr, Georg Langen burgers und Rebmanns daselbst Ehl: sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Maria, Weÿl. Georg Krafften Gewes: burgers und weißbecken allhier hint. Ehl. tochter, gratis, ist Zu Vor ledig standts geweß. Vnd wirdt beÿ E. E. Zunfft denen becken dienen. Jur. d. 8. 8.bris 1695.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 66 livres, ceux de la femme à 179 livres.
1696 (23.2.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 28) n° 877
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt jeder haab und Nahrung, so de Ehrsam vndt bescheidene Meister Johann Sebastian Lang, Weißbeck, Vnd die Ehren vndt Tugendsame Fr. Anna Maria gebohrne Krafftin beede Eheleütte Vndt burgere allhier einander in den ohnlängst mitt einander angetrettenen Ehestand für Unverändert Würcklich Zuegebracht haben (…) Actum In der Königlichen Freÿen Statt Straßb. in beÿsein der Ehrenvesten Vorgeachten vnd Weißen auch achtbaren vnd bescheidenen Herrn Lorentz Hannen Weißbeck und E. E. Kleinen Rhats alhier alten Beÿsitzers Vndt herr Emanuel Wehners, haußfeurers Ire d. Frawen und dero geliebten Muttrr Fr. Annæ Mariæ Krafftin gebohrner Mockin Wohlgeordneten noch ohnentledigten H Vögte vnd beÿständere, Dienstags den 23.ten Februarÿ Anno 1696.
In einer d. Statt Straßburg Vorstatt Krauttenaw genant ahne der Hennengaßen gelegenen Ihr der Eingangs gemeltten beeden Eheleütte geliebten respectivé leiblichen Mutter vnd Schwiger Eigenthümlich gehörigen Behaußung ist befunden worden wie volgt
Sa. Kleÿder und weißen gezeugs M 29, Sa. Haußraths F 109, Sa. Silber geschmeids M 2, F 3, Sa. Goldine Ring F 5, Sa. baarschafft F 55, Sa. Früchten M 27, Sa. Wein und lehrem Vaß M 6, Sa. Schiff und geschirr zum becken handwerck gehörig F 5
Summa summarum M 66 lb, F 179 lb

Veuve de Jean Sébastien Lang, Anne Marie Krafft meurt sans enfant en 1704 en délaissant pour héritières testamentaires sa sœur Agnès et sa nièce Marie Madeleine Ammel. La défunte est propriétaire d’un tiers de la maison. L’actif de la succession s’élève à 357 livres.

1704 (25.2.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 2)
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und tugendsamen frawen Annæ Mariæ Krafftin, auch weÿl. Mstr. Johann Sebastian Langen, geweßenen Weißbecken und burgers Zu Straßburg seel : hinderbliebener Wittib seel: Verlaßenschafft auffgerichtet in A° 1704. – nach ihrem Sambst. d. 26.ten Januarÿ jüngsthien aus dießer Zeitlichkeit genommenen seel: hientritt, verlaßen, Welches auf Erfordern und begehren hernach benahmster dero p. testamentum instituirter Erben (…) Act. in der Königl. freÿen Statt Straßburg Mont. den 25.ten Februarÿ aô 1704.
Copia Testamenti Nuncupativi habetur in protocollo meo
Die abgeleibte fraw seelig hatt per Testamentum Zur Erben Verlaßen 1. Fraw Agnes Nonnemännin, des Ehrsamen und Achtbahren H David Andreßen, Schiffmanns und burgers alhier ehel. haußfraw, welche mit assistentz ged. ihres Ehewürths, dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt und 2. Jungfraw Mariam Magdalenam Ammelin des Ehrenhafften Hn Joh: Theobald Ammels, Meemanns und burgers allhier mit weÿl. Frauen Maria Magdalena Nonnenmännin, deßen Ersterer haußwürthin seel. ehelich erziehlte Tochter, deren Vogt Vorbesagter H David Andres jn deßen Nahmen aber der Ehren und Vorachtbahre H Joh: Sebastian Gaß, Weißb. und burger dahier, als Geschworner Theilvogt assistirt hatte, dieße beede Zu gleich. Theil.

Haußrath, So jnn hernach beschriebener Zum theil in dieße Verlaßensch: gehöriger behausung sich befund.
Schrein und höltzenwerck. Auff der bühn, In d. Cammer A, Im Obern haußöhren, In d. obern Stub, In d. Stub Cammer, In d. Wohnstub, Im Hauß öhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer behaußung. It: den 3.t theil für ohnvertheilt ahne einer behaußung, hoffstatt, höfflein, holtzschopff, sampt der Gemeinschafft des bronnens, und allen deroselben Gebäuden, begriffen, Zugehörd. und Gerechtigkeiten, allhier in d. St: Straßb. Vorstatt Krautenaw geleg. einseits jst ein Eck ane der henengaß, 2. s neben Abraham Küffel dem Weißb. hind. auff H. Joh: Henrich Silbach d. biersied. Zum weiß haanen, wie auch auff Hiob Bäst den Waffenschmidt, stoßend, Davon geh. jahrs 10. ß d gemeiner Statt Pfenningth: ane bod. Zinnß auff Martini Vom becken lad. u. wetterdächl. trifft Zu Capital gerechnet 10. lb.d. Weiters 2 ß 6 d. d. Roth. Kirchen alhier jahrs auff Georgÿ, thut Capital 2 lb 10 ß d. Sonsten über vorgesetzte oner. freÿ ledig und eig. und durch die Hh. Werckleüthe in letzt abgewichenem 1703.t Jahr Zur hiehero behörig. tertz æstimirt worden, 95. 16. 3. Über die gantze behaußung ist vorhand. 1. teutsch perg. Kauffbr: mit d. S. Straßb: C. Cont. stub Ins. verwahrt, sub dato 11. Aprilis 1592. mit alten Nris 1 et 2 und dabeÿ gelaßen
Sa. haußraths 118, Sa. des Zum Becken handwerck gehörig. Schiff und geschirrs 4, Sa. Früchten 23, Sa. Brennholtz 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 36, Sa. goldener Rings 10, Sa. baarschafft 17, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 95, Schulden 50, Summa summarum 357 lb – Schulden (-) Nach deren Abzug (-)
Theil Register darinnen Waß hernachbenahmsten beeden jnstituirten Erbinnen beÿ abtheilung weÿl. frawen Annæ Mariæ Langin gebohrner Krafftin seel. Verlaßenschafft jeeder Vor einen halben theil erblich Zugefallen – Actum und anngefangen in der Königl. freÿen Statt Straßburg Mittwochs d. 27. februarÿ A° 1704.

La maison appartient pour un tiers à Marie Madeleine Ammel qui épouse en 1709 le boulanger Jean Erard Schwing, fils du blanchisseur Jean Erard Schwing le jeune à la Robertsau : contrat de mariage, célébration

1708 (26. Novemb), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten Johann Erhard Schwingen, ledigem Weisbecken und Burgern alhier Zue Straßburg, Hn Johann Erhard Schwingen junioris Bleichers in der Ruprechtsaw ehelichem Sohn, als Hochzeitern an einem
Mariæ Magdalenæ Ammelin, H. Joh: Theobald Ammels, Meelmanns und Burgers dahier eheleibl. Tochter, als der Hochzeiterin, am andern Theil
Actum in der Königl. Freÿen Statt Straßburg Mont. den 26.sten Novembris Anno & 1708. [unterzeichnet], Johann Erhardt Schwing als Hochzeiter, Magdalena Ammlin als hoch Zeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 116-v, n° 3)
1709. Mitwoch den 27. febr. seind nach Zweÿmahliger Außruffung in der Kirch Zu St. Nicol. copulirt und eingesegnet worden Hans Erhardt Schwing, der ledige Weißbeck v. burger alhier, Vnd Jungfr. Maria Magdalena Ammelin, dieboldt Ammels, deß burgers Vnd Meelmanns alhier Ehel. tochter welches bezeugen [unterzeichnet] Johann Erhardt Schwing alß hochzeiter, Maria Magdalena Amlin als hoch Zerin (i 121)

Jean Erard Schwing et Marie Madeleine Ammel hypothèquent la maison au profit du jardinier Thiébaut von Fridolsheim

1709 (24.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 537-v
Johann Erhard Schwing der Jüngste Weißbeck und Maria Magdalena geb. Amelin mit beÿstand Johann Theobald Ammels Meelmanns Ihres leiblichen Vaters V Johann Jacob Nonnenmann des ältern
in gegensein Daniel Von Fridolßheim garttners Unterwagnern – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, eine Weißbecken behaußung mit allen gebäuden, Rechten und zugehörden in der Krautenau, einseit ist ein Eck ane der Hennengaß anderseit neben Abraham Küffel Weißbecken hinten auff den biersieder zum Riesen Johann Ludwig Pfund
hiebeÿ persönlich erschienen Johann Erhard Schwing der Mittlere bleicher und ietziger Und. Meister in d. Ruprechtsau obged. Schuldnerer resp. leiblich. und Schweher Vatter, verbürgt

Agnès Nonnenmann vend sa moitié de la maison à Jean Erard Schwing qui en devient seul propriétaire avec sa femme

1709 (22.10.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 604
(450) Agnes Andreßin wittib geb. Nonnenmännin beÿständlich Joh: Philipp Cottlers schuemachers weilen unbevögtigt
in gegensein Ehrhart Schwing weißbeckers
die helfte ahn einem hauß hoff hoffstatt hinterhauß mit allen begriffen & alhier ahn der hennengass ahm eck, einseit ist d. eck anderseit neben Abraham Küffel hinten auff Ludw: Pfund stosend – darvon gehen jährlich 10 ß auf den Pfthrn und 2 ß 6 d dem Spithal – um 450 pfund

Jean Erard Schwing et Marie Madeleine Ammel hypothèquent la maison au profit du licencié en droit Jean Frédéric Œsinger

1710 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 251-v
Johann Erhard Schwing der Weißbeck und Maria Magdalena Ammelin mit beÿstand Theobald Ammels des Meelmanns ihres Leiblichen Vatters und Johann Ammels Küffers Ihres Vatters bruders
in gegensein herrn Johann Friedrich Ößingers U.J. Licentiatj und E.E. Kleinen raths Referenten – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behaußung mit allen gebäuden, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten in d. Krautenau ahne der Hennengaß, einseit ist ein Eck ahne ged. Gaß anderseit neben Abraham Küffel Weißbecken hinten auff Ludwig Pfund Biersedern zum rießen

Jean Erard Schwing et Marie Madeleine Ammel vendent la maison au fournier Jean Jacques Lœschmeyer et à sa femme Anne Ursule Schæffer moyennant 1 050 livres

1713 (2.3.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 126-v
(1050) Joh: Erhardt Schwing der jüngste und Maria Magd: geb. Ammelin
in gegensein Joh: Jacob Löschmeÿers haußferers und Annæ Ursulæ geb. Schäferin
ein hauß hoff hoffstatt hinterhauß mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten sambt der Gerechtigkeit des brunnen allhier in der Krautenau, einseit ist ein eck ahn der hennengaß anderseit neben Abraham Küffel hinten auff Joh: Ludwig Pfundt bierwürt zuem rissen vornen auf de Straß stoßendt, darvon gibt mann jährlich 10 ß ane allmend zinß wegen eines wettertächels, It. 2 ß 6 d wegen der holtzhauß thür – um 250, 100, 150 und 100 pfund verhafftet, geschehen um 450 pfund

Jean Jacques Lœschmeyer et Anne Ursule Schæffer hypothèquent deux mois plus tard la maison au profit du passementier Jean Frédéric Kips

1713 (1.6.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 332
Joh: Jacob Löschmeier weißbecker und Anna Ursula geb. Schäferin beÿständlich H. Lucas Schaf u. H. Joh. Michael Huck auß mittel E.E. Kl. Raths in ermanglung verwanther deputiret
in gegensein Joh: Friedrich Kipß Paßmentirers – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: allhier in der Krautenau einseit neben Abraham Küffel anderseit ist ein eck an der hennenass hinten auff Ludwig Pfundt, darvon mann jährlich 10 ß allmend zinß Item 2 ß 6 d wegen der holtzhauß thür

Fils du boulanger Jean Georges Lœschmeyer, Jean Jacques Lœschmeyer se marie en 1710 avec Anne Ursule Schæffer, veuve du fournier Frédéric Hans qu’elle a épousé en 1690 : contrat de mariage, célébration. Ils font ensuite dresser l’inventaire de leurs apports
1710 (1. Septembris), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung Johann Jacob Löschmeÿers und Frawen Annæ Ursulæ Hannßin gebohrner Schäfferin Mont. d. 1. Septembris A° 1710.
zwischen den Ehrengeachten Johann Jacob Löschmeÿer, ledigem Weißbecken und Burgern alhier, als Hochzeitern an einem,
und dann der Ehren: und tugendsamen Frawen Annæ Ursulæ Hannßin gebohrner Schäfferin weÿl. Mstr: Friderich Hannßen gewesenen Haußfeurers Burgers dahier seel. hinderlaßener Wittib als Hochzeiterin, am andern Theil
Actum in der Königl. freÿen statt Straßburg Mont. d. 1. Septembris A° 1710. [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer alß hochzeiter, Anna Ursula Hanßin Als hoch Zitterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 166-v)
1710 Dominica XII et XIII Trinit. proclamati sunt Johann Jacob Löschmeÿer der ledige weißbeck weÿl. Johann Georg Löschmeÿer geweßenen Schwartzbecken und burgers allhier ngleerr ehl. Sohn und Fraw Anna Ursula weÿl. Friderich Hanß gewesenen Schwartzbeck. und Burgers alhier nachgelaßene Wittib. Copulati sunt Mittw. d. 17.ten Sept [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, Anna Ursula hanßin Als hoch Zitterin (i 173)

Jean Jacques Lœschmeyer devient tributaire chez les Boulangers le 24 septembre 1740
1710, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 88-v) Mittwochs, den 24. Septembris 1710 – Neuzünfftiger
Hannß Jacob Löschmeÿer von hier producirt Stalll Schein, bittend umb seines Vatters Recht, wills haußfeür treiben.
Erkant, willfahrt. dd. 31. ß pro alle Gebühr

De fournier, il devient en mars 1713 boulanger en pain blanc
(p 153) Dienstags den 21. Martÿ 1713 – Handwercks Veränderung
Hannß Jacob Löschmeÿer, der Haußfeurer bittet umb gerichtliche Erlaubnus sein geführtes Haußfeüen auff das Weisbecken Handwerck Zu verändern, weilen Er Hannß Ehrhardt Schwingen Weißbecken Hauß ane der Hennengaß erkaufft hatt. Erkant, gegen 1. lb 6 ß d vor alle Gebühr willfahrt.

Les Quinze confirment Jean Jacques Lœschmeyer dans son droit de vannage.
1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
(f° 43) Sambstag den 22.ten Februarÿ
S. nôe Johann Jacob Löschmeÿers burgers und becken allhier prod. pt° Wannenrechts 2. schein Von E. E. Zunfft der Lucern und E. E. Zunfft der Becken, bittet deren confirmation. H. Secret. Frid lißt beede ab. Erkandt, confirmirt

Jean Jacques Lœschmeyer et Anne Ursule Schæffer hypothèquent leur maison

1721 (9.12.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 573
Johann Jacob Löschmeyer Weißbeck und Anna Ursula geb. Schäfferin beÿständlich Friedrich Hannßen haußfeurers ihres sohns und hanß Jacob Matzinger weißbecken ihres vettern
schuldig 150 pfund
unterpfand, Eine weißbecken behausung hoff und hoffstatt cum appertinentis in der Krauttenau, ist einseit ein eck ahn der hennengaß anderseit neben Abraham Küffel auch weißbecken hinten auff. Ludwig Pfundt den Biersieder, davon gibt man dem mehrern hospitahl 2 ß 6 ane bodenzinß

Jean Jacques Lœschmeyer loue la maison au boulanger Jean Georges Scheer

1726 (9.Xbr), Chambre des Contrats, vol. 600 f° 616-v
Johann Jacob Löschmeyer der Meelmann
in gegensein Johann Georg Scheer des Weißbecken
verlühen, Eine weißbecken: behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Vorstatt Krauttenau iet einseit ein eck ahn der hennengaß anderseit neben der Kieffelischen wittib hinten auff Ludwig Pfundt des Biersieders wittib, auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend ahm 22. fürwährenden Monaths Decembris, um einen jährlichen Zinß nemlich 104 gulden

Anne Ursule Schæffer meurt en 1730 en délaissant trois enfants issus de son premier mariage. Les experts estiment la maison à la somme de 325 livres lors de l’inventaire.

Les enfants d’Anne Ursule Schæffer cèdent à leur beau-père leurs droits sur la maison à la Krutenau

1730 (15. Marty), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 27), Joint au n° 611 du 28 févr. 1730
Vergleich Wegen Weÿland Frauen Annæ Ursulæ Löschmeÿerin, gebohrne Schäfferin, Meister Johann Jacob Löschmeÿers, des Meelmanns und burgers allhier zu Straßburg geweßene ehelicher Haußfrau nunmehr seel. Verlaßenschafft
Zuwißen und Kund seÿe hiermit, daß ane zu End stehendem dato, entzwischen Weÿland Frauen Annæ Ursulæ Löschmeÿerin, gebohrner Schäfferin nunmehr seel. Verlaßenen ehelich erziehlten Vier Kinder und Erben, auch respectivé dero Ehevogten und erbettenen Herrn Assistenten ane einem
So dann Meister Johann Jacob Löschmeÿers, dem Meelmann und burgern allhier, als Ihrem hinterbliebenen Wittiber ane dem andern Theil, nachvolgender guetliche Vergleich getroffen, beschloßen, auch beederseits vor beliebig acceptirt und angenommen worden, wie unterschiedlichen hernacher Volgen thut
Nemblichen und Zum Ersten hat Er Meister Johann Jacob Löschmeÿer, der hinterbliebene Wittiber (renuncirt)
Hingegen und vor das andere haben die Erben nicht allein reciproce auf diejenige 50 gulden die Ihnen der Wittiber Crafft der Ehepacten §.pho 6.to anestatt hochzeitlichen Ehren Kleÿdung und goldener Ring promittirter maßen Zuvergüethen hätte, renuncirt, und verzug gethan, sondern auch Ihme dem Wittiber annoch wegen vorberührten abstands aus Ihrer Nahrung Zu einem Wahren und ohndiputirlichen Eigenthumb cedirt und übergeben, Erstlichen Ihren gebührigen dritten theil ane der in die theilbahre Verlaßenschafft gehörigen Behaußung cum appertinentÿs, ane der Vorstatt Krautenau gelegen, so einseit ein Eck ane der Hennengaß, anderseit neben Abraham Kieffel dem Weißbecken, hinden auf weÿl. Herrn Johann Ludwig Pfunden, des geweßenen biersieders Zum Rißen nunmehr seel. hinterlaßene Wittib stoßend, welche gantze behaußung der Statt Straßburg Pfenningthurn umb 10. ß d Jährl. Allmend Zinnßes, ferner dem mehern Hospithal allhier umb 2. ß. 6. d wegen Jährl. Zinnßes, Weiter Mr Johann Philipp Kipsen dem Paßmentirer umb 200. lb. d. Item Ihro g. Herrn Ammaÿster Eliæ Brackenhoffer seel. Frau wittib und Erben umb 50. lb d. So dann H Johann Paul Reißeißen dem goldarbeiter umb 100. lb. ane capital verhafftet, sonsten aber gegen Männiglichen freÿ, Ledig und eigen Zusambt allen in solcher Behaußung befindlichen Schiff und geschirr Zum Becken hannß gehörig, wie auch dem Kupffer und bauchkeßel (…)
Dritten, solle der Wittiber annoch biß nechstkünfftige Johannis Baptistæ dießes 1730 Jahrs in der Behaußung ane der Burggaß gelegen freÿe Wohnung haben ohne einigen heller hauß Zinnß – Actum Straßburg den 15.ten Marty Anno 1730.

La cession ci-dessus est confirmée par une vente passée à la Chambre des Contrats

1730 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 134
weÿl. Fr: Anna Ursula geb. Schäfferin Johann Jacob Löschmeÿer des Meelmanns Ehefrauen seelig hinterlassene vier Kinder und hæredes ab intestato nahmens Friedrich Hannß haußfeurer, Philipp Jacob Hannß Maurer und Steinhauer, Fr. Anna Ursula geb. Hannßin Johann Jacob Hütt des Meelmanns ehefrau so dann Johann Dietrich Hannß der ledige weißbeck so majorennis und ohnbevögtigt zu sein versicherte
obged. Johann Jacob Löschmeÿer des Meelmanns ihres Stieffvatters
Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten sambt der gemeinschafft eines bronnens in der Vorstatt Krauttenau einseit ist ein eck ahn der hennengaß anderseit neben Abraham Kieffel dem weißbecken hinten auff weÿl. Johann Ludwig Pfundt Biersieders zum Rießen hinterlaßene wittib, von solchem gantzen hauß gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane allmend zinß, Ferner dem mehrern Hospital 2 ß 6 d ane bodenzinß wegen der holtzhauß: thür – nachdeme der Käuffer auff denjenigem Wÿdums den ihme seine verstorbenen Ehefrau seel. vermög dero am 17 Xbr. 1722 vor H. Not. Johannes Lobstein auffgerichteten Codicilli lebenslang verordnet hatte, durch einen mit den verkäufern vor ged. Not. Lobstein am 15. hujus getroffenen vergleich verzug gethan – jedem unter ihnen zu einem vierdten theil für ohnvertheilt ahne einer tertz eigenthümlich zuständig, die übrige zwo tertzen aber dem käuffer so zuvorhin zugehörig und als ein währender ehe erkaufft theilbares und errungenes guth – um 350 pfund verhafftet, geschehen um 233 pfund

Jean Jacques Lœschmeyer passe un contrat de mariage avec Elisabeth Kieffer, fille du remueur de grains Jean Jacques Kieffer. Le contrat est ensuite annulé.
1731 (23. Februarÿ), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 56
(cassirt) Eheberedung Zwischen Johann Jacob Löschmeÿer, dem Weißbecken Wittiber und burgern allhier, alß hochzeitern, beÿständlich Bartholomæi Neumeÿers Nagelschmidts und burgers allhier seines Vettern, ane einem
So dann Jgfr. Elisabethæ Kiefferin, weÿl. Johann Jacob Kieffers geweßenen Kornwerffers und burgers allhier seel. nachgelaßenen ehelichen Tochter alß der Jgfr. hochzeiterin beÿständlich Johann Jacob Kieffers Kornwerffers Ihres bruders und herrn Johann Braunen, Vornehmen handelßmanns allhier am andern theil
Straßburg Freÿtags den 23. Februarÿ Anno 1731 [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als Hochzeiter, Elisabetha Kiefferin Als hoch Zeitterin

Jean Jacques Lœschmeyer se remarie en juin 1731 avec Catherine Schæffer, fille du tonnelier Chrétien Schäffer, qui a épousé en 1728 le cordonnier veuf Jean Daniel Baur : contrat de mariage, célébration

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 12, n° 4)
1728. Mittwoch d 1. febr 1728. seind nach 2. maliger ausrufung Domiâ. Sexages. et Quinqu. in der Kirch Zu S Wilhelm copulirt worden Johann Daniel Baur der Schuhmacher, Witwer v. b. weiland Marthæ Spindelin ehemann v. Jfr. Maria Catharina Christmann Schaefers deß Küblers v. b. v. Mariæ Ursulæ Ehrhardtin p. m. ehliche dochter [unterzeichnet] Johann Daniel Baur als hochzeiter, maria Catharina schäfferin als hochzeiterin (i 13)

1731 (14. Junÿ), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 77) n° 249
Eheberedung Zwischen dem Ehren: und Vorgeachten Herrn Johann Jacob Löschmeÿer, dem Weißbecken und burgern zu Straßburg, als dem bräutigamb, ane einem
So dann der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Maria Catharina Baurin gebohrner Schäfferin, weÿland des Ehrengeachten Meister Daniel Bauers, des geweßenen Schuhmachers vnd burgers allhier Zu Straßburg, nunmehr seeligen nachgelaßener wittib als der frau hochzeiterin, ane dem andern theiln getroffen
So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 14. Junÿ Anno 1731. [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeitter, maria Catharina bäeurin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 30-v n° 10)
1731. Mittwoch den 27. Junÿ sind in der Kirchen Zu S Wilhelm nach vorher gegangener Zweÿmahliger proclamation und außruffung ehelich copulirt und aingesegnet worden Johann Jacob Löschmeÿer der weißbeck Wittwer und burger allhier, und Maria Catharina Weÿl. Johann Daniel Bauren gewesenen Schuhmachers und burgers allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, maria Catharina Baurin als hochzeiterin (i 33)

Jean Jacques Lœschmeyer et Marie Catherine Schæffer hypothèquent la maison au profit du neveu mineur du mari, issu de Georges Ernest Füssel et de Marie Catherine Lœschmeyer

1739 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 450-v
Johann Jacob Löschmeÿer der weißbeck und Maria Catharina geb. Schäfferin mit beÿstand ihres bruders Johann Schäffer des Küblers und ihres schwagers Johann Hetzel des schneiders
in gegensein Abraham Reumann des kupfferschmidts als vogts Georg Ernst Füßel des von hier ausgetrettenen kupfferschmidts mit weÿl. Mariæ Catharinæ geb. Löschmeÿer sein schuldbekennenden Löschmeÿerin verstorbenen schwester erzeugt einigen kinds – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäudeb, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten sambt der gemeinschaft eines bronnens in der Vorstatt ahne Krauttenau einseit ist ein eck ane der Hennengaß, anderseit neben Abraham Kieffel dem weißbecken, hinten auff weÿl. Johann Ludwig Pfund des Biersieders zum Rießen wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß ane allmend zinß, ferner dem Mehrern hospital wegen der holtzhauß thür 2. ß 6 d. ane bodenzinß – Maßen er selbige während seiner ersten Ehe erkaufft und daher zwo tertzen daran participiret, die übrige tertz aber von seinen erstern Ehefrau weÿl. Annæ Ursulæ geb. Schäfferin Erben und Kindern am 16. Martÿ 1730 käufflich ahne sich gebracht

Jean Jacques Lœschmeyer et Marie Catherine Schæffer hypothèquent la maison au profit du fondeur d’étain Léonard Wœrlé

1743 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 260-v
Johann Jacob Löschmeÿer der beck und Maria Catharina geb. Schäfferin mit beÿstand Johannes Hetzel des schneiders und ihres schwagers Johann Christoph Philipp des schuhmachers ihrer vettern
in gegensein Leonhard Wöhrle des zinngießers – schuldig seÿen 225 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der Vorstadt Krautenau einseit ist ein eck ane der Hennengaß, anderseit neben Abraham Kießel des weißbecken, hinten auff die Pfundischen wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß allmend zinß und dem mehrern hospital wegen der holtzhauß thür 2 ß. 6 d. ane bodenzinß

Le conseil des Boulangers fait grief à Jean Jacques Lœschmeyer d’avoir vendu du pain sec en-dehors des heures au Marché aux Cerises.
1745, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(f° 66) Montags den 12. Julÿ 1745 – Straff
Jacob Löschmeÿer der Weißbeck ist accusirt daß Er nach der Zeit brodt Zu dem trockenen Marck tragen laßen, Beklagter gibt vor sein Kindt hätte Sich darmit auff dem Kirschen marckh verweillest* undt auffgehalten wäre also nicht sein Schuldt, auff deß Beklagten Excusation ist Erkandt, soll beklagter Nebst 5 ß Unkosten in die Helffte der Straff mit 1 lb d Condemnirt seÿn.
[in margine :] d 9. aug. moderirt ad 15 ß.

(f° 69) Montags den 9. Augusti 1745 – Jacob Löschmeÿer der Weißbeck bittet umb linderung der Ihme den 12.t passato angesetzten 1. lb Straff. Erkandt solle ad 15. ß moderirt seÿn

Jean Jacques Lœschmeyer hypothèque la maison au profit du meunier Philippe Jacques Lauth

1748 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 165
Johann Jacob Löschmeÿer der weißbeck
in gegensein H. Rathh. Philipp Jacob Lauth des Dinßenmüllers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine weißbecken behausung samt zugehörden und rechten in der vorstatt Krautenau, ist einseit ein eck ane der Hennengaß, anderseit neben Abraham Kieffer dem weißbeck, hinten auff Ludwig Pfund den biersieder

Le conseil des Boulangers fait grief à Jean Jacques Lœschmeyer d’avoir vendu du pain sec en-dehors des heures. Sa femme convient des faits mais déclare qu’il ne s’agissait que de deux miches. Elle est seulement condamnée aux dépens.
1745, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 10)
(p. 128-v) Donnerstags den 16. martÿ 1747
Jacob Löschmeÿer der Weißbeckh ist angeklagt, daß er den 17.ten Hornung Zu Späth brodt auff den trockenen Marck tragen laßen, deßen Ehefrau præsens ist es geständig, sagt seÿen nur zween leÿb gewest. Erkandt soll nur ib 5 ß Unkösten Condemnirt der Straff aber absolvirt seÿn.

Le conseil des Boulangers fait grief à Jean Jacques Lœschmeyer d’avoir vendu trop de pain sec et lui inflige une amende.
1752, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 11)
(f° 80) Donnerstags den 14. Septembris 1752. – Straff
Johann Jacob Löschmeÿer der Weißbeck ist accusirt daß Er den 7.ten dießes Zuviel brodt auf dem trocken Marck und auch noch nach der Zeit daselbst feÿl gehabt, deßen Ehefrau Præsens ist est geständig, daß sie Zuviel Brod daselbst gehabt.
Erkand, soll nebst 5. ß Unkösten auch in 10 ß Straf condemnirt seÿn

Jean Jacques Lœschmeyer hypothèque la maison au profit du notaire François Henri Dautel

1754 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 318
Johann Jacob Löschmeyer der beck
in gegensein H. Not. Frantz Heinrich Dautel – 300 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der vorstatt Krautenau ist einseit ein Eck an der Hennengaß, anderseit neben Abraham Kieffel dem weißbeck, ha& die Pfundische wittib – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 10 ß allmendzinß und dem mehrern hospital wegen der holtzhauß thür 2 ß 6 bodenzinß

Jean Jacques Lœschmeyer meurt en 1756 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison à 600 livres. La masse propre à la veuve est de 219 livres, celle des héritiers de 44 livres. L’actif de la communauté s’élève à 118 livres et le passif à 107 livres.

1756 (27.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 260) f° 645
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung v. Güthere keinerleÿ davon ausgenommen, so Weÿl. der Wohl Ehren und wohlvorgeachte Meister Johann Jacob Löschmeÿer der gewes. Weißbeck vnd Burger allh. Zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 8.ten Januarii, dieses Laufenden 1756.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen Erfordern v. begehren des Wohl Ehrenachtbaren Meister Johannes Hetzels, des Schneiders v. b. allh. als geordnet v. geschworenen Vogts Johann Georg des ledigen Weißbecken in die 22. Jahr alt, Jungfrauen Mariä Catharinä, in die 21. Jahr alt, Jungfrauen Margarethä Elisabethä in die 19. Jahr, Johann Jacob in die 17. Jahr, so dann Annä Mariä in die 13. Jahr alt, aller des verstorbenen seel. mit hernach genanter seiner hinderbliebenen wittib ehelich erzeugter v. ab intestato nach tod verlaßener Kinder v. Erben fleißig inventirt v. ersucht durch die viel Ehren v. tugendbegabte Frau Mariam Catharinam geb. Schäfferin die hinterbliebene wittib beÿständl. des Ehrenachtbaren Meisters Joh: Jacob Benders des Schuhmachers v. b. allhi. – So geschehen allhier Zu Straßburg auff Dienstag den 27.ten Julÿ Anno 1756.
Copia der Eheberedung
Bericht in gegenwärtig Inv. Demnach mann zufolg der Eheberedung und der in dem dritten §° enthaltenen stipulation die Ersuchung beederseits Unveränderter Nahrung Vornehmen wollen, Zu dem ende nach denen documenten darüber befragt, so meldete die hinterbliebene wittib, daß sie beeder seits nicht in die Ehe inventiren laßen (…)

In einer allhier Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau gelegener und inventirter beh. folgender maßen sich befunden
Eigenthumb ane einer behaußung (E.) Eine Beh. Hoff, Hoffstatt v. Hinterhauß mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten v. gerechtigkeiten sambt der Gerechtigkeit des bronnens, gelegen allh. ane der Vorstadt Krautenau, 1. s. ist ein Eck ane der Hennengaß, 2. S. neben Abraham Küffel dem Weißbecken, hinten auf Herrn N. Räuber, des jetzmaligen biersieders Zum Rißen, Scheur stoßend, davon gibt man jährl. 10. ß d Allment Zinnß gemeiner Statt Pfenningthurn wegen I.m Wetterdächlein, mehr 2. ß 6 d den mehrern teutschen Hospital allh. wegen der Holtzhauß thür, sonsten außer denen darauff hafftenden v. hernach eingetragenen passiv Capitalien ledig eigen v. ist dieselbe durch der Statt Straßburg geschwornen herrn Werckmeister nach Außweiß der mir Notario Zum Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung dedato 27.ten Julÿ A° 1756. æstimirt v. angeschlagen worden vor 600. lb. Davon abgängig obig benande beede real onera so in doppeltem Capital antreffen 25. lb, Nach Abzug verbleibt in Auswurff 575. lb. Darüber besag i. teutscher pergament
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Vermögen, Sa. haußraths 9, Sa. goldener ring 2, Sa. Schuld 100, Sa. ermangelter unverändert Guths 107, Summa summarum 219 lb
Der Erben unverändert Guth, Sa. haußraths 16, Sa. Schiff und geschirrs zum Becken handwerck gehörig 5, Sa. Silbers 3, Sa. Eigenthums ane I. beh. 575, Summa summarum 600 lb – Schulden 555, In Compensatione 44 lb
Das theilbare Guth, Sa. Haußraths 5, Sa. Schiff und geschirr zum becken hdw. 5 ß, Sa. meels 3, Sa. holtzes 2, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Schulden 105, Summa summarum 118 lb – Schulden 107, Conferendo 11 lb – Stall Summa 274 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Donnerstag den 14. des Monaths tag Junÿ 1731. Johannes Lobstein Notarius juratus
Abschatzung vom 27. Julÿ 1756. Auf begehren Weill. Johann Jacob Leschmeÿers deß geweßenen Weißbecken seel. hinderlaßene fr. wittib und Erben ist eine weißbecken behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Uthenau gelegen einseits i Eck an die hännen gaß machendt, anderseits neben Abraham Küffel und hinden auf N herrn Reüber, des biersieders Zum rießen scheur stoßend, Solche behaußung bestehet in einem bachhauß, ferner in 3. stuben, 3 Küchen und etlichen Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit hohl und breit Zieglen belegt, hat auch einen gewölbten Keller, hoff, und Gemeinschafftlichen bronnen, vor uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorhero geschehener besichtigung mit aller ihrer gerechtigkeit dem ietzigen werth nach æstimirt und angeschlagen vor und umb Zwölff hundert gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner, Werckmeister deß Maurhoffs

La veuve reprend le métier de boulanger après l’avoir abandonné. Elle obtient gratuitement le droit de faire du pain blanc.
1760, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 136) Montags den 14. Aprilis 1760 – Handwercks Veränderung
Weÿl. Joh: Jacob Löschmeÿers seel. Wittib so einige Zeit her das Handwerck Völlig auffgegeben hatte, bittet, Ihro dermahlen solches wieder zu continuiren und Weiß zu bachen gerichtl. Zu erlauben.
Erk. Wird deroselben in ihrem begehren und Zwar gratis, weilen dieselbe bis dato gar nichts getrieben willfahrt.

Marie Catherine Schæffer meurt en 1763 en délaissant trois enfants. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 419 livres, le passif à 267 livres.

1763 (1. 7.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 267) n° 922
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so weiland die Ehren und tugendsame Frau Maria Catharina gebohrene Schäferin, auch weiland Herrn Johann Jacob Löschmeÿers gew. Weisbecken und burgers allhier Zu Straßburg seeligen nach gelaßener Wittib, nun auch seeligen nach Ihrem Mittwochß den 10.ten Augusti dießes lauffenden 1763.sten jahrs aus dieser welt genommenen tödlichen hintritt zeitlichen verlaßen (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 1.ten 7.bris Anno 1763.
Die Verstorbene seelige hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. H.. Johann Georg Löschmeÿer, weißbecken und burgern allhier so mit assistentz S. T. Herrn Joh: Carl Hüttels, Notarii publici jur. und Practici und br. alhier, beÿ dießer Inventur gegenwärtig. 2. Jungfrau Elisabetham Margaretham Löschmeÿerin, so in die 26. jahr alt, mithin majorennis, gleichwohl aber mit H. Johann Hetzels, Schneider Meistern und Burgern allhier als dero noch ohnentledigtem Vogten Verbeÿstandet, hiebeÿ Zugegen, So dann 3. H. Johann Jacob Löschmeÿern den leedigen Becken und brg. allh. so in die 24. jahr gehet, dießen geschäfft in Persohn abwartende, Alle dreÿ der Verstorbenen seeligen mit Eingangs erwehntem H. Johann Jacob Löschmeÿer, ehelich erzeugtte Kinder und über die geordneten prælegaaa zu dreÿ gleichen Stammtheilen ab intestato verlaßene Erben
Copia Letzter Willens Disposition

In einer allhier Zu Straßburg dero Vorstadt Krautenau, ohnweit dem Bierhauß Zum Rießen gelegener H. Andreæ Widenmann dem Schwartzbecken und burgern allhier zugehörigen weißbecken behaußung folgender masen befunden worden
Eigenthub ane einer behaußung. Neml. Zween fünffte theil vor ohnvertheilt von und ane einer Weißbecken behaußung, Hoff, Hoffstatt und hinterhauß mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der Vorstadt Krautenau, 1. s. ist ein Eck ane der Hennengaß, 2. s. nunmehr H Abraham Diemer dem weißbecken hinten auf H. Georg Räuber, des biersieders Zum Rießen Scheur stoßend, davon gibt man jährl. löbl. Statt Pfenningthurn 10. ß d ane Allment Zß von einem Wetterdächlein vnd löbl. mehrern teutschen Hospital allhier 2. ß 6 d wegen der hintern holtzhauß thür, sonsten außer denen darauff hafftenden und hernach pro ratis partibus eingetragenen passiv Capitalien ledig, eigen und ist diese behaußung beÿ absterben weil. Meister Johann Jacob Löschmeÿers diesorts Vater seel. Verlaßenschafft Inventur in A° 1756. durch löbl. Stadt geschworne Hh. Werckmeistere gemachten Abschatzung datirt den 27. Julÿ 1756. æstimirt worden pro 600 lb
Weilen nun seith der Zeit darinnen nichts neues auferbauet worden, als hat man es beÿ solchem Anschlag jedoch mit vorbehalt ge*chter approbation löbl. Stadt Stalls Hh. dreÿern gelaßen, Davon abzuziehen die real onera so zu doppeltem Capital antreffen 25. lb. Nach abzug deren Verbleibt annoch in rest 575 lb. Daran treffen die Zweÿ fünffte theil anhero auszuwerffen 230. Dieße 2/5.te theil hat die Verstorbene seel. von Ihren seithero verstorbenen Zweÿen Kindern nahmentlich Maria Catharina und Anna Maria denen Löschmeÿern, so ledigen standt verstorben ererbt. Und seind die übrige 3/5. theil denen noch lebenden dreÿ Kindern dießorts Erben eigenthümlichen zuständig und weilen der defuncta solche biß an ihr end genoßen hernach als ein Widem eingetragen werden. Es bes: aber über die gantze Behaußung i. teutsch Perg. Kgfr. in allh. C. C. stub gef. und mit deren anhg. Ins. verw. datirt den 2. Martÿ A° 1713. Dabeÿ Vergleich vor nun weil. Herrn Johann Lobstein gew. Not. jur. und berühmten Practico passirt datirt den 15. Martÿ 1730. Wie dann auch solcher Vergleich in allh. C. C.stub allda gef. dedato 16. Martÿ 1730.
Widem, Welchen die Verstorbene Zeit lebens genoßen hat. Neml. es hat Weiland Herr Johann Jacob Löschmeÿer der gew. Weißbeck und br. allhier seel. eingangs gemelt in Krafft der Eheberedung §° 5.to (…) Neml. dreÿ fünffte theil vor ohnvertheilt von und ane der hievor à fol. (-) fac: (-) et seqq umständlich beschriebenen Weißbecken behaußung cum appertinentiis gelegen ane der Vorstatt Krautenau so ein eck ane der Hennen gaß
Abzug, Sa. haußraths 61, Sa. Silbers 2, Sa. Goldenen Rings 16 ß, Sa. baarschafft 23, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 230, Sa. activorum 101, Summa summarum 419 lb – Schulden 267 lb, In Compensatione 151 lb
Stall Summa 151 lb

Jean Jacques Lœschmeyer rachète les parts de son frère et de sa sœur et devient seul propriétaire de la maison

1763 (11.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 267) Joint au n° 922 du 1. 7.br. 1763
Extractus aus dem über weiland Frauen Mariæ Catharinæ gebohrner Schäferin auch weiland Herrn Johann Jacob Leschmeyers geweßenen Weisbecken und burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßener Wittib, nun auch seeligen Verlaßenschaft durch mich Notarium in Anno 1763 vergriffenen Verkauff: und Erlöß: wie auch Vergleich: und Abtheilungs Register Concepto gefertiget
Anlangend das Eigenthum ane einer Behaußung
Demnach Zwar anfänglichen die samtliche Erbs Interessenten sich entschloßen gehabt, die in diese Verlaßenschaft gehörige so wohl väterliche als muterliche Behaußung, Hof, Hofstatt und hinterhauß, mit allen deren begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der Vorstadt Krautenau, so ein Eck ane der Hennengaß & /:wie soclhe à folio 43. facie 1.a et sequentibus mütterlichen Verlaßenschaft Inventarii umständlichen beschrieben Zu befinden:/ durch eine freÿwillige Versteigerung und zwar letzt verwichenen 27. Septembris hujus anni zu einem verhoffenden höherem Preis, als dabeÿ angesetzt worden, zu bringen, dieße Versteigerung aber wider vermuthen ohnfructbar abgeloffen, so haben sich darafuhin Herr Johann Georg Löschmeÿerder Weißbeck und burger allhier und Jungfrau Elisabetha Margaretha Löschmeÿerin so majorennis und dahero allein verbeÿstandet mit Herrn Johann Hetzeln dem Schneider und burgern allhier dieße beede, bruder und Schwester dießorts Mit Erben
in gegensein Herrn Johann Jacob Löschmeÿers des ebenmäßigen Weißbecken und burgers allhier ihres leiblichen bruders und Mit Erben sich dahin erklärt daß sie Vor sich und ihre Erben Ihme Herrn Johann Jacob Löschmeÿern aufrecht fest und ohnwiderrufflichen eigenthümlichen cedirt und überlaßen
ihre ohnvertheilt Zugehörige Zween dritte theil ane obbeschriebener Behausung cum appertinentiis, davon man man jährlichen Löblicher Statt Pfenningthurn 10. schilling Pfenning ane Allmend Zins von einem Wetterdächlein vnd 2. schilling 6 pfenning dem mehrern teutschen Hospital allhier von der hintern holtzhauß thür Zu geben pflichtig, sonst seÿe dießelbige (verhafftet) um die, beÿ der angestellten aber unfruchtbar angeloffenen Versteigerung ausgebottene Summ derer 2500 gulden die gantze Behausung gerechnet (…)
So beschehen Straßburg auff Donnerstag den 29. Septembris Anno 1763.
Procès verbal d’adjudication joint à l’inventaire
Insinué à la Chambre des Contrats vol. 637 f° 582-v le 11 novembre 1763
Extractus, 94 Z 79

Jean Jacques Lœschmeyer termine en mars 1757 son apprentissage qu’il a commencé chez son père et fini chez Jean Philippe Ensfelder.
1757, Protocole de la tribu de Boulangers (XI 12)
(f° 63-v) Dienstags den 8. Martii 1757 – Lehrjung außgethan
Johann Jacob Löschmeÿer, welcher zum theil beÿ seinem verst. vatter gleicher Nahmens und zum theil beÿ Mstr. Joh: Philipp Enßfelder dem haußfeurer d. Handw. ernernt, bittet Ihme weilen seine Sechs Jahr bereit verfloßen sein Lehr Meister und Er auch wohl mit einander zufrieden, der Lehr Gerichtl. leedig zusprechen.
Erk. seÿe Ihme in seinem Begehren gegen Erlag der Gebühr Zu willfahren.

(f° 175-v) 1762. Donnerstags den 16. Septembris – Neuzünfftiger Meisters Sohn
Joh: Jacob Löschmeÿer, weÿl. Joh: Jacob Löschmeÿers geweßenen Weißbecken b. b. allh. nach gel. ehel. Sohn, producirt Stallschein, Will Zünfftig werden vnd Weißbachen, bitt ut supra [gerichtl. Reception]. Erk. Willfahrung (dt. 1. lb 15 ß)

Jean Jacques Lœschmeyer épouse en 1763 Marguerite Salomé Harr, fille de boulanger ; contrat de mariage, célébration
1763 (15. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285) n° 447
Eheberedung – zwischen dem Wol Ehrenachtbaren Herrn Johann Jacob Löschmeÿer, dem ledigen Weißbecken, weÿl. Herrn Johann Jacob Löschmeÿers geweßenen Weißbecken und nun auch weÿl. frauen Mariæ Catharinæ gebohrner Schäfferin, beeder Eheleuth und burgere allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßenem ehelich erzeugtem Sohn, als dem Hochzeitern ane Einem
So dann der Viel Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Margarethæ Salome Harrin, herrn Johann Georg Harren, des Schwartzbecken, und Frauen Annæ Ursulæ gebohrner Jungin, beeder Ehepersonen und burgere allhier ehelich erzeugter tochter, als der Hochzeiterin am andern theil
Zu Straßburg auff Freÿtag den 25. Novembris anno 1763 [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, Margrath Salome Harrin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 9-v)
1764. Mittwoch den 18. des Jenners wurden nach widerholtem Aufbieten ehelich getraut Johann Jacob Löschmeÿer, weißbeck und burger allhier weÿl. H Johann Jakob Löschmeÿers weißbeckens und burgers allhier u. weil. Fr. Maria Catharina geb. Schäferin hinterlassener ehl. Sohn und Jungfer Margaretha Salome H Johann Georg Harr, des Schwartzbecken u burgers allhier mit Fr. Anna Ursula geb. Jungin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, Margretha Salome Harrin als hochzeiterin (i 12, procl. Saint-Guillaume f° 263, i 271)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 328 livres, ceux de la femme à 287 livres.

1764 (23.1.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 268) n° 932
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung so der Ehrenachtbare Herr Johann Jacob Löschmeÿer, Weißbeck und die Ehren und tugendsame Frau Margaretha Salome gebohrne Harrin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in ihrem ohnlängst angetrettenen Ehestand Zugebracht auch sich in Krafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung vor ohnverändert vorbehalten haben (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 23.ten martÿ Anno 1764.

In einer allhier Zu Straßburg an der Spitzengaß gelegenen, der Ehefr. Eltern zugehörigen Schwartzbecken behausung folgendermaßen sich befunden
Eigenthum ane einer Behaußung. (M.) eine Weißbecken behaußung samt Hoff, Hoffstatt und hinterhauß mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, weiten, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier ane der Vorstadt Krautenau, 1. s. ist ein Eck ane der Hennengaß, 2. s. nunmehro Herr Abraham Diemer dem Weißbecken hinten auf Herrn Georg Räubers, des biersieders Zum Rießen Scheur stoßend, davon gibt man jährl. löblicher Stadt Pfenningthurn 10. ß d ane Allment Zinnß von einem Wetterdächlein vnd löbl. mehrern teutschen Hospithal allhier 2. ß 6 d wegen der hintern Holtzhauß thür, sonsten außer denen darauff hafftenden und hernach beschriebenen passiv Capitalien leedig, eigen und ist solche bey weil. Fr. Mariæ Catharinæ geb. Schäfferin auch weil. H. Johann Jacob Löschmeÿers gew. Weisbecken und brs. alhier seel. nachgelaßener Wittib dießorts Mutter seel. Verl. Abtheil. durch mich Not. den 29.ten 7.bris 1763. passirten Cession ihme dem Ehemann in ohnvertheiltem Erb überlaßen und abgetretten worden pro 1250. Hierüber bes. 1. teutsch. perg. Kfbr. in allg. C. C. stb gef. und deren anhgd. Ins. verw. datirt den 2. Martÿ Anno 1713. Dabeÿ Vergleich vor nun Weil. Herrn Johann Lobstein gew. Not. jur. und berühmten Practico passirt datirt den 15. Martÿ 1730. Wie dann auch solcher Vergleich in allh. C. C. stb enregistrirt und darüb. i. perg. Kfbr. allda gefertiget de dato 10.ten Martÿ 1730.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 25, Sa. Schiff und geschirrs zum Becken handwerck gehörig 33, Sa. Meels und Kleyen 48, Sa. Weins und Faß 13, Sa. Silbern Geschmeids 17, Sa. baarschafft 7, Sa. brennholtz 4, Sa. Eigenthums ane I behaußung 1250, Sa. der activ schuld 5, Summa summarum 1405 lb – Dazu gelegt die helffte derer Haussteuren 48, So begreiffe des Ehemanns über seine Kleidung und weisgezeug völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem rechten werth nach in sich 1453. lb – Schulden 1125, Nach welchem Abzug 328 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachtes Guth consignirt und beschrieben, Sa. Haußraths 80, Sa. Silbern Geschmeids 9, Sa. Goldener Ring 8, Sa. baarschafft 111, Summa summarum 209 lb – Wann nun de übrige helffte derer gleich hierauf beschribenen haussteuren hier addirrt wirt mit 48 lb, So ist und thut der Ehefrauen gesamt in den Ehestand gebrachtes Guth gliech wohl mit ausnahm ihrer Kleidung und weißgezeug dem billigen werth nach 287 lb

Jean Jacques Lœschmeyer et Salomé Harr hypothèquent la maison au profit du notaire François Henri Dautel

1764 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 638 f° 267-v
Johann Jacob Löschmeÿer der weißbeck und Fr. Salome geb. Harrin so über 25 jahr zu seÿn versicherte mit beÿstand ihres vatters Johann Georg Harr des haußfeurers und ihres vettern Johannes Hetzel des schneiders
in gegensein H. Not. Frantz Heinrich Dautel – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Hennengaß, einseit neben Abraham Diemer dem weißbecken, anderseit ist ein eck ane gedachten gaß, hinten auff N. Reiber dem bierbrauer

Litige entre Jean Jacques Lœschmeyer et Jean Wœhrlé concernant le jour de cuisson de Martin Albrecht. L’affaire est traitée dans les pages manquantes du registre
1769, Protocole des Quinze (2 R 180)
Jacob Löschmeÿer Ca. Johannes Wöhrle 31, 38, 69, 103 ,133
(p. 31) Sambstags den 4. Februarii 1769.
Osterrieth nôe Jacob Löschmeÿer des burgers und Weißbecken Ca. Johannes Wöhrle den burger und Weißbecken prod. unterth. Memoriale juncto petito puncto Veränderung Martin Albrecht backtags, Claus Sen. bitt Cop. et T. O. obt.

(p. 38) Sambstags d. 18. Februarii 1769 – Löschmeÿer Ca. Wöhrle
Osterrieth nôe Jacob Löschmeÿer in aîs Ca. Johannes Wöhrle auch in aîs erholt Memoriale vom 4. hujus und bitt Deput. Claus sen: prod. Exceptiones juncto petito und bitt similiter Deput. Erk. Deputatio.

(p. 69 manque)
(p. 103) Sambstags den 11. Martii 1769. Idem [Osterrieth] nôe Johannes Löschmeÿer in aîs Ca. Johannes Wöhrle auch in aîs bitt ut ante [communication Sententiæ]. Erkanndt ut ante [willfahrt].
(p. 133 manque)

Marguerite Salomé Harr meurt en 1777 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 500 livres. La masse propre au veuf présente un passif de 605 livres, celle des héritiers est de 250 livres. L’actif de la communauté s’élève à 504 livres, le passif à 658 livres.

1777 (28.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 281) n° 1421
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon ausgenommen, so weÿl. die Viel Ehren und Tugendbegabte Frau Margaretha Salome, gebohrne Harrin, des Ehren achtbaren herrn Johann Jacob Löschmeÿer, des weißbecken und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehegattin nunmehr seel. nach ihrem den 8.ten may dießes lauffenden 1777.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sowohl des hinterbliebenen Wittibers als Erb des einen verstorbenen Kinds Nahmens Mariä Magdalenä Löschmeÿerin so den 1. Junii dießes Jahes minderjährig das Zeitliche gesegnet als auch Herrn Johann Andreas Nödel des haffners und Burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts 1° Johann Jacob des ledigen Weißbecken, 2° Margarethä Salome, 3° Catharinä Elisabethä und dann 4° Abraham derer Löschmeÿer, dieße fünff des Verstorbenen Frauen seel. mit vorgemeltem ihrem hinterbliebenen Wittiben ehelich erzeugter und nach tod verlaßener Kinder fleißig inventirt (…) So geschehen allhier zu Straßburg auff Montag deb 28. Julii Anno 1777.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau gelegenen, so ein Eck ane der Hennengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behausung folgendermaßen sich befunden
Eigenthum ane einer Behaußung. (W.) Nemlichen eine Weißbecken behaußung, Höfflein, Hoffstatt und ein kleines Schweinstall, mit allen deren Gebäuden, hinterhauß, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg und deren Vorstatt Krautenau, j.seit ist ein Eck ane der Hennengaß, anderseit neben Herrn Abraham Diemer dem Weißbecken und burgern allhier, hinten auff das bierhaus Zum Rißen stoßend, davon gibt man jährl. Löbl. Stadt Pfenningthurn vorhin von einem Wetterdächlein 10. ß, welches aber seithero auß obrigkeitlichem befehl abgethan werden müßen, mithin dato nicht mehr giebig, so dann ist man dem mehrern teutschen Hospital allh. 2. ß 6 d. wegen der hintern holtzhauß thür zu reichen pflichtig, sonsten aber außer denen darauff hafftenden passive eingetragenen Cap. ledig, eigen und ist dieße beh. durch die 3. geschworne Hh Werckmeister nach der mir Notario Zum Concept eingeschickten schrifftlichen Abschatzung datirt den 26.ten Julii A° 1777. æstimirt und angeschlagen worden für 500 lb. davon abzuziehen das obige real onus Zu doppeltem Cap. gerechnet mit 5. lb macht also in Außwurff per rest 495 lb. Darüber besagt die beÿ weÿl. Fr. Mariæ Catharinæ Löschmeÿer geb. Schäfferin dißorts leibl. mutter seel. Verl. Abtheilung vor mir Notario vorgegangene Erbs Cession datirt den 29.ten 7.bris A° 1763. sonst ist auch noch vorhanden j. teut. perg. Kauffbr. in allhies. C. C. st. gef. v. m. deren anh. Ins. vw. dedato 2. Martÿ 1713. Und Vergleich vor Weÿl. H. Joh. Lobstein gewes. Not° Publ. jur. et Pract. passirt datirt den 15. Martii 1730. so in allhies. C. C. st. enregistrirt, darüber ein Kauffbr. ausgefertiget worden datirt den 16.ten Martÿ 1730.
Ergäntzung des Wittibers ermanglenden unveränderten Guths, Vermög des über beede nun Zertrennter Ehe personen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in A° 1764 gefertigten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des hinterlaßenen Wittiber Nahrung, Sa. haußraths 9, Sa. Heus 1, Sa. Schiff und geschirrs 9, Sa. leerer Faß 6 ß, Sa. Silber geschmeids 4, Sa. Eigenthums ane I behaußung 495, Summa summarum 517 lb – Schulden 1122 lb, Passiv rest 605 lb
der KK. und Erben unverändert Vermögen, Sa. hausraths 52, Sa. Silber geschmeids 2, Sa. goldenen Rings 18 ß, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung rests 170, Summa summarum 250 lb
Das Theilbare Guth anlangend, Sa. Haußraths 34, Sa. Vieh 14, Sa. brennholtz 6, Sa. Sein und leerer faß 1, Sa. Werckzeug zum becken handwerck gehörig 8 ß, Sa. mels 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1, Sa. baarschafft 25, Sa. Schulden 412, Summa summarum 504 lb – Schulden 658 lb, Compensando 154 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3841 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg auf Freÿtag den 25. Novembris anno 1763, Frantz Heinrich Dautel Notarius
Abschatzung Vom 26.ten jully 1777. Auf begeren Herr johann jacob leschmeÿer dem Weißbeck ist Eine behausung alhie in der statt straßburg in der grautenau gelegen Ein seÿts Ein Eck an die hennen gaß anderer seÿts neben herr Diemert dem weißbeck und hinten auf das bierhauß Zum Rießen stoßend gelegen, solche behaußung bestehet in Einem becken ladten, ferner in dreÿ stuben zweÿ Kuchen und Etlichen Kammeren, ferner befindet sich Eine bachstube und bach Kuchen welche gewölbt darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein gewölbter Keller hoff und bronnen. Von uns unterschriebenen der statt straßburg geschohrenen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Ein Tausend gulden [unterzeichnet] Hueber, Kaltner WMstr.

Jean Jacques Lœschmeyer se remarie avec Marie Marguerite Ketzel, fille du musicien Jean Matthias Ketzel de Dorlisheim : contrat de mariage, célébration. Le livre de bourgeoisie manque pour cette année.
1778 (11.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 655
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Ehrenachtbare Meister Johann Jacob Löschmeÿer, der Weißbeck, Wittwer und burger allhier Zu Straßburg mit beÿstand herrn Johann Andreæ Nödels des Haffners und burgers allhier seiner Kinder Vogten, ane Einem
So dann die Ehren: und tugendsame Jungfrau Maria Margaretha Ketzelin, des Ehrengeachten Herrn Johann Matthias Ketzels, des Musici und burgers in Dorlißheim mit weÿland der tugendsamen fraun Catharina Margaretha gebohrner Cammererin seiner Ehefrauen seel. ehelich erzeugte dochter, als hochzeiterin, mit beÿstand erstgedacht ihres leiblichen Vatters und des Ehrsamen Diebold Hechten, des Ackersmanns und auch burgers allda ihres geordneten Vogts am andern Theil
Zu Straßburg Dienstags den 11. Augusti Anno 1778 [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, Maria Margaretha Kezelin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 49)
Im Jahr 1778. Dominica XV. und XVI post Trinitatis als den 27. Septembr. und 4. Octobr. sind in unserer Kirche Zu St. Wilhelm Ordnungsmäßig ausgerufen und Mittwoch den 7. Octobr. in eben dieser Kirche ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Löschmeÿer, Weißbeck und burger allhier, Wittwer, so zuvor in die ehe gelebt mit Margaretha Salome Harrin und Jungfer Maria Margaretha Kätzelin Matthias Kätzel des burgers Zu Dorlisheim mit weÿl. Margaretha Barbara Kammererin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Löschmeÿer als hochzeiter, Maria Margaretha Kezelin (i 51)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Ceux du mari s’élèvent à 462 livres, ceux de la femme à 233 livres.

1779 (12.10.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 282) n° 1468
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wol Ehren achtbare Meister Johann Jacob Löschmeÿer, der weißbeck und die Ehren und tugendsame frau Maria Margaretha gebohrne Kätzelin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, und sich in Krafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4° vor ohnverändert vorbehalten haben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf dienstag den 12.ten Octobris Anno 1779.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstadt Krautenau gelegenen, und dem Ehemann zugehörigen behausung, so ein Eck ane der Hennengaß, folgendermaßen sich befunden
Eigenthum ane einer Behaußung. (M.) Neml. eine Weißbecken behaußung, Höfflein und Hoffstatt samt j. Kleinen Schweinstall mit allen deren Gebäuden, Hinderhauß, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg und deren Vorstadt Krautenau, einseit ist ein Eck ane der Hennengaß, 2. s. neben Herrn Abraham Diemer dem Weißb. v. b. allh. hinten auf das bier behaußung Zum Rießen, und davon gibt man jährl. löbl. St. Pfgth. vorhin von jm. Wetterdächl. 10. ß d weilen aber solches auß obrigkeitlichem befehl weggethan werden müßen, nicht mehr giebig, hingegen solle man annoch 2. ß 6 d dem mehrern teutsch. Hospithal allh. wegen der hintern Holtzhauß thür ane boden Zinß, sonsten aber außer denen darauff hafftenden passiv Cap. ledig, eigen und ist dieße beh. hiehero Jedoch ohnpræjudicirlich über abzug des real onus æstimirt und angeschlagen pro 1500 lb. Darüber bes. die beÿ weÿl. Fr. Mariæ Catharinæ Löschmeÿer geb. Schäfferin dißorts Leibl. Mutter seel. Verl. Abtheilung vor mir notario den 29.ten 7.bris a° 1763. vorgegangene Erbs Cession, anbeÿ ist auch vorhanden j. teut. perg. Kffbr. in allhies. C. C. St. gef. v. m. deren anh. Ins. verwart datirt den 2. Martÿ 1713. und Vergleich vor Weil. Herrn Notario Joh. Lobstein passirt de dato 15. Martii 1730. in allhies. C. C. st. enregistrirt, darüber ein Kauffbr. allda gefertiget worden sub dato 16.ten ejusdem mensis et anni.
Series rubricarum. Des Ehemanns Nahrung, Sa. haußraths 158, Sa. Heus 1, Sa. brennholtz 18, Sa. Meels 80, Sa. Schiff und geschirrs zum Becken handwerck gehörig 39, Sa. Silbern Geschirr und geschmeids 27, Sa. baarschafft 24, Sa. Eigenthums ane I behaußung 1500, Sa. Schulden 15, Summa summarum 1860 lb – Schulden 1415, Nach deren Abzug 444, Hierzu ist zu setzen die helffte ane denen verehrten Haussteuren welche sich belauft auf 18 lb, des Ehemanns Vermögen 462 lb
Solchemnach wird auch der Ehefrauen zubracht Vermögen beschrieben, Sa. Haußraths 94, Sa. Silbern Geschmeids 7, Sa. goldener Ring 6, Sa. baarschafft 80, Sa. activ schuld 58, Summa summarum 215 lb – Hierzu komt die helffe ane hernach specificirten Haussteuren 18 lb, der Ehefrauen gantzes in die Ehe gebrachtes Guth 233 lb

Les quatre enfants du premier mariage de Jean Jacques Lœschmeyer et les deux filles du deuxième cèdent la maison à leur cohéritier Jean Jacques Lœschmeyer.

1794 (6 messidor 2), Strasbourg 3 (7), Not. Ensfelder n° 397
Verkauf, Abtheilung und Erörterungs Register über Weiland des bürgers Johann Jacob Loeschmeÿers gewesenen beckers, welcher den 12. Ventose diese Welt verlaßen wie auch seiner den 26. Pluviose verstorbenen zweÿten Ehefraun Maria Margaretha geb. Ketzel Vermögens Nachlaßenschafft, auf begehren sowohl des Ehemanns in erster Ehe mit weiland Margaretha Salome geb. Herr erzeugter 4 großjähriger Kinder Namentlich 1. bürgers Johann Jacob Löschmeÿer leedigen becken, 2. bürgerin Margaretha Salome geb. Löschmeÿer des hiesigen burgers und becken Jacob Möbß Ehefraun, 3. Catharina Elisabetha ledigen stands, 4. Abraham Löschmeÿer leedigen beckers ein jedes vor einen 6. theil ane Vätterlichen Vermögen als auch burgers Johann Jacob Fuchs leinenwebers als Vogts Löschmeÿerischer Kinder in zweÿter mit vorgesagter Maria Margaretha Kätzel erzeugt als 5. Maria Elisabetha so 10. Jahr alt und 6. Maria Salome 6.jährig ein jedes vor 1/6. tel am Vätterlichen beÿde letztere aber als alleinige Erben des Mütterl. guths, den 24. prairial 2. Jahrs
Abhandlung der in die vätterliche Verlaßenschafft gehöriger becken behausung. Nemlich die becken behaußung höflein und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Hinter hauß, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten gelegen alhier an der Vorstadt Krautenau N° 119, einseit ist ein Eck an der Hennengaß anderseit neben burger Jonathan Feÿlmetzger dem beck hinten auf Citoyen Beauseigneur stoßend, davon giebt man jährlich dem Hospital alhier 10 sous wegen der hintern Holtzhauß thür, ist noch vorher vor mir Notario den 9. 19, 29.ten Germinal und 19. Floreal offentlich versteigert und Johann Jacob Löschmeÿer dißortigem ältern Sohn als letzt und meistbietenden überlaßen worden vor 16 000 livres
die gantze vätterliche Verlaßenschafft bestehet also in 18.111 livres – Schulden aus dieser vätterlichen Verlaßenschafft zu bezahlend 3484, Nach deren Abzug 9750 livres
Ergäntzung der Kinder 2.ter Ehe abgegangenen ohnverändert Vermögens, Inventarium den 12. octobris 1779 durch Not. Dautel ausgefertigten Inventarii, 2108 li, Der Kinder 2.ter Ehe mütterlich Vermögen bestehet also in der hausraths loosung 1750 li, in ihrer Vermögenschafft in der Morgengaab bestehend 200 li, in Ihrer Ergäntzung 2108 li, summa 4058
acp 23 f° 128-v du 7 prairial 2, enregistré 6 mess. 2..

Jean Jacques Lœschmeyer épouse en 1795 Marie Dorothée Rockenbach, fille du batelier André Rockenbach
1795 (10 floréal 3), Strasbourg 3 (11), Not. Ensfelder n° 202
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seÿe der Bürger Johann Jacob Löschmeyer lediger aber großjähriger und seiner Rechten genießender Becker dahier als Bräutigam ane einem Theil
so dann die Bürgerin Maria Dorothea Rockenbach Weiland Burgers Andreas Rockenbach gewesenen hiesigen Schifmans mit auch weiland Dorothea gebohrner Erhard ehelich erzeugte hinterlaßene ledige tochter unter berathung und Assistetz br. Daniel Rockenbachs hiesigen Schifmanns ihres Vogts als Braut am andern theil
So geschehen mit fernerer Zuziehung der Bürger Johann Georg Erhard des ältern Handelsmanns Zu Schiltigheim der Braut Großvaters (…) Straßburg den 10. Floreal im dritten Jahr der in Einheit und Unzertrennlichkeit bestehenden Francken Republick [unterzeichnet] Johann Jacob Loeschmeier als Hochzeiter, Maria Dorothea Rockenbach als Braut
Enregistrement, acp 33 F° 17-v du 11 flor. 3 – le futur époux déclare que son revenu annuel n’excède pas 75 livres

Marie Dorothée Rockenbach meurt en 1798 en délaissant une fille. La masse de la défunte s’élève à 926 francs.

1799 (8 frimaire 8), Strasbourg 4 (30), Not. Roessel n° 162
Inventarium und beschreibung allderjenigen haab Nahrung und Güther liegend und fahrender so weÿl. burgerin Maria Dorothea Rockenbach bürgers Johann Jacob Löschmeyer des becken Ehefrau, nach ihrem den 4. Brumaire laufenden 8.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt – auff ansuchen des Wittibers
der nun verstorbenen hinterlaßene einige erbin ist dero mit ihrem jetzigen Wittiber erzeugtes töchterlein namentlich Maria Dorothea 3 ½ Jahr alt, b. Gabriel Roosenstiehl viehhändler und Inwohner zu Schiltigheim dero Vogt

Eigenthum ane einer Behausung. Neml. eine behausung höflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, hinterhauß, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten ane der Vorstatt Krautenau N° 119 einseit ist ein Eck an der hennengaß anderseit neben Jonathan Feÿlmetzger beck hinten auff Cit: Beauseigneur stoßend, davon gibt man jährlich dem hospithal 50 c wegen der hintern holtzhaußthür, ohnnachtheilig zu æstimiren beliebet pro 3000. Über diese behausung besagt Versteigerungs Procès verbal durch Not. Ensfelder errichtet de 27. floreal 2. und Declaratio vom ersten prairial und freunde Versammlungs Confirmation vom 2.ten ejusdem, so dann Extractus Elterlich Löschmeÿer’schen Erlös Register sub dato 6. Messidor 2 vermög deßen der Wittiber sothanes haus aus eltericher Mass erkauft
Series rubricarum hujus Inventarÿ des Kinds und erben ohnveränderten Guths, hausrath 724 fr, Silbers und golds 29 fr, ergäntzung 173 fr, Summa summarum 926 fr
Eheberedung (…) 10 floréal 3, Ensfelder Nots.
Enregistrement, acp 70 F° 127 du 11 fri 8

Jean Jacques Lœschmeyer se remarie avec Marie Madeleine Rockenbach, sœur de sa première femme : contrat de mariage, célébration
1800 (29 nivose 8), Strasbourg 4 (30), Not. Roessel n° 191
Eheberedung – br Johann Jacob Löschmeyer Wittiber und becker
bürgerin Maria Magdalena Rockenbach weÿl. bs Andreas Rockenbach des Schifmanns mit Maria Magdalena Steinhelber erzeugte Tochter
Enregistrement, acp 71 F° 35 du 1 pluv. 8

Mariage, Strasbourg (n° 134)
Cejourd’hui 10° Pluviôse l’an VIII de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Jacques Loeschmeyer agé de 35 ans, boulanger, né et domicilié eb cette Commune fils de feu Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger, & de feue Marguerite Salomé Harr, veuf de Marie Dorothée Rockenbach, d’autre part Marie Madeleine Rockenbach, âgée de 17 ans, née et domiciliée en cette Commune, fille mineure de feu André Rockenbach batelier & de Marie Madeleine Steinhoelper sa mère ci présente (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 8 octobre 1764 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 25 mars 1782 (…) 3° de l’acte de décès de Marie Dorothée Rockenbach le 5 Brumaire dernier (signé) Johann Jacob Löschmeÿer, Marie Madelaine Rockenbach (i 72)

Marie Madeleine Rockenbach meurt en 1814 en délaissant deux enfants.

1814 (11.7.), Strasbourg 8 (9), Not. Roessel n° 1846
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Rockenbach femme de Jean Jacques Loeschmeyer boulanger décédée le 26 avril dernier – à la requête du veuf, commun en biens suivant contrat de mariage reçu Roessel notaire à Strasbourg le 29 nivose 8, père et tuteur légal de Jean Jacques âgé de 13 ans et de Marie Madeleine âgée de 10 ans et demi, en présence d’Abraham Boch, brasseur subrogé tuteur
dans une maison sise fauxbourg de la Krautenau n° 119 appartenant au veuf
propres au veuf, mobilier provenant de sa première femme 327 fr, mobilier apportés en premier mariage 491 fr, quelques objets d’argenterie 128 fr, maison 3000 fr, objets de la première communauté 218 fr, remploi 2300 fr, ensemble 6468 fr, doit à sa fille du premier lit 2140 fr, reste 4328 fr
propres de la défunte, meubles 716 fr, garde robe 468 fr, argenterie 95 fr, remploi 998 fr, ensemble 2277 fr
communauté, meubles 1134 fr, argenterie 193 fr, numéraire 1800 fr, provisions 2126 fr, tonneaux 744 fr, créances 4535 fr, ensemble 10.533 fr – passif 9725 fr
Enregistrement, acp 124 F° 200 du 11.7.
acp 125 F° 27 du 1.8. – vacation du 23 juillet

Jean Jacques Lœschmeyer se remarie avec Anne Marie Helck, veuve du batelier Jean Georges Mahler
1815 (7.6.), Strasbourg 8 (12), Not. Roessel n° 2568
Contrat de mariage – Jean Jacques Loeschmeyer boulanger veuf de Marie Madeleine Rockenbach
Anne Marie Helck veuve de Jean Georges Mahler, batelier

Fille d’aubergiste, Anne Marie Helck épouse Georges Mahler en 1808
1808 (17.11.), Strasbourg 14 (39), Not. Lex n° 3000
Contrat de mariage – Georges Mahler batelier veuf en premières noces de feue Anne Marie Burch
Anne Marie Helck fille majeure de Jean Daniel Helck, aubergiste au bateau de la patrie, et de Marie Madeleine Schertling
Enregistrement de Strasbourg, acp 109 F° 10 du 22.11.

Jean Georges Mahler meurt sans postérité en 1813.
1814 (2.3.), Strasbourg 3 (36), Not. Übersaal n° 1325, 6579
Inventaire de la succession de Jean Georges Mahler bâtelier décédé le 24 décembre dernier – à la requête d’Anne Marie Helck la veuve avec laquelle il s’est marié le 30 novembre 1808
Le défunt a délaissé ab intestat ses sœurs et nièce, I. Marie Barbe Mahler veuve de Everard Grohberger garçon batelier, sa sœur germaine, II. Marguerite Salomé Mahler veuve d’André Jung poissonnier sa sœur germaine, III. Marie Cléophé Fischer épouse de Jean Georges Krauss serrurier fille de feu Susanne Marie Mahler sa sœur germaine procréé avec feu Jean Fischer négociant
Contrat de mariage reçu Lex le 17 novembre 1808
propres de la veuve 2397 fr
propres du défunt, meubles 5962 fr, passif 8265 fr, déficit 2303 fr
communauté, meubles 4348 fr, dont bateau 2400 fr, dettes actives 1000 fr, numéraire 218 fr, ensemble 5548 fr, dettes 5544 fr, reste 2 fr
vente de meubles n° 6626 le 9 juin dans la maison quai des pêcheurs n° 78
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 76-v du 3.3.

Jean Jacques Lœschmeyer et Anne Marie Helck font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du mari

1817 (22.1.), Strasbourg 8 (16), Not. Roessel n° 3909
Inventaire des apports de Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger, et Anne Marie Helck, suivant contrat de mariage reçu par le soussigné notaire le 7 juin 1815
la femme 2l19 fr (dont créances 400 fr, numéraire 400 fr)
le mari 12.978 fr, suivant inventaire de la succession de Marie Madeleine Rockenbach dressé par le notaire soussigné le 11 juillet 1814
une maison sise en cette ville Fauxbourg Krautenau au coin de la rue des Poules n° 119 estimée 3000 fr, 15.978 fr – passif 11.845 fr, reste 4132
Enregistrement de Strasbourg, acp 132 F° 167-v du 24.1.

Jean Jacques Lœschmeyer meurt en 1826 en délaissant trois enfants de ses deux premières femmes.

1826 (12.4.), Strasbourg 8 (41), M° G. Grimmer n° 1069
Inventaire de la succession de Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger décédé le 8 mars 1826 – à la requête de 1. Anne Marie Helck la veuve commune en biens suivant contrat de mariage reçu Roessel notaire à Strasbourg le 7 juin 1815, mère et tutrice légale de Marie Caroline âgée de 7 ans, 2. Marie Dorothée Leschmeyer veuve de Philippe Jacques Grimmeisen, brasseur, enfants du premier lit du Sr Leschmeyer avec Marie Dorothée Rockenbach, 3. Jean Jacques Leschmeyer, majeur boulanger du second lit avec Marie Madeleine Rockenbach – en présence de Philippe Jacques Staehling, marchand épicier, subrogé tuteur de la mineure

dans une maison sise à Strasbourg Fauxbourg de la Krutenau n° 119
meubles de la communauté, dans la grande chambre au premier, dans une chambre contiguë à la précédente, dans la chambre sur le derrière au même étage donnant dans la rue de la Poule, dans la chambre de la servante, dans la chambre des domestiques, au second étage, au grenier, dans le poele, dans le corridor derrière le poele, dans la cuisine, dans la boulangerie, dans la cave, cour & étables 5777 fr, garde robe 196 fr, numéraire 400 fr
Titres et papiers, 5) enchère et déclaration de command devant Ensfelder notaire les 9, 19 et 29 germinal 6, propriété d’une maison boulangerie avec cour, bâtiments latéraux, dépendances sise à Strasbourg Faubourg de la Krutenau n° 119 faisant le coin de la rue de la Poule
6) contrat de mariage avec Marie Dorothée Rockenbach le 10 floréal 3 devant M° Ensfelder, inventaire dressé après sa mort arrivée le le 4 brumaire 8 par M° Roessel le 9 frimaire 8, 9) contrat de mariage avec Marie Madeleine Rockenbach devant M° Roessel le 29 nivose 8 et inventaire des apports par M° Ubersaal le 12 juillet 1810 succession de Marie Madeleine Rockenbach décédée le 26 avril 1814 par M° Roessel le 4 juillet même année, inventaire des apports devant M° Roessel le 22 janvier 1817
la veuve 2319 fr, le défunt 1132 fr ; communauté 7977 fr et immeubles à Griesheim 960 fr, total 8937 fr, après prélévements 102 fr, succession 4804 fr
Enregistrement, acp 178 F° 47-v du 21.4.

Jean Jacques Lœschmeyer et sa sœur Marie Dorothée deviennent seuls propriétaires de la maison

1826 (6.9.), Strasbourg 8 (42), M° G. Grimmer
n° 1214 cahier des charges, 1 juillet – n° 1266 adjudication préparatoire 12 août – n° 1290 adjudication définitive 28 août et n° 1303 ratification – Anne Marie Helck veuve de Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger en son nom et à raison de l’usufruit assuré par contrat de mariage reçu Roessel notaire à Strasbourg le 7 juin 1815 et tutrice de Marie Caroline son unique enfant, Marie Dorothée Loeschmeyer veuve de Philippe Jacques Grimmeisen, brasseur, Jean Jacques Loeschmeyer, garçon majeur boulanger, héritiers pour un tiers de leur père. La De Grimmeisen procréée du premier lit avec Marie Dorothée Rockenbach, Jean Jacques du deuxième lit avec Marie Madeleine Rockenbach – en présence de Philippe Jacques Staehling, marchand épicier, subrogé tuteur de la mineure. inventaire dressé par M° Grimmer le 12 avril 1825, jugement du 10 mai, rapport d’experts du 9 juin et jugement d’entérinement le 29 précédent
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison boulangerie avec cour, bâtiments latéraux & dépendances sise à Strasbourg au Faubourg de la Krutenau n° 119, faisant d’un côté le coin de la rue de la Poule, d’autre Michel Fristch boulanger, derrière propriété de la veuve Bernard
Rapport d’experts (…) qui consiste en une maison principale, cour avec pompe, bâtiment en aile, bâtiment de fond et basse cour [la suite du rapport d’experts portée dans le corps de l’acte]) La maison principale renferme au rez de chaussée en entrant corridor, à droite boutique, au fond cuisine et escalier. Au premier étage quatre chambres, cuisine, bucher et escalier. Dessous cave voutée, dessus comble à deux greniers dont au premier quatre chambres. Bâtiment en aile rez de chaussée, boulangerie, four, buanderie & bucher. Premier étage galerie & deux chambres, dessus comble à deux greniers couvert ainsi que l’autre en tuiles simples. Bâtiment du fond, au rez de chaussée passage, bucher et magasin, au premier étage cage d’escalier, une chambre et une cuisine, au second étage escalier, deux chambres & cuisine, dessus comble couvert à tuiles doubles. Basse cour, étable à porcs, lieux et remise & une pompe – Etablissement de la propriété, cet immeuble appartenait à Jean Jacques Loeschmeyer père défunt dont les héritiers poursuivirent la licitation, lequel l’a acquis par vente et déclaration de command reçues Ensfelder notaire les 19 et 27 floréal et 1 prairial 2 – mise à prix 5000 francs
à Jean Jacques Loeschmeyer et Marie Dorothée Loeschmeyer veuve Grimmeisen pour 7400 francs
Rapport d’experts du 9 juin, Jean Daniel Vogt, Philippe Jacques Hennenberg et Jean Chrétien Arnold architectes
Enregistrement, acp 180 F° 61-v du 7.9.

Marie Dorothée Lœschmeyer épouse le brasseur Philippe Jacques Grimmeissen en 1816
1816 (27.5.), Strasbourg 2 (42), Not. Knobloch n° 7412
Contrat de mariage – Philippe Jacques Grimeissen, brasseur fils de feu Philippe Jacques Grimeissen, aubergiste à la Montagne Verte hors la porte Blanche, et de Marguerite Elisabeth née Roederer
Marie Dorothée Loeschmeier, âgée de 20 ans fille de Jean Jacques Loeschmeier, boulanger, et de Dorothée née Rockenbach
communauté d’acquets partageable par moitié

Inventaire des apports
1816 (28.8.), Strasbourg 2 (42), Not. Knobloch n° 7515
Inventaire des apports de Philippe Jacques Grimmeissen brasseur et de Marie Dorothée née Loeschmeyer, suivant contrat de mariage reçu Knobloch notaire le 27 mai dernier
dans la demeure du requérant place d’Armes n° (-)
le mari, mobilier 1210 fr, numéraire 1200 fr, passif 1200 fr, déduction faite 1210 fr
la femme 2019 fr, meubles 1123 fr, argenterie 256 fr, numéraire 5833 fr, dettes actives 1606 fr, droits éventuels 1200 fr, total 10.019 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 73-v du 4.9.

Philippe Jacques Grimeissen meurt sans postérité en septembre 1817
1817 (3.11.), Strasbourg 2 (42, 2 n.c.), Not. Knobloch
Inventaire de la succession de Philippe Jacques Grimmeisen, brasseur, décédé le 21 septembre 1817 – à la requête de Marie Dorothée Loeschmeyer le veuve, Marguerite Elisabeth Roederer veuve Grimmeisen mère du défunt, Marguerite Elisabeth Grimmeisen femme Winter, Dorothée Salomé Grimmeisen femme Keller
Enregistrement, acp 136 F° 107 du 13.11. acp 136 F° 149 du 27.11. vacation du 17 novembre
propres, mobilier1217 fr, remploi du défunt 1323 fr, de la veuve 5957 fr
communauté mobilier 3944 fr, numéraire 1314 fr, présents de noces 246 fr, dettes actives 389 fr, douteuses 348 fr, ensemble 6244 fr, passif 13 233 fr

Jean Jacques Lœschmeyer et Marie Dorothée Lœschmeyer vendent la maison au boulanger Jean Michel Kielmann et à sa femme Marie Louise Senger

1829 (20.8.), Strasbourg 8 (47 nouv. cote), M° G. Grimmer n° 2845
Jacques Loeschmeyer, boulanger, et Marie Caroline Hoffherr, Marie Dorothée Loeschmeyer veuve de Philippe Jacques Grimmeissen, brasseur
à Jean Michel Kielmann, boulanger, et Marie Louise Senger
une maison boulangerie avec cour, bâtiments latéraux et tous autres droits, aisances, appartenances & dépendances sise à Strasbourg au Faubourg de la Krutenau sous n° 119, d’un côté formant le coin de la rue de la Poule, d’autre le Sr Michel Fritsch boulanger, derrière la propriété de la veuve Bernard – ayant autrefois appartenu à Jean Jacques Loeschmeyer, décédé boulanger, ayeul des vendeurs, les héritiers ont poursuivi la licitation par suite de laquelle Jean Jacques Loeschmeyer l’un deux, père des vendeurs, s’en était rendu le propriétaire suivant acte reçu Ensfelder notaire à Strasbourg les 19 et 27 floréal 2. L’immeuble est échu aux deux vendeurs et Marie Caroline, mineure, sauf l’usufruit viager compétant à la veuve Anne Marie Heck suivant contrat de mariage devant M° Roessel le 7 juin 1815, suivant licitation poursuivie entre les héritiers les vendeurs en sont devenus propriétaires par adjudication définitive dressér par Grimmer notaire soussigné les 28 août 1826 et 6 septembre suivant – moyennant 7933 francs
Enregistrement, acp 196 F° 18 du 24.8.

Originaire de Dettlingen en Wurtemberg, Jean Michel Kielmann épouse Sophie Senger en 1825.
1825 (15.3.), Strasbourg 3 (72), M° Schreider n° 2373
Contrat de mariage – Jean Michel Kielmann, boulanger domicilié quartier de la Krutenau n° (-) fils majeur de Frédéric Kielmann, tisserand à Dettlingen am Schlossberg royaume de Würtemberg, et de Catherine née Eberlin
Sophie Senger fille majeure de feu Jean Jacques Senger, perruquier, et de feu Marie Salomé née Rieb
Enregistrement, acp 172 F° 90-v du 17.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

Leur fils Jacques Guillaume Kielmann épouse Emilie Diebold en 1858.
1858 (7.4.), M° Grimmer
Contrat de mariage – Jacques Guillaume Kielmann, boulanger à Strasbourg fils de Jean Michel Kielmann, vivant boulanger et Sophie Senger sa veuve
Emilie Diebold, célibataire à Strasbourg, fille de Jacques Diebold, fabricant de savon et de feue Simon Antoni, sa femme
acp 468 (3 Q 30 183) f° 38-v du 8.4. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) en meubles et marchandises le tout estimé à 10.000 francs, 3) moitié de la moitié indivise rue de la Krutenau n° 17 à Strasbourg
Les apports de la future consistent 1) argent comptant 6000, 2) mobilier estimé 3673
Don matutinal par le futur à la future d’une somme de 1000 francs
Donation réciproque par les futurs époux au suirvivant d’eux de l’usufruit de la succession réductible à moitié en cas d’enfants

Sophie Senger et son fils Jacques Guillaume Kielmann vendent leur maison à l’Etat pour agrandir la manufacture des tabacs

1863 (17.7.), M° Noetinger
Vente par 1) Sophie Senger veuve de Jean Michel Kielmann ancien boulanger, 2) Jacques Guillaume Kielmann, boulanger et Emilie Diebold sa femme à Strasbourg
à l’Etat pour l’agrandissement de la manufacture des tabacs
d’une maison à Strasbourg rue de la Krutenau n° 17, moyennant 58.000 francs
acp 523 (3 Q 30 238) f° 85 du 22.7.



Secrétaire à la Tour aux deniers (Pfenningthurn schreiber)


(à compléter)

  • Jean Philippe Ursinus (adjoint 1673, en titre 1683)
  • Jean Georges Wetzel (adjoint 1683, en titre 1695)

Les Quinze ont reçu quinze candidatures pour remplacer le poste de secrétaire adjoint à la Tour aux deniers après que Christophe Meyer a été promu secrétaire en titre. Ils retiennent le 20 juin parmi eux Jean Philippe Ursinus, Jean Stœsser, Jean Frédéric Krauth, Jean Gaspard Dietzel et Jean Georges Wetzel. Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Jean Philippe Ursinus le 21 juin. Il prête serment le même jour.

1673, Protocole des Quinze (2 R 89)
(f° 127-v) Freÿtags den 20. Junÿ – H Johann Philipp Ursinus Würd Under Schreiber vffm Pfenningthurn
Obere Bawherren laßen per me referiren, nachdem H. Christoph Meÿer Zum Oberschreiber auff dem Pfenningth. jüngst hin erwöhlt worden Und bereits 15 Persohnen sich Zum Under Schreiber angemelt, als haben Vorgemelte Herren Gestrigen tags folgende fünff persohnen die Sie am tauglichten befunden in den ausschutz gebracht und für den Ersten Johann Philipp Ursinus Rent Meister, 2. Johannes Stößer Cancelleÿ Verwante, 3. Johann Friderich Krauth, 4 Johann Caspar Dietzel Statt Richter, 5. Johann Georg Wetzel vnd nachdem H XV. Ansorg und H XV Brackenhoffer abgetretten ist Johann Philipp Ursinus unanimiter zu dieser stell denominirt auch darauf nach gehaltener session solches thor p. me angezeigt vnd Zugleich Hn. Meÿers Vorige bestallung abzuschreiben Zugestelt worden
Sambst. den 21.t Juny hat H Johann Philip Ursinus beÿ H Räth vnd XXI das jurament abgelegt.

1673 Conseillers et XXI (1 R 156)
herr Joh: Philipp Ursinus würdt Unterschreiber deß Pfthrns. 224.
(f° 224-v) Sambstags d. 21.ten Junÿ 1673 – Herr Syndicus list die von herr Johann Philip Ursino dem neuerwehlten vnderschreiber des Pfenningthrns geschrieben vnd undterschriebenen Ordnung ab, vnd ist derselbe darauf in die stub ad juramentum gelaßen word.

Jean Georges Wetzel est élu secrétaire adjoint début 1683.

1683 Conseillers et XXI (1 R 166)
Johann Georg Wetzel würdt Unterschreiber auff dem Pfenningthurn. 37. legt das Juramentum deßwegen ab. 38. [pages manquantes]

1695 Conseillers et XXI (1 R 178)
(p. 10.) Sambstags den 29. Januarÿ 1695 – Herrn Johann Philipp Ursini gew. Oberschreibers auff dem Pfenningthurn Todtfall wird notificirt. 10. Ein Rubric Zu ersetzung deß Unterschreibers stelle auff dem Pfgthurn. 11.
Herr XV. Wolff, Heinrich Zorn gibt ad notitiam, daß durch Zeitliches ableiben Herrn Ursini die stelle eines Underschreibers auff dem Pfenning Thurn, maßen der Unterschreiber dem Oberschreiber immediate und ohn einige Contestation Zu succediren Pflege, vacant worden, wäre, bittet zu ersetzung derßelben ein rubric Zuerkenen. Der Regirende herr Ar.. bittet Ober: und Rhatth. ihren Zünfftig. solches anzeigen zulaßen.

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