15, rue du Faubourg de Saverne


Rue du Faubourg de Saverne n° 15 – I 19 (Blondel), P 18 puis section 54 parcelle 25 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Pancrace Wurm (1859-1861), démoli en 1900
Maître d’ouvrage, Samuel Rubin, commerçant – Maître d’œuvre, David Falk, architecte (1901)


Façade (mars 2015)
Ange sous le balcon central (
Haus zum Engel genannt, maison dite à l’Ange) – Escalier intérieur Art Nouveau (photographies Roland Burckel)

Le sol de la maison sise au Marais (im Bruch) est soumis à un loyer communal depuis le XVII° siècle. Tous les propriétaires sont des jardiniers jusqu’au début du XIX° siècle. Loup Huck rachète en 1613 les parts que ses frères et sœurs possèdent dans l’immeuble sis aux Maisons Neuves (in der neuen Zeil). Les Préposés au bâtiment l’autorisent en 1623 à poser cent pièces de bois de construction devant sa maison ; il est probable qu’il ait alors reconstruit la maison en partie ou en entier. Les Conseillers et les Vingt-et-Un n’autorisent pas le tuteur des enfants d’André Mœtschel et de Catherine Huck à la vendre au prévôt de Gougenheim Jean Klein. Sur le plan-relief de 1727, la maison est à droite de celle à l’angle, après le mur de clôture percé d’une porte qui donne accès à la cour. La façade comprend une porte, absente des dessins de 1830. La valeur minimale est de 450 livres tout au long du siècle.


Plan-relief de 1725 (Musée historique). Faubourg de Saverne en bas, et rue Kuhn sur la gauche

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830 mis à jour en 1860, îlot 16 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) et le plan des Ponts-et-Chaussées (1828) signalent un bâtiment à rez-de-chaussée et un étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à droite du repère (a), précédée d’un mur de clôture. Le rez-de-chaussée et l’étage ont chacun quatre fenêtres. La cour A en représente la façade sud (3-4) et ouest (4-5). Le bâtiment (1-2) à simple rez-de-chaussée se trouve au fond de la cour, le bâtiment bas (1-8-7) occupe la face est de la cour à l’arrière du mur d’entrée. Les élévations mises à jour en 1860 montrent le nouveau bâtiment construit par Pancrace Wurm : porte cochère suivie de cinq fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à sept fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison porte d’abord le n°7 (1784-1857) puis le n° 15.


Cour A – Plan des Ponts et Chaussées, 1828 (ADBR, cote 785 W 6)

Originaire de Griesheim-sur-Souffel, Pancrace Wurm devient aubergiste à Strasbourg en 1823. Il achète l’année suivante la maison qu’il exploite sous l’enseigne de l’Ange, en reprenant une ancienne dénomination : la boulangerie voisine à l’angle de la rue Kuhn (actuel 13, Faubourg de Saverne) est dite à l’Ange (Beckenhaus zum Engel genannt) en 1692. Abraham Jacques Euler (propriétaire de l’actuel n° 13) accorde en 1853 à Pancrace Wurm à titre de simple tolérance le droit d’ouvrir des jours dans la partie de maison faisant saillie vers la sienne. Pancrace Wurm reconstruit la maison en 1859 et en 1861 : le revenu annuel passe de 270 à 300 puis à 382 francs. Le café à l’Ange qu’il loue dans les années 1870 comprend une grande salle et quatre pièces dont une à côté de la scène du théâtre. Joseph Müller transfère en 1901 le droit d’auberge au 39, rue de Cronenbourg.
Le commerçant Samuel Rubin charge en mai 1900 l’architecte David Falk de construire un entrepôt en béton armé à la place de l’écurie et de la remise puis un nouveau bâtiment donnant sur la rue. Le maire accorde en décembre 1900 l’autorisation de construire un bâtiment à usage d’habitation et de commerce. L’entrepreneur Paul Brion démolit les anciens bâtiments en janvier 1901. Le gros œuvre est terminé en juin 1901. D’après le rapport établi en 1981, la parcelle comprend un bâtiment sur rue à sous-sol, rez-de-chaussée et trois étages, une cour intérieure à laquelle donne accès un passage à porte cochère, un bâtiment sur cour à sous-sol, rez-de-chaussée et deux étages. Le sous-sol s’étend sous la cour couverte d’une toiture translucide. Les murs sont en maçonnerie, les piliers et les planchers en béton armé. Les bâtiments sont occupés par divers ateliers et manufactures jusqu’au début des années 1970.
Trois mascarons de remploi se trouvent l’un sur la façade postérieure de la maison, les deux autres sur un ancien atelier au fond de la cour (voir le Répertoire des mascarons de Brigitte Parent). Les façades, la toiture et l’escalier principal intérieur du bâtiment sur rue sont inscrits sur la liste des monuments historiques par arrêté du 25 février 2000.


Elévation et plan du rez-de-chaussée (1900, David Falk, dossier de la Police du Bâtiment). La façade effectivement construite diffère du dessin
Mascaron dans la cour (Junon, allégorie de l’air)

mars 2021

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1604 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Nicolas Huck, jardinier, et (v. 1560) Aurélie Œrtel – luthériens
1613 h Loup Huck, jardinier, et (1608) Catherine Moll – luthériens
1660* h André Mœtschel, jardinier, et (1640) Catherine Huck puis (1676) Marie von Trudersheim, d’abord (1647) femme du journalier Jean Huck – luthériens
1685 v Martin Marler, jardinier, et (1660) Aurélie Huck, d’abord (1638) femme du jardinier Laurent Wunderer – luthériens
1685 h David Wunderer fils de Laurent, jardinier, et (1682) Marie Reibel – luthériens
1735 h Michel Geyer, jardinier, et (1726) Marguerite Wunderer – luthériens
1768 v Michel Geyer, jardinier, et (1756) Marie Salomé Nortz – luthériens
1818 v Daniel Wunderer, jardinier, et (1817) Catherine Barbe Bohnert
1824 v Jean Michel Imhoff, farinier, et (1817) Anne Barbe Dick
1824 v Pancrace Wurm, aubergiste, et (1823) Madeleine Klein
h Marie Mélanie Wurm et (1848) Jacques Philippe Kœnig, vétérinaire, puis (1871) Antoine Lux, capitaine en retraite
1900* v Samuel Rubin, commerçant, et (1876) Lucie Berr
1947* h Georges Rubin, rentier à Cannes, et copropriétaires
1951* Epstein Michel, gérant de société

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1685, 450 livres en 1721, 1738 et 1753 (estimation reprise en 1763 et en 1775)

(1765, Liste Blondel) I 19, Michel Geiger fils
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Michel Geÿer, 7 toises, 1 pied et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 18, Wurm, Pancrace, aubergiste – maison, sol, cour, bâtiment – 4,9

Locations

1850, Adolphe François Joseph Christophe, employé des douanes, et (1842) Louise Porcienne Schwartz
1852, (café à l’Ange) Antoine Streicher, aubergiste, et Thérèse Birnberger
1873, (café à l’Ange) Corneille Voss
1873, (café à l’Ange) Sébastien Berner
1876, (café à l’Ange) Eugène Irr et Therese Zitvogel
1876, (café à l’Ange) Guillaume Jung et Rose Jæger
1877, (café à l’Ange) Jean Gross, fabricant de billards
1878, Caroline Osswald veuve de Jules Nesberschnee et Georges Osswald, commerçant, et Sophie Strohl

Livres des communaux

1562, Livre des loyers communaux (VII 1446, Zinßbuch D) f° 227
Le jardinier Loup Huck doit une livre pour le sol d’une maison dans le Marais. Le contribuable est ensuite Nicolas Huck. Loup Huck paie 2 livres 2 sols le 3 avril 1627 (date de révision)

Item j lb gibt Hugken Wolff der garttner von Einer hoffstatt Im bruch
Jetzo hucken Claus gartner
(rub.) Jetz Wolff hugk 2 lb ij* ß 3° April 627
Neÿ 369.

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 437
La veuve du jardinier Nicolas Huck doit 3 sols pour le fumier posé sur le communal

Ane der Newen Zeÿlen von Cronenburger vnz an daß Speirthor Hinein.
Claus Huckhen Des Garttners Wittwe hatt Vor Ihrem Hauß auch das Allmendt mit mist verschlag., Bessert darfür, iij ß d

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 369-v
Le loyer autrefois inscrit au folio 227 du registre D est dû par la veuve de Loup Huck puis André Mœtschel

Jetzt Andres Mötschel
Wolf Hucken Wittib, Soll gemeiner Statt, Von der hofstatt in der newen Zeülen, Jahrs vf Martini 2 lb d
Alt. d. f. 227
New fol. 311

(Quittungen 1653-1667)
1669 empf. von andres Mötschel
1671, 1672

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 311-v
Report au registre suivant. Le loyer passe ensuite au folio 575 du même registre, au nom de Marlen

Andres Mötschel, G. V. W. Soll Von der Hoffstatt in der Newen Zeilen, vff Martini, 2 lb
St. Zinßb. p. 369
ietzt Diebold Schäffer Junior
(Extat 1672)

(Quittungen 1673, 1675)
ist hieunden pag. 575. vff Marlen eingetragen

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 575-v
Report au nom de Martin Marlen. Les contribuables suivants sont David Wunderer fils de Laurent puis Michel Geyer fils de Michel

(Neu Zb Fol. 38)
Martin Marlen, Soll vom Allmend platz, jenseit der Schindbrucken wochentlich am freÿtag darauff feil Zuhaben, Jahrs vff Michaelis vnd A° 1673. primo, 7 ß 6 d
Protocoll 1673. p.

Er soll ferner von der Hoffstatt in der Newen Zeilen Jahrs vff Martini so hievornen p. 311. Andres Mötschel Zugestanden
Zinßb. p. 369.

76. den 21. Octobr. 1676. Zalt er vom 2. posten p. 75 et 76. 4. lb
77. den 17. Novembr. 1677. Zalh p. 1677. von der letzt. post 2. lb
bericht dabeÿ daß bereits 2. Jahr Diebold Reübel Jun. den obersten platz geneüßt und inhat, so Ihne auch Zugeschrieb. hieob. p. 574.
(Quittungen 1680-1741)

Jetzt David Wunderer Lorentz. Sohn
Jetzt Michel geiger, Michels Sohn

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 38
Même loyer, dû par Michel Geyer puis sa veuve

alzb. 575-b
Michel Geÿer, Michells Sohn [Wittib], Soll von der Hoffstatt in der Neuen Zeilen Jahrs auff Martini (id est 11. Nov.) 1 lb
[in margine :] 21. Brumaire
(Quittungen 1740- an 10)
f. 34

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1623, Préposés au bâtiment (VII 1338)
Les Préposés au bâtiment autorisent le jardinier Loup Huck à poser cent pièces de bois de construction devant sa maison aux Maisons neuves à condition qu’il soit toujours possible de parvenir au puits

(f° 248-v) Sambstag dn 30. Augusti 1623. – Bawholtz erlaubt zulegen
Wolff Huck der Garttner pitt Ihme Zuuergonnen 100 Stuckh Bawholtz vor sein hauß vnder wagnern Ahn die Neüwe Zeilen zulegen, Ist willfahrt, doch Also Zulegen, das mann Allerseits Zum bronnen darbeÿ kommen mag.

1784 Préposés au bâtiment (VII 1421)
Les préposés autorisent le maçon Walther agissant au nom de la veuve du jardinier Michel Geyer à ravaler et à peindre la maison rue de Cronenbourg

(f° 176-v) Dienstags den 5. Octobris 1784 – Weil. Joh: Michel Geier Gartners Wittib
Mr Walther, der Maurer, nôe Weiland Joh: Michael Geier, des Gartners Wittib, bittet Zu erlauben dero Behausung in der Kronenburgerstraas gelegen, verwerfen und anstreichen Zu laßen. Erkannt Willfahrt.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Saverne

veuve Geyer
Rez de chaussée et 1° étage mauvais en bois
(Légende)

Ponts et Chaussées

Ponts et Chaussées. Route départementale n° 1 de Saverne à Strasbourg (785 W 6)
N° 7. Auberge à l’Ange. Maison toute en bois en mauvais état et vieille un étage – mur et Porte cochère vieille

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 2 case 4
L’article est biffé pour corriger une interversion

Oppermann Jean Régnard [biffé]
Wurm Pancrace, aubergiste faubourg de Saverne 7

[biffé] P 363, sol, Maison Bat & Jardin, faub.de Saverne 7
Contenance : 24,70
Revenu total : 624,84 (612 et 12,84)
Folio de provenance :
Folio de destination : 29 [Faubourg national 6-7]
Année d’entrée :
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières : 2
portes et fenêtres ordinaires : 178
fenêtres du 3° et au-dessus : 53

P 18, sol, Maison Bat & Jardin, faub.de Saverne 7
Contenance : 4,90
Revenu total 272,55: (270 et 2,55)
Folio de provenance : 25 [Faubourg national 6-7]
Folio de destination :
Année d’entrée :1847
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 194 case 2

Wurm Pancrace, aubergiste

P 18, maison, sol, Faubourg Saverne 15
Contenance : 4,90
Revenu total : 272,55 (270 et 2,55)
Folio de provenance : (2)
Folio de destination : 194, Augm.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1862
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 42
fenêtres du 3° et au-dessus :
1862, Augmentations – Wurm Pancrace f° 194, P 18, maison, revenu 300, augmentation de construction, achevée en 1859, imposable en 1862, imposée en 1862
Diminutions – Wurm Pancrace f° 194, P 18, maison, revenu 270, augmentation de construction terminée en 1859, supp. en 1862, voir les augmentations

P 18, maison, Faubourg Saverne 15
Revenu total : 302,55 (300 et 2,55)
Folio de provenance : 194
Folio de destination : 194
Année d’entrée :1864
Année de sortie : 1864
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 /1
portes et fenêtres ordinaires : 64 / 51
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5
1864, Augmentations – Wurm Pancrace f° 194, P 18, maison, revenu 382, augmentation de construction, achevée en 1861, imposable en 1864, imposée en 1864
Diminutions – Wurm Pancrace f° 194, P 18, maison, revenu 300, augmentation de construction terminée en 1861, supp. 1864, voir les augmentations

P 18, maison, Faubourg Saverne 15
Revenu total : 384,55 (382 et 2,55)
Folio de provenance : 194, augm.
Folio de destination :
Année d’entrée :1864
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 /1
portes et fenêtres ordinaires : 64 / 51
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 225 case 2

Wurm Pankratius
1900 Rubin, Samuel, Kaufmann und Ehefrau Lucie geb. Berr in Gg.

P 292, Hofraum, Haus, Kronenburgerstrasse 15
Contenance : 4,90
Revenu total : (382 und 2,55)
Folio de provenance :
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 /1
portes et fenêtres ordinaires : 68 / 54
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 5

Cadastre allemand, registre 31 p. 244 case 1

Parcelle, section 54, n° 25 – autrefois P 292
Canton : Kronenburgerstrasse Ns N° 15 – Rue du Faubourg de Saverne
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 4,74
Revenu : 7500 – 15.500
Remarques

(Propriétaire), compte 3245
Rubin,Samuel u. Ehefr.
Rubin Samuel veuve née Berr les héritiers
1947 Rubin Georges, rentier à Cannes p. ½ et copropriétaires
1951 Epstein Michel gérant de société

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton I, Rue 30 Rue du fauxbourg de Saverne p. 35

7
Pr. Geyer, Salomé, V° – Jard. f. P.
loc. Hauss, Laurent, portefait – Manant

Registres de population

1816, Registre de population 600 MW 113, p. 476 faubourg Saverne n° 7

P. Geiger née Nortz, Salomé, 1731, Strasbourg, jardiniere, veuve, 24 mars 1818 faub. pierre 46
Geiger Marguerite, 1759, Strasbourg
Geiger Jacques, 1772, Strasbourg
Geiger David, 1769, Strasbourg

Wunderer, Daniel, 1788, Strasbourg, jardinier, m. (auparavant) m. Kageneck n° 7, (entrée) 29 avril 1818, (ensuite) 12 6. 1824 hors porte blanche 8.b
id. née Bohnert Catherine Barbe, 1797, Wasselonne, épouse, (à Str. depuis) mai 1815
id. Barbe, 1817, Strasbourg
id. 9 avril 1830, Strasbourg
Bohnert, Marguerite Salomé, 1801, Wasselonne, servante, (à Str. depuis) 1818, carte de sûreté 5102, idem

Bohnert Catherine, 1796, Wasselonne, servante, (à Str. depuis) 1816, carte de sûreté 5487, (auparavant) m. Kageneck 26, (entrée) 21 mars 1818, (ensuite) 9 avril 1819 marais Kageneck 73
(suite p. 535) i 198

Wurm, Pancrace, 1798, Griesheim, cabaretier, M. (à Str. depuis) 29 9.bre 1823, (auparavant) faubourg de saverne 5, (entrée) 11 Jn 1825
id. née Klein, Madeleine, 1802 Dinsheim, Ep.
id. Auguste, 29 janvier 1824 Strasbourg, fils
id. Georges, 4 avril 1825, id. fils
id. Mélanie, 4 février 1828, id. fille

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kronenburgerstrasse (Seite 68)

(Haus Nr.) 15
Rubin & Bruder, Kurz.-Handlung. 01
Eppstein Söhne, Tuchhandlung. 1.
Fiedler, Fabrik v. Maschinentreibriemen, Wagen- u. Pferdedecken, Gummiwar. 1.
Israel, Kaufmann. 2.
Feist, Schlossermstr. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 220)

Faubourg de Saverne 15 (dossier I, 1887-1982)

Les voisins (17, rue de Cronenbourg en 1890 et 6, rue Kuhn en 1891) se plaignent d’être incommodés par les cheminées de la maison, plus basses que leur bâtiment. Les cheminées sont rehaussées. Auguste Wild n’obtient pas l’autorisation d’ouvrir deux chambres d’hôtel parce qu’elles ne correspondent pas aux prescriptions. La veuve Votteler est autorisée en 1897 à exploiter une pension dans deux chambres au premier étage du bâtiment sur rue. L’aubergiste à l’Ange Jacques Fürnstein est autorisé à poser une enseigne en 1899. Joseph Müller transfère en 1901 le droit d’auberge au 39, rue de Cronenbourg.
Le commerçant S. Rubin demande en mai 1900 l’autorisation de construire un entrepôt en béton armé sous la direction de l’architecte Falk à la place de l’écurie et de la remise. Le service d’architecture rejette le projet parce que la surface de la cour est inférieure aux prescriptions. L’architecte D. Falk est autorisé en décembre 1900 à construire un bâtiment à usage d’habitation et de commerce sur le terrain de S. Rubin sis 15, rue de Cronenbourg. L’entrepreneur Paul Brion est chargé des travaux. Les anciens bâtiments sont démolis en janvier 1901, les fondations du nouveau bâtiment creusées en mars, le gros œuvre est terminé en juin. L’architecte s’adresse au préfet et au ministère pour déroger au règlement sur les puits de lumière devant les soupiraux. Sa demande rejetée, il avance le soubassement pour ne pas modifier les puits de lumière. D’après le rapport établi en 1981, la parcelle comprend un bâtiment sur rue à sous-sol, rez-de-chaussée et trois étages, une cour intérieure à laquelle donne accès un passage à porte cochère, un bâtiment sur cour à sous-sol, rez-de-chaussée et deux étages. Le sous-sol s’étend sous la cour couverte d’une toiture translucide. Les étages, une partie du rez-de-chaussée et du sous-sol sont occupés par des ateliers et des dépôts de marchandises. Les murs sont en maçonnerie, les piliers et les planchers en béton armé.
Les bâtiments sont occupés par le propriétaire S. Rubin et Frère (cotons), la fabrique de courroies H. C. Seher et Compagnie (1901), la fabrique de vêtements professionnels Léon et Max Weill (1905), les tissus de doublure en gros Victor Rhein (1913). De 1939 à 1946 par le magasin d’électricité en gros J. D. Dittmar, la mercerie et bonneterie en gros (1947). La manufacture de cravates E. et F. Salomon s’y établit en 1960. Le magasin Confection de l’Est y ouvre une succursale (1972-1977) remplacée en 1981 par la société Distratex (Société strasbourgeoise de distribution textiles, centre E. Leclerc) qui transforme les devantures.

Sommaire
  • 1887 (mai) – Le maire demande au propriétaire Antoine Lux de ravaler la façade du bâtiment sis 15, rue de Cronenbourg – Travaux terminés, octobre 1887.
  • 1890 – Albert Ducros, agent général de la compagnie d’assurance The Lion, 7, rue de Cronenbourg, se plaint d’être incommodé par la cheminée de son voisin, aubergiste à l’Ange (Gasthof zum Engel). Les agents municipaux constatent que la cheminée débouche un mètre au-dessous du faîte du n° 17. Ils estiment difficile de rehausser la cheminée et proposent d’entourer l’orifice de la cheminée par un grillage (croquis des bâtiments 15 et 17). Le maire demande à l’aubergiste Schmitt, demeurant 3, rue de Schiltigheim de reconstruire à neuf la cheminée. La nouvelle cheminée dépasse d’un mètre le faîte du voisin.
  • 1891 – Paul Dachsel (secrétaire des postes, demeurant 6, rue Kuhn) écrit au commissaire de police pour se plaindre des fumées provenant de la cheminée qui surmonte la menuiserie au-dessus du bâtiment arrière (écurie à chevaux) de l’auberge à l’Ange, rue de Cronenbourg. Les agents municipaux constatent que la cheminée atteint le troisième étage (croquis). Le menuisier Rauschert devra rehausser la cheminée mais le plaignant sera peut-être encore incommodé par les fumées sans qu’on puisse contraindre le menuisier de rehausser davantage la cheminée assez éloignée du mur.
    La cheminée a été reconstruite selon les prescriptions réglementaires, septembre 1891.
  • 1891 – Le nouvel aubergiste à l’Ange se plaint que les latrines sont en mauvais état. Son prédécesseur Wettstein s’est adressé en vain au sieur Schmitt, mandataire du propriétaire. Les agents constatent que la fosse à droite de la cour est recouverte d’un couvercle en bois et que d’étroits tuyaux en fer-blanc conduisent des latrines du deuxième étage dans la fosse. Le maire demande au sieur Schmitt (demeurant 7, rue du Fort) de poser un couvercle en pierre et des tuyaux de plus grand diamètre, de veiller à la propreté des lieux (croquis). – Travaux terminés, septembre 1891.
  • 1892 – Quatre locataires du 6, rue Kuhn (dont Paul Dachsel ci-dessus) écrivent au commissaire de police pour se plaindre des fumées. Le commissaire transmet au maire qui répond que la cheminée est réglementaire.
  • 1895 – Dossier. Auguste Wild demande l’autorisation d’exploiter des chambres d’hôtel au 15, rue de Cronenbourg. L’agent constate que les trois chambres au deuxième étage du bâtiment latéral ne satisfont pas aux prescriptions du 24 mars 1890. Les pièces ont 2,30 mètres de haut au lieu de 2,80. L’escalier qui y donne accès a 85 centimètres de large, les latrines n’ont pas de chasse d’eau.
  • 1894 – Le maire demande à la propriétaire Mélanie Lux née Wurm, demeurant à Nancy de ravaler la façade du bâtiment sis 15, rue de Cronenbourg – Le mandataire Antoine Schmitt (8, rue du Fort) obtient un an de délai – La façade a été repeinte à l’huile, septembre 1895.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique, en l’occurrence 4 volets au rez-de-chaussée – Travaux terminés, décembre 1896.
  • 1897 – Dossier. La veuve Votteler demande l’autorisation d’exploiter une pension. L’agent constate que les deux chambres au premier étage du bâtiment sur rue satisfont aux prescriptions du 24 mars 1890, quoique les pièces aient seulement 2,70 mètres de haut au lieu de 2,80. Les aménagements demandés sont terminés, février 1898.
  • 1899 – Jacques Fürnstein demande au commissaire de police de poser une enseigne à son auberge à l’Ange. Le commissaire transmet au maire – Autorisation – L’enseigne est posée, juillet 1899.
    Lors de la perception des droits, l’agent constate que Jacques Fürnstein n’habite plus sur place et qu’il n’y a pas non plus d’enseigne.
  • 1901 – Dossier. Joseph Müller demande l’autorisation de transférer le droit d’auberge au 39, rue de Cronenbourg. La parcelle a 219,89 mètres carrés, la cour 42,57 (supérieur aux 27,48 réglementaires), les latrines seront transportées dans la cour.
  • 1900 (mai) – Le commerçant S. Rubin demande l’autorisation de construire à la place de l’écurie et de la remise un entrepôt en béton armé (système Hennbique) sous la direction de l’architecte Falk (demeurant 12, rue Kuhn). Le maire écrit à l’architecte que les plans ne satisfont pas aux prescriptions (au moins un cinquième du terrain doit rester libre de construction) et n’indiquent pas où se trouvent les latrines de l’auberge exploitée dans le bâtiment avant. – Plan de situation, jeu de plans biffés – Calcul statique signé par Edouard Züblin, agent de la filiale Hennebique pour l’Alsace-Lorraine (31 mai 1900)
    L’architecte déclare que le bâtiment avant sera aussi reconstruit l’année suivante. Le service d’architecture répond que la surface de la cour (31,45 mètres carrés) est toujours insuffisante. Liste de bâtiments dont la cour a été agrandie après reconstruction (41, rue des Grandes Arcades, 29, rue du Vieux-Marché-aux-Vins, Hôtel continental, 43, rue du Jeu-des-Enfants, 6 rue de la Lanterne, 15, rue du Vieux-Marché-aux-Vins
    L’architecte Falk retire son recours déposé au conseil impérial d’Alsace-Lorraine en août 1900.
    1900 (novembre) – L’architecte Falk transmet de nouveaux plans. Il a remplacé un toit vitré par quatre cours à côté de l’entrepôt de 10 mètres de haut. Le maire objecte que la surface de la cour (60 mètres carrés) est toujours inférieure au cinquième de la surface totale (470 mètres carrés)
    1900 (décembre) – L’architecte D. Falk est autorisé à construire un bâtiment à usage d’habitation et de commerce sur le terrain de S. Rubin sis 15, rue de Cronenbourg
    Suivi des travaux. Les anciens bâtiments sont en cours de démolition (janvier 1901). L’excavation pour le sous-sol a commencé (mars). On construit les murs du sous-sol (avril). Les murs extérieurs du bâtiment arrière sont terminés, ceux du bâtiment avant construits jusqu’au premier étage (mai). On pose les combles (juin). Les plâtriers et les menuisiers aménagent l’intérieur (août). – Dessins (élévation, niveaux, coupe). Calcul statique signé par Falk (15 novembre 1900)
    1901 (octobre) – La Police du Bâtiment constate que les puits de lumière devant les soupiraux sont 30 centimètres en avant du soubassement au lieu de 20 centimètres. L’architecte demande de déroger au permis de construire en arguant que le soubassement pourrait avancer de 25 centimètres alors qu’il ne le fait que de 10 centimètres. L’architecte déclare attendre la décision du ministère (octobre) puis de la préfecture (kaiserlicher Bezirkspräsidium, décembre 1901). Il déclare en décembre avoir fait une nouvelle demande au ministère.
    1902 (janvier) – Le préfet de Basse-Alsace déclare qu’il n’a pas de raison de déroger au règlement municipal. Le ministère confirme cet avis.
    1902 (février) – L’architecte déclare que le soubassement dépasse de 25 centimètres et qu’il est donc inutile de modifier les puits de lumière.
  • 1900 – Nouvelle construction sur le terrain appartenant à S. Rubin, sis 15, rue de Cronenbourg. La voie publique n’est pas encore occupée (décembre 1900 – mars 1901
    1901 (mars) – L’architecte et entrepreneur Paul Brion (5-7, rue de Rosheim) demande l’autorisation d’occuper la voie publique devant la parcelle du sieur Rubin du 14 mars au 11 juin 1901. – Autorisation – Prolongation d’un mois – La voie publique n’est plus occupée, août.
    Affaire d’occupation illicite de la voie publique portée devant le tribunal.
  • 1901 – La fabrique de courroies H. C. Seher et Compagnie demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire (libellé, Conrad Fiedler, technische Artikel. Wagen & Pferdedecken-Fabrik – Conrad Fiedler, fabrique de housses pour voitures et pour chevaux) – Autorisation accordée à Conrad Fiedler, demeurant 45, avenue des Vosges – L’enseigne est posée, mai 1902
  • 1902 – S. Rubin et Frère (cotons) demande l’autorisation de poser un volet roulant – Autorisation
    1902 – H. Hoffmann (17, boulevard de Cronenbourg, aujourd’hui du Président Wilson) demande l’autorisation de poser une marquise mobile en fer et toile – Autorisation – Le store est posé, août.
  • 1905 – Léon et Max Weill (fabrique de vêtements professionnels) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée, mai.
  • 1913 – L’association des invalides (Invalidendank) retourne un avis de paiement qui aurait dû être adressé à l’Agence de voyages internationaux (Internationale Reisenüreau) qui occupe le même étage qu’elle.
  • 1913 – Victor Rhein (tissus de doublure en gros) demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Accord
  • 1913 – Le maire demande à Louise Rubin née Bær (1, quai Kleber) de faire ravaler la façade – Le maire accorde un an de délai
    1914 – Les frères Levi, peintres (149, Grand rue) demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique au commissaire de police qui transmet au maire. – Travaux terminés, octobre
  • 1915 – Commission des logements militaires. Travaux à faire. Nettoyer le toit vitré, repeindre le puits de lumière et les plafonds de l’entrepôt, rénover la réserve de marchandises dans le bâtiment avant, dans le logement de Victor Rhein au deuxième étage.
  • 1929 – La Police du Bâtiment constate qu’Ernest Platz (cours de langues) a posé sans autorisation une enseigne plate (libellé, Les Cinq langues) – Demande – Autorisation
    1932 – Ernest Platz qui a remplacé l’enseigne par une plus petite demande à la Police du Bâtiment de revoir le montant de la taxe – Nouvelle autorisation
  • 1939 – La société Electro-câble (62, avenue d’Iéna à Paris XVI) déclare retirer le volet roulant de sa devanture – L’armature a été démontée, juillet 1939.
  • 1941- Le peintre en bâtiment Charles Beck (21, boulevard de la Tour blanche) demande l’autorisation de peindre une enseigne pour le commerçant J. D. Dittmar. Le propriétaire est l’administrateur (des biens appartenant aux ennemis du peuple et de l’empire) – L’inscription est peinte, décembre
    1944 – C. Kuhn (enseignes, agencement de magasins, 8-10, rue Oberlin à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne en fer-blanc pour J. D. Dittmar (électricité en gros) – Maquette – Accord
    1946 – J. D. Dittmar, dépositaire de la société Electro-câble, demande l’autorisation de remplacer l’enseigne en allemand par une nouvelle en français
  • 1947 – Othon Idé (mercerie et bonneterie en gros) demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres métalliques – Accord
  • 1960 – La manufacture de cravates E. et F. Salomon demande l’autorisation de transférer son enseigne au 15, faubourg de Saverne – Elle est autorisée à poser une icône sur sa devanture
  • 1960 – La société Courbet informe la Police du Bâtiment que la réclame Crème Eclipse n’est plus sous contrat depuis plus de vingt ans. Le maire demande à la société de supprimer les inscriptions au 15, Faubourg de Saverne et au 21, rue du Vieux-Marché-aux-Vins – Les produits chimiques Lion Noir signent une déclaration pour le compte de Crème Eclipse
  • 1968 – Enquête sur la conformité des locaux. Mayo Adeslam demande l’autorisation d’exploiter le débit de boissons Au Club Atletico Inter, au deuxième étage du bâtiment arrière (2 salles de dégustation, 100 et 28 mètres carrés, cuisine et toilettes). Les locaux ne sont pas conformes aux prescriptions puisqu’ils ne bordent pas la voie publique et qu’ils n’ont pas de conduits de fumée.
    1970 – L’autorisation de transférer la licence est refusée à Mayo Adeslam
  • 1970 – La Brasserie CK. Perle (brasserie et malterie Charles Kleinknecht, route de Bischwiller à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Autorisation
    1971 – L’enseigne est retirée
  • 1972 – La Police du Bâtiment constate que la Confection de l’Est (15, rue du Maire Kuss) a posé une enseigne sans autorisation – Demande de poser une enseigne (Vente en gros, Confection de l’Est, Entrée) – Autorisation de poser une enseigne provosoire
    – Prolongations successives
    1974 – Le magasin est fermé mais l’enseigne toujours en place – Le président de la société Philippe Fass répond qu’il entend se servir des locaux comme entrepôt tant que le bâtiment voisin ne sera pas reconstruit et qu’il paiera les droits d’enseigne
    1977 (février) – La Police du Bâtiment constate que le soldeur NA. MA. NI. a posé une enseigne sans autorisation – La Confection de l’Est demande l’autorisation en septembre 1976 – Dessin
    1977 (mars) – L’autorisation est refusée parce que le demandeur n’a pas produit l’autorisation du propriétaire et qu’elle contrevient au règlement d’après lequel les enseignes ne devront pas cacher ou entrecouper les principaux éléments de l’architecture des façades
    1977 (avril). – Nouvelle demande, même dessin, même refus – L’enseigne illicite est toujours en place, juin 1977 – La Confection de l’Est ferme le magasin – Litige sur le paiement de la redevance. La Police du Bâtiment constate en octobre 1977 que l’enseigne a été déposée fin 1976.
  • 1981 – La société Distratex (Société strasbourgeoise de distribution textiles, centre E. Leclerc) est autorisée à pose une enseigne lumineuse à double face – Maquette
    Nouvelle demande pour plusieurs enseignes à placer au-dessus de chaque devanture (photographie, dessin, libellé Centre Distributeur Vêtements Leclerc, plan de situation) – La Police du Bâtiment émet des objections – Autorisation, février 1982 – Les enseignes sont posées, mars 1982
  • 1981 – La société Distratex demande l’autorisation de transformer les devantures sous la direction de Henri Kubler (49, rue Erwin). Propriétaire, Gaston Levy (12, rue Fischart, section 54 parcelle 25). L’encadrement des devantures sera en aluminium teinté bronze. L’ingénieur des Ponts-et-Chaussées n’a pas d’objection à faire. L’inspecteur du travail émet un avis favorable.
    Rapport du bureau Veritas concernant le sécurité contre les incendies. La parcelle comprend un bâtiment sur rue à sous-sol, rez-de-chaussée et trois étages, une cour intérieure à laquelle donne accès un passage à porte cochère, un bâtiment sur cour à sous-sol, rez-de-chaussée et deux étages. Le sous-sol s’étend sous la cour couverte d’une toiture translucide. Les étages, une partie du rez-de-chaussée et du sous-sol sont occupés par des ateliers et des dépôts de marchandises. Les murs sont en maçonnerie, les piliers et les planchers en béton armé. – Complément au rapport
    1982 (janvier) – Arrêté portant permis de construire – Déclaration d’achèvement des travaux, mars 1982. Les travaux sont conformes aux plans – Certificat de conformité, avril 1982
  • 1922 – La manufacture de chemises Queval dépose ses enseignes, son bail ayant pris fin.

Relevé d’actes

Le loyer d’abord dû par Loup Huck passe ensuite à Nicolas Huck (voir le Livre D des loyers communaux). Nicolas Huck doit épouser Aurélie Œrtel vers 1560 (les mariages manquent entre 1550 et 1560)

Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 43, n° 67) 1561. Clauß Huck, Aurelia örtell, agnes (G) Gertrut Hannß Hemerlins haußfraw, Daniel Frieg eÿsen Schneid. (i 30)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95, n° 141) 1572. Clauß Hugk, gartner, Aurelia örtlin, Claus (G) Michel Beck hinder S marx, Thomen Reutter schneider, anna Voltzin diebolds witwe (i 99)
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 54) 1577. Clauß Huck, gartner, sin fraw Aurelia, Wolffius od.Wolffel (G) Hans fegern gartner, Margret Lorentz aus dem westrich des wüllenwebers hausfr. eod. die [17. novemb.] (i 221)

Michel Huck, son frère Nicolas Huck, leur beau frère Gaspard Lehe et les enfants issus de Marie Huck et Nicolas Brülinger vendent quatre cinquièmes de la maison au jardinier Loup Huck, propriétaire du dernier cinquième.

1613 (ut spâ [xxiij. Decembris]), Chancellerie, vol. 404 (Registranda Meyger) f° 555
(P. fol. 534.) Erschienen Michell Huck Clauß Huckh gebrüder gartner vnd. wagner vnd Caspar Leheß Auch gartner Ihr schwag. dessen für sich selbß vnd Ihro erben, So dann Obgenannt Michell Huck Als Vogt Clauß Breÿligers des gartners Khind. vonn wÿland Maria Huckin seelig. ehelich. erzielet, Vögtlich. weÿß (verkaufft)
Wolff huckenn dem gartner Vnder wagnern Ihrem brud. vnd schwag. So auch Zugeg.
Vier fünfftetheil Inen den Verkhouffern für Vngetheilt gebürende Ane hoff, hauß, hoffestatt, scheur vnd Ställ mit Allen Ihrenn gebeüwen & geleg. Inn d. Vorstatt Straßburg vnd. wagnern, Ane d. Neuwen Zÿlen geg. d. herrberg Zum Wild. Mann vber einsit neb. hannß Schott dem schwartzbeck. And.sit nebent Margred. wÿland hoppen hannßen selig. witwe, hind vff hannß hammerer stoßend dauon geth ein pfund pfenning Zinß d. Statt Straßburg für Bod. Zinß, Sunst freÿ ledig eÿg. daran der vbrige fünfftetheil Ime dem Khouffer zuuor für Vngetheilt zustendig, Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Khauff Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb 240 pfund

Le jardinier Loup Huck épouse en 1608 Catherine, fille du jardinier Thiébaut Moll. Loup Huck est fils de Nicolas Huck puisque les mariages d’Agnès Huck et Gaspard Lehe en 1590, de Marie Huck et Nicolas Brülinger en 1589 portent qu’elles sont filles du jardinier Nicolas Huck.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 111, n° 20)
1608. Wolff Huck gartner, Catharina Dieboldt Mollen des gartners tochter. 26. Aprilis (i 113)

Autre acte où les vendeurs sont les frères Michel, Nicolas et Loup Huck, Gaspard Leh mari d’Agnès Huck et les six enfants de Marie Huck et Nicolas Brülinger
1614 (xvij. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 413 (Registranda Kügler) f° 15-v
Erschienen Michell, Claus vnd Wolff Hugk alle dreÿ gebrüder, Auch Caspar leh gartner alls Ehevogt Agneßen huckin gemelter gebrüder schwester für sich, So dann bemelter Michell Hugk alls geschworner vogt Agneßen, hanßen, Claußen, Jacobs, Marien v Dorothen* geschwüsterden Claus Brülings des gartnern Kinder mit Marien hugkin seiner hußfr. bemelter gebrud. schwester ehelich erziehlt (verkaufft)
dem Ehrenhafften hanns Schwingen gartner V Margreten seiner hußfr
Ein acker Veldts gelegen Vor dem Neüwenthor Inn der alten Curbauw (…)

Catherine veuve du jardinier Loup Huck, assistée de son fils André Huck et de son gendre André Mœtschel hypothèquent la maison et des terres au profit de Jean Voltz, assesseur au Grand Sénat.

1659 (4. febr.), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 109-v
Erschienen Catharina, Weÿl. Wolff Huckhen Gartners und. Wagner seel. wittib, mit beÿstand Oßwald Mollen ihres Vogts, Wie auch Andres Huckhen ihres Sohns, und Andres Mötschels ihres dochtermanns, alle Gartner und.wagner
in gegensein David Voltz. hannß Sohns, Gartners und. wagner, im nachmen H hannß Voltz alten groß Rhatsverwanthens seines eheleiblich. Vatters – schuldig seÿen 100 pfund
Unterpfand sein soll, hauß, hoff, hoffstatt, Scheur, Stallung, mit allen deren Gebäwen & alhier in der newen Zeilen, einseit neben hannß Nartz, anderseit neben Jacob Rothbackh, hind. vff gemelten hannß Nartz. stoßend geleg. davon gehend iahrs 2. lib. der statt Straßburg,
Item, Zwen Ackher Feldts ein Stuckh (…)

La maison revient à sa fille Catherine qui épouse en 1640 André Mœtschel, fils du jardinier André Mœtschel
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 50-v)

1640. Dnca 11. Trinit. 16. Aug. Andres Mötschel d. Gartner Andres Mötschel deß Gartners hind. Laßener Sohn, Jungfr. Catharina Wolff Hucken des Gartners hind. laßene tochter. Dienst. 25. Aug. ( 52)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. p. 112, n° 14) 1640. Andreß Mötschel der gartner Andreß Mötschels s. deß gartners sohn, J. Catharina Wolff Hucken s. des gartners tochter. 25. August. zu A S Peter ( 59)

Jardinier aux Charrons, André Mœtschel et sa femme Catherine, assistée de son frère André Huck et de son beau frère Martin Marlen, hypothèque la maison au profit de l’avocat Jean Wolffgang Pfæhl

1670 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 16-v
Erschienen Andres Mötschel Gartner und.wagnern und Catharina sein eheweib und Zwar Sie Catharina insonderheit mit assistentz Andres Huckhen und Martin Marle beed. Gartner und. Wagner ihres Bruders und Schwagers alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanther
in gegensein deß Edels hochgelehrten H. Johann Wolffgang Pfälen V.I.D. v. Advocats auch Fürstl. Würtenberg. Consiliarÿ – schuldig seÿe, 65 Pfund
Unterpfand sein soll Ein Ackher Feldts im groß. Rhietweg (…)
Item Zweÿ häußer neben einand. mit ihren hoff, hoffstätten, Scheur, Stallung und allen Gebäwen in Vorstatt und. wagnern in St. Aureliä Gaß, einseit neben H. hannß Friderich Pfeffingern Schaffnern des Mehrern Hospitals, anderseit neben diebold Schellen Gartnern und. wagnern, hind. vff weÿl. hannß Henrich Walters deß Gartners seel. wittib stoßend gelegen

André Mœtschel se remarie en 1676 avec Marie, veuve du journalier Jean Huck
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 175)
1676. Donnerst. den 13. Jan. St: Aurelien. Andreas Mötschel der Gartner alhie Vndt Maria, Hans Hucken des Tagners alhie nachgelaßene Wittib (i 90)

Fils d’Adolphe Huck, le journalier Jean Huck épouse en 1647 Marie, fille de Jean von Drusenheim, qui est nommée Marie Wagner au baptême de ses enfants, Marie Hauss à l’inventaire de son mari et Marie von Truchtersheim à son propre inventaire
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 122, n° 1)
1647. Hans Huck der tagner Adolph Hucken sohn, J. Maria Hans von Drusenheimbs dochter. 11. Jan S. Aurel. (i 64)
Johannes Huck. P. Hanß Huck tagner, M. Maria. 1648, 23 Januarÿ, n° 7 (i 202)
Michael Huck. P. Hanß Huck tagner, M. Maria Wagnerin, 1650, 2. Martÿ, n° 11 (i 209)
Johannes Huck. P. Hanß Huck tagner, M. Maria Wagnerin 1653, 27 Novembr. n° 46 (i 219)

André Mœtschel meurt en 1683 dans sa maison rue Sainte-Aurélie en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 39 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 617 livres, le passif à 34 livres
1683 (21.7.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 1) n° 20
Inventarium vnd Beschreibung der Jenigen Haab, Nahrung und Güetter, ligend und Vahrender, Lehen: und Eÿgener, Verändert vnd Unveränderter, Keinerleÿ davon außgenommen noch hind. angesetzt, So weÿland der Ehrengeachte Andreß Mötschel geweßener Garttner Under wagnern und burger alhie Zu Straßburg nunmehr seeliger, nach seinem Donnerstags den 20. Maÿ St. no: dießen fortlauffenden Jahres beschehenen tödlichem Ableiben Verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren der tugendsahmen Aureliæ Mötschelin des Ehrsamen Jacob drenßen Garttners und burgers Allda haußfrauw mit beÿstand gedachts Ihres Ehemanns Ferner Hans Mötschel auch Grttners und burgers daselbsten für sich selbsten, Item Martin Marlens auch Garttners vnderwagnern und burgers Zu Straßburg, als geschwornen Curatoris vnd Vogts Georg Mötschels des ledigen Schuemachers und Michael Mötschels des ledigen garttners, Aller Vier des ageleibten seeligen in Erster Ehe mit der auch weÿland tugendsahlen Catharinæ Huckin seiner Erstern geweßenen haußfrawen nunmehr ab intestato nechster Erben Jedem Zum 4.ten theyl berührend, ersucht und befunden, durch die tugendsahme Mariam Haußin deß abgeleibten seel. geweßenen Andern haußfrauwen und nunmehr hinderlaßenn wittib mit hülff beÿstand Michel Trähs auch Garttners vnderwagnern vnd burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen vogts (…) beschehen Mittwochs den 21. Julÿ St. novi A° 1683.
Vergleich Zu dießer Verlaßenschafft gehörig. Zuwißen demnach nach Inventir: und Beschreibung deßen verlaßenschafft auff der wittib und Erben Ansuchen und begehren die theÿlbahre Activ Nahrung und die theÿlbahre Passiv Schulden /:worunder auch beederseits Ergäntz forderung begriffen waren:/ belegt und gegen einander gehalten und abgezogen word. so hat sich dabeÿ eräügnet und hervorgethan, daß ahne der Activ Nahrung einige überbeßerung Vorhanden, dahero die wittib auff eingehalten Rath auch mit Guth befund. Michael trähsen Ihres Vogts sich dehien resolvirt und verlautten laßen daß dafern die Erben deroselben von die ahne die theÿlbare Nahrung habende Ansprach in baarem gelt 30. lb. d. und ahne früchten 3. frtl. weÿtzen oder ahn deren statt auch in gelt 3 lb 7 ß 6 d benebens dero in einer Post bestehend. Ergäntzungs forderung entrichten und abstatten worden, dieselben von der theÿlbahren Substantz abstehen und solche den Erben gäntzlich cediren und überlaßen wollen. (…) Freÿtags den 23. Julÿ St. no : A° 1683.

Eigenthumb ahne Einer behaußung
(E.) Item hauß, hoff, hoffstatt, Scheür und Ställ mit Allen dero gebäuwen, begriffen, weithen, Rechten und Zugehörden gelegen, in der St. Str: auch dero Voorstatt Underwagnern in St. Aurelien gaß (…)
(E. Der Wittib Wÿdumb) Item hauß, hoff, hoffstatt, Scheür und Ställ mit Allen dero gebäuwen, begriffen, weithen, Rechten und Zugehörden gelegen, in der St. Str: auch dero Voorstatt Underwagnern in St. Aurelien gaß (…)
Ergäntzung der Erben Inn Ehestand gebrachten aber anietzo mangelnd befunden.. Auß dem über beeder geweßenen Eheleuth durch Notm. Johann Thomen Tromern auffgerichteten und den 28. Martÿ A° 1676. gefertiget
Forma hujus inventarÿ. Der Wittib vor unverändert und durch obvermelden vergleich zugelaßen, haußrath 5, Schuld Ins Erbe 33, Ergäntzung 1, Summa summarum 39 lb
Hierauff Vogt nun auch der Erben sowohl unverändert als auch durch obvermeldten vergleichs fol: (-) theÿlbahr Substantz, haußrath 63, Früchten 8,Blumen uff dem Veld 22, Vÿhe 10, Heüw Strohe und Kooßen 3, Silber geschirr und Geschmeÿdt 8, Guldine Ring 1, baarschafft 104, Eÿgenthumb ahne behaußung 200, Eÿgenthumb ligender veld gütter 129, beßerung ane lehengüthern 45, Schuld Ins Erbe 21, Summa summarum 617 lb – Schulden 34 lb, Nach deren Abzug 582 lb
Sa. der Wittib von dem Abgeleibten seeligen verschaffen Wÿdumbs 101 lb
Item vermög (…) daß von deßen vorher verstorbenen Sohn Andreß Mötschel und aus Martin Marlens garttners vnd.wagnern erkaufften behausung gestandene Capital Zu einem voraus prælegirt (…)
Conclusio finalis Inventarÿ 622 lb

Sa veuve Marie von Truchtersheim meurt en 1692 en délaissant trois enfants de son premier mari, le journalier Jean Huck
1692 (27. 10.br), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 8) n° 183
Inventarium über Weÿland der Tugendsahmen Mariæ Mötschelin gebohrner von Truchtersheim, weÿland deß Ehrengeachten Andreæ Mötschels geweßenen Garthners Underwagnern und burgers Zu Straßburg hinderlaßener Wittiben nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1692. – nach ihrem Dienstags den 18.ten 9.bris dieses Zu End lauffenden Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben hinder Ihro verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren des Ehrsamen vnd bescheidenen Michael Hucken Spanners vnd burgers alhier, vor sich selbsten, ferner der tugendsamen Mariæ huckin des Ehrsam vnd bescheidenen Jacob Lixen tagners vnd burgers alda Ehefrau mit beÿstand gedachts Ihres Ehemans, So dann der Ehrenvest, fürsichtig vnd weisen herrn Diebold von Fridolsheim garttners vnd. E. E. Kleinen Raths beÿsitzers, ais wohlermeldts Kleinen Raths mittel, in nahmen vnd von wegen hannß huckhen deß Jüngern Sohns, so Zu Keÿl wohnhaft, vnd daselbst verburgert ist, alß frembden Erben, Zu dießer Inventation Deputirt, aller dreÿ geschwisterd. der jetz abgeleibten frawen seligen mit auch weÿland den Ehrsamen und bescheidenen Hanß Huckhen Adolphs Sohn geweßenen tagner und burgern alhier ehelich erzeügten Zwen Söhn und eine dochter und nunmehro deroselben ab intestato nechsten Erben ersucht (…) So beschehen in Straßburg Sonntags den 27.ten 10.br stÿli novi A° 1692.
Forma Hujus Inventarÿ. Summa anschlags hieuorgeschriebenen Haußraths, so auch gegenwärtigen Inventarÿ Final und beschluß Summa, 25 lb

Martin Marler (agissant au nom de ses pupilles, enfants d’André Mœtschel, voir l’acte suivant) demande l’autorisation de vendre la maison à un campagnard, le prévôt de Gougenheim Jean Klein. Les Conseillers et les Vingt-et-Un refusent de donner leur autorisation.

1674, Conseillers et XXI (1 R 157)
Martin Marler. 255. [umb Hauß verkauff]
(p. 255) Sambstag den 20. Junÿ 1675 – Martin Marler, der Gartner vnderwagner bericht per D Bitschen, daß er vorhabens seÿe eine behaußung beÿm Cronenburger thor in der Newen Zeilen gelegen Zum theil Ihme, zum theil aber seinen Curandis Andres Mötschels Kinderen zuständig ahne Hannß Kleinen den ambts Schultheißen von Gugenheim Zu verkauffen bitt vmb obrigkeitlichen consens.
Erkandt, wird das begehren abgeschlagen
H. XXI. Fecher et H. von Fridoßheim.

Martin Marler acquiert lui-même la maison. En marge, quittances d’Aurélie Mœtschel veuve de Jean Schæffer le jeune et d’André Mœtschel, héritier de son fils André.

1674 (18. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 732
(Prot. fol. 59.) Erschienen die Ehrenvest- fürsichtig und weÿse Herr Johann Baptista Fecher und herr Johann Philipp Braun Senjor, beede alß aus E. E. Großen Rhats mittel ahne statt nachgemelten Martin Marlers Gartners Vnderwagner, welcher Andres Mötschels Gartners Vnderwagner Kinder Vogt, auch diß ort Zugleich Käuffer ist, insonderheit deputirte,
haben in gegensein gedachten Martin Marlers
Hauß, hoff hoffstatt, Scheur mit allen deren Gebäwen begriffen, weithen, zugehördten, rechten und gerechtigkeit alhier in der Vorstatt underwagner in der Newen Zeilen, einseit neben Jacob Nartzen anderseit neben (-) dem haußfeurer hinden uff erwehnten Nartzen stoßend gelegen, davon jehend iährlichen 4. fl. bodenzinß der Statt Straßburg, so seÿe solche behaußung auch noch umb 233. fl. 3. ß 4 d Ihme dem Käuffers selbsten Verhafftet, sonsten aber gegen männiglichen ohnansprüchig freÿ ledig und eÿgen, Vnd were solcher Verkauff und Kauff über gemelten Bodenzinß, daran der Käuffer gewießen worden (…) umb 417 fl.
[in margine :] Erschienen Aurelia Mötschelin weÿl. Hannß Schäffers deß Jüngern nunmehr seel. nachgelaßener wittib mit beÿstand hieringedachtes Andres Mötschels ihres eheleiblichen Vatters und diebold Mötschels ihres Vogts hat in gegensein (quittung) Act. 14. Maÿ 1675.
[in margine :] Erschienen Andres Mötschel Gartner underwagner, hat in gegensein deß Käuffers bekannt, dEmnach Er Mötschel durch ableiben seines im ledigen stand verstorbenen Sohns Andreßen, Von demselben ahne dießem Kauffschilling 69 fl. geerbt (…) Act. d. 9. Xbr. 1675.
[in margine :] Andres Mötschel Gartner Underwagner hatt hat in gegensein deß Käuffers bekannt, demnach Er Mötschel durch ableiben seines Sohns Andreßen im ledigen Standts verstorben, Von demselben ahne dem Kauffschilling 69 fl. geerbt (…) Act. d. 20. jan. 1675

Fils du jardinier Martin Marler, Martin Marler épouse en 1660 Aurélie, veuve du jardinier Laurent Wunderer
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 137)
1660. Dienst. en 21.. Febr. St Aurelien. Martin Marler der Gartner, Martin Marlers des Gartners nachgelaßener Sohn, Vndt Aurelia, Lorentz Wunderers des Gartners seel. nachgelaßene Wittib (i 71)

Laurent Wunderer épouse en 1638 Aurélie Huck, fille de Loup Huck.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 40-v)
1638. Dominica paschatos. Lorentz Wunderer d. gartner alhie & Aurelia Wolff Hucken deß gartners eheliche dochter. 3. Apr. (i 42)
Proclamation, Sainte-Aurélie (luth. p. 105) Lorentz Wunderer d. gartner vndt Burger alhie, Jungfr. Aurelia Wolff Hucken deß Gartners vnd Burgers alhie Eheliche dochter. 3. Apr. Alt. St. Peter (i 55)

C’est sans doute le même Laurent Wunderer, fils du jardinier Thiébaut Wunderer, qui épouse en 1628 Anne, fille du jardinier Martin Hartmann
Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 74, n° 17)
1628. Den 1. Decembris Seind nach ordentlicher ausruffung ehelichen eingesegnet worden, Lorentz Wunderer der gartner, Thiebold Wunderers des gartners alhie ehelicher Sohn, Vndt J. Anna Martin hartmans des gartners alhie eheliche Tochter (i 39)

Martin Marler passe avec son voisin le boucher Ours Weis une convention d’après laquelle le chenal entre leurs propriétés respectives donnant rue Kuhn restera commun mais sera entretenu aux seuls frais d’Ours Weiss

1675 (14. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 273
Martin Marler Gartner underwagner an einem,
So dann Ursus Weiß der Metzger am andern theil
Zeigten an und bekannten freÿ offentlich, dEmnach Sie beÿde, Zweÿ häuser in der Vorstatt underwagner in der Kuohnen Gaß neben einander stehen hetten, Zumahl uff sein Marlers dach der, Zwischen beÿden häußern gemein seÿende Nooch lige, Alß weren beÿde Parten umb fürbiegung alles streits dahin mit einander güttlich überkommen, daß erwehnter Nooch all wo Er iezunder ligt, ins künfftig auch für und für ligen bleiben, Zwischen beeden Parten und ihrer häußer Jeweilig Besitzern für und für gemein bleiben, Er Ursus und seine Jeweilige Nachkommen aber gemelter Noch in ihrem Kosten allein, und ohne einigen beÿtrag sein Marlers oder deßen Nachkommen erhalten sollen

Aurélie Huck meurt en 1685 en délaissant cinq enfants de son premier mari Laurent Wunderer. Les experts estiment la maison 350 livres. La masse propre au veuf est de 106 livres. L’actif des héritiers s’élève à 698 livres, le passif à 884 livres. L’actif de la communauté s’élève à 559 livres, le passif à 581 livres. L’acte porte que son fils Laurent Wunderer a acquis les parts de la maison le 20 avril 1685.

1685 (10.4.), Not. Marbach (Jean Frédéric, 32 Not 3) n° 45
Inventarium undt Beschreibung, Aller Haab, Nahrung und Güettere, ligend: und vahrender, lehen: und eÿgener, Keinerleÿ davon außgenommen noch hindan gesetzt, so weÿlandt die tugendsahme Aurelia Huckhin, Martin Marlens Garttners Underwagnern und burgers allhier Zu Straßburg ehelich gewesene haußfrau selig, nach Ihrem Freÿtags den 9. Martÿ dieses fortlauffenden Jahrs beschehenen tödtlichen ableiben Verlaßen, welche auf ansuchen erfordern und begehren der tugendsahmen 1. Catharinæ Wundererin deß Ehrsamen Adolph Ohlen garttners Underwagnern haußwürthin, mit beÿstandt besagts Ihres Ehemanns, Ferner 2. deß Ehrengeachten Lorentz Wunderer, Lorentzen Sohns auch Garttners daselbsten, für sein Persohn, 3. Item deß Ehrsamen Diebold Wunderers Lorentzen Sohns, auch garttners und burgers allda, für sich selbsten, 4. Item David Wunderers auch garttners allda für sein Persohn, 5. So dann der tugendsamen Salome Wundererin deß Ehrsamen Andreß Brilingers auch garttners Vnderwagnern haußfrawen mit beÿstand bedeüths Ihres Ehemanns, Aller 5 geschwüsterden und der abgeleibten Frawen seeligen mit Lorentz Wunderer Ihrem Ersten vorher verstorbenen haußwürth erzeügten Kinder und nunmehro deroselben ab intestato nechster Erben Jedes Zu Fünfften theÿl (…) Beschehen Inn wohlermelter St. Straßburg Dienstags den 10.ten Aprilis Anno 1685.

Ahne haußrath So sich Inn hernach beschriebener theÿls den Erben vor unverändert theÿls aber in die theÿlbahre Nahrung gehöriger behaußung befunden alß volgt
In der Obern Stub, Inn der Cammern A, Inn der Cammern B, Inn der Cammern C, Inn der Wohnstuben, Inn der Stub Cammern, Inn der Kuchen, Im Haußöhren, Uffm Stall, Im Schopff, Im Keller
Eÿgenthumb ahne Einer behaußung. (E.) Item Ein drittertheÿl ahne hauß, hoff, hoffestatt Scheür und Ställen, mit allen dero gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten und Zugehörden und gerechtig Keitten alhier in der voorstatt vnderwagnern in der neüwen Zeilen einseith neben Jacob Nortzen garttner vnderwagnern anderseith neben hannß Jacob Rodtback dem Weißbeckhen alhier hinden auff ernanten Jacob Nortzen und fornen auff die straß stoßend gelegen, davon gehen Jährlichen der gantzen behaußung 4 fl. boden Zinß, der Statt Straßburg Pfenningthurn sonsten ledig und Eÿgen und ist die Völlige behaußung æstimirt vor 350. lb d thut der hiehero gehörige drittetheÿl 116 lb. Über die völlige behaußung besagt Ein teutscher Pergamentiner Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Contractstuben anhangendem Insigel verwahrt und datirt den 28. 10.bris A° 1674. mit Lra. A. notirt
(T.) Item Zwen dritte theÿl von und ahne hauß, hoff, hoffestatt Scheür und Ställen, mit allen dero gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten und Zugehörden und gerechtig Keitten alhier in der voorstatt vnderwagnern in der neüwen Zeilen einseith neben Jacob Nortzen garttner vnderwagnern anderseith neben hannß Jacob Rodtback dem Weißbeckhen alhier hinden auff ernanten Jacob Nortzen und fornen auff die straß stoßend gelegen, davon gehen die Völlig behaußung Jährlichen 4 gulden boden Zinß, der St. Str. Pfenning thurn sonsten ledig und Eÿg. und hieher angeschlagen vor 350 lb. für die hiehero gehörige 2/3 theÿl 233 lb. Darüber besagt Ein Pergamentiner teutscher Kauffbrieff mit der St. Str. Contractstuben anhangenden Insigel verwahrt und datirt den 28.ten 10.br Anno 1674. mit Lre. signirt.
Dieße 2/3.te theÿl dießer behausung hat der wittwer den Erben umb die außgeworffere 233 lb 6 ß 8 d mit dießer condition Käufflichen überlaßen daß noch biß weÿhenachten 1685 umb Ein billichen Zinß daßelbe Zubewohnen überlaßen werd. solle, Actum den 17. Aprilis A° 1685.
Obbeschriebene behaußung ist Zwischen den Erben über die beschwärede umb 400 Pfund pfenning verlooßt, auch in solchem looß Lorentz Zugefallen gibt darahn Jedem der 4 Geschwisterd. vor ein fünfften theÿl 80 lb, gleich balden hatt Lorentz solche gegen einer recompentz benantlich. 30. fl. überlaßen. Actum den 20.ten Aprilis A° 1685.
Ergäntzung der Erben vor unverändert in Ehestand gebracht aber anietzo mangelnd befundenen Guths. Auß dem über weÿland Lorentz Wunderers geweßenen gartners vnderwagnern und der Erben abgeleibten frauwen seeligen Erstern haußwürth seeligen durch den auch weÿl. Herrn Notm. Thomen Tromern den 26. Octobris Anno 1659. datirten Inventario gezogen
Ergäntzung deß Wittwers vor unverändert Inn Ehestand gebracht aber wehrender Ehe alienirt und unveränderten guths. Außdem über weÿland Martin Marlins garttners underwagnern den 2. Maÿ 1648. gefertigten verlaßenschafft Inventario des Wittwes vatters seelig. Concepto
Forma hujus inventarÿ. Copia der heüraths verschreibung. Copia Codicilli
des Wittwers unverändert Nahrung, haußrath 17, Silbergeschmeid 15 ß, Eÿgenthumb Eines Stuck grunds 20, Beßerung ane lehengüttern 23, Schuld Inns Erbe 25, Ergäntzung (21, abzug 1, rest) 20, Summa summarum 106 lb
Der Erben unverändert Guth, haußrath 46, Silber geschirr und Geschmeidt 10, Goldener Ring 3, Eigenthumb ahne Einer behaußung 116, Eÿgenthumb liegender Veltgütter 244, Beßerung ane lehengüthern 37, Ergäntzung (345, Abzug 27, Rest) 318, Summa summarum 778 lb – Schulden 80 lb, der Erben unverändert Guth 698 lb
Hierauff würd nuhn auch die Gemein Verändert und theÿlbahr Substantz beschrieben, haußrath 32, früchten auff der Casten 31, Blumen auf dem feld 21, Vÿhe 38, Schiff und geschirr 15, Silber 27, baarschafft 10 ß, Hew und Strohe 3, Tünchung 10, Eÿgenthumb Ahne Einer behaußung 233, Eÿgenthumb ahne liegenden veld güthern 82, beßerung ane lehengüthern 5, Schulden Ins Erbe 57, Summa summarum 559 lb – Passiv Schulden 581 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 782 lb

Veuf sans enfant, Martin Marler est admis pensionnaire à l’hôpital
1704, Conseillers et XXI (1 R 187)
Martin Marler d. Gartner vmb auffnahm in den Spittahl. 124.
(p. 124) Sambstags den 19.ten Aprilis 1704 – S. Ersch. H. Martin Marler burg. Vndt Gartner allhier Von 70 Jahreen vndt Zimmlich mit den geschwulst geplaget, der bittet Unterthänigst weÿllen Er alters vndt Leibs blödigkeit halben nichts mehr verdienen Kann vndt keine mittel, auch weder weib noch kinder habe, Ihme sambt seinem noch wenig übrig habenden haußrath in allhießigen Hospital gnädigst Zu recipiren.
Erk. wird implorant mit seinem begehren den Hhn Pflegeren des mehren Hospitals allhier bestens recommendirt. H. Rathh. Scheubler vndt H. Rath. Nauendorff.

La maison appartient ensuite à David Wunderer fils de Laurent qui épouse en 1682 Marie Reibel, fille de jardinier

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. p. 191)
1682. Donnerst. d. 19. Januarÿ St. Aurelien. David Wunderer der Gartner Lorentz Wunderer deß gartners hinderlaßener Sohn, Jfr. Maria, Hannß Reubels hinderlaßene Eheliche Tochter (i 98)

David Wunderer fils de Laurent hypothèque la maison au profit de Jean Lix l’aîné

1699 (12.2.), Chambre des Contrats, vol. 571 f° 81
David Wunderer, Lorentzen Sohn, garttner Underwagnern
in gegensein Hans Lixen des ältern auch garttners daselbst, alß vogts Andres und Georg Schotten, gebrüdere, schuldig seÿe 62 pfund
unterpfand, Eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt sambt allen deren Gebaüen, begriffen und Zugehördten in der Vorstatt in der neuen Ziel einseit neben dem sogenandten Lochbecken anderseit neben Jacob Nartzen, garttner under wagnern, hinden auff Michel ohlen zum theil theils auff ged. Nartzen Gärttlein, stoßend gelegen, davon gehend Jahrs gemeiner Statt 4 fl. zu bodenzinß
Ferner ein acker Felds im Ried weg Königshoffen banns (…)

Marie Reibel meurt en novembre 1720 en délaissant sept enfants. Les experts estiment la maison 450 livres. La masse propre au veuf est de 109 livres, celle des héritiers de 176 livres. L’actif de la communauté s’élève à 400 livres, le passif à 180 livres.

1721 (20.3.), Not. Mader (6 E 41, 678) n° 401
Inventarium über Weÿl. der tugendsahmen Frauen Mariæ Wundererin gebohrner Reÿbelin, deß Ehrsam: und bescheidenen Davidt Wunderers GUW. und burgers allhier Zu Straßburg gewes. haußfr. nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in A° 1721. – nach ihrem Freÿtags d. 22.ten Novemb. deß mit Gott Zurückgelegten 1720.ten Jahrs beschehenen tödtlichem ableiben Zeitlichen v.laßen, welche verlaßenschafft dann, auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der ane hernach folgendem folio in specie benamßter Erben Inventirt (…) So geschehen in der Königl. freÿen Statt Straßburg auff Donnerstag d. 20.ten Martÿ 1721.

Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Zuwißen demnach mann nach vollendeter Inventation Zu beed. nun Zertrennter Eheleuth wehrend. Ehe abgangenen unveränderten Guths Erg. schreiten wollen, der Wittiber gleichbalden berichtet, daß Sie Zwar Zur Zeit ihrer Verheurathung eine Eheberedung mit einander auffgerichtet, auch sich darinnen ihr unverändert Guth vorbehalten, Gleichmahlen aber nicht in die Ehe inventirt hätten. Weilen nun d. Wittiber wehrender Ehe von seiner mutter seel. v.schiedenes ererbt, alß hat mann sich des darüber besageden Designaôn in Ersuchung deßelben Ergäntzung bedienet. Der Erben Erg. aber belangend, so ist solche gleichmäßig deren hieunden benahmsten Theilregister bedienungs mäßig ersucht auch das manglende Erg., mithin eines jeden noch in natura vorhandenes geweßten stuck Zugeschrieben worden.
Die in Gott ruhende Fr. seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie volgt. 1. Dieboldt Wunderer, guw. und burger allhier Vor sich selbsten. 2. Mariam Reÿbelin gebohrne Wundererin deß Ehresmen Andreß Reÿbels deß Jüngern GUW burgers allhier Ehefr. welche mit assistentz ged. ihres Ehemanns dießen Inventaôn abgewartet. 3. Salome Wolffin gebohrner Wundererin deß Ehrsamen Andreß Wolffen des jüngern G. daselbsten haußfr. welche mit beÿstand obgem. Ihres Ehemanns dißem geschäfft beÿgewohnt. 4. David Wunderer den Leedigen Garthner, 5. 6. et 7. Aureliam, Margaretham und Catharinam Wundererin, welche beneben dem Ehrsamen David Hohen GaS Straß und burgern allhier dero geschwornen Vogt dießer inventaôn abgewartet hat. Alle Sieben der v.storbenen Frauen seel. mit Eingangs ged. Wittiber Ehel. erzeugt. und ab intestato verlaßenen Kinder und Erben Zugleichen portionen und antheilen.
In Einer in der Statt Straßburg ane der Cronenburger straßen, in diße V.laßenschafft gehörigen behaußung ist befunden worden wie volgt.
Ane Höltzen und Schreinwerckh. Auff der bühn, In der Cammer A, Im nebens Cämmerlein In der Wohnstub, In der Stub Cammer, In der Kuchen, Im Hauß Ehren, Im Keller
(f° 9) Eigenthumb ane Einer Behaußung (E.) It. eine Behaußung, Hoffstatt undt Scheür mit allen denen übrigen gebewen, begriffen, weithen, rechten Zugehörden und gerechtigkeiten in der vorstatt under Wagnern in der Newen Zeilen allhier, eins. neben Andres Nortzen dem alten Gvw. anders. neben Johann Rothbach dem Schwartzbecken, hinten auff Abraham Auener Garthner daselbst stoßend gelegen, davon gehen jährlich 4 lb d. bodenzinß dem Allhießigen Pfenningth. ablößig in ohnvorgreifflichen Capital mit 100 lb. It. 2 lb d Zinß Herrn Dieboldt von Fridolßh. E: E: Großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzern Widerlößig in Capital mit 50. lb, It. 4. lb d Zinß Andreß Schotten GVW stehent in huptguth abzulößen mit 100 lb, So dann 4. lb. d Zinß Hanß von Fridolßh. Hanßen Sohn dem Jüngern Garthnern alda wieder Kaüffig in capital mit 100. lb, sonsten gegen Männiglich freÿ ledig unddt Eÿgen und durch der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern Crafft eines beÿ mein Notarÿ Concept befindlicher Abschatzung sub dato 25. febr. 1721. angeschlagen Vor 450. lb. Davon aber sind wieder ab zu ziehen obige beschwerden so thun 350. lb. Nach deren abzug wird ane dem anschlag obiger behaußung annoch übrig verbleiben 100. lb. Hierüber ist vorhanden ein teutscher pergament. Kauffbr. in allhies. C. C. Stuben gefert. und mit dero anhangen. Inns. verwahrt datirt d. 28. Xbris 1674. mit altem Lit. A. notirt und nach besichtigung darbeÿ gelaßen.
Ergäntzung der Erben unveränderten Guths. Innhalt Theil Registers über alles das Jenige was Mariæ Reÿbelin so wohl Von Ihren geliebten Eltern assm. weÿl. Hannß Reÿbel Wolffen Sohns geweß. guw. und Fr. Maria von Schwartzach beeden geweß. Ehel. und burgere allhie Zu Straßb alß auch von deroselben Mutterl. Großmuttern Fr. Margaretha gebohrner Ohlin weÿl. Herrn Diebold von Fridolßh. gewes. XV. deß beständigen Regiments seel. hinderlaßener Wittib fürs 1/3.theil durch das Looß erbl. Zugefallen durch Weÿl. H. Johann Thoman Tromern geweßenen Notarium in Annis 1670. et 1680.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Wittibers Unverändert Vermögen, Sa. haußraths 5, Sa. Goldenen rings 1, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 100, Sa. Eigenthums Liegend. feldgüttern 102, Sa. beßerung ane lehengüthern 5,Sa. Ergäntzung (36, Abzug 336, Compensando 300) Summa summarum 215 lb – Schulden 325, Übertreffen also die Schulden deß Wittibers Unveränderte Nahrung um 109. lb
Der Erben unverändert Vermögen, Sa. haußraths 1, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener ringen 2, Sa. Eigenthums Liegend feldgüttere 70, Sa. Erb: und Lehengüttere 28, Sa. Sa. ins Erb 25, Sa. der Erg. 45, Summa summarum 176 lb
Das verändert und Theilbahre Guth, Sa. Haußraths 31, Sa. Früchten auff dem Kasten 3, Sa. Bluhmen auf dem felde 16, Sa. Pferdt und Rind Viehe 23, Sa. Schiffmann Zum Felstbau gehörig 15, Sa. Heü, Stroh und Booßen 2, Sa. Tung und besseung 5, Sa. Eigenth. Ligend. feldgüttere 37, Sa. beßerung ane lehengüthern 3, Sa. Schuld ins Erb 300, Summa summarum 400 lb – Schulden 180, Compensando 259. lb
Conclusio finalis Inventarÿ 436 lb

David Wunderer fils de Laurent cède les deux tiers qui lui appartiennent en propre à son gendre Michel Geyer fils de Michel

1734 (17.12.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 478-v
David Wunderer Lorentzen Sohn g.u.w.
in gegensein Michael Geiger Michels sohns garttner ahne Steinstraß seinem tochtermann
zween dritte theil für ohnvertheilt ahne einer behausung, Scheur, Stallung, hoff, hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten ahne der Vorstatt Croneneburger straß einseit neben Andreas Nortz g.u.w. anderseit neben weÿl. Johannes Rothbach Erben hinten auff Andreas Kugel g.u.w. – von dießem gartten hauß soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb – um 100 und 62 pfund verhafftet, ihme zu zween dritten theilen so dann seiner mit weÿl. Fr. Maria geb. Räubelin seiner Ehefrau erzeugten kindern zum übrigen terte eigenthümlich zuständig – 266 pfund

David Wunderer fils de Laurent cède le dernier tiers au même qui devient propriétaire de la maison entière

1735 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 84-v
David Wunderer Lorentzen Sohn g.u.w.
in gegensein Michael Geÿer Michaels sohns garttners ahne Steinstraß
Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer Behausung, Scheur, stallung, hoff und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ahne der Vorstatt Cronenburger straß, einseit neben Andres Nortz g.u.w. anderseit neben weÿl. Johannes Rothbach des haußfeurers erben, hinten auff Andreas Kugel g.u.w. – davon soll man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 2 lb ane bodenzinß – um 100 und 62 pfund (verhafftet) – die übrige zwo tertzen aber dem käuffer seith den 17. Decembris 1734 eigenthümlich zuständig
(verspricht der Käuffer) dem verkäuffer so lang derselbe im leben ein wird eine wohnung und benöthigen platz in der scheur ohne einigen zinß zu fordern ein zu raumen – um 162 pfund ausmachende capitalien, zum dritten theil 54 pfund, und 145 pfund

David Wunderer meurt le 22 juillet 1735 à l’âge de 79 ans. L’inventaire dressé après sa mort n’est pas conservé.
1735, Not. Mader (répert. 6 E 41, 664-1) n° 817
Inventarium über David Wunderers gewes. GVW. seel. Verlassenschafft

Sépulture, Sainte-Aurélie (luth. reg. 1687- 1750, f° 126-v, n° 17)
1735. Freÿt. d. 22. Jul. Morgens Zwischen 9. v. 10. Uhr starb David Wunderer Gartner v. burger alhie, seines alters 79 Jahr 9. Monat v 8. tag, wurde folgenden Sambst. Morgens um 10. Uhr Zu St Galli nach Christl. gewonheit Zur erden bestattet, deßen sind Zeugen [unterzeichnet] + Diebold Wunderer als sohn zeugt, Andreas wolff als dochterman (i 129)

Fils de Michel Geyer, jardinier au faubourg de Pierre, Michel Geyer épouse Marguerite Wunderer en 1726 : contrat de mariage, célébration
1725 (6. Xbris), Not. Mader (6 E 41, 694)
Eheberedung -zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Michael Geÿer dem ledigen Garthner, des Ehrengeachten Michael Geÿer G. A. Ststr. Ehelich erzeugtem Sohn alß dem Bräutigam ane Einem,
So dann der tugendsamen Jungfer Margrethä Wundererin deß Ehrengeachten David Wunderer Garthners underwagnern und burgers allhier Ehelich erzeugter dochter alß der Jungfer Hochzeiterin am andern theil
so geschehen Straßburg den 6. Decembris Anno 1725
[unterzeichnet] Michael geÿer, Michell geier, + Margarethæ Wundererin hand Zeichen, D David Wunderer Handzeichen

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 111-v, n° 12)
1726. Mittw. d. 5. Junÿ seÿnd nach Zweÿmal. proclamation ehel. copulirt v. Eingesegnet worden Michael Geiger lediger gartner v. burger alhier, Michael Geigers gartners vnd burgers alhie Ehel. Sohn v.Jgfr. Margaretha David Wunderers gartners v. Burgers alhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Michael Geiger als Hochzeiter zeugt mit diesem Zeich. +. Margaretha Wundererin zeugt mit diesem Zeichen + (i 113)

Michel Geyer et Marguerite Wunderer passent un codicille par lequel ils se lèguent mutuellement la jouissance de leurs biens. L’acte est dressé dans leur maison rue de Cronenbourg.
1735 (8. Martii), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 39
Codicillus reciprocus Michel Geÿers, Michels Sohns gartners ane Steinstraß und Margarethæ gebohrner Wundererin, beed. Eheleuthe
persönlich erschienen sind der Ehrengeachte Michel Geÿer, Michels Sohn, der gartner ane Steinstraß, und Margarethæ gebohrne Wundererin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Strassburg, Er der Ehemann gedund gehend und stehenden, sie die Ehefrau aber Krancken und schwachen Leibs, dahero Zu bette liegend, jedoch von Verleihung Göttlicher Gnaden beede guter richtiger Sinnen, Vernunft und Gesprächs (…)
Seind dieße ding zugangen und beschehen allhier in der Königlichen freÿen Stadt Straßburg und einer daselbsten ane der Cronenburger Straß gelegenen ihnen beeden disponirenden Ehepersonen eigenthümlich zuständigen behaußung und deren untern Wohnstuben mit denen fenstern Zum theil auff die Gaß und in den hoff außsehend auff Dienstag den 8. Martii Anno 1735. Abends zwischen 8. und 9. Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern
[unterzeichnet] + Margarethæ gebohrner Wudererinn handzeichen, Michael Geÿer

Marguerite Wunderer meurt en 1753 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans leur maison sise aux Maisons Neuves que les experts estiment à 450 livres. La masse propre au veuf est de 20 livres, celle des héritiers de 171 livres. L’actif de la communauté s’élève à 483 livres, le passif à 532 livres.

1753 (10.3.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1159) n° 829
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsamen Frauen Margarethä Geÿerin, gebohrner Wundererin, des Ehrsam und bescheidenen Michael Geÿer, Michels Sohn, des jüngern GaStStr. und burger allhier Zu Straßburg geweßener ehelichen Hausfrauen nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1753. – nach ihrem den 24.ten Januarii dieses 1753.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf geziemendes Ansuchen erfordern und begehren sein Michael Geÿer des hinterbliebenen Ws wie auch Michael Geÿers des leedigen garthners der verstorbenen seel. mit demeselben ehelich erzielten Sohns und ab intestato verlaßenen universal Erbesn, der 16 Jahr alt, geordnet und geschworenen Vogts Andreß Wolff des tagners und burgers allhier inventirt (…) So beschehen Straßburg Sambstags den 10.ten Martii Anno 1753.

Bericht wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft. Demnach beede geweßte Eheleuth in der vorher Copeÿlich eingetragener Eheberedung §° 3.tio über andern bedungen, daß alles dasjenige so Sie einander in den Ehestand Zubringen werden, einen Jeedentheil und seiner Erben ein freÿ eigen unverändert und vorbehalten Guth seÿn und bleiben und das davon abgehende ergäntzt werden solle, und alß nach Vollbrachter jetzigen Inventation ich der Notarius den Wr. befragt ob jenes Zusammen gebrachte Vermögen dermahlen seÿe inventirt worden, Er mit nein geantwortet und daß Er nebst seiner Kleÿdung nichts, die Verstorbene seel. aber beneben ihren Kleÿdern etwas wenigen in die Ehe gebracht habe so Sie von ihrer Mutter seel. ererbt, alß wurde nicht deme über weÿl. Fr. Maria Wundererin geb. Reÿbelin Davidt Wunderers gvw. und Bs. dahier gewester Ehefr. der Mutter seel. Verlaßenschafft in A° 1721. Vor nun auch weÿl. H. Notario Philipp Jacob Mader seel. Vergriffenen Inventarÿ und Abtheiung Concepto
In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburgerstraß in der sogenannten neuen Zeil gelegenen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Eigenthumb ane einer Behausung (T.) Nembl. Eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt, Scheür und Stallung mit allen denen gebewen begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten undt gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger straß in der sogenannten neuen Zeil eins. neben Jacob Nortz gvw. 2. seit neben Johann Jacob Rothbach dem Schwartzbecken, hinten auf weÿl. Andres Kugel gewesten gaSt. Str. und Bs dahier seel. hinterbliebene Wb. stoßend gelegen, davon man jährl. der Statt Pfenningthurn 2. lb d ane bodenzß zu reichen schuldig, es ist aber dieselbe durch (die Werckmeistere) außweißlich deß Zu mein Notarÿ Concept übergebenen Abschatzungs Zeduld Vom 24.ten Februarÿ jüngst Vor freÿ ledig undt eigen angeschlagen worden pro 450. lb. Wann aber erwehnter boden Zß zu doppeltem Capital gerechnet antreffend 80 lb, abgezogen wird, so restiren außzuwerffen 370. lb. Darüber und zwar über Zween dritte theil solcher behaußung undt der Zugehörden besagt ein teutscher perg. Kauffbrieff in allhießiger C. C. Stub auffgerichtet mit dero anhangendem Ins. verwahrt dedato 17. Aprilis A° 1734. Über den übrigen dritten theil meldet gleichfalls j. dergl. perg. Kffbr. sub dato 14.ten febr. Anno 1735.
Dabeÿ ferner ein dergl. perg. Kffbr. mit erwehntem Is. bekräfftiget datirt den 28. Xbr. A° 1674. mit altem Lit. A. bemerckt.
Ergäntzung des Erben abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög der wegen der abgeleibten seel. mütterl. Verlaßenschafft welche Zwar bereits in A° 1721. inventirt und mehrern theils vertheilt worden, erst den 9. febr. 1735. gepflogenen abrechnung ist dem Sohn und Erben zu ergäntern (…) 43. lb
Nach Anleÿtung des über Weÿl. David Wunderer geweßenren gvw. und burgers allhier der Verstorbenen ihres Vatters sel. Verlaßenschafft Vor auch weÿl. H. Notario Philipp Jacob Mader seel. A° 1735 aufgerichteten Inventarÿ
Abzug gegenwärtiger Inventarÿ. Des Wb. ohnverändert Vermögen, (-), Schulden in dießa Nahrung zu bezahlen 20 lb
Dießemnach wird auch des Sohns und Erben ohnverändert Guth beschrieben, Sa. haußraths 5, Sa. Eigenthum ane liegenden güthern 45, Sa. beßerung ane lehengüthern 11 ß, Sa. der Activ schuld 20, Erg. 70, Summa summarum 171 lb.
Endlich folgt auch das gemein, verändert und theibar guth, Sa. hausratha 16, Sa. Schiff und geschirr zum Ackerbau gehörig 18, Sa.Pferd sambt deren geschirr 24, Sa. Meels 4 , Sa. hew und stroh 2, Sa. blumen auf dem feld 4, Sa. Eigenthum ane j behaußung 370, Sa. Eigenthum ane liegenden güthern 42, Sa. beßerung ane lehengüthern 1, Summa summarum 483 lb – Schulden 532, Passiv onus 55 lb – Stall summ 66 lb
Copia der Eheberedung (…) So gewesen in Straßburg auf Donnerstag den 6. Decembris 1725.
Copia Codicilli – 1735 (…) auff Dienstag den 8. tag des Monats Martii (…) in einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburgerstraß gelegenen hernach benannten beeden Eheleuthen eigenthümlich zuständigen behausung zu sich kommen laßen und persönlich erschienen seÿe die Ehren und tugendsame Frau Margaretha gebohrner Wundererin des Ehrengeachten Michael Geÿer Michells Sohn der gaStStr. und burgers allhier Ehefrau und Zwar Krancken und schwachen leibes, dahero zu bette liegend (…) Frantz Heinrich Dautel Notarius juratus

Michel Geyer est cité à comparaître devant le conseil des Fribourgeois parce qu’il a logé des chevaux de campagnards. Comme il déclare qu’il n’a logé qu’une fois un cheval du prévôt d’Offenheim, aucune amende ne lui est infligée.
1754, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 167)
(f° 212-v) Donnerstags den 19.ten deß Monaths – in Anno 1754
Michael Geiger, Gartner in der Cronenburger Straß, ex officio Angeklagt, daß derselbe ohne Erlaubnuß Gn. Herren deren XV. bauren Pferdte Einstellen Laßen.
Ille præsens, Gestehet die Anklagendt sagendt, es seÿ ein einiger Bauer, so Schultheiß Zu Offenheim, vndt beÿ Ihme geflehet gewesen, der Zu weilen ein einiger Pferdt beÿ Ihme Einstellen thäte.
Hierauff Erkandt worden, daß Citatus pro nunc Zwar Zu absolviren, demeselben aber auch anbeuolen, Keine frembdte oder Bauren pferdt mehr ohne Erlaubnuß Gn. Herren deren XV. beÿ 5. lb.d in der Ordnung Enthaltenen Straffen Einstellen Zu Laßen, Zu verbiethen seÿe.

Michel Geyer meurt en 1768. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 498 livres, le passif à 436 livres.

1768 (31.12.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1206) n° 1582
Inventarium über Weiland Michael Geÿer Michaels Sohns, des ältern gew. GaStstras, und brs. alhier Zu Straßburg Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1768 – nach seinem vor ohngefähr dritthalben Jahren aus dießer welt genommenen tödtlichen Vonhinnenscheiden Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf gebührendes Ansuchen, Erfordern und begehren des Ehrsamen und bescheidenen Michael Geÿer GaStstras und brs. alhier zu Straßburg welcher in Ehe lebet mit Frn. Maria Salome geb. Norzin, des Abgeleibten mit auch weild. Frn. Margaretha Geierin geb. Wunderein, seiner den 24.ten Januarÿ des 1753.gsten Jahrs verstorbenen Ehefr. selig erzeugten Sohns und ab intestato verlaßenen universal Erbens inventirt und ersucht (…) So geschehen Straßburg Sambstags den 31.ten Decembris A° 1768.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß in der so genannten Neuen Zeil gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen, dannenhero hernach beschriebenen Behausung, befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behausung. Nembl. eine Behausung, Hoff, Hoffstatt, Scheur und Stallung mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alhier zu Straßburg ane der Cronenburger Straß, in der so genannten neuen Zeil, einseit neben Mr. Joh: Ulrich Dannenberger, dem Wagner, 2.s. neben Joh: Jacob Rothbach dem Schwartzbecken, hinten auf Ihne Mr Dannenbergers stoßend gelegen, davon man jährl. der Stadt Pfenning Thurn 2. lb. d. ane boden Zinß Zu geben verbunden. Es isr aber dieselbe auf des verstorbenen seiner Ehefr. selig Absterben den 24.ten Februarÿ A° 1753. dan damaligen Herrn Lohner und die Herren Werckmeister für freÿ ledig und eigen taxirt worden, wie das von mir Notario dazumahlen errichtete Inventar fol: 63.b zu vernehmen gibt pro 450. lb. Als wobeÿ man es in Ansehung nichts darinnen meliorirt worden, gleichwohl auf die, von den Wohl verordneten Herren dreÿ Löbl. Stadt Stals erlangte großgünstige permission, wieder bewenden läßet, thut alßo hier in Auswurf 370 lb. Darüber und Zwar über 2/3.te theil solcher behaußung und dero Zugehörde bes. I. teutsch. perg. Kfbfr. in allhies. C.C. stub errichtet mit dero anhang. Ins. verw. de dato 17.ten Xbris A. 1734. Über den übrigen dritten theil meldet gleichfals I. dergl. perg. Kfbrf. subdato 14. Februarÿ A. 1735. Dabei ferner I. dergl. perg. Kfbrf. mit erwehntem Ins. bekr. datirt den 28.ten Xbris A. 1674. mit altem Lit. A. bemerckt.
Sa. haußraths 6, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 370, Eigenthum ane liegenden güthern, Summa summarum 498 lb – Schulden 436 lb – Nach deren Abzug, Stallsumm 42 lb

La maison revient à son fils Michel Geyer qui épouse en 1756 Marie Salomé Nortz, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration

1756 (27.4.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1224) n° 538
Eheberedung zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Michael Geÿer, leedigem Garthner, Michael Geÿer Michels Sohns, GaSt mit weil. Fr. Margaretha, geb. Wundererin, seiner Ehefr. seel. ehel. erzeugttem Sohn, als dem hochzeiter, beÿständ. solchem seines eheleibl. Vatters, ane einem
Sodann der Ehren und tugendsamen Jgfr. Maria Salome Nortzin Jacob Nortz, Guw. mit weil. Fr. Maria Salome geb. von Fridolsheim seiner Ehefr. seel. ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfr. Hochzeiterin, unter assistentz Ihres Vatters ane dem andern theil, gepflogen
So geschehen Straßburg Dienstags den 27.ten Aprilis 1756. [unterzeichnet] Michael Geÿer als hochzeitern Maria Salome Nortzin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. p. 137, n° 9)
Mittwoch d. 16. Maji 1756. sind nach vorher geschehener Zweymahligen außruffung Ehelich copulirt und eingesegnet worden Michael Geiger lediger gartner und burger allhier Michael Geigers gartners und burgers allhier ehel. Sohn, und Jgfr. Maria Salome Jacob Nortz burgers u. gartners alhie ehel. tochter [unterzeichnet] Michael geÿer als hochzeiter, Maria Salome Norzin (i 74)

Jardinier au Faubourg de Pierre, Michel Geyer et Marie Salomé Nortz hypothèquent la maison au profit du courtier Jean Michel Stribeck

1773 (5.3.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 81
Michael Geÿer der g: ane steinstraß und Maria Salome geb. Nortzin unter assistentz Johann Jacob Acker des hauptkanten auff E. E Zunfft der schneider und Johann Grucker des schneiders
in gegensein H. Johann Michael Stribeck des wexel courtier – schuldig seÿen, 225 gulden
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Cronenburger straß, einseit neben N. Dannenberger dem wagner, anderseit neben Johann Jacob Rothbach dem schwartzbecken, hinten theils auf H. Martzolff den weber theils besagten Dannenberger

Michel Geyer meurt en 1775 en délaissant sept enfants. L’estimation de la maison est reprise de l’inventaire précédent. La masse propre à la veuve est de 75 livres, la masse propre aux héritiers de 357 livres. L’actif de la communauté s’élève à 117 livres, le passif à 412 livres

1774 (20.12.), Not. Schatz (6 E 41, 1294) n° 13
Inventarium über Weÿland Herrn Michael Geÿer, geweßenen Gartners ane Sterinstras und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1774. – nach seinem den 27.ten Martÿ des abgewichenen 1773.sten Jahrs, aus dießer Welt genommenen tödlichen hientritt, hie Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Fraun Mariæ Salomé gebohrner Nortzin, des Verstorbenen seel. nachgelaßener Wittib, wie auch auf beschehener Requisition Meister Johann Jacob Keller, hießigen burgers und Gartenmanns, als geordnet und geschworenen Vogts des angeleibten seel. mit Vorgedachter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzielter und ane hernach folgendem folio benambßter Kinder und Erben (…) Actum und angefangen in Straßburg auf Dienstag den 20.ten Decembris 1774.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen, wie folgt, 1° Jungfer Mariam Salomé Geÿerin, so den 1.ten Octobris 1757. an dieße Welt gebohren worden, 2° Jungfer Margaretham Barbaram Geÿerin, geboren d. 22. Sept. 1758, 3° Johann Michael Geÿer, gebohren den 22. Aug. 1760. 4° Johann Daniel Geÿer, gebohren d. 27. Dec. 1762. 5° Andreas Geÿern gebohren den 1. Dec. 1764. 6. David Geÿer, gebohren den 15. May 1769. So dann 7. Joh: Jacob Geÿer, gebohren d. 2.ten Jul 1771. Alle Sieben des Verstorbenen seel. mit Frauen Maria Salome Geÿerin geb. Nortzin seiner hinterlaßenen Wittib ehelich erzeugte Kinder Zu Sieben gleichlingen Portionen und haubttheilen

In einer allhier Zu Straßburg ane der Cronenburger Straß in der so genannten Neuen Zeil gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen, dannenhero hernach beschriebenen Behausung, befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane einer Behausung. (E.) Nembl. eine Behausung, Hoff, Bronnen, Hoffstatt, Scheur, Stallung mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtig Keiten, gelegen ane der Cronenb: Straß in der so genannten Neuen Zeil, 1.s. neben Meister Philipp Jb: Dannenberger, dem Wagner, 2.s. neben Joh: Jb. Rothbach dem haußfeurer, hinten auf vorgadachten Mr Dannenbergers Garten stoßend, davon man jährl. auf Martini der Stadt Pfenning Thurn 2. lb. d. ane boden Zinß Zu geben Verbunden, sonsten aber, und über die darauf hafftende Passiv: Capitalien, freÿ ledig und eigen. Diese Behaußung ist in des Verstorbenen seel. vätterl. Verlaßenschaffts Inventario de Ao. 1768. durch H. Not. Joh. Daniel Stöber aufgerichet, und zwar wie fol: 10.b deßelben zu sehen, nach Abzug des Zu doppelten Capital gerechnet neben bodenzinß, vor 370. lb. d. angeschlagen worden, Als wobeÿ man es in Ansehung nichts darinnen meliorirt worden gleichwohl auf die, Von denen Wohl verordneten Hh. dreÿ Löbl. Stadt Stall erhaltene großgünstige Erlaubnus, wieder bewenden laßet, thut alßo hier in Auswurff 370 lb. Über zween dritte theil besagt Kfb: vom 17. Dec. 1734. Über einen dritten theil Kauf Verschreibung Sub dato 14. feb. 1735. So dann über die gantze behaußung Kfb: datirt d. 28. Dec. 1674. Welche dreÿ allegirte Documenta in allh: C. Contr: Stub aufgerichtet wd. Sonsten ist annoch berichtsweise anzumercken, daß der Verstorbene seel. diese Behaußung, von seinem Vatter ererbt, und als einiger Sohn Keine Mit Erben gehabt habe.
(f° 19) Bericht dieße Verlaßenschafft betreffend. Vermög der, den 27. Aprilis 1756. errichteten, und vorher Copeÿlich eingetragenen Heÿraths: Verschreibung §° 4.to haben beede nun Zertrennte Ehe Persohnen wohnbedächtlich mit einander Verabredet, daß alles dasjenige, so Sie ane Zeitlicher Nahrung, einander Zubringen, oder auch währender Ehe ererben, jeedem theil ein ohnverändert Vorbehaltenes Guth seÿn solle, dergestalten daß (…) Zu dem Ende beederseits Illata Ordnungs mäßig inventirt und angeschlagen werden solten. Da aber die solcher gestalt verabredeter Inventur unterlaßen worden, So hat man sich Zum theil nach der Wb. mütterl. Verl. Inv. de Aô 1752 Zum theil nach dero Vätterl. Inv: de A° 1757 Zum theil nach Weÿl. Michael Geÿer Senioris Verlaßenschaffts Inventario de Aô 1768. Zum theil was die Ergäntzung betrifft, nach dem Siebenden und Achten Puncten der Eheberedung und zum theil nach der Wittib gewißenhafften Declaration richten müßen (…) Straßburg d. 20.ten Decembris 1774.
(f° 22) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung. Copia Codicilli. Nota, das Codicill liegt beÿ meinem Notariat, Actum sub dato 27. feb. 1773.
Bericht dieße Verl. betr. fol. 19.a
der Wb. ohnverändertes Vermögen, Sa. hausraths 11, Sa. beßerung ane lehengüthern 6 ß, Sa. schuld 25, Sa. Ergäntzung 25, Summa summarum 75 lb.
Dießemnach wird auch der Kinder u. Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 14, Eigenthum ane einer behaußung 370, Eigenthum ane Liegenden Güthern 92, Beßerung ane lehengüthern 2, ergäntzung perge f° 18.b, Summa summarum 582 lb – Schulden 225, Nach solchem abzug 357 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbare guth beschrieben, Sa. hausraths 11, Schiff und geschirr Zum Ackerbau gehörig 13, Sa. beßerung im hoff 6, Sa. der garten waaren 12, Sa. heu und Stroh 5, Sa. derer Pferd und Schwein 8, Sa. derer früchten 15, Sa. blumen auf dem feld 6, Sa. Eigenthums ane liegenden Güther 38, Sa. beßerung ane Lehengüthern 6 ß, Summa summarum 117 lb – Schulden 412 lb, Theilbahres passiv onus 294 lb – Stall summ 137 lb
Copia der Eheberedung (…) So geschehen Straßburg Dienstags den 27. Aprilis Anno 1756, Johann Daniel Stöber Notarius

Les cinq enfants et héritiers de Jean Michel Geyer exposent la maison aux enchères. Le maçon Jean Théophile Krieg l’enchérit pour 7 050 francs

1817 (12.12.), Strasbourg 5 (44), Not. F. Grimmer n° 10.180
1. Marie Salomé Geyer femme de Christophe Müzel tailleur d’habits, 2. Marguerite Barbe Geyer majeure, 3. Jean Daniel Geyer cabaretier, 4. André et 5. Jean Jacques Geyer ces trois jardiniers, qu’il leur appartient en propriété une maison échue de la succession de leur pere commun Jean Michel Geyer jardinier
Désignation de l’immeuble à vendre, savoir Une maison avec cour puits grange écuries remise avec tous ses bâtiments appartenances droits aisances et dépendances situé à Strasbourg au Faubourg de Saverne rue dite Neuzeil n° 7 entre Sr Kreuter propriétaire et les héritiers Dannenberger derrière propriété desdits héritiers, Les titres de propriété, vente passée à la Chambre des Contrats le 17 décembre 1734 sur deux tiers et sur le troisième tiers le 14 février 1735, Sur la totalité à la même Chambre le 28 décembre 1774, plus inventaire du grand père des vendeurs dressé par Me Stoeber en 1768 enfin inventaire du pere des comparants par Me Schatz le 20 décembre 1774
le 22 novembre n° 10.186, mise à prix 7000 francs, personne ne s’est présenté
n° 10.211 du 5 janvier personne ne s’est présenté
n° 10.227 du 19 janvier personne ne s’est présenté
n° 10. 229, Jean Théophile Krieg, maçon pour 7050 francs

Les mêmes vendent la maison au jardinier Daniel Wunderer moyennant 7 000 francs

1818 (7.2.), Strasbourg 5 (45), Not. F. Grimmer n° 10 259
Marie Salomé Geyer femme de Christophe Mützel, tailleur d’habits, Marguerite Barbe Geyer majeure, Jean Daniel Geyer, cabaretier, André Geyer,David Geyer et Jean Jacques Geyer, ces trois jardiniers
à Daniel Wunderer jardinier domicilié au marais Kageneck n° 7
une maison avec cour, puits, grange, écuries, rémise et tous bâtiments, appartenances, droits et dépendances située à Strasbourg au Faubourg de Saverne rue dite Neuziel n° 7 entre le Sr Krentz propriétaire et les héritiers Dannenberger, derrière la propriété desdits héritiers – chargée d’une rente foncière de 8 francs par an payable à la ville de Strasbourg – échu dans la succession de Jean Michel Geyer jardinier – 7000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 137 F° 173-v du 14.2.

Fils de jardinier, Daniel Wunderer épouse en 1817 Catherine Barbe Bohnert, originaire de Wasselonne
Mariage, Strasbourg (n° 323)
Acte de mariage célébré le 6 novembre 1817. Daniel Wunderer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 27 mars 1787 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Jardinier cultivateur, fils de feu Abraham Wunderer, jardinier cultivateur décédé en cette ville le 15 Brumaire an II et de feu Salomé Voltz, décédée en cette ville le 29 janvier 1812, et Catherine Barbe Bohnert, majeure d’ans, née en légitime mariage le 18 vendémiaire an V à Wasselonne (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Georges Bohnert, tailleur de pierres à Wasselonne et d’Eve Barbe Bilt ci présente et consentante,(signé) Daniel Wunderer, Cathari Barbara Bohnert (i 3)

Daniel Wunderer institue Barbe Bohnert sa femme légataire universelle de ses biens
1858, M° Hatt
21 Xbr 1835 – Testament de Daniel Wunderer, jardinier à Strasbourg par lequel il institue Barbe Bohnert sa femme sa légataire universelle
acp 470 (3 Q 30 185) f° 55 du 3.7. (succession déclarée le 3. 9.bre 1858)

Daniel Wunderer meurt en délaissant une fille
1861 (1.2.), Strasbourg 15 (103), Me Momy n° 6915
Notoriété (…) avoir parfaitement connu le sieur Daniel Wunderer, en son vivant jardinier cultivateur demeurant à Strasbourg, et savoir qu’il est décédé en cette ville. Qu’après son décès il n’a pas été fait d’inventaire et qu’il a délaissé pour seule et unique héritière dame Marguerite Wunderer, épouse de M. Aloyse Sutter, entrepreneur de vidanges, demeurant à Strasbourg, issue de son mariage avec Barbe Bonnert veuve Wunderer demeurant à Strasbourg
acp 495 (3 Q 30 210) f° 79 du 6.2.

Daniel Wunderer et Catherine Barbe Bohnert exposent la maison aux enchères.

1824 (6.1.), Strasbourg 9 (anc. cote 46), Me Hickel n° 1423
Daniel Wunderer, jardinier, et Catherine Barbe Bohnert
Désignation de l’immeuble à vendre, une maison à rez de chaussée & étage, cour, puits, grange, écurie, remises, autres bâtiments, aisances, appartenances & dépendances le tout contigu situé à Strasbourg au Faubourg de Saverne rue Neuziel n° 7, d’un côté la propriété de Jacques Weywada aubergiste en partie veuve Dannenberger, d’autre le Sr Kreuter propriétaire, devant la rue, derrière la propriété de la veuve Dannenberger et partie inconnu – ensemble un fourneau rond au rez de chaussée et ses tuyaux et pierre, le fourneau de fonte qui est muré dans une chambre au premier étage avec ses accessoires les vendeurs entendent se le réserver. – Etablissement de la propriété, acquis de la communauté de Marie Salomé Geyer femme de Christophe Mützel, tailleur d’habits, Marguerite Barbe Geyer majeure, Jean Daniel Geyer cabaretier, André Geyer, David Geyer, Jean Jacques Geyer les trois jardiniers, par acte reçu Grimmer le 7 février 1818 transcrit au bureau des hypothèques volume 113 n° 67, lesdits Geyer ont recueilli ledit immeuble dans la succession de leur père Jean Michel Geyer, jardinier – chargé d’une rente foncière de 8 fr dont la maison est grevée au profit de la ville de Strasbourg,- mise à prix 6000 fr
Adjudication préparatoire n° 1452 du 22.1. mise par François Ignace Striffler notaire à Obernay, 6050 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 166 F° 53-v du 9.1.

Ils la vendent au farinier Jean Michel Imhoff et à sa femme Barbe Dick

1824 (25.2.), Strasbourg 9 (anc. cote 47), Me Hickel n° 1493
Daniel Wunderer, jardinier, et Catherine Barbe Bohnert
à Jean Michel Imhoff, farinier, et Barbe Dick
une maison à rez de chaussée & un étage, cour, puits, grange, écuries, remise & autres bâtiments, aisances, appartenances & dépendances le tout dans un enclos situé à Strasbourg Faubourg de Saverne rue dite Neuziehl n° 7, d’un côté la propriété de Jacques Weywada aubergiste & en partie veuev Dannenberger, d’autre le Sr Kreuter propriétaire, devant la rue, derrière la propriété de la veuve Dannenberger et celle du Sr Martzolff tisserand & en partie celle du Sr Dumm cordonnier – avec un fourneau muré et un autre non muré
acquis de Marie Salomé Geyer femme de Christophe Mützel, tailleur d’habits, et Marguerite Barbe Geyer, majeure, Jean Daniel Geyer, cabaretier, et André, David & Jean Jacques Geyer, jardiniers par acte reçu Grimmer le 7 février 1818 transcrit. Lesquels l’avaient recueilli dans la succession de Jean Michel Geyer leur père jardinier – grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 8 fr en capital 160 fr – moyennant 5600 francs
Enregistrement, acp 166 F° 197-v du 27.2.

Originaire d’Oberhausbergen, le journalier Jean Michel Imhoff épouse en 1817 Anne Barbe Dick native de Wasselonne
Mariage, Strasbourg (n° 363)
Acte de mariage célébré le le 15 décembre 1817. Jean Michel Imhoff, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 février 1785 à Oberhausbergen (Bas-Rhin) domicilié audit lieu, Journalier, fils de feu Jacques Imhoff, tisserand décédé à Oberhausbergen le 18 Frimaire an XIV et de feu Anne Noellner décédée audit lieu le 28 Brumaire an XII, et Anne Barbe Dick, majeure d’ans, née en légitime mariage le 31 mai 1787 à Wasselonne (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Georges Dick, tisserand décédé à Wasselonne le 27 juillet 1815 et de feu Ane Barbe Eichler décédée au même lieu le 4 pluviôse a IX,(signé) Johan Michael Imhoff, Anna Barbar Dick (i 24)

Jean Michel Imhoff et Barbe Dick revendent la maison à l’aubergiste Pancrace Wurm et à sa femme Madeleine Klein

1824 (13.7.), Strasbourg 3 (71), Me Schreider n° 2108
Jean Michel Imhoff, farinier, et Barbe Dick
à Pangrace Wurm, aubergiste au Soleil, et Madeleine Klein
une maison à rez de chaussée et un étage, cour, puits, grange, écuries, remise et autres bâtiment, aisances, appartenances et dépendances le tout dans un seul enclos situé à Strasbourg rue dite Neuziehl n° 7 Faubourg de Saverne, d’un côté la propriété de Jacques Weywada aubergiste en partie veuve Dannenbergern d’autre le Sr Kreuter propriétaire, devant la rue, derrière la propriété de la veuve Dannenberger et celle du sr Martzolff tisserand en partie celle du Sr Dumm cordonnier, (avec) un fourneau enmuré et un autre non muré avec leurs tuyaux et pierres ainsi que l’abreuvoir /:tränckstein:/ et l’auge des porcs /:schweinfutter trog:/
acquis de Daniel Wunderer, jardinier, et Barbe Bohner par acte reçu Hickel le 25 février 1824 transcrit au bureau des hypothèques volume 165 n° 154,Daniel Wunderer l’avait acquis de Marie Salomé Geyer femme de Christophe Mützel, tailleur d’habits, et Marguerite Barbe Geyer, majeure, Jean Daniel Geyer cabaretier, André, David et Jean Jacques Geyer jardiniers par acte reçu Grimmer le 7 février 1818 transcrit, recueilli dans la succession de Jean Michel Geyer, jardinier – grevée d’une rente foncière annuelle de 8 fr, en capital 160 fr – 8000 fr, avec la rente 8160 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 169 F° 43 du 17.7.

Pancrace Wurm de Griesheim loue une auberge à Strasbourg en 1823
1824 (24.8.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 51
ssp du 25 mars 1823 – Bail conclu entre M Jacques Samuel Diessinger propriétaire et
le Sr Pangrace Wurm Cultivateur à Griesheim et sa future épouse Marie Madeleine Klein
faubourg de Saverne N° 5 à l’enseigne du Soleil d’or

Originaire de Griesheim, Pancrace Wurm épouse en 1823 Marie Madeleine Klein, originaire de Dingsheim
Mariage, Griesheim-sur-Souffel (n° 1)
Acte de mariage célébré le 8 septembre 1823. Pancrace Wurm, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 floréal an VI de la République à Griesheim, domicilié à Griesheim, cultivateur, fils de feu Jean Griesheim, vivant cultivateur à Griesheim et de feue Brigide Braun et Marie Madeleine Klein, majeure d’ans, née en légitime mariage le 26 thermidor an VIII de la République à Dingsheim domiciliée à Dingsheim, fille de feu Valentin Klein vivant cultivateur et huilier à Dingsheim et de Marie Fritsch ladite mère ci présente et consentante (signé) Pancrace Wurm, Maria Magdalena Klein (i 2)

Inventaire après décès d’une locataire, Louise Porcienne Schwartz femme de l’employé des douanes Adolphe François Joseph Christophe

1850 (29. 8.br), Strasbourg 11 (46), Not. Keller n° 4793
Inventaire de la succession de Louise Porcienne Schwartz femme d’Adolphe François Joseph Christophe, employé des Douanes
L’an 1850, el mardi 29 octobre à heuf heures du matin, en la maison mortuaire à Strasbourg faubourg de Saverne N° 7, à la requête de Mr Adolphe François Joseph Christophe, employé des Douanes demeurant à Strasbourg, agissant 1° en son nom personnel à volonté de la communauté de biens qui a existé entre lui & Louise Porcienne Schwartz, son épouse décédée en cette ville le 29 septembre dernier, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Pfohl notaire à Ribeauvillé le 26 mai 1842, 2° comme père et tuteur légal de de ses enfants mineurs nommés a. Adèle Anne Porcienne Christophe née le 27 février 1747, b. & Adolphe Camiile Eugène Jean Christophe né le 22 décembre 1844, tous deux issus de son mariage avec ladite défunte leur mère dont ils sont habiles à se dire et porter héritiers chacun pour moitié, Et en présence de M. Chrétien Frédéric Beysser, officier en retraite demeurant à Strasbourg, subrogé tuteur des dits mineurs
Sui la description du maison trouvé en évidence dans in cabinet au deuxième étage donnant dans la cour
acp 396 (3 Q 30 111) f° 12 (succession déclarée le n° 282) Communauté, un mobilier estimé 870, garde robe 219
Immeuble de la communauté, Une maison à Ribeauvillé rue Neugass.
Immeubles propres à la défunte, ban de Ribeauvillé 24 ares vignes, 3 ares 80 terres canton Wegbaum, 33 ares 15 terre im Weyer, 27 ares 45 terres il Rittholtz (& Rittloch, prés canton Beltzbaummatten
Ban de Bergheim 1/6 de 5 ha 58 a 27 forêt canton Kuntzenwald et divers immeubles ban de Hunawyhr et Ribeauvillé soumis à usufruit et décrits en un partage reçu Pfohl notaire à Ribeauvillé le 1. avril 1828

Pancrace Wurm loue son auberge à l’Ange à Antoine Streicher d’Obernai, et Thérèse Birnbreyer de Steinbach (Pancrace Wurm est dit aubergiste à l’Ange en 1830)

1852 (12.1.), Noetinger
Bail pour neuf ans du premier mars prochain – Pancrace Wurm, aubergiste à Strasbourg
à Antoine Streicher fils, cuisinier demeurant à Obernai, et Dlle Thérèse Birnbreyer, cuisinière demeurant à Steinbach (Bade) copreneurs solidaires sous le cautionnement d’Antoine Streicher, père, propriétaire er Rose Rumpler sa femme à Obernai
1) du rez de chaussée d’une maison sise à Strasbourg rue du faubourg de Saverne N° 7, la cour et tous les bâtiments qu’elle renferme
2) de l’achalandage du fonds de commerce d’aubergiste à l’Ange exploité par le S Wurm, moyennant un loyer annuel de 1000 francs
acp 406 (3 Q 30 121) f° 60-v du 21.1.

Abraham Jacques Euler accorde à Pancrace Wurm à titre de simple tolérance le droit d’ouvrir des jours dans la partie de maison faisant saillie vers la sienne

1853 (8.4.), Strasbourg 9 (103), Not. Becker n° 5840
Convention – furent présents M. Abraham Jacques Euler, propriétaire demeurant à Strasbourg d’une part
Et M Pancrace Wurmn aussi propriétaire demeurant en la même ville, d’autre part
Lesquels pour l’intelligence des conventions faisant l’objet des présentes ont exposé, Que M Euler est propriétaire de la maison sise à Strasbourg rue du faubourg de Saverne N° 6 et que M Wurm est propriétaire de celle sise en la même ville même rue N°& 7, Que ces deux maisons sont adjacentes mais que celle de M. Wurm fait saillie sur celle de M Euler vers la voie publique de 67 centimètres Enfin que M Wurm ayant manifesté l’intention de profiter de cette saillie, pour l’agrément de ses appartements, en y établissant des jours au premier et au deuxième étages, à l’effet d’avoir des vues de côté dans la direction du pont et canal des faux remparts et de la propriété de M Euler, ce dernier dans le but de maintenir des rapports de bon voisinage qui ont existé jusqu’à présent entre les comparants, a consenti à faire avec M Wurm les conventions suivantes.
Article premier. M. Euler consent à ce que le jour que M Wurm a fait percer au deuxième étage de sa propriété dans le pignon qui fait face au pont dudit canal continue à subsister, mais seulement à titre de simple tolérance. En outre M. Euler consent à ce que M Wurm fasse percer un semblable jour au premier étage de sa propriété et dans le même pignon, mais aussi seulement à titre de simple tolérance. Ce consentement de M. Euler est entièrement gatuit.
Article deux. Le consentement qui vient d’être donné ne pourra jamais être considéré que comme une concession temporaire, sujette à révocation et ne pouvant nullement préjudicier aux droits de M. Euler.
Article trois. M. Wurm déclare et reconnaît que les jours ci-dessus mentionnés n’ont été et se seront établis que par la pure tolérance de M. Euler, qu’ils ne peuvent jamais dégénérer et servitudes au préjudice de la propriété de ce dernier et il s’oblige en conséquence à murer et supprimer ces jours à ses frais, à la première demande qui lui sera faite par M. Euler et ses ayant droit.
Article quatre. Les frais droits et honoraires du présent acte, y compris ceux d’une expédition qui en sera délivrée à M Euler seront supportés par M. Wurm
[in margine :] L’avantage mentionné ci contre est évalué pour la preception de droit d’enregistrement à un revenu annuel de 50 centimes dont le capital au denier vingt fait la simme de 10 francs
acp 418 (3 Q 30 133) f° 41-v du 12.4.

Thérèse Birnberger femme d’Antoine Streicher cède le bail que lui a accordé Pancrace Wurm à l’aubergiste Eugène Perrichon et à Marguerite Riss

1855 (14.7.), M° Noetinger
Cession – Thérèse Birnberger femme d’Antoine Streicher fils aubergiste à Strasbourg
à Eugène Perrichon, aubergiste, et Marguerite Riss sa femme à Strasbourg
du droit au bail pour les années restant à courir, à compter du 15 juillet courant, au bail qui a été consenti en faveur des époux Streicher par Pancrace Wurm, aubergiste à Strasbourg, pour six ou neuf années du premier mars 1852 par acte reçu Noetinger le premier janvier 1852, moyennant un loyer annuel de 1000 francs le tout accepté par le Sr Wurm, intervenant
acp 441 (3 Q 30 156) f° 78 du 20.7.

Corneille Voss cède à Sébastien Berner le débit de boissons dit Café à l’Ange, sis 15, route de Cronenbourg

1873 (11.12.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 159 (3 Q 31 658) f° 60 n° 3029 du 11.12.
11. December. Tausch zwischen Cornelius Voss Wirth zum Café Engel in Straßburg
mit Sebastian Berner Bürgermeister zu Friemdlingen (Bayern) wie folgt
Cornelius Voss überläßt dem Sebastian Berner seine in Straßburg Cronenburgerstrasse N° 15 gelegene Wirtschaft zum Café Engel mit sämtlichen nachbenannten Inventar
dagegen übernimmt Cornelius Voss dem benannten Sebastian Berner seine in Strassburg Lange Strasse N° 13 gelegene Wirtschaft sammnt sammtlichen sich dort befindlichen Inventar
Der beiderseitige Antritt erfolgt am 12. Dezember 1875. Ferner verpflichtet sich obiger Berner an Cornelius Voss eine Summ von 2400 frcs für Abtritt seines Geschäftes Zu bezahlen, sowie seine in der Langenstraß N° 13 gelegene Geschäfft denselben Zum Anschlagpreise von 600 frcs abzutreten
Das betreffende Inventar um Cafe Engel wurde zu 3000 frcs veranschlagt, das in der Wirtschaftr in der Langen straße N° 13 zu 600 frcs
Folgt Verzieichnus der Mobiliar effekten

Inventaire dressé après la mort de Georges Wurm en août 1873 et de sa mère Marie Madeleine Klein en septembre suivant. Les héritiers sont Pancrace Wurm et sa fille Mélanie, femme du capitaine de cavalerie en retraite Antoine Lux. La maison est estimée à un capital de 70 000 francs.

1874 (13.1.), Strasbourg 1 (195), Not. Alfred Ritleng aîné n° 8460
Inventar des Nachlaßes von A) Georg Wurm, 2) Maria Magdalena Klein Ehegattin Pancrace Wurm
Im Jahr 1874 den 13 Januar um neun uhr Morgens in der Wohnung des H. Pancrace Wurm hiernach benamst ,Auf Ansuchen und in Gegenwart 1° des Herrn Pancrace Wurm, Eigenthümer domicilirt und wohnhaft in Straßburg Kronenburger Straße N° (-), 2. und der Frau Melanie Wurm, verbeistandet und ermächtigte des H. Antoine Lux, in Ruhestand versetzten Cavalerie Hauptmann, Ritter der Ehren Legion mit einander zu Straßburg wohnhaft
Zur Wahrung der Rechte und Ansprüche der Parteien (…) zum getreuen Erbverzeichniß (…) A. der Verlaßenschafft des H. Georges Wurm, bei Leben großjährig, ledig in Straßburg wohnhaft allwo er am 15. August 1873 verstorben ist, B. und der Verlaßenschaft der Frau Maria Magdalena Klein, bei Leben Ehegattin des H. Pancrace Wurm, Requirenten in Straßburg wohnhaft, allwo sie am 11. September 1873 verstorben ist

Nachlass des Herrn Georg Wurm. H. Georg Wurm ist in Straßburg aù 15. August 1873 verstorben ohne ein Testament gemacht zu haben und als einzige und alleinige Erben hinterlassen Für ein Viertel Herr Pancrace Wurm sein Vater, für ein Viertel Frau Wurm geborene Klein seineMutter und für die Hälfte die Frau Lux geborene Wurm seine Schwester, (Nachlass 9745)
Nachlass der Frau Wurm gebornen Klein
Gemeinschafft. Von der Gütergemeinschaft welche zwischen Frau Pancrace Wurm geborne Klein und ihrem überbenden Gatten bestanden hatte hängt ein in Straßburg Kronenburger Straß N° 15 gelegenes Haus ab, welche zu einem jährlichen Ertrag von 3500 Frankcen abgeschätzt ein Capital von 70.000 vorsellte. Wovon die Hälfte dem Wittwergehört und Hälfte von der Nachlass der Frau Wurm abhängt mit 35.000 Francken
Herkunft des Eigenthums. Dieses Haus wurde währen der zwischen den Eheleuten Wurm bestandenen Gütergemeinschaft von H. Johann Michael Imhoff, Mehlhändler und der Fru Barbara Dick deßen Ehegattin vermittelst eines Kaufpreises von 8000 Francken erworben in Folgen eines vor H. Schreider damals Notar in Straßburg am 9. August 1824 errichteten einregistrirten Kauffvertrages.
Möbel 1254.
Nachlass. 1° die unvertheilte Hälfte des Hauses 35.000, 2. Hälfte der Abschätzung der Möbel 627, 3. in der Garderobe 118, 4. Ein 4. des Nachlasses des Sohns 2445
acp 624 (3 Q 30 339) f° 22 du 17.1. (erklärt 17/1 1874)

Eugène Irr et Therese Zitvogel louent le café à l’Ange à Guillaume Jung et à sa femme Rose Jæger. Les localités louées comprennent une grande salle et quatre pièces dont une à côté de la scène du théâtre.

1876, Enregistrement de Strasbourg, ssp 167 (3 Q 31 666) f° 87 du 18.5. n° 2753
den 15 Mai 1876 – Miethe. die Eheleuthe Irr verpachten heute (gez. Eugen Irr)
an H. Jung (Wilhelm Jung, Rosa Jung geb. Jaeger)
das bisher von ihnen in Café Engel Kronenburgerstraße N° 15 erste Etage besitzende Inventar für den Preis von 340 Francken (280) erste Jahr und für die übrige Zeit bis 1. August 1879 beträgt die Miethe jährlich 400 Franken (320)
H. Jung verpflichtet sich die von den Verpächtern an H Wurm schon vorausgezahlte Miethe mit 125 francken baar zu entschädigen sofern die Lokale am 15. Mai des Jahres geräumt sind.
(f° 87-v, n° 2755) den 15 Mai 1876 – Miethe zwischen P. Wurm als Hauseigenthümer in Straßburg
den Eheleuten Irr & W. Jung ist heute folgender Vertrag geschehen worden
die Eheleute Irr treten die bisher zur Betreibung eines Cafe innegehabten Localiäten mit allen Rechten an H. Wurm ab und überträgt H. Wurm diese Localitäten an H. Jung. Die Miethe beträgt jährlich 1000 Franken (…)
An Räumlichkeiten hat M Jung zu besprechen einen Großen Saal, vier Zimmer von denen eins neben der Küche eins neben der Theaterbühne mit Eingang vom Hausflur und zwei im zweiten Stock, eine Küche, zwei verschließbare Keller, eine Holzbühne, eine verschließbare Ecke unter der Treppe, ein Pissoir, einen verschließbaren Speicher, Recht am Brunnen, Waschküche und Trocknenboden
Gez. Wurmn Eugen Irr, Therese Zitvogel, Wilhelm Jung, Roser geb. Jaeger

Eugène Irr et Therese Zitvogel vendent au fabricant de billards Jean Gross le droit de café à l’Ange dans la maison qui appartient à Pancrace Wurm

1877, Enregistrement de Strasbourg, ssp 171 (3 Q 31 670) f° 44 du 15.2. n° 2442
7. Hornung 1877. Kauf Vertrag zwischen den Eheleuten Irr Wirth im Engel und
Johann Gross Billardfabrikant in Straßburg wohnhaft, ist heute folgender Vertrag verabredet und abgeschlossen worden
die Eheleute Irr verkauffen dem Herrn Gross ihre in dem dem Herrn Wurm gehörigen zu Straßburg in der Kronenburgerstraße N° 15 gelegenen Hause eingerichtete Kaffeewirtschaft zum Engel in ersten Stock mit dem im angegebenen gezeichneten angeführten Inventar für eine Summe von 1000 Mark
Weiter die ganze Haushaltung mit *tüchen die sich befindet in dem Haus Glog alter fischmarkt N° 20 in Straßburg für den Preis von 200 Mark
laut folgendem Inventar unter folgenden Bedingungen (…) II. Indem der Miethvertrag Diesinger-Wurm vom 7. Mai 1875. bis 1. August 1879. nur fällig ist, so haben Irr das Recht vorbehalten während der 30 Monaten nach laufender Miethe den sämmtlichen Inventar zurückzukaufen (…) VI. das Caffée Engel ist vorläufig an Wittwe Lamport für den Preis von 480 Mark verlehnt
Gez. J. Grossn Irr Eugen, Thérèse Zitvogel
(f° 45-v, n° 2443) 7. Hornung 1877. Mobiliar Verzeichniss in der Wirtschaft zum Engel Kronenburgerstraße N° 15 in Straßburg

Pancrace Wurm et Marie Mélanie Wurm femme d’Antoine Lux louent à Caroline Osswald veuve de Jules Nesberschnee d’une part et au commerçant Georges Osswald et sa femme Sophie Strohl d’autre part la maison dont ils se réservent le deuxième étage

1878 (3.6.), M° Ritleng
Miethe durch 1° Pancratz Wurm, Eigenthümer in Straßburg, 2° Frau Maria Melanie Wurm, Ehefrau von Anton Lux im Ruhestand versetzter Hauptmann
an Karoline Osswald Wittwe von Julius Nesberschnee, Georg Osswald, Kaufmann und Frau Sophie Strohl dessen Ehefrau alle in Straßburg solidarische Miether, auf die Dauer von 15. Jahren vom 24. Juni 1873
Eines Hauses in Straßburg Kronenburger strasse N° 15 gelegen und unter dem Namen Gasthaus zum Engel bekannt. Die Miether haben verschiedene Lasten zu tragen, abgeschätzt zu 40 Mark jährlich
Die Eigenthümer behalten sich den zweiten Stock das gegenwärtig vermietheten Hauses vor (…) – der jährliche Mietzins beträgt 2960 Mark
acp 679 (3 Q 30 394) f° 44 du 4.6. n° 2019

La maison revient ensuite à la fille de Pancrace Wurm, Marie Mélanie qui épouse en 1848 le vétérinaire Jacques Philippe Kœnig

1848 (22.5.), Strasbourg 12 (174), Not. Noetinger n° 20.263
Contrat de mariage – Ont comparu M. Jacques Philippe Koenig, vétérinaire demeurant à Strasbourg, fils majeur de feus S Georges Philippe Koenig en son vivant ancien maréchal ferrant & Dame Dorothée Artopoie conjoints décédés à Strasbourg, stipulant en son nom personnel comme futur époux D’une part
Et Mademoiselle Marie Mélanie Wurm, sans état demeurant à Strasbourg fille de M. Pancrace Wurm aubergiste & Dame Marie Madeleine Klein conjoints demeurant à Strasbourg, stipulant également en son nom personnel sous l’assistance & l’agrément desdts père et mère comme future épouse d’autre part
Article six. Les biens que le futur époux déclare apporter en mariage consistent 1. En une maison, cour, maison de derrière, appartenances & dépendances le tout situé à Strasbourg rue du faubourg de Saverne, N° 1, tenant d’un côté à M Freis, de l’autre côté au S Siegel, donnant par devant sur ladite rue & par derrière sur le débarcadère du chemin de fer de Strasbourg à Bâle, évaluée à la somme de 30.000 francs
acp 372 (3 Q 30 087) f° 47-v – sous le régime de la communauté d’acquets
Les apports du futur consistent 1° en une maison rue du Faubourg de Saverne N° 1, estimée 30.000 ff
2° en divers objets mobiliers évaluées à 2360. Mais il est dû par le futur époux hypothécairement sur la maison sus désignée 11.000 francs
Donation en avancement d’hoirié par Pancrace Wurm aubergiste à Strasbourg et Marie Madeleine Klein à la future épouse leur fille d’un trousseau décrit dans un état estimatif, enregistré aujourd’hui aux s.s.p. qui le porte à une valeur de 2443 francs
Donation mutuelle par les futurs époux au profit du survivant d’eux de l’usufruit de la succession du prémourant, réductible en cas d’existence d’enfant, à moitié en usufruit des mêmes biens avec dispense de fournir caution, et en cas de prédécès du futur & d’inexistence d’enfant donation à la future épouse de moitié de sa succession en pleine propriété & de moitié en usufruit

Marie Mélanie Wurm se remarie en 1871 avec Antoine Lux, capitaine en retraite natif de Rumersheim, veuf de Caroline Antoni : contrat de mariage, célébration

1871 (23.11.), M° Noetinger
Ehe Vertrag zwischen Antonius Lux, retirirter Hauptmann in Straßburg, wohnhaft in Nanzig
Maria Melanie Wurm, Rentnerin in Straßburg Wittwe von Jakob Philipp Koenig, Thierartzt
acp 600 (3 Q 30 315) f° 182 du 4.12. n° 2612 – Annahme der Gütergemeinschaft nach den C. C. Rücknahmle des mitgebrahcten und ererbten
Der Bräutigam bringt un die Ehe seinen Antheil vom dem Nachlass seines Sohnes August Lux den 20. Septembris 1870 gestorben
Die Braut bringt in die Ehe 1) ein haus in Straßburg Zaberner Vorstatt N° 30
2) Schuldschein und obligationen vom Eisenbahnen 35.339
Schenkung von dem Bräutigam der Braut von der Nutzniesung des gantzes Nachlasses und von der Braut dem Bräutigam von der Nitzniesung der Hälfte des Nachlasses

Mariage, Strasbourg (n° 680)
Du 25° jour du mois de novembre l’an 1871. Acte de mariage d’Antoine Lux, majeur d’ans, né en légitime mariage le 8 mars 1823 à Rumersheim (Bas Rhin) domicilié à Rumersheim, capitaine de cavalerie en retraite et Chevalier de la Légion d’honneur, veuf de Caroline Antoni, décédéé à Haguenau (Bas-Rhin) le 15 septembre 1866, fils de feu Thiébaud Lix, cultivateur décédé à Rumersheim le 8 juin 1862 et de Madeleine Gintz, sans profession domiciliée à Rumersheim, Et de Mélanie Wurm, majeure d’ans, née en légitime mariage de 4 février 1828 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg veuve de Jacques Philippe Koenig, vétérinaire décédé à Strasbourg le 25 août 1862, fille de Pancrace Wurm, aubergiste ci présent et consentant et de Marie Madeleine Klein, domiciliéé en cette ville (…) il a été passé le 23 de ce mois un contrat de mariage devant M° Noetinger notaire ) Strasbourg (signé) A Lux, C° Koenig (i 46)

1871 (23.11.), M° Noetinger
Einwilligung von Maria Magdalena Klein Ehefrau von Pancratz Wurm in Straßburg zur vermählung ihrer Tochter Maria Melanie Wurm mit Antoni Lux in Nanzig
acp 601 (3 Q 30 316) f° 13-v du 23.11.

L’immeuble est inscrit au cadastre au nom de Samuel Rubin en 1900.
Originaire de Wingersheim, le marchand juif Samuel Rubin épouse en 1876 Lucie Berr, fille d’un marchand de Paris

1876 (2.6.), M° Loew
Ehevertrag zwischen Samuel Rubin, Kaufmann zu Straßburg, großjähriger Sohn der allda wohnhaften Eheleuten Leopold Rubin, ehemaliger Schullehrer & Barbara Levi allda
& Lucia Berr, ohne Gewerb zu Paris, minderjährige Tochter des allda wohnhaften Kaufmanns Felix Berrr & der verstorbenen Henriette Mandel.
Enthaltend, Annahme der auf die Errungenschaft beschränckte Gütergemeinschaft mit vorbehalt der Kleider und Schmuck
das Ueberlebende kann sich die Mobilien der Gemeinschaft und des Nachlasses aneignen um den Schätzungspreis welcher durch Inventar zu constatiren ist
Der Brautigam bring in Ehe verschiedene Mobiliar Gegenstände & Waaren beschrieben & angeschlagen zu 18.470 Mark
Schenkung durch den Vater der Braut zu Gunsten der Letzteren, welche annimmt, und zwar zunächst als Vorschuß auf der Anspruch der Braut in dem Nachlasse ihrer Mutter Inventur subsidär auf den künftigen Nachlass des Vaters Schenckgeber, 1. Mobiiar Gegenstände beschrieben & angeschlagen zu 3480 Mark, 2. baares Gelt 12.000 Mark, Sa. 15.480.
Eventuelle Schenkung unter den Eheleuten zu gunsten des Ueberlebenden von ihnen von der Lebenlänglicher & unentgeltlichen Nutznießung des gantzen Nachlasses des Zuerstlebenden, beschränkt zur Hälfte im Falle wo Kinder vorhanden sind
acp 652 (3 Q 30 367) f° 67-v du 8.6. n° 1991

Mariage, Strasbourg (n° 309)
Strassburg am 6. Juni 1876. Vor dem unterzeichneten Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Kaufmann Samuel Rubin, israelitischer Religion, geboren den 25. Mai des Jahres 1850 zu Wingersheim (Unter-Elsass) wohnhaft zu Straßburg, volljähriger ehelicher Sohn des ehemaligen Lehrers Leopold Rubin und der Barbara Levi, Eheleute wonhaft zu Straßburg
2. die Lucie Berr, ohne Beruf, israelitischer Religion, geboren den 18. Januar 1857 zu Paris (Frankreich) wohnhaft zu Paris, minderjährige eheliche Tochter des Kaufmans Felix Berr, zu Paris wohnhaft und der verstorbenen Henriette Mendel (…) erklären die Eheleute daß den 2. dieses Monats vor Herrn Loew Notar zu Straßburg wohnhaft ein Ehevertrag geschlosen worden ist


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.