Atelier des Maisons-de-Strasbourg


ou comment établir une notice sur une maison en s’appuyant sur les documents

Sommaire


Les quatre cantons d’après le plan Villot dans son édition de 1870,
coloriés sur l’exemplaire des Archives départementales (cote 1 L 17) par Thierry Hatt


Le site Maisons-de-Strasbourg présente chaque semaine une nouvelle notice sur une maison de la ville, en général celle d’une maison qui se trouvait à l’intérieur des remparts en 1870. La notice retrace l’histoire du bâtiment, de ses propriétaires et des métiers qu’on y exerçait. Le texte illustré en début de notice repose entièrement sur les documents relatés par la suite, pour la plupart conservés aux Archives municipales ou départementales, notamment les actes notariés. Chaque notice comprend

  • un extrait des dessins préparatoires au plan-relief de 1830,
  • un récapitulatif des différents propriétaires, en mentionnant la religion au XVIII° siècle,
  • le propriétaire d’après la liste Blondel et le libellé de la parcelle sur le tableau indicatif du cadastre,
  • les éventuelles locations,
  • des extraits des Livres des communaux, des Loyers communaux, des registres des préposés au bâtiment ou aux affaires foncières (Bauherren), des préposés aux feux (Feuerherren), des protocoles des Quinze et des tribus (Ancien Régime),
  • la description portée à l’Atlas des alignements (daté de 1829),
  • des extraits du cadastre (du début en 1840 à 1952),
  • des extraits de l’Etat de population (1789) puis des Registres de population et de l’Annuaire de 1905,
  • d’autres documents le cas échéant (enquêtes avant la Grande Percée, dossiers du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme),
  • une analyse et des extraits du dossier constitué par la Police du bâtiment.
  • le relevé des actes, précédés d’une brève analyse et accompagnés de repères biographiques sur le propriétaire.

Les données nécessaires à la notice sont réunies dans une base de données. Elles sont actuellement exhaustives de 1604 à 1879. Le cadastre et la Police du Bâtiment prolongent l’histoire jusqu’à nos jours, les Livres des communaux avant 1604. Le travail consiste à extraire de la base de données ce qui a trait à la maison à étudier, en général choisie d’après des critères du XVIII° siècle : propriété d’un maçon, d’un notaire, d’un réformé ou architecture caractéristique de l’époque.

Pour visiter l’atelier des Maisons-de-Strasbourg, je propose de retracer l’histoire de la maison qui se trouvait au 8, place du Corbeau, détruite par le bombardement du 11 août 1944. Sa façade datait du XVIII° siècle d’après les photographies qui en sont conservées.


Place et pont du Corbeau, vers 1900 (anonyme, Musée Historique, reproduit dans Strasbourg passé et présent sous le même angle)
Les numéros 7, 8 et 9, place du Corbeau – Vue rapprochée des mêmes maisons (vers 1930, Lucien Blumer, AMS cote 8 Z 1955 et 8 Z 1951)
Façades arrière, le n° 8 à droite puis le n° 9, bateau-lavoir (idem, 8 Z 1949)

Une fois la maison choisie, il faut en connaître l’adresse actuelle qui figure par exemple sur le plan de 1913, les numéros n’ayant pas changé sauf à un petit nombre d’endroits.


Plan de la Ville, 1913 (Übersichtskarte der Stadt Strassburg, B.N.U.)

Notre maison porte le numéro 8 de la place du Corbeau, ce qui sera utile pour consulter le dossier de la Police du Bâtiment aux Archives municipales. Les dossiers s’ouvrent en général dans les années 1880 et s’étendent jusque dans les années 1990. Ils rassemblent les autorisations nécessaires pour ravaler la façade, construire le bâtiment, transformer une devanture ou poser une enseigne. Les pièces de la fin du XIX° siècle et du début du XX° siècle expliquent souvent les différences entre les dessins préparatoires au plan-relief de 1830 et l’aspect actuel.

Analyse du dossier coté 680 W 169 (Archives municipales, 1884-1945)
Charles et Edouard Bloch chargent en 1913 leur administrateur Henri Bertrand et l’architecte Adolphe Molz de transformer la maison et son local commercial, notamment d’aménager une cour vitrée qui éclairera mieux les logements et de réunir les deux arcades au rez-de-chaussée en supprimant le pilier central. Les transformations sont autorisées sur intervention de la commission des Beaux-Arts et du conservateur des monuments historiques Knauth bien que le sol tombe entièrement dans la voie publique. Le n° 7 surplombe en partie le sol du n° 8 qui lui-même surplombe en partie le sol du n° 9, L’administration des voies navigables autorise de reconstruire la façade qui surplomble la rivière. Le permis de construire est accordé en janvier 1914. La nouvelle façade vers la rivière est terminée en juin 1914. Le permis d’occupation est délivré en septembre 1915. Le propriétaire fait construire en 1927 un toit vitré sur la terrasse au quatrième étage vers la rivière.
La maison et ses voisines sont entièrement détruites par le bombardement aérien du 11 août 1944. Le sol est réuni à la voie publique.
La veuve Wœssner reprend en 1891 le local de l’horloger Fleig. Le relieur Scharpf y transfère son atelier en 1893. Joseph Geiger pose deux petites vitrines et un store en 1893. On trouve en 1898 le fripier Adolphe Gastl, en 1919 le coiffeur Edmond Schalck remplacé par Schmitt en 1933. Marthe Rœdl y tient son magasin de bonneterie (1941) et mourra lors des bombardements qui détruisent la maison dont elle est propriétaire.


Photographie, vers 1910 (dossier de la Police du Bâtiment)
La maison en 1941. Le détail montre un ouvrier sur une échelle en train d’effacer l’inscription en français, la partie gauche étant encore visible (La Renommée)

Corbeau (place)
Ruines après le bombardement du 11 août 1944 (AMS, cote 1 Fi 113 n° 89) – Aspect actuel (2010)

Comme les documents sont liés aux propriétaires, le premier travail consiste à en établir la liste.
On dispose de deux états, le tableau indicatif du cadastre, établi à la fin des levées (1837) et la liste des propriétaires des parcelles représentées sur le plan Blondel (1765).

1. Cadastre

Pour entrer dans le cadastre, il faut connaître le numéro de la parcelle en consultant le plan. La place du Corbeau et la rue d’Austerlitz forment l’extrémité ouest de la section O. La parcelle porte le numéro 742. La matrice cadastrale donne les propriétaires successifs. Au centre de la Ville, elle est classée par parcelle et non par propriétaire comme il est d’usage.
La matrice a été tenue en deux exemplaires. Celui du service de l’équipement est conservé aux Archives départementales, celui de la ville au Archives municipales. Seul le jeu des Archives départementales (cote 3 P 243) est complet.


Cadastre, plan de la section O (AMS, cote 1197 W 35)

On trouve dans le registre coté 25, folio 207 la parcelle cadastrée O 742. L’adresse est le 94, quai des Bateliers, la surface 92 centiares, le revenu du sol 0,48 francs, celui de la maison 270 francs. Elle a 18 ouvertures au rez-de-chaussée, premier et deuxième étage, trois ouvertures au troisième étage ou au-delà. Le propriétaire initial est Jean Henri Friess, demeurant sur place 94, rue du Corbeau. Suite à la mutation de 1853, l’immeuble est indivis pour moitié à Frédéric Hansmetzger, pour un quart à Henri Auguste Friess et pour le dernier quart à Charles Emile Friess.


Matrice cadastrale (ADBR, cote 3 P 243, 25 folio 207, case 4)

La suite se trouve dans la matrice suivante, ouverte en 1857. Elle n’est plus classée par parcelles mais par rues. La parcelle 742 de la section O se trouve au folio 893. La maison porte le numéro 8 de la place du Corbeau. La description est la même, c’est-à-dire qu’il n’y a eu ni reconstruction ni agrandissement. Les copropriétaires revendent différentes parts, le seul propriétaire inscrit en 1876 est Charles Bloch (en fait Moïse Bloch auquel il a cédé ses droits) puis en 1884 l’indivision Bloch.


Matrice cadastrale (ADBR, cote 3 P 243, 27 folio 893, case 2)

Le cadastre de Strasbourg est refait en 1897 pour les plans, en 1903 pour les matrices. Le nouveau plan donne le nouveau numéro de parcelle : n° 26 de la section 18 dans le finage de Strasbourg ville. La maison se trouve dans le registre 29, page 217, case 5, section 18, n° 26 (autrefois O 742), bâtiment et partie indivise. La colonne des observations signale une reconstruction en 1917, une rectification du revenu en 1923, enfin un report au folio 219 case 7.
Les propriétaires successifs se trouvent au compte 213 puis à partir de 1952 au compte 6602.



Matrice cadastrale (ADBR, cote 3 P 243, 29 page 217)
Nomenclature comptes 213 et 6602 (ADBR, cote 3 P 243, 113)

Nous obtenons la liste suivante, précédée de la date de première imposition (la mutation date en général de l’année précédente)

  • Jean Henri Fries, fabricant de crics, et (1801) Marguerite Dorothée Hüttner
  • 1853 (indivision) Dorothée Henriette Fries femme (1836) du serrurier Frédéric Hansmetzger puis Frédérique Henriette Hansmetzger, femme (1860) de l’assureur Philippe Jacques Riebel
  • 1876 Moïse Bloch, commerçant, et (1833) Rachel May
  • 1884 Edouard Bloch (4/18), Emmanuel Bloch (4/18), Léon Bloch (4/18), Maurice Dreyfuss, fabricant de tissus, et Léonie Bloch, (3/18) et Joseph Bloch (3/18)
  • 1923 Emanuel Gaston Alphonse Bloch dit Blochmay
  • 1938 Marthe Roedl
  • 1952 Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville

2. Plan Blondel

La maison se trouve dans le IX° canton. La parcelle porte le numéro 233. Son propriétaire est le sieur Zaberer.


Plan Blondel, levé sans ajouts, Archives départementales (cote 1 L plan 5)
Liste des propriétaires (AMS, cote VI 585)

3. Actes notariés (recherche des propriétaires avant le cadastre)

La maison quai des bateliers n° 94 figure dans l’inventaire dressé en 1843 après la mort du fabricant de crics Jean Henri Friess par le notaire Louis Charles Zeyssolff le 29 juillet 1848. Le défunt l’a acquise le 4 août 1817 du vitrier Jean Sébastien Zabern et de sa femme Catherine Madeleine Hüttner devant le notaire de Bischheim-au-Saum.

Immeuble. Une maison d’habitation à rez de chaussée et deux étages, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 94, vis à vis l’hôtel du Corbeau, d’un côté Mr Hartschmidt confiseur, de l’autre la veuve Pfister, par devant la rue, par derrière l’Ill. Acquis par les époux Fries du sieur Jean Sébastien Zabern, vitrier et Catherine Madeleine Hüttner conjoints à Strasbourg, suivant contrat passé devant M° Chaveheid, Notaire à Bischheim au Saum le 4 août 1817, enregistré transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 8 du même mois Volume 97 N° 76 à charge d’une inscription d’office au Volume 116 N° 129. Cette acquisition a été faite moyennant la somme de 12.000 francs dont les époux Fries se sont libérés envers les créanciers délégués suivant deux quittances reçues par M° Schreider, Notaire à Strasbourg les 2 et 27 janvier 1830. Cette maison était grevée envers la Ville de Strasbourg d’une rente foncière de 4 francs que les époux Fries ont rachetée durant leur union.

On remarque que la maison est définie par son numéro dans la rue et par ses tenants et aboutissants. Les numéros de maison datent de la fin des années 1780. Avant cette date, la parcelle est localisée par ses seuls tenants et aboutissants.
L’origine de la propriété est indiquée en général pour une trentaine d’années. Il arrive que le notaire dresse la liste de tous les titres aux mains des héritiers.
On remarque aussi que la « maison était grevée envers la Ville de Strasbourg d’une rente foncière de 4 francs que les époux Fries ont rachetée durant leur union ».


La maison dans l’inventaire Friess (ADBR, cote 7 E 57 / 8, 66, acte 1868)

Une recherche dans la base de données montre que le précédent propriétaire Jean Sébastien von Zabern épouse en 1796 Catherine Madeleine Hüttner. Il est le fils du vitrier Jacques Frédéric Zabern qui correspond au sieur Zaberer de la liste Blondel.

Jean Sébastien von Zabern épouse en 1796 Catherine Madeleine Hüttner, fille de maçon
1796 (17 ventose 4), Strasbourg 4 (10), Not. Greis N° 916, Altes N° 393-a
Eheberedung – persönlich erschienen der Burger Johann Sebastian Zabern, leediger Glasser, weiland des Burgers Jacob Friderich Zabern, gewesenen Glassers alhier, mit auch weiland Maria Salome, gebohrne Vogt ehelich erzeugter großjähriger Sohn, an einem theil
sodann die Burgerin Catharina Magdalena Hüttner, weiland des burgers Georg Friderich Hüttner geweßenen Maurer und Steinhauers alhier mit auch weiland Maria Dorothea gebohrner Hurstel ehelich erzeugte großjährige Tochter, beÿständlich ihres Vatters, burgers Johann Conrad Hüttners Müllers in der Ruprechtsau, an dem andern theil
Geschehen alhier Zu Straßburg den 17. Ventose im vierten Jahr der Frantzösischen Einen und unzertrennlichen Republick [unterzeichnet] Johann Sebastian Zabern, Catharina Magdalena Hüttnerin
Enregistrement de Strasbourg, acp 39 F° 169 du 26 vent. 4 – revenu industriel 112

Une nouvelle recherche permet de trouver l’acte d’achat passé à la Chambre des Contrats le 18 juin 1764 par lequel Marie Dorothée Knaus veuve de Frédéric Reinthaler vend la maison 2 225 livres au vitrier Jacques Frédéric von Zabern. Le contrat mentionne que la maison est grevée d’une rente d’une livre au profit de la Tour aux deniers (davon gibt man jährlich der Stadt Straßburg Pfenning Thurn 1 lb ane bodenzinß).

1764 (18.6.), Chambre des Contrats, vol. 638 n° 400
Fr. Maria Dorothea geb. Knaußin weÿl. Friedrich Rheinthaler des perruckenmachers wittib beÿständlich H. Johann Jacob Sattler sen: des sattlers
in gegensein Jacob Friedrich von Zabern des glaßers
eine behausung und hoffstatt mit allen begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseits der Schindbruck gegen der gastherberg zum raaben, einseit neben weÿl. Philipp Wittmar des perruckenmachers wittib und erben, anderseit neben Friedrich Kuntz dem schuhmacher, hinten auff die Preusch – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb ane bodenzinß – als ein in ihres Ehemanns mass so ihro tam active quam passive entschlagen worden – um 475 pfund verhafftet, geschehen um 1750 pfund

La maison est localisée par les tenants et aboutissants (d’un côté le perruquier Philippe Wittmar, de l’autre le cordonnier Frédéric Kuntz, derrière la Bruche). On obtient le prix d’achat en additionnant les hypothèques dont la maison est grevée (475 livres) et la somme versée aux vendeurs, le cas échéant par tempérament (1750 livres), soit au total 2225 livres.
Comme la maison est grevée d’une rente foncière au profit de la Tour aux deniers, les registres des communaux donneront rapidement la liste des différents propriétaires sans passer par une recherche parmi les actes.

4. Livre des loyers communaux

Cette rente doit être inscrite dans les Livres des loyers communaux. Une recherche dans la base de données montre que la rente est inscrite au folio 727 verso du registre coté VII 1472 (1741-1802)


Livre des loyers communaux, AMS cote VII 1472 (1741-1802) f° 727-b

alzb. 209
Frid: Rheinthaler (Perruquier) Soll vom Gang vnd Landvest auf das Allmend an der Schindbruck auf Georgÿ (id est 23. Apr.), 8 ß
Ferner vom überstoß des Haußes auf das Waßer auf Martini (id est 11. Nov.) 12 ß
[in margine :] v. alt. Zinsbuch D. de 1562 fol. 126.a ist schon A° 1550. accordirt
(Quittungen 1741-an 10) [in margine :] 21. Brumaire
C. 357
modo Mr Jacob Friderich von Zabern Glaser
Sebastian Zabern

Une mention marginale inhabituelle indique que la première des deux rentes (8 sols pour un passage et une risberme) date de 1550 et qu’elle figure au registre D. La deuxième (12 sols) est créée plus tard. Il suffit de consulter les différents registres successifs pour compléter la liste des contribuables (propriétaires).
En remontant dans le temps, Sébastien Zabern, Jacques Frédéric von Zabern, Frédéric Reinthaler.
La mention alzb. 209 renvoie au folio 209 du registre précédent.

Registre VII 1465 (1673-1741) f° 209

Daniel Ruep, Junior, Soll vom gang vnd Landvest vfs Allmend an der Schindbruck, vff Georgÿ, 8 ß
Ferner vom Überstoß des haußes vff das Waßer vff Martini 12 ß
St. Zinßb. p. 241
Jetzt Abraham Fröreißen
Jetzt herr Friderich Rheinthaler
(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 727-b

Abraham Frœreisen et Daniel Ruep le jeune s’ajoutent à la liste des propriétaires.
La mention Neuzb fol 727-b renvoie au folio 727 verso du registre déjà consulté, St. Zinßb. p. 241 du registre précédent appelé Storckisches Zinsbuch (registre des loyers tenu par Storck).


Livre des loyers communaux, AMS cote VII 1465 (1673-1741) f° 209

Registre VII 1461 (1652-1672) f° 241

Jetzt Daniel Ruep junior
Hanß Fröreißens wittib, Soll gemeiner Statt, Vom gang Vndt Landfest vfs almendt ahne der Schindtbrucken, Jahrs Vf Georgÿ 8 ß d
Altt. D. f. 126
New. fol. 209

Eadem Vom Überstoß der behaußung Vf daß Waßer, Jahrs Vf Martini 12 ß d
New fol. 209
1654 Empfangen Von Hanß Jacob Walthern


Livre des loyers communaux, AMS cote VII 1461 (1652-1672) f° 241

Propriétaire antérieur, veuve de Jean Frœreisen. On remarque que le contribuable en 1654 est Jean Jacques Walter (avec lequel s’est remariée la veuve de Jean Frœreisen, il n’est donc pas propriétaire de la maison).
Les 8 sols pour une risberme proviennent du folio 126 du registre D (renvoi Altt. D. f. 126). Les 12 sols pour une avance sur la rivière sont un nouveau loyer (dont l’origine figure dans un registre des Préposés au bâtiment).

Registre D, coté VII 1446 (Zinßbuch D) f° 126

Item viii ß gibt Jerg Finster der rÿnckharnster von Einer Landuesten vff Dem Allmend vnnd Einem ganng vnnd vßladung darüber An seÿnem huß Jenseÿth An der schÿnndbrucken gelegen, so Im für Ein sollichen Zinns vergönnen worden Zubuwen Anno & 1550. fallet der Zins Jerlich vff Sanct Jorgen tag.
Jetzt wendling Burgherr platner
Jetz Andres dullenkopff schuest.
(rub.) Jetz hanß fröreyß. Bleibt i. Marty 1627
Neü 241.


Livre des loyers communaux VII 1446 (Zinßbuch D) f° 126

L’armurier Georges Finster règle depuis 1550 un cens annuel de 8 sols pour une risberme, un passage et une avance sur le communal. Les contribuables suivants sont Wendelin Burghart, André Dullenkopff puis Jean Frœreisen.

On a donc obtenu la liste des 17 propriétaires de 1550 à 1952, ce qui permettra de trouver les actes qui les concernent (inventaires, registres des Préposés au bâtiment notamment), de connaître leur métier et la date à laquelle ils ont acheté la maison.

  • Georges Finster
  • Wendelin Burckhard
  • André Dullenkopff
  • Jean Frœreisen
  • Daniel Ruop
  • Abraham Frœreisen
  • Frédéric Reinthaler
  • Jacques Frédéric von Zabern
  • Jean Sébastien von Zabern
  • Jean Henri Fries, fabricant de crics
  • 1853 (indivision) Dorothée Henriette Fries femme du serrurier Frédéric Hansmetzger puis Frédérique Henriette Hansmetzger, femme de Philippe Jacques Riebel
  • 1876 Moïse Bloch, commerçant, et Rachel May
  • 1884 Edouard Bloch (4/18), Emmanuel Bloch (4/18), Léon Bloch (4/18), Maurice Dreyfuss, fabricant de tissus, et Léonie Bloch, (3/18) et Joseph Bloch (3/18)
  • 1923 Emanuel Gaston Alphonse Bloch dit Blochmay
  • 1938 Marthe Roedl
  • 1952 Association syndicale de remembrement de Strasbourg-Ville

5. Préposés au bâtiment (Bauherren)

Origine du deuxième loyer
Propriétaire d’une maison face au Corbeau, Jean Frœreisen demande en 1631 l’autorisation d’agrandir une petite pièce de trois pieds au-dessus de la rivière, ce qui correspond à une surface de trente pied carrés. Les préposés estiment le 3 novembre 1631 que la demande ne soulève pas d’objection, ils donnent leur accord moyennant un loyer annuel de 5 sols. La décision lui est communiquée le 12 décembre suivant.


Préposés au bâtiment, 1631 (AMS cote VII 1345) f° 49

(f° 49) Donnerstags den 3. Novembris 1631. Folgende Augenschein Ingenommen – Überstoß geg. d. Preüsch beÿ Schindtbruck
5° In Hannß Froereÿsenß deß Schumachers hauß gegen dem Rappen, der hatt ein Klein Allzu eng Stüblein Zum Brettspiel, gegen der Preusch hienauß. Bitt Zu deßen erweterung, Ihne ein vberstoß von 3 Schuh vberß waßer, vnd so lang alß daß Stüblin breÿt Ist, nemblich 10 sch. Seindt 30 quad. sch. Zuvergönnen, hatt sich befund. daß eß der benachbart. an Ausseh. ohnhinderlich v. ohn widerred wohl zu erlauben.
Erkant vff Pfenningthurn Außzumach.
Zinst. d. 8. diß. Erkanth willfahrth Zinß Jahrs 5 ß vnd gibt j lb ß d. Augenschein, Ihme angezeigt d. 12. Xbr Xbr 31. (dt. 12. Xbr 631.)

C’est l’origine de la deuxième rente communale inscrite au Livre des loyers communaux. Tous les empiétements sur le communal ne font pas l’objet d’une inscription au Livre des loyers communaux. Les plus anciens y échappent (voir ci-dessous), les nouveaux peuvent être rachetés en versant un capital au denier vingt (correspondant à vingt années de loyer).
Les mêmes registres peuvent renseigner sur l’entretien du bâtiment s’il y a occupation du communal.

Entretien

Les préposés constatent en 1710 que le cordonnier Abraham Frœresien a chargé le charpentier Martin Fluck de remplacer la galerie pourrie, inscrite au livre des loyers communaux, par une nouvelle au-dessus de la risberme et de réduire d’un pied l’auvent, non porté audit livre, de 4 pieds 11 pouces vers la rue. Les préposés ordonnent de mesurer la galerie pour vérifier que la nouvelle ne sera pas plus grande et de réparer l’ancien auvent au lieu d’en faire un nouveau.


1710, Préposés au bâtiment (VII 1384)

(f° 36) Donnerstags den 8. May 1710. – Abraham Fröereißen pt° eines gangs v Wetterdachs
Seind Sie die Obere Bawherren und herrn dreÿ Zu Abraham Fröereißen, des Schuhmachers gegen der Gastherberg zum Raaben über liegende behaußung gefahren, und daselbsten gesehen, daß Martin Fluck der Zimmermann, den hinten auf das waßer, oberhalb der Landvest gewesenen Gang, welcher gantz faul und hienweg gebrochen war, auch in dem Statt Zinßbuch fol: 209. mit 8 ß d bodenzinß dem Pfenningthurn Jährlichen verzinßt wird, wieder new Zumachen und werckh begriffen gewesen, Fröreisen aber, das auf der Gaßen befindliche 4 schuh und 11 Zoll, breit undt nicht Verzinßliche Wetterdach umb einen schuh breit schmahler machen Zulaßen gesinnet seÿe.
Erk. Sollen die Werckmeister den Außstooß messen, und wann solches wieder lm stand und gemacht sein wird, sehen ob nichts Veränderliches vorgenommen worden, was aber das Wetterdach anbelangt, so wird Ihme erlaubt selbiges Wohl umb einen schuh schmähler, aber Keinen newen dachstuhl machen sondern den alten allein ändern zu laßen.

(f° 38) Dienstags den 20. May 1710. – Abraham Fröreißen der Schuhmacher berichtet Mghhn nochmahlen gantz unterthänig, daß Er mit seinem Wetterdach, ohnerachtet solches Zimlich bawfällig ist, anders nichts, als selbiges umb einen Schuh breit schmäler machen Zu laß gesinnet seÿe, welches Ihme wie solches bereits den 8. hujus schon geschehen ist, nochmahlen vergönnet worden.

Frédéric Reinthaler est autorisé en 1745 à remplacer les anciens pieux pourris qui soutiennent l’avance sur la rivière

1745, Préposés au bâtiment (VII 1401)
(f° 102) Montags den 21. Ejusdem [Junÿ 1745] – Friderich Rheinthaler
Es wurde Auch Augenschein eingenommen an Friderich Rheinthalers des Perruckenmachers Hauß am Stadten gleich Unterhalb der Schindbruck, unter welchem die Pfähl worauf das Hauß über dem Waßer Stehet, abgefault, an deren Statt er dreÿ steinere Pfeiler aufführen, und Eichene Pfähl dar zwischen schlagen Zulaßen willens, und deßwegen um erlaubnus gebetten. Erkant in Voriger Meß Willfahrt.

Frédéric Reinthaler a l’intention en 1761 de supprimer son auvent en se réservant le droit de le rétablir

1761, Préposés au bâtiment (VII 1409)
(f° 86-v) Dienstags den 7. Aprilis 1761. H. Friderich Rheinthaler
H. Friderich Rheinthaler der Perruquier berichtet er seÿe willens das wetterdach an seinem hauß jenseits der Schindbruck lincker hand gegen dem Gasthauß Zum Raaben hinweg machen Zu laßen, mit bitten jedoch da er solches über Kurtz oder lang benöthigt seÿn würde, daß jhme als dann erlaubt seÿn mögen daßelbe wieder anzumachen. Erkandt, willfahrt, doch soll H. Werner die länge und breite zuvor abmeßen und Zum Protocoll lieffern, berichtete nach dießem es seÿe (-) sch lang v. (-) schuh breit

Nouvelle construction

Le maître maçon Georges Christophe Freisinger demande en 1775 au nom du vitrier Jacques Frédéric von Zabern l’alignement à suivre. Les préposés ordonnent à l’inspecteur des travaux Jean Michel Striedbeck de lever un plan du quartier.

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
(f° 164) Dienstags den 14. Martii 1775. – Jacob Friedrich von Zabern, Glaser
Mr Freisinger, der Maurer nôe. des Jacob Friedrich von Zabern, des Glasers bittet um Anzeige des Allignements seiner ane der Schindbruck gegen dem Raben über gelegenen behausung. Erkannt, Seÿe anvorderist durch Herrn Striedbeck über dasige Gegend ein Plan zu verfertigen.

Les deux articles suivants sont par erreur au nom du vitrier Georges von Zabern. Stridbeck montrera l’alignement à suivre. Le propriétaire est autorisé à surbâtir le communal sur une surface de 22 pieds 6 pouces carrés en réglant une somme de 15 livres


1775, Préposés au bâtiment (VII 1416) folio 484

(f° 175-v) Dienstags den 28. Martii 1775. – Johann Georg von Zabern Glaßer
Mr Freisinger, der Maurer nôe. Johann Georg von Zabern, des Glaßers bittet um Anzeig des Allignements seiner beÿ der Schindbruck gegen dem Raaben über gelegenen behausung. Erkannt, Seÿe ihme solches durch herrn Striedbeck anzuzeigen.

(f° 251) Dienstags den 19. Septembris 1775 – H. Johann Georg von Zabern, Glaser
Item [Herr Stridbeck] trägt vor, daß Meister Johann Georg von Zabern, der Glaser, vor seiner ane der Schindbruck gelegenen behaußung dem Allignement nach das Allmend auf 22 quadrat Schuh 6 Zoll überbauen, wovor derselbe 15 livres zu zahlen. Erkannt Verzeichnus
[in margine :] dt. 7. 8.bris 1775

Il n’est possible de dater les nouvelles constructions que si elles laissent des traces dans les registres. Certaines n’en laissent pas, comme la façade XVIII° siècle au 17, rue des Veaux.

6. Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91, fonds conservé de 1763 à 1789)

Le maître maçon Jean Régnard Pfauth rapporte les travaux que le vitrier von Zabern a l’intention de faire dans sa maison près du Corbeau : placer une cheminée à la française dans la chambre du deuxième étage et un fourneau dont le tuyau débouche dans la même cheminée


Préposés aux feux (AMS, cote 4 R 91, p. 573)

(p. 573) Mittwochs den 23.sten Martii 1783.
Mstr. Zaberer der Glaser will an seiner beÿ dem Raaben gelegenen behaußung im Zweiten stock der steeg ein Zimmer mit einer frantzösischen Camin auf einem gewölb wohl versehen machen, das Rohr am steinernen gabel hinauf von allem holtz entfernet, nebens ein ofen der in besagtes Camin gerichtet. Erkannt Willfahrt. Mstr. Pfaud

7. Actes notariés et administratifs (descriptions de la maison)

Les ventes, les obligations et les inventaires donnent une description de la maison. Les obligations peuvent mentionner que la somme est empruntée pour entretenir ou reconstruire les bâtiments. Les inventaires en donnent une estimation minimale, établie par les chefs du chantier des Maçons (Werckmeister des Maurhoffs), celui du chantier des Charpentiers (Werckmeister des Zimmerhoffs) et le chef des travaux (Lohner). Le billet d’estimation original est partie intégrante de la minute ; il manque cependant si les dépositaires ultérieurs des actes ont éliminé les pièces annexes.
Une grande partie du travail consiste à faire un relevé de ces actes à partir des photographies répertoriées dans la base de données.


Inventaire du perruquier Frédéric Reinthaler, 1763, par le notaire Jean Raoul Dinckel (ADBR, cote 6 E 41 / 402, acte 985
Intitulé de l’inventaire, description de la maison, billet d’estimation

L’intitulé donne les noms, qualité et héritiers du défunt. La description de la maison indique ses tenants et aboutissants, sa valeur établie par les experts de la Ville et l’origine de la propriété (par achat ou par héritage). L’inventaire donne en outre un état de la fortune du défunt à sa mort  en l’occurrence la masse propre à la veuve est de 825 livres, l’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 2 467 livres, le passif à 3  284 livres (voir l’exposé sur l’inventaire après décès).

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 250 livres en 1706, 1 710 livres en 1760, 2 000 livres en 1763, 900 livres en 1776 (date qui correspond à la reconstruction)

1760 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3 500 florins

1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres et deux cuisines, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est en partie voûtée en partie solivée, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 000 florins

1775 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de vitrier, plusieurs poêles, chambres et une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout est estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1 800 florins
Remarque : les travaux en cours expliquent que l’estimation soit notablement inférieure en 1775 (l’achat du terrain communal date de septembre 1775).

Protocoles des Quinze

Les préposés au bâtiment renvoient aux Quinze certaines décisions qui outrepassent leur compétence, notamment les communications (portes) entre bâtiments adjacents.
Gaspard Lersé est autorisé à ouvrir des communications entre la brasserie à l’Ours (actuel 100, Grand rue) et la maison voisine qu’il a achetée, au rez-de-chaussée pour agrandir la salle, au sous-sol et dans la cour. L’autorisation lui est accordée moyennant une rente foncière d’une livre dix sols puisqu’il ne causera aucun préjudice à personne, que la rue aura meilleur aspect et que le pétitionnaire en tirera profit.

Les Quinze autorisent en outre les maîtres maçons à employer davantage de compagnons que le nombre réglementaire, en dérogeant au règlement (voir par exemple la notice sur Jacques Gallay évoquée plus bas).

Protocoles des tribus

Les éventuels litiges entre un maître maçon et le maître d’ouvrage sont portés devant le conseil de la Tribu des Maçons. Il existe par ailleurs quelques affaires portées devant le conseil de la Tribu des Charpentiers.

15, rue de l’Arc-en-Ciel – Jean Georges Horrer, receveur des Emoluments du Sceau de la Chancellerie du Conseil souverain d’Alsace, fait construire une nouvelle maison entre 1741 et 1743. Il ressort de plusieurs plaintes portées devant le conseil des maçons que Jacques Gallay a dressé des plans mais que le maître d’ouvrage a fait exécuter les travaux par le tailleur de pierres Jean Michel Guth tout en s’adressant à deux autres entrepreneurs.

29, rue des Serruriers, poêle du Miroir – Les registres de la tribu des Maçons donnent le nom du maître d’ouvrage chargé de construire le nouveau bâtiment (1757-58), Jean Louis Müller.

8. Protocoles des XXI, des XV, registres paroissiaux (propriétaires)

Les archives de la Ville permettent de connaître les habitants et leur vie depuis le XVI° siècle : registres paroissiaux, actes notariés, comptes rendus des Conseillers et des Vingt-et-Un, compte rendus des Quinze qui règlent les différends professionnels.
Religion – Depuis la Réforme, Strasbourg est une ville luthérienne où résident des réformés. La Capitulation (septembre 1681) a pour conséquence que les catholiques reviennent à Strasbourg, favorisés par la politique royale. S’il y a autant de catholiques que de protestants à Strasbourg au milieu du XVIII° siècle, on constate cependant que les propriétaires restent pour la plupart luthériens jusqu’à la Révolution.
Fortune – Connue par les inventaires des apports et les inventaires après décès.
Métier – Les registres des tribus (inscription des apprentis, chef d’œuvre, inscription à la tribu), les litiges portés devant les Quinze retracent le parcours professionnel des bourgeois.

Les Quinze autorisent Jacques Frédéric von Zabern à faire son chef d’œuvre bien que ses années d’épreuve ne soient pas terminées
1763, Protocole des Quinze, 2 R 175
Jacob Friedrich von Zabern Ca. Meisterschafft der Glaßer [registre lacunaire]
(p. 442) Sambstags d. 10. Septembris 1763. – Bescheid
In Sachen Jacob Friedrich von Zabern, des ledigen Glasers Von hier, Imploranten ane einem, entgegen und wieder E. E. Meisterschafft der Glaßer Obermeister Imploraten am andern theil, Auf prod. unterthänige Implorationsschrifft mit beÿl. Sub Lit A juncto petito Wir geruheten, den Imploranten von den übrigen anderthalb Muthjahren Zu dispensiren, einfolglich ihme Zu erlauben, das Meisterstück sogleich Zu verfertigen, Übergebene Exceptiones samt beÿgefügtem bitte in Rechten Zu erkennen und aus zusprechen, daß der Implorant mit seinem Wieder artickel laufenden petito ab: und an dieselbe Zu verweißen seÿe.
Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation, auf all übrig der Parthen angehörtes vor und anbringen ist der Hh. Depp: abgelegten relation nach Erkanndt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten und Erlag 1. lb 10 ß d pro dispensatione Zwischen Löbl. Statt und Imploratischer Meisterschafft theilbar Von dem artickel die Muthjahr betreffend dergestalt zu Dispensiren, daß er biß anfang Künfftigen jahrs Zu dem Meisterstück der glaßer Zu admittiren seÿe.

Si beaucoup de vies laissent des traces modestes, il se dégage parfois des destins comme celui du maître maçon Jacques Gallay ou du barbier Jean Balthasar Wagner.

9. Plans-relief

Les dessins préparatoires au plan-relief de 1830 sont conservés comme le plan lui-même aux Invalides (musée des plans-relef). La maison se trouve dans l’îlot 195.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, plan et élévations, îlot 195 (Musée des Plans-relief) 1

Sur le développement (élévations) la façade sur rue à rez-de-chaussée et deux étages est celle du milieu entre les repères (b-c), la façade vers la rivière se trouve entre les repères (f-g),
ce qui correspond à la mention de l’Atlas des alignements (années 1820, clos en 1829), Archives municipales (1197 W 37) :
Zabern – Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie


Atlas des alignements (AMS, cote 1197 W 37).

Le plan-relief de 1727 permet de voir les volumes des bâtiments. Les avances sont rarement représentées, sauf quelques exceptions comme les oriels.


L’îlot en 1727, face vers la place (image Jonathan Michalon) – face vers la rivière (© Claude Menninger, Inventaire de la région)

10. Livre des communaux (1587)

A mesure que les actes plus anciens de la Chancellerie sont portés dans la base de données (actuellement 1604), il est parfois possible de se référer de façon sûre au Livre des communaux de 1587 qui répertorie l’occupation coutumière du communal (cote VII 1450 calligraphiée et version cursive antérieure, cote VII 1442).


Livre des communaux, 1587, folio 386 (AMS cote VII 1450)

Gegen dem Scherhauß hinüber Ane dem Andern Eckh beÿ der Schindbruckhen
Wendling Burckhardt der Blattner hatt an seinem Hauß ein Wettertach xvi+ schu lang, v schu ix Zoll herauß, Darund. ein Laden x schu lang, ii+ schu herauß, Ein steines Benckhlin v+ schu lang, i+ schu breit, hatt auch hinden vf dem Wasser an disem Hauß ein Gang Von Holtzwerckh außgestoßen, sampt einem Profeÿ xxv+ schu lang viij schu herauß, Bessert für das Niessen xv ß viij d.

L’armurier Wendelin Burckhard règle un cens de 15 sols 8 deniers pour un auvent (16 pieds et demi de long en saillie de 5 pieds 9 pouces), une échoppe (10 pieds de long en saillie de 2 pieds et demi), un gradin en pierre (4 pieds et demi de long et 1 pied et demi de large). A l’arrière vers la rivière il y a une galerie en bois faisant saillie et un cabinet d’aisance (25 pieds ½ de long et 8 pieds de saillie).

Les sommes qui y sont portées correspondent à des loyers coutumiers. Certaines mentions marginales proposent de soumettre un objet répertorié à une rente perpétuelle (dise Inzeünung soll fürthin ein bestendigen Zinß geben, au folio 496 v° du registre de 1587, ce terrain enclos devra à l’avenir un loyer perpétuel).

Le registre D répertorie les loyers perpétuels suite à une décision des Préposés au bâtiment. On y trouve au folio indiqué dans le registre suivant
un cens annuel de 8 sols pour une risberme, un passage et une avance sur le communal.
Les deux loyers comprennent un passage ou galerie (Gang) vers la rivière. Il est possible qu’il s’agisse du même objet.
Il est cependant habituel que le registre D et celui de communaux ne se recoupent pas, comme au 15, Faubourg de Saverne.
Tous les empiétements sur le communal ne font pas l’objet d’une inscription au Registre des loyers communaux. Les plus anciens y échappent, les nouveaux peuvent être rachetés en versant un capital au denier vingt (correspondant à vingt années de loyer).

Conclusion

Les Livres des loyers communaux ont permis d’établir rapidement la succession des propriétaires. Dans la plupart des cas, il faut remonter petit à petit dans le temps en s’aidant des inventaires après décès qui indiquent en général l’acte d’achat. Si la maison est vendue du vivant des propriétaires, elle ne figurera pas dans leur inventaire après décès. La collection des inventaires est assez complète au XVIII° siècle mais les lacunes sont de plus en plus importantes au siècle précédent. Il est exceptionnel de trouver un inventaire au début du XVII° siècle.
Il faudra toujours rechercher les actes d’achat et des obligations concernant la maison dans les registres tenus par les notaires publics (Officialité, Chancellerie à partir de 1587 puis Chambre des Contrats à partir de 1625) dont la collection est complète depuis les années 1520. En cas de lacune, par exemple quand une maison est vendue par adjudication judiciaire (fonds du Petit Sénat, conservé au tribunal et détruit lors du siège de 1870), il faudra avoir recours aux tenants et aboutissants voisins. Dans tous les cas, il faut vérifier que les maisons voisines correspondent à tout moment, en d’autres termes il faut établir une liste des propriétaires des deux maisons voisines pour éviter les fausses attributions.
Chaque notice représente environ une semaine de travail, depuis le choix de la maison jusqu’à la publication de la notice, sans compter le temps qu’il a fallu pour constituer la base de données (trouver les actes aux Archives et les reporter dans la base de données).

D’autres documents sont évoqués dans l’article Dates de construction, comme l’enquête préalable à la Grande percée, des dossiers du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (M.R.U.) ou les polices d’assurance.
Les deux polices ci-dessous donnent l’une la destination des différents bâtiments, l’autre les matériaux de construction.

26, rue des Juifs
Police jointe à l’acte de cession passé le 24 février 1866 par devant le notaire Hippolyte Momy (ADBR, cote 7 E 57 / 15, 116, acte n° 11.092)
Police d’assurance. La Mutuelle du Bas-Rhin, n° 10.713.B du 6 juillet 1864 pour Mme Veuve Berger-Levrault
Strasbourg rue des Juifs 26. 1° Maison d’habitation sur caves voûtées avec bureaux & commerce de librairie, 40.000
2° Maison d’habitation sur caves voûtées avec magasins & mansardes habitées, 22.000
3° Bâtiment sur terre-plain, avec fonderie atelier de lissage, de composition & de reliure, bureaux & magasins, 20.000
4° Bâtiment sur caves voûtées avec magasin & ateliers de reliure 8.000
5° Bâtiment sur terre-plain avec magasins, fonderie, lithographie & atelier de réglure, 20.000
6° Bâtiment sur caves voûtées avec magasin à papier, lithographie & séchoir à poële, 24.000
7° Bâtiment sur terre-plain avec magasin, ateliers d’imprimerie & de composition, machine à vapeur & galerie vitrée au rez-de-chaussée, 24.000
8° Bâtiment sur terre-plain avec ateliers de composition & d’imprimerie,22.000
9° Appendice au bât. art. 3. dans la 2° cour, 2000 (total 182.000 francs)

5, quai Finkwiller
Police jointe à l’ouverture de crédit passée le 17 mars 1866 par devant le notaire Alfred Ritleng (ADBR, cote 7 E 57 / 1,179) acte n° 4516)
Police d’assurance. La Nationale, du 1° Mai 1861, N° 39.683, à Monsieur Taubert, Jacques, père, propriétaire demeurant à Strasbourg, agissant pour son compte, la somme de 30.000 francs répartie comme suit sur les bâtimens ci-après désignés composant sa maison et dépendances, sises à Strasbourg, quai Finckwiller N° 5, savoir
1° 5700 francs sur la maison principale sur le quai, avec ateliers et magasins à bois de tonnellerie, élevé en partie sur cave voûtée, à rez-de-chaussée, deux étages, mansarde et grenier, construite en pierre et couverte en tuiles.
2° 840 francs sur la cage d’escalier avec galeries ouvertes sur la cour à rez-de-chaussée, deux étages et grenier, construite en bois, couverte en tuiles.
3° 3000 francs sur la maison d’habitation entre deux cours avec ateliers et magasins à bois de tonnellerie, élevée en partie sur une cave sous solives, à rez-de-chaussée, deux étages et deux greniers, construite en pierre et bois, couverte en tuiles.
4° 840 francs sur la maison d’habitation en aile à gauche sur la 2° cour avec buanderie, à rez-de-chaussée deux étages et grenier, construite en pierre et bois, couverte en tuiles.
5° 180 francs sur le bureau à simple rez-de-chaussée, construit en pierre et bois, couvert en tuiles.
6° 13.200 francs sur la maison d’habitation au fond de la 2° cour, avec ateliers et magasins à bois de tonnellerie, élevé en partie sur cave sous solives, à rez-de-chaussée, un étage et grenier, construite en pierre et couverte en tuiles.
7° 240 francs sur l’escalier extérieur desservant l’étage du bâtiment article 6, à simple rez-de-chaussée, construit en bois, couverture en appentis partie en tuiles, partie en verre,
8° 6000 francs sur l’atelier mécanique, ateliers de tonnellerie et magasins à bois de tonnellerie, à rez-de-chaussée, un étage et deux greniers, construit en pierre, couverte en tuiles. Monsieur Taubert déclare que l’atelier mécanique désigné à l’article 8 renferme une scie circulaire et une machine à fraiser, mus par la vapeur, qui ne fonctionnent que pour les besoins de l’établissement de son fils, Mr Taubert, Albert, qui exploite les ateliers de tonnellerie sus mentionés dont le contenu est assuré par la Compagnie l’Union.

Photographies – Les Archives municipales (fonds Lucien Blumer, Service d’architecture), le Service de l’inventaire (fonds des monuments historiques entre 1870 et 1918) et le Musée historique (collection Charles Winter) conservent des fonds de photographies. Il existe en outre de nombreuses cartes postales, en particulier les séries publiées au début du XX° siècle sous le nom de Strasbourg disparu (photographies de Charles Winter, Lucien Blumer et Jules Manias).

Il est toujours utile de se reporter au travail d’Adolphe Seyboth, notamment l’édition en allemand (1890, Das alte Strassburg vom 13. Jahrhundert bis zum Jahre 1870, Geschichtliche Topographie nach den Urkunden und Chroniken, bearbeitet von Adolph Seyboth, Strassburg I. H. Ed. Heitz, version en ligne) qui donne les anciens et nouveaux numéros de maison et les inscriptions sur des maisons disparues.



37, rue de la Krutenau


Rue de la Krutenau n° 37 – IX 156 (Blondel), O 887 puis section 31 parcelle 36 (cadastre)

Démolie vers 1968


Vue en 1941. La maison est la dernière maison basse au milieu de l’image (fonds de la Police du Bâtiment, AMS cote 1003 W 3, 1439)
Autre vue de la même époque. La maison se trouve à l’extrémité gauche (photographie Falkenstein, AMS cote 1 Fi 85, 428)

La maison et sa voisine à l’est (ensuite n° 39) semblent ne former qu’une seule propriété, répertoriée sous le nom d’Israël Bock en 1587, jusqu’au partage des biens d’Elisabeth Bock, femme du jardinier Loup Hœn en 1624. Elle est située face à la maison dite à la Clé (gegen dem Schlüßel hienüber). Jean Georges Stiegler qui l’achète en 1687 y établit une boulangerie exploitée jusqu’au début des années 1750. Il acquiert aussi la maison voisine à l’est. La boulangerie en est à nouveau détachée en 1701 selon de nouvelles limites quand elle revient en propriété au deuxième mari de sa veuve, Gaspard Dœffner. Le fournier Jean Feinlin en est propriétaire de 1723 à sa faillite en 1728. Plusieurs fourniers sont locataires de la boulangerie jusqu’en 1750 alors que la maison appartient à la veuve d’un boucher puis au menuisier Jean Daniel Illinger qui l’occupe. D’après sa valeur minimale (350 livres en 1722 puis 850 livres en 1753), la maison est reconstruite dans l’intervalle, sans doute par Jean Daniel Illinger ; elle s’ouvre désormais sur la rue et non sur la cour intérieure. Le batelier Jean Georges Hügel l’achète en 1761 puis cède en 1763 à son voisin à l’est un petit terrain à côté de sa remise à condition que l’acquéreur n’y érige aucun bâtiment. Il en transmet la propriété à son beau-fils Jean Daniel Riebel, lui aussi batelier qui sera aussi fabricant de tabatières en plomb.


Plan-relief de 1725 (Musée historique) – La maison est en retrait de la rue, derrière son mur de clôture fait face à celle à l’angle du canal

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 235 (Musée des Plans-relief)1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la maison à pignon à gauche du repère (r) : porte et deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun (l’Atlas des alignements ne doit pas compter la partie en retrait au-dessus de l’auvent). La façade orientale (2-3) donne dans la cour V, la façade occidentale (4-1) dans l’étroit passage T. La cour U représente la face arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le côté occidental (2-7) de la cour où se trouvent le bâtiment (2-3-4) et l’édicule (5-6-7), le mur (7-8) au fond de la cour puis le côté est (8-1) comprenant un bâtiment accessoire et une remise.
La maison porte d’abord le n° 129 du quai aux Chevaux (1784-1857) puis le 37, rue de la Krutenau.


Cours U, V et T

La maison appartient au tourneur Jean Jacques Kieffer (1811-1856) puis au marchand de bois André Kieffer, aussi propriétaire du 39, rue de la Krutenau et des 47, 49 et 51 rue de Zurich. (ravalement en 1887). L’atelier de réparation pour automobiles Schwarzenberger occupe les lieux (1931, 1951). L’Association Bas-Rhinoise d’Aide aux Personnes Agées acquiert tous les bâtiments pour en construire de nouveaux dans le style de l’Esplanade proche. Le préfet accorde l’autorisation de démolir le 15 décembre 1967.


La maison en cours de démolition (1968, cote 1 Fi 156)
Aspect en novembre 2017

mars 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1604 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Israël Bock et (1568) Marguerite Sigler – luthériens
1600* h Loup Hœn, jardinier, et (1585) Elisabeth Bock – luthériens
1630* h Jean Axt, jardinier, et (1621) Marie Hœn – luthériens
1660* h Jean Hannsler, jardinier, et (1656) Ursule Axt – luthériens
1687 v Jean Georges Stiegler, boulanger, et (1680) Madeleine Ohl – luthériens
1701 h Gaspard Dœffner, fournier, et (1694) Madeleine Ohl veuve de Jean Georges Stiegler, puis (1699) Anne Marie Walter – luthériens
1723 v Jean Feinlin, fournier, et (1722) Anne Catherine Rothfuchs – luthériens
1728 adj Jean Jacques Kamm, boucher, (1693) Anne Marguerite Wittmar – luthériens
1738 v Jean Daniel Illinger, menuisier, et (1722) Marie Madeleine Brechtel – luthériens
1761 v Jean Georges Hügel, batelier, et (1733) Marie Barbe Kientz, (1742) Barbe Hügel, auparavant (1718) femme de Daniel Wintersinger puis (1735) de Jean Jacques Bieber garçons bateliers, (1759) Marie Madeleine von Zabern veuve du constructeur de bateaux Jean Daniel Riebel – luthériens
1786 h Jean Daniel Riebel, batelier, et (1767) Catherine Marguerite Kuntz – luthériens
1802 h Jean Michel Hammer, caissier, et Susanne Schmutz puis (1797) Salome Riebel
1811 v Jean Jacques Kieffer, tourneur, et (1803) Catherine Dorothée Ensfelder
1856 v André Kieffer, marchand de bois, et (1832) Sophie Bernhardt
1901* h Gustave André Kieffer, marchand de bois, et Marguerite Dreher puis Madeleine Boltz
1924* h Gustave Kieffer, marchand de bois, et son épouse née Schaeffer

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres en 1698, 350 livres en 1722, 850 livres en 1753, 750 livres en 1788

(1765, Liste Blondel) X 156, Jean George Hügel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hügel, 3 toises, 3 pieds et 7 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 887, Kieffer, Jacques, quai des Chevaux 129 – maison, sol – 4,1 are

Locations

1723, Jean Feinlin, fournier, ensuite propriétaire
1725, Jean Lentz, fournier
1732, Jean Adam Sebastian, fournier
1733, Jacques Beck, fournier, et Salomé Fuchs
1750, Jean Jacques Arnold, fournier
1790, Rosine Gurth femme du garde-bois François Kraus

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 512
Le jardinier Israel Bock doit 1 sol pour un auvent (17 pieds de long, saillie de 9 pouces) au-dessus de sa porte

[Oben am Eckh gegen Samuel Örttels Hauß über, Vornen ane Sanct Johanns Giessen Wider Angemessen, vnd daselbs nach Wilhelmern Hinabwerts]

Nidewendig der Vndern gedeckhten Prucken vff dem Giessen seindt vier Aichinen Pfälen Ingeschlagene Wasserstegen Vndt vff derselben Landtuesten ein Prütschen vff Zweÿen Aichinen Pfaëlenn sollen die Nüesser solche erhaltten

Ißraël Bockh der Garttner hatt über seinem Thor ein Wettertach, xvij schu lang, ix Zoll herauß, bessert für d. Nüessen j ß d

Description de la maison

  • 1698 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un four à pain, une petite cour, un puits commun et un jardin, évaluée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1722 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, boulangerie non voûtée, fournil voûté, four à pain, cave voûtée, à l’arrière un bûcher couvert de tuiles plates, puits commun, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1753 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boulangerie, fournil voûté, plusieurs poêles, chambres, cuisines, vestibules, le comble a une double couverture de tuiles plates, la cave est voûtée, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 850 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Chevaux

nouveau N° / ancien N° : 71 / 129
Kiefer
Rez de chaussée et 1° étage bon en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre case 1

Kieffer Jacques quai des chevaux N° 129
Kieffer André fils Quai des Chevaux N° 131

quai des chevaux n° 129, maison, sol, O 887
Contenance : 4,10
Revenu total : 83,13 (81 et 2,13)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 37 / 30
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1081 case 1

Kieffer André fils
1871 Kieffer Andreas und Kinder
1887/88 Kieffer 1. Gustav 2. August 3. Karl Holtzhändler
1901 Kieffer Gustav

Rue de la Krutenau 37, maison, sol, O 887
Contenance : 4,10
Revenu total : 83,13 (81 et 2,13)
Folio de provenance : (310)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 37 / 30
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 394 case 6

Parcelle, section, 31 n° 36 – autrefois O 888 (887.p, 888.p)
Canton : Krautenaustraße N° 37 (& 39) – Rue de la Krutenau
Désignation : Hf, 2 Whs, N.G.
Contenance : 3,70
Revenu : 1080 – 1700
Remarques :

(Propriétaire, compte 641
Kieffer, Gustav
1918 Kieffer Andreas Gustav, Holtzhändler Wittwe Magdalena geb. Boltz
1924 Kieffer Gustave marchand de bois
1935 Kieffer Gustave négociant et son épouse née Schaeffer
(2308)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton X, Rue 351, Quai des Chevaux, Quartier de la Krautenau. (p 546)

129
pr. Riebel, J. Daniel, Batelier – Batelier
loc. Kraus, François, Garde foret – Batelier
loc. Richter, François, tanneur – Tanneur
loc. Kohler, Adam, boucher – Boucher
loc. Metz, David, valet batelier – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Krautenaustrasse (Seite 91)

(Haus Nr.) 37 u. 39.
Lawan, Wagner. 0
Oger, Wwe. 0
Gotzen. Schlosser. 1
Heitz, Tagner. 1
Lingansch, Schlosser. 1
Schitterer, Sattler. 2
Schmaltzried, Gemüsehändlerin. 2
Wurtz, Putzfrau. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1318)

Rue de la Krutenau n° 37-39 (et rue de Zurich n° 49-51), 1886-1967

Le marchand de bois André Kieffer est propriétaire des 37 et 39, rue de la Krutenau ainsi que des 47, 49 et 51 rue de Zurich (ravalement en 1887). L’atelier de réparation pour automobiles Schwarzenberger se trouve dans les bâtiments (1931, 1951). L’Association Bas-Rhinoise d’Aide aux Personnes Agées acquiert les bâtiments. Le préfet accorde l’autorisation de démolir le 15 décembre 1967.

Dossiers ultérieurs : Rue de la Krutenau, 37-39 (volume 1) 733 W 39 (1965-1969)
Rue de la Krutenau, 37-39 (volume 2) 733 W 40 (1969-1977)

Sommaire
  • 1886 – Le maire notifie le marchand de bois André Kieffer, propriétaire de faire ravaler les façades – Le propriétaire répond que le ravalement des numéros 37, 39 aura lieu l’année suivante en même temps que les numéros 47, 49 et 51 rue de Zurich – Travaux terminés, juillet 1887
  • 1895 – Le maire notifie les marchands de bois et de charbon Paul et Auguste Kieffer (domiciliés au n° 47 rue de Zurich) de faire ravaler les façades
    1899 – Idem – Travaux terminés, juin 1900
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence
    deux volets au rez-de-chaussée – Rappel en juillet 1898 – Nouveau rappel, mars 1900 – Les volets s’ouvrent de manière règlementaire, octobre 1900
  • 1908 – Le cordonnier Charles Hummel demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation
  • 1913 – Les entrepreneurs P. Guri et E. Meyer demandent l’autorisation de poser un échafaudage devant la propriété Kieffer – Autorisation – La maison à rez de chaussée et un étage a été crépie mais pas repeinte
  • 1921 – La Police du Bâtiment enjoint les héritiers Gustave Kieffer de faire ravaler la façade – L’entreprise Sigel frères, rue des Juifs, y est autorisée
  • Commission contre les logements insalubres, 47, rue de Zurich
    1901 – Travaux à faire, plâtrer la chambre de bonne sous les combles – Les travaux n’ont pas été faits, juillet 1902
  • Commission contre les logements insalubres, 37, rue de la Krutenau
    1901 – Travaux à faire, plâtrer les cloisons en planches, supprimer l’âtre de cheminée – Lettre au propriétaire – Travaux non exécutés, juin – Nouveaux courriers, novembre 1902, février 1903. Un des logements à rénover est fermé, les cloisons ont été chaulées mais pas plâtrées, le propriétaire est autorisé à conserver l’âtre
    1906 – Rappel des travaux à exécuter 37 rue de la Krutenau et 47 rue de Zurich
    1909 : Le locataire Charles Hummel se plaint auprès de la Commission que son logement est humide et sombre
    1909 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire Kieffer du 37, rue de la Krutenau de retirer du vestibule la forge portative et de faire raccorder les latrines aux canalisations – Le propriétaire répond qu’il a retiré la forge et l’urinoir. Il expose que les n° 37 et 49-51 procurent des revenus trop modiques pour les raccorder aux canalisations et qu’ils sont promis à la démolition. Les latrines se trouvent dans la cour, les locataires se satisfont de cet état des choses et les bâtiments ne se prêtent pas à installer des W.C. Les maisons sont raccordées aux canalisations et les latrines sont propres – La Commission maintient sa demande – Mise en demeure de comparaître
    1910 – La Police du Bâtiment envisage d’engager des poursuites – les latrines sont raccordées aux canalisations, novembre 1910
    1904 – Lettre d’A. Kieffer qui répond que les travaux demandés incombent au locataire principal Vinadel
    Les latrines ne sont pas encore raccordées aux canalisations, octobre 1905
    1908 (mars) – Rapport de visite des lieux. Le locataire principal Vinadel s’est opposé à ce que l’inspecteur visite la maison, en employant le cas échéant la force – Déclaration de Jacques Vinadel qui a pris l’inspecteur pour un voleur
    1909 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire Kieffer de faire raccorder les latrines aux canalisations et de retirer l’urinoir abîmé
  • Commission contre les logements insalubres, 51, rue de Zurich
    1901 – Travaux à faire, réparer un plafond, remédier à l’humidité d’un logement, modifier les mansardes, recouvrir le puits – Tous les travaux ne sont pas encore faits, novembre 1907
    1902 – Plainte d’un locataire (51, rue de Zurich) les eaux de pluies et les eaux usées aboutissent dans le puits – La Police du Bâtiment fait analyser l’eau. Rapport d’expertise
    1907 – La Police du Bâtiment enjoint le propriétaire du 49-51 rue de Zurich de raccorder les latrines aux canalisations
    1910 – Rapport sur le puits au 51 rue de Zurich – Travaux à exécuter à la demande de la Commission des logements
    1910 – Liste des travaux à faire au 49-51 rue de Zurich – Les travaux n’ont pas été faits, décembre 1910 – Travaux terminés, janvier 1911
    1910 – Une locataire du 49-51 rue de Zurich se plaint que les latrines sont en mauvais état
  • 1915 – Inspection militaire, Zurich n° 51, deux recommandations concernant les vestibules
    Liste des travaux à faire Krutenau 39, Zurich 49 et 51
    Logement de la veuve Dieterlé et subvention qu’elle reçoit de la Ville à cause de sa pauvreté
  • 5896
    1931 – L’atelier de réparation pour autos Schwarzenberger est autorisé à poser deux enseignes au 39 rue de la Krutenau
    1934 – idem, enseigne lumineuse
  • 1940 – Rapport d’incendie. Une poutre a pris feu près de la cheminée dans la propriété du marchand de charbons Gustave Kieffer – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire des travaux – Le propriétaire répond que l’appartement en question est inoccupé
  • 1942 – L’entrepreneur Michel Litt (57 route du Polygone) demande l’autorisation de peindre la façade et d’apposer des lettres bleues (Kraftfahrzeuge G. Schwarzenberger Reparaturwerkstatt ) au 39 rue de la Krutenau
  • 1949 – Rapport d’incendie, 39 rue de la Krutenau, feu de cheminée – La cheminée a été réparée
  • 1949 – La Police du Bâtiment constate que M. Schwarzenberger (motos) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
    1950 – M. Schwarzenberger retire l’enseigne
  • 1950 – M. Schwarzenberger demande l’autorisation d’installer une fosse à graissage, 39 rue de la Krutenau – Autorisation – Travaux terminés, février 1951
    Le propriétaire Gustave Kieffer demande l’autorisation de transformer l’intérieur du magasin – Dessin
  • 1951 – M. Schwarzenberger demande l’autorisation d’installer un distributeur d’essence au 39 rue de la Krutenau – Plan de situation – Autorisation – Travaux terminés, mars 1951
  • 1967 – Demande d’autorisation de démolir pour l’Association Bas-Rhinoise d’Aide aux Personnes Agées (Résidence Krutenau). Liste des locataires des 37 et 39 rue de la Krutenau, 47 et 49 rue de Zurich (Observations. Les immeubles à rez-de-chaussée et deux étages dont l’autorisation de démolir est sollicitée sont très anciens et vétustes sans qu’ils soient toutefois menaçant ruine. Ils comportent huit logements en tout répartis dans les quatre immeubles ainsi que deux locaux commerciaux installés au rez-de-chaussée)
    Plan de situation – Elévations des nouveaux bâtiments – Le préfet accorde l’autorisation de démolir le 15 décembre 1967

Relevé d’actes

L’acte de 1637 (voir plus bas) établit que deux maisons voisines (ensuite n° 37 et 39) ont été partagées dans la succession de Marguerite Bock en 1624. Ce doit être la même maison inscrite au nom d’Israël Bock dans le Livre des communaux de 1587.
Israël Bock épouse en 1568 Marguerite, fille de Materne Sigler

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 64-v)
1558. Israel Bock filius Valentini bocks selig v. Margaretha filiia sigels Materni selige filia. Celebr. nuptias 27. Junÿ an 58. (i 69)

La maison revient à leur fille Elisabeth qui épouse en 1585 le jardinier Loup Hœn

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 45, n° XVIII)
1585. Am andern Sontag nach ostern den 25. Aprilis. Wolff Hön ein gartner weilandt Hanßen Hönen eines gartners nachgelaßener Sohn, J. Elisabeth, Israel Bocken des gartners tochter. Confirmatio facta postridie iubilato die 3. Maÿ (i 256)

Leur fille Ursule, citée dans l’acte de 1637, épouse en 1620 le jardinier Sébastien Klughertz
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 45, n° 35)
1620. Dnica eodem [Dominica v. post Trinit.] 1. vice Bastian Klugshertz ein Junger Gartner, Michel Klughertz des Gartners p. m. Sohn, J Ursula Wolff Höhnen, des Gartners p.m m. tochter. Aderat Mathis Klugshertz vogt v vetter. confirmatio facta 24. 24. Julÿ (i 292)

La maison revient ensuite au jardinier Jean Axt, fils du cuisinier Jean Axt, qui épouse en 1621 Marie Hœn.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 51, n° 2)
1621. Dnica 2. et 3. p. Epiph. 14 et 21. Januarÿ. Hans Achs Junior Gartenman, Hans Achsen des Kochs auff dem Kochhaus am Rhein Sohn, J. Maria, Wolff Höhnen des Gartners p. m. Tochter. Aderant sponsæ Tutor, Thiebolt moll gartner, sponsi a. patre priori 6 dieb. mecum Elocutis [in margine :] 1661. 11 9.br a* 76), (interligne) pedo incedens claudicat (i 295)

Jean Axt est emprisonné pour avoir injurié Abraham von Fridolsheim, représentant des Quinze à la tribu des Jardiniers. Il déclare que les invectives s’adressaient à l’huissier. Il présente ses excuses au maître de la tribu, l’huissier est quant à lui rappelé à l’ordre.
1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
(f° 176) Montag 10. 7.bris. – H. Abraham von Fridolßheim XV. Hannß Axt
H. Str. Sturm vndt H. Meÿer laßen Extractum vß E. E. Zunfft der Gartner vnderwagner Gerichts Memorial ablesen, crafft deßelben H. Abraham von Fridolßheim XV. von Hanß Axten Gartnern In Crautenauw /:so vor dißem Relegirt gewesen:/ bößlich vndt vnv.schulter weiß iniurirt worden, & hab mans am Policeÿ gericht vor mein gn. Herren, allß für da es proprié gehörig, Zu remittiren nothwendig eracht. leig der Calumniant bereits In hafft & Erkandt, da v.haffter nit Im Keffig soll man Ihnen noch dießen Abend hinein thun, ein par tag sitzen laßen, Dan hören, Da Er aber bereits In Keffig, die v.hör befürdert w.den.
NB. Allegirter Extract Ist dem Saalbuch eingehöfft worden.

(f° 176-v) Montags den 17. Septembris – Hannß Axt
Vß gemeltem Saagk Hannß Axt deß verhafften Gartenmanns deposition vnndt eingewente entschuldigung auch verlesen gehet dahier, daß Ihne Gott behüeten wollen seines oberherren Zubeleidigen Er hab den bittel gemeind vndt gleichwohl mit gewißer bedingung, dann allß sein verhafften Fraw, durch daß looß oder Zedull einen platz bekommen, auch die 7.d. wie gebräuchig dafür erlegt gehabt, Seÿ derselbe Platz durch Hannß Rothen Fraw bereits verschlagen vndt eingenommen gewesen, die auch im platz sitzen pleiben, seiner Fr. nit auch wollen, mit v.melden, der platz seÿe Ihr. wann die dem bittel ein dreÿ batzlin schencke vndt Ihme 7 d schickt, so schickt Er Iher ein Zedull dageg. da nun dißes Er v.haffter gehört, Er darvber gesagt, daß hab der Bittel nit macht, vndt da ers thue, halt Er Ihne reventer für ein Schelmen, Es würdts noch kein Fünffzehener Ihne vndt da es auch Einer thäte ohne erlaubnus, so were es doch nit recht, daß aber Er verhaffter H. Abraham von Fridolßheim seinen Oberherrn angetoßet oder begeren anzutoßen, oder gleich wie den Bittel titulirt, daß seÿ wüß Gott nit, Gott woll Ihn auch behüeten, der gleichen nit Zugedencken, do auch etwaß vngebürliches solte gered worden sein, so Er doch nit wüß, so were es Ihme hertzlich leidt wolte auch solchen falls höchlich vmb verziehung gebetten haben, David Riehlen haußfr. vnd der Pittell haben Zu dißer vngelegenheit vil ursach gegeben & fernern Inhalts angeregten Saagbuchs & H Städell gehört, sagt v.haffter hab sich demütig erzeugt, sehe vber den Pittel geclagt, welcher auch Zimlliche Meisterschafft treiben soll, vmbgefragt vndt Erkandt, Mann soll Ihne gleich den vorigen vff gemeine Urphed der hafft erlaßen, Ihne auch hart Zusprechen vndt vff erlegen. H. Fridolßheim ein Abpit Zuthun, Pitell auch beschickt vndt Ihne ein Cavillantz abgelesen werde. v.richten Mr Mr
[in margine :] hatt Eod. die vrphed geschworen, auch die Abpitt v.richtet beÿsein der herren XV. Meister vnnd Meiner.

Jean Axt et sa femme Marie Hœn ainsi que le jardinier Michel Klugshertz, tuteur de leur fille Ursule, passent un accord avec Pierre Bimler, pasteur à Kürzell en Bade, et hypothèquent leur maison

1644 (22. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 398-v
Erschienen hannß Axt der Gartenmann und Maria Höhnin sein eheliche haußfraw, und Sie Maria mit beÿstand hannß Schweitzers deß iüngern Gartners in Krautenaw ihres geschwornen Vogts an einem, Mehr Michael Klugßhertz Gartner daselbst alß geschworner Vogt Ursulæ Axtin ihre beÿder Eheleuth döchterlins am andern,
Ferners h M. Petrus Bimbler Pfarrer Zu Kürtzel am dritten theil, Und alle Part. mit beÿstand der Ehrenvest- und Weÿsen H Johann Caspar Pfitzers und H Johann Friderich Pfeffingers beeder alß vß E. E. groß. Rhats mittel Zur gütlich. Vergleichung insonderheit erbetten, haben – in summam 66 Pfund schuldig
beneb. der versehenen general Hÿpothec auch vff daß Zweÿtheil Grundts Zusampt der darzu gehörig. Rebhäld. vor dem newen thor über der hoh. Bruckh. geleg. Zwar versichert seÿe. Vnd aber vff solchem Zweÿtheil Grundts
Zusampt der Behaußung alhie in Krautenaw gegen dem Schlüßel hienüber, neben obgedachtem Michael Klugßhertzen ein: und anderseit neben Andreß Pfenningen Gartern in Krautenaw, hind. vff Georg Klugßhertzen stoßend gelegen, obgemeldte Ursula 159 Pfund pfenning vorhero Zu erfordern, dannenhero besagter H M. Bimbler gedachter Ursulæ Vogt. gegen annehmung der Underpfand entwed. Ihme soweit die Beßerung reichen mag Zue bezahlen, od. sich umb ihren Außtand durch Ihne außheben Zue laß. vorgeschlag. und dem Vogt daß erste beliebt hette. Alß wolte Sie Maria Höhnin reservato ad dies vitæ Usufructum ihrem döchterlin, die berührte Behaußung umb 112 Pfund, daß Zweÿtheil Grundts aber umb 75 Pfund dergestalt cediren und eigenthümlich übergeben, daß daßelbe von solchem Kauffschilling Zuvorderist umb die obangezogene 159. lb bezahlt, die übrig 28 Pfund (…) ahne der Muter statt ihme M. Bimblern schuldig sein solle

Leur beau-frère et voisin Michel Klugshertz mari d’Agnès Hœn est propriétaire de sa maison qui provient d’Ursule Hœn à laquelle elle est échue pour moitié dans la succession de sa mère Elisabeth Bock en 1624, l’autre moitié appartenant à Jean Axt.
1637 (21. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 59
Erschienen Michel Klugshertz gartner in Crautenaw und Agneß Hönin sein ehefraw
haben in gegensein Georg Klugßhertzen auch gartners daselbsten ihres bruders und Schwagers (verkaufft)
Einen von Ursula Hönin herrührend. halben theil An hauß, hoff, hoffstatt und Scheüren alhie in Crautenaw, Am Wÿhel beim Schlüßel gelegen, neben Andreß Pfenning, & Georg Botzenharden unnd den Verkäuffern selbsten hinden vff hanß Hippolitus den Schuhmacher stoßend, So von dem Andern halten theil, Welcher Hannß Axten dem gartner zuständig abgetheilt ist, sampt dem gantzen gärtlein daran, und allen andern deren Rechten und gerechtigkeit. wie solche in dem vber Elisabeth Bockin ihr der Verkäufferin Müeter seel. Verlaßenschafft für Sie die Verkäuffere Insond.heit den 21.ten Maÿ Anno 1624. durch Johann Georg Meÿger den Notm. vffgerichteten Theil Register fol. 31. 32. und 33. zubefind. – für und mb 350. fl. à 15 bz.

La maison revient à leur fille Ursule Axt qui épouse en 1656 Jean Hannsler, jardinier au quartier des Charrons.

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 131)
1656. Hanß Hanßler d. garttner vndt burger allhie, Ursula Hans Saxen s. gartenmanns tochter. Mont. 12. Maÿ Zu St. Aurelien (i 68)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 30, n° 6) 1656. Dom Cantate et Rogationum 6 / 14 Maÿ. Hans Hanßler, Garttner vndt Burger allhier, Vnter den Wagnern Wohnhaft, Jgfr. Ursula, Hans Axten, geweßenen Gartten Manns vndt Voglers auch B. alhier nachgel. Eheliche To. Cop. Mont. 12. Maÿ Au. (i 32)

Le tuteur de leur fils Jean Hassler (déclaré disparu en 1703 d’après la mention marginale), vend la maison au boulanger Jean Georges Stiegler. Le puits est commun avec la maison voisine.

1687 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 262
(Prot fol. 35.b) Erschienen David Küntz der Jüngere, Garttner in Krautenau, alß Vogt Hans Hanßlers ders Garttners daselbst Sohns auch Hans Hanßler genandt
hat in gegensein hans Georg Stieglers, deß Weißbecken
Zwar auff das von E. E. Großen Rath am 4.ten May vorigen Jahres ertheÿlten decretum alienandi, Ihme Stieglern auffichtig vnd redlich, fest vnd ohnwiderrufflich verkaufft vnd Zukauffen gegebe habe (…) Eine Behaußung, höfflein und Gärttel mit allen deren Gebäuen, begriffen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeit. auch der Gemeinschafft deß bronnens, allhier in Krautenau am Gaulstaden gegen dem Schlüßel hinüber, einseit neben obengemeldten Verkauffend. Vogt, anderseit neben H. David Küntzen dem ältern Garttner in Krautenau, hinden auff H Erasmus Erasmußen, barbierers garten stoßend, gelegen, welche behaußung weÿl. Hn Johann Friderich Krauten, gewes. dreÿers deß Umbgelds sel. hinderlaßener 2. kindern annoch umb 15 lb Capital verhafftet, sonsten freÿ ledig vnd eigen seÿe, Vnd ist dießer Verkauff vnd Kauff über diea,gegebene beschwerde, welche der Kaüffer übernommen (…) geschehen umb 110 pfund
[in margine :] Erschienen Georg Botzenhart Gartenmann für sich u. Johann Georg Küntz Gartners in Krautenau alß Vogt weÿl. David Küntzen 4 KK. beede alß immittirte Erben in hierinnen gedachten Curandi so verschollen, nahrung, haben in gegensein Caspar Däfners haußfeurers alß possessoris hierinnen gemeldten unterpfands (quittung) den 20. nov. 1703

Jean Georges Stiegler hypothèque quelques mois plus tard la maison au profit du fournier Jean Jacques Roos.

1687 (9. 7.bris), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 491
hanß Georg Stiegler, der Weißbeck
in gegensein hans Jacob Roß deß haußfeuers [unterzeichnet] H I R
verlühen, Eine Becken behaußung sambt allen deren Gebaüen und Zugehördt. iedoch d. daran liegende Gärttlein außgeschloßen, allhier in der Krautenau geg. dem Schlüßel über, einseit neben H. David Küntzen dem ältern, anderseit David Küntzen dem jüngern geleg. auff fünff Jahr lang von Michaelis dießen 1687.st. jahrs angerechnet umb ein jährlich. zinß nemblich 19. pfund 10 schilling

Fils du boulanger Gaspard Stiegler, Jean Georges Stiegler épouse en 1680 Madeleine Ohl, fille du boulanger Thiébaut Ohl : contrat de mariage, célébration
1680 (16.3.), Not. Gross (Benoît, 14 not 1)
Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Hannß Georg Stieglern, dem ledigen Haußfeürern, als Hochzeithern an Einem,
So dan der tugendsamen Jungfrawen Magdalena, weÿlandt Dieboldt Ohlen, deß Weißbecken undt Burgers alhier seeligen nachgelaßener Eheleiblicher Tochter, als der Hochzeitherin andern Theils
Actum Straßb. dienstags den 16.ten Martÿ Anno Christi 1680. [unterzeichnet] Hasn Jörg Steigler, Caspar Steigler – Johann Martin daudell als vogt bekenne wie obsteth, Philips Kübler alls Vogt der hochzeiterin Muter

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 143 n° 10)
1680. Eisdem [Quasimodo genitis] diebus den 11 undt 18. Aprilis. Hannß Georg Stiegler der ledige Schwartzbeck Caspar Stiegler des Weißbecken vndt Burgern alhier ehelicher Sohn. Jungfr. Maria Magdalena Diebold Ohlen des Burgers vndt Weißbecken alhier nachgel. ehel. Tochter (i 92)

Jean Georges Stiegler demande en 1687 le droit de van et de farine. Les préposés à l’accise constatent que toutes les places sont pourvues (quarante-six à la tribu des Boulangers, six à celle de la Lanterne). Les Quinze lui promettent la prochaine place vacante. Il déclare un mois plus tard avoir acquis les droits de Jean Claus.
1687, Protocole des Quinze (2 R 91)
Joh: Georg Stiegler pt° meel vnd Wannenrechts
(f° 344) Sambstags den 18. 8.bris – Joh: Georg Stiegler pt° meel vnd Wannenrechts
Joh: Georg Stiegler, der Weißbeck, per Saltzm. producirt vnderth. flehentliches bitten pt° meel vnnd wannenrechts, Handelt, wie darinnen. Erk. vor Obere Umgelds Hh. gewießen

(f° 347) Freÿtag den 24. 8.bris – Joh: Georg Stiegler pt° Wannenrechts
Obere Umgelds Hh. lassen per me referiren, es seÿe beÿ Mghh. verschienenen Sambtsags Joh: Georg Stiegler, der Weißbeck vmb das wannenrecht supplicando eingekommen, dieweilen er aber .E E. Zunfft Zur Lucern extractum Protocolli wie sonsten geschehen ist vnnd soll, damahlen nicht producirt, seÿe man auf der Herren Deputirten seithen, ob Er nich sub & obreptitie sein petitum Zuerhalten suche, an gestanden vnnd habe dannenhero ihm d. er solcher Zuvorderist herbeÿ schaffen solle, anbefohlen, so geschehen, alß mann ihn aber abgeleßen, habe sich darinn so v* befunden, das Sie ohne erlaubnus allerhannd gekörns, so inn d. meelrecht lauffe, bereits verkaufft, deßhalben Vor gericht gefordert, vnnd ihme solches bevorab Keine stelle jetzmahlen vacirend beÿ 1 lb d straff inhibirt worden seÿe, es were dann sach, das beÿ mghh. den XV. Er deßhalben erlaubnus bekommen wurde, dieweilen aber, bekanndter maßen, d. jenig. so das meel vnnd wannenrecht haben, ohne dem schon all Zuviel seind, inn deme beÿ E. E. Zunfft der Becken viertzig sechs beÿ E. E. Zunft Zur Lucern aber sechß dergleichen Personen sich befindeten, habe mann propter consquentiam seinem begehren zu deferiren, nicht vor rhatsam, jedoch wohl dießer thunlich befunden, das Ihme vor andern auf Künfftig erscheinende ledige stelle die versicherung gegeben werden köndte, womit Er sich wohl contentiren lassen würde. Stehe aber Zu mghh.
Erkandt wirdt der Hh. Dep. bedacht gefolgt, so ihme auch gleich dießen morg. angezeigt worden ist.

(f° 375) Freÿtag den 21. 9.bris – Hanß Georg Stiegler der Weißbeck, per Saltzman prod. Schein Von E. E. Zunfft Zur Lucern vom 30. 8.bris jüngst, bescheint damit daß er Von Johann Claußen das Meel und wannenecbt an sich erkaufft. Ihme auch conferirt worden bitt deßen gn. confirmation. Erk. confirmirt.

Jean Georges Stiegler hypothèque trois maisons dont deux adjacentes (ensuite n° 37 et 39 rue de la Krutenau) au profit de Jean Daniel Scherer, receveur à l’hospice des Vérolés. Le futur n° 37 est dit face à la Clé (gegen dem Schlüßel über), le n° 39 am Wiel

1690 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 451
Hans Georg Stiegler der Weißbeck
in gegensein Hn Johann Daniel Scherers Schaffners deß Blatterhauß – schuldig seÿe 75 pfund
unterpfand, ahuß und hoff, sambt Scheur und Stall mit allen deren Gebäuen, Recht und zugehördt. allhier in d. Vorstatt Krautenau am Wiel einseit neben dem debitore selbst. and.seit neben weil. H. Joh:Jacob Wittmanns gewes. barbierers sel. Erben, hinten auff eben dieselbe stoßend geleg. darvon gehend jährlich auff Medardi 2 ½ fl. in geld ablösig mit 50 gold fl. Capital dem waisenhauß allhier,
Ferner Eine behaußung, höfflein und gärttel, mit allen deren Gebäuen, Recht. und zugehördt. allhier in Krautenau geg. d. Schlüßel über einseit neb. d. vorig. and.seit neben David Küntzen dem ältern garttner, hinten auff obged. Wittmannische Erben stoßend gelegen,
So dann Eine behaußung mit alle. Recht. und zugehördt. auch in Krautenau geg. d. Cronen über einseit neb. Michael Diemer dem weißbeck anderseit neb. Andres Schöni dem Schuhmach. hinten auff Niclaus Hetzel den Hornberchter stoßend gelegen
deß. zu meherer Versicherung ist hierbeÿ persönlich erschienen Magdalena gebohrne Ohlin, deß debitoris eheliche haußfrau mit beÿstand Philipß Ohlen deß weißbecken und Johann Andreß. deß Paßmentirers ihres brud. und Schwagers die hat sich für solche schuld verbürgt

La veuve de Jean Georges Stiegler se remarie en 1694 avec le fournier Gaspard Dœffner, originaire de Nördlingen dans le margraviat de Bayreuth
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 50-v, n° 5)
1694. Mittwoch d. 24. Martÿ seind Caspar Döffner d. ledige Haußfeürer Wld. Caspar Döffners des Ackermanns beÿ nördingen unter dem Margraffen von Bareit v. Eva döffnerin ehelicher Sohn, B Jfr. Magdalena Wld. Hannß Georg Stieglers deß Weißbecken v. B. alhier nachgelaßene Wittib offentlich copulirt worden [unterzeichnet] Caspar deffner las hochzeiter, Magdalena stiglerin als hochzeiterin (i 51)

Gaspard Dœffner, dit originaire de Leipzig, devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage.
1694, 4° Livre de bourgeoisie p. 645
Caspar Döffner der haußfewr von Leipzig weÿl. Caspars Döffners des ackersmanns daselbst Ehel. sohn, empfangt das burgerrecht Von Maria Magdalena Joh: Georg Stieglers hinterl. Wittib, und anjetzo seine haußfr. p. 2. Gold fl. und 16. ß so bereits Beÿ der Cantzleÿ erlegt Worden, war zuvor ledigen standts vnd wird Zu E. E. Zunfft der becken dienen. Jur. d. 19. Dito [Maÿ] 1694.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la boulangerie. Les trois maisons qui appartenaient à Jean Georges Steigler y sont décrites. Les apports du mari s’élèvent à 42 livres, ceux de la femme à 516 livres.

1694 (26.4.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 26) n° 844.b
Inventarium vndt beschreibung aller vndt Jeder Haab Nahrung vndt gütter, so der Ehrsam vndt Bescheidene Meister Caspar Däffner, haußfeurer vnd die Ehren vnd Tugendsahme Fraw Magdalena gebohrne Ohlin Weÿland Hannß Georg Stiglers auch geweßenen haußfeurers hinderbliebene wittib, beede Eheleuth und burgere alhier, einander in den ohnlängst mitt einander angetrettenen Ehestand für Unverändert würcklich Zugebracht haben (…) Actum in d. Königlich. Freÿen statt Straßburg in beÿsein Meister Christoph Lorentzen des Tabacmachers und burgers alhie Ihr der Frawen Kindere Wohlgeordneten Vogts, Montags den 26. Aprilis Anno 1694.

In einer der Statt Straßb. Vorstatt Krauttenaw genant Vnderhalb d. alt. gedeckt. brucken neben auch Volgend d. Fr. gehörigen becken behaußung so hernach beschriben, befund. wird.
In der obern Stuben, In der Stub Cammer, Im Haußöhren, In d. Cammer am Gang
In dem Schwartzbecken Hauß neben vorigem In d. Vndern Wohnstuben, In d. Stub Cammer, Oben auff in des Knechts Cammer, Auff d. Bühnen in d. Magd Cammerlein, Im undern Haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb ahne Behaußungen (Fr.) Erstlichen hauß v. hoff sampt Scheür v. Stall auch aller übrigen dero gebäwen, Rechten v. Zugehörden Alhier in d. Statt Straßb. Vorstatt Krauttenau am Gaul Staden, eins. neben hernach geschribener behaußung, anders. neben weil. H. Johann Jacob Widmars deß barbierers seel. Erben (…)
(Fr.) Item hauß, hoffstatt, höffel V. gärtel mit all. deren gebäwen, begriffen, Weitten, Recht. Zugehörd. V. gerechtigkeit auch d. gemeinschafftlichen bronnen alhier in d. Krauttenau am Gaul Staden gegen dem Schlüßel über, eins. neben voreingetragener behaußung, anders. Daniel Gori dem Gartenmann hinden auf H. Erasmus Eraßmuß. den barbierer gehörig. gartten stoßend geleg. Davon geh. alle Jahr 15 ß d Weÿl: H. Joh: Frid. Krauten alten dreÿers deß Vngelts hinderlaßenen beed. Kindern so in Cap. ablösig mit 15. lb d, ferner 2 lb 10 ß Johann Hanslern dem Creütz Reittern Jährlichen auff d. 13. Martÿ so in Capital abzulößen mit 50. lb. d. vb. hernach beschriebene haußbrief sagt Zwar nur 35 lb d wie recht vber aber hernach darzu noch 15 lb d übernommen Word. alß thut dahero ietzo d. Capital wie vorgedacht 50. lib. Sonsten freÿ ledig v. eig. so auch beÿ vormahligem pretio aber auch gantz ohnbegreifflich gelaß. nemblichen vmb 175. lb. d über vorstehende beschwerd aber allein umb 145. lb. Darüber sagt j. teütsch p.gam. Kauffbr. mit d. Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel datirt d 3. Maÿ 1687. v. not. mit alt. N° 2
(Fr.) Item hauß, hoffstatt V. höfflein, mit all. andern gebäwen, begriffen, Weitt, Recht. Zugehörd. V. gerechtigkeit alhier in d. Vorstatt Krauttenau gegen der Cronen hienüber (…)
(Mann) Sa. Klieder vnd Weisen gezeigs 41, Sa. Silbers 15 ß, Summa summarum 42 lb
(Fraw) Sa. haußraths 222, Schiff und geschirr zum becken handwerck gehörig 7, Sa. Meel 15, Sa. Rindviehes und Schweine 32, Sa. Silbers 2 ß, Sa. guld. Ringen 9, Sa. baarschafft 1, Sa. häußer 335, Summa summarum 624 lb – Schulden 108 lb, Nach deren Abzug 516 lb

Marie Madeleine Ohl meurt en 1697 en délaissant deux filles de son premier mariage. Les experts estiment la maison 300 livres. La masse propre au veuf est de 2 livres, celle des héritiers de 547 livres. L’actif de la communauté s’élève à 321 livres, le passif à 301 livres.

1698 (20.2.), Not. Scherer (Jean Louis, 52 not 1)
Inventarium undt Beschreibung aller vndt Jeder Haab, Nahrung und Güthere, so weÿlandt die Ehren: undt tugendsame Fraw Maria Magdalena Däffnerin gebohrne Ohlin, des Ehrengeachten Meister Caspar Däffners Haußfeurers und burgers alhier ehelich gewesene Haußfraw, nach Ihrem den 16. Xbris des letzt abgewichenen 1697.sten Jahrs gethanen ableiben hinder sich Verlaßen, welches alles auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Mstr Christoph Lorentzen Tabackbereiters undt Burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts Annæ Mariæ undt Mariæ Salome gebohrner Stieglerinen weÿl. des Ehrbaren undt bescheidenen Meister Hannß Georg Stiglers, geweßenen Haußfeurers und burgers alhier seel. mit der sell. abgeleibten ehelich erzeugten Zwoher töchter (…) Actum Straßburg Donnerstags den 20. Februarÿ in præsentia des Wohl Ehrenvesten und Rechts wohlgelehrten Herrn Johann Friderich Redwitzen Notarÿ publ. undt Burgers dahier alß obigen Kinder Vogts erbettenen Assistenten und H. Emanuel Sehners Senioris des Haußfeürers und burgers alhier des Wittibes beÿstandts Anno 1698.
Copia Eheberedung. Ist in meinem protocollo Extensionum Zu finden

In beeden hernach beschriebenen denen Erben eigenthümlich zuständigen behausung in der Krautenau am Gaulstaden gelegen, hatt sich befunden
Inn der Cammer A, Inn der Stuben
In dem Schwartz Beckenhauß, neben vorigem. Inn d. Wohnstub, Ins Knechts Cammer, Soldaten Cammer, Im und.n haußöhren
Eigenthumb ane Häußern so denen Erben Zuständig (E.) Erstl. Hauß, Holtzhaußn Schwein und Roß Stallungen sampt dem gemeinen bronnen mit aller übriger dero Gebäwen, Rechten, Zugehörd. undt Gerechtigkeit, alhier in der St. St. Vorstatt Krauttenau am Gaul Stad. geleg., 1. s. neben hernach beschribener schartz becker behaußung, 2. s. neben weÿl. H. Johann Jacob Widmars deß barbierers seel. Erben (…)
(E.) Item eine schwartzbecken behausung, hoffstatt, höffel und Gärthel mit allen d.en gebäwen, begriffen, Weithen, rechten, Zugehörd. und Gerechtigkeiten, auch der Gemeinschafft eines bronnens alhier in d. Vorstatt Krautenaw am Gaulstaden geg. dem schlüßel über, oberss. neben erst beschriebener behaußung, 2. s. Daniel Gori dem Gartenmann, hinden auff H. Erasmi Erasmusson des barbierers Garth. stoßend. Davon gehns alle Jahr 15 ß d weÿl: H. Joh: Fried: Krauten alten dreÿers im Ungeltt seel: hind.laßenen E. E. ablösig mit 15. lb d, Item 2 lb 10 ß d Johann Hannßlern dem Creütz Reuttern jährl: auff d. 13. Martÿ, so in Capit: wied. zulöß. mit 50. lb. d. NB. d. hernach allegirte Kffbr sagt Zwar nur 35 lb, es seind aber hernach noch 15 lb d übernommen word. alß also das Capital thut, wie vorgedacht 50. lb. d. sonsten freÿ ledig und eig. Welche auch hiebevor umb 175. lb Von Vorged. Hh. Werckmeistern aner deù nunmahligen pretio nach anjetzo æstimirt word. pro 300 lb. Über vorstehende beschwerd aber allein umb 235. lb. Darüber Vorhand. ein teütsch perg. Kffbr. mit d. St. St. anhangendem C. C. Insigel becräfftiget mit alt. N° 2
(E.) Item eine Weißbecken behaus: hoffstatt, höffl. mit allen andern Gebäwen, begriffen, Weiten, Zugehörd. und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt Krautenau gegen der Cronen über gelegen (…)
Ergäntzung der Erben unveränderten abgangenen Guths. Nach außweiß des über Beeder Eheleuthe d. 26. Aprilis 1694. durch Hn Notm. Philipp Heinrich Theum nun seel. Zusammen gebrachter ohnveränderter Nahrung auffgerichteten Inventarÿ ist Ihnen Zuergäntzen
Summarischer Calculus. Des Wittibers Guth, Ergäntzung 2 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung,, haußrath 8, Faß und Bütten 1, Schiff und geschirr 1, Rind Vieh 5, Silber 7 ß, Guldene Ring 5, Eigenthumb ane 3 behaußung 687, Ergäntzung 120, Summa summarum 860 lb – Schulden 312, Nach deren Abzug 547 lb
Theilbahre Massa, Haußraths 7, Faß und Bütten 6 ß, Schwein 6, Schulden 307, Summa summarum 321 lb – Schulden 301, bleiben 19 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 570 lb
Abschatzung donnerstags d. 6. Martzi 1698. Auff begehren deß Ehrenhafften vnd bescheidenen Meister Caspar Deffer Burger Vnd schwartzbeckhen beneben deßen Stieffkinder Vogt N. N. seind diße dreÿ Nach folgente behaußung durch die geordnete werckh leithe besichtiget vnd angeschlagen worden wie folgt
Erstlich eine behaußung allhier in der Statt Straßburg in der Crauttenaw am St. Johanns gießen, Ein seitzs Neben daniell Gorÿ dem gartenman, ander seits auff die Erben, hinden auff herrn Aßimus dem balbier Stoßend, Welche behaußung Sampt bachoffen höfflein vnd ein gemeiner Bronnen Vnd Gartlin, auch überigen begriffen recht Vnd gerechtigkeit, wie solches in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen preiß nach angeschlagen vor vnd vmb 600 Gulden
[in margine:] NB. beÿ Voriger Inventaôn aô 1692. æstimirt pro 350 fl.
Die andere behaußung (…)
Bezeichnüß der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, [unterzeichnet] Joseph Lauttenschlager, Werck Maister deß Münsters, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Johann Jacob Osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs.
– Verkauff und Looß Register, Actum Straßburg Mittw. d. 1. 8.br. a° 1698.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune de 350 livres alors que l’inventaire fait état de 570 livres
1698, Livres de la Taille (VII 1173) f° 18
(Becker) Caspar Däffners, deß Haußfewrers haußfr. seel. Mariæ Magdalenæ Ohlin, Verlaßenschafft inventirt Herr Johann Ludwig Scherer, Notar. und belaufft sich sie Summa Finalis Invent. fol. 70.b auff 570 lb, 1 ß 11 d, hatt allein verstallt 350 lb, Macht 700 fl.
Davon stehen für 1697. et 1698. Jahrs den 19.ten Aprilis, 2. Stallgelter auß, à 2 lb 8 ß – 4 lb 16 ß
vnd von denen vnverstallten 400 fl. so unverändert Gutt, Nachtrag für 8 Jahr in duplo 9 lb 12 ß
wegen extraordinari Anlagen 8 Jahr in simplo – 4 lb 16 ß
Gebott vnd Unkosten, 19 ß 10 s (Zusammen) 20 lb 3 ß 10 d
Weilen nun die Zu wenig verstallte Summ über eine terz außwürfft, Zumahlen ein Unverändert Guth ist, alß hatt man das Geschäfft zu fernerer Examinirung, Unßerer Gn. Herren denen XV. übergeben. Ist der straff erlaßen.
dt. 8. 8.bris

Gaspard Dœffner se remarie en 1699 avec Anne Marie Walter, fille d’un officier de l’ancienne garnison de la ville : contrat de mariage, célébration
1699 (27.2.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 9)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen undt bescheidenen Meister Caspar Däffner, Haußfeürers undt Burgern alhier alß Hochzeitern an einem
und dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrawen Annæ Mariæ gebohrner Waltherin weÿl. des Ehren und Mannhafften Dietrich Walthers gewesenen Conestablers beÿ Vormahliger Garnison alhier hinderlaßener ehel . tochter als hochzeiterin aù andern theil
Actum in der Königl. Statt Straßburg freÿtags den 27.ten Februarÿ 1699. [unterzeichnet] Caspar daffner las hochzeider, + Sig. der Jungfrau hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 77, n° 4)
1699. Mittwoch d. 1. Aprilis seind nach ordentl. proclamaôn copulirt Word. Caspar döffner der schwartzbeck und burger, vnd Jgfr. Anna Maria, diethrich Walters deß Conestabels alhuer, vnd Marthæ gallin seiner ehefrauen, nachgel. Ehl. Tochter [unterzeichnet] caspar daffner, o Annæ Mariæ Walterin beÿzeichen ( 81)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la boulangerie dont le mari à la jouissance viagère. Les apports du mari s’élèvent à 114 livres, ceux de la femme à 97 livres.

1699 (6. Maÿ), Not. Scherer (Jean Louis, 52 not 1)
Inventarium und Beschreibung aller und jeder Haab und Nahrung, so der Ehrsam und bescheidene Meister Caspar Däffner, haußfeurer undt die Ehren und Tugendsahme fraw Anna Maria Waltherin, beede Eheleuthe und burgere alhier einander in jhren ohnlängst mit Gott angetrettenen Eheberedung für ohnverändert Zugebracht (…) Actum in der Königl. Fr. Statt Straßburg Dienstags d. 6. Maÿ Anno 1699.

Inn der hernach beschriebenen Steiglerischen am Gaulstaden in Krautenaw gelegenen, und durch den Wittiber Zum Wÿdumb genießenden Schwartzbecken behausung befund. worden
M. Sa haußraths 84. Sa.Leerer Faß 2, Sa. Schiff und geschirr Zum Schwartzbecken handwerckh gehörig 2, Sa. Viehs 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. 54, Summa summarum 151 lb – Schulden 37, Nach deren Abzug 114 lb
F. Sa. haußraths 59, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 2, Sa. Guldene Ring 9, Sa. baarschafft 25, Summa summarum 97 lb – Haussteur 14
Wÿdumb, So Er Mstr Caspar Däffner von seiner Ersten Haußfrauwn weÿl. Frawen Magdalena Ohlin seel. nach jnnhalt der Zwischen Ihnen beeden Zur Zeit Ihrer Verheürathung und auch weÿl. Philipp Heinrich Theo, Not :publ: seel. auffgerichteten und von mir expedirten Ehebered. §° 5.to lebtägig Zu genieß. hatt
Behausung. It. eine Schwartzbecken behaußung, hoffstatt, höffel und dritter theil des Gärthlins mit allen deren begriffen, weit. recht. Zugehörd. und gerechtigkeiten auch d. Gemeinsch. eines bronnens, in d. Vorstatt Krautenau Geg. dem Schlüßel über am Gaulstad. geleg. 1. s. neben d. Stieffkinder großer behaußung, 2.s Daniel Gori dem Garth.mann hind. auff H. Erasmos Eraßmußen stoßend, welche behaußung beÿ letzterer Inventaôn a° 1698. æstimirt word. p. 300. lb. Fener den halb. Schopff Zum holtz und dann 2. s.v. schweintäll, daran ane dem Nebens hauß hier so nicht angeschlagen

L’apprêteur de tabac Christophe Lorentz rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent aux deux filles de Jean Georges Stiegler. Y figurent les revenus des maisons, celle dont Gaspard Dœffner a la jouissance n’en produisant aucun.

1700, Not. Scherer (Jean Louis, 52 not 2)
Rechnung mein Christoph Lorentzen Tabackbereiters und burgers alhier Zu Straßburg, als geordnet vnd geschworenen Vogts Annæ Mariæ und Mariæ Salome Stieglerin, weÿl. Mstr Hannß Georg Stieglers, Schwartzbecken undt burgers alhier mit auch weÿl. frawen Mariæ Magdalenæ Ohlin beed. Eheleuthe nunmehro seel. ehelicher hinderbliebener Zwoher Töchtere, besagend, waß ich seit aô. 1692. als Vom Anfang dießer Vogteÿ biß Annunciationis Mariæ 1700. jhrentweg. eingenommen und hergeg. wied. außgegeb. auch in andere weeg. vögtl. weiß Verrichtet habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Bericht dießer Rechnung. Zuwißen seÿe hiermit, alß weÿl. der Ehrsam und bescheidene Meister Hannß Georg Steigler Schwartzbeckh und burger alhier nunmehr seel. d. 1. 9.br.us aô 1691. dießes Zeitliche gesegnet (…)
Corpus jährlich fallenden Hauß Zinnßes. Erstl 14. lb. Geldts Zinnßes soll Mstr; Caspar Döffner der Haußfeurer und dißorts Stieffvatter von der großen am Gaul Stad. neben seinem Wÿdumbsweiße genießenden Schwartzbecken hauß gelegenen behaußung auff Joh. Bapt: 1699
Und Mstr Claus Danner d. Wbeck seel. Vom Frucht Casten daruff jahrs 7. lb.
Nota von Joh. Bapt: aô 1690 biß 1700 eod: tempore soll Friderich Kamm d. Metzger von dem Obern gemach dießes hauses an Zinß 12. lib und N.N. der Sackpfeiffer v. dem und. theil darinn
It. 23. lb 8 ß jährlich Zinnßt Mstr Claus Danner der Weißbeck burger alhier Von der Weißbecken behaußung ae d. Hennengaß
Nota. Die Schwartz becken behaußung welche der Stieff Vatter Mstr Caspar Däffer der haußfeürer Zur lebtägigen Wÿdumbs Genießt, erträgt derentweg. Keinen Zinß und kan also hier nichts außgeworfen wd.

Le tuteur des deux filles de Jean Georges Stiegler cède à Gaspard Dœffner la maison et un passage de 3 pieds ½ menant au jardin que les cessionnaires sépareront à leurs frais par une clôture en lattes

1701 (7.7.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 367
Caspar Deffner der haußfeurer mit beÿstand hans Michael Baaßen deß Gartenmanns an einem, So dann Philipß Ohl der Weißbeck alß vogt Annæ Mariæ und Mariæ Salome, Weÿl. Mariæ Magdalenæ geb. Ohlin, sein Deffners ersten Haußfraun sel. mit weÿl. Hans Georg Stiegler gewesenen Haußfeurers ihrem ersten Ehemann sel. erzeugter töchtere und nachgelßenen erben, am andern, beede theÿler aber mit beÿstand H. Andreæ Lempen und Hn Johann Martin Schlitzweg, beeder E.E. großen Raths beÿsitzer und ad Contractus minorum ins gemein hierzu aber insond.heit Deputirte, haben angezeigt und bekandt, demnach obged. Maria Magdalena Ohlin sein Deffners haußfrau sel. Ihne in der am 30. Januarÿ 1694 mit einander auffgerichteten Eheberedung einen gewißen widem bestehend in einem hauß und andern Zugehördt verschafft, darbeÿ aber ihme ein onus weg. Erziehung der auß voriger Ehe gehabten obgemelten töchter auffgelegt, darauß und weg. ander Umbständ einige difficultät. k(ürz)lich hetten entstehen können, alß hätten Sie sich eines großen außkauffs folgender gestalt mit einander verglich. Nemblich und für das Erste So cediren und übergeben Sie die töchter und in deren Nahmen ihr Vogt,
Ihme dem Stieffvatter und widembs nießer eÿgenthümlich
Eine Schwartzbecken behaußung, vord. höfflein und allen Gebaüen, recht. und Zugehördt. auch gemeinschafft deß bronnens, und deß außgangs in d. gärttlein, welcher außgang Vierthalb werckschuh breit seÿn, und auff den töchter Costen mit einer dielen wand von Ihrem eÿgenthümlich. hoff separirt werd. solle, allhier in der Vorstatt Krautenau am Gaul Staden geg. dem Schlüßel hinüber einseit neben einer andern denen töchtern vollkommen zuständig. behaußung, darvon d. Stieffvatter Zwar ein halben Schopff und Ställ auch zu genieß. gehabt hatte, darauff aber durch diesen accord expresse renunciret hat, anderseit neben H. hans Daniel Gori dem Gartenmann, hind. auff H. Erasmi Erasmußen Gartten stoßend geleg. welche becken behaußung umb (15 und 35 pfund capitalien verhafftet)
demnach und für das andere So hat Er Deffner nicht allein die angegebene auff d. behaußung stehend. beede Capitalien allein und ohne d. Kind. zu thun zu bezahlen übernommen sondern auch Ihnen denen töchteren ferner zu bezahlen und baar zu erleg. versprochen 237 pfund (…), Drittens ist verglich. daß nach dem d. Stieffvatter zufolg deß widems die beede töchter biß in d. 18.te jahr zu erhalten schuldig geweßen, die ältiste aber d.jahr jetz bereits überschritten, alß solle Er die jüngere anoch biß Michaelis diß jahrs in Eßen, trincken, Kleid., und aller Notturfft zu versorg. schuldig
[in margine :] hierinnen gedacht Philipß Ohl, vögtlicher weiß wie hierinnengemelt mit beÿstand Johann Lienhard Röderers des jüngern gerbers und Lederbereiters alß nunmahlig. Ehevogts hierunn auch benamster Annæ Mariæ Steiglerin (quittung), den 3. maÿ 1702

Gaspard Deffner hypothèque la maison au profit de la sage-femme Anne Marie Pflaum née Quad

1701 (11.7.), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 377
Caspar Deffner, der haußfeurer [unterzeichnet] Casper deffner
in gegensein Fr. Anna Maria Pflaumin geb. Quadin der Hebamm – schuldig seÿe 200 pfund, daß Er damit hiernach beschriebener behaußung käufflich hat übernommen und den geld farauff bezahlen können [unterzeichnet] anna mara Pflaum
unterpfand, Eine Schwartzbecken behaußung, vord. höfflein und gärttlein, mit dero hoffstätten und allen Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier in der Vorstatt Krautenau, am Gaul Stad. geg. dem Schlüßel über einseit neben einer andern sein defflers Stiefftöchteren gehörig. behaußung, anderseit neben H. Daniel Gori dem Gartenmann, hind. auff H. Erasmi Erasmußen deß barbierers Gartten stoßend geleg.

Nouveau compte de tutelle, rendu par le boulanger Philippe Ohl, nommé pour remplacer Christophe Lorentz

1704, Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 2)
Rechnung mein Philipp Ohlen, Weißbecken und burgers alhier zu Straßburg, als geordnet und geschwornen Vogts Annæ Mariæ und Mariæ Salome Stieglerin weÿl. Mstr. Hannß Georg Stieglers, gewes. Haußf. und burgers alhier mit auch weÿl. fr. Maria Magdalena Ohlin seiner haußfr. und meiner Schwester seel: hinderlaßener 2. töchtere, besagend waß ich vom 28.ten Junÿ aô. 1700. alß am Anfang dießer Vogteÿ biß 29.ten Maÿ aô. 1702. Ihrentweg. eingenommen und hiengeg. wied. außgegeb. auch anderer weegs vögtlich weiße Verrichtet habe. Erste Rechnung dießer Vogteÿ.

Bericht gegenwärtiger Rechnung. Zuwißen, demnach Christoph Lorentz der Tabacbereiter und burger alhier mein antecessor d. 16. Junÿ aô 1700 seine erste und letzte Rechn. dießer Vogteÿ weg. abgelegt und darauffhin seines Eÿds erlaßen und Ihne dieße Vogteÿ ab: und weg geschriben (…)
Einnahm Gelts ane Hauß Zinnßen. 1700, Erstl. Lüffert (-) der Spelmann von d. undern Gemachen des Großen haußes vor 3. 4.tel Jahr hauß Zinß biß Weÿhenachten 1700 gerechnet
Item von Fried: Kammen del Metzger vor solch. 3. quartal von denen obern Gemachen dießes haußes ane Zinß 7 lb 10
It. hatt auch Mstr. Claus Danner der Weißb. vom Frucht Castenn darauff bezahlt vor ¾.tel jahr 5
Item Von dem Weißbecken hauß erlegt Er danner in dießer Zeit ahne 46 lb, 17
1701 (Kamm, Spielmann, Danner
Item Mstr: Caspar Däffner der Stieffvatter Zahlte, Nach deme Er des Wÿdumbsweg. außgekaufft word. Vom holtzschopff und 1 Cammer im großen hauß Vonn Michael biß Weÿhn.
1702 (idem)

Autre compte de tutelle

1707, Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 5)
Rechnung Mein Philipp Ohlen, Weißbecken und Burgers Zue Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Mariæ Salome Stieglerin, weÿl. Mstr. Hannß Georg Stieglers, geweßenen Haußfeürers und frn: Mariæ Magdalenæ Ohlin, beed. Eheleuthen und Burgern daselbsten erzeugten Tochter, jnhaltend waß ich jhrenthalben vom 29.ten Maÿ A° 1702. biß Michaelis A° 1707. eingenommen und hiengegen wiederumb außgegeb., auch sonsten Vögtl. weiße verrichtet habe

Bericht gegenwärtiger Rechnung. Zuwißen, alß Jungfr. Anna Maria Stieglerin meine Curandin Schwester in Aô 1702. sich an Mstr: Joh: Lienhard Röderer den Rothgerber und Burger alhie verheurathet, daß darauff d. 1. Julÿ jetz mit Einwilligung der Vogts tochter dero hälffte ane der in der Krautenau gegen der Cronen über gelegenen Zwischen Ihnen beeden biß dahien gemeinschaftlich Weiß Becken behaußung cum oneribus Käufflich pro 137. lb. 10 ß angenommen (…)
So ist auch die am Gaulstad. gelegener gleichfalls gemeinschaftlich geweßene Behaußung auf erhaltenes Decretum alienendi d. 7.ten A° 1703 pro 1000 gulden Kauffl. (…)
Corpus Jährlich fallender Haußzinß. It. 28. lb ? Zinnßt jahrs Mstr Niclaus Danner der Weißb. von der Vogts tochter Weißbecken Behaußung in d. Krautenaw geleg. von Michaelis 1702. an, auff 4 Jahr lang

Gaspard Deffner et Anne Marie Walter hypothèquent à nouveau la maison au profit d’Anne Marie Quad

1717 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 369-v
Caspar Deffner haußfeurer und Anna Maria geb. Walterin beÿständlich Friedrich Ernst Schütz tabacm: und Joh: Ulrich Bach Eberle Gerbers
in gegensein Annæ Mariæ wittib geb. Quadin beÿständlich H. Joh: Daniel Pflaum studiosi Theol: weilen unbevögtigt – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: sambt dem Garten daran ahm Gaulstaden, einseit neben Daniel Gori wittib anderseit neben Vierling hinten auff Kammen

Gaspard Deffner et Anne Marie Walter hypothèquent la maison au profit de l’huilier Adam Neulinger

1718 (17.3.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 146-v
Casp Deffner d. haußfeurer und Anna Maria geb. Waldnerin mit beÿstand Friedrich Ernst Schütz Tabacbereiters und Johann Ulrich Bach Eberlen gerbers
in gegensein Adam Neulinger auch ohlmanns – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, eine schwarztbecken behausung mit allen gebäuden, rechten und zugehörden auch garten daran allhier in der Krautenau, einseit neben dem Gasthauß zum Schützen anderseit neben Jacob Gori gartenmann hinten auff Jacob Kammen Metzgern

Gaspard Deffner et Anne Marie Walter hypothèquent la maison au profit des mineurs Susanne et Jean Adam Sachs

1721 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 357-v
Caspar Döffner haußfeurer und Maria geb. Waltherin beÿständlich Joh. Adam Wöhrle Schneiders und Friedrich Ernst Schützen tabackbereithers
in gegensein H. Johann Friedrich Ößingers J.V.Ddi und EE. kleinen Raths referendarÿ als Vogts Jfr. Susanna und Joh. Adam der Sachßen und H. Johann Heupels weÿßenschaffners schaffners dero Stieffvatters – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine behausung und hoffstatt cum appertinentis in der Krauttenau gegen dem Schlüßel über, einseit neben Jacob Gori garttenmann anderseit neben Jacob Vierling gastgeber zu Kaÿl hinten auff Hannß Jacob Kammen Metzger

Anne Marie Walter meurt en 1722 en délaissant deux fils. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre au veuf est de 104 livres, celle des héritiers de 85 livres. L’actif de la communauté s’élève à 61 livres, le passif à 235 livres.

1722 (6.3.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 6) n° 118
Inventarium undt Beschreibung aller Haab undt Nahrung so weÿl. die Tugendtsame Fraw Anna Maria gebohrne Waltherin Meister Caspar Däffners deß haußfeurers undt burgers allhier zu Straßburg geweste 2.te Ehefraw nach ihrem den 12.ten Januarÿ dieses lauffenden 1722.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche auf ansuchen undt begehren Hn Leopoldt Winthers gastgebers auch burgers allhier alß geschwornen Vogt Caspar undt Johann Däffners, beeder der verstorbenen seel. mit ermeltem ihrem hinterbliebenen wittiber Ehelich erzeugter Söhne undt ab intestato nachgelaßener Erben, inventirt undt Ersucht (…) Actum Strassburg auff Freÿtag den 6. martÿ A° 1722.

Inn Einer allhier in der Statt Straßburg dero Vorstatt Crauthenaw geg. dem sogenannten Raumen Eckh über gelegenen undt hernach beschriebener behaußung hat Sich befunden alß volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Soldaten Cammer, Cammer A, In der Wohnstub, Stub Cammer
Eigenthumb ane Einer behaußung so deß Wittibers ohnverändert. (W.) It. eine Schwartz becken behaußung allhier in der Statt Straßburg in dero Vorstatt Crauthenaw an dem sogenannten Gaull Staden gelegen, sambt höfflein, hoffstatt undt gärtlein mit übrigen Zugehört recht undt gerechtigkeit, 1.s neben Jacob Gori dem garttner, 2.s neben Jacob Vierling dem würth zu Keÿll wohnhaft, hindten auff Jacob Kammern den Metzger stoßendt, welche durch der Statt Straßb. Werckmeistere laut dero Abschatzungs scheins vom 13. martÿ 1722. vor ledig seÿn angeschlagen werdten umb 700 fl. thut 350 lb. Hierüber meldet ein pergamentener vergleich und respe. wÿdembs außkauff, in allhiesiger Cancelleÿ Contract stub verfertiget mit dero anhangenden Insiegell datirt den 7.ten julÿ 1701. mit N° 1 signirt
Ergäntzung des wit : Ermanglend ohnv : Guths. Crafft des über geweßener beed. ? Ehel.in den Ehest. Zugebr. Nahr. durch weÿl. Hn Joh: Ludw: Scherern gewes. Notm: jur: publ. in ao. 1699 den 6. maij aufgerichtet v. verfert: Inv.
Norma hujus invent: des Wittibers sein ohnverändert Eigenthumbl. guth, Sa. hausraths 14, Sa. Schiff und geschirr zum Schwartzbecken handwerck gehörig 2, Sa. Vaß v. bütten 1, Sa. Eigm. ane Einer behaußung 350 lb, Summa summarum 368 lb – passiva 264 lb, Conferendo so verbleibt 104 lb
Auff solches volget nun auch der beeden Söhn undt resp. Erben ihr Ererbt ohnverändert, Mütterlich. guth, Sa. hausraths 13, Sa. Silbers 10 ß, Sa. activorum 25, Sa. guths Ergäntzung 46, Summa summarum 85 lb
Endt wird auch die theilbahre Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 21, Sa. Büttern 7 ß, Sa. Silbers 12 ß, Sa. activorum 37, Summa summarum 61 lb – passiva 235 lb, Übertreffen solchem nach die theilbare passiva die theilbahre Substanz umb 174 lb
– Abschatzung d. 13.t. Martzÿ ano. 1722: Auff begehren deß Ehrenhafften Vnd bescheÿtenn Caspar derffer, schwartzbeckh. ist Eine behaußung, Alhier. in der Statt Straßburg, in der Craudten au, an dem Gaull statten gelegen, Ein seith Neben Jacob Gorig Gartner, Ander seÿth Neben Jacob Ferling. Wirt Zu Käll, im Rappen, hinden Auff Jacob Kammern Metzger stossendt, Welche behaußung, Hoff statt, Stuben, Kammeren, bach stub, ist Nicht Gewölbt, bach Küchen, Mit Einem Gewölb, Sampt. bachoffen, gewölbter Keller, hinden Ein holtz schopff, Mit breit Zigell gedeckh. höffell, Vnd Ein gemeiner brunen, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburg, Geschwohrenen werckh Leüthen, in der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach, angeschlagen, wirt Vor, undt umb, Süben Hundert Gulten. bezeichnüß durch der Statt Straßburg, Geschwohren werckh Leüthen [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob biermeÿer Werck Meister deß Zimmer hofs
Copia de Eheberedung (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg Freÿtags den 27. Februarÿ im Jahr Christi 1699, Johann Ludwig Scherer, Notarius juratus
Copia Codicill – in dem Jahr 1703 (…) auf donnerestag den 1. februarÿ, persönlich erschienen der Ehrenhaffte Caspar Deffner haußfeurer und die Ehren und tugendsame Fraw Anna Maria Walterin beede Eheleuth und burgere alhier Zu Straßburg Von dem gnaden Gottes gesunder gehend: vnd stehender leiber (…) Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus

Gaspard Dœffner demande son admission à l’hôpital. Comme il ne prouve pas qu’il a soixante-dix ans comme il l’affirme, les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient à l’aumône Saint-Marc
1724, Conseillers et XXI (1 R 207)
(p. 265) Montag d. 4. 7.bris – Caspar Döffner halt an umb Auffnahm in den Spithal.
Lt Fuchß, Nomine Caspar Döffner des hiesigen burgers und haußfeürers, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen Sub Num. 1. 2. 3. et 4. umb gnädige Reception in den Mehrern Hospital, handelt innhalts, ist Erkandt, würde Implorant sein Vorgeschütztes siebenzigiähriges alter durch Vorlegung eines authentischen tauffscheins erweißen, soll ferners über dessen petitum gesprochen Werden, Was recht ist.
Deputati H. XV. Greuhm und H. Rathh. Acker.

(p. 277) Montag d. 11. 7.bris – Caspar Döffner Wird mit seinem begehren abgewießen, doch aber denen hh. Pflegern Zu St. Marx Zu erhaltung eines Wochentlichen Allmoßen recommendirt
Lt Fuchß, Nomine Caspar Döffner des hiesigen burgers und haußfeürers, Zufolg des d. 4.ten huius ergangenen Interlocuti producirt dessen Geburts Schein, bitt hierauff Zu Erkennen, Wie dicta die gebetten worden.
Erkandt, wird Implorant, in ansehung er sein Vorgeschützten siebenzig iähiges alter durch die Beÿlag nicht erwießen, mit seinem Begehren der Auffnahm in allhieisigen Mehrern Hospital abgewießen, dahingegen den Hh. Pflegern zu St Marx Zu erhaltung eines wochentlichen Allmoßen recommendirt.
Deputati H. XV. Riechshoffer und H. Weinemmer.

Gaspard Dœffner loue sa maison au fournier Jean Feinlin et à sa femme Anne Catherine Rothfuchs, sauf une chambre au-dessus du fournil qu’il se réserve.

1723 (7.6.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 308
Caspar Däffner der haußfeurer beÿständlich Leopoldt Winther des gastgebers als vogt ged. Däffner zweÿer Kinder
in gegensein Johannes Feinlin auch haußfeurers und Annæ Catharinæ geb. Rothfuchßin beÿständlich Johann Jacob Karcher des weißbecken
entlehnt, Seine allhier in der Krauttenau gegen der gastherberg zum Schlüßel über einseit neben Jacob Gori anderseit neben Vierling dem würth zu Keÿl hinten auff Johann Jacob Kammen des Metzgers gartten gelegenen schwartzbecken behausung, höfflein, gartten und hoffstatt cum appertinentÿs nichts davon als der über der Bachstuben befindliche Kammer so sich der verlehner zu seiner wohnung und gebrauch behält ausgenommen – auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächstkünfftigen Joh. baptistæ, umb 15 schilling wochentlichen zinß beneben einem Mutschel-brodt

Gaspard Dœffner vend quelques mois plus tard la maison à ses locataires

1723 (29.10.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 551
Caspar Däffner der haußfeurer
in gegensein Johannes Feinlin des haußfeurers und Catharinæ geb. Rothfuchßin
Eine Schwartzbecken behausung vorder höfflein und gärttlein hinten daran mit deroselben hoffstätten, gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten auch der gemeinschafft eines Bronnens und dem außgang in gedachtes gärttlein in der Krauttenau ahm gaulstaden gegen den hauß zum schlußel über, einseit neben Jacob Gori dem Garttenmann anderseit neben Jacob Vierling dem wüth zu Keÿl hinten auff Johann Jacob Kamm des Metzgers gartten – (um die) angegebene 505 pfund außmachende beschwährde und 245 pfund

Fils du meunier et prévôt de Hugsweier près de Lahr, Jean Feinlin qui signe Fühnlei épouse en 1722 Anne Catherine Rothfuchs, fille de meunier : contrat de mariage, célébration
1722 (30. 8.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 81
Eheberedung Zwischen Johann Fühnlein dem Ledigen Weißbecken Von Huckßweÿr beÿ Laar gebürtig, weÿl. Hans Michael Fühnlein des geweßenen Müllers und Schultheißen daselbsten hinderlaßenem Sohn, als dem bräutigamb ane einem
So dann Jungfrauen Annæ Catharinæ Rothfuchßin, Meister Eliæ Rothfuchs des Müllers und burgers allhier ehelicher tochter, als der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg in fernerm beÿ sein herrn Johann Hubert Gabriels des haußfeurers aug sein des bräutigambs, So dann auf Ihro der Jgfr. hochzeiterin seithen herrn Andreæ Hucken des haffners, beeder burgere allhier, auf Freÿtag den 30.te, Octobris Anno 1722. [unterzeichnet] Johannes fühnlei als hochzeiter, CR Annæ Catharinæ Rothfuchßin handzug

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 98-v)
Anno 1722. domin: XXII et XXIII. Trinit. seindt gleichfalls außgeruffen vndt Mittwochs darauff ehelich eingesegnet worden Johannes Feinlein der ledige Weißbeck vo Hugßweyr H Michel Feinlin geweßenen Müllers undt Schultheißen allda nachgel. Sohn und Jungfrau Anna Catharina Rothfuchßin Elias Rothfuchß des burgers undt Müllers Ehel tochter [unterzeichnet] Johannes fuhnlein als hochzeiter, der hochzeiterin Zeichen + (i 101)

Jean Feinlin devient bourgeois par sa femme en novembre 1722
1722, 4° Livre de bourgeoisie p. 885
Johann feinlin der beck von hugschweÿer beÿ Lohr geb. erhalt des burgerrecht Von seiner ehefr. Anna Catharina Eliæ Rothfuchßen des burgers und Müllers ehelich. tochter, umb die tertz des alten burger schillings will beÿ E. E. Zunfft der becker dienen. jur. den 21.ten Novemb. 1722.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location au Faubourg blanc. Les apports du mari s’élèvent à 52 livres, ceux de la femme à 128 livres.
1723 (5.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 11) n° 211* [haut de l’acte abîmé par l’humidité]
Inventarium über des Ehren und vorgeachten Meister Johann Fühnlei des Weißbecken und der Ehren und tugendsahmen Frauen Annæ Catharinæ Fühnlei gebohrener Rothfüchßin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander Vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht Nahrungen, auffgerichtet Anno 1723 – der ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein vnd bleiben sollen (…) So beschehen in Straßburg den 5.ten Aprilis Anno 1723.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt weissenthurn nahe beÿm Armen Sünderhauß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung, befunden worden wie volgt.
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Manns in die Ehe gebracht Guth, Sa. haußraths 23, Sa. Frucht 14, Summa summarum 38 lb – Darzugelegt die Helffte ane denen haussteuren 14 lb. Belaufft sich alßo des Manns Völlig in die Ehe gebracgt Guth in allem dem vero pretio nach auf 52 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 107, Sa. Silbers 1, Sa. Guldener Eing 5, Summa summarum 114 lb – Hierzu kombt nun ferner die helffte ane denen haussteuren 14 lb. Ist alßo der Frauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen in allem, dem billichen werth nach 128 lb

Jean Feinlin et Anne Catherine Rothfuchs hypothèquent la maison au profit du fils aîné d’Erasme Erasmusen (leur voisin)

1723 (29.10.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 554
Johannes Feinlin der haußfeurer und Catharina geb. Rothfuchßin beÿständlich ihres Vatters Elias Rothfuchß des herrenwerckers auff alließigen zimmerhoff und ihres Vatters bruders Johann Daniel Rothfuchß des haußfeurers
hatt in gegensein Johann Jacob Kamm des Metzgers als vogts weÿl. Erasmi Erasmus gewesten Chirurgi nachgelaßener zween ältesten Söhn – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, Eine Schwartzbecken behausung höfflein und gärttlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn der Krauttenau ahm gaulstaden gegen den hauß zum schlußel über, einseit neben Jacob Gori dem Garttenmann anderseit neben Jacob Vierling dem wüth zu Keÿl hinten auff Johann Jacob Kamm des Metzgers gartten

Jean Feinlin loue la maison au fournier Jean Lentz

1725 (14.7.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 393-v
Johann Feinlin der haußfeurer
in gegensein Johannes Lentz auch haußfeurers
entlehnt, Eine Schwartzbecken: behausung höflein gartten und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Rechten und gerechtigkeiten in der Krrauttenau ahm Gaulstaden, einseit neben Jacob Gori dem Garttenmann, anderseit neben Vierling dem würth zu Kaÿl, hinten auff Jacob Kamm gewesten Metzgers wittib und Erben – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend von jüngst verfloßenen Joh. Baptistæ, um 15 schilling wochentlichen zinnß

L’ancien fournier Jean Feinlin quitte la tribu des Boulangers pour celle de la Lanterne pour devenir remueur de grains. Il obtient deux ans plus tard le droit de mesurer les grains après avoir produit un certificat
1728, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 10) Dienstags den 18. Decembris 1725 – Zunfftrecht
Johannes Feinlin der geweßene haußfeurer prod: Stallschein vermög deßen Er von E E Zunfft der Becker Zu dießer dienen vnd Kornwerffer werden will. Erkandt gegen Erlag der gebühr willfahrt, soll 2 Jahe andern dienen Eher er d meßen unterstehet (dt. 3. lb 6 ß d)

(f° 25-v) Montags den 12.ten Januarÿ 1728 – Johannes Feinlin erscheint bitt Ihme das Meßrecht Zu ertheilen. H. Nidermeÿer attestirt daß Er daß Meßen verstehe. Erkannt Willfahrt.

Jean Feinlin devient employé au grenier d’abondance
1732, Protocole des Quinze (2 R 139, notes du secrétaire)
(p. 14) Mont. den 11. Februarÿ) Ober Korn Herren laßen die 4. Speicherknecht vorstehen als Johannes Feinling A.C., Hannß Jacob Buchsbaum C.R., Diebold Mitelhäuser C.R. Dießen wurde Vorgehalten, daß die auff der Stattspeicher allen möglichen fleiß in der arbeith so jhnen alda Zu thun obligt, Zu allen Zeithen spüren Zu laßen, Gemeiner Statt nutz Zu fürderen, dero schaden hingegen Zu wendten so fern sie immer können undt mögen, beÿ dem jenigen eÿd der sie hinüber abzuschwöhren haben, worauffhin sie auch einen leiblichen eÿd all obigen Zu thun abgeschwohren haben

Jean Feinlin est condamné à une amende pour avoir omis de délivrer un certificat après avoir remis des grains à Isaac Tochtermann
1750, Protocole des Quinze (2 R 161, notes du secrétaire)
(p. 187) den 12. Junii 1750 – Laut procès verbal in Sachen Durand des Garden C. Johann Feinlein den Meisterknecht auf Löbl. Stadt Speichert denunciaten, sagt er Könne nicht abläugnen daß er Isaac Tochtermann quæst. 9. s frucht ohne Zeichen heimträgen laßen. Erk. seÿe derselbe in 3. lb. d straff Zu condemniren.

Jean Feinlin et Anne Catherine Rothfuchs font dresser un état de leurs biens pour que la femme puisse solliciter le bénéfice de cession. L’inventaire est dressé dans leur maison rue de l’Ecrevisse. La masse propre à la femme est de 189 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 408 livres, le passif à 709 livres
1761 (6.2.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 962) n° 143
Inventarium über Johannes Feinlin, der Kornwerffers und Fr: Annæ Catharinæ gebohrner Rothfuchßin, beeder Eheleuthe und burgere allhier dermahlen tam active quam Passive besitzende Nahrung, auffgerichtet Anno 1761. – welche der ursachen alldieweilen die Ehefrau Ihro vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachtes Vermögen Zu salviren gedencket, auch deswegen bereits beÿ E: E: Kleinen Rath um das beneficium Cessionis eingekommen (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Freÿtag den 6. Februarii Anno 1761.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Krebs Gaß beÿ dem sogenannten Roßmarckt und jetzigen Korn Marckt gelegenen und in dieße Nahrung eigenthümlich gehörige Behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer behausung. Nehml: eine behausung höfflein u. hoffstatt, mit allen deroselben Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem sogenanndten Roßmarckt und jetzigem Korn: und Frucht Marckt in der Krebs Gaß einseit neben Conrad Mohr dem Schuhmacher und burgern allhier, anderseith neben Joh. Friedrich Engel dem Schreiner und ebenmäßigen Burgern allhier, hinten auff gedachten Mohr stoßend, gelegen (…)
Und ist solche behausung den 11. dec. 1749 von beeden Eheleuthen von hießiger Stadt abgekauft um den nehmlichen Preiß hier in auswurff zu bringen beliebet worden pro 350, darüber besagt Kaufbrieff C.C. Stub de dato 11. dec. 1749
Ergäntzung der Ehefrauen wehrender Ehe abgegangenen ohnverändert Guths. Vermög eingangs gedachter beeder Eheleuthe in Anno 1723, den 5. Aprilis durch weÿland H. Johannes Lobstein geweßenen Notarium publicumet practicum allhier errichteten Inventarÿ illatorum
(…) Dieße Schuld rühret daher daß als Johann Schuh der Müller und Fr. Catharina Salome gebohrne Fünlinin beede Eheleuthe und burgere allhier (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Ehefrauen ohnveränderte Nahrung. Sa. Kleÿdung und Weißen Gezeugs 13 lb, Sa. Schulden 62 lb, Sa. der Ergäntzungs Rests 113 lb, Summa summarum 189 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns ohnverändert und theilbares Vermögen sub una Massa beschrieben, Sa. hausraths 57 lb, Sa. Silber 1 lb, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 350 lb, Summa summarum 408 lb – Schulden 709 lb, In Vergleichung 301 lb
Eheberedung (…) auff Freÿtag den 30. Octobris 1722, Johannes Lobstein, Notarius juratus

Jean Feinlin meurt en 1764 en délaissant une fille. La masse propre à la veuve est de 168 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 419 livres, le passif à 634 livres
1765 (26.2.), Not. Hüttel (6 E 41, 853) n° 32
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten Johannes Feinlin gewesenen Kornkäuffers und burgers allhier Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1765. – nach seinem den 10.ten Novembris verfloßenen 1764.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Frauen Annæ Catharinæ gebohrner Rothfuchsin der hinterbliebenen Wittib beÿständlich Mstr Philipp Jacob Handschuh des Schneiders und Burgers hieselbsten wie nicht weniger Fr. Catharina Salome gebohrner Feinlinin H Johann Schuh der Kornkäuffers und burgers allhier Ehefrauen, des Defuncto seel. mit erstgedachter deßen nunmaliger Wittib ehelich erzieten Tochter und ab intestato verlaßener Universal Erbin (…) So geschehen allhier Zu Straßburg, Dienstags den 26. Februarÿ anno 1765.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Krebsgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernacher mit mehrerm beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Neml. eine behaußung, höfflin und hoffstatt mit allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem Roßmarcktt in der sogenannten Krebsgaß (…)
Ergäntzung der Wittib stehender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. In Ermanglung des über beeder nuin Zetrennnter Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, durch weÿl. H. Not. Johannes Lobstein seel. den 5. Aprilis 1723. errichteten Inventarÿ wird der Wittib guths Ergäntzung dermalen aus dem durch H. Notm Georg Friderich Nenter sub dato 6. febr. 1760. über beeder geweßener Eheleuthe tam active quam passive damals besessens Vermögen dressirten Inventario, worinnen gemeldet orden daß damalen schon von der Wittib samt./ Illatis nichts mehr in natura
Series rubricarum – Copia der Eheberedung vor weÿl. H. Notario Johannes Lobstein seel. sub dato 30. Octobris 1722. errichtet
Der Wittib ohnveränderten Vermögens. Sa. Schulden 62, Sa. Erg. 106, Summa summarum 168 lb
Dießemnach wird nun auch der Beneficial Erbin ohnverändert und theilbares Guth unter einem Titul beschrieben maßen die hinterbliebene Wittib auf die theilbare Verl. tam active quam passive renucirt und verzug gethan, Sa. haußraths 19, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Eigenthum ane i. Behßg. 400, Summa summarum 419 lb – Schulden 634, Compenando 214 lb – Mehr Schulden als Guth dem Stall tax nach 45 lb
Copia der Eheberedung (…)

La veuve de Jean Jacques Kamm acquiert la maison par adjudication judiciaire le 30 décembre 1728 comme l’établissent les actes ultérieurs. Fils de boucher, le boucher Jean Jacques Kamm épouse en 1693 Anne Marguerite Wittmar, fille de barbier.

Marie Marguerite Wittmar loue la maison au fournier Jean Adam Sebastian

1732 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 70-v
weÿl. Johann Jacob Kamm geweßenen Metzger hinterlaßenen wittib Margaretha geb. Wittmarin beÿständlich ihres Curatoris Johann Christoph Metzger Paßmentirers, ferner ged. Kamm nachgelaßenen Kinder und Erben Anna Margaretha geb. Kammin David Winther schifffers Eheweib Jacob Kamm Metzger und Maria Magdalena geb. Kammin Johann Daniel Marggraff des Schiffbäuers haußfrau
in gegensein Johann Adam Sebastian haußfeurers, sie Kammin als usufructuaria hiernach beschriebener haußes und Sie Kammischen dreÿ geschwisterde deßen propietarÿ
entlehnt, Eine Schwartzbecken behausung gartten höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau am Gaulstaden einseit neben Johann Jacob Vierling dem gastgeber anderseit neben Öwel dem Rheinzoller hinten auff der verlehnern gartten – auff 4 nacheinander folgenden jahren von nächst bevorstehenden Annunciationis Mariæ, um einen jährlichen Zinß nemlich 32 pfund

Marie Marguerite Wittmar loue la maison au fournier Jacques Beck et à sa femme Salomé Fuchs

1733 (27.8.), Chambre des Contrats, vol. 607 f° 387
Johann Christoph Metzger Paßmentirer als vogt Maria Margaretha geb. Wittmarin weÿl. Jacob Kamm Metzgers wittib, Ferner dero sohn Jacob Kamm auch Metzger
in gegensein Jacob Beck des haußfeurers und Salome geb. Fuchßin beÿständlich Georg Kübler haußfeurers
entlehnt, Eine schwartzbecken behausung höfflein, gärttlein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und Rechten in der Vorstadt ahne Krauttenau am gaulstaden, einseit neben Jacob Vierling anderseit neben Philipp Koch dem Metzger hinden die Verlehenrin selbst – ein jahr lang anfangend von von allererst verfloßenen Bartholomæi, um 10 sch. wochentlichen zinnß

Marie Marguerite Wittmar et ses enfants vendent la maison au menuisier Jean Daniel Illinger : vente provisoire devant notaire, vente définitive trois semaines plus tard à la Chambre des Contrats

1738 (31.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 87) varia n° 912
Erschienen Frau Anna Margaretha Kammin gebohrne Wibmarin, weÿl. H. Johann Jacob Kammen des geweßenen burgers und Metzgera allhier Zue Straßburg seel. hinterlaßene Wittib beÿständlich H. Nathanael Hertzog Goldarbeiter allhier, ferner Joh: Philipp Groß Meelmann, alß geschworner Vogt H Davidt Winters deß leedigen Scribenten, weiter H Joh: Jacob Kamm der leedige Metzger vnd Fr. Maria Magdalena Marggraffin gebohrne Kammin, H. Daniel Maggraffen deß Schifbäuers Ehefrau, alle burgere allhier Zue Straßburg, Sie Zeigten sampt vnd sondern an,
wie daß Sie ein unter Ihnen vnd vnter Ihrem abweßenden respe. Sohn und bruder Johannes Kammen gemeinschaftliche vnd eigenthümlich zuständige behaußung allhier In der Crautenau einseith neben Johann Jacob Vierling dem Ehemaligen würthen, anderseith neben& Philipp Jacob Kochen dem Metzger, hinten auf der Comparenten garthen tochter gelegen, ane Mstr. Johann Daniel Illingern den Schreiner vnd burgern allhier nach abzug 1150. fl. darauff hafftende Capitalien annoch vor vnd vmb 50 gulden, welche Sie auch von Ihme schon baar empfangen, Inmaßen Sie sdenselben dafür quittiren, verkaufft haben (…) Straßburg d. 31. Martÿ 1738.

1738 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 249
weÿl. Johann Jacob Kamm des Metzgers Wittib Margaretha geb. Wittmarin und derselben mit ihrem verstorbenen ehemann ehelich erzeugte Kinder als deßen erben nahmens Jacob Kamm der metzger, Maria Magdalena geb. Kammin Johann Daniel Marggraff des Schiffzimmermanns Ehefrau, Johann Philipp Groß Meelmann als vogts weÿl. Annæ Margarethæ geb. Kammin mit auch weÿl. David Winther des schiffmanns ehelich erzeugten einigen kindts Johann David Winther des scribendten, so dann vorgenannte Kammische wittib, Jacob Kamm und Margraffische eheleuthe als negotiorum gestores ihres von hier abweßenden mehrjährig und ohnbevögtigten Sohns, bruders und Schwagers Johannes Kamm, ledigen Metzgers,
in gegensein Johann Daniel Ihlinger des Schreiners und Mariæ Magdalenæ geb. Brechtelin
Eine Behausung, vorder:höfflein, gärttlein, gerechtigkeit des eingangs und ged. gärttlein gemeinschaft des bronnens und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Krauttenau am gaulstaden gegen dem Hauß zum Schlüßel über, einseit neben Philipp Jacob Koch dem metzger, anderseit neben Johann Jacob Vierling ehemaligen gastgeber, hinten auff die verkäuffer selbst – so dem Vierlingischen hauß mit der servitute Tigni Immittendi verhafftet – (um 150, 200 und 50 pfund verhafftet – als ein am 30. Decembris 1728 an hiesiger ganth erkaufftes guth – das daselbst befindliche zum Becken handwerck dienlichen geschirrs – um die 400 pfund darauff hafftende capitalien und 200 pfund

Fils d’apprêteur de tabac, le menuisier Jean Daniel Illinger épouse en 1722 Marie Madeleine Brechtel, fille de cordonnier : contrat de mariage, célébration
1722 (27.4.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) f° 201
Eheberedung Zwischen dem Ehrsahmen vnd bescheidenen Johann Daniel Ihlingern, leedigen Schreinern vnd burgern alhier Zu Straßburg deß Ehrenachtbahren Johann Davidt Ihlingers tabackbereiters vnd burgers allda Ehelicher Sohn, beÿständlich erstged seines Vatters vnd Samuel Haÿelin auch Tabackbereiters seines geschwornen vogts vf seiten des hochzeiters ane Einem
So dann der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Mariæ Magdalenæ Brechtelin, H. Johannes Prechtel Schumachers und burgers allhier Ehelich erziehlter tochter, mit assistentz genant Ihres Vatters vnd H Johannes Schäffers den Knöpffmachers Ihres annoch o Vogts vf seiten deroselben andern theils
Actum Straßburg Dienstags den 27. Aprilis 1722. [unterzeichnet] Johan Daniel Illinger als hochzeiter, Maria Magdalena brechtlerin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 232)
1722. Mittwochs den 27. Maÿ seind nach geschehener 2. maligen ausrufung Dominica Exaudi et Pentecostes in der Kirch Zu S Wilhelm ehelich eingesegnet word. Joh: Daniel Illinger der ledige Schreiner v burger Joh: David Illingers des Tabacbereiters v. b. vnnd Ursula Gorien ehelicher sohn, V Jfr. Maria Magdalena Joh: Prüchels deß Schuhmachers v. burgers v. Maria Magdalena Schäferin Seelig ehel. dochter [unterzeichnet] Johann Daniel yllinger als hochzeiter, Maria Maria Anna als hochzeiterin (i 239)

Jean Daniel Illinger devient tributaire chez les charpentiers le 7 mars 1722
1722, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 78-v) 1722 – Johann Daniel Illinger Ebenfalls de dato 7. Martÿ bitt Vmbs Zunfftrecht dt. 3. lb d.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison de location à la Krutenau. Les apports de la femme s’élèvent à 125 livres.
1733 (12. 7.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 22) n° 826 (782)
Designatio deßjenigen Vermögens, so Mstr. Johann Daniel Ihlinger der Schreiner vnd fr. Maria Magdalena gebohrne Prechtelin beede Eheleuthe vnd burgere allhier Zue Straßburg einander vor unverändert In den Ehestand gebracht (…) Actum Straßburg In fernerer gegenseÿn Mstr Christian Gottfried Glatzen der Ehefrauen Schwagers, Ihres erbettenen beÿstands, Sambstags d. 12. 7.bris 1733.
Werckzeug und gemachte arbeit so ds Ehemanns unverändert. Kleÿdung und Weißgezeug umb und an Ihr beeder Leib gehörig
Der Ehefrau In die Ehe gebrachts Vermögen anlangend, 44 lb, silber, Goldene Ring 7, Baarschafft 125 lb
Haussteuren 25 lb
Actum Straßburg In der lehnungs weiß bewohnenden In der Crautenat gelegenen behaußung, Sambstags d. 12. 7.br. 1733.

Jean Daniel Illinger et Marie Madeleine Brechtel hypothèquent la maison au profit du vitrier Jean Baptiste Zapff

1738 (22.8.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 473
Johann Daniel Ihlinger der schneider und Maria Magdalena geb. Prechtelin mit beÿstand ihrer geschwistrigkinder Johann und Johann Friedrich der Schäffer beede gebrüdern knopffmachern
in gegensein Johann Baptist Zapff des glaßers – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, Eine Behausung, vorder höfflein, gärttlein gerechtigkeit des eingangs zu ged. gärttlein, gemeinschafft des Bronnens und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten In der Vorstatt Krauttenau am gaul staden gegen dem hauß zum schlüßel über, einseit neben Philipp Jacob Koch dem Metzger, anderseit neben Johann Jacob Vierling dem ehemaligen gastgeber, hinden auff weÿl. Johann Jacob Kamm hiesigen Metzgers wittib und erben – so Vierlingischem hauß mit der servitute Tigni Immittendi verhafftet, seith den 21. Aprilis jüngst da sie selbige erkaufft haben

Jean Daniel Illinger et Marie Madeleine Brechtel hypothèquent la maison au profit de Marie Salomé Bruder

1739 (17.2.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 87-v
Johann Daniel Ihlinger der schreiner und Maria Magdalena geb. Brechtelin mit beÿstand H. D. Mathias Gloxin und H. Herrmann Georg Rauch beede beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein Jfr Mariæ Salome Bruderin so ohnbevögtigt mit beÿstand ihres bruders Johann Jacob Bruders des schuhmachers – schuldig seÿen 175 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder gebäu, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäu, begriffen, weithen, Zugehörden und rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau am Gaulstaden und gegen dem Hauß zum Schlüßel über, einseit neben Philipp Jacob Koch dem Metzger, anderseit neben Johann Jacob Vierling ehemaligen Gastgeber wittib gartten – als ein am 21. Aprilis 1738 erkaufftes guth

Jean Daniel Illinger loue une partie de la maison au fournier Jean Jacques Arnold

1750 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 407-v
Johann Daniel Illinger der schreiner
in gegensein Johann Jacob Arnold des haußfeurers
verlühen, in einer dem verlehner eigenthümlich gehörig in der vorstatt Krautenau im Gaulstaden einseit neben N Federreuter dem tabacmacher, anderseit neben Philipp Jacob Koch dem metzger gelegenen behausung, die schwartzbecken wohnung bestehend unten auff dem boden in einer stub, kammer im haußöhen, bachstub, bachhauß, zweÿ Kämmerlein mit latten unterschlagen und einem keller im hoff, die kammer über dem keller im holtzhauß der platz rechter hand zum holtz so dann die zweÿ bühnen darüber – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend auff innstehenden Michaelis – um einem wochentlichen zinß von 10 ß

Jean Daniel Illinger meurt en 1753 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison 850 livres. La masse propre à la veuve est de 253 livres, celle de l’héritière présente un passif de 50 livres. L’actif de la communauté s’élève à 930 livres, le passif à 1 449 livres

1753 (22.8.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 62) n° 1536
Inventarium über Weÿland des Ehrenachtbahren vnd bescheidenen Meister Johann Daniel Ihlinger geweßenen Schreiners vnd burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet in anno 1753. – nach seinem den 16.ten Maÿ dießes instehenden 1753.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Hn Johannes Ihlinger Taback fabricanten und burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrau Mariæ Magdalena Ihlingerin des Verstorbenen seel. mit des Ehren und tugendsahmen frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Brechtelin seiner hinterbliebenen Wb. Ehelich erziehlter tochter und sowohl ab intestato als per Testamentum eintzig Verlaßener rechtmäßigen Erbin (…) Actum Straßburg in fernerer Gegenwarth Hr Johann Jacob Weber kronenwürts und burgers dahier der Wittib erbettenen beÿstandt Mittwoch den 22.ten Aug. 1753.
Copia der Eheberedung – Copia Testamenti nuncupativi

In einer allhier Zu Straßburg ane der Krautenau am gaulstaden gelegenen hiehero gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behaußung. Nembl. eine behaußung, Hoff und Hoffstatt, sambt einem gar kleinen daran gelegenen gärthlein, mit allen Ihren Rechten, Weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau am Gaulstaden, Einseit neben H. Federreuther dem Handelsmann Anderseit neben Philipp Jacob Koch dem Metzger hinten auf Meister Joh: Georg Zimmer den ältern Zimmermann stoßend gelegen, so über die infra unter denen Passivis eingetragene Capitalia freÿ, Leedig und eigen, und ist dieselbe durch (die Werckmeistere) vermög einer Zu mein des Notarÿ Concept de dato16. Aug. 1753. gelüfferten schrfftl. Abschatzung angeschlagen word. pro 850. lb. Darüber ist vorhanden ein in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub Pergamentener Kauffverschreibung datirt d. 20.ten April. 1738. mit dero anhangendem Kleinen Insigel verwahrt. Worbeÿ sich noch Zwen andere alter dergl. Kauffbrieff deren der eine de dato 17.ten Julÿ 1701. der andere aber d. 9.ten octobr. A° 1723. datirt sambt einem Ganth Extractus dedato 30.ten Decembris 1728. befunden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Nahrung, Sa. haußraths 11 ß, Sa. goldenen Ring 1, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung (202, abzug 1, remanet) 201, Summa summarum 253 lb
Der Erben anerstorbenen vätterl. Nahrung, Sa. Kleidung vnd weißengezeugs 6, Sa. Ergäntzung 12, Summa summarum 19 lb – Schulden 50, In Vergleichung passiv onus 30 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 37, Sa. holtz werckzeug vnd gemachter arbeit Zum schreiner handwerck gehörig 39, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 850, Summa summarum 930 lb – Schulden 1449 lb, passiv onus 519 lb
Die passiva übersteigen auch der Wittib Nahrung umb 296 lb
Zweiffelhaffte Schulden in die theilbahre Verlaßenschafft Zugeltend 477 lb
Abschatzung Vom 16. Augusti 1753. Auff begehren Weÿland Johann Daniel Ölingers deß geweßenen Schreiner Meisters seel. hinterlaßenen Frau wittib und erben, ist eine behaußung allhier In der Statt Straßburg In der Krautenau einseits neben herren federreiter den Tabacfabricanten anderseits neben herren Koch dem Metzger und Hinten nauf georg Zimer dem Zimer Meister stosent gelegen Solcher begriff hatt ein bachstub sambt bach hauß So gewölbt Ferner befinden sich etliche Stuben, Stub Kammeren, Küchen und Hauß ehren Worüber der tachstuhl So mit breit Zieglen doppelt belegt hat auch einen gewelbten Keller Hoff undt gemeinschaftlichen bronnen Von uns en unterschriebenenen der Statt Straßburg geweßenen Werckmeistern nach Vor hero beschehener besichtigung mit Aler Ihrer gerächtigkeit dem Jetzigen Werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Ein Taußend Sieben Hundert Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister

Le fournier David Braun dont le bail près du Pont neuf se termine demande l’autorisation d’exercer son métier dans la maison Illinger qu’il a louée. La tribu ne la lui accorde pas parce que le droit de boulangerie n’a pas été mis à profit depuis plus de cinq ans.

1759, Protocole de la tribu des Boulangers (XI 12)
(f° 108) Dienstags den 20. Martii 1759
David Braun der Haußfeurer, anbringend wie daß Ihme seine biß anhero in Lehnung gehabte ane der Neuenbruck allhier gelegene becken behaußung aufferkündet worden, dahero Er genöthiget were, sich um eine andere um zu sehen, da nun der mahlen sonst Keine als die Joh: Daniel Ihlingers des abgelebten Schreiners Wb. in der Crautenau am Gaulstaden gelegene becken behaußung vaccant, habe er solches besagter Wb. um Wochentl. 7 ß Zinnß v. ein Klein Leibel brod abgelehnt, bittet ihme die eine als in einem alten Beckenhauß seine Haußfeurer Profession Zu exerciren großgünstig Zu erlauben.
Erk. seÿe angesehen in ermelt. Ihlingerischen behausung schon über die 5 Jahr die Becker Gerechtigkeit nicht mehr exercirt worden, Implorant mit seine, begehren abzuweißen.

La veuve de Jean Daniel Illinger porte l’affaire devant les Quinze. Le registre fragmentaire ne donne pas l’issue de l’affaire.
1759, Protocole des Quinze (2 R 171)
(f° 141) Sambstags den 7. Aprilis – Faust nôe weÿl. Johann Daniel Illinger des gewesenen burgers und schreiners hinderlaßene Wittib Ctra E. E. Zunfft der Becken Hn Zunfftmeister, producirt unterthäniges memoriale und bitten Juncto petito mit beÿlag suv N° 1 und einem alten hauß brieff handelt Innhalts. Freund H. Zunfftmeister bitt um Deput. Faust bitt Wie in producto. Erkandt Deputation.

Marie Madeleine Brechtel hypothèque la maison au profit du notaire Mathias Koch

1759 (21.4.), Chambre des Contrats, vol. 633 f° 153-v
Fr. Maria Magdalena geb. Brechtelin weÿl. Johann Daniel Ißlinger des schreiners wittib beÿständlich H. Not. Johann Friedrich Zimmer
in gegensein H. Not. Johann Reichard Häring als mandatarius H. Not. Mathias Koch zu bezalung derjenigen 200 lb so sie aIß d. 21. Aprilis 1738 beÿ erkauffung hiernach beschriebener behausung ane H. Johann Erasmus Directorem medicinalem dermahlen in Moscau wonhafft zu bezalung übernommen, 200 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Krautanau am gaulstaden, einseit neben Philipp Jacob Koch dem metzger, anderseit neben H. Federreuter dem handelsmann, hinten auff Johann Georg Zimmer dem zimmermann

Marie Madeleine Brechtel est admise comme pensionnaire à l’hôpital
1768, Conseillers et XXI (1 R 251)
weil. Joh: Georg Binders geweßten burgers und Eisenkrämers wittib Anna Maria Hollacherin wird in den spithal recipirt. 97.
weil. Cathar. Margr. Grünauin, Andreas Sieffert geweßten fischers und burgers wittib wird in den spithal recipirt. 97.
weil. Joh: Daniel Illingers geweßten schreiners und burgers wittib Maria Magdal. Brechtelin wird in den spithal recipirt.
(p. 97) Sambstags den 7. Maÿ 1768. Froereis. Nê Mariæ Magdal. geb. Brechtelin weil. Johann Daniel Illingers geweßten Schreiners und burgers hinterl. wittib.
prod. unterth. Memoriale juncto petito samt beÿl. sub Nis 1 biß 11 inclusive pt° gnädiger auffnahm in dem hospithal.
Nach angehörtem voto des H. Syndici Regii und gleichmäßigen hohen anspruch des auf dem obern banck vorsitzenden H. Stättmeisters von Gail Vermittelst gehaltener Umbfrag unanimiter Erkandt worden, die Imploranten puncto gebettener auffnahm und respectivé beÿbehltung in dem mehren Hospithal an die daselbstige hochansehnliche Hhn Pflegern umb gegen einbringung ihres sowohl gegenwärtigen als etwa in Zukunfft überkommenden Vermögens alda aufgenommen und respectivé lebtägig beÿbehalten Zuwerden, Gewießen.
Deppi. H. Rathh. Graff, H. Rathh. Mogg.

Marie Madeleine Brechtel vend la maison au batelier Jean Georges Hügel et à sa femme Marie Madeleine von Zabern

1761 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 635 f° 297-v
Fr. Maria Magdalena geb. Brechtelin weÿl. Johann Daniel Illinger des schreiners wittib beÿständlich Johannes Eberhard Kräntzler des drehers und deren tochter Jfer Maria Magdalena Illingerin beÿständlich ihres vogts ad actum Johannes Illinger des tabackhändlers
in gegensein Johann Georg Hügel des schiffmanns und Maria Magdalena geb. von Zaberin
eine behausung, vorder höfflein, gärtlein, gerechtigkeit des eingangs in gedachten gärtlein, gemeinschafft des bronnens und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der vorstatt Krautenau am Gaulstaden gegen dem hauß zum Schlüßel über, einseit neben Philipp Jacob Koch dem metzger, anderseit neben H. Andreas Federreuther dem handelsmann uxo. noe, hinten auff Johann Georg Zimmer den zimmermann wittib und erben – so gegen der Federreutherischen hauß mit der servitute tigni immitendi verhafftet – um 500 und 175 lbverhafftet, geschehen um 530 pfund

Fils d’un batelier manant, Jean Georges Hügel épouse en 1733 Marie Barbe Kientz, fille de jardinier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 79-v n° 16)
Aô 1733. den 11. Junÿ. Seind nach geschehener Zweÿmahliger außruffung nemlich Dom. VII et VIII. Trinitatis in der Kirchen Zu S. Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden, Johann Georg Hügel der Ledige Schiffknecht und burger allhier Weÿl. Johann Georg Hügels gewesenen Schiffknechts und Schirmers allhier und Fr. Salome Stöltzelin nachgelaßener ehl. Sohn und und Jungfr. Maria Barbara, weÿl. Matthias Küntzen geweßenen Gartenmanns und burgers allhier und Fr. Mariæ Barbaræ Kuhnin nachgelaßene tochter [unterzeichnet] hanß Goer hügel als hochzeiter, M. B. K. der hochzeiterin handzeichen (i 44)

Le manant Jean Georges Hügel fait dresser un état de ses biens (300 livres en numéraire) pour accéder à la bourgeoisie
1733 (5. Junÿ), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 7) n° 107.b
Designatio All deß Jenigen so der Ehrs: Johann Georg Hügel, der Ledige Schiffer weÿl. Johann Georg Hügels auch geweßenen Schiffers vnd Schirms Verw. allhier seel. nachgelaßener ehelicher Sohn, H. Philipp Jacob Eberlin, dem geschwornen Käuffler und wie dem unterschriebenen Notario vorgewiesen, und dato aus ursachen umb das allhiesige burger recht unterth. ein zu kommen und darauffhin mit einer allhieig. burgers tochter Zu verheurathen gesonnen ad notam genommen, æstimirt und beschrieben worden wie volget
Nemlichen 50 Neue louis d’or à 6 lb. Machen 300 lb.

Jean Georges Hügel devient bourgeois par sa femme le 27 septembre 1733
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 1002
Johann Georg Hügel d. schiffmann Von hier geb. erhalt d. br. Von seiner ehefr. Barb: weÿl. Mathias Kientz gewes. b. alhier tochter umb d. alten bs. will beÿ E. E. Zunfft d. Ancker dienen. Jur. d: 27.ten Septemb. 1733

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison des héritiers Gori au quai aux Chevaux. Les apports du mari s’élèvent à 33 livres, ceux de la femme à 120 livres.
1735 (18.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 10) n° 143
Inventarium über Johann Georg Hügel, deß Schiff Knechts und Frau Mariæ Barbaræ gebohrner Kientzin, beeder Eheleut u. b. allhier Zu Straßburg Einander vor ohnv: zugebr: Nahrungen, auffger. Anno 1735. – in Ihren in Gottes deß Allerhöchsten Nahmen ohnlängst angetrettenen Ehestand vor ohnverändert Einander Zugebracht (…) So beschehen In der Königlichen Statt Straßburg in fernerem Gegenseÿn deß Ehrenachtbahren H. Johann Jacob von Zabern, des Schneiders und Burgers allhier Zu Straßburg alß auff Seithen der Ehefrauenhierzu erbettenen beÿstandtes Montags deb 18. deß Monats Aprilis A° Sn. 1735.
Inn einer alhier Zu Straßburg ahne dem Gaulstaad. gelegenen: denen Gorischen Erben eÿgenthümlich zuständigen behaußung, wie volget befunden
Norma hujus inventarii. Der Ehemans in den Ehestandt gebrachtes Vermögen, Sa. Hausraths 26 lb, Sa. Silbers 1 lb, Summa summarum 28 lb – Hierzu gelegt die Ihme gebührige Helffte von 10 lb, 5 lb. Des Manns besitzende Nahrung dem vero pretio nach 33 lb
Solchemnach volget auch die beschreibung der Ehefr: in den Ehestand gebrachter Nahrung, Sa. Hausraths 82 lb, Sa. Silbers 17 ß, Sa. gold. Ring 6 lb, Sa. der baarschafft 25 lb, Summa summarum 114 lb – Zu rechnen die der Ehefr. ahne hernach beschriebenen Haußst. Zuständige helffte 5 lb, der Fr. gesamte dermahlen besitzende Nahr. in vero pretio 120 lb
Haussteuren

Marie Barbe Kientz meurt en 1741 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans la maison à la Clé qui appartient aux héritiers Kolb. La masse propre au veuf est de 3 livres, celle des héritiers de 49 livres. L’actif de la communauté s’élève à 13 livres, le passif à 9 livres.
1741 (8.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 15) n° 233
Inventarium über Weÿl. fr. Mariæ Barbaræ Hügelin geb. Kientzin Joh. Georg Hügels des Schiffknechts u. b. alhie gew. Ehefr. seel. Verl. auffgerichtet Anno 1741 – welche Sambstags den 21. des Monats Jan: 1741. Jahrs dießes zeitlichen mit dem Ewigen verwechßelt, allhier ahne Zeitlicher Nahrung verlaßen (…) ersucht durch den Wittiber wie auch Margar: Kintzin der abgeleibten Schwester und dienst: Magd (…) So Beneficium cessionis allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 8. des Monats Apr. A° 1741.
Denominatio haeredum. Die verstorbene Fr. seelig hat Zu Ihren rechtmäßigen Erben verlaßen mit Nahmen und I.mo Mariam Salomem Hügelin, so ohngefehr 5 Jahr alt und dann 2. Mariam Barbaram, welches ohngefehr 17 wochen alt. Mithin sambtliche beede mit dem Wittiber ehelich Erzeugte Kindter und ab intestato verlaßenen rechtmäßigen Erben jeedes zur helfte gebührendt, In derer Nahmen der auch Ehrs. und bescheidene David Kientz der burger und Gartenmann allhier alß dererselben (…) geordnet und geschworener Vogt, soclher Inventur beÿgewohnet und derer Interesse observirt.
Bericht wegen solcher Verlaßenschafft. Es hat Nemblichen der hinterbliebene Wittiber auff das an Ihme beschehene befragen, ob Zwischen Ihme und deßen nun abgelebter Ehefr. Zur Zeit der beschehenen verheürathung seine Eheberedung, wie auch ob stehender Ihrer Ehe ein Testamentliche letzte willens Verordnung Auffgerichtet worden, in Antwort Ertheilt, daß weder das Einte noch das andere beschehen (…)

In einer allhier zu Straßburg ahne der Vorstatt Krauttenau gelegener, hiehro nicht sondern H. Diaconi Kolben Kindtern eÿgenthümlichen zuständigen Zum Schlüssel genandten behaußung, alß volget, ist befunden word.
Ahne Höltzen: und Schreinwerck, In der Cammer, In der Wohn: Stuben
Norma hujus inventarii. Deß Wittibers annoch In Natura befundene ohnveränderte Nahrung, Sa. hausraths 3 lb, Sa. Silbers 10 ß, Summa summarum 3 lb
Hierauff volget die beschreibung der Beeden Kindter und erben ohnv. Nahrung, Sa. hausraths 22 lb, Sa. Silbers 5 ß, Sa. Gold. Ring 1 lb, Sa. der baarschafft 25 lb, Summa summarum 49 lb
Endlchen wird auch die veränderte und T. Verl. consignirt und beschrieben, Sa. hausrath 13 lb – Schulden 9 lb, Nach deren abzug 3 lb – Conclusio finalis und Verstallungs: Summa 51 lb

Jean Georges Hügel se remarie en 1742 avec Barbe Hügel qui a épousé en premières noces les garçons bateliers Daniel Wintersinger en 1718 puis Jean Jacques Bieber en 1735
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 108 n° 1)
Aô 1742. den 17. Januarÿ. Seind nach Zweÿmahliger außruffung neml. Dom. I et II Epiphanias in der Kirch Zu S. Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden, Johann Georg Hügel der Schiffknecht Wittwer und burger allhier und Fr. Barbara weÿl. Johann Jacob Bibers geweßenen Schiffknechts und Schirmers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] hans Georg hügel als feder, BB Barbara Biberin der hochzeiterin Zeichen (i 110)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 205-v, n° 11)
Mittwochs d. ult. Augusti 1718. seind nach geschehene 2.malige ausrufung Dominica X et XI Trin. in d. Kirch Zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet Daniel Wintersinger der ledige Schiff Knecht v. Schirmer weiland patris eiusdem nominis et status v. weiland Elisabethen Rommingerin ehelicher Sohn, Jgf. Anna Barbara Sebastian Hügels deß Schiff Knechts v. Schirmers v weiland Annæ Barbaræ Blohnerin eheliche tochter [unterzeichnet] S M handzeichen des hochzeiters, B handzeichen der hochzeiterin (i 213)

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 46)
aô 1735 den 12. Maÿ Seind nach geschehener Zweÿmahliger außruffung nemlich Dom. Quasimodogeniti et Misericordias in der Kirchen Zu S. Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden, Johann Jacob Bieber der Ledige Schiffknecht und Schirmer allhier, Weÿl. Antoni Bibers geweßenen Ackersmanns und Burgers Zu Zutzendorff und Frauen Barbaræ Gundelin nachgelaßener ehl. Sohn und Anna Barbara, Weÿl. Daniel Wintersingers geweßenen Schiffknechts und Schirmers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] IIB des hochzeiters Zeichen, ABW der hochzeiterin Zeicgen (i 48)

Le pilote Jean Georges Hügel se remarie en 1759 avec Marie Madeleine von Zabern veuve du constructeur de bateaux Jean Daniel Riebel : contrat de mariage, célébration
1759 (1. Junÿ), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
Heuraths: Verschreibung Hn Johann Georg Hügel Wittibers Steurmanns Vndt Burgers zu Straßburg
Vnd Fr. Mariä Magdalenæ Riebelin, gebohrner von Zabernin Wittib de dato 1. Junÿ in Anno 1759.
Persönlich zugewesen seind der Ehrenachtbahre H Johann Georg Hügel der wittiber, Steurmann vndt Burger zu Straßburg, beÿständlichen deß Ehren vnd vorgeachten H. Christian Kausch des Hohldrehers vndt Burgers hieselbsten seines Vettern alß Hochzeiterern ahne einem,
So dann die Viel Ehren vnd tugendbegabte Frau Maria Magdalena Riebelin, gebohrne von Zabernin, weÿland H Johann Daniel Riebel gewesenen Schiff Zimmermanns vndt burgers allhier seel. Hinterbliebene wittib so ohnbevögtigt dahero mit assistentz deß auch Ehren: achtbahren Hn Johann Heinrich Von Zabern deß hiesigen Schiffmanns vndt burgers Ihres eheleiblichen Bruders alß Hochzeiterin Ane Andern theil
So beschehen allhier in der Königlich Statt Straßburg Freÿtags den Ersten deß Monaths Junÿ A° Dom : 1759 [unterzeichnet] Johan Georg hügel als hochzeiter, Maria Magdalena rieblin als hochzeirin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 221-v n° 16)
Anno 1759 d. 4. Julii Seind in der Kirche zu St Wilhelm nach Zweÿmahliger außruffung, so am andern und dritten Sambstag nach Trinitatis Zur Ehe eingesegnet worden, Johann Georg Hügel, Steurmann, Wittwer u. burger allhier und Frau Maria Magdalena gebohrne von Zabern Weÿland Johann Daniel Riebels geweßenen Schiffbauers und burgers allhier nachgelaßene wittib [unterzeichnet] Johann Georg hügel als hochzeiter, maria magdalena von Zabern (i 227)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports à la Krutenau dans la maison à la Clé. Les apports du mari s’élèvent à 1686 livres, ceux de la femme à 362 livres.
1759 (21.10.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 31) n° 440
Inventarium über Johann Georg Hügels, deß Schiffsteurmanns vndt frauen Mariä Magdalenæ gebohrner Von Zabernin beeder Verburgerter Eheleuthen Zu Straßburg einander in den Ehestandt Zugebrachter vndt in Ehe Pactis für ohnverändert reservirte Nahrungen – in ihrer vor weniger Zeit, in Gottes deß allergöchsten Nahmen mit einander angetrettenen Ehestandt zugebracht, Vndt an Ihrer vor dem unterschriebenen Notario sub dato Ersten deß Monaths Junÿ inn Fortwährendtem 1759 Jahrs mit einander auffgerichteten Heuraths: verschreibung vndt deren paragrapheo Vierdtens für ohnverändert undt eÿgen sich außtrucklichen reservirt und vorbehalten haben (…) So beschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer Persönlicher Gegenwärthigkeit d Ehren: undt vorgeachten herren Johannes Helcken, deß Schiffmanns vndt burgers allhier der Ehefrauen Vetters und von deroselben hierzu Erbettenen beÿstandts Dienstags den 2. deß Monaths Octobris Anno Domini 1759.

Inn einer allhier Zu Straßburg ahne der Vorstatt Krauttenau gelegenen Zum Schlüssel genandten hiehero nicht gehöriger behausung ist befundten worden wie volgt
Wÿdums So der Ehemann Lebtägig zu Genießen hat. Dießer bestehet Nemblichen weÿlandt tugendsahmen Fraw Anna Barbara Hügelin, ein ebenmäßig gebohrner Hügelin Sein deß dießorts Ehemanns geweßener 2.ten Ehefrau nunmehr seeliger eine Codicillarische Verordnung sub dato den 17. deß Monaths Decembris in Anno 1757.
Norma hujus inventarii vel Series rubricarum. Deß Manns in den Ehestand gebrachtes Vermögen, Sa. hausraths 102 lb, Sa. Schiff und geschirrs Zur Schiffart gehörig 251 lb, Sa. Wein und Lähren Faß 18 lb, Sa. Silbers 33 lb, Sa. baarschafft 311 lb, Sa. Schulden 1112 lb, Summa summarum 1829 lb – Schulden 168 lb, Compensando 1661 lb, Welcher summœ aber ferner beÿzulegen die Ihme dem Ehemann ane (…) denen Haussteuren gebührige Helffte mit 25 lb, Solchemnach wirdt deß Manns in der Ehestand für ohnverändert gebrachtes Guth in vero pretio in Allem Ertragen Nämlichen 1686 lb
Nach dießem wird auch der Frauen für ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrung inventirt vnd beschrieben, Sa. hausraths 150 lb, Sa. Silbers 20 lb, Sa. goldener ringe 13 lb, Sa. baarschafft 153 lb, Summa summarum 336 lb – Haussteuren 25 lb, Der Frauen gesambtes in den Ehestand gebracht ohnverändert Vermögen in vero pretio 362 lb

Fils de constructeur de bateaux, Jean Daniel Riebel épouse en 1735 Catherine Esther Frœreisen : contrat de mariage, célébration
1735 (27.8.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 76) n° 838
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten H. Johann Daniel Rübel, Ledigen Schüffbügern und burgern alhier alß bräutigam an einem
So dan der Ehren und Tugendsamen Jungfer Catharinæ Ester Fröhreißin, des Ehrengeachten Hn Michael Fröhreÿßen, des hohlträhers und burgers alhier eheleiblicher Tochter alß hochzeitterin am andern theÿl
So beschehen Straßburg den 27.ten Augusti Anno 1735. [unterzeichnet] Johann daniel riwel alls hochweitter, catharina Esther fröreißin alls hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 130 n° XXVIII)
1735. Dominica XIV et XV Trinit. proclamati sunt Johann Daniel Riebel der ledige Schiff: bauer v. burger alhier Johann Phillipp Riebel des Schiffbauers v. burgers alhier ehel. Sohn V. Jgfr. Catharina Esther Michael Fröreisen deß Hohlträhers v. burgers alhier ehel. tochter. Copulati sunt Mittw. 21. Septembr. [unterzeichnet] Johann Daniel riebel alls hoch Zeitter, Catharina Ester fröreißin alles hoch Zeitterin (i 134)

Catherine Esther Frœreisen meurt deux ans plus tard en délaissant pour héritiers ses parents. La masse propre aux héritiers est de 116 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 73 livres, le passif à 167 livres
1737 (12.7.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 47) n° 1555
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frauen Catharinæ Ester Riebelin geborner Fröreißin, des Ehrsam und bescheidenen Meister Johann Daniel Riebel, des Schiffzimmermanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Haußfr. nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet A° 1737 – nach ihrem Freÿtags den 29.ten Martÿ dießen instehenden 1737.ten jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrsam und bescheidenen Hn Michael Fröreisen deß Hohlträhers und. burgers und der Ehren und tugendsahmen Frau Mariæ Magdalenæ Fröreißin gebohrner Häcklerin beede Eheleuthe und burgere allhier der Verstorbenen ehel. Eltern und ab intestato rechtmäsigen Erben (…) So beschehen Straßburg Freÿtags den 12.ten Julÿ A° 1737.
Copia der Eheberedung – Bericht gegenwärtigen Inventarÿ

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langenstraß beÿ dem müllergäßlin gelegenen behaußung befunden worden wie volgt
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Derer Erben ohnverändert guth, Sa. haußraths 37, Sa. Silbers 5 ß, Sa. goldenen Ring 2, Sa. baarschafft 2, Sa. Sa. 15, Erg. 60, Summa summarum 116 lb
Diesemnach wird auch des Wittibers ohnverändert und Zugleich das gemein verändert undt theilbar Guth undter einer Mass beschrieben, Sa. haußraths 16, Sa. Silergeschmeid 1, Summa summarum 73 lb – Schulden 167 lb, In Vergleichung 94 lb
Stall Summ
Copia der Eheberedung (…) den 27. Augusti Anno 1735, Christoph Michael Hoffmann Notarius juratus

Jean Daniel Riebel se remarie en 1738 avec Marie Madeleine von Zabern, fille de batelier : contrat de mariage, célébration
1738 (7. Febr.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
Eheberedung Zwischen H. Johann Daniel Riebel, dem Schiffb: burger und Wittibern Zu Straßb. mit beÿstand H. Philipp Riebel, auch Schiffb: und burgers hieselbsten, seines Eheleuthen Vatters, alß Hochzeitern, ahne Einem,
So dann Jgfr. Mariæ Magdalenæ von Zaberen H. Johann Jacob von Zabern sen: Schiffm: und burgers allhier, mit Fr: Maria Salome gebohrner Buschin Ehevogt erzeugten Tochter, mit assistentz deßelben alß der Hochzeiterin, am Andern theil
So Beschehen in der Königlichen freÿ Statt Straßb. Freÿtags den 7. des Monats Februarÿ A° Dni 1738. [unterzeichnet] Johan Daniel riebel alls hoch zeitter, Maria Magdalena von Zabern als hoch Zeuttrin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 79-v n° 16)
Aô 1738. den 11. Junÿ. Seind nach Zweÿmahliger außruffung neml. Festo Trinitatis et Dom I. Trinitatis in der Kirch Zu S. Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden, Johann Daniel Riebel der Schiff Zimmermann wittwer und burger allhier und Jungfr. Maria Magdalena H. Johann Jacob von Zabern deß ältern Schiffmanns und burgers allhier und Mariæ Salome Buschin ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Riebel alls hochzeiter, Maria Mgdalena von Zabern als hochzeiterin (i 82)

Jean Daniel Riebel meurt en 1755 en délaissant quatre enfants. L’inventaire est dressé dans la maison du batelier Jean Thiébaut Ulrich quai des Bateliers. La masse propre à la veuve est de 553 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 182 livres, le passif à 711 livres
1755 (21.3.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 28) n° 398
Inventarium über Weÿl. Herrn Johann Daniel Riebel, deß geweßenen Schiff: Zimmermanns vnd burgers Zu Straßburg seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1755. – nach Seinem am donnerstag den 6. deß Monaths Martÿ ohnlängst genommenen tödlichen hintritt, hinter Ihme Zeitlichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf geschehenes dienst: freundliches Ansuchen Erfordern vndt begehren sowohlen von der hernacher benandten hinterbliebenen Wittib, als auch der dießorths hinterlaßener Kindter vndt Erben geordnet und geschworenen Vogten (…) durch die viel Ehren : vndt Tugendbegabte Frau Mariam Magdalenam Riebelin gebohrener Von Zaberen der hinterbliebenen Wittib mit Zuziehung deß Ehrengeachteen Herrn Joh: Jacob von Zaberen deß hieigen Schiffmanns Vnd burg. allhier dero bruder (…) So Geschehen allhier inn der Koeniglichen Stat Straßburg, Freÿtags den 21.ten deß Monaths Martji Anno Domini 1755.
Denominatio haeredum, Der abgeleibte Eingangs benandt seel. hat ab intestato zu Seinen rechtmäßigen Erben nach Todt verlaßen mit Nahmen Undt Zwar 1.mo Johann Daniel, so 12 Jahr seines alters zurückgelegt hat, 2.do Maria Salome, so in das 9.te Jahr seines alters gehet, 3. Maria Magdalena, so das 4. Jahr des alters Erreichet vndt dann 4. Maria Margaretha, so in dem ersten Jahr seines alters annoch stehet. Mithiin alle 4 des abgeleibten seel. mit der hinterbliebenen Wittib ehelich erzielte Kindter vnd ab intestato Zu gleichen po=en vndt Antheilen verlaßene rechtmäßige Erben Jeeder dererselben Zur Quart berühren. In welcher gesatmpter 4. Kinder annoch minorennes Kinder Und Erben (…) hiebeÿ in Persohn zugegen geweßen der Ehrs: undt bescheidene M. Johann Philipp Riebel der Schiffzimmermann Vnd burger Zu Straßburg (ihres Curatori)
Bericht vnd respective Declaration solcher Verlaßenschafft halben so die wittib heut dato gethan. Es hat Nemblichen Sie die Wittib gleich anfangs solcher Verl. Inventur declariret, waßmaßen Sie auff die Theilbare Verlaßenschafft tam active quam passive Zwar Verzug thun, Jedannoch aber die Ihro wißend währendter Ehe gemachter dahero inventirte Passiv Schulden Und wann Sie schon ahne Ihrem ohnveränderten Vermögen Schaden vndt Nachstandt leiden müßte (…)

Inn einer allhier Zu Straßburg ahne dem Schiffleuth: Staaden beÿm Thurn gelegenen, in solche Verlaßenschafft nicht sondern Herrn Johann Theobald Ulrich dem Schiffmann und burger allhier eÿgenthümlich Zuständigen Behausung, ist befunden worden, wie volget
Ahne Höltzen: und Schreinwerck, Inn der Wohnstub Cammer, Inn der Wohnstuben, In der Kuchen und sonsten im hauß, Inn dem Keller
Copia der Zwischen Einagngs: benandten beeden geweßenen Eheleuthe Zur Zeit Ihrer beschehenen Verheuratheung Mithin unterm 7.ten deß Monaths Februarÿ in Anno 1738. vor unterschriebenem Notario Auffgerichteten Heuraths Verschreibung (…)
Ergäntzung der Fr. Wittib Abgegangener Ohnveränderten Vermögens. Nach Anleitung deß vber der Eingangs ermeldten beeder Eheleuthen für ohnverändert in d. Ehestand einander Zugebrachte Nahrung Vor unterschriebenem Notario sub dato 1.ten Aprilis Anno 1739 auffgerichteten Inventarii
Norma hujus inventarii. Der Hinterbliebenen Wb. ohnverändertes Vermögen, Sa. hausraths 16 lb, Sa. Silbers 4 lb, Sa. Goldener Ring 3 lb, Sa. Schuldt 25 lb, Sa. Ergäntzung 503 lb, Summa summarum 553 lb
Solchemnach volget auch die beschreibung der überigen Verlaßenschafft, welche /:weilen (…) die nachgelaßene Wb. auff die T: Verl. tam active quam passive renunciret:/ unter einem Titul beschrieben, Sa. hausraths 61 lb, Sa. Werckzeugs waar und Geschirrs Zum Schiff Zimmerleut handwerck gehörig 107 lb, Sa. Silbers 6 lb, Sa. Schulden 7 lb, Summa summarum 182 lb – Schulden 711 lb, Passiv onus 529 lb – Schluss oder Stalls summa 24 lb

Jean Daniel Riebel est élu échevin à la tribu de l’Ancre en 1754.
1754 Conseillers et XXI (1 R 237)
H. Johann Daniel Riebel wird Schöff beÿ E. E. Zunfft der Encker. 246.

Jean Georges Hügel cède à son voisin à l’est (ensuite n° 39) André Federreuter un petit terrain (22 pieds ½ de long et 3 pied ½ de large) à condition que l’acquéreur n’y érige aucun bâtiment
1763 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 637 f° 71-v
Vergleich, 5 Februarÿ 1763. auf ansuchen H. Andreas Federreüter des handelsmanns ane einem
Johann Georg Hügel des schifmanns ane anderen theil, nachstehender vergleich.
Johann Georg Hügel der schifmann ane einem, so dann Andreas Federreüter der handelsmann am anderen theil wegen einem plätzlein grund zwischen unsern beÿden behausungen ane der Krautenau, nachstehender vergleich
1. übergebe ich Johann Georg Hügel ihme Andreas Federreüter als ein wahres eigenthum und zwar ohne endgeld das mir eigenthümliche plätzel grund zwischen unsern beÿden häußern ane der Krautenau, einseit neben meiner behausung, anderseit neben Federreüters hoff, hinten auff ged. Federreüters so von meinem schopff mäurlein an gerechnet 22 und ½ schuh lang und 3 ½ schuh breit. 2. übernehme ich Andreas Federreüter das mir cedirte plätzel grund unter verpflichtung darauf weder eine diehlenwand, maur, schopff noch sonsten ein gebäu wie es nahmen haben möge zu setzen oder setzen zu lassen und also ihme Hügel das licht allda nicht zu benehmen, endlich und 3. solle ihme H. Hügel ohne einiges endgeld vergönnet seÿn das waßer so in seinem hoff fällt durch meinem hoff zu leiten

Jean Georges Hügel et Marie Madeleine von Zabern hypothèquent la maison au profit de l’enseignant et chanoine Jean Chrétien Treitlinger

1772 (28.11.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 545
H. Johann Georg Hügel der schiffmann und Maria Magdalena geb. von Zabern unter assistentz Johann Daniel Reibel des geschworenen steuermanns und Johann Philipp Reumann des weißbecken
in gegensein SSTT.H. Johann Christian Treitlinger prof: publici ordinarii und capituli Thomani canonici – schuldig seÿen 600 gulden
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Krautenau am Gaul staden gegen dem haus zum schlüßel, einseit neben N. Mördel dem metzger, anderseit neben H. Andreas Federreuter dem handelsmann uxorio nomine, hinten auff Johann Georg Zimmer gewesten Zimmermanns wittib und erben

Marie Madeleine von Zabern meurt en 1786 en délaissant deux enfants de son premier mari. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 338 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 844 livres, le passif de 2 274 livres.

1786 (27.7.), Not. Übersaal (6 E 41, 657) n° 155
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Magdalenä Hügelin gebohrner von Zabern, Herrn Johann Georg Hügel, des Schiffmanns des Umgangs und Burgers alhier Zu Straßburg im Leben gewesener Ehegattin nunmehr seelig Verlaßenschaff auffgerichtet den 27. Julii im Jahr 1786 – nach ihrem den 9. dieses Monats und Jahrs aus der Welt genommenen tödlichen hintritt, hinterlassen hat (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in einer in der Vorstadt Krautenau ane dem Gaulstaden gelegenen in dieser Verlaßenschaft gehörigen und hernach eingetragenen behausung auf Donnerstag den 27. Julii im Jahr 1786.
Die Verstorbene seelig hat ohne Testament zu ihren rechtmäsigen Erben hinterlassen 1. Herrn Johann Daniel Riebel, den geschwornen Hagknecht und burger alhier, 2. Frau Mariam Margaretham Stüttge geborene Riebelin Herrn Johann Conrad Stüttge, des mahlers und hiesigen Burgers Ehegattin, unter Autorisation und Verbeiständung desselben. Bede der Verstorbenen seelig mit weiland Herrn Johann Daniel Riebel, dem gewesenen Schiffzimmermann und burger alhier ihrem abgelebten ersteren Ehemann seelig ehelich erzeugt und hinterlassener Kinder und jedes Zur Hälfte ab intestato Erben, welche dieser Inventur in Person beigewohnet haben.

Copia der Eheberedung (…) So geschehen alhier in der Königlichen Stadt Straßburg Freitags den ersten des Monats Junii Anno Domini 1759, Philipp Jacob Marbach, Notarius publicus juratus
Ergäntzung der Erben währender Ehe alienirten unveränderten Vermögens. Nach Masgab Inventarii über beder gewester Eheleute in den Ehestand gebrachtes Guts durch weiland Hn Notarium Philipp Jacob Marbach seelig den 2. Octobris Anno 1759. angefangen
Eigenthum ane einer Behausung, so in des Wittwers theilbare Nahrung gehörig (T.) Nämlich eine Behausung, Hof, Gärtlein, Gemeinschafft des Bronnens und Hofstatt, samt allen übrigen derselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau, am Gaulstaden, einseit neben N Mördel, dem Metzger, anderseit neben Herrn Friedrich Ulrich, des Schiffmanns des Umgangs Wittib, hinten auf Herrn Johann David von Zabern, den ebenmäsigen Schiffmann des Umgangs stosend, so auser denen vier darauf haftenden und hernach passive eingetragenen Capitalien frei ledig eigen und durch (die Werckmeistere) als hierzu verordnete Experten vermög ihrer schriftlichen Abschatzung vom 14. Julii 1786 angeschlagen worden, vor 1500. fl., oder 750 lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kaufbrief in alhiesiger Kantzlei Contract Stube gefertiget und mit deroselben anhangendem Insigel verwahret vom 1. Octobris 1761. Ferner ist zwischen Herrn Andreä Federreuther, dem hiesig. bürgerlichen handelsmann, als dermahligem Eigentümer der dermahlen Herrn Friedrich Ulrich des Schiffmanns Wb. Zuständiger Behausung, an einem und H. Johann Georg Hügel, dem diesortigen Wittwer, an dem andern theil der 5. Februarii 1763. eine Transaction sub signaturis privatis errichtet und den 14. ejusdem mensis et anni dem Contractuum. Protocollo fol: 71.b einverleibet worden, vermög welcher Herr Hügel ihme H. Federreuther ein Plätzlein Grunds so 23 ½. Schuh lang und 3 ½ Schuh breit eigenthümlich abgetreten, worgegen Herr Federreuther dem Hn Hügel, seiner Erben und Nachkommen vergönnet, das wasser so in seinem hof fällt, durch den disortigen hof zu leiten, von welcher Transaction aber keine Copia dies orts vorhanden ist.
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Erben eigenthümlichen unveränderten Vermögens, Sa. hausraths 50, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Rings 2, Sa. der Ergäntzung 282, Summa summarum 338 lb
Diesemnach wird des Wittwers unverändertes und das theilbare Gut und zwar weil dieses letztere von denen Passiv: Schulden weit übertreffen wird, unter einer Massa verzeichnet. Sa. hausraths 50, Sa. Geschirrs zur Schiffahrt 39, Sa. Silbers 4, Sa. Eigenthums ane einer behausung 750, Summa summarum 844 lb – Schulden 2274, Passiv onus 1429 lb
Passiv onus an statt der Stall Summa 968 lb
Widum, Welchen der diesortige Wittwer von weiland Frau Anna Barbara Hügelin geborner Hügelin seiner abgelebten ZwoterEhegattin lebtägig zu geniesen berechtiget ist
– Abschatzung vom 14. jullÿ 1786. Auf begeren Herr Johann Georg Hügel dem schiffmann ist Eine behausung alhie in der statt strasburg am gaulstaden gelegen Einseÿts neben Weÿland Friedrich Ulrich, anderer seÿts neben Herr Mertel dem metzger, und hinten auf David Von Zabern stoßend gelegen, solche behausung bestehet in forder, nebens und hinter gebäu worinen fünff stüben dreÿ küchen und Etlichen Kammern, darüber seÿn die dachstühl mit breidziegel belegt hat auch ein gewölbter Keller, Hoff und gemeinschafftlichen Brunen. Von uns unterschriebenenen der statt strasburg geschwornenn baujnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und um Ein Tausend fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner Wkmr, Klotz Wkmr
Copia der Eheberedung (…) So geschehen alhier in der Königlichen Stadt Straßburg Freÿtags den 1. des Monaths Junii Anno 1759. Philipp Jacob Marbach Notarius publicus juratus

Jean Georges Hügel meurt en 1787 en délaissant une fille issue de son mariage avec Marie Barbe Kientz. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient à (son beau-fils) Jean Daniel Riebel. L’actif de la succession s’élève à 41 livres, le passif à 303 livres.
1787 (23.3.), Not. Übersaal (6 E 41, 658) n° 177
Inventarium über Weiland Herrn Johann Georg Hügel, des gewesenen Schiffmanns des Umgangs und Burgers alhier Zu Straßburg seelig Verlaßenschaft, auffgerichtet den 23.ten Martii im Jahr 1787. – nach seinem den 26.ten Februarii jüngst geschehenen Ableben hinterlassen hat. Welche wurde an heutigem hernachgemeltem Tag auf freundliches Ansuchen Fraun Mariæ Salome Kochin gebohrner Hügelin, Herrn Johann Walter Koch, des bohrenmachers und burgers hieselbsten Ehegattin, des Verstorbenen in seiner ersten Ehe mit weiland Frau Maria Barbara geborner Kientzin erzeugter Tochter und hinterlassener Universal Erbin unter Autorisation ihres Ehemanns (…) ersucht und inventirt
So geschehen alhier Zu Straßburg in einer in der Vorstadt Krautenau an dem Gaulstaden gelegenen Herrn Johann Daniel Riebel, dem Schiffmann des Umgangs Zuständigen behausung, auf Freÿtag den 23. Martii im Jahr 1787.
Schulden. Item zufolg der vor mir Notario über weiland Frau Mariæ Magdalenæ Hügelin geborener von Zabern des Verstorbenen gewesener letzterer Ehegattin seelig Verlaßenschaft den 29. Septembris 1786 gepflogenen General-Abrechnung
Sa. Hausraths 36, Sa. Silbers 4, Summa summarum 41 lb – Schulden 303 lb, Passiv onus loco Stall Summ 262 lb

Lors de la liquidation, Jean Georges Hügel cède ses droits sur la maison au fils de sa femme défunte, Jean Daniel Riebel

1786 (29. Sept.), Not. Übersaal (6 E 41, 657) Joint au n° 155 du 27 juillet 1786
(Inventarium über Weiland Fraun Mariä Magdalenä Hügelin gebohrner von Zabern, Herrn Johann Georg Hügel, des Schiffmanns des Umgangs und Burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschaft
Verkauf und erloes register (f° 8-v) Hierbei hat Herr Johann Georg Hügel, der hinterbliebene Wittwer sich freiwillig erkläret, daß er zu Abzahlung eines theils vorstehenden von beden Erben zu fordern habenden mütterlichen Guths
Hn Johann Daniel Riebel, dem disortigen Sohn
die währender Ehe erkauffte und in seine theilbare Nahrung gehörige Behausung, Hof, Gärtlein, Gemeinschafft des Bronnens und Hofstatt, samt allen übrigen derselben Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, welche in dem Verlaßenschaft Inventario folio 68 et sequente beschrieben gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstadt Krautenau, am Gaulstaden, einseit neben N Mördel, dem Metzger, anderseit neben Hn Friedrich Ulrich, des Schiffmanns des Umgangs Wittib, hinten auf Herrn Johann David von Zabern, den ebenmäsigen Schiffmann stosend, so auser denen vier darauf haftenden hernaxh gemelten vier Passive Capitalien frei ledig und eigen (cedirt, abgetretten und überlaßen) vor und um 3500 Gulden hiesiger current
So beschehen Straßburg den 29. Septembris 1786
Enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 661 f° 255-v, 28. Juni 1787

Le batelier Jean Daniel Riebel épouse en 1767 Catherine Marguerite Kuntz, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration
1767 (8.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 452
Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und vorachtbahren herrn Johann Daniel Riebel, dem Ledigen Schiffmann, Weÿland des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Daniel Riebels, des geweßenen Schiff Zimmermanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenen, mit der Ehren: und tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrner von Zabern, seiner hinterbliebenen dermahlen ane den Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Johann Georg Hügel den Schiffmann und burgern allhier Verheuratheten Wittib ehelich erzeugtem Sohn, als dem Bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren; und tugendgezierten Jungfrauen Catharina Margaretha Kuntzin, des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Andreä Kuntz des Schwartzbecken und burgers allhier, mit der viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Catharina Magdalena gebohrner Reumännin ehelich erziehlter tochter, als er Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
auf Donnerstag den 8. Januarÿ Anno 1767 [unterzeichnet] Johann danjel Riebel Als Hochzeiter, Catharina Margaretha Cuntzin als Hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 61-v, n° 26)
In dem Jahr 1767 den 26 Julii und zweÿten Augusti wurden allhier in der Kirchen Zu S. Wilhelm nach Ordnung ausgerufen und Mittwochs den 5. Augusti in derselben Zur Ehe eingesegnet Johann Daniel Riebel lediger Schiffer und burger allhier, weiland Johann Daniel Riebel, gewesenen Schiff zimmermanns und burgers allhier mit frauen Maria Magdalena gebohrner von Zabern ehelich erzeugter Sohn und Jungfrau Catharina Margaretha, Andreas Kuntz Haußfeurers und burgers allhier und fraw Catharina Magdalena gebohrner Reumännin eheliche tochter [unterzeichnet] Johann danjel Riebel als hochzeiter, Catharina Margaretha Cuntzin Als hochzeiterin (i 65)

Les Quinze accordent au pilote Jean Daniel Riebel le droit de fabriquer des boîtes en plomb pour le tabac comme à Mayence.
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
Daniel Reibel der Steurmanns pt° bleÿernen Büchsen
(p. 37) Sambstags den 1.ten Februarÿ 1772 – Claus nôe Daniel Reibel des Burgers und Steurmanns alhier producirt unterth. Memoriale und bitten samt beÿl. Sub lit. A puncto des bleÿernen Büchsen Zum Tabac bitt ablesung und wie darinnen.
Erkanndt, wird dem Imploranten erlaubt, ungehindert männiglichen die Zum Tabac bestimmter sogenannte bleÿene Büchsen so wie sie Zu Maÿntz fabricirt werden, allhier Zu verarbeiten und Käufflichen anzutragen.

Le corps des ferblantiers estime que cette fabrication constitue une concurrence et porte l’affaire devant les Quinze. La commission expose que les Quinze ont accordé leur autorisation 1) parce que les ferblantiers de Strasbourg ne savent pas fabriquer de telles boîtes, 2) que cela ne porte préjudice à personne à Strasbourg puisque les marchands se fournissent à Mayence et à Francfort et 3) que les boîtes de Jean Daniel Riebel sont plus légères. Les Quinze ne voient aucune raison de revenir sur leur décision mais décident que Jean Daniel Riebel devra verser chaque année trois florins aux ferblantiers tant qu’il fabriquera ces boîtes. Les Quinze délivrent deux mois plus tard une expédition de leur décision.
(p. 74) Sambstags den 22.ten Februarii 1772. – Osterrieth nôe E..E Meisterschafft der Spengler Obermeister C. Daniel Reibel den Steurmanns alhier, producirt unterthänig memoriale juncto petito, puncto bleÿernen Büchßen. Claus bitt Cop. et T O Obt.

(p. 182) Sambstags den 28.ten Martii 1772 – Osterrieth nôe E..E Meisterschafft der Spengler Obermr in aîs C. Daniel Reibel auch in aîs erholt productum Vom 18.ten febr. jüngst und butt Deput. Claus producirt unth. Exceptiones juncto petito samt beÿl. Lit. A. bitt similiter Deput. Erkandt, Deputatio.

(p. 327) Sambstags den 6. Junii 1772. – Iidem [Obere Handwerckhsherren] lassen per eundem referuren, es habe E. E. Meisterschafft der Spengler Ober meister C. Daniel Rebel den Sterumann den 22. Februarii jüngst ein unth. Memoriale übergeben, juncto petito, MGhh geruheten, dem Imploranten beÿ beliebig. anzusetzender Straf und confiscation der waar Zu Verbieten ins fürkünfftige bleÿerne büchsen für hießige Burger und Inwohner Zu Verfertigen, diesem entgegen habe Implorat in Exceptionibus sub adjt° Lit. A Vom 28 Martii j. gebetten, Zu erkenen, daß Implorant qualitate quâ agit, mit seinem begehren abzuweißen, hingegen er beÿ der Ihme gnädigst Vergönnten Erlaubnus Vom 1.ten Februarii j. Zuschützen seÿe, refusis expensis.
Auf geschehene Weißung seÿe nôe Implorirender Meisterschafft Vorgestanden Johann Georg Müller als Obermr und Frantz Seiler als untermr. welche sich auf ihre in Memoriali allegirte motiven bezogen.
Implorat Zugegen habe seine in Exceptionibus enthaltene Verantwortung widerholet.
Die Hh. Depp. hätten beÿ diesem Geschäfft in besondere erwegung gezogen daß als der Implorat den 1 febr. jüngst die Erlaubnus erhalten, bleÿene tabac buchsen zu machen, die ursachen welche MGhh. dazu bewogen, folgende geweßen, 1° weilen er solche auf art und weiß wie sie Zu Maÿntz fabricirt werden, Verfertige, welche fabrication die hießige Spengler nicht Verstünden, 2° Weilen dadurch denen Spenglern kein schaden zugefüget werde, in deme die Kauffleuthe sonsten wie vorher die büchsen von Maÿntz und Franckfurth kommen ließen, so dann 3° weilen damalen verschiedene hießige Kauffleuthe durch ein schrifftliches attestat Versichert, daß die von drm Imploraten Verfertigte büchsen leichter mithin wohlfeiler als sonst hier Zu bekommen seÿen, da nun nach dem eigenen geständnus der Imploranten solches sich also befinde, als hätten die Hh. Depp. nicht einsehen können, warum man die d. I. Februraii j. dem Imploraten ertheilte Erlaubnus aufheben solle, Weilen aber dannoch billig, daß da des heutigen Imploranten arbeit in die Spengler profession lauffe, er auch den handwerck etwas beÿtrage, als hätten die Hh. Dep. der meinung seÿn wollen, daß Zwar die Imploranten mit ihrem begehren abzuweißen mithin der d. 1. Februarii jüngst in favor des Imploraten ertheilte Bescheid beÿzuebehalten der Implorat aber schuldig seÿn solle, solang er dergleichen bleÿene büchsen Verfertigen wird, E. E. Handwerck der Spengler jahrlich dreÿ gulden beÿzutragen. Erkandt, bedacht confirmirt.

(p. 419) Sambstags den 22.ten Augusti 1772.
Bescheid. Sambstags den 6. Junii 1772. In Sachen E. E. Meisterschafft der Spengler Ober mr Imploranten ane einem, entgegen und wider. Daniel Rebel den Sterumann, Imploraten am andern theil. Auf producirtes unth. Memoriale juncto petito, Wir geruheten, dem Imploranten beÿ beliebig. anzusetzender Straf und confiscation der waar Zu Verbieten ins fürkünfftige bleÿerne büchsen für hießige Burger und Inwohner Zu Verfertigen. Übergebene Exceptiones mit beÿl. sub Lit. A und beÿgefügten bitten Wir geruheten Zu erkennen, daß der Implorant qualitate quâ agit, mit seinem begehren abzuweißen, hingegen der Implorant beÿ der Ihme gegönnten Erlaubnus Vom 1.ten Febr. j. Zu schützen seÿe, ref. exp. Gebettene, bewilligte und beseßene Deputation auch all übriges der Parthen angehörtes Vor und anbringen, ist der Hh. Depp. abgelegten relation nach Erkandt, daß Zwar der Implorant mit seinem begehren abzuweißen, mithin der den 1. Februarii jüngst in favor des Imploraten ertheilte Bescheid beÿzuebehalten, der Implorat aber schuldig seÿn solle, solang er dergleichen bleÿene büchsen Verfertigen wird, E. E. Handwerck der Spengler jahrlich dreÿ gulden beÿzutragen.

Inventaire après décès d’une locataire, Rosine Gurth femme du garde-bois François Kraus. La masse propre aux héritiers s’élève à 22 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 210 livres, le passif de 93 livres.

1790 (14.1.), Not. Übersaal (6 E 41, 660) n° 273
Inventarium über Weiland Fraun Rosinæ Krausin geborener Gurthin, des Ehrbaren Frantz Kraus, Löbl. Stadt geschwornen Hagknechts und schiffischen Handwercks genossen,auch Burgers alhier gewesener Ehegattin Verlaßenschaft auffgerichtet den 14.ten Jänner im Jahr 1790 – nach ihrem den 14. Decembris 1789 erfolgten Absterben hinterlaßen hat. Welches wurde auf Ansuchen erstbenamsten Wittibers, beiständlich Hn Lt Johann Joseph Bitschnau, Procuratoris Vicarii allhier (…) durch die Requirenten und Margaretham Malaisé geborene Deckertin, weil. Stephan Malaisé des gewesenen tabacbereiters und burgers alhier Wb. des Wbs haushälterin (…) So geschehen alhier Zu Straßburg in einer in der Krautenau ohnfern dem Gaulstaden gelegenen H. Joh. Daniel Riebel, dem Schiffmann zuständigen behausung N° 129, auf Donnerstag den 14. Januarii 1790.
Die Verstorbene hat zufolg ihres hernach eingetragenenen mündlich ausgesprochenen Testaments zu Erben hinterlassen, 1° Jungfrau Christinam Barbaram Zimmerin, so majorennis und nebst nachbenambsten ihrem bruder und beistand dieser Inventur beigewohnet hat, 2° H. Frantz Jakob Zimmer, den ledigen Ciseleur et Graveur alhier, so 24 ¼ Jahr alt und ohnbevögtiget ist. Beede Hn Johann Jakob Zimmer, des Rechemeisters und hiesigen Burgers mit Frau Maria Christina gebohrner Larose ehelich erzeugte Kinder und Erben jedes Zur Hälfte

Bericht. der Wittwer declarirte auf mein des Notarii Befragen daß er mit seiner verstorbenen Ehefrau keine Eheberedung auffgerichtet, kein Theil außer der Kleidung und dem weisen Gezeugen an den Leib gebürtig etwas in die Ehe gebracht noch während derselben ererbt habe (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Erben unverändertes Vermoegen, Sa. K
kleidung 22 lb
Diesemnach wird die theilbare Massa verzeichnet, Sa. Hausraths 90, Sa. Silber Geschmeids 1, Sa. goldenen Rings 12 ß, Sa. Schulden 25, Summa summarum 117 llb – Schulden 210 lb, Passiv onus 93 – Passiv onus anstatt der Stall: Summe 70 lb
Copia Testamenti – Cejourd’hui 16° Aout 1776 a huit heures du matin (…) fut présente Rosine née Gurth femme de François Krus, forestier de la ville de Strasbourg y demeurant, saine d’Esprit, jugement et entendement, meme de corps (…) 2° La Testatrice donne en legue audit François Krus son mary l’usufruit et la jouissance à vie de generalement tout ce qu’elle delaissera (…) 3. La testatrice institue pour ses héritiers universels ses petits neveux fils et fille de Christine Neli niece de la testatrice – Lacombe Notaire royal

Natif de Wesel en Prusse et veuf de Susanne Schmutz, le caissier Michel Hammer épouse en 1797 Salomé Riebel : contrat de mariage, célébration

1797 (6 germinal 5), Strasbourg 1 (13), Not. Lacombe n° 12
Contrat de mariage – Michel Hammer, Caissier chez le payeur général du Département du Bas Rhin natif de Griesheim près Bischwiller
Salome Riebel, fille majeure de Jean Daniel Riebel capitaine des Pontonniers & Catherine Marguerite Kuntz
les père et mère de la future épouse assurent a cette derniere et à son mary la Jouissance de tout le second étage de leur Maison sise en cette ville Rue de la Krutenau N° 129
Enregistrement, acp 50 f° 14 du 16 ger. 5 (revenu industriel 1380 livres)

Mariage, Strasbourg (n° 397)
Cejourd’hui 14 Floréal l’an cinq de la République françoise une et indivisible (…) d’une part Jean Michel Hammer agé de 37 ans, caissier du payeur général du département du bas-rhin, domicilié en cette commune depuis trois ans, natif de Wesel en Prusse, fils de feu Jean Michel Hammer, pensionnaire de l’état et de feüe Marie Madeleine Dielfurt, Veuf de Susanne Schmutz, de l’autre part Marie Salomée Riebel, agée de 27 ans née et domiciliée en cette commune, fille de Jean Daniel Riebel, capitaine des pontonniers du Rhin, et de Catherine Marguerite Cuntz (…) l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 31 may 1759 (…) de la future portant qu’elle est née le 30 juillet 1769 (signé) Hammer, Marie Salomé Riebel (i 4)

Catherine Marguerite Kuntz cède ses droits à son gendre Jean Michel Hammer et à sa fille Marie Salomé Riebel

1802 (6 frimaire 11), Strasbourg 1 (24), Not. Lacombe n° 3180
Cession – Catherine Marguerite Kuntz veuve de Jean Daniel Riebel, Chef de bataillon des Pontonniers d’une part et
Jean Michel Hammer caissier du Cit. Blanchot payeur de la 5° Division militaire et Marie Salomé Riebel
qu’apres le decès de feu le Sr Riebel il n’a pas été fait d’inventaire de sa succession ni de la communauté lesquelles ils déclarent consister 1. en un mobilier dont le produit a été de 676 francs suivant vente reçue Übersaal le 16 thermidor 10,
En une maison sise en cette ville au quartier de la Krautenau N° 129, estimée 6000 fr sur laquelle il est dû 6300 francs
enfin les prétentions resultant de différents jugements environ 4000 francs
la veuve renonce en faveur de sa fille et son gendre au tiers qui lui appartient dans une maison de la succession du défunt pour 6000 fr
Enregistrement, acp 86 f° 54 du 9 frimaire 11

Jean Michel Hammer et Marie Salomé Riebel vendent la maison moyennant 10 000 francs au tourneur Jean Jacques Kieffer et à Catherine Dorothée Ensfelder

1811 (2.7.), Strasbourg 3 (59), Not. Übersaal n° 5848, 2856
Jean Michel Hammer caissier chés le payeur de la cinquième Division militaire et Marie Salomé Riebel
à Jean Jacques Kieffer, tourneur, et Catherine Dorothée Ensfelder
une maison avec petite cour, jardinet, pompe, tous droits, appartenances et dépendances située en cette ville au fauxbourg de la Krautenau quai des chevaux n° 129 d’un côté le Sr Schéegans boucher, d’autre Baltzer bâtelier – Propriété constatée par une vente passée à la Chambre des Contrats le 1 octobre 1761 et cession devant le soussigné notaire le 29 septembre 1786, obtenu à la liquidation et partage de la succession de Marie Madeleine Zabern veuve de Jean Georges Hügel, bâtelier, qui était femme en premier mariage de Jean Daniel Riebel, charpentier de bateau, grand mère de ladite De Hammerer née Riebel covenderesse et mère du père de lad De Hammer – moyennant 10.000 francs
Enregistrement, acp 117 F° 111 du 3.7.

Fils de batelier, Jean Jacques Kieffer épouse en 1803 Catherine Dorothée Ensfelder, fille de boulanger
1803 (2 thermidor 11), Strasbourg 3 (39), Not. Übersaal n° 2019
Eheberedung – erschienen der Bürger Johann Jakob Kieffer, ledige großjährige dreher, des Bürgers Johann Georg Kieffer, Schiffmanns alhier mit Frau Susanna Salome geborener Ochs ehelich erzeugter Sohn, als Brautigam, an einem
und Jungfrau Catharina Dorothea Ensfelder, des weiland Burgers Georg Christian Ensfelder, gewesenen Beckers dahier mit Frau Maria Margaretha gebohrner Weber, ehelich erzeugte tochter, beiständlich des Bürgers Johann Wehrlen ebenmäßigen bürgers alhier ihres Stiefvaters, als Braut an den andern Theil
So geschehen alhier Zu Straßburg (…) den 2. Thermidor Nachmittag in dem eilfften Jahr der einen und unzertrennlichen Francken: Republick [unterzeichnet] Johann Jacob Kieffer, Katharinaa Dorothea Ensfelder
Enregistrement, acp 88 F° 115 du 3 therm. 11

La locataire Marguerite Salomé Ensfelder veuve du sellier Jean Daniel Scholl meurt en 1826 sans enfant en délaissant des héritiers collatéraux.

1826 (14.11.), Strasbourg 3 (75), Me Schreider n° 3072
Inventaire de la succession de Marguerite Salomé Ensfelder veuve de Jean Daniel Scholl, sellier, décédée le 25 septembre dernier. Dénomination des enfants et des héritiers ses trois frères germains, A. Jean Daniel Ensfelder, vivant notaire représenté par ses trois fils 1. Jean Daniel Ensfelder, adjoint à la mairie décédé représenté par ses enfants au nombre de trois savoir a) Louise Frédérique Ensfelder épouse de Louis Chrétien Reuss, négociant, b) Pauline Ensfelder épouse de Mathias Reinhard, docteur et professeur en théologie, c) Emilie Ensfelder, vivant de son revenu, 2. Philippe Louis Ensfelder, secrétaire de la mairie, décédé, représenté par a) Louis Ensfelder, négociant état de présent en Amérique, pour lequel est présent son frère Gustave Adolphe, employé à la mairie, b) Gustave Adolphe Ensfelder prédénommé, c) Emélie Adélaïde Ensfelder épouse de Jean Martin Auguste Goupil, docteur en médecine, d) Augustine Julie Ensfelder vivant de son revenu, e) Sophie Frédérique, f) Pauline Stephanie ces deux dernières mineures représentées par leur mère Sophie Frédérique Stribeck, 3. François Ensfelder, marchand de fer représenté pae ses enfants a) François Auguste Ensfelder, négociant pour lequel est présent Chrétien Frédéric Stribeck, négociant son mandataire, b) Charles Alphonse, c) Sophie Amélie vivant de son revenu
B. Jean Frédéric Ensfelder, boulanger représenté par son fils unique Jean Ensfelder, boulanger, héritiers pour un tiers
C. Chrétien Ensfelder, boulanger, représenté par sa fille unique 1. Dorothée Ensfelder épouse de Jean Jacques Kieffer tourneur, héritière pour un tiers – Testament olographe du 26 septembre dernier déposé au rang des minutes de Me Hatt le 16 juin précédent, enreg. 20 octobre
dans une maison quai aux Chevaux n° 129
mobilier 159 fr, créances 9484 fr, passif 197 fr
Enregistrement, acp 181 F° 68 du 22.11.

Jean Jacques Kieffer meurt le 3 janvier 1852 en délaissant trois fils. Sa veuve Catherine Dorothée Ensfelder et ses enfants cèdent la maison au marchand de bois André Kieffer et à Sophie Bernhardt

1856 (7.3.), Strasbourg 3 (99), Not. Burtz n° 3965
Ont comparu D° Catherine Dorothée Ensfelder veuve Jean Jacques Kieffer, tourneur, M. Frédéric Auguste Kieffer, économe de l’hôpital civil et D° Julie Guillaumette Bernhard son épouse qu’il autorise et M. Chrétien Geoffroi Kieffer, relieur, et D° Sophie Piton son épouse qu’il autorise également, demeurant tous à Strasbourg, lesquels ont par les présentes vendu
à M. André Kieffer, marchand de bois et à D° Sophie Bernhardt son épouse qu’il autorise demeurant aussi en son nom à Strasbourg à ce présents et acceptant
Une maison avec petite cour, petit jardinn pompe, droits et dépendances située à Strasbourg quai aux Chevaux dans la Krutenau N° 129 tenant d’un côté à M. Boeswillwald, de l’autre et derrière aux acquéreurs eux mêmes et devant au quai aux chevaux. Etablissement de la propriété. Les vendeurs établissent la propriété de laditte maison de la manière suivante. Elle dépendait de la communauté qui avait existé entre la D° Kieffer covenderesse et son mari défunt aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Übersaal notaire à Strasbourg le 2 thermidor en XI et elle leur a été vendue par le S. Jean Michel Hammer caissier du payeur et D° Marie Salomé Reibel son épouse demeurant à Strasbourg pour le prix de 10.000 francs en vertu d’in contrat reçu par le même notaire le juillet 1811. (…) Feu le Sr Kieffer père est décédé à Strasbourg le 3 janvier 1852 sans qu’il ait été passé d’inventaire après son décès, mais comme cela est à la parfaite connaissance des acquéreurs et que le constate aussi la déclaration de la succession faite au bureau de l’enregistrement de Strasbourg le 12 juillet suivant, il a laissé pour ses seuls héritiers ses trois enfants nés de son mariage M. Frédéric Auguste Kieffer et Chrétien Geoffroi Kieffer covendeurs et M. Jacques Kieffer tourneur à Strasbourg, tous majeurs et d’accord avec leur mère, ces héritiers sont restés dans une sorte d’indivision avec elle, seulement la mère a fait le prelèvement de la maison présentement vendue pour se remplir de ses reprises, ce fait est également constaté par la déclaration de succession précitée et en concourant à la présente vente MM Kieffer ne font que confirmer pour rendre la transmission de l’immeuble au profit des nouveaux acquéreurs entièrement irrévocable, paisible et à l’abri de toute contestation ultérieure. Quant au S. Jacques Kieffer fils, il est décédé le 3 août de l’année dernière laissant Mad° sa mère et ses deux frères pour ses seuls et uniques héritiers, ce qui est également à la parfaite connaissance des acquéreurs – Prix, 15.000 francs Pour plus grande sureté les acquéreurs affectent et hypothèquent encore spécialement Une maison avec tous bâtiments aisances fond droits et dépendances située à Strasbourg quai aux chevaux N° 130 tenant d’un côté à la maison Cidessus vendue, de l’autre (…)
acp 448 (3 Q 30 163) f° 54-v du 11.3.

Fils de marchand de bois, André Kieffer épouse en 1832 Sophie Bernhardt, fille de tisserand
1832 (2.12.), Strasbourg 2 (74), Me Weigel n° 7839
Contrat de mariage – André Kieffer, célibataire marchand de bois, fils de Jean André Kieffer, marchand bois, et de feu Christine Marguerite Langer
Sophie Bernhardt, âgée de 22 ans, fille de Jean Daniel Bernhardt, tisserand, et de Sara Greiner
Enregistrement, acp 214 F° 69 du 12.12. – communauté d’acquets partageable par moitié

Marie Sophie Bernhard meurt en 1869 en délaissant trois fils.

1869 (6.12.), M° Holtzapffel
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre André Kieffer, marchand de bois à Strasbourg, et Marie Sophie Bernhard sa femme et de la succession de ladite D° Bernhard, décédée le 19 juin 1869.
A la requête du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Weigel le 2 décembre 1832 et comme père et tuteur de Frédéric Charles Kieffer, 2) André Gustave Kieffer, marchand de bois à Strasbourg, 3. Charles Auguste Kieffer, marchand de bois à Strasbourg

acp 588 (3 Q 30 303) f° 78-v du 14.12. (succession déclarée le 14 Xbre 1869) Communauté. maison estimé 7706, quatre bateaux 1630, marchandises 16.045, créances 98.332, argent 1851
une maison quai des Chevaux N° 1
Une maison Krutenau n° 39
Une maison Krutenau n° 37
Une maison Krutenau n° 58
Une maison à Souffelweyersheim
reprises 16.924. Passif de la communauté 143.011, passif de la succession 500, garde robe 850 – Diverses parties d’immeubles
(vacations des 6, 7, 8, 9, 10 et 11 décembre)

André Kieffer fait donation de ses biens à ses trois fils marchand, Gustave, Auguste et Frédéric Charles.

1886 (3.4.), Strasbourg 8 (132). M° Gustave Edouard Loew subst. par Pierron
Sind erschienen I. Herr Andreas Kieffer, Vater, holzhändler wohnend in Strassburg einerseits &
II. die herren Gustave Kieffer, Auguste Kieffer & Frédéric Charles Kieffer, Kaufleute wohnend in Strassburg anderseits, Dieselbe bringen vor der unter folgenden Theilung & elterlichen Theilung vor was folgt.
Vorbericht. Herr Andreas Kieffer ehelichte sich im Jahr 1832 mit fräulein Sophie Bernhard, nach dem er mit seiner Braut vor dem damaligen Notar Weigel in Straßburg an 2. Dezember 1832 einen Ehevertrag geschlossen hatte, dessen einzige hier noch in Betracht kommenden Bedingungen sind Einführung der nach hälften theilbaren Errungenschafts gemeinschaft & Schenkung zugunsten des Überlebenden Gatten für den Fall vorhandenseins von Kindern, von dem lebenslänglichen Nutzgenuß an dem halben Nachlassvermögen des vorerststerbenden.
Frau Kieffer starb zu Strassburg am 19. Juni 1869 & hinterließ als einzige gleichheitliche Erben ihre drei Kinder aus der Ehe mit ihrem Gatten, nämlich die obigen herr Gustav, Auguste, Frédéric Charles Kieffer. Inventar über Gemeinschafft & Nachlass fand am 16. Dezember 1869 durch Notar Holtzapffel in Straßburg statt. Seit dem Tode von Frau Kieffer ist das sämmtliche damals vorhandene Vermögen, sowohl das Gemeinschaffts- als das Nachlass Vermögen, zwischen herrn Kieffer Vater & seinen drei Söhnen ungetheilt belassen worden. Während dieser Ungetheiltheit hat sich der bewegliche Vermögensbestand ganz verändert, so daß das damals vorhenden geweste bewegliche Vermögen nun in dem heute vorhandenen ganz begriffen ist, ohne daß es ausgeschieden werden kann.

Schenkung. Dies vorausgeschickt, übergibt hiermit herr Andreas Kieffer, Vater, seinen drei Kindern & einzigen muthmaßlichen Erben, den obige herrn Gustave, Auguste & Frédéric Charles Kieffer, welche mitanweisend sind & dies annehmen, als Schenkung im Wege der elterlichen Theilung, zufolge Artikel 1075 & 1076 des bürgerlichen Gesetzbuches, Sein gesammtes beweglich und unbewegliches Vermögen, das hiernach beschrieben wird. (…)
Theilungsmasse. Activ-Masse. I. Liegenschaften
1. Ein Anwesen zu Straßburg, Krautenaustrasse N° 37 & 39 & Züricherstrasse N° 47 bestehend in zwei Wohnhäuser mot Bodengeschoß & einem Stockwerk, Remise, Stallungen, großen & kleinen Schuppen, holztpaltz, Rechten & Zugehörden im Kataster stehend unter Nr 887, 888, 889 der Sektion O mit 1977 Quadrat Meter. Geschätzt durch die Parteien, unter Beziehung des herrn Ernest Wachter, Beamten in Straßburg wohnend als Sachverständigen, auf 73.200 Mark.
Eigenthumsnachweis. Dieser Anwesen gehört Zur Gütergemeinschaft Ehegatten Kieffer-Bernhard & wurde während dieser Gütergemeinschaft zu drei verschiedenen Malen gekauft wie folgt
1) Ein haus mit Hof, Gärtchen & Zugehörd damals Gaulstaden N° 129 wurde erkauft von der Wittwe & den Erben von Jean Jacques Kieffer, Drechsler in Straßburg, um 15.000 laut Vertrags vor Notar Burtz in Straßburg vom 7. März 1856 überschrieben am hiesigen Hypothekenamte den 17. deselben Monats Band 633 N° 159. Die Ehegatten Jean Jacques Kieffer hatten es gekauft von den Ehegatten Jean Michel Hammer & Marie Salomé Riebel in Strassburg, laut Vertrags vor Notar Uebersaal in Strassburg vom 2. Juli 1811.
2) Ein haus mit Seitengebäuden damals Gaulstaden N° 131 wurde erworben zufolge Versteigerungs protokoll des Notars Rencker in Strassburg vom 10. Juni 1835, überschrieben den 20. desselben monats Band 395 Nr 32, von der Liquidations Kommission der verlassenen Massen von den Ehegatten Jean André Kieffer & Sibille Scherf & von Jean Frédéric Kieffer alle in Straßburg
3) Ein als Werkstatt dienender Schuppen wurde zugleich mit dem Anwesen Artikel 4 gekauft von den Erben von Seraphin Wandhammer in Straßburg, zufolge Protokoll des Notars Noetinger in Straßburg vom 27. Juni 1855, überschrieben am hiesigen Hypothekenamte den 23. Juli darauf Band 609 Nr 34. Herr Wandhammer hatte denselben geschenkt erhalten von seinen Eltern, den Ehegatten Frantz Anton Wandhammer & Barbara Feurabend in Straßburg, zufolge Ehevertrags vor Notar Noetinger vom 26. Juli 1843, überschrieben dn 23. Oktober darauf Band 407 Nr 66.
2. Ein Haus mit Erdgeschoß & zwei Stockwerken, gelegen zu Straßburg, Züricherstraße N° 49, mit nebengebäuden, Rechten und Zugehörden, geschätzt 32.800 Mark. (…)
3. Ein Haus mit Bodengeschoß & zwei Stockwerken, Stallung, Remise, Schuppen & Holzplatz, Rechten & Zugehörden, gelegen zu Straßburg, Züricherstraße N° 51 (…)
4. Ein Haus mit Bodengeschoß & einem Stockwerk nebst Hof, Nebengebäude, Schuppen als Magazin dienend, Rechten & Zugehörden, gelegen zu Straßburg, Krutenau N° 58 geschätzt 16.000 Mark. Eigenthumsnachweis, dieses haus wurde zugleich mit dem Schuppen Nr 3 von Artikel eins & laut derselben Urkunde gekauft.
5. Ein Lagerplatz zu ungefähr 2187 Quadratmeter fläche innerhalb der neuen Stadtumwallung Strassburgs, am linken Illufer, Müllenheimerstaden, im Kataster stehend unter Nr 370, 372, 373 bis 376 der Sektion C (…)
6. Ein Haus mit Scheune, Stallungen, Hof, Garten, Rechten & Zugehörden zu etwa 66 Aren Fläche, gelegen zu Ruprechtsau, Bann Straßburg, Blau Quartier N° 3 nun Karpfenweg N° 3, im Kataster stehend unter Nr 2556, 2556 bis, 2557 der Sektion D (…)
7. Sektion H von 1010.p, 1011.p & 1012.p Zehn Acker bann Hochfelden, im Wald auf Loh (…)
II. Kassenbestand, 1800 Mark
III. Waaren auswärts.Bahnhof in Hausach. 133 Steer Forlen (…) 10.436 Mark
IV. Waaren auf Lager 130.149
V. Mobilien 4000
VI. Betriebseinrichtung 22.594
VII. Verschiedene Schuldner
(insgesamt) 299.111, daran trifft auf einen jeden der drei Söhne Kieffer das drittel 99.703
Zutheilungen.
Verzeichnus der Waaren, Betriebseinrichtung und Mobiliargegenstände (…)
acp 775 (3 Q 30 490) f° 79-v du 12.4.

Acte de notoriété
1888 (18.4.), Ritleng le jeune
Offenkunde über das Ableben des dahier am 15. ds. Mts. gestorbenen ehemaligen Kaufmanns Andreas Kieffer.
acp 799 (3 Q 30 514) f° 95-v n° 295 du 19.4. Mossler für Ritleng jun.

La maison revient à Gustave André Kieffer qui meurt en 1917. Il avait épousé Marguerite Dreher, originaire de Rothbach près de Bouxwiller

Décès, Strasbourg (n° 2217)
Strassburg am 13. August 1917. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute (…) der Kaufmann Gustave Kieffer, wohnhaft in Straßburg, Züricherstrasse 47, und zeigte an, daß der Holzhändler Andreas Gustav Kieffer, Wittwer von Margareta geborner Dreher, 74 Jahr 1 ½ Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft in Straßburg Züricherstrasse 47, geboren zu Straßburg, Ehemann von Magdalena gebornen Boltz, Sohn der verstorbenen Eheleuhe Andreas Kieffer, Holzhändler, und Sophie gebohrner Bernhard, beide zuletzt in Straßburg wohnhaft, zu Strassburg Züricherstrasse 47, am 12. August des Jahres 1917 Nachmittags um 5 Uhr verstorben sei (i 132)

Décès, Strasbourg (n° 710)
Strassburg am 16. März 1912. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute (…) der Holzhändler Andreas Gustav Kieffer, wohnhaft in Straßburg, Züricherstrasse 47, und zeigte an, daß seine Ehefrau Margareta Kieffer geborne Dreher, 69 Jahr 8 Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft in Straßburg geboren zu Rothbach (Unter-Elsaß), Tochter der verstorbenen Eheleuhe Mathias Dreher, Schneider, und Margareta geborner Engel, beide zuletzt in Rothbach wohnhaft, zu Strassburg am 25. März des Jahres 1912 nachmittags um 9 dreiviertel Uhr verstorben sei (i 171)

vv



15, rue du Faubourg de Saverne


Rue du Faubourg de Saverne n° 15 – I 19 (Blondel), P 18 puis section 54 parcelle 25 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Pancrace Wurm (1859-1861), démoli en 1900
Maître d’ouvrage, Samuel Rubin, commerçant – Maître d’œuvre, David Falk, architecte (1901)


Façade (mars 2015)
Ange sous le balcon central (
Haus zum Engel genannt, maison dite à l’Ange) – Escalier intérieur Art Nouveau (photographies Roland Burckel)

Le sol de la maison sise au Marais (im Bruch) est soumis à un loyer communal depuis le XVII° siècle. Tous les propriétaires sont des jardiniers jusqu’au début du XIX° siècle. Loup Huck rachète en 1613 les parts que ses frères et sœurs possèdent dans l’immeuble sis aux Maisons Neuves (in der neuen Zeil). Les Préposés au bâtiment l’autorisent en 1623 à poser cent pièces de bois de construction devant sa maison ; il est probable qu’il ait alors reconstruit la maison en partie ou en entier. Les Conseillers et les Vingt-et-Un n’autorisent pas le tuteur des enfants d’André Mœtschel et de Catherine Huck à la vendre au prévôt de Gougenheim Jean Klein. Sur le plan-relief de 1727, la maison est à droite de celle à l’angle, après le mur de clôture percé d’une porte qui donne accès à la cour. La façade comprend une porte, absente des dessins de 1830. La valeur minimale est de 450 livres tout au long du siècle.


Plan-relief de 1725 (Musée historique). Faubourg de Saverne en bas, et rue Kuhn sur la gauche

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830 mis à jour en 1860, îlot 16 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) et le plan des Ponts-et-Chaussées (1828) signalent un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (a), précédée d’un mur de clôture. Le rez-de-chaussée et l’étage ont chacun quatre fenêtres. La cour A en représente la façade sud (3-4) et ouest (4-5). Le bâtiment (1-2) à simple rez-de-chaussée se trouve au fond de la cour, le bâtiment bas (1-8-7) occupe la face est de la cour à l’arrière du mur d’entrée. Les élévations mises à jour en 1860 montrent le nouveau bâtiment construit par Pancrace Wurm : porte cochère suivie de cinq fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à sept fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n°7 (1784-1857) puis le n° 15.


Cour A – Plan des Ponts et Chaussées, 1828 (ADBR, cote 785 W 6)

Originaire de Griesheim-sur-Souffel, Pancrace Wurm devient aubergiste à Strasbourg en 1823. Il achète l’année suivante la maison qu’il exploite sous l’enseigne de l’Ange, en reprenant une ancienne dénomination : la boulangerie voisine à l’angle de la rue Kuhn (actuel 13, Faubourg de Saverne) est dite à l’Ange (Beckenhaus zum Engel genannt) en 1692. Abraham Jacques Euler (propriétaire de l’actuel n° 13) accorde en 1853 à Pancrace Wurm à titre de simple tolérance le droit d’ouvrir des jours dans la partie de maison faisant saillie vers la sienne. Pancrace Wurm reconstruit la maison en 1859 et en 1861 : le revenu annuel passe de 270 à 300 puis à 382 francs. Le café à l’Ange qu’il loue dans les années 1870 comprend une grande salle et quatre pièces dont une à côté de la scène du théâtre. Joseph Müller transfère en 1901 le droit d’auberge au 39, rue de Cronenbourg.
Le commerçant Samuel Rubin charge en mai 1900 l’architecte David Falk de construire un entrepôt en béton armé à la place de l’écurie et de la remise puis un nouveau bâtiment donnant sur la rue. Le maire accorde en décembre 1900 l’autorisation de construire un bâtiment à usage d’habitation et de commerce. L’entrepreneur Paul Brion démolit les anciens bâtiments en janvier 1901. Le gros œuvre est terminé en juin 1901. D’après le rapport établi en 1981, la parcelle comprend un bâtiment sur rue à sous-sol, rez-de-chaussée et trois étages, une cour intérieure à laquelle donne accès un passage à porte cochère, un bâtiment sur cour à sous-sol, rez-de-chaussée et deux étages. Le sous-sol s’étend sous la cour couverte d’une toiture translucide. Les murs sont en maçonnerie, les piliers et les planchers en béton armé. Les bâtiments sont occupés par divers ateliers et manufactures jusqu’au début des années 1970.
Trois mascarons de remploi se trouvent l’un sur la façade postérieure de la maison, les deux autres sur un ancien atelier au fond de la cour (voir le Répertoire des mascarons de Brigitte Parent). Les façades, la toiture et l’escalier principal intérieur du bâtiment sur rue sont inscrits sur la liste des monuments historiques par arrêté du 25 février 2000.


Elévation et plan du rez-de-chaussée (1900, David Falk, dossier de la Police du Bâtiment). La façade effectivement construite diffère du dessin
Mascaron dans la cour (Junon, allégorie de l’air)

mars 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1604 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Nicolas Huck, jardinier, et (v. 1560) Aurélie Œrtel – luthériens
1613 h Loup Huck, jardinier, et (1608) Catherine Moll – luthériens
1660* h André Mœtschel, jardinier, et (1640) Catherine Huck puis (1676) Marie von Trudersheim, d’abord (1647) femme du journalier Jean Huck – luthériens
1685 v Martin Marler, jardinier, et (1660) Aurélie Huck, d’abord (1638) femme du jardinier Laurent Wunderer – luthériens
1685 h David Wunderer fils de Laurent, jardinier, et (1682) Marie Reibel – luthériens
1735 h Michel Geyer, jardinier, et (1726) Marguerite Wunderer – luthériens
1768 v Michel Geyer, jardinier, et (1756) Marie Salomé Nortz – luthériens
1818 v Daniel Wunderer, jardinier, et (1817) Catherine Barbe Bohnert
1824 v Jean Michel Imhoff, farinier, et (1817) Anne Barbe Dick
1824 v Pancrace Wurm, aubergiste, et (1823) Madeleine Klein
h Marie Mélanie Wurm et (1848) Jacques Philippe Kœnig, vétérinaire, puis (1871) Antoine Lux, capitaine en retraite
1900* v Samuel Rubin, commerçant, et (1876) Lucie Berr
1947* h Georges Rubin, rentier à Cannes, et copropriétaires
1951* Epstein Michel, gérant de société

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1685, 450 livres en 1721, 1738 et 1753 (estimation reprise en 1763 et en 1775)

(1765, Liste Blondel) I 19, Michel Geiger fils
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Michel Geÿer, 7 toises, 1 pied et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 18, Wurm, Pancrace, aubergiste – maison, sol, cour, bâtiment – 4,9

Locations

1850, Adolphe François Joseph Christophe, employé des douanes, et (1842) Louise Porcienne Schwartz
1852, (café à l’Ange) Antoine Streicher, aubergiste, et Thérèse Birnberger
1873, (café à l’Ange) Corneille Voss
1873, (café à l’Ange) Sébastien Berner
1876, (café à l’Ange) Eugène Irr et Therese Zitvogel
1876, (café à l’Ange) Guillaume Jung et Rose Jæger
1877, (café à l’Ange) Jean Gross, fabricant de billards
1878, Caroline Osswald veuve de Jules Nesberschnee et Georges Osswald, commerçant, et Sophie Strohl

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux (VII 1446, Zinßbuch D) f° 227
Le jardinier Loup Huck doit une livre pour le sol d’une maison dans le Marais. Le contribuable est ensuite Nicolas Huck. Loup Huck paie 2 livres 2 sols le 3 avril 1627 (date de révision)

Item j lb gibt Hugken Wolff der garttner von Einer hoffstatt Im bruch
Jetzo hucken Claus gartner
(rub.) Jetz Wolff hugk 2 lb ij* ß 3° April 627
Neÿ 369.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 437
La veuve du jardinier Nicolas Huck doit 3 sols pour le fumier posé sur le communal

Ane der Newen Zeÿlen von Cronenburger vnz an daß Speirthor Hinein.
Claus Huckhen Des Garttners Wittwe hatt Vor Ihrem Hauß auch das Allmendt mit mist verschlag., Bessert darfür, iij ß d

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 369-v
Le loyer autrefois inscrit au folio 227 du registre D est dû par la veuve de Loup Huck puis André Mœtschel

Jetzt Andres Mötschel
Wolf Hucken Wittib, Soll gemeiner Statt, Von der hofstatt in der newen Zeülen, Jahrs vf Martini 2 lb d
Alt. d. f. 227
New fol. 311

(Quittungen 1653-1667)
1669 empf. von andres Mötschel
1671, 1672

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 311-v
Report au registre suivant. Le loyer passe ensuite au folio 575 du même registre, au nom de Marlen

Andres Mötschel, G. V. W. Soll Von der Hoffstatt in der Newen Zeilen, vff Martini, 2 lb
St. Zinßb. p. 369
ietzt Diebold Schäffer Junior
(Extat 1672)

(Quittungen 1673, 1675)
ist hieunden pag. 575. vff Marlen eingetragen

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 575-v
Report au nom de Martin Marlen. Les contribuables suivants sont David Wunderer fils de Laurent puis Michel Geyer fils de Michel

(Neu Zb Fol. 38)
Martin Marlen, Soll vom Allmend platz, jenseit der Schindbrucken wochentlich am freÿtag darauff feil Zuhaben, Jahrs vff Michaelis vnd A° 1673. primo, 7 ß 6 d
Protocoll 1673. p.

Er soll ferner von der Hoffstatt in der Newen Zeilen Jahrs vff Martini so hievornen p. 311. Andres Mötschel Zugestanden
Zinßb. p. 369.

76. den 21. Octobr. 1676. Zalt er vom 2. posten p. 75 et 76. 4. lb
77. den 17. Novembr. 1677. Zalh p. 1677. von der letzt. post 2. lb
bericht dabeÿ daß bereits 2. Jahr Diebold Reübel Jun. den obersten platz geneüßt und inhat, so Ihne auch Zugeschrieb. hieob. p. 574.
(Quittungen 1680-1741)

Jetzt David Wunderer Lorentz. Sohn
Jetzt Michel geiger, Michels Sohn

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 38
Même loyer, dû par Michel Geyer puis sa veuve

alzb. 575-b
Michel Geÿer, Michells Sohn [Wittib], Soll von der Hoffstatt in der Neuen Zeilen Jahrs auff Martini (id est 11. Nov.) 1 lb
[in margine :] 21. Brumaire
(Quittungen 1740- an 10)
f. 34

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
Les Préposés au bâtiment autorisent le jardinier Loup Huck à poser cent pièces de bois de construction devant sa maison aux Maisons neuves à condition qu’il soit toujours possible de parvenir au puits

(f° 248-v) Sambstag dn 30. Augusti 1623. – Bawholtz erlaubt zulegen
Wolff Huck der Garttner pitt Ihme Zuuergonnen 100 Stuckh Bawholtz vor sein hauß vnder wagnern Ahn die Neüwe Zeilen zulegen, Ist willfahrt, doch Also Zulegen, das mann Allerseits Zum bronnen darbeÿ kommen mag.

1784 Préposés au bâtiment (VII 1421)
Les préposés autorisent le maçon Walther agissant au nom de la veuve du jardinier Michel Geyer à ravaler et à peindre la maison rue de Cronenbourg

(f° 176-v) Dienstags den 5. Octobris 1784 – Weil. Joh: Michel Geier Gartners Wittib
Mr Walther, der Maurer, nôe Weiland Joh: Michael Geier, des Gartners Wittib, bittet Zu erlauben dero Behausung in der Kronenburgerstraas gelegen, verwerfen und anstreichen Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Saverne

veuve Geyer
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Ponts et Chaussées

Ponts et Chaussées. Route départementale n° 1 de Saverne à Strasbourg (785 W 6)
N° 7. Auberge à l’Ange. Maison toute en bois en mauvais état et vieille un étage – mur et Porte cochère vieille

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 2 case 4
L’article est biffé pour corriger une interversion

Oppermann Jean Régnard [biffé]
Wurm Pancrace, aubergiste faubourg de Saverne 7

[biffé] P 363, sol, Maison Bat & Jardin, faub.de Saverne 7
Contenance : 24,70
Revenu total : 624,84 (612 et 12,84)
Folio de provenance :
Folio de destination : 29 [Faubourg national 6-7]
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2
portes et fenêtres ordinaires : 178
fenêtres du 3° et au-dessus : 53

P 18, sol, Maison Bat & Jardin, faub.de Saverne 7
Contenance : 4,90
Revenu total 272,55: (270 et 2,55)
Folio de provenance : 25 [Faubourg national 6-7]
Folio de destination :
Année d’entrée :1847
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 194 case 2

Wurm Pancrace, aubergiste

P 18, maison, sol, Faubourg Saverne 15
Contenance : 4,90
Revenu total : 272,55 (270 et 2,55)
Folio de provenance : (2)
Folio de destination : 194, Augm.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1862
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 42
fenêtres du 3° et au-dessus :
1862, Augmentations – Wurm Pancrace f° 194, P 18, maison, revenu 300, augmentation de construction, achevée en 1859, imposable en 1862, imposée en 1862
Diminutions – Wurm Pancrace f° 194, P 18, maison, revenu 270, augmentation de construction terminée en 1859, supp. en 1862, voir les augmentations

P 18, maison, Faubourg Saverne 15
Revenu total : 302,55 (300 et 2,55)
Folio de provenance : 194
Folio de destination : 194
Année d’entrée :1864
Année de sortie : 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 /1
portes et fenêtres ordinaires : 64 / 51
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
1864, Augmentations – Wurm Pancrace f° 194, P 18, maison, revenu 382, augmentation de construction, achevée en 1861, imposable en 1864, imposée en 1864
Diminutions – Wurm Pancrace f° 194, P 18, maison, revenu 300, augmentation de construction terminée en 1861, supp. 1864, voir les augmentations

P 18, maison, Faubourg Saverne 15
Revenu total : 384,55 (382 et 2,55)
Folio de provenance : 194, augm.
Folio de destination :
Année d’entrée :1864
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 /1
portes et fenêtres ordinaires : 64 / 51
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 225 case 2

Wurm Pankratius
1900 Rubin, Samuel, Kaufmann und Ehefrau Lucie geb. Berr in Gg.

P 292, Hofraum, Haus, Kronenburgerstrasse 15
Contenance : 4,90
Revenu total : (382 und 2,55)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 /1
portes et fenêtres ordinaires : 68 / 54
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre allemand, registre 31 p. 244 case 1

Parcelle, section 54, n° 25 – autrefois P 292
Canton : Kronenburgerstrasse Ns N° 15 – Rue du Faubourg de Saverne
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 4,74
Revenu : 7500 – 15.500
Remarques

(Propriétaire), compte 3245
Rubin,Samuel u. Ehefr.
Rubin Samuel veuve née Berr les héritiers
1947 Rubin Georges, rentier à Cannes p. ½ et copropriétaires
1951 Epstein Michel gérant de société

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton I, Rue 30 Rue du fauxbourg de Saverne p. 35

7
Pr. Geyer, Salomé, V° – Jard. f. P.
loc. Hauss, Laurent, portefait – Manant

Registres de population

1816, Registre de population 600 MW 113, p. 476 faubourg Saverne n° 7

P. Geiger née Nortz, Salomé, 1731, Strasbourg, jardiniere, veuve, 24 mars 1818 faub. pierre 46
Geiger Marguerite, 1759, Strasbourg
Geiger Jacques, 1772, Strasbourg
Geiger David, 1769, Strasbourg

Wunderer, Daniel, 1788, Strasbourg, jardinier, m. (auparavant) m. Kageneck n° 7, (entrée) 29 avril 1818, (ensuite) 12 6. 1824 hors porte blanche 8.b
id. née Bohnert Catherine Barbe, 1797, Wasselonne, épouse, (à Str. depuis) mai 1815
id. Barbe, 1817, Strasbourg
id. 9 avril 1830, Strasbourg
Bohnert, Marguerite Salomé, 1801, Wasselonne, servante, (à Str. depuis) 1818, carte de sûreté 5102, idem

Bohnert Catherine, 1796, Wasselonne, servante, (à Str. depuis) 1816, carte de sûreté 5487, (auparavant) m. Kageneck 26, (entrée) 21 mars 1818, (ensuite) 9 avril 1819 marais Kageneck 73
(suite p. 535) i 198

Wurm, Pancrace, 1798, Griesheim, cabaretier, M. (à Str. depuis) 29 9.bre 1823, (auparavant) faubourg de saverne 5, (entrée) 11 Jn 1825
id. née Klein, Madeleine, 1802 Dinsheim, Ep.
id. Auguste, 29 janvier 1824 Strasbourg, fils
id. Georges, 4 avril 1825, id. fils
id. Mélanie, 4 février 1828, id. fille

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kronenburgerstrasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 15
Rubin & Bruder, Kurz.-Handlung. 01
Eppstein Söhne, Tuchhandlung. 1.
Fiedler, Fabrik v. Maschinentreibriemen, Wagen- u. Pferdedecken, Gummiwar. 1.
Israel, Kaufmann. 2.
Feist, Schlossermstr. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 220)

Faubourg de Saverne 15 (dossier I, 1887-1982)

Les voisins (17, rue de Cronenbourg en 1890 et 6, rue Kuhn en 1891) se plaignent d’être incommodés par les cheminées de la maison, plus basses que leur bâtiment. Les cheminées sont rehaussées. Auguste Wild n’obtient pas l’autorisation d’ouvrir deux chambres d’hôtel parce qu’elles ne correspondent pas aux prescriptions. La veuve Votteler est autorisée en 1897 à exploiter une pension dans deux chambres au premier étage du bâtiment sur rue. L’aubergiste à l’Ange Jacques Fürnstein est autorisé à poser une enseigne en 1899. Joseph Müller transfère en 1901 le droit d’auberge au 39, rue de Cronenbourg.
Le commerçant S. Rubin demande en mai 1900 l’autorisation de construire un entrepôt en béton armé sous la direction de l’architecte Falk à la place de l’écurie et de la remise. Le service d’architecture rejette le projet parce que la surface de la cour est inférieure aux prescriptions. L’architecte D. Falk est autorisé en décembre 1900 à construire un bâtiment à usage d’habitation et de commerce sur le terrain de S. Rubin sis 15, rue de Cronenbourg. L’entrepreneur Paul Brion est chargé des travaux. Les anciens bâtiments sont démolis en janvier 1901, les fondations du nouveau bâtiment creusées en mars, le gros œuvre est terminé en juin. L’architecte s’adresse au préfet et au ministère pour déroger au règlement sur les puits de lumière devant les soupiraux. Sa demande rejetée, il avance le soubassement pour ne pas modifier les puits de lumière. D’après le rapport établi en 1981, la parcelle comprend un bâtiment sur rue à sous-sol, rez-de-chaussée et trois étages, une cour intérieure à laquelle donne accès un passage à porte cochère, un bâtiment sur cour à sous-sol, rez-de-chaussée et deux étages. Le sous-sol s’étend sous la cour couverte d’une toiture translucide. Les étages, une partie du rez-de-chaussée et du sous-sol sont occupés par des ateliers et des dépôts de marchandises. Les murs sont en maçonnerie, les piliers et les planchers en béton armé.
Les bâtiments sont occupés par le propriétaire S. Rubin et Frère (cotons), la fabrique de courroies H. C. Seher et Compagnie (1901), la fabrique de vêtements professionnels Léon et Max Weill (1905), les tissus de doublure en gros Victor Rhein (1913). De 1939 à 1946 par le magasin d’électricité en gros J. D. Dittmar, la mercerie et bonneterie en gros (1947). La manufacture de cravates E. et F. Salomon s’y établit en 1960. Le magasin Confection de l’Est y ouvre une succursale (1972-1977) remplacée en 1981 par la société Distratex (Société strasbourgeoise de distribution textiles, centre E. Leclerc) qui transforme les devantures.

Sommaire
  • 1887 (mai) – Le maire demande au propriétaire Antoine Lux de ravaler la façade du bâtiment sis 15, rue de Cronenbourg – Travaux terminés, octobre 1887.
  • 1890 – Albert Ducros, agent général de la compagnie d’assurance The Lion, 7, rue de Cronenbourg, se plaint d’être incommodé par la cheminée de son voisin, aubergiste à l’Ange (Gasthof zum Engel). Les agents municipaux constatent que la cheminée débouche un mètre au-dessous du faîte du n° 17. Ils estiment difficile de rehausser la cheminée et proposent d’entourer l’orifice de la cheminée par un grillage (croquis des bâtiments 15 et 17). Le maire demande à l’aubergiste Schmitt, demeurant 3, rue de Schiltigheim de reconstruire à neuf la cheminée. La nouvelle cheminée dépasse d’un mètre le faîte du voisin.
  • 1891 – Paul Dachsel (secrétaire des postes, demeurant 6, rue Kuhn) écrit au commissaire de police pour se plaindre des fumées provenant de la cheminée qui surmonte la menuiserie au-dessus du bâtiment arrière (écurie à chevaux) de l’auberge à l’Ange, rue de Cronenbourg. Les agents municipaux constatent que la cheminée atteint le troisième étage (croquis). Le menuisier Rauschert devra rehausser la cheminée mais le plaignant sera peut-être encore incommodé par les fumées sans qu’on puisse contraindre le menuisier de rehausser davantage la cheminée assez éloignée du mur.
    La cheminée a été reconstruite selon les prescriptions réglementaires, septembre 1891.
  • 1891 – Le nouvel aubergiste à l’Ange se plaint que les latrines sont en mauvais état. Son prédécesseur Wettstein s’est adressé en vain au sieur Schmitt, mandataire du propriétaire. Les agents constatent que la fosse à droite de la cour est recouverte d’un couvercle en bois et que d’étroits tuyaux en fer-blanc conduisent des latrines du deuxième étage dans la fosse. Le maire demande au sieur Schmitt (demeurant 7, rue du Fort) de poser un couvercle en pierre et des tuyaux de plus grand diamètre, de veiller à la propreté des lieux (croquis). – Travaux terminés, septembre 1891.
  • 1892 – Quatre locataires du 6, rue Kuhn (dont Paul Dachsel ci-dessus) écrivent au commissaire de police pour se plaindre des fumées. Le commissaire transmet au maire qui répond que la cheminée est réglementaire.
  • 1895 – Dossier. Auguste Wild demande l’autorisation d’exploiter des chambres d’hôtel au 15, rue de Cronenbourg. L’agent constate que les trois chambres au deuxième étage du bâtiment latéral ne satisfont pas aux prescriptions du 24 mars 1890. Les pièces ont 2,30 mètres de haut au lieu de 2,80. L’escalier qui y donne accès a 85 centimètres de large, les latrines n’ont pas de chasse d’eau.
  • 1894 – Le maire demande à la propriétaire Mélanie Lux née Wurm, demeurant à Nancy de ravaler la façade du bâtiment sis 15, rue de Cronenbourg – Le mandataire Antoine Schmitt (8, rue du Fort) obtient un an de délai – La façade a été repeinte à l’huile, septembre 1895.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence 4 volets au rez-de-chaussée – Travaux terminés, décembre 1896.
  • 1897 – Dossier. La veuve Votteler demande l’autorisation d’exploiter une pension. L’agent constate que les deux chambres au premier étage du bâtiment sur rue satisfont aux prescriptions du 24 mars 1890, quoique les pièces aient seulement 2,70 mètres de haut au lieu de 2,80. Les aménagements demandés sont terminés, février 1898.
  • 1899 – Jacques Fürnstein demande au commissaire de police de poser une enseigne à son auberge à l’Ange. Le commissaire transmet au maire – Autorisation – L’enseigne est posée, juillet 1899.
    Lors de la perception des droits, l’agent constate que Jacques Fürnstein n’habite plus sur place et qu’il n’y a pas non plus d’enseigne.
  • 1901 – Dossier. Joseph Müller demande l’autorisation de transférer le droit d’auberge au 39, rue de Cronenbourg. La parcelle a 219,89 mètres carrés, la cour 42,57 (supérieur aux 27,48 réglementaires), les latrines seront transportées dans la cour.
  • 1900 (mai) – Le commerçant S. Rubin demande l’autorisation de construire à la place de l’écurie et de la remise un entrepôt en béton armé (système Hennbique) sous la direction de l’architecte Falk (demeurant 12, rue Kuhn). Le maire écrit à l’architecte que les plans ne satisfont pas aux prescriptions (au moins un cinquième du terrain doit rester libre de construction) et n’indiquent pas où se trouvent les latrines de l’auberge exploitée dans le bâtiment avant. – Plan de situation, jeu de plans biffés – Calcul statique signé par Edouard Züblin, agent de la filiale Hennebique pour l’Alsace-Lorraine (31 mai 1900)
    L’architecte déclare que le bâtiment avant sera aussi reconstruit l’année suivante. Le service d’architecture répond que la surface de la cour (31,45 mètres carrés) est toujours insuffisante. Liste de bâtiments dont la cour a été agrandie après reconstruction (41, rue des Grandes Arcades, 29, rue du Vieux-Marché-aux-Vins, Hôtel continental, 43, rue du Jeu-des-Enfants, 6 rue de la Lanterne, 15, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
    L’architecte Falk retire son recours déposé au conseil impérial d’Alsace-Lorraine en août 1900.
    1900 (novembre) – L’architecte Falk transmet de nouveaux plans. Il a remplacé un toit vitré par quatre cours à côté de l’entrepôt de 10 mètres de haut. Le maire objecte que la surface de la cour (60 mètres carrés) est toujours inférieure au cinquième de la surface totale (470 mètres carrés)
    1900 (décembre) – L’architecte D. Falk est autorisé à construire un bâtiment à usage d’habitation et de commerce sur le terrain de S. Rubin sis 15, rue de Cronenbourg
    Suivi des travaux. Les anciens bâtiments sont en cours de démolition (janvier 1901). L’excavation pour le sous-sol a commencé (mars). On construit les murs du sous-sol (avril). Les murs extérieurs du bâtiment arrière sont terminés, ceux du bâtiment avant construits jusqu’au premier étage (mai). On pose les combles (juin). Les plâtriers et les menuisiers aménagent l’intérieur (août). – Dessins (élévation, niveaux, coupe). Calcul statique signé par Falk (15 novembre 1900)
    1901 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que les puits de lumière devant les soupiraux sont 30 centimètres en avant du soubassement au lieu de 20 centimètres. L’architecte demande de déroger au permis de construire en arguant que le soubassement pourrait avancer de 25 centimètres alors qu’il ne le fait que de 10 centimètres. L’architecte déclare attendre la décision du ministère (octobre) puis de la préfecture (kaiserlicher Bezirkspräsidium, décembre 1901). Il déclare en décembre avoir fait une nouvelle demande au ministère.
    1902 (janvier) – Le préfet de Basse-Alsace déclare qu’il n’a pas de raison de déroger au règlement municipal. Le ministère confirme cet avis.
    1902 (février) – L’architecte déclare que le soubassement dépasse de 25 centimètres et qu’il est donc inutile de modifier les puits de lumière.
  • 1900 – Nouvelle construction sur le terrain appartenant à S. Rubin, sis 15, rue de Cronenbourg. La voie publique n’est pas encore occupée (décembre 1900 – mars 1901
    1901 (mars) – L’architecte et entrepreneur Paul Brion (5-7, rue de Rosheim) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant la parcelle du sieur Rubin du 14 mars au 11 juin 1901. – Autorisation – Prolongation d’un mois – La voie publique n’est plus occupée, août.
    Affaire d’occupation illicite de la voie publique portée devant le tribunal.
  • 1901 – La fabrique de courroies H. C. Seher et Compagnie demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (libellé, Conrad Fiedler, technische Artikel. Wagen & Pferdedecken-Fabrik – Conrad Fiedler, fabrique de housses pour voitures et pour chevaux) – Autorisation accordée à Conrad Fiedler, demeurant 45, avenue des Vosges – L’enseigne est posée, mai 1902
  • 1902 – S. Rubin et Frère (cotons) demande l’autorisation de poser un volet roulant – Autorisation
    1902 – H. Hoffmann (17, boulevard de Cronenbourg, aujourd’hui du Président Wilson) demande l’autorisation de poser une marquise mobile en fer et toile – Autorisation – Le store est posé, août.
  • 1905 – Léon et Max Weill (fabrique de vêtements professionnels) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, mai.
  • 1913 – L’association des invalides (Invalidendank) retourne un avis de paiement qui aurait dû être adressé à l’Agence de voyages internationaux (Internationale Reisenüreau) qui occupe le même étage qu’elle.
  • 1913 – Victor Rhein (tissus de doublure en gros) demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Accord
  • 1913 – Le maire demande à Louise Rubin née Bær (1, quai Kleber) de faire ravaler la façade – Le maire accorde un an de délai
    1914 – Les frères Levi, peintres (149, Grand rue) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire. – Travaux terminés, octobre
  • 1915 – Commission des logements militaires. Travaux à faire. Nettoyer le toit vitré, repeindre le puits de lumière et les plafonds de l’entrepôt, rénover la réserve de marchandises dans le bâtiment avant, dans le logement de Victor Rhein au deuxième étage.
  • 1929 – La Police du Bâtiment constate qu’Ernest Platz (cours de langues) a posé sans autorisation une enseigne plate (libellé, Les Cinq langues) – Demande – Autorisation
    1932 – Ernest Platz qui a remplacé l’enseigne par une plus petite demande à la Police du Bâtiment de revoir le montant de la taxe – Nouvelle autorisation
  • 1939 – La société Electro-câble (62, avenue d’Iéna à Paris XVI) déclare retirer le volet roulant de sa devanture – L’armature a été démontée, juillet 1939.
  • 1941- Le peintre en bâtiment Charles Beck (21, boulevard de la Tour blanche) demande l’autorisation de peindre une enseigne pour le commerçant J. D. Dittmar. Le propriétaire est l’administrateur (des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire) – L’inscription est peinte, décembre
    1944 – C. Kuhn (enseignes, agencement de magasins, 8-10, rue Oberlin à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne en fer-blanc pour J. D. Dittmar (électricité en gros) – Maquette – Accord
    1946 – J. D. Dittmar, dépositaire de la société Electro-câble, demande l’autorisation de remplacer l’enseigne en allemand par une nouvelle en français
  • 1947 – Othon Idé (mercerie et bonneterie en gros) demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques – Accord
  • 1960 – La manufacture de cravates E. et F. Salomon demande l’autorisation de transférer son enseigne au 15, faubourg de Saverne – Elle est autorisée à poser une icône sur sa devanture
  • 1960 – La société Courbet informe la Police du Bâtiment que la réclame Crème Eclipse n’est plus sous contrat depuis plus de vingt ans. Le maire demande à la société de supprimer les inscriptions au 15, Faubourg de Saverne et au 21, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Les produits chimiques Lion Noir signent une déclaration pour le compte de Crème Eclipse
  • 1968 – Enquête sur la conformité des locaux. Mayo Adeslam demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Club Atletico Inter, au deuxième étage du bâtiment arrière (2 salles de dégustation, 100 et 28 mètres carrés, cuisine et toilettes). Les locaux ne sont pas conformes aux prescriptions puisqu’ils ne bordent pas la voie publique et qu’ils n’ont pas de conduits de fumée.
    1970 – L’autorisation de transférer la licence est refusée à Mayo Adeslam
  • 1970 – La Brasserie CK. Perle (brasserie et malterie Charles Kleinknecht, route de Bischwiller à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
    1971 – L’enseigne est retirée
  • 1972 – La Police du Bâtiment constate que la Confection de l’Est (15, rue du Maire Kuss) a posé une enseigne sans autorisation – Demande de poser une enseigne (Vente en gros, Confection de l’Est, Entrée) – Autorisation de poser une enseigne provosoire
    – Prolongations successives
    1974 – Le magasin est fermé mais l’enseigne toujours en place – Le président de la société Philippe Fass répond qu’il entend se servir des locaux comme entrepôt tant que le bâtiment voisin ne sera pas reconstruit et qu’il paiera les droits d’enseigne
    1977 (février) – La Police du Bâtiment constate que le soldeur NA. MA. NI. a posé une enseigne sans autorisation – La Confection de l’Est demande l’autorisation en septembre 1976 – Dessin
    1977 (mars) – L’autorisation est refusée parce que le demandeur n’a pas produit l’autorisation du propriétaire et qu’elle contrevient au règlement d’après lequel les enseignes ne devront pas cacher ou entrecouper les principaux éléments de l’architecture des façades
    1977 (avril). – Nouvelle demande, même dessin, même refus – L’enseigne illicite est toujours en place, juin 1977 – La Confection de l’Est ferme le magasin – Litige sur le paiement de la redevance. La Police du Bâtiment constate en octobre 1977 que l’enseigne a été déposée fin 1976.
  • 1981 – La société Distratex (Société strasbourgeoise de distribution textiles, centre E. Leclerc) est autorisée à pose une enseigne lumineuse à double face – Maquette
    Nouvelle demande pour plusieurs enseignes à placer au-dessus de chaque devanture (photographie, dessin, libellé Centre Distributeur Vêtements Leclerc, plan de situation) – La Police du Bâtiment émet des objections – Autorisation, février 1982 – Les enseignes sont posées, mars 1982
  • 1981 – La société Distratex demande l’autorisation de transformer les devantures sous la direction de Henri Kubler (49, rue Erwin). Propriétaire, Gaston Levy (12, rue Fischart, section 54 parcelle 25). L’encadrement des devantures sera en aluminium teinté bronze. L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées n’a pas d’objection à faire. L’inspecteur du travail émet un avis favorable.
    Rapport du bureau Veritas concernant le sécurité contre les incendies. La parcelle comprend un bâtiment sur rue à sous-sol, rez-de-chaussée et trois étages, une cour intérieure à laquelle donne accès un passage à porte cochère, un bâtiment sur cour à sous-sol, rez-de-chaussée et deux étages. Le sous-sol s’étend sous la cour couverte d’une toiture translucide. Les étages, une partie du rez-de-chaussée et du sous-sol sont occupés par des ateliers et des dépôts de marchandises. Les murs sont en maçonnerie, les piliers et les planchers en béton armé. – Complément au rapport
    1982 (janvier) – Arrêté portant permis de construire – Déclaration d’achèvement des travaux, mars 1982. Les travaux sont conformes aux plans – Certificat de conformité, avril 1982
  • 1922 – La manufacture de chemises Queval dépose ses enseignes, son bail ayant pris fin.

Relevé d’actes

Le loyer d’abord dû par Loup Huck passe ensuite à Nicolas Huck (voir le Livre D des loyers communaux). Nicolas Huck doit épouser Aurélie Œrtel vers 1560 (les mariages manquent entre 1550 et 1560)

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 43, n° 67) 1561. Clauß Huck, Aurelia örtell, agnes (G) Gertrut Hannß Hemerlins haußfraw, Daniel Frieg eÿsen Schneid. (i 30)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95, n° 141) 1572. Clauß Hugk, gartner, Aurelia örtlin, Claus (G) Michel Beck hinder S marx, Thomen Reutter schneider, anna Voltzin diebolds witwe (i 99)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 54) 1577. Clauß Huck, gartner, sin fraw Aurelia, Wolffius od.Wolffel (G) Hans fegern gartner, Margret Lorentz aus dem westrich des wüllenwebers hausfr. eod. die [17. novemb.] (i 221)

Michel Huck, son frère Nicolas Huck, leur beau frère Gaspard Lehe et les enfants issus de Marie Huck et Nicolas Brülinger vendent quatre cinquièmes de la maison au jardinier Loup Huck, propriétaire du dernier cinquième.

1613 (ut spâ [xxiij. Decembris]), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 555
(P. fol. 534.) Erschienen Michell Huck Clauß Huckh gebrüder gartner vnd. wagner vnd Caspar Leheß Auch gartner Ihr schwag. dessen für sich selbß vnd Ihro erben, So dann Obgenannt Michell Huck Als Vogt Clauß Breÿligers des gartners Khind. vonn wÿland Maria Huckin seelig. ehelich. erzielet, Vögtlich. weÿß (verkaufft)
Wolff huckenn dem gartner Vnder wagnern Ihrem brud. vnd schwag. So auch Zugeg.
Vier fünfftetheil Inen den Verkhouffern für Vngetheilt gebürende Ane hoff, hauß, hoffestatt, scheur vnd Ställ mit Allen Ihrenn gebeüwen & geleg. Inn d. Vorstatt Straßburg vnd. wagnern, Ane d. Neuwen Zÿlen geg. d. herrberg Zum Wild. Mann vber einsit neb. hannß Schott dem schwartzbeck. And.sit nebent Margred. wÿland hoppen hannßen selig. witwe, hind vff hannß hammerer stoßend dauon geth ein pfund pfenning Zinß d. Statt Straßburg für Bod. Zinß, Sunst freÿ ledig eÿg. daran der vbrige fünfftetheil Ime dem Khouffer zuuor für Vngetheilt zustendig, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 240 pfund

Le jardinier Loup Huck épouse en 1608 Catherine, fille du jardinier Thiébaut Moll. Loup Huck est fils de Nicolas Huck puisque les mariages d’Agnès Huck et Gaspard Lehe en 1590, de Marie Huck et Nicolas Brülinger en 1589 portent qu’elles sont filles du jardinier Nicolas Huck.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 111, n° 20)
1608. Wolff Huck gartner, Catharina Dieboldt Mollen des gartners tochter. 26. Aprilis (i 113)

Autre acte où les vendeurs sont les frères Michel, Nicolas et Loup Huck, Gaspard Leh mari d’Agnès Huck et les six enfants de Marie Huck et Nicolas Brülinger
1614 (xvij. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 15-v
Erschienen Michell, Claus vnd Wolff Hugk alle dreÿ gebrüder, Auch Caspar leh gartner alls Ehevogt Agneßen huckin gemelter gebrüder schwester für sich, So dann bemelter Michell Hugk alls geschworner vogt Agneßen, hanßen, Claußen, Jacobs, Marien v Dorothen* geschwüsterden Claus Brülings des gartnern Kinder mit Marien hugkin seiner hußfr. bemelter gebrud. schwester ehelich erziehlt (verkaufft)
dem Ehrenhafften hanns Schwingen gartner V Margreten seiner hußfr
Ein acker Veldts gelegen Vor dem Neüwenthor Inn der alten Curbauw (…)

Catherine veuve du jardinier Loup Huck, assistée de son fils André Huck et de son gendre André Mœtschel hypothèquent la maison et des terres au profit de Jean Voltz, assesseur au Grand Sénat.

1659 (4. febr.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 109-v
Erschienen Catharina, Weÿl. Wolff Huckhen Gartners und. Wagner seel. wittib, mit beÿstand Oßwald Mollen ihres Vogts, Wie auch Andres Huckhen ihres Sohns, und Andres Mötschels ihres dochtermanns, alle Gartner und.wagner
in gegensein David Voltz. hannß Sohns, Gartners und. wagner, im nachmen H hannß Voltz alten groß Rhatsverwanthens seines eheleiblich. Vatters – schuldig seÿen 100 pfund
Unterpfand sein soll, hauß, hoff, hoffstatt, Scheur, Stallung, mit allen deren Gebäwen & alhier in der newen Zeilen, einseit neben hannß Nartz, anderseit neben Jacob Rothbackh, hind. vff gemelten hannß Nartz. stoßend geleg. davon gehend iahrs 2. lib. der statt Straßburg,
Item, Zwen Ackher Feldts ein Stuckh (…)

La maison revient à sa fille Catherine qui épouse en 1640 André Mœtschel, fils du jardinier André Mœtschel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 50-v)

1640. Dnca 11. Trinit. 16. Aug. Andres Mötschel d. Gartner Andres Mötschel deß Gartners hind. Laßener Sohn, Jungfr. Catharina Wolff Hucken des Gartners hind. laßene tochter. Dienst. 25. Aug. ( 52)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. p. 112, n° 14) 1640. Andreß Mötschel der gartner Andreß Mötschels s. deß gartners sohn, J. Catharina Wolff Hucken s. des gartners tochter. 25. August. zu A S Peter ( 59)

Jardinier aux Charrons, André Mœtschel et sa femme Catherine, assistée de son frère André Huck et de son beau frère Martin Marlen, hypothèque la maison au profit de l’avocat Jean Wolffgang Pfæhl

1670 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 16-v
Erschienen Andres Mötschel Gartner und.wagnern und Catharina sein eheweib und Zwar Sie Catharina insonderheit mit assistentz Andres Huckhen und Martin Marle beed. Gartner und. Wagner ihres Bruders und Schwagers alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein deß Edels hochgelehrten H. Johann Wolffgang Pfälen V.I.D. v. Advocats auch Fürstl. Würtenberg. Consiliarÿ – schuldig seÿe, 65 Pfund
Unterpfand sein soll Ein Ackher Feldts im groß. Rhietweg (…)
Item Zweÿ häußer neben einand. mit ihren hoff, hoffstätten, Scheur, Stallung und allen Gebäwen in Vorstatt und. wagnern in St. Aureliä Gaß, einseit neben H. hannß Friderich Pfeffingern Schaffnern des Mehrern Hospitals, anderseit neben diebold Schellen Gartnern und. wagnern, hind. vff weÿl. hannß Henrich Walters deß Gartners seel. wittib stoßend gelegen

André Mœtschel se remarie en 1676 avec Marie, veuve du journalier Jean Huck
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 175)
1676. Donnerst. den 13. Jan. St: Aurelien. Andreas Mötschel der Gartner alhie Vndt Maria, Hans Hucken des Tagners alhie nachgelaßene Wittib (i 90)

Fils d’Adolphe Huck, le journalier Jean Huck épouse en 1647 Marie, fille de Jean von Drusenheim, qui est nommée Marie Wagner au baptême de ses enfants, Marie Hauss à l’inventaire de son mari et Marie von Truchtersheim à son propre inventaire
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 122, n° 1)
1647. Hans Huck der tagner Adolph Hucken sohn, J. Maria Hans von Drusenheimbs dochter. 11. Jan S. Aurel. (i 64)
Johannes Huck. P. Hanß Huck tagner, M. Maria. 1648, 23 Januarÿ, n° 7 (i 202)
Michael Huck. P. Hanß Huck tagner, M. Maria Wagnerin, 1650, 2. Martÿ, n° 11 (i 209)
Johannes Huck. P. Hanß Huck tagner, M. Maria Wagnerin 1653, 27 Novembr. n° 46 (i 219)

André Mœtschel meurt en 1683 dans sa maison rue Sainte-Aurélie en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 39 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 617 livres, le passif à 34 livres
1683 (21.7.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 1) n° 20
Inventarium vnd Beschreibung der Jenigen Haab, Nahrung und Güetter, ligend und Vahrender, Lehen: und Eÿgener, Verändert vnd Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen noch hind. angesetzt, So weÿland der Ehrengeachte Andreß Mötschel geweßener Garttner Under wagnern und burger alhie Zu Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem Donnerstags den 20. Maÿ St. no: dießen fortlauffenden Jahres beschehenen tödlichem Ableiben Verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren der tugendsahmen Aureliæ Mötschelin des Ehrsamen Jacob drenßen Garttners und burgers Allda haußfrauw mit beÿstand gedachts Ihres Ehemanns Ferner Hans Mötschel auch Grttners und burgers daselbsten für sich selbsten, Item Martin Marlens auch Garttners vnderwagnern und burgers Zu Straßburg, als geschwornen Curatoris vnd Vogts Georg Mötschels des ledigen Schuemachers und Michael Mötschels des ledigen garttners, Aller Vier des ageleibten seeligen in Erster Ehe mit der auch weÿland tugendsahlen Catharinæ Huckin seiner Erstern geweßenen haußfrawen nunmehr ab intestato nechster Erben Jedem Zum 4.ten theyl berührend, ersucht und befunden, durch die tugendsahme Mariam Haußin deß abgeleibten seel. geweßenen Andern haußfrauwen und nunmehr hinderlaßenn wittib mit hülff beÿstand Michel Trähs auch Garttners vnderwagnern vnd burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen vogts (…) beschehen Mittwochs den 21. Julÿ St. novi A° 1683.
Vergleich Zu dießer Verlaßenschafft gehörig. Zuwißen demnach nach Inventir: und Beschreibung deßen verlaßenschafft auff der wittib und Erben Ansuchen und begehren die theÿlbahre Activ Nahrung und die theÿlbahre Passiv Schulden /:worunder auch beederseits Ergäntz forderung begriffen waren:/ belegt und gegen einander gehalten und abgezogen word. so hat sich dabeÿ eräügnet und hervorgethan, daß ahne der Activ Nahrung einige überbeßerung Vorhanden, dahero die wittib auff eingehalten Rath auch mit Guth befund. Michael trähsen Ihres Vogts sich dehien resolvirt und verlautten laßen daß dafern die Erben deroselben von die ahne die theÿlbare Nahrung habende Ansprach in baarem gelt 30. lb. d. und ahne früchten 3. frtl. weÿtzen oder ahn deren statt auch in gelt 3 lb 7 ß 6 d benebens dero in einer Post bestehend. Ergäntzungs forderung entrichten und abstatten worden, dieselben von der theÿlbahren Substantz abstehen und solche den Erben gäntzlich cediren und überlaßen wollen. (…) Freÿtags den 23. Julÿ St. no : A° 1683.

Eigenthumb ahne Einer behaußung
(E.) Item hauß, hoff, hoffstatt, Scheür und Ställ mit Allen dero gebäuwen, begriffen, weithen, Rechten und Zugehörden gelegen, in der St. Str: auch dero Voorstatt Underwagnern in St. Aurelien gaß (…)
(E. Der Wittib Wÿdumb) Item hauß, hoff, hoffstatt, Scheür und Ställ mit Allen dero gebäuwen, begriffen, weithen, Rechten und Zugehörden gelegen, in der St. Str: auch dero Voorstatt Underwagnern in St. Aurelien gaß (…)
Ergäntzung der Erben Inn Ehestand gebrachten aber anietzo mangelnd befunden.. Auß dem über beeder geweßenen Eheleuth durch Notm. Johann Thomen Tromern auffgerichteten und den 28. Martÿ A° 1676. gefertiget
Forma hujus inventarÿ. Der Wittib vor unverändert und durch obvermelden vergleich zugelaßen, haußrath 5, Schuld Ins Erbe 33, Ergäntzung 1, Summa summarum 39 lb
Hierauff Vogt nun auch der Erben sowohl unverändert als auch durch obvermeldten vergleichs fol: (-) theÿlbahr Substantz, haußrath 63, Früchten 8,Blumen uff dem Veld 22, Vÿhe 10, Heüw Strohe und Kooßen 3, Silber geschirr und Geschmeÿdt 8, Guldine Ring 1, baarschafft 104, Eÿgenthumb ahne behaußung 200, Eÿgenthumb ligender veld gütter 129, beßerung ane lehengüthern 45, Schuld Ins Erbe 21, Summa summarum 617 lb – Schulden 34 lb, Nach deren Abzug 582 lb
Sa. der Wittib von dem Abgeleibten seeligen verschaffen Wÿdumbs 101 lb
Item vermög (…) daß von deßen vorher verstorbenen Sohn Andreß Mötschel und aus Martin Marlens garttners vnd.wagnern erkaufften behausung gestandene Capital Zu einem voraus prælegirt (…)
Conclusio finalis Inventarÿ 622 lb

Sa veuve Marie von Truchtersheim meurt en 1692 en délaissant trois enfants de son premier mari, le journalier Jean Huck
1692 (27. 10.br), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 8) n° 183
Inventarium über Weÿland der Tugendsahmen Mariæ Mötschelin gebohrner von Truchtersheim, weÿland deß Ehrengeachten Andreæ Mötschels geweßenen Garthners Underwagnern und burgers Zu Straßburg hinderlaßener Wittiben nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1692. – nach ihrem Dienstags den 18.ten 9.bris dieses Zu End lauffenden Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben hinder Ihro verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren des Ehrsamen vnd bescheidenen Michael Hucken Spanners vnd burgers alhier, vor sich selbsten, ferner der tugendsamen Mariæ huckin des Ehrsam vnd bescheidenen Jacob Lixen tagners vnd burgers alda Ehefrau mit beÿstand gedachts Ihres Ehemans, So dann der Ehrenvest, fürsichtig vnd weisen herrn Diebold von Fridolsheim garttners vnd. E. E. Kleinen Raths beÿsitzers, ais wohlermeldts Kleinen Raths mittel, in nahmen vnd von wegen hannß huckhen deß Jüngern Sohns, so Zu Keÿl wohnhaft, vnd daselbst verburgert ist, alß frembden Erben, Zu dießer Inventation Deputirt, aller dreÿ geschwisterd. der jetz abgeleibten frawen seligen mit auch weÿland den Ehrsamen und bescheidenen Hanß Huckhen Adolphs Sohn geweßenen tagner und burgern alhier ehelich erzeügten Zwen Söhn und eine dochter und nunmehro deroselben ab intestato nechsten Erben ersucht (…) So beschehen in Straßburg Sonntags den 27.ten 10.br stÿli novi A° 1692.
Forma Hujus Inventarÿ. Summa anschlags hieuorgeschriebenen Haußraths, so auch gegenwärtigen Inventarÿ Final und beschluß Summa, 25 lb

Martin Marler (agissant au nom de ses pupilles, enfants d’André Mœtschel, voir l’acte suivant) demande l’autorisation de vendre la maison à un campagnard, le prévôt de Gougenheim Jean Klein. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent de donner leur autorisation.

1674, Conseillers et XXI (1 R 157)
Martin Marler. 255. [umb Hauß verkauff]
(p. 255) Sambstag den 20. Junÿ 1675 – Martin Marler, der Gartner vnderwagner bericht per D Bitschen, daß er vorhabens seÿe eine behaußung beÿm Cronenburger thor in der Newen Zeilen gelegen Zum theil Ihme, zum theil aber seinen Curandis Andres Mötschels Kinderen zuständig ahne Hannß Kleinen den ambts Schultheißen von Gugenheim Zu verkauffen bitt vmb obrigkeitlichen consens.
Erkandt, wird das begehren abgeschlagen
H. XXI. Fecher et H. von Fridoßheim.

Martin Marler acquiert lui-même la maison. En marge, quittances d’Aurélie Mœtschel veuve de Jean Schæffer le jeune et d’André Mœtschel, héritier de son fils André.

1674 (18. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 732
(Prot. fol. 59.) Erschienen die Ehrenvest- fürsichtig und weÿse Herr Johann Baptista Fecher und herr Johann Philipp Braun Senjor, beede alß aus E. E. Großen Rhats mittel ahne statt nachgemelten Martin Marlers Gartners Vnderwagner, welcher Andres Mötschels Gartners Vnderwagner Kinder Vogt, auch diß ort Zugleich Käuffer ist, insonderheit deputirte,
haben in gegensein gedachten Martin Marlers
Hauß, hoff hoffstatt, Scheur mit allen deren Gebäwen begriffen, weithen, zugehördten, rechten und gerechtigkeit alhier in der Vorstatt underwagner in der Newen Zeilen, einseit neben Jacob Nartzen anderseit neben (-) dem haußfeurer hinden uff erwehnten Nartzen stoßend gelegen, davon jehend iährlichen 4. fl. bodenzinß der Statt Straßburg, so seÿe solche behaußung auch noch umb 233. fl. 3. ß 4 d Ihme dem Käuffers selbsten Verhafftet, sonsten aber gegen männiglichen ohnansprüchig freÿ ledig und eÿgen, Vnd were solcher Verkauff und Kauff über gemelten Bodenzinß, daran der Käuffer gewießen worden (…) umb 417 fl.
[in margine :] Erschienen Aurelia Mötschelin weÿl. Hannß Schäffers deß Jüngern nunmehr seel. nachgelaßener wittib mit beÿstand hieringedachtes Andres Mötschels ihres eheleiblichen Vatters und diebold Mötschels ihres Vogts hat in gegensein (quittung) Act. 14. Maÿ 1675.
[in margine :] Erschienen Andres Mötschel Gartner underwagner, hat in gegensein deß Käuffers bekannt, dEmnach Er Mötschel durch ableiben seines im ledigen stand verstorbenen Sohns Andreßen, Von demselben ahne dießem Kauffschilling 69 fl. geerbt (…) Act. d. 9. Xbr. 1675.
[in margine :] Andres Mötschel Gartner Underwagner hatt hat in gegensein deß Käuffers bekannt, demnach Er Mötschel durch ableiben seines Sohns Andreßen im ledigen Standts verstorben, Von demselben ahne dem Kauffschilling 69 fl. geerbt (…) Act. d. 20. jan. 1675

Fils du jardinier Martin Marler, Martin Marler épouse en 1660 Aurélie, veuve du jardinier Laurent Wunderer
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 137)
1660. Dienst. en 21.. Febr. St Aurelien. Martin Marler der Gartner, Martin Marlers des Gartners nachgelaßener Sohn, Vndt Aurelia, Lorentz Wunderers des Gartners seel. nachgelaßene Wittib (i 71)

Laurent Wunderer épouse en 1638 Aurélie Huck, fille de Loup Huck.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 40-v)
1638. Dominica paschatos. Lorentz Wunderer d. gartner alhie & Aurelia Wolff Hucken deß gartners eheliche dochter. 3. Apr. (i 42)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. p. 105) Lorentz Wunderer d. gartner vndt Burger alhie, Jungfr. Aurelia Wolff Hucken deß Gartners vnd Burgers alhie Eheliche dochter. 3. Apr. Alt. St. Peter (i 55)

C’est sans doute le même Laurent Wunderer, fils du jardinier Thiébaut Wunderer, qui épouse en 1628 Anne, fille du jardinier Martin Hartmann
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 74, n° 17)
1628. Den 1. Decembris Seind nach ordentlicher ausruffung ehelichen eingesegnet worden, Lorentz Wunderer der gartner, Thiebold Wunderers des gartners alhie ehelicher Sohn, Vndt J. Anna Martin hartmans des gartners alhie eheliche Tochter (i 39)

Martin Marler passe avec son voisin le boucher Ours Weis une convention d’après laquelle le chenal entre leurs propriétés respectives donnant rue Kuhn restera commun mais sera entretenu aux seuls frais d’Ours Weiss

1675 (14. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 273
Martin Marler Gartner underwagner an einem,
So dann Ursus Weiß der Metzger am andern theil
Zeigten an und bekannten freÿ offentlich, dEmnach Sie beÿde, Zweÿ häuser in der Vorstatt underwagner in der Kuohnen Gaß neben einander stehen hetten, Zumahl uff sein Marlers dach der, Zwischen beÿden häußern gemein seÿende Nooch lige, Alß weren beÿde Parten umb fürbiegung alles streits dahin mit einander güttlich überkommen, daß erwehnter Nooch all wo Er iezunder ligt, ins künfftig auch für und für ligen bleiben, Zwischen beeden Parten und ihrer häußer Jeweilig Besitzern für und für gemein bleiben, Er Ursus und seine Jeweilige Nachkommen aber gemelter Noch in ihrem Kosten allein, und ohne einigen beÿtrag sein Marlers oder deßen Nachkommen erhalten sollen

Aurélie Huck meurt en 1685 en délaissant cinq enfants de son premier mari Laurent Wunderer. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre au veuf est de 106 livres. L’actif des héritiers s’élève à 698 livres, le passif à 884 livres. L’actif de la communauté s’élève à 559 livres, le passif à 581 livres. L’acte porte que son fils Laurent Wunderer a acquis les parts de la maison le 20 avril 1685.

1685 (10.4.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 3) n° 45
Inventarium undt Beschreibung, Aller Haab, Nahrung und Güettere, ligend: und vahrender, lehen: und eÿgener, Keinerleÿ davon außgenommen noch hindan gesetzt, so weÿlandt die tugendsahme Aurelia Huckhin, Martin Marlens Garttners Underwagnern und burgers allhier Zu Straßburg ehelich gewesene haußfrau selig, nach Ihrem Freÿtags den 9. Martÿ dieses fortlauffenden Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben Verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren der tugendsahmen 1. Catharinæ Wundererin deß Ehrsamen Adolph Ohlen garttners Underwagnern haußwürthin, mit beÿstandt besagts Ihres Ehemanns, Ferner 2. deß Ehrengeachten Lorentz Wunderer, Lorentzen Sohns auch Garttners daselbsten, für sein Persohn, 3. Item deß Ehrsamen Diebold Wunderers Lorentzen Sohns, auch garttners und burgers allda, für sich selbsten, 4. Item David Wunderers auch garttners allda für sein Persohn, 5. So dann der tugendsamen Salome Wundererin deß Ehrsamen Andreß Brilingers auch garttners Vnderwagnern haußfrawen mit beÿstand bedeüths Ihres Ehemanns, Aller 5 geschwüsterden und der abgeleibten Frawen seeligen mit Lorentz Wunderer Ihrem Ersten vorher verstorbenen haußwürth erzeügten Kinder und nunmehro deroselben ab intestato nechster Erben Jedes Zu Fünfften theÿl (…) Beschehen Inn wohlermelter St. Straßburg Dienstags den 10.ten Aprilis Anno 1685.

Ahne haußrath So sich Inn hernach beschriebener theÿls den Erben vor unverändert theÿls aber in die theÿlbahre Nahrung gehöriger behaußung befunden alß volgt
In der Obern Stub, Inn der Cammern A, Inn der Cammern B, Inn der Cammern C, Inn der Wohnstuben, Inn der Stub Cammern, Inn der Kuchen, Im Haußöhren, Uffm Stall, Im Schopff, Im Keller
Eÿgenthumb ahne Einer behaußung. (E.) Item Ein drittertheÿl ahne hauß, hoff, hoffestatt Scheür und Ställen, mit allen dero gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten und Zugehörden und gerechtig Keitten alhier in der voorstatt vnderwagnern in der neüwen Zeilen einseith neben Jacob Nortzen garttner vnderwagnern anderseith neben hannß Jacob Rodtback dem Weißbeckhen alhier hinden auff ernanten Jacob Nortzen und fornen auff die straß stoßend gelegen, davon gehen Jährlichen der gantzen behaußung 4 fl. boden Zinß, der Statt Straßburg Pfenningthurn sonsten ledig und Eÿgen und ist die Völlige behaußung æstimirt vor 350. lb d thut der hiehero gehörige drittetheÿl 116 lb. Über die völlige behaußung besagt Ein teutscher Pergamentiner Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contractstuben anhangendem Insigel verwahrt und datirt den 28. 10.bris A° 1674. mit Lra. A. notirt
(T.) Item Zwen dritte theÿl von und ahne hauß, hoff, hoffestatt Scheür und Ställen, mit allen dero gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten und Zugehörden und gerechtig Keitten alhier in der voorstatt vnderwagnern in der neüwen Zeilen einseith neben Jacob Nortzen garttner vnderwagnern anderseith neben hannß Jacob Rodtback dem Weißbeckhen alhier hinden auff ernanten Jacob Nortzen und fornen auff die straß stoßend gelegen, davon gehen die Völlig behaußung Jährlichen 4 gulden boden Zinß, der St. Str. Pfenning thurn sonsten ledig und Eÿg. und hieher angeschlagen vor 350 lb. für die hiehero gehörige 2/3 theÿl 233 lb. Darüber besagt Ein Pergamentiner teutscher Kauffbrieff mit der St. Str. Contractstuben anhangenden Insigel verwahrt und datirt den 28.ten 10.br Anno 1674. mit Lre. signirt.
Dieße 2/3.te theÿl dießer behausung hat der wittwer den Erben umb die außgeworffere 233 lb 6 ß 8 d mit dießer condition Käufflichen überlaßen daß noch biß weÿhenachten 1685 umb Ein billichen Zinß daßelbe Zubewohnen überlaßen werd. solle, Actum den 17. Aprilis A° 1685.
Obbeschriebene behaußung ist Zwischen den Erben über die beschwärede umb 400 Pfund pfenning verlooßt, auch in solchem looß Lorentz Zugefallen gibt darahn Jedem der 4 Geschwisterd. vor ein fünfften theÿl 80 lb, gleich balden hatt Lorentz solche gegen einer recompentz benantlich. 30. fl. überlaßen. Actum den 20.ten Aprilis A° 1685.
Ergäntzung der Erben vor unverändert in Ehestand gebracht aber anietzo mangelnd befundenen Guths. Auß dem über weÿland Lorentz Wunderers geweßenen gartners vnderwagnern und der Erben abgeleibten frauwen seeligen Erstern haußwürth seeligen durch den auch weÿl. Herrn Notm. Thomen Tromern den 26. Octobris Anno 1659. datirten Inventario gezogen
Ergäntzung deß Wittwers vor unverändert Inn Ehestand gebracht aber wehrender Ehe alienirt und unveränderten guths. Außdem über weÿland Martin Marlins garttners underwagnern den 2. Maÿ 1648. gefertigten verlaßenschafft Inventario des Wittwes vatters seelig. Concepto
Forma hujus inventarÿ. Copia der heüraths verschreibung. Copia Codicilli
des Wittwers unverändert Nahrung, haußrath 17, Silbergeschmeid 15 ß, Eÿgenthumb Eines Stuck grunds 20, Beßerung ane lehengüttern 23, Schuld Inns Erbe 25, Ergäntzung (21, abzug 1, rest) 20, Summa summarum 106 lb
Der Erben unverändert Guth, haußrath 46, Silber geschirr und Geschmeidt 10, Goldener Ring 3, Eigenthumb ahne Einer behaußung 116, Eÿgenthumb liegender Veltgütter 244, Beßerung ane lehengüthern 37, Ergäntzung (345, Abzug 27, Rest) 318, Summa summarum 778 lb – Schulden 80 lb, der Erben unverändert Guth 698 lb
Hierauff würd nuhn auch die Gemein Verändert und theÿlbahr Substantz beschrieben, haußrath 32, früchten auff der Casten 31, Blumen auf dem feld 21, Vÿhe 38, Schiff und geschirr 15, Silber 27, baarschafft 10 ß, Hew und Strohe 3, Tünchung 10, Eÿgenthumb Ahne Einer behaußung 233, Eÿgenthumb ahne liegenden veld güthern 82, beßerung ane lehengüthern 5, Schulden Ins Erbe 57, Summa summarum 559 lb – Passiv Schulden 581 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 782 lb

Veuf sans enfant, Martin Marler est admis pensionnaire à l’hôpital
1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
Martin Marler d. Gartner vmb auffnahm in den Spittahl. 124.
(p. 124) Sambstags den 19.ten Aprilis 1704 – S. Ersch. H. Martin Marler burg. Vndt Gartner allhier Von 70 Jahreen vndt Zimmlich mit den geschwulst geplaget, der bittet Unterthänigst weÿllen Er alters vndt Leibs blödigkeit halben nichts mehr verdienen Kann vndt keine mittel, auch weder weib noch kinder habe, Ihme sambt seinem noch wenig übrig habenden haußrath in allhießigen Hospital gnädigst Zu recipiren.
Erk. wird implorant mit seinem begehren den Hhn Pflegeren des mehren Hospitals allhier bestens recommendirt. H. Rathh. Scheubler vndt H. Rath. Nauendorff.

La maison appartient ensuite à David Wunderer fils de Laurent qui épouse en 1682 Marie Reibel, fille de jardinier

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 191)
1682. Donnerst. d. 19. Januarÿ St. Aurelien. David Wunderer der Gartner Lorentz Wunderer deß gartners hinderlaßener Sohn, Jfr. Maria, Hannß Reubels hinderlaßene Eheliche Tochter (i 98)

David Wunderer fils de Laurent hypothèque la maison au profit de Jean Lix l’aîné

1699 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 81
David Wunderer, Lorentzen Sohn, garttner Underwagnern
in gegensein Hans Lixen des ältern auch garttners daselbst, alß vogts Andres und Georg Schotten, gebrüdere, schuldig seÿe 62 pfund
unterpfand, Eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt sambt allen deren Gebaüen, begriffen und Zugehördten in der Vorstatt in der neuen Ziel einseit neben dem sogenandten Lochbecken anderseit neben Jacob Nartzen, garttner under wagnern, hinden auff Michel ohlen zum theil theils auff ged. Nartzen Gärttlein, stoßend gelegen, davon gehend Jahrs gemeiner Statt 4 fl. zu bodenzinß
Ferner ein acker Felds im Ried weg Königshoffen banns (…)

Marie Reibel meurt en novembre 1720 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison 450 livres. La masse propre au veuf est de 109 livres, celle des héritiers de 176 livres. L’actif de la communauté s’élève à 400 livres, le passif à 180 livres.

1721 (20.3.), Not. Mader (6 E 41, 678) n° 401
Inventarium über Weÿl. der tugendsahmen Frauen Mariæ Wundererin gebohrner Reÿbelin, deß Ehrsam: und bescheidenen Davidt Wunderers GUW. und burgers allhier Zu Straßburg gewes. haußfr. nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in A° 1721. – nach ihrem Freÿtags d. 22.ten Novemb. deß mit Gott Zurückgelegten 1720.ten Jahrs beschehenen tödtlichem ableiben Zeitlichen v.laßen, welche verlaßenschafft dann, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der ane hernach folgendem folio in specie benamßter Erben Inventirt (…) So geschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg auff Donnerstag d. 20.ten Martÿ 1721.

Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Zuwißen demnach mann nach vollendeter Inventation Zu beed. nun Zertrennter Eheleuth wehrend. Ehe abgangenen unveränderten Guths Erg. schreiten wollen, der Wittiber gleichbalden berichtet, daß Sie Zwar Zur Zeit ihrer Verheurathung eine Eheberedung mit einander auffgerichtet, auch sich darinnen ihr unverändert Guth vorbehalten, Gleichmahlen aber nicht in die Ehe inventirt hätten. Weilen nun d. Wittiber wehrender Ehe von seiner mutter seel. v.schiedenes ererbt, alß hat mann sich des darüber besageden Designaôn in Ersuchung deßelben Ergäntzung bedienet. Der Erben Erg. aber belangend, so ist solche gleichmäßig deren hieunden benahmsten Theilregister bedienungs mäßig ersucht auch das manglende Erg., mithin eines jeden noch in natura vorhandenes geweßten stuck Zugeschrieben worden.
Die in Gott ruhende Fr. seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie volgt. 1. Dieboldt Wunderer, guw. und burger allhier Vor sich selbsten. 2. Mariam Reÿbelin gebohrne Wundererin deß Ehresmen Andreß Reÿbels deß Jüngern GUW burgers allhier Ehefr. welche mit assistentz ged. ihres Ehemanns dießen Inventaôn abgewartet. 3. Salome Wolffin gebohrner Wundererin deß Ehrsamen Andreß Wolffen des jüngern G. daselbsten haußfr. welche mit beÿstand obgem. Ihres Ehemanns dißem geschäfft beÿgewohnt. 4. David Wunderer den Leedigen Garthner, 5. 6. et 7. Aureliam, Margaretham und Catharinam Wundererin, welche beneben dem Ehrsamen David Hohen GaS Straß und burgern allhier dero geschwornen Vogt dießer inventaôn abgewartet hat. Alle Sieben der v.storbenen Frauen seel. mit Eingangs ged. Wittiber Ehel. erzeugt. und ab intestato verlaßenen Kinder und Erben Zugleichen portionen und antheilen.
In Einer in der Statt Straßburg ane der Cronenburger straßen, in diße V.laßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerckh. Auff der bühn, In der Cammer A, Im nebens Cämmerlein In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im Hauß Ehren, Im Keller
(f° 9) Eigenthumb ane Einer Behaußung (E.) It. eine Behaußung, Hoffstatt undt Scheür mit allen denen übrigen gebewen, begriffen, weithen, rechten Zugehörden und gerechtigkeiten in der vorstatt under Wagnern in der Newen Zeilen allhier, eins. neben Andres Nortzen dem alten Gvw. anders. neben Johann Rothbach dem Schwartzbecken, hinten auff Abraham Auener Garthner daselbst stoßend gelegen, davon gehen jährlich 4 lb d. bodenzinß dem Allhießigen Pfenningth. ablößig in ohnvorgreifflichen Capital mit 100 lb. It. 2 lb d Zinß Herrn Dieboldt von Fridolßh. E: E: Großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzern Widerlößig in Capital mit 50. lb, It. 4. lb d Zinß Andreß Schotten GVW stehent in huptguth abzulößen mit 100 lb, So dann 4. lb. d Zinß Hanß von Fridolßh. Hanßen Sohn dem Jüngern Garthnern alda wieder Kaüffig in capital mit 100. lb, sonsten gegen Männiglich freÿ ledig unddt Eÿgen und durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern Crafft eines beÿ mein Notarÿ Concept befindlicher Abschatzung sub dato 25. febr. 1721. angeschlagen Vor 450. lb. Davon aber sind wieder ab zu ziehen obige beschwerden so thun 350. lb. Nach deren abzug wird ane dem anschlag obiger behaußung annoch übrig verbleiben 100. lb. Hierüber ist vorhanden ein teutscher pergament. Kauffbr. in allhies. C. C. Stuben gefert. und mit dero anhangen. Inns. verwahrt datirt d. 28. Xbris 1674. mit altem Lit. A. notirt und nach besichtigung darbeÿ gelaßen.
Ergäntzung der Erben unveränderten Guths. Innhalt Theil Registers über alles das Jenige was Mariæ Reÿbelin so wohl Von Ihren geliebten Eltern assm. weÿl. Hannß Reÿbel Wolffen Sohns geweß. guw. und Fr. Maria von Schwartzach beeden geweß. Ehel. und burgere allhie Zu Straßb alß auch von deroselben Mutterl. Großmuttern Fr. Margaretha gebohrner Ohlin weÿl. Herrn Diebold von Fridolßh. gewes. XV. deß beständigen Regiments seel. hinderlaßener Wittib fürs 1/3.theil durch das Looß erbl. Zugefallen durch Weÿl. H. Johann Thoman Tromern geweßenen Notarium in Annis 1670. et 1680.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Wittibers Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 5, Sa. Goldenen rings 1, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 100, Sa. Eigenthums Liegend. feldgüttern 102, Sa. beßerung ane lehengüthern 5,Sa. Ergäntzung (36, Abzug 336, Compensando 300) Summa summarum 215 lb – Schulden 325, Übertreffen also die Schulden deß Wittibers Unveränderte Nahrung um 109. lb
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 1, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener ringen 2, Sa. Eigenthums Liegend feldgüttere 70, Sa. Erb: und Lehengüttere 28, Sa. Sa. ins Erb 25, Sa. der Erg. 45, Summa summarum 176 lb
Das verändert und Theilbahre Guth, Sa. Haußraths 31, Sa. Früchten auff dem Kasten 3, Sa. Bluhmen auf dem felde 16, Sa. Pferdt und Rind Viehe 23, Sa. Schiffmann Zum Felstbau gehörig 15, Sa. Heü, Stroh und Booßen 2, Sa. Tung und besseung 5, Sa. Eigenth. Ligend. feldgüttere 37, Sa. beßerung ane lehengüthern 3, Sa. Schuld ins Erb 300, Summa summarum 400 lb – Schulden 180, Compensando 259. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 436 lb

David Wunderer fils de Laurent cède les deux tiers qui lui appartiennent en propre à son gendre Michel Geyer fils de Michel

1734 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 478-v
David Wunderer Lorentzen Sohn g.u.w.
in gegensein Michael Geiger Michels sohns garttner ahne Steinstraß seinem tochtermann
zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einer behausung, Scheur, Stallung, hoff, hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten ahne der Vorstatt Croneneburger straß einseit neben Andreas Nortz g.u.w. anderseit neben weÿl. Johannes Rothbach Erben hinten auff Andreas Kugel g.u.w. – von dießem gartten hauß soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb – um 100 und 62 pfund verhafftet, ihme zu zween dritten theilen so dann seiner mit weÿl. Fr. Maria geb. Räubelin seiner Ehefrau erzeugten kindern zum übrigen terte eigenthümlich zuständig – 266 pfund

David Wunderer fils de Laurent cède le dernier tiers au même qui devient propriétaire de la maison entière

1735 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 84-v
David Wunderer Lorentzen Sohn g.u.w.
in gegensein Michael Geÿer Michaels sohns garttners ahne Steinstraß
Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung, Scheur, stallung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Vorstatt Cronenburger straß, einseit neben Andres Nortz g.u.w. anderseit neben weÿl. Johannes Rothbach des haußfeurers erben, hinten auff Andreas Kugel g.u.w. – davon soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb ane bodenzinß – um 100 und 62 pfund (verhafftet) – die übrige zwo tertzen aber dem käuffer seith den 17. Decembris 1734 eigenthümlich zuständig
(verspricht der Käuffer) dem verkäuffer so lang derselbe im leben ein wird eine wohnung und benöthigen platz in der scheur ohne einigen zinß zu fordern ein zu raumen – um 162 pfund ausmachende capitalien, zum dritten theil 54 pfund, und 145 pfund

David Wunderer meurt le 22 juillet 1735 à l’âge de 79 ans. L’inventaire dressé après sa mort n’est pas conservé.
1735, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 817
Inventarium über David Wunderers gewes. GVW. seel. Verlassenschafft

Sépulture, Sainte-Aurélie (luth. reg. 1687- 1750, f° 126-v, n° 17)
1735. Freÿt. d. 22. Jul. Morgens Zwischen 9. v. 10. Uhr starb David Wunderer Gartner v. burger alhie, seines alters 79 Jahr 9. Monat v 8. tag, wurde folgenden Sambst. Morgens um 10. Uhr Zu St Galli nach Christl. gewonheit Zur erden bestattet, deßen sind Zeugen [unterzeichnet] + Diebold Wunderer als sohn zeugt, Andreas wolff als dochterman (i 129)

Fils de Michel Geyer, jardinier au faubourg de Pierre, Michel Geyer épouse Marguerite Wunderer en 1726 : contrat de mariage, célébration
1725 (6. Xbris), Not. Mader (6 E 41, 694)
Eheberedung -zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Michael Geÿer dem ledigen Garthner, des Ehrengeachten Michael Geÿer G. A. Ststr. Ehelich erzeugtem Sohn alß dem Bräutigam ane Einem,
So dann der tugendsamen Jungfer Margrethä Wundererin deß Ehrengeachten David Wunderer Garthners underwagnern und burgers allhier Ehelich erzeugter dochter alß der Jungfer Hochzeiterin am andern theil
so geschehen Straßburg den 6. Decembris Anno 1725
[unterzeichnet] Michael geÿer, Michell geier, + Margarethæ Wundererin hand Zeichen, D David Wunderer Handzeichen

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 111-v, n° 12)
1726. Mittw. d. 5. Junÿ seÿnd nach Zweÿmal. proclamation ehel. copulirt v. Eingesegnet worden Michael Geiger lediger gartner v. burger alhier, Michael Geigers gartners vnd burgers alhie Ehel. Sohn v.Jgfr. Margaretha David Wunderers gartners v. Burgers alhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Michael Geiger als Hochzeiter zeugt mit diesem Zeich. +. Margaretha Wundererin zeugt mit diesem Zeichen + (i 113)

Michel Geyer et Marguerite Wunderer passent un codicille par lequel ils se lèguent mutuellement la jouissance de leurs biens. L’acte est dressé dans leur maison rue de Cronenbourg.
1735 (8. Martii), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 39
Codicillus reciprocus Michel Geÿers, Michels Sohns gartners ane Steinstraß und Margarethæ gebohrner Wundererin, beed. Eheleuthe
persönlich erschienen sind der Ehrengeachte Michel Geÿer, Michels Sohn, der gartner ane Steinstraß, und Margarethæ gebohrne Wundererin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Strassburg, Er der Ehemann gedund gehend und stehenden, sie die Ehefrau aber Krancken und schwachen Leibs, dahero Zu bette liegend, jedoch von Verleihung Göttlicher Gnaden beede guter richtiger Sinnen, Vernunft und Gesprächs (…)
Seind dieße ding zugangen und beschehen allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg und einer daselbsten ane der Cronenburger Straß gelegenen ihnen beeden disponirenden Ehepersonen eigenthümlich zuständigen behaußung und deren untern Wohnstuben mit denen fenstern Zum theil auff die Gaß und in den hoff außsehend auff Dienstag den 8. Martii Anno 1735. Abends zwischen 8. und 9. Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern
[unterzeichnet] + Margarethæ gebohrner Wudererinn handzeichen, Michael Geÿer

Marguerite Wunderer meurt en 1753 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans leur maison sise aux Maisons Neuves que les experts estiment à 450 livres. La masse propre au veuf est de 20 livres, celle des héritiers de 171 livres. L’actif de la communauté s’élève à 483 livres, le passif à 532 livres.

1753 (10.3.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1159) n° 829
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsamen Frauen Margarethä Geÿerin, gebohrner Wundererin, des Ehrsam und bescheidenen Michael Geÿer, Michels Sohn, des jüngern GaStStr. und burger allhier Zu Straßburg geweßener ehelichen Hausfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1753. – nach ihrem den 24.ten Januarii dieses 1753.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf geziemendes Ansuchen erfordern und begehren sein Michael Geÿer des hinterbliebenen Ws wie auch Michael Geÿers des leedigen garthners der verstorbenen seel. mit demeselben ehelich erzielten Sohns und ab intestato verlaßenen universal Erbesn, der 16 Jahr alt, geordnet und geschworenen Vogts Andreß Wolff des tagners und burgers allhier inventirt (…) So beschehen Straßburg Sambstags den 10.ten Martii Anno 1753.

Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Demnach beede geweßte Eheleuth in der vorher Copeÿlich eingetragener Eheberedung §° 3.tio über andern bedungen, daß alles dasjenige so Sie einander in den Ehestand Zubringen werden, einen Jeedentheil und seiner Erben ein freÿ eigen unverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben und das davon abgehende ergäntzt werden solle, und alß nach Vollbrachter jetzigen Inventation ich der Notarius den Wr. befragt ob jenes Zusammen gebrachte Vermögen dermahlen seÿe inventirt worden, Er mit nein geantwortet und daß Er nebst seiner Kleÿdung nichts, die Verstorbene seel. aber beneben ihren Kleÿdern etwas wenigen in die Ehe gebracht habe so Sie von ihrer Mutter seel. ererbt, alß wurde nicht deme über weÿl. Fr. Maria Wundererin geb. Reÿbelin Davidt Wunderers gvw. und Bs. dahier gewester Ehefr. der Mutter seel. Verlaßenschafft in A° 1721. Vor nun auch weÿl. H. Notario Philipp Jacob Mader seel. Vergriffenen Inventarÿ und Abtheiung Concepto
In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburgerstraß in der sogenannten neuen Zeil gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behausung (T.) Nembl. Eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt, Scheür und Stallung mit allen denen gebewen begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten undt gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger straß in der sogenannten neuen Zeil eins. neben Jacob Nortz gvw. 2. seit neben Johann Jacob Rothbach dem Schwartzbecken, hinten auf weÿl. Andres Kugel gewesten gaSt. Str. und Bs dahier seel. hinterbliebene Wb. stoßend gelegen, davon man jährl. der Statt Pfenningthurn 2. lb d ane bodenzß zu reichen schuldig, es ist aber dieselbe durch (die Werckmeistere) außweißlich deß Zu mein Notarÿ Concept übergebenen Abschatzungs Zeduld Vom 24.ten Februarÿ jüngst Vor freÿ ledig undt eigen angeschlagen worden pro 450. lb. Wann aber erwehnter boden Zß zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 80 lb, abgezogen wird, so restiren außzuwerffen 370. lb. Darüber und zwar über Zween dritte theil solcher behaußung undt der Zugehörden besagt ein teutscher perg. Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub auffgerichtet mit dero anhangendem Ins. verwahrt dedato 17. Aprilis A° 1734. Über den übrigen dritten theil meldet gleichfalls j. dergl. perg. Kffbr. sub dato 14.ten febr. Anno 1735.
Dabeÿ ferner ein dergl. perg. Kffbr. mit erwehntem Is. bekräfftiget datirt den 28. Xbr. A° 1674. mit altem Lit. A. bemerckt.
Ergäntzung des Erben abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög der wegen der abgeleibten seel. mütterl. Verlaßenschafft welche Zwar bereits in A° 1721. inventirt und mehrern theils vertheilt worden, erst den 9. febr. 1735. gepflogenen abrechnung ist dem Sohn und Erben zu ergäntern (…) 43. lb
Nach Anleÿtung des über Weÿl. David Wunderer geweßenren gvw. und burgers allhier der Verstorbenen ihres Vatters sel. Verlaßenschafft Vor auch weÿl. H. Notario Philipp Jacob Mader seel. A° 1735 aufgerichteten Inventarÿ
Abzug gegenwärtiger Inventarÿ. Des Wb. ohnverändert Vermögen, (-), Schulden in dießa Nahrung zu bezahlen 20 lb
Dießemnach wird auch des Sohns und Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 5, Sa. Eigenthum ane liegenden güthern 45, Sa. beßerung ane lehengüthern 11 ß, Sa. der Activ schuld 20, Erg. 70, Summa summarum 171 lb.
Endlich folgt auch das gemein, verändert und theibar guth, Sa. hausratha 16, Sa. Schiff und geschirr zum Ackerbau gehörig 18, Sa.Pferd sambt deren geschirr 24, Sa. Meels 4 , Sa. hew und stroh 2, Sa. blumen auf dem feld 4, Sa. Eigenthum ane j behaußung 370, Sa. Eigenthum ane liegenden güthern 42, Sa. beßerung ane lehengüthern 1, Summa summarum 483 lb – Schulden 532, Passiv onus 55 lb – Stall summ 66 lb
Copia der Eheberedung (…) So gewesen in Straßburg auf Donnerstag den 6. Decembris 1725.
Copia Codicilli – 1735 (…) auff Dienstag den 8. tag des Monats Martii (…) in einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburgerstraß gelegenen hernach benannten beeden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen behausung zu sich kommen laßen und persönlich erschienen seÿe die Ehren und tugendsame Frau Margaretha gebohrner Wundererin des Ehrengeachten Michael Geÿer Michells Sohn der gaStStr. und burgers allhier Ehefrau und Zwar Krancken und schwachen leibes, dahero zu bette liegend (…) Frantz Heinrich Dautel Notarius juratus

Michel Geyer est cité à comparaître devant le conseil des Fribourgeois parce qu’il a logé des chevaux de campagnards. Comme il déclare qu’il n’a logé qu’une fois un cheval du prévôt d’Offenheim, aucune amende ne lui est infligée.
1754, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 212-v) Donnerstags den 19.ten deß Monaths – in Anno 1754
Michael Geiger, Gartner in der Cronenburger Straß, ex officio Angeklagt, daß derselbe ohne Erlaubnuß Gn. Herren deren XV. bauren Pferdte Einstellen Laßen.
Ille præsens, Gestehet die Anklagendt sagendt, es seÿ ein einiger Bauer, so Schultheiß Zu Offenheim, vndt beÿ Ihme geflehet gewesen, der Zu weilen ein einiger Pferdt beÿ Ihme Einstellen thäte.
Hierauff Erkandt worden, daß Citatus pro nunc Zwar Zu absolviren, demeselben aber auch anbeuolen, Keine frembdte oder Bauren pferdt mehr ohne Erlaubnuß Gn. Herren deren XV. beÿ 5. lb.d in der Ordnung Enthaltenen Straffen Einstellen Zu Laßen, Zu verbiethen seÿe.

Michel Geyer meurt en 1768. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 498 livres, le passif à 436 livres.

1768 (31.12.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1206) n° 1582
Inventarium über Weiland Michael Geÿer Michaels Sohns, des ältern gew. GaStstras, und brs. alhier Zu Straßburg Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1768 – nach seinem vor ohngefähr dritthalben Jahren aus dießer welt genommenen tödtlichen Vonhinnenscheiden Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes Ansuchen, Erfordern und begehren des Ehrsamen und bescheidenen Michael Geÿer GaStstras und brs. alhier zu Straßburg welcher in Ehe lebet mit Frn. Maria Salome geb. Norzin, des Abgeleibten mit auch weild. Frn. Margaretha Geierin geb. Wunderein, seiner den 24.ten Januarÿ des 1753.gsten Jahrs verstorbenen Ehefr. selig erzeugten Sohns und ab intestato verlaßenen universal Erbens inventirt und ersucht (…) So geschehen Straßburg Sambstags den 31.ten Decembris A° 1768.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß in der so genannten Neuen Zeil gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen, dannenhero hernach beschriebenen Behausung, befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behausung. Nembl. eine Behausung, Hoff, Hoffstatt, Scheur und Stallung mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier zu Straßburg ane der Cronenburger Straß, in der so genannten neuen Zeil, einseit neben Mr. Joh: Ulrich Dannenberger, dem Wagner, 2.s. neben Joh: Jacob Rothbach dem Schwartzbecken, hinten auf Ihne Mr Dannenbergers stoßend gelegen, davon man jährl. der Stadt Pfenning Thurn 2. lb. d. ane boden Zinß Zu geben verbunden. Es isr aber dieselbe auf des verstorbenen seiner Ehefr. selig Absterben den 24.ten Februarÿ A° 1753. dan damaligen Herrn Lohner und die Herren Werckmeister für freÿ ledig und eigen taxirt worden, wie das von mir Notario dazumahlen errichtete Inventar fol: 63.b zu vernehmen gibt pro 450. lb. Als wobeÿ man es in Ansehung nichts darinnen meliorirt worden, gleichwohl auf die, von den Wohl verordneten Herren dreÿ Löbl. Stadt Stals erlangte großgünstige permission, wieder bewenden läßet, thut alßo hier in Auswurf 370 lb. Darüber und Zwar über 2/3.te theil solcher behaußung und dero Zugehörde bes. I. teutsch. perg. Kfbfr. in allhies. C.C. stub errichtet mit dero anhang. Ins. verw. de dato 17.ten Xbris A. 1734. Über den übrigen dritten theil meldet gleichfals I. dergl. perg. Kfbrf. subdato 14. Februarÿ A. 1735. Dabei ferner I. dergl. perg. Kfbrf. mit erwehntem Ins. bekr. datirt den 28.ten Xbris A. 1674. mit altem Lit. A. bemerckt.
Sa. haußraths 6, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 370, Eigenthum ane liegenden güthern, Summa summarum 498 lb – Schulden 436 lb – Nach deren Abzug, Stallsumm 42 lb

La maison revient à son fils Michel Geyer qui épouse en 1756 Marie Salomé Nortz, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration

1756 (27.4.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 538
Eheberedung zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Michael Geÿer, leedigem Garthner, Michael Geÿer Michels Sohns, GaSt mit weil. Fr. Margaretha, geb. Wundererin, seiner Ehefr. seel. ehel. erzeugttem Sohn, als dem hochzeiter, beÿständ. solchem seines eheleibl. Vatters, ane einem
Sodann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Maria Salome Nortzin Jacob Nortz, Guw. mit weil. Fr. Maria Salome geb. von Fridolsheim seiner Ehefr. seel. ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfr. Hochzeiterin, unter assistentz Ihres Vatters ane dem andern theil, gepflogen
So geschehen Straßburg Dienstags den 27.ten Aprilis 1756. [unterzeichnet] Michael Geÿer als hochzeitern Maria Salome Nortzin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 137, n° 9)
Mittwoch d. 16. Maji 1756. sind nach vorher geschehener Zweymahligen außruffung Ehelich copulirt und eingesegnet worden Michael Geiger lediger gartner und burger allhier Michael Geigers gartners und burgers allhier ehel. Sohn, und Jgfr. Maria Salome Jacob Nortz burgers u. gartners alhie ehel. tochter [unterzeichnet] Michael geÿer als hochzeiter, Maria Salome Norzin (i 74)

Jardinier au Faubourg de Pierre, Michel Geyer et Marie Salomé Nortz hypothèquent la maison au profit du courtier Jean Michel Stribeck

1773 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 81
Michael Geÿer der g: ane steinstraß und Maria Salome geb. Nortzin unter assistentz Johann Jacob Acker des hauptkanten auff E. E Zunfft der schneider und Johann Grucker des schneiders
in gegensein H. Johann Michael Stribeck des wexel courtier – schuldig seÿen, 225 gulden
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Cronenburger straß, einseit neben N. Dannenberger dem wagner, anderseit neben Johann Jacob Rothbach dem schwartzbecken, hinten theils auf H. Martzolff den weber theils besagten Dannenberger

Michel Geyer meurt en 1775 en délaissant sept enfants. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. La masse propre à la veuve est de 75 livres, la masse propre aux héritiers de 357 livres. L’actif de la communauté s’élève à 117 livres, le passif à 412 livres

1774 (20.12.), Not. Schatz (6 E 41, 1294) n° 13
Inventarium über Weÿland Herrn Michael Geÿer, geweßenen Gartners ane Sterinstras und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1774. – nach seinem den 27.ten Martÿ des abgewichenen 1773.sten Jahrs, aus dießer Welt genommenen tödlichen hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Fraun Mariæ Salomé gebohrner Nortzin, des Verstorbenen seel. nachgelaßener Wittib, wie auch auf beschehener Requisition Meister Johann Jacob Keller, hießigen burgers und Gartenmanns, als geordnet und geschworenen Vogts des angeleibten seel. mit Vorgedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzielter und ane hernach folgendem folio benambßter Kinder und Erben (…) Actum und angefangen in Straßburg auf Dienstag den 20.ten Decembris 1774.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen, wie folgt, 1° Jungfer Mariam Salomé Geÿerin, so den 1.ten Octobris 1757. an dieße Welt gebohren worden, 2° Jungfer Margaretham Barbaram Geÿerin, geboren d. 22. Sept. 1758, 3° Johann Michael Geÿer, gebohren den 22. Aug. 1760. 4° Johann Daniel Geÿer, gebohren d. 27. Dec. 1762. 5° Andreas Geÿern gebohren den 1. Dec. 1764. 6. David Geÿer, gebohren den 15. May 1769. So dann 7. Joh: Jacob Geÿer, gebohren d. 2.ten Jul 1771. Alle Sieben des Verstorbenen seel. mit Frauen Maria Salome Geÿerin geb. Nortzin seiner hinterlaßenen Wittib ehelich erzeugte Kinder Zu Sieben gleichlingen Portionen und haubttheilen

In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß in der so genannten Neuen Zeil gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen, dannenhero hernach beschriebenen Behausung, befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behausung. (E.) Nembl. eine Behausung, Hoff, Bronnen, Hoffstatt, Scheur, Stallung mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtig Keiten, gelegen ane der Cronenb: Straß in der so genannten Neuen Zeil, 1.s. neben Meister Philipp Jb: Dannenberger, dem Wagner, 2.s. neben Joh: Jb. Rothbach dem haußfeurer, hinten auf vorgadachten Mr Dannenbergers Garten stoßend, davon man jährl. auf Martini der Stadt Pfenning Thurn 2. lb. d. ane boden Zinß Zu geben Verbunden, sonsten aber, und über die darauf hafftende Passiv: Capitalien, freÿ ledig und eigen. Diese Behaußung ist in des Verstorbenen seel. vätterl. Verlaßenschaffts Inventario de Ao. 1768. durch H. Not. Joh. Daniel Stöber aufgerichet, und zwar wie fol: 10.b deßelben zu sehen, nach Abzug des Zu doppelten Capital gerechnet neben bodenzinß, vor 370. lb. d. angeschlagen worden, Als wobeÿ man es in Ansehung nichts darinnen meliorirt worden gleichwohl auf die, Von denen Wohl verordneten Hh. dreÿ Löbl. Stadt Stall erhaltene großgünstige Erlaubnus, wieder bewenden laßet, thut alßo hier in Auswurff 370 lb. Über zween dritte theil besagt Kfb: vom 17. Dec. 1734. Über einen dritten theil Kauf Verschreibung Sub dato 14. feb. 1735. So dann über die gantze behaußung Kfb: datirt d. 28. Dec. 1674. Welche dreÿ allegirte Documenta in allh: C. Contr: Stub aufgerichtet wd. Sonsten ist annoch berichtsweise anzumercken, daß der Verstorbene seel. diese Behaußung, von seinem Vatter ererbt, und als einiger Sohn Keine Mit Erben gehabt habe.
(f° 19) Bericht dieße Verlaßenschafft betreffend. Vermög der, den 27. Aprilis 1756. errichteten, und vorher Copeÿlich eingetragenen Heÿraths: Verschreibung §° 4.to haben beede nun Zertrennte Ehe Persohnen wohnbedächtlich mit einander Verabredet, daß alles dasjenige, so Sie ane Zeitlicher Nahrung, einander Zubringen, oder auch währender Ehe ererben, jeedem theil ein ohnverändert Vorbehaltenes Guth seÿn solle, dergestalten daß (…) Zu dem Ende beederseits Illata Ordnungs mäßig inventirt und angeschlagen werden solten. Da aber die solcher gestalt verabredeter Inventur unterlaßen worden, So hat man sich Zum theil nach der Wb. mütterl. Verl. Inv. de Aô 1752 Zum theil nach dero Vätterl. Inv: de A° 1757 Zum theil nach Weÿl. Michael Geÿer Senioris Verlaßenschaffts Inventario de Aô 1768. Zum theil was die Ergäntzung betrifft, nach dem Siebenden und Achten Puncten der Eheberedung und zum theil nach der Wittib gewißenhafften Declaration richten müßen (…) Straßburg d. 20.ten Decembris 1774.
(f° 22) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli. Nota, das Codicill liegt beÿ meinem Notariat, Actum sub dato 27. feb. 1773.
Bericht dieße Verl. betr. fol. 19.a
der Wb. ohnverändertes Vermögen, Sa. hausraths 11, Sa. beßerung ane lehengüthern 6 ß, Sa. schuld 25, Sa. Ergäntzung 25, Summa summarum 75 lb.
Dießemnach wird auch der Kinder u. Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 14, Eigenthum ane einer behaußung 370, Eigenthum ane Liegenden Güthern 92, Beßerung ane lehengüthern 2, ergäntzung perge f° 18.b, Summa summarum 582 lb – Schulden 225, Nach solchem abzug 357 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbare guth beschrieben, Sa. hausraths 11, Schiff und geschirr Zum Ackerbau gehörig 13, Sa. beßerung im hoff 6, Sa. der garten waaren 12, Sa. heu und Stroh 5, Sa. derer Pferd und Schwein 8, Sa. derer früchten 15, Sa. blumen auf dem feld 6, Sa. Eigenthums ane liegenden Güther 38, Sa. beßerung ane Lehengüthern 6 ß, Summa summarum 117 lb – Schulden 412 lb, Theilbahres passiv onus 294 lb – Stall summ 137 lb
Copia der Eheberedung (…) So geschehen Straßburg Dienstags den 27. Aprilis Anno 1756, Johann Daniel Stöber Notarius

Les cinq enfants et héritiers de Jean Michel Geyer exposent la maison aux enchères. Le maçon Jean Théophile Krieg l’enchérit pour 7 050 francs

1817 (12.12.), Strasbourg 5 (44), Not. F. Grimmer n° 10.180
1. Marie Salomé Geyer femme de Christophe Müzel tailleur d’habits, 2. Marguerite Barbe Geyer majeure, 3. Jean Daniel Geyer cabaretier, 4. André et 5. Jean Jacques Geyer ces trois jardiniers, qu’il leur appartient en propriété une maison échue de la succession de leur pere commun Jean Michel Geyer jardinier
Désignation de l’immeuble à vendre, savoir Une maison avec cour puits grange écuries remise avec tous ses bâtiments appartenances droits aisances et dépendances situé à Strasbourg au Faubourg de Saverne rue dite Neuzeil n° 7 entre Sr Kreuter propriétaire et les héritiers Dannenberger derrière propriété desdits héritiers, Les titres de propriété, vente passée à la Chambre des Contrats le 17 décembre 1734 sur deux tiers et sur le troisième tiers le 14 février 1735, Sur la totalité à la même Chambre le 28 décembre 1774, plus inventaire du grand père des vendeurs dressé par Me Stoeber en 1768 enfin inventaire du pere des comparants par Me Schatz le 20 décembre 1774
le 22 novembre n° 10.186, mise à prix 7000 francs, personne ne s’est présenté
n° 10.211 du 5 janvier personne ne s’est présenté
n° 10.227 du 19 janvier personne ne s’est présenté
n° 10. 229, Jean Théophile Krieg, maçon pour 7050 francs

Les mêmes vendent la maison au jardinier Daniel Wunderer moyennant 7 000 francs

1818 (7.2.), Strasbourg 5 (45), Not. F. Grimmer n° 10 259
Marie Salomé Geyer femme de Christophe Mützel, tailleur d’habits, Marguerite Barbe Geyer majeure, Jean Daniel Geyer, cabaretier, André Geyer,David Geyer et Jean Jacques Geyer, ces trois jardiniers
à Daniel Wunderer jardinier domicilié au marais Kageneck n° 7
une maison avec cour, puits, grange, écuries, rémise et tous bâtiments, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg au Faubourg de Saverne rue dite Neuziel n° 7 entre le Sr Krentz propriétaire et les héritiers Dannenberger, derrière la propriété desdits héritiers – chargée d’une rente foncière de 8 francs par an payable à la ville de Strasbourg – échu dans la succession de Jean Michel Geyer jardinier – 7000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 137 F° 173-v du 14.2.

Fils de jardinier, Daniel Wunderer épouse en 1817 Catherine Barbe Bohnert, originaire de Wasselonne
Mariage, Strasbourg (n° 323)
Acte de mariage célébré le 6 novembre 1817. Daniel Wunderer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 mars 1787 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Jardinier cultivateur, fils de feu Abraham Wunderer, jardinier cultivateur décédé en cette ville le 15 Brumaire an II et de feu Salomé Voltz, décédée en cette ville le 29 janvier 1812, et Catherine Barbe Bohnert, majeure d’ans, née en légitime mariage le 18 vendémiaire an V à Wasselonne (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Georges Bohnert, tailleur de pierres à Wasselonne et d’Eve Barbe Bilt ci présente et consentante,(signé) Daniel Wunderer, Cathari Barbara Bohnert (i 3)

Daniel Wunderer institue Barbe Bohnert sa femme légataire universelle de ses biens
1858, M° Hatt
21 Xbr 1835 – Testament de Daniel Wunderer, jardinier à Strasbourg par lequel il institue Barbe Bohnert sa femme sa légataire universelle
acp 470 (3 Q 30 185) f° 55 du 3.7. (succession déclarée le 3. 9.bre 1858)

Daniel Wunderer meurt en délaissant une fille
1861 (1.2.), Strasbourg 15 (103), Me Momy n° 6915
Notoriété (…) avoir parfaitement connu le sieur Daniel Wunderer, en son vivant jardinier cultivateur demeurant à Strasbourg, et savoir qu’il est décédé en cette ville. Qu’après son décès il n’a pas été fait d’inventaire et qu’il a délaissé pour seule et unique héritière dame Marguerite Wunderer, épouse de M. Aloyse Sutter, entrepreneur de vidanges, demeurant à Strasbourg, issue de son mariage avec Barbe Bonnert veuve Wunderer demeurant à Strasbourg
acp 495 (3 Q 30 210) f° 79 du 6.2.

Daniel Wunderer et Catherine Barbe Bohnert exposent la maison aux enchères.

1824 (6.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 46), Me Hickel n° 1423
Daniel Wunderer, jardinier, et Catherine Barbe Bohnert
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison à rez de chaussée & étage, cour, puits, grange, écurie, remises, autres bâtiments, aisances, appartenances & dépendances le tout contigu situé à Strasbourg au Faubourg de Saverne rue Neuziel n° 7, d’un côté la propriété de Jacques Weywada aubergiste en partie veuve Dannenberger, d’autre le Sr Kreuter propriétaire, devant la rue, derrière la propriété de la veuve Dannenberger et partie inconnu – ensemble un fourneau rond au rez de chaussée et ses tuyaux et pierre, le fourneau de fonte qui est muré dans une chambre au premier étage avec ses accessoires les vendeurs entendent se le réserver. – Etablissement de la propriété, acquis de la communauté de Marie Salomé Geyer femme de Christophe Mützel, tailleur d’habits, Marguerite Barbe Geyer majeure, Jean Daniel Geyer cabaretier, André Geyer, David Geyer, Jean Jacques Geyer les trois jardiniers, par acte reçu Grimmer le 7 février 1818 transcrit au bureau des hypothèques volume 113 n° 67, lesdits Geyer ont recueilli ledit immeuble dans la succession de leur père Jean Michel Geyer, jardinier – chargé d’une rente foncière de 8 fr dont la maison est grevée au profit de la ville de Strasbourg,- mise à prix 6000 fr
Adjudication préparatoire n° 1452 du 22.1. mise par François Ignace Striffler notaire à Obernay, 6050 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 166 F° 53-v du 9.1.

Ils la vendent au farinier Jean Michel Imhoff et à sa femme Barbe Dick

1824 (25.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 47), Me Hickel n° 1493
Daniel Wunderer, jardinier, et Catherine Barbe Bohnert
à Jean Michel Imhoff, farinier, et Barbe Dick
une maison à rez de chaussée & un étage, cour, puits, grange, écuries, remise & autres bâtiments, aisances, appartenances & dépendances le tout dans un enclos situé à Strasbourg Faubourg de Saverne rue dite Neuziehl n° 7, d’un côté la propriété de Jacques Weywada aubergiste & en partie veuev Dannenberger, d’autre le Sr Kreuter propriétaire, devant la rue, derrière la propriété de la veuve Dannenberger et celle du Sr Martzolff tisserand & en partie celle du Sr Dumm cordonnier – avec un fourneau muré et un autre non muré
acquis de Marie Salomé Geyer femme de Christophe Mützel, tailleur d’habits, et Marguerite Barbe Geyer, majeure, Jean Daniel Geyer, cabaretier, et André, David & Jean Jacques Geyer, jardiniers par acte reçu Grimmer le 7 février 1818 transcrit. Lesquels l’avaient recueilli dans la succession de Jean Michel Geyer leur père jardinier – grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 8 fr en capital 160 fr – moyennant 5600 francs
Enregistrement, acp 166 F° 197-v du 27.2.

Originaire d’Oberhausbergen, le journalier Jean Michel Imhoff épouse en 1817 Anne Barbe Dick native de Wasselonne
Mariage, Strasbourg (n° 363)
Acte de mariage célébré le le 15 décembre 1817. Jean Michel Imhoff, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 février 1785 à Oberhausbergen (Bas-Rhin) domicilié audit lieu, Journalier, fils de feu Jacques Imhoff, tisserand décédé à Oberhausbergen le 18 Frimaire an XIV et de feu Anne Noellner décédée audit lieu le 28 Brumaire an XII, et Anne Barbe Dick, majeure d’ans, née en légitime mariage le 31 mai 1787 à Wasselonne (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Georges Dick, tisserand décédé à Wasselonne le 27 juillet 1815 et de feu Ane Barbe Eichler décédée au même lieu le 4 pluviôse a IX,(signé) Johan Michael Imhoff, Anna Barbar Dick (i 24)

Jean Michel Imhoff et Barbe Dick revendent la maison à l’aubergiste Pancrace Wurm et à sa femme Madeleine Klein

1824 (13.7.), Strasbourg 3 (71), Me Schreider n° 2108
Jean Michel Imhoff, farinier, et Barbe Dick
à Pangrace Wurm, aubergiste au Soleil, et Madeleine Klein
une maison à rez de chaussée et un étage, cour, puits, grange, écuries, remise et autres bâtiment, aisances, appartenances et dépendances le tout dans un seul enclos situé à Strasbourg rue dite Neuziehl n° 7 Faubourg de Saverne, d’un côté la propriété de Jacques Weywada aubergiste en partie veuve Dannenbergern d’autre le Sr Kreuter propriétaire, devant la rue, derrière la propriété de la veuve Dannenberger et celle du sr Martzolff tisserand en partie celle du Sr Dumm cordonnier, (avec) un fourneau enmuré et un autre non muré avec leurs tuyaux et pierres ainsi que l’abreuvoir /:tränckstein:/ et l’auge des porcs /:schweinfutter trog:/
acquis de Daniel Wunderer, jardinier, et Barbe Bohner par acte reçu Hickel le 25 février 1824 transcrit au bureau des hypothèques volume 165 n° 154,Daniel Wunderer l’avait acquis de Marie Salomé Geyer femme de Christophe Mützel, tailleur d’habits, et Marguerite Barbe Geyer, majeure, Jean Daniel Geyer cabaretier, André, David et Jean Jacques Geyer jardiniers par acte reçu Grimmer le 7 février 1818 transcrit, recueilli dans la succession de Jean Michel Geyer, jardinier – grevée d’une rente foncière annuelle de 8 fr, en capital 160 fr – 8000 fr, avec la rente 8160 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 169 F° 43 du 17.7.

Pancrace Wurm de Griesheim loue une auberge à Strasbourg en 1823
1824 (24.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 51
ssp du 25 mars 1823 – Bail conclu entre M Jacques Samuel Diessinger propriétaire et
le Sr Pangrace Wurm Cultivateur à Griesheim et sa future épouse Marie Madeleine Klein
faubourg de Saverne N° 5 à l’enseigne du Soleil d’or

Originaire de Griesheim, Pancrace Wurm épouse en 1823 Marie Madeleine Klein, originaire de Dingsheim
Mariage, Griesheim-sur-Souffel (n° 1)
Acte de mariage célébré le 8 septembre 1823. Pancrace Wurm, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 floréal an VI de la République à Griesheim, domicilié à Griesheim, cultivateur, fils de feu Jean Griesheim, vivant cultivateur à Griesheim et de feue Brigide Braun et Marie Madeleine Klein, majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 thermidor an VIII de la République à Dingsheim domiciliée à Dingsheim, fille de feu Valentin Klein vivant cultivateur et huilier à Dingsheim et de Marie Fritsch ladite mère ci présente et consentante (signé) Pancrace Wurm, Maria Magdalena Klein (i 2)

Inventaire après décès d’une locataire, Louise Porcienne Schwartz femme de l’employé des douanes Adolphe François Joseph Christophe

1850 (29. 8.br), Strasbourg 11 (46), Not. Keller n° 4793
Inventaire de la succession de Louise Porcienne Schwartz femme d’Adolphe François Joseph Christophe, employé des Douanes
L’an 1850, el mardi 29 octobre à heuf heures du matin, en la maison mortuaire à Strasbourg faubourg de Saverne N° 7, à la requête de Mr Adolphe François Joseph Christophe, employé des Douanes demeurant à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel à volonté de la communauté de biens qui a existé entre lui & Louise Porcienne Schwartz, son épouse décédée en cette ville le 29 septembre dernier, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Pfohl notaire à Ribeauvillé le 26 mai 1842, 2° comme père et tuteur légal de de ses enfants mineurs nommés a. Adèle Anne Porcienne Christophe née le 27 février 1747, b. & Adolphe Camiile Eugène Jean Christophe né le 22 décembre 1844, tous deux issus de son mariage avec ladite défunte leur mère dont ils sont habiles à se dire et porter héritiers chacun pour moitié, Et en présence de M. Chrétien Frédéric Beysser, officier en retraite demeurant à Strasbourg, subrogé tuteur des dits mineurs
Sui la description du maison trouvé en évidence dans in cabinet au deuxième étage donnant dans la cour
acp 396 (3 Q 30 111) f° 12 (succession déclarée le n° 282) Communauté, un mobilier estimé 870, garde robe 219
Immeuble de la communauté, Une maison à Ribeauvillé rue Neugass.
Immeubles propres à la défunte, ban de Ribeauvillé 24 ares vignes, 3 ares 80 terres canton Wegbaum, 33 ares 15 terre im Weyer, 27 ares 45 terres il Rittholtz (& Rittloch, prés canton Beltzbaummatten
Ban de Bergheim 1/6 de 5 ha 58 a 27 forêt canton Kuntzenwald et divers immeubles ban de Hunawyhr et Ribeauvillé soumis à usufruit et décrits en un partage reçu Pfohl notaire à Ribeauvillé le 1. avril 1828

Pancrace Wurm loue son auberge à l’Ange à Antoine Streicher d’Obernai, et Thérèse Birnbreyer de Steinbach (Pancrace Wurm est dit aubergiste à l’Ange en 1830)

1852 (12.1.), Noetinger
Bail pour neuf ans du premier mars prochain – Pancrace Wurm, aubergiste à Strasbourg
à Antoine Streicher fils, cuisinier demeurant à Obernai, et Dlle Thérèse Birnbreyer, cuisinière demeurant à Steinbach (Bade) copreneurs solidaires sous le cautionnement d’Antoine Streicher, père, propriétaire er Rose Rumpler sa femme à Obernai
1) du rez de chaussée d’une maison sise à Strasbourg rue du faubourg de Saverne N° 7, la cour et tous les bâtiments qu’elle renferme
2) de l’achalandage du fonds de commerce d’aubergiste à l’Ange exploité par le S Wurm, moyennant un loyer annuel de 1000 francs
acp 406 (3 Q 30 121) f° 60-v du 21.1.

Abraham Jacques Euler accorde à Pancrace Wurm à titre de simple tolérance le droit d’ouvrir des jours dans la partie de maison faisant saillie vers la sienne

1853 (8.4.), Strasbourg 9 (103), Not. Becker n° 5840
Convention – furent présents M. Abraham Jacques Euler, propriétaire demeurant à Strasbourg d’une part
Et M Pancrace Wurmn aussi propriétaire demeurant en la même ville, d’autre part
Lesquels pour l’intelligence des conventions faisant l’objet des présentes ont exposé, Que M Euler est propriétaire de la maison sise à Strasbourg rue du faubourg de Saverne N° 6 et que M Wurm est propriétaire de celle sise en la même ville même rue N°& 7, Que ces deux maisons sont adjacentes mais que celle de M. Wurm fait saillie sur celle de M Euler vers la voie publique de 67 centimètres Enfin que M Wurm ayant manifesté l’intention de profiter de cette saillie, pour l’agrément de ses appartements, en y établissant des jours au premier et au deuxième étages, à l’effet d’avoir des vues de côté dans la direction du pont et canal des faux remparts et de la propriété de M Euler, ce dernier dans le but de maintenir des rapports de bon voisinage qui ont existé jusqu’à présent entre les comparants, a consenti à faire avec M Wurm les conventions suivantes.
Article premier. M. Euler consent à ce que le jour que M Wurm a fait percer au deuxième étage de sa propriété dans le pignon qui fait face au pont dudit canal continue à subsister, mais seulement à titre de simple tolérance. En outre M. Euler consent à ce que M Wurm fasse percer un semblable jour au premier étage de sa propriété et dans le même pignon, mais aussi seulement à titre de simple tolérance. Ce consentement de M. Euler est entièrement gatuit.
Article deux. Le consentement qui vient d’être donné ne pourra jamais être considéré que comme une concession temporaire, sujette à révocation et ne pouvant nullement préjudicier aux droits de M. Euler.
Article trois. M. Wurm déclare et reconnaît que les jours ci-dessus mentionnés n’ont été et se seront établis que par la pure tolérance de M. Euler, qu’ils ne peuvent jamais dégénérer et servitudes au préjudice de la propriété de ce dernier et il s’oblige en conséquence à murer et supprimer ces jours à ses frais, à la première demande qui lui sera faite par M. Euler et ses ayant droit.
Article quatre. Les frais droits et honoraires du présent acte, y compris ceux d’une expédition qui en sera délivrée à M Euler seront supportés par M. Wurm
[in margine :] L’avantage mentionné ci contre est évalué pour la preception de droit d’enregistrement à un revenu annuel de 50 centimes dont le capital au denier vingt fait la simme de 10 francs
acp 418 (3 Q 30 133) f° 41-v du 12.4.

Thérèse Birnberger femme d’Antoine Streicher cède le bail que lui a accordé Pancrace Wurm à l’aubergiste Eugène Perrichon et à Marguerite Riss

1855 (14.7.), M° Noetinger
Cession – Thérèse Birnberger femme d’Antoine Streicher fils aubergiste à Strasbourg
à Eugène Perrichon, aubergiste, et Marguerite Riss sa femme à Strasbourg
du droit au bail pour les années restant à courir, à compter du 15 juillet courant, au bail qui a été consenti en faveur des époux Streicher par Pancrace Wurm, aubergiste à Strasbourg, pour six ou neuf années du premier mars 1852 par acte reçu Noetinger le premier janvier 1852, moyennant un loyer annuel de 1000 francs le tout accepté par le Sr Wurm, intervenant
acp 441 (3 Q 30 156) f° 78 du 20.7.

Corneille Voss cède à Sébastien Berner le débit de boissons dit Café à l’Ange, sis 15, route de Cronenbourg

1873 (11.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 159 (3 Q 31 658) f° 60 n° 3029 du 11.12.
11. December. Tausch zwischen Cornelius Voss Wirth zum Café Engel in Straßburg
mit Sebastian Berner Bürgermeister zu Friemdlingen (Bayern) wie folgt
Cornelius Voss überläßt dem Sebastian Berner seine in Straßburg Cronenburgerstrasse N° 15 gelegene Wirtschaft zum Café Engel mit sämtlichen nachbenannten Inventar
dagegen übernimmt Cornelius Voss dem benannten Sebastian Berner seine in Strassburg Lange Strasse N° 13 gelegene Wirtschaft sammnt sammtlichen sich dort befindlichen Inventar
Der beiderseitige Antritt erfolgt am 12. Dezember 1875. Ferner verpflichtet sich obiger Berner an Cornelius Voss eine Summ von 2400 frcs für Abtritt seines Geschäftes Zu bezahlen, sowie seine in der Langenstraß N° 13 gelegene Geschäfft denselben Zum Anschlagpreise von 600 frcs abzutreten
Das betreffende Inventar um Cafe Engel wurde zu 3000 frcs veranschlagt, das in der Wirtschaftr in der Langen straße N° 13 zu 600 frcs
Folgt Verzieichnus der Mobiliar effekten

Inventaire dressé après la mort de Georges Wurm en août 1873 et de sa mère Marie Madeleine Klein en septembre suivant. Les héritiers sont Pancrace Wurm et sa fille Mélanie, femme du capitaine de cavalerie en retraite Antoine Lux. La maison est estimée à un capital de 70 000 francs.

1874 (13.1.), Strasbourg 1 (195), Not. Alfred Ritleng aîné n° 8460
Inventar des Nachlaßes von A) Georg Wurm, 2) Maria Magdalena Klein Ehegattin Pancrace Wurm
Im Jahr 1874 den 13 Januar um neun uhr Morgens in der Wohnung des H. Pancrace Wurm hiernach benamst ,Auf Ansuchen und in Gegenwart 1° des Herrn Pancrace Wurm, Eigenthümer domicilirt und wohnhaft in Straßburg Kronenburger Straße N° (-), 2. und der Frau Melanie Wurm, verbeistandet und ermächtigte des H. Antoine Lux, in Ruhestand versetzten Cavalerie Hauptmann, Ritter der Ehren Legion mit einander zu Straßburg wohnhaft
Zur Wahrung der Rechte und Ansprüche der Parteien (…) zum getreuen Erbverzeichniß (…) A. der Verlaßenschafft des H. Georges Wurm, bei Leben großjährig, ledig in Straßburg wohnhaft allwo er am 15. August 1873 verstorben ist, B. und der Verlaßenschaft der Frau Maria Magdalena Klein, bei Leben Ehegattin des H. Pancrace Wurm, Requirenten in Straßburg wohnhaft, allwo sie am 11. September 1873 verstorben ist

Nachlass des Herrn Georg Wurm. H. Georg Wurm ist in Straßburg aù 15. August 1873 verstorben ohne ein Testament gemacht zu haben und als einzige und alleinige Erben hinterlassen Für ein Viertel Herr Pancrace Wurm sein Vater, für ein Viertel Frau Wurm geborene Klein seineMutter und für die Hälfte die Frau Lux geborene Wurm seine Schwester, (Nachlass 9745)
Nachlass der Frau Wurm gebornen Klein
Gemeinschafft. Von der Gütergemeinschaft welche zwischen Frau Pancrace Wurm geborne Klein und ihrem überbenden Gatten bestanden hatte hängt ein in Straßburg Kronenburger Straß N° 15 gelegenes Haus ab, welche zu einem jährlichen Ertrag von 3500 Frankcen abgeschätzt ein Capital von 70.000 vorsellte. Wovon die Hälfte dem Wittwergehört und Hälfte von der Nachlass der Frau Wurm abhängt mit 35.000 Francken
Herkunft des Eigenthums. Dieses Haus wurde währen der zwischen den Eheleuten Wurm bestandenen Gütergemeinschaft von H. Johann Michael Imhoff, Mehlhändler und der Fru Barbara Dick deßen Ehegattin vermittelst eines Kaufpreises von 8000 Francken erworben in Folgen eines vor H. Schreider damals Notar in Straßburg am 9. August 1824 errichteten einregistrirten Kauffvertrages.
Möbel 1254.
Nachlass. 1° die unvertheilte Hälfte des Hauses 35.000, 2. Hälfte der Abschätzung der Möbel 627, 3. in der Garderobe 118, 4. Ein 4. des Nachlasses des Sohns 2445
acp 624 (3 Q 30 339) f° 22 du 17.1. (erklärt 17/1 1874)

Eugène Irr et Therese Zitvogel louent le café à l’Ange à Guillaume Jung et à sa femme Rose Jæger. Les localités louées comprennent une grande salle et quatre pièces dont une à côté de la scène du théâtre.

1876, Enregistrement de Strasbourg, ssp 167 (3 Q 31 666) f° 87 du 18.5. n° 2753
den 15 Mai 1876 – Miethe. die Eheleuthe Irr verpachten heute (gez. Eugen Irr)
an H. Jung (Wilhelm Jung, Rosa Jung geb. Jaeger)
das bisher von ihnen in Café Engel Kronenburgerstraße N° 15 erste Etage besitzende Inventar für den Preis von 340 Francken (280) erste Jahr und für die übrige Zeit bis 1. August 1879 beträgt die Miethe jährlich 400 Franken (320)
H. Jung verpflichtet sich die von den Verpächtern an H Wurm schon vorausgezahlte Miethe mit 125 francken baar zu entschädigen sofern die Lokale am 15. Mai des Jahres geräumt sind.
(f° 87-v, n° 2755) den 15 Mai 1876 – Miethe zwischen P. Wurm als Hauseigenthümer in Straßburg
den Eheleuten Irr & W. Jung ist heute folgender Vertrag geschehen worden
die Eheleute Irr treten die bisher zur Betreibung eines Cafe innegehabten Localiäten mit allen Rechten an H. Wurm ab und überträgt H. Wurm diese Localitäten an H. Jung. Die Miethe beträgt jährlich 1000 Franken (…)
An Räumlichkeiten hat M Jung zu besprechen einen Großen Saal, vier Zimmer von denen eins neben der Küche eins neben der Theaterbühne mit Eingang vom Hausflur und zwei im zweiten Stock, eine Küche, zwei verschließbare Keller, eine Holzbühne, eine verschließbare Ecke unter der Treppe, ein Pissoir, einen verschließbaren Speicher, Recht am Brunnen, Waschküche und Trocknenboden
Gez. Wurmn Eugen Irr, Therese Zitvogel, Wilhelm Jung, Roser geb. Jaeger

Eugène Irr et Therese Zitvogel vendent au fabricant de billards Jean Gross le droit de café à l’Ange dans la maison qui appartient à Pancrace Wurm

1877, Enregistrement de Strasbourg, ssp 171 (3 Q 31 670) f° 44 du 15.2. n° 2442
7. Hornung 1877. Kauf Vertrag zwischen den Eheleuten Irr Wirth im Engel und
Johann Gross Billardfabrikant in Straßburg wohnhaft, ist heute folgender Vertrag verabredet und abgeschlossen worden
die Eheleute Irr verkauffen dem Herrn Gross ihre in dem dem Herrn Wurm gehörigen zu Straßburg in der Kronenburgerstraße N° 15 gelegenen Hause eingerichtete Kaffeewirtschaft zum Engel in ersten Stock mit dem im angegebenen gezeichneten angeführten Inventar für eine Summe von 1000 Mark
Weiter die ganze Haushaltung mit *tüchen die sich befindet in dem Haus Glog alter fischmarkt N° 20 in Straßburg für den Preis von 200 Mark
laut folgendem Inventar unter folgenden Bedingungen (…) II. Indem der Miethvertrag Diesinger-Wurm vom 7. Mai 1875. bis 1. August 1879. nur fällig ist, so haben Irr das Recht vorbehalten während der 30 Monaten nach laufender Miethe den sämmtlichen Inventar zurückzukaufen (…) VI. das Caffée Engel ist vorläufig an Wittwe Lamport für den Preis von 480 Mark verlehnt
Gez. J. Grossn Irr Eugen, Thérèse Zitvogel
(f° 45-v, n° 2443) 7. Hornung 1877. Mobiliar Verzeichniss in der Wirtschaft zum Engel Kronenburgerstraße N° 15 in Straßburg

Pancrace Wurm et Marie Mélanie Wurm femme d’Antoine Lux louent à Caroline Osswald veuve de Jules Nesberschnee d’une part et au commerçant Georges Osswald et sa femme Sophie Strohl d’autre part la maison dont ils se réservent le deuxième étage

1878 (3.6.), M° Ritleng
Miethe durch 1° Pancratz Wurm, Eigenthümer in Straßburg, 2° Frau Maria Melanie Wurm, Ehefrau von Anton Lux im Ruhestand versetzter Hauptmann
an Karoline Osswald Wittwe von Julius Nesberschnee, Georg Osswald, Kaufmann und Frau Sophie Strohl dessen Ehefrau alle in Straßburg solidarische Miether, auf die Dauer von 15. Jahren vom 24. Juni 1873
Eines Hauses in Straßburg Kronenburger strasse N° 15 gelegen und unter dem Namen Gasthaus zum Engel bekannt. Die Miether haben verschiedene Lasten zu tragen, abgeschätzt zu 40 Mark jährlich
Die Eigenthümer behalten sich den zweiten Stock das gegenwärtig vermietheten Hauses vor (…) – der jährliche Mietzins beträgt 2960 Mark
acp 679 (3 Q 30 394) f° 44 du 4.6. n° 2019

La maison revient ensuite à la fille de Pancrace Wurm, Marie Mélanie qui épouse en 1848 le vétérinaire Jacques Philippe Kœnig

1848 (22.5.), Strasbourg 12 (174), Not. Noetinger n° 20.263
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jacques Philippe Koenig, vétérinaire demeurant à Strasbourg, fils majeur de feus S Georges Philippe Koenig en son vivant ancien maréchal ferrant & Dame Dorothée Artopoie conjoints décédés à Strasbourg, stipulant en son nom personnel comme futur époux D’une part
Et Mademoiselle Marie Mélanie Wurm, sans état demeurant à Strasbourg fille de M. Pancrace Wurm aubergiste & Dame Marie Madeleine Klein conjoints demeurant à Strasbourg, stipulant également en son nom personnel sous l’assistance & l’agrément desdts père et mère comme future épouse d’autre part
Article six. Les biens que le futur époux déclare apporter en mariage consistent 1. En une maison, cour, maison de derrière, appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg rue du faubourg de Saverne, N° 1, tenant d’un côté à M Freis, de l’autre côté au S Siegel, donnant par devant sur ladite rue & par derrière sur le débarcadère du chemin de fer de Strasbourg à Bâle, évaluée à la somme de 30.000 francs
acp 372 (3 Q 30 087) f° 47-v – sous le régime de la communauté d’acquets
Les apports du futur consistent 1° en une maison rue du Faubourg de Saverne N° 1, estimée 30.000 ff
2° en divers objets mobiliers évaluées à 2360. Mais il est dû par le futur époux hypothécairement sur la maison sus désignée 11.000 francs
Donation en avancement d’hoirié par Pancrace Wurm aubergiste à Strasbourg et Marie Madeleine Klein à la future épouse leur fille d’un trousseau décrit dans un état estimatif, enregistré aujourd’hui aux s.s.p. qui le porte à une valeur de 2443 francs
Donation mutuelle par les futurs époux au profit du survivant d’eux de l’usufruit de la succession du prémourant, réductible en cas d’existence d’enfant, à moitié en usufruit des mêmes biens avec dispense de fournir caution, et en cas de prédécès du futur & d’inexistence d’enfant donation à la future épouse de moitié de sa succession en pleine propriété & de moitié en usufruit

Marie Mélanie Wurm se remarie en 1871 avec Antoine Lux, capitaine en retraite natif de Rumersheim, veuf de Caroline Antoni : contrat de mariage, célébration

1871 (23.11.), M° Noetinger
Ehe Vertrag zwischen Antonius Lux, retirirter Hauptmann in Straßburg, wohnhaft in Nanzig
Maria Melanie Wurm, Rentnerin in Straßburg Wittwe von Jakob Philipp Koenig, Thierartzt
acp 600 (3 Q 30 315) f° 182 du 4.12. n° 2612 – Annahme der Gütergemeinschaft nach den C. C. Rücknahmle des mitgebrahcten und ererbten
Der Bräutigam bringt un die Ehe seinen Antheil vom dem Nachlass seines Sohnes August Lux den 20. Septembris 1870 gestorben
Die Braut bringt in die Ehe 1) ein haus in Straßburg Zaberner Vorstatt N° 30
2) Schuldschein und obligationen vom Eisenbahnen 35.339
Schenkung von dem Bräutigam der Braut von der Nutzniesung des gantzes Nachlasses und von der Braut dem Bräutigam von der Nitzniesung der Hälfte des Nachlasses

Mariage, Strasbourg (n° 680)
Du 25° jour du mois de novembre l’an 1871. Acte de mariage d’Antoine Lux, majeur d’ans, né en légitime mariage le 8 mars 1823 à Rumersheim (Bas Rhin) domicilié à Rumersheim, capitaine de cavalerie en retraite et Chevalier de la Légion d’honneur, veuf de Caroline Antoni, décédéé à Haguenau (Bas-Rhin) le 15 septembre 1866, fils de feu Thiébaud Lix, cultivateur décédé à Rumersheim le 8 juin 1862 et de Madeleine Gintz, sans profession domiciliée à Rumersheim, Et de Mélanie Wurm, majeure d’ans, née en légitime mariage de 4 février 1828 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg veuve de Jacques Philippe Koenig, vétérinaire décédé à Strasbourg le 25 août 1862, fille de Pancrace Wurm, aubergiste ci présent et consentant et de Marie Madeleine Klein, domiciliéé en cette ville (…) il a été passé le 23 de ce mois un contrat de mariage devant M° Noetinger notaire ) Strasbourg (signé) A Lux, C° Koenig (i 46)

1871 (23.11.), M° Noetinger
Einwilligung von Maria Magdalena Klein Ehefrau von Pancratz Wurm in Straßburg zur vermählung ihrer Tochter Maria Melanie Wurm mit Antoni Lux in Nanzig
acp 601 (3 Q 30 316) f° 13-v du 23.11.

L’immeuble est inscrit au cadastre au nom de Samuel Rubin en 1900.
Originaire de Wingersheim, le marchand juif Samuel Rubin épouse en 1876 Lucie Berr, fille d’un marchand de Paris

1876 (2.6.), M° Loew
Ehevertrag zwischen Samuel Rubin, Kaufmann zu Straßburg, großjähriger Sohn der allda wohnhaften Eheleuten Leopold Rubin, ehemaliger Schullehrer & Barbara Levi allda
& Lucia Berr, ohne Gewerb zu Paris, minderjährige Tochter des allda wohnhaften Kaufmanns Felix Berrr & der verstorbenen Henriette Mandel.
Enthaltend, Annahme der auf die Errungenschaft beschränckte Gütergemeinschaft mit vorbehalt der Kleider und Schmuck
das Ueberlebende kann sich die Mobilien der Gemeinschaft und des Nachlasses aneignen um den Schätzungspreis welcher durch Inventar zu constatiren ist
Der Brautigam bring in Ehe verschiedene Mobiliar Gegenstände & Waaren beschrieben & angeschlagen zu 18.470 Mark
Schenkung durch den Vater der Braut zu Gunsten der Letzteren, welche annimmt, und zwar zunächst als Vorschuß auf der Anspruch der Braut in dem Nachlasse ihrer Mutter Inventur subsidär auf den künftigen Nachlass des Vaters Schenckgeber, 1. Mobiiar Gegenstände beschrieben & angeschlagen zu 3480 Mark, 2. baares Gelt 12.000 Mark, Sa. 15.480.
Eventuelle Schenkung unter den Eheleuten zu gunsten des Ueberlebenden von ihnen von der Lebenlänglicher & unentgeltlichen Nutznießung des gantzen Nachlasses des Zuerstlebenden, beschränkt zur Hälfte im Falle wo Kinder vorhanden sind
acp 652 (3 Q 30 367) f° 67-v du 8.6. n° 1991

Mariage, Strasbourg (n° 309)
Strassburg am 6. Juni 1876. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Samuel Rubin, israelitischer Religion, geboren den 25. Mai des Jahres 1850 zu Wingersheim (Unter-Elsass) wohnhaft zu Straßburg, volljähriger ehelicher Sohn des ehemaligen Lehrers Leopold Rubin und der Barbara Levi, Eheleute wonhaft zu Straßburg
2. die Lucie Berr, ohne Beruf, israelitischer Religion, geboren den 18. Januar 1857 zu Paris (Frankreich) wohnhaft zu Paris, minderjährige eheliche Tochter des Kaufmans Felix Berr, zu Paris wohnhaft und der verstorbenen Henriette Mendel (…) erklären die Eheleute daß den 2. dieses Monats vor Herrn Loew Notar zu Straßburg wohnhaft ein Ehevertrag geschlosen worden ist



Jardin Kolb


Partie de X 226 (Blondel) – de O 868 (Blondel) puis de section 33 parcelle 25 (cadastre)


Plan-relief de 1725 (Musée historique). Îlot au milieu duquel se trouve le jardin séparé en deux par une cloison. La rue du Jeu-de-Paume se trouve sur la gauche, le quai des Fleurs sur la droite.
L’îlot sur le plan Blondel (plan de l’existant, ADBR, 1 L Plan 5)

Tel qu’il existe au XVIII° siècle, le jardin provient de la réunion de deux propriétés en 1703, celle à l’ouest étant décrite à la notice du 1, rue de la Massue.
Au XVII° siècle, la partie sud du jardin coté 226 au plan Blondel (1765) et le jardin 233 forment une propriété avec la maison 211 qui donne sur le quai des Fleurs (actuel 68, rue de Zurich). Une vente en 1703 sépare de cette propriété le jardin 233 et la réunit à deux maisonnettes donnant dans la rue de la Massue (cote 226). La description donnée en 1703 (trois maisons, une maison avant, une maison du milieu et une maison arrière avec leur sol, deux petites cours, grange, écurie, pressoir dont l’avant donne sur le quai et l’arrière sur le communal appelé quartier des Souabes) ne permet pas d’établir si les bâtiments le long de la future rue du Jeu-de-Paume (cotes 227 à 230) existent déjà. Le propriétaire agrandit le terrain en achetant un terrain à l’arrière de la maison cotée 213 et vend en 1715 la maison sur le quai. D’après l’inventaire Kauffmann de 1716, la propriété comprend trois petites maisons ainsi qu’une écurie, une remise, un jardin et un pavillon. Le plan-relief de 1727 représente bien trois ensembles de bâtiments : à l’ouest les deux petites maisons (ensuite 1 et 3 rue de la Massue, au milieu de l’image, à l’arrière de deux arbres), au nord le bâtiment à l’arrière de la maison revendue (68 rue de Zurich) et au sud les bâtiments le long de la rue du Jeu-de-Paume (bâtiment 227 à 229 et grange 230). La séparation au milieu du jardin doit représenter la limite entre la partie occidentale acquise en 1693 et la partie orientale en 1703.
Les propriétaires suivants vendent en 1738 la grange (cote 230, futur 17 rue du Jeu-de-Paume) puis en 1746 le bâtiment adjacent (227 à 229, futurs 5 rue de la Massue et 13, 15 rue du Jeu-de-Paume). Il en résulte la disposition que représente le plan Blondel (parcelle X 226) : une maison (en fait un bâtiment en deux parties, 1 et 3 rue de la Massue) derrière laquelle se trouvent un jardin et des bâtiments accessoires vers le nord-est. Jean Georges Erhard se sépare des deux maisons rue de la Massue en 1793 avant d’acquérir en 1798 la grange (cote 230) et la partie septentrionale du jardin (233) puis en 1803 la maison (211) sur le quai, en reconstituant en particulier la disposition de 1703. Le terrain est cultivé en jardin comme en témoignent nombre de locations. La famille Kolb y exploite aussi une presse à tabac en 1724, manifestement dans les bâtiments accessoires vers l’est.


Limites de la propriété au cours du XVIII° siècle

Voir ensuite 1, rue de la Massue, 3, rue de la Massue, 5, rue de la Massue.

mars 2021

Sommaire
Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1793. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Benoît Hirt, jardinier, et (1557) Madeleine von Eckwersheim, d’abord (1551) femme d’André Knecht, (1563) Ursule Beck, veuve du jardinier Grégoire Schœllhammer puis (1578) Catherine Voltz, remariée (1590) avec le jardinier Georges Schultheiss – luthériens
1608 h Georges Schultheiss, jardinier, et (1590) Catherine Voltz veuve de Benoît Hirt – luthériens
1650* h Georges Schultheiss, jardinier, et (1636) Marie Voltz, remariée (1660) avec le jardinier Jean Lix – luthériens
1670* h Jean Voltz, jardinier, et (1661) Catherine Schultheiss puis (1677) Catherine Schwing – luthériens
1693 v André Kauffmann, assesseur de police, greffier au bureau des taxes et (1680) Esther Mollinger – luthériens
1717 h Jean Henri Leydecker, marchand, et (1709) Anne Salomé Kauffmann – luthériens
1721 h Jean Daniel Kolb, docteur en médecine, et (1703) Esther Kauffmann – luthériens
1762 h Jean Daniel Kolb, secrétaire en chef du bureau des deniers patrimoniaux, et (1739) Marie Charlotte Pin – luthérien converti et catholique
1762 v Jean Georges Erhard, horticulteur et (1759) Salomé Strewé – luthériens
1792 h Jean Georges Erhard, horticulteur et (1791) Anne Marie Schwing – luthériens

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 500 livres en 1717, 600 livres en1726 (deux bâtiments), 600 et 300 livres en 1787

Locations

1706, (grange) Abraham et Hertz Wolff juifs
1732, (jardin) Jean Strœhlin, ancien assesseur au Sénat et directeur du grenier à sel
1737, (jardin) Pierre Joly, manant et jardinier, et Charlotte Doron
1745, (jardin) François Leclerc, manant et jardinier, et Françoise Durcet
1751, Jean Jacques Listenmann, tisserant en lin, et Marie Madeleine Martzolff

Livres des communaux

Les héritiers du jardinier Benoît Hirt sont propriétaires de plusieurs immeubles entre le rempart et les ponts couverts : un jardin et une grange à côté de laquelle se trouve une maison occupée par le journalier Georges Lux, une autre maison et une troisième maison occupée par la veuve du baigneur Mathias Wendling
1587, Livre des communaux (VII 1450)

(f° 484-v) Beÿ der Obern gedeckten Prucken. hinder der Rinckmauren, vnd daselbs wider in die Krauttenaw hinein.
Benedict Hürtten selligen des Garttners Erben haben hinden ane Ihrem Gartten ein Von grundt auff gemaurt Profeÿ iiij schu breÿt, ij schu herauß, bessert iiij ß d.
Vnd haben diselben Erben auch weÿters Vor Jhrer Scheuren daselbs Hinden ein hauffen mit mist vff dem allmendt ligen, bessern für den Mist iiij ß d

(f° 485) Beÿ der Obern gedeckten Prucken. hinder der Rinckmauren, vnd daselbs wider in die Krauttenaw hinein.
Die gemelten Erben haben neben diser Schewren auch ein Hauß, da Georg Laux der Taglöhner Innen sizt, derselb Georg Laux hatt vor dem Hauß ein Schweinstall v schu lang, iiij schu herauß, bessert für den Schweinstall, ij ß d.

Georg Laux hatt auch ein heüfflin Wellen alda vff dem Allmendt ligen, bessert für die Wellen, j ß d.

(f° 485) Krauttenaw hinein.
Mehrgedachte Benedict Hürtten selligen Erben haben dabeÿ aber ein Hauß, daran ein Wettertach L schu lang i+ schu herauß, bessert für das Wettertach, iiij ß d.

(f° 485) Beÿ der Obern gedeckten Prucken. hinder der Rinckmauren, vnd daselbs wider in die Krauttenaw hinein.
Dieselben Erben haben neben disem auch ein Hauß, da Mathis Wendlings des Baders selligen Wittwe Innen wohnt, daran ein Schweinstall v schu lang, v schu herauß, bessert der Schweinstall, ij ß d.

1562, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 210
(Partie correspondant au Jardin Voltz) Le gourmet Jean Hahn doit 18 sols pour un sol de maison dans le quartier dit la Mare aux canards derrière Saint-Catherine. La rente passe ensuite à Valentin Karcher puis au receveur de Saint-Marc qui la détient toujours en avril 1627

Hinter Sanct Catharinen an der Entten letze
Item xviij d. gibt Claus Han der weÿnsticher von Einer hoffstatt neben der vorgeschriebener hoffstatt, gibt Jetz Veltin Karcher.
Jetz S Marx schaffner
(rub.) St. Marx noch 9 ß d. 3. April 627
Neü 230.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 430
La même rente passe ensuite à Georges Schultheiss, à Georges Lix puis à Jean Voltz

Geörg Lix, Zuuor Görg Schultheiß soll gemeiner Statt Vermög Almendbuchs fol. 26.b Jahrs vff Martini 11 ß 6 d (1668. I°)
Georg Lix von güetern in Knoblochsaw pag. p.ce 24 vff Martini 1668. I°
(…)
Idem, vom hauß in Crautenaw, Jahrs Vf Martini, 6 ß
[in margine :] Hanß Voltz
Ext. 52
Alt. D. f. 210
New fol. 283

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 283-v
La rente de Jean Voltz, reportée au folio 62 du même registre, passe à André Kauffmann

Hannß Voltz in Crautenaw, soll vom Allmend Graben im Schweichkhoff, vff Michaelis 5 ß
St. Zinßb. p. 337
dieser allmend find. sich nicht mehr
Ferner vom Hauß in der Crautenaw vff Martini, 6 ß
St. Zinßb. p. 430
vide hievornen fol. 62.
Jetzt Herr Andreas Kauffmann

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1703, Préposés au bâtiment (VII 1380)
Les préposés autorisent André Kauffmann qui vient d’acquérir une partie du jardin Voltz à déplacer les ouvertures entre les bâtiments, d’une part en ouvrant une communication entre la partie qu’il possédait déjà et la nouvelle, d’autre part en supprimant la communication de la partie acquise et de celle que conservent les vendeurs.

(f° 161) Dienstags den 24. Ejusdem [Julÿ 1703] Herr Andreas Kauffmann pto. Zusammen brechung 2. haüßer – Augenschein eingenommen in Herrn Andreæ Kauffmann, jetzmahligen dreÿers in dem Umbgeld, in der Krautenaw an der Entenletz gelegenem Gartten, alwo Er angezeigt daß Er das daran gelegene, in einem Vorder: und hinder hauß auch einem hoff bestehende hauß von herrn Johann Voltzen E.E. Kleinen Rahts alten Beÿsitzern erkaufft hätte und gesinnet wäre die diehlenwand sampt der in deren mitten stehenden bawfälligen alten hohen Schewren, welche seinen Gartten und den Voltzischen hoff unterscheidet, und der Statt Werckmeister abmeßung nach 126. schuhe lang ist, gäntzlichen hinweg brechen Zulaßen, Alldieweilen es aber, wie Er berichtet worden seÿe, nicht erlaubt Zweÿ häußer ohne erlaubnus Mghh. Zusammen brechen und in eines Zuverwandlen, alß wolte Er ane statt dieser diehlenwandt und Schewren, welche den Voltzischen hoff und Gartten anietzo unterscheidet, nicht allein das gegen dem Wahl Zustehende Voltzische hinder hauß, alwo der hoff 76. schuhe breit ist, mit einer diehlenwand gantz separiren sondern auch dem an dem Vordern hauß an diesem hoff sich befindlichen Schopff, alda der Hoff 70. schuhe breit ist, umb die communication zwischen* dem Voltzischen Vordern hauß und seinem Gartten völlig abzuschneiden, Zumauren und also disen hoff zu einem Gartten, Zurüsten und seinem Gartten incorporiren laßen, Wor durch dann in ansehung auß Zweÿen häußern aniezo dreÿ gemacht würden, Gemeiner Statt interesse nicht geringert, sondern Vielmehr Vermehret würde, Verhoffte derowegen Mghh. werden in erwegung dieser umbständen Ihme in seinem Verlangen umb soviel desto ehender gnd. Zu willfahren geneigt sein, darumb Er dann underthänig angesucht haben wolte. Erk. Würdt dem herrn Imploranten in seinem begehren Wann Er solches alles Vorgebrachter maßen ins Werck setzen würd, Willfahrt.

(Traduction) Mardi le 24 juillet 1703. Le sieur André Kauffmann, communication de deux maisons – Descente sur les lieux à la Krutenau lieu dit la Mare aux canards dans le jardin d’André Kauffmann, l’un des trois au bureau des taxes, lequel a déclaré qu’il a acquis de l’ancien assesseur au Petit Sénat sieur Jean Voltz une maison composée d’un bâtiment avant, d’un bâtiment arrière et d’une cour. Il est intentionné d’abattre entièrement la cloison en planches et la haute grange délabrée qui sépare son jardin de la cour Voltz et mesure 126 pîeds de long d’après les experts de la Ville. Comme on lui a dit qu’il était interdit de réunir deux maisons sans la permission du Magistrat, il expose qu’il souhaite remplacer la cloison en planches et la grange qui le séparent actuellement du jardin Voltz non seulement en établissant une cloison en planches vers la maison arrière Voltz face au rempart, où la cour a 76 pieds de long, mais aussi en murant la grange qui se trouve contre la maison avant dans cette cour, où celle-ci a 70 pieds de large, ce qui supprimera toute communication entre la maison avant Voltz et son jardin, et donc convertir cette cour en jardin en le réunissant à son propre jardin. Comme il en résulterait qu’il y aurait trois maisons au lieu de deux actuellement, ce qui loin de porter préjudice à la Ville augmenterait ses revenus, il espère qu’étant donnée la situation le Magistrat accédera d’autant plus volontiers à sa demande qu’il soumet avec déférence. Décision, accord est donné au pétitionnaire, dans la mesure où les transformations correspondent à ce qu’il a exposé.

1736, Préposés au bâtiment (VII 1397)

(f° 27) Mittwochs den 4. Aprilis 1736. Fr. Ahlingerin – An Herrn Dr. Johann Daniel Kolben Wittiben Scheür in der Krautenau beÿ dem frantzösischen Hospital, hinder welcher ein Klein Allmend Plätzel neben fraw Ahlingerin der garten fraw garten sich befindet, welches fraw Ahlingerin, weilen es allein Zum Unflat dienet, und ohnleÿdentlichen Gestanck Verursachet, gegen Verzinßung einzuzäunen begehret, Weilen aber fraw D. Kolbin eine hinderthür in besagter Scheür hat, welche durch die einzäunung Versperret und Unbrauchbar Gemacht würde.

Mercredi 4 avril 1736. Dame Ahlinger – A côté de la grange qui appartient à la veuve du docteur Jean Daniel Kolb à la Krutenau près de l’hôpital militaire, le petit terrain communal qui jouxte le jardin de l’horticultrice Ahlinger dégage une odeur pestilentielle du fait qu’il sert de dépôt d’immondices, la dame Ahlinger demande l’autorisation d’enclore ce terrain. Comme la grange de la dame Kolb a une porte arrière que la clôture condamnerait et rendrait impraticable [on lui oppose un refus].

Description de la maison

  • 1716 (billet d’estimation traduit) La maison au quartier des Souabes comprend deux bâtiments accessoires et un puits, en outre une autre maison au quartier des Souabes comprenant un bâtiment accessoire, un puits et une cour, le tout estimé à la somme de 1 000 florins
  • 1726 (billet d’estimation traduit) La maison au quartier des Souabes comprend un bâtiment accessoire, plusieurs poêles, chambres dont l’une pour les logements militaires, quatre vestibules avec leur fourneau et leur évier, des presses à tabac, remise, resserre à grains, pavillon d’été, petite chambre, petite cuisine, serre, cave, remise accessoire, puits et deux abreuvoirs, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
  • 1787 (billet d’estimation traduit) La maison au quartier des Souabes comprend une serre, deux poêles, deux cuisines, une remise dont l’étage comprend plusieurs chambres, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est solivée, le jardin entouré d’une clôture en lattes, le tout estimé avec le puits à la somme de1 200 florins
    Une deuxième maison au quartier des Souabes comprend trois poêles, trois cuisines, une écurie surmontée de trois chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave solivée, estimé à 600 florins

Relevé d’actes

Propriétaire de plusieurs immeubles (voir ci-dessus, le Livre des communaux) Benoît Hirt épouse en 1557 Madeleine, veuve d’André Knecht

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 58)
XXVIII Novembr. I. Dnica Adventus An. 1557. Benedictus Hirt, Magdalena vidua Knechts Andres, celebrarunt nuptias 6. Decembris (i 61)

André Knecht épouse en 1551 Madeleine, fille d’Urbain von Eckwersheim
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 83)
1551. XVIII Januarÿ. Andreas Knecht, Magdalena Urbanus von Eckenwersh. dochter, I. t* 25 Januarÿ, 27. Januarÿ celebrarunt nuptias (i 126)

Benoît Hirt se remarie en 1563 avec Ursule Beck, veuve du jardinier Grégoire Schœllhammer
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 67-v, XII)
1563. außgeruffen Doîca Quinquagesima den 21. tag feb. Benedict Hirtt wittwer, Ursula Beckin, Gregorius Schellhammers des garttners verlaßene wittwe. Celebrarunt nuptias calendis martÿ (i 157)

Le jardinier Benoît Hirt se remarie en 1578 avec Catherine, fille de Jean Voltz, jardinier au quartier des Charrons
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 88)
1578. Benedictus Hirtt und Catharina Hans Voltzen dochter. den 3. Junÿ (i 45)

Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 93)
1578. Am Sontag Trinitatis. Benedict Hirt ein garttner, Catharina Hans Voltzen eines gartners vnder den wagnern tochter. Confirmatio apd. D. Aureliam (i 197)

Veuve, Catherine (Voltz) se remarie en 1590 avec le jardinier Georges Schultheiss
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 101, n° 9)
1590. Dominica Quinquagesima. Georg schultheiss (natus aô 67) ein gartner, Erhardt Schultheissen selig. Son vnd Katharina, Benedict Hürt des gartners selig. nachgelaßene Witwe. Confirmatione 17 Martÿ (i 224)

Le jardinier Louis Hirt vend à son beau-père Georges Schultheiss un quart de trois maisons, de deux cours ainsi que l’écurie, la remise à pressoir et le jardin, le tout clos de murs. Les trois autres quart appartiennent à ses frères et sœurs Jean, Catherine et Benoît.

1603 (ut spâ [10 Januarÿ]), Chancellerie, vol. 348 (Registranda Kügler) f° 20
Erschienen Ludwig Hirt, der Garttner Hat mit beÿstandt Michel Baltners Vischers vnd Jacob Keck Gartners seiner geweßener geschworner Vögt
In gegensein Georg Schultheÿßen des Jungen seines Stiefvatters (verkaufft)
den viertdten theÿl Ime für unvertheÿt gepürende ane dreÿen Heüßern einem vordern mitteln vnd hind.n, mit Iren hoffstätten, Zweÿen Hoffen, Scheur, Stall, Trott Trottauß v Gartten mit einer steinin Mur gerings vmb faßt, mit allen and.n Irer gebeuwen gelegen Inn d. voorstatt In Cruttennauw, Zwüsch. den 2. gedeckten brucken, einseitt neben Benedict Hirten Wittwe, and.seitt Zum theil Matthys Rothen erben vnd Zum theÿl Hans Bortten Oberzoller Im Zollkeller stoßend hinden vff die Entenletz, daran die vbrige 3. 4.theyl Hansen Catharina vnd Benedicten des V.kheuffers geschwüsterd. Zustendig, davon gnd samehafft vj ß d gelts, das halbtheil vff Johannis Baptistæ Vnd das vbrig halbtheyl vff der h. Weÿhenachten tag fallend, d. Armen weÿßen Kinder Zzu Straßburg hierzu Inn hauptgutt für ix lb d, gerechnet, Vnd sindt auch Wyters v.hafft für Lxxix lb xvj ß iiij d Adam Lützelstein Metziger, Wann mann dise Summ in Künfftigen begeren würdt, Ist man dieselbe schuldig sambt den Zins Zuerlegen, So dan auch Wÿters v.hafft für Lxxix lb xvj ß Salome Hirtin, Clauß Schmidts haußfrauwen Zubezalen, Wan mans begeren würdt, Mehr für 200 guld. St. W. der Visch. Zunfftstuben, wan Sie deßelbig. hauptguth In künftigen begeren würdt, Ist man. Mehr für Zehen guld. gelts vff Johannis Baptistæ abloßig m ij C fl. SW d. Vischer Zunfftstuben, Wann man dieses hauptguth In künfftigen begeren Würdt, Ist mans schuldig Zuerlegen, Sunst für freÿ ledig vnd eÿgen, & alles Recht & der Khauff vber die beschwerd. daran d . Kheufer Zum vierden theül wie vorsteth gewissen, bescheh. vmb 207 pfund
(Vber die gantze Behausung ist sammenthaft d. Kauf xj C lb vnd ein vierdter theil thut ij C Lxxv lb d)

Jean Hirt vend à son beau-père Georges Schultheiss un quart des biens décrits dans la vente passée l’année précédente

1604 (vt spâ [xxj Nouemb.]), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 329-v
Erschienen hannß Hirt der gartner hatt für sich verkaufft
Georg Schultheÿß dem Jüngern gartenmann seinem Stieffuatter
ein vierdentheyl für unvertheÿlt vonn dreÿen heüßern uide in prot. 1603. f° 24. darin vermeld* daran ein Vierdetheyl dem Keuffer Inne vnd die vbrige Zwen vierdtetheyl Catharinen vnd Benedicten des verkheuffers geschwisterd. Zustendig, der khauff bescheh. für 206 pfund Eilff schilling Zehn pfenning So bar bezalt
hiebey geweßen Michell Betschner vischer V Jacob Keck gartner des verkheuffers bitzer geweßen Abe* garttner* vogt

Trois des enfants et héritiers de Benoît Hirt l’aîné vendent au jardinier Georges Schultheiss deux quarts restants

1608 (xxiij. Decembris), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 375-v
Erschienen Benedict Hirt garttner In Krutenaw, für sich selbst, So dann Ludwig Hirt, als geschworner Vogt Catharinen seiner schwester wÿland Benedict Hirten des Eiltern selig. dochter Mit beÿstand hannß Hirten Ires bruders
verkaufft Georg Schultheÿß gartnern Ime
Zweÿ viertdtheÿl bemlt. geschwisterden für unvertheilt gebürend vonn v ane dreÿen heüßern einem vordern mittlern v hindern mit Ir hoffstatten Zweÿen hofflin Ihren Stall Trott Trottuß v Gartten mit einer Steinen Muren gerings vmb vmbschlisst Sonst allen andern der gebeu geleg. Inn der voorstatt Zwüschen den Zweÿen gedeckt brucken einseÿt neben dem Keuffer die andersyt Mathys Rothen selig. erb. v. Zum theil Dietrich Conde gartenmann stoßend hind. vff die Enten letz daran die vbrig Zweÿ vierdtheyl dem Kheuffer Ime Zuständig davon gd samehafft vj ß d gelts die halbtheyl vff Johannis Baptistæ V die dreÿ halbtheyl der heylig. Weÿhenachten tag fallend d. Armen weÿßen Kind. Inn hauptgutt für ix lb d, Mehr 10 guld. gelts vff Johannis Baptistæ abloßig m 200 guld. SW d. Vischer Zunfftstuben (…) So dann wyther verhafftet für j C Lix lb xij ß von d bemlten Kheuffer, Sunst für freÿ ledig vnd eÿgen, & alles Recht & der Khauff bescheh. vber die beschwerd. für iiij C xiij lb

Les contribuables inscrits au Livre des communaux sont ensuite Georges Schultheiss, Georges Lix puis Jean Voltz

Georges Schultheiss le jeune épouse en 1585 Marie, fille du jardinier Benoît Hirt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 43-v, IX)
1585. Item [Am Sontag Reminiscere] Jerg Schultheiß der Jünger Jergs Schultheißen des Eltern Sohn ein gartner, Jfr. Maria Benedict Hirten des gartners tochter. Confirmatio facta die oculi die 15 martÿ (i 255)

Fils d’Erard Schultheiss, le jardinier Georges Schultheiss épouse en 1636 Marie, fille du jardinier David Voltz
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 99)
Annus MDCXXXVI (1636) den (-) St. Aurel: Georg Schultheiß der gartner Erhart Schultheißen sohn, J. Maria David Voltzen des gartners tochter (i 52)

Marie, veuve de Georges Schultheiss épouse en 1660 le jardinier Jean Lix le jeune
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 125, n° 7)
Annus MDCL (1660) Georg Lix der jünger Georg Lixen deß gartners sohn, Maria Georg Schultz. deß gartners wittwe, 23. April Zu St. Aurel. (i 65)

Fils du jardinier David Voltz, Jean Voltz épouse en 1661 Catherine Schultheiss, fille de Georges Schultheiss (ou Schultz)
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 140)
Anno 1661. Dienst. den 22. Januarii Zu St:. Aurelien, Hans Voltz der Gartner, dauid Voltzen des Gartners Ehelicher Sohn, Und Jfr. Catharina, Georg Schultzen des Gartners, nachgelaßene Tochter (i 73)

Jean Voltz se remarie en 1677 avec Catherine, fille du jardinier Abraham Schwing
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 127, n° 38)
1677. Dominic. 24. et 1. Adventus. Hr. Johannes Voltz der Gartner undt Burger allhier Zunfftmeÿster auff der Gartner Stuben, Jungfr. Catharina, Hr. Abraham Schwingen des Gartners undt Burgers alhier ehel. Tochter (i 83)

Jean Voltz meurt en 1705 en délaissant six enfants de son premier mariage et cinq du deuxième. La succession comprend une maison au Faubourg blanc et la propriété à la Krutenau indivise avec ses enfants du premier lit. La masse propre à la veuve est de 198 livres, la masse propre aux héritiers de 4 820 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 951 livres, le passif à 2 386 livres

1705 (17.6.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 13) n° 422
Inventarium über deß Ehrenvest und Weißen Herrn Johann Voltzen geweßenen Garthners in Krauthenauw und alten Kleinen Raths Verwanthen auch burgers zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1705. – nach seinem dienstags den 17.ten Maÿ Instehend. 1705.sten Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben hinder ihme Zeitllichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Hernach benamster des abgeleibten herren seeligen ab intestato rechter Erben ersucht und befunden, durch die Ehren und tugendsahme fraw Catharinam Voltzin gebohrne Schwingin die wittib, mit assistentz des Ehrenvest und Weisen herrn Johann Drenßen garthner under wagnern und alten kleinen raths verwanthen auch burgers Zue Straßburg ihres geschwornen vogts – So beschehen in Wohlgedachter Statt Straßburg mittwochs den 17.ten Junÿ Anno 1705.
Der abgeleibte und in Gott ruhende Herr Johann Voltz seeliger hat ab intestato Zue Erben verlaßen, 1. die Tugendsahme Aureliam Diehlin gebohrne Voltzin des Ehrengeachten Georg Diehlen Garthners in Krauthenauw und burgers zu Straßburg Ehefrauw, 2. den Ehrengeachten Daniel Voltzen garthner under wagnern und burgern zue Straßburg, 3. die Tugendsahme Catharinam Wölffin gebohrne Voltzin deß Ehrsammen hannß Wolffen Garthners und burgers allda Ehefrauw, 4. die Tugendsahme Mariam Fießelin gebohrne Voltzin deß Ehrengeachten Anthoni Füeßels Kupfferschmidts und burgers daselbsten Haußwürthin, 5. den Ehrsamen und bescheidenen hannß Voltzen garthner underwagnern und burgern Zu Straßburg, 6. die Tugendsahme Margaretham Rencherin gebohrne Voltzin, deß Ehrengeachten diebold Rencher Garthners und burgers daselbsten Ehegattin, dieße sechs des abgeleibten herrn seeligen in Erster Ehe mit weÿland der Ehren und tugendsamen frauwen Catharinæ Schultzin seelig ehelich erzeugte zwen Söhn und vier döchtern,
7. die Tugendsame Barbaram Dörfferin gebohrne Voltzin, des Ehrengeachten Johann Dörffers Küeffers und fürn bloch machers auch burgers Zu Straßburg Ehegattin, 8. 9. 10. 11. Daviden, Susannam, Dorotheam und Abraham die Voltzen, so noch ledigen standts und mit dem Ehrengeachten herrn Michael Schwartzen Kupferschmidt und burgern Zue Straßburg bevögtigt, dieße fünff deß verstorbenen herrn seeligen in dießer letztern Ehe mit der Ehren und tugendsamen frawen Catharinæ Schwingin der hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Zwen Söhn und dreÿ döchter, Alle Eilff deß in Gott ruhenden Herrn seeligen in erst und anderer Ehe erziehlte Kinder und nach todt ab intestato nechste Erben

Eÿgenthumb Einer behaußung (E.) Item hauß hoff hoffstatt Scheür Stall und Schopff mit allen Zugehörden und gerechtigkeiten gelegen in der Statt Straßburg Vorstatt Under wagnern gegen der Garthner Underwagnern Zunft Stuben über (…)
Eÿgenthumb ahne einem garthen (E.) Item Ein siebender theÿl vor ungetheilt ahne einem garthen, so ungefehr 1 ½ viertzel groß geachtet in der Statt Straßburg vorstat Krauthenauw ohnfern dem frantzösischen Spittal, eins. neben herren Stephan Ambergers des ohlmanns hind. Erben, 2.seit neben herrn andreæ Kaufmann dem dreÿer des umbgelts, vornen auf der Straß und hinden auf das so genannten Schwaben ländel theÿls und theÿls auff vorgemeldten herren Kauffmann stoßend gelegen so ledig eÿgen und ist diese hiehero gehörige Siebend theÿl æstimirt vor 7 lb 10 ß. Die übrige 6/7.t theÿl seind deß abgeleibten seelig 6. Kindern Erster Ehe gehörig. Darüber sind beÿ gegenwärtiger Inventation Kein brieff befunden
Ergäntzung. der fraw Wittib vor unverändert in Ehestand gebracht und darinn geerbt und wehrender Ehe alienirt und abgegangen, auß dem über der frauw Wittib vor unverändert in Ehestand gebrachte nahrung durch weiland Herrn Christophorum Wilhelm Stromen Notarium auffgericht und den 25. Januarÿ Anno 1678
Krafft eines, von weÿland Margarethæ Heußin weÿland Simon Herrenbrendts deß Eltern geweßenen leinenwebers und burgers Zu Straßburg seelig hinderlaßener Wittibin nunmehr auch seeligen auffgerichteten Testamenti Nuncupativi hat dieselbe herrn hannß Voltzen dem jetzabgeleibten seeligen und deßen Ehefrawen (…) dero samptliche Verlaßenschafft dergestalten verschafft und vermacht (…) Item ist die fol: 14.b et seqq. beschriebene alhier auf der Elisabethen gaßen gelegener behaußung ahne Johann Forren den leinenwebern und Anna Ursulæ -ußin beede Eheleuth und burgere alhier verkaufft
Forma Hujus Inventarÿ, der Frawen wittib unverändert Guth und Zu vorderist hierbeÿ, Haußrath 24, Silber und geschmeÿd 7, Guldtene Ring 6, baarschafft 3, Schuld [biffé] 37, (laut Eheberedung) 37, Ergäntzung (139, abzuziehen 19, Rest) 119 lb, Summa summarum 198 lb
der Erben unverändert nahrung, Hausrath 85, Silber geschirr und Geschmeid 53, baarschafft 139, pfenningzinß hauptgüter 87, Eÿgenthumb einer behaußung 1137, Eÿgenthumb liegende veltgüther 1061, beßerung ane lehengüthern 74, ergäntzung (3360, abzuziehen 1141, Rest) 2219, Summa summarum 4858 lb – Schulden 37 lb, Nach deren Abzug 4820 lb
das Gemein und theilbaar Guth, Hausrath 91, Früchten 124, Blumen auff dem Kasten 124, Wein und Faß 67, blumen auf dem Veldte 235, Vÿhe 130, Schiff und geschirr zum acker und veltbauw gehörig 55, Hanff 64, Heuw Strohe und borßen* 24, Tüngung 1, Silber und geschmeid 4, baarschafft 88, Eigenthumb liegenden Veltgüthern 1511, beßerung ane lehengüthern 85, Schulden 466, Summa summarum 2951 lb-Schulden 2386, Nach deren Abzug 555
Conclusio finalis Inventarÿ 5584 lb

Les cohéritiers Voltz vendent trois maisons, deux cours, une grange, une écurie et une remise à pressoir et le jardin, à côté de la propriété de l’acheteur (ce qui correspond exactement à la description donnée en 1613). L’acheteur s’engage à ne pas construire de bâtiment vers le jardin que les vendeurs se réservent.

1703 ([5.7.] ut supra), Chambre des Contrats, vol. 576 n° 291
(1100) Aurelia geb. Voltzin Georg Dielen Gartners in der Krautenau haußfr., ferners Daniel Voltz Gartner unterw:, Item Cath: geb. Voltzin Hanß Wolffen G. U. haußfr:, Maria geb. Voltzin Anthoni Füßels kupferschmids haußfr., Hanß Voltz G. U., Item Marg: geb. Voltzin diebold Renchers G. U. haußfr: u. dann hr. Joh: Voltz Gartner in Krautenau
in gegensein S. T. Hn. Andreß Kaufmanns Assessoris im umgeld
Dreÿ häußer, ein Vorderes, mittleres, u. ein hintterhauß mit ihren hoffstätten, zweÿen höffen, Scheur, Ställ, Trotthauß u. allen anderen deren gebaüen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, nichts alß den daran stoßenden Garten, darvon außgenommen, allhier in der vorstatt Crautenau zwischen denen zwoen brucken einseit neben Hn. Stephan Amberger ohlmann, erstbesagtem Garthen u. einem allmend platz, anderseit neben Philipp Wund stroh schneidern, Joh: Philipp Fischern u. den Hn käufer selbst hinten aufs allmend Schwabenländel genant, vornen aufs wasser stoßend gelegen, darvon gehen jährlichen 6 ß bodenzinß auf Joh. Bapt: u. Weÿhn. dem waÿßenhauß allhier, Item 6 ß allmend geld auf Martini gemeiner Statt – Es haben auch die verkäufer sambt u. sonders verwilliget u. zugesagt, daß kein gebäu groß oder klein was nahmen es auch haben mögte, weder Von ihnen verk. noch von ihnen EE. u. nachkommen in obbesagten ihren Garten auf der seithen deß Hn. käufers Garten gesetzt u. gebauen werd., sonderen solche seith wie sie anjetzo ist zu erhaltung des Hn käufers Garthen freÿer luft auf ewige Zeithen jure servitutis verbleiben solle 1100 pfund

André Kauffmann acquiert une portion de la cour de Jean Philipp, son voisin vers le nord (parcelle Blondel X 213)

1704 (29.5.), Chambre des Contrats, vol. 577 n° 267-v
(4) Joh: Philipps, fischer [unterzeichnet] HP
in gegensein Hn Andreæ Kaufmanns, Dreÿers des umgelds
ein plätzlein von seinem Hoff in sein verk: Hauß in der Krautenau einseit neben Joh: Georg Schmid schuem: anderseit neben Philipp Wunden strohschneidern hinten auf den Hn. kaüfern stoßend gelegen, vier schue ins quadrat haltendt neben dem neuerbauten sommerhauß, welcher platz freÿ ledig u. eÿgen seÿe – umb 4 pfund

André Kauffmann loue une grange aux juifs Abraham et Hertz Wolff, tous deux frères

1706 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 448
hr. andreas Kauffmann E. Großen Raths beÿsitzer
in gegensein Abraham Wolff deß juden u. hertz wolffs deßen bruders [unterzeichnet] Abraham wolff jutt, ‘HRHBN’NYN
entlehnt, eine scheur in dem so genanten Schwabenländel auf ein jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: 1706 – um 37 lb

Les experts estiment les trois petites maisons à 47 livres et le jardin à 56 livres lors de l’inventaire dressé en 1716 après la mort de l’assesseur au Grand Sénat André Kauffmann.

Lors du règlement de la succession, Anne Salomé Kauffmann, femme du marchand de toile Jean Henri Leydecker rachète deux tiers de la propriété sise à la Krutenau

1717 (26.6.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 42) Joint au n° 38 du 23 nov. 1716
(Inventarium über Herrn Andreæ Kauffmanns, Eines Ehrsamen Großen Raths Gewesenen Wohlansehnlichen beÿsitzers und burgers zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft)
Abtheilung (f° 24) – Erschienen Fr: Ester Kolbin Gebohrne Kauffmännin mit beÿstand S:T: H. Johann Daniel Kolben, Med. Dris. Ihres Eheherrn, Und Fr. Maria Magdalena Kratzin Gebohrne Kauffmännin, mit assistentz Ihres Ehevogts H. Johann Sebastian Kratzen, Barbierers und Wundartzten, bekandten
in gegensein Ihrer Schwester frawen Annæ Salomeæ Leÿdeckerin, Gebohrner Kauffmännin, herrn Johann Heinrich Leÿdeckers deß Leinwathhändlers Ehelicher Haußfrawen
daß Sie deroselben Ihre Gehörige Zwo tertzen an denen in den Inventario fol. 54. 55. et 56. beschriebenen underschiedenen Kleinen Häußern, Wie Auch einer Scheür und Schopff, sampt dem darbeÿ Gelegenen Gartten und Garttenhäußlein, wie auch allen andern dero Gebäwen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, Gelegen in d. Statt Straßburg Vorstatt Crauttenaw in dem so Genandten Schwabenländlein Gelegen wie nicht weniger Allen im Gartten befindlichen und in die Vätterliche Verlaßenschafft Gehörigen Gewachßen, welche sich sowohlen im boden alß in Kästen und Scherben befinden, cedirt und übergeben haben – umb 2200 Gulden – Actum Straßburg den 26. Junÿ Anno 1717.

Fils de marchand, Jean Henri Leydecker épouse en 1709 Anne Salomé Kauffmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 158)
1709. Dominica II post Trinit. et Dominica III proclamati sunt H. Johann Heinrich Leÿdecker der handelsmann H Johann Heinrich Leÿdecker deß handelsmanns und Burgers allhier Ehl. Sohn Und Jfr. Anna Salome H. Andreas Kauffmanns E.E. Großen Raths Alten Beÿsitzers Ehl. Tochter. Copulti sunt Mittw. d. 19.ten Junÿ [unterzeichnet] Johann Heinrich Leÿdecker als hochzeiter, Anna Salome Kaufmännin als hochzeiterin (i 164)

Les Quinze nomment Jean Henri Leydecker courtier parmi quatre candidats le 17 novembre. L’élection a lieu avec l’assentiment du préteur royal puisqu’il faudrait nommer un catholique d’après l’alternative mais que tous les candidats sont luthériens. Jean Henri Leydecker présente le 18 novembre pour garant le docteur en médecine Jean Daniel Kolb (son beau frère) et prête serment le 9 décembre.
1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
(p. 407) Freÿtag d. 17. 9.bris 1724. – Heinrich Leidecker wird zum Mackler erwöhlt
Ober Kauffhauß Herrn laßen per me proponiren, Es seÿe bekandt daß die Anzahl der geschwornen Mackler besag Ordnung in Sechß persohnen bestehen solle, Selbige seÿn geweßen Johann Jacob Limburger, Joh: Ehrenmann, Johann Philipp Willborn, Joh: Conrad Wittich, Joh: Zengel undt Johann Seupel, Auß dieser Zahl seÿn aber schon in Verwichenem Frühjahr Johann Jacob Limburger gestorben, undt hätten sich an deßen stell nachfolgende Persohnen geschrieben gegeben 1. Johann Heinrich Leidecker, Handelßmann, 2. Bartholme Kolb, Handelßmann, 3. Gottfried Hempel vnd 4. Johann Georg Ehrenmann Schneider, Alle Vier Augspurgischer Confession.
Es seÿen aber Mghh. gehorsambst Zu berichten, daß die alternativ an einem Subjecto catholischer Religion, maßen besag Mgh. Protocoll de A° 1712. Johann Seupel Augspurg. Confession Zugethan der letzte so Zu dem officio eines Macklers erkoßen worden. Stehe also Zu Mghh. ob sie nun die Wahl vernehmen oder die Sach annoch einen Anstand geben wollen, Sie die Oberkauff hauß Herren Hätten weilen der persohnen nur Vier Keinen Außschuß machen wollen, jedoch vermeinten sie daß Leidecker der Tüchtigtste. In dem übrigen so hätte ein Mackler auch für 500. thaler Caution Zue stellen.
Herr Prætor Regius votirte hierauff, weilen nach so lange verfloßener Zeit Kein Subjectum so catholischer Religion Zugethan sich umb dieses officium angemelt, auch der handtlung daran gelegen daß wolches wieder ersetzt werde, so werde nun Zur wahl zu schreiten und für dieses mahl ein Subjectum Augspurgischer Confession doch ohne præjuditz der Alternativ, und deß beÿ erster vacanz dieses offiicÿ ein Subjectum catholischer Religion erkosen werd. Zu erwehlen sein.
Electus, Joh: Heinrich Leidecker Aug. Conf.

(p. 411) Sambstag d. 18. Novemb. 1724. – Joh: Heinrich Leidecker pt° Cautionis
Ober Kauffhauß Herrn laßen per me proponiren, Krafft § Zum Zehenden der Mackler Ordnunh de A° 1712. seÿe ein jeder Mackler obligirt für 500. thaler Caution zu stellen, Vmn nun dieser Verordnung nachzukommen, habe Johann Heinrich Leidecker der New erwöhlte Mackler H. Johann Daniel Koln, Med. Doctorem Zur Caution angegeben.
Herr Prætoris Regÿ Excellentz der hievor gehorsambste Nachricht gegeben worden, Vermeinten daß dieße Caution anstandig sein würde, Stehe also Zu MGh. ob Sie diesen Herrn Dr Kolben alß sufficient annehmen wollen. Erkandt, wird dieße Offerirte Caution als Sufficient angenommen.
N. Herrn Johann Daniel Koln hat Eod. die Caution beÿ den wohlverordneten Ober Kauffhauß Herren würcklich Versprochen, undt sich allda unterschrirben.

(p. 419) Sambstag d. 9. Decembr. 1724 – Johann Heinrich Leidecker der New erwöhlte Mackler wurde Herrn gelaßen vmb auff die Ordnung zu schwöhren. Jur.

Anne Salomé Kauffmann veuve de Jean Henri Leydecker meurt en 1757 en délaissant quatre filles célibataires. L’inventaire est dressé dans sa maison au Finckwiller. L’actif de la succession s’élève à 1406 livres, le passif à 158 livres.
1757 (14.5.), Not. Fické (6 E 41, 754) n° 83
Inventarium über Weiland der viel Ehren: und tugendbegabten frauen Annae Salome Leÿdeckerin gebohrner Kaufmännin, auch weil. T° herrn Joh: Heinrich Leÿdecker des gewesenen handelsmanns und letzmalen geschwornen Courtier, auch burgers alhier zu Straßburg seel: hinterlassener fraurn Wittib, nun auch seel. Verlassenschaft – nach ihrem den 26.ten Martÿ dieses laufenden 1757.sten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen hintritt verlaßen. Welche Vermögens Nachlaßenschafft auf freundliches Ansuchen und Begehren Jungfrauen Mariæ Salome, Jungfrauen Mariæ Elisabethæ, Jungfrauen Mariæ Magdalenæ und Jungfr. Catharinæ Dorotheæ Leÿdecker, aller vier der Verstorbenenn Frauen seel: mit ermelt ihrem verstorbenenn Eheherrn seel. ehelichen erzeugt und ab intestato verlaßener großjährigen Jungfer Töchter beÿständlichen S.T. Herrn Joh: Daniel Bauch des vornehmen Handelsmanns und E.E. Großen Raths dermaligen wohlverdienten beÿsitzers ordnungs mäßig ersucht und inventirt worden. – So beschehen Straßburg auf Sambstag den 14.ten Maji 1757.

In einer alhier zu Straßburg im Finckweiler gelegenen hieher eigenthümlich gehöriger behausung ist befunden worden als (…)
Eigenthum ane einer behaußung (…)
de dato 15.ten Martÿ 1746
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 53, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 9, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 300, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1000, Sa. Gülthen von liegende güther 38, Sa. Schuld 5, Summa summarum 1406 lb – Schulden 158 lb, Nach deren Abzug 1248 lb.

Anne Salomé Kauffmann assistée de son mari Jean Henri Leydecker cède sa part à Jean Daniel Kolb et à Esther Kauffmann sa sœur moyennant 825 livres.

1721 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 595 n° 487
(825) Fr. Anna Salome Leideckerin geb. Kauffmännin beÿständlich H. Johann Heinrich Leideckers ihres Eheliebsten
in gegensein H. Johann Daniel Kolben med. D. et Pract. und Frauen Ester geb. Kauffmännin
Ihren antheil ahne dreÿ unterschiedlichen kleinen häußern einer Scheur und Schopff sambt einem dabeÿ gelegenen gartten und garttenhäußlein wie auch der daselbst befindlichen erden: und andern gewächßen beneben allen zugehörden, weithen, rechten und gerechtigkeiten in der Krauttenau in dem sogenannten Schwaben ländlein, einseit neben der gastherberg zum großen hirschen theils, theils neben dem Voltzischen gartten anderseit neben dem Allmend oben auff Philipp Wunden den Strohschneider hinten auff Philipp Fiedel den Metzger unten auff das allmend, hievon und zwar specie von einer Eck: behausung ahm Schwaben: ländel gibt mann jährlichen hiesigen Stadt Pfenning Thurn 1 lb ane bodenzinß und dann dem Closter St. Johann zum grünen werth 4 ß jährlichen und ewigen zinnßes, die übrige antheiler schon (den käuffern) vorhin eigenthümlich zuständig – um 825 pfund

Les trois petites maisons sont décrites dans l’inventaire dressé en 1726 après la mort du docteur en médecine Jean Daniel Kolb.

Esther Kauffmann veuve de Jean Daniel Kolb loue pour 9 ans le jardin, le pavillon, la serre et les différentes plantes et arbres à Jean Strœhlin, ancien assesseur au Sénat et directeur du grenier à sel

1732 (8.5.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 220-v
Fr. Esther geb. Kauffmännin weÿl. H. Johann Daniel Kolb gewesten Med. D. und Pract. und E.E. großen Raths alten beÿsitzers wittib mit beÿstand ihres schwagers und Curatoris H. Rathh. Johann Sebastian Kratz Chirurgi und ihres tochtermanns H. Johann Friedrich Wolff
in gegensein H. Johannes Ströhlin Exsenatoris und hießigen Saltzverwalthers
verlühen, Einen Gartten v: darin befindliches gartten häußlein gewächshauß und Keller sambt allen bodengewächs blumen zwieblen und Bäumen mit allen deßen begriffen, gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt Krauttenau in dem sogenannten Schwabenländel, ein: und anderseit neben verschiedenen der Fr: verlehnerin zugehörigen kleinen häußern zum theil theils Christian Allinger dem Blumen gärttner hinten theils auf Ducré dem Metzger ux. noe. theils auff die gastbehausung zum großen hirschen stoßend gelegen und theils mit einer Maur theils mit einer dielenwandt und häußern umbgeben – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend vom 1. hujus, um einen jährlichen Zinß nemlich 22 pfund

Esther Kauffmann veuve de Jean Daniel Kolb loue pour 9 ans le jardin et le pavillon au manant jardinier Pierre Joly et à sa femme Charlotte Doron

1737 (22.3.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 209
Fr. Esther geb. Kauffmännin weÿl. H. Johann Daniel Kolb Med. D: und Pract: hinterlassenen wittib mit beÿstand ihres schwagers und Curatoris H. Rathh. Johann Sebastian Kratz Chirurgi
in gegensein Pierre Joly des garttemanns und hiesigen schirmers und Charlotte geb. Doron beÿständlich ihres schwähers Jean Joly auch gärttners
entlehnt, Einen gartten und darinn befindliches garttenhäußlein bestehend in einer stuben, kämmerlein, Kuchen und einer bühn und zweÿen kellern, ferner eine kammer oder Sommerhauß über dem Bronnen Mit allen in gedachten gartten befindlichen Blumen, zwiblen, boden gewächß und bäumen, welche letstere der entlehner außag nach sich auff 140 stück fruchtbar theils hohe theils Spalier: bäum belauffen, in der Vorstatt ahne Krauttenau in dem sogenannten Schwabenländel, ein und anderseit neben verschiedenen der Fr. verlehnerin zugehörigen kleinen häußern zum theil theils neben Christian Allinger des blumengärttners geschiedener ehefrau hinten theils auf H. Joseph Antoine Ducré des Metzgers ehevögtlichen weiß theils auff die gastbehausung zum großen hirsch stoßend, theils mit einer dielenwandt theils mit häußern theils mit einer maur umgeben – auff 9 nacheinander folgenden jahren anfangend vom 8. fürwährenden Monats – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 pfund

Les héritiers Kolb cèdent à leur sœur Marie Salomé Kolb femme du banquier Frédéric Wolff leurs parts paternelles (leurs deux tiers aux deux tiers qui revenaient à leur père) dans la grange.

1738 (26.7.), Not. Koch, dans Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 11) Joint au n° 183 du 25 mars 1726
Zuwißen seÿe hiemit, daß auff heut zu End gemeltes Datum, vor mir persönlich erschienen seÿe S.T. Herr Johann Daniel Kolb, J.U. Cand. und Wohlmeritirter Unter Secretarius Löbl. Statt Straßburg Pfenningthurns, wie auch S.T. Jungfrau Maria Dorothea Kolbin, so ohnbevögtiget, beÿständl. erstgedachten ihres herrn bruders ane Einem
und S.T. Frau Maria Salome Wolffin geb. Kolbin Herrn Friderich Wolff Vornehmen Banquier v. E.E. Kleinen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers allhier, Frau Eheliebstin, beÿständlich deßelben, An Andern Theil
Ihre ohnvertheilte zween dritte Theil ane Zween dritten Theilen Von und ane einer Scheur, von dero H. Vatter seel. hernachgedacht herrührend, samt dero begriffen, Weiten, Rechten und gerechtig Keiten, gelegen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Crautenau, in dem sogenandten Schwaben Ländlein, Vornen und Nebens auff das Allmend gegen dem Frantzösischen Hospital, anderseit neben einer behaußung, so noch in gemeine Erbschafft gehörig, und hinten auff ein Garten stoßend, so freÿ, leedig und eigen, und ist ane solcher gantzen Scheur S.T. Frauen Ester, gebohrner Kauffmännin, Weÿl. S.T. H. Johann Daniel Kolb gewesenen Med: Doct: et Pract: auch E.E. großen Rahts allhier beÿsitzers seel. nachgelaßener Fr. Wittib ein dritter Theil und obgedachten ihren Kindern, als sein H. Dr Kolben seel. Erben die übrige Zween dritte Theil vor unvertheilt gehörig – auff den Fuß der 750 Gulden – So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Samstag d. 26. Jul: 1738. – Matth. Koch, Nots.

Esther Kauffmann veuve de Jean Daniel Kolb loue pour 9 ans le jardin et le pavillon au manant jardinier François Leclerc et à sa femme Françoise Durcet

1745 (23.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 n° 920-v
Fr. Esther geb.Kauffmänin weÿl. H. Johann Daniel Kolb gewesenen Med. Doct. und Practici wittib mit beÿstand ihres tochtermanns H. Friedrich Wolff E.E. großen Raths alten beÿsitzers
in gegensein François Le Clerc des schirmers und gartenmanns und Françoise geb. Durcet
entlehnt, einen garten und gartenhäußlein bestehend in einer stub, kämmerlein, kellers ferner eine Kammer oder sommerhauß über dem bronnen mit allen in gedachten garten befindlichen bäumen und übrigen gewächßen worüber unter denen partheÿen eine ordentliche specification errichtet werden soll, welcher garten in der Vorstatt Krautenau in dem sogenannten Schwabenländel, ein und anderseit neben veschiedenen der Fr. verlehnerin gehörigen kleinen häußern gelegen – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend auff am 8. auff nächst künfftigen monaths martÿ, um einen jährlichen Zinß nemlich 60 Gulden

Inventaire des apports d’un locataire, le tisserant en lin Jean Jacques Listenmann après son mariage avec Marie Madeleine Martzolff.

1761 (25.7.), Not. Haering (6 E 41, 1359) n° 146
Inventarium über des Ehrsamen und Bescheidenen Mr Joh: Jacob Listenmann Lwbrs. und der Ehren und tugendsamen Frau Mariä Magdalenä geb. Marzolffin beeder Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg einender in die Ehe gebr. Nahrungen aufgerichtet A° 1761 – und sich in ihren den 24. Junÿ Jüngst angetrettenen Ehestand Zugebracht, und sich in ihrem den 15. solchen Monaths vor mir Not° aufgerichteten Eheberedung dritten Puncten freÿ eigen und unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen in fernerem Gegensein Mr Johann Philipp Marzolph Lwbrs. und bs. alhier der Ehefr. eheleibl. bruders und hierzu insonderheit erbettenen beÿtsands Straßburg den 25. Julÿ 1761.
In einer allhier zu Straßburg im Schwabenländel gelegenen Fr: Dr Kolbin eigenthümbl. zuständigen dießorts Lehnungs weiße bewonenden behaußung befunden worden, Wie folgt
(sans Series rubricarum)

Les experts estiment les trois petites maisons à 450 livres et le jardin à 140 livres (somme reprise à l’inventaire dressé en 1729) lors de l’inventaire dressé en 1761 après la mort d’Esther Kauffmann.

Jean Daniel Kolb rachète les part de ses cohéritiers dans les deux petites maisons et le jardin au quartier des Souabes puis expose la propriété aux enchères

1762 (8.7.), Not. Haering (6 E 41, 1360) Joint au n° 157 du 29 octobre 1761
Vergleich und Abtheilung auch Erörterung Register Weÿl. der Hoch Edlen Viel Ehren und tugendsamen Frau Ester Kolbin geb. Kaufmännin längst weÿl. des hochEdlen und hochgelehrten H. Johann Daniel Kolb hocherfahrnen Med. Dris und berühmten practici hinterbliebenen fr: Wittib Verl.t – (f° 14.b) Abhandlung und Verlooßung der unvertheilt außgesetzten Immobilien – Nemlich weilen Es denen Interessenten nicht angenehm geweßen derhalben in eine Gemeinschaft zu bleiben, so haben Hr. Johann Daniel Kolb Obersecretarius hießiger Löbl. Stadt Pfenninghurn und H. Rathherr Johann Philipp Richßhoffer als Vogt der beeden Frauen Fr: Hartmannis und Fr: von Vittinghoff sich miteinand. dahien Verabredet,
(S. T. H. Johann Daniel Kolb)
daß sie die aus ihrer respe. Frau Mutter und Großmutter seel. Verlaßensch. unvertheilt gelaßene zweÿ Kleine Häußer, samt einem dabeÿ gelegenen Garthen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier in der Vorstadt Krautenau in dem sogenannten Schwabenländel einseit zum theil neben dem Allmend und zum theil neben Joh: bernhard Kamens Schuhemacher, H. Johannes dörffer Kieffer, Johann Conrad Denninger Fackelmacher, so dann H. Johann Friedrich Roßett sel. Wb. u. Erben, ander seit zum theil neben H. Venino geweßenen Specirers seel. Garten und zum theil neben H. Lorentz Klein Metzger hinten auf H. Acary Employé és Affaires du Roy Garten stoßend gelegen, so über ein Pfund Pfenning welches Löbl. Stadt Pfenning Thurn in Specie von der Eckbehaußung fallet und 4 ß welche der Commanderie St Johann zum grünen Wörth jährl. von dem Garten abzurichten sind (…), angeschlagen pro 1495 pfund, den 8. julÿ 1762
– Anno 1762, den 8. July auf Ansuchen S. T. H. Johann Daniel Kolb Obersecretarius hießiger Löbl. Stadt Pfenninghurn, wurden auf E. E. Zunftstub zur Latern ofentlich feÿl gebotten benandl. zweÿ Kleine Häußer, samt einem dabeÿ gelegenen Garthen mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, rechten, zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen alhier in der Vorstadt Krautenau in dem sogenannten Schwabenländel einseit zum theil neben dem Allmend und zum theil neben Joh: bernhard Kamens Schuhemacher, H. Johannes dörffer Kieffer, Johann Conrad Denninger Fackelmacher, so dann H. Johann Friedrich Roßett sel. Wb. u. Erben, ander seit zum theil neben H. Venino geweßenen Specirers seel. Garten und zum theil neben H. Lorentz Klein Metzger hinten auf H. Acary Employé és Affaires du Roy Garten stoßend gelegen, so über 1 lb d welches Löbl. Stadt Pfenning Thurn in Specie von der Eckbehaußung fallet u. 4 ß welche der Commanderie St Johann zum grünen Wörth jährl. von dem Garten abzurichten sind
(an) hr Johann Georg Erhard Kunstgärtner 2990 lb

Secrétaire général à la tour aux Deniers, Jean Daniel Kolb vend à l’horticulteur Jean Georges Erhard et à Marguerite Salomé Streve deux petites maisons, un jardin et leurs dépendances moyennant 1 500 livres.

1762 (22.7.), Chambre des Contrats, vol. 636 f° 234
H. Johann Daniel Kolb der Obersecretarius löbl: Stadt Pfenning Thurn
in gegensein Johann Georg Erhard des kunstgärtners und Margarethæ Salome geb. Strewe
zweÿ kleine häußer, einen garten und hoffstatt samt allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten in der vorstatt Krautenau ane dem sogenannten Schwabenländel, einseit zum theil neben dem Allmend zum theil neben Johann Bernhard Kammens dem schneider, Johann Dörffer dem kieffer, Johann Conrad Denninger dem fackelmacher und Roßetischen wittib und erben, anderseit zum theil neben den Veninoischen erben zum theil neben Lorentz Klein dem metzger, H. Acarie dem employé dans les affaires du roy garten – davon soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lt von der Eckbehausung und der garten 4 ß der commanderie St Johann zum grünen wörth – als ein mütterlisches erbguth – um 1200 lb capitalien verhafftet, geschehen um 295 pfund

Fils du jardinier en chef du landgrave de Darmstadt, Jean Georges Ehret natif de Bessungen épouse en 1759 Marguerite Salomé Strevé, fille d’horticulteur : contrat de mariage, célébration
1759 (21.8), Not. Dinckel (6 E 41, 426) n° 317
(Eheberedung) zwischen dem Ehrenvest und Kunsterfahrnen Herrn Johann Georg Ehret, dem Ledigen Kunst: und blumengärthner von Beßun beÿ darmstatt gebürtig, Weÿland des Ehrenvest und Kunsterfahrenen herrn Johann Caspar Ehret, geweßenen hoch Fürstl. Landgraff darmstättischen Oberhoffgärthners mit auch Weÿland der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Anna Catharina gebohrner Dornbergerin beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigamb ane einem,
So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Margaretha Salome Strevein, weÿland des Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herrn Christian Heinrich Streve, geweßenen Kunst: und blumengärthners auch burgers allhier zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßener mit der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Salome gebohrner Allingerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf dienstag den 21. Augusti Anno 1759 [unterzeichnet] Johann Georg Ehret als Hochzeiter, Margaretha Salome Strevein als hochzeiterin, Maria Salome Meÿerin als Mutter

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 373, n° 1387)
1759. Mittwoch d. 12. Septem. sind nach ordentlicher Proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Erhard burger und Kunst: Gärtner alhier, H. Johann Caspar Erhards Hoch: Fürtsl. Heßen: Darnstättischen Hoff: und Lustgärtners zu Besungen hinterl. Ehl. Sohn Und Jungfer Margaretha Salome Strevein, weÿl. Heinrich Christian Streve gewesten Kunst: Gätrners und burgera allhier hinterlassene ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Ehrhart als Hochzeiter, Margaretha Salome Strewerin als hochzeiterin (i 378)

Jean Georges Erhard et Marguerite Salomé Streve hypothèquent la maison au profit du marchand Simon Zollickoffer

1769 (28.4.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 282-v
Johann Georg Erhard der kunstgärtner und Margaretha Salome geb. Strebin mit beÿstand Johann Georg Kopp des nadlers und H. Johann Friedrich Saÿlers des practici beÿ löbl. Ammeister Audientz beede ihren nächsten
in gegensein H. Simon Zollickhoffer des handelsmanns – zur amelioration hernach verpfändeten behausung, 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Schwaben ländel einseit neben N. Krüg d. zimmermann anderseit neben H. Accarie dem kornmeister

Inventaire de séparation entre Jean Georges Ehret dit Erhard et Marguerite Salomé Streve. Ils ont eu quatre enfants et possèdent une maison et deux jardins, le tout à la Krutenau. Une fois les dettes soustraites, les biens du mari s’élèvent à 22 livres et ceux de la famme à 472 livres.

1787 (3.12.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 609) n° 591
Inventarium über das zwischen Johann Georg Ehret genannt Ehrhard, dem Kunst- und Blumen- Gärtner und Frau Marg: Sal: geb. Streve, beden geschied: Eheleuten und b. alh. Zu Straßburg abzusondernde Vermögen auffgerichtet in anno 1787
([in margine:] geb: zu Bessugen Darmst: Hrsch: d. 7. Aprilis 1737) Inventarium und Beschreibung alles desjenigen fahrenden und liegenden Vermögen, wie auch Schulden und Gegenschulden, so Joh: Georg Ehret gen: Ehrhard, der Kunst- u. Blumen- Gärtner, u. Fr. Margar: Salome geb. Streve, bede hiesige bürger u. kraft hies: löbl: Ehegerichts den letztverfloßenen 2. September erteilten bescheids zu Tisch u. Bett geschiedene Eheleute dermalen besitzen. Welches in deren, wie auch in des manns durch E. E. grosen Raht d. 26. November jüngsthin ernandten u. zween Tag darnach in Pflichten genommenen Curatoris, H, Michael Andreas Stierling, des Procuratoris vicarii, so dann in H. Phil. Jacob Kräutlern des Cancellariæ Adjuncti, als von der Frau hierzu erbetenen beistandts, Gegenwart

So geschehen in Straßburg in hienach inventirter, an dem so genannten Schwabenländel gelegenen Behausung auf Montag den dritten December in dem Jahr 1787.
Abschrift der zwischen bed. nunmehr geschiedenen Eheleuen d. 21. Aug: 1759 vor nun Weil. H. Not. Dinckel errichteten Eheberedung
(f° 11) Eigenthum an Häusern und Gärten – (T.) 10 C. N° 348 – Zb. fol. 808.b – Nämlich 3 kl. Häuser, Hoffstätte, Stallung zum theil m. i. dielenwand eingefasster /:ohngefähr ein Acker groser:/ Garten, alles an einander, m. all: der. Gebäud. Begriff. Weit. Rechten u. Gerechtigk. gelegen in hies: Vorstatt Krautenau hinder dem Stören Hof an der Enden letz oder so genannten Schwabenländel 1. S. neb. Johann Georg Kamenz dem Schuemacher, (-) Braun dem Hauslehrer, Joh. Conrad Denninger, dem Fackelmacher, u. Joh. Jb. Grün dem Apfelwirt, 2. S. zum theil Phil. Jb: Krieg, dem Zimmerm: und Johann Wetzel dem Hafner, zum teil neb: Joh. Phil. Steinbach, dem Metzger, hinten auf H. Rathh. Carl Debiez, d. vormal: Peruckenm: Garten, davon + (eigentlich Von dem Eckhaus) gibt man dem hies Pfgth. f. Marg. das ist d. 13. Julii ane Bodenzs. Zween Guld. und von dem Garten d. ritterl. St Johannes Ordens-Commanturei zum grünen Wört alljärl. f. Joh. 4 ß an Erblehenzins. Sonsten u. auser denen darauf haftend. Passivkap. sind solche Häuser u. Garten freu u. eigen, sofort durch (die Werckmeistere) laut deren Zu dies. Concept gelieferten Abschatzung zedels d. 5. dec. 1787. angeschlagen word. u. Zwar das Eckhäusl. neben dem Allmend, lincker Hand des Eingangs in d. Garten um 600 fl. das häuslein darneben vor 500 fl. haus u. Gebäude hinten im Garten um 1200 fl. der Garten hingegen, soviel nämlich d. Grund u. Boden betrift, ohne die darin befindlichen bäum und Gewächsen (…) vor 1000 fl. Wie dieser bezirk Von nun weil. H. Joh. Daniel Kolb d. gew. Ober-Secret° ged. Pfgth. erk. word. solches belehrt i. perg. teutsch in hies. CCst. anh. Ins. verseh. C.C.St. Kbr. v. 22. Julii 1762
(T.) It: ein ohngefähr anderthalben Ar. groser Garten mit dem darin stehend. Sommerhäuslein auch allen übrig. Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerecht: gelegen in vorberührtem Schwabenländel, 1. S. neb. dem Wall, 2. S.. neb. H. August Christian Gintzerott, dem Sattler, vornen f. d. Waisengarten, hinten f. Kilian Schönmann, des Metzgers Garten stosend, so ohne die darauf stehend. Passivkap. frei u. eigen, auch dh. vorgenanten H. Rathh. Schott in seinem bei diesem Concept liegend. Abschatzung Zedel d. 5. diesen Monats taxirt word. um 1200 fl. Darüber ist i. m. bedit. C.Stb fgedr. ins. bekt. perg. teutsch Kbr. v. 21. 7.br. 1772. vorh.
(F.) Nämlich die unvertheilte ½ an i. in Vorder- u. Hinter- haus, Hoffstatt, Hof, Stallung, Scheur u. Gärtl: besteh: beh: m. allen deren Gebäud. Begriffen, Weiten, Zugehörd. Rechten u. Gerechtigk. gelegen in hies. Vorstadt Krautenau gegen dem Narrenbronn über, 1. S. neb. Joseph Andreas Lint, dem Zimmermr, 2. S. neb. dem Butzengäßl. 1 Eck, hinten auff ged. Lint Ziehend, so über hienach eingetragenen Passiv Kap. u. die gewohnl beschwerd. frei u. eigen, sofort ohnnachteiliger massen hier um denj.. Preis angesetzt wird, um welchen sie d. 16. Maj 1786. bei mütterl. Verl.- Erörterung berechnet word. das ist um hieher 900 fl. Der übrige ½ teil solcher beh. gehört der Ehef. einbänd: bruder Joh. David Zocher, dem led. Kunstgärtner. Üb. d. g. Hs. meldet 1 m E. E. kl. Raths alh. anhg. Ins. bekr. perg. teutsch. Ganthkbr. v. 4. 8.br. 1753. in H. Rathh. Zochers Verwahrung befindlich. Dabei sollen 2 extr: aus Ghh: der XV. Feuergeschäft mem: v. 31. Junii1754 und 12. Maj 1760 üb. d. Erlaubnnus 2. Kuchen m. herd und Kaminschooß aufzubauen, so sich ab. dermalen ô. befund.
Folgt nun hiierauf die Beschreibung der vorhandenen Haab u. Güter an sich selbst. Des Manns unverändert vermoegen, Sa. hausraths 2 ß, Sa. Silbers 2 fl. Sa. Ergäntzung 230 fl. Summa summarum 233 fl. – Schulden 190 fl. Vorstand bei des Manns unver. vermoegen 43 fl.
Diesemnach wird der Frau unverändertes Gut beschrieben, Sa. Hausraths 99. Sa. silb: Geschmeids 11, Sa. goldenen Rings 15, Sa. Eigentuml. ½, an 1. beh: 900. Sa. Eigentuls an 1 Feld stück 312. der Mann vor Morgenb: 50 und anstatt hochzeitlicher Ehrenkleidung 50. Sa. Ergäntzung 425. Summa summarum 1864 fl. – Schulden 919. der Frau unv. Gut 945 fl.
Zuletzt wird die Errungenschaft verzeichnet, Sa. Hausrats 120 fl. Sa. Feld- und Handgeschirrs zur Gärtnerei 23, Sa. Bäum, Gewächs u. Waaren 583, Sa. Gartensaamens 157, Sa. Eigenthums an Häusern und Gärten 4500, Sa. Silbers 4. Sa. goldenen Geschmeids 5. Sa. Activschuld 84. Summa summarum 5484 fl – Schulden 5164 fl. (Nach deren Abzug) Errungenschaft 320 fl. Hievon gebühren dem Mann vor seinen halben theil 160, darzugelegt dein restirendes unverändertes Vermögen 43. Des Manns Vermoegen 203. fl.
Substitutions-Gut der Kinder. Nämlich der Frau vorgemelte Mutter hat in dem 9. Artickel ihres d. 9. 8.bris 1782 gestifteten den nämlichen Tag bei H. Not. Frantz Heinrich Dautel alhier gesetzmäsig hinterlegten u. d. 29. 8.bris 1785. ebenso eröfneten verschloßenen Testaments (…)
Substitutions-Gut der Frau (…) dem 12. Abschnitt ihres verschloß. Testaments verordnet insofern ihr eitziger Sohn dritter und letzter Ehe Joh: David Zocher auch Kunstgärtner (…)
der Kinder Patengeld, Marg: Salome welche den 21. dec. 1761 getauft, Johann Friedrich dem dermalen in burgund sich befindlichen Kunstgärtner welcher d. 27. mart. 1763 getauft, Philipp Jb. der auf der Wanderschaft sich befindlichen Schreinergesell so den 15. 8.br 1765 get., Johann Georg dem jetzo zu Illkirch sich aufhalt: Kunstgärtner den 7. aug. 1768 get.
(f° 7-v) Ergäntzung des Ehemanns abgneg. unv. Vermögens. Nach Anleitung des d. 15.8.br. 1759. dh. vorgenannten H. Not. Dinckel auffgerichteten Ehe-Inventariums
Abschrift der zwischen beden Eheleuten d. 21. aug. 1759 vor weÿl. H. Not. Dinckel errichteten Eheberedung (…)
Joints – Johann Georg Ehrhardt des Gärtners Efr. soll laut auf Löbl. Stadt Pfthurn befindlichen Stadtzinßbuchs fol. 514.a vom Platz ane der Fischmaur mit zween Körben alda feil zu haben Jahres auf den 1. Mart ane zinß 1 lb, T. Pfenningthurn
– Abschatzung vom 5. Decembre 1787. Auf begeren frau Margaretha Salome Ehrhardin gebohhrene strebin, verbeÿstandet mit Herr Philipp jagob greutler, ist Eine behausung im schwabenlendel gelegen, einseÿts neben Herr Steinbach dem Metzger, anderer seÿts neben Meister Wetzel und hinten auff Meister Löffler stoßend gelegen solche behausung bestehet in Einem gewex: haus, ferner in zweÿ stuben zweÿ Kuchen Ein schopff und Etliche Kammeren darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller und brunen, ferner ist der garten mit Einer thielen wand mit steinernen und Höltzernen pfösten umgeben Vor und um Ein Tausend Zweÿ Hundert gulden
Der zweÿte begriff ist auch alhier in der statt strasburg im schwaben lendel gelegen, Ein seÿts neben dem allmend ander seÿts und hinten auf sich selbsten stosend gelegen solche behausung bestehet in dreÿ stuben dreÿ Kuchen Eine stallung und dreÿ Kammeren darüber ist der dachtstuhl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremtes Kellerlein Vor und um Sechs Hundert gulden
(Laut des auf Löbl. Stadt Pfenningturn befindlichen Stadtzinßbuchs fol. 808.b solle Joh. Georg Erhardt vom Hauß und Garten in der Krautenau an der Enten Letz hinter dem Störenhoff Jahres auf Margarethä id est 13. Julii ane zinß 1 lb, T. Pfenningthurn)
Der dritte begriff ist auch alhier in der statt strasburg im schwabenländel gelegen ein seyts neben Herr grig dem zimmer Meister ander seÿts und Hinten auf sich selbsten stoßend gelegen, solche behausung bestehet in Zweÿ stuben Zweÿ Kuchen und zweÿ Kammeren, darüber ist der dachstuhl mit breidzigel belegt, Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Bau jnspector und Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtig Keit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen Vor und umn Fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Boudhors architecte, Kaltner Wkmstr, Klotz Wkmstr
– Garten Abschatzung, Erstlich einen Garten im Schwabenländlein ohnfern dem frantzösischen hospital welcher ungefehr 1 Acker groß so viel nemlich den Grund und Boden betrifft die darinn befindlichen bäumen und Gewächs als ledig eigen dem wahren werth nach vor 1000 gulden
Und einen Garten so ungefähr anderthalben Acker groß samt den darinn befindlichen Sommer Hauß am Wall nechst des Stifts Weißen hauß und H. Günzerott des Statt Gärthen ebenfalls für ledig eigen und mit ausnahm der darinn befindlichen bäum, Reben und Gewächs, 1200 gulden, d. 5. dec. 1787, diebold Schott
– Abschatzung der bäum und Gewächs, Waaren Saamens und handgeschirrs
Erörterung, dem Mann – den ohngefähr anderthalb Acker grosen Garten mit dem darin befindlichen Sommerhäuslein m. allen übrigen deren, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in hies. in der Vorstadt Krautenau an der Enden letz oder so genannten Schwabenländel (…) 1200 fl
Alles übrige, so dann vorzüglich in dreÿ kleinen häusern (…) in Schwabenländel hinter den Störenhof (…) wird der Fr. überlassen d. 26. apr. 1788

Inventaire dressé après la mort de Marguerite Salomé Strevé, femme de Jean Georges Ehret dit Erhart à laquelle ont été attribués les immeubles suite à l’inventaire de séparation. L’actif de la succession s’élève à 5213 florins, le passif à 4856 florins. Des annexes donnent plusieurs listes de locataires.

1790 (20.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 612) n° 657
Inventarium über Weiland Fraun Marg: Sal: Ehretin genannt Erhartin geb. Streve, des Joh. Georg Ehret gen: Erhart, Kunst- u. Blumen-gärtner auch b: alhier zu Straßburg gewesener geschiedener Ehegattin, Vermögens-Nachlt., aufgerichtet A° 1790 – zu Tisch und Bett geschiedene Ehegattin nach ihrem den letztverfloßenen 30. März aus dießer Welt genommenen Tödlichen Abschied verlaßen hat. (…) in Straßburg in hienachinventirter an dem Schwabenländel gelegener Sterbbehausung auf dienstag den 20. Aprill vormittag in dem Jahr 1790.
Benennung der beneficialerben. Solche sind mit ihr: Eing: ged: Ehem: erz. KK. namentl. 1. Jfr Marg: Sal: mehrjährig Mit beihilfe H. Lt. Joh: Georg Albert, Advocati und Notarii alhier ([in margine] get. 21.Xbr 1761), 2. Joh. Friderich der dermal in London sich befindliche Volljährige ledige Kunstgärtner, deßen Nutzen Joh. Daniel Häß, der hies. burger und Wellenhändler, als Curator und sein Rathgeber hr. Joh: Frid. Seÿler der Stadtrichter u. b. dahier, hiebei besorgte (get. 27. mart. 1763), 3. Phil. Jac: led: Schreinergesell, anwesend ([get. 15.8br 1765) 4. Joh: Georg, lediger Kunstgärtner annoch mit H. Joh: Karl Seÿler den hies: b. u. Ballmeister, verbeiständet, zugegen (get. 7. aug. 1768), dieser bed. nur nach hiesige Stadtrechten großjähriger Söhne in Pflichten genommener Vogt ist obiger Häß.

Hausrath 231 fl, Feld- u Hand- geschirrs 30 fl, silber. Geschmeids 14 fl, bäum, Gewächse und Waaren 174 fl, Gartensaamen 149 fl, gold. rings 17 fl, häusern und Garten 4200 fl, Eigenthum an 1. Feldstuck 300 fl, Activa 94 fl, Summa summarum 5213 fl. – Schulden 4856 fl, Nach deren abzug 356 fl – Stall summ 356 fl.
(f° 3) Eigentum an Häusern und Garten. (X C N° 348 bis 350) Nämlich 3 kl. Häuser, Hoffstätt, Stallung u. bronn u. 1. zum Teil m. i. dielenwand ohng. ein Ar. grosen Garten Alles an einand. m. all: der. Gebäud. begriffen, Weiten, Rechten u. Gerechtigk: gelegen in hies. Vorstatt Krautenau hinder dem Störenhof an der Endenletz oder so in dem genannten Schwabenländel ,1. S. neb. Joh. Georg Kamenz dem Schumacher, Holler dem Altgewänder, Joh. Konrad Denninger, dem Fackelmacher, u. Johann Jacob Grün dem Apfelwirt, 2. S zum Teil neben Phil. Jb: Krieg dem Zimmermr: u. Joh: Wetzel, dem Hafner zum Teil neb: Joh. Philipp Steinbach dem Metzger, hinten Georg Friedrich Raÿger den buchbinder stoßend.
([in margine:] Zb. fol. 808.b) Von dem Eckhs. gibt man dem hiesigen Pfgt. jährl. f. Marg d. ist d. 13. Julius an Bodenzinß 2 fl. und v. dem Garten in die ritterl. St Johannis-Ordens Kommanturei Zum grünen Wört alh. jährl. f. Johannnis des Täuf. 4 ß an Erblehenzs. Sonsten u. auser denen darf. haftend. Passivkap: sind solche Häuser u. Garten eigen, sofort die Gebäude s. hogstätten durch (die Werckmeistere) d. 5. dec. 1787 bei vorberührter Absonderungs-Inventur angeschlagen worden u. zwar das Eckhäusl. neb. dem Allmend linck. Hand des Eingangs in d. Garten um 600 fl, das Häusl. darneben vor 500 fl, Haus u. Gebäude hinten im Garten um 1200 fl, der Garten hingegen nämlich d. Grund u. Bod. betrift, ohne die darin befindlichen bäum u. Gewächse auch damal dh. H. Rathh. Diebold Schott d. beeid. Inventierschätzer vor 1000 fl. Wie dieser bezirk von nun Weil. H. Johann Daniel Kolb d gew. Ober-Secr. des Pfgth. erk. word. solches belehrt i. m. hies. C.C.St. anh. Ins. verw: perg. teutsch. Kbr. v. 22. Jul. 1762: das hieort. Eigenthum ab. die Erörterung obenangef. Vermögen Absonderung v. 26. Aprill 1788
(f° 3-v) (X C N° 370) It: die unvertheilte ½ an I. in Vorder u. Hinter-hs., Hofstatt, Hof, Stallung, Scheur u. Gärtl: best: beh: m. allen der: Gebäud. Begriffen, Weit:, Zugehörd. Recht. u. Gerechtigk. geleg. in gedacht: Krautenau geg. dem Narrenbronn über 1. S neben Joseph Andreas Lint, dem Zimmermr. 2. S neb. dem Butzengäßl. I Eck, hinten auf ged. Lint ziehend, so üb. hienach eingetr. Passivkap: u. die gewohnl. beschwerd frei u. eigen, sofort ohnnachteil mass. hier um denj. Preis angesetzt wird, um welchen sie d. 16. Mai 1786 bei der dh. H. Not. Joh. Daniel Stöber vorgenom: Zocherschen mütterl: Verlt. Erörterung berechnet word. das ist hieher um 900 fl. Der übrige ½ Teil solch. beh. gehört der Erb-lass: einbändigen Bruder Joh. David Zocher, Kunstgärtner in Harlem. Üb. d. g. Hs. meldet I. m. E. E. kl. Raths alh. anhg. Ins. bekr. perg. teutsch Ganthkbr. v. 4. 8.br 1753 in H. Joh. David Zocher, des Kunstgärtners u. Stiefvaters Verwahrung befindlich. Dabei sollen 2. extr: aus der vormal: Hh. XV Feuergeschäft Memor: v. 31. Jun: 1754 u. 12. Mai 1760 üb. die Erlaubnnus 2. Küchen m. Herd u. Kaminschoos aufzubauen, vorh. seÿn, so sich ab. dermalen ô. befund.
Copia Codicilli – persönlich erschienen Frau Margaretha Salome Erhardin gebohrne Strebe, Johann Georg Erhard des Gärtners und burgers alhier geschiedene Ehefrau, als welche uns hat zu sich berufen laßen und die wie in ihrer gewohnlichen Wohnstube zwar kranck im Bette liegend jedoch aber Von verleÿhung göttlicher Gnade annoch bei guten Sinnen und richtiger Vernunft angetroffen (…) So geschehen alhier zu Straßburg in ihr der Comparentin eigenthümlichen behausung im sogenannten Schwabenländel gelegenen N° 21 und in deren darinn befindlichen Wohnstuben im ersten Stockwerck, so mit den Fenstern auf ihren daran gelegenen Garten das Aussehen hat (…) auf Montag den 29. tag des Monats Märtz Nachmittag zwischen dreÿ vier und fünff Uhr und in seinem ohnunverbrochenen Fortgang, im Jahr 1790 [unterzeichnet] Joh: Georg Albert Notarius
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Narren bronnen Ein gegangenen hauß Zinßen von johann bis Michelis 29. sept. 1789 – Fr. beÿin Schneitterin wittib 6 fl, Madis huck Melcker 12, Lorentz adeloff weber 9, Loudiwig bergermer schuldig Johanne mit dem Michelis zinß 5, H. Baÿer 4 wochen in dem lehre wohnung gewohnet vor 1 fl. 8, Lorentz Adeloff weber 9 fl, frau hertzoin wittfrau verbleiben 3 fl, H. bauman Metziger 7, H. Georg Humser 6 fl, H. Grün zahlt auf johane vors jahr suma 47 fl. d, 1. nov. 1789
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Narren bronnen Ein gegangenen hauß Zinßen von Michelis bis Weÿnachten den 25. Decembr. 1790, – frau beÿin wüttfrau 6, Madas huck melcker 12, Lörgermer Weber 6, Lorentz adeloff weber 9, Gebhardin wüffrau 9, H bauman Metziger 7, Herr Georg humser 6, Suma 49 fl
(Joint) Abrechnug. die von der behausung beÿm Narren bronnen Ein gegangenen hauß Zinßen von Johann bis Michelis d. 29. sept. 1790 – frau beÿin wüttfrau 6, Madis huck melcker 12, Lörgermer 6, gebhardin wittfrau 3, H Bauman Metziger 7, H. Georg humser 6, H grüner Mehl man 5, Summa 54 fl. Straßburg d. 11. nov. 1791
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Naren bronnen Ein geganer hauß zinßen von Frauentag bis Johanne d. 24. junÿ 1790 – Fr. beÿin Schneitterin wittib 6 fl, Madis huck Melcker 12, Lorentz adeloff weber 9, Loudiwig bergermer schuldig 19 fl 5 s, Lörger weber 6, frau hertzoin wittib 3, H. bauman Metziger 7, H Georg humser Taback arbeitter 6, H. grüner Melmann 5, H. grün gastgeber zum hertze jährlich scheuer zinß 16, summa 70 fl, d. 8. sept. 1790
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Narrennen bronnen Ein geganne zinß von Michelis bis weÿnachten d. 25. dec. 1789 – Fr. beÿrin Schneitterin wittfrau 6 fl, Madis huck Melcker 12, Lorentz adeloff weber 9, Loudiwig bergermer schuldig Michelis zinß und weÿnachten zinß 11 fi, frau hertzoin wittib Michel zinß schuldig heut dato beÿte bezalt 6, H. bauman Metziger 7, H. Georg Humser 6 fl, H. Grün zahlt Johane dem gantzen zinß. Summa 46, d. 2. Januarÿ 1790
(Joint) Verzeichniß der Jenigen glasser Arbeit so in den blauenhoff gemacht hab, [unterzeichnet] Frantz Jacob Ring glaßer Mr
(Joint) Abrechnug. die von der behausung beÿm Narren bronnen Ein gegangenen haus Zinßen von frauen tag bis Johannis d 24. junÿ 1791 – Frau baÿin Schneitterin wittfrau 6 fl, Johann Jacob Kiehl Melcker 12 fl, Lörgermer weber 6, Lorentz adeloff weber 9, gebhardin wittfrau restirt 3 fl. und vorhin 2 fl, H: Bauman metziger 7, H: georg hunser 6, NB. Grun Meelm. 5 fl, berger 22 fl. und bühner 16 fl. fehlen – Straßburg den 15. Julius 1791
(Joint) Abrechnug, die von der behausung beÿ Narren bronnen Ein gegangenen hauß zinßen von weÿnachten bis den frauentag d. 25. mart. 1791 –
frau beÿin wüttfrau 6, Madias huck melcker 12, Lörgermer Weber 6, Lorentz adeloff weber 9, gebhardin wüffrau 1 fl. empfangen restirt 2, H bauman Metziger 7, H Georg hunser 6 suma 47 fl, Straßburg d. 10 abrill 1791
Abschrifft, d. 29. mart. jüngst vor obigem H. Not. Albert mündlich ausgesprochenen Verordnung (…)

Jean Georges Erhard rachète les parts de ses cohéritiers et devient seul propriétaire des deux petites maisons et du jardin.

1792 (13.3.), Chambre des Contrats, vol. 666 f° 191 enreg. 14.3. F° –
Fr. Margaretha Salome geb. Erhardin Hubert Joseph Faille des kunstgärtners Ehefrau, Johann David Zocher der kunstgärtner als curator Johann Friedrich Erhard des von hier abwesenden großjährigen kunstgärtners, Philipp Jacob Ehret der schreiner meister
in gegensein H. Johann Carl Seÿler des ballmeisters als geordneten curatoris Johann Georg Erhard des kunstgärtners – nach dreÿ maliger versteigerung
¾ theil vor unvertheilt von und ane einer behausung zwo nebeneinander gelegenen behausungen, hoffstatt, bronnen und garten nebst dem in letzter stehenden kleinen häußlein sambt allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der vorstatt Krautenau im Schwabenländlein oder sogenannten Entenloch, einseit neben Kammentz dem schuhmacher, N. Holler dem frippier, Denninger dem schuhmacher, H. Jacob Grün dem gastgeber, Raiger dem buchbinder und Keller dem melcker, anderseit neben Mr Jacob Krieg dem zimmermann, hinten auf H. Steinbach, N. Löffler beeden metzger, N. Wetzel den tabackbinder, mit N° 21 bezeichnet, wobeÿ sothanes haus auch zum theil ein eck am Kolbengäßel ausmacht, hinten am verstörten hoff neben H. Krieg ausmacht, davon gibt man der gemeinde hiesiger statt 4 livres und von dem eckhaus und garten der commenthureÿ St Johann zum grünen wörth 4 s – als ein von ihrer mutter weil. Fr. Margaretha Salome geb. Streve Johann Georg Erhard des kunstgärtners Ehefrau ererbtes guth – um 2250 gulden capitalien verhafftet, geschehen um 232 gulden

L’horticulteur Jean Georges Erhard épouse en 1791 Anne Marie Schwing fille d’un jardinier de la Robertsau : contrat de mariage, célébration
1791 (10. 8.br), Not. Zimmer (Georges Frédéric, 6 E 41, 1493) n° 18
(Eheberedung) persönlich erschienen Johann Georg Erhard der ledige Kunstgärtner allhier Johann Georg Erhard des Gärtners mit weiland Fraun Margaretha Salome gebohrner Strebin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter an einem
So dann Jungfrau Anna Maria Schwingin, Johann Jacob Schwing des Ackersmanns in Ruprechts: au mit Fraun Anna Maria gebohrner Walterin ehelich erzeugte Tochter als braut ane dem andern theil – den 10. Octobris 1791 [unterzeichnet] Jean Gorge Erhart, Anna Maria Schwingin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 137, n° 61)
Im Jahr Christi 1791 den 19. Octobris sind (…) copulirt und eingesegnet worden Johann Georg Ehrhardt der ledige Kunstgärtner und burger allhier weiland Johann Georg Ehrhardts Kunstgärtners und burgers allhier und weiland Frau Margaretha Salome gebohrner Strebin ehelicher Sohn und Jungfer Anna Maria Schwingin aus der Ruprechtsau Johann Jacob Schwing ackersmanns daselbst und fraw Annä Mariä gebohrner Walterin eheliche tochter, der hochzeiter ist 25. die hochzeiterin 24 Jahr alt. Als Zeugen haben unterschrieben Herr Johann David Zocher als Stiefvatter und Pfetter des hochzeiters(…) – [unterzeichnet] Johann Georg Erhart als Hochzeiter, Anna Maria Schwingin Als Hochzeiterin (i 128)



1, rue de la Massue


Rue de la Massue n° 1 – X 226 (Blondel), O 858 puis section 33 parcelle 20 (cadastre)

Démolie en 1963 en même temps que le n° 3,


Plan-relief de 1725 (Musée historique) – La maison est la plus basse (à droite) à l’arrière du jardin planté de deux arbres

La maison sise 1, rue de la Massue se trouve à un angle rentrant de la ruelle, dans le prolongement de sa voisine le numéro 3.
D’après les tenants et aboutissants de maisons sur le quai, elle appartient au début du XVII° siècle au boucher Martin Kœnig qui la vend en 1613 au marchand Jean Schatz. Les héritiers de son gendre Jean Strohecker la vendent en 1637 au jardinier Jean Wolff qui en transmet la propriété à son gendre batelier Michel Kegel. Le marchand André Kauffmann l’acquiert la même année que sa voisine. Elle a alors un petit jardin qui doit s’étendre à l’arrière jusqu’à la clôture représentée sur le plan-relief de 1727 puis de 1830. L’acheteur passe en 1701 une convention avec le propriétaire du jardin contigu en s’engageant à ne faire aucune plantation qui ferait de l’ombre dans le jardin voisin. Elle est plus basse que le n° 3, à la fois sur le plan-relief de 1727 et sur celui de 1830. Les maisons (n° 1 et 3) sont détachées en 1793 du jardin (voir le jardin Kolb) dont elles ont partagé le destin pendant un siècle mais elles ne comprennent plus de jardin. Les registres des Préposés au bâtiment signalent des travaux en 1793.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 240 – Cour A (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un rez-de-chaussée en maçonnerie et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à droite du repère (c) : fenêtre et porte au rez-de-chaussée, étage à trois fenêtres, toiture à une lucarne. La façade arrière qui donne dans la cour A est la deuxième à droite de (1). Le pignon oriental (2-3) donne dans la petite cour X.
La maison porte d’abord le n° 20 (1784-1857, quartier des Souabes) puis le n° 1.


Cour X – Plan dressé en 1933 lors de l’aménagement de l’atelier de menuiserie (dossier de la Police du Bâtiment)

L’éleveur de vaches Paul Spehner achète la maison en 1795 et en transmet la propriété à son gendre batelier Mathias Paulweber. Le propriétaire suivant, le cordonnier Guillaume Schnell dont la femme possédait la maison voisine à l’angle de la rue du Brochet, n’habite pas la maison comme le montrent les registres de population. Lui-même et son voisin passent en 1856 une transaction avec Charles Henri Perrin qui s’engage à conserver une distance minimale entre les bâtiments qu’il entend ériger sur son jardin converti en chantier pour ne pas occulter la lumière. Le rapport judiciaire établi à cette occasion mentionne que la « construction chétive » est construite en contrebas de la rue, contrairement à sa voisine.
Capitaine établi en France, Guillaume Alfred Schnell en est propriétaire entre 1870 et 1918. Un échange de courrier entre la Ville et le Ministère montre que les conventions internationales ne permettent pas de contraindre un ressortissant étranger à faire exécuter des travaux. Une menuiserie mécanique est établie dans un atelier au rez-de-chaussée en 1933. Le rapport de 1961 porte que la maison comprend un rez-de-chaussée en contrebas de la voie publique d’environ 50 centimètres, un étage et des combles habités. Les murs sont en briques au rez-de-chaussée, en pans de bois à l’étage. La Ville achète la maison vétuste en 1962, la fait démolir en 1963 puis loue le terrain à l’exploitant du garage voisin (17 rue du Jeu-de-Paume).


Vue actuelle des lieux (2011). Le 19, rue du Renard-Prêchant (au fond) est construit sur l’ancienne rue de la Massue

mars 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1605 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Martin Kœnig, boucher, et (1591) Cléophée Barth, d’abord (1590) femme de Vincent Degen receveur à Saint-Jean de Dorlisheim – luthériens
1613 v Jean Schatz, drapier, et (1568) Sabine Bischoff – luthériens
1610* h Jean Strohecker, marchand, et (1587) Marie Bosey, (1600) Susanne Schatz puis (1629) Anne Hutter, d’abord (1597) femme du brossier Jean Mehner – luthériens
1635* h Jean Christophe Küstner, marchand, et (1633) Anne Marguerite Strohecker – luthériens
1637 v Jean Wolff, jardinier, et (1617) Catherine Rinck – luthériens
1645* h Michel Kegel, batelier, et (1639) Elisabeth Wolff – luthériens
1672 v Joachim von Botzheim, marchand, et (1650) Marguerite Fleischbein, (1659) Marie Madeleine Kistner puis (1680) Sara Rosine Bœrffenicht – luthériens
1677 v Laurent Rothhan, boulanger, et (1657) Barbe Gori – luthériens
1693 v André Kauffmann, assesseur de police, greffier au bureau des taxes et (1680) Esther Mollinger – luthériens
1717 h Jean Henri Leydecker, marchand, et (1709) Anne Salomé Kauffmann – luthériens
1721 h Jean Daniel Kolb, docteur en médecine, et (1703) Esther Kauffmann – luthériens
1762 h Jean Daniel Kolb, secrétaire en chef du bureau des deniers patrimoniaux, et (1739) Marie Charlotte Pin – luthérien converti et catholique
1762 v Jean Georges Erhard, horticulteur et (1759) Salomé Strewé – luthériens
1792 h Jean Georges Erhard, horticulteur et (1791) Anne Marie Schwing – luthériens
1793 v Georges Henri Reiber, cordier, et (1790) Susanne Salomé Glock – luthériens
1795 v Paul Spehner, laitier, et (1770) Marguerite Umecker – catholique et luthérienne convertie
1812 h Marguerite Spehnert femme (1804) du vacher Joseph Weiss
1812 h Mathias Paulweber, batelier, et (1803) Marie Anne Spehnert
1855 v Louis Freysz, cordier, et (1845) Marguerite Mosler
1856 v Guillaume Schnell, cordonnier, et (1830) Anne Caroline Bernhardt puis (1843) Joséphine Adélaïde Denni
1868 h Guillaume Alfred Schnell, capitaine, et (1871) Elise Emilie Stoll
1932* h Jean Emile Schnell, professeur
1949* Emile Glasser, aubergiste, la veuve née Dentinger à Illkirch Graffenstaden et copropriétaires

Valeur de la maison selon les billets d’estimation

(1765, Liste Blondel) X 226, au nommé Ehrard
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Ehrhart, 14 toises, 1 pied et 0 pouce
son jardin, 8 toises, 0 pied et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 858, Weber, Mathieu, rue de la Massue 20, maison, sol – 0,81 are

Locations

1688, Abraham Küffel boulanger
1697, Jean Georges Kuntz, interprète à la porte des Bouchers

Description de la maison

  • 1725 (billet d’estimation traduit)
  • 1743 (billet d’estimation traduit)
  • 1778 (billet d’estimation traduit)

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue de la Massue

nouveau N° / ancien N° : 3 / 20
Spehner
Rez de chaussée en maçonnerie et 1° étage médiocre en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 274 case 3

Weber Mathieu rue de la massue N° 20 / Paulweber
1856 Freysz Louis cordier rue de la massue N° 20
1858 Schnell Guillaume rue de la massue N° 26

maison, sol, rue de la massue 20
Contenance : 0,81
Revenu total : 23,42
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9 puis 7
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 1035 case 1

Schnell Guillaume
Schnell Guillaume Alfred, Capitaine d’Etat major

maison, sol, Rue de la massue 1
Contenance : 0,81
Revenu total : 23,42
Folio de provenance : (274)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 9
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30, p. 414 case 9

Parcelle, section 33, n° 20 – autrefois O 858.p
Canton : Kolbengasse Hs. Nr. 1 – Rue de la Massue – Kolbengasse – Rue de la Massue
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,77
Revenu : 350- 450
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1920), compte 1112
Schnell Wilhelm Alfred
1932 Schnell Jean Emile professeur
(3715)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1920), compte 4265
Schnell Wilhelm Alfred Rentner Wittwe Elise Emilie geb. Stoll & Miterben
rayé 1932

(Propriétaire à partir de l’exercice 1932), compte 1112
voir ci-dessus

(Propriétaire à partir de l’exercice de1949), compte 6441
Glasser Emile, aubergiste sa veuve née Dentinger à Illkirch Graffenstaden pour ½ et copropriétaires

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 346 Quartier des Suabes p. 487

20
pr. Erhard, Marguerite Salomé, séparée – Jard. Kraut.
loc. Erhard, Jean George
loc. Friederic, François Antoine – Cordonnier
loc. Deglerin, Salomé, veuve – Manante
loc. Guttir, Michel – Manant
loc. Husart, Antoine – Manant

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 16 (registre 600 MW 11) – légende

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kolbengasse (Seite 82)

(Haus Nr.) 1
Kiffel, Schlosser. 0
Reichenbacher, Tagner. 1
Götz, Steinhauer. 1
Spitzmüller, Zimmerm. 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 233 MW 1473)

Rue de la Massue n° 1 (1889-1963)

La maison appartient à Guillaume Schnell puis à sa veuve qui habite Nancy. Suite aux recommandations de la Commission contre les logements insalubres, un échange de courrier entre la Ville et le Ministère montre que les conventions internationales ne permettent pas de contraindre un ressortissant étranger à faire exécuter des travaux.
Alfred Schauer établit en 1933 une menuiserie mécanique dans un atelier au rez-de-chaussée. Un rapport de 1961 constate que le bâtiment est vétuste. La Ville l’achète en 1962, le fait démolir l’année suivante. Elle loue ensuite le terrain à l’exploitant du garage voisin (17, rue du Jeu-de-Paume).

Sommaire
  • 1889 – Le maire notifie le sieur Schnell, domicilié 2 rue du Brochet, de faire ravaler la façade du 1 rue de la Massue
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique – Dossier classé, mars 1897
  • 1898 – La Police du Bâtiment notifie Guillaume Schnell de Nancy et le principal locataire Emanuel Bertsch, domicilié 2 rue du Brochet, de faire ravaler la façade du 1 rue de la Massue
  • 1905 – Les travaux ordonnés par la Commission contre les logements insalubres sont réalisés
    1908 – Compte rendu de la Commission contre les logements insalubres. Propriétaire, veuve Schnell à Nancy, rue de Metz – Courrier du gestionnaire de biens Stiegelmann (1 rue du Bouclier) qui expose que les travaux sont à la charge du locataire principal
    1909 – Le Conseil municipal a ordonné une action judiciaire au sujet des pièces du deuxième étage interdites à l’habitation à moins d’en modifier la hauteur – Novembre, les pièces ne sont plus habitées
    1910 – Courrier du Maire au Ministère de la Justice et du culte au sujet de maisons qui appartiennent à des ressortissants français et dans lesquelles la Commission contre les logements insalubres a ordonné des travaux (brouillon et dactylographie) – Réponse du Ministère
    1910 – Nouveau compte rendu de la Commission
    1910 (novembre) – Lettre du Maire au propriétaire : travaux à réaliser
    1911 – Nouveau compte rendu de la Commission – Les travaux ont été confiés à un entrepreneur
    1913 – Nouveau compte rendu de la Commission
    1916 – Travaux à réaliser dans une propriété du Bureau des séquestres – Travaux terminés
  • 1933 – Alfred Schauer demande l’autorisation d’installer une menuiserie mécanique dans un atelier au rez-de-chaussée – L’inspection du travail n’a pas d’objection mais l’établissement est soumis à une déclaration à la Préfecture – Permis d’installer des machines actionnées par moteur électrique dans son atelier de menuiserie situé au N° 1 de la rue de la Massue – Fiches descriptives des machines (société Guilliet à Auxerre) – Plan de l’atelier – Août 1934, les machines ont été installées – Arrêté préfectoral
  • 1956 – Le locataire Henri Tosi, invalide, se plaint que son logement n’est pas assez confortable – Le rapport qualifie le logement de taudis mais établit que les locataires sont responsables de surveiller la tuyauterie et de la protéger du gel
  • 1961 – Lettre de l’adjoint (Division I) à la Division V concernant l’arrêté de péril qui frappe les n° 2 et 6 rue du Brochet. Le même courrier signale que les bâtiments 1 et 3 rue de la Massue, 4 rue du Brochet « sont également dans un état très vétuste et devront être acquis en vue de l’assainissement de tout le secteur »
  • Rapport. Conc. : Immeuble 1, rue de la Massue à Strasbourg
    Je soussigné, Jean- Claude Erb, adjoint technique au Service de la Police du Bâtiment, ai été commis d’inspecter l’immeuble 1, rue de la Massue dont l’état a été signalé dangereux.
    L’immeuble comprend :
    – un rez-de-chaussée, en contrebas de la voie publique d’environ 50 cm
    – un étage habité
    – un comble habité.
    Le rez-de-chaussée est inhabité et abrite des dépendances et le W.C. de l’immeuble.
    Le 1er étage comporte un logement de une pièce et cuisine occupé par la Famille Alfred Geyer, 2 personnes et 2 enfants, et un logement de 2 pièces et cuisine occupé par le ménage Ernest Rollins et 14 chats.
    Sous les combles est aménagé un logement de 2 pièces et cuisine occupé par la famille Joseph Bierot, 2 personnes et 2 enfants.
    L’immeuble est raccordé à l’égout.
    Le gros-œuvre est constitué au rez-de-chaussée par des murs en maçonnerie de briques. Les murs et cloisons de l’étage sont en pans de bois. La couverture est en tuiles plates à simple recouvrement.
    L’immeuble se trouve dans un état de délabrement total, le gros-œuvre est vétuste en tous points. La hauteur des pièces d’habitation est d’environ 2,20 m. Les logements sont de véritables taudis manquant d’air et de lumière. La façade arrière forme limite avec la propriété voisine (garage Crisanti). Les tuiles de la toiture menacent de s’abattre dans la cour de cette propriété. Les cheminées maçonnées en briques ancien format, posées de champ, sont dans un état de stabilité très précaire.
    Dans son état actuel cette construction est à considérer comme insalubre et impropre à l’habitation.
    La vétusté de la toiture constitue un danger pour la sécurité publique.
    Établi à Strasbourg, le 24-1-1962 (signé) Erb, Adj. tech. assermenté
  • 1962 – La Ville est propriétaire de l’immeuble depuis le 1 octobre 1962. Il lui a été vendu par Amélie Glasser née Dentinger et Marie Glasser née Spenlé. Il est contigu au 2 rue du Brochet que la Ville vient aussi d’acheter
  • Arrêté municipal portant interdiction d’habiter l’immeuble municipal 1 rue de la Massue – Acquits par les locataires : Emilie Kartner, Ernest Rolling, M. Bodin
    Le bâtiment est démoli depuis octobre 1963. La Ville loue le terrain au Garage Grisanti (17, rue du Jeu-de-Paume)

Relevé d’actes

D’après les tenants et aboutissants de maisons sur le quai, la maison appartient dans les années 1620 à Jean Philippe Schatz puis à Jean Strohecker. Martin Kœnig la vend à Jean Schatz en 1613.
Boucher à Westhoffen, Martin Kœnig épouse en 1591 Cléophée Barth, veuve de Vincent Degen receveur à Saint-Jean de Dorlisheim.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 17-v n° 27) 1591. den 5. octob. sind Ehelich eingesegnet worden Martin König ein Metzger wonhafft zu Westhofen vnd fr. Cleophe Bartin weÿland Vincentz degen selig gewesenen Schaffners Zu S Johann beÿ Dorlißheim hinderlaßene widwe (i 20)

Originaire de Pfullendorf près de Sigmaringen, Vincent Degen épouse en 1590 Cléophée Barth, fille de l’employé à la Douane Jean Barth
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 13, n° 9) 1590. den 9. Junÿ sind Ehelich eingesegnet worden, Vincentius Degen von Pfullendorff, des wolgebornen Herrn Peter Freÿherrn Zu Mersburgk in Befort Secretarius, vnd Jungfr. Cleoue Bartin, Hans Barten des haußherrn im Zollkeller Eheliche tochter (i 15)

Originaire de Molsheim, Martin Kœnig achète le droit de bourgeoisie en 1593.

1593, Livre de bourgeoisie, p. 578

Marthenn Königh vonn Moltzheim der Metzgerr Khaufft mit beÿstanndt Hannß Barttenn Im Khauffhauß seines Schwähers daß burgerrecht, vnndt will Zur Blummenn Actum 20.t Octob. Aô 93.

Martin Kœnig vend à l’assesseur des Treize Jean Schatz une maison et un petit jardin derrière le Jardin de l’Oiseleur (Voglersgarten) à l’arrière d’une propriété qu’il se réserve.

1613 (xx. Martÿ), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 186
(P. fol. 179.) Erschienen Martin Khönig der Metziger burger Zu Straßburg Herr Friderich Rühell vnd herr Johann Moockh burgere Zu Straßburg (verkaufft)
dem Ehrenvesten Ehr vnd weißen herrn hannß Schatzenn dreÿ Zeheners der St. St. So Auch Zuegegen
hauß, hoffestatt, höfflin vnndt Scheür sampt einem kleinen Gärtlin gegen vber nebent des v.kheüffers scheüren Inn der vorstatt Straßb: Inn Crutenauw hinder dem vogler Gärtlin gelegen einsit nebent hannß Schmutzen Andersit neben Dietherich Conde dem gartenmann, hinden vff den v.kheuffer selbst stoßend Dauon gend 4 ß d bodenzinß den Johanniter herren Zum grünen wördt, Item zween guldin gelts Ablößig mit xL guldin Straßburg werung vff Johannis Baptistæ herrn hannß Adolff Grienwaldt, Item xviij ß d gelts lößig mit xviij lb vff Laurentÿ der schuolen alhie, So dann 8 ß d gelts widerlößig mit viij lb d vff den ersten tag Januarÿ herrn Geörg Obrechts beeder rechten Doctoris s. erben, Sunst ledig vnd eÿgen, Sunst ledig vnd eÿgen, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff vber obbestimpte beschwerden so der Kheüffer vber sich nimpt Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 116 pfund
Nota Abraham wuchers selig. witwe vnd erben fordern Zwar vff dißer behaußung noch ix lb d darumb über der V.khüffer Ine Kheüffern schadloß zuhalten versproch.

Le drapier Jean Schatz épouse en 1568 Sabine, fille de Gaspard Bischoff
Mariage, cathédrale (luth. p. 181)
1568. Sontag den 17. Octob. Hannß Schatz Tuchman, Jungfrau Sabina, Caspar Bischoffs dochter. dise beide sind einges. Zinstag deb 2. Noveùb. (i 93)

Originaire de Francfort-sur-le-Main, Jean Strohecker épouse en 1587 Marie, fille du coutelier Nicolas Bosey.
Mariage, cathédrale (luth. p. 131)
1587. Dominca Cantate. 14. May. Johann Strohecker von franckfurt am Mayn, vnd Maria Niclauß Bösey des Meßerschmidts tochter (i 69)

Il devient bourgeois par sa femme quelques mois plus tard.
1587, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 583
Johan Strohecker von Franckfurt am Meÿn, der Handelßmann, Hat das Burgerrecht empfangen von Maria, Niclaus Bößeÿ des Meßerschmidts dochter, vnd will Zu den Schmiden dienen. Act. den 23.t Augusti Anno & 87.

Le marchand Jean Strohecker se remarie en 1600 avec Susanne, fille de Jean Schatz
Mariage, cathédrale (luth. p. 68)
1600. Mehr den 27. Januarÿ. Johann Strohecker der handelsmann vnd Jungfrauw Susanna H. Hans schatzen des 15 dochter (i 37)

Assesseur au Grand Sénat, Jean Strohecker l’aîné se remarie en 1629 avec Anne, veuve de Jean Mehner
Mariage, cathédrale (luth. p. 274)
1629. (Dominica 9. Trin. 2. Aug:) H Johann Strohecker der Elter, Alter groser Raths verwandter, Anna Wd H. Hannß Mehner Alten großen Raths v.wandten (i 142)

Fille du coutelier Matthieu Hutter, Anne épouse le brossier Jean Mehner en 1597
Mariage, cathédrale (luth. p. 12)
1597. dom 4. Epiphanias. Hans Menner der Bürstenbinder, Anna Mattheus Hutters des Meßerschmidts nachgelaßene tochter (i 9)

La maison revient à Anne Marguerite Strohecker (voir la convention citée à la vente ci-dessous) qui épouse en 1633 Jean Christophe Küstner

Mariage, cathédrale (luth. p. 323)
1633. doîca Rogationum 26. Maÿ. Hans Christoph Küstner der Jünger der Handelsmann, H. Hans Christoff Küstners Sohn, Vnd J. Anna Margretha H. Johann Strohecker alten grosen Raths Verwanthen e. Tochter, eingesegnet Zinstag 11. Junÿ (i 166)

Devenue propriétaire de la maison suite à un décompte passé en 1636 avec son frère Jean Strohecker, Anne Marguerite Strohecker et son mari marchand Jean Christophe Küstner vendent la maison au jardinier Jean Wolff moyennant 300 livres.

1637 (6. 8.bris), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 763
(Protocollat. fol. 68.) Erschienen herr Johann Christoff Küstner der handelßmann burger Zue Straßburg, vnd Anna Margaretha sein eheliche haußfraw mit beÿstandt herrn Johann Stroheckers auch handelßmanns alhie und herrn hanß Georg Meÿers deß Notarÿ ihres eheleiblichen Bruders und Vetern
haben in gegenwärtigkeit hannß Wolffen deß gartenmans (verkaufft)
Hauß, Hoffstatt und Höfflin, sampt dem Bronnen mit allen andern ihren gebäwen & gelegen in der Statt Str. vnd. deren Vorstat die Krautenaw genannt, under halb der Underst gedeckt gewesenen Brucken nit weit von S. Johanns güessen, einseit neben den Verkäuffern selbsten, anderseit neben hanß helcken dem Schiffman, hinden vff der Verkäuffern garten stoßend, so gantz freÿ, ledig, eÿgen, undt Ihro Verkäufferin von obgedachten ihrem Bruder Johann Strohecker Vermög der den 26. Novembris Anno 1636. durch herrn Johann Conrad Fuchsen den Notm. uffgerichteten und datirten Abrechnung vber geben worden – umb 300 Pfund

Jean Wolff le jeune épouse en 1617 Catherine, fille du boulanger Jean Rinck
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 394, n° 1204)
1617. Eodem die [Dominica 5. Epiphaniæ] Hans Wolff der jüngere der Gartenmann Vnd Jungfrau Catharina Hans Rincken d. Becken Tochter (i 408)

La maison revient à sa fille Elisabeth qui épouse en 1639 le batelier Michel Kegel

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 131)
1639. Dominica Jubilate. Michel Kögel der Steürmann Undt burger Allhier undt Jungfraw Elisabetha, Hanns wolffen deß Garttners undt burgers alhier eheleibliche tochter. Copulirt zue St Wilhelm, dienstags d 21. Maÿ. (i 311)

Michel Kegel demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un un subside pour se faire soigner. Il est renvoyé à l’aumône Saint-Marc.
1658, Conseillers et XXI (1 R 141)
(f° 242-v) Sambstag d. 10. Decembr. – Michael Kegel Um eine Beÿsteir
Michael Kegel Vberzeicht per Wild. Vndthg. Supplication, Bericht d. Er nichts mehr Verdienen kann, Vnd leibß halben sehr vbel g.ditionirt, Bitt Vmb eine Beÿsteir damitt Er sich könne curiren laß.
Erk. Ist mit seinem begehren ane die H. Pfleger Zu St. Marx gewiß. word.

La femme de Michel Kegel fait appel devant les Quinze d’une amende que lui a infligée le conseil des Drapiers pour avoir blanchi des toiles sans en avoir le droit. Comme la demanderesse est une pauve femme chargée de cinq enfants, les Quinze proposent de réduire l’amende et de l’autoriser à honorer ses commandes en lui interdisant à l’avenir d’en accepter de nouvelles.
1664, Protocole des Quinze (2 R 81)
(f° 123) Sambstags den 27. Augusti – Michael Kegels haußfrau Weg. Bleichens
Michael Kegelß deß Schiffmanns haußfrau per Dr. Bitschen dt. Supplication so Verleß. Clagt daß sie von E. E. Zunfftgericht d. Tucher vmb 5. lb mulctirt worden, weilen Sie etliche Stucklin Tuch, vmb lohn gebleicht, Weilen Sie aber in großer armuth begriff. auch vmb den Art. nichts gewußt, alß bitt sie vmb g. absolution der Straff vnd daß Sie allein daß angenohmene Tuch vollend außbleichen möge. Erkand H Frantz vnd H. Faust sollen die Sach bedencken.Weg. Bleichens

(f° 124) Freÿtag den 2. 7.bris – Kegels w. Wegen Bleichens
H. Frantz Vnd H. Faust Laßen per me referiren vf Michel Kagels haußfrauwen ansuchen hierüber fol. 123. hatten sie nicht allein der bleicher Artic. in Mhh. Prot: 1651. fol. 96. Item Prot: 1661. f. 80. hören Vorleß., Sondern auch Martin Micheln, dem Zunfftmeister beÿ dem Tucher Zunfftgericht gehört, Nun seÿe d. Articull clar, auch beÿ der Supplicantin 80. Stuck tuch groß vnd klein, so sie wid ordnung vmb lohn gebleicht, gefund. worden, weilen Sie aber arm, der Man bresthafft und 5. Kleine Kind. Zuernehren hat, alß vermeinen die Herren Deputirten es were dieselbe wedern an das Zunfftgericht Zuverweiß., vnd wann Sie daselbst demütig abbitt thun wird, solte die dictirte straff vf die helffte od. gar 2 lb remittirt, vnd Ihr darbeÿ die angenohmene tücher vollend auß zubleichen vergonnt, Künfftig aber dergleichen nicht ferner anzunehmen beÿ gelt v. thurnstraff ernstlich vndersagt wd.
Erkandt, würdt allerdings placidirt, Ist eod Suppl. v. dem Zunfft Mr. bescheid angezeigt.

Elisabeth, veuve du garçon batelier Michel Kegel hypothèque la maison au profit du barbier Jean Jacques Widmar

1666 (8. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 532 n° 515
Erschienen Elisabetha, weÿl. Michael Kögels geweßenen Schiff Knechts nunmehr sel. hinderlaßene Wittib mit beÿstand H Hannß Theobald Küstners deß barbierers ihres Curatoris
in gegensein H Hannß Jacob Widmars deß Barbierers – schuldig seÿe 50. Pfund pfenning
Unterpfand sein solle Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, in der Krautenaw im hänffer gäßlin einseit neben H Joachim von Botzheim alten Statt Gerichts Beÿsitzern, anderseit neben Bernhard Helckh dem Schiffmann, hind. uff gemelten H Botzheim stoßend gelegen
dabeÿ geweßen Christmann Meÿer der kärchelzieher alß der Debitricis Kind. Vogt.

Elisabeth, veuve du garçon batelier Michel Kegel hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Krafftberger pour lequel agit son tuteur le tondeur de draps Georges Reuter

1667 (7. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 534 n° 154-v
Erschienen Elisabeth weÿl. Michael Kägels des Schiffknechts nunmehr seel. nachgelaßene wittib, mit assistentz H Johann Theobald Küstners des Barbierers ihres Curatoris und Christmann Meÿers des Kerchel Ziehers ihrer Kind. Vogts
in gegensein Georg Reüters des duchscherers alß Vogts hannß Jacob Krafftbergers – schuldig seÿen 25. R.
Unterpfand sein soll, hauß hoff hoffstatt mit allen deren gebäwen & alhie in der Vorstatt Krautenaw, im hänffer gäßlein, einseit neben H. H. Joachim Botzheim alten statt Gerichts beÿsitzer, anderseit neben Bernhard Helckhen dem Schiffmann hinden uff H Friderich Schötterlin dißer Statt fünff Zeheners Garten stoßend gelegen

Elisabeth, veuve du garçon batelier Michel Kegel hypothèque la maison au profit de Catherine, veuve du marchand Jean Jacques Schneider le vieux

1671 (4. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 350-v
Erschienen Elisabetha weÿl. Michael Kegels deß Schiff Knechts nunmehr seel. nachgelaßene Wittibin mit beÿstand hannß Jacobs Von Lampartheim ihres Vogts
in gegensein herrn hannß Jacob Schneiders dreÿers im Vmbgelt alß Curat. Fr. Catharinæ weÿl. herrn hannß Jacob Wildermuths deß Eltern gewesenen handelßmanns nunmehr seel. nachgelaßener wittibin – schuldig seÿe 37. lb
Unterpfand sein sollen Hauß, Hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen begriffen zugehördt. und Gerechtigkeit. alhier in der Krautenau, underhalb der underst gedeckhten bruckhen, einseit neben herrn Joachim Von Botzheim auch dreÿern deß Vmbgeld anderseit neben hannß Bernhard Helckhen hinden uff obgemelten Botzheim stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein herrn Joh: Joachim Von Botzheim alten dreÿers deß Vmbgelts alß ietzigen Possessoris hierin gedachter behaußung (quittung) Act. den 15. Febr. A° 1673

Elisabeth, veuve du garçon batelier Michel Kegel hypothèque la maison au profit de Jean Pierre Storck, ancien assesseur au Grand Sénat

1671 (17. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 685
Erschienen Elisabetha, weÿl. Michael Kögels deß Schiffknechts nunmehr seel. nachgelaßene Wittib mit beÿstand Martin Kägels deß Schiffknechts ihres Curatoris
in gegensein deß Ehrenvest- fürsichtig- weÿsen herren Johann Peter Storckhen E.E. Großen Rhats alten beÿsitzers – schuldig seÿe 37 Pfund
Unterpfand sein solle, hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeit. alhier in der Vorstatt Krautenaw underhalb der underst geweßenen gedeckhten Bruckhen, in der endtenletz genannt, einseit neben H. Joachim Von Botzheim, dreÿern im Umbgelt, anderseit neben Bernhard Helckhen dem Schiffmann, hinden uff gemelt. Botzheim stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein H. Joachim Von Botzheim alß jetzigen Possesoris hierin gedachter behaußung (quittung) Actum den 23. April. A° 1677

Elisabeth, veuve du garçon batelier Michel Kegel, hypothèque la maison au profit de Joachim von Botzheim, son voisin

1672 (18. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 26
Elisabetha, weÿl. Michael Kegels des Schiffknechts nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Martin Kegels des Schiffknechts ihres Stieffsohns und curatoris
in gegensein herrn Joachim Von Botzheims dreÿers im Vmbgeldt – schuldig seÿe 12. Pfund 10. schilling pfenning
Unterpfand, hauß höfflin hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen und Zugehördt alhier in der Vorstatt Krautenau im Endten Letz, einseit neben herrn Creditori selbsten, anderseit neben Bernhard Helckhen dem Schiffmann gelegen, welche behaußung Zuvor noch umb 37. lb. weÿl. herrn Hannß Jacob Wildermuths deß handelßmanns nunmehr seel. nachgelaßener wittibin (…) verhafftet

Les Conseillers et les Vingt-et-Un accordent à Elisabeth, veuve de Michel Kegel un subside pour prendre les eaux
1674, Conseillers et XXI (1 R 157)
(p. 351) Sambstag den 15. Aug. 1674. – Elisabetha, Michael Kögels Wittib
Elisabetha, weÿl. Michael Kögels, geweßenen Schiffmanns vnd burgers allhie Wittib, prod. per D. Bitschen Attestatum Medici, vnd bitt demütig vmb eine Badenstewer. Erkandt, Soll Ihro 3. lbd. auß beeden allmosen gegeben werden.
Herr XV. von Fridolßheim et H Walter

Elisabeth, veuve du garçon batelier Michel Kegel, vend la maison à Joachim von Botzheim moyennant 125 livres

1672 (5. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 539 f° 363-v
(Prot. fol. 32) Elisabetha Weÿl. Michael Kögels geweßenen Schiff knechts nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Martin Kögels deß Schiffknechts ihres Curatoris
in gegensein H. Joachim Von Botzheim Treÿers im Umbgelt
hauß, hoff, hoffstatt, höfflin, Bronnen mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhier in Vorstatt Krautenaw, underhalb der underst: gedeckhten Bruckhen, einseit neben dem H. Käuffern selbsten anderseit neben Hannß Bernhardt Heilckh hinden auch vff den Käuffern stoßend gelegen, welche behaußung umb 37. b 10. ß Fr. Catharinæ Wildermuthin Wittibin und umb 37. lb 10. ß H. Johann Peter Storckhen E.E. Großen Rhats alten Beÿsitzern Verhafftet (übernohmen) – umb 50. lb

Joachim von Botzheim, péager au pont du Rhin, et sa femme Marie Madeleine vendent la maison au fournier Laurent Rothhan et à sa femme Barbe Gori moyennant 250 livres

1677 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 324-v
herr Joachim Von Botzheim Zoller am Rheÿn und Fr. Maria Magdalena sein Eheweib
in gegensein Lorentz Rothhann deß haußfeurers und Barbarä beÿder Eheleuth
hauß hoffstatt hoff bronnen /:darzu nachgemelter Kuentz einen freÿen zutritt haben solchen auch Zur helffte erhalten müße:/ mit allen deren Gebäwen begriffen weithen Zugehördten rechten und gerechtigkeiten sambt dem daran gelegenen Gärtlein, allhier in der Vorstatt Krautenau, underhalb der Underst gedeckhten Bruckhen einseit neben David Küntzen dem ältern Gartnern daselbst anderseit neben hannß Bernhard Helckhen dem Schiffmann, hinden uff Hannß Voltzen Scheur, und andere mehr stoßend gelegen, welchen behaußung annoch umb 100. lb der Samblung Zum thurn Verhafftet – umb 150. lb

Fils de boulanger, le boulanger Laurent Rothhahn épouse en 1657 Barbe Gori, fille de jardinier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 32, n° 2)
MDCLVII (1657). (W.) Dmcis Quinquages. et Quadrages. 8/15 Februarÿ. Lorentz Rothhahn der Weiß Beck, ein sehr Jung. Menß, Martin Rothhahnen auch geweßenen Weißbecken v. B. alhie nachgel. Sohn, Undt Jungfr. Barbara, David Gori des ältern, Gartten Manns Und B. alhie Eheliche Tocht. Cop. Mont. 16. (i 32)

Le boulanger Laurent Rothhan loue la maison au boulanger Abraham Küffel pour neuf ans. Le bail est résiliié au bout de trois ans.

1688 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 134
Lorentz Rothhan der Weißbeck
in gegensein Abraham Küffels, auch weißbecken ([unterzeichnet] Abraham Kiffel)
entlehnt, ein Gärttlein sambt einem kleinen Schöpff, allhier in d. Krautenau im Schwabenländlein, an einer behaußung dem Verlehner gehörig, einseit neben H. hans Voltzen E:E: kleinen Raths alten beÿsitzers anderseit neb. H. Joachim von Botzheim E.E. großen Raths alten beÿsitzer geleg. auff Neun jahr lang Von nächstkünfftig Mariæ Verkündigung anzurechnen, umb einen jährlich. Zinß nemlich dreÿ pfund pfenning
[in margine :] hierinn gemeldter Verlehner und entlehner, haben angezeigt und bekandt, daß Sie vorstehende lehnung guthwillig wid. auffgehebt und cassirt, d. 9. Mart. 1691.

Barbe Gori veuve de Laurent Rothhan et ses enfants vendent la maison à l’orfèvre Daniel Kauffmann

1693 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 285
Barbara gebohrne Gorÿn, weÿl. Lorentz Rothhans gewesenen weißbecken sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Hn Johann Andreæ Mergileti, deß Stattrichters und Schaffners zu d. Reuerinnen Ihres Vogts, Ferner Johann Friderich Huck d. Biersieder Zum Spieß, alß Ehevogt Aureliæ gebohrner Rothhanin welche in d. Kindbett, deßweg. nicht außgehen können, Mehr Barbara, gebohrne Rothhanin, hans Jacob Neüstöckels deß Weißbecken eheliche haußfrau, mit beÿstand deßelben, So dann Maria Salome gebohrne Rothhanin, Jacob Jungen deß Weißbecken haußfrau, mit beÿstand deßelben
in gegensein H. Daniel Kauffmanns, deß Silberarbeiters
hauß, hoffstatt, hoff, bronnen, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen Zugehördt. Rechten und Gerechtigkeiten, sambt dem daran gelegenen Gärttlein, allhier in der Vorstatt Krautenau Underhalb der hechten Brucken, einseit neben einer behaußung und Gartten, so d. H. Kaüffer heut dato von H. Joachim von Botzheim EE Großen Raths alt. beÿsitzer erkaufft, and. seit neb. Johann Bernhard Helcken dem Schiffmann, hind. auff H. hans Voltzen EE Großen Raths alt. beÿsitzer, stoßend geleg., welche behaußung umb 100 lb ablösigen Capitalß dem Corpori der Pensionen verhafftet – geschehen um 150 pfund

L’orfèvre Daniel Kauffmann loue la maison et sa voisine à l’interprète à la porte des Bouchers, Jean Georges Kuntz, en se réservant différentes localités dont le jardin et son pavillon

1697 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 569 f° 309-v
Erschienen H. Daniel Kauffmann der Silberarbeiter
Hat in gegensein H. Johann Georg Kuntzen dollmetscher am Metzgerthor
entlehnt, Von seinen allhier in der Vorstatt Krautenau ohnfern dem Ballhauß Zweÿ neben einander gelegenen Haüßern, das größte so ein Eck macht gegen dem Stirren hoff über, nichts davon außgenommen, alß den dabeÿ befindlichen Gartten wie auch d. Sommerhauß und die beschloßene nebens Cammer so sich der H. Verleiher expressé vorbehaltet, auff dreÿ Jahr lang Von Nechst Verschienenen Joh. Bapt: angehend, umb einen Jährlichen zinnß Nemblich 15 pfund

André Kauffmann passe un accord avec son voisin (parcelle Blondel X 225) pour rectifier les limites de leur terrain. Il s’engage à ne faire de son côté aucune plantation qui ferait de l’ombre dans le jardin Weinsticher. Le mur en lattes ne devra jamais dépasser la hauteur de cinq pieds et demi.

1701 (18. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 574 f° 576-v
Hr. Andreas Kaufmann alter Dreÿer deß umgelds einßen,
u. anderen theils Joh: Weinsticher blumengärtner
haben angezeigt u. bekant, demnach ihre zween ahn einander liegende gärthen in der Krautenau beÿ dem so genanten narrenbrunnen, Vorderisten mit einer Krummen Dielenwand unterschieden geweßen, alß hätten Sie sich solchem übel stand zu begegnen folgender maßen mit einander guthwillig Verglichen, Nemlichen u. Zuem ersten, so habe Er, Hr. Kaufmann, mit einwilligung sein, Weinstichers, eine grade dielenwand auf seinen Kosten, u. alßo gesetzt, daß sein, H. Kaufmanns, garthen ad 106 schue grunds u. boden Von Weinstichers seinem garthen Zugefallen, auch seÿen die pfosten auf sein, Weinstichers seithen hingegen u. zuem zweÿthen so habe Er, Hr. Kaufmann versprochen und eingegangen, daß diejenige rebheld so auf dießer seithen seines garthens gestanden, aber bereits weg getan ist, noch eine andere, in ewigkeit nimmer mehr dahin gesetzt auch keine hohe baüm auf sechs schue weith von der dielenwand oder sonsten im geringsten etwas gepflantzet, oder gebauen werde, wordurch sein, Weinstichers garthen, luft, sonn, oder der prospect benommen würde, Drittens so soll die jetzige dielen wand in der höhe wie sie anjetzo ist, nemlichen fünf u. ein halben schue, gelaßen u. nimmer mehr höher geführet werd. auch dergestalt gemein seÿn, daß jeder seiner seiths espaliers zu setzen + (+ latten oder sonst was daran zu naglen) befugt, aber auch obligirt seÿn solle, selbige zuer helfte zu erhalten doch soll ihm Hn Kaufmann, ahn denenjenigen unkosten so die nunmahlige dielen wand gekostet, nichts Von Weinstichern beÿgetragen werd.
Paulo post ist Verglichen, daß Weinsticher erlaubt seÿn solle, alles auf seiner seithen der Dielenwald zu setzen oder zu pflantzen, doch daß nichts auf Hn. Kaufmanns seith hencken, oder der dachtrauf auf sein seith fallen solle

Daniel Kauffmann achète quelques années plus tard (1703) la maison qui donne sur le quai (actuelle 68, rue de Zurich). Le grand jardin à l’arrière formera une seule propriété avec ces deux maisons (voir le jardin Kolb). Une dizaine d’années plus tard, la maison est détachée de la propriété. Les maisons qui donnent sur la ruelle, alors appelée rue de la Massue, sont détachées du jardin en 1793. Elles ne comprennent pas de jardin, contrairement au début du siècle.

Inventaire après le décès d’un locataire, le manant et foulon Jacques Münch, dressé dans la maison Erhard rue de la Massue. L’actif de la succession s’élève à 82 livres, le passif à 38 livres.

1771 (11.12.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1457) n° 67
Inventarium über Weiland Jacob Münch des gewesenen Waschers und Schirmers alhier zu Straßburg Verlaßenschaft aufgerichtet Anno 1771 – nach seinem Sonntag den 24.ten nechst verfloßenen Monaths Novembris aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeiltichen verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen sowohl Fraun Magdalenæ Victoriæ gebohrner Dubois der hinterbliebenen Wittib als auch der beeden, gleich nach dem Eingang benamster Zweÿer Kinder Vögte, inventiret (…) So gewesen alhier Zu Straßburg in beÿseÿn H Jacob Bernhard des Leinenwebers und burgers alhier ihr der Wittib hierzu erbettenen beÿsitzers im H. Johann Wilhelm Berga, Edelgedachten Kleinen Raths dermaligen wohlverdienten beÿsitzers als hierzu insonderheit abgedordneten H Deputati auf Mittwoch den 11. Decembris 1771
Der Verstorbene hat ab intestato zu Erben hinterlaßen 1. Margaretham Münch, so 9 ½ Jahr alt welche derselbe in erster Ehe mit Frn. Margaretha gebohrner Saurin ehelich erzeuget, deren geordneter Vogt Herr Johann Peter Werner der Traiteur und burger alhier, sp deù Geschäfft beÿgewohnt
2. Jacob Münch, so erst vor 6 Monaten an diese Welt geboren und mit der Wittib ehelich erzeugt worden, deßen geschworner Vogt Johann Michael Lentz, der tagner und Schirmer alhier, welcher auch der Inventur Zugegen gewesen. Beede sein des Verstorbenen in erst und Zweÿter Ege ehelich erzeugte Kinder und Zu gleichen Antheilen ab intestato nachgelaßene Erben

Bericht. Gegenwärtige Verlaßenschafft betreffend. Es seÿe zwar des Verstorbenen ersterer Ehefrauen Verlaßenschaft inventiret und angeschlagen, das darüber aufgerichtete Inventarium aber weder unterschrieben noch an gehörigen Stellen producirt worden, wobeÿ es jedoch um Verhütung aller Weitläuffigkeiten sein verbleiben, folglich des noch lebenden Kinds und seiner Verstorbenen beeden Geschwisterden demeselben auch anfgefallen mütterlich Guth nach berührten Inventario ersucht und vergütet werden solle (…)
In einer alhier Zu Straßburg ane dem Kolben Gäßlein im Schwaben ländlein gelegen und hiehero nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Schulden aus der Verlaßenschaft zu bezahlend, Item Mstr Erhard dem Gärtner ane Haußzinns vor ein viertel Jahr bis Weÿhenachten 5 lb 10
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Zwischen beeden geweßten Eheleuthen den 25. Februarÿ 1769. nun weÿland H. Notario Herrenberger auffgerichteten Eheberedung
Sa. Hausraths 59, Sa. Silbers 2 lb, Sa. baarschafft 13 lb, ß& Schulden 6 lb, Summa summarum 82 lb – Schulden 38 lb, Nach deren Abzug 43 lb
Copia der Eheberedung – Entzwischen dem Ehrengeachten Jacob Münch, Wascher und Schirmern zu Straßburg, Wittiber, Hochzeiterrn ane Einem, So dann der Ehr und tugendreichen Jungfrauen Magdalenä Victoriä Dubois, Weÿland H. Ludwig Dubois geweßenen Königl. Employirten hinterlaßener tochter, so vollständiger Jahren, Hochzeiterin aù andern theil – I Straßburg den 25. Februarÿ 1769, J. Herrenberger Notarius publicus
(Verkauf Register, unterzeichnet Zimmer)

L’horticulteur Jean Georges Erhard et Anne Marie Schwing vendent les deux maisons au cordier Georges Henri Reiber. La rente d’une livre strasbourgeoise ou quatre livres tournois est toujours assise sur la maison. La vente est assortie de conventions sur les eaux qui tombent de la gouttière, les arbres et la clôture en lattes. Les acheteurs pourront se servir du puits qui se trouve dans le jardin du vendeur, l’entretien étant à charge commune.

1793 (4.9.), Chambre des Contrats, vol. 669 n° 891 – (Dinckel) acp 19 f° 50 du 6.9.
bu. Johann Georg Erhard sohn der kunstgärtner und Anna Maria geb. Schwingin beiständlich bu. Johann Zocher des kunstgärtners und Johann Carl Seÿler des ballmeisters
in gegensein bu. Georg Heinrich Reiber des seilers
zweÿ nebeneinander in der vorstatt Krautenau im sogenannten Kolbengäßlein ohnweit des Schwabenländlein gelegene häußlein und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, gelegen mit N° 20 & 21 bezeichnet, einseit neben dem bu. Krieg der zimmermann anderseit ist ein eck am allmend, hinten auff des verkäufers garten
gibt man von obig verkauffter behausung und hinten davon stosenden garten der gemeinde hiesiger statt 4 livres ane bodenzinß und der ehemaligen commenthureÿ St Johann zum grünen wörth nun mehro der nation 16 sols ewigen zinß – als ein theils ererbtes guth theils von den miterben vermög eines den 13. vorigen jahrs in hiesigen Cantzleÿ Contract stub enregistrirten cessions überlassen
wobeÿ ausdrucklich abgeredet, daß der verkäufer und seinen nachkommen zu keinen zeiten dem käufer die helle, tag, lufft und licht, weder mit gebäuden noch hochstämmigen bäumen und reeben, benehmen solle noch könne, ferner macht sich der verkäufer anheischig des käufers in ihr verkäuffers garten [raturé] gehend dachnach oder waßerfall zu ewigen zeiten zu unterhalten auf ihren kösten und das waßer davon aufzunehmen, dahingegen verpflichtet sich der käufer zu allen zeiten des verkäufers reeben und pfirsichbäumen ane sein erkaufften beÿ der häußern zu leiden, mit dem bedingnus das die verkäufer und ihren erben die latten und deren befestigung auf einer latten breite von 3 zoll von denen häußern auf ihren kösten zu unterhalten gehalten seÿn sollen, die befestigung der latten oder des geländers aber ist der käufer und deßen erben pflichtig stets an seinen häußern zu dulden, endlich soll der in des verkäufers garten stehender bronnen immerhin gemeinschafftlich benutzt auch also unterhalten werden – um 2000 livres
(enregistrement – faubourg St Guillaume Rue Kolb N° 21 et 22)

Fils de sellier Georges Henri Reiber épouse en 1790 Susanne Salomé Glock, fille de sacristain : contrat de mariage, célébration

1790 (10.5.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 345
Eheberedung – persönlich erschienen H. Georg Heinrich Räiber lediger Seiler Meister, Meister Johann Samuel Räiber des Seilers und brs. allhier mit fraun Maria Salome gebohrner Köhlerin ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter unter autorisation solchen seines Vaters ane einem,
Und Jungfer Susanna Salome Glockin herrn Christian Glock des Sigristen Zum Alten St. Peter und brs. allhier mit weiland Fraun Susanna Salome gebohrner Schmidtin erzeugte Tochter so großjährigen Alters als braut unter Autorisation erstbenannten ihres Vaters am andern theil
Straßburg Montags den 10. Maÿ 1790 [unterzeichnet] Georg Heinrich Raiber als Hochzeiter, Susanna Saloma Glockin als Hochzeiterin, Samuel Räiber als Vatter, Joh: Christian Glock als Vatter

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 5-v, n° 4)
Im Jahr 1790, Montags den 28. Junii nach Mittags um dreÿ Uhr wurden, nach Zweÿmal beÿ uns und in der Prediger Kirchen geschehener Proclamation, ehelich eingesegnet Georg Heinrich Reiber, lediger Seilermeister und burger allhier Johann Samuel Reiber, Seiler meisters und burgers allhier mit frau Maria Salome gebohrner Köhlerin ehelich erzeugter sohn, 25. Jahr alt, und Jgfr. Susanna Salome Glockin, Christian Glock, bürstenbinders, Siegristen beÿm alten St. Peter und burgers allhier mit weÿl. Frau Susanna Salome gebohrner Schmidtin ehelich erzeugte Tochter, 30 Jahr alt (…) [unterzeichnet] Georg Heinrich Räüber als Hochzeiter Susanna Saloma Glockh als braud (i 45)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 78-v) Im jahr Christi 1790, Dom. III. post Trinitatis (i 68)

Georges Henri Reiber vend les deux maisons au laitier Paul Spehner moyennant 18 000 livres tournois

1795 (10 prai. 3), Strasbourg 9 (2, nouv. cote 4), Not. Dinckel n° 580
b. Georg Heinrich Reiber Seiler
in gegensein b. Paul Spenner hiesigen Melckers
zweÿ nebeneinander allhier zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau im sogenannten Kolbengäßlen ohnweit dem Schwabenländlein oder so genanten Entenletz gelegenen häuslein und hoffstatt mit allen der übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, einseit neben b. Krieg anderseit ist ein Eck am Allmend hinten auf den Erhartischen Garten stoßend, mit N° 20 & 21 bezeichnet, von obigen behausungen gibt mann laut der in dem mit Joh: Georg Erhart Kunstgärtner dahier von denen er Räuber obig zweÿ häuslein erkauft den 4. sept. 1793 in der ehemaligen Contractstrub errichteten Kaufcontract gemäs der hiesigen Gemein jährlich ein Livre in der ehemaligen Commenthureÿ St Johann zum grünen Wörth nunmehro der Nation 4 sols ane jährlichen ewigen zinnses
wobeÿ zu bemercken, daß der in Erhartischem Garten stehende bronnen von ihme Spener immerhin gemeinschafftlich benutzet und unterhalten werden sollen und kan vorallegirten Kaufcontract gemäß ihme Spener zu keiner zeit die helle, tag, lufft und licht werden mit Gebäuden noch hochstämmige bäumen und reeben durch Erhartische Eigenthumsinhabern benommen werden – um 18.000 Livres
Enregistrement, acp 34 F° 17 du 19 prai. 3

Originaire d’Altorf, Paul Spehner épouse en 1770 Marguerite Umecker, originaire de Schillersdorf veuve nouvellement convertie de Georges Brunck.
Mariage, Saint-Marc (cath. p. 256)
Hodie 19 Aprilis anni 1770 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ coniuncti Paulus Spener ex altdorff huius diœcesis oriundus, defunctorum coniugum Sebastiani Spener pistoris olim et civis dicti loci, et Mariæ Egermann filius minorennis, prius per Simestre in nostra parochia commoratus actu a trimestri ultimo in parochia St. Petrum Juniorem huius Urbis Commorans et Margaretha Umecker neo-conversa ex Schillisdorff oriunda defuncti Georgÿ Brunck tutelaris huiatis vidua superstes actu in nostra parochia commorans. Præsentes (…) Joannes Hummer ex altdorff sororius sponsi (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ (i 131)

Le laitier Paul Spehner meurt en 1812 en délaissant trois filles. La maison estimée à un capital de 6 500 francs représente la plus grande partie de sa fortune.

1812 (25.5.), Strasbourg 2 (36), Not. Knobloch n° 5626
Inventaire de la succession de Paul Spehner laitier décédé le 16 mars 1812 – à la requête de 1. Marguerite Ohmecker la veuve, 2. Marguerite Spehner femme de Joseph Weise, 3. Anne Marie Spehner femme de Mathias Paul Weber batelier, 4. Thérèse Spehner femme de Jean Hamm [sic] compagnon maçon, mariés sous l’empire de la coutume de Strasbourg
dans la maison mortuaire sise à Strasbourg rue dite Kolbengasse n° 20 quartier des souabes
propres, garde robe 45 fr
communauté, mobilier dans une chambre au rez de chaussée, dans la cuisine 135 fr
immeuble une maisonnette avec cour et dépendances sise à Strasbourg rue de la massue marquée n° 21, d’un côté le Sr Bernhard potier de terre d’autre un coin aboutissant par derrière sur le Sr Erhart – acquis à la Chambre des Contrats par devant Me Dinckel le 10 prairial 3, Cette maison était grevée d’une rente foncière de 2 lit envers la ville de Strasbourg mais la veuve dit qu’elle a été rachetée durant le mariage, rente foncière de 80 c envers la commanderie St Jean mais elle a été rachetée suivant quittance délivrée par Daudet le 26 ventose 9 – occupée par la veuve et une partie des héritiers 325 fr de revenu en capital 6500 francs
total de la communauté 6635 fr, passif 655 fr, balance faite 5979 francs
Enregistrement, acp 119 F° 165 du 26.5.

Décès, Strasbourg (n° 492)
Le 3 mars 1813, Paul Spehner agé de 67 ans né à Altorff (Bas-Rhin), Nourrisseur, Epoux de Marguerite Ohmecker, domicilié et mort dans la maison située Rüe de la Massüe N° 20 le 2 du présent mois à Cinq heures du soir, fils de feu Sébastien Spehner, boulanger et de feue N.N. (i 4)

Décès, Strasbourg (n° 1726)
Le 12 décembre 1818, Anne Marguerite Ohmecker agée de 72 ans née à Bouxwiller (Bas Rhin) veuve en secondes noces de Paul Spehner, tisserand, morte le 11 du courant à neuf heures du soir dans la maison située 20 rue de la Massue, fe feu N Ohmecker et de feue N.N. (Asthme) (i 48)

La veuve et les héritiers de Paul Spehner cèdent les deux maisons à leur fille et cohéritière Marguerite Spehnert femme du vacher Joseph Weiss

1812 (25.5.), Strasbourg 2 (36), Not. Knobloch n° 5627
Vente par licitation – 1. Marguerite Ohmecker veuve de Paul Spehner laitier comme commune en biens propriétaire pour un tiers, 2. Anne Marie Spehnert femme de Mathias Paul Weber, 3. Thérèse Spehnert femme de Jean Heng compagnon maçon ensemble pour un tiers
à Marguerite Spehnert femme de Joseph Weiss vacher cohéritière pour le dernier tiers
une maisonnette avec ses dépendances sise à Strasbourg rue dite de la Massue près de l’hôpital militaire marquée des n° 20 et 21, d’un côté le Sr Bernhard potier de terre de l’autre un coin aboutissant par derrière sur le Sr Erhart fleuriste – sur le pied de 6500 fr la totalité, moyennant 4333 francs
Enregistrement, acp 119 F° 164-v du 26.5.

Marguerite Spehner épouse en 1804 le cultivateur Joseph Weiss originaire de Truchtersheim
Mariage, Strasbourg (n° 214)
Du 19° jour du mois de Floréal, l’an XII de la République française, Acte de mariage de Joseph Weiss, agé de 35 ans, Cultivateur né à Truchtersheim le 18 Février 1769 y domicilié, fils légitime de feu Jacques Weiss, Cultivateur audit lieu, & d’Anne Wack sa mère ci présente, Et de Marie Marguerite Spenner, agée de 30 ans, née en cette ville le 17 Juillet 1773 y domiciliée fille légitime de Paul Spenner, laitier, et de Marguerite Humeyer ses père et mère présents à cet acte (signé) Joseph weiß, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 110)

L’acquéreuse cède pour 2 950 francs la maison n° 20 (futur n° 1) à son beau frère batelier Mathias Paulweber et à sa sœur Marie Anne Spehnert. L’acte est assorti de conventions : la venderesse pourra se servir du puits qui se trouve dans la maison vendue, en contrepartie les acquéreurs pourront utiliser les latrines de la maison réservée.

1812 (12.6.), Strasbourg 2 (36), Not. Knobloch n° 5667
Marguerite Spehnert femme de Joseph Weiss vacher
à Mathias Paul Weber batelier et Marie Anne Spehnert
une petite maison avec ses dépendances sise à Strasbourg rue dite de la Massue près de l’hôpital militaire marquée du n° 20, d’un côté Sr Bernhard potier de terre, de l’autre la venderesse, derrière le Sr Erhart fleuriste – acquis par acte Me Knobloch le 25 mai dernier
sous les conditions suivantes, 1. le mur de séparation qui existe entre la maison vendue et celle de la venderesse sera mitoyen entre les parties par conséquent entretenu a frais communs,
2. dans ce mur il existe en ce moment une porte de communication entre ces maisons, cette porte sera supprimée et murée aux frais et dépens des acquéreurs,
3. la venderesse pourra puiser les eaux nécessaires a son usage et a celui de sa famille dans le puits qui se trouve dans la maison vendue et par contre les acquéreurs et ceux qui demeureront dans leur maison pourront se servir des latrines qui se trouvent dans la maison de la venderesse attenant à la maison vendue et marquée n° 21. Cette concession ne devra jamais etre regardée comme une servitude et il sera loisible aux parties de l’annuler quand elles le jugeront a propos – moyennant 2950 francs
Enregistrement, acp 119 F° 191-v du 13.6.

Fils de serrurier, le batelier Mathias Paulweber épouse Anne Marie Spehner en 1803
1803 (27 brum. 12), Strasbourg 2 (20), Not. Knobloch n° 1932
Eheberedung – der burger Mathias Paulweber Schiffknecht, Heinrich Paulweber des Schloßers mit Francisca geb. Krantz ehelich erzeugter Sohn
Anna Maria Spehner die ledige Mehrjährige, Paul Spehner des Melckers allhier mit Margaretha Ohmecker ehelich erzeugte tochter
Enregistrement, acp 89 F° 102-v du 30 brum. 12

Mathias Paulweber et Marie Anne Spehner hypothèquent la maison au profit du négociant Charles Kayser

1843 (1.2.), Strasbourg 3 (88), Me Burtz n° 222
Obligation – le S. Mathias Paul Weber, garçon batelier et De Anne Marie Spehner sa femme demeurant ensemble près de l’hôpital militaire, rue de la massue N° 20
devoir 1° à Mad. Marie Madeleine Stromeyer veuve de M. Jacques Kayser commis négociant, 2° à Madlle Marguerite Julie Kayser majeure, 3° et à M. Charles Kayser aussi majeur commis négociant, la somme de 1500 francs
hypothèque, Une petite maison avec droits et dépendances située à Strasbourg au quartier des Souabes, près de l’hopital militaire, rue de la massue N° 20 tenant d’un côté au S. Hetzel, de l’autre au Sr Schnell gendre de Bernhard devant à la rue de la massue et derrière au chantier de M. Perrin, entrepreneur, précédemment le jardin du Sr Ehrhardt fleuriste. Ils déclarent que cette maison est leur propriété incommutable et qu’elle l’est devenue au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de De Marguerite Spehnert sœur de la codébitrice et femme du S. Joseph Weiss vacher de Strasbourg aux termes d’un Contrat de vente passé devant Me Knobloch le 12 juin 1812 (…). La maison avait appartenu à la femme Weiss en sa qualité d’héritière pour un tiers de feu le Sr Paul Spehner son père laitier de Strasbourg et par l’adjudication ou l’abandonnement que les copartageans lui ont fait tant de Cette maison que d’une autre contigue aux termes d’un acte de licitation dressé par Me Knobloch le 25. mai 1812.

Les enfants et héritiers de Mathias Paulweber et de Marie Anne Spehner vendent la maison au cordier Louis Freysz moyennant 2 200 francs

1855 (12.4.), Roessel A.
Sont comparus 1° Madame Marie Thérèse Paulweber veuve de Daniel Müller vivant Menuisier à Strasbourg où elle demeure, 2° Dame Marie Elisabeth Paulweber épouse duement assistée de son Mari le sieur Charles Kuchlé batelier ci présent demeurant ensemble à Strasbourg, 3° dame Marie Victoire Paulweber, épouse du sieur Joseph Baechlé Journalier ci présent pour l’autorisation de sa femme demeurant aussi à Strasbourg 4. et le sieur Jean Chrétien Paulweber, Cordonnier et Thérèse Histi conjoints, la femme de son mari dument assistée et autorisée demeurant également à Strasbourg, lesquels propriétaires par indivis de l’immeuble ci après désigné ont déclaré (vendre)
à Monsieur Louis Freysz, cordier demeurant et domicilié à Strasbourg ci présent et acceptant
une petite Maison avec droits et dépendances située à Strasbourg au quartier des Souabes près de l’hôpital militaire Rue de la Massue N° 20, tenant d’un côté au sieur Hetzel de l’autre le Sieur Schnell devant la rue de la Massue et derrière le Chantier de Monsieur Perrin. Est compris dans la présente vente quatre poêles avec tuyaux deux pots économiques avec une burette (…) Les vendeurs sont devenus propriétaires de cette maison pour leur être échue par parts et portions égales dans la succession de leurs père et mère Mathias Paulweber garçon batelier et Anne Marie Spehner vivant conjoints à Strasbourg dont les dames Küchlé, Muller et Baechlé et le sieur Paulweber sont seuls et uniques héritiers chacun de pour un quart, ainsi que cela résulte d’un acte de notoriété dressé par ledit M° Roessel en date du dit jour de l’acte (…). Les époux Paulweber l’ont acquis de dame Marguerite Sphener épouse du sieur Joseph Weiss vacher à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Knobloch notaire à Strasbourg le 12 juin 1812. Cette vente eut lieu moyennant le prix de 1950 francs (…) La femme Weiss est elle-même devenue propriétaire de cette maison pour avoir recueilli un tiers dans la succession de feu le sieur Paul Spehner son père, vivant laitier à Strasbourg et pour avoir acquis les deux tiers restans de ses cohéritiers aux termes d’un acte de licitation dressé par M° Knobloch le 25 avril 1812 (…).Le sieur Sphener avait lui-même acquis la même maison du sieur Georges Henri Reiber cordier à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Dinckel notaire à Strasbourg le 10 prairial en III, et le sieur Reiber l’avait lui même acquise du sieur Jean Georges Ehrhardt Jardinier à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant la cidevant Chambre des Contrats de cette ville le 4 septembre 1793 – Cette vente a été faite pour et moyennant le prix et la somme de 2200 francs
acp 439 (3 Q 30 154) f° 7-v du 14.4.
Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 604 (2259) n° 39 du 16 avril 1845

Fils de cordier, Louis Freysz épouse en 1845 Marguerite Mosler, native d’Altenstadt près de Wissembourg
Mariage, Strasbourg (n° 2)
Du 2° jour du mois de janvier 1845, Acte de mariage de Louis Freysz, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 janvier 1817 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Cordier, trompette au premier escadron du train des parcs d’artillerie en congé provisoire de libération, fils de feu Jean Louis Freysz, Cordier décédé en cette ville le 23 mai 1839 et de Catherine Salomé Nagel, domiciliée en cette ville, ci présente et consentante, et Marguerite Mosler, majeure d’ans, née en légitime mariage le 13 septembre 1821 à Altenstadt (Bas Rhin), domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Mosler, Maçon décédé à Strasbourg le 20. janvier 1838 et de feu Catherine Hübel, décédée à Strasbourg le 17 mars 1843 (signé) L. Freys, Mosler (i 2)

Louis Freys et Marguerite Mosler vendent la maison à Guillaume Schnell dont la femme est propriétaire de la maison voisine à l’angle des rues de la Massue et du Brochet. L’acte mentionne les clauses qui figurent dans celui de 1793. L’acquéreur s’engage à faire son affaire personnelle d’un procès entre le vendeur et Charles Henri Perrin (propriétaire de l’ancien jardin Kolb)

1856 (18. 8.br), Strasbourg 10 (132), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 11.701
Ont comparu Le Sr Louis Freys, cordier, & D° Marguerite Mosler, sa femme agissant sous son autorisation, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, Lesquels (ont vendu)
à M. Guillaume Schnell, propriétaire, demeurant et domicilié à Strasbourg acquéreur
Une petite maison avec droits appartenances Dépendances située à Strasbourg au quartier des Souabes près de l’hôpital militairen rue de la Massue n° 20, tenant d’un côté au Sr Hetzel, de l’autre au S Schnell acquéreur, devant la rue de la massue & derrière au chantier de M. Perrin. (…). Le Sr Freysz avait acquis ledit Immeuble 1) de D° Marie Thérèse Paulweber veuve du Sr Daniel Müller, vivant menuisier à Strasbourg, 2) de D° Marie Elisabeth Paulweber épouse du sieur Charles Kuchlé, batelier, 3) de D° Marie Victoire Paulweber, épouse du Sr Joseph Baechlé, journalier, 4) et du Sr Jean Chrétien Paulweber, cordonnier & D° Thérèse Histi sa femme, tous demeurant à Strasbourg, aux termes d’un contrat passé devant M° Roessel l’aîné, notaire à Strasbourg le 12 avril 1855, transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 avril de la même année volume 604 N° 39 & inscrit d’office ledit jour volume 624 N° 225. Le prix de cette acquisition était de 2200 francs (…)
Les Dames Küchlé, Muller & Baechlé & le Sr Paulweber susnommés ont recueilli ledit immeuble dans la succession de leur père et mère Mathias Paulweber, garçon batelier & Anne Marie Spehner, vivant conjoints à Strasbourg dont ils étaient seuls & uniques héritiers chacun de pour un quart, ainsi que cela résulte d’un acte de notoriété dressé par ledit M° Roessel le 12 avril 1855. Les époux Paulweber père et mère en avaient fait l’acquisition de D° Marguerite Sphener épouse du Sr Joseph Weiss, vacher les deux demeurant à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant M° Knobloch alors notaire à Strasbourg le 12 juin 1812. Cette vente eut lieu moyennant le prix de 1950 francs (…). La femme Weiss née Spehner était elle-même devenue propriétaire de ladite maison pour avoir recueilli un tiers dans la succession de Paul Spehner son père vivant laitier à Strasbourg & pour avoir acquis les deux tiers restans de ses cohéritiers aux termes d’un acte de licitation dressé par ledit M° Knobloch le 25 avril 1812 (…). Le sieur Spehner avait lui-même acquis ledit immeuble du Sr Georges Henri Reiber, cordier à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant M° Dinckel, alors notaire à Strasbourg, le 10 prairial en III, Et le sieur Reiber l’avait acquis du sieur Jean Georges Ehrhardt, jardinier à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant la cidevant chambre des contrats de cette ville le 4 septembre 1793. (…)
Cette vente a été faite & acceptée par l’acquéreur (…) 5) de supporter les servitudes passives (…) notamment la servitude active concédée au Sr Reibler susnommé précédent propriétaire, par ses vendeurs le Sr Ehrhardt & sa femme, en vertu de l’acte du 4 septembre 1793 sus allégué, qu’à aucune époque ces derniers alors propriétaires d’un jardin converti en chantier attenant à la maison vendue & appartenant actuellement à M Perrin, architecte en ville, ou leurs héritiers & descendans ne pourraient enlever à ladite maison la clarté, le jour, l’air & la lumière, soit par des constructions soit par des arbres de haute tige & des vignes, les époux Ehrhardt s’étaient engagés à entretenir à perpétuité à leurs frais, le cheneau ou la gouttière de la maison vendue donnant actuellement sur la propriété de M. Perrin & d’en recevoir les eaux. Par contre le Sr Reiber s’était obligé à tolérer en tous tems les vignes & pêchers attenant à la propriété par lui acquise à condition qie les époux Ehrhardt & ses héritiers entretiendraient à leurs fais les lattes & leurs consolidations à la distance d’une latte ou huit centimètres de ladite maison. Enfin les époux Ehrhardt & le Sr Reiber jouiraient en commun du puits qui se trouvaint dans le jardin des époux Ehrhardt & l’entretiendraient aussi à frais commins. Les époux Freysz déclarent que la servitude à l’égard de ce puits n’existe plus aujourd’hui & qu’ils subrogent le Sr Schnell purement & simplement dans tous les autres droits & obligations à charge par lui de faire son affaire personnelle d’un procès existant actuellement entre les époux Freysz & le Sr Perrin – La présente vente est en outre faite & acceptée pour & moyennant le prix de 2200 francs
acp 454 (3 Q 30 169) f° 33-v du 20. 8.br

Originaire de Sprendlingen en Hesse, le cordonnier Guillaume Schnell épouse en 1830 Anne Caroline Bernhardt, fille du potier Jean Bernhardt
Mariage, Strasbourg (n° 474)
Du 4° jour du mois de décembre l’an 1830. Acte de mariage de Guillaume Schnell , Majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 messidor an XIII à Sprendlingen, grand Duché de Hesse, cordonnier, fils de feu Jean Sigwart Schnell, cultivateur décédé à Sprendlingen le 28 août 1806 et de feu Anne Elisabeth née Schnell décédée au même lieu le 24 novembre 1819 et de Anne Caroline Bernhardt, majeure d’ans née en légitime mariage le 23. août 1807 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de Jean Bernhardt, potier de terre, et de Susanne Marguerite Schuler conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (signé) Wilhelm Schnell, Anna Caroline Bernhardt (i 31)

Anne Caroline Bernhardt meurt en 1842 en délaissant un fils
1842 (30.8.), Strasbourg 10 (100), Me Zimmer n° 4457
Inventaire de la succession de D° Anne Caroline Bernhardt, épouse de M. Guillaume Schnell décédée à Strasbourg le premier mars 1842, ainsi que d la communauté de biensqui a existé entre ces derniers
L’an 1842 le 30 août à l’heure de midi en la maison mortuaire sise à Strasbourg rue du brochet N° 19. A la requête de M. Guillaume Schnell, maître cordonnier au 69° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Strasbourg où il demeure, agissant en son nom personnel à cause de la communauté de biens qui à défaut de mariage a existé entre lui et D° Anne Caroline Bernhard son épouse décédée le premier mars dernier, que comme père et tuteur légal de Guillaume Alfred Schnell son fils mineur né le 25 juillet 1831, issu de son mariage avec ladite défunte. Et en présence de M. Jean Dissler, aubergiste demeurant et domicilié à Strasbourg, comme subrogé tuteur dudit enfant mineur (…) habile à se dire et porter seul et unique héritier de ladite Dame Anne Caroline Bernhard sa mère.

Ainsi qu’il est dit ci-dessus, le Sr Schnell selon sa déclaration s’était marié avec son épouse défunte sans faire de contrat de mariage qui ait réglé les conditions civiles de leur union, en outre il déclaré s’être marie avec sadite épouse à la mairie de Strasbourg le 4 décembre 1830 et que cette dernière est décédée sans faire de testament ni d’autre acte de dernière volonté.
Immeuble pour à la défunte. Une maison d’habitation à deux étages aisances appartenances et dépendances sise à Strasbourg au quartier des Souabes rue du Brochet N° 19 près de l’hôpital militaire et formant le coin de ladite rue tenant dans la rue du brochet au Sr Ley maçon et dans le quartier des Souaes à Paul Weber batelier, donnant par derrière sur la veuve et les héritiers Perrin ci devant Ehrhardt. Cette maison dans laquelle il a été fait beaucoup de grosses réparations par le Sr Schnell et feu son épouse durant leur mariage ainsi que il sera dit ci après est échu à cette dernière dans la succession du Sr Jean Bernhard son père vivant potier à Strasbourg duquel elle était la seule et unique héritière ainsi qu’il appert d’un acte tenant lieu d’inventaire dressé par M° Zimmer soussigné le 19 juillet 1833, dument enregistré (…)
Récapitulation. Communauté. I. Elle se compose I. activement 1. de divers meubles prisés 157, 2° des récompenses dues par la succession 6675, Total 6832 francs
II. passivement 2936, reste 1947 francs
Succession de la Dame Schnell. L’actif consiste en la maison susdésignée dont la valeur en capital est portée à 10.200. 2. la garde robe 63, 3. la moitié de l’excédent actif de la communauté 1947, Ensemble 12.210 francs – Passif 16.448, excédent passif 4238
Droits du veuf. 1. la moitié de l’excédent actif de la communauté 1947, 2. reprises 1600, Ensemble 3547 francs
acp 301 (3 Q 30 016) f° 79 du 2 septembre

Transaction passée après visite judiciaire des lieux entre Jean Frédéric Bernhard et Guillaume Schnell d’une part, propriétaires des maisons contiguës rue de la Massue, et d’autre part Charles Henri Perrin qui s’engage à conserver une distance minimale entre les bâtiments qu’il entend ériger sur son jardin converti en chantier pour ne pas occulter la lumière qui parvient aux maisons.

1856 (25.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 662 (2810) n° 62, greffe du tribunal civil
Transaction entre les sieurs Perrin, Bernard & Schnell – Extrait des minutes du greffe du tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg, département du Bas Rhin
Descente sur les lieux. L’an 1856 le 25 novembre à deux heures après midi, Nous Arthur Laquiante Juge au tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg séant en cette ville, en exécution d’un jugement rendu audit tribunal le 19 mai 1856 contradictoirement entre le sieur Charles Henri Perrin, architecte domicilié à Strasbourg demandeur au principal ayant pour avoué M° Schneegans
Et le sieur Jean Frédéric Bernhard, tisserand domicilié à Strasbourg, demandeur en intervention et le sieur Louis Freysz, cordier domicilié en la même ville, aux droits duquel se trouve aujourd’hui le sieur Guillaume Schnell propriétaire domicilié en ladite ville, défendeur en principal et en intervention ayant pour avoué M° Lederlin, ledit jugement affirmé par arrêt de la cour impériale de Colmar en date du 7 août dernier. En vertu de votre ordonnance de fixation du 12 novembre courant, nous sommes, assisté du sieur Hickel commis greffier transportés sur les lieux litigieux sis à Strasbourg quartier des Souabes où étant arrivés nous avons trouvé les sieurs Perrin, Bernhardt et Schnell assistés des de leurs avoués auxquels nous avons donné acte de leur comparution. Ce fait nous avons en leur présence et sur leur indication procédé aux opérations et constatations prescrites par lesdits jugement et arrêt savoir
Sur notre invitation les parties nous ont mené d’abord dans le chantier qui est la propriété du sieur Perrin demandeur en principal et défendeur en intervention et ensuite dans les deux maisons qui sont la propriété des sieurs Bernhardt défendeur en principal et en intervention. Après un examen attentif des lieux nous avons reconnu que les deux maisons sises à Strasbourg rue de la massue n° 21 et 20 dont s’agit au procès verbal sont contiguëls par leurs pignons qu’elles donnent par devant sur la rue de la massue et par derrière sir le chantier du sieur Perrinn dépendant de sa maison sise à Strasbourg rue quai des fleurs n° 28, qu’elle ont leur entrée sur ladite rue mais que les chambres d’habitation sont presque toutes du côté de la face opposée, c’est-à-dire du côté du chantier, disposition qui s’explique parce que c’est précisément de ce côté que ces maisons reçoivent le soleil de midi tandis que la face dirigée vers la rue de la massue a l’exposition nord. Le peu de largeur de cette rue qui ne mesure en moyenne que quatre mètres rendrait d’ailleurs l’habitation fort insalubre. L’extérieur de ces maisons annonce des constructions chétives et l’intérieur justifie cette appréciation. La maison appartenant au Sieur Bernhardt est dans des conditions un peu moins mauvaises que celle du Sieur Schnell, d’abord parce que le rez de chaussée n’en est point en contre bas du sol comme celle de son voisin et ensuite parce que l’un des pignons donne sur la rue de la massue qui se reflechit à angle droit à cet endroit, enfin le sieur Perrin a recemment fait construire un énorme hangard destiné à recevoir une scierie à vapeur, lequel s’appuie à angle droit sur l’angle de la maison du sieur Schnell en sorte que par suite de la nouvelle construction qui devra se rattacher audit hangard, les deux maisons se trouvent dans une véritable impasse, circonstance dont il faut tenir compte pour leur assurer l’air et le jour nécessaires.
Les deux maisons n’ont qu’un rez de chaussée surmonté d’un étage, celle du sieur Schnell prend sur le chantier quatre jours, deux au rez de chaussée et deux au premier, l’un des jours du rez de chaussée est très petit l’autre constitue une veribalble fenêtre de forme ancienne servant à éclairer une chambre d’habitation, elle est garnie de barreaux en fer. Les deux fenêtres du premier qui éclairent également des chambres n’ont point de barreaux.
La maison du Sieur Bernhard a six fenêtres dont deux au rez de chaussée qui sont garnies de barreaux et trois grandes et une petite au premier, toutes servent à éclairer des chambres d’habitation et une cuisine.
Il est certain que si ces fenêtres venaient à être supprimées ou qu’elles fussent masquées par une construction trop rapprochée les deux maisons deviendraient inhabitables.
Nous nous sommes livrés à différentes expériences pour nous assurer de l’espace qui devrait rester vide entre la construction projetée par le sieur Perrin et les maisons en prenant pour point de depart la largeur de différentes rues de la ville telles que la rue des veaux qui mesure en moyenne six mètres 55 centimètres, la rue des Juifs qui en mesure 8 mètres 20 centimètres et en consultant aussi des prescriptions municipales déterminant le rapport qui doit exister entre la largeur des rues et l’élévation des constructions il nous a paru que l’espace libre devait être de sept à huit mètres à la condition que la construction que le sieur Perrin veut élever en face des maisons dont s’agit n’excédera pas y compris la toiture la hauteur de sept mètres.
Et à l’instant les parties nous ont déclaré qu’elles venaient de transiger sur les bases suivantes. La construction que M. Perrin veut élever en face des maisons des sieurs Bernhard et Schnell sera placée à la distance de 7 mètres 50 centimètres des parments extérieurs du mur desdites maisons. Elle ne dépassera pas y compris la toiture la hauteur de six mètres 50 centimètres. Tous les frais à l’exception de ceux d’appel, lesquels sont à la charge exclusive du sieur Perrin, seront supportés dans la proportion de deux tiers par ce derier et un tiers par les sieurs Bernhard et Schnell.
Et avons sur leur demande donné acte aux parties de leur déclaration qu’elles sont signé avec nous leurs avoués et le commis greffier. De tout quoi nous avons dressé le présent procès verbal que nous avons clos trois heures et demie du soir.
Enregistré à Strasbourg le 6 novembre 1850 folio 46 case première

Guillaume Schnell se remarie en 1843 avec Joséphine Adélaïde Denni, fille d’aubergiste
1843 (17.3.), Strasbourg 10 (101), Me Zimmer n° 4691
Contrat de mariage – Ont comparu M. Guillaume Schnell, maître cordonnier au 69° régiment d’infanterie de ligne en garnison à Strasbourg, veuf avec un enfant de D° Anne Caroline Bernhardt, futur époux, demeurant et domicilié à Strasbourg
& Dlle Marie Joséphine Adélaïde Denni, fille majeure demeurant et domiciliée à Strasbourg où elle est née du légitime mariage du Sr Jean Georges Denni, aubergiste, et de D° Françoise Meyer, les deux décédés, future épouse

Etat des apports de Mlle Marie Joséphine Adelaïde Denni
Immeuble, maison hors la porte des pécheurs (…)
acp 307 (3 Q 30 022) f° 98 du 28.3. – Communauté d’acquets. Les apports du futur époux consistent suivant état annexé à l’acte en marchandises et créances montant à la somme de 27.584. Le passif 957
Les apports de la future épouse consistent en différents objets mobiliers et créances 1682
et dans 23/72 dans une maison et jardin sous la dénomination du petit Moulin à Strasbourg
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit de la moitié de la succession

Guillaume Schnell meurt en 1865 en délaissant un fils de son premier mariage et une fille du deuxième

1865 (11.7.), M° Zimmer
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Guillaume Schnell, rentier, et Marie Joséphine Adélaïde Denni sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Schnell décédé le 23 mai 1865
A la requête de la veuve comme commune en biens, en vertu de son contrat de mariage reçu Zimmer le 17 mars 1843 et comme mère et tutrice naturelle d’Emilie Caroline Schell, sa fille mineure, 2) et comme mandataire de de Guillaume Alfred Schnell capitaine d’Etat major au Mexique, enfant du premier lit
acp 544 (3 Q 30 259) f° 71 du 12.7. (succession déclarée le 3 9.bre 1845
Communauté, Mobilier estimé 3154
acp 546 (3 Q 30 261) f° 56-v du 5.10. (vacation du 3 octobre – Communauté. Mobilier estimé à 3649, Rentes sur l’état 3% 15.209. Créances et intérêts 2051
Une maison à Strasbourg rue de la Massue n° 1. Loyers échus 29
Succession, garde robe estimée 500

Lors du partage, la maison revient à son fils Guillaume Alfred Schnell

1868 (22.10.), Strasbourg 10 (161), Not. Kœrttgé (Jean Théodore)
Liquidation et partage de la communauté de biens entre Guillaume Schnell et Marie Joséphine Adélaïde Denni
Ont comparu I) dame Marie Joséphine Adélaïde Denni, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Guillaume Schnell, vivant rentier, agissant en son nom personnel a) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts et partageable par moitié qui a existé entre elle et feu M. Guillaume Schnell son époux défunt susnommé aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourgé précécesseur immédiate de M° Koerttgé notaire soussigné le 17 mars 1842 ; b) à cause des reprisses en deniers qu’elle a à exercer sur ladite communauté, c) comme donataire d’un quart en toute propriété de la succession de son défunt mari susnommé aux termes de l’article cinq du contrat de mariage susallégué,
II) Mr Guillaume Alfres Schnell, capitaine d’Etat major Chevalier de la Légion d’Honneur, III) Dame Emilie Caroline Schnell, épouse dûment assistée de et autorisée de M. Charles Emile Victor Grandsart marchand tailleur ci présent, mes trois demeurant et domiciliés à Strasbourg.
M. Guillaume Alfred Schnell et Madame Grandsart agissant comme seuls enfants et uniques héritiers chacun pour moitié de feur leuè père M. Guillaume Schnell décédé rentier à Strasbourg le 23 mai 1865, savoir M. Guillaume Alfred Schnell comme étant issu du mariage dudit défunt avec dame Anne Caroline Bernhard épouse en premières noces de ce dernier, et Madame Grandsart comme étant issue du mariage de son dit père avec Dame Marie Joséphine Adélaïde Denni son épouse en secondes noces aujourd’hui sa veuve comparante, ainsi que ces qualités résultent d’un inventaire dressé après le décès de M. Guillaume Schnell par ledit M. Zimmer le 11 juillet 1865.

Communauté. Masse active. Meubles meublants 3649. Rentes dur l’Etat 15.209, créances hypothécaire et intérêts 2051
Immeuble. une petite maison avec droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg au quartier des Souabes près de l’hôpital militaire rue de la massue N° 1 autrefois N° 20, tenant d’un côté au Sr Hetzel, de l’autre au Sr Schnell fils, devant à la rue de la massue et derrière au chantier de M. Perrin. Cet immeuble a été acquis de Louis Freys cordier et Marguerite Moster sa femme demeurant à Strasbourg aux ternes d’un contrat de ventes passé devant ledit M° Zimmer le 18 octobre 1856 transcrit au bureau des hypothèques le 22 du même mois volume 654 N° 130 et inscrit d’office le même jour volume 668 n° 319. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 2200 francs (…) Cet immeuble est évalué d’un commun accord par les parties à une somme de 8000 francs. Loyers échus au décès de M. Schnell 29
Total de l’actif de la communauté 28.939 francs. Passif de la communauté, reprises de Mme veuve Schnell 6003, dans ceux de M. Schnell 12.833, passif 660, frais d’inventaire 73, total du passif 19.550 – Balance 9388 francs
acp 576 (3 Q 30 291) f° 90-v du 26.10. (succession déclarée le 5 9.bre 1865 – Succession. Reprises 12.833, créances 4263, moitié de la communauté 4494, rapport du fils 10.030, Total 31.822 – Passif 1172, reste 30.649
Abandonnements. M. Schnell a droit à 11.493. Il reçoit La maison ci 8000 francs

Commandant d’état-major demeurant à Lunéville en France, Guillaume Alfred Schnell épouse en 1871 Elise Emilie Stoll
1871 (19.4.), M° Noetinger
Ehe Vertrag zwischen 1) Wilhelm Alfred Schnell, Commendant des Etat Major in Luneville
2) Elisa Emilie Stoll, minderjährig in Straßburg, tochter von Christian Stoll, Eigenthümer, und Salome Amelie Rumpp seiner Ehefrau in Straßburg
acp 598 (3 Q 30 313) f° 18-v du 21.4. n° 595 – Annahm der Gütergemeinschaft nach dem C.C. Rücknahma des mitgebrachten und Ererbten
Der Bräutigam bringt in die Ehe 1) zweÿ Pferde 1500. Ein Haus Hechten straße N° 2
Ein Haus Kolbenstraße N° 1
Ein Haus Kessel Straße N° 7
Ein Haus Krautenau N° 4
2 Obligationen vom Grund Credit Frankreichs, 1 Obligation der Stadt Marseille
Schenkung von den Eheleuten Stoll, Ihrer Tochter annehmend 1) Mobilien abgeschätzt 3000, 2) Eine lebtägige Rente von 1200 Franken, Rente welche erlöscht nach dem Tode der Eltern
Nach Art. 5 des Ehevertrags behält das überlebende die Hälfte der Gemeinschafft als Eigenthum und die Hälfte ams Nutzniesung.
Eventuelle Schenkung dem überlebenden von der Nutzniesung des Nachlasses von dem vorsterbenden



Balthasar Wagner, barbier, et (1686) Cunégonde Weiss, d’abord (1667) femme de Jacques Jund puis (v. 1679) Jean Charles Vogel – réformé et luthérienne


Fils d’Adam Henri Wagner, secrétaire municipal et capitaine à Sankt-Goar en Hesse-Rheinfels, le barbier réformé Jean Balthasar Wagner épouse en 1686 Cunégonde Weiss, successivement veuve du cordonnier Jacques Jund de Mittelbergheim et du barbier Jean Charles Vogel. Il devient bourgeois de Strasbourg avec sa femme le 21 mai 1689 en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne. Il demande en juin 1689 le droit de suspendre des cuvettes de barbier à sa maison. Le corps des barbiers objecte qu’il a seulement été reçu barbier rural et ne satisfait pas aux termes du règlement. Le préteur royal appuie la demande de Jean Balthasar Wagner qui complète son examen pour pouvoir être barbier à part entière mais la séance ne se déroule pas dans toutes les règles. Il obtient en 1701 un dédommagement en nature pour ses nombreuses interventions auprès des parturientes, comme l’atteste le certificat établi par le médecin municipal Mappus. Après que la séparation de biens a été prononcée entre lui et sa femme et qu’il a cédé à son beau-fils la boutique où il exerçait, Jean Balthasar Wagner obtient en 1706 une autorisation temporaire pour tenir une nouvelle boutique. Il demande en 1707 que soit renouvelée les gratifications pour ses interventions auprès des pauvres femmes en déclarant n’en avoir perçu que quatre sur ses 119 interventions.

Maison en propriété
1693-1696, rue Sainte-Elisabeth (VIII 120, ensuite n° 15)
1700-1706, Grand rue (IV 14, ensuite n° 15)

Maison en location
1707, Grand rue (actuel n° 56)

Enfants de Cunégonde Weiss

  • Cunégonde Jund, épouse (1694) le boulanger Jean Henri Kaiser, (1700) le secrétaire Jean Henri Gœbel puis Jean Stœffler
  • Jean Frédéric Vogel, barbier, épouse en 1700 Barbe Eckart


Signature au bas d’un acte de vente (1700, Chambre des Contrats)


Le cordonnier Jacques Jund de Mittelbergheim épouse en 1667 Cunégonde Weiss, fille du boucher François Weiss de Barr

Mariage, Barr (luth. n° 19)
1667. 4. Novembris seindt post binâ proclamationen copulirt worden, Jacob Jundt ein lediger Schuhmacher von Mittelbergheim Joh: Jundten burgers b. Reebmans auch alten gerichtsverwandten ehelicher Sohn, Jungfer Kunigundta Frantz Weißen deß Metzgers alhier eheliche tochter (i 113)

Jean Frédéric Vogel naît à Strasbourg le 23 juin 1679, fils de Jean Vogel et de sa femme Cunégonde après une conception hors mariage

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 129) 1679. Eodem [23. Junius] Johannes Vogel v. Künigund haben einander Zuvor die ehe versprochen aber mit huererey angefangen, Infans Joh: Friderich. Susc. H. Joh: Friderich Räuber apothecker Zu Barr, paulus Müller burger Zu Barr, Catharina schlechtin* (i 133)

Le barbier Jean Charles Vogel meurt à Barr le 28 juillet 1684.

Sépulture, Barr (luth. n° 44) 1684. Freÿt. den 28. Jul. Vormittag Zwischen 9. v. 10 Uhr starb Johann Carl Vogel d. barbirer vnd wundartzt alhie, Wurde Sonnt. den 30. Ejusd. begraben. Ætatis 30 Jahr v. 8. Monat. (i 200)

Fils d’Adam Henri Wagner, secrétaire municipal et capitaine à Sankt-Goar en Hesse-Rheinfels, le barbier réformé Jean Balthasar Wagner épouse en 1686 Cunégonde Weiss, veuve du barbier Jean Charles Vogel

Mariage, Barr (luth. n° 8)
1686. Dom. II. et IV. Trinit. wurden allhier außgeruffen vndt dinstags darauff als den 9. Jul. auch copulirt Herr Johann Balthasar Wagner der ledige Barbierer Herrn Adæ Heinrichs Wagners gewesenen hochfürstl. Heßen Reinfelßischen Statt und Gerichtschreibers Zu S. Goar auch Statt v. Land hauptmann deß Außschußes daselbst nachgelaßener ehel. Sohn, (NB calvinischer Religion) v Fraw Künigundin Weißin weÿland H Johan Carl Vogels gewesenen Barbierers v. Chirurgi allhier hinterl: Wittib (i 144)

Jean Balthasar Wagner, barbier réformé à Barr, qui a épousé une luthérienne demande en mai 1689 la permission de devenir bourgeois. Il y est autorisé après avoir présenté un certificat de baptême à Sankt Goar « en Suisse », un état de fortune et une attestation d’exercice.

1689, Conseillers et XXI (1 R 172)
Joh: Balthasar Wagner pro recept. ins burgerrecht. 115. 117.
(p. 115) Montags den 9.ten Maÿ – Wagner Balbierer zu Barr umb reception in hiesiges burgerrecht
Erschienen Johann Balthasar Wagner p. Lath. bericht, daß Er seither als Balbierer Zue Barr sich aufgehalten, seÿe reformirter Religion, und willens neben seiner haußfr. Kunigunda weißin von Barr gebürtig, so Evang. Religion sich alhier burgerlich niderzulaßen, prod. deßen Confession und Zunfftschein, wie auch sein lehr brieff sambt dem abschied von Herrn Ambtman Zu Barr, ingleichem Einen Summarisch Verzeichnus seines Vermögens, ist auch erbiethen sein geburts brieve, welcher Er nicht in formâ beÿ Vermögen, ein Monats frist Zu liefern, bitt Zu mehrerm bericht ein Zu Ziehen, auß Mg Herren mittel deputirte, vnd facta Relatione mit dem burget Rechten gnädig zu wilfahren.
Erkand, Solle Implorant per Fun: Deputatos pt° seines Vermögens ordnungsmäßig beÿ handtreu ahn Eÿdesstatt gehört, die außaag referirt und alßdann über die questionem An* ahn diesem ort decretirt werd.
Hr XV. Wesener und Rathh. Dolhopf.

(p. 117) Sambstags den 14. maÿ – Wagner geweßener balbierer Zu Barr Reformirter Religion wird Zum burger angenommmen.
Herr XV. Wesener undt Rathh. Dolhopf. referiren, nachdem beÿ letzt gehaltener Session Johann Balthasar Wagner der balbierer und Wundtartzt Reformirter Religion umb reception in alhiesiges burgerrecht eingekommen, seÿe Er darauf der Erkantnuß Zufolg pt° sein Vermögens gehört worden, habe Ein summarische Verzeichnus seinet Eÿgenthumbl. Nahrung vorgewießen, welche in Reben, Matten wein und Behaußung Zu Barr auf 1440 gulden gantz gering gerechnet sich belüfe, Im übrigen seÿe Er gebürtig Zu St. göar in der Schweitz, und habe gutes Zeugnus seiner Kunst, die vorgelegte Attestata und Confessions schein, so beÿ der Cantzleÿ examinirt word. befänd sich richtig, dießes nunmehr Zu Mgh. ergeltend stehen werden, ob Sie Ihme beÿ so vorgebrachter Umbständten in seinem begehren wilfahren, und Zu Einem burger annehmen wollen.
Erkandt Implorant zum burger angenommen, übrig. præstanda ahn Ein Ehrsamen Rath gewießen.

Originaire de Sankt Goar dans la seigneurie de Hesse-Cassel, Jean Balthasar Wagner acquiert le droit de bourgeoisie pour lui et pour sa femme Cunégonde Weiss, native de Barr, en s’inscrivant à la tribu de la Lanterne. Selon la coutume, les deux enfants ne deviennent pas bourgeois.

1689, 3° Livre de bourgeoisie p. 1044
Johann Balthasar Wagner der Barbier von St. Goar Heßen Caßelischer Herrschafft gebürtig Weÿland Adam Heinrich Wagners geweßenen Stattschreibers allda ehel. Sohn, erkaufft das burgerrecht vor sich unndt Kungunden Weißin Von Barr hiesiger Herrschafft gebürtig deßen Eheweib p. 6. gold fl. und 16 ß so Er auf dem Pfenningthurn bereits erlegt, wegen deßen 2. Kinder bleibt es beÿ ordnung, sie werden beÿ E. E. Zunfft der Lucern dienen, Jurav. den 21. Maÿ 1689.

Jean Balthasar Wagner s’adresse aux Quinze pour avoir le droit de suspendre des cuvettes de barbier à sa maison. Le corps des barbiers objecte qu’il a seulement été reçu barbier rural, n’a pas fait son tour de compagnon, n’a présenté que la moitié du chef d’œuvre et n’a pas servi deux ans chez un barbier de la ville. Il estime que le pétitionnaire veut contourner le règlement par l’expression « n’a pas actuellement l’intention de s’établir en ville ». Jean Balthasar Wagner répond que les temps difficiles ne lui permettent plus de gagner sa vie à Barr et que tous les barbiers de la ville n’ont pas suivi le règlement. Il ajoute qu’il ne portera pas préjudice à la profession puisqu’il n’ouvrira pas de nouvelle boutique, que son examen lui a coûté 50 florins et que bien d’autres ont le droit de suspendre des cuvettes, comme les pharmaciens ou les remueurs de grains. Le préteur royal déclare le 17 juin qu’il ne voit pas de raison d’empêcher un bourgeois d’exercer son métier et qu’il s’oppose qu’on continue de faire une différence entre barbiers de la campagne et barbiers de la ville, au besoin en modifiant le règlement. Il devra être autorisé à terminer son examen et sera autorisé dans l’intervalle à suspendre deux cuvettes.
Les Quinze statuent le 24 juin sur les frais que devra régler Jean Balthasar Wagner pour pouvoir préparer les deuxièmes emplâtres et onguents et devenir barbier de ville. Jean Balthasar Wagner fait le 16 juillet des remarques sur la façon dont l’examen s’est déroulé. Il est autorisé à suspendre autant de cuvettes que les autres barbiers.

1689, Protocole des Quinze (2 R 93)
(f° 134-v) Donnerst. den 11. Junÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
Johann Balthasar Wagner, der Barbierer alhie, per Saltzm. cit. E. E. Meisterschafft d. Barbierer, Klagd. daß ohneracht H, cit: von E. E. Rath ihrer Klag halben vor Mghh. gewießen worden, sie ihme dennoch die Becken einzuthun anbefehlen lassen, b. zu abschneidung weitläuffigkeiten die Parthen gegen einander. Zu hören, deputat: Und p. Künast cit: p.sentes berichten, daß derselbe Nur als ein landbarbierer examinirt worden seÿe, Und darzu sich reversirt habe, des Meister rechts alhier sich Nicht anzumaßen, Und, weilen sich noch andere Umbständ, weßwegen er Nicht Zu admittiren, ereugnen als mag man deput. wohl. leid. Und. S. sagt sond.lich Wid. dießen attestata pura g.nlia contra et priora. Erk Vor obere Handwerck H, gewießen.

(f° 137) Mittw. den 17. Junÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
Iidem [obere Handwerck Herren] per herrn Schragen, daß Johann Balthasar Wagner der Barbierer von St. Genahr, geklagt, Wie daß die hießige Barbierer ihme die Becken auszuhencken inhibirten, da sie doch Kein macht darzu hätten, Und MGhh. bescheid Zuvor erwarthen sollen, Als Mann die Parthen beschickt, so habe gegenth. als H. Joh: Carl Kopp, Hr Johann Conrad Simon und H Caspar Mustinger, die chirurgi berichtet, daß 1. Kläger das examen Nur auff das Land begehrt, Und sich Nicht allhier Zu setzen reversirt, 2. Nicht gewandert, 3. Nur das halbe Meisterstück gemacht, 4. Nicht Zweÿ jahr, wie es der art. haben will, allhier gedient hätte und 5. Umb gedachter Ursachen halben er im examine leidentlich gehalten worden er aber de Facto hingegangen, Und die becken außgehenckt hätte, da es doch dem von sich gegebenen Revers zu Wieder were, dahin gehend, daß er sich lediglich auff dem Land gebrauchen laßen wollte, Liest den revers ab, dabeÿ sie Ferners beditten, daß sie gleich gesehen daß er ein stratagema gebrauchen wollen, jndeme er Folgende Wort, dato sich hier nicht niderzulaßen, hinein gesetzt habe, darauff Ille die jetzige schwehre Zeiten und daß er sich Zu Barr nicht wohl außbringen Könte, vorgeschützt, Il. replicirte, daß ja hannß georg Schmidt, d. so genandte Rothe Scherer Und andere sich daraus wohl ernehren Könten, Auch Zweÿ alte Meißen Von Speir ihre leüth hätten, Und einer Von Lahr, nahmens Michael Mohrstatt, so der Lad beÿgetragen, hieher verlangen, mit deren Mann billich Mitleiden Zuhaben, Anbeÿ gebetten, Klägern dahin anzuhalten, daß er sich daraußen, allwo er seine Kinder Noch hatt, außhalten Möchte. Ille aber regerirte, daß weilen er Keine neue Barbierstub auffrichtet, ihnen Keine Kundten entziehe, Und die lehnung derselben Erichs Schmidten Wittib darinnen Zu gutem geschehe, damit er ihro desto besser abwarten Könte, über dießes so were er auch bereits Zum burger angenommen worden, so neben dem examen ihn 100. fl. Kostete, Und Herr Dr. Böecler attesttiren Könte, wie er darinnen bestanden, Und was er seithen præstirt habe, Dabeÿ er geständig war, daß Zwar jm Pflaster Kochen ihme deßwegen ein bene geschehen were, weilen Herr Synd. Güntzer, Niemanden Zu viel Zu beschwehren anbefohlen, allein dießes Kochen Keinen Meister mache, sonsten ein jedem Apothecker auch ein chirurgus were, daßen becken außgehenckt, habe er deßwegen gethann, weilen er Nicht nur burger sondern auch Zünfftig Und Meister gewesen. Il. daß solcher gestallten die Kornwerffer auch becken außhencken dörffen, anbeÿ Nochmahlen gebetten, den Klägern abzuweißen, Welches wann aber lediglich Mghh. anheim stellen, Und dero gedancken darüber Vernehmen wollen.
Herr Prætor Regius sagt, daß weilen Wagner Zum Burger angenommen worden, Er Nicht Finden Könten warumb er sein barbier Kunst Nicht treiben sollte, jndeme er sich Zu ernehren suchen müßte, das examen betreffend, wann die hießige Meistere seithero ein differentz gemacht so Vermeine Er, daß solche, weilen mann auff dem Land eben so gute leuth als jnn d. Statt Nöthig hatt, gäntzlichen auffzuheben, Und Fürterhin einer Wie der ander Zu examiniren seÿn werde, Wegen des Meisterstücks, wann Kläger selbiges Nicht gantz gemacht, so Könte er es entweder Suppliren, od. noch mitt der Zunfft abfinden, und anbeÿ Nachsehen werden, worinnen das Meisterstück bestehe, jm Fall Unnöthige Sachen darinnen selbige abschaffen, jn Zwischen er, Wagner, Nur Zweÿ becken, biß Zu Außtrag der sach, außzuhenckeen angehalten werd. Erk. bedacht.

(f° 143) Mittw. den 24. Junÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
Iidem [obere Handwerck Herren] per herrn Schragen lassen reassumiren dasn was supra fol. 137. jn Sachen Johann Balthasar Wagner, des Barbierers Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer gehandelt worden, Und anbeÿ berichten, daß die Parthen nochmahlen gehört worden, Und als mann dieße Wegen der Unkosten, so beÿ Verfertigung des Meisterstücks erfordert werden, worinnen sie bestünden, befragt, sie beditten hätten, daß mann beÿ auffnahm deßelbigen 5. lb d davon dem Pfenningth. 3. fl. dem Obmann, 1. fl. jedem Statt physico 1 fl. den 3. Examinatoribus jedem 1 fl und der Zunfft 1 fl. zukommen zu erlegen habe, Nachgeheds Zweÿ emplastra, Und Zweÿ unguenta Kochen der jenige aber, so auffs land examinirt wird, nur ein emplastrum und Unguentum machen müßte, jene, so jne der Statt bleiben 4 stund alß von 1. biß 5. Uhr Und dieße Zweÿ stund, als von 1 biß 3. Uhr examinirt würden, ratone examinis hätte man vor dießem jeden pro examine 1. thlr geben, Und anbeÿ eine Kostbahre Mahlzeit halten müßen, so aber jetzo abgeschafft, Und also geordnet seÿe, daß ein jeder Herr dafür 1. thler bekomme, Und daß die Pflaster Zapffen weiß außgetheilt, dem examinato nur ein gegeben ein jnn die lad gelegt, Und die übrige distribuirt würd. Alls mann solches gehört, so habe Mann gefunden, daß das examen præter propter auffs 35. fl. sich belauffe, aber Nicht sehen Können Wie etwas davon abzustellen seÿn werde, dann Keiner das seinige werde Verlieren wollen, es were dann, daß mann wegen der Mahlzeit was abgehen lassen wollte, Weilen Nun Implorant gedachte Unkosten Würcklich Außgelegt und bereits Zweÿ stück benantlichen ein pflaster und ein salb gemacht, also mehr Nicht so er Noch Zu Verfertigen hätte, als ein pflaster Und ein salb übrig ist, so hielte mann vor unbillich, wann er gantz von Neuem d. Meisterstück zu machen angehalten würde, wohl aber dahin daß er die noch restirenden Zweÿ stück Verfertigen, die Unkösten dafür höher nicht als auff 6. fl. setzen, die dreÿ Barbierer Examinatores selbige nur allein examiniren, und ein jeder 1 fl. Vor ihre bemühung haben sollte, Wormit sie auch Zufriden Zu seÿn bezeugt, wie mann es aber jns Künfftige halten, Und ob mann es beÿ angeregten Unkosten laßen wollen.
Erk. Geleibt, Und soll Fürterhin es beÿ bemeldter Unkösten gelaßen werden.

(f° 168-v) Donnerstag den 16. Julÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer
Ego proponire, daß Johann Balthasar Wagner der Barbierer beÿ Mghh. protocoll angezeigt habe, Wie daß er Mghh. Erkandtnuß Zufolg, diejenige Zweÿ stück, als ein pflaster und ein salb, so zu dem Völligen Meisterstück gemangelt, gemacht, selbige denen H. Barbier Examinatoribus Vorgelegt und einen jeden 1 fl. beneben den Außgelegten 3. lb d Unkösten /:die sonsten Auffgegangene 2 fl von eßen und trincken Nicht gerechnet:/ zu bezahlen sich erbotten, dennoch sie das examen angeregten 2. stück, Wider die sie Nichts einzuwenden gewußt, Nicht gleich hätten vernehmen wollen, sondern Vermeldt, daß es Auff einen andern tag geschehen Müßte. Weilen er aber daraus wahrnehme, daß es ihren Nur darumb Zuthun, ihn jnn Unkösten Zubringen, jn zwischen er krafft Mghh Erkandtnuß Nur 2. becken außhencken dörffe, dadurch aber die Kundten Von ihme weggiengen, Auch sonsten er vermög gegenwärtigen scheins Vom 16. Julÿ, Von Hn Dr Mappo, dem Stattphysico geschrieben, das examen recht außgestanden, so wollte er Mghh Undth. gebetten haben, ihne gn. Zu erlauben, daß er eben so viel becken, als andere barbirer außhencken möge. Liße den schein ab, und stele Zu Mghh. Ob sie ihme Willfahren wollen. Erk. Willfahrt.

Jean Balthasar Wagner se plaint auprès des Quinze que le corps des barbiers l’exclut de ses réunions bien qu’il ait complété son examen. Les barbiers répondent que le pétitionnaire ne peut s’en prendre qu’à lui-même puisqu’il n’a pas observé les règles.

1690, Protocole des Quinze (2 R 94)
(f° 28) Sambstags den 11.ten Februarÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. die Barbierer Examinatores
Johann Balthasar Wagner, der Barbierer, per Saltzmann, cit: per schedam E. E. Meisterschafft der Barbierer, jn specie die Examinatores, weilen Wid. Mghh. bescheid und beÿgehendes attestatum, von beeden Herren Statt physicis Underschrieben, herrn citati p.ter dannoch Nichts als einen andern Meister annehmen wollen, sondern ihn von ihren Zusammenkünfften ohn einige Ursach außschließen, da er doch sowiel und wohl noch mehr als ein anderer præstirt, als bitt er Und.th. denen citirten die parition sub certa pœna anzubefehlen, Künast, cit. p.sentes sagen g,lia, und weilen implorant Zwar noch ein emplastrum Und unguentum gekocht, aber biß dato lauth Mghh. bescheid sich darüber Nicht examiniren laßen, dahero sich selbsten Verschimpfft, Und von E. E. Meisterschafft zusammen künfften sich außschlüßig macht, als hatt er sich die huld selber zu imputiren, bitten deßwegen Undth. absolut. ref. expensis. Saltzm. sagt gnlia. et priora. Erk. Vor Obere Handwercks Herren gewiesen.

(f° 31-v) Freÿt. den 13. Februarÿ – Johann Balthasar Wagner Ca. die Barbierer Examinatores
Iidem [obere Handwerck Herren] per Herrn Schragen, daß Johann Balthasar Wagner, d. Barbierer, geklagt, Wie daß E. E. Meisterschafft der Barbierer ihn, ohnerachtet, er das examen außgestanden, von ihren Zusammenkünfften außschließte, Nachdeme mann aber die Parthen beschickt, so habe sich gefunden, daß Nicht nöthig geweßen were, Mghh. deßwegen Zu beunruhigen, jnn deme Herr Rathh. Brantz, als einer von den Examinatoribus, berichtet, daß Kläger selbsten schuldig daran were, er Zwar die beede aufferlegte stück, das unguentum und emplastrum, gemacht, sie aber umb das examen so der darüber außzustehen hatt, Und über ein stund nicht währen wird, anzureden die ehr Nicht gegönt hätte wann solches geschehen were, sie ihn annehmen wollten, welches Klägern remonstrirt worden, mit Vermelden, daß er einem jeden Von den Examinatoribus nur 1. fl. geben dörffe. E hätte aber Solches Mghh. ad notitam gebracht werde sollen.

Jean Balthasar Wagner demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un un dédommagement en nature (blé, vin ou bois) pour ses nombreuses interventions auprès des parturientes, comme l’atteste le certificat établi par le médecin municipal Mappus. La commission constate que le pétitionnaire mène une vie honorable et qu’il pourra continuer ses interventions moyennant six mesures de vin, six quartauts moitié blé moitié seigle. Les préposés aux sages-femmes estiment qu’une gratification est nécessaire pour que le pétitionnaire puisse continuer à soulager les femmes pauvres. Le syndic demande quelle institution se chargera de la gratification et propose de la remplacer par une exemption des logements militaires. Le consul régent loue les interventions de Jean Balthasar Wagner auprès des femmes, tant de la sienne que des fammes pauvres, et propose que la fondation Saint-Marc verse une rétribution pour chaque opération qui aura été constatée par un médecin. L’administrateur de Saint-Marc fait remarquer que ses moyens sont déjà très sollicités. Le préteur Wormbser propose d’avoir recours au Corps des pensions. En marge du compte rendu, les préposés aux sages-femmes ont alloué 6 quartauts de céréales et 6 mesures de vin.

1701, Conseillers et XXI (1 R 184)
Balthasar Wagner, Chyrurgus vnd Burger allhier puncto Einer Gnade Von Mhh.
(p. 126) Montagß den 9. Maÿ. – Johann Balthasar Wagner, Chyrurgus vndt Burger allhier puncto Eiiger Gnade ahn Frucht. wein od. Holtz.
S. Ersch. Johann Balthasar Wagner, Burger vndt Chyrurgus allhier, prod. Unterthäniges Memoriale Vndt bitt Mitt Beÿlag sub Lit. A. In Welchem Er MHh. bittet daß Sie Ihme Einige Gnade ahn Früchten, wein od. Holtz. Jährl. erwißen Möchten, vndt daß In ansehen seiner Vielfältigen Operationen so Er Mitt der Gnade Gottes beÿ gebährenden Weibern gethan, vnd alßo herr D Mappus als Statt Physicum In der In der Beÿlag sub Lit. A. gantz ruhmlichst attestiret. Erk. Wurdt der Implorant Cum Recommandatione ahn die Ober Annen herrn Gewießen – H. XV Gambs, herr Rauh

(p. 224) Sambstags den 27.ten Augusti 1701. – Johann Balthasar Wagner, Chyrurgus vndt Burger allhier pt° seines Gratiale
H. XV. Secret. Fridt Referiret, daß die Herrn Deput. Zu den Ammen Geschäfften Recht unterlaßen hätten sich auff die ahm 9.ten Maÿ Jüngst ahne Sie Erkante Remittirung Johann Balthasar Wagners des Chyrurgi vndt Burgers allhier angelegenheit Wegen eines Gratiale Vor Verschiedenen glücklich Vollbrachte operationes beÿ Armen Kindtbetten od. Viel mehr schwehr gebährenden Weibern, Zusammen Zuthun, vndt dieselbige Zu Examiniren vnd Zu Untersuchen, Meine herren hätten sich sein Memoriale Nebst dem Attestato Von den Nun Mehro seel. Herren D. Mappo Zu sein fauor ableßen Laßen, Ihne Nachgehens auch selbsten gehört, welcher daran Vermeltet, daß Er anders Nichts seiner Uberreichten Unterth. Supplication beÿzusetzen, d. Nur Meine Herren Unterth. Zu bitten, daß weilen Er öffters Zu Nacht Nicht Zu haußen sondern hier vndt da seÿn Muße, Er von Einquartierung befreÿt Zu seÿn, die Gnade haben Möchte.
Hierauff [p. 225] hätten die hochansehnlichen Deputirten Ihne wieder Laßen abtretten, vnnd In Consideration seines herrlichen attestati Von ob: besagten herrn D. Mappo Nun seel. auch daß Er Ein frey still, erbahr vndt guths leben führe, sonsten auch In hiesiger Statt Noch viel guthe operationes thun werde, Undt daß Ein solches höchstens nöthig Ihme Jährl. 6. ohm. Wein Nebst 6 fiert. Früchten halb Weitzen halb Roggen Zu Erkandt, doch alles auff Meine herren Ratification vnd wo Sie befehlen wollen, daß solches alles Ihne solte gereichtet Und gegeben werden, Sie Recommendirten den Imploranten bestens, Vnd bäten geziehmend Wegen seiner bitte puncto der befreÿung Von der Einquartierung, Ihne in gnaden ahnzusehen.
Herr Am Meister Friderici Vnd Hn XV. Richshoffer Secundiren herrn XV Secretarÿ abgelegte Relation in allem und Recommendiren dießen Hr. Wagner bestens, Mitt Versicherung daß Er in allen seinen operationen sehr Vorsichtig ginge, Und deß alles ahnessen* [p. 226] sehr wohl und Nutzlich ahngeleget und Employirt seyn Werde.
Herr Syndicus Sagt hierauff daß Er auß abgelegten Von Hn XV. Secretario Friden Nôe der Ober Ammen herren Relation wohl Verstanden hätte, daß Zwahr dieß Obig. des Quantum, so dießer Hr. Wagner als Ein Gratiale Jährl. Von Gemeiner Statt wegen seiner glücklichen Operationen die Er bereits beÿ Vielen Weibern in hießiger Statt gethan, auch Zu hoffen daß Er Künfftig Noch thun Werd. Mitt der Gnade Gottes, Vnd darvon auß Unvermögen und Armuth aber Nichts empfangen habe, Regulirt hätten, Vnd Nur Jetzo die Quæstio Währe, woher solches gereicht werden solle ? Wann Ihme erlaubt seine Meinung Mitt beÿzusetzen so halte Er davor daß Sie das erste Mahl dießer Hr. Implorant gar wohl Mittzufrieden seÿe, Und Meinen herren allen Unterthänigsten danck darfür Zu sagen Nicht underlaßen Werde, Undt daß Er auch alß ein Kunsterfahrer Mann der schon Viele proben bereits gethan hießiger Statt [p. 227] Wohl ahnstehen werde, vndt Könte dießer wegen der Referirte Bedacht confirmirt werden, außer was die Ihne limitirte* vndt Zu erkante 6. Ohmen Wein betrifft, welche Er Vermeint, daß ahne statt solcher Sie Könten gar wohl mitt befreÿung Von der Einquartierung Compensirt werden, vnd weilen das Corpus pensionum Zu dergleichen Sachen vndt Gratiale eigentlich destinirt ist, so werden die Jenige 6. frtl. Früchten Von der auß Ihme Hn Imploranten Jährl. wohl Können gelüffert werden, oder aber wegen unvermögen Von St. Marx.
Der Reg. Herr Am Meister Lobet der herren Imploranten trefflich als Einen sehr Experimentirter Mann in dergleichen operationibus beÿ Gebährenden Weibern Vnd daß dergleichen Männer In Eine solche Statt als hießiger ist, billich vo andern orthen mitt großem Gelt Zu erkauffen währen, weilen auß Mangel solchen Viel Wackere Und Ehrliche Weiber Mitt frischem hertzen ehemahl hätten sterben Müßen, wie dann Ein Vornehmer Mann vnd Vor dießem sein sehr werter* vnd guthe [p. 228] Freund auß Mangel Eines solchen Manns sein Ehrliches Weib hatt Verliehen Mußen, vor welchen Er nicht nur Ein hundert sondern wohl Zweÿ hundert Ducaten wo Er Ihme Nur hätte haben können, gar gern wurde gegeben haben. Er wolle in dem Ubrigen herrn Syndico gefolget haben, vndt darbeÿ Errinnern, daß dießer H Wagner, höchst betrufftiger Man seÿe, Und Von seinen Schuldnern Mußig getieben worden auch daß wann Er beÿ Einigen so armen Weibern seine operationes thut, Sie Ihme darfür aber das Geringste Zu geben Nicht Vermögen, darvor Von S Marx auff Vorgelegten Schein Von einem hießigen Medico so der operation beÿwohnen wurdt, etwas solte gerichtt vnd gegeben werden.
Der Herr Am Meister Wencker alß Pfleger beÿ St. Marx berichtet deßen Unvermögen, weilen wegen täglicher Anweißung der Armen Sie Jährl. biß in die 1500. frtl. früchten benöthiget, daß es Von mieffrung der Jährl. 6. ftl quæst: Müße befreÿt Werden, vndt In den Übrigen folge Er H. Syndici Anspruch.
[p. 229] Herr Stätt Meister Wormbser Vermeinet daß dem Implorant als einem Experimentirter Wackeren Mann Noch wohl 200 Wellen Können addiret werden, herr Am Meister Friderici als Pfleger des pensionum Corporis berichtet, daß solches Corpus in einem solchen Standt währe, daß es Nechstens Völlich Uber einen hauffen fallen werde, batte deßwegen darauff Zu Reflectiren.
Herr Stätt Meister Joham der ältere haltet darvor, daß weilen der Statt Keller wohl Versehen, den Hr Imploranten Nebst der befreÿung Von der Einquartierung die 6. Ohmen Wein wohl Noch Könte gelüffert Und gegeben werden.
Erk. Würdt der herrn Deputirten zu den Ammen Geschäfften durch H XV. Secret. Frieden referirter Bedacht dahin Ratificirt vnd Confirmiret, daß dem hn Imploranten Jährl. 6 frtl. Früchten halb Weitzen halb Roggen Von dem pensiones Corpore solle gelüffert werden, In daßfall aber deß solches Nicht im Stand, Von St. Marx, Vnd ahne statt der 6 Ohmen [p. 230] Wein, solle Er die befreÿung Von der Einquartierung Nebst 200 Wellen auß der Statt Scheuren genießen auch übrigens auff Vorlegung glaubwürdigen Attestaten Von einem oder dem andern hießigen herren Medico, daß Er seiner operation beÿ Armen ohnvermögenden Leuthen Verrichtet habe, Ihme Jederzeit etwas auß Erkanntnus E. E. Rhats auß dem Allmoßen gereichet werden.
[in margine:] Die Obere Ammen herren Erkennen Ihme Jahrl. 6 frtl. Frucht und 6. Ohm. Wein, zu.)

Le tonnelier François Oberlin se plaint au conseil de la tribu que Laurent Hans travaille pour Balthasar Wagner alors que celui-ci ne lui a pas réglé son dû.

1703, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 287-v) Dienstags den 27. Februarÿ Anno 1703 – Meister Frantz Oberlin, der Kieffer erscheint, berichtet er wäre mit H Balthasar Wagner dem Barbierer allhier in einigen streitt gerathen, so das Wagner auch darüber einen andern Kieffer nahmentlich Mstr. Lorentz Hannsen anestatt sein deß Klägers angenommen, weilen nun Er Oberlin Von mehr erwehntem Wagner noch nicht seines Verdienstes halben bezahlt, Ja nichts Von demselbigen bekommen Könne, alß wolte Er Ein E. Gericht geziemet ersucht haben, besagten Mstr Lorentz Hansen so lang beÿ straff Wagner nicht Zu arbeithen, biß er Ihne Kläger werde contentirt haben, Erkandt wirdt auff gebettenne weiß Mstr Lorentz Hannßen die arbeith beÿ 1. lb d straff hiemit inhibirt.

Jean Balthasar Wagner demande aux Quinze l’autorisation d’ouvrir une nouvelle boutique de barbier après avoir cédé à son beau-fils celle où il exerçait rue Saint-Jean une fois que la séparation de biens a été prononcée entre lui et sa femme. Il déclare n’avoir pas su qu’un barbier campagnard devait avoir une autorisation pour tenir boutique mais qu’il doit avoir des revenus pour régler ses impositions de bourgeois. Il demande qu’on lui pardonne sa négligence et sollicite l’autorisation d’ouvrir une boutique qu’il a louée chez le notaire Lang (actuel 56, Grand rue). La commission propose de l’autoriser à y exercer pendant six mois. Le préteur royal propose de recueillir l’avis du corps des barbiers qui n’y voit pas d’objection.

1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
(f° 190-v) Sambstags den 7. Aug. – Johann Balthasar Wagner pt° Newer Barbier Stub
G. jun. nôe H Joh: Balthasar Wagners burgers und Chirurgi alhie, producirt unterth. Memoriale vndt bitten wie inhalts. Erkandt, wie vor [an die Oberen Handwerckhh. Gewießen]

(f° 201-v) Freÿtags den 20. Aug. 1706 – Balthasar Wagner pt° Auffrichtung Einer Newen Barbier Stub
Iidem [obere Handwerck Herren] per herrn Friden, es habe Johann Balthasar Wagner, den 7.ten hujus, gegenwärtiges Memoriale so H. Fridt abgelesen, übergeben, vndt darinnen exponirt daß er eine Zeit lang die an der St. Johanns Gaß liiegende Barbier Behaußung bewohnt, vnd seine erlernte Barbier Kunst darinnen getrieben, nachgehends aber solches, seinem Stieff Sohn, deme Sie auch Zuständig gewesen, nach deßen verrichteten reisen alß er Meister alhie worden, habe abtretten undt einraumen müßen. Worauff Er, eine anderwärtige officin angerichtet, vndt dieselbe bis jüngst, da Er von seiner Frawen quoad thorum et mensam geschieden worden, beseßen, selbige aber beÿ geschehener abtheilung ane ergäntzung ged. seiner frawen nahrung deroselben ebenmäßig, Zur außweißung cediren vndt überlaßen müßen. Wann Er nun, als ein Landts: frembder, hießiger Statt brauch und ordnung nicht gewußt, daß kieiner vor sich selbsten ein Barbier Stub auffrichten dörffe, also hierin peccirt zu haben sich schuldig finde, demnach aber als ein hießiger Burger Zu Consideriren seÿe, der leben undt eine profession treiben müße, damit Er, seine beschwerdten abtragen möge, welches ohne auffrichtung einer newen Barbier Stub, maßen Er sonsten nichts gelernt, nicht möglich seÿe, Alß wolte Er unterth. Gebetten haben, Ihme Zuvorderist den begangenen fehler daß Er wegen auffgerichteten vormahligen Barbier Stub sich gehöriger Orthen nicht gebührend angemeldet in Gnaden noch Zu sehen, vndt mildt geneigt Zu erlauben daß Er zu seines lebens unterhalt, eine newe Barbier Stub auffrichten dörff.
Auff beschehene remission habe man derselbe ferner angehört, vndt ihme remonstrirt, welcher gestalten Er übel gethan, daß nach dem Er die Barbierstub an der St. Johanns gaß quittirt, Er sich wegen auffrichtung einer andern nicht angemeldet habe, Welcher bezeügt daß er Ihme leid seÿe, undt anbeÿ beditten, daß er anietzo nur ad tempus eine gelegenheit in Hn Not. Joh: Heinrich Langen hauß in der straß gelehnt habe, mit bitt, Ihme daselbst seine profession zu treiben, gnd. Zu erlauben. Auff seithen der Herren Deputirten stelle man dahin Ob Mghherren dem Imploranten seinen begangenen fehler verzeihen, od. eine kleine straff ansetzen wollen, im übrigen aber halte man davor, daß demselben auff Sechs Monat lang in besagten H. Not. Langen hauß seine Barbierkunst Zu treiben erlaubt werden könte, iedoch mit der Condition daß dießes haus Keine gerechtigkeit Zu einer Barbierstub haben, Er Implorant auch in zwischen, sich umb eine andere Gelegenheit umbsehen vndt alßdann sich wider anmelden solle.
Herr Prætor Regius hielte davor, daß ehe vnd bevor in der sach gesprochen werde, dießes Memoriale der Meisterschafft der Barbiere Communicirt, vndt Sie darüber gehört werden sollen, ob Sie such dawid. opponiren, vndt Ob sie etwan dawid. einzuwenden haben. worauff alßdan in der sach gesprochen werden könne. Erk. Herrn Prætori Regio Gefolgt.

(f° 215) Freÿtag den 27. Aug. 1706. – Johann Balthasar Wagner pt° Newer Barbier Stub
Obere Handwercks Herren Laßen per herrn Friden reassumiren was heüt 8. tag wegen Johann Balthasar Wagner des Barbierers pt° verlangend. auffrichtung einer newen Barbierstub vorgekommen, undt anbeÿ berichten, daß Zufolg MGhh. Erkantnus deßen übergebenes Memoriale EE. Meistersch. der Barbierer Communicirt, vnd dießelbe darüber gehört worden seÿ, worauff H. Rath. Johann Peter Randenrath H. Londt et Cons. beditten, daß Sie wider den Imploranten nichts einzuwenden hetten, demselben auch gern gönnen mögen, wann Ihme in seinem begehren willfahrt werden wolte, in deme Er ein alter Meister, vnd burger, vndt in H.. Not° Langen hauß, es nur ein interims wesen auff 6 Monat seÿe. Weilen nun die Meisterschafft sich dawider nicht opponire, alß stünde Zu Mghh. Ob Sie den heüt 8 Tah referirten bedacht, so widerhohlt worden, gnd. approbiren wollen. Ekr. wird ermelter bedacht Gefolgt.

Jean Balthasar Wagner demande que soit renouvelée la décision selon laquelle la fondation Saint-Marc doit lui verser une gratification pour ses interventions auprès des pauvres femmes. Les préposés aux sages-femmes lui ont alloué 6 quartauts de céréales à verser par la fondation Saint-Marc, 200 fagots à verser par les entrepôts municipaux outre une exemption des logements militaires. Il n’a cependant reçu que quatre gratifications sur ses 119 interventions. L’assemblée le renvoie au Grand Sénat.

1707, Conseillers et XXI (1 R 190)
(f° 193) Montags den 28.sten 9.bris 1707 – Johann Balthasar Wagner der Chyrurgus vmb ernewerung der jenigen verordnung durch welche ihme wegen operationen beÿ armen Weibspersohnen etwas auß dem allmoßen Zuerkandt worden

R. Ersch Joh: Balthasar Wagner burg. vndt Chyrurgus allhier prod. Unterthäniges Memoriale vndt bitten, mit beÿlagen sub No 1 et 2 Innhaltendt wie daß mghh. in Anno 1701. auff sein des Imploranten damahls überreichtes Memoriale, vndt bitten pt° vielfältig beÿ gebähenden vndt zwar meistens armen weibs Personen verrichteten operationes nach genommenen bedacht, vndt der oberen Ammenherren angehörter relation Erkannt hätten, daß Ihme Jährlich 6 Fiertell früchten halb waitzen vndt roggen von dem corpore pensionen Nebst 200 einwidigen* wellen auß der Statt scheur gratis gelüffert werden, Er dabeÿ auch Von der Einquartierung befreÿet seÿn vndt auff Vorlegung glaubwürdiger Attestate was Er beÿ ohnvermögenden leüthen verrichtet habe, Ihme iedes mahl etwas auß dem allmosen gereicht werden solle, vndt weÿllen Er dis dato mehr nicht als vor 4 Personen 8 fl empfangen, ohnerachtet Er bereits 119 Personen denen Er nechst Gott geholffen nennen könte, als were deßen unterthäniges bitten, daß mghhn geruhen wolten, dero obige Verordnung zu erneuwern vndt Zu reguliren was Ihme iedes mahl von dem allmosen gereicht werden solle.
Erk. würde der implorant die angezogene Erkantnuß produciren solle ferner ergehen was recht ist. H. XV. Rauch vndt H. Rathh. Braun.

(f° 198) Sambstags den 3.ten Xbris 1707 – Johann Balthasar Wagner der Chyrurgus vmb etwas gewisses ihme zu assigniren wegen seinen oprationen beÿ armes weibsleüthen
R. Ersch. Johann Balthasar Wagner burger vnd Chyrurgus allhier Zu Unterth. parition des den 28.sten 9.bris jüngst ergangenen bescheidts producirt Extractum protocolli vom 27.ten aug. 1701. vndt bittet im übrigen wie dicto 28. 9.bris.
Erk. Wirdt Implorant mit seinem begehren ahne E. E. großen rath verwießen. H. XV. Rauch vndt H. Rathh. Braun

Cunégonde Weiss veuve de Jean Balthasar Wagner meurt le 4 février 1712 en délaissant une fille de son premier mariage (Cunégonde Jund femme de Jean Stœffler, manant à Bischheim) et un fils du deuxième (le barbier Jean Frédéric Vogel). L’inventaire est dressé dans sa maison Grand rue. L’actif de la succession s’élève à 388 livres, le passif à 303 livres.

1712 (25.2.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 4) n° 75
Inventarium und Beschreibung aller Haab Nahrung undt Güthere liegend und fahrender nichts davon außgenommen, so Weÿlandt die Viel Ehren und tugend begabte Fraw Kunigunda gebohrne Weißin, Weÿland deß Ehrengeachten und Kunst erfahrenen Hn Johann Balthasar Wagners geweßenen burgers und barbierers allhier geschiedene hausfrau und respective Wittib nach Ihrem am 4. Februario jüngst hin genommenen seeligen abscheiden hinter Ihro Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendbegabten Fr. Kunigunda gebohrnen Jundin der verstorbenen mit Weÿland Hn Jacob Junden geweßenen burger und schuhmachers Zu Barr Ehelich erzeugter Tochter, verheurathet an den Ehrsamen und bescheidenen Meister Johannes stöffler Schirmern Zu Bischoffsheim am Saum mit beÿstand deß Ehrenvest und hochweißen H. Johannes Strehlin alß Von E. E. Kleinen Rath Vermög decreti voù 17. Februarÿ nächsthin hoch ansehnlichen Verordenten Hn deputati Zu einem stammtheil ab intestato Verlaßener Erbin, Wie auch deß Ehrengeachten und Kunsterfahrenen H Johann Friderich Vogels barbierers burgers und Wundartzten alhier der Verstorbenen mit Weÿlandt dem auch Ehrengeachten und Kunsterfahrnen H. Johann Carol Vogeln geweßten barbierer und Wundartzten Zu Barr ehelich erzeugtten und Zum andern Stammtheil verlaßenen Sohn und Erben (…) So geschehen Straßburg d. 25. Februarÿ 1712.

Haußrath, So sich in einer alhier in d. Statt Straßburg in d. oberstraß gelegenen und in dießer Verlaßenschafft gehörigen behaußung such befunden
Eÿgenthum ahne Einer behaußung. Item Hauß, hoff (…)
Haußrath 36, Silber 1, Eÿgenthumb an einer behaußung 350, Summa summarum 388 lb – Schulden 303, Nach abzug solcher verbleiben 84 lb – Conclusio 21 lb

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. reg. C.2, 1710-1755, f° 4)
1712. Donnerstags den 4. febr. morgends frühe ein wenig vor 1. Uhr ist gestorben Fraw Königunda geborne Weißin, Johann Balthasar Wagners geweßenen barbirers vndt Wundartzten alhier nachgel. wittwe, vnd ist Sambstags darauff als den 6. ejusdem auff dem gottesacker Zu St. Gallen begraben worden, ihres alters 63 jahr weniger 4 wochen, vndt wie folgend vnterschrifft, [unterzeichnet] Johann Friderich vogel als Sohn, Johannes Stöffler als tochterman (i 6)


Cunégonde Jund

Cunégonde Jund et (1694) le boulanger Jean Henri Kaiser, (1700) le secrétaire Jean Henri Gœbel puis Jean Stœffler

Cunégonde Jund, fille du cordonnier Jacques Jund de Barr et de Cunégonde Weiss épouse acutelle du barbier Jean Balthasar Wagner, épouse en 1694 le boulanger Jean Henri Kaiser, fils du tonnelier Thiébaut Kaiser de Barr : contrat de mariage, célébration

1694 (29. 9.bris), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Johann Heinrich Kaÿßern ledigen becken Weÿl. Mr Dieboldt Keÿßers geweßenen burgers und Kieffers Zu Barr Straßburgischer jurisdiction ehelich hinderlaßenem Sohn, dem hochzeiter, ane Einem,
So dann der Viel Ehren: und tugendsamen Jfr. Künigunda gebohrner Junthin, weÿl. deß Ehrengeachten und bescheidenen Mr Jacob Junthen geweßenen burgers und Schuhmachers Zu besagtem Barr mit der Vil Ehren: und tugendsamen Fr. Künigunda gebohrner Weißin ehelich erziehlten und deß Ehrenvestn und Kunsterfahrenen herrn Johann Balthasar Wagners, barbierers und wundartzt auch burgers alhier Zu Straßburg jetzmahlige Stieff dochter der Jfr. hochzeiterin anden theils
So beschehen vnd verhandelt in der Königl. freÿ. Statt Straßb. auf Montag d. 29. 9.bris St: N: Anno 1694 [unterzeichnet] hannß heinrich kayser als hoch Zeiter, K. I. daß ist der Jfr. hochzeiterin eig.händig Nahmens Zeichen

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 148)
Heut dato d. 7. Xbr. 1694. hab ich (…) Hanß Heinrich Keÿßer den ledigen Becken weiland Diebold Keÿßers burgers Zu *irn ehelichen Sohn, v. Jfr. Künigundam, weiland Hans Jacob Jundten auch burgers daselbs eheliche dochter auf geschehene p.clamat. ehelichen eingeseget [unterzeichnet] hanß heinrich keiser hoch Zeiter, Künigund Jundtin hoch Zeiterin dero handzeichen K (i 78)

Jean Henri Kaiser devient bourgeois dix jours après son mariage

1694, 4° Livre de bourgeoisie p. 650
Joh: Heinrich Keÿser, der Weÿßbeck Von barr, Weÿl. Diebold Keÿsers Inwoh: Kieffers daselbst Ehl. sohn, empfangt das burgerrecht Vor sich V. 2. Gold fl. 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, ist schon Verheurathet, und wird beÿ E.E. Zunfft der becken dienen. Jur: d. 16. Dito [Xbris] 1694.

Cunégonde Jund veuve de Henri Kaiser passe en 1700 un contrat de mariage avec le secrétaire Jean Henri Gœbel

1700 (24. Oct), Not. Schatz (Jean Frédéric, 51 Not 12)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen seind der Ehrenveste und Großachtbare Herr Johann Heinrich Göbel, lediger scribent Herrn Johann Heinrich Göbels gewesenen Kürßners und burgers Zu Straßburg ehelicher Sohn alß hochzeiter,
und die viel Ehren: und Tugendsamen fraw Königunda gebohrne Jundin, weÿland herrn Heinrich Keÿßers gewesenen Weißbeckhens und burgers Zu gedachtem Straßburg hinterlaßener fraw wittib alß hochzeiterin, mit beÿstand herrn Ludwig Deußers, Schneiders auch burgers Zu mehrermeldtem Straßburg ihres geschwornen vogts
Geschehen Straßburg den 24.ten Octobris 1700 [unterzeichnet] Johann Heinrich gebel, K Handzeichen d. fraw hochzeiterin

Jean Frédéric Vogel

Fils de Jean Charles Vogel, barbier et bourgeois de Strasbourg, Jean Frédéric Vogel épouse en 1700 Barbe Eckart, fille du boulanger Georges Eckart. Jean Balthasar Wagner beau-père du marié est témoin.

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 41)
1700. Mittw. den 21. April wurden nach vorhergegangener zweÿmahliger außruffung Zu St. Aurelien Copulirt v. eingesegnet H. Johann Friederich Vogel der ledige Wundtartzt u Barbierer auch Burger alhier, H. Caroli Vogels gewes. Wundartztes vnd Barbierers, auch Burgers alhier nachgelaßener Ehl. Sohn, v. Jungfr. Barbara, Georg Eckards gewes. Schwartzbecken v. burgers alhier nachgelaßene ehl. Tochter [unterzeichnet] Joh: Frid: Vogel als hochzeiter, Barbara Eckartin als hoh Zeitertin, Joh: Balthasar Wagner d/ Stieffvatters, Johann Friderich Cotler der hochzeiterin Vogt (i 42)



25, Grand rue


Grand rue n° 25 – IV 14 (Blondel), P 711 puis section 56, parcelle 45 (cadastre)

Rez-de-chaussée mi XVIII° siècle – Démolie en 1911


Le n° 25 avant démolition (1911, AMS cote 1 Fi 33 n° 4)
Bâtiment actuel, construit à la place des anciens n° 25 et 27 (mai 1914)

La maison appartient au début du XVII° siècle au meunier de Wasselonne Chrétien Koch. Ses trois héritiers se la partagent en 1629. La part A qui doit une mieux-value aux autres comprend le rez-de-chaussée du bâtiment avant, la part B le surplus du même bâtiment et la part C le bâtiment arrière. Les deux dernières parts restent aux mains de campagnards. Le lot A qui est revenu au boulanger Pierre Ammerbach change plusieurs fois de propriétaire avant que le chirurgien et barbier Balthasar Wagner ne l’achète en 1699 en y réunissant peu après les deux autres parts. S’il n’attache pas de droit de barbier à la maison, Balthasar Wagner est un chirurgien réputé pour soulager les parturientes. Les propriétaires suivants, Laurent Ostermann originaire de Nordheim dans le Kochersberg (1706) puis Chrétien Albert Buck originaire de Kiel en Holstein (1716) sont eux aussi chirurgiens et barbiers. Chrétien Albert Buck obtient en 1716 pour lui et ses enfants le droit de barbier sans qu’il soit attaché au bâtiment. Sa belle-mère créancière le fait expulser de la maison qu’elle vend ensuite au chirurgien Jean Jacques Schneller et à sa femme, veuve de Chrétien Albert Buck. Le fabricant de bas converti, Jean Georges Schmidthenner est propriétaire pendant plus de vingt ans. La maison revient à nouveau à des chirurgiens, Erdmann Frédéric Zeitler natif de Saxe (1770) puis Daniel Théophile Ziegenhagen natif du Brandebourg (1777) qui occupe lui-même les lieux. Il doit y faire d’importants travaux qui expliqueraient que le prix de vente passe de 1 325 livres en 1770 à 3 250 livres en 1792. Les encadrements des fenêtres sont en bois aux étages mais en pierre au rez-de-chaussée. Les appuis galbés et la grille en fer forgé datent sans doute du troisième quart du siècle environ. L’encadrement de la porte comprend des crossettes en vogue pendant tout le siècle. Le boucher Jean Georges Hoffherr achète en 1792 la maison que ses petits-enfants vendent en 1840.


Plan-relief de 1725. La maison est la neuvième à partir de la droite (Musée historique, cliché Thierry Hatt)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 147 (© Musée des Plans-relief) 1
Relevé du Service d’architecture, 1912 (Grand-rue 19-39, MAS cote 907 W 161)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la partie droite du huitième bâtiment à gauche du repère (b) : porte suivie de deux fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour P montre l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue et le bâtiment arrière (1-2). La cour B’ montre à droite de (13) la face arrière du bâtiment sur cour et l’aile nord (10-13) en équerre accolée à ce bâtiment (porcherie donnant sur le jardin d’après le rapport d’experts dressé en 1841). Comme le suggère le plan établi pour le plan-relief de 1830, les deux billets d’estimation du XVIII° siècle et le rapport d’experts portent que la droite de la cour (2-3) est occupée par un bâtiment latéral à rez-de-chaussée et un étage en galandure.
La maison porte d’abord le n° 97 (1784-1857) puis le n° 25.


Cours P et B’ – Plan

Le farinier Thiebaut Füllenwarth devient propriétaire du 25, Grand rue en 1841 et en lègue la propriété à sa nièce Marie Lohmüller. Les enquêteurs qui visitent les maisons sur le tracé de la Grande percée relèvent en 1907 plusieurs éléments notables : la porte d’entrée à imposte en ferronnerie, des escaliers simples, des plafonds en bois et des ferrures de porte. La Ville de Strasbourg achète la maison (exercice 1908) qu’elle fait démolir en 1911 (elle figure au Livre d’adresses de 1911 mais plus dans celui de 1912), avant que le Service d’architecture ne dresse les élévations des bâtiments sur le tracé de la Grande Percée. La maison et sa voisine (n° 27) sont remplacées par un bâtiment neuf, dépendant de la propriété sise 10, rue du Vingt-deux-novembre.


Rez-de-chaussée en 1911 (1911, AMS cote 1 Fi 33 n° 5)

février 2021

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1605 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Chrétien Koch, meunier de Wasselonne, et Agnès – luthériens

Lot A

1629 p Pierre Ammerbach, boulanger, et (1608) Marie Werner – luthériens
1640* h Jean Ammerbach, notaire, et (1639) Anne von Vendenheim puis (1645) Cunégonde Eberspach – luthériens
1657 v Madeleine Hetzel et (1627) Henri Cuntz, tonnelier, puis (1637) Georges Franck, réparateur de moulins – luthériens
1675 v Thiébaut Krieck, chargeur à la halle, et (1657) Aurélie Goss – luthériens
1699 v Balthasar Wagner, ci-dessous

Lot B

1629 p Mathias Klein, meunier à Wangen, et (v. 1600) Anne Koch – luthériens
1700 v Balthasar Wagner, ci-dessous

Lot C

1629 p Adam Wintz, de Wasselonne, et Marguerite Koch – luthériens
1692 v Thiébaut Krieck, peignier, et (1690) Catherine Schiffer – luthériens
1700 v Cunégonde Jundt, femme (1694) du boulanger Jean Henri Kaiser – luthériens
1700 h Balthasar Wagner, ci-dessous

Maison entière

1700 v Jean Balthasar Wagner, barbier, et (1686) Cunégonde Weiss, d’abord (1667) femme de Jacques Jund puis (v. 1679) Jean Charles Vogel – luthériens
1706 v Laurent Ostermann, barbier, et (1707) Marie Elisabeth Rögner d’abord (1700) femme du pasteur Jean Marcel Zinck, puis (1711) Marie Barbe Mittnacht – luthériens
1716* adj Chrétien Albert Buck, chirurgien, et (1716) Catherine Barbe Müller puis (1728) Catherine Salomé Rau – luthériens
1728* adj Jean Adam Müller, marchand, et (1704) Anne Elisabeth Carol – luthériens
1732 v Jean Jacques Schneller, barbier, et (1731) Catherine Salomé Rau veuve de Chrétien Albert Buck, (1742) Anne Schuler puis (1763) Marie Marguerite Baumann, d’abord (1749) femme du cordonnier Jean Jacques Fehlmann – luthériens
1751 adj fondation Heller
1752 v Jean Georges Schmidthenner, fabricant de bas, et (1745) Anne Catherine Neu – luthérien et catholique
1770 v Erdmann Frédéric Zeitler, chirurgien, et (1756) Marie Salomé Zinserling – luthériens
1775 v Daniel Théophile Ziegenhagen, chirurgien, et (1732) Jacobée Rubin veuve de Jean Jacques Bruder, marchand de cuir, puis (1751) Marie Marguerite Schwartz – luthériens
1792 v Jean Georges Hoffherr, boucher, et (1787) Anne Marie Geiger – luthériens
1841 v Thiebaut Füllenwarth, farinier, et (1828) Marie Salomé Volck, veuve du farinier Georges Frédéric Hæss
1873 h Marie Lohmüller
1880* h Jacques Lohmüller, propriétaire
1907* h Jacques Auguste Lohmüller, tourneur en métal et Marie Louise Lohmüller
1908* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1250 livres en 1727, 750 livres en 1738
Valeur vénale : 1200 livres en 1706, 900 livres en 1732, 1100 livres en 1752, 1750 livres en 1770, 3250 livres en 1792

(1765, Liste Blondel) IV 14, Jean George Schmitthammer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Dan. Ziegenhack, 3 toises, 2 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 711, Hofherr, (Georges), veuve du boucher – maison, sol, cour – 2,75 ares / Füllenwarth au Marché Gayot

Locations

1848, Marie Barbe Bihler, couturière

Description de la maison

  • 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un vieux bâtiment arrière, passage latéral, poêle, boutique de barbier, chambres, chambre des soldats, cuisine, vestibule avec un fourneau, cave voûtée, écurie, puits et cour, appartenances et dépendances, estimée à la somme de 2500 florins
  • 1738 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée sur la droite la boutique de barbier, poêle, petite cuisine, chambre et étroit vestibule, à l’étage un poêle, deux chambres et vestibule, sous les combles un grenier dallé, un étroit bâtiment latéral renferme un poêle, petite cuisine et petit vestibule, le bâtiment arrière renferme la chambre des soldats et un bûcher, à l’étage un poêle, chambre, cuisine et vestibule, le comble ancien est délabré, le tout estimé avec la cave voûtée, le puits, la cour et autres appartenances et dépendances à la somme de 1500 florins
  • 1741, rapport d’experts

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Grand’rue (en partie)

nouveau N° / ancien N° : 128 / 97
Hoffherr
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie

(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 162 case 4

Füllenwarth (Thiébaut), au Marché Gayot

P 711, maison et cour, sol, grand’rue 97
Contenance : 2,75
Revenu total : 181,43 (180 et 1,43)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1851, réduction
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 37 / 30
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

P 711, maison et cour, grand’rue 97
Revenu total : 151,43 (150 et 1,43)
Folio de provenance : 162
Année d’entrée : 1851
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 870 case 2

Füllenwarth Thiébaut, Marché Gayot
1875 Lohmüller Maria
1880 Lohmüller Jakob, Gutsbesitzer
1907 (2754) Lohmüller Jakob August, Metalldreher u. Lohmüller Maria Luise Gesellschafft. zu ½
1908 Strassburg die Gemeinde
(ancien f° 618)

P 711, maison, sol, Grand rue 25
Contenance : 2,75
Revenu total : 151,43 (150 et 1,43)
Folio de provenance : (162)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre allemand, registre 31 p. 283 case 5

Parcelle, section 56, n° 45 – autrefois P 711
Canton : Lange Straße Hs. N° 25
Désignation : Hf, 2 Whs N.G. – 429/14, 329
Contenance : 2,55
Revenu : 12,75
Remarques : 1913 Abbruch – 1914 ab S 281 F. 5.

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 221 Grand Rue, p. 208

97
Pr. Ziegenhagen, Daniel, Chirurgien – Lanterne
lo. Decoin* veuve
lo. Schmidle, François Joseph, Journalier – Manant
lo. Lurzing, Jean Georges, Ouvrier en tabac – boulangers

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Langstrasse (Seite 96)

(Haus Nr.) 25
Gaude, Messingdreherm. 0
Baumgärtner, Wwe. Stellenvermittlerin. 1
Espiller, Wäscherin. 3.
Haffner, Schriftsetzer. 3.
Kraft, Wwe. 3.
Füssel, Schreinermeister. H 0
Dietenbeck, Tagner, H 1
Klein, Tagner. H 1
Buchhorn, Zimmerm. H 2
Frey, Fuhrmann. H 2

Annuaire de 1911

(p. 119) n° 25 (E. wie Nr. 11 [Stadtverwaltung)]
Gaude, E., Messingdrmstr. 0
Hoh, K., Masch.-Schloss. 1
Kougel, K., Schreiner. 1
Burg, A., Malermeister. 2
Kaminski, O. Tapezier. 3
Dietenbeck, K., Tagner. H 1
Hubert, E., Brauereiarb. H 1
Buchhorn, W., Zimmerm. H 2
Fuchs, E., Eisb.-Arb. H 2

Annuaire de 1912

(p. 118, le n° 25 n’y est plus mentionné)

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999)

(18)

zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Anmerkung. Den aufzuführenden Gegenständen ist ein Vermerk der Erhaltung hinzuzufügen und zwar bedeutet
+ sofort zu entfernen, * dringend zu erhalten, o an Ort und Stelle zu erhalten.
Diejenige Gegenstände die sofort zu entfernen sind, sind umgehend dem Kaiserlichen Denkmal-Archiv mitzuteilen. [Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907
Remarque. On joindra aux éléments à répertorier une mention de conservation, à savoir : (+) à enlever immédiatement, (*) à conserver dès que possible, (o) à conserver sur place. Il faudra signaler au Service impérial des monuments historiques les éléments à enlever immédiatement]

Haus : Langestraße N° 25

a) Geschichtliches :
Zum nuwen Hus, Heitz Bidermann 1466. Niclaus Deem, Barbierer 1587

I. Das Äussere [Extérieur]

  • 1. Ausführung, Fachwerk, Sandstein etc.
    Anfang XVIII. Jhds. Steintür mit Oberlicht (Eisen) – Début XVIII°, porte en pierre à imposte (en fer)

II. Im Inneren [Intérieur]

  • 7. Treppenhaus [Cage d’escalier], 8. Treppengeländer [Balustrades d’escalier]
    I. Stock Vorderhaus, einfache Treppe Tannenholz, desgl. II. Stock – Au premier étage du bâtiment avant, escalier simple en sapin, idem au deuxième étage
  • 13. Holzdecken [Plafonds en bois]
    Hinterhaus, I. Stock, II. Stock – Au premier et au deuxième étage du bâtiment arrière
  • 25. Türbeschläge [Ferrures de porte]
    Haustür mit Beschlag, I. Stock, 1 Tür, II. Stock, 1 Tür – Porte d’entrée à ferrure, une porte du premier étage, une au deuxième étage

Relevé d’actes

La maison partagée en 1628 appartient d’après les tenants et aboutissants au meunier de Wasselonne Chrétien Koch (Christmann Koch), en 1619 à Agnès, veuve du meunier de Wasselonne. Elle revient en partie à 1) Mathias Klein et sa femme Anne Koch de Wangen, 2) Pierre Ammerbach beau-fils de Chrétien Koch (Peter Ammerbach Brottbeck burg. alhie Mit beÿstand Christman Kochen, deß Melmans seines Stieffuatters – 1607, Chancellerie, vol. 373, registranda Kügler f° 305) et 3) Adam Wintz et Marguerite Koch de Wasselonne.

Adam Wintz de Wasselonne et sa femme Marguerite Koch hypothèquent le tiers de la maison au profit du farinier Pierre Ammerbach de Strasbourg. En marge, quittance accordée en 1646 par le notaire Jean Ammerbach au nom de sa mère Marie Werner.

1628 (28. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 166
Erschienen Adam Wintz Von Wasselnheim vnd Margred Köchin sein eheliche haußfr.
haben in gegensein Peter Ammerbach des Mehlmanns burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen xxx lb
vnd.pfand, den dritteim Inn der Bekhennern für Vngetheilt gebürend Von vnd Ane hauß, hoffstatt, höfflin Vnd Gärttlin, mit Allen Ihren & geleg. Inn d. St. St. ane der Obern straß einseit neben Georg Nagell pfarrers zu doroltzh. erb. And. seit Christoff Röderer den Rothgerber, hind. vnd Paulus Bertram stoßend, dauon gnd. iiij. gl. gelds loß. mit i. C. gl. Wehr. Zu Sant Johns, Mehr 10 ß 4 d Bod. Zß
[in margine :] Erschienen H. Johann Ammerbach der Notarius, alß mündlicher Befechhaber alß Er sagte, seiner Mutter Fr. Mariæ Wernerin deß Creditoris seel. wittib. hatt in gegensein deß Debitoris (…) Act. d. 3. febr. Anno 1645.

Pierre Ammerbach obtient le lot A comprenant le rez-de-chaussée du bâtiment avant, Mathias Klein le lot B comprenant le surplus du bâtiment avant, Adam Wintz le lot C comprenant le bâtiment arrière. Chaque lot jouit de parties communes. Le propriétaire du lot A dédommage les autres pour mieux-value.

1629 (23. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 464 f° 330
Erschienen Peter Ammerbach der Meelman, burg. Zu St. an einem,
Mathiß Klein von Wangen andern,
vnd Adam Wintz von Waßlenheim, am driten theil, Zeigten an und bekannten gegen einander
demnach Sie bißhero ein Vordere vnd hindere Behaußung alhie an der Obern straß gegen dem Rothen hanen vber neben Christoff Röderer dem Rohtgerber & neben weÿ: herrn M. Georg Nagel gewesenen Pfarrers see. Zu dorolßheim witib vnd erben, hind. vf Paul Bertram stoßend gelegen, mit einander ins gemein vnd vnuertheilt eigenthümlichen gebraucht vnd innen gehabt und Ihnen aber der gemach halber sich allerhand spänn und mißverstand begeb. Alß heten sie durch vnderhandlung Niclaus München vnd hanß dieboldt Frawlers beeder der St. St. verordneten Werckmeistern vffm Zimmer: vnd Maurhoff sich einer Abtheilung folgender gestalt mit einander v.glichen.
Erstlich soll Peter Ammerbach fürohin am Vordern hauß die Vndere Stub Vornen vf die Straß sehend, sampt Kuchen vnd haußöhr darbeÿ, Item vffm Andern Stock Eine mit den fenstern vfm gang im hoff sehende Cammern vnd dann vffm driten stock Ein Cammer, alles mit Lit. A. gezeichnet einzunemmen, vnd seiner noturff nach Zugebrauchen haben.
So soll, Zum andern, Mathiß Klein in disem Vordern hauß die vberigen vnd hiernach specificirte Gemach hienfüro innhaben vnd gebrauchen, Nemlichen vfm Mitlern stock daß auff die straß gehendt Stüblin, sampt der Stuben und Cammern beÿ einander vnd im driten stockwerck zwo Cammern, aller mit Lit. B. gezeichnet, der Fruchtkast aber in diesem Vordern hauß soll ihnen beede alß ihme Ammerbachen vnd Kleinen ins gemen, Jedem Zum halbentheil Zugebrauchen gebüren vnd Zustehen.
Fürs dritt, daß hind.hauß vnd die darinn befindliche Gemachen belangend, Ist v.glichen, daß Adam Wintz solche allein inhaben vnd seines gefallens Zugebrauchen berechtigt Aber der Stall darund. vnd daß gartlein daran, wie auch der Keller im Vordern hauß sollen in dreÿ gleiche theil abgesöndert und daran Amerbach daß Vorder, Klein daß Mittler vnd Wintz deß hinder theiÿl zustehen,
daß höfflein, Bronn, vnd dreÿ darinn befindliche Gemächlein sollen allen dreÿen gemein vnd solches ein Jed. zu seiner nothdurfft Zugebrauchen befugt sein.
Am Gang in disen beed. Behausungen sollen Peter Ammerbach und Mathiß Klein daß Vorder theil, vnd Adam Wintz daß hinder theil, wie solch vnd.schlagen, einnemen vnd seiner gelegenheit nach nutz und gebrauchen.
Es soll auch fürbaß ein Jed. seine ihme ietz zugetheilte Gemach in gutem westlichen baw, daß doch am Vordern hauß aber Ammerbachs vnd Kleinin gemeinen costen erhalten.
Endlichen und Zum vierten ist abgeredt, Weil Ammerbach die besten gemach im vordern hauß einbekompt, daß er, vber Abzug deß Jenig. so er An Zinß vnd baweßen auß gelegt, Adam Wintzen 15. lb. 18. ß. 8. d vnd Mathiß Kleinen 2. lb. 14. ß. 8 d also par, wan sie es erfordern werden, hinauß Zu geben, Zubezahlen vnd abzustatten schuldig sein soll
[in margine :] Erschienen beede Part. Alß Ammerbach vnd Klein, zeigten An, daß sie sich seithero auch wegen deß frucht Cästlins dahin v.glich. d. Jeder den halben theil daran, vnd er Klein daß Vorder theil gegen der gaßen haben, vnd ihme Amerbache, noch 3. lb also par nach und hinaußgeben soll, den 4. sept: 1629.

Lot A

La part de Pierre Ammerbach et Marie Werner passe ensuite à leur fils notaire Jean Ammerbach qui épouse en 1639 Anne von Vendenheim, de Westhoffen, puis en 1645 Cunégonde, fille de Jean Jacques Eberspach, médecin à l’hôpital

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 41)
1639. Johannes Ammerbach, Notarius, Peter Ammerbach des Meehlmans nachgelaßener Sohn allhie, J. Anna Clauß Von Vendenheim Zue Westhofen hinderlaßene tochter. den 17. Apr. (i 42)

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 69-v)
1645. Eodem [Dnca Jubilate 27. Aprilis] Johannes Ammerbach der Notarius vndt Burger alhier, J. Kunigund H Johann Jacob Eberspach gewes. Wundtartz im Spittal v. Burger alhie hinderlaßene tochter. Mont. 5. Maÿ (i 71)

Le notaire Jean Ammerbach vend sa part à Madeleine, veuve du réparateur de moulins Georges Franck. L’acte reprend la description énoncée lors du partage.

1657 (10. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 346
(Protocoll. fol. 52.) Erschienen Johann Ammerbach der Notarius
in gegensein Magdalenæ, weÿl. Georg Franckhen deß Mühlartzts Und Burgers alhie nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand Hannß Bernhardt Pflegers deß Trähers alhie, ihres Vogts
seinen trittentheil ahne einem Vordern: Vnd hindern hauß mit allen deren Gebäwen, alhie ahne der Obern Straßen gegen dem Rothen haanen hienüber, einseit neben Hannß Wÿß. Schultheiß. Zu Marlenheim, anderseit neben Georg Denningern dem weinhändler, hind. uff den Beeren hoff stoßend geleg. für Welche, tritten theil nach anlaÿtung der in der Cancelleÿ Contractstub. am 23.ten Maÿ A° 1629. Vffgerichteter Verschreibung, wie auch einer am 4. Decem. besagten Jahrs dabeÿ befindlicher Vergleichung nachbeschriebene Gemach Zugetheilt seindt, alßo im Vordern hauß die Vnderste Stub Vornen Vff die Straß stehend, sampt der Küch. Vndt dem haußöhr dabeÿ, Item vff dem andern stockh eine mit den fenstern Vfm Gang im hoff sehende Kammer, Item Vff dem tritten stockh eine Cammer und auff dem Vierten stockh den halben frucht Kasten in den hoff sehend, sampt dem Vordern tritten theil deß Kellers, Mehr in dem hindern hauß, der Mittlere tritten theil an der Stallung, hinderste tritte theil am Gärtlin, wie auch daß Kuchen Cämmerlin Vnder dem Gang, sampt dem halben theil deß Vordern Gangß Und die Gemeinschafft deß höfflins, Vnd Bronnens, Von welcher gantzen Behaußung gehnd Jahrs vff Weÿhenacht. 8 ß 4 d Vnd Zween Cappen Ewigs Zinnßes dem Stifft St. Thoman Vnd dann 4. fl. Wehr. ablößig mit 100. fl. besagter Wehrung dem Stifft Zu St: Johann Zum Grünen Wörth

Réparateur du moulin aux Huit tournants, Georges Franck épouse en 1637 Madeleine, veuve du tonnelier Henri Cuntz. Madeleine Hetzel, fille de tanneur, épouse en 1627 Henri Cuntz
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 182)
1627. Dominicy XV post Trinit. Heinrich Cuntz d. Kieffer allhie, Magdalena hanß Hetzels deß Rothgerbers eheliche tochter. 10. 7.bris im frügeb. (i 188)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 208)
1637. Domi: Rogationum 14. Maÿ. Georg Franck, Mühl Artzt auf der Acht Rädermühl vnnd burger alhier, Magdalena weÿl. Heinrich Cuntzen, küeffers vndt burgers alhie nachgelaßene wittib. Eingesegnet Montags 22. Maÿ St. Thoman (i 214)

Originaire du Bonhomme près de Kaysersberg (en Haute Alsace) le réparateur de moulins Georges Frantz devient bourgeois par sa femme Marguerite Meyer en avril 1617.
1617, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1012
Georg Frantz d Mühl Artz Von diedelßhaußen beÿ Keÿßerberg Empfangt d. Burg. Recht Von Margaretha Jacob Meÿers deß Karchers Alhie Tochter vnd wüll Zu Lucernen dienen Actum den 8. Aprilis aô 1617.

Un enfant naturel du réparateur de moulins Georg Franck et de Marthe, fille du charretier Jacques Kott naît en novembre 1615 puis un enfant légitime des mêmes en 1617
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 381, n° 2603)
1615. Zinstag den 14. Novembris. Ein vnehlich Kindt getaufft auß befelch d. Herren Ammeister.P. Geörg Franck ein Mühlartzt, M. Martha, Kott Jacobs d. Karchers Tochter. I. Barbara. Compatrini Johannes Mörsch, Barbara Schmidin, Barbara Balü von Emmendingen (i 393)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 401, n° 2744)
Dominica Pentecost. 1617. P. Geörg Franck der Mühlartzt, M. Martha. I. Margaretha. Compatrini *el Kraufthal der Beck, Margaretha Wolff von Moltzheim haußfrau, Catharina, Bastian Metzger d. Schuemacher haußfrau (i 415)

Le meunier Georges Franck demande en 1640 l’intercession du Magistrat pour una affaire à Frbourg
1640 Conseillers et XXI (1 R 123)
Georg Franckh. 64. 74*.
(f° 63-v) Montag den 27.ten Julÿ – Georg Franckh der Müller prod. per Knaf. supplicat. pro intercessionalib. ahn Freÿburg, mit beÿlag N° 1. 2. et 3. Erk. Willfahrt

Les héritières de Madeleine Hetzel, soit les enfants issus de Sara Cuntz et du boucher Jean Charles Kromer et Anne Marie Cuntz, veuve du boulanger Daniel Lœffler, vendent leur part à Thiébaut Krieck, chargeur à la halle et à sa femme Aurélie moyennant 233 florins (116 livres)

1675 (8. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 407-v
(Prot. fol. 38.) erschienen Abraham Hetzel der Rothgerber, alß Vogt Saræ Kuontzin mit weÿl. hannß Carl Kromern dem Metzgern nunmehr seel. ehelich erziehlter nachgelaßener Kinder, und Herr Philipp Kübler der Zinngießer alß Curator Annæ Mariæ Küentzin, weÿl. Daniel Löfflers deß weißbeckhen nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin
haben in gegensein diebold Krieckhen deß Wagenbinders und Aureliæ beÿder Eheleuth
Einen dritten theil an einem Vordern und hindern hauß und aller deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier an der Obern straßen gegen dem Rothen hahnen hin über, einseit neben Balthasar Springer dem Waffenschmidt anderseit neben Georg Dänninger dem Weinhändler hinden uff den beeren hoff stoßend gelegen, für welchen dritten theil, nach an laÿtung der am 23. Maÿ a° 1629., in der Cancelleÿ Contractstuben uffgerichteter Kauffverschreibung, wie auch einer am 4.t Decembr. erstbesagten Jahrs dabeÿ befindlicher Vergleichung, nachgeschriebebe gemach gehörig sein sollen, alß im Vordern hauß, die underste Stub Vornen uff die Straß sehend, sambt der Kuchen und dem haußehr darbeÿ, Item uff dem gang in den hoff sehende Cammern Item uff dem dritten Stockh eine Kammer, und auff dem Vierdten stockh der halbe frucht Kasten in den hoff sehend, sambt dem Vordern dritten theil deß Kellers, Mehr in dem hindern hauß der mittlere tritte theil an der Stallung, der hinderste tritte theil am gärtlein, wie auch daß Kuchen Cammerlin under dem gang, sambt dem halben theil deß Vordern Gangß und die Gemeinschafft deß höfflins und bronnens, Von solcher gantzen Behaußung gehend iahrs uff Weÿhenachten 8. ß 4. d und 2. Cappen ewigs Zinnß dem Stifft St. Thomæ und dann Vier Gulden wehrung ablößig mit ein hundert Gulden besagter Wehrung obbesagter Saræ Kuontzin – umb 233 fl.
[in margine :] Erschien Sara, Hans Carl vnd Maria Salome, weÿl. Hans Carl Kromers, gewesenen Metzgers sel. nachgelaßene 3. Kinder, so all majorennes vnd ohnbevögtiget, mit beÿstand Hn Philipß Küblers, EE großen Raths beÿsitzers, haben in gegensein Johannes Brucker, des Kauffhauß bedient. alß vogts der hierin ged. Aureliæ Krickin alß damahlig. Keüffers hind.laßener Wittib angezeigt und bekandt (…) Act. d. 3.ten Xbr 1699.

Les acquéreurs hypothèquent le même jour leur part de maison au profit du jardinier Thiébaut Jud. En marge, quittance remise en 1707 à Laurent Ostermann

1675 (8. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 409
diebold Krieckh der Wagenbinder und Aurelia beÿde Eheleuth deren Nahrung theilbar und gemein seÿe
in gegensein Diebold Juden Gartners underwagner – schuldig seÿen 75. lb, daß Sie damit Einen dritten theil ahne nach beschriebener behaußung erkauffen und den Kauffschilling Völlig bezahlen können
unterpfand, Ein dritter theil ahn einem Vordern und hindern hauß, sambt darzu gehörig. gemachen alhier ahn der Obern Straßen gegen dem Rothen hahnen hinüber, einseit neben Balthasar Springer dem Waffenschmidt, anderseit neben Georg Dänninger dem Weinhändler, hinden uff den bären hoff stoßend gel.
[in margine :] Erschienen Johann Theobald Hetzel, Gerber und Lederbereiter eines Von hierinn gemeldten diebold Jud. des Creditoris nun seel. hinderlaßenen Enckeln deme Vermittelst Barbaræ Judin deßen Tochter Und seiner Hetzeln Mutter nun auch seel an einem hierinn verschriebene 75. lb Capital Erblich und allein Zugefallen seÿen, wie Er Hetzel berichtete, und des weg. sub hypotheca bonorum zu stehen versprach, hat in gegensein Lorentz Ostermanns des barbierers und Wundartzts alß ietzigen proprietarÿ hierinn beschriebenen ahn d. obern Straßen gelegenen Völlig. Haußes (quittung) act. den 30.ten aug. 1707

Fils du prévôt de Korck outre-Rhin, Thiébaut Krieck épouse en 1657 Aurélie Goss, fille du journalier Jean Goss
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 132, n° 7)
1657. Thiebold Krieg d. Tagner Thiebold Kriegs s. schultz von Korck sohn, J. Aurelia Hanß Gosen s. deß tagners docht. Mont. 9. Febr. Zu Aurel. (i 69)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 116-v, n° 7) 1657. Dnca 60. 1. Feb. Diebolt Krieck den Tagner h Diebolt Krieck deß Schultheißen Zu Korck ehl. nachgelaßene Son, J. Aurelia Hanß Gosen deß Tagners nachg. ehel. Tocht. Mont. 9.t Aurel. (i 118)

Thiébaut Krieck devient bourgeois par sa femme deux semaines après son mariage.
1657, 4° Livre de bourgeoisie p. 309
Diebold Krieck von Korck, der Tagner, empfangt das burgerrecht von seiner Haußfrawen Aurelia Gosin, weÿl. Hannß Gosen des taglöhners vnd burgers alhier sel. dochter Vmb 8. gold fl. welche er bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt, Ist hieuor Ledigen standts gewesen Vndt will Zu EE Zunfft der Möhrin dienen. Jurav: den 21. Febr. 1657.

Le charretier Jean Schwartzauer et sa femme Anne Marie Krieck, assistée de son frère Thiébaut Krieck, hypothèquent leur part au profit du maréchal ferrant Jacques Rosset

1699 (9.3.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 133-v
Hans Schwartzauer der Fuhrmann und Anna Maria geb. Krieckin und zwar dieselbe mit beÿstand diebold Kricken deß Strehlmachers ihres leiblichen Bruders und hans hucken deß Garttenmanns ihres Vettern [unterzeichnet] Anna Maria schwartzaugen, diebold Krieg
in gegensein Jacob Roßet des hueffschmids – schuldig 40 pfund
[suite biffée] unterpfand, Eine behaußung mit allen Gebaüen, Recht. und Zugehördt. allhier an d. Obern straß einseit neben Johann Adam Allheÿlig dem Pastetenbeck anderseit neben Johannes Brucker, Und. büttel zur Möhrin, hind. auff d. bährenhoff stoßend gelegen, darvon gehend jährlich (-)

Aurélie Goss veuve du chargeur Thiébaut Krieck et ses trois enfants (Anne Marie Krieck femme de Jean Schwartzauer, Thiébaut Krieck fils et Salomé Krieck) vendent leur tiers de maison au chirurgien et barbier Jean Balthasar Wagner moyennant 350 livres

1699 (8. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 513
Erschienen Aurelia geb. Gosin, weÿl. Diebold Kriecken, gewesenen Wagenbinders sel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Johannis Bruckers, deß Kauffhauß bedient. ihres Vogts, So dann Diebold Krieck der Jüngere, Strehlmacher, Anna Maria Krieckin, Hans Schwartzauers, deß Fuhrmanns haußfrau, deren Ehevogt nicht allhier, und Jfr. Salome Krieckin, so majorennis, mit beÿstand Johann Kielen deß Gartenmanns ihres Vogts, alle dreÿ vorged. Diebold Kricken deß ältern mit Ihro Aurelia erzielte Kinder
[unterzeichnet] Johannß Brucker, dieboldt Krieg, anna Maria schwarzaugern, salme Krieg, Johannes Kühl
in gegensein Hn Johann Balthasar Wagners, deß barbierers und wundartzts
Einen dritten theÿl an einem vorder: und hindern auß, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. Rechten, und gerechtigkeiten, alhier an der obern Straßen, gegen dem rothen hahnen hinüber, einseit neben obged. Johann Bruckers Schlaffhauß, mit N° 2 bemerckt, anderseit neben Johann Adam Allheÿlig dem Pastetenbeck, hind. auff den Bährenhoff stoßend geleg. wie welchen dritten theÿl, nach anleitung der am 23.t May 1629 in der C Contractstub auffgerichteten Kauffverschreibung, wie auch einer am 4.t Xbris erstbesagt. Jahrs darbeÿ befindlich. Vergleichung sein sollen nachfolgend. Gemach und bequemlichkeit, alß im vordern Hauß, die underste Stub vornen auff die Gaß sehend, sambt der Kuchen Cämmerlin Und dem haußehren darbeÿ, Ferner auff den andern Stock eine mit den Fenstern auff dem Gang in den hoff sehende Cammer, Item auff dem dritten Stock eine cammer, und auff den vierdten Stock den halben Frucht Casten in den hoff sehend, sambt den vordern dritten theil deß Kellers, mehr in den hindern hauß den mittlern dritten theÿl, an der stallung, und der hindersten dritte theÿl am Gärttlein, wie auch den halben theÿl deß vordern gangs, und die Gemeinschafft deß bronnens, und höffleins, Von welcher gantzen behaußung gehend jahrs auff weÿhnacht. 8 ß 4 d und 2. Cappen ewigs Einß d. Stifft St (Marx*), so seÿe der ietz verkauffte dritte theil auch um 50 lb Capital (Item umb 100 fl. Capital verhafftet), geschehen umb 200 pfund

Lot B

Mariés vers 1600 selon leur testament, Mathias Klein et Anne Koch font baptiser une fille à Wangen en 1604

Baptême, Wangen (luth. f° 5-v)
1604. Deß Mathis Kleinen vns. Müllers v. Anna s. fr. tochterlin nôie Anna f. pfetter ist gewesen Georg Moll die göttlen clauß Metzgers Fr. Sara vnd Lorentz kleinen deß Jungen Fr. Anna den 29. Aprilis (i 8)

Codicille du meunier Mathias Klein et de sa femme Anne Koch, passé à la Chambre des Contrats. Les parties qui déclarent être mariées depuis trente-deux ans se lèguent mutuellement l’usufruit de leurs biens et font des legs à leurs cinq fils et deux filles
1632 (22. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 466 (expéditions) f° 98-v
(Codicill Mathiß Kleinen deß Müllers Zu Wangen und seiner haußfr) Wir Hanß Carol Prechter der M. & erschienen ist Mathiß Klein, der Müller Zu Wangen, vnd Anna Köchin, sein eheliche haußfraw, beede von den reichen gnaden des Allmächtigen gesunden, stehend vnd gehenden leibs, auch guter menschlicher vernunfft, Sinnen vnd verstands, wie solches auß ihren reden, wesen vnd gebenden genugsamb war abzunemmen, Zeigten selß mundlichen an, vnd gaben Zu erkennen, demnach Sie bißhero in ihrem nunmehr Zweÿ vnd dreißig Järigen Ehestand die müehseelig: und hinfälligkeit Menschlichen lebens Zum öfftern vnd volvnderschidlichen mahlen zu gemüeth gefüehrt vnd betrachtet, darneben Je eins dem andern in ihrem wehrenden Ehestand alle eheliche lieb, pflicht, trew vnd gutthaten, wie Christlichen Ehegemechden in alle weg gebürt, erwÿsen, solches auch noch für baß, mit verleÿhung Göttlicher gnediger hilff und beÿstand, Zuthun gemeint, Alß weren Sie auß siden ietz Kurtz erzehlten vnd mehr andern rechmeßigen vrsachen entschloßen, ihren Letsten willen Codicills weiß auffzurichten, darinnen auch vmb obangezogener ehelichen pflicht und liebe willen, damit daß Letztlebens vnd. ihnen desto besser mit Zeitlicher nahrung sich erhalten können, einander zubedencken, wie auch etlicher maßen ein Disposition, vnder ihren Kindern, deren Sie noch Zur Zeit durch Gottes gnad Sÿben, darunder fünff Söhn vnd Zwo döchtern, wie auch ein Enckel von ihrer verstorbenen dochter haben, zumachen, Verordneten, setzen vnd verschaffen

Zum Andern, So verschafft Er Mathiß Klein der Codicillator, seiner lieben haußfrawen, Annæ, da Er vor derselben mit todt anginge, daß dieselb ihr leben lang die Behausung mit allen ihren gebäwen, sampt dem Garten darbeÿn gelegen Zu Wangen im Thomassloch gaßen (…)
Am dritten Ist ihr Annæ Köchin der Codicillirerin ernstlicher will vnd meinung, Wofern Sie vor ihrem liben haußwürth Mathiß Kleinen die Schuld der natur bezahlen wurden, daß derselb ad dies vitæ vnd die Zeit seines lebens usufructuarié vnd wÿdembs weiß besitzen, gebrauchen, nutzen vnd nüessen soll vnd mag, Ein Vorderhauß, in vnserer Statt Straßburg, An der Obern Straßen gelegen, mit allen deßen gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden, recht vnd gerechtigkeiten, wie solches ihnen vermög der auch in vnserer Cancelleÿ Contractstuben den 23. Maÿ Anno 1629. auffgerichteten verschreibung, Zugeeignet worden, (…)
Fürs Viertt, Ist ihr beeder Codicillierenden Ehegemechdten Letster vnd liebster Will, daß nach sein Codicillatoris absterben, ihrem eltisten Sohn Christmann alß balden heimbfallen vnd gebüren solle die Maalmühl mit Zweÿen gängen, vnden im Grundthal Wangen Banns (…), ihren Sohn Mathiß (…)

Les héritiers du tonnelier Mathias Klein de Wangen vendent les parties de maison correspondant au lot B au chirurgien et barbier Balthasar Wagner

1700 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 17
Erschienen weÿl. Matthiß Klein geweßenen Küffers und burger zu Wangen sel. nachgelaßenen Erben, respect. Erbens Erben, Lorentz Klein der Küffer von Marlenheim, Veltin Moll Rebmann von Wangen, alß Vogt Martin Langen auch Rebmanns daselbst nachgelaßene zweÿ Kind. mit Weil. Barbara Kleinin sel. in Erster Ehe erzielt, hans Caspar Guckelmann auch Rebmann von wangen als Ehevogt Maria Kleinin, Paul Rhiel, burgermeister zu wangen alß Ehevogt Agatha Kleinin, Und Claus Simon der Rebmann alß Ehevogt Agnes Kleinin, So dann Sie alle auch im nahmen Matthiß Mollen alß Sohn weil. Annä Margarethä Kleinin, hans bohners alß Ehevogt Catharinä Kleinin, Und hans Jacob Schwartzen alß Ehevogts Elisabethä Kleinin, alle sampt von wangen
haben in gegensein Hn Johann Balthasar Wagners, deß barbierers und Wundartzts
Einen dritten theÿl an einem Vorder und hind. hauß, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, zugehördt. recht. Und Gerechtigkeit. allhier in der Obern Straßen geg. dem rothen Hahnen hinüber einseit neben obged. Johann Bruckers Schlaffhauß mit N° 2 bemerckt anderseit neben Johann Adam Allheÿlig dem Pastetenbeck hind. auff den bährenhoff stoßend geleg., in welchen dritten theÿl nach anleitung der am 23. May 1629 in der C. Contractstub auffgerichtet. Kauffverschreibung, wie auch einer am 4. Xbris ersbesagt. Jahrs darbeÿ befindlich. Vergleichung in specie begriffen sein sollen nachfolgenden Gemach und bequemlichkeiten, Nemlich im Mittlern stock deß vordern haußes das auff die Straß stehende Stüblein, sambt der Stuben und Cammer beÿ einander, Und im dritten Stockwerck zwo Cammern, alles damals mit Lit. B. gezeichnet, der frucht Casten in dies. Vord.haus, was mit dem possessore deß übrig. vord. haußes gemein, Und weil Er Kaüffer Aleß übrige vorhin erkaufft nun* vorher* sein allein, So dann den Gärttlein daran, nicht wenig. von Keller im vorderhauß einen dritten theil, und Zwar d. mittlere, Mehr auch die Gemeinschafft deß höffleins und bronnen sambt d. Verkaüffer antheil an d. dreÿ (im höfflein*) befindlich gemächten, Endlich am* Gang* in diesen beed. behausung. d. übrige, d. ist die helffte deß vord. theils, davon die übrige helffte schon vorhin sein, und mithin* & alle recht besitz und eÿgenthum so Ihnen Kleinischen Interessent. an solch. hauß bißhero gehört hat, von welcher gantz. behausung. gehend jährlich auff weihnachten 8 ß 4 d und 2. Cappen ewigs Zinß, dem Stifft St. Thomæ – um 150 pfund

Lot C

Les héritiers Klein vendent les parties de maison correspondant au lot C au peignier Thiébaut Krieck et à sa femme Catherine Schiffer

1692 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 4-v
(prot. fol. 1.b) Erschienen Lorentz Klein, der Kieffer von Marlenheim, für sich selbst, Paulus Rhiel d. reebmann von Wangen alß Ehevogt Agathä Kleinin, So dann hans Bohner, d. jüngere Kieffer von ged. Wangen, alß Ehevogt Catharinæ Kleinin, Mehr Andres Claußmar, auch von Wang. alß Vogt weÿl. Mathiæ Kleinen gewesenen Kieffers daselbst nachgelaßene noch ledig. Kinder, Und Veltin Moll, alß vogt Barbaræ Kleinin hind. laßenen 2. Kind. So dann endlich hans Geiß, alle dreÿ auch von wang. alß Vogt weil. Annæ Margarethæ Kleinin nachgelaßenen Sohns
haben in gegensein Diebold Krieg, deß Strehlmachers und Catharinæ Schifferin, seiner Ehelich. haußfr. (…) Sie vögt aber auff daß auß der Abteÿ St. Stephan am 4. huj. ertheÿlten decretum alienendi (verkaufft)
Einen dritten theÿl an einer Behaußung und deren Gebaüen, begriffen, weithen und zugehördten, rechten und Gerechtigkeit allhier an der Obern Straßen, gegen d. Rothen Hahnen über, einseit neben H. Johann Carl Hammerer Med. Doctor. and. seit neben hans Adam Allheÿlig dem Pastetenbeck, hind. auff dem Bärenhoff stoßend geleg. Und ist verglich. daß und. solchem Verkaufften dritten theÿl nach inhalt einer in der C Contractstub. am 23. Maÿ. 1629. verschriebenen Vergleichung iedoch mit einiger durch hernach bemeldter specification d. gelegenheit beschehener änderung, in specie begriffen, alßo allein verkaufft sein solle das völlige hind.hauß und all darinnen befindliche gemach, sambt d. verkauffern gantzen possession od. eÿgenthum an dem darund. befindlich. Stall, daran allein deß Kaüffers Vatter ein dritten theil gebühret, So dann an den im vordern hauß befindlich. Keller, auch am gärttlein ein dritten theÿl, das höfflein und bronnen sollen in gemeinen Gebrauch verbleib. an denen im höfflein befindlich. Gemäcahlein aber denen Kaüfferen nichts gebühren, am ganz. aber Zwisch. vord. und hind. hauß soll den Kaüffern d. hindere theil wie solches und.schlag. zusteh., Darbeÿ zu wißen daß an dem gantz. hauß denen Verkaüffern noch ein dritter theil, d. übrige dritte theil aber diebold Krieg dem wagenbinder deß Kaüffers Vatt. gehörig, von welcher gantzen behaußung gehend jahrs auff weihnacht. 8 ß 4 d in geld und 2. Cappen ewigen Zinß dem Stifft St Thomæ, auch stehet auff denen Zween dritten theÿlen, darvon die helffte nun verkaufft die helffte aber denen Verkaüffern verbleibt annoch 35 lb Capital weil. Carl Kromers gewesenen Metzg. sel. 4. Kind. – umb 110 gulden

Fils du chargeur Thiébaut Krieck (voir plus haut), Thiébaut Krieck épouse en 1690 Catherine Schiffer, fille du peignier Michel Schiffer : contrat de mariage, célébration
1690 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 33-v
(Eheberedung) Diebold Krieg der led. Strehlmacher alß hochzeiter mit beÿstand diebold Kriegen deß Spanners seines leiblich. Vatters an einem
So dann Jfr. Catharina Schifferin, weÿl. Michael Schiffers gewesenen Strehlmachers nachgelaßene tochter mit beÿstand Jeremiä Schmids deß Schuhmachers Ihres Vogts und Joh: Carl Rothen deß Ganthkaüfflers am andern theÿl [unterzeichnet] diebold Krieg, +

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 169)
1690. Dom. LXX, Zum Z mahl Theobald Krug Streehlmacher, Theobald Krugen des Eltern Burgers b. Wagenspanners beim Kauffhauß allhier ehel. S. Jfr Catharina Weiland Michel Schiffers Burgers u. Streehlmachers nachgel. T. Mittw.den 1.ten Febr. N. Kirch (i 170)

Thiébaut Krieck et Catherine Schiffer hypothèquent la maison au profit de Marie Voltz née Drens

1692 (5.1.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 6
Erschienen Diebold Krieg, d. Strehlmacher, und Catharina Schifferin, und Zwar dieselbe mit beÿstand Jeremiæ Schmids deß Schuhmachers und hans Carl Rothen, deß Ganth Kaüfflers Ihres Schwagers und Vettern
haben in gegensein Michael Voltzen, deß Garttners Und. wagners alß Vogts Mariæ Voltzin gebohrner Drenßin seiner leiblich. Mutter angezeigt und bekandt, daß Sie beede Elisabeth Ihrer Voltzisch. Wittib schuldig Seÿen, Zu erkauffung und reparation hernach verpfändeten hauß antheiler – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, derjenge dritte theil einer behaußung an d. Obern Straß, geg. dem Roth. Hahnen übergeleg. so die debitores nach inhalt deß in d. C Contractstub und. heutig. dato verschriebenen Kauffbrieffs von Lorentz Kleien dem Kieffer von Marlenh. & Cons. erkaufft und außerhalb einen dritten theil an 8 ß 4 s und zween Cappen ewigs. dem Stifft St. Thomä gehörig. Zinß, sonst freÿ ledig und eÿg.

Thiébaut Krieck et Catherine Schiffer vendent le 11 janvier 1700 la maison à Cunégonde Jundt, veuve du boulanger Jean Henri Kaiser, qui cède le 15 février ses droits à son beau-père Balthasar Wagner et à sa mère Cunégonde Weiss, lesquels deviennent ainsi propriétaires de la maison entière

1700 (11.1.), Chambre des Contrats, vol. 573 f° 20-v
(prot. fol. 4.) Erschienen Diebold Krieg, der Strehlmacher vnd Catharina Schifferin, deßen Eheliche haußfrau
haben in gegensein Kunigundæ geb. Jundtin weil. hans heinrich Kaisers gewesenen Weißbecken sel. nachgelaßener wittib mit beÿstand Ludwig Deisers deß Schneiders Ihres Vogts [unterzeichnet] +, hanß ludwich deißer alß focht
Ein dritten theÿl an einer behaußung und deren Gebaüen, begriffen, weithen und zugehördt. rechten und Gerechtigkeit, allhier an der Obern Straßen, geg. dem Rothen Hahnen über, einseit neben Johann Bruckers Schlaffhauß N° 2 anderseit neben hans Adam Allheÿlig, dem Pastetenbeck, hind. auff d. Bärenhoff stoßend geleg., Und ist verglich. daß under solchen verkaufft. dritten theÿl, nach inhalt einer in der Cancelleÿ Contractstuben am 23. May ao. 1629 verschriebenen Vergleichung, jedoch mit einiger durch hernach bemeldte specification der gelegenheit beschenene Änderung in specie begriffen, alßo allein Verkaufft sein solle, das völlige hinderhauß und all darin befindliche Gemach, sambt der Verkaüffer gantzer prætension oder Eÿgenthum an den darund. befindlich Stall /:davon H. Joh: bernhard Wagner, den barbirer allein ein dritten theÿl gebührt:/ So dann an dem im Vordern hauß befindlich. Keller, auch am Gärttlein, ein dritter theÿl, d. höfflein und bronnen sollen ins gemeinen gebrauch verbleiben, an dem im höfflein befindlich. gemächen aber der Käuffer nichts gebühren, am gang aber zwischen Vorder und hind. hauß soll der Kaüffer der hind. theil, wie solches und. schlagen, zustehen, Und gehören die übrige zween dritte theÿl der gantz. behaußung, obged. Joh: Balthasar Wagnern, der Kaüfferin Stieffvatter, Von welcher gantz. behausung. geh. jährlich auff weihnacht. 8 ß 4 d in geld und zween Cappen ewig. Zinßes dem Stifft St. Thomæ – um 75 lb Capital verhafftet und 25 pfund
[in margine :] Erschienen hierinn gemeldte Kunigunda Kaÿserin geb. Jundtin alß damahliger Kaüfferin mit beÿstand Ludwig deisers Ihres Vogts, hat in gegensein Hn Johann Friderich Vogels, deß ledig. barbierers, im nahmen Hn Johann Balthasar wagners deß barbierers und wundartzts seines Stieffvatters und Kunigunda geb. Weißin Sein Wagners haußfrau, (verkaufft) all Ihr der tochter auß vorstehd. Kauffverschreibung erlangtes Eÿgenthum, besitz und Recht deß hiervon verschrienenen dritten theÿlß der an d. obernstraß geg. dem rothen hahnen über geleg. behausung, in aller er weg. alß Sie Kunigunda diejenige solches durch vorstehend Verschreibung an sich erhandelt, alßo und dergestalt daß sie beede Eheleuthe dem die übrige zween dritte theÿl krafft der am 9.t. Jan. jüngst in d. Contractstub beschehenen Kauffverschreibung zu vorhin gehörig seÿn, Nunmehr due völlige behaußung eÿgenthümlich inhaben und besitzen sollen (hat) baar erlegt die außgezahlte 25 pfund – den 15. feb. 1700
[in margine :] Erschienen herienn gemeldte Künigunda Kaÿserin gebohrne Jundtin, alß damahliger Kaüfferin mit beÿstand Ludwig Deisers Ihres Vogtsn hatt in gegensein Hn Johann Balthasar Wagners, deß Barbierers vnd wundartzts seines Stieffvatters, alß von deselben hierzu schrifftkich bevollmächtiget (…) und Künigunda gebohrner Weißin Sein Wagners ehelich. haußfraun angezeigt und bekandt, daß Sie Künigunfa Kaiserin, Ihme Wagner vnd seiner haußfrawen, Ihrem Stieffvatter vnd leibliche Mutter, auffrichtig vnd unverscheidenlich verkaufft übergeben, vnd überlaß: haben dergestalt auch Er Vogel im nahmen sein Wagners vnd Sie Künigunda die Mutter gekaufft vnd angenomm. zu haben, benantlich von all Ihr der tochter auß vorstehend. Kauffverschreibung erlangtes Eÿgenthumb, besitz vnd Recht des hievor verschriebenen dritten theil der an d. Oberstraß geg. den Rothen hahnen über geleg. behaußung (…) denen de übrige Zwen dritte theÿl (schon eÿgenthümblich) Act. d. 15.ten Febr. 1700.

Maison entière

Jean Balthasar Wagner et Cunégonde Weiss vendent la maison au chirurgien Laurent Ostermann moyennant 1 200 livres

1706 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 564
(1200) Joh. Balth: Wagner Chirurgus u. Kunigunda geb. Weÿßin beÿständlich H. frid: Wolffgang Eberhards jurium practici Dero vogts
in gegensein Lorentz Ostermanns Chirurgi
eine behaußung Hoff Hoffstatt u. Gärtlein daran mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier ahn der obern straß, einseit neben Joh. adam allheÿlig pastetenbecken, anderseit neben theils neben der herberg zuem guldenen Hertz theils neben dem Bären hoff, hinten auf gedachten Bärenhoff ziehend, darvon gehen jährlichen 8 ß 4 d u. zween Cappen bodenzinß dem Stifft St. Thomæ jährlichen auff Weÿhn: – um 50, 50 pfund (verhafftet), geschehen um 1100 lb

Natif de Nordheim, Laurent Ostermann s’adresse aux Quinze pour être admis à faire son chef d’œuvre. Il déclare avoir appris le métier à Strasbourg pendant trois ans, avoir voyagé comme compagnon pendant douze ans, après quoi il est revenu à Strasbourg et a acheté la maison du barbier Balthasar Wagner. Le corps des barbiers déclare ne pas voir de griefs contre le pétitionnaire mais que le nombre des barbiers, soit trente-cinq, est déjà si élevé qu’ils ont du mal à gagner leur vie et qu’il faudra apporter la preuve q’un droit de barbier est attaché à la maison. Les Quinze ordonnent le 18 juin que Laurent Ostermann sera autorisé à présenter son chef d’œuvre.
Après avoir présenté son chef d’œuvre, Laurent Ostermann sollicite le 7 août auprès des Quinze le droit de suspendre des cuvettes et une enseigne à sa maison. Les Quinze lui accordent l’autorisation le 20 août.

1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Lorentz Ostermann Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer
(f° 178) Sambstags den 19. Junÿ 1706. – Lorentz Ostermann Ca. E.E. Meisterschafft der Barbirer
K. nôe Lorentz Ostermann des ledigen Barbierers und Wundtartzts von Nordheim gebürtig, Cit. per Sched. E.E. Meisterschafft der Barbirer, weilen Er ein Landskind seÿe, alhier disciplinirt und 11 Jahr lang auff seiner profession sich in der frembde auffgehalten, und nunmehro das Meisterstück auffzunehmen willens, auch post Copulationem des burger rechts vertröstet worden, als bittet, Ihme das Meisterst. gn. auff Zugeben. G. pro Citatis, bittet zu mehrerm bericht deputationem. K. s. Erkandt, an die Oberen Handwercks Hh gewießen.

(f° 183-v) Montags den 18. Junÿ 1706. – Lorentz Ostermann Ca. E.E. Meisterschafft der Barbirer
Obere Handwercks Herren laßen per Herrn Friden proponiren, es habe Lorentz Ostermann der ledige Barbirer Ca. E.E. Meisterschafft der Barbirer geklagt, daß Sie ihme das Meisterstück nicht auffgeben wolle, anbeÿ umb deßen willfahung gebetten, vndt als man derselben ferner angehört habe Er beditten, daß Er dreÿ Jahr lang hier disciplinirt, 12 Jahr auff solcher profession gewandert, vndt Herrn Johann Wagners des Barbirers hauß in der straß mit seiner Gerechtigkeit gekaufft habe. Noîe der Meisterschafft seÿen erschienen H. Rath. Joh: Peter Randenrath vnd H. Höhr, welche berichtet daß Sie Zwar wider des Imploranten Person nichts Zu sagen wüsten, allein es Sie Wunder erschiene*, daß H. Wagner so vielmahl sein hauß ändtere, in deme Er anfangs seine Barbier Stub in der St. Johanns Gaß, vndt darauff in der straß auffgerichtet, vndt wann Er von dar weg Ziehen, derselbe wider an einem andern Orth eine auffricht vndt alßo damit handlen würde, so der Meisterschafft schimpfflich were, neben dem dieselbe groß seÿe, vndt in 35. bestünde, die sich nicht mehr zu ernehren wüßten, deme H. Hehr beÿgefügt, daß noch dahin stehe, ob das haus quæstionis die gerechtigkeit Zu einer Barbier Stub habe, maßen ged. Wagner sich darumb nirgendt angemeldt habe. Deßen man auff seithen der Herren Deputirten sich auch nicht errinneren können, vndt deßwegen davor gehalten, daß weilen die Meisterschafft wider des Imploranten Person nichts einzuwenden habe, derselbe Zu verfertigung des Meisterstücks admittirt, ged. Wagner aber beschickt vnd Ihme angezeigt werden Könte, daß Er die Gerechtigkeit seines verkaufften haußes bescheinen solle. Erkandt, bedacht Gefolgt.

(f° 190-v) Sambstags den 7. Aug. – Lorentz Ostermann Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer
G. jun. pro K. nôe Lorentz Ostermann des Ledigen Barbierers vndt Burgers alhie, weilen principalis vor 4 wochen auff gnädige erlaubnus, sein Meisterstück Gemacht, undt das gewohnliche examen außgestanden, als bittet unterth. Ihme in seinem in der straß erkaufften hauß, die becken vndt schildt außzuhencken. gn. Zu erlauben.
G. sen. noîe E.E. Meisterschafft der Barbierer, bittet deroselben Ordnungsmäßig dazu verkünden Zu laßen. Erk. an die Oberen Handwerckhh. Gewießen.

(f° 200) Freÿtags den 20. Augusti 1706. – Lorentz Ostermann pt° Erlaubnus Becken außzuhencken
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Herrn Friden es habe Lorentz Ostermann der ledige Barbirer vnd burger alhie umb erlaubnus angesucht, an seinem erkaufften hauß seine Barbier becken außzuhencken, vnd alß man Ihme ferner angehört, beditten, daß Er d. Examen außgestanden vnd auch d. Meisterstückh gemacht habe, so von H. XV. Spielman attestirt worden, mit dem hauß, so Er von H. Wagner gekaufft habe es seine richtigkeit, vnd Er daßelbe bezahlt, deßwegen man davor gehalten, daß weilen Er præstanda præstirt ihme in seinem begehren willfahren werden könte. Erk. Bedacht beliebt.

Laurent Ostermann achète le droit de bourgeoisie en 1706
1706, 3° Livre de bourgeoisie p. 1260
Lorentz Ostermann d. Barbierer V. Northeim, erkaufft das burgerrecht p. 6. gold fl. 16 ß mit der begnadigung deß Wann Er sich an einer alhiesigen burgerin Verheurathen solte, Ihme 4 gold fl. widergeben. Wird beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. d. 31. Dito [Julÿ] 1706.

Fils d’Anastase Ostermann de Nordheim, Laurent Ostermann se marie en 1707 avec Marie Elisabeth Rœgner, fille du pasteur de Sainte-Aurélie et veuve du pasteur de Breuschwickersheim Jean Marcel Zinck qu’elle a épousé en 1700
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 42-v, n° 15)
1700. Mittw. den 1. Xbr. sind nach zweÿmahliger außruffung Zu St. Aurel. copulirt u. eingesegnet worde, H. Johann Marcellus Zinck, trew eÿferiger Pfarrer der Christl. Gemeinde zu breuschwickersh. u. Jungfr. Maria Elisabetha, Mein M. Georg Ludov. Rögners Past. Aurel. et Canon. S. Thomæ einige Tochter [unterzeichnet] M. Johannes Marcellus Zinck, als Hochzeiter, Maria Elisabetha Rögnerin als hochzeiterin (i 44)

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 57-v, n° 9)
1707. Mittw. d. 16. Febr. wurde nach Zweÿmaliger Außruffung Zu St. Aurelien copulirt u. eingesgnet H. Laurentius Ostermann der Ledige burg. u. barbierer allhier, H. Anstett Ostermanns deß burgers Zu Narden ehl. H. Sohn, u. Fr. Maria Elisabetha, weil (S.T.) H M. Johannis Marcelli Zincken gewesenen Treweifferigen Evangelischen Pfarrh. Zu Breuschickersheim hinderlaßene Fr. Wittib [unterzeichnet] Lorentz oster Mann als Hochzeiter, Maria Elisabetha Zinckin als hochzeiterin (i 59)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari. Les apports du mari s’élèvent à 142 livres, ceux de la femme à 443 livres

1707 (12.4.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 14)
Inventarium über deß Ehrenvest vnd Kunsterfahrnen Herrn Lorentz Ostermann barbierers vnd Wundartzts vnd der Ehren vnd tugendsamen frawen Mariæ Elisabethæ Regnerin beeder Eheleuth und burgere zue Straßburg einander vor unverändert im Ehestand gebrachte Haab und nahrung, auffgerichtet Anno 1707. -Beschehen in Wolgedachter Statt Straßburg, Dienstags den Aprilis Anno 1707.

Eigenthum ahne Einer behausung (M) Item haus, hoff, hoffstatt vnd garthlein mit allen deren gebewen begriffen, weithen, rechten, Zugehörden rechten und gerechtigkeiten in der Statt Straßburg ahne der obern Straßen eins: neben Johann Adam allheilig dem Pasteten beck, anderseith neben der herberg Zum guldinen hertz theÿls neben dem bähren hoff, hinden auff gedachten bähren hoff Ziehend, davon gehen Jährlich 8 ß d und 2 Cappen boden Zins dem Stifft St Thomæ Jährlich auff Weÿhenachten ferner ist die behausung annoch verhafftet umb 50 lb d weÿland herrn Georg Hetzels des Rothgerbere alhie hind. Erben, ferner umb 50 lb herrn Paul flachen dem oberschreibern des mehren hopsittals, Item umb 400 lb ferner Johann Georgen dem barbierers und wundartzt alhier, So dann 350 lb herrn Anstet osterman dem reebman Zu Northeim des Ehemanns vattern sonsten ledig eÿg. Darüber meldet Ein perg. teutscher perg. Kauffbrieff in alhiesiger Contractstuben gefertiget de dato den 3. Augusti Anno 1706. mit N° 1 notirt ferner über dreÿ dritte theÿl, dreÿ underschiedliche in bemelter Contract Stuben gefertigte Kauffbrieff der Einer datirt den 8. 8.bris Anno 1699, der Andere den 9. Januarÿ 1700, der dritte den 11 Januarÿ A° 1700 vnd Ein transfix daselbst gefertiget datirt den 10. feb A° 1700, alle mit Lit. B. notirt.
Forma Hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in Ehestand gebrachtes Guth vnd Erstlich der Haußrath, Kleÿder vnd Weiße gezeug 63, Sa. Wein und faß 72, Sa. Werckzeug Zur barbier Kunst gehörig 10, Silber vnd geschmeidt 15, Eÿgenthumb ahne Einer behaußung, Eÿgenthumb Eines Stück reebens, Summa summarum 162 lb – Schulden 20 lb, Nach Abzug deren 142 lb
Volgt nun auch der frawen vor unverändert in Ehestand gebrachte nahrung, Sa. haußrath, Kleÿder vnd weisen gezeug 187, Silber vnd geschmeids 23, Guldine Ring 46, baarschafft 186, Summa summarum 443 lb

Laurent Ostermann hypothèque la maison au profit du chirurgien Jean Jœrns

1707 (8.8.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 513
Lorentz ostermann Chirurgus
in gegensein Joh. Jörns Chirurgi – schuldig seÿen 400 lb
unterpfand, eine behaußung allhier in der Straß gegen dem rothen haanen

Laurent Ostermann hypothèque la maison au profit de Jean Jacques Baldner

1707 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 675
Lorentz Ostermann chirurgus
in gegensein H. Leonhard Hirschels fischhändlers alß vogts Joh. Jacob Baldners – schuldig seÿen 250 lb
unterpfand, seine behaußung allhier ahn der langen Straß so Er von H. Wagner er Kaufft

Laurent Ostermann se remarie avec Marie Barbe Mittnacht, fille du pasteur de Beblenheim Georges Chrétien Mittnacht, qui devient bourgeoise en juillet 1711
1711, 4° Livre de bourgeoisie p. 784
Fr: Maria Barbara Mittnachtin Von Beblen, H: Georg Christian Mittnacht Pfarrers daselbst Tochtern empfangt das burgerrecht Von ihrem Mann Lorentz Ostermann p. 2. gold fl. 16 ß Wird Zur Lucern dienen. P. d. 18. Julÿ 1711.

Laurent Ostermann hypothèque la maison au profit du sellier Jean Georges Brœsamlé

1715 (31.1.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 92
Lorentz Ostermann Chirurgus
in gegensein Joh: Georg Brößamle sattlers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert. allhier in der langstraß einseit neben Joh: Adam allheilig anderseit neben der herrberg zuem guldenen hertz hinten auff den Bährenhoff, 8 ß 4 d und 2 Capaunen dem Stifft St Thomæ

Chrétien Albert Buck qui s’apprête à acheter la maison de Laurent Ostermann sollicite auprès des Quinze le droit de présenter son chef d’œuvre. Après avoir consulté les registres, la commission constate que la maison où Balthasar Wagner a exercé sans autorisation n’a jamais été pourvue d’un droit de barbier. Natif de Kiel en Holstein, le pétitionnaire a appris le métier chez son père, a ensuite servi à Nuremberg pendant cinq ans, à Francfort pendant un an et demi, à Strasbourg chez le barbier Hœr pendant un an et demi, à Berne pendant un an et demi, enfin pendant deux ans à Strasbourg chez le chirurgien Jean Guillaume Kratz, soit en tout dix ans et demi. Le corps des barbiers déclare que le nombre des officines a été fixé à vingt et que les Français portent préjudice aux barbiers de la ville mais qu’il n’a aucun grief à faire à l’encontre du pétitionnaire. Les Quinze accordent une dispense à Chrétien Albert Buck qui pourra présenter son chef d’œuvre après s’être acquitté d’un droit et lui permettent d’exercer dans la maison qu’il a achetée puisque les barbiers précédents y ont été tolérés mais que ce droit restera attahé à sa personne et à celle de ses enfants et non à la maison elle-même.

1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
Christian Albrecht Buck E.E. Meisterschafft der Barbierer
(f° 26-v) Sambstag den 8.ten Februarÿ – G. nôe H. Christian Albrecht Bouc deß Chirurgi Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer Altmeister H. Ratherr Randtenrath Weilen principalis Mghherren ordnung sich submittiren will, alß bittet ihne Zu admittiren, und ihme as meisterstück auffzugeben.
G. bittet deputat. und setzts. Erkandt, ober handtwerckhs herren

(f° 45) Sambstag den 22.ten Februarÿ – Christian Albrecht Buck Ca. E.E. Meisterschafft der Barbierer pt° Meisterstücks
Ober handtwerckhs herren per Eund. [Secretarium] laßen referiren, daß Christian Albrecht Buck der ledige balbierer angesucht habe, daß er Zum meisterstück admittirt werden dörffe, alß man ihn ferner gehört, habe man sich erinnert, daß dießes hauß, so Implorant Zu beziehen willens, und er von Lorentz ostermann zu kauffen sich unterstandet, nie keine gerechtigkeit gehabt habe, nach dem man daß protocoll de a° 1706. auffgeschlagen, habe man gefunden, daß vor dießem Balthasar Wagner in dießem hauß ohnerlaubter Weiß ein barbierstub auffgerichtet, und nach gehendts selbiges an gedachten ostermann den barbierer Verkaufft habe, alß er deßwegen Zu redt gesetzt worden, und seinen fehler erkandt, ihme auch solches pardonnirt worden were. Betreffend den Imploranten, habe er vermeldet daß er Von Kiehl auß dem Hertzogthumb Holstein gebürtig, allwo er beÿ seinem Vatter die lehrzeit außgestandten nachgehendts Zu Nürenberg 5, zu Franckforth 1 ½ allhier beÿ herrn Hären 1 ½, Zu Bern ½ jahr und nachgehends wider allhier beÿ Johann Willhelm Kratzen 2 jahr servirt habe, in summa 10 ½ jar, die lehrzeit nicht gerechnet, ietz were er willens sich hier zu setzen und die barbierkunst in bemeltem an sich erkaufften ostermännschen hauß zu treiben.
Worauff nôe der Mstrschafft Christian Bisch und H. Reichling geantwortet, daß vor 2 oder 3. jahren an dießem hochen orth erkandt worden were, daß kein newe barbierstub auffgerichtet dero numerus wider auff 20. gesetzt werden solle, 2° daß Ostermännische hauß vor 10. jahren keine gerechtigkeit gehabt hette, sondern Wagner ohne permission allda eine barbierstub auffgerichtet, 3° sie wider gegners persohn nichts einzuwenden hetten, allein an deme were, daß die anzahl der barbierstuben die in den articuln benambsten werckstätte auch übertreffe, und daß die Franzosen ihnen nicht geringen schaden thäten, 4° die Mustingerische behaußung, darinnen man auch die barbierkunst getrieben, hette müßen geschlossen werden, mit unth. bitt es beÿm articul Zulaßen, und da ia MGHerren dispensiren wolten der laden, so gantz erschöpfft, ein gedenck Zus*
Worauff er replicirt, daß er alß ein junger burger zu consideriren were, und er die anzahl der barbierstub nicht vermehrte, angesehen wan er selbige bekäme, er ostermann dannoch die gerechtigkeit daselbst continuiren würde, über dießes er daß hauß bezalt und groß unkosten gehabt hette. Auff seithen der Herren deputirten halte man davor, daß weilen in dem Ostermännischen hauß seithero die gerechtigkeit der barbierstub Connivirt worden, und Implorant selbiger an sich erkaufft, auch bereits burger, daß Ihme die continuation daselbst permittirt, doch nur auff seine persohn und seine Kinder gerichtet, mithin er Zum Meisterstück admittirt und ihme 4. lb halb der Statt, halb der Lad Zuerlegen angesetzt werden könte, die Genehmhaltung Zu Mghherren stellend. Erkandt, beliebt.

Catherine Barbe Müller qui va épouser Chrétien Albert Buck demande aux Quinze un certificat de la Taille bien que son père Jean Adam Müller doive encore régler ses créanciers
1716, Protocole des Quinze (2 R 120)
(f° 49) Sambstag den 29.ten Februarÿ – G. nôe Jgfer Catharinæ Barbaræ Müllerin Johann Adam Müllers deß burgers und handtelsmanns allhier Tochter dieselbe will sich an Christian Albrecht Bucken den barbierer Verheÿrathen, und morgen proclamiren laßen, deß Wegen sie einen Stall schein Zu erhebung der hochzeit ordnung nöthig hat, Weilen aber deren Vatters creditores noch einige Stall gelter schuldig seindt, alß werde ihro selbiger difficultirt, bittet ihro solches außzulüffern gn. Zu erkennen. Erkandt, dispensando willfahrt.

Fils du chirurgien Georges Buck de Kiel, Chrétien Albert Buck épouse en mars 1716 Catherine Barbe Müller, fille du marchand Jean Adam Müller
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 284-v, n° 1218)
1716. Mittwoch den 11.ten Martÿ sind nach 2.mähl. Proclamation ehlich copulirt worden, H Christian Albrecht Buck der ledige chirurgius von Kiel auß Hohlstein, weÿl. H Georg Bucken gewesenen chirurgi daselbst hinterl. ehel. Sohn Und J. Catharina Barbara H Joh: Adam Müllers b. und vornehm. handelsm. ehl. Tochter [unterzeichnet] Christian Albrecht Buck als Hochzeiter, Catharina Barbara Müllerin als hoch Zeiterin (i 284)

Chrétien Albert Buck acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme un mois après son mariage
1716, 4° Livre de bourgeoisie p. 821
H. Christian Albrecht Buck chyrurgus Von Kiel, weÿl. H: Georg Bingold Chyrurgi daselbst hinterl. sohn, emp. das burgerrecht von seiner Fr. Catharina Barbara Müllerin p. 2. gold fl. 16 ß wird beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern dienen Jur. 2. Aprilis 1716.

Chrétien Albert Buck et Catherine Barbe Müller hypothèquent la maison au profit du couvent Sainte-Marguerite

1718 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 98-v
Christian Albrecht Buck Chirurgi und Cath: Barb: geb. Müllerin beÿständlich H. Joh. Adam Mehler und H. Joh. Georg Kießel
in gegensein S.T. H. Frantz Joseph Scherers alten Ammeister und XIII.ers als pflegers deß Closters St Mariæ Magd: wie auch H. Georg Friedrich Binders schafners daßelbst – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der straß, einseit neben Joh. Adam Allheilig anderseit neben der Herrberg zuem guldenen hertz hinten mit dem gärtlein auf den Bährenhoff, davon gibt man 8 ß 4 d in geldt u. 2 Capaunen ane bodenzinß

Chrétien Albert Buck et Catherine Barbe Müller hypothèquent la maison au profit du juriste François Œsinger

1720 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 14
Christian Allbrecht Buck chirurgus und Catharina Barbara geb. Müllerin beÿständlich Joh. Adam Müller deß vatter und Joh. Christoph Senckeißen schneiders
in gegensein H. Francisci Ößinger U.J. Ddi und cancellariæ verwandten – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, ihr hauß cu. appert: in der langenstraß, einseit neben guldenen hertz anderseit neben der Allheilischen wittib, hinten auff den bärenhoff – davon gibt man 8 ß 4 d und zweÿ Cappaunen ane bodenzinß nach St Thomä

Chrétien Albert Buck et Catherine Barbe Müller hypothèquent la maison au profit d’Anne Elisabeth Carli (veuve de Jean Adam Müller, mère de l’épouse)

1720 (26. Oct.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 508-v
H. Christian Albrecht Buck Chirurgus und Fr. Catharina Barbara geb. Müllerin mit beÿstand Johann Adam Müllers des ältern handelsmanns ihres leiblichen Vatters und Johann Ulrich Müllers des ledigen handelsmanns Ihres vettern
in gegensein Fr. Annæ Elisabethæ Müllerin geb. Carlin mit beÿstand H. Johann Heinrich Schaumanns goldtschmidts ihres Schwagers – schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, eine barbierbehausung cum appertinentÿs in der Straß ohnfern der Kirch zum alten St Peter, einseit neben hrn xiii. Secretario Carol, anderseit neben denen Allheÿligerischen Erben, hinten auff den bähren hoff stoßend – davon gibt man jährlich 8 ß 4 s in geldt und 2 Capaunen zu ane bodenzinß dem stifft St Thomæ

Catherine Barbe Müller meurt en 1727 en délaissant quatre filles. Les experts estiment la maison 1 250 livres. La masse propre au veuf présente un déficit de 197 livres, celle des héritiers s’élève à 495 livres. L’actif de la communauté s’élève à 192 livres, le passif à 313 livres.

1727 (18.7.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 13) n° 201
Inventarium und Beschreibung aller Haab, Nahrung und güthere, liegend und fahrender, ohnverändert verändert und theilbahre, nichts davon ausgenommen, so weÿland die viel Ehren: und tugendbegabte Fraw Catharina Barbara gebohrne müllerin, deß Ehrenvest und Kunsterfahrenen Herren Christian Albrecht Bucken burgers und Chyrurgi alhier gewesene Eheliche haußfrau nunmehr seelig, nach Ihrem am 31. Maÿ genommenen tödlichen hinscheiden hinder Ihro verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehren vnd vorgeachten Herrn Christian Mäntzel burger und handelsmann alhier, als geordnet und geschwornen Vogts Margarethæ Barbaræ, Dorotheæ Julianæ, Elisabethæ Mathæ und Annæ Mariæ aller vier der verstorbenen mit dem hinterbliebenen Herrn witiber ehelich erzeugt und hinderlaßene Kinder und ab intestato verlaßener Erben (…) So geschehen Straßburg den 18. Julÿ 1727.

Der Haußrath, welchen in einer alhier un Straßburg in der Langenstraß gelegener vnd in dieße Nahrung gehörigen behaußung sich befunden.
In der Obern Stub, Auff der Obern bühn, In der Gesellen Cammern In der Kinder Cammer, Auff dem Gang
Eigenthumb ane einer Behaußung. (W.) Eine behaußung Hiff, Hoffstatt, Gärtl. mit allen deren gebeüen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten auch einer barbierstub gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Langen Straß, einseit neben Weÿl. herrn Johann adam Alllheiligs des Pastetenbecks Erben anders. neben der herberg Zum Schwartzen Rappen und hinden auf den bährenhoff stoßend, gelegen, Davon gibt mann Jährl. dem Stifft S. Thomæ allhier 8 ß 4 d in Geld und 2 Cappen in Federn oder 8 ß d in Geld ane boden Zinß, so zu doppeltem Capital gerechnet thut 32. lb. Ferner H Francisco Ösing. J. U. Lto und d. Statt Straßb. Cancelleÿ Contractstub Actuario 7 lb 10 ß d à 3. pro Cento gerechneten Zinnßes Jährl. auff den 16.ten Aprilis ablößig in Capital mit 150. lb. Ferner 25 lb d gleich weiß à Fünff pro Cento gerechnet Fr. Annæ Elisabethæ Müllerin geb. Carolin widerkauffig auf den 1.ten 9.bris in haubtguth mit 500. lb. It. 26. lb d Zu 4. pro Cento gerechneten Zinnßes Vorgedachter Fr. Annæ Elisabethæ Müllerin geb. Carolin Jahrs auf den 1.ten Xbris ablößig in Cap. mit 650. lb. Sonsten freÿ Ledig eigen und über dieße beschwährden dh. (die Werckmeistere) Laut Abschatzungs Zeduls Vom 23.ten Jul: 1727. angeschlagen pro 1250. lb. Compensando befindet sich, daß die auff solcher behaußung stehende beschwerden den anschlag derselben übertrifft umb 82. lb. Über dieße behaußung, besagt j. teutsch perg. Kauffbrieff in allh. Cancelleÿ Contract stub gefertiget und weil dero anh. Insiegel Verwahret sub dato 23.ten Januarÿ Anno 1716. mit jetzigem N° 1 notirt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des H. Wittibers Vermögen, Sa. Werckzeugs 8, Sa. Silbers 1, Sa. Goldener Ring 23, Sa. Eigenthums ane einer behaußung (-), Summa summarum 34 lb – Schulden 232, Compensando 197 lb
Der Erben Nahrung betr. Sa. haußraths 87, Sa. Silbers 7, Sa. Goldener Ring 1, Sa. der Schulden in die Nahrung 150, Sa. der Ergäntzung 148, Summa summarum 495 lb
Das Theilbare Guth, Sa. Haußraths 68, Sa. Werckzeugs 2, Sa. Wein v. Lährer Faß 35, Sa. Silbers 6, Sa. Activ Schulden 80, Summa summarum 192 lb – Schulden 313, In Compensatione 120 lb
Weilen nun beÿ so gestalten Sachen der Kinder v. Erben H Vogt auff die Theilbare Nahrung sonder Zweiffel Verzug thun und solche dem H. Wittiber activé et passive überlaßen (…) Thut der Erben unverändert Guth 495 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 176. lb
Abschatzung d. 25.ten Julÿ aô 1727. Auf begehren des Ehren Vesten und Vorachtbahrn herrn Christian Albrecht Bock, Chirurgi ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der langen straß gelegen, einseits Neben dem Wirths hauß Zum rappen genandt herrn Secretario Carroth Zugehörig, ander seits Neben Adam Allheÿlig seel. hinterlaßenen Erben, hinden auf den bären hoff stoßend, welche behausung alt hintergebeu Nebens gang Stuben, balbier Stub, Cammer, Soldaten Kammer, Kuchen, hauß Ehren mit einem herd, gewölbter Keller, Stall, hoff und bronne sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ Tausend Fünff Hundert gulden. Bezeichniß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Chrétien Albert Buck qui a été expulsé de sa maison par Anne Elisabeth Müller (sa belle mère Anne Elisabeth Carli veuve de Jean Adam Müller) demande l’autorisation d’ouvrir une officine qu’il loue Grand rue à côté de l’Ours Noir. La dame Werckmeister se plaint que Chrétien Albert Buck exercera trop près de chez elle. Les Quinze sont d’avis d’accorder l’autorisation si le corps des barbiers n’y voit pas d’objection (la fin de l’affaire se trouve dans les pages manquantes).

1728, Protocole des Quinze (2 R 134 et notes du greffier 2 R 133)
Christian Albrecht Buck Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer pt° Barbierstub
XV (notes du greffier 2 R 133)
neben dem schwartzen bären in der langen straß
(p. 275) Sambst. den 18. 7.bris – G. nôe Chirurgus Christian Albrecht Buckhen Chirurg. u. bgrs allh. Welcher von Anna Elisabetha Müllerin aus seinem Hauß expellirt und deßweg. genöthiget word. d. Hauß neben dem schwartz. bähren in der langen straß mangel anderer gelegenheit Zu lehnen, b. Ihme gnädig Zu erlaub. eine Barbierstub daselbst auffzurichten zu dörffen. Erk. soll gebotten werden.

(p. 286) Sambst. den 2. 8.bris – G. Christian Albrecht Buckhen Ca. E. E. Mstrsch. der Barbierer erholt rec. pet. Vom 18. 7.bris jüngst u. b. Dep., M. s. Zu dep. Erk. Ob. Hwks herren.

(p. 302) Mittw. den 17. 9.bris – Ob. Hwks herren. Lect. Vom 18. 7.bris undt 2. 8.bris jüngst in s. Christian Albrecht Buckhen Ca. E. E. Mstrsch. d. Barbierer pt° auffrichtung einer barbierstub.
Ille gehört, hat pet. Widerhohlt, mit dem beÿsatz, d. er nach geschehener expulsion er genöthiget Worden sogar ins Würths hauß Zu logiren biß er diße gelegenheit gefundten habe, nôe E E Mstrsch. Joh: Georg schäffer, Johann Georgens undt Johannes Reichling, die geantwortet, d. eigentlich die frau Werckmeisterin dero Implorant Zu nahe gekommen mit seiner barbierstub, sich hierüber beschwehre, sie hetten eigentlich kein art. hierwider, außer d. einer, der sein barbierstub transportiren wolle, sich anmeldten müße beÿ d. Mstrsch. H. Reichling setzt beÿ, er erscheine im nahmen der frau Werckmeisterin, die sich sehr beschwehre daß gegen ihro zu nahe komme, undt ihro Weg. der Kundtschafft schaden thun werde. H. Dep. d* H. scherer de aô 1725. seÿ dem imploranten favorable undt ist kein art. Vorhanden, der es v.bieten dahero ihme sein begehren Zu zulaßen. Erk. in plenum.

(p. 307) Sambs. den 20. 9.bris – Iid. [Ober Hwks Hh] ref. in s. Christian Albrecht Buckhen Ca. Barbierer Mstrsch. . Erk. bed. gefolgt.

Protocole des Quinze (registre 2 R 134, notes du greffier 2 R 133)
(p. 388) Sambstag d. 20. Novembr. 1728 – Christian Albrecht Buck Ca. E. E. Meisterschafft der Barbierer [in pt°] Barbierstub
Iidem laßen ferner per Eundem [Secretarium] referiren, daß Christian Albrecht Buck der Chirurgus undt burger allhier, den 18. Sept. jüngst per recessum berichtet daß er Von Anna Elisabetha Müllein aus seinem Hauß expellirt, und deßwegen genöthiget worden, das Hauß neben dem Schwartzen bähren in mangel anderer gelegenheit Zu lehnen, mit bitt Ihme gnädig Zu erlauben, eine Barbierstub allda auffzurichten, auff welche recess aber erlandt worden, daß E. E. Meisterschafft der Barbier zu dießem begehren sollte Verkü[-]s dem auch geschehen und den 2.ten [-] Parthen Deputation [fin du fragment]

Chrétien Albert Buck se remarie en 1728 avec Catherine Salomé Rau, fille du bourgmestre de Lahr en Bade : contrat de mariage, célébration
1728 (17. 7.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 2
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und Kunstberühmten herrn Christian Albrecht Bucken, Chirurgo und burgern allhier Zu Straßburg, als dem herrn Bräutigamn anne einem,
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Catharina Salome Rauin, des Ehrenachtbaren und Vorgeachten herrn Johann Rauen wohlmeritirten burger meisters Zu Lahr mit Weÿl. der Ehren undt tugendbegabten Frauen Anna Maria gebohrner Wolfin nunmehr seel. ehelich erzeugter Tochter als der Jungfrauen hochzeiterin am andern theil
So geschehen den 17. des Monats Septembris Anno 1728 [unterzeichnet] Christian Albrecht Buck Chyrurgus als Hochzeiter, Catharina Salome Rauhin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 65-v, n° 34)
1728.. Mittw. d. 3. 9.br sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H. Christian Albrecht Buck, Chirurgius b. v. wittwer alhier v. Jgfr. Catharina Salome H. Joh: Rauh burger Meisters v. Roth Gerbers Zu Lohr ehl. Tochter [unterzeichnet] Christian Albrecht Buck als Hochzeiter, Catharina Salome Rauhin als hochzeiterin (i 69)

Catherine Salomé Rau devient bourgeoise par son mari deux mois après son mariage
1729, 4° Livre de bourgeoisie p. 948
Catharina Salome Rauin Von Lahr geb. erhalt. d. br. Von ihrem ehemann Christian Albrecht Buck b. und chirurgo alhier umb die tertz d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft d. Lucern dienen. Pro. d. 22. Jan. 1729.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue à côté de la brasserie à l’Ours Noir. Les apports du mari s’élèvent à 95 livres, ceux de la femme à 287 livres.
1729 (3.2.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 232) n° 1
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, liegender und Vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Ehren Veste und Kunsterfahrene Herr Christian Albrecht Buck, Chirurgus und die Ehren und Tugendbegabte Frau Catharina Salome gebohrene Rauhin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Str. einander in den Ehestand Vor unverändert Zugebracht, welche auf freundliches ansuchen erfordern undt begehren ihr der beeden Eheleuthe selbsten (…) So geschehen allh. in d. Königl. fr. St. St. auff Donnerstag den 3. febr. A° 1729. in fernern beÿseÿn herrn Joh: Daniel Bruders, Lederhändlers und H. Joh: Jacob Bapsten Specierers beeder b. allhier und der Ehefr. Schwagers

In einer allhier Zu Str. ane der Langen Strasen neben dem bierhauß Zum Bären gelegenen und Von beeden Eheleuthen Lehnungs weiß bewohnenden beh. volgendes sich befunden
Eigenthumb anne Liegenden Güth. Lorer banns
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Nahrung, Sa. haußraths 142, Sa. Vasorum et Instrumentorum 21, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener ring 9, Sa. Activ Schuldt 28, Summa summarum 218 lb – Schulden 123 lb, Nach solchem abzug 95 lb, darzu gelegt die Ihme gebührige helffte ane denen haußsteuren 22 lb
Welchemnach des Ehemanns sambliche Eigenthümbl. Nahrung in Allem antrifft Nembl. De Ehefrauen Eigenthümlich Guth, Sa. Haußraths 170, Sa. Silbers 21, Sa. goldenen rings 20, Sa. Activ Schulden 75, Summa summarum 287 lb – Hierzu kombt ferner die Ihro gebührige helffte der haussteuren 22 lb, der Ehefrau Sambtliches Eigenthumb in Außwurff gebrachtes Vermögen 310 lb

Anne Elisabeth Carli hypothèque la maison au profit du serrurier municipal Sigismond Falckenhauer

1730 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 383
Fr. Anna Elisabetha geb. Carlin weÿl. H. Johann Adam Müller handelsmanns wittib so ohnbevögtigt zu seÿn versicherte mit beÿstand H. Johann Joachim Haubenstricker dreÿers allheisigen Umbgeldts
in gegensein H. Sigmund Falckenhauer Stadtschloßers – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff gärtlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der Obern straß, einseit neben Paul Gulden dem Kieffer anderseit neben der Gastbehausung zum schwartzen Pferdt Johann Georg diemer dem Schreiner gehörig, hinten auff den Bären hoff – davon gibt man dem Stifft zu St Thomä 8 ß und zween Cappen ahne zinß

Anne Elisabeth Carli veuve de l’apprêteur de chapeaux Jean Adam Müller vend la maison à Jean Jacques Schneller et à sa femme Catherine Salomé Rau (veuve de Chrétien Albert Buck ci-dessus)

1732 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 34
Fr. Anna Elisabetha geb. Carlin weÿl. Johann Adam Müller des huthstraffierers ohnbevögtigte wittib beÿständlich ihres tochtermanns Paulus Platzner handelsmanns
in gegensein H. Johann Jacob Schneller Chirurgi und Catharinæ Salome geb. Rauin
Eine Behausung hinderhauß hoff gärttlein Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahne der obern straß, einseit neben Paul gulden dem kieffer, anderseit neben (-) dem schreiber vornen gegen dem hauß zum Rothen hahnen über, hinten auff den Bähren hoff – davon gibt man dem Stifft zu St Thomæ 8 ß 4 und zween Capaunen ane bodenzinß – um 500 ausmachende capitalien verhafftet, geschehen um 400 pfund

Jean Jacques Schneller obtient gain de cause dans une affaire soumise aux Quinze
1731, Protocole des Quinze (2 R 137)
(Notes du secrétaire, f° 20-v) 17 Marty – Röm: H. Joh: Jacob Schneller led. barbierer u. bgrs ca. E. E. Msch. der Barbierer und Wundärtzen H. Altmstr. Sebastian Kratz exsen. prod. Extractum gn. mstrsch. mem; beziehet sich auf d. darin enthaltene petitum u. b. deßen gn. confirmaôn M. H. citatus præsens versichert d, disse nichts darwider einzuwenden s. Zur Erkantnus. Erk. confirmirt.

Fils du péager à la Porte blanche David Schneller, Jean Jacques Schneller épouse en 1731 Catherine Salomé Rau veuve de Chrétien Albert Buck : contrat de mariage, célébration
1731 (13. febr.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16) n° 142
Eheberedung – Zwischen dem Vorgeachten und Kunst wohlerfahrenen Herrn Johann Jacob Schnellern, Leedigen barbierern vnd burgern allhier, des Ehrenvest vnd vorachtbahren Herrn David Schnellers vornehmen burgern und Zollbeambten am weißenthurn mit der viel Ehren vnd tugendbegabten frawen Maria Elißabetha Bandenmännin ehelich erzeugtem Sohn alß Hochzeiter, ane Einem
So dann der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Catharina Salomea Buckin gebohrnen Rauin, weÿland deß Ehren vnd vorgeachten Herrn Georg Albrecht Bucken geweßenen burgers und barbierers hinterlaßene wittib als hochzeitherin andern theils
So geschehen in der Königl. Statt Straßburg Dienstags den 13. febr. 1731. [unterzeichnet] johann jacob Schneller Als hochzeiter, Catharina Salome buckin Geboren Rauhin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 90-v, n° 331)
1731. Mittw. d. 25. April. seind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H. Joh: Jacob Schneller der Ledige Chirurg. v. b. alhier H. David Schnellers b. v. Zollers ehel. Sohn, v. Fr. Catharina Salome weÿl. H. Christian Albrecht Bucken geweß. b. v. Chirurgi Nachgel. Wittib [unterzeichnet] johann jacob Schneller als Hochzeiter, Catharina Salome buckin als hoh zeiterin (i 95).

Jean Jacques Schneller et Catherine Salomé Rau hypothèquent la maison au profit du serrurier municipal Sigismond Falckenhauer

1736 (27.1.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 79-v
H. Johann Jacob Schneller der Chirurgus und Catharina Salome geb. Rauin mit beÿstand ihrer schwäger H. Johann Daniel Bruder des schreibers in hiesigem Kaufhauß und Georg Friedrich Bruder des knopffmachers
in gegensein H. Sigmund Falckenhauer des Statt schloßers und EE. kleinen Raths alten beÿsitzers – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vorder: hauß, Nebens Gebäu und hinderhauß, höfflein, gärttlein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der obern Straß einseit neben Paul Gulden dem kieffer und weinhändler, anderseit neben Johann Georg Diemer dem schreiner, hinten auff den so genannten Bärenhoff H. Johann Thomas Kau dem handelsmann gehörig – davon gibt man dem Stifft zu St Thomas 8 ß 4 und zween Capaunen in federn ane bodenzinß – als ein am 22. Januarÿ 1732 erkaufftes guth

Catherine Salomé Rau meurt en 1738 en délaissant quatre enfants dont l’un meurt peu de temps après elle. Les experts estiment la maison 750 livres. La masse propre au veuf est de 367 livres, celle des héritiers de 103 livres. L’actif de la communauté s’élève à 783 livres, le passif à 1 283 livres.

1738 (11. 9.br), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 469) n° 124
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Catharinä Salome Schnellerin gebohr. Rauhin, des Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenen H. Joh: Jacob Schnellers, des geschw. Chirurgi und Burg: allhier Zu Straßburg geweßener Eheliebstin nunmehr seel. Verl. auffgerichtet A° 1738. – nach ihrem den 20.ten Junÿ dießes Lauffenden 1738.ten Jahres beschehenen tödtl. Ableiben, hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohll Ehrenvesten herrn Joh: Jacob Bapst des Handelsmanns und burgers llhier abgerodnet und geschwornen Vogts Catharina Salome so ohngefehr 6 Jahr alt, Johann Jacobs, so ohngef. 4. Jahr alt et Maria Elisabetha so ohngef. 2 Jahr alt und Anna Maria so bald nach der Mutter verstorben und von dem hinterbliebenen H. Wittiber geerbet worden der Verstorbenen Frauen seel. mit obgedachtem ihrem nunmehr hinterl. H. Wittiber ehel. Erzeugt und nachgelaßene 4. Kinder (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Dienstag den 11. des Monaths 9.bris A° 1738.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Langenstraß ohnf. dem alt. St: Peter gelegenen hiehero gehörigen behaußung befunden worden als folgt.
Ane Höltzen: und Schreinwerck Im obern Hauß Ehren, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C
(f° 10) Eigenthum ane einer Behausung (T.) Eine Behaußung bestehend in Vorder: v hinter hauß, hoff, Gärtlein, Bronnen v. hoffstatt, mit allen derselben Gebäuden Begriffen, Weithen, Zugehörden v. Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Obern straaß 1.s neben H. Paul Gulden dem Weinh. v. b. allh. 2. s. neben H. Joh: Diemer dem Schreiner v. b. allhier Vornen Gegen dem Hauß Zum Rothen Hahnen über hinten auff den Bährenhoff stoßend gelegen, davon gibt man Jährl. dem Stifft S. Thomä allhier 8 ß 4 d v. 2. Cappen Boden Zinß, so Zu doppeltem Capital ger. th. 18. lb 13 ß 4 s. Sonsten außer denen hernach unden theilbaren Passivis beschriebenen darauff hafftenden Capitalien freÿ Leedig v. eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög dero unterm 15.te, Xbr. jüngst ertheilt v. beÿ dem Concept befindlicher Abschatzung angeschlagen worden pro 1500. fl. oder 750. lb. Davon abgzeogen vorhergedachtes darauff hafftenden Passiv Onus so th. 18. lb 13 ß 4 d. So Verbleit ane dem Anschlag solcher behaußung annoch übrig 731. 6. 8. Darüber besagt 1. teutsch. perg. Kff brieff in allhies: C. C. stub gef. v. m: dero anh: Ins. verw. de dato d. 22. Jan: 1732. Vermög deßen beede durch den Zeitl. todt getrennte Eheleuth solche behaußung samt zugehörde Von Fr: Anna Elisabetha geb. Carlin weÿl. Hn Joh: Adam Müllers, geweßenen hutstaffierers v. b. alhier seel. nachgelaßener Wittib Kaufflichen an sich gebracht.
Ergäntzung des H. Wittibers wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths Vermög Inventarii (…) durch weÿl. H. Joh: Martin Brieff geweßenen Not. publ. et pract. seel. A° 1731. gef.
Copia der Eheberedung (…) So geschehen Straßburg d. 13. monats tag Februarÿ A° 1731, Johann Martin Brieff. Nots. Publ
Des Herrn Wittibers unverändertes Vermögen, Sa. haußraths 10, Sa. Vasen instrum: v. anderer sachen Zur Barbierer Kunst gehörig 4, Sa. Silbers 1, Sa. Schuld 75, Ergäntzung (278, abgehet 2, verbelibt) 276, Summa summarum 367 lb
Dießemnach wird auch der Erben Eigenthüml. Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 77, Sa. Vasen instrum: v. anderer sachen Zur Barbierer Kunst gehörig 1, Sa. Silbers 11, Sa. Goldener Rings 13, Sa. Ergäntzung (132, abgehet 57, verbleibt) 74, Summa summarum 178 lb – Schuld 75, Detrahendo verbleibt 103 lb
Endlichen wird auch das gemein, verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 33, Sa. Pflaster und Salb Zur Barbier Kunst gehörig 17 ß, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 731, Sa. Schulden 15, Summa summarum 783 lb – Schulden 1283 lb, Conferendo ergibt sich daß die schulden aus der theilbarzn Nahrung zugeltend solch Nahrung dem Stall Tax nach übertreffen um 500 lb
Endl. passiv onus 29 lb
Abschatzung dem: 15. Decem: 1738. Auff begëren deß wohll achtbahren und bescheitenen herrn Johann Jakob schneller deß balbierers, ist eine behausung allhier in der Statt Strassburg in der Langen straßen gelëgen ein seits Neben Meister Baulÿ gulten dem weinhändtler, ander seits Neben Meister Johannes timmer dem schreiner hinden auff dem bärenhoff Stroßent, welse behausung unden ein gangß rëchter handt die Balbier stuben Küchell Cammer und schmalleß hauß Ehren, oben dar auff ein stuben 2: Cammren und hauß Ehren warinn der herdt: 3. Cammern under dem tach ein besetzte binen ein schmaleß seiten gebeu warinen ein stuben küchell und Kleines hauß Ehren, hinder hauß worinen unden die soltaten Cammer und holtz Kammern oben dar über ein stuben Cammer Küchen und hauß Ehren dar auff ein alter schlegter tachstull, der hoff, bronen und gewölbter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistern sich in der besichtigung befund. und Jetzigen Preÿß nach an geschlagen wirdt vor und umb. Ein Tausent und vünff hundert Gulten, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

Le chirurgien Jean Jacques Schneller se remarie avec Anne Schuler, fille d’un tonnelier de Barr : contrat de mariage, célébration
1740 (2. Apr.), Not. Koch (6 E 41, 498) n° 70
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvest v. Wohl erfahrenen Herrn Johann Jacob Schneller, dem geschwornen Chirurgo und burger allhier Zu Straßburg, als Brautigam ane Einem,
So dann der Ehrn: v. Tugendsahmen Jungfrauen Annæ Schuhlerin Weÿl. des Ehrenvesten Johann Schuhlers, geweßenen Kieffers v. Burgers Zu Barr seel. mit der Ehren v. Tugendsahmen frauen Anna Marian gebohrner Blindin, ehel. erzeugter Tochter als der Jungfer Hochzeiterin am Andern Theil
So beschehen in der Königl. Statt Straßburg (…) auf Sambstag den 2.ten Apr. A° 1740. [unterzeichnet] johann jacob Schneller chirurgus, Anna schulerin Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 177-v, n° 8)
1740. Mitwoch den 4. May sind nach Zweÿmahliger Proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H Joh: Jacob Schneller Chirurgus, burger & wittwer alhier und Jfr. Anna, weÿl. Joh: Schullers gewesenen burgers und Kieffers auch alten Gerichts verwandten Zu Barr hinterlaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Schneller als Hochzeiter, Anna schulerin als hochßertrin (i 180)

Anne Schuler devient bourgeoise par son mari un an et demi après son mariage
1741, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 65
Anna Schuhlerin Von Barr gebürtig, erhalt das Burgerrecht Von Ihrem Ehemann Johann Jacob Schneller, burger undt Chirurgo allhier um den Alten burger schilling, und will dienen beÿ E. E. Zunfft Zur Lucern, promisit d. 30. 7.bris 1741.

Jean Jacques Schneller et Anne Schuler hypothèquent la maison au profit du diacre Jean Georges Schweighæusser

1743 (28.3.), Chambre des Contrats, vol. 617 f° 132-v
H. Johann Jacob Schneller der Chirurgus und Anna geb. Schuhlerin mit beÿstand H. Johann Friedrich Rebhan und H. Johann Friedrich Vogel des Chirurgi beede ihrer vettern
in gegensein H. M. Johann Georg Schweighäußer Diaconi senioris und Canoni zu St Thomä als dasigen venerandi Capituli Cistarÿ – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, neun 12.te theil vor unvertheilt ane einer behausung, hinderhauß, hoff, bronnen, gärtlein und hoffstatt cum appertinentis ane der Obern straß einseit neben Paul Gulden dem kieffer, anderseit neben Georg Diemer dem schreiner, hinten auff den bärenhoff – von der gantzen behausung gibt man dem Stifft St Thomä 8 ß und zween Cappen an ane bodenzinß * als ein in erster Ehe am 22. Januarÿ 1732 erkaufft mithin theilbares guth, zu zweÿ tertzen oder acht 12. zum theil aber als ein ererbtes guth

Anne Schuler fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 387 livres
1745 (17. 7.bris), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 476) n° 312
Inventarium über der Viel Ehren v. tugendbeg. fr. Anna Schnellerin, geb. Schuhlerin des Ehrenvest v. Kunsterfahrenen H. Joh: Jacob Schnellers des geschw. Chirurgi Ehegattin zu demselben in die Ehe gebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1745. – vermög d. mit einand. auffger. Ehebered. wie sie von d. Ehefr. in gegens. ihres Eheh. (…) So gescheh. in d. Königl. St. Straßb. in fernerer Gegenseÿn des Ehrengeachten H. Georg Schuhlers des hueffschm. v. b. Zu Barr d. Ehefr. leibl. bruders v. hierzu erb. beÿst. auff freÿt. d. 17. des Monats 7.bris A° 1745.
In einer allh. Zu Straßb. ane d. Lang. Straas gelegenen dem Eheh. eigenthümbl. geh. beh. ist befund. word. als folgt.
Series rubricarum hujus Invent. Sa. haußraths 37 lb, Sa. Silbers 14, Sa. goldenen Ringen 30, Sa. baarschafft 314 lb, Summa summarum 395 lb – Schulden 25 lb, Nach deren Abzug 370 lb, dazu gelegt die helffte an hernach beschriebenen haussteuren antreffend 17 lb Fr. Schnellerin eingebrachtes Guth 387 lb

Jean Jacques Schneller et Anne Schuler hypothèquent la maison au profit d’Anne Marie Fischer veuve du brasseur Jean Georges Pick

1748 (6.5.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 391-v
Johann Jacob Schneller der chirurgus und Anna geb. Schulerin mit beÿstand H. Richßhoffer und H. Schloßer beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Johannes Schuler des biersieders als mandatarii seiner schwieger Fr Annæ Mariæ geb. Fischerin weÿl. Johann Georg Pick des biersieders wittib und als vogts Andreas und Georg Friedrich der Zeÿß – schuldig seÿen 111 pfund und 100 pfund
unterpfand, fünff 6.te theil ane einer behausung bestehend in vorder und hinderhauß, garten, hoff und hoffstatt ane der Langen straß, einseit neben Paul Gulden dem weinhändler, anderseit neben Georg Diemer dem schreiner, hinten auff den Bärenhoff, und eine barbiergerechtigkeit

Jean Jacques Schneller et Anne Schuler hypothèquent la maison au profit de la confrérie des compagnons barbiers

1748 (17.9.), Chambre des Contrats, vol. 622 f° 663
H. Johann Jacob Schneller der chirurgus und Anna geb. Schulerin mit beÿstand H. Rathh. Fleck und H. Lafermiere beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein E.E. Geselleschafft der barbirer Altgesellen H. Johann Philipp Peter Innes mit zuziehung H. Friedrich Gottlob Seupe des altmeisters und Georg Gulden den Jungmeister – schuldig seÿen 100 lb
unterpfand, fünff 6.te theil vor unvertheilt ane einer behausung bestehend in vorder und hinder hauß, garten, hoff und hoffstatt ane der langen Straß, einseit neben Paul Gulden des weinhändlers erben, anderseit neben Georg Diemer dem schreiner, hinten auff den Bärenhoff

Décision des Quinze qui accèdent à une demande de Jean Jacques Schneller sans qu’elle puisse être tenue pour une entorse au règlement
1752, Protocole des Quinze (2 R 162)
(p. 756) Sambstags den 18. novembris – Freund nôe Joh: Jacob Schneller des b. und chirurgi ctra E. Löbl. Corps der chirurgorum altmeister, prod. unterth. memor. und bitten, Faust Wann mghh. dießen Imploranten noch der gebettenen gnad würdig achten und ihme sein petitum willfahren wollen, so setzt der altmeister solches zu mghh. mit unterth. bitte daß daraus der Meisterschafft articklen ferner Kein eintrag erwachßen. Freund bitt unterth. Wie in dem prod.
Erk. Ex gratia und ohne Consequentz auch mit Vorbehalt der meisterschafft habender artickel für das Künfftige, willfahrt.

Requête du corps des chirurgien concernant Jean Jacques Schneller, sans autre précision
1756, Protocole des Quinze (2 R 167)
(p. 387) Sambstags den 11. Decembris 1756. – Fuchs nôe S. T. H. XV. Johann Christoph Reichshoffers des oberherrn Zur Lucern und des dortigen zunft meisters, wie auch derer übrigen chirurgorum allda, producirt unterthäniges memoriale und bitten pt° des mit meisters Johann Jacob Schneller

Anne Schuler meurt en septembre 1761 en délaissant cinq enfants. L’inventaire est dressé dans une maison louée près de Saint-Pierre-le-Vieux. La masse propre aux héritiers s’élève à 410 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 248 livres, le passif à 549 livres
1764 (12.4.), Not. Hüttel (6 E 41, 853) n° 17
Inventarium über Weÿl. Fr. Annæ Schnellerin geb. Schulerin, H. Joh: Jacob Schneller des Chirurgi und burgers alhier Zu Straßburg geweßenen Zweÿten Eheliebstin nun seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1764. – nach ihren bereits den 27.ten 7.bris Anno 1761. aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren vorgedachten Herrn Schnellers, wie auch H. Niclaus Blind, des Wollenwebers und Burgers alhier als geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen Frauen seel. hinterlaßenen (…) 5. Kinder und Beneficial Erben inventirt (…) So geschehen alhier Zu Straßburg Donnerstags den 12. Aprilis Anno 1764.
Die Verstorbenen Frau seelig Hat ab intestato Zu Erben Verlaßen woe folgt. 1. Jgfr Anna Maria, so in das 20.ste Jahr ihres alters gehet, 2.do H. Johann David, Chirurgiæ Candid. so das 19.te Jahe seines alters Zurückgelegt, 3. Johann Georg so ohngefähr 17 Jahr alt, 4. Johann Daniel so in das 14. Jahr seines alters gehet, 5. Maria Elisabetha so in einem monat das 10.de Jahr ihres alters erreichen wird. Alle Fünf der Verstorbenen Frauen seel. mit eingangs gedachtem ihrem geweßenen Eheherrn ehelich erzeihle Kinder und ab intestato verlaßen Beneficial Erben

Copia der Eheberedung vor weil. H. Notario Matthia Koch seel. mit einander errichteter Heuraths Verschreibung
Dießemnach wird auch des hinterbliebenen Wittibers ohnverändert und das Theilbahre Guth unter einem Titul beschrieben, inmaßen der dißorthigen Kinder und Beneficial Erben geschworner Vogt, nomine derselben auf die gesamte theilbahre Verlaßenschafft tam active quam passive ohne Zweiffel gäntzl. Verzug thun und selbige dem Wittiber allein überlaßen wird.
In einer allhier Zu Straßburg in der Langen Straß ohnweit dem Alten St Peter gelegenen dißorts Lehnungs weiß bewohnenden Behaußung befunden worden wie folgt
Ergäntzung der Erben manglenden eigen vorbehaltenen Guths, Besag der verstorbenen seel. Inventarÿ Illatorum durch nun weÿl. H. Notm. Matthias Koch den 17. Sept. 1745. errichtet und von H. Not. Johann Richard Häring sub dato 16.ten Junÿ 1764. collationirt und ausgefertigt
Wÿdemb, Welchen Eingangs gedachter hr. Johann Jacob Schneller der Chirurgus und burger allhier von Weil. Fr. Catharina Salome gebohrner Rauin seiner erstern Ehefrauen seel. ad dies vitæ Zu usufruiren berechtiget ist
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Beneficial Erben ohnverändert Vermögen, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzungs Rests 383, Summa summarum 410 lb
Des Wittibers ohnverändert und das theilbahre Guth, Sa. haußraths 13, Sa. Vasorum und Instrumentorum Zur barbier Kunst gehörig 3, Sa. Schulden 7 lb, Summa summarum 248 lb – Schulden 549 lb, Compensando 410 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 63. lb
Copia der Eheberedung (…) auf Sambstag den 2. pr. A. 1740, Mathias Koch Nots.

Jean Jacques Schneller se remarie en 1763 avec Marie Marguerite Baumann, veuve du cordonnier Jean Jacques Fehlmann : contrat de mariage, célébration
1762 (11. 9.br), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 7
Eheberedung – persönlich erschienen, der Ehren wohlvorgeacht und Kunsterfahrene Herr Johann Jacob Schneller, Wittiber Chirurgus und burger allhier Zu Straßburg beÿständlich des Wohl Ehrenvest und Kunsterfahrenen Hn Andreä Schnellers, des geschwornen Chirurgi Examinatoris und burgers allhier, seines Hn Bruders, als Hochzeiter ane einem,
So dann die Ehren und tugendsame Frau Maria Margaretha gebohrne Baumännin, weÿl. Meister Johann Jacob Fehlmann gewesenen Schuemachers und burgers allhier seel. hinterbliebene Wittib beÿständlich H. Johann Friderich Melsheim des Glasers und burgers hieselbsten, als Hochzeiterin andern theÿls
Donnerstags den 11. Novembris A° 1762. [unterzeichnet] Johann Jacob schneller als hochzeiter, maria margaredet fehlmenn als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 243. n° 12)
Im Jahr 1763 seind Dominica Misericord. und Dom: Jubil: proclamirt und den 27. Aprilis copulirt worden herr Johann Jacob Schneller wittwer Chirurgus und burger dahier und Frau Maria Margaretha gebohrne Baumännin weiland Johann Jacob Fählmanns geweßenen burgers und Schuhmachers dahier hinterlaßene Wittwe [unterzeichnet] Johann Jacob Schneller als Hochzeiter, maria margaretha fehlmenin als hochzeiterin (i 128)

Jean Jacques Fehlmann épouse en 1749 Marie Marguerite Baumann, fille du tisserand Michel Baumann
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 50-v)
Mittwochs d. 5. Martÿ 1749. sind nach vorher geschehener zweÿmahliger Proclamation Ehelich copulirt und eingesegnet worden, Johann Jacob Fehlmann der Wittwer Schuhmacher und burger allhier und Jungfrau Maria Margaretha weÿl. Joh: Michael Baumans gewes. Leinenwebers u. burgers allhie nachgel. Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob fehlmann als hochzeitter, Maria Margaretha Baumenin ms hochzeitterin (i 29)

Marie Marguerite Baumann fait dresser l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 107 livres
1763 (4.5.), Not. Hüttel (6 E 41, 853) n° 8
Inventarium über der Ehren: und tugendsamen Frauen Mariä Margarethä Schnellerin gebohrner Baumännin, H. Johann Jacob Schneller, Chirurgi und burger allhier Zu Straßburg dritter Ehegattin, zu gemeltem ihrem Eheh. in die Ehe zugebrachte Nahrung auffgerichtet Anno 1763. – und sich und ihren Erben Krafft der vor mir Notario den 11. Novembris verfloßenen 1762.sten Jahrs errichteten Eheberedung paragrapho secundo für ohnverändert reservirt und vorbehalten (…) So beschehen Zu Straßburg, Mittwochs den 4. Maÿ Annno 1763. in persönlicher gegenwart des Eheherrn und H. Johann Friderich von Molsheim Glasers und burgers allhier der Ehefrauen nahen Anverwandten und erbettenen beÿstandts
In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß ohnfern em alten St Peter gelegenen dißorths Lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 75, Sa. Silbers 2, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Schulden 17, Summa summarum 96 lb- Wann nun hierzu gerechnet wird die helffte ane denen hernach beschriebenen haussteuren anmlangens 10 lb, So betrifft sich eingangsgedachter Frauen Mariä Margarethä Schnellein gebohrner Baumännin in den Ehestand gebrachtes Vermögen in allem dem billigmasig. Anschlag nach auf 107 lb.

Jean Jacques Schneller meurt en 1779 en délaissant une fille de son premier mariage et cinq enfants du deuxième. L’inventaire est dressé Grand rue dans la maison du maître maçon Michel Nagel. La masse propre à la veuve est de 42 livres, celles des héritiers et de la communauté de 86 livres.
1779 (25.11.), Not. Hüttel (6 E 41, 857) n° 155
Inventarium über Weiland H. Johann Jacob Schneller des gewesenen Chirurgi und burgers alhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet im Jahr 1779. – nach seinem den 26.sten des letzt vefloßenen Weinmonats aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen hat, solche wurde an heutigen nachgemeltem tag auf freundliches ansuchen erfordern und begehren sowohl der hinterbliebenen Wittib Fraun Mariæ Margarethæ gebohrner Baumännin, beiständlich Hn Johann Abraham Litsch, Norariatus Candidati u. burgers hieselbst als auch des Defuncti hinterlaßener (…) Beneficial Erben (…). So beschehen alhier Zu Straßburg in einer an der langen Stras gelegenen H Joh: Michel Nagel dem hiesig verburgerten Maurermeister Zuständigen und diesorts Zum theil Lehnungsweise bewohnenden behaußung auf Donnerstag den 25.sten Novembris Anno 1779.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben hinterlaßen wie folgt. 1. Frau Catharinam Salome Leßerin geborene Schnellerin Joh: Georg Leßer des ausgetrettenen Leinenwebers und diesorts burgers Ehegattin, seiner in erster Ehe mit weil. Frauen Catharina Salome gebohrner Rauin erzeugte Tochter, welche unter Assistentz H. Joh: Georg Rößel Notarii publici jurati et Practici dahier dieser Inventur persönlich beigewohnet,
In zweiter Ehe mit weil. Fraun Anna geborener Schulerin hat der Abgelebte nachgenannte 5. Kinder erzeuget 2. Frau Annam Mariam Buckelin geborene Schnellerin H Joh: Heinrich Buckel des schreiner meisters und burgers dahier Ehegattin, so unter verbeÿstandung dieses ihres Ehemanns bei dem geschäfft erschienen. 3. H. Johann David Schneller,Chirurgiæ candidatum majorennis und hiebei zugegen gewesen, 4. Johann Georg Schneller, welcher auch großjährigen alters sich in dem allheisigen Armenhaus befindet und der Inventation selbst abgewartet, 5. H. Johann Daniel Schneller, den Chirurgium, welcher sich aber in holländischen diensten als Feldscherer befindet, und 6. Jgfrau Mariam Elisabetham Schnellerin, so bereits über 20 Jahr alt und der Inventur in Persohn assistirt. Der 5 Kinder zweiter Ehe geschwornener und annoch ohnentledigter Vogt ist Hr Niclaus Blind der Wollenweber und burger hieselbst, welcher hiebei gegenwärtig ware und derselben Interesse ebenfalls besorget

Ergäntzung der Frau Wittib währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Zufolg Inventarii über deroselben zu dem Verstorbenen, ihrem Ehemann mit in die Ehe begrachte Nahrung durch mich den unterschriebenen Notarium den 4.ten Maji A° 1763. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
Der hinterbliebenen Wittib eigenthümlichen unveränderten Vermögens. Sa. haussteuren 4 ß, Sa. Haußraths 12, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 19 ß, Sa. des goldenen Rings 14 ß Sa. der Ergäntzung 28, Summa summarum 42 lb
Dießemnach wird der Beneficial Erben unverändert und die theilbare Nahrung und zwar weilen die Wittib auf diese letzter bereits Verzug gethan und solche denen Erben tam active quam passive überlaßen, unter einer Massæ Verzeichnet, Sa. haußraths 27, Sa. Vasorum et Instrumentum zur Barbierer-Kunst 2, Sa. des Silbers 1 ß, Sa. Schulden 57, Summa summarum 86 lb

La maison de Jean Jacques Schneller est vendue par adjudication judiciaire le 21 juin 1751 à la fondation Heller qui la renvend en septembre de l’année suivante au fabricant de bas Jean Georges Schmidthenner

1752 (11.9.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 455-v
der Hellerischen Stifftung Pflegermeister H. Lt. Frantz Heinrich Städel XV. secretarius und dero schaffner H. Lt. Samuel Silberrad E. Löbl. Policeÿ gerichts actuarius
in gegensein Johann Georg Schmidthenner des strumpffwebers
eine behausung bestehend in vorder: und hinder hauß, hoff, gärthlein und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehör und rechten ane der obern Straß, einseit neben weÿl. Paul Gulden des kieffers weinhändlers wittib und erben, einseit neben Johann Georg Diemer dem schreiner, anderseit neben den sogenanten Bären hoff – davon soll man dem Stifft St Thomas 8 ß 4 d in geld und zween cappen in federn – als ein am 21. junÿ 1751 ane der ganth ersteigtes guth – 1100 pfund

Les acquéreurs hypothèquent un mois plus tard la maison au profit de Marie Madeleine Tüchel, veuve du consul Jean François Merckel

1752 (13.10.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 511-v
Johann Georg Schmidthenner strumpffweber
in gegensein Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Tüchelin weÿl. S.T. H. Johann Frantz Merckel des Ammeisters wittib mit beÿstand H. Rathh. Johann Jacob Cappler – zu bezalung des kaufschillings hiernach beschriebener behausung, schuldig seÿen 400 lb
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, gärtlein und hoffstatt ane dem Obern straß, einseit neben weÿl. Paul Gulden des kieffers wittib und erben, anderseit neben H. Georg Diemer dem schreiner, hinten auff den sogenannten Bärenhoff – davon soll man dem stifft St. Thomä 8 ß 4 d in geld und zween Cappen in federn

Fils d’ Auguste Schmidthenner, Jean Georges Schmidthenner (se convertit et) épouse en 1745 Anne Catherine Neu, fille d’un barbier de Molsheim : contrat de mariage, célébration

1745 (8. 9.br), Not. Brackenhoffer (Jean, 4 Not 30) n° 758
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen vndt bescheidenen Meister Johann Georg Schmidhämmer dem ledigen Strumpfweber deß Ehrsamen Martin August Schmidhämmers Strumpfwebers vndt burgers alhier mit fr. Maria Martha gebohrner Reuberin ehelich erzeugten Sohn alß hochzeiter ane einem
So dann der tugendsamen Jungfr. Anna Catharina Newin H. Johann Jacob New barbierers vnd burgers Zu Molßh. mit weÿl. Fr. Catharina gebohrner Mickein ehelich erzeugten dochter als hochzeiterin andern theÿls
Geschehen (…) auf der Jfr. hochzeiterin seithen aber auch Vorvenambsten deren Vatters vnd des hochwürdig. H. Frantz Wilhelm Michon dero H Oncle vnd H Johann Adam Strubel Melmans vnd burg. alhier, Straßb. den 8. Novembris 1745. [unterzeichnet] Johann Georg schmidthenner als hochzeiter, Charinaneun als hochziter

Mariage, Behlenheim (cath. p. 65.)
Hodie 23. Novembris anni 1744 duabus proclamationibus in Ecclesia nostra parochiali Behlenheim ac totidem in Ecclesia parochiali ad Stum petrum Seniorem (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes Georgius Schmitthamer argentinensis tibialium constructor filius Augusti Schmitthamer viuis ejusdem urbis argentinensis et tibialium costructor Et mariæ marthæ nata Raeuberin conjugum argentinæ commorantium Et Maria Catharina Neu filia jacobi neu chirugi in Behlenheim commorantis Et defunctæ Catharinæ michon in vita conjugum, præsentibus testibus supradictis Augusto Schmitthamer, jacobo Neu, Dni michon parocho hic in Belenheim (signé) Johann Georg schmidhenner, Catharina neu (i 37 – Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux p. 218, ad Dnum Franciscum Willhelmum Michon parochum)

Natif de Bischwiller, Jean Georges Schmidthenner devient bourgeois en novembre 1745
1745, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 240
Johann Georg Schmidthemmer der Strumpfweber von Bischweiler erhaltet das burgerrecht ex gratia um den alten burger schilling und will dienen beÿ E. E. Zunfft der Tucher. jur. d. 20.ten 9.bris 1745.

Le fabricant de bas Jacques Frédéric Ludwig porte devant les Quinze une affaire contre Jean Georges Schmidthenner
1753, Protocole des Quinze (2 R 163)
(p. 237) Sambstags den 12.ten Maÿ – Idem [Pastorius] nôe Ejusdem [mstr. Jacob Friderich Ludwig des Strumpffwebers] ctra. Johann Georg Schmidhammer ged. handwercks Jetzmahligen obermstr. prod. unterth. memor. und bitten sambt beÿlag sub Litt. A nomine Comparente beziehet sich auff den botten und bitt unterth. wie in dem producto. Ille er habe das gebott dem Imploranten in mund angelegt. Erkannt seÿe demselben nach ordnung ad proximam Zu gebiethen.

(p. 288, page encommagée) [-] nôe ejusdem Contra Joh: Friderich Schmidhammer erhohlt prod. vom 12. hujus, Christmann bitt cop: et T. O. obt.

Jean Georges Schmidthenner et Marie Catherine Neu font dresser l’inventaire de leurs apports
1753 (16.7.), Not. Hess (J. Jacques, 6 E 41, 1276) n° 234
Inventarium über H. Johann Georg Schmidthenner Strumpffweebers und Frawen Mariæ Catharinæ gebohrner Neÿerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zusammen gebrachter Nahrungen auffgerichtet Anno 1753. – in Ihren vor geraumer Zeit mit Gott angetrettenen Ehestand würcklich Zusammen gebracht und Krafft der mit einander auffgerichteter Eheberedung Ihnen und Ihren Erben als Ein ohnverändert und vorbehalteben guth mithien die Ergäntzung derselben expressé reservirt, Condicionirt und bedungen (…) So beschehen In fernerem beÿsein H Johannes Arnold Frantzösischen becken und burgers allhier der Ehefrauen erbettenen beÿsitzers, Straßburg den 16.ten Junÿ 1753.
Nota. Beede Eheleuthe haben beÿ diesser gegenwärtiger inventation, alms mann sie befragt, warumb sie nicht ach ordnung gleich in den ersten Vier wochen nach geschehener Copulation in die Ehe inventirt haben laßen, berichteter daß Ihnen von beederseiths Eltern undt freundschafft verschiedenes, so wohl an geldt als Mobilien versprochen, aber nicht gleich gelüffert worden, mithien dieße inventur nicht wohl vornehmen können, biß deroselben Versprochenes ad implirt weilen nun in zwischen disser Zeit das Versprochene gelüffert, so haben gedachte Eheleüth nach innhalt Ihrer auffgerichteten Eheberedung Ihr bederseiths Zugebrachtes Vermögen dermahlen Zu inventiren vorgenommen
Des Ehemanns Zugebracht Vermögen (…)

Déclaration tenant lieu d’inventaire après la mort de Jean Georges Schmidthenner, fabricant de bas et huissier à la tribu des Drapiers, qui délaisse six enfants.
1789 (10.2.), Not. Schaaff (6 E 41, 918) n° 118
Declaratio loco Inventarii über Weiland Meister Johann Georg Schmidthenner, im Leben gewesenen Burgers und Strumpffwebers, auch E. E. Zunfft der Tucher Büttels dahier Zu Straßburg Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1789.
persönlich kommen und erschienen Frau Maria Catharina Schmidthennerin geborne Neuin, weil. obgedachten Johann Georg Schmidthenner, im Leben gewesenen Burgers und Strumpffwebers, auch E. E. Zunfft der Tucher Büttels dahier Zu Straßburg nachgelaßene Wittib, beiständlich H. Johann Bernhard Sultzer des hiesigen Burgers und Leinenwebers, So dann Frantz Georg, Anna Clara, Frantz Amandus, Frantz Joseph und Zwar dieser sowohl für sich selbst als Namens seines bruders H. Johann Jacob, so würcklich nicht alhier sich befindet und Christina Luisa, samtliche die Schmidthenner, als Kindere und ab intestato Erben offt vorher genannten weil. Mr Johann Georg Schmidthenner, deren die Fünff erstere Großjährig, letztere aber, die jüngste tochter 23 Jahr alt, also ohnbevögtigt und sie die Töchtere unter Assistentz obbesagten Frantz Joseph Schmidthenner ihres Bruders agirend, samtliche Comparenten anzeigend und declarirende, wie daß Vorgemelt dero geweßter resp. Ehemann und eheleiblicher Vatter Freÿtags den 25. Julÿ Vorigen 1788.sten jahrs das Zeitliche mit dem Ewigen verwechselt und Sie die Comparenten als resp. Wittib und Erben Verlaßen habe, weilen nun der Verstorbene auser der an seinen Leib gehörig geweßten sehr wenig und geringen Kleidung und weißgezeug auch denen ebenso gering und weniger Haußraths Posten nicht das mindeste ane Zeitlichem Vermögen verlassen, dagegen aber die aufgeloffenen Kranckheit und Leichenkösten, wie auch einige sich hervorgethane Passiv schulden sich weit höher belaufen (…)
So geschehen alhier Zu Straßburg auf Dienstag den 10.ten Februarÿ A° 1789.

Aubergiste au poêle des Drapiers, Jean Georges Schmidthenner vend la maison au chirurgien Erdmann Frédéric Zeitler moyennant 1750 livres : vente provisoire devant notaire, vente définive à la Chambre des Contrats

1770 (18.8.), Not. Griesbach (6 E 41, 1322) n° 118
H. Johann Georg Schmidhenner der haupt Kanth beÿ E.E. Zunft der tucher und burger dahier
in gegensein H. Erdmann Friedrich Zeitler dem Chirurgo
seine eigenthümliche ane der langen straaß ohnweit dem Rothen hahnen über gelegenen behaußung samt übrigen weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten, I.s neben H. Rathh Philippi gew. Schreiner hinterlaßenen Erben, 2.s neben H. Schützenberger dem bierbrauer uxorio nomine und hinten auf den Bäärenhof stoßend -davon gibt man 8 ß 4 Zinß und 2 Cappen so man jährlich auf Weÿhnachten dem Stift St Thomä zu entrichten – um 1200 fl. und 800 fl. capital, geschehen um 1500 gulden

1770 (21.8.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 425-v
Johann Georg Schmidthenner E.E. Zunfft der Tücher büttel
in gegensein H. Erdmann Friedrich Zeitler der chirurgus und Maria Salome geb. Zinßerlingin mit beÿstand Johann Schäffer des Zimmermanns und Georg Wilhelm Saur des jüngeren beede ihren nächsten
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, Gärtlein und hoffstatt mit allen gebäu, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Obernstraß, einseit neben weÿl. H. Rathh. Johann Friedrich Philippi gew. schreiners wittib und erben, anderseit neben Fr. Schützenbergerin geb. Bickelhaubin, hinten auff das sogenannte Bärenhoff – d. Stifft St. Thomä 8 ß 4 p in geld und 2 Cappen in federn ; als ein d. 11. Septembris 1752 erkaufftes guth – um 600, 400 pfund verpfändet, geschehen um 750 pfund

Originaire d’Oelsnitz en Vogtland (Saxe) où son père est syndic, Erdmann Frédéric Zeitler épouse en 1756 Marie Salomé Zinserling, fille du chirurgien Paul Frédéric Zinserling
1756 (23. Julÿ), Not. Griesbach (6 E 41, 1320)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿnd der Ehrengeachte und Kunsterfahrne Herr Erdmann Friderich Zeitler der leedige Chirurgus Weÿland Hn Erdmann Zeitler gewesenen Wohlbestellten burger Martin und Stadt Syndici Zu Öltznitz in Sachsen Vogtland ehelich erziehlter Sohn, als Hochzeiter ane Einem, So dann die Viel Ehr: und Tugendgezierte Jungfrau Maria Salome Zinßerlingin Weÿland Hn Paul Friderich Zinnßerling geweßenen Vornehmen Chirurgi und burgers allhier Zu Straßburg mit der Viel Ehr und tugendsamen Frawen Maria Barbara gebohrner Bleicherin einer gewesener Frau Eheliebstin und nunmehro hinterl. Frau Wittib, ehelich erzeugte tochter, als Hochzeiterin ander, theils
Und ist solches alles Zugegangen und beschehen in der Königlichen Statt Straßburg (…) auf Freÿtag den 23. Julÿ Anno 1756, [unterzeichnet] Erdmann Friderich Zeitler Als Hochzeitern Maria Salome Zinzerlingin als hochzeiterin

La tribu de la Lanterne remet en août 1756 une promesse d’admission à Erdmann Frédéric Zeitler qui est reçu tributaire en décembre après être devenu bourgeois (le registre de bourgeoisie manque)
1756, Protocole de la tribu de la Lanterne (XI 211)
(f° 258) den 7. Augusti 1756 – Erschienen Erdmann Friderich Zeitner Chir: Candid. Von Elßnissin im Voigtlandt in Sachßen bittet Ihme vertröstung Zu geben daß Er præstitis præstandis und Erhaltenen burgerrecht dießes orthß als leibzünfftig könne recipirt werdten.
Erkandt, seÿe Ihme acta Zu Ertheÿllen daß Ihme gegen præstirung des Jenigen Er Zu præstiren hat und nach Erhaltenen burgerrecht Willfahrt

(f° 260) den 20. Xbris 1756 – H. Erdmann Friderich Zeitner Chirurgus gebürthig Zu Oelsnitz producirt Statt stall und Pfenningthurn schein Vermög deßen Er begehret als Burger Vnter denen Hh. Chirurgis leibzünfftig Zu werden bittet Ihnen in solcher qualitæt Zu recipiren. Erkandt willfahrt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports au Faubourg blanc dans la maison propre à l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 196 livres, ceux de la femme à 687 livres.
1762 (23.3.), Not. Griesbach (6 E 41, 1316) n° 132
Inventarium über des Ehren: und Vorachtbaren Herrn Erdmann Friderich Zeitler, des Chirurgi und der Viel Ehren und Tugendsamen Frauen Mariæ Salome Zinnßerlingin, beeder Eheleuthe und bürgere allhier Zu Straßburg Einander Vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet, Anno 1762. – der ursachen wegen alldieweilen den 23. Julÿ Anno 1756 auffgerichteten Eheberedung §° 4.to austrucklichen Versehen, daß einem jeedem theil und seine Erben das in den Ehestand bringende Nahrung ein freÿ eigen ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn vnd bleiben (…) auf Dienstag den 23. Martÿ Anno 1762.

In einer allhier Zu Straßburg gelegenen ane der Weißthurnstraaß gelegenen in der Ehefrauen Nahrung Zur helffte gehörigen hernach beschriebener behausung solcher dermasen befunden
Eigenthumb ane einer behaußung so die Ehefrau in die Ehe gebracht (F.) Nembl. eine behaußung ane der Weißthurnstraaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Vermögen. Sa. Werckzeugs Zur Chirurgie gehörig 9, Sa. Silbers 15, Sa. baarschafft 150, Summa summarum 174 lb – Und wann hierzu gerechnet wird die helfte ane der haussteuren, 21 lb, So wird des Ehemanns völlig in die Ehe gebrachtes Vermögen in allem ausmachen 196 lb
Diesemnach Wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 93, Sa. Silber und dergleichen Geschmeids 48, Sa. goldener Ring 47, Sa. baarschafft 104, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 313, Summa summarum 666 lb – Adde die helffte ane der haussteuren thut 21 lb, Solchemnach wird der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebrachte Nahrung bestehen 687 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 883 lb

Erdmann Frédéric Zeitler et Marie Salomé Zinserling vendent la maison à Daniel Théophile Ziegenhagen

1775 (10.7.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 298-v
H. Erdmann Friedrich Zeither der chirurgus und Maria Salome geb. Zinßerlingerin
in gegensein H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen des chirurgi
eine behausung bestehend in vorder und hinter haus, hoff, gärtlein und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ane der obern Langen straß, einseit neben H. exsen. Johann Friedrich Philippi des schreiners wb. u. erben, einseit neben Kleinischen curanden, hinten auff den Bärenhoff – davon gibt löbl. Stifft St Thomas 8 ß 4 d. in geld und zweÿ cappen in federn – alß ein von Johann Georg Schmidthemmer dem hauptkanten EE. Zunfft der tücher unterm 21. Augusti 1770 erkaufftes guth – um 600, 500, 150 beladen, 500 pfund oder 1000 gulden

Daniel Théophile Ziegenhagen hypothèque la maison au profit du facteur d’instruments Jean Keller le jeune

1776 (28.6), Chambre des Contrats, vol. 650 f° 213-v
H. Daniel Gottlieb Ziegenhagen der chirurgus
in gegensein H. Johann Keller des jungen instrumenten machers – schuldig seÿen 300 gulden
unterpfand, eine behausung samt zugehörden ane der Obern langen straß, einseit neben weÿl. H. Rathh. Philippi des schreiners wb. und erben, anderseit neben den Kleinischen curanden, hinten auff den sogenannten Bärenhoff – davon gibt man löbl. Stifft St. Thomas 8 ß 4 p in geld und 2 cappen in federn

Daniel Théophile Ziegenhagen vend la maison au boucher Jean Georges Hoffherr et à sa femme Anne Marie Geiger moyennant 3 250 livres

1792 (27.11.), Strasbourg 7 (31), Not. Stoeber, n° 165
persönlich erschienen der Bürger Daniel Gottlieb Ziegenhagen, der hiesige Chirurgus welcher
in gegensein des Bürgers Joh: Georg Hoffherr hiesigen Mezgers und deßen Ehefrau Annæ Mariæ geb. Geiggerin (verkaufft)
Eine Behausung bestehend in Vorder, Nebens und Hintergebäude, Hof, Gärtlein und hoffstadt mit allen übrigen Gebäuden, Zugehörden und Rechten, allhier Zu Straßburg ane der obern Langenstraß N° 97 einseit neben Georg Daniel Hirtz dem dreher, 2.s. neben Kleinischen Kinderen hinten auf dem Sogenanten Bärenhof Ziehend, davon man jährlich dem stifft St. Thomä Acht Schilling Vier Pfenning in Geld und Zween Cappen Zu lüffern hat, sonsten über hernachfolgende Passiv Capitalia ledig eigen und ihme verkaufern als ein den 10. Julÿ 1775 in allhiesiger Contratstub von Erdmann Friderich Zeitler dem Chirurgo erkauftes Guth eigenthümlich Zuständig – beschehen vor und umb die Summ der 6500 Gulden (…) Straßburg Dienstags den 27. Novembris Anno 1792.

Fils d’un cultivateur de Schiltigheim, Jean Georges Hoffherr épouse en 1787 Anne Marie Geiger, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1787 (18.5.), Not. Faller (6 E 41, 975) n° 10
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehren und wohlachtbare Hr Johann Georg Hofherr der großjährige ledige Metzger von Schiltigheim, weil. H. Joh: Georg Hofherr des gewesenen Burgers mit weiland frauen Eva gebohr. Beckin beeder geweßenen Eheleute Zu gedachtem Schiltigheim ehelich erzeugter Sohn, als Hochzeiter an einem
So dann die viel Ehr und Tugendsame Anna Maria Geigerin Weil. H. Johannes Geiger des gewesenen Burgers und Metzgers alhier, mit weiland fraun Anna Maria gebohrner Kaiserin ehelich erzeugten Tochter, verbeistandet durch J, Johannes Heckmann des Burgers und Fastenspeishändlers allhier als ihres geordnet und geschworenen Vogts als Hochzeiterin am andern Theil
Straßburg Freÿtags den 18. Maÿ Anno 1787 [unterzeichnet] Johann Georg Hoffherr als Hochzeiter, Anna Maria Geigerin als Hog Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 17)
1787, Dienstag den 12. Junii sind nach Zweÿmahlicher Proclamation in unserer Kirch copulirt worden Johann Georg Hofherr, lediger Metzger und burger alhier, weil. Johannes Hofher, gew. Ackersmans in Schiltigheim mit Eva geb.Beckin ehelich erzeugter Sohn, Und Jgfr. Anna Mariaa Geigerin weil. Johannes Geiger des gew. Metzgers und burgers alhier, mit auch weil. Fr. Anna Maria geb. Kayserin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Hoffherr alls Hochzeiter, Anna Maria Geigerin alls hochzeiterin (i 123)

Jean Georges Hoffherr devient bourgeois par sa femme une dizaine de jours après son mariage
1787 Livre de bourgeoisie 1783-1787 (VII 1559) p. 145
Johann Georg Hoffherr der Metzger von Schiltigheim gebürtig weÿl. Johann Hoffherr geweßenen burgers und Ackersmanns allda ehl. erzeugter sohn, verheurathet mit anna Marja geÿerin weÿl. Joh: geörg geÿers geweßenen burgers vnd metzgers allhier ehl. erzeugte tochter, erhalt das burgerrecht ab uxore vnd d. alt. burger schilling will dienen Zur E. E. Zunfft Zur Blum juravit d. 21.ten Junÿ 1787.

Leur fille Sophie Louise épouse en 1812 le tonnelier Charles Théodore Kolb
1812 (6.10.), Strasbourg 5 (36), Not. F. Grimmer n° 7882
Contrat de mariage – Charles Théodore Kolb tonnelier demeurant grand rue n° 104 fils de Jean Frédéric Kolb, ministre du culte protestant, et de Concorde née Stuber
Sophie Louise Hoffherr fille majeure demeurant grand rue n° 97 de défunt Jean Georges Hoffherr, boucher, avec Anne Marie née Geiger
Enregistrement, acp 120 F° 157-v du 8.10.

Leur fille Marie Salomé épouse en 1816 le brasseur Martin Scheer
1816 (8.1.), Strasbourg 5 (42), Not. F. Grimmer n° 9379
Contrat de mariage – Martin Scheer, brasseur demeurant faubourg Blanc n° 71, fils de feu Sébastien Scheer, cultivateur à Wolfisheim, et d’Anne née Maehn
Marie Salomé Hoffherr, fille majeure demeurant grand rue n° 97, fille de Jean Georges Hoffherr, boucher, et Anne Marie née Geiger
communauté d’acquets partageable par moitié
Enreg. manquant F° 91 du 11.1.

Jean Georges Hoffherr meurt en 1825

1824 (8.9.), Strasbourg 7 (69), Me Stoeber n° 7739
Inventaire de la succession de Jean Georges Hoffherr, boucher, décédé le 26 avril dernier – à la requête de 1. Anne Marie Geiger la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage dressé par Me Faller 18 mai 1787, 2. Sophie Louise Hoffherr épouse de Charles Théodore Kolb, marchand de vins, 3. Martin Scheer brasseur, tuteur naturel des trois enfants procrés avec Marie Salomé Hoffherr 1. Martin 8 ans, 2. Frédéric 6 ans, 3. Charles Frédéric 4 ans, procréés avec Marie Salomé Hoffherr

dans la maison mortuaire Grand rue n° 97
propres: garde robe 165 fr
Communauté, meubles 1036 fr, argent 300 fr, créances 8050 fr, ensemble 9396 fr
Titres et papiers, vente Me Stoeber 27 novembre 1792 acquis de Daniel Théophile Ziegenhagen, chirurgien, et sa femme née Holtzapffel une maison avec cour grand rue n° 97 d’un côté Georges Daniel Hirtz tourneur, d’autre les héritiers Klein derrière le Baerenhoff.Ledit Ziegenhagen a acquis la maison à la Chambre des Contrats 10 juillet 1775 de Erdmann Friederich Zeittler, chirurgien, et Marie Salomé Zinserling, que cet immeuble est aujourd’hui attenant au Sr Staebel, frippier, d’autre le Sr Koebelé, derrière la veuve Wiegel, devant la rue, toujours numérotée 97, qu’elle en occupe le rez de chaussée pour 120 fr, que le premier étage est occupé par Riebmann serrurier 100 fr, le second étage est occupé par Frickmann 80 fr, que les mansardes occupées par M Mezuelle 40 fr, que le corps de logis de derrière et occupé par la veuve Lurtzing 60 fr, ensemble 400 de revenu en capital 8000 fr
maison rue des Fribourgeois n° 3 et rue de la Demi Lune n° 1, acquis devant M° Übersaal le 16 novembre 1809 de Jean Frédéric Baldner menuisier, 2. Louis Baldner bacquetier, 3. Catherine Barbe Baldner épouse de François Ehrefried Doldé, héritiers d’Anne Marie Butz veuve de Jean Michel Greiff par représentation de leur mere Susanne Barbe Butz veuve de Jean Georges Baldner, baquetier, 1. une maison sise à Strasbourg rue de la Demi Lune n° 1 avec cour pompe appartenances et dépendances d’un côté maison ci après désignée, d’autre celle du Sr Scheyen Netter, aubergiste, derrière ci devant tribu des Fribourgeois, 2. une une maison sise rue des Fribourgeois avec cour communauté de puis avec la maison ci-dessus, appartenances et dépendances, d’un côté le coin des deux rues, d’autre la maison du Sr Allbrecht cordonnier, derrière ladite maison rue de la Demi Lune. La veuve Greiff en a hérité la moitié de Jean Frédéric Butz son père et acquis la moitié de la De Battner née Butz qui l’avoit hérité de son pere par acte reçu Me Zimmer le 12 juin 1809; que les susdites maisons étaient maintenant réunies en une seule, occupée le rez de chaussée par le Sr Roemer pour 120 fr, le premier étage par Freyss 72 fr, le second étage par Lippmann 68 fr, au troisième par Weil 90 fr, ensemble 350 fr de revenu en capital 7000 fr
un étal à la Grande Boucherie n° 29 par adjudication Me Übersaal 6 octobre 1808 à la requête de 1. Evrard Koch boucher, 2. Marie Elisabeth Koch veuve de Jean David Fleischhauer brasseur, 3. Catherine Marguerite Ebel épouse de Jean Jacques Lurzting boulanger, 4. Chrétien Frédéric Mattern boulanger, 5. Marie Salomé Mattern épouse de Jean Jacques Best, 6. Philippe Jacques Mattern garçon boucher, 7. Jean Jacques Best mandataire de Charles Mattern garçon tonnelier tant en son nom et pour Marie Elisabeth Mattern – ledit Hoffherr a acquis des deux derniers, loué à Geofroi Mann boucher pour 50 fr de revenu en capital 1000 fr
ensemble 16 000 fr, passif 9420 fr
Enregistrement, acp 169 F° 168 du 11.9.

Anne Marie Geyer meurt à son tour en 1840 en délaissant ses deux filles ou leurs représentants

1840 (7 8 et 10.10.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Anne Marie Geyer veuve de Hoffherr décédée le 8 septembre 1840, à la requête de Charles Louis Kolb, tonnelier, 2. Frédéric Théodore Kolb, compagnon brasseur, 3. Sophie Louise Kolb femme de Louis Lindauer, aubergiste, 4. Frédéric Irrmann, ajusteur des Poids et Mesures, tuteur ad hoc de Georges Edouard, Caroline Concorde & Sophie Emilie Kolb tous trois mineurs héritiers pour moitié de leur aïeule maternelle,
5. Martin Scheer, aubergiste, tuteur légal de son fils Charles Frédéric, 6. Martin Scheer, ouvrier brasseur à Pont d’Arianne, 7. Frédéric Scheer, ferblantier à Alger les trois derniers héritiers pour l’autre moitié de leur aïeule maternelle
une maison à Strasbourg rue de la Demi Lune n° 1
une maison à Strasbourg rue des Fribourgeois n° 3
une maison grand rue n° 97
un étal de boucher aux Grandes Boucheries n° 29
Enregistrement, acp 282 F° 16 du 12.10.

Liquidation correspondante
1841 (2.6.), M° Grimmer
Liquidation et partage de la succession de Jean Georges Hoffherr décédé à Strasbourg le 26 avril 1824 et de sa communauté avec Anne Marie Geyers a veuve, entre ses [petits] enfants Charles Louis Kolb, tonnelier, à Strasbourg, Frédéric Théodore Kolb, cafetier audit lieu, Sophie Louise Kolb femme de Louis Lindauer, aubergiste en la même ville et les mineurs de Sophie Louise Hoffherr et de Charles Théodore Kolb son époux tous deux décédés
Martin Scheer, aubergiste à Strasbourg agissant comme mandataire de par acte en forme de Martin Scheer, compagnon brasseur à Pont Arianne, Frédéric Scheer, ferblantier à Alger, Charles Frédéric Scheer matelot à Toulon, ses enfants venant par représentation de Marie Salomé Hoffherr femme en premières noces du dit Martin Scheer leur m-re. Lesdits Kolb héritiers ensemble pour moitié dudit Hoffherr et d’Anne Marie Geyer sa femme leur aïeule maternelle ou chacun un 12°, lesdits Scheer héritiers pour moitié ou chacun pour un 6°.
Cette liquidation précédée du compte que rend ledit Martin Scheer des recettes et dépenses par lui faites comme mandataire de de ses fils et comme tuteur de enfants Kolb, attendu que l’administration qu’il a eu des biens de la succession depuis le décès de la dame Hoffherr
La recette de 5400 francs, la dépense de 984 et le reliquat du par le rendant de 4019 francs
Succession. La masse active brute est de 55.192 dont moitié aux enfants Kolb et moitié aux enfants Scheer
acp 288 (3 Q 30 003) f° 21 du 12.6.

Acte de notoriété
1842 (27.6.), M° Grimmer
Notoriété constatant que Jean Georges Hoffherr est décédé boucher à Strasbourg époux d’Anne Marie Geyer le 18 mai 1824, que ledit Hoffherr n’a jamais habité à Schiltigheim mais bien à Strasbourg et que Marie Elisabeth Mattern de Strasbourg autrefois copropriétaire d’un étal de boucher à la grande boucherie N° 29 n’a jamais été mariée à Michel Flecksteiner dudit lieu
acp 300 (3 Q 30 015) f° 9 du 1.7.

Les héritiers de Jean Georges Hoffherr vendent les différents immeubles. Décrite selon le rapport d’experts, la maison Grand rue revient au farinier Thiebaut Füllenwarth

1841, Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 368 n° 52 du 8 avril 1841, Grimmer
L’an 1841 le 11 septembre sont comparus 1° le sieur Charles Louis Kolb, tonnelier, 2° Le sieur Frédéric Théodore Kolb, compagnon brasseur, 3° Dame Sophie Louise Kolb, épouse dument assistée de et autorisée du sieur Louis Lindauer, aubergiste, 4° Le sieur Martin Scheer, aubergiste, tous les prédénommés demeurant et domiciliés à Strasbourg, et ledit sieur Scheer agissant 1° comme mandataire de son fils Martin Scheer, ouvrier brasseur demeurant à Pont d’Arianne commune de Begle, suivant procuration passée devant M° Brennens et con collègue notaires à Bordeaux le 14 septembre 1841 (…) 2° comme mandataire de son fils Frédéric Scheer, ferblantier à Alger (…), 3° comme père et tuteur légal de Charles Frédéric Scheer issus de son mariage avec Marie Salomé Hoffherr son épouse en premières noces, 4° comme tuteur datif de a) Georges Edouard Kolb âgé de 18 ans, b) Caroline Concorde Kolb, âgée de 17 ans, et c) Sophie Emilie Kolb âgée de 16 ans, enfants mineurs délaissés par défunt Charles Théodore Kolb marchand de vins et Sophie Louise Hoffherrr conjoints à Strasbourg (…) Lesdits Charles Louis Kolb, Dme Lindauer, Georges Edouard, Caroline Concorde et Sophie Emilie Kolb venant par représentation de leur mère Sophie Louise Hoffherrr épouse Kolb susdénommée, héritiers ensemble pour moitié ou chacun pour un 12° de Dame Anne Marie Geyer veuve de Jean Georges Hoffherr vivant boucher à Strasbourg leur äïeule maternelle Et lesdits Martin Frédéric er Charles Frédéric Scheer venant par représentation de leur mère Marie Salomé Hoffherr épouse en premières noces dudit sieur Martin Scheer aubergiste, héritiers ensemble pour l’autre moitié ou chacun pour un 6° de ladite veuve Hoffherr née Geyer aussi leur aïeule maternelle ainsi que toutes ces qualités résultent de l’inventaire dressé après le décès de la succession de cette dernière par le soussigné notaire Grimmer qui en a la minute et son collègue sous la date en commencement du 7 octobre dernier, en présence du Sieur Jean Schweighaeusser architecte charpentier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur tant des mineurs Kolb que de Charles Frédéric Scheer (…) Enonciation des jugements et rapport d’experts (…)

Désignation des immeubles à liciter 1° Une maison sise à Strasbourg grand rue n° 97 avec bâtimens de devant, latéral et de derrière, cour, petit jardin et dépendances, d’un côté le sieur Beiner de l’autre le sieur Staedel par devant la rue et donnant par derrière sur la propriété de Monsieur Lauth, juge de paix. La maison donnant sur la rue est batie sur une cave voûtée, un rez de chaussée surmonté de trois étages et greniers couverts en tuiles à doubles rangées. Le bâtiment latéral à droite composé d’un rez de chaussée et d’un étage en galandure, couvert en partie en tuiles à doubles rangées, en partie à simples rangées. Le puits se trouve renfermé dans le coin à l’extrémité de ce bâtiment. Le bâtiment de derrière en travers et attenant au bâtiment latéral consiste en rez-de-chaussée servant de passage dans le jardin, bentur* et latrines, il est surmonté de deux étages, greniers couverture en tuiiles à doubles rangées. Au fond et en arrière de ce dernier bâtiment se trouve un petit jardin d’environ 50 centiares à droite d’un petit bâtiment servant d’étable à porcs, fosse à fumier. Au fond dans le jardin une gloriette couverte en tuiles à doubles rangées
2° Une maison sise à Strasbourg à l’angle de la rue des fribourgeois n° 3 et de la rue de la demi lune numéro 1, tenant d’un côté à la maison du sieur Fischer, de l’autre à celle du sieur Albrecht et donnant par derrière sur la cidevant tribu des fribourgeois. Elle se compose 1° d’une maison principale donnant d’un côté dans la rue des fribourgeois, de l’autre côté dans celle de la demi lune, 2° d’une petite cour, 3° d’une maison de derrière et bâtiment latéral servant de cage d’escalier et galerie pour communiquer à la maison de derrière, 4° une pompe mitoyenne, la maison principale est batie sur cave voûtée, un rez de chaussée et trois étages en maçonnerie et Grenier, couverture en tuiles à doubles rangées. Le bâtiment au fond de la cour est composé d’un rez de chaussée distribué en latrines, buanderie et trois étages en galandure et greniers et couverture en tuiles à double rangées.
3° un étal de boucher situé à Strasbourg dans la grande boucherie n° 29 (…)
Etablissement de la propriété. Les immeubles exposés en licitation dépendent de la communauté de biens qui a existé entre le sieur Jean Georges Hoffherr et Anne Marie Geyer son épouse comme acquets de communauté de biens du Sr Hoffherr, lesdits ses petits enfants en ont hérité la moitié et par le décès de leur aïeule la Dame Hoffherr née Geyer l’autre moitié.
L’immeuble décrit sous l’article premier a été acquis par ledit sieur Hoffherr du sieur Daniel Théophile Ziegenhagen chirurgien à Strasbourg et son épouse née Holtzapffel suivant contrat de vente passé devant M° Stoeber vivant notaire en cette ville le 27 novembre 1792. cette maison était grevée autrefois d’une rente de deux chapons au profit de la fondation de Saint Thomas à Strasbourg mais elle a été rechetée suivant quittance donnée par le receveur de ladite fondation en date du 3 juin 1824 ainsi déclaré. Les susdits conjoints Ziegenhagen étaient eux-mêmes propriétaires de ladite maison au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite de Frédéric Zeitler Chirurgien et de Marie Salomé Zinserling conjoints à Strasbourg par contrat passé à la cidevant Chambre des contrats de cette ville le 6 juillet 1775.
L’immeuble décrit sous l’article deux a été acquis par sieur Jean Georges Hoffherr de Jean Frédéric Baldner, menuisier, de Louise Baldner, baquetier et de Catherine Barbe Baldner épouse du sieur François Ehrenfreid Doldé,boutonnier en soie, tous de Strasbourg, en leur qualité d’héritiers d’Anne Marie Butz décédée veuve de Jean Michel Greiff en son vivant menuisier en ladite ville par représentation de leur mère Susanne Barbe Butz, veuve de Jean Georges Baldner, baquetier en la même ville suivant Contrat de vente par devant M° Ubersaal ci devant notaire en ladite ville le 13 novembre 1809. Les comparans déclarent que suivant arrêté du maire de cette ville de Strasbourg en date du 20 mai 1823 ledit immeuble ne doit fournir qu’in logement militaire pour deux hommes. Ladite veuve Greiff née Butz était propriétaire dudit immeuble pour en avoir hérité la moitié dans la succession de Jean Frédéric Butz son père tailleur d’habits à Strasbourg et elle a acquis l’autre moitié de ladite Dame Baldner née Butz suivant Contrat de vente par devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 12 juin 1809.
Cette dernère en avai aussi hérité dudit sieur Butz son père l’étal de boucher (…)
Adjudication préparatoire. Et aujourd’hui jeudi 25 février 1841 (…)1° La maison sise à Strasbourg grand rue n° 97, sur la mise à prix de 8000 francs (…) Thiebaut Füllenwarth farinier demeurant et domicilié à Strasbourg a enchéri ladite maison à la somme de 12.750 francs
2° La maison sise à Strasbourg rue des Fribourgeois numéro 3, sur la mise à prix de12.000 francs, toutes les bougies se sont éteintes ans que personne ait enchéri ou accepté la mise
L’article 1 définitivement adjugé au susnommé sieur Thiebaut Füllenwarth pour la somme de 12.750 francs
L’article 1 définitivement adjugé au profit du sieur Pierre Engel pour la somme de 12.050 francs
3 à la ville de Strasbourg (…)
acp 284 (3 Q 29 999) f° 39 du 13.1. (cahier des charges) – acp 285 (3 Q 30 000) f° 54 adjudication préparatoire – acp 285 (3 Q 30 000) f° 93 adjudication définitive

Originaire de Niederhausbergen, Thiebaut Füllenwarth épouse en 1828 Marie Salomé Volck, fille de boucher et veuve du farinier Georges Frédéric Hæss
1828 (30.6.), Strasbourg, M° F. Grimmer
Contrat de mariage, communauté d’acquets partageable par moitié – Thiébaut Fullenwarth, farinier, fils de Jean Georges Fullenwarth, journalier, et de Salomé Walter à Niederhausbergen
Marie Salomé Volck veuve sans enfant de Georges Frédéric Haesz
apports de la future épouse, une maison au Marché Gayot n° 30
acp 190 (3 Q 29 905) f° 31 du 2.7. Communauté d’acquêts partageable par moitié au décès de l’un d’eux, usufruit au survivant de la succession du prédécédé
Le futur se constitue en propre en numéraire et créances 8000 francs
et la future en marchandises 5000
plus une maison au Marché Gayot n° 30

Mariage, Strasbourg (n° 247)
Acte de mariage 1 célébré le 17 juillet 1828. Thiébaut Füllenward, majeur d’ans, né en légitime mariage le 30 Pluviôse an VI à Niederhausbergen, domicilié à Strasbourg, garçon meunier, fils de Jean Georges Füllenward, Journalier, et de Salomé Walter, conjoints domiciliés à Niederhausbergen, ci présents et consentants, Marie Salomé Volck, Majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 juillet 1785 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, veuve de Georges Frédéric Haes, Farinier décédé en cette ville le 17 septembre 1827, fille de feu Jean Daniel Volck, boucher, décédé en cette ville le 25 décembre 1812 et de feu Catherine Salomé Gerattwohl, décédée en cette ville le 24 août 1819 (signé) Diebold Füllenwarth, Maria Salome thäß gebohrne Volk (i 10)

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, la couturière Marie Barbe Bihler dont la succession est vacante

1848 (7.4.), Strasbourg 14 (126), Not. Ritleng n° 85
Inventaire de la succession de Marie Barbe Bihler, Couturière
L’an 1848, le vendredi 7 avril à deux heures de l’après-midi, dans la maison sise à Strasbourg, grand rue Numéro 97 où est décédée le 14 novembre dernier la Dlle Marie Barbe Bihler, en son vivant Couturière, demeurant en ladite ville.
A la requête de M. Jean Michel Lorentz, Greffier de la justice de paix du Canton ouest de la Ville de Strasbourg, domicilié en ladite ville, agissant en qualité de Curateur à la succession déclarée vacante de la Dlle Marie Barbe Bihler, cidessus dénommée & qualifiée (…) dans le logement qu’elle occupait comme locataire dans la maison ci-dessus désignée
Total du mobilier 109, réclamations paassives 263, argent comptant 10
acp 371 (3 Q 30 086) f° 13-v

Testament par lequel Salomé Volck institue son mari Thiébaut Fullenwarth légataire universel de ses biens après avoir fait différents legs
1858, M° Grimmer
Testament du 11 juillet 1855, de Salomé Volck épouse de Thiébaut Fullenwarth, ancien farinier à Strasbourg, par lequel elle lègue 1) à Daniel Volck, cordonnier à Strasbourg la somme de 10.000 francsn sa garde robe et ses bijoux
2) à Caroline Volck femme Schoenhaar, tailleur de pierres à Strasbourg, 10.000 francs
3) à l’Eglise protestante de St Pierre le Jeune 1000 francs
4) à l’établissement du Neuhoff 1000 francs
5) à Marguerite Salomé et Théodore Schmutz de Strasbourg ensemble 3000 francs
et elle institue son mari légataire pour le surplus de sa succession. – Décès du 22 avril 1858
acp 468 (3 Q 30 183) f° 83-v du 24.4. (succession déclarée le 20 octobre 1858)

Salomé Volck meurt en 1858

1858 (24.7.), M° Grimmer
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Thiébaut Fullenwarth, propriétaire à Strasbourg, et Salomé Volck sa femme et de la succession de cette dernière, décédée le 22 avril 1858, dressé à la requête du veuf agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Grimmer Nre. le 30 juin 1828 et comme légataire universel de feu son épouse suivant testament reçu Grimmer le 11 juillet 1855
Communauté, mobilier estimé à 202, créances 34.740, intérêts 1024
18,90 terre à Niederhausbergen über Mundolsheimerweg
20 ares terre ban de Schiltigheim im Ebersloch
44,80 terre à Niederhausbergen canton Mittelbreit
Une maison à Strasbourg rue de la fontaine N° 15
Une maison grand rue n° 25
Passif 31.200, legs particuliers 17.000
Succession, garde robe 89, passif 245
acp 471 (3 Q 30 186) f° 17 du 29.7. (succession déclarée le 20 8.vre 1858)

Thiébaut Fullenwarth meurt en 1873 en léguant sa maison Grand rue à sa nièce Marie Lohmüller

1873 (22.9.), Strasbourg 4 (138), Not. Charles Lauterbach
Inventaire de la succession de M. Thiébaut Füllenwarth en son vivant propriétaire, demeurant à Strasbourg où il est décédé le 20 juillet 1873.
L’an 1873 le lundi 22 septembre à deux heures du matin, à Strasbourg, au domicile mortuaire du défunt sis grand’rue N° 25, à la requête 1. de M. Michel Lohmüller, cultivateur demeurant à Niederhausbergen, 2. de Dame Catherine Lohmüller épouse assistée et autorisée de M. Georges Wolff, cultivateur demeurant ensemble à Niederhausbergen, 3. de Delle Marie Lohmüller, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, les trois requérants agissant en qualité de légataires universels chacun pour un tiers, et en outre comme légataires particuliers dans des proportions inégales, de M. Thiébaut Füllenwarth en son vivant propriétaire demeurant à Strasbourg où il est décédé le 20 juillet 1876 en vertu du testament du défunt reçu par M° Charles Lauterbach l’un des notaires soussignés, le 5 juin précédent enregistré à Strasbourg le 30 dudit mois de juillet (…) sur les déclarations et représentations qui seront faites par la corequérante Marie Lohmüller qui habite le domicile mortuaire

Dispositif du testament. 1. Ich vermache meinem Neffen Michael Lohmüller (…) 7. Ich vermache zum voraus meiner Nichte Maria Lohmüller welche bei mir wohnt und meine Haushaltung besorgt a) eine summ von 4000 Francken, b) das Eigenthum meines Hauses Zu Straßburg Langstrass 25 gelegen (…), 10. Nach Abzug dieser Legaten soll das übrige meines Vermögen in was es bestehen mag den Kindern meiner Schwester Maria Füllenwart Wittwe Lohmüller zufallen
Loyers Prorata. La maison du défunt produit un loyer trimestriel de 255 francs, ce qui fait pour le prorata d’un loyer couru du 24 juin dernier au jour du décès du défunt 73,50 francs
Immeubles. A. Maison léguée à Marie Lohmüller. Une maison avec cour, petit jardin, bâtiment latéral, maison de derrière, droits, aisances et dépendancess le tout situé à Strasbourg grand’rue n° 25. tenant d’un côté à M. Kiener, de l’autre à M. Koppert devant à la rue et derrière à M Mertz
acp 620 (3 Q 30 335) f° 51-v du 27 – Nachlass, Mobilien 1255, Geld 423 ;Schuldscheinen 24.400, Zinsen 112
Ein Haus zu Straßburg Langstrasse N° 25
20 Ar Feld Bann von Schiltigheim, 41,38 Feld Bann von Niederhausbergen

Testament transcrit dans l’inventaire ci-dessus
1873, M° Lauterbach
5 juin 1873 – Testament von Theobald Füllenwarth, Eigenthümer zu Straßburg, durch welches erfolgende Legaten macht (…)
7. seiner Nichte Maria Lohmüller, Haushalterin 1) ein tausend Francken, 2) sein Haus lange straße N° 25, 3)verschiedene Mobilien (…) gestorben den 20 Juni 1873
acp 619 (3 Q 30 334) f° 29 du 30.7. n° 3359

Liquidation correspondante. Le montant des legs est supérieur à celui de la succession.
1874 (14.2.), M° Lauterbach
Liquidation und Theilung des Nachlaßes von Theobald Füllenwarth, Eigenthümer zu Straßburg den 20. Juli 1873 gestorben zwischen A) Michael Lohmüller, Ackerer zu Niederhausbergen, 2) Catharina Lohmüller, Ehefrau von Georg Wolff, Ackerers zu Niederhausbergen, 3) Maria Lohmüller, ohne Gewerb, zu Straßburg alle drei handelns als Universal Erben des verstorbenen nach Testament vor Notar Lauterbach vom 5. Juni 1873 und ebenfalls als Particular Legatarien des verstorbenen, 3) Jakob Füllenwarth Ackerer zu Niederhausbergen
Actif Massa. Sie ist von 24.570, Schuldforderung Lobstein 720, Mobilien nicht legirt 269 (Zusammen) 25.697.
Passiv Massen Sie ist von 7949 – bleibt 17.347
Nach Testament des verstorbenen hat der verstorbene verschiedene Legateb in geld gemacht für eine Summ von 24.900. Die Actif Masse ist nur von 17.747, Zu viel legirt 7152
woraus erfolgt daß die Legate verhältnißmäßg zu verringern sind
Abrechnung. Maria Lohmüller ihr Legat mit 4000. So hat ein Deficit so wohl von dem legirten Haus als von dem legirten Geld von 3531 zu tragen, bleibt 346 (…)
acp 626 (3 Q 30 341) f° 17 du 24.2. n° 920



8, rue des Veaux


Rue des Veaux n° 8 – VI 380 (Blondel), O 536 puis section 21, parcelle 38 (cadastre)

Maison appelée au Bœuf noir (zum schwartzen Ochsen), à la Vache noire (zur schwartzen Kuh)
Transformée en 1768 par le serrurier Jean Georges Baur (troisième étage, mascaron)


Façade rue des Veaux et rue de l’Abreuvoir,
fenêtres au premier étage (encadrements en pierre) et au troisième étage (encadrements en bois, en 2010 (Florent Fritsch, © Région Grand Est – Inventaire général)
Elévations en 1978 avant rénovation (dossier de la Police du Bâtiment)

Propriété de Sébastien Schœner en 1587, la maison a un encorbellement en saillie de trois pieds dans la ruelle ; le jardin qui longe la rivière comprend un pavillon et des latrines. Le menuisier Abel Prack se plaint en 1611 que ses voisins, tous gentilshommes, ont fermé le sentier qui longe la rivière jusqu’au quai au Sable, ce qui dévalue sa maison. L’affaire n’est pas encore réglée quand sa veuve épouse en 1611 le musicien aveugle Ulric Bosch qui obtient le droit de débiter le vin dans sa maison au Vieux-Marché-aux-Vins. Pasteur de Hugsweier en Bade, Pierre Bimler acquiert en 1630 l’immeuble qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière. Il hausse sa galerie en en 1635 et passe un acord sur les jours avec son voisin Guillaume d’Uttenheim. Devenu propriétaire, son fils serrurier Abraham Bimler passe en 1684 un accord avec le maçon Jean Kachler pour réparer sa maison. Le mur d’angle s’effondre en emportant des fourneaux à l’étage à cause de la négligence des ouvriers et des mauvais matériaux.
Le menuisier Jean Henri Fritschmann achète la maison en 1722. Les préposés au bâtiment lui font grief deux ans plus tard d’encombrer la ruelle de planches. Il loue à partir de 1727 à cet effet un emplacement au quai au Sable puis à partir de 1740 un emplacement dans la ruelle de l’Abreuvoir. La maison comprend en 1729 un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un passage latéral où se trouvent un atelier de serrurier et un atelier de menuisier ainsi que deux caves sous solives. Le plan-relief montre que le bâtiment avant comprend deux pignons vers la ruelle. Jean Henri Fritschmann fait aménager en 1749 une risberme de 30 pieds de long dans l’alignement de ses voisins, en anticipant sur le communal. Le serrurier Jean Georges Baur achète l’immeuble en 1768 et vend en 1770 la partie arrière à son voisin le marchand François Lanfray. Les préposés aux Feux autorisent en 1768 le maître maçon Jean Kœderer à aménager le troisième étage. Au-dessus de la porte d’entrée, le mascaron à tête d’homme portant les attributs de serrurier date de cette époque, de même que les appuis de fenêtres galbés en bois au troisième étage. Les encadrements en pierre des étages inférieurs dans le goût de l’époque vers la rue des Veaux sont peut-être contemporains, à moins qu’ils ne soient dus au propriétaire précédent. Jean Georges Baur fait percer en 1778 une croisée vers la ruelle.


Le bâtiment à deux pignons vers la ruelle, suivi d’une galerie et du bâtiment arrière (plan-relief, 1727 (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 202 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à trois étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve de part et d’autre du repère (d). Celle à droite dans la rue des Veaux a une porte et deux fenêtres au rez-de-chaussée, trois étages à trois fenêtres chacun, ce qui correspond à l’état actuel, sauf les deux fenêtres du rez-de-chaussée qui ont été agrandies depuis lors. Celle à gauche dans la ruelle de l’Abreuvoir a des ouvertures disposées régulièrement de part et d’autre de l’axe central où se trouve une porte. La disposition actuelle est différente, plusieurs fois modifiée vers 1900. La cour L représente la face latérale (4-5) du bâtiment rue de l’Abreuvoir, le bâtiment (4-3-2) qui y est appuyé vers le sud, le bâtiment (1-6) propriété du voisin et le mur (5-6) vers la ruelle.
La maison porte d’abord le n° 25 (1784-1857) puis le n° 8.


Cour L
Plan du rez-de-chaussée avant travaux – Elévation ruelle de l’Abreuvoir (1894, dossier de la Police du Bâtiment)

Le chef de chantier Louis Auguste Niedschelm fait faire en 1894 des travaux au troisième étage (notamment abaisser les trois croisées et déplacer une fenêtre vers la ruelle de l’Abreuvoir) et au rez-de-chaussée (convertir une croisée en porte et vice versa). Il fait agrandir les fenêtres du deuxième étage et aménager un couloir en 1906. Un incendie détruit en partie la toiture en 1897. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement la maison. Le propriétaire fait restaurer l’intérieur et l’extérieur du bâtiment en 1979 puis réparer les encadrements en grès et les volets en 1995.



Mascaron au-dessus de la porte rue des Veaux mai 2016 et 1966)
Façade en 1966 – Troisième étage en 1894 (dossier de la Police du Bâtiment)

février 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1605 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Abel Brack, menuisier, et (1591) Marguerite Schmidt – luthériens
1611 h Ulric Bosch, musicien puis débitant de vin, et (1611) Marguerite Schmidt veuve d’Abel Brack – luthériens
1630 v Pierre Bimler, pasteur à Kürzell, et (1611) Marguerite Kohler puis (1640) Anne Marie Grasmann – luthériens
1680* h Abraham Bimler, serrurier, et (1679) Anne Marie Baur – luthériens
1722 v Jean Henri Fritschmann, menuisier et (1718) Marie Barbe Borst puis (1730) Marie Barbe Leopard – luthériens
1768 v Jean Georges Baur, serrurier, et (1764) Marguerite Barbe Formier – luthériens
1810 h Jean Frédéric Baur, serrurier, et (1790) Marie Catherine Wald – luthériens
1841 h Auguste Baur, serrurier, et (1837) Caroline Sophie Martin
1889* h Louis Auguste Niedschelm, chef de chantier, et (1883) Frédérique Sophie Baur
1905* v Henri Alfred Salomon, architecte, et (1907) Marie Marthe Gœhrs
1950* v Joseph Weissler, maître-boulanger, et son épouse

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1 000 livres en 1729, 900 livres en 1762 (avec la maison arrière)

(1765, Liste Blondel) VI 380, Jean Henri Fritzmann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bauer, 3 toises, 1 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 536, Bauer, Frédéric, /Jean Frédéric / rue des Veaux 25 / 23 – 1,7 are

Locations

1614, Abraham Heffelé, teinturier en soie
1622, Elie Beck, cordonnier
1715, Abraham Bimler, serrurier, et (1710) Susanne Hammerer – luthériens (co-propriétaire)
1720, Jean Martin Weismantel, serrurier
1724, Jean Frédéric Gœbel, serrurier
1749, Marie Claude Boullet, manante
1756, David Andres, coutelier, et Marie Salomé Bronner
1777, Nicolas Haan, peignier, et Madeleine Hetzel
1847, Jean Buck, serrurier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 78

Kalbs Gaß Ein seit nach dem Closter Sanct Stephan hinab
Sebastian Schöner hatt vor seiner Thüren ein steinerinn Tritt 6 schu lang und 15 Zoll breÿt, Item mehr hatt er Im Träckgeßlin ein steinern Banckh 5 schu lang, und 20 Zoll breÿt. Mehr ein steinen Trid 6 schu lang und 2 schu breÿt, Item hinden Im Gärttlein vf das Wasser ein Vsstoß 24 schu lang und 3 schu herauß, darunder ein Ingezeünt Profeÿ 9 Zoll lang Und 3 schu herauß
Nota, Soll beschickt, undt des Gärtlins halben befragt werd. Wie es mit beschaffen, dieses Gärtlin Ist nit gerechnet worden, Weil kein breÿte gemeldet Jst. Undt Ist das Gärtlin 29. schu 3 Zoll lang. Item mehr Ußwendig vff dem Wasser ein Brütsch sampt einem heüßlin und stegen. Ist ii schu lang und 4 schu 2 Zoll Herauß vff das Wasser, Soll Allmendt sein und Bleiben, Bessert für das Nießen, i lb ix ß viii d
[in margine :] Mag fürthin ein bestendiger Jährlicher Zinß ane statt der Beßerung vf d. Gärtlin geschlagen werden

Sébastien Schœner a devant ses portes une marche en pierre longue de 6 pieds et large de 15 pouces, De même dans la ruelle de l’Abreuvoir un gradin en pierre long de 5 pieds et large de 20 pouces, En outre une marche en pierre longue de 6 pieds et large de 2 pieds, De même un encorbellement long de 24 pieds en saillie de 3 pieds vers la rivière par derrière dans le jardinet où se trouvent des latrines clôturées longues de 9 pouces en saillie de 3 pieds
Remarque. A vérifier, demander ce qu’il en est du jardinet qui n’a pas été décompté parce que sa largeur n’est pas indiquée. Le jardinet a une longueur de 29 pieds 3 pouces, de même sur la rivière un lavoir ainsi qu’une maisonnette et un escalier, long de 2 pieds en saillie de 2 pouces, Est communal et doit le rester, Doit pour la jouissance 1 livre 9 sols 8 deniers
[in margine :] Le droit de jouissance du jardinet pourrait être à l’avenir remplacé par une rente foncière annuelle perpétuelle

1741, Livre des communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 347
Loyers qui correspondent aux autorisations accordées par les Préposés au bâtiment

alzb. 720-b
Johann Heinrich Fritschmann der schreiner solle vor die Erlaubnus Sechs stöß diehlen auf das Allmendt beÿ dem wollhauß zulegen, Jahrs auf Mathæi, 1 lb

(Quittungen 1741-1748)
Fritschmann solle ferner für die erlaubnus mit seiner Neü aufführenden Steinern Landfest Oben 7 ½ schuhe und unten 6. schuhe 7. Zoll beßer Hinauß in die Preusch Zufahren jahrs auf Mathæi und Laut Prot. de 1749. fol. 106. A° 1750. I.mo (id est 21. Sept – 1 Brumaire), 5 ß

(Quittungen 1749-1751, 1 lb 5 ß – 1751-an 10, 5 ß)
C 192
modo François Lanfrey
jetzt (veuve de) H. Joseph Louis Praz

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1609, Préposés au bâtiment (VII 1324)
Le menuisier Abel Prack se plaint que ses voisins gentilshommes ont obstrué le long de la rivière le sentier qui lui permettait d’aller à la Meule (à l’extrémité du quai au Sable), ce qui dévalue sa maison de 200 florins. Il demande aux préposés une visite des lieux.

Abel Brack. Platz hinder dem Müehlstein
(f° 34-v) Mittwoch den erst. Martÿ – Abel Brack schreiner In Kalbsgaß clagt das die Junckeren Nemlich der v. Utenh: der Ampm. Zu Wilstet, Item der Jr. von Wiboltzheim vnd der Jr. Joham die haben hind. beim Müehlsteg den Platz eig. grundts Zugemacht, vnd den fuoßpfad, so geg. sein Clegers hauß hind. am Waser h gangen Ist versperrt d. er hienden nit mehr vß und In ghon kan, hab er Jr. Johamen darumb angesprochen, der hab Ihm die Antwort geben, er hab seine brieff erst fund. vnd solches mit Rhat h. Stettlr. Bocklins vnd H. St. Wurmsers solches Zugemacht, bitt solches abzuschaff. dan sein hauß Jetzo 200 fl. krencker. Ist zu bedacht gezog. gehört für Bauh. (fol: 121)

(f° 121) Sambstag 22.t Julÿ – Abel Brack schreiner In Kalbsgaß bitt fleißig vmb befürderung des augenscheins beim Müehllsteg seÿ Ihm der vßgang hind. her gesperrt so Ihm beschwerlich, bitt & Ist Ihm anthricht wir wöllens befördern (fol. 34)

1611, Préposés au bâtiment (VII 1326)
La visite a lieu deux ans plus tard alors que le musicien Ulric Bosch est devenu propriétaire. Les gentilshommes ont fermé le passage le long de la rivière par une grande porte, ce qui empêche le plaignant de transporter son bois et ses planches. Les préposés ont l’intention d’en parler à la Tour aux deniers où Abel Prack aurait déposé un mémoire. En marge, il n’y a pas eu de mémoire mais des plaintes verbales.

Allmendgaß beÿm müelstein, Abel Brack jetz Ulrich Bosch instrumentist. 94.
(f° 94) Donnerstag 23 Maÿ – Ist man beim Müehlstein Zusammen kommen weil Abel Brack hieuor Aô 1609. fo. 34. & 121. geclagt auch vilfeltig angehalten das man dem gang zwischen den Almend gärtelin eins vnd den Edelmans heußern In Kalbsgassen anders theils, wid. eröffnen wolte, welchen dieselben Junckern mit eim grossenthor Zugemacht, vnd dadurch Ihme Abel bracken seinen vßgang beim Müelstein gesperrt, dadurch sein behausung 200 fl krencker word. Item auch holtz vnd dÿlen da vß vnd Ingethan, Weil man aber vermeint er Abel brack hab ein Suplôn übergeben, Als Ist hindurch gang. vnd will man Künfftig vffm Pfenningthurn darüber reden.
NB er hat Kein suplôn übergeben sonder etlichmal alhin* mündtlich alhie darumb angehalten

1635, Préposés au bâtiment (VII 1346)
Le gentilhomme Guillaume d’Uttenheim passe en 1635 un accord avec Pierre Bimler qui a haussé sa galerie en y pratiquant des fenêtres.

1724, Préposés au bâtiment (VII 1391)
Les préposés font grief au menuisier Jean Henri Fritschmann d’encombrer la ruelle de planches. Il présente ses excuses en déclarant qu’il vient d’acheter la maison à la Vache Noire et qu’il n’ pas d’autre endroit pour entreposer ses matériaux. Les préposés lui demandent de faire place nette dans les huit jours ou de solliciter la jouissance du communal.

(f° 9-v) Dienstags den 1. febr. – Joh: Heinrich Fritschmann beschlägt das Allmend mit dielen
Johann Heinrich Fritschmann, der Schreiner, wurde vorbeschieden vnd Ihme remonstrirt, warumb Er das Allmend in dem tränckgäßein beÿ der schwartzen Kuh in der Kalbsgaßen so mit dielen belegt, daß mann fast nicht wohl mehr Zum waßer kommen kan, Fritschmann Zugegen excusirt sich damit, daß Er das dabeÿ gelegene Hauß gekaufft vnd vermeint, weilen Er sonst Kein andere gelegenheit hätte, dieselbe hienzulegen, es würde so Viel nicht Zubedeuten haben, derowegen Erkant worden, daß Er innerhalb acht tagen beÿ 2 lb d Straff solchen platz raumen und wann Er als dann einen platz Zu Seinen dielen Verlangt gebürend darumb einhalten solle, da Ihme als dann durch einen einnehmenden Augenschein ein gewüße gegend wirdt angewiesen werden.

1727, Préposés au bâtiment (VII 1392)
Les préposés autorisent le menuisier Jean Henri Fritschmann à entreposer six tas de planches près de la Maison à laine contre un cens à verser à la Ville

(f° 205-v) Dienstags den 26. Aug. 1727 – Johann Heinrich Fritschmann weg. Allmendts
Johann Heinrich Fritschmann, der Schreiner, bittet umb erlaubnus dielen an das wollhauß, wo der Senckeisische Stall gewesen, hienlegen Zu laßen.
Erk. Solle Implorant den platz nicht überlegen und mißbrauchen, und wird Ihme nicht länger erlaubt, diesen platz Zu occupiren, biß Gemeine Statt solchen selbst gebraucht, in deßen aber, den Jährlichen Zinnß, welchen die herren dreÿ reguliren werden, richtig und ordentlich bezahlen, ferner Erk. Solle Implorant vor die erlaubnus, Sechs Stöß dielen an diesen platz Zuleg. Jährl. vf. Mathæi und A° 1728. 1.mo 1 lb 5 ß d ane Zinß bezahlen.

1732, Préposés au bâtiment (VII 1395)
Les préposés réduisent le loyer à la demande de Jean Henri Fritschmann qui n’entrepose plus que quatre tas de planches

(f° 3-v) Sambstags den 19. Ejusdem [Januarÿ] – Johann Heinrich Fritschmann
Johann Heinrich Fritschmann der Schreiner bitt umb moderation der 1. lb. 5. ß d Zinßes, so jhme Laut Statt Zinßbuchs fol: 720.b Vor die erlaubnus 6. stoß diehlen hinder das Wollhauß Zulegen angesetzt worden, maßen er nicht mehr den Völligen Platz occupiret, sondern nur 4. Stöße allda Liegen Hat. Auf beschehen Abordnung Joseph Anthoni Facken des dreÿer Knechts und deßen rapport, daß es deme also seÿe, moderirt à 1. lb d.

1740, Préposés au bâtiment (VII 1399)
Les préposés autorisent le menuisier Jean Henri Fritschmann à entreposer un tas de planches dans la ruelle qui donne dans la rue des Veaux contre un loyer annuel de 10 sols

(f° 61 Sambstags den 3. Septembris 1740. seind folgende Augenschein eingenommen worden – Joh: Heinrich Fritschmann
An dem Schlupff in der Kalbsgaß, in welchen Johann Heinrich Fritschmann der schreiner auf einer seithen einen stoß Lange diehlen Zulegen begehret, und deßwegen umb erlaubnus gebetten.
Erkannt gegen 10 ß jährlichen Zinß, Von Michaelis nächstkünfftig anfangend, Willfahrt.
[in margine :] NB. dieser Platz ist Johann Kleinen dem fripier biß ann: Mar. 1742 à 1 lb 10 ß verlühen.

1749, Préposés au bâtiment (VII 1403)
Les préposés autorisent le menuisier Jean Henri Fritschmann à aménager une risberme de 30 pieds de long dans l’alignement de ses voisins, en anticipant sur le communal de 4 pieds ½ en amont et 6 pieds 7 pouces en aval contre un loyer annuel de 5 sols

(f° 105-v) Sambstags den 7. Junÿ 1749. seÿnd folgende Augenschein ein Genommen worden – Joh: Heinrich Fritschmann
An Johann Heinrich Fritschmann des schreiners Hauß An der Kalbsgaß, welcher um erlaubnus gebotten mit seiner 30. schuhe Langen Landfest, in der flucht Von H. François Lanfrey seiner Oben daran hinauß zu fahren, ist Oben 7 ½ schuhe, unten 6 schuhe 7 Zoll breit.
Erkannt Willfahrt gegen 5 ß Zinß des Jahrs.

1778, Préposés au bâtiment (VII 1418)
Le serrurier Baur est autorisé à percer une croisée vers la ruelle

(f° 131) Dienstags den 18. Augusti 1778. – Mr. Baur Schloßer
Mr. Baur, der Schloßer läßt bitten, ihme zu erlauben an seiner Behausung in der Kalbs Gaß gelegen in das Gäßel alda einen Kreutzstock durch zu brechen. Erkannt, Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Les préposés aux Feux autorisent le maître maçon Jean Kœderer à aménager au troisième étage de la maison dite à la Vache noire qui appartient au serrurier Jean Georges Baur un poêle et une cuisine vers la ruelle, un autre poêle et une cuisine vers la rue des Veaux

(p. 169) Sambstags d. 27. Septembris 1768. – Mr Johann Georg Baur der schloßer will in seiner in der Kalbs gaß gelegenen behaußung zur schwartzen Kuh in dritten stock gegen dem Preuschgäßlein eine Stub, darneben eine Kuchen mit heerdt und Camin schoß machen, das rohr mitten durchs gebäu, Von allem holtz entfernt.
Ferner im nemlichen stock gegen der gaß eine Stube darneben eine Kuche mit heerdt und Camin schoß, das rohr Wie vorher mitten durchs gebäu, Von allem holtz entfernt.
Erkanndt, Willfahrt. Mr. Köderer

Description de la maison

  • 1729 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment arrière, passage latéral, plusieurs poêles, chambres, cuisines, chambre à soldats, vestibule, atelier de serrurier et de menuisier pourvu d’un four, deux caves sous solives, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances à la somme de 2 000 florins
  • Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

    4° arrondissement ou Canton est – Rue des Veaux

    nouveau N° / ancien N° : 10 / 25
    Bauer
    Rez de chaussée et 3 étages bons en maçonnerie
    Le N° 12 est dans la petite rue de l’abreuvoir
    (Légende)

    Cadastre

    Cadastre napoléonien, registre 25 f° 188 case 1

    Bauer Jean Frédéric père rue des veaux N° 33
    Bauer Auguste (Rectif. pr. 1845)
    1858 Baur Auguste veuve

    O 536, maison, sol, R. des veaux n° 25
    Contenance : 1,50
    Revenu total : 162,88 (162 et 0,88)
    Ouvertures, portes cochères, charretières :
    portes et fenêtres ordinaires : 33 / 25
    fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

    Cadastre napoléonien, registre 26 f° 19 case 1

    Bauer Auguste veuve
    1889/90 Nidschelm Ludwig d. Frau Friederike Sophia Bauer

    O 536, maison, sol, Rue des Veaux 8
    Contenance : 1,50
    Revenu total : 162,88 (162 et 0,88)
    Folio de provenance : (188)
    Folio de destination : Gb
    Ouvertures, portes cochères, charretières :
    portes et fenêtres ordinaires : 33
    fenêtres du 3° et au-dessus : 10

    Cadastre allemand, registre 30 p. 366 case 10

    Parcelle, section 21, n° 38 – autrefois O 536
    Canton : Kalbsgasse Hs. N° 8 – Rue des veaux
    Désignation : Hf, Whs / sol maison
    Contenance : 1,55
    Revenu : 2500 – 1700
    Remarques :

    (Propriétaire jusqu’à l’exercice 1950), compte 902
    Nidschelm Ludw. August Ehefr.
    1925 Salomon Henri Alfred architecte et son épouse née Goehrs
    1950 clos

    (Propriétaire à partir de l’exercice 1950), compte 6482
    Weissler Joseph maître-boulanger et son épouse
    (4309)

    1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

    Canton VI, Rue 189 des Veaux p. 337

    25
    Pr. – Bauer, Jean George, Serrurier – Marechaux
    lo. – Schmidt, Michel – Moresse
    lo. – Erbland, Bernard, Sculpteur – Manant
    lo. – Kraus, Antoine, Cocher

    Registres de population

    1795, Registres de population (600 MW 7)

    7° section, Rue des Veaux N° 25
    George Baur, 61, Serrurier, Vasselonne, 1756
    Salomé Formier, 53, Sa femme, Strasb.
    Frederic Baur, 32, Serrurier, id
    Catherine Waldt, 28, Sa femme, Vasselonne, 1790
    Jacque Schupp, 40, Tailleur, Reinsfeldt, 1778
    Madeleine Barra, 40, Sa femme, Phalsbourg, 1778
    Catherine Schupp, 15, fille, Strasb.
    Madeleine Schupp, 12, fille, id
    Bernard Ebland, 45, Sculpteur, Ferrette, 1784
    Barbe Klein, 50, Sa femme, Oberbronn, 1784
    Auguste Arnold, 36, Perruquier, de la Saxe, 1791
    Catherine Schneider, 41, Sa femme, Strasb.
    Jacque Dunze, 28, Garçon Serrurier, Oberhoff, 1793
    Tobie Haussmann, 22, Garçon serrurier, St Gall, 1792
    Pierre Roth, 17, Garçon tailleur, Oberbronn, 1791
    Marie Kreütler, 26, Servante, Barr, 1784
    Madeleine Wass*, 20, Servante, Strasb.
    Louis Jaquemin, Sellier d’art.ie, Nancy, 1795

    1798, Registres de population (600 MW 19) p. 175

    4° Arrondissement, VII° Section, rue des Veaux n° 25
    Bauer, George, Serrurier, 60, Wasselonne
    Fourniere, Marguerite, sa femme, 54, Strasbourg
    Bauer, frederic, Serrurier, 33, id
    Waldt, Catherine, Sa femme, 31, Wasselonne, 9 ans
    Bauer, frederic, fils, 6, Strasbourg
    Bauer, Auguste, fils, 1, id
    Bauer, Caroline, fille, 1, id
    Greidler, Marie, Servante, 32, Barre, 12 ans – est allé Fossé des Tanneurs le 5. G.al 7
    Luther, Marie, Servante, 19, Wasselonne, 2 mois
    Eckert, Jacob, G.on serrurier, 33, Busweiler, 18 mois
    Schmidt, Antoine, G.on serrurier, 22, Pfalsbourg, 18 mois
    Knecht, frederic, G.on serrurier, 17, Strasbourg
    Zier, David, apprentif, 15, id
    Wilhelm, Adam, G.on serrurier, 21, Meygern, 13 ans
    Arnold, Auguste, Perruquier, 32, Leipzig en Saxe, 14 ans
    Schneider, Catherine, sa femme, 43, Strasbourg – décedée
    -, George, G.on Perruquier, 17, Bitsch, 3 mois
    Schneider, Anne Marie, la Mere, 66, Strasbourg – delogé le 22 vent, est allé Fossé des Tanneurs 6
    (*) Brefi, Madeleine ; fille servante, 32, petit Geft – 15. G.al 7 – E. le 15. G.al 7
    Schupp, Philippe, Tailleur, 43, Reinfeld, 22 ans
    Parrat, Madeleine, sa femme, 43, Pfalsebourg, 24 ans
    Schupp, Catherine, fille, 17, Strasbourg
    Schupp, Madeleine, fille, 13, id
    Schupp, Jacques, fils, 11, id
    [verso]
    Schupp, Elisabeth, fille, 8, Strasbourg
    Schupp, Henry, fils, 4, id
    Schupp, Wilhelm, fils, 1, id
    Schultz, Jean, G.on tailleur, 14, Strasbourg
    Erblond, Bernard, Sculpteur, 50, Pfert, 26 ans
    Klein, Barbe, sa femme, 56, Oberbronn, 33 ans
    (29)

    Annuaire de 1905

    Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
    Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

    Kalbsgasse (Seite 74)

    (Haus Nr.) 8
    Songuisch, Kaufmann. 0
    Niedshelm, Rentner. E 1
    Tröndle, Wwe. 1
    Vohrmann, Krankenpflegerin. 1.
    Fürnsten, Stellverm. 2
    Lutz, Kommis. 2.

    Dossier de la Police du Bâtiment (cote 947 W 30)

    Rue des Veaux n° 8

    Le propriétaire Nidschelm fait faire en 1894 des travaux au troisième étage (abaisser les trois croisées de 20 centimètres, déplacer une fenêtre de 45 centimètres vers la ruelle de l’Abreuvoir et poser des cloisons) et au rez-de-chaussée (convertir une croisée en porte, déplacer une croisée de 45 centimètres, convertir une porte en croisée, poser des cloisons intérieures). Il fait remettre le bâtiment en état après qu’un incendie a détruit une partie de la toiture en 1897. Il fait agrandir les fenêtres du deuxième étage et aménager un couloir dans la cuisine en 1906. Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement la maison. Le propriétaire fait restaurer l’intérieur et l’extérieur du bâtiment en 1979 puis réparer les encadrements en grès et les volets en 1995.
    Un débit de tabac occupe le rez-de-chaussée (veuve Jansen 1896, Guillaume Sattler 1901, Jean Longuich 1904, Mme Schuh 1930, 1942).

    Sommaire
    • 1864 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du sieur Riebel l’autorisation de faire une prise de gaz pour trois becs
    • 1888 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom de M. Schneider l’autorisation de faire une prise de gaz pour deux becs – Autorisation au nom de Nidschelm
    • 1894 – Le propriétaire Nidschelm demande l’autorisation de faire des travaux au troisième étage : abaisser les trois croisées de 20 centimètres, déplacer une fenêtre de 45 centimètres vers la ruelle de l’Abreuvoir et poser des cloisons – Autorisation, 3 avril 1894
    • 1894 (21 avril) – Le maire notifie au propriétaire de faire ravaler les façades
      (15 juin) – Le propriétaire Nidschelm demande l’autorisation de faire des travaux : transformer une croisée en porte, déplacer une croisée de 45 centimètres, transformer une porte en croisée, poser des cloisons intérieures – Autorisation accordée le 21 juin – Travaux terminés, novembre 1894
    • 1896 – La Police du Bâtiment constate qu’une lanterne a été posée sans autorisation – La veuve Jansen qui tient le débit de tabac demande l’autorisation de poser une lanterne – Autorisation, la lanterne ne devra pas ravancer de plus de 25 centimètres (contre 35 centimètres dans l’état constaté) – La lanterne ravance toujours de 35 centimètres – Autorisation à titre exceptionnel
    • 1897 – Rapport des pompiers. Un incendie a détruit une partie de la toiture – Le propriétaire Nidschelm demande l’autorisation de remettre le bâtiment en l’état précédent – Autorisation – Travaux terminés, juin 1897 – Plan et coupe des combles
    • 1900 – Michel Meyer demande l’autorisation de poser une enseigne – Autorisation – L’enseigne fait une saillie inférieure à 16 centimètres
    • 1901 – La Police du Bâtiment constate que le débitant de tabac Guillaume Sattler a posé une enseigne perpendiculaire – L’intéressé la retire
    • 1904 – Le débitant de tabac Jean Longuich demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire en tôle peinte. Croquis – Autorisation – L’enseigne est posée
      1905 – Le même demande l’autorisation de poser une vitrine sous forme de boîte – Refus, puis autorisation de poser la vitrine qu’on devra enlever chaque soir
    • 1906 – Le propriétaire Nidschelm demande l’autorisation d’agrandir les fenêtres du deuxième étage et d’aménager un couloir dans la cuisine – Autorisation, plan (non joint) – Travaux terminés en septembre
    • 1907 – Rapport des pompiers suite à un feu de cheminée
    • 1912 – Le propriétaire Nidschelm demande l’autorisation de raccorder trois latrines aux canalisations – Autorisation, deux plans (non joints) – Travaux terminés, novembre 1912
    • 1914 – Ch. Hundorff demande l’autorisation de poser une enseigne pour le compte de la société Waldorf-Astoria – L’enseigne est posée, mars 1915
    • 1915 – Rapport de la commission militaire des logements. Rien à signaler
    • 1930 – La société Caran d’Ache demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire contre le mur du magasin de Mme Schuh – Autorisation, croquis
      1934 – La débitante de tabac Schuh demande l’autorisation de remplacer son enseigne ordinaire par une enseigne électrique – Autorisation (l’enseigne est déjà posée)
    • 1933 – La Police du Bâtiment notifie M. Salomon de faire ravaler les façades – Travaux terminés, novembre 1936
    • 1936 – Un locataire du deuxième étage se plaint que son logement est humide – Visite des lieux, le pan de bois et la saison expliquent l’humidité
      1937 – Un locataire se plaint d’être incommodé par la fumée qui provient d’une cheminée trop basse – La cheminée a été rehaussée, janvier 1938
    • 1937 – Le débitant de tabac Schuh demande l’autorisation de poser une antenne au-dessus de la rue – Autorisation
      1942 – M. Schuh est autorisé à poser une enseigne perpendiculaire – Croquis – L’enseigne est posée, jun 1942
    • 1945 – Le bombardement aérien du 11 août 1944 endommage légèrement la maison. Charles Hoffmann demande un certificat de sinistré
    • 1955 – Le propriétaire Joseph Weisler est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Le crépissage est presque terminé, avril 1955
      1961 – Le propriétaire Joseph Weisler est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Les façades sur les deux rues sont ravalées, octobre 1961
      1969 – L’entreprise Polti est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
    • 1972 – M. Kiehl demande un certificat d’urbanisme – Plan cadastral, certificat, propriétaire M. Weissler. La partie vers la rue des Veaux est dans un secteur sauvegardé, le reste, soit 60 %, peut être démoli
      1982 – Me Heitz de Sarralbe demande des renseignements sur l’immeuble que les époux Siebert de Sarreguemines ont l’intention d’acquérir des époux Doerflinger de Behlenheim. Le bâtiment doit être conservé.
    • 979 – M. Bisch est autorisé à restaurer l’intérieur et l’extérieur du bâtiment et à poser un échafaudage – Demande de subvention. Devis et factures d’Arcal Architecture, des entreprises Clauss (menuiserie extérieure), Bernar (peinture extérieure), Casale (ravalement des façades), Holtzmann (garde-corps) – Travaux achevés, octobre 1982 et en partie subventionnés
    • 1988 – Les notaires Lotz de Pfaffenhoffen demandent des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble propriété de M. André Bisch – Plan cadastral
    • 1994-1995 – Le cabinet Lobstein (gérance d’immeubles) demande l’autorisation de ravaler la façade et de faire des réparations (encadrements en grès, volets, peindre les façades) – Autorisation – Demande de subvention – Travaux terminés en novembre 1995 – Subvention versée – Photocopie de photographies – Factures jointes

    Relevé d’actes

    La maison appartient au début du XVII° siècle au menuisier Abel Brack. Originaire de Wolfach en Forêt-Noire, il épouse en 1591 Marguerite Schmidt, fille du fabricant d’armures Balthasar Schmidt

    Mariage, cathédrale (luth. p. 188)
    1591. Dominica Quinquagesima 14. Februarÿ. Abel Brack von Wolfach der Schreiner vnd Margaretha Balthasar Schmid des Blatners nachg. tochter (i 97)

    Abel Brack achète le droit de bourgeoisie un mois après son mariage.
    1591, 3° Livre de bourgeoisie p. 544
    Abel Brack von Wollfach d. schreÿner Kauft mit beÿstandt Mathie Schreÿbeÿß. des Schmids* das Burckrecht, vnd will Zu den Zimerleüt dienen. Act. 13. Martÿ A 91

    Le musicien Ulric Bosch épouse en 1611 la veuve d’Abel Brack, menuisier et aubergiste au poêle des Charpentiers : contrat de mariage, célébration
    1611 (24. Jan.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56), Protocole
    Eheberedung Zwüschen dem Ehrsam und bescheidenen Ulrich Boschen dem Instrumentisten vnd Frauwen Margreden Schmidin beeder Versprochenen Ehepersonen auffgerichtet.
    Zwüschen dem Ehrsam und bescheidenen Ulrich Boschen dem Instrumentist. burgern Zu Straßburg Ane einem,
    So dann der Ehren vnnd tugendsamen Frauwen Margreden Schmidin, Weÿland deß Ehrsamen Abell Pracken schreiners vnnd hauptkhandts vff der Zimmerleüth Zunfftstuben Alhie Zu Straßburg seeligen hinderlaßener Wittiben Am Anderntheÿl scih begeben vnd Zugetragen
    Auch darbeÿ In Persönlicher gegenwart der Ehrenuesten from: fürsichtig weißen Hochgelehrten Ehrengeachten vnd fürnehmen herren Augustin Drenßen fünffzeheners deß bestendigen Regiments, Marci Flori Professoris der Alhieig. schuelen, Mattÿs Schalcken Kuchenmeisters vff deß H Ammeisters stubenn, Ulrich Bosch deß Elttern, Philippß Reißhoffers vnd hannß Georg Boschen, küeffers, auff seiner deß Breüttigambs, So dann vff der frauw hochzeiterin seiten Leonhard Meÿers Spindelträhers und hannß Heberlins Alten Großen Rathsbewanth. Ihres Vnnd Ihreß Kindts vögten woe Auch Lorentz von Veßenheim deß Jüngern, Aler burgere Zu Straßburg Vnd Zu diser Eheberedung erpettener Großgünstig herren beÿstenderer und Saalleüthen
    Geschehen Vnd Verhandelt In deß Heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 24. Januarÿ Inn dem Jahr deß Herrn Alß man Zaltte 1611.
    Not. Daniel Strintz (58 Not 55, n° 385) [unterzeichnet] Vlrich bosch des hoch Zeÿters vatters

    Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 123-v, n° 11)
    1611. 28. Jan. Ulrich Bosch der Instrumentist, Margretha, Abel Brack deß Schreiners S. Wittib (i 126)

    Ulric Bosch et sa femme Marguerite louent leur maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière au teinturier en soie Abraham Heffelé

    1614 (ut spâ [9. Maÿ]), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 131
    (Inchoat. fo. 127.) Erschienen herr Abraham Heffele der Seidenferber
    hatt in gegensein Ulrich Boschen Instrumentisten v Fr. Margreden seiner ehegemaheln
    haben freÿ guttwillig bekhant V offentlich verÿehen das er Ime b sein erben Sechs Jar lang die nechst nacheinand volgend vnd vff Johannis Baptæ nechstkhfftig anestehen sollen vonn Jetzbemelten Ehegemechden derselben Zweÿ heüßer ein Vorder v ein hinders mit Iren hoffstetten höfflin v gertlin mit allen Iren gebeuwen & genannt Zum Schwartzen ochßen geleg. Inn d. S S Inn Kalbsgaß. einsÿt ein eck am Drenckhgeßlin ander syt Juncker Wilhelm von Utenheim stosst hind. vff die Breüsch Nach der S S bruch v gewonheit Für vnd vmb ein Jerlicher Zinß Nemblich 70 gulden

    Aveugle, le musicien Ulric Bosch est autorisé à débiter du vin pendant un an si son père tonnelier se porte caution (Ulric Bosch est ensuite dit débitant au Dragon – zum Lindwurm – au Vieux-Marché-aux-Vins)

    1615, Protocole des Quinze (2 R 23)
    (f° 26-v) Sambstag den 18. Februarÿ – Ulrich Bosch vmb Weinschanck
    Ulrich Bosch der blind Instrumentist erscheint vnnd laßt p. Lt. Bittlingeren ein Schrifft vbergeben, welche er durch ein Studenten anstellen lassen, Bericht intitulirt, so aber ein vnderthänige Supplication, die ist nuhn abgeleßen, darinnen haltet er ahn, das man Ime, den Weinschanck Zutreiben gnedig gestatten vnd erlauben wolle & dieweÿl er nuhn vor dißem ebenmäßiges begehren gethan, hatt man ein Protocoll de Anno 1612. fol. 263. vnd 279. dieselben beeden Recess abgeleßen, vnd daruff Erkant, Weÿl man in weniger anzahl beÿsammen, soll mans gegen Ihm Zu bedacht Ziehen, vnnd seind Zum bedacht verordnet H. Hugwarth vnd H. Lamp.

    (f° 37) Sambstag den 4. Marty – Ulrich Bosch vmb Weinschanck
    Ulrich Bosch der blind Instrumentist erscheint vnnd laßt p. Lt. Bittlingeren fürpringen Waß massen er vor 14. tagen vmb den Weinschanck vnderthänig angesucht, so aber Zu bedacht gezogen, dieweÿl er dann kein handtierung, darvonn er sich Jetziger Zeÿtt möchte ernehren vnd außpringen, So bette er nochmahlen vmb gnedigen bescheÿdt, vnd es vffs wenigst ein Jar lang mit Ime Zuversuchen werden mein Herren verhoffentlich in solcher Zeÿt sovil treuw vnd redlichkeit an Ime befinden, das sie Ime auch fürter Zuwillfahren ursach Sind Herrn geordnet, die mögen den bedacht befürderen.

    (f° 61-v) Mittwoch den 5. Aprilis – Ulrich Bosch vmb Weinschanck
    Waß H. Hugwarth vnd H. Lamp den 21. Martÿ Jüngsthien, Wegen Ulrich Boschen des blinden Instrumentisten, vnd desselben begerten Weinschanck bedacht, das lißt h. Engler auß seiner consignation ab. Vnd seind die herren der meinung Ob er wohl (hintermahl er nicht gesicht, ein Weinknecht halten muß vnnd den leüthen kein essende speiß geben darff.) sich schwehrlich mit dem Weinschanck allein würdt außbringen Können, möchte man Ime doch auß mittleiden in seinem begehren willfahren Wann sein Vatter, der ein Küeffer, Ime wollte die hand bieten, für das Ungeldt bürg vnd gutt sein, vnd mitt Zusehen, das es recht Zugienge vnd das ordnung gehalten würde, allß das mans ein Jar lang mit Ime könte versuchen hielt er sich nicht wohl, were es Ime allweÿ wider abzustricken. Erkant, Mann soll Ime ein Jar lang in seinem begehren willfahren.

    (f° 65) Sambstag den 15. Aprilis – Ulrich Bosch vmb Weinschanck
    Lt. Bittlinger sambt Ulrich Boschen dem blinden Instrumentisten, der seÿ bericht daß Ime seiner sachen ein bescheid gefaßt, bitt vmn publication. Ist auß dem protocoll supra folio 62. eröffnet. Er. nimbts an.

    Le débitant de vin Ulric Bosch et sa femme Marguerite Schmidt louent leur maison rue des Veaux au cordonnier Elie Beck

    1622 (x. Aprilis), Chancellerie, vol. 446 f° 130
    (Inchoat. in Prot. fol. 96.) Erschienen Elias Beck d. schuomacher burger Zu Straßburg
    hatt in gegensein Ulrich Bosch des Weinschanckh burgers Zu Straßburg vnd Margred. Schmÿdtin sein ehelicher haußfr. bekhandt
    das er Ime von ermeldt beed. ehegemechd dreÿ Jahr nach einand. volgend so vff Mariæ Vkhndg. Jetzo Anegefang. vnd nit für baß, derselben ehegemechd Behausung Inn d. Kalbßgaß. darinn 2 stub. 2 Kammer, ein Bien und den hoff entlehnt hetten für vnd vmb ein jehrl. Zinß xv. lb

    Le débitant de vins Ulric Bosch et sa femme Marguerite Schmidt hypothèquent leur maison au Bœuf noir au profit du notaire François Isenhuth

    1622 (ut spâ. [xxiij. Novembris]), Chancellerie, vol. 446 f° 512
    (Inchoat. in Prot. fol. 369.) Erschienen Ulrich Bosch Weinschenckh burger Zu Straßburg Vnd Margreth Schmidin sein eheliche haußfrauw,
    haben bekhandt vndt In gegenwärtigkheit h. Frantz Ißenhutt Notarÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿen 25 pfund
    Zu vnderpfand verlegt, hauß, Hoffstatt, höfflin, Hinderheüßlin gartten Undt Brunnen mit Allen Ihren gebeüwen d gelegen Unn d. St. Wt. Inn der Kalbs gassen Zum schwartzen ochßen genann einseit ein eckh Am trenckgäßlin And. seit Hr. Wilhelm Von Uttenheim, hind. vff die Breüsch, Dauon gend 8. fl, geldt lößig mit ij C fl. St. W. den Armen Weÿßen khindern, Vnd dann j. lb gelts wid. kheüffig mit xx lb d dem Stifft Zu St: Thoman

    Ulric Bosch, débitant au Dragon, et sa femme Marguerite Schmidt font dresser un état de leurs biens pour que l’épouse puisse solliciter le bénéfice de cession. L’inventaire est dressé au Vieux-Marché-aux-Vins dans la maison au Dragon propre au mari. La maison rue des Veaux propre à l’épouse est aussi décrite.

    1626 (18. 9.bris), Not. Oesinger (David, 37 Not 2) n° 12
    Inventarium vnd Beschreibung Aller der vnd Jeder Ligend. vnd Vahrender Haab Nahrung vnd güettere, auch Schulden vnd gegen schulden, So Ulrich Boschen dem Weinschenckh. Zum Linckhwurm vnd burgern alhie zu Straßburg wie auch Margaretha Schmidin beed. Ehegemächten eÿgenthümblich. zustendig, vnd auff begehren H Pauli Wegrafffs des Notarÿ als geschwornen Curatoris bemelter Margreth Schmidin (weilen besagter Ulrich Bosch In Zimblich. schuld. gerhaten vnd damit er seiner Vogts fr. unverändert vorbehalten Guth vermög auffgerichteter Eheberedung erhalten möge), Inn beÿsein des Ehrenvesten Fürsichten vnd Weisen H Pauli Rosenbrechers geschwornen Kaÿserlich. Notarÿ véé Johann Peter Müllers beeder auß eines Ehrsamen Kleinen Rhats mittel hierzu deputirter vnd verordneter herren Inventirt (…) Actum Sambstags den 18. 9.bris A° 1626.
    Copia der Eheberedung (…) Donnerstags den 24. Januarÿ Inn dem Jahr 1611. Daniell Strintz Notarius
    Inn Einer Behaußung Alhie Zu Straßburg ane dem alten Weinmarckh geleg. Zum Linckhwurm genandt, so In deß Mans Unveränderte Nahrung gehörig vnd hernach ordentlich beschrieb würdt, ist befund. word. wie volgt.
    Erstlichen ane haußrhat. Vff dem 2. bod. Inn der Cammern A, In der Cammern B, Auff 3. bod. Inn der Cammern C vff dem gang, In der vndern Stuben, In d. Kuch, Im Keller
    Inn einer behaußung In der Kalbsgaß gelegen Zum schwartzen Ochßen genandt so der frawen unveränderte Nahrung gehörig vnd hernach sprcificiert würdt Ist befunden worden wie volgt.
    In dem hind. Stock Oben In einer Cammer, In der vndern hindern Stuben
    Eÿgenthumb An Einer behaußung, So dem Mann Unverändert Zustendig. Ein behaußg. hoffstatt vnd Stall ahne dem Obern alten Weinmarckh beÿ der Kohlscheüren geleg. (…)
    (der Fr. für unverändert gehörig) It. eine behauß. hoff, hoffstatt, höfflin, hinderheüßlin, vnd gartten, sampt einem brunnen Zum schwartz. ochßen genandt, mit allen anderen Ihren gebewen begriffen, Zugehörung. vnd gerechtigkeitten, geleg. In der Statt Straßburg In der Kalbsgaßen, ein seit ein Eckhauß am trenckgäßlin, andersit neben Jr. Wilhelm von Uttenh. hind. vff die breüsch stoßend, dauon gehndt 8 fl geldts ablösig mit 200 fl. Str, Wer. vff St. Veltins tag dem weÿßenhauß alhie, Ferners j lb d gelts ablösig mit 20 lb d den Stifftherren Zu St. Thoman.

    Ulric Bosch le jeune et Marguerite Schmid vendent la maison au Bœuf noir à Pierre Bimler, pasteur à Kürzell, et à sa femme Marguerite Kohler

    1630 (5. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 468 f° 431-v
    (Protocollat. fol. 39.) Erschienen Ulrich Bosch der Jünger, burger Zue St. vnd Margretha Schmidin sein eheliche haußfraw, mit beÿstand H Paul Wegraffen deß Notÿ, ihres gewesen Vogts
    haben in gegensein herren M Petri Bümblers, gewesenen Pfarrers Zu Kürtzel, burgers Zu St, vnd Fr. Margrethæ Kolerin seiner Ehewürthin (verkaufft)
    hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhauß vnd gärtlin mit allen andern ihren gebäwen & gelegen alhie in der Kalbßgassen, Zum Schwartzen Ochsen genannt, ist einseit ein Eck am drinckhgäßlen, 2.seit neben Jr. N. von Vtenheim, hinden vffs waßer die Preüsch genannt, stoßend, dauon gehen Jährlich vff Valentini 8 fl. St w. dem weisenhauß alhie in hauptg. mit 200. gld. wer. Item j. lb gelts Jarß vff Martini dem Stifft S. Thoman alhie in hauptg. mit 20 lb abzulösen, So sit dise behausung auch noch v.hafftet vmb 722. fl. a 15. bz. H Johann Dieterich dem handelßmann alhie,solche vff begeren alßbald Zuerlegen, Item vmb L. lb Abel Bracken ihr der Verkäufferin in Voriger Ehe erzeugtem sohn, für sein vätterlich guth, vnd Ansprach vf disem hauß sonst freÿ, ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff, vber die beschwd., so die Käuffere vff sich genommen, geschehen per 150. gld.
    1611

    Fils du boulanger Gaspard Bimler de Deggingen (comté de Helfenstein en Wurtemberg), Pierre Bimler, alors pasteur à Hugsweier près de Kürzell et de Lahr, épouse en 1611 Marguerite Kohler, fille du tailleur Gaspard Kohler de Strasbourg
    Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 91-v, n° 33)
    1611. den 27. Augusti seindt ehelich eingesegnett Worden M. Petrus Bimlerus vonn deckingen inn der Graffschafft Helffenstein Pfarrherr Zu Hugschweÿer Caspar Bimmlers des Becken vnndt Burgers daselbst Sohn, Vnndt Jungfr. Margaretha Kohlerin Vonn Straßburg Weÿland Caspar Kohlers des Schneÿders Vnndt Burgers seligen allhier nachgelaßene dochter (i 101)

    Inscrit sous le nom de Pierre Pranler, Pierre Bimler pasteur de Hugsweier près de Lahr devient bourgeois par sa femme en mars 1612
    1612, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 947
    M. Petrus Pranlerus von Deckhing. In d. Grawenschafft helffestein geleg. pfarrer Zu Hucksweÿher beÿ Lohr Empfahet d. Burgerrecht von Margaretha weÿlandt Caspar Kohlers deß Schneiders eheliche tochter wüll Zu den Schneidern dienen. Actum den 19. Martÿ 1612. [Peter Bimlerus]

    Pierre Bimler, pasteur de Kürzell, hypothèque la maison au profit du tonnelier Jean Remi

    1634 (ut spâ [28. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 397
    Erschienen HH M. Peter Bümbler Pfarrer Zue Kürtzel
    hatt in gegensein hanß Remmi deß Küeffers alhie – schuldig seÿ LX. lb
    dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstatt mit allen And.en ihren gebäwen & alhie in der Kalbßgassen gelegen einseit neben dem Vttenheimischen hoff, 2 seit ist ein Eck Am Trinckgäßlin, hinden vff die Breüsch stoßend, so Zuuor v.haftet vmb 200. fl. St. w. dem Weisenhauß, vmb 400 fl. dem Stifft S. Thoman
    [in margine :] Erschienen Jr: hieronimus Christoff Bapst, innamen weÿ: hanß Remi deß creditoris see: Mueter halb Stieffbruders vndt Eintzigen Erben Clauß Remi so sich beÿ Ihme Jr. Bapsten in diensten vffhält (quittung) Act. den 26. Augusti 1637.

    Pierre Bimler fait appel devant les Quinze d’une décision des préposés de la Taille qui lui demandent non seulement de régler un arriéré suite à un inventaire mais aussi une amende de 100 livres. Les Quinze exemptent le pétitionnaire de l’amende à condition de régler les 36 livres d’arriéré.
    1634, Protocole des Quinze (2 R 60)
    (f° 217-v) Sambstag 18. 8.bris – M. Peter Bimler Pfarrer Zu Kürtzel Ca. Dreÿ deß Stallß
    M. Peter Bimler Pfarrer Zu Kürtzel burger allhie Erschinen ist per Dr. Knaff. vnderth. Suppl. cum doc. ist 2. pit Abhör vndt der documentorum restitution & beschwert sich darin, daß Ihme durch H dreÿ deß Stalls wegen seines beÿ Ihnen producirten Inventarÿ, Erstlich 36. lb d Nachtrag So dann 100. lb d. Straff abgefordert wde. wann Ers aber vmb in supplicatione eingeführten ursach. nit v.mein schuldig sein, auch von den dreÿern für M H. gewÿsen, Allß pitt Er vmb absolution & Erkandt, Soll der dreÿern bericht darüber eingezogen w.den, Ihme sagen, seÿ Zu bedacht gezogen
    [in margine :] Donnerst. den 23. 8.br. hatt supplicant die beide documenta wid. empfang.

    (f° 227) Mittwoch den 5. Novembr. – M. Peter Bimler Pfarrer Zu Kürtzel Ca. Dreÿ des Stalls
    Obere Stallherren referiren, hetten vff M. Peter Pimmler Pfarrers Zu Kirtzel hieob. fol. 217. einkommene supplication, vermög damaligen Erkandtnuß, der dreÿer vffm Stall bericht darüber eingezogen, darauff das geschäfft bedacht, wie in der sextern Anno 17. fol. 31. verzeichnet so Zu diesem mal p. H Frantzen abgeleßen worden, gehet dahin, das supplication die 36. lb. Zuvorderist dem Stall nachtragen, vnnd dann ane der straff deshalb Ihme nachgelaßen sein sollen. Erkandt, der bedacht gevolgt.

    Le pasteur de Kürzell Pierre Bimler se remarie avec Anne Marie Grasmann, fille du teinturier Jean Grassmann : contrat de mariage, célébration
    1640 (ut supra [1. Octob:]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 504-v
    (Protocoll. fol. 119. – Eheberedung) Erschienen H. M. Peter Bümbler Pfarrer Zu Kürtzel alß hochzeiter mit beÿstand H M. Justi Arcuarÿ Pfarrherrn Zu Lohr an einem,
    So dann Jgfr: Anna Maria hanß Graßmans des Schwartzferbers hinderlaßen tochter Alß hochzeiterin mit beÿstand H. Theodosÿ Monachi Sÿbner gerichts Procuratoris ihres Vogts H Hanß Christoph Engelhardts Großenraths Verwanth. hanß Kleinen des Metzger Vnd Friderich Graßmannen des Seilers ihres brudern am andern theil

    Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 252-v)
    1640. Domin : XIX. 11. octob. M. Petrus Bimpler pfarrer Zu Kürtzel vnndt burg. alhie, J. Anna Maria, Hannß Graaßmanns unds vndt schwartzbeckers alhie nachgelaßenee tochter. Eingesegnet. Montag 19. octob. Ruprechtsau (i 259)

    Pierre Bimler hypothèque la maison au profit du tailleur Zacharie Roser

    1649 (8. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 504 f° 558
    Erschienen H. M. Peter Bimmler, Pfarrer Zu Kürtzel
    hatt in gegensein Zachariæ Rosers deß Schneiders alß Vogts weÿl. Martin Baldners deß Jüngern fischers seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿen 25. lib
    dafür in specie Verhafftet sein solle eine Behaußung mit allen deren Gebäwen zum Schwartzen Ochßen genannt vnd alhie in der Kalbßgaß. so einseit ein eckh am Tränckhgäßlin vnd anderseit neben dem Utenheimisch. hoff hind. vfs waßer stoßend gelegen, davon gibt mann Jahrs 8 fl. wehr. lößig mit 200. fl. ermelter Wehrung dem Waÿsenhauß, mehr 2. fl. ewigs Zinnß dem Stifft St: Thomann, Vnd dann ist diße Behaußung Verhafftet Vmb 25. lb d H Hannß Peter Wallisern Vögtliche weise

    La veuve de Pierre Bimler demande au Magistrat d’intercéder en sa faveur auprès du bailli de Mahlberg dans la succession de son mari, bourgeois de Strasbourg
    1659, Conseillers et XXI (1 R 142)
    (f° 149-v) Montag d. 22. Augusti – Mr. Peter Bimlerß Wittib P. Intercessionalibus
    Mr Peter Bimlerß Wittib Vogt vberreicht Vndthg. bitten, pro Intercessionalibus an d. von Schawenburg, Oberamtman Zu Mohlberg Weg. bevorstehender Inventation, Wollen die Bediente dabeÿ hab. ohnveracht sie Bergerin. Erk. Ist an E. E. Rath gewißen Word.

    (f° 216-v) Montag d. 28. Nouembr: – Bimlerische Erben pro Intercessionalibus
    Mr. Peter Bimlerß Erben vberreicht per Bitsch Vndthg. Supplication, Bericht. d. Ihr Vatter Vnd Schwer seel. Burger an dißem orth geweß. Vnd daß sie In der Marggraffschafft d. dodtfall d. Beampt. bezahlen sollen die Weÿl Er dan ein Prediger Zu Kirtzel geweßen Vnd In Hießiger Statt Burgerrecht Verstorb. Alß bitt sie Vm Intercessionales an Ihre Er. dhlt. Marggraff Wilhelm Erben. Willfahrt worden.

    Autres références sur Pierre Bimler chez les Quinze et les Conseillers et les Vingt-et-Un
    1642 Conseillers et XXI (1 R 125) Peter Bimler. 15. [Pfenningthurn Zins]
    1649 XV (2 R 68) M. Peter Bimler, Pfarrer zu Kurtzel. 250. [Zins]
    1650 XV (2 R 69) M. Peter Bimler. 262 [Frucht, wein]
    1668 XV (2 R 85) Magister Bimlers Pfarrers Kinder. 70. [pt° Abloßung]

    Les enfants et héritiers de Pierre Bimler sont mentionnés au sujet d’une somme due à Marie Salomé et à Jean Bimler. Les enfants mineurs issus de la veuve sont Marie Elisabeth, Pierre, Abraham et Jean Daniel
    1659 (22. Dec.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 928
    Erschienen H Johann Christmann Merckhlin, und H Andres Fischer beede EE groß. Rhats Beÿsitzer alß aus E. Wohlgedacht Rhats mittel ad contractus Minorum insonderheit Deputirter ahne statt Mariæ Salomeen Bimblerin an einem, Mehr Georg Friderich Riesch Barbierer und Wundartzt zu Lahr alß Ehevogt annæ Elisabethæ Bimblerin und alß Cessionarius Johann Bimblers daß Weißbeckh mit beÿstand H Johann Adam Riedten Notarÿ, Ferners H Daniel Ösinger alß Vogt Mariæ Elisabethæ, Peters, Abrahams, und hannß Daniels der Bimblerisch. Geschwisterd, mit beÿstand Annæ Mariæ weÿl. H Peter Bimblers geweßenen Pfarrers Zu Kürtzel, nunmehr seel. nachgelaßener wittibin, ihrer eheleiblich. Muter und Niclaus Winters deß Schneiders deren Vogts, am andern,
    so dann Melchior Hawinschilt der Schuhmach. mit beÿstand H David Ösingers senioris Notarÿ am tritten theil,
    Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Obschon Er Melchior Hawinschilt alß Vogt eingangß gedachter Mariæ Salomeen und obernannts Johannßen der Bimblerisch. Geschwisterd. umb die ienige 230. lib. Kauffschilling welche Jacob Schmid Gartner in Krautenaw, Krafft der am 27. Jan. A° 1644 in der Cancelleÿ contractstuben vffgerichteter Kauffverschreibung solch. beÿd. Geschwidterd. schuldig geweß. ist

    Inventaire dressé après la mort de Marie Wagner, femme du cloutier Jean Rœmer rue des Veaux dans la maison dite à la Vache noire qui appartient aux héritiers du pasteur Pierre Bimler

    1663 (25.2.), Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 2) f° 5
    Inventarium Vndt Beschreibung Aller: vndt Jeder Haab Nahrung vndt Güthere So weÿl. Fr. Maria Wagnerin Mr Hannß Römers des Nagelschmidts alhie Zu Straßburg Geweßene haußfr. sel. nach Ihrem den 21.ten 9.bris A° 1662. sel. genommenem hintritt, verlaßen, Welche auf ansuchen und begehren des Ehrenhafften Mr Paul Wagners des Jüngern Nadlers vndt Burgers alhie der verstorbenen Bruders Vndt geschwornenn Vogts Paulußen, Margarethæ, Annæ Mariæ, Mariæ Salome vndt Magdalenæ aller fünff der verstorbenenn frawen sel. mit vor: vnd nachgedachtem hinterbliebenen wittiber ehelich erzeigter Kind. vndt nächster ab intestato hinderlaßener Erben Inventirt (…) So bescheh. Zu Straßburg Mittwochs den 25.ten Februarÿ A° 1663.
    Volgt nun die Beschreibung der Verlaßenschafft ahn ihro selbst. Vnd solte Zwar Erstlichen des wittibers unverändertes Vermögen welches sich in allem nach besag des vber weÿl. Fr. Annæ Mariæ Florin sein des wittibers erst verstorbenenn haußfr. seel. in A° 1649. auffgericht. Inventarÿ fol. 16. mit auffgerechneter Beßerung beloffen auff 108 lb (…)

    In einer In der Statt Straßburg In der Kalbsgaßen gelegenen Behaußung Zur Schwartzen Kueh genandt, so weÿl. herrn Peter Bimlers gewesenen Pfarrers Zu Kürtzels sel. hinderlaßener wittib v. Erb. eigenthümlich zuständig Ist befund. word. alß volget
    Auff der bühnen, In der Cammer A, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer
    Ergäntzung der Erben Unveränderten Guths. Nach besag des vber weÿland Frawen Maria Wagnerin Zu Hans Röhmer dem Nagelschmidt Jetzmahligen hinderbliebenen Wittiber In den Ehestand Zugebrachter Nahrung in A° 1649. durch H Johann Friderich Madlern Notarium auffgerichteten Inventarÿ
    Abzug In dießes Inventarium gehörig, Sa. der Erben unverändert. haußraths 25, Sa. Silberegschmeids 1, Sa. Guldener Ring 2, Sa. Guths ergäntzung (98, abgang 12 ß, verbleibt) 97, Summa summarum 126 lb
    Theilbare Verlaßenschafft, Sa. haußraths 35, Sa. Werckzeugs Zum Nagelschmidt handwerck gehörig 49, Sa. Silber geschmeids 6, Sa. Guldenen Ring 2, Sa. Schuld 4, Summa summarum 97 lb – Schuld 196 lb, Übertreffen solchemnach die Theilbare auß dem Erben Zu bezahlende Schulden die gantze Theilbare Verlaßenschafft vmb 98 lb – Summa finalis 125 lb

    Compte que rend le cordonnier Melchior Hauenschild de la tutelle des biens qui appartiennent à Marie Salomé Bimler, issue du mariage entre Marguerite Kohler, morte en 1634, et Pierre Bimler, mort le 24 juillet 1659.
    1664, Not. Oesinger (David le jeune, 38 Not 3) n° 8
    Rechnung Mein Melchior Hawenschiltt burgers v. Schuhmachers alhie Zue straßb. alß geschwornen Vogts Jfr. Mariæ Salome Bimlerin, weÿl. des Ehrwürdig v. wolgelehrten H. M. Peter Bimlers gewesenen Pfarrh. Zu Kürtzel, v. burgers alhie selig. mit auch weÿl. Fr. Margaretha Kohlerin sel in Erster Ehe erzeugten dochter, Inhaltend v. außweisendt waß Ich seit des H Vatters selig tödlich abscheidens, das ist Von dem 24. Julÿ A° 1659, biß auff den 1. (9.)br dieses lauffend. 1664. Jahrs dißer Vogteÿ halben eingenommen widerumb außgeben v. sonsten verhandelt habe

    Bericht. Weg. meiner Vogts dochter Müeterlich Guths. Zuwißen demnach weÿl. Fr. Margaretha Kohlerin meiner vogts dochter Muter selige in A° 1634 Gottes gn. willen nach Zeitlich. Todts verblich. das deoselben Verlaßenschafft durch geschworne Inventir schreiber v. Keüffler dißer St. Str. üeblich. gebrauch, b. herkommen gemäß den 4. Junÿ solch. Jahr inventirt (…)
    Bericht Wegen deß H. Vatters seligen Verlaßenschafft. Zuwißen demnach gedachter H. Pfarrh. meiner Vogts dochter Vater selig den 24. Julÿ A° 1659. des Allerhöschten Vätterlich Willen nach dieße Welt gesegnet, verstorben, daß erwehnte verlaßenschafft vermög dießer St. Str. gebrauch Barbar gewonheit auch durch geschwornen Notarium v. Käuffler den 23. Augusti solch. Jahrs Inventirt (…)

    La veuve Bimler hypothèque la maison dite à la Vache noire, composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière, au profit de la veuve Anne Marie Rœderer. En marge, quittance accordée en 1675 aux enfants et héritiers de la débitrice, Elisabeth, Daniel, Abraham (alors compagnon teinturier) et Anne Marie Bimler

    1673 (20.Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 353
    Anna Maria Bimlerin Wittib mit assistentz Niclaus Winters deß Schneiders Ihres Curatoris
    in gegensein H. Johann Peter Storckhen E.E. Großen Rhats Beÿsitzers alß Vogts Frawen Annæ Mariæ Rödererin wittibin – schuldig seÿe 50 lb
    Unterpfand, Zweÿ häußer Ein vorders und ein hinders mit dero hoffstätten hoff und Gärtlin mit allen deren Gebäwen, begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier in der Kalbsgaß. und Zur Schwartzen Kuhe genannt ist, einseit ein Eckh am Tränckhgäßlin anderseit neben dem adelich Utenheimischen hoff, hinden uff die Preusch stoßend gelegen
    [in margine :] (…) uff ansuchen und begehren Herrn M. Samuel Rockhenbachs Cantoris im Münster eheweibs Elisabethæ Bümlerin Daniel Bümlers deß Schloßers wie auch Niclaus Winters deß Schneiders alß Vogts Abraham Bümlers deß wanderndern Ferbergesellen, alle weÿl. hierinng. Annæ Mariæ Bimlerin der Debitricis nunmehr seel. nachgelaßener Kinder und Erben (empfangen) Act. 30. Xbr. 1675

    Accord entre Jean Bimler, pensionnaire à l’hôpital et ses frères et sœurs après la mort de leur frère Pierre Bimler, mort à l’âge de quatorze ans enchaîné à l’hôpital. La maison rue des Veaux sert de garantie.

    1676 (18. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 746-v
    Johann Bimbler der Pfründner im mehrern Hospital, mit beÿstand Hannß Jacob Limpurgers deß Posomentirers an einem,
    So dann Elisabetha Bimblerin, H M. Samuel Rottenbachß Cantoris im Münster eheliche haußfrau mit beÿstand erstgedachts ihres Ehevogts und Niclaus Winter der Schneider alß Vogt Abraham Bimblers deß Ledigen Schloßer Gesellen /:hierbeÿ zugegen:/ und hannß Daniel Bimblers deß wandernden Schwartz: und Schönfärber: gesellen am andern,
    und beÿde theil, mit beÿstand der Ehrenvest und weÿsen herrn Joachims Von Botzheim und herrn Isaac Salinus beÿder als aus E.E. Kleinen Rhats mittel zu beÿder Parten Güttliche Vergelichung insonderheit depurirter, Zeigten an und bekannten freÿ guttwillig offentlich,
    Es seÿe Ihr der Bimblerische Geschwisterd eheleiblicher bruder, weÿl. M. Peter Bimbler umb sinn und Vernunfft kommen, und dannenhero in alhiesigen mehrern Hospital geführt, an Ketten angelegt, und Endlichen im 14.ten Jahr Verstorben und dadurch Von seinem Ellend erledigt, diese Zeit durch aber, Von Ihr der 3. Kindter letzter Ehe, Mütterlichem Gut einig und allein alimentirt worden, also daß Sie daran einen sehr empfindlichen Nachstand leÿden müßen, und dannenhero dieselbe, benantlichen Sie Elisabetha für sich selbsten, und gedachter Winter Vögtlicher weiße, ahn Ihne Johann Bimblern begehrt, weil Er ahne dem Verstorbenen bruder, gleich Ihnen mit Zuerben Verlange, Er dann auch p. rato der ahne den bruder Verwendeter alilment Kösten beÿtragen solte, und dannenhero indem Er Johannes solches zuthun sich geweigert, wohlgedachter Rhat, umb ein Gewißes Kost gelt zubestimmen gebührend angesucht worden, Hierauff nun waren beÿde Parten Zusammen in Conferenz getretten, und hetten zu Abschneidung aller Verdrißlichen weitläuffigkeit und ferneren beschwärnus durch Vermittlung oben ehrengedacher herren Deputirter sich Endlichen ein für alle mahl dahin in güte mit einander Verglichen, daß Ihme Johanneßen Zu Vordrist die Jenige 16. lb 16. ß welche Er seinem Vorgeben nach aus seinen eÿgenen mittlen den 29. April a° 1662 ahn daß alhießige Waÿsenhauß bezahlt, restituirt, und die erwehnte Waisenhauß noch restirende 4. lb 15. ß durch Sie Elisabetham, Abraham und hannß Daniel obbesagt, auch richtig gemacht, dann Ihme Johanneßen fernerer, für alle und Jede Ansprachen, so demselben zu seiner Erbs portion gebühren, sie haben nahmen wie sie wollen, überall nichts davon auß: sondern alles und Jedes mit eingeschloßen 100. fl. in bahrem Gelt gegeben, und daran uff Joh. Bapt: 1677. 78. 79 und. 1680. Jedeßmahlen eine quart sambt dem Zinnß Vom Jeweiligen Rest gerechnet ohnfehlbahr ohne Verursachung einigen Kostens und schadens erlegt werden, Ihme auch biß solches geschehen
    cavirt sein solle mit hauß, hoffstatt und allen deren gebäwen und zugehördten, alhier in der Kalbßgaßen einseit ein Eckh am Tränckhgäßlein, anderseit neben einer behaußung hoher Stifft Straßburg gehörig gelegen. Nechst diesem bekannte mehr gd. Johannes Bimbler, daß Er obige 16. lb 16 ß heut dato Von obgemelten seinen 3. Geschwisterden empfangen habe

    La maison revient au serrurier Abraham Bimler qui épouse en 1679 Anne Marie Baur, fille du coutelier David Baur à Schiltigheim parce que la fiancée est enceinte.

    Mariage, Schiltigheim (luth. p. 65)
    1679. Anno M. DC. LXXIX. 11. Augusti. Auff Vorweißere eines von Hh Rhät v. XXI durch Johann Georg Wetzel Cancellisten ertheilten scheins ist Abraham Bimler der Schloßer v. Burger in Straßburg mit seiner geschwächten Anna Maria Meister David Bauren des Messerschmidts v. Burgers in Straßburg ehl. Tochter nach der revidirter Kirchenordnung der Stadt Straßburg pag 273. ehl. copulirt v. eingesegnet worden (i 37 )

    Abraham Bimler et sa femme Anne Marie hypothèquent la maison au profit du boulanger Léonard Maurer.

    1684 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 554 f° 92-v
    Abraham Bümbler der Schloßer und Anna Maria sein Eheweib und zwar dieselbe mit beÿstandt David Bauren deß Meßerschmidts und Albrecht Luthers auch Meßerschmidts ihres resp. eheleiblichen Vatters und halbbruders
    in gegensein Lienhard Maurers deß Jüngern Weißbeckens, schuldig seÿe 200 fl. à 15. batzen
    Unterpfand, ein Vorder: und ein hinder hauß, mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und gerechtigkeiten alhier in der Kalbsgaß, einseit neben einer behaußung hoher Stifft Straßburg gehörig, anderseit neben einem Allmend gäßlein, hinden uff die Preusch stoßend gelegen

    Le serrurier Abraham Bimler a demandé au maçon Jean Kachler un devis pour réparer sa maison rue des Veaux. Suite à une proposition de 250 livres, ils se sont entendus sur une somme de 200 livres. Le maçon a repris les fondations en posant quatre étais. Comme les compagnons ont mal fait leur travail, la partie supérieure du mur a bougé et s’est écroulée en emportant les fourneaux dans sa chute. Abraham Bimler demande compensation. Le maçon répond qu’il ne pouvait savoir que les matériaux du mur étaient de mauvaise qualité. Suivent les dépositions des témoins du plaignant et celles des compagnons. Il en ressort que le maçon n’a jamais averti le maître d’ouvrage de dangers. Le Conseil des maçons ordonne une expertise le 19 avril.
    Après de nouveaux témoignages, le conseil constate le 5 juin que le travail a été mal exécuté. L’angle doit être démoli et reconstruit selon l’accord en employant au moins 1500 nouvelles pierres. Les anciennes serviront à construire des murs en galandure. La sentence rendue à l’audience du consul régent est censée avoir mis fin à l’affaire des injures. Les parties devront s’accorder sur les frais supplémentaires du nouveau mur qui devra avoir un pied et demi d’épaisseur au lieu du pied prévu.

    1684, Protocole de la tribu des Maçons (XI 231)
    (f° 187-v) Mittwochs den 19. Aprilis 1684 – Meister Abraham Bimler, der Schloßer, Kläger Contra Hannß Kachler den Maurer, beklagten, bericht, daß Verblichen Wochen Er Zu beklagten gekommen vnd Ihme angezeigt, daß Er ein alt hauß in der Kalbsgaßen, Welches Er Wider Zu recht gebracht und renovirt haben Wolle, bäthe Ihne deßhalben, mit Ihme Zugehen, das hauß Zubesichtigen, vnd waß selbiges Zu repariren kosten Würde, ihme einen aufsatz der billigkeit gemäß Zuentwerfen, Welches dann Beklagter auch gethan, vnd einen entwurf /:den Kläger hiebeÿ Zugleich producirt:/ Verfertiget, Crafft deßen Er beklagter Zuvor 256. fl. gefordert, Sie seÿen nachgehendts umb 200. fl. eins Worden, In deme nun Beklagter den Baw undernommen und angefangen, das fundament unden außzubrechen [f° 188] habe Er Ihme Kläger einiger gefahr halben nicht gewarnet, sondern Vielmehr daß Er Ihme beklagten gantz allein Weilen Er es beßer als Kläger Verstehe, machen laßen solle, bedeütet, als aber hierauff Beklagter Vier stützen underschlagen laßen, seÿen selbige durch unfleißem beklagten Gesellen, so die obere Maur hienauß gestoßen, gewichen und das obertheil der Maur herab gefallen, die Öffen so im Obern stock geweßen, mit einander Verschlagen, und die fenster gäntzlichen Zerbrochen Worden, bittet deßhalben Beklagten anzuhalten ihme seinen schaden, so Er mit 100 fl. nicht ersetzen könne, guth Zuthun.
    Beklagter antwortet, daß Zwar der Obere Stock hinab gefallen, habe aber denselben Wohl understützt gehabt, und könne nicht davor, daß so ein liederliche Maur geweßen, habe Kläger beÿ dem Vergleich bedütten, daß Er so ein unglück gewesen solte, keine schuld haben Wolle.
    Kläger replicirt seÿe nichts davon geredet Worden, beruffe sich auf Meister Hannß Bindenschuh, den Zimmermann und Hannß Georg Obrecht den Becken, so mit beÿm Vergleich gewesen.
    Meister Hannß Bindenschuh, der Zimmermann berichtet, daß Er auf begehren Hanß Kachlers Vier stützen seinem angeben nach uf anderthalben stöck hoch gesetzet, nachgehends aber nach Kaÿl gemüßt, könne nicht sagen, Wie es gegangen, allein seÿe Er beÿm Vergleich gewesen, da Von beeden theilen einiger schadloßhaltung nicht gedacht Worden.
    Hannß Georg Obrecht, der Beck, proponirte, daß Er die erste Maur einfällen sehen, so mit Vier Kleinen schwachen [f° 188-v] stützeln undersetzt gewesen, und sehr mürb Waren, deßhalben nachgehends die andere, so Zwar mit vielen stützeln understützt gewesen, dannoch, Weilen selbige Zweiffels freÿ Zu schwach waren, auch einfallen müßen, beÿ dem Vergleich aber seÿe von beden theilen keine schadloßhaltung gedacht Worden, auch Er Bimler einiger gefahr halben nicht gewarnet.
    Hanß Martin und Hanß Jacob Reinbold, die beede Maurergesellen, referiren, daß als unden das fundament außgebrochen, seÿe der obere stock understützt Worden, allein Wann selbige noch mit mehrern stützen undersetzt geweßen Wäre, hätte er, Weilen die Maur Von liederlichen alten rothen sand und Kißelsteinen gemacht, auch ein großen Riß nebens von unden an biß oben an die fenster gehabt, Jedannoch fallen müßen, der Meister seÿe Zur selbigen zeit nicht beÿ Ihnen geweßen, können aber nicht sagen, ob Klagender Bimler Von Ihrem Meister dießer gefahr halben gewarnet Worden, oder nicht, dießes aber seÿe Wahr, daß Weder der Bauherr noch dero Meister Ihnen eingebildet, daß solche gefahr darauß entstehen, und der gäbel Von so liederlichen Zeüg Verfertiget sein Würde, Kläger berichtet ferner, Wann Beklagter Ihne gewarnet hätte oder gesagt, daß das Gebäw, so gar baufällig seÿe, Welcher Er, Beklagter, als ein Maurer hätten Verstehen sollen, so hatte Er sich beßer Vorgesehen, und solchen Bäw auf dieße Weiß nicht Vorgenommen, Beklagter habe ihm alles leicht gemacht, und unden am Eck angefangen abzubrechten, biß hinden an den Keller, ehe Er [f° 189] etwaß understützet, und Wann Gott nicht sonderlich berhütet hätte, Wäre seines haußmeisters frau und Kind Von dem eingefallenen Stein Werck erschlagen Worden, habe Zwar etliche mahl Gesellen, manches mahl aber nur frantzosen, und andere liederliche Leüth gebraucht, Welche die sach nicht verstanden haben, und dießem unglück nicht bevorkommen können. Wäre Beklagter nicht immerdar Von der arbeit gegangen, und selbige den Welschen Vertrauet, glaube Er nicht, daß es so ergangen Wäre.
    Hierauff ist umbfrag gehalten, und Weilen beklagtem Zwar nicht Wißend geweßen, daß die Maur so baufällig und in Wendig Riß gehabt, Er aber sich dennoch beßer Versehen, Ihne klägern, Weilen Er als ein Schloßer, das Bauweßen nicht Verstanden, Warnen und nicht ane dem gefährlichen orth den anfang ane dem abbrechen machen, sondern erstens understützen sollen, dahero Wann dieße sach nicht solte alhier außgemacht Werden, es ihme Beklagten Vielleicht über abgehen, und Kläger dießes unglücks halben zu defrairen condemnirt Werden möchte. Ist per Majora Erkand, daß Zween auß E. E. Gerichts mittel Morgenden tags den augenschein einnehmen, Beklagter mit Ihme Klägern einen neüen Vergleich in der Herren deputirten beÿsein, bevorab beede theil Von selbsten sich Zu einem Vergleich Vorstanden, treffen, denselben schrifftlich Verfertigen, Von beeden theilen und darauffhin demselben endlichen Völlig nachgelobet Werden solle, und seind Zu dießem Geschäfft deputiret Herr Matheus Bleßig und Herr Andreas Schmidt.

    (f° 194-v) Montags den 5. Junÿ 1684 – Johannes Kachler, Klägern Contra Meister Abraham Bimmler, den Schloßer, Beklagten, bringt an, daß sein Clägers Gesell Vergangen auf der Ihme Verdingten arbeit, in sein Beklagten Behaußung ane der Kalbsgaßen gelegen, müßig gestanden, deßhalben Er Ihne gefragt, Warumb Er hier müßig stehe ? der geantwortet, Beklagter habe ihn heißen aufhören, mit Vermelden, mann mache Ihme ss S. V. Bernheüterische arbeit, Welches Er hiemit geklagt haben wolle, habe Ihme auf bereits Vor dem Herrn Ammeister gebiethen laßen, selbiger aber es ane E. E. Gericht gewießen. Beklagter Verantwortet sich, daß Klägers Gesell Ihne einen großen Waßerstein ohnaußgemacht, Von neün schuh lang Verhauen Wollen, deßwegen Er demselben gefragt, Was Er hier mache ? Er der Gesell habe geantwortet, Was es Ihme Beklagten angehe ? sein Meister habe es Ihne geheißen, darauff Er gesagt, Er Weiß nicht Was sein Meister macht, in allem mache Er Ihme so blätz arbeit, und Verderbe mehr als Er guth mache.
    Cläger producirt einen Bescheid Von dem Regierenden Herrn Ammeister Vom 2.t Junÿ 1684., Crafft deßen Beklagter beÿ dem Herrn Ammeister, ob nehme Er so liederliche Materialien, und mache Ihme nicht Wie einem Meister Zustehet, rechschaffene arbeit, angebracht auch deßwegen ein Deputation begehrt, die Ihme der [f° 195] Herr Ammeister mit Zurück Weißung ane E. E. Zunfft Gericht der Maurer Willfahrt hat, Beklagter Wurde befragt, ob Er deßen noch geständig und ob er eine Deputation begehrt, Ille antwortet seÿe nicht nöthig, Wann nur Kläger ihme die Maur und gäbel nicht mit Murcken und alben stücken steinen Verfertigte.
    Kläger ist deßen nicht geständig, Will eine Deputation haben, und Von Ihme Bimlern durch richterlichen spruch, seiner arbeit halben Weilen Er mit keinem so Wunderlichen Mann Zuthun haben könne, geschieden Werden.
    Ist hierauf Herr Tobias Garing, Herr Hanß Jacob Kühl und Hans Heinrich Stäbler den augenschein einzunehmen deputiret.
    Nach genommenen Augenschein berichtet Herr Tobias Garing, daß Sie die Maur gar liederlich befunden, und solle mehrern theils mit murcken gemaurt seÿe, so habe auch der Kläger Beklagtem die stein selbsten das hundert umb 1. fl. kaufen wollen, damit Er gantze stein Verarbeiten möge, Kläger aber habe gesagt, Wann Er stein brauchte, Wolle Er schohn bekommen.
    Herr Kühl berichtet, daß das Eck mit schlechten alten steinen Versehen und die arbeit sehr liederlich seÿe, befinde daß Er das Eck mit guten steinen Versehen soll.
    Stäbler referirt, die Maur könte Wohl beßer sein, berichtet auch daß Kläger beÿm Verding gesagt, Er müße sechs tausend neüe stein und sechzig fiertel Kalck haben, so aber hierzu nicht gebracht Worden, dann Kläger selbsten Vorwendet, daß Er achthundert neüe stein gebraucht.
    [f° 195-v] Erkand, Weilen auß dem Augenschein erhället, daß die arbeit liederlich gemacht, und das Eck noch abzubrechen und Wider aufzubauwen, als solle Klagender Hanß Kachler schuldig sein, auf das ehister das Gebäw in seinen Verding außzuführen und außzumachen, auch das Eck mit neuwen steinen Zuversehen und aufs Wenigste fünff Zehen hundert neüe stein darzu und die alte stein Zu den Riegelwändern Zugebrauchen, Zumahlen die böden gleich Zumachen, auch Wann es darzu nöthig wäre Wider so Viel an der gemachten Maur abzubrechen, damit die Böden gleich kommen möchten. Die Schelt Wort anbelangend, Weilen solches beÿ dem Regirendern Herrn Ammeister ex officio außgemacht, soll es dabeÿ sein Verbleibens haben, im Übrigen aber Beklagter fürterhin dergleichen reden müßig gehen.
    Kläger excipirt, daß vermög Verding Zedulls Er das oberste stockwerck nur ein schuh dick Zumachen Versprochen, aber anderthalben schuh dick machen müßen, alßo dabeÿ nicht vestehen Könne, sondern daß Beklagter sich mit Ihme abfinden möchte begehre. Beklagter Wendet Vor das Kläger Zwar in dem Verding Zedull geschrieben, daß Er nur ein schuh dick das oberste Stockwerck machen solle, hätte es aber gleich beredt, da dann Kläger Versprochen, anderthalben in den Zedull Zusetzen.
    Erkandt, Weilen der Accord nur Von einem stein dick meldet, soll Zwar der Kläger die Maur anderthalben sein dick Vollends auß Zumachen, Beklagter aber solchen halben steins halben sich mit Klägern Abzufinden schuldig sein. Beklagter könne mehr nicht geben, als Er Versprochen. Erkand, bleibt beÿ dem Bescheid.

    Abraham Bimler est mis à l’amende pour avoir quitté le conseil sans autorisation
    1695, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 147 (Serruriers1692-1704)
    (f° 26-v) Dienstags den 30.ten Augusti – Abraham Bimler ist jetzt vom Handwerck gangen ohne erlaubnus bitten, Erkannt solle derentwegen 2. ß 6 d. ddt. dem Zunfftschreiber.
    VI 380 Bimler

    Un compagnon se plaint qu’Abraham Bimler a fait par ignorance des contrôles qui n’étaient pas nécessaires
    1696, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 147 (Serruriers1692-1704)
    (f° 39-v) Dienstags den 17. Julÿ 1696 – Hannß Caspar Schmäder der Büchßenmacher gesell so beÿ Hanß Niclaus Höllbe inn arbeit, clagt contra Abraham Bimler daß alß Er gestern 8. tag einen gesellen umbgeschawet und Vermeint, wie Er von seinem Mitgesellen berichtet worden, daß Sie Vollkommen umbgeschawet haben, Abraham Bimler aber Zwar nicht auß Vorsatz sondern aus unwißenheit übersehen worden,
    Er Reus Zu N. gesagt, entweders muß Er darumb schawende gesell oder aber Er der Meister nicht redlich seÿn, weilen beÿ Ihme keine umbschaw geschehen, und dahero die ursach wißen wolle.
    N. der mit gegangene gesell der seithero Von hier weggangen, hatt gesagt, Sie wehen durch gehend umbgangen und doch sich in Zwischen absentirt.

    Abraham Bimler et Anne Marie Baur hypothèquent leur maison au Bœuf noir au profit de la fondation Nicolas Adolphe.

    1702 (18. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 513-v
    Abraham Bimmler schlosser u. Anna Maria geb. Baurin mit beÿstand Philipp Jacob Meelen wachsbossirers u. Joh: frid: Thomers büttels beÿ E. E. Zunft der Schmid
    in gegensein H. Philipp Küblers Exsenatoris alß Pflegers der Nicolai Adolphischen Stiftung und Hn Joh: Andreæ Käuflings Schafners daßelbst – schuldig seÿen 25 pfund
    unterpfand, der debitorum behaußung cum appertinentiis zuem schwartzen ochßen genant in der Kalbsgaßen allhier einseith ist ein eck ahm drenckgässel, anderseit neben der blauen roßen hinten aufs wasser stoßend gelegen

    Abraham Bimler et Anne Marie Baur hypothèquent à nouveau leur maison au profit de la fondation Nicolas Adolphe.

    1709 (27.9.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 541-v
    Abraham Bimmler schlosser und Anna Maria geb. Baurin beÿständlich Joh: frid: Thomes büttel beÿ E.E. Zunft der Schmidt und Joh: Michel Gering tabacb:
    in gegensein S.T. H. Joh: Sÿgwalds XV.ners u. H. Abraham Habrechts E.E. G. R. Beys. u. H. andres Keiflins Jurium Practici alß Schafners der Nicolai Adolphischen Stifftung – schuldig seÿen 50 pfund
    unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Kalbsgass, einseit ist ein Eck ahm Tränckgässel anderseit neben der Blauen roß hinten aufs wasser stoßend

    Abraham Bimler hypothèque la maison à la Vache noire au profit du vitrier Georges Fessenmeyer le jeune

    1714 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 351
    Abraham Bimmler sen: schlosser
    in gegensein Joh: Georg Feßenmeÿer jun: glaßers – schuldig seÿen 100 pfund
    unterpfand, seine behaußung c. appert: allhier in der Kalbsgass zuer Schwartzen Kueh, einseit neben d. drenckgässel anderseit neben der blauen roß hinten aufs wasser

    Malade, Abraham Bimler dicte en mars 1715 un codicille par lequel il lègue à sa femme l’habitation viagère dans un logement qu’il a fait construire à cet effet.
    1715 (3.3.), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) f° 36
    Codicill – 1715 (…) auf Sontag den 3. Monatstag Martÿ Morgens zwischen Fünff und Sechs Uhren in einer allhier Zu Straßburg ane der Kalbsgaß gelegenen dem Codicillirn Eigenthümlich zuständigen behaußung und dero Wohnstuben mit den Fenstern auf die Gaß außsehend der Ehren und Wohlvorachtbare Herr Abraham Bimmler der Schloßer und burger allhier (…) zwar kranck undt schwachen Leibes (…)
    Vor das Andere, will Er wegen der Jenigen Ehelichen Lieb und traw, so Er Von Frawen Anna Maria Bimmlerin Gebohrner Bäurin seiner Ehelichen haußfrawen Zeit dero geführten Ehe genoßen, das Stüblein, Küchen und haußöhren in dem hoff alß welches Er in seinem hauß ane der Kalbsgaßen gelegen, express darzu bawen laßen auf allen fall Er Göttlichem Willen nach Zuerst Versterben solte, Zu einem Lebtägigen Wÿdembs genuß Vermacht und anverschafft haben
    (Grosse et minute)

    Abraham Bimler meurt le même jour, le 3 mars. L’inventaire de ses biens est connu par le répertoire du notaire

    1715, Not. Goldtbach (rép. 6 E 41, 225-1) en déficit
    Inventarium über weÿl. Hn Abraham Bimlers geweßenen Schloßers seeligen Verlassenschafft sambt der Abtheilung de A° 1715

    Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. du pasteur, f° 68)
    Sontags den 3.ten Martii 1715 Hor. 5. vesp. 1715 starb Abraham Bimler, der Schloßer v . burger Ehemann Fr. Annæ Mariæ Baurin nachgelaßene wittib ward begraben mitags den 6.ten eiusd. ad D urb. ætas 67 jar 9 monat weniger 8 tag, Welches Zeugt [unterzeichnet] Abraham Bimler alß sohn, Johann Jörg bimler als sohn

    Le tuteur de ses enfants mineurs loue la maison au serrurier Abraham Bimler (copropriétaire)

    1715 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 361
    Joh: Philipp Biber sen: schlosser alß vogt Bimmlerischer KK
    in gegensein Abraham Bimler schloßers
    entlehnt, eine behausung c. appert: /:sambt der werckstatt:/ allhier in der Kalbsgass zuer schwartzen Kuhe genannt sambt dem Gärtlein daran, auf 9 jahr lang anfangend auf Joh: Bapt. 1715 – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 lb

    Fils du précédent, le serrurier Abraham Bimler meurt en mai 1720 et sa femme Susanne Hammerer en juillet de la même année en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Veaux dont il est copropriétaire. La valeur de la maison est reprise de l’inventaire dressé après la mort de son père en 1715. L’actif de la succession s’élève à 323 livres, le passif à 130 livres.

    1720 (17. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 5) n° 120
    Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güethere, so weÿland der Ehren: und vorgeachte Meister Abraham Bimler, der Schlosser Vnd die Ehren und tugendsahme frau Susanna Bimlerin, gebohrne Hammererin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg nunmehr seel. nach Ihrem und zwar Er der Mann Zu Erst, nemblich im Majo Sie die frau aber Zu letst, nemblichen im Julio dießes 1720.sten jahrs aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt, zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren des Ehrengeachten Meister Johann Daniel Bimlers, des Meßerschmidts und burgers allhier, als geordnet und geschwohrnen vogts, Abraham, Isaac und Annæ Mariæ der Bimler, der abgeleibten beeden Eheleuthe seel. erziehlter Kinder und ab intestato verlaßener Erben, inventirt, durch Ihne den Vogten selbsten, ingleichem den Ehrengeachten Meister Johann Jacob Dürbach, den Schloßer und burger allhier, als deroselben geschwohrnen theilvogt (…) So beschehen in Straßburg den 17.ten Septembris Anno 1720.

    In einer allier Zu Straßburg ane der Kalbsgaß liegenden und Zum theil in dieße verlassenschafft gehörigen behausung befunden worden Wie folgt
    Antheil ane einer Behausung. Ein Vord. und ein Hind.hauß, mit allen d.en Gebäuen, begriffen, Weith., Recht. Zugehörd. vnd gerechtigkeit. geleg. allhier Zu Straßburg ane d. Kalbsgaßen, Von alters hero Zum Schwartzen ochßen genand, einseit neben dem sogenant. tränckgäßlein, and. seit neb. herrn Andreæ Bichau, Hind. auff d. Waßer stoßend geleg. davon geh. jährlich den 14.ten Februarÿ 4 lb 4 ß d Zinß dem Stifft wäysenhauß allhier ablößig in haubtguth mit 100 lb, Straßburg. wehung, Mehr dem Stifft St. Thomæ jährlich auf Martini 2 lb. d Zinnß redimibel in Capital mit 20. lb, Weiter geh. davon zu Zinß der hoh. Schuhl allhier jährl. auf Johannis Bapt. 2. lb d à 4 pro Cento gerechnet, wid.lößigen haubtguth mit 50 lb, und über dieße beschwährde in weÿl. Mr Abraham Bimlers des ältern gewesenen Schloßers und burgers allhier in Anno 1715 dh. weÿl. Hn Sebastian Goldbach Not.um nun ebenmäßig seel. Verlaßenschafft Inventarÿ fol. 37 fac. 2.do, dh d. Statt Straßburg geschw. Werckleuthe vom 12. Aprilis 1715 angeschlag. p. 580 lb. auff solche behaußung stehet ferner so abzuzieh. Ein pfund und 5 ß à 5. pro Cto gerechnet. Gelds auch man weÿl. H. N. Nicolai Adolphi seel. Stifftung jährl. auf d. 18.t Xbris redimibel in haubtgut mit 25 lb, Mehr 2 lb 10 ß à 5. pro Cto gerechnet. Gelds gibt man jährl. auf d.. 27.t 7.bris vorgedachter Weÿl. H. M. Nicolai Adolphi seel. Stifftung redimibel in Capital mit 50 lb,
    Item 4 lb à 4 pro Cento gerehnet reicht mann davon Meister Johann Georg Fesenmeÿer dem Glaßer und burger, allhier jährlich aug Joh. Bapt: wid.lösig in hauptguth mit 100 lb, Item 8 lb d. gleichgestalt à 4 pro Cento gerechneten gelts solle mann Fr Annæ Mariæ Bimlerin gebohrner Baurin weÿl. Mr Abraham Bimlers des ältern geweßenen Schloßers vnd burgers allhier nunmehr seel. hind.laßener Wittib, jährl. auf d. 7. Augusti redimibel in Capital mit 200 lb.
    It. nach inhalt Abtheilungs Concept über weÿl. Mr Abraham Bimlers des ältern Schloßers v. burgers allhier zu Straßburg seel. verlaßenschafft solle man fol: 18. fac 2.da Laut abrechnung vom 5. 7.bris 1720. Mr Johann Philipp Biber dem Maurer und Steinhauer auch burger allhier p. rest 2 lb 19 ß 6 ½. d
    It. fol. 20. fac j.ma besagt. abtheilungs Concepts solle mann weÿl. Mr Abraham Bimlers des jüngern Schloßers und burgers allhier als dißorts Erb p. rest 39 lb 9 ß
    It. fol. eod. solle man vorgedachten abtheilungs Concepts solle man vorgedachter Fr. Annæ Mariæ Bimlerin gebohrner Baurin in abrechnung ferner über obiges Capital per rest 40 lb 18 ß 3 d.
    It. fol. 21. fac 2.da dickbemelten abtheilungs Concepts solle mann Mr Johann Daniel Bimlers dem Meßerschmidt u. burg. allhier Erb p. rest 1 lb 6 ß 8 d
    It. fol. et fac ijsdem hat Andreas Bimlers in abrechnung zu erfordern p. rest 5 lb 19 ß 6 d
    Summa was von obigem anschlag d. 580 lb ferner abzuziehen von der behaußung bezahlt werd. muß 461 lb, Nach solchem abzug verbleibt ane dem anschlag annoch per rest übrig 118 lb, davon gebührt hiehero ein fünffter theil vor ohnvertheilt, th. 22 lb 17 ß 4 9/10 d
    Und seind die übrige 4/5.te theil frauen Annæ Mariæ Bimlerin geb. Bäurin, weÿl. Mr Abraham Bimlers des ältern geweßenen Schloßers Und burgs. allh. nunmehr seel. hinterlaßene wittib als welche Johann Jacob Bimler, des abgeleibt. brud. so zu Urach dießes zeitliche gesegnet, als deßen Mutter geerbt, Mehr Mr Johann Daniel Bimler dem Meßerschmid u. burg. allhier weiter Johann Georg Bimler dem ledig. Schneid. und dann Andreæ Bimler allen 3.en letztere eheleibliche geschwisterde zu gleichling antheilern, eigenthümlich zuständig
    Über die gantze behaußung sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel verwahrt, datirt den 5. Junÿ Anno 1630. mit altem Lit. A. und Lit. B. notirt.
    Abzug gegenwärtigen Inventarium gehörig, Sa. hausraths 96, Sa. Werckzeugs und gemachter arbeit zum Schloßerwerck gehörig 49, Sa. Silbergeschmeid 3, Sa. Goldener Ring 2, Sa. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hauptguhtd 33, Sa. Gülth von liegenden güthern 26, Sa. Antheil ane einer behaußung 22, Sa. Schuld 84, Summa summarum 323 lb – Schulden 130 lb, Nach solchem abzug verbleibt 193 lb
    Eheberedung (…) den 13. Maÿ 17(10), Not. Jacob Christoph Pantrion
    Copia Codicilli reciproci – in dem Jahr 1711 (…) den 17. Martÿ, persönlich kommen und erschienen ist, der Ehrsam und bescheidene Meister Abraham Bimmler der Schloßer und mit: und neben Ihme Fraw Susanna geborne Hammererin, beede Eheleuthe und burgere Zu Straßburg, von der Gnaden Gottes gesunden: gehend: vnd stehender Leiber, auch guten, richtigen verstands wie solches ab ihren Reden, gebährden und anderen vmbständen mehr genugsam abzunehmen war (…), in der Schreibstub Not. Jacob Christoph Pantrion

    Abraham Bimler épouse Susanne Hammerer en 1710
    1710 (13. Maÿ), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
    Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame Meister Abraham Bimler, noch lediger Schloßer, des Ehrenhafften M. Abraham Bimlers Schloßers vnd burgers allhier ehelicher Sohn, alß hochzeiter, mit beÿstand ersgemelts seines Vatters vnd H. Philipp Bibers Maurers vnd Steinhauers seines Vettern eines
    Andern theils aber die Ehren vnd Tugendsame Jungfrau Susanna Hammererin weÿl. H Johann Hammerer geweßenen Büttels auff E. E. Zunfft Zur Mörin vnd burgers Zu Straßburg hinderlaßene dochter, alß hochzeiterin Andern theils, mit beÿstand Mr Joh: Lentzen Schuemachers Ihres Schwagers v. geweßenen Vogts vnd H Johann Hammerers Guarde Im vmbgelt vnd burger alhier ihres Bruders
    Actum Straßburg den 13.ten Maÿ 1710. [unterzeichnet] Aber ham bimler der hoch Zider, Susanna hammererin Als hoch Zeiterin

    L’inventaire de leurs apports est dressé dans la maison qui appartient au père du mari. Ceux du mari s’élèvent à 29 livres, ceux de la femme à 408 livres.
    1710 (28. 8.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 22)
    Inventarium über des Ehrenhafften Meister Abraham Bimlers Schloßers: und der Ehren vndt tugendsamen Frawen Susannæ Bimlerin gebohrner Lentzin beed. Eheleuthe vnd burgere alhier, einander in den Ehestand zugebrachte Nahrung. auffgerichtet Anno 1710.
    Inventarium und Beschreibung aller haab vnd Nahrung, so der Ehrenhaffte Meister Abraham Bimler der Schloßer vnd die Ehren vnd tugendsame Fraw Susanna gebohrne Hammererin beede Eheleuthe krafft ihrer mit einander auffgerichteter Eheberedung als ein unverändert Guth inn den Ehestand Zugebracht (…) So beschehen in Straßburg den 28.ten Monastag Octobris Anno 1710.
    In einer alhie Zu Straßburg Inn der Kalbsgaßen gelegener, des Ehemanns Vattern Zuständiger behaußung ist befunden wie volgt
    Series rubricarum hujus Inventarÿ/ Des Ehemanns unverändert guth, Sa. Kleÿd. vnd weißen Einwaths 24,, Sa. werckzeugs Zum Schloßer handwerck gehörig 1, Sa. Silbers 3, Summa summarum 29 lb
    Der Ehefrauwen unverändert Nahrung, Sa. haußraths 88, Sa. Silbers 4, Sa. Guldenen Ring 6, Sa. baarschafft 208, Summa summarum 408 lb

    Le coutelier Daniel Bimler, le tailleur Georges Bimler et le tuteur des enfants d’Abraham Bimler louent au serrurier Jean Martin Weismantel la partie de la maison qu’occupait Abraham Bimler

    1720 (5.8.), Chambre des Contrats, vol. 594 n° 363-v
    Daniel Bimmler messerschmidt und Joh. Georg Bimmler schneider so dann Joh. Jacob Thierbach schlosser alß vogt Abraham Bimmlers KK
    in gegensein Joh: Martin Weißmantel schlossers
    in ihrem hauß in der Kalbsgass gelegen die gemach und gelegenheiten welche obiger Abraham Bimmler innen gehabt, auf 4 jahr von dato – um einen jährlichen Zinß nemlich 30 lb

    Le tailleur célibataire Jean Georges Bimler hypothèque son quart de maison au profit des enfants mineurs d’Abraham Bimler

    1720 (5.10.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 472
    Johann Georg Bimmler der ledige Schneider so majorennis und ohnbevögtigt Mit beÿstand Johann Martin bergners gastgebers auff der Schneider zunfft stueb
    in gegensein Johann Daniel Bimmlers Meßerschmidt als vogts Abraham Bimmlers des Schloßers seel. 3. Kind. – schuldig seÿe 25 pfund
    unterpfand, ein vierdter theil für unvertheilt ahn einem hauß zum schwartzen ochßen genandt ahn der Kalbs gaß, einseit ist ein Eck ahm trenckgäßel anderseit neben einem hauß zur kleinen roosen genannt hinten auf d. waßer

    Le même hypothèque la même part au profit des mêmes

    1721 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 111
    Johann Georg Bimmler der ledige Schneider so majorennis und ohnbevögtigt
    in gegensein Joh. Daniel Bimmlers Meßerschmidts als Vogts Abraham Bimmler des Schloßers seel. dreÿ Kind. – schuldig seÿe 25 pfund
    unterpfand, ein 4.ter theil für ohnvertheilt ahne einer behausung zum schwartzen ochßen genannt ahn der Kalbsgaß, einseit neben ist ein Eck ahm tränckgäßel anderseit neben hauß zur blauen Roßen genannt hinten auf das waßer

    Anne Marie Baur veuve d’Abraham Bimler hypothèque son quart de maison au profit du maître des rentes Jean Philippe Bœckler

    1721 (30.5.), Chambre des Contrats, vol. 595 f° 266-v
    Anna Maria Bäurin weÿl. Abraham Bimmlers Schoßers wittib beÿständlich Frantz von Gagnau ihres geschwornen Curatoris
    in gegensein Hn Joh. Philipp Böcklers Rentmeisters – schuldig seÿe 50 pfund
    unterpfand, der debitricis vierdten theil für ohnvertheilt ane einer behausung und hoffstatt cum appertinentis ahne der Kalbs: gaßen einseit ist ein eck ahm Tränck: gäßel, anderseit neben dem Farbhaus zur blauen Roßen hinten auff das waßer stoßend gelegen und zum schwartzen Ochßen genannt, davon die übrige dreÿ quart des debitricis Kindern eigenthümlich zuständig

    Anne Marie Baur meurt en février 1725 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé rue des Veaux (dans la maison dont elle a été propriétaire et dont elle tient un logement en jouissance viagère). L’actif de la succession s’élève à 325 livres, le passif à 32 livres.
    1725 (27.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 91) f° 287
    Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so Weÿland die Ehren und tugendsahme Frau Anna Maria Bimlerin gebohrner Bäurin auch Weÿl. des Ehren und Vorgeachten Meister Abraham Bimler des ältern geweßenen Schloßers und Burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßene Wittib nun ebenmäßig seel. nach ihrem Samstags den 17.ten dießes Monats Februarÿ, aus dießer Welth genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 27.ten Februarÿ Anno 1725.
    Die abgeleibte Frau seelige hat zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen wie volgt, 1.mo Weÿl. Meister Abraham Bimlers, des geweßenen Schloßers und burgers allhier nunmehr seel. hinderlaßene 3. Kinder nahmentl. Abraham, Isaac und Annam Mariam die Bimler, deren geschwornen Vogt Mr Daniel Bimler der Meßerschmid und burger allhier allweilen aber derselbe Vor sich selbsten interessirt, als ist zu einem Theilvogt in deren Nahmen erbotten worden Mr Johann Georg Füegner der Schloßer und burger allhier (…), 2.do Meister Daniel Bimler den Meßerschmid und Burgern allhier, welcher in Persohn dem geschäfft abwartete, 3.tio Meister Johann Georg Bimler, den Schneider und Burgern allhier, so sich ebenmäßig beÿ dem geschäfft in Persohn eingefunden und dann 4.to Andream Bimler den ledigen Schloßer, deßen geschworner Vogt Herr Johann Philipp Bimler, der ältere Maurer und Steinhauer auch burger allhier, welcher beneben deinem Curando in Persohn dem geschäfft beÿgewohnt, Alßo alle Vier der Verstorbenen mit eingangs ermeltem Ihrem geweßenen Haußwürth auch seel. Ehelich erzeugte Söhne und Enckel und ab intestato Zu gleichlingen antheilern Verlaßene Erben
    In einer allhier zu Straßburg ane der Kalbßgass gelegenen und in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden wie Volgt
    In gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. hausraths 17, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 300, Sa. Schulden 4, Summa summarum 325 lb – Schulden 32, Nach solchem Abgang 292 lb

    Compte que rend le coutelier Jean Daniel Bimler aux enfants mineurs d’Abraham Bimler et de Susanne Hammer
    1726 (12. 8.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 17) n° 371
    Rechnung Mein, Johann Daniel Bimlers, Meßerschmidts und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Abrahams, Isaacs und Annæ Mariæ der Bimler weÿland Meister Abraham Bimlers, geweßenen Schloßers und burgers allhier mit auch weÿl. frauen Susanna geb. Hammerin beeder nun seeligen erziehlter hinterlaßener dreÿer Kinder, außweißend alles dasjenige was Ich vom 31. julÿ Anno 1720 als da Ich zu dießer Vogteÿ gekommen biß den 12. oct. Anno 1726 berührter meiner Curanden halben Eingenommen und hingegen Wider außgegeben auch sonsten Vögtlicher Weiße Verrichtet und Verhandelt habe – Erste Rechnung dießer Vogteÿ

    Jean Daniel Bimler qui vient de racheter les parts de ses cohéritiers lors de la liquidation vend la maison à Jean Henri Fritschmann et à sa femme Marie Barbe Borst

    1722 (6.10.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 597
    (1750) Johann Daniel Bimmler der Meßerschmidt
    in gegensein Johann Heinrich Fritschmann und Mariæ Barbaræ geb. Borstin
    Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff gärttlein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Kalbs: gaß, einseit ist ein eck ahm Trenckgäßel anderseit neben einer denen Hammerischen erben zugehörigen zur blauen Roßen genannten behausung und hinten auff die Breusch – ihme verkäuffer in abtheilung Vätterlicher Verlassenschafft von den samtlichen Bimlerischen Erbs: Interessenten krafft unter dem 3.t hujus von H. Notario Johann Lobstein ausgestellt productirten Attestati käufflich überlaßen worden – anbeÿ auch vorgedachte Bimmlerische wittib Annam Mariam geb. Baürin in der erkaufften behausung und denen ihro vermög von ihrem Ehemann seel. auffgerichteten Codicilli zur lebtägigen bewohnung und wÿdumbs sitz bestimbte gemachen die zeith ihres lebens ohne zinnß wohnen zu laßen versprochen – um 1512 pfund ausmachende capitalien und 237 pfund

    Jean Henri Fritschmann devient tributaire chez les Charpentiers le 14 juin 1718.
    1718, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
    (f° 31-v) Dienstags den 14. Junÿ – Neuzff.
    Mr Johann Heinrich Fritschmann der Schreiner Zeigt Stallsch. vor, Sub dato 30. Maÿ 1718. bitt Ihme das Zunfft Recht gedeÿen Zu laßen. Erk. willf. dt. 1. lb 10 ß

    Fils du menuisier Jean Georges Fritschmann, Jean Henri Fritschmann épouse en 1718 Marie Barbe Borst, fille du coutelier Jacques Borst
    Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 302) n° 1294)
    1718. Eodem [Mittwoch den 16.ten febr.] Sind nach 2. mahl. Proclamation ehl. copulirt worden Johann Heinrich Fritschmann der lediger Schreiner, Joh: Georg Fritschmann b. und Schreiners ehl. Sohn vnd J. Maria Barbara H Joh: Jacob Porsten b. und Meßerschmidts ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich fritschmann als hochzeiter, Maria Barbara Borstin als hochzeiterin (i 301)

    Le menuisier Jean Henri Fritschmann loue au serrurier Jean Frédéric Gœbel une partie de sa maison dite au Bœuf noir, dont un atelier de serrurier

    1724 (28.8.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 406
    Johann Heinrich Fritschmann der Schreiner
    in gegensein Johann Friedrich Göbel des Schloßers
    In seiner ahne der Kalbs: gaß einseit neben Hammererischer wittib und erben anderseit ist ein eck ahm Tränckgaßel gelegen zum schwartzen ochßen genannten behausung, vornen auff die gaß unten auff dem boden eine werckstatt, eine Kohlenkammer und besondern Keller, Ferner eine stiege hoch Stueb Stuebkammer und Kuchen, weither dreÿ stiegen hoch eine Kammer vor die gesellen, so dann platz zum holtz – auff 4 nacheinander folgenden jahren anfangend auff nächstkünfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 53 gulden

    Marie Barbe Borst meurt en 1728 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 1 000 livres. La masse propre au veuf est de 494 livres, celle des héritiers de 305 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 111 livres, le passif à 2 306 livres.

    1729 (25.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 23) n° 531
    Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, Liegender und Vahrender, Verändert und ohnveränderter, überall nichts davon außgenommen, so Weÿland die Ehren und Tugendsahme Frau Maria Barbara Fritschmännin gebohrner Borstin, des Ehren und Wohlvorgeachten Meister Johann Heinrich Fritschmanns, des Schreiners und burgers allhier Zu Straßburg gewesene eheliche Haußfrau, nunmehr seelige, als dieselbe Sonntags den 7.ten Novembris des Zurückgelegten 1728.sten Jahrs dießes zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren und Wohl vorgeachten Herrn Johann Philipp Wittmars, des Perucquenmachers und burgers allhier Zu Straßburg, als geordnet und geschworenen Vogts Georg Friderichs, Johann Heinrichs, Johann Daniels und Johann Jacobs der Fritschmännere, aller vier der in Gott seelig entschlaffenen Frauen mit Vorberührten Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlter Kinder und per Testamentum Verlaßener Erben, inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 25.ten Februarÿ Anno 1729.

    In einer allhier zu Straßburg ane der Kalbsgaß gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie Volgt
    Ane Höltzen: und Schreinwerck. In der Obern Cammer, In der Gesellen Cammer, Auf der Bühn, In der Wohnstub, In dero Stub Cammer, Im Haußöhren, In der Soldaten Cammer, Im Keller
    Eigenthumb ane einer Behaußung. (T.) Eine Vorder: und Hinder behaußung, Hoff, gärtlein und Hoffstatt, mit allen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier in der Statt Straßburg ane der Kalbsgaß, zum Schwartzen ochßen genand, einseit ist ein Eck am Trenckgäßlein anderseit neben Sieur Mouffa dem Handelsmann, hinden auf die Preusch stoßend, durch (die Werckmeistere) Laut abschatzungs Zeduls Vom 1.ten Martÿ Anno 1729 angeschlagen pro 1000. lb. Darüber sagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt, de dato 6. Octobris Anno 1722.
    Wÿdembs Verfangenschafft Welche Frau Susannæ Fritschmännin gebohrne Bilgerin, Weÿland Meister Johann Georg Fritschmanns, des geweßenen Schreiners und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlassene Wittib, des Wittibers Stieffmutter, Von gedachtem Ihrem Verstorbenen Haußwürth seel. Zeit Lebens zu genießen hat, Inhalt des Wittibers ererbte Vätterl. Nahrung in Anno 1720 durch Hn Notarium Johann Heinrich Langen aufgerichteten Designation
    Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten guths, Vermög Inventarÿ über beeer geweßener Eheleuth einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1718 durch Herrn Notarium Johann Heinrich Langen seniorem nun seel. aufgerichtet
    Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Wittibers ohnverändert Vermögen. Sa. hausraths 19, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. goldener Ring 1, Sa. baarschafft 1, Sa. Werckzeugs zum Schreiner handwerck gehörig 11, Sa. Erg. (509, abgang 2, Remanet) 506, Summa summarum 544 lb – Schulden 50 lb, Nach solchem abzug 494 lb
    Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. Hausraths 52, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. goldener Ring 11, Sa. baarschafft 14 ß, Sa. Schuld 50, Sa. der Erg. (184, abgang 1, Remanet) 183, Summa summarum 305 lb
    Theilbahre Verlassenschafft. Sa. Hausraths 36, Sa. Werckzeugs auch holtz und diehlen zum Schreiner handwerck gehörig 34, Sa. Silbergeschmeids 3, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 1000, Sa. Schulden 36, Summa summarum 1111 lb – Schulden 2306 lb, Teilbahres Passiv onus dem Stalltax nach 1195 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 305 lb, Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 395 lb
    Conclusio finalis Inventarÿ 305 lb
    Wÿdembs Verfangenschaft Welche Frau Barbara Borstin, gebohrner Thorwarthin, Weÿl. Herrn Johann Jacob Borsten des geweßenen Lang Meßerschmids und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlassene Frau Wittib der Verstorbenen Frauen seel. eheleibliche Mutter, von gedachtem Ihrem Haußwürth seel. as dies vitæ zu usufruiren. Nach besag (…) in Anno 1724 durch mich Notarium vergriffenen Abtheilungs Conceptj
    – Abschatzung d. 1. Marty 1729. Auff begehren des Ehren hafften und bescheidenen Meister Johann Heinrich Frischmann Schreiner ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg ein Eck hauß in der Kalbs gaßen gelegen, einseits Neben Chameau anderseits an des Trenck gäßel und hinden auf die Preisch stosend, welche behausung hinder gebau, Nebens gang, Stuben Cammern, Küchen, Soldaten Cammer, hauß Ehren, schloßer und schreiner Werckstatt mit einem offen zweÿ gebälckte Keller, hoff und bronnen sambt aller gerechtig. wie soches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ tausend gulden [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Daniel Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauerhoffs

    Jean Henri Fritschmann se remarie en 1730 avec Marie Barbe Leopard, fille du notaire Charles Leopard : contrat de mariage, célébration
    1730 (8.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 77) n° 232
    Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohl Vorgeachten Meister Johann Heinrich Fritschmann, dem Schreiner Wittiber und burger allhier Zu Straßburg, als dem Bräutigamb, ane einem
    So dann der Ehren und tugendsahmen Jungfrauen Maria Barbara Leoparthin weÿland des Sohl Ehrenvest, großachtbahr und rechtsgelehrten Herrn Johann Carl Leoparts, Geweßenen Notarÿ publici auch der Statt Straßburg wohlmeritirten Stall Actuarÿ und burgers alhier nunmehr seeligen nachgelaßener tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, ane dem andern Theil
    So beschehen in Straßburg den 8.ten Aug. 1730, [unterzeichnet] Johan Heinrich fritschmann, M. B. L. der Jgfr. hochzeiterin handzug

    Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 84, n° 306)
    1730. Eod. [30. Aug.] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. Johann Heinrich Fritschmann der schreiner wittwer v. b. alhier v. Jgfr. Maria Barbara weÿl. H Joh: Carl Leopardt geweß. Actuarÿ auff allhiesigem Stall Nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johan Heinrich fritschmann als hoch Zeiter, Maria Barbara Leopardin zeichen + (i 88)

    Le menuisier Jean Loger fait grief à Jean Henri Fritschmann de ne pas observer le règlement sur les compagnons
    1733, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
    (f° 175) Sambstags den 2. Maÿ 1733 – Herr Johannes Loger der Schreiner klagt G.ra Meister Johann Heinrich Fritschmann auch Schreiner, so aber auf angelegtes vorgebott nicht erschienen, daß Er Ihme den von gn. Herren den XV. Sub dato 28. Martÿ Jüngst ergangenen bescheid Zuwieder, das gesind und die gesellen, so der ordenttlichen bitt nach Zu Ihme kommen solten, verführen und auffstiffte, maßen er Verwichenen Oster dienstag einen Gesellen, so der erste warnung Ihme solte Zugeschick werden aufgestifft, daß Er sich vor Ihme bedencken mithien sich unter ansetzen solle, daß der beklagte solchen hernacher bekommen könte, bitt weilen der beklagte nicht erschienen seinen gesellen Eÿdlich des wegen abzuhören.
    Erkand es seÿe dem beklagten deswegen beÿ 1 lb 10 ß d Straff gebetten worden, beÿ nechstem Gericht zu erscheinen, Er erschiene aber als dann oder nicht so solle Ergehen was rechtens.

    Nommé après la démission d’Adam Giesbrecht, Jean Henri Fritschmann demande aux Quinze à être démis de ses fonctions de maître adjoint des serruriers parce qu’il est plus souvent malade que bien portant. Les représentants du corps de métier répondent qu’ils savent que Jean Henri Fritschmann ne se porte pas bien mais objectent qu’Adam Giesbrecht aurait sans doute conservé ses fonctions si elles lui rapportaient de l’argent. Les Quinze ordonnent aux corps de métier de choisir un nouveau maître adjoint puis délivrent trois ans plus tard une expédition de leur sentence.
    1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
    Joh: Heinrich Fritschmann C. E. E. Mstrerschafft der Schreiner
    (p. 38) Sambstag d. 25. Januarÿ 1738 – Römer nôe Joh: Heinrich Fritschmann C. E. E. Mstrerschafft der Schreiner erhalt prod. vom 18. Jan. jüngst Christ. bitt Deput. Römer bitt similier. Erk. Deput. willfahrt.

    (p. 67) Sambstag d. 8.febr 1738 – Joh: Heinrich Fritschmann Ca. die Schreiner
    Iidem [Ober Handwerck herren] laßen weithers per Eundem [Secret. Kleinclaus] referiren, Johann Heinrich Fritschmann der Burger und Schreiner allhier habe den 18. Januarÿ jüngst C. E. E. Handwerck der Schreiner ein Underth. Memoriale sambt beÿlagen Sub Lit. A. et B. producirt, darinnen gehorsambst Vortragend, es seÿe Adam Gießbrecht ohnlängst Von Mgh. seines Vnder Mstr Ambts entlaßen, und er, Implorant, hernach darzu erkoßen worden, Weilen er aber wie die Beÿlag Lit. A. es Zeige, das Jahr hindurch mehr Kranckh alß gesund Er 2.do mit einer Vogteÿ, so Ihme großes Derangement mache, beladen, 3.to seine Kindschafft groß, 4.to er Zu Künfftigen Somer ohnumbgänglichen eine Cur umb sich nur etwaß Zu erhohlen brauchen müßen und 5.to er mit 3. Kindern Von dem Lieben Gott gesegnet, für Welche er beÿ dießen Kleinen Zeiten sorgen müße, Alß gehe seiner Underthg. bitt dahien Mghh. geruhen möchten, Ihne der charge eines under Meisters für dieses mahl in g. Zu entbinden mit dem Underthg. Oblato daß wan Ihme der Liebe Gott restituiren, undt beßere gesundheit und Leibeskrafften geben werden, daß er Alßdann E. E. Handwerckh nach pflicht und schuldigkeit gern und willig dienen, und alle Chargen über sich nehmen wolle,
    Gedachtes E. Handwerckh habe hierauff umb Deputation gebetten, welche auch willfahrt und beseßen worden, da der Implorant niehmahlen umb erlaßung sothanen Under Meister Ambts gebetten, Nomine der Imploranten seÿen Vorgestanden Johann Wolffgang Schmutz, Joh: Georg Dromer, Johann Daniel Braun, undt Diettich Wollhaußen, Welche geantwortet, es seÿe des Imploranten blödigkleit bekandt, undt daß er nicht in dem stand das Under Meister Ambt Zu Versehen, jndeßen seÿe der Ober Meister Joh: Georg Zoar auch Kranckhlichst und umpaß so daß Sie einen Unter Meister haben müßten, der in dem stand seÿe das ampt Zu Versehen, Meister Gießbrecht welcher auß Mghh der XV. Erkantnuß Vom 14. Xbris jüngst dießes Ambts erlaßen worden, hatte es wohl versehen Können, wann es etwas eintragen thäte, Wurde ein jeder dieße Ambt haben wollen, Und da es umb einen geschwornen Meister Zu thun seÿe, wolle sich ein jeder darzu gebrauchen laßen, Weil solches etwas eintrage. Nun seÿe es an dem daß wie Mghh. protocoll maß gebe, Gießbrecht deßwegen dießes Ambts erlaßen worden, Weilen der Ober Meister, Welcher darzu citirt worden, sich nicht wieder deßen Erlaßungs begehren opponirt sondern es lediglichen Zu Mghh. Erkantnuß gesetzt, Nun gestünden aber die Imploraten daß dießer Implorant nicht in den stand seÿe das Under Meister Ambt zu versehen, dahero davor gehalten werden daß selbige ebenmäßig deßen Zu erlaßen mithien denen Imploraten anzubefehlen, daß sie einen andern, der in dem stand præstanda zu præstiren an deßen statt erkießen sollen, die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

    1741, Protocole des Quinze (2 R 150)
    (p. 623) Sambstag d. 9. Decembris 1741. – Römer nôe Johann Heinrich Fritschmann bitt umb Comm. des A° 1738. contra E. E. Handwerck der Schreiner erhaltenen bescheidts, H. Secret. Kleinclaus berichtet daß selbiger bereiths wie folgt zu papier gebracht worden.
    Bescheid. – Sambstag d. 8.febr 1738. In Sachen Johann Heinrich Fritschmann des Burgers undt Schreiners allhier, Imploranten, ane einem, entgegen und Wider E. E. Handwerck der Schreiner, Imploraten am andern theil, Auff producirtes Underth. Mem. sambt beÿlagen Sub Lit. A. et B. und angehenckhtem Bitten den Imploranten der Charge eines Unter Meisters für dieses mahl in gnad. Zu entbinden, mit dem Underthg. Oblato daß wann Ihme der liebe Gott restituiren, beßere Gesundheit und Leibeskrafften geben werde, Er Alßdann E. E. Handwerckh nach pflicht und schuldigkeit gern und willig dienen, und alle Chargen über sich nehmen wolle.
    Der Imploraten beÿ gebettener, bewilligter, und beseßener Deputation darüber gathane Verantwortung, auch all übrigen angehörte Vor: und Anbingen, Ist der Hh Deputirten abgelegten Relation nach Erkandt, wird der Implorat, weiolen er das Under Meister Ampt Zu Versehen nicht im stand ist, deßen erlaßen, mithien denen Imploraten anbefohlen, daß Sie einen andern, der in dem stand præstanda zu præstiren an deßen statt erkießen sollen.
    Zu Mghh. stellend, ob sie diesen Auffsatz alßo genehmen halten und dem Imploranten die begehrte Communication willfahren wollen. Erk. quoad Sic.

    Les Quinze autorisent Jean Henri Fritschmann à employer quatre compagnons en surnombre pour mener à bien la commande passée par le courtier Jean Daniel Ehrmann
    1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
    (f° 83) Sambstag d. 13. febr. 1745. – Joh: Heinrich Fritschmann Ca. die teutschen Schreiner
    Römer nôe Joh: Heinrich Fritschmann b. und Schreiners C. E. E. Handwerckhs der teutschen Schreiner Ober M. Ppal. hat Joh: Daniel Ehrenmanns des burgers und Courtier baw übernommen, Bitt Underth. Ihme gn. Zu erlauben, daß er den 4.ten Gesellen so lang dießer baw wehret halten dörffe. Freündt E. E. Meisterschafft hat nichts Wieder des Imploranten begehren, setzts. Erk. Wird dem Imploranten willfahrt.

    Inventaire dressé après la mort de la manante Marie Claude Boullet, locataire

    1749 (14.3.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat – Saint-Marc n° 4617, 1 AH 12 120 (Grosse)
    Inventarium über Weÿland Damoiselle Marie Claude Boullet der geweßenen ledigen Schirmerin allhier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet 1740. (…) nach ihrem den 27. Junÿ dießes lauffenden 1740. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) ersucht durch den Ehrenachtbaren Meister Johann Heinrich Fritschmann den Schreinern und Frau Mariam Barbaram gebohrne Leopardin, beede Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg beÿ welchen die Verstorbene biß an ihr End im Hauß verzinnsung geweßen (…) So geschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg auff Freÿtag den 14. Martÿ Anni 1749. In præsentia S. T. Herrn Johann Friderich Ströhlins, vornehmen Apotheckers und Eines Ehrsamen Kleinen Raths dermaligen wohlverordneten beÿsitzers als auß edelbesagten Rathsmittel hierzu insonderheit deputirt.

    Bericht in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Es hat nehmlichen die Verstorbene an Frau Catharinam gebohrne Brenet, Adam Müllers des Meelmanns allhier Ehefrau, durch vor der ihrem End mündlichen verordnet, daß betreffend die Interesse von denen hernach inventirten dreÿ Wexelscheinen, so sich dato beÿ Eines Ehrsamen Kleinen Raths protocol unter mein des actuarii handen befinden ihro Frauen Müllerin die lauffende Marzal biß an des Absterben der Defunctæ angedeÿhen, und von solcher Zeit an die dreÿjährige Interesse denen Armen außgethelt werden (…)
    In einer allhier ane der Kalbs Gaß gelegenen, zur schwartzen Kuhe genanden behaußung Eingangs gemeldten Fritschmännischen Eheleuthen eigenthümlich zugehörig, folgender maßen befunden
    Sa. Haußraths 27 lb, Sa. Silbers 19 ß, Sa. baarschafft 2, Sa. Schulden 617 lb, Summa summarum 648 lb – Schulden 25, Conclusio finalis Inventarÿ 622 lb
    (Joint) Copia Tit. E. E. Großen Raths Gnäd. Geb. Hh. Es ist eine genandte Marie Claude Boulet in Verwichenen Februarÿ allhier verstorben, dieße Persohn hatte von mehr als 20 Jahren dener Hh. Imploranten verstorbenen Vatter eine Summ vom 1800 lit auffzuheben gegeben (…)

    Le locataire David Andres, coutelier, meurt dans la maison en 1756 en délaissant trois enfants issus de sa veuve Marie Salomé Bronner

    1756 (14.6.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 28) n° 403
    Inventarium über Weÿl. Mr David Andreßen, deß geweßenen Lang Meßerschmidts vndt burgers Zu Straßb. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1756. – welcher am Sonntag so da ware den 2. deß Monats Maji in Fürwährendem 1756.ten Jahrs dießes Zeitlche mit dem ewigen verwechßelt, hie zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft (…) durch die Viel Ehr: vnd Tugendsahme Frau Mariam Salome Andreßin eine geb. Bronnerin die Nachgelaßene Wittib wie auch die beedte anweßende Töchtern (…) geäuget vnd gezeiget
    So geweste In fernereù Persönlichen beÿweßen deß auch Ehrengedachten Herrn Johann Daniel Baldtnern deß fripier vndt burgers hieselbsten der wittib Schwagers alß deroselben ahne vogt statt hierzu Erbettenen beÿstandts Straßburg Montags den 14. deß Monaths Junÿ Anne 1756.
    Denominatio haeredum. Der Verstorbene Eingangs: benandt seeliger hat ab intestato zu Seinen wahren vnd rechtsmäßigen Erben verlaßen, Nahmentlichen vndt 1.mo die Tugendt: begabte Jungfrau Maria Salome, so in das 18.te Jahr Ihres alters gehet, 2. die tugendsame Jungfrau Maria Magdalena, welche das 16.te Jahr Ihres alters zurückgelegt hat, vndt dann 3. David so seÿt dem jüngst zurück gelegtem H. Oster: Fest das 14 Jahr seines alters erreicht ha, und das Paßmentmacher handwerck Erlernen solle, Mithin die vorher: gemeldte Sambtliche 3 : deß Abgeleibten seel: mit der hinterbliebenen Wittib ehelich Erzeugte Kindtere vnd nach Todte ab intestato Zu gleichen Portionen Und Antheilern Verlaßene rechtsmäßige Erben Vndt Zwar Ein Jeeder derenselben Zur tertz berührendt, Inn welcher gesambter 3.r der Zeit annoch minorennen Kindter vnd Erben Nahmens aber, der Ehrenachtbahre Herr Johann Memminger, der fischer vnd burger allhier alß dererßelben (…) geordnet und geschworener vogt solcher Inventur in Persohn beÿ gewohnet vndt dererselben Interesse observiret hat.

    Copia der unterm 7. 7.bris 1733 vor unterschriebenen Notario auffgerichteten heuraths verschreibung (…) Ph. Jac. Marbach Nots.
    Copia Codicilli, in Seiner lehnungsweiße bewohnende ahne der Kalbs: gaß gelegene herrn Johann Heinrich Fristchmann dem Schreinern zuständigen behaußung dero obere: theils in das tränckhgäßlein theils auch in den hoff der besagten behaußung auß sehendte wohn: Stube, den 1. maÿ 1756, Not. Ph. Jac. Marbach
    Inn einer allhier Zu Straßburg ahne der Kalbs: gaß gelegen inn solche Verlaßenschafft Nicht: sondern Hn Johann Heinrich Fritschmann dem Schreiner vnd burger hieselbst eÿgenthümlich zuständigen behaußung ist befunden Worden Wie volget
    Ane Höltzen und Schreinerwerck, Inn der Kuchen, Inn dem hauß: Ehren, Inn der Wohnstub: Cammer, In der Wohnstuben, Inn dem Keller
    Ergäntzung der Wb. abgegang. ohv. Vermögen Nach Anleitung deß Über Einagngs: gemeldter beede gewesener Ehe Persohnen in den Ehestand für ohnverändert einander Zugebrachte Nahrungen sub dato 15. Junÿ in Aô 1734 vor auch unterz. Notario auffgerichteten Inventartii Concept
    Norma hujus inventarii. Der Hinterbliebenen Wittib ohnverändert vermögen, Sa. hausraths 5 lb, Sa. Silbers geschmeids 2 lb, Sa. goldene ringe 2 lb, Sa. schulden 35 lb, Ergäntzung 172 lb, Summa summarum 217 lb
    Dießemnach sollte auch der KK. vndt Erben ohnverändertes vermögen, Vnd alß dann die theilbare Verlaßenschafft inventirt cit. beschrieben werden, weilen aber die hinterbliebene Wb. mit Ein rathen vnd gut befundt Eingangs ermeldten Ihres hierzu Erbettenen beÿstands Zufolg des sub dato 26.t Aug. 1756. über die Theilbahre Verlaßenschafft verfertigten Summarischen Calculi den 27. ejusdem mensis et anni (…) auff die letsteren Nemblichen die Theilbahre Nahrung tam active quam passive renunciret (…) beede Nahrungen sammethafft unter Einem titul, benanlichen der KK und Erben ohnverändert und die theilbare Nahrung inventiret, Sa. hausraths 34 lb, Sa. Werckzeugs wie auch der waaren Zum Schwerdtfeger: oper Lang Meßerschmidt Handwerckh gehörig 10 lb, Sa. Silbers 4 lb, Sa. baarschafft 6 ß, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 200 lb, Sa. Schulden 6 lb, Summa summarum 256 lb – Schulden 285 lb, In Compensatione 27 lb, Conclusio finalis 189 lb

    Le fourbisseur David Andres épouse Marie Salomé Bronner en 1733
    1733, (7. Sept.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 40)
    Eheberedung – zwischen dem Ehrenachtbahren Mr David Andreßen dem ledigen Schwerdtfeger, weÿl. G. David Andreßen, geweßenen Schiffmanns und burgers Zu Straßburg, längst seel. nachgelaßenem ehelichem sohn, alß Hochzeitern ahne Einem
    So dann der Viel ehren und tugendt begabten Jungfr. Mariæ Salome Bronnerin, weÿl. H. Nicolaj Bronners, geweßenen Paßmentmachers auch burgers alhier seel. hinterbliebener ehelichen Tochter, alß der Jungft. Hochzeiterin am andern Theil
    So beschehen in der Königlichen Statt Straßb. Montags den 7. Sept. Anno Dni 1733 [unterzeichnet] David Andreß Als hochzeiter, maria salome brunerin als hochzeiterin

    Marie Barbe Leopard meurt en 1762 en délaissant pour héritière sa sœur Marguerite Salomé Léopard femme du tailleur Philippe Frédéric Rœhrig. L’inventaire est dressé dans la maison au Bœuf noir. Les experts estiment la maison 900 livres. La masse propre au veuf présente un actif de 950 livres et un passif de 1 037 livres, celle des héritiers s’élève à 174 livres. L’actif de la communauté s’élève à 519 livres, le passif à 437 livres.

    1762 (26.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 719) n° 427
    Inventarium über Weÿland der Ehren und Tugendsahmen Frauen Mariä Barbarä Fritschmännin geb. Leoparthin, des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Heinrich Fritschmann des Schreiners und Burgers allhier Zu Straßburg geweßener geliebten Ehefrauen nunmehr seel. Verlassenschafft, auffgerichtet, Anno 1762 (…) als dieselbe Sambstags den 8.ten May dießes lauffenden 1762.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen Frauen Margarethä Salome geb. Leoparthin, weÿl. Hn. Philipp Friderich Röhrig des geweßten Schneiders und burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib, als der Verstorbenen seel. einzigen Schwester und ab intestato verlaßener Universal Erbin, beÿständlich Herrn Joh: Jacob Grießbach Notarÿ publ. Jur: und berühmbten Practici ersucht und inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 26. Maÿ A° 1762.

    In einer allhier Zu Straßburg an der Kalbs Gaß gelegener und in diese Verlaßenschafft gehörige Behaußung befunden worden, Wie folgt
    Eigenthumb ane einer behaußung (W) Nemb. Eine Vorder undt Hinter behaußung, Hoff, Gärthlein undt Hoffstatt mit allen deroselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Kalbsgaß Zum schwartzen Ochßen genandt, Einseith ist ein Eck am Trenck Gäßlein, anderseit neben Hn. Rathherrn François Langfraÿ dem Italienischen Handelsmann hinten auf die Preusch stoßend, davon gibt man Jährl. der Statt Straßburg Pfenningthurn 5 ß d bodenzinß, sonst gegen Männiglichen freÿ leedig eigen und durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls Vom 26.sten Maÿ 1762 angeschlagen pro 900. lb. Abgezogen den darauff hafftenden bodenzinß so zu doppeltem Capital gerechnet antrifft 10 lb, restiret alßo ane dem Anschlag dießer behaußung außzuwerffen 890 lb. Darüber sagt ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in alhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret, de dato d. 6. Octobris A° 1722.
    Ergäntzung der Frau Erbin wehrender Ehe ermanglenden unveränderten Guths, Zufolg vorgemelten Inventarÿ (…) A° 1733 dh. weÿl. H. Johannes Lobstein geweßenen Notarium publ : jur : et practicum seel. aufgerichtet
    Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
    Des H. Wittibers unverändert Vermögen, Sa. hausraths 37, Sa. Lährer faß 1, Sa. Silbers 12, Sa. goldener Ring 9, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 890, Erg. o, Summa summarum 950 lb – Schulden 1037 lb, In Vergleichung 86 lb passiv onus
    Dießemnach wird nun auch der Erbin unveränderte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 26, Sa. Silbers 7, Sa. goldenen Ringels 8 ß, Erg. Rest 140 lb, Summa summarum 174 lb
    Endlichen wird nun auch das gemein Verändert und theilbahr Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 19, Sa. Silbers 2, Sa. Schuld 497, Summa summarum 519 lb – Schulden 437 lb, Compensando verbleibt 82 lb – Stall summ 169 lb
    Copia der Eheberedung (…) den 8. aug. 1730, Johannes Lobstein Notarius juratus

    Diacre à Saint-Nicolas, Jean Henri Fritschmann vend en son nom et en celui de ses cohéritiers la maison dite au Bœuf noir au serrurier Jean Henri Baur moyennant 2 500 (2 625 selon la vente provisoire) livres : vente provisoire devant notaire, vente définive à la Chambre des Contrats.

    1768 (16. Apr.), Not. Zimmer (6 E 41, 1449) n° 140
    Interims kauff – erschienen S. T. Herr Johann Heinrich Fritschmann treueifriger Diaconus der Evangelischen Gemeinde St Nicolai alhier, anzeigend wie daß Er H. Comparent vor sich und seiner Erben ad interim und bis gegenwärtiges in alhiesiger Cantzleÿ Contractstub ordnungsmäsig verschriben seÿn wird, käuflichen cedirt und überlassen habe
    Mstr Johann Georg Baur dem burger und Schloßer alhier
    eine behaußung zum schwartzen Ochsen genand, mit allen Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg ane der Kalbsgaß, einseit neben H. Frantz Lanfrey, dem Handelsmann und E. E. großen Raths alten beÿsitzer alhier, anderseit ein eck ane dem tranckgäßlein ausmachend, hinten auf die Preusch stosend, so über 5 Schilling bodenzinß den man Löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn jährlichen auf Matthæi tag zu entrichten schuldig freÿ leedig und eigen – um 5250 Gulden
    (…) 6° Ist unter diesem Kauff und Verkauff begriffen alles so niet und nagelvest, insonderheit aber ein kupferner Bauchkössel und Samtliche in dem Hauß sich befindlichen Oeffen

    1768 (18.4.), Chambre des Contrats, vol. 642 f° 291
    H. M. Johann Heinrich Fritschmann diaconus zu St. Nicolaus
    in gegensein Johann Georg Baur des schlossers und Margarethæ Salome geb. Formierin mit beÿstand Philipp Lauth des ohlmanns und Johann Klein des schreiners beede ihren nächsten
    eine behausung, hoff, gärtlein und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Kalbsgaß, einseit neben H. Rathh. François Lanfrey dem handelsmann, anderseit ist ein eck am Tränckgäßel hinten auf die Breusch – davon gibt mann hiesiger Stadt Pfenning Thurn 3 ß ane bodenzinß – als ein elterliches erbguth, um 2500 pfund

    Fils du serrurier et aubergiste Matthias Baur de Wasselonne, Jean Georges Baur épouse en 1764 Marguerite Barbe Formier, fille de fripier : contrat de mariage, célébration
    1764 (18.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1225) n° 767
    Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsame und bescheidene Johann Georg Baur, der leedige Schlosser, Weÿl. Hn Matthias Baur, gewesten Schreiners und Gastgebers Zum Reebstock auch burgers zu Waßlen seel. mit Fr. Anna Barbara gebohrner Schwartzin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter, beÿständlich Mr Joh: Martin Hosch deß Windenmachers und burgers dahier ane einem
    So dann die Ehren und tugendsame Jgfr. Margaretha Salome Formier, weÿl. Mr Johann Jacob Formier des geweßten alt Gewänders und burgers dahier seel. mit auch Weÿl. Fr. Catharina Barbara gebohrner Müllerin seiner hinterbliebenen Wittib letztmahls Mr Johann Michael Rohr, Schneiders und burgers dahier geweßter Ehefr. seel. ehelich erzeugte Tochter, als hochzeiterin unter assistentz Mr Johann Niclauß Schmidt Schloßers und burgers dahier ane dem andern Theil
    Actum Straßburg Montags den 18. Junÿ Anno 1764. [unterzeichnet] Johann Görg Baur als Hochzeiter, Margaretha Salomea Formirin Als hochzeiterin

    Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 306, n° 38)
    Im Jahr 1764. seind (…) den 1. Augusti copulirt worden, Johann Georg Baur ledige Schloßer meister und burger dahier, Weiland Matthis Bauren gewesenen Schreiners zu Waßlenheim und Fraun Annä Barbarä gebohrner Schwetzin ehelicher Sohn und Jungfrau Margaretha Salome weiland Johann Jacob Formiers geweßenen Frippiers und burgers allhier uaa auch weiland Fraun Catharinæ Barbaræ gelegener Müllerin eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Georg Bauer als hochzeitter, Margareth Salome Formier als hochzeiterin (i 160)

    Jean Georges Baur devient bourgeois par sa femme le 3 décembre 1764
    1764, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) f° 52-v
    Johann Georg Baur der Schloßer von Wasslenh. geb. erhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Marg. Salome weÿl. Joh: Jac. Formier gewes. b. und frippier hinterl. ehel. tochter umb den alten burger schilling, will dienen beÿ EE d. Schmidt, Jur. den 3. Xbris 1764

    Jean Georges Baur vend la partie arrière de sa maison dite à la Vache noire à son voisin le marchand François Lanfray. La limite correspond à une ligne tracée entre l’anneau en fer ancré dans le mur vers la ruelle de l’Abreuvoir et le pilier en bois qui soutient la cage d’escalier et la galerie du côté du puits, soit 14 pieds 1 pouce ½ de large, au milieu 13 pieds ½ de large, mesure française. L’acquéreur devra faira faire à ses frais dans la cour vendue un mur mitoyen depuis l’anneau en fer jusque passé le pilier en bois, ledit mur ne pourra avoir moins de 10 pieds de France. L’acquéreur sera libre d’appuyer une construction sur ce mur ou de le surbâtir. L’acquéreur devra en outre faire un caniveau qui partira de l’endroit où le vendeur établira ses latrines et qu’il entretiendra à ses frais.

    1770 (10.1.), Not. Haering (6 E 41, 1380) n° 228 (enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 644 f° 73-v)
    Johann Georg Baur Schloßer Meister
    in gegensein H. François Lanfray handelßmanns und E.E. grosen Raths alten beÿsitzers
    von derjenigen zur schwartzen Kuhe oder Kalb genannte behaußung allhier an der Kalbsgaß gelegen das hinterhaus einseit neben ihm herrn Käufer selbst anderseit neben dem Tränckgäßlein hinten auf die Preusch stoßend. vornen biß an den eißern rincken in der Maur am Tränckgäßlein und den höltzern Pfosten welche das Steegen hauß und den gang unterstützet gegen dem bronnen 14 schuhe und 1 ½ zoll weit und in der Mitte 13 ½ Schuhe weit beedes frantzösisch. Meß, von dem nicht verkaufften vorder hauß zuziehend, so 5 schilling bodenzinß von der Landfest Löbl. Stadt Straßburg Pfenningthurn zu geben pflichtig, als ein A° 1768 von H. M. Johann Heinrich Fritschmann treueiffrigen Diaconi der Evangelischen Gemeind zu St: Niclaus an der Preusch zuständig erkaufftes guth
    unter die bedingung, Jedoch daß der Käuffer auf seine Kösten und ohne Entgeld der Verkäufers von ged.m eißern rincken in der Maur am Tränckgäßlein biß Vor un an dem besagten höltzern Pfosten Vorüber an die gemeinschaftliche Scheidmaur, welche ihre beeder häußer der Länge nach voneinander scheidet, eine andere Scheidmaur über zwerche gemacht und über springend auf Jetzt verkaufftes höfflein so hoch ihm H. Lanfrey beliebet, doch nicht unter 10 frantzösische Schuhe gesetzt werden, welche überzwerche Scheid Maur zwischen ihren häußern ebenfalls gemeinschaftlich seÿn und bleiben solle, ihme Verkäufer ihne verehrt darauf und daran zu bauen, ferner daß der herr Käuffer von dem Platz an daselbst ged.r Verkäufer sein s: v: Privet hereinsetzen wird einen dolen machen und zu allen ewigen zeiten auf sein und seiner Nachkommen Unkosten unterhalten solle – um 1250 pfund

    Inventaire dressé après la mort de la locataire Madeleine Hetzel, femme du peignier Nicolas Haan. La masse propre aux héritiers est de 71 livres. L’actif de la communauté s’élève à 57 livres, le passif à 115 livres

    1777 (13.3.), Not. Stoeber (6 E 41, 1237) n° 54
    Inventarium über weÿl. Frau Magdalena Hetzelin geb. Haanin Meister Nicolaus Haan des Kammachers ehefrau verlassenschafft – nach ihrem Sambstags den 27. heumonath des abgewichenen 1776.t Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt
    die abgeleite hat per testamentum zu Erben verlassen 1. Meister Johann Philipp Haan den Kammacher, 2. Michael Haan ledigen kammacher so sich dermalen auf der Wanderschafft zu Winterhur in der Schweitz aufhält gleichwol majorennis und ohnbevögtigt, so dann 3. Jfer Mariam Magdalenam Haanin so großjährigen alters unter assistentz H. Johann Georg Bauer des Schloßers
    – Eheberedung, zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Mr Johann Nicolaus Haan dem jüngern ledigen Kammachern mit beÿstand Mr Johann Nicolaus Haan Kammachers seines vaters, so dann der Ehren und tugendreichen Jfer Maria Magdalena Hahnin weÿl. Herrn Johann Philipp Hahnen metzgers und burgers in der Ruprechtsau mit assistentz H. Johann Konsten ihres schwagers und geschwornen Vogts, den 23. feb. 1737, Christoph Michael Hofmann Not.
    – Copia Testamenti nuncupativi, in einer an dem Spithalgäßlein gelegen H. Johann Lucæ Schaaffen dem geschwornen Inventier käufler eigenthümlich zuständigen behausung deßen wohnstuben mit denen Fenstern auf die Gaß und in die Kuchen außsehend, den 7. maÿ 1740, Johann Daniel Stöber
    In einer an der Kalbsgaß gelegen Mr Johann Georg Bauer dem Schloßer eingangs gemeldt zuständig und dißorts zum theil lehnungsweiße bewohenden behausung
    Norma hujus inventarii, der erben ohnveränderte vermögen, hausrath 18 lb, silbers 18 ß, goldene ringe 1 lb, baarschafft 15 ß, activ schulden 50 lb, summa summarum 71 lb
    das übrige vorhandene Vermögen, so in des Wrs. Nahrung gehörig und daraus zu bezahlend beschrieben, hausrath 25 lb, werckzeug und Waar zur Kammacher Profession 12 lb, silber 3 lb, goldene ringe 14 ß, activ schulden 15 lb, summa summarum 57 lb – schulden 115 lb, passiv onus 57 lb – Stall summ 14 lb

    Jean Frédéric Baur épouse en 1790 Marie Catherine Wald, originaire de Wasselonne. Le père du marié cède à son fils un logement dans sa maison et s’associe pour moitié dans les pertes et profits de l’atelier de serrurerie. Contrat de mariage, célébration

    1790 (2. Julÿ), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 352
    Eheberedung – persönlich erschienen Herr Johann Friderich Bauer lediger Schloßer meister, H. Johann Georg Bauer des ebenmäßigen Schloser meisters, brs. allhier Ehelich erzeugter Sohn als hochzeiter unter autorisation seines Vaters ane einem
    und Jungfr. Maria Catharina Waldin weiland herr Johannes Wald des gewesenen burgers und handelsmanns zu Waßlenheim mit Fr. Maria Salome gebohrner Schwartzin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte tochter als braut unter autorisation ihres noch ohnentledigten Vogts H Johann Jacob Ebel burgers und Rothgerbers
    Sechtens verspricht des Hochzeiters geliebten Vater beede neuangehende Eheleuthen Zu sich in seine allhier Zu Straßburg an der Kalbsgaß gelegener behausung in der Wohnung auf dem ersten Stock bestehend in Vorder und hinderstub, Stubkammer, Kuchen, Kammer auf der bühn und Platz im Keller Zinßfreÿ und ohnentgeltlich solang sie beede Eltern oder eines derselben am leben seÿn werden aufzunehmen, so dann auch bis nechstkünfftige Weÿhenachten beede neu angehende Eheleuth als Gemeiner in des Handwerck Zur helffte für Gewinn und Verlust anzunehmen
    Straßburg Freÿtags den 2. Julÿ 1790 [unterzeichnet] Johann Friderich Baur als Hochzeiter, Maria Catharina Waldtin als Hochzeiterin

    Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 12-v n° 8)
    Im Jahr 1790. (…) Mittwochs den 21. ejusdem [Julii] Nachmittags um dreÿ Uhr in der Kirche Zu St Wilhelm ehelich copulirt und eingesegnet worden, Johann Friderich Bauer, der ledige Schloßer und burger allhier, H Johann Georg Bauer Schloßers und burgers allhier mit Frau Margaretha Salome geborner Formierin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Maria Katharina, weiland Hn Johannes Wald gewesenen burgers und Handelsmanns Zu Waßlenheim mit Frau Maria Salome geborner Schwartzin ehelich erzeugte Tochter, jener in einem Alter on 24 Jahre mit Einwilligung seiner Aeltern, diese in einem Alter von 23 Jahren mit Einwilligung ihres Vormunds (…) [unterzeichnet] Johann Friderich Baur als Hochzeiter, Maria Catharina Waldtin als hochzeiterin (i 60)

    Jean Georges Baur meurt en 1810 en délaissant pour unique héritier son fils Jean Frédéric. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Veaux

    1810 (2.6.), Strasbourg 7 (26), Not. Stoeber n° 2347, 9746
    Inventaire de la succession de Jean Georges Baur serrurier décédé le (-) fév. dernier, à la requête de Jean Frédéric Baur serrurier seul et unique héritier de son père
    dans la demeure du défunt rue des veaux n° 25
    Part de maison. deux tiers par indivis d’une maison sise en cette ville rue des Veaux n° 25, d’un côté la rue dite Traenckgaesslein d’autre Mad Monlord aboutissant sur la même, Cette maison est habitée, Le second par Guillaume Heussigen compagnon serrurier qui paye un loyer de 72 fr, Au même étage par le Sr Strahl domestique 72 fr, Plus Sr Baur le rez de chaussée et le premier 300 fr, total 444 francs de revenu, en capital 8880 fr – suivant contrat de mariage dressé par Stoeber notaire le 18 juin 1764 avec Marguerite Salomé Formier la communauté est partageable à 1 et 2 tiers 5920 fr, l’autre tiers échu à l’héritier dans la succession de sa mère, Acquis à la Chambre des Contrats les 18 avril 1778 et 6 octobre 1782
    terres, la moitié de 15 ares et le tiers de 5 ha à Mimpfersheim, 20 ares et 40 ares à Wasselonne
    Enregistrement, acp 114 F° 177-v du 4.6.

    Fille de Jean Frédéric Baur, Sophie Baur épouse en 1818 le brasseur Michel Lobstein
    1818 (5.12.), Strasbourg 15 (24), Not. Lacombe n° 5154
    Contrat de mariage – Michel Lobstein, brasseur demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu Thiébaut Lobstein cultivateur à Niederhausbergen, et de feu Catherine Mager
    Sophie Baur fille mineure de Jean Frédéric Baur, serrurier, et de Marie Catherine née Wald – en la demeure du Sr Baur rue des Veaux n° 25
    Enregistrement, acp 141 F° 52 du 12.12. – communauté d’acquets partageable par moitié

    Henriette Bauer épouse le boulanger Jean Jacques Murr
    1823 (27.2.), Strasbourg 4 (54), Me Hatt n° 858
    Contrat de mariage – Jean Jacques Murr, maître boulanger veuf de Marie Salomé Blessig fils de Jean Jacques Murr, marchand épicier, et de Marie Madeleine Jung
    Henriette Bauer, fille mineure de Jean Frédéric Bauer, maître serrurier, et de Marie Catherine née Wald – en la demeure de M. Bauer rue des Veaux n° 25
    Enregistrement de Strasbourg, acp 161 F° 182-v du 7.3. – communauté d’acquets partageable par moitié

    Le serrurier Jean Frédéric Baur meurt en 1845 en délaissant sept enfants

    1845 (18. Xbr), Strasbourg 15 (78), Me Lacombe n° 6102
    Inventaire de la succession de Jean Frédéric Baur vivant serrurier
    Cejourd’hui Jeudi 18 décembre 1845 à deux heures de relevée, en la Maison mortuaire rue des veaux N° 25 à Strasbourg au second étage, A la requête de 1° Dame Marie Catherine Wald, veuve de M. Jean Frédéric Baur en son vivant serrurier, propriétaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel, à cause de la communauté de biens qui a exsité entre elle et M. Baur son défunt mari, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Jean Daniel Stoeber alors notaire en cette ville le 2 juillet 1790, 2° à raison de ses reprises et des avantages qui lui ont été constitués par le contrat de mariage ci-dessus relaté et dont l’analyse sera faite ci après, 3° en qualité de légataire de l’usufruit viager et gratuit avec dispense de fournir caution du tiers de toute la succession de deu le Sr Baur son mari, ce legs fait à la Dame Requérante par codicille date du 5 novembre 1845 (…)
    2° Mde Salomé Catherine Aylé, veuve de M Jean Frédéric Baue en son vivant serrurier demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de tutrice légale pour et au nom de A. Amélie Baur, A. Henriette Baur ses deux enfants en âge de minorité issus de son mariage avec son dit défunt mari, En la présence de M. Auguste Baur, serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits deux enfants mineurs (…)
    3. Monsieur Auguste Bauer, serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg, 4° Mad.lle Caroline Baur, célibataire majeure d’ans, demeurant et domiciliée à Strasbourg, 5. Mad. Sophie Baur épouse assistée et autorisée de M. Michel Lobstein brasseur aussi ci présent demeurant et domicilié ensemble à Strasbourg, 6. Madame Marguerite Salomé Baur, épouse assistée et autorisée de M. Jean Lips, aubergiste Restaurateur aussi ci présent, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, 7. M. Jean Jacques Murr, boulanger, chevalier de la Légion d’Honneur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de père et père et tuteur légal de de son fils Auguste Murr encore mineur d’âge issu du mariage de M Murr et Dlle Henriette Baur son épouse défunte, 8° Dlle Amélie Baur, célibataire majeure d’ans demeurant et domiciliée à Strasbourg, (…) héritiers chacun dans la proportion d’un 7° de M leur père M Jean Frédéric Baur en son vivant serrurier à Strasbourg où il est décédé le 9 novembre 1845.

    Immeubles de la Communauté 1° Une Maison sise à Strasbourg rue de l’abreuvoir N° 33 avec petite cour puits et dépendances tenant d’un côté à la veuve Plarr, autrefois épouse de Mr Hepp, de l’autre la veuve Baur, par devant la rue par derrière M. Hepp.
    2° Une Maison de Campagne et un jardin verger et potager de la contenance de *50 ares sise à la Robertsau au canton dit Alhoff entre la propriété de M. Sainte Suzanne et Sr Grandmougin
    (n° 5208, continuation du 12 mars 1846) Immeubles, Titres de propriété. Un jardin (…)
    Une Maison sise à Strasbourg rue de l’abreuvoir N° 33 (…)
    Reprises à exercer par les héritiers de feu Mr Baur. 10. La somme de 16.000 francs prix moyennant lequel a été vendue la Maison sise à Strasbourg rue des Veaux N° 25 aux termes d’un contrat reçu par M° Lacombe l’un des notaires soussignés qui en a la minute et son collègue, le 3 mars 1841, Lequel était un bien propre de feu M. Baur pour avoir été par lui recueilli dans les successions de ses père et mère M Jean Frédéric Baur vivant serrurier et Marie Salomé Formier sa femme ainsi qu’il est constaté par un inventaire dressé par M° Stoeber père alors notaire à Strasbourg le 2 juin 1810
    (n° 5206, continuation du 12 mars 1846)
    acp 342 (3 Q 30 057) f° 57-v – Il dépend de ladite succession un mobilier de communauté évalué1456, argent comptant 132, garde robe du défunt 160, créances chirographaires 3400, créances hypothécaires 16.088
    Une maison à Strasbourg rue de l’abreuvoir 33, une maison de campagne sise à la Robertsau
    Description du contrat de mariage ainsi que d’un testament olographe fait par le défunt en date du 5 octobre dernier enregistré le 20 dudit mois
    acp 345 (3 Q 30 060) f° 32 – créances 34.202
    acp 346 (3 Q 30 061) f° 23 du 19 mars 1846 – Immeubles de la communauté 1° Un jardin (…) 2° Une maison rue de l’Abreuvoir (…) 3° une créance active de 359 francs
    Les reprises de la veuve s’élèvent à 7200 francs, celles à exercer par la succession à 26.733.
    Les rapports à faite par les héritiers à la succession s’élève,t à 21.131
    La passif s’élève à2560 francs, legs à ses deux filles 6000. Les récompenses dues à la Communauté s’élèvent à 1200

    Amélie Baur épouse le pasteur Jean Bentz
    1846 (25.5.), M° Lacombe
    Consentement par Marie Catherine Wald veuve de Jean Frédéric Baur vivant serrurier à Strasbourg au mariage de sa fille Amélie Baur fille majeure au dit lieu avec Jean Bentz pasteur protestant à Strasbourg
    acp 348 (3 Q 30 063) f° 48-v du 25.5.

    Marie Catherine Wald meurt à son tour en 1847
    1847 (1.3.), Strasbourg 15 (81), Not. Lacombe n° 5601
    Inventaire de la succession délaissée par Marie Catherine Wald, veuve de Jean Frédéric Baur
    Cejourd’hui lundi premier mars 1847, à deux heures de relevée, en la maison mortuaire rue des Veaux N° 25 à Strasbourg au second étage. A la requête de 1° Madame Salomé Catherine Aylé, veuve de Mr Georges Frédéric Baur en son vivant serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mère et tutrice légale pour et au nom de A. Amélie Baur, B. Henriette Baur, ses deux enfants en âge de minorité issus de son mariage avec son dit défunt mari. En la présence de Mr. Auguste Baur, serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits deux enfants mineurs Baur (…)
    2° Mr Auguste Baur, serrurier demeurant et domicilié à Strasbourg, 3° Madlle Caroline Baur, célibataire majeure d’ans demeurant et domiciliée à Strasbourg, 4° Madame Sophie Baur, épouse assistée et autorisée de M. Michel Lobstein brasseur aussi présent demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, 5° Madame Marguerite Salomé Baur, épouse assistée et autorisée de M. Jean Lips, Aubergiste restaurateur ci présent les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, 6° Mr. Auguste Murr, boulanger demeurant et domiciliés à Strasbourg, 7° Madame Amélie Baur, épouse de M. Jean Bentz, pasteur de la Confession d’Augsbourg à l’église St Pierre le vieux de son mari à présent assistée et autorisée, demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (…) habiles à se dire et porter héritiers chacun dans la proportion d’un septième de Madame Marie Catherine Wald, veuve de Jean Frédéric Baur en son vivant ancien serrurier leur mère et grand-mère, laquelle est décédée à Strasbourg le 12 février 1847.
    acp 358 (3 Q 30 073) f° 59 du 6 mars 1847 – Garde robe 277
    Récolement de l’inventaire de Frédéric Baur époux de la défunts aussi décédé le 9 novembre 1845, lequel inventaire fait dresé par M° Lacombe le 18. Xbre 1845. Argenterie trouvé en plus évalué à 69 francs. Objets manquants vendus, le tout évalué à 403 francs. Argent comptant trouvé au décès de la veuve Baur 437. – Passif 265 francs

    Liquidation des successions précédentes
    1847 (16.7.), Strasbourg 15 (82), Not. Lacombe n° 5770
    Liquidation des biens dépendant de la succession de Jean Frédéric Baur et de Marie Catherine Wald
    Furent présents 1° Mr. Auguste Baur, serrurier, 2° Madlle Caroline Baur, célibataire majeure sans profession, 3° Mad. Sophie Baur, épouse de M. Michel Lobstein, brasseur de son mari ci présent assistée et autorisée, 4° Mad. Amélie Baur, épouse de M. Jean Bentz, pasteur de la Confession d’Augsbourg à l’église St Pierre le vieux de Strasbourg, ladite dame se son mari assistée et autorisée, 5° Mr. Auguste Murr, boulanger, tous les sus dénommés demeurant et domiciliés à Strasbourg,
    6° Mad. Marguerite Salomé Baur, épouse de M. Jean Lips, restaurateur demeurant et domiciliés au Contades, banlieue de Strasbourg, ladite dame autorisée par son mari ci présent, 7° Mad. Salomé Catherine Aylé, veuve de Mr Georges Frédéric Baur en son vivant serrurier à Strasbourg, demeurant et domiciliée en cette ville, agissant en qualité de tutrice légale de 1. Amélie Baur, 2. Henriette Baur, ses deux enfants encore en âge de minorité issues de son mariage avec ledit défunt Georges Frédéric Baur, Tous les dénommés cidessus en qualité d’héritiers de M. Jean Frédéric Baur père et de Dame Marie Catherine Wald, son épouse leurs père et mère, grand père et grand-mère, savoir (…) M Auguste Murr héritier pour un 7° par représentation de sa mère dame Henriette Baur décédée épouse de M. Jean Jacques Murr boulanger Chevalier de la Légion d’Honneur et enfin des deux mineurs Amélie et Henriette Baur héritiers en son nom pour un 7° ou chacune d’elles pour un 14° par représentation de leur père feu M. Georges Frédéric Baur (…)
    Lesquels voulant procéder aux liquidation et partage des successions e M. Jean Frédéric Baur et de Marie Catherine Wald son épouse ont par forme d’observations préliminaires exposé les faits qui sse rattachent à ces opérations et qui en facilitereont l’intelligence. 1° Observation, Déès de M. Jean Frédéric Baur. Testament, inventaire.

    acp 363 (3 Q 30 078) f° 69-v du 23 juillet – Il résulte de ces inventaires que la communauté se compose activement de 1° l’argent comptant montant à 437 francs, 2° mobilier vendu par le commissaire priseur 2620 (dont 1879 enchéris par les héritiers) 3° créances hypothécaires 40.056, 4° créances chirographaires 754, 5° rapport dû par la De Lobstein 8462, 6° pareille somme due par la dame Lips 8462, 6° dû par Auguste Murr au nom de sa mère 8462. 7° pareille somme due par le mineur Baur 8462, 8° par Auguste Baur 8462, 9° dû par Caroline Baur 1427, 10° due par la De Baur 6930, Total 97.694
    Passivement 6334, reste 91.360 francs (…)

    Jean Frédéric Baur et Marie Catherine Wald cèdent la maison à leur fils Auguste Baur en s’y réservant un logement

    1841 (3.3.), Strasbourg 15 (69), Me Lacombe n° 2819
    Mr Jean Frédéric Baur, propriétaire et Dame Marie Cathérine Wald
    à M. Auguste Baur, son fils, Serrurier demeurant à Strasbourg
    Une Maison a trois étages, avec cour, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue des veaux numéro 25, tenant d’un côté et par derrière à la propriété du Sr Lidoine et de l’autre à la rue de l’abreuvoir dont elle forme le coin
    Charges, clauses et conditions. (…) 5. Les conjoints vendeurs se réservent pour le tems qui leur conviendra le logement qu’ils occupent actuellement en la maison vendue, ce logement est composé d’une chambre sur le derrière au premier étage, de trois autres chambres, d’une alcove et d’une cuisine sur le derrière, d’un grenier et d’une cave, ils s’obligent à payer annuellement pour un loyer de ce logement une somme de 200 francs
    Etablissement de la propriété. Les conjoints Baur vendeurs déclarent que l’immeuble est leur propriété pour être avenu à Mr Jean Frédéric Baur dans les successions respectives de ses père et mère Jean Georges Baur vivant serrurier à Strasbourg et Marguerite Salomé Formiere son épouse dont il est seul et unique héritier, suivant inventaire dressé après le décès du Sr Jean Georges Baur par Me Stoeber le 2 juin 1810. Jean Georges Baur l’avait acquis sur Jean Henri Fritschmann, Diacre de l’église de St Nicolas de cette ville aux termes d’un contrat passé à la cidevant Chambre des Contrats le 18 avril 1768 – pour 16.000 francs
    acp 285 (3 Q 30 000) f° 59-v

    Le serrurier Auguste Baur épouse en 1837 Caroline Sophie Martin, fille de ferblantier
    1837 (18.3.), Strasbourg 8 (65), Me G. Grimmer n° 5979
    Contrat de mariage – Auguste Baur, serrurier à Strasbourg fils de Jean Frédéric Baur, propriétaire, et de Marie Catherine Wald
    Caroline Sophie Martin, majeure fille de Jean Jacques Martin, ferblantier, et Philippine Marguerite Redslob
    Enregistrement, acp 248 F° 78-v du 22.3. – communauté réduite aux acquets

    Auguste Baur loue un atelier et différentes parties de la maison au serrurier Jean Buck

    1847 (3.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 99 (1878) n° 96-v
    ssp du 23 juin 1847 – Bail ainsi conçu. Le soussigné A. Baur serrurier à Strasbourg loue par les présentes pour six années entières et consécutives qui commenceront le 1 juillet prochain pour finir à pareil jour de l’année 1853
    à M Jean Buck serrurier à Strasbourg également soussigné et acceptant
    Les Localités ci après désignées dans la maison du bailleur située à Strasbourg rue des Veaux N° 25 savoir
    1) L’atelier de serrurier au rez de chaussée
    2) un logement au 2° étage composé de deux pièces et une cuisine
    3) trois petites chambres au quatrième étage
    4) deux compartiments de caves
    5) une chambre à fournille au premier étage que le preneur s’egagen à céder au bailleur à première demande contre une autre chambre de la maison, à peu près aussi spacieuse
    Desquelles localités le preneur declare avoir parfaite connaissance. Lequel bail fait moyennant un loyer annuel de 600 francs

    Auguste Baur meurt en 1847 en délaissant trois enfants issus de sa femme et un fils naturel Charles Baur

    1848 (10.2.), Strasbourg 9 (96), Not. Becker n° 3753
    Inventaire après le décès de M. Auguste Baur en son vivant serrurier à Strasbourg où il est décédé le 24 décembre 1847.
    L’an 1848 le jeudi 10 février à trois heures du soir. A la requête 1° De M. Jean Bentz, pasteur demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur de Charles Baur, né à Strasbourg le 11 juillet 1835, fils mineur naturel de M. Auguste Baur, en son vivant serrurier à Strasbourg et de feue Dle Salomé Helbert, ledit mineur ayant été reconnu par son père ainsi qu’il résulte de l’acte de reconnaissance du mineur inscrit au registre de l’Etat civil de ladite ville du 17 mars 1837 (…)
    2. Et de Mad. Caroline Sophie Martin, veuve dudit Auguste Baur, agissant 1) en son nom propre tant à cause de la communauté de biens qui avait existé entre elle et feu ledit Sr Baur son mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 18 mars 1838 enregistré, que comme donataire en vertu du même contrat d’une partie de la succession du défunt, 2) au nom et comme tutrice légale a) de Frédérique Sophie Baur née le 22 mars 1840, b) d’Auguste Frédéric Baur né le 7 décembre 1844, c) et d’Edouard Baur né le 7 mai 1847, ses trois enfants mineurs légitimes issus du mariage de Mad. veuve Baur et de feu ledit Sr Baur
    En présence 1° de M. Michel Lobstein, brasseur, demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur dudit enfant naturel Charles Baur (…) 2° et de M.Jean Jacques Murr, Chevalier de la Légion d’Honneur, boulanger, demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs Frédérique Sophie Baur, Eugène Frédéric Baur et Edouard Baur (…) habiles à se dire et porter seuls héritiers dudit Sr Auguste Baur père naturel du premier et père légitime des trois derniers pour les parts et portions ci-après indiquées, savoir le mineur Charles Baur pour un tiers de la portion à laquelle il aurait eu droit s’il avait été légitime, faisant un 12° Et les trois autres ensemble pour les 11/12° restants ou chacun de pour 11/36°
    dans une maison sise à Strasbourg rue des Veaux N° 25 dépendanct de ladite communauté

    Titres et papiers. Cote première. Contrat de mariage (…)
    Cote deux. Reprises en nature et en deniers à exercer par Mad. Baur au sujet des successions de ses père et mère (…), Cote trois. Reprises à exercer en nature par Mad. Baur à raison de la créances sur le sieur et veuve Boesinger
    Cote quatre. Reprises en nature du défunt. Créance sur les époux Adam, Cote cinq. Reprises en nature du défunt. Créance sur les sieurs Rietsch, Cote six. Reprises en nature du défunt. Créance sur les époux Lips, Cote sept. Reprises en nature du défunt. Autre créance sur les époux Lips, Cote huit. Reprises à exercer par le défunt à raison des successions de ses père et mère (…), Cote neuf. Créance sur les époux Lips faisant partie des propres du défunt, Cote dix. Reprises à exercer par le défunt à raison de la succession de Mad. Be,ntz sa sœur
    Cote onze. Maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 25 dépendante de la communauté. Onze pièces qui sont. La première une expédition et la seconde la grosse d’un contrat passé devant ledit M° Lacombe le 3 mars 1841 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 du même mois volume 366 et inscrit d’office le même jour volume 342. N° 60. Par ce contrat feu M Auguste Baur a acquis de ses père et mère une maison à trois étages avec cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Veaux N° 25 moyennant le prix de 16.000 francs. (Pièces suivantes, quittances). La cinquième pièce est une expédition d’un acte passé devant M° Zimmer notaire à Strasbourg le 16 avril 1778 par lequel M. Jean Henri Fritschmann diacre à l’église de St Nicolas à Strasbourg a vendu la maison ci-dessus désignée à M. Jean Georges Baur aïeul de M. Auguste Baur ainsi que la comparante le déclare. La sixième pièce est une expédition d’un acte passé à la ci-devant Chambre des Contrats de cette ville le 18 avril 1778 par lequel la vente du dit immeuble par ledit Sr Fritschmann a été réitérée tant au profit de M. Jean Georges Baur qu’au profit de dame Marguerite Salomé Formier sa femme. La septième pièce est une expédition d’un contrat passé devant M. Haerring, notaire à Strasbourg le 10 janvier 1770 par lequel M. Jean Georges Baur a revendu une partie de la propriété dont il avait fait l’acquisition par les précédents contrats. (…) La diixième pièce est un original d’un acte sous seing privé en date du 23 juin dernier enregistré le 3 juillet suivant par lequel M. Baur a loué pour six années entières qui ont commencé le premier juillet dernier à M. Jean Buck une partie de la maison dont il s’agit moyennant un loyer annuel de 600 francs.
    Mad. Baur requérante déclare que lors du décès de son mari il était dû pour loyer des lieux loués par ledit bail échu depuis le premier juillet 1847 une somme de 138 francs. Que lors du décès de son mari le surplus de la maison dont il s’agit était occupé en partie par le défunt et sa femme et en partie par des locataires suivant baux verbaux
    Cote douze. Créance sur les époux Rietsch dépendante faisant partie de la communauté, Cote treize. Argent placé à la caisse d’épargne dépendant de la communauté, Cote quatorze. Créance sur billets dépendantes de la communauté
    acp 369 (3 Q 30 084) f° 62 (succession déclarée le 16 juin 1848) garde robe du défunt 272. Le mobilier de la communauté est estimé 2160. Différents cadeaux faits à diverses occasions aux enfants 173
    acp 370 (3 Q 30 085) f° 91-v – Communauté. Deniers comptants 200, créances 5441, extances d’ouvrages 1844, intérêts 3435, la veuve a touché 706
    Une maison à Strasbourg rue des veaux n° 25
    Reprises de la succession, en nature 35.781, en deniers 25.525
    Reprises de la veuve, en nature 500, en deniers 5725
    Passif de la communauté 232, passif de la succession 235 francs

    La liquidation a lieu après la mort du fils cadet. Chacun des héritiers reçoit une partie de la maison en pleine propriété. La veuve a en outre la jouissance du surplus, les enfants la nue-propriété.

    1848 (20. 7.br), Strasbourg 9 (97), Not. Becker n° 3923
    Liquidation et partage de la communauté d’entre Auguste Baur et Caroline Sophie Martin , de la succession dudit défunt et de celle d’Edouard Baur mineur
    Ont comparu 1° M. Jean Bentz, pasteur demeurant à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur de Charles Baur, né à Strasbourg le 11 juillet 1835, fils mineur naturel de M. Auguste Baur, en son vivant serrurier à Strasbourg et de feue Dle Salomé Helbert, ledit mineur ayat été reconnu par son père ainsi qu’il résulte de l’acte de reconnaissance du mineur inscrit au registre de l’Etat civil de ladite ville du 17 mars 1837 (…), 2° M. Michel Lobstein, brasseur, demeurant à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur dudit mineur Charles Baur
    3° Et Mad. Caroline Sophie Martin, veuve dudit Auguste Baur, agissant 1) en son propre nom 1. à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et feu ledit Sr Baur son mari, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 18 mars 1838 enregistré, 2. comme donataire en vertu du même contrat d’une partie de la succession du défunt, 3. et comme héritière pour un quart d’Edouard Bau, son fils mineur issu de son mariage avec feu ledit Sr Auguste Baur, mineur qui avait été lui-même héritier pour partie dudit Sr Auguste Baur son père ainsi qu’on le verra ci après, 2) au nom et comme tutrice légale de Frédérique Sophie Baur née le 22 mars 1840, et d’Auguste Frédéric Baur né le 7 décembre 1844, ses deux enfants mineurs légitimes issus du mariage desdits sieur et dame Baur, pour lesquels elle se porte fort, lesdits mineurs Frédérique Sophie et Eugène Frédéric Baur héritiers chacun pour un tiers dudit Auguste Baur leur père et en outre héritiers chacun pour 3/8 ou ensemble pour ¾ d’Edouard Baur leur frère germain ci-dessus dénommé qui avait été lui-même héritier également pour un tiers dudit Auguste Baur son père, le tout sauf les droits du dit mineur Charles Baur lequel en sa qualité d’enfant naturel reconnu par ledit Auguste Baur son père a droit à un 12° de la succession de ce dernier.

    Lesquels comparants, voulant procéder à la liquidation et au partage de la communauté de biens qui avait existé entre Mad veuve Baur comparante et son mari défunt, de la succession de ce dernier et de la succession du mineur Edouard Baur, ont préliminairement exposé ce qui suit
    Observations préliminaires. Première observation. Mariage de M. et Mad. Baur. Conditions civiles de leur union, Enonciation de leurs apports (…)
    Deuxième observation. Reprises en deniers de Mad. veuve Baur. § I. Succession des père et mère de Mad. Baur
    Troisième observation. Reprises en deniers de la succession de M. Baur. § I. Succession des père et mère de Mr. Baur
    IV. Immeuble. Cote onze. Article sept. Une maison d’habitation avec droits et dépendances, sise à Strasbourg rue ds Veaux numéro 25, donnant d’un côté et par derrière à la propriété du sieur Lidoine, et de l’autre à la rue de l’abreuvoir dont elle forme le coin, estimée par les comparans à la somme de 24.000 Francs. Cet immeuble a été acquis par feu M Baur de ses père et mère déjà ci-dessus dénommés aux termes d’un contrat passé devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 3 mars 1841, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 10 du même mois volume 366 n° 137. Cette acquisition a eu lieu moyennant le prix de 16.000 francs
    §. II. Abandonnements A. Mad. veuve Baur. Il lui a été abandonné la pleine propriété des sommes et valeurs ci après énoncées 1. Les 680/1152 indivis de la maison et de ses dépendances formant l’objet de l’article sept de la masse active de la communauté pour la somme de 12.916 francs
    B. Le mineur Charles Baur. Il lui a été abandonné la pleine propriété des sommes et valeurs ci après énoncées 1. Les 24/1152 indivis de la maison et de ses dépendances formant l’objet de l’article sept de la masse active de la communauté pour la somme de 500 francs
    C. Le mineur Eugène Frédéric Baur. Il lui a été abandonné la pleine propriété des sommes et valeurs ci après énoncées 1. Les 121/1152 indivis de la maison et de ses dépendances formant l’objet de l’article sept de la masse active de la communauté pour la somme de 2520 francs
    D. La mineure Frédérique Sophie Baur. Il lui a été abandonné la pleine propriété des sommes et valeurs ci après énoncées 1. Les 121/1152 indivis de la maison et de ses dépendances formant l’objet de l’article sept de la masse active de la communauté pour la somme de 2520 francs
    E. Mad. veuve Baur. Il lui a été abandonné l’usufruit viager des sommes et valeurs ci après énoncées 1. Les 266/1152 indivis de la maison et de ses dépendances formant l’objet de l’article sept de la masse active de la communauté pour la somme de 5541 francs
    F. Le mineur Charles Baur. Il lui a été abandonné la nue propriété des sommes et valeurs ci après énoncées 1. Les 24/1152 indivis de la maison et de ses dépendances formant l’objet de l’article sept de la masse active de la communauté pour la somme de 500 francs
    G. Le mineur Eugène Frédéric Baur. Il lui a été abandonné la nue propriété des sommes et valeurs ci après énoncées 1. Les 121/1152 indivis de la maison et de ses dépendances formant l’objet de l’article sept de la masse active de la communauté pour la somme de 2520 francs
    H. La mineure Frédérique Sophie Baur. Il lui a été abandonné la nue propriété des sommes et valeurs ci après énoncées 1. Les 121/1152 indivis de la maison et de ses dépendances formant l’objet de l’article sept de la masse active de la communauté pour la somme de 2520 francs
    acp 375 (3 Q 30 090) f° 52-v – Masse active de la communauté I. Mobilier 2214, II. Argent comptant 205, III. Créances 16.635, IV. Maison à Strasbourg estimée à 24.000, Total de l’actif 41.054 francs
    Masse passive, I. Reprises du défunt 26.163, II. Reprises de la veuve 5871, III. Passif acquitté par la veuve 621, Total 32.656 francs – Excédent d’actif 8397 dont moitié à la veuve et moitié à la succession
    Succession de M. Baur père. Masse active. 1° Reprises 26.163, 2° sa part dans la communauté 4198, 3° garde robe 278, 4° créances 14.842, total 45.483 – Passif 200, excédent d’actif 42.283 dont moitié en pleine propriété aux enfants sur quoi il y a lieu de déduire les frais de mutation par décès 295, restent 22.346 francs – Compte particulier à Charles Bauer, le 12° lui avenant dans 22.346 est de 1862 mais la veuve a payé pour son compte 19, il ne lui revient que 1842, reste 20.484 francs, dont en fonds 20.020
    Succession d’Edouard Baur. Masse actibe 1° sa part dans les valeurs en pleine propriété de la succession de son père 6673, 2° valeur d’un couvert d’argent 17, 3° sa part dans les valeurs en nue propriété 6396, total 13.088 dont ¼ à la veuve et ¾ aux frères et sœurs
    Abandonnements (…)

    Auguste Baur reconnaît son fils naturel Charles Baur
    1854, Officier de l’état civil
    Reconnaissance par Auguste Baur, serrurier à Strasbourg, de Charles Baur pour son enfant naturel né le 13 juillet 1835 de Sophie Stauffert – du 13 juillet 1835, expédié le 2 mars 1854
    acp 427 (3 Q 30 142) f° 87 du 2.3.

    Compte de tutelle rendu à Charles Baur
    1854, Enregistrement de Strasbourg, ssp 116 (3 Q 31 615) f° 67 du 3.3.
    ssp du 2 mars – Compte rendu par Jean Bentz pasteur, à Charles Baur, fils d’Auguste Baur et de Salomé Hilbert

    Charles Baur qui demeure à la Nouvelle-Orléans cède ses droits à la veuve de son père

    1856 (8.Xbr), Strasbourg 9 (111), Not. Becker n° 7325
    A comparu M. Jules Edouard Jaeglé, clerc de notaire demeurant à Strasbourg agissant au nom et comme mandataire de M. Charles Baur, mécanicien demeurant à la Nouvelle Orléans (Amérique) a cédé
    à Dame Caroline Sophie Martin veuve de M. Auguste Baur en son vivant serrurier à Strasbourg où elle demeure
    I. La pleine propriété d’un 48° indivis d’une maison d’habitation avec droits & dépendances sise à Strasbourg rue des Veaux N° 25 tenant d’un côté et par derrière à la propriété du Sr Lidoine Et de l’autre côté à la rue de l’abreuvoir dont elle forme le coin.
    II. Et la nue propriété d’un autre 48° indicis du même immeuble de laquelle part et portion l’usufruit viager appartient déjà à l’acquéreuse en vertu de l’acte de liquidation & partage ci après mentionné.
    Le surplus de ladite maison appartient indivisément en partie à l’acquéreuse même en pleine propriété et en usufruit viager à ses deux enfants mineurs Frédérique Sophie Baur & Auguste Frédéric Baur en pleine propriété & en nue propriété (…)
    Le vendeur était devenu propriétaire des parties de maison vendues au moyen des abandonnements tant en pleine propriété qu’en nue propriété qui lui avaient été faits dans un acte dressé par ledit M° Becker le 28 septembre 1848 et contenant entre autres liquidation et partage tant de la communauté d’entre Mad. Baur comparant et son mari défunt, de laquelle dépendait ladite maison que de la succession de ce dernier duquel le mandant de M. Jaeglé était fils naturel qui en cette qualité avait droit à un 12° de la succession dudit défunt – moyennant 750 francs
    acp 455 (3 Q 30 170) f° 81-v du 12.Xbr

    Caroline Sophie Martin meurt en 1862 en délaissant deux enfants issus de son mari défunt et une fille naturelle

    1862 (25.6.), Strasbourg 10 (147), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 14.676
    Inventaire de la succession de Caroline Sophie Martin veuve de M. Auguste Baur serrurier
    L’an 1862 le mercredi 25 juin à deux heures de relevée, à la requête de 1° Mlle Frédérique Sophie Baur, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant en son nom personnel, 2° Mr Jean Jacques Blind, pasteur à l’église évangélique de Ste Aurélie de Strasbourg, demeurant et domicilié en cette ville, agissant en qualité de tuteur datif d’Eugène Frédéric Baur, mécanicien, né le 7 décembre 1844 demeurant et domicilié à Strasbourg (…), lesdits dlles Frédérique Sophie Baur et le mineur Eugène Frédéric Baur habiles à se dire et porter héritiers de feue dame Caroline Sophie Martin leur mère décédée à Strasbourg le 11 juin 1862, veuve de M. Auguste Baur vivant serrurier, le tout sauf les droits de la mineure Martin ci après nommée, enfant naturelle reconnue par la défunte dame veuve Baur et en cette qualité habile à réclamer le tiers de la portion héréditaire de feue sa mère, c’est-à-dire un 9° conformément à l’article 756 du code Napoléon, M. Charles Hoeffel, relieur demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif de Caroline Hélène Martin née le 25 janvier 1756 à Strasbourg où elle demeure fille naturelle reconnue de la veuve Baur née Martin (…)
    En présence de I) Mr Henri Magnus, pasteur à Bischheim au Saum où il demeure, agissant en qualité de subrogé tuteur du mineur Eugène Frédéric Baur (…), II) Me Jean David Rapp, forgeron demeurant et domicilié à Strasbourg agissant en qualité de subrogé tuteur de la mineure Martin (…)
    De tout quoi a été dressé le présent procès verbal à Strasbourg en la maison mortuaire rue des Veaux n° 8

    Succession. une table (…). Chambre garnie, Au corridor, Chambre garnie, Chambre de la défunte
    Immeuble. Les 28/48° d’une maison sise à Strasbourg rue des veaux N° 8, autrefois N° 25, tenant d’un côté et par derrière à la propriété de M. Lidoine Et de l’autre côté à la rue de l’abreuvoir dont elle forme le coin. Mme veuve Baur est deveue propriétaire de 26/48 de cet immeuble pour lui avoir été attribués dans la même proportion par le partage de la communauté de biens qui avait existé entre elle et feu M. Auguste Baur son défunt mari et par le partage de la succession du mineur Edouard Baur, ainsi qu’il résulte d’un acte dressé par M° Becker notaire à Strasbourg le 20 septembre 1848. Quant aux 2/48 ils ont été acquis âr Mme Baue durant son veuvage du Sr Charles Baur mécanicien demeurant aux Etats-Unis d’Amérique, enfant naturel du défunt Sr Baur aux termes d’un contrat de vente passé devant ledit M° Becker le 8 décembre 1856, transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 du même mois volume 665 N° 6. Le prix de cette acquisition se trouve quittancé par un acte reçu par ledit notaire Becker le 15 décembre 1856.. Ledit Sr Charles Baur était lui-même devenu propriétaire de cette part d’immeuble pour lui avoir été attribuée par le partage du 20 septembre 1848, déjà sus allégué.
    Quant àux 20/48 restants ils appartienent par parts égales à la Dlle Frédérique Sophie Baur requérante et au mineur Eugène Frédéric Baur pour leur avoir été attribués par le partage du 20 septembre 1858 sus allégué. Cet immeuble occupé en partie par la famille de la défunte est évalué à un revenu annuel de 1200 francs, sans distraction des charges, représentant au denier vingt un capital de 24.000 francs
    acp 511 (3 Q 30 226) f° 93-v du 27.6. (succession déclarée le 27 9.br 1862) Il dépend de ladite succession 1. un mobilier estimé 1513, 2. argent comptant 310
    acp 516 (3 Q 30 231) f° 56 du 27. 9.bre – Il dépend de ladite succession meubles & créances 17.720
    28/48 d’une maison ru des Veaux N° 8, loyers 213 francs

    La maison revient par la suite à Frédérique Sophie Baur qui épouse en 1883 le chef de chantier Louis Auguste Niedschelm

    Mariage, Strasbourg (n° 373)
    Strassburg am 19. Juli 1883. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Bauführer Ludwig August Niedschelm, evangelischer Religion, geboren den 18. Mai des Jahres 1856 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, unehelicher Sohn der Näherin Catharina Magdalena Nidschelm wohnhaft zu Strassburg, die Friederike Sophie Baur, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 23. März des Jahres 1841 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg, Tochter der verstorbenen Eheleute August Baur, Schloßer und der Caroline Sophie geborner Martin, beide zueltzt wohnhaft zu Strassburg (i 35)

    La maison est inscrite à partir de l’exercice 1925 au nom de l’architecte Henri Alfred Salomon. Fils de l’architecte Charles Emile Salomon, il épouse en 1907 Marie Marthe Gœhrs

    Mariage, Strasbourg (n° 1142)
    Strassburg am 15. Cktober 1907. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung der Architekt Heinrich Alfred Salomon, evangelischer Religion, geboren am 25. Oktober des Jahres 1876 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg Finkweilerstrasse 21, Sohn des Architekten Karl Emil Salomon, wohnhaft in Strassburg und seiner verstorbenen Ehefrau Magdalena geborenen Stuber, wohnhaft zuletzt in Strassburg, Maria Martha Goehrs, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren am 10. Juli des Jahres 1884 zu Strassburg, wohnhaft zu Strassburg Kalbsgasse 18, Tochter des Rentners Heinrich Karl Herrmann Goehrs und seiner Ehefrau Julie Amalia geborenen Krafft, beide wohnhaft zu Strassburg (i 153)



    3, rue de la Haute-Montée


    Rue de la Haute-Montée n° 3 – III 146 (Blondel), N 640 puis section 70 parcelle 23 (cadastre)

    Brasserie à la Licorne à partir de 1630 env.
    Maître d’ouvrage, peut-être le brasseur Jean Georges Holder vers 1750
    Maître d’ouvrage, société J. L. Erlenbach, architectes Jules Berninger et Gustave Krafft (1901)


    Bâtiment Erlenbach au fond à gauche (3 et 5 rue de la Haue-Montée, carte postale)
    Magasin Erlenbach, carte postale, coll. Patrick Hamm, Strasbourg au début du siècle)
    Même endroit en août 2010, l’ancien bâtiment Erlenbach est la partie qui porte l’enseigne Printemps

    La maison dite Au Sauvage qui appartient en 1587 au consul Abraham Held comprend vers la Haute-Montée notamment un encorbellement (22 pieds de long en saillie de 4 pieds) et une avance en hauteur (même longueur, en saillie d’un pied) et vers la rue dite Thomanloch deux marches en pierre. Les héritiers d’Antoine de Lützelbourg la vendent en 1621 à Jean Thierry Edling qui y établit la brasserie à la Licorne, auparavant sise à côté de la Cave Profonde, au bout de l’actuelle rue du Jeu-des-Enfants. La brasserie à la Licorne ou Licorne d’or reste attachée au bâtiment jusqu’à la fin du XIX° siècle ; il existe cependant au XVIII° siècle d’autres brasseries qui portent la même enseigne à différents endroits de la ville. Elle est successivement exploitée par Rémi Hoffmann, Jean Georges Engelhard, Jean Christophe Grünwald. Attribuée en paiement au Béguinage à la Tour en 1680, elle est exploitée pendant cinquante ans par Henri Roser. La maison comprend en 1746 un bâtiment avant où se trouve le débit de bière, un bâtiment latéral et un bâtiment arrière qui renferme la brasserie. Propriétaire par sa femme de la brasserie à l’Autruche, Jean Nicolas Horchheimer l’acquiert en 1755 et en confie l’exploitation à son beau-fils Jean Jacques Thenn qui fait aménager des ateliers de brasserie dans le bâtiment arrière en 1764. Après la faillite de Jean Jacques Thenn en 1771, Jean Daniel Hatt achète la brasserie et en transmet la propriété à son gendre Philippe Jacques Brandhoffer. Elle appartient à partir de 1816 à des brasseurs qui ne sont pas originaires de Strasbourg.
    La comparaison des élévations en 1725 et en 1730 montre que le bâtiment a été reconstruit entre temps. La photographie prise vers 1900 représente un bâtiment dans le goût du XVIII° siècle dont Jean Georges Holder pourrait être le maître d’ouvrage, ce qui expliquerait sa valeur élevée en 1755.


    Plan-relief de 1725 (Musée historique) La maison forme la partie droite de la dernière maison del’alignement, à gauche de l’image



    Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 70, rue de la Haute-Montée et rue Thomann (© Musée des Plans-relief) 1

    Les plans des Ponts-et-Chaussées (1823 et 1851) portent que la brasserie à la Licorne d’or a deux étages en pierre, l’Atlas des alignements un bâtiment à deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade est la deuxième à droite du repère (a) : rez-de-chaussée, deux étages, toiture à un étage et deux niveaux de lucarnes. La cour B représente l’arrière (1-2) du bâtiment avant, à l’est le bâtiment latéral (1-4) à rez-de-chaussée en remise et le bâtiment arrière (3-4) qui donne dans la rue Thomann où il est le deuxième à droite du repère (p) : rez-de-chaussée à une porte et une fenêtre, trois étages à deux fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes.
    La maison porte d’abord le n° 102 (1784-1857) puis le n° 3 de la rue des Petites-Boucheries, ensuite rue de la Haute-Montée.

    Haute Montée 1 et 1-bis (CE, carton Berninger Krafft)

    Cour B – Le n° 3 se trouve tout à droire e l’image (vers 1900, Cabinet des Estampes, fonds Berninger-Krafft)

    Plan des Ponts-et-Chaussées, 1823 et 1851 (ADBR, cote 5 K 123)

    La société formée par les enfants de Joseph Lœw Erlenbach devient propriétaire de la maison et de sa voisine (n° 5) et les fait démolir en 1901. Les architectes Berninger et Krafft sont autorisés en juillet 1901 à construire une maison à usage d’habitation et de commerce à trois étages aux 3 et 5 rue de la Haute-Montée, 16 et 18 rue Thomann après avoir cédé à la Ville un terrain rue Thomann pour que le nouveau bâtiment ne dépasse pas la hauteur maximale autorisée. Le gros œuvre est terminé en février 1902, l’aménagement intérieur en novembre 1902.
    La cour est recouverte d’une verrière à la hauteur du premier étage fin 1902. Les magasins du Louvre sont autorisés en mai 1911 à percer le mur entre leurs anciens bâtiments 1, 1-bis et les n° 3-5 qu’ils viennent d’acquérir. Les architectes Berninger construisent en novembre 1911 deux lanterneaux sur la verrière. Le bâtiment suit ensuite la destinée des magasins du Louvre qui deviennent les Grandes Galeries en 1929.


    Plan du terrain cédé à la Ville rue Thomann (1901)
    Plan des numéros 1, 1-bis, 3 et 5 en 1911 après achat par les Grands magasins du Louvre (dossier de la Police du Bâtiment)

    février 2021

    Sommaire
    CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

    Récapitulatif des propriétaires

    La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1605 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

    Antoine de Lützelbourg et Catherine Harstall
    1621 v Jean Thierry Edling, et (1607) Marthe Hess puis (1630) Anne Marie Baltz – luthériens
    1637 h Rémi Hoffmann, tailleur puis brasseur, et (1624) Marie Oswald puis (1648) Ursule Fischer, veuve du pasteur Paul Schmitt – luthériens
    1670 h Jean Georges Engelhard, tonnelier et brasseur, et (1670) Elisabeth Hoffmann d’abord (1652) femme du marchand Jean Edom, remariée (1688) avec le passementier Jean Michel Goscherett – luthériens
    1675 v Jean Christophe Grünwald, tonnelier et brasseur, et (1673) Madeleine Roth – luthériens
    1680 adj Béguinage à la Tour
    1682 v Henri Roser, tonnelier et brasseur, et (1681) Susanne Madeleine Bein – luthériens
    1734 h Pierre Roser, tonnelier et brasseur, et (1734) Dorothée Lauth – luthériens
    1739 h Jean Georges Holder, tonnelier et brasseur, et (1735) Dorothée Lauth d’abord (1734) femme de Pierre Roser, puis (1746) Anne Marie Vogt, d’abord (1738) femme du brasseur Jean Michel Rœderer, remariée (1759) avec l’aubergiste Jean Jacques Fischer – luthériens
    1755 v Jean Nicolas Horchheimer, brasseur, et (1734) Catherine Marguerite Hatt, d’abord (1710) femme du brasseur Jean Philippe Thenn – luthériens
    1763 h Jean Jacques Thenn, brasseur, et (1755) Marie Madeleine Milius – luthériens
    1771 adj Jean Daniel Hatt, brasseur, et (1766) Catherine Salomé Pick puis (1772) Marguerite Salomé Walter – luthériens
    1792 h Philippe Jacques Brandhoffer, brasseur, et (1791) Catherine Salomé Hatt – luthériens
    1816 v Henri Chrétien Lœll, tisserand puis brasseur et (1794) Anne Barbe Zürn
    1819 v Chrétien Geoffroi Roth, brasseur, et (1819) Marie Sophie Riehl
    1825 v Jean Michel Schott, tonnelier et brasseur, et (1819) Dorothée Riff
    1838 v Philippe Farny, brasseur, et (1838) Caroline Kastler
    Jean Michel Schott, tonnelier et brasseur, et (1819) Dorothée Riff (supra)
    1869 v Simon Levy, négociant, et (1848) Caroline Blum
    1872 v Henri Eiser, brasseur, et (1869) Eugénie Pfrimmer
    1901* v Société J. L. Erlenbach
    1912* v Grands magasins du Louvre (germanisé, 1916, en Kaufhaus Hoher Steg, Grands Magasins de la Haute-Montée)
    1929* h Grandes Galeries (germanisé, 1943, en Elka, Elsässisches Kaufhaus, Grands magasins alsaciens)

    Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 3 750 livres en 1746, 5 000 livres en 1754, 4 250 livres en 1761 et 1763, 5 740 livres en 1772

    (1765, Liste Blondel) III 146, Jean Jacques Tenn brasseur
    (Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Hatt, 6 toises, 3 pieds et 11 pouces
    (1843, Tableau indicatif du cadastre) N 640, Schott, Jean Michel, brasseur – maison, sol – 1,65 are / Farny Philippe, brasseur

    Droit de brasserie

    1637, Rémi Hoffmann
    1734, Pierre Roser
    1738, Jean Georges Holder
    1755, Jean Jacques Thenn
    1771, Jean Daniel Hatt

    Locations

    1868, Théophile Jonathan Rhein, limonadier
    1871, Frédéric Guillaume Rhein, aubergiste, et Emilie Stahl

    Livres des communaux

    1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 276-v
    La maison dite Au Sauvage qui appartient en 1587 au consul Abraham Held est occupée par son gendre Ulric Spach. Elle a un encorbellement (22 pieds de long, en saillie de 4 pieds), une avance en hauteur (même longueur, en saillie d’un pied), un étal maçonné (5 pieds de long, 15 pouces de large), un petit étal en pierre (3 ½ pieds de long, 15 pouces de large), un chenal en pierre. Doit pour jouissance du communal 11 sols 8 deniers. En remarque, comme le propriétaire n’a conservé que deux étaux en pierre et en maçonnerie, 8 deniers lui ont été remis.

    [Vor dem Pfennigthurn gegen dem Thannenfels zu]
    Herr Abraham Held der Ammeister, hatt an dem hauß zum Wildenmann genennet, dar innen Vlrich Spach sein dochtermann wohnet, ein Vßtoß xxij schu lang, iiij schu herauß, daran ein Staucher In gleicher lange, vndt einen schu herauß, Ein gemaurtes Benckle v schu lang, xv Zoll breit, Mehr ein Steines Bänckle ii+ schu lang, xv Zoll breit, Mehr ein lehenende Kellerthüer viij schu iiij Zoll breit, iii+ schu herauß, darneben ein Steinerin Naach, Bessert xj ß viij d
    Nota. Der Herr hatt nit mehr alß 2 steinene Vnnd gemaurte Bänck gestehen wöllen, derweg. Ihm 8 d darfür Abgang.

    1587, Livre des loyers communaux (VII 1450) f° 277-v
    Le même a une maison arrière sur la rue dite Thomanloch où se trouvent deux marches en pierre (4 pieds de long, en saillie de deux pieds). Doit pour jouissance du communal un sol.

    Im Thoman Loch
    Herr Abraham Held, der Ammeister, hatt vor der hindern thüeren des Haußes, darinnen der gedachte Vlrich Spach sein dochtermann sizt, Zween besetzter tritt iiij schu lang ij schu herauß, Bessert für d. Niessen, j ß d

    Préposés au bâtiment (Bauherren)

    1737, Préposés au bâtiment (VII 1397)
    Jean Georges Holder, brasseur à la Licorne, est autorisé à travailler le bois pendant trois semaines le long du canal près de la Pomme de Pin

    (f° 98-v) Dienstags den 29. Januarÿ 1737 – Johann Georg Holder
    Johann Georg Holder der Bierwürth Zum Einhörnel gegen der Kleinen Metzig bittet umb erlaubnus dreÿ Wochen lang an dem Graben beÿm Dannzapffen, an einem Gebäu Zimmern Zulaßen. Erkannt Gegen erlag 15. ß willfahrt. dt. Eodem

    1746, Préposés au bâtiment (VII 1402)
    Jean Georges Holder, brasseur à la Licorne, est autorisé à travailler le bois pendant trois semaines au Vieux-Marché-aux-Vins

    (f° 6-v) Montags den 31. Ejusdem [Januarÿ] – Joh: Georg Holder
    H. Joh: Georg Holder der Biersieder Zum Einhorn bittet um erlaubnus, biß dreÿ Wochen nach ostern auf dem Alten Weinmarck Zu Zimmern. Erkandt Willfahrt gegen 2. lb. d Zinß des Jahrs. dt. Eodem 2. lb. d

    Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

    Le maître maçon Jean Philippe Wehrlé est autorisé au nom du brasseur à la Licorne d’Or Jacques Thenn à transformer le bâtiment arrière aménagé en brasserie, à savoir reculer le chaudron de quelques pieds vers la rue en conservant l’ancien tuyau et en établissant une cheminée de torréfaction

    (p. 41) Freÿtags d. 20. Julii 1764 – Jacob Thenn
    H. Jacob Thenn, der Biersieder, will in seiner Bier Behaußung Zum göldenen Einhorn beÿ der Kleinen Metzig, hinden im Brauhauß seinen alten Bier Keßel umb etliche schuh gegen der Gaß rucken, mit einem Camin schooß wohl versehen, das darüber befindliche Camin rohr ist alt und bleibet an seinem platz, wie auch das dörr Camin. Erkandt, Willfahrt – Mr. Wöhrle

    Description de la maison

    • 1746 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un débit de bière, au sous-sol une cave voûtée, au premier étage un poêle, deux chambres et vestibule, au deuxième étage un poêle, deux chambres et vestibule, au-dessus trois chambres mansardées, le tout est couvert de tuiles plates. Le bâtiment accessoire à demi-toit couvert de tuiles plates comprend au rez-de-chaussée une cuisine, une petite chambre et un corridor dallé. Le bâtiment arrière couvert de tuiles plates renferme la brasserie, le four et le séchoir, étage dallé, cave à malt, cour dallée. Le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 7500 florins.

    Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

    2° arrondissement ou Canton nord – Rue de la petite Boucherie

    nouveau N° / ancien N° : 30 / 102
    Brandhoffer
    Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
    (Légende)

    Ponts et Chaussées

    1823 (ADBR, cote 5 K 123) N° 102, Brasserie à la licorne d’or. Toute en pierre, 2 Etages, en bon état

    1851 (ADBR, cote 5 K 123) N°102, Schott Michel E P S (Maison à deux étages, construction en pierre, solide)

    Cadastre

    Cadastre napoléonien, registre 21 f° 178 case 4

    Farny Philippe, brasseur à Strasbourg
    Schott Jean Michel brasseur à Strasbourg (1850)

    N 640, maison, sol, R. des petites boucheries 102
    Contenance : 1,65
    Revenu total : 396,86 (396 et 0,86)
    Ouvertures, portes cochères, charretières :
    portes et fenêtres ordinaires : 21, 7 / 22
    fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

    Cadastre napoléonien, registre 22 f° 696 case 2

    Schott Jean Michel brasseur
    1871 Levy Simon
    1873 Eiser Heinrich, Bierbrauer u. s. Frau Eugenie Pfrimmer in Paris
    1901 J. L. Erlenbach, offene Handelsgesellschaft
    (ancien f° 444)

    N 640, maison, sol, Rue de la petite boucherie 3
    Contenance : 1,65
    Revenu total : 396,86 (396 et 0,86)
    Folio de provenance : (178)
    Folio de destination : Gb – (sol) Gb. 696, 1812
    Année d’entrée :
    Année de sortie : (sol) 1903
    Ouvertures, portes cochères, charretières :
    portes et fenêtres ordinaires : 21, 7
    fenêtres du 3° et au-dessus : 2

    N 640, Hof, Hoher Steg
    Contenance : 1,54
    Folio de provenance : 696
    Folio de destination : Gb
    Année d’entrée : 1903
    Année de sortie :

    Cadastre allemand, registre 32 p. 593 case 3

    Parcelle, section 70, n° 23 – autrefois N 640.p, N 639.p
    Canton : Am hohen Steg Hs. N° 3 & 5 – Feldriss 2513
    Désignation : Hf, Whs u. N.G. / sol magasin (p.n.d.)
    Contenance : 4,66
    Revenu : 20.000 – 21.000 – 34.000
    Remarques : 1947 C.N.

    (Propriétaire jusqu’à l’exercice 1913), compte 1638
    Firma Erlenbach
    1913 clos

    (Propriétaire à partir de l’exercice 1913), compte 3149
    Williame Guerard de la Quesnerie Wittwe
    1912 Kauffhaus Louvre G. m. b. H.
    1916 Kaufhaus Hoher Steg G. m. b. H.
    1927 Magasins du Louvre, soc. à resp. limitée
    rayé 1929

    (Propriétaire à partir de l’exercice 1929), compte 5180
    Sitter Emile propriétaire à Berstett et son épouse Catherine née Freysz communauté de biens [biffé, suivi d’un nouvel article :]
    Grandes Galeries, société à resp. limitée
    1943, Elka, Elsässisches Kaufhaus
    1947, Grandes Galeries, société anonyme
    ([biffé] 201) 223

    1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

    Canton III, Rue 67 des petites Boucheries (Mr Kieffer, Sous-Commissaire)

    102
    pro. M Hatt, Jean Daniel, Brasseur – tribu de tonelilier

    1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

    Canton III, Rue 67 des Petites Boucheries

    102
    Pr. – Hatt, Jean Daniel, Brasseur – Tonneliers

    Registres de population

    1815, Registre de population (600 MW 36), petite boucherie N° 102, f° 408 (i 210)

    Gerval, Jean Bapte. Charl., 1794, Brasseur, né à Strasbourg, (auparavant) Krutenau 17 – Entré 1817, dél. rue de l’ail 1
    id. née Löll, Margueritte, 1799, Ep., née à Strasbourg
    Löll, Chrétien Henri, 1758, Brasseur, né à Ratzeforth, (à Str. depuis) 1789 – décédé le 18 août 1818
    id. née Zürn, Anne Barbe, 1780, Ep., née à Lahr (à Str. depuis) dep. l’enfance – dél. jeu des enfants N° 35
    Eichner, Marie Cath. 1799. Servante, née à Strasbourg, (auparavant) Coin brulé 2 – E. 1817, dél. jeu des enfants N° 26
    Roth, Chrét. Geoffroi, 1791, Brasseur, né à Strasbourg, (auparavant) Grand rue 131- E. Xbre 1819, dél. finckwiller 9
    id. née Riehl, Marie Sophie, 1800, Ep., née à Strasbourg, (auparavant) quai de la bruche 3
    id. Emilie Sophie, 20 Oct. 1820, née à Strasbourg
    Schreiner, François, 1782, G.on brasseur, né à Strasbourg, (auparavant) Faub. de pierre 91 – E. 9.bre 1818, dél. rue des orphelins 5
    Schott, Jn. Michel, 1795, brasseur, né à Eckbolsheim, (à Str. depuis) 1820, (auparavant) rue Marbach 7 – E. Janv. 1863, dél. Vieux Marché aux Vins 85
    id. née Riff, Dorothée, 1797, Ep., née à Bischheim, (à Str. depuis) 1820
    id. Dorothée Caroline, 1821, née à Strasbourg
    (…)
    Farny, Philippe, 1812, Brasseur, M., né à Guemar, (à Str. depuis) 1835, (auparavant)
    id. née Kastler, Caroline, 1817, Ep. née à Barr, (à Str. depuis) 1838
    id. Caroline Julie, 1839, Enf.

    Annuaire de 1905

    Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
    Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

    Am Hohen Steg (Seite 64)

    (Haus Nr.) 3 u. 5
    J. L. Erlenbach, Weissw. u. Ausstatt.- Gesch. 0124
    v. Braun, Buchhalterin. 3
    Gutmann, Wäschefabrik. 3

    Dossier de la Police du Bâtiment (cote 845 W 4)

    Rue de la Haute-Montée 3 (1890-1919)

    La société J. L. Erlenbach (11, Haute-Montée) fait démolir en 1901 les bâtiments 3 et 5 rue de la Haute-Montée ; les travaux sont terminés en juillet 1901. Les architectes Berninger et Krafft transmettent en janvier 1901 une demande provisoire de permis de construire un bâtiment à trois étages aux 3 et 5 rue de la Haute-Montée, 16 et 18 rue Thomann. La Ville acquiert en juin 1901 un terrain rue Thomann pour que le nouveau bâtiment ne dépasse pas la hauteur maximale autorisée. L’architecte impérial Wägner fait observer que les 3 et 5 rue de la Haute-Montée ne dépassent pas de l’alignement légal, contrairement à des remarques antérieures. Les architectes Berninger et Krafft sont autorisés en juillet 1901 à construire une maison à usage d’habitation et de commerce. La charpente des combles est montée en décembre 1901, le gros œuvre terminé en février 1902, l’aménagement intérieur en novembre 1902. La cour est recouverte d’une verrière à la hauteur du premier étage fin 1902. Un atelier de couture établi en 1901 est régularisé en 1911. Les architectes Berninger et Krafft demandent en février 1911 au nom de J. L. Erlenbach l’autorisation de percer un mur pare-feu. Les magasins du Louvre sont autorisés en mai 1911 à percer le mur entre les bâtiments 1, 1-bis et les n° 3-5 pour relier le bâtiment anciennement Erlenbach aux autres bâtiments. Les architectes Berninger et Krafft sont autorisés en novembre 1911 à construire deux lanterneaux sur la verrière aux n° 1, 1 bis, 3 à 5 Haute-Montée.
    Remarque – On ne trouve les dessins du nouveau bâtiment Erlenbach dans aucun des dossiers des différents bâtiments qui composent les magasins du Louvre

    Sommaire
    • 1890 (juin) – Le maire notifie l’aubergiste Henri Eiser de ravaler les façades du 3, Haute-Montée – Travaux terminés, octobre
    • 1895 – Le maire notifie Henri Eiser de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence deux volets au rez de chaussée et une porte de cave qui s’ouvrent vers la voie publique- Le propriétaire demande un délai – Rappel pour la porte de cave (A-b 726) – Nouveau rappel, juillet 1898 – Travaux terminés, janvier 1899
    • 1899 – Le maire demande à M. Robert de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité contre l’incendie dans le grand magasin – Courrier des architectes Berninger et Krafft – Rappel, mars 1900 – Travaux finis mars 1901
    • 1901 – J. L. Erlenbach (11, Haute-Montée) demande l’autorisation d’occuper la voie publique pour démolir les bâtiments 3 et 5 Haute-Montée. La demande est contresignée par l’entrepreneur Joseph Christoph – Autorisation de poser des matériaux provenant de la démolition des bâtiments n° 3 et 5 – La Police du Bâtiment constate que le délai est écoulé mais les travaux encore en cours – Autorisation accordée à Joseph Christoph (33, rue de Benfeld au Neudorf) – Travaux terminés, juillet 1901
    • 1901 – Dossier sur la démolition des n° 3 et 5, propriété Erlenbach. Notes de l’architecte Nebelung sur les étais qui soutiennent les n° 1 (propriété Robert) et 7 (propriété Bedicam)voisins. L’entrepreneur Ortelli (10, boulevard de Saverne) agissant au nom de M. Bedicam propriétaire du n° 7, Haute-Montée, fait observer que les étais contre le pignon sont mal exécutés – Les étais sont tous posés, novembre 1901.
    • 1901 (janvier) – Les architectes Berninger et Krafft transmettent une demande provisoire de permis de construire aux 3 et 5 rue de la Haute-Montée, 16 et 18 rue Thomann – L’architecte municipal Nebelung fait remarquer que la hauteur du bâtiment rue Thomann excède la hauteur maximale autorisée. Le propriétaire déclare que la suppression du troisième étage modifierait entièrement son projet. L’architecte Nebelung répond que l’élagissement de la rue Thomann y porterait la hauteur maximale du bâtiment à 14 mètres
      1901 (mars) – Les architectes Berninger et Krafft demandent si un bâtiment à trois étages (respectivement 14,20 et 14,60 mètres de hauteur) pourrait être autorisé en cédant 94 mètres carrés à la Ville rue Thomann – L’architecte municipal note que la propriété dépasse aussi l’alignement rue de la Haute-Montée (croquis, le n° 3 a 6,23 mètres et le n° 5 7,80 mètres de longueur). Le terrain rue Thomann pourra être cédé dans les mêmes conditions que celui devant le n° 20 au même Erlenbach en 1885.
    • 1901 (mai) – Dossier ouvert suite au courrier des architectes Berninger et Krafft, construction d’un bâtiment à usage d’habitation et de commerce sur les terrains sis 5 et 7 [sic, par la suite 3 et 5], rue de la Haute-Montée. L’architecte municipal fait des remarques sur la cour qui est trop petite, les escaliers, le mur de façade qui ne doit pas excéder 18 m de hauteur.
      1901 (juin) – L’architecte impérial Wägner fait observer que les 3 et 5 rue de la Haute-Montée ne dépassent pas de l’alignement légal
      1901 (juin) – – Les architectes Berninger et Krafft demandent l’autorisation d’installer un ascenseur – L’inspecteur impérial du commerce transmet ses observations
    • 1901 (juin) – La Ville acquiert de J. L. Erlenbach un terrain de 94,5 mètres carrés rue Thomann – Plan – Rapport d’après lequel le nouveau bâtiment sera reculé pour suivre l’alignement légal
    • 1901 (juillet) – Les entrepreneurs Kirchenbauer et Waltz (5, quai Dietrich) demandent au maire et au commissaire de police l’autorisation d’occuper la voie publique pendant 5 à 6 mois devant le bâtiment Erlenbach en construction – Autorisation de poser un échafaudage et des matériaux sur la voie publique – Demande de prolongation, croquis – Prolongation, 8 mars 1902 – Autorisation – Nouvelle prolongation, 19 mars 1902 – La voie publique n’est plus occupée, avril 1902.
    • 1901 (juillet) – Les architectes Berninger et Krafft sont autorisés à construire une maison à usage d’habitation et de commerce sur le terrain de J. L. Erlenbach 5 et 7 Haute-Montée et rue Thomann après cession d’un terrain rue Thomann – Plan sur calque
      Suivi des travaux. Les murs du sous-sol sont terminés, novembre – La structure en fer est montée au deuxième étage (octobre) au troisième étage (novembre) – La charpente des combles est montée (décembre 1901)
    • 1901 (septembre). Le Police du Bâtiment constate que la clôture entrave la circulation – La clôture est supprimée, mars 1902
      1901 (juillet) – Occupation de la voie publique devant les 5 et 7, Haute-Montée. Pas d’occupation, août 1901
    • 1901 (décembre) – Louis Hertzog, propriétaire du 11, rue Thomann, objecte que le nouveau bâtiment lui ôtera la lumière. Le maire répond que le bâtiment projeté ne dépasse que de 9 centimètre la hauteur maximale autorisée
      1902 – Suivi des travaux. Le gros œuvre du nouveau bâtiment est terminé, février 1902 – Les plâtriers ont presque terminé leur travail, avril 1902. Les peintres et les tapissiers travaillent, septembre. L’aménagement intérieur est terminé, novembre 1902
      1902 (novembre) – Le commissaire de police demande de vérifier les mesures de sécurité contre l’incendie – La Police du Bâtiment répond qu’elle a envoyé un rapport qui établit que le bâtiment satisfait aux prescriptions du 7 avril 1900, sauf les portes entre les différents locaux commerciaux qui devont être revêtues de tôle.
      1903 (mai) – Objections contre l’occupation du logement au troisième étage
    • 1902 (mars) – Le voisin Robert estime que les échafaudages lui portent préjudice. Il confie l’affaire aux avocats Alfred Meyer et G. Schmoll. Les entrepreneurs Kirchenbauer et Waltz déclarent à la Police du Bâtiment qu’ils ont encore besoin des échafaudages quelques jours.
    • 1902 (mai) – L’entrepreneur A. Wagner (peintre en bâtiment, 21, rue Déserte) demande l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique devant la propriété 3, Haute-Montée. La demande est transmise au maire – Autorisation – Prolongation du délai, juin 1902 – Nouvelle prolongation, juin 1902 – Litige sur le montant des droits à payer
    • 1902 (mai) – L’entrepreneur Paul Vogel (38, rue des Juifs) pour le propriétaire Erlenbach demande au commissaire de police l’autorisation d’installer un ascenseur dans le nouveau bâtiment Erlenbach (ascenseur électrique et monte-charge hydraulique) – L’inspecteur impérial du commerce transmet ses observations – Description de l’ascenseur à poser dans le grand magasin J.L. Erlenbach – Autorisation, juin 1902 – Plans
      1902 (juillet) – Réception. Les architectes Berninger et Krafft demandent un certificat de réception, août 1902.
    • 1903 (septembre) – Les architectes Berninger et Krafft demandent l’autorisation de poser une verrière sur une partie de la cour – Lettre de J. L. Erlenbach en faveur de la verrière – Autorisation de couvrir la cour d’une verrière à la hauteur du premier étage – Plan – Travaux terminés, janvier 1904.
    • 1904 – La Police du Bâtiment constate que la société Erlenbach a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires
    • 1907 – L’expertise du 13 mai 1907 conclut qu’il est interdit d’entreposer des matières inflammables qui empêchent l’accès à l’escalier de secours, qu’un coupe-feu est nécessaire à la sortie de l’ascenseur au troisième étage
      1908 – Le commissaire de police demande une inspection suite au rapport précédent
    • 1909 (juin) – L’entreprise Levy frères (140, Grand rue) est autorisée à poser un échafaudage devant le 3-5 Haute-Montée – Prolongation, juillet 1909
    • 1911 – Les architectes Berninger et Krafft transmettent les plans de l’alelier de couture intallé en 1901 pour 20 à 24 ouvrières, suite à la demande du commissaire de police datée du 12 novembre 1910 – L’inspection du travail demande des précisions – Dossier – Autorisation d’aménager un atelier de couture au quatrième étage dans le bâtiment sis 3-5 Haute-Montée – Plan
    • 1911 (février) – Les architectes Berninger et Krafft demandent au nom de J. L. Erlenbach l’autorisation de percer un mur pare-feu – Plan de situation
      1911 (février) – Les magasins du Louvre déclarent que le percement a pour but de relier le bâtiment anciennement Erlenbach aux autres bâtiments – Ouverture d’une porte de communication au 5° étage. Schéma – Autorisation de percer le mur coupe-feu entre les bâtiments 1, 1-bis et les n° 3-5, mai 1911
    • 1911 (juillet) – La Police du Bâtiment constate que O. Erlenbach a posé sans autorisation une enseigne qui annonce la liquidation totale avant cessation d’activité – Demande – Autorisation, juillet 1911
      1911 (octobre) – L’enseigne a été enlevée, les magasins du Louvre l’ont remplacée par un panneau  » Agrandissement du Louvre  » (Erweiterungslokal Louvre) – Les magasins du Louvre demandent l’autorisation de poser le panneau – Autorisation – L’enseigne provisoire a été retirée, janvier 1912
    • 1911 (octobre) – L’entreprise Strassburger Baugesellschaft demande l’autorisation de transformer le pignon Erlenbach-Louvre
      Les ouvertures dans le mur coupe-feu sont percées à l’étage sous combles (juillet 1911), au rez-de-chaussée (octobre) – Réception finale, novembre 1911
      1911 (novembre) – Le services des incendies fait part de ses observations
    • 1911 (novembre) – Les architectes Berninger et Krafft (4, rue du Faubourg de Pierre) sont autorisés à poser deux verrières rue de la Haute-Montée 1, 1 bis et 3-5
      1911 (novembre) – Les architectes Berninger et Krafft sont autorisés à construire deux lanterneaux sur la verrière aux n° 1, 1 bis, 3 à 5 Haute-Montée – Plan
    • 1911 (janvier) – L’architecte S. Landshut transmet des plans de l’escalier – Le délai pour installer le lanterneau est prorogé – Les magasins du Louvre et S. Landshut sont autorisés à faire des transformations au bâtiment 1, 1-bis (juillet 1912) – Plans
    • 1912 (février) – La Police du Bâtiment constate que les magasins du Louvre (n° 1, 1 bis, 3 à 5 Haute-Montée) ont posé des enseignes sans autorisation – Demande, dessin – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire au n° 3-5
    • 1912 (septembre) – Dossier sur la suppression d’une issue de secours vers la rue Thomann – L’architecte S. Landshut donne la liste des portes d’entrée – La porte est supprimée, le dossier classé, novembre 1912
    • 1912 (janvier) – Les magasins du Louvre demandent l’autorisation de remplacer le nom d’Erlenbach par celui de Louvre sur le toit du bâtiment – Autorisation – Dessin du panneau et du drapeau – L’autorisation est périmée sans que les objets soient posés.
    • 1913 (mai) – Les magasins du Louvre demandent l’autorisation de poser des panneaux publicitaires – Autorisation de poser des enseignes plates rue de la Haute-Montée (angle de la rue du Noyer)
    • 1913 – La Police du Bâtiment énumère après visite des lieux les modifications à apporter dans les locaux pour satisfaire aux prescriptions contre l’incendie
    • (La suite du dossier a trait à plusieurs bâtiments des grands magasins du Louvre)

    Relevé d’actes

    La maison appartient au début du XVII° siècle aux héritiers d’Antoine de Lützelbourg qui en vendent quatre cinquièmes en 1621 (la part qui appartient déjà à l’acquéreur est celle de Jean Schweickart de Lützelbourg). Enfants selon L’Alsace noble,de Lehr.

    Antoine de Lützelbourg et Catherine Harstall, dont
    1. Frédéric Guillaume († 1688) x Ursule de Landsberg, dont Antoine Richard de Lützelbourg x Marie Jeanne Kempff d’Angreth
    2. Ernest Christophe († 1632) x Sophie de Braubach
    3. Wigand († 1652) x Béatrice de Landsberg
    4. Philippe Eguenolphe x Françoise de Florainville
    5. Jean Schweickart x Marie Catherine de Dettlingen

    Monument funéraire d’Antoine Richard de Lutzelbourg, mort en 1617, conseiller et grand fauconnier de l’évêque Leopold d’Autriche, évoque la mémoire de sa veuve Jeanne Marie née Kempff d’Angreth, morte en 1622, enterrée a Guebwiller (Saverne, Inventaire IM 67 004 364)

    Les héritiers Lützelbourg vendent quatre cinquièmes de la maison à Jean Thierry Edling qui en détient déjà le surplus

    1621 (ut spâ [xxxj. Decembris]), Chancellerie, vol. 443 f° 670-v
    (Inchoat. in Prot. fol. 491. – posteà p.thl fol: 519) Erschienen h. Marx Cunrad Dörrer burger Zu Straßburg Als schaffner des Edlen vnd vesten Johann Schweÿckhard von Lützellburg für sich selbst, vnd als Vormund seines Bruders Philippß Egenolff von Lützellburg obrist. hind.laßenen dochter Jungfr. Franciscæ, J: Wÿgand von Lützelburg für sich selbst Fr. Johannæ Mariæ von Lützellburg witwe geborner Kempffin von Angret Inn nammen Ihrer beed. Söhn Friderich Wilhelm vnd Leopoldi von Lützellburg, hatt Inn schaffner weÿß (verkaufft)
    herrn Johann Diethrich Edling burg. Zu Straßburg
    Vier fünfftetheil Inen den v.khfern für Vngetheilt gebürend Ane hauß, hoffestatt, höfflin und hind. hauß sampt den Brunnen Auch Allen ihren geb & gelg. Inn St. St. Oberhalb dem hohen steg einseit neben einer Behaußung Zum hirschhorn genannt besitzet Maria Dietrichin And.seit einer behaußung Zum dannenfelß gnt. hind. Inns Thoman loch da sie ein vßgang hat, davon d. übrige füffthl. Ime Kheuffer Zuuor für vgtl. geburt, Für ledig vnd eigen, Vnd Alles Recht & Also d. & Vnd Ist dißer Khff Zugang. vnd besch. für vnd vmb ij C xxxx lb

    Fils du notaire Jean Thierry Edling l’aîné, Jean Thierry Edling épouse en 1607 Marthe Hess, fille du passementier Barthelémy Hess : contrat de mariage, célébration
    1607, Not. Strintz (Daniel, 58 Not 56), Protocole, et 58 Not 54
    Eheberedung – Zwüschen herrn Johann Dietherich Edling, deß Ehrenuesten vnd wolgelerten herrn Johann Dietherich Edling deß Elttern burgers Zu Straßburg ehelichem Sohn Ane einem
    So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauwen Marthæ Heßin deß Ehrenhafften Bartholomæi Hessen Paßmentirers vnd burgers Zu Straßburg eheleiblichen dochter Am Andern theÿl
    Beschehen vnd Verhandelt In deß Heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 12. Martÿ Inn dem Jahr deß Herren Alß man Zalte 1607

    Mariage, cathédrale (luth. p. 193)
    1607. Dominica Iubilate den 26 Aprilis. Johann Dieterich Etling der Jünger und Marthan Bartholomei Hessig paßmentirers tochter (i 100)
    Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 197, n° 37) 1607. Dominica Iubilate 26 Aprilis. Johann Thiederich Etling d. Jung. Johann Thiederich Etling des Notarÿ Sohn, Martha, Bartholomei Hessen des paßmentmachers dochter. Eingesegnet im Münster Mont. d. 4. Maÿ (i 103)

    Jean Thierry Edling se remarie en 1630 avec Anne Marie Baltz, fille de Jacques Baltz
    Mariage, cathédrale (luth. p. 288)
    1630. Doîca 15. Trin: 5. 7.bris. H. Johan Dieterich Edling vnd J. Anna Maria H. Jacob Baltz e. tochter, Eingesegnet in d. Rupertsaw montag 8. 8.bris (i 149)

    La maison revient par héritage à Rémi Hoffmann qui demande aux Quinze l’autorisation d’y débiter du vin jusqu’à ce que les grains servant à fabriquer la bière deviennent moins chers

    1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
    (f° 54-v) Mittw. den 22. Martÿ – Remigius Hoffmann der Schneider Erschienen dd. p. m. Eggen supplication, so verlesen, sagt das bierhauß Zum Einhorn gegen der Metzig über gelegen, seÿe Ihme erblich Zugefallen bitt ihme den weinschanck daselbst Zu gestatten, so lang biß die früchten wolfeiler werden, wolte er als dann den bierschanck fort setzen. Erkandt, Obere Vngelth. sollens bedencken.

    Marie Oswald épouse en 1624 le tailleur Rémi Hoffmann, originaire de Dürrenzimmern en Wurtemberg
    Mariage, cathédrale (luth. p. 179)
    1624. dominica 7. Trin: den 11. Julÿ. Remigius Hoffman der schneider von dürrenn Zimmern im würtenbergerland, vnd J. Maria Hans Oswald des weinstichers e. tochter, eingesegnet montag den 19. Julÿ (i 94)

    Rémi Hoffmann devient bourgeois quinze jours après son mariage
    1624, 4° Livre de bourgeoisie, p. 70
    Remigius Hoffmann Von Derren Zümmern Auß dem hertzogthum Württenberg der schneider Empfangt d. Burgerrecht von Maria Weÿl. hanß oßwaldt deß Weinstichers sellig. hind.laßene tochter, vnd diene Zu den Schneid. den 24.. Julÿ& 1624.

    Rémi Hoffmann demande l’intercession du Magistrat pour recueillir un legs
    1651, Conseillers et XXI (1 R 134)
    (f° 96) Mittwoch d. 4. Jun. – Remigius Hoffmann Intercessionales
    Remigius Hoffmann Vberreicht per Egen Vndthge supplication p. Intercessionalibus an Philipp Ludwig Von Neuwberg vnnd Georg Friderich Enoch weg. eines Legati. Erk. willfarth word.

    Marie Oswald assistée de son mari Rémi Hoffmann hypothèque la maison au profit du garde-bois Georges Seydel

    1641 (ut supra [22. 9.bris]), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 735
    Erschienen Fraw Maria Oßwaldin Remigÿ hoffmanns deß biersieders Zum Einhorn eheliche haußfrau, mit beÿstand ersternandts ihres Ehevogts
    hatt in gegensein H Georg Seÿdelß der statt Straßburg Haag Meisters – schuldig seÿen 15. Pfund weÿl. Ihrrer Muter Marthæ Strickherin ahne vermög einer privat obligation vff Michaelis a° 1629. datirt ahne 25. Pfund mehrern Summ daran daß Übrige albereit bezahlt
    in spê. obligirt Zweÿ häußer ein Vorder und ein hinders mit deren hoff, hoffstätten und allen andern deren gebäwen alhie oberhalb dem hohen steg neben Daniel Grabners seel. Nachkommen ein und anderseit neb. dem hauß zum dannenfelß genannt, hind. vffs thomanloch stoßend, geleg. so über 425. lib. Kauffschillingß rest H. Johann Dietrichß Ettlingß seel. Erben

    Le brasseur Rémi Hoffmann se remarie avec Ursule, veuve de Paul Schmitt, pasteur à Heiligenstein
    Mariage, cathédrale (luth. p. 516)
    1648. Domin: 5. Trinitatis. Herr Remigius Hoffmann der Biersieder Vnd Burger allhier Vnndt Fraw Ursula Herrn Magistri Pauli Schmidt deß geweßenen Pfarrers Zu Heyligenstein nachgelaßene Wittib. Im Münster mont. 10. Iulÿ (i 264)

    Pasteur à Heiligenstein, Paul Schmitt, demande de bénéficier d’une rente en nature
    1637, Protocole des Quinze (2 R 62)
    (f° 218-v) Sambstag den 7. 8.bris – M. Paul Schmid Pfarrer Zu Heiligenstein. erschienen für sich, vnd per Eggen Specification seiner von etlich fronfasten hero außständige Competentz früchten, so er höchstnöthig vnd Von der Gemein nicht erheben mag vf 7 frtl 3 Str halb weitzen v. Rocken sich belauffend producirt bitt derselben abstattung von allhiesigen Speicher. – (suite f° 308)

    Ursule Fischer veuve de Rémi Hoffmann, brasseur à la Licorne, institue pour héritière sa demi-sœur Anne Marie Kohlmann qui a épousé en premières noces le boulanger Georges Hüffel
    1672 (27. Febr.), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 9) n° 500
    Testamentum nuncupativum Frawen Ursulæ Hoffmänin gebohrner Fischerin. 1677. Expedirt A° 1675
    Erschienen fraw Ursula Fischerin, weÿland Herrn Remigÿ Hoffmanns geweßenen bierwürths Zum Einhorn alhie hinderlaßene Wittib, Ihres alters 68 Jahr, von der Gnaden Gottes gesunden gehenden und stehenden leibs, auch richtigen gutten verstandts und gesprächß, gab ihren letzten willen in forma Testamenti nuncupativi
    4. et 5. Prælegirt Sie Johann Hüffeln dem buchbinder vnd Michel Hüffeln dem Kürschnern (…)
    10. dieweil Einsatzung der Erben eines Jeden Testaments Fundament vnd Grundveste Seÿe, So instituirt vnd setzet Sie Zu Ihren ohngezweiffelten Testaments Erben ein, Obgemelter Ihre Stieff Schwester Annæ Mariæ Kohlmännin mitt Georg Hüffel dem Jüngling Becken in Erster Ehe erziehlte vnd hiebevor benambste Vier Kinder, benantlichen Annam Mariam, Johannen, Georgen vnd Micheln, alle Vier Zu gleichen Stamtheilen (…)
    So beschehen in des H. Reichs f. Statt Straßburg vff der Kieffer Zunfft stub In der Alten Schöffelstub deren fenstern in das Geistgäßel sehen Dienstags vormittag Zwischen 10 vnd 11 Uhr den 27. Februarÿ A° 1672.,

    Rémi Hoffmann, brasseur à la Licorne, vend la maison à son futur gendre le tonnelier Jean Georges Engelhard et à sa fille Elisabeth veuve de Jean Edom moyennant 1000 livres

    1670 (14. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 415
    (Prot. fol. 15. fac. 2) Erschienen Remigius Hoffmann der Biersieder zum Einhorn
    hatt in gegensein hannß Georg Engelhardts deß Küeffers und Biersieders, seines nechst künfftigen dochtermanns mit assistentz H Christoph Hoffingers deß Notarÿ seines noch ohnentledigten Vogts, Und in gegenwart Fr. Elisabethæ weÿl. Johann Edoms geweßenen Huetstaffierers nunmehr seel. hinderlaßener wittibin seiner eheleiblichen dochter, mit beÿstand H David Zeÿsen des Biersieders Zum Sternen, ihr Elisabethæ und dero eheleiblich. Bruders Remigÿ Hofmanns deß wandernd. Küffer Knechts Curatoris
    die Behaußung Zum Einhorn genannt, mit dero hoffstätten, Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier am alten weinmarckh, oberhalb dem hohen Steg, einseit neben der Behaußung Zum Tannenfels, anderseit neben der Behaußung Zum Schwartzen Faß. hinden uffs Thoman loch stoßend gelegen, sampt allen zum biersied. handwerckh gehörig Schiff und Geschirr, alles für freÿ ledig eig. – umb 1000 Pfund pfenning

    Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit d’Anne Marie Oberlé, assistée de son beau-père Philippe Kœrner

    1670 (14. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 417-v
    Erschienen hannß Georg Engelhard d. Küeffer und Biersieder Zum Einhorn mit beÿstand H Christoph Hoffingers deß Notarÿ seines noch ohnentledigten Vogts, Und Elisabethæ, weÿl. Johann Edoms geweßenen Huetstaffierers seel. wittib sein Hochzeiterin mit assistentz Remigÿ Hofmanns deß Biersieders ihres eheleiblich. Vatters und H David Zeÿsen des Biersieders ihres Curatoris
    in gegensein H Abraham Gollen E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers und der Statt Vnschlittverwalters, alß Vogts Annæ Mariæ Oberlin mit beÿstand H Philipß Körners deß würths zur Kannten ihres Stieff Vatters – schuldig seÿen 300. Pfund pfenning
    Unterpfand sein solle daß Bierhauß Zum Einhorn mit allen seinen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, alhier am alten Weinmarckh, oberhalb dem hohen Steg, einseit neben der Behaußung Zum Tannenfels, anderseit neben der Behaußung Zum schwartzen Faß, hind uffs Thomanloch stoßend geleg. (…)
    [in margine :] in gegensein Johann Christoph Grünwaldts und Magdalenæ Rothin beÿder Eheleuth alß ietziger Possessorum hierin beschriebener behaußung (quittung) Act. 28. 8.br 1676

    Elisabeth Hoffmann épouse le marchand Jean Edom en 1652
    Mariage, cathédrale (luth. p. 545, n° XXVII)
    1652. Domin. den 6. Junÿ. Herr Johannes Edom der Burger vnndt handelßmann alhie Vnndt J. M Elisabetha, herren Remigÿ Hoffmanns des burgers Zum Einhorn alhie Eheliche dochter. Dienst. 15. Junÿ Münster, Spiegell, H.stub (i 293)

    Elle se remarie en 1670 avec le tonnelier Jean Georges Engelhard, fils de Jean Georges Engelhard lui aussi tonnelier
    Mariage, cathédrale (luth. f° 130, n° XI)
    1670. Dom: VIII post Trinit. Zum 2. mahl Hans Georg Engelhardt der Küfer und Bursieder alhie, Weiland Johann Christoph Engelhard gewesenen Burgers alhier nachgelaßener ehel. Sohn, Fr. Elisabeth Weiland Johann Edom gewesenen Hutstaffierers u/ burgers alhier nachgelaßene Wittib. Montags den 2.t Aug. Münster (i 132)

    Le brasseur à la Licorne Jean Georges Engelhard et sa femme Elisabeth hypothèquent à nouveau la maison au profit d’Anne Marie Oberlé, assistée de son beau-père Philippe Kœrner. En marge, quittance remise à Jean Christophe Grünwald

    1673 (29. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 175-v
    Hannß Georg Engelhard der Biersieder Zum Einhorn und Elisabetha sein eheweib und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest- fürsichtig und weÿsen herrn hannß Jacob Knoderers und herrn hannß Michael Gilgen beeder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit depuirter
    in gegensein deß Ehrenvest- und weÿsen herrn Abraham Gollen wohlgedachten Rhats alten beÿsitzers alß Vogts Annæ Mariæ Oberlin, mit beÿstand H. Philipp Körners deß Weinhändlers ihres stieffvatters – über die am 14. Julÿ Anno 1670 in der Cancelleÿ Contractstuben Verschriebene 300. lb noch ferners uffrecht und redlich schuldig seÿen 50 Pfund pfenning
    unterpfand, daß Bierhauß Zum Einhorn mit allen seinen Gebäwen, Begriffen, Zugehördt und Gerechtigkeiten alhie am alten Weinmarck oberhalb dem hohen Steg, einseit neben der Behaußung Zum Tannenfelß anderseit neben der behaußung Zum Schwartzen faß, hinden uffs Thoman loch stoßend gelegen
    [in margine :] (…) in gegensein Johann Christoph Grünwaldts und Magdalenä Rothin beÿder Eheleuth bede alß ietziger Possessor. hierinn beschriebeben behaußung (Quittung) Act. 28. 8.br: 1676

    Elisabeth (Hoffmann) se remarie en 1688 avec le passementier Jean Michel Goscherett, fils du passementier Jean Daniel Goscherett : contrat de mariage, célébration
    1688 (2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 627
    (Eheberedung) hans Michael Goscherett, der Paßmentirer alß hochzeiter mit beÿstand Georg Christoph Hoffingers auch Paßmentirers seines Vettern, an einem
    So dann Elisabetha gebohrne Hoffmännin, Weÿl. hans Georg Engelhards gewesenen Biersieders Zum Einhorn hinderlaßene wittib alß Hochzeiterin mit beÿstand Veit Ziegels, deß Tabackbereiters ihres Vogts am andern theÿl
    [unterzeichnet] Johann Michel Goscheredt, Elisabetha Engel hardtin gebohrene hoffmänin

    Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 11-v, n° 48)
    1688. Dom. 1. Adventus seind Zum ersten außgeruffen Johann Michael Goscheret der Paßmentmacher, Weiland hannß Daniel Goscherets Burgers und Paßmentmachers alh. S., Fr. Elisabeth, Weiland hannß Georg Engelhardts geweßenen Burgers und Biersieders nachgelaß. Wittib. Mittw. den 8.ten 10.br. auf geschehene Zweÿmahlige Proclamation die Copulation in der Kirchen geschehen [unterzeichnet] Hannß Michel Goscherdt alß Hochzeiter, Elisabetha Engel Hardtin Alls hochzeiterin (i 12 – aussi f° 162, i 165)

    Jean Georges Engelhard et sa femme Elisabeth vendent la maison au brasseur Jean Christophe Grünwald et à sa femme Madeleine

    1675 (6. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 468
    Hannß Georg Engelhardt der Biersieder undt Elisabetha beÿde Eheleuth mit beÿstand Johann Lienhard Schropffen deß Biersieders Zum Rosenkrantz ihr Elisabethä Vogts und Georg Pickhen deß Biersieders Zum Schwartzen Bähren
    in gegensein Johann Christoph Grünwaldts deß Biersieders und Magdalenæ seines Eheweibs
    die Bier Behausung Zum Einhorn genannt, mit dero hoffstätten, Gebäwen, Begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am alten Weinmarkh, oberhalb dem hohen Steg einseit neben der behaußung Zum Tannenfelß, anderseit neben der Behaußung Zum Schwartzen faß, hinden uffs thoman Loch stoßend gelegen, welche Behaußung annoch umb 700. fl. in Zweÿen Posten herren Abraham Gollen E.E. Großen Rhats beÿsitzers Vögtlicher weiße, so dann umb 180. fl. Johann Frießen Verhafftet – umb 1520 fl.

    Jean Christophe Grünwald et Madeleine Roth hypothèquent le même jour la maison au profit du barbier Emmanuel Brantz

    1675 (6. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 469-v
    Johann Christoph Grünwaldt der Biersieder und Magdalena beÿde Eheleuthe und Zwar Sie Magdalena mit beÿstand hannß Michael Rothen und Georg Kilian Beeder Beckhen ihres resp. eheleiblichen bruders undt Schwagers alß deroselben hierzu insonderheit erbetteter nechster Verwanther
    in gegensein H. Emanuel Brantzen deß Barbierers – schuldig seÿen 700. Gulden
    Unterpfand, sein solle, die Bierbehausung Zum Einhorn genannt, mit dero hoffstätten und übrigen Gebäwen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhier am alten Weinmarkh oberhalb dem hohen Steg, einseit neben der behaußung Zum Tannenfelß, anderseit neben der Behaußung Zum Schwartzen faß, hinden uff daß Thomann Loch stoßend gelegen, welche Behaußung annoch umb 700. fl. in Zweÿen Posten herren Abraham Gollen E.E. Großen Rhats beÿsitzers Vögtlicher weiße, so dann umb 180. fl. Johann Frießen, und dann umb 220. fl. Kauffschillingß Rest Hannß Georg Engelhardt dem Biersieder undt Elisabetha beÿden Eheleuthe Verhafftet

    Autre hypothèque le même jour au profit de Susanne, veuve du boulanger Michel Roth

    1675 (6. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 471-v
    ut supra [Johann Christoph Grünwaldt der Biersieder und Magdalena beÿde Eheleuthe und Zwar Sie Magdalena mit beÿstand hannß Michael Rothen und Georg Kilian Beeder Beckehn ihres resp. eheleiblichen bruders undt Schwagers alß deroselben hierzu insonderheit erbetteter nechster Verwanther]
    in gegensein Susannæ Rothin weÿl. Michael Rothen deß Weißbeckhen nunmehr sel. nachgelaßene Wittibin, mit beÿstand Sebastian Kuglers deß Kupfferschmidts ihres Vogts – schuldig seÿen 300. Gulden
    Unterpfand, sein solle, die Bierbehausung Zum Einhorn genannt, mit deren hoffstätten und übrig. Gebäwen und Zugehördten, alhier am alten Weinmarkh, einseit neben der behaußung Zum Tannenfelß, anderseit neben der behaußung Zum Schwartzen faß, hinden uff daß Thoman Loch stoßend gelegen, welche Behaußung annoch umb 700. fl. in Zweÿen Posten herren Abraham Gollen E.E. Großen Rhats beÿsitzers Vögtlicher weiße, Item umb 180. fl. Johann Frießen, Item umb 700. fl. Emanuel Brantzen dem Barbierer, so dann umb 220. fl. Kauffschillingß Rest Hannß Georg Engelhardt dem Biersieder undt Elisabetha beÿden Eheleuthe Verhafftet

    Fils du marchand Jean Adolphe Grünwald, le tonnelier Jean Christophe Grünwald épouse en 1673 Madeleine Roth, fille du boulanger Michel Roth
    Mariage, cathédrale (luth. f° 168)
    1673. Dom: X post Trinit. Zum 2 mahl Johann Christoph Grünwald der Burger u Kufer Weiland Hr Johann Adolph Grünwalds handelßmanns Gewesenen Beisitzers E. E. Kleinen Raths alhier nachgelaß. ehel. Sohn, Jgr. Magdalena Weiland Michel Rothen geweßenen Weißbecken u. Burgers alhier nachgelaß. ehel. T. Dienstag den 14. Aug. Münster

    Jean Christophe Grünwald s’adresse aux Quinze pour devenir tributaire chez les Tonneliers qui lui font grief de n’avoir pas fait ses deux années d’épreuve à Strasbourg. Il a appris le métier à Francfort, a ensuite servi chez plusieurs maîtres à Hanau puis à Strasbourg à la brasserie à la Licorne puis à la Cloche. Les Tonneliers se réfèrent à leur règlement. Le pétitionnaire objecte que des étrangers ont obtenu dispense comme Jean Conrad Pfund. Les Quinze lui accordent le 6 juin une dispense eu égard aux précédents, qu’il est fils de bourgeois et fiancé, contre une somme à verser pour moitié à la Ville et pour moitié à la tribu. Ils lui demandent en outre de ne pas rester chez le brasseur Jean Charles Schneider ni de s’associer avec lui.
    Il demande en juillet l’autorisation de brasser à la Cloche jusqu’à la fin de son bail à la Saint-Michel suivante.

    1673, Protocole des Quinze (2 R 89)
    (f° 89) Sambstags den 26.t April. – Hans Christoph Grünwald Contra E. E. Meisterschafft der Bierbrawer
    Hans Christoph Grünwald p. Wildten Contra E. E. Meisterschafft der Bierbrawer producirt Underthänige Supplication, D. Bitsch nomine gedachter Meisterschafft bit dießer einlag copiam Und Zeit der Ordnung, obtinuit.

    (f° 93-v) Sambstags den 10.t maÿ – Biersieder Meisterschafft Contra Hans Christoph Grünwald
    Biersieder Meisterschafft p. Dr. B. Contra Hans Christoph Grünwald, restituirt deßen Supplicationem, producirt Underthänigen Gegenbericht Und bitten, Wilt, nomine citati, bit compiam Und Zeit der Ordtnung, obtinuit

    (f° 96-v) Sambstags den 17.t Maÿ. – Hans Christoph Grünwald Contra Biersieder Meisterschafft
    Hans Christoph Grünwald Contra E. E. Biersieder Meisterschafft p. Wildten, restituirt Gegenbericht, producirt darauf Schlußschrift mit widerholtem bitten D. Bitsch nomine der Biersieder Meisterschafft bit communicationem Und Zeit der Ordnung, obtinuit.

    (f° 102) Sambstags den 24.t maÿ – Biersieder Meisterschafft Contra Hans Christoph Grünwald
    Biersieder Meisterschafft Contra Hans Christoph Grünwald, restituirt deßen Schlußschrift, producirt dagegen Gegen Schluß Recess juncto petito, Wilt, nomine citati, bit der einlag copiam Und Zeit ad proximam, obtinuit

    (f° 109) Sambstags den 31.t Maÿ. – Hans Christoph Grünwald Contra Biersieder Meisterschafft
    Hans Christoph Grünwald Contra Biersieder Meisterschafft p. Wildten, erholt wider deroselben Gegen Schluß Recess j den Er Zugleich restituirt diseitige Handtlungen, beschließt darauf und setzts. Dr. Bitsch nomine citati, beschließt Gleicher gestalt Vnd setzts. Erkandt, würdt für beschloßen angenommen, bedenckens H. XV. Brackenhoffer Und H. XV. Würtz

    (f° 115) Freÿtags den 6. Junÿ – Hans Christoph Grünwald Contra E. E. Meisterschafft der Biersieder
    H. XV. Brackenhoffer Und H. XV. Würtz, laßen p. H. Graseck referiren, wie Hans Christoph Grünwald sich beclage, daß Er beÿ E. E. Handwerck der bierbrauer sich zwar angemeldet, Und seinen Lehrbrief Vorgelegt, Vnd Ihme Zu einem mit Meister anzunemmen gebetten, der bescheid aber darauf erfolgt, weil Er die Gewohnliche Jahracht nicht vollkommen beÿ 1. oder 2. Meistern Allhier Zugebracht, daß das Handwerck, Vermög Articuls, nichts Zu erlauben hätten, Nun habe Er das Kieffer Handwerck allhie, das bierbrawen aber zu Franckfurth erlich erlernet, Und nach den Lehr Jahren Knechtsweis allda ein halb Jar, Zu Hanaw auch so lang, so dan Zur Glocken Und Zum Einhorn alhie Gleichfals ein halb Jahr gedient, Und seÿen Under der Meisterschafft alhie Underschiedtliche so wohl frembte als burgers Söhn noch im leben, mit denen MGHh. auch dispensirt, als bittet Er Underthänig mit Ihme als eines burgers Vnd E. E. Gr. gewesenen beÿsitzers Enckel Gn: Zu dispensiren Und Zu Verstatten, daß Er alß ein Mit meister möge Underkommen.
    Die Biersieder wenden ein, nach deme Sie des Imploranten begehren dem Articul Zu wider befunden, hätten Sie ther ahn Ew: Gn: als welche die dispensation Ihme Vorbehalten, weisen müesen, Suntmal Ihr Gegebener 2. Articul de A° 1629. dahhin lautet welcher lediger weis das biersieden Zu lernen begehrt, beÿ einem hiesigen Meister Gegen Vergleichung billigen Lehrgelts 2 Jahrlang Zu lernen schuldig sein, auch in dieser Statt nicht ehender Meister werden solle, er habe dan Zuwor hie oder anderswo beÿ einem Meister i. Gantz Jahr Knechts weis gerabeitet, Es habe der Implorant das handwerck nicht hier sondern Zu Franckfort erlernt, das Gesetzte Jahr auch keines wegs der ordnung oder seinem Vorgeben Gemes Verarbeit, weil er selbsten Gestehet, Zu Franckfort nur ein ½ Jahr, Und Zu Hanaw auch nicht länger für ein Knecht Gearbeit Zu haben, ob es aber Geschehen Und wie Viel Meister Er in solcher Zeit Gehabt nicht bescheinen Kan, Und ob es auch Geschehe, Keines gültig, weniger dieses, in dem Er Vorgibt, Er hernach Zur Glocken Und Zum Einhorn wider ein halb Jahr gedient, da Er doch Zum Einhorn sich nur ein Vierlel Jahr uffgehalten, Und in solcher Zeit Zum 2.ten mahl auß dem dienst Getretten mit Underthäniger pit Ihme Grünwalt sein begehren noch Zur Zeit abzuschlagen Und Ihn an die Ordnung Zu weisen.
    Implorant replicirt, weil Ihme der Gegentheil seinen Lehrbrieff nicht Verwerffen kan, Und sich allein auf den 2.d Articul beziehtn könne Er Zwar nicht abredig sein daß Er das Er das Vollkommen Jahr allhie nicht Gedient, [f° 116-v] Er lebe aber der starcken Hoffnung, weilen Ew Gn. beÿ anderen und Zwar landfrembder Gn. dispensirt, dan Under 16 Meistern allhie nur 5 seind, so hie Gelernt, Und Hans Conrad Pfund der Biersieder Zum Riesen gar nicht allhier gedient, Sie werden Ihme als einem burgers Kind und bereits Zunfftigen, die Genad nicht Versagen, sondern Gegen einem leidentlichen stück gelts, beÿ der Glocken ietzmahl Underzukommen Verstatten. Die Antwortere Vermelden in Ihro Schluß Schrifft, es seÿ nicht genug weil dem Imploranten der Lehrbrieff passirt worden, daß Er darumb Von den übrigen Articulen befreÿt seÿ, Ob aber beÿgebracht ratio dispensationis der erheblichkeit, weil anderen hiesigen Meistern Gleiche Gnad geschehen, daß Ihme umb des Bierhaußes willen Zur Glocken, der Articul solte Gebrochen Und schädlicher eingang Gemacht werden, Geben die Ew. Gn. Oberkeitlicher dijudicatur so wohl als wie Viel Er uff den fall erlangender dispensation an Geld beÿzutragen, anheim. Dieweil nun anderen willfahrt worden, welche Gar nicht allhie Gearbeit, wie hans Conrad Pfund, er (2) Ein Burgers Kind, (3) bereits Versprochen Und (4) schon Zumblich angewend, als wird mit Ihme nicht weniger Zu dispensiren sein daß Er iedoch 10 Rhtr Zu erlegen habe laut folgenter bescheidts
    Erkantnuß, Public. den 7. Junÿ – Unsere Gn. Heren die XV. haben Zu Sachen Hans Christoph Grünwaldts des burgers Vnd ledigen Kieffers, Entgegen undt wider E. E. Meisterschafft der Bierbrauer, nach bederseit verübter handtlung, Gevolgter Submission und mündtlichen Verhör, dispensando Erkand, daß Implorirender Grünwaldt Zwahr Vor einen Mitmeister biersieder handwercks vff vnd anzunemmen, Er soll aber Zuvorderst 10 Rhtr halb dem Fisco, Und halb dem handwerck Zu erlegen schuldig vnd gehalten sein, refusis expensis. Erkandt wurdt der bedacht vnd bescheid placitirt, Jedoch Soll dem Imploranten a part angezeigt werden, daß Er Johann Carl Schneider in dem Bierhauß nicht länger aufhalten noch einige gemeinschafft mit Ihme haben solle, so oben Gemelte H. Deputrte Verrichtet ipso die publicationis sententiæ.

    (f° 125-v) Sambstags den 14.t Julÿ. – Hans Christoph Grünwald p. Wildten überreicht Underthänige Supplication weilen Er Jährlich 70 fl. Zins von dem bierhaus Zur Glocken geben mus, Vnd Ihme schwer fallen würde, bis Michaelis mit dem biersieden einzuhalten als bit Er Ihm bis auf gedachte Zeit 3. Süth dispensando Gn. Zu Verstatten, in der umbfrag war erinnert, weilen man Ihne für ein biersieder declarirt hat, als wird Ihme das biersieden nicht wol abzuschlagen seÿn, darbeÿ ist auch Gedacht worden, daß auf alles Geschehenes remonstriren der alte biersieder, Carlen Schneid. annoch in dem hauß sich aufhalte, Grünwalt aber nicht Vermöge, Ihne aus dem bierhauß Zu bringen.
    Erkandt würd Imploranten erlaubt 2 Süth bis Michaelis Zu thun, Und dann Soll die Sach beÿ E E Großen Rhat angebracht werden, den alten biersieder dahie Zu halten sich des Bierhaußes zu müßigen.

    Madeleine Roth veuve de Jean Christophe Grünwald meurt en 1712 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans une maison rue Sainte-Hélène. L’actif de la succession s’élève à 173 livres, le passif à 149 livres.

    1712 (3.2.), Not. Scherer (Jean Louis, 53 Not 6)
    Inventarium über Weÿl. der Ehren und tugendsahmen Frawen Magdalenæ Grünwaldin gebohrner Rothin, auch Weÿl. Hn Johann Christoph Grünwalds, gewesenen Biersieders und Burgers zu Straßburg hinterbliebener Wittib nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1712 – nach jhrem Mittw. d. 15.ten des letzt abgewichenen Monatts Januarÿ dießes lauffenden Jahrs, aus dießer Zeitlichkeit genommenen seel. Hinscheiden, hinderlaßen (…) Actum in der Königl. freÿen Statt Strassburg, in Beÿseÿn des Ehrenvest: und Wohlachtbahren H. Johannes Rothen, Weißbecken und Burgers allhie, der seel. Verstorbenen geweßenen leibl. Bruders und geschwornenn Curatoris, Mittw. d. 3.ten Februarÿ A° 1712.
    Die abgeleibte Fraw seel. hatt ab intestato Zur Erben verlaßen. 1. Fraw Mariam Magdalenam Grünwaldin, Hn Andreas Cuntzen des Weißbecken und Burgers alhier ehel. Haußwürthin, so mit Assistentz gedachten ihres Ehewirths, der Inventaô, persönlich beÿgewohnet hatt, 2. Fr. Mariam Margaretham Grünwaldin, Hn Joh: Heinrich Grübers, Wullenwebers und Burgers alhier, ehel. Haußfrauwen mit beÿstand ermelten ihres Ehemanns und des Wohl Ehren Wohlgelehrten H Sebastian Riesen, Procuratoris u. Burgers alhier, welche ebenfalls beÿ d. Inventaôn erschienen. Beede dero mit weÿl. Hn Joh: Christoph Grünwald, ihrem breits seel. Verstorbenen Haußwirth ehelich erziehlte Töchtern, Zue gleich. Antheilern

    In einer der St. St. in der Höllengaß gelegenen und hiehero nicht gehörigen Behaußung befund. worden
    Sa. haußraths 75, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 3, Sa. Guldener Ringe 14, Sa. Schulden 63, Sa. baarschafft 17, Summa summarum 173 lb – Schulden 149 lb, Nach deren Abzug 23 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 23 lb
    Copia Codicilli – 1712 (…) auff Sonntag d. 10. Januarÿ vormittag zwischen 10. und 11. Uhren in allhießiger Königl. freÿen Statt Straßburg und einer daselbsten ane der sogenanten Höllengaß gelegenen, Mstr: Daniel Rincken den Kieffer und Burger alhier eigenthümlich zuständigen Behausung, dero hindern Stocks Kleinen Stünlein, mit denen Fenstern in den Hoff aussehend vor mir (…) persönlich kommen und erschienen ist , die Ehren: und tugendsame Fraw Magdalena Grünwaldin gebohrne Rothin, weÿl. des Ehrenachtbaren H. Johann Christoph Grünwalds, gewesenen Biersieders Zum grünen Wald und Burgers alhier Zue Str: nunmehro seel. nachgelaßene Wittib, Zwar Kranck und ohnpäßlichen Leibs, dahero Zur Bett liegend, jedoch aber von Gottes unerschöpfflichen Gnad und Barmhertzigkeit guter richtiger Sinnen und Verstands – Daniel Rohr, Nots.
    Verkauff Register über diejenige Mobilien und Haußrath, so die Ehren und tugendsame Fraw Magdalena Grünwaldin, gebohrne Rothin, weÿl. Hn Johann Christoph Grünwalds, gewesenen Biersieders Zum grünen Wald und burgers zu Straßburg seel. hinderlaßener Wittib Verkaufft hatt, auffgerichtet Anno 1711
    Verkauff Register über diejenige Mobilien und Haußrath, so die Ehren und tugendsame Frawen Magdalenæ Grünwaldin, gebohrner Rothin,seel. hinderlaßener und hernachmahls distrahirte Mobilia auffgerichtet in Anno 1712
    Theilregister

    Le brasseur à la Licorne Jean Frédéric Huck hypothèque des biens
    1681 (15.2.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 58-v
    Johann Friderich Huckh der biersieder zum Einhorn (…)

    Le Petit Sénat a mis le béguinage à la Tour en possession de l’immeuble par décision du 17 juin 1680. Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent les administrateurs à vendre la maison le 16 janvier 1682.

    1682, Conseillers et XXI (1 R 165)
    (p. 14) Montags den 16. Januarÿ 1682. – Die Herren Pflegere der Samblung Zum Thurn umb erlaubnuß ein Stiffthauß Zu verkauffen
    Die Verordnete Herrn Pflegere der Samblung Zum Thurn laßen durch herrn Dr Gollen ein Underdienstliches Memoriale überreichen und darinnen Sie berichten, daß Sie das Bierhauß Zum E[ngel] auff d. Alten Weinmarckt oberhalb dem hohen Steg gelegen, so gedachten Stifft umb 856. lb. Capital verhypothecirt gewesen, krafft E. E. Kleinen Rahts Erkandtnus am 17. Junÿ 1680. für gemelte 856. lb d annehmen müßen, aldieweilen aber daßelbe sehr bawloß wäre, und der davon Zuempfangen habende jährliche Zinß die höchstnöthige baw kosten Zubestreitten nicht erglöcklich seÿe, auch ins künfftig schwerer zu befahren habe, alß hätten Sie für rathsam ermeßen, solche behausung feil zuthun, da sich dann Heinrich Roer der küeffer und Burger alhier angemeldet und dieselbe umb 925. lb d anzunehmen offerirt, ersuchen derowegen MGHh Ihnen dero Obrigkeitlicher Consens und Vollmacht zu schließung dises contracts Zuertheilen.
    Erk. Mit gebettenem consens willfahrt und soll der contract in beÿsein herrn XV.r Johann Philipp Schmidten und Herrn Daniel Lienhardt in alhiesiger Cancelleÿ Contract Stuben ordentlcih verschrieben werden. – Herr XV. Schmidt herr Rathherr Lienhardt

    Le béguinage à la Tour vend l’auberge à la Licorne au brasseur Henri Roser, assisté de son beau frère André Thierbach

    1682 (17. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 552 f° 14-v
    (Prot. fol. 1.) Erschienen der Edel- fürsichtig und hochweÿß Herr Johann Philipp Zeißolff deß geheimen Regiments der Herren dreÿzehn, und der Edel- from und wohlweÿse herr Johann Peter Storckh deß beständigen Regiments der Herren Füffzehen beÿde alß Verordnete Pflegere der Samblung zum Thurn mit beÿstand herren Philipp Jacob Erhardts Schaffners Zur Rothen Kirch
    haben in gegensein Henrich Rosers deß Biersieders mit beÿstand andres Thierbachß deß huetmachers seines Schwagers bekhant, daß Ehrengemelte Herren Pfleger, in Krafft deß Von unsern gnädigen Herren Rhät und XXI. gestrigen tags brigkeltlich ertheilten Decreti alienandi (verkaufft)
    die bier behaußung Zum Einhorn genannt, mit dero hoffstätten Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier am alten Weinmarckh oberhalb dem hohensteg, einseit neben der behaußung Zum Tannenfelß genannt, anderseit neben der behaußung gennant zum Schwartzen faß, hinden uffs Thoman Loch stoßend gelegen, welche behaußung gegen männiglichen freÿ ledig und eÿgen seÿe, und Vermög der beÿ E.E. Kleinen Rhat Mittw. d. 17. Junÿ a° 1680. beschehenen Erkantnus berührter Samblung adjudicirt worden, und were dießer Verkauff und Kauff Zugangen umb 925 lb

    Fils du tonnelier Jean Roser, le tonnelier Henri Roser épouse en 1681 Susanne Madeleine Bein : contrat de mariage, célébration
    1681 (4. Aug.), 94 Z 53 (Grosses de contrats de mariage) Jean Jacques Böller
    Eheberedung – entzwischen dem Ehrenhafften undt bescheidenen Heinrich Rosern, dem ledigen Kieffer, deß Ehrenvesten und wohlvorgeachten Herrn Johann Rosers, auch Kieffers und burgers alhie, ehelich gezeügtem Sohn, alß Bräuttigamb ane einem
    So dan der Züchtig, Viel Ehren und tugendsamen Jungfrawen Susannæ Magdalenæ, deß Ehren und Wohnvorgeachten herrn Johann Peter Beinen, auch Kieffers und Weinhändlers burgers alhier, ehelich erzeugten dochter, alß der Jungfrauw hoch Zeitterin andern theils
    So Beschehen in deß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg, vff donnerstag den 4. Augusti st: v: Anno 1681 [unterzeichnet] Ich Heinrich Roser als der Hochzeiter beken wie obsteht, Ich Haannß Peter Bein Als der Hochzeiterin Vatter, bekenne wie ob steht – Johann Jacob Böller ad hæc pacta Dotalia requ.situs Nots:

    Mariage, Saint-Thomas (luth. p. 98, n° 577)
    1681. Eodem [12 et 13 Trin. 21 et 28. Aug.] Heinrich Roser d. ledige Kieffer H. Johann Rosers burgers undt Kieffers allhier ehelich Sohn, Jfr Susanna Magdalena H Joh: Peter Beinen, burgers und weinhändlers allhier eheliche tochter Cop. Eod.em Münster (i 51. Pas au TN)

    Henri Roser s’adresse aux Quinze après que les contrôleurs ont trouvé sa bière dans les caves de l’aubergiste Jean Wittmann. Les Quinze confirment la décision le 17 septembre puisque le règlement interdit aux brasseurs de vendre de la bière aux aubergistes. Ils lèvent l’amende le 5 novembre suivant.
    1712, Protocole des Quinze (2 R 116)
    (p. 169) Montags den 4. July 1712. – G. nôe. Heinrich Rosers des Burgers vndt biersieders alhie Prplis ist von denen Wohlverordneten Oberen Handtwerckhh. beÿ Herrn Rhät vndt XXI. weilen beÿ der Keller Visitaôn in Johann Wittmanns des Würths Zur Guldenen Ganß Keller Anderthalben Ohmen bitt gefunden worden, umb 5. lb d gestrafft worden, nachdem aber solches bier nicht verkaufft sondern in den Keller Zinß eingedungen worden, alß bittet umb gn. Absolution. Erk. an die Obern Vngeltshh. gewiesen.

    (p. 213) Sambstags den 17.ten Sept. 1712 – Iidem [Obere Vngelts Hh.] per Herrn Friden, es habe Heinrich Roser der biersieder Ca. E. E. Meisterschafft der Biersied. geklagt, daß Sie ihne umb 5 lb d straff angesehen, anbeÿ umb deren erlaßung gebetten. Alß man ihn ferner angehört habe Er gesagt, daß er darumb gestrafft worden, weilen Er Joh: Wittmann dem Gänßel würth 2. ohmen bier verkaufft habe welche aber, in die Lehnung des Keller Zinßes eingedungen worden, Nun seÿe die Ordnung Clar, daß kein biersied. einem Würth bier verkaufften solle, deßwegen man davor gehalten, daß es beÿm ergangenen gescheidt gelaßen werden könte, indeme andere biersieder so auch gestrafft worden, sich sonsten beklagen würden. Erk. bedacht gefolgt.

    (p. 251) Sambstags den 5. Novembris 1712. – pt° mulctæ
    H. nôe. Heinrich Rosers deß burgers vnd biersieders allhier, erhohlt recess vom 5.ten Julÿ jüngst mit fernerem bericht, daß principalis das jenige bier, weßwegen er gestrafft worden Johann Wittmann dem Würth zum guldinen ganß verehrt habe, bittet deßweg. underth. ihne die angesetzte straff gn. nach Zulaßen. Erk. Würdt Imploranten auff die gn. beschehenen bericht die angesetzte straff nachgelaßen.

    Henri Roser meurt en 1737 en délaissant neuf enfants ou leurs représentants. L’inventaire est dressé dans l’auberge à la Licorne que le défunt a léguée par testament en 1726 à son fils Pierre Roser. La masse propre à la veuve est de 539 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 3 880 livres, le passif à 1 262 livres.
    1737 (12. 9.br), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 301) n° 103
    Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrengeachten Herrn Heinrich Roßers, geweßenen bierbrauers und burgers allhier zu Straßburg, nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgericht Anno 1737 – nach seinem den 30. Septembris jüngsthin aus dießem mühesahmen leben genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, des Verstorbenen seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Frau Wittib, ehelich erzeugter Kinder, und respectivé Enckeln als deßelben ab intestato Verlaßener Erben, wie auch dero rescpectivé Ehe: geschworner theil: und Vögte (…) inventirt, durch die Ehren und tugendbegabte Frau Susannam Magdalenam Roßerin gebohrne Beinin, die hinterbliebene Frau Wittib, mit assistentz des Ehren Vorgeachten Herrn David Isenheim, Zinngießers und Burgers alhier, deri ane Vogts statt hierzu insonderheit erbettenen beÿsitzers – So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 12. Novembris Anno 1737.
    Der Abgeleibte seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. 1. Weÿland der Ehr: und tugendsamen Frauen Marthæ Oberin gebohrner Roßerin, der Verstorbenen tochter seel. mit dem Ehren Vorgeachten H Caspar Ober, Weißbecken und burgern allhier Zu Straßburg, ehelich erzeugte und hinterlaßene Vier Kinder, Nahmentlich 1. Caspar Ober, ledigen Weißbecken, so 29 Jahr alt, 2. Heinrich Obern ledigen Versilbert Knöpff und Pferdzeugmacher, so 27 Jahr alt, in deren Nahmen Craft producirter schrifftlicher Vollmacht de dato 12. 9.bris 1737. vorernandter H. Caspar Obern dero leiblicher Vatter dießem Geschäfft abwarthet, 3. Johann Ober, welche das becken handwerck erlernt, 4. Adam Ober, welcher die Lang Meßerschmidt profession ergriffen, in welcher beeder letztern Nahmen, der Wohl Ehrengeachte Herr Johannes Rihn, Gastgeber und burger allhier, dero geschworner Vogt beÿ dießer Inventation erschienen
    2. Weÿland des Ehren: Vorgeachten. Heinrich Roser, geweßenen Bierbrauers Zum Sternen und burgers allhier, des abgeleibten Sohns, mit der Ehr: und Tugendbegabten Frauen Margaretha gebohrner Pfählerin ehelich erzeugte und hinterbliebene zweÿ Kinder, Nahmentlich 1. Herrn Heinrich Roser, ledigen Goldschmidts Gesellen dermahlen in der Frembde sich auffhaltend, in dessen Nahmen der Ehren Vorgeachte Herr Martin Boch, Bierbrauer Zum Sternen und burger allhier, dssen geschworner Vogt, dießem Geschäfft beÿgewohnt, 2. die Ehr und tugendsahme Frau Mariam Salome Diemerin gebohrne Roserin, des Ehrengeachten H Johann Jacob Diemers haußfeurers und burgers allhier Ehefrau, mit assistentz erstgedachten ihres Ehevogts.
    3. den Wohl Ehren Vesten und Kunstreichen herrn Johann Roser, ledigen Jubelierer, welcher sich dermahlen Zu Paris befindet, in deßen Nahmen weilen er abwesend, der Wohl Edle und Weiße Herr Johann Friderich von Gottesheim, E. Löbl. Policeÿ Gerichts, wie auch E. E. Kleinen Raths, Wohlmeritirter beÿsitzer, als aus erst wohlgemelten Kleinen Raths mittel (…) hierzu in specie abgeordneter Herr Deputatus, dießer Inventur abgewartet.
    4. Weÿland des Ehrengeachten H. Julÿ Rosers, geweßenen Schloßers und burgers allhier mit Frauen Maria Salome gebohrner Grießbächin ehelich erzeugte und noch lebende Sechß Kinder Nahmentlich 1. Jacob, den ledigen Schloßer Gesellen, welcher auff der Wanderschafft begriffen, 2. Herrn Julium, Philosophiæ Studiosum, 3. Mariam Salome, 4. Peter, welcher in der Lehr des Schuhmacher handwercks stehet, 5. Johann Friderich und 6. Caspar die Rosere, dero geordneter Vogt der Ehren: Vorgeachte H Johann Philipp Tag, der Pastetenbeck und burger allhier, weilen er aber dißorts uxorio nomine selbsten interessirt, alß hat in derselben Nahmen der Wohl Edel, Vest und hochgelehrte herr Andreas Käufflin, Jurium Practicus und beÿ Verschiedenen hohen Gerichstellen allhier Procurator Vicarius, als ernennter aber noch nicht beeÿdigter (…) theilvogt dießem Geschäfft beÿgewohnt,
    5. den Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrten Herrn Cornelium Roser, treufleißigen Diaconum beÿ der Evangelischen Gemeind Zu St. Thomæ und burger allhier, welcher seine stelle hiebeÿ selbsten Vertretten.
    6. die Ehren und Tugendsame Frau Susannam Magdalenam Tagin, gebohrne Roserin, Vorernandten H. Johann Philipp Tagen, des Pastetenbecks und burgers allhier Ehegattin, welche mit beÿstand erstbesagten ihres Ehe Manns Persönlich Zugegen geweßen.
    7. Weÿland der Ehren: und Tugendhafften Frauen Ursulä Barbaræ Baurin gebohrner Roserin, mit auch Weÿland dem Ehren: Vorgeachten H. Adam Bauren geweßenen bierbrauer Zum Goldenen Schwanen und burgern allhier ehelich erzeugten Sohn, Nahmens Johann Baur ledigen Kieffer, so auff der Wanderschafft begriffen und Zwar dermahlen in Stutgart in Arbeit stehet, deßen geschworner Vogt der Ehren und Vorachtbahre Herr Emanuel Brantz, der Versilbert Knöpff: und Pferd Gezeugmacher auch burger allhier, weilen er aber dißorts uxorio nomine selbsten Interessirt, alß ist ane desselben statt der Wohl Ehrenvest, Fürsichtig und Weiße Herr Johann Jacob Krieger, E: E: Großen Raths allhier alter Wohlverdienter beÿsitzer, als geschworner Theilvogt hiebeÿ erschienen
    8. Die Ehren: und tugendbegabte Frau Mariam Salome Brantzin, gebohrne Roserin, erst vorher wohlernanndten H. Emanuel Brantzen Eheliebste welche mit assistentz deßelben dießem Geschäfft persönlich abgewartet, Und dann
    9. den Wohl Edel Rechs Gelehrt und Großachtbahrn Herrn Johann Reinhard Roser, hochfürstlich Würtenbergischen Amts Vogt Zu Köngen, welcher abwesend, deßen stelle aber weilen er ohnverburgert obwohl besagter herr Johann Friderich von Gottesheim, der Von E. E. Kleinen Rath zu dießem Geschäfft abgeodnete Herr Deputatus Vertretten
    Alle Neun des Verstorbenen seel. mit der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Susannæ Magdalenæ Roserin gebohrne Beinin, eier hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugte resp. Kinder und Encken auch ab intestato den Stammen nach Zu gleichen portionen und antheilen Verlaßene Erben.

    In der allhier Zu Straßburg gegen der Kleinen Metzig über gelegener Zum Einhorn genandter Bier behausung hat sich befunden, wie folgt
    Ane Höltzen und Schreinwerck. In der Soldaten Cammer, In der Knechts Cammer, Im Hauß Ehren vor der Wohnstub, Am Kasten Im Hauß Ehren, In Hn Pfarrer des H. Sohns hauß, In H. Tagen des tochtermanns hauß. Ferner Im Sterbhauß. In der wohnstub, In H. Brantzen des tochtermanns Hauß
    Ergäntzung der Frau Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beede nun getrenneten ehe Persohnen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1682. durch Weÿl. H. Joh: Jacob Böller Notm. publ. et Pract. seel. auffgerichtet
    Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung, Copia Codicilli reciproci, Copia der ersten Nach Disposition, Copia der Zweÿten Nach Disposition
    Der Frau Wittib unverändert Vermögen, Sa. Silbers 7, Sa. goldener Ring 6, Sa. Schuld 10, Sa. Ergäntzung (613, abgehet 2, Compensando) 611, Summa summarum 665 lb
    Dießemnach wird auch der Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. Ergäntzung (580, Abzug 18 ß, Detrahendo verbleibt) 579 lb – Schuld 40 lb, Nach deren Abzug 539 lb
    Endlichen wird auch das Gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 216, Sa. Lähere Faß 45, Sa. Silbers 125, Sa. Goldener Ring 41, Sa. baarschafft 25, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3150, Sa. Schulden 216, Summa summarum 3880 lb – Schulden 1262, Rest 2603 lb
    Beschluß summa 3823 lb
    Copia der Eheberedung (…) So Beschehen in deß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg, uff donnerstag den 4. Augusti st: v: Anno 1681 Johann Jacob Böller ad hæc pacta Dotalia requ.situs Nots:
    Copia Codicilli Reciproci – 1726 (…) auff Dienstag den 28. Monaths tag Maÿ, Morgens Zwischen Acht und Neun Uhren in einer allhier ane dem alten Weinmarckt gegen der Kleinen Metzig über gelegenen, Zum Einhörnel genanten Bierbrauer Behaußung, dero obern Stuben, mit Sieben Fenstern auff gedachte Gaß aussshend (…) persönlich kommen und erschienen seÿnd der Wohl Ehrenhafft und Vorachtbahre Herr Heinrich Roser, bierbrauer Zum Einhörnel und die Eheren und Tugendhaffte Frau Susanna Magdalena gebohrne Beinin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg auch beede von Gnade Gottes gesund auffrecht gehendrer und stehender Leiber
    Zum Sechsten, Verschaffen Sie beede Codicillirende Eheleuthe Vorbehührtem Ihrem Sohn Johann Peter Roßer, in Vorauß weiß, Ihro allhier unterhalb der Kleinen Metzig gelegene Zum Einhörnel genannte Bierbrauer Behaußung, mit allen Ihren Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten für freÿ ledig und eigen zusamt allem alß dann vorhandenen Schiff und geschirr, so wohlen zum bierbrauen, /:warunter Waag und Gewicht auch verstanden seÿn solle:/ alß auch zum Kieffer handwerck gehörig, warunter aber die Mößene ablaß haanen nicht gemeint sollen, doch also und dermaßen daß Er darfür in Ihre gemeine Verlaßenschafft 5000 Guldin à Fünff Zehen batzen zwar einzuschießen Verbunden aber wieder daran zu praticipiren berechtiget seÿn solle
    Zum Siebenten (…)
    Copia der ersten Nach Disposition (…) So beschehen in hievoren angeregte bierbrauer behaußung, dero obern Stuben mit denen Fenstern auff die Gaß aussehend, auff Donnerstag den 27. Septembris Mittags Zwischen Eilff und zwölff Uhren Anno 1731. Johann Daniel Lang Notarius publicus

    Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 7 000 florins et que l’héritier non bourgeois doit régler le droit de détraction.
    1738, Livres de la Taille (VII 1178) f° 293
    Küffer F. N° 7601 – Weÿl. H. Heinrich Roßer sen. geweßenen bierbrauer und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Liechtenberger jun.
    Concl. Fin. Inv: ist Fol. 144. 3644 lb 10 ß 4 s, Die machen 7200 fl. Verstallte 7100. fl. Zu wenig 100 fl.
    Weilen aber 276. lb 1 ß 6 d theilbar activa vorhanden welche nicht genoßen worden als kan kein Nachtrag angesetzt werden
    Extat kein Stallgeltt
    Gebot, 2 ß 4 d
    Abhandlung, 4 lb 2 ß 6 d, Summa 4 lb 4 ß 10 d
    Abzug. H Johann Reinhard Roßer hochfürstl. Würtembergischer Ambt Vogt Zu Köngen hat von 252 lb 15 ß 16 d. Vätterlichem Erbe den Abzug zu erlegen mit 25 lb 5 ß 7 d
    dt. 24 Martÿ 1738.

    Susanne Madeleine Bein meurt en 1745. L’actif de la succession s’élève à 3 877 livres, le passif à 2 249 livres.
    1745 (26.10.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 316) n° 395
    Inventarium über Weÿl. der Viel Ehr: und Tugendbegabten Fr. Susannæ Magdalenæ Roßerin, gebohrner Beinin, auch weÿl. H. Heinrich Roßers, gewesenen Bierbrauers und burgers allhier Zu Straßburg seel. hinterbliebener Frau Wittib, nun auch seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1745. – nach ihrem Freÿtags den 15.ten dießes lauffenden Monaths Octobris aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie Zeitl. (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auf dienstags den 26. Octobris Anno 1745.
    Die Abgeleibte seelige hat sowohl ab intestato als per Testamentum Zu Erben eingesetzt und nach tod verlaßen, wie folgt. 1. Weÿland Frauen Marthæ Oberin, gebohrner Roßerin, der Verstorbenen ältern tochter seel. mit H. Caspar Ober, dem Weißbecken und burgern allhier, ehelich erzeugte 4 Söhne, nahmens 1. H. Caspar Ober, der Jüngere Weißbeck, und burger allhier, 2. H. Heinrich Obern, Gastgeber Zum rothen hahnen und burger allhier, 3. Johannes Ober, lediger Weißbeck, welche 3 præsens waren und, 4. Adam Ober, lediger Meßerschmidt, so sich dermahlen in der Frembde befindet, dieße 4. Enckel in den ersten Neundten Stammtheil.
    2. Weÿl. Hn. Heinrich Rosers, geweßenen Bierbrauers Zum Sternen und burgers allhier, der Verstorbenen ältern Sohns seel. hinterlaßene Sohn und Tochter, nahmens 1. H. Heinrich Roser, Goldarbeiter und burger allhier, welcher hierbeÿ in Persohn erschienen und 2. Frau Mariam Salome Diemerin gebohrne Roserin, H. Johann Jacob Diemers, haußfeurers und burgers allhier Ehegattin, so mit assistentz solch ihres Ehevogts dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, dieße beÿde Enckel in den Zweÿten Neundten Stammtheil.
    3. H. Johann Roser, ledigen Jubelierer, Zu Paris befindend, den noch lebenden ohneins ältern Sohn, in den dritten Neundten Stammtheil.
    4. Weÿl. H. Julÿ Rosers, geweßenen Schloßers und burgers, der abgeleibten mittlern Sohns seel. verlaßene 6. Kinder, Nahmentlich 1. H. Jacob Roser, Schloßer und burger allhier, 2. H. Julius Roser, Membrum Seminarÿ Ecclesiastici, welche beede hierbeÿ persönlich Zugegen waren, 3. Jgfr. Mariam Salome Roserin, welche ams bereits majorennis und ohnbevögtigt hernach benandten H. Grießbach, Ihrer 3. Jüngern Geschwisterde theil Vogten Zu Ihrem beÿstand erbetten, 4. Peter Roser, lediger Schuhmacher, 5. Johann Friderich Roser, so in Erlernung der Versilbert Knöpff: und Pferd Zeugmachers profession begriffen und 6. Caspar Roser, so die Schloßer Profession erlernet, dieße 6. Enckel in den vierdten Neundten Stammtheil, Welcher 3. Jüngerer geschworner Vogt Herr Johann Philipp Tag, der Pastetenbeck und burger allhier hernach gemeldt, allweilen aber derselbe uxorio nomine hiebeÿ selbsten interessirt, alß ist denen Zu einem theil Vogt geordnet worden, herr Daniel Grießbach, der Lederhändler und burger allhier (…) und in solcher qualitæt beÿ dem Geschäfft persönlich erschienen.
    5. H. Cornelium Roser, treufleißigen und wohlmeritirten Diaconum beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu St. Thomæ und burger allhier, den noch lebenden ohneins Jüngern H. Sohn, in den fünfften Neundten Stammtheil, welcher dem Geschäfftin Persohn abgewartet.
    6. Frau Susannam Magdalenam Tagin, gebohrne Roserin, H. Johann Philipp Tag, des Pastetenbecken und burgers allhier Ehewürthin, die noch lebende ohneins ältern Tochter, mit beÿhülff solch Ihres Ehemanns persönlich Zugegen ware, in den sechßten Neundten Stammtheil
    7. Weÿl. Frauen Ursulæ Barbaræ Baurin, gebohrner Roserin, des Abgeleibten ohneine Jüngere tochter seel. mit auch Weÿl H. Adam Bauren, geweßenen bierbrauer Zum Goldenen Schwahnen und burgern allhier auch seel. ehelich erzeugten Sohn, nahmens Johann Baur, lediger Kieffer, so sich dermahlen in der Frembde befindet, in den siebenten Neundten Stammtheil, mit der Verordnung, daß wann derselbe ohne Verlaßung ehelich erzeugter Kinder Versterben würden, deßen Völlige Großmütterliche Erbs portion nur allein die Legtimam davon ausgenommen, auf deßen dißortige Mit Erben denen Stammen nach per fdei Commissum eigenthümlichen kommen und gelangen solle, deßen geschworner Vogt Herr Emanuel Brantz, der Versilbert Knöpff: und Pferd Zeugmacher auch burger allhier, Indeme aber derselbe nomine seiner Frauen Eheliebstin hiebeÿ selbsten Interessiret, Alß ist demselben Zu einem theilvogt constituirt worden, Herr Georg Friderich Nestlin, der Trußbader und burger allhier (…) seines Curandi Interesse hiebeÿ observirt hat
    8. Frau Mariam Salome Brantzin, gebohrne Roserin, H. Emanuel Brantzen erst Vorgemeldt Frau Eheliebste, die noch lebende Jüngere Tochter, welche mit assistentz soclh Ihres Ehemanns dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt, in den achten Neundten Stammtheil, Und dann
    9. H. Johann Reinhard Roser, hochfürstlich Würtenbergischen Amts Vogt Zu Königen, den noch lebenden Jüngern Hn Sohn, in den letzten Neundten Stammtheil, In deßen Nahmen, weilen derselbe hier ohnverburgert, wie auch nomine obernanndte Adam Obers des ledigen demahlen in der Frembder sich befindenden Lang Meßerschmidts, und auch obgedachten J, Johann Rosers des ledigen Zu Paris sich befindenden Jubelierers hierbeÿ erschienen, Herr Johann Jacob Krieger der Schuhmacher und E: E: Großen Raths alter auch E: E: Kleinen Raths dermahlig wohlmeritirter beÿsitzer, (…) in specie abgeordnet. Also alle der Verstorbenen seel. mit eingangs ernandtem ihrem vorhien Verstorbenen, Ehemann auch seel. ehelich erzeugte noch lebende herren Söhne und Frauen töchtere, wie auch der verstorbenen Hh Söhne und Frauen Töchterr seel. ehelich erzeugte Kinder, dißorths Enckel und per Testamentum vorstehender maßen Zu gleichen Stammtheilen Verlaßene Erben.
    (Procuration) Sieur Jean Roser Bourgeois de Paris y demeurant rüe des Gravilliers paroisse St Nicolas des Champs
    Ich Johann Reinhard Roser, dermhahliger Vogteÿ Scribent zu Tübingen

    In der allhier Zu Straßburg gegen der Kleinen Metzig über gelegener, Zum Einhorn genandter Bierbrauer behausung, so die Defuncta Zum theil bewohnet, befunden worden, wie folgt
    Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Codicilli vide der Def. Ehemanns seel. Verl. Inv. Concept de A° 1727, Copia der ersten Nach Disposition, Copia der Zweÿten Nach Disposition, vide berührtes Inv. Concept, Copia Testamenti nuncupativi
    Sa. haußraths 37, Sa. Silbers 6, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3500, Sa. Schulden 333, Summa summarum 3877 lb – Schulden 2249, Rest 1627 lb
    Conclusio finalis Inventarÿ 3877 lb – Stall Sulla 3300 lb

    Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritier non bourgeois doit régler le droit de détraction.
    1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 364
    Küffer F. N° 9548 – Weÿl. Fr. Susannæ Magdalenæ gebohrner Bainin auch Weÿl. H. Heinrich Roßer bierbrauer burgers alhier Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Liechtenberger jun.
    Concl. Fin. Inv: ist Fol. 90. 3877. 7, Gehet ab die beßerung wie auch des ohnverburgerten Sohns Vätterl. guht war Von der Abzug Zahlt worden und dann die nicht genoßene activa mit 576. 18. 5, Rest 3300. 8. 7. Die machen 6600 fl. Verstallte hiengegen 6800 fl
    Abzug. H Johann Reinhard Roßer hochfürstl. Würtemberg. Ambt Vogt Zu Königen hat von 180 lb 16 ß 8 d. Mütterl. Erbe den Abzug zu erlegen mit 18 lb 1 ß 8 d
    dt. 13. Novembr. 1745.

    Les Quinze accordent en octobre 1734 à Pierre Roser le droit de brasserie à la Licorne

    1734, Protocole des Quinze (2 R 142)
    (p. 316) Sambstag den 30. Octobris 1734 – Peter Roßer pt° Bierschancks
    Moss. nôe Peter Roßers b. und biersieders bitt umb den bierschanckh in dem bierhauß Zum Einhorn. Erkannt Willfahrt.

    Légataire de la maison par le testament ci-dessus cité (1726), Pierre Roser épouse en 1734 Dorothée Lauth, fille du meunier Jean Jacques Lauth.

    Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 153)
    1734. Domin. XVI et XVII Trinit. seind außgeruffen Vndt Mittwochs darauff den 20. octobr. Ehelich eingesegnet worden H. Peter Roßer der Ledige Biersieder vndt Burger allhiern H. Heinrich Roßers Burgers vndt Biersieders Zum Einhorn Ehel. Sohn vndt Jungfr. Dorothea Lautin H Johann Jacob Laut, gewesenen düntzenmüllers fabricpflegers Zum A. St Peter vndt E .E großen Raths alten beÿsitzers nachgel. Ehel Tochter [unterzeichnet] Peter Roser alß hochzeiter, Dorothea Lauthin als hochzeiterin (i 155)

    Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison cédée par ses parents au mari. Lors du contrat de mariage (non conservé) les parents du mari lui ont cédé leur maison en s’y réservant l’habitation. Les apports du mari s’élèvent à 3 114 livres, ceux de la femme à 869 livres.
    1734 (9. 9.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 49) n° 445
    Inventarium über des Wohl Ehren: und Vorachtbahren Herrn Peter Roßers, des Bierbrauers zum Einhörnel wie auch der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariæ Dorotheæ Roßerin gebohrner Lauthin beeder Eheleuthe und burgere allhier einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1734. (…) welche der Ursachen, allweilen in Ihr beeder Ehepersohnen den 2.ten Sept: anno 1734. mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 4.to außdrucklichen Versehen, daß einem jeden theil seine in die Ehe bringende und wehrenden Ehestands ererbende haab und Nahrung ein freÿ eigen ohnverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben, auch was davon in stehender Ehe abgehen, verkaufft oder sonst verändert werden möchte (…) So beschehen Zu Straßburg in beÿsein und Persönlicher gegenwarth deß wohl Ehren v. Vorachtbahren H. Philipp Jacob Lauthen Müllers auff allhiesiger Dinsen Mühl der Ehefrauen eheliebl. Bruders und geweßenen Curatoris den 9. et 10. Novembris anno 1734.

    In einer allhier Zu Straßburg gegen der Kleinen Metzig hinüber gelegenen in deß Eheherrn Nahrung gehörigen und hernach beschriebenen bierbrauer behaußung befunden worden wie volgt.
    (f° 15) Eigenthum ane Häusern (F.) Erstl. ein fünffter Vor ohnvertheilt ane einer behaußung auff dem sogenandten Plöhnel (…)
    (F.) It. ein fünffter theil Vor ohnvertheilt ane 1. behßg. hoffestatt v. höfflein auff dem Plöhnel (…)
    (F.) It. ein fünffter theil Vor ohnvertheilt ane 1. behßg. ane der Steinstraß (…)
    (F.) It. ein fünffter theil ane denen Vätterlich Zwzn tertz oder 2/15.te theil ane einer behaußung in der großen Stadelgaß (…)
    (f° 32) (M.) Eine bier behausung höfflin und hoffstatt mit allen und Jeeden übrigen deroselben gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörden v. Gerechtigkeit gelegen allhier Zu Straßburg gegen der Kleinen Metzig hienüber, einseit neben weÿl. Johann Leonhard Seÿters geweßenen Metzgers allhier hinderlaßener Wittib und Erben, anders. neben einer behßg. zum Schwartzen faß genannd, hinden einen ausgang in das so genandte Thomanloch habend, so eigen und des Ehemanns beede geliebte Eltern benandt. hr. Heinrich Roser und fr. Susanna Magdalena gebohrne Beinin, mit und beneben dem Schiff, geschirr und werckzeug Zum bierbrauen v. Küeffer handwerck gehörig, wie auch samt dem Küefferholtz und allen in diesem hauß sich befind. bier vaßen diesem Ihrem H Sohn, derer dißeitigen Ehemann, in deßen mit seiner nunmalig. fr. Ehel. den 2. Sept. 1734. auffgerichteter Eheberedung §° 7.mo Vor und umb dem preÿß der 5000. fl. oder 2500. lb. d eigenth. Verschrieben und cedirt mit denen dabeÿ angemerckten weitern Conditionen, allweilen aber der Völlige Kauffschilling annoch außständig und erst nach beeder Eltern Tod bezahlt werden darff, mittler weilen aber und biß dahin Jährlich à 3. pro Cto Ihnen denen Elttern Verzinßet werden mueß, Alß ist solchen haußes halben dißorts nichts an zurechnen noch außzuwerffen, dargegen aber auch der Kauffschilling nicht passivé angerechnet sondern beedes biß auff zutragenden fäll außgesetzt und in suspenso gelaßen worden.
    (f° 32-v) Des Ehemanns in den Ehestand gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 139, Sa. brennholtzes 74, Sa. werckzeugs zum bierbrauen v. küffer handwerck gehörig 90, Sa. Vaß, bier, Maltzs, hopffen und Gerst 272, Sa. Silbers 21, Sa. der baarschafft 5, Sa. des Eigenthumns ane einer behaußung Nihil, Summa summarum 604 lb – Deme beÿzufügen die ane hernach beschriebenen in summa 165 lb antreffenden haussteuren vermög der Ehepacten §° 5.to Ihme gebührigen helfte mit 82 lb, Beträgt alßo sein H. Rosers völlige in den Ehestand gebrachte Nahrung dießes Inventarÿ æstimirt in allem 686. lb
    Dießem nach werden auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Mittel und Effecten beschrieben, Sa. haußraths 436, Sa. antheils ane einer Gutsch 10, Sa. lährer Vaß 23, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 172, Sa. goldener Ring 45, Sa. baarschafft 333, Sa. pfenningzinß hauptgüter 1472, Sa. antheils ane häußern 316, Sa. antheils ane liegender Güthern 62, Sa. Schulden 160, Summa summarum 3031 lb – Darzu kommet die Vermög der Ehepacten §° 5.to ane den haussteuren deroselbe gebührige helffte mit 82 lb, Der Ehefrauen Zugebrachtes Guth 3114 lb
    Ungewiß und Zweiffelhaffte Schulden in der Ehefrauen Zugebrachte Nahrung 869 lb, Ungewiß, Zweiffelhafft und Verlohrene Capitalia et Activa 869 lb

    La tribu des Fribourgeois demande en juillet à la veuve de Pierre Roser de devenir tributaire. Son fiancé Jean Frédéric (sic) Holder se propose. Le conseil de la tribu déclare que l’affaire concerne uniquement sa femme, que lui-même pourra déposser une demande dès que les Quinze lui auront accordé le droit de débit.
    Jean Frédéric (sic) Holder devient tributaire en décembre après que les Quinze lui ont accordé le droit de débit.

    1735, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
    (f° 3) Dienstags den 19. Julj A° 1735 (Neu Z. Biers.) Johann Peter Rooßers des geweßenen biersieders Zum Einhorn allhier nachgelaßene Wittib citiret beÿm Ungehorsam, umb Vermög Articuls sich Zünfftig Zu machen. Johann Friderich Holderer, citatæ dermahliger Verlobter, Erscheinet undt will sich Zünfftig machen.
    Erkandt weilen derselbe von Gn. Herren deren XV.die Erlaubnus wegen dem Schankh nicht Erhalten, undt die Sachen Ihne nicht: sondern deßen Verlobte, alß welche schon beÿ ohngefährt ¾.tel Jahr das handwerckh treibet, angehet, aber dato nicht Erschienen, undt dem Articul gemäß sich Zünfftig gemacht, Alß wird er mit seinem oblato Abgewießen. Citata aber die Zunfft gebühr mit 2 lb 4 ß d und 4 ß d Stubengeldt pro hoc Anno Zu Erlegen Condemnirt und anbenebst dem Comparenten wann Er von Gn.Herren denen XV.n die Erlaubnus wegen dem Schanck Erhalten haben wird, sich dießorth ebenfalls als Zudiener Zünfftig Zu machen, Aufferlegt.

    (f° 14-v) Dienstags den 13.ten Dec: A° 1735. – Neu Zünfftiger
    Johann Friderich Holderer, so den Bierschanck Zu dem goldenen Einhorn allhier Erhalten, Erscheinet Zu Folg ergangenen bescheidts vom 19.ten Julij Jüngst undt macht sich Zudiener Zünfftig mit 2. lb d undt 4 ß d Prothocoll geldt dt. undt hat auff der Ihme vorgeleßenen Articul angelobet.

    Henri Roser et Susanne Madeleine Bein cèdent à leur gendre Emanuel Brantz, fabricant de harnais, et à leur fille Marie Salomé Roser la maison léguée à leur fils Pierre Roser et grevée d’usufruit en faveur de sa veuve moyennant 2 650 livres.

    1736 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 14
    H. Cornelius Roßer Diaconus zu St Thomas und Johann Philipp Tag Pastetenbeck als mandatarius ihrer respective Eltern und Schwieger Eltern Heinrich Roßer des bierbrauers zum Einhorn und Susannæ Magdalenæ geb. Beinin
    in bemeldter Roßerin eheleuth tochtermanns und tochter Emanueli Brantz versilbert Knopff: und Pferdzeugmachers und Mariæ Salome geb. Roßerin
    Eine zum Einhorn genannte Bierbehausung mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten gegen der kleinen Metzig hinüber einseit neben H. Claude Germain Ecuyer conseiller du Commissaire ordinaire des Guerres und premier secrétaire de Monseigneur le Marechal Du Bourg anderseit neben einem zum schwartzen Faß genannten dem Mehrern hospital gehörigen hauß hinten auff das Thomanloch – ferner das schiff und geschirr und dem zum bierbrauen und kieffer handwerck gehörigen werckzeug Fr. Dorothea geb. Lauthin weÿl. Peter Roßer des Bierbrauers, der verkäuffern verstorbenen Sohns hinterlassenen wittib und Johann Georg Holderer des Bierbrauers dermaliger Ehefrau zufolg der zwischen ihr und ihrem verstorbenen Ehemann am 2. Septembris 1734 errichteten Ehepacten mit lebens langen wÿdums genuß verfangen – um 2650 pfund

    Emanuel Brantz et Marie Salomé Roser vendent quelques mois plus tard la maison au brasseur Jean Georges Holder et à Dorothée Lauth (veuve de Pierre Roser) moyennant 2 650 livres

    1736 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 567-v
    H. Emanuel Brantz versilbert knopff und Pferdtgezeug macher und Maria Salome geb. Roßerin
    in gegensein Johann Georg Holder des Bierbrauers und Dorotheæ geb. Lauthin beÿständlich mitkauffenden Holder vatters Johann Georg Holder des kieffers und ihr Lauthin bruders Frantz Heinrich Lauth des bierbrauers zum goldenen hirsch
    Eine zum Einhorn genannte Bierbehausung bestehend in Vorder: und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gegen der kleinen Metzig hinüber, einseit neben H. Claude Germain Ecuyer Conseiller du Roy Commissaire ordinaire des Guerres und Premier Secrétaire de Monseigneur le Maréchal du Bourg anderseit neben einem zum Schwartzen faß genannten hiesigem Mehrern hospital gehörigen hauß, hinten auff das Thoman: loch stoßend und einen ausgang dahin habend gelegen, ferner das zum bierbrauen gehörigen schiff und geschirr jedoch ohne dem zum kieffer handwerck dienlichen werckzeug, den die verkäufer sich vorbehalten, die vorhandene Bierfaß und kieffer holtz aber anjetzo miterkauft – ihro Holderin nach besag zwischen ihr und ihrem verstorbenen erstern ehemann weÿl. Peter Roßer dem bierbrauer allhier am 2. Septembris 1734 errichteten Ehepacten mit lebenslangem wÿdumbs genuß verfangen — als ein am 9. Januarÿ 1736 erkaufftes guth – um 2650 pfund

    Fils de tonnelier, Jean Georges Holder épouse en 1735 Dorothée Lauth veuve de Pierre Roser : contrat de mariage, célébration
    1735 (12. Julÿ), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 104) n° 142
    Eheberedung – entzwischen dem Ehren und Wohlachtbaren herrn Johann Georg Holderer dem jüngern, ledigem Küeffers und biersiedern, des Ehren und vorachtbahren herrn Johannes Georg Holders des ältern Küeffers und burgers allhier mit weÿl. der Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Barbara gebohrner Ewingerin seiner Verstorbenen Ehewürthin seel. ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigamb, ane einem
    So dann der Viel Ehren und tugendreichen Frauen Dorothea Roserin gebohrner Lauthin, weÿl. des Ehren und Wohlachtbaren herrn Peter Rosers gewesenen biersieders Zum Einhörnel und burgers allhier seel. hinderbliebener Wittib als der frauen hochzeiterin, ane dem andern theil
    Viertens, außdrucklichen abgeredet und Verglichen worden, daß wann beede Verlobte Persohnen, es seÿe gleich annoch vor würcklicher Vollziehung Ihres Eheverspruchs, oder auch in Künfftigem Ihrem Ehestand entweder die Roserische bierbrauer behausung Zum Einhörnel gegen der Kleine Metzig hinüber gelegen, welche die Frau hochzeiterin mit gewißer Condition lebtägig Wÿdembs weiße Zugenießen hat, oder aber eine andere behausung, sie seÿe alßdan gelegen, wo und habe Nahmen wie Sie wolle, mit einander erkauffen werden, eine solcher behausung Jeedes der beeden Verlobten Persohnen und Künfftiger Eheleuthe und deren Erben die helffte eigenthümlichen participiren und solche helffte Ihme und deren Seinigen vor ohnverändert und eigen zugeschrieben werden
    So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in einer ane der Vorstatt Weißenthurnstraß gelegenen der Keckischen frau Wittib und Erben zuständigen bierbrauerer behausung Zum Hirtzel genand, (…) auff Dienstag den 12. Julÿ Anno 1735. [unterzeichnet] Johann Georg Holder der jüngere als hochzeiter, Dorothea rooserin als hochzeiterin

    Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 157)
    1735. Domin. XIII. et XIV. Trinit. seind außgeruffen Vndt Mittwochs darauff den 14. Septembr. Ehelich eingesegnet worden Johann Georg Holder der Ledige Biersieder Vndt Burger allhier, Johann Georg Holders Burgers, vndt Kieffers allhier Ehel. Sohn, vnd Fr. Dorothea gebohrne Lautin Peter Rosers geweßenen Burgers vndt Biersieders allhier Nachgel. witwe [unterzeichnet] Johann Georg Holder als Hochzeiter, Dorothee roosserin als Hochzeiterin (i 159)

    Jean Georges Holder devient tributaire chez les tonneliers en septembre 1735
    1735, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
    (f° 347-v) Dienstags den (-) 7.bris 1735 – Joh: Georg Holder jun. der biersieder erhalt das burgerrecht undt Zahlt als eines Zünfftigen sohn 10 ß 6 d pro feüreÿmer 10 ß et pro inscript. 2 ß 6 d

    Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison dont l’épouse a la jouissance viagère. Les apports du mari s’élèvent à 1 226 livres, ceux de la femme à 3 200 livres. Est joint le contrat établi lors du premier mariage de la deuxième épouse du mari.

    1735 (11. 8.br), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 56) n° 499
    Inventarium über des Wohl Ehren und Vorachtbahren Herrn Johann Georg Holders, bierbrauers Zum Einhörnel, wie auch der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Mariæ Dorotheæ Holderin gebohrner Lauthin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in die Ehe Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1735 – welche der ursachen, allweilen in Ihrer den 12.ten Julÿ dießes Lauffenden 1735.ten Jahrs mit einander auffgerichteter Eheberedung §° 2.do außdrucklichen Versehen, daß einem Jeeden theil seine in die Ehe bringende und währenden Ehestands ererbende Haab, Nahrung und güthere ein freÿ eigen ohnverändert und Vorbehalten guth seÿn und bleiben (…) So beschehen Zu Straßburg in Beÿseÿn und persöhnl. gegenwarth des wohl Ehren vnd Vorachtbahren Herrn Johann Georg Holders des ältern Küeffers und Weinhändlers des Ehemanns eheleibl. Vatters, wie auch des wohl Ehren und Vorachtbahren H. Philipp Jacob Lauthen, Müllers auff allhießiger Dintzenmühl und herrn Frantz Heinrich Lauth, bierbrauers beeder der Ehefrauen eheleibl. herren Brüdere, auff Dienstag den 11. Octob. et seqq. A° 1735.

    In einer allhier Zu Straßburg gegen der Kleinen Metzig hinüber gelegenen Von d. Ehefrauen Wÿdembs weiße bewohnenden behaußung befunden worden wie volgt.
    Antheil ane häußern. (F.) Erstl. eine fünffter Theil Vor ohnvertheilt ane einer behaußung
    auff dem sogenandten Plöhnel (…)
    (F.) It. 1/5. theil Vor ohnvertheilt ane 1. behßg. hoffestatt v. höfflein auff dem Plöhnel (…)
    (F.) It. 1/5. theil Vor ohnvertheilt ane 1. behßg. ane der Steinstraß (…)
    (F.) It. 1/5. theil ane denen Vätterlich Zwen tertz oder 2/15.te theil ane einer behaußung in der großen Stadelgaß (…)
    (f° 32-v Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in die Ehe gebrachtes Guth, Sa. haußraths 339, Sa. Vaß 36, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 48, Sa. goldener Ring 6, Sa. Baarschafft 723, Summa summarum 1154 lb – Deme beÿzusetzen deßen ane den haussteuren in Krafft der Ehepacten participirende helffte 72 lb, Des Eheherrn völliges Zugebrachtes Guth 1226 lb
    Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen, Sa. haußraths 626, Sa. Schiff und geschirr zum bierschanck gehörig 12, Sa. Vaß 28, Sa. Weins, Bier, Maltz, hopffen und Gersten 218, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 158, Sa. goldener Ring 97, Sa. baarschafft 94, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1452, Sa. Antheils ane häußern 316, Sa. Antheils ane liegenden güthern 54, Sa. Schulden 144, Summa summarum 3201 lb – Schulden 73, Nach deren Abzug 3128, Und wann hierzu ferner gelegt wird die haussteuren, in Krafft der Ehepacten deroselben gebührige helffte mit 72 lb, Der Ehefrauen gantzes in die Ehe gebrachtes Vermögen 3200 lb
    Wÿdemb So die Ehefrau von Weÿl. Herrn Peter Roser gewesenen Bierbrauer und burgern allhier Ihrem erstern Ehemann seel. vermög deroselben aù 2.ten Sept. A° 1734. mit einander auffgerichteter Eheberedung lebtägig Zugenießen hat. Siebentens haben sie des Herrn Bräutigambs geliebte Eltern hiebeÿ außtrucklichen erkläret und verbindlich gemacht, diesem Ihem Sohn dem herrn brautigamb dero bierbrauer behaußung allhier gegen der kleinen Metzig hinüber gelegen, Zum Einhorn genandt, mit allen und jeedem deroselben Gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten Zugehörden und gerechtigkeiten, Zusamt dem Schiff, Geschirr und Werckzeug Zum bierbrauen und Küeffer Handwerck gehörig, deßgleichen das Vorhandenen Küefferholtz mit und beneben sambtlichen biervaßen /:jedoch was die biergaß anbetrifft, daß hiengegen dießer Herr Sohn beÿ Künfftiger der Elttern Verlaßenschafft Abtheilung ane allen dan Zur Zeit Vorhandenen Weinfaßen zurückzustehen und Keinen antheil darunter in natura nach den Werth in Geldt davor zu prætendiren haben sonden besagte wein vaß seinen übrigen Mit Erben alleine Zukommen und gebührig seÿn sollen:/ eigenthümlichen Zu cediren und Zu übergeben, wie dass Sie beede Elttern solche behaußung mit jetzerzehlten Zugehörden als Schiff und geschirr, Werckzeug, Kiefferholtz und biervaßen, Ihme Herrn Peter Roßen ihren Sohn würcklichen eigenthümlichen cediren, abtretten, einräumen und übergeben zusammen vor und umb den Preiß der 5000 Gulden hießig current Geldt (…)
    dahiengegen behalten sich beede cedirende Ehepersohnen und Eltern Zu dero freÿen Wohnung und Auffenthalt, die in dem Mittleren Stockwerck besagter bierbrauer behaußung sich befindliche Stub, Cammer, hauß Öhren und Küechen außdrucklichen bevor, auch solle das brennholtz, deßen Sie die Elttern zum Kochen und Einwärmung der Stück benöthigt, ingleichem soviel Bier als Sie selbsten trincken mögen, Zeit Ihres Lebens und Zwar ohne einigen der Eltern Entgedt gelieffert und gereicht
    Wÿdembs Verfangenschaft So Herr Johann Georg Holdern der ältere, Kiefffer und Weinhändler allhier des dißlortigen mariti eheleiblicher Vatter lebtägig Zugenießen hat. Vermög Special Theil register über sein des Jüngern herrn Holderers von Weÿl. Frauen Maria Barbara Holderinn gebohrner Ebingerin seiner eheleiblichen Mutter seel. in Anno 1735. ererbte Nahrung durch herrn Notarius Johann Lobstein gefertiget haus Weinmarckt (…)
    Wÿdembs Verfangenschaft So Frau Margaretha Barbara gebohrne Maderin, so sich nachgehendts an Herrn Joh: Heinrich Bergstraßen hochfürstl. Pfaltz Bürckenfeldischen Pfarrern zu Bischweiler Verheurathet, hat der dißortige Ehefrauen Stieffmutter lebtägig Zugenießen hat
    (Ausfertigung der Eheberedung) – entzwischen dem Wohl Ehren und wohlachtbahrn Herrn Johann Michael Röderer, leedigen bierbrauern, des Wohl Ehren und Wohlachtbahren herrn Johann Carl Röderers, ebenmäßigen bierbrauers Zum Wildenmann und burgers allhier, mit der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Maria Magdalena gebohrner Moßederin seiner ehelichen haußwürthin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn Bräutigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und tugendreichen Jungfrauen Annæ Mariæ Vogtin, des Wohl Ehren und Wohlachtbahren herrn Johann Dieboldt Vogten, des ältern Holtzhändlers und burgers allhier mit weÿl. der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Evan gebohrner Kraussin, deßen Zweÿten Ehegattin nun seeligen ehelich erzeugter tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil (…) auff den 6. Februarÿ 1738 [unterzeichnet] Johann Michael Roederer als Hochzeiter, Anna Maria Vögtin als hochzeiterin – Johann Daniel Lang Notarius publicus

    Les Quinze autorisent Jean Georges Holder à exploiter la brasserie à la Licorne

    1738, Protocole des Quinze (2 R 147)
    (p. 23) Sambstag d. 28. Januarÿ 1738 – Moss. nôe Joh: Georg Holder b. und biersieders prod. deßen Zunfft Schein, bitt umb Bierschanck in dem bierhauß Zum Ein Horn allhier. Erk. Willfahrt.

    Jean Georges Holder et Marie Dorothée Lauth hypothèquent la maison au profit de leur beau-frère et frère respectif Philippe Jacques Lauth, meunier au moulin dit Dinsenmühl

    1745 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 782
    H. Johann Georg Holder der biersieder und Fr. Maria Dorothea geb. Lauthin mit beÿstand H. Rathh. Johann Jacob Lauth und H. Frantz Heinrich Lauth des bierbrauers beede ihrer brüder
    in gegensein ihres respective brüder und schwäger H. Rathh. Philipp Jacob Lauth des dinßenmüllers und H. Johann Georg Lauth Med. D. und Practici – schuldig seÿen 1000 pfund
    unterpfand, die bierbehaußung zum Eichhorn genandt mit deroselben zugehörden und gerechtigkeit beÿ der Kleinen Metzig, einseit neben H. Germain commissaire des guerres, anderseit neben der zum schwartzen Faß genandten dem Mehrern hospital gehörigen behausung, hinten auff das Thomanloch – als ein in A° 1736 erkaufftes guth

    Marie Dorothée Lauth meurt en 1746 en délaissant deux enfants issus du veuf. Les experts estiment la maison 3 750 livres. La masse propre au veuf est de 1 981 livres, celle des héritiers de 3 073 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 157 livres, le passif à 3 257 livres

    1746 (30.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 62) n° 1415
    Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, so Weÿland die Viel Ehren: und tugendreiche Frau Maria Dorothea Holderin gebohrne Lauthin, des Ehrenvest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Georg Holders, des bierbrauers zum Einhörnel und burgers allhier Zu Straßburg geweßene ehel. Haußfrau nunmehr seel. als dieselbe Dienstags den 24.ten Maÿ dießes lauffenden 1746.sten Jahrs dieses Zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und Wohlweißen Herrn Philipp Jacob Lauthen, dinsen Müllers und Es. En großen Raths jetzig Wohlverdienten beÿsitzers, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Georg, Johann Friderich und Mariæ Salome der Holderer, des abgeleibten Frauen seel. mit Vorgedachtem Ihrem hinterbliebenen Herrn Wittiber ehelich erzielter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, ersucht und inventirt durch Ihme den hinterbliebenen Herrn Wittiber auch die beede Knecht und Mägd (…) So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 30.ten Augusti et seqq: Anno 1746.

    In einer allhier Zu Straßburg gegen der Kleinen Metzig gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
    Eigenthum ane Häusern und einem Kleinen Gärthlein. (W.) Der halbe theil vor ohnvertheilt von und ane einer Zum goldenen Einhorn genannten bierbehaußung, bestehend in Vorder: und Hinterhauß, Hof, Bronnen und Hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Recht: und Gerechtigkeiten, allhier gegen der Kleinen Metzig hinüber eins. neben H. Claude Germain Ecuyer Conseiller du Roy, Commissaire ordinaire des Guerres, und ehemaligem Premier Secretaire de Monseign. Le Marechal du Bourg, anders. neben einem Zum Schwartzen Faß genannten, dem Mehrern Hospithal gehörigen Haus, hinten auf das Thomannsloch stosend und einen ausgang dahien habend gelegen, so vor freÿ, leedig und eigen durch (die Werckmeistere) laut Abschatzungs Zeduls vom 24. Augusti 1746. angeschlagen pro 3750 lb. Macht daran die hiehero gehörige helffte 1875 lb. Dieße halbe behaußung ist Ihme dem hinterbliebenen Herrn Wittiber Crafft hieoben verbotenus inserirter Ehepacten paragrapho quarto eigenthümlich gebührig, hiengegen aber auch der davor erlegte Kauffschilling infra folio (-) facie (-) demselben in Ergäntzungs Abzug gebracht worden. Und ist der übrige halbe theil solcher behausung denen Erben wie hernacher folio (-) facie (-) zusehen eigenthümlichen Zuständig. Über die Völlige behaußung ist vorhanden ein teutscher Pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Innsigel Corroborirt de dato 11.ten Junÿ A° 1736.
    (E.) Item der halbe theil vor ohnvertheilt von und ane der hieoben folio (-) fac: (-) et seqq: beschriebenen bier behausung cum Appertinentÿs allhier Zu Straßburg beÿ der Kleinen Metzig Zum guldenen Einhorn genannt gelegen, so vor freÿ, leedig und eigen durch obgemelte der Statt Straßburg geschworene Herren Werckmeistere angeschlagen Vor 3750 lb. Trifft der hiehero gehörige halbe theil an 1875. Laut des hieoben beschriebenen über die Völlige behaußung besagenden Pergamentenen Kauffbrieffs dedato 11. Junÿ Anno 1736. Und ist der überige halbe theil solcher behausung dem H. Wittiber wie hievornen folio (-) fac: (-) zusehen eigenthümlichen gehörig, welcher aber auch des davor erlegte Kauffschilling infra fol: fac: in Ergäntzungs Abzug gebracht worden.
    (T.) Item Eine Behausung, Sommerhauß, Stallung, Garthen und Hoffstatt im Thomanloch (…)
    Ergäntzung des Hn Wittibers abgegangenen ohnveränderten guths, Nach besag Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander Vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in Anno 1735. durch H. Not. Johann Friderich Langen auffgerichtet
    (f° 34) Abzug in gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig, des Herrn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 50, Sa. Schiff und geschirrs Zum bierbraueren gehörig 62, Sa. Lährer Vaß 64, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 37, Sa. goldener Ring 2, Sa. der baarschafft 7, Sa. Antheils ane einer Behaußung 1875, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. Schulden 150, Sa. Ergäntzung (3977, Abgang 3977, In Compensatione 418), Summa summarum 2500 lb – Schulden 518 lb, Nach solchen rabbat 1981 lb
    Der Erben ohnverändert guth, Sa. haußraths 218, Sa. Schiff und geschirrs Zum bierbraueren gehörig 62, Sa. Lährer Vaß 42, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 59, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 37, Sa. baarschafft 36, Sa. antheils ane einer behaußung 1875, Sa. Schuld 100, Erg. Rest 827, Summa summarum 3289 lb – Schulden 186, In Vergleichung 3073 lb
    das Theilbahre Vermögen, Sa. haußraths 173, Sa. Schiff und geschirr zum biersieden, wie auch Werckzeug Zum Kieffer handwerck gehörig 62, Sa. Wein und Lährer Vaß 415, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa. guldener Rings 15 ß, Sa. baarschafft 143, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 656, Sa. Schulden 426 lb, Summa summarum 2157 lb – Schulden 3257 lb Theilbahre Passiva übertreffen die theilbahre Activ Nahrung 1099 lb
    Conclusio finalis Inventarÿ 3955 lb – Zweiffelhaffte und verlohrene Pfenningzinß hauptgüter, der Erben ohnverändert 50, Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in das Erb zugelten, der Erben ohnverändert 11, Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden so theilbahr 60 lb
    Copia der Eheberedung (…) auff Dienstag den 12. Julÿ Anni 1735, Johann Daniel Lang, Notarius publicus juratus
    Copia Codicilli – 1736 (…) auff Donnerstag den 26. Monaths tag Januarÿ Abends zwischen Fünff und Sechs Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern in einer in der Königlichenen freÿen Statt Straßburg ane der Großen Kirchgaß gelegenen und Von mir Notario bewohnenden behaußung deren Obern Schreibstuben mit denen fenstern Zum theil in deinem Hoff und zum theil auf die gaß außsehend (…) persönlich kommen und erschienen der Ehren und wohlvorgeachte Herr Johann Georg Holder, der biersieder Zum Einhorn und beneben Ihme die Viel Ehren : und tugendreichee Frau Dorothea Holderin gebohrne Lauthin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg (…) Johannes Lobstein, Notarius juratus
    Abschatzung . 24. Augusti 1746. Auff begeren deßen Wollachtbaren Vnd bescheidenen Herren Johan Jerck holderern bierbrauer ist ein behaußung all hier In der Statt Straßburg gegen der kleinen Metze Iber gelegen ein seith Nebens dem Schwartzen faß dem hohen spittal geherig ander seid Neben Herrn Schermen Kommiesary hinden Ein auß gann In das domenloch Welche behaußung besteht Vnden Mit einer bir Stuben darr Under ein gewelber Keller oben dariber auff dem Ehrsten Stock Werck ein Stuben 2 Kamern hauß Ehren auff dem 2 Stock Werck ein Stuben Vn 2 Kammern hauß Ehren oben dariber Vnder dem gebrochen dach 3 Kammern die Einen Ersetz daß dach Mit breid Zigel gedeck Neben gebeilein Mit Einem halben dach Mit breid Zigel gedeck dar Vnder kichen Vnd kemmerlein Neben genlein Mit Steinen blatten belegt hinder gebeÿ Mit breid Zigel gedeck dar In der biroffen Vnd der offen sampt der der, der eine boden Mit blatten belegt Vnd oben Mit besetz Steinen Malß keller hoffel Mit blatten beleck Welche behaußung Mit aller Recht Vnd gerechtigkeith Wie solches durch der Statt Straßburg geschworen Werck Meister In der besichiung befunden Vnd dem Jetzen Preis Nach an geschlagen Wird Vor Vnd Vmb Siben daussent fünffhundert Gulden. Bezeichnus der Statt Straßburg geschworen Werck Meister
    der 2. begriff ist auch all hie In der Statt Straßburg Im domen loch In dem Marchbach geslein gelegen (…)
    Bezeichnus der Statt Straßburg geschworen Werck Meister [unterzeichnet] Pflug Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs

    Jean Georges Holder se remarie en 1746 avec Anne Marie Vogt, veuve du brasseur Jean Michel Rœderer en assurant à la future épouse la jouissance de la moitié qui lui appartient à l’auberge à la Licorne

    1746 (14. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 515
    Eheberedung – Zwischen dem Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Georg Holder, dem Bierbrauer, Wittiber und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Herrn Bräutigamb ane einem,
    So dann der viel Ehren und hoch tugendbegabten Frauen Anna Maria Roedererin gebohrner Vögtin, weÿland des Ehrenvest vnd großachtbahren Herrn Johann Michael Roederers, des geweßenen Bierbrauers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Frau Wittib als der Frauen Hochzeiterin ane dem andern theil
    Sechsten hat der herr Braütigam seiner werthgeschätzten frauen hochzeiterin Zu noch fernerer contestation seiner hertzlichen zu deroselben tragenden Liebe und affection, fals Ihne der getreue Barmhertzige Gott vor deroselben Zeitlichen todes absterben laßen würde, Zu einem gemeinen widerfälligen Wÿdemb, Seinen halben theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer Zum goldenen Einhorn genanten bier behaußung, bestehend in Vorder: und Hinterhauß, Hoff, Bronnen und hoffstatt, mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier beÿ der Kleinen Metzig hinüber, einseith neben herrn Claude Germain Ecuyer Conseiller du Roy, Commissaire ordinaire des Guerres und ehemahligem Premier Secretaire de Monseigr. le Marechal du Bourg, anderseit neben einem Zum Schwartzen Vaß genanten, dem Mehren hospithal gehörigen Hauß, Hinten auf das Thomansloch stoßend, wohin es auch einen außgang hat, jedoch alßo und dergestalten daß Sie die frau Hochzeiterin solchen halben theil haußes nicht länger als zu eines Von seinem in Erster Ehe ehelich erziehlten Söhen, dafern einer die bierbrauer Profession ergreiffen haben wird, 25.igem alter genießen solle, im fall aber Keiner Von seinen beeden Söhnen die bierbrauer Profession erlernen wird und aber seine in erster Ehe ehelich erzeugte Tochter, sich an einen Bierbrauer Verheurathen solte, so solle Sie die Frau hochzeiterin ebenfals Verbunden seÿn, selbige Ihro in dero 25. Jährigen alter abzutretten (…)
    So beschehen und Verhandelt in löblicher Stat Straßburg, auff Mittwoch den 14. tag des Monaths Septembris, im Jahr als nach Christi geburth Zahlte 1746

    Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 30-v, n° 24)
    1746. Mitwoch d. 12. octobr. 1746. sind nach vorher geschehener zweÿmahliger Proclamation vnd Außruffung ehelich copulirt und eingesegnet worden Herr Johann Georg Holder bierbrauer und burger allhier und Frau Anna Maria geb. Vögtin weÿl. Herrn Johann Michael Röderer gewesenen bierbrauers und burgers allhier hll&e wittib, [unterzeichnet] Johann Georg Holder als Hochzeitern Anna Maria Rödererin Als Hochzeiterin (i 19)

    Fille du marchand de bois Jean Thiébaut Vogt, Anne Marie Vogt épouse en 1738 le tonnelier et brasseur Jean Michel Rœderer
    Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 168, n° 6)
    1738. Mittwoch den 5. Martÿ sind nach vorhergegangener Zweÿmahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden, H. Joh: Michael Röderer Lediger Kieffer, bierbrauer und burger allhier H Joh: XX. Röderers bierbrauers und burgers allhier ehel. Sohn, und Jfr. Anna Maria H. Joh: Diebold Vogts burgers und Holtzhändlers allhier ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Roederer als Hochzeiter,Anna Maria Vögtin als hochzeiterin (i 170)

    Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge à la Licorne propre au mari dont les apports s’élèvent à 7 627 livres, ceux de la femme s’élèvent à 7 030 livres.

    1746 (21.10.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 62) n° 1425
    Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so der Ehrenvest und wohlvorgeachte Herr Johann Georg Holder, der biersieder zum Einhörnel und die Viel Ehren und tugendreiche Frau Anna Maria Holderin gebohrne Vögtinn beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, Alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 21.ten Octobris et seqq. Anno 1746.

    In einer allhier Zu Strassburg gegen der Kleinen Metzig gelegenen und in dieße zugebrachte Nahrung gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
    Eigenthumb ane häußern. (H.) Erstl. eine Zum goldenen Einhorn genante bier behaußung bestehend in Vorder: und hinterhauß, Hoff, Bronnen und hoffstatt, mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden Recht: und gerechtigkeiten, allhier gegen der Kleinen Metzig hinüber, einseith neben herrn Claude Germain Ecuyer Conseiller du Roy, Commissaire ordinaire des Guerres ehemaligem Premier Secrétaire de Monseigneur Le Marechal du Bourg, anderseit neben einem Zum Schwartzen Faß genante dem Mehren hospithal gehörigen hauß, hinten auf das Thomanloch stoßend und einen außgang dahien habend gelegen, zusambt einem Brau Keßel 70 ohm. haltend ane Kupffer aber ohngefähr 50. ohm. welches alles vor freÿ Ledig und eigen, jedoch Keinem theil Zum præjuditz angeschlagen pro 6000 lb. Über solche behaußung ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel corroborirt de dato 11.ten Junÿ Anno 1736.
    (H.) It. eine behaußung, Sommerhauß, Stallung, Garthen und hoffestatt mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten allhier im Thomasns loch (…)
    (f° 22) Antheil ane einem Metzigbanck. (F.) Ein Viertentheil Vor ohnvertheilt ane einem Metzgerbanck unter der Kleinen Metzig allhier gelegen (…)
    Wÿdemb, Welchen die Ehefrau wegen Ihrer dreÿen in Erster Ehe mit weÿl. herrn Johann Michael Roederer dem geweßenen Bierbrauer Zum Wildenmann und burgern allhier ehelich erziehlten und nach todt hinterbliebenen Kindern nahmens Johann Michel, Johann Carls und Mariæ Magdalenæ deren Roederer, Theils ad dies vitæ und theils biß Zu der Kinder 20. Jährigem alter Zu usufruiren hat. Nach inhalt eines beÿ Em Löbl. Vogyeÿ gericht den 16.ten Aprilis Anno 1746. auffgerichteten und den 16.ten 7.bris ejusdem Anni beÿ E.E. großen Rath Confirmirten Kinder Vertrag
    Abzug in gegenwärtig Zugebrachte Nahrungs Inventarium gehörig. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 1133, Sa. des Meels 13, Sa. Werckzeugs auch holtz, reiff und band Zum Kieffer handwerck gehörig 80, Sa. Biers und Lährer Vaß 516, Sa. Weins und Lähre Vaß 267, Sa. Maltz, hopfen, Erbßen und Wickß 115, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 231, Sa. goldenen Rings und dergleichen Geschmeids 83, Sa. baarschafft 197, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 500, Sa. Eigenthums ane häußern 6800, Sa. Schulden 86, Summa summarum 10.025 lb – Schulden 2511 ln Nach solchem abzug 7514 lb, Dießer Summ ist nun ferner beÿzusetzen der halbe theil ane denen Verehrten haussteuren 113, des Hn völlig in die Ehe gebracht Vermögen 7627. lb
    Der Frauwen in die Ehe gebracht guth, Sa. haußraths 1189, Sa. Werckzeugs auch holtz, Reiff und band zum Kieffer handwerck gehörig 31, Sa. Weÿtzen und Maltz 191, Sa. Biers 127, Sa. Tabacks 481, Sa. Wein und Lähren Vaß 449, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 254, Sa. goldener Ring 214, Sa. baarschafft 5597, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 3075, Sa. Antheils ane einem Metzigbanck 37, Sa. Schulden 235, Summa summarum 11.886 lb – Schulden 4968, Nach solchem abzug 6917 lb – Hierzu nun ferner beÿzusetzen der halbe theil ane denen haussteuren 113, Der Frauen völlig guth in vero pretio 7030 lb

    Les contrôleurs de la tribu des Tonneliers infligent une amende à Jean Georges Holder qui a fait faire un tonneau à l’encontre du règlement bien que le défendeur déclare que le tonneau a été fait par son beau-frère tout juste revenu à Strasbourg
    1747, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
    (f° 502) Dienstags d. 14. 9.bris 1747- Mstr Peter Engels der rüger Klagt wid. Joh: Georg Holder den biersieder, daß Er in deßen hauß, vor ohngefehr 10 wochen gesehen, daß Er ein neu halb fuder faß gemacht und weilen solches wid. ordtnung, als wolte Er solches hiemit angebracht haben.
    Beklagter Zugegen sagte Zu seiner verantwortung, das seiner frauen bruder auß der frembde gekommen, und weilen Er niemandt hätte, wo Er ein Kehren könnte, hätte Er ihn auffgenommen umb sich biß weÿhenachten, Zu welcher Zeit Er Zu einem meister gehen wirdt, beÿ ihm auffzuhalten, welche nachgehends daugen genommen, solche faß gemacht nur exercity causâ gestehet auch ihme das holtz darzu gegeben Zu haben. Erkand soll beklagter mit 25 lb d straff den articul beßern.

    Jean Georges Holder hypothèque la maison au profit des mineurs Schœttel

    1752 (16.12.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 602-v
    H. Johann Georg Holderer der biersieder
    in gegensein H. Johann Daniel Engelhard des handelsmanns als vogt Dorotheæ Salome, Johann Philipp und Mariæ Barbaræ der Schöttel – schuldig seÿen 300 pfund
    unterpfand, sieben 9. theil vor unvertheilt ane der zum Einhorn genannt bierbehausung samt deren zugehörden und rechten beÿ der kleinen metzig, einseit neben Pierre Perrier dem bildhändler, anderseit neben der behausung zum schwartzen Faß, hinten auff d. Thomanloch

    Jean Georges Holder meurt en 1754 en délaissant deux enfants de son premier mariage et un du deuxième. Les experts estiment la maison 5 000 livres. La masse propre à la veuve est de 5 762 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 11 778 livres, le passif à 23 271 livres.

    1754 (25.6.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1161) n° 871
    Inventarium über Weiland des Ehren und vorachtbaren Herrn Johann Georg Holderer, des gewesenen bierbrauers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet in Anno 1754. – Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güther, so weiland der Ehren und vorachtbahre Herr Johann Georg Holder des gewesene bierbrauer und burger allhier zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem Sonntags den 2. dieses laufenden 1754. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und Begehren der Viel Ehren und tugendsamen Frauen Annæ Mariæ Holderin geb. Vogtin der hinterbliebenen Frauen Wittib unter assistentz des Ehrenvesten und vorachtbahr, Herrn Johann Philipp Schäcker der bierbrauers und burgers allhier ihres geschwornen Herrn Curatoris (…) durch die hinterbliebene Fr. wittib auf zuvor ane dieselbe wie auch die samtliche Domestique, nahmentlichen Jgf. Mariam Ursulam Schallin die disdrts verwanthe, Johann Friderich Holder den bierknecht von Hier gebürtig, Theresiam Baumännin von Morbach und François Imme von Mümpelgadt beede Mägde (…) abgelegter handtreu (…) So geschehen Straßburg Dienstag den 25. Junÿ et Seqq, A° 1754.
    Der abgebeibte Herr Holder seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Johann Georg Holder, so ohngefehr 14 jahr alt, 2° Johann Friderich Holder, Schuler des allhiesigen löbl. Gymnasii der 3.ten Class, und ohngefehr 12 Jahr seines alters trägt, Solche beede hat der abgeleibte selig nebst Mariä Salome Holderin dem nach seiner ersten Frauen Ehegattin weiland Fraun Mariä Dorotheä Holderin geb. Lauthin die den 24.ten Maii 1746. dieses Zeitliche quittirt, erziehltel verstorbenen töchterlein seelig erzeuget, deren geordnet und geschworner Vogt ist der Wohl ehrenveste großachtbare und weise Herr Philipp Jacob Lauth, Dintzenmüller und E. E. grosen Raths alter beÿsitzer, So dann
    3° Philipp Jacob Holder, so ohngefehr 4 Jahr a leben, den der abgeleibte seelig mit eingangs gemelter seiner hinterbliebenen Fraun Wb erzeugt deßen geordnet und geschworner Vogt der Ehrenachtbare Herr Johann Jacob Gerold, der ältere geschworner Stadt Caminfeger und burger allhier, Alle dreÿ des Herrnn Holder selig in Zween Ehenerzeurte KKr. und ab intestato zu dreÿen gleichen portionen und Haupttheilen verlaßene Erben
    Im übrigen hat sich auch beÿ diesem Geschäfft der Fraun Wb. in erster Ehe mit weiland Herrn Johann Michael Röderer dem gew. bierbrauer und burgern allhier seelig erzeugter Kinder Johann Michael, Classis selectæ Discipuli, Johann Carl und Maria Magdalena derer Röderer geordnet und geschworener Herr Theilvogt Herr Johann Jacob Fischer der vormalige Gastgeber Zum goldenen Pferdt vornehmer Burger allhier eingefunden, um wegen deßen Curanden Zu erfordern und zu suchen habenden vatter und groselterlichen guths behörige Notiz und einsicht Zu erlangen

    In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Stras gelegenen Zum Sternenberg genannt und in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
    Ane Höltzen und Schreinwerck, auf der Obern Bühn, In der obern Eck Cammer, In der Magd Kammer, Schwartzgetüch Kammer, In der Knecht Kammer
    (f° 29) Antheil ane einem Metzigbanck (W.) Nemlichen der vierte theil vor ohnvertheilt von und ane einem Metzigbanck alier Zu Straßburg in der Kleinen Metzig (…)
    Eigenthum ane Häusern und einem Garthen. (E.) Zween dritte theil vor ohnvertheilt von und ane einer behaußung Zum goldenen Einhorn genannt gegen der Kleinen Metzig über gelegen bestehend in vorder und hinterhaus, Hof, Hoffstatt, und Bronnen auch allen deren gebäuden, begriffen, weiten, zugehörden Rechten und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Kleinen Metzig 1.s neben H. Pierre Perrier dem Handelsmann Kupferstucker und Gemählien, 2.s. neben einem Zum schwartzen Faß genannten dem mehrern Hospithal gehörigen Haus, hinten auf das Thomanloch stosend und einen ausgang dahin habend gelegen, so durch (die Werckmeistere) ausweißlich des zu mein Notarii Concept gelieferten Abschatzung Zeduls vom 4. Augusti 1754. vor freÿ ledig und eigen taxirt pro 5000 lb
    (in mundo ausgelaßen) Der Zu solcher behausung gehörige Brau: Keßel, welcher in Kupfer ohngefert 50 ohmen hält, ist dem Stalltax nach zu achten vor 7. lb 10 ß, zusammen
    thun diesortige zween dritte theil 3333 lb. Der übrige dritte theil solcher behausung ist des abgeleibten seelig beeden noch lebenden Kindern erster Ehe vor mütterlich guth gebührig, dannenhero infra fol (-) ins besodnere einzutragen. Und waren dem verstorbenen seelig ane solcher behaußung vormals die Helffte und deßen erstern Ehefr. seelig die übrige helffte Zuständig, ane welcher letztern demeselben auf absterben Mariä Salome seines töchterleins voriger Ehe ein sechster theil erblich anerwachsen. Über solche behausung sagt 1. teut. perg. Kauffbrieff in allh. S. S. St. erricht. nit dem anh: ins. bestr. sub dato 11.ten Junÿ A° 1736. Sonsten meldet über diese Behaußung ein teut. perg: Kaufbr. m. allh. C. C. st. gefert. m. dero anh. Insieg. verw. datirt den 9. Januarÿ 1736. Dabeÿ weiter j. dergl. perg. Kaufr. in allh. C. C. stb. errichtet mit dero anh. Ins. verw. dedato 14. Julii 1670. Weiter ein drgleichen perg. Kaubfr. miy soclhen Ins. verw. sub dato 6.ten Augusti 1675.. So dann ein daselbsten gefertigten Laut: perg. Kaufbr. aus allh. C. C. stb. mit dero anh. Ins. bekr. datirt den 17.ten Januarii A° 1682.
    (E.) Eine Behausung sommerhauß, Stallung, hoffstatt und Garthen im Thomanloch (…)
    (T) Item eine Bierbrau Behausung Zum Sternenberg genant (…)
    (T.) Item 11/15. theil vor ohnvertheilt von und ane einem in dem dorff Burgheim Barrer Herrschafft stehenden Häuslein (…)
    (f° 38) Ergäntzung der Frauen W. ermanglenden ohnveränderten Guths. Nach anleitung des über beeder in leben gewester Ehegatten einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch H. Not. Johann Lobstein den 21. Octobris et seqq. Anno 1746. verfertigten Inventarii
    Abzug gegenwärtige, Inventarii. Der Fr. Wittib ohnverändert Vermögen betr. Sa. haußraths 169, Sa. Werckzeugs Zum Kiefer handwerck gehörig 1, Sa. leerer Faß 45, Sa. silber Geschirr und Geschmeids 93, Sa. goldener Ring und dergl. geschmeids 49, Sa. Pfenningzinß hauptgüter und deren Hauptgüter 125, Sa. Antheils ane i. Metzigbanck 37, Sa. Activ Schulden 100, Erg. der Fr. Wittib ermanglenden ohnveränderten guts per rest 10.108, Summa summarum 10.731 lb – Schulden 4965, Nach deren Abzug 5762. lb
    Diesemnach wird auch derer Beneficial Erben ohnverändert und Zugleich das theilbare gut und zwar weilen die frau Wb. auf dieses letzten tam active quam passive zu renunciren sich erkläret unter einem titul und mass als des verstorbenen seelig Verlaßenschafft gehörig beschrieben, Sa. haußraths 402, Sa. Werckzeug, holtz, Reif und band Zum Kiefer Handwerck wie auch schif und geschir zum bierbrauereÿ gehörig 41, Sa. Wein, bier, Brandenwein und faß 488, Sa. Maltz und hopfen wie auch Meels 92, Sa. Schweins und andern viehs 9, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 78, Sa. goldene Ring und dergl. geschmeids 26, Sa. baarschafft 290, Sa. Eigenthums an häusern und I. garten 10.27, Sa. Activorum 75, Sa. Eigenthums ane häusern und I. garthen 10.273, Sa. activorum 75, Summa summarum 11.778 lb – Schulden 23.271 lb
    Stall Summ 3600 lb
    (f° 49) Der Fraun Wittib KK. erster ehe großelterlich Guth. So haben J Johann Carl Röderer der bierbrauer Zuem wildenmann und Frau Maria Magdalena geb. Mosederin beede Eheleuthe und burgere allhier ihren Enckeln welche weiland Herr Johann Michael Röderer der geweste bierbrauer und Burger allhier seelig mit Frau Annæ Mariæ geb. Vögtin seiner hinterbliebenen Wittib der nunmahligen diesortigen Holderischen Frauen Wittib erziehlet per donationem übergeben und zwar wie solcher Kinder nunmehr verstorbener Steiffvatter und noch lebende Frau Mutter in dero Inventario illatorum fol. 299.b et seqq sub dato 21. Januarÿ 1752.
    Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandeltt in löblicher Statt Straßburg& auf Mittwoch den 14.ten tag des Monaths Septembris im Jahr als man nach Christi Geburth Zalte 1746., Johann Lobstein Notarius juratus
    Copia Codicilli – 1746. (…) den 29. Monatgs tag Novembris abends Zwischen fünff und Sechs uhren in einer in der Königlichen Statt Straßburg ane dem Thomanloch liegenden und hernach gemeltem Herrn Codicillirer eigenthümlich zuständigen behaußung in dem Marbachs gäßlein, in dem obern hintern stüblein mit denen fenstern Zum theil in denen Stadt graben und Zum theil in den garthen außsehend (…) persönlich kommen und erschienen der Wohl Ehrenvest und großachtbare Herr Johann Georg Holder, der Bierbrauer Zum guldenen Einhorn und Burger allhier Zu Straßburg – Johannes Lobstein, Notarius juratus
    – (…) daß Sie beede Herrn Vögte im Nahmen ihrer Pfleg-befohlenen nach deme über deren vätterliche Verlaßenschafft den 25. Junÿ et seqq. jüngst das Inventarium errichtet, selbiger auch den 17. et 21. Augusti darauf auf löblicher Stadt Stall und beÿ E. löblichen vogteÿ gericht abgehandelt, soforth den 14. hujus von mir Not° in ihr derer Interessenten gegenwart ein ohnvorgreiflicher summarischer Calculus gepflogen und darin des Defuncti eigenthümliche Verlaßenschafft dem wahren werth nach, wie wohl ohnpræjudicirlich berechnet worden, vermittelst solchen Calculi diese Verlaßenschafft um 1596 lb ohnerachtet die Frau Wittib auf den ihro in der Eheberedung zugestandenen Vorwidum renuncirt, passive überlaßen wird, auf sothane deren vätterl. succession wißend und wohlbedächtichen renunciren und selbige der hinterbliebenen Frauen Wittib tam active quam passive überlaßen, so, daß Sie damit schalten dero eigenthümlichen guts forderung auf sich compensiren und den übrigen mit denen Herrn Creditoribus sich accomodiren und vergleichen könne und möge (…) Straßburg Sambstags d. 28. 7.br 1754

    Anne Marie Vogt se remarie en 1759 avec l’aubergiste Jean Jacques Fischer
    Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 188)
    Anno 1759. Nach vorhergeschehener ordnungsmässiger Proclamation in unserer Kirch Dom: XIV & XV. Trin. sind dienstags d. 25. Sept. Zu Mittelhaußbergen ehelich copulirt und eingesegnet worden Herr Johann Jacob Fischer wittwer, burger und ehemaliger Gastgeber allhier und Fr. Anna Maria gebohrne Vogtin, weÿl. H Georg Holders gewesenen Bierbrauers und burgers alhie nachgelaßene Wittib (i 100, deficit Mittelh.)

    Les enfants de Jean Georges Holder vendent la maison et les outils de brasserie au brasseur Jean Nicolas Horchheimer

    1755 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 77-v
    H. Rathh. Jacob Lauth der dinßenmüller als vogt weÿl. Johann Georg Holderer des bierbrauers zweÿer kinder erster Ehe Johann Georg und Johann Friedrich, ferner Fr. Anna Maria geb. Vogtin gedachte wittib beÿständlich ihres vogts Johann Philipp Schäcker der bierbrauers
    in gegensein H. Johann Nicolaus Horchheimer des bierbrauers – Versteigerung
    eine zum goldenen Eichhorn genannte bierbehausung, bestehend in vorder und hinder hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, rechten und gerechtigkeiten gegen der kleinen metzig hinüber, einseit neben Pierre Perrier dem bilderhändler, anderseit neben einem zum Schwartzen Faß genannt dem mehrern hospital gehörigen hauß, hinten auff d. Thomanloch
    ferner den bierkeßel, die dürr und das kühlschiff, 4 bütten, 3 biertrög und die zum bierbrauen gehörige näch – als ein von ihrer mutter weÿl. Dorothea geb. Lauthin zu einem tertz ererbt zu den zwo übrigen tertz aber der verkäufferin als in ihres verstorbenen manns mass ihro zufolg erkanntnus vom 5. hujus tam active quam passive entschlagen worden – um 750 lb capital verhafftet, geschehen um 6125 pfund

    Jean Nicolas Horchheimer déclare avoir acquis la brasserie pour la donner à bail à son beau-fils Jean Jacques Thenn

    1755 (18. Martÿ), Not. Thenn (6 E 41, 750) n° 31
    Declaration – der Ehren und wohlvorgeachte H. Johann Niclaus Horchheimer, bierbrauer und burger allhier Zu Straßburg mich (…) Notarium zu sich in seine ane der großen Metzig allhier gelegene bierbrauer behaußung zum Strauß genand, anzeigend, wie daß Er seinem ältern Stieff Sohn Johann Jacob Thenn dem leedigen Kieffer und bierbauer seine ohnlängst an sich erkauffe allhier ane der Kleinen Metzig gelegener zum Einhorn genannde Bierbauer behaußung samt dem zur Bierbrauereÿ gehörige und dabeÿ befindlichen Schiff und geschirr auff nechst künfftigen Maria Verkündigung dieses 1755. Jahrs anfangend in Lehnung übergeben hat

    Originaire de Francfort, le brasseur Jean Nicolas Horchheimer épouse en 1734 Catherine Marguerite Hatt, veuve du brasseur Jean Philippe Thenn : contrat de mariage, célébration
    1734 (22. Junÿ), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 114
    Eheberedung Zwischen H. Johann Niclaus Horchheimer, dem Ledigen biersieder weÿl. Joh: Hartmann horchheim, geweßenen burgers und Steindecker Zu Franckfurt am Mäÿn mit Frauen Anna Margaretha gebohrner Hemmerichin ehelich erzeugtem Sohn, als brauthigam, mit beÿstand herrn Joh: Daniel Euler, biersieders und burgers allhier und hrn Joh:Daniel Stöber Notariatus Candidati ane einem,
    So dann Frauen Catharinæ Margarethæ Thennin gebohrner Hattin weÿl. hrn Joh: Philipp Thenn geweßenen biersieders und burgers allhier nachgelaßenen wittib, alß der Frau hochzeiterin mit beÿstand hen Joh: Geörg Thennen Medicinæ doctoris Hn Abraham Datten metzgers, hrn Joh: Philipp Zeÿßolff goldarbeiters, hrn Joh: Wolffgang Witten, bestätters in allhießigem Kauffhauß, Ihrer herrn Schwägerer, am andern theil
    Actum Straßburg auff Dienstag den 22. Junÿ Anno 1734. [unterzeichnet] Johann Nicolaus Horchheimer als Hochzeiter, Catharina Martÿ thänin als hochzeiterin

    Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 16 n° 12)
    1734. Mittwoch den 28. Julÿ seind nach Zweÿmahliger geschehener proclamation in der Evangelischen Pfarrkirch Zu St Niclaus durch priestlicher copulation in den Ehestand eingesegnet word. Joh: Nic. Horchheimer der ledige Bierbrauer u. burger allhier gebürtig von Fasat am Maÿn, weil. Joh: Hartmann Horchheimers geweßt. Schieferdeckers u. bueg. daselbst hinterlaßener ehl. Sohn, u. Fr. Catharina Margaretha weil. Johann Philipp Thenn geweßt. bierbrauers und Burgers allhier hinterlaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Niclaus Horchheimer als hochzeiter, Catharina Margretha thenin als braut (i 17)

    Fils du brasseur à l’Autruche, Isaac Thenn, Jean Philippe Thenn épouse en 1710 Catherine Marguerite Hatt, fille du brasseur Jérôme Hatt : contrat de mariage, célébration
    1710 (19. Aug.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 52) n° 291
    Verglichene Heüraths: Puncten Zwischen Herrn Johann Philipp Thenen, Ledigen Biersiedern, Weÿl. deß Ehrengeachten vndt Wohlachtbahrn herrn Isaac Thenen, Geweßenen Biersieders vnd burgers Zu Straßburg seel. hinderlaßenem Ehelichen Sohn, Als Hochzeitern An einem
    So dann der Viel Ehrn: und Tugendreichen Jungfrauen Catharinæ Margarethæ Hattin, deß Ehrengeachten Vnd Vorachtbahrn Herrn Hieronimi Hatten, Auch Biersieders vndt burgers alhie Zu Straßburg Ehelichen dochter Als der Hochzeiterin Am Andern Theil
    Actum Straßburg (…) dienstags den 19.ten Augusti Anno 1710. [unterzeichnet] Johann Philipp Thenn Als hoch Zeiter, Catarina Markreeta hattin als hochzrin

    Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 123-v n° 14)
    Mitwoch den 15. Octobr. 1710. seind nach Zweÿmahliger Außruffung inn der Kirch Zu St. Nic. in Straßburg copulirt Vnd eingesegnet worden Johann Philipp Thenn der ledige biersieder weÿl. Isaac Thenn, geweßenen biersieders Zum Strauß Vnd burgers alhier hinterlaßener Ehel. Sohn Vnd Jungfr. Catharina Margaretha Hattin, Hieronymi Hatten deß biersieders Zum Vogelgesang Vnd burgers allhier Ehel. Tochter welches bezeugen [unterzeichnet] Johann Philipp Thenn Als hoch Zeuder, Catharin margrede Hattin als hochzeitrin (i 128)

    Jean Nicolas Horchheimer devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu des Tonneliers
    1734, 4° Livre de bourgeoisie p. 1013
    Johann Niclaus horch heimer d. biersieder Von Franckfurth am Maÿn geb. erhalt d. b. von seiner ehefr. Cath: Marg: weÿl. Johann Philipp Thenn b. und biersieder alhier wtb. umb d. alt. bs. will beÿ E. E. Zunfft d. Kiefer dienen. Jur. d. 23. Aug. 1737.

    Jean Nicolas Horchheimer devient tributaire chez les Tonneliers en octobre 1734
    1734, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
    (f° 338) Dienstags den 26.t 8.bris 1734 – Joh: Niclaus Horchheimer erhalt das Zunfftrecht und Zahlt als ein frembder so sich an eines Zünfftigen wittib verheurathet 1 lb 15 ß p. feüreÿmer 10 ß et prothoc. 2 ß 6 d

    Jean Nicolas Horchheimer devient cotisant à la tribu des Fribourgeois pour obtenir le droit de débit à l’auberge à l’Autruche
    1734 (26. 8.br), Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 165)
    (f° 163) Dienstags den 26.ten Octobris A° 1734 – Neu Z. biers.
    Johann Niclaus Horchheimer der biersieder Zum Strauß allhier Erscheint auff würcklich von gn. Hh. den XV. erhaltenen Schanckh und bittet ihm alß Zudiener zu recipiren.
    Erkandt gegen 2 lb und 4 ß Protocoll geldt willfahrt ded. er Jur. auff den Articul.

    Jean Nicolas Horchheimer et Catherine Marguerite Hatt louent l’auberge à la Licorne à leur beau-fils et fils respectif Jean Jacques Thenn

    1761 (5.1.), Not. Thenn (6 E 41, 750) n° 44
    zwischen H. Johann Niclaus Horchheimer dem bierbrauer und frauen Catharina Margaretha Horchheimerin geb. Hattin beÿständlich H. Johann Niclaus Ottmanns des ohlmanns und H Johann Daniel Hatt ehemaligen bierbrauers ane einem
    so dann H. Johann Jacob Thenn dem bierbauer ane dem andern theil, folgende lehnung
    ihrem respective ehe und stieff sohn die in der allhier zu Straßburg ane der kleinen Metzig gelegene zum goldnen Einhorn genande bierbrauer behaußung, als welche er H. Johann Jacob Thenn schon verschiedene Jahr in lehnung hat, befindliche übrige wohnung und gemach so sich die verlehnere in sein H. Thennen errichteten Eheberedung zu ihrem gebrauch damahlen vorbehalten haben,
    weiter den beÿ den allhier zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden unterhalb der Neubruck gelegenen behausung befindlichen Vorder und hintern Keller sambt denen darin liegenden 12 stück thürel faßen (…) nebst dem vordern holtzplatz woran sich aber die verlehner ein platz zu demjenigen wann jeweilen der selbst eingemacht wird zu legen und zu stellen zu ihrem gebrauch vorbehalten und zwar auff so lange zeith daß gedachte frau Horchheimerin die mitverlehnren am leben seÿn wird, auff weÿhnachten des zurückgelegten 1760. Jahrs ihren anfang nehmen – um einen jährlichen Zinß nemlich 36 guldin

    Le brasseur à l’Autruche Jean Nicolas Horchheimer meurt en 1761 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé dans la brasserie à l’Autruche. Les experts estiment la brasserie à la Licorne à 4 250 livres. La masse propre à la veuve est de 2 590 livres, la masse propre aux héritiers de 219 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 513 livres, le passif à 5 046 livres

    1761 (4.5.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 745) n° 109
    Inventarium über Weÿland des Ehren und Wohl Vorgeachten H. Johann Niclaus Horchheimer, geweßenen bierbrauers zum Strauß und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seelig Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1761. – nach seinem Mittwochß den 25.ten Martÿ instehenden 1761.ten Jahrs aus dießer welth genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen (…) Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendbegabten Frauen Catharinä Margarethä Horchheimerin gebohrner Hattin der hinterbliebenen wittib unter assistentz H. Johann Michael Widt des handelßmanns und burgers allhier den Sie ane Vogts statt zu ihrem beÿstand hierin angesprochen (…) So beschehen Straßburg Montags den 4. Maÿ et seqq. Anno 1761.
    Der Verstorbene seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. Erstlichen Frau Catharinam Margaretham Güntherin gebohrne Horchheimerin, H Johann Daniel Günthers des ohlmanns und burgers allhier eheliche haußfrau so benebst gedachtem ihrem Ehemann hiebeÿ erschienen, So dann Zweÿtens Johann Niclaus Horchheimer, leedigen Kieffer und bierbrauer, so 24 ½ Jahr alt welcher sich dermahlen zu franckfurth befindet deßen geordnet und geschworener Vogt ist erstgemelt H. Johann Daniel Günther, weilen aber derselbe uxorio nomine hiebeÿ selbten interessiret, alß ist demselben Zu einem Theilvogt geordnet worden S. T. H. Johann Daniel Schweigheußer Notarius publicus juratus und practicus allhier der auch in solcher qualität dießen geschäfft von anfang biß Zu end beÿwohnte und deßen Curandi interesse observirte, Also beed des Verstorbenen seelig mit eingangs gemelter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Zu gleichen portionen und Haupttheilen verlaßene Erben
    Copia der Eheberedung

    In einer allhier Zu Straßburg gegen der großen Metzig über theils ane dem Spithalgäßlein und theils ane dem fährelmarckt gelegenen Zum Strauß genanden der fau Wittib zum theil eigenthümlich zuständigen und theils wÿdembs weiße zu genießen habender Bierbrauer Behaußung befunden worden wie folgt.
    Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Hopffen Cammer, In der Schwartz gethüch Cammer, In der Magd Cammer, In der hintern Cammer, Im obersten Haußöhren, In der oberste stub, In der obsesten Stub Cammer, In der großen Stub (…)
    (f° 11-v) Eigenthumb ane Häüßeren. Erstl. eine Eck behaußung ane dem Spithalgäßlein gegen der großen Metzig über (…)
    (f° 11-v) Item eine Behaußung ane dem Schiffleutstaden (…)
    (f° 12-v) Eigenthumb ane Häüßeren. (W.) Item zween dritte theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung in dem Spithalgäßlein (…)
    (T.) Nembl. eine Bierbehaußung Zum goldenen Einhorn genannd, bestehend in Vorder und hinterhauß, hoff, hoffstatt und Bronnen mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg gegen der Kleinen Metzig über einseith neben H. Joh. Jacob Röderers dem Schwartz und Schönfärber, anderseith neben einem Zum Schwartzen faß genannder dem mehrern Hospithal allhier gehörigem hauß, hinten auff das thomanloch stoßend und einen außgang dahien habend gelegen, sambt dem dabeÿ befindlichen Bierkößel, dörr, Kühlschiff, 3. Bütten mit eißernen reiffen und Biertrög undt näch Zum Bierbrauen gehörig, über hernach eingetragene passiv-Capitalia gegen Männiglichen freÿ leedig eigen und so viel die gebäude betrifft durch mehrgemelyen H Bau Inspector und Werckmeister angeschlagen vor 4250. lb. Das Schiff und geschirr Zur bierbrauereÿ gehörig aber durch obgedachten H. Johann Conrad Reuber den Kieffer und bierbrauer pro 9 lb, Mithien sammenthafft 4259 lb, Hierüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt, datirt den 27. Februarÿ A° 1755. Ferner ein älterer daselbst errichteter teutscher pergamentener Kauffbrieff mit ermeltem Insiegell bekräfftiget Sub dato 11.ten Junÿ Anno 1736.
    (f° 13-v) (W.) Eigenthumb ane einem Metzig banck (…)
    (f° 21) Ergäntzung der Fraw Wittib abgegangenen ohnveränderten guths. Nach besag des über beeder geweßener Eheleuthen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch nunmehro weÿland H Notarium Johann Philipp Liechtenbegerr In Anno 1734. auffgerichteten Inventarÿ
    (f° 32) Der Frau Wittib und der noch lebender Söhnen erster Ehe Nahmens Johann Jacob und H Johann Martin Thennen vätterlich guth so dieselbe lebtägig wÿdembs weiße zu genießen berechtiget ist. Eigenthumb ane Häußern, in dem Spithalgäßlein (…)
    (f° 33-v) Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, Der Fr. Wittib ohnverändert guth, Sa. haußraths 105, Sa. Schiff und geschirrs zur bierbrauereÿ 4, Sa. Werckzeugs wie auch Schiff und geschirrs Zum Kieffer handwerck und Bierbrauen gehörig 7, Sa. Fuhrgeschirrs 10, Sa. Lährer faß 130, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 539, Sa. goldener ring und dergleichen Geschmeids 38, Sa. Eigenthum ane einer behaußung 300, Sa. Eigenthums ane häußerin 1930, Sa. Eigenthums ane einem metzig banck 183, Erg. wird passive übertroffen umb (108), Summa summarum 2849 lb – Schulden 258 lb, Nach deren Abzug 2590 lb
    Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert guth geschrieben, Sa. Kleidung 16 ß Sa. Silbers 13 ß Sa. Activ schuld 150, Erg. 67, Summa summarum 219 lb
    Endlichen folgt auch das gemein Verändert und theilbar guth, Sa. haußraths 132, Sa. Werckzeugs wie auch Schiff und geschirrs Zum Kieffer handwerck und Bierbrauen gehörig 2, Sa. Weins und faß 106, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 33, Sa. baarschafft 59, Sa. Pfenningzinß und deßen hauptguths 12, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 4259, Sa. beßerung ane lehengüthern 10 ß, Sa. activorum 905, Summa summarum 5513 lb – Schulden 5046, Nach deren Abzug 466 lb
    Stall Summ 4455 lb – Zweiffelhaffte Schulden in der Frau Wittib ohnveränderte Nahrung Zugeltend 6 lb, Zweiffelhaffte Pfenningzinß und deßen hauptguth so theilbar 1500 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die Theilbare Verlaßenschafft zugeltend 257 lb
    Copia der Eheberedung (…) So beschehen allhier zu Straßburg auff Dienstag den 22. Junÿ Anno 1734 ; Johann Philipp Lichtenberger Notarius

    Catherine Marguerite Hatt veuve du brasseur à l’Autruche Jean Nicolas Horchheimer meurt en 1763 en délaissant deux fils de son premier mariage avec Jean Philippe Thenn et deux enfants issus du veuf. Les experts estiment la maison 4 250 livres. L’actif de la succession s’élève à 7 030 livres, le passif à 2 930 livres.

    1763 (21.10.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 746) n° 128
    Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendbegabten Frauen Catharinä Margarethä gebohrner Hattin, letztmahls auch weÿland H. Johann Niclaus Horchheimer geweßenen Bierbrauers zum Strauß und burger allhier seelig hinterlaßenen frauen Wittib nun auch seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1763. – nach ihrem Freÿtags den 7.ten Octobris dießes Zu end lauffenden 1763.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Freÿtags den 21. Octobris et seqq. Anno 1763.
    Die Verstorbene selig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. Erstlichen H Johann Jacob Thenn, den Bierbrauer und burgern allhier, welcher unter assistentz S. Tlo H. Johann Carl Ficke Notarÿ publici Jurati und berühmten Practici allhier beÿ dießem geschäfft erschienen, Zweÿtens Hn Johann Martin Thenn ebenmäßig bierbrauer und burgern allhier beÿständlichen S. Tlo Johann Heinrich Faust S. T. Ddi wie auch E. E. Kleinen Raths und Eines hochlöblichen Ehegerichts bestbestellten Advocati und Procuratori ordinarÿ, dießer Inventur beÿwohnende, Welche beede Söhn die abgeleibe seel. in erster Ehe mit auch weÿland H Johann Philipp Thenn dem geweßenen Bierbrauers und burgers dahier erziehlet hat
    Drittens Frau Catharinam Margaretham Güntherin gebohrne Horchheimerin H Johann Daniel Günthers des ohlmüllers und burgers allhier Ehegattin, welche benebst dero Ehemann wie auch unter assistentz S. Tlo H Johann Daniel Schweighäußers Notarÿ publici jurati und berühmten Practici allhier dießem geschäfft abwartete, So dann Viertens H. Johann Niclaus Horchheimer, leedigen Kieffer und bierbrauer, so majorennis dahero ohnbevögtigt dennoch aber hierbeÿ beÿständlichen erst Ehrengedachten H. Notarÿ Schweighäusers anweßend, dieße beede letztere Kinder hat die verstorbene seel. mit Eingangs gemeltem H. Johann Niclaus Horchheimer dem geweßenn Bierbrauers und bürgern allhier ihrem Zweÿten Ehemann seel. erzeuget, Dießen alle Vier der Verstorbenen seelig in Zween Ehen ereugte Söhne und tochter und ab intestato Zugleichen portionen und antheilern Verlaßene Erben.

    In einer allhier Zu Straßburg gegen der großen Metzig über theils ane dem Spithalgäßlein und theils ane dem fährelmarckt gelegenen Zum Strauß genanden der Verstorbenen seelig zum theil eigenthümlich und theils wÿdembs weiß zu genießen gehabten Bierbrauer Behaußung befunden worden wie folgt.
    (f° 14-v) Eigenthumb ane Häüßeren. Erstl. die Helffte vor ohnvertheilt von und ane einer Eck behaußung ane dem Spithalgäßlein gegen der großen Metzig über (…)
    (f° 15) Item die Helffte vor ohnvertheilt von und ane einer Behaußung ane dem Schiffleutstaden (…)
    (f° 15-v) Item zween dritte theil Vor ohnvertheilt Von und ane einer behaußung in dem Spithalgäßlein (…)
    (f° 16) Item der dritte theil vor ohnvertheilt von und ane einer Bier Behaußung Zum goldenen Einhorn genannd bestehend in Vorder und hinterhauß, hoff, hoffstatt und Bronnen mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg gegen der Kleinen Metzig über einseith neben weÿland H. Johann Jacob Röderers des geweßenen Schwartz und Schönfärbers hinterbliebene wittib und Erben, anderseith neben einem Zum Schwartzen faß genannder dem mehrern Hospithal allhier gehörigem hauß, hinten auff das thomanloch stoßend und einen außgang dahien habend gelegen, sambt dem dabeÿ befindlichen Bierkößel, dörr, Kühlschiff, 3. Bütten mit eißernen reiffen und Biertrög undt näch Zum Bierbrauen gehörig, welche völlige behaußung und geschirr über hernach eingetragene passiv-Capitalia gegen Männiglichen freÿ leedig eigen und so viel die gebäude betrifft in dem über gedachten H. Horchheimers seel. Verlaßenschafft in Anno 1761. errichteten Inventario durch offtbesagte H. Bau Inspectorem und H Werckmeistere angeschlagen vor 4250. lb. Das Schiff und geschirr Zur bierbrauereÿ gehörig aber durch H. Johann Conrad Reuber den Kieffer und bierbrauer pro 9 lb, Mithien sammenthafft 4259 lb, Woran alßo dißortiger dritte theil anlangent so hier in außwurff Zubringen mit 1419. Die übrige zween dritte theile von herbeschriebener behaußung und geschirr seind denen dißortigen beeden Kinderen letzter Ehe alß Vätterlich guth vor ohnvertheilt Zuständig. Über die völlige behaußung besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel verwahrt, datirt den 27. Februarÿ A° 1755. Ferner ein älterer daselbst errichteter teutscher pergamentener Kauffbrieff mit ermeltem Insiegell bekräfftiget sub dato 11.ten Junÿ Anno 1736.
    (f° 16-v) It. das dritte theil vor ohnverändert von und ane einer Behaußung ane dem müllergäßlein (…)
    (f° 17) Eigenthumb ane einem Metzig banck (…)
    (f° 25-v) Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 214, Sa. Schiff und geschirrs zur bierbrauereÿ 4, Sa. Werckzeugs wie auch Schiff und geschirrs Zum Kieffer handwerck und Bierbrauen gehörig 9, Sa. Fuhrgeschirrs 4, Sa. Wein und faß 246, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 131, Sa. goldener ring und dergleichen Geschmeids 37, Sa. der baarschafft 92, Sa. Pfenningzinß und deßen hauptguths 12, Sa. Eigenthums ane häußeren 3982, Sa. Eigenthums ane einem metzig banck 183, Sa. beßerung ane lehengüthern 3 ß, Sa. der activ Schulden 2111, Summa summarum 7030 lb – Schulden 2930 lb, Nach deren Abzug 4100 lb
    Stall Summ 4381 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die Verlaßenschafft zugeltend 39 lb
    Copia der Von der Verstorbenen seelig Vor mir Notario und gezeugen errichteten Dispositionos inter Liberos gegen der großen metzig über (…)
    Straßburg Mittwochs den 22. Septembris Anno 1751 – Johann Heinrich Thenn

    Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 800 florins (400 livres) sur un total de 3 000 florins
    1773, Livres de la Taille (VII 1180) f° 165-v
    Becker N° 3325 – Weÿl. Johann Niclaus Horchheimer geweßenen ledig. Kieffers und Bierbrauer, auch weÿl. Johann Niclaus Horchheimer ges. bierbrauers und burgers allhier hinterl. Ehel. Sohns Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Thenn.
    Concl. Final. jnventarÿ Ist fol. 33, 1914 lb 1 ß 9 d, wegen den a 4 pro Cento angelegten Capitalien 400 lb 7 ß Verbleibt 1507. lb 14 ß 9 d die machen 3000 fl. Verstallte 2200 fl. Zuwenig 800 fl.
    Wovon nachtrag 8 Jahr in duplo à 2 lb 8, 19 lv 4 ß
    und 6 Jahr in simplo a 1 lb 4 ß, 7 lb 4 sortie
    Extat Stallgeldt pro 1770 bis 1773 incl. 13 lb 4 ß
    geb., 2 ß 8 d
    Abhandlung, 3 lb 2 ß 6 d, Summa 42 lb 17 ß 2 d
    der Nachtrag auff die helffte moderirt, restiret 29 lb 13 ß 4 d
    dt. 1. 10.bris 1773

    Jean Jacques Thenn acquiert de ses cohéritiers les parts de l’auberge à la Licorne et des outils de brasserie

    1763 (13. déc.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 746) Joint au n° 128 du 21 oct. 1763
    (f° 17-v) Zuwißen seÿe hiermit daß ane heut Zu end gemeltem dato Vor mir dem unterschriebenen offenbahren geschwornen Notario persönlich kommen und erschienen H. Johann Martin Thenn der bierbrauer und burger allhier unter assistentz S. Tlo Hn Johann Heinrich Faust S. T. Ddi wie auch E. E. Kleinen Raths und Eines hochlöblichen Ehegerichts bestbestellten Advocati und Procuratori ordinarÿ, Ferner Frau Catharina Margaretha Güntherin gebohrne Horchheimerin Hn Johann Daniel Günthers des ohlmüllers und burgers allhier Ehegattin, beÿständlichen gedachten ihres Ehemanns, wie auch S. Tlo Herrn Johann Daniel Schweighäußers, so dann H. Johann Niclaus Horchheimer, der leedige Kieffer und bierbrauer, und burger allhier so majorennis und ohnbevögtigt, dennoch aber darbeÿ verbeÿstandet mit erst Edelgedachtem H. Notario Schweighäuser, die haben
    in gegensein H Johann Jacob Thenn, des Bierbrauers und burgers allhier, ihres respectivé voll: und halbbändigen bruder und deßen H. Assistenten S. T. H. Notario Johann Carl Ficke
    ihre Vätter: und mütterliche Eilff Zwölffte theil vor ohnvertheilt Von und ane einer Bierbrauer Behaußung Zum goldenen Einhorn genannd, bestehend in Vorder und hinter gebäud, Hoff, Hoffstatt und Bronnen mit allen deren begriffen, weithen, rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg gegen der Kleinen Metzig über, einseith neben weÿland H. Johann Jacob Röderers des geweßenen Schwartz und Schönfärbers hinterlaßene Wittib und Erben, anderseith neben einer Zum Schwartzen faß genannder dem mehrern Hospithal allhier gehörigen behaußung, hinten auff das Thomanloch stoßend und einen außgang dahien habend gelegen, wie auch dem dabeÿ befindlichen Bierkößel, dörr, Kühlschiff, dreÿ Bütten mit eißernen reiffen, Zween Biertrög undt näch Zum Bierbrauen gehörig, so alles über 1250 lb (…) fferner 400 lb, weiter 750 lb, noch weither 750 lb, Item 850 lb So dann 500 lb (…) in Capital zu erfordern haben freÿ, eigen mit übernahm solcher passiv Capitalien sammelthafft 4500 lb anlangend Ihme H. Johann Jacob Thenn (…) in ohnvertheiltem Erb Käufflichen cedirt und überlaßen – Zugangen und beschehen umb 2250 Pfund pfenning – Straßburg Dienstags den 13. Decembris Anno 1763.
    Copie, cote 94 Z 18

    Jean Jacques Thenn règle en septembre 1746 une amende pour avoir outrepassé le temps imparti pour faire son chef d’œuvre
    1746, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
    (f° 492) Montags d. 5. 7.bris 1746 – Mstr. Joh: Jacob Thenn Zahlte weilen er über die Zeit am meisterstück gearbeitet 15 ß

    Jean Jacques Thenn devient tributaire chez les Tonneliers en avril 1755
    1755, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
    (f° 62) Dienstags den 8. April 1755 – Joh: Jacob Thenn der biersieder erhalt auff prod. Stattschein vom 7. Aprilis das Zunfftrecht und zahlt als eines Zünfftigen sohn 1 lb 1 ß, pro feüereÿmer 10 ß, pro findt. 1 ß 6 d

    Les Quinze autorisent Jean Jacques Thenn à exploiter la brasserie à la Licorne

    1755, Protocole des Quinze (2 R 166)
    (p. 200) Sambstags den 5. Aprilis 1755. – Christmann nôe Johann Jacob Thenn des burgers und biersieders allhier producirt zunfftschein und bitt ihme in dem bierhauß zum einhorn mit dem bierschanck gnädig zu willfahren. Erkandt Willfahrt.

    Jean Jacques Thenn devient cotisant chez les Fribourgeois pour exploiter la brasserie à la Licorne

    1755, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
    (f° 232-v) Donnerstags den 5.ten deß Monaths Junji in Anno 1754 –
    Johann Jacob Thenn der Nunmahlige bierbrauer Zum Einhorn Vndt Burger allhier, citiret, solle Zufolg Articuls de dato 14.ten Dec. 1643. als Zudiener sich dießorths Zünfftig machen. Ille præsens Bittet Receptionem.
    Hierauff Ist Erkandt worden, daß demeselben gegen Erlag 2. lb 4 ß d vnd 4 ß d Stubengeldt pro hoc Anno in seinem Ansuchen Zu Willfahren sein, dedit eodem Vnd hat obigen Ihme Abgeleßenen Articul Angelobet.

    Jean Jacques Thenn épouse en 1755 Marie Madeleine Milius, fille du brasseur aux Quatre-Vents Philippe Guillaume Milius : contrat de mariage par lequel Jean Nicolas Horchheimer loue à son beau-fils l’auberge à la Licorne, célébration
    1755 (29. Xbris), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 748) n° 21
    Eheberedung – zwischen dem Ehren: und Vorachtbahren H. Johann Jacob Thenn, leedigem bierbrauer, weÿland H Johann Philipp Thenn des geweßenen bierbrauers und burgers allhier seelig mit der Ehren: und Tugendbegabten frauen Catharina Margaretha gebohrner Hattin, seiner Hinterbliebenen wittib, dermahlen H. Johann Niclaus Horchheimers des bierbrauers Zum Strauß und burgers allhier Ehegattin ehelich erzeugtem Sohn, alß dem H. Hochzeither ane einem,
    So dann der Ehren: und tugendgezierten Jungfrauen Mariä Magdalenä Miliusin H. Philipp Wilhelm Milius des Bierbrauers Zu denen Vier Winden und burgers dahier mit weÿland frauen Anna Maria gebohrner Otterbeinin seiner geweßenen erstern Ehegattinin seelig ehelich erzeugten tochter alß der Jungfrau Hochzeiterin

    Endlichen und Zum Siebenden Verspricht Eingangs gemelter H Johann Niclaus Horchheimer des H. Hochzeiters Stieff vatter Vor sich und im Nahmen seiner Ehegattin frauen Catharinä Margarethä gebohrner Hattin des H. Hochzeiters eheleiblicher Mutter, ihre allhier Zu Straßburg ane der Kleinen Metzig gelegene, Zum goldenen Einhorn genandte Völlige bierbrauer behausung mit außnahm der obersten wohnung so in einer Stub, Stub Cammer und allkhoff Kuchen Haußöhren einer Cammer im stegenhauß wie auch oben zwo Cammeren und Zwo bühnen benebst dem gang bluhmen darauff Zu stellen bestehet, Ihnen denen beÿden Hochzeitlichen Persohnen sambt dem dabeÿ befindlichen Schiff und geschirr Zur bierbrauereÿ gehörig, wie auch fassen und biertischen und Zwar so lang das Herrn hochzeiters eheleibliche frau mutter beÿ leben seÿn wird umb einen Jährlichen Zinnß von 300 gulden
    So beschehen, Straßburg Montags den 29. Decembris Anno 1755 [unterzeichnet] Johann Jacob Thenn Alß Hochzeiter, Maria Magdalena Myliusin Als Hochzeiterin

    Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 135, n° 5)
    1756. Mittwoch d. 11. febr. Seind nach zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirche Zu S. Nicol. in den Stand der Heil. Ehe eingesegnet worden. H. Johann Jacob Thenn, bierbrauer v. burger weÿl. herrn Johann Philipp Thenn gew. bierbrauers v. burgers allhier hinterlaßener Ehel. Sohn v. Jfr. Maria Magdalena Mÿliusin, Herrn Philipp Willhelm Mÿlius bierbrauers und burgers allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Thenn als Georg, Maria Magdalena Mÿliusin Als hochzeiterin (i 137)

    Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports (acte non conservé)
    1756, Not. Thenn (Répertoire 6 E 41, 664-5) n° 50
    H. Johann Jakob Thenn bierbrauers und Frauen Mariä Magdalenä gebohrner Miliußin, beeder Eheleute und burgere alhier Illata

    Les contrôleurs des marchands de fruits et légumes infligent à Jean Jacques Thenn une amende pour avoir vendu du hareng à un soldat hors de la brasserie
    1759, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 261)
    (f° 529-v) Samstags den 7.ten Aprilis A° 1759 – Klag 2.er Fastenspeishändler Rüger Ca. H. Jacob Denn den biersieder alhier
    Jean Baptiste Goniate und Jacque Le Dez die Fastenspeishändler Rüger, klagen wider Herrn H. Jacob Thenn, den Biersieder Zum Einhorn und Burgers alhier daß er marinirte Häring an einen Sächsischen Soldaten über die Gaß verkaufft habe. Weilen nun dieses denen gesampten alhiesigen Biersieder mithin auch dem beklagten beÿ 5. lb d Straf verbotten, alß bitten die Klägere den beklagten in die verwürckte Straf refusis Expensis Zu condemniren.
    Beklagter persönlich zugegen, ist der Anklag geständig, schützet aber zu seiner Verantwortung vor, er habe den articul welcher den biersiedern verbietet Häring über die gaß Zu verlauffen nicht gewußt, vermeine er also nicht strafbar Zu seÿn, bittet dahero ihne von der Straf zu befreÿen.
    Erkandt, seÿe der beklagte wegen übertrettung des Articuls in die darin der übertrettene angesetzte Straf der 5 Pfund Pfenning wie auch in die Uncosten zu condemniren.

    Les contrôleurs des marchands de fruits et légumes font grief à Jean Jacques Thenn d’avoir vendu du fromage hors de la brasserie. Le défendeur qui répond que le client a commandé le fromage et qu’il est parti en l’emportant devra régler les frais de procédure
    1764, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
    Fastenspeis: händler: Rüger Ca. Herrn Johann Jacob Thenn
    (f° 440) Mittwochs den 27.ten Juny Anno 1764 – Fastenspeis: händler: Rüger Ca. Herrn Johann Jacob Thenn, den bierbrauer und burger allhier
    Gedachte Fastenspeis: händler: Rüger, klagen weiter wider H. Johann Jacob Thenn, den bierbrauer Zum Einhörnel und Burgern alhier, daß derselbe Käs aus seiner Bierstube verkauft. Bitten Abstrafung refusis Expensis.
    Des Herren Beklagten Ehefrau Zugegen ist der Anklag geständig, sagt aber zu ihrer Verantwortung aus, daß sie selbsten dem einen Rüger das verlangte Bier, den Käs und das Brod auf den Tisch gegeben und haben sich derselbe darzu gesetzet, hinterrucks aber seÿe er damit fortgegengen und das Geld auf dem tisch, ohne jemand etwas davon zu sagen, liegen laßen. Bittet absolutionem refusis Expensis.
    Erkandt, solle der Beklagte, Zwar Von der Straf absolviret jedoch denen Rügern 6 ß für ihre Mühewaltung und 6 ß Protocoll und Gebott Geld Zu bezalen schuldig, anbeÿ gerichtlich erinnert seÿn, klein käß auserhalb Hauses Zu verkaufen. – Dedit 12 ß

    Les contrôleurs des marchands de fruits et légumes infligent à Jean Jacques Thenn une amende parce qu’il vend des harengs à l’encontre du règlement. Jean Jacques Thenn déclare qu’il fait venir des harengs de Francfort depuis presque dix ans sans que personne y voie ombrage. L’amende est maintenue, Jean Jacques Thenn la règle aussitôt.
    (f° 572-v) Dienstags den 24.ten Septembris Anno 1765 – Fastenspeis: händler: Rüger Ca. H. Jacob Thenn, den bierbrauer
    Jean Georges Boudot der Fastenspeis: händler: Rüger und Johann Norbert Gleißer, der Fastenspeis: händler: klagen wider H. Jacob Thenn, den Bierbrauer zum Einhörnel und burgern alhier, daß derselbe mit Fastenspeis: Waaren handle, inmasen er Vier quart tonen Häring Von Frankfurt komme, laßen, welche den 16. hujus im Kaufhaus auf deßen Nahmen eingegangen sind.
    Da nun dem Beklagten dieser Handel wohlbewußtermasen, verbotten seÿe, alß baten die Klägere denselben gebührend abzustrafen und in die Unkosten Zu condemniren.
    Beklagter persönlich Zugegen ist der Anklag allerdings geständig und sagt, daß er die Häring in seiner eigenen Bierstuben an die Gäst verkaufe, und es seÿe beÿ nahem Zehen Jahre, daß er Zu diesem Ende Häring von Franckfurt habe kommen laßen, es hätte ihme aber derentwegen bis dato Niemand nichts in den Weg gelegt, er seÿe beÿ Em En Zunft der Freÿburger geldzünftig und Kraft eines habenden Articuls seÿe den biersiedern erlaubet zu besagtem Ziel und End Häring en gros von Franckfurt kommen zu laßen, Bate dahero ihme von obiger Anklag gäntzlich zu entladen.
    Erkandt, seÿe der beklagte in Dreÿ Pfund Pfenning straf und in die Unkosten bestehend in Vier Schilling Protocoll und Gebott Geld zu erachten.
    Dedit in instanti die Unkosten mit 4 ß. Extat 3. lb d Straf

    Affaire que Jean Jacques Thenn porte devant les Quinze. Toutes les pages signalées par le répertoire se trouvent dans une partie manquante du registre.
    1766, Protocole des Quinze (2 R 178)
    Biersieder, Johann Jacob Thenn Ca. (Table) 139, 191, 240, 409, 435

    Jean Jacques Thenn et Marie Madeleine Milius font dresser l’état de leur fortune pour que l’épouse puisse demander le bénéfice de cession. La masse propre à la femme s’élève à 2 145 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 13 663 livres, le passif de 16 613 livres.

    1771 (11.3.), Not. Zimmer (6 E 41, 1416) n° 257
    Inventarium über H. Johann Jacob Thenn, des bierbrauers und Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Miliusin beeder Eheleute und Burgere alhier Zu Straßburg Activ: Nahrung und Passiv Schulden auffgerichtet Anno 1771. – Welche auf ihr der Ehefrauen freundliches Ansuchen der Ursach halben, wann dieselbe etwa gemüsiget wäre beÿ E. E. Kleinen Rath alhier um das Beneficium Cessionis Zu Salvirung ihres unveränderten Guths und deßen was ihro in Kraft der Eheberedung gebürig unterthänig einzukommen, inventirt und ersucht (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in fernerer Gegenwart H. Philipp Wilhelm Milius des bierbrauers und burgers hieselbst, der Ehefrauen leiblichen Bruders und hierzu insonderheit erbettenen beÿstands, auf Montag den 11. Martÿ Anno 1771.

    In einer allhier Zu Straßburg ane der Klein Metzig gelegenen Zum goldenen Einhorn genandten dem Ehemann eigenthümlich zuständigen behausung befunden worden wie folgt.
    (f° 10-v) Eigenthum ane Häusern und einem Garten. Erstl. eine zum goldenen Einhorn genandte bier behausung, bestehend in Vorder und Hinter Haus, Hof, bronnen und Hoffstatt, mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhie Zu Straßburg, gegen der Kleinen Metzig über, einseit neben Weil. H. J Jacob Röderer gew. Färbers Wb. u. Erben, anderseit neben einem zum schwartzen Faß genandten dem mehren Hosptal gehörigen Haus, hinden auf das Thoman Loch stoßend und einen Ausgang dahin habend, beneben denen darinn sich befindl. bier: Keßel, dörr, Kühlschiff, Bütten, Bier: trög und denen Zum bierbrauen gehörigen Nöchen, Welche behausung auser denen darauf haftenden und hernach passive eingetragenen Capitalien freÿ, ledig, eigen, und hier, samt vorgemeltem Zum bierbrauen gehörigen Schiff und geschirr, ohnpræjudicirlich in Auswurf zubringen beliebet werden pro 8000 lb. Darüber besagen zween in alhies. C. C. Stub gefertigte und mit deroselben anhangendem Insiegel verwahrte pergamentene Kauffbrieff, datirt d. 11. Junÿ 1736. und 27. Februarÿ 1755. Wie aber vorerwehnte bier: behausung ihme dem Ehemann von deßen 3. respe. voll: und halbbändigen Geschwisterden eigenth. überlaßen worden, weiset eine Von H. Not Joh: Heinrich Thenn passirt Erbs: Cession sub dato 13. Decembris 1763.
    Sodann eine behausung, Sommer Hauß, Garten, Höfflein und Hoffstatt ane dem Thomanloch (…)
    Ergäntzung er Ehefrauen währender Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Nach besag des über beeder Ehe: Pershnen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, durch H. Notariuù Joh: Heinrich Thenn den 23. Augusti et sequenti A° 1756. auffgerichteten Inventarÿ
    (f° 21-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
    Der Ehefrauen ohnveränderten Vermögens. haussteuren 22, Sa. haußraths 108, Sa. Silbers 20, Sa. goldener Ring 43, Sa. baarschafft 1, Sa. Schuld 100, Sa. der Ergäntzung ist perrest 1871, Summa summarum 2145 lb
    Diesemnach wird alles übrige unter einem Titul, als in des Ehemanns Nahrung gehörig beschrieben, haussteur 22, Sa. haußraths 1286, Sa. leerer Faß wie auch Schiff und geschirrs Zum Kiefer handwercks gehörig 660, Sa. Biers, Maltz, Gerst und Hopffs 1076, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 167, Sa. goldener Ring 44, Sa. baarschafft 82, Sa. Pferds und Schaafe 44, Sa. Eigenthums ane Häusern und einem Garten 9750, Sa. liegenden güther o, Sa. Schulden 551, Summa summarum 13.663 lb – Schulden 16.613, Compensando 2950 lb
    Sa. Zweiffelhaffte und verlohrnen Schulden 426 lb
    Copia der Eheberedung (…) So beschehen Straßburg Montags den 29. Decembris Anno 1755, Johann Heinrich Thenn Notarius

    Marie Madeleine Milius fait vendre des effets mobiliers devant la brasserie au Géant à la Krutenau
    1783 (19.8.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 635) n° 185
    Dienstag den 19. Aug. 1783 und auf Ansuchen und Begehren Fraun Maria Magdalena Thennin gebohrner Miliußin Herrn Johann Jacob Thenn, Bierbrauers und burgers dahier Ehegattin mit ihrem Ehemann Verbeistandet hernach beschriebener Effecten nach vorherbeschehener Publication (…) vor der Bier: Behausung zum Riesen in der Krautenau offentl. versteigert worden

    Jean Jacques Thenn meurt en 1789 en délaissant deux enfants. D’après une observation préliminaire, le Grand Sénat a mis le 17 septembre 1771 la veuve en possession des biens de son mari lors de la procédure de faillite. Elle a ensuite vendu plusieurs de ses biens propres pour venir en aide à son mari. L’inventaire est dressé dans la maison du défunt rue des Orphelins face à l’Orphelinat. L’actif de la succession s’élève à 1 562 livres, le passif à 2 584 livres.
    1789 (3.4.), Not. Ensfelder (J. Daniel 6 E 41, 640) n° 310
    Inventarium über Weiland Johann Jacob Thenn geweßenen burgers und ehemaligen Berbrauers alhier zu Straßburg nunmehro seeligen Verlaßenschaft, aufgerichtet im Jahr 1789 – nach seinem den 19.ten letztverfloßenen Hornung Monath aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt hie Zeitlichen verlaßen hat, Welche Vermögens Nachlaßenschaft auf Ansuchen Erfordern und Begehren sowohl der hinterbliebenen Wittib Frauen Maria Magdalena gebohrner Miliußin beiständlich Herrn Johann Niclaus Günther allhier verburgerten Öhlhändlers, als auch des Defuncti mit erstgesagter wittib ehelich erzeugter Zweÿer Kinder 1° Fraun Maria Magdalena gebohrner Thennin, Herrn Johann Friderich Günther frantzösischen Becken und Burgers dahier Ehegattin unter deßen Assistentz agirend, so dann 2.do Jacob Friderich Thenn in das 16.de Jahr seines alters gehend, unter berathung Herrn Johann Carl Seÿler des Ballmeisters und bs. dahier seines hierzu ernannten und in pflicht genommenen Theilvogts angesehen sein erstbemelter Schwager als ordinario Vogt uxorio nomine anweßend seÿn muß (…) inventirt (…) So geschehen Zu Straßburg den dritten Aprilis im Jahr 1789.
    Bericht. Als im Jahr 1771. des Verstorbenen seel. Nahrung wegen vorhandenen Schuldenlast Zum Falliment ausgebrochen, hat die dißortige Wittib dero abgegangen unverändert Vermögen wie auch Ihro Krafft der Eheberedung zugedacht Morgengaab an ihres Ehemanns Masse gefordert und nach Ordnung liquidirt, sie wurde auch dieserwegen nach dem Inhalt des beÿ E.E. Großen Rath in solcher Sache ertheilten Collocations bescheids und darauf erfolgter Außweißung den 17.t sept. 1771 befriedigt. Aus solchem Ihro für unverändert und eigen zuständigem Guth suchte sie gedachtem ihrem Ehemann seel. wieder unter die arme zu greifen und der zerrütteten Nahrung so gut möglich aufzuhelfen, allein ane statt mit Ihrem Vermögen wieder etwas Zu gewinnen und vor sich Zu bringen, hat sie im Gegentheil seithero durch mancherleÿ widrige Schicksale von solch ihrem Guth noch einen Ziemlichen Theil Zugesetzt und eingebüßet. Da nun der Wittib Vermögen beÿ weitem nicht mehr vorhand. so ist heutiges Tags von ausfallen könnender Vätterlich. Erbschaft gar keine frage. Es haben also die dißorthige Kinder auf dieselbe tam active quam passive gäntzlich Verzicht gethan und wird der vogt das etwa nöthige Benef. abstentionis suchen.

    In einer alhie zu Straßburg beÿ der Fusilier Casern gelegenen hieher gehörigen behaußung ist befunden worden.
    Eigenthum ane einer behaußung. Nemlich eine behausung aus Vorder und Hinder hauß, Hoffstatt, dreÿen brünnen, brennhütt und einem Garten bestehend mit all derselben übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg gegen dem Waisenhaus über (…)
    Nutznißliche Gerechtigkeit eines Bandplatzes, ane dem Krummen Rhein
    Sa. hausraths 179, Sa. silbers 16, Sa. Goldener Ring 19, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1336, Summa summarum 1562 lb – Schulden 2584 lb, Mehr Schulden als Vermögen 1021 lb – Zweiffelhaffte und für verlohren geachte Schulden 89 lb

    La maison est vendue par adjudication judiciaire le 10 juin 1771 (voir l’inventaire dressé en 1773) au brasseur Jean Daniel Hatt.
    Les Quinze l’autorisent le 22 juin suivant à exploiter la brasserie à la Licorne qu’il vient d’acheter

    1771, Protocole des Quinze (2 R 182)
    (p. 416) Sambstags den 22. Junii 1771 – Osterrieth nôe Johann Daniel Hatt, des hießigen Burgers und Biersieders Ca. E. E. Meisterschafft der Biersieder alhier Obermr. bitt demselben mit dem Bierschanck auf sein erkaufftes Bierhauß Zum Einhorn gnädig Zu Willfahren. Claus Sen: nôe des Obermrs setzt ggth. petitum Zu Ew: Gn: Erkandt, wird dem Imploranten mit gebettenem bierschanck nach ordnung willfahrt.
    Iidem inter easdem puncto gnädiger erlaubnus den bierschanck auch in dem Zu gedachtem bierhauß gehörigen garten und gebäuden ohnfern deßelben gelegen, treiben Zu dörfen producirt untherh. Memoriale juncto petito. Claus Senior bitt Cop: et TO obt.

    Jean Daniel Hatt hypothèque la maison au profit du marchand de vins Jean Félix Weishaar pour régler le passif du brasseur Jean Jacques Thenn dont il a acquis l’auberge à la Licorne et un jardin ruelle Marbach

    1771 (25.9.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 421
    H. Johann Daniel Hatt der bierbrauer
    H. Johann Felix Weißhaar des weinhändlers,
    daß er Hatt vermög in sachen Johann Jacob Thenn des biersieders falliment betreffend ratione derer creditorum chirographiarorum d. 24. hujus vorgenommenen außweißung krafft derer besagten H. Weißhaar wegen seinen an gedachten besagten Thenn zu erforderen gehabten 3471 fl. und auff der ganth ane sich ersteigerte bierbehaußung zum Goldenen Einhorn genannt nebst noch einer in der Marbachgäßlein gelegenen Behausung schuldig verblieben

    Jean Daniel Hatt fait son apprentissage de 1757 à 1759 chez le tonnelier Jean Bitterlé
    1757, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
    (f° 88-v) Dienstags d. 8. Februarÿ 1757 – Lehrjung. inscript.
    Mstr. Johann Bitterle der Kieffer nimbt zum Lehrjungen an Joh. Daniel Hatt H. Joh: Daniel Hatten des biersieders alhier Ehelichen Sohn, umb selbigen 3. Jahr lang das ist von Martin 1756. biß dahin 1759. die profess. Zu lehren vor Lehrgeld ist accordirt 9. Louis D’or oder 108. fl. und der Lehr meister 12 fl. pro Discretione wor von die Helffte gleich die andere Helffte Zu Mittler Lehrzeit zu erlegen, auch Leidet der Jung alle unkösten, des bürgen seÿnd des Vatter obgedacht und H. Euler.
    dt. pro inscript. 1 lb 10 ß, pro protoc. 5 ß, pro Fincl. 2 ß.

    (f° 111-v) Dienstags den 4. Xbris 1759 – Lehrj. delisio
    Mstr. Johann Bitterle der Kieffer stellet vor Johann Daniel Hatt, H. Joh: Daniel Hatten des biersieders u. b. allhier. Ehl. Sohn, meldet daß deßen Lehrzeit den 11.ten 9.bris jüngst verstrichen auch beede wohl mit einander Zu frieden u. bittet außthuung. Erk. wie gebetten
    dt. p. delis. 1 lb 10 ß, p. Sigillo 2 ß, p. Lehrbrieff 1 lb 10 ß, p. prot. 3 ß, p. findling 1 ß

    Jean Daniel Hatt s’inscrit le 22 février 1763 pour faire son chef d’œuvre
    (f° 160-v) Dienstags den 22. Februarÿ 1763 – Meisterstück
    Joh: Daniel Hatt, der ledige Kiefer von hier, stehet vor und bittet ihne Zum Meisterstück einzuschreiben. Erk. willf. st. Werckstatten Zinß 3 lb, prot. 3 ß, findl. 1 ß

    Jean Daniel Hatt devient tributaire chez les Tonneliers le 16 avril 1765
    (f° 194-v) Dienstags den 16. Aprilis 1765- Leibzünfftiger
    Meister Johann Daniel Hatt der biersieder Evangelischer Religion, producirt Sch&ein Von Löbl. Statt Stall Vom 15. Februarÿ jüngst, bittet ihme als einen neuen Leibzünfftigen anzunehmen
    Erkannt, Willfahrt. Zahlt pro Recrptione 1 lb 1 ß, feuer Eÿmer 10 ß, Prot. 3 ß, findl.. 2 ß

    Fils du brasseur Jean Daniel Hatt, Jean Daniel Hatt épouse en 1766 Catherine Salomé Pick, fille de brasseur : contrat de mariage, célébration
    1766 (12.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 440
    Eheberedung – entzwischen dem Ehren: und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Daniel Hatt, dem jüngern, Ledigen bierbrauer und burgern allhier Zu Straßburg, des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren herrn Johann Daniel Hatt des ältern bierbrauers und burgers allhier, mit Weÿland der Wohl Ehren und tugendbegabten Frauen Susanna Maria gebohrner Kammererin seiner geweßenen Eheliebstin nunmehr seeligen ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb ane einem,
    So dann der Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Catharina Salome Pickin, weÿland des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Pick des geweßenen Bierbrauers und burgers allhie nunmehr seeligen hinterlaßene mit der Wohl Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Magdalena gebohrner Grießbachin ehelich erziehlter tochter, als der Jungfrau hochzeiterin, ane dem andern theil
    So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 12. Martÿ Anno 1766. [unterzeichnet] Johann Daniel Hatt der jüngere als Hochzeiter, Catharina Salome Pickin als Hochzeiterin

    Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 149-v n° 804)
    Anno 1766, den 23. Aprilis sind nach zweÿmahliger ordentlicher Außruffung und proclamation zu St Thomæ und Zu Sti Nicolai zu St. Thomæ copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Daniel Hatt der jüngere lediger bierbrauer und burger allhier Johann Daniel Hatt burgers und bierbrauers allhier Ehelicher Sohn, und Jungfrau Catharina Salome Pick weÿland Johannes Pick geweßenen burgers und bierbrauers allhier hinterlaßene Eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Hatt Sohn als hochzeiter, Catharina Salome Pickin als hozeterin (i 152)

    Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports au Finckwiller dans la brasserie à la Hallebarde. Les apports du mari s’élèvent à 2 367 livres, ceux de la femme à 1 185 livres.
    1766 (14.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 408) n° 1106
    Inventarium über des Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Daniel Hatt, des jüngern, Bierbrauers und der Viel Ehren und tugendgezierten Fraun Catharinä Salome Hattin gebohrne Pickin, beeder Ehe Persohnen und burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1766 – welche der Ursachen alldieweilen in Ihr beeder Ehe Peroehnen einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expressé enthalten, daß eines Jeden theil und respective seinen Erben reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in beÿsein und persönlicher Gegenwarth der Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Lobstein des Gastgebers Zum rothen Männel und burgers allhier des Eheherrn Geschwornen Vogts und des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Daniel Hatt des ältern bierbrauers und burgers allhier seines eheleiblichen Vatters auf seiten des Eheherrn So dann auf Ihr der Ehefrauen Seiten der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä Schneiderin gebohrner Grießbachin, Ihrer eheleiblichen Mutter wie auch des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Georg Pick des Bierbrauers Zum schwartzen Bähren und burgers allhier der Ehefrauen geschwornen Vogts, So dann des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Carl Verius des Weinhändlers und burgers allhier, auf Sambstag den 14. Junÿ Anno 1766.

    In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen Zum Spieß genanden und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt
    Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 169, Sa. Werckzeugs auch Schiff und geschirrs Zur Kieffer: und bierbrauer Profession gehörig, so der Eheherr in die Ehe gebracht 39, Sa. Maltzes und hopffen 257, Sa. Biers und Faß 900, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 38, Sa. gold. Rings 15, Sa. baarschafft 774, Summa summarum 2193 lb – Hierzu ist Zurechnen der Ihme gebührige halbe theil ane denen verehrten haussteuren 173, des Eheherrn Völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 2367 lb
    Dießemnach wird nun auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 382, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 66, Sa. Goldener Ring und dergleichen Geschmeids 72, Sa. baarschafft 819, Summa summarum 1011 lb – Dazu Komt der Ihro Zuständige halbe theil ane denen Verherten haussteuren 173, Der Ehefrauen Völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billichen werth nach 1185 lb

    Catherine Marguerite Pick meurt en 1768 en délaissant deux enfants dont l’un meurt peu après elle. L’inventaire est dressé au Finckwiller dans la brasserie à la Hallebarde. La masse propre au veuf est de 1 938 livres, celle des héritiers de 1 147 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 787 livres, le passif à 2 676 livres.
    1768 (10.6.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 410) n° 1154
    Inventarium über Weÿland der Viel Ehren und Tugendbegabten Frauen Catharinä Salome Hattin gebohrner Pickin des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Daniel Hatt, des bierbrauers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Eheliebstin nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1768. – nach deme dieselbe Donnerstags den 25. Februarÿ dießes lauffenden 1768. Jahres dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Vor ernannten des hinterbliebenen herrn Wittibers wie auch des Ehrenvest und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Carl Verius des ältern weinhändlers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Catharinæ Salome Hatten, der seelig verstorbenen mit wohlernanntem Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erziehlt noch lebenden Töchterlin und beneben einem Söhnlein Nahmens Johann Daniel Hatt, so aber den 18. Maji jüngst auch wieder seelig Verstorbenen und von dem Herrn Wittiber geerbt worden Zu Zweÿen gleichen portionen und Stammtheilern ab intestato nachgelaßener rechtsmäßiger Erben (…) So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein der Wohl Ehren und tugendbegabten Frauen Mariä Magdalenä Schneiderin gebohrner Grießbachin, der Verstorbenen seeligen eheleiblichen Mutter wie auch des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Georg Pick des Bierbrauers Zum schwartzen Bähren und burgers allhier der Ehefrauen geschwornen Vogts, aug Freÿtag den 16. Junÿ Anno 1768.

    In einer allhier Zu Straßburg ane dem Finckweiler gelegenen Zum Spieß genanden, in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden als folgt
    Ergäntzung des Herrn Wittibers abgagenanenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über beeder geweßenen Ehe persohnen einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Notarium in Anno 1766.. auffgerichtet
    Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
    Des Herrn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 56, Sa. Werckzeugs auch Schiff und geschirrs Zur Kieffer: und bierbrauer Profession gehörig 17, Sa. Lährer Faß 73, Sa. Silber Geschmeids 9, Sa. Goldenen Rings 3, Erg. Rest 1928, Summa summarum 2088 lb – Schulden 150, Nach deren Abzug 1938 lb
    Dießemnach wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 254, Sa. Silber Geschmeids 15, Sa. Goldener Ring und Geschmeids 49, Sa.der Schuld 150, Erg. Rest 698, Summa summarum 1147 lb
    Endlichen wird nun auch das gemein Verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 49, Sa. Schiff und geschirr zur bierbrauerer Profession 9, Sa. Gerst, Maltz und Hopffen 330, Sa. Brenn holtzes 5, Sa. Weins, brandenweins, bier und Faß 377, Sa. Pferds 18, Sa. Silbers 1, Sa. baarschafft 376, Sa. Schulden 1619, Summa summarum 2787 lb – Schulden 2676, Detrahendo verbleibt 110 lb
    Conclusio finalis Inventarÿ 3196 lb

    Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 5 100 florins (2 050 livres) sur un total de 6 400 florins
    1768, Livres de la Taille (VII 1180) f° 72-v
    Kieffer N° 2185 – Weÿl. Fr. Catharinæ Salome geb. Pickin Joh. Daniel Hatt des Bierbrauers und burgers allhier gew. Ehefr. Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Dinckel.
    Concl. Final. jnvent. Ist fol. 145.b 3196 lb 12 ß 2 ¼ die machen 6400 fl. Verstallte 1300 fl. Zu wenig 5100 fl. da der Wittiber Erst anno 1765. Zünfftig worden, soi wird wohl ane Statt des gewöhnlichen Nachtrags nur das Stallgeldt Von der nicht Verstallten summ Vor dreÿ jahr an zusetzen seÿn thut a 7 lb 13 ß, 22 lb 19 ß
    Marzahl, 8 ß
    geb. 2 ß 6 d
    Abhandlung, 5 lb 2 ß 6 d, Summa 28 lb 12 ß
    dt. 20. aug. 1768.

    Fille d’un cultivateur d’Ingwiller, Catherine Engelhard déclare que c’est par calomnie que certains disent que l’enfant dont elle est enceinte serait des œuvres du brasseur Jean Daniel Hatt après que celui-ci ait fait part de son intention de porter les calomnies devant la justice.
    1771, Not. Schweighæuser (6 E 41, 573)
    N° 77 Declaratio Christinæ Engelhardin von Ingweiler Gebürtig d. d. 10.ten Maÿ 1771
    persönlich erschienen Christina Engelhardin, weÿland Philipp Jacob Engelhard geweßenen Ackers-Manns und burgers Zu Ingweiler seel. nachgelaßene Tochter, beÿständlich Herrn Johann Daniel Winter des Metzgers und Herrn Samuel Fiesinger des Statt-Seÿlers, beeder burgere allhier, die hat angezeigt und declarirt, wie daß Sie in Ihrer dermahligen Schwangerschafft in Erfahrung gebracht, was masen herr Johann Daniel Hatt der biersieder und burger allhier in Verdacht ist Vater Zu ihrer Leibes-Frucht zu seÿn, und Er sie dißfalls bedrohen hat dieselbe gerichtlich zu belangen, Wann Sie nicht den wahren Vater freÿwillig angeben und ihn von allen falschen Aufbürdungen befreÿen und sicher halte wollte, um deßwillen Sie hiemit freÿ offentlich und ohngezwungen, Zu bestättigung der Wahrheit bezeuget, daß Er Herr Hatt niemahlen einigen verdächtigen oder unerlaubten Umgang mit Ihro gepflogen habe, folglichen gantz fälschlich und nur von Verleumderischen Leuthen als Vater ihrer Leibes-frucht subsonirt und angegeben wird (…) Straßburg den 10. Maÿ anno 1771.
    Christinæ Engelhardin hand Zeichen

    Jean Daniel Hatt se remarie avec Marguerite Salomé Walter, fille du marchand Jean Georges Walter
    Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 8-v)
    Im Jahr Christi 1772, Montags den 26. Octobris abends nach Vier uhr wurden auf vorhergegangene und auf Dom. XVIII. und XIX. post Trinitatis geschehene proclamation in offentlicher Kirche vor denen unterschriebenenen Zeugen ehelich copuliret und eingesegnet H Johann Daniel Hatt der Wittwer, Biersieder und burger allhier, welcher in der ersten Ehe gelebet mit Weÿl. Frau Catharina Salome gebohrner Pickin und Jgfr. Margaretha Salome Walterin weÿl. Hn Johann Georg Walters gewesenen Handelsmanns und burgers allhier und deßen hinderlaßene Wittib, Fr. Margaretha Salome gebohrner Meinickin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Daniel Hatt als Hochzeiter, Margaretha Salomea Walterin als Hochzeiterin (i 60, rpoch. St. Thomas f° 233)

    Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la brasserie à la Licorne propre au mari. Les apports du mari s’élèvent à 6 474 livres, ceux de la femme à 1 163 livres.

    1773 (3.2.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 816) n° 637
    Inventarium über des Wohl Ehren und Wohlvorachtbahren Herrn Johann Daniel Hatt, des biersieders und der Viel Ehren und Viel Tugendgezierten Fr. Margarethä Salome Hattin geb. Waltherin, beeder Eheleuthe und burgere dahier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet in Anno 1773. – welche der ursachen alldieweilen in Ihr beeder Eheleuthe d. 17.ten Octobris 1772. mit einander errichteten und d. 23. ejudsem Mensis et anni beÿ mir Notario deponirten Eheberedung §.ph 3.tio expresse enthalten, daß eines jeeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert sein und bleiben solle (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Mittwoch den 3.ten Februarÿ 1773.

    In einer alhier Zu Straßburg ane der Kleinen Metzig gelegenen und in des Eheherrn in die Ehe gebrachte Nahrung gehörigen Behausung befunden worden als folgt
    (f° 13) Eigenthum ane Häusern. (M.) Erstl. eine bier behausung Zum goldenen Einhorn genand, bestehend in Vorder: und hinterhaus, hoff, bronnen und hoffstatt, cum appertinentiis, gelegen allhie Zu Straßburg gegen der Kleinen Metzig über, 1. s. neben Johann Jacob Röderers Wittib und Erben, 2. s. neben einem dem mehren Hospital gehörigen, zum schwartzen Faß genanden Haus, hinden auf d. Thomansloch stoßend und einen Ausgang dahin habend, nebst denen darinn sich befindlichen bier Keßel, dörr, Kühlschiff, Bütten, Biertrög und denen Zum bierbrauen gehörigen Nächen, so außer denen darauf hafftenden Passiv Capitalien, freÿ, leedig, eigen
    It. i. behausung, Sommerhauß, Garthen ane dem Thomanloch (…)
    Über diese beede Häuser sagt ein teutscher pergamentener Ganthkauffbrieff sub dato 10.ten Junÿ 1771. mit N° 1 notirt, Und beden selbige hier ohnpræjudicirl. angeschlagen wie d. Eheh. selbige im Wittib stand Käifflichen ane sich gebracht hat 9505.
    (f° 15-v) Wÿdemb so der dißorthige Ehehr. von weil. Frn Catharina Salome Hattin geb. Pickin seiner Erstern Ehefrauen seel. theils lebenslänl. und theils biß Zu ihres noch lebender mit ihme ehelich erziehlten töchterlein Nahmens Catharinæ Salome Hattin zwantzig jährigen alter od. verheurathung (…)
    (f° 18) Wÿdembs: Verfangenschaft So Fr. Margaretha Salome Waltherin geb. Meinickin weil. H. Johann Georg Walthers des gewesenen ehemaligen handelßmanns und b. allhier zu Straßburg seeligen nachgelaßene Fr. Wittib, der Ehefrauen eheleibliche Fr. seel. Mutter von dießem Ihrem Ehemann seel. lebens längl. Zu genießen hat
    (f° 18-v) Ergäntzung der Erben wegen der Verstorbenen seel. währen dieser Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, zufolg Inventarÿ über beder Zertrennter Ehepersohnen einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Notm. in aô 1773. gefertiget
    Series Rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 566, Sa. Brennholtzes 102, Sa. Rauchtabacks 13, Sa. Schiff und geschirrs Zum Bierbrauereÿ und Kieffer Handwerck gehörig 202, Sa. Weins und Brandenweins, bier und lährer Faß 987, Sa. Hopfs, Maltzes, Weitzens und Gerst 904, Sa. Silbers u. dergl. Geschmeids 175, Sa. goldener Ring 91, Sa. baarschafft 168, Sa. Eigenthums an Häußern 9505, Sa. Schulden 228, Summa summarum 12.945 lb – Schulden 8317 lb, Nach solchem abzug 4628 lb – Darzu gelegt die dem Ehemann gebührige helffte ane denen haussteuren 94, des Ehemanns in die Ehe gebracht eigenthümlich Vermögen 6474 lb, Worunter Eigenthum 4723, Wÿdem von Erster Ehe 1751 lb
    Dießenmach Wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebracht Guth geschrieben, Sa. haußraths 94, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 43, Sa. goldener Ring und dergl. Geschmeids 399, Sa. baarschafft 532, Summa summarum 1069 lb – Adde die der Ehefrauen gebührige helffte ane denen haussteuren 94 lb – der Ehefrauen in die Ehe gebracht guth 1163 lb

    Marguerite Salomé Walter meurt en 1780 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison 5 740 livres. La masse propre au veuf est de 1 249 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 6 512 livres, le passif à 10 451 livres

    1781 (1.2.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 828) n° 905
    Inventarium über Weiland der Viel Ehren und Viel tugendgezierten Frn. Margarethä Salome Hattin, geb. Waltherin H. Johann Daniel Hatt, des bierbrauers und burgers allhier Zu Straßburg geweßener Frn. Ehegattin nun seeligen Verlaßenschafft errichtet in Anno 1781. – nach ihrem den 16. Martii des Zurückgelegten 1780.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft inventirt worden, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Vorgedachten des hinterbliebenen Wittibers, wie auch Hn Friderich Jacob Röderers, Notarÿ publici jurati und Practici auch burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts der Verstorbenen Fr. sel. mit vorgedachtem Ihrem hinterbliebenen Wittibers ehelich erzeugte Vier Kinder und ab intestato Verlaßene Erben, als Margarethä Salome, Mariæ Magdalenæ, Johann Daniel und Ludovicæ der Hatten, ersucht durch eben dieselbe (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 11. Februarÿ anno 1781.
    Copia beeder Zertrennter Eheleuthe den 17. Octobris 1772 mit einander errichteter und den 23.ten ejusdem Mensis et Anni beÿ mir Notario deponirte Heuraths Verschreibung

    Declaratio wegen der theilbaren Verlaßenschafft. Es weiset voreingetragene Eheberedung §.pho 4.to daß wegen dem theilbaren Guth stipulirt worden, daß auf erräuchendem fall, jeedem Ehegatt oder deßen erben die helffe daran gebührig sein solle, es declarirte aber der hinterbliebene H Wittiber, daß die Nahrungs looße Zeiten und andere darzu gekommene Unglücks fälle ihme wehrend dieser Ehe außer Stand gesetzt hätten, sein Vermögen aller angewandeten Mühe ohngeacht Zu vermehren, mithin eine Ersuchung seines ohnveränderten Guths unnöthig und all zu weitläuffig wäre, anzustecken (…)
    In einer alhier Zu Straßburg ane der Kleinen Metzig gelegenen und in des H. Wittibers ohnveränderter Nahrung gehörigen Behausung befunden worden als folgt
    Eigenthum ane Häusern. (W. T.) Erstl. eine bier behausung zum goldenen Einhorn genand, bestehend in Vorder und Hinter Haus, Hoff, bronnen und Hoffstatt, samt allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhie Zu Straßburg gegen der Kleinen Metzig über, 1. seit neben Weil. Johann Jacob Röderer des geweßenen Färbers nachgelaßener Wittib Erben, 2. s. neben einem dem mehren Hospital gehörigen, zum schwartzen Faß genandten Haus, hinden auf das Thomansloch stoßend und einen Ausgang dahin habend, nebst denen darinn sich befindlichen bier: Keßel, dörr, Kühlschiff, Bütten, Biertrög und denen Zum bierbrauen gehörigen Nöchen, so außer denen darauf hafftenden Passiv Capitalien, freÿ, leedig, eigen, und dh. löbl. Statt Straßburg geschwohrnen der Werckleuthe Vermög Abschatzung Zeduls vom 7. feb. h. a. gewüdiget vor 5740 lb
    It. eine behausung, hoff, so ohnehin ane dem Thomanloch (…)
    Über diese beede Häuser meldet ein teutscher pergamentener Ganth Kauffbrieff de dato 10. Junÿ 1771. mit N° 1 notirt
    (f° 17-v) Wÿdemb so der hinterbliebene Wittiber Von Weil. Frn Catharina Salome Hattin geb. Pickin seiner Erstern Ehefrauen seel. theils lebenslänl. und theils biß Zu ihres noch lebender mit ihme ehelich erziehlten tochter Jgfr. Catharinæ Salome Hattin 20.jährigen alter oder verheurathung (…)
    (f° 18) Wÿdembs: Verfangenschaft So Fr. Margaretha Salome Waltherin geb. Meinickin weil. H. Johann Georg Walthers des gewesenen ehemaligen handelßmann und b. alhier zu Straßburg nachgelaßene Fr. Wittib, der verstorbenen Fr. seel. Mutter von dießem Ihrem Ehemann seel. lebens längl. Zu genießen hat
    (f° 18-v) Ergäntzung der Erben wegen der Verstorbenen seel. währen dieser Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths, zufolg Inventarÿ über beder Zertrennter Ehepersohnen einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch mich Notm. in aô 1773. gefertiget
    Series Rubricarum hujus Inventarii. Der Erben ohnverändert Guth, Sa. haußraths 141, Sa. Silbers u. dergl. Geschmeids 13, Sa. goldener Ring 47, Sa. baarschafft 16, Sa. Schuld 150, Sa. des Ergäntzungs Rest 882, Summa summarum 1249 lb
    Des Wittibers ohnverändert und theilbar Vermögen, Sa. haußraths 248, Sa. Schiff und geschirrs Zue Bierbrauereÿ gehörig 33, Sa. Biers, und leerer Faß wie auch Weins und Brandenweins 347, Sa. Hopf und Maltzes 315, Sa. Victualien 5, Sa. Brennholtzes 18, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 64, Sa. goldener Ring 23, Sa. baarschafft 133, Sa. Eigenthums an Häußern 5200, Sa. Schulden 121, Summa summarum 6512 lb – Schulden 10.451, In Vergleichung 3939 lb
    Mehr Schulden als Nahrung dem Stall tax nach 2689 lb – Sa. Zweiffelhaffte und verlohrnen Schulden des Wittibers und theilbare Nahrung 593 lb

    Jean Daniel Hatt meurt en 1820 en délaissant une fille et une petite-fille
    1820 (28.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer
    Inventaire de la succession de Jean Daniel Hatt, ancien brasseur décédé le 24 mars dernier – à la requête de Catherine Salomé Hatt, veuve de Philippe Jacques Brandhoffer brasseur à Beblenheim, Louise Hatt femme de Georges Conrad Aichner, brasseur, enfants du défunt, Rosalie Amélie Hatt petite fille
    mobilier 180 fr
    Enregistrement, acp 146 F° 183-v du 5.4.

    Jean Daniel Hatt vend la brasserie à la Licorne d’Or et une maison autrefois jardin ruelle Marbach à son gendre Philippe Jacques Brandhoffer

    1792 (4.8.), Strasbourg 4 (12), Not. Greis n° 165, altes 300
    Herr Johann Daniel Hadt der bierbrauer [unterzeichnet] Johann Daniel Hatt
    seines tochtermanns Herrn Philipp Jacob Brandhoffers des ebenmäßigen bierbrauers
    eine bierbehaußung zum goldenen Einhorn genannt, bestehend in vorder: und Hinter Hauß, hoff, bronnen und hoffstatt samt allen deren Gebäuen, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier gegen der kleinen Metzig über, einseit neben Herrn braun dem Metzger anderseit neben einem Herrn Lehmann dem Metzger gehörigen zum schwartzen Faß genannten Hauß, hinten auf das thomannsloch stoßend und einen ausgang dahin habend, mit N° 102 bezeichnet,
    ferner eine behaußung, Hoff, so ehehien ein Garten war, und Hoffstatt samt allen übrigen deren Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier an dem Thomansloch unte an dem Marbachsgäßlein einseit neben dem sogenannten Marbachshoff anderseit neben Herrn Kärlin dem dreher und hinten auf den innern Stadtgraben stoßend, dahien einen Ausgang habend, mit N° 7 bezeichnet, nebst dem dazu mit Erlaubnuß der ehemaligen Obern Bauherren hießiger Stadt Pfenningthurns neuerbauten brücklein, welches der jeweilige Eigenthümer letztbesagten Haußes auf seine Kösten zu unterhalten hat, weiter alles dem Verkäufer zuständige Schiff und Geschirr zur bierbrauereÿ gehörig, nebst trögen, Schopffaß, brencklein, Ständlein, Bütten, Küblen, sambtlichen in den vier Kelleren sich befindlichen Faßen samt Liegerlingen, ingleichem alle Bierkannen, Bierglässen, höltzerne Lichtstöck, biertische, bierbäncke, Schreibtafflen – um 60.000 Livres tournois

    Fils de marchand de vins, Philippe Jacques Brandhoffer épouse en 1791 Catherine Salomé Hatt : contrat de mariage, célébration
    1791 (26.5.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 388
    Eheberedung – persönlich erschienen Herr Philipp Jacob Brandhoffer, lediger Kiefermeister und bierbrauer, so großjährigen alters, herrn Johann Philipp Brandhoffer, Weinhändlers und angesehenen burgers allhier erzeugter Sohn als Brautigam unter autorisation solchen seines Vaters an einem
    und Jungfrau Catharina Salome Hattin, Herrn Johann Daniel Hatt, bierbrauers und angesehenen burgers allhier mit weiland Fraun Catharina Salome gebohrner Pickin seiner erstern Ehegattin erzielte tochter als braut, unter authorithæt solches ihres H Vatters als Braut am andern theil
    Straßburg Donnerstags den 26. May Anno 1791 [unterzeichnet] Philipp Jacob Brandhoffer als Hochzeiter, Catharina Salome Hatt als braut

    Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 20-v, n° 30)
    Im Jahr Christi 1791 Dienstag den 14. Junii Morgens Zwischen 10 und 11 Uhr sind nach vorher gegangenen gewohnlicher Proclamation Dominica Exaudi und Festo Pentecostes in der hiesigen Prediger Kirche öffentlich Zur Ehe eingesegnet worden, Herr Philipp Jacob Brandhoffer lediger Bierbrauer alhier, Herrn Johann Philipp Brandhoffers Weinhändlers und burgers und Weÿland Frauen Maria Salome einer gebohrnen Fischerin ehelich erzeugter Sohn, 26 Jahr alt, und Jungfrau Catharina Salome Hattin, Herrn Johann Daniel Hatts Bierbrauers und burgers alhier und weÿland Frauen Catharina Salome einer gebohrnen Pickin ehelich erzeugte Tochter, 24 Jahr alt [unterzeichnet] Philipp Jacob Brandhoffer als bräutigam, Catharina Salome Hatt als braut (i 109)

    Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Les apports du mari s’élèvent à 1 837 florins, ceux de la femme à 5 267 florins.
    1791 (21.7.), Not. Stoeber (6 E 41, 1259) n° 829
    Inventarium über herrn Johann Philipp Brandhoffer des Bierbrauers und Fraun Catharinä Salome Brandhofferin gebohrner Hattin beeder Eheleuthe und hiesigen Activ burger einander in die Ehe Zugebrachten Vermögens, aufgerichtet Anno 1791. Auf Ansuchen erstbesagte Brandhofferischer beeder Ehegatten und in Ansehung dieselbe in ihrer vor mir Notario den 26. Maÿ jüngst errichteten Eheberedung ersten Punctens, ihres eingebrachten Vermögens halben ein unverändert und vorbehaltenen Gut Stipulirt haben, wieder dato ihre den 14. Junÿ jüngst als dem tag ihrer Verehelichung eingebrachte Mittel inventirt (…)
    So geschehen in Gegensein H. Johann Philipp Brandhoffer Weinhändlers u. b.rs alhier des Ehemanns geliebten Vaters und H. Johann Daniel Hatt bierbrauers u. brs. allhier der Ehefrauen geliebten Vaters u. erbettenen beÿstands, Donnerstags den 21. Julÿ Anno 1791.
    Series rubricarum hujus Inventarÿ, des Ehemanns Vermögen, Sa. hausraths 227, Sa. Silbers 49, Sa. Baarschafft 1289, Summa summarum 1565 fl. -Hierzu gerechnet deßen helffte an hiernachbemelten Haussteuren anlangend 273 fl. Des Ehemanns Vermögen 1837 fl.
    Dießemnach wird auch der Ehefrau in die Ehe gebrachte Gut verzeichnet, Sa. Hausraths 470, Sa. Silbers 87, Sa. Geschmuck 187, Sa. Baarschafft 2450, Sa. Activ schulden 1800, Summa summarum 4995 fl. – Und weil die Ehefrau an hienach specificirten haussteuren die helffte participirt mit 272 fl., der Ehefraun Gut 5267 fl.
    enregistré le 30.7.

    Philippe Jacques Brandhoffer s’inscrit en décembre 1784 pour faire son chef d’œuvre
    1784, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 397)
    (f° 40-v) Dienstags den 14. Decembris 1784 – Meisterstück
    Hr. Johann Philipp Brandhoffer, stehet vor und bittet Philipp Jacob Brandhoffer seinen Sohn zum Kieffer meisterstück einzuschreiben.
    Erkannt, willfahrt. dt. Werckstatten Zinß, 1 lb 10 ß, prot. 3 ßn Findl 3 ß

    Philippe Jacques Brandhoffer hypothèque la brasserie à la Licorne sise 102, Petites Boucheries au profit des enfants mineurs de Jean Brandhoffer

    1793 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 668 f° 22 enreg. 24.1. F°
    bu. Philipp Jacob Brandhoffer der bierbrauer
    bu. Johann Friedrich Bößwillwald des beckers als vogt Johannes Brandhoffer des abwesenden bierbrauers mit burgerin Maria Magdalena Bößwillwaldin in 1. ehe erzielten zweÿ minderjährigen kinder namens Carolina Margaretha und Maria Magdalena, wie auch namens erwehnten Johannes Brandhoffer mit burgerin Maria Magdalena Steinbachin ehelich in 2. ehe erzielten einziges kind Sophia – schuldig seÿen 4000 livres
    unterpfand, eine beÿ der kleinen metzgerei gelegen zum Einhorn geschildet mit N° 102 bezeichnete behausung samt zugehörden

    Charles Hubert Guerin donne au nom de sa femme Marie Madeleine Hatt quittance du prix de la brasserie à son beau frère Philippe Jacques Brandhoffer

    1803 (8 prairial 11), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1356, 4476
    est comparu en personne le Citoyen Charles Hubert Guerin, demeurant à Colmar, au nom de son épouse Marie Madeleine Hatt (…) lequel a déclaré avoir touché et reçu
    du Citoyen Philippe Jacques Brandhoffer, Brasseur à la Licorne son beau frère la somme de 1700 francs que sadite Epouse ea à repeter et reclamer dud. Philippe Jacques Brandhoffer et de sa femme Marguerite Salomé Hatt
    comme propriétaires et Cessionnaires de lad. brasserie à la Licorne avec toutes appartenances et dépendances

    Philippe Jacques Brandhoffer meurt en 1816 en délaissant une fille.

    1816 (6.4.), Strasbourg 8 (14), Not. Roessel n° 3123
    Inventaire de la succession de Philippe Jacques Brandhoffer décédé le 4 mars courant – à la requête de Catherine Salomé Hatt la veuve, Catherine Salomé Brandhoffer fille majeure – la veuve commune en biens suivant contrat de mariage reçu Stoeber le 26 mai 1791, inventaire des apports dressé le 21 juillet 1791, et partage de la succession de Jean Philippe Brandhoffer, brasseur, père de la défunte par Stoeber le 28 février 1792
    dans la brasserie à l’enseigne de la Licorne sise vieux marché au vin n° 102
    meubles 1412 fr, argenterie 116 fr, garde robe 244 fr, provisions 2260 fr, tonneaux 5500 fr, ustensiles de brasseur 58 fr (enregistré F° 192, le 9 avril)
    (vacation du 12 avril) Suivant ate reçu Greis le 4 août 1792, Jean Daniel Hatt ci devant brasseur a vendu au défunt la brasserie à l’enseigne de la Licorne sise à Strasbourg vieux marché au vin vis à vis les petites boucheries n° 102 et une maison avec dépendances située rue Thomas n° 7 donnant sur le Faux rempart ainsi que tous les outils et ustensiles de brasseur. La première maison d’un côté la brasserie du Sr Schleger aubergiste, d’autre le Sr Lehmann boucher, bourgeois sur la rue Thomas où elle a une issue,
    L’autre maison a été suivant la déclaration des requérantes vendue par le défunt qui n’en a conservé qu’une cour dans laquelle il se trouve un magasin touchant d’un côté à la brasserie vendue qui a pour enseigne la Grue, d’autre le Sr Waidelich tisserand, derrière le jardin du Sr Müller, évaluée à un revenu de 1250 fr en capital 25.000 francs
    en propre à l’héritière,: garde robe 344 fr, remploi 3630 fr, bien paternel 20.919 fr, total 24.793 fr
    biens communs : meubles 1412 fr, argenterie 116 fr, provisions 2260 fr, tonneaux 550 fr, ustensiles 58 fr, brasserie 25 000 fr, total 29 396 fr, passif remplois 24 549 fr et dettes ensemble 38 625 fr
    Enregistrement manquant F° 31 du 13.4.

    Catherine Salomé Hatt veuve de Philippe Jacques Brandhoffer meurt en 1837
    1837 (25.3.), Strasbourg, Me F. Grimmer
    Inventaire de la succession de Catherine Salomé Hatt veuve de Philippe Jacques Brandhoffer, brasseur, décédé le 1 mars dernier – à la requête de Catherine Salomé femme de Chrétien de Hoen, propriétaire et maire de Beblenheim sa fille
    Enregistrement, acp 248 F° 93 du 29.3.

    Catherine Salomé Hatt et sa fille vendent la brasserie à la Licorne au brasseur Henri Chrétien Lœll et à sa femme Anne Barbe Zürn

    1816 (30.9.), Strasbourg 8 (15), Not. Roessel n° 3597
    Catherine Salomé Hatt veuve de Philippe Jacques Brandhoffer brasseur & la Dlle sa fille Catherine Salomé Brandhoffer majeure
    à Henri Chrétien Loell, brasseur, et Anne Barbe née Zürn
    1. la brasserie à l’enseigne de la Licorne avec toutes ses appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue des Petites Boucheries n° 102 vers le vieux marché aux Vins, d’un côté le Sr Schleber aubergiste, d’autre le Sr Lehmann boucher, aboutissant sur la rue Thomas où elle a une issue
    2. un magasin avec cour & dépendances situé dans la rue Thomas, d’un côté la brasserie ayant la Grue pour enseigne d’autre le Sr Waidelich tisserand derrière jardin du Sr Müller
    3. tous les gros outils sans exception servant au métier de brasseur tels que chaudières, cuves, bac, &c
    4. enfin les objets mobiliers ci après détaillés qui sont tous dans la brasserie à la Licorne – les immeubles vendus appartiennent à Mde Brandhoffer pour moitié en vertu de la communauté qui a existé entre elle et son mari suivant contrat de mariage reçu Stoeber le 26 mai 1791, La De Brandhoffer seule et unique héritière suivant inventaire dressé par Roessel le 6 avril dernier, ledit Brandhoffer en était propriétaire pour l’avoir acquis sur Jean Daniel Hatt, brasseur, suivant acte reçu Greis le 4 août 1792
    Les conjoints Loell hypothèquent une maison avec appartenances & dépendances sise Strasbourg fauxbourg de la Krautenau n° 17, d’un côté celle du Sr Hammer, d’autre celle de la succession de Jean Jacques Datt, aboutissant sur la rivière, acquise par procès verbal d’enchère par Me Roessel le 30 mai 1813 – moyennant 28.000 fr l’immeuble, 5000 fr les meubles
    Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 133 du 7.10.

    Originaire de Katzenfurt près de Wetzlar, le tisserand Henri Chrétien Lœll épouse en 1794 Anne Barbe Zürn native de Lahr en Brisgau
    Mariage, Strasbourg (n° 1043)
    Cejourd’hui le 5 Messidor de l’an second de la République française une et indivisible (…) d’une part Henri Chrétien Loell, brasseur âgé de 30 ans, domicilié en cetet commune depuis quatre ans, natif de Katenfort près Wetzlar en Allemagne, fils légitime de feu Adam Loell tisserand, et de Marie Anne Heygrad, de l’autre part Anne Barbe Zürn, agée de 29 ans, domiciliée en cette commune depuis 4 ans, native de Lahr en Brisgau, d’outre Rhin, fille légitime de feu Jacques Zürn, tisserand et de feue Catherine Müntzenberger, autorisés à cet effet par l’agent national (signé) Christian löll, maria barbara Zürnin
    (Löll corrigé en Loell) Cette rectification a été faite en vertu d’un jugement du tribunal de première instance séant à Strasbourg en date du 14 octobre 1806. (i 70)

    Leur fille Marguerite Frédérique Loell épouse en 1816 le commis négociant Jean Baptiste Gerval
    1816 (22.6.), Strasbourg 12 (64), Not. Wengler n° 9614
    Contrat de mariage – Jean Baptiste Gerval, commis négociant demeurant à Strasbourg, fils majeur de Jean Baptiste Gerval, négociant en cette ville, et de Caroline Barbe Seyler
    Marguerite Frédérique Loell, demeurant chez ses père et mère, fille de Henri Chrétien Loell, propriétaire, et d’Anne Barbe Zürn
    Régime de la communauté partageable par moitié
    Enregistrement manquant f° 148 du 25.6.

    Inventaire des apports dressé au 102, rue des Petites Boucheries
    1817 (5.6.), Strasbourg 8 (18), Not. Roessel n° 4352
    Inventaire des apports de Jean Baptiste Charles Gerval, brasseur, et de Marguerite Frédérique Loell, suivant contrat de mariage dressé par Me Wengler le 2 juin 1816
    en la demeure des comparants rue des Petites Boucheries n° 102
    le mari : meubles, or 12 fr, argenterie 66 fr, créances 11.000 fr, total 11.303 fr
    la femme, meubles 1246 fr
    Enregistrement, acp 134 F° 103-v du 6.6.

    Anne Barbe Zürn veuve de Henri Chrétien Lœll et sa fille exposent leurs deux maisons aux enchères. Les immeubles sont adjugés provisoirement à Chrétien Asal

    1819 (23.1.), Strasbourg 12 (76), Not. Wengler n° 11.241
    Cahier des charges – Anne Barbe Zürn veuve de Henri Chrétien Loell, brasseur, et Marguerite Françoise Loell épouse de Jean Baptiste Gerwal, brasseur
    la brasserie à l’enseigne de la licorne avec toutes ses appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Petites Boucheries n° 102 vers le Vieux Marché aux vins, d’un côté le Sr Schleber aubergiste, d’autre le Sr Lehmann boucher, donnant derrière sur la rue Thomann où elle a une issue
    un magasin avec une cour et dépendances situé dans la ruelle Marbach, d’un côté ma brasserie ayant la grue pour enseigne, d’autre le Sr Waidelich tisserand, derrière le jardin du Sr Müller – avec tous les objets mobilers détaillés dans l’état joint – appartient à la veuve Loell pour moitié dans la communauté, à la De Gerwal l’autre moitié recueillie dans la succession du défunt dont elle est fille unique héritière, acquis de Catherine Salomé Hatt veuve de Philippe Jacques Brandhoffer, brasseur, et Catherine Salomé Brandhoffer sa fille par contrat de vente devant Roessel le 30 septembre 1816 – mise à prix 40.000 francs
    n° 11.263 du 4 février, adjugé provisoirement à Chrétien Asal pour 40.500 francs
    [Joint ssp] nous soussignés Jean Frédéric Müller propriétaire et Henri Chrétien Loell brasseur, bail d’une cave double n’ayant qu’une porte d’entrée dans l’intérieur de la cour & d’un magazin par dessus ladite cave sur la rue St Thomas n° 23, bail jusqu’à la St Michel 1825 pour 264 fr, le 27 juillet1816 [sans mention d’enregistrement]
    [joint vente Roessel]
    [vente de la brasserie, Hadt à Brandhoffer Me Greis 4.8.1792] [originaux de ventes de la maison à la Krutenau n° 17]

    Chrétien Asal vend au nom de ses mandataires demeurant à Cirey-sur-Vezouze les immeubles au brasseur Chrétien Geoffroi Roth

    1819 (6.11.), Strasbourg 12 (78), Not. Wengler n° 11.615
    Chrétien Asal tisserand demeurant faubourg de la Krautenau n° (-), mandataire de Barbe Zürn veuve de Henri Chrétien Loell, brasseur et de Marguerite Frédérique Loell épouse de Jean Baptiste Charles Gerval, brasseur, cette dernière fille et unique héritière du défunt Loell son père, tous demeurant actuellement à Cirey département de la Meurthe (procuration, Gerval employé aux manufactures de Cirey)
    à Chrétien Geoffroi Roth, brasseur demeurant grand rue n° –
    1. la maison de brasserie ayant pour enseigne la Licorne consistant en plusieurs bâtiments, cour pompe magasins à bois & autres dépendances sise à Strasbourg rue de la Petite Boucherie n° 102, d’un côté le Sr Schleber aubergiste d’autre le Sr Schuhmann boucher, devant la rue de la petite Boucherie, derrière la rue Thomann où il y a une porte d’issue,
    2. un magasin avec son emplacement situé dans la ruelle Hatt ou Marbach, d’un côté les propriétés de la brasserie de la Grue, d’autre le Sr Weidelich tisserand, devant la ruelle, derrière le jardin du Sr Müller
    3. et les outils et ustensiles cuves et tonneaux servant à ladite brasserie – acquis par le Sr Loell et son épouse de Catherine Salomé Hatt veuve de Philippe Jacques Brandhoffer brasseur, Catherine Salomé Brandhoffer sa fille épouse de Chrétien Hoeh propriétaire à Beblenheim suivant acte reçu Roessel le 30 septembre 1816, inventaire de la succession Brandhoffer par Me Roessel le 6 avril de ladite année. Ledit Brandhoffer a acquis lesdits immeubles de Jean Daniel Hatt, brasseur, par acte reçu Greiss le 4 août 1792- moyennant 29.000 francs
    Enregistrement, acp 145 F° 37-v du 8.11.

    Fils de boulanger, le brasseur Chrétien Geoffroi Roth épouse en 1819 Marie Sophie Riehl, fille de brasseur. Le futur époux apporte en mariage la brasserie qu’il vient d’acquérir

    1819 (22.11.), Strasbourg 8 (28), Not. Roessel
    Contrat de mariage – Chrétien Géofroi Roth, brasseur, fils de Laurent Roth, boulanger, et de feu Catherine Marguerite Fischer
    Marie Sophie Riehl fille mineure de feu Jacques Riehl, brasseur, et de feu Marie Sophie Helck
    communauté d’acquets partageable par moitié
    art. 7, le futur époux a déclaré ameublir et mettre en communauté savoir 1. la brasserie ayant pour enseigne la licorne consistant en plusieurs bâtiments, cour, pompe, magasin à bois et autres dépendances sise à Strasbourg rue des Petites Boucheries n° 102, d’un côté le Sr Schleber aubergiste, d’autre le Sr Schuhmann boucher, derrière la rue Thomann où elle a une issue
    2. un magasin avec emplacement situé en cette ville dans la rue Hatt ou Marbach, d’un côté la brasserie à la Grue, d’autre le Sr Weidelich, derrière jardin du Sr Müller,
    3. les outils et ustensiles placés dans la brasserie pour son service et son exploitation – acquis d’Anne Barbe Zürn veuve de Henri Chrétien Loell brasseur, Marguerite Frédérique Loell épouse de Jean Baptiste Charles Gerval, brasseur, Me Wengler 10 nov. courant transcrit vol. 123 n° 76
    Enregistrement, acp 145 F° 71 du 23.11.

    Chrétien Geofroi Roth et Marie Sophie Riehl vendent les mêmes immeubles au brasseur Jean Michel Schott

    1825 (23.7.), Strasbourg 9 (anc. cote 49), Me Hickel n° 1912
    Chrétien Geofroi Roth, brasseur, et Marie Sophie Riehl demeurant ensemble à la brasserie de la Licorne rue des Petites Boucheries n° 102
    à Jean Michel Schott, brasseur à la brasserie de la Grue rue Marbach n° 7
    1. une maison à rez de chaussée & deux étages ayant pour enseigne, brasserie à la Licorne d’Or avec tous les bâtiments qui en font partie, cour, pompe, magazin à bois & autres dépendances le tout situé à Strasbourg rue des Petites Boucheries n° 102 d’un côté le Sr Horst aubergiste, d’autre le Sr Lehmann boucher, derrière la rue Thomann dans laquelle il y a une issue,
    2. les objets servant à l’exploitation de cette brasserie tels que la chaudière, la cuve à orge (…)
    3. et enfin un jardin planté d’arbres avec cave voutée au dessous & un bâtiment formant une halle surmontée d’un grenier le tout situé à Strasbourg rue Marbach, d’un côté la brasserie de la Grue, d’autre le Sr Brunner frippier – acquis du mandataire d’Anne Barbe Zürn veuve de Henri Chrétien Loell, brasseur, et de Marguerite Frédérique Loell épouse de Jean Baptiste Charles Gerval, brasseur à Cirey (Meurthe), pat contrat de vente reçu Wengler le 6 novembre 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 133 n° 619 – moyennant 30 000 francs
    Enregistrement, acp 174 F° 58-v du 25.7.

    Originaire d’Eckbolsheim, le tonnelier Jean Michel Schott épouse en 1819 Dorothée Riff, native de Bischheim
    Mariage, Bischheim (n° 14)
    Acte de mariage célébré le 28 décembre 1819. Jean Michel Schott, Majeur d’ans, né en Légitime mariage le 19 frimaire an III de la République à Eckbolsheim, Tonnelier & Brasseur, fils de Jean Schott, aubergiste et &Tonnelier domicilié à Eckbolsheim, Ci présent & Consent le présent mariage, et de feu Marie Elisabeth Knoderer mort[e] à Eckbolsheim le 16 mai 1816, Dorothée Riff, Majeure d’ans, née en Légitime mariage le 28 prairial an IV de la République à Bischheim, domiciliée à Bischheim, fille de Feus Georges Riff, propriétaire Domicilié à Bischheim Ci présent & Consent le présent mariage, et de Madeleine Stahl, domiciliéé à Bischheim (signé) Jean Michel Schott, Dorothée Riff (i 8)

    Jean Michel Schott et Dorothée Riff vendent les deux immeubles au brasseur Philippe Farny et à sa fiancée Caroline Kastler

    1838 (7.11.), Strasbourg 3 (86), Me Kratz n° 723
    Jean Michel Schott, brasseur à Strasbourg, et Dorothée Riff
    à Philippe Farny, brasseur, et Caroline Kastler fille majeure à Barr sa fiancée
    1. la maison, brasserie à rez de chaussée et deux étages ayant pour enseigne à la Licorne d’Or avec tous les bâtiments qui en font partie, trois caves voûtées, cour, pompe, magasin à bois et autres appartenances, dépendances situé rue des Petites Boucheries n° 2, d’un côté le Sr Horst aubergiste, d’autre Sr Dangler épicier ci devant Sr Lehmann, boucher, derrière la rue Thomann dans laquelle il y a une issue,
    2. un bâtiment contenant halle avec remises sur une cave voutée surmontée de deux greniers et écurie, cette dernière construite sur l’emplacement d’un jardin surmonté d’un petit grenier situé rue Marbach, d’un côté la brasserie à la grue, d’autre le Sr Bernhardt ci devant Sr Brunner, derrière le bâtiment dit cour de Marbach, dans la présente vente se trouvent compris les volets, persiennes et notamment différents objets servant à la fabrication de la bière et autres effets mobiliers ci après désignés, la chaudière, la cuve à orge, la cuve à fermentation, la cuve matière la cuve à houblon, le séchoir, les deux rafraichissoirs, la pompe à bière, les moulins à vent, les fourches, le soufflet, les robinets de grands tonneaux, les tendelins, becs, baquets et arrosoirs, la chaudiere à lessive, la charrette à deux roues et le rouleau à quatre roues avec harnais relatifs, 29 tonneaux neufs à fermentation céréalière cerclés de fer chacun contenant 5 hl. avec chantiers sur tréteaux, 10 tables avec les bancs, comptoir avec les chandelles, les cannettes, pots, verres, ardoises, tapis (…)
    les vendeurs ont acquis les deux immeubles de Chrétien Geoffroi Roth, brasseur, et Marie Sophie Riehl, suivant contrat dressé par Me Hickel le 23 juillet 1825 transcrit au bureau des hypothèques volume 181 n° 77, les conjoints Roth les avaient acquis sur Anne Barbe Zorn veuve de Henri Chrétien Loell, brasseur, et de Marguerite Frédérique Loell épouse de Jean Baptiste Charles Genval, brasseur à Cirey (Meurthe) par acte reçu Me Wengler le 6 novembre 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 133 n° 619 – à la veuve Loell la moitié de la communauté, veuve Genval l’autre moitié héritée de son père, les conjoints Loell ont acquis lesdits immeubles sur la veuve Brandhoffer épouse Hoehn par suivant vente dressée par Me Roessel le 30 septembre 1816, la veuve Brandhoffer épouse Hoehn par inventaire du Sr Brandhoffer dressé par Me Rossel le 6 avril 1816 – Le Sr Brandhoffer l’avait acquis sur Jean Daniel Hatt, brasseur, par acte reçu Greiss le 4 août 1792 – moyennant 70.000 francs
    Enregistrement, acp 263 F° 53-v du 8.11.

    Originaire de Guémar près de Colmar, Philippe Farny épouse en 1838 Caroline Kastler, de Barr
    Mariage, Barr (n° 38)
    Le 22° jour du mois de novembre an 1838. Acte de mariage de Philippe Farny, âgé de 27 ans, né à Gemar département du Haut Rhin le 27 mai 1811, brasseur domicilié à Strasbourg fils majeur et légitime de David Farny âgé de 64 ans, propriétaire et de Marguerithe Saladé, âgée de 57 ans, sans profession, les deux domiciliés audit Guemar, consentant par acte authentique joint aux pièces, et de Caroline Kastler, âgée de 21 ans, née à Barr le 31 mai 1817, sans profession, domiciliée à Barr, fille majeure et légitime de feu Jean Jacques Kastler, en son vivant Brasseur, décédé en cette ville le 6 décembre 1834, et de Susanne Julienne Kress, âgée de 53 ans, Brasseuse domiciliée à Barr, ci présente et consentante (signé) Philippe farny, Caroline Kastler (i 21)

    Philippe Farny meurt en 1748 en délaissant deux enfants

    1848 (8.3.), Strasbourg 2 (94), Not. Roessel n° 1701
    Inventaire de la succession de Monsieur Philippe Farny en son vivant Brasseur demeurant à Strasbourg où il est décédé le 31 janvier 1848 & des biens dépendant de la communauté de biens qui existait entre le défunt & dame Caroline Kastler, sa veuve survivante
    L’an 1848, Mardi le 8 mars à dix heures du matin, à la requête de Madame Caroline Kastler, veuve de M. Philippe Farny en son vivant Brasseur à Strasbourg où elle demeure, agissant 1) à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui existait entre ellle & son défunt mari aux termes d’un contrat de mariage reçu par M° Schwind alors notaire à Barrr en présence de témoins le 6 novembre 1838, 2) à cause des reprises qu’elle est en droit d’exercer contre la communauté & la succession de son dit mari, 3) comme mère et tutrice légale de ses deux enfants issus de son mariage avec ledit sieur Farny nommés Julie Caroline âgée de 8 ans, Charles Philippe âgé de 7 ans, les deux domiciliés chez leur mère, lesdits mineurs Fanry habiles à se dire et porter héritiers chacun pour moitié de leur père, ledit sieur Philippe Farny défunt.
    En présence de Monsieur Charles Farny, brasseur demeurant & domicilié à Strasbourg, en qualité de subrogé tuteur
    dans la maison mortuaire sise à Strasbourg rue des petites boucheries N° 102

    (vacation du 7 avril) Titres et papiers.. Une grosse du contrat de mariage (…) Mr Philippe Farny, brasseur demeurant et domicilié à Strasbourg, fils majeur et légitime de Mr division Farny propriétaire demeurant à Giémar département du Haut Rhin et de D° Marguerite Salathé ses père et mère (…) Et Dlle Caroline Kastler, fille majeure et légitime de feu Mr Jean Jacques Kastler de son vivant brasseur à Barr et de De Suzanne Julie Kress sa mère avec laquelle elle demeure en cette ville
    Communauté. Immeubles. Une pièce qui est une expédition d’un contrat passé devant M° Kratz notaire à Strasbourg le 7 novembre 1838 contenant vente par Jean Michel Schott, brasseur, et D° Dorothée Riff son épouse les deux de Strasbourg, à Mr Farny et à saveuve 1° de la maison Braserie à rez de chaussée et deux étages, ayant pour enseigne à la Licorne d’or, avec tous les bâtimens qui en font partie, trois caves voûtées, cour, pompe, magasin à bois et autres appartenances et dépendances, le tout situé à Strasbourg rue des petites boucheries Numéro 102 entre le Sr Horst et le Sr Dangler, par derrière à la rue Thomann où il y a une issue
    2° d’un bâtiment contenant halli ou remise sur une cave voutée suriontée de deux greniers et écurie, cette dernière construite sur l’emplacement d’un jardin surmonté d’un petit grenier situé à Strasbourg rue Marbach, d’un côté la brasserie, de l’autre le Sr Bernhard, 3° et de yous les meubles réputés et reconnus immeubles par la loi tels que les volets et persiennes et notament le différents objets servant à la fabrication de la bière & autres effets mobiliaires ci après désignée savoir (…)
    acp 370 (3 Q 30 085) f° 43-v – mobilier de la communauté 2961
    garde robe du défunt 155
    acp 371 (3 Q 30 086) f° 17-v – communauté, argent comptant 2270
    reprises de la veuve 8000, reprises du défunt 3000
    Il dépend de la communauté une maison brasserie (…)
    Passif de la communauté 82.238 francs
    Il dépend des propres du défunt le 8° d’un hectare 96 ares de terre ban de Guemar

    Remis en possession des immeubles qu’ils avaient vendus à Philippe Farny, Jean Michel Schott et Dorothée Riff les vendent au négociant Simon Levy et à sa femme Caroline Blum

    1869 (24.6.), M° Hoffherr
    Vente – Jean Michel Schott, propriétaire, et Dorothée Riff sa femme à Strasbourg
    à Simon Levy, négociant, et Caroline Blum sa femme à Strasbourg
    1) d’une Maison sise à Strasbourg rue des petites boucheries n° 3, brasserie dite à la Licorne,
    2. une petite maisonnette sise à Strasbourg Impasse Thomann N° 12, moyennant 18.000 francs, dont 10.000 francs payés et le surplus payable dans six ans, jouissance et intérêts du 24 juin 1869 – Origine, vente Hickel le 23 juillet 1825
    [in margine :] la vente comprend les objets mobiliers servant à l’exploitation du fonds qui ont été évalués 2745 francs et qui sont entrés pour pareille somme dans le prix. Il semble que c’est avec raison que le droit de 5,50 % a été perçu sur le tout, attendu que l’acquéreur a conservé à ces objets mobiliers leur destination première (voir le bail reçu Hoffherr le 29 juin 1869, enregistré volume suivant f° 10 r°)
    acp 583 (3 Q 30 298) f° 94-v du 26.6.

    Fils d’un négociant de Strasbourg, Simon Levy épouse en 1848 Caroline Bloch, originaire de Thann
    1848 (9.2.), Strasbourg 3 (92), Not. Burtz n° 1081
    Contrat de mariage – M. Simon Levy, négociant demeurant à Strasbourg, fils majeur de M. Benjamin Levy, négociant et de D° Dina Levy son épouse demeurant ensemble en la même ville, stipulant en son nom personnel comme futur époux
    Madlle. Caroline Bloch, majeure demeurant à Thann, haut Rhin, fille de M. Jacques Bloch marchandde fer et de D° Reine Bloch son épouse défunte à Thann stipulant aussi en son nom personnel comme future épouse
    acp 369 (3 Q 30 084) f° 40-v – sous le régime de la communauté d’acquêts
    Les apports du futur consistent en 1° du mobilier pour 2000 ff&, 2° en marchandises et effets de commerce pour 15.000 francs
    Les apport de la future épouse consistent en 3000 francs à elle fournis par son père sur ses droits dans la succession de sa mère défunte, 2° en une somme de 4000 francs donnée par le Sr Bloch père à sa fille en avancement d’hoirie, 3° en un trousseau de la valeur de 1000 francs, total 5000 francs
    Donation mutuelle au profit du survivant d’une somme de 3000 francs à prendre sur les bénéfices de la communauté

    Simon Levy loue une partie de la brasserie de la Licorne au limonadier Théophile Jonathan Rhein

    1869 (29.6.), M° Hoffherr
    Bail – Simon Levy, négociant à Strasbourg, pour trois années du 15 juillet 1669
    à Théophile Jonathan Rhein, limonadier à Schiltigheim
    du rez de chaussée, de la cour et d’une cave faisant partie d’une maison sise à Strasbourg rue des petites boucheries n° 3 dite Brasserie de la Licorne, moyennant un loyer annuel de 3000 francs
    acp 585 (3 Q 30 300) f° 10 du 1.7.

    Simon Levy loue une partie de la maison à l’aubergiste Frédéric Guillaume Rhein et à sa femme Emilie Stahl

    1871 (26.9.), M° Hoffherr
    Pacht – Simon Levy, Kaufmann in Straßburg, für drei, sechs oder neun Jahren vom 15. October 1871
    an Friedrich Wilhelm Rhein*, Gastgeber, und Emilie Stahl seiner Ehefrau in Huttenheim
    1) von dem gantzen Erdgeschos,
    2) den zweiten Stock, von einem Hause in Straßburg Klein Metzig Straße N° 13 gelegen, für einen jährlichen Pacht von 4000 Franken
    acp 600 (3 Q 30 315) f° 71 du 27.9. n° 1998

    Simon Levy et Caroline Bloch vendent la maison au brasseur Henri Eiser et à sa femme Eugénie Pfrimmer

    1872 (22.4.), M° Hoffherr
    Verkauf – Simon Levy, Kaufmann und Caroline Bloch, seine Ehefrau in Straßburg
    an Heinrich Eiser, Bierbrauer, und Eugenie Pfrimmer seiner Ehefrauen in Paris
    von seinem Hause in Straßburg Kleine Metzig straße N° 3, für 108.000 Franken, wovon 25.000 Franken bar bezahlt, 60.000 Franken zahlbar an Johann Michael Schott, Eigenthümer, und Dorothea Riff seiner Ehefrauen in Straßburg gläubiger laut. Akt vor Notar Hoffherr vom 28 Juni 1869 und 32.000 Franken zahlbar un jährlichen Terminen. Nutzniesung, Steuren und Zinsen Tag des Acts
    acp 604 (3 Q 30 319) f° 62-v du 22.4. n° 1424

    Contre-maître de brasserie à Sèvres, originaire de Frœschwiller, Henri Eiser épouse en 1869 Henriette Eugénie Pfrimmer
    1869 (8.10.), Strasbourg 10 (163), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1342
    Contrat de mariage – Ont comparu 1. M. Henri Eiser, contre-maître de brasserie demeurant à Sèvres (Seine & Oise), né à Froeschwiller (Bas Rhin) le 23 octobre 1841 du légitime mariage de M. Chrétien Eiser, tonnelier en cette même commune avec De Madeleine Hiller sa défunte épouse, stipulant comme futur époux,
    2. Et Mademoiselle Henriette Eugénie Pfrimmer en jouissance de ses droits, demeurant à Strasbourg, née en cette ville le 20 mai 1843 du légitime mariage de feu M. Jean George Pfrimmer, brasseur à Strasbourg avec Dame Sara Sophie Michel sa veuve, stipulant comme future épouse
    acp 587 (3 Q 30 302) f° 12 du 9.10. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts, réserve d’apports et d’héritages, le survivant aura l’usufruit des biens de la communauté
    Les apports du futur époux consistent en 33 ares 70 terre ban de Froeschwiller
    six obligations de la compagnie du chemin de fer en argent 1050
    Les apports de la future épouse consistent 1) argent 2600, 2) mobilier 1202
    donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit de la succession réductible de moitié en cas d’enfants

    La société formée par les enfants de Joseph Lœw Erlenbach devient propriétaire de la maison en 1901.



    Marc Speckard, farinier, et (1659) Ursule Kesselmeyer, veuve de Léonard Riedel, puis (1679) Jacqueline Ostertag veuve de Christophe Burger – luthériens


    Fils du boucher Marc Speckard, Marc Speckard épouse en mars 1659 Ursule Kesselmeyer, veuve de Léonard Riedel de Lahr. Boulanger, il devient farinier en obtenant en avril le droit de vannage auparavant détenu par le meunier Jean Georges Linck. Il est élu patrouilleur le 16 mars 1663 puis capitaine de patrouilleurs le 4 décembre 1669.
    Ursule Kesselmeyer meurt en 1678, le veuf se remarie l’année suivante avec Jacqueline Ostertag, veuve du ceinturier Christophe Burger. Marc Speckard obtient en 1696 le droit de vendre de la farine au marché aux grains eu égard à son grand âge, bien que le règlement l’interdise. Il meurt le 23 février 1702. à l’âge de 73 ans.

    Maison en propriété
    rue Saint-Marc près l’hospice des Vérolés
    1687, maison à la Mouche, rue Saint-Marc (VIII 215, ensuite n° 21)
    1698, rue du Vieil-Hôpital

    Enfants issus d’Ursule Kesselmeyer

    • Catherine Elisabeth, épouse (1682) le tonnelier Jean Léonard Heickel
    • Anne Catherine, épouse (1683) le serrurier Jean Frédéric Haffner, de Barr
    • Marc, serrurier, épouse (1697) Marthe-Anne Fischer, veuve du pasteur d’Ostwald Jean Jacques Kieffer
    • Jean , cordonnier, épouse (1702) Marie Salomé Lauth
    • Ursule, épouse (1692) le boulanger Jean Daniel Koch

    Enfants issus de Jacqueline Ostertag

    • Susanne, épouse (1704) le fabricant de bateaux Paul Zetzner
    • Philippe, brossier, épouse (1714) Marie Salomé Zetzner


    Signature au contrat de mariage de son fils Marc, (1692, AMS cote, 23 Not 14)


    Fils de boucher, Marc Speckard épouse en mars 1659 Ursule Kesselmeyer, veuve de Léonard Riedel de Lahr : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

    Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen vnd bescheidenen Marx Specken dem Weißbecken deß Ehrsamen und bescheidenen Marx Specken Metzgers vndt burgers alhie Ehelichem Sohne als dem Bräutigamb an einem, So dann Frawen Ursulæ Keßelmeÿerin, weÿl. Leonhard Riethen geweßenen Sattlers vnd burgers Zue Lahr hinterbliebener Wittib, als der hochzeiterin andern theils (…) So beschehen vnd Verhandelt in deß heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg den Andern Februarÿ 1659. Christoph Schübler, Notarius publicus

    Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 259, n° 5)
    1659. Domin. Reminisc. et Oculi 27. Feb.. 6. Mart. Marx Speckarth der Weißbeck, Marx Speckarths deß metzgers vnd burgers alhie ehelicher sohn, vndt Ursulen Leonhart Rüetels des sattlers vnd burgers Zu Lohr hinterlassene Wittwe. St. Claus Mont. 7. Martÿ (i 277)

    Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 11 livres, ceux de la femme à 168 livres.

    1659 (1.4.), Not. Schübler (Christophe, 55 Not 2) n° 25 (176)
    Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vnd Nahrung, so der Ehrsam vndt bescheidene Marx Speck Weißbeck, wie auch die Ehren vndt tugendsame fr. Ursula Keßelmeÿerin beede Ehegemächt vnd burgere zu Straßburg einander in den Ehestandt Zugebracht, welche der Vrsachen dieweilen in Ihr beeder auffgerichteter Eheberedung expressé versehen, daß einen Jeden seine in den Ehestand Zubringende Nahrung ein reservirt vnd unverändert Guth sein (…) Actum vnd angefangen den 1.ten Aprilis Anno 1659.
    Summarum haußraths so der Mann In Ehestandt gebracht ist 44, Silbergeschmeidts 11 ß, Summa summarum 45 lb – Schulden 34, Nach solchem abzug 11 lb
    Summarum der Fr. Zugebrachten haußraths 111, Sa. Werckzeugs 3, Sa. Silbergeschirs 10, Sa. Guld. Ring 6, Sa. d. baarschafft 34, Sa. Schulden 3, Summa summarum 168 lb

    Ursule, veuve de Léonard Riedel de Lahr, devient bourgeoise par son mari Marc Speckard en 1665

    1665, 4° Livre de bourgeoisie p. 346
    Ursula Leonhardt Riedels Geweßenen Sattlers und burgers zu Lohr Wittib, empfangt daß burgerrecht Von Marx Speckern dem Meelmann, ihrem ietzigen Haußwürth, vmb 8. Goldt fl. so beÿ der Cancelleÿ dato erlegt. In die den 14. 8.brs 1665.

    Marc Speckard obtient le droit de vannage auparavant détenu par le meunier Jean Georges Linck

    1659, Protocole des Quinze (2 R 77)
    (f° 57) Sambstag den 9. April. – Marx Speckard umbs Meelwerckh
    Marx Speckard der Weißbeck dt. per Dr. Bitschen schein von E. Ers: Zunffgericht der Lucern, crafft deßen Hannß Geörg Linck der Müller das wannenrecht oder Mehlwerck resignirt, pitt solches Zutreiben Ihme gnd. Zustatten,
    Erkandt, wann Er Zuvorderst an gehörigen Ortten einen Zedull von Stall würd vorgelegt auch sich würcklich Zünfftig gemacht habe, Ihme allß dann willfahrt sein solle.

    Le farinier Marc Speckard est élu patrouilleur le 16 mars 1663 pour remplacer Jean Daniel Gori, nommé capitaine de patrouilleurs. Il prête serment le 21 mars

    1663, Conseillers et XXI (1 R 146)
    Marx Specker wird Schaarwächter. 39. 43.
    (f° 39-v) Montag den 16. martÿ – E. E. Zunfft der Schumacher schlagt ane statt Johann Daniel Gori, welcher Zum Schwarwächter hauptmann erwehlt worden, 6. Persohnen vor, vmb einen Scharwächter darauß Zu kiesen. Electus, Marx Specker, Meelmann.

    (f° 43) Sambstags den 21. Mart. – Marx Specker als Schaarwächter schwört auf die Ordnung

    Les Conseillers et les Vingt-et-Un nomment Marc Speckard capitaine de patrouilleurs le 4 décembre 1669 pour remplacer Daniel Zipper, démissionnaire. Il prête serment deux jours plus tard.

    1669, Conseillers et XXI (1 R 152)
    (p. 454) Sambstags d. 4. Decembris aô 1669. – Marx Specker Würdt Scharwechter Hauptmann
    Ahne statt Daniel Zippers deß Geweßenen Scharwechter Hauptmann, So Seinen dienst ohnlängsten resigniret, vndt ins Almosen Auffgenommen Worden, Würdt nach dem der Auschutz Von denen Ober Scharwechter Herren Gemacht Worden per majora erwohlt Marx Specker der Meehlmann.

    (p. 460.) Montags d. 6. Decembris aô 1669. – Marx Specker der Scharwechter Hauptmannschwört vff die Ordnung.

    Ursule Kesselmeyer meurt en 1678 en délaissant cinq enfants issus du veuf. L’inventaire est dressé dans la maison rue Saint-Marc. La masse propre au veuf est de 64 livres, celle des héritiers de 124 livres. L’actif de la communauté s’élève à 292 livres, le passif à 134 livres.

    1679 (24.3.), Not. Theus (Philippe Henri, 59 not 12) n° 406
    Inventarium undt Beschreibung aller und Jeder Haab undt Nahrung, so weÿl. die Ehrn: und tugendsame fraw Ursula Kößelmeÿerin, deß Ehrsam v. bescheidenen Mstr. Marx Speckers Meelmanns v. burgers alhie geweßene geliebte Eheliche haußfraw, nach ihrem den 16. Xbris in nechst abgewichenen 1678. Jahr aus dießer zergänglich welt genommenen seel. hienscheid. hinder Ihro Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern v. begehren deß Ehrengeachten Mstr Samuel Gutmans Weißb. v. burgers alhier alß geordnet und geschworenen Vogts Catharinæ Elisabethæ, Annæ Catharinæ, Marxen, Johannis Vndt Ursulæ aller fünff der abgeleibten fr. Seel. mit vorgedacht ihrem geweßenen geliebten Ehelichen haußwürth vnd nunmahligen hinderbliebenen Wittibern Ehelich erzielten Kinder v. ab intestato hinderlaßene Erben (…) Actum Straßb. in fernerem beÿsein deß Ehrengeachten Georg Speckers Kremp v. burgers alhier sein deß Wittibers leiblich. bruders, Montags den 24. Martÿ Anno 1679.

    In einer der Statt Straßburg in dem Finckweÿler nahe beÿ dem blatterhauß gelegenen hiehero gehörigen v. hernach beschriebenen behaußung ist befunden worden wie volgt
    Ahne Haußrhat. Auff der obern biehnen, Auff dern andern biehnen, In d. Wohnstuben, In d. Stub CammerIn der Cammern beÿm Haußohren, Im Haußöhren,, Im undern Haußöhren, Im Keller
    Eigenthumb an einer Behaußung. (W.) Item hauß hoffstatt höfflein, brunnen mit allen deren gebäwen begriffen, rechten zugehörden v. gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßb. im Finckweÿler beÿm Blatterhauß (…)
    des Wittibers unveränderten Vermögen, behausung 26 lb, Summa summarum 64 lb
    der Erben unverändert, Sa. haußraths 24, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 3, Sa. Activ Schuld 15, Summa summarum 124 lb
    Theilbar, Sa. haußraths 45, Schiff und geschirrs Zum Meelwerck gehörig 4, Sa. Früchten 65, Sa. Wein vnd Lehren Vaßen 13, Sa. Silber geschirr und Geschmeid 4, schulden guldener Ring 8, Sa. baarschafft 24, Sa. Beßerung an einem lehren plartz 88, Sa. Schuld 37, Summa summarum 292 lb – Schulden 134 Nach deren Abzug 148 lb
    Conclusio finalis Inventarÿ 346 lb
    Ergäntzung deß Wittibers unverändert guth, Aus dem über sein für unverändert in die Ehe gebrachte Nahrung A° 1663 d. 1. Aprilis durch Notarium H. Christoph Schüblern auffgerichteten Inventario 37 lb
    Ergäntzung der Erben unverändert Guths, 81 lb
    Copia der Eheberedung (…) So beschehen vnd Verhandelt in deß heiligen Reichs freÿen Statt Straßburg den Andern Februarÿ 1659. Christoph Schübler, Notarius publicus

    Marc Speckart se remarie en 1679 avec Jacqueline Ostertag, veuve du ceinturier Christophe Burger : contrat de mariage, célébration

    Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Meister Marx Speckert, Meelmann undt burgern alhier Zue Straßburg alß Hochzeitern an einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Frawen Jacobe Ostertagin, weÿland Meister Hannß Christoph Burgers geweßenen Gürttlers und Burgers alhier seel. hinderbliebener Wittiben, alß Hochzeiterin andern theils, undt Zwar dieße mit beÿstand Meister Emanuel Ostertags auch burgers und Gürttlers alhier jhres Leiblichen Bruders – Philipp Heinrich Theus, protocollirt, Straßburg Donnerstags den 16. Martÿ Anno 1702. Johann Ludwig Scherer Notarius juratus publicus

    Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 72)
    1679. Dom. 16. post Trinit. Zum 2 mahl Marx Speckart der Mehlmann und Burger alhier, Und Jacobea Weiland Hans Christoph Burgers gewesenen Gürtlers und Burgers alhie nachgel. W. Dienstags den 16. 8.bris S. Niclaus (i 73)
    Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 7-n° 26)
    1679. Domin. XVI. et XVII. Trinit. Marx Specart der Burger vnd Meelmann alhier Vndt Jacoben weiland Hans Christoph Burgers des Burgers und Gürtlers alhie nachgelaßene Wittib. Copul. Zu St. Niclaus d. 16. 8.bris (i 9)

    Fils de ceinturier, le ceinturier Christophe Burger épouse en 1660 Jacqueline Ostertag, fille du ceinturier Paul Ostertag
    Mariage, cathédrale (luth. f° 123-v, n° 51) 1660. Dom. 16. post Trin: den 7.t 8.bris Zum 2. mahl hans Christoph Burger der Gürtler Weiland hans Burgers gewesenen gürtlers u. Burgers alhie ehel. Sohn, undt Jfr. Jacobea Weilandt Paul Ostertags, geweßenen Gurtlers u. Burgers alhie ehel. Tochter. Montags den 15.t. 8.bris. Schmidtst. Münster, Gertenfisch (i 125)

    Marc Speckard s’adresse aux Quinze pour obtenir le droit de vendre de la farine au marché aux grains. Il argue qu’il a 70 ans, qu’il a neuf enfants et que d’autres font de même que lui, en l’occurrence un Colmarien, Gall Koch, ou d’autres qui vendent la farine derrière la cathédrale. La commission ne voit pas de raison de donner satisfaction au pétitionnaire puisqu’il est interdit de vendre de la farine au marché aux grains, ce qui a été confirmé récemment suite à la demande de l’assesseur Memminger. Ils estiment que les contrôleurs du marché devront mieux veiller à éviter les abus. Le préteur royal est d’avis de rendre une décision moins stricte en autorisant Marc Speckard à vendre la farine audit marché, ce qui n’a lieu que le vendredi, et de lui interdire d’y vendre des grains. Les Quinze adoptent l’avis du préteur royal.

    1696, Protocole des Quinze (2 R 100)
    (f° 184-v) Marx Speckert der Meelmann und burger alhier, per Saltzmann, prod. höchstangelegens Underth. Memoriale und Bitten. Erk. vor obere Umbgeldts herren gewiesen.

    (f° 220.b) Donnerstag den 12. 8.bris Marx Speckert pt° Meel Verkauffs auff dem Kornmarckt – di Schwartzbecken bleiben Nicht beÿm einkauff der 2. Fierdel Früchten
    Obere Umbgeldts herren lassen per Herrn Schragen referiren, daß jüngst Marx Speckert, der Meelmann alhier, inn einem überreichten Memoriale gebetten, ihme Zuerlauben, daß er auff dem Kornmarckt Meel feÿl haben dörffe, jnn ansehung er 70 jahr alt seÿe, Und Neun Lebendige Kinder habe. Als mann ihn Ferners gehört, habe er d. petitum reiterirt, und deme beÿgefügt, daß Andere es Auch thäten, Als einer Von Collmar, so neben dem Rubenloch jnn das Kantengießers hauß wohnet, und Gall Koch, beÿ dem Zollhauß Neben dem Rothen Löwen wohnhaft, Neben dem andere gar die Frucht auff dem Marck Kauffen, Und Hinder dem Münster Feÿl hätten, Über dießes die schwartzbecken beÿ dem einkauff der 2. Fierdtel Nicht bleiben, Wie dann Emanuel Waner am Pfaffengaßen jnn Vorigen Woch 4 Fierdel Waitzen, Und Hannß Jacob Widemann d. Jung, vor vier Wochen 9. Fierdel gekaufft habe, Zugeschweigen derjenigen, so ebenmäßiges thäten, welches Zwar Wider d. Verbott lauffe, dennoch aber Könne mann nicht Finden, Wie dem Imploranten Zu Willfahren seÿn werde, jnn betrachtung nicht nur der Verkauff des Meels auff dem Kornmarckh den Meel Leuthen Niemahlen Vergönnt, sondern auch ohnlängst dem H. Rathh. Memmingern solches abgeschlagen worden, dahero mann dafür gehalten, daß ihme, Speckerten, d. begehren mehr abzulainen als Zu erlauben seÿn werde, Wegen der eingeschlichten Mißbräuch, so vermeine man, daß jnn dem Umbgelthauß remedirt,Und den Marckhüthern Fleißigere Achtung Zu geben, anbefohlen, Wie auch einige Rüger, Umb den schwartzbecken Nachzugehen, Und Zusehen, Wie viel sie Kauffen, Und Wohin sie selbige tragen, bestellt werden Könten, insonderheit, da herr Dollhopff berichtet, daß sie Andere Leuth anstelten, Und durch sie Nicht allein die Zeichen auß dem Umbgeld hauß practicirten, sondern auch durch sie die Früchte ein Kauffen ließten, Allein die genehmhaltung Zu Mghh. stündte.
    Herr prætor Regius sagt, Es seÿe bißdahero der Meel Verkauff alzeit Favorisirt worden, dahero Er Vermeine, daß beÿ dem Imploranten es dahien moderirt werden Könte, daß, weilen d. Meel Nur am Freitag auff dem Marckt verkaufft wird, er es selbigen Tag Nirgend Anderswo als auff gedachtem marck Feÿl Haben solte, d. Gekörn aber er Wohl zu Hauß Und an dem stand am Münster Käufflichen weggeben Könte. Erk. gefolgt.

    Marc Speckart meurt en 1702 en délaissant pour héritiers les cinq enfants de sa première femme, deux de la seconde et la fille en premières noces de la veuve. Les experts estiment la maison 345 livres. La masse propre à la veuve est de 115 livres, la masse propre aux héritiers de 621 livres. L’actif de la communauté s’élève à 865 livres, le passif à 434 livres

    1702 (15.3.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 3) n° 70
    Inventarium und beschreibung aller der Jenigen Haab Nahr. und gütere, so weÿland der Ehrentgeachte H. Marx Speckard geweßenen Meelmann und burger alhier, nach seinem Donnerstag den 24.ten febr: dießen laufenden 1702.sten Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des verstorbenen seel. in 2.en Ehen ehelich erzeugter hinderlaßener Kinder und Erben, allen ane nächst stehendem folio benamßt, inventirt und ersucht durch die Ehren: und tugendsame Fr. Jacobe Speckardin gebohrne Ostertagin, die Hinderbliebene Wittib, mit beÿstand deß Ehren: und achtbahren herrn Johann Jacob Braunen burgers und weißbeckens ihres geordnet und geschworenen theil Vogts (…) Actum in der Königl. freÿen Statt straßb. auff Mittwoch d. 15. Martÿ Anno 1702.
    Der Verstorbene seel. hat per Testamentum et dispositionem Zu Erben Verlaßen, wie Volgt. 1. die Ehren vnd tugendsame Fr. Catharinam Elisabetham Heicklein gebohrne Speckardin, Meister Leonhard Heickels Küblers und burgers Zu Straßburg haußfr. der Inventation in persohn beÿgewohnt, mit beÿstand gedacht ihrres Ehevogts, 2. die Ehren und tugendsame Fr. Annam Catharinam Hoffnerin gebohrne Speckardin Meister Johann Friderich Hoffners Schloßers und burgers Zu Barr Ehefr. welche beneben ihres Ehewürths vnd mit beÿstand absonderlichen deß wohl Ehrenvesten fürsichtig weißen herrn Johann Friderich Spohren, E. großen Raths alter und E. E. Kl. Raths als Constofflers und Jetzmahligen beÿsitzers ais Wohlermelten Raths Mittlen deputirten herrens so dem geschäfft in persohn abgewartet, 3. den Ehrengeachten Meister Marx Speckarden Schloßer, und burgern alhier, so der Inventation selbsten Zugegen geweßen, 4. den Ehrengeachten Meister Johannes Speckarden so noch ledigen Schuhmachern auch burgern Zu Straßb. so Majorennis und selbsten Zugegen gewesen, welcher in abweßenheit seines vogts Hr. (-) 5. die Ehren vnd tugendsamen Fr. Ursulam Kuhnin gebohrne Speckardin, Meister Johann Daniel Kuhnen, Meelmans auch burgers alhie Zu Straßb. eheliche haußfr. beÿständlich ihres Ehemanns der Inventur Zugegen war, dieße fünff auß erster Ehe mit Weÿl. Fr. Ursulen gebohrner Keßelmaÿerin ehelich erzeugt: und Hinderlaßene Söhn v. döchter
    6. 7. Jungfr. Susannam vnd Hanß Philipps gebohrne Speckarden, in welchen Nahmen der Ehrenveste Herr Isaac Göbel Schloßer vnd burger alhier deren geordnet und geschworenen Vogts dem Inventation geschäfft persönlich beÿgewohnt, dieße beede mit der hinterbliebenen wittib Fr. Jacobe gebohrnee ostertagin in 2.ter Ehe ehelich erziehlte Kind.
    So dann 8. Jungfr. Jacobe gebohrne Burgerin deßen Stieffdochter in dero Nahmen herrn Johann Geörg Marquardt gürtlers und burgers alhie, als geschworner Curator dem geschäfft beÿweßen. Dieße Süben erstere deß Verstorbenen, seel. in 2.en ehen ehelich erzeugte hind.laßene Söhn vnd döchter vnd aber alle acht per Testamentum eingesetzte Erben alle zu gleichen Stamm theilen.

    Inn einer alhie inn der Statt Straßb. im finckweiler gelegene Zu der Mucken genant vnd hernach beschriebenen in dieße Verlaßenschafft gehörige behaußung ist befunden worden wie folgt
    Vff der obern bühl, In der Soldaten Cammer, Inn der Mittler Stuben, In der Mittler Stub Cammer, In der Cammer A, Im Mittlern haußöhren, In der Undern Stuben, In der Kuchen, Im Keller
    Eÿgenthumb ane Häüßer in die Verlaßenschafft Zugeltent. (T.) Erstl. Hauß und hoffstatt, mit allen deren gebewen begriffen zugehörden vnd gerechtigkeiten alhie in der Statt Straßb. im finckweiler i.s neben Meister Johann Friderich Meyern 2.s Ein Eckh, hinden auf das Allmend stoßend gelegen, so vor alters ein herberg geweß Zur Michen genant, welche behauß. geg. Jed. männigl. freÿ ledig eig. und durch die herren Werckmeistere der Statt Straßb. vnderm 10. febr. 1702. angeschlagen word. umb 345. lb. Darüber besagt ein perg: Kbr. mit der Statt Straßb. Cancelleÿ Contract anhangend. Insiegel verwahrt de dato den 10. Julÿ A° 1687. mit N° 2 notirt Ferner besagt darüber j. perg. Kbr. vom 16. aug. 1655. mit der Cancelleÿ Contract Insiegel anhangend. verwahrt, vnd N° 3 Signirt. Weiters meldet darüber 3. Verschiedene perg: Kbr. alle mit hiesiger Cancelleÿ Contract Insiegeln Verwahrt.
    (E.) It. hauß hoffstatt höflein und bronnen im Finckweiler (…)
    (T.) It. eine behauß. hoffstatt in dem Spittel Gäßel (…)
    Ergäntzung der Wittib Unveränderteen Guths. Vermög deß über der Wittib Zu ihrem verstorbenen, haußwürth seel. in die Ehe gebrachte Nahrung durch herrn Philipp Heinrich Theum Notarium d. 8. v. 11. Xbris in A° 1679 auffgerichteten und gefertigten Inventarÿ
    Der Wittib unveränderte Nahrung,Sa. haußraths 26, Sa. Silbers 15 ß, Sa. g. rings 6, Sa. Schulden 15, Ergäntzung 67, Summa summarum 115 lb
    Hierauff wird nun auch der Erben unveränderte Nahr. beschrieben, Sa. haußraths 92, Sa. leeren Vaßen 3, Sa. Silber und geschmeids 11, Sa. guld. Ring 9, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 150, Sa. Ergäntzung 345, Sa. Meels 8, Summa summarum 621 lb, – Schuld 15, Nach deren Abzug 621 lb
    Nun volgt auch hierauf die Theilbare Nahr. Sa. Haußraths 121, Sa. weins v. leeren vaß 8, Sa. Schiff und geschirrs Zum Meel werck gehörig 5, Sa. Schwein 7, Sa. fleisches und Schmaltzes 15, Sa. baarschafft 17, Sa. Eigenthums ane häußern 350, Sa. Schulden 182, Sa. frücht und gekürns Zum Meelwerck gehörig 157, Summa summarum 865 lb – Schulden 434 lb, Nach deren Abzug 430 lb
    Conclusio finalis Inventarÿ 1150 lb
    Copia Testamenti – Ich Marx Speckart meelmann vnd burger in der Königlichen freÿen Statt Straßburg (…) So beschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg auff Sonntag den 29. Decembris newen Calenders Anno Christi 1697.
    Nach Disposition – demnach Ich Marx Speckard der ältere burger und Meelmann (…) Straßburg den 26. Januarÿ Anno 1702.
    Abschatzung Freÿtag d. 10. febr. 1702. Weÿlandt deß Ehrenhafften vnd bescheidenen herr Marx Späckhert burger und Mähl Mann behaußung alhie in der Statt Straßburg In dem finckhweiller Ein Eckh Zu der Muckhen Genandt Ein seitz Neben Meister Fridrich Meÿern Glassern, hinden auff gedachten Fridrich Meÿer stoßendt welch behaußung sambt einen Gebelckten Keller, auch übrige begriffen Zugehör und Gerechtig Keit, wie solches in der besichtigung befunden und dem Jetzigen Preiß nach angeschlagen Vor und umb Sechß hundert Neuntzig Gulden
    die Andere behaußung auch alhie in der Statt Straßburg Im finckhweiller, Ein Eckh an der Zwerch gaßen, Anderseitz neben Johannes Khein dem Schuhmacher, welche behaußung sambt höfflin bronen auch übrige begriff. Zugehör und Gerechtig Keit, wie solches in der besichtigung befunden und dem Jetzigen Preiß nach angeschlagen Vor und umb dreÿ hundert Gulden
    die dritte behaußung alhie in der Statt Straßburg dem Spittel Gäßel (…)
    Bezeichnus der Statt Straßburg geschworne Werckhleuth, Joseph Lauttenschlager Werckmeister deß Münsters, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmerhoffs
    Theilregister darinnen Waß der Tugendsame, frauwen Catharinæ Elisabethæ Heickelin gebohrne Spreckardtin Meister Leonhard Heickles Küblers und burgers alhier haußfr. (…)
    Copia der Eheberedung (…) Philipp Heinrich Theus

    Marc Speckard meurt à l’âge de 73 ans. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Urbain. Ses fils Marc et Jean signent l’acte.
    Sépulture, Saint-Nicolas (luth. reg. 1687-1704, f° 107 n° 7)
    Donnerstags den 23. Hornung 1702. starb Marx Speckhard, der geweßene Mehlman und burger alhiern seines alters 73 jahr, und ist Montags den 27. dito auff dem Gottesacker der N. S Urbansaue begraben worden, davon auch Zeugen [unterzeichnet] Marx Speckert als son, + ist das Zeich. Johanneß Speckerts deß Schuemachers alß Sohn (i 111)


    Enfants

    Anne Catherine épouse en 1683 le serrurier Jean Frédéric Haffner, originaire de Barr

    Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 23-v n° 17)
    1683. Iisdem Dominic. [1 et 2 Trinit.] n° 17) Johann Friderich Haffner der ledig. Schloßer, Jacob Haffners des Burgers und Schloßers Zu Barr ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Anna Catharina Marx Specarts deß Burgers vnd Meelmans b. burg. eheliche Tochter. Copul. Zu S. Niclaus donnerst. 18/28 Junÿ (i 25)

    Ursule épouse en 1692 le boulanger Jean Daniel Koch, originaire de Willstätt outre-Rhin

    Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 23-v, n° 16)
    1692. Auff heuth Mittwochs den 10. Augusti st. N. A° Christi 1692. sind nach zweÿmahliger proclamation in der Pfarrkirchen Zu St Niclaus alhier in Straßburg copulirt worden Johann Daniel Kuhn der ledige weißbeck von Wilstett gebürthig, weÿland Daniel Kuhn deß Würths daselbs nachgelaßener ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Ursula Marx Sperckards deß Burgers vnd Meelmanns alhie eheliche Tochter, [unterzeichnet] Hanß Daniel Kuhn alß hochzeÿter, Ursula Speckertin als hochzeiterin (i 25)

    Le serrurier Marc Speckart épouse en 1697 Marthe-Anne Fischer, veuve du pasteur d’Ostwald Jean Jacques Kieffer : contrat de mariage, célébration

    1697 (19. febr.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 14)
    Eheberedung – Meister Marx Speckards deß ledigen Schloßers alhier vnndt Fr. Martha Kiefferin geborner Fischerin auffgerichtet d. 19. febr. Anno 1697 – ausgefertigt d. (-) April 1706
    zwischen dem Ehrengeachten und bescheidenen Mst. Marx Speckharden dem ledigen Schloßer, daß auch Ehrengeachten und achtbahren herrn Marx Speckhards burgers und Meelmanns alhie zu Straßburg ehelichem Sohn, dem herrn hochzeiternn ane Einem,
    So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Frawen Marthan gebohrner Fischerin, weÿland S Tit. Herrn M. Johann Jacob Kieffers geweßenen treweufferigen Pfarrers Zu Illwickersheim nachgelaßene Fr Wittib der Fr. hochzeiterin andern theils
    So beschehen und Verhandelt in der Königl. freÿen Statt Straßb. auff dinstag den 19.ten febr. Anno 1697. [unterzeichnet] Marx Speckert Als Hih Zeiter bekent Wie ob stett, Martha Kiefferin gebirene fischerin Als hoch Zeiterin, Johann Carl Fesel Als Vogt vndt Schwager

    Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 75-v, n° 406)
    1697. Mittw. d. 13. Mart. wurde nach Zweÿmahliger außruffung copulirt, Marcus Speckart d. Jünger, B. v. schloßer allhie, Marx Speckarts, des ältern, des B. v. Mehlmanns allhier ehel. Ssohn v. fr: Martha, weil. Hrn M. Johann Jacob Kieffers, geweßenen Pfarrers zu Illwickersheim hieß. H.schafft nachgelaßene witwe [unterzeichnet] Marx Speckert alß hoh Zeuter, Marthan Kieferin Als hochzeiterin (i 75)

    Le cordonnier Jean Speckart épouse en 1702 Marie Salomé Lauth, fille du boulanger Michel Lauth

    Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 83-v)
    1702 – Heut dato den 19. Julÿ Seindt Christlich copulirt v. Ehelichen Eingesegnet Worden Johannes Speckert der Ledige Schuhmacher Weÿland Marx Speckardts des burgers V. Meelhändlers allhier nachgelaßener Ehelicher Sohn Undt Jungfr. Maria Salome Michel Luthen des burgers v. Weißbecken allhier Eheliche tochter [unterzeichnet] Johanß speckardt als hochzeiter, Maria salme luttin als hochzeiterin, Georg henning als Vogt

    Susanne Speckart épouse en 1704 le fabricant de bateaux Paul Zetzner

    Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 87-v, n° 22)
    Mittwochs den 24. Sept. 1704. seind nach Zweÿmaliger außruffung in der Pfarrkirchen Zu S. Niclaus in Straßburg copulirt und eingesegnet worden Paulus Zetzner, der ledige Schiff Zimmermann und burger alhier, weÿland Johannes Zetznerß, geweßenen Fischers und burgerß alhier nachgelaßener ehel. Sohn und Jfr. Susanna Speckhardtin weÿl. Marx Speckhardts geweßenen Mahlmans und burgerß alh. nachgelaßene ehel. tochter [unterzeichnet] baulus Zetzner Als hochzeiter, Susanna Speckartin Als hoch Zeitrin (i 92)

    Le brossier Philippe Speckart épouse en 1714 Marie Salomé Zetzner

    Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 42-v)
    1714. d.28. Febr. seind Ehelich eingesegnet Word. Philipps Speckert der ledige bürstenbinder Weiland Marx Speckarts gewesenen Melmanns vndt Burgers allhie nachgelaßener Ehelicher Sohn Vndt Jungfr. Maria Salome Weiland Johannes Zetzners gewesenen Burgers Vnd fischers allher nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Philipus speckert als Hochzeiter, Maria Salome Zetznerin als hoch Zeutrin (i 45)

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