Pierre Le Blanc, marchand, et (1716) Madeleine Barnier, remariée (1735) avec le capitaine Antoine de Müntz – catholiques


Fils de Nicolas Le Blanc et de Nicole Battandier de Serraval en Savoie, Pierre Le Blanc achète le 4 septembre 1713 le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu du Miroir. Il épouse en 1716 Madeleine Barnier, fille unique du lieutenant Claude Barnier. Son oncle Louis Le Blanc établi à Strasbourg lui fait alors donation de tous ses biens sis dans le royaume de France. Madeleine Barnier devient bourgeoise le 24 avril 1717. Pierre Le Blanc passe plusieurs contrats d’apprentissage, dont celui avec son futur gendre Jean Pierre Chaumont, originaire de Belfort, en 1728. Il meurt à l’âge allégué de 49 ans le 21 août 1733.
Marie Madeleine Barnier se remarie le 30 mars 1735 avec le capitaine aide-major Antoine de Müntz, originaire de Bellegarde-Poussieu en Dauphiné. Elle cède en 1740 son fonds de commerce. Elle obtient en 1742 dispense de régler la Taille en arguant qu’elle a épousé un commissaire des guerres et qu’elle va renoncer à son droit de bourgeoisie. Antoine de Muntz meurt à Eger en Bohême le 18 octobre 1742 ; sa veuve cède l’année suivante la jouissance de l’office de commissaire ordinaire des guerres. Marie Madeleine Barnier meurt à l’âge allégué de 56 ans le 21 mars 1754 en délaissant une fortune de 34 574 livres strasbourgeoises.

Maison en propriété
Rue des Hallebardes (V 207, partie de l’actuel n° 9)

Enfants de Pierre Le Blanc

  • Louise Elisabeth, religieuse à Nancy
  • Catherine Madeleine, épouse (1737) Jean Pierre Chaumont, marchand
  • Jérôme Pierre, au service de France
  • Catherine, épouse (1745) Sébastien de la Batie, conseiller du Roi
  • Claude Anselme
  • Françoise, épouse (1748) Antoine Tourteau, marchand puis (1750) Ignace Klein, greffier

Enfants d’Antoine de Müntz

  • Anne Euphrosine, épouse (1756) François Louis Dufresnay, directeur de la poste aux lettres
  • Antoine


Signature au bas de la donation de 1723 (ADBR, cote 6 E 41, 978)


Fils de Nicolas Le Blanc de Serraval en Savoie, le marchand Pierre Le Blanc achète le 4 septembre 1713 le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu du Miroir

1713, 3° Livre de bourgeoisie p. 1288
Pierre le Blanc der handelsmann Von St. Raval auß Savoyen Nicolas le Blanc burgers daselbst sohn, erkaufft das burgerrecht p. 6. gold fl. 16. ß und Wird Zum Spiegel dienen. Jur. d. 4. 7.bris 1713.

Fils de Nicolas Le Blanc et de Nicole Battandier de Serraval en Savoie, Pierre Le Blanc épouse en 1716 Madeleine Barnier, fille du lieutenant Claude Barnier et de sa femme Euprosine Meyer : contrat de mariage, célébration à Marmoutier. Oncle du futur époux, le marchand Louis Le Blanc fait donation à son neveu de tous ses biens sis dans le royaume de France.

1716 (14.8.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 19)
Mariage 14° aoust 1716. furent presens Sieur Pierre Le Blanc jeune garçon bourgeois et Marchand en lad° ville fils du sieur Nicolas Le Blanc aussi Marchand demeurant en la Paroisse de St Raual Diocese d’Annecy en Sauoye, et de Damoiselle Nicolle Battandier sa femme ses Pere et Mere, Majeur d’aage assisté cependant du Sieur Louis Le blanc son oncle paternel representant et se faisant et portant fort ainsi qu’il a dit du consentement et agrément des Pere et Mere dudit sieur Pierre Le Blanc d’une part
Et Sieur Claude Barnier cy devant Lieutenant dans les Trouppes de Son Altesse Electorale de Bauiere, Et Demoiselle Euphrosine Mayer son Epouse de luy autorisée pere et mere de Damoiselle Magdeleine Barnier leur fille presente de son consentement d’autre part

En faveur duquel mariage ledit sieur Louis Le Blanc Oncle paternel dudit futur epoux a déclaré qu’il fait don dez maintenant et à toujours par donation pure, simple et irrevocable de tous et un chacun de ses biens qui sont Scitués en France et sous la domination du Roy, consistants en Maison, Jardin, Marchandises, constitution de rente sur l’hotel de ville de Paris, tous ses meubles, et généralement tout qui luy peut appartenir audit Royaume de France, Et ce audit sieur Pierre Le Blanc son Neveu pour en joüir dez a present (…)
Laquelle donation cy dessus ledit sieur Pierre Le Blanc futur époux a accepté Et a declaré de sa part qu’il fait don en faveur de la donation cy dessus audit Joseph Le Blanc son frere de tous les biens, héritages et autres qui lui pourroient venir par les successions de ses pere et Mere, et ce en pleine propriété pour en joüir par luy aussitôt le decez desesdits pere et mere arriué (…) déclarant en outre ledit Sr Louis Le Blanc qu’il fait pareille donation pure simple et irrévocable audit Sr Joseph Le Blanc son autre Neveu et frere dudit Sr Pierre Le Blanc de tous ses autres biens de quelque nature qu’ils soient scitués en Sauoye (…)
Lesdits sieur et Damlle Barnier pere et Mere de lad. future épouse promettent et s’obligent de donner annuellement une pension de 300 livres a leur dite fille jusques au jour du deces de l’un et de l’autre (…) à lad. Magdeleine leur fille qui est leur Enfant unique
(signé) P. Le Blanc, Marie Madeleine Barnier
Enregistré à la Chambre des Contrats vol. 597 (1723) f° 391-v

Mariage, Marmoutier (cath. p. 80)
Die 25. aug. 1716 (…) sacro matrimonÿ vinculo copulati sunt honestus Dnus Petrus Le Blanc, civis argentinensis et honesta et pudica virgo Magdalena Barnier ex Maursmunster (…) Testes adfuerunt honesti Dnus Ludovicus Le Blanc, Dnus Barnier (i 40)

Madeleine Barnier devient bourgeoise le 24 avril 1717

1717, 4° Livre de bourgeoisie p. 827
Magdalena Barnier, H. Claude Barnier Tochter, emp. das burgerrecht Von Ihrem Mann Pierre le Blanc, p. 2. gold fl. 16. ß wird Zum Spiegel dienen. Promis. d. 24. Dito [Aprilis] 1717.

Louis Le Blanc réitère sa donation par crainte que l’acte non insinué n’ait pas son plein effet

1723 (26.6.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 978)
Donation du 26 juin 1723 – fut present En personne Le sieur Louis Le Blanc Marchand Bourgeois de Cette ville de Strasbourg y demeurant rue ditte Spiessgass parroisse St Pierre le jeune,
Lequel a dit et declaré que se voyant Chargé d’années, Et qu’il ne pouvoit plus vaquer a son Commerce et a faire valloir ses biens Scituez en France, Consistans en maison, Jardin, Marchandises, Constitution de rente sur L’Hotel de ville de Paris et autres meubles et effets, Et qu’ayant Considéré Le Respect qui luy a toujours été porté par le Sieur Pierre Le Blanc son Neveu, Joints aux Grands Services qu’il a toujours reçeus de Luy, tant dans ses besoins et affaires que dans son Commerce (…) il auroit par Contrat de mariage d’entre Ledit sieur Pierre Le Blanc son neveu et Damoiselle Madeleine Barnier passé par devant M° Bidier Dutil Nore Royal En cette ville le 14 août 1716 fait Don En faveur dud. mariage aud. sieur Pierre Le Blanc son Neveu des Lors pour toujours par donation pure, Simple et irrecocable de tous et un Chacun ses biens qui sont Scituez en France et sous la domination du Roy (…)
Laquelle Donation Dud. sieur Louis Le Blanc aud. sieur Pierre Le Blanc son Neveu auroit été faite a Condition que si Led. Donataire decedoit sans Enfans procréés en Légitime Mariage, Lesd. biens retourneroient par reversion aux héritiers dud. Sieur Louis Le Blanc (…)
Lequel Contrat de mariage n’ayant été par oubly au autrement jnsinué et Enregistré dans le temps prescript par les ordonnances Et led. sieur Louis Le Blanc Comparant Craignant que ce deffaut de formalité ne fût préjudiciable aux Donations susd. mentionnées aud. Contrat, Lequel jl desire quant a Icelles estre Exécuté de point en point, et dans lesquelles jl persiste, Pour ces causes Led. sieur Louis Le Blanc a par Ces présentes, En tant que besoin est ou seroit, Consenty à l’Insinuation dud. Contrat de mariage partout ou besoin sera, Et en Confirmant et ratiffiant de Nouveau Lesd. Donations Contenües aud. Contrat

Pierre Le Blanc prend en apprentissage Joseph Bittane, originaire de Phalsbourg

1725 (27.1.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 980)
Apprentissage, 27 janvier 1725 – fut present Le Sieur Pierre Frappard ancien Echevin et Marchand de la ville de phalsbourg y demeurant, Etant actuellement aud. Strasbourg, Logé en L’hotellerue ditte la maison rouge place D’armes, Lequel pour faire le profit et avantage de Joseph Bitane fils de Deffunt Le Sr Dominique Bitane marchand Et Eschevin dudit pfalsbourg et petit fils dud. sieur Frappa de pfalsbourg son Tuteur, Led. Bitane agé d’environ 18 ans, Lequel Le sieur Comparant Certiffie fidelle, a reconnu L’avoir mis En apprentissage des le premier janvier de la presente année pour trois années Consécutives qui finiront au dernier Decembre de l’année que L’on comptera 1727
avec le Sieur Pierre Le Blanc Marchand Bourgeois de cette ville y demeurant rue ditte spiesgas (moyennant) 450 livres argent Courant
(signé) pierre frappard, P. Le Blanc, Joseph Bittanne

Pierre Le Blanc prend en apprentissage Jean Pierre Chaumont, originaire de Belfort (son futur gendre)

1728 (3.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 46)
3. janvier 1728 Apprentissage – fut present sieur Jean Albin Chaumont mre Chirurgien Bourgeois de Belfort etant de present en cette ville, Lequel pour le profit et L’avancement de Jean Pierre Chaumont son fils agé de 17 ans environ a reconnu et confessé l’auoir mis en apprentissage de ce present jour jusques a trois ans après ensuivant finis et accomplis
avec le Sieur Pierre Le Blanc Marchand bourgeois de cette ville de Strasbourg (…) pour une somme de 300 livres tournois

Pierre Le Blanc prend en apprentissage quelques jours plus tard Ignace Julien Meyer, originaire de Schwäbisch Hall

1728 (19. Januarÿ), Not. Humbourg (6 E 41, 46)
Erschienen ist der Ehrsam vnd Wohlachtbahre Herr Ignatius Meÿer Burger und Handelßmann Zu Schwäbisch gemünd anjetzo allhie sich befindend, Welcher offentlich bekante, daß Zu besseren Nutzen fort und auffkommen Ignatÿ Juliani Meÿers seines Sohns Nunmehro Vngefähr 15 Jahr alt er denselben Von dato ahn zu rechnen auff dreÿ Künfftige Jahr lang
dem Wohlgeachten Herrn Peter Le Blan dahießigen burger Kauff und Handelßman, den $ vnd die Handelschafft und was demselben anhängig beÿ ihm H Le Blanc Zu erlernen Verdinget hätte, wie dan jetzg. Herrn Le Blan ihn Ignatium Julianum Meÿer auff solche Zeit für seinen Lehrjungen auff und angenommen (…) um 200 gulden

Pierre Le Blanc meurt à l’âge de 49 ans le 21 août 1733. Son inventaire après décès n’est connu que par le répertoire du notaire

1733 (9. X.bre) Not. Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) n° 108
Inventaire de la succession de feû Sr Pierre le blanc vivant Marchand

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 79)
Anno domini 1733. Die 21.a Augusti Pie in Domino obÿt Dus Petrus Le Blanc Civis et Mercator hujus urbis 49 circiter annos natus S. sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis munitus et Die 23. eiusdem Mensis et anni in Cœmeterio Ecclesiæ nostra Contiguo Honorificé Comitante Congregatione Civium gallicorum (i 41)

Marie Madeleine Barnier se remarie le 30 mars 1735 avec le capitaine aide-major Antoine de Müntz, originaire de Bellegarde-Poussieu en Dauphiné

Mariage, Saint-Laurent (cath. f°166-v)
Hodie 30 mensis martÿ anni 1735 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Nobilis Dominus Antonius De Muntz Regiminis Pedestris de la Marck centurio simul (*)um vicarius Vulgo Capitaine Aide Major oriundus est loco et parochia de Bellegarde Poussier Diœcesis Viennensis Delphinatu galliæ Provincia et Maria Magdalena Barnier defuncti petri Le Blan dum viveret Ciuis ac Mercatoris hujatis relicta vidua ex Parochia S Petri Junioris intra Eandem argentinam (signé) Antoine De Muntz, Marie Madeleine née Barnier (i 168)

Marie Madeleine Barnier, veuve du marchand Pierre Le Blanc et femme du commisaire ordinaire des Guerres Antoine de Muntz, assure une pension viagère à sa fille aînée Louise Elisabeth, religieuse professe au monastère des Dames hospitalières de Sainte-Elisabeth à Nancy

1736 (6 8.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 991)
Pension viagère du 6 8.bre 1736 – fut presente Dame Marie Madeleine Barnier veuve En premières noces du Sieur Pierre Le Blanc vivant bourgeois Marchand de cette ville de Strasbourg Epouse actuelle de Messire Antoine de Muntz Ecuyer Cons. du Roy Commisaire ordinaire des Guerres demeurant en cette ville, de Luy pour ce present duement autorisée à L’effet des presentes et Encore assistée du sieur Jean Jacques Kapler assesseur au Grand Senat de Cette ville deputé a Cet effet par sentence dudit Grand Senat du premier du présent mois, au lieu et place du sieur Louis Beguin marchand Bourgeois de cette ville tuteur crée part Justice aux Enfants mineurs dud. Sr Le Blanc avec la Dame De Muntz son épouse encore assistée du sieur François Mathias Zäppfel ancien assesseur au Grand Senat son curateur aussi établi par Justice,
Laquelle Dame, pour de son Côté correspondre a la vocation de Louise Elisabeth Le Blanc sa fille aisnée avec ledit deffunt sieur Le Blanc et luy faciliter la reception En qualité de religieuse professe dans le Monastere des Dames hospitalières de Ste Elisabeth à Nancy, A Madite Dame De Muntz créé constitué assis et assigné à lad. Louise Elisabeth Le Blanc sa fille une pension viagère de 150 livres argent de France pour Chacune Année payable par avance a lad. Louise Elisabeth Le Blanc sa vie durant seulement (…)
spécialement sur la maison provenante de la succession dudit feu sieur Pierre le Blanc, Scize rüe Spiesgass audit Strasbourg par devant lad. Rüe, par derrière une petite cour commune appellée Bleyhoff, D’un côté le Sr Sinninger, Tailleur de l’autre le Sr Dietrich Tailleur

La veuve Le Blanc prend en apprentissage Joseph Antoine Keller, originaire de Rorschach en Suisse

1737 (21.1.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 991)
Apprentissage du 21 janvier 1737 – fut present Sieur Jacques Keller marchand de Rochack en Suisse, etant de present en cette ville de Strasbourg, lequel a Reconnu et confessé auoir mis en apprentissage du Commerce de marchandise de drap le Sieur Joseph Antoine Keller son fils quil declare fidelle pour 6 années consécutives finies et accomplies, a commencer du 4 septembre 1736
Chés la Dame veuve le Blanc marchande de drap demeurant en Cette ville Rue des Hallebardes à ce presente et acceptante (…) moyennant le prix et somme de 400 liures argent au cours d’Empire

Madeleine Barnier fait son testament dans la maison qu’elle occupe quai de l’Esprit. Elle donne la jouissance viagère de ses biens à son mari Antoine de Müntz et nomme pour ses héritiers ses 5 enfants nés de Pierre Le Blanc et sa fille issue de son deuxième mariage

1738 (25 août), Not. Laquiante (6 E 41, 992)
Testament du 25 août 1738 – est comparüe Dame Madeleine Barnier Epouse de Monsieur Antoine de muntz conseiller du roy Commiss.re des guerres, estant dans une chambre haute au premier Etage d’une maison qu’elle occupe sur le quay de L’esprit paroisse St Louis, saine de corps mémoire et entendement (…) Laquelle a presenté le présent cahier clos à soÿe noire et muni de son cachet aux quatre Coins, dans lequel elle a declaré estre contenu son testament
je soussignée Marie Madeleine Barnier femme en secondes nopces de Monsieur Antoine de Muntz conseiller du Roy, Commissaire des guerres, estan dans la maison que joccupe sur le quay pres de lesprit a Strasbourg
6° je donne et legue a mondit sieur de Muntz mon cher mary l’usufruit et la jouissance sa vie durante generalement tout les biens meubles et immeubles que je delaisseray (…)
7° et en fein je fait nomme et institue pour mes héritiers universels tous et chaquns mes enfans tan du premier que du second lict, egalement, nés et à naitre Savoir Catherine Madeleine le Blanc, jerome piere le Blanc, Catherine le Blanc, glaude anselme le Blanc et Françoise le Blanc, du premier lict et marianne Madeleine de Muntz du second lit
fait et passé aud. Strasbourg le 25 auost 1738

Marie Magdeleine Barnier cède son fonds de commerce, jusqu’à présent tenu par Jean Pierre Chaumont (son gendre) et Antoine Tourteau, audit Antoine Tourteau ainsi qu’à Pierre Seignoret et à Pierre Tourteau de Lyon

1740 (23. 9.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 993)
Vente et Cession du 23° 9.bre 1740 – fut presente Dame Marie Magdeleine Barnier veuve en premieres nôpces de deffunt sieur Pierre Le Blanc marchand Bourgeois de cette ville à présent Espouse de Monsieur Antoine de Muntz conseiller du Roy, Commissaire des guerres demeurant en cette ville
aux Sieurs Guillaume et Anthoine Tourteau presens et acceptans Tant pour eux que pour les sieurs pierre Seignoret et Pierre Tourteau leur frere marchands de lion y demeurant
touutes generalement les marchandises Composans et faisans le fond actuel de la Boutique dud. defunct Sr Le Blanc Tenue et Continué Jusqu’icy par le sieur chaumont et led. sieur Antoine Tourteau en quoy le tout puisse consister sans en rien Excepter ny reserver, suivant et conformement à l’inventaire dont chacun dee des parties a un double – pour en moyennant le prix et somme de 110.626 livres tournois
dettes actives 78.835 livres les dettes passives à 56.670 livres

Les préposés généraux de la Taille portent devant les Quinze leurs griefs envers Marie Madeleine Barnier qui argue qu’elle a épousé un commissaire des guerres et qu’elle a engagé une procédure afin de renoncer à son droit de bourgeoisie pour ne pas régler ses droits. Le tuteur des enfants déclare que ses pupilles ne renoncent pas à leur droit de bourgeoisie. La veuve argue en outre que sa fille est religieuse et son fils aîné est officier. Le préteur royal est d’avis d’accorder à la pétitionnaire l’exemption qu’elle demande pour éviter un procès. Les Quinze adoptent cet avis.

1742, Protocole des Quinze (2 R 150)
(p. 200) Sambstag d. 18. Martÿ 1741. – Römer nôe Fraw Müntz weÿl. H Pierre Le Blanc geweßenen burgers und handelsmanns Wittib pt° beÿtrags, prod. vnderth. Mem. sambt beÿlag Lit. A. Erk. Oberstall Herren

1742, Protocole des Quinze (2 R 151)
(p. 325) Sambstag d. 12. Maÿ 1742. – die Le Blancische Fraw wittib modo Mad. Müntz pt° Beÿtrags
Obere Stall Herren laßen per me referiren, daß nach deme weÿl. H Pierre Le Blanc des gewesenen burgers und Handelsmanns allhier hinderlaßene Wittib Herrn Müntzen den Königl. Kriegs- Commissarium geheirathet, habe dieselbe das burgerrecht beÿ E. E. Großen Rath auf gegeben, welches begehren aber beÿ hochged. E. Rath noch Zur Zeit in suspenso gelaßen, und den 23. Januarÿ 1741. die Sach pt° beÿtrags an die Herren Fünffzehen verwießen worden, worauff dießer Fraw Müntzen Mandatarius H. Procurator Römer in einem den 18. des darauf gefolgten Monaths Martÿ producirten unterthänigen Memoriale sambt beylag Sub Lit. A /:so angeregte E. E. Großen Raths Erkantnus:/ gehorsambst Vorgetragen, daß der Fraw Implorantin Ehegemahl, Herr Müntz die Charge eines Kriegs Commissarÿ beÿ Vnßern allergnädgsten Souuerain Versehen und dermahlen allhier seÿe, anbeÿ aber sein Charge nicht anderst dann in dem Königreichen selbsten exerciren Könne, mithin nimmermehr aus Franckreich sein Guth Verziehen möge, wann selbiger auf gleich nach seines allergnädigsten Königs befehl, die Statt Straßburg quittiren mußte, einfolglichen Sie nicht glauben könne auch wolle daß man Ihme einigen beÿtrag abfordern Werden Gelange alßo Sein anwalts, nomine quo agit, Und.thg. gehorsambstes bitten an MGh. Sie gnädig geruhen wolten Zu erkennen, und außzusprechen, daß die Fraw Implorantin beÿ so bewandten umbständen keinen beÿtrag Zu geben schuldig, und selbiger deßwegen ein attestatum mit Zutheilen seÿe, Auß geschehene Weisung habe man die Mad. Müntz auch mündlich hören wollen, es seÿe aber dieselbe nicht wohl aber deren Kinder Erster Ehe Vogt H Bequin der handelßmann erschienen, welcher declarirt daß er durchaus prætendire daß Seinen Vogts Kindern das Burgerrecht erhalten werden. Endlich seÿe die Mad. Müntz verwichenen Mittwoch Vor denen H. Deputirten erschienen, welche gemelt, der Maritus seÿe Kriegs Commissarius und von allen dergleichen Oneribus befreÿet, welche freÿheit Sie als deßen Ehefrau nach allen rechten auch genießen und sich deren erfrewen solle, Könne Sie alßo nicht glauben, daß Sie die Bezahlung des beÿtrags Werde können angehalten werden, Sie habe deren Kinder guth Krafft Ihres ersten Mariti Testaments Vollkommen Zu genießen, welcher genuß durch abforderung des Stallgelts für die Kinder sich nicht werde schwechen laßen, Allem ansehen nach wurden auch deren KK. erster Ehe des hiesigen burgerrechtens niemahlen brauchen, maßen der Altiste Sohn bereits ein Officier in Kriegs diensten und eine tochter befindet sich inn dem Closter und würde eine Religieuse werden, für die übrige Kinder würde H Müntz schon sagen, Wann H Bequin das Stallgeld für die Kinder ais dem seinigen bezahlen wolle, [p. 327] so möchte Sie es wohl leiden, Ihro Könte man dißfals nichts abfordern.
Des Herrn Prætoris Regÿ Excellenz dero die fraw Müntzin deßfalls auffgewortet habe dero Meinung dahin eröffnet daß Zu Vermeidung eines processes, dene man nimmermehr gewinnen würde die Fraw Müntzen von Bezahlung des beÿtrags Zu entladen undt Ihro das durch deren Mandatarius Verlangte attestatum Zu ertheilen, deren Kinden erster Ehe werde man, weilen Sie Fraw Müntzin, deren Völliges Guth zu genießen, hat auch Kein Stallgeld vor Jetzo abzufordern haben, Welches man Mghh. reflectiren und Zu denenselben stellen wollen was sie zu erkennen belieben werden. Erkandt herrn Prætoris regÿ Meinung gefolgt.

Les livres de la Taille font mention de la décision précédente en ajoutant que les enfants devront régler les arriérés s’ils souhaitent jouir de leur droit de bourgeoisie

1742 (12.5.), Livres de la Taille (VII 1179) f° 135
Weÿl. H. Pierre le Blanc des handelsmanns Wittib so sich an einen königl. Commissarium Verheÿraht ist aus Erkantnus der Herren XV. des beÿtrags befreÿet worden, doch sollen deren Kinder wann Sie mit der Zeit das burgerrecht Von ihrem Vatter genießen wollen, den Rückstand nachzutragen gehalten seÿn, in deßen es mit ihnen in suspenso gelaßen wird.

Antoine de Muntz meurt à Eger en Bohême le 18 octobre 1742. Sa veuve cède la jouissance de l’office de Conseiller du roi, commissaire ordinaire des Guerres à François Couperie de Blave, seigneur de Beaulieu

1743 (15.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 70)
15 juillet 1743 – fut presente Dame Marie Madeleine Barnier veuve du sieur Antoine de Muntz Ecuyer Conseiller du Roy, commissaire ordinaire des guerres décédé à Eyra en Bohême le 18 octobre de l’année dernière 1742, lad.te Dame demeurante en cette ville quay de l’Esprit Paroisse St Louis d’une part
Et Messire François Couperie de Blave Seigneur de Beaulieu et autres lieux, Capitaine au Regiment du Roy Cavallerie demeurant ordinaire à Beaulieu Province De Dauphiné étant de présent en cette ville d’autre part
que lad.te Dame veuve de Muntz ayant remis sa Procuration ad resignandum dud. office de Conseiller du Roy Commissaire ordinaire des Guerres és mains de mond. Sieur de Blave pas acte passé cejourd’huy devant led. notaire soussigné avec les Provisions de feu ledit sieur de Muntz, les Quittances de finance et de Marc d’or (…) en sorte que mondt. sieur de Blave n’an aura que le simple exercice et ce jusqu’à ce que le sieur Antoine de Muntz seul fils de lad. Dame et dudit defunt sieur de Muntz aura atteint l’age de majorité ou dispense d’age pour en faire luy même L’Exercice (…)
4° Mondit sieur de Blave ainsi pourvû et reçu audit office dès qu’il y sera employé et en exercice effectif promet payer à lad. Dame de Muntz la somme de 1000 livres par an et lorsqu’il ne sera pas employé ni en Exercice il luy payera la somme de 400 livres par an seulement

Marie Madeleine Barnier fait dresser l’inventaire des biens qui ont appartenu à Antoine de Muntz, mort en délaissant deux enfants

1745 (22.3.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 476) n° 321
L’an 1745 le 22° du Mois de Mars apres Midy à la Requête de Dame Marie Magdeleine Barnier, veuve de feu Sieur Antoine de Muntz, vivant Escuyer Conseiller du Roy et Commissaire ordinaire des Guerres, assistée de du Sr René Dorsner, Conseiller du Roy et Commissaire ordinaire des Guerres, tant en son nom à cause de la Communauté e biens qui a été entre led. deffunt son mari et elle qu’en celui de Marie Anne, agée de 7 ans et demi et d’Antoine agée environ de 3 ans et demi Enfants mineurs du defunt et d’elle (…) et en la presence du Sr Anselme Dumesnil, directeur des Vivres de la province d’alsace en qualité de tuteur desdits mineurs, habiles à se dire et porter héritiers du défunt leur père
Meubles, Dans la Chambre sur le devant, Dans le Cabinet, Dans le Poele, Dans la chambre à côté, Dans la chambre des servantes, 1731, Berline 1200, Chevaux 460, vaisselle d’argent 4494, Plus se montent les biens et Effets délaissés par led. Sr de muntz tant à Amberg en Bavière qu’à Eger en Bohême 7959, Total 15.844 livres tournois – Dettes passives 10.200
Titres et papiers

Marie Madeleine Barnier meurt à l’âge de 56 ans le 21 mars 1754 en délaissant cinq enfants du premier lit et deux du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient au Chapitre Saint-Pierre-le-Jeune. La maison rue des Hallebardes est estimée au prix de 2 000 livres porté au contrat de tutelle. L’actif de la succession s’élève à 34 574 livres strasbourgeoises.

1754 (21.5.), Not. René (6 E 41, 546) n° 17
Inventaire des Biens et Effets delaissés par feue Dame Marie Magdeleine Barnier Veuve en secondes Noçes de feu M. Anthoine De Muntz vivant Ecuyer Conseiller du Roy et Commissaire des Guerres, dressé en L’année 1754. – décédée le 21. mars de la présente année 1754 a délaissée après sa mort, fait à la réquisition du Sieur Jean Pierre Chaumont Negotiant et Bourgeois de Cette ville de Strasbourg en Qualité de Pere et tuteur naturel du Sr Jean Pierre Chaumont son fils de défunte Dame Marie Madeleine Le Blanc son Epouse, fille du premier Lit de feüe Ladite Dame Bernier et de feü le Sieur Pierre Le Blanc en son vivant Negotiant et Bourgeois de ladite ville et comme Tuteur établi par justice du Sieur Claude Anselme Le Blanc son Beau frère et fils dudit premier lit, comme aussy à la réquisition de Dame Marie Catherine Le Blanc fille dudit premier Lit Epouse de M. Sébastien De la Batie Conseiller du Roi Controleur General au Bureau des finances du Dauphiné demeurant à Voreppe près Grenoble (…) de même à la réquisition de Dame Marie Françoise Le Blanc aussy fille dudit premier lit Epouse du Sieur Georges Klein Conseiller au Magistrat de la ville de Colmar et Greffier de Ste Croix assistée adhoc dudit Sieur son Epoux, Et encore à celle de M° François Joseph Adam, Avocat au Conseil souverain d’Alsace et ancien assesseur au grand Senat de cette dite ville de Strasbourg en sa qualité de tuteur établi par justice du Sieur Anthoine et de Demoiselle Marie Anne De Muntz fils et fille mineurs du second Lit de feü ladite Dame Barnier et de feu ledit sieur De Müntz en son vivant Commissaire des Guerres, tous lesdits six enfants des deux Lits et respectivement Petit fils par Droit de représentation héritiers de ladite Defunte Dame De Muntz respectivement leur Mere et Ayeule, les Effets de ladite succession recherchés et représentés par les dits sieurs et Dames héritiers, Pierre Riff le Cocher et Marie Catherine Toussaint La servante de feüe ladite Dame (…) decrit fidelement par le soussigné Greffier du petit Senat de Strasbourg qui en a dressé le présent Inventaire fait en la presence de M François Anthoine Kellermann Commissaire (…) ce deputé, commencé le 21 Jour du mois de may, continué les 22. 24. 25. 27. 28 et fini le 29° du même mois, de L’année 1754. (signé) Beguin

Copie du testament fait et dressé par feue Ladite Dame Barnier de Müntz le 25° aoust 1738. (…) Laquiante notaire royal le 25 août 1738
Copie du Codicillle Clos fait par feu Ladite Dame De Muntz le 20 mars 1754.
La Description des meubles et Effets delaissés, lesquels se sont trouvé dans la maison mortuaire située audit Strasbourg Plaçe de St Pierre le Jeune appartenante au Chapitre dudit St Pierre le jeune.
Meubles de bois. Sur la Gallerie au 2° étage, Dans le vestibule au 2° étage, Dans la Chambre au 2° Etage N° 1, Dans la Chambre au 2° Etage N° 2, Dans le vestibule au 1. étage, Dans la Chambre au 1° Etage N° 3, Dans la Chambre au 1° Etage N° 4, Dans la Chambre au 1° Etage N° 5, Dans le Poel au 1. étage N° 6, Dans la Chambre au 1° Etage N° 7, Dans la Chambre au 1° Etage N° 8, Dans la Chambre au 1° Etage N° 9, Dans la Chambre au 1° Etage N° 10, Dans la Chambre au 1° Etage N° 11, Dans la Chambre au 1° Etage N° 12, Dans la salle basse N° 13, Dans la Chambre N° 14, Dans le Garde Manger N° 15, Dans la Chambre des Domestiques N° 16, Dans l’écurie N° 17, Dans la Cuisine à lessive N° 18, Dans la Cave
Total des meubles meublans 8017 livres, Provisions 109, Vins et tonneaux 405, Voiture, harnois et trainoir 901, Chevaux 738, Vaisselle et effets d’argent 5575, Or 485
(p. 40) Propriété d’une Maison. une maison composée d’une maison de devant et d’une de derrière, avec toutes ses appartenances et dépendancesn size en la rûe des Hallebardes, en cette ville d’un côté au Sr Jacques Anthoine Noisette Mtre Boutonnier et bourgeois de ladite ville, de l’autre au Sr Baehr Orfèvre, aboutissant par derrière en partie à (-) et en partie à la veuve Baehr, laquelle maison et chargée envers la Tour aux pfennings d’une rente annuelle et fonçière d’une livre 12 sols et d’une autre rente non rachetable envers la Chartreuse payable à la S Jean et à Noël chaque fois par moitié, faisant ladite rente foncière en tout la somme de 12 livres 13 sols 4 deniers au reste deduction ddsd. rentes franche, quitte et libre. Ladite Maison estimée suivant la transaction passée entre le Sr Georges Muffat vivant marchand et bourgeois de Cette ville en qualité de tuteur des Enfants de feu ledit Sieur Pierre le Blanc et ladite Dame De Müntz alors la veuve le 27° may 1734 et ratifié à la Chambre des tutelles le 7 Mars 1735. à la somme de 8000 livres. La propriété de Cette Maison est vérifiée par une lettre d’achapt en parchemin passée à la Chambre des Contrats de cette ville le 23. mars 1705. numérottée 19 avec les autres titres et documents de ladite maison encore existans et de même toutes numerottées 19. Ladite maison par arret rendu au Conseil souverain d’Alsace le 26° aoust 1740 comme immeuble provenant de la succession de feu led. Sr le Blanc est réservé en nature aux quatre enfants dudit premier lit en tenant compte à la succession de feue ladite Dame de Müntz de la valeur qu’jls en ont reçu conformément à l’estimation faite par ladite Transaction
Total de l’estimation de ladite maison 8000, Charge et office de Commissaire ordinaire des Guerres. Un office de Conseiller du Roy Commissaire ordinaire des Guerres créé par Edit du mois de décembre 1691 acquis de M. Pierre de Villelongue suivant Contrat d’acquisition passé devant les Notaires Royaux à Paris le 5° aoust 1735 pour et moyennant la somme de 46.000 livres
Bien de Campagne, Un corps de biens situé aux Bans de Marmoutier D’Imstahl et autres – Titres et papiers – Total des dettes actives 68.062, Total général 138.296 livres tournois

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 225)
Anno Dni 1754 die 21 Martÿ mortua est Dna Magdalena Barnier annos 56. circiter, vidua Prænobillis Dni Antonii de Muntz armaturæ militaris Inspectoris, sacramentis pœnitentiæ, Eucharistiæ Et Extremæ unctionis rité munita et die sequenti in Cœmeterio Eccleisiæ nostræ Contiguo fuit sepulta (i 117)


Enfants

Catherine Le Blanc épouse en 1745 Sébastien de la Batie demeurant à Voreppe au Dauphiné : contrat de mariage, célébration

1745 (10.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 996)
Mariage du 10° avril 1745 – furent presens en personne Monsieur Sebastien de la Batie gentilhomme de La Province du Dauphiné y demeurant ordinairement a Vaurepp fils majeur d’ans jouissant de ses droits, faisant et stipulant pour luy et en son nom et du consentement de M. François de la Batie chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis demeurant aud. Vaurepp son pere d’une part
Et demoiselle Catherine le Blanc fille mineure de deffunt Sieur le Blanc en son vivant marchand Bourgeois de cette d° ville de Strasbourg et de Dame Marie Madeleine Barnier ses pere et mere, Cette derniere à présent veuve en secondes nôpces M. Antoine de Müntz escuyer conseiller du roy Commissaire ord.re des guerres, Lad. demoiselle Catherine le Blanc faisant aussi et agissant pour elle et en son nom sous l’authorité neanmoins et du Consentement de lad. Dame sa mère et du sieur Antoine Tourteau Bourgeois marchand de cette ville son tuteur d’autre part

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 261)
Hodie 12 Aprilis Anni 1745 Nobilis Dns Sebastianus delabatie ex loco voreppe in Delphinatu Diœcesis gratiopolitanæ oriundus, filius Nobilis Dni Francisci delabatie Militaris ordinis Sancti Ludovici Equitis et Dnæ Franciscæ Chalon ejus uxoris legitimæ actu in parochia nostra degens et Nobilis Domicella Catharina Leblanc argentinensisis filia defuncti Dni Petri Leblanc et Dnæ Magdalenæ Barnier ejus uxoris legitimæ parochiana nostra /:Dispensatione super impedimento tertii ad quartum Consanguinitatis Gradus:/ (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt (…) testes adfuerunt Dns Antonius Tourteau Civis et Mercator hujus urbis sponsæ tutor (signé) dela Batie, Le Blanc

Marie Françoise Le Blanc épouse en 1748 le marchand Antoine Tourteau, originaire de Beaucaire en Languedoc : contrat de mariage, célébration

1748 (8. 9.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 997)
Mariage du 8° 9.bre 1748 – furent presens en personnes Monsieur Antoine Tourteau marchand Bourgeois de cette ville y demeurant fils majeur de feus le Sr Jean Tourteau et Demoiselle Marie Dassac ses pere et mere en Leurs vivans demeurant a Beaucaire en Languedoc, ledit sieur Tourteau fils agissant et stipulant pour luy et à l’assistance du Sieur Louis Tourteau son frère aine aussi marchand Bourgeois de Strasbourg d’une part
et Demoiselle Marie Françoise Le Blanc fille mineure de deffunt Le Sr Le Blanc en son vivant marchand bourgeois de cette ville et de Dame Marie Magdeleine Barnier ses pere et mere, Cette derniere à présent veuve en secondes nôpces de deffunt Mr Antoine de Müntz ecuyer Cons. Du Roy Commissaire Ord. des guerres, Lad. dlle Le Blanc agissant stipulant aussi en son nom sous l’authorité neanmoins et du Consentement de lad. Dame sa mère d’autre part

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 4)
Hodie 11 Novembris Anni 1748 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Antonius Tourteau Belloquadris Diœcesis Arelatensis oriundus filius Dni Johannis Tourteau Et Dnæ Mariæ Dassac Conjugum defunctorum, Civis et Mercator hujus urbis a pluribus annis parochianus noster Et Domicella Maria Francisca La Blanc argentinensis filia defuncti Dni Petri Le Blanc Civis et Mercatoris et Dnæ Mariæ Magdalenæ Barnier superstitis ejus uxoris legitimæ quoque parochiana nostra, testis adfuerunt Dnus Ludovicus Tourteau sponsi frater (signé) Touteau Le Blanc (i 5)

Marie Françoise Le Blanc se remarie en 1750 avec Ignace Klein, greffier à Sainte-Croix-en-Plaine près de Colmar : contrat de mariage, célébration

1750 (27. 7.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 84)
Mariage – furent presens en personnes Sr Ignace Klein Conseiller au Magistrat de la ville de Colmar et Greffier de la ville de Ste Croix demeurant ordinairement audit Colmar fils majeur de feu Jean Georges Klein Conseiller au Magistrat de la ville de Colmar et Greffier de la ville de Ste Croix et de défunte Dalle Marie Madeleine Reichstetter
Et Damle Marie Françoise Leblanc veuve du Sr Antoine Tourteau Marchand bourgeois de cette ville fille de feu Pierre Leblanc marchand de cette ville et de De Marie Madeleine Barnier veuve en premières noces du Sr Leblanc et en secondes noces de Me Antoine Demuntz Conseiller du Roy Commissaire des guerres

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 31)
Hodie 28 Septembris Anni 1750 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt D. Georgius Ignatius Klein, Civitatis Colmariensis Consiliarius Et urbis Stæ Crucis Archigrammateus, filius D. Joannis Georgii Klein Et Dnæ Mariæ Magdalenæ Reichstetter Conjugum defunctorum, Colmariæ oriundus ibique Commorans Et D. Maria Francisca La Blanc Argentinensis vidua defuncti Dni Antonii Tourteau Civis et Mercatoris Argentinensis parochiana nostra (signé) Klein, M. F. le Blanc (i 19)

Anne Euphrosine de Müntz épouse en 1756 François Louis Dufresney, directeur des postes à Strasbourg : contrat de mariage, célébration

1756 (22.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 95)
Mariage – furent presens en personnes M François Louis Dufresney Directeur des postes à Strasbourg fils majeur de feu M Jacques François Dufresney avocat en Parlement et directeur general des Postes de cette province d’Alsace et De Anne Marguerite Garnier
Me François Joseph Adam, avocat audit Conseil souverain d’Alsace et Senateur au Magistrat de cette ville, en qualité de tuteur établi par la justice a Dlle Anne Euphrosine Demüntz fille mineure de feu M Antoine Demüntz Ecuyer Con.r du Roy Comm.re des Guerres et de défunte Madeleine Euphrosine Barnier
De Dufresney abandonne au futur époux la direction des postes de cette ville

Mariage, Robertsau (cath. p. 110)
Hodie 20 mensis Junii anni 1756 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Dnus Franciscus Ludovicus De Fresnay filius def. Jacobi De fresnay olim postarum Alsatiæ Directoris et Annæ Mariæ natæ Garnier Conjugum Argentinæ Commorantiuml Rei veredariæ Epistolaris Director argentinensis et Domicella Anna Euphrosina de Müntz, domini Antonii De Müntz armaturæ Militaris Inspectoris et Dominæ Magdalenæ Barnier Conjugum defunctorum filia legitima ambo argentinæ Commorantes, adfuerunt testes (…) Dnus petrus chaumont mercator argentinensis sororius sponsæ et Georgius Klein Consiliarius Magistratus colmariensis sororius sponsæ (signé) Franciscus Ludovicus Defresne, anne euphrasie de Muntz (i 130)



Ruelle des Chaudronniers, IX 184


Ruelle des Chaudronniers – IX 184 (Blondel)

Réunie en 1773 à la propriété voisine


Plan-relief de 1725 (Musée historique) Sur la gauche, la rue Sainte-Madeleine. L’arrière de la ruelle donne dans la cour du couvent sur la droite de l’image
Plan Blondel de 1765, la maison porte le n° 184, le grenier de l’Œuvre Notre Dame ne n° 185 (à gauche, AMS cote 1 PL 675)

La maison qui forme l’arrière de l’impasse touche au jardin du couvent des Pénitentes et fait face au grenier de l’Œuvre Notre Dame. Elle appartient de 1609 à 1620 au musicien Martin Huck puis à Philippe Meisner, successivement revendeur, capitaine dans les troupes suédoises et aubergiste, qui demande l’autorisation de construire sur le communal une écurie en bois adossée au grenier de l’Œuvre Notre Dame. Bien que les Préposés au bâtiment lui aient opposé en 1631 un refus justifié par le risque d’incendie, il la fait bâtir après quoi il est condamné à la faire démolir en 1633. Il vend la maison en 1636 à un batelier. L’horloger Jean Jacques Müller en devient propriétaire en 1656 avant que sa femme n’acquière la maisonette voisine en 1657. La voisine Anne Marguerite Bodemer l’achète en 1704 en devenant propriétaire de trois des quatre maisons de l’impasse. Elle sert d’habitation à sa petite-fille Anne Marie Knoll femme du mesure Jean Georges Helmstetter qui en devient propriétaire en 1755. La maison qui comprend en 1719 un vestibule et une petite chambre a sans doute été surélevée d’un étage puisqu’on y trouve en 1763 un poêle, trois chambres et une cuisine. Marie Madeleine Helmstetter la vend à son voisin Jean Charles Schubart qui devient ainsi seul propriétaire des quatre maisons de l’impasse, ensuite remplacées par un nouveau bâtiment.

août 2020

Sommaire
Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1608 à 1773, date de sa réunion à la maison voisine. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Fettich, et (1586) Marie Ebold – luthériens
1609 v Martin Huck, boulanger et musicien, et (1595) Susanne Lang – luthériens
1620 v Philippe Meisner, revendeur, capitaine puis aubergiste, et Susanne Rechner (ensuite à Haguenau, 1636) – luthériens
1636 v Etienne Freund, batelier, et (1624) Apollonie Bœs – luthériens
1650* Thiébaut Reser, batelier, et (1625) Catherine d’abord femme du jardinierJean Frantz puis (1610) du jardinier Michel Lienhard, (1638) Marie Nold, (1655) Catherine Donnier – luthériens
1656 c Anne Kistler, de Pforzheim, femme du manant Wendelin Schmaltz – luthériens
1656 v Jean Jacques Müller, horloger, et (1657) Marguerite Scherbaum puis (1660) Marguerite Lang – luthériens
1695 v Jean Georges Fritschmann, menuisier, et (1683) Anne Marie Weber, (1686) Anne Marguerite Feyerlin, (1693) Susanne Bilger – luthériens
1704 v Christophe Hermann, marchand, et (1692) Anne Marguerite Bodemer veuve de Daniel Hetzel – luthériens
1719 h Simon Knoll, marchand, et (1695) Anne Marguerite Hetzel – luthériens
1755 h Philippe Jacques Strass, marchand, et (1734) Anne Catherine Knoll, auparavant (1724) femme du marchand Paul Hellwig – luthériens
1755 v Jean Georges Helmstetter, marchand, et (1732) Anne Marie Knoll – luthériens
1773 v Jean Charles Schubart, marchand, et (1747) Marguerite Schuler – luthériens

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 87 livres en 1719, 75 livres en 1763

(1765, Liste Blondel) IX 184, la veuve Strass
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) dans un Cul de sac

Locations

1740, Jean Georges Helmstetter, marchand, et Anne Marie Knoll, ensuite propriétaires

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1631, Préposés au bâtiment (VII 1345)
Le soldat Philippe Meisner dit Bimsel demande l’autorisation de construire sur le communal face à sa maison ruelle de l’Onguent bleu une écurie en bois (10 pieds de long et 8 pied de large) adossée au grenier età la grange de l’Œuvre Notre Dame. Les préposés refusent à cause du risque d’incendie.

(f° 5-v) Zinstags den 14. Febr. a° 1631 – Stall Inn Blawsalben Gäßlin Vnd. der Newbruck
Philipß Meixner gnt. Bimbsell der fechter In Blawsalbenmannß Gasell vnd. der Newbruck vmb vergünung, Einen Stall von holtzwerck gegen Seinen häusell In gemelter gaß vber ahne deß frauwenwercks Speÿcher vnd Scheur, daselbst Maur 10 schuh lang und 8 schuh hauß vffm Allmend breÿt, Zue Einen Pferd Zur bawen.
Erkanth, weil w. daß feür solte verwahrlost werd. der Speicher v. früchte könten schad. nehmen, Ihne alß sonst auch Er leuchten und Allerdings, abgeschlag.

1633, Préposés au bâtiment (VII 1345)
Sur une plainte verbale de leur receveur, les administrateurs de l’Œuvre Notre Dame constatent que Philippe Meisner dit Bimsell, capitaine dans les troupes de Suède, a construit dans la ruelle de l’Onguent bleu malgré l’interdiction de 1631 une écurie en bois de 11 pieds carrés qui atteint le toit de la grange à blé propriété de l’Œuvre Notre Dame, ce qui pourrait favoriser les incendies. Les préposés demandent audit Bimsell de démonter l’écurie dans les quinze jours sous peine d’une amende de 25 livres en infligeant par ailleurs une amende de 10 livres au charpentier qui a construit le bâtiment. La décision est signifiée à la femme du propriétaire, la décision n’est pas expédiée.

(f° 6-v) Zinst. 12. Febr. – Stall ohn Erlaubnuß vffs Allmendt gesetzt – Philipß Meißner gnt. Bimbsell
Vff mündlich gethane Clag deß Schaffners der Fr. Werckh, Auß Befelch der H Pflegere Eingenommenen Augenschein vnd befundene würckligkeit daß Philipß Meißner genant Bimbsell der fechter Jetz Räubrischer Capitain vnd. der Schwedisch. Armée, vber vnd wider außtrucklich verbott, de A° 1631. fol: Protocoli 5: In Blauwsalbenmannß Gäßlin vnderhalb der Neuwenbruck, Ein höltzeren Roßstall 11 Schuh In die vierung vff dem Allmend lang vnd breÿt vnd biß vnder daß Tach hoch, Ahne der Frauwenwerck Scheur Zu Kornschütt daselbst Zu nicht geringer fewerßgefahr gebauwen Ist Erkant, Bumbsell soll beÿ Straff 25. lb d In Zeit 14. Tag den Stall alda widerumb abschaff. denselben nimmermehr dahien setz. h Seinen Zimmermann nambhafft mach. vnd für diß fevell vnserer herren Beßern 10. lb d.
Seiner haußfrawen angezeigt Mittw. d. 13. Febr. 1633. Beschwerd setz. Ist darbeÿ gelaß. h. kein Bescheidt

Description de la maison

  • 1719 (billet d’estimation traduit) La maison comprend alors un vestibule, une petite chambre en bois, une petite cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 175 florins
  • 1763 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, trois chambres et une cuisine, le comble est couvert de tuiles plates la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 150 florins

Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle à Georges Fettich qui épouse en 1586 Marie Ebold

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 40-v, n° 126)
1586. Domin. Quinquagesimæ. H. Georg Fettich, Vnd J. Maria H. Friderich Ebolds nachgelaßene dochter, eingesegnet 8. Martÿ (i 45)

Georges Fettich vend la maison dans la ruelle Gangolff à côté du jardinier des Pénitentes au musicien Martin Huck et à sa femme Susanne moyennant 253 livres

1609 (7. Octobr.), Chancellerie, vol. 384 (Registranda Kügler) f° 412-v
Erschienen H. Geörg Fettich burg. alhie Hatt (verkaufft)
Martin Hucken dem Spielman und Susannen seiner ehegemahl
Hauß vnd hoffestatt mit allen denen gebewen gelegen In d. St. St. Am gestaden nidwendig der Newen brucken In Gangolff geßlin einseit neben einem garten den Closter fr. Zu den Rewerin Zustendig 2.sit neben Elia Strichen dem Weber Stoßendt hinden vf Joseph Bÿson, Vnd wiewol noch v.hafft vnd vnderpfandt für 25 Pfund hauptsumm H Johann von d. Straß. Schiffmann Zu Zweÿen Zielen Zuerlegen Soll v will doch der h. V.kheüffer über sich nemmen abrichten vnd bezalen auch die Khöuffere In alle weg schadloß laßen, Sunst ledig vnd eÿg. Vnd Alles Recht & der Khauff vmb 253 gulden
(vide 603. fol. 162.)

Fils de boulanger, le boulanger Martin Huck épouse en 1595 Susanne Lang, fille de boulanger
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 143, n° 6)
1595. Dominica 50. Martin Hugk ein Jung. beck Martin Hucken des becken selig. Son, Vnd J. Susanna hans lang. eines becken selig zu Brutßel in breurein nachgelaßene tochter. confirmatioê facta 11 Martÿ (i 152)

Susanne Lang veuve du musicien Martin Huck et son fils musicien Jean Martin Huck vendent la maison au revendeur Philippe Meisner et à sa femme Susanne Rechner pour 152 livres

1620 (ut spâ .[xx. Junÿ]), Chancellerie, vol. 439 f° 331-v
(Inchoat. in Prot. fol. 312.) Erschienen Susanna Langin wÿland Martin Hucken des spielmanns burgers Zu Straßburg seeligen nachgelaßene Witwe, mit beÿstand Pauli Maberth des Ungelters burgers Zu Straßburg Ihres geschwornen Vogts vnd hannß Martin Hucken des spielmanns Ihres sohns (verkaufft)
Philipß Meichsner dem Kremer burgern Zu Straßburg vnd Susannæ Rechnerin
hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren gebeüwen gelegen Inn der Stadt Straßburg nidwendig der neüwen brucken Ane dem Gestaden Im Gangolffs gäßlin einseit neben einem Gartten dem Closter Zu den Reuwerin geherig, Anderseit neben Johann von der Strassen haußfrauwen, hinden vff Joseph Buisson stoßend, für freÿ ledig vnd eigen & Vnd Alles Recht & Also das & Vnd Ist dißer Kauff Zugangen vnd beschehen für vnd vmb 152 pfund
Hiebeÿ Ist gewesen Jonas Meichsner säckler

Le registre de la cathédrale porte qu’une fille du revendeur Philippe Meisner et de sa femme Susanne est née aux bains de Griesbach près d’Oppenau. Le litige porté devant les Préposés au bâtiment (voir plus haut) montre qu’en 1631 et en 1633 Philippe Meisner dit Bimsel est capitaine dans les troupes suédoises.
Baptême, cathédrale (luth. f° 272-v)
1623. Zinstag 15. Julÿ im griesbacher sauerbrunnen getauft. Paren. Philipps Meisner der Krämer vnd Susanna. Inf. Susanna, Compe. Hans Lobstein würth Zum bock, Sara Jörg wiedmans der Kurtzenmeyster im griesbach fr. und margreth Lorentz Spinner würths im griesbach haußfrau (i 278)

Auberge à l’Arbre vert à Haguenau, Philippe Meisner vend la maison au batelier Etienne Freund moyennant 237 livres

1636 (2. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 546
(Protocollat. fol. 67.) Erschienen Philipp Meichßner an ietzo Gastgeb Zum Grüenenbaum in Hagenaw
hatt in gegensein Steffan Freünden deß Schiffmanns alhie (verkaufft)
hauß und hoffstat mit allen and.en ihren gebäwen & Jenseit der Preüschen und.halb der Newenbrucken am Stad. inm Gangolffs gäßlein, einseit neben eim garten dem Closter Zun Räwern gehörig anderseit (-) hinden vff Jacob Steffen den Schiffmann stoßend gelegen – per 475. fl.

Fils de batelier, le garçon batelier Etienne Freund épouse en 1624 Apollonie Bœs, fille de potier d’étain
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 116, n° 32)
1624. Dnca 9 & 10. p. Trinit. Stephan Frindt Schiffknecht, Michel Frinden des Schiffmanns (der Zween Tage vor dem non* * im diesem Jahr ertruncken) Sohn, J. Appollonia Hans Bösen des Kantengießers p. m. tochter, Sponsæ frater Hans Böß, Schiffknecht aderet, Copulati Mont. 2. Augusti (i 329)

La maison appartient ensuite au batelier Thiébaut Reser qui épouse en 1625 Catherine, veuve du garçon jardinier Michel Lienhard. Fils de soldat, Michel Lienhard a épousé Catherine veuve du jardinierJean Frantz en 1610.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. n° 39)
1625. Dnica XI et XII, 28 Aug. & 2 XII.bris. Dieboldt Räiser, Schiffknecht, Hans Räisers gewesenen soldaten vnter dem spittel Thor Sohn, v. Catharina Michel Lienhardts gewesenen Gartner tagners hinterlassene wittwe. Aderant sponsi frater strelmach. & sponsæ tutor Hans Fuchs Gartner in der Steinstraß. Confirmaô facta 12. 7.bris (i 338)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Thiébaut Ræser à céder une maisonnette sise ruelle des Chaudronniers à Anne Kistler de Pforzheim à laquelle sa femme devait 250 florins

1656, Conseillers et XXI (1 R 139)
(f° 185-v) Sambstags d. 25. Septem: – Dieboldt Reßer Vm Consens
Dieboldt Reßer vberreicht per Ego Und.ge Supplication, Bericht daß seine geweßene Haußfr. Annæ Kistlerin Von Pfortzheim 250. fl. Capital schuldig, dieweil Er nun ein Heißlin Im Kupfferschmidtgäßlin gelegen Welches Ihro Er in solutum Zugeben Vorhabens, Alß bitt Er Vm Consens damitt der Kauff In der Contractstuben mag Verschreiben werden.
Erk. Willfahrt Werd.

Le péager au Pont du Rhin Thiébaut Ræser vend la maison à Anne, femme du manant Wendelin Schmaltz

1656 (2. 8.br.), Chambre des Contrats, vol. 518 f° 495-v
(Prot. fol. 95.) Erschienen H Johann Jacob Redwitz Notarius, alß H Diebold Räser deß Zollers ahne der Rheinbruckh hierzu gevollmächtigter Befelchhaber
hatt in gegensein Annæ, Wendling Schmaltz. Schirms Verwanthens Zu Straßburg Eheweibs, mit beÿstand H Johann Christoph Firsteins dero recht. Practicus – vff Vnserer g. Herrn Rhät und XXI. am 27. sept. iüngsthien obrigkeitlich ertheilte Bewilligung, ahne statt und für die ienige 125. lib so ermelter Röser gedachter Annæ, vermög der am 5.ten Aprilis a° 1654. in der Cancelleÿ Contract stuben vffgerichteter Verschreibung, Zuthun geweßenen in solutum cedirt und übergeben habe
hauß, hoffstatt, höfflin, gemeinschafft deß Bronnens, mit allen übrig. deren Gebäwen, alhie Jenseit deß Stadens, underhalb der newen bruckh. in dem Kupfferschmidtsgäßlin, einseit neben deß Closters zum Rewern Garten, anderseit neben weÿl. hannß Carl Fuchß. seel. wittib, hind. vff Daniel Hetzel den Schiffmann stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen der principal Cedent Dieboldt Räser, hatt Zuvorderst diße Verschreibung hören verlesen und dießelbe, darauff alles ihres Innhalts ratificirt auch mit dem darüber geleÿsteten mund: und hand: verspruch confirmirt. Act. 24. 8.br. a° 1656.
[in margine :] Erschienen der principal Cedent diebold Räser hat zuvorderst diße Verschreibung hören verlesen vnd dießlbe darauff alles ihres Innhalys ratificirt, auch mit dem darüber gelaÿsteten mund: und hand: Verspruch confirmirt. Act. 24. 8.br a° 1656.

Le batelier André Krieck est cité comme voisin en août 1656 (maison IX 183). Beau frère de Thiébaut Reser, il épouse en 1643 Madeleine Kestler, fille du flotteur Jean Kestler de Pforzheim

Jean Jacques Müller devient propriétaire de la maisonnette par cession passée le 24 octobre 1656, voir la description de la maison à l’inventaire dressé en 1689 après sa mort.
Jean Jacques Müller hypothèque la maison au profit du juriste Jean Philippe Reichard

1671 (30. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 487-v
Erschienen Hannß Jacob Müller der Klein Uhrenmacher
in gegensein H. Johann Philipß Reichardts V.J. Ddi – schuldig seÿe 75. lb
Unterpfand sein soll, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen alhie jenseit deß Stadens underhalb der newen bruckhen in dem Kupfferschmidts gäßlin einseit neben deß Closters Zur Rewerin Garten anderseit neben Ursula Scherbawmin, hinden uff H. Daniel Hetzeln E.E. Großen Rhats beÿsitzern stoßend gelegen

Horloger et huissier à la tribu de la Mauresse, Jean Jacques Müller hypothèque la maison au profit de Christophe Güntzer, secrétaire des Treize et maître de la même tribu

1678 (28.6.), Chambre des Contrats, vol. 547 f° 512
Hannß Jacob Müller der Klein Uhrenmacher undt bittel beÿ E.E. Zunfft der Möhrin
in gegensein deß Edel undt hochgelehrten herrn Christoph Güntzers V J Ddi undt der geheimen Herren dreÿ Zehen Secretarÿ alß jetziger Zunftmaÿsters obbemelter Zunfft der Möhrin – schuldig seÿe 75. fl. à 15. batzen
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren gebäwen und Zugehördten alhier jenseit des Stadens Underhalb der Newen bruckhen im Kupferschmidtsgäßlein, einseit neben Ursula Scherbaumin, anderseit neben des Closters Zu Rewerin garten, hinden uff H. Daniel Hetzeln E.E. großen Rhats beÿsitzern stoßend gelegen

Les enfants et héritiers de Jean Jacques Müller vendent la maisonnette au menuisier Jean Georges Fritschmann moyennant 140 livres

1695 (6.8.br), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 589
Johann Philipp Müller der ledige Knöpffmacher, so majorennis und ohnbevögtigt, Ferner Johannes Stoltz der Schneider alß Vogt weÿl. Jacob Müllers gewesenen Klein Uhrenmachers sel. hind.laßener noch ledig. tochter Maria Salome, So dann H. Johann Peter Schäffer, E:E: kleinen Raths alten beÿsitzer alß von wegen Mariæ Margarethæ geb. Müllerin, Herman Traten deß Knöpffmachers zu Leibzig haußfrauen, wie auch weg. hans Jacob Müllers deß Trehers zu Magdeburg hierzu deputiert
hans Georg Fritschmann, deß Schreiners
hauß, hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, Begriffen, Zugehördten recht. und Gerechtigkeit. allhier jeseit deß Stadens under halb der Neuenbrucken, im Kupfferschmids gäßlein, einseit neben weil. H. Daniel Hetzels gewesenen handelßmanns sel. Erben, anderseit neb. deß Closters zu denen Reuerinnen Gartten, hinden auff ged. Hetzelischen Erben stoßend gelegen – umb 140 pfund

Jean Georges Fritschmann vend la maison 156 livres à Anne Marguerite Bodemer, propriétaire de la maison voisine

1704 (29.11.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 596-v
(156) Joh: Georg Fritschmann schreiner
Annæ Marg: Herrmännin wittib geb. Bodemerin mit beÿstand Hn Joh: Georg Cracau Handelsmanns ihres curatoris
Hauß u. Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier jenseith deß Stadens unterhalb der neuen brucken im Kupferschmidsgäßlein einseit neben weÿl. Daniel Hetzels EE. anderseit neben deß Closters der Reuerin Garten hinten auf gedachte EE. stoßend gelegen – um 12 pfund verhafftet, geschehen um 143 pfund

La maison est évaluée à 87 livres lors de l’inventaire dressé en 1719 après sa mort (troisième maison décrite à l’inventaire et au billet d’estimation). La maison comprend alors un vestibule, une petite chambre en bois, une petite cave sous solives.
L’étudiant en théologie Jean Jacques Hetzel cède les trois maisonnettes sises ruelle de l’Onguent bleu en 1719 à sa sœur Anne Marguerite femme du marchand Simon Knoll

Les quatre petites maisons sont estimées à la somme de 750 livres à l’inventaire dressé en 1749 après la mort de Simon Knoll. Elles reviennent ) sa fille Anne Catherine femme du marchand Philippe Jacques Strass lors de la cession passée en 1755.
Anne Catherine Knoll femme du marchand Philippe Jacques Strass cède la maisonnette au fond de l’impasse à sa sœur Anne Marie Knoll femme du marchand Jean Georges Helmstetter par un acte daté de 1740

1740 (23. 7.br) joint à l’inventaire Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 72) n° 1668 du 13. Xbre 1763
Ich unterschriebene Anna Catharina Straßin gebohrne Knollin, Philipp Jacob Straßen des burgers und handelßmanns allhier zu Straßburg Ehegattin mit assistentz deßelben urkunde und bekenne hiemir gegen Jedermänniglich demnach meine Vielgeliebte Eltern Herr Simon Knoll der Handelsmann und E: E: großen Raths alter beÿsitzer und Frau Anna Margaretha Knollin gebohrne Hetzelinn mir oder meinen Künfftigen ehelichen Leibes Erben in einem, zwischen Ihnen und Ihren Kindern am 22.ten Septembris 1740. errichteten allerseits approbirt und subscribirten Erbs Vergleich, Ihre ane dem Schiffleutstaden allhier liegrnde Gewerbs behaußung mit allen deren appertinentÿs et dependentÿs benebst denen vier in dem sogenanden Kupferschmidts gäßlein Liegenden Nebens häußlein nach Ihrem Tod gegen einschießung in Ihre Verlaßenschafft einer Summ von 9500 gulden eigenthümlichen überlaßen haben und aber meiner Schwester Frau Anna Maria Helmstätterin gebohrner Knollin Herrn Joh: Georg Helmstätters burgers und handelsmanns Eheliebste um einer derer Vier Nebens Häußlein beÿ mir angehalten, daß Ich dannenhero mit gutem wissen und willen auch Einwilligung besagten meines geliebten Eheherrn Ihro Frau Annä Mariä Helmsätterin gebohrner Knollin meiner geliebten Schwester das hinterste Von besagten vier Neben Häußlein im dem Kupfferschmidsgäßlein allhier liegend und ane des Closters Sanctæ Mariæ Magdalenæ Zu denen Reuerinnen genand garten stoßend nach unßerer Vielgeliebten beeden eltern tod auf eben diejenige Weis, wie die gewerbß behaußung und alle Vier Nebens häußlein in angeregtem Erbs Vergleich mir überlaßen worden, hiemit Eigenthümlichen cediren, abtretten und überlaßen Wolle umb 550 gulden (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 23. Septembris Anno 1740, Collationirt Straßburg den 17. Novembris Anno 1744. T. Johann Rudolph Dinckel

Acte de même teneur passé à la Chambre des Contrats

1755 (10.6.), Chambre des Contrats, vol. 629 f° 191-v
Fr. Anna Catharina geb. Knollin H. Rathh. Philipp Jacob Straß des handelsmanns eheliebstin
ihrer schwester Fr. Anna Maria geb. Knollin weÿl. H. Johann Georg Helmstetter des handelsmanns wittib beÿständlich H. Johann Daniel Helmstätters des courtier
ein häußlein und hoffstatt mit allen deßen gebäuen, begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane dem Schiffleuthstaden in dem sogenannten Kupfferschmidtsgäßlein einseit neben Fr. verkäufferin selbst, anderseit neben Closter St Maria Magdalena zu denen Reuerinnen genandt garten hinten auff ged. Fr. verkäufferin – als ein elterliches erbguth – 275 pfund

Anne Marie Knoll épouse en 1732 le marchand Jean Georges Helmstetter

Les experts estiment la maison à la somme de 75 livres lors de l’inventaire dressé en 1763 après la mort d’Anne Marie Knoll.

Sa fille Marie Madeleine Helmstetter vend la maison à son voisin Jean Charles Schubart qui la réunit définitivement à sa propriété

1773 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 647 f° 147-v
H. Johann Ernst Rittner der cantzleÿverwandter alß geordneter und geschworener vogt Jfer Maria Magdalena Helmstetterin
in gegensein H. Johann Carl Schubart des handelsmanns und E. E. Kleinen Raths jetzmahligen beÿsitzers
eine kleine behausung mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Schiffleuthstaden in dem Kupfferschmidts gäßlein, einseit neben den Closter Frauen zu denen Reuerinnen genannten garten, anderseit und hinten H. Käuffer – als ein ererbtes guth – um 540 gulden

Jean Georges Helmstetter, marchand, et (1732) Anne Marie Knoll – luthériens
28123-2jean-georges-helmstetter-1732

Fils du marchand Jean Daniel Helmstetter et d’Anne Madeleine Strohl, le marchand Jean Georges Helmstetter épouse en 1732 Anne Marie Knoll, fille du marchand Simon Knoll, puis devient bourgeois et tributaire au Miroir. Les nouveaux mariés habitent quai des Bateliers dans une maison qui appartient aux parents de l’épouse. Anne Marie Knoll fait dresser en 1742 un inventaire de ses biens et de ceux de son mari qui mène une vie inconvenante. Simon Knoll présente quelques mois plus tard aux Conseillers et aux Vingt-et-Un une requête pour faire admettre à l’hôpital son gendre furieux. L’enquête conclut que si Jean Georges Helmstetter n’a pas toute sa raison et pourrait passer pour imbécile il ne présente cependant aucun danger pour personne. Il meurt de maladie consomptive en 1749, sa veuve de coliques en 1763.

Maison en location, acquise par la veuve
Ruelle des Chaudronniers (IX 184)

Enfants

  • Simon, marchand, tributaire à partir de 1756, déserte Strasbourg en 1761
  • Marie Madeleine, épouse en 1777 l’orfèvre François Frédéric Rollwagen


Signature au bas du contrat de mariage (1732, AMS cote 6 Not 16)


Fils de Jean Daniel Helmstetter et d’Anne Madeleine Strohl, le marchand Jean Georges Helmstetter épouse en 1732 Anne Marie Knoll, fille du marchand Simon Knoll (voir sa maison) ; contrat de mariage, célébration

1732 (2.5.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16)
Eheberedung – zwischen dem Ehren und vorachtbahren Herrn Johann Georg Helmstetters leedigen Handelsmann und burgern allhier in Straßburg deß Wohl Ehren und vorgeachten Herrn Johann Daniel Helmstätters burgers und Mehlhändlers alhier mit der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Anna Magdalena gebohrne Strohlin Ehelich erzeigten herrn Sohn alß Hochzeiter, ane Einem,
So dann der viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Anna Maria des wohl Edlen best und wohlweißen Herrn Simon Knollen E E: großen Raths wohlmeritirten alten beÿsitzers vornehmen burgers und Handelsmanns auch Kirchenpflegers beÿ der Evangelischen Gemeind St Wilhelm mit der Edeln Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Fr. Anna Margaretha gebohrner Hetzelin ehelich erzeugten Jungfer dochter als hochzeiterin andern Theils
So geschehen Straßburg den 2.ten May 1732 [unterzeichnet] Johann Georg Helmstetter, Anna Maria Knollin als hochzeuderin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 33-v n° 6)
aô 1732 den 4. Junÿ. Sind (…) copulirt und eingesegnet worden Herr Johann Georg Helmstätter der Ledige Handelsmann und burger allhier Hrn Johann Daniel Helmstätters Handelsmanns und burgers allhier und Fraun Maria Magdalena Strohlin ehl. Sohn, und Jungfr. Anna Maria, Hn Simon Knollen Handelsmanns und burgers allhier auch E.E. großen Raths alten beÿsitzers und wohlmeritirten Kirchen Pflegers beÿ der Kirchen Zu S. Wilhelm und Frauen Anna Margaretha Hetzelin ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Helmsetetter als hochzeiter, Anna Maria Knollin als hochzeiderin (i 36)

Né à Hombourg avant que ses parents ne deviennent bourgeois, Jean Georges Helmstetter devient bourgeois par sa femme deux mois après son mariage en s’inscrivant à la tribu du Miroir

1732, 4° Livre de bourgeoisie p. 988
Johann Georg Helmstäter d. Handelsmann von Homburg geb. erhalt d. b. von seiner ehefr. Anna Maria H. Simon Knollen exsenat. allhie ehelich. Tochter umb d. alt. bs. will beÿ E: E: Zunfft Zur Lucern dienen. Jur. d. 13.t Aug. 1732.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents d’Anne Marie Knoll quai des Bateliers. Les apports du mari s’élèvent à 976 livres, ceux de la femme à 509 livres.

1732 (14.8.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 34) n° 758
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren Vest und Wohlvorgeachte Herr Johann Georg Helmstätter, der Handelsmann und die Viel Ehren und tugendgezierte Frau Anna Maria Helmstätterin gebohrne Knollin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der Ursachen, allweilen in Ihr beeder Eheleuthe mit einander auffgerichteten heuraths Verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen Straßburg in fernerem beÿsein des Wohl Ehren vest, großachtbahr und Wohlweißen Hn Simon Knollen, Vornehmen Handelsmann und E: E: Großen Raths alten wohlverdienten Beÿsitzers und der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Annæ Margarethæ Knollin geb. Hetzelin beeder Eheleuthe der Ehefrauen hertzgeliebten Eltern, auf Dienstag den 14.ten Augusti Anno 1732.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden gelegenen und der Ehefrauen hertzgeliebten Elternn eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie volgt.
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 112, Sa. Silber geschmeids 24, Sa. goldenen Rings 25, Sa. baarschafft 750, Summa summarum 912 lb – Hierzu Kombt ferner der halbe theil ane denen verehrten haussteuren 63 lb, des Eheherrn Völlig in die Ehe gebracht Guth in vero pretio 976 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 286, Sa. Silber geschmeids 36, Sa. goldener Ring, Ketten und dergleichen Geschmeids 96, Sa. baarschafft 27, Summa summarum 445 lb – Darzu gelegt die helffte ane denen Verehrten haussteuren 63, der Frauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billigen werth nach 509 lb

Anne Catherine Knoll cède à sa sœur la maison au fond de l’impasse des Chaudronniers par un acte passé en 1740, confirmé par une vente en 1755 à la Chambre des Contrats

Anne Marie Knoll fait dresser un inventaire de ses biens et de ceux de son mari qui mène une vie inconvenante. L’acte est dressé dans une maison ruelle des Chaudronniers. La masse propre à la requérante est de 833 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 395 livres, le passif à 1 133 livres.

1742 (20.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 360) n° 110
Inventarium über Herrn Johann Georg Helmstetters, des handelsmanns und Frauen Annä Mariä Helmstetterin gebohrner Knollin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzende Activ: und Passiv: Nahrung, auffgerichtet Anno 1742. – auf ansuchen erfordern und begehren Ihro Frauen Annä Mariä Helmstetterin gebohrner Knollin der Ehefrau mit assistentz S. T. Herrn Simon Knollen, vornehmen Handelsmann und E: E: Großen Raths alten auch E. E. Kleinen Raths jetzig wohlmeritirten Assessoris, Ihres geliebten Herrn Vatters und hierzu erbettenen herrn beÿstands, umb des Ehemanns ungebührlicher Lebensarth willen, in prræsentia S.T. Herrn Johann Philipp Richßhoffers des ältern, Vornehme handelsmanns und E: E: großen Raths alten auch E: E: Kleinen Raths jetzt wohlverordneten beÿsitzers als aus Ehrengedachten Kleinen Raths mittel Krafft Extractum memorialis Vom 17.ten hujus Mensis et Anni Zu dießem geschäfft in specie abgeordneten Herrn Deputati ersucht und inventirt (…) So beschehen Straßburg auf Dienstag de, 20. Martÿ Anno 1742.

In einer allhier zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden in dem sogenanten Kupfferschmids gäßlein gelegenen, in dieße Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden wie folgt.
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1732. durch Hn Johann Lobstein Notarium publicum et practicum auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung
Der Ehefrauen ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 129, Sa. Silber geschmeids 16, Sa. goldenen Ring, Ketten und dergleichen Geschmeids 98, Sa. baarschafft 11, Sa. schulden 400, Erg. Rest 178, Summa summarum 833 lb
Dießem nach wird auch des Manns ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Silbers 1, Erg. Rest 981, Summa summarum 952 lb – Schulden 150 lb Detrahendo 802 lb
Endlich wird nun auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. haußraths 143, Sa. Silbers 4, Sa. goldenen geschmeids 28, Sa. baarschafft 1, Sa. Schulden 218, Summa summarum 395 lb – Schulden 1133 lb, In Vergleichung 737 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 899 lb
Simon Helmstetter des Söhnleins Pfetter Göttel und Geschenckt gelts
Copia der Eheberedung (…) den 2. Maÿ 1732, Gegenwärtige Eheberedung ist auß weÿl. Herrn Johann Martin Brieffen geweßenen Not: Publ: et Pract: seel. Protocollo Extensionum fideliter extrahirt Worden, Straßburg d. 9. Sept: A° 1734. T. Matthisas Koch Nots. publ: jur:

Simon Knoll présente aux Conseillers et aux Vingt-et-Un une requête pour faire admettre à l’hôpital son gendre furieux Jean Georges Helmstetter. L’assemblée ordonne une enquête dont elle entend lecture le 14 décembre. L’avocat Hold fait remarquer que Simon Knoll n’a pas qualité pour présenter sa requête puisque les parents de son gendre sont toujours en vie. Pour ce qui est des faits, aucun des témoins n’a déposé dans le sens qui corrobore les allégations de Simon Knoll, tout au plus peut-on constater que Jean Georges Helmstetter n’a pas toute sa raison et pourrait passer pour imbécile. Comme il ne présente de danger pour personne, il ne peut être admis à l’hôpital.

1742, Conseillers et XXI (1 R 225)
H. Simon Knoll bitt umb Auffnahm Johann Georg Helmstätters seines furiosi tochtermanns in den Spithal. 430. kombt ferners ein. 469. 578. Wird ab: und pt° Einthurnung die sach an E. E. Gr. Rath verwießen. 586.
(p. 430) Montag d. 13.ten Augusti 1742 – H. Simon Knoll bitt umb Auffnahm Johann Georg Helmstätters seines furiosi tochtermanns in den Spithal.
Lt Mosseder Nomine H. Simon Knollen Exsenatoris und Eines Ehrsamen Kleinen Raths Würcklichen Beÿsitzers, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten umb gnädige Auffnahm in den Meheren Hospital seines in furorem Verfallenen tochtermanns Johann Georg Helmstätters des hiesigen burgers und handelßmanns, mit beÿlag Sub Lit. A handelt innhalts. Ist Erkandt, Soll Vorläüffig eine Inquisition, umb besagten Helmstätters Vorgeschützten furorem Rechtsbeständig Zu Constatiren, durch H. Lt. Daudet eingezogen und beÿ dieser Gerichts Stelle refeirt Werden, damit wann solches geschehen, auf das petitum ferners ergehen möge Was recht ist.
Depp. H. Rht. Krieg und H. Rht. Haxo.

(p. 469) Sambstag d. 15. 7.bris – H. Simon Knoll kombt nochmahlen ein, wegen seines tochtermanns Johann Georg Helmstätters.
Lt Mosseder Nomine gegenwärtigen H. Simon Knoll Exsenatoris und handelsmanns allhier, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten mit beÿlagen sub Lit A. et B. Wegen des im Hospital befindlichen Johann Georg Helmstätters handelt innhalts. Ist Erkandt, Soll vorläüffig die am 13.ten Augusti iüngst H. Lt. Daudet E. Löbl. Policeÿ Gerichts actuario committirte Inquisition eingezogen, referirt, und darauff gesprochen werden Was recht ist. Deputati H. Rht. Krieg und H. Rht. Krieg.

(p. 578) Sambstag d. 22.ten Xbris 1742. t Mosseder Nomine gegenwärtigen H. Simon Knoll Exsenatoris weilen die Inquisition wegen Joh: Georg Helmstätters seines Tochtermanns durch Hn Daudet eingezogen worden, alß bitt derselbe unterth. die Relation davon vortragen zu laßen. Ist Erkandt, weilen H. Daudet nicht zugegen, als solle dieselbe biß Künfftigen Montag außgesetzt werden.

(p. 586) Montag d. 14.ten Xbris 1742 – H. Simon Knoll wird mit deinem begehren pt° Auffnahm Joh: Georg Helmstätters seines Tochtermanns wegen vorgeschützten furoris in den Spithal ab: und pt° Einthurnung des letztern die sach an E. E. Gr. Rath verwießen
H. Lt Daudet referirte, demnach MGHhn den 13.ten Augusti jüngst, auf das Von Hn Simon Knoll Exsenatore und E. E. Kleinen Raths würcklichen Beÿsitzer übergebene unterthänige Memoriale und bitten mit beÿlag sub Lit. A. umb gnädige Auffnahm in den Meheren Hospital seines in furorem Verfallenen tochtermanns Johann Georg Helmstätters des hiesigen burgers und handelßmanns, Zu Erkennen beliebt, daß Vorläüffig eine Inquisition, umb besagten Helmstätters Vorgeschützten furorem Zu Constatiren, durch Ihn, H. Daudet eingezogenen, und beÿ dieser Gerichts Stelle referirt werden sollen damit wann solches geschehen, auff das petitum ferners ergehen möge was recht ist. So seÿe dieser Erkandtnuß zufolg sothane Inquisition Mittwoch den 12.ten hujus in præsentia Hn Rathh. Johann Georg Langhanßen und H.. Rathh. Johann Jacob Kriegers geschehen, welche Er hierauff abgeleßen.
Facta lectione votirte H. Advocat Holdt, es wäre beÿ dieser sach sowohl auff die formalia alß materialia zu reflectiren, die Erstere betreffend, so hätte H. Rathh. Knoll die geringste qualitæt nicht gehabt zu agiren, inmaßen des beklagten Helmstätters Eltern beÿde noch beÿ leben wären, welche sothanes petitum anzubringen gehabt hätten. Die Materialia belangend, ob nemlich der Vorgeschützten furor durch Inquisition erießen seÿe, so würden MGHhn auß ableßung derselben die Negativam genugsam ersehen haben, weilen auß allen dispositionibus testium nicht ein einiger umbstand sich hervorgethan daß beklagter in furorem gefallen, wohl aber daß er einiger maßen unrichtigen verstand und imbecillitæt habe, welches aber nicht hinlänglich wäre ihn in den Hospital zu bringen. Das publicum hätte bißher Keine gefahr seinetwegen gehabt, weßhalben er auch ohne gefahr deßelben beÿ seinen Eltern verwahrt werden Könte. Solten sich nachgehends einige aggravirende Umbstände eräußern, so würde es alßdann beÿ seinen Eltern sehen beÿ MGHhhn geziemend einzukommen, umb gegen eine zu reguliren habende pension in den Hospital recipirt Zu werden.
Hierauff wurde auff anspruch Ihro Excellentz Herrn Prætoris Regii Erkandt, wird Implorant durchauß mit seinem begehren abgewießen, und in alle beÿ dieser Gerichtsstelle auffgeloffene Unkosten condemnirt, puncto der Einthürnung aber des beklagten, die sach an E. E. Großen Rath verwießen, umb nach befindenden Umbständen allda Zusprechen was rechtens.
Deputati H. Rathh. Langhanß und H Rathh. Krieger.

Jean Georges Helmstetter meurt en 1749 en délaissant un fils et une fille. L’inventaire est dressé dans une maison ruelle des Chaudronniers. La masse propre à la veuve est de 617 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 131 livres, le passif à 531 livres.

1749 (23.12.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 56) n° 1450
I Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und nahrung, so weÿland H. Joh: Georg Helmstätter gewesene Handelsmann und burger allhier Zu Straßburg Bürgermeistero seelig nach seinem den 6.ten Augusti dieses 1749.en Jahrs aus dießem Zergänglichen Welt: leben genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren Hn Joh: Daniel Helmstätters deß geschwornen Courtiers und burgers allhier als geschwornen Vogts, Simons der Handemschafft ergebenen, und Mariæ Magdalenæ der Helmstättere, deß abgeleibten seel. mit der Viel: ehren und tugendsamen Fraun Annæ Mariæ gebohrner Knollin seiner Hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter und nach todt verlaßener Zweÿ Kinder, auch ab intestato Zu gliechen Portionen und antheilern rechtsmäßiger Erben (…) durch Sie die hinterbliebenee Wittib selbsten, beÿständlich S. T. H. Jacob Christoph Zollickoffers, vornehmen Handelsmanns und burgers Zu gedachtem Straßburg, deroselben hierzu insonderheit requirirt und gebettenen Herrn Assistenten (…) So beschehen Straßburg Dienstag den 23.ten Decembris 1749.
Copa der Eheberedung

In einer allhier zu Straßburg ane dem Kupfferschmids gäßlein am Schiffleut Staden gelegenen und lehnungsweiße bewohnenden behaußung, sich befunden wie folgt.
Ergäntzung der Wittib ermanglender Unveränderten guts. Inhalt Inventarÿ Illatorum de 1732
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib Nahrung. Sa. haußraths 23, Sa. Silbers und dergl. geschmeids 26, Sa. goldenen Ring, und Geschmeids 55, Sa. baarschafft 316, Sa. Schuld 150, Sa. Ergäntzung (359, abzug 15 ß, Remanet) 358, Summa summarum 617 lb
Der Erben unveränderte Nahrung v. T. Verlaßenschafft, Sa. haußraths 36, Sa. Silbers u. dergl. Geschmeids 13, Sa. goldenen Ring und geschmeids 15, Sa. baarschafft 1, Sa. Schuld 65, Summa summarum 131 lb – Schulden 531 lb, In Vergleichung 400 lb

Jean Georges Helmstetter meurt de maladie consomptive à l’hôpital ke 6 août 1749 à l’âge de 38 ans

Sépulture, Hôpital (luth. p. 2)
1749. Mittwochs d. 6. Augstmon. Nachmittags um 3. Uhr starb an einer außzehrenden Kranckheit H Johann Georg Helmstätter der gewesene Handelsmann und burger allhier, ætatis 38 Jahr 4 Monath und XI Tag, und Wurde derselbe Freÿtags darauff nah einer Morgends um 7 uhr gehaltene Leichenpredigt auff den Gottes Acker St: helenen ehel. Zur Erden bestattet. Testatur Simon Helmstetter als Sohn, Georg Friderich Stock als Schwager (i 4)

Le Chambre des tutelles demande à la tribu du Miroir de proposer des tuteurs aux enfants Helmsetter. Le choix se porte sur Simon Zollickofer, Philippe Jacques Karth et Jean Guillaume Schœffler

1756, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 242) Mittwochs den 23. Septembris 1756 – Zufolg bescheids E. löbl. vogteÿ Gerichts vom 20. hujus, seÿnd zu Bevögtigung Johann Georg Helmstätters des handelsmanns und b. allhier Zweÿer Kinder nachstehende dreÿ subjecta Augs. Confession in den außschuß gebracht worden als H. Simon Zollickofer, Philipp Jacob Kard, Joh: Willhelm Schöffler, als verwandte.

Anne Marie Knoll meurt en 1763 en délaissant un fils absent lors de l’inventaire et une fille. L’inventaire est dressé dans la maisonnette rue des Chaudronniers que les experts estiment à la somme de 75 livres. L’actif de la succession s’élève à 712 livres, le passif à 165 livres.

1763 (13.Xbr), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 72) n° 1768 [sic, pour 1668]
Inventarium über Weÿland der Ehren vnd tugend sahmen Annæ Mariæ Helmstetterin gebohrener Knollin auch weÿland H. Joh: Geörg Helmstetter geweßenen handelßmanns und burgers allhier zu Straßburg zurückgelaßener wittib nun seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet in anno 1763. – welche dernach copialiter inserirtem vnd Copialiter beschriebenem Testamento clauso Erben inventirt werden solte, alleine weilen der nur in legitimam instituirte Sohen, hr. Simon Helmstetter dieser allhier Verburgerte handelsmann abweßend, so hat S. T. Hr Frantz Leonhard Oesinger vornehmer Banquier vnd burger allhier als dißem privilegirten Creditor sich anheißig gemacht im dießem Nahmen heut dato beÿ vorhabender Inventur zu erscheinen (…) durch Jgfr Mariam Magdalenam Helmstetterin die tochter vnd vor voll eingesetzte Erbin sowohl alß geschwornenn Vogt H Frantz Rittler Jur. practici vnd Cancellariæ substituti (…) Actum in der königlichen Statt Straßburg den 13. Decembris et sequent. die anno 1763.
Copia testamenti

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Kupfferschmidts gäßlein gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 10) Eigenthumb ane einem häußlein. Nemblichenn einn häußleinn sampt deßenn rechtenn vnd gerechtigkeiten allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstadenn in dem sogenannten Kupferschmidt gäßel, nebenn des Closters Mariæ Magdalenæ Zu dennen Reuerinen und hindenn aug Rathh. Straßenn stoßend Gelegen so freÿ leedig und eigenn welch haußleinn durch (die Werckmeistere) vermög derenn beÿ dem Concept sich befindlicher schrifftlicher Abschatzung de dato 29.ten Xbris Anno 1763 æstimirt worden pro 75. lb. Dieses häußlein hat die verstorbene frau Helmstetterinn vermittelst einer unterm 23.t Septembris 1740. passirten Cession von fraun Rathh. Straßin Ihrer Schwester in eigenthümlichenn acquirirt
(f° 12) Norma hujus inventarii, Sa. haußraths 95, Sa. Silbergeschirr und geschmeids 17, Sa. der Goldenenn Ring 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75, Sa. Eigenthums ane einem heüßel 75, Sa. der baarschafft 18, Sa. Schulden 425, Summa summarum 712 lb – Schulden 165, Nach deren Abzug 547 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 506 lb – Zweiffelhaffte Schulden in die Verlaßenschafft zu gelten 9 lb
Copia Testamenti – den 10. Meÿ 1763 (…) persönlich kommen und erschienen seÿe Frau Anna Maria Helmstetterin gebohrne Knollin, Weÿland Herrn Johann Georg Helmstetter, gewesenen Handelsmanns und burgers hieselbst hinterlaßene Frau Wittib gesund gehend und Stehenden Leibs auch guter richtiger Sinnen, Vernunfft und Verstand (…) producirten und verschloßnen Libell, Johannes Euth, Notarius juratus
Abschatzung Vom 29.trn Der 1763. Auff begehren Weil Anna Margreta Hellmstetterin Geboren Knollin Seel. hiender Lasener Erben, ist eine behausung Alhie in der Statt Straßburg im Kupffer schmiedt geslein gelegen, Einseits Neben Sandt Mattlenen Kloster Ander sits vnd hienden Auff Weil. H. Rathherrn Stras seel. hiender Lasene Fr: Witib stoßent Gelegen solche behausung besteht in Einer Stuben dreÿ Kamern vnd eine Kichen dar jber ist der dacht Stull mit breit Zieglein belegt hat auch ein getrembten Keller. Von uns Unterschriebenen der Statt Strasburg Geschwornen Werckmeister Geschwörnen werck Meister Nach Vorhero Geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen wahren werth Nach Estimirt vnd angeschlagen worden Vor und Vmb Ein Hundert Fünffzig Gulden [unterzeichnet] Werner, Sebastian Huber

Anne Marie Knoll meurt de coliques après avoir subi une opération à l’âge de 55 ans le 4 décembre 1763. Elle est inhumée au cimetière Saint-Urbain

Sépulture, Saint-Guillaume (luth. reg. 1763-1774 f° 16-v n° 36)
Am 2. Sonntag des Advent den 4. Decembris 1763 morgens gegen Zehen Uhr versturbe allhier nach ausgestandener hefftiger Colica und darüber erlittener operation und wurde dienstags den 6. ejusdem nach gehaltener Leichenrede in der Kirche Zu St. Wilhelm auf den Gottes Acker Zu St: Urban nach Christlicher Gewonheit begraben frau Anna Maria Helmstetterin Geborne Knollin weiland Herrn Johann Georg Helmstetters, gewesenen Handelsmanns und burgers allhier nachgelassene Frau Wittib, Ihres alters 55 Jahre weniger Sieben tage, dieses bezeugen Jacob Christoph Zollickoffer als Schwager, Johann Daniel Helmstetter als Schwager (i 18)


Simon et Marie Madeleine Helmstetter

Le marchand Simon Helmstetter qui a fait son apprentissage auprès de Simon Zollickoffer devient tributaire au Miroir le 4 mai 1756.

1756, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 230-v) Dienstags den 4. Maji 1756 – Hr Simon Helmstätter der Handelsmann weÿl. H. Johann Georg Helmstätters geweßenen Handelsmanns und dißorths Leibzünfftigen, nachgelaßener Ehel. Sohn, so die Handlung beÿ H. Simon Zollickoffer, dem Handelsmann allhier, wie recht erlernet, ist zufolg produciren Stallscheins vom 21. Aprilis letzthien, gegen Erlaag Ein Pfund pfenning, so dann nachtrag des Stuben Geldts vor seine mutter seith dreÿzehen jahr à 20 ß Ein Pfund 6 schilling außmachend, Leibzünfftig als handelsmann auf und angenommen worden. D. et prom. obed. und declarirt (-)

Simon et Marie Madeleine Helmstetter se partagent le mobilier qui provient de leur grand-mère Anne Madeleine Strohl

1758 (7. 9.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 70) n° 1637
Vertheilung deßjenigen haußraths Und Silbers so H. Simon Helmstätter leedigem handelsmann und Mariæ Magdalenæ Helmstätterin beeden geschwüsterden Und respe. Enckeln, laut Verzeichnus vom 9. Junÿ 1756 durch H. Notarium Frantz Heinrich Dautel gefertigt beÿ abtheilung weÿland fr. Annæ Magdalenæ Helmstetterin geb. Strohlin Ihrer Großmutter seel. haußräthlichen und Silber effecten ins gesampt für einen vierden Stamm theil zugefallen, so dabey heut dato unter denenselben zu zweÿ gleichen theilen vertheilt worden

Les registres annuels de la Taille portent que Simon Helmstetter a déserté la Ville en 1761

1760, Registres annuels de la Taille (VII 1253) f° 33-v
Spiegel – Helmstetter Simon, Ins. 20. Aprilis 1756, 1 lb 16 ß – dt. 2. Junÿ
1761, Registres annuels de la Taille (VII 1254) f° 34
Spiegel – Helmstetter Simon, Ins. den 20. Aprilis 1756, 1 lb 16 ß – ausgetretten

Mention des enfants de Jean Georges Helmstetter à l’inventaire dressé en 1762 après la mort de Marie Madeleine Strohl

a) Simon Helmstetter von hier ausgetrettener Handelßmann, für welchen S.T. H. Herrmann Rauch E. E. grosen Raths der Zeit Wohlansehnl. beÿsitzer,als aus Hoch Edelged. Gerichts Stelle zufolg deren Memorialis vom 15. Maÿ 1762 abgeordnet, beÿ diesem Geschäfft erschienen ist, b) Jgfr: Magdalena Helmstetterin so ohngefehr 14 Jahr alt, in deren Nahmen H. Johann Ernst Rittner Cancellariæ adjunctus ihr am 3. 7.bris 1760. geordnet und geschw: Vogt, hiebeÿ gegenwärtig ist

Marie Madeleine Helmstetter épouse en 1777 l’orfèvre François Frédéric Rollwagen, fils de pasteur

1777 (10.1.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) n° 478
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten: und Kunsterfahrenn Herrn Frantz Friderich Rollwagen,dem leedigen Silber Arbeiter, Weÿl. H. M. Joh: Friderich Rollwagen geweßenen treu eifferigen Diaconi und Seelsorgers beÿ allhiesiger Prediger Gemeind mit auch weÿl. fraun Anna Margaretha geb. Ößingerin beeder seel. ehelich erzeugtel Sohn, als dem Hn Bräutigam ane einem,
So dann der Viel Ehr; und tugendgezierten Jgfr Maria Magdalena Helmstätterin, weÿl. Hn Joh: Georg Helmstätters des gewesenen Handelsmanns mit auch weÿl. fraun Anna Mariaa geb. Knollin beeder seel. ehelich erzeugren tochter als der Jungfr. Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 10.den Januarÿ Anno 1777. [unterzeichnet] Frantz Friderich Rollwagen, Maria Magdalena Helstetterin



114, Marais Vert


Marais Vert n° 114 – II 27 (Blondel), N 111 (cadastre)

Démolie en 1844 pour établir la gare du chemin de fer


La maison est celle à droite de la maison d’angle au premier plan (plan-relief de 1725, Musée historique)
Le même endroit d’après le plan Blondel, parcelle n° 27 (1765, ADBR, 1 L Plan 5)

Jean Siffrid vend en 1645 la maison à côté de l’entrée du jardin Heydel au cordonnier André Brandis qui la revend en 1673 au salpêtrier Georges Frauenlob. Propriétaire de nombreuses petites maisons, Salomé Gambs l’achète l’année suivante et en transmet la propriété à sa fille Marie Susanne Bechtold puis à sa petite fille Marguerite Salomé Stœsser. Acquéreur du bâtiment à côté du sien en 1742 moyennant 75 livres, François Joseph Bertsch doit y faire d’importants travaux, sans doute en ajoutant un deuxième étage, puisque son fils ramoneur Jean Michel Bertsch la revend 250 livres en 1782. Le journalier manant Jean Schweitzer qui acquiert la maison en 1782 en transmet la propriété à sa fille Anne Marie et à son mari Jacques Engel sur lesquels elle sera expropriée en 1843 pour établir le premier débarcadère du chemin de fer.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 7 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve à droite du repère (u’) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, deux fenêtres à chacun des deux étages, toiture à un niveau de lucarnes. Sauf l’étage supplémentaire, le bâtiment a le même aspect que sur le plan-relief de 1725.
La maison porte le n° 114 du quartier du Marais Vert, ruelle de la Croix.


Même endroit en octobre 2019, à l’arrière du centre commercial des Halles

août 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de de 1636 à 1843, date de l’expropriation. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Sigfrid le jeune, journalier
1654 v André Brandis, cordonnier, et (1634) Susanne Vierling – luthériens
1673 v Georges Frauenlob, maçon et salpêtrier, et (1649) Marie Madeleine Brem
1674 v Frédéric Schilling, docteur en médecine, et (1678) Susanne Goll veuve du pasteur Jean Raoul Bechtold puis remariée (1680) au juriste Jean Jacques Gambs – luthériens
1709 h Jean Stœsser, maître des rentes, et (1671) Marie Susanne Bechtold – luthériens
1717 h Jean David Zeiss, garde-bois, et (1709) Marguerite Salomé Stœsser – luthériens
1737 v Pierre Besson, voiturier, et (1722) Anne Marie Kostmann – catholiques
1742 v François Joseph Bertsch, maçon, et (1723) Marie Elisabeth Kleber – manants, catholiques
1769* h Jean Michel Bertsch, ramoneur, et (1773) Catherine Marguerite Kaltner puis (1785) Ursule Bernhard – catholiques
1782 v Jean Schweitzer, journalier, et (1775) Marie Roth

1819 v Jean Jacques Engel, meunier, et (1802) Anne Marie Schweitzer
1843 exp Compagnie du Chemin de fer de l’Est

Valeur vénale de la maison  : 75 livres en 1742, 250 livres en 1762

(1765, Liste Blondel) II 27, François Joseph Brötsch
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Michael Bertsch, 2 toises, 1 pied et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 111, Engel, Jean Jacques – maison, sol – 0,2 are

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue de la Croix

nouveau N° / ancien N° : 1 / 114
Schweitzer
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 30 case 2

Engel Jean Jacques veuve à Strasbourg

N 111, maison, sol, Marais vert 114
Contenance : 0,20
Revenu total : 36,10 (36 et 0,10)
Folio de destination : démolie – 38 bis
Année de sortie : 1845
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10
fenêtres du 3° et au-dessus :
Diminutions 1845 – Engel Jean Jacques f° 30, N 111, maison, revenu 36, idem, démolie en 1844 suppression du revenu pour 1845

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 32 Marais verd p. 62

114
Pr: Schweitzer, Jean, journalier – Manant


Relevé d’actes

Jean Sigfrid le jeune vend la maison, jouxtant l’entrée du jardin Heydel, qui provient de sa mère au cordonnier André Brandis et à sa femme Susanne

1645 (11. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 494 f° 158
(Prot. fol. 175) Erschienen Hannß Sÿfridt der Jünger Tagner, mit beÿstand hannß Sÿfrid deß ältern auch tagners seines Vettern
hatt in gegensein Andres Brandis deß Schuhmachers burgers Zu Straßburg, Vnd Susannæ seiner ehelich. haußfrawen (verkaufft)
hauß Vnd Hoffstatt, mit allen andern ihren gebäwen, gelegen in der Vorstatt Straßburg, im Grünenbruch, einseit neben H Jacob Kniebßen, anderseit neben einem Gang in H. Paul Heÿdels Schaffners Zu S. Marx Gartt. hind. vff erstbesagten Heÿdels gart. stoßend, für freÿ ledig, eig., maß. ihme Verkäuffern solches von gedachtem seinem Vattern Zu außweißung seines Mütterlich. Guths Ergäntzung auch also eingeraumbt Vnd Übergeben word. ist – per 45. lb
(Quittung, 7. febr. a° 1648)

Susanne, veuve du cordonnier André Brandis, vend la maison au salpêtrier Georges Frauenlob moyennant 30 livres

1673 (23. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 47
Susanna, weÿl. Andres Brandiß der Schuemacher nunmehr seel. nachgelaßene Wittib, mit beÿstand Barthol Kieffers deß Kornwerffers ihres Vogts
in gegensein Georg Frolobs deß Salpetersieders und Mariæ Magdalenæ beÿder Eheleuth
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen und Zugehördten alhier in der Vorstatt im Grünenbruch Zwischen Paul Heÿdel Gartnern ahne Steinstraß hinden uff denselben stoßend gelegen – umb 30. lb

Originaire de Salzbourg, le maçon Georges Frauenlob épouse en 1649 Marie Madeleine Brem, fille de pêcheur
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 15)
1649. Dominica Quasi modo & Misericordiæ. Georg Froloch von Salzburg der Maurer Hans froloch Burgers und Fuhrmans daselbst Ehelich. Sohn vnd Maria Magdalena Andres Bremen des fischers vnd Burgers alhie Eheliche Tocht. cop. Zu S. Wilh. Mont. d. 9. April im frühgebett [in margine :] (…) ihr A° 1664 (i 18)

Georges Frauenlob achète pour lui et pour sa femme Madeleine Brem le droit de bourgeoisie en août 1658 en s’inscrivant à la tribu des Maçons. Ils apportent deux enfants, Anne Marie et Anne Madeleine
1657, 3° Livre de bourgeoisie p. 958
Georg Frawenlob der Maurer von Saltzburg erkaufft vor sich vndt sein Haußfr. Mariam Magdalenam Bremin d. Burgerrecht vmb 20. Golt fl. so er vff den Pfenningthurn erlegt, bringt mit sich 2. Kind. Annam Magdalenam und Annam Mariam so noch kein eigen gueth, Vnd will Zu E. E. Zunfft der Maurer dienen, Jurav: den 2.ten Augusti A° 1658.

Le maçon Georges Frauenlob s’est inscrit à la tribu des Maçons quand il est devenu bourgeois mais est devenu salpêtrier depuis lors. La tribu du Miroir lui demande de cotiser pour avoir le droit de vendre le salpêtre. Il déclare aux Quinze qu’il n’envisage pas de cotiser à deux tribus. L’assemblée convient que le pétitionnaire restera tributaire chez les Maçons.
1671, Protocole des Quinze (2 R 88)
Georg Frauenlob 38, Georg Frolob 45, 49
(f° 38) Sambst. den 18. Martÿ – Georg Frauenlob ca. Maurer Zunfftgericht
Georg Frauenlob, Salpeter Sied. vnd burger, per Dr. Bitschen Ca. EE. E. Maurer Zunfftgericht, producirt unterthäniges anbringen, Wildt nom: cit: pittet Copeÿ, vnd Zeit 8. tag. obt.

(f° 44-v) Sambst. den 1. Aprilis – Maurer Zunfftgericht Ca. Georg Frolob
Maurer Zunfftgericht per Wildten Ca. Georg Frolob, deßelben productum restituirt man vndt wid.spricht per g.lia weil er selbsten bekant, daß er das Maurer handwerck gelernt, getrieben vndt beÿ den Maurern Zünfftig Pit Ihnen anzuhalten, daß er künfftig mit dem geld Zu Ihnen Zudienen. Dr. Bitsch nom: cit; weil principalis sich erclärt, das handwerck zu quittiren, alß widerspricht er dem Unformlichen begehren. Erkandt Zue bedacht genommen vnd Zue sortiren, was nötig Zue thun, Verrichtens Herr Brackenhoffer vnd Herr Fröreißen.

(f° 49) Freit. den 14. Aprilis. – Georg Frolob ca. Maurer Zunfftgericht
Herr Brackenhoffer vnd Herr Fröreißen laßen per Herr Negelin vff Georg Frolobs anbringen Ca der Maurer Zunfftgericht referiren, Implorant habe sich mit seinem weib A° 1658. In das burgerrecht begeben Vnd beÿ den Maurern Zünfftig gemacht, Alß Ihme aber des handwerck nit allerdings wohl zu schlagen wollen, daselbe quittirt, und das Salpeter sieden ergriffen, auch solches bis dato getrieben, doch aber beÿ der Zunfft verpliben, Nuhn Ihm aber E. E. Zunfft Zum Spiegel angezeigt, entwed. sich des Salpeter Verkauffs vnd gewichts beÿ 5. lb d zuenthalten, od. beÿ Ihro geldzünfftig Zumachen, welches er ehender zuthun gemeind, vnd beÿ den Spieglern Leibzünfftig Zue werden, dan beÿ den Maurern Zuuerpleiben, wie er dann auch beÿ disen vmb erlosung angehalten, dieselbe aber nit erhalten können, Gleichwohl aber vff dise weis zwohen Zünfften beÿ zuetragen, Ihme zu schwehr felt, Alß pittet er Obere vnd Vorgesetzten dahien Zuuermögen damit sie Ihnen beÿ den Maurern erlosen, weils Ja nit anderst sein kan. Wie man aber vernomen, ist die Ursach das verbottete gewicht, daß er Zu weilen ein: vnd anderem Zundelman j lb. Salpeter Verkaufft habe, welches, weil er sein wahr nit mit den ehlen weg geben kan, ein sehr geringes vnd ohne das, das decret de A° 1653. den Spieglern Zuwid. nit einen Jed. ahn sich Zu ziehen, sondern vnd. der handlung ein vnd.schied Zu mach. Alß welche mit keinem special Articul vff die Salpetersied. Versehen, Alß sind die herren ohnvorgreifflicher meinung, wan Herrn Ansorg den Spiegler Oberherrn zugesprochen vnd die Sach solte recommendirt werden, Er würde Imploranten leüchtlich gehen lasen. Erkant, der herren bedacht gefolgt, vnd hat herr Ansorg, alls Zu Mgh. gestelt, daß Frolob beÿ den Maurern, welchen herr Ammeister Städel vmb der schwachen Zunfft willen, nit gern quittirt, verpleibt.

Gendre du défunt Georges Frauenlob, le salpêtrier André Hartmann demande que l’enfant trouvé que son beau père a entretenu soit admis à l’orphelinat
1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
Andreas Hartmann umb auffnahm eines Mägdleins, so Georg Frolob vor 2. Jahren von der Gaßen uffgenommen, ins Waÿßenhauß. 309.
Andreas Hartmann Burger und Salpetersieder alhier vberreicht unterthänige Anzeig vnd bitten, vmb auffnahm in das alhiesige Waisenhaußes, eines Mägdleins, welches vor 2. Jahren Georg Frolob von der gaßen uffgenommen, anietzo aber nach gedachten Frolobs todt ihme als dem tochtermann auff dem halß geblieben. Erkandt, an das policeÿ gewießen,

Georges Frauenlob vend la maison à Susanne Goll veuve Bechtold moyennant 37 livres

1674 (16. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 662-v
Georg Frolob der Salpeter sieder
in gegensein Herrn Johann Adam Gollen U.I.D. et Advocati alß Vogts frawen Susannæ Bechtoldin, wittibin, seiner eheleiblich. Schwester
hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen begriffenn weithen, Zugehördt. Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt im Grünenbruoch ein: und anderseit neben neben Paul Heÿdlen Gartner ahne Steinstraß, hinden auch uff denselben stoßend gelegen – umb 37. lb

La maison figure sur la liste des revenus de Susanne Goll, dressée en 1684. Elle comprend deux logements, l’un au rez-de-chaussée l’autre à l’étage. Elle revient à sa fille Marie Susanne qui épouse en 1671 l’employé à la Chancellerie Jean Stœsser. Elle figure à l’inventaire dressé après sa mort en 1717. Elle revient ensuite à sa fille Marguerite Salomé Stœsser qui épouse en 1709 le garde-bois (Haagmeister) Jean David Zeiss, voir la description à l’inventaire dressé en 1724.

Seul héritier de sa mère, le lieutenant Jean Georges Zeyss vend cinq petites maisons au charretier Pierre Besson et à sa femme Anne Marie Kostmann. Celle devant le jardin Heydel est la cinquième de la vente.

1737 (9.12.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 830-v
H. Johann Gottfried Zeÿß vormahliger Lieutenant au regiment d’appelgrün Infanterie
in gegensein Peter Besson des Fuhrmanns und Annæ Mariæ geb. Kostmännin
hernach beschriebene dreÿ auff der waßersuppgaß oder auff dem alten dreÿzehen graben und zweÿ im grünen Bruch gelegene häußer und hoffstätt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten,
deren das Erstere auff ged. Waßersuppgaß einseit neben des Stiffts zu St Marx hauß anderseit neben Andreas Rößinger des hänffers wittib hinten auff die statt maur – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 5 ane bodenzinß
das zweÿte eben daselbst einseit neben H. Not. Johann Brackenhoffer anderseit neben Johann Jacob Schrapp dem glaßer ehevögtl. weiß hinten auff ged. Stattgraben – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 5 ß ane bodenzinß,
das dritte auch allda einseit neben einem gemeiner statt gehörigen hauß anderseit neben weÿl. H. Johann Bechtold Schaffners zur Carthauß erben hinten auff bedüttene Stattmaur – davon gibt man erwehnten pfenningthurn 1 lb ane bodenzinß,
das vierde im grünen Bruch einseit ist ein eck an einem Allmend gäßel anderseit neben Frantz Dietsch des gastgebers zum gecrönten könig erben hinten auffs Allmend – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 15 ß ane bodenzinß,
das fünffte und letste aber in gedachtem grünen Bruch einseit neben Paul Heÿdel dem g.u.w. anderseit neben Frantz Joseph Betsch den Mauer hinten auff ged. Heÿdels gartten – als von sein des verkäufers eltern ererbt – um 500 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent trois ans plus tard Pierre Besson à vendre la maison au manant François Joseph Bertsch

1741, Conseillers et XXI (1 R 244)
Peter Besson erhalt die Erlaubnuß an Frantz Joseph Bertsch ein häüßlein verkauffen Zu dörffen. 897.
(p. 897) Montag d. 8.ten Januarÿ 1742 – Römer Nôe Peter Besson des hiesigen burgers und fuhrmanns der bitt unterthänig ihme Zu erlauben ein im Bruch ohnweit dem Cronenburger Zoll beÿm halben dach gelegenes häüßlein an Frantz Joseph Bertsch dem schirmer und maurer umb ein hundert thaler nebst übernahm aller unkosten verkauffen zu dörffen, und umb gnädiger Dispensation Vom augenschein. Lt. Freünd, nôe gedachten Bertsch bitt gehorsambst besagtes häüßlein also kauffen Zu dörffen.
Ist Erkandt, Wird denen Imploranten die beederseits gebettene Erlaubnuß Wie auch die dispensation Vom sonst gewohnlichen augenschein mit dem beding und anhang Obrigkeitliche Willfahrt, daß der Kauff in allhiesiger Contract : Stub in gegenwart H. XXI. Gangolffs und H. Rathherrn Schwerds als hierzu abgeordneter Commissriorum solle verschryben und durch deren besorgung Frantz Joseph Bertsch der Käüffer, sich denen deßfalls in denen ordnungen enthaltenen oneribus und Beschwerden Zu submittiren daselbst angehalten Werden. Deputati iidem zu anzeigung des Bescheids.

Le charretier Pierre Besson vend la maison 75 livres au maçon manant François Joseph Bertsch et à sa femme Elisabeth Kleber (déjà propriétaire de la maison sur la gauche, au-delà de l’entrée du jardin Heydel)

1742 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 15
Peter Besson der Fuhrmann und Anna Maria geb. Kostmännin
in gegensein Frantz Joseph Bertsch des Maurers und schirmers und Elisabethæ geb. Kleberin /:zufolg H. Räth und XXI erkanntnus vom 8. hujus
ein hauß und hoffstatt mit allen deßelben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im grünen bruch, einseit neben Paul Heÿdel G.U.W., anderseit neben dem käuffer selbst, hinten auff besagten Heÿdel garten – als ein am 9. Decembris 1737 erkaufftes guth – um 75 pfund

La maison figure, selon son prix d’achat, à l’inventaire dressé en 1766 après la mort de François Joseph Bertsch. Elle revient à son fils ramoneur Jean Michel Bertsch.

Le ramoneur Jean Michel Bertsch hypothèque la maison au profit des enfants mineurs du tailleur Balthasar Bühler

1767 (9.4.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 243
Johann Michael Bertsch der caminenfeger
in gegensein Johann Valentin Beÿerle des hauptkandten beÿ denen musicant alhier als vogt weÿl. Balthasar Bühler gewesten schneiders zweyen kinder Mariæ Salome und Catharinæ Elisabethæ die Bühler – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis im Grünenbruch, einseit neben dem Heÿdelischen garthen, anderseit ist ein eck ane einem gäßlein, hinten auff den Heÿdelischen garthen

Jean Michel Bertsch fait son apprentissage auprès du ramoneur Jean Baptiste Wantz de juin 1758 à juin 1761
1758, Protocole de la tribu des Maçons (XI 239)
(f° 47-v) Dienstags den 27. Junÿ 1758. – Caminfeger Lehrjung
Johann Baptista Wantz Caminfeger stellet vor Johann Michael Bertsch, Frantz Bertsch Steinhawer vnd maurer gesellen von hier Ehelichen sohn, mit bitt denselben in die Lehr einzuschreiben, die lehrzeit ist angegangen auff verfloßene weÿhenachten vnd Endiget sich auff gedachte Zeit 1761. des Jungen Vatter gebe Ihme 50 thaler Lehrgeld und der frauen ein louis d’or pro discretione, die helffte wäre beÿ anfang der Lehrzeit Zahlt worden, vnd solle er 6. fl. als die helffte der discretion gleich Jetzund Zahlen, vnd die übrige helffte sowohl Lehrgeldts als 6. fl. wan die halbe lehrzeit verfloßen ist, vnd gibt der meister dem Jungen die Kost und wohnung, vnd Zahlt der Vatter die Einschreib: und außthuung gebühr.
Erkandt, Ist demselben gegen Erlag der gebühr willfahrt. (dt. 1. lb d.)

Le compagnon ramoneur Jean Michel Bertsch devient tributaire à l’Echasse le 20 décembre 1766.
1766, Protocole de la tribu d l’Echasse (XI 104)
(f° 278-v) Sambstags den 20. Xbris 1766 – Joh: Michael Bertsch Camingefers Gesell v. hier gebürtig prod. Cancelleÿ und Stall schein vom 15. et 19. febr. bittet Ihme vor ein Zünfftigen auf und anzunehmen.
Erk. willfahrt, dt. 9 ß, jur. eod.

Il passe à la tribu des Maçons le 22 juin 1773
1773, Protocole de la tribu des Maçons (XI 240)
(p. 149) Dienstags den 22.ten Junÿ – Neu Zünfftiger
Johann Michael Bertsch Caminfeger bißheriger Zünfftiger beÿ E: E: Zunfft zur Steltz stehet vor, producirt Stallschein vom heutigen tag und bittet Ihne als einen Leibzünfftigen dißorts zu recipiren
(dt. Zunfftrecht 2 lb 11 ß, Einschreibgeb. 4 ßn Findlings. 5 ß, accepit H Zunfftmeister)

Le ramoneur Jean Michel Bertsch épouse en 1773 Catherine Marguerite Kaltner, fille du maître maçon Joseph Kaltner : contrat de mariage, célébration
1773 (27.3.), Not. Anrich (6 E 41, 1516) n° 99
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Johann Michael Bertsch der hiesige burger und Caminfeger, weiland des ehrbaren Frantz Joseph Bertschen geweßenen Maurer und Steinhauer gesellens dahier, mit auch weiland fraun Elisabetha gebohrner Kleberin ehelich erzeugter mehrjähriger sohn als Hochzeiter ane einem,
so dann die Ehren und Tugendbegabte Jungfrau Catharina Magdalena Kaltnerin, weiland hrn. Joseph Kaltners geweßenen Steinhauers und Maurermeisters wie auch burgers dahier mit fraun Christina Catharina gebohrner Spechtin seiner Zurückgelaßnenen Wittib, so dermalen an Hrn Antoni Klotz ebenmäßigen burger Steinhauer und Maurermeister hieselbsten geheurathet, ehelich erzeugte tochter
Zu Straßburg den 27. Martÿ anno 1773. [unterzeichnet] Johanes Michael Bertsch, cathrina Magdalena Kaltner

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 100)
Hodie 19 Aprilis anni 1773 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt joannes michael Bertsch civis et caminorum expurgator legitimus defunctorum conjugum francisci josephi Bertsch cæmentarii olim et Mariæ Elisabethæ Kleber commorantium in parochia ad S Marcum et Catharina Magdalena Kaltner hujas defuncti Josephi Kaltner civis olim et cæmentarii et Catharinæ Christinæ Specht Superstitis filia legitima commorans in parochia nostrâ (signé) bertsch, Kaltner (i 55)

Les préposés aux feux nomment Jean Michel Bertsch ramoneur pour remplacer Frédéric Gerold qui est mort. L’alternative demande un titulaire catholique. Le choix se porte sur Jean Michel Bertsch auquel on a promis le premier poste vacant plutôt que sur Joseph Siegel, nouveau venu à Strasbourg.
1773, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
(p. 276) Sambstags den 20. Februarii 1773. – Obere Feur Hh. laßen sich per me referiren, es hätten diesen morgen Johann Michael Bertsch der ledige Caminfeger und burger allhier wie auch Joseph Siegel der hiesige burger und Caminfeger beÿ Ghh. den XV. ein unterth. Memoriale übergeben, und darinnen gebetten, MGhh. geruheten, in erwegung der von ihnen angeführten bewegungsgründen, Sie Zum Meister eines geschwornen Caminfeger Meisters gnädigst Zu admittiren, da nun die nomination eines Caminfegers allein von denen Oberfeur Hh. abhange, als hätten Ghh. die XV. diese beede Memorialia ane hochdieselbe Verwiesen, und Zugleich denenselben die hände eröfnet darüber definitive Zusprechen, beÿ desfalls Vorgenommener untersuchung hätte sich in nachschlagung deren Protocollen gefunden 1° daß die anzahl der Caminfeger Meister auf Zehen Vestgesetzet und da durch absterben Friderich Gerold eine stelle vacant, als seÿe derfall einer anderwärtigen ernennung vorhanden, 2° daß weilen der letzt erwählte der Augsp. Confession beÿpflichtet, die Obere feuer Hh. den 13. Aprilis vorigen jahrs die erst vacirende stelle einem Subjecto von Cathol. Religion Versprochen, und dahero beede subjecta als dieser religion zugethan dermalen eligibiles, Weilen aber 3° nur eine stelle vacire, mithin aus einer Zu dem Meisterrecht gelangen könne Johann Michael Bertsch aber als ein hiesig eingebohrener, Joseph Siegel hingegen ein frembder seÿe, Ersterm auch aus dieser und anderen ursachen bereits in anno 1766. in vonformität des in gedachtem Jahr an E. E. Großen Rath eingeschickten berichts, die ausdruckliche Vertröstung zu dem erst vacirenden Caminfeger Meister platz durch Ghh. die XV. selbst Zugesagt worden, derselbe auch für sich ein gutes Zeugnus seines fleißes und übriger aufführung habe, als wurde Johann Michael Bertsch unanimiter ane des abgestorbenen Friderich Gerold stelle, Zu einem Caminfeger Meister ernennet und aufgenommen.

Catherine Madeleine Kaltner meurt en 1784 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans la maison du tourneur Georges Schantz au Vieux-Marché-aux-Vins. La masse propre au veuf présente un déficit de 27 livres, celle des héritiers s’élève à 216 livres. L’actif de la communauté s’élève à 23 livres, le passif à 84 livres
1784 (25.6.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 606) n° 489
Inventarium über Weiland Fraun Katharina Magdal. Bertschin geb. Kaltnerin, des H. Joh. Michael Bertsch, Kaminfegers und burgers alhier zu Straßburg, verstorbener Ehegattin, Verl. aufgerichtet 1784 – nach ihrem den 31. März dieses Jahrs aus dieser Welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschaft auf Ansuchen sowol vorgedachten hinterbliebenen Wittwers, als auch der Abgeleibten mit demselben ehelich erzeugter Kinder und Zu dreisen gleichen Theilen ohntestirt hinterlaßener Erben, Maria Magdalena, welche am Christtag 1774 getauft, Antoni Michael der im Hornung 1775 getauft und Maria Dorotea so den letztverfloßenen 23. März getauft, geordneten und an Pflichten genommenen Vogts H. Andreas Joseph Kaltner, hiesiger Stadt Maurer- Werkmeisters wolbestelten und burgers dahier, fleißig inventirt – So geschehen in Straßburg in Joh: Georg Schantz des Hohldreher meisters an dem alten Weinmarckt gelegener eigenthümlicher diesorts Lehnungsweise bewohnender behausung auf Freitag den 25. Junius vormittag in dem Jahr 1784
Abschrifft der Eheberedung

Vorbericht. Obgleich in vorherstehender Eheberedung Zweiten Punkt bede Teile sich ein unverändertes Gut bedungen hatten, so wurde dennoch die dazu deßen beweis notige Ehe- Inventur unterlaßen (…)
Folgt nun hierauf die Beschreibung dieser Verlaßenschafft an sich selbst. Des hinterbliebenen Wittwers unverändertes Vermögen, Sa. hausrats 28 lb, Silbers 7 lb, Ergäntzung 24 lb, Summa summarum 60 lb – Schulden 87 lb, In Vergleichung 27 lb
Diesemnach wird der Kinder und Erben unverändertes mütterliches Guth verzeichnet, Sa. Hausrats 75 lb, silbernen Geschmeids 2 lb, goldener Ring 1 lb, Schuld 87 lb, Ergäntzung 50 lb, Summa summarum 216 lb
Zuletzt wird auch die Errungenschaft beschrieben, Sa. Hausraths 22 lb, Sa. silberner Tabackbüx 1 lb, Summa summarum 23 lb – Schulden 84 lb, teilbarer Nachstand 61 lb – Stall summ 128 lb
So dann ist zu ergäntzen, was die Erb-lasserin den 18. Aug. 1777. von ihrem verstorbenen Grosvatter, weil. Andreas Kaltner gew. Steinhauer in Amerdingen Freiherrl. Schenck v. Stauffenberg. Herrschafft (…)
Verzeichnis des nun verstorbene Frau Bertschin in ihre d. 19. Aprilis 1773 abgetrettene Ehe gebrachten von ihrem Stiefvater H Antoni Klotz dem hies. b. u. Maurermeister zur Aussteur erhalten
Copia der den 27. März 1773 vor H. Not. Anrich gestiffteten Eheberedung (…)

Jean Michel Bertsch se remarie en 1785 avec Ursule Bernhard, native de Vieux-Brisach : contrat de mariage, célébration
1785 (3. 8.bris), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 222
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen, Herr Johann Michael Bertsch der Caminfeger Burger und Wittiber dahier, als Hochzeiter ane einem
Sodann die Ehren und Tugendbegabte Jungfrau Ursula Bernhardin, weiland Hrn Gervasii Bernhards des Handelsmanns und burgers Zu Alten Breÿsach mit fraun Ursula geborner Bronnerin deßen hinterbliebener Wittib ehelich erzeugte und nach tod Verlaßene großjährige tochter, beÿständlich herrn Bernhard Cappes des Secretarii beÿ löblichem Collegiat Stifft zum alten St. Peter dahier als hochzeiterin am andern theil
Straßburg den 3.ten Octobris anni 1785
[unterzeichnet] Johann Michael bertsch, Ursul bernhart

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 2)
Hodie 10 Octobris anni 1785. (…) in facie Ecclesiæ sacro matrimonii vinculo Conjuncti fuerunt Joannes Michael Bertsch civis hujas viduus Magdalenæ Kaltner parochianus noster et Maria Ursula Bernard oriunda ex Brisach Diœcesis Constantiensis filia soluta majorennis defuncti gervasii Bernard in vita civis et Mercatoris et superstitis Mariæ Ursulæ Bruner Conjugum per plurimos annos in hac Civitate in parochia ad Stum Ludovicum a tribus ultimis mensibus vero in nostra commorans (signé) Johann Michael Bertsch, Bernhart (i 3)

Compte que rend Joseph Kaltner de sa tutelle des biens qui appartiennent à Dorothée Bertsch, seul enfant survivant de Madeleine Kaltner
1793, Strasbourg 7 (49), Not. Stoeber n° 144 (3599)
Rechnung deßen so B. Joseph Kaltner, bau Inspector alhier als Vormund Dorotheä Betsch weiland b. Magdalenä geb. Kaltner mit auch weiland Johann Michael Bertsch gew. Kaminfeger allhier erzeugter jetzt annoch lebender einzigen tochter eingenommen und hinwieder ausgegeben hat.

Jean Michel Bertsch et Ursule Bernard modifient les termes de leur contrat de mariage
1801 (29 fruct.), Strasbourg 11 (5), Not. Anrich n° 259 / 342
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der bürger Johann Michael Bertsch Caminfeger dahier ane einem,
so dann die bürgerin Ursula gebohrne Bernhardin sein Johann Michael Bertschn Ehefrau
zeigten an und bekannten freÿ offentlich, wie daß sie Vermög ihres Vor mir Notario den 3. Octobris 1785 alter Zeit Rechnung mit einander passirten Ehe Contracts ihr mit einander in den Ehestand zugebrachtes Vermögen Vor Unverändert Stipulirt (…)
So geschehen (…) Straßburg den 29. fructidor im neunten Jahr der ein: und untheilbaren francken Republick
[unterzeichnet] Johann Michael Bertsch, Ursula Bernhartin

Marie Dorothée Bertsch épouse l’imprimeur de papiers peints Joseph Wanné
1803 (15 vend. 12), Strasbourg 11 (5), Not. Anrich n° 376 (586)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Bürger Joseph Wanné, tapeten drucker allhier, weiland des bürgers Frantz Wanne geweßenen garde Magazin hieselbsten mit Magdalena gebohrner Stern deßen hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter großjähriger Sohn, dahier wohnhaft ane einem,
So dann die bürgerin Maria Dorothea Bertsch weiland des bürgers Johann Michael Bertsch gewesenen Caminfegers allhier mit auch weiland Catharina Magdalena Kaltnerin ehelich erzielte dermalen noch minderjährige tochter unter assistentz des bürgers Philipp Reinolds schneider meisters dahier ihres erwählt und beeÿdigten streit Vogts am andern theil
Straßburg den 15. Vendemiaire Zwölfften jahr der ein: und untheilbaren francken Republick [unterzeichnet] Joseph Wanné, Dorothéa Bertsch
Enregistrement, acp 89 F° 40 du 22 vd 12

Le ramoneur Jean Michel Bertsch meurt en 1801 en délaissant une fille de son premier mariage et une autre du deuxième. L’inventaire est dressé ruelle Saint-Médard dans la maison Lambrecht. Les biens propres au défunt s’élèvent à 564 francs, l’actif de la communauté à 674, le passif à 3 246 francs
1802 (23 nivose 10), Strasbourg 11 (2), Not. Anrich n° 426
Inventarium über weÿl. des am 4. Brumaire des lauffenden 10. republicanischen jahrs verstorbenen bürgers Johann Michael Bertsch, Caminfegers hinterlassenen Vermögenschaft, auf ansuchen der wittib der bürgerin Ursula geb. Bernhardin von dem bürger Heinrich Grimm rechtsgelehrten verbeÿstandet wie auch des bürgers Andreas Joseph Kaltners Maurer Werckmeisters als des abgeleibten in erster Ehe mit längst weÿl. Catharina Magdalena geb. Kaltnerin erzeugter tochter Maria Dorothea etwas über 17 jahr alt geordnet und geschworenen vogts, so dann des bürgers Friedrich Brillenmeÿers schneider meisters dahier als des verstorbenen in zwoter Ehe mit dießoritger Wittib erzeugten töchterleins Carolina so 12 jahr alt

in einer beÿ St Stephan im Medardus gäßlein gelegenen mit N° 3 bezeichnet und dem bürger Lambrecht allhier eigenthümlich zuständigen behausung
Declaration über eines jede und bringen besagend 29. fructidor 9, Not. Anrich
der Wittib unverändert vermögen, schulden 400 fr, Ergäntzung 1600 fr, so hernach unter den theilbar passiv schulden eingetragen zufinden
denen Kindern vor unverändert zuständigen Vermögen, hausrath 702 fr, silber und dergleichen Geschmeids 35 fr, ergäntzung Inventarium illatorum, ihres vatters ersterer Ehefrauen Catharina Magdalena Kaltnerin Verlassenschafft durch Not. Saltzmann den 25. junÿ 1784 errichteten Inventarÿ 978 fr, summa summarum 1716 fr, Schulden 1152 fr, Compensando 564 fr
die gemein und theilbare Nahrung, hausrath 643 fr, Silber und dergl. geschmeids 31 fr, schulden zum bericht, summa summarum 674 fr, schulden 3246 fr, In Compensatione 2571 fr
Copia Ehe Contracts (…) 3. oct. 1785, Anrich Not.
Enregistrement de Strasbourg, acp 83 f° 66-v du 25 niv. 10

Jean Michel Bertsch vend la maison au journalier manant Jean Schweitzer

1782 (14.10.), Chambre des Contrats, vol. 656 f° 410-v
Johann Michael Bertsch der caminfeger
in gegensein Johannes Schweitzer des schirmers und tagners
ihme dem verkäuffer als ein elterlich ererbtes guth eigenthümlich zuständig kleine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Grünen bruch, einseit neben dem Allmend anderseit und hinten Paul Heidel den gartner unterwagnern – um 500 gulden

Jean Schweitzer natif d’Innenheim [sic] et sa femme Marie Roth de Pfulgriesheim sont reçus à la manance en décembre 1775
1775, Conseillers et XXI (1 R 258)
Johannes Schweitzer der tagner Von Innenheim et uxor werden in den schirm recipirt. 283.
(p. 283) Montag den 18.ten Decembris1775. – Lect. vier vonn seithen löbl. Schirmgerichts ad protocollum übergebene Memorialia vermög deren folgende umb gnädige aufnahm in den schirm anflehen.
1° Johannes Schweitzer der tagner Von Innenheim et uxor Maria weil. Diebold Roth geweßten burgers und ackersmanns Zu Pfulgriesheim hinterl. eheliche tochter besitzer 1300 lib. in boni und will Michael Roth der burger und Weißbeck alhier deßen Schwager die gewohnliche bürgschafft leisten.

Jean Schweitzer d’Ingenheim y épouse en 1775 Marie Roth, native de Pfulgriesheim
Mariage, Ingenheim (luth. f° 40)
1775. d. 2. Maÿ Wurd. nach Vorhergegangener Proclamation copulirt Johannes Schweitzer Hans Martin Schweitzers des burgers Sohn u. Maria Rothin diebold Rothen gewesenen burgers Zu Pfuhl Griesheim ehel. Tochter, welches bescheinig. hanß schweitzer hochzeitter, + Maria Rothin der Hochzeiterin hand Zeichen, hannß Martin schwitzer als vatter (i 45)

Le journalier Jean Schweitzer meurt en 1809 en délaissant cinq enfants

1809 (8.5.), Strasbourg 12 (25), Not. Wengler n° 3988
Inventaire de la succession de Jean Schweitzer, journalier décédé le 11 février 1809 – à la requête de Marie Roth la veuve, tutrice naturelle de Marguerite âgée de 16 ans 9 mois et Jean Michel âgé de 19 ans 6 mois, hussard du 10° régiment présentement en cette ville, plus Jean Schweitzer tailleur d’habits, Anne Marie Schweitzer femme de Jacques Engel journalier-meunier et Catherine Schweitzer femme de Jean Siegel cadet amitonnier, héritiers chacun pour un 5° de leur père et André Roth cordonnier subrogé tuteur des enfants mineurs
dans la maison mortuaire au marais verd n° (-)
meubles créances (315 fr), total 575 fr, immeubles 1050 fr, total 1625 fr
Immeuble. Une petite maison et Trefond avec ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg au Marais verd n° 114, d’un côté la ruelle communale, d’autre Jacques Weber tisserand, devant la rue, derrière le jardin de la succession Sieffert – acquis de Jean Michel Bertsch ramoneur par acte passé à la Chambre des Contrats le 14 octobre 1782, n’est habiltée que par la succession, estimée 720 francs
terres à Strasbourg 330 fr en 2 pièces
Enregistrement de Strasbourg, acp 111 f° 84-v du 9.5.

La maison revient à sa fille Anne Marie femme du journalier Jacques Engel.

1819 (24.7.), Strasbourg 12 (77), Not. Wengler n° 11 483
Jean Schweitzer, tailleur d’habits, Catherine Schweitzer épouse de Jean Siegel, blattier, Marguerite Schweitzer épouse de Philippe Beutelstaetter tisserand, Jean Michel Schweitzer, boulanger
à Anne Marie Schweitzer épouse de Jacques Engel journalier meunier
quatre 5° par indivis 1. d’une maison et tréfonds avec ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg au Marais Verd n° 114 , d’un côté une ruelle communale, d’autre Jacques Weeber tisserand, devant la rue, derrière un jardin appartenant à la succession SIeffert
(et 20 ares de terres), recueilli en partie dans succession de Jean Schweitzer, journalier, leur père, suivant inventaire dressé par le soussigné notaire le 8 mai 1809 de la succession de Marie Roth leur mère, acquis de Jean Michel Bertsch ramoneur par acte passé à la Chambre des contrats le 14 octobre 1782 – moyennant 2240 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 143 F° 180-v du 26.7.

Natif d’Eckbolsheim, Jean Jacques Engel épouse en 1802 Anne Marie Schweitzer
Mariage, Strasbourg (n° 507)
Du 21° jour du mois de Thermidor l’an X de la République française. ctde mariage de Jean Jacques Engel, âgé de 21 ans accomplis, garçon meunier domicilié en cette ville depuis 17 mois, né à Eckbolsheim, département du Bas-Rhin le 19 novembre 1780, fils légitime d’André Engel, charpentier audit lieu, et de Catherine Münch
Et d’Anne Marie Schweitzer, agée de 24 ans, née en cette ville le premier février 1768 y domiciliée, fille légitime de Jean Schweitzer, journalier, et d’Anne Marie Roth (signé) Johann Jacob Engel, Anna Maria schweitzerin (i 262)

La maison est expropriée en 1843 pour établir le débarcadère (gare) du chemin de fer (numéro 51 de la liste).

La veuve de Jean Engel fait donation de sa maison au Finckwiller à ses quatre enfants.
1846 (27. 8.br), Strasbourg 4 (101), Not. Lauth n° 2319
Partage anticipé – A comparu Dame Marie Schweitzer, veuve de M. Jacques Engel en son vivant meunier à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, laquelle a déclaré que voulant éviter toutes contestations qui pourraient surgir entre ses enfants après son décès, au sujet du partage de sa succession & de celle de feu son mari, a procédé ainsi qu’il suit au partage anticipé par donation entre vifs & irrévocable de son bien entre ses quatre enfants, savoir 1. M. Jean Engel, tisserand, 2. M. Jacques Engel, garçon meunier, 3. M. Auguste Engel, serrurier, 4. Et dame Caroline Engel, épouse de M. Jean Jacques Kastner, boulanger, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg
Bien donné par Med. Engel, mère. La moitié indivise d’une maison avec petite cour, droits, aisances, appartenances & dépendances, sise à Strasbourg au quartier du Finckwiller N° 67 (…)
Bien provenant de M. Engel père. L’autre moitié indivise de la maison susdite, estimée aussi à 2800 francs
Masse générale à partager. La totalité de la susdite maison estimée à 5600 francs
acp 354 (3 Q 30 069) f° 1-v



43, rue du Faubourg de Pierre


Rue du Faubourg de Pierre n° 43 – II 109 (Blondel), N 225 puis section 72 parcelle 23/7 (cadastre)

Autre adresse, 10 rue des Cigognes
Maître d’ouvrage, Eugène Mühl, ancien notaire (1874-1875)



Bâtiment construit pour Eugène Mühl en 1874 (juillet 2014)
Porte d’entrée millésimée 1875 rue des Cigognes (mars 2015)
Balcon vers le Faubourg de Pierre (mars 2015)

La maison qui appartient en 1587 au maraîcher Jacques von Trienbach a un auvent de 20 pieds en saillie de six pieds et demi. Elle revient à son fils Jean von Trienbach puis (1675) à son petit-fils Jean David von Trienbach. Ses héritiers la vendent en 1717 au revendeur réformé Melchior Stær. Les Préposés au bâtiment autorisent la même année Melchior Stær à transformer sa porte de cave et à établir un étal sur le communal pour y vendre ses marchandises. Melchior Stær doit faire des travaux importants puisque la valeur minimale de la maison passe de 450 livres en 1715 à 900 livres en 1721. Sa veuve épouse en secondes noces l’apprêteur de tabac luthérien Jacques Hauloch qui y installe un atelier puis, redevenue veuve, fait donation de sa maison à l’huilier Jean Pfæhler contre son entretien le restant de sa vie. Devenu propriétaire en 1737, le sellier Jean Daniel Schweighæusser est autorisé la même année à réparer son auvent mais non à l’agrandir. Le loyer dû pour la porte de cave et l’étal est supprimé avec les objets imposés en 1768 alors que la maison appartient au boucher Benjamin Bœsinger. Le tonnelier Philippe Jacques Brida qui vient d’acheter la maison est autorisé en 1787 à modifier l’encadrement de sa porte de cave et les fenêtres de sa boutique. Son gendre Jean Lipp, propriétaire à partir de 1817, y établit la brasserie aux Trois cigognes, citée de 1823 jusqu’aux destructions par les bombardements de 1870.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 7 – Cour U – Plan (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et deux étages en bois, tout comme les plans établis par les Ponts et Chaussées en 1823 et en 1851. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, le pignon sur rue se trouve à gauche du repère (g) : une fenêtre de chaque côté de la porte, deux étages à deux fenêtres, toiture à deux niveaux de lucarnes. Le bâtiment qui longe l’impasse à droite du repère (g) est suivi de deux bâtiments d’habitation puis d’une remise avant le bâtiment du milieu qui donne au fond de l’impasse (h-i) et dont l’arrière (7-8) se trouve dans la cour (U)
La maison porte d’abord le n° 29 (1784-1857) puis le n° 43. Le nouveau bâtiment porte aussi le n° 43, l’entrée des logements est au 10, rue des Cigognes.


Plans des Ponts-et-Chaussées en 1823 (ADBR, cote 2 SP 52) et en 1851 (ADBR, cote 5 K 123)

Charles Lipp cède en 1869 l’arrière de son jardin à la Compagnie des Chemins de fer de l’Est. Les bombardements détruisent entièrement la maison et le mobilier ; le gouvernement allemand attribue au propriétaire une indemnité de 41 800 francs. La Ville achète le sol de la maison, ouvre la rue des Cigognes et revend la parcelle d’angle à l’ancien notaire Eugène Mühl qui charge en 1874 l’entrepreneur Auguste Schlagdenhauffen de construire un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie dont une aile longe la rue du Faubourg de Pierre (15,50 mètres) et l’autre la rue des Cigognes (37,40 mètres). Le baron de Puttlitz, neveu d’Eugène Mühl, charge en 1899 l’entrepreneur Emile Wieger de restituer les anciennes devantures qui existaient avant la transformation du rez-de-chaussée en logement. Il fait mettre en 1900 un balcon devant chacune des trois fenêtres à l’angle coupé et construire un pavillon de jardin.


Plan joint à la vente du jardin aux Chemins de fer (1869, vente Momy, ADBR cote 7 E 57- 15,122)
Nouvelle devanture, 1899 – Plan du magasin des frères Siquet, 1904
(dossier de la Police du Bâtiment
)

juillet 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques von Trienbach, jardinier, et (1578) Odile Lorentz puis (1596) Salomé Siffert – luthériens
1620* h Jean von Trienbach, jardinier, et (1612) Marie Heus, (1615) Marguerite Ohl puis (1622) Chrétienne Huck – luthériens
1675 h Jean David von Trienbach, jardinier, et (1658) Marie Trens – luthériens
1717 v Melchior Stær, cocher puis revendeur, et (1707) Anne Lehemann – réformés
1721 h Jacques Hauloch, apprêteur de tabac, et (1691) Anne Barbe Heigelé puis (1722) Elisabeth Lehemann veuve de Melchior Stær – luthériens
1735 h Jean Pfæhler, huilier, et (1706) Anne Marguerite Schwartz – luthériens
1737 v Jean Daniel Schweighæusser, sellier, et (1734) Anne Salomé Glock – luthériens
1742 adj Benjamin Bœsinger, boucher, et (1717) Madeleine Freyss d’abord (1694) femme du boucher Jean Georges Stahl puis (1736) Anne Vix d’abord (1734) femme du jardinier Jean Jacques von Bœrsch – luthériens
1787 v Philippe Jacques Brida, tonnelier, et (1774) Chrétienne Barbe Blind – luthériens
1817 h Jean Lipp (Jean Baptiste), brasseur, et (1799) Marguerite Barbe Brida
1846 h Charles Lipp (Charles Louis), brasseur, et (1840) Sophie Vogt
1873 v Eugène (Désiré) Mühl, notaire († 1899), célibataire
(cohéritière) Marie Madeleine Louise Guillaumette Mühl et (1879) le capitaine baron Albert Othon Bernard Gans de Putlitz
1902* v Thierry Ernest Hampelé, marchand, et (1900) Mathilde Berthe Müller
1938* Adolphe Trensz et son épouse

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 450 livres en 1715, 900 livres en 1722, 600 livres en 1733, 800 livres en 1736, 600 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) II 109, Benjamin Bösinger
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bößinger, 4 toises, 4 pieds et 11 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 225, Lipp, Jean Baptiste – maison, sol, jardin – 15,05

Locations

1740, Jean Georges Dæther, huilier
1782, Frédéric Schneegans, boucher, Jean Philippe Bischoff. aubergiste (gendres du propriétaire)
1789, Jean Frédéric Galster, cordier, et Marie Salomé Riff
1732, Jean Charles Régnard Hodel, jardinier, et Anne Marie Adélaïde Fermier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 457-v
Le maraîcher Jacques von Trienbach est propriétaire d’une maison qui a un auvent de 20 pieds de long, 6 pieds ½ de saillie, devant la porte une marche en pierre en saillie de 1 ½ pied, une porte de cave inclinée de 5 pieds ½ de large, il doit pour cette jouissance 13 sols

Wider vornen an Steinstraßen.
Jacob von Trienbach der Garttner hatt an seinem Hauß ein Wettertach xx schu lang, vi+ schu herauß, Vor der Thür ein besezter Tritt iij schu lang, i+ schu herauß, Ein ligende Kellerthüer v+ schu breÿt, vj schu herauß, Bessert für d. Nüeßen xiij ß d

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 280
Le revendeur Melchior Stær doit à la Chandeleur un cens de 10 sols, à verser la première fois en 1713, pour un étal destiné à vendre ses marchandises et une grille sous l’avent de Salomé Holwein.
Il doit à partir de 1717 dix sols pour son étal de 5 pieds de long en saillie de 7 pieds ½ et pour transformer une porte de cave inclinée en porte horizontale devant sa maison au faubourg de Pierre. Les contribuables suivants sont Jean Pfæhler puis Daniel Schweickheusser

Melchior Stär der Kremp, soll von einem Langen banckh und rechen unter Salome Hohlweinin, wetterdach, welches Sie, wie hernach fol: 462.b zu sehen, Mit 1. lb 5 ß d verzinßet, Seine Klempen wahren darauf feÿl zuhaben, jahrs auf Liechtmeß und A° 1713. i.mo 10 ß
H. Johann Pfähler
Joh: Daniel Schweickheußer

(Quittungen 1713-1718)
P. N. Zinßt anietzo Von seinem 5. schuh lang und 7 ½ schuh Vom Hauß herauß breiter Krempenstand sampt der erlaubnus Seine lehnende Kellerthür Vor dieser Seiner behaußung in Steinstraßen liegend machen Zulaßen inhalt Prot: de 1717. folio 234. A° 1718 I.mo Martini, 10 ß
(Quittungen 1719-1741)
Neuzb fol 79

1741, Livre des loyers communaux, VII 1470 (1741-1802) f° 79
Report du cens précédent dans le nouveau registre. La rente disparaît en juin 1768 avec l’objet imposé.

alzb. 280
Johann Daniel Schweighäuser Zinßt von einem 5. schuh Langen und 7 ½ schuh vom Haiß Herauß breiten Krempenstand, sampt der erlaubnuß seine Lehnende Kellerthür vor dießer seiner in der Steinstraßen Liegenden Behaußung machen zu laßen auff Martini 10 ß
(Quittungen 1741-1768)
Ist im mense Junio 1768 hinweggemacht

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1717, Préposés au bâtiment (VII 1387)
Les Préposés au bâtiment autorisent Melchior Stähr à avoir un étal et à transformer sa porte de cave, voir plus haut le Livre des loyers communaux

(f° 227-v) Dienstag den 14. 7.bris 1717 – Melchior Stöhr pt° Krempenbancks
Augenschein eingenommen an Melchior Stöhren des Krempen behausung in der Steinstraß Von welcher Er einen 5. schuh langen und 7 ½ schuh Von Hauß heraus breiten Krempenbanch und die alda befindliche lehnende Kellerthür ligend machen Zu laßen willens ist, und umb deßen permission angesucht hatt. Erk. Bedacht.

(f° 234) Montag den 27. 7.bris 1717 – Melchior Stöhr pt° Krempenbancks und Kellerthür
Melchior Stöhren dem Krempen, ist angezeigt worden, daß MGHh erlaubt haben, daß Er einen Krempen standt Vor seine in der Steinstraßen gelegener behausung 5. schuhe lang, und 7 ½ schuhe Von Hauß heraus breit, auch die lehnende Kellerthür ligend machen laßen, darff gegen erlag jährlicher 10. ß d allmendt Zinnses

1737, Préposés au bâtiment (VII 1397)
Le sellier Jean Daniel Schweighæusser demande l’autorisation de réparer son auvent et la suppression des 10 sols dus pour un étal qu’il veut supprimer. Les préposés constatent que le cens n’est pas seulement dû pour l’étal mais aussi pour une porte de cave. Les préposés maintiennent le cens en arguant que le terrain communal sert au pétitionnaire à exercer son métier. Ils refusent en octobre 1741 que Jean Daniel Schweighæusser agrandisse son auvent déjà très important.

(f° 126) Dienstags den 30. Ejusdem [Aprilis] – Johann Daniel Schweighäußer
Johann Daniel Schweighäußer der Sattler bittet umb erlaubnus das Wetterdach Vor seinem Hauß in der Steinstraß repariren Zulaßen, und durchstreichung der 10. ß Zinß, welche von den Vorbäncken darunter bißher bezahlt worden, maßen er solche nicht mehr nöthig hat, sondern hinweg Zuthun willens ist. es befindet sich aber auß dem Statt Zinßbuch fol: 280. daß dieser Zinß nicht Von den Vorbäncken oder Grempenstandt allein sondern auch Zugleich Von der erlaubnus eine Lehnende Keller thür Liegend machen Zulaßen gegen worden.
Erkand sollen die Werckmeister das Wetterdach besichtigen und referiren, als dann bescheid erfolgen.

(f° 137) Dienstags den 18. Ejusdem [Junÿ] – Johann Daniel Schweighäußer
Johann Daniel Schweighäußer der Sattler wiederhohlt sein am 30. Aprilis Letzthin gethanes begehren pto moderirung des Zinßes oder durchstreichung deßelben, weilen er die Vorbänck Hinweggethan. Erkant, weilen Implorant den Platz jederzeit Zu seinem Handwerck nutzen wird, als solle d. Zinß Continuirt werden.

1741, Préposés au bâtiment (VII 1399)

(f° 153-v) Montags den 16. Octobris 1741. seÿnd folgende augenschein eingenommen worden – Daniel Schweighäußer
An Daniel Schweighäußers des sattlers hauß in der Steinstraß, welcher umb erlaubnus gebetten sein Wetterdach Vom Hauß Herauß etwas breiter Zumachen weilen aber solches Ohne dem schon sehr breit, als ist das Begehren abgelaint.

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
Les préposés autorisent le tonnelier Philippe Jacques Brida à modifier l’encadrement de sa porte de cave et les fenêtres de sa boutique.

(f° 290) Dienstags den 5. Junii 1787. – Philipp Jacob Brida
Idem [Mr Vogt der Zimmermann] nôe Mr Philipp Jacob Brida, des Kiefers bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Steinstraß gelegen, das Kellerthüren Gestell und das Laden Fenster verändern Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Description de la maison

  • 1715 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une cave sous solives, une grange, une écurie, une remise, un puits, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1733 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle, salle à tabac, chambre à soldats, cuisine, vestibule, une cave sous solives, écurie, remise, grange, puits aux parois enduites d’argile, le tout estimé avec la cour, appartenances et dépendances à la somme de 1200 florins
  • 1736 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, cuisine et vestibule, à l’étage quatre chambres dont celle à soldats, dans la cour une vieille remise comprenant une écurie, une cave sous solive, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1600 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Faubourg de Pierres

nouveau N° / ancien N° : 57 / 29
veuve Brida
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages en bois médiocre état
(Légende)

Ponts et Chaussées

2 SP 52 (Ponts et Chaussées, 1823) N° 29 Brasserie aux 3. Cigognes.
Rez de chaussée en pierres très médiocre. 2. Etages en bois. Mauvaise
5 K 123 (Ponts et Chaussées, 1851) N° 29. Lipp Ch. Louis
2 E. B. M. (2 étages, construction en bois, médiocre)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 67 case 2

Lipp Jean Baptiste à Strasbourg, faubourg de pierre 29
Lipp Charles Louis brasseur

N 225, maison, sol et jardin, faubourg de pierre N° 29
Contenance : 15,05
Revenu total : 349,82 (342 et 7,82)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 28 / 22, jardin 10 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 285 case 1

Lipp Charles Louis
1875 Mühl Eugen Desire, Zu Straßburg

N 225, maison, sol et jardin, Faubourg de pierre N° 43
Contenance : 15,05
Revenu total : 349,82 (342 et 7,82)
Folio de provenance :
Folio de destination : zerstört (sol 241 [Société de l’Union des gaz], 285)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1871 (sol 1870)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 28, jardin 10
fenêtres du 3° et au-dessus :
Diminutions 1870, Maisons détruites pendant le blocus – Lipp Charles f° 285, N 225, revenu 342

N 225.p, sol et jardin
Contenance : 13,31
Revenu total : 6,06
Folio de provenance : 285
Folio de destination : 1045-I [von Wangen Emil, 1045-II [Rosse Joseph Wittwe], 285-I, 1046-I [Eugen Pfeiffer & von Wangen Emil], 1046-II [Eugen Pfeiffer], Rest zum Weg
Année d’entrée :1870
Année de sortie : 1875

N 225.p, sol, Steinstrasse 43
Contenance : 3,67
Revenu total : 1,91
Folio de provenance : Rest
Folio de destination :
Année d’entrée :1875
Année de sortie :

N 226.p, sol, Steinstrasse 43
Contenance : 2,39
Revenu total : 1,24
Folio de provenance : 285-II
Folio de destination :
Année d’entrée : 1875
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 24 f° 339 case 2

Mühl Eugen Desire

N 104, Hofraum, Haus, Steinstrasse 43
Contenance : 3,12
Revenu total : 642,62 (641 et 1,62)
Folio de provenance :
Folio de destination : Neubau
Année d’entrée :
Année de sortie : 1878 (GB 1902, 307)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 46 / 37
fenêtres du 3° et au-dessus : 24 / 19
Zugang 1878 – Mühl Eugen Desire f° 339-II, N 104, Haus, Reinertrag 641, Neubau, vollendet 1875, steuerbar 1878, besteuert 1878

Cadastre allemand, registre 32 p. 624 case 3

Parcelle, section 72, n° 23/7 – autrefois N 104 / 105.p, 2322
Canton : Storchengasse Hs. N° 10 u. Steinstraße N° 43 / Rue du Faubourg de Pierre N° 43 et Rue des Cigognes N° 10
Désignation : Hf, Whs, NG
Contenance : 3,45
Revenu : 4300 – 4660 – 6500
Remarques : 1943 Nb

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1910), compte 2358
Hampele Ernst Thierrÿ
1931 Landshut Samuel, architecte, veuve Suzette née Cahn
1953 Kaufmann Paul, ingénieur, son épouse née Landshut à Paris et copr.
(2266)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1910), compte 2359
Hampele Ernst Thierrÿ , sa veuve
(1806)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1926), compte 4998
Müller Mathilde Berthe veuve de Thierry Ernest Hampelé négociant et descendants

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1931), compte 2359
Hampele Ernst Thierrÿ , sa veuve
(1806)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1938), compte 5894
Trensz Adolphe et son épouse et copropriétaires
1950 Trensz Frédéric Adolphe l’héritiere et sa veuve et copropriétaires
(4067)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton II, Rue 44 Fauxbourg de Pierre p. 52

Pr. – Brida, Phil. Jacq., tonnelier – Tonneliers
lo. – Fritsch, Jean, Metayer – Jardiniers
lo. – Gebaur, Mathias, Chanvrier – Manant
lo. – Meyer, André, Journalier – Manant
lo. – Rauscher, Bastien – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Steinstrasse (Seite 174)

(Haus Nr.) 43
Siquet Geschw. Manufakturwarengeschäft

Storchengasse (Seite 176)

(Haus Nr.) 10
Schneider, Pförtner. 0
Siquet, Fr., Rechn.-Rat. 1
Frhr. Gans Edler Herr zu Putliz, Oberstleut. a. D. E 2
Löscher, Pfarrer. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 789 W 185)

Rue du Faubourg de Pierre n° 43 – Rue des Cigognes n° 10 (1869-1995)

Ch. Lipp est autorisé en 1863 à conserver une lanterne devant sa brasserie aux Trois Cigognes. Le propriétaire Mühl charge en 1874 l’entrepreneur Schlagdenhauffen de construire un nouveau bâtiment à rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie dont une aile longe la rue des Cigognes (37,40 mètres) et l’autre la rue du Faubourg de Pierre (15,50 mètres). Il est autorisé en 1876 à faire s’écouler l’eau de sa buanderie dans la rigole au milieu de la rue des Cigognes.
Le baron de Puttlitz charge en 1899 l’entrepreneur E. Wieger de restituer les anciennes devantures qui existaient avant la transformation du rez-de-chaussée en logement. Il fait mettre en 1900 un balcon devant chacune des trois fenêtres à l’angle coupé et construire un pavillon de jardin. Le propriétaire fait aménager en 1909 deux pièces au quatrième étage mansardé. L’entrepreneur Ernest Diebold construit en 1926 une remise dans la cour.
Local commercial – Müller (outillage de Mulhouse, 1885), frères Siquet (1900, 1904) Mathieu Dreyfus (1922), Charles Kling et Compagnie (ficelles en chanvre, jute et sisal, 1930), remplacé de 1942 à 1945 par le cordier Bresch, Meubles Globe (1961-1971), Badina (revêtements de sol, 1972), reprographie et informatique OBBO (1977)

Sommaire
  • 1863 – Ch. Lipp demande l’autorisation de continuer à mettre une lanterne devant sa brasserie aux Trois Cigognes
  • 1872 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Bedicam soit autorisé à faire pour le compte du locataire Fix une prise pour environ deux becs au 43, faubourg de Pierre
  • 1874 – L’entrepreneur Schlagdenhauffen demande au nom du propriétaire Mühl l’autorisation de construire un nouveau bâtiment dont une aile longe la rue des Cigognes (37,40 mètres rue des Cigognes et 15,50 mètres rue du Faubourg de Pierre), coupe au dos – L’agent voyer fait son rapport. Le nouveau bâtiment comprend un rez-de-chaussée et trois étages en maçonnerie
  • 1876 – Le sieur Léonard demande au nom du propriétaire Mühl l’autorisation de poser une clôture devant le 8, rue des Cigognes et de faire s’écouler l’eau de sa buanderie dans la rigole au milieu de la même rue en retirant une partie du pavage. – L’agent voyer fait son rapport.
  • 1885 – L’agent constate que le sieur Müller (outillage de Mulhouse) a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire. Comme il s’agit d’une route nationale, l’affaire est renvoyée au commissaire de police qui autorise de poser une enseigne en tôle (février 1886).
  • 1890 – Le maire notifie Eugène Mühl de faire ravaler la façade. Travaux terminés en octobre
  • 1899 – L’entrepreneur E. Wieger (30, Faubourg de Pierre) demande l’autorisation de refaire les devantures dans la maison qui appartient au baron de Puttlitz. Les anciens piliers intégrés dans le mur lors de la transformation du rez-de-chaussée en logement seront à nouveau dégagés – Autorisation – Travaux terminés, octobre 1899 – Dessin en double exemplaire
  • 1900 – Les frères Siquet informent qu’ils ont retiré leur enseigne. La Police du Bâtiment constate que l’enseigne qui fait une saillie de 25 centimètres sera posée contre le mur sans saillie
  • 1900 – Le baron de Putlitz demande l’autorisation de construire trois balcons à sa maison sise 43, Faubourg de Pierre et 10, rue des Cigognes – Autorisation – Travaux terminés, mai 1900 – Dessin (les balcons sont devant les fenêtres à l’angle coupé)
  • 1900 – Les entrepreneurs L. Greiner et F. Peter demandent au nom du baron de Putlitz l’autorisation de construire un pavillon de jardin – Travaux terminés, juillet 1900 – Dessin de l’ancien pavillon et du nouveau où se trouve une buanderie
  • 1904 – Les frères Siquet demandent l’autorisation d’ouvrir des portes (b-c, d-e, f-g sur le dessin) entre leur local commercial et le vestibule sans toucher aux murs porteurs. – Autorisation – Travaux terminés, juillet 1904
  • 1904 – Le dentiste A. Krug demande l’autorisation de transférer deux enseignes sur balcon du 1, quai Finkmatt au premier étage du 43, Faubourg de Pierre – Autorisation
  • 1906 – Rapport d’incendie qui s’est déclaré dans une chambre
  • 1909 — La Police du Bâtiment constate que Hempele (demeurant 1, quai Kellermann), propriétaire du 10, rue des Cigognes fait aménager les mansardes sans autorisation – Demande d’aménager 2 nouvelles pièces au quatrième étage mansardé. – Autorisation. Les pièces servent d’entrepôt.
  • 1922 – Le commerçant Mathieu Dreyfus demande l’autorisation de poser un store (3,40 mètres de haut, 13 mètres de long) – Autorisation – Le store est posé
  • 1923 – J. Samuel (Comptoir général d’assurances J. Samuel et Frère) demande l’autorisation de poser une enseigne sur le balcon au troisième étage – Autorisation – Maquette (Assurances J. Samuel & Frère)
  • 1924 – L’Annonce & l’affiche françaises (38, rue du Louvre à Paris) demande l’autorisation de peindre une publicité pour la marque le Ripolin sur le pignon
    Dossier de la préfecture qui sollicite l’avis du maire – Le dossier est classé sans que la publicité ait été peinte
  • 1909 – Le maire demande au propriétaire (Marie Mühl née Candidus demeurant 9, quai des Bateliers) de faire ravaler la façade du 10, rue des Cigognes – Nouveau destinataire, Barbe Hempelé (22, rue des Juifs) – Le maire accorde un an de délai – Le propriétaire qui vient de faire réparer le 13, rue de la Croix demande un nouveau délai.
    1911 – Les peintres Levy frères demandent l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation – Travaux terminés, novembre 1911
  • Commission contre les logements insalubres. 1905 (propriétaire, veuve Mühl, 8, quai des Bateliers). Le propriétaire doit rénover la loge du concierge
    Commission des logements militaires, 1917 (propriétaire Ernest Hampelé, 6-a quai Kellermann). Rien à signaler
  • 1926 – L’entrepreneur Ernest Diebold (5, rue des Mineurs) demande l’autorisation de construire une remise dans la cour au 10, rue des Cigognes. La Police du Bâtiment objecte que la cour n’aura plus la surface réglementaire – L’entrepreneur modifie son projet – Autorisation de construire un garage au fond de la cour – Dessin – L’entrepreneur fait observer qu’il ne s’agit pas d’un garage mais d’une remise – La réception finale a lieu en juillet 1926.
  • 1933 – Le locataire du deuxième étage qui vient de faire installer dans son logement un chauffage centralisé craint que la cheminée ne soit pas assez grande pour pouvoir servir aussi au chauffage centralisé du logement au premier étage. – La Police du Bâtiment fait en note des remarques générales sur cette situation qui se répand
  • 1930 – Les entrepreneurs Kaufmann et Levy (14, rue des Poules) demandent au nom de Charles Kling l’autorisation de poser deux enseignes en fer blanc – Autorisation de poser deux enseignes perpendiculaires
    1938 – Charles Kling et Compagnie (ficelles en chanvre, jute et sisal) s’étonne que la redevance soit passée de 55 à 215 francs. La Police du Bâtiment répond qu’elle applique le nouveau tarif – Charles Kling fait remarquer qu’il n’a qu’une seule enseigne
  • 1941 – Charles Kling dénonce son enseigne
    1942 – Le nouveau titulaire de l’enseigne est la société Bresch (corderie)
    1943 – La corderie L. Bresch est autorisée à poser une enseigne lumineuse
    C. Kuhn (rue Oberlin à Schiltigheim) demande l’autorisation de poser l’enseigne. L’enseigne devra se trouver sur la droite ou sur la gauche et non au-dessus du magasin
    1946 – Le cordier Bresch renvoie l’avis de paiement que la Ville devra libeller au nom de la société Charles Kling et Compagnie qui a repris possession de son établissement depuis le premier janvier 1945
  • 1958 – Le locataire Jakubovic se plaint que la pluie pénètre dans son logement (propriétaires, Meylænder-Treusch, rue de la Canardière à la Meinau)
    Le Syndicat des locataires fait la même réclamation au nom d’Alice Gross
    La Police du Bâtiment constate que la grêle a endommagé les ardoises. Le maire demande à l’ingénieur Arthur Maylænder, directeur des Forges de Strasbourg, de faire les travaux nécessaires sous quinzaine. L’entreprise Vonthron répare la toiture en novembre 1958.
  • 1960 – Le propriétaire Matter autorise l’entrepreneur Kayser à consulter les plans
  • 1961 – L’entreprise de construction E. Meyer (route des Romains à Kœnigshoffen) est autorisée à occuper la voie publique pour repeindre la façade, à double tarif pour n’avoir pas déposé de demande préalable
  • 1961 – W. End, propriétaire des Meubles Globe, demande l’autorisation de transformer le local commercial (section 4, parcelle 23/7). Plan de situation – Le conseiller technique décrit les travaux. L’entrée sera déplacée à l’angle des rues. Une des fenêtres rue des Cigognes sera agrandie pour avoir les mêmes dimensions que l’autre. Certaines cloisons et une partie du mur de refend seront supprimées.
    L’ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées donne son accord – Autorisation
    La devanture est posée, les finitions (peinture) sont en cours
    1961 (avril) – Les Meubles Globe demandent l’autorisation d’entourer d’une flèche au néon l’enseigne en place – Maquette – Autorisation de poser une enseignee en lettres détachées et une flèche lumineuse
    1963 – Les Meubles Globe demandent l’autorisation de poser une enseigne provisoire pendant un mois – Autorisation
  • 1964 – Le propriétaire Matter (demeurant 9, Faubourg de Pierre) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pendant le ravalement.
  • 1972 – La société Badina (revêtements de sol, à Haguenau) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face – Maquette (Badina, Moquettes, Tapis). Les enseignes, transférées du 36, Faubourg de Saverne, prennent la place de celles des Meubles Globe – Arrêté portant permis de poser des enseignes
    1973 – Avenant à l’autorisation. Photographie
  • 1977 – La société Publi-Est (à Bischwiller) demande au nom de la société OBBO l’autorisation de poser une enseigne lumineuse à double face (libellé, Centre de reprographie et informatique) – Photographie – Arrêté portant permis de poser des enseignes – L’enseigne est posée
  • 1977 – Le maire notifie René Matter, conseiller municipal, de faire ravaler les façades
    1978 – L’entreprise Gilbert Reinbold (rue des Marguerites à Lingolsheim) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler les façades – Travaux terminés, décembre 1978
    (fin non relevée)

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux de 1587 au nom de Jacques von Trienbach. Le jardinier Jacques von Trienbach épouse en 1578 Odile Lorentz puis en 1596 Salomé Siffert, fille du jardinier Sébastien Siffert

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 246, n° 1)
1578. Dominica Invocavit. Jacob Drienbach der garttner vnnd Vtilia Lorentz Schellen des alten Rattherren tochter. Eingesegnet am Zinstag den 25. Februarÿ (i 129)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 92 n° 20)
1596. Cantate. Jacob von Trinbach der garttner vnd Salome Bastian Seifferts des garttners hinderlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag nach Exaudi den 25. Maÿ (i 50)
(enfants de a) 1579 à 1594 de b) 1597, 1599, 1610)

La maison revient ensuite à Jean von Trienbach comme en témoignent les tenants et aboutissants des maisons voisines. Fils de Jacques von Trienbach, Jean von Trienbach épouse en 1612 Marie Heus, fille du jardinier Blaise Heus. Il se remarie en 1615 avec Marguerite Ohl, fille du jardinier Michel Ohl : contrat de mariage, célébration. Il épouse en troisièmes noces en 1622 Chrétienne Huck, fille du jardinier André Huck.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 247)
1612. Do. 3. Trinit. 28. Junÿ. Hans von Trienbach d. garttner, h. Jacob von Trienbach des raths hinderl. Sohn, Maria, Blasi Heusen des gartners hinderlassene Tochter, eingesegnet den 30. Junÿ (i 128)

1615 (28. Martÿ), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) Scheda ad fol: 166
(P. fol. 128. [Eheberedung]) Erschienen Hannß von Triembach der gartner Ane Steinstraß ane eim
So dan Margredt des Ersammen Ohl Michells gartners daselbst eheliche dochter mit beÿstand & Jetzgemeldts Ihres vatters Am And. theil

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 166 n° 16)
1615. Dominica Paschalis 9. April. Hans von Trienbach ein gartner, Margareta Ohl Michel des gartners tochter. Eingesegnet Zinst. den 18. Aprilis (i 138)

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 256)
1622. Dom: 20. Trinit. 3. 9.br. Hanß Drienbach der Gartner J: Christina Andres Huckhen des Garttners tochter. Engesegnet Zinstag 12. 9.br (i 183)
(enfants de b) 1616-1622, de c) 1623-1638)

Le consul régent fait grief à Jean von Trienbach de son commentaire après une décision concernant l’entretien des soldats. Jean von Trienbach déclare que ses propos ont été mal interprétés. Les Quinze estiment qu’il s’agit d’une mauvaise justification et revoient l’affaire aux échevins des Jardiniers
1639, Protocole des Quinze (2 R 63)
Soldaten Underhaltungs Bedacht – H. Hanß von Trienbach. 134. 139.
(f° 134-v) Sambst. den 27. Aprilis – Soldaten Underhaltungs Bedacht – H. Hanß von Trienbach
H. Frantz, Regirend. H. Stätt v. Ammeister, hetten heüt beÿ H. Rattschreibern errinnert, Wie heut als der Soldaten Underhaltungs bedacht referirt geweßen H. Hanß von Trienbach Zimblich hart in seinem voto gangen, vndt hinder anderen
die formalia gebraucht, Wann Einer ein guth roß habe, vnnd Lehne, es einem andern so werde es Ihme bald zu scheittern geritten
v. v.meinten Sie Mh. solte Ihne herren Trienbach beschicken vnd vonn Ihme wie Er dieße Wortt v.stehe v.nehmen, Ihme dabeÿ Eine remonstration thun mit vermahnen daß Er Ja wann biß nechst Künfftigen montag die Herren Schöffen obermelten bedachts wegen zusammen Kommen, die Sach nit Schwer machen wolte & Erkandt soll H. Trienbach also balden beschickt v. Ihme obiges per Jr Röderern, H. Stören, H. Zetznern v. H. XV. Mr vorgehalten w.den.

(f° 139-v) Mont. den 29.ten Aprilis – H. Hanß von Trienbachs Entschuldigung
Jr Röderer, H. Stör, H. XV. Mr vnndt H. Zetzner referiren per H. Frantzen, hetten Crafft Erkandnus hieoben fol. 134. H. Trienbach vorgehabt, d. habe sich gar demütig gestelt, gesagt Er hett nie Im Sinn gehabt die Sach Schwer Zu mach. habe nie nichts schwer gemacht, wolle es auch beÿ dieser occasion nit thun, v.meine er hette Viel mehr für als Wid. den bedacht gered, v. Weilen sich etliche herren Vor ihme deß heüßergelts wegen beschwerdt, habe Er darfür gehalten daß es gegen dem Ackergelt nichts seÿe dann wann Eines gegen dem andern gesetzt würd, w* sich find. daß 50 Acker vf 20.000 fl. Kommen & habe Im übrigen gesagt
wann Einer Ein willig od. guth Pferd habe, v. es Immer reiten wolle, reitte Er es, bald Zu bod.
v.stehe dar durch daß die immer continuirende boße Zeiten einen endlich ruiniren In sa. Er H. Trienbach hette die Sach so gleimpff als Er immer gekandt entschuldiget, h. gar gute wortt geben, v. bestendig darauf geblieben, daß Er Ja nichts schwer mach. wolte. Erkandt, ob Zuvor diese Entschuldigung gar schlecht, soll doch erwartt. wd. Was sich der Garttner zunfft H Schöffen biß künfftigen mit erklären, Kann H. Trienbachen noch Ein mahl Zugesproch. v. daß Er künfftig etwaß leiden gehen mögen, v.mahnt wd.

Nomination de Jean von Trienbach à différentes fonctions : préposé à la fermeture des portes à la tribu des Jardiniers (1644), assesseur des Quinze, préposé aux communaux, légat à la Robertsau, administrateur de l’hôpital (1651), préposé aux grains (1656)
1644 Conseillers et XXI (1 R 127) Hanß von Triembach, Thorschließer Beÿ E E Zunfft der Gartner ahne des steinstraß (216)
1651 Conseillers et XXI (1 R 134) H Hanß von Trienbach Würdt XV.er. 5. Allmend herr. 21. Landt pfleger In d. Ruprechtßauw. 30. Würdt Grubherr. 35. H. XV.er Trienbach Würdt Zu Einem Pfleger In dem Spitahl erwöhlt. 15.
1656 XV (2 R 74) H. Hanß von Trienbach würdt Kornherr. 126.

Le jardinier Jean David von Trienbach recueille la maison dans la succession de son père et l’hypothèque au profit du receveur du béguinage de la Troisième règle pour défrayer son frère Thiébaut von Trienbach et sa sœur Anne von Trienbach femme d’André Hoh.

1675 (8. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 260
Hannß Davidt Von Trienbach Gartner ahne Steinstraß
in gegensein Herrn Johann Schmidts alß Schaffners der Samblung Zur dritten Regul – schuldig seÿe 200. lb Ihme Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts daß Er damit Dieboldt Von Trienbach und Annam Von Drienbach Andreß Hohen Eheweib seine beÿde Geschwisterdt umb dero nachbeschriebene behaußung /:welche Er Hannß Davidt beÿ nechst Vorgewiesener abtheilung angenohmen habe:/ gehabte Erbs Portiones außweißen können
unterpfand, Hauß, Hoff, Hoffstatt, Scheur, Ställ und garten mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Vorstatt steinstras, einseit neben H. David Hohen dem Jüngern gartnern anderseit neben Dietrich Hohlwein dem Saÿler, hinden uff den Preßlerischen Garten stoßend gelegen, welche behaußung annoch umb 100 lb Emanuel Brantzen dem Barbierer Verhafftet seÿe, und habe auch Herr hannß Jacob Knoderer E.E. Großen Rhats alter beÿsitzer ahne berührte behausung 200. lb und Hannß Von Trienbach seel. Kinder 100. fl. weg. ihrer Antheiler Zu fordern

Fils de Jean von Trienbach, Jean David von Trienbach épouse en 1658 Marie Trens, fille du jardinier Augustin Trens
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 92-v) n° 12)
1658. Eâdem dominicâ [Dominicâ Jubilate] Hannß David von Trienbach der Gartner, des Ehrenvesten from, fürsichtig und Weisen Herrn Johann von Trienbach, des beständigen Regiments der Herren Fünff Zehen Wohlverordneten beÿsitzers ehelich. Sohn, undt Jungfr. Maria H. Augustin Trensen, burgers und Gartners alhie eheliche Tochter. copulabantur Zinst. d. 11. Maÿ Zum JSPeter (i 104)

Jean David von Trienbach règle à Marie Madeleine Brantz un capital garanti sur sa maison d’après deux titres de 1554

1676 (18. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 863
Daniel Braun der handelßmann alß Curator Mariæ Magdalenæ Branziusin, mit beÿstand herren Emanuel Brantzen deß Barbierers ihres Eheleiblichen Vatters
in gegensein hannß Davidt Von Trienbach Gartners ahne Steinstras mit beÿstand David Raspen deß wagners seines Schwagers
bekannt, daß derselbe die Jenige iährlichen term. Galli Zu zinß Verfallene 4. fl. straßb. wehrung /:dann die übrige 4 fl. längst abgelöst worden:/ so Er Trienbach Von seiner alhier in der vorstatt Steinstraß neben diebold Hohe Gartnern alda gelegener behaußung, Vermög eines pergamentinen sub dato 21. Feb: und 18. April a° 1554. mit deß bischofflich. hoffs anhangenden Insigel durch weÿl. herrn Wolffgang Ruchen alß gedachten hoffs damahls geweßenen contractuum Not. uff gerichteten zinnß brieffs zu raichen schuldig geweßen abgelöst, widergekaufft und dadurch seine behaußung dießer beschwärt allerdingß liberirt habe

Jean David von Trienbach est élu échevin à la tribu des Jardiniers à la place de Thiébaut Hoh
1684 Conseillers et XXI (1 R 167) Hannß David von Trimbach wird Schöff E.E. Zunfft der Gartner Ane Statt Thieboldt Hoh. 207.

Marie Madeleine Trens veuve de Jean David von Trienbach meurt sans enfant en décembre 1715. Ses héritiers sont les enfants de son frère. Les héritiers de Jean David von Trienbach sont énumérés au chapitre des biens dont la défunte avait la jouissance viagère. Les experts estiment la maison 450 livres. Le titre d’achat remonte à 1506, une sentence des maçons et une sentence du Petit Sénat toutes deux à 1587. L’actif de la succession s’élève à 809 livres, le passif à 11 livres.

1715 (23. Xbr), Not. Lang (Jean Henri, 28 Not 4) n° 122
Inventarium über Weÿl. der Ehrn: und Tugendsamen Frawen Maria Von Triembach gebohrner Drennßin, auch Weÿl. Herrn Hannß David Von Triembach geweßenen Garttners ane Steinstraß Undt E.E. Kleinen Raths alten Beÿsitzers burgers alhier zu Straßburg geweßener Ehelicher haußfrau nunmehr beeder seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1715. – nach Ihrem den 9. Decembris dieses Zuend lauffenden 1715. Jahrs genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg den 23. Decembris Anno 1715.
Die abgeleibte Fraw seelig Hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie Volgt, 1. Jfr. Margaretham gebohrne Drennßin, Weÿland Hannß Drennßen gewes. G. ane Steinstraß nachgelaßene dochter, beÿständlich Lorentz Hohen Garttners ane Steinstraß vnd burgers allhier, Ihres geschwornen Vogts, welche dem geschäfft in Person beÿgewohnt. 2. Hannß Drennßen Garttnern ane Steinstraß, so dem geschäfft ebenmäßig in person abgewart, 3. Claus Drennßen auch Gartner ane Steinstraß welcher gleichergestalt anweßendt. 4. Fr. Annam Ursulam Sÿfridin gebohrne Drennßen, Michel Sÿfrid David Sohn, Garttners ane Steinstraß vnd burgers alhier Eheliche haußfrau beÿständlich erstgedachts Ihres haußwürths Alß alle Vier der Verstorbenen seeligen Bruders Kinder, Jedes Vor einen Vierten theil berührendt.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegener vnd in fine beschriebenen Wÿdumb gehörige behaußung, befunden worden wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerckh, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Wohnstuben, In der Kuchen, Im Haußöhren, Im Keller
Eÿgenthumb ane einer Behaußung und Gartten. (Wÿdumb) Item hauß, hoff, hoffstatt Scheür vnd Ställ, sampt dero recht vnd gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraß ohnweit der Gartner Zunfftstub, einseit Zum theil neben einem nicht durch Gehenden Gäßlein, Und Zum theil Friderich Verÿ deß ferbers Wittib, 2.s Salome hohlweinin, hinden auff hernach beschriebenen Gartten stoßend, so allerdings Ledig eigen Und durch der Statt Straßburg geschworne Werckmeisteren Vermög einer apud Conceptum befindlicher Abschatzung vom 19. hujus hiehero æstimirt pro 450. lb
Item Ein Gartten hinden daran gelegen, einseit neben Vorgemelter Veriusischen Wittib, 2.s. neben Hannß Marlers Wittib und Erben, Vornen auff vorbeschriebene behaußung Vnd hinden auff S.T. H. Andream Lemppen Fünffzehners gartten stoßend, Vnd ist dießer Gartten durch H. Hannß hohen am Schätzern ane Steinstraß hiehero æstimirt worden pro 100 lb.
Über Vorstehende behaußung Vnd garten sagt ein perg. Kbr. mit deß bischofflichen hoffs anhang. Ins. Verw. deßen datum 2.do Idus Junÿ 1506. mit altem N° 15 notirt. Item ein abgelößter teutscher perg. Zinnßbrieff, mit gedachts hoff angehencktem geweßenen aber abgeschnittenem Ins. datirt den 18. Aprilis 1554. Under alten Nis 4. 5. 31. et 44. Weiter i. perg. hüttenbrieff mit der Statt Straßb. geschwornen Werckleüth anh. Insigeln deßen datum den 31. Junÿ 1587.. So dann i. perg. Spruchbrieff mit deß Kleinen Raths anh. Insiegel Verwahrt, datirt den 31. Augusti A° 1587. dieße beede Letztere auch mit altem N° 15. notirt Vnd nach beschehener besichtigung für dießes mahl wider dabeÿ gelaßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 67, Sa. Schiff und geschirrs 15 ß, Sa. Vieh 2, Sa. Stroh 2, Sa. Blumen auf dem feld 3, Sa. Hanffs 1, Sa. Silbers 3, Sa. Goldener Ring 1, Sa. Baarschafft 80, Sa. Eigenthums ane Ligenden Güttern 204, Sa. beßerung ane lehengüthern 18, Sa. Schulden 423, Summa summarum 809 lb – Schulden 11 lb Nach deren Abzug 798 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 980 lb
Wÿdumb Welchen die verstorbene Fraw seelig von Weÿl. H. Hannß David von Triembach geweßenen Garttner ane Steinstraß Vnd E. E. Kleinen Raths altem beÿsitzer Ihrem Haußwürth ad dies vitæ genoßen, Innhalt auffgerichteten Inventarÿ de anno 1700 (…) Compensando Verbleibt noch under die samptliche Wÿdembs Erben zu Vertheilen im rest 182. lb, Seind Sechs Stämm macht also 1/6. teil Insonderheit 30. lb
Und participiren an den Ersten Stammen dreÿ 1. Andres von Triembach der ältere Garttner ane Steinstraß, 2. Maria gebohrne von Triembach Weÿl. Michel Huebers geweßenen Garttners ane Steinstraß, 3. Anna gebohrne von Triembach, weÿl. Mr Bartholomæi Schmidts deß geweßenen schneiders Vndt burgers allhie nachgelaßene Wittib
Ane dem Andern Stammtheil participiren 1. Fr. Dorothea gebohrne Kreüchelin, H. Daniel Fidels des Jüngern Metzgers und Burgers alhier Eheliche Haußfrau, 2. Fr. Catharina gebohrne Kreüchelin, H. Johann Michael Demuths deß Kieffers und burgers alhier Eheliche haußfr.
Ane dem dritten Stammen 1. Fr. Christina gebohrne Raspin Mr Hannß Caspar Otterbeins deß Schneiders und burgers allhier haußfr. 2. Meister Hannß David Rasp Wagner und burger alhier, 3. Fr. Mariam gebohrne Raspin Mr Hannß Georg Baders Weißbecken und burgers alhier Ehewürthin, 4. Fr. Ursulam Raspin Weÿl. Mr Sebastian Wunderle des geweßenen Wagners vnd burgers alhier Wittib, 5. Fr. Margaretham gebohrne Raspin Mr Niclaus Meÿers Schuhmachers vnd burgers alhier Eheliche haußfr. 3. Weÿl. Fr. Annæ gebohrner Raspin Andres Matthæi des tabackbereiters vnd burgers alhie Verl. frawen hinderlaßenes Kind, so sich in dem Weÿsenhauß befindet, 7. Fr. Salome gebohrne Raspin Mr Matthiß Jüngen deß haußfeÿrers vnd burgers alhie Ehefr.
An dem Vierten Stammen, 1. Hannß von Triembach, G: U: W: vnd burgers alhier, 2. Margaretham gebohrne von Triembach Hannß Nortzen Jun. Gartt: ane Steinstraß vnd Burgers alhue Eheliche haußfr. 3. 4. Andres: Vnd Diebold von Triembach, Weÿl. Diebold v. Triembach geweß. G. ane Steinstraß v. b. alhier hinderlaßene Zweÿ Kind. deren geschworner Vogt vorgedachter Hannß von Triembach G:U:W:
An dem fünfften Stammen participiren 1. Mr Daniel Sattler, Kürßner undt burger alhie, 2. Weÿl. Fr. Catharinæ gebohr. Sattlerin mit Mr Hannß Jacob Carlen dem Jüngern Schuemacher v. b. alhier hinderlaßene 2. Kinder deren geschwornen Vogt vorgemelter Mr Daniel Sattler 3. Hannß Michel Sattler, Schneider Zu Bibelstatt Fürstl. Würtzburgischer Herrschafft, 4. Margaretham gebohrne Sattlerin Johann Michel Schmutzen deß Tabackbereiters haußfr. und 5. Anna Maria gebohrne Sattlerin Johann Schöttels deß Leinenwebers und b. alhier Ehefrau
Ane dem Sechsten und letzten Stall participirt 1. Andres Hoh der ältere Garttner ane Steinstraß, Und 2. Anna gebohrne Hohin, Hannß Drennßen Gartt: ane Steinstraß v. b: alhie haußfrau
Abschatzung den 19.ten Decembris 1715. Weÿlandt der Tugendtsame Frawen Maria Strentzin Gartenfraw seel: hinderlaßene Erben ist eine Behaußung allhier inn der Statt Straßburg inn der Stein Strasen Gelegen, Ein Eck auff ein allment geßel, einseith neben Salome Hohlweinin, hinden auff herrn XV. Lempe Garten stoßend, Welche Behaußung, Gebälcker Keller, Scheür, Stallung, Schopff, hoff: hoffstatt und bronnen sambt aller lhrer recht: und Gerechtigkeit durch der Statt Straßburg Geschwornen werckhleuthe Jetzigem Preiß nach angeschlagen wird Vor und umb. Neun hundert Gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschwohrne werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (300 livres) sur un total de 2 700 florins. L’héritier non bourgeois doit en outre régler le droit de détraction.
1716, Livres de la Taille (VII 1175) f° 172-v
(Steinstraß, F. N° 1650) Weÿl. Fr. Mariæ gebohrner Drenßin, auch Weÿl. Hannß David von Triembachs, geweßenen Gartners und Burgers alhier hinderlaßener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Heinrich Lang junior.
Concl. fin. Inv. ist fol. 44 – 980. lb 7 ß
darzu gelegt die beÿ dem Wÿdemb irrig abgezogene Zwo posten, alß welche in der Verstorbenen Verstallung fließen, thun fol. 48. zusammen 367. lb 14 ß 8 d, Summa 1348. lb. 1 ß 8 d, die machen 2700. fl, dießelbe Verstallte Hiengegen allein 2100. fl. alßo 600 fl. Zu Wenig
Alldieweilen aber die abgeleibte Frau sich in anno 1712. 800 fl. abschreiben laßen, biß dahien aber verstallet, alß wird der Nachtrag allein von slcher Zeit an gerechnet, Nemblichen auff dreÿ Jaht in duplo, trifft à 1 lb 16 ß d für gemelte Zeit Zusammen 5 lb 8 ß
Und auch auff dreÿ Jahr in simplo macht à 18 ß – 2 lb 14 ß
Extat kein Stallgelt
Gebott 1 ß 4 d
Abhandlung 1 lb 12 ß 6 d, Summa 9. lb 15 ß 10 d
Abzug. Es ist zwahr Hannß Michael Sattler der Schneider und burger Zu Bibelstatt Fürstlich Würtzburgischer Herrschafft alß frembder Wÿdembs Erb beÿ dießem Geschäfft interessirt alldieweilen aber bereits den 22° Januarÿ Anno 1701. beÿ Weÿland Hannß David von Trembachs der Verstorbenen geweßenen Ehemanns Verlaßenschafft Inventarÿ abhandlung gebührende Abzug von seinem Erbs rato der Statt würcklichen entrichtet worden, wie in der Rechnung von gedachtem Jahr, sub rubrica Einnahm von Abzügen Zu sehen, alß ist deßhalben dermahlen weiter nichts anzusetzen noch abzufordern geweßen.
dt. 24° Februarÿ 1716.

Les héritiers de Jean David von Trienbach vendent la maison au revendeur Melchior Stær et à sa femme Anne Lehemann moyennant 1 500 livres

1717 (9.2.), Chambre des Contrats, vol. 590 n° 86
(1500) Hanß Trienbach G. ahn St. und Marg: Trienbächin beÿständlich Abraham Bär G. ahn St. ihres Ehevogts, Item Joh: Heinrich Pers schuemacher, Item Joh: Trienbach alß vogt Andres Trienbachs seel: zweÿ jüngerer Kinder, Item Anna Schmidtin geb. Trienbachin beÿständlich August Person Schmidts ihres Curatoris, Item Dorothea geb. Greichelin beÿständlich Daniel fiedel metzgers ihres ehevogts, Item Cath. geb. Greichelin beÿständlich Michel Demuth weinhändlers ihres mariti, Item Christina geb. Raspin beÿständlich Caspar Otterbein schneiders ihres mariti, Item Joh: David Rasp wagners, Item Maria geb. Rasp Joh: Georg Baders bütels auf der Beckerstueb haußfr: Ursula Wunderlin wittib geb. Raspin beÿständlich H. Joh: Martin Rieger schuemachers ihres Vogts, Item Marg: Raspin beÿständlich Niclaus Meÿer schuemachers ihres mariti, Item S.T. hr antoni Quinssart XV.ers alß pflegers deß Waÿßenhauß beneben H. Joh: Heupel schaffnern daselbst wegen Andres Mathiæ so daselbst ist, Item Salome geb. Raspin beÿständlich Mathis Jung ihres mariti, Item Marg: geb. von Trienbach beÿständlich Hanß Nortzen G. ahn St. ihres mariti, Item Daniel Sattler Kürßners alß vogt Joh: Jacob Carlen 2 KK in beÿsein deß vatters, Item Er Sattler nahmens Joh: Michel Sattlers hierzu von ihm bevollmächtigt, Item Marg: geb. Sattlerin beÿständlich Melchior Schmutz tabacbereithers ihres mariti, Item Andres Hoh sen: büttel auf der Gartner stueb, Item Anna geb. Hohin beÿständlich hanß Drenß G. ahn St. ihres mariti
in gegensein Melchior Stär gremp und Elisabethæ geb. Lehmännin
hauß hoff Scheür Ställ und Garten mit allen deren begriffen, weithen, rechten und Gerechtigkeiten in der vorstatt Steinstraß ohnweit der Gartner stueb, einseit zum theil neben einem nicht durchgehenden gäßlein theils neben Friedrich Verius E.E. anderseit neben Salome Hohlweinin, hinten auff S.T. H. XV.er Lempen Garten – 1500 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de l’orfèvre André Altenburger
1717 (11.2.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 92-v
Melchior Stär gremp und Elisabetha geb. Lehmännin beÿständlich Peter Weiß Wollenwebers und Diebold Paul Müller kiefers
in gegensein Andres Altenburger silberarbeiters – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, hauß hoff scheur ställ und Garten c. appert: in Steinstraß, einseit theils neben einem nicht durchgehenden gässel theils neben Friedrich Verius EE, anderseit neben Salome Hohlweinn hinten auff den Lempischen garten

Les réformés Melchior Stær et sa fiancée Elisabeth Lehmann sollicitent le droit de bourgeoisie auprès des Conseillers et des Vingt-et-Un. Ils présentent un état d’après lequel leur fortune est supérieure à 500 livres. Le fiancé sert à Strasbourg depuis neuf ans dont sept chez le préteur Joham de Mundolsheim, la fiancée est depuis quinze ans au service du pasteur réformé Heu.
1706, Conseillers et XXI (1 R 189)
Melchior Storr vnd seine verlobte pt° Civilegÿ obtinendi. 190. relation. 192.
(p. 190) Sambstags den 25.ten 7.bris 1706. – Melchior Storr vnd Elisabetha Lehmännin pt° Civilegÿ obtinendi
S. Ersch. Melchior Storr von Gurtschlen Berner gebieths der ledige Gutscher beÿ H. Stättmeister Joham dem ältern vor sich vnd im nahmen Elisabethæ Lehmännin von Baßel gebürtig seiner verlobten die seÿndt Laut mitkommenden Confessions scheins der Calvinischen religion Zu gethan, vndt Verlangen u Ew. gnd. fürgeacht auffgenommen Zu werd. prod. sub N° 1 et 2. Verzeichnuß über dero Vermögen mit unterthäniger bitt, Sie ahn E. E. großen Rath dispensando zuverweißen.
Erk. werde zu Untersuchung der Imploranten Vermögen H. XV.ern Reichshoffer vndt H. Rathh. Mollinger deputirt.

(p. 192) Montags den 27.ten 7.bris 1706. – H. XV.er Reichshoffer vndt H. Rathh. Mollinger referiren, Sie hätten der Ihnen den 25.ten huius auffgetragener Commission Zufolge nicht ermangelt Melchior Storren vndt Elisabethœ Lähmännin beeder Verlobten Vermögen Zu untersuchen, dabeÿ sie dann gefunden, daß selbige Crafft einer von Hn Notario Pantrion aufgesteteten Verzeichnuß 533. lb 16 ß 4 d Vndt also, über die erforderente Summ der 1000 fl. in bonis hätten, Vnd Weÿllen Er sich in 9 Jahr darunter Zwar Sieben Jahr lang beÿ Hhrn Stättmeister Joham dem ältern in diensten auffgehalten sich auch Crafft Vorgewießenen attestati fromm vndt getreuwlich verhalten habe, Sie aber sich beÿ Hhn Pfarrer Heuwen in die XV. Jahr lang als eine dienst magdt habe gebrauchen laßen, als Verhoffen beede Imploranten Vmb damehr Zu MGHh burgerrecht Zu gelangen.
Erk. werd. beede Imploranten mit Ihrem begehren E. E. großen Rath recommendirt.

Originaire de Gurzelen au canton de Berne, le cocher Melchior Stær et Elisabeth Lehmann de Bâle sont admis bourgeois à titre gratuit en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1706, 4° Livre de bourgeoisie p. 763
Melchior Ster d. kutscher V. gortzlen berner gebieths V. s. Fr: Elisabetha Lechmännin V. Baßel, empfangen d. burgerrecht gratis, werden Zur Mörin dienen, J. d. 4. Dito [8.br] 1706

Fils d’un maçon de Gurzelen, Melchior Stær épouse en 1707 Elisabeth Lehemann, fille d’un maçon de Bâle : contrat de mariage, célébration
1707 (4.6.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 70)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsahmen und bescheidenen Melchior Stären dem ledigen Gutscher vnd Burgern Zu Straßburg von Ober Gurtzlen, Bernergebieth gehörig, deß Ehrsamen Melchior Stären burgers allda Ehelichem Sohn alß Bräutigamb ane Einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfr. Elisabetha Lehemännin, deß auch Ehrsamen Ulrich Lehemans burgers Zu Basel Ehelicher dochter als der Jungfr. hochzeiterin andern theils
Beschehen und verhandelt in Straßburg dinstag den 4.ten Jun: 1707.

Mariage (réformés, f° 123)
1707, den 9. dito [Januarÿ] seind eingesegnet worden Melchior Stär Burger in Straßburg weÿl. Melchior Stären gewesenen Maurers Zu Gritzlen Bernergebiets nachgel. ehel. Sohn, Jfr. Elisabetha Lehemännin weÿl. hannß Ulrich Lehemanns gewesenen Maurers Zu Baßel nachgel. ehel. Tochter (i 133)

Melchior Stær cotise à la tribu des tonneliers pour pouvoir servir de l’eau-de-vie
1708, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 37-v) Dienstags den 27.ten dito [Martÿ]
Melchior Sterr der krempp erhaltet auff Vorgelegten schein Wegen deß habenden Kremppenrechts das Zunfftrecht wegen des brandenwein Schancks Zahlt Zur gebühr 2. lb. 10. ß. 6. d Vnnd pro Zunfftscheiber unnd büttel 2. ß 6 d

Melchior Stær meurt en 1721 en laissant pour héritière sa veuve selon les dispositions de leur contrat de mariage. Les experts estiment la maison 900 livres. L’actif de la succession s’élève à 258 livres, le passif à 166 livres.

1722 (25.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 47)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte und bescheidene Melchior Stähr gewesener Fetthändler und burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Donnerstags den 24.ten Julÿ des nechst abgelegten 1721.ten Jahrs aus dießem müheseeligen leben genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, Welche auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Ehren und Tugendsahmen Fr. Elisabetha gebohrner Lehenmännin des Abgeleibten seel. hinterlaßener Wittib und Crafft der Ehe pacten nachgebliebener einiger Erbin, mit beÿstand des Ehren Vorgeachten und wohlachtbahren H. Johann Buschardts lederhändlers und burgers allhier, ihres geschwornen Curatoris inventirt – So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth (S.T.) H. Andreä Altenburgers, Vornehmen Silber Arbeiters und burgers allh. als hierzu in specie erbettenen H. Assisteten, Mittwochs den 28. Martÿ Anno 1722..

In einer alhier Zu Straßburg in d. Steinstraß gelegener undon diese Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie folgt
Sa. Haußraths 86, Sa. es Tabacks wie auch Schiff und geschirr Zum Tabackbereiten gehörig 84, Sa. Käßwahren 4, Sa. Silbers 6, Sa. Guldinen Ringen 1, Sa. baarschafft 75
(f° 9) Eigenthumb ane einer behaußung. Item hauß, hoff, Scheur, Stall v. Garthen, m. allen deren begriffen, weithen. Rechten Zugehördten v. Gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßb. in d. Vorstatt Steinstraß ohnweit der Gartner Stuben, eins. Zum theil neben einem nicht durchgehenden Gäßl. v. Zum theil neben Friderich Ferius des Färbers Erben, anders. neben Michael Bohner dem Sattler, hinten auff H. XIII. Lempen Garthen stosend. Davon gehen jährlichen 12 lb 10 ß Zinß auff den 11. Febr. H. Andreä Altenburgern Silber Arbeitern v. burgn alhier in Capital ablößig mit 250. lb, Ferner 4 lb 15 ß Zinß demselben jahrs auff den 8. 8.br ablößig in hauptguth mit 95. lb, It. 2. lb 10. ß d Zinß vff ermelten Termin erstgemeltem H. Altenbergern ablößig in Capital mit 50 lb, It. 2. lb 10 ß d dicto termino weiters Ihme in Capital redimibel mit 50. lb, Item 1 lb 15 ß d Gelds demselben abermahlen uff besagten termin in capital ablösig mit 35. lb, It. 1. lb 5 ß Zinß auff den 1. Febr. Ihme wieder ablößig in Capital mit 25. lb, It. 3. lb d Gelts abermahlen Ihme uff d. 1. Julÿ ablößig in Capital mit 60 lb, It. 1. lb. 5 ß d Gelts uff besagtenn Termin Ihme gleichfalls ablößig in capital mit 25. lb. It. 1. lb 5 ß d Zinß uff den 28. 10.bris Ihme wieder ablößig in hauptguth mit 25. lb, It. 1. ln 5 ß Gelt weiters uff ermelten termin ablößig in Capital mit 25. lb, It. 4. lb d. Zinß mehr ernandten H. Altenburg. eodem termino ablößig in capital mit 80. lb, It. 1. lb 7 ß d Gelts Jahrs uff den 22. Febr. dem Waÿßenhauß allh. ablößig in Cap: mit 27. lb. It. 1. lb 15 ß d Zinß Hanß Jacob Carlen dem Schuemacher, als Usufructuario seiner mit Catharina Sattlerin in erster Ehe erzeugter 2 KK. ablößig in Cap. 35. lb. It. 4. lb 5 ß gelts Hanß Drenßen dem G. A. Steinstr. wegen Annä Hohin seiner hauß Fr. ablößig in Capital mit 85. lb. It. 4 lb 15 ß Gelts H Johann Michel Demuth als usufructuario weÿl. Fr. Catharinæ gebohrnen Kreuschelin seiner erst. hauß Fr. Verlaßenschafft ablößig in Capital mit 95. lb. Thun Vorstehende beschwerden Zusammen 962. lb, Dargegen ist Vorher gemelte Behausung cum appertinentÿs durch der St. Str. geschwornen Werckmeistere lauth überschickten und beÿ mein des Notarÿ concept befindlichen Schatzzeduls de dato 27.ten Martÿ 1722. æstimirt worden pro 900. lb. Ist also obige behaußung höher beschwehrt als dieselbe angeschlagen so hernacher den Passivis einverleibt Zu befinden 62. lb. Und besagt über Vorstehende behaußung ein teutsch perg. Kbr. m. d. St. Str. Cantzl. Contr. St. anh. Ins. Verw. v. dat. den 9. Febr. 1717.
Summa summarum 258 lb – Schulden 166, Nach solchem abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 91 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Melchior Stären dem ledigen Kutscher und burgern Zu Straßburg von Ober Gurtzlen Berner gebieths gebürtig deß Ehrsamen Melchior Stären burgers allda Ehelichem Sohn alß Brautigamb ane Einem, So dann der Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Elisabethæ Lehemännin deß auch Ehrsamen Ulrich Lehemann Burgers Zu Baßel Ehelicher dochter als der Jungfrau Hochzeiterin andern theils – Beschehen und Verhandelt inn Straßburg dinstag den 4. Januarÿ Anno 1707 [unterzeichnet] Melchior Stär als Hochzeiter, x der Hochzeiterin handzeichen

Elisabeth Lehemann se remarie en 1722 avec l’apprêteur de tabac Jacques Hauloch : contrat de mariage, célébration

1722 (27.5.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 74) n° 361
Eheberedung Zwischen dem Ehrengeachten Jacob Hauloch dem Tabacc bereiter und burgern alhier alß bräutigam ane einem, Sodann
der Ehren und tugendsahmen Frauen Elisabethæ gebohrner Lehmänin weÿl. Meister Melchior Stehr geweßenen Krempen, Tabacc bereiters und burgera alhie nunmehr seel. nachgelaßene Wittib alß hochzeiterin aù andern theÿl
So beschehen Straßburg den 27. Maÿ Anno 1722 [unterzeichnet] hannß Jacob hauloch, + der Frau Hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 95-v)
1722 Dominicâ I. et II Trinit. seindt außgeruffen vndt Mittwochs daruff als den 17. Junÿ Ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Hauloch der Tabackbereÿter vndt verwittib. burger allhier, vndt fraw Elisabetha geboren Lehmännin weÿl. Melchior Stären gewesenen burgers vnd Tabackbereÿters allhier nachgel. wittwe [unterzeichnet] hannß Jacob hauloch hochzeiter, x dießes ist der fraw Hochzeiterin Zÿchen (i 98)

Originaire de Marlenheim, Jacques Hauloch devient bourgeois le 28 avril 1691 à titre gratuit par sa fiancée. Il épouse Anne Barbe Heigelé, fille du maçon Jean Georges Heigelé le 9 mai. Sa femme native de Strasbourg (née avant que ses parents ne deviennent bourgeois) devient bourgeoise le 19 mai suivant.
1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 590
Hanns Jacob Hauloch Von Marlenheim, der Tabackbereiter, Weÿl. Hannß Jacob Haulochs, des geweßenen Küeffers daselbst hinterlaß. sohn empfangt das burgerrecht von Anna Barbara Höglerin, seiner jetzmahlig. Verlobten, gratis, ist noch ledigen standes, Vnd wird Zu E. E. Zunfft Zur Möhrin dienen. Jur: d. 28. Aprilis 1691.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 31.v)
1691 den 9. Maÿ seind copulirt worden Hanß Jacob Hauloch der ledig tabackspinner von Marlenheim Hannß Jacob Haulochs burgers V. Kieffers daselbst hinterlaßener ehelicher Sohn vnd Jungfr. Anna Barbara, Hanß Georg Hegele Mawrers v. Steinhalsters alhie eheliche tochter [unterzeichnet] Hannß Jacob Hauloch als Hoch Zeider, x dießes hat die Jungfraw hochzeiterin hergesetzt

1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 591
Anna Barbara Heÿgelin, Von hier gehörig Hanns Georg Heÿgelins, des burgers und Maurers allhier, tochter, empfangt das burgerrecht von hannß Jacob Hauloch dem Tabackspinner Ihrem jetzmahlig. Ehemann, gratis, ist Zuvor ledig. standtes gewest, und wird zu E. E. Zunfft der Mörin dienen. Promis: d. 19. May 1691.

Anne Barbe Haigeli meurt en 1720 en délaissant six enfants. L’inventaire est dressé dans une maison au Thomanloch. La masse propre au veuf s’élève à 4 livres. L’actif des héritiers s’élève à 175 livres, le passif à 334 livres.
1721 (8.7.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 12) n° 462
Inventarium über Weÿland Frauen Annæ Barbaræ gebohrner Hägelin, Meister Johann Jacob Hauloch, Tabaccbereiters und burgers alhier zu Straßburg geweste ehel. Haußfrau nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1721. – nach ihrem den 19. Augusti des Vorigen abgelegten 1720.sten Jahrs genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in dießer Königlichen Statt Straßburg den 8. 7.bris Anno 1721.
Die abgeleibte seel. harr ab intestato Zu Kinder und Erben Verlaßen wie volgt 1. Frau Mariam Salomeam gebohrner Haulochin Meister Jeremiæ Krieben Schuhmachers u. burgers allhier geliebte haußfrau mit beÿstand deßelben, 2. Johann Georg Hauloch, Maurer u. Steinhauer, so sich on Ambsterdam bereits verheurathet u. Häußlich alda auffhaltet, weÿlen derselbe frembt u. unverburgert als ist in deßen nahmen beÿ E E. Kleinen Rath unterthänig erbetten u. gnädig Depudirt worden S. T. H. Johann Jacob Klingelmeÿer schiffmann u. E. E. Kleinen Raths ietzmahliger beÿsitzer welcher dem geschäfft in Persohn abgewartet, 3. Meister Christian Haulochen, den tabackbereitern und burgern allhier præsens, 4. 5. 6. Jungfrau Christinam Barbaram Jgfer Mariam Jacobam u. Johannem dießer dreÿ Haulochen deren geschworner Vogt H. Johann Adam Bußler schuhmacher u. burger allhier welcher dem geschäfft in Persohn abgewarttet, Aller 6. Zu gleichen portionen und antheÿlern nachgelaßene Kinder u. Erben.

Bericht In gegenwärtig Inventarium gehörig. Es hat der Wittiber beÿ seiner gegebenen handtrei glaubwürdig berichtet, d. als Er Sich Vor ohngefehr 31. Jahren mit seiner verstorbenen Frauen seel. Verheurathet Zwischen ihnen beeden einige Eheberedung nicht auffgerichtet (…)
Copia Codicilli
In einer allhier Zu Straßburg ane dem Tomanloch in den sogenannten nußbaumen gäßel gelegenen, in dieß Verlaßenschafft gehörigen und deßwegen fol: (-) beschriebenen behausung befunden wie volgt
Schreinwerck, In der Kammer A, In der wohn stub, im mittlern Haußöhren, In der Kuchen
Sa. Haußraths (W 5 ß, E 40, T 76), Schiff und geschirr Zum tabacc bereiten gehörig (T 16), Sa. Weins (T 4), Sa. Silbers (W 1, E 3, T 3), Sa. Goldener Ring (W 1, E 6), Sa. baarschafft (T 5), Sa. Eÿgenthumbs ane einer behaußung (E 125)
Summa summarum des Wittibers smbtlich unverändert Vermögen 4 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Nahrung beschrieben, Summa summarum 175 lb – Schulden 334 lb
Summa summarum des Theilbahren Verlaßenschafft – Schulden 107 lb, Passiv onus 226
Conclusio finalis Inventarÿ 50 lb
(f° 9-v) Eÿgenthumb ane einer behaußung den Erben unverändert gehörig (E.) Ein Hauß (…)
Copia Codicill – 1720 (…) auff Mittwoch den 24. Julÿ Nachmittag Zwischen 3 und 4 Uhren in einer allhier zu Straßburg ane dem Thomanns Loch im Nußbaumen Gäßel gelegenen hernach vermelten beeden Codicillirenden eigenthümlich zuständigen behaußung dero Obern mit denen fenstern theils in dn hoff, theils auff gedachtes Nußbaumen Gäßlein außsehenden Wohnstube, (…) persönlich kommen und erschienen seind der Ehrengeachte Mstr Johann Jacob Hauloch der Tabackbereiter und Frau Anna Barbara gebohrne Hägelinin beee Eheleuthe und burgere alhier, Er der Mann Gesund gehend und stehenden, Sie die Frau abr Kranckh und unpäßlichen leibs – Christoph Michael Hoffmann

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison au Faubourg de Pierre, propriété de l’épouse. Les apports du mari s’élèvent à 85 livres, ceux de la femme à 915 livres.

1722 (8.7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 48)
Inventarium über des Ehrenhafften H. Johann Jacob Haulochs, tabackhändler und d. tugendsamen Fr. Elisabethæ Haulochin gebohrner Lehemännin, beeder Eheleuthe und burgere zu Straßburg einand. in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen auffgerichtet in Anno 1722. (…) welche umb künfftiger beßerer Nachricht willen, und damit mann sich auff gebende fälle, die Gott lange Zeit in Gnad. abwend. wolle, d. Ergäntzung halber desto beßer darnach reguliren möge, auff ihrer beeder Eheleuthe gethanes Ansuch. und begehren, und Zwar er Maritus mit beÿstand des Ehrenhafften H. Johann Adam Bußlers, Schuhmachers und burgers alhier, Seiner Kind. erster ehe geschwornen Vogts, Sie die Ehefrau aber mit assistentz H. Johann Buschardts led.händlers, dero noch ohnentledigten Curatoris und Mr Johann Jacob Zieglers Schneid. ihres vettern ersucht – Actum Straßburg Dienstags d. 8. Sept: 1722.

In einer alhie Zu Straßburg in d. Steinstraß gelegener d. Ehefrauen zuständiger behaußung ist befunden worden wie folgt
(f° 8) Eigenthumb ane einer behaußung. (Fr.) Item hauß, hoff, Scheur, Stall u. Gart. daran, mit allen übrig. den gebeüen begriffen, weit. Rechten Zugehörd. und Gerechtigkeit geleg. alhie Zu Straßburg ane d. Steinstraß ohnweit d. Gartner Stub. einseit Zum theil neb. einem nicht durch gehend. Gäßl. und Zum theil neben Friderich Verÿ färbers seel. wittib und Erb. anderseit neben Michael Bohner dem Sattler, hint. auff H. XIII. Lemp Gart. stoßend. Davon geh. Jährl. 36. lb d Gelts à 5 pro cento H. Andreæ Altenburger Silber Arbeitern und burgern alhier ane Capital in 11 vnd.schied. Posten abzulöß. mit 720. lb. Item 1. lb 7 ß gelds dem Waÿßenhauß alhie Jahrs auff d. 22. Febr; ablößig in Hauptguth mit 27. lb d, Item 1. lb 15 ß Zinß Hanß Jacob Carlen dem Schuemacher als Usufructuario seiner mit Catharina Sattlerin in erster Ehe erzeugter Kind. ablößig in Capital mit 35. lb. Item 4. lb 5 ß gelts Hanß Trenßen dem Gartner ane Steinstraß weg. Anna Hohin seiner haußfr. ablößig in Capital mit 85. lb. Item 4 lb 15 ß gelts H Johann Michel Demuth dem Kieffer als usufructuario weÿl. Fr. Catharinæ Kreuschin seiner erst. haußfrauen seel: Verlaßenschafft ablößig in Capital mit 95. lb. Thun hievor geschriebene beschwerd. Zusammen 962. lb. Sonsten freÿ Ledig und Eigen. Und ist die vorgeschriebene behaußung zu vermeidung Künfftig. Præjuditz ohn angeschlagen gelaß. worden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 61, Sa. Schiff und geschirr Zum Tabackbereiten gehörig 6, Sa. Silbers 16, Sa. der baarschafft 49, Summa summarum 135 lb – Schulden 49, Nach solchem abzug 85 lb
Der Ehefrauen Zugebrachte Unveränderte Nahrung, Sa. Haußraths 229, Sa. leeren vaß 7, Sa. Schiff und geschirr Zum tabackbereiten 6, Sa. Silbers 22, Sa. guldenen Ring 13, Sa. der baarschafft 723, Sa. des Eigenthums ane einer behausung (-), Summa summarum 1003 lb – Schulden 87 lb, Nach deren Abzug 915 lb

L’apprêteur de tabac Jean Jacques Hauloch meurt en 1733 en délaissant six enfants de son premier mariage. Les experts estiment la maison 600 livres. La masse propre à la veuve est de 565 livres. La masse propre aux héritiers de 46 livres. L’actif de la communauté s’élève à 911 livres, le passif à 411 livres.

1733 (14. 9.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 64)
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Johann Jacob Hauloch, geweßener Tabackbereitter, und burger alhier Zu Straßburg, nunmehr seel. nach seinem Dienstags den 20. Octobris jüngsthin aus dießem mühesamen Leben genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen Erfordern und Begehren des abgeleibten seel. hinterlaßener resp. Sohn, töchter und Enckeln (…) ersucht durch die Ehren und tugendsame Frau Elisabetham Hawlochin gebohr. Lehemännin die hinterlaßene Wittib mit beÿstand des Ehren vorgeachten H. Johann Bernhard Pfählers, Peruquiers und burgers lhier, dero geschwornen Curatoris und H. Johann Jacob Freÿer Silberarbeiters v. burgers alhier als hierzu in specie erbettenen Assistenten (…) So beschehen in Straßburg Sambstags den 14. Novembris A° 1733.
Der abgeleibte Seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. Weÿl. Frauen Mariæ Salome Griebin, gebohrner Hawlochin mit Jeremia Grieben Schuemachern und burgern allhier ehelich erzeugte Kind. nahmentl. Maria Salome und Maria Eva Griebin dero geschworner vogt der Ehrenhaffte Meister Christian Suter Schuemacher und burger alhier so benebens obgemelter seiner curanden Vatter dieser Inventur persönlich beÿgewohnt, 2. Weÿl. Johann Georg Hawlochen, so in ambsterdam establirt geweßen, aber todes verfahren und Keine Kind. hinterlaßen haben solle, derentwegen man aber noch kein Documentum mortis erhalten, dahero unterdeßen in seinem nahmen der Ehrenvest und wohlvorgeachte Herr Johann Ulrich Cammerer, E. E Kleinen raths wohlmeritirter Assessor und aus deßen mittel hierzu insonderheit abgeordneter Deputatus diesem geschäfft assistirt, 3. weÿl. Frauen Christinæ Barbaræ Lampertin gebohrner Hawlochin, mit Joachim Lampert dem verzogenen tabackbereütters ehelich erzeügtes Söhnlein nahmentl. Joachim Lampert deßen geschworner Vogt obgemelter Jeremias Grieb Schuemacher und burger alhier, 4. Christian Hawloch, tabackbereitter und burger alhier, vor sich selbsten so persönlich zugegen war, 5. Frau Jacob Hottingerin gebohrne Hawlochin, Johann Rudolph Hottingers auch tabackbereiters und burgers allhier eheliche haußfrau mit beÿstand deßelben Und dann Johann Hawloch, Noch ledige Tabackbereiter mit beÿstand des Ehren und vorgeachten Herrn Johann Adam Pußlers Schuemachers und burgers alhier seines geschwornen Curatoris, Alle deß abgeleibten seel. in erster Ehe mit weÿl. Fraun Anna Barbara gebohrner Hegelin ehelich erzeügter Kind. und Enckel und ab intestato zu gleichen portionen und antheilen verlaßene Erben.

In einer alhier Zu Straßburg vorstadt Steinstraß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehöriger behaußung ist befunden worden wie volgt
An hültzenwerck. In der Cammer A, Im unden haußöhren, In der wohnstub, In der obern hintern Cammer, In der obern vordern Cammer, In der Soldaten Cammer, vffm gang, Im Hoff
(f° 13) Eigenthumb ane einer behaußung. (W.) Item hauß, hoff, Scheur, Stall vnd Garthen, m. allen deren begriffen, weiten. Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg in der Vorstatt Steinstraßen, ohnweit der Gartnerstuben, einseit Zum theil neben einem nicht durchgehenden Gäßlein vnd Zum theil neben hannß Michel Verÿ des Färbers Wittib, anders. neben hannß Michael Bohner dem Sattler, hinten auff den Lempischen Garten stosend. Davon gehen jährlichen 4 lb 15 ß Zinß weÿland H. Andreæ Altenburgern Silberarbeitern vnd burgern nunmehr seel. etwann modo der reformirten Kirchen Zu Wolvish. Jahrs auff den 29. Xbris ablößig in Capital mit 50 lb, It. 2. lb 10 ß d dicto termino weiters Ihme in Capital redimibel mit 95. lb, It. 19. lb d Zinß à 4 pro Cento dem Stipendio Mauritiano alhier Jahrs auff den 16. Junÿ ist in Capital abzulößen mit 470 lb. It. 1. lb 7 ß geldts dem Weÿßenhauß alhier Jahrs auff den 22. Februarÿ in hauptguth ablößig mit 27 lb, Thun vorstehende beschwerd. zusammen 592 lb. Sonsten eigen, durch der Statt Straßb. Geschwornen Werckmeistere Vermög überschickten und beÿ mein des Notarÿ Concept befindlichen Schatz Zeduls vom 7. 9.bris 1733. über vorstehende beschwerden annoch æstimirt pro 18. lb. Der obbenambste Zu dem hauß gehörige Garten aber ist durch herrn Andream Jösten Schätzern E. E. Zunfft der gartner in Steinstraßen æstimirt worden vermög deßen außgestellten schrifftlichen Attestati pro 125. lb. Über vorstehende behaußung und garten besagt i. teutscher Perg. Kauffbrieff mit d. Statt Straßb. Cancelleÿ Contract stuben anhang. Insigel de dato 9. Febr. 1707. Darbeÿ noch 5. alt. Perg. resp° Kauff vnd abgelöste Zinßbrieffe von verschiedenen datis, so zu registriren vor ohnnöthig befunden.
(f° 14) Ergäntzung der Wittib unveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über eingangs gemelte beeder Eheleuthe in den Ehestand Zugebrachte Nahrung den 8. Septembris 1722 auffgerichtet
(f° 17) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 91, Sa. Leeren vaß 3, Sa. Werckzeug Zur Tabac fabric gehörig2, Sa. Silbers 9, Sa. Guldener Ring 5, Sa. der Ergäntzung 310, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung und Garten 143, Summa summarum 565 lb
Der Erben unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 22, Sa. Werckzeugs Zur tabac fabric gehörig 2, Sa. Silbers 5, Sa. der Ergäntzung 101, Summa summarum 131 lb – Schulden 84 lb, Nach solchem abzug 46 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. Haußraths 31, Sa. wahren Zum Tabach handel und Grempereÿ gehörig 76, Sa. baarschafft 789, Sa. Schulden 14, Summa summarum 911 – Schulden 411 lb, Nach deren Abzug 484 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 106 lb
Eheberedungs Copeÿ (…) den 27. Maÿ 1722, Christoph Michael Hoffmann
Copia Codicilli – 1733 (…) auff Mittwoch den 7. Octobris Vormittag zwischen Neun und Zehen Uhren in einer alhier zu Straßburg ane der Vorstatt Steinstraß gelegenen hernach Vermelten Codicillen ietzmahiger Ehefrauen eigenthümlich zuständigen behaußung, dero untern Stuben die fester auff gedachte Steinstras außsehen, der Ehrengeachte Meister Johann Jacob Hauloch tabackbereiter Kremp und burger alhie, Zwar Kranck und unpäßlichen Leibs dannenhero auff einen bett ligend (…) Christoph Michael Hoffmann
Abschatzung d. 7. 9.bris aô 1733. Auff begehren Weÿl des Ehrenhafften und bescheidenen Mstr Jacob pauloch Taback bereiter seel: hinter laßene fraw Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der statt Straßburg in der Steinstraße gelegen, ein Eck gegen feris Wittib anderseits Neben Hanß Michel Bonnert hinden auf herrn Ammeister Lempen garten stoßend welche behausung Stuben Tabackstube, Kammer, soldaten Cammer, Kuchen hauß Ehren, Bauch Kuche gebälckter Keller, stallung, Schopff, scheur, hoff und bronne, so zum theil mit leÿmen gewicklet sambt aller gerechtigkeit Wie solches durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe sich in der besichtigung befnden und Jetzigem preiß Nach angeschlagen wird Vor und Um Ein Tausend und Zweÿ Hundert gulden, Bezeichnuß durch der Statt Straßburg Geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs

Testament copié à l’inventaire ci-dessus
1733, Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 61)
Testament – Mstr Johann Jacob Hauloch des Tabackbereiters

Les préposés de la Taille font figurer la succession (2 100 florins alors que le défunt était imposé sur la base de 2 500 florins) dans leur registre parce que le fils établi à Amsterdam devrait régler le droit de détraction, annulé après qu’un acte de décès leur a été présenté.
1734, Livres de la Taille (VII 1177) f° 308-v
(Möhrin F. N. 6201) Weÿl. Hannß Jacob Hauloch geweßenen tabackbereiters und burgers alhir Verlaßenschafft inventirt H. Not. Pantrion.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 103 – 1056. 13.. Darzu gelegt des Jüngsten Sohns annoch außständiges Mütterl. Guht so Fol. 77 passive eingebracht th. 27. 14. 11, Summa 1084. 7. 11, die machen 2100 fl. Verstallte 2500 fl.
Ext. Stallgeltt pro 1734, 5 lb 2 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 1 lb 7 ß 6 d, Summa 6 lb 11 ß 6 s
dt. 10° Febr. 1734.
Abzug. Johann Georg Hauloch in Amsterdam soll von theils dato theils finito usufructu anfallendem Vätterl. Erbe der 93 lb 6 ß 6 s Abzug, 9 lb 6 ß 8 s
Crafft prod. todesschein de dato 23. Jan 1734. ist derselbe den 25. Julÿ 1727 in Amsterdam gestorben.

Elisabeth Lehemann meurt en 1738 après avoir institué pour héritier la veuve Altenburger née Deucher et Ester Deucher, veuve du pasteur réformé André Heu. L’inventaire est dressé Grand rue dans la maison Pfæhler où elle habitait. La succession s’élève à 413 livres
1738 (26. 7.br), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 69)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so weÿland die viel Ehren und tugendbegabte Frau Elisabetha Haulochin gebohrne Lehmännin weÿl. H. Joh: Jacob Haulochs geweßenen tabackbereiters und burgers allhier Zu Straßb. hinterlaßene wittib nunmehro seel. nach ihrem den 14.ten 7.br jetzlauffenden 1738.sten Jahrs aus dießem mühesamen leben genommenen tödtl. ableiben Zeitl. verlaßen, welche auf freundl. ansuchen erfordern und begehren der abgeleibten Frauen seel. vermög auffgerichteten Testamenti nuncupativi instutuirte Erbinnen (…) inventirt und ersucht durch Fr. Margaretha Pfählerin geb. Schwartzin beÿ welcher die verstorbenen seel. bis an ihr ableiben gewohnt
– So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auff Freÿtag den 26.ten 7.bre 1738.
Die abgeleibte seel: hat per Testamentum Zu Erben verlaßen wie folgt. 1.mo die viel Ehren v. Tugendbegabte Frau Annam Mariam Altenburgerin geb. Deucherin, weÿl. S. T. H. Andreæ Albenburgers geweßenen vornehmen Silberarbeiters v. b. allhier hinterl. Fr. Wittib, so der Zeit unpäßl. in dero nahmen Zugegen ware, der wohl Ehren vest und Großachtbare H. Joh: Jacob Albenburger vornehmer Handelsmann und burger allhier, dero geliebter Sohn und ane Vogtsstatt erbettener assistent zur helffte
Und dann 2.do die auch viel Ehren und hoh tugendbegabte Frau Ester Heuin geb. Deucherin, weÿl. S. T. H. M. Andreæ Heuen, geweßenen treufleißigen Predigers beÿ der Christ. Reformirten gemeind Zu Wolvish. nachgelaßene Frau wittib so ohnverburgert, auch ohnverburgert, dero dann nomine deroselben beÿ dießem geschäfft erschienen der wohl Ehren vest und wohlweiße H Johann Jacob Teutsch E. E. Kl. Raths beÿsitzer, als aus wohlermelten Raths mittel hierzu insonderheit verordnete H. Deputatus, vor den übrigen halben theil

In einer allhier Zu Straßburg in der Steinstraß gelegener eingangs gemeldter Frau Pfählerin Zuständiger behaußung ist befunden worden wie folgt
Sa. Haußraths 45, Sa. Silbers 18, Sa. Goldene Ring 14, Sa. baarschafft 334, Summa summarum 413 lb – Sa. Legaten 125 lb, Nach solchem abzug 288 lb
Wÿdemb So die Verstorbene frau seel. ad dies vitæ genoßen. Lauth Abtheilungs Concept über weÿland Johann Jacob Haulochs geweßenen tabackbereiters und burgers alhier der Fraw seel. zweiten haußwürths verlaßenschafft den 18. febr. 1734.
Copia Testamenti nuncupativi – 1729 (…) auff Donnerstag den 8. Decembris Vormittag Zwischen Eilff und Zwölff Uhren, die Ehren und tugendsame Fraw Elisabeth Haulochin gebohrne Lehemännin des Ehrenhafften Herrn Johann Jacob Hwlochs, tabackbereiters und burgers allhier eheliche Haußfrau (…) zu sich erfordern laßen, die Wie dann Ohnpäslichen Krancken leibes auff einem bette liegend, Jedoch von der Gnaden des grundgütigen Gottes, guten richtigen verstandts und vernünfftiger Sinnen – Jacob Christoph Pantrion

La veuve de Jean Jacques Hauloch renonce à son droit de revendeuse en conservant son inscription à la tribu
1736, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 199) Dienstags den 28.ten Februarÿ A° 1736
Weÿl. Johann Jacob Haulochs, des geweßenen Grempen Wittib resignirt durch H. Johann Leonhard Pfähler, den Perruquenmacher und burgern allhier ihren geschwornen Vogt, dero biß daher gehabtes Grempen Recht, warbeÿ sie Sich aber das Zunfftrecht reservirt, Erkandt Willfahrt.

Elisabeth Lehemann fait donation de sa maison à l’huilier Jean Pfæhler contre son entretien le restant de sa vie

1735 (14.2.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 87-v
Erschienen Fr. Elisabetha gebohrne Lehmännin weÿl. Johann Jacob Hauloch, gewesten tabackbereiters und burgers allhier hinterlaßene Wittib mit beÿstand ihres geordneten Vogts, H. Johann Leonhard Pfäler, Perruquenmacher, und mit fernerer Assistentz H. Rathh. Wörner und H. Lt. Colignon, beede EE. Kleinen Raths Beÿsitzern, aus deßen Mittel dieselbe, Zufolg einer am 12. hujus ertheilt und hiebeÿ producirten Erkanntnus hierzu insonderheit abgeordnet worden sind, an einem
und Johannes Pfäler, der ohlmann und burger allhier, am andern theil, beederseits anzeigende, daß sie Haulochische wittib mit ihme Pfäler, und dießer für sich, seine Ehefrau, ihre beeder Erben und Nachkommende, mit ihr Haulochin ein auff dießer letztern Lebenszeith dauendes Leibgeding auffrichtig und ohnwiderrufflich getroffen (…)
Nemlich es verspricht er Pfäler, Sie Haulochin von Stund an zu sich in seine behausung an nehmen, ihr in selbiger eine besondere Stueb, Kuchen und Kammer einzuraumen, Sie darinn die zeith ihres lebens zu beherbergen, mit benöthigem Holtz und Liecht zu Versehen, ihr an seinem Tisch eine gesundte guthe kost nebst tranckbarem Wein, So guth er es selbsten hat und haben kan, gedeÿen zu laßen (…)
So hat sie Haulochin sich Verpflichtet ihme H. Pfäler dem ohlmann gleichbalden 250 pfund baaren geldts zu behändigen und als ohnwiderruffliches Eigenthumb Zu überlaßen (…)
Ferner obligirt sich ged: Haulochin ihre eigenthümlich allhier in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseith neben weÿl. Friedrich Verius gewesten Schwartzfärbers Erben zum theil, theils neben einem nicht durchgehenden Allmend gäßlein, anderseith neben Salome Holweinin, modo N Bohner, dem Sattler, hinten auff auff weÿl. S.T. H. Ammeister Lempen seel. gartten stoßend gelegene Behausung, Scheur, Stallung, Schopff, Hoff, gartten und Hoffstatt, mit allen deren gebäuden, begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten, So annoch der Mauritianischen Stifftung umb 470 lb, weÿl. H. Andreas Altenburger geweßenen Silberarbeiters Erben umb 95 lb. hießigem Weÿßenhauß umb 24 lb 14 ß 7 d so dann ihren Stieffkindern weÿl. Johann Jacob Hauloch Kindern und Erben umb 400 lb. So sie Haulochin Lebenslang zu usufuiren hat, verpfändet (…) ihnen Pfählerischen eheleuthen und deren Erben als ein wahres ohnwiderrufflicges eigenthumb (überlaßen)
(copie dans l’inventaire de 1738)

Fils d’huilier, l’huilier Jean Pfæhler épouse en 1706 Anne Marguerite fille du chaudronnier Michel Schwartz
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 58-v, n° 1733)
1705. Eod. [Mittwoch den 2.ten 7.mbr] Seind nach 2.mählicher Proclamation copulirt worden Johannes Pfähler der ledige Ohlman vnd burger allhier weÿl. Leonhard Pfählers gew. b. vnd Ohlmanns allhier hinterl. ehel Sohn, und J. Anna Margaretha, Michel Schwartzen des Kupferschmidts und burgers allhier ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes Pähler als hochzeiter, Anna Margaretha Schwartzin hochzeiderin (i 158)

Jean Pfæhler meurt en novembre 1735 en délaissant six fils. L’inventaire est dressé dans sa maison au Faubourg de Pierre. La masse propre à la veuve est de 998 livres, la masse propre aux héritiers de 733 livres. L’actif de la communauté s’élève à 924 livres, le passif à 1 378 livres. Les experts estiment à 500 livres la maison léguée par Elisabeth Lehemann.

1736 (29.5.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 31) n° 1001 (953)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, Verändert vnd unveränderter, liegender und vahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland der Ehren: und wohlvorgeachte Herr Johannes Pfähler der geweßene ohlmann cit. burger allhier Zue Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 14.ten Novembris des abgewichenen 1735.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzielter Sechs Söhne Vnd Kindere auch ab intestato Verlaßener rechtsmäßiger Erben (…) fleißig inventirt und ersucht durch die Viel Ehren und tugendsahme frau Annam Margaretham gebohrne Schwartzin die Verlaßene wittib, beÿständlich Hn Johannes Schwartzen Kupfferschmidts ihres geschwornen Curatoris – Actum Straßburg Dienstags den 29.ten Maÿ A° 1736.
Der Verstorbene Seelig hat ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben Verlaßen wie volgt. 1. H. Johann Leonhard Pfählern perruquenmachern und burgern allhier, so der Inventation zugegen war, 2. H. Johann Daniel Pfählern den Ohlmann und ebenmäßigen burgern allda so auch præsens war, 3. Hn Johannes Pfählern ledigen Schwerdtfegern so Majorennis und sich anweßnd befund. 4. 5. et 6. H. Johann Jacob Leediger Ohlmann, Johann Michael und Johann Friderichen die Pfählere, welche bevögtigt seind mit S. T. H. Johann Leonhard’ Pfählern Vornehmen handelßmann und burgern allhier zu ermeltem Straßburg so auch dem geschäfft von anfang biß Zuend beÿwohnete, Alle Sechß des Verstorbenen seel. mit Eingangs gemelter seiner hinterbliebenen Wittib Ehelich erzeugter Kinder auch ab intestato Verlaßene rechtsmäßige Erben Zu gleichen portionen vnd antheilern

In einer allhier Zue Straßburg ane der Steinstraß gelegenen und eÿgenthümblich hiehero gehörigen behausung sich befunden worden als volgt
Eÿgenthumb ahne häußern. (E.) Nemlichen eine behaußung vnd hintergebäuel, sampt dem Nebens gebäu, trott und ohlmühl auch i. gar kleinen gärtel vnd Ohlmühl ane der Vorstatt Steinstraß (…)
(T.) Item Eine behaußung vnd hoffstatt sampt allen deren rechten Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, auch allhier In der Vorstatt Steinstraß einseit neben M. Bohnert dem Seilern anderseit neben fr. Veriußin der färberin vnd hinten auf H Ammeister Lempen seel. garthen stoßend gelegen, davon gibt mann Jährlich 10 ß d bodenzinß auf der Statt Pfgtrn von einem banck, thut Zu doppeltem Capital gerechnet 20 lb, It. Zalt mann der Mauritianischen Stifftung allhier Jahrs vf den 16. Junÿ 18. lb 16 ß d Zinß macht In ablösigem Capital 470. lb. It. 4. lb 15 ß d Interesse der Reformirten Kirch allhier Jahrs auf den 19. Sbr. macht in Capital 95. lb It. j lb j ß 8 d gelts dam Stifft Waÿßenhauß allhier Jahres auf den 9. Februarÿ abzustoßen In Capital mit 21 lb 13 ß 4 s. Summa der Vorher begriffenen beschwerden Ist 606. lb 13 ß 4 s. Es ist aber dießelbe durch die oberwehnte Herren Werckmeistere Vermög oballegirter Abschatzung angeschlagen worden pro 800. lib. dargegen gehalten die obihe beschwerden der 606. lb 13 ß 4 d Nach deren abzug verbleibt ane dem anschlag außzuwerffen 193. lb 6 ß 8 d. Der ane solcher behaußung hinten daran gelegenen Garthen, so ohngefähr ein halb ackher groß, einseith neben obenbenambster Fr. Veriußin, anderseit neben Hannß Geörg Reuthen dem Garttner ane Steinstraß vnd hinten auch auf den Lempischen Garten stoßend, ist durch Hn Andres Jösten dem Garttnern, Innhalt Schrifftlicher Abschatzung vom 19. apr. 1736. gewürdiget worden pro 60. lb. Über Vorstehende behaußung Vnd Garten besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contractstuben anhangendem Innsiegel verwarth de dato 9. febr. 1707., dabeÿ noch fünff alten Pergamentener respe. Kauff: und abgelößte Zinnnß brieff Von Verschiedenen datis so zu registriren weilen Sie nicht in vorschein gekommen vor ohnnötig befunden. Nota. Diße behausung vnd garten rühret von Frau Elisabethæ Haumochin gebohrner Lehemännin weÿland Johann Jacob Haulochs deß geweßenen tabackbereiters Vnd burgers allhier Zu Straßburg nachgelaßener Wittib her, vnd seÿe dieselbe ane den Verstorbenen H. Pfähler vnd deßen hinterlaßene Wittib Eingangs gemelt Vermög eines In allhießiger Contract stub mit deriseklben getroffenen und auffgerichteten Leibgedings, gegen dero Lebtägiger Unterhaltung eÿgenthümblichen erwachßene, zu welcher Behaußung Sie die Pfählerische geweßene Eheleuthe auch annoch 500 fl. baaren geltts erhalte. Ferner ist berichtlich Hier anzufüegen, daß weÿland Johann Jacob Hauloch des geweßenen tabackmachers Vnd burgers allhier egel. Erben, nach absterben dessen hinterlaßener Wittib vnd usufructiariæ oberwehnt, auf solcher behaußung In allem Zufordern haben 404 lb 10 ß d. Dieweilen nun die Pfählerische dießeitig. theilbahre Mass die Wÿdembs nießerin repræsentirt, alß seind solche 404 lb 10 ß d hier auch nicht in abzug oder hierauf passivé Zu Inseriren.
Ergäntzung der Wittib abgegangenen Unveränderten guths. Nach anleitung deß uber beeder Im leben geweßenen Ehepersohnen einander In den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in anno 1705. durch weÿland Notm Daniel Rohren auffgerichteten Inventarÿ
Norma. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli reciproci
Der Wittib eigenthümlich unverändert Vermögen, Sa. haußraths 15, Sa. Silbergeschmeids 8, Sa. goldener Ring 2 lb, Sa. Schulden 75, Sa. der Ergäntzung (903, abzug 6, restiret) 897, Summa summarum 998 lb
Solchemnach würd auch der Kinder und Erben anerstorben unverändert Vätterlich guth beschrieben, Sa. haußraths 26, Sa. Schiff und geschirr Zum ohlmachen gehörig 10, Sa. leere vaß 4, Sa. Silber geschmeids 8, Sa. goldenen rings 1, Sa. Eigenthum einer behaußung 931, Summa summarum 983 lb – Schuld 249, Nach deren Abzug 733 lb
Endlichen volgt auch die beschreibung des gemeinen Verändert vnd theilbaren guts, Sa. haußraths 117, Sa. Schiff und geschirrs Zum ohlmachen gehörig 24, Sa. Öls, Mag und Reebs saats auch Nußen und Kuchen* 129, Sa. Pferds und geschiff wie auch heü vnd strohe 21, Sa. Silbergeschmeids 16, Sa. baarschafft 162, Sa. weins und leeren vaß 8 Sa. Eigenthums ane einer behaußung 253, Sa. Schulden 192 lb, Summa summarum 924 – Schulden 1378, Theilbar passiv onus 453 lb
Conclusio finalis Inventarÿ (-)
Abschatzung dem 6: Aprill 1736. Auff begehren weilandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johannes Pfeller deß gëweßenen ohlmann seel. hinderlaßenen frau wittib und Erben ist eine behausung (…)
Der 2.t: begriff ist auch alhier in der Statt Straßburg in der Stein straßen gelegen ein Seits Neben der frau fritschin, anderseits an Meister boner dem satler hinden auf H ameister Lëmpen seel. garten stoßend welche behausung unden auff dem botten eine Stube, Kuchen hauß Ehrn oben dar über Vier Cammern eine dar von die Soldaten Cammer, im hoff ein alter schopff worunder ein Stall scheür bronnen und getrëmbter Keller sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befindten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierd Vor und Umb Ein Dausentt und Sechs hundert Gulden. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschworne werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Auff begehren undt ansuchen Weÿlandt herrn Johann Pfählers gewesten Specierers Unndt burger alhier Zu Straßburg nach todt gelaßener fraw wittib, Unndt Erbs jnteressenten Ist deren ahne der Vorstatt Steinstraß hindten ahne Ihrem hauß gelegen, deselben Eigenthümlich gehörigen Garten So ohngefehr Ein halb Acker groß, Eins eith neben fraw Veriußin der färberin, andter seit neben Hannß Georg Rinckh Garthens ahne Steinstraß, und hindten auff Salv. tit. herrn Lempen Garthen Stoßend, durch den Ehrbar und bescheidenen Ht Andters Jösten Garthnern ahne besagter Steinstraß und burgern Von hiern alß von unßern gnäd: Herren den fünffzehen Verordnet: und geschwornen Schätzer Zu beuorstehender gedachter fraw Wittib undt Erben Inventur unndt zwar nach Eingenommenen augenschein dem heütig. werth nach fürn Unndt umb 60 Pfund sage 60. lb æstimirt Vnndt angeschlagen worden, In urkundt deßen Ich unterschriebener hierzu requirirter Notarius gegenwärtigen proces verbal auffgesetzt und Eingenhändig underschrieben wollen, Straßburg den 19. Aprilis Anno 1736 H. Andreas Schmidt Not. publ. ac Jur.

La veuve et les enfants de Jean Pfæhler vendent aux enchères la maison au sellier Jean Daniel Schweighæusser moyennant 1 935 livres

1737 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 265
weÿl. H. Johannes Pfäler gewesten ohlmann hinterbliebene wittib Fr. Anna Margaretha geb. Schwartz mit assistentz ihres curatoris Johannes Schwartz hiesigen kupfferschmidts, ferner derselben mit ihrem verstorbenen Ehemann erzeugtes Kind Johann Leonhard Pfäler der Peruquenmacher, Johann Daniel Pfäler der ohlmann und H. Johann Leonhard Pfäler der handelsmann als vogt der minderjährigen vier Pfälerischen Kinder Johannes Pfäler ledigen Schwerdtfeger, Johann Jacob Pfäler und Johann Michael Pfäler beede lediger ohlleuth wie auch Johann Friedrich Pfäler, so dann Heinrich Willhelm der haußfeurer als gewalthaber Elisabetha geb. Lehemännin weÿl. Johann Jacob Hauloch des tabackbereiters wittib
in gegensein Johann Daniel Schweighäußer des sattlers, d. 3. hujus ergangen obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung bestehend in vorder: und hindergebäuden, Scheur, stallung, hoff, gartten, Bronnen und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Steinstraß einseit neben Hannß Michael Böhner sattler zum theil theils Claude und Peter Besson gebrüder und fuhrleuthe theils mit dem gartten neben Georg Rinck dem fuhrmann und g.u.w. anderseit neben weÿl. Michael Verius schwartzfärbers wittib und erben hinten auff weÿl. H. Ammeister Lempen seel. erben gartten – hiesigen Stadt Pfenning Thurn von einem auff dem Allmend stehendem vorbanck 10 ß ane allmend zinß – um 470, 404, 24 und 94 pfund verhafftet – ehemals ihr Haulochischen wittib als ein von ihr und ihrem erstern Ehemann weÿl. Melchior Stör dem grempen am 9. Februarÿ 1717 erkaufft und als durch deßen vor der ehe errichteten Ehepacten instituirten universal erbin erhaltenes guth, anjetzo aber nach besag derselben mit verstorbenem Johannes Pfäler am 12. Februarÿ 1735 errichteten Leibsgedings dießes letztern wittib und erben gehörig – um 994 ausmachende capitalien – auff den fueß des steigschillings der 1935 pfund

L’acquéreur et sa femme Marie Salomé Glock hypothèquent le même jour la maison au profit de Jean Saltzmann, docteur en médecine et chanoine du chapitre Saint-Thomas

1737 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 267
Johann Daniel Schweighäußer der sattler und Maria Salome geb. Glocke mit beÿstand ihres vatters H. Ratth. Gottfried Glocke des Fechhändlers und ihres geschwistrigkinds Ehemanns H. Samuel Schwanfelder goldarbeiter und silberarbeiters
in gegensein S.T. H. Johannes Saltzmann Med: D. et Prof. publ. Ord: auch Capituli Thomani Capituli senioris – schuldig seÿen 600 pfund, zu vollkommener bezalung des kauffschillings hiernach beschriebener behausung
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufften Behausung, Scheur, stallung, schopff, Bronnen, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, zugehörden und gerechtigkeiten in der Vorstatt ahne Seinstraß, einseit neben Hannß Michael Bohner dem sattler, theils Claude und Peter denen Besson gebrüder und fuhrleuthe, theils mit dem gartten neben Georg Rinck g.u.w. anderseit neben weÿl. Michael Verius schwartzfärbers wittib und erben, hinten auff weÿl. H. Ammeister Lempen seel. erben gartten – davon man hiesiger Stadt Pfenning Thurn von einem auff dem Allmend stehendem vorbanck 10 ß ane allmend zinß zu reichen pflichtig ist

Fils d’aubergiste, Jean Daniel Schweighæusser devient tributaire chez les Tanneurs le 6 juillet 1734
1734, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 234-v) Dienstag den 6. Julÿ Anno 1734 – Johann Daniel Schweighäußer der Sattler weÿl. Daniel Schweighäußer geweßenen wirths und burgers allhier hinterlassener ehelicher Sohn producirte Stallschein vom 26. Junÿ 1734 und bate um das Zunfftrecht. Erkannt gegen Erlag der Gebühr willfahrt. Promisit.
(3 lb 14 ß 6 d, 14 ß spend. 2 ß Scribæ, 1 ß büttel, dt. 4. lb 11 ß 6 d)

Fils de l’aubergiste à la Charrue (au Faubourg de Pierre), Jean Daniel Schweighæusser épouse en novembre 1734 Anne Salomé Glock, fille de pelletier : contrat de mariage, célébration
1734 (9. 8.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 37-a
Eheberedung zwischen dem Ehrenachtbarn Herrn Johann Daniel Schweighäußern, dem ledigen Sattlern, weÿl. herrn Johann Daniel Schweighäußers, geweßenen Pflugewürths und burgers allhier Zu Straßburg mit auch weÿl. Frauen Anna Maria gebohrner Vögtin seiner Ehegattin seel. nachgelaßenem ehel. Sohn, als dem hochzeitern mit assistentz Tit: herrn Ulrich Greiners des Ohlmanns und E. E. Großen Raths allhier alen wohlmeritirten beÿsitzers, herrn Tobia Ludwig Krugen des Silberarbeiters beeder seiner Vettern und dann herrn Daniel Vogten des Holtzhändlers und ebenmäßigen burgers allhier seines Vettern und geweßenen Vogten ane einem
So dann der Ehren und tugendsamen Jungfrauen Anna Salome Klockin, Tit. herrn Gottfriedt Klocken, des Föchhändlers und E. E. Großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers, burgers allhier mit der Viel Ehren: und tugendbegabten Frauen Anna Elisabetha gebohrner Leopardin seiner Eheliebstin ehelich erzeugten Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin, mit beÿstand vorgedachten ihres herrn Vatters Ferner Tit: herrn Johann Jacob Graffen, wohlmeritirten Diaconi beÿ der Evangelischen Gemeind Zum Jungen St Peter allhier und herrn Friderich Barbenes des Kupfferschmidts und gleichmäßigen burgers allhier ihrer nahen Anverwanthen, an andern theil
So geschehen allhier in der Königl. freÿen Stadt Straßburg Sambstags den 9.ten Octobris Anno 1734. [unterzeichnet] Johan dajel schweickheißer Als hoch Zeitder, Anna Salome Klockin Als hoh Zeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 124 n° XV)
1734. Dominica XVIII et XIX Trinit. proclamati sunnt Johann Daniel Schweigheußer der ledige Sattler v. burger alhier, weÿl. Johann Daniel Schweigheußer gewesenen Gastgebers v. burgers alhier nachgelaßener ehel. Sohn, v. Jgfr. Anna Salome Herrn Gottfried Glock Feg: und Rauh Wahrhändlers alhie auch E. E. Großen Raths alten Beÿsitzers ehel. Tochter. Copulati sunt Mittw. den 3. Novembr. [unterzeichnet] Johan dajel schweuckheußer als hochzeitder, Anna Salome Klockin als hochzeitderin (i 128)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison de l’aubergiste Jean Daniel Fischer au Fossé des Tanneurs. Les apports du mari s’élèvent à 186 livres, ceux de la femme à 474 livres.
1734 (29. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 233) n° 33-a
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrenachtbare Meister Johann Daniel Schweighäußer der Sattler und die Ehren und tugendsahme Frau Anna Salome geb. Klockin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht und sich crafft der mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen allh. in der Königl. fr. St. St. auff Montag den 29. 9.br A° 1734. in præsentia Tit. H. Gottfried Klocken, Föchhändlers, b. E. E. Großen Raths alten wohlmeritirten beÿsitzers b. allh. der Ehefr. geliebten Vatter.
In einer allhier Zu Str: ane dem Gerbergraben gelegenen J. Joh: Daniel Fischern dem Gastgebern zum blohen bauren allh. eigenthümlich zuständigen Behaußung folgendermaßen sich befunden
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns Nahrung, Sa. haußraths 22, Sa. Waaren und werckzeug 82, Sa. Silbers 13, Sa. der baarschafft 15, Summa summarum 144 lb – Wann nun darzu gelegt wird due helffte ae denen haussteuren 42, So wird sich des Ehemanns gantzes in ie Ehe gebrachtes Guth dem vero pretio nach belauffen auff 186 lb
Der Ehefrauen Vermögen, Sa. haußraths 77, Sa. Silbers 43, Sa. gold. Ring 35, Sa. der baarschafft 275, Summa summarum 431 lb – deme ist beÿzurechnen deroselben ane dene verehrten haussteuren gebührige helffte 42 lb, Wamit demnach der Ehefrauen gesamte in die Ehe gebrachte Nahrung in allem dem billigen Wert nach antrifft 474 lb

Jean Daniel Schweighæusser et Anne Salomé Glock font leur testament
1734 (31. Xbris), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 289) n° 32
Codicillus reciprocus Mr. Johann Daniel Schweighäußers des Sattlers, und Fr. Annæ Salome gebohr. Glockin beeder Eheleüth v. b. allhier
(…) persönlich kommen undt erschienen seind der Ehrenachtbare herr Johann Daniel Schweighäußer, der Sattler, und beneben Ihme die Ehren und tugendsame Frau Anna Salome gebohrene Klockin beede Eheleüthe und burgere allhier Zu Straßburg Von Verliehung Göttlicher Gnaden gesund gehend und stehender Leibere auch guter richtiger Sinnen und Verstandts
beschehen allhier zu Straßburg und einer daselbst ane der Barbara gaß gelegenen Von mir Notario Lehnungs weiß bewohnenden behaußung dero untern Vordern Stuben, mit denen fenstern Zum theil auff die Gaß und Zum theil in ein Klein höfflein aussehend, auff Freÿtag den 31. Decembris Anno 1734. Abends Zwischen 7 undt 8. Uhren beÿ Zweÿen hellbrennenden Lichtern
[unterzeichnet] Johann dajel schweickheißer sadtler, Anna Salome schweickeißerin gebohrene Klockin

Jean Daniel Schweighæusser et Anne Salomé Glock hypothèquent la maison au profit de Jérémie Evrard Linck, professeur et docteur en droit, chanoine à Saint-Thomas

1739 (20.1.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 26-v
Johann Daniel Schweighäußer dem Sattler und Anna Salome geb. Glocke mit beÿstand ihres vatters H. Rathh. Gottfried Glocke des Fechhändlers und ihres geschwistrig kindts H. Samuel Schwanfelder gold: und silberarbeiter
in gegensein S.T. H. Jeremias Eberhard Linck J.V.D. et Prof. Publ. Ord: auch Capituli Thomani Decani – schuldig seÿen 450 lb
unterpfand, Eine Behausung bestehend in vordern und hindergebäuden, Scheur, Stallung, hoff, Gartten und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Vorstatt ahne Steinstraß, einseit neben Hannß Michael Bohner dem Sattler zum theil theils Claude und Pierre denen Besson gebrüder Fuhrleuthen theils ln dem Gartten neben Georg Rinck dem g.u.w. und Landkutscher, anderseit neben weÿl. Michael Verius schönfärbers wittib und erben, hinten auff weÿl. H. Ammeister Daniel Andreas Lempen seel. erben gartten – davon gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn wegen eines auff dem Allmend stehenden Vorbancks 10 ß ane allmend zinß – als ein am 12. Aprilis 1737 erkaufftes guth

Jean Daniel Schweighæusser loue une partie de la maison à l’huilier Jean Georges Dæther

1740 (29.2.), Chambre des Contrats, vol. 614 f° 111
Johann Daniel Schweighäußer der Sattler
in gegensein Johann Georg Däther des ohlmanns
entlehnt, In einer ihme Schweighäußer eigenthümlich zuständigen in der Vorstatt Steinstraß einseit neben Fr. Margaretha Veriusin der wittib Farbbehaußung anderseit neben Michael Bohner dem sattler gelegenen behausung, In dem hinderhauß untern auff dem Boden eine Stueb und kuchen, Eine stiege hoch über der stueb eine kammer, zweÿ Stiegen hoch abermahls eine bühn, unter obge. stueb einen keller, weither in dem vordern hoff einen 40 schuh langen und 16 schuh breitten platz, auff welchem der verlehner ein ohl hauß einen stall umb ein pferdt zu stellen und eine Bühn umb hau und stroh dahin zu legen, auff seine Unkosten erbauen zu laßen sich verpflichtet, Item einen platz im hoff umb zweÿ fuder holtz dahin zu legen wie auch endlich in sein des verlehners wohnstub ein Comtoir oder verschlag in dem der entlehner sein öhl zu verkauffen berechtigt sein solle – auff 9 nacheinander kommende jahr von Nächst bevorstehend Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 35 pfund

Jean Daniel Schweighæusser et Anne Salomé Glock font dresser l’inventaire de leurs biens. La masse propre à la femme s’élève à 581 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 2 263 livres, le passif à 2 741 livres

1740 (10. 9.br), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 237) n° 130
Inventarium v. Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung v. Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so M: Johann Daniel Schweighäußer, der Sattler, v. fr. Anna Salome geb. Glockin, beede Ehel. v. B. allh. Zu Str. dermalen tam active quam passive eigenthümbl. in haben und besitzen, welche alldieweilen des Mariti Nahr. mit Zieml. Schulden beladen Zu Salviren der Ehefr. Guths auf freundl. ansuchen, Erfordern v. Begehren der Ehefr. selbsten, mit assistentz S. T. H. Johann Friderich Fausten, J. U. Lti. v. verschiedener Gerichtsstellen wohlverordneten v. geschwohr. H. Curatoris fleißig inventirt – So beschehen allhier in der Königl. Fr. St. Str. auff Donnerstag den 10.ten 9.br. A° 1740.

In einer allhier Zu Str: ane der Steinstraß gelegenen in dieße Credit Massam eigenthümlich gehörigen Beh: folgeder maßen sich befunden
Eigenthumb ane eine behaußung. Eine behaußung, bestehend in Vorder: und hinder Gebeüen, Scheur, Stallung, Hoff, Garten, bronnen, und hoffstatt mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, so gelegen allhier In der Vorstatt ane Steinstraß, einseit neben Mr Joh: Bohner, dem Sattlern zum theil und theils neben Peter und Claude Besson, Gebrüdere und Fuhrleuthen, theils mit dem Garten neben Georg Rinck, dem fuhrmann v. Gartnern unter W. 2.s. neben Weÿl. Michael Verius gewes. Schwartzfärbers wittib und Erben, hinden auf weÿl. S. T. H. Ammeisters Lempen seel. Hh. Erben Garthen, stoßend, davon mann jährl. der Statt Pfenningth. von einem auff dem Allmend gegangenen aber weggethanen, jedoch aber wider dahin Zu thun berechtigten banck, 10. ß d Allmend Zinnß Zu geben pflichtig, sonst aber außer denen darauff hafftenden und hernach passivé eingetragenen Capitalien ledig eigen und wird solche behaußung nach den preiß als solche bißhero darumb Verkaufft werden können, hiehero ohnvergreifflichen æstimirt pro 2000. Darüber bes. j teutsch. perg. Kffbr. in allhies. C. C. stub gef. v. m. deren anh. Ins. ver. dedato 9. febr. 1717. dabeÿ noch andere perg. Kffbr. sich befunden alles mit neuen N° 1 quotirt
Ergäntzung der Ehefrauen ermanglenden unveränderten Guths, Vermög des durch mich Notarium über beeder Ehepersonen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen in A° 1734 auffgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Invii. Der Ehefrauen unverändert Vermögen, Sa. hßraths 118, Sa. Silbers 29, Sa. Gold. Ring 35, Sa. der baarschafft 5,, Sa. der Activ Schulden 75, Sa. Ergäntzung 317, Summa summarum 581 lb
Des Ehemanns unverändert v. Theilbare Nahr. Sa. hßraths 31, Sa. Waaren v. Werckzeugs 38, Sa. der Kutsch 130, Sa. weins 9 ß, Sa. Silbers 2, Sa. der baarschafft 25, Sa. Eigenth. en jr. Beh. 2000, Sa. Activorum 35, Summa summarum 2263 lb – Schulden 2741, In Compensatione, passiv onus 477 lb

Le boucher Benjamin Bœsinger acquiert la maison qui fait partie de la masse du failli Jean Daniel Schweighæusser moyennant 1 905 livres

1742 (23.5.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 620
Ganthkauff, Mittwoch den 23. maÿ 1742 – In sachen Johann Daniel Schweighäußer des sattlers falliment betreffend, ist die in solche masse gehörigen vorder und hinder behausung, scheur, stallung, Garthen, hoff, bronnen und hoffstatt gelegen ane der Vorstatt Steinstraß einseit zum theil Johann Michael Bauer dem sattler theils Pierre und Claude Besson gebrüder fuhrleuthe, theils mit dem garten einseit neben Georg Ring dem Gartner anderseit neben Michael Verius des schwartzferbers wittib und erben hinten auff den Lempischen garten – wovon man dem Pfenningthurn wegen eines bancks auff dem Allmend 10 ß ane allmend zinß gibt
an Benjamin Bößinger dem metzger umb 3810 gulden adjudicirt worden

Né à Pforzheim du meunier Jean Absalon Bœsinger, Benjamin Bœsinger épouse en 1717 Madeleine Freyss, veuve du boucher Jean Georges Stahl de Schiltigheim.
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 376, n° XIV)
A° 1717 den 19. Octobris seind auff ertheilte Erlaubnuß des Herrn Amtmanns sub dato 9. ej. und Zweÿmahl. ordentlichen Außruffung ehl. copulirt und eingesegnet Worden, Joh: benjamin Bösinger der ledige Metzger allh. Mstr. Joh: Absolon Bösingers, des Müllers zu Pfortzh. Marggraff. durrlachischer Herrschafft ehl. Sohn, v. Frau Magdalena Weil. Mstr. Johann Georg Stahlen, geweßenen Burgers v. Metzgers allh. nachgelaßene Wittwe, wie solches bezeugen, Johan beniamin beßinger als hochzeiter, magtalehna stali, hannß Jörg freÿß als brutter (i 192)

Originaire de Bischheim, Jean Georges Stahl épouse en 1687 Madeleine Landgraff, veuve du boucher Laurent Vogt puis en 1694 Madeleine Freyss
Mariage, Schiltigheim (luth. p. 96)
Anno 1694. d. 2. Febr. Hannß Georg Stahl der Metzger allhier, v. Jgfr. Magdalen, Lorentz Freÿßen hießigen burgers ehl. Tochter (i 53)

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 30)
1687. Hans Georg Stal der ledige metzger Michel Stalen von Bischheim deß metzgers ehelicher Sohn, v. Fr. Magdalena weiland Lorentz Vogten deß geweßenen metzgers allhier hinderlaßene eheliche wittib seÿnd d. 27. Aprilis 1687 nach geschehener außruffung ehelichen alhier copulirt v. eingesegnet worden (i 18)

Mariage, Schiltigheim (luth. p. 40)
1670. Zinst. 19. Aprilis Lorentz Vogt, Clauß Vogts Metzgers v. Burgers allhier ehl. Sohn, v. J. Magdalena Jacob Landgraven seel. geweßenen Burgers allhier nachgelaßene eheliche Tochter, sind auff zwiefache proclamation ehl. eingesegnet worden + obÿt Anno 1685 (i 24)

Benjamin Bœsinger s’adresse aux Quinze pour devenir bourgeois comme il n’a pas servi un an chez un boucher de la Ville. La tribu estime qu’il s’agit d’un cas exceptionnel pusiqu’il fait partie des 24 bouchers de Schiltigheim qui ont le droit de commercer à Strasbourg. Les Quinze se réfèrent à une décision de 1695 d’après laquelle les bouchers de Schiltigheim ne sont pas considérés comme des étrangers. La tribu pourra délivrer un certificat d’admission moyenant paiement de 5 livres.
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
Johann Benjamin Bösinger Ca. E. E. Zunfft Zur Bluhm pt° Zunfftrechts
(p. 136) Sambstag d. 5. May 1725 – Moss. nôe Johann Benjamin Bösingers des Metzgers Zu Schiltigheim contra E. E. Zunfft Zur Bluhm H. Zunfftmeister Ppal ist laut mit Kommenden Zunfft bescheids puncto eines Scheins Zu hiesigem Zunfft undt Burgerrecht an Mghh. verwießen worden, Bitt undtg. dispensando gnädig Zu erkennen, daß ihme gedachter Schein ertheilt werden möge.
Gug weilen Gegners petitum ein Casus extraordinarius ist, der sich noch niemahlen allhier begeben hat, alß bitt underth. umb Deputation, et facta relatione setzt H. Ppal dieses begehren Zu Mgh. Erkantnuß. Moss bitt auch umb Deputation. Erkandt Ober Handwerck Herren.

(p. 176) Sambstag d. 9. Junÿ 1725 – Iidem [Obere Handwerck Herren] per Eundem [Secretarium] referiren daß Johann Benjamin Bösinger der Metzger Zu Schiltigheim contra E. E. Zunfft Zur Bluhm H. Zunfftmeister den 5. Maÿ jüngst per recessum Klagend angebracht daß er laut damahl Vorgelegten Zunfft bescheidts /:so vom 26. Aprilis 1725. Krafft Welches auff sein Bösingers begehren daß Ihme mit einem Schein umb Groß Zünfftig werden Zu können, wilfahrt werden möchte.
Erkandt weilen der Implorant allhier seine dienstjahr nicht articulmäßig außgestanden, alß seÿe er mit seinem gesuch ab: und an hoher orth billich Zu Verweißen:/ pt° eines Scheins Zu hiesigem Zunfft: undt Burgerrecht er von gnd. Zunfft ab: und an Mghh verweißen worden seÿe, mit Unterthäniger Bitt dispensando gnädig Zu erkennen, daß Ihme gedachter Schein ertheilt werden solle. Auff Welches die beklagte Zunfft geantwortet, Weilen Gegeners petitum ein Casus extraordinarius, der sich noch niemahlen allhier begeben habe seÿe, alß bäthen sie umb Deputation, undt setztens Facta relatione Zu Mghh. Erkantnuß, welche Deputation dann auch willfahrt und beseßen worden seÿe, da der Implorant sein begehren widerhohlt, und Weithers nichts beÿsetzt, nahmens der Imploranten seÿen Zugegen geweßen H. Johann Friderich Pfeffinger alß Zunfftmeister undt Johann Peter Keÿm welche nochmahlen widerhohlt, daß es ein Casus extraordinarius beÿ fügend der Implorant habe seinen eigenen Metzgerbanck allhier, habe aber nach jnnhalt hießiger Ordnung die I. Jahr allhier beÿ hießigen Meistern Knechts weis nicht Verarbeithet die Zahl der Metzger zu Schiltigheim seÿe auff 24 gesetzt, dem so herein Zu metzgen die Gerechtigkeit haben, und wurde falls dem Imploranten willfahrt werden solte ein platz zu Schiltigheim lär, und bekämen die hießige Metzger einen Meister mehr. Auff seithen der Hh. Depp. finde man daß es auff die Frag ankomme, Ob die Metzger Zu Schiltigheim Welche die Gerechtigkeit haben herein Zu Metzgen alß frembd zuachten ? Es seÿe aber diese Frag A° 1695. auch beÿ MGhh. Vorgekommen und in Negativum erörtert worden, vid. Mghh. Mem. de dicto anno fol. 143. Ille ließt solchen passage ab, undt meldet darauff daß beÿ sothaner der sachen bewandtnuß der bedacht dahien ausgefallen seÿe, daß dem Imploranten dispensando gegen erlag 5. lb. das Große Zunfftrecht Zue conferiren, mithin Ihme mit einem Zunfft Schein zu erhaltung des burger rechtens Zu willfahren. Die Genehmhaltung Zu MGhh stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Originaire de Metzingen, Benjamin Bœsinger achète avec sa femme Madeleine Freyss le droit de bourgeoisie en réglant le tiers de l’ancien tarif.
1725, 3° Livre de bourgeoisie p. 1353
Beniamin Beßinger d. Metzger Von Mertzingen geb. und seine ehefr. Magdalena Freÿßin Von Schiltigheim erhalten das br. umb die tertz d: alt: b: wollen beÿ E. E. Zunfft d. blum dienen, Jur. et prom : 21.ten Junÿ 1725. [in margine :] Verreyst d 10.te, Sept. 1737

Madeleine Freyss meurt en 1736 en délaissant six petit-enfants issus de son fils Jean Georges Stahl et de Marie Madeleine Stœber. L’inventaire est dressé dans sa maison au Faubourg de Pierre. La masse propre aux héritiers s’élève à 414 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2087 livres, le passif à 55 livres
1736 (25.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 32) n° 1019 (971)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung liegender und fahrender, Verändert und unverändert, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿland die Ehren und tugendsahme frau Magdalena Boesingerin gebohrne Freÿßin des Ehren und Vorgeachtenn Herren Joh: Benjamin Boessingers metzgers und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehefrau nun mehr seel. nach ihrem den 2. Junÿ dießes führwährenden 1736.ten Jahrs aus dießer welt genommenen dötlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren H. hannß Jacob Zimmerers ohlmanns und H. hannß Geörg Freÿßen würdens Zum schwanen beeder burgern Zu Schiltigheim, davon aber der erstere unpäßlichkeit halbe, anfänglich nicht Zugegen war, als geordnet und geschworenen (…) Vögten weÿland Hannß Georg Stalen deß geweßenen metzgers und burgers Zu gedachtem Schiltigheim mit Frauen Mariæ Magdalenæ gebohrner Stöberin seiner hinterlaßenen Wittib Ehelich erzeugter sechs Kindern und resp. Enckeln, Nahmentlich Johann Geörgen leedigen metzger Knechts, Mariæ Magdalenæ, Benjamin, Mariæ Salome, Mariæ Barbaræ und Lorentzen, alle der stahlen zu gleichen portionen und antheilern ab intestato Verlaßene rechtsmäßige Erben in deren Nahmen weilen sie allhier ohnverburgert hierbeÿ (…) ferner erschienen S. T. H. Joh: Ulrich Kammerer seÿler und gedachten Ehrsahmen Kleÿnen Raths jetzmahliger wohl ansehnlicher beÿsitzer, fleißig Inventirt und ersucht durch Ihne den Wittiber selbsten, Johann Heinrich Seiler dem Metzgerknecht und Catharinam Runnenmännin die dienstmagd (…) Actum in præsentia und fernerm gegenseÿn obermelter frauen Staliin der Kinder Enckele und Erben mutter und H. Johann Christoph Vincato notarÿ und ambtschreiber deß ambts dorelßheim von mehrgemelter Enckeln Vögten erbettenen beÿstandrs wie auch H. Johann Daniel Stöbers Notariatus Candidati dero ferneren assistenten Straßburg Montag d. 25. Junÿ 1736.
Declaratio der Erbs Interessenten Vnd Wittibers vber die auffgerichtete Eheberedung und Codicillum Reciprocum. So viel dem wittiber betrifft so bezeugt er sowohlen wegen der Eheberedung als dem Codicillo reciproco völliges Vergnügen zu haben maßen er dabeÿ acquiesciren wolle, H. Notarius Vincato aber als der Stalischen Kinder, respê Enckeln und Erben erbettener beÿstandt ist Zwar auch beedes mit der Eheberedung und dem Codicillo zufrieden allein er Desideriren nur dießes dabeÿ, daß in deme Erwehnten Codicillo der herr Notarius Lang nicht gemeldet ob die verstorbene seel. in der minut sich entweder eÿgenhändig unterschrieben oder unterzeigeret habe, bitt sich davon die Muinut Zu Inspectiren.

In einer allhier Zue Straßburg an der Steinstraß gelegenen vndt Eÿgenthümblich hiehero gehörigen behaußung sich befunden als volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Im mittlern hauß Erhen, In der Obern stub, In der obern stub Cammer, Im untern hauß Ehren, In der untern Küchen, In der Knechts Kammer – zu Schiltigheim
(f° 14) Eigenthum ane einer behaußung und einem metzig bäncken allhier zu Straßburg (T.) erstlichen eine behausung bestehend in einem fordern hauß und nebens gebauen, scheur, Stallung und bronnen ane der Vorstatt steinstraß (…)
(f° 15) (T.) It. ein metzger banck allhie Zu gedachtem Straßburg unter der kleinen metzig (…)
(E.) It. ein dritter theil vor ohnvertheilt dvon die übrige zw. tertz fol. (-) fac. (-) beÿ dem wÿdemb beschrieben seind, Von vnd ane einer behaußung, Scheur, Stallung v. garth. Mitten In dem dorf Schiltigheim (…)
Wÿdem, Welchen die Verstorbene frau Bößingerin seelig von weÿland herrn Hannß Georg Stahlen geweßenen metzger und burgern Zu Schiltigheim Ihrem Ersten Ehemann seelig blebtägih genoßen (…)
It. Ein In Zweÿen bretter, bestehender Metzig banck allhier zue Straßburg vnter der Kleinen metzig (…)
(f° 37-v) Norma hujus inventarÿ. Coapie der Eheberedung, Copia Codicilli reciproci
Des Wittibers Nahrung, Zwo Silberposten (Ist im Mundo außzulaßen)
Der Erben unveränderten Großmütterlich Vermögen, Sa. haußraths 76, Sa. leeren vaß 1, Sa. Silbers 9, Sa.Goldenen rings 1, Sa. der baarschafft 10 ß, Sa. Antheil ane einem hauß 148, Sa. Eigenthums ane ligenden gütern 204, Sa. beßerung ane lehengüthern 2, Sa. Schulden 40, Summa summarum 482 lb – Schulden 68, Nach deren Abzug 414 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft, Sa. haußraths 155, Sa. Schiff und geschirr Zul fuhrwerck v. ackerbau gehörig 25, Sa.bau: hand vnd Scheurengeschirrs 3, Sa. Ohmet stroh v. beßerung 7, Sa. Pferdt 19, Sa. blumen auf dem veld 50, Sa. früchten auf dem Kasten 38, Sa. Rindviehs 45, Sa. Wein v. Leere Vaß 52, Sa. Silbers 5, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 415, Sa. Eigenthum einer behaußung 800, Sa. Eÿgenthumb einem Metzigbanck 180, Sa. Eÿgenthumb ane ligenden gütern 209, Sa. beßerung ane lehengüthern 2, Sa. Activorum 71, Summa summarum 2087 lb – Schulden 55, Nach deren Abzug 2032 lb
Stall summa 2942 lb
Copia Codicilli – 1716 (…) auff Mittwoch den 2. deß monats Decembris nachmittag umb Zweÿ uhren der Ehrsame und bescheidene Hannß Geörg Stahl, burger und metzger allhier zu Schiltigheim und fraw Magdalena gebohrne Freÿsin seine Ehelichen Haußfraw beede Eheleuthe mich ends unterschriebenen deß Ambts Illkirch verordnet und beeÿdigten Ambtschreibern (…) In Ihrem Inwohnendte behausung daselbsten In die unterste stub deren fenster gegen der gaß und In dem hoff sehenf, requiriren und erfordern lasen, der mann Kranckh beede aber mit stehent und gehendten leibs guter Vernünfftiger sinnen und verstandt – Simonnaire Ambtschreiber
Copia Codicilli – 1735 (…) auff Freÿtagden 26. Augusti (…) persönlich erschienen der Ehren und Vorgeachte Herr Johann Benjamin Bösinger, metzger auch mit und beneben Ihme die Ehren und tugendbegabte frau Magdalena Bösingerin gebohrne Freÿßin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, gesinder gehend und stehender Leiber (…) So dann Herrn Johann Philipp Fettichs und Johann Georg Riedle beder mein des Notarÿ Scribenten von hier gebürtig – Johann Daniel Lang Notarius

Benjamin Bœsinger se remarie en 1736 avec Anne Vix veuve de Jean Jacques von Bœrsch : contrat de mariage, célébration. Le marié accorde à sa femme l’usufruit de sa maison, la femme fait de même de la sienne en faveur de son mari
1736 (31. 8.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 76) n° 841
Eheberedung – entzwischen dem Ehren vnd Vorachtbahren herrn Johann Benjamin Bößingern, Metzgern Wittibern vnd burgern allhier alß dem Bräutigamb ane Einem,
So dann der Ehren vnd tugendsahmen frauen Annæ von Börsch gebohrner Vixin weÿland herrn Hannß Jacob v. Börsch geweßenen Garthners ane Steinstraß seel. hinterlaßener Wittib, alß der hochzeiterin andern theils

Zum Sechßten, der Wÿdembs belangend, so thut der hr. hochzeiter hiemit vnd In Crafft dießes, seiner Fr. hochzeiterin Zu einem lebtägigen vnd doch wiederfälligen wÿdemb Verschrieben, die helffte an einer Vordern Behaußung vnd Nebenß gebäuen, sampt Scheur vnd Stallung, sampt allen deßen ubrigen Rechten und gerechtigkeiten allhier In der Vorstatt Steinstraß einseith neben H. Johann Jacob Zÿsig dem Sattler Ehevögtlicher weiß anderseit neben hannß Michel Braunwald dem färbern hinten auf Hn Joh: Balthasar Bischofs alten dreÿer des Pfthrns Garten stoßend gelegen, für freÿ leedig Vnd Eigen (…)
Siebendens, will Sie die Frau hochzeiterin Ihrem liebwerthen bräutigamb, So fern Sie vor ihme dießes Zeitliche, es geschehe gleich mit oder ohne Verlaßung Ehelicher Kinder gesegnete, Zu einem gleichförmigen gegenwÿdem Verschrieben Ihre helffte ane einer auch In der Vorstatt Steinstraß gelegener behaußung, einseith neben der Garthner Zunfftstub, anderseith neben Mr Heinrich (-) dem Schuhmacher, hinten auf dem Lempischen Garthen stoßend für freÿ leedig vnd Eigen, davon die übrige helffte Hannß Rothen dem Garttner ane Steinstraß Ihren Schwehrvatter Zuständig, worbeÿ aber Expresse Versehen, wann Sie die Fr. Hochzeiterin oder Ihre Erben allenfalls diejenige 600 fl. welche besagter hannß Roth Vermeint auf der Jetzt In wÿdemb Verschriebene helffte haußes bezelt Zu haben, Ihme wieder lüfern müßen, so sellen solche auff Ihre er hochzeiterin ohnveränderten Mittlen bezalt werden
Actum In gegensein H. Andreas Jösten, Garttner ane Steinstraß der Ehefrauen Vogten, Auf seithen deroselben, so dann auf des H. Hochzeiters seithen H. Johannes Georg Stufels Metzgers und burgers allhier Straßburg Mittwochß den 31. 8.bris 1736. [unterzeichnet] beniamin bößinger als hochzeitrer, Anna Von börsch als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 139-v)
1736. dominica XXIV et XXV Trinit. proclamati sunt Benjamin Bößinger der Metzger u. burger alhier, v. fr. Anna geb. Vixin, weÿl. Johann Jacob von Börsch gewesenen Gartners v. burgers alhier nachgelaßene Wittib. Copulati sunt Mittw. d. 21. Novembris [unterzeichnet] beniamin bößinger als hochzeiter, Anna berchin als hohzeitrin (i 144)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Benjamin Bœsinger et Anne von Bœrsch à se marier bien que le deuil ne se soit pas encore entièrement écoulé
1736. Conseillers et XXI (1 R 219) – Beniamin Bößinger der burger und metzger und Anna von Börsch beede Verlobte erhalten Dispensation in der trauer: Zeit. 535.
(p. 535) Sambstag d. 10.ten 9.bris. – Römer Nomine Beniamin Bößingers des hiesigen burgers und metzgers und Annæ gebohrner Vixin Weÿland Johann Jacob von Börsch gewesten burgers und gartners allhier hinterlassener Wittiben, beeder Verlobten, producirt unterthäniges Memoriale und Bitten, sambt Beÿlagen Sub Lit. A. B. et C. pro gratiosa Dispensatione in tempore Luctus, handelt innhalts. Ist Erkandt, Wird denen Imploranten, in ansehung nach innhalt des Memorialis und der angefügten beÿlagen, an besagten tempore Luctus nicht gar Viel Zeit mehr fehlt, keine Confusio sanguinis Zu beförchten ist, und des Imploranten handwerck eine Ehegattin erfordert, sich mit einander Zu Verheürathen Obrigkeitlich erlaubt und ihnen die dazu wegen noch nicht völlih Verfloßener Trauer: Zeit nöthige Dispensation, gegen erlag Zweÿ pfund pfenning in das Gemeine Allmoßen, Willfahrt.
Deputati H. Rht. Hirschel und H. Rth. Cappler.

Fils de jardinier, le jardinier Jacques von Bœrsch se marie en 1734 avec Anne Vix, fille du jardinier Thiébaut Vix : contrat de mariage, célébration
1734 (24.3.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 702) n° 53
Eheberedung – persönlich kommen Unndt Erschienen der Ehrb: Unndt besch: Jacob Börsch leediger G. und burger alh: mit Hn Hannß David von Trimbach G. ahne ged. Ststrß. Unndt burg: hierselbsten seinem geschwornen Vogt Verbeÿstandet hochzeither ahne Einem
So dann die Ehr: und tugendbegabte Anna geb. Vixin deß auch Ehrb: undt besch: Dieboldt Vixen auch G. ahne mehrbesagten Ststrß Unndt burg; von hier Eheliche dochter mit beÿstandt deselben hochzeiterin andtern theils
Actum Straßb. d. 24.ten Martÿ A° 1734. + des hochzeiters Handzeichen, Anna Vixin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 151)
1734. Domin: Jubil. et Cant. seindt außgeruffen vndt Mittwochs darauff als den 26. Maj ehelich eingesegnet worden Hans Jacob von Börsch der ledige gartner vndt Burger allhier, Hanß Von Börsch geweßenen Burgers vndt Gartners allhier Nachgel. Ehel. Sohn vnd Jungfr. Anna Vixin dieboldt Vixen deß Burgers vndt gartners allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] xd ießes ist daß Zeÿchen deß hochzeiters, Anna Fixin als hochzeiterin, Andreas von Börsch als brutter (i 153)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison à côté du poêle des Jardiniers qui appartient pour un quart au mari.
1735 (5.3.), Not. Schmidt (André, 6 E 41, 698) n° 94
Inventarium undt beschreibung All der Jennigen Haab, Unndt Nahrung, So der Ehrb. undt bescheid: Jacob v. Börsch Garthner ahne Ststrß, Unndt Anna gebohrner Vixin beede Eheleuthe Unndt burgere alhier Einander in Ihr ohnlängst angetrettenen Ehestandt für ohnverändert Zugebracht, Welche nahrung Undt güther /:damit mann Sich ins Künfftig wegen der in Ihr Einander auffgerichteten Eheberedung stipulirten Ergäntzung Zu regulieren wiße (…) invetiert und ersucht
Straßb. auff Sambstag den 5.te, Martÿ Anno 1735.
In Einer in der Vorstatt Steinstraß neben der Garthner Stuben gelegenen Unndt dem Ehemann Zur ¼ gehörigen behaußung beschrieben worden

Benjamin Bœsinger hypothèque la maison au profit de la Haute Ecole

1747 (26.5.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 360-v
Benjamin Bößinger der metzger
in gegensein der hohen schul allhier schaffner H. Philipp Jacob Oesinger – schuldig seÿen 400 pfund
unterpfand, eine behausung, scheur, garten, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der vorstatt Steinstraß, einseit ist ein eck ane einem gemeinen gäßlein, anderseit neben Johann Michael Bohner dem sattler theils Claude Besson dem fuhrmann, mit dem garten auff Clemens Reiff des holtzhändlers garten

Benjamin Bœsinger hypothèque la maison au profit du brasseur Jean Frédéric Keck, assesseur au Petit Sénat et échevin chez les Tonneliers

1750 (20.11.), Chambre des Contrats, vol. 624 f° 574-v
Johann Benjamin Bößinger der metzger
in gegensein H. Johann Friedrich Keck des biesieders und E.E. kleinen Raths beÿsitzer als E.E. Zunfft der Kieffer Schöffen – schuldig seÿen 600 pfund
unterpfand, eine behausung, schuer, stallung, bronnen, garten, hoff und hoffstatt cum appertinentis in der vorstadt Steinstraß, einseit neben Johann Jacob Zisich dem sattler, anderseit ist ein eck ane einem gäßel, hinten auff deb Bischoffischen garten
so dann einen metzig banck unter der kleinen metzig, einseit neben Lorentz Stahl dem metzger von Bischheim am Saum, anderseit neben Martin Mann dem metzger wittib, hinten auff den Rindshäutergraben – davon gibt man 13 ß ane bodenzinß

Benjamin Bœsinger meurt en 1781 en délaissant trois enfants. La masse propre à la veuve est de 2 604 livres, la masse propre aux héritiers de 1 307 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 112 livres, le passif à 2 798 livres. Les experts estiment la maison provenant de Jean Daniel Schweighæusser à 600 livres

1781 (28.8.), Not. Stoeber (6 E 41, 1242) n° 243
Inventarium über Weiland des Ehrenachtbaren Herrn Benjamin Bösinger, des ältern gew. Metzgers und Brs allhier Zu Straßburg Verlaßenschafft aufgerichtet Anno 1781 – nach seinem leztverwichenen Frohnleichnamstag den 14. Junii diesen Jahrs aus der Welt genommenen tödlichen hintritt, verlaßen hat. Welche succession auf gebührendes Ansuchen, Erfordern und Begehren der Tugendbegabten Fraun Annä gebohrner Vixin der hinterbliebenen Wittib unter assistentz Herrn Diebold Rieder ga St St. u. brs allhier, den Sie ane Vogtsstatt hierzu angesprochen – So geschehen in der allhier zu Straßburg dero Vorstatt Straßburg ohnfern dem Hirzhorn gelegenen und in diese Verl. gehörigen dannenhero d.runten beschriebener behausung, Dienstags d. 28.t Augusti et seq. A. 1781.
Der Abgeleibte hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt 1. H. Benjamin Bößinger, den jüngern Metzger Wittiber u. br allhier in den dritten haupttheil, 2. Frau Mariam Margaretham Schneeganßin geb. Bösingerin, H. Friedrich Schneegans des Metzgers und brs allhier Ehegattin, unter deßen authorisation in den dritten haupttheil, So dann 3. Frau Mariam Magdalenam Bischoffin geb. Bößingerin, H. Johann Philipp Bischoff des biersieders u. brs allhier Eheliebstin, von ihrem Ehemann hierbeÿ authorisirt in den dritten haupttheil. Alle dreÿ des Erblaßers mit eingangs erwehnter Wittib erzeugte Kinder und ab intestato verlaßene Erben

Bericht gegenwärtigen Inventarÿ. Indeme bede Zertrennte Eheleute vermög hievor copeÿl. enthaltener Eheber. § 2.do ein unverändert Guth stipulirt aber bedersetige in die Ehe gebrachte Mittel Zu inventiren hinderlaßen haben (…)
liegende güther (25 stück), beßerung ane lehengüthern (26 stück)
(f° 14) Eigenthum ane Häußern. (T.) Erstl. 1 Behs. bestehend in vorder und hinder Gebäu Hof, Hofstatt, Scheuer, Stallung und bronnen s. 1. Garten so ohngefär 1 ½ Vzl. gros m. allen deren Gebäuden, Begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Vorstadt Steinstraß 1.s. neben Mr Roos dem Sattler Z. th. und Z. th. an dem Garten neben H. Georg Heinrich Steinbach dem Metzger ehevögtl. weiß, 2.s. neben weil. H. Joh. Martin Schwind des jüngern Kiefers Wb. Erben hinten auf H. Clemens Reif des gew. holzhändlers Wb. Erben stos. gel. so über den 20.me ledig eigen. Es wurde aber solche Beh. s. Zugehörde durch H: Sebastian Huber Werck Mr u. H. Joseph Kaltner Wck Mr des Maurhofs ausweißl. deren Zu mein Not. Concept übergebenen Abschatzung Zedels vom 1. 7.bris 1781 taxirt vor 600, Das Gärtlein aber durch Eingangs erwehnten Inventir Schätzer æstimirt pro 15, zusammen 615. Hierüber meldet i. deutsch perg. Kfbrf. in alh. C. C. Stb. gefert m. dero anhgd. Ins. verw. s. dato 23. Maÿ 1742. wobei ferner 1. Augenschein von Seiten E. E. Kleinen Raths vorgenomenen s. dato 23. Xbris 1748.
(E.) It. die helffte an 1. Behs. in vorder u. hinder Gebäuden bestehend Scheuer, Hof, hofstatt, Stallung u. Bronnen auch 1. Gärtl. so ohngefär 1 ½ Vzl. gros alh. zu Straßbg. dero Vorstadt Steinstraß 1.s. neben H. Joh. Jakob Zisig dem Staller ehevögl. weiß Z. th. und Z. th. H. Brantz dem Meelhändler, 2.s. neben weil. Joh. Michael Braunwald des gew. Schwarz u. Schönfärbers Erben hinten auf vorbes. Brantz den Meelmann Zieh. gel. (…)
(T.) 1. häusl. u. hfs m. deßen Zugehörden und Rechten allhier Zu Straßburg hinter dem Steinstraßer Bollwerck (…)
(T.) 1. Behs. u. Hoffstatt mit dero Zugehörden u. Rechten allhier Zu Straßb. hinter vorgemelten Steinstraßer Bollwerck rings um auf das Allmend Zieh. gel. so über den 20.me ledig, eigen und nach Maßgab der bei diessem Concept befindl. Abschatzung Designation gewürdiget pro 300. Es hat aber der verstorbene die Hofstatt solcher Behausung von Löbl. Stadt Pfenningthurn als einen lären Allmend Platz acquirirt und darauf solche Behausung erbauen laßen.
(T.) Und dann die helffte vor unvertheilte an einer Behs. in vorder (supra) so vorger fol. et sq. mit mehren bechrieben, 520, Über solche wehrend dieser Ehe aquiriten behausung helffte bes. Kfbrf CCtb. sub dato 29. maÿ 1747
Eigentum an einem Metzig banck. (E.) Nemlich die helffte an 1 Metzig banck an der Kleinen Metzig jenseit des Pfgth. am Rindshäuter Graben, (…)
T. Neml die helffte an dem vorher f. et sqq. beschriebenen metzig banck (…) 177, hierüber bes. 1 in allh. CCsb. Kfbrf sub dato 29. maÿ 1747
Ergäntzung der Wb. ermangelden unverändert guth, Nach Anleitung des über dero erstern Ehemanns Verl. (weÿl. Jakob von Börsch GAStr. Verl. Not. Schmid d. 11. junÿ 1736 (…)
(f° 19-v) Abzug gegenwärtigen Inventarii. Der Wb. unverändert Vermögen, Sa. Eigentums an lieg. Gütern 398 lb, Sa. Beßerung ane Lehengüthern 2 lb, Sa. Ergäntzung 2203 lb, Summa summarum 2604 lb
Diesemnach wird der E. unveränderte Gut bezeichnet, Sa. Manns Kleider u. weis Getzeugs 14 lb, Sa. Antheil an I. Beh. 520 lb, Sa. Antheil an I. Metzig banck 177 lb, Sa. Eigent. an lieg. Gütern 115 lb, Sa. Beßerung ane Lehengüthern 1 lb, Sa. Ergäntzungs Rests 478 lb, Summa summarum 1307 lb
Endlich wird auch das gemein und theilbare Gut consignirt und beschrieben, Sa hausraths 84 lb, Sa Schiff und Gesch. zum feld u. Ackerbau 21 lb, Sa Pferd und deren Geschirr 58 lb, Sa Früchte in der Scheur 99 lb, Sa. häu und Stroh 23 lb, Sa. Tabacks 35 lb, Sa. Blumen auf dem feld 20 lb, Sa. Wein und Faß 76 lb, Sa. Silb. Geschmeids 3 lb, Sa. Gold ring 2 lb, Sa. Baarschafft 150 lb, Sa. Antheil an I. Metzig banck 177 lb, Sa. Eigentums an Häusern 1290 lb, Sa. Eigenthums en liegenden Gütern 69 lb, Sa. Beßerung an Lehengütern 16 ß, Summa summarum 2112 lb – Schulden 2798 lb, T. pass. onus 686 lb – Stall summ 3277 lb
Wittum welchen der Entseelte von weiland Fraun Magdalena Bösingerin geb. Freÿsin seiner den 2. Junÿ 1736. verstorbenen erstern Ehefrau lebtägig genoßen hat. Vermög der zwischen ihme und der Wÿdems Stiffterin d. 27. Septembris 1727 vor H. Simonaire dem Amtschreiber zu Illkirch passirten Eheberedung §° 2.do
Eheberedung (…) den 30. Octobris 1736, Johann Jakob Ölinger Nots.
Copia Codicilli 13. sept. 1773, Not Johann Daniel Stöber

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 300 florins (150 livres) sur un total de 6 400 florins
1781, Livres de la Taille (VII 1180) f° 302
Blum N° 5235. Weÿl. Benjamin Bößinger Sen. geweßenen Metzgers und burgers Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Stöber.
Concl. final. jnvent. Ist fol. 185. 3277 lb 6 ß 1 ½ d die machen 6400 fl. Verstallte 6100 fl. Zu wenig 300 fl.
Wovon nachtrag 8 Jahr in duplo ) 18 ß – 7 lb 4 ß
und 6 Jahr in Simplo – 2 lb 14 ß
Ext. kein Stallgeldt
Geb. – 2 ß
Abhandlung 6 lb 2 ß 6 d, (Summa) 16 lb 2 ß 6 d
das Simplex nachgelaßen, restiert 13 lb 15 ß 6 d
dt. 15. Xbris 1781.

Anne Vix loue la maison à ses deux gendres le boucher Frédéric Schneegans et l’aubergiste Jean Philippe Bischoff.

1782 (17.5.), Not. Stoeber (6 E 41, 1242) Joint au n° 243 du 28 août 1781
Zuwißen seÿe hiermit, daß an zu end gemelten dato Zwischen Fraun Anna Bösingerin geb. Vixin, weiland H. Benjamin Bösinger des ältern gew. Metzgers v. Brs allhier Wb. beÿständlich Herrn Diebold Rieder GAStSt u. brs. allhier an einem
und Herrn Friedrich Schneeganz dem Metzger wie auch Joh. Philipp Bischoff dem biersieder allhier beede, tochtermänneren am andern theil, nachfolgende Lehnung wißend und wohlbedächtlich getroffen worden als
So will hiermit Sie Frau Bösingerin als Wÿdemsnieserin ihres Ehemanns Verlaßenschafft ihren erstbesagten tochtermännern in Lehnung und Genuß abtretten in der alhier zu Straßburg an der Steinstraß neben den Schwindischen Erben gelegenen behausung, die Scheur, samtliche Stallungen samt den darüber befindlichen bühnen und Schopffen, so dann den Hof, dagegen verpflichten sich die tochtermänner gegen dem Genuß erstbesagter begriff Jährlichen auf Weÿhenachten 36 gulden
Straßburg Freÿtags den 17. May Anno 1782.

Anne Vix et ses enfants vendent la maison au tonnelier Philippe Jacques Brida moyennant 2 700 livres

1787 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 26-v
Fr. Anna geb. Vixin weÿl. Benjamin Bößinger gewesten metzgers wittib beÿständlich Diebold Rieder g: ane Steinstraß, H. Benjamin Bößinger der metzger, ferner Fr. Maria Margaretha geb. Bößingerin H. Friederich Schneganß des metzgers ehegattin, so dann Fr. Maria Magdalena geb. Bößingerin H. Johann Philipp Bischoff des bierbrauers ehegattin
in gegensein H. Philipp Jacob Brida des kieffer meisters
eine behausung bestehend aus vorder und hintergebäud, hoff, hoffstatt, bronnen, scheur, stallung und garten mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten zu Straßburg dero vorstatt Steinstraß einseit neben Johann Rooß dem sattler meister, anderseit neben Friedrich Ziesich ebenmäßigen sattler, mit dem garten auf weÿl. Clementz Reiff des holtzhändlers erben – woran den mitverkäuffern kinder als ein vätterlich anerstorben guth gehörige Antheilen, ihro mitverkäuffende mutter mit natural genuß verfangen, auff den sie aber wißend und wohlbedächtlich ein vor all mal verzug gethan – um 5400 gulden

Fils de tonnelier, Philippe Jacques Brida épouse en 1774 Chrétienne Barbe Blind, fille de maréchal ferrant : contrat de mariage, célébration
1774 (16. 7.bris), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 748) n° 104
Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachte H. Philipp Jacob Brida, leedigen Kieffer Meister Hn Philipp Jacob Brida des Kieffer Meisters und Weinhändlers auch burgers allhier mit der Ehren und tugendsamen fraun Maria Salome gebohrner Perßin ehelich erziehlten Sohn, als dem Hochzeiter ane einem
So dann der Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Christinä Barbarä Blindin, H. Lorentz Blind des Hueffschmidts und burgers dahier in erster Ehe mit weÿland frauen Eva gebohrner Greinerin seelig erzeugten tochter alß der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen Straßburg Freÿtags den 16. Septembris Anno 1774. [unterzeichnet] Philipp Jacob Brida als Hochzeiter, Christina Barbara Blindin als hochzeiterin, Joh: Gottfried Redslob sonst Retzloff als vogt

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 21-v n° 8)
In diesem 1775. Jahr sind nach (…) geschehener proclamation Mittwoch d. 22. Mart. gleich mit der bettstunde ehelich copulirt worden Philipp Jacob Brida lediger burger und Kieffer alhier Philipp Jacob Brida burgers und Kieffers alhier ehel. Sohn mit Jungfr. Christina Barbara Blindin Lorentz Blind burgers und huffschmid alhier ehel. dochter [unterzeichnet] Phflipp Jacob Brida als hochzeiter, Christina Barbara Blindin als hochzeiterin (i 23)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au Faubourg de Pierre. Les apports du mari s’élèvent à 278 livres, ceux de la femme à 420 livres.
1775 (12.4.), Not. J. Henri Thenn (6 E 41, 747) n° 233
Inventarium über des Ehrengeachten H. Philipp Jacob Brida, des jüngern Kieffer Meisters und der Ehren und tugendsahmen Fraun Christinä Barbarä Brida gebohrner Blindin beeder Eheleuthen und burgern allhier Zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1775 – welche der ursachen alldieweilen in ihren den 16.ten Septembris 1774. auffgerichteten Eheberedung §° 4.to expresse enthalten, daß einem jeeden sein in die Ehe bringendes Vor ohnverändert verbleiben solle – So beschehen in fernerem beÿsein H. Philipp Jacob Brida des ältern Kieffer Meisters und Weinhändlers auch burgers allhier des Ehemanns eheleiblichen H. Vaters und H. Lorentz Blind des Huffschmidts und burgers dahier der Ehefrauen eheleiblichen H Vaters, Straßburg Mittwochß den 12. Aprilis Anno 1775.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Steinstraß gelegenen dißorts Lehnungsweiß bewohenden behaußung befunden worden wie folgt
Abzug gegenwärtigen Inventarÿ. Des Ehemanns eigenthümlich guth, Sa. haußraths 38, Sa. Werckzeugs wie auch holtz reiff und band zum Kieffer handwerck gehörig 5, Sa. Weins, brandenweins und Eßig 164, Sa. Silbers 18, Sa. der baarschafft 4, Summa summarum 72 lb – Und wann darzu gerechnet wird deßen helffte ane denen haussteuren 55, des Ehemanns völlig eingebrachtes eigenthümliche Vermögen 328 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 278 lb
Dießemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes guth, Sa. haußraths 95, Sa. Silbers 15, Sa. goldenen Ring 28, Sa. der baarschafft 225, Summa summarum 365 lb – Darzu gerechnet dero Helffte ane denen Haussteuren 55 lb, der Ehefrauen eigenthümlich guth 420 lb

Inventaire dressé après la mort de la locataire Marie Salomé Riff femme du cordier Jean Frédéric Galster

1789 (21.9.), Not. Wengler (6 E 41, 1531) n° 191
Inventarium über Fr. Maria Salome Galsterin geb. Riffin Mr Johann Friedrich Galster des seilers ehefrau nach ihrem am 13. dieses laufenden monats und jahrs aus dieser welt erfolgten tödlichen hintritt, auf ansuchen des wittwers
Benennung der erben, 1. Johann Georg Riff den meelhändler, 2. H. Mag. Johann Daniel Riff den lehrer im alhiesigen gymnasio, 3. H Johann Friedrich Riff den säckler, 4. H Johann Konrad Riff den müller zu Niederbesdorf Hanauischer herrschafft, aller der defunctæ leiblichen H brüder
in einer an der vorstatt steinstraß gelegen H. Philipp Brida den kiefer und weinhändlers eigenthümlich zuständig und disorts zum theil lehnungsweiße bewohnenden behausung
ergäntzung 524 lt 4, einbringen 2 lt 16 – extract, Inventarii über weil. Konrad Heintz den Kronenwirt zu gedachten Bischheim, ambtschr. Klein Bischheim am Saum

Philippe Jacques Brida meurt en fructidor III en délaissant quatre filles. La masse propre à la veuve est de 1842 livres, la masse propre aux héritiers de 3369 livres. L’actif de la communauté s’élève à 16 079 livres, le passif à 23 996 livres

1797 (25 vend. 6), Strasbourg 3 (19), Not. Übersaal n° 538
Inventarium über des weiland bürgers Philipp Jacob Brida gewesenen bierbrauers Vermögens Nachlaßenschafft, angefangen den 24. Messidor V, nach seinem den 18. Fructidor 3. Jahrs erfolgten Absterben, auf Ansuchen dessen Wittib bürgerin Christine Barbara geb. Blind beÿständlich des burgers Lorenz Blind jüngern hufschmids ihres bruders
der Verstorbene hat mit seiner Wittib erzeugt nachbemanste 4 Kinder 1. Jungfrau Margaretham Barbaram Brida so über 21 jahr alt daher majorennis beiständlich des bürgers Andreas Kuntz beckers, 2. die bürgerin Mariam Magdalena geb. Brida des bürgers Benjamin Kuntz handelsmanns Ehefrau, 3. Jungfrau Mariam Salome Brida so bald 14 Jahr alt und 4. Margaretham Eleonoram Brida ihres Alters 11 ½ Jahr dieser beÿden minderjährige töchter wurden zum vogt erwählet der bs Joh: Jakob Mockel Kiefer

in einer an der Streinstraße gelegen in diese Verlassenschafft gehörigen behaußung N° 29
(f° 7) Eigenthum an einer behaußung so in die theilbare massam gehoerig. Nemlichen eine bierbehausung bestehend aus Vorder: und hinter: Gebäude einem brauhaus hof hoffstatt bronnen Scheuer Stallung und Garten mit N° 29 bezeichnet samt allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen an der Vorstadt Steinstraße einseit neben den br Johann Roos Sattler anderseit ist zum theil ein Eck an eine nicht durchgehenden Gäßlein und zum theil neben dem br Joh: Friedrich Zißig ebenmäßigen sattler, hinten auff b. Meÿers holtzhändlers Garten, hier ohnpræjudicirlich mit Vorbehalt des Eigenthums dem Ankauf nach angeschlagen wird pro 12.000 livres, darüber ist vorhanden Kaufbrieff C. C. Stub vom 16. Januarÿ 1787
Ergäntzung, Not. Thenn den 12. Aprilis 1775
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnverändert Vormoegen, hausrath 210 lb, silbers 5 lb, gold. Ringe 45 lb, activ schulden 300 lb, ergäntzung 1282 lb, Summa summarum 1842 lb
der Kinder und erben unverändertes Guth, Kleÿdung 164, hausrath 272 lb, leere Faß 9 lb, Ergäntzung 3387 lb, Summa summarum 3669 lb – Schulden 300 lb, Nach deren abzug 3369 lb
Theilbare Massa, hausrath 617 lb, Faßer biers Werckzeugs schiff und Geschirr zur Kiefer und bierbrauerei gehörig 1643 lb, silbers 1 lb, baarschafft 516 lb, Activ schulden 27 lb, behaußung 12 000 lb, Mobilien welche Jfr Margaretha Barbara Brida erhalten 191 lb, Maria Magdalena Kuntz empfangen 1083 lb, Summa summarum 16.079 lb – Schulden 23.996 lb, In Vergleichung 7916 lb
Copia der Eheberedung vor Not. Joh: Heinrich Thenn den 16. Septembris 1774 aufgerichtet (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 55 F° 10 du 25 vend. 6

Marguerite Barbe Brida femme du brasseur Jean Baptiste Lipp acquiert les parts de maison de sa mère et de ses sœurs en en devenant seule propriétaire.

1817 (18.1.), Strasbourg 12 (66), Not. Wengler n° 9966
Christine Barbe Blind veuve de Philippe Jacques Brida brasseur, Marie Madeleine Brida veuve de Benjamin Kuntz marchand épicier, Jean Chrétien Kugler, négociant, père et tuteur naturel de Salomé et Caroline Eléonord procréés avec Marie Salomé Brida, Marguerite Eléonore Brida épouse de Frédéric Nathanael Horning ministre du culte protestant à Eckwersheim
à Marguerite Barbe Brida leur fille et sœur respective épouse de Jean Baptiste Lipp, brasseur
sept 8° par indivis d’une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière cour pompe grange écurie et jardin y attenant avec toutes ses autres appartenances et appartenances [sic] sise à Strasbourg Fauxbourg de Pierre n° 29, d’un côté une impasse et en partie Jean Frédéric Zisich sellier, d’autre en partie le Sr Bronner charron en partie le Sr Steinbach jardinier cultivateur, devant la rue, derrière le jardin du Sr Meyer – acquis pendant le mariage de Philippe Jacques Brida auteur des parties à la Chambre des contrats le 16 janvier 1787, pendant la communauté partageable par moitié – l’acquéreuse est déjà propriétaire d’un 8° suivant inventaire dressé par Me Ubersaal le 24 messidor 5 – moyennant15.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 132 f° 168-v du 24.1.

Registre de population 600 MW 32, p. 592, fauxb: de pierre 29 (i 339)
Brida née Blind, Christine Barbe, 1752, Propriétaire, veuve, (née à) Strasbourg
Lipp, Jean, 1772, Brasseur, Marié (né à) Colmar, (à Strasbourg depuis) 1790
id. née Brida, Barbe, 177, Ep., Strasbourg
id. Jean, 1800, Strasbourg
id. Frédéric, 1806, Strasbourg
id. Louis Charles, 1815, (M), Strasbourg
id. Sophie, 1810, Strasbourg
(…)
Lipp née Vogt, Sophie, 1816, Ep. de Louis Charles, M. Strasbourg, (auparavant) Faub. de Pierre 16, Entrée oct. 1840

Originaire de Husseren près de Colmar, Jean Lipp épouse en 1799 Marguerite Barbe Brida : contrat de mariage, célébration
1799 (27 thermidor 7), Strasbourg 9 (26 n.c.), Not. Bossenius n° 80
Eheberedung – sind erschienen B. Johannes Lipp, hiesiger Bierbrauer, Burgers Joseph Lipp, Maurers Zu Häußern, Ober Rhein’schen département mit B. Katarina geborener Benitz ehelich erzeugter großjähriger Sohn, als bräutigam an einem
Und Bürgerin Margaretha Barbara Brida, weiland Bs Philipp Jakob Brida geweßen Kiefers allhier mit br. Christina Barbara geborener Blind, dessen nunmaliger Wittib ehelich erzielte Jungfer tochter beiständlich Bs Johann Heinrich Kuhff hiesigen Strumpf Webers als Braut an andern theil
Straßburg an 27. thermidor siebenden Jahrs der fränckischen ohntheilbaren Republique
[unterzeichnet] jean Lipp als hoh Zeiter, Margaretha Barbara Brida als Hochzeiterin
Enregistrement de Strasbourg, acp 69 F° 116 du 3 fru. 7

Mariage, Strasbourg (n° 380)
Cejourd’hui 30° Thermidor l’an VII de la République française une et indivisible (…) d’une part Jean Baptiste Lipp âgé près de 29 ans, garçon brasseur, domicilié en cette commune depuis trois ans, natif de Haeussern canton de Colmar, Département au haut Rhin fils de Joseph Lipp, maçon audit lieu & de Catherine Bonitz d’autre part Marguerite Barbe Brida âgée de 23 ans, née et domiciliée en cette commune, fille de feu Philippe Jacques Brida, tonnelier, et de Christine Barbe Blind (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 18 août 1770 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née le 30 janvier 1776 (signé) jean babis Lipp, Margerith Barbe Brida (i 199)

Inventaire après décès d’une locataire, Anne Marie Adélaïde Fermier femme du jardinier Jean Charles Régnard Hodel

1832 (24.4.), Strasbourg, Me F. Grimmer (actes en déficit)
Inventaire de la succession d’Anne Marie Adélaïde Fermier femme de Jean Charles Regnard Hodel, jardinier propriétaire, décédée le 31 octobre dernier – à la requête de 1. Frédéric Hodel, tant pour lui que tuteur Guillaumette Adélaïde Amélie Fanni Edouard Hodel, 2. Charles Louis Hodel, jardinier propriétaire, 3. Wilhelmine Adélaïde Hodel, majeure, 4. Caroline Hodel, majeure, veuf et enfants de la défunte
Contrat de mariage devant Ehr. Stoeber le 20 messidor 13
meubles 587 fr
immeuble, une maison Faubourg de Pierre n° 29
2 autres petites maisons attenantes l’une à l’autre même Faubourg n° 37
marchandises 16.200 fr, passif 28.667 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 209 F° 172 du 28.4.

Jean Baptiste Lipp meurt en 1842 en délaissant deux enfants

1842 (23.6.), Strasbourg 12 (157), Me Noetinger
Inventaire de la succession de feu M. Jean Baptiste Lipp en son vivant brasseur à Strasbourg où il est décédé le 20 avril 1842
Cejourd’hui 23 juin 1842 à neuf heures du matin, à la requête de 1° Dame Marguerite Barbe Brida, veuve de feu Jean Baptiste Lipp, en son vivant Brasseur à Strasbourg où elle demeure, agissant en son nom personnel comme ayant été commune en biens avec feu son dit mari suivant son contrat de mariage passé devant M° Bossenius Notaire à Strasbourg et en présence de témoins le 27 thermidor l’an VII de la République, enregistré, dont les principales dispositions seront ci-après analysées, 2° Dame Barbe Sophie Lipp épouse dument autorisée à l’effet des présentes de M. Daniel Marbach, teinturier ci présent les deux demeurant à Strasbourg, 3° & de M. Charles Louis Lipp, brasseur demeurant en la même ville. Lesdits Dame Marbach Sr Lipp habiles à se dire et porter seuls héritiers chacun pour moitié et sous bénéfice d’inventaire de feu Jean Baptiste Lipp leur père
trouvé en la maison mortuaire sise à Strasbourg faubourg de pierres N° 29
Analyse du contrat de mariage, 1) Donation par le futur à la future épouse d’une somme de 300 francs à titre de don matutinal, 2) Réserve d’apports & héritages respectifs, 3) Communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié entre le survivant & les héritiers du premier mourant, 4) Jouissance assurée du survivant de la moitié de la fortune du prémourant, 5) en cas de non existence d’enfant, jouissance au profit du survivant de toute la fortune du prémourant
acp 299 (3 Q 30 014) f° 93 du 25 juin – Mobilier de la communauté, 507, Garde robe du défunt 119

Comptes des successions de Jean (Jean Baptiste) Lipp et de son fils Jean Benjamin Lipp
1843 (1.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 84 (1873) f° 81-v ssp du 25.1.1843
Compte de l’administration 1° de la succession bénéficiaire de Mr Jean Baptiste Lipp en son vivant Brasseur à Strasbourg
2° de la succession bénéficiaire de M. Jean Benjamin Lipp son fils vivant Tanneur, Président du Conseil de Prudhomme et membre du Conseil municipal de la Ville de Strasbourg y demeurant
rendu par 1° Dame Marguerite Barbe Brida veuve de feu Sr Jean Baptiste Lipp demeurant à Strasbourg, en qualité d’héritière réservataire pour un quart dudit feui Jean Benjamin Lipp son fils mais seulement sous bénéfice d’inventaire ainsi qu’il sera dit ci après, 2° Dame Barbe Sophie Lipp épouse de M. Daniel Marbach teinturier demeurant à Strasbourg de sondit mari ici présent du même autorisée, 3° Et M. Charles Louis Lipp, Brasseur demeurant en ladite ville, Me Marbach et M. Lipp en qualité 1. de seuls héritiers avec dit feu Sr Jean Benjamin Lipp leur frère germain de feu Sr Jean Baptiste Lipp leur père, chacun d’eux pour un tiers et pareillement sous bénéfice d’inventaire et 2. conjointement pour six héritiers ou chacun pour 3/8 de leur dit frère Jean Benjamin Lipp
Observations préliminaires 1. Décès de M. Lipp père, inventaire. M. Lipp père est décédé en sa demeure à Strasbourg le 20 avril 1842. Le 23 juin suivant il a été procédé à l’inventaire des biens délaissés par M. Lipp père par M° Noetinger (…)
2. Renonciation à ladite communauté par Me V. Lipp (…)

Acte de notoriété dressé en 1869 après la mort de Marguerite Barbe Brida
1869 (20.2.), Strasbourg 15 (122), Not. Momy (Hippolyte) n° 13.275
Notoriété – (…) avoir parfaitement commu Dame Marguerite Barbe Brida veuve de Mr Jean Baptiste Lipp en son vivant brasseur, ladite Dame demeurant et domiciliée à Strasbourg et savoir ppertinemment qu’elle est décédée en ladite ville le 23 décembre 1856, qu’après son décès il n’a point été dressé d’inventaire et qu’elle a délaissé pour seuls et uniques héritiers ses deux enfants M. Charles Louis Lipp Brasseur demeurant à Strasbourg et Dame Barbe Sophie Lipp veuve de M Daniel Marbach teinturier demeurant à Strasbourg au profit desquels Madame Lipp née Barbe Brida leur mère a fait une donation à titre de partage anticipé aux termes d’un acte reçu M° Noeinger lors notaire à Strasbourg le 10 mars 1846
acp 578 (3 Q 30 293) f° 109-v du 1.3.

Marguerite Barbe Brida fait donation de la maison brasserie à son fils brasseur Charles Louis Lipp

1846 (10.3.), Strasbourg 12 (168), Me Noetinger n° 18.323
A comparu De Marguerite Barbe Brida veuve de feu M. Jean Baptiste Lipp, en son vivant brasseur à Strasbourg où elle demeure, laquelle a, par les présentes, fait donation à titre de partage anticipé, conformément à l’article 1075 du code civil, à ses enfants et héritiers présomptifs, savoir
1° à M. Charles Louis Lipp, brasseur demeurant à Strasbourg, 2° et à De Barbe Sophie Lipp épouse de M. Daniel Marbach, teinturier, les deux demeurant à Strasbourg, de l’immeuble ci-après désigné, sous les conditions & charges suivantes. Mad. veuve Lipp fait donation audit titre
à M. Charles Louis Lipp, susqualifié
D’une maison, brasserie, consistant en bâtimens de devant, bâtiment de derrière, cour, pompe, grange, écurie, jardin & dépendancess, située à Strasbourg faubourg de pierre, d’un côté une impasse & Monsieur Roederer, de l’autre M. Bronner, par devant la rue, par derrière M. Steinbach, cet immeuble N° 29. Ensemble tout ce qui y tient à clous, à mur & à cheville & ce qui est de nature immobilière, y compris les volets & jalousies, plus les chaudières, alambics, rafraichissoirs & en général tout le matériel servant à l’exploitation de la brasserie & tout ce qui est immeuble par destination, à l’exception des tonneaux qui ne sont pas à comprendre dans la donation
2. Et à la Dame Marbach, de la somme que ledit Sr Charles Louis Lipp aura à lui rendre aux termes du décompte qui suivra, sur la valeur de la maison
Etablissement de la propriété de l’immeuble. Mad. veuve Lipp a hérité un 8° de cet immeuble de son père M. Philippe Jacques Brida vivant brasseur à Strasbourg, dont elle était héritière pour pareille portion suivant qui’il est constaté par un inventaire dressé par M° Ubersaal alors notaire à Strasbourg le 24 messidor en V & elle a acquis les autres sept 8° de 1. De Christine Barbe Blind veuve de M. Brida ci-dessus qualifié, 2° De Marie Madeleine Brida veuve de M. Benjamin Kuntz vivant marchand épicier, 3° M. Jean Chrétien Kugler, négociant, tous demeurant à Strasbourg, ce dernier s’était porté fort pour ses enfants mineurs issus de son mariage avec feu De Marie Salomé Brida, 4° & De Marguerite Eléonore Brida, épouse de M. Frédéric Nathanael Horning, ministre du culte protestant demeurant à Eckwersheim, suivant acte de licitation passé devant M° Wengler lors notaire à Strasbourg le 18 janvier 1817. Lesdites dames Kuntz, Kugler & Horning étaient chacune propriétaires d’un 8° de l’immeuble susdésigné, au même titre que Madale Lipp donataire & Mad. Brida née Blind était propriétaire de la moitié de ladite maison en sa qualité de commune en biens avec son mari, le prix de ladite liquidation se trouve entièrement réglé (…) Les conjoints Brida en avaient fait l’acquisition durant ladite communauté suivant acte passé à la Chambre des Contrats de Strasbourg le 16 janvier 1787
Charges, clauses et conditions (…) 3. La De donataire se réserve l’usufruit viager de la maison & dépendancess formant l’objet de la présente donation
Décompte sur la valeur de l’immeuble. La maison et dépendances dont il est fait donation à M. Lipp par sa mère sont évaluées à la somme de 50.000 francs
acp 346 (3 Q 30 061) f° 18-v

Charles Lipp épouse en 1840 Sophie Vogt, fille de fabricant d’huile
1840 (11.9.), Strasbourg, Me F. Grimmer (actes en déficit)
Contrat de mariage – Charles Lipp, brasseur, fils de Jean Baptiste Lipp, brasseur, et de Marguerite Barbe Brida
Sophie Vogt, fille de Philippe Jacques Vogt, fabricant d’huile, et de Sophie Schiff
régime de la communauté d’acquets
Donation éventuelle par les conjoints Lipp du droit de pouvoir se rendre acquéreurs au jour du décès du dernier vivant de leur maison à Strasbourg au Faubourg de Pierres n° 29 et de tous les ustensensiles de brasseur
Bail de 12 ans du 29.9. au profit des futurs époux de leur maison, ustensiles à l’exception du premier étage, pour 2000 francs de loyer annuels
Enregistrement de Strasbourg, acp 281 F° 63-v du 19.9.

Charles Louis Lipp et Sophie Vogt vendent l’arrière de leur jardin à la Compagnie des Chemins de fer de l’Est

1869 (20.2.), Strasbourg 15 (122), Not. Momy (Hippolyte) n° 13.271
Vente du 20 février 1869. Ont comparu Monsieur Charles Louis Lipp, brasseur, et Madame Sophie Vogt, sa femme demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg, Mad. Lipp de son mari dûment assistée et autorisée à l’effet des présentes (ont vendu)
à la Compagnie des Chemins de fer de l’Est dont le siège est à Paris rue et place de Strasbourg pour laquelle est présent stipule et accepte Monsieur Emmanuel de Beausobre, Ingénieur principal de ladite Compagnie demeurant à Strasbourg
Un terrain de la contenance d’un are 74 centiares détaché d’une plus grande propriété sise à Strasbourg, faubourg de Pierre n° 43, section N du cadastre n° 29 ancien. Le terrain vendu est figuré teinté en rose sur un plan dressé à l’effet des présentes (…)
Etablissement de la propriété. Le terrain cédé à la Compagnie de l’Est dépend d’un établissement industriel situé à Strasbourg, faubourg de Pierres numéro 43 consistant en Maison d’habitation, bâtiments affectés à la fabrication de la bière, cour, écurie, jardin et dépendances. Cet immeuble est devenu la propriété de Mr Lipp pour lui avoir été attribué dans un acte portant donation à titre de partage anticipé fait devant M° Noetinger lors notaire à Strasbourg en présence de témoins le 10 mars 1846 par lequel Mad. Marguerite Barbe Brida veuve de M. Jean Baptiste Lipp, en son vivant brasseur à Strasbourg & fait donation de l’immeuble en question à M. Charles Louis Lipp et à De Barbe Sophie Lipp épouse de M. Daniel Marbach, teinturier demeurant à Strasbourg ses deux enfants avec attribution dudit immeuble à Mr Lipp l’un des donataires. Cette donation a été faite par Mad. veuve Lipp à Mr son fils à charge par lui d’acquitter une somme de 22.000 francs, dûe hypothécairement sur l’immeuble dont s’agit et de payer à la Dame Marbach la codonataire une somme de 14.000 francs. La Dame veuve Lipp née Brida avait recueilli un 8° de l’immeuble dont s’agit dans la succession de son père Monsieur Philippe Jacques Brida en son vivant brasseur à Strasbourg, duquel elle était héritière dans ladite proportion ainsi qui’il est constaté par l’inventaire dressé de la succession dudit Sieur Brida par M° Ubersaal lors notaire à Strasbourg le 24 messidor an V et elle a acquis les autres sept 8° de sa mère Christine Barbe Blind veuve de M. Philippe Jacques Brida ainsi que de De Marie Madeleine Brida sa sœur veuve de M. Benjamin Kuntz en son vivant marchand épicier, de De Marguerite Eléonore Brida, épouse de Monsieur Frédéric Nathanael Horning, ministre du culte protestant domicilié à Eckwersheim enfin des enfants et représentants de Marie Salomé Brida sa sœur décédée épouse de Mr Jean Chrétien Kugler, négociant demeurant à Strasbourg aux termes d’un acte de licitation passé devant M° Wengler lors notaire à Strasbourg le 18 janvier 1817. Philippe Jacques Brida et Christine Barbe Blind avaient acquis l’immeuble susdit durant leur mariage suivant acte passé à la Chambre des Contrats de Strasbourg le 16 janvier 1787. – Prix 8700 francs – Etat Civil des vendeurs. Monsieur et Mad. Lipp déclarent qu’ils ont arrêté les conventions civiles de leur union par contrat reçu le 11 septembre 1840 par M° Frédéric Grimmer lors notaire à Strasbourg et ont établi entre eux une communauté de biens réduite aux acquêts
acp 581 (3 Q 30 296) f° 17 du 1.3.
Strasbourg 15 (123), Not. Momy (Hippolyte) n° 13.941. Quittance du 22 décembre 1869

Charles Lipp meurt en août 1870 en délaissant deux filles et un fils. La communauté avec Sophie Vogt partagée en 1873 comprend principalement l’indemnité payée par le gouvernement allemand suite à la destruction complète de tous les bâtiments et des meubles

1873 (9.7.), Strasbourg 8 (87), Not. Gustave Edouard Loew n° 5281
Liquidation et partage de la communauté entre Charles Lipp et Sophie Vogt
Ont comparu 1° Madame Sophie Vogt veuve de Monsieur Charles Lipp, brasseur demeurant à Strasbourg, agissant a) à raison de la communauté de biens qui a existé entre elle et son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant Me Georges Frédéric Grimmer et son collègue notaires à Strasbourg le 11 septembre 1840 enregistré, b) à cause des récompenses qui lui sont dues par la dite communauté et la succession de son mari défunt pour ses apports et héritages inexistants, c) comme donataire en usufruit de la moitié de la succession de son mari défunt aux termes de l’article 5 du contrat de mariage sus relaté
2° Madame Julie Emilie Lipp épouse à ce autorisée de M. Jean Geoffroi Sonntag taillandier demeurant à Strasbourg, 3° Madame Sophie Lipp épouse à ce autorisée de Mr Emile Haslauer employé typographe demeurant à Strasbourg, Monsieur Charles Lipp fils, brasseur demeurant à Strasbourg, agissant Mesdames Sonntag et Hasslauer et Mr Lipp en leur qualité de seuls et uniques héritiers dans la proportion d’un tiers chacun de Me Charles Lipp leur père défunt

Exposé préliminaire. I. Contrat de mariage de Mr et Mad. Lipp père et mère (…)
II. Décès de Mr Lipp. Monsieur Lipp est décédé à Strasbourg le 12 août 1870 en délaissant pour ses seuls et uniques héritiers ses trois enfants Me Charles Lipp et Mesdames Haslauer ey Sonntag déjà dénommés plus haut. Il n’a pas été fait inventaire après le décès de Me Lipp, vu que cet inventaire devenait impossible à établir a ce moment, par suite de la destruction complète de tous les bâtiments et des meubles dépendant des communauté et succession Lipp à la suite de l’incendie causé par le siège et bombardement de la Ville de Strasbourg. De sorte que la communauté qui existait entre les épouse Lipp se compose aujourd’hui de la somme de 41.800 francs montant de l’indemnité payée par le Gouvernement Allemand à raison des pertes mobilières éprouvés par la communauté pendant le bombardement de la ville et des récompsnes dues à la communauté par la succession de M. Lipp pour sommes payées à la décharge de Mr Lipp, ci 41.800. (…) Total du passif de la communauté 56.849
Immeuble de la Communauté. Outre la somme de 41.800 francs dont il est parlé ci-dessus (…) il dépend de cette communauté Une cave surmontée d’un hangar terrain, le tout de la contenance d’environ 18 ares sis au ban de Schiltigheim route de Brumath
III. Succession de M. Lipp (…)
acp 617 (3 Q 30 332) f° 99-v du 19.7. (Erklärung 1/5 71) Gemeinschafft, Sie ist von 77.800. – Passiv Masse, Sie ist von 79.008, Deficit 1208
Nachlass 1) Kriegs Entschädigung 71.944, 2) Preis des Bauplatzes durch sie Stadt geschuldet 70.000, 3) Preis eines Stücks Bauplatzes der Eisenbahn verkauft 8700, Ersatz Listung durch Mde Sonntag 2037, durch Me Haslauer 2085, Mobilien nicht vorhanden 1500 (Summ) 156.269 – Passiv Masse 36.000 (Rest) 120.269
Nutzniesung der Wittwe 40.089
Die wittwe hat zu bekommen 1) Ersatz Forderung nach Eheverrag 11.959, welche Summ Sie von der Kriegs Entschädigung bezieht
III. Mde Sonntag (…), IV. Karl Lipp (…)

N° 5254 du 30 juin 1873 – Notoriété – avoir parfaitement connu Monsieur Charles Lipp, brasseur ayant demeuré à Strasbourg où il est décédé le 12 août 1870 et savoir qu’après son décès il n’a pas été fait d’inventaire et qu’il a délaissé pour ses seuls et uniques héritiers dans la proportion d’un tiers chacun ses trois enfants issus de son mariage avec Dame Sophie Vogt sa veuve survivante demeurant à Strasbourg, nommés 1° Dame Julie Emilie Lipp épouse de M. Jean Geoffroi Sonntag taillandier demeurant à Strasbourg, 2° Dame Sophie Lipp épouse du Sieur Emile Haslauer employé typographe demeurant à Strasbourg, 3° M. Charles Lipp fils, brasseur, demeurant à Strasbourg, lesquels ont seuls le droit de recueillir la succession dudit Sieur Lipp, laquelle succession est soumise pour moitié à l’usufruit viager de Madame veuve Lipp, usufruit qui lui résulté de son contrat de mariage passé devant M+ Grimmer et son collègue lors notaire à Strasbourg le 11 septembre 1840

Le fils Charles Lipp meurt brasseur sans enfant en 1875 à Bar-le-Duc
1877 (4.6.), M° Loew
Offenkundigkeitsurkunde bestätigend, daß Karl Lipp Sohn, Brauer zu Bar-le-Duc am 7. Februar 1875 gestorben ist ohne Testament und als einzige Erben hinterließ 1. zu ¼ seine Mutter Sophie Vogt Wittwe von Karl Kipp, Straßburg, und zu ¾ mit hälftigen Antheilen sein beiden Schwestern a) Julie Emilie Lipp, Gattin des Zeugschmieds Johann Gottfried Sonntag dahier, b) Sophie Lipp Gattin des Buchdruckergehülfe Emil Hasslauer dahier
acp 663 (3 Q 30 378) f° 94 du 8.6. n° 2048

La veuve et les enfants de Charles Louis Lipp cèdent à la Ville un terrain pour servir de voie publique

1873 (10.7.), Maire
3079. Verkauf durch 1) Sophie Vogt Wittwe von Karl Ludwig Lipp, lebend Bierbrauer, 2) Julie Emilie Lipp Ehefrau von Gottfried Sonntag, 3) Sophie Lipp Ehefrau von Emil Hasslauer, Buchsetzer, 4) Karl Lipp, Bierbrauer, alle zu Straßburg
an die Stadt Straßburg
von 1053 Q. Meter Grundfläche in der Steinstraße N° 43 zur Erweiterung der Straßen dienend, für 70.000 Franken
acp 617 (3 Q 30 332) f° 82 du 12.7. – Bürgermeister

La Ville vend en juin 1873 à Eugène Mühl une partie du terrain qu’elle a achetée pour servir de voie publique

1873 (3.6.), Maire
Bürgermeister 3. Juni, den 2. Juli bestätigt
3087. Versteigerung durch die Stadt Straßburg von verschiedenen Grundstücken in der Steinstraße und im Kageneckerbruch gelegen und von der Zerstörung der Stadt herrührend, zum allgemeinen Alignement zu gelangen nach dem Gesetz vom 3. Mai 1841
21) 606 Q Meter nehmliche Straße (Steinstraße)
an Eugen Mühl zu Straßburg Bürge Eleonore Mühl zu 45.900. Franken

Le licencié en droit Eugène Désiré Mühl acquiert en 1843 des héritiers de Pierre François Chaveheid la charge de notaire à la résidence d’Oberschaeffolsheim. Eugène Mühl y exercera ses fonctions de janvier 1844 à juin 1860.
1843 (20.9.), Me Grimmer
Cession d’office par 1. Françoise Schaeffer majeure à Oberschaeffolsheim agissant en qualité de mandataire par acte conforme de Marie Hélène Geneviève Clémentine Chaveheid femme de Maurice Wernert, employé au chemin de fer demeurant à Arschwiller, 2° Georges Aloyse Pierre Fritz, percepteur des contributions à Diemeringen agissant comme administrateur des biens de sa femme Victoire Reine Antoinette Chaveheid, 3° Françoise Philippine Caroline Chaveheid majeure et 4° Dlle Rosalie Albertine Chaveheid mineure émancipée, ces deux dernières demeurant à Oberschaeffolsheim, lesdites dames Wernert, Frite et Dlle Chaveheid agissant comme seules héritières de leur père Pierre François Chaveheid, notaire à Oberschaeffolsheim décédé
à Eugène Désiré Mühl licencié en droit demeurant à Strasbourg
la charge de notaire à la résidence d’Oberschaeffolsheim canton de Schiltigheim arrondissement de Strasbourg, moyennant la somme de 62.000 francs
acp 314 (3 Q 30 029) f° 20 du 23.9.
acp 314 (3 Q 30 029) f° 98 du 16.10. Grimmer 14.10. Modification du mode de paiement

acp 316 (3 Q 30 031) f° 33-v du 17.11. – M° Grimmer 16 novembre 1843 – Acte de présentation par les héritiers de Pierre François Chaveheid, notaire à Oberschaeffolsheim à l’agrément du roi de Eugène Désiré Mühl, licencié en droit à Strasbourg, à l’effet d’être admis comme successeur de M° Chaveheid dans l’office de notaire qui lui a été cédé suivant acte reçu Grimmer Nre le 20 septembre 1843.

Oberschaeffolsheim, recensement de 1856 – n° de maison 178, numéro de ménage n° 206
n° 939 Mühl, Eugène, Notaire, 38 ans
n° 940 Mühl Mathilde, sa sœur, 33 ans
n° 941 Riff, Salomé, sa servante, 23 ans
n° 941 Riff, Marie, sa servante, 20 ans

Eugène Mühl est le fils de Jean André Mühl et de Marie Madeleine Meckert
1863, Strasbourg 14 (162), Not. Ritleng père Notoriété 7 août 1863, n° 14.162
avoir parfaitement connu Monsieur Jean André Mühl propriétaire et Madame Marie Madeleine Meckert son épouse tous deux décédés à Strasbourg, Mad. Mühl le 22 octobre 1850 & Mr Mühl le 23 septembre 1862. Qu’ils savent qu’après leur décès il n’a point été dressé d’inventaire de leurs succession & qu’ils ont laissés pour seuls et uniques héritiers leurs quatre enfants nommés Charles Adrien Mühl propriétaire, Désiré Eugène Mühl ancien notaire, Gustave Adolphe Mühl docteur en médecine & Dame Mathilde Eléonore Mühl rentière, tous majeurs domiciliés & demeurant à Strasbourg, lesquels ont en conséquence seuls droit a recueillir la généralité de la succession de leurs père et mère

Eugène Mühl passe en 1873 avec son voisin (n° 41) marchand de houblon Eugène Pfeiffer une convention concernant le mur de séparation

1876 (12.8.), M° Holtzapffel
Erklärung durch Desire Eugen Mühl, Eigenthümer und
Eugen Pfeiffer, Hopfenhändler beide in Straßburg
daß die Scheidemaur zwischen ihren Eigenthum wie in den beigehefteten Plan angegeben richtig ist
acp 654 (3 Q 30 369) f° 11 du 17.8. n° 2479

Natif d’Amiens, Eugène Mühl meurt célibataire le 24 mai 1899 à l’âge de 83 ans
Décès, Strasbourg (n° 1236)
Strassburg am 25. Mai 1899. (erschien) der Pförtner Michael Schneider, wohnhaft zu Straßburg Storchengasse 10 und zeigt an, daß der ledige Rentner Eugen Mühl, 83 Jahre 5 Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft Zu Straßburg, geboren zu Amiens, Somme, Franckreich, Sohn der verstorbenen Eheleute Andreas Mühl, Rentner und Maria Magdalena Meckert zuletzt hier wohnhaft gewesen, zu Straßburg in des Anzeigers Behausung am 24. Mai des Jahres 1899 Nachmittag um 3 Uhr verstorben sei. (i 103)

Sa nièce Marie Madeleine Louise Guillaumette Mühl épouse en 1879 le baron Albert Othon Bernard Gans de Putlitz
Mariage, Strasbourg (n° 339)
Strassburg am 24. Juni 1879. der Hauptmann in Ingenieur Corps Reichs-Freiherr Caspar Albrecht Otto Bernhard Gans Edler zu Putlitz, evangelischer Religion, geboren den 11. Februar des Jahres 1845 zu Berlin (Preussen), wohnhaft zu Metz (Lothringen), Sohn des Lieutenants außer Dienst Paul Ludwig Wilhelm Reichs-Freiherr Gans Edler zu Putlitz und der Maria Luise geborner Wolfart, Eheleute wohnhaft zu Wernigerode (Preussen), und Maria Magdalena Luise Wilhelmine Mühl, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 20. Juli des Jahrs 1854 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Dr. med. und Bibliothekars an der hiesigen Universität Gustav Adolph Mühl und der Luise Wilhelmine geborner Candidus, Eheleut wohnhaft zu Straßburg, Als Zeugen waren zugezogen und erschienen der Eigenthümer Carl Adrian Mühl, 69 Jahr alt, wohnhaft zu Straßburg, der Buchhändler Caspar Gebhard Reichs-Freiherr Gans Edler zu Putlitz, 35 Jahr alr, wohnhaft zu Braunschweig (i 117)

(Propriétaire suivant) Le marchand Thierry Ernest Hampelé épouse en 1900 Mathilde Berthe Müller

Mariage, Strasbourg (n° 1055)
Strassburg am 4. Oktober 1900, der Kaufmann Dietrich Ernst Hampele, evangelischer Religion, geboren am 31. Mai des Jahres 1863 zu Strassburg, wohnhaft zu Straßburg Sohn des Rentners Dietrich Hampele und seiner Ehefrau Maria Barbara geborner Krencker beide wohnhaft in Strassburg, die gewerbslose Mathilde Bertha Müller, evangelischer Religion, geboren am 30. Aprilis des Jahres 1877 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg, Tochter des Rentners Friedrich August Müller wohnhaft in Strassburg und seiner verstorbenen Ehefrau Emilie geborne Vogt, zuletzt wohnhaft in Strassburg [in margine :] † le 24 XI 24 N° 2726 (i 127)



Chaudronniers (ruelle des) : Kupfferschmidtgässlein


Gangolffsgässlein (jusqu’en 1722), Blausalbengässlein (1624-1719), Kupfferschmidtgässlein (à partir de 1652)


La porte de gauche formait l’entrée de l’impasse (n° 24, quai des Bateliers, août 2015)

La ruelle qui s’ouvre sous l’actuel numéro 24 du côté du numéro 25 porte au XVII° siècle le nom de ruelle Gangolff (Gangolffsgässlein). Le nom de ruelle de l‘Onguent bleu (1) est attesté en 1624 (1644, Gangolffsgässlein jetzmalen Blausalbengässlein) aussi sous la forme blawen Salbenmanns gäßlein, d’après le revendeur de la pommade Jean Henri Beyger (1608, Hans Heinrich Peÿger der Blaen Salben kremer). Le nom de ruelle des Chaudronniers (Kupfferschmidtgässlein, 1689 im so genanten blohen Salbenmanns oder itzigen genanten Kupferschmidts gäßlein) apparaît en 1656 d’après le métier qu’exercent les propriétaires successifs de la maison n° 24 (1652-1725, André Dieffenbecher, Michel Schwartz puis Samuel Schwartz). Les dénominations sont en usage concurremment, celui de Blausalbengässlein apparaît pour la dernière fois dans les actes en 1719, Kupfferschmidtgässlein finit par supplanter les autres noms.
Le receveur Jean von der Strass se réserve en 1601 la propriété des quatre maisonnettes quand il vend la maison qui donne sur le quai (n° 23). Le propriétaire du n° 23 achète trois des quatre petites maisons qui bordent l’impasse à l’est en 1684, 1691 et 1704 et la dernière en 1773. La Ville lui vend en 1812 le sol de l’impasse qu’il réunit à sa propriété. Le parcellaire conserve le tracé de l’ancienne impasse, voir le plan du numéro 25 en 1874.


Plan Blondel de 1765, ruelle vue au sol entre les parcelles 180 et 181 (à gauche, AMS cote 1 PL 675)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 209, ruelle vue du haut en bas de la cour (O’) (Musée des Plans-relief)f)


Cour (O’) en partie. Les maisonnettes sur le côté ouest sont remplacées par le bâtiment (8-9) dont l’autre côté donne dans la cour du 23, quai des Bateliers, l’extrémité nord est en (11-12), les bâtiments (12-18) font partie du n° 25, ceux (18-19) du n° 26

Actes

Propriétaire des quatre maisonnettes de la ruelle Gangolff, Jean von der Strass demande le 19 janvier l’autorisation de fermer l’impasse par une porte pour éviter les désordres la nuit. Chaque occupant des maisonnette aurait une clé. Il propose d’y placer une pancarte qui rappelle que la ruelle est propriété communale. Les préposés qui se rendent sur les lieux constatent que la ruelle est large et avenante. Ils estiment que la ruelle doit rester ouverte en prévoyant que les moteurnettes changeront de propriétaires. Ils constatent en outre qu’il y a une fosse à fumier et une porcherie sur le communal.
Jean von der Strass déclare le premier février que la fosse à fumier a toujours existé et que la porcherie a été autorisée par Schütterlin. Il ajoute qu’il entretient à ses frais le puits communal. Les préposés lui infligent une amende et le condamnent à supprimer les deux objets.

1598, Préposés au bâtiment (VII 1313)
Johann von der Straßen, Gangolff geßlin
(f° 14-v) Dienstag 19 Jenner 1598 – Johann von d. Straßen begert vnderhalb der Newenbrucken einen schlupff so vnder seinem hauß hinderen geg. den Rawern Zu In ein gäßlin ghet das Gangolff geßlin genannt, vornen hat gegen dem wasser od. Preüsch nur mit einer Thieren Zu Zumachen vnd Zubeschließ. dan es nachts allerhand vngerumbt ding darin für gehet, vnd gehören die 4 heußlin dahinden In gemeltem gäßlin Ihme auch Zu, wolte Jedem haußgeseß ein schlüssel machen, vnd fornenan solch Thieren einen stattschilt, damit man sehen mög das es Almend seie & Ist besichtigt fündet sich dahinden ein hüpsche helle, breite gaß, vnd das andere mehr, Ihren In vnd vßgang In solche gaß haben, vnd nit Jederman gefallen mocht wan mans vornen her beschlüssig mächte, Insonderheit wan solche 4 heußlin so Ihme Jetz Zuständig In andere hans khämen, derhalben vß allerhand vrsach. Ist sein begeren abgeschlagen. Weil man auch befund. das er ein groß mist casten vnd ein sawstall dahinden vffm Almend stohn hat soll man künfftig davon Reden.

(f° 26-v) Mittwoch den erst. Februarÿ – Johann von d. Straß. so ein Mistcasten vnd ein sawstall ohngefragt vff d. Almend Im Gangolff geßlin gesetzt wie fol. 14. Zufinden. Umbgefragt Er soll Zu straff 30 ß erleg. Ihm antzeigt Sag Mist casten seie allzeit da gewesen Sawstellelin hab Schüterlin gesagt es werde nichts schaden so hab er auch bißher den bronnen Im selben geßlin allein erhalten etliche sail gekaufft da mein H Ihm hergeg. d. halb wiid. schuldig weren, bitt derweg. sich eines bessern Zubedencken, Abr* Wider vmb gefragt vnd die 30 ß soll er erleg. den mistcasten vnd schweinstall soll er hinweg thun oder soll all Jar davon 3 ß Zinß geben.
[in margine :] 30 ß, dt. 30. ß den 4. Fevr. 98. verrecht Montag post Conuers. Pauli

Le préparateur d’onguent bleu Jean Henri Reger demande à plusieurs reprises que les préposés visitent l’impasse. Les Préposés au bâtiment envoient sur place les Trois de la Tour aux deniers qui constatent que le pétitionnaire a démoli un petit bâtiment au fond de l’impasse et demande à le reconstruire en faisant au premier étage en encorbellement de trois pieds de long sur 2 de large. Il y est autorisé puisque la construction ne porte préjudice à personne.

1605, Préposés au bâtiment (VII 1320)
(f° 111-v) Montag 8. Julÿ 1605. – Hannß Heinrich Reger
Demnach Hannß Heinrich Reg. der blosalben Man vilfaltig vmb Augenschein Im schlupff vnd. am Staden angesucht, Vnd B und 3 lang besth vffgehalten, biß d. letzlich die Bawh. den dreiern beuohlhen solches Zu besichtig. und deßhalb. bevelch vnd gewalt geben.
Alis seind h. hans Jacob Kügler, M Michel der Werckmr. vnd Ich vff dem augenschein khommen, vnd befunden das er Im esten schupff underhalb der Newenbruck dahinden ein bäwlin abgebroch. vnd wider vff Zuführen begert, und damit das obere gemächlin Kein eck gewinne, sond. etwas weiter werde, hat er gebetten am eck wie ein absatz Ist Ihme zu gönnen nur mit einem balcken solch bawlin anderthalb schuh breit geg. dem Allmend Zu vberstossen würde solch vberstoß In lenge 3 schuh vnd In breite ij schuhl Weil es dan an einem ortt da es Niemand verhinderlich, vnd das begert plätzlin gar klein Ist Ihme sein begehr. Zugelaßen deßen er sich bedanckt.

Les préposés font grief le 4 août 1705 à la veuve de l’emballeur Jean Gaspard Bœgner d’avoir planté quatre noyers dans une impasse en aval du Pont Neuf, ce qui ôtera le jour et l’air aux voisins une fois que les arbres auront grandi. Elle répond qu’elle a planté seulement deux arbres qui ne sont pas plus gros qu’une quenouille et que les deux autres ont été plantés par un huilier du Pont Neuf. Les préposés ordonnent d’abattre les quatre arbres qui pourraient être dangereux en cas d’incendie. L’huilier Benoît Braun déclare le 7 août qu’il n’a pas planté les arbres mais les a achetés à un habitant de l’impasse pour les transplanter à la Gansau. Les préposés renoncent à toute poursuite.

1705, Préposés au bâtiment (VII 1381)
(f° 184-v) Dienstags den 4. Augusti 1705 – Johann Caspar Bögner
Johann Caspar Bögners, des Packers hinterlaßene Wittib, welche in dem allmend schlupff am Staaden unterhalb der Newen brucken wohnet, würd verklagt, daß Sie vier Nußbäum in gedachtes allmend schlupffgäßlein gesetzet, wordurch den Nachbauren wann Sie größer wachßen würden der tag und lufft in Ihren häußern benommen würde.
Illa sagt Sie habe allein Zweÿ kleine Nußbäumlein welche nicht dicker alß ein kunckelstocken seÿen, Sie habe nicht gewußt, daß Sie solches nicht thun dörffe, der Ohlmann an der Newen brucken habe den anfang darmit gemacht und Zween Nußbäume die bereits außen trügen dahie gesetzt. Erk. Sollen diese Vier Nußbäume abgehawen werden in deme solche beÿ Gott Verhüte entstehender fewrsbrunst sehr schädlich und gefährlich allda wären.

(f° 186-v) Freÿtags den 7. Augusti 1705. – Benedict Braun d. Ohlmann
Benedict Braun dem Ohlmann, ist angezeigt worden, die Zween Nußbäum welche Er in das unterhalb der Newen brucken am Staden ligende Allmend: gäßlein habe setzen laßen, hinweg Zuthun, Ille berichtet MGHh. daß Er diese bäumlein nicht dahin setzen laßen, sondern solche Von eines Manns der in diesem allmendt gäßlein gewohnet hinterlaßenen Kindern erkaufft Habe, umb solche auß die Ganßaw setzen Zulaßen, welches Er auch auff den frühling ohnfehlbar werckstellig machen wolte. Erk. darbeÿ gelaßen.

Le marchand Simon Knoll (voir le n° 23) déclare qu’il y a devant la maison qui lui appartient dans l’impasse Gangolff un grand noyer que le propriétaire précédent a planté. Il demande que l’arbre soit abattu parce que la ruelle est étroite et qu’il pourrait gêner les secours en cas d’incendie. Les préposés se chargent de faire abattre l’arbre.

1722, Préposés au bâtiment (VII 1390)
(f° 82) Donnerstags den 3.. Ejusd. [Sept. 1722] – Herr Simon Knoll pt° Nußbaum
Herr Simon Knoll der Handelsmann hatt vor Seinem im Gangolffs Gäßel am Staden liegender behausung, einen Großen nußbaum auf dem Allmend stehen, welchen der vormahlige besitzer solcher wohnung dahin setzen laßen, nun stünde Er insorgen, weilen die gegend Zimlich eng ist, es möchte beÿ Feurs Gefahr selbiger sehr hinderlich sein, alß hätte Er MGHhn ersuchen wollen, durch veranstaltung Herrn Lohners, solchen abhawen vnd wegführen Zulaßen. Erk. Willfahrt.

Philippe Jacques Strass demande l’autorisation d’appuyer une remise (13 pieds de long, 5 pied de large, 16 pieds de haut) contre le mur du grenier qui appartient à l’Œuvre Notre Dame, sans l’endommager, pour y mettre deux presses à tabac. Les préposés opposent un refus.

1754, Préposés au bâtiment (VII 1406)
(f° 46-v) Mittwoch den 30. Octobris 1754 – H. Philipp Jacob Straß
In dem Kupfferschmidtgäßel am Staadten Unterhalb der Neün bruck, auf Ansuchen H. Philipp Jacob Straß, welcher um erlaubnus gebetten, an des Frauen Haußes Speicher allda, eine 13. schuhe Lang, 5 schuhe tieff und 16 schuhe hoch Hütt Zu Zweÿ Taback Preßen zustellen, Ohne jedoch die Speicher Maur Zubeschädigen, oder etwas darein Zubrechen, oder Vest Zumachen. Erkannt, Abgewießen.

Le maire cède à Jean Georges Dietsch le terrain qui forme l’impasse des Chaudronniers

1812 (27.4.), Strasbourg 12 (43), Not. Wengler n° 6649
M Jean Daniel Ensfelder adjoint du maire commis par M. le maire en conséquence de son arreté du 13 du présent mois au nom de la ville de Strasbourg en exécution du décret impérial du 27.2. dernier
à Jean Georges Dietsch fabricant de draps demeurant quai des bateliers n° 22
un terrain communal sis en cette ville sur ledit quai (des bateliers) derrière les maisons dud. Sr Dietsch où il forme une impasse qui communique avec ledt. quai ainsi que ce terrain est et se trouve indiqué par une teinte rouge entre les n° 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8 au plan levé par le Sr Boudhors, Ingénieur des Ponts et Chaussées architecte de la ville, dont l’original est demeuré déposé aux archives de la ville
(charges, clauses et conditions) 1. que ledit Sr Dietsch concessionnaire ne construira aucun bâtiment sur le terrain concédé et aura a souffrir a perpétuité le jour des maisons voisines et l’écoulement de leurs eaux tels qu’ils existent actuellement – moyennant 631 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 f° 130 du 1.5.


Onguent bleu (blau Salbe)

L’onguent bleu (blau Salbe) est le nom courant de l’onguent gris au vif-argent (graue Quecksilbersalbe, en latin unguentum hydrargyri cinereum), remède traditionnel employé notamment contre la syphilis, d’où son autre nom d’onguent napolitain (unguentum neapolitanum). La pharmacopée prussienne, traduite en allemand en 1834, en donne la recette. On triture douze onces de vif-argent (mercure) et huit onces de graisse de mouton dans un récipient jusqu’à ce que toute boule de mercure ait disparu à la loupe. On ajoute ensuite seize onces de saindoux pour obtenir une pommade bleu-gris.

Pharmacopoea Borussica. Die preußische Pharmakopöe übersetzt und erläutert von Friedrich Philipp Dulk – Zweiter Theil, Zusammengesetzte Mittel (Leipzig, Verlag von Leopold Voß, 1834
(p. 865) Unguentum hydrargyri cinereum. Graue Quecksilbersalbe (Unguentum Neapolitanum)
Nimm gereinigtes Quecksilber zwölf Unzen, Hammeltalg acht Unzen, Reibe sie allmälig in einem passenden Gefäße bis zur völligen Tödtung des Quecksilbers. Dann mische hinzu Schweineschmalz sechzehn Unzen. Verwahre sie vorsichtig auf.
Sie sey von bläulichgrauer Farbe, mit nicht erkennbaren Quecksilbertheilchen.



23, quai des Bateliers (ancien 22)


Quai des Bateliers n° 23 – IX 179 (Blondel), O 663 puis section 22 parcelle 21 (cadastre)

Maître d’ouvrage (façade sur rue), Daniel Hetzel, marchand et batelier (1676)


Façade (août 2005) – Cour (juillet 2014) – Têtes sculptées sur les consoles (avril 2014)

La maison appartient au début du XVII° siècle au marchand Joseph Buisson qui fait l’objet d’un redressement fiscal considérable lors de l’inventaire dressé en 1632 après la noyade volontaire de sa femme. Joseph Buisson vend en 1633 la maison composée d’un bâtiment avant et de deux bâtiments arrière au batelier Jacques Stephan qui en transmet la propriété à son gendre Daniel Hetzel. Les préposés au bâtiment autorisent en 1669 Daniel Hetzel à prolonger de 14 pieds son encorbellement. Les travaux n’ont cependant lieu qu’en 1676 après une nouvelle autorisation. Les sculptures des étages sont caractéristiques du style cartilage, les consoles sculptées de têtes portent le millésime 1676, le monogramme DH et un quatre de chiffre, emblème des marchands. Un escalier en vis à noyau en bois se trouve à l’intérieur du bâtiment. Daniel Hetzel, son gendre Simon Knoll et le gendre de ce dernier Philippe Jacques Strass sont marchands tout en étant tributaires à l’Ancre. La propriété comprend vers l’est deux des quatre petites maisons dans l’impasse des Chaudronniers. Le marchand épicier Philippe Jacques Strass exploite une fabrique de tabac et demande en 1753 l’autorisation d’avancer son bâtiment sur le communal pour l’aligner avec ses voisins, l’affaire n’a cependant pas de suite. Sa veuve fait construire un atelier à presser le tabac à droite de la cour. Associée à Jacques Filtzhoffer, elle fait faillite. La maison est vendue en 1767 au marchand Jean Charles Schubart qui fait faire des travaux dans les différents bâtiments en 1768, 1770, 1773 et 1776. Jean Charles Schubart a l’intention de reconstruire la façade à l’aplomb de l’encorbellement en 1778 mais les préposés au bâtiment ne l’y autorisent pas, en se référant aux alignements. Il passe en 1773 un accord avec le Couvent des Pénitentes sur le mur mitoyen entre leurs propriétés. Il vend en 1780 la maison au fabricant de draps Jean Georges Dietsch qui demande en 1788 l’autorisation de construire un lavoir devant sa maison pour y rincer ses toiles teintes. Les pêcheurs voisins qui conservent leur poisson dans des viviers s’y opposent. Il réitère sa demande en 1792, les préposés sollicitent l’avis du médecin municipal qui propose de suivre une procédure. Il achète en 1808 la maison voisine vers l’ouest (n° 23) en la réunissant à sa propriété. La Ville lui cède en 1812 le terrain de l’impasse des Chaudronniers à charge de souffrir les jours des propriétés voisines.



Plan-relief de 1725 entre l’impasse des Trois-Gâteaux à gauche et la rue Sainte-Madeleine à droite. La maison est la troisième à partir de la droite, bâtiments en saillie dans la partie gauche (© Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 209, élévations (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un rez-de-chaussée en maçonnerie, deux étages en bois et une avance. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères k’ et l’ : porte cochère puis deux fenêtres, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de greniers (remarquer que les fenêtres jumelles au-dessus du portail sont représentées par une fenêtre simple). La cour (P’) montre l’arrière (4-5) du bâtiment sur le quai, les bâtiments (1-4) sur la droite de la cour qui s’élargit à partir de (2-3), le bâtiment (6-1) au fond de la cour et le grand bâtiment à deux étages et un étage sous combles à gauche de la cour, l’autre façade donnant sur l’ancienne ruelle des Chaudronniers. La cour (O’) montre entre 6 et 7 l’arrière du bâtiment au fond de la cour et en (8-9) l’autre façade du bâtiment à l’est de la cour (P’).
La maison porte d’abord le n° 22 (1784-1857) puis le n° 23 qui réunit les anciens n° 22 et 23.


Cours (P’) et (O’) en partie (voir aussi le plan)

Encorbellement, millésime et monogramme (août 2015)

Fils du propriétaire précédent, le fabricant de draps Jean Georges Dietsch met en société sa maison et sa fabrique à la Robertsau. La société est liquidée en 1857 pour éviter la faillite. Le quincaillier et fabricant de pipes Jean Conrad Hochapfel s’en rend propriétaire puis achète en 1867 la maison voisine (n° 24). Il lègue à la fin du siècle sa propriété à la Ville en s’en réservant l’usufruit. La Ville détache la partie arrière de la parcelle et fait démolir les bâtiments arrière en 1913, construire un nouveau pignon à l’arrière du n° 24, un nouveau bâtiment à l’arrière du n° 23 et des cabinets d’aisance pour l’école Sainte-Madeleine. La Ville fait aménager en 1921 deux logements aux troisième et quatrième étages du bâtiment arrière en obtenant dérogation au règlement. Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent légèrement la maison. La Ville fait restaurer l’intérieur et l’extérieur en 1976.



Nouveau bâtiment et plan des bâtiments à démolir (1912, dossier de la Police du Bâtiment)
Vue du bâtiment depuis l’impasse des Troix-Gâteaux (février 2008) – Escalier dans la cour (image Yves Clady)

juillet 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1609 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean von der Strass, secrétaire, et (1580) Eve Ulner – luthériens
1601 v Daniel Birtsch et (1596) Cunégonde Trausch, remariée (1617) avec le docteur en droit Jean Barthelémy Bergner – luthériens
1608 v Joseph Buisson, marchand, et (v. 1593) Jeanne Mackler – luthériens
1633 v Jacques Stephan, batelier, et (1613) Marie Hertrich – luthériens
1650* h Daniel Hetzel, batelier, et (1634) Anne Marie Stephan puis (1669) Anne Catherine Spegel, auparavant (1644) femme de l’orfèvre Jean Frédéric Widt – luthériens
1685* h Daniel Hetzel, marchand, et (1675) Anne Marguerite Bodemer – luthériens
1692 h Christophe Hermann, marchand, et (1692) Anne Marguerite Bodemer veuve de Daniel Hetzel – luthériens
1728 h Simon Knoll, marchand, et (1695) Anne Marguerite Hetzel – luthériens
1755 h Philippe Jacques Strass, marchand, et (1734) Anne Catherine Knoll, auparavant (1724) femme du marchand Paul Hellwig – luthériens
1767 h Georges Frédéric Strass, joailler à Paris († 1773)
1767 v Jean Charles Schubart, marchand, et (1747) Marguerite Schuler – luthériens
1780 v Jean Georges Dietsch, fabricant de draps, et (1782) Louise Caroline Karth – luthériens
1831 h Jean Georges Dietsch, fabricant de draps, et (1836) Louise Guillaumette Redslob
1848 h société Jean Georges Dietsch & Compagnie
1858 v Jean Conrad Hochapfel, négociant, et (1849) Honorine Catherine Schroth
1896* h Ville de Strasbourg, usufruit à Jean Conrad Hochapfel
1898* h Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 250 livres en 1749
avec les quatre maisonnettes, 5 100 livres en 1757, 4 500 livres en 1765

(1765, Liste Blondel) IX 179, la veuve Strass
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Jupar, 4 toises, 1 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 663, Dietsch, Georges fils quai des Bateliers 22 – maison, sol – 0,5 are

Locations

1722, Jérémie Jacques Stenglin, marchand

Livres des communaux

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 195-v

H. Daniel Hetzel, soll (…)
Weiter soll Er vom außstoß des haußes an der Newenbrucken, Jahrs uff Jacobi und 1677 primo, 16 ß
Prot. 1676. p. 195 – diser posten ist fol. 232. eingetrag.

(nouvel art. 1677)
Daniel Hetzel doit à la Ville (…)
Plus pour l’encorbellement de la maison au Pont neuf, chaque année à la saint Jacques pour la première fois en 1677, 16 schillings, d’après le Protocole de 1676 page 195 – cet article est porté au folio 232
(quittances) 1677-1712

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 232-v
Même loyer reporté au folio 232

Herr Daniel Hetzel soll vom Außstoß des haußes an der Newen brucken Jahrs auff Jacobi 85. io. vide supra 195, 10 ß
jetzt herrn Christoph Herrmann W.
jetzt Herr Simon Knoll (vid. 32*2)
(Quittungen) 1688-1741
Neuzb fol 716-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1472 (1741-1802) f° 716-b
Même loyer reporté au registre suivant

alzb. 232-b
Simon Knoll solle vom außstoß des haußes an der Neuen brucken, Jahrs auff Jacobi (id est 26 : Julii) 10 ß
[in margine :] 7 fervidor
(Quittungen 1741-1773)
Hr. Joh: Carl Schubart solle ferner vor die Erlaubnus an obige behausung in das Kupferschmidt Gäßel auf das Allmend ein s.v. Prevet machen zu maßen laut Erk. der Oberhauherren de 28. 7.bris Jahrs auf Michaelis und 1° 1774. erstmahls (id est 29. Sept) 5 ß
(Quittungen) 1775-an X)

H Philipp Jacob Straß
modo H. Johann Carl Schubart handelsm. laut Kaufversch. in der C. C. Stub pass.. de 31. Xbris 1767
H. Georg Dietsch

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1669, Préposés au bâtiment (VII 1361)
Les préposés autorisent Daniel Hetzel à prolonger de 14 pieds son encorbellement de 14 pieds en saillie de 3 pieds 5 pouces moyennant un loyer communal d’une livre ramené à 10 sols

(f° 10-v) Dienstags den 2. Febr. 1669. – Daniel Hetzell, Vßstoß, Almend Zinß
Augenschein eingenommen vff begehren herrn Daniel Hetzels, Welcher entschlossen, an Seinem hauß vber der Newen brucken den vberstoß so er bereits an einer seiten deß haußes neben herrn Diebold Räsern ha*en thutt, vnd 14. Werckschue vnd v. Zoll in der lenge vnd 3. werckschue 5. Zoll herauß in sich begreiffet, biß vff die andere seite deß haußes neben Caspar Dieffenbech. dem Kupfferschmidt vmb 14. Werckschue Zu Verlengern. Erk. Bedacht.

(f° 16-v) Donnerstags den 18. Febr. – Hetzell, Außstoß, Vberhang
In sachen H Daniel Hetzell, ist vff eingenommenen vnd referirten Augenschein, daß Namlichen die Verlengerung deß Außstoßes ein Wohlstand vnd Weder dem Allmend noch den benachbarten schädlich, Erkandt, Würdt Ihme in seinem begehren Willfahrt, doch d. er deß Jahrs vnd vff Mathiæ A° 1670. primo i. lb d. davon Zinßen sollen würdt vff 10. ß moderirt.

1676, Préposés au bâtiment (VII 1364)
Daniel Hetzel reprend sa demande de 1669 que les préposés confirment

(f° 195) Dienstags den 1 Aug. 1676 – H. Daniel Hetzel
H. Daniel Hetzel, Rhatherrn bericht daß Er die Verlängerung seines Außstoßes an seinem hauß über der Newen brucken vmb 14. werckschuh vnd 8. Zoll in die länge Vnd 3. werckschuh 5. Zoll herauß Vorzunehmen gesinnet will zugleich Verhoffen, es werde Ihme solches ins werckh Zusetzen gegen Jährlicher entrichtung 10. ß d Zinßes und beÿ deme am 2. Februarÿ 1669. eingenommenen Augenschein vnd den 18. Ejusd. daraufff erfolgten Schluß erhalten, Erkant willfahrt nochmahlen vnd soll die 10. ß vff Jacobi 1677. primo entrichtet werden.

1753, Préposés au bâtiment (VII 1405)
Philippe Jacques Strass demande l’autorisation d’avancer son bâtiment sur le communal, de 7 pieds en aval et de 3 pieds 3 pouces en amont pour l’aligner avec ses voisins, sur une longueur de 29 pieds. L’affaire n’a pas de suite.

(f° 135-v) Freÿtags den 28. Septembris 1753 – H. Philipp Jacob Straß
Augenschein eingenommen an Herrn Rathh. Philipp Jacob Straß jetzigen dreÿers auf dem Pfenningthurn Hauß am Stadten Unterhalb der Neuen bruck, welcher um erlaubnus gebetten, ane dem Untern Eck desselben dem Nachbarn Zugleich, um 7. schuhe und am obern eck 3 schuhe 3 Zoll in der Länge Von 29. schuhe auf das Allmend Vorzubauen.

1778, Préposés au bâtiment, VII 1418 (731)
Jean Charles Schubart se déclare disposé à reconstruire la maison s’il est autorisé à l’avancer sur le communal à l’aplomb de l’encorbellement. Les préposés refusent en le renvoyant à l’alignement

(f° 18-v) Dienstags den 10. Februarii 1778 – H. Rathh. Carl Schubart
Mr Johann Michael Gruber, der Maurer nôe. Hrn. Rathh. Carl Schubart des Handelsmanns bittet um Anzeig des Alignements seiner anr dem Schiffleuth Staaden unterhalb der Neuen Bruck gelegenen Behausung, welche, wann der Überhang unterfangen werden darf, neu aufgebauen werden solle. Erkannt, Augenschein

(f° 21-v) Mittwochs den 11. Februarii 1778 – Hr. Rathh. Carl Schubart
An Herrn Rathh. Carl Schubart, des Handelsmanns Behausung am Schiffleuth Staden unterhalb der Neubruck gelegen, welcher dieselbe neu aufbauen laßen möchte, wann Er dem Alignement nach den daran befindlichen Überhang unterfangen darf. Erkannt, Seÿe der Herr Implorant mit seinem Begeren ab: und an das allda zu beobachtende Alignement zu verweisen.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le fabricant de draps Jean Georges Dietsch demande l’autorisation d’établir un lavoir sur la rivière pour y rincer ses draps teints. Les pêcheurs voisins qui conservent leur poisson dans des viviers s’y opposent. Les préposés accordent au pétitionnaire le droit d’établir le lavoir sur l’autre rive où il n’y a aucun vivier. Comme Jean Georges Dietsch réitère sa demande, les préposés demandent un rapport au médecin municipal. Les préposés renvoient Jean Georges Dietsch qui insiste bien que le médecin ait refusé de lui délivrer une attestation à leur précédente décision.

(f° 71-v) Dienstags den 20. Maji 1788 – Hr Joh: Georg Dietsch Tuch fabricant
Herr Johann Georg Dietsch, der Tuch fabricant, bittet zu erlauben vor seiner Behausung am Schiffleuth Staden gelegenen Fluß eine Waschpritsch machen Zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 86) Freÿtags den 6. Junii 1788 – Hr Joh: Georg Dietsch Tuch fabricant
Am Schiffleuth Staden, alwo Herr Joh. Georg Dietsch, der Tuch fabricant, vor seiner ohnfern der neuen Brucken gelegenen Behausung eine Waschpritsch zu Auswaschung seiner Tücher möchte in den Fluß machen laßen. Weilen nun besorgt wurde, die in dasigen Fischbehältern aufbewahrte Fisch möchten dadurch Schaden leiden, als Wurde Erkannt, Seÿen die Fischer, so alda ihre Fischbehälter im Fluß stehen haben, anvorderist über das beschehen Ansuchen an zu hören.

(f° 113) Dienstags den 29. Julii 1788 – Hr Joh: Georg Dietsch Tuch fabricant
Wegen dem von Herrn Johann Georg Dietsch dem Tuchfabricanten gethanen Ansuchen, Ihme zu erlauben unterhalb der neuen Bruck vor seiner aldasigen Behausung in den Fluß eine Waschpritsch Zu Auswaschung seiner Tüchen in den Fluß machen Zu laßen, Erschienen Herr Exsenator Hirschel nôe Herrn Rathh. Dürr, Herr Arzner und Hr. Schweighäuser, sambliche Fischkäufer, welche declarirten, das falls H. Dietsch gesonnen wäre auf besagender Pritsch gefarbte Woll und Tücher aus zu waschen, so würde solches denen in ihren Fischbehältern aufbewahrten Fischen sehr nachtheilig seÿn und Zu beförchten, daß dieselbe * eimal alle absterben würden, weeswegen dieselbe baten, falls Herr Dietsch den beförchtenden Schaden nicht über sich nehmen wolte, so fast ohnmöglich geschehen kan, denselben auf die andere Seit des flusses, Wo sich keine Fischbehälter befinden Zu auswaschung seiner Tücher zu verordnen.
Erkannt, Seÿe Herr Dietsch mit seinem begehren eine Waschpritsch vor seine Behausung in den Fluß machen zu laßen ab zu weisen und Zu Auswaschung seiner Tücher auf die andere Seit des Flußes verweisen.
Hierauf erschiene Herr Johann Georg Dietsch, welcher nach deme Ihme die von den Fischkäufern vorgebrachte beschwerde bloß aus Mißgunst geschehen, indeme Ihme überzeugend bewußt, daß denen Fischer Kein Schaden durch auswaschen seiner färbenden Wolltuch zugefügt werden könne, worauf demselben beditten worden, die Sach durch Herr Stadt Physicum, wie auch Herrn Prof. Schurer und Herrn Prof. Herrmann untersuchen und einen Gutachten von denselben ausstellen zu laßen.

(f° 125) Dienstags den 12. Augusti 1788 – Hr Joh: Georg Dietsch Tuch fabricant
Hr Johann Georg Dietsch, der Tuchfabricant, bitter da Hr Doctor und Stadt Physicus Ehrmann Ihme auf sein Ansuchen kein Attestat außstellen will, wie daß das Auwaschen seiner geferbten wollenen Tücher und Woll, auf seiner ihme vor seiner Behausung am Schiffleuth Staden unterhalb der neuen Bruck zu gestattenden Waschpritsch denen in dasigen Fischkästen befindlichen Fischen keinen Schaden Zufügen könne, es seÿe dann daß Ihme von seitten zu Euer Gnaden eine schriftliche Ansuchung ausgefertigt werde, eine dergleichen Ansuchung ausfertigen zu laßen, Nach gemachter Berathschlagung und Erwegung daß die Fischer sich widersetzen dem Imploranten zu erlauben, eine Waschpritsch vor besagter Behausung machen zu laßen, als wurde Erkant, Seÿe der Implorant mit seinem Begehren abzuweisen, Einfolglich derselbe an die Erkanntnus vom 29. Julii Jüngst Zu verweisen, ausweis derer Er mit der begehrten Waschpritsch vor einer Behausung abgewiesen und zu Auswaschung seiner Tücher auf die andere Seit des Flußes verwiesen worden.

1792, Préposés au bâtiment (VII 1424)
Jean Georges Dietsch demande à nouveau l’autorisation d’établir un lavoir devant la maison. Les préposés ont recours au médecin municipal Ehrmann et au professeur Hermann qui posent six questions : quels sont les ingrédients de la teinture, quelle est l’humidité des draps teints, quelle est la qualité de matière nocive, quelle est la profondeur de la rivière, à quelle distance du lavoir se trouvent les viviers. Les spécialistes sollicités limitent leur rapport à la première question, c’est-à-dire la nocivité absolue de la teinture. Ils estiment qu’elle n’est sans doute pas dangereuse mais demandent de procéder à quatre vérifications : faire vérifier par un homme de l’art les matériaux et les substances nocives, soumettre la réponse au premier point aux calculs d’un mathématicien, faire faire aux frais du pétitionnaire un essai pour constater l’effet du lavage sur les poissons, interdire le lavage par basses eaux.

(f° 127) Sambstags den 29. Decembris 1792 – Johann Georg Dietsch Tuchfabricant
Valentin Haas, der Zimmermann, nomine des burgers Johann Georg Dietsch, Tuchfabricanten, bittet zu erlauben eine Wasch Pritsch an die Neubruck Zu Auswaschung seiner Tücher machen zu laßen. Auf abgestatteten Bericht, daß derselbe mit diesem seinem Begehren durch Erkanntnus der ehemaligen Oberbauheren und drei des Pfenningthurns vom 29. Julii und 12. Augusti 1788. weilen die Fischhändler so ihrer Fischbehälter in dasiger Gegend in dem Fluß stehen haben, sich darwider opponirt, vorgebend, daß das Auswaschen der gefarbten Tücher den in daselbst stehenden Fischbehälter befindlichen Fischen sehr schädlich seÿe, Dietsch auch kein Attestat wie ihm beditten worden, von dem Stadt Physico, Professor Schurer und Professor Hermann beigebracht, abgewiesen worden. Wurde nach Einsehung obbemelter Erkantnußen und dabei gemachter Bemerkung, daß obbemelte Personen das von Dietsch begehrte Attestat nicht ausstellen wolten, es seÿe dann daß von den Oberbeuherren die Ansuchung ex officio an Sie ergehe, auch Anhörung des Prokurators der Gemeind Erkannt, Seÿe ehe und bevor in dieser Sach gesprochen werde, das Gutachten von Bürger Ehrmann Med. Doct. und Stadt Physico, und bürger Hermann, Med. Doct. & Prof. zu begehre, Ob die Auswaschung der von Bürger Dietsch gefarbten Woll und Tücher den in den Fischbehältern befindlichen Fischen schädlch seÿn könne.

(f° 128-v) Dienstags den 8. Januarÿ 1793. – Joh. Georg Dietsch Tuchfabricant
In Sachen Bürgers Johann Georg Dietsch, des Tuchfabricanten, puncto Errichtung einer Wasch Pritsch an die Neubruck Zu Auswaschung seiner gefarbten Woll und Tücher, Lectum Ein von den Bürgern Ehrmann Med. Doct. und Stadt Physico, Hermann, Med. Doct. et Prof. in Gefolg Erkanntnus vom 29. Decembris 1792. über die Frage, ob das Auswaschen der gefarbten Woll und Tücher den in der Gegend in Fischbehältern befindlichen Fischen schaden könne oder nicht ? sub 2. hujus errichtetes Gutachten, Ausweis deßen dieselbe Zum Voraus setzen, daß um die Schädlichkeit oder Nicht Schädlichkeit dieses Auswaschens in gedachter Rücksicht Zu bestimmen, müßten eigentlich folgende Fragen zuvorderist beantwortet werden.
1. Was für Ingredienten kommen zur Färbung dieser Tücher und Wolle ?
2. In welcher Menge werden Sie auf eine gewiße nach dem Gewicht bestimmte Quantität Tücher oder Wolle genommen ?
3. Wie viel kan das Tuch, oder die Wolle, wenn sie aus dem Farbe Käßel kommen an Feuchtigkeit in sich geschluckt haben ?
4. Wie viel Kan diese noch in dem Tuch oder Wolle steckende Feuchtigkeit oder Farbe-brühe an Theilen die etwas schädlich seÿn möchten, enthalten ?
5. Wie hoch ist die gewöhnliche Höhe des Wassers in der Gegend wovon die Frage ist ?
6. Wie weit stehen die Fisch behälter von der Stelle, Wo die Pritsche erbaut werden soll, ab ?
Hierauf sagen dieselben daß Sie nur über die Erste Frage, oder die absolute Schädlichkeit der gebrauchten Farbe-Materialien allenfalls auf eine competente weise ihr Gutachten ertheilen können. Von den überigen Fünf Fragen aber wären die drei Ersteren von geschwornen Färbern allenfalls auch durch anzustelende Versuche, die Zwo letztere aber von dem Feld Meßer gemeiner Stadt zu beantworten.
Sofort führen dieselbe die Beantwortung der Ersten Frage in Betref des Substantzen, welche von den Färbern gebraucht werden, nemlich der färbenden, Vorbereiteten und Beizenden sehr Weitläufig und berechnend aus. Endlich schliesen dieselbe daß Sie nach Ihren gemachten Betrachtungen nicht glauben, daß das Auswaschen von gefärbter Wolle in der Nachbarschaft der Fischkästen den Fischen schädlich seÿn könne, Schlagen jedoch um die gute Mitbürger die Fischer gäntzlich zu berichtigen vor,
1. die Zum Färben gebrauchte Materialien und die Menge der schädlichen, welche nach dem Färben noch in der Wolle bleiben können, durch Kunst verständige beglaübigen Zu laßen.
2. Die an Beantwortung der Ersten Frage enthaltene Berechnung durch einen geschickten Mathematiker nachsehen, auch wol nach obgenannten neuen und sicheren Angaben aufs neue vornehmen Zu laßen.
3. Einen Versuch auf Unkosten und Gefahr des Ansuchenden machen zu laßen, nach welchem eine Anzal von ihm erkaufter Fische in einem Fischkasten eingeschlossen und auf einen Schiff oberhalb deßelben gefärbte Tücher ausgewaschen würden, da sich dann zeigen müßte, ob die Fische dadurch gelitten haben.
4. Wann dem Tuchfabricanten Dietsch eine Pritsch erlaubt werden solte, ihn an zu halten, bei sehr kleinen Wasser seine Tücher auf derselben nicht aus zu waschen.
Lectone factâ, wurde nach Anhörung des Prokurators der Gemeind Erkannt, Seÿe des bürger Dietsch gethanes Ansuchen den Bürgern Johann Dürr, dem jüngern und und Valentin Hirscheln em jünger, beeden Fischhänlder vor zu bringen und denselbnen das von den Bürgern Ehrmann und Hermann übergebenes schriftliches Gutachten Zu communiciren, um dero Meinung darüber schriftlichen mit zu theilen.

(f° 130) Sambstags den 17. Augusti 1793. – Joh. Georg Dietsch Tuchfabricant
In Sachen Bürgers Johann Georg Dietsch, pt° Verfertigung einer Wasch Pritsch auf Seiten des Schiffleuth Stadens Zu Auswaschung seiner gefarbten Woll und Tücher. Nach Ablesung der in Gefolg interlocuti vom 8. Januarii dieses Jahrs von beeden Bürgern Johann Valentin Hirschel und Johann Dürr dem Jüngern, beeden fischhändlern, über die Frage, Ob die Auswaschung der gefarbten Woll und Tücher den in der Nähe in Fischbehältern befindlichen Fischen schädlich seÿn könne oder nicht ? übergebenen schriftlichen Gutachten, ausweis deren beede einstimmig, daß nur in diesem Fall es den Fischen in den Behältern schädlich seÿn könne, wann die Wasser klein und die Müller dabei ihre Mühlen stellen wo als dann das Wasser still stehet, und wäre solches Auswaschen besonders vor die Fisch gefährlich, Wann bei heisen Sommertagen die Wasser klein sind, die Müller ihre Mühle zustellen und ein Gewitter dazu kommet, da dann die eingeschlossene Fisch schon einen Theil der Luft verliehren, also mit Einathmen des von solchem auswaschen Zu fliesenden Wassers ihr Leben leicht verliehren können. Nach Anhörung des Prokurators der Gemeind Wurde Erkannt, Seÿen die von Bürger Hirschrel und Dürr übergebene schrifftliche Gutachten dem Bürger Dietsch zu communicien, um seine etwa vorbringen könnende Widerlegung schriftlichen Zu übergeben.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Laurent Gœtz rend compte des travaux que le marchand Jean Charles Schubart va faire : installer une cheminée à la française au rez-de-chaussée du bâtiment arrière, aménager un poêle et une cuisine au rez-de-chaussée de l’aile gauche.

(p. 156) Donnerstags d. 14. Aprilis 1768 – Hr Johann Carl Schubart der handelsmann, will in seiner am Schiffleuth Staden unter der neuen Bruck gelegenen behausung im hindern gebäu au rez de chaussée ein frantzösisches Camin auf den Boden setzen, das rohr ist der rez de chaussée am steinern gäbel, im ersten stock mitten durchs gebäu führen, von allem holtz entfernt
Im flügel lincker hand in der rez de chaussée eine Stube gegen den hof, darneben eine Kuchen mit heerdt und Camin schoß machen, das rohr wie daß Vorhergehenden von allem holtz enternt, Erkanndt willfahrt. H. Götz

Autres travaux en 1770 par les mêmes au premier et au deuxième étage de l’aile droite.

(p. 220) Freÿtags den 28. Septembris 1770 – Hr Schubart der handelsmann, will in seiner am Staden beÿ der Neubruck gelegenen behausung im flügel rechter hand im ersten und Zweÿten stock jedesmal ein frantzösisches Camin mit einem gewölb wohl versehen setzen, die rohr am steinern gäbel hinauf von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt. H. Götz

Le maître maçon Jean Louis Müller fait de nouveaux travaux pour le compte de Jean Charles Schubart : aménager un poêle et une cuisine au rez-de-chaussée du bâtiment latéral, une chambre à cheminée à la française au premier étage du même bâtiment et une cuisine dans la mansarde

(p. 298) Mittwochs den 17. Novembris 1773 – Herr Johann Carl Schubart der hiesige burger und handelsmann, will in seiner am Schiffleuth staden gelegenen behausung im nebens hauß au rez de chaussée recht und lincker hand eine Stube, Zwischen denselben eine Kuchen mit Herd und Caminschoß machen, das rohr mitten durchs gebäud Von allem holtz entfernt.
Im nemlichen gebäud im ersten stock eine Cammer gegen dem Speicher vom Frauen hauß mit einem frantzösischen Camin auf einem Gewölb wohl versehen setzen, das rohr mitten durchs gebäud von allem holtz entfernt
Ferner in der Mansarde eine Kuchen mit heerd und Caminschoß machen das rohr gleich Zum dach hinaus von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt. Mr Müller

Le maître maçon Jean Michel Gruber aménage pour le compte du marchand Schubart une cuisine au premier étage du bâtiment à droite au fond de la cour.

(p. 398) Mittwochs den 26. Junii 1776 – H. Schubart der handelsmann, will in seiner am Schiffleuth staden gelegenen behausung Hinter im Hoff in dem gebäud Rechter hand im ersten stock am eingang eine Kuche mit Herd und Caminschoß wohl versehen Machen, das rohr mitten durchs gebäud Von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt. Mstr Gruber

Description de la maison

  • 1749 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un comptoir et une petite cuisine à l’arrière, au premier étage un poêle, une alcôve, une cuisine et un vestibule, au deuxième étage un poêle, une alcôve, une autre chambre, une cuisine et un vestibule, le comble aménagé en deux poêles, une cuisine et plusieurs chambres a une double couverture de tuiles plates, le bâtiment arrière à demi mansarde couvert de tuiles plates comprend un atelier de pressage, une pièce à tabac et un entrepôt, ledit bâtiment arrière a aussi deux passages latéraux couverts de tuiles plates, la cave est solivée, le puits se trouve dans la cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 4 500 florins.
  • 1757 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, il y a aussi un entrepôt et un atelier de pressage au-dessus duquel se trouve la pièce à tabac, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est en partie voûtée et en partie solivée, le tout estimé avec la cour, le puits, les appartenances et dépendances à la somme de 5 100 florins, somme qui comprend deux petites maisons dans la ruelle des Chaudronniers.
  • 1765 (billet d’estimation traduit) 1765 La maison comprend un bâtiment avant, deux bâtiments latéraux et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, deux cuisines, un entrepôt et un atelier de pressage, les combles sont couverts de tuiles plates, la cave est en partie voûtée et en partie solivée, il y a aussi un puits,
    la propriété comprend aussi deux des quatre maisonnettes dans la ruelle des Chaudronniers, lesquelles se composent de plusieurs poêles, chambres et cuisines dont le comble est également couvert de tuiles plates, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 9 000 florins.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 82 / 22
Dietsch
Rez de chaussée en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 198 case 2

Dietsch Jean Georges fils quai des bateliers N° 22

O 663, maison, sol, quai des bateliers 22
Contenance : 10,50
Revenu total : 383,46 (378 et 5,46)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 121
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 905 case 2

Dietsch Jean Georges fils (rayé 1859)
1859 Hochapfel Jean Conrad
1896/97 Strassburg die Stadt durch Nutznießer Hochapfel Johann Conrad
98/99, Straßburg die Stadt

O 663, maison, sol, Quai des bateliers 23
Contenance : 10,50
Revenu total : 383,86 (378 et 5,46)
Folio de provenance : (198)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1
portes et fenêtres ordinaires : 121
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 30 p. 280 case 10
La parcelle O 662 correspond au n° 24

Parcelle, section 22, n° 21 – autrefois O 662, O 663
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 23 u. 24
Désignation : Hf, 2 Whs N.G. (transformation voir fol. 1466)
Contenance : 11,40
Revenu : 3100, 5900 – 2600, 1900
Remarques : 1947 C.N.
1914 Abbruch, 1918 Neubau

(Propriétaire jusqu’à l’exercice), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 478

Inventaire des Monuments historiques, 28 juillet 1937, façades sur rue
Le n° 23 est un exemple représentatif du style cartilage de la seconde moitié du XVII° siècle (Renaissance tardive). Au rez-de-chaussée se trouve une porte cochère en plein cintre et deux fenêtres à meneaux. Le pan de bois des deux niveaux supérieurs est particulièrement décoré autour des fenêtres (deux paires à chaque niveau), encadrées de colonnettes renflées, une épaisse frise d’oves formant le linteau. Les allèges du dernier niveau sont traditionnelles (chaises curules et losanges barrés d’une croix de Saint-André), celles du premier étage ont des poletets et des décharges obliques de style auriculaire. Six des douze consoles de fenêtre sont sculptées de têtes aux coiffes stylisées (casques, couronnes de plumes). Au premier étage, deux consoles aux masques grimaçants tiennent dans leur gueule béante un cartouche gravé de la date 1676 et du monogramme DH.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 501

22
Pr. Dietsch, Jean Georges – Drapiers
loc. Dietsch – Drapiers
loc. Miner, Jacques – Drapiers
loc. Wolbert, Richard – Privilégié
loc. Volbert, Clergé
loc. Villing, Melchior – Manant
loc. Kittelberger, Marie – Manante

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 22 (registre 600 MW 11) – légende

Jn Georges Dietsch, 42, fab. de Drap, Strasb.
Louise, id. 30, épouse, id.
Frédérique Karth, 23, sœur, id.
Marie Hugel. 23. servante, de Barr I année
Mathieu Boschert. 36, Ouvrier, id.
Louis Schultz, 17, id.
Jn. Jaq. Blindt, 45, Drapier, id.
Marg. id., 35, épouse, id.
Georges Schertzer, 54, jardinier, id.
Mad: id. 21, servante, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 146)

(Haus Nr.) 23/24
Thomas, Schuhmmstr. 0
Wolff, Installationsgesch. 0
Wurtz, Tuchhandlg. 0
von Borch, Leutnant. 1
Boulot, Schneiderin. 1
Rey. Bildhauer. 1
Kernbach, genannt Strohmenger, Bürg.-Sekr. 2
Hoffmann, Krankenpflegerin. H 1
Schmidt, Messgehülfe. H 1
Schöllhammer, Wwe. H 1
Diebolt, Wwe. H 2
Stegner, Holzhauer. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 646 W 101)

23-24 Quai des Bateliers (1892-1986)

La Ville (propriétaire de la parcelle) détache la partie arrière de la parcelle et fait démolir les bâtiments arrière, construire un nouveau pignon à l’arrière du n° 24, un nouveau bâtiment à l’arrière du n° 23 et des cabinets d’aisance pour l’école Sainte-Madeleine. La Ville fait aménager en 1921 deux logements aux troisième et quatrième étages du bâtiment arrière en obtenant dérogation au règlement. L’Electricité de Strasbourg fait construire en 1936 dans la cour de l’école Sainte-Madeleine un poste de transformation qui sert en partie de pavillon destiné à distribuer le lait aux écoliers. Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent légèrement la maison. La Ville fait restaurer l’intérieur et l’extérieur en 1976.
Activités commerciales (n° 23 et 24) – André Wurtz, draperies et nouveautés (1895), Weiss, marchand de tabac (1898), Joseph Kenntenich, mécanicien (1899), Emile Herwedé, menuisier (1905-1913), Pierre Herzog (1912), artisan poëlier Victor Zehnacker (1955, atelier au fond de la cour), bijoutier Claude Hauss (1976, au n° 24), magasin de poteries (jusqu’en 1979), société B.S.A. (jusqu’en 1985 Brigitte Siegfried et Associés, prêt-à-porter), magasin d’antiquités (1984).

Sommaire
  • 1892 – Le maire notifie la rentière Catherine Hochapfel née Schroth (demeurant 23, quai des Bateliers) de faire ravaler la façade – La maison a été repeinte à l’huile, octobre 1892
  • 1895 – Le maire notifie le sieur Wurtz de payer son droit d’enseigne. Croquis, l’enseigne plate est fixée à l’encorbellement de la propriété n° 22-24. Wurtz répond que l’enseigne est fixée depuis 70 ans sans payer de redevance. Le maire répond que l’enseigne est soumise à redevance selon le règlement mais qu’il l’en exempte jusqu’à nouvel ordre pour les motifs allégués (André Wurtz, draperies et nouveautés, voir plus loin).
  • 1898 (20 août) – La Police du Bâtiment constate que Weiss a posé une nouvelle enseigne au 23, quai des Bateliers. Même courrier le 23 août adressé au sellier A. Gœggel – Demande – Autorisation de poser une enseigne plate
    1898 (23 août) – La Police du Bâtiment constate que les peintres Gœggel-Schirmann ont posé une nouvelle enseigne au 23, quai des Bateliers. – Demande – Autorisation de poser une enseigne plate
    1898 (novembre) – Le receveur municipal notifie le marchand de tabac Weiss de payer le droit de son enseigne sur l’encorbellement. Le maire raye l’enseigne du rôle après avoir constaté que Weiss n’a pas les moyens de payer
  • 1899 – La Police du Bâtiment constate que le mécanicien Joseph Kenntenich a posé sans autorisation une enseigne à l’encorbellement du 23, quai des Bateliers. – Demande de poser une enseigne (Joseph Kenntenich, Fahrrad-Handlung, vente de cycles) – Autorisation
  • 1905 – La Police du Bâtiment notifie l’administration municipale de faire ravaler le 23-24, quai des Bateliers – Travaux terminés, avril 1905
  • 1905 – La Division I fait remarquer à la Division V que le menuisier Emile Herwedé, demeurant 10-12 rue du Fossé des Tanneurs, exploite depuis le début du mois de février un atelier de menuiserie dans le local Wolff au 23-24, quai des Bateliers propriété de la Ville – Croquis de l’atelier dans lequel se trouve un petit fourneau.
    Rapport de visite. Le plâtre doit être réparé. L’inspecteur municipal Nebelung énumère les conditions à observer pour le fourneau et les copeaux
    1905 (octobre) – Emile Herwedé demande l’autorisation de poser une enseigne au 23, quai des Bateliers – Autorisation – L’enseigne est posée
    1907 – Emile Hervedé demande l’autorisation de poser une plus grande enseigne – Autorisation – L’enseigne est fixée à l’encorbellement
  • 1908 – Emile Hervedé (menuiserie pour bâtiment et pour meubles, vitrerie) demande l’autorisation de poser un conduit de câbles électriques pour alimenter un moteur de trois chevaux. La Police du Bâtiment observe que le moteur n’a pas fait l’objet d’une autorisation – Demande accompagnée d’un croquis. L’atelier (7,40 mètres sur 7 et 3 mètres de haut) bien éclairé et aéré se trouve au fond de la cour, trois de ses côtés sont libres. L’artisan travaille seul, sans ouvrier. Le commissaire de police rédige un projet des conditions à respecter.
    1908 (novembre) – Autorisation délivrée pour les machines déjà installées – Dessin de l’atelier
    1909 – Dossier sur la demande de poser un conduit de câbles électriques. La Division I observe qu’on n’a pas suivi la procédure habituelle
    1913 – Emile Hervedé déclare qu’il transfère son atelier au 6, rue du Jeu-de-Paume et supprime son enseigne au 23, quai des Bateliers.
  • 1912 – Pierre Herzog demande l’autorisation de poser une enseigne au 23, quai des Bateliers. Le maire lui demande de s’adresser au peintre Comment – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1913 – Le service d’architecture a l’intention de construire des cabinets d’aisance pour l’école Sainte-Madeleine, une clôture aux endroits où elle manque et un nouveau pignon. Le projet demande de démolir les bâtiments arrière des 23 et 24, quai des Bateliers. L’architecte municipal Beblo déclare que les travaux sont confiés à l’entrepreneur Schütterlé. Le gros œuvre des cabinets d’aisance et le nouveau pignon sont terminés (mai 1913). – Plan où figure en outre un nouveau bâtiment (à l’arrière du n° 23)
  • 1921 – Le service municipal d’architecture transmet les dessins représentant deux logements à aménager aux troisième et quatrième étages du bâtiment arrière. La Division V fait observer que le projet déroge aux prescriptions (distance par rapport aux poutres, hauteur minimale). L’autorisation est accordée à titre exceptionnel et révocable – Dessin – L’aménagement est terminé en octobre, la réception finale a lieu en novembre
  • 1923 – Un incendie s’est déclaré dans une chambre, les poutres touchaient à la cheminée. La Police du Bâtiment écrit à la Division VI que la cheminée n’est pas réglementaire. Travaux terminés janvier 1924
  • Commission contre les logements insalubres. 1900 (bâtiment municipal). Les cabinets d’aisance dans la cour du 23, quai des Bateliers sont en mauvais état. Il est prévu de les démolir
    1905. Liste de travaux à faire en sept points. 1906, le cabinet d’aisance au sous-sol se déverse dans l’Ill. Les canalisations sont en cours d’installation. Rapport après visite des cabinets d’aisance. Mémoire d’André Wurtz (draperies et nouveautés) sur le nombre de personnes dans les logements (Wurtz, Herwedé père, Herwedé fils, Diebold, Schœllhammer, Stegner, Thomas)
    1913. Nouvelle liste de travaux en 6 points
    1914. Il est prévu d’installer de nouveaux cabinets d’aisance au moment de transformer le bâtiment arrière
    Commission des logements militaires, 1915. Liste de travaux en 5 points
  • 1936 – L’électricité de Strasbourg demande l’autorisation de construire un poste de transformation dans la cour de l’école Sainte-Madeleine sur le terrain cadastré section 22 parcelle 21 (emplacement des anciens bâtiments arrière du 23, quai des Bateliers). Le poste servira en partie de pavillon destiné à distribuer le lait aux écoliers – Autorisation – Plan de situation, plan du bâtiment
    Le gros œuvre est terminé (janvier 1937), les travaux sont terminés sauf le crépi (mars). Le crépi est terminé, le permis d’utilisation délivré (mai 1937)
  • 1938 – André Wurtz répond à la Ville qui lui demande quelles enseignes il a posées – Autorisation de poser une enseigne plate et deux inscriptions – André Wurtz demande des explications après avoir reçu un deuxième avis de paiement et réglé le premier
  • 1945. Les bombardements des 11 août et 25 septembre 1944 endommagent la maison (dégâts moyens). Certificat de sinistré délivrés à Charles Henntzle (2° étage)
  • 1945 – Emma Hartmann se plaint de son logement très humide (premier étage du bâtiment arrière). La visite conclut que le logement est habitable.
  • 1948 – Le locataire Maurer élève des lapins dans son logement et dépose le fumier au grenier. Le maire met le locataire en demeure de démonter les clapiers – Il n’y a plus de lapins, septembre 1948
  • 1955 – L’artisan poëlier Victor Zehnacker (atelier au fond de la cour) demande l’autorisation de poser une pancarte à la porte cochère comme en 1946. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1961 – L’entrepreneur A. Carcereri (123, route de Colmar au Neudorf) est autorisé au nom de la Ville de Strasbourg à poser un échafaudage sur la voie publique devant les 23 et 24 quai des Bateliers. – Le ravalement est terminé, février 1962.
  • 1963 – Rapport sur un feu de cheminée au 23, quai des Bateliers. La Division VI fait part à la Division I qu’elle doit transformer la cheminée pour qu’elle soit réglementaire.
  • 1976 – La Police du Bâtiment constate que le bijoutier Claude Hauss a posé sans autorisation une enseigne en lettres détachées au 24, quai des Bateliers (Artisan bijoutier) – Demande, dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – Photographie
  • 1976 – Le Conseil municipal approuve la restauration intérieure et extérieure aux 23-24, quai des Bateliers
    1977 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au crépissage que doit réaliser l’entreprise A. Orlandi (à Illkirch) – Le ravalement est terminé, juin 1977
    1978 – Le directeur des affaires culturelles demande au maire si les travaux au 23-24, quai des Bateliers ont eu lieu dans les délais pour pouvoir verser la subvention prévue
  • 1979 – François Meyer se propose de louer le rez-de-chaussée pour y exploiter un débit de boissons. La Division II demande à la Police du Bâtiment si le sol du rez-de-chaussée pourrait être abaissé pour y aménager un débit de boissons à la place d’un magasin de poteries. La Police du Bâtiment répond que l’abaissement ne lui semble pas une bonne solution.
  • 1985 – Le syndic Claude Weill est chargé de la liquidation de la société B.S.A. (Brigitte Siegfried et Associés, commerce de prêt-à-porter, 23, quai des Bateliers)
    1985 – Gislaine Blusson a l’intention de louer le local pour y vendre des meubles anglais du XIX° siècle et y fabriquer des objets d’art
    1984 – Corinne Mangin et Yolande Deso ont l’intention de louer le local et d’y aménager un commerce d’antiquités
    1985 – Les mêmes demandent l’autorisation de poser deux enseignes peintes. – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1986 – Nouvelle demande

Relevé d’actes

Jean von der Strass vend à Daniel Birtsch et à sa femme Cunégonde Trausch la maison sur le quai en se réservant les quatre petites maisons à l’arrière (voir la ruelle des Chaudronniers)

1601 (xiij Augusti), Chancellerie, vol. 333 (Registranda Kügler) f° 317-v
Erschienen herr Johann Vonn der Straßen Schaffner vnd Fr. Eua Ulnerin sein eheliche gemahell hab. vnver. verkaufft
herrn Daniel Birtschen v. Fr Künigunden Trauschin sein ehegemahel
huß hoffestatt hefflin V. Garten mit all and. Iren gebeu geleg Inn d. S.S an dem gestaden Nidwendig der Newenbrucken einseÿt neben Simon Winther Schaffners die anderseÿt Peter Vogelin schnyder Vornen her V der garten hinden her neben dem Verkheüffer Vier hinderhüßern stoßend hinden vff das Closter Fr. Zu d. Reuerin Schaffneÿ garten, Welchen Jetzverkaufften auch der Verkheüffer noch nit verkhauffte vier so dann Peter Vogels heüßer sammenthafft geben 35 guldin glt p. xv batz vff Laurentÿ Stnd Inn hauptgutt 700 guld. ermelter werung abzuloßen ane die Apteÿ des Closters Zu Maursmüster, Mehr 15 pfund pfenning gelts vff allen heÿlig. tag ane dem Barfüsser Closter Jetz der Schulen widerkheüffig mit 300 pfund pfenning SW. Item 20 guld. gelt SW vff Marien liechtmeß loßig mit 400 guldin SW herr Pauli Cleynen* großen Rathschreybers selig. erben, Item 10 guld. gelts SW vff der beÿlig. drey Konig tag ablosig mit 200 guldin SW Juncker Niclaus von Vtenheim Zum Rambstein, Item 5 pfund pfenning gelts vff den xxvij.ten tag Aprilis mit100 pfund pfenning abzulosen herr Hans Schmoltzen, Ane Welchen hievorgeschrieb. beschwerden der Kheüffer die 35 guld glts v vij C gls hauptguts d. Closter Maursmünster, Mehr die xv lb d gelts der Schulen alhie m iij C lb d abzulösen, Neben die dreÿ Zinß v dem hauptgutt alle vier* sie hievor In specie Zubestünden die Verkhauffere vber sich Zunemmen v Jede partheÿ vber dem verkhauffer vnd Kheuffer die ander seine Zugeordener Zins vnd beschwerd Inn alle weg Zuenthalt. vnd schadlos Zuhalten V alles Recht der Khauff vber obestimpte beschwerd deren die Kheüffer gewißen Vnd Vber sich nemmen soll Zugang. vnd bescheh. vmb 225 pfund pfenning

Daniel Birtsch le jeune épouse en 1596 Cunégonde, fille de Henri Trausch
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 50, n° 45)
1596. Daniel Birtsch der Jünger J. Künigund H. Heinrich Drauschen Verlasne tochter. 6. Septembris (i 52)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 57, n° 147) 1596. Dominica 11. Triniat. 23. August. Daniel Birtsch vndt J. Künigundt h. Heinrich Trausch Nachgelaßene tochter. Eingesegnet Montag den 6. Septembris Zum Alt. S. Peter (i 9)

Cunégonde Trausch veuve de Daniel Birtsch se remarie en 1617 avec le docteur en droit Jean Barthelémy Bergner, de Spire
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 144-b)
1617. 2. Decembr. 64. Im Münster eingesegnet. H. Johannes Bartholomæus Bergner, beed. Rechten Doctor von Speir, F. Künigund Trauschin, H. Daniel Bürtschen S. Hind.laßene Wittib (i 149, pas dans les registres de la cathédrale)

Cunégonde Trausch veuve de Daniel Birtsch vend la maison au marchand Joseph Buisson et à sa femme Jeanne Mackler (après avoir vendu la maison à l’est à Nicolas Weller quelques semaines plus tôt). L’acte renvoie au précédent de 1601 pour les charges qui reviennent à l’acquéreur

1608 (4. tag Junÿ), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 197
Erschienen Fraw Küngundt Trauschin wÿld. herrn Daniel Birtschen selig. witwe für sich v Ire erb. Mit beÿstand V bewilligung H Johann Theürers des geschwornen Vogts vnd H Heinrich Trausch holtzhändler Irer bed brüder verkaufft
Herrn Joseph Bÿson handelßmann v. Fr. Johanna Macklerin seiner ehegemahlin
huß hoffestatt hefflin V. Gartten mit All andern Iren gebewen geleg. In d. S S Nydwendig der Neuwenbrucken ane dem gestad. einsÿt neben Diethrich Eberspachs selig Witwe V Erben, Andersyt neben Niclaus Weller den Schnÿder stoßend hind. vff das Closter Zu den Rewern, Dauon gend xvij lb s sch glts vff Laurentÿ losig mit iij C L lb d ane die Apteÿ Zu Maursmüster Closter, So dann xv lb d gelts vff allen heÿligen tag losig mit iij C lb d d Barfüsser Sunst für ledig eÿg. v wiewol Jetzverkauffte ettliche dabeÿ ligende heußer auch verhafftet für welche Zinß v. der hauptgutt Sich doch die besitzer v. Innwohner in verkhauffung solch. heußer der gewÿßen dergestalt das Je ein partheÿ die andere derselb. schadloß Zu halt schuldig sein soll wie dann die Kauffverschreibung d. xiij Augusti 601. durch Jacobum Kugler besch. clnch* vßwÿß, der Khauff vber diße beschwerd. Zugang für v vmb 350 pfund pfenning
Hiebeÿ geweßen Frantz Thoman, Joseph pflug goldschmid vnd Niclaus Bertram Murer

Le marchand Joseph Buisson doit s’être marié avec Jeanne Mackler en 1593 à la cathédrale (lacune des registres). Le litige de 1632 établit que Joseph Buisson est le fils de Michel Buisson, venu de Troyes s’établir à Strasbourg vers 1574.
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 25, n° 122)
1594. Donnerstag den 11. Julÿ. Parent. Josephus Pyson d. handels Man, Johanna, Inf. Maria, Patrin. Isaac Dex der handelßmann, Margreta Antonÿ Pÿtho deß Kauff Mans haußfraw vnndt Jungfraw Sympurg Böcklein (i 26)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 47, n° 254) 1595. Donnerstag den 3. Julÿ. Parent. Josephus Pyson d. handels Man, Johanna, Inf. Joseph, Patrin. Christ Thenn* der Weinhändler, Isaac von Thur, Agneß Clade Bÿtho des Kauff Mans haußfraw (i 49)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 104-v, n° 633) 1598. Sonntag den 3. Julÿ. Parent. Josephus Pison d. handels Man, Johanna, Inf. David, Patrin. Johannes Delphin d. goldschmid, Stoffel N. Eishendler von Basel vnd Margreth Clad Pytho des Handelsmanns tocht. (i 107)
Baptême, Saint-Thomas (luth. f° 123-v, n° 734) 1599. Zinstag den 21. Augusti. Parent. Josephus Pyson d. handels Man, Johanna, Inf. Susanna, Patrin. Geörg Stöller d. schreÿb. Von Markirch, Catharin Diebold Lingelsheim des paßment Machers haußfr. Vnd Barbara Peter Pyson des Handels Mans fraw (i 126)

1627 XV (2 R 55) Joseph Boisson. 275. [Vorkäuffer in Früchten vnndt Wein]
1628 XV (2 R 56) Schumacher Zunfft Ca. Joseph Boißon. 116.

Deux premiers baptêmes à Strasbourg d’enfants Buisson
Baptême, cathédrale (luth. f° 20)
1574 Suntag den 21. Nouembr. P. Michel Brüson der Möeller von Troÿ. M. Claudia, I. (-) Compat. h. Isaac Weicker Rathsg. Zum Spiegel, Jungfr. Sara, Mart.Deublus* Passament docht. Maria Arnoldt Cassan * in Spiesgas fraw (i 22)
Baptême, cathédrale (luth. f° 60-v) 1577. Sontag den 15. Dec. P. Michel Büsson. M. Claudia, I. Sara Compat. Petrus Robertus studiosus Juris, Maria (-) Brandscheit uxor, Susanna Petri Julÿ uxor (i 63)

Le bureau de la Taille constate le 8 juin 1632 une fraude fiscale en traitant l’inventaire dressé après la mort de Jeanne Mackler qui s’est noyée volontairement. Joseph Buisson payait ses impôts sur une base de 30 000 florins alors que l’inventaire s’élève à 38 494 florins. Il a placé 10 000 florins à la Tour aux deniers en 1622 et déclarait 2 700 florins en 1615 et 4 200 jusqu’en 1625. Cette fraude considérable ressemble à celle du receveur Laurent Werner en 1630. Les préposés de la taille calculent que l’impôt se monte à 1 005 florins auxquels s’ajouteront une amende de 3 000 florins et 36 florins à verser à la Caisse des contributions.
Le fils et le gendre de la défunte déclarent le 19 juin que la fortune ne s’élève pas à plus de 30 000 florins et demandent aux Quinze de réduire l’arriéré à régler en rappelant que le père et beau père des parties est venu soixante ans auparavant à cheval de Troyes avertir le Magistrat des projets du roi de France. Les Quinze renvoient l’affaire aux préposés de la Taille qui rapportent le 23 juin leurs conclusions. Ils s’en tiennent aux 3 000 florins d’amende en rappelant que le Grand Sénat avait un moment envisagé de confisquer les biens de la suicidée. Les représentants Buisson déclarent le 28 juin qu’ils vont bientôt verser 3 000 florins. Le premier juillet ils ont versé le tout sauf 500 florins Les parties parviennent à un accord le 7 et le 14 juillet : une partie est versée comptant, une autre déduite du capital de 6 000 florins placé à la Tour aux deniers.

1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
Dreÿ deß Stalls Ca. Joseph Boißon vndt Johanna Macklerin
(f° 110-v) Freÿtags den 8. Junÿ – Dreÿ deß Stalls. Joseph Boißon vndt Johanna Macklerin – H. St. Wormbser, H. Meÿer, H. Schach Allß Obere Stallherren Zum Zusatz, berichten daß Ihnen die v.ordneten dreÿ deß Stalls, welcher gestalt, Es mitt Joseph Boißons Handelßmanns allhie vndt seiner geweßenen haußfrawen Johanna Macklerin, die Sich Jüngsten ersaüff., Inventirter Nahrung, bewandt, Ein schrifftlichen bericht Zugestellt, darvber Sie mit Zu ziehung Herrn Städells einen bedacht gefaßt, wie Sie nach an: vndt Abgehörtem bericht, Sich wollen v.nemmen laßen & Allegirter bericht nun Ist Volgenden Inhalts & Gedachte Nahrung, Seÿ v.mög Summarischen Extracts, die final Summ gewesen 19.247 lb. d. die machen 38.494 fl. Seind Juramento v.stallt worden 30.000 fl. vnd 8492 fl. nit, dieweil aber Ermelte Ehegemächt, noch in A° 1615. Allein 2700. fl. vndt Zuvor noch weniger v.stallt, Jedoch gleichwohl in A° 1622. beÿnah 10.000 fl. vff Allhießig. Pfenningthurn angelegt, davon Sie auch biß 1628. Ihre gutte Zinß empfangen, Solches alles ungeachtet, haben Sie beede Eheleüt biß vff daß Jahr 1625. da weninglich Sich v.mög geleisten Aÿds Zuv.schatzen hatt mueß. Angeben, mehr nit verstallt dann 4200. fl. derowegen Sie die dreÿ, wegen solcher großen vorsetzlich. exorbitants, für Stallgellt Nachtrag sampt Uncosten vndt gebotten Ihnen Zu erlegen, vndt abzustatten gefordert 1000. lb. 6 ß 6 d, den apertum dolum aber Zugebürender Abstraffung, M.gnd. Herren hiemit heimgesetzt haben, wan nun herauß offenbar erscheint, wie enormiter vndt dolose In diesem fall erhandelt, der Stall betrogen daß Jurament auß der Acht gelaßen worden, vndt man sich erinnert, daß fast ein gleich formiger Casus mit Lorentz Werners den Schaffner sich Zugetrag., So ist derselbe ex Protocollo de A° 1630. fol: 263. wie auch die, wegen Stalls Nachträg In besagtem Protocollo fol: 110. befindliche Erkandtnus vndt dann die Stall Ordnung Zur nachrichtung vfgeschlagen worden, gibt Zwar die ordt. In der gleichen fällen, die Confiscation deßen so nit Angeben vndt redtlich verstalt worden, clar Zu, Es weÿsen aber die præjudicia, daß solche nie practicirt, sondern Jederweil In ein gellt straff verwandellt worden, vff welche, weeg dißer Casus auch Zu decidiren sein würdt, wolten allso vff belieben M. gnd. Herren der Meinung sein, daß Er Zuvorderist beÿ der dreÿer Calculirten Nachtrag der 1005. lb 6 ß 6 d Zulaßen, die Straff aber 3000 lb d sein vndt Poissonen noch darzu vfferlegt w.den solte, Auch der Contributions Cass nach Zutrag. waß er derselben die dreÿ bestimpt gewesene termin, ratione deß allzugering v.stallens hinderhalten vndt Zuwenig entrichtet, so sich 36. lb. d. belauff. & stellen Jedoch Zu M: gn. herren ob diße 36. lb d Ib die 3000. lb d eingemischt vndt allso straff vndt Contributions Nachtrag vber ein büschel gebunden oder Jedtwederer Post absonderlich erlegt w.den soll, Im bescheidt seÿ die letstere Post, Anderen Zum Exempell, Zugedencken.
Erkandt, der Herren bedencken der gestalt gefolgt, daß die 36. lb vnd den 3000 lb d nit sollen begriffen sein, sondern der Contributions Cass absonderlich guth gethan w.den. In der Andern vmbfrag wie lang termin Zugeben vndt wohien die Straff Zulüffern. Erkandt, Soll hiezwischen Johannis nechstkünfftig In die Müntz Zur Kriegs Cassen gelüffert w.den.
[in margine :] Donnerst. 14. diß, In beÿsein beder H XV. Martin undt H Meÿern den Erben, Nemlich Michel Boisson, Geörg Schwend /:der wegen deß Wittwers vnd David Couriers deß dochter Manns halber Zug*rg:/ bescheidteröffnet, habens ad referendum genommen.

(f° 118) Zinst. 19. Junÿ – Joseph Büißon, Johanna Macklerin, Dreÿ deß Stalls
Joseph Büissons wegen Erschienen deßen Sohn vnd dochterman Johann Milot Erschienen, produciren von Ihnen vndt Jacob Fadet vnderschribenen vnd.thänige Suppl. die verlesen, beschweren Sich Zuvorderst ab den, vff der Statt Stall Ihnen 1005. lb. d abgeforderten Nachtrags, pitten die dreÿer dahin Zuv.mögen, Ein specificirte Designation, welcher gestallt Sie den Nachtrag von Jahren Zu Jahren gerechnet, Ihnen Zukommen Zulaßen, wolle man dann nach befindung Sich der gebüer nach accomodiren, oder aber nach* bericht darauff, daß man damit v.hoffentlich würdt können Zufriden sein, & betreffend die Ernante 3000 lb. straff seÿe beÿ der aÿdliche Angebung die Nahrung nit stercker dann 30.000 fl. gewesen, die Zeit vber, die weiters befundene 8000. fl profitirt worden, Nie kein vorsatz da gewesen, gemeiner Statt daß Ihrig Zu vnderschlagen, vndt wann etlich 1000 fl. In diße Nahrung gehörig, In Statt vndt Anderer ortten Außständig, darauff man kein gewiße Rechnung machen können, sonderlich da beÿ dißen laüffen, heüt dießes morgen Jenes Zu nichts würd & So Verhoff man desto mehr gn. moderation vndt Milterung & vndt sonderlich daß Zugenüeß, daß Supplicanten Vatter see: alß vor vngevorlich 60. Jahren, die Kön. Mastt. In Franckreich mit starcker Macht gegen dießer Statt geruckt, diselbige wie die gewiße saag In Franckreich gangen Zubelagern vndt In seinen Gewalt Zubring. auß getrewer affection gegen dißer Statt von Troiæ in Champangie Zu Pferd sich hieher begeben vndt solches M. gd. Herren avisirt hatt & Erkandt, für Ober Stallherren Zu fernerem bedacht gewißen sein, mög, da es für nötig eracht. würdt der Stallschreiber deß Nachtrags halber gehört w.den, dann nit herkommens In solchen fällen designationes Zuertheilen, Ihnen Anzeig. seÿ Zu bedacht gezogen. Mr

(f° 123-v) Sambstags den 23.t Junÿ – Joseph Boißon, Johanna Macklerin, Dreÿ deß Stalls
Ober Stall Hh. referiren, haben mitt zuziehung H. Joseph Boisson für Sich vnd seiner haußfr. Johanna Macklerin (die Sich selbsten ersaüfft) Erben, Jüngst vbergebener Supplication ersehen, derselben contentiren erwogen vndt dafür gehalten, daß Supplicanten wegen begerter specificirter designation, simpliciter für die H. dreÿ deß Stalls Zuweÿsen sey, mögen daselbsten Ihnen rationes geben laß., woher der starck geforderte Nachtrag /:wie Sies nennen:/ sein fundament & gebettener moderation vfferlegter straff halber, Ihnen anzuzeigen, da Sie vor vßleitung der Meß, 3000 Rthaler in specie erlegen w.den, es dabeÿ sein bewendens haben da nit, beÿ den 3000. lb. v.pleiben soll & können sich nit beschweren, sondern nach Gott zu dancken, daß der Frawen gantze substantz /:allß die sich vorsetzlich leiblooß gemacht:/ nit confiscirt worden, wie es anfangs beÿ Einem Ers. großen Rath die Meinung hatt gewinnen wollen, & Stellens & Erkandt der Herren bedencken durchauß gevolgt.

(f° 131) Donnerst. den 28.t Junÿ – Joseph Boißon, Johanna Macklerin, Dreÿ deß Stalls
H. Joseph Boissons Sohn und dochter Mann Erschienen, Sagen per Dr. Knaff. demnach Ihnen auch respectivé Ihrem Schwehr vnd vatter vff Jüngst vberreichte Suppl. gn. moderation widerfahren, Ihnen Sie sich derselben vnderthänig bedancken, hetten von hertzen wünschen mögen, daß sie vmb den Rest würcklich pariren Könten & pitten die vberauß schwere Zeit Zubehertzigen vndt mit 3000 fl. so Sie allso balt würcklich erlegen wollen, Ein gn. begnuegen Zuhaben & Erkandt, v.schrib. beÿ vorigen bescheidt, vndt den Speciebus mögen die 3000 fl. vff abrechnung ane die Müntz lüffern.

(f° 139) Donnerst. den 7.t Julÿ – H. Joseph Boissons Sohn und dochter Mann Michel Poisson vnd Jacob Fattet erschienen, produciren per Dr. Knaff. Supplicationen die v.lesen haben M. Herren bescheid biß vff 500 fl. parirt, also v.mög Muntz Urkundt 4000 fl. daslebst hin erlegt, pitten damit ein gn. genüegen Zuhaben vnd die gedachten 500 fl. fallen vndt schwind. Zulaßen, Inn Ansehung die beede unschuldig Ins Spiel kommen & Auch mit dem Nachtrag vff den Stall bereits biß in 6000 fl. erlegt & Erkannt vndt laßt man eß beÿ Jüngsten bescheidt verpleiben & würdt erinnert, ob Supplicanten die restirende 72 fl. Schatzung auch erlegt, wie erkant vndt Ihnen Angezeigt worden, Zuthun, Allß dafür gehalten worden quod non & ward wider vmbgefragt vnd Erkandt, da Sie erleg. in 14 tagen w.den, Sie der specierum erlaßen sein, widerigen falls Es nochmahlen beim erstern bescheid verbleiben soll. M. M.

(f° 141-v) Sambst. 14. Julÿ – Joseph Boißon, Johanna Macklerin, Dreÿ deß Stalls
Michael (Joseph) Boissons respectivé Sohn und dochter Mann Erschienen, bericht. per Dr. Knaff. haben Jüngster Erkandt, würcklich parirt, demnach Sie aber vff der Statt Stall noch 1800 fl. Zum Nachtrag erlegen sollen, So were Ihre vnderthänig. Pitten berürte Summ ane 2454 fl. die Sie crafft vorgelegter Urkundt vff hießigem Pfenningthurn liegen haben gnd von: vndt Abschreiben Zulaßen, mit barschafft seÿen Sie gantzlichen entblößt. Erkandt, wann Supplicanten In Zeit 8. tagen dem Stall 1000 fl. bahr erlegen, Allß dann der Rest der 800 fl. ane offerirter Urkundt von vndt abgeschrieben w.den solle. Mr
[in margine :] Ein Schein vff den Stall auch die Pfenningthurns v.schreibung wid. empfang.

Joseph Buisson vend au batelier Jacques Stephan et à sa femme Marie la maison composée d’un bâtiment avant et de deux bâtiments arrière. L’acquéreur est tenu de faire murer les deux portes qui donnent dans un bâtiment voisin appartenant au vendeur.

1633 (19. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 384
(Protocollat. fol. 70.) Erschienen herr Joseph Buisson, burger Zu St. (verkaufft)
Jacob Steffan dem Schiffmann auch burgern alhie, vnd Mariæ seiner ehelichen haußfrawen
Ein Vord.hauß, sampt zweÿen hind. häusern, höfflin, hoffstäten, schopff, garten auch allen anderen ihren gebäwen & gelegen Alhie Jenseit der Breüschen vnder halb der Newen Brucken, einseit neben Daniel Riecken dem schiffmannn and.seit neben Mathiß Bernharden deß Kupfferschmidt see: witib vnd Erben Zum theil, vnd Zum theil neben ihme dem Verkäuffer selbsten theils auch neben Thoman M. deß holtzkarchers Erben, Item Andreß Bÿhel dem Metzger und Philipps Meichßner hinden vff daß Closter Zun Rawern stoßend, dauon gehen Jahrß vff Simonis et Judæ 7. lb 10. ß d Zinß der Schulen alhie in hauptgut mit 150. lb abzulößen sonst ledig, eÿgen, Vnd were diser Kauff, vber die beschwerdt, so der Käuffer auf sich genommen, Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 1200 pfund
Dabeÿ abgeredt, daß der Verkäuffer daß klein kellerlin vnd die Zwo Thüren, so in sein neben desem ietz v.kaufften hauß, noch habender behaußung gegen ihnen Käufferen stehend und gehendt hat, zu zu mauren schuldig, auch biß weÿhenachten nechtkünfftig in disen häusern ohne zinß zuwohnen befugt sein soll
Dabeÿ gewesen Michel Buisson deß verkäuffers sohn vnd Veltin Jäger der Schiffmann

Fils d’un boulanger de Hagenbach (ou de Neuburg d’après le livre de bourgeoisie) en Palatinat, le garçon batelier Jean Jacques Stephan épouse en 1613 Marie, fille du batelier Valentin Hertrich
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 160-v, n° 5)
1613. Dominica III Epiph. 24. Jan. Jacob Stepfan Ein Schiff Knecht, Bartel Stephan des becken zu Ha[gen]bach In der pfaltz Ehelicher Sohn, J. Maria Valtin Hertterich seligen Schiffmans hinderlaßene tochter. Eingesegnet Zinstag den 9. febr. hora 10. (i 165)

Jacques Stephan devient bourgeois trois mois après son mariage
1613, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 961
Jacob Stephan d. Schüffknecht von Neuwenburg Auß d. Pfaltz Empfahet d. Burg.recht Von Maria Weÿlandt Valentin Herdri des schüfflans dochter will Zum Encker dienen Actum den 4. Maÿ 1613.

Le batelier Jacques Stephan a fait sortir des tonneaux vides de la Ville sans s’arrêter au commandement des gardes, ce qui laisse supposer une fraude. L’assesseur des XXI Jean Dietrich rapporte quelques jours plus tard qu’il a chargé Jacques Stephan d’expédier à titre de commission des marchandises (soie et papier) à Francfort mais qu’il ne peut pas le faire parce que les pilotes remettent en vigueur une règle tombée den désuétude depuis deux ans. La décision est remise faute d’assesseurs en nombre suffisant.
1636, Protocole des Quinze (2 R 61)
H. Johann Dietherich XXI. Encker Zunfft, Schiffleuth vffm Rhein die fahr versuchen. Jacob Steffan.
(f° 56) Mittwoch 16. Martÿ – Jacob Steffan der Schiffmann
H. Kügler & Jacob Stephan Schiffmann allhie hab ohnlängst ein Schiff mit lehren faßen beim fischer thor hienaus geführt, da Ihme von der Wacht Zugeruffen worden, anzufahren, der sichs v.weigert, daher vermuthlich daß die Faß nit müeßen lehr gewesen sein & Erkandt, soll gehörd wd.

(f° 62) Mittwoch den 23. Martÿ – H. Johann Dietherich XXI. Encker Zunfft, Schiffleuth vffm Rhein die fahr versuchen. Jacob Steffan.
H. Johann Dietherich XXI.er Erschienen, Citirte der Encker Zunfft vnnd handtwercks meister Veltin Jeger, Aristarch referirt, hette das gebott seinen leuthen Zu hauß angezeigt, welches sie Ihme auch notificirt, seit aber vermeldet, das Er beneben an denen Schiffleuthen vff der Kurbaw seÿe, hetten daselbst Zelten vffgeschlagen vnnd Zehren.
H. Dietherich p. Dr. Knafelium sagt hab vff ietzige fasten Meß von seinen principalen in Italien in 99. stück seidene wahren vnnd 26. stuck papÿr commissions weiß nach franckfurt zu übersenden empfangen, welche Er Jacob Steffan dem schiffmann daselbsthin, Zu führen verdingt, nach dem aber derselbe darumb nicht kan abfahren, weilen die Steurleuth so vor der Encker Zunfft geordnet vff den Rhein die fahr Jährlich entweder 10. tag vor, oder nach, Matthiæ geschehen solle, nunmehr aber zweÿ gantze Jahr von der Zunfft vnderlaßen worden, Alß bete Er besagter Zunfft vffzulegen die fahr versuchung einzustellen und den Schiffmann nicht lenger vffzuhalten, in widrigen fall seine wahren Zu schaden kommen oder ferner vffgehalten werden sollen, wolle Er wegen aller erfolgender kösten vnnd schäden protestirt vnnd sich derenthalb ane den ursächern zu erholen, per expressum reservirt vnd vorbehalten haben.
H Dietherich aber mesig dieses selbst mit mehrerm mündlich recapitulirt *d gestelle. Erkanndt wird für dießmal, weilen meine herren in ringer anzahl beÿsammen, Zu bedacht gezogen, soll aber H. Dietherich der befürderung vertröstet werden. Ille nochmalen protestirt.

Jacques Stephan hypothèque la maison au profit de l’assesseur des Treize François Raoul Ingold

1641 (10. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 415-v
Erschienen Jacob Stephan der Schiffmann, burger zu Straßburg
hatt in gegensein deß Edel- Vest- und hochweÿsen Herrn Frantz Rudolph Ingoldts deß geh. Regiments der herren X3. – schuldig seÿen 200 Reichßthaler
dafür in specie Vnderpfand sein soll Ein vordere behaußung sampt Zweÿen hinderhäußern, höfflin, hoffstätten, Schöpff und Gart. auch allen andern ihren gebäwen alhie einseit der Breüsch underhalb der newen bruckh. am Stad., neben diebold Räsern dem Schiffmann ein: und anderseit Caspar N. den Kupfferschmidt und andern mehr, hinden vffs Closter Zun Rewern stoßend, davon geh. iährlich vff Simonis & Judæ 7. lib 10. ß der hoh. Schul. alhier in hauptgut mit 150. lib. abzulößen, so ist diß hauß auch noch verhafftet umb 650. lib. restirend. Kauffschillingß Michael Buißon dem handelßmann

Jacques Stephan hypothèque la maison au profit du garçon cordonnier Jean Raoul Schott

1641 (31. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 568
Erschienen Jacob Steffan der Schiffmann, burg. Zu Straßburg
hatt in gegensein hannß Diebold Rohren deß Rothgerbers alß Vogts hannß Rudolph Schotten daß Schuhknechts in der Wanderschafft – schuldig seÿen 200 Pfund
dafür in spê. Und.pfand sein soll Erstlich ein vorder hauß sampt Zweÿen hinderhäußern, hoff, hoffstätten mit allen andern den gebäwen nidwendig der new. bruckh am Stad. neben Diebolt Räser dem Schiffmann und anderseit Caspar (-) dem Kupfferschmid, hind. vff daß Closter Zum Rewern stoßend, davon gehen iahrs vff Simonis & Judæ 7. lib. 10. ß der Schulen alhie mit 150. lib widerlößig, So seind diße häußer auch noch verhafftet umb 650. lib. Kauffschillingß Rest H. Michael Buißon dem handelßmann Vnd dann umb 150. lib. H. Frantz Rudolph Ingolten Treÿ Zehenern sonst ledig eig., Mehr alle die ienige Gütter Zu Herlißheim und in deßelben dorffs bann & gelegen

Jacques Stephan hypothèque la maison au profit de sa fille Anne Marie Stephan, femme du batelier Daniel Hetzel

1648 (28. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 541-v
Erschienen H Jacob Stephan der Schiffmann Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Annæ Mariæ Stephanin Daniel Hetzels deß Schiffmanns alhier ehelichen Haußfrawen seiner eheleiblich. dochter – schuldig seÿe 300 Reichßthaler, albereit vor fünff Jahren bahr gelühenen geltd
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß, hoff, hoffstatt, Garten mit allen deren Gebäwen & Alhie ahne dem Staden beÿ der newen Bruckh. neben diebold Räser dem Schiffmann ein vnd and.seit neben hannß Jacob Büchel dem Lederhändlern Vnd hind. vff der Rewerin Garten stoßend gelegen, so zuvor Verhafftet ist fünff hundert Pfund noch per rest am Kauffschilling Michael Bouißon dem Handelßmann, Mehr umb 150. lb weÿl. H XIII. er Frantz Rudolph Ingolts seel. Erben

Daniel Hetzel se porte garant de son beau frère batelier Jean Jacques Stephan qui hypothèque sa maison rue Neuve
1650 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 508 f° 673-v
Erschienen hannß Jacob Stephan der Schiffmann Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein H Daniel Hetzels auch Schiffmanns Undt Burgers alhie seines Schwagers, bekannt, demnach Er Hetzel in nechstverwichener Franckhforter Meß sich umb treÿ hundert Reichsthaler für Ihne Stephan in Bürgschafft eingelaßen Vnd gutgesproch. Alß gelobte Er Stephan Ihne Hetzeln wegen angeregter Bürgschafft gäntzlich. Zuentheben undt schadloßzuhalten
Vnd solches beÿ Verschaffung seiner alhie am Stad. in der newen gaßen neben Martin Henrich den Schiffmann ein: Vns and.seit neben Salomeen Weÿl. Bastian Henrichs seel. Wittibin Und hind. vff hannß Jacob Haubenstrickhern den Metzgern stoßend gelegener Behaußung, mit aller deren Gebäwen vnd Zugehördten, davon gehnd Jahrs uff Mariæ Verkündigung 2. lb 7 ß 6 d lößig mit 62. lib 10 ß dem mehren Hospithal, Item 10. lb uff Weÿhenachten lößig mit 200. lb weÿl. H Isaac Habrechts seel. Wittibin anietzo H. M. Blasÿ Eggen E.E. Großen Rhats Advocati et Procuratoris ehelich. haußfrawen, Item umb 2 lb 10 ß uff Michaelis lößig mit 50. lb Mariæ Freüderin Und dann ist diße Behaußung noch verhafftet umb 25 lib Susannæ Wÿriothin

La maison revient à Anne Marie Stephan qui épouse en 1634 Daniel Hetzel fils du batelier André Hetzel

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 63)
1634. Dominic. 24 & 25 Trinitatis. Daniel Hetzel der Schiffmann, weÿl. Andres Hetzels des Schiffmanns vnd burger alhie nach. Sohn, vnd J. Anna Maria Jacob Stephan des Schiffmans vnd burgers alhie eheliche Tochter, cop. eodem die [25. Novemb.] (i 276)

Les Quinze infligent à Daniel Hetzel une amende de 100 florins ramenée à 75 florins après avoir constaté lors de l’inventaire dressé après la mort de sa femme qu’il n’avait déclaré que la moitié de sa fortune. Daniel Hetzel essaie d’obtenir une nouvelle réduction en arguant qu’il a des dettes en Palatinat et que ses affaires sont entravées par la guerre et la contagion et que la maison a été estimée à un prix élevé lors de l’inventaire. Les Quinze s’en tiennent cependant à leur décision précédente.
1667,Protocole des Quinze (2 R 84)
Stall Ca. Daniel Hetzel. 80. 81. 91. 95. [des Schiffmanns Inventarium]
(f° 80) Sambst. den 18. Maÿ – Stall Ca. Daniel Hetzel
Seindt auch Daniel Hetzels des Schiffmanns Inventarium vnd des Cuntzmanns seines Vorgelegt vndt darauff Erkandt worden, würdt das Erste Vor obern Stallherrn Zu abhandlung, daß andere aber vff den Stall gewißen.

(f° 81) Freÿtags den 24. Maÿ – Stall Ca. Rath Herr Daniel Hetzel
Obere Stallherren laßen per Hn Negelin referiren, daß Sie nach beschehener weißung, Rathherr Daniel Hetzels Inventarium vndt Herrn Stallschreiber Braunen beÿgelegten bericht examinirt, vnd durchgangen, Vnd befunden daß sich die final Summa Inventarÿ vff 2753. lb 7 ß belauffe, Vndt derselbe ohne Stallgelt Nachtrag vnd Uncosten 76 lb 6 ß 6 d und seÿ Zuebezahlen, Immittelst aber die gantze helffte der Nahrung nicht verstallt, derentwegen die Herren Von and.en præjudiciis die richtschnur Zunemmen, Adam Böhmen exempel de A° 1663. fol: 99. et fol: 175. Jacob Teutschen Vffschlagen lasen, befunden, daß sie einand. gäntz ähnlich, derowegen auch darvor gehalten Herren Hetzeln wehre Zur Straff 100 lb d anzuesetzen, Vorbehaltlich Mghh. verbeßerung. Erkandt, Ist beÿ 75. lb Zuelaßen.

(f° 91-v) Sambstags den 8. Junii – Herr Daniel Hetzel der Rathherr per Wildten producirt Vnd.thäniges pitten und führt motiven ein, warumb thue noch fernerer nachlaß gedeÿen möchte, sonderlich aber daß er nun in 6. Jahren als es handle, so genaue seine nahrung nicht überschlagen, auch viel schulden In der Pfaltz Vor guet eingetragen, welche doch noch sehr vngewiß, über dieses seiner Frauwen Spahrhaffen, davon er doch das wenigste gewußt, auch beÿsetzen laßen. Erkandt, sollen von der gesetzten Straff 25 fl. nachgelaßen sein.

(f° 95-v) Sambstags den 15. Junii – Herr Daniel Hetzel per Wildten producirt Nochmahlig Vnd.thäniges pitten, warinnen er remonstrirt, daß er gar viel schulden In der Pfaltz Vor richtig vnd guet habe, In des Inventarium bringen laßen ohn welchen er doch, beÿ des wegen des Kriegs ruins vnd der eingerissenen contagion, noch mercklich Zu verlieren, vnd daß neben anderem auch die häuser Zue hoch angeschlagen, deponirt Zugleich 50. Rthlr. pitt damit In gnaden ein beniegen Zuehaben. Erkandt, würdt dabeÿ gelaßen.
[in margine :] die Straff deb 21. Huius mit den XV. Knecht vff den Pfen: thurn geschickt vnd zugleich wegen des Schlagdenhauffens Fr. 5 ß vnd weg. Hanß Schrotz. dochter 10 ß Acis straff

Daniel Hetzel demande l’intercession du Magistrat après que la ville de Spire a arrêté le bateau de son fils Jean Jacques Hetzel lors de son retour de Francfort.
1668, Conseillers et XXI (1 R 151)
(f° 112) Montag d. 3. Augusti – Daniel Hetzel – Speÿr. Staffel Insolentien
Daniel Hetzel, EE G : Raths Alter beÿsitzer, bitt p. Wilden Weilen Sein Sohn Hanß Jacob beÿ seiner bergfarth von ffort alhier, Zu Speÿr Angehalten, vmb 12. Rthler Gestrafft, vndt mit einem arrest biß Zu Bezahlung darumb beleget Worden, daß Er beÿ Seiner thahlfahrt Alda nicht Angefahren, Er aber außer beschehenem Obrigkeitlicher befelch solches unterlaßen, daß ihme Zu erlaßung der andictirten Straff vndt relaxierung Angelegten arrestes Intercessionalien Ahn Speÿer ertheilet Werden möchten.
Erk. Mit gebettener Intercessionalien Willfahrt vndt solches herren Praunen vmb desto eÿferiger Auff das gesuchte inhibitorium Zu treiben, Zu notificiren, Solle Auch EE Zunfft Zum Encker daß Sie Alle dergleichen attentaten wohl ad notam nehmen Solten, bedeütet Werden.
H. XV. Brackenhoffer Et H. Daniel Schmidt

Assesseur au Grand Sénat, Daniel Hetzel hypothèque sa maison au profit du batelier Jean Jacques Stamm

1668 (28. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 535 f° 398
Erschienen H. Daniel Hetzel EE Großen Rhats alter Beÿsitzer
in gegensein Hannß Jacob Stammen deß Schiffmanns alß Vogts weÿl. H hannß Jacobs von Zabern geweßenen großen Rhats Verwanthens nunmehr seel. hinderlaßener Kind. – schuldig seÿe 50. Pfund pfenning
Unterpfand sein soll Eine Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeit. Jenseit deß Schiffleuth Stadens underhalb der newen Bruckh. einseit neben Caspar Dieffenbach dem Kupfferschmid, anderseit neben H Diebold Röser dem Rhein Zollern, hind. vff den Closter Garten Zun Rewerin stoßend geleg.

Daniel Hetzel se remarie en 1669 avec Anne Catherine Spegel, veuve de l’orfèvre Jean Frédéric Wid qu’elle avait épouse en 1644
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 22-v)
1644 dominica Rogationum. 26. May. Johann Friderich Wid der goldarbeiter H Heinrich Wid des burgers allhier nachg. sohn vnd Jfr. Anna Catharina herrn Abraham Spengels deß goldarbeiters Eheliche dochter. Copulirt J S peter 4. Junÿ (i 30)

Anne Catherine Spengel fait dresser en 1645 l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 229 livres
1645 (23.5.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 28) n° (536)
Inventarium vnndt beschreibung aller der Jeniger Nahrung, So der Ehren Vnndt tugendsamen frawen Annen Catharinen Spengelin herrn hannß Friderich Widen goldarbeiters burgers Zu Straßburg geliebten haußfrawen Eÿgenthümblich Zuständig, Vnnd dieselbige Zu ehrengenandtem herren Widen Ihrem Jetzigen haußwürth Inn den Ehestand gebracht, Welche Nahrung der Ursachen weÿlen In Ihr beeer ehepersonen auffgericht. Eheberedung einem Jeden seine Inn den Ehestand Zubringende Nahrung für unverändert Vorbehalten (…) Actum Straßburg Freÿtags den 23. Maÿ A° 1645, Inn fernerem beÿsein herrn Abrahamÿ Spengels goldarbeiters vnd frawen Annen Adolphin obuermeldter frawen Annen Catharinen Spengelin geliebten altern
Abzug Inn dißes Inventarium, Sa. haußraths 199, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 19, Sa. guldiner Ring 11, Summa summarum 229. lib.

Le batelier et marchand Daniel Hetzel l’aîné épouse en 1669 Anne Catherine, veuve du marchand Frédéric Widt
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 79 n° 3)
1669. Dnicis Quadrages. u. reminisc. 28 Febr. 7. Martj. Herr Daniel Hetzel der älter Schiff vndt Handelß Man, E. Ers. grosen Raths Alter beÿsitzer, Burg. alhie, Vnd Fr. Anna Catharina, wld. Friderich Widten geweßenen Handelsmanns u. b alhier nachgel. W., (zu) W. (i 57)

Les Quinze règlent le litige entre l’administrateur de la Halle et Daniel Hetzel qui était autorisé à mener deux bateaux à Francfort. Il a en fait mené un bateau et une barque pour accompager le bois flotté et rapporté plusieurs tonnes de harengs et de sel. Les Quinze refusent de réduire l’amende sans s’arrêter aux arguments de Daniel Hetzel qui y perdrait davantage qu’il n’y gagnerait.
1671, Protocole des Quinze (2 R 88)
Daniel Hetzel des Raths 28, 29, 38
(f° 28) Mittw. den 24. Februarÿ – H. Daniel Hetzel des Raths, per Wildten, weilen die Obere Kauffhauß herren Vor Einem halben Jahr willen gegeben seine beede Schiff hienweg zuführen vnd Zuuerkauffen, Er aber wegen des einen kein ehern gelegenheit gehabt, Als pittet er Vmb deßen abfuhrung, sonderlich weil alles richtig, Ihme gnaden Zuerlauben, Erkand, vor obere Kauffhaus herren gewißen, Jedoch das Schiff nicht weg Zuführen, biß vff weiteren bescheid, beÿ 50. lb. d.

(f° 29) Montags den 27. Februarÿ – H. Daniel Hetzel
Juncker Von Kippenheim vnd obere Kauffhauß herren laßen per Herr Negelin referiren, waß herren Daniel Hetzelen Jüngstes begehren betrifft nicht ohnzusein, daß derselbe vor einem halben Jahr seine Zweÿ Schiff alhier ab: Vnd nach Franckfurth Zu führen alda zuverkauffen erlaubnus gehabt, Es wehre aber des H. Kauffhaus Verwalters bericht nach, damahls nur ein schff neben einem Flotz, darmit er 15. wochen, wegen Zu grosen wasers, Zubringen müesen, abgeführt, vnd das and. so er Jetze hienund. Zu führen gedencket, allhie gelaßen worden, welches der Kauffhaus Verwalter ohne fernere permission nicht Zugeben wollen, Weilen aber einmahl die erlaubnus der abfuhr vff 2 Schiff ergangen, Seind die herren der meinung, ob sie schon nit mit einand. abgeführet worden, werde Ihme ex primo decreto, Jetzo das Zweÿte Schiff nicht Zu denegiren sein. Allein wehre hiebeÿ auch dieses Zugedencken, das Herr Hetzel In einem Nachen, den er beÿ obberiertem Flotz benötiget gewesen einem Last Häring, wie er Vorgab, Von Franckfurth mit herauff bracht, welches doch nach eingehohlten bericht 22 tonnen wahren, Nicht weniger habe er auch durch Hans Bösen Saltz herauff führen laßen, Über welche beede Straffbare actiones, die Handelsleüth nit wenig stimpffen.
Erkandt, das Zweÿte Schiff wehre Zwahr Zuerlauben, aber beÿ 25. lb straff in dergleichen nicht wid. Zukommen, die abstraffung wegen der Häring vnd deß Saltzes den Oberen Kauffhauß herren hiemit Lediglich überlaßendt.

(f° 37-v) Sambstags den 18. Martÿ – H. Daniel Hetzel p° mulctæ
Herr Daniel Hetzel deß Raths, per Wildten, weilen Ihme wegen herauff geführter Häring eine Straff von 3. lb d dictirt worden, Er aber ohn solcher wahr mehr Verlohren dan gewonnen, Alß deponirt er 2. lb vnd pitt wegen des überigen Vmb nachlaß. Erkandt weil beÿ den Oberen Kauffhaus Herren diße 3. lb bereits moderirt worden, alß welche Zuuor 5. lb wehren. Alß pleibt beÿ den 3. lb.d.

Daniel Hetzel et Anne Catherine Spengel sa femme, Salomé Mahler veuve de l’orfèvre Abraham Spengel passent un accord avec les enfants de Léonard Baldner et d’Anne Ursule Spengel au sujet de la succession dudit Abraham Spengel et d’Anne Adolph

1675 (1. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 105-v
Herr Daniel Hetzel E.E. Großen Rhats Alter beÿsitzer alß Ehevogt frawen Annæ Catharinæ Hetzelin gebohrner Spengelin und Herr Emanuel Fischer der huetstaffirer alß Curator frawen Salomeen Spengelin gebohrner Mahlerin, weÿl. herrn Abraham Spengels deß Goltarbeiters nunmehr seel. nachgelaßener Wittibin, mit beÿstand herrn Johann Friderich Medlers Notarÿ an einem,
So dann herr Christoph Schübler wohlgedachten Raths alter beÿsitzer alß Vogt Caroli, Annæ Ursulæ, Johannis, und Jacobs, herrn Lienhard Baldners deß Hagmeisters mit weÿl. frawen Annæ Ursulæ Baldnerin gebohrner Spengelin nunmehr seel. ehelich Erziehlter und hinderlaßener Kinder, mit beÿstand erstgemeltd ihres eheleiblichen Vatters, am andern theil,
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, dEmnach herr Abraham Spengel der älter, gewesene Golt Arbeiter und fr. Anna Adolphin beÿder Eheleuthe nun auch seel. den 7. April. 1665. Ein Testamentum nuncupativum mit einander uffgerichtet, und in selbigen besagte Fr. Annam Catharinam, und Abraham, wie auch die Baldnerische Geschwisterd, ihre resp. eheleibliche Kinder und Enckhel Zu Erben instituirt, und aber Sie die Baldnerische Kinder, wegen der darinn enthaltene Viel und starckhen præ: und legaten, womit Sie Anna Catharina und Abraham bedacht worden, sich allzusehr gravirt befund. Alß hetten beÿde Parten Zu Vorkommung aller fernerern Verdrießlichkeiten und Verhüetung Kostspieligen Process in gütte sich dergestalten mit einander wohlbedächtlichen und dahin Verglichen, daß Er der Baldnerischen Kinder Vogt uff gutbefind: und Genehmhaltung derer eheleiblichen Vatters und nach beschaffenheit aller einlauffenden und hierbeÿ referirten Vmbständ, uff der Kinder Groß Vätterlichen und Groß mütterlichen angefallenen Erbs Antheil allerdingß und gäntzlichen Verzüg gethan, und selbig erwehnter fr. Annæ Catharinæ, und der Spengelischen Wittibin, beÿsammen activé et passivé überlaßen, Jedoch daß hingegen den baldnerischen Kindern, wegen beschehener dießer renunciation 300. fl. und ihme dem Vatter absonderliche 50. fl. so mann demselben bekanntlich Zuthun, so bald immermöglich in bahrem Gelt erlegt, inmittelst gedachte 350. fl. von dato an à 4 p. Cto richtig Verzinßt werden, und die baldnerische Kinder und dero Vatter, uff die alhier an dem Roßmarckh gelegene Spengelische behaußung, in specie, und in genere uff die übrige Erbschafft Kräfftigster form Rechtens Versichert sein solle,

Daniel Hetzel et Anne Catherine Spengel font leur testament alors que le femme est malade et alitée
1678 (8.4.), Not. Werbeck (Jean Christophe, 1 AH 6257)
Codicill – persönlich erschienen der Ehrenvest fürsichtig vndt weiße Herr Daniel Hetzel der älter Schiff: und Handelßmann, auch E. E. großen Rhats alter beÿsitzern Vndt beneben Ihme die Ehren vndt tugendreiche Fraw Anna Catharina Spengelin, beede Eheleuthe auch burgere alhier zu Straßburg, Er Herr Rathh. Von den gaden Gottes annoch Vffgerichteten gehendt v. stehenden leibs, Sie Fraw Anna Catharina aber Zugestandener beschwehrlicher Kranckheit halben vff einen bett sich lagerhafft enthaltend
Welches alles beschehen Inn deß heÿligen Reichß freÿen Statt Straßburg Vff Sambstag den 6.ten Aprilis 1678. Morgens Zwischen 10. vnd 11. Vhren in einer am Schiffleuth Staden gelegenen behaußung H. Rathh. Hetzel Zuständig deren Stub Cammer vff der gaß stehendt – Johann Christoph Werbeck Not. publ.
Copie dans Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5891, Protocole) f° 125

Anne Catherine Spengel meurt en 1693 dans une maison rue du Sanglier en délaissant pour héritiers les enfants de sa sœur et de Léonard Baldner. La succession s’élève à 559 livres, la conclusion finale de l’inventaire qui comprend les biens dont son premier et son deuxième mari lui avaient légué la jouissance viagère à 1357 livres. Les héritiers Hetzel (le batelier Jean Jacques Hetzel, le marchand Daniel Hetzel, Anne Marie Hetzel femme du marchand Jacques Dürninger et Salomé Hetzel femme du passementier Frédéric Kips) ont remplacé la jouissance viagère dans la maison quai des bateliers par une rente annuelle.
1693 (18.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 1)
Inventarium vnd Beschreibung, aller haab, nahrung vnd Gütere, so weÿland die Ehren: und Tugendreiche fraw Anna Catharina gebohrene Spengelin, weÿland des Ehrenvest, fürsichtig vnd Weißen Herrn Daniel Hetzels, geweßenen Handelßmanns vnd E. E. Großen Raths alhier alten beÿsitzers, seel. nachgelaßene Wittib nunmehr auch seel. nach ihrem Mitwochs den 12.ten Augusti Jüngsthin aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf ansuchen, erfordern vnd begehren der Verstorbenen Frawen seel. so wohlen ab intestato alß per Testament nachgelaßene nechster Erben (…) Actum Dienstags den 18° Aug: 1693.
Die abgeleibte seel: hat ab intestato sowohl alß per Testamentum Zu Erben verlaßen. 1. H. Carl Baldnern, Goldarbeitern vndt burgern alhier vor sich selbsten. 2. Fraw Annam Ursulam Schwanfelderin gebohrne Baldnerin, des vorgeachten vnd wohlachtbahren herrn Johann Melchior Schwanfelders, Schwerdfegers vnd burgers alhier geliebte haußfrau mit assistentz erstgemelts ihres hauß würths, 3. Jacob Baldnern, fischern vnd burgern alhier auch für sich selbsten, Alle dreÿ der verstorbenen frawen seel. Schwester Kind. vnd sowohlen ab intestato alß per Testamentum verlaßene Erben, so sambtlichen der Inventation beÿgewohnt

In einer alhie in der Statt Straßburg vnd. ane dem hawen Gäßlein Gelegenen behaußung, so die abgeleibte seel. wÿdemsweiß genoß. Ist befunden worden wie volgt
Ane Hültzen: und Schreinwerck Vff der Obern bühnen, In der Cammer A, In der Stuben, In der Kuchen, Im vndern haußöhren
Abzug dießes Inventarÿ, Sa. haußraths 92, Sa. früchten 6, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 90, Sa. Guldener Ring 36, Sa. baarschafft 54, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 279, Sa. Schulden 21, Summa summarum 581 lb – Schulden 21, Nach solchem abzug 559 lb
Beschluß summa Inventarÿ, der Verstorbenenn frauen seel. restirende eigenthümliche Verlaßenschafft 559, Ferner der jenige wÿdemb, welchen Sie von H. Johann Friderich Wÿden ihrem ersten haußwürth seel. biß in ihr absterben genoßen 298, So dann waß Sie von H. Rathh. Hetzeln ihrem Zweiten Eheherrn seel. ad dies vitæ genoßen 500 lb, Conclusio finalis Inventarÿ 1357 lb
Copia Testamenti – 1683. (…) auff Montag den 8. Monatstag Novembris Newen Calenders abends Zwischen 7, 8 und 9 Uhren beÿ dreÿ aufgestockten hellbrennenden lichtern in der Königlichen freÿen Statt Straßburg und einer an dem Mittlern Staden gelegenen behaußung die fischer Zunfft genannt, dero Schoffen Stuben mit den fenstern in den hindern hoff sehend, Vor weÿland herrn Benedicto Großen geweßenen offenbahren geschwornen Notario und burgern alhier nunmehr auch seel. (…) persönlich kommen und erschienen ist, die Viel Ehren und tugendsame fraw Anna Catharina Weÿland deß Ehrenvesten und Wohlweißen herrn Daniel Hetzels geweßenen handelsmanns undt E. E. großen Raths alhier in Straßburg alten beÿsitzers nunmehr seel. nachgelaßene fraw Wittib, durch die gnade deß allerhöchten Gottes gesunden gehend und stehenden leibs (…) – Collationirt, den 12. Septembris Anno 1692, Johann Peter Kolb, Notarius juratus
Copia Codicilli – persönlich erschienen die Viel Ehren: und tugendsame fraw Anna Catharina, Weÿland herrn Daniel Hetzels geweßenen Handelsmanns undt E. E. großen Raths alten beÿsitzers seel. nachgelaßene fraw Wittib, Zwar wegen zugestandene Leibs Kranckheit vff einem bett ligend – Montags den 3. Augusti Anno 169(-), Jacob Christoph Pantrion, Notarius
Wÿdemb, So die abgeleibte Fraw seel. von weÿland H. Johann Friderich Wÿden geweßenen Goldarbeiteren vnd burgers alhier Zu Straßburg ihrem erstern haußwürth, laut des über ihro der verstorbenen, fraw seel. in Anno 1683. habende Nahrung durch Herrn Stephanum Cornelium Saltzmann Notarium verfertigten Inventarÿ, ad dies vitæ Zugenießen gehabt
Wÿdemb, So die Verstorbenen Frau seel. von weÿl. herrn Daniel Hetzeln, dem ältern handelßmanns vnd E. E. Großen raths alhier alten beÿsitzern Ihrem Zweiten haußwürth seel. biß Ihr abterben Genoßen, daß Eigenthumn aber anietzo Sein H Rathh. Hetzels sel. nachgelaßenen Kindern vnd Encken nachgenandt erblich anerwachßen. Nach besag hievor berührten über der In Gott ruhenden frawen seel. habende Nahrung in Anno 1683. durch H. Stephanum Cornelium Saltzmann Notarium verfertigten Inventarÿ fol: 58. befindet (…) Und denn hat derselbe Ihro in auffgerichtetem Codicillo Zu einem lebtägig. Wÿdembs Sitz daß an seiner gewesten wohnbehaußung Am Staden stehende Nebenshäußlein verschafft, weßwegen sich aber die Hetzelische Erben, mit der abgeleibt. seel. verglichen, ihro darfür Jährlich in bahrem Geldt 4. lb d Zulüffern, so auch biß in ihren todt bescheh.
Ist vorderist H. Johann Jacob Hetzeln Schiffmann vnd burgern allhier vor ein vierdten theil erblich anheim gefallen, Ferner weÿland H Daniel Hetzels Geweßenen Handelßmanns vnd burgers alhier seel. nachgelaßenen Kindern vnd Erben deren vogt H. Josias Städel Jun. den buchführern allhier gleichfalls vor ein vierdten theil, Item Frawen Annæ Mariæ Hetzelin weÿl. H. Jacob Dürningers des Handelßmanns seel. nachgelaßener Wittibin, so anietzo ane H. N. Fischern dem thuchhändlern in der Pfaltz verheurathet, ebenmäßig vor ¼ theil, Vnd dann Frawen Salome Kipßin gebohrne Hetzellin H. Friderich Kipßen des Paßmentirers vnd Seidenhändlers haußfrauen vor den übrig. vierdten theil

La maison revient au marchand Daniel Hetzel le jeune qui épouse en 1675 Anne Marguerite Bodemer, fille du tanneur Jean Thibault Bodemer

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 167-v, n° 78)
1675. Eodem [d. 4. 9.mbr] Herr Daniel Hetzel der ledige Handelsmann Herrn Daniel Hetzels burgers Vnd Schiffmanns auch Eines Ehrsammen Großen Raths alten beÿsitzers Ehl. Sohn, Jungfr. Anna Margaretha Hr Hanß Bodemers Rothgerbers Eheliche Tochter (i 169)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 113) 1675. Dominic. 21. u. 22. Trinitatis, 24 & 31. 8.bris. Daniel Hetzel der Handelsmann, herrn Daniel Hetzel des Handelsmanns Vndt E. E. Großen Raths alten beÿsitzers ehelicher Sohn, Jungfr. Anna Margaretha Hr Hanß Diebold Bodemer, Burgers v. Gerbers alhie eheliche Tochter Alt. St. Peter (i 75)

Anne Marguerite Bodemer se remarie en 1692 avec le marchand célibataire Christophe Hermann

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 41, n° 19)
1692. Mittwochs d. 18. Junÿ seind nach 2. maligen proclamation copulirt worden H Christoph Hermann der ledige Handelsmann, Hans Georg Hermanns deß Meelmans vnd Burgers alhier vnd Fr. Anna Margaretha geb. Schmutzin ehelicher Sohn, Vnd Fr. Anna Margaretha Wld. Hrn Daniel Hetzels, gewesenen Handelsmanns Vndt. B. alhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Christoph herrman als hohzeiter, Anna Margredta hetzlerin als hochzeiterin (i 41)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison quai des Bateliers dont les titres ne sont pas inventoriés. Les apports du mari s’élèvent à 279 livres, l’actif de la femme à 3 090 livres, le passif à 244 livres.

1692 (21.7.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 19) n° 24
Inventarium undt Beschreibung aller der jenigen Haab Nahrung und güthere, liegender und Vahrender, so der wohl ehrenveste und großachtbahre Herr Christoph Hermann, Handelßmann und die Viel Ehren und tugendreiche fr: Anna Margaretha Hermännin gebohrne Bodemerin, beede Ehe Persohnen und burgere allhier in Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht, und Vermög Ihrer mit einander auffgerichten Eheberedung sich für unverändert Vorbehalten haben (…) Actum in d. Königlichen freÿen Statt Straßburg in fernerem gegensein der Edel, Wohl Ehrenvesten Groß und Vorachtbahren herrn herrn Johann Geörg Hermanns deß Herren Vatters und erbettenen Assistenten, so dann herrn Johann Martin Dautels U. J. Ddi v. ohnentledigten H Vogts und herrn Josiæ Städels buchhändlers der Fr. m. weÿl. H: Daniel Hetzeln geweßenen fastenspeishändlern und burgern allhier Zu Straßburg seel. in erster Ehe ehelich erz. Kinder Verordnet und geschworne H. Vogt, allen burgern allhier, alß von d. frawen hierzu erbettenen Herrn beÿstand, Montags d. 21. Julÿ aô 1692.

In einer in der Statt Straßburg ane dem Schiffleutstaden gelegenen der Fr. Kindern Erster Ehe gehörigen behaußung ist efunden Word. alß Volgt
(f° 25-v) Eigenthumb ahne Häußern (Wÿdemb) Item E. hauß, hoff, hoffst. s. j. nebens hauß m. allen derselb. begriffen, weithen, rechten Zugehördten und gerechtigkeit. geleg. allhier in d. St: St. am Staden beÿ der Neüen brucken eins: neb. H. Johann Philipp Helcken, Schiffm. vnd j. Ehrsamen Kl. R. allh. alt. beÿsitzers anders: neb. H. Michel Schwartz dem Kupffersch. hind. vf deß Closters Zu d. Reüern Garthen stoßend gelegen, davon geh. jährlich 10. ß d bod. Zinnß der Statt straßb. d.thurn von dem Wetterdächlein Jährlich auf Adolphi, sonst über diese beschwerd freÿ ledig und eÿgen und, wie solche in d. Kind. vätterl. Invent. fol. 72, durch die geschw. der S. S. Werckleüth engeschl. pro 805 lb. Über diese behaußung seind kein brieffliche documenta vorhanden od. bey geg.wertiger Inventation befund. word.
Item 1/3.theil an j. hauß hoffstatt m. allen deren gebawen begriffen weith. recht. Zugehörd. v. gerechtigkeit in d. St. St. jenseit der brüsch, am Staden, in dem sogenanten blawen Salbenmanns gäßlein einseit neben Frawen Susanna Bechtoldin Wittib, and.s. neb. obbgeschrieb. behaußung, hind. auch uf solche stoßend geleg. so freÿ ledig v. Eÿg v. durch der St. geschw. Werckleüthe wie in weÿl. H. Daniel Hetzels d. fr. ersten Ehemanns seel. verlaßenschafft Inventario fol. 120. zusehen angeschlagen umb 100 lib, davon d. frau vor sein dritten theil auszuwerffen 33 lb 6 ß 8 d, die übrige 2/3 theil aber seind d. Kind. erster Ehe gehörig, auch hernach fol. in d. Widem d. Ehefrau eingetrag. Zu befinden. Dar : sagt j. perg. verschr. in d. S. S. anh. E. E. Insigel verw. dat. d. 24. Apr : aô 1684. Ferner seind Vorhanden dreÿ Perg. Kauf verschreibung. in d. St. St. anh. Insigel verw. derer j. datirt d. 22. Nov. 1619. die andere d. 3. Jan aô 1683 v. die 3. d. 2. Jan aô 1675 m. alt. N° 1 et 2 auch Lit : A et B jetz new N° 2. not.
(f° 26) It. j. behausung, hauß, hoffstatt mit allen deren gebewen begriffen, rechten, Zugehördt v. gerecht. allhier in d. St. St. jenseit deß Stadens vnd.halb der newenbrucken in dem sogenanten blawen Salbenmanns gäßl. einseit neb. weÿl. Caspar Bögners deß Packers wittib, anderseit neben weÿl. Joh: Jacob Müllers wittib hind. vf die Große Hetzelische behaußung stoßend geleg. so gantz freÿ ledig. v. eigen v. durch gemelte Werckleüth wie vorgedachte hetzeliß Invent. fol. 121.b erhellet, angeschlag. umb 77. lb 10 ß. thut vor dr Fr. 1/3. theil außzuwerffen 25. lb 16 ß 8 d. Die übrige 2/3. über d. wÿdembs Verfangenschaft inserirt word. Dar. j. perg. Kbr. mit der St. St. Ang. C. Ins. verw. datirt d. 3. febr. aô 1691. mit N° 23. notirt.
(f° 33) Wÿdembs Verfangenschaft, Welche die fr. von weÿl. H. Daniel Hetzel geweßenen fastenspeishändlers v. burgers in Straßb. Ihres Ersten herrn Seel. Verlaßenschafft vermög eines zwischen d. frawen vndt H Josiæ Stedeln dem jüngern buchhändlern und burgern alhier Ihre vier in erster Ehe Ehelich erzeugter Kinder geschwornen H. Vogt den 8. 9.br 1692. beÿ löbl. vogteÿ gericht auffgericht auch den 6. 10.br ejusd. anni beÿ E E groß. Rath confirmirten vertrag biß zu der Kinder erreichtem 18. Jährig. alter mit gewißer condition Zu genieß. v. in dieße Ehe gebracht hat.
Wÿdembs Ergäntzung. Vermög einer sonderbahren über der Fr. Kinder erster Ehe angefallene 2/3.theil theilbarer Wahren von mir Notario gefertigten specification
Abzug In dießes Inventarium. deß H. Zugebrachte Nahr. Sa. haußraths 97, Tabackh 7, Silbers 5, Guldene Ring 46, baarschafft 122, Summa summarum 279 lb
der frawen zugebrachte Nahrung, Sa. haußraths 309, früchten 24, wein undt vaß 276, Wahren 452, Silber geschirr und Geschmeid 89, Guldenen Ring v. geschmeidt 125, baarschafft 305, Pfenningzinß hauptgüter 616, Eigenthum ane heußern 59, Schulden 831, Summa summarum 3090 lb – Schulden 244 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 5613 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, So die viel Ehren v. tugendreiche fr. Catharina Hetzelin gebohrne Spengelin, weÿl. deß wohl ehrenvest, fürsichtig weiß v. großachtbaren H Daniel Hetzels geweßenen Schiff: v. handelsmanns, auch E E großen raths beÿ löbl. Statt Straßburg geweßenen beÿsitzers seel. hinderlaßenen fr. wittib d. fr. ersten herrn seel Fr. Stieffmutter ad dies vitæ Zugenießen, das Eigenthum aber denen alt hetzlisch. vier geschwisterden verfangen ist

Simon Knoll hypothèque la maison au profit de (sa belle-mère) Anne Marguerite Bodemer

1719 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 168-v
H. Simon Knoll handelsmann
in gegensein Fraun Annæ Marg: Herrmännin wittib geb. Bodemerin beÿständlich H. Johann Georg Cacau Inspectoris im umgeldt ihres Curatoris – schuldig seÿen 350 pfund
sein hauß cum appert: allhier ahm Staden einseit neben Samuel Schwartz anderseit neben hanß diebold helck hinten ahn der Reuerin garthen – davon gibt man 10 ß ane bodenzinß

Anne Marguerite Bodemer meurt en 1719 en délaissant de son premier mariage une fille Anne Marguerite femme du marchand Simon Knoll et un fils étudiant en théologie. La maison quai des Bateliers qui ne figure pas à l’inventaire appartient par indivis à ses enfants. L’actif de la succession s’élève à 1 444 livres, le passif à 58 livres.
1719 (20. 7.bre), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 4) n° 92
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab undt Nahrung, so weÿl. die viel Ehren undt Tugendreiche Fraw Anna Margaretha Herrmännin gebohrne Bodemerin Weÿlandt deß Ehren und Vorgeachten Herrn Christoph Herrmanns geweßenen Handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßene Ehefr. beede nunmehr Seel. nach Ihrem den 7. 7.bris dießes lauffendten 1719.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg Mittwoch den 20. 7.br Anno 1719.
Die Verstorbene Fraw Seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. Die Viel Ehr undt tugendreiche Fraw Anna Margaretha Knollin gebohrne Hetzelin deß Ehren Vesten undt großachtbahren Herrn Simon Knollen Handelßmanns vnd burgers allhier auch E. E. Kleinen Raths allhier alten beÿsitzers Fr. Eheliebstin beÿständlich erstged. Ihres Eheherrn undt 2. S.T. Herrn Jacob Hetzel S.S. Theologiæ Studiosum so Majorennis, Alle beede aber Zugleichen portionen und Stammtheiler

In einer allhier Zu Straßburg ahne dem Schiffleuth Staden gelegenen Herrn Simon Knollen Handelsmanns allhier Zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
In der obern Stub Cammer, In der Nebens Cammer, Inn der Obern Stuben, In der hindern Stuben, Im Haußöhren, In der Kuchen
Eÿgenthumb ahne Haußern. Erstlichen Ein drittetheil ane einer behausung hoff hoffstatt mit allen deren gebawen begriffen Weiten Zugehördten und gerechtig Keiten inn der Statt Strb. jenseit der Preüsch am Staden in dem so genandten blauen Salmen gäßlen, i. s neben H. Christoph Biegners deß Paßment. Witt. v. Erben, a.s. v. hindten neben H.. Simon Knollen stoßend, so freÿ leedig undt eigen v. ist dieße behaußung der Statt Straßburg Werck Meistern vermög einer Sub dato 24. 7.br 1719 schrifftlich Abschatzung taxirt worden pro 75. lb, V. also der hieher gehörige 1/3 theil so auszuwerffen 25. lb. Darüber besagt ein perg. Kauffverschreibung in der St. Stb. C. C. Stub Insiegel verwahret datirt d. 21.t Aprilis A° 1684. Darbeÿ ferner dreÿ pergament Kauffbrieff geb*ch befindlich und seind die übrige 2/3 theil Simon Knollen Fr. Eheliebstin v. H. Hetzel der Sohn et d gebührig
It. Ein drittetheil ane einer behausung hoffstatt mit allen deren gebawen begriffen Rechten Zugehördten v. gerechtig Keiten allhier in d. St. Strb. Jenseith des Stadens unterhalb d. Neuen bruckh in dem so genandten blauen Salmen gäßl. 1.s neben weÿl. H. Caspar Biegners des Paßmentirers Wittib a.s. neben den Erben selbsten hind. vff H. Knollen stoßend, so freÿ leedig undt eigen v. ist solche Völlige behaußung durch die allhiesige geschwornen Werck Mstr. Vermög schrifftl. Abschatzung taxirt worden pro 112. lb 10. ß d. V. also der hiehergehörige 1/3 theil so auszuwerffen 37. lb. 10, Darüber sagt j pergamentener Kbr. in d. St. Strb. anhangend C.C. Innsiegel verwahrt datirt d. 3. febr. 1691. wovon die übrige 2/3 theil gleichsam Fr. Knollin v.Hetzel Eigenthümlich zuständig.
It. Eine behausung hoffstatt sambt all dero Weiten, Rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg Jenseith deß Stadens in dem so genandten blauen Salmen gäßlein 1.s. neben den Erben selbsten, a.s. neben dem Garthen zu Reuren stoßend, hinden vff ged. H Knollen, so leedig v. eigen, vnd ist solche behaußung durch die allhiesige geschwohrne Nahrung taxirt word. pro 87. lb 10 ß, Darüber hat sich dato nichts schrifftliches Vorhanden
Series rubricarum hujus Inventarÿ, 1. Haußrath 116, 2. Wein vnd Leere Vaß 26, 3. Silber 50, 4. Guldene Ring 74, 5. Baarschafft 11, 6. Pfenningzinß hauptgüter 940, 7. Eÿgenthumb ane häußern 150, 8. Activum 75, Summa summarum 1444 lb – Schulden 58 lb, Compensando, Conclusio finalis Inventarÿ 1385 lb
Abschatzung d. 24. 7.bris ano: 1719: Weÿlandt, der Ehr vnd Tugend Samen Fraw Anna Margaretha Herrmenin gebohren bottenmeÿerin: Seel hinder Lassen Erben ist Eine behaußung Alhier, in der Statt Strassburg, in dem blauen Salben Geßel gelegen, Ein Seith Neben H: Christoph Bigner Erben, Anderseÿth Neben H: Simon Knoll spetzereÿ händler, hinden auff Vor gedachten H. Knoll stoßtendt, welche behaußung, hoffstatt, besteht Vnder Einem halben tach, hauß Ehren, Ein Soltaten Kammer Vnd gewölbter Keller, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeit Wie solches durch der Statt geschworen werckhleüthen in der besichtigung befundten vnd dem jetzigen preiß Nach angeschlagen wirt, Vor, undt umb Einn Hundert vnd Fünffzüg Gulten
Der Ander begriff ist auch Alhier in der Statt Straßburg Ein Seÿt Neben den Erben Selbßten, Ander seÿt Neben H: Christoff Bigner Erben hinden auff H. Simon Knollen spetzereÿ händler stoßend, Welche behaußung, hoff, hoffstatt, hauß Ehren, Holtz Kammer, Ein gebälcktes Kellerlein, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeit, Wie solches, durch der Statt Geschworen werckhleüthen in der besichtigung befundten vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wirt, Vor, undt umb Zweÿ Hundert Zwantzüg vnd Fünff Gulten
Der drite begriff ist auch Neben der Erben Selbsten, and.seÿt auff St: Auwen garten, hinden auff: H. Knollen stoßend, Welche behaußung, hoffstatt, hauß Ehren: holtz Kämmerlein, gebälcktes Kellerlein, Sampt aller Aller Ihrer gerechtigkeit, Wie solches, durch der Statt geschworen werckhleüthen in der besichtigung befundten vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wirt, Vor, undt umb Ein Hundert Sübenzüg Vnd Fünff Gulten
Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschworenen werckh leüthen, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters

Simon Knoll loue une partie de la maison au marchand Jérémie Jacques Stenglin

1722 (24.11.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 678-v
H. Simon Knoll handelsmann und EE. kleinen Raths alter beÿsitzer
in gegensein Hn Jeremias Jacob Stenglin des handelsmanns
In seiner allhier ahm Schiffleuthstaden ohnfern der Neuen: bruck, einseit neben Samuel Schwartz dem Kupfferschmidt anderseit neben Helcken dem kieffer gelegener und hinten auff des Closters zu denen Reuerinnen gartten stoßender behausung den zweÿten in Stub Stubkammer Kuchen und haußehren bestehenden Stock, Ferner vier Stiegen hoch eine Fruchtschütt, mehr platz im Keller und einen unterschlagenen platz zum holtz, So dann einen Stub auff gedachtem zweÿten stock in den hoff sehend, alles auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen weÿnachten – um einen jährlichen Zinß nemlich 28 pfund

Jean Jacques Hetzel se convertit en 1724
Conversions par les Jésuites (1 AST 305, p. 141) D. Joa. Jacob Hetzel 1724 July 30
Répertoire du Convent ecclésiastique (cote 1 AST 89) 1724. n° 184. Hetzel, Johann Jacob, alhiesiger Studios. Theol.

La veuve de Jean Jacques Hetzel, administrateur à l’orphelinat catholique, renonce à la succession de son mari en faveur de la dame Knoll, sœur du défunt
1741 (17.3.), Livres de la Taille (VII 1179) f° 59-v
Weÿl. Johann Jacob Hetzel des Catholischen Waÿßen Vatters Wittib producirt schein Von Fr. Rathh. Knollin des Verstorbenen Schwester und Erbin ab intestato, daß Sie mit ihrem Ehe Herrn authorisirt, auf die Verlaßenschafft gäntzlich renuncirt und Verzug gethan, bittet derhalben umb befreÿung der Inventur zumahlen nicht Viel Vorhanden. Erkannt willfahrt.

Jean Jacques Hetzel vend le quart de la maison à Simon Knoll, propriétaire du surplus avec sa femme
1728 (1.4.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 126-v
H. Jacob Christoph Zollickhoffer handelsmann als mandararius Johann Jacob Hetzel allhiesigen burgers so ledigen standts aber majorennis und ohnbevögtigt
in gegensein H. Simon Knoll E.E. großen Raths alten beÿsitzers und hießigen handelsmanns
Einen vierdten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung hoff Nebens: häußlein und dero hoffstätten mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten nichts davon ausgeommen ahm Schiffleuthstaden, einseit neben Johann Theobald Helck dem Biersieder anderseit neben dem Kupfferschmidts gäßel und Rein dem Schloßer, hinden zum Closter denen Reuerinnen gehörigen Gartten, hat wegen eines überhangs 17 ß 6 d auf Joh. Baptistæ jeden jahrs zu bezahlen – ihme zu einer quart die übrige deeÿ vierdte theil aber dem Käuffer und deßelben ehefrau zugehörig – um 450 pfund

Fils de batelier, le marchand Simon Knoll épouse en 1695 Anne Marguerite Hetzel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest: und Vorgeachten herrn Simon Knollen, dem ledigen Handelßmann und Burgern allhier Zu Straßburg, Weÿland deß auch Ehren Vesten und vorgeachten herrn Johann Jacob Knollen geweßenen Schiffmanns, verordneten Zoll bedientens, ane dem sogenanten Blumen gießen, und Burger allhier nunmehr seel: mit der Ehren: und Tugendsamen Frauen Catharina Bestin ehelich erzeugtem und nachgelaßenem Sohne, alß dem herrn Brautigamb ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendsamen Jungfrauen Anna Margaretha Hetzelin, Weiland des Ehrenvest und Großachtbahren herrn Daniel Hetzels geweßenen Fastenspeishändlers und burgers Zu Straßburg nunmehr auch seeligen mit der Viel Ehren und Tugendreichen Frauen Anna Margaretha Bodemenin anjetzo deß wohl Ehren Vesten und Großachtbaren Herrn Christoph Herrmanns handelßmanns und burgers allhier Haußfrau, in erster Ehe erziehlter und Nachgelaßener Tochter, alß der Jungfrau Hochzeiterin am andern theil – Beschehen und verhandely in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg, Montags den 1. Monatstag Augusti in dem Jahr des Herrn alß man Zahlte 1795, Stephan Cornelius Saltzmann Notar. publ. et acad.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 56-v)
1695. Auff erstbemeltem [24. Augusti] Mittwoch seind Zugleich copulirt Word. Hr Simon Knoll d. ledige Handelsmann Wld. Hn Johann Jacob Knollen, Burgers, Schiffmann u. Zoller * am Blumengießen v. Fr. Catharina gebohrner Bestin ehelicher Sohn, Vnd Jgfr. Anna Margaretha Wld. Hn Daniel Hetzels gewesenen Handelsmanns v. burgers allhier, vnd Fr. Margarethæ gebohrner Bodemerin Eheliche Tochter [unterzeichnet] Simon Knoll hochzeiter, Anna Margareth Hetzzeiterin (i 59)

Les Quinze autorisent Simon Knoll, tributaire à l’Ancre, à cotiser à la tribu des Tonneliers pour pouvoir vendre du vinaigre et de l’eau-de-vie
1695, Protocole des Quinze (2 R 99)
(f° 233) Freÿt. den 10. Xbris – Simon Knoll Ca. E. E. Zunfft d. Kieffer
Simon Knoll, d. Specirer, per D Gollen, cit. E. E. Zunfft d. Kieffer, weilen selbige ihme den eßig: Und brandenwein außzuschencken Verbiethen wollen, als bitt er Und.th. Zu mehrerm bericht Deputationem, Saltzman, cit: Zunfftmeister præsens berichtet, daß Gegner beÿ E. E. Zunfft d. Äncker leibzünfftig, bitt deßhalben sein petitum, als auch Verlangt. Deputation abzuschlag. Und ihn Zur Ruh Zuweißen.D. Goll gnlia. et priora. K.*. Erk. vber obere Handwercks Herren gewesen.

Réception à la tribu des Tonneliers
1696, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 36-v) Dienstags den 22. Maÿ Anno 1696 – H Simon Knoll der Specerirer erschienen, bittet Ihme beÿ E. E. Zunfft der Küeffer das Recht deß Eßig Schancks angedeÿhen zu laßen. Erkannt auff Erlag der Gebühr so vor E. E. Zunfft 2. ß 10 ß 6 d willfarth.Recht

Le marchand épicier Simon Knoll prend pour apprenti Charles Léopold Gayot, fils d’un bourgeois de Nancy
1717 (1.4.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 20)
1 avril 1717. Apprentissage – fut present sieur Jean Nicolas Bernard Commis de Mr. De La Garde Garde fermier general des Domaines de Lorraine demeurant de présent en cette ville de Strasbourg, lequel a déclaré qu’en vertu du pouuoir à luy donné par le Sr Gayot bourgeois de la ville de Nancy suiuant sa lettre missiue du 19 mars dernier qu’il a représenté à moy Notaire il a engagé et mis en apprentissage pour le temps et espace de trois années consécutives qui ont commencé du 15 feurier dernier et qui finiront à pareil jour 15° fevrier de l’année 1720 Charles Leopold Gayot agé de 18 ans fils dud. Sr Gayot er de son consentement
chez le sieur Simon Knoll marchand Epicier et Bourgeois de cette ville aussi present aux conditions suiuantes, sçauoir (…) 500 livres monnoye d’alsace

1728, Protocole des Quinze (registre 2 R 134, notes du greffier 2 R 133)
(notes du greffier 2 R 133 p. 24) M. nôe E. E. Z. Zum Encker Zugeg. H. Simon Knoll Exsen. alß Zfftm. prod. uth. mem. und b. mit beÿl. A. pt° güther geldts. Erk. Obere Kauffhauß herren.

Simon Knoll est élu marguiller à Saint-Guillaume en 1729. Il demande en 1731 l’autorisation de vendre du fromage à la halle.
1729 Conseillers et XXI (1 R 212) – H. Simon Knoll Exs. Wird Zu einem Kirchen Pfleger Zu St. Wilhelm erwöhlt. 161. 162.
1731 XV (2 R 137) 81, (notes) 17 Marty Käß Kauffens im Kauffhauß Simon Knoll

La tribu des Tanneurs fait grief à Simon Knoll de vendre des peaux de veaux. Le conseil demande un complément d’information.
1732, Protocole de la tribu des Tanneurs (XI 358)
(f° 217) Dienstag den 10.ten Junÿ 1732 – Herr Rath. H. Simon Knoll wurde citirt, daß er Kalbfell verkaufft habe, so wider articul. Ille negirt die Anklag, könne nicht leugnen daß Simon Wisbrecht von Pontearlier zwar eine Parthie Kalbfell in sein Hauß führen laßen, aber solche selbsten, denen Schumachern Zum erkauff anerbotten, also er Herr beklagte mit deren Verkauffung nichts zuschaffen gehabt habe.
Erk. soll Ihme Herrn beklagten beßerer beweißthum vorgelegt werden.

La conseillère Knoll hypothèque sa maison quai des Bateliers en caution de sa fille Anne Catherine Knoll veuve du marchand épicier Paul Helwig

1732 (30.12.), Chambre des Contrats, vol. 606 f° 519-v
Fr. Anna Catharina geb. Knollin weÿl. Paul Hellwig gewesten Specirers hinterlassene wittib beiständlich ihres schwagers und Curatoris H. Jacob Christoph Zollickoffer
in gegensein Fr. Annæ Catharinæ geb. Bauchin Johann Daniel Steinbach des Specirers Ehefrau, mit assistentz ihres Curatoris H. Johannes Ritter handelsmanns – schuldig seÿe 1500 pfund
unterpfand, Eine heutigen tags erkaufft: verschrieben: und aus jetzigem vorschuß gäntzlich bezahlte behausung höfflein und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten in der großen Viehgaß, einseit neben Johann Jacob Demuth dem weinhändler, anderseit neben die zum Rothen Ochßen genannt Abraham Wibmar gehörige gastbehausung samt darinn befindlichem zur Specereÿ handlung gehörigen schiff und geschirr – auff Martini denen Edlen von Endingen modo Okanischen erben 8 schilling ane bodenzinß, so der Nideckische zinß genannt wird, wie auch hiesigen Stadt Pfenning Thurn auch hiesigen Stadt Pfenning Thurn auff Georgÿ von einem wetterdächlein 1 pfund 5 sch. ane allmend zinß
verbürgt, Fr. Rathh Knollin, hypothecirt Eine Behausung bestehend in Vorder: hinderhauß 4 Nebens: häußern hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden und rechten jennseith der Neuen: bruck am Schiffleuthstaden einseit neben Johann Theobald helck dem Bierbrauer zur Mühl anderseit neben Johann Jacob Rhein dem Schloßer hinten auff mit dem hoff auff ged. nebens häußer und mit dem hinderhauß auff des Closter der Reuerinnen gartten stoßend, die Nebenshäußer aber im Kupfferschmidts: gäßel gelegen, wegen eines Überhangs hiesigen gibt man hiesiger Stadt Pfenning Thurn 17 ß ane allmend zinß

Simon Knoll et Anne Marguerite Hetzel hypothèquent leur maison quai des Bateliers ainsi que quatre petites maisons voisines au profit des frères marchands Jean Balthasar Sattler et Georges Frédéric Sattler

1734 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 304-v
H. Simon Knoll der handelsmann und E.E. großen Raths alter beÿsitzer und Fr. Anna Margaretha geb. Hetzelin mit beÿstand ihrer tochtermänner H. Jacob Christoph Zollickhoffer und H. Johann Georg Helmstätter beede handelsleuth
in gegensein H. Johann Balthasar und Georg Friedrich der Sattler beede gebrüder und handelseuth – schuldig seÿen 1000 pfund
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und Mittelhauß und 4 kleinen hinderhäußern, hoff und hoffstatt mit allen übrigen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten jenseith der neuen Bruck am Schiffleuthstaden einseit neben Theobald Helck dem Bierbrauer zur Mühlen anderseit neben Johann Jacob Rein dem Schloßer zum theil theils einem nicht durchgehenden allmend gäßlein hinten auff des Closters zu denen Reuerinnen gartten gelegen – von dem Vorderhauß wegen des überhangs gibt man 17 ß ane allmend zinß hiesiger Stadt Pfenning Thurn

Simon Knoll hypothèque la maison au profit de son gendre notaire Jean Jacques Œlinger

1747 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 621 f° 694
H. Simon Knoll der handelsmann und E.E. großen Raths alten beÿsitzers
in gegensein seines tochtermans H. Not. Johann Jacob Oelinger – schuldig seÿe 500 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder Mittelhauß und vier kleinen hinderhäußern, hoff und hoffstatt jenseit der neuen bruck am Schiffleuthstaden, einseit neben Johann Georg Rein dem schloßer theils neben einem nicht durchgängigen allmend gäßen, anderseit neben den Fäßlerischen erben, hinten auff des Closters zu denen Reuerinnen garten

Simon Knoll meurt en 1749 en délaissant quatre filles. Les experts estiment la maison 2 250 livres. La masse propre à la veuve est de 2 020 livres, la masse propre aux héritiers de 556 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 340 livres, le passif à 2 341 livres

1749 (17.10.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 516) n° 66
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvest, Großachtbahr und Weißen herrn Simon Knollen, geweßenen Vornehmen Handelsmanns und E. E. großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers, auch Burgers allhier Zu Straßburg seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1749 – nach seinem den 1. Septembris dießes Zuend eilenden 1749.sten Jahrs beschehenen tödlichen hientritt, Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren, der Edlen Hoch Ehr und tugendreichen Frauen Annæ Margarethæ Knollin gebohrner Hetzlin, der hinterlaßenen Frau Wittib mit assistentz H. Johann Heinrich Proffen hießigen burgers und Handelsmanns (…) Actum Straßburg auf Freÿtag den 17.ten Octobris Anno 1749.
Der Verstorbene Herr Rathherr seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. 1. Weÿl. S: T: Frauen Annæ Margarethæ Zollickofferin gebohrner Knollin mit S: T: Hr Jacob Christoph Zollickoffer, Vornehmen Handelsmann und burgern allhier Zu Straßburg ehelich erzeugte Kinder und respective Enckel 1. Hr Simon Zollickoffer, den leedigen Handelsmann so Majorennis, und dem Geschäfft in Persohn abgewartet, 2. Frau Annam Margaretham Kartin gebohrne Zollickofferin Hn Philipp Jacob Karten vornehmen Handelsmanns burgers allhier Frau Eheliebstin, welche mit beÿhülff Ihres Eheherrn der Inventur beÿgewohnt, dieße Zweÿ in einem Stammtheil
2. S: T: Frau Annam Catharinam Straßin gebohrne Knollin, S: T: H. Philipp Jacob Straß Burger handelsmanns und E: E: Großen Raths alhier wohlverdienten beÿsitzers auch dermahligen dreÿers des Allhießigen Pfenningthurns und Vornehmen burgers allhier Frau Ehegattin, so mit beÿhülff dießes ihres Ehe Hn dem Geschäfft assistirt in den andern Stammtheil
3. S. T. Frau Annam Mariam Helmstetterin gebohrne Knollin, weÿl. H. Johann Georg Helmstetters geweßenen hießigen burgers und handelsmanns hinterlaßene Frau Wittib, so mit beÿstand vorgedachtem Herrn Jacob Christoph Zollickoffers des hiesigen handelsmanns, dem Inventations Actui beÿwohnt, in den dritten Stammtheil
So dann 4. S: T: Frau Catharinam Elisabetham Öhlingerin gebohrne Knollin, S: T: Hr Johann Jacob Öhlingers Notarÿ Publici und berümbten Practici Frau Eheliebstin welche mit beÿhülff ihres Hn Mariti der Inventur in persohn abgewartet in den 4.ten und Letzten Stammtheil. Alle Vier des Verstorbenen H. Rathh, seel. mit Eingangs gedachter seiner hinterlaßener Frau Wittib ehelich erzeugte Frau töchtere und respectivé ab intestato verlaßener Erben

(f° 17) Antheil ane häußern, so der frau Wittib Ohnverändert (W.) Die helffte an einer Behaußung, hoff, hoffstatt nebens und hinter gebeuen, auch übrigen deren begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staaden, einseit neben N. Fäßler dem Schiffmann, anderseit neben Johann Jacob Rhein dem Schloßer, hinten auf das Closter Mariæ Magdalenæ Zur Reuerin genannt, stoßend, davon gibt man jährlich der Stadt Straßburg Pfenningthurn 10. ß wegen dem überhang, sonsten aber, und über hernach beÿ denen Passivis eingetragenen und darauf hafftenden Capitalien freÿ ledig und eigen, und ist die völlige behaußung durch der Stadt Straßburg geschwornen Werckmeistern vermög einer beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen Abschatzung de dato 20.ten Octobris 1749. angeschlagen worden vor 2250. lb. Davon aber seÿnd die 10. ß Zinß so man wegen dem überhang jährlichen Zugeben hat, wegzurechnen, so ohnvergreifflich doppeltem capital antrifft 20. lb. Nach solchem Abzug Verbleiben an die æstimirt annoch übrig 2230 lb, daran macht der frau Wittib gebührige helffte 1115. Und hat sich dermahlen wegen dießer behaußung kein schrifftliches Documentum hervor gethan
(W.) Item der halbe theil Von Vier Kleinen Häußlein im dem Kupfferschmid gäßlein (…)
Vermög eines beÿ mein Notarÿ Concept befindlichen vor der frau Wittib und denen herren auch frauen Erbs Interessenten getroffenen Vergleichs Articulo Tertio wurde Verabredet daß weilen die fraw Wittib sowohl Von der großen behaußung als auch denen vier nebens häußlein Verschiedener Antheil ererbt und vor sich erkauft, die übrige portiones aber durante Matrimonio acquirirt worden, seÿend, als solle der frau Wittib die helffte, der andere halbe theil aber der theilbahrer Mass Zugeschrieben werden hiehero Zum bericht
(f° 18) Antheil ane Häüßern, so Theilbahr (T.) Der halbe theil an einer Behaußung, hoff, hoffstatt nebens und hinter gebeuen, auch übrigen deren begriffen, weithen, Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staaden, einseit neben N. Fäßler dem Schiffmann, anderseit neben Johann Jacob Rhein dem Schloßer, hinten auf das Closter Mariæ Magdalenæ Zur Reuerin genannt, stoßend, davon gibt man jährlich der Stadt Straßburg Pfenningthurn 10. ß wegen dem überhang, sonsten aber, und über hernach beÿ denen Passiv Schulden eingetragenen Capitalien, freÿ ledig und eigen, und wurde dieße behaußung durch der Stadt Straßburg Werckmeistern taxier vor 2250. lb. Davon aber die 10. ß Zinß abzuziehen so in doppeltem ohnpræjudicirlichem Capital antreffen 20. lb. Restirt also annoch 2230 lb. Macht der hiehero gehörige halbe theil 1115.
(W) Item der halbe theil Von Vier Kleinen Häußlein mit allen dero begriffen, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am Staaden im dem Kupfferschmid gäßlein, einseit neben Johann Jacob Rheinen dem Schloßer, anderseit neben dem Closter Mariæ Magdalenæn hinten auf der vorbeschriebenen behaußung stoßend, so gegen Männiglichen außer der darauff hafftender Capitalien freÿ ledig und eigen, und seynd dieße vier häußlein durch die herren Werckmeister æstimirt worden vor 750 lb. Macht der hiehero auszuwerffende halbe theil 375 lb Wie oben beÿ der frau Wittib einetragene helffe denen vorbesagte häußer zusehen, so wurde verglichen daß die eine helffte Ihro der frau Wittib, der anderer halbetheil aber der theilbaren Mass dem Inventario angetragen werden solle.
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög der durch Weÿland herrn Notarium Stephanum Cornelium Saltzmann in Anno 1695 auffgerichteten Inventarÿ über der beeden nun Zertrennten Ehegatten Zugehörder Nahrung besagend
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. Silber geschmeids 4, Sa. goldener Ring 12, Sa. baarschafft 33, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 150, Sa. Antheils ane Häußern 1490, Sa. Schulden 93, Sa. Ergäntzung 236, Summa summarum 2020 lb
Der Kinder und Erben ohnveränderte Nahrung betreffend, Sa. Kleÿdung 12, Sa. Silbergeschmeids 6 ß, Sa. der Ergäntzung 637, Summa summarum 650 lb – Schuld 93 lb, Nach solchem abzug 556 lb
Das theilbahr Guth belangend, Sa. haußraths 142, Sa. Lahren gaß 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 79, Sa. Goldener Ring 49, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 125, Sa. Antheil ane häußern 1490, Sa. Schulden 446, Summa summarum 2340 lb – Schulden 2341 lb, Theilbare Passiv onus 12 ß – Stall Summ 2575 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in die Theilbar Verlaßenschafft zubezahlend 2387 lb
Abschatzung vom 20. 8.bris 1749. Auff begehren Weÿland Herrn Simon Knollen deß handelßmanns und burgers allhier wie auch Eines Ehrsamen großen Raths geweßenen alten beÿsitzers seel. hinterlaßener Fraw Wittib, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg am Schiffleuth Staden, einseit neben N. Fäßler dem Schiffmann, anderseit neben Johann Jacob Rhein dem Schloßer, und hinten auff das Closter Zur Uhren stosend, gelegen. solche behaußung hat neben der Einfarth ein Contor und hinten daran ein Küchel, auff dem Ersten stock ist eine Stube, Stub Kammer, Kuchen und Hauß öhren, auff dem Zweÿten stock ist eine Stube, Stub Kammern ein andere Kammer, eine Kuchen und haußöhren, darüber ist der Tachstuhl mit breitziegeln doppelt gedeckt, worunter Zwo Stuben eine Kuchen, und noch Verschiedene Kammeren, Im hoff ist auch ein hinter gebäuw mit einer halben Mançard mit breit Ziegeln gedeckt, Worunter das Preßhauß, die taback Stube, und Waaren Kammer, solches hinterhauß hat auch zwen Nebens gäng, welche mit breit Ziegeln gedeckt, im hoff ist ein bronnen und Zween geträhmte Keller, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb 4500 Gulden.
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in dem Kupfferschmid gäßlein am Staden einseit neben Johann Jacob Reinen dem Schloßern abderseit neben dem Closter Zu dem reuern und hinten augg die Erben selbsten stoßend gelegen, solcher begriff bestehet in Vier Kleinen Häußlein Welche alle mit breit Ziegeln gedecht, darinnen etliche stube, Kammeren, Kuchen und Haußöhren aber salle sambt alt und bäwfällig. Auch Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach Vorher beschehener besichtigung mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb 1500 Gulden.
[unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Copia der Eheberedung (…) Straßburg, Montags den 1. Monatstag Augusti in dem Jahr des Herrn alß man Zahlte 1795, Stephan Cornelius Saltzmann Notar. publ. et acad.
Copia Codicilli – 1744 (…) auf Donnerstag den 24. Septembris Abends Zwischen 5 und 6 Uhren in einer allhier Zu Straßburg an de Uttengaß in dem Kohlischen hoff gelegenen Von mir Notario bewohnenden behaußung, dero Mittlern Stuben mit denen fenstern in gedachten hoff und den Garthen aussehend (…) persönlich kommen und erschienen seÿe der Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Weißen Herr Simon Knoll, Vornehmer Handelsmann und E: E: Großen Raths jieselbsten wohlverdienteer beÿsitzer, gesund gehend und stehenden Leibes – Johannes Euth Notarius juratus

Anne Marguerite Hetzel meurt en 1751. Le prix d’estimation de la maison est repris de l’inventaire précédent. L’actif de la succession s’élève à 4 074 livres, le passif à 1 988 livres.

1751 (11.2.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 518) n° 79
Inventarium über Weÿland der Edlen, Viel Ehr: und Tugendreichen Fraun Annæ Margarethæ Knollin gebohrener Hetzelin, Weÿland S: T: Herrn Simon Knollen geweßenn vornehmen Handelsmanns auch E: E: großen Raths alten wohlverdienten beÿsitzers, und Burgers allhier Zu Straßburg seeligen hinterlaßenen Frau Wittib Verlaßenschafft – nach ihrem den 26.ten Januarÿ dießes 1751.sten Jahrs genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg auf Donnerstag den 11.ten Februarÿ A° 1751.
Die Verstorben Frau Rathherr seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. 1. Weÿl. S: T: Frauen Annæ Margarethæ Zollickofferin gebohrner Knollin mit S: T: Hr Jacob Christoph Zollickoffer, Vornehmen Handelsmann und burgern Allhier Zu Straßburg ehelich erzeugte Kinder und respectivé Enckel 1. Hr Simon Zollickoffer, den vornehmen Handelsmann und burgern Allhier, welcher dem Geschäfft in Persohn abgewartet, 2. Frau Annam Margaretham Kartin gebohrne Zollickofferin, Hn Philipp Jacob Karten vornehmen Handelsmanns und burgers Allhier Frau Eheliebstin, welche mit beÿhülff Ihres Eheh. der Inventur beÿgewohnt, dieße Zweÿ in einem Stammtheil
2. S: T: Frau Annam Catharinam Straßin, gebohrne Knollin, S: T: H. Philipp Jacob Straßen, Vornehmen Handelsmanns und E: E: Großen Raths alhier wohlverdienten beÿsitzers, auch dermahligen dreÿers des Allhießigen Pfenningthurns und Vornehmen burgers allhier Frau Ehegattin, so mit beÿhülff dießes S: T: Hn. Joh: Rudolph Dinckels, Notarÿ publici und berümbten Practici, Ihres hierzu erbettenen Hn Assistenten dem Geschäfft abgewartet in den andern Stammtheil
3. Frau Annam Mariam Helmstetterin gebohrne Knollin, Weÿl. H. Joh: Georg Helmstetters, geweßenen hießigen burgers undt Handelsmanns hinterlaßene Frau Wittib, so mit beÿstand vorgedachten Herrn Jacob Christoph Zollickoffers des hiesigen handelsmanns, dem Inventations Actui beÿgewohnt, in den 3.ten Stammtheil
So dann 4. S: T: Frau Catharinam Elisabetham Öhlingerin gebohrne Knollin, S: T: Herrn Johann Jacob Öhlingers Notarÿ Publici und berümbten Practici allhier, Frau Eheliebstin, die mit beÿhülff ihres Hn Mariti der Inventur in Persohn abgewartet, in den vierten und Letzten Stammtheil. Alle Vier der Verstorbenen Frau Rathherrin seeligen mit Ihrem auch verstorbenen Eheherrn ehelich erzeugte Frau töchtere und respectivé Enckel auch ab intestato verlaßener Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden beÿ der Neuen bruck gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung, befunden worden wie folgt
(f° 16) Eigenthumb ane Häußern. Eine Behaußung, Hoff, Hoffstatt,, Nebens und hinter gebäue, auch übrigen deren begriffen, weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg, ane dem Schiffleuth staaden, einseit neben N. Fäßler dem Schiffmann, anderseit neben Johann Jacob Rhein, dem Schloßer, hinten auf das Closter Mariæ Magdalenæ Zur Reuerin genannt, stoßend, davon gibt man jährlich der Stadt Straßburg Pfenningthurn 10. ß. d. wegen dem überhang, sonsten aber und über hernach beÿ denen Passivis eingetragenen und darauf hafftenden Capitalien freÿ, ledig und eigen, und ist dieße behaußung durch der Stadt Straßburg geschwornen Werckmeistere beÿ Hn Rathh. Knollen seel. in A° 1749. vorgenommenen Verlaßenschaffts Inventur vermög dero Abschatzung de dato 20.ten Octobris dicti Anni angeschlagen worden, dabeÿ man es auch beÿ dießem Geschäfft ohnpræjudicirlich gelaßen, 2250. lb. Davon aber seÿnd die 10. ß Zinß so man wegen dem überhang jährl. Zu geben hat, weg zu rechnen, so ohnvergreifflich doppeltem capital antrifft 20. lb. Nach solchem Abzug Verbleiben an die æstimirt annoch übrig 2230 lb. Und hat sich dermahlen wegen dießer behaußung kein schrifftliches Documentum hervor gethan.
Item Vier Kleine Häußlein mit allen deren begriffen, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen auch allhier zu Straßburg an besagtem Schiffleuth: Staaden in dem Kupfferschmidt gäßlein, einseit neben Johann Jacob Rheinen dem Schloßer, anderseit neben dem Closter Mariæ Magdalenæ, hinten auf vorbesagte behaußung stoßend, welche gegen männiglichen freÿ Leedig und eigen, und seÿnd besagte Vier Häußlein durch vorgemelte H. Werckmeistere Vermög erst allegirter Abschatzung taxirt worden vor 750 lb. Darüber ebenfals nichts schrifftliches Vorheanden geweßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 182, Sa. Lahren gaß 7, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 68, Sa. Goldener Ring 40, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 275, Sa. Antheil ane häußern 2980, Sa. Schulden 520, Summa summarum 4074 lb – Schulden 1988 lb, Nach deren Abzug 2086 lb – Stall Summ 2086 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in die Verlaßenschafft zubezahlend x lb
Copia Codicilli. 1744 (…) auf Donnerstag den 24. Septembris, Abends Zwischen 6 und 7 Uhren, beÿ Zweÿen hellbrennenden Liechtern, in einer allhier Zu Straßburg an der Uttengaß in dem Kohlischen hoff gelegenen von mir Notario bewohenden behausung dero Mittlern Stuben mit denen Fenstern in gedachten Hoff und den garthen aussehend (…) persönlich kommen und erschienen seÿe die Viel Ehr: und Tugendreiche Frau Anna Margaretha Knollin gebohrne Hetzelin, des Wohl Ehrenvest Großachtbahr und Weißen Herrn Simon Knollen (…) Frau Eheliebstin, gesund gehend und stehenden Leibs (…) Johannes Euth Notarius juratus requisitus

Anne Catherine Knoll femme du marchand Philippe Jacques Strass rachète les parts de ses sœurs et devient seule propriétaire de la maison en confirmation d’une cession passée en 1740

1755 (10.6.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 518) Joint au n° 79 du 11 février 1751
Abtheilungs Concept. (f° 19) Abhandlung der in die Knollische Succession gehörigen Eigenthums ane häußern
Erschienen vor mit unterschriebenen, Zu Weÿland S.T. Frauen Annæ Margarethæ Knollin gebohrener Hetzelin, auch Weÿland S: T: Herrn Simon Knollen, geweßenen vornehmen Handelsmanns auch E: E: Großen Raths alten wohl verdienten beÿsitzers, und Burgers allhier Zu Straßburg seelig hinterlaßener Frau Wittib, Verlaßenschaffts Inventation und abtheilung adhibirtem Notario S: T: Herr Simon Zollickoffer, vornehmer Handelsmann undt burgern allhier, Frau Anna Margaretha Kartin gebohrene Zollickofferin, Tit: Herrn Philipp Jacob Karten, hießig vornehmen Handelsmanns Frau Ehegattin, mit beÿstand desselben, alle beÿde Weÿland Frauen Annæ Margarethæ Zollickofferin gebohrener Knollin, mit S. T. Herrn Jacob Christoph Zollickoffer, Vornehmen Handelsmann hieselbst ehelich erzeugte zweÿ Kinder, Ferner Frau Anna Maria Helmstetterin, gebohrene Knollin, Weÿl. Herrn Johann Georg Helmstetters, geweßenen hießigen Handelsmanns hinterlaßene Frau Wittib, so mit beÿhülff vorgedachtem Herrn Jacob Christoph Zollickoffers, Weiter S: T: Frau Catharina Elisabetha Öhlingerin gebohrne Knollin, S: T: Herrn Johann Jacob Öhlingers, Notarÿ publici und berümbten practici Frau Eheliebstin, die haben
in gegenwarth S: T: Frauen Annæ Catharinæ Straßin, gebohrener Knollin, S: T: Herrn Philipp Jacob Straßen, Vornehmen Handelsmanns, E: E: Großen Raths wohlmeritirten Assessoris, auch burgers allhier Ehegattin, alle alßo obengemelter Knollischer Ehegatten hinterlaßene Frau Töchter, respectivé Enckel und Erben, angezeigt und bekandt, welcher gestalten bereits schon Herr Rathherr Knoll und dessen Frau Eheliebstin seelig, mit und beneben einigen Von Ihnen denen Comparenten vermög einer, vor Herrn Notario Johann Rudolph Dinckel den 22.ten Septembris 1740. errichteten Obrigkeitlich Confirmirten Cession und respectivé Erb Vergleichs, Ihro Frau Rathherr Straßin
dero Behaußung, Hoff, Hoffstatt, nebens und hinter gebäu, auch übrigen deren begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg, ane dem Schiffleuth Staaden, einseit neben H. Johann Heinrich Fäßler dem Schiffmann, anderseith neben Johann Jacob Rhein, modo Johann Jacob Lichtenfeldern dem Schloßer, hinten auf des Closters Mariæ Magdalenæ Zur Reuerin genannt, Garten stoßend, Von welcher man jährlich der Stadt Straßburg Pfenningthurn 16 Schilling wegen dem Überhang zu reichen schuldig
Ferner Vier Kleine Häußlein, mit allen deren begriffen, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen auch allhier an besagtem Schiffleuth Staaden, in dem Kupfferschmid Gäßlein einseit neben Johann Jacob Rheinen, modo Johann Jacob Lichtenfelder, dem Schloßer, anderseit neben berührtem Closter Mariæ Magdalenæ, hinten auf vorbesagte behaußung stoßend, als welche vier Nebens H.ußlein und vorbemeltes hauß, außer den bedittenen 16 Schilling dem Pfenningthurn Zu liffern habenden Zinß, so Sie Frau Rathherr Straßin hiemit übernimt und Zweÿen darauff hafftenden Passiv : Capitalien gegen jeedermänniglichen freÿ, Ledig undt eigen (…) vor 9500 Gulden erb: und eigenthümlichen cedirt und übergeben haben – So beschehen Straßburg den 10. Junÿ Anno 1755.

Anne Catherine Knoll épouse en 1724 le marchand Paul Hellwig : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest und Wohlvorgeachtne Herrn Paul Hellwig, ledigem handelßmann, weÿland des Ehrenvesten und Kunsterfahrenen herrn Paul Hellwigs gewesenen Goldarbeiters und burgers allhier längst seel. mit der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Salome gebohrner Freÿin, deßelben hinderlaßener Frau Wittib ehelich erzeugtem ältistem Sohn, als dem herrn bräutigamb, ane einem, So dann der viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Annæ Catharinæ Knollin, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Simon Knollen, vornehmen handelsmanns und burgers allhier, mit der Viel Ehren: und tugendreichen Frauen Anna Margaretha gebohrner Hetzelin, deßelben Frauen Eheliebstin ehelich erziehlter Jüngern tochter als der Jungfrauen Hochzeiterin ane dem andern theil -Beschehen in der königl. Statt Straßburg, auf Donnerstag den 11. Maji im Jahr als man nach Christi unsters einigen Erlößers undt Heÿlandts seeligmachender Geburth Zahlte 1724., Johann Daniel Lang, adhæc pactæ dotalia in specie requisitus Notarius

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 218-v, n° 12)
1724. Mittwoch den 12. Junÿ seind nach 2 maliger ausruffung Dominica Pentecostes Trinit. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet worden H. Paulus Helwig der ledige Specierer v. burger, weiland H Paull Helwigs, Goldarbeiters v. burgers v. Maria Salome Freÿin nachgelaßener ehelicher Sohn,, V. Jfr. Anna Catharina, Herren Simon Knollen vornehmen Handelsmanns v. burgers v. E . E. Kleinen Raths amten beÿsitzers v. Fr. Annæ Marg. Hetzelin eheliche dochter [unterzeichnet] Paullus hellwig als hochzeiter, Anna Catharina Knollin als hochzerin (i 256)

Les Quinze autorisent Paul Hellwig, tributaire au Miroir, à exercer le métier de marchand épicier.
1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
(p. 417) Sambstag d. 11. Xbris – Paul Helwig Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel pt° Specereÿ handels
Moss nôe Paul Helwig des burgers undt Handelßmanns Contra E. E. Zunfft Zum Spiegel H. Zunfftmeister, Ppal. bitt umb gnädige permission den Specereÿ handel Zu treiben. Fuchß Weil gegener alle præstande præstirt, als consentirt Citatus in sein petitum.
Erkandt wird dem Imploranten in seinem begehren willfahrt.

Paul Hellwig meurt en 1732 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans la maison rue des Bestiaux que vient d’acheter la veuve. La masse propre à la veuve est de 500 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 020 livres, le passif à 4 685 livres.
1732 (1.12.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 41) n° 379
Inventarium über Weÿl. des Ehrenvesten und Wohlvorgeachten Herrn Paul Hellwigs, geweßenen Handelsmanns und burgers allhier nunmehr seeliger Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1732. – nachdeme derselben de 1.ten nechst verwichenen Monats Nov: Von dem lieben Gott aus dießer Welt abgefordert worden, Zeitlichen hinder sich verlaßen , welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Viel Ehren und tugendgezierten Frauen Annæ Catharinæ Hellwigin gebohrner Knollin sein herrn Hellwigs seel. geweßter frauen Eheliebstin und nunmaliger hinderbliebener Wittib, mit beÿstand des Ehrenvesten und Großachtbahren herrn Jacob Christoph Zollickoffers auch handelßmanns und burgers allhier, deroselben herrn Schwagers und geschwornen Curatoris, wie auch des Ehrenvesten und Wohlvorgeacht herrn Johann Jacob Demuths, Weinhändlers und burgers allhier als geschwornen Vogts Margarethæ Salome Hellwigin des Verstorbenen seel. mit obvermelter deßen hinderbliebenen frau Wittib ehelich erzeugten töchterleins und ab intestato Verlaßener einiger Erbin (…) So beschehen Zu Straßburg in fernerm gegenseÿn des wohl Ehrenvest Großachtbahren und weißen herrn Simon Knollen, Vornehmen handelßmanns und E. E. großen Raths alten wohlmeritirten Assessoris und Vornehmen burgers allhier der fr. Wittib eheleiblichen herrn Vatters auff Montag den 1.ten Decembris Anno 1732.

In eine allhier Zu Straßburg ane der großen Viehgaß gelegenen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie volgt.
(f° 9-v) Ane Höltzen und Schreinwerck, In der obern bühn, In den obern haußöhren, In der Wohnstub Cammer, In der Wohnstub, In dem Contoir Stübl. In der Kuchen, In dem Keller
Ergäntzung der Frau Wittib ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über Ihro der Frau Wittib in die Ehe gebrachten Nahrung durch mich unterschriebenen Notarium in Anno 1724. auffgerichtet
(f° 19) Eigenthumb ane einer gewerbs behaußung sambt Schiff und geschirr, so Theilbar, betreffend. ane der großen Viehgaßen (…)
(f° 28) Series rubricarum hujus Inventarÿ – Copia der Eheberedung
Der Frau Wittib ohnverändert eigenthümlich Vermögen. Sa. haußraths 36, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 11, Sa. goldener Kett ring und dergleichen Geschmeids 40, Sa. baarschafft 12, Sa. Schulden 100, Sa. Ergäntzung (329, Abzug 29, Nach deren Abgang) 300, Summa summarum 500 lb
Dießemnach und weilen die Fr. Wittib mir einrathen und genehmhaltung ihres H. Curatoris auff die Theilbare Verlaßenschafft gäntzlichen renuncirt und nun das jenige, was Ihro die Eheberedung Vor ohnverändert und eigen zuschreibet, Zusuchen, sich erkläret, werden alle übrige rubricien und Posten, sie seÿen gleich in des Verstorbenen seel. ohnveränderte Nahrung gehörig geweßt, oder aber in wehrender Ehe erkaufft, gemacht und verändert worden, beliebter Kürtze halben unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 95, Sa. Gewerbs Wahren 343, Sa. Silbers 9, Sa. goldenen Rings 13, Sa. baarschafft 19, Sa. Eigenthum ane einer behaußung Nihil, Sa. Activ Schulden 538, Summa summarum 1020 lb – Schulden 4685 lb, Theilbahres passiv onus 3665 lb
Endlicher Schuldenlast 3164 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg, auf Donnerstag den 11. Maji im Jahr als man nach Christi unsters einigen Erlößers undt Heÿlandts seeligmachender Geburth Zahlte 1724., Johann Daniel Lang, adhæc pactæ dotalia in specie requisitus Notarius

Les contrôleurs des épices font grief à la veuve de Paul Hellwig de vendre de la cannelle frelatée. Le pileur d’épices relate la fabrication. Les Quinze notifient la veuve de livrer au pileur de la cannelle de bon aloi pour améliorer l’ancienne.
1733, Protocole des Quinze (2 R 140, notes)
(p. 53) den 5. Martÿ (Wurtzschauer Ca weÿl. Paul Hellwig Wittib)
Lect. proces Verbal Vom 2. hus in s. die samt. geschwohren Herren Wurtzschauer Cra. Weÿl. paul Hellwig hinderl. Wittib pto Verfälschten gestoßene Zimmets, so auch anderswo alß in hießiger Wurtzmühl gestoßen Worden sein solle. nach dem die Parthen allerseits jhre pitschafften alß ohn Versehrt recogniscirt, Wurde die denunciatin hierüber gehört, Welche auß gesagt, ihr man seÿe schon 8 Wochen todt, nur seÿe dießer Zimet noch beÿ deßen lebzeiten gestoßen Worden, und Wie sie glaube, auf hießiger Wurtzmühl, und Wann er das Zimmet Verfälscht seÿe, so sie doch nicht Wisse, so habe sie es nicht gethan. Die herren Wurtzschauer rep. daß die denunciatin seith ihres mans todt nichts in die Wurtzmühl zustoßen gegeben habe. H. Preßler setzt beÿ, daß er nicht findte, daß eigentlich der Zimmet Verfälscht Worden, sondern glaube, daß der Zimmet Vierohin geweßen, und damit er Wider ein ansehen bekomme, und moll Werde, habe er mantlen im mörßel darunter gestoßen und miscirt, und umb ihme Wider ein geruch Zu geben habe er es mit Zimmeröhl wider angefeucht, so daß er beÿ dißem casu kein betrug findte. H. Rathh. Reiner berufft sich auff H. Preßlers bericht, H. Lidvogel sagt, er seÿe auch der meinung, Wie herr Preßler, allein es seÿe Wider ordnung, daß man unter daß gewürtz etwaß Vermische, Wie dann mantlen darunter nemmlich unter dem quæstionirten Zimmet sich befindten im übrigen aber so seÿe nichts darunter daß dem menschlichen leib schädlich sein könne, undt Wann etwann 1 ½ pfundt guter langer Zimmet darunter gestoßen Wurden so könte selbiger vor passirlich Erkandt, undt an männiglich Verkaufft Werden.
Erkandt, Wird die denunciatin hiemit injungirt und anbefohlen biß nächst Künfftigen sambstag 1 ½ pfund guten langen Zimmet in die Wurtzmühl Zuliffern, damit selbger unter dießem gestoßen und Verbeßert Werden, quo facto ihro selbiger Wider Zu Zu stellen seÿe.

Anne Catherine Knoll se remarie en 1734 avec le marchand Philippe Jacques Strass, fils du pasteur de Wolfisheim, en séjour à Paris lors du contrat de mariage : contrat de mariage, célébration à Wolfisheim
1734 (30. Jenner), Not. Courtz (6 E 41, 461) n° 6
Eheberedung – S. T. Herr Philipp Jacob Straß, der handelsmann dermahlen sich Zu Pariß auffhaltenden, Sich entschloßen in Standt der heÿl. Ehe Zu begeben
mit frauwen Anna Catharina Gebohrner Knollin, weÿllandt hern Paull Hellwig deß geweßenen handelsmann Seel. hinter laßener wittib als seind heuth dato volgende Puncten ver abredtet vnd versprochen worden
Actum Straßburg d. 30. Jenner Ao 1734 [unterzeichnet] Philipp Jacob Straß Pariß d. 23. Februarÿ 1734, Georg Fredrich Straas als bruder Paris ce 24 fevrier 1734, Johann Straß deß Hochzeiters Vatter p. t. Evang. Pfarrer in Wolffisheim, Anna Catharina Hellwigin Gebohrne Knollin, Simon Knoll der Hochzeiterin vattern Jacob Christoph Zollickoffer Als Vogdt und Schwager

Mariage, Wolfisheim (luth. f° 11)
Ao. 1734. d. 28. Julÿ wurden allhier in offentl. Christ. Kirche eingeseget H. Philipp Jacob Straß burger und handelsmann in Straßburg und Frau Anna Catharina weÿl. Hn Paul Helwigs, gewesenen handelßmanns in Straßburg hinderlaßener frau Wittib gebohrne Kollin [unterzeichnet] Philipp Jacob Straß als hochzeiter, Johann Straß p.t. Evang. Pfarrer alhier des Hochzeiters Vatter, Anna Catharina hellwigin gebohrne Knollin als hochzeiterin (i 14)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 46-v, n° 11) ao. 1734. den 28. Julÿ Seint nach geschehener Zweÿmahliger außruffung in der Kirchen Zu S. Wilhelm nemlich Dom IV. et V. Trinitatis mit Obrigeitk. Erlaubnuß Zu Wolffisheim ehel. copulirt und eingesegnet worden, H. Philipp Jacob Straß lediger Handelßmann und burgers allhiern deß Wohl Ehrwürdigen und Wohlgelehrten Herrn Johann Straßen treueiferigen Pfarrers der Evangelischen Gemeind Zu Wolffisheim mit Frauen Mariæ Margarethæ Redslobin ehl. Sohn und Fr. Anna Catharina Weÿl. Hn Paul Helwigs geweßenen Specierers und burgers allhier nachgelaßene Wittib (i 49)

Philippe Jacques Strass devient bourgeois quelques jours après son mariage en s’inscrivant à la tribu de l’Ancre
1734, 4° Livre de bourgeoisie p. 1012
H. Philipp Jacob Stras d: Handelsmann Von wolffisheim geb. erhalt d. br. Von seiner ehefr. Anna Cath: Knollin umb d alt. b: will beÿ E. E. Zunfft d. äncker dienen, Jur. d. 7.ten Aug. 1734.

Philippe Jacques Strass demande à passer à la tribu du Miroir
1734, Protocole des Quinze (2 R 142)
Spiegel Ca. Philipp Jacob Straaß pt° Zunfftwerdens auff einer andern Zunfft 237. 242. 249. 266.
Philipp Jacob Straaß Spiegel Ca. E. E. Zunfft Zum Spiegel 237. 242. 249. 266.
(p. 266) Sambstag den 4. Septembris 1734.
Fuchß nôe E. E. Zunfft Zum Spiegel C. Philipp Jacob Straaß prod. Duplicas, Christ bitt Underthg. umb Deput. Fuchß bitt auch Deput. Erk. Deput. willfahrt.
[les autres pages sont endommagées ou manquent]

La tribu des Tonneliers autorise Philippe Jacques Strass à vendre du vinaigre
1735, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 344) Dienstags den 17. May 1735 – H Philipp Jacob Straß der Specierer erhält den Eßigschanck und Zahlt deßwegen 2. lb 10. ß 6 d

Les Quinze autorisent Philippe Jacques Strass à cotiser à la tribu du Miroir tout en restant à celle de l’Ancre et de continuer le commerce d’épices que menait le premier mari de sa femme, Paul Hellwig.
1737, Protocole des Quinze (2 R 146)
(f° 319) Montag d. 26. Augusti 1737 – Philipp Jacob Straaß Ca. E. E. Zunfft zum Spiegel pt° Leibzünfftig werdens
Herr XV. Saintlo alß Newer XV. Meister und Herr XV Kornmann alß alter XV. Meister laßen per me refriren, daß E. E. Zunfft Zum Spiegel einen Uhralten articul de A° 1409. habe, besag welches alle Kiehmer Kauff: und handelsmeüth, Zu besagter Zunfft Sie schwören dann daß Ihnen ein ander handtwerck wäger und nützer, Zu denen pflichtig und Verbunden seÿen, welcher Articul d. 20. Aug. 1633 wegen dererjenigen Handels: und Kauffleuth so hießige burgers Sohn limitirt, wegen der Frembden aber es durchaus beÿ obiger disposition gelaßen worden, den 7. Augusti 1734. habe Philipp Jacob Straaß der Handelsmann vnd burger allhier von Wolfftzheim gebürtig, alßo Frembd, contra E. E. Zunfft Zum Spiegel H. Zunfftmeister per recessum berichtet, Er hätte weÿl. Paul Helwig gewesenen Specierer allhier wittib geheurathet, die seith Ihres Ehemanns todt bißhero den Specereÿ handel getrieben, und noch ferner continuiren wolle, er seÿe aber willens da Er Von E .E Großen Rath das burgerrecht jüngsthien erhalten beÿ E. E. Zunfft Zum Encker Leibzünfftig beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel aber Geldzünfftig zu werden, welches ohne Mghh. permission nicht geschehen möge, mit bitt Deputation Zu erkennen, et facta relatione Ihme in solchem begehren gn. Zu willfahren.
E. E. Zunfft Zum Spiegel hette auff dieses begehren sich nur auff obigen Articul, undt die præjudicia daß in alten und jüngeren Zeiten schon viele Frembde mit dergleichen begehren abgewießen worden, beziehen, und abweißung begehren Können, Es habe aber dem damahligen Zunfftmeister beliebt eine Weitlauffig. Exceptions schrifft Verfertigen Zu laßen, Welche er den 4. Aug. 1734. mit beÿlagen Sub Lit. A. B. C et D. producirt worauff der Implorant replicas mit beÿlag N° 1 undt der Implorat Duplicas Vorgelegt.
Beÿ willfahrt undt beseßener Deputation seÿe neben dem Imploranten H. Simon Knoll Exsenator deßen Schwehrvatter, vorgestand. Welcher berichtet Er seÿe schon über 30. Jahr Schöff beÿ E. E. Zunfft der Encker Sein, Wie auch Seiner Ehefrawen Eltern undt Vor Eltern seÿen allezeit beÿ E. E. Zunfft Leibzünfftig gewesen. Er habe Keinen Sohn, sondern 4 töchter, welche alle 4. sich an handelsleüth Verheurathet, deren 3. beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel Leibzünfftig worden, Er wolte es aber alß eine gantz besondere Gnad erkennen, wann MGh. Zu seiner consolationn gn. geben wollen, daß der Implorant so deßen Tochtermann, beÿ ged. E. Zunfft der Encker Leibzünfftig bleiben möge, und beÿ denen Spieglern geldt zünfftig Werde, Dieses sein Anliegen habe er des Herr P. Regÿ Excellenz Vorgetragen, welche Ihme Zugesagt daß Sie die Sach MGHh. den XV. Zur Willfaht recommandiren wolten, Straß aber hat sein petitum widerhohlet.
Nahmens E. E. Zunfft Zum Spiegel seÿe erschienen H. Not. Marbach alß Zunfft Schreiber welcher demüthig gebetten, es beÿ ordnung zu laßen, insonderheit wegen der üblen Consequenz, wann aber MGH. jn, in ansehung der hohen recommandation willfahren wolten, so bäthe er dem Imploranten eine namhaffte dispensations gebühr anzusetzen, und ihm Zu Bekehrung der unkosten anzuhalten. Weilen nun des Hrn Prætoris Regÿ Excellenz effectivé denen Hh. Deputirten des Imploranten begehren recommandiren laßen, auch ein præjudicium vorhanden, daß Mgh. A° 1733. in favor H. Antoine Ruffier in gleichem fall dispensirt alß Vermeine man daß dem Imploranten jedoch ohne præjuditz und Consequenz in seinem begehren gegen erlag 6. lb d halb der Statt und halb der Zunfft und erstattung der unkosten, Salva taxa, in seinem begehren zu willfahren, und demselben folgenden bescheid Zu ertheilen.
In Sachen Philipp Jacob Straaß des burgers und Handelsmanns allhier, Imploranten, ane einem, entgegen undt wieder E. E. Zunfft zum Spiegel H. Zunfftmeister, Imploraten, am andern theil, Auff deßelben gethanes Unterthäniges ansuchen und bitten Deputation Zu erkennen, et facta relatione Ihme gnädig Zu erlauben beÿ E. E. Zunfft der Encker Leibzünfftig und beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel geldzünfftig zu Werden, eingelegte Exceptiones juncto petito den Imploranten mit seinem begehren ab: und gleichwie H. Stock seinen Schwager an die Ordnung gnädig Zu Verweisen, Ref. Expensis, Replicas bewilligt und beseßene Deputation, auch all übriges angehörte beederseithige Vor: und Anbringen, Ist der Hh. Deputirten abgelegten relation nach Erkandt, Wird dem Imploranten aus besonderen Ursachen, jedoch ohne præjuditz und Consequenz in seinem begehren, gegen erlag Sechs pfund d pro dispensatione, halb der Statt und halb der Zunfft, und erstattung der taxmäßigen unkosten, dispensando willfahrt.
Zu MGhh. stellend, ob Sie den bedacht genehmhalten folglich dießen Auffsatz gnädig approbiren wollen. Erkant, wird der bedacht gefolgt und der abgelesene auffsatz approbirt.

Le marchand Philippe Jacques Strass cotise à la tribu de la Mauresse pour devenir grand revendeur.
1737, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 342) Mittwochs den 18.ten Decembris Anno 1737 – Neuer Zudieneneder großer Gremp
H. Philipp Jacob Straaß der handelsmann und burger allhier bittet um das Große Grempen Recht. Erkandt, gegen Erlag der Gebühr Willfahrt, Erlegte Vor den Pfenningthurn 2 lb, Vor der Zunfft Gebühr 2 lb 10 ß, Um Einschreib Gebühr, 2 ß, Also Zusammen 4 lb 12 ß

Philippe Jacques Strass est élu marguillier à Saint-Guillaume
1751, Conseillers et XXI (1 R 234) – H. Philipp Jacob Straß Exsenator wird zu einem Kirchenpfleger zu St Wilhelm erwehlet. 34.

Philippe Jacques Strass meurt en 1757 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison et les quatre maisonettes voisines 2 250 livres. La masse propre à la veuve est de 720 livres, la masse propre aux héritiers de 1 727 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 174 livres, le passif à 9 007 livres. Une pièce jointe décrit les réparations à faire sans les estimer, suivie d’une réfutation qui allègue que la maison a subi des dégâts depuis l’estimation et que le défunt est en procès avec son voisin au sujet de la vidange des latrines. Une contre-réfutation allègue que le nouvel atelier (à droite en entrant, face aux quatre maisonettes) où se trouvent les presses à tabac n’a en rien endommagé les anciens bâtiments mais contribue à augmenter la valeur de la maison.

1757 (8.7.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 389) n° 728
Inventarium über Weÿland des Wohl Edlen, Großachtbahren und Wohlweißen herrn Philipp Jacob Straßen, geweßenen vornehmen handelsmanns und E: E. großen Raths allhier zu Straßburg wohlansehnlichen beÿsitzers, auch wohlverordneten Kirchenpflegers beÿ der Evangelischen Kirch zu St Wilhelm nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1757. – nachdeme derselbe Donnerstags den 20. Januarÿ dießes Lauffenden 1757 Jahrs durch einen seeligen todt aus dießer welt abgefordert Worden, nach solch seinem seeligen Absterben Zeitlichen hinter sich Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Wohl Edlen und Viel tugendbegabten Fraien Annnä Catharinä Straßin gebohrnen Knollin, der hinterbliebenen Frau Wittib mit assistentz des Wohl Edlen Großachtbar und Wohl Weißen herrn Johann Wilhelm Pröbsters des Vöchhändlers und E. E. Großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers Ihres erbettenen Herrn beÿstandt (…) durch vorwohl besagte Frau Annam Catharinam Straßin gebohrne Knollin die hinterbliebene Frau Wittib ingleichem herrn Philipp Jacob Filtzhoffer dem handels bedienten von Nürnberg und Margaretham Conradin die dienst Magd von Buchßweÿler gebürtig (geäugt und gezeigt)
So beschehen in Straßburg angefangen Mittwochs den 13. Aprilis und zu end gebracht in fernerer gegenwarth des Wohl Edlen Großachtbahr und Kunsterfahrenen herrn Georg Friderich Straß Königlichen Jubelirers in Paris, des seeligen herren Rathherren eheleiblichen herrn Bruders, Freÿtags den 8. Julÿ Anno 1757.
Der in Gott seelig entschlafftene Herr Rathherr hat Zu seinen erben ab intestato verlaßen, wie folgt. 1. Frau Susannam Elisabetham Bapstin gebohrne Straßin, herrn Georg Michael Bapst Königlichen Juberierers in Paris Frau Eheliebstin, in deren Nahmen weilen dieselbe alhier ohnverburgert, aus E. E. Kleinen Raths mittel (…) in specie deputirt worden herr Johann Diebold Ulrich Bernhards Sohn der Schiffmann und Ehrengedachten Kleinen Raths Jetziger beÿsitzer, welchen dem geschäfft persönlich abwartete. 2.do Herr Georg Friderich Straß, welcher in Erlernung der Goldarbeiter Kunst begriffen, So dann 3.tio Jungfer Catharinam Magdalenam Straßin dießer beeden Letztern geschwornene Vogt ist Herr Johann Daniel Pfeffinger der jüngere Metzger und burger allhier, welches im Nahmen seiner Curanden Persönlich beÿ dem geschäfft sich eingefunden. Also alle dreÿ des seelig Verstorbenen Herrn Rathherrn mit eingangs wohl Edelernannter Frauen Anna Catharina Straßin gebohrner Knollin seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erziehlte, herrn Sohn, Frau und Jungfer Tochter und ab intestato zu dreÿen gleichen portionen und stammtheilern Verlaßene Rechtsmäßige Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden gelegener in dieße Verlaßenschafft gehörigen und herunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
Ergäntzung der Frau Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ über beeder geweßener Ehepersohnen einander in die Ehe zugebrachte Nahrungen durch weÿland herrn Notarium Wolffgang Courtz seeligen in Anno 1734. vergriffen und in Anno 1757. durch herrn Notarium Johann Euth expedirt
Eigenthumb ane häußern (W.) Erstl. eine Behaußung bestehend in Vorder, Nebens, Mittel und hindergebäu, sambt dero hoff, hoffstatt und bronnen mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, ane dem Schiffleuth staden, einseit neben herrn Johann Heinrich Fäßler dem Schiffmann und E.E. großen Raths Jetzigem beÿsitzern, anderseit neben Johann Jacob Lichtenfelder dem Schloßer, hinden auf des Closters Sanctæ Mariæ Magdalenæ zu denen Reuerinnen genand, Garten stoßend, davon man Jährlichen der Stadt Straßburg Pfenningthurn wegen dem überhang 16. ß. d. Allmend Zinnß Zureichen hat.
Item Zweÿ Kleine Häußlein von und ane vier dergleichen Häußlein, davon das eine Zuerst vorbeschriebener behaußung gebauen, das andere und hinderste aber Frauen Annä Mariä Helmstätterin gebohrner Knollin, der Frau Wittib eheleiblicher Schwester cedirt und käuflichen überlaßen worden (…)
Vorherbeschriebene Häußer seind der hinterbliebenen Frau Wittib von Ihren geliebten Eltern Weÿland Herrn Simon Knoll, dem Handelsmann und E. E. großen Raths alten Beÿsitzer und auch Weÿland Frauen Anna Margaretha Knollin gebohrner Hetzelin, beeden geweßenen Eheleuthen nach besag errichteten und Obrigkeitlich confirmirten Erb Vergleichs vom 22.ten Septembris Anno 1740. eigenthümlichen cedirt und nach Ihrem Absterben deroselben von gesamten Erben käufflich überlaßen Worden. Sonsten aber hat sich über sothane Häußer dißorts nichts schrifftliches befunden.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung
Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen. Sa. Goldener Kett 18, Sa. Eigenthum ane häußern 2518, Summa summarum 2536 lb – Schulden 3257 lb, Compensando 720 lb
Dießemnach Wird auch der Erben ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleÿdung und Weißen gezeugts 168, Sa. Schuld 150, Erg. 1409, Summa summarum 1727 lb
Endlichen Wird auch das gemein, Verändert und Theilbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 438, Sa. Schiff und geschirr Zur Taback fabrique gehörig 629, Sa. Wahren zum Tabackhandel gehörig 2542, Sa. Wein und Lährer Faß 30, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 132, Sa. Goldener Ring Peerlen und dergleichen Geschmeids 71, Sa. der baarschafft 85, Sa. Schulden 3244, Summa summarum 7174 lb – Schulden 9007, In Vergleichung 1832 lb
Mehr Schulden als Nahrung in Vero pretio 825 lb
Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so der Frau Wittib ohnverändert 31, Zweiffelhaffte Schulden in das Erbe Zugeltend 16, Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in das Erbe Zugeltens 2691 lb
Copia der Eheberedung (…) So geschehen Straßburg den 25. Junÿ Anno Christi 1734.
Abschatzung Vom 13. April 1757. Auff begehren Weill. Herren Philipp Jacob Straß E E Großen Raths Alter beÿsitzer und Vornehmen Handelsmann, Seel. hinterlassener Frau Wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg an dem schiffleut staden gelegen einseÿts neben H. Rathherr Feseler anderseits neben Meister lichtenfelder dem schloßer und hinden auff das Closter St Magdalenæ stosendt solche behausung bestehet in einem Vorder, Zweÿ nebens und hinter Gebäude, worinnen etliche Stuben, Zweÿ Küchen und etliche Kammeren, hat auch eine Magacine und Preshauß worüber die Taback Stube, die dachstühl seÿnt mit breidt Zieglen belegt, hatt auch einen gewölbten und Getrembden Keller, hoff und bronnen, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornenn Werckmeistere nach vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen werth nach mit einbegriff der Zweÿ Kleinen Häuselin in dem Kupferschmidts Gäsel æstimirt und angeschlagen worden Vor und um 5100 Gulden [unterzeichnet] Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner, Huber
[Annexe] In Sachen Herrn Philipp Jacob Straß Exsenatoris uxorio nomine contra Herrn Simon Zollickhoffer und Consorten haben die Experten in Ihrer den 23. Xbris 1751 beÿ E: E: großen Rath übergebenen Relation hernachfolgende Nothwendige Reparationes, nicht abgeschätzt so anoch derselben beÿzusetzen und von Neuem* Zu æstimiren
Art. 1. Im Contoir seind die Fenster, die zwo thüren sambt den Schlößern das gipßwerck Neu Zumachen, auch auszuweißen, der Zum ausbeßern abgesetzte offen aber ist überhaupt nichts nutz.
Art. 2. In der Einfarth ist das große haußthor sambt dem Schloß zu accommodoren.
Art. 3. In der Bauch Küchen Seind die Fenster auszubeßern, der boden zu blättlen und aus zuweißen.
Art. 4. Im taback Keller seind zwo neue thüren sambt dem Schloß, wie auch zwo neue Staffel Zumachen.
Art. 5. In der Bauch Küchen Ist ein andere thürstaffel zumachen und der boden Zu accommodiren.
Art. 7. Im Laden ist der boden Zubelegen und die thür Zumachen.
Art. 8. Im Ersten Stock gegen dem Waßer Ist ein Neue Stubthür sambt dem Schloß und das getäffel neu zumachen.
Art. 9. Ist allda eine Neue Cammerthür und in der Cammer Neue Fenster Zumachen, Wie auch der Boden auszubeßern.
Art. 10. Im haußöhren allda Ist ein Neue thür sambt dem gestell und Schbloß Zumachen und in der Kuchen daselbst Seind Zwo Neue thüren sambt Schlößern und Neue Fenster sambt den Creützstöcken zumachen, der Boden Zu accommodiren und auszuweißen.
Art. 11. Im Nebens gebäu Rechter hand Ist ein Neue Stubthür sambt dem Schloß und im haußöhren allda auch ein Neue thür sambt dem Schloß Zumachen.
Art. 12. In der Taback Stub Seind Neue Fenster sambt den Creutzstöcken, Zwo Neue türn sambt den Schloßen und ein Neuer Offen ane statt der abgeschätzten außbeßerung diesser Stuck Zumachen, deß gleichen In der Tabackküchen ist der Boden Zu accomodiren und ein andere thür sambt dem Schloß Zumachen.
Art. 13. Im Zweÿten Stock in der Stub gegen dem Waßer Seind Neue Fenster ane statt deren ausbeßerung, Wie auch dreÿ Neue offenblatten ane statt einer, und ein neue Stubthür sambt dem Schloß, ingleichem das gesimbs zumachen.
Art. 14. In der Kuchen allda ist auszuweißen, der Boden neu zubelegen und dem Camin Zuhelffen.
Art. 15. In der Kinds stub gegen dem hoff Ist an die Stubthür auch ein neu Schloß, ingleichem ein neu Simbßengestell Zumachen, das getäffel frisch Zumachen und auszuweißen, Ferner ist in der Nebens Cammer beÿ der stub Cammer ein neue Thür sambt Schloß, Neue Fenster und Vor dem Fenster ein Neues gesims zumachen, der Boden auszubeßern und auszuweißen, wie auch das große haußöhren auszuweißen.
Art. 18. In der Schwartzen getüch Cammer seind Zweÿ neue Fenster zumachen, und beÿ der Wickler Stub ist ein Balcken, der gantz faul, frisch durch zu ziehen, So dann seind beÿ der Schwartzen getüch Cammer Neue Gelander Zumachen.
Art. 21. In dem gewölbten Keller Seind die balcken Zu Examiniren und Zwo neue Thüren sambt Schlößern Zumachen.
Art. 26.In dem Ersten Nebens häußlein im Kupfferschmids gäßlein In der Stub Cammer ist der boden neu Zu belegen, auch Neue Fenster zumachen.
Art. 27. Im Zweÿten häußlein Ist ein Neuer Nach, wie auch ein Neue haußthür sambt Schloß und Schwöll Zumachen, ingleichem die Soldaten Cammer Zu examiniren.
Art. 28. Im dritten häußlein Ist ein Neuer Naach und ein neue haußthür sambt Schloß und Schwöll zumachen, unden der Boden auszubeßern, ein neu Herdfenster in das Haußöhren ein neue Stubthür sambt dem Schloß wie auch der offen zu machen.
Art. 29. In vierten häußlein Ist ein neuer nach und ein Neue haußthür sambt dem Schloß deßgleichen ein neue Steeg sambt dem gelander und ein neue stubthür sambt dem Schloß Zumachen, der Herd und Waßerstein Zu repariren, die dreÿ Fenster auf der bühn wie auch die bühn und Steeg allda Zumachen.
Ferner ist annoch beÿzusetzen, der dohlen vom s.h. Secret welcher mit Mstr. Johann Jacob Rhein, dem Schuemacher gemeinschaftlich, ist Zumachen, Weßwegen Herr Rathherr Knoll seel. beÿ seinen Lebzeiten mit dem Nachbarn schon Process geführt und noch nicht außgemacht. Ane dem Gängel ein Steeg hoch in den hoff gehend, ist ein großer Balcken der gantz faul ist, frisch einzuziehen. In der Waaren Cammer hinden aus seind Zweÿ Neue Fenster sambt den Rahmen zumachen.
Auf dem Carotten gang seind Zweÿ neue Fenster und ein Schloß die Thür wie auch in frischer Balcken, der gantz faul beÿ dem Fenster einzuziehen.

Auf gegentheilige Unterthänige Beantwortung sambt beÿl Nis. 1.a, 1.b, 2. 3. 4. et 5. Vom 22 Aprilis 1752.
Gegnere wollen durch Ihre beÿl. sub N° 1.b beweißen, daß die Herren Experten alle nothwendige Reparationen abgeschetzt und nichts vergeßen haben und daß dißortige specification irrig und falsch seÿe, da doch solche beÿl. nicht dem geringsten grund hat, sondern nur ein Lähres selbst erdichtetes geschwätz in sich hält, vielmehr wird sich in gegeneinanderhaltung dißeitiger specification gegen derer herren Experten Ihrer Relation Klärlich Zeigen, daß Von allem deme was in solcher secification weiter gefordert wird, in der Relatione nichts enthalten seÿe, dahero die Billigkeit erfordert, daß solches alle noch weiter abgeschätzt werde, und obschon vorgegeben wird, es wäre das quæstionirte hauß allererst seither dem eingenommenen augenschein umb Vieles ruinirt worden, so ist solches eine Lähre einbildung und nicht erwießen, hätten gegnere gleich beÿ der Knollischen Inventation dißseitiges oblatum, daß wo Sie nicht Lieber die geforderte 600. lb d Vergüethen wollen, mann die nöthige Reparationes durch Experten wolle abschätzen laßen, angenommen und demselben nicht boßhaffterweiße widersprochen, maßen Sie sich Zu Keinem Creutzer Verstehen wollen, so wäre die Sach schon längsten erörtert und sowohl dißer als übrige unnöthig angesponnenen Kostbare Process Vermitten geblieben, haben Sie also dieße lange Verzögerung Niemand anders als sich selbsten Zu imputiren.
Daß die Reparation des mit Joh: Jacob Rhein, dem Schloßer gemeinschaftlichen dohlen nicht abgeschätzt, gestehen gegnere selbsten daß solches aber die Knollische Succession angehe, mithien annoch abgeschätzt, oder durch gesambte Erben in guten Stand gestelt werden müße, ist daraus Zuerweißen, daß Hr Rathherr Knoll seel. beÿ seinen Lebzeiten selbsten den Process Ca. gedachten Rhein laut beÿlag angefangen und selbiger in seinem Nahmen sowohl als auf sein begehren geführet mithien auch durch seine sambtlche Erben geendigt werden muß.
Daß aber gegnere auch sogar Von Ihrer in Recessu Vom 12. Februarÿ jüngst gethanen Declaration, daß Sie beÿ der Herren Experten Abschatzung acquiesciren und deren belauff bonificiren wollen, anjetzo Wider abzuweichen gedencken und damit Zugleich Euer Gnaden bescheid vom 22. 7.br 1751. reformiren und gleichsam gäntzlich zernichten wollen, ist eine Sach welche in ansehung Ihrer ohnmöglichkeit billich Zubelachen ist, dahero dißorths vor ohnnöthig erachtet wird, die deßhalben angeführte Vielen und weitläuffige Raisonements spercialiter zubeantworten, Vielmehr haltet man davon Genug zuseÿn, selbigen allen generaliter zu widersprechen.
Die Erbauung des Neuen Preßhaußes und Stallung derer Taback Preßen, so in dem hoff rechter hand gegen denen Vier Nebenshäußlein hinüber auf der andern Seit gemacht worden, hat weder denen nebens häußlein noch der Gewerbs behaußung einigen Schaden zugefüget Vielmehr gereichte solches denen gegeneren Zu Ihrem großen vortheil, dann wann auf diesser Seithe das alte ruinose und schlechte gebäu auch noch wäre in dem alten Stand stehen geblieben und die darinn Vorzunehmen gehabte nöthige Reparationes auch hätten abgeschätzt werden müßen, so würde die Abschatzung noch umb ein Zimbliches höher beloffen haben.

Anne Catherine Knoll veuve de Philippe Jacques Strass et son associé Philippe Jacques Filtzhoffer font dresser l’inventaire de leurs biens. La veuve possède en propre 42 livres. L’actif de la société s’élève à 7 300 livres, le passif à 9 781 livres. Les experts estiment la maison et la fabrique de tabac à la somme de 4 500 livres.

1765 (14.10.), Not. Zimmer (6 E 41, 1406) n° 115
Inventarium über Frauen Annæ Catharinæ Straßin gebohrner Knollin, weÿland H. Philipp Jacob Straß gewesenen Handelsmanns und E: E: großen Raths alhier Zu Straßburg alten wohlverdienten beÿsitzers seel. hinterbliebene Frauen Wittib, sowohl in particulari als auch in Gemeinschafft mit H. Philipp Jacob Filtzhoffer, dem handelsmann und burger alhier, dermalen besitzende Activ: Nahrung und hingegen Zu bezahlen habende Passiv: Schulden, auffgerichtet& Anno 1765. – und Zwar die Fr. Rathherrin unter assistentz Herrn Johann Christian Schatz, alhießiger löblicher Statt Cantzeÿ adjuncti /:Weilen Sie bede Requirenten um das Beneficium flebile Cessionis beÿ E: E: kleinen Rat alhier unterthänigst einkommen gemüßiget seÿn werden:/ (…) So beschehen alhier Zu Straßburg auf Montag den 14. Octobris et seqq. anno 1765.

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuthstaden
Eigenthum ane Häußerinin der Fr. Rathherrin Particular: Nahrung gehörig. Erstl. eine Behaußung, bestehend in Vorder: Nebens: Mittel: und Hintergebäu, sampt dero Hoff, Hoffstatt und Bronnen, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuthstaden einseit neben H. Philipp Heinrich Fäßler dem Schiffmann und E: E: großen Raths alten beÿsitzer anderseit neben Johann Jacob Lichtenbelder dem schloßer hinten auf des Closters Sanctæ Mariæ Magdalenæ Zu denen Reuerinnen genandt, Garten stoßend, so außer 16. ß d allmend Zinßes welchen man wegen dem Überhang löbl. Statt Pfenningthurn jährlichen Zureichen hat, freÿ, ledig und eigen.
Item Zweÿ kleine Häußlein von und ane vier dergleichen Häußlein, davon das eine Zuerst vorbeschriebener behaußung gebauen, das andere und hinderste aber Fr. Anna Maria Helmstätterin gebohrner Knollin der Rathherrin eheleiblicher Schwester cedirt und käuflichen überlaßen worden in der Kupferschmidt gäßlein (…)
Und ist obige größern Behaußung sampt denen Zweÿen Kleinen Häußlein durch (die Werckmeistere) Zufolg deroselben Zu dem Inventarii Concept geliefferter Schrifftlichen Abschatzung de dato 5. 9.bris h. a. über Abzug ebengemelter beschwerden der 16. ß d æstimirt worden ad 9000 Guldin oder 4500. lb. Vorherbeschriebene Häußer seÿen Fr. Rathherrin Straßin von Ihren geliebten Eltern weÿl. H. Simon Knoll dem Handelsmann u. E. E. großen Raths alten Beÿsitzer und auch weÿl. Fr. Anna Margaretha Knollin gebohrner Hetzelin, beeden geweßenen Eheleuthen seel. nach maßgaab eines den 22.ten Septembris A° 1740. errichteten und Obrigkeitlich confirmirten Erb Vergleichs eigenthümlichen cedirt und nach deren Absterben deroselben von samtlichen Erben käuflichen überlaßen Worden. Sonsten aber hat sich solche Häußer nichts schrifftliches hievorgethan.
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Frauen Rathherrin Particular Vermögens. Sa. haußraths 722, Sa. leeren Faßen 14, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 149, Sa. goldenen Ring und dergleichen Geschmeids 118, Sa. Eigenthums ane Häußern 4500, Summa summarum 5505 lb – Schulden 5432, Nach solchem abzug 73 lb
Demnach wird auch dasjenige was in die Societæt gehörig beschrieben, Sa. Schiff und geschirr zur taback fabrique 991, Sa. Waaren Zum Tabackhandel 3435, Sa. Schulden 2873, Summa summarum 7300 lb – Schulden 9781 lb, In Gegen einanderhaltung, Passiv onus 2480 lb – Endliche passiv onus 2407 lb
Zweiffelhaffte und verlohrener Pfenningzinß hauptgut in der Fr. Rathherrin Nahrung gehörig 31, Zweiffelhaffte und verlohrener Schulden in der Fr. Rathh. Particular Nahrung zugeltens 858 lb
Abschatzung Vom 3.ten Nber 1765. Auff Begehren Frauen Strase ist eine behausung alhier in der stath Strasburg an dem Schierffleit Staden Gelegen, Ein seits Neben Johann Heinrich Fesler dem Schieffman und E. E. Grosen Raths alter beÿsitzer ander seits Neben Johann Jacob Lichten Felder dem Schloser und hienden auff das Kloster S. Mariæ Magdalenæ Zu den Reren genant stodent gelegen solche behausung besteht in einem Ferder Zweÿ Nebens und hiender gebeÿ Warin Ettliche Stuben Kammern Und Zweÿ Kichen hat auch eine Magain Und bres hauß sambt den tuback Stuben Darüber seindt die dach Stihl mit breidt Ziglein belegt, hat auch ein Gebelckten und ein Getrembten Keller hoff und brunen Ferner befindet sich Zweÿ heiselein Vnd ane Vier der gleiche Heislein auch alhier ane dem Schieffleit Staden in dem KupfferSchmidt gäsell Gelegen einseits Neben gedachtem Lichtenfeldern ander seits Neben Fr. Helmstetterin und hienden auff Vorherbeschribene grose behaußung stoßend. Solche Hauslein bestehen in Ettliche Stüblein, Kammeren und Kichen War jber Der Dach stuhl Ebenfalls mit breidtziglein belegt. Von uns Unterschriebene der Statt Straßburg Geschwornen Werck Meister Nach vorhero Geschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit Dem Jetzigen wahren werth Nach Estimirt Vnd angeschlagen worden Vor und Vmb Nein Thausent gulden [unterzeichnet] Werbern Sebastian Huber

Anne Catherine Knoll veuve de Philippe Jacques Strass et son associé Philippe Jacques Filtzhoffer passent un accord avec leurs créanciers qui acceptent de n’être réglés que de la moitié de leurs créances. Ils abandonnent l’autre moitié au beau frère de la veuve, Georges Frédéric Strass, joailler à Paris

1765 (21. Octobre), Not. Humbourg (6 E 41, 120)
Dépôt, Cession des créanciers – Wir Unterschriebene Creditores Frauen Annä Catharinä Straßin gebohrne Knollin weÿland Herrn Philipp Jacob Straß, gewesenen Handelsmanns und E. E. großen Raths alhier Zu Straßburg alten wohlverdienteen beÿsitzers seel. hinterbliebener Frauen Wittib und Herrn Philipp Jacob Filtzhoffer des Handelsmanns und Burgers alhier beeder Handlungs gemeinere, nachdeme wie anheute zusammen beruffen und uns durch Ihn Herrn Filtzhoffer declarirt worden wie daß Sie Debitores außer Stand seÿen uns Creditores weder gäntzlichen noch auf einmal zu befriedigen, haben nach reiffer der Sachen Überlegung und einmüthiglich dahien verstanden, deliberirt und beschloßen wie folgt
Nemlichen so wollen wir Creditores vor und ane statt eines jeeden Hauptforderung uns von ein und allemal mit 50 pro Cento begnügen, auf die restirende 50 pro cento aber freÿwillig Verzug thun, Herrn Georg Friderich Straß, Ihr Fr. Straßin Hern Schwager in alle unsere desfalls habende Jura et actiones sine novatione subrogiren, wie wir dann Ihme Herrn Straß unser Hauptforderungen hiemit und in Krafft dieses würcklich Cedirt (…) den 21. Octobris 1765
Verzeichnus derer samtlichen Herren Creditorum Chirographariorum an und unterschriebenene Handlungs Gemeinere habende Forderungen (…) Straßburg den 4. Novembris Anno 1765.

Anne Catherine Knoll veuve de Philippe Jacques Strass et son associé Philippe Jacques Filtzhoffer cèdent la masse à Georges Frédéric Strass le 4 novembre 1765

1767 (31.12.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 696, Not. royal Humbourg, 4 novembre 1765
auf ansuchen H. Georg Friedrich Straß des jubelierers zu Paris, nachstehende Entschlagung der maaß
Humbourg, notaire royal – Anne Catherine née Knoll veuve de Philippe Strass négociant et ancien assesseur au grand sénat assistée de Jean Chrétien Schatz, substitut à la Chancellerie et Philippe Jacques Filtzhaffer, négociant (a) déposé un acte sous seing privé
(…) en considération de l’engagement que le Sr Strass vient de contracter envers les créanciers de ladite veuve Strass et Sr Filtzhaffer l’un et l’autre transportent en toute propriété toute la masse de la société entre Strass et Filtzhoffer, suivant inventaire dressé par Me Zimmer le 14 octobre dernier

Registre de vente qui reprend les termes de l’abandon de bien aux créanciers et à Georges Frédéric Strass. L’acte comprend une vente aux enchères de la maison au profit du marchand Georges Michel Hæring le 17 décembre 1767

1766 (13.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 724) n° 586
Verkauf und Erlöß Register, Inhaltend Alles dasjenige, was aus denenjenigen Mobilien, welche S. T. Herrn Georg Friedrich Stras, vornehmen Jubelier in Pariß von Frauen Annä Catharinä Straßin geb. Knollin, weÿl. H. Philipp Jacob Straß geweßenen handelsmanns Exsenatoris und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener frau wittib nebst andern cedirt und überlassen worden, erlößt wurde, auffgerichtet Anno 1766.
Zuwißen seÿe demnach Zwischen Frauen Anna Catharina Straßin geb. Knollin, weÿland Herrn Philipp Jacob Straß geweßenen handelsmanns, Ex senatoris und Burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener frau wittib und Hn Philipp Jacob Filtzhoffer dem handelsmann und Burgern allhier beeder handelsgemeinern, ane einem, So dann deroselben habenden Creditoribus unterm 21.ren Octobris 1765. ein Vergleich getroffen, auch einem jeeden H. Creditori die helffte seiner Forderung accordirt und Von Ihnen sich damit Zu contentiren Versprochen worden, Sie auch Ihre forderungen S. T. Hn Georg Friderich Stras Vornehmem Jubelirer in Paris gegen Bezahlung der Ihnen accordirten helffte cedirt Wogegen gedachte Straßische Frau Wittib und H. Filtzhoffer Zufolg des Vor H. Humbourg Königlichem Notario unterm 4. Novembris ejusdem Anni errichteten actus depositionis vorgemelten Vergleichs und fernerer Convention Ihme Hn Georg Friderich Straß sowohl dero particular und Gemeinschaffte Activ Massen cedirt und überlaßen – Dienstag en 13. Maÿ A° 1766.

auf Ansuchen Herrn Johann Martin Lentz, Bestätters in allhießigem Kauffhauß u: burgs alhie als Bevollmächtigten H. Georg Friderich Straaßen Juweliers in Paris Wohnhaft, deme laut Acte vom 4. 9.bris 1765.die in Straaßischen Wittib und H. Filtzhoffer gehörige sambtliche Activ Mass überlaßen worden,
die Behaußung, bestehend in Vorder: Nebens: Mittel: und Hinter Gebäu, sampt dero Hoff, Hoffstatt und Bronnen, mit allen übrigen deren Gebäuen, begriffen, Weiten, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden, einseit neben Herrn Philipp Heinrich Fäßler dem Schiffmann und E: E: Großen Raths alten Beÿsitzer, anderseith neben Johann Jacob Lichtenbelder dem Schloßer, hinten auff des Closters Sanctæ Mariæ Magdalenæ Zu denen Reuerinnen genandt, Garten stoßend, so außer 16. Schilling Allmend Zinß löbl. Statt Pfenningthurn Jährl. Zu reichen hat, und welche der Steigerer zu übernehmen schuldig und Verbunden seÿn solle, freÿ, ledig eigen einer freÿwilligen Versteigerung unter folgenden Conditionen außgesetzt Worden ist
4° Solle dieße Behaußung Zu 14.000 Livrrs außgebotten (…)
6° Behaltet sich der Versteigerer bevor daß die Tabackpreßen annoch Zweÿ Monathlang in solcher behaußung Verbleiben Können
Hr Häring 16.500 Livres
Herrn Georg Michael Hering dem Handelsmann und Burgern allhier zu Straßburg um die gebettene 16.500 Livres (…) mit der Condition daß Sie Frau Straaßein biß auff Zukünfftige Annunciationis Mariæ 1768. ohne hauß Zinnß Verbleiben Kan, Straßburg den 17. Decembris A° 1767

Anne Catherine Knoll meurt en 1790 en délaissant quatre enfants ou leurs représentants. La succession s’élève à 366 livres
1790 (1.6.), Not. Schaaff (6 E 41, 918) n° 145
Inventarium über Weiland der Ehren: und Tugendbegabten Fraun Annä Catharinä Strassin geborner Knollin, längst weiland Herrn Philipp Jacob Straß, im Leben gewesenen Exsenatoris und handelsmanns, auch Kirchenpflegers zu St Wilhelm und angesehenen Burgers dahier Zu Straßburg hinterbliebenen Fraun Wittib Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1790. – nach Ihrem Sonntags den 9. Maÿ jüngst aus dießer Welt genommenen tödlichen Hienscheiden, hier Zeitlichen verlaßen (…) der verstorbenen beden gewesten Mägden Margarethæ Barbaræ Fischerin und Catharinæ Barbarä Krämerin von hier gebürtig (geäugt und gezeigt), So geschehen alhier Zu Straßburg und einer daselbst ane dem Dauphine Platz gelegenen: H. Philipp Jacob Hartschmid dem burgern und Handelsmann dahier eigenthümlich zuständigen: diesorts Zum theil Lehnungsweise bewohnenden Sterbbehausung in Beÿseÿn H. Lt. Johann Philipp Dorsner der hiesigen Municipalitæt Mitglieds, als zufolg decreti des H. Vicarÿ Maire dahier de 29. Maÿ lestzthin zu diesem Geschäfft abgeordneten H. Commissarÿ auf Dienstag den Ersten Junÿ 1790.
Die Verstorbene hat ab Intestato Zu Beneficial Erben verlassen mit Namen 1° Frau Margaretham Salome Falckenhauerin geborne Hellwigin weil. H. Sigmund Falckenhauer, des Goldarbeiters und Burgers dahier nachgelaßenee Frau Wittib, dermalen zu Paris sich aufhaltend, in den ersten vierten Stammtheil, diese der Entseelten mit längst weil. H. Paul Hellwig gewes. b. und handelsmann dahier ihrem ersten Ehemann ehelich erzeugte und nachgelaßene Frau tochter
2. Weil. Fraun Susannä Elisabethä geborner Straßin in erster Ehe mit weil. H. Georg Michael Papst, gewesten Königl. Jubilirer zu Paris ehelich erzeugte noch lebende Acht Kindere, mit Namen a) H. Georg Friedrich Papst, ledigen Jubelirer zu Paris, b) H. Georg Christoph Papst, ledigen handelsmann in Bourdeaux, c) Frau Johannam Schulerin geborne Papstin, H. N: Schuler, handelsmanns in Worms Fr. Eheliebstin, d) Frau Sophiam Philippinam Krechlingerin geborne Papstin, H. N Krechlinger, auch Handelsmanns zu ermeltem Worms Frau Ehegattin, e) August Papst, ledigen Jubelirer in Paris, f) Jungfrau Luisam, g) Jungfrau Rosaliam, h) Jungfrau Charlottam die Papst, und in Zwoter Ehe mit dem hinterbliebenen Wittiber H. Ludwig Friedrich Bachmann ehe Maligen Handelsmann in Paris, nunmehro in der hochfürstl. Brandenburg: Anspach: Baÿreuth: Haupt: und Lang: Stadt Creilsheim sich aufhaltend, ehelich erziehlte auch noch am Leben sich befindende Zweÿ Kindere Namens i) Ludwig Friedrich und k) Annam Johannam die Bachmann, dieße Zehen der diesorts Verstorbenenn hinterlaßen Enckel in den Zweiten vierten Stammtheil
3. Herr Georg Friedrich Straß, ledigen Jubilirer zu besagtem Paris, in den dritten vierten Stammtheil So dann 4° Frau Catharinam Margaretham Saurin geborne Straßin, Herrn N. Saur, Hochfürstl. Würztburg’schen Amtmanns Frau Ehelibstin, zu ermeltem Würtzburg wohnhafft, in den vierten und letzten Stammtheil. Letztvorherige drei aber diesorts Verstorbenen mit auch längst weil. H. Philipp Jacob Straß, gewes. burgern und handelsmann, auch Exsen: und Kirchenpflegern dehier, dero Zweiten geweßenen Ehemann ehelich erzeugte nach Tod hinterlaßene Kinder und Enckel, Alle vier also Ihr der Verstorbenenn ab intestato Zu vier Stammtheilen Verlassene samptichen von hier abwesende Beneficial Erben. Wegen deren samltlichen Abwesenheit denn (…) H. Philipp Jacob Filtzhoffer, der hiesige Burger und Handelsmann zum Curatore dieser Verlaßenschafft ex officio ernannt

Series rubricarum hujus Inventarÿ. Abschrifft der Verstorbenen vor mir Notario am 3. Martii 1786. erichteten Disposition, Sa. hausraths 494, Sa. brennholtzes 12, Sa. Silbers und dgl. Geschmeids 31, Sa. Goldener ring und dgl. Geschmeids 80, Sa. baarschafft 6, Sa. Activorum 41, Summa summarum 665 lb – Schulden 298, Nach deren abzug 366 lb – Stall summ 88 lb, legata 168 lb, Beschluß summa 366, Stall summ 88 lb
(Procurations) Jacques Auguste Bapst jouiallier à Paris y demeurant quai des orphevres pss. St Barthelemy – Marguerite Salomé Helvig demeurant à Paris rue du fossé M Le Prince Par. St Sulpice – Georges Frédéric Schuler négt. demeurant rue des Carmelites paroisse Puypautin mari de Jeannette Bapst

Testament de Georges Frédéric Stras M° mercier Bijoutier demt. quay des Orphevres, reçu par M° Dosfant no.re à Paris le 18 juin 1773 et d’un codicill reçu par led. no.re le 19 juillet suivant
Georges Frédéric Strass, testament rédigé en français par le notaire Jean Antoine Dosfant de Paris en date du 17 juin 1773, 18 boulevard Serurier (cote D.C 6 255).

Georges Frédéric Strass vend la maison au marchand Jean Charles Schubart moyennant 4 125 livres

1767 (31.12), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 691
H. Johann Martin Lentz der bestätter im kauffhaus als mandatarius H. Johann Georg Straß des jubelierers zu Paris
in gegensein H. Johann Carl Schubart des handelsmanns
eine behausung bestehend in vorder, nebens, mittel. und hinter haus, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Schiffleutstaden, einseit neben H. Johann Heinrich Fäßler dem schiffmann, anderseit neben Johann Jacob Lichterfelder dem schloßer, hinten auff den Closter zu denen Reuerinnen – davon gibt man wegen dem überhang hiesiger Stadt Pfenning Thurn 16 ß ane Allmend zinß – als ein den 14. Novembris 1765 bey H. Not. Humbourg errichtete declaration von Fr. Anna Catharina Straßin geb. Knollin cedirtes guth – um 2750 pf. unterpfändet, geschehen um 1375 pfund

Fils de marchand, Jean Charles Schubart épouse en 1747 Marguerite Schuler, fille d’un marchand de Nuremberg : contrat de mariage célébration
1747 (4.5.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 352)
Eheberedung – entzwischen dem Edlen, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Carl Schubart leedigen handelsmannn des Wohl Edlen, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johannes Schubart, Vornehmen handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg mit der Wohl Edlen Viel Ehr und Tugendreichen Frauen Maria Barbara gebohrner Kaÿßerin ehelich erzeugtem Sohn als dem herrn Brautigamb ane einem
So dann der Edlen, Viel Ehr und tugendgezierdten Jungfrauen Margarethæ Schulerinn Weÿland des Wohl Edlen, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren herrn Johann Adam Schuler gewesenem Vornehmen Handelßmanns und burgers in des heÿligen Römischen Reichs Freÿen Statt Nürnberg, mit der Wohl Edlen Viel Ehr und Tugendbegabten Frauen Maria Christina gebohrner Tripskornin ehelich erziehlter tochter als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg auff Donnerstag den 4. Maÿ in dem Jahr als man nach Unßrers einigen Erlößers heylands und seeligmachers Jesu Christi gnadenreicher Geburth und Menschwerdung Zahlte 1747
Georges Henry Schouler als bruder, Charles Chiron als Schwager – Attestirt Johann Friderich Lichtenberger Notarius publicus juratus et requistus

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 260, n° 998)
1747 Eod. [Dienst. d. 9. Maj] seind nach offentl. Proclamation auff Reg. H. Ammeist. erlaubnuß Zu Hauß Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Johann Carl Schubarth der led. Handelsmann u. b. allhier, h. Johannes Schubarts Handelsmanns u. b. allhier Ehl. Sohn u. J. Margaretha weÿl. H Johann Adam Schulers geweßen Handelsmanns Zu Lÿon nachgelaß. Ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Carl Schubart als brautigam, Marguerite Schuler als braut, George Henry Schouler als bruder (i 265)

Marguerite Schuler, dite native de Lyon, devient bourgeoise par son mari quatre semaines après son mariage
1747, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 290
Fr. Margaretha Schulerin Von Lyon gebürtig erhalt das burgerrecht von jhrem Ehemann H. Johann Carl Schubard burger und Handelsmann umb den alten burger Schilling willl geÿ E. E. Zu,ft Zum Spiegel dienen, promisit den 31. Maÿ 1747.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents du mari rue de l’Epine. Les apports du mari s’élèvent à 2 998 livres, ceux de la femme à 1 898 livres.
1747 (27.7.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 319) n° 464
Inventarium über des Edlen, Wohl Ehrenvest : und Großachtbahren Herrn Johann Carl Schubart handelsmanns und der Edlen, Viel Ehr: und Tugendreichen Frauen Margarethæ Schubartin gebohrner Schulerin, beeder Ehe Persohnen und Vornehmen burgere allhier zu Straßburg einander für ohnverändert in die Ehe zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1747 – in ihren vor Kurtzer Zeit mit einander angetrettenen Ehestand Zugebracht, Welche der Ursachen halben alldieweilen in deroselben den 4.ten Maji dießes 1747.sten Jahrs Vor mit Notario mit einander errichteter Eheberedung §° 4.to ausdrucklichen Versehen, daß jedem theil und seinen Erben, seine in die Ehe bringende und wehrender Ehe ererbende Nahrung ein freÿ, eigen, ohnverändert und vorbehalten guth seÿe
So beschehen in der Königlichen Stadt Straßburg, in fernerer Gegenwarth S. T.lis Hn Johannis Schubart, handelsmanns und Frauen Mariæ Barbaræ Schubartin gebohrner Kaÿßerin beeder Eheleuthe und Vornehmer burgere allhier des Eheherrn Leiblicher Eltern auß deßelben, so dann auff der Ehefrauen Seithen, Hn Charles Chiron Vornehmen Handelsmanns und burgers Zu Franckfurth am Meÿen, deroselben H. Schwagers und erbettenen H. Beÿstandts, auff dochter den 27.ten Julÿ Anno 1747.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Dornsgaß gelegener des Eheherrn leiblichen Eltern Eingangs gedacht eigenthümlich zuständigen behaußung befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Eheherrn in die Ehe gebrachtes Vermögen. Sa. haußraths 192, Sa. Slbers 37, Sa. goldener Ring 135, Sa. baarschafft 2500, Summa summarum 2864 lb – deme beÿzufügen die haussteuren 133 lb, Des Eheherren völliges in die Ehe gebrachtes eigenthümbl. Vermögen 2998 lb
Dießemnach werden auch der Ehefr. in die Ehe gebrachte Mittel consignirt, Sa. Silbers 76, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 879, Sa.& baarschafft 810, Summa summarum 1765 lb – Hierzufügen die Ihro der Ehefrauen ane gleich hernach beschriebenen haussteuren 133 lb, der Ehefrau völliges in die Ehe gebrachtes Guth, 1898 lb

Marguerite Schuler meurt en 1758 en délaissant six enfants. La masse propre au veuf est de 2 484 livres, celle des héritiers de 1 489 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 636 livres, le passif à 4 627 livres.
1758 (8.4.), Not. Haering (6 E 41, 1356) n° 68
Inventarium über Weÿland der Wohl Edlen, Viel Ehren und tugendbelobten frau Margarethä geb. Schuhlerin des Wohl Edlen und Großachtbaren Herrn Johann Carl Schubarts Handelßmanns und Vornehmes bs. alhie Zu Straßbg. im Leben geweßter herzlich geliebten Frau Eheliebste nunmehr seeliger Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1758.- nach ihrem Sambstags den 11. Merz instehenden 1758.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödtl. hintritt hie Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen Straßburg Sambstags den 8.ten Aprilis A° 1758.
Der Abgeleibten Fr. Schubardtin seel. ab intest° nach tod verl. Erben sind Ihre Sechs mit Eingangs ged. ihrem hinterl. Wber. erzeugte Kinder benandtl. 1. Johannes, welcher den 21. feb. 1748 an diese Welt gekommen, 2. Margaretha diese hat den 20. Sept. 1749 dieses tages lich erblickt, 3. Johann Carl ist den 2. apr. 1752 getaufft worden, 4. Johann Frantz und 5. Maria Christina Barbara Zwillinge sind den 6. Dec. 1755 Zur h. tauf gekommen, 6. So dann Philipp Jacob, ist den 21. feb. 1758 gezeugt worden. Alle Sechs die Schubardten Zu gleichen Antheilen. Welche Zufolg Curatorÿ vom 1.ten apr. 1758 bevögtigt sind mit Eingangs erwehntem H. Johannes Schubart ihrem geehrt. H. Großvat: väterl. Seite, welcher diesem Geschäfft von Anfang bis Zu End persöhnl/ beigewohnt hat.

In einer alhier Zu Straßburg an der Dorns gß. gelegen, des H. Wbers. leibl. Eltern eigent. Zuständ. behßg. befunden worden als folgt.
Ane Höltzen u. Schreinwerck. In der vord. Stb., In der Wohn Stb., In der Kds. Stb.
Verfangenschaft der Erben gehörig. Vermög weÿl. H. Abraham Donzel handelsmanns zu Lyon den 8. april. 1755. gestiffteten Testamenti Solemnis in scriptis hat derselbe Fr. Susannam gebohrne Schuhlerin, H. Carl Chiron Handelsmanns zu Franckfurth Fr. Ehel. und die abgeleibte Fr. Schubardin seel. jeegl. dieser beeden Fr. Schwestern zur helfte zu Erben eingesetzt. Welche Erbschaft aber ged. fr Chiron inhalt bes. test: in handen hat u. fr: Maria Christina geb. Tribskornin, weil. H. Joh: Adam Schuhler, gewes. hds.Ms zu Lyon hinterbl. Fr. Wb: deren fr. Mutter vermög des ihr in solchem testament verschafften Liebgedings lebtägig genießet
Ergäntzung des H. Wittibers abgegangenen Vorbehaltenen Guths. Nach Anleÿtung des über beeder geweßter Ehepersohnen den 27. Julÿ A° 1747 durch H. Not. Johann Friedrich Lichtenberger aufgerichteten Inv.
Ordnung gegenwärtig. Invÿ, Copia der Eheberedung, Copia Codicilli den 9. Mertz 1758 vor mir Not°
Des H. Wittibers ohnverändert: und vorbehaltenen Vermögens, Sa. hausraths 40 lb, Sa. Silbers 25 lb, Sa. goldener ringe 49 lb, Sa. Erg. 2619 lb, Summa summarum 2734 lb – Schulden 250 lb, Nach deren Abzug 2484 lb
Dießemnach wird auch der Sechs der Kinder und Erben anerstorben ohnveränd. und vorbehalten Guth beschrieben, Sa. Kleidung 64 lb, Sa. Silbers 36 lb, Sa. goldenen ring und Geschmeids 199 lb, Sa. Schulden 250 lb, Sa. Erg. 939 lb, Summa summarum 1489 lb
Endlich wird auch das gemein verändert und theilbar Guth beschrieben. Sa. Hausraths 73 lb, Sa. handlungs Gewerbs 4538 lb, Sa. Weins 6 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. goldenen Geschmeids 16 lb, Summa summarum 4636 lb – Schulden 4627 lb, Nach deren Abzug 9 lb
des H. Wittibers Eÿgenthum und Wÿdem 3236 lb – Stall summ 5050 lb – Bilanz
Eheberedung (…) den 4. maÿ 1747 Not. Joh. Frd. Lichtenberger, Nots.

Jean Charles Schubart est élu au Conseil de la tribu du Miroir en 1755. Il est nommé échevin en 1770.
1755 Miroir (XI 277) – Herr Johann Carl Schubard der New erwöhlte Gerichts herr
1770 Conseillers et XXI (1 R 253) – H. Joh: Carl Schubart der handelsmann wird Schöff beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel und schwört. 380.

Jean Charles Schubart vend en 1780 la maison au fabricant de draps Jean Georges Dietsch moyennant 5 000 livres.

1780 (21.2.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 79
H. exsenator Johann Carl Schubart der handelsmann
in gegensein H. Johann Georg Dietsch des tuch fabricanten
die ihme eigenthümlich zuständige behausung und hoffstatt, worinnen er seine tuch fabrick unterhalten, mit allen denen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Schiffleuthstaaden, einseit neben weÿl. Mr. Lichtenfelder des schloßers wb. und erbenn anderseit neben einem bleicher, vornen den besagten staaden, hinten auff einen den zu denen reuerinnen oder St Margaretha closter garten, auch einen außgang in der kupfferschmidtgäßlein habend – davon gibt man d. löbl: Stadt Pfenning Thurn 15 sch. ane bodenzinß – um 10.000 gulden

Jean Georges Dietsch figure sur la liste des nouveaux bourgeois (le registre correspondant manque)
1778, VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780) p. 7
Johann Georg dietsch

Les Quinze dispensent Jean Georges Dietsch, devenu maître à Barr, de présenter un nouveau chef d’œuvre à Strasbourg
1779, Protocole des Quinze (2 R 189)
Johann Georg Dietsch contra E.E. Meisterschafft der Wollenweber
(p. 420) Sambstag den 20.ten Novembris 1779 – Osterrieth nomine Johann Georg Dietz des ledigen Wollenweber Meisters Zu Barr und hiesigen Burgers Citavit E.E. Meisterschafft der hiesigen Wollenweber Obermeister, producirt unterthäniges Memoriale juncto petito samt beÿagen sub litt. A & B puncto dispens. von den muthjahren und verfertigung des Meisterstücks. Claus bitt Copiam et Terminum ordin., Obtinet.

(p. 453) Sambstag den 4.ten Decembris 1779 – Osterrieth nomine Johann Georg Dietsch in actis Contra E.E. Meisterschafft der Wollenweber Obermeister, erholt mémoriale vom 20. 9.bris jüngst und bitt wie darinnn, Claus in ansehung der Implorant bereits meister Zu Barr und ein hiesiger burger ist, so setzt Imploratische Meisterschafft jedoch ohne nachtheil dißseitiger artickel Zu E. G. facta lectione des Memorialis Erkandt Seÿe Implorant gegen erlag Zwölff pfund pfenning Zwischen Löblicher Stadt del allhiesigen Findlinghauß und EE Meisterschafft theilbar, und ersetzung der uncösten, dispensando von den Muthjahren und verfertigung eines andern Meisterstücks als Mitmeister beÿ EE Meisterschafft der hiesigen wollen weber auf und anzunehmen.

Fils d’un marchand de Barr, Jean Georges Dietsch épouse en 1782 Louise Caroline Karth, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1782 (23.8.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 597) n° 230
(Eheberedung) der wolehren- und vorachtbare Herr Johann Georg Dietsch, lediger Tuchfabrikant und burger allhier, des weiland H. Johann Georg Dietsch, gewesenen burgers und Handelsmanns in Barr, mit der Viel- Ehren- und Tugend- begabten Frau Katarina gebohrner Kleinmann, des H. Niclaus Dietsch, dasigen Färbers jetziger Ehegattin erzeugter einziger nunmehr großjähriger Sohn, als bräutigam,
mit der woledlen und tugendgezierten Jungfrau Luisa Carolina Karth, des wolehrenvest und großachtbaren H. Philipp Jacob Karth ältern, angesehenen Handelsmanns und der Woledlen und Tugendreichen Frau Anna Margaretha geborner Zollickoffer, deder Eheleut und bürger dahier ohneins jüngsten Jgfr. Tochter als Braut – Geschehen in Straßburg den 23. Augusti in dem Jahr 1782. [unterzeichnet] Joh: Georg Dietsch als bräutigam, Louisa Carolina Karth als braut

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 118-v, n° 17)
Im Jahr 1782 dominica XIII und XIV post Trinit. als den 24. Augusti und ersten Septembris sind in unserer Kirche zu St. Wilhelm Ordnungs: Mäßig ausgerufen und Dienstag den 3. ejusdem ehelichen Gesegnet worden Herr Johann Georg Dietsch der ledige Tuch: fabricant und Burger Allhier, weÿl. Herrn Johann Georg Dietsch gewesten Handelsmanns in Barr mit Catharina Kleinmännin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Louisa Carolina Karthin Herrn Philipp Jacob Karth, Handelßmanns und burgers allhier, wie auch hochverordneten Kirchen Pflegers beÿ unserer Gemeinde Zu St Wilhelm mit Frau Anna Margaretha Zollickofferin ehelich erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Georg Diesch als hochzeiter, Luisa Carolina Karthin als hochzeiteren (i 122) – Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 22) i 64

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison quai des Bateliers. Les apports du mari s’élèvent à 10 186 livres, ceux de la femme à 3 377 livres. En annexe, convention passée en 1773 entre Jean Charles Schubart et le Couvent des Pénitentes sur le mur mitoyen entre leurs propriétés.

1782 (15. 8.bris), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 603) n° 434
Inventarium über H. Joh: Georg Dietsch, des Tuchfabrikanten, und Frauen Luisa Carolina geborner Karth, beder Ehepersonen und bürger alhier zu Straßburg, vor unverändert in die gebrachtes Vermögen, auffgerichtet A° 1782 – in ihren den letztverfloßenen dritten September mit einander angetrettenen Ehestand gebracht, und laut des dritten Artickels ihrer eilf Täge Zuvor unter ihnen errichteten und heute bei mir Notario hinterlegten Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in Straßburg in des Eheherrn hienach inventirter ane dem Schiffleutstaden gelegener behausung auf dienstag den 15. Weinmonats Vormittag in den Jahr nach Christus Geburt 1782., in fernerem beiseÿn des wolehrenvest und grosachtbaren H Philipp Jacob Karth dahier der Ehefrau geliebten H Vaters und Von ihr hierzu erbetenen beistandts

(f° 6) Active- Schulden, (f° 9) Gemachte Waar
(f° 18) Eigenthum an Häusern. (M.) Nämlich eine in Vorder- Seiten- u. Hinter-haus bestehende behausung, Hoffstatt, Bronn u. Hof mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, Zugehörd., Rechten und Gerechtigkeiten gelegen in hies. Stadt an dem Schiffleutstaden 1. S. weil. Joh. Jb. Lichtenfelder, des Schloßers, Wittwe u. Erben Zum Theil, Zum Theil neben dem nicht durchgängigen Kupferschmids gäßlein, dahin dieses Haus einen Ausgang hat, 2. S. neben Antoni Formachal, dem Wäscher, vornen auf berührten Staden, hinten auf des Klosters zu den Reuerinen oder St. Magdalenä Garten stosend, so auser 15 ß jährlich auf Michaelis dem hies. Pfgth. wegen dem Überhang abzurichten habenden Bodenzinses und einigen darauf haften. hienach eingetragenen Passiv-Capitalien frei und eigen, sofort ohnnachteiliger maßen hier anzusetzen beliebet wordn vor 16.500 fl, Wie dieses haus von H. Rathh. Joh. Carl Schubart, dem Hdlsm. erkauft word. weiset die unter H. Lacombe, des Königl. Not. alh. Untsch. ausgef. perg. Kvschrb. v. 29. April 1779. und I. in hies. C.C.St. d. 21. febr. 1780 vorgeg. ab. bisher noch nicht ausgef. Kaufcontract. Ferner i. perg. teutsch. m. gged. CSt. aufgedr. Ins. verw. Kbr. v. 31. Dec. 1767, Worin enthalten, daß die 2. in dem Kupfeschmids gäßl. gelegene Nebenshäusl. in solchem Kauf begriff. Üb. 2 andere in gemeltem Kupfschmgäßl. gel. häusl. bes. 2. ähnl. Kbr v. 19. April. u. 9. Aug. 1773. auch aus d. C.St., So dann 1 m. bedittenem Kloster u. H. Rathh. Schubart d. 23. Martii 1773. geschloss. u. bei mir Not. hinterlegter Vertrag wegen diesorts Hinderhäus.
Item die Hälfte vor unvertheilt ane I. beh., Hoffstatt, Hof, Trott, Trotthaus, Stallung u. Keller in dem flecken Barr (…) 1500 fl. Liegende güther zu Gertweiler und Barr (…)
in des Eheherrn hienach inventirter ane dem Schiffleutstaden gelegenen behausung
(f° 13) Series rubrorum. Des Eheherrn beigebrachtes Gut. Sa. hausraths 649 fl, Wolle zu der Tuchfabrick gehörig 10.454 und 4060 fl, Sa. Rebsöl 130 fl, Sa. Brennholtzes 5867 fl, Sa. Fäßer und Weins bütten 215 fl, Sa. Silbers 53 fl, Sa. goldener Uhr 105 fl, Sa. baarschafft 1360 fl, Sa. Eigentums an häußern 18.000 fl, Sa. Eigentums an liegend. gütern 550 fl, Activ schulden 15.461 fl, 1287, 384 fl, Summa summarum 58.580 fl – Schulden 38.428 fl, Nach deren abzug 20.151 fl, dazugelegt den Ihm zuständigen halben Teil von den Haussteuren mit 221 fl, Des Ehehern Gut 20.373 fl
Diesemnach wird der Ehefrau beigebrachtes Vermögen verzeichnet, Sa. Hausrats 1084 fl, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 309 fl, Sa. goldener Ringe Perl. u. dgl. Geschmeids 824 fl, Sa. baarschafft 4164 fl, Pfenningzins Hauptgut 150 fl, Summa summarum 6533 fl – Rechnet man die ihr zuständige Hälffte von denen Haussteuren dazu mit 221 fl, So macht der Ehefrau Vermoegen 6754 fl
[joint] Vertrag mit Einem Löblichen Gotteshauß des Klosters St Marä Magdalenä einer seits und Herrn Johann Carel Schubart des Handelsmanns, ander seits, ist wie nachstehend gemacht und getrofen worden, Alß besagtes Gotteshauß erlaubt Herrn Schubart, wie schon bereits geschehen, die Garten maur auf des letzteren Kosten abzubrechen, die erforderliche fundamenten zu machen und eine gemeinschafftliche Maur zu stellen, wie die blindlöchen bereits ausweisen, ferner den zweÿten stock dißer maur zu continuien, statt der kleinen Fenster größere in der façade förmlichere zu stellen. die Maur soll unter das dach mit dießeitigen blindlöcheren und die Fenster mit eisernen stangen versehen werden, wo zu sich der Eigenthümer und besitzer dießes an unßre Gerechtigkeit stoßende hauß verpflichtet, dergestalten, daß die jetzt zu verfertigende Maur Zwischen dem Kloster St Mariä Magdalenä und Herren Schubart gemeinschafftlich seÿn undt verbleiben solle, nicht weniger auch daß aus den Fenstern nichts außgeschüttet, geworffen oder Nachteiliges vorgenommen werden soll, weßwegen Er nicht nur vor sich jederzeit gnüge zu leisten verspricht, sondern auch seine Nachfolgere Kraft dißes Verpflichtet, alles getreuliche undt ohne gefehrde – Straßburg den 23.ten Mertz 1773 [unterzeichnet] Marie Augustine Bourste Priorin, Marie Christine Geiger soupriorin und convent, Johann Carl Schubart – Hinterlegungs act, Freÿtags den 13. Decembris 1782, Johann Daniel Saltzmann Notarius

Le maire cède à Jean Georges Dietsch le terrain qui forme l’impasse des Chaudronniers

Inventaire après décès d’un locataire, le drapier Jean Jacques Blind

1815 (8.4.), Strasbourg 8 (11), Not. Roessel n° 2448
Inventaire de la succession de Jean Jacques Blind, drapier, décédé le 12 novembre dernier – derssé à la requête de Marguerite Madeleine Werner la veuve, mère et tutrice légale des 4 enfants Marguerite Madeleine âgée de 20 ans, Jean Jacques âgé de 18 ans, Marie Sophie âgée de 16 ans, Frédéric Guillaume âgé de 14 ans – en présence de Jean Georges Dietsch fabricant de drap, subrogé tuteur desdits mineurs
dans une maison quai des bateliers n° 22 appartenant au Sr Dietsch
Contrat de mariage reçu Me Saltzmann le 30 juillet 1789
meubles de la communauté 1449 fr, créances 2350 fr, ensemble 3779 fr – passif 6993 fr, déficit 3194 fr
propres du défunt ,4056 fr, dus 767 fr, reste 3289 fr
Enreg. f° 161 du 10.4.

Le fabricant de draps Jean Georges Dietsch meurt en 1831, sa veuve Caroline Sophie Karth en 1841
1831 (2.4.), Me Lacombe
Dépôt par Jean Jacques Isler commis greffier au tribunal civil de Strasbourg du testament olographe de Jean Georges Dietsch, fabricant de draps à Strasbourg
acp 203 (3 Q 29 918) f° 102 du 4.4.

1847 (29.11.), Me Lacombe
Notoriété constatant que Jean Georges Dietsch ancien fabricant de draps est décédé à Strasbourg le 27 mars 1831 et Caroline Sophie Karth son épouse le 2 novembre 1841 laissant pour héritiers leurs enfants
acp 367 (3 Q 30 082) f° 40 du 29.11.

Suite à la renonciation de sa mère et de sa sœur à la succession de Jean Georges Dietsch père, relatée dans les actes ultérieurs, Jean Georges Dietsch fils devient seul propriétaire de la maison. Il épouse en 1836 Louise Guillaumette Redslob, fille de négociant

1836 (7.6.), Strasbourg, Me Lacombe
Consentement par Louise Caroline Karth veuve de Jean Georges Dietsch, fabricant de draps à la Robertsau, au mariage de son fils Jean Georges Dietsch, fabricant de draps en la même, ville avec Louise Guillaumette Redslob de Strasbourg
Enregistrement de Strasbourg, acp 241 F° 46 du 8.6.

1836 (6.6.), Strasbourg 15 (59), Me Lacombe n° 632
Contrat de mariage – Jean Georges Dietsch, fabricant de draps, fils de Jean Georges Dietsch, vivant fabricant de draps, et de Louise Caroline Karth à la Robertsau
Louise Guillaumette Redslob, fille de Jean Henri Redslob, négociant, et de Sophie Schatz
Enregistrement de Strasbourg, acp 241 F° 46-v du 8.6.

Jean Georges Dietsch et Louise Guillaumette Redslob hypothèquent la maison au profit de François Xavier Gerber

1847 (26. 8.br), Strasbourg 15 (82), Not. Lacombe n° 5854
Obligation – Ont comparu Mr. Jean Georges Dietsch, propriétaire, fabricant demeurant et domicilié à Strasbourg, et Madame Louise Wilhelmine Redslob, son épouse demeurant avec lui en ladite ville, de son mari assistée et autorisée à l’effet des présentes (ont déclaré devoir)
à M. François Xavier Gerber, propriétaire demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant, la somme principale de 12.000 francs
hypothèque. Une Maison sise à Strasbourg quai des bateliers portant les N° 22 et 23 avec cour, batimens latéraux, échoppe, appartenances et dépendances, donnant pardevant sur le quai, par derrière les sieurs Kiehm et Schoettel, tenant d’un côté à la propriété de Monsieur Rhein, propriétaire, de l’autre à celle du Sieur Jung et de l’Œuvre Notre Dame. Mr et Madame Dietsch affirment 1° que l’immeuble cidessus décrit est franc et libre de toutes dettes et hypothèques (…) à l’exception de l’inscription qui a été prise au bureu de la conservation des hypothèques de Strasbourg le 22 février 1841 volume 320 N° 135 pour sûreté d’une rente annuelle de 2 francs. 2° qu’il est la propriété de Monsieur Dietsch, lequel l’a recueilli dans la succession de feu son père M. Jean Georges Dietsch en son vivant fabricant de draps à Strasbourg, qu’au moyen des renonciations qui ont été faites au greffe du tribunal civil de première instance de cette ville le 5 avril 1831, savoir par Madame Louise Caroline Karth veuve de feu M. Dietsch susqualifié, à la Communauté de biens qui avait existé entre elle et feu sondit défunt mari, et par Dame Sophie Julie Dietsch épouse de Monsieur David Moerlen, juge au tribunal de première instance de Strasbourg & M. Frédéric Charles Hecht, négociant demeurant à Strasbourg en qualité de père et tuteur légal de Julie Wilhelmine, Charles et Gustave Hecht ses trois enfants mineurs nés de son mariage avec feue Dame Wilhelmine Henriette Dietsch son épouse, à la succession de feu ledit Sr Dietsch, père de Madame Moerlen et ayeul maternel des mineurs Hecht. M. Hecht a été autorisé à l’effet de cette renonciation pat délibération du Conseil de famille tenu devant le juge de paix du canton Est de cette ville, suivant leur procès verbal en date du 4 avril 1831 (…). Feu Monsieur Dietsch avait acquis la Maison numéro 22 de Monsieur Jean Charles Schoubart négociant à Strasbourg, en vertu de contrat passé devant M° Lacombe père notaire à Strasbourg le 29 avril 1779, et le bâtiment marqué du numéro 23 avec ses dépendances surJean Altherr, Cabaretier en cette ville et Victoire Formageat son épouse, suivant vente passée devant M° Lacombe père lors notaire en cette ville le 14 janvier 1808, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 4 février même année volume 35 N° 123. et à ladite époque il était déjà propriétaire du bâtiment marqué du numéro 22.

Jean Georges Dietsch établit une société par actions pour exploiter sa fabrique de draps. Il met en société la fabrique à la la Robertsau et la maison quai des Bateliers
1848 (20. 9.br), Strasbourg 15 (84), Not. Lacombe n° 6335
Acte de société – A comparu Mr Jean Georges Dietsch, fabricant de draps, demeurant et domicilié à Strasbourg, patenté par Mr le maire de Strasbourg pour l’année 1848 en date du 31 août dernier sous le numéro 1536 du rôle,
Lequel a exposé qu’il est propriétaire 1° d’une usine située à la Robertsau annexe de Strasbourg, comprenant une fabrique de draps, une fabrique de savon, un moulin à foulon et un moulin à farine avec les jardins et prés formant les dépendances de l’usine,
2° de tout le matériel servant à l’exploitation desdites usines,
3° d’une maison sise à Strasbourg, quai des bateliers N° 8 dans laquelle se trouvent établis les magasins, les bureaux et le comptoir de la vente en détail,
4° de 21 hectares environ de terres et prés situés à la Robertsau
que voulant donner à l’exploitation de son usine tite l’extension dont elle est susceptible, il a résolu d’appeler des capitalistes à y prendre part en formant une société en commandite par actions dont il conserverait la gestion. En conséquence il a arrêté les articles suivants comme bases fondamentales de cette société.
Titre premier. Constitution de la société. I. Il y aura entre Mr Dietsch fabricant à Strasbourg et les Personnes qui prendront les actions dont il sera question ci après une société en commandite par actions sont l’objet sera 1° l’exploitation de l’usine située à la Robertsau annexe de Strasbourg comprenant une fabrique de draps, une fabrique de savon, un moulin à foulon et un moulin à farine. 2° La vente en gros et en détail des produits fabriqués
II. La durée de cette société sera de 12 années courant du premier avril 1848 pour finir à pareil jour de l’année 1860
III. La raison sociale sera J. G. Dietsch et Cie. M. Dietsch sera seul gérant responsable (…)
Titre second. du fonds social et des actions
IV. Mr Dietsch verse dans la société 1° l’usine de la Robertsau mentionée ci-dessus avec la force hydraulique qui fait mouvoir les mécaniques de l’établissement, plus les machines, instruments, * métiers, outils et ustensiles qui servent à l’exploitation
2° les jardins, terres et prés formant les dépendances de l’établissement
3° 21 hectares 75 ares de terres et prés sis à la Robertsau
4° la maison sise à Strasbourg, quai des bateliers N° 8
5° les marchandises fabriquées, les matières premières et les approvisionnements qui se trouvent soit dans les magasins soit en douale
6° le mobilier des bureaux
7° enfin l’argent comptant, les créances actives et généralement tout ce qui composait l’actif de la maison J. G. Dietsch au premier avril 1848, suivant inventaire sommaire signé par M. Dietsch.
Ce versement est fait à la charge par la nouvelle société de liquider le passif de la dite maison
V. Le fonds capital de la société est fixé à 900.000 francs et sera divisé en 1800 actions de 500 francs chacune (…)
Inventaire de la Maison J. G. Dietsch. Actif mobilier. I. Machines, Métiers et Matériel industriel avec tous les accessiores (…)
Actif immobilier. I. Fabrique de draps (…)
II° Une Maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers N° 22 pardevant ledit quai, par derrière sur la propriété de Jean Schoettel d’un côté la veuve Weiss et de l’autre Rhein serrurier et Happinger menuisier. – Strasbourg le 18 novembre 1848.

Jean Georges Dietsch et Louise Guillaumette Redslob bénéficient d’un crédit auprès du négociant Charles Hirsch

1854 (10.3.), Strasbourg 1 (137), Not. Rencker n° 22.875
Crédit – Ont comparu Monsieur Jean Georges Dietsch, fabricant de draps domicilié à la Robertsau mairie de Strasbourg et Dame Louise Wilhelmine Redslob son épouse de lui autorisée, Monsieur Dietsch stipulant tant en son nom personnel qu’au nom de sa maison de commerce Jean Georges Dietsch et Compagnie de cette ville d’une part
et Monsieur Charles Hirsch, négociant domicilié à Strasbourg agissant au nom de la maison de commerce Charles Hirsch et Compagnie de cette ville et dont il est seul chef ayant la signature, Lesquels ont déclaré que Messieurs Charles Hirsch et Compagnie ayant consenti à accorder un crédit à Messeirs Jean Georges Dietsch et Compagnie (…) jusqu’à concurrence de 100.000 francs
hypothèque. I. Une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 22 et 23, avec cour, bâtiments latéraux, échoppe, appartenances et dépendances donnant pardevant sur le quai par derrière les sieurs Kiehm et Schoettel, tenant d’un côté à la propriété de Monsieur Rhein, de l’autre à celle du Sieur Jung et de l’Œuvre Notre Dame. Monsieur Dietsch père avait acquis cet immeuble partie de Mr Jean Charles Schoubart, assesseur au grand Sénat et négociant demeurant à Strasbourg en vertu du contrat passé devant M Lacombe notaire en cette ville le 29 avril 1779, partie de Mr Jean Altherr cabaretier et D° Victoire Formageot son épouse demeurant ensemble à Strasbourg en vertu du contrat passé devant M° Lacombe père notaire en cette ville le 14 janvier 1808, enregistré et partie de la Ville de Strasbourg en vertu de contrat passé devant M° Wengler notaire en cette ville le 27 avril 1812. enregistré. Les époux Dietsch déclarent que la maison cièdessus décrite n’est grevée que d’un capital de 12.000 francs au profit de Mr François Xavier Gerber propriétaire domicilié à Strasbourg, en vertu d’une obligation passée devant M° Lacombe notaire de cette ville en 26 octobre 1847 enregistrée et inscrite aux hypothèques de ladite ville le 28 du même mois d’octobre volume 476 numéro 153 en en partie d’une rente annuelle de un franc 98 centimes au profit de la Ville de Strasbourg, assurée par une inscription prise audit bureau des hypothèques le 19 février 1850 volume 525 numéro 115
II. Les immeubles ci après décrits situés à la Robertsau banlieue de Strasbourg savoir 1° Les bâtimens de la fabrique de draps, cours d’eau, maison d’habitation avec appartenances et dépendances de l’exploitation du dit établissement consistant (…)

Jean Georges Dietsch réduit le capital de la société
1856 (7. 8.br), Strasbourg 1 (142), Not. Rencker n° 24.204
A comparu Monsieur Jean Georges Dietsch, Fabricant domicilié à la Robertsau, Mairie de Strasbourg, lequel a dépose en l’étude de M. Rencker notaire soussigné, un acte sous seing privé en date du 16 octobre courant (…) par lequel Monsieur Dietsch comparant au nom de la Maison de Commerce Jean Georges Dietsch et Compagnie et les actionnaires commanditaires de ladite Maison représentant ensemble un capital de 602.000 francs ont modifie et changé diberses dispositions des Statuts de l’Acte de société passe devant M° Lacombe notaire à Strasbourg le 10 novembre 1848 et ont prolongé la durée de la société de dix années, jusqu’au premier avril 1856 et stipulant en outre que le fonds capital de la société fixé primitivement à 900.000 francs divisés en 1800 actions de 500 francs chacune serait réduit à 450.000 francs, divisés en 900 actions de 500 francs. Par suite de cette réduction et pour conserver le chiffre de 500 francs par action il sera délivré un nouveau titre de 500 francs en échange de deux antérieurs. (…)

L’assemblée générale extraordinaire de la société de Jean Georges Dietsch & Compagnie vote la liquidation
1857 (23.3.), Strasbourg 1 (143), Not. Rencker n°24.444
Dépôt – A comparu M. Eugène Schweighaeusser Propriétaire domicilié à Strasbourg, lequel a à l’instant déposé (…) le procès verbal d’une assemblée générale extraordinaire de la société de Jean Georges Dietsch & Compagnie en date à Strasbourg du 10 mars 1857
(…) M. le Président a ouvert la séance en donnant la parole au Rapporteur qui au nom de la Gérance a présenté le rapport suivant.
Messieurs, Vous vous rappelez qu’à l’assemblée générale extraordinaire du 22 novembre dernier nous vous avons fait part de la situation péniblé & de l’Etat de la suspension où nous avaient conduits l’insuffisance de nos capitaux & les circonstances exceptionnellement critiques & difficiles que le commerce & l’industrie avaient à traverser.
Nous devons rendre justice à l’empressement & à la bienveillance avec lesquels Mrs nos créanciers nous ont accordé les termes demandés, termes qui nous ont permis d’éviter les conséquences désastreuses, incalculables d’une faillite & d’une liquidation judiciaire. Mais il faut bien le dire, si par un attermoiement nous avons pu éviter une catastrophe pénible, notre position financière n’en devient pas meilleure & l’arrangement consenti ne fut qu’un premier pas vers une liquidation formelle. Après avoir tenté tous les moyens pour reconstituer notre société, après avoir échoué auprès des capitalistes auprès des industriels de la partie, il ne nous reste plus, Messieurs, qu’à vous proposer de voter la dissolution & la liquidation de la société, aux termes de l’article dix de l’acte modificatif de nos statuts. C’est là, Messieurs, un parti que nous paraît d’autant plus sage, qu’il s’est présenté une combinaison heureuse à laquelle d’ailleurs vous serez appelé à participer, combinaison qui en donnant à nos immeubles une destination nouvelle augmentera aussi leur valeur en liquidation (…)
Enregistrement de Strasbourg, ssp 124 (3 Q 31 623) f° 79 du 23.3. le 10 mars. Dissolution de société

La maison de commerce Jean Georges Dietsch et Compagnie expose la maison aux enchères puis l’en retire, estimant que la mise est insuffisante

1857 (30.3.), Strasbourg 1 (143), Not. Rencker
N° 24.463, 30 mars 1857, Cahier des charges – Ont comparu Messieurs Jean Georges Dietsch, Fabricant, Charles Fischer et Charles Reichard, négociants domiciliés à Strasbourg agissant en qualité de liquidateurs de la Maison de Commerce Jean Georges Dietsch et Compagnie de la Robertsau banlieue de Strasbourg, autorisés à l’effet de ce qui suit, ainsi que le tout résulte d’une délibération de l’assemblé générale des actionnaires de ladite Maison de Commerce Jean Georges Dietsch et Compagnie en date du 10 mars courant (…) Lesquels ont déclaré qu’étant intentionnés de vendre par Enchère publique les Maison, Bâtiments, cours et dépendances situés à Strasbourg quai des Bateliers N° 23, ils requièrent ledit notaire Rencker de dresser la cahier des charges dans lesquelles ladite vente aura lieu et que les Comparans ont arrêtées ainsi qu’il suit

Savoir, Charges, clauses et conditions (…)
Désignation de l’immeuble. Une Maison à rez de chaussée et deux étages avec Bâtiments latéraux, cour, Bâtiment au fond de la cour, appartenances et dépendances, située à Strasbourg quai des Bateliers N° 22 & 23, par devant le quai, par derrière la Propriété de Mons. Schoettel, d’un côté Mons. Jung et l’Œuvre Notre Dame de l’autre le Sr Mainhard Salinger. Mise à prix 30.000 francs
Titres de propriété. Cet Immeuble a été recueilli par Monsieur Dietsch dans la succession de Monsieur Jean Georges Dietsch son père duquel il est est resté seul propriétaire par suite de la renonciation pure et simple faite au greffe du Tribunal civil de Strasbourg le 5 avril 1831 par Madame Louise Caroline Karth veuve de Monsieur Dietsch père, à la Communauté de Biens qui avait existé entre elle et feu son mari et par Dame Sophie Julie Dietsch épouse de Monsieur David Moerlen, Juge audit tribunal et par Monsieur Charles Hecht de Strasbourg en qualité de tuteur de ses trois enfants mineurs nommés Wilhelmine, Charles et Gustave Hecht, procréés de son mariage avec Dame Wilhelmine Hecht née Dietsch, fille du S. Dietsch père, ledit Sr Hecht entériné par délibération du Conseil de famille desdits mineurs, à la succession dudit Sr Dietsch, père de Madame Moerlen et ayeul maternel des enfants Hecht.
Feu Monsieur Dietsch avait acquis la Maison numéro 22 de Monsieur Jean Charles Schoubart négociant à Strasbourg, en vertu de contrat passé devant M° Lacombe père notaire à Strasbourg le 29 avril 1779, et la Maison numéro 23 de M Jean Altherr, Cabaretier et de Victoire Formageat sa femme, domiciliés en cette ville en vertu de contrat passé devant ledit notaire Lacombe le 14 janvier 1808, enregistré. Suivant contrat passé devant M° Wengler notaire à Strasbourg le 27 avril 1812. feu Monsieur Dietsch père a acquis de la Ville de Strasbourg un terrain Communal situé derrière ladite Maison où il forme une impasse qui communique avec le quai. Il a été stipulé dans cet acte que Monsieur Dietsch ne pourra construire aucun bâtiment sur le terrain et qu’il aura à souffrir à perpétuité le jour des Maisons voisines et l’écoulement de leurs eaux, tels qu’ils existaient alors. La Maison et dépendances dont s’agit ont été mises en société par Monsieur Dietsch Comparant en vertu d’un acte passé devant M° Lacombe fils notaire à Strasbourg le 10 novembre 1848, par lequel il a été formé la Société en commandite Jean Georges Dietcour et Compagnie aujourd’hui en liquidation.
Observation. Il résulte d’une déclaration du Comité de Surveillance, nommé par délibération de l’assemblé générale ci-dessus relatée (…) que ledit Comité de Surveillance a connaissance de la vente projetée et qu’il ne s’y oppose pas.
Fixation de l’enchère. L’enchère est fixée au mardi 28 avril 1857
acp 458 (3 Q 30 173) f° 87-v du 1.4.
n° 24.500 du 28 aavril 1857. A la requête et en présence de Messieurs Jean Georges Dietsch, Fabricant, Charles Fischer et Charles Reichard, négociants domiciliés à Strasbourg agissant en qualité de liquidateurs de la Maison de Commerce Jean Georges Dietsch et Compagnie de la Robertsau banlieue de Strasbourg, autorisés à l’effet de ce qui suit, ainsi que le tout résulte d’une délibération de l’assemblé générale des actionnaires de ladite Maison de Commerce Jean Georges Dietsch et Compagnie en date du 10 mars dernier
Ville de Strasbourg. Une Maison à rez de chaussée et deux étages avec Bâtiments latéraux, cour, bâtiment au fond de la cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers N° 22 & 23. Cette vente aura lieu sous les Charges, Clauses et Conditions retenues au Cahier des charges pré allégué (…) Il est en outre observé que l’adjudicataire de ladite maison ne pourra pas y établir un autre magasin de vente de draps au détail pendant quatre ans à partir du 25 mars dernier.
Enchéri à la somme de 39.500 francs par M. Jean Daniel Weyer architecte demeurant à Strasbourg
et Messieurs les requerans n’ayant pas trouvé ladite mise de 39.500 francs pour suffisante ont déclaré ne pas ratifier et retirer l’immeuble de l’enchère
acp 459 (3 Q 30 174) f° 77-v du 1.5.

Le tribunal ordonne la séparation de biens entre Jean Georges Dietsch et Louise Wilhelmine Redslob
1858 (18.1.), Me Zeyssolff (minutes en déficit)
Inventaire de séparation de biens d’entre Jean Georges Dietsch, fabricant de draps à Strasbourg et Louise Wilhelmine Redslob sa femme, ordonné par jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 4 janvier 1858.
acp 466 (3 Q 30 181) f° 49 du 28.1. Il résulte dudit inventaire que Me Dietsch a à reprendre 1) en vertu de son contrat de mariage reçu Lacombe le 6 juin 1836 pour dot a elle constituée la somme de 10.000, 2) pour legs à elle fait 1666
acp 469 (3 Q 30 184) f° 53-v du 19.5. (vacation du 15 mai) Biens personnels du Sr Dietsch, mobilier 3226, valeur en portefeuille 13.333

Jean Georges Dietsch meurt en 1864 après avoir institué sa veuve légataire universelle de ses biens
1864 (27.4.), Me Loew
Dépôt du testament olographe de Jean Georges Dietsch négociant
acp 532 (3 Q 30 247) f° 42-v du 29.4.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 139 (3 Q 31 638) f° 70-v du 29.4.
7 mars 1864. Testament – Je soussigné Jean Georges Dietsch négociant à Strasbourg institue pour mon héritière et légataire universelle Mde Louise Guillaumette Redslob mon épouse à laquelle je lègue la généralité de tous les biens meubles et immeubles qui m’appatiennent au jour de mon décès
(succession déclarée le 14 8.bre 1864, décès du 14 avril 1864)

1864 (13.7.), Me Loew
Dépôt par Jean Louis Joseph Lindner, principal clerc de notaire à Strasbourg, de la grosse d’une ordonnance rendue par le Président du tribunal civil de Strasbourg le 8 juillet courant envoyant Anne Louise Guillaumine Redslob veuve de Jean Georges Dietsch, vivant négociant à Strasbourg, décédé audit lieu le 14 avril 1864, en possession du legs universel que lui a fait son mari en vertu de son testament olographe du 7 mars dernier déposé en l’étude de M° Loew le 27 avril 1864
acp 534 (3 Q 30 249) f° 64-v du 18.7. (succession déclarée le 14 octobre 1864)

Louise Guillemette Redslob meurt en 1865 en délaissant des héritiers collatéraux : inventaire puis liquidations, la première sans partage
1865 (23.1.), Strasbourg 8 (77), Not. Gustave Edouard Loew n° 1271
Inventaire de la succession de De Louise Guillemette Redslob veuve de M. Jean Georges Dietsch, vivant négociant à Strasbourg y décédée le 14 janvier 1865
L’an 1865, lundi le 23 janvier à deux heures de relevée en la maison mortuaire à Strasbourg rue des Orphelins n° 5. A la requête & en présence de Mr Jean Louis Joseph Lindner, principal clerc de notaire, demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant en qualité de mandataire de 1° M. Louis Edmond Redslob, marchand de cuirs ayant agi en qualité de tuteur légal de M. Jules Auguste Redslob né le 14 février 1845 son fils issu de son mariage avec feue De Caroline Sophie Redslob son épouse décédée, 2° M. Frédéric Edmond Redslob, marchand de cuirs, les deux demeurant et domiciliés en ladite ville (…) ; M. Charles Henri Redslob, rentier, demeurant et domicilié en ladite ville, ledits sieurs Jules Auguste Redslob & Frédéric Edouard Redslob & Charles Henri Redslob habiles à se dire et porter seuls et uniques héritiers de feue De Louis Guillaumette Redslob leur tante & sœur respective veuve de M. Jean Georges Dietsch vivant négociant à Strasbourg, décédée. Les deux premiers neveux de la défunte venant par représentation de feue la De leur mère Mme Redslob née Redslob susnommée, sœur germaine de Mde Dietsch ensemble pour moitié, chacun pour un quart Et M. Charles Henri Redslob, frère germain de la défunte pour l’autre moitié

Deux testaments olographes, I° fait à Strasbourg le 8 mars 1864, II° fait à Strasbourg le 18 novembre 1864
Meubles (-), Chambre à coucher, Au corridor, Salle à manger, Au grenier, Chambre de la bonne
Immeuble. Le tiers indivis avec M. Charles Henri Redslob le requérant propriétaire du deuxième tiers et MM. Frédéric Edmond Redslob & Jules Auguste Redslob les héritiers prénommés propriétaires du dernier tiers, des immeubles sont la désignation suit.
Ville de Strasbourg. Une maison rue des Hallebardes N° 5, ancien n° 14
acp 540 (3 Q 30 255) f° 2 du 30.1. (succession déclarée le 24 décembre 1865) Il dépend de ladite succession un mobilier estimé à 3799
acp 540 (3 Q 30 255) f° 33 du 10.2. – (vacation du 31 janvier) créances hypothécaires 34.200, créances chirographaires 22.000, le tiers d’une maison à Strasbourg rue des Hallebardes
acp 541 (3 Q 30 256) f° 21 du 13.3. – (vacation du 11 mars) le tiers de 2 ha 70 a 55 terres ban de Schnersheim, argent 642, fermages et loyers mémoire
acp 540 (3 Q 30 255) f° 33 du 10.2. Me Loew du 31 janvier – Dépôt des testaments olographes de Louise Guillemette Redslob veuve de Jean Georges Dietsch négociant à Strasbourg, Lesdits testaments en date de Strasbourg du 3 mars et 18 novembre 1864
Enregistrement de Strasbourg, ssp 141 (3 Q 31 640) f° 23 du 30.1. – du 8 mars 1864 et du 18 novembre 1864

1865 (28.12.), Strasbourg 8 (78), Not. Gustave Edouard Loew n° 1613
Liquidation sans partage de la succession délaissée par Louise Guillaumette Redslob veuve de Jean Georges Dietsch vivant négociant à Strasbourg
L’an 1865 Jeudi le 28 décembre en l’étude. M° Loew, commis à l’effet des présentes par jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 15 mai dernier, enregistré. Ont comparu 1° M. Frédéric Edmond Redslob, marchand de cuirs, 2° M. Charles Henri Redslob, rentier, 3° M. Louis Edmond Redslob, marchand de cuirs agissant en qualité de tuteur légal de Jules Auguste Redslob, né le 14 février 1845, on fils issu de son mariage avec feu Dame Caroline Sophie Redslob son épouse décédée, 4° Et M. Albert Guillaume Knoderer, tanneur, agissant en qualité de subrogé tuteur de M Redslob, encore mineur sus nommé, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, (…) seuls et uniques héritiers bénéficiaires de feue Dame Louise Guillemette Redslob, leur sœur et tante respective, veuve de M. Jean Georges Dietsch, vivant négociant à Strasbourg, savoir M. Charles Henri Redslob, frère de la défunte pour moitié, Et MM. Frédéric Edmond Redslob et Jules Auguste Redslob, neveux de la défunte, venant par représentation de feue leur mère sœur germaine de la défunte vivante épouse de M. Strasbourg ensemble pour l’autre tiers
Observations préliminaires. I. Testaments de Mad. Dietsch
II. Décès de Mad. veuve Dietsch, apposition et levée des scellés
Résumé de l’inventaire (…) Immeubles. Le tiers indivis avec M. Charles Henri Redslob le cohéritier propriétaire d’un autre tiers et MM. Frédéric Edmond Redslob & Jules Auguste Redslob cohéritiers prénommés propriétaires du dernier tiers, des immeubles sont la désignation suit.
Ville de Strasbourg. Une maison rue des Hallebardes N° 5, ancien n° 14 (…)
acp 549 (3 Q 30 264) f° 62 du 5.1.1866

1868 (24.3.), Strasbourg 8 (80), Not. Gustave Edouard Loew n° 2627
Liquidation et compte de bénéfice d’inventaire de la succession délaissée par Louise Guillaumette Redslob veuve de Jean Georges Dietsch vivant négociant à Strasbourg, décédée le 14 janvier 1865
M° Loew, commis à l’effet des présentes par jugement rendu par le tribunal civil séant à Strasbourg le 21 août dernier, enregistré. Ont comparu 1° M. Frédéric Edmond Redslob, marchand de cuirs, 2° M. Jules Auguste Redslob, étudant en théologie, 3° M. Charles Henri Redslob, rentier, tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant en qualité de seuls et uniques héritiers bénéficiaires de feue Dame Louise Guillemette Redslob, leur sœur et tante respective, veuve de M. Jean Georges Dietsch, vivant négociant à Strasbourg, savoir M. Charles Henri Redslob, frère germain de la défunte pour moitié, Et MM. Frédéric Edmond Redslob et Jules Auguste Redslob neveux de la défunte venant par représentation de feue Dame Caroline Sophie Redslob leur mère sœur germaine de la défunte vivante épouse de M. Louis Edmond Redslob, marchand de cuirs à Strasbourg ensemble pour l’autre tiers

Observations préliminaires. I. Testaments de Mad. Redslob
II. Décès de Mad. veuve Dietsch, apposition et levée des scellés
Résumé de l’inventaire (…) Immeubles. Le tiers indivis avec M. Charles Henri Redslob le cohéritier propriétaire d’un autre tiers et MM. Frédéric Edmond Redslob & Jules Auguste Redslob cohéritiers prénommés propriétaires du dernier tiers, des immeubles sont la désignation suit.
Ville de Strasbourg. Une maison rue des Hallebardes N° 5, ancien n° 14 (…)
acp 572 (3 Q 30 287) f° 8-v du 2.4.

La maison de commerce Jean Georges Dietsch et Compagnie vend les maisons portant anciennement les numéros 22, et 23 au négociant Jean Conrad Hochapfel et à sa femme Honorine Catherine Schroth

1858 (4.1., Me Zeyssolff (minutes en déficit) – Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 715 (2864) n° 29 du 29 janvier
Ont comparu Messieurs Charles Fischer et Jean Geoffroi Roederer, négociants demeurant et domiciliés à Strasbourg, agissant en qualité de liquidateurs de la société en commandite par actions J. G. Dietsch et Compagnie à Strasbourg dissoute par délibération de l’assemblée générale des actionnaires et par l’adhésion donnée à cette délibération par Monsieur Jean Georges Dietsch, gérant de ladite société suivant procès verbal dressé le 10 mars 1857 enregistré à Strasbourg le 23 dudit mois de mars (…) et déposé en l’étude de M° Rencker notaire en ladite ville par acte passé devant ce notaire et un collègue le 14 novembre dernier (…) lesquels vendent et abadonnent en toute propriété
à Monsieur Jean Conrad Hochapfel, négociant, et dame Honorine Catherine Schroth son épouse qu’il autorise demeurant et domiciliés en cette ville, présents et acceptant
Désignation. Une Maison sise à Strasbourg quai des Bateliers N° 23 anciens Numéros N° 22 et 23 avec cours, bâtiments latéraux, échoppe, appartenances et dépendances, donnant par devant sur le quai, par derrière sur les sieurs Kiehm et Schoettel, tenant d’un côté à la propriété du sieur Rhein, de l’autre à celles su Sr Jung et de l’Œuvre Notre Dame de cette ville. (…)
Titres de propriété. Cette maison appartient à la société J. G. Dietsch et compagnie venderesse pour avoir été versée par Monsieur Jean Georges Dietsch prénommé dans le fonds social aux termes de l’acte de constitution de ladite société du 10 novembre 1848 enregistré. Monsieur Dietsch en a hérité de son père sieur Jean Georges Dietsch vivant fabricant de draps à Strasbourg dont il a seul recueilli la succession par suite de la renonciation de ses cohéritières Madame Wilhelmine Dietsch épouse de Monsieur Charles Hecht, négociant à Strasbourg et Madame Julie Dietsch épouse de Monsieur David Moerlen, vice président du tribunal civil séant en ladite ville suivant déclaration faite au greffe dudit tribunal le 5 avril 1831 par Madame Moerlen et le tuteur des enfants de Madame Hecht.
Feu Monsieur Dietsch avait acquis cette maison savoir la partie portant le numéro 22 de Monsieur Jean Charles Schoubart, assesseur au grand sénat et négociant en cette ville suivant contrat passé devant M° Lacombe, lors notaire royal à Strasbourg le 29 avril 1779, et la partie portant le numéro 23 du sieur Jean Altherr, cabaretier et dame Victoire Formageat, époux à Strasbourg, suivant contrat reçu par M° Lacombe père notaire en cette ville le 14 janvier 1808, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 4 février suivant volume 35 numéro 127, et de la Ville de Strasbourg Monsieur Dietsch père acquit de la Ville de Strasbourg un terrain communal sis derrière la maison vendue formant impasse communiquant avec le quai des bateliers, suivant décret impérial di 27 février 1812, arrêté du maire de ladite ville du 13 avril suivant et contrat reçu par M° Wengler lors notaire à Strasbourg le 27 avril de ladite année, ainsi que ce terrain est-il dit au contrat relaté est désigné sur un plan levé par le Sieur Boudhors architecte de la ville de Strasbourg ey dont l’original est déposé aux archives de la ville. La vente a été faite à la charge de ne pouvoir construite aucun bâtiment sur le terrain concédé et de souffrir à perpétuité le jour des Maisons voisines et l’écoulement de leurs eaux, tels qu’ils existaient alors. Les titres antérieurs à ceux-ci-dessus relatés sont trois contrats passés à la ci devant chambre des contrats de cette ville les 31 décembre 1767, 19 avril et 19 août 1773.
Situation hypothécaire. (…) n’est grevé d’autres dettes, charges, privilèges et hypothèques que de l’hypothèque légale de Madame Louise Guillaumette Redslob épouse de Monsieur Jean Georges Dietsch prénommé pour sûreté de ses droits matrimoniaux résultant de son contrat de mariage
Charges, clauses et conditions (…) le droit de rouvrir les huit fenêtres au premier étage donnant sur la cour de Monsieur Kiehm marquées des lettres N, O, P, Q, R, S, T et U sur le plan annexé à la minute d’une vente reçue par M° Hickel et un collègue notaires à Strasbourg le 16 novembre 1835 à condition de se soumettre aux prescriptions des articles 673 et 677 du code napoléon mais le tout à leurs risques et périls et sans recours contre les vendeurs (…) – Prix et bail de fonds. Cette vente a eu lieu en outre pour le prix de 40.000 francs
Suit extrait de la délibération précitée du 10 mars 1857
acp 466 (3 Q 30 181) f° 2-v du 9.1.

Originaire de Sarrebruck, Jean Conrad Hochapfel épouse en 1849 Honorine Catherine Schroth, originaire de Schweigen en Palatinat, près de Wissembourg
Mariage, Strasbourg (n° 415)
du 6° jour du mois de novembre 1849. Acte de mariage de Jean Conrad Jacques Hochapfel, majeur d’ans, né en légitime mariage le 12 juillet 1823 à Saarbrück (Prusse rhénane), domicilié à Metz (Moselle), négociant, fils de Jean Philippe Hochapfel, fabricant de peignes, et d’Eléonore Wilhelmine Immig, conjoints domiciliés à Sarrebrück, et de Marie Auguste Christine Hermine Schroth, majeure d’ans, née en légitime mariage le 13 octobre 1826 à Schweigen (Bavière rhénane), domiciliée à Strasbourg, fille de Herrmann Schroth, Maître d’hôtel et de Catherine Marie Solms, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants (i 3)

Le registre de population indique que Jean Conrad Hochapfel est naturalisé en 1867
Registre de population 600 MW 303 (i 197)

Grand rue 119 / 63, délogé 25 juin 58 – Quai bateliers 23
Hochapfel Jean Conrad Jacques, Sarrebruck 12 juillet 23, h.m., fab. de pipes, luth, Prusse, (à Str. depuis) 9.bre 49, naturalisé français par décret impérial du 31 août 1867
id. née Schroth, Hermine, 28, f. m. sa femme, cath., française (à Str. depuis) 31
id. Hermine, Strasbg. 51, leur fille, cath., d.s. n. (depuis sa naissance)
id. Louis, id. 53. g. leur fils, id
id. Georges, 55, g, leur fils, id.
id. Georges Antoine, Sarrebruck 16 avril 39, g., Négociant, Luth., Prusse rhénane, (à Str. depuis) 51, Admis à domicile par décret du 2 mars 1864, voir Bulletin déparé
(et domestiques)

Jean Conrad Hochapfel fait constater sa fortune par un acte de notoriété
1854 (22.12.), Strasbourg 10 (128), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 10.837
Notoriété – (…) 1° qu’ils connaissent parfaitement Mr Jean Conrad Hochapfel, négociant et fabricant de pipes, demeurant et domicilié à Strasbourg
2° que sa fortune actuelle consistant en outils et ustensiles de fabrication et en marchandises composant son fonds de commerce qu’il exploite à Strasbourg dans les maisons rue des tanneurs N° 2 et rue des dentelles N° 26, ainsi que les extances pour fourniture se montant, déduction faite de tout passif, au moins à la somme de 40.000 francs sans compter la fortune qui peut lui revenir encore lors du décès de ses parents et de ceux de sa femme

Les négociants Jean Conrad Hochapfel et Georges Antoine Hochapfel s’associent
1864, Enregistrement de Strasbourg, ssp 139 (3 Q 31 638) f° 68-v du 27.4.
le 27 avril 1864. Société – Les soussignés Jean Conrad Hochapfel et Georges Antoine Hochapfel tous deux négociants demeurant à Strasbourg, désirant former entre eux une société pour continuer les opérations commerciales qu’ils ont faites en commun depuis l’année 1855 ont arrêté les conditions ainsi qu’il suit
Art. 1. Les soussignés font entre eux une société en nom collectif ayant pour objet le commerce de quincaillerie et la fabrication de pipes.
Art. 2. La société aura une durée de 15 ans qui sont censés avoir commencé à courir le premier janvier dernier et finiront au jour correspondant de l’année 1879, sauf les cas de dissolution antérieure dont il sera parlé ci après (…) la société existera sous la raison Hochapffel frères.
Art. 3. Le siège de la société sera à Strasbourg dans la maison sise quai des bateliers N° 23. appartenant à Mr Jean Conrad Hochapfel (…)
[in margine :] M° Becker notaire



20, Grande rue de la Grange


Grande rue de la Grange n° 20 – IV 256 (Blondel), N 757 puis section 59 parcelle 30 (cadastre)

troisième étage, maître d’ouvrage Martin Arlen, 1848 – Démolie en 1912 lors de la Grande percée


Les numéros 14 (au premier plan) à 20 (à l’arrière) de la Grande rue de la Grange (AMS, 1 Fi 19 n° 24), vus de l’ouest
Même endroit, rue du Vingt-deux-novembre, vue de l’est (juillet 2011)

La maison à bâtiment avant et bâtiment arrière appartient à partir de 1617 à l’orfèvre Abraham Berner qui deviendra préposé au blé et devra à ce titre des sommes considérables à la ville. La maison est vendue en 1644 par voie judiciaire à la veuve de l’archiviste Laurent Clussrath qui la lègue au notaire Jean Louis Hippolitus et à sa femme. Après être passée aux mains du batteur d’or Mathias Kallhard et des sergents municipaux Jean Georges Windholtz et Jean Ulric Kuhn, elle appartient à nouveau à un notaire, Jean Frédéric Redwitz, de 1690 à 1720. L’aubergiste catholique Michel Provin qui tient déjà l’enseigne à l’Empereur rue du Faisan en est propriétaire pendant dix ans. Il la cède en 1730 au fabricant de chandelles Etienne Flachon. A sa mort en 1750, elle comprend deux poêles au rez-de-chaussée, chacun des deux étages est distribué en un appartement. Un bâtiment latéral à galerie mène au bâtiment arrière. L’estimation dressée en 1755 mentionne deux bâtiments latéraux. L’orfèvre Jean Michel Schrœder y fait sans doute des travaux puisqu’à sa mort en 1775 l’estimation atteint 1 800 livres, bien supérieure à celle de 1 000 livres en 1755. Licencié en droit et membre du Conseil de préfecture, Mathias Kleinmann achète la maison en 1800. Il la loue aussitôt à un limonadier sous l’enseigne de la Lune d’or puis en 1806 de la Demi lune. L’auberge aux Deux hallebardes (quai Finckwiller) l’achète en 1811 et la réunit en 1821 à la voisine sur la gauche, à l’enseigne de l’Eléphant.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 198 : élévation, plan, cours M et F’ (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (t-u) : porte cintrée, fenêtre puis porte, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucanes. La maison a la même hauteur que ses voisines. La cour M représente l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment (1-7) au fond de la cour, le bâtiment latéral (6-7) à l’est, le bâtiment (1-2-3) à l’ouest, (4-5-6) étant un renfoncement de la cour entre le bâtiment avant et le bâtiment latéral. La cour (F’) montre en (2-3) l’arrière du bâtiment au fond de la cour, vers le fossé qui sépare la Grande rue de la Grange de la rue Sainte-Hélène.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 20.

Le troisième étage est imposé pour ses fenêtres à partir de 1850. Martin Arlen a donc fait les travaux en 1848 ou en 1849.
La maison n° 20 reste un bâtiment annexe de l’auberge à l’Eléphant jusqu’à ce que Louis Arlen la vende au début des années 1880 en conservant le numéro 20. La Ville l’acquiert en 1909 et la fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée.


Dessins du Service d’architecture (1911, AMS 907 W 161) : élévation, coupe, plan

juillet 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1609 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Balthasar Held et (1595) Anne Brand, auparavant (1572) femme du maître des rentes Daniel Heus – luthériens
1617 v Abraham Berner, orfèvre, et (1609) Esther Spengler – luthériens
1644 adj Laurent Clussrath, archiviste, et (1587) Marie Fuchs puis (1608) Susanne Eckhard auparavant (1583) femme du marchand Jean Volckwein – luthériens
1646 h Jean Louis Hippolitus, notaire, et (1640) Anne Salomé Meyer – luthériens
1652 v Mathias Kallhard, batteur d’or, et (1632) Anne Marie Rütterer – luthériens
1657 v Jean Georges Windholtz, trompette puis sergent municipal, et (1646) Anne Elisabeth Schwab – luthériens
1664 h Jean Ulric Kuhn, sergent municipal, et (1664) Anne Elisabeth Schwab veuve de Jean Georges Windholtz – luthériens
1690 v Jean Frédéric Redwitz, notaire, et (1664) Eve Roll – luthériens
1720 v Michel Provin, aubergiste, et (1706) Marguerite Clad, auparavant (1690) femme du cantinier Léonard Cluzeau dit Lavigne puis (1743) Marie Catherine Kratzer auparavant (1711) femme de Jean Georges Kuntz – catholiques
1730 v Etienne Flachon, fabricant de chandelles, et Claudine Chanoine, (1721) Elisabeth Richard auparavant (1704) femme du fripier Joseph Brunier, (1731) Ursule Babé puis (1738) Marie Catherine Schlosser – catholiques
(indivis) Etiennette Flachon et (1736) Annette Launois, boulanger – catholiques
François Flachon, secrétaire, et (1750) Françoise Cunegonde Finance puis Thérèse Arnoult, remariée (1795) avec le lieutenant Jacques Lamarquer – catholiques
1754 adj Jean Daniel Gambs, marchand, et (1692) Elisabeth Wencker – luthériens
(puis) Marie Elisabeth Gambs, femme de Jean Ulric Metzger de Colmar
1760 v Jean Michel Schrœder, orfèvre, et (1755) Marie Madeleine Hitschler – luthériens
1798 v François Speiser, maçon puis employé à l’armée, et (1792) Madeleine Gabruckner – catholiques
1800 v Mathias Kleinmann, licencié en droit, membre du Conseil de préfecture, et (1772) Charlotte Bœhm puis (1780) Marguerite Dorothée Zollickoffer – luthériens
1811 v Jean Helck, brasseur, et (1807) Catherine Barbe Kœhler
1831 v Martin Arlen, boulanger, et (1804) Marie Offenburger
1860 h Louis Arlen, brasseur, et (1848) Emilie Wolff
1908* h (indivis) Louis Arlen, brasseur
Emilie Marie Arlen, femme du brasseur Adalbert Martin
1909* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1707, 1 400 livres en 1731, 1 500 livres en 1718, 1 200 livres en 1750, 1 000 livres en 1755, 1 800 livres en 1775

(1765, Liste Blondel) IV 256, Jean Michel Schröder
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schröder Wittib, 4 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 757, Arlen, Charles, brasseur – maison, sol – 2,25 / puis Arlen Martin veuve boulanger

Locations

1694, Claude Camel, tapissier
1781, Anne Marie Hopf, figurante au théâtre français
1792, David Meyer, aubergiste juif
1792, Georges Pohl père et Georges Pohl fils, maîtres de danse
1800 (auberge à Lune d’or) Chrétien Siebecker, limonadier
1806, 1810 (auberge à la Demi lune) Jean Daniel Bischoff, brasseur

Description de la maison

  • 1731 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambres à cheminée, cuisines, sur la gauche un passage, un bâtiment arrière où se trouvent la chambre d’officier, un bûcher, une buanderie, cave voûtée, cour et puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à gauche et à droite de l’entrée deux poêles, une chambre et une cuisine, le premier étage deux poêles, une chambre à cheminée à la française, une cuisine et un vestibule, le deuxième étage est pareil au premier, le comble couvert de tuiles creuses et de tuiles plates renferme une chambre et des greniers dallés, il y a dans la cour un puits et une cave voûtée, en outre plusieurs poêles, chambres et cuisines dans le bâtiment latéral et dans le bâtiment arrière à couverture simple de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 400 livres
  • 1755 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière et deux passages latéraux, il y a plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles creuses, le cave est voûtée, il y a aussi un puits et une cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Grande rue de la Grange

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Helck
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 215 case 1

Arlen, Martin veuve boulanger, coin brûlé N° 28 à Strasbourg

N 757, maison, sol, grande rue de la Grange 5
Contenance : 2,25
Revenu total : 154,17 (153 et 1,17)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 7

N 757, maison
Revenu total : 179,17 (178 et 1,17)
Année d’entrée :1850
1850, Augmentations – Arlen Martin f° 215, N 757, Maison, revenu 25, Aug.en du 3° Etage

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 964 case 1

Arlen, Martin veuve
1862 Arlen, Louis brasseur
1908 (2980) Arlen Ludwig Bierbrauer in Monbeliard u. Martin, Jakob Paulin Adalbert Ehefrau Maria geb. Arlen
(ancien f° 712)

N 757, maison, sol, Rue de la mésange [sic] Gr. Stadelgasse
Contenance : 2,25
Revenu total : 179,17 (178 et 1,17)
Folio de provenance : (215)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 7

Cadastre allemand, registre 32 p. 360 case 5

Parcelle, section 59, n° 30 (265/13, 236)– autrefois N 757
Canton : Große Stadelgasse Hs N° 20
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 19,10
Revenu : 2700 – 3100
Remarques : 1913 ab S 362 F 5 – 1912 Abbruch

(Propriétaire), compte
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 100 Grand’rue de Stadel

5
Prop. Schroeder, Frédéric Jacques, orfèvre – Echasses
(ajout) Loc. Schroeder, Marie Madeleine – id.
Loc. Jaeggy, François Joseph, farinier – Lanternes
Loc. Vogel, la veuve avec deux filles
Loc. Mlle Quarrier, tailleuse pour femmes – Tailleurs
Loc. Antoine, Jean Jacques, Boutonnier – Miroir
Loc. Desjardins – Privilégié
Loc. Wunderlich, Garçon Maçon – Manant
Loc. Chaudron Clevillé, veuve – Invalide
Loc. Kugler, Boutonnier, père – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Grosse Stadelgasse (Seite 168)

(Haus Nr.) 20
May, Schuhwarengesch. 03
Geschwindehammer, Kaufmann. 1
David, Kaufmann. 2
Klimantowsky, Kaufm. 2

Grille d’enquête (AMS cote 113 MW 999)

Fragebogen zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907 (Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907])

La maison y a une fiche restée vide


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle à Balthasar Held. Fils du consul Abraham Held, il épouse en 1595 Anne Brand, veuve du maître des rentes Daniel Heus avec lequel elle s’était mariée en 1572

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 76-v n° 38)
1595. Balthasar Helt, herr Abraham Helden alten Ammeisters seligen hinterlaßener Sohn, vnd fraw Anna Brandin, herr Daniel hiesen gewesenen Rentmeisters hinterlaßene Wittwe. Eingesegnet Montag nach Trinitatis den 16. Junÿ (i 42)

Mariage, cathédrale (luth. p. 227)
1572. Sontag den 5. octob: Daniel Heuß, J. Anna, Sebastian Branden hinterlaßene dochter. Ist im gaden bei Jacob heussen dem stiffvat: Zuerf(-), eingesegnet den (10) oct. (i 116)

Les Quinze cherchent le 27 décembre 1609 un moyen pour que Balthasar Held paie un capital de 200 florins. Ils proposent que Frédéric Held parle à sa belle-sœur et d’ordonner que Daniel Heuss présente ses comptes aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Ils estiment le 27 janvier 1610 que les tractations de Frédéric Held ne mèneront à rien parce que son frère qui mène une vie dissolue le fuit comme le diable la croix. Ils notent le 20 juin que le Petit Sénat traite une cession de biens au profit des créanciers. La femme de Balthasar Held les informe le 11 août que la procédure de cession de biens est suspendue et demande aux Quinze le droit de distraire les biens de son premier mari le maître des rentes Daniel Heus qui reste redevable à la Ville de sommes considérables. Les Quinze renvoient le premier point aux avocats et le deuxième aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Sébastien Heus rapporte le 18 août que sa mère s’est portée caution pour 200 florins et son beau père Balthasar Held pour autant. Les Quinze autorisent le 8 septembre à distraire les sommes dues de la succession Heus.
1609, Protocole des Quinze (2 R 37) Balthasar Heldt. 202
(f° 202) Mittwoch den 27. Xbris
Ein vmbfrag gehalten, waß gegen Balthasar Helden für Zuenehmen, der 200 fl. Capital vnd ettlich Interesse dem Wexel schuldig, aber nicht Zahlen Kan.
Erkandt, Friderich Helden ansprechen, mitt seiner geschweÿ Zureden, das der Wexel eingezalt werden, oder man werd vff andere mittel bedacht seÿn. Man soll auch Daniel Heußen selbiger Rechnung halb beÿ den xxi anmahnen, das es möcht außgemacht werden. XV. Mr

1610, Protocole des Quinze (2 R 38) Balthasar Heldt. 10. 121. 148. 156. 163.
(f° 10-v) Sambstag den 27. Januarÿ – Balthasar Heldt
desgleichen das Friderich Helden Zugemuthet, mitt seiner Geschweÿen Balthasar Helden haußfrawen, Zureden, das der Wexel möcht Zalt werden d der wöll gleich wol mitt Ihr reden, besorg aber, es werd nichts verfahen, sein bruder halte vngebürlich hauß, fliehe Ihn Wie der Teüffel daß creütz.

(f° 121) Mittwoch den 20. Junÿ – Balthasar Heldt
Ist Zu notiren bevohlen, daß gleichwol von wegen Balthasar Heldten Ca. seine Creditores Cessio bonorum beÿ dem Cleinen Rhat begert worden, seÿ aber eingestellt, Inmittels werd. alles verthan vnd letzlich nichts mehr vorhanden seÿn. Soll man Künfftig daruon reden.

(f° 148-v) Sambstag den XI. Augusti. Balthasar Heldt, Sebastian Heuß – Daniel Heuß Rentmeister
Balthasar Heldten Haußfrauwen vnd Vogt Hannß Friderich Gulden erscheint wegen Sebastian Heüßen, Stallschreibers vnd In namen Johann Seÿpels alß Obervogts gedachter haußfrawen p. Lt. Bittling. übergibt er ein Supplicaôn so verlesen, Inhalts, Nachdem sie die Vögt Wegen Ihrer vogtsfrawen per cessione bonorum beÿ dem Cleinen Rath ansuchen laßen vnd In selben puncto submittirt und Zubescheidt gesetzt, aber Meiner gn.. herren in hoc puncto cessionis von Wegen deß Interessirenden Wexels beÿ Wohlgedachtem Cleinen Rhat bitz uff fernere verordnung inhibirt, so bitten sÿ gnedig Zuverfügen, daß entweders beÿ dem Cleinen Rhat er ingleichen Zu seinen Rechten die submission In angeregtem puncto möge erlediget werden, oder im Widerig. fall Ihnen der Vögten ex officio gnediglich Zugestatten, daß die Nahrung angegrif. divendirt vnd alles Zu geltt gemacht werde, Seÿen Sÿ alß dann deß erpietens, von solch. erloßten geltt, Wer darzu berechtiget vnd Künfftige prælation erhalten Würdt, ohne Verlengerung vnd vffzug zubefridigen vnd abzufertig. E. Inn der vmbfrag würdt gemeldet das deß Held. haußfrauwen voriger Mann seliger Daniel Heuß alß gewesener Rentmeister gemeiner Statt noch ein warhafftiges schuldig, da man sich an Ihro Zuerholen, darzu beÿ den xxxi sonderbare hern geordnet, das pleib aber stecken Were gutt das es befürdert Würde.
Erkandt, Waß das erst anlangt, Soll man bedencken mitt den Aduocaten, das andere bitz Montag hienein pring. für sie xxi das die Herren denn es bevolhen möcht. gemacht werden.

(f° 156-v) Sambstag den 18. Augusti. – Sebastian Heuß, Balthasar Heldt
Würdt angemahnt wegen Sebastian Heußen schuldt Inn Wexel, da sein Muter für 200 Verbürgt vnd d. Stieffvater Balthasar Heldt auch vmb 200 fl. obligirt, wie newlich ein Supplicaôn einkommen, daß mans befürdern möcht.

(f° 163-v) Sambstag den 8. Septembr. – Balthasar Heldt, Sebastian und Daniel Heüß
L. Bittlinger Wegen Daniel Heüßen Wittwe Jetzo Balthasar Helden hausfrawen mahnt an vmb bescheidt, vff eingebene Spl.on Weg. deß Cessionstreitts, oder Zugestatten, das die versperrte nahrung möchte angegriffen Werden, damitt der Wexel vnd die Müntz mög. Zalt Werden, da dann die Fraw Ihres gutts vff 2000 fl. muß Zusetzen. Wann es aber soll lang anstehen, vnd die Zinß Zuuor fort laufen, seÿ es Ihre beschwerlich, dann sÿ beger das der Wexel möcht Zalt werden, bitt alßo vmb befürderung bescheidts. Ist der Receß vom 11. Augusti Jüngst verlesen.
Erkandt man soll die nahrung vnd den haußrhat ergreiffen vnd Verkauffen, die schuldt Im Wexel an die Müntz deponiren, Jedem Zu seinen Rechten. XV. Mr.

Nicolas Gerbelius demande le 15 août 1612 au nom de son pupille enfant de Sébastien Schach le remboursement de sa créance en conformité à la décision du 8 septembre 1610. Les Quinze lui demandent de formuler sa requête par écrit après avoir pris connaissance de longues pièces annexes.
1612, Protocole des Quinze (2 R 40)
Niclaus Gerbelius, Sebastian Schachen S. kindts vogt Ca. Balthasar Helden Haußfraw. 192.
(f° 192-v) Sambstag den 15. Augusti – Niclaus Gerbelius erscheint, vnd proponirt selbsten, Es herren mein Herren in Anno 1610. den 8. Septembris Balthasar Helden Haußfrawen, vff Ir vbergebene Supplication gnedig erlaubt, ermelten Ires Haußwürths nahrung anzugreiffen, vnd den wechsell wie auch die Müntz darvon Zubezahlen, Welches aber verpleiben, sondern sie andere Creditoren befridigt, Ja doch seiner Pupillen vatter seeliger Sebastian Schach, vmb 900 lib. d in der Müntz verbürgt, vnnd Ime deßwegen etlich geld, so daselbst deponirt, vnnd er erheben, vonn den dreÿen allda nicht gevolgt werden wollen, dieweÿl dann albereit vor dißem beÿ meinen herren ein erkandtnus ergangen, So vbergebe er derselben vnnd eines bescheÿdts bei einem Ers. Kleinen Rhat außgesprochen, Copeÿ, mit bitt, es darbeÿ nochmahlen verpleiben Zulassen vnd solche bescheÿdt handzuhaben, die beede Copeÿen seind abgeleßen, dieweÿl aber der fürtrag etwaß lang gewesen vnd mann waruff er eigentlich berührt nicht wohl vernehmen Können, Ist Erkant Mann soll Ime beede beÿlagen wider Zustellen, vnd darbeÿ anzeigen, das er sein begehren in schrifften übergebe. Jr. Wormser vnd H. Lamp.

Le notaire Jean Frédéric Gulden vend au nom d’Anne Brand, femme de Balthasar Held, la maison à Abraham Berner

1617 (xiiij. Julÿ), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 184-v
Erschÿnen herr hanns Friderich Gulden offener Kayserlicher Immatriculirter Notarius vnd verordneter am Stattgericht als geschworner vogt Fr Annen Brandin Balthazar helden burgers alhie haußfr. hatt vogtlich wÿs mit beÿstand v bewilligung der Ehrengeachten fürnemen herrn Thobie Stedelin vnd Conrad Dÿlger beÿder beÿsitzer der herren des Cleynen Raths (verkaufft)
herrn Abraham Brenner
Zweÿ heüsser ein Vorders hinders mit Iren hoffstetten, hoff v. gartt mit all Ir geb. geleg. Inn der S S Inn groß. Stadel gaßen einseyt H Friderich Helden fünffzehner anderseyt neben herrn Christophel Stedlern Altameyster stoßend hinden vff herrn Johann Ludwig Hauwen reütter der Medicin doctoren Zum theyl vnd. Zum theÿl der Samblung Zur dritt Regel genant, davon gend 6 goldguld. gelts vff sanct Gertruden tag fallend So bitzher Järlich für Zehen Goldguld. XV ß gezinst wird, Stand Inn hauptgutt 150 guldin Inn gelt abzulöß. Einer Ersammen gesellschafft der Schnÿder Zunfft stuben (…) Mehr vij lb x ß vff Johannis Baptistæ wider Kheuffig mit 150 pfund pfenning herrb Johann von dendt*, Item * vij lb x ß glt auch vff Johannis Baptiste herr Emanuel Obrechts selig Witwe loßig m j C x lb d, Wÿther iij lb xv ß vff den fünfften Februarÿ loßig mit Lxxv lb herr Daniel heuß (…) Sunst für freÿ ledig vnd eÿgen, der Khauff vber diße beschwerd. Zugangen vmb 452 pfund

L’orfèvre Abraham Berner épouse en 1609 Esther Spengler, fille du receveur de la Toussaint : contrat de mariage, célébration
1609 (8.3.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54)
Eheberedung – zwüschen dem Ehrenhafften herrn Abraham Berner goldtarbeÿtern vnnd burgers Alhie Zu Straßburg Ane einem
So dann der Ehrenn: vnd tugendreichen Jungfrauwen Ester Spenglerin, deß Ehrenuesten fürnehmen herrn Nicolai Spenglers schaffners Zu Allenheilig. alhie Zu Straßburg vnd burgers daselbstenn eheleiblichn dochter
Beschehen vnd Verhandelt Inn deß heiligen reichs freÿen statt Straßburg Mittwoch d. 8. Martÿ Anno 1609.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 215, n° 28)
1609. Domi. Paschalis 16. Aprilis H. Abraham Berner der goldtarbeiter, Isaac Berner des goltatbeiters hind. laß. sohn, J. Ester H. Nicolai Spenglers schafners zu allen heilig. eheliche tochter. Eingesegnet Zinst. 25. Aprilis (i 112)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 278-v n° 766) 1609. Sonntag den 16. Aprilis. Abraham Berner d. goldt Arbeiter, v. Esther Niclauß Spengler des Schafners Zu Allen heiligen tocht. Eingesegnet Zum Junge St. Peter 25. Aprilis (i 286)

Abraham Berner est nommé préposé à la vente de l’argent au lieu de Jean Erard Herlin
1622, Conseillers et XXI (1 R 104)
Abraham Berner Zum Silberkauff geordnet. 83.
(f° 82-v) Mittwoch den 17. Martÿ – Glasser XV. schreiber kombt herein vnd Zeugt an Nachdem beim Müntzwerck allerhandt verbesserung fürgang und d. Silberkauff etwas starcker gehen würdt, So ist von notten d. H Hanß Erhardt Herlin von seiner R*stell um abzuhalten, d. ein andere an sein statt geordnet würde, Zu welchem end die Hhn 4 in außschuß gebracht, Hannß Bastian Zeisseolff, David Geiger, Abraham Bernert und Isaac Herbst. Erk. Abraham Berners so ein goldschmid gewesen und wolbeguttet, uiravit sein ord:

Les Quinze nomment Thierry Planck adjoint d’Abraham Berner, souffrant, dans ses fonctions de préposé au blé
1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
(f° 248-v) Sambstags den 7. Octobris – Korn Meisters Adjunctus Dieterich Planckh
H. Schoner referirt, weilen Abraham Berner der Korn Meister Kranckh, der haber Kauff aber befürdert sein muß, allß hab man Ihme Dieterich Planckhen vff Ratification M. H. adjungirt. Erkandt hab sein verpleibens.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un acceptent la démission d’Abraham Berner qui promet de rendre compte de ses fonctions de préposé au blé
1626, Conseillers et XXI (1 R 108)
Abraham Berner resignirt Kornmeister dienst. 240.
(f° 240) Sambstags 23. Xbris – Wegen Abraham Berners ersch. Ruprecht Reichart,p. Supplication darin Berner sich bedanckt das MHh. Ihme d. Kornmeister dienst anvertraut, Werde aber getrung. wegen beharlich. leibs blödigkeit denselben Zu resigniren vnd vmb erlassung zupitten, erpeüt sich Rechn. vnd liferung Zuthun. Erk. wierdt deß diensts erlaßen, Vnd Zugleich den Ratth. befohlen auff den Zünfften anzuzeÿg sich darumb geschriben Zugeben. H. Schoner vnd Heisch

Le compte que rend Abraham Berner montre qu’il doit à la Ville 839 livres. Abraham Berner déclare n’en pas comprendre la raison et qu’il n’a pas trouvé d’erreur dans les cent-dix rubriques, il demande aux Quinze de lui remettre cette somme ou du moins d’en réduire le montant. L’assesseur Zorn recommande le 26 mai la clémence en transmettant l’affaire aux préposés généraux au blé. Les préposés déclarent le 11 août qu’il ne voient pas de raison de modifier le montant de l’arriéré dû par Abraham Berner. Abraham Berner le fils déclare le 3 novembre au nom de son père qu’une nouvelle vérification montre que le compte s’élève à 1 082 livres et non à 839, les sommes encore dues à 571 livres ; il demande un délai de paiement. Il propose le 8 décembre de régler 400 livres par un capital de 500 livres à la Tour aux deniers et de régler comptant 108 livres.
1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
Abraham Berner. 123. 191. 268. 309.
(f° 123) Sambstag 26. Maÿ – Abraham Berners gewesenen Korn Meisters wegen Erschienen deßelben Sohn vberreicht per Tromern Vnderthänig Supplication, pit abhör undt willfahr, wardt v.lesen, geht dahin, weilen Er wegen schwerer Leibs blödigkeit, daß getragene Korn Meister Ampt resignirt, vndt dahero dan H. dreÿern deß Pfenningthurns Ein gantze Jahr, dem Jetzigen Kornmeister aber Ein endtliche Stuck Rechnung verfertigen laßen, Zu welcher sich befunden, daß Er gemeiner Statt noch 839 lb 19 ß 7 ½ d per rest schuldig verpleib, wann Er aber nit wüßen Kan, wie unschuldig Er In solche grose Summ gerath, sich auch der Irthum noch Zur Zeit nit fünden will, Zu dem solcher rest In sein handt oder Nutz niemahlen kommen auch die Rechnung gahr Zu weitlüffig vnd in 110 Rubricen verfaßt, vndt wegen deß stetigen vberlaufs leicht geschehen kann, daß eines oder daß Andere vfzuschreiben v.geßen worden, & Alls pit Er vß gehörten Vrsachen vndt weÿlen gewiß gemeine Statt dießes gellt nit mangle, vß gnaden vndt hertzlichem Mittleiden die restirende Summ wo nit gahr nach Zulaßen jedoch zu moderiren, daß Er nit Zuhoch oder vber v.mögen beschwert werde,
Oberkornherren gehört, bericht sonderlich, Jr Zorn, daß gleichwohl Berner in schwere Kranckheit vßgestand. betheür daß Ihme an seiner Nahrung die Zeit über Nichts Zugangen, darumb nit Zueÿlen, sondern die Rechnungen Zu durchgeben vndt dieselbe, wo müglich künfftig vf Ein Anderen Fueß Zusetzen, H. Schoner sagt Allß berner kranck gelegen, hab sich die Fr. deß geschäffts nit beladen wollen, seÿ deß gelt ohnverwart in der Schreibstub gelegen, haben Præceptor undt Kinder vß vnd Zugehen, können die Rechnung vndt sich schwerlich Anderen laßen, stells Zu M Hh. Erkandt, Oberkorn Hh. H. XV. Meister vndt H Jngoldt sollens bedencken.

(f° 191) Sambstag 11. Augusti – Oberkornherren referiren, Abraham Berner der gewesene Korn Meister, hab den 26. Maÿ Jüngsthin eu Supplication produciren laßen, darin Er vmb Nachlaaß, der Jenig. 839 lb 19 ß 7 ½ d So er In seiner Rech. gemeiner Statt v.pleibt, piten thutt, So Ihnen damahlen Zubedencken befohlen word. Nun können Sie an Ihren ortt nit fünden, warumb Ihme wenig oder Vil nachzulaßen were, ob Zwar ein ein gutte Zeit Kranck gewesen, solten die seinige Zu den Caßen, vndt Schreibstub, desto bessere vfsicht getragen haben, dahingegen daß wider Spiel ervolget ist, dann bericht worden, daß werender seiner Kranckheit, Sein Gesindt Præceptor vnd Kinder, vber daß gellt vndt Schreibstub haben kommen können, vndt allso Gruntlich* vber Zugang. Stellen Allso den bedacht dahin, daß Ihme vfzulegen gedachten Rest, hinzureichen künfftig Michaelis vf den Pfenningthurn abzuegen mit der bescheidenheit, wo Er vber kurtz oder lang würdt darthun können, daß Sich v.stoßen, Ihme Allß dann nach Rechnungs wandell satisfaction beschehen solle &
Erkandt, der Herren bedencken gevolgt, Soll der bescheidt Ihme Bernern weÿlen Er noch nit beÿ völliger gesundheit, Nicht sondern Ruprecht Reicharden der Sich der Sachen bißhero angenommen, angezeigt w.den, v.richten beede Mr.
[in margine :] Mont. en 13. diß p. H. XV. Meistern vnndt H Glasern Ruprecht Reichard notificirt, auch vf den Pfenningthurn vndt Korn Meistern schrifflich gegeben worden.

(f° 268) Freÿtag 3. 9.bris – Abraham Berners gewesenen Korn Meisters Sohn Abraham genant, producirt wegen Ermelten sein Vatters, per Trom: vnderthänig Supplication Inhalts, weÿlen Ihme Jüngst vferlegt word. der bewußten gelt receß, so Er wegen der Speicher v.waltung schuldig verpliben, richtig Zumachen, Jedoch Ihme dabeÿ Rechnungs wandell Zugelaßen, Nun seÿ der receß nit nur 839 lb 19 ß 7 ½ d wie In lester Supplicat. ex errore gesetzt, Sondern 1082. lb 19 ß 7 ½. d. Nun eräug. sich In Samuel Huperto Rechnung daß ein Fehler von 511. lb, 16 ß 8 ½ d darin, welcher Ime Supplicant. v.hoffentlich Zum besten kommen vnd von dem letzten receß Abzuschreiben sein, Er auch solchem nach mehr nit dann 571. lb 2 ß 11 d schuldig verpleiben würdt, Pitt derohalben die gn. verfügung Zuthun, daß gehöriger ortten darumb vfgeschlagen, Ihme auch weg. der 571 lb 2 ß 11 d länger termin gegeben werde. Erkandt, wegen der 511. lb, 16 ß 8 ½ d soll vfgeschlagen, die 571. lb 2 ß 11 d aber durch Supplicanten hiezwischen weÿhnachten richtig gemach w.den. Mr.
[in margine :] Montag 19.t diß vf den Pfenningthurn schrifftlich bericht.

(f° 309-v) Sambstag 8. Xbris – Abraham Berners gewesenen Korn Meisters wegen deßen Sohn Abraham erschienen, vbergibt per Dr. Knaf. unterthänig Erbieten vnd begeren So v.lesen gehet, dahin, daß Er vf der Statt Pfenningthurn 500. lb d stehen hab, welche Jahrs den 8. Aprilis mit 4 per Ct° Zinßt w.den seÿ urbietig solch hauptguth dem Zinß nach vmb 400. lb ane Zahlung Zu cediren, den rest der 108. lb 12 ß 11 d In barem gellt Zuerlegen, pits solcher gestalt anzunemmen. Erkandt, Zu bedacht gezogen, Ober Kornh. geschäfft befürdern. Mr.

Même affaire dans les registres des préposés au bâtiment et des Trois de la Tour aux deniers. Les préposés acceptent la proposition d’Abraham Berner de régler les sommes dues en cédant un capital et en réglant comptant le surplus.
1628, Préposés au bâtiment (VII 1343)
105-106 Abraham Berners Speicher oder Kornmeister Schuld, 126 Abloßung Abraham Berner
(f° 105) Zinstag den 12. Augusti – Demnach Auch Abraham Bernerß schuld sich an sein getragenen Kornmeister Ampth herrührend, vnd vermög sonderbarer Vnserer H. d. XV. Erkantnuß de dato 3. Noumeb. 1627. 1082 lb 9 ß 7 ½ d besagend, fürgenommen, In beÿsein Seiner beÿstander Ruprecht Recihardts Schaffnerß Zue Allenheÿligen vnd H. Georg Schonerß gewesenen oberschreiberß, der Ihme Berner sein Rechnung gestelt, vmb vß vorigen Kornmeisters Samuel Huberti sach gute wißenschafft gehabt, Vnd Zue Allentheil sonderlich wegen nachgehents gefertigter lüferungs, vnd particular Rechnungen, die der Jetzige Kornmeister Georg Röm Zur stell gebracht den best. bericht geben können, da man an diesen ort von solchen Stuck rechnung nichts gewust Vnd Zuuorderist Sein Abraham Bernerß bey Unserer H. den XV. d. 8. Decemb. a° 1627. abgehörte supplication, Abgeleß. darinn erbeuth er sich die Jn d. Erkantnuß für liquidrt gesetzt 571 lb 2 ß 11 d mit einem Pfenningthurns Capital 500 lb besagent*. So Er aber weg d. 4. p. ct° für 400 lb laß. will vnd daß vberig mit baarem gelt Zubezahlen, Demnach auch Irô den illiquidirt in d. Erkantnuß gesetzt 511. lb 16 ß 8 ½ d geredt, Vnd ob eß wohl deß anseh. gehabt, Alß wann Berner Huberto ddieselbe bezahlt hatt vnd Ihme von obig. 1082. lb. abzuzieh. weren dieweil Hubertus In der lüferungß Rechnung Ihme Bernern dieselbe abgezog. vnd nachgehendts Alß Bernern dieselbe abgezog. vnd nachgehendts, Alß [f° 105-v] Uns. H. die XV. Ihme Vermög sonderbarer Erkantnuß beÿ seiner letztern Vergleichungs Rechnung de a° 1625. neb. d. Abrechnung, Zuefind. davon nun 364 lb 10 ß alß liquidirt Paßiren laß. die Zuuil empfangene147 lb 6 ß 8 ½ d Auß hieroben widerumb guthgethan, So hatt doch H. Georg Schoner Auß Huberti Vergleichungs Rechnung de A° 1625. demonstrirt, daß Er Hubertus Ihme Bernern ahne Speicher Schuld nicht nur die Jn erstangezogener Vergleichungs Rechnung fol. 4. fac 2.da gesetzten vnd ppter formam g.suetam sein Bernerß Vergleichungs Rechnung de a° 1626. fol. 1. fac. I.a widerumb d. Einnahm gebrachte 13.905 lb 18 ß 11 d. Sondern der Zu end der* Huberti Vergleichungs Rechnung fol. 19. fac. 1.a befindtliche 14.417. lb 15 ß 7 ½ d also 511. lb 16 ß 8 ½ d mehr gelüfert welche summ der 14.417 lb 15 ß 7 ½ d Berner In seiner Vergleichungs Rechnung de a° 1626. In Einnahm ent*erß also *tir. It. 14.417 lb 15 ß 7 ½ d oder di**im It. 13.905. lb 18 ß 11 d It. 511 lb 16 ß 8 ½ d welche widerumb 14.417 lb 15 ß 7 ½ d machen, setzen vnd hernach die 511 lb 16 ß 8 ½ d fol. 2. fac 2.da wie geschehen, wiederumb In Außgeb bring. sollen dieweil vß aber nur J. Außgab gebracht, so seÿ erst noch anderwerts In Einnahm Zuebring., vnd hernach mit eb. den, vnd Huberto vnder d. 14.417 lb 15 ß 7 ½ d Zu viel gelüfert. schuld 511 lb 16 ß 8 ½ d sich belauffendt Zuebezahl. schuldig geweß. Welcheß In seiner den newen* Kornmeister H. Berner* Newen* gethanen Particular Rechnung beschehen, und sich darüber befund. daß sich Er Berner [f° 106] gemeiner Statt sie In der Erkantnuß gesetzte 1082 lb 19 ß 7 ½ d schuldig seÿe vnd* für voll ohn einig. Abzug Zuebezahlen habe. Vff welche remonstration vnd bericht, nach genugsam ergangenen sach, auch In betrachtung daß gleich wohl Berner In seiner kranckheit etwaß nachstand vnd Schad ahn seiner nahrung erlütt. haben muß, haben MHh. v 3. Erkant vnd Zuuorderst die in fernerß Supplication anerbottene 500 lb Capital für voll, Item 135. lb d Ahne Urfelden* vnd lauth sonderbarer Verzeichnuß Ihme Bernern schuldig. Pfenningthurns Zinß, Ahne bezahung angenommen, Ferner Ihme daß vngerade* ahne denen In der Erkantniß begriffenen 571 lb 2 ß 11 d vnd 511 lb 16 ß 8 ½ d nemlich 71 lb 2 ß 11 s v: 11 lb 16 ß 8 ½ d so zusammen thut 82 lb 19 ß 7 ½ d nachgelaß. Soll Er die vberig. 365. lb welche mit den negst 2. bezahlungs vnd d. einen nachlast* widerumb 1082 lb 19 ß 7 ½ d mach. Ehist auch richtig mach. Berner acceptirte bedanckt sichs vnd Verspricht besteürung Bitt gleichwohl nachmahlen vnd noch fernern mittleidig. nachlaß Woh müglich. Ist Ihme angezeigt daß man ahn den ort nicht weitter geh. darff soll sich damit g.tentiren v. allegirte beÿlag sub N° 139. 140 & 141 v[ide] inf. fol. 126. weg. gelüferte Brieff über 500 lb d
[in margine :] N° 139. 140 & 141. vide diese Beÿlag. Inn Vor.* gewölb In der lad. intitulier, Beÿlag. d. Schulbücher de a° 1628 & 1629.
Ingezeichnet daß Extrahirt Schuldbuch f 169.

(f° 126-v) Freÿtags den 3. Octob. 1628. – Abloßung
H Abraham Bernern Abgelöst, hatt Er vnß sup: fol: 105 & 106 ahne bezahlung seiner Speicher Schuld geb. so anfangs a° 1587.p. Salario Falcken Tuchman Zu hagenaw angelegt vnd Jährlich vff den 8. Aprilis Zinßbuch fol. 271. mit 4 p.t° oder 20 lb Verzinßt word. 500 lb. s.
Ist die haupt verschreibung gelüfert Cassirt vnd Im Zinßbuch dol. 271 Außgethan, Extrahirt S. B. fol. 169.

Abraham Berner engage sa maison au profit de Georges Boch en garantie d’un redressement d’une somme remboursée lors de la dévaluation

1629 (13. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 504
Erschienen Herr Abraham Berner burg. Zu St. An einem,
So dann herr Georg Boch Alter kleinen Rhats verwanter am andern theil,
Zeigten An, demnach er H Boch, vermög der den 7. 9.bris 1618. beÿ H Jacobo Küglern alß g.tractuum Not° vfgerichten v.schreibung einen Zinß brieff in Capital 1000. fl. Jahrß vff den 8. Aprilis mit 40. fl. vff der St. t. Pfenningthurn Zuuer Zinsen besagendt, an sich erkaufft aber weÿ: Augustin Falcken gewesenen Außschutz Daniel Brand der Nots solches Capital wid. vf eines Ers. Kleinen rhats bescheidt in A° 1622. in dem damahl hoh gangbar gewesenen gelt an sich erlösst, welchen Brieff er Herr Berner nachgehendts An sich gebracht, dahero er Boch ihne H Berner weg. deß Nachtrags ersucht, Alß heten sie sich mit einander güetlichen dahin verglich. daß Er H Berner ihme H Bochen (…) schuldig sein auch gelten solle und wolle 330 gld
dafür Vnderpfand hauß hoffstat, hoff, Gärtlin vnd hinderhauß, mit allen anden deren gebäwen, alhie in der groß. Stadelgaß. neben H Tobias Städel Zinßmeister ein und 2.seit neben Bernhard Wachman hind. vff die Samblung Zur Grawen Einung, welche Zuuor v.hafftet vmb 150. goldgld. der Schneid. Zunfft Jarß mit 4. p. c° Zuuerzinßen, So ist d. hauß auch v.hafftet gewesen vmb 300. fl. Johann Knafelio eheuögtlich. weiß, It. vmb 300. fl. H Johann von Türckheim

Jean de Türckheim vend au receveur Paul Heidel un capital assis sur la maison d’Abraham Berner par un titre daté du 18 mars 1582

1631 (13. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 419-v
Erschienen herr Johann von Türckheim der handelßmann burger Zu St.
hatt in gegensein herren Paul Heÿdels Schaffners zu St. Marx auch burgers alhie (verkaufft)
150. fl. hauptgut a 15 bz. so Abraham Berner der elter vermög eines vnder deß Bischofflichen hoffs Insigel den 18. Martÿ Anno 1582. durch Notm. Meÿg. vfgerucht. brieffs, und der Zu ruck solchen briefs verzeichneter Vergleichung, Järlich vff Michaelis mit 3. lb. 15. ß d von, auff vnd abe seiner alhie in der Stadelgaßen neben herren Tobias Städel XV.er gelegener behausung Zuuerzinsen schuldig, – für vnd vmb Lxxv. lb

Abraham Berner le vieux hypothèque la maison au profit de Simon Roth, pasteur à Sainte-Aurélie

1631 (ut spâ. [16. 9.bris]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 572-v
Erschienen Herr Abraham Berner der Elter burger Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrwürdigen wohlgelehrten herrn M. Simon Rohters Pfarrers Zue S. Aurelien alhie – schuldig seÿe 100 Pfund
zu vnderpfand verlegt vnd eingesetzt Ein Vord. vnd hinderhauß sampt ihrem hoff, hoffstat, vnd allen andern gebäwen gelegen alhie in der großen Stadelgaßen neben herrn Tobias Städel xv.er ein: vnd anderseit neben H Johann Wencker, hind. vff die Samblung Zur Grawen Einung stoßend, so zuuor noch verhafftet vmb 330. fl. a 15. bz. H Georg Bochen, Item vmb 150. goldtgulden der Schneider Zunfft, So dann vmb 150. fl. H. Paul heÿdel Schaffner zu S. Marx alhie

Préposé au suif, Abraham Berner hypothèque la maison au profit de Jean Michel Stemmler. En marge, sa femme Ester Spengler prolonge le terme du remboursement

1633 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 345
Erschienen Abraham Berner Vnschlittverwalter, burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Johann Michel Stemblers Auch burgers alhie – schuldig seÿen 250 pfund
zu vnderpfand verlegt Ein Vorder: vnd hinderhauß, hoff, vnd hoffstat mit allen and. ihren gebäwen & gelegen, alhie in der großen Stadelgassen, anderseit neben H Tobias Städel, XV.er andseit neben H hanß Jacob Kasten, hind. vff die Samblung Zur Grawen Einung genannt stoßend, so zuvor noch verhafftet seind vmb 150. goldgld. der Schneider Zunfft, Item vmb 124. fl. H. Joachim Brackenhofer XV. J. vmb 150. fl. H Paul Heÿdel, So dan vmb 300.R. Georg Bochen & sonst eÿg.
[in margine :] Erschienen Fraw Ester Spenglerin hierin gedachts herren Abraham Berners eheliche fraw mit beÿstand herrn Johann Friderich Friden Cantzleÿ Commissarÿ und herrn Heinrich Israel Fleischbeins Kauffhauß Verwanthen alß Ihrer hierzu Insonderheit erbetener nechster Verwanthen (…) terminum solutionis noch vff Zweÿ Jahr prolongirt, Act. den 28. Junÿ A° 1637.

Abraham Berner et Esther Spengler hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Meichsner, préposé à la halle

1641 (6. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 627-v
Erschienen H Abraham Berner burger Zu Straßburg und Fraw Ester Spenglerin sein eheliche haußfraw und Sie Fr. Ester mit beÿstand H Gabriel Hasen deß Goltarbeiters, und H Hannß Friderich Meichßners Kauffhauß Verwanthens, beeder alß ihrer hierzu insonderheit erbettener nechster Verwanth.
haben in gegensein H Michael Senckeisen deß Metzgers alhie – schuldig seÿen 61 guld. Zur 15 batzen albereit am 13. Julÿ a° 1641. Ihnen bahr gelühenen geldt
Vnderpfand in specie haiß, hoff, hoffstatt mit allen deren gebäwen, alhie in großer Stadelgaßen, neben H Tobiæ Städel alten Ammeister ein und anderseit H Johann Wenckhern treÿ Zehenern hind. vff die Samblung in St. Barbeln Gaß stoßend gelegen, Welche behaußung Zuvor verhafftet ist umb 75. lib H Dr. Knafelio ehevögtlich Weise Mehr umb 75. lib Weÿl. H Paul Heÿdelß seel. Wittib Item umb 165. lib. H. Capitain Hasen, Item umb 150. golt fl. der Schneid. Zunfft, Item umb 250. lib H. Ammeister Stembler, sonst ledig eig. Und dann ein par silbere saltzfäßlein

La tribu des tailleurs, le docteur en droit Jean Knafelius au nom de ses enfants issus de Susanne von Auenheim et les ayants-droit de Paul Heydel (voir les hypothèques garanties sur la maison à l’acte prédécent) vendent la maison à Susanne Eckhart veuve de l’archiviste Laurent Clussrath. En marge, quittance remise en 1644 à l’acquéreuse assistée de son tuteur Conrad Meyer, de son gendre par alliance David Meyer et de Jean Louis Hippoliti, gendre dudit Conrad Meyer

1644 (12. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 502
(Prot. fol. 245 & seqq.) Erschienen Israel Dieffenbecher Fünffzehener alß Ober: H Balthasar Wildermör, ietziger Rhatherr wie auch H Josias Rihel E. E. Statt Gerichts Actuarius & Referendarius, und H Johann Georg Kürschner der Notarius und alter Statt Gerichts Beÿsitzer beede alß Schöffen, beÿ E. E. Zunfft der Schneider alle vier in nahmen gemeldt und von wegen der übrigen Herren Schöffen derselben Zunfft von denen Sie Vier vollkommenen Gewalt empfang haben sagt., Mehr gemeldter H Notarius Kürschner alß geschworner Vogt, H Johannis Knafelÿ dero Recht. Doctoris und E. E. groß. Rhats Advocati & procuratoris mit weÿl. Frawen Susanna von Awenheim nunmehr seel. ehelich erziehlter treÿ Kind. mit beÿstand erstgedachts ihres eheleiblich Vatters, alß deroselb. Mütterlich. Erbß Vsufructuarÿ, Ferners H hannß Riel alter groß. Rhats Verwanther, alß Vogt Frawen Annæ von Fridelßheim, weÿl. H Paul Heÿdelß geweßenen Schaffners zu St Marx nunmehr seel. hinderlaßene Wittib wie auch Paulus und hannß Jacob die Heÿdel Gebrüdere die Heÿdelische Söhne, Michael Kamm der Metzger alß Ehevogt Annæ, vnd H Ersamus Schad Schaffner der elend. Herberg alß Vogt Jungfr. Margarethæ Heÿdelin d. Heÿdelisch. döchter
haben in gegensein Frawen Susannæ Eckhardtin weÿl. H Laurentÿ Glußrhats Cancelleÿ Registratoris seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand H Conrad Meÿers Apteÿ Schaffners Zu St Stephan ihres Vogts, wie auch H David Meÿers ihres Stieff Dochtermanns und H M. Johann Ludwig Hÿpolÿti deß Notarÿ vorgemeldts H Conrad Meÿers dochter Manns
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit dero hoff, hoffstätten, Bronnen, Stallung und allen andern deren Gebäwen, & alhie in der groß. Stadelgaß. neben H Tobiæ Städel, alt. Ammaÿstern ein: und anderseit neben H Johann Wenckhern ietzt regirend. Ammaÿstern hind. vff die Samblung Zur tritten Regul Zum theil, theilß vff H Daniel Rückhern Superintendant. Zu Breÿsach und theilß vff H Dr Albertum Sebitzium stoßend gelegen – umb 450 pfund
[in margine :] Erschienen H Erasmus Gebhardt alß E. E. Zunfft der Schneider ietzig Zunfft Meÿster, mit beÿstand H. Notarÿ Johann Georg Kürschners hierinn gemeldt, Mehr h. Dr. Johannes Knafelius mit beÿstand erstgemeldts H. Not. Kürschners seiner Kind. Vogts, H. Johann Jacob Heÿdel in nahmen und von wegen der gesampten Heÿdelisch. Wittibin und Erben vnd dann H. Michael Pastorius Diaconus Zum iung. St. Peter alß Vogt Frawen Susannæ weÿl. H. M. Clementis Prechten geweßenen Diaconi Zu St. Clauß nunmehr seel. hind.blibene Wittibin, haben in gegensein H. Conrad Meÿers der Keüfferin vogts, mit beÿstand H. David Meÿers ihres Stieff dochter Manns und H. M. Joh: Ludwig Hÿpoliti deß Notarÿ seines dochter Manns (…) Act. d. 13. Augusti A° 1644.

Originaire de Trèves, Laurent Clussrath épouse en 1587 Marie Fuchs puis en 1608 Susanne Eckhard, fille d’un greffier de Lahr et veuve du marchand Jean Volckwein avec lequel elle s’est mariée en 1583.
Mariage, cathédrale (luth. p. 136)
1587. Dominica XVIII. post Trinitatis 15. Octobris. Laurentius Klußrhot von Trier vnd Maria hans Blasÿ Fuchsen dreizehners nachgel. tochter (i 71)

Laurent « Schlussrath » de Trèves acquiert de droit de bourgeoisie par sa femme et s’inscrit à la tribu des Drapiers
2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 593
Laurentius Schlußradt von Trier, der Notarius, Hat das Burgerrecht empfangen, von Maria, Weÿlandt des Fürsichtigen Herrn Blasÿ Fuchsen Dreÿzeheners säligen Hinderlaßenen Dochter, seÿner Ehelichen Haußfrauwen, vnd ill zu den Thuchern dienen, den 25.t Martÿ. 88.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 264 n° 714)
1608. Sontag den 24. Aprilis. Laurentius Glussradt d. Alhieig. Cantzleÿ Registrator vnd Susanna Johann Volckwein des handelsmanns Nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Zu Eckboltzheim. 9. Maÿ (i 270)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 142-v, n° 19)
1583. den 22. Julÿ sind Ehelich eingesegnet worden Johan Volckquin Von Cöln am Rein vnd Jungfr. Susanna Eckhartin, weÿland herrn Elias Eckhardt selig. gewesnen Nassawisch. Landschreibers Zu Laër hinderlaßene tochter (i 159)

L’inventaire après décès de Susanne Eckart est dressé en 1646. Elle a institué pour héritiers le receveur David Meyer, sa femme Salomé Meyer, leur fille Anne Salomé Meyer et le notaire Jean Louis Hippolitus, mari de cette dernière. L’actif de la succession s’élève à 2343 livres, le passif à 49 livres. La maison revient à Anne Salomé Meyer, David Meyer et sa femme Jeanne Clusrath ont la jouissance du bâtiment avant pendant six ans, la servante la jouissance viagère de la maisonnette arrière. L’acte cite une sentence du Petit Sénat sur l’écoulement de l’évier et le droit de feu (sans date)

1646 (6.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 15) n° 3
Inventarium vndt Beschreibung Aller vnd Jeder Haab nahrung vndt Güetter, Ligendt vndt Vahrender, so weÿl. die Ehren: vndt viel tugendtsame Fraw Susanna Eckhardin, weÿl. deß Ehrenuesten vndt xohl fürgeachten Herrn Laurentÿ Clußradts, deß Elttern, geweßenen Cancelleÿ Registratoris burgers alhie Zu Straßburg hind.laßene Fraw wittib, nunmehr beede seelige, nach Ihrem aus dießer weldt tödtlichen hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvesten vnd Fürgeachten herrn Conradt Meÿers Stifft Schaffners Zu St. Stephan, burgers alhie Zu Straßburg, ane einem, wie auch der Ehren: vnd tugendreichen frawen Salomeen Meÿerin, deßelben ehelich geliebter haußfrawen am andern theil, ferners deß Ehrenvesten vnd wohlgelehrten herrn H. Johann Ludwig Hippoliti Notarÿ Publici auch burgers alhie, als der ehren: vnd viel tugendsammen Fraw Annæ Salomeen Meÿerin, obehrenernandts herrn Conrad Meÿers eheleiblicher dochter, mit beÿstand deßelben, Alle Vier der ietz abgeleibten frawen seeligen per Testamentum nominirt vndt Instituirter Erben, durch Mariam Schierin von Lohr Ihr der ietz verstorbenenn fraw seel. in die 26 Jahr geweßener dienerin, wie aucch Sie die Erben selbsten geeügt vndt gezeigt (…) So beschehen vndt angefangen auff Freÿtag den 6.ten Februarÿ A° 1646.

Inn einer alhie in der Statt Straßburg in d. Großen Stadelgaßen gelegenen: vnd in dieße nahrung gehöriger Behaußung hernach beschrieben, Ist befunden worden wie folgt
Auff dem Obern Kasten, In d. Cammer A, In der Cammer B, In d. Wohnstuben, Inn d. Stub Cammer, Im Haußöhren, Inn d. Kuchen, Unden im Sommerhauß, Inm vordern Stübl. vnd. d. gang, Im hind. Stockh, Im Keller
Eigenthumb einer behaußung. Item 2. heüßer, Ein vords. vnd j. hinds. mit Ihren hoffstätten, hoff vnd gärthlein, auch allen andern Ihren gebeüwen, begriffen, weithe,, Rechten vndt Zugehörd, gelegen in d. St. Straßb. in d. Großen Stadelgaßen, j.s neb. H. Tobiæ Städeln alten Amstrn v. 13.nern hind. vff die Sammlung zur 3.ten Reguln genandt stoßend, so freÿ ledig vndt eigen, angeschlagen wie sie erst würcklich erkaufft word. für vndt vmb 450. libb. d. Darüber v.hand. j. teutscher P. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel welcher gestalt die fr. seel. solche behaußung von E. Ehr. Zunfft d. Sneider H Dr Johann Knafelio vnd deßen Kind. Vogt, wie auch H. Paul Heÿdels geweßenen Schaffners zu St. Marx alhie seel. w. v. Erben v. deren Vögten, So dann frn Susannæ auch weÿl. H. M. Clemens Prechten geweßenen Diaconi Zu St. Claus alhie nunmehr seel. hind.laßener w. Vogt, allen als in vorgeschriebener ordnung vff solchem hauß versicherten Collocirten vndt eingesetzten Hÿpothecarÿs erkaufft habe. Dabeÿ auch ein Kleiner Raths beschÿedt deß waßersteins nachs vndt feürrechtens halber, auch sonsten allerhandt schrifftlicher bericht.
Sa. haußraths 180, Sa. Früchten auff dem Kasten 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 40, Sa. Guldenen Ring vndt Geschmeids 36, Sa. Baarschafft 731, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 936, Sa. Gülten 397, Sa. anschlags der Behaußung 450, Sa. der Schulden 150, Summa summarum 2945 lb – Schulden 74, Nach deren Abzug 2869 lb
Sa. Legaten 1471, Nach dießem Abzug 1398
Daran gebürth H. Cunradt Meÿern 349 – Frawen Salomeen Meÿerin erst ernandts herrn Conradt Meÿers haußfrn 445, Frn Annæ Salomeen Meÿerin H. M. Johann Ludwig Hippoliti Notÿ Publ. haußfrn 349, darzu den Ihro und Ihrer Schwester Mariæ Magdalenæ prælegirten hausrath 211
So dann Ist beed. Ehegemächdten auch die Behaußung eigenthümlich., H. David Meÿern aber vndt Frau Johannæ Clußradin daß vord. Hauß 6. Jahr lang, vndt Mariæ Schierin d. Magd d. hind. heüßlein, so lang sie Im ledig. standt v.pleibt, zugenießen, legirt Ist angeschlagen pro 450 lb
Jungfraun Mariæ Magdalenæ Meÿerin 349 – Conclusio finalis Inventarÿ 2869
Publicatio undt Resolutio vff daß vorgeschriebene Testamentum Nachdisposition v. Testaments Zedul
Copia Nachgebrachten Testaments Zeduls

Le receveur David Meyer et sa femme Jeanne Clussarth cèdent au notaire Jean Louis Hippolitus et à sa femme Anne Salomé Meyer l’usufruit que leur a accordé Susanne Eckhart sur la maison Grande rue la Grange

1646 (23. april.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 189
Erschienen H David Meÿer, Schaffner Vnd burger alhie Vnd fraw Johanna Glußrhatin sein eheliche haußfraw
haben in gegensein H. M. Joh: Ludwig Hÿpolitÿ deß Notarÿ Vnd burgers alhie Vnd fraw Annæ Salomeen Meÿerin beÿder Eheleuth, mit beÿstand H Conrad Meÿers Stifft Schaffners Zu St. Stephan ihres resp. Schwähers Vnd Vatters bekannt
demnach fraw Susanna Eckhardin weÿl. H Laurentÿ Glußrhats geweßenen Cancelleÿ Registratoris seel. hinderlaßene Wittib nunmehr auch seel. in ihrem Vor H Jeremiæ Ursino den Notario, Vffgerichteten Testamento Vnd nach disposition obgedachten beÿden Eheleuth H Dauid Meÿer, und Fr. Johannæ Glußrhatin, ihre alhie in der großen Stadelgaßen Zwischen H Tobia Städeln Vnd H Johann Wenckhern, beeden alten Ammaÿstern gelegene Behaußung Vff Sechß Jahr lang Zu nutz. Vndt Zu nießen Verordnet hette, vnd aber Ihnen beÿden Eheleuth. dieselbe zu beziehen nicht gelegen were, Alß wolten Sie ihme H. Hÿpolito Vnd seiner haußfrawen, Ihro vff gemelter Behaußung in crafft oballegirter Disposition habende 6. Jährige Nutzung allerdingß cedirt vnd Vbergeben für und Vmb 144 Gulden

Fils de cordonnier, Jean Louis Hippolitus épouse en 1640 Anne Salomé Meyer, fille du receveur de Saint-Etienne Conrad Meyer : contrat de mariage, célébration
1640 (2.6.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten vnd wohlgelehrten M. Johann Ludwig Hippolÿto, Notario publico, Weÿland H. Hannß Hippolyti geweßenen Schuhmachers vnnd burgers alhie Zu Straßburg sehl: hinderlaßenem ehelichem Sohn,
So dann der Ehren: Tugendreichen Jungfrawen Annæ Salome Meÿerin, des Ehrenvesten vndt Vorgeachten H. Conradt Meÿers des Stiffts St: Stephan Inn bemelter Statt Straßburg Wohlbestellten Schaffners ehelicher Tochter anderntheils
So beschehen In Straßb. dinstags den 2. Junÿ A° 1640.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 151)
1640. Dominica VII. Trinitatis. H. M. Johann Ludwig Hippoltius der Notarius Alhier, weÿlandt H. Hannsen Hippoliti deß Schuemachers vndt burgers Allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, vndt Jungfraw Anna Salome, H. Conradt Meÿers deß Stüfftschaffners Zue St Stephan vndt auch burgers alhie eheliche Tochter. Copulirt Zue St. Willhelm Montags den 3. Aug. (i 321)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 438) 1640. Dom. 7. Trinitatis. Herr Johann Ludwig Hippolitus der Notarius, Johannis Hippoliti gewesenen Schuhmachers Vnd Burgers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, Vnd Jungfraw Anna Salome H. Conrad Meÿers Schaffners zu St Stephan eheliche tochter. Eingesegnet zu St. Willhelm Mont. den 27. Julÿ. (i 224)

Jean Louis Hippolitus demande le 8 mars 1643 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de lui attribuer les actes du notaire Hilaire Meyer qu’il a aidé dans ses vieux jours et qui les lui a promis. Il est promu rédacteur d’inventaires le 16 mars 1646.

Jean Louis Hippolitus et Anne Salomé Meyer hypothèquent la maison au profit de Jean Raoul Schott

1648 (1. April.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 209-v
Erschienen H. M. Johann Ludwig Hypolitus der Notarius und Anna Salome Meÿerin sein eheliche haußfraw, und Sie Fr. Anna Salome mit beÿstand H Conrad Meÿers Stifft Schaffners Zu St Stephan ihres Vatters, wie auch H Hannß Jacob Ansorgs und H Hieronÿmi Baumeisters beed: alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben in gegensein H Hannß Carl Grießbachß wohlgedachts Rhats Beÿsitzers alß Vogts Hannß Rudolph Schotten – schuldig seÿen 100 Pfund pfenning
dafür in specie Vnderpfand sein sollen Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit dero Hoffstätten, hoff, und allen deren Gebäwen alhie in der groß. Stadelgaß. neb. Weÿl. H. Ammaÿster Tobiæ Städelß seel. Wittibin, ein: und anderseit neben H. Ammaÿster Johann Wenckhern, hind. vff die Samlung Zur tritten Regul stoßend geleg. so Zuvor verhafftet seind umb 100. lib Weÿl. Martin Nillers deß Würthß zum Spanbeth seel. nachgelaßenen Kindern

Jean Louis Hippolitus demande que les intérêts d’un capital placé à la Tour aux deniers lui soient versés en nature (vin et blé)
1648, Protocole des Quinze (2 R 67)
Johann Ludwig Hipolitus Not. 137.
(p. 137) Johann Ludwig Hipolitus Not. bitt vff 27. lb. ruckstehende d.thurns Zinß etwaß ane Wein. Erkandt, würdt für Obere bawherren gewieß. die haben 6. ohmen wein v. 6. fl. frucht v.willigt.

La femme de Jean Louis Hippolitus demande le remboursement de 40 florins sur un capital de 292 florins placé à la Tour aux deniers
1650, Protocole des Quinze (2 R 69)
Joh: Ludwig Hipolitÿ Fraw. 115.
(f° 115) Sambst. den 18. Maÿ – Johann Ludwig Hipoliti deß Not: Fraw per Bullian dt. Supplication vnd bitt vmb Ablößung 40. fl. von Einem habenden Pfenningthurns Capital von 292. fl. 5 ß. Erkandt, Für Obere Bawherren gewieß. Die haben Willfarth. hat Schein empfang.

Receveur à Saint-Etienne, Conrad Meyer vend au nom de feu Jean Louis Hippolitus et d’Anne Salomé Meyer la maison au batteur d’or Mathias Kallhard

1652 (3. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 412-v
Erschienen H. Conrad Meÿer Stifft Schaffner Zu St. Stephan, alß Von Weÿl. H M. Joh: Ludwig Hÿppolito dem Notario seinem dochtermann sel. und Fr. Anna Salomeen seiner dochter, crafft der von besagt. beÿden Eheleuthen sub dato 28. Xbr. a° 1651. und 21. Jan: a° 1652. wie auch Ihr Fr. Annæ Salomeen absonderlich am 23. Junÿ iüngsthien ahne Ihne H Meÿern abgelaßener missiven, hierzu gevollmächtigt, mit beÿstand H hannß Carl Spieß. deß huetstaffierers seines dochtermanns
in gegensein H Mathiæ Kallhardts deß Goltschlagers
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit ihren hoffstätten hoff und Gärtlin auch allen andern ihren Gebäwen alhie in der groß. Stadelgaßen, einseit neben weÿl. H Tobiæ Städelß dißer Statt geweßenen Ammeÿsters seel. Fr. wittibin, anderseit neben neben H Johann Wenckhern dißer Statt altem Ammeÿstern, hind. vff die Samlung Zur tritten Regul stoßend gelegen, welche Behaußung verhafftet ist umb 100. lib. Capital und 13. lib. 15 ß davon verfallene Zinnß und Marzahl weÿl. Martin Millers geweßenen Würthß Zum Spanbeth sel. Erb. deren Vogt Mathiß Klingler d. Barbierer den nechst. Kauffbrieff Und.pfandtsweiß in hand. hatt, So dann umb 100. lib hauptgut und 15. lib 8 ß davon erschinnener Zinnß und Marzahl hannß Rudolph Schotten dem Schuhknecht – umb 450. lib, Nach Abzug aber der vorgemelt. Beschwärdt. (…) geschehen umb 220 lib
(…) nicht ferners alß Wann seit der Zeit daß Fr. Susanna die Glußrhatische wittib diße Behaußung erkaufft hat hatt biß vff gegenwärtige Stund etwaß mehrers alß obangegeben word. ist vff solche Behaußung kommen und dißelbe geg. Jemand verhafftet word. war.

Fils de batteur d’or, Mathias Kallhard épouse en 1632 Anne Marie, fille de l’orfèvre Isaac Rütterer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 141)
1632. Dom. 28. April. Matthis Kalhard, der Goldschlager, Bartel Kalhard des Goldschlagers v. burgers alhie ehelicher Sohn vnd H. Anna Maria H. Isaac Rütterers Goldarbeiters v. burgers alhiie eheliche Tochter. Cop. 7. Maÿ zu J. St Peter (i 72)

Mathias Kallhard se plaint aux Quinze que le marchand Jean Adam Hünerer vende de l’or venu de Bâle sans qu’il puisse lui-même en vendre à Bâle. Il demande que le Magistrat prenne un décret qui interdise un tel commerce. Les Quinze répondent qu’ils ne sauraient prendre une telle décision et lui suggèrent de s’entendre avec le marchand pour proposer des prix équivalents pour une même qualité.
1645, Protocole des Quinze (2 R 66)
Mathis Kallard Ca. Hanß Adam Hünerern. 2. 8. 12. 20. 30. 35. 43.
(f° 2) Sambst. den 11. Januarÿ – Mathis Kallard per Dr. Knaf. Contra Hanß Adam Hünerer, erholt seine Jüngst einkommene Supplication bitt darauf erklärung M. Eggen nôe citati nach ad proximam erhalten.
(f° 8) Sambst. den 18. Januarÿ – Hanß Adam Hünerer per M. Eggen prod. Ca. Mathis Kallard Vnderth. bericht, Bullian deßen copeÿ vff Zeit der Ordnung erh.
(f° 12) Sambst. den 25. Januarÿ – Mathis Kallard per Bullian contra Hanß Adam Hünerer, prod. beschlußschrifft p. M. Eggen Copeÿ vnd Zeit 14. tag erh.
(f° 20-v) Sambst. den 8. Februarÿ – Hanß Adam Hünerer per M. Eggen producirt Gegenbeschluß Ca. Mathis Kallardten, Bullian noê Citati copias ad prod: erh.
(f° 30) Sambst. den 22. Februarÿ – Mathis Kallard per Bullian contra Hanß Adam Hünerer, sagt wider geg. letztere handlung generalia Vnndt concludirt E. ad proximam, erh.
(f° 35) Sambst. den 1. Martÿ – Mathis Kallard per Bullian contra Hanß Adam Hünerer, erholt seinen Jüngst beschluß, M. Eggen nôe Citati, concludirt gleicher gestalt, Erkandt, Würdt die Sach für beschloßen angenohmen, bedencken solche H. Würtz H. Reißeißen.

(f° 43) Mont. den 10. Martÿ – Mathis Kallard Ca. Hanß Adam Hünerer
H. Würtz vnd H. Reißeißen laßen per me referiren, daß Sie die Acta in Sachen Mathis Kallard deß Goldschlagers allhie, Contra Hanß Adam Hünerern den Handelßmann höhren verleßen, beruhe d. Streitt in genere darin, daß Cläger nit leiden will, daß beclagter geschlagen goldt von Baßel allhero bringen laße vnd alhie verkauffe, in ansehung seine arbeit droben auch nicht verkaufft werd. darff & beclagter aber dargegen sich vff den Spiegler Articull, der Ihme vergonnet allerhand Wahr Zuverhandlen, beruffet & Weilen nun in ermelten Actis allerhand fundamenta vnd rationes pro et contra begriff. Als hetten Sie Herren Deputirte beede parthen bescheidte vnd vff allerseits Zusprechen Sie dahin disponirt, daß beclagter Clägern sein noch habendes geschlagen gelt, so sich vff 60 od. 70. fl. belauffen möchte in den preiß wie es ihne Costet überlaßen, Cläger solches auch annehmen vnd sich dem ietzig. Gerichts Costen, mit Ihme abfind. wolte, Weilen Er aber In sorgen stehet, daß Künfftig Ein ander Kaufmann auch dergleich tentiren möchte, als bitte Er dißorts vmb künfftige Inhibition vnnd Ihme deßwegen Ein gn. Decret Zuertheil. Erkandt, Cläger anzeigen daß man Ihme Kein Decret deßweg. geben könne, Er solte sich aber für dißmahl mit beclagtem oberzählter maßen vergleich. vndt wann Er Künfftig seine Arbeit in der bonitet vndt preiß Wie frembder verfertigten vnd verkauffen würdt, wolte Ihme Mhh. auch die hand bieten und so Viel möglich verhütten, daß ihm dißorts von den Kauffleüth kein fernerer eintrag beschehe.
[in margine :] Mittw. d. 12. dito beede Parthen per H. Reißeiß. bescheid angezeigt.

Mathias Kallhard et d’autres demandent à être exemptés de payer le transport de vins qu’ils apportent en même temps que les vins de la dîme. Les Quinze opposent un refus.
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 263) Sambst. den 12.ten Decembr. – Mathis Kalhard et Consorten p. Reüßnern produciren Unterthäniges Anlangen umb exemption der convoygelter Von den weinen So Sie Von Barr mit den Zehentweinen herführen laßen. Erkandt würd das begehren abgeschlagen.

Mathias Kallhard vend la maison au sergent de la Tour aux deniers Jean Georges Windholtz

1657 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 302
(Protocoll. fol. 47.) Erschienen H Mathis Kallhardt d. Goldschlager
in gegensein hannß Georg Windholtz Treÿer Knechts vff der Statt Pfenningthurn
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders, mit ihren hoffstätten, hoff und Gärtlin auch allen andern ihren Gebäwen & alhie in der Groß. Stadelgaß., einseit neben H Johann Jacob Kipß Treÿ Zehnern anderseit neben h. Johann Wenckhern dißer Statt altem Ammaÿstern, hind. uff die Samblung Zur tritten Regul stoßend geleg., welche Behaußung umb 100. lib. H Adam Sporen dem handelßmann, und umb 100 lib. Hannß Rudolph Schotten dem Schuknecht verhafftet (übernohmen) – umb 200 Pfund

Le trompette Jean Georges Windholtz épouse en 1646 Anne Elisabeth Schwab, fille d’un officier seigneurial de Reitburg
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 74)
1646. Fest: Pentecost: 17. Maÿ. H. Johann Jörg Windtholtz Statt Trompeter alhier, J. Anna Elisabetha H. Valentini Schwaben fürstlich Marggrävischer Keller Zu Riedtburg hinderlaßener tochter. Zinst. 26. Maÿ in Ruprechtsaw (i 75)

1652, Protocole des Quinze (2 R 70)
Hanß Georg Windtholtz. 296.
(f° 296) Freÿtag den 31. Xbris. Hanß Georg Windtholtz deß Trompeters welcher mit MHh. Abgesandten nacher Regenspurg verreÿßt, vndt allhero gebracht, Reÿß Costen Zetteln besagend 62. fl. 7 ß Ward abgeleßen v. Erkandt, daß Er p. H. Rentmeistern Zahlt w. solle. Ist den 4. Jan: 1653. ihm überschrib. worden.

Les Quinze remboursent Jean Georges Windholtz de ses frais de voyage à Ratisbonne
1653, Protocole des Quinze (2 R 71)
Hanß Georg Windholtz. 141.
(f° 151) Freÿtag den 29. Julÿ – Hanß Georg Windholtz deß Trompeters Reÿß Costen Zettel von d. Regenspurgischen Reÿß ward auch vorgelegt, besagend 49 fl. 4 ß vnd Erkandt, Soll alß passirlich Vnderschrieben werd.

Originaire de Tübingen, Jean Georges Windholtz acquiert le droit de bourgeoisie avec sa femme Anne Elisabeth Schwab et son fils Georges Christophe
1654, 3° Livre de bourgeoisie, p. 948
Johann Geörg Windholtz Von Tübingen empfangt d. burgerrecht, für sich sein haußfr. Anna Elisabetha Schwäbin vnd sein Kind Geörg Christoph, so noch kein eigen guths auß Gnaden würd Zu d. Weinstichern dienen. Jur den 28. Jan: 1655

Les Préposés au bâtiment nomment Geoffroi Rœderer pour remplacer feu Jean Georges Windholtz dans sa fonction de sergent à la Tour aux deniers
1660, Préposés au bâtiment (VII 1356)
(f° 148) Mittwochs den 30. Maÿ – Dreÿerknecht
Außschutz gemacht Zur Wahl eines dreÿerknechts ahne statt hannß geörg Windholtz so verstorben, deß wegen von H. Frantzen, die nahmen deren so sich darumb geschrieben gegeben vnd in der Zahl 63. gewesen, abgeleßen, die Persohnen vnd deren qualiteten examinirt, vnd vß solche die fünff Nachgemelte in Außschuß Erkandt word. Alß Christoph Rederer der Rhatsbott, Samuel Ruop der Ammeisterknecht, Christoff Goldbach der Wachtmeister, Clade Wilhelm vnd Julius Friderich Sturmkorb der Einspennig. Welcher außschutz beÿ den Herren XV. Confirmirt vnd darauff den 2. Junÿ beÿ H. Rhät vnd 21. Christmann Röderer p. majora erwöhklt worden.

(f° 153) Sambstags den 16. Junÿ – Röderer Dreÿerknecht
Gottfried Röderer der dreÿerknechts producirt vnderschribene Ordnung vnd bestellung, darauf er geschworen. Ist Zu deß Pfenningthurns Ordnung registrirt worden.

Les Quinze soumettent la succession de Jean Georges Windholtz à un redressement fiscal de 30 livres, ensuite ramené à 15 livres
1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
Stall Ca. Johann Georg Windholtz. 159. 168.
(f° 159-v) Freÿtag den 31. Aug. 1660 – Stall Ca. Johann Georg Windholtz
Obere Stallherren Laßen per H. Francken referiren, demnach die Herren Dreÿer deß Stalls Johann Georg Windholtz des geweßenen Trompeters vndt um vf 5. Jahr dreÿerknechts seel. Inventarium hinauf gelüffert, hetten Sie befund., daß es in der Substantz guth, vnd die conclusio finalis 1700. fl. seÿe, d. verstorbene aber allein 1000 fl verstallet habe, davon mann dem Stall für Stallgelt Nachtrag vndt gebottgelt schuldig 15. lb 7 ß 6 d die Straff wegen Zu wenig verfallens, vermeinen die Herren Deputirte were den Erben vff 30. lb. d. Zubestimmen stellens. Erkhandt, würdt placidirt
[in margine:] Straaff 30. lb, vid: fol: 168.)

(f° 168-v) Sambstag den 8. 7.bris – Georg Windtholtz vmb Straff moderation
Georg Christoph Windtholtz dt. Supplicat: so Verleß. bitt vf erkandnuß supra fol: 159. vmb gn. moderat. der 30. lb angesetzter Stallstraff. Erkandt, Würdt vff die helffte gemildert, haben den 12. huius die helffte nemlich 15. lb erlegt die hatt Balthasar Fischer der Rhatsbott alsbald auff den Pfenningthurn gelüffert.

Anne Elisabeth Schwab se remarie en 1664 avec Jean Ulric Kuhn

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 131-v, n° XV)
1664. Dom: 3. Trin den 1 Maji. H. Johann Ulrich Kuhn, Jacob Kuhnen Canceleÿ botten sohn v. Anna Elisabetha Joh: Jörg Windholtz dreÿer Knechts Wittib. (i 133)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 47 n° XIII) 1664. Dom: Jubilate den 2 Maji. Zum 2. mahl Hr Hanß Ulrich Kuhn, Jacob Kuhn Cantzleÿ-Knecht u. Burgers alhier ehel. Sohn undt Fr. Anna Elisabetha Weiland Hans Georg Windholtz gewesener dreier-Knechts in hiesigem Pfenningthurn hinderl: Wittib. Donnerstag den 12.ten Maji Alt. St. Peter (i 49)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un recommandent le 14 mars 1663 Jean Ulric Kuhn qui a suivi pendant six ans des études de droit à la fonction de procureur au tribunal. Il prête serment le 28 novembre en même temps que Jean Balthasar Haug
1663, Conseillers et XXI (1 R 146)
Johann Ulrich Kuhn, Johann Balthaßar Haug die Procuratur beÿm Stattgericht
Joh: Ulrich Kuhn. 39. 193.
(f° 39) Sambstags den 14. Mart. – Joh: Ulrich Kuhn umb substitut. stell beÿm Stadtgericht
Joh: Ulrich Kuhn supplicirt p. Bitsch vnd bittet ihn an des jüngern Ösingers stell Zum substituto Procuratorum am Stadtgericht anzunehmen. Hab nach 6 jährigen studio juris auch in praxi etwas ergriffen. Erk. an die Obere Cantzleÿ Hh. gewiesen.

(f° 193) Sambstags den 28.ten Novembr. – Johann Ulrich Kuhn, Johann Balthaßar Haug die Procuratur beÿm Stattgericht
Die Obere Cantzleÿ herren laßen referiren d. daß Sie Johann Ulrich Kuhnen, vnd Johann Balthaßar Haugen die Vice Procuratur stellen beÿ E. Ers. Stattgericht conferirt hetten, dieweilen Sie dann ietzmahls von der thür auffwendten alß stellen Sie es dahin, ob mann Sie auff die Ordnung wolte schwehren laßen. Hierauff Seind Sie alsobalden eingelaßen worden,vnd haben das Juramentum abgelegt.

Jean Ulric Kuhn, vice-procureur au tribunal, et Anne Elisabeth Schwab hypothèquent la maison composée de deux bâtiments au profit de l’avocat Marc Otto. En marge, quittances remises en 1690 au notaire Jean Frédéric Redwitz puis en 1720 à l’aubergiste Michel Provin

1667 (27. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 564-v
Erschienen H Johann Ulrich Kuohn E.E. Statt Gerichts Vice Procurator, und Fr. Anna Elisabetha sein eheliche haußfrau, Vnd Zwar dieselbe mit assistentz der Ehrenvest- Fürsichtig und weÿsen herrn Johann Adam Voltz. und H Mathæi Schmid. beed. alß aus E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirte
in gegensein deß Edel- Vest- hochgelehrten H Marx Otten V.I.D. & Reipubl. Consiliarÿ & Advocati senioris – schuldig seÿen 75 Pfund pfenning
Unterpfand sein solle, Zweÿ häußern ein vorders und ein hinders mit ihren hoffstätten hoff und Gärtlin auch allen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der großen Stadelgaßen, einseit neben H Johann Jacob Kipß. Treÿzehnern, anderseit neben H Andreæ Brackhenhoffern alten ammaÿstern Treÿ Zehenern und Scholarch. hind. vff H Hannß Samuel Nageln statt Kupffern stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Friderich Redwitzen Notar. Publ. alß ietzmahlig. possessoris der hierin hypothecirt. behaußung (quittung) Act. d. 10.t. Jan. 1690
[in margine :] (…) in gegensein Michel Prouin würths Zuem Kaÿßer alß nunmahligen besitzers hierinn stehenden unterpfandts (quittung) Actum. den 11. Junÿ 1720.

Le vice-procureur Jean Ulric Kuhn sollicite auprès des Quinze la place vacante de procureur
1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
Johann Ulrich Kuhn. 40.
(f° 40-v) Mont. d. 15. Februarÿ 1675. – Johann Ulrich Kuhn vice Procurator beÿ E. E. Stattgericht übergibt undth. Memoriale, vmb die vacirende Procuratur daselbsten. Erk. soll sich geschrieben gegeben
H. Braun, H. Metzger

Les Conseillers et les Vingt-et-Un relèvent Jean Ulric Kuhn de sa fonction d’échevin.
1683 Conseillers et XXI (1 R 166)
Hannß Ulrich Kuhn. wegen d. schuldigen Extraord. Extantzen. 269.
1684 Conseillers et XXI (1 R 167)
Johann Ullrich Kuhn wird seines Schöffen Ampt entsetzt. 216.
Ullrich Kuhnen Und Joh: Georg Stecher 2. andere Schöffen erwehlen. 22.

Le vice-procureur Jean Ulric Kuhn et sa femme Anne Elisabeth hypothèquent leur maison au profit de Marguerite Otto née Saladin (veuve de Marc Otto, voir plus haut)

1677 (22. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 658-v
Johann Ulrich Kuohn E. E. Stattgerichts Vice Procurator und Anna Elisabetha sein eheliche Haußfrau und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest fürsichtig und weÿsen herrn Johann Michael Gilgen und herrn Jonæ Stöhren beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
daß Sie beÿde Eheleuth der Edel- Viel- Ehr und tugendsamen frawen Margarethæ Ottin gebohrner Saladinin, schuldig seÿen 125. lb
unterpfand, Zweÿ häußer ein Vorders und Ein hindern, mit allen ihren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Großen Stadelgaß, einseit neben Herrn Johann Gumbrecht den Jüngern dreÿern des Umbgeldts, anderseit neben herren Johann Michael Brackenhoffern Amptmann der Pflegt Illkirch hinden uff Johann Samuel Nagel den Statt Kieffer stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen S. T. Herr Joh: Reinbold Friderici, alter Ammeister XIII. und Scholarcha alß pfleger, und Hr. Jacob Wencker U. J. Ddus und Reg: Archivi alß schafner der Ottoinanisch. Stiftung dero hierinn stehendes Capital ihrer außag nach gehöre, haben gegensein Michel Provin würts Zuem Kaÿßer alß nunmahligen besitzers hierinn stehend. haußes (quittung) Actum den 11. Junÿ 1720.

Les héritiers collatéraux d’Anne Elisabeth Schwab vendent la maison au notaire Jean Frédéric Redwitz

1690 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 45-v
Georg Friderich Schwab d. Musicant und hans Martin Schwab, der Krämer beede alß weÿl. Mariæ Elisabethæ gebohrner Schwäbin, Johann Ulrich Kuhnen gewesener haußfrauen heredes ab intestato, So dann H. Johann Jacob Hirschel, E.E. Kl. Raths beÿsitzer, und auß deßen Mittel anstatt Magdalenæ gebohrner Schwabin, Jacob Wund. deß würths zu Westhoven haußfrau, auch Ursulæ und Annæ Mariæ Schwabin, ihrer beed. ledig. Schwestern und übriger fremdber Erben hierzu insond.heit Deputirter
in gegensein H, Johann Friderich Redwitzen, Notarÿ Publ.
Hauß, Hoff, hind. hauß, und deren hoffstätte, sambt allen deren Gebäuen, recht. und zugehördt. allhier in der großen Stadelgaß, einseit neben H. Johann Michael Brackenhoffern, Ambtmann der Pflegt Illkirch, and. seit neben H. Georg Friderich Camehlen alten dreÿern deß Pfenningthurns, hind. auff die Schneid. Knecht herberg stoßend gelegen, von welcher behaußung 75 lb Capital (So dann umb 125 lb Capital verhafftet), geschehen umb 225 pfund

Jean Frédéric Redwitz et Eve Roll hypothèquent la maison au profit du receveur Jean Frédéric Theurer et du substitut à la Chancellerie Jean Frédéric Rebhan. En marge, quittance remise en 1720 à Michel Provin

1693 (15. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 687-v
H. Joh: Friderich Redwitz, Notarius Publ. und Fr. Eva gebohrne Rollin, deßen ehelich haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. hans Jacob Hammerers deß Sattlers, und H. Christoph Andres Redwitzen, commis auff der Post, Ihres respect. tochtermanns und leiblich. Sohns
in gegensein Hn Johann Friderich Theurers, Schaffners der Fabric deß Münsters, und Hn Johann Friderich Rebhans Cancellariæ Contractuum substituti – angezeigt und bekandt, daß Sie beede Eheleuthe, welche Kein ohnveränd. sondern krafft Ihrer Eheberedung ein gemein theilbar guth haben, schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, hauß, hoff, hind.hauß, und deren hofstätte, sambt allen den. Gebaüen, recht. und zugehördten, allhier in der großen Stadelgaß, einseit neben Hn Johann Sebastian Gambßen XV.er anderseit neben Hn Georg Friderich Camehlen, alten dreÿer deß Pfenningthurns, hinten auff die Schneid. knecht Herberg stoßend gelegen,
[in margine :] (…) in gegensein H. Michael Provin deß würths zum Kaÿßer alß jetzmahligen possessoris hierinn stehenden haußes (Quittung) den 1. Julÿ 1720

Christophe André Redwitz loue au nom de son père Jean Frédéric Redwitz la maison au tapissier Claude Camel

1694 (11. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 566
Christoffle André Redwitz, au nom du Sr. Jean Frederic Redwitz Notaire son pere
bail au Sr Claude Camel, tapissier
une maison, avec tous ses appartements et commodité sans en rien reserver ny excepter tout ainsy comme il en a jouy desja depuis quelques temps, Ce présent bail fait pour deux années consécutives à commencer à la St Michel de l’année courrante, moyennant la somme de 210 livres tournois

Les experts estiment la maison 900 livres lors de l’inventaire dressé en 1707 après la mort d’Eve Roll et 1 500 livres lors de l’inventaire dressé en 1718 après la mort de Jean Frédéric Redwitz.

Les enfants de Jean Frédéric Redwitz hypothèquent la maison au profit d’Anne Barbe Lers née Kürsner

1718 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 303-v
Eva geb. Redwitzin Joh: Jacob Hammerers sattlers geschiedene hausfr: beÿständlich H. Joh: Heinrich Lang sen: Not. publ: weilen unbevögtigt, Item Anna Maria geb. Redwitzin beÿständlich H. Christoph Michael Hoffmann Not. publ. ihres mariti wie auch H. Leonhardt Hirschel fischhändlers und H. Joh. Heinrich Schattenmanns specierers
in gegensein Fraun Annæ Barb. Lerßin wittib geb. Kürßnerin beÿständlich H. Andres Keiflin jurium practici ihres Curatoris – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. in der großen Stadelgass, einseit neben Grillet anderseit neben H. Dd Faber hinten auff (-)

Les enfants de Jean Frédéric Redwitz vendent la maison moyennant 1675 livres à Michel Provin, aubergiste à l’Empereur (rue du Faisan)

1720 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 173
(1675) Frau Eva geb. Redwitzin beÿständlich Joh: Stephan Des Georges glaßhändlers weilen unbevögtigt, Item Fr. Anna Maria geb. Redwitzin beÿständlich H. Christoph Michel Hoffmanns ihres Ehevogts (Christoph Michael hoffmann Nots. uxorio nomine)
in gegensein Michel Provin würths zuem Kaÿßer
hauß hoff hinterhauß und deren hofstätten sambt allen gebäuden, rechten und zugehörden in der Großen stadelgaß, einseit neben H. faber U.J.LDdo anderseit neben Grillet, hinten auff Hintzling stoßendt – um 75, 125, 250, 250 und 100 Capitalien verhafftet, geschehen um 875 pfund

Originaire de Gonesse, le valet de chambre chez le commandant du Fort de Pierre Michel Provin épouse en 1706 Marguerite Clad, veuve du cantinier Léonard Lavigne : contrat de mariage, célébration
1706 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 756
Eheberedung – Michel Prouin Cammerdiener beÿ hrn. Comendanten au fort de la port de Pierre alß hochzeiter ane einem
So dann Margaretha geb. Cladÿ weÿl. lienhard la Vigne gewesenen Cantinen Würths auff hievorbemelter Festung hinterlassen Wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand Johann Friedrich Clad Chors geisten zum alten St Peter Ihres leiblichen bruders alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 81)
Anno domini 1706 Die vero 25 Mensis Octobris à me solemniter inthoniozati et copulati sunt (…) Michael Provin de Gonesse ex una et Margaritha Claudina relicta vidua dicti Lavigne ex altera partibus cuius testes fuerunt (signé) michel prouin, +, steffan Cladt burger mester in forluigi (i 43)

Veuf originaire du Limousin, Léonard Cluzeau dit Lavigne épouse en 1690 Marguerite Clad originaire de Sarrebourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 57)
die 7.ma May an. 1690 honestus Leonardus Cluseau dictus la Vigne viduus parochiæ de la haute Marche Diœcesis du Limousin et honesta et virtuosa Margaretha Gladin Sarburgensis præmissâ trinâ proclamatione rite ac decenter Matrimonio Juncti sunt (signé) Leonard Cluseau, + Margaretha Cladin

Cantinier au fort de Pierre, Léonard Lavigne meurt en mars 1706
Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 62)
Anno domini 1706 Leonardus Lavigne caupo in fortalitis viæ Lapideæ, maritus Margarithæ Cladin ultimum vitæ diem clausit die 22. Martÿ 1706 circiter quintâ matutinam, febri pedechiali enecatus, omnibus sacramentis præmunitus, postridie ad S. Petrum seniorem solemniter intumulatus requiescit in pace (i 34)

Malade, Marguerite Clad fait son testament dans la cantine du Fort de Pierre. Elle fait des legs à sa fille Anne Lavigne et à ses frères et sœurs à Fort-Louis et à Strasbourg
1713 (25 .7.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
Testament – fut presente Dle Marguerite Clade femme du Sr Michel Provin, Cantinier au fort de Pierres en cette ville, gissante au Lit malade de Corps dans La Cantine dudit fort, dans un des appartemens d’enbas a La gauche en entrant dans Ladite Maison ou Cantine, toutes fois parfaitement Saine d’esprit, d’entendement et ayant La parole Libre
(…) Plus donne & Legue a Christine Schlesinger sa Niepce natiue de fort Louis aagée d’environ 18 ans la somme de 1000 Liures (…) six chemises et des bonnets a La française qui seront donnés a Anne La vigne fille du premier Mary d’elle Testatrice (…)
Plus donne & Legue a Claudine Schlesinger son autre Niepce, soeure de lad° Christine (…)
Au Nommé Jacques Clade Bourgeois aud. fort Louis Son Nepveux (…) à Jean Clade aussy son Nepveux, (…) a sa filleule Margueritte Cladine fille de Jacque Clade son Nepveux aud. fort Louis, Plus aux enfans de feu frederich Clade son frere viuant sacrisatin a St Pierre Le vieux de cette ville (…)
Et Comme elle veut nommer un héritier universel du reste de ses biens elle veut et odronne que son Cher Espoux Michel Provin soit jnstitué
[in margine :] Annulé le 29° aoust 1714 (…) d’autant qu’elle auoit actuellement dotté une de ses Niepces Nommée Christine Henin

L’aubergiste Michel Provin originaire de Gonesse devient bourgeois par sa femme Marguerite Clad en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 813
Michel Provin der würth Von Gonese, Nicolas Provin becken daselbst sohn, empfangt das burgerrecht Von seiner Fr: Margaretha Cladi gratis, wird beÿ den Freÿburgern dienen. Juravit d. 19. Ejusd. 1715.

Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
Die Herren Zunfftmeistere De Annis Seq. 1741, Hr Michel Provin, C.R, vide fol° 123.b

Marguerite Clade meurt en octobre 1741 en délaissant des héritiers collatéraux institués par testament. La masse propre au veuf est de 489 livres, celle des héritiers de 840 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 300 livres, le passif à 1 335 livres. L’inventaire est dressé dans l’auberge à l’Empereur rue du Faisan.
1741 (4.12.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 16) n° 243
Inventarium über Weÿl. Fraun Margarethæ gebohrner Clade, S.T: Herrn Michel Provin des würths undt Gastgebers zum Kaÿßer und E. E. Kleinen Raths Alten Beÿsitzers, wie auch Burgers Zu Straßburg geweßener ehelichen Haußfrauen seel. Verlaßsenschafft auffgerichtet Anno 1741 – welche Montags den 30. des Monaths Octobris 1741 Jahres dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, hinter Ihro sich Zeitlich verlaßen, welche Verheurathet mit sowohlen auff das, von dem hinterbliebenen H. Wittiber vorgedacht, alß auch dem Ehrengeachten H. Laurentii Dubuisson den bedienten in allhießigen Kauffhauß und burger hieselbstensein des H. Wittibers Nechsten allhier seinen* Anverwanthen und Zwar auß Ursachen weilen man auß der Abgeleibten frauen seel. auffgerichteten Testamenti nuncupativi paragr. 25.to noch zur zeit nicht wißen Kan wer deroselben nach sein des hinterlassenen Wittibers alß dießorts wÿdumbß: Niesers Erfolgtes tödlichen von hinnenscheiden Erben seÿn werden (…) durch den Wittiber wie auch Anna Mariam Bälberin von Ruffach und dann Mariam Magdalenam Ottoin von Straßburg gebürtig beede dienst Mägdte im Hauß (geäugt und gezeigt) So beschehen und Angefangen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Monntag den 4. des Monats Dec. A° Dni 1741.

Inn einer allhier Zu Straßburg ahne der so genandten Faßahnen gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft alß gehörigen, dahero hernacher beschriebenen zum Kaÿßer genandten würths und Gast behaußung alß volget befunden hat
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Oben Auff der Obersten Bühne, Inn der Officiers; Stuben, Inn deß officiers: Knechts C., Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Vor der Cammer C, Inn der Cammer D, Vor der Cammer Lit. D, Inn der Mägdt Cammer, Inn der Cammer E, Inn der obern Stub Cammer, Inn der Obern Gast Stuben, Vor der obern Gast stuben, Inn der Obern Camin Cammer, Inn der untern Gast stuben, Inn der unteren Küchen, Inn dem Keller
(f° 22) Eÿgenthum ahne einer Würths behaußung zum Kaÿßer genandt so T. Nemblichen eine behaußung das würths und Gasthauß zum Kaÿßer genandt (…)
(f° 28) Copia der dem 19. oct. 1706 in allhies. C.C. Stuben verwahrten Heuraths Verschreibung – Persönlich erschienen Michel Provin Cammerdiener beÿ H. Commandanten au fort dela port de Pierre alß hochzeiterer, So dann Margaretha gebohrene Cladjin weÿlandt Lienhard Lavigne, geweßenen Cantinier Würths auff hie vorbemelder Festung, hinterlassene wittib, so ohnbevögtiget, mit beÿstandt Johann Friedrich Clad Cohr: Sigristen zum Alten St Peter Ihres leiblichen bruders als Hochzeiterin am Andern theil
(f° 29) Copia des Testamenti nuncupativi sub dato 21. Aprilis 1731, le sieur Michel Provin Cabaretier à L’Empereur et Damoiselle Marguerite née Clade son Epouse, bourgeois de laditte ville de Strasbourg, sains de Corps, d’Esprit et d’entendement (…) 5. le testateur legue à Dlle Anne Dubuisson née Prouin épouse du Sr Rodhé Dubuisson Grenatier et bourgeois a Paris sa sœur, 6. à Jeanne Dubuisson fille de ladite Anne Dubuisson née Prouin, 7. à Laurent Dubuisson employé dans la Kauffhouse et bourgeois de la ville de Strasbourg, 8. à Dlle Marie Anne Dubouchet née Dubuisson épouse du Sr Pierre Dubouchet marchand et bourgeois de la ville de Strasbourg, 9. la testatrice lègue au Sr Jean Clade Cabaretier et bourgeois à Fort Louis, 10. à Marguerite Clade femme du Sr Georges Stolzer cordonnier audit Fort Louis, 11. Christine née Hennin épouse du Sr Joseph Chevry marchand et bourgeois de Strasbourg, 12. Marguerite fille de lad. Dlle Chevry sa filleule, 14. Dlle Rosine Schoulz née Clade épouse du Sr Jean Schoulz bourgeois et tailleur de pierres de la ville de Strasbourg, 15. Dlle Jacobée Lagarde née Clade femme du Sr Louis Lagarde Chirurgien en cette ville, 16. le Sr Leopold Clade marguillier et bourgeois de la ville de Strasbourg et au Sr Godefroi Clade Curé à Haslach et au Sr Frédéric Clade maître d’ecole a Hittenheim freres, 18. à Madeleine Kandin native de Strasbourg ci devant sa servante (…) fait rue des faisans paroisse St Etienne dans la maison ou pend pour enseigne l’Empereur aux testateurs appartenant en propre dans un poële dont les fenêtres donnent dans la Cour de la maison, Ph. Jac. Marbach Not.
Copia der Codicillarische Disposition vom 20. Augusti 1736, Not. Ph. Jacob Marbach
(f° 41) Ergäntzung des H. Wittibers in den Ehestand vor ohnverändert gebrachten stehender Ehe aber agegangenen Vermögens, Nach Anleitung deß über Ihr den Ehe Persohnen (…) in den Ehestandt einander Zugebrachter Nahrungen vor herrn Johann Cast E.E. Kleinen Raths Actuario
(f° 43) Ergäntzung der Erben ermanglenden ohnveränderten Nahrung de dato 20. oct. in A° 1706. auffgerichtet hieoben allschon angezogenen Inventarÿ
(f° 50) Norma hujus inventarji. Der H. Wrs ohnverändertes Vermögen, Sa. Hausraths 2, Sa. Silbers 2 lb, Sa. Schulden 150 lb, Sa. Ergäntzung 333 lb, Summa summarum 489 lb
Solchemnach wirdt auch der Erben ohnv: Nahr. inventirt, Sa. Hausraths 40 lb, Sa. lähren Faß 2 lb, Sa. Silbergeschmeids 14 lb, Sa. goldener Ring 7 lb, Sa. Ergäntzung 914 lb, Summa summarum 990 lb – Schulden 150 lb, Compensando 840 lb,
Endlichen volget auch die Beschreibung des Gemein verändert und Theilbahren Guths, Sa. Hausraths 289 lb, Sa. Mehls 5 lb, Sa. Wein und lährer Faß 815 lb, Sa. heu habern und Stroh 13 lb, Sa. brenn: holtzes 14 lb, Sa. Silberschmeids 52 lb, Sa. Gold. Ring 7 lb, Sa. baarschafft 558 lb, Sa. Eÿgenth. ahne I. behaußung 1750 lb, Sa. Pfenning Zß hauptgüter 750 lb, Sa. Schulden 42 lb, Summa summarum 5300 lb – Schulden 1335 lb, Restirende Theilb. Verlt. 3985 lb, Legata 1307 lb, Schluß summ 5294 lb
(Documenta) Pièces par les héritiers Jean Gaspard Geyer

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1742, Livres de la Taille (VII 1179) f° 137
Freÿburger F., N. 8552 – Weÿl. Fr. Margarethæ gebohrner Cladi H. Michel Provin Gastgebers Zum Kaÿßer und E. E. Kleinen Rahts alten beÿsitzers Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft, inventirt H. Not. Philipp Jacob Marbach.
Concl. Fin. Inv: ist fol. 287., 5294 lb 9 ß 7 d die machen 10.600 fl. Verstallte 12.000 fl.
Ext. Stallgelt 1742. 19 lb 7 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 6 lb 7 ß 6 d, summa 25 lb 16 ß 6 s
dt. 18. Junÿ 1742
Abzug. die samtliche dem Abzug underworffene Legatarÿ haben Von Gn. Herren den XV. moderirter maßen Zu erlegen 22 lb 5 ß 10 d
dt. 27. Junÿ 1742.

Les héritiers non bourgeois qui habitent Strasbourg, à savoir Alexis Léopold Clade, sacristain à Saint-Pierre-le-Vieux, Jacqueline Clad femme du chirurgien Louis Joseph La Garde et Anne Richmann, veuve âgée de 76 ans demandent à être exemptés du droit de détraction. Les Quinze suivent l’avis du préteur royal en réduisant au quart les sommes à régler.
1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
Abzug weÿl. Margaretha Cladin H Michel Provin. 381, 389, N 165
(p. 381) Sambstag d. 16. Junÿ 1742. [Mo]ß nôe. Alexius Leopoldi Clade des sigristen beÿ dem Alt. St. Peter alhier prod. Vnderth. Mem. pt° Abzugs. Erk. Ober Stallherren. (idem notes p. 164)

(p. 389) Sambstag d. 23. Junÿ 1742. – Alexius Leopold Clade, Jacobe Cladin und Anna Richmännin pt° Abzugs
Obere Stall Herren laßen per me reassumiren was den 2. hujus wegen einigen durch weÿl. Margaretha Clade H Michael Provin E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers Verstorbener Ehefrauwen durch deren Testament Verschaffte Legaten beÿ MGHh Vorgekommen und darauff berichten, daß deß Provin gebohren Clade auch deren Bruder Alexis Leopoldi Clade dem Sigristen Zum Alten S. Peter 200 fl. Jacobe Cladin an Louis Joseph La Garde Chirurg den allhießigen Schirmern Verheurathet 250 fl. undt Anna Richmännin 100. fl. Legats weis, durch gemelt dero Testaments Verschafft, und weilen all dieße dreÿ nicht in dem hiesigen burgerrecht stehen, so seÿe denenselben der Abzug auß der Statt stall mit 55. fl. angesetzet word. dieße 3. hatten aber den 16. huj. ein Underth. Mem. producirt und gebetten Mghh. gnädig geruhen wolten Sie Von sothanen Abzug gnädig zu befreÿen, in ansehung Sie alle dreÿ gebohren Königl. Underth. und all desjenigen, insonderheit gedacht Richmännin so eine arme 76. Jährige wittib, des Ihrigen bedürffig seÿen, Auff geschehene Weißung habe ged. Alexius Leopold Clade beÿgesetzt, er seÿe Sigrist Zum Alten S. Peter, und also unter der protection Ihro Eminenz des herrn Cardinals, und weil die bischoffliche freÿ, alß Vermeine er ein gleiches Zu genießen. Nahmens der 2. Imploranten seÿe erschienen ged. dero Maritus, welcher gemeldt er seÿe schon 40. Jahr hier in dem Schirm und habe Zuvor in denen Gendarmes gedienet, die dritte Supplicantin habe beÿgesetzt sie seÿe hochst bedürffig und schon 6 Jahr ein wittib, Sie seÿe mit der Verstorbenen Testirerin ge[sch]wistrig Kind gewesen welche Ihr dießes Legat aus mittleÿden Verschafft Sie aus derer bettel Zu erretten. Man habe hievon das Hrn Prætoris Regÿ Excellenz nachricht gegeben, welcher der Meinung dahien de(clarirte daß) dieße 3. supplicanten mit allem favor Zu traitiren, undt dießer Abzug etwa auff die quart Zu moderiren. Es stehe also Zu Mghh. was sie erkennen wollen. Erkant, wird dießer Abzug auff die quart moderirt.

Michel Provin se remarie en 1743 avec Marie Catherine Kratzer veuve de Jean Georges Kuntz
1743 (28. Junÿ), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
Eheberedung So Zwischen T : Herrn Michel Provin, dem vormahligen würth und Gastgeber Zum Kaÿßer und E. E. Kleinen Raths der Zeit wohlverordneten beÿsitzern auch burgern Zu Straßburg, alß dem Herrn Bräutigamb ahne Einem
So dann Frauen Mariæ Catharinæ Kuentzin gebohrner Kratzerin weÿl. Hn Joh: Georg Kuentzen geweßenen burgers alhier seel. hinterbliebenen Wittib beÿständlich H. Peter Gombault deß bildthauers auch burgers Zu Straßburg Ihres ane Vogt statt erbettenen Assistenten, alß der Fr: Hochzeiterin ahne dem Andern Theil
Zum Fünfften thut Sie die Frau Brauth Ihrem werth geehrten Hern Bräutigamb hiengegen im Fall Sie Gottlichem Rathschluß nach, vor demselben dieße Zeitlichkeit gesegnen müßte, An einem Lebtägigen auch rückfälligen wÿdumbs: Genuß Ihre ahne der allhiesigen Fassahnen gaß 1. seith neben Hn secret. Willmanns Erben, 2.s. neben H. Lung dem Schloßer gelegener hinten auff erst: Gedachten Willmännischen Erben stoßende Behaußung Für Freÿ leedig und Eÿgen
So beschehen allhier in der Königlichen freÿen statt Straßburg Freÿtags den 28. des Monaths Junÿ A° Dni 1743. (signé) michel prouin comme fiance, Maria Catharina Kuntzin wittib alß hochzeitterin

Michel Provin meurt en 1743 en délaissant pour héritiers les enfants de Laurent Dubuisson et d’Anne Marie Morel après avoir fait un legs à sa sœur Anne Provin veuve de Roch Dubuisson à Paris. L’inventaire est dressé dans l’auberge à l’Empereur. La masse propre à la veuve est de 586 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 5 916 livres, le passif à 1 057 livres.
1743 (27.8.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 17) n° 258 (acte en partie endommagé par l’humidité en haut à droite)
Inventarium über Weÿl. H. Michel Provin des gew. Würths und Gastgebers auch E. E. Kl. Raths beÿsitzers vndt burgers Zu Straßb. seel. Verlaßenschafft, Auffgerichtet in Anno 1743 – welcher Montags den 12. Augusti fürwährenden 1743.ten Jahrs dieses Zeitleiche mit dem Ewigen Verwechßelt, hinter Ihme Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auff deas sowohlen von der hernacher gemelten hinterbliebenen wittib, alß auch deß seel. Verstorbenen, vermög deß hernach copeÿlich Eingetragenen Testam: Nuncupativi instituirten (…) Erben geordnet und geschworenen Vogten (…) durch die viel Ehren undt Tugendbegabte frau Mariam Catharinam Provin gebohrene Kratzerin, die dießorths hinterlaßene Wittib, mit assistentz deß Ehrenachtbahren Hn Peter Gombault, bildt: hauers undt burgers Zu Straßburg, alß deroselben auß Mangel eines geschwornen Vogten hierzu erbettenen beÿstandts, wie auch H. Frantz Jos: Böhmen den Herren Knecht und die Tugendreiche fr: Annam Mariam gebohrnene Morellin deßen Ehefrau, so dann Annam Mariam Bergerin gebürtig von Ober Ehnh. die dienst: Magdt im hauß (geäugt und gezeigt) – So Geschehen undt Angefangen Allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg (…) Dienstags den 27. deß Monaths Augustj A° 1743.
Denominatio haeredum. Der seel: Verstorbene herr Michel Provin Eingangs gedacht hat Krafft deß hernacher Copeÿlich Eingetragenen d. 13. Marii A° 1743 auffgerichteten Testamenti nuncupativi §° 13. zu Erben instituirt und verlaßen wie volget, Nahmentlichen und 1. Jungfr: Mariam Margaretham Sophiam Dubuisson so in circa 17 Jahr alt, 2. Mariam Margaretham welche 12 undt Ein halb Jahr alt vndt dann 3. Mariam Elisabetham die Dubuissonin welche letztere 3 ½ Jahr alt, samtliche vorhergememte 3. geschwüsterdte aber weÿl. H. Laurent Dubuisson deß geweßenen bedienten in dem Kauffhauß und burgers zu Straßburg mit fr. Anna Maria geb. Morellin so nunmehro ahne den wohl Ehrengeachten und gelehrten H. Frantz Joseph Böhm den Ammeister Knecht verheurathet ehelich erzeugte Kindter, alß deß seelig verstorbenen per Testamentum instituirte Erben (…) ferner persönlich zugegen gewesen der auch Ehrengeachte H. Johannes Schultz der Schneider alß derenselben (…) geordnet undt geschworener vogt
Wobeÿ noch ferner zugegen geweßen Fr. Anna Dubuisson geb. Provin, weÿl. H. Roché Dubuisson gew. burgers zu Paris seel. fr: Wittib alß deß abgeleibten Schwester (als Legatarin)

Bericht so die Fr. wittib Erstattet und resp. vergl. so zwischen Ihro d. Fr. Wittib. und dero Vogten heut dato getroffen word.. Zu wißen seÿe hiemit, demnach die dießorths hinterbliebene fr. wittib beÿ vorgenommenen gegenwärtigen Inventur und ableßung der zwischen Ihro undt dero verstorbenen, Ehemann seel. ahne zeit Ihrer verheurathung (…) gepflogenen Heuraths: Verschreibung die Nachricht Erstattet wie daß Ihre in d. Ehestand gebrachte Nahrung werden inventirt und æstimirt, hiengegenn aber die Haußhaltung die wenige Zeit Ihres mit einander geführten Ehestand es lieber, auß deß abgeleibten Guth in den Ehest. gebrachten Mitteln geführt, mithin alle außlaagen und uncösten bestreitten worden (…) in maßen Sie solche theils angegeben, theils auch nach Annleitung deß über weÿl. fr. Margaretha Provin geb. Clade deß Abgeleibten seel. erstern Ehefrauen Verlaßenschafft Inventarii sich hervorgethan habe (…) Actum beÿ d. Inventat: Geschäfft Dienstags den 23.ten Aug. A° 1743.
Inn einer allhier Zu Straßburg ahne der bruder: hoff gaß gelegen weÿl. H. Johann Jacob Gerbers gew. Inspectoris in allhiesigen Umbg. hauß u. b. Au Straßb. seel. Nachgelaßene Erben eÿgenth. Zuständigen von dem seel. Verst. Zum theil in Lehnung gehabte behaußung, befunden worden, wie volget.
Ane Höltzen und Schreinwerck, Inn der Sterbbehausung Oben Inn der Camin Cammer, Inn der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn der Cammer B, Inn der Kuchen, Inn der Wohnstub Cammer, Inn der Wohnstuben
(f° 23 v) Eigenthum ahne j. würths behaußung so der fr. Wb. ohnv: W. (…)
(f° 25) Copia der den 28. junÿ 1743 vor unterschriebenen Notario auffgerichteten Heuraths: Verschreibung zwischen dem wohl Ehren: vesten und groß achtbahren herrn Michael Provin dem wittiber E.s E.n Kleinen Raths der zeit wohlverordnetem beÿsitzer und vormaligen Gastgeber zum Kaÿßer, So dann der Viel Ehr und tugendbegabten Fraun Maria Catharina Kuentzin geb. Kratzerin weÿl. H Joh: Georg Kuentzen auch burgers allhier wittib, 5 Thut sie die frau Braut Ihrem H. Bräutigam zu einem lebtägigen auch rückhfälligen wÿdumbs: genuß Ihro ane der Faßanen gaß 1.s neben H. Secretarÿ Willmanns seel. Erben 2.s neben H. Lung dem Schlosser gelegen hinten auf erst gedachten Willmänischen Erben stoßende behaußung für freÿ ledig und eÿgen [Joint exempalire du contrat de mariage sous papier dominoté]
(f° 27) Copia deß Verstorbenen H. Provin sub dato 13. mart. 1743 auffgerichteten Testamentum – zu sich in Einen hinter der Kirch Sti Nicolai gelegen weÿl. Mr Matthiæ Arnoldts gewesenen Kieffers Wittib Erben gehörigen behaußung, in erstgemelder behaußung von Ihme bewohnend: in dem hoff befindlichen obern Stuben mit denen Fenstern dahin aussehend (…) 5. Frauen Annæ Dubuisson geb. Provin weÿl. H. Roche Dubuisson gew. burgers zu Paris Wittib alß seiner Schwester, 7. fr. Jeanne Dubuisson vorgedachter Frauen Annæ Dubuisson alß seiner Schwester tochter so ahne einem Charcutier zu Paris verheurathet, 8. fr. Maria Anna Dubouchet geb. Dubuisson weÿl. Pierre Dubouchet gewes. burger und handelsmann zu Straßburg Wittib alß seiner zu Paris dermalhlen sich auffhaltenden zweÿter Schwester Tochter, 13. zu seinen wahren und ohngezweiffelten Erben weÿl. H. Laurentii Dubuisson des bedienten in allhies. Kaufhauß seines Vetters nachgelaßene 2 Kindern nahmentlich (…)
(f° 32) Norma hujus inventarii. Der Fr: Wittib ohnverändertes und eÿgenthümbliches Vermögen, Sa. hausraths 19 lb, Sa. Silbers 17 ß, Sa. der Goldenen Ring 4 lb, Sa. Eÿgenthumbs ahne einer behaußung 275 lb, Sa. Schulden 500 lb, Summa summarum 799 lb – Schulden 212 lb, (Nach deren Abzug) 586 lb
Solchemnach Volget auch die Beschreibung der überigen Verlt. welche zufolg deß berichts und Vergleichs:/ denen Erben ohne unterschied alß ohnv: u. Eÿgen zu zuscheiben, Sa. Hausraths 114 lb, Sa. Weins 134 lb, Sa. Silbers 77 lb, Sa. Gold. Ringe 7 lb, Sa. Baarschafft 2013 lb, Sa. Eÿgenthumb ahne einer Behaußung 175 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75 lb, Sa. Activ: Schulden 1070 lb, Summa summarum 5916 lb – Schulden 1057 lb, (Nach deren abzug) 4859 lb – Legata 1015 lb, Compensando 3344 lb – Conclusio finalis Inventarÿ, Schluß oder Verstallungs Sa hujus Inventarji 5745 lb
Wÿdumb, So die hinterbliebene Fr. Wittib lebtägich zu genießen hat, zufolg eines über weÿl. H Joh: Georg Kuntzen des ges. burgers allhier Ihres vorogen ehem. seel. Verl. gezogenen ohnviegr. Calc.
Wÿdumb, Welche, der Verstorbene H. seel. auß deßen vorigen hausfrau zu genießen und haben gehabt, Nach Anleitung weÿl. Fr. Marg. Provin geb. Claude deß in gott ruhens H. Ersteren Ehefrau seel. vor mit den 20. Aug. in A° 1736. auffgerichteten Codicillar. Verordnung
(Documenta) – 9. sept. 1743, comparue Dame Anne dubuisson née Provin femme de feu le Sieur Rocher Dubuisson bourgeois de Paris assistée du Sr Louis Armand Sance maître d’hotel de Son Excellence Le preteur et bourgeois de Strasbourg
– le 12. 8.br 1748 Not. Ph. Jac. Marbach, Etienne Pingard bourgeois chandelier tuteur des enfants mineurs de Pierre Dubouché bourgeois de cette ville nommé Marie Agathe et Nicolas Maurice (Quittance)
Designatio Alles dasjenich so Fr Maria Marg: [-] Montflambert geb. Dubuisson H. Johann Nicolaj Montflambert des Perruquier und burgers zu Straßburg Ehefrauen alß der seine weÿl. herrn Michel Provin gew. Gastgeber zum Kaÿser (…) p. Testamentum instituirte Erbin (…) assigniret
Summarische berechnung, 14. mart. 1746

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 200 florins (1 100 livres) sur un total de 11 000 florins et que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1744, Livres de la Taille (VII 1179) f° 246-v
Freÿburger N 9025 – Weÿl. H. Michel Provin geweßenen Gastgeber und E E Kleinen Raths beÿsitzers Verlaßenschafft inventirt H. Not. Philipp Jacob Marbach
Concl. Fin. Inv. ist fol. 198.b, 5745. 14. 10.
gehet ab wegen 750. lb Zu Vier pro cento angelegtem Capital 150. lb Und außständige nicht genoßene activa 66. 17. 7. Summa abgangs ist 216. 17. 1. restirt 528. 17. 3., die machen 11.000 fl. Verstallte nur 8300. fl. Zu wenig 2200. fl.
Weilen aber 1742. mit 12.000 fl. Verstallt worden alß wird der Nachtrag allein gerechnet auff zweÿ Jahr in duplo à 8 lb 2 ß – 16. lb 4 ß
Und Zweÿ Jahr in simplo – 8. lb 2 ß
Extat das Stallgeltt 1744. – 18 lb 12 ß
Marzahl – 4 ß 6 d
die frau Zu Zuschreiben – 2 ß 6 d
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 6 lb 2 ß 6 d, Summa 49 lb 10 ß
Auf übergebenes Memoriale nachgelaß – 5 lb 2 ß, restirt 41 lb 8 ß
Abzug. Fr Anna gebohrne Provin weÿl. H. Roche Dubuisson burgers Zu Paris wittib hat Von 500 lb legat den Abzug Zu erlegen mit 50. ln d So den 9. Sept. 1743. erlegt und Verechnet worden, vide Rechnung fol. 22.b
Fr. Anna Dubuisson so an einen Charcutier Zu Paris Verheÿrathet Von 100. lb legat Abzug 10. lb
Michel Gaignier der Ledige bildschnitzler Von 10 lb d legat 1. lb (summa) 52. lb 8 ß
dt. 12° Februarÿ 1744

Michel Provin et Marguerite Clad vendent la maison au fabricant de chandelles Etienne Flachon

1730 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 394
Michel Provin der Gastgeber zum Kaÿßer ([in fine :] Margaretha Provin geb. Cladin in diesen verkauf consentirt)
in gegensein Estienne Flachon des Liechtermachers mit beÿstand Estienne Bonvallot Schloßers
Eine Behausung bestehend in vorder: in hinderhauß hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, denen liergerligen im Keller und allen mobilien so sich in denen zur einquartirung bestimbten officiers und knechts kammern befinden, welches hauß ahne der großen Stadelgaß, einseit neben H. Grillet dem ajusteur in der Königl. Müntz allhier, anderseit neben S.T. H. Frantz Joseph Geiger alten ammeisters und dreÿzehner hinten auff die gastbehausung zum weißen schwanen H. Johann Bernhard Henenberg Fünffzehen Secretario gehörig, dazwischen ein dohlen stoßend – um 2250 pfund

Etienne Flachon épouse en premières noces Claudine Chanoine (voir le contrat de mariage de 1731). Il se remarie en 1721 avec Elisabeth Richard, fille de Richard Richard et veuve de Joseph Brunier.

Le savoyard Joseph Brunier (originaire de Saint-Béron, variante de Saint-Bénigne, en Savoie d’après le registre de bourgeoisie) épouse en 1704 Elisabeth Richard.
Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 134) 15. die Aprilis 1704 sacro matrimonii juncti fuerunt honestus juvenis Josephus Brunier Sabaudus et pudica virgo Elizabetha Richard argentinensis + signum sponsi, + (signum sponsæ (i 69)

Ancien habitant de Kehl établi à l’Esplanade, Joseph Brunier sollicite auprès des Quinze le droit d’exercer le métier de fripier. Le droit lui est accordé à condition qu’il devienne bourgeois.
1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
(f° 255-v) Sambstags den 5. Septembr. 1705 – Joseph Brunet Ca. E. E. Zunfft zur Möhrin
G. jun. noîe Joseph Brunet des Schirmers Ca. E. E. Zunfft zur Möhrin, prod. unterthäniges Memoriale, vndt bitten, umb erlaubnus das Altgewänder wesen Zu treiben. K. Citatus præs. weilen Implorant weder Schirmer noch burger, also keines weegs dießes recht Zu prætendiren hat, als bittet demselben gleich ipse Limine abzuweißen Ref. exp. G. weilen Pplis bißhero Zu Kayl wohnhaft geweßen anietzo aber herein vndt auff die Esplanade Zu Ziehen undt sich in den Schirm zu begeben willens als bittet wie vor. K. priora.
Erkant Wann Implorant daß Er in d. burger Recht auff genommen worden bescheinen wirdt, soll alß dem ferners ergehen was recht ist.

Joseph Brunier originaire de Saint-Benin en Savoie et Elisabeth Richard originaire de Strasbourg acquièrent le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu la Mauresse.
1705, 3° Livre de bourgeoisie p. 1257
Joseph Brunnier V. St. Benin en Savoye der frippier Vnd sein Fr. Elisabetha Bichard V. hier erkauffen d. burgerrecht p. 2. gold fl. mit ihrem Kind ist es bey ordnung gebliben V. Wird beÿ EE Zunfft Zur Mörin dienen. Jur. d. 26. Dito [9.bris] 1705.

Testament de Richard Richard et accord entre la veuve et les trois enfants dont Barbe femme de Joseph Brunier
1712 (8 avril), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
Testament – Cejourd’hui 8° du mois d’auril 1712 (…) fut present de Richard Richard Mareschal et Manant de cette ville demeurant pres La Gerbe d’or estant au Lit Malade de Corps Mais paroissant sain d’esprot, d’entendement, de Memoire et jugement (…)
Item Veut et ordonne Ledit Testateur que ses enfant et heritiers cy apres denommés executent de point et point Le Contrat de mariage passé entre Luy et sa femme moderne et Luy donnent encore au pardessus dudit contrat La somme de 200 livres argent d’alsace, Vne fois payée, si mieux jls n’ayment Luy donner La jouissance d’une Chambre de La Maison qu’il delaisse vis à vis La Rocher d’honneur qui luy appartient en propre pour par elle y habiter sa Vie durante sans payer Loyer ny en pouvoir estre destituée qu’au moyen du payement desdites 200 livres.
Et a l’egard de tous ses autres biens meubles et immeubles qu’jl delaissera au jour de son deceds Il ordonne que ses trois enfants François, Barbe et Marie Richard en seront hertiers universels pour les partager entre eux par Egales portions (…)

15 avril 1712 – Accomodement entre les Enfants de Richart – furent presens Marie Lyone veuve de feu Le Sr Richart Richard Viuant Maerschal et Manant de cette ville d’une part
Le Sr François Richart horlogeur de S. A. Royale de Lorraine étably à Luneville, Joseph Brunniet Marchand fripier audit Strasbourg pour et au nom de Barbe Richard son Espouse et encore Marie Richard soeure et belle soeure respectiue desd. Comparants d’eux authorisés a L’effect des presentes d’autre part
(les enfants donnent à Marie Lyone 400 livres)
(signé) Richart, marie richart, + marque de Marie Loyonne, + marque de Joseph Bruniet

Originaire de Givors, Etienne Flachon se remarie avec Elisabeth Richard veuve du fabricant de chandelles Joseph Brunier : contrat de mariage, célébration. L’inventaire après décès de Joseph Brunier est dressé par le receveur de Saint-Marc (voir l’inventaire ci-dessous, 1725)
1721 (22. 7.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 169
(Mariage) furent comparus le sieur Estienne Flachon faiseur de Chandelles de la paroisse de Chivor dans le lionnoy assistée du Sr Estienne bonvalau Serrurier et Manans de Strasbourg d’une part
Et la Damoiselle Elizabet Brun née Richard veuve du sieur Joseph Brunier en son vivant faiseur de Chandelles et bourgeois de Strasbourg assistée du sieur Michel la londrois Cavaretier bourgeois de lad° ville en qualité de Tuteur de l’autre part
Strasbourg le 22. 7.bre 1721. (signé) Estienne flachon + le signe de l’espouse

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 79)
Hodie Anno 1721 die vero 30 Mensis 7.bris duabus proclamationibus in hac Eclesia et totidem in Eclesia parochiali ad stum Laurentium intra argentinam (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie eclesiæ conjuncti fuerunt Stephanus flachon viduus conditionis suæ ein lichtmacher tutelarius et commorans in Parochia ad stum Laurentium et vidua Elisabetha Richard Barochiana nostra (signé) Estienne flachon, + signum sponsæa

Fils du marchand Pierre Flachon de Givors, Etienne Flachon acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1722, 4° Livre de bourgeoisie p. 875
Estienne Flanchon der liechtermacher Von givort geb. weÿl. pierre flanchon handelsmanns alda hinterlaßener sohn erhalt das burger recht Von seiner ehefr. Elisabetha weÿl. Joseph Brunier burgers und liechtermachers hinderlaßener Wtt. umb die tertz des alt. burger schillings, will beÿ E.E. Zunfft Zur Möhrin dienen Jur: den 2. ten May 1722

Elisabeth Richard meurt en 1725 en délaissant une fille de son premier mari et un fils issu du veuf. L’inventaire est dressé dans la maison Schlegel Grande rue de la Grange. L’actif de la succession s’élève à 476 livres, le passif à 1 064 livres.
1725 (20. 9.br), Not. Rith (6 E 41, 944) n° 17
Inventarium über Weÿl. frawen Elisabethæ gebohrner Richarde Herren Stephan Flachon des burgers und Liechtermachers allhier Zue Straßburg ehelich gewester Haußfrawen seel. hindterlaßene Vermögenschaft auffgerichtet im Jahr 1725
Inventarium undt beschreibung aller der Jenigen Haab nahrung undt güetter wie auch schuldten undt gegenschuldten nichts davon außgenommen, reservirt noch vorbehalten, so weÿl. die Viel ehr undt tugendsambe fraw Elisabetha gebohrne Richard H. Stephan Flachons des burgers und Liechtermachers allhier ehelich geweste Haußfraw seel. nach ihrem Vor ungeuor 6. wochen aus dießer welt genommenen tödl. hientritt hier Zeitlichen Verlaßen, welches alles auf freundliches ahnsuchen erfordtern undt begehren Herrn Johann Peter Cronen des burgers undt schneidters wie auch H. Carol Heintzen des weißbeckers hierselbst beÿdter Von löbl. Vogteÿ gerichts hierzu denominirter Vögten Marianæ der verstorbenen seel. in erster ehe mit auch weÿl. Joseph Brunier ihrem erstgewesten ehemann seel. in erster ehe ehelich erziehlt. töchterleins wie auch Stephan Frantzen so die Verstorbene seel. in 2.ter ehe mit H. Flachon dem jetzmahlig. hinterbliebenen witiber ehelich erzihlt, beÿdter der Verstorbenen seel. rechtsmäßiger undt ab jntestato hinterlaßener erben – Actum Straßburg den 20.ten 9.bris 1725.

Hausraths So in einer allhier zue Straßburg in der großen Stadel gaß gelegener in die schläglerische Verlaßenschafft gehöriger behaußung befundten wordten
Sa. hausraths so den Erben ohnverändert 24, so theilbar 14, des wittibers unverändert Nichts – Sa. Faß, Erben 19, theilbar 437 – Sa. activorum so theilbar 20 lb
Ergäntzung der Erben ermangeldnen ohnverändert gutts, Nach besag Inventarÿ über weÿl. Joseph Brunier des Verstorbenen seel. gewesten erstern ehemanns so in A° 1721 durch H. Spielmann den Schaffner zu St Marx auffgerichtet aber nachgehends auff gemeiner Statt Stall abgehandelt wordten ist hiehero zu ergäntzen wie folget (…) Summa summarum der Erben Vermögen 50 lb
Summa des H. witibers stante matrimonio eigenthüml. Vermögens wo alleinig in ergäntzungs rubric bestehet 150 lb
Sa. samtlicher theilbar nahrung 476 lb
Schulden, Item solle mann Annæ Mariæ schläglerin für dreÿ monat haußzinß 12 lb, Sa. passivorum 1064 lb – Theilbar passiv onus 588 lb – Conclusio finalis 50 lb
Copia der Eheberedung (…) beschehen Straßburg den 22.ten 7.bris 1721, Johann Jacob Öhlinger

Etienne Flachon se remarie avec Ursule Babé, fille d’un boucher de Porrentruy en lui assurant l’habitation viagère dans sa maison : contrat de mariage, célébration
1731 (21.4.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Mariage du 21 avril 1731 – furent presents sieur Etienne Flachon, Bourgeois Mr Chandellier de la Ville de Strasbourg y demeurant rue Stadelgass prés le petit Paris Natif de Givor en Lionnois fils de Deffunt Sr Pierre Flachon Marchand dud. Givor et de Demoiselle Marie Cogniat ses pere et mere Veuf en premières nopces de feue Demoiselle Claudine Chanoine et en secondes nopces de feue Demoiselle Elisabethe Richard agissant et stipulant pour Luy et en son nom, d’une part
et Demoiselle Ursule Babé fille Majeure du Sieur Henry Babé Boucher de Porrentruy et de defunte Anne Marguerite Simon ses pere et Mere natifve de Porrentruy demeurant en cette ville de Strasbourg assistée à L’effet des présentes du siuer Pierre Le Noir Bourgeois Tapissier de cette ville de Strasbourg y demeurant stipulante et agissante pour Elle et en son nom d’autre part
Pour estre uns et communs en Tous biens Meubles et conquests jmmeubles qu’jls Gagneront et acquerront constant leur mariage par minute et portions Egales nonobstant la coutume de Strasbourg à laquelle jls derogent a Cet Egard seulement, prenant au surplus la Coutume de Strasbourg pour le Regle de leurs affaires
(…) En outre Le futur époux donne à la future épouse La jouissance et Habitation pendant La viduité d’Elle seulement de L’appartement Entier Scitué à retz chaussée vis à vis le puis en Entrant dans la Cours de sa maison à main gauche, Lad. maison scize rue Gros stadelgass en cette ville prés la maison dite Le petit Paris, Lequel appartement Consiste en une Cuisine, un poesle et un petite chambre Le tout de plain pied Et aura en outre La future épouse La jouissance du puys, Latrines et autres commodités essntielles et necessaires
Fait, Lu et passé à Strasbourg L’an 1731 Le 21 avril (signé) Estienne flachon, ursule Babé

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 416)
Hodie 3 mensis Maii anni 1735 tribus proclamationibus Eclesiâ nostra factis totidem in Eclesia parochiali ad Stum Petrum seniorem (…) conjuncti sunt in facie eclesiæ Stephanus flachon civis argentinensis candelarum opifex viduus et Ursula Babé filia Henrici Babé lanionis civitatis Bruntrutanæ et annæ margarithæ Simon (signé) Estienne flachon, ursule Babé

Ursule Babé devient bourgeoise par son mari
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 972
Ursula Babe Von Soigne geb. Estienne flachon Liechtermachers ehefr. erhalt d. b. gratis, will beÿ E. E. Zunfft d: Möhren dienen Prom eodem [11.ten Aug. 1731]

Etienne Flachon fait dresser l’inventaire de ses apports auquel est joint le billet d’estimation de la maison, évaluée à la somme de 1 400 livres strasbourgeoises. Ursule Babé fait dresser un autre inventaire. Les apports du mari s’élèvent à 960 livres, ceux de la femme à 272 livres.

1731 (5.4.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Inventaire du 5 Auril 1731 – à la requête du Sr Etienne Flachon Bourgeois M° chandelier de la ville de Strasbourg y demeurant rue Stadel gass prés le petit Paris natif de Giuors en Lionnois fils de Deffunts Pierre Flachon marchand dud. Giuors et de Dem. Cognat ses père et mère veuve en premiere nôces de feu Claudine Chanoine et en seconde nôces de feu Dem. Elisabeth Richard
a été fait par moy Notaire Royal à Strasbourg soussigné fait en sa presence inuentaire et description de ses meubles et effets par lui augmenté depuis l’inventaire qui en a été fait depuis le deces de sa deffunte femme suivant l’estimation faite par le Sr Pierre le Noir et sa femme estimateurs ainsi qu’il ensuit
Premierement Une maison située rüe Stadelgass, d’un côté l’amestre Geyger d’autre maison dite le petit Paris, derrière le Sr Etel et par devant lad. rue Suiuant le procès verbal et estimation ci joints (…), à estimée 3600 livres
Effets marchandises, argent, total 4081 livres, passif 240 livres, reste 3842 livres
– Abschatzung dem 4 Aprill 1731. Auff begehren deß Herrn Etien flachon dem Liechter macher ist eine behausung und der Statt Strasbourg in der großen Stattell gaßen gelegen ein seits Neben H. Ameister Geiger ander seits Neben Klein Paris hinden auff H. Etel dem Glocken Gießer welche behausung Stuben Cammern Cammin Cammer Kuchen hauß Ehren Lincker hant einen gang hinter hauß worinen daß Officier Cimmer und Camer holtzhauß Pauch Kuchen gewölbter Keller hoff und Brunnen sambt aller gerechtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werck Meister in der besichtigung ist befunden worden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen Vor und Umb Zweÿ Tausent und Acht hundert Gulten, [unterzeichnet] Michael Ehrlacher werckmeister deß Münsters, Johann Jacob Biermeÿer den Meyster deß zimmerhofs Johann Peter Pflug werckmeister deß Mauerh.

Inventaire du 9 Auril 1731 – à la requête des Sieurs Etienne Flachon Bourgeois M° chandellier de la Ville de Strasbourg y demeurant rue Stadelgass pres le petit Paris Natif de Giuor en Lionnois fils de Deffunts Pierre Flachon marchand dud. Giuor et de Dem. Cognat ses père et mère veuve en premiere nôces de feu Claudine Chanoine et en seconde nôces de feu Dem. Elisabeth Richard, Et de Demoiselle Ursule Babé fille Majeure du Sieur Henry Babé Boucher de Porrentruy et de Deffunte Anne Marguerite Simon ses pere et Mere Native de Porrentruy demeurante en Cetted. Ville de Strasbourg futurs époux
a Esté fait par moy Notaire Royal à Strasbourg soussigné fait en Leurs presence Inuentaire et Description des meubles et Effets de ladite Demoiselle Babé et de l’Estimation faite par le Sr Pierre le Noir et sa femme estimateurs ainsi qu’il ensuit
Somme totale 1191 livres

Le fripier Nicolas Boueton met son frère aussi nommé Nicolas Boueton en apprentissage chez Etienne Flachon
1732 (15. 9.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 987)
Apprentissage du 15. 9.bre 1732 – fut present Sieur Nicolas Boueton marchand fripier Bourgeois de cette ville y demeurant rüe de la Madeleine parroisse de St Laurent, Lequel pour faire le profit et avantage du Sieur Nicolas Boueton son frere et fieul agé de 25 ans qu’jl declare fidel, L’a mis En apprentissage
chez le St Etienne Flachon marchand Chandellier et Bourgeois de Cette ville pour deux années consécutives finies et accomplies qui Commenceront au 17 du present mois finiront à pareil jour de L’année 1734 (…) moyennant le prix et somme de 160 livres (signé) E flachon, + +

Etienne Flachon met son fils Etienne François en apprentissage chez le graveur François Delatour
1733 (8.4.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 988)
Apprentissage du 8 avril 1733 – fut present Sieur Etienne Flachon Maître Chandellier Bourgeois de cette Ville de Strasbourg y demeurant rüe ditte grosstadelgass paroisse St pierre le Vieux, lequel a reconnu et confessé par ces presentes avoir mis en apprentissage pour une année consécutive a commencer de cejourd’hui et qui finira au huit avril de l’année prochaine 1734 Etienne François Flachon son fils agé de neuf ans et trois mois qu’il declare fidele
chez le sieur François Delatour Maître graveur de paris demeurant en cette Ville de Strasbourg rüe et parroisses susdites (…) moyennant le prix et somme de 150 livres
(signé) E flachon, François flachon, delatour

1735, Not. Humbourg (6 E 41, 53)
7 avril Testament – Ursula Babet femme du Sieur Etienne Flachon

Inventaire sans intitulé dressé après la mort d’Ursule Babé qui a institué son mari légataire universel. Le prix d’estimation est repris de l’inventaire précédent comme il n’y a eu aucune amélioration. L’actif de la succession s’élève à 1 696 livres, le passif à 911 livres.

1739 (s.d.), Not. Papelier (41 Not 5) n° [4]
[Inventaire sans la page d’intitulé – Inventarium über Ursula Babé Etienne Flachon haußfrau]
Copie du contrat de mariage – furent presents sieur Etienne Flachon, Bourgeois Mr Chandellier de la Ville de Strasbourg y demeurant rue Stadelgass prés le petit Paris Natif de Givor en Lionnois fils de Deffunt Sr Pierre Flachon Marchand dud. Givor et de Demoiselle Marie Cogniat ses pere et mere Veuf en premières nopces de feue Demoiselle Claudine Chanoine et en secondes nopces de feue Demoiselle Elisabethe Richard agissant et stipulant pour Luy et en son nom, d’une part
et Demoiselle Ursule Babé fille Majeure du Sieur Henry Babé Boucher de Porrentruy et de defunte Anne Marguerite Simon ses pere et Mere natifve de Porrentruy demeurant en cette ville de Strasbourg assistée à L’effet des présentes du siuer Pierre Le Noir Bourgeois Tapissier de cette ville de Strasbourg y demeurant stipulante et agissante pour Elle et en son nom d’autre part – Fait, Lu et passé à Strasbourg L’an 1731 Le 21 avril, Lhanneur, Notaire Royal
Bericht In gegenwärtiges Inventarium gehörig. Demnach die verstorbene seel. in vorherbeschriebenen vor Herrn Humbourg dem Königl. Notario errichteten testamento ihren hinterbliebenen wittiber so nunmehro wieder an eingangs gedachte Frau Mariam Catharinam gebohrne Schloßerin verheürathet §° 4.to Zum universal Erben alle ihrer nach todt verlaßender haab und nahrung (…)
In einer allhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen in dieße Verl. eigenthümlich gehörign behaußung folgender maßen gefunden worden.
Eigenthum ane einer behaußung. Eine behaußung bestehend in vorder und hinter hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden begriffen weiten zugehördten Rechten und gerechtigkeiten allhier ane der großen Stadelgaß einseit neben H. Grillet dem ajusteur in d. Königl. müntz allhier. 2.s S. T. Herrn Ammeister Geÿer Gelegen und hinten auff die gastherberg Zum Schwanen H. XV. Secretario Hennenberg gehörig dazwischen ein dohlen stoßend, so außer den hieunten passivé eingetragenen 750. lb so H. Provin der Kaÿser würth allhier annoch als ein Kauffschillings Rest Zu erfordern, (und J zu deren *ung auch) verhafftet leedig und eigen, dieße behaußung durch löbl. Statt Straßburg geschworne werckmeistere lauth Abschatzung vom 11. Aprilis 1731. æstimirt und angeschlagen worden pro 1400 lb. widerum mittler weil an dem hauß im geringsten nicht meliorirt sondern daßelbe vielmehr deteriorirt worden, alß ist solche absque præjudicio wieder beliebter maßen mit obigem anschlaf außzuwerffen so tht. 1400. lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener aus allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben unterm 5. 7.bris 1735. verfertigter Kauffbrieff mit deroselben anhangendem Insiegel verwahrte mit N° 1 notirt
Sa. Haußraths 81, Sa. materialien und Werckzeugs zum liechtermacher gehörig 147, Sa. Goldener Ring 4, Sa. baarschafft 25, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1400, Sa. Schulden 37, Summa summarum 1696 lb – Schulden 911 lb, Nach deren Abzug 784 lb, Compensando verbleibt 709 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 784 lb

Etienne Flachon se remarie avec Marie Catherine Schlosser, fille du secrétaire à la chambre des logements : contrat de mariage par lequel le mari assure à sa femme le logement dans sa maison, célébration
1738 (27. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 60)
(Mariage) fuent presens Le Sieur Etienne Flachon Bourgeois marchand Chandelier de cette ville y demeurant, fils de feu Le Sr Pierre Flachon en son vivant Marchand Bourgeois à Givorre dans la Province de Lionnois, et de defunte Marie Cognatte sa femme, faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom d’une part
Et demoiselle Marie Catherine Schlosser fille majeure d’ans usante et jouissante de ses droits de feu le Sieur Pierre Schlosser en son vivant Greffier du Poële des Logemens de cette ville, et de De Marie Madeleine Lindau à present sa veuve faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom, du consentement de Ladite dam.le sa mere
art. 7. la future épouse survivante aura l’usufruit et jouissance de l’apartement rez terre en entrant dans la maison du futur Epoux à La gauche ou au premier Etage sur la ruë appelée Gross stadelgass au choix de ladite future Epouse, Ensemble d’une portion de Cave et L’usage du Grénier et ce pendant le temps seulement qu’elle restera en veuvage
fait lû et passé audit Strasbourg le 27 septembre 1738, En presence (du côté de la future épouse ) des sieurs François Joseph Schlosser Greffier de La Chambre du Logement et Nicolas Schlosser m° Peruquier Bourgeois les deux derniers ses freres

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 54)
Hodie die 12 Mensis octobris anni 1738 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti sunt honestus Stephanus flachon civis ac candelarum opificis viduus defunctæ mariæ ursulæ babé et pudica virgo Maria Catharina Schlosserin filia legitima defuncti domini petri Schlosser greffié de la chambre des logemens huius urbis et Mariæ Magdalenæ lindau (signé) Estienne flachon, maria catharina schloßern

Etienne Flachon meurt le 28 juin 1750 en délaissant les représentants de sa fille Etiennette issue de son premier mariage et son fils praticien issu de son deuxième mariage. Les experts estiment la maison 1 200 livres. La masse propre à la veuve est de 552 livres. La masse propre aux héritiers de 103 livres. L’actif de la communauté s’élève à 439 livres, le passif à 286 livres.

1750 (10.7.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 485) n° 448
Inventarium über Weÿland des Ehren und Vorgeachten Herrn Etienne Flachon, geweßenen Liechtermachers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. – nach seinem den 28. Juni dieses lauffenden 1750. Jahrs beschehenen absterben hie zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft (…) durch die Ehren und Tugendbegabte frau Mariam Catharinam gebohrne Schloßerin die hinterbliebene Wittib beÿständl. des Ehren Vesten v. wohlvorgeachten Herrn Johann Niclaus Schloßers, Perruckenmachers und burgers allhier dero bruders und hierzu erbettenen Assistenten – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff freÿtag d. 10. des Monaths Julii Anno 1750.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen als folgt. 1° Weÿl. Frauen Stephana Launois gebohrene Flachon, mit auch weÿl. Annette Launois dem gewesenen frantzös: beck und burger allh. beede nun seel: als des Verstorbenen seel. Tochter Erster Ehe erzeugt und nach Tod verlaßene 2. Kinder Nahmentl. Frantz Bartholme, so ohngefehr 10. Jahr alt und Catharina Magdalena so ohngefegt 7. Jahr alt, In dero Nahmen Herr Frantz Anthoni Huter der frantzösische Beck und burger allh. dero geordnet v. geschwornne Vogt beneben S: T: H. Johann Carl Ficke, dem Notario Publico et Practico als hierzu erbettenen assistenten beÿ dem Geschäfft erschienen war In den ersten Stammtheil
2. H. François Flachon den Practicum, so majorennis, welchen der Verstorbene seel. in 2.ter ehe mit weÿl. frauen Elisabetha gebohrner Richard seel. ehel. erzeugt, In den Zweÿten Stammtheil Welcher auch beÿständlich S.T. H: Johann Ruprecht Christmann J:U: Lti v. E: E: Großen raths alten beÿsitzers und jetzmahligen proc: et adv: ordin: beÿ gedachtem E. Rath v. burgers allhier

In einer allhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegen hiehero gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, in d. obern Cammer, In d: Schwartz Getuch Cammer, Auff dem Gang, In der Stub in den Hoff sehend, In d. Wohnstub, In d. Stub Cammer, In d : Kuchen
Eigenthum ane einer Behaußung (E.) Eine behaußung bestehend in Vorder v. Hinter Hauß, Hoff, Bronnen v. Hoffstatt m: allen derselben gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehördten Rechten v. Gerechtigkeiten allhier ane d: großen Stadelgaß i.s neben H. Grillet dem Adjusteur in d. Königl. Müntz allh. 2.s neben J: G: Fr v. Berckheim gelegen hinten auff die Gastherberg Zum Duc de Chartre H. XV. Secret. Hennenberg gehör: /:dazwischen ein dohlen:/ stoßend so außer den hernach unter denen Passivis befindl. Capital so weÿl. H. Du Buisson geweßenen Kauffhauß Knechts allhier nachgelassenen Erben gehörig 750. lb d. außmachend leedig und eigen und durch (die Werckmeistere) Zufolg dero Zu dem Concept geliefferten schrifftl. Abschatzung d.d. 9. Julii 1750. hiehero angeschlagen worden 2400 fl. od. 1200 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allh: Cantzl. Contr. Stub gefertiget m: d. anhangenden Insiegel verwahret dat: d. 5. 7.bris 1730, ferner ein daselbst gef. Kauffbr. d.d. 6. apr. 1720. So dann noch ein daselbst gefert. Kauffbr. dd. d. 23. Jan. 1690. welcher letztere mit N° 2 not.
– Abschatzung Vom 9. Julÿ 1750. Auff begehren Weÿland herrn Stephan flachon deß geweßenen lichtermachers seel. hinterlaßene fraw Wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der großen stadel gaß, einseit neben fraw Von Berckheim, anderseit neben Mons. grilliot au petit Paris und hinten auff herrn rathherrn Rouffier stoßend gelegen solche behaußung hat in der Einfarth linck und rechter hand Zwo Stuben Ein Kammer und ein Küchen auff dem Ersten stock seind zwo Stuben ein frantzösische Camin Kammer, eine Kuchen und hauß öhen, der Zweÿte stock ist dem Erstern gantz gleich, darüber ist der tachstuhl so mit hohl und breit ziegeln gedeckt, Worunter eine Kammer und ein besetzte bühne, Im hoff ist eine bronnen und gewölbter Keller, ferner befindet sich im nebens und hinter gebäw, so mit breit ziegeln einfach gedeckt, worunter etliche Stuben, Kammern und Kuchen. Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorher beschehener besichtigung befunden mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und Umb Zweÿ Taußend und Vier hundert Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Vermög Eheberedung (…)
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Laut Inventarii über weÿl. Frauen Ursulæ gebohrner Babet des verstorbenen sel. dritter Ehefrau seel. Verl. durch weÿl. Herrn Johann Daniel Papelier gewesenen Not. publ. et practicum seel. Anno 1739. gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib eigenthümliches Vermögen, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Schuld 300, Sa. Ergäntzung 250, Summa summarum 552 lb
Diesemnach wird auch der Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. hausraths 57, Sa. lährer Faß 1, Sa. Werckzeugs zum Lichtermacher handwerck gehörig 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1200, Sa. Ergäntzung (308, abgang 138, Nach deren Abzug) 170, Summa summarum 1432 lb – Sa. Schulden 1328 lb, Nach deren Abzug 103 lb
Endlichen wird auch das gemein Verändet v. theilbar Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 75, Sa. Weins und faß 9, Sa. Schwein 1, Sa. Werckzeug zum Lichtermacher handwerck gehörig 60, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener Rings 2, Sa. baarschafft 260, Sa. Schulden 12, Summa summarum 439 lb – Schulden 286 lb, In Vergleichung verbleibe 152 lb – Beschluß v. Verstallungs summa 837 lb
Copia der Eheberedung

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 266)
Anno 1750 die 28 junii Mortuus est Stephanus Flachon ætatis suo octoginta annorum sacramentis Pœnitentiæ, Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitus et sequenti die (…) sepultus est in cœmeterio Ecclesiæ nostræ contiguo. Præsentibus testibus Francisco flachon filio defuncti et Dominus Franciscus Josepho Schloßer (i 140)

Le tuteur des enfants du boulanger Annette Launois et d’Etiennette Flachon hypothèque la moitié de la maison au profit d’Elisabeth Wencker veuve du marchand Jean Daniel Gambs

1750 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 624 n° 538
Frantz Antoni Huder der beck als vogt weÿl. Anette Launois des becken zweÿer kinder Frantz und Catharina der Launois
in gegensein Fr. Elisabethæ geb. Wenckerin weÿl. H. Johann Daniel Gambß des handelsmanns wittib mit beÿstand ihres Sohns H. Daniel Andreas Gambß auch handelsmanns – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung samt deren zugehörden und rechten ane der großen Stadelgaß, einseit neben N. Griller dem Billard meister, anderseit neben der Tousotischen (wittib), hinten auff ein gemeinschaftlichen dohlen

Marie Catherine Schlosser meurt en 1780 en délaissant pour sa légataire universelle sa sœur Jeanne Schlosser. L’inventaire est dressé dans une maison Grande rue de la Grange. La défunte a renoncé au droit d’habitation que lui avait assuré son mari. L’actif de la succession s’élève à 46 livres, le passif à 32 livres.
1780 (29.8.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 773) n° 754
Inventarium über Weil. der Ehr: und Tugendbegabten Fraun Mariæ Catharinæ Flachon, gebohrner Schloßerin, längst weil. H. Etienne Flachon, des gewesenen Lichtermachers und burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Fraun Wittib, nunmehro auch seel. Vermögens Nachlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1780. – nach ihrem Dienstags den 22.ten Augusti dieses 1780.t Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödl. hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschafft, heutigem Zu End gesetztem dato, auf Veranstalten und begehren Jungfr. Mariæ Johannæ Schloßerin ihr der Fraun defunctæ leibl. Schwester und durch Errichtung ihres letzten Willens ernannter universal legatariæ und zwar in Ansehung ihrer schwächlichen Gesundheits Umständen unter dem Mandatariat und Verbeistandung H. Peter Ludwig Schloßer des Peruckenmachers und burgers alhier, ihres Neveu, der Ordnung gemäß ersucht und inventirt worden, Wobeÿ dann allforderist Jungfrau Maria Catharina Magdalena Lannot die hierortige Stief Eckel und gewesene haushalterin (geäugt und gezeigt), So beschehen Straßburg auf dii& den 29. Augusti Anno 1780.

In einer alhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegener behausung hierorts lehnungsweiß inhabenden Wohnung hat sich befuden
Series rubricarum hujus Invent. Sa. haußraths 41, Sa. Schulden 4, Summa summarum 46 lb – Schulden 32, Nach deren Abzug 14 lb
Widem Welchen die verstorbene Frau seelige aus weil. H. Etienne Flachon des gewesenen Liechtermachers und burg. alh. ihres Ehemanns seel. Vermögens Nachlaßenschafft lebtägig genoßen hat. Solcher ist nach ursprüngl. Vermähl. nur in einer natural Wohnung in sein des H. Widems stifters eigenthümlich an der Großen Stadelgaß gelegenen behausung bestanden, Nach dem aber sein des H. Flachon seel: Kindern und Erben solche behausung mit der Bedingnus des auszuhaltenden Widem Genußes der beschriebenen Natural Wohnung an H. Joh: Michael Schrötter den nun schon längst verstorbenen Goldarbeiter und burger alhier verkaufft und bald darauf zwischen disem H. Schrötter und der Widembs genoßenen Frau Flachin seel. Große Streit und Uneinigkeit bis Zur richterl. Klage entstanden, So ist endl: durch hochrichterl. Vermittlung zu beederseit. Auskunft der Vergleich getroffen worden, daß Sie Frau Flachon auf den Natural genuß der Wohnung renucirt und an statt deßen einen jährl. Zins von 25. lb d angenommen hat, der Ihro auch richtig gereicht worden und zu Capital gerechnet antrift 500. lb
Copia Codicilli (…) beschehen alhier zu Straßburg in der Fraun Codicillantin Wohnbehausung an der großen Stadelgaß, deren eine Steeg hoch befindlicher Wohnstube, mit den Fenstern auf die Gaß aussehend (…) auf Mittwoch den 10. Februarii 1779 – Johann Carl Ficken Notarius

L’autre moitié de la maison appartient au secrétaire François Flachon qui épouse en 1750 Françoise Cunegonde Finance : contrat de mariage, célébration

1750 (14. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 84)
Mariage – ont comparu le Sieur François Flachon fils majeur de feu Etienne Flachon bourgeois de Me Chandelier de cette ville et de défunte Elisabeth Richard
Sr Dominique Finance Employé pour le Roy stipulant pour Demoiselle Françoise Cunegonde Finance sa fille de défunte Demoiselle Marie Barbe Weiss son épouse

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 154)
Hodie 21 mensis Septembris anni 1750 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Stephanus Franciscus flachon civis et scriba huiatis filius defunctorum Stephani Flachon civis dum viveret et Elisabethæ richard conjugum filius legitimus et Francisca Cunigunda finance filia Domini finance in servitiiis regiis in parochia ad St ludovicum commorans et Barbaræ Weissin (signé) Flachon, Franciscs Köbig gunda financain (i 80)

Originaire de Rosheim, Françoise Cunegonde Finance devient bourgeoise par son mari en s’inscrivant à la tribu la Mauresse.
1751, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 465
Frau Francisca Cunigunda geb. Finance Von Roßheim geb. Verheurathet an H. Franciscum Flachon erhalt des burgerrecht à marito umb den a.b. sch. will beÿ E:E: Zunfft Zur Mörin dienen, prom: 4. 7.bris 1751.

François Flachon hypothèque la moitié de la maison au profit de la même Elisabeth Wencker veuve du marchand Jean Daniel Gambs

1752 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 106-v
François Flachon Jurium practicus
in gegensein H. Daniel Andreas Gambs der handelsmann innamen seiner mutter Fr. Elisabethæ geb. Wenckerin weÿl. H. Johann Daniel Gambs des handelsmann wittib – schuldig seÿe 150 lb
unterpfand, die unvertheilte helffte einer behausung bestehend in vorder: und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt ane der großen Stadelgaß, einseit neben N. Grillet dem ajusteur in der königl. müntz, anderseit neben der Toussotischen wittib, hinten auff einen gemeinschafftlichen dohlen

Françoise Cunegonde Finance meurt en 1759 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé au Vieux-Marché-aux-Vins dans la maison de Philippe Meybaum. L’actif de la succession s’élève à 13 livres, le passif à 34 livres.
1759 (6.7.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 6) n° 127
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr und tugendbegabten Fraun Franciscæ Cunigundæ Finance Sieur François Flachon des Employé pour le Roy und burgers alhier gewesener ehel. Haußfrauen nunmehro seel. Verlaßenschafft – nach ihrem den 15. Martÿ 1759. aus dießer Jammervollen Leben genommenen tödl. Hintritt jie zeitl. verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren S.T. Herrn Frantz Bartholme Schloßers J.V. Licentiatj und einer Löbl. Cantzleÿ alhier wohlmeritirten adjuncti als geschwornen vogts Antonÿ und Georgii der Verstorbenen seel. mit dem hinterbliebenen Wber. ehelich erzeugter hinterlassener Kinder fleißig ersucht

In einer alhier ane dem Alten Wein Marckt gelegener Herrn Philipp Meÿbaum dem Groß Uhrenmacher und burger alhier eigenthümlich zuständigen dißorts Lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden
Sa. Hausraths welcher auch die gantze verlassenschafft in sich begreifft 13 lb, Schulden aus der Verlassenschafft zubezahlend 34 lb, Passiv onus 21 lb
Verlohrene Schuld, Nach Außweißung §. tertÿ hat hr Finance der defunctæ Vatter deroselben 2000 Livres Zum heurath Guth oder ehesteur in die ehe mit zugeben versprochen, in dem aber solche biß dato noch nicht eingelieffert Viel weniger im stand selbige dermahlen zu lieffern, 500 lb

Maître d’école à Sélestat, François Flachon y meurt en 1793 quelques jours après sa fille native de Rouffach en délaissant sa veuve Thérèse Arnoult
Décès, Sélestat (n° 162)
L’an 2 de la République française 1793 le 9 Aoust a Schlestatt est décédé François Flachon a six heures du soir agé de 70 ans né à Strasbourg demeurant en cette ville fils d’Etienne flachon et Epoux de Thérèse Arnoult conjoints demeurant en cette ville suivant la déclaration de sa dite femme V° agée de 45 ans, fait a Schlestatt le 24 septembre 1793 (signé) deresia arnouls (i 29)

Décès, Sélestat (n° 127)
L’an 2 de la République française 1793 le 5 juillet a Schlestatt est décédé Barbe Flachon Cidevant Maître decol et fille dudit François frachon et de therese arnoux Conjoints demeurant en cette ville, suivant déclaration dudit pere agé de 70 ans, la décédé est agée de 18 ans née à roufack département du haut Rhin (i 24)

Native de Neuf-Brisach, Thérèse Arnoult se remarie en 1795 avec le lieutenant invalide Jacques Lamarque. elle meurt en 1824
Mariage, Sélestat (n° 64)
L’an trois de la République française le 30* floreal (…) Jacques Lamarque Lieutenant Invalide demeurant en cette commune né à Pirmasents comté de hanau agé de 45 ans fils de Jean Lamarque et Julienne Hotzl conjoints audit Pirmasentz d’avec Therese Arnaud née à neufbrisac agée de 44 ans demeurant en cette commune veuve de feu françois flachon vivant maître d’ecole française en Cette commune (signé) Jacob Lamarque, maria deresia arnouls 3 (i 107)

Décès, Sélestat (n° 60)
Déclaration de décès, le 22 mars 1824, Marie Thérèse Arnaud âgé de 83 ans, née à Neuf Brisack, veuve de Jacques Lamarck, pensionnaire domiciliée à Schlestatt morte en cette mairie ce jourd’hui 21 du mois de mars à huit heures du soir dans la maison située N° 213 (signé) Lamarck (i 17)

La maison est vendue par enchère judiciaire le 25 avril 1754 (voir l’inventaire ci-dessous) à la créancière Elisabeth Wencker.

Fille du rapporteur municipal Jean Jacques Gambs, le marchand Jean Daniel Gambs épouse en 1692 Elisabeth Wencker, fille de l’ancien consul Daniel Wencker
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 21)
1692. Auff heuth Mittwoch den 12. Martÿ (…) copulirt worden Herr Johann Daniel Gambß der Burger und ledige Handelßmann alhier Hr. Johann Jacob Gambßen J.V. Doctorandi, Und wohllöblichen Stadtgerichts alhier geweßenen Referendarÿ ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Elisabetha deß weÿland Hoch Edlen, Hochweißen und hochgelehrten Herrn Danielis Wenckers, altes Ammeisters, Dreÿzehners und beÿ der Kirchen Zum Jungen St. Peter alhier Hochmeritirter Ober Kirchen Pflegers nachgelaßene eheliche Tochter

Elisabeth Wencker meurt en 1755 en délaissant un fils et une petite-fille. L’inventaire est dressé dans la maison de son fils Grand rue. Les experts estiment la maison 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 11 472 livres, le passif à 655 livres.

1755 (26.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 65) n° 1577
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland die Wohl Edle, Viel Ehren und Wohl tugendbegabte frau Elisabetha Gambßin gebohrne Wenckerin, auch Weÿl. S.T. herrn Johann Daniel Gambß geweßenen Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier zu Straßburg hinterlassene frau Wittib, nach ihrem den 22.ten Junÿ dießes fortlauffenden 1755.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren S:T: Herrn Daniel Andreas Gambß, Vornehmen Handelßmanns und burgers dahier und S:T: Fraun Mariä Magdalenam Metzgerin gebohrner Gambßin S:T: Herrn Johann Ulrich Metzgers breühmten Med: Dris und vornehmen burgers zu Collmar frau Eheliebstin, beÿständlich deßelben, deß. respectivé Herrn sohns und frauen Enckelin, sowohlen per Testamentum als ab intestato zu zweÿen gleichen portionen und antheilern verlaßene rechtsmäßigen Herrn Erben, fleißig inventirt und ersucht, durch der herrn und Frau Erben selbsten, wie auch Mariam Elisabetham Hütschlerin der abgeleibten seeligen dienstmagd (…) geäugt und Gezeigt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer gegenwarth Tt Herrn Andreas Stahl E:E: kleinen Raths jetzmalhlig. wohlansehnlichen beÿsitzers und auß deßen Mittel, wegen der ohnverburgerten frau Erbin hier in specie deputirt, donnerstags den 26.ten junÿ 1755

Copia Testamenti – Copia Codicilli
Bericht Gegenwärtigen Inventarÿ, Demnach schon eine lange zeit Keine hoffnung mehr zu machen war, daß eingangs gemelte frau Gambßin seel. von Ihrer Kranckheit mehr geneßen würde, haben die Erben mit dero Constat, weilen Sie ahne deme den haußrath zu verstallen nicht schuldig war, schon vor einiger Zeit den größten theil deßelben, biß auf hernach beschriebenen und inventirten Unter sich vertheilt, In ansehung deßen auch so wenig haußrath diesem Inventario einverleibet wird, Zum bericht.
In einer allhier au Straßburg ane der Langenstraß gelegenen und eingangs gemeltem Herrn Sohn eigenthümlich zuständigen behaußung befunden wie folgt.
(f° 15) Eigenthum ahne einer behaußung. Nemblich ein vorder und hinterhauß, höflein und hoffstatt, sampt allen deren ubrigen gebäuden, begriffen, weiten, rechten und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ane der Grossen Stadelgaß, einseit neben frau Lagrene anderseit neben H. Grillier dem aubergisten zum Kleinen Paris, hinten auff Hn Rathh. Ruffier, stoßend gelegen, so Uber des hernach fol. unter denen passivis befindliche Capital der 500 lb freÿ, Leedig und eigen, und ist dieselbe den 23. Junÿ 1755 vermög einer zu dem concept gelieferten schrifftlichen Abschatzung durch (die Werckmeistere) æstimirt worden pro 1000 lb, Hierüber ist vorhanden ein Pergamentener ane seithen E.E. Kleinen Raths gefertigten Ganthbrieff datirt den 25. aprilis 1754. Nach anleitung einer in allhießiger Cancelleÿ contract stub den 28. 7.bris 1750. passirten respe. Cession und obligation hatte deu frau Gambßin seel ane Capital zu fordern 750. lb davon H. François flachon Jur. practicus als Eigenthums herr der vorbeschriebenen behaußung dero Debitor worden, In mangel der nicht erfolgten Zahlung aber, hat Sie frau Gambßin Inhalt allegierten brieffs in der Ganth als Steigerinnin auch meist und letztbietende solches hauß ane sich gebracht, doch hat weÿl. Estienne flachon hinterlaßene wittib zufolg E.E. Kl. Raths bescheids datirt d. 16. febr. 1754. noch eine wohnung darinnen zum wÿdembs sitz zu prætendiren
– Abschatzung Vom 23 Junÿ 1755. auf Begehren H: Daniel Gamsen des Handelsmanns ist eine behausung allhier in der Stadt Straßburg in der großen Stadel: Gaaß gelegen, stoßet einseits Madamme La grene anderseits an Mons: Grillier au petit Paris, und hinten auf H: Rath Ruffier, solche behausung bestehet in einem Vorder und hinter Gebäu samt 2. nebens Gängen worinn etliche Stuben Kammern und Küchen, darüber ist der dachstuhl mit hohlzieglen belegt hat auch einen gewolbten Keller und bronnen wie auch einen Hof, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorherig beschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit dem jetzigem Werth nach æstimirt und angeschlagen worden, Vor und umb, Zweÿ Tausend Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 100, Sa. Weins und leeren Vaß 9, Sa. silber geschirr und geschmeids 278, Sa. der goldenen Ketten, Ring und geschmeidt 311, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 9386, Sa. liegende güthern 103, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 1000, Sa. Schulden 282, Summa summarum 11.472 lb – Schulden 655 lb, Nach deren Abzug 10.817 lb
Summa der præ und Legaten 726 lb, Detrahendo verbleibt 10.091 lb – Verlassenschaffts rese der Stall tax nach 9773 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 10.400 lb – Zweiffelhaffte Schulden 1064 lb
Copia Testamenti, die Edle, viel Ehren und wohl Tugendbegabte Frau Elisabetha Gambßin gebohrne Wenckerin weÿl. S.T. Herrn Johann Daniel Gambß geweßenen Vornehmen handelsmann und burgers allhier hinterlaßene Wittib – daß sie sich in Ihrem ohngefehr den 30.ten Junÿ 1752. gestiffteten geschriebenen Verschloßenen Testament die ände: Minder: und Mehrung auch gäntzliche Cassation und wiederruffung Vorbehalten habe – in einer allhier ane dem brandein end gelegenen Fraun Mariä Elisabethä Wachenheimerin gebohrner Mittmännin eigenthümlich gehörigen behaußung, dero unten auf dem boden sich befindenden Stuben mit denen fenstern auf dem Gerber graben außsehend, den 9. Maÿ anno 1754 – Johann Jacob Oelinger avec paraphe Notarius juratus

Le marchand André Gambs cède sa part de maison à Marie Elisabeth Gambs, femme de Jean Ulric Metzger de Colmar

1755, (22. Aug.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 65), Joint au n° 1577 du 26 juin 1755
Abhandlung und respectivé Cessio der inventirten behaußung – Erschienen S:T: Herr Daniel Andreas Gambß Vornehmer Handelßmann und burger allhier und eine mit Erb, zeigte
in gegenwart S:T: Fraun Mariæ Elisabethæ Metzgerin gebohrner Gambßin S:T: Herrn Johann Ulrich Metzgers berühmten Med: Dris und vornehmen burgers zu Collmar frau Eheliebste
nemblichen die helffte, davon Ihro der übrige halbe theil schon zuvor zuständig, Von und ane einer in die respective Mütter und Großmütterliche Verlassenschafft gehöriger und ohnvertheilter Vorderen und hinteren behaußung sambt einem hoff und hoffstatt, auch all ubrigen deßen begriffen, weiten, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß, 1.s neben fraun Lagrene 2.s: neben H: Grillie dem Obergisten zum Kleinen Paris und hinten auff Herrn Rathh. Ruffier, stoßend gelegen – beschehen ane 3000 L. vor und um 1500 Gulden, jedoch unter dießer condition, daß Sie die fr. Cessionaria sich mit dem Wÿdumb Sitz so Madame Flachon darinnen würcklich genießet zu des Cedenten halben Theil Chargiret und Ihne derenthalben looß zählet – Actum Straßburg den 22. Augusti 1755

Marie Elisabeth Gambs vend la maison 1 750 livres à l’orfèvre Jean Michel Schrœder et à sa femme Marie Madeleine Hitschler

1760 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 634 n° 160-v
H. Johann Jacob Roth Med. Doc. und practicus als mandatarius Fr. Maria Elisabetha Metzgerin geb. Gambßin
in gegensein H. Johann Michael Schröder des goldarbeiters und Mariæ Magdalenæ geb. Hitschlerin
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem grosen Stadelgaß, einseit neben N. Grillet dem müntzbeamten, anderseit neben den Toussottischen erben – so annoch Fr. Flageon mit lebtägigen wÿdumssitz so sie auf dem ersten stock inne hat verfangen – als ein von ihrer großmutter ererbtes guth – um 1750 pfund

Jean Michel Schrœder qui a commencé son apprentissage en 1746 chez son père le continue chez son frère Frédéric Daniel Schrœder les deux dernières années (1749-1750)
1749, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 63-v) Freÿtags den 28. Februarÿ 1749. Eingeschriebener Lehrjung
Hr Friderich Daniel Schröder Goldarbeiter prod. Schein von denen hochverordneten Obern Handwercks Hh. Vom 19.ten Apr. 1749. und nimbt Zum Lehrjungen an einen Bruder Joh: Michael Schröder der welcher würcklichen beÿ seinem Vatter seel. seith Ludovici 1746. in der Lehr gestanden um beÿ Ihme solche Lehrzeit so sich auf Ludovici A° 1750 wieder endiget Vollendts außzuhalten, undt weilen Er Ihn gratis lehr, so solle der Jung obligirt seÿn nach Vollbrachter Lehr annoch ein Jahr beÿ dem Lehrherrn gegen Reichung einen Thaler Lohns Vor jeede woch Zu Verbleiben, der Jung leidet alle Uncösten. Erkandt gratis Willfahrt.

(f° 83-v) Freÿtags den 28.ten Augusti 1750 – Außgethaner Lehrjung
Herr Friderich Daniel Schröder der Goldarbeiter stehet vor und bittet Ihme seinen bruder Johann Michael Schröder Weÿland H. Johann Michael Schröder gewesenen Goldarbeiters und burgers allhier seeligen nachgelaßenen Sohn Aus der Lehr Auszuthun die Zeit hat sich geendet Auf ludovici 1750. seind bede theil mit einander Content und Zufrieden vide die Einschreibung vom 4.ten Junÿ 1749.
Erkannt Willfahrt, dt. 12. ß 6 d Vor das halbe Kauff Gericht und 18 ß Außthuungs Gebühr.

Jean Michel Schrœder devient tributaire à l’Echasse le 30 janvier 1755
(f° 154) Donnerstag den 30.ten Januarÿ 1755 – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Herr Johann Michael Schröder der Goldarbeiter Weÿl. Joh: Michael Schröder gewesenen Goldt Arbeiers und burgers allhier ehel. Sohn prod. Stallschein Vom 3. Februarÿ 1755 bittet Ihme Vor einen Leibzünfftigen auf und anzunehmen.
Erkannt Willfahrt dt. 25 ß vor das Kauff Gericht und 15 ß Vor das Zunfft Recht, Was aber die 16 fl. vor den Gold und Silberhandel, so solle solches biß Zu Außtrag des processus den man mit allhießiger Müntz führet, in suspenso gelaßen Werden, auch behalt sich E E Zunfft bevor Ihre Remonstrationes Wegen sein des petenten erhaltenen Dispensation der muht Völlig überstandenen Gesellen Zeit beÿ dem Conseil d’Etat einzulegen, jur: eod:

Jean Michel Schrœder épouse en 1755 Marie Madeleine Hitschler, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1755 (28.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 96
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und Wohlvorgeacht: auch Kunsterfahren Hr. Joh: Michael Schröder dem leedigen Gold Arbeiter weÿl. hn Joh: Michael Schröders des geweßenen Gold Arbeiters und burgers allhier zu Straßburg seel. nachgelaßenem ehelich erziehltem Sohn, las dem Hn Bräutigam, ane einem
So dann der Ehren und tugend gezierten Jgfr. Mariä Magdalenæ Hitschlerin weÿl. Hn Joh: Nicolaj Hitschlers, des geweßenen Handels Manns und burgers allhier seel. nachgelaßener Tochter, als der Jgfr. hochzeiterin am andern theil
auf Montag d. 18.ten Julÿ A° 1655 [unterzeichnet] Johann Michael Schrötter als hochzeiter, Maria Magdalena Hitschlerin hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 335, n° 24)
1755. Mittwoch d. 27. Aug seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Joh. Michael Schröder der ledige Goldarbeiter weÿl. H. Johann Michael Schröders Goldarbeiters u. b. allhier ehl. Sohn undt Jfr Maria Magdalena weÿl. H. Nicolaus Hitschlers Handelsm. u. b. allh. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Schröter als hochzeiter, maria magdalena hitschlerin als hochzeiterin
Procl., Saint-Guillaume (luth. f° 199 n° 12), A° 1755 d. 27.t. aug. Seind in der Neuen Kirche (…) ehelig copulirt und eingesegnet worden, H. Johann Michael Schröder, Lediger Goldarbeiter u. b. allhier, weÿl. H. Johann Michael Schröders geweßten Goldarbeiters u. b. allhier u. Catharina Fleckin nachgelaßener ehl. Sohn, Jungfrau Maria Magdalena, weÿl. H. Nicolai Hitschlers geweßten Handelsmanns u. burgers allhie u. Mariæ Magdalenæ Ringlerin ehel. Tochter

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue face à la rue du Bouclier. Ceux du mari s’élèvent à 123 livres, ceux de la femme à 750 livres.
1756 (12.4.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 711) n° 203
Inventarium über des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Michael Schröder Goldarbeiters und der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Magdalenæ Schröderin geb. Hitschlerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1756. – da nun beede Erstgedachte Eheleuth Vermög der Vor mir unterschriebenen Notario den 28.sten Julÿ 1756.sten Jahrs errichteten Heuraths Verschreibung Ihre Zubringende und wehrender ehe ererbende Nahrungen, sich Vor unverändert vorbehalten (…) Sao beschehen in Straßburg auf Montag den 12.ten Aprilis anno 1756.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gegen der Schilt gaß über gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden Wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Hßraths 68, Sa. Werckzeugs und Wahren zur Goldarbeiter profession gehörig 78, Summa summarum 146 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 96, Darzu gelegt deßelben gebührige helffte ane der haußteuren 26, (Summa) 123 lb
Dießemnach wird nun der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 278, Sa. Silbers 32, Sa. Goldener Ring 42, Sa. baarschafft 90, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. Schuld 30, Summa summarum 723 – Darzu gelegt dero gebührige helffte ane der haußteuren 26, (Summa) 750 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 874 lb

Jean Michel Schrœder et Marie Madeleine Hitschler hypothèquent la maison au profit de Jean Evrard Silberrad, receveur de l’Université

1767 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 520-v
H. Johann Michel Schröder der goldabeiter und Maria Magdalena geb. Hitschlerin mit beÿstand H. Johann Friedrich Hitschler und H. Johann Daniel Marbach des knopfmachers beede ihren nächsten
in gegensein H. Rathh. Jeremias Eberhard Silberrad des schaffners der Hohen Schul – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Großen Stadelgaß, einseit neben H. Grillet dem Müntzebeamten, anderseit neben den Toussotischen erben, hind. auff N. Mainglet dem caffésieder

Jean Michel Schrœder et Marie Madeleine Hitschler hypothèquent la maison au profit d’Antoine Christophe Lepicq

1771 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 353-v
H. Johann Michael Schröder der goldarbeiter und Maria Magdalena geb. Hitschlerin mit assistentz Johann Jacob Hitschler des wexel courtiers
in gegensein H. Antoine Christophe Lepicq – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der großen Stadelgaß, einseit neben N. Grillet dem müntzbeamten, anderseit neben denen Toussotischen erben, hinten auff weÿl. H. Ruffier erben – so mit einem lebtägigen wÿdum sitz Fr. Flageon verfangen – als ein von Fr. Maria Elisabeth Metzgerin geb. Gambßin d. 15. maÿ 1760 erkaufftes guth

Jean Michel Schrœder meurt en 1775 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 1 800 livres. La masse propre à la veuve est de 556 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 470 livres, le passif à 2 448 livres

1775 (6. 7.bris), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 734) n° 945
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten und Kunsterfahrnen Hn. Johann Michael Schrötters geweßenen Gold Arbeiters und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1775 – als derselbe Samstags den 8.ten Julÿ dießes lauffenden 1775.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch seinem aus dießer Welth genommenen seel. hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren des Ehren Vest: und Wohl Vorachtbahren H. Johann Jacob Ulrich Schiffmanns und Es. En. Großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers auch Burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Hn Joh: Michael Schrötters Phil. Stud: so bereits 18. Jahr alt, Friderich Jacobs so bald 16 Jahr alt und die Gold Arbeiter profession ergreifft, Joh: Nicolai so 12 Jahr alt, Mariä Salome so 9 ½ Jahr alt und Joh: Daniel so in Künfftigem Monath Octobris das 4.te Jahr zu rucklegt, alle 5. des Verstorbenen seel. mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, (…) durch die Ehren und tugendsahme frau Mariam Magdalenam Schroetterin geb. Hitschlerin die hinterbliebene Wittib beÿständlich des Ehrenvest und Wohlachtbahren Hn Joh: Jacob Hitschler des hießig geschwornen Wechßel courtier und burgers Ihres gel. Hn bruders (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 6. 7.bris et seq: Anno 1775.

In einer alhier zu Strasburg an der grosen Stadelgaß gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behausung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer behausung. (T.) Nemlich eine Behausung, Hof und Hofstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg an der grosen Stadelgaß, einseit neben H. N. Griller, dem beamten in der allhies. Königl. Müntz, anders. neben S.T. H. Kratz, Med. Dri und hinten auf H. N. Pick, dem Silberarbeiter stosend, so auser denen darauf haftenden und hernach passivé einverleibten Capitalien, wie auch dem hernachgemelter Fr. Flachon auf dem ersten stock gehörigen lebtägigem Widums sitz, frei ledig und eigen. Welche behausung durch (die Werckmeistere) vermög deroselben bei dem Concept dieses Inventarii befindl. schriftlichen Abschatzung de dato 21. 7.bris angeschlagen worden, Vor 1800 fl. Hievon abgezogen den Fr. Annä Catharinä geb. Schloßerin Weil. Etienne Flachon des gewes. Lichtermachers Wittib zufolg der in alhies. C. C. Stub d. 26. Junii 1762. passirter lehnung, so d. 15. Septembr: 1762 angefangen u. A° 1780 sich endiget, jährl. von bemeltem ersten Stock zu liefern habenden Widums zins der 50 fl. so in Capital à 5. pC° gerechnet antrifft 1000 fl, Detrahendo verbleiben an obigem Haus: Anschlag hier auszuwerfen übrig 800 fl. oder 400 lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kaufbrief in alhies. C.C. Stub gefertiget und mit deroselben anhangendem Isiegel versehen datirt d.17. Maji 1761.
Ergäntzung der Wittib Wehrender Ehe abgegangenen unverändert Guths, Zufolg Inventarÿ (…) A° 1756 durch mich unterschriebenen Notm. aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Copia Heuraths Verschreibung, Copia des in A° 1756 aufgerichteten Codicillj
Der hinterbliebenen Wittib unverändert Vermögen, Sa. hausraths 26, Sa. Silbers 7, Sa. Goldengeschmeids 5, Sa. baarschafft 8, Sa. Schuld 90, Erg. Rest 418, Summa summarum 556 lb
Diesemnach Wird nun der Kinder und Erben unverändert und theilbahre Vermögen unter einem titul beschrieben, maßen die Wittib declarirt, daß Sie auf die theilbahre Nahrung renunciere und solche denen Erben tam active quam passive allein überlaße, Sa. hausraths 43, Sa. Werckzeug und Wahr zur Goldarbeiter profession gehörig 12, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings und Geschmeids 11, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 400, Summa summarum 470 lb – Sa. Schulden 2448 lb, Compensando erhället daß die Schulden (…) solche beede Activ Nahrungen dem Stalltax nach übertreffen um 1978 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 1421 lb

Figurante au théâtre français, Anne Marie Hopf de Berne meurt dans la maison de la veuve Schrœder

1781 (20.8.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 585) n° 437
Designatio Anna Maria Hopfin von Bern in der Schweitz gebürtig der leedigen geweßenen Figurantin in allhießiger frantzösischen Comoedie in ihrer Wohnung beÿ weÿland Johann Michael Schröder, des geweßenen burgers und Goldarbeiters allhier hinterbliebener Wittib ane der großen Stadelgaß zurück gelaßen, so in gefolg Erkantnus Ihr Gnaden des Regierenden Herrn Ammeisters vom 18.ten hujus auff gedachter Schröderischer Wittib nach vorher durch der hiesigen Statt Ausrufer geschehener ordnungsmäßiger Publication an ihr der Requirenten Wohnhauß

Marie Madeleine Hitschler passe un accord avec son locataire David Meyer, aubergiste juif

1792 (19.4.), Strasbourg 9 (30 nouv. cote), Not. Bossenius N° 5
persönlich erschienen Frau Maria Magdalena geborene Hitschler weiland Hn. Joh: Michael Schroeter, gewesenen Goldarbeiters und Burgers allhier Wittib, beiständlich ihres Sohns hn Friedrich Jakob Schroeter, des hiesigen Goldarbeiters an einem
Und David Meÿer, der hiesige Israelitten Wirt, am andern theil
beeder seits anzeigende, wie daß sie wegen der in hiesiger grosen Stadelgaß N° 5 befindlichen von David Meÿer dermalen Lehnungs Weise inhabenden Wohnung in der ihro Fraun Schroeterin Zuständigen Behaußung, nachfolgenden Accord wißend: und wolbedächtlich mit einander geschloßen hätten
Erstlich, solle jedem theil freistehen, dem anderen solche Wonung aufzusagen (…), Zweÿtens ist der vierteljährige Zins jederzeit und auf künftg Johannis Baptistæ laufenden Jahrs Zum ersten mal in baarem klingenden Geld und ohne den geringsten Aufschub zu entrichten (…) Drittens, wird hiemit ihme David Meÿer erlaubet seine gegenwärtige habende Wohnung auf seine eigene Kösten dergestalt einzurichten, daß ihro Fr. verlehnerin dadurch kein Schaden entstehe (…)
acp 10 f° 56 21.4.

Marie Madeleine Hitschler loue un logement aux maîtres de danse Georges Pohl père et Georges Pohl fils

1792 (15.11.), Strasbourg 9 (30 nouv. cote), Not. Bossenius n° 6
persönlich erschienen Frau Maria Magdalena geborene Hitschler, weiland Johann Michael Schröter, gewesenen Goldarbeiters und Burgers allhier Wittib, beiständlich ihres Sohns des Bürgers Friedrich Jakob Schröder, Goldarbeiters dah. an einem
und Georg Pohl, Vater, wie auch deßen Sohn Georg Pohl, der hiesige tanz Meister, bede hiesige bürgere am andern theil
Erstlich verlehnet Schröterische Wittib für sich und ihre Erben an die Bürger Pohl, Vater und Sohn, die im zweÿten Stock in der hiesigen grosen Stadelgaß N° 5 befindliche, auf die Gaß aussehende Wonung samt zugehörden, welche Lehnung auf Weihnachten dieses Jahres ihren Anfang nehmen solle, Zweÿtens ist der vierteljährige Zins (…) mit 65 livres frantzösischer Währung ohne den gerungsten Aufschub Zu entrichten
acp 12 f° 169 du 17.11.

Vente de meubles qui ont appartenu à feue Marie Madeleine Hitschler. Le prix est partagé entre ses quatre enfants.
1795 (13 prairial 3), Strasbourg 10 (2), Not. Heus n° 220
Verkauff und Erlös-Register. Derjenigen Mobilien und Effecten so Weiland Frau Maria Magdalena gebohrne Hitschler, auch weiland des burgers Johann Michael Schröter geweßten Goldarbeiters alhier zu Straßburg hinterbliebene Wittib, nach ihrem den 25.ten floreal Jüngst beschehenen absterben, hie zeitlichen verlaßen und datu auf begehren dero samtlich hinterlaßener Kinder und Erben ihres beßeren Nutzens halben, allhier ane der Grosen Stadelgaß N° 5 den 13.ten Prairial im dritten Jahr der Francken Republick ordnungsmäßig Verkauft und Versteigert worden
Summa ausgab 283 li. Deducendo verbleibt ane obiger Looßung annoch per rest übrig 7841 Livres, darunter Ane Extanzen auf denen Erben ausständig als
Auf Friderich Jacob Schröter 368
auf Johann Daniel Schröter, 773
auf Johann Niclaus Schröter, 428
und Maria Salome Zchiederich 805
und ane eingetragener Looßung 5465

Les héritiers vendent la maison à François Speiser, employé à l’armée, et à Madeleine Gabruckner moyennant 16 000 livres

1798 (12 nivose 6), Strasbourg 6 (18), Not. Laquiante n° 1 du 1 janvier 1798
Procès verbal d’enchère definitive, le Cit. Frédéric Jacques Schroetter orphevre, la Cit. Marie Salomé Schroetter épouse du cit. Chrétien Zschiderich tisserand, le cit. Jean Daniel Schroetter homme de Lettres ,en qualité d’enfants Seuls et uniques héritiers de feu le cit. Jean Michel Schroetter vivant orphevre et de le Marie Madeleine Hitschler leurs père et mère
au Cit. François Speiser employé à l’embulance de L’Armée d’Allemagne et Madeleine Gabruckner
quatrième et dernière enchere volontaire d’une maison de devant maison de derrière a deux Etages puits cour Ecurie appartenances et dépendances sise en cette commune rue appellée grande rue de la Grange où Grosstadelgasz N° 5, tenant d’un côté au Caffé du petit Paris appartenant au C. Gremmeissen, d’autre le Cen. Ulrich tonnelier, derrière le Cen. Pick orphevre devant lad. rue, laquelle maison provient de leurs successions paternelle et maternelle – pour 16.000 liures – (Affiche)
Enregistrement de Strasbourg, acp 57 F° 6-v du 13 niv. 6

Originaire de Geispolsheim, le maçon François Speiser épouse en 1791 Madeleine Gabruckner, fille de menuisier : contrat de mariage, célébration
1791 (31.12.), Not. Faller (6 E 41, 976) N° 25
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrbare Herr Frantz Speißer, der leedige Maurer gebürtig von Geispotzheim, Weÿl. Hn. Lorentz Speißer des geweßenen drehers, mit Weÿl. Fraun Margaretha gebohrner Heitz allsa ehelich erzeugter Sohn unter assistentz Hn Johann Michael Schaal, des ackersmanns zu gedachtem Geispoltzheim und Hn Michael Antz des Krempen allhier, als hochzeiterer ane einem
Sodann die Ehr- und tugendsame Jfrau Magdalena Gabruckner, Herrn Joh. Michael Gabruckner des burgers und schreiners allhier mit Fraun Maria gebohrner Anthony, ehelich erzeugte Tochter und Zwar unter beÿstand ihres Hn Vatters und Frauen Mutter als Hochzeiterin am andern theil
Actum Straßburg den 31. Decembris Anno 1791 [unterzeichnet] Frantz speÿser hochzeiterer, Magdalena Gabrickhnerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 1-v)
Hodie 10 Januarii anni 1792 tribus proclamationibus tam in Ecclesia nostra Parochiali quam in Ecclesia Parochiali in Geispolsheim (…) sacro matrimonÿ vinculo juncti fuerunt Franciscus Joseph Speiser cæmentarius filius majorennis Laurentii Speiser Civis et tornatoris et Margarithæ Heitz conjugum in Geispolsheim commonrantium unâ et Maria Magdalena Gabruchner filia Minorennis joannis Michaelis Gabruchner fabri lignarii et annæ Mariæ Antoin conjugum Parochiana ad St. Petrum seniorem ex altera partibus (signé) frantz speÿser, Magdalehna Gabruckhnerin, Michael gubruckhner

François Speiser et Madeleine Gabruckner vendent la maison 15 000 francs à Mathias Kleinmann, membre du Conseil de préfecture

1800 (15 germinal 8), Strasbourg 6 (22), Not. Laquiante n° 712
cit. François Speiser demeurant à Strasbourg et cit. Madeleine Gabruckner
au cit. Mathias Kleinmann membre du Conseil de la Prefecture du Bas Rhin
une maison de devant maison de derrière a deux étages puit cour ecurie appartenances et dépendances située en cette commune rue appelée Grand rue de la Grange ou Gros stadel Gass numéro 5, d’un côté au caffé du Petit Paris appartenant au C. Grimeisen, d’autre le cit. Ulrich tonnelier, par derrière le Cit. Pick orphevre Pardevant ladite rue, de laquelle maison les vendeurs se sont rendus adjudicataires suivant acte reçu par le soussigné notaire le 11 nivose 6, fait à la requête des Cit. Frédéric Jacques Schroetter orphevre de la cit Marie Salomé Schroetter épouse du C. Chrétien Zschiderich tisserand, du cit. Jean Daniel Schroetter homme de Lettre propriétaires de ladite maison provenant de leurs successions paternelle et maternelle – pour 15.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 73 F° 65 du 15 germ. 8

Originaire de Barr, Matthias Kleinmann acquiert le droit de bourgeoisie à titre gratuit eu égard à ses études en déclarant s’inscrire à la tribu de l’Ancre : registre des inscriptions et registre de traitement des demandes
1771, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 37-v
H. Lt. Matthias Kleinmann von Barr gebürtig erhalt des burgerrecht ob favorem studiorum gratis, will dienen beÿ EE. Zunfft Zur Encker. Jur. den 1. Julÿ 1771.

(VI 286 bis, f° 251) Encker. d. 26. Jun. 1771 – No. 1
H. Mathias Kleinmann Juris Utriusque Licentiatus, Gebürtig Von Barr, Erweist durch Vorgelegte scheine seine ehliche Geburt Evang. Relig., daß er auf Allhiesiger Universitæt den Gradum Licentiati in Utroque Jure angenommen, die erforderliche Stall Caution geleistet, und des Zunfft Recht beÿ E. E. Zunfft Zum Encker Vertröstet worden.
1200 fl. hat derselbe baar Vorgewiesen, darüber den eid des eigenthumbs abgelegt auch 100 fl. beÿm burger protocollo deponirt. Implorant bittet in Ew. Gn. Burger Recht ob favorem Studiorum gratis auffgenommen zu Werden vnd Verspricht 12. fl. in Allhiesiges Armen hauß Zu geben
Receptus d. 1. Jun. 1771, Gratis, Ins Armen hauß 12. fl.

Matthias Kleinmann s’inscrit en fait à la tribu de la Lanterne le 23 septembre 1771
1771, Protocole de la tribu de la Lanterne 1762-1783 (XI 212)
(f° 96-v) Montags den 23.ten Septembris 1771 – Hr Matthias Kleinmann, J. V. Ltus von Barr gebürtig prod. Cantzleÿ und Statt Stall Schein vom ersten Julii jüngst, vermög deßen er burger worden, bittet ihne diesorts zünftig Zu recipiren. erkannt ob favorem Studiorum gratis, willfahrt

Matthias Kleinmann épouse en 1772 Charlotte Bœhm : contrat de mariage, célébration
1772 (20.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 352)
Eheberedung – entzwischen dem Hoch Edlen und Hoch Gelehrten Herrn Mathias Kleinmann, J. V. Licentiato und Vornehmen burger alhier Zu Straßburg Weiland des Wohl Ehren: Vesten und Gros: Achtbaren Herrn Matthias Kleinmann gewesenen Burgers Zu Barr mit auch Weiland der Viel: Ehren und Tugendsamen Frauen Anna Ursula gebohrner Dietschin bede längst seelig, ehelich erzeugtem und hinterlaßenem Sohn, als dem Herrn bräutigamb ane einem,
So dann der Wohl: Edlen: Viel: Ehr: und Tugendgezierten Jungfrauen Charlottæ Böhmin, des Hoch Edel gebohrnen und Hoch : Gelehrten Herrn Johann Michael Böhm, Hocherfahrnen Medicinæ Doctoris und Hochberühmten Practici, Hoch: Fürstlich: Fürstenbergischen Hof: Raths und Leib: Medici, auch Eines Ehrsamen Gris: und Kleinen Raths hiesiger Löblicher Stadt Straßburg alten Hochmeritirten beÿsitzers und Vornehmen burgers dahier, mit der Hoch Edeln, Hoch: Ehr: und tugendreichen Frauen Maria Salome gebohrner Ehrmännin ehelich erzeugten tochter, als der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern theil
Beschehen und verhandelt seind siese ding alhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 20. Martÿ Anno 1772 [unterzeichnet] Mathias Kleinmann JVU als bräutigam, Charlotta Boehmin als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 221)
Im Jahr Christi 1772 Mittwochs den 25. Mertz sind (…) copulirt und eingesegnet worden Herr Mathias Kleinmann Juris utriusq. Licentiatus von Barr gebürtig weÿland Herren Mathias Kleinmanns geweßenen Rothgerbers und burgers in Barr und weÿland Frauen Annä Ursulä gebohrne Dietschin ehelicher Sohn, und Jungfrau Charlotta Böhmin, Herrn Johann Michael Böhmen Medicinæ doctoris berühmten Practici und E.E. großen Raths allhier alten beÿsitzers und Frauen Mariä Salome gebohrner Ehemännin eheliche Tochter [unterzeichnet] Mathias Kleinmann JCLt als hochzeiter, Charlotta Boehmin als braut, David ortlieb als stieffvatter, Johann Michael Boehm als Vater

Matthias Kleinmann passe en novembre 1772 de la tribu de la Lanterne à celle des Charpentiers
1772, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 112) Donnerstags den 19. Novembris 1772. – Neuzünfftiger E.R.
Erschienen H. Mathias Kleinmann J. V. Ltus producirt Schein von Er. En. Zunft Zur Lucern de dato 18.den Novembris 1772. vermittelst deßen Er sein bishero daselbst gehabtes Zunftrecht gebührend aufgesagt, und die schuldig gewesene Gebühren entrichtet, auch Stallschein vom heutigen dato und bittet in Kraft deßelben beÿ diese Ehrs: Zunft als ein Zünftiger aufgenommen Zu werden, sub oblato præstanda Zu præstiren und die Gebühr zu erlegen.
Erkannt, Gegen erlag der Gebühr willfahrt, Juravit.

Charlotte Bœhm meurt en 1773 en délaissant pour seuls héritiers ses parents. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient au père de la défunte rue du Dôme. Le veuf délivre les apports à son beau père, ses biens s’élèvent à 5 041 livres
1775 (24.4.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 863) n° 149
Inventarium über Weil. der Wohl Edlen wie auch Viel Ehr: und Tugendbegabten Fraun Charlottæ Kleinmännin, gebohrner Böhmin, S.T. Hn. Mathias Kleinmann, J.V. Lti und Es. En. großen Raths alhier alten Wohlverdienten beÿsitzers, gewesener Ehegattin seel. Verlaßenschaft auffgerichtet in Anno 1775 – nach ihrem Freÿtag den 12.ten Novembris im Jahr 1773. aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt nach sich verlaßen (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Münster Gaß gelegener Hn Böhm Med. Ddi eigenthümlich zuständiger behausung, auf Montag den 24.ten Aprilis Anno 1775.
Benennung der Erben. Die verstorbene Frau seel. hat ab intestato Zu ihren rechtsmäßigen Erben hinterlaßen ihre leibliche Eltern mit Namen 1° S. H. H. Johann Michael Böhm, Med. Doctorem und burgern alhier, Zur einen und 2° die wohl Edle wie auch Viel Ehr und Tugendbegabte Frau Mariam Salome gebohrne Ehrmännin, davon ob Ehrengemelter Hr Dr Böhm diesem Geschäft Zu Anfang beÿgewohnt, anchgehends aberaus Ursachen wie in achstehendem Bericht ersichtlich, als fernerhin hiebeÿ ohnnöthig sich davon absentirt.

Bericht zu gegenwärtigem Inventario. (…) hat derselbe [Wittiber] in Antwort ertheilet, wie daß Er die Inserirung des Ehe Contracts in gegenwärtiges Inventarium der Ursachen für ohnnöthig und überflüßig erachte, angesehen Er die von seiner verstorbenen Ehegattin seel. ihme Zugebrachte Illata welche nur allein in hausräthlichen Mobilien bestanden, gleich nach dem absterben dero Hn Vater und Erben in natura von Stück Zu Stück wieder ausgeliefert (…)
Eigenthum a,ne einer Behausung Zu Barr (…) die Gast Herrberg Zur Linde genannt
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. Haußraths 165, Sa. Weins und leeren Faß 268, Sa. Silbers 61, Sa. goldenen Rings und dergleichen Geschmeids 46, Sa. baarschafft 150, Sa. Eigenthums ane einer behausung 1000, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 666, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2325, Sa. Schudlen 358, Summa summarum 5041 lb
Widems Verfangenschaft davon das Eigenthum dem Hn Wittib zuständig. Es hat nämlich Weil. Frau Anna Ursula Ortliebin gebohrne Dietschin, S. T. H. David Ortlieb des ehemalen in Schweitzerischen diensten gestandnen lieutenant und Chevalier des Königl. frantzösischen Verdients-Ordens gewesene Frau Eheliebstin, des Hn Wittibers leibl. Frau Mutter ob Ehrengemaltem ihrem Zweÿten Eheherrn und hinterlaßenen Wittiber in ihrem in dasiger Amtschrebereÿ am 15. Septembris 1761. auffgerichteten Codicillo nuncupativi

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 5 900 florins (2950 livres) sur un total de 10 100 florins
1777, Livres de la Taille (VII 1180) f° 211-v
Zimmerleuth N. 3995 – Weÿl. Fr. Charlottæ geb. Bohmin H Mathiæ Kleinmann J. V. Lt und Exsenat. gew. Ehegattin Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Schäff.
Concl. Final. jnvent. Ist fol. 48.b, 5041 lb 17 ß 4 ½ die machen 10.100 fl. Verstallte 1200 fl. Zu wenig 8900 fl.
Wovon nachtrag 5. Jahr in duplo als lang derselbe burger, thut a 26. lb 14 ß – 133 lb 10 ß
und 3 Jahr in simplo à 13 lb 7 ß – 40 lb 1 ß
Ext. Stallgeldt pro 1772. bis 1776. incl. 15 lb 15
Geb. – 2 ß
Abhandlung 7 ß 15 d (Summa) 197 ln 4 ß
Vermög Erlandtnus vom 30. Xbris 1776 haben die oberen Stall herren den nachtrag auff 150 lb 15 moderirt, restiret 174 lb 7 ß
dt. 1. Februarÿ 1777.

Fonctions qu’occupe Matthias Kleinmann d’après les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1772, Conseillers et XXI (1 R 255) – H. Lt. Mathias Kleinmann schwört als schöff beÿ E. E. Zunft der Zimmerleuth. 416.
1775, Conseillers et XXI (1 R 258) – H. Lt. Mathiß Kleinmann Exsenator schwört als löbl. Vogteÿgerichts Assessor. 183.
1782, Conseillers et XXI (1 R 265) – H. Exsen. Kleinmann wird Kirchenpfleger Zu St. Niclaus. 19.
1785, Conseillers et XXI (1 R 268) – H Rth. Mathias Kleinmann Wird zu einem XXI. erwehlt. 39. Wird Oberherr Zur Lucern. 39. Wird Obercanzleÿ herr und Obercassa Herr. 40. Kommt zu andern deputation und geschäften. 40.
1786, Conseillers et XXI (1 R 269) – Kleinmann. H. XV. Kleinmann wird beÿsitzer im Polizeigericht, wird Ober Cassenherr, Ober Cantzleÿherr. 201.
Kleinmann. H. XXI. Kleinmann wird zu einem Fünfzehner gekosen. 195.
1786, XV (2 R 196) – 343 H XI Mathias Kleinmann introducirit
1789, XV (2 R 200) – Ober Bronnenherr H. XV. Kleinmann resignirt 22. H. XV. Sommervogel wird erwehlt 22.

Matthias Kleinmann se remarie en 1780 avec Marguerite Dorothée Zollickoffer, fille de banquier : contrat de mariage, célébration
1780 (11.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 571
Eheberedung – persönlich erschienen der hoch Edelgebohrne und hochgelehrte auch hochweiße Herr Matthias Kleinmann, J. V. Ltus und E: E: Großen Raths allhier alter hochansehnlicher beÿsitzer, Wittiber, als bräutigamb ane einem
So dann die hoch Edle und hoch tugendgezierte Jungfrau Margaretha Dorothea Zollickofferin, des hoch Edelgebohrnen und hochachtbahren herrn Simon Zollickoffer, des ältern, Vornehmen Bancquier und burgers allhier, mit Weÿland der hoch Edlen und hoch tugendbegabten Frauen Maria Dorothea gebohrner Obermüllerin seiner geweßenen Erstern Frauen Eheliebstin ehelich erziehlte Jungfr tochter, als Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg den 11. Augusti Anno 1780 [unterzeichnet] Mathias Kleinmann als bräutigam, Margaretha Dorothea Zollikofferin als Braut

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 31)
1781 Dienstag den 22. Augusti sind (…) eingesegnet worden H. Matthias Kleinmann J.U. Licentiatus und E.E. Großen Raths alten beÿsitzer, Weil. Fr. Charlotta gebohrnee böhmin nachgelaßener wittiber und Jungfrau Margaretha Dorothea Zollickofferin H. Simon Zollickoffer des ältern vornehmen Banquier und burgers allhier mit weil Fr. Maria Dorothea gebohrner Obermüllerin ehel. erzeugte tochter [unterzeichnet] Mathias Kleinmann als hochzeiter, Margaretha Dorothea Zollickofferin als braut, David ortlieb cheuellie du Merite Millider als Zeig, Simon Zollickoffer älter als Vatter von der braut

Mathias Kleinmann loue la maison à l’enseigne de la Lune d’or quelques mois près l’avoir achetée au limonadier Chrétien Siebecker

1800 (2 fructidor 8), Strasbourg 9 (anc. cote 26), Not. Bossenius n° 643
bürger Matias Kleinmann Mitglied der Praefectur: Raths des Nieder Rheinischen départements und
an bürger Christian Siebecker ehemaliger Limonadier als entlehner am andern theil /:bürger Johann Friedrich Siebecker Moral lehrer zu tränheim als bürg
Lehnung auf 6 nacheinander folgenden jahren welche am 1. vend. 9 jahrs ihren Anfang nehmen, die dem Verlehner eigenthümlich zuständige allhier an der grosen Stadelgaße gelegene mit N° 5 bezeichnete zum goldenen Mond genannte Bier: Behausung mit allen dazu gehörigen Gebäuden ohne Ausnahl wie auch samtlichen Schiff und Geschirr zur bierbrauerei gehörig denen im keller befindlichen Stück fäßern in denen Zimmern befindliche Oefen – um 2592 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 75 F° 40 du 11 fruct. 8

Etat du mobilier qui garnit la maison que loue Matthias Kleinmann au brasseur Chrétien Siebecker

1801 (21 prairial 9), Strasbourg 9 (anc. cote 27), Not. Bossenius n° 772
den 21. Wiesenmonat 9.t jahr – Verzeichnus desjenigen so Bürger Matthias Kleinmann Mitglied des Präfektur Raths des Nieder Rheinischen departements allhier an bürger Christian Siebecker dermaligen Bierbrauer dahier als entlehner der ihme bürger Kleinmann eigenthümlich zuständig behausung in der grosen Stadelgaße allhier mit N° 5 bezeichnet zum gebrauch währender Lehnungs Zeit überlassen hat, welches alles in Gefolg der zwischen beden theilen vor unterschriebenen Notario am 3. fructidor 8 Jahr passirte 6.jährige Lehnung
Im Brau-haus, Auf der Maltz bühne im ersten Stockwerk des Brau-hauses, Im zweÿten Stockwerk allda, Im Hof, In der Bauch Küche, Im Bronnen, In der Bier Stube, hin und wieder im haus, Im hof, Im Keller, In der Stube des ersten Stockwerk in den hof aussehend, Im Zimmer daneben

Mathias Kleinmann loue la maison à l’enseigne de la Demi lune au brasseur Jean Daniel Bischoff

1806 (13.9.), Strasbourg 10 (47), Not. Zimmer n° 2044, 2868
Bail – Mathias Kleinmann Membre de Conseil de Préfecture
à Jean Daniel Bischoff garçon brasseur majeur /:caution, Marie Madeleine Boesinger veuve de Philippe Bischoff brasseur mère dudit preneur
Bail de 4 années qui commencent au 29 septembre prochain. La Maison Brasserie et dépendances ayant pour enseigne la Demie Lune scise à Strasbourg grand rue de la Grange n° 5, entre le Sr Grimmeissen Caffetier et le Sr Ulrich marchand de vin, pour un loyer annuel de 1200 francs – avec les outils et ustensiles servant à l’exploitation de ladite brasserie
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 f° 159-v du 13.9.

Marguerite Dorothée Zollikoffer veuve de Mathias Kleinmann passe un nouveau bail avec Jean Daniel Bischoff

1810 (22.3.), Strasbourg 10 (51), Not. Zimmer n° 2872, 4364
Bail – Marguerite Dorothée Zollikoffer veuve de Mathias Kleinmann Conseiller de Prefecture audit Département
à Jean Daniel Bischoff brasseur /:caution Michel Ostermann brasseur
Bail de 3 années qui commencent le 29 septembre prochain – la maison-brasserie et dépendances ayant pour enseigne la Demi lune scise à Strasbourg grande rue de la Grange n° 5, entre le Sr Grimmeisen Caffetier et le Sr Ulrich marchand de vin avec les objets mobiliers suivants – pour 1500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 f° 85 du 24.3.

Marguerite Dorothée Zollikoffer et ses trois enfants vendent la maison et la brasserie à Jean Helck brasseur aux Deux hallebardes (quai Finckwiller). L’acquéreur achètere en 1821 la maison voisine (ensuite n° 22) à l’enseigne de l’Eléphant

1811 (12.12.), Strasbourg 10 (54), Not. Zimmer n° 3297, 5234
Marguerite Dorothée Zollickoffer veuve de Mathias Kleinman conseiller de préfecture assitée de M André Charles Auguste Mathias Sandherr, négociant son gendre et conseil, 1. en qualité de commune en biens avec son époux, 2. en qualité d’héritière pour un quart de Simon Henri Kleinmann son fils mineur, 3. pour et au nom de Marguerite Louise Kleinmann épouse de Marie Jean Georges Bernard Lorentz sous Inspecteur des Eaux et Forets demeurant à Ribeauvillé et Charles Louis* Kleinmann avocat près la cour d’appel à Colmar, héritiers pour un quart de leur père
à Jean Helck brasseur aux deux hallebardes
une maison-brasserie avec Bâtiments de devant et de derrière, petite cour, écurie, appartenances, dépendances sise à Strasbourg grand rue de la Grange n° 5, d’un côté la maison du Sr Grimmeisen ci devant caffetier, d’autre celle du Sr Jean Frédéric Ulrich marchand de vin derrière propriété de M Pick ci devant orfèvre – ladite brasserie louée pour 3 ans expirant le 29 sept. 1813 à Jean Daniel Bischoff brasseur pour 1500 francs, souss. le 22 mars 1810, acquise de François Speiser et Madeleine Gabrucker par acte reçu Me Laquiante le 15 germinal 8, transcrit au bureau des hypothèques volume vol. 3 n° 162, pour 31.500 francs – Remis 1. Adjudication définitive à la requête des héritiers de Jean Michel Schroetter orfèvre et Marie Madeleine Hitschler au profit des conjoints Speiser devant Me Laquiante le 12 nivose 10
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 122-v du 13.12.

Fils de brasseur, Jean Helck épouse en 1807 Catherine Barbe Kœhler, originaire de Ribeauvillé
Mariage, Strasbourg (n° 378)
L’an 1807, le troisième jour du mois de décembre (…) Jean Helck, agé de 24 ans, brasseur, né en cette ville le 2 octobre 1783, y domicilié, mineur, fils de feu Jean Helck, brasseur et de Marie Salomé Petsch, assisté de sa mère seulement, son père étant décédé en cette ville le 15 frimaire an VIII, et Catherine Barbe Koehler, agée de 24 ans, née à Ribeauvillé Département du Haut Rhin le 27 juin 1783, y domiciliée majeure fille de Paul Frédéric Koehler, cultivateur audit lieu et de Catherine Beyser ci présente et consentante (signé) Jean Helck, Catherine Barbe Koehler (i 18)

Registre domiciliaire 600 MW 52 f° 626 Grande rue de la Grange N° 5
Helck, Jean, 1783, Brasseur, Strasbourg, (auparavant) Quai finckwiller 7, Entré 1813 de la même rue 4
id. née Koehler, Catherine, 1783, Ep. Ribeauvillé
id. Jean Auguste, 1808, Strasbourg
id. Cath: Guillaumette, 1809, id

Jean Helck résilie le bail passé avec Jean Daniel Bischoff
1812 (4.1.), Strasbourg 10 (54), Not. Zimmer n° 3319, 5270
Résiliation – 1. Jean Helck brasseur aux deux Hallebardes en qualité d’acquéreur de la maison brasserie et dépendances ayant pour enseigne la demi lune sise en cette ville grand rue de la Grange n° 5 qui lui a été vendue par les veuve et héritiers Kleinmann souss. le 12 décembre dernier
2. Jean Daniel Bischoff brasseur en qualité de preneur de la brasserie et dépendances par bail ledit not. le 22 mars 1810 expirant le 29 septembre 1813

Jean Helck et Catherine Barbe Kœhler qui habitent à Ribeauvillé vendent les maisons numérotées 4 et 5 au boulanger Martin Arlen et à Marie Offenburger moyennant 62 000 francs

1831 (3.7.), Strasbourg 3 (83), Me Schreider n° 4987
Jean Helck, ci devant brasseur propriétaire à Strasbourg demeurant à Ribeauvillé, en son nom et mandataire de Catherine Koehler son épouse
à Martin Arlen, boulanger, et Marie Offenburger
une maison-brasserie avec tous ses droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg grande rue de la Grange n° 4 et 5 ayant pour enseigne l’Eléphant, d’un côté le Sr Ulrich marchand de vins, d’autre le Sr Birckele cordonnier, derrière le Sr Edel fondeur de cloches & les héritiers Pick, avec les objets mobiliers servant à la brasserie décrits dans un bail fait par le Sr Helck à Jean Jacques Schuster autrefois brasseur à Westhoffen aujourd’hui à Strasbourg devant Me Schreider le 30 septembre 1829, plus tous les fourneaux (…)
Etablissement de la propriété, l’immeuble présentement vendu formait autrefois deux maisons distinctes l’une marquée du n° 5 et l’autre du n° 4. La maison n° 5 a été acquise par le Sr Helck de la veuve et héritiers de Mathias Kleinmann, conseiller de préfecture, Me Zimmer le 12 décembre 1811, le Sr Kleinmann l’a acquis de François Speisser et Madeleine Gabruckner devant Me Laquiante 15 germinal 8, transcrit vol. 3 n° 162, la maison n° 4 acquise des enfants héritiers de Jean Daniel Grimmeissen, cafetier, et Marie Michel par acte reçu Me Roessel le 20 janvier 1821 transcrit vol. 136 n° 113, Grimmeissen de Marie Marguerite Wolff veuve de Jacques Michel Me Roessel le 24 juil. 1815 dans lequel il est dit que la venderesse a acquis la maison de la masse Bay en faillite le 23 février 1786. Réserve temporaire d’un logement jusqu’à la St Jean 1832, la jouissance gratuite d’une chambre avec alcove au second étage de la maison n° 4 donnant sur cour occupée en ce moment par le Sr Strasburger pour un loyer annuel de 20 francs – pour 62.000 francs Enregistrement de Strasbourg, acp 204 (3 Q 29 919) f° 137-v du 4.7.

Originaire de Hœrdt, le boulanger Martin Arlen épouse en 1804 Marie Offenburger, fille de boulanger
1804 (21 germinal 12), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber N° 1081 (5581)
Eheberedung – erschienen der burger Martin Ahrlen, lediger beck so großjährigen Alters, b. Andreas Arlen ackersmanns zu hört mit Fraun Catharina gebohrnee Stoll erzeugter Sohn als hochzeiter unter autorisation deßen Vaters
und burgerin Maria Offenburger die ledige großjährige, burgers Andreas Offenburger beckers alhier mit Fraun Catharina gebohrner Seÿler erzeugte Tochter als braut unter autorisation ihres Vatters
Straßburg den 21. Germinal im 12. Jahr Vormittags in meiner Schreibstub [unterzeichnet] Martin arlen als hochzeiter, Maria Offenburger braud
Enregistrement de Strasbourg, acp 91 F° 46 du 1 flo. 12

L’inventaire après décès de Martin Arlen est dressé en 1834. Les deux maisons voisines Grande rue de la Grange sont décrites en un seut article.

1834 (19.9.), Strasbourg 7 (88), Me Stoeber n° 15.548
Inventaire de la succession de Martin Arlen, boulanger – à la requête de I. Marie Offenburger le veuve mère et tutrice légale de 1. Martin Auguste Arlen né le 7 janvier 1817, Théodore né le 13 août 1819, Louis né le 26 juillet 1822, II. Charles Arlen fils, brasseur – Contrat de mariage reçu Me Stoeber le 22 germinal 12
dans la maison mortuaire rue du Coin Brûlé n° 28
communauté, immeubles I. Ban de Hoerdt, Oberhausbergen, Strasbourg, Berstett, Fürdenheim, Scharrachbergheim, Marlenheim
X. maison à Strasbourg, 1. une maison avec boulangerie, petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coin Brûlé n° 28 faisant coin de la petite rue de la Grange, d’un côté le Sr Gantzer cordonnier, d’autre le Sr Molitor passementier, derrière la propriété de la femme Carnari. Cette maison est occupée par la veuve, évaluée à 9000 francs – acquis pendant le mariage de Jean Kraeuter, marchand de grains, veuf de Marie Catherine Kieffer en son nom et se portant fort de ses deux enfants mineurs Marie Elisabeth et Jean Daniel, encore Marie Madeleine Kraeuter épouse de M. Zinck, employé de l’administration des hospices de Strasbourg par acte reçu Me Zimmer le 13 juillet 1811, le Sr Kraeuter adjudicataire par adjudication suite à l’expropriation forcée poursuivie contre André Obrecht, aubergiste, le 21 pluviose 12, transcrit au bureau des hypothèques volume vol. 16 n° 65
2. une maison brasserie avec tous ses droits, appartenances sise à Strasbourg Grand rue de la Grange n° 4 et 5 ayant pour enseigne l’Eléphant, d’un côté la veuve Eberlé, d’autre le Sr Bircklé cordonner, derrière la propriété du Sr Edel fondeur de cloches et celle des héritiers Pick – occupée par le fils Arlen requérant occupée par le fils majeur du défunt, évaluée 48.000 francs – acquise de Jean Helck, brasseur demeurant actuellement à Ribeauvillé, et de Catherine Koehler, par acte reçu Schreider le 3 juillet1831 transcrit au bureau des hypothèques volume 211 n° 46. Le susdit immeuble formait autrefois deux maisons distinctes l’une marquée n° 5 l’autre n° 4. La maison n° 5 a été acquise par le Sr Helck des veuve et héritiers Mathias Kleinmann, conseiller de Préfecture, Me Zimmer le 12 décembre 1811, feu Kleinmann l’avait acquise de François Speiser et Madeleine Gebruckner par vente passée devant Me Laquiante le 15 germinal 8, transcrit au bureau des hypothèques le 16 ventose 9. La maison n° 4 acquise des héritiers Jean Daniel Grimmeisen, cafetier, et Marie Madeleine Michel, par acte reçu Me Roessel le 20 janvier 1821 transcrit au bureau des hypothèques volume 136 n° 113, les conjoints Grimmeisen l’ont acquis de Marie Marguerite Wolf veuve de Jacques Michel, boulanger, Me Roessel le 24 juillet 1795 dans lequel il est dit que la venderesse avait acquis de la masse de la faillite Bay le 23 février 1786
Immeubles appartenant aux héritiers du chef de leur père qui les a hérités de ses père et mère André Arlen, laboureur, et Catherine Stoll de Hoerdt
communauté actif 123.300 fr, passif 52.470 fr, biens paternels 38.285 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 227 F° 96 du 29.9.

Inventaire dressé après la mort du fils aîné Martin Auguste Arlen

1838 (26.10.), Strasbourg 12 (148), Me Noetinger n° 10.772
Déclaration tenant lieu d’Inventaire de la succession de Martin Auguste Arlen
à la requête de 1. Marie Offenburger veuve de Martin Arlen, héritière pour ¼, mère et tutrice légale de Théodore et Louis Arlen, 2. Sophie Rieder veuve de Charles Arlen mère et tutrice légale de Charles Ferdinand et Marie Sophie, seuls et uniques héritiers de Marie Auguste Arlen, garçon brasseur à Strasbourg décédé le 12 mai dernier, en présence de Georges Arlen, boulanger & aubergiste hors la porte d’Austerlitz, subrogé tuteur des enfants mineurs de la veuve Arlen née Offenburger et de ceux de la veuve Arlen née Rieder
1/8 indivis dans une maison avec boulagerie, petite cour, appartenances, dépendances sise rue du Coin Brulé n° 28 faisant le coin de la Petite rue de la Grange, évaluée à 9000 fr
une maison brasserie ayant pour enseigne l’Eléphant avec appartenances, dépendances sise Grande rue de la Grange n° 4 évaluée à 48.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 263 f° 34 du 30.10.

Lors de la liquidation, les maisons 20 et 22 (anciens 4 et 5) reviennent à Louis Arlen

1860 (22.5.), Me Noetinger
Liquidation et partage I. de la communauté de biens qui a existé entre Martin Arlen vivant boulanger à Strasbourg et Marie Offenburger sa veuve
II. de la succession dudit Sr Arlen décédé le 26 avril 1834
III. de la succession délaissée par Martin Auguste Arlen fils décédé le 13 mai 1838
IV. Théodore Arlen vivant boulanger à Strasbourg décédé le 12 juillet 1859
Entre 1) la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Stoeber le 12 avril 1804, 2° comme héritière pour un quart de Martin Auguste et et Théodore Arlen ses deux fils, 2) Louis Arlen brasseur à Strasbourg 3) Charles Ferdinand Arlen négociant à Strasbourg et Marie Sophie Arlen Epouse de Jean Guillaume Beilstein, employé stationnaire des lignes télégraphiques à Strasbourg, les deux par représentation de Charles Arlen leur père vivant brasseur à Strasbourg, décédé le 11 mai 1838

acp 488 (3 Q 30 203) f° 82 du 30.5. (succession déclarée le 23 décembre 1859 n° 270) Liquidation de la communauté Arlen Offenburger père et mère, mobilier 6852, créances 37.527, prix de vente d’immeubles 51.526, 45 ares 68 terre ban de Hoerdt 1129, 1 ha 97 a 80 ca terres ban d’Oberhausbergen 11.512, 14 ares 35 terre ban de Strasbourg 717, 74 ares 25 terres ban de Berstet 3315
Une maison brasserie Grande rue de la Grange estilée 90.000 – Total 202,581
Masse passive, remplois du défunt 10.830, dettes 60.000 – Total 70.830, Reste 131.751
moitié 65.875, Total 202.851, Remplois du défunt 10.830, Reste brut 191.751, moitié 95.875
Succession, 1 ha 45 a 84 terres ban de Hoerdt 3132, moitié de 39 ares 85 terres à Minversheim 605, bénéfice de la communauté 65.875, Reprises 10.830, rapports (de Charles Arlen 6400, il a touché depuis le décès 6000) 10.600
Vente de terre à Hoerdt 177, Total 91.220, à déduire le don matutinal 200, Reste 91.020
III. Liquidation de la succession de Martin Auguste Arlen, Masse active, part dans la succession dudit père 22.755, un quart 5688
IV. Liquidation de la succession de Théodore Arlen. Masse active, 33 ares 70 terres ban de Hoerdt 1199, 28 ares 17 pré ban de Weyersheim 813, 1 ha 54 ares 23 terres ban de Minversheim 2905, sa part dans la succession de son frère 5688, mobilier 840, créances 1025, Revenus des immeubles 312, Total 34.634
Masse passive 4281, Reste 30.353, quart à la mère 7588, Reste 22.764, moitié 11.382
Abandonnements (…)
(f° 83-v) Partage entre les enfant. Attributions, Mr Louis Arlen a droit à ci 95.012.
Pour le remplir on lui abandonne 1) La brasserie estimée ci 90.000

Le brasseur Louis Arlen épouse en 1848 Emilie Wolff
1848 (21. Xbr), Strasbourg 12 (175), Not. Noetinger n° 20.622
Mariage – Ont comparu 1° Monsieur Louis Arlen, brasseur demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu M. Martin Arlen en son vivant boulanger & de Dame Marie Offenburger sa veuve demeurant en cette ville, Stipulant pour lui & en son nom sous l’assistance de la dame sa mère ici présente, d’une part
2° Mademoiselle Emilie Wolff fille mineure de M. Jean Daniel Wolff, décédé négociant & de Dame Suzanne Madeleine Offenburger son épouse aujourd’hui sa veuve tous demeurant à Strasbourg, Cette Dlle agissant également pour elle & en son nom personnel, sous l’assistance de sa mère
3° Mademoiselle Frédérique Offenburger rentière demeurant à Strasbourg, tante maternelle de M. Arlen fils et de Melle Wolff, agissant à cause de la donation qu’elle fera ci après à ces derniers
acp 378 (3 Q 30 093) f° 17 du 27.12. – Les apports du futur consistent en une valeur de 14.804 francs, ceux de la future consistent en une somme de 4000
Donation par Frédérique Offenburger aux futurs époux conjointement de créances montant à 8000 desquelles elle se réserve cependant l’usufruit viager
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de la succession

Le testament olographe de Marie Offenburger est déposé chez le notaire en octobre 1861
1861 (1.10.), Me Noetinger
Dépôt de son testament olographe par Marie Offenburger veuve de Martin Arlen à Schiltigheim, en date du premier juillet dernier
acp 502 (3 Q 30 217) f° 80 du 3.10.

Julie Emilie Wolff meurt en 1874 en délaissant deux enfants
1874 (30.7.), Me Metz
Inventar der Gemeinschaft welche zwischen Ludwig Arlen, Bierbrauer, und Julia Emilie Wolff seiner Ehefraun existiret hat und von dem Nachlass dieser letztern errichtet 1) durch den Witwer als Theilnehmer derselben Gemeinschafft vemög Ehevertrag vor Notar Noetinger, 2) Martin Ludwig Arlen, Bierbrauer zu Basel, 3) Emilie Marie Arlen Ehefrau von Adalbert Martin Bierbrauer Zu Neußburg
acp 630 (3 Q 30 345) f° 81 du 8.8. (Nachlaß erklärt den 11/9 1874) Gemeinschafft, Mobilien 1555 – Nachlass, Kleidung 238
acp 631 (3 Q 30 346) f° 31 du 5.9. Fortsetzung 1. September – Gemeinschafft 30 Ar 99 Feld Bann von Schiltigheim, section C N° 604 Gewand Schlittweg 7000, Werth der Immonilien zu 20.000 – Passiven 8000
Nachlass, Hälfte der Gemeinschafft – Ersalz Forderung 8000



4, rue des Veaux


Rue des Veaux n° 4 – VI 382 (Blondel), O 538 puis section 21 parcelle 42 (cadastre)

Troisième étage, maître d’ouvrage, Callixte Coyard, marchand, vers 1840


Façade sur rue refaite au XIX° siècle (Jonathan Michalon, juillet 2020) – Façade sur rivière (à gauche) – Cour, façade nord (Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est – Inventaire général)
Portail XVIII° siècle à arrière-voussure (Jonathan Michalon, juillet 2020)

Comme ses voisines, la maison a son accès principal vers la rivière dans le Livre des communaux de 1587. Jean Louis Bœcklin qui a aménagé un jardin sur le communal est autorisé en 1617 à le conserver en réglant une rente à la ville. Sa veuve Anne Reine née de Bœcklin fait donation en 1660 de la maison à l’enfant de son petit-fils François Guillaume de Reinach. François Antoine de Reinach la vend en 1695 à son receveur Jean Winter qui rembourse les dettes dont elle était grevée et aménage en 1696 un pavillon sur pilotis dans le jardin. Jean Winter revend en 1698 la maison au susdit François Antoine de Reinach et à son beau père Conrad d’Andlau. Sur le plan-relief de 1727, le jardin (en haut de l’image) planté d’arbres est clos par une clôture en lattes. François Antoine de Reinach charge en 1735 le charpentier Jean Zimmer de réparer la risberme qui est refaite en pierre en 1748 et avancée vers la rivière suivant un alignement tiré entre les actuels numéro 6 et 12. Le baron de Reinach charge en 1767 le maître maçon Jean Michel Meyer d’aménager le bâtiment latéral gauche. Le portail à arrière-voussure doit dater de la même époque. Le bâtiment sur rue est desservi par un escalier sculpté caractéristique du XVIII° siècle. Les héritiers de Maximilien de Reinach-Werth, mort en émigration à Rastatt en 1792, vendent en 1803 la maison au marchand épicier Ignace Ferazino. La veuve du négociant Jean Daniel Lung (propriétaire de l’actuel n° 2) renonce en 1807 à son droit d’user de la pompe de son voisin.


Plan-relief de 1727. La maison est à l’avant de l’image (Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 202 (© Musée des Plans-relief) 1

Plan de l’îlot – Cours H et C – Mise à jour de 1861. Le nouveau bâtiment est le deuxième à partir de la droite.

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est celle à gauche du repère (e) : portail suivi de deux fenêtres, d’une grande porte et d’une troisième fenêtre, deux étages à cinq fenêtres chacun, greniers à deux niveaux de lucarnes. La cour H montre l’arrière (2-3) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière (4-1), l’aile droite (ouest, 1-2) et l’aile gauche (est, 3-4). La cour (C) correspond au jardin entre le bâtiment arrière ci-dessus (1-2) et la clôture (3-4) vers la rivière.
La maison porte d’abord le n° 27 (1784-1857) puis le n° 4.


Cour intérieure, façades sud et est (Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est – Inventaire général)

Le marchand Callxite Coyard achète en 1839 une maison dont les différents bâtiments de deux étages sont construis en pierre, sauf l’aile latérale droite en pierre et bois. Les bâtiments ont trois étages quand il hypothèque sa propriété en 1848 ; comme le cadastre ouvert en 1843 ne signale aucune transformation, on conclut que le troisième étage a été construit entre 1839 et 1843. La façade caractéristique du XIX° siècle doit dater de la même époque. Une imprimerie occupe en 1857 le bâtiment sur rue. Callixte Coyard fait remplacer en 1864 la devanture par une fenêtre identique à celles qui se trouvent de part et d’autre. Le tanneur Gustave Diehl acquiert la maison en 1878. Sa veuve charge en 1908 l’entrepreneur Emile Widmann de faire des transformations, notamment en posant des canalisations et en aménageant un deuxième escalier à l’extrémité du bâtiment latéral gauche. L’étage sert en 1908 d’atelier de couture. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Une rénovation intérieure a lieu en 1999.


Escalier dans le bâtiment sur rue, départ, palier, volée (Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est – Inventaire général)

Plan lors des transformations de 1908 (dossier de la Police du Bâtiment)
Passage sous le bâtiment nord – Ferronnerie vers la rivière (Florent Fritsch, 2010, © Région Grand Est – Inventaire général)

juin 2020

Sommaire
Cadastre – Police du Bâtiment, 1883-1953, 1961-1993Relevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1602 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean Louis Böcklin (de Hüttenheim), et (1602) Anne Reine Böcklin (de Wibolsheim) – luthériens
(au suivant par l’intermédiaire de) Jean Henri de Reinach, et (1624) Marie Marthe Bœcklin
(puis de) François Guillaume de Reinach, et (1656) Marie Jacqueline Zu Rhein
1660 h François Antoine de Reinach (ci-dessous)
1695 v Jean Winter, receveur, et (1682) Susanne Marguerite Wilhelm puis (1690) Marie Sophie Merg – luthériens
1698 v François Antoine (Béat) de Reinach, et (1698) Marie Anne Françoise d’Andlau – catholiques
et Jean Conrad d’Andlau, et (1681) Marie Catherine Zu Rhein puis (1722) Marie Anne Zorn de Bulach, remariée (1743) avec Chrétien Frédéric de Rathsamhausen d’Ehnwihr – catholiques (puis les premiers seuls)
1741 h François Guillaume Ignace de Reinach-Werth, et (1730) Marie Anne Joséphine Ursule de Ferrette-Carspach – catholiques
1764 h Maximilien (Guillaume Jacques Maximilien Antoine) de Reinach-Werth, et (1765) Marie Eve Fidèle de Kageneck – catholiques
1803 v Ignace Ferazino, marchand épicier, et (1781) Marie Elisabeth Flore Ganzinotti, puis (1789) Marie Rose Cusinat – catholiques
1837 h Marie Catherine Rose Ferazino, et (1812) Jean Baptiste Munschina, avoué,
Marie Louise Ferazino, et (1817) Balthasar Jean Baptiste Polidoro-Marocco, négociant, et
Marguerite Pauline Ferazino (copropriétaires)
1839 v Calixte Coyard, marchand de sangsues, et (1832) Marie Madeleine Gaudiot
1878 v Gustave Diehl, tanneur, et (1863) Caroline Enslé
h Charles Auguste Schmidt, marchand, et (1892) Emilie Fanny Eugénie Diehl
1944* h Simone Schmidt, femme de Jean Jung

Valeur de la maison selon les billets d’estimation :

(1765, Liste Blondel) VI 382, M. le Baron de Reinach
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr de Reinach (noblesse), 7 toises, 2 pieds et 4 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 538, Ferazino, Ignace, veuve rue des Veaux 27 – maison, sol – 6,5 ares / Coyard

Locations

1795, Georges Frédéric Strohl, tonnelier, veuf de Marie Madeleine Magnus
1802, Salomé Weinborn native d’Andlau
1805, Marie Marguerite Picquet, veuve de Mathias Florent Antoine Weinemmer, ancien conseiller au Conseil souverain d’Alsace
1807, Joseph Antoine Terribilini commis négociant
1808, Jean Bœhm, garde à cheval
1819, Jean Baptiste Munschina, avoué, et Marie Catherine Rose Ferazino (fille du propriétaire)
1820, magasin, Philippe Antoine Ambroise Dorsner, négociant
1826, Marie Angélique Françoise Delamotte Villeneuve, veuve de Henri Jean Baptiste Delahaye
1827, magasin, Dominique Chery et Henriette Bindeissen
1828, magasin, Jean Baptiste Knœbel, commis négociant
1839, Marie Anne Cunégonde Bohn, épouse de Joseph Philbert Pérot

Livres des communaux

1587, Livre des communaux, VII 1450 f° 76-v

Hinter dem Müelstein uff Dem Platz
[in margine :] ietzt H. von Rheinach
Juncker Ludwig Böcklin hatt hinden vff dem Blatz vor seinem Hoff 43 schu lang, Oben ein Vßstoß 3 schu herauß, Item mehr ein Ingezeünt Profeÿ 6 schu 3 Zoll lang, Und 2 schu herauß, Item mehr Vor dem Hauß ein Gärtlein 36 schu lang und 19 schu breÿt gegen dem Wasser. Soll allmend sein und bleiben. Bessert für das Nießen, iii lb. xiiii ß d

(recopié sur un feuillet après le folio 194, Livre D des loyers communaux)
Sur la place derrière la Meule – [in margine :] maintenant M. de Reinach
A l’arrière de la place, le noble Louis Boecklin a 43 pieds de long devant sa cour, dessus une avance en saillie de 3 pieds, de même des latrines clôturées longues de 6 pieds 3 pouces en saillie de 2 pieds. Devant la maison un jardin long de 36 pieds et large de 19 pieds vers la rivière. Est un communal et doit le rester. Doit pour la jouissance 3 livres 14 sols

1587, Livre des communaux, VII 1450 f° 78

Kalbs Gaß Ein seit nach dem Closter Sanct Stephan hinab
Juncker Ludwig Böcklin, hatt vor seinem Hoff ein hohen Kellerhalß 7 ½ schu lang, 3 schu 10 zoll herauß Soll Bessert für das Nießen, iii ß iiii d

Rue des veaux, d’un côté en descendant vers le monastère Saint-Etienne
Le noble Louis Boecklin a devant sa cour une haute descente de cave longue de 7 pieds ½ en saillie de 3 pieds 10 pouces, Doit pour la jouissance 3 livres 4 sols

1562 et suiv., Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 195
Le loyer établi en 1617 (voir plus bas) est porté dans le registre D des loyers communaux

Item x ß d soll geben Juncker Philipps Böcklin von einem selbst Zugezeüntten gärttle hind. seinem hoff In Kalbsgaß, hinden gegen der breüsch beim Mühlstein gelegen, Wie Im Almendbuch 1587. fo. 76 & 77 Zufünden, hatts etlich Jar genossen gefallt vff Georgÿ nechst Künfftig Zum erstenmal Act. 9. Apr: 1617
(fol 79.b et 80) – New 358

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 358
Loyer de 10 sols dû par les héritiers de Philippe Bœcklin, inscrit au folio 195 du registre D et reporté au folio 300 du registre suivant ,ne se monte qu’à 5 sols d’après la note.

Junckherr Philipp Böcklins Erben, Sollen gemeiner Statt, Vom gärtlein gegen der breüsch beÿm Mühlstein, Jahrs vf Georgÿ 10 ß d
Alt. d. f. 195
New fol. 300
NB befindet sich daß allein 5 ß der Zinß sein soll

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 300-v
Même loyer, dû par François (Antoine) baron de Reinach puis Jean Winter. En note, mention d’une révision qui constate que le jardinet imposé n’a que 39 pieds de long et que son loyer est réduit de moitié. Un nouveau loyer est dû à partir de 1695 pour un pavillon de jardin

Jr. Philipp Böcklins Erben, Sollen vom Gärtlein gegen der Preüsch beÿm Mühlstein vf Georgÿ 10 ß ([corrigé en] 5 ß)
St. Zinßb. p. 358
ietzt H. Frantz /:anth:/ von Reinach Freÿherr
([barré] Jetzt herr Johann Winther adel. Schaffner)
NB. in Vorgangener revision 1667 hat sich befunden daß dißer platz Vorhien Ludwig Böckhlin zugestanden, und allein 39 schuh in der länge haltet, auch laut memoriali de A° 1597 biß 1617 pag. 118.b 5 ß d Zinnß thut, deßwegen 5. ß in abgang zubring. sampt Zinßen

(Quittungen, 1677-1694)
Ferner Von einem Gartenhäußlein an obged. Gärtlein 7. Schuh lang und 7. Schuh breit, Jahrs vf Nicolai undt anno 1696. I.mo L. prot. de a° 1695. fol: 80
1696-1740, dont :
99. den 27. Xbris Zahlte H. Baron von Rheinach p. 1698
Neuzb. fol 347-v

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 347-b
Mêmes loyers, auxquels s’ajoute à partir de 1749 celui d’un terrain enclos pour refaire la risberme en pierre. Le loyer est ensuite réglé par la veuve Reinach puis par la citoyenne Rathsamhausen

alzb. 300-b
H. Baron Fra: v. Reinach soll vom Gärtlein gegen der Preüsch beÿm mühlstein, Jahrs auf Georgÿ, id est 23 April, 5 10 ß
Ferner von einem Garten Häußlein an obged. Gärtlein 7. schuh lang und 7. schuh breit, Jahrs auf Nicolai, id est 6. Xbris, 2 ß 6 d
(Quittungen, 1740-1747)

Ferner Von ingezogenen Allmend Zu einer Neü angeführten steinern Lanfest an der breüsch jahrs auf Niclausi, und L. Prot. de A° 1748. fol. 48.b A° 1749. I.mo, id est 6. Dec. (16 frimaire), 5 ß
(Quittungen) 1750-an 10
C 193

Madame Reinach veuve
C.ene Rathsamhausen
[in margine :] Rue des Veaux 24 ancien

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1617, Préposés au bâtiment (VII 1332)

(f° 61) Zinstag den ersten Aprilis
Allmend Platz hinderm müehlstein – Weil auch vffm Augenschein befund. word. das dieselbe gaß Zwischen denselben heusern und Zwischen den selbst gemachten gärtelin Ein Almend gaß Ist, Wie In dem Allmendbuch 1466. fol: 63: So dan In dem Allmendbuch 1587. fol. 66 & 67 ([corrigé en] 76 & 77) Zubefünden und billich. ein Zinß vff solche gärtelin geschlag. worden sein solte. Als Ist dißmals dauon geredt,
Jr. Ludwig Böcklin hat hinden vor seim hauß vff dem Allmend platz ane der Breüsch, ein gärtlin Ingezeünt 36. sch lang und 19 sch brait wie Im Almendbuch 1587 fol. 76. Zubefünden, Dauon soll er Järlich vnd vff S. Georgentag nechst fünff schilling Almend Zinß geben, soll Almend sein und bleiben. Vnd der Vsstoß oben, das Ingezeünt Profeÿ, den Almendherren Künfftig Zu rechtfertigen, vorbehalten sein /:Andres Pfitzenn Angezeigt vnd j Zedul geben den 9.ten Aprilis 1617.

Communal derrière la Meule – La visite des lieux a montré que cette rue entre les maisons et entre les jardinets qui y ont été établis est une rue communale comme l’indiquent le Livre des communaux de 1466 au folio 63 puis le Livre des communaux de 1587 aux folios 66 et 67 ([corrigé en] 76 et 77) et qu’il serait juste d’y établir un loyer.
Le noble Louis Boecklin a clôturé derrière sa maison sur le communal vers la Bruche un jardinet de 36 pieds de large et de 19 pieds de long, comme on en trouve mention au folio 76 du Livre des communaux de 1587. Il devra désormais un loyer de cinq sols par an, à régler la première fois à la Saint-Georges prochaine pour ce terrain qui est communal et doit le rester. Les préposés aux communaux se réservent aussi de statuer l’encorbellement et les latrines clôturées. – Indiqué à André Pfitz, billet remis le 9 avril 1617.

1695, Préposés au bâtiment (VII 1376)
Les préposés autorisent le 21 novembre 1696 le receveur Jean Winter et le teinturier André Pichau à bâtir à l’arrière de leur jardin un pavillon sur pilotis de 7 pieds de long et 7 de large sur le communal. Le loyer est fixé le 28 novembre à 2 sols 6 deniers (ce loyer est reporté au Livre des loyers communaux, voir plus haut).

(f° 78) Montags den 21. 9.bris 1695 – Herr Johann Winter und Herr Andreas Pichaw wegen erbawung Garten häußlein
Augenschein eingenommen in Herrn Johann Winters, des Oberschreibers beÿ dem Stifft Unser Fr. Werckh alhie, undt Herrn Andreæ Pichaws des Seidenferbers, Hinter Ihren in der Kalbsgaßen oberhalb des haußes Zur schwartzen Kuhen gelegenen Häusern sich befindlichen Allmend: Gärttlein, daran ein jeder ein Gartenhäußlein auff die Preüsch 7. schuhe lang und 7. schuhe breit auff Pfeiler setzen Zulaßen gesinnet, und deßwegen umb gn. erlaubnus angesucht, Erk. Willfahrt und soll der Zinß hernächstens regulirt werden.

(f° 80-v) Montags den 28. Ejusdem [9.bris 1695] – Herr Johann Winter und Herr Andreas Pichaw
Wegen Herrn Johann Winters und Herrn Andreæ Pichaw erlaubter Gartenhäußlein ist Erk. Soll jeder jährlich auff Nicolai und A° 1696. I.mo 2. ß 6. d und Herr Pichaw wegen einer pritschen jahrs 1 ß d. bodenzinß geben.

1735, Préposés au bâtiment, VII 1396
Les préposés autorisent le charpentier Jean Zimmer au nom de François Antoine baron de Reinach à réparer la risberme. Ils chargent le chef de chantier de relever les mesures.

(f° 106) Dienstag den 1 Martÿ 1735 – Herr Baron Frantz Antoni von Reinach pt° Land Vest
Johann Zimmer, der Zimmermann, erscheint nom. Hn Baron Frantz Antoni von Reinach, welcher die reparation der Land Vest seines gärtleins in dem Hauß in Kalbsgaß gegen der Preusch Vor zunehen gemüßiget, bitte Ihme darinn zu willfahren. Erkandt, willfahrt, und die Werckmeister abgeordnet umb das meeß Von der land Vest zu nehmen.

1746, Préposés au bâtiment, VII 1402
Les préposés inspectent la risberme que le baron de Reinach veut reconstruire derrière sa maison en la reculant de 4 pieds vers la rivière pour l’aligner avec celle de son voisin Georges Hauser (actuel n° 2). Le registre renvoie à la décision rendue en 1748.

(f° 31) Dienstags den 17. May 1746. – Herr Baron Von Reinach
Augenschein eingenommen an Herrn Baron Von Reinach Hauß an der Kalbsgaß, welcher seine 35. schuhe 6. Zoll Lange Landfest hinden auf die Breüsch neü machen Zulaßen willens, und um erlaubnus gebetten dieselbe 4. schuhe weiter gegen dem fluß Zuführen, damit Sie mit Johann Georg Haußers seiner in eine flucht Komme. Erkannt Vid. Prot. 1748. fol: 48-b

1748, Préposés au bâtiment, VII 1403
Le baron de Reinach et le marchand François Lanfrey sont autorisés à refaire la risberme en pierre selon un alignement tiré entre la risberme de Hauser (actuel n° 2) et celle de Plarr (n° 12). La risberme du baron de Reinach de 36 pieds de long sera avancée de 5 pieds 3 pouces en amont, 5 pieds en aval. Les pavillons de jardin devront rester à leur ancien emplacement. Le propriétaire paiera un loyer de 5 sols par an.

(f° 48-v) Freÿtags den 26 Ejusdem [Julÿ] – H. B. Von Reinach, François Lanfrey
An Herrn Baron Von Reinach, und Hn François Lanfrey des Handelsmanns Landfesten, Hinder jhren Häußern an der Kalbsgaß, welche Sie Von steinen Neü machen Laßen wollen, und nun erlaubnus gebetten, mit denselben beßer in die Breüsch Zufahren, es wurde deßhalben eine schnur Von Haußers Landfest neben Herrn Von Reinach, an H. Plarren gartenhäußel Unten daran gezogen, nach welcher Herr Baron Reinach mit seiner Landfest, welche 36 schu lang, Oben 5. schuhe 3. Zoll, Unten 5. schuhe, Lanfrey aber mit seiner auch 36. schuhe langen Landfest, Oben neben Herrn Von Reinach 5. schuhe und Unten (-) gegen der breüsch Vorfahren Könten, die Gartenhäußlein aber in dem Meß, wie Sie dermahlen seÿnd, Laßen müßten, Ohne selbige wider Vorzurucken. Erkannt nach gesagtem Meß Willfahrt, mit dem beding, daß jeder 5 ß Zinß des jahrs geben solle, vid. inf. fol: 56.

1767, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Jean Michel Meyer rapporte que le baron de Reinach l’a chargé de faire dans le bâtiment latéral gauche une cuisine où se trouvent un fourneau et un âtre.

(p. 117) Montags den 23. Februarii 1767. – H. v. Reinach
Hr. B.on Von Reinach bitt in seiner ane der Kalbsgaß gelegenen behaußung, unten im hoff lincker hand im seiten gebäu eine Kuch mit Herd und Caminschoß machen laßen, das Rohr in ein altes darüber befindliches Caminrohr eingeführt, von allem holtz entfernt. Erkannt Willfahrt, Mr Meÿer

Description de la maison

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue des Veaux

nouveau N° / ancien N° : 6 / 27
Litouane
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
[N.B. Lidoine est le propriétaire de la maison voisine, inscrit ici pour deux maisons]
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 188 case 3

Coyard rue des veaux N° 27

O 538, maison, sol, R. des veaux n° 27
Contenance : 6,50
Revenu total : 810 (810 et 3,38)
Ouvertures, portes cochères, charretières : 1 / 1
portes et fenêtres ordinaires : 51 / 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 4 / 3

Cadastre napoléonien, registre 26 f° 20 case 1

Coyard Calixte
1879 Diehl Gustav Gerber

O 538, maison, sol, Rue des Veaux 4
Contenance : 6,50
Revenu total : 810 (810 et 3,38)
Folio de provenance : (188)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :1
portes et fenêtres ordinaires : 51
fenêtres du 3° et au-dessus : 4

Cadastre allemand, registre 30 p. 366 case 9

Parcelle, section 21, n° 42 – autrefois O 538
Canton : Kalbsgasse Hs. N° 4 – Rue des veaux
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 6,51
Revenu : 5500 – 4800
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1944), compte 303
Diehl Gustav d. Erben u. We
1944 gelöscht

(Propriétaire à partir de l’exercice 1944), compte 1084
Schmidt Karl August
1931 Schmidt Charles Auguste sa veuve & Schmidt Simone
1944 Schmidt Simone o. G. geschiedene Ehefr. des Jung Joh.
(3641)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 189 des Veaux p. 337

27
Pr. – de Reinach, Baron – Noblesse
lo. – de Rathsamhausen, Baronne douairière – Noblesse
lo. – Lehmann François Joseph, Portier – tailleurs

Registres de population

1795, 600 MW 7 – 7° section, Rue des Veaux N° 27 – légende

M. Anne Rathsamhausen, 56, Rentiere, Strasb.
Anne Marie Andlau, 70, veuve, id
Philippine Reinach, 19, fille, id
Rose Reinach, 13, fille, id
Nicolas Veleen, 56, Domestique, Ste Croix, 1795
Dorothée Schranss, 56, Servante, Erstein, 1776
Jn. Pierre Pelay, 62, Negotiant, Besancon, 1790
M. Ursule Martin, 47, Epouse, Strasb.
Anne Pelay, 16, fille, Besancon, 1790
Leon Pelay, 15, fils, Besancon, 1790
Joseph Ventrillon, 18, Emploié à l’artillerie, id, 1794
Sophie Hamm, 54, Cuisiniere, Strasb.
Laurent Hamm, 55, Charretier au C. Pelay, Strasb.
Louise Voiron, 18, Domestique, id

Registres de population

1798, 600 MW 19 (Registres de population) f° 177
4° Arrondissement, VII° Section, rue des Veaux n° 27

Ratzenhaussen, M.rie Anne, veuve née Reinach, 63, Strasbourg
Reinach, Philippine, Niece, 22, id
Reinach, Thereze, Niece, 15, id
Weinemer, Antoinette, Servante, 21, id
Heckerlin, Marguerithe, Cuisiniere, 40, Huningue, 30 ans
Andlau, Marianne, Tante, 75, haut Rhin, 3 ans

Cretté, Joseph Eleonore, Cultivateur, 33, Drancy, 4 ans

Ruffié, Antoine, Négociant, 63, Strasbourg
Bracotine, Barbe, Son epouse, 38, id
Ruffier, Madeleine, fille, 13, id
Ruffier, Caroline, fille, 11, id
Ruffier, Antoine, fils, 9, id
Ruffier, Louis, fils, 3, id
Ruffier, Charles, fils, 1, id
Xapherie, M.rie Anne, Servante, 25, Brische, 4 ans
(15)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Kalbsgasse (Seite 74)

(Haus Nr.) 4
Herrmann, Pförtnerin. 0
Wagner, Näherin. 1
Gintz,, Kaufmann. 2.
Gintz, Rentnerin. 2
Kraatz, Architekt. 3
Kraatz, Steuramts-Ass. 3
Danner, Ortskrankenkassenbeamter. H 0
Diehl, Rentnerin. H 0
Schmidt, Kaufmann. EH 01
Joly, Rentner. H 1
Toulouse, Rentnerin. H 2
Krafft, Oberlehrer. H 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 947 W 24)

Veaux n° 4 (1864-1953)

Callixte Coyard charge en 1864 l’entrepreneur Jehn de remplacer la devanture par une fenêtre identique à celles qui se trouvent de part et d’autre de la devanture. La veuve Diehl charge en 1908 l’entrepreneur Emile Widmann de faire des transformations, notamment en posant des canalisations et en remplaçant un pilier pourri par un pilier en fer dans le bâtiment arrière. La couturière Lina Hügele qui transfère son atelier du Fossé des Tailleurs n° 2 au 4 de la rue des Veaux aménage en 1908 le premier étage en atelier. Gérard Stroobants est autorisé en 1929 à entreposer des films. La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944.

Sommaire
  • 1864 – L’entrepreneur Jehn demande au nom du propriétaire Coyard l’autorisation de remplacer la devanture par une fenêtre identique à celles qui se trouvent de part et d’autre de la devanture – L’agent voyer rédige son rapport. La maison est alignée, elle n’a pas d’avance.
  • 1864 – Le plombier Bedicam et le directeur de l’usine à gaz demandent au nom du propriétaire Coyard l’autorisation de faire une prise de gaz pour environ deux becs
  • 1894 – La Police du Bâtiment notifie le propriétaire Diehl de ravaler les façades. La veuve dont le mari vient de mourir demande un délai d’autant que le dernier entretien remonte à seulement sept ans. Le maire accorde un an de délai à deux reprises
    1896 – L’entrepreneur Emile Widmann demande au nom de la veuve Diehl l’autorisation de réparer le crépi et le soubassement de la façade – Autorisation
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les quatre volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique ainsi que quatre soupiraux – Le propriétaire demande un délai – Travaux terminés, février 1896
  • 1905 – La Police du Bâtiment constate que l’agent d’assurances Humbert a posé sans autorisation un réflecteur – Humbert dépose une demande – Le réflecteur n’est pas posé conformément au règlement. Le réflecteur est enlevé
  • 1908 (février) – L’entrepreneur Emile Widmann (1, rue Saint-Louis) demande l’autorisation d’installer de nouvelles latrines et de transformer les canalisations – Autorisation accordée à la veuve Diehl et à l’architecte Widmann
    1908 (février) – Le même demande l’autorisation de faire des transformations d’après les plans fournis (les transformations touchent le bâtiment latéral droit et le bâtiment arrière, notamment en ajoutant un nouvel escalier derrière l’ancien) – Autorisation, dessins – Un pilier en fer posé au rez-de-chaussée ne correspond pas aux plans – Calcul statique – Le pilier a été posé pour remplacer un pilier pourri dans le bâtiment arrière
    1908 (avril) – Les prescriptions de sécurité ne sont pas observées
    Réception du gros œuvre, mai 1908 – Réception finale, août 1908
  • 1908 – La couturière Lina Hügele qui transfère son atelier du Fossé des Tailleurs n° 2 au 4 de la rue des Veaux demande l’autorisation d’aménager le premier étage en atelier – Autorisation, plan et destination des locaux – Travaux terminés, janvier 1909
  • 1909 – L’entrepreneur Widmann demande l’autorisation de ravaler la façade – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres. 1904 – Rapport sur les logements. La pièce où dort une servante de Mme Donner ne doit plus servir de chambre à coucher, l’appartement au rez-de-chaussée doit être constamment aéré – 1905, l’appartement sert désormais de bureau, la chambre n’est plus habitée
    1915 – Commission des logements militaires. Rien à signaler
    1920 – Une nommée Nobis est réputée garder des enfants. Aucune personne de ce nom n’habite la maison
  • 1929 – Gérard Stroobants, directeur de Super-films, demande l’autorisation d’entreposer des films (établissement de troisième classe)
    1931 – La Police du Bâtiment constate que Gérard Stroobants a posé sans autorisation une antenne de T.S.F. entre les n° 4 et 5, en traversant la rue des Veaux – Demande, schéma – Autorisation
  • 1945 – Demande de certificat de sinistré. Lina Hugelé, légers dégâts après le bombardement du 25 septembre 1944
  • 1956 – La Police du Bâtiment demande à Mme Simone Schmidt de ravaler son immeuble sis 3 rue des Bains. L’architecte René Muller informe qu’il a déposé une demande de subvention auprès du Fonds national d’amélioration de l’habitat pour remettre en état le crépi sur rue. Le 3 rue des Bains appartient à Mme Simone Schmidt et à la veuve René Jung, domiciliées 4 rue des Veaux

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 947 W 25)

Veaux n° 4 (1961-1993)

Dossier sur le ravalement des façades. La demande de 1961 n’a toujours pas abouti en 1993. L’interlocuteur n’est pas le propriétaire lui-même mais son mandataire, sa belle-mère puis ses enfants. En 1987, des infiltrations souterraines et des fissures à la façade donnent au mandataire des propriétaires matière à s’opposer à la Ville.
Autres dossiers : 1198 W 1924, ravalement (1996-1997)
1331 W 42, extension d’un bâtiment d’habitation (1996-2000)

Sommaire
  • 1961 – La Police du Bâtiment demande au propriétaire, Mme Simone Schmidt, de ravaler les façades sur l’Ill – L’administrateur R. Jung répond qu’il a fait de nombreux travaux et que le ravalement ne pourra pas avoir lieu avant 1964 – La Police du Bâtiment accorde un délai jusqu’en mai 1963, envoie des rappels en juin 1963 et février 1964 – R. Jung répond qu’il donne la priorité au confort des locataires et non aux « dépenses somptuaires », février 1963 – La Police du Bâtiment accorde un nouveau délai jusqu’en août 1965 – Nouveau rappel – R. Jung répond en août 1965 dans les mêmes termes qu’en 1963 – Courrier interne : Raymond Jung « montre une fois de plus sa mauvaise foi » – Nouveau rappel et sommation de la part de la Police du Bâtiment, octobre 1965 – La Police du Bâtiment fait un constat, rencontre la propriétaire, Mme Schmidt, qui ne voit pas d’inconvénient au ravalement mais son gendre, l’administrateur Raymond Jung, y est hostile (décembre 1965)
    1968 – Le maire adresse un nouveau courrier à Raymond Jung pour qu’il fasse ravaler les façades – Raymond Jung fait une nouvelle réponse dilatoire – La Police du Bâtiment convoque sans effet Raymond Jung. Nouvelle lettre dilatoire de Raymond Jung – Quatre nouvelles convocations par la Police du Bâtiment – La Police du Bâtiment envisage une procédure judiciaire en septembre 1968 – La Police du Bâtiment adresse une lettre recommandée à la propriétaire, Mme Simone Schmidt – Document joint, la Préfecture de Paris notifie Raymond Jung de ravaler les façades d’un immeuble sis 3 rue Berlioz (XVI° arrondissement)
    1970 – Nouveaux courriers à M. Raymond Jung : septembre 1969, juin 1970, juin 1971, septembre 1971 – 1972 : la Police du Bâtiment convoque Raymond Jung
    1980 – Nouvelle lettre à la propriétaire
    1981 – Le maire prend un arrêté portant injonction de ravalement
    1985 – Nouveau courrier, délai de trois mois – Raymond Jung répond en évoquant la lourde fiscalité et reprend ses arguments habituels – Note adressée au maire par M. Pfeil, assistant principal – (Document joint) lettre de la société Les Amis du Vieux Strasbourg qui constate l’état des façades
    1986 – La Police du Bâtiment constitue un dossier à présenter au Tribunal de grande instance et charge M° Albert Rosenstiel de l’affaire. On constate que la propriétaire est dédécée depuis un an et demi et que les propriétaires sont les donataires de la défunte, MM. Thierry Jung et Denis Jung – Lettre du conseiller général Gilbert Jost qui demande au maire de renoncer à poursuivre les propriétaires en justice – Note circonstanciée par le Service de contentieux, documentation
    1987 – Raymond Jung, mandataire de ses enfants propriétaires, fait état de fissures sur les façades et d’effondrements du sol dans la rue, « Cette lettre a pour objet de vous rendre responsable des dégâts causés à notre immeuble riverain de la voie publique et de vous mettre en demeure de réparer les dégâts causés » – Rapport de descente sur les lieux – Le maire prend en septembre un arrêté portant injonction de ravalement – Nouvelle lettre du conseiller général Gilbert Jost en faveur de Raymond Jung, arguant qu’on doit attendre que le sol soit stabilisé avant de procéder à des travaux – Raymond Jung évoque les infiltrations souterraines dans un courrier – Rapport du cabinet d’expertises Cellard-Schmitt sur les fissurations de l’immeuble : le propriétaire souhaite que l’assureur de la Communauté Urbaine prenne en charge les travaux
    Raymond Jung a adressé un mémoire dans lequel il demande à la Ville de verser 380.000 francs
    1992 – La procédure de ravalement d’office est bloquée par l’action de Raymond Jung – Clichés (octobre 1993)

Relevé d’actes

La maison qui revient ensuite à Reinach est inscrite en 1587 au Livre des communaux au nom de l’écuyer Louis Bœcklin (Juncker Ludwig Böcklin, ietzt H. von Rheinach). Anne Reine Bœcklin en fera donation à son petit-fils, voir plus bas
L’écuyer Jean Louis Böcklin épouse en 1602 Anne Reine Böcklin, fille de l’écuyer Louis Böcklin, bailli de Willstätt : célébration, contrat de mariage

Mariage, cathédrale (luth. p. 103)
1602. Domin j. Trinitatis. der Edel vnd vest Juncker Hans Ludwig Bocklin vnd die Edel und thugendtreiche Jungfrauw Anna Regina des Edel und vesten Juncker Ludwig Böcklin amptman Zu Wilstet n.g. dochter (i 54)

Staatsarchiv Freiburg, U 101/2 Nr. 425 (Or. Perg. von 10 S. 3 ab)
Heiratsabrede zwischen Hans Ludwig Böcklin und Anna Regina Böcklin, Tochter des verst. Ludwig Böcklin von Böcklinsau, Hanau-Lichtenbergischens Rates und Amtmanns zu Willstätt.
Der Bräutigam setzt der Braut 1200 fl. Straßburger Währung zu einem Widem aus, verwiesen auf 1000 lb Pfg Hauptgut, Reichsmünze, auf dem Herzogtum Bayern, wofür Herzog Wilhelm in Bayern jährlich auf Johann Baptista 50 lb Zins entrichtet. Die Braut bewidmet den Bräutigam ebenfalls mit 1200 fl., versichert auf 25 lb Pfg an jährlich 50 lb Pfg Zins, wovon die andere Hälfte ihrem Bruder Claus Friedrich zusteht, geben Meister und Rat zu Straßburg jährlich auf Kreuzerhöhung von 1000 lb Pfg, und auf 10 lb Pfg, zinsen Wolf Volzen von Kolbsheim Erben auf den 7. Mai von 200 lb Pfg Hauptgut. Diese 1200 fl. darf der jeweils überlebende Teil auf Lebenszeit nutzen, das Eigentum daran soll jedoch den beiderseitigen Erben zustehen. Der Hochzeiter hat ferner 400 fl. zu einer Morgengabe gegeben und auf den obgenannten Zinsbrief mitversichert, außerdem hat er die Reichung eines Kleinodes zugesagt. Hinsichtlich des Witwensitzes ist der Braut versprochen, dass sie entweder über den Sitz verfügen soll, den ihr Mann zur Zeit seines Todes besessen hat oder jährlich 40 fl. Straßburger Währung erhalten soll. Was beide Teile in der Ehe erben, soll jedem eigen und vorbehalten sein. Von dem, was in gemeinsamer Ehe erworben wurde, stehen, gemäß dem Brauch im Unterelsaß, der Frau 1/3, den restlichen Erben 2/3 am Nachlaß zu.
S.: Hans Ludwig Böcklin, Philipp Dietrich Böckle, Eucharius Bauman, Außschuz des Ritterstandes im Unterelsass, Hans Philipp Böckle, Reitmeister der Stadt Straßburg, Hans Philipp von Kippenheim, Fürstl. Brandenburgischer Hofrichter und Rat alle auf Seiten des Bräutigams, Hans Konrad Böckle, Fürstl. Brandenburgischer Rat Philipp Jakob Böckle Philipp Böckle, Hanau-Lichtenbergischer Amtmann zu Willstätt, Adam von Berstett Hans Kaspar von Dettlingen für die Braut

Mentions de Jean Louis Bœcklin de Hüttenheim dans les protocoles des Quinze et ceux des Conseillers et des Vingt-et-Un
1614, Protocole des Quinze (2 R 42) Jr Hanns Ludwig Böcklin zu Hüttenheim, frucht auff der Statt führen. 91.
1632, Conseillers et XXI (1 R 114) Jr. Hanß Ludwig Böckle vmb erlaßung d. beÿhülff. 228. (Haus verbrennt zu Hüttenheim)

Testament de Jean Louis Bœcklin de Huttenheim en 1634 et de sa veuve en 1657
Chartrier de Niedernai – Article 729 (1-3) Testament réciproque de Jean Louis Bœcklin de Huttenheim et de son épouse Anne Reine Bœcklin de Bœcklinsau (1634), cah. original 10 f. all. et deux copies de 1745
(4) Testament d’Anne Reine veuve de Jean Louis Bœcklin de Bœcklinsau (1657), 2 cah. all. 4 et 8 f. liés dont l’un en parch. et sceau du notaire Jean Georges Redslob, notaire à Strasbourg

Anne Reine Bœcklin de Bœcklinsau, née Bœcklin de Bœcklinsau, assistée de François Guillaume baron de Reinach, hypothèque la maison au profit de Jean Gaspard Erhard, receveur de la Haute Ecole. En marge, quittances remises en 1669 à François Guillaume de Reinach comme héritier de la maison, en 1689 à son fils François Joseph baron de Reinach comme héritier pour moitié de son père puis en 1696 et 1698 à Jean Winter, propriétaire de la maison
1657 (4. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 335-v
Erschienen die Wohl Edelgebohrne Fraw, Anna Regina Böckhlerin von Böckhlinsaw, wittib, gebohrne Böckhlerin von Böckhlinsaw, mit beÿstand deß wohlgebohrnen Herrn, Herrn Frantz Wilhelms Freÿherrn von Reinach, Herrn Zu Sancta Maria und Treppach ihres Herrn Enckhels, hatt, Zuvorderist, sich und ihre Erben, soviel gegenwärtige obligation und deren Execution betrifft, dißer Statt Jurisdiction gutwillig undergeben, und darauff
in gegensein H Johann Caspar Erhardts, Schulschaffners und Burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 150 pfund
Zu sonderbahren und besitzlich. Unterpfand ernannt, eingeraumbt, und alß Debitrix, in seinen alß Creditoris Nahmen, von nun an, hiernfüro und biß Zu deß. völliger Bezahlung, Zu possediren constituirt, hauß, hoff, hoffstatt, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Rechten und Zugehördten, alhie in der Kalbßgaß. einseit neben dem Kageneckerisch. hoff, anderseit neben dem Utenheimisch. hoff, geleg.
[in margine :] Erschienen hierin wohlbesagter herr herr Frantz Wilhelm Freÿherr von Reinach herr Zu Sancta Maria und Treppach & alß der verstorbenen frawen debitricis ietziger Erb, einfolgig schuldner der obbeschriebene 150. lb (…) noch ferners 150. lb heut dato bahr gelühenen gelts und also in Summa 300. lb schuldig seÿe – Act. 11. Julÿ a° 1669
[in margine :] Erschienen der Wolgebohrne H Frantz Joseph Freÿherr von Rheinach Herr Zu Sta Maria und Roppach & Capitain under dem Königl. Elsaßischen Regiment deß hievor gemelten H Frantz Wilhelm Baron von Rheinach ehelicher H. Sohn, dem das hievor hypothecirte hauß solchem nach die darauff stehende hievor verschriebene 2. passiv Capitalia Zur helffte erblich zugefallen (annoch 75 Pfund schuldig), Unterpfand sein soll, Sein deß wolgebohrnen H Debitoris Helffte für unvertheilt an der hievor gemelt. in d. Kalbsgaßen gelegenen behaußung, welche gantze Behaußung außerhalb 10. ß Allmend Zinß, so von dem Gartten jährlich gegeben werden, und dem in hievor gemeldt zwen verschreibung. begriffen beed. Capitalien, geg. männiglich freÿ ledig vnd eÿg. – Act. d. 13.ten Januar. 1689.
[In margine, f° 336-v] Erschienen H Daniel Burger der handelßmann, alß Curator Jfr. Mariæ Elisabethæ Baldnerin, deren d. in vorstehender haubt verschreibung vom 4. Aug. 1657. verschriebener Capital d. 150. lb erblich zugefallen, hat in gegensein H Johannis Winthers Oberschreibers der Fabric deß Münsters allhier, alß ietzmahlig. possessoris der hierin hypothecirt. behaußung (quittung) Act. d. 24.t Jan. 1696
[in margine, f° 336-v] Erschienen Jfr. Maria Ester, Jfr Susanna, Jfr. Anna Catharina, Und Jfr. Maria Salome, Vier Geschwistrige Und hievorged. Hn XV. Schmids nun seel. Nachgelaßene Töchter für sich und im Nahmen Hn Johann Philips Schmids Secretarÿ Und Hn Johann Friderich Schmidts, des Handelßmanns, beeder ihrer leiblichen Brüder Vor welche Sie 4 Schwester Zu stehen Versprechen, mit beÿstand H M. Johann Michael Rebhans E.E. großen Raths beÿsitzers, ihres Curatoris, Haben in gegensein hie vorbemeltem Hn Winthers (quittung) Act. d. 11.t. April. 1698

Anne Reine Bœcklin de Bœcklinsau, née Bœcklin de Bœcklinsau, hypothèque la maison au profit des héritiers Zunckmantel de Brumath et Watzendorff

1660 (15. febr.), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 182-v
Erschienen die Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Fraw Anna Regina Böckhlerin von Böckhlinsaw, Wittib, gebohrne Böckhlerin von Böckhlinsaw, mit beÿstand der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Gestreng H Hieromÿmi Christoph Babst von und Zu Bolßenheim, und H. Friderich Philipß Streiffen von Lawenstein, beeder alß auß Eines Edlen hochweÿsen großen Rhats mittel Zu ihr Fr. Böckhlerin Authorisierung, vff der gebührlich Ansuch. insonderheit Deputierter, hatt Zuvorderist, soviel gegenwärtige Verschreibung, und deren Execution betrifft, dißer Statt Jurisdiction, sich und ihre adelicher Erben freÿmuthig und außtruckhlich undergehen, an einem,
So dann der Edel- Hochgelehrte H Johann Wolffgang Pfeil V.I.D. & Advocatus, auch Fürstl. Würtenberg. Consiliarius, alß der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Gestreng H Hannß Georg Zuckhmantels von Brumath für sich selbsten, und H Hannß Ludwigs von Landsperg alß Ehevogts der wohl Edelgebohrnen Frauen Mariæ Susannæ von Landtsperg gebohrner Zuckhmantelin von Brumath, in Krafft eines sub dato Osthoffen den 9/19.ten iüngsthien (…) gefertigten (…) Gewaltscheins hierzu gevollmächtigter Befelchhaber, wie auch alß der hochwohlgebornen Gestreng H Heinrich Sebastians von Watzendorff und H Hannß Christoph Reibold. alß der wohl Edelgebohrnen Jungfrawen Mariæ Felicitatis, Mariæ Catharinæ und Agathæ Catharinæ, Geschwistern von Watzendorff resp. eheleiblichen Vatters und Curatoris vermög deroselben sub dato den 22. Xbr. a° 1656. (…) Gewaltmissivs gevollmächtigter Mandatarius, am andern theil
Demnach der Reichß Freÿ wohlgebohrne Herr, Herr Frantz Wilhelm Freÿherr von Reÿnach Ihro Fr. Böckhlerin fürgeliebter H Enckhel, Ihnen denen adelich. Zuckmantelisch. Geschwisterd. Zum Zweÿen und denen adelich. Watzendorffischen Schwestern Zum übrig. tritten theil, 3300 Gulden vff Wörth und Utenheim stehend, und von weÿl. H Johann von Seebach seelig Erblich herkommend. Pfand schillings, nach besag deß zwischen beÿden resp. freÿherrl. und adelich. Parten sub dato Osthoffen den 8/18.ten Jüngsthien getroffenen und hiebeÿ vorgewießenen Vergleichs schuldig word. (…)
Vnd Zu größer Versicherung so versprochener Zahlung hatt Sie Fr. Böckhlerin, Ihnen denen adelichen Creditoren in spe. Zum Unterpfand eingesetzt hauß, hoff, hoffstatt, Garten, mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Rechten und Zugehördten, alhie in der Kalbgaß einseit neben denen adelich. Kageneckhisch. anderseit neben neben dem adelich. Utenheimisch. hoff hinden uff die Preusch stoßend gelegen

Anne Reine Bœcklin de Bœcklinsau, née Bœcklin de Bœcklinsau fait une donation à l’enfant de son petit-fils François Guillaume baron de Reinach et Marie Jacqueline von Rhein.

1660 (12. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 993-v
(Prot. fol. 84. fac. 2) Erschienen die Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrne Fraw Anna Regina Böckhlerin von Böckhlinsaw, wittib, gebohrne Böckhlerin von Böckhlinsaw, mit beÿstand der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Gestreng H Jacob Christoph Böckhle von Böckhlinsaw dießer Statt ietz Regirend. Stättmaÿsters, und H. Hieronÿmi Christoph Babsten von und Zu Bolsenheim beeder alß aus E.E. hochweÿsen groß. Rhats mittel, vff Ihr Fr Böckhlerin gebührlich Andriff, hierzu insonderheit Deputirte
in gegensein deß Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Herrn, Herrn Frantz Wilhelm, Freÿherrn von Rheinach, Zu Sancta Maria und Treppach ihres H Enckhelß, für sich selbsten, und im nahmen der Freÿ Reichß Hochwohl Edelgebohrnen Frawen, Frawen Mariæ Jacobeæ Freÿfraw von Rheinach, Zu Sancta Maria und Treppach gebohrner von Rhein, seiner Gemahlin, So dann im nahmen Fräwlin Mariæ Reginæ Freÿfräwlin von Rheinach und H (-) Freÿherr von Rheinach seiner eheleiblich. Kinder und der Fr. Uhr Großmutter Göttel und Pfettern
Erstlich wohlermeltem Freÿherrn von Rheinach für sich selbsten Zwen große silberne gleiche hoffbecher mit treÿen silberen nägel, deren der eine mit den adelich. Böckhelisch. wapen und der Jahrzahl 1565. der andere aber mit deren adelich. Böckhel. und Haasisch. wapen und der Jahrzahl 1610. signirt ist,
Zum Andern wohlgedachter Freÿfraw von Reinach einen silbenen inn: und außwendig vergulten hoffbecher mit einem deckhel, darinn deß böckhelisch wapen und der Jahr Zahl 1602. bezeichnet ist.
So dann dem Jung. Freÿherrn, Welch. Zwar alberaÿt die heÿlige Tauff empfang habe, aber noch nicht benambßet seÿe, Zum uhrgroß müterlich Gottelgeschenckh, ihr der Fr. Uhrgroßmuter und Göttel alhie in der Kalbßgaßen, einseit neben dem adelich. Kageneckischen, anderseit neben dem adelich. Utenheimisch. hoff, hind. vff die Preusch stoßend gelegen, Welche behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten, sampt allem, in solch. Behaußung befindlich. Haußrhat, waß alhier Zu Straßburg under der Rubric deß haußrhats pflegt verstand. und inventirt Zu werd. (…) Jedoch die Fr. Uhrgroßmuter Ihro den Usufructum der Verehrten Behaußung und haußraths ad dies vitæ reservirt darauff so gethane Donatores inter vivos mit dem darüber gelaÿsteten mund: und hand: Verspruch becräfftiget

François Guillaume de Reinach est le fils de Jean Henri de Reinach et de sa femme Marie Marthe Bœcklin, fille de Jean Louis Bœcklin de Hüttenheim, qui se marient en 1624. Tous deux sont inhumés en 1645 à Ratisbonne.

1624, Chartrier de Niedernai
Article 728 (1) Contrat de mariage entre Jean Henri de Reinach et le 11 février 1624, 1 p. fr. traduction de 1745 d’après un original all.
(8) Epitaphe de Jean Henri de Reinach et de son épouse Marie Marthe Bœcklin de Bœcklinsau, décédés en 1645, dans l’église des Frères prêcheurs de Ratisbonne (1745)


Sceau et signature de François Guillaume de Reinach au bas de l’acte par lequel il vend une dîme à Teningen le 10/20 janvier 1671
(Archives régionales de Karlsruhe, cote 21 Nr. 7257)

Deutsche Adelsproben aus dem Deutschen Ordens-Central-Archive, Volume 1
640. Attest des Fr. Sig. August Freiherrn von Böckel von Böcklinsau, dass Maria Martha von Böckel, Tochter des Johann Ludwig Böckel von Hüttenheim, Johann Heinrich von Reinach zur Ehe genommen. Orig. de dato 12. März 1776
Marie Marthe Böcklin ° 1604 cathédrale f° 245 (i 253)

François Guillaume de Reinach épouse en 1656 Marie Jacqueline Zu Rhein, fille de Jean Sébastien Zu Rhein, seigneur de Dornach et de Pfastatt, et de Madeleine Catherine de Koppenstein. François Guillaume de Reinach meurt dans son château de Wœrth près de Matzenheim en avril 1683 (son acte de sépulture ne figure ni dans les registres de Matzenheim ni dans ceux d’Uttenheim).

1656, Deutsche Adelsproben aus dem Deutschen Ordens-Central-Archive, Vol. 2
5009. Heirathsbriefaufzug vom 6. Februar 1656 zwischen Frantz Wilhelm Freiherrn von Reinach und Maria Jakobe zu Rhein, Tochter des Johann Sebastian zu Rhein Herrn Zu Dornach und Pfastatt. Cop. vid.
5010. Frantz Wilhelm Freiherrn von Reinach zu Foussemagne ehelicher Sohn des Johann Heinrich Freiherrn von Reinach zu Foussemagne und der Martha Böcklin von Böcklinsau ist den 4. April 1683 gestorben. Todtenschein in orig.

Chartrier de Niedernai – Article 730 – François Guillaume de Reinach Foussemagne († 1683)
(3-4) Extrait mortuaire de François Guillaume de Reinach-Foussemagne (1683, 4 avril. Woerth), 2 p. latin-fr. extraits de 1736 et 1745.
(5) Extrait de l’inventaire de succession de François Guillaume de Reinach Foussemagne (1695), 1 p. all. copie de 1758

Article 731 – Marie Jacqueline de Reinach née Zu Rhein
(1-3) Extraits de baptême de Marie Jacobée, fille de Jean Sébastien Zu Rhein et de Madeleine Catherine de Koppenstein (1638, 28 janvier. Dornach), 3 p. latin-français extraits de 1736 et 1745.

Le greffier du bailliage de Benfeld sollicite au nom de François Guillaume de Reinach un revenu à verser par la Douane l provenant du fief Seebach. Les Conseillers et les Vingt-et-Un renvoient l’affaire à la Tour aux deniers. Même demande en 1661.
1658, Conseillers et XXI (1 R 141)
Jacob Herrenberger, Frantz Wilhelm Von Reinach Vm Lehenzinß. 134.
(f° 134-v) Sambstag d. 24.to Julÿ – Jacob Herrenberger Ambtschreiber Zu Benfelden, bericht, wie daß Frantz Wilhelm Von Reinach von dem hohen Stifft Straßburg Jährlichen 18. lb. 10. ß Zinß, so Er von dem alhiesigen Zollkeller Zu empfangen, Zu lehen trage, seÿe solches von Langen Jahren her außständig, bitt vmb deßen richtigmachung.
Erk. vor die herren XV. gewißen.

1658 XV (2 R 76) Freÿherr von Rheinach umb Zinß. 133.
(f° 133-v) Sambstags den 14. Julÿ – Schreiben beÿ Herrn Räth und XXI dato einkommen und in diße Stuben gewißen, welches darin bericht Jacob Herrenberger Ambtschreiber Zu Benfelden, daß Ihro Gn. Frantz Willhelm Freÿherren von Rheinach vffm Zollkeller alhie Järlich 18. lb 10 ß Zinß fallen, welche Ihre Gn. von hohen Stifft Straßburg Zu Lehentrag. so hiebevor die Seebachische genoßen, v.sehen sich Ihr Gn. daß wod* die Zeit Reichßschlußes Verfallene Pensions und also Vier Jahrgäng wde. abstatten laßen.
Erkandt beim Pfenningthurn Zuvorderist Bericht einzieh. ob diße Zinß post Ihrer Gn. bereits Zugeschrieb. seÿen, auf solchen fall Zwo pernsiones offerirt werden sollen.

1661 Conseillers et XXI (1 R 144)
Frantz Wilhelm Freÿherr Von Reinach. 187.
(f° 187) Sambstag den 9. Novembris – Reinach Vm Zinß – Frantz Wilhelm Freÿherr Von Reinach bit vmb abrichtung Lehenzinß vff dem Zollkeüler. Erkant, an die Herren XV. gewießen [Le protocole des Quinze manque pour 1661]

Les héritiers de François Guillaume de Reinach se partagent les meubles qui se trouvent dans la maison rue des Veaux. Le défunt délaisse cinq enfants dont deux fils, François Joseph et François Antoine.

1683 (13.7.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6379) n° 55
Abtheÿlung der Jenig. mobilien, so weÿl. d. wohlgebohrne Herr Frantz Wilhelm Von Reinach, Ritter Zu St. Wolff undt gewes. Cron franckreich Obrist Lieuten: seel. Verlaß. undt theils Vorher alhier Zu Straßburg gewest, theils est Vom dem Schloß Zu Wörth hieher gebracht worden, beschrieben den 13. Julÿ 1683
Die Erben seindt. 1. die wohlgebohrne Dame Marie Regine freÿin Von Reinach, Comptesse zu Remirement, persönlich anwesendt, 2. die wohlgebohrne fraw Mariam Ursulam gebohrne freÿin von Reinach, des auch wohlgebohrnen Herrn Meinradt von Ulm, freÿherrn Ehegemahlin beede abwesendt. 3. der wohlgebohrne Herr Frantz Joseph, Freÿherr Von Reinach. 4. der wohlgebohrne Herr Frantz Anthoni, freÿherr Von Reinach. 5. die wohlgebohrne fräwlein Marianna Catharina freÿin Von Reinach, Inn der Vier letztern undt abwesenden Erben nahmen ist Von dem wohlgebohrnen herrn Johann Christoph Von Wangen freÿherrn undt d. wohl Edel Vest fromm fürsichtig undt wohlweiße Herr Johann Philipp Schmidt, des beständigen Regiments der Hhn. XV.ern beÿsitzer undt von dem wohlgebohrnen Herrn Meinradt, freÿherrn Von Ulm, des wohl Ehrenvest undt vorgeacht. herr Johann Winther, als freÿherrl. Reinachisch. Schaffner der Abtheÿlung beÿzuwohnen schrifftlich undt mündtlich ersucht worden
In dem Reinachischen hauß inn der Kalbs gaß ist d. 26. Jan. Volg.des beschrieben worden

Capitaine au régiment de cavalerie de Quad, François Joseph de Reinach emprunte à André Greuhm mille florins à régler par son receveur Jean Winter
1691 (16.2.), Série E 759
der Wohlgebohrne Herr Frantz Joseph Freÿherr von Reinach Capitain au Regiment de Cavallerie de Quad
in gegensein Herr Andreas Greühm, Eines Ehrsamen Grosen Raths zu Straßburg Alter beÿsitzer – schuldig seÿe 1000 gulden
unterpfand, in specie Aber die Helffte Ahn dem Reinachischen Hauß In Straßburg in der sogenannten Kalbsgaßen gelegen, so über darauff hafftende 450 gulden Capital Freÿ Ledig und Eigen
So soll deß Debitoris Schaffner Herr Johann Winter alle sein Herrn Barons Einkünfften Von Stützen und Tränheim sowohl ahne geld Früchten und Wein wie auch den Ballbronner Bannzinß, Wein, den Mühlenzinnß zu Ober Ehenheim wie auch den Matten zinnß zu Hagenau neben dem Hauszinnß Auß dem Linckhoff zu Straßburg nirgend Anders wohin als Ihme Herrn darleÿhern einlüffern, Auch so lang und viel mit socher Einnahm und Lüfferung continuiren biß gemelt Capital und Zinß werden abgetragen seÿn

Transcription à la Chambre des Contrats d’un acte, passé quelques jours plus tôt par le notaire Jæcklin à Foussemagne : François Antoine de Reinach vend la maison moyennant 1 575 livres à Jean Winter (déjà cité ci-dessus), receveur de l’Œuvre Notre Dame et de plusieurs familles nobles

1695 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 152
Erschienen H. Johannes Winther, Adelicher Schaffner und Oberschreiber der fabric deß Münsters allhier, hat producirt d. original von hernach geschriebenen Kauff contract, und darbeÿ begehrt, daß derselbe auch der Statt Straßburg Cancelleÿ Contractuum protocollo möchte inserirt und enregistriert werden in Maßen dann geschehen und lautet der Contract von wortt zu wortt alßo,
Zu wißen seÿ hiermit daß heut Zu end gemeldtem dato vor mir underschriebenen geschwornen Königlichen Notario wohnhaft zu Gebweiler anietzo in dem Freÿherrlichen Hauß zu Foussemaigne mich befindend, persönlich erschienen ist, der hochwohlgebohrne Herr Frantz Anthoni Freÿherr von Reinach, herr Zu Werth
dem Edel Vest und wolvorgeachten Herren Johann Winther, Adelichen schaffner und Oberschreiber beÿ de fabrique Unserer Lieben Frauen Werck zu Straßburg, wohnhaft daselbsten
Eine Behaußung in der Kalbs gaßen in der Statt Straßburg gelegen, Verstehet sich ein Vorder: und hinderhauß mit hoff und hoffstatt, auch allen deren Rechten und Gerechtigkeiten einseit neben Herrn Frantz Ludan Stättmeister Von Kageneck anderseit einen dem hochwürdigen thumb Capitul zugehörigen hauß, vornen Vff die Kalbsgaßen, und hinden mit den darzu gehörig. Gärttlein auff d. waßer stoßend, von welchem Gärttlein Järlichder Statt Straßburg Zehen schilling Allmend zinß gereicht werden, Vber dieße beschwerden ist dieße behaußung verhafftet Erstlichen vor (300 gulden, Ferner 300 gulden, Item umb 150 gulden, So dann umb) 1000 gulden herrn Apothecker Greumen in Straßburg, so deß H. Verkäuffers H. Bruder Frantz Joseph Beat von Reinach darauff entleht hat – Zugegagen und beschehen für und umb 3150 gulden – So beschehen in Foussemaigne den 4. Martÿ A° 1695 – Nicolauß Jäcklin, Not.rius

Le receveur de l’Œuvre Notre Dame Jean Winter est nommé receveur du couvent Sainte-Marguerite
1680, Conseillers et XXI (1 R 163)
Johann Winter vmb conferirung der vacirenden Schaffner Stell Zu St. Margarethen. 284.
(p. 285) Donnerst. den 30. Octobris 1680. – Johann Winter, der Ober Schreiber beÿ dem Stifft des Frawenhaußes alhier, prod. ein underthäniges Ansuchen und bitten, seiner, wegen MGHhh: beÿ gemeltem Stifft auch anderer Orthen gelaisteten getrewen dienste, beÿ ersetzung der vacirenden Schaffner stelle Zu St. Margarethen Vor Anderen gn: Zu gedencken. Erk. Soll von seinem begehren beÿ Verfügung des Außschußes, wie weit dasselbe in consideration Zu Zihen seÿe, geredet werden. Herr XV. Krauth, Herr Bleÿfuß

Fils du notaire Jean Christophe Winter, Jean Winter épouse en 1682 Susanne Marguerite Wilhelm, fille du marchand Claude Wilhelm : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – deß Ehrenvesten u. Wohlachtbaren Herrn Johann Winters, p.t. Oberschreibers beÿ alhiesig. Fabric Pflegd deß frawen haußes, weÿland deß Wohl Ehrenvesten, fürsichtig, weißen und rechtsgelehrten herrn Johann Christoph Winters, gewesenen E. E. groß. Raths alten beÿsitzers und Notarÿ publici nunmehro seelig Ehelichen Sohns, als hochzeiters ane einem, u. der Viel Ehren und tugendreiche. Jungfrauen Susanna Margareth deß Ehrenvesten und Vorgeachten herrn Claudi Wilhelm Handelsmans und such burgers alhier, Ehelich. Jungfraw Tochter, als Hochzeitherin, andern theils (…) Geschehen und Verhandelt inn Straßburg d. 24. Martÿ Stÿli Novi In dem Jahr deß Herrn 1682.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 99-v, n° 9)
1682. Zum 2. mahl hr Johann Winter Weiland hr Johann Christoph Winters EE großen Raths alter Beisitzers u. Not: publ: nachgelaß: ehel: S. Jfr. Susanna Margaretha Hr Claudi Wilhelm handelßm: und Burgers alhie ehel. T. Donnerst. den 9.t April: Zun Predigern (i 101)

Susanne Marguerite Wilhelm meurt en 1688 en délaissant un fils. L’inventaire est dressé dans la maison Reinach rue des Veaux. La masse propre au veuf s’élève à 145 livres, celle des héritiers à 264 livres. L’actif de la communauté s’élève à 691 livres, le passif à 328 livres
1689 (26.2.), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 5982) n° 233
Inventarium undt Beschreibung aller undt Jeder verändert: undt unveränderter Haab undt Nahrung, so weÿl. die viel Ehrn: undt tugendreiche fraw Susanna Margaretha Wilhelmin, deß wohl Ehren Vest Vorgeachten und wohlgelehrten Herrn Johann Winters, Adel. Schaffners undt Oberschreibers deß frawen haußes, burgers alhier Zu Straßb. gewes. eheliche haußfrau, nunmehr seelige, nach Ihrem d. 25. 8.bris Jüngst abgewichen. 1688. Jahrs tödtlich genommenen hienscheid. hind. Ihro v.laß., welche V.laß.schafft auf freundliches ansuch. erford. u. begehren deß Ehren Vest. wohlgeachten Herrn Johann Niclaus Wilhelms, weinhändtlers burgers Zu gerührten Straßburg als geordnet : u. Geschwornen Vogts Johannis, der Verstorbenen frawen seelig. mit gedachten herrn Wittiber ehelich erzeügten Söhnleins undt ab intestato nachgelaßenen eintzigen Erben (…) Straßb. d. 26. febr. a° 1689.

Inn einer inn d. Statt Straßburg inn Kalbsgaß geleg. denen freÿherrn Von Rheinach Zuständig. behaußung hatt sich befund. wie volgt.
Auf dem frucht Cast., In der Cammer A, Inn d. Obern stub. In d. Wohnstub, In der Stub Cammer
Copia der Eheberedung (…) Geschehen und Verhandelt inn Straßburg d. 24. Martÿ Stÿli Novi In dem Jahr deß Herrn 1682.
Norma hujus inventarii. Des herrn Wittibers ohnverändt. eÿgenthümblich Vermög., Sa. Haußraths 6, Sa. Silbers 5, Sa. guldenen Rings 1, Sa. Pfenningzinß hauptguths 3, Sa. Ergäntzung 128, Summa summarum 145 lb
Auff solches volgt deß Erben ohnverändert eÿgenthümbliche Nahrung, Sa. haußraths 38, Sa. Silbergeschmeids 15, Sa. guldner ring 10, Sa. alienirten ohnverändert guths 200, Summa summarum 264 lb
Endlichen wird nun auch das Gemein verändert und theilbar Guth beschrieben, Sa. hausraths 61, Sa.früchten 64, Sa. der Wein und Lehren Vaß 71, Sa. Gutsch undt Pferdt, rindviehe wie auch haw undt stroh 52, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 46, Sa. guldenen Ring 3, Sa. baarschafft 274, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 79, Sa. Schulden 36, Summa summarum 691 lb – Schulden 328 lb, Über Abzug nächstvorsteh. Passiv schuld, 362 lb

Jean Winter se remarie avec Marie Sophie Merg, fille du bailli de la seigneurie de Herrenstein à Dettwiller : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire des apports, célébration
Copia der Eheberedung – deß Edel, Wohl Ehrenvest u. Wohlgelehrt. Hn Johann Winters, Adel. Schaffners u. Oberschreibers beÿ d. Fabrique deß frwen haußes inn Straßb. als hochzeit. an einem, undt d. Edlen, Viel Ehrn u. tugendbegabte. Jungfr. Mariæ Sophiæ, deß hoch Edlen vest u. hochgelehrten Hn Christian Mergen, Ihro Excell. Hn General Lieutenant von Roosen & Wohlmeritirten Ampts Verwesers d Herrschafft Herrenstein, Eheliche Jgfr. tocht. als hochzeit.in an.n theils – Gescheh. u. verhandelt in d. Königlich. freÿen Statt straßb. den 16. Junÿ Stylo novo dem Jahr deß Hn. 1690.

Mariage, Dettwiller (luth. p. 22)
1690. den XI. Julÿ ist H Johann Winter, hoch: adelicher Schaffner vnd Oberschreiber beÿ der Fabrique deß frauen haußes in Straßburg und Jungfrau Maria Sophia mergin, H. Christian Mergen deß Amptsverwesers alhier eheliche Tochter nach vorhergeganger ordentl. Proclamation ehelich copulirt vnd Zusammen gegeben worden [unterzeichnet] Johann Winter, Maria Sophia Mergin (i 13)
Proclamation, Temple-Neuf (luth. f° 173-v) 1690. Dom: 5 post Trinit: Zum 2. mahl hr Johann Winter adel. Schaffner vnd Oberschreiber des Frauenhaußes Jgf. Maria Sophia, Hrb. Christian Mergen des Verwesers der Ihro Excellenz dem Königl. Hrn Hen Leutenent Von Roosen Zugehörigen herrschafft Herrenstein ehel. T. Dienst. den 11. Julÿ Zu Dettwiler (i 175)

Marie Sophie Merg devient bourgeoise par son mari
1691, 4° Livre de bourgeoisie p. 584
Maria Sophia Mergin Von Dettweÿler gebürtig H. Christian Mergen Ampts Verweser daselbst Ehl. tochter, empfangt das burgerrecht Von H. Johann Wintern Âd. schaffnern Vnd Oberschreibern des frawen haußes allhie, Ihrem Ehemann p. 2. gold fl. 16 ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, wird Zu E. E. Zunfft der Mörin dienen. Jur. den 3. febr. 1691.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 1223 livres, ceux de la femme à 670 livres.
1690 (6. 7.br), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6205) n° 289
Inventarium Über deß Wohl Ehrenvest. Vorgeacht. u. Wohl gelehrten Herrn Johann Winters Adelich. Schaffners undt Oberschreibers des frawen haußes undt der Viel Ehren und Tugendreich. frawen Mariæ Sophiæ Mergin, beed Eheleuth burgere alhier Zu Straßburg einand. in die Ehe Zugebrachte Nahrung. auffgerichtet Anno 1690. – inn Ihrer Kürtzlich angetrettenen Ehe einander als ohnverändert Zubring., welches umb der ursachen weilen inn der Zwischen beed. gedachten Ehepersohnen mit einander auffgerichteten Eheberedung außtrucklichen Versehen, daß eines Jeden Ehegemächts inn die Ehe Zugebracht: wie nicht wenig. darinnen ererbendte Vermögen einem jed. theil undt seinen Erben ein ohnverändert guth seÿn undt bleiben (…) Zwar die Ehefrau mit Assistentz undt beÿstandt des Wohl Edlen vest undt hochgelehrten Herrn Christian Mergen, Ihro Exell. Herrn General Lieutenant vonn Roosen wohlmeritirten Ampts Verwesers der herrschafft Herrenstein, Ihres Eheleiblich. Vatters (…) Welches beschehen in Straßburg Mitwochs undt donnerstags d. 6. undt 7. Monatstag Septembris Anno 1690.

Norma hujus inventarii. Des Herrn inn d. Ehestandt Zugebracht ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 330, Chaize sampt pferdt geschirren, Karch auch sättel, Zaum u. Zugehördt 38, Häw 50, Pferdt undt füll 42, Küh 15, Silbergeschirr u. geschmeidt 102, Guldene Ring 40, Baarschafft 288, Pfenningzinß hauptgüter 71, Schuld 375 lb, Summa summarum 1804 lb – Schulden 581, Über abzug dieß Schuld post, 1223 lb
Nach solchem wird auch d. frawen eÿgenthümblich Zugebracht Nahrung beschrieb. Sa. haußrath undt Kleÿdung 229, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 30, Sa.Guld. Ring undt Kettl. 64. Sa. Baarschafft 345, Summa summarum 670 lb
Haussteuren 36 lb, jedem die helffte
(…) Gescheh. u. verhandelt in d. Königlich. freÿen Statt straßb. den 16. Junÿ Stylo novo dem Jahr deß Hn. 1690.

Jean Winter et Marie Sophie Merg font leur testament. Jean Winter nomme pour ses héritiers son fils en premières noces et ses enfants nés (Philippe Chrétien et Marie Sophie) et à naître du deuxième mariage
1697 (6. Xbr), Not. Kitsch (Jean, 1 AH 6296)
Testamentum nuncupativum Herrn Johann Winters und Frawen Mariæ Sophiæ Winterin gebohrner Mergin
Extendirt protocollirt und Instrumentirt den 2. Martÿ a° 1698.
persönlich erschienen und kommen seindt, der wohl Ehrenvest vorachtbare undt wohlgelehrte Herr Johann Winter, Ober Schreiber des Frawen haußes auch Undterschiedlicher Adelicher familien wohlverordneter Schaffner undt die viel Ehr: und Tugendtreiche fraw Maria Sophia gebohrne Mergin, beede Eheleuth burgere alhier Zu Straßburg, gesundt, gehendt undt stehender leiben, dabeÿ Zugleich durch die Gnade Gottes des Allerhöchsten guten Volligen Richtigen Verstandts undt Vernunfftiger Rede
Darnach und vor das Ander wolten beede genente Ehe Persohnen das Jenige mit: undt gegen einander reciprocé den 4. Aprilis Anno 1694. vor Mir Notario undt damahls anwesendt geweßenen herren Gezeugen auffgerichtete Codicill des einander ad dies vitæ vrschafften ususfructus halben hiemit wider confirmirt haben.
Zum dritten verschafft der Herr Testator undt prælegirt von seiner verlaßenschafft seinen beeden inn dießer letztern Ehe erzeügten Zweÿen lieben Kinder, Philipp Christian und Mariæ Sophiæ, undt ausch denen, do obgedahter maßen Er mit gedachter seiner Eheliebsten ferners erzeügen möchte, undt so viel deren nach seinen todt im leben seÿn werden jedem Zum vorauß 100 Thaler
Vors Vierte dieweil die Einsatzung der Erben eines Jeden in rechten beständigen und Gültigen Testament funcament undt Grundveste ist, ohne welche auch kein Testament bestehen, wiel weniger seine endtliche crafft undt würckung haben undt erlangen mag, als setzt der Herr Testator inn all das jenige, was nach Außweißung vorher verschaffter prælegaten annoch übrig und vorhanden seÿn wird, Johannem Winter den Jüngern, seinen mit weÿland frawen Susanna Margaretha Wilhelmin seiner verstorbenen hausfrawen seeligen ehelich erzeügten Sohn, und die mit seiner Eheliebsten in dieser Ehe erzeügte Zweÿ liebe Kinder Philipp Christian undt Mariam Sophiam wie auch die nach Gottes willen annoch mit einander erzielendte nachkömmlinge Zu Leben ein.
Die Frau Testiererin aber (…) – Welches beschehen in Straßburg Freÿtags den 6. Decembris Anno 1697 abendts zwischen 5. 6. und 7. Uhren in mein Not. wohnbehaußung auf dem Stephans plan gelegen, dem Stifft des frawenhaußes gehörig, deroselben Obern Vord. Cammer [unterzeichnet] Johann Winter, Maria Sophia winterin geborne Mergin

Codicill Herrn Johann Winters und Frawen Mariæ Sophiæ Mergin
Extendirt protocollirt und Instrumentirt den (-) Maÿ a° 1698.
den letztlebendt all ein haat undt Nahrung Zu einem Lebtägigen Wÿdumb und Genuß verschafft und verordnet haben – Welches beschehen in Straßburg Mittwochs den 28. Aprilis Anno 1694.
(Transcription des mêmes actes) Protholollum secundum, 1 AH 6295, f° 91-v Codicill
Protholollum secundum, 1 AH 6295, f° 256 Testamentum

Le receveur Jean Winter meurt en 1715 quai des Bateliers dans une maison qui appartient à l’Œuvre Notre Dame en délaissant un fils de son premier mariage et quatre enfants du deuxième. La masse propre à la veuve est de 1 475 livres, la masse propre aux héritiers de 811 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 723 livres, le passif à 2 588 livres
1715 (4. Xbr), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 40) n° 24
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, so Weÿl. der Wohl Edel, Ehrenvest und Rechtsgelehrte Herr Johannes Winter, geweßener Oberschreiber der Fabric Frauen haußes auch Verschiednener freÿherrlich und Adelicher familien Schaffner burger allhier Zu Straßburg nunmehr seelige, nach seinem den 20.ten 8.bris dießes Zuend lauffenden 1715.ten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) ersucht und inventirt durch die Edel Viel Ehren: und Tugendreiche Fraw Mariam Sophiam Winterin gebohrne Mergin die hinterbliebene Wittib mit assistentz deß Ehrenvest, fürsichtig und wohlweißen Herrn Abraham Habrechts, Uhrenmachers und E. E. Großen [Raths] alten beÿsitzers auch burgers alhier, derselben geschwornen Herrn Vogts – Actum Straßb. Mittwochs den 4.ten Decembris A° 1715.
Der Abgeleibte Herr seelig Hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1. Erstlich Herr Johann Wintern, Notarium und verschiedener freÿherrlich und Adelicher familien Schaffnern burgern alhier Zu Straßb. als deß Verstorbenen herrn seel. in Erster Ehe mit Weÿl. Fr. Susanna Margaretha, gebohrner Wilhelmin seel. Ehelich erzeugten Sohn, Welcher Vor sich selbsten dem geschäfft in Persohn abgewartet
2. Herrn Philipp Christian Ledigen Scribenten, 3. Jgfr. Mariam Sophiam, 4. H. Johann Franciscum Jur: studiosum und 5. Jngfr. Mariam Dorotheam die Winteren dieße Vier deß herrn seel. in dieser Letstern Ehe mit Eingangs erwehnter frawen Maria Sophia Mergin Ehelich erzeugte H, Söhne und döchtere dero geschworner Vogt der Ehrenvest und Wohlgeachte Herr Johann Heüpel wohlverordneter Schaffner deß Stiffts Weÿßenhaußes alhier welcher dem geschäfft persönlich abgewartet
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer allhie Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden gelegener und dem Stifft Frawenhauses gehöriger behauß. befunden worden, wie volgt
Ane Hültzen und Schreinwerck, Auff dem Frucht Kasten, In der Cammer A,, In d. Schreibstub, Vor dießen Gemachen, In der Wohnstub, Vor dießer Stub, In der Kuchen, Im Hindern Stübel, Im Haußöhren neben d. Kuchen, In der Cammer B, In der Undern großen Stub, Im Kleinen Vndern Stübel, In der Stub Cammer, Im Haußöhren, In der Bauchküchen
Ergäntzung der Fraw Wittib unveränderten Guttes. Auß dem über beÿden Geweßener Eheleuth den 6. et 7. 7.br. A° 1690. durch herrn Johann Kitschen den Notarium auffgerichtetem Inventario
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr: Wittib Vermögen, Sa. Haußraths 14, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 14, Sa. Guldener Ring v. Geschmeids 45, Sa. baarschafft 46, Sa. Schuld 100, Sa. Ergäntzung (1283, Abzug 30, Remanet) 1253, Summa summarum 1475 lb
Dießemnach wird auch der Erben unverändert Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 97, Sa. Silbergeschirrs v. Geschmeids 19, Sa. der Baarschafft 29n Sa. Pfenningzinß hauptgüter 10, Sa. Ergäntzung (1518, Abzug 558, Remanet) 929, Summa summarum 1086 lb – Schulden 275, Restirende Nahrung 811 lb
Endlichen wird auch das Gemein, Verändert vnd theilbar Gutt beschrieben, Sa. haußraths 329, Sa. Frucht 16, Sa. Weins v. Leerer Vaß 144, Sa. Pferds und Chaises sampt darzu Gehörigem Geschirr 57, Sa. Kühe 49, Sa. häw 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 168, Sa. Guldener Ring 51, Sa. Baarschafft 53, Sa. der Gülth von liegenden güthern 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1490, Sa. Schulden 334, Summa summarum 2723 lb – Schulden 2588 lb, Nach deren Abzug 134 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2596 lb – Zweiffelhaffte Schulden in das Erb Zugelttend 68 lb

Marie Sophie Merg meurt en 1720 en délaissant quatre enfants. L’actif de la succession s’élève à 2896 livres, le passif à 1 028 livres.
1720 (2. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 48) n° 24
Inventarium über Weÿl. der Viel Ehren: und Tugendreichen Frawen Mariæ Sophiæ Winterin, Gebohrner Mergin, Auch Weÿland deß Wohl Ehrenvest vnd Hochachtbahren Herrn Johann Winters, Geweßenen Wohlverordneten Oberschreibers der Fabric deß Münsters, auch Verschiedener freÿherrlich und Adelicher Familien Schaffners, burgers zu Straßburg, nachgelaßener fraw Wittib seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1720. – nach Ihrem d. 10. Aug. Jüngstien aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen – Actum Straßb. in fernerer præsentz deß Ehrenvest, fürsichtig und wohlweißen H, Abraham Habrecht Uhrenmachers und E. E. Großen Raths alten beÿsitzers als der frawen seel. geweßten Curatoris, Montags den 2. Septembris Anno 1720.
Die Verstorbene Fraw seelig Hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen, wie Volgt. 1. die Viel Ehren: und tugendreiche Fraw Mariam Sophiam Rangin gebohrne Winterin, Hn Johann Heinrich Rangen, Controlleur im Saltzhauß und burgers alhier Ehel. Haußfraw, wiewohlen alleinig in Legitimam, in das übrige aber so derselben Zufallen sollen, Ihro ehelich erzeugende Kinder welche mit beÿstand erstgemelten Hn Rangen Ihres haußwürths und der Kinder Vattern und Curatoris Legitimi zugegen, in den Ersten Stammtheil, 2.do. H. Philipp Christian Wintern, adel. Schaffner, 3.tio H. Johannem Franciscum Wintern, J: U: Studiosum und dann 4. die Viel Ehren: und tugendreiche Mariam Dorotheam Winteren, dieße dreÿ noch Ledigen Kinder, deren geschworner Vogt der Ehrenvest und Hochgeachte H. Johann Heüpel wohlbestellter Schaffner deß allhießigen Weÿßenhaußes so dem geschäfft persönlich abgewartet, Vor die übrige dreÿ Stammtheil
Copia Testamenti nuncupativi, p.ge in proth. G. folia 360.b et seq.

In einer allhie Zu Straßburg ane dem Staden gelegener in dieße Verlaßensch. nicht gehöriger behauß. befunden worden, wie volgt
Hültzen und Schreinwerck, In der Cammer A,, Vor dießer Cammer, Im hindern Stub, In der Kuchen, In der Cammer B, Im obern Haußöhren, Augg der obern bühn, Im Nebens Cämmerlin, In der Wohnstub, In der Stub Cammer, Im Mittlern Haußöhren
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. Haußraths 406, Sa. Weins v. Leerer Vaß 246, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 122, Sa. Guldener Ring 75, Sa. Baarschafft 125, Sa. der Gültten von liegenden güthern 22, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1869, Sa. Schulden 28, Summa summarum 2896 lb – Schulden 1028 lb, Nach deren Abzug 1868 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2312 lb

Jean Winter revend à François Antoine de Reinach et à (son beau-père) Conrad d’Andlau moyennant 2 075 livres la maison qu’il a acquise trois ans auparavant de François Antoine de Reinach. La maison est désormais libre d’hypothèque, le vendeur l’a réparée et y a fait construire un pavillon de jardin.

1698 (12.4.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 223
(Prot. fol. 37.b) Erschienen Herr Johannes Winther, Adelicher Schaffner Und Oberschreiber der fabric deß Münsters
in gegensein deß wolgebohrnen herrn Frantz Josephs Freÿherrn von Reinach, alß vermög eines von /:salv. tit:/ herrn Johann Conrad von Andlau am 5. April. jüngst datirt. vollmacht, deren, So dann vermög einer andern von /:salv. tit:/ Herrn Frantz Anthonio Baron von Reinach deren H. bruder, am 6. Eiusd. datirt. Volllmacht, auch deren Mandatarÿ, angezeigt und bekandt, daß Er H. Winther Ihnen obged. H. von Andlau und Hn Baron Frantz Anthoni von Reinach (…) verkaufft und zu kauffen gegeben, maßen auch daß Sie beede H. von Andlau und H. Frantz Anthoni von Reinach, auff die am 5.t. hujus von Hhn. Räth Und XXI. darüber ertheÿlte permission
Eine Behaußung in der Kalbsgaßen, allhier bestehend in einen Vorder: und hinderhauß mit Hoff und hoffstatt, auch allen deren Recht. und Gerechtigkeit. einseit neben H. Georg Frantz Ludan von Kageneck, Stättmeistern Und XIII.ern, anderseit neben H. Andreas Pichau, dem Schwartz: und Schönfärber, od. dem hauß Zur blauen Rosen, und hinden mit dazu gehörig. gärttlein und garttenhaüßlein auffs waßer stoßend gelegen, sambt allen deßen Gebaüen, hoffstätten, Zugehördt. Recht. und gerechtigkeit, in maßen Er d. ieztmahlige H. Verkäufer solch behaußung vor dreÿen Jahren von mehr ged. Hn. Frantz Anthonio Baron v. Reinach erkaufft, seithero die darauff gestandener Capitalien abgelöst, solches in vielen Stücken ansehnlich meliorirt, auch d. Garttenhaüßlein von neuem darzu erbaut, demnach weg. deß Gärttleins und Gartenhaüßleins mit 7 ß 6 d Allmend zinß beschwehret – umb 2075 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Winter à vendre la maison au baron de Reinach et à Conrad d’Andlau (son beau père)
1698, Conseillers et XXI (1 R 181) f° 88
Johann Winter Oberschreiber auff dem Frauenhauß vmb Erlaubnuß seine Behaußung Zu Verkauff. 102.
(p. 102) Sambstags den 5.ten Aprilis – H. XV. Johann Dietrich vnd Herr Pfeiffer referiren, daß Sie den augenschein in dem Wintherischen in der Kalbßgaßen gelegenen hauß eingenohmen vnd daß solches in Zweÿen stockwercken bestünde, einen gewölbten Keller für 800 Ohmen wein, 2 fruchtschütten, Ein Stall für 12 pferd, auch ein gärtel vnd Sommerhaüsel vnd im übrigen guthe commodität habe, der Kauff were vmb 4150. fl geschehen vnd ob Zwar anfänglich die Hh. Kaüffere H. Baron von Reinach vnd Herr Conrad von Andlau sich zu dem jenigen *ors ihnen zu bedeüten in commission gegeben worden nicht verstehen wollen, so weren Sie doch endlich damit Zufrieden gewesen, daß ratione solches Kauff gegen ihnen das jenige welches gegen andern Cavaliers im vndern Elsas observirt worden, practicirt werde.
Erk. Würd Zwar Imploranten in seinem begehren willfahrt, es soll aber ratione solches Verkauffs gehalten werden, gleich wie biß dato gegen andern Cavaliers im vndern Elsas observirt worden, vnd sollen die gerren Deputirte der Contract Verschreibung beÿwohnen.

Né en 1658 à Kingersheim de Jacques Guillaume d’Andlau et de Marie Cléophée de Reinach, Jean Conrad d’Andlau épouse en 1681 à Morschwiller-le-Bas Marie Catherine Zu Rhein
Chartrier de Niedernai. Article 731 – Marie Anne Ursule de Reinach-Werth, née d’Andlau
(1-3) Extraits de baptême de Jean Conrad, fils de Jacques Guillaume d’Andlau et de Marie Cléophée de Reinach [Steinbrunn] (1658, 24 novembre. Kingersheim) 3 p. latin extraits de 1735 et 1745.
(4-7) Contrat de mariage entre Jean Conrad d’Andlau et Marie Catherine Zu Rhein (1681, 25 novembre. Morschwiller), 2 cah. all. originaux avec cachets de cire et deux extraits de 1745.
(8-9) Extraits de l’inventaire de succession de Jacques Guillaume d’Andlau et de son épouse Marie Cleophée de Reinach (1696), 2 p. all. identiques copies de 1745.
(11-12) Extraits mortuaires de Marie Catherine Zu Rhein, épouse de Jean Conrad d’Andlau (1721, 18 décembre. Valff), 2 p. latin extraits de 1745.
(13) Contrat de mariage entre Jean Conrad d’Andlau et Marie Anne, fille de François Materne Zorn de Bulach (s.d.)

Jean Conrad d’Andlau se remarie en 1722 avec Anne Marie Zorn de Bulach, fille de François Materne Zorn de Bulach et de Marie Catherine Brimsi de Herblingen
Mariage, Valff (cath. f° 19) Hodie 27 Mensis Julÿ anni 1722 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Coniuncti fuerunt prænobilis dominus Joannes Conradus ab Andlau viduus nobilis dicasterii inferioris alsatiæ assessor et dominus in valf et aliis locis et prænobilis domicella Anna Maria Zorn a Bulach relicta filia prænobilis domini Francisci Materni Zorn a Bulach et prænobilis dominæ Mariæ Catharinæ Brimsien ab Herblingen commorantes modo in hac parochia (signé) Joanes Conradus ab Andlaw, Marie Anne Zorn de Boulach, Franciscus Wilhelmus B. de Reinach, Franciscus Antonius baron de Reinach (i 21, proclamation à Osthouse p. 21, proclamation à Osthouse p. 22)

Jean Conrad d’Andlau meurt le 3 août 1726, il est inhumé le 5 au milieu de l’église Saint-Blaise
Sépulture, Valff (cath. f° 51) Anno Domini 1726 die autem 3. Augusti circa horam undecimam matutinam mortuus est prænobilis joannes Conradus ab Andlaw Dominus in valff et nobilis dicasterii inferioris alsatiæ assessor, sacramentis Eucharistiæ et extremæ unctionis rité præmunitus ac optime in Deum resignatus, quintâ demum hujus mensis (…) sepultus fuit in medio Ecclesiæ ad Stum Blasium (i 41)

Marie Anne Zorn de Bulach se remarie en 1743 avec Chrétien Frédéric de Rathsamhausen d’Ehnwihr, veuf de Marie Ursule Gaudence Blarer de Wartensée
Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 380) Hodie 2. die mensis Septembris anni reparatæ salutis 1743 unâ duntaxat proclamatione in hac Ecclesia et totidem in Ecclesiâ Parochiali oppido Wattvillensis Diœcesis Basiliensis publice factis (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt prænobilis Dnus Christianus Fridericus a Rathsamhausen viduus defunctæ Dnæ Mariæ Ursulæ Gaudentiæ Blarerin a Wartensée, decem ab hunc mensibus in prædicto oppido commoratus, et prænobilis Dna Maria Anna a Bulach vidua defuncti prænobilis Dni Conradi ab Andlau ambo Parochiani nostri (signé) Christian friederich von Rathsamhausen Zu Ehenweyher, Marie Anne de Andlau née de Zorn de Boulach (i 202)

François Antoine de Reinach épouse en 1698 à Valff Marie Anne Françoise d’Andlau, fille de Conrad d’Andlau : contrat de mariage, célébration. Les enfants sont baptisés à Matzenheim, paroisse du château de Werth
Chartrier de Nidernai, pièce 1482 (parchemin en allemand) – 10 février 1698. Contrat de mariage entre François Antoine de Reinach-Werth, fils de feu François Guillaume de Reinach, et Marie Anne Ursule Françoise, fille de Jean Conrad d’Andlau, seigneur de Valff, sous le régime de communauté de biens réduite aux acquêts. Le futur assure à la future un douaire de 2000 florins (rentes sur des biens à Roppe) et un don matutinal de 500 florins, en cas de veuvage soit l’usufruit de sa maison soit une rente de 100 florins. La future épouse apporte en mariage 1000 florins sur des biens sis à Kingersheim et 1000 rixdales à la mort de son père. Sceaux du marié, des témoins du côté du futur époux son frère François Joseph de Reinach-Foussemagne, son beau-frère Jean Conrad Truchsess de Rheinfelden et Loup Sigismond de Landsberg, des témoins du côté de la future épouse, son père Jean Conrad d’Andlau, Antoine d’Andlau directeur au Directoire de la noblesse, François Jacques d’Andlau et Chrétien Evrard de Berckheim, les deux assesseurs au Directoire.

Mariage, Valff (cath. f° 9-v)
Hodie 10. Mensis februarÿ Anno 1698 (…) sacro matrimonÿ vinculo copulati sunt per-Illustris Dominis Franciscus Antonius liber Baro de Reynach ex Wert et prænobilis Dlla Maria Anna Francisca d’Andlau ex Valff filia legitima Perillustris domini Conradi D’andlau et Catharinæ Mariæ de Zerin facta una tantum proclamatione na* duas reliquas a Reverendssimo dni Francisci de Camilly Vicario generali de 31. Januarÿ anni 1698. fuit dispensatum fuerunt testes prænobilis dnus wolff Sigmundus de Landsperg et prænobilis dominus xtianus de Bergheim (i 89)

Baptêmes à Matzenheim, Antoine 8 décembre 1699 (i 96), François Guillaume Ignace en 1701 (i 102), Marie Eléonore Sophie Jeanne le 17 avril 1703 (i 107)

Etats de service de François Antoine (Béat) de Reinach-Werth
Chartrier de Niedernai – Article 732 – François Antoine Béat de Reinach-Werth (1668-1741)
(1-4) Brevets d’officier délivrés au baron [François Antoine Beat] de Reinach par le roi Louis XIV, brevet d’enseigne en la compagnie de Brochmance du régiment d’infanterie de Zurlauben (1686), 1 p. fr. (brevet d’enseigne en la compagnie de Briggaw du même régiment (1687), 1 p. fr. – brevet d’enseigne en la compagnie colonelle du même régiment (1688), 1 p. fr. – brevet de second lieutenant dans la même compagnie (1688), 1 p. fr.)
(5) Béat Jacques Zurlauben, baron de Gestellenburg, atteste que le baron de Reinach-Werth a servi pendant dix ans dans le régiment d’infanterie allemande qu’il commande (1695), 1 p. fr.
(6) Lettre du duc d’Antin à M. d’Angervilliers, lui annonçant la nomination du baron de Reinach comme conseiller ordinaire au Directoire de la noblesse de Basse-Alsace (1718), 1 p. fr. copie

Les Quinze font grief à plusieurs nobles et nommément au baron de Reinach d’abuser de l’exemption de l’accise : c’est à un tailleur qu’est revenu le blé entré à Strasbourg sans percevoir de droit. L’affaire n’a pas de suite.
1711, Protocole des Quinze (2 R 115)
(p. 346) Donnerstags den 24. Decembr. 1711 – die Herren Adel und zwar H Baron von Reinach mißbraucht der ungelt freÿheit
Iidem [Obere Ungelts Hh.] per Hn Friden, es seÿe bekant, daß die Herren von Adel, vor d. Jenige, so Sie in ihre Haußhaltungen gebrauchen, des Ungelts befreyt seindt, vndt habe man vermeint, es würde Herr Baron von Reinach auch dabeÿ verbleiben, allein habe man ein gantz anders vernehmen müßen, in deme derselbe den 10. Sept. einen schein gegeben, daß Er 3. Frt. frucht von seiner Haußhaltung herschicke, welche aber einem Schneid. vndt einem Peruckenmacher Zu gekommen, welches man beschickt, vndt die es auch gestanden hetten, deßwegen man Sie Zu erlegung des Ungelts angehalten, woraus dann Zu ersehen, wie man mit solchen scheinen erfährt werde. Erk. auff sich gelaßen.

François Antoine Béat baron de Reinach et Marie Anne Ursule d’Andlau érigent leurs biens sis à Roppe en fidéicommis pour préserver l’entente entre leurs trois fils François Antoine, François Guillaume et François Louis de Reinach
1732 (25 janvier), Not. Humbourg (6 E 41, 50)
furent presens Messire François Antoine Béat Baron de Reinach seigneur de Wörth et autres lieux, Conseiller au Presidial de la Noblesse de la basse Alsace demeurant en cette ville rue des Veaux paroisse St Elisabeth Et Dame Marie Anne Ursule Baronne de Reinach née d’Andlau de Valff, son Epouse de luy duement autorisée et qu’il autorise à l’Effet des présentes, Lad. Dame en outre assistée de Messire Jacob Christophe Boeckel de Boecklinsau Stettmeistre de cette d° Ville son assistant et Conseil pour plus grande Validité desd. présentes, Lequels ont dit et declaré qu’étant jntentionnés de maintenir dans leur noble famille de Reinach de Woerth La Splendeur et le rang qu’Elle a toujours eu et tenu jusqu’à présent et surtout n’ayant rien plus à Cœur que de cultiuer cimenter et entretenir entre les Sieurs François Antoine François Guillaume et François Louis Barons de Reinach leurs fils une bonne et sincère amitié et jnteligence qui seule soutient la paix si nécessaire entre les freres et eloigne la discorde et la desunion source ordinaire des Procès et de la ruine des familles nobles, ils ont considéré qu’un des moyens les plus surs et le plus Efficace pour parvenir à cette fin, etoit de tenir une égalité dans l’auantage et preciput qu’jls regleroient a chacun desd. leurs fils (…)
ont erigé et établi en fideicommis perpetuel, irrevocable et graduel à l’infini (…) tous les autres Biens fonds Dixmes, etangs, Prez, terres Labourables, bois, rentes, Cens et reuenus allodiaux (…) qui se trouveront dans la seigneurie et Juridiction de Roppe

François Antoine baron de Reinach, seigneur de Werth, fait en 1737 son testament que le notaire ouvre en 1742 après sa mort
1742, Not. Humbourg (6 E 41, 67)
Testament – Aujourd’hui 12° mars 1738 (…) fut présent Messire François Antoine Baron von Reinach Seigneur de Werth et autres lieux, l’un des directeurs de la noblesse de la basse alsace demeurant en cette ville rue des veaux paroisse St Etienne, lequel saint d’esprit memoire Jugement et etendement même de corps, allant venant vaquer à ses affaires et occupations ordinaires (…) a présenté et exhibé ce présent cahier clos de soye noire et cordonnet et muni aux quatre extrémités du cachet ordinaire de ses armes (…) en la maison de mond. Sieur le Baron de Reinach dans un poële au premier étage prenant jour sur lad. rüe des veux (signé) Francois Antoine Baron De Reinach

Ich Frantz Anthoni Beat Freÿherr Von Reinach Ritter Zu St Wolff, herr zu Wörth undt Uttenheim, theilherr zu Roppach, Münsteroll, Niedersteinbronn und Amoncourt, Rath und außschuß beÿ E. Freÿ ohnmittelbahren Ritter Directorio im untern Elsaß , beÿ seiner hichfürstlichen Eminentz Herrn Hn Cardinalen Von Rohan Bischoffen und Fürsten Zu Straßburg bestelter Ober Stallmeister, bekenne hiermit (…)
Viertens erinnere ich mich billich der Ehelichen, Lieben, Ehr undt trew meiner Fraw Gemahlin alß Maria Anna Ursula Freÿfraw Von Reinach Gebohrne Vonn und Zu Andtlau in der Zeit meines mit ihr nun Viel Jährigen Ehestandts er* dießen und auch hinfort Solang uns der Liebe Gott noch Ferner Leben Laßt (…) die völlige nutznießung von meiner Sammentlichen Eigenthümlichen Verlaßenschafft (…)
Eilfftens die Institutio hæredum und benamßung der Erben eines Jeden Formblichnen Testaments fundament und Grundt Veste ist, ohn welche Kein Testament Krafft und bestanndt haben Kan, noch mag, so Ernenne und Setzt ich Ein Zu meinen Wahrhafften ohngezweifelten Erben meine Sieben Kindtern nahmentlich Frantz Antoni und Frantz Wilhelm, Freÿherren Von Reinach, Mariæ Eleonoræ Von und Zu Andtlau meine fraw Tochter, Seeligen in Köngerßheim hinterlaßene Vier Kinder als Maria Anna, Frantz Anthoni, Maria Francisca und Frantz Wilhelm von und Zu Andtlau in Köngerßheim, die Vier Enckel (…) mehr Frantz Ludwig Freÿhrr Von Reinach, thumbherren In Eichstätt, Mariam Annam von und Zu Andtlau in Hombourg, Mariam Carolinam Freÿfrau von Baadten und dann meine Leedige Tochter Mariam Beatricem Freÿ Frawun Von Reinach und Zwar alle Sieben KindterZu gleichen Erbtheillen
So Geben und Beschehen In Straßburg auf montag den 8. Julÿ Im Jahr des Herrn 1737 [unterzeichnet] Frantz Antonÿ Baron von Reinach
Aujourd’hui 9° Mars 1742 (…) furent presens noble Dame Marie Anne d’Andlau veuve de messire François Antoine Baron de Reinach seigneur de Werth et autres lieux, l’un des Directeurs de La Noblesse de la basse alsace, Messires François Antoine Baron de Reinach seigneur de Werth et autres lieux, Cons. au Directoire de lad. Noblesse, François Guillaume Ignace Baron de Reinach, seigneur de Werth et autres lieux, Cons. du Roy, Chevalier d’honneur d’Epée aud. Conseil souverain d’Alsace et François Louis Ferdinand Baron de Reinach seigneur de Werth et autres lieux, Chanoine de la Cathédrale d’Eichstett et de l’Equestrale de St Burckart à Wurtzbourg, Mre Joseph Benoit Desroches, Prestre Chanoine et Curé de St Pierre le vieux, fondé et chargé de procuration de Messire François Ignace d’Andlau de Kingersheim, Pere et tuteur naturel de ses enfants delaissés par feue dame Marie Eleonore Baronne de Reinach de Werth Son Epouse par un acte joint du 24 février dernier, Messire François Auguste Ferdinand Boeckel de Boecklinsau Cons. aud. Directoire de La Noblesse de la Basse alsace, fondé et charge de pouvoir et procurations de Dame Anne Marie Baronne de Reinach veuve de Messire François Joseph d’Andlau seigneur de Hombiurg et autres lieux par acte du 28 dud. mois de février dernier, et Messire François Benoit Baron de Baden seigneur de Ljel* vice Président de la Chambre des finances et Cons. Intime de son Altesse Serenissime Electorale palatine aussi en qualité de père et tuteur naturel de ses Enfants delaissés par feuê Dame Marie Charlote Jacobé Baronne de Reinach de Werth son Espouse par acte du 3° dud. mois de février dernier et M° François Joseph Auger avocat audit Conseil souverain exerceant aud. Directoire de la Noblesse de la basse alsace en qualité de tuteur oneraire établi à Demoiselle Marie Beatrix Reine Baronne de Reinach fille encore mineure par Decret dud. Directoire du 8° dud. present mois de mars, Les sept Enfants et héritiers de mondit sieur Baron de Reinach décédé en son hotel sis en cette ville de Strasbourg rüe des veaux le trois. décembre de l’année 1741. tous lesquels assemblés dans ledi hotel de Reinach ont requis ledit notaire d’ouvrir lire et publier le testament ci-dessus

François Antoine de Reinach meurt à Strasbourg, son corps est inhumé dans le cimetière d’Uttenheim
Sépulture, Uttenheim (cath. f° 44, acte barré)
1741. Argentinensi 3 Mensis Decembris omnibus Ecclesiæ Sacramentis uti mihi fideliter à Domino parocho ad Sanctum Stephanum in civitate Argentinensi relatum fuit, prænobilis dominus Franciscus Antonius liber Baro de Reinach coniux Prænobilis Dominæ Mariæ Annæ ab Andlau, et à me patre Josepho örtel parocho hujus loci quinto die Mensis decembris eiusdem Anni qui supra In cœmeterio Ecclesiæ nostræ parochiali uttenheimensis sepultus (i 47) – voir aussi Saint-Etienne p. 258

Marie Anne Ursule Françoise d’Andlau meurt en 1746 en délaissant sept enfants. La succession, sans passif, s’élève à 92 704 florins (46 352 livres). L’inventaire est dressé dans la maison rue des Veaux, non décrite

1747 (25.2.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 478) n° 362
Inventarium über Weÿl. d. freÿ hoch Wohlgebohrnen fr. frauen Mariä Annä Ursulæ Franciscæ, freÿ frn. v. Reinach geb. von v. zu Andlau, auch weÿl. des freÿ hoch Wohlgeb. Hn Hn Frantz Anthoni Beat, freÿ Hn. von Reinach, Herrn zu Wörth v. Uttenheim, Theilh. zu Roppach, Niedersteinbronn, Minstrohl v. Amoncourt, Eines hochlöbl. Directorÿ im Untern Elsaß gewes. hochmerit. raths v. Außschuß hochseel. nachgelaßener freÿherrl. fr. Wit. nunmehr auch hochseel. Verlt. auffgerichtet Anno 1747.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab v. Nahrung, liegend v. fahrender, so weÿl. die freÿ hoch Wohlgeb. fr. frau Maria Anna Ursula Francisca v. Reinach geb. von v. zu Andlau, auch weÿl. des freÿ hoch Wohlgeb. Hn Hn Frantz Anthoni Beat, freÿ Hn. von Reinach, Herrn zu Wörth v. Uttenheim, Theilh. zu Roppach, Niedersteinbronn, Minstrohl v. Amoncourt, Eines hochlöbl. Directorÿ im Untern Elsaß gewes. hochmerit. raths v. Außschuß hochseel. nachgel. freÿherrl. fr. Wit. nunmehr auch hochseel. nach ihrem d. 23. 9.bris des nechst hingelegten 1746.ten Jahrs beschehenen tödt. Ableiben hie Zeitl. Verlaßen (…) So geschehen v. angefangen in d. Königl. Statt Straßb. auff Sambstag d. 25.ten Februarii Anno 1747.
Die Hochseelige Frau hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, als folgt. 1. den freÿ hoch Wohlgeb. H. H. Frantz Anthoni Conrad, freÿ H. v. Reinach, E. hochlöbl. Ritter Directorii im untern Elsaß hochmeritirten Rath v. vice Außschuß welcher beÿ dem gesch. persönlich erschienen, 2. den freÿ hoch Wohlgeb. H. H. Frantz Wilhelm Ignatium, freÿ Herrn v. Reinach, hochmeritirten Ritter v. beÿ dem hohen Königl. Rath im Elsaß, so auch persönl. Zugegen. 3. Weÿl. der freÿ hoch Wohlgeb. fr. fr. Mariä Eleonorä v. v. Zu Andlau geb. freÿin v. Reinach, hochseel. mit dem freÿ hoch Wohlgeb. H. H. Frantz Ignatio v. v. Zu Andlau, H. in Köngersheim ehel. erzeugt v. nachgelaßene hoch Adel. 3. KK. benantl. 1. Fr. Maria Anna, Strfftsfrau in Ottmarsh., H. Frantz Wilhelm und Fr. Maria Francisca In dero Nahmen dero H. Adel. H. Vatter erschienen. 4. den Hochwürdig freÿ hoch W. geb. H. H. Frantz Ludwig Ferdinand freÿ Herrn von Reinach, derer hohen dhum v. Ritter Stiffter Aichstätten v. St. Burghard in Würtzburg respective Capitularen vnd Domicilaren so anwesent, In deßen Nahmen d. howh Würdige freÿ h. W. geb. H. H. Joseph v. Deroches, hochverordneter Capitular der Stiffts Kirch Alt. St. Peter allh. (…) beÿ dem Geschäfft erschienen. 5. die freÿ h. W. fr. fr. Maria Anna v. v. Zu Andlau, in Homburg geb. freÿin v. Reinach, weÿl. des freÿ h. W. H. H. Frantz Joseph v. v. Zu Andlau in ged. Homburg h.seel. nachgel. h.del. fr. Wittib welche mit beÿstand des Freÿ hochw.geb. Hr. Frantz Ferdinand Böclin von Böcklinsau, hoch. Directorii Raths v. Außschuß, dem Geschäfft in Persohn abgewartet. 6. Weÿl. der freÿ hoch W. geb. fr. fr. Mariä Carolinæ geb. freÿin v. Reinach, h.seel. mit dem freÿ hoch W. geb. H. H. Frantz Benedict freÿ Herren v. Baden, Ihro Churfürstl. Durchlaucht Zu Pfaltz, geheimen Raths vnd Hoff Cammer præsidenten auch Ober hoffmeisters Ihro durchl. d. Churfürstin v. Rittern des Orthhens Sti Huberti ehel. erz. und nachgel. freÿherrl. Kinder, benandtl. 1. H. Philipp Carl Maria Benedict, 2. H. Joh: Heinrich Ignatius Leo, 3. Fr. Maria Elisabetha Augusta Eva, 4. H. Frantz Anthoni Carl Bonifacius, 5. H. Wilhelm Joseph Leopold in dero Nahmen dero hoch freÿherrl. H. Vatter Zugegen war. 7. die freÿ hoch Wohlgeb. fr. fr. Anna Maria Beatrix v. Rathsamhaußen Zu Ehenweÿer geb. geb. freÿin v. Reinach, des freÿ hoch W. geb. H. H. Frantz Joseph Conrad Rathsamhaußen Zu Ehenweÿer hochmeritirt. Rittmeister unter dem löbl. Regiment Naßau Zu Pferd v. Ritters des Heiligen Ordens Ludovici Fr. Ehegemahlin welche auch beÿständl. deßelben dem Gesch. Pers. abgewartet, Alle 7 d.fr. seel. freÿ fr. nachgel. resp. freÿherrl. KK. v. Encken zu 7. gleichen Stammtheilen

In einer allhier Zu Straßburg ane der Kalbsgaß gelegenen hiehero gehörigen Stamm behaußung befunden worden als volgt
Ane Höltzen v. Schreinwerck. Vor der Vordern Stub im ersten Stock, In der Wohn Stuben, In der Stub Cammer, In der andern stub Cammer, In der Camin Cammer deren fenster in d. Hoff v. th. auf d. Gang, Auff dem Gang im Hoff, In der Küchen ersten Stock Vordern Haußes, Im Zweÿten Stock Vordern Haußes, Im Hauß Ehren, In der Stuben, In der Camin Cammer Zur rechten Seite vorgedachter Stuben, In der Garde Robe neben gem. Camin Cammer, In der Camin Cammer Zur Lincken, In der kleinen Camin Cammer mit den fenstern in den Hoff sehend, Neben erstgedachter Camin Cammer, In der Speiß Cammer über der Kuchen, In dem nebens Stüblein, In der kleinen Stub auf dem ersten Stock, In der hintern Stub Cammer auf das Waßer auf dem ersten Stock, In d. Knechts Cammer
(f° 24) Eigenthum ane Häußern v. Liegenden Güthern. (H.) Köngersheim (…)
(f° 24-v) Osthaußen
(f° 81-v) Series rubricarum hujus Inventarii. Sa.Holtzen v. schrein Wercks 958, Sa. Bett; vnd Federwercks 23, Sa.Leinwath vnd gethuchs 625, Sa. Sergenwercks 258, Sa. Zimmergeschirrs 116, Sa. Kupffer Möß v. Eißengeschirrs 116, Sa. allerhand Posten 72, Sa. vorherbeschriebener Mobilien v. anders so zu Andlau befindlich 523
Sa. Früchten 62, Sa. Wein v. Lähren Faß 256, Sa. Pferdt 40, Sa. Fuhrwercks 244, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 1628, Sa. baarschafft 1163, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50.287, Sa. Eigenthum ane Häußern v. Liegenden güthern 4350, Sa. Eigenthums ane Liegenden Feld güthern 820, Sa. Eigenthums ane I. behaußung zu Osthaußen 600, Sa. Vorbeschriebenen Eigenthums ane Reeben 805, Sa. Gülthen von Liegenden güthern 29.727, Summa summarum 92.704 fl
Pro Nota. Was die Passiva betrifft, so seÿnd keine Vorhanden außer denen Inventir: Cösten, welche aus Verkaufften gülth früchten bezahlt werden sollen
Schluß Summa 84.306 fl. – Sa. der Zweiffelhaffte und Verlohrnen Pf. Zinß Haubt: Güther und Activ: Schulden 7677 fl.

Elle meurt dans sa maison de Strasbourg le 23 novembre 1746, son corps est inhumé le 25 dans la nef de l’église d’Uttenheim
Sépulture, Saint-Etienne (cath. f° 16-v)
Anno Dni 1746 die 23 Novembris obiit Prænobilis Maria Anna Ursula Francisca Domina nata de et in Andlau Conjux defuncti Francisci Antonii Beati liberi Baronis de Reinach ex Werth Domini in Werth, Uttenheim, Nidersteinbrunn, Roppe, Montreux, Amoncourt et aliis locis, Equitis S Wolfgangi & sacramentis Ecclesiæ rité munita die 25 ejusdem mensis et Anni a me infra scripto (…) funus deducente cadaver delatum fuit in Parochiam in Uttenheim in cujus Ecclesiæ à D. Parocho sepultum fuit (i 19)

Sépulture, Uttenheim (cath.)
Anno Domini 1746, vigesima quinta Mensis Novembris corpus prænobilis Dominæ Mariæ Annæ Franciscæ Ursulæ liberæ Baronissæ â Reinach sacramenti Pœnitentiæ eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitæ, natæ de et ab Andlau defunctæ, conjugus Prænobilis Domini Francisci Antonÿ Liberi Baronis de Reinach defuncti Domini dum viveret in Werth, Uttenheim et aliis locis â parochiâ Argentinæ ad Sanctum Stephanum hic delatum et à Reverendi Domino Josepho Rueff Parocho ejusdem Parochiæ præsentatum à me infra scripto parocho in Uttenheim sepultum fuit in navi hujus ecclesiæ prope altare beatæ virginis (i 55)

Marie Eléonore de Reinach-Werth épouse en 1722 François Ignace d’Andlau
Chartrier de Niedernai – Article 736 – Marie Eléonore d’Andlau, née de Reinach-Werth (1703-1738)
(1-2) Jean-Baptiste de Haus, vicaire général de l’évêché de Bâle, autorise François Ignace d’Andlau et Marie Eléonore de Reinach à contracter mariage, malgré une consanguinité aux deuxième et troisième degrés, il les dispense également de faire proclamer les bans (1722), 2 p. latin.

Marie Anne Catherine Josèphe de Reinach-Werth épouse en 1730 François Joseph Conrad d’Andlau
Article 737 – Marie Anne Catherine Josèphe d’Andlau, née de Reinach-Werth (1714-1788)
(1) Marie Sophie, abbesse d’Andlau, accepte de prendre comme demoiselle la jeune Marie Anne, fille cadette de François Antoine de Reinach, dès qu’une place sera libre (1714, 17 décembre), 1 p. all.
(2) Contrat de mariage entre François Joseph Conrad d’Andlau et Marie Anne Josèphe de Reinach (1730, 20 mars. Woerth), cah. 7 f. all.

Marie Caroline Jacqueline de Reinach-Werth épouse en 1733 Conrad Frédéric baron de Baden
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 69)
Hodie 25 Mensis Novembris Anno 1733 illustris ac prænobilis dominus Franciscus Benedictus Liber Baro de Baden filius illustris et Nobilissimi Conradi Friderici Baronis de Baden et prænobilissimæ Mariæ Annæ Baronissæ de Kagheneck Conjugum Conciliarius intimus et Regiminis serenissimi et altissimi* Principis Palatini Electoris, Ex parochiâ Mannheimensi Wormatiensis diœcesis (…) Et perhonesta ax prænobilis Domicella Maria Carolinæ Jacoba de Reinach hujus Parochiæ filia prænobilis et illustrissimi domini Francisci Antonÿ Baronis de Reinach de Wert Consiliarÿ Noblitatis inferioris alsatiæ et prænobilis dominæ Mariæ Annæ ursulæ Dandelaud Conjgum ex aptera parte dispensatione super impedimenti tertis Gradus consanguinitatis in linea æquali (i 74)

Marie Béatrice de Reinach-Werth épouse en 1744 Joseph Conrad de Rathsamhausen
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 1)
Hodie 26 Die Mensis Februarii Anno post Christum natum 1744 (…) super tertii In linea æquali consanguinitatis Gradus Impedimento (…) sacro matrimonii vinculo In facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Prænobilis Dominus Dominus Franciscus Josephus Conradus De Ratzenhausen militum Præfactus Legionis Regiæ Suecicæ In præsidiis hujus urbis filius Prænobilis Domini Philippi Henrici de Ratzehausen Ehenweyr et Defunctæ prænobilis Dominæ Mariæ Helenæ de Ligertz Conjugum In memoratâ Sancti Laurentii Parochiâ commorans et Prænobilis Domicella Maria Beatrix de Reinach de Werth filia prænobilis Defuncti Domini Francisci Antonii Baronis de Reinach et superstitis noblils Dominæ Mariæ Annæ Dondlau Vxoris ejus Legitimæ In hac parochia commorans (i 2)

La maison revient à François Guillaume Ignace de Reinach-Werth, né en 1701, qui épouse en 1730 à Carspach Marie Anne Joséphine Ursule de Ferrette-Carspach.

1731, Chartrier de Niedernai
Articles 738-739 François Guillaume Ignace de Reinach-Werth (1701-1764)
738 – (1) Extrait de baptême de François Guillaume Ignace, fils de François Antoine de Reinach Werth et de Marie Ursule Françoise d’Andlau (1701, 5 juillet. Matzenheim), 1 p. latin extrait de 1745.
(2) Certificat de mariage entre François Guillaume Ignace de Reinach-Werth et Marie Anne Joséphine Ursule de Ferrette-Carspach (1730, 1 août. Carspach), 1 p. latin extrait de 1745.
739 – (1) Décret par lequel François Guillaume Ignace, baron de Reinach, est nommé premier gentilhomme de la chambre (Cammerer) à la cour du prince-électeur de Cologne (1739), 1 p. all.

Premier baptême inscrit dans les registres de Strasbourg
Baptême, Saint-Laurent (cath. f° 64)
Hodie 31 Octobris anni 1737 filio Prænobilis Dni Francisci Wilhelmi Ignatÿ Liberi Baronis De Reinach in Werth et Dnæ Mariæ Annæ Josephæ Ursulæ Liberæ Baronissæ De Pfürdt in Carspach, conjugis ejus legitimæ in hac Parochiâ commorantium die 24 hujus mensis octobris nato, et eâdem die (…) in ædibus paternis baptizato /:uti videre est superius in hoc Registro:/ adhibitæ fuêtunt in Ecclesiâ, cæremoniæ et Sacræ unctiones consuetæ eique impositum fuit nomen Willhelmus Jacobus Maximilianus Antonius. Patrinus fuit R.mus Prænobilis Dominus Dnûs Wilhelmus Jacobus De Zu Rhein in Dornach Ecclesiarum Cathedralium Herbipolensis et Wormatiensis Canonicus Capitularis, nec non Equestralis Ecclesiæ Brussliensis Cantor, Matrina Prænobilus Domicella Antonia Maximilana De Barille (i 71)

François Guillaume Ignace de Reinach-Werth meurt à Matzenheim le 10 mai 1764. Son corps est inhumé le 12 dans la nef de l’église d’Uttenheim en présence de son fils Maximilien de Reinach
Sépulture, Matzenheim (cath. f° 153-v)
Anno domini 1764 die 10 Mensis Maÿ mortuus est prænobilis Dominus Franciscus Wilhelmus Ignatius Liber Baron De Reinach De Werth, Consiliarius eques honorarius Equitis in supremâ alsatiæ Curiâ Directorii immediatæ Nobilitatis inferioris Alsatiæ præses Dominus in Werth et Uttenheim annum 63 agens sacramento pœnitentiæ et Eucharistiæ rité munitus et die 12 ejusdem Mensis et anni a me infra scripto parochi funus deducente corpus delatum est ad Eccelsiam parochialem in uttenheim in quæ à D.D. parocho dictæ Ecclesiæ sepultum fuit præsentibus Testibus Prænobili Domino Francisco Benedicto Ludovico Jacobo Libro Barone de Reinach De Werth Eminentissimi Equestris ordinis Melitensis Commendatore in Herren Strunden in Legione alsaticâ Collonelli Locum tenente (i 157)

Sépulture, Uttenheim (cath. f° 98)
Anno domini 1764 die 12 mensis Maÿ Corpus defuncti Prænobilis Domini Domini Francisci Wilhelmi Ignatii Libri Baronis de Reinach Domini in Werth, uttenheim et aliis Locis, Consiliarii honorarii Equitis in suprema alsatiæ curiâ, dicasterii Nobilitatis Inferioris alsatiæ Directoris a Parochum Matzenheimensis hic delatum (…) â me infra scripto Parocho sepultum fuit in Navi hujus ecclesiæ, Præsentibus testibus Prænobili Domino Benedicti Barone de Reinach Eminentissimi Equestris ordinis Melitensis Commendatore supremo Loco tenente Legionis alsatiæ et Prænobili Domino Maximiliano Barone de Reinach filio defuncti (signé) Benoit Baron de Reinach commandeur de L’ordre de Malthe, Maximilian Baron de Reinach (i 100)

Inventaire dressé dans la maison après la mort de leur gendre François Antoine Christophe de Rathsamhausen-Ehnwihr, mort au champ de bataille en juillet 1761 après avoir épousé en février de la même année Marie Anne Caroline Hyacinthe de Reinach

1762 (28.5.), Not. Haering (6 E 41, 1360) n° 176
Inventarium über Weÿland des Freÿhochwohl gebohrnen Herrn, Hern Frantz Antoni Christoph von Rathsamhausen zu Ehenweÿher. H. zu Wibolsheim, Eschau und andern orten, Ritter des Königl. Militar ordens St. Ludwig, obrist Lieutenant und groß Major beÿ hochlöbl. Naßau Saarbruckischem Regiment zu Fuß seel. gedächtnuß Verl., aufgerichtet Anno 1762 – nach seinem In der Nacht vom 15.den auf den 16.den Julÿ des abgewichenen 1761. Jahrs beÿ Estinghaußen auf dem betta der Ehren aus dieser Zeitlichkeit durch einen Canonen Schuß genommenen tödtl. Hintritt, nach sich Verlaßen, Welcje Verl. auf Ansuchen nicht nur allein der Freÿ hochwohlgebohrnen Freÿfrau Mariä Annä Carolinä Hÿacinthä von Rathsamhausen zu Ehenweÿher geb. Freÿin von Reinach zu Wörth, der hinterbliebenen Wittib mit gutem Rath T. Herrn Johann Ludwig Treitlinger J.V. Lti und Aduocati beÿ Hochlöbl. Nieder Elsaßisch Ritterschaftl. Directorio præsidial des Adels im untern Elsaß ihres Assistenten (…) So beschehen Straßburg Francss den 28.ten My A° 1762.
Den in Gott ruhenden den H. Obrist Lieutenant Von Rathsamhausen zu erben sind ohne Testament fähig 1. der Freÿ hochwolgeb. Herr Frantz Joseph Conrad von Rathsamhausen zu Ehenweÿher, Herrschafft zu Eschau, Wibolßheim und anderer orten, Hoch Verordneter Mestre de Camp und Obrist zu Pferd sein H. brud. in Hochdenselben Nahmen T. Hr Heinrich Christoph Fischbach sein und sonst Verschiedener Hochadel. Familien Schafner (…) dieser Inventur beÿgewohnt hat, 2. Weil. des Freÿhochwolgeb: H. Philipp Pacifici von Rathsamhausen zu Ehenweÿher im Leben gewesenen Churbaÿerischen Camerers, Obrist Lieutenant und Corneth von der Leibwache, dann des hochadel. Ordens St Georgii Ritters seel. hinterlaßene minderjährig 4. KKr benandlich a) Theresia, b) Maximilian, c) Helena und d) Augusta, welche des Hochadel. Herrn bruders Kind: mit T. H. Johann Georg Lorÿ Sr. Churfürtsl. durchlaucht in Baÿern Würck. Hof wie nicht weniger Müntz und bergwercks Rath bevögtigt sind (…) d. auch gegenw. Geschäft persönl. abgewartet hat

In einer allhier zu Straßburg an der Kalbsgaß gelegenen behaußung und zwar dem Freÿherrl. Stammhauß von Reinach befunden worden wie folgt
Renunciatio der Freÿherrl. Fr: Wittib auf die Errungenschaft
Abzug gegenw: Invÿ., Sa. haußr: 234 fl. Sa. silbers 316 fl. Sa.frucht und Weins 95 fl. Sa. Gefehrts (berline coupé) 400 fl. Sa. baarschafft 5116 fl. Sa. bethweins 10 fl. Sa. zß. und gülthen von lieg. güthern 823 fl. Sa. Pfenningzinß hauptg. 4326 fl. Sa. Schulden 3417 fl. Summa summarum 14.728 fl. – Schulden 3968 fl. Nach deren abzug 10.750 fl. – Es zeigt sich also daß gegenwärtige restirende Erb. und Verl. selbsten mit Einrechnung der vor Zw. geachteten activ Schuden doch d. hienreicht de Jahl. wiedem zinß u. die Wiederlag also Zusammen von einem Cap: derer 20.000 fl. mit 1000 fl. abzurichten (…) – Copia der Vollmachten – Beÿlagen
Copia des Ehe Contracts – zwischen dem hochwohlgebornen herren herren Frantz Antoni Christoph von Rathsamhausen zu Ehenweÿher H. zu Wibolsh., Eschau und anderer Orthen, Ritter des königl. Militars Ordens St Ludovici Obrist Lieutenant und groß majoren beÿ einem hochlöbl. Nassau Saarbruckischen Regiment zu fues, weÿl. des freÿwohlgebornen Herrn Herrn Philipp Heinrich von Rathsamhausen zu Ehenweÿher mit auch weÿl. der freÿhochwohlgebornen Maria Francisca Helena von Ligertz ezeiehlten herrn Sohn, als den Hochzeitern, So dann der freÿ hochwohlgebornen freÿ fräulein Maria Anna Carolina Hyacintha von Reinach zu Wörth, des Freÿ hochwohlgebornen Herrn Hern Frantz Wilhelm Ignati Freÿherr von Reinach, Rittern zu St: Wolf H. zu Uttenheim und Wörth, theil herr zu Roppbach, Munsterole, Niedersteinbrunn, Amoncourt und anderer Orthen & beÿ Einem hohen Königl. Rath des Elsaß Ritteren und Ehren Rath und beÿ einem hochlöbl. præsidials Directorio des Adels im unterm Elsaß Rath und Vice Ausschußes & mit weÿl. der Freÿ Reichs hochwohlgebornen Frauen Frauen Maria Anna Josepha Ursula Freÿfrauen von Reinach zu Wörth geborner Freÿin von Pfürdt zu Karsbach Eheliche erzeigte Tochter, als der Fräulein hochzeiterin hochwerthesten Eltern andern Theils – So beschehen im Schloß Wörth den 14. hornung des Jahres 1761. – dem ritterschafftl. Contractum Protocollo verbotenus einverleibt, in Straßburg den 24. junÿ 1761, [unterzeichnet] Faber

La maison revient à son fils Maximilien (Guillaume Jacques Maximilien Antoine) de Reinach-Werth qui épouse en 1765 à Munzingen en Bade Marie Eve Fidèle de Kageneck, fille de Frédéric de Kageneck et de Marie Anne Eve d’Andlau : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, proclamation à Uttenheim

Eheberedung, zwischen den freireichs hochwohlgebornen Wilhelm Jakob Maximilian Antoni freiherr von Reinach zu Wörth, herr zu Udenheim, theilherr zu Roppach, Münsteroll, Menoncourt und anderen orten, Chevalier d’honneur et d’Epée au Conseil souverain d’Alsace, Assesseur du Directoire Presidial de la Noblesse Immédiate de la Basse Alsace, weÿl. Frantz Wilhelm Ignazi Freiherrn von Reinach zu Wörth und weÿl. Fr. Maria Anna Josepha Ursula Freifrau von Reinach geb. Freÿin von Pfirdt zu Carspach und der Frei reichs hochwohlgebornen Fräulein Maria Eva Fidelia von Kagenegg des Fr. hochwohlgebornen H. Johann Friedrich Fridolin Freiherrn von Kagenegg, herrn zu Munzingen, Wÿhler, Bleichheim auch Mitherr zu Umkirch, Mördingen und Hippsheim und Fr. Maria Anna Eva Freÿfrau von Kagenegg geb. Freÿin von und zu Andlau

Proclamation, Uttenheim (cath. f° 81) Anno Domini 1765. die 2. mensis Septembris unâ tantum proclamatione, super duabus alias alis faciendis dispensatum ad Reverendissimo ordinario nostro in ecclesiâ Parochiali meâ factâ nullo detecto Impedimento Prænobilem Dominum Wilhelmum Jacobum Maximilianum Baronem de Reinach defunctorum prænobilium Domini Francisci Wilhelmi Ignatii Baronis de Reinach dum viveret Domini in uttenheim et aliis Locis, et Dominæ Mariæ Annæ Josephæ Ursulæ Baronissæ de Ferreth in Karspack filium legitimum Parochianum meum dimisi ad Dominum Parochum in Monsingen in Brisgioa diœcesis Constantienis, quatenus per eum Matrimonuio jungi valeat cum Prænobili Domicellâ Mariâ Evâ Baronissâ de Kaguenegg Prænobilis Domini Friderici de Kaguenegg domini in Monsingen et aliis Locis et Prænobilis Dominæ Mariæ Annæ Baronissæ ab Andlau filiâ legitimâ (i 83)

Inventaire après décès d’un locataire, le tonnelier Georges Frédéric Strohl

1795 (20 vend. 4), Strasbourg 2 (3), Not. Mayer n° 437
Inventarium über Weÿl. Georg Friedrich Strohl des gewesenen burgers und Kiefers Verlassenschafft, nach seinem im Monath Nivos letzthien erfolgten absterben hinterlassen hat, nachdeme dem Mit-Erb Georg Friderich Strohl so in der Sterb behaußung wohnet dar über handtreu abgelegt
Benamßung der Erben. Der verstorbene hat zu seinen wahren und ohngezweiffelten Erben ab intestato hinterlassen 1. Mariam Magdalenam geb. Strohl weÿl. Peter Weißer des gewesenen Musici Wittib, 2. Catharinam Salomeam geb. Strohl weÿl. Joh: Ambrosius Muller gewesenen Kupferschmidts Wittib, 3. Catharinam Margaretham Strohl Majorennis verbeÿstandet mit dem burger (-), 4. Georg Friderich Strohl Majorennis, 5. Catharinam Barbaram Strohl großjährigen alters und 6. Mariam Dorotheam Strohl ebenfalls großjährigen alters, Alle 6 mit weÿl. Maria Magdalena geb. Magnußin erzeigt hinterlassenen Kinder
geschehen und angefangen allhier zu Straßburg in einer an der Kalbsgaß dahier gelegenen mit N° 27 bezeichneten behaußung den 1. Vendemiaire im IV. Jahr
Series rubricarum hujus Inventarÿ, hausrath 468 li, Schiff und geschirr wie auch leerer Fäßer 750 li, baarschafft 400 li, Summa summarum 1618 li, Schulden 600 li, Nach deren Abzug 1018 livres, Hierzu haben aber zu conferiren und einzuschießen (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 37 F° 123-v du 25 vend 4

La maison qui appartient à Maximilien Reinach est mise sous séquestre

1799 (4 vend.. 8), Q 2686
Etat des successions sur lesquelles le séquestre a été apposé par l’Administration Centrale du Département
Nom et prénom des individus frappés du séquestre
observations : Il ne s’est présenté aucune personne qui ayt formé des prétentions sur ces articles portés au présent état
feu Maximilien Reinach de Strasbourg – idem
une maison sise rue des Veaux n° 27

La maison de l’émigré Reinach est exposée sans résultat aux enchères. Un procès verbal constate quelles sont les localités qu’occupe le locataire Pelay et les éventuelles dégradations qu’il y aurait faites

1799 (26 vend. 8), Q 2360 (procès verbal Q 1526)
Première enchère. Commune de Strasbourg. L’an VIII de la République française une et indivisible le 26 Vendemiaire
Bien provenant de la famille Reynach émigrée
Maison située en la rue des Veaux n° 27 consistant en un rez de Chaussée, deux Etages, cour, Remises, Ecuries & dépendances, Plus un petit jardin y attenant, Le tout estimé suivant Procès verbal du 28 Vendemiaire An 8 à un revenu Annuel de 2000 livres. Et aucune soumission ni première offre ayant été faite avant la première Séance d’Enchère, la mise à prix a été fixée à la domme de 80.000 livres
N° 119, Ce jourd’hui 18 Nivose l’an Cinq de la Rep. française. Nous soussignés Daniel Vogt, Michel Kaltner nommés experts par délibération de l’administration municp.le de la Commune de Strasbourg du 15 du mois de brumaire, François Pinot nommé expert par les héritiers Reinach et Frédéric Arnold expert nommé par le cit: Pelay aux fins d’estimer Conformément à la susidte délib.on le prix du Loyer que doit payer le Citoyen Pelay pour le Logement qu’il a occupé en lad. maison, ainsy que les degradations qui pourraient avoir été faites par led. Cit. Pelay
Avons, après nous être transportés dans la maison Scise rue de Veaux N° 27 apartenant tant à la Republique qu’aux susdits héritiers Reinach et après avoir examiné les locations differentes resumé ce qui suit
1. Logement Qu’occupoit le Citoyen Pelay au rez de chaussée La moitié de l’Ecurie la jouissance de la moitié de la remise, la Cuisine, au pavillon de gauche, Une Cave Voutée sous la maison de Devant et une autre petite Cave non Voutée servant de Bucher,
2. Au premier étage, trois appartements sur la rue, deux appartements donnant sur la cour et un Vestibule le tout situé dans la Maison de devant,
Et un Grenier à foin ainsy que le premier grenier de la maison de devant,
Dont nous estimons le Canon annuel pour les locations indiquées d’autre part à la Somme de 450 Livres Valeur metallique
S’ensuit ce qu’occupoit le Cit. Pelay au 2. etage pendt. quelque tems Scavoir
1. trois appartemens donnant sur la rue et deux donnans sur la cour, un Vestibule et une chambre de domestique à l’aile gauche, contiguë à la maison de devant ainsy que le 2° Grenier de lad.te maison
dont nous estimons le Canon annuel pour les locations indiquées d’autre part à la Somme de 300 Livres Valeur metallique
Resumé Général, Des Degradations actuelles des logements et dépendances ci dessus indiquées (…) 50 livres – Pour copie conforme

Inventaire dressé en 1801 après la mort de Maximilien (Guillaume Jacques Maximilien Antoine) de Reinach-Werth à Rastatt en 1792 en délaissant huit enfants ou leurs représentants

1801 (9 thermidor 9), Strasbourg 14 (14), Not. Lex n° 1292
Inventaire de la succession de Guillaume Jacques Maximilien Antoine Reinach de Wörth décédé à Rastatt le 8 janvier 1792 – à la requête du Cit. Guillaume Jacques Maximilien Frédéric Reinach en qualité de mandataire de la cit. Marie Eve Fidele née Kagenegg sa mere veuve (du défunt), par son pouvoir daté Bayreuth du 28 mai 1801 correspondant au 28 prairial dernier, commune en biens avec son mari et participant pour moitié dans les biens suivant contrat de mariage daté Fribourg en brisgau le 17 février 1765 enregistré au directoire de Strasbourg le 20 mars 1766, le Cit. Jean Geofroid Riehl homme de loi mandataire des Cit. Marie Anne et Henriette Reinach majeures, encore ledit Guillaume Jacques Maximilien Frédéric Reinach tant pour lui personnellement qu’en qualité de mandataire de Benoit Reinach son frere domicilié à Vienne, François Charles Brucker adjoint a la mairie curateur de Guillaume Jacques Joseph Reinach absent et comme tuteur de Thérèse Ferdinande Reinach fille mineure, François Joseph Haussmann huissier à la résidence de Benfeld mandataire de Louis Joseph Eleonore Cretet ci devant cultivateur à Strasbourg présentement à Paris rue Guinegau maison des bains n° 12 en qualité de veuf de Caroline Reinach par représentation de Maximilien Xavier Ferdinand et Caroline Cretté ses enfants dont le premier est décédé en cette commune le 3 floréal 6 et le deuxième le 10 dudit mois, Philibert Noël St Mesmin capitaine à la 89° ½ brigade d’Infanterie de ligne veuf de Philippine Reinach et tuteur naturel d’Anne Marie Louise sa fille unique née à Paris le 21 pluviose 8 et présentement chez la femme Jean Deprés habitant de la commune d’Autheuil et dudit C. François Joseph Haussmann tuteur substitué, (tous) enfants procréés avec la veuve

dans une maison faisant partie de la succession rue des Veaux N° 27
Immeuble N° 1, immeuble à Strasbourg, Une maison cour écurie remise et maison de derrière bâtiments droits appartenances et dépendances située en cette ville Rue des Veaux N° 27 d’un côté le Cit. Jung marchand d’autre les héritiers Prat par devant sur la rue derrière sur la riviere d’Ill, estimée par procès verbal d’expertise du 12 courant à 36.000 francs
Récapitulation, mobilier à Strasbourg 2143 fr, immeubles 1. à Strasbourg 36.000 fr, 2. à Fürdenheim 4310 fr, 3. à Wörth et Matzenheim, moulin et château 25.980 fr, 4. terres à Matzenheim 40.875 fr, forêt à Osthausen 14.700 fr, 5. à Valff 7476 fr, 6. à Mittelbergheim 1000 fr, 7. à Molsheim 7200 fr, 8. à Diebolsheim 2563 fr, 9. à Osthausen 26.812 fr, 10. à Westhausen 1150 fr, 11. à Erstein 5575 fr, 12. à Zellwiller 1360 fr, 13. à Westhausen 2220 fr, rentes 1152, 900 et 3796 fr, la veuve doit 3514 fr, total 188.727 fr, passif 131.154 (dont prétentions de la veuve 34.951 fr)
(Joints) Extrait d’inventaire devant Me Triponé à Belfort, biens à Niedersteinbrunn 7452 fr, à Frais 1825 et 1150 fr, à Chavannes sur l’Etang, à Ballschwiller 600 fr, à Roppe 560 fr, à Boron 240 fr, à Denney, Bessoncourt, Perouse, Eguenigue, Frais, Cuveliere, Menoncourt, Montreux Château, Roppe et autres communes, total 18.291 fr
Eheberedung (…)
Enregistrement de Strasbourg, acp 79 F° 85 du 18 ther. 9

Marie Eve Fidèle de Kageneck meurt à Fribourg-en-Brisgau le 22 février 1821
Chartrier de Niedernai – Articles 745-748 Marie Eve Fidèle de Reinach-Werth, née de Kageneck (1745-1821)
747 (2-3) Maximilien de Reinach achète aux enchères pour 3560 florins une maison à Rastatt provenant de la succession de François Wolff, conseiller aulique et médecin (Hoffrath und Oberamtsphysicus) (1792, 7 janvier), 2 p. all.
(9) Certificat attestant que la baronne de Reinach née de Kageneck a résidé à Rastatt avec toute sa famille depuis le mois de mai 1790 jusqu’au 12 avril 1799, époque de son départ pour Bayreuth (1800), 1 p. fr.
(10) Certificat attestant que la baronne de Reinach a résidé à Bayreuth avec toute sa famille du 28 avril 1799 jusqu’en septembre 1800 (1800), 1 p. all.
(11-14). Radiation de feu Guillaume Jacques Maximilien Antoine de Reinach de la liste des émigrés, radiation de sa veuve (1800-1801), 4 p. fr.

748 (16-18) Extraits mortuaires de Marie Eve Fidèle de Reinach, née de Kageneck (1821, 22 février. Fribourg en Brisgau), 3 p. all. extraits de 1821 et 1825.
(19) Certificat de la municipalité de Fribourg attestant que la défunte avait conservé la nationalité française (1829), 1 p. all.
(20-32) Liquidation et partage de la succession de Marie Eve Fidèle de Reinach entre ses enfants et héritiers (1821), 13 p. all.-fr.

Suite de l’inventaire précédent, contenant rapport d’experts
1801 (12 frimaire 10), Strasbourg 14 (16), Not. Lex n° 1597
Inventaire de la succession de Guillaume Jacques Maximilien Reinach de Wörth décédé le 8 janvier 1792 – ont comparu le Cit. Jean Geofroid Riehl homme de lettres pour et au nom des veuve et héritiers du défunt
dépôt 1. de la procuration de Marie Eve Fidele Kageneck veuve du défunt datée Bayreuth le 28 mai 1801, 2. procuration de Marie Anne & Henriette Reinach majeures devant led. notaire le 15 ventose dernier, 3. celle de Benoit Reinach demeurant a Vienne en Autriche le 24 juin 1801 ou 5 messidor IX, 4. nomination de curateur a Guillaume Jacques Joseph Reinach absent en la personne de François Charles Brucker adjoint au maire de Strasbourg, 5. nomination de tuteur de Thérèse Ferdinande Reinach fille majeure le 3 mai 1793, 6. nomination de tuteur substitué à Philibert Noël St Mesmin Capitaine en la 89° brigade d’jnfanterie de ligne a Anne Marie St Mesmin sa fille unique procréé avec feue Caroline Reinach devant le juge de Paix du canton de benfelden le 24 ventose dernier, 7. nomination d’experts pour l’estimation de la Maison située rue des Veaux N° 27 le 12 thermidor dernier, 8. Rapport d’experts, 9. Nomination d’experts pour l’estimation des biens à Fürdenheim, 13. à Wörth et Matzenheim, 16. à Walff, 19. à Mittelbergheim, 20. à Molsheim, 23. à Dieboltzheim, 27. à Osthoffen canton de Benfelden, 29. à Weshausen près Marmoutier, 32. à Erstein, 35. à Zellweiller, 38. à Weshausen près Benfelden, 41. dans le département au Haut Rhin, Me Triponé à Belfort, 42. à Frais et Chavance, 43. à Ballschwiller

Rapport d’experts. Le 19 thermidor 9, Nous soussignés Guillaume Renn Architecte et Frédéric Arnold, aux fins d’estimer la Maison et Département Scise a Strasbourg rue des Veaux n° 27 appartenant auxdits héritiers, La maison consiste en un Bâtiment en maçonnerie à rez de chaussée et deux étages donnant dans la rue des Veaux d’un côté la maison de la veuve Prat d’autre celle du Cit. Lung avec une Cour ou se trouve un pavillon aussi a rez de chaussée et deux étages un Bâtiment de fond donnant d’un côté sur la Cour d’autre sur la riviere avec un jardin, Ces bâtiments Cour et Jardin peuvent être estimés a la somme de 36.000 francs valeur liquide
Enregistrement de Strasbourg, acp 82 F° 95 du 13 frim. 10

Délibération des parents
1802 (4 brumaire 11), U 1917 (canton est) f° 29
Deliberation des Parens & amis de la famille de feu Guillaume Jacques Maximilien Reinach de Woerth – Cejourd’hui 4 Brumaire l’an 11 de la République française, par devant Nous Jean Ferdinand Berger, juge de paix du quatrieme arrondissement de la ville de Strasbourg, sont comparus, Dame Marie Anne Reinach veuve de Franclieu demeurante à Strasbourg agissant tant en son propre nom qu’en qualité de fondée de pouvoir de Demoiselle Henriette Reinach sa sœur majeure suivant procuration sous seing privé passée à Geissenheim le 18 vendemiaire dernier, Le citoyen François Charles Brucker adjoint a la mairie de la ville de Strasbourg en qualité de tuteur établi à Thérèse Ferdinande Reinach fille mineure, 2° de Curateur de Guillaume Jacques Joseph Reinach absent et 3° de mandataire des citoyens Guillaume Jacques Maximilien Frédéric et Benoît Reinach, majeurs, Et le citoyen François Joseph Haussmann huissier public à la résidence de Benfeld en qualité de tuteur de l’enfant delaissé par feu Philippine Reinach vivant Epouse du citoyen Philibert Noël St Mesmin capitaine à la 89 ½ brigade d’Infanterie de ligne, Lesdits Marie Anne, Henriette, Thérèse Ferdinande, Guillaume Jacques Joseph, Guillaume Jacques Maximilien Frédéric et Benoît Reinach, filles et fils, ledit mineur St Mesmin représentant sa mère aussi fille, chacun héritier pour un 8° de feu Guillaume Jacques Maximilien Reinach de Woerth leur père décédé à Rastatt le 8 janvier 1792, Lesquels comparans ont dit que malgré toutes les mesures et precautions prises pour mettre la succession dont s’agit en évidence, tant en actif qu’en passif, en faire la liquidation et partage, ils ont neanmoins rencontré des entraves par l’absence du citoyen Louis Joseph Cretet représentant Xavier Ferdinand et Elisabeth Caroline Cretté ses deux enfants procréés de son mariage avec Caroline Reinach fille et héritière pour un 8° dudit defunt Guillaume Jacques Maximilien Reinach, que cependant inventaire a été fait de ladite succession (…)
comme le passif se monte au contenu de l’inventaire à la somme de 131.150 francs, ladite assemblée (…) a décidé que notamment les maisons et bâtiments seulement à la charge aux héritiers seraient vendus par adjudication judiciaire, (…) les juges ont exigé qu’avant tout Cretet serait assigné devant le juge de paix du canton de son domicile à Paris, c’est aussi ce qui a été fait (…), les comparans ont obtenu jugement contre lui par defaut le 14 fructidor an dix, lequel porte que, faute par le defendeur Cretet de se présenter dans un delai de deux decades à dater de la signification du présent jugement, soit en personne, soit par un mandataire légalement constitué, dans la maison mortuaire de feu le citoyen Guillaume Jacques Maximilien Reinach sise rue des Veaux N° 27 à Strasbourg, a autorisé les demandeurs à proceder, tant en son absence qu’en présence, à la liquidation partage et réalisation de ladite succession (…)
les susdits requerans se sont tout de suite occupés de la liquidation du passif ainsi qu’il se trouve designé du fol. 84 recto au fol. 87 verso de l’inventaire dressé par le cit. Lex Notaire public (…) Les articles X & XI portant un capital de 12.000 francs dû à la Dame Veuve Rathsamhaussen née Reinach de Woerth sœur du défunt Sr Reinach père (…)

Inventaire après décès d’une locataire, Salomé Weinborn, native d’Andlau

1802 (19 germinal 10), Strasbourg 11 (2), Not. Anrich n° 431
Inventarium über weÿl. der am 24 letzhingelegten Monats pluviose verstorbenen burgerin Salome Weinborn, leedigen standtes und großjährigen alters, von Andlau gebürtig, so ihren wohn ort in der Kalbs gaß dahier im rheinachischen hauß N° 27 bestimmet gehabt
auf ansuchen der bürgerin Maria Anna Weinborn geb. Anstett des bürgers Joseph Weinborn reebmanns zu St Johann beÿ Zabern Ehefrau, Ferner Michael Weinborns des employirten beÿ hiesiger Mairie sowohl proprio nomine als mandatorio nomine seines bruders Sebastian Weinborn leinenwebers zu Herrlißheim, So dann des bürgers Georg Ignatz Maderhoffers Glocken giesers als Curatoris Xaverj Weinborns schuemachers Martin Weinborn schneider und anton Weinborn strumpffwebers, alle sechs Verstorbenen leiblicher gebrüder und ab intestato hinterlassenen Erben
Series rubricarum hujus Inventarÿ, kleÿdung 349 fr, baarschafft 111 fr, liegende güther andlauer banns 2 stück 288 fr, schulden 505 fr, summa summarum 1254 fr -schulden 316 fr, Compensando 937 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 84 f° 36 du 22 germinal 10

Vente de meubles qui ont appartenu à Anne Caroline Hyacinthe de Reinach-Werth, veuve de François Antoine Christophe Rathsamhausen
1807 (2.4.), Strasbourg 13 (33), Not. Lex n° 1240
vente de meubles sur la place St Etienne faisant partie de la succession de De Marie Anne Caroline Hyacinthe née Reinach de Wörth veuve de François Antoine Christophe Rathsamhausen, major au ci devant Régiment de Nassau infanterie au service de France, décédée le 26 janvier dernier – à la requête de M. Guillaume Jacques Maximilien Frédéric Reinach de Wörth propriétaire, tant pour lui personnellement qu’en qualité de mandataire de M Louis Ferdinand Benoit Reinach de Wörth son frère demeurant a Vienne en Autriche par pouvoir annexé à l’inventaire de la succession de M Guillaume Jacques Maximilien Antoine Reinach de Wörth leur père originaire Strasbourg, dressé par le soussigné notaire le premier thermidor 9, Marie Anne Françoise Joséphine Reinach de Wörth veuve de M Jean Baptiste Pasquier Franclieu officier dans les armées de France et De Henriette Catherine Julie Reinach de Wörth ci devant chanoinesse de Massevaux département du Haut Rhin et Dlle Marie Thérèse Ferdinande Reinach de Wörth majeure, héritiers pour 1/5 chacun de la succession de de la défunte
produit : 766, 665, 390, 224 fr

Marie Thérèse Ferdinande de Reinach-Werth épouse en 1808 Louis Charles Valentin Gangolff
1808 (31.10.), Strasbourg 14 (39), Not. Lex n° 2956
Contrat de mariage – Louis Charles Valentin Gangolff, employé dans les droits réunis, fils majeur de feu M Charles Philippe Gangolff Ecuyer commissaire des Guerres du département de Phalsbourg et de De Anne Françoise Renaud
Marie Thérèse Ferdinande de Reinach de Wörth demeurant à Strasbourg fille majeure de feu Guillaume Jacques Maximilien Antoine Reinach de Wörth propriétaire à Strasbourg et de Marie Eve Fidele née Kagenegg
Immeubles provenant de la succession paternelle et du chef de Marie Anne Caroline Hyacinthe née Reinach de Wörth sa tante paternelle veuve de M François Antoine Christophe Rathsamhausen major au ci devant régiment de Nassau infanterie au service de France décédée à Strasbourg 16.000 fr, obligations 8320 fr, trousseau 1000 fr, numéraire 1600 fr, total 26.920 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 88 du 7.11.

Les héritiers de Maximilien de Reinach- Woerth vendent par enchère la maison au négociant Ignace Ferazino moyennant 36 000 francs

1803 (20 nivose 11), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 10, n° 34
Ce jour d’hui 8 brumaire 11 sont comparus 1. De Marie Anne Reinach veuve Franclieu demeurant a Strasbourg agissant tant en son nom qu’en qualité de fondée de pouvoir de de demoiselle Henriette Reinach sa sœur majeure suivant procuration ssp. à Geissenheim 19 vend., de 2. le Cit. François Charles Brucker adjoint au Maire de la ville de Strasbourg en qualité 1° de tuteur établi a demoiselle Thérèse Ferdinande Reinach mineure par devant Frid juge de paix du 4° arrondissement de cette ville, 2° du curateur de Guillaume Jacques Joseph Reinach absent et 3. de mandataire des Cit. Guillaume Jacques Maximilien Frédéric et Benoit Reinach majeurs, 3. le Cit. François Joseph Haussenmann huissier public à la résidence de Benfeld, tuteur de l’enfant delaissé par feu De Philippine Caroline Reinach épouse du Cit. Philibert St Mesmin, capitaine à la 89 demi Brigade d’infanterie et 4. Le cit. Jean Louis Rame homme de Loi demeurant à Strasbourg en qualité de curateur au Cit. Louis Joseph Cretet, ledit Louis Joseph Cretet représentant Xavier ferdinand et Elisabeth Caroline Cretet, lesdits Marie Anne, Henriette, Thérèse Ferdinand, Frédéric Benoit, Philippine Caroline et Caroline héritiers de feu Guillaume Jacques Maximilien Reinach de Woerth leur père décédé à Rastatt le 8 janvier 1792
autorisés à procéder avec les cohéritiers majeurs à la vente d’une maison ayant cour écuries remises de derrière avec bâtiments de appartenances et dépendances sise en cette ville rue des vaux et marquée n° 27 aboutissant d’un côté aux héritiers Lung d’autre au héritiers Prat par devant sur ladite rue et parderrière sur la riviere d’Ill, appartenante a la succession du défunt Guillaume Jacques Maximilien Reinach de Woerth (p. 92-v) évaluée par les poursuivants à 36.000 francs
le 26 brumaire (conditions : meubles meublants) personne ne s’est présenté
le 6 frimaire 11 deuxième enchère – Le 16 frimaire, que les tapisseries qui se trouvent au premier étage de la maison de derrière a l’exception de celle du poele d’entrée appartenant a la dame Rathsamhausen et ne peuvent par conséquent être vendus
troisième enchere le 23 fructidor, adjugé au Cit. Ignace Ferazino pour 36.100 fr au Cit. Ferazino

La tribu du Miroir remet une promesse d’admission à Ignace Ferazino, natif de Mutzig, qui a appris le métier de marchand épicier chez la veuve d’Antoine Ganzinotti
1781, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
(f° 255) Donnerstags, den 20. Januarii 1781 – Vertroestung
Hr Frantz Ignatius Ferazino von Mutzig gebürtig stehet Vor und meldet, daß er bei weil. H. Antoni Ganzinotty Wb. alhier die Spezereihdl. erlernet habe, bittet um den Zu Erlangung des hiesigen burgerrechts nötigen Vertröstungschein. Nach eingesehenem Lehrjungen-Protokoll, Erkannt, willfahrt.

Devenu bourgeois (registres en déficit), Ignace Ferazino devient tributaire au Miroir le 20 février 1781. La tribu le renvoie aux Quinze pour qu’ils l’autorisent à faire commerce d’épices.
(f° 256) Dienstags, den 20. Februarii 1781 – C. Leibzünfftig
Hr Frantz Ignatius Ferazino wurde nunmehr auf Kantzlei- und Stallschein, bede vom 29. Jänner jüngst gegen Erlag 3. lb 10. ß leibzünfftig als Handelsmann recipirt, wegen zuführen Vorhabender Spezereihdl. aber vor GHh. die XV. verwiesen. Prom. (dt 3 lb 10 ß, 1 lb 10 ß Findl.)

Les Quinze lui accordent la permission
1781, Protocole des Quinze (2 R 191) – Frantz Ignatius Ferazino
(p. 156) Sambstags den 31.sten Martii 1781. – Claus nomine Frantz Ignatius Verazino des burgers und handelsmanns allhier producirt Extractum E E Zunfft Zum Spiegel allhier gerichts memoriales, bitt hierauf dem Imploranten mit dem Specereÿ handel Gnädig Zu willfahren und setzt. Erkandt, wird Imploranten mit gebettenem Specereÿ Handel nach ordnung willfahrt.

1781, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 415) Montags den 24. Septembris 1781 – Geld zünfftig
H Ignatius Verazino der handelsmann producirt bescheid von gnäd. Herren XV. vom 31.ten Martii jüngst, kraft deßen Er als Specirer aufzunehmen, bittet ihne beÿ dieser En Zunft als geldzünftig Zu recipiren.
Erkannt, willfahrt (dt pro recept. 3 lb 15 ß, protoc. 3 ß, findl. 6 ß)

Né à Mutzig de Martin Ferazino et de sa femme Françoise Grange, Ignace Ferazino épouse en 1781 Marie Elisabeth Flore Ganzinotti, fille du marchand Antoine Ganzinotti et de sa femme Marie Catherine Rosalie Rima : contrat de mariage, célébration
1781 (14.2.), Not. Anrich (6 E 41, 1517) n° 179
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen Herr Ignatius Ferazino der hiesige burger und Handelsmann des Ehrengeachten Herrn Martin Ferazino ebenmäßigen Handelsmanns burgers und des Raths zu Mutzig, mit der tugendgezierten fraun Francisca geborner Grange ehelich erzeugter mehrjähriger sohn als bräutigam ane einem, so dann
die Viel Ehren und tugendbegabte Jungfrau Maria Elisabetha Flora Ganzinotti weiland des Vorachtbaren Herrn Anton Ganzinotti auch Handelsmanns und burgers hieselbsten mit der tugendbegabten fraun Maria Catharina Rosalia gebohrner Rima ehelich erzielte großjährige tochter, Von dießer ihrer fraun Mutter und dem Vorgeachten Herrn Antoni Grasselli ebenmäßigen Handelsmann und burgern dahier ihrem herrn schwager Verbeÿstandet als braut ane dem andern theil
So Geschehen in beÿseÿn Herrn Jacob Ganzinotti des handelsmanns und Hrn Michael Vollherbsts des schuemachets beeder burgeren dahier (…) zu Straßburg den 14. Februarÿ anno 1781 [unterzeichnet] Ignatius Ferazino, Marie Elisabeth Ganzinotty

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 503)
Hodie 19 Februarÿ anni 1781 (…) a me infra scripto vicario ad S. Laurentium Eccl: Cathed: arggent: (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti fuerunt Ignatius Ferazino Solutus minorennis Civis et mercator hujatis ex Moutzig oriundus, filius Legitimus Martini Antonii Ferazino Civis et Mercatoris ibidem et Mariæ Franciscæ Grange Conjugum Modo in parochia ad S. Stephanum Commorans, et Maria Elisabetha Ganzinotti Soluta minorennis hujatis, filia legitima defuncti Guilelmi Antonii Ganzinotti Civis et Mercatoris hujatis et Mariæ Catharinæ Rima Conjugum Parochiana nostra (signé) Ignatius Ferazino, Marie Elisabeth Ganzinotty, J.M. Ferazino [Joh. Martin. Ferazino vicarius] (i257)

Marie Elisabeth Flore Ganzinotti meurt en 1785 en délaissant pour seule héritière sa mère. L’inventaire est dressé rue des Veux dans la maison Praz (aujourd’hui n° 6). La masse propre au veuf s’élève à 765 livres, celle de l’héritière à 5 198 livres. L’actif de la communauté s’élève à 4 819 livres, le passif à 8 120 livres
1786 (24.5.), Not. Anrich (6 E 41, 1510) n° 294
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Elisabethæ Floræ Ferazino geborner Ganzinotti Herrn Ignatii Ferazino des Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin nunmehr seelig Verlaßenschafft, auffgerichtet im Jahr 1786. – nach ihrem den 27.ten Octobris des letzt hingelegten 1785.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Hintritt dahier Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auff Ansuchen, Erfordern und Begehren Vorernannten Herrn Ignatii Ferazino des hinterbliebeneen Wittibers und fraun Mariæ Catharinæ Rosaliæ Ganzinotti geborner Rima längst weiland Herrn Antoni Ganzinotti geweßenen ebenmäßigen handelsmanns und burgers hieselbsten Zurückgelaßener fraun Wittib der defunctæ fraun Mutter und einigen Erbin, so von dem Vorgeachten herrn Antoni Grassellj auch handelsmanns und burgern dahier Verbeÿstandet (…) sowohl als an Claram Seilerin die dißortige von hier gebürtige dienstmagd (gezeigt) – So geschehen allhier Zu Straßburg in einer ane der Kalbsgaß gelegenen Herrn Prack dem ebenmäßigen Handelsmann und burger hieselbst eigenthümlich Zuständigen und dißorts zum theil lehnungs weiß inhabenden behausung auf Mittwoch den 24.ten tag des Maÿ Monats in Jahr 1786.

Copia der Eheberedung (…) den 14. Februarÿ 1781, Johannes Anrich Notarius
Bericht über gegenwärtige Verlaßenschafft. Wie aus den fünfften paragrapho der Vorher in Copia præmittirte Heuraths Verschreibung erhellet, so haben beede nun durch den Zeitlichen tod getrennte Ehegatten außdrucklich stipulirt, daß alles das jenige Was je eines oder das andere derselben ane Vermögen in den Ehestand Zu bringen oder währender demselben ererben wird, jeedem theil ein ohnverändert geschützt und geschirmt guth seÿe (…) dießer Stipulation Zufolg hätte auch gehöriger Richtigkeit und Ordnung willen die in beeden theilen zugebrachte Vermögenschaften aufgezeichnet und darüber ein Inventarium errichtet werden sollen, welches aber der Von dem hrn Wittiber hierüber beschehener declaration nach unterlaßen worden (…)
Copia Codicilli nuncupativi – heut Mittwochs den 26. Octobris im Jahr 1785 abends Zwischen sieben und acht uhr Frau Maria Elisabetha Flora Ferazino geborne Ganzinotti herrn Ignatz Ferazino des hiesigen burgers und handelsmanns Ehegattin (…) zu sich in eine ane der Kalbsgaß gelegene und Hrn Prach ebenmäßigen burger und handelsmann dahier eigenthümlich zuständige behausung Kommen laßen und alß wir daselbst erschienen haben Wir Sie auf dem Zweÿten stock in der Stub Kammer ihrem Schlaffzimmer mit Vier flügelfenstern auf gedachte Kalbsgaß außsehend jedoch aber guter richtiger Sinnen Vernunfft und Verstandts begabet angetroffen (…) – Johannes Anrich Notarius
Specereÿ und andere Waaren zur handlung, wie auch Laden mobilia
(f° 11) Rubricarum series. Des Hrn Wittibers ohnverändert vermögen, Sa. hausraths 1 lb, Sa. Silbers 11 lb, Sa. des golds und geschmeids 3 lb, Sa. der Ergäntzung 750 lb, Summa summarum 765 lb
Solchemnach wird der Fraun Erbin unverändert Guth Verzeichnet, Sa. hausraths 152 lb, Sa. Silbers 17 lb, Sa. goldene ringen und dergleichen Geschmeids 27 lb, Sa. ergäntzung 5000 lb, Summa summarum 5198 lb
Endlichen wird auch die gemein verändert und theilbare Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 87 lb, Sa.Silbers und dergleichen Geschmeids 3 lb, Sa. specereÿ und andere Waaren zur handlung 2663 lb, Sa. Schulden 2065 lb, Summa summarum 4819 lb – Schulden 8120 lb, Compensando, theilbare passiv onus 3301 lb – Stall summ 2662 lb
Wÿdums verfangenschafft, Nach Ausweis eines den 21. Novembris 1778 über der Defunctæ seeligen Vätterlichen Nachlaßenschafft durch unterschriebenen Notarium errichteten und den 23.ten Decembris gedachten Jahrs beÿ Em. löblichen Vogteÿ Gericht ratificirten Summarischen Calculi 3851 lb – Ungewiße zweifelhaffte und verlohrene schulden in die theilbare Nahrung zugeltend 292 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 4 800 florins (2 400 livres) sur un total de 5 200 florins
1786, Livres de la Taille (VII 1181) f° 53
Spiegel N° 818 – Weÿland Fr. Mariä Elisabethä Florä, gebohrner Ganzinotti, H. Ignatii Ferazino, des Handelsmanns und Burgers alhier gewesener Ehefr. Verlaßenschaft inventirt H. Not. Anrich.
Concl. fin: Inv: ist fol. 67. 2662 lb 12 ß 3 ½ d, die machen 5300 fl. verstallte 500 fl. also Zuwenig 4800 fl.
Wovon Nachtrag Fünff Jahr in duplo als lang diese Ehe gedauert hat à 14 fl 8 ß – 72 lb
und dreÿ Jahr in simplo à 7 lb 4 ß – 21 lb 12 ß
Ext: kein Stallgelt
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 7 lb 18 ß 6 d Summa 101 lb 12 ß 6 d
Auf fürgebrachte wichtige motiva ist der gesamte Nachtrag auf fünf Jahr in simplo moderirt und also nachgelaßen worden 57. lb 12 ß – Verbleibt 44 lb 6 ß
dt. 16. Aug. 1786.

Ignace Ferazino se remarie en 1789 avec Marie Rose Cusinat, fille de négociant : contrat de mariage, célébration à Duttlenheim par le frère du marié
1789 (17. 8.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 216) n° 1
Contrat de mariage – Sr Ignace Ferrazino negociant veuf de Marie Elisabeth Flaure Ganzinotti de l’avis de M. Jean Martin Ferazzino curé a Dittlenheim son frère et du Sr Cajetan François Maroco negociant son beau frère
Dlle Marie Rose Cusinat fille mineure du Sr François Cusinat, négociant en cette ville, et de Marguerite Rey
communauté partageable par moitié

Mariage, Duttlenheim (cath.)
Hodie die 3 Mensis Octobris Anni 1789 Dominus Ignatius Ferazino civis et negotiator argentinensis ac viduus Dominæ Mariæ Elisabethæ Floræ Gantzinottÿ parochianus ad Stum Stephanum intra argentinam ex unâ, et Dominicella Maria Rosa Cusinat filia soluta minorennis domini Simonis Cusinat Negotiatoris et dominæ Margarethæ Reÿ conjugum civium in parochia ad Stum. Laurentium intra argentina commorantium ex altera parte (…) (signé) I. Ferazino, Marie Rose Cusinat – Ferazino, parochus in Düttlenheim (i 8)

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Marguerite Picquet, veuve de Mathias Florent Antoine Weinemmer, ancien conseiller au Conseil souverain d’Alsace à Colmar,

1805 (13 ventose 13), Strasbourg 14 (26), Not. Lex n° 4723
Inventaire de la succession de Marie Marguerite Picquet veuve de Mathias Florent Antoine Weinemmer, Conseiller au ci devant Conseil souverain d’Alsace à Colmar, décédée à Strasbourg le 9 pluviose dernier – à la requête de De Marie Marguerite Françoise Caroline Ester née Weinemmer épouse de François Pierre Gast, Maître de forges a Oberbruck canton de Massevaux arrondissement de Belfort, Marie Marguerite Françoise Amélie Philippine née Weinemmer, épouse du Sr Mathias Florent Antoine Saglio négociant a Strasbourg, Marie Marguerite Françoise Angélique Weinemmer âgée de 20 ans émancipée assitée d’Ignace Ferazino Négociant son curateur, uniques enfants et héritières de leur mère
dans la maison dudit Ferazino rue des Veaux n° 27 dans le logement qu’elle occupoit sur le derrière donnant sur la riviere de la Bruche
Immeuble, ferme à Haguenau
meubles 2099 fr, numéraire 10.354 fr, dettes actives 48.171 fr, immeubles 27.150 fr, rapport 17.600 fr, ensemble 105.375 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 13-v du 23 vent. 13

Madeleine Schuhler veuve du négociant Jean Daniel Lung (propriétaire de l’actuel n° 2) renonce à son droit d’user de la pompe de la maison Ferazino

1807 (14.7.), Strasbourg 14 (34), Not. Lex n° 1555
Renonciation – Madeleine Schuhler veuve de Jean Daniel Lung négociant
Ignace Ferazino
renonce au droit d’user de la pompe qui se trouve dans la maison de devant dudit Sr Ferazino rue des Veaux n° 27 et d’y puiser l’eau ainsi qu’elle en avoit le droit avant les présentes – moyennant 200 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 F° 42-v du 16.7.

Inventaire après décès d’un locataire, le commis négociant Joseph Antoine Terribilini

1807 (16.9.), Strasbourg 14 (34), Not. Lex n° 1795
Inventaire de la succession de Joseph Antoine Terribilini commis négociant ches le Sr Ferazino, décédé le 23 janvier dernier – à la requête de Remy Gothard Terribilini, Augustin Terribilini frères, François Garbani tuteur de Marie Anne Lucie procréée de Marie Anne Terribilini son épouse, Remy Gothard Terribilini tant pour lui que pour son frère Jean Pierre Terribilini domicilié à Rome encore son frère Mar(co) Terribilini absent depuis 19 ans, autorisés par acte de la municipalité de Vergeletto sa patrie, seuls et uniques héritiers de leur oncle et frère
pouvoir en date d’Intragna district de Locarno canton de Tessin République hélvétique (Joints extraits d’actes de bapteme)
dans la chambre que le défunt occupoit chez ledit Sr Ferazino au second étage de la maison rue des Veaux n° 27
garde robe, argenterie (45 fr), dettes actives 2213 fr, total de l’actif 2415 fr, passif 163 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 103 f° 143-v du 19.9.

Inventaire après décès d’un locataire, le garde à cheval Jean Bœhm

1808 (4.10.), Strasbourg 14 (39), Not. Lex n° 2871
Inventaire de la succession de Jean Boehm garde a cheval du Directoire de la Cy devant Noblesse immédiale de la basse Alsace décédé, célibataire à l’hospice civil de Strasbourg le 5 septembre dernier – à la requête d’Ignace Ferazino marchand épicier mandataire de Madeleine née Guth épouse d’André Trautmann aubergiste Wissembourg, Madeleine née Fritsch veuve de Georges Haas Praticien à Schweighoffen, 2. Charles Fritsch officier de gendarmerie retiré à Haguenau héritiers en ligne collatérale
Sr Ferazino chez lequel le défunt avait sa demeure rue des Veaux n° (-)
meubles 220 fr, numéraire 50 fr, passif frais d’enterrement
Enregistrement de Strasbourg, acp 108 F° 52-v du 11.10.

Marie Catherine Rose Ferazino épouse en 1812 l’avoué Jean Baptiste Munschina. Le contrat de mariage est dressé dans la maison Ferazino rue des Veaux.
1812 (30.5.), Strasbourg 15 (15), Not. Lacombe n° 2575
Contrat de mariage – Jean Baptiste Munschina, licencié en droit, avoué au tribunal de Strasbourg fils de Jean Baptiste Munschina, inspecteur des Eauxc et Forets de l’arrondissement de Schlestatt y demeurant, et de Sidonie Rose Fronhoffer
Marie Catherine Rose Ferazino fille mineure d’Ignace Ferazino, négociant, et de Marie Rose Cusinat
en la maison de M Ferazino rue des Veaux
Etat des effets apportés par la future épouse 2662 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 119 F° 182 du 6.6.

Marie Louise Ferazino épouse en 1817 Balthasar Jean Baptiste Polidoro-Marocco. Le contrat de mariage est dressé dans la maison Ferazino rue des Veaux.
1817 (7.11.), Strasbourg 12 (69), Not. Wengler n° 10.504
Contrat de mariage – Balthasar Jean Baptiste Polidoro-Marocco, négociant sans exercer le commerce à Strasbourg né à Desenzano en Italie, fils de Jean Ange Polidoro, négociant, et d’Ange née Marocco et fils adoptif d’Ange Marie François Gaetan Marocco propriétaire demeurant au Jardin d’Angleterre sa campagne banlieue de Bischheim au Saum, et de Catherine Ganzinotty
Marie Louise Ferazino fille mineure d’Ignace, négociant, et de Marie Rose Cusinat
en la maison des époux Ferazino rue des Veaux n° 27
communauté d’acquets avec réserve d’usufruit
Enregistrement de Strasbourg, acp 136 f° 95 du 8.11.

Jean Baptiste Munschina, gendre d’Ignace Ferazino, meurt dans la maison en 1818, en délaissant trois enfants

1819 (16.3.), Strasbourg 1 (34), Not. Rencker n° 517
Inventaire de la succession de Jean Baptiste Munschina, avocat près le tribunal civil de première instance décédé le 13 décembre 1818 – à la requête de Catherine Rose Ferazino la veuve mère et tutrice légale de Marguerite Rose Valérie née le 20 avril 1813, Jean Baptiste Alphonse né le 16 mai 1815, Ange Balthasar né le 3 janvier 1818 – en présence de Jean Baptiste Munschina père inspecteur des Eaux et Forêts à Schlestadt subrogé tuteur
en la maison de M Ignace Ferazino rue des Veaux n° 27
Contrat de mariage, Me Lacombe le 30 mai 1812, Testament Me Rencker 9 décembre 1818
propres garde robe et apports 6971 fr, apports de la veuve 13.000 fr
communauté meubles argenterie 2001 fr, bibliothèque 904 fr, numéraire 185 fr, créances 23.000 fr, extances d’affaires terminées 6960 fr, d’affaires courantes 8257 fr, comptes courants 3520 fr, ensemble 44.830 fr, passif (y compris don matutinal 13.000 fr) 20.603 fr, reste 24.227 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 142 f° 91-v du 19.3.

Ignace Ferazino meurt en 1820 en délaissant sept enfants

1820 (12.6.), Strasbourg 1 (36), Me Rencker n° 1048
Inventaire de la succession d’Ignace Ferazino, négociant décédé le 13 avril dernier – à la requête de 1. Marie Rose Cusinat la veuve mère et tutrice légale de ses quatre enfants Simon Bernard âgé de 20 ans, Marguerite Pauline âgée de 16 ans, Henriette Françoise âgée de 15 ans, François âgé de 14 ans, 2. Marie Rose Ferazino veuve de Jean Baptiste Munschina, avocat près les tribunaux de Strasbourg, 3. Paul Mühe, négociant mandataire de Charles Remy Ferazino lieutenant à la légion du Bas Rhin présentement en garnison à Paris, 4. Marie Louise Ferazino épouse de Balthasar Polidoro, propriétaire, 5. Pierre Schott, propriétaire, mandataire de Jean Martin Ferazino ancien curé demeurant à Luzerne en Suisse, subrogé tuteur des enfants mineurs, héritiers pour un 7° de la succession

dans la maison mortuaire rue des Veaux n° 27
meubles dans le comptoir, boutique, Premier étage, salon vert, chambre à coucher sur le devant, chambre à coucher, grenier, vestibule, chambre de domestique, cuisine 2131 fr – marchandises et fonds de boutique 16.416 fr, argenterie 128 fr, numéraire 1901 fr, créances 13.459 fr
immeuble, une maison, cour, bâtiment, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue des Veaux n° 27, d’un côté le Sr Bucherer d’autre Mde Montlaur devant la rue derrière l’Ill, estimée 40.000 fr
terres à Mutzig 2400 fr, rapports dus 20.000 fr, passif 17.052 fr, reprises de la veuve 58.580 fr, total de l’actif 96.436 fr, passif 76.841 fr
Contrat de mariage devant Lacombe le premier octobre 1789 (…) – (Procuration) Charles Remy Ferazino résidant actuellement à Paris rue de l’Oursine n° 74 chez M Gautier
enreg. 148 manquant f° 2 du 19.6.

Marie Rose Cusinat loue un magasin et d’autres localités au négociant Philippe Antoine Ambroise Dorsner

1820 (6.6.), Strasbourg 1 (36), Me Rencker n° 1035
Bail de 9 ou 15 années à commencer le 1er courant – Marie Rose Cusinat veuve d’Ignace Ferazino, marchand épicier
à Philippe Antoine Ambroise Dorsner, négociant natif de Rouffac (Haut Rhin) demeurant présentement à Strasbourg
un magasin comptoir & grande chambre à côté dans la maison occupée par la De Ferazino rue des Veaux n° 27 à Strasbourg la cuisine & la petite chambre à côté dans la cour la petite chambre à côté de la pompe un petit magasin à droite au fond de la cour donnant dans le jardin, un bucher à droite en entrant dans la cour à côté de la pompe
Plus deux pièces au deuxième étage en face de l’escalier donnant dans la cour,
Plus un grenier servant de magasin au dessus de la cuisine,
Plus une chambre pour le linge sale au grenier au dessus du magasin, pour 1000 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 147 f° 168-v du 8.6.

Marie Angélique Françoise Delamotte Villeneuve, veuve de Henri Jean Baptiste Delahaye, meurt dans la maison en 1826

Marie Rose Cusinat loue un magasin et d’autres localités, ainsi que le commerce d’épicerie à Dominique Chery et Henriette Bindeissen

1827 (27.8.), Strasbourg 12 (105), Me Noetinger n° 258
Bail de 3, 6 ou 9 ans – Marie Rose Cusinat veuve d’Ignace Ferazino, marchand épicier, tant pour elle que pour ses enfants
à Dominique Chery, propriétaire, et Henriette Bindeissen majeure
un magasin, comptoir, de deux chambres à côté dans la maison occupée par la De Ferazino à Strasbourg rue des Veaux n° 27
la cuisine et petite chambre à côté, dans la cour un grand magasin, à gauche au fond de la cour et donnant dans le jardin un bucher à droite en entrant dans la cour à côté de la pompe, une cave, au dessous du magasin et du comptoir,
plus deux pièces au deuxième étage en face de l’escalier et donnant dans la cour et une chambre pour le linge sale, au grenier au dessus du magasin. Plus les outils et ustensiles du magasin et du commerce d’épicerie, pour 800 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 185 f° 82-v du 3.9.

Marie Rose Cusinat loue un magasin et d’autres localités au commis négociant Jean Baptiste Knœbel

1828 (25.3.), Strasbourg 12 (107), Me Noetinger n° 608
Bail de 6 années à commencer le 1 mai prochain – Marie Rose Cusinat veuve d’Ignace Ferazino, marchand épicier tant pour elle que pour ses enfants
à Jean Baptiste Knoebel, commis négociant
un magasin, comptoir, deux chambres à côté dans la maison occupée par le Sr Ferazino rue des Veaux n° 27, la cuisine et la petite chambre a côté dans la cour un grand magasin à gauche au fond de la cour et donnant dans le jardin, un bucher à droite en entrant dans la cour à côté de la pompe une cave au dessous du magasin et du comptoir, plus les outils et ustensiles du magasin de commerce d’épicerie, pour 600 francs par an
Enregistrement de Strasbourg, acp 188 f° 172-v du 1.4.

Marie Rose Cusinat fait donation de la maison à ses filles Marie Rose, Marguerite Pauline et Marie Louise Ferazino

1837 (12.4.), Strasbourg 1 (76), Me Rencker n° 12.651
Donation entre vifs contenant Partage – Marie Rose Cusinat veuve d’Ignace Ferazino, négociant à ses enfants
1. Marie Rose Ferazino veuve de Jean Baptiste Munschina, avoué près le tribunal civil de première instance à Strasbourg, 2. Balthasar Jean Baptiste Polidoro Marocco, négociant, et Marie Louise Ferazino son épouse, 3, ledit Polidoro-Marocco mandataire de Simon Bernard Ferazino, sergent de recrutement du département du Gard à Nismes (Gard), 4. Marguerite Pauline Ferazino, majeure, ensemble et comme mandataire de Françoise Henriette Ferazino, religieuse aux Carmélites de Pontoise, 5. François Ferazino, maître de langues – après le décès de Marie Ignace Ferazino leur père le 13 avril 1820, inventaire dressé le 12 juin de la même année, et liquidation de la succession par Me Rencker le 29 janvier 1834
cette maison et dépendances attribuée par tiers à Mde Munschina, Marguerite Pauline Ferazino, Mde Polidoro Maroco
cette masse se compose 9. de la maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 27, appartenances et dépendances, d’un côté la propriété de M Buzard d’autre celle de M Lidoine devant la rue des Veaux derrière la rivière, évaluée à 30.000 fr
la veuve Ferazino conservera l’usufruit gratuit des objets par elle partagés
Enregistrement de Strasbourg, acp 249 f° 33-v du 13.4.

Les copropriétaires exposent la maison aux enchères. Le marchand de sangsues Calixte Coyard s’en rend propriétaire

1839 (12.3.), Strasbourg 1 (82), Me Rencker
Cahier des Charges n° 14.105 du 2 mars – Adjudication n° 14.126 – 1. Marie Rose Ferazino veuve de Jean Baptiste Munschina avoué près le Tribunal de Première Instance de Strasbourg, 2. Marie Louise Ferazino épouse de Balthasard Jean Baptiste Polidoro Marocco, négociant, M. Polidoro Marocco aussi mandataire de Marguerite Pauline Ferazino, majeure
à Calixte Coyard, marchand de sangsues
Description de l’immeuble à vendre, une maison sise à Strasbourg rue des Veaux n° 27, consistant en trois corps de bâtiment dont un à rez de chaussée & deux étages formant façade sur la rue des Veaux, bâtiment du fond & bâtiment latéral également à rez de chaussée & deux étages le tout surmonté de greniers, caves sous le bâtiment de façade cour, bucher, appartenances & dépendances avec un jardin faisant terrasse entre le bâtiment du fond & la rivière d’Ill – le jardin est grevé d’une rente de 2,50 francs au profit de la ville de Strasbourg, d’un côté M Lidoine d’autre M Bucherer – Etablissement de la propriété, Partage anticipé Me Rencker 12 avril 1837 de la masse de feu Ignace Ferazino, négociant père des venderesses – acquis par adjudication sur licitation des héritiers Guillaume Jacques Maximilien Reinach de Woerth suivant adjudication définitive le 23 frimaire 11 devant Berger juge de paix du 4° arrondissement de la ville de Strasbourg à ce commis par le Tribunal civil qui par jugement 9 nivose a homologué cette adjudication – pour 45.350 francs
Charges, Clauses & Conditions, maintenir les baux notammant celui consenti pour trois ans à partir du 25 mars courant au profit de M. de Trémault entrepreneur des tabacs du premier étage de la maison de devant & dépendances & du rez de chaussée de tous les trois bâtiments à l’exception d’un petit magasin vers le jardin, pour 1300 francs de loyer annuel
Enregistrement de Strasbourg, acp 266 f° 92 v du 13.3.

Originaire de Paris, Calixte Coyard épouse en 1832 Marie Madeleine Gaudiot, fille de marchand
1832 (26.4.), Strasbourg 15 (51), Me Lacombe n° 9604
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Caliste Coyard, marchand à Paris fils de Magloire Hypolite Coyard, propriétaire à Anglure, et d’Antoinette Agathe Verlet
Marie Madeleine Gaudiot, fille mineure de feu Jean Baptiste Gaudiot, marchand de comestibles, et de Madeleine Ehrmann
Enregistrement de Strasbourg, acp 209 F° 184-v du 1.5.

Inventaire après décès d’une locataire, Marie Anne Cunégonde Bohn, épouse de Joseph Philbert Pérot

1839 (2.4.), Strasbourg 6 (63, nv. cote 66), Me Striffler n° 112
Inventaire de la succession de Marie Anne Cunégonde Bohn, épouse de Joseph Philbert Pérot, décédée le 20 mars 1839 – à la requête de 1. Marie Sophie Caroline Magnier Grandprez épouse de M. Amand Constant Marie Fidèle Charles Chevalier Hervé, chef de bataillon au corps des Pontoniers, Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant à Strasbourg, 2. Marie Georgette Célestine Magnier Grandprez épouse de Louis Auguste Marande, conseiller à la Cour Royale de Colmar, 3. Joseph Désiré Véjux, conseiller à la Cour Royale de Besançon membre de la Chambre des Députés demeurant à Besançon actuellement à Paris tuteur légal de Marie Victoire Vejux issue de Marie Clémentine Magnier Grandprez représentée par M. Gaëtan Ganzinotty, licencié en droit, 4. Marie Catherine Pérot célibataire majeure à Schlestadt – Mde Hervé exécutrice testamentaire suivant testament olographe du 1 mai 1836, déposé au rang des minutes de Me Lacombe, Mde Hervé, Mde Marande, mineure Verjux légataires universelles chacune pour un quart, Mdlle Pérot par suite du décès de son frère Amand
dans le logement qu’occupe la défunte dans la maison Coyard rue des Veaux n° 27
(déclaré par) Marie Catherine Mechet, domestique de la défunte qui habite avec elle
Enregistrement de Strasbourg, acp 267 F° 60 du 10.4.

Calixte Coyard et Marie Madeleine Gaudiot hypothèquent la maison au profit d’Antoine Hartmann, Hugues Carré et Emilie Caroline Œrtel

1848 (14.3.), Strasbourg 15 (83), Not. Lacombe n° 6055
Obligation – Ont comparu Mr Calixte Coyard, propriétaire, ancien Négociant, et Madame Marie Madeleine Gaudiot sa femme demeurant et domiciliés à Strasbourg, ladite Dame agissant sous l’autorisation et avec l’assistance de son mari lesquels ont déclaré et reconnu devoir
1° à Mr Antoine Hartmann, limonadier demeurant et domicilié à Strasbourg la somme principale de 10.000 francs
2° à Mr Hugues Carré, Chef d’Escadron de la Gendarmerie du Bas Rhin Officier de la Légion d’honneur 10.000 francs
3° à Mad. Emilie Caroline Oertel majeure d’ans, célibataire sans profession 5000 francs En son nom 25.000 francs
hypothèque, Une maison sise à Strasbourg rue des Veaux N° 27 a consistant en trois corps de bâtiment, dont un à rez de chaussée et trois étages forme façade sur la rue des veaux, bâtiment de fond et bâtiment latéral également à rez de chaussée et trois étages, le tout surmonté de greniers, cave sous le bâtiment de façade, cour, buchers, appartenances et dépendances avec un jardin formant terrasse entre le bâtiment du fond et la rivière d’Ill, d’un côté Mr Lidoine, de l’autre M. Bucherer
Monsieur et Madame Coyard affirment 1° que la maison qu’ils viennent d’affecter est franche et libre de toutes dettes et hypothèques généralement quelconques, 2° qu’ils sont légitimes propriétaires et tranquilles possesseurs de cet immeuble qu’ils ont acquis sur les héritiers de feu Mr Ignace Ferazino, en son vivant Négociant à Strasbourg, aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Rencker et son collègue notaires à Strasbourg le 12 mars 1839 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 16 du même mois volume 344 N° 53 (…) et qu’ils ont acquiité l’intégralité du prix d’acquisition

Calixte Coyard et Marie Madeleine Gaudiot hypothèquent la maison au profit de François Théodore Simonis. La police d’assurance est jointe à l’obligation.

1866 (30.4.), Strasbourg 15 (116), Not. Momy (Hippolyte) n° 11.214
Obligation – Ont comparu Monsieur Calixte Coyard, propriétaire, et Madame Marie Madeleine Gaudiot son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par ces présentes reconnu devoir solidairement entre eux
A Monsieur François Théodore Simonis, propriétaire demeurant et domicilié à Wolxheim, la somme de 15.000 francs
hypothèque, Une maison sise à Strasbourg rue des Veaux N° 27 ancien et N° 4 nouveau consistant en trois corps de bâtiments dont un à rez de chaussée et trois étages forme façade sur la rue des veaux, bâtiment de fond et bâtiment latéral également à rez de chaussée et trois étages, le tout surmonté de greniers, cave sous le bâtiment de façade cour buchers jardin formant terrasse entre le bâtiment du fond et la rivière d’Ill, appartenances et dépendances d’un côté Sr Bucherer de l’autre Perin
M. et Mde Coyard affirment 1° que la maison qu’ils viennent d’affecter est franche et libre de toutes dettes et hypothèques généralement quelconques (…) 3° que l’immeuble dont il s’agit est leur incommutable propriété pour avoir été acquis par eux durant leur mariage sur les héritiers de feu Ignace Ferazino en son vivant négociant à Strasbourg aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par dev. Rencker lors notaire à Strasbourg le 12 mars 1839 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 20 du même mois volume 344 N° 53 (…) et qu’ils ont acquiité l’intégralité du prix d’acquisition
Police d’assurance. La Providence. N° 3420 du 28 octobre 1857, pour 10 ans, Coyard, Calixte, propriétaire, demeurant à Strasbourg, rue des Veaux N° 27 agissant pour son compte comme propriétaire, la somme de 120.000 francs
1° 100.000 francs sur une Maison d’habitation située à Strasbourg, rue des Veaux N° 27 donnant par derrière sur la rivière d’Ill, cette maison forme un carré, des quatre corps de bâtiments, trois sont construits en pierres et le quatrième qui se trouve à la droite en entrant dans la cour est construit en pierres et bois, tous sont couverts en tuiles, à l’exception du Corps de bâtiment qui donne sur la rue des veaux, et qui est Elevé sur câve, tous les quatre sont à rez-de-chaussée, trois étages et greniers. L’assuré déclare qu’il existe dans sa propriété une imprimerie en caractères, notamment dans le bâtiment donnant sur la rue ainsi que dans celui au fond de la Cour donnant sur la rivière.
2° 20.000 francs pour le garantir des recours que ses voisins pourraient exercer contre lui en cas de communication d’incendie en vertu des articles 1382, 1383 &1384 du Code Napoléon
L’assuré déclare que l’article 1° et encore assuré à la Compagnie l’Urbaine, police n° 3477 du 19 juin 1850 jusqu’au 17 février 1862.
L’assuré déclare que les bâtiments sont construits en pierres & pierre et bois, couverts en tuiles

Calixte Coyard et Marie Madeleine Gaudiot vendent la maison au tanneur Gustave Diehl et à sa femme Caroline Enslé

1878 (25.4.), Me Lauterbach
Calixte Coyard, Rentner, und dessen Ehefrau Maria Magdalena Gaudiot beide in Straßburg wohnhaft
an Gustav Diehl, Gerber, und dessen Ehefrau Caroline Enslé, beide in Straßburg wohnhaft
Stadt Straßburg. Ein Wohnhaus und allen Rechten und Zugehörden in der Kalbsgasse N° 4 früher N° 27 bestehend in drei Gebäuden wovon das eine Erdgeschoss und zwei Stockwerk enthält und die façade an die Kalbsgasse bildend, die beiden anderen nur in Erdgeschoss und zwei Stockwerck und Terrasse gegen die Ill – Eigenthumsnachweis, erworben laut Versteigerungs protocoll vor Notar Rencker am 12. März 1839. Besitz und Genuß vom 25. März 1878 sowie die Steur am gleichen Tag. Verkäufer behalten sich bis 25. März 1880 ein bureau und ihre jetzige Wohnung vor, geschätzt der Registerung wegen zu 2000 Mark – Kaufpreis 88.000 Mark
acp 678 (3 Q 30 393) f° 43 du 3.5. n° 1576

Originaire de Barr, Gustave Diehl épouse en 1863 Caroline Enslé, originaire de Wasselonne
Mariage, Strasbourg (n° 110)
Du 5° jour du mois de mars l’an 1863. Acte de mariage – Gustave Diehl, majeur d’ans, né en légitime mariage le 21 juin 1829 à Barr (Bas-Rhin) domicilié à Strasbourg, tanneur, fils de Jean Diehl, propriétaire domicilié à Barr ci présent et consentant et de feu Caroline Speckel décédée à Barr le 26 juillet 1855 et d’Elise Caroline Ensslé, mineure d’ans, née en légitime mariage le 20 mars 1843 à Wasselonne (Bas-Rhin) domiciliée à Wasselonne, sans profession, fille de Théophile Ensslé, cafetier et de Salomé Burgermeister conjoints domiciliés à Wasselonne ci présents et consentants – il a été passé le 22 janvier dernier un contrat de mariage devant Me Ihlé notaire à Westhoffen et North notaire à Wasselonne (i 1)

Gustave Diehl meurt dans sa maison rue des Veaux le premier avril 1894
Décès, Strasbourg (n° 814)
Strassburg am 2. April 1894. der Kaufmann Karl Schmidt wohnhaft zu Strassburg Kalbsgasse 4, zeigte an, daß sein Schwiegervater der Rentner Gusatv Diehl, 64 Jahr 9 Monate alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Strassburg geboren zu Barr, Unter-Elsass, Ehemann von Elise Karoline geborne Enssle, Sohn der verstorbenen Eheleute Johann Diehl, Eigenthümer und Karoline Speckel zuletzt in Barr wohnhaft gewesen, zu Strassburg in des Anzeigers Wohnung am 1. April 1894 vormittag um neun Uhr verstorben sei (i 135)

La maison reviendra à sa fille Emilie Fanny Eugénie, née en 1864, qui épouse en 1892 le marchand Charles Auguste Schmidt, né à Paris

Naissance, Strasbourg (n° 656)
Acte de naissance. Le 21 mars 1864 a comparu Gustave Diehl âgé de 34 ans, tanneur, domicilié à Strasbourg lequel nous a présenté un enfant du sexe féminin né à Strasbourg le 20 mars 1864 à quatre heures du soir en la maison n° 18 rue du bain aux plantes et nommé Emilie Fanny Eugénie, fille de lui déclarant et d’Elise Caroline Ensslé son épouse âgée de 21 ans [in margine :] Gestorben am 5-2-1942 in Straßburg, Nr 389
(Recensement 1866, 18 rue du Bain-aux-Plantes, 2° section i 159)

Mariage, Strasbourg (n° 646)
Strassburg am 30. August 1892, der Kaufmann Carl August Schmidt, evangelischer Religion geboren den 6. April des Jahres 1860 zu Paris (Frankreich) wohnhaft zu Strassburg Sohn des Eigenthümers Jacob Friedrich Schmidt und dessen Ehefrau Emma Kuntz beide wohnhaft zu Paris, die gewerbslose Emilie Fanny Eugenie Diehl, evangelischer Religion geboren den 20. Maertz des Jahres 1864 zu Straßburg, wohnhaft Zu Straßburg Tochter des Rentners Gustav Diehl und dessen Ehefrau Elise Caroline Ensle, beide wohnhaft zu Straßburg



40, quai des Bateliers


Quai des Bateliers n° 40 – IX 225 (Blondel), O 639 puis section 23 parcelle 18 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Jacques Ulrich, batelier (1752)


Façade (février 2017), étages (septembre 2012), porte (mai 2016)

La maison située entre la Tour aux Florins (Guldenthurn) à l’entrée du canal du Rhin et le Pont Neuf appartient au XVII° siècle à des bateliers : Thiébaut Jæger qui en transmet la propriété à sa fille, épouse de Jean Jacques Heinrich. Elle a alors un bâtiment avant et un bâtiment arrière. Comme la maison est estimée à 300 livres en 1657 et à 500 livres et 1666, des travaux doivent y avoir eu lieu entre temps. Le pasteur Jean Thiébaut Heinrici vend la maison à sa parente Anne Marguerite Jæger veuve du garçon batelier André Bœs, de sorte qu’elle restera dans la même famille jusqu’en 1783. Sur le plan-relief de 1727, la façade sur rue (à encorbellement) a un rez-de-chaussée et deux étages à quatre fenêtres chacun. Le batelier Jean Jacques Ulrich hérite en 1750 d’une maison estimée à 1 500 livres. Les préposés l’autorisent en juin 1752 à remplacer les fenêtres aux deux étages de son encorbellement. Il déclare le mois suivant avoir l’intention de reconstruire entièrement le bâtiment en l’avançant d’un demi-pied sur le communal pour l’aligner avec celui de son voisin de droite Jean Jacques Eckert et en supprimant l’encorbellement. Il est autorisé le mois suivant à ajouter à sa nouvelle façade un balcon de neuf pieds de long sur trois et demi de large. La façade prend alors son aspect actuel. Les cinq travées sont distribuées en symétrie centrale, la travée centrale est délimitée par un chaînage de même que les angles. Le portail en anse de panier est surmonté d’un balcon galbé à garde-corps en ferronnerie. La clé du portail se confond avec l’une des trois consoles du balcon. Deux autres balcons superposés à grilles du XVIII° siècle se trouvent sur la façade arrière. Le bâtiment latéral est desservi par un escalier à balustres en bois de la même époque. La cheminée du premier étage porte le millésime 1752, les initiales du maître d’ouvrage et de sa femme Marie Madeleine Martin et l’emblème des bateliers. Le bâtiment est estimé à une valeur minimale de 5 350 livres en 1783 lors de l’inventaire de faillite du propriétaire qui s’est porté caution de son fils. Le batelier catholique Mathias Caspar achète en 1783 aux enchères la maison qu’il fait réaménager en 1787 par le maçon Jean Michel Meyer et le charpentier Joseph André Lint.


La maison est la quatrième à droite de la tour, avant le bâtiment à pignon sur rue
(Plan-relief de 1725, Musée historique, cliché Thierry Hatt)

Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 209 (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée, deux étages en maçonnerie et un balcon. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur le quai est la deuxième à gauche du repère (h’) : au rez-de-chaussée deux fenêtres puis la porte et deux autres fenêtres, deux étages à cinq fenêtres chacun, toiture à une rangée de cinq lucarnes. La cour C montre l’arrière (4-3) du bâtiment su le quai, l’aile ouest (2-1), le bâtiment (2-3) entre deux cours et l’aile est (2-1). La deuxième cour D montre l’arrière (4-1) du bâtiment entre deux cours, l’aile ouest (2-1) le bâtiment (1-4) au fond de la deuxième cour et le mur (3-4) à l’est. On convertit au cours du siècle la fenêtre de gauche en porte (voir ci-dessous l’élévation en 1897).
La maison porte d’abord le n° 4 (1784-1857) puis le n° 40.


Cours C et D – Le quai vers 1860, on reconnaît la maison à son balcon (Charles Winter, Musées de Strasbourg, extrait de Strasbourg présent et passé sous le même angle)

Un café se trouve au rez-de-chaussée au milieu du XIX° siècle. Le propriétaire Charles Müll demande en 1897 l’autorisation de transformer le bâtiment sur le quai en ajoutant un troisième étage qui sera surmonté comme l’ancien d’un étage mansardé et de greniers ; le projet n’a cependant pas de suite. Charles Müll charge en 1901 l’architecte Ferdinand Kalweit de poser des devantures. La maison comprend en 1901 un bâtiment d’habitation (A), une aile latérale (B), un bâtiment transversal (C), une étroite aile latérale (D), un bâtiment arrière (E) et une terrasse (F) où sont aménagés des compartiments en bois et deux cabinets d’aisance. Charles Müll charge en 1904 l’entrepreneur Mayer de reconstruire le bâtiment transversal (C) mais le projet n’est pas réalisé. Charles Vollmer (installations électriques) aménage en 1906 un atelier sans autorisation préalable, sans doute en démolissant l’aile (D) et en couvrant la cour d’un toit vitré, démonté en 1916. Les balcons sur rue et sur cour et départ d’escalier sont inscrits en 1937 à l’inventaire des monuments historiques. La maison est endommagée par le bombardement du 11 août 1944. Une partie du terrain à l’arrière de la parcelle tombe dans l’alignement de la place des Bateliers. Le balcon est étayé en 1986 après qu’un camion l’a heurté.


Départ d’escalier dans l’aile latérale – Aile latérale (mai 2016)
Façade arrière du bâtiment sur le quai, à gauche, bâtiment latéral dont on distingue les deux parties (juillet 2008, Yves Clady)

Façade et projet d’élévation (1897) – Devanture (1901), dossier de la Police du Bâtiment

Notice par Brigitte Parent dans la base Mérimée.

juin 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1609 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Thiébaut Jæger, constructeur de bateaux, et (1579) Catherine Meyer puis (1602) Barbe Messerer, auparavant (1577) femme du tailleur Jean von Lampertheim – luthériens
1627* h Valentin Jæger, batelier, (1618) Catherine Vierling puis (1635) Anne Biber auparavant (1616) femme du farinier Michel Klein – luthériens (indivis avec les suivants)
1660* h Jean Jacques Heinrich, batelier, et (1629) Marie Jæger – luthériens
1664* h Jean Thiébaut Heinrici, pasteur, et (1658) Marguerite Knoderer puis (1667) Anne Ursule Lichteisen – luthériens
1671 v André Bœs, garçon batelier, et (1624) Madeleine Anschelmann puis (1640) Anne Marguerite Jæger auparavant (1637) femme de Léonard Fischer – luthériens
h Léonard Bœs, batelier, et (1673) Marguerite Klein – luthériens
1709* h Daniel Ulrich, batelier, et (1707) Anne Catherine Bœs – luthériens
1750* h Jean Jacques Ulrich. batelier, et (1733) Marie Madeleine Martin – luthériens
adj v (François) Mathias Caspar, batelier, et (1768) Marguerite Kling – catholiques
1788 adj Simon Zollickoffer, marchand, et (1750) Marie Dorothée Obermüller puis (1762) Marguerite Engelhard – luthériens
1804 v Marguerite Kornmann, femme (1784) du tanneur André Geyler, (1806) du brigadier de gendarmerie Charles Philippe Weidknecht puis (1818) du marchand de vins Jean Jacques Bartholmé
1829 h Philippe Frédéric Dannenberger, pasteur, et (1810) Sophie Frédérique Rübsammen puis (1826) Marguerite Kornmann, héritière de la précédente
1851 v Jean Henri Œrtel, négociant, célibataire
1884* h Caroline Emilie Œrtel
1893* Charles Müll, aubergiste
1906* Chrétien Meyer
1907* v (Guillaume Edouard) Auguste Brion, architecte, et Claire (Frédérique) Pierron
1942* Paul Marie Joseph Damm
1943* Marcel Burckel

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : (XVII° siècle) 300 livres en 1657, 500 livres en 1666
(XVIII° siècle) 1 500 livres en 1749, 5 350 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) IX 225, Jean Jacques Ulrich
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Rath. Ulerich, 5 toises, 2 pieds et 2 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 639, Dannenberger, pasteur à Schiltigheim – maison, sol – 4,7

Locations

1668, Jean Ulrich, batelier
1703, François Rochet, marchand savoyard
1865, Alexandre Ludwig, cafetier
1865, Simon Korb, cafetier
1865, Eugène Jacquemet, cafetier (café du Nord)
1878, André Griesbach, cafetier

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1752, Préposés au bâtiment (VII 1405)
Les préposés autorisent en juin 1752 le batelier Jean Jacques Ulrich le Moyen à remplacer les fenêtres aux deux étages de son encorbellement. Jean Jacques Ulrich déclare le mois suivant avoir l’intention de reconstruire entièrement le bâtiment en l’avançant d’un demi-pied sur le communal pour l’aligner avec celui de son voisin de droite Jean Jacques Eckert et en supprimant l’encorbellement. Il est autorisé le mois suivant à ajouter à sa nouvelle façade un balcon de neuf pieds de long sur trois et demi de large.

(f° 39-v) Eodem die 11.ten Junÿ 1752. – Joh: Jacob Ulrich
An Johann Jacob Ulrich des mitlern schiffmanns Hauß am schiffleuth Staden Unterhalb der Neüen bruck, welcher um erlaubnus gebetten, anstatt der Vielen fenstern in seinem Überhang in beeden Stöckhen Creützstöcke Zu machen. Erkannt Willfahrt, gegen bezahlung des augenscheins dt. 2. lb. d

(f° 44) Dienstags den 25. Julÿ 1752. – Joh: Jacob Ulrich
Johann Jacob Ulrich der schiffmann, welcher jüngstens umb erlaubnus gebetten und erhalten, die fenster in dem Überhang seines haußes am schiffleuth staaden Unterhalb der Neüen bruck, in Creützstöcke Zu Veränderen anietzo aber sich entschloßen, das Hauß Vom boden auf Neü Zubauen, bittet umb erlaubnus an Hn Johann Jacob Eckerts des schiffmanns seines Nachbarn Hauß um ein halben schuh uf das allmendt Herauß Zufahren, um die Häußer in beßerer flucht und regularität zubringen, dargegen er den Überhang hinwegthun und Verliehren will. Erkannt Willfahrt.

(f° 47-v) Sambstags den 19. Ejusdem [Augusti 1752] – Joh: Jacob Ulrich
Johann Jacob Ulrich der Mittlere schiffmann bittet umb erlaubnus einen Balcon 9. schuhe Lang und 4 schuhe breit an sein Neügebauen Hauß am schiffleithstaden, worvon er den Überhang hinweggethan, Zumachen. Erkannt, in begehrter Länge, aber nur 3. ½ schuhe breit Willfahrt gegen erlag 6. lb einmahl Zubezahlen.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1787, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Jean Michel Meyer expose le 7 novembre 1787 les travaux que le batelier Mathias Caspar fait faire dans la maison en respectant les mesures contre les incendies : il pose un chaudron et un fourneau au rez-de-chaussée, le poêle est chauffé par la cuisine. La cuisine et le poêle à chacun des deux étages sont disposés comme au rez-de-chaussée.

(p. 648) Mittwochs den 7. Novembris 1787.
Mathiß Caspar der Schiffmann will in seiner beÿ dem Katzensteg gelegenen behaußung auf dem rez de chaussée einen bauch ofen und Kunstofen auf ein gewölb setzen mit Caminschoß wohl versehen, das Rohr mitten durch das gebäu von allem holtz entfernt, nebens eine stube in die aus der Kuch eingefeurt wird.
im ersten Zweiten und dritten stock eine Kuche, und stube wie im rez de chaussée. Erkandt, Willfahrt. Mstr Meÿer

Description de la maison

  • 1749 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un poêle à côté de l’entrée, au premier étage un poêle, une chambre à coucher, une cuisine, un vestibule et une petite chambre, au deuxième étage trois chambres à cloisons en lattes, le grenier dallé est surmonté de combles couverts de tuiles creuses et de tuiles plates. Le bâtiment latéral et le bâtiment arrière à demi-toit couvert de tuiles creuses et de tuiles plates comprennent deux poêles, deux cuisines, le logement d’officier et une écurie. Il y a une cave solivée, un puits commun, deux cours, le tout estimé avec les appartenances et dépendances à la somme de 3 000 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant, un bâtiment du milieu et un bâtiment arrière où se trouvent plusieurs poêles, cheminées à la française, chambres et cuisines, dépenses, bûchers et buanderie, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le puits commun, le tout estimé avec les deux cours, les appartenances et dépendances à la somme de 11 500 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 118 / 4
veuve Weidknecht
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie et balcon
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien O 639, registre 25 f° 193 case 4

Dannenberger, pasteur à Schiltigheim – Mathilde Adèle et Philippe Frédéric et Gustave Adolphe (substit p. 1851)
Oertel Jean Henri, Négociant, rue du Dôme N° 12 (1853) Quai des bateliers N° 4, demeurant faubourg de Saverne N° 1

O 639, maison, sol, quai des bateliers 4
Contenance : 4,70
Revenu total : 326,45 (324 et 2,45)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 51 / 41
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 914 case 1

Oertel Jean Henri, négociant, faubourg de Saverne 1
1884/85 Oertel Karoline Emilie, Frl.
93/94 Müll Karl, Wirth

O 639, maison, sol, Quai des bateliers 40
Contenance : 4,70
Revenu total : 326,45 (324 et 2,45)
Folio de provenance : (193)
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 51
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre allemand, registre 30 p. 294 case 8

Parcelle, section 23, n° 18 – autrefois O 639.p
Canton : Schiffleutstaden Hs. Nr. 40
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 4,24
Revenu : 2200 – 3300 – 4000
Remarques :

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1936), compte 869
Müll Karl
1906 Meyer Christian u. Ehefr
1907 Brion Wilhelm Eduard und Ehefrau
1913 Brion August Architekt u. Ehefr. Clara geb. Pierron
(rayé 1916)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1936), compte 4901
Brion Guillaume Edouard Auguste entrepreneur et son épouse Claire Frédérique née Pierron
1942 Brion Wilhelm Eduard August
(968)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1942), compte 6113
Damm Paul Marie Joseph
(gelöscht 1943)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1943), compte 6021
Burckel Marcel et son épouse
1022

Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace p. 480

Maison : balcons sur façade et sur cour ainsi que le départ d’escalier, (inscrit à l’inventaire des monuments historiques le 10 septembre 1937)
Avant 1752 déjà, le batelier Jean-Jacques Ulrich demeurait ici dans une maison dont il supprime alors l’encorbellement à deux étages et qu’il agrémente d’un balcon. C’est toute la façade sur le quai qui est mise au goût du jour et l’édifice transformé en un petit hôtel particulier de style Régence. Les cinq travées encadrées de chaînes d’angle s’élèvent sur trois niveaux. Au rez-de-chaussée subsiste le portail axial en anse de panier, orné de refends ; sa clef se confond avec l’une des trois consoles du balcon galbé doté d’un garde-corps en ferronnerie. Le motif du cartouche axial, disparu, figurait un navire. Au-dessus du passage d’entrée médian, la façade sur cour conserve deux balcons superposés avec leurs grilles du XVIII° siècle. La longue aile latérale à droite est desservie par un escalier à balustres en bois également contemporain, des motifs végétaux variés épousent les volutes des deux départs évasés.

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 497

(-)

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 4 (registre 600 MW 11) – légende

Jn. Daniel Meyer, 34, Batelier, Strasb.
Mie. Sal. Kolb, 23, epouse, id.
Mie. Bbe. Arnold, 23, Servante – Rumersviller 1790
Joseph Hildebrand, 15, pensionnaire – Still 4° année
Jn. Jq. Buchel, 50, pontonnier, id.
Anne Mie. Buchel, 44, epouse, id.
Jaq: Buchel, 21, fils, id.
André Buchel, 18, fils, id.
Jean Mathlé, 47, Journalier, id.
Sus. Bbe. Mathlé, 36, épouse, id.
Jean Mathlé, 14, fils, id.
Melchior Wissling, 39, Drapier – Ste Marie aux mines
Mad: Wissling, 28, epouse, id.
Rosine Schielmeyer, 61, Veuve, id.
Antoine Lacombe, 26, tailleur – puy de Dome 2° année
Marg: Leblanc, 30, epouse, id.
Mie. Bbe. Leblanc, 25, soeur, id.
Mie. Mad: Wahl, 63, Veube, id.
Mie. Mad: Wahl, 23, fille, id.
Jn. Jaq: Metzger, 30, Caffetier, id.
Sop: Sab: Metzger, 20, epouse, id.
Paul Bald, 40, charpentier – Zinsviler 1786
Anne Mie. Bald, 34, epouse – id.
Michel Toussaint, 50, huissier, id.
Françoise Toussaint, 40, epouse, id.
François Toussaint, 12, fils, id.
Anne Buhler, 40, servante, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 147)

(Haus Nr.) 40
Grundhuber, Modistin. 0
Sänger & Althen, Stoffwarengeschäft. 0
Saenger, Bildhauer. 1
Schmidt, Tierarzt. 1
Müll, Schankwirt. E 2
Heinz, Händlerin. 3
Brucker, Schuhmacher. H 0
Diegelmann, Tagner, H 1
Diegelmann, Tapezier, H 1
Kieder, Schreiber. H 1
Konrad, Schreiner. H 1
Sauer, Tagner. H 1
Botti, Maurer. H 2
Jung, Maurer. H 2

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 646 W 114)

40 Quai des Bateliers (1896-1988)

Le propriétaire Charles Müll demande en 1897 l’autorisation de transformer le bâtiment sur le quai en ajoutant un troisième étage qui sera surmonté comme l’ancien d’un étage mansardé et de greniers. Le projet n’a pas de suite. Charles Müll charge en 1901 l’architecte Kalweit de poser des devantures en conservant les quatre piliers porteurs. La maison comprend en 1901 un bâtiment d’habitation (A), une aile latérale (B), un bâtiment transversal (C), une étroite aile latérale (D), un bâtiment arrière (E) et une terrasse (F) où sont aménagés des compartiments en bois et deux cabinets d’aisance. Le plus ancien bâtiment (C) est destiné à la démolition, le bâtiment B sera raccordé à l’aile D, la partie restante servira à construire une cage d’escalier et des cabinets d’aisance. Charles Müll charge en 1904 l’entrepreneur H. Mayer de reconstruire le bâtiment transversal mais le projet n’est pas réalisé.
Charles Vollmer (installations électriques) aménage en 1906 un atelier sans autorisation préalable comme on le constate cinq ans plus tard quand il demande l’autorisation d’y poser des machines électriques. Le toit vitré qui recouvre la cour fait l’objet d’une autorisation provisoire prorogée à plusieurs reprises. Le propriétaire Auguste Brion souhaite en 1914 conserver le toit en arguant de sa conformité mais le règlement contre les incendies s’y oppose. L’atelier est séparé de la cage d’escalier par un mur de 8 à 10 centimètres d’épaisseur en 1915. Le toit vitré est démonté quand Charles Vollmer quitte les lieux en 1916. Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations en 1914.
Différentes parties de la maison sont inscrites en 1937 à l’inventaire des monuments historiques (balcons sur rue et sur cour, départ d’escalier). La maison est endommagée par le bombardement du 11 août 1944. Le propriétaire Marcel Burckel fait aménager en 1964 une salle de bain. Une partie du terrain à l’arrière de la parcelle tombe dans l’alignement de la place des Bateliers d’après la demande de renseignements d’urbanisme déposée en 1982. Le Service des incendies pose en 1986 des étais sous le balcon qui menace de s’écrouler après qu’un camion l’a heurté.
Activités commerciales. Auguste Marchand (produits agricoles, 1905, 1926). Jules Diebold (photographe, 1916), Wetzstein (Pêche Aquarium, 1947), Frédéric Andlauer (entreprise d’installations électriques, 1953), Samuel Chemouni (Antiquités Rive Droite, 1984). Martine Streicher ouvre en 1979 un débit de boissons et une crêperie (Au Quarante), repris en 1988 par Jean-Pierre Griesbach.

Sommaire
  • 1896 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le locataire Kranzbühler soit autorisé à faire une prise pour environ 20 becs – Autorisation
  • 1897 – Le propriétaire Charles Müll demande l’autorisation de transformer le bâtiment sur le quai en ajoutant un troisième étage qui sera surmonté comme l’ancien d’un étage mansardé et de greniers – Remarques de la Police du Bâtiment en référence au règlement du 30 novembre 1891 – Le projet n’a pas de suite, le dossier est classé, septembre 1898
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Travaux terminés, mars 1897
  • 1901 (avril) – L’entrepreneur A. Metzger (rue du Brochet) demande au commissaire de police et au maire l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique – Autorisation de repeindre la façade – Travaux terminés, mai 1901
    1901 (mars) – L’architecte F. Kalweit (12, rue de l’Abreuvoir) demande au nom du propriétaire Charles Müll l’autorisation de poser une devanture en conservant les quatre piliers porteurs. – Autorisation Droits payés pour transformer 6 piliers, pour 4 baies de locaux commerciaux et deux stores
    1901 (mai) – L’architecte Kalweit demande l’autorisation d’aménager une cave – La cave est terminée (juin), les devantures sont posées (juillet)
  • 1902 – Othon Onigkeit demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. La Police du Bâtiment note qu’il n’y a encore aucune enseigne – Autorisation. L’enseigne se trouve à trois mètres de hauteur
  • 1904 (décembre) – L’entrepreneur H. Mayer (Hinter den Mauren 1, rue des Jardins) demande au nom du propriétaire Müll l’autorisation de construire un deuxième bâtiment arrière selon les plans joints – La Police du Bâtiment demande des modifications. L’entrepreneur fournit un nouveau jeu de plans, février 1905 – Calcul statique
    Nadler transmet des plans du nouveau bâtiment arrière à construire à la place de l’ancien. Le passage par le bâtiment a 1,40 mètre de large, le bâtiment a 6 mètres de haut
    1905 (mars) – L’entrepreneur Mayer est autorisé à rénover le (premier) bâtiment arrière – Le délai de validité est échu sans que les travaux aient eu lieu, dossier classé (mars 1906)
  • 1905 – Auguste Marchand (farine et produits agricoles) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
    1910 – Auguste Marchand déclare remplacer son enseigne par une nouvelle – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1906 – Charles Vollmer demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse de part et d’autre du balcon – Autorisation – Les enseignes sont posées. Elles remplacent des enseignes perpendiculaires
    1910 – L’installateur électrique Charles Vollmer demande l’autorisation de poser des machines électriques dans son atelier – Les plans sont approuvés
    L’atelier existe depuis cinq ans sans autorisation. La cour est couverte d’un toit vitré à la hauteur du premier étage. Charles Vollmer déclare qu’il transférera son atelier deux ans plus tard à la fin de son bail. Conditions dans lesquelles l’atelier peut être autorisé – L’inspection du travail énumère les conditions à respecter – Autorisation de poser des machines dans l’atelier, valable jusqu’en octobre 1912 – Dessin de l’atelier, des machines
    Charles Vollmer demande à être exempté de certaines des conditions parce que son bail écherra dans peu de temps. Le maire accède à sa requête à condition de supprimer l’atelier en octobre 1912.
    1911 – Le commissaire de police s’informe si les mesures prescrites ont été prises
    1911 – La Police du Bâtiment constate que Charles Vollmer a posé sans autorisation une nouvelle enseigne sur verre (2,20 sur 0,70 mètres) – Demande. Les deux enseignes perpendiculaires sont démontées, remplacées par l’enseigne plate en saillie de 16 centimètres – Autorisation, novembre 1911
  • 1912 (décembre) – Dossier ouvert suite à un courrier du commissaire de police pour prolonger d’un an le délai accordé à Charles Vollmer pour supprimer le toit vitré dans l’autorisation délivrée en 1910. – La Police du Bâtiment n’a pas d’objection à faire
    1913 (octobre) – Charles Vollmer obtient une nouvelle prorogation jusqu’en avril 1914. Le toit vitré est toujours en place (juin 1914)
    1914 (juillet) – Charles Vollmer obtient une nouvelle prorogation jusqu’en octobre 1914 – Le propriétaire et entrepreneur Auguste Brion demande de conserver le toit vitré qui est conforme au règlement municipal – Une visite a lieu sur place le 17 février 1915. Il en ressort que la sécurité contre les incendies exige de supprimer ou de transformer le toit vitré.
    1915 (février) – Auguste Brion demande de reporter les travaux à la fin de la guerre pour que son locataire Charles Vollmar puisse honorer les commandes des autorités militaires – La Police du Bâtiment exige des travaux immédiats – Mai 1915, l’atelier est désormais séparé de la cage d’escalier par un mur de 8 à 10 centimètres d’épaisseur
    1915 (août) – La commission des logements de la place de Strasbourg (Wohnungsaufsich der Festung Strassburg) écrit au maire que la cour a été surbâtie d’un atelier de serrurerie non conforme.
    1915 (octobre) – L’atelier est fermé, son activité suspendue. – Auguste Brion demande que la Police du Bâtiment s’adresse directement à son locataire Charles Volmer pour tout ce qui a trait à l’atelier, notamment pour restituer les lieux en leur état ancien (avant la construction de l’atelier). La Police du Bâtiment répond que son but est de supprimer l’atelier et non de savoir qui en supporte les frais, le propriétaire ou le locataire.
    1915 (novembre) – Charles Vollmar demande l’autorisation de conserver son atelier jusqu’en avril 1916. – Le maire accorde une dernière prorogation – Auguste Brion demande le même délai en arguant qu’il n’a pas les fonds nécessaires pour restituer la cour dans son ancien état
    1916 – Charles Vollmer transfère son atelier rue d’Or. L’atelier et le toit vitré sont démontés. Dossier classé, juin 1916.
  • 1912 (11 novembre) – Rapport sur un feu de cheminée dans le bâtiment arrière de la maison Brion – Déposition de Marie Tubach née Schmitt, demeurant 35, quai des Bateliers – La Police du Bâtiment n’a pas d’observation à faire. Dossier classé, avril 1912.
  • 1914 (mars) – Auguste Brion (11, rue Sainte-Aurélie, entrepreneur et propriétaire de l’immeuble) demande l’autorisation d’aménager deux nouveaux cabinets d’aisance dans le bâtiment avant – Autorisation – Travaux terminés
  • 1916 – La Police du Bâtiment constate que le photographe Jules Diebold (anciennement 20, rue des Balayeurs) a posé sans autorisation une enseigne plate et une enseigne perpendiculaire – Demande, croquis – Autorisation, bien que l’enseigne ne soit qu’à 2,70 mètres de hauteur au lieu de 3 mètres
  • 1926 – Auguste Marchand demande l’autorisation de poser un store devant chacune des devantures – Autorisation
  • Commission contre les logements insalubres. 1899. Propriétaire, le rentier Müll, demeurant au deuxième étage – Rez-de-chaussée et premier étage occupés par le restaurateur Heidt. Locaux en bon état, toilettes dans la cour, les eaux s’écoulent par une rigole pavée
    Autre dossier au nom du propriétaire Müll au deuxième étage (quatre pièces et cuisine, deux personnes – Idem, veuve Laugel, journalière (deux pièces et cuisine, trois personnes) – Idem, Futtinger, secrétaire d’administration (quatre pièces et cuisine, 6 personnes) – Idem, Digelmann, journalier (deux pièces, une cuisine, trois personnes) – Idem Digelmann, sellier (quatre pièces, une cuisine, 7 personnes) – Idem veuve Wickersheimer (deux pièces, deux personnes, logement à rénover mais la locataire de 82 ans ne veut pas être dérangée) – Idem, Sauer, assistant de bureau (deux pièces, une cuisine, quatre personnes)
    1901 – Le propriétaire Charles Müll et son architecte F. Kalweit écrivent au maire après que le Commission contre les logements insalubres a fait remarquer que les toilettes n’étaient pas assez nombreuses. La maison comprend un bâtiment d’habitation (A), une aile latérale (B), un bâtiment transversal (C), une étroite aile latérale (D), un bâtiment arrière (E) et une terrasse (F) où sont aménagés des compartiments en bois et deux cabinets d’aisance. Le plus ancien bâtiment (C) est destiné à la démolition, le bâtiment B sera raccordé à l’aile D, la partie restante servira à construire une cage d’escalier et des cabinets d’aisance. Le projet demande cependant de déroger au règlement de voirie. La Commission contre les logements insalubres répond qu’il n’entre pas dans sa compétence d’intervenir en la matière.
    1908 – Propriétaire, Auguste Brion. Les cabinets d’aisance doivent être raccordés aux canalisations. Le propriétaire objecte en 1911 que le raccordement exige des travaux importants
    1912 – Un locataire se plaint de mauvaises odeurs provenant des cabinets d’aisance
    1912 – Le maire prend des mesures judiciaires pour contraindre le propriétaire à raccorder les cabinets d’aisance aux canalisations – Auguste Brion présente des objections à raccorder les cabinets d’aisance tels quels. – Le conseil municipal accorde au propriétaire un dernier délai (rapport au conseil municipal et extrait des délibérations, 26 novembre 1912)
    1913 – Le tribunal condamne Auguste Brion à une amende de 15 marks – Récapitulatif des différentes demandes
    1914 – Les cabinets d’aisance sont raccordés aux canalisations
    1915 – Le locataire Charles Vollmar se plaint de devoir démolir un bâtiment érigé depuis sept ans avec l’approbation du propriétaire pour pouvoir nettoyer la cour
    1915 – Rapport de visite, travaux à faire en 9 points
    1917 – Un locataire se plaint que les toilettes sont bouchées
  • 1937 – La maire accuse réception au préfet de l’arrêté qui inscrit différentes parties de la maison à l’inventaire des monuments historiques (balcons sur rue et sur cour, départ d’escalier)
  • 1941 – La Police du Bâtiment demande à la veuve Auguste Brion de supprimer une enseigne plate – L’enseigne est supprimée, février 1941
    Idem à Emma Bachschmidt de supprimer une enseigne plate sans inscription – L’enseigne est supprimée, février 1941
  • 1941 – La veuve Schütz-Irrmann (dépôt et fabrication de limonade, 22, rue des Poules) demande si elle aura le droit de démolir et de reconstruire le bâtiment arrière après la guerre – La Police du Bâtiment répond qu’il lui faut des informations supplémentaires pour prendre position
    1941 (décembre) – Fiche de règlement. La veuve répond qu’elle a cessé son activité eu premier novembre
  • 1942 – Le locataire Bohli (mansardes) se plaint que son logement est humide – La Police du Bâtiment ne constate rien et suppose que l’humidité est due au logement voisin qui est inoccupé
  • 1944 – Certificats de sinistré. Les bâtiments sont en partie endommagés par le bombardement du 11 août 1944. Certificat délivré au propriétaire Marcel Burckel, à Charles Maul pour son bâtiment en partie détruit par le bombardement du 25 septembre 1944
  • 1947 – Le sieur Wetzstein demande l’autorisation de poser une enseigne en lettres détachées (18 centimètres de haut) Pêche Aquarium – Courrier de l’architecte des Bâtiments de France – L’enseigne est posée
  • 1950 – Le locataire Jacques Foltzenlogel se plaint du logement qu’il occupe depuis décembre 1943 (propriétaire, Bürckel, demeurant 10, rue de Zurich) – La Police du Bâtiment constate que la cheminée est fissurée. Elle écrit au propriétaire et au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme qui répond que le propriétaire vient de recevoir un paiement – Travaux terminés, décembre 1950
  • 1953 – Frédéric Andlauer (entreprise d’installations électriques) demande l’autorisation de poser une enseigne au néon chez M. Wetzstein – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1959 – L’entrepreneur en bâtiment Dannenmüller (rue d’Offendorf à Herrlisheim) occupe la voie publique pour repeindre la façade (double tarif pour n’avoir pas sollicité d’autorisation)
  • 1961 – La Société des vins de France (23, rue Georges Wodli) informe la Police du Bâtiment qu’elle a retiré son enseigne sur lambrequin
  • 1964 – Rapport d’incendie, accumulation de suie au rez-de-chaussée. Le sinistre est dû à un tuyau de fumée métallique, les réparations sont déjà faites.
  • 1964 – Le propriétaire Marcel Burckel demande l’autorisation d’aménager une salle de bain dans le prolongement d’un balcon sur cuisine – Travaux terminés, mai 1965
  • 1969 – Le maire demande au propriétaire Marcel Burckel de ravaler la façade. Il dépose un dossier auprès du Crédit foncier. – Travaux terminés, octobre 1969
  • 1979 – Le préfet demande un rapport à la Police du Bâtiment pour instruire la demande de Martine Streicher qui sollicite l’autorisation d’exploiter une licence de première catégorie – La Commission de sécurité fait son rapport – Le préfet accorde l’autorisation – Les prescriptions du rapport sont respectées
    1980 (janvier) – Le propriétaire Robert Bader autorise Martine Streicher à poser une enseigne – Martine Streicher dépose une demande. Maquette, Au Quarante, Salon de thé (porte à la droite de la devanture) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation, photographies
    1980 (octobre) – Martine Streicher demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Le projet est refusé dans son état. Un nouveau projet est autorisé en décembre. Maquette (Crêperie, dessin du ferronnier Ihli à Vendenheim) – Autorisation
  • 1982 – Charles Ehrstein (route de Bischwiller à Bischheim) demande des renseignements d’urbanisme sur l’immeuble sis 40, quai des Bateliers, propriété de Robert Bader, Benoît Burckel et Gérard Burckel (section 23 n° 124/18 et 123/18). Plan cadastral de situation. Une partie du terrain à l’arrière de la parcelle se trouve dans l’alignement de la place des Bateliers
  • 1983 – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable au profit de G. E. Lux (agent immobilier, syndic de copropriété, rue du Général de Castelnau) pour poser un échafaudage sur la voie publique et crépir la façade – Autorisation accordée à l’entreprise Franci Glesgeri à Duttlenheim – Travaux terminés, septembre 1983
  • 1984 – Samuel Chemouni (demeurant square des Haies Vives à la Robertsau) demande l’autorisation de poser une enseigne à son magasin d’antiquités – Photographie (porte à gauche de la devanture) – L’architecte Hubert Claudel donne des précisions sur l’enseigne qui ressemblera à celle de l’autre devanture (Au Quarante) – Maquette (Antiquités Rive Droite) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
  • 1986 – Le Service des incendies pose des étais sous le balcon qui menace de d’écrouler après qu’un camion l’a heurté – Propriétaire de l’immeuble, Société civile immobilière Rive Droite – Travaux terminés, mars 1987
  • 1988 – Le préfet demande un rapport à la Police du bâtiment pour instruire la demande de Jean-Pierre Griesbach (demeurant rue de Lampertheim à Bischheim) qui souhaite reprendre le débit de boissons Au Quarante – La Commission de sécurité rend son rapport – Le préfet accorde l’autorisation

Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au constructeur de bateaux Thiébaut Jæger qui épouse en 1579 Catherine Meyer, fille du batelier Gervais Meyer

Mariage, cathédrale (luth. p. 26)
1579. dominica XVII: post Trinitatis 11 Octobris. Theobald Jäger der Schif Zimmermanns, vnd Catharina Geruasÿ Meiers des Schifmans nachgelaßene tochter, Eingesegnet Zinstags den 27. Octobris (i 16)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 76-v) 1579. Am xvii Sontag nach Trinitatis, Diebold Jeger Schiff Zimmermann weÿland Veltin Jegers des vnder*gers nachgelaßenen Sohns, Catharina weÿland Gervasius Mejers des Schiffmanns nachgelaßene tochter. Confirmation facta in Summo templo pridie Simonis & Judæ die 27. Octobris (i 286)

Thiébaut Jäger se remarie en 1602 avec Barbe Messerer, veuve du tailleur Jean von Lampertheim : contrat de mariage, célébration
1602 (29.7.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 53, Prothocollum 1597-1605)
Eheberedung Zwüschen Theobaldt Jäger dem schiffmann vnd frauwen Barbaræ Messererin dem versprochenen Eheleüthen
Zwüschen dem Ehrenhafften vnnd bescheÿdenen Theobaldt Jägern schiffman vnnd burgern Zu Straßburg, Ane einem
So dann der Ehrenn: vnnd tugendsamen frauwenn Barbaræ Messererin Am Andern theÿl
durch vnderhandlung vnnd Inn beÿseinn der Ehrenuesten fürgeachten Weÿsen ehrenhafften vnnd Ersamen herrn Michell Lampenn grossen Raths verwanten vnnd Dauid Robenn vff sein deß Hochzeÿtters, So dann vff Ihro der frauwen hochzeÿterin seÿtten herren Dietrerich Eberspachß, Balbierers, Bastian Rechen haußbeckhens vnnd herren Georg Stillkraut deß Notarÿ, Ihres geschwornenn Vogts, schwagers und günstigen herren, Ihrer beederseÿts hierzu erpettener gutter freündt (…)
So beschehen Inn deß heÿligen Reÿchß freÿen Statt Straßburg Donnerstags denn 29. Julÿ Inn dem Jar deß herren Alß man Zalt 1602.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 70, n° 39)
1602. Dominica 9. Trinit. Diebold Jeg. d. Schifman vnd Barbara Hans von Lampertheim des Schneiders vnd Wachtmeisters seelig. witwe. Confirmation ê facta die Marti 17. Augusti (i 190)

Le tailleur Jean von Lampertheim épouse en 1577 Barbe Messerer, fille de tailleur
Mariage, cathédrale (luth. p. 280)
1577. Sontag den 14. Junÿ. Hans von Lamperten Schneider, Barbara, Andreas Messerer deß Schneiders hind: t. wirt sich bei d. Schwiger halt. Kalbsgaß. Eingesegnet Montag den 22. Julÿ (i 143)

La quittance en marge d’une vente passée en 1620 mentionne les héritiers de Thiébaut Jæger, soit Valentin Jæger, assesseur au Grand Sénat, Marie Jæger femme du batelier Jean Jacques Heinrich, Anne Marie Jæger femme du garçon batelier André Bœs ainsi que Dorothée, Catherine et Barbe Eckstein.
1620 (xviij. Januarÿ), Chancellerie, vol. 439 f° 36-v
(P. fol. 27.) Erschienen h. dieboldt Jäger burger Zu Straßburg (verkaufft)
Jacob Schmÿd. burgern Zu Suntheim
den Zweÿthentheil Ane Sübenzehen tagen Matten (…)
[in margine :] Erschienen h. Valentin Jäg. groß. Rahts Verwanther für sich und im nahmen hannß Jacob Henrich deß Schiffmanns als & Ehevogts Mariæ Jägerin, deßweg. Er h. Valentin Jäger schrifftlich. Gewalt vorlegte, Andreß Böß der Schiff Knecht alß Ehevogt Annæ Mariæ Jägerin, hanß Philipß Schwartzen Weißbeckh für sich selbsten und in nahmen seines mit weÿl. Dorothea Eckhsteinin seiner verstorbenen haußfrauwen ehelich erziehlte noch lebend. Hannß Philippß, Michel Brunckh d. Kieffer alß Ehevogt Catharinæ Ecksteininn Samuel Haas der Küffer alß Ehevogt Barbaræ Ecksteinin für sich selbst und in nahmen der übrig. Weÿl. Diebold Jägers seel. Erben und Erbens Erben, haben in gegensein H. Johann Michael heüß. X3.ers, hanß Seltzers burgers alhie, Michael Schmidts auch burgers alhie (…) d. 6. Maÿ a° 1643.

La maison revient pour moitié à son fils Valentin Jæger et pour moitié à sa fille Marie Jæger. Le batelier Valentin Jæger épouse en 1618 Catherine Vierling, fille du boulanger Jean Vierling

Mariage, cathédrale (luth. p. 71)
1618. Dominica X. Trinitat: den 9. Augusti. Veltin Jäger der schifman, Thiebolt Jägers des Schifmans sohn, vnd J. Cätherin Hans Vierling des schwartzbeck. e. tochter, eingesegnet Zinstag d. 18. Augusti (i 40)
Mariage, cathédrale (luth.
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 18) 1618. Dnica x. & xi p. Trinit. 9 et 16 Aug. Veltin Jäger h. Theobaldt Jägers Schiffmanns v. Kleinen Raths v.wanten sohn, J. Catharina, Hans Vierlings p.m. des schwartzbecken Tochter, sponsi pr. aderat & sponsæ vitricus Hans Koppel melman an der newenbruck. Im münster eingesegnet Zinstag den 18. Augusti (i 278)

Valentin Jæger se remarie en 1635 avec Anne (Biber), veuve du farinier Michel Klein
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 71)
1635. Dominica I. et 11. Trinitatis. H. Valentin Jäger d. Schiffmann ahie vndt Fr. Anna Michel Kleinen deß Mehlmans vndt burgers alhie nachgelaßenee eheliche witwe. Copulirt Montags den 1. Junÿ Zue St. Wil. (i 280)

Le farinier Michel Klein épouse en 1616 Anne Biber, originaire de Hechingen
Mariage, cathédrale (luth. p. 38)
1616. Dominica 60. den 4. Februarÿ. Michel Klein der meelman, vnd J. Anna Stephans bybers Zu Hechingen n. tochter, eingesegnet montag den 12. Februarÿ (i 24)

Marie Jæger épouse en 1629 Jean Jacques Heinrich, fils de batelier : contrat de mariage, célébration

Eheberedungs Copeÿ. Zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen H Hans Jacob Heinrichen, deß Ehrenfesten vnd vornehmen H Jacob Heinrichen Schiffmanns, auch Stattgericht beÿsitzers vnd Burgers Zu Straßburg Sohn, ane einem, So dann der Ehren, Züchtigen und Tugendreichen Jungfr. Maria, deß auch Ehrenfesten Weißen und Vornehmen H. Theobald Jägers Alten Großen Raths beÿsitzers und Burgers Zu Straßburg eheleiblicher dochter am andern theil (…) uf ihr der Jungf. Hochzeiterin seiten H Diebold Jägers, ihr der Hochzeiterin Vatters, Gabriel Meÿers Schiffmanns, Ihres geschwornenn Vogts, und Veltin Jägers ihres Bruds. aller Burgere Zu Straßburg (…) Beschehen und Verhandelt in deß Heÿl. Reichs freÿ Statt Straßburg, Donnerstags so da Wahre der 15. tag Januarÿ Monats als mann von der Gnadenreichen und allein seeligmachenden geburth und Menschwerdung unsers geliebten H. Heÿlands und erlösers Jesu Christi Zahlten 1629. Jahr, Andreas Kaufmann Notarius juratus

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 198 n° 4)
1629. Dnicâ 2. et 3. p. Epiph. Hans Jacob Heinrich, Schiffmann, Jacob Heinrichs des schiffmanns dahie, J. Maria, h. Diebold Jägers schiffmanns v. eines Ersamen grosen Raths beÿsitzers Tochter. Aderant sponsi pt. & sponsæ fratre Veltin Jäger Schiffmann. Copulati Zinstags den 27. Jan. (i 373)

Jean Jacques Heinrich demande de déroger au nouveau règlement et de rapporter de Francfort des marchandises d’une valeur supérieure à celle du nouveau règlement. Les préposés en chef de la halle relèvent les infractions commises par Jean Jacques Heinrich d’une part, Jean et Jean Jacques Stephan d’autre part. Jean Jacques Heinrich n’enfreint plus le règlement dans un premier temps mais recommence ensuite à le faire. Les préposés lui infligent une amende, réduite de moitié. Jean Jacques Heinrich demande ensuite une réduction supplémentaire qui lui est refusée.
1645, Protocole des Quinze (2 R 66)
Hans Jacob Heinrich wegen Schiffarth
Hans Jacob Heinrich vnd Jacob Stephan Wider Ordnung der Schiffleüth
(f° 32-v) Donnerstag den 27. Febr. – Hans Jacob Heinrich wegen Schiffarth
Hans Jacob Heinrich der Schiffmann Ersch p. Dr. Knaf. Vnd erth. Supplication, bitt weilen Er bereits von Jüngster publication der Newen ordnung Ein größ Gefahrt vnd Schiff als solche Zuläßt, geladen gehabt, noch allein für dißmahl mit Ihme Zu Disposiren. Erkant, würd allein für dißmahl willfahrt, Vnd soll Er hernach besagts Schiff Zu Franckhfurth verkauff. vnd solches beÿ der In d. ordnung benambst Straff nit ferner gebrauch.

(f° 36) Sambst. den 1.ten Martÿ – Jacob Stephan Ca Jacob Heinrich
Jacob Stephan d. Schiffmann per Bullian übergibt Unterth. Supplication Clagt daß Jacob Heinrich der Schiffmann wegen seiner Jüngsth erhaltener dispensation, ihne im nachstand bringe, dan Er nit nur nach publication der Newen ordnung, noch vf 300 Cent. guth eingeladen, sondern auch seitheri noch mehrers angenohmen, & Dr Knaf. p. Citatus seÿe verreÿßt, bitt d. Einlag communication vnd Zeit d. ordnung.
Erkandt, Obere Kauffherren vndt H. Stör sollen jn dem geschäfft rechte Erkundigung einnehmen und es Wid. für Mh. bring.
[in margine :] NB Weilen sich befunden daß Heinrich seit Jüngst dispensat. Kein Pfund guth mach, angenohmen, als ist Er dan beÿ gelaßen, und Stephan mit seiner Clag Wid. abgewiß. word.

(f° 86) Donnerstag den 22. Maÿ – Hans Jacob Heinrich vnd Jacob Stephan Wider Ordnung der Schiffleüth
Obere Kaufhauß herren legen Zettel vom Kauffhauß vor, vermög deßen (1) Hans Jacob Heinrich der Schiffmann, wider Mhh. Jüngster ordnung vnd Erkandnuß, nicht allein sein groß Schiff widerumb von Franckfurth hieauf sondern auch anestatt d. 800. Cent. 1281 3/8 Cent. guth darinn geführt v allhier gebracht. (2) Jacob vnd Hans Jacob Stephan 850 1/8. Cent. In Ihrem Schiff allhero gebracht vnderwegs aber alß Zu Kurtzenhauß. 13. Vaß Saltz so auch dabeÿ geladen wahren, außgelad. Weilen nun solches Wider ordnung alß sollen Sie Waß Zuthun & Erk. sollen Zuvorderst p. obere Kauffhauß h: vnd Saltz Herren beschickt vnd dann v.mög ordnung gestrafft werd.

(f° 93) Sambst. den 31. Maÿ – Hans Jacob Heinrich vmb Straff mod :
Hans Jacob Heinrich Schiffmann prod: Vnderth: Supplication, bittet wegen darinn bemelder Vrsachen vmb gn. Nachlaß od. doch Moderation der Ihme Jüngst vferlegten 100. lb. d. Straff. Erk. Würd vff 100. fl. moderirt doch beÿ d. vollig. Straff in Zeit 8. tage Zuerlegen.
[in margine :] Erlegt p. XV. vf den d.thurn gelüffert den 7. Jun :

(f° 94) Mittw. den 4. Junÿ – Hans Jacob Heinrich per Dr. Knaf. bitt nochmahlen vmb gn.moderat. seiner Straff. Erk. v.bleib allersings beÿ Jüngsten bescheidt.

(f° 127) Sambt. den 2. Aug. – Hans Jacob Heinrich Schiffmann, per Dr. Knf. bitt daß Er 20. frtl. nacher Speÿer führen, vnd verkaufft. möge. Erk. würdt daß gebehren abgeleint.

Inventaire dressé après la mort du garçon batelier Jacques Weissenburger, locataire de la maison. Originaire de Neuenburg sur le Rhin près de Fribourg, il épouse en 1646 Madeleine Wœlffel, fille de tanneur. L’actif de la succession s’élève à 104 livres, le passif à 44 livres

1655 (24.1.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 23) n° 2
Inventarium vndt Beschreibung Aller Haab vndt Nahrung, so weÿl. der Ehrenhaffte Jacob weÿßenburger, Schiff knecht undt Burger alhie nunmehr seel., welcher am 24.ten 9.bris Jüngsthin deß nechst abgewichenen 1654.ten Jahrs, Göttlichen willen nach Zeitlichen todts verblichen, nach seinem auß dießer weldt tödtlichem Hinscheÿden hinder Ihme verlaßen, welche die Ehren: vndt tugendsame Magdalena Wöllffellin sein hinderlaßene wittib, mitt hülff vndt beysandt deß Ehrenhafften Andrea Kriecken, auch Schiffmannn vndt Burgers alhie Ihres geschwornen vogts Inn beÿsein deß Ehrsamen Hannß Jacob Weißenburgers Auch Schiffmannsn vndt Burgers Zu Newennburg Ihr deß ietz abgeleibten seel. Schwagers, mit beÿstandt deß Ehrenhafft: vndt Achtbahren herrn Theobaldt Rößers d. Zeitt Zollers auff der Rheinbrucken, Burgers alhie – So beschehen auff Mittwoch den 24.ten Januarÿ Anno & 1655

Copia der Eheberedung -Zwischen dem Ehrsamen vnd bescheidenen Jacob Weißenburgern, dem Schiffknecht Von Newenburg am Rhein in der Pfaltz liegend, gebürtig, Weÿland des auch Ehrsamen Michael Weißenburgers, gewesenen Fischers und burgers daselbsten seeligen nachgelaßen: eheleiblichem Sohne, ane einem, Vndt am andern theil der Ehren: Vnd Tugendsamen Jungfrawen Magdalenen Wölffelin, Weÿland des achtbahren Mr Jacob Wölffels gewesten Weißgerbers, burgers alhie Zu Straßburg seeligen hinderpliebenen ehelichen dochtern (…) So beschehen allhie in dießer des heÿligen Reichß freÿ Statt Straßburg vff den Schwörtag, dinstags den 13. tag des Monats Januarÿ Nach Christj Jesu, Vnsers Einig mittlers Vndt Erlößers geburth gezahlt 1646. Christoph Kernstockh, Not. Pub. ac Civis Argent: in fidem subscripsit
Zuwißen demnach weÿland der Ehrenhaffte Jacob Weÿßenburger, Schiffknecht vndt Burger Zu Straßburg nunmehr seel. auß E. Ehrs. Großen Raths alhie dispensation inn seinem auffgerichtetem Testamento nuncupativo Reciproco der Ehren vnd Tugendsamemen frn Magdalenæ Wölffelin seiner hinderpliebenen wittwen vndt d. auch Ehren: v. tugendsamen Mariæ weÿßenburgerin deß Ersamen hannß Jacob Weißenburgers Schiffmanns v. Burgers zu Newenburg seiner lieben Schwester, Jeder die helffte den halben theil ane seinen Zu Newenburg hinderlaßenen Liegenden güthern vermacht, vnd aber ernandter seiner hinterpliebenen Wittwen gelegenheit nicht sein will ihren antheil solcher güether von hauß außbawen Zu laßen, vndt selbsten Zu nutzen vndt Zugenießen (…) So beschehen in dießer des heÿligen Reichß freÿ Statt Straßburg vff den Schwörtag dinstags den 13. tag des Monats Januarÿ Nach Christi Jesu Vnsers Einig. mittlers Vndt Erlößers Geburth gezahlt 1646. Christoph Kernstockh, Not. Pub. ac Civis Argent ; in fidem subscripsit
In einer alhie Inn der Statt Straßburg am Staden, neben d. Gastherberg Zum Schwerdt gelegener behaußung, so weÿl. H Theobaldt Jägers, Burgers alhie seel. hind.laßenen Erben gehörig, die wittib aber lehnungs weiß bewohnt, Ist befunden worden, wie volgt
Inn der Stub Kammer, Inn der Stuben, Im hauß öhren, Im Keller, Im Stall
Sa. Haußraths 54, Sa. Silbergeschirrs vndt Geschmeids 16, Sa. Guldenen Ring 5, Sa. der Bahrschafft 2, Sa. der Liegenden güther 25, Summa summarum 104 lib – Schulden 44, Conclusio finalis Inventarÿ 60 lib

Jean Jacques Heinrich meurt en 1657 en délaissant quatre enfants. Le défunt est propriétaire de plusieurs maisons quai des Bateliers. L’inventaire est dressé dans l’auberge au Bateau (zum Schiff). Les titres cités qui ont trait à la maison propre à la veuve datent de 1549 et 1555, outre une obligation de 1632 (le registre des minutes de la Chambre des contrats n’est pas conservé pour l’année en question). Les experts estiment la maison 300 livres dont la moitié propre à la veuve fait 150 livres, l’autre moitié appartenant à son frère Valentin Jæger. La masse propre à la veuve s’élève à 597 livres, celle des héritiers à 2688 livres. L’actif de la communauté est de 2 274 livres, le passif de 1 888 livres.

1657 (14. 7.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 25) n° 25
Inventarium vndt Beschreibung Aller undt Jeder Ligendt vndt Vahrender haab nahrung vndt Güether, so weÿlandt der Ehren fürgeachte vndt weiß Herr Johann Jacob Heinrich, E. Ehrs. Kleinen Raths alhie Zu Straßburg Beÿsitzer, nunmehr seel. welcher Sonntags den 26.ten Julÿ Jüngsthin Göttlichem willen nach Zeittlichen todts verblichenn, nach seinem aus dießer welt tödlichem hinscheÿden hinder Ihme verlaßen, Welche die Ehren: vndt tugendreiche Fraw Maria Jägerin sein hinderlaßene Wittib mit rath hülff vndt Beÿstandt der Ehrenvesten, fürgeachten vndt weÿßen auch Ehrengeachten H Bernhardt Schwamanns Glasers vndt Burgers alhie Ihres vettern vndt geschwornen vogts vndt herrn Valentin Jägers E. Ehrs. Großen Raths alhie Altten Beÿsitzers Ihres Brud., auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrwürdigen v. wolgelehrten Herrn M. Johann Theobaldt Heinrici, Pfarrherrns Zu Mundoltzheim vndt Niderhaußbergen mit rath hülff vndt beÿstandt deß Edlen vndt Hochgelehrten herrn Georgÿ Samuelis Haasenloffs J. V. Doctorandi vndt Burgers alhie seines vielgelehrten Herrn Vatters vndt Tutoris honorarÿ, wie auch der Ehren vnd viel tugendreichen frawen Catharina Heinrichin deß Ehrenvest vndt fürgeachten Herrn Johann Carol Ringlers deß Jüngern Handelßmanns vndt Burgers allhier ehelicher haußfrawen mit beÿstand deßelben vndt dann auch obwohl ehrengenandts Herrn Georgÿ Samuelis Haseloffs als Jfrn. Mariæ seind* Johann Jacob Heinrichs erbetten: vnd geschwornen herrn Vogts, alle 4 geschwüsterdt vndt deß ietz abgeleibten herrn seel. mitt obehrenernandter seiner hind.pliebenen fraw wittwen ehelich erzeugter Söhn vndt döchter vnd ab intestato hind.laßener nechster Erben (…) So beschehen vnd angefangen auf Montag den 14.ten 7.bris A° 1657.

Eheberedungs Copeÿ (…) Beschehen und Verhandelt d. 15. tag Januarÿ 1629. Jahr, Andreas Kaufmann Notarius juratus
Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg ane dem Staden, gelegener Behaußung so die Gastherberg Zum Schiff genandt, vndt auch in dieße Verlaßenschafft gehörig vndt hernach beschrieben, Ist befunden worden wie volgt
Inn dem Vordern Stockh, Auff d. obern Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, In der Cammer C, Inn der Cammer D, Inn der Cammer E, Inn der Wohnstuben, Inn der Stub Cammer, Inn dem Nebens stüblein, Im Obern haußöhren, Inn der andern Obern Küchen, Vor dießer Küchen, Unden Im Saal od. Sommerhauß, Inn der undern Küchen
Im Mittlern Stockh. Auff dem Casten, Inn der Obern Stub Cammer, Inn der Mittlern Stuben, Inn der Cammer F, Vor dießen Gemach. Inn der Cammer G, vor dießer Cammer, Inn der Vordern Stub Cammer, Inn dießer Stuben, Inn der bauch Kuch. Im Hoff, Im Keller
Eÿgenthumb vndt Besserung ane Häußern. Erstlichen d. halbe theim vor ohngetheilt von und ane hauß
am Staden vnd.halb d. Neüenbrucken gelegen, so die herberg Zum Schiff genandt (…)
Item der halbe theil vor ohngetheilt von und ane hauß vor altters hero Zum Guldenen Schwahnen genandt, alhie in d. St. Straßb. am Staden nidwendig d. Newen brucken gelegen (…)
Itel der halbe theil vor ohngetheilt von und ane hauß am Staden vnd.halb d. Newen brucken gelegen (…)
(W) Item d. halbe theil vor vngetheilt von vndt ane einer behaußung sampt einem hind.hauß v. höfflin, mit allen derßelben gebeüwen, begriffen, weithen, rechten, Zugehörd. v. Gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. am vndern Staden, zwischen dem Guldenen Thurn vndt d. herberg Zum Schwerdt gelegen, 1. s. neben H. Valentin Jägern, E. Ehrs. Großen Raths alhie Altten Beÿsitzer d. fr. Wittwenn Brudern, and.s. neben erstbemelter behaußung Zum Schwerdt, stoßt hind. vff weÿl. H. Johann Weÿtzen, handelßmanns v. Burgers alhie seel. Erben, Davon von dem gantzen hauß gehn 4 gold fl. Jahrs vff Liechtmeß, Inn hauptguth mit 100. goldt fl. wid. Lößig, ietz H. (-) Cramern Burgern alhie, In wÿdembs weÿß, sonst ledig eÿg. angeschlagen per 300. lb d. thut dießer halbe theil 150. lb d. Darüber v.hand. j. t. Perg. Kauffbr. mit deß Bischoffl. hoffs Zu Straßb. anhangendem Insigel, dat. den 5. 10.bris A° 1555. Darbeÿ j. Lat. Perg. gleichfalls mit deß Bischoffl. hoffs anhangend. Insigel datirt 8. Calend. Junÿ A° 1549. So dann j. Extract auß d. Cancelleÿ Contractstub. vom 28.t Januarÿ A° 1632. vber die vff vorgeschriebener behaußung gestanden v. abgelößte 400 fl. wehrung besagendt, alles mitt alttem N° 6 sign. so ob ehren ernandter H. Veltin Jäger Zu gemeinn getrewen hand. in v.wahrung hatt.
Liegende Güeter. Erstlichen Ein Garthen außerhalb d. Statt Straßb. vor dem Vischerthor Zwischen den Waßern beÿ d. Haber Mühlen neben dem wasser ein vnd and.seith neben H. hannß Georg Dütterlen, Barbierern vnd burgers alhie, hid. vff daß waßer stoßend gelegen, (…)
Der Fraw Wittwen unveränderte Nahrung betreffendt, Sa. haußraths 57, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 48, Sa. Guldinen Ring 64, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 74, Sa. Eigenthumbs vnd beßerung ane einer behaußung 150, Sa. Ergäntzung 202, Summa summarum 597 lb
Der Erben Unverändert Gueth anlangendt, Sa. haußraths 201, Sa. Silbergeschmeids 86, Sa. baarschafft 7, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 272, Sa. Eigenthumbs Vndt beßerung Ane Häußern 750, Sa. der Ergäntzung 1369, Summa summarum 2688 lib
Die Theilbahre Verlaßenschafft berührend, Sa. haußraths 186, Sa. Schiff und geschirr Zur Schiffarth gehörig 59, Sa. Früchten 7, Sa. Wein Vnd Vaßen 129, Sa. Viehes 20, Sa. Saaflors vnd Ingbers 288, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 357, Sa. Guldenen Ringen 9, Sa. baarschafft 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 50, Sa. beßerung ane häußern 750, Sa. ligenden Güetter 37, Sa. Schulden 366, Summa summarum 2274 lb – Schulden 1888 lb, Nach deren Abzug 375 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3672 lb
Wÿdem, So fraw Catharina Jungin Weÿlandt H Jacob Heinrichs E. Ehrsammen Großen Raths alhier Altten Beÿsitzers der Erben Großvatters, wie auch H. Rudolph Würtzen 15.ners alhie hinderlaßene fraw wittwe nunmehr alle seel. (…) Es hatt H Jacob Heinrich, Schaffner vndt E. Ers. Großen Raths alhie Altter Beÿsitzer seel. in d. mit weÿl. frn Catharina Jungin seiner Letstern hfr. seel. auffgerichteter Eeberedung
Einnahm undt Außgab (Registerlein)

Mentions de Jean Jacques Heinrich dans les registres des Quinze et dans ceux des Conseillers et des Vingt-et-Un
1644 Conseillers et XXI (1 R 127) Hanß Jacob Heinrich V. Consorten. 121. Ca. De. Gödelmann
1645 Conseillers et XXI (1 R 128) Adelbert Von Kürchen Ca. Hanß Jacob Heinrich. 67.
1648 XV (2 R 67) Hanß Jacob Heinrich. 189. [Zoller am Teüch Contra]
1650 XV (2 R 69) Hanß Jacob Heinrich. 214. [Heringern Kauff]
1652 XV (2 R 70) Hanß Jacob Heinrich. 143. 156. 289. [wegen überlasts]
1657 XV (2 R 75) Hanß Jacob Heinrich Fraw. 144. [Pfenningthurns Capital]

Marie veuve de Jean Jacques Heinrich rembourse un capital assis d’après un acte de 1524 sur la maison zum Schild sise entre la Tour aux Florins et l’auberge au Glaive (zum Schwert), désignation habituelle de la maison.

1661 (30. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 526 n° 622
Erschienen H Johann Erasmus Schad Schaffner der Ellend. herberg, alß mündlich Befelchhaber H Johann Adam Voltz E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers alß Vogts H Laurentÿ Kramers Fürstl. Maggräffl. Baden durlach. Landschreibers der herrschafft Lahr mit weÿl. Fr. Margarethæ Kollöffelin nunmehr seel. ehelich erziehler Kind.
in gegensein Fr. Mariæ weÿl. H Hannß Jacob Henrichs geweßenen Kleinen Rhatsverwanthens nunmehr seel. hinderlaßener Wittibin, mit assistentz Bernhard Schwamanns deß Glasers ihres Curatoris und H Hannß Carl Ringlers, deß Jüngern handelßmanns ihres dochtermanns
daß Sie Fr. Mariæ die Jenige 4. golt fl. welche dieselbe vermög eines lateinisch. pergamentinen sub dato Id. Martÿ & 12. Calend. Aprilis a° 1524. mit des Bischoffl. hoffs anhangendem Insigel, durch Weÿl. H. Fridolinum Meÿern alß deßelben hoffs geweßenen Contractuum Notarium nunmehr seel. vffgerichteten Zinnßbrieffs Und der, sub dato 27. Januarÿ a° 1595. mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Secret Insigel außgefertigter Cession in solutum, von vff und ab ihrer alhie Jenseit deß Stadens, Zwisch. dem guldinen thurn und dem hauß zum Schwert gelegenen und Zum grünen Schilt gelegener Behaußung Ihnen denen Hamerischen Kindern iährlich vff Liechtmeß zu Zinnß Zu reÿchen schuldig geweßenen seÿe, mit bahr erlegte 105. Pfund pfenning abgelößt

Cession de capitaux entre les héritiers Heinrich
1662 (11. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 527 f° 404
Erschienen H Johann Georg Jäg., Notarius und Anna Maria sein eheliche haußfrau, Und Sie Fr. Anna Maria insonderheit mit assistentz Paul Würtz deß Schreiners und H Johann Caspar Erhardts, Schulschaffners alß deroselben hierzu erbettener nechster Verwanthen
in gegensein H. M. Johann Theobaldt Henrici Pfarrers zu Wang., und H Johann Jacob Schawmanns Stattgerichts Procuratoris alß Curatoris hannß Jacob Henrichß, Gebrüd. – Schuldig seÿen 250 Pfund, daß Sie damit H Dr. Melchioren Sebitzium umb die denselben in Krafft der, am 17. Julÿ 1658. in der Cancelleÿ contractstuben vffgerichteter obligation schuldige 250. lib bezahlen mögen
[in margine :] Erschienen hierinngemelter H. M. Johann Theobald Henrici für sich selbsten, und alß in Krafft der am 5. Julÿ a° 1667. in der Cancelleÿ contract stuben vffgerichteter Verschreibung, Cessionarius H. Hannß Jacob Henrichs seines Bruders in gegenwart Fr. Lucretiæ weÿl. H. Hannß Carl Grießbachs geweßenen groß. Rhats Verwanthens nunmehr seel. hinderlaßener Wittibin, mit beÿstand H Johann Herbsten deß Silberarbeiters ihres Bruders und Curatoris bekannt (Cession) Actum 28. Jan. a° 1668
[in margine, f° 405 :] Erschienen obgedacht fraw Lucretia die Creditrix mit beÿstand obgemelts herren Johann Herbsten deß Silberarbeiters ihres Curatoris und bruders, wie auch Johann Hammerers deß Glasers und hannß Jacob Grießbachß der Gerbers und Lederbereiters beÿder ihrer Vetteren, hatt, in gegensein der Schuldbekennenden Eheleuthen obbenambsten bekannt, dEmnach Sie die Schild Glaubigerin denen selben die von Ihnen in specie hÿpothecirten und in der Schiltsgaßen gelegene Behaußung, Vermög der heut dato in der Cancelleÿ Contraststuben uffgerichteter Verschreibung umb 600. lb. abgekaufft (quittung) Act. 15. April a° 1675.

Marie Jæger veuve de Jean Jacques Heinrich meurt en 1664 en délaissant quatre enfants. La succession comprend six maisons rue Saint-Guillaume dans l’une desquelles est dressé l’inventaire. La maison quai des Bateliers entre la Tour aux Florins et l’auberge au Glaive appartient en entier à la défunte. L’actif de la succession s’élève à 6 816 livres, le passif à 33 livres. Un registre de partage joint à l’inventaire attribue la maison quai des Bateliers à Jean Thiébaut Heinrici.

1664 (31. 8.bris), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 34) f° 29
Inventarium vndt Beschreibung aller vndt Jeden Ligendt vndt Vahrender haab nahrung vndt Güthern so weÿlandt die wohl Ehren vndt Viel tugendsame fraw Maria, gebohrne Jägerin, weÿlandt deß Ehrenvesten fürgeachten vndt Weÿßen herrn Johann Jacob Heinrichs, gewesenen Schiffmanns Und E. Ehrs. Kleinen Raths alhie Beÿsitzers hinderlaßene fraw wittib, nunmehr beede seel. so Sambstags den 22.ten 8.bris Jüngsthinn Göttlichem willen nach Zeittlichen todts v.blichen, nach Ihrem aus dießer welt tödlichem hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, welche vff freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrwürdig vndt wohlgelehrten herrn M. Johann Theobaldt Heinrichs, d.. Gemeind zu Wangen Wohlverordneten vndt getrewen Pfarrherrens vndt Seelsorgers, ferners der Ehren vndt viel tugendsamen Frawen Catharinæ Heinrichin, deß Ehrenvesten vndt fürgeachten herrn Johann Carl Ringlers, deß Jüngern handelßmanns vndt Burgers alhie hfren, mit beÿstandt deßelben, Mehr der Ehren vndt viel tugendsamen frawen Mariæ Heinrichin deß auch Ehren vest, fürgeacht vndt wohlgebohren H. Jonæ Stöhren, ebenmäßig handelßmanns vndt Burgers alhie ehelich geliebter hfren gleicher gestaldt mit beÿstandt deßelben vnd dann deß Ehenvesten fürgeachten vndt Rechtsgelehrten herrn Johann Jacob Schawmanns E Ehr. Stattgerichts Procuratoris vndt Burgers alhie als Johann Jacob Heinrichs geschwornenn Vogts, aller 4. geschwüsterdt, undt der ietz abgeleibten frn mit obehren ernandten Ihren geliebten herren vnd haußwürth seel. ehelich erzeugter Kinder vndt ab intestato hind.laßener nechster Erben (…) So beschehen in beÿsein Bernhard Schawmanns, Glaßers Burgers alhie d. ietz v.storbenen frn seel. geweßenen vogts, auff Montag den 31.ten 8.bris A° 1664.

Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg ane dem Staden, vnd.halb d. Gastherberg Zum Schiff gelegener behaußung, so auch in dießen verl.
Auff der obern Bühnen, Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, vor dießer Cammer, Inn der Cammer C, Inn Stub Cammer, Vor der Wohnstuben, Inn der Wohnstuben, Inn der Kuchen, Im Sommerhauß, Im Haußöhren, Im Keller
Inn einer Inn Crautenaw gegen der Schulen gelegenen Behaußung so auch inn dieße Verlaßenschafft gehörig ist befunden worden wie volget Inn dem hauß inn der Wilhelmer gaßen
Eÿgenthumb vndt Besserung ane Häußern, holtz plätzen vndt ligenden Güethern. Erstlichen eine Behaußung sampt j. hinderhauß vndt Höfflin, mit allen deren gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörd. v. gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. am Staden, zwischen dem Guldenen thurn vndt d. herberg Zum Schwerdt gelegen, 1. s. neben ([biffé] Veltin Jägern fr.) Annæ Margarethæ Jägerin weÿl. Andres Bößen geweßenen Schiffmanns v. Burgers alhier seel. hinderlaßener Wittwen, 2. s. neben erstbemelter behaußung Zum Schwerdt hind. vff weÿl. H. Johann Baptistæ Weÿtzen, Capitains vndt Burgers alhie seel. Erben stoßendt, So freÿ ledig vndt Eÿgen, angeschlagen vmb 500 lb. Darüber v.hand. j. t. Kauffbr. mit deß Bischofflichen hoffs Zu Straßb. anhangend. Insigel datirt den 5. 10.bris A° 1555. Darbeÿ j. lat. Perg. b. gleichfalls in deß Bischofflichen hoffs anhangend. Insigel datirt 8. Callend. Junÿ 1549. So dann j. Extr. auß alhießig. Cancelleÿ Contractstuben Vom 28.t Jan. A° 1631. vber 400. fl. st. w. vff solcher behaußung gestandene beschwerdt besagend, alles mitt alttem N° 6 signirt vndt darbeÿ gelaßen, Ferner Stand 2. abgelößte Perg. brieff über capitalia so vff dießer behaußung gestand. mit Nis. 30. 14 et 18. sign.
Item hauß hoffstatt vndt höfflin in Crauthenaw gegen Wilhelmer Closter über (…)
Item hauß hoffstatt vndt höfflin in Crauthenaw in der Wilhelmergaß (…)
Item hauß hoffstatt vndt höfflin in Crauthenaw in d.Wilhelmergaßen (…)
Item hauß hoffstatt vndt höfflin in Crauthenaw im wolffsgäßlin (…)
Item hauß hoffstatt vndt höfflin in Crauthenaw im wolffsgäßel (…)
Item hauß hoffstatt vndt höfflin in Crauthenaw gegen dem Nonnengäßel hinüber (…)
Item zwen holtzplätz in Crauthenaw Jenseith St. Stephans brucken beÿ dem Wolff (…)
Sa. haußraths 385, Sa. Weins vndt vaß 81, Sa. versteldten vieh anschlags 6, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 198, Sa. Guldinen Ring 77, Sa. Bahrschafft 2594, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1335, Sa. Eigenthums vnd beßerung ane häußern 2035, Sa. Schulden 91, Summa summarum 6816 lb – Schulden 33, Nach deren Abzug, Conclusio finalis Inventarÿ 6783 lb
Ferners Zuwißen, demnach Ich Maria Jägerin weÿl. Johann Jacob Heinrichs geweßenen Schiffmannn Vndt E. Ehrs. Kleinen Raths alhie Beÿsitzers seel. hinderpliebene Wittib, in meinem den 19. .ten Septembris jüngsthin dießes Zu endt lauffenden 1663.ten Jahrs Vor Jeremia Ursino, dem Notario vnd damahligen Zeügen auffgerichtetem Codicill mir außtrucklichen vorbehaltten (…) Beschehen den 24.t Christmonaths A° 1663. [unterzeichnet] marie jegerin
Theil Register. H. M. Johann Theobalden mitt dem buchstaben N. durch daß Looß dauon zugefallen worden, Item eine Behaußung sampt einer Nebens: vndt hindern Behaußung vndt Höfflin, auch einem gemeinen Bronnen, mit allen anderen gebeüwen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden vnd gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßb. am Staden, zwischen dem Guldinen Thurn vndt der Herberg Zum Schwerdt gelegen, Inmaßen solche im Inventario fol. 67. weithläuffiger beschrieben, so freÿ ledig vndt eigen, angeschlagen für vndt vmb 500 lb. Die darüber besagende brieffliche documenta seindt mit N.is 6.. 30. 14 et 18. signirt, vndt im Inventario fol. 67. registrirt, so Ehrenernanter H. M. Johann Theobald Zu seinen hand. empfangen.

Jean Georges Grad, comme étant aux droits d’Anne Biber veuve de Valentin Jæger d’après une cession passée en 1664, s’accorde avec les héritiers de ladite Anne Biber, en l’occurrence les enfants Heinrich
1665 (18. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 531 f° 254-v
Erschienen der Ehrenvest- hochgelehrte H Johann Georg Grad V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocatus v. Procurator alß Weÿl. Annæ Biberin, nunmehr auch weÿl. H Valentin Jägers alten groß. Rhats Verwanthens seel. geweßenen ehelich. haußfrawen seel. Erben, Vermög der am 22.ten febr. a° 1664 in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Verschreibung, Cessionarius, alß Cläg. an einem,
so dann besagts H Jägers hinterlaßener Erben und Erbens Erben, benantlich. H M. Johann Theobald Henrich Pfarrer zu Wangen für sich selbst. und H Johann Carl Ringler E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Ehevogt Catharinæ Henrichin, Und zugleich sie beede, alß hannß Jacob Henrichs ihres resp: bruders und Schwagers, in Krafft eines sub dato Straßburg Dienst. den 10.ten Jan: Jüngsthien mit seiner underzogenen hand und beÿgestellten Pitschafft außgefertigten (…) Gewaltscheins, hiezu gevollmächtigte Befelchhaber und H Jonas Stör der handelßmann alß Ehevogt Mariæ Henrichin, Mehr Anna Maria, weÿl. Andres Bösen geweßenen Schiffmanns seel. hinderbliebene wittib mit assistentz Bernhard Schawmanns alß Glasers ihres Vogts, Weiters Johann Großniclaus alß Ehevogt Barbaræ Eckhsteinin so selbst præsens war, Ferners diebold Niclaus wohnhaft Zu Scharrachbergheim für sich selbst. Adam Schmid von Waßlenheim alß Ehevogt Annæ Margarethæ Niclaußin, hannß Stein von Brechling. alß Ehevogt Salomeen Niclaußin Und Gangolff Schäffer der Müller zu Hagmatt alß Ehevogt Marthæ Niclaußin, welche treÿ Schwestern auch selbst gegenwärtig waren, beclagte, am andern theil
Zeigten an und bekannten, daß Sie sich, über der Jenig. Strittigkeit so zwischen beÿden Parten, weg. einganß gemelter Annæ Biberin Verlaßenschafft und dero völlig Außweißung entstanden seÿe, dahien gütlich und redlich verglich. haben, daß die Jägerische Erben resp. Erbens Erben, dem Biberisch Cessionario, für all daß jenige (…) 800 Gulden

La maison revient au fils de Jean Jacques Heinrich, Jean Thiébaut Heinrici qui épouse en 1658 alors qu’il est pasteur à Wangen Marguerite Knoderer, fille du pasteur de Saint-Pierre-le-Jeune : contrat de mariage, célébration

Eheberedung – Zwüschen dem Ehrwürdig undt wohlgelehrten Herrn M. Johann Theobaldo Heinrici, diser Zeit Wohlbestellten Pfarrern Zu Wangen, weÿland des Ehrenvesten Fürsichtig undt weisen Herrn Johann Jacob Heinrichs, geweßenen Schiffmanns undt Eines Ehrsamen Kleinen Rahts beÿsitzers, Burgers Zue Straßburg nachgelaßenen ehelichen Sohne, alß dem Bräüttigam, ane einem, So dann der viel Ehren undt tugendreichen Jungfrauen Margarethæ Weÿland des Ehrwürdig undt wohlgelehrten Herrn M. Andreæ Knoderers geweßenen getreüen Lehrers am Wortt Gottes vndt Pfarrers der Kirchen Zum Jungen St. Peter allhier nunmehr seeligen nachgelaßenen eheleiblichen dochter alß der Jungfrauw hochzeiterin andern theils (…) Geschehen in des Heÿligen Reichts Freÿen Statt Straßburg Dienstags ipsa Margarethæ den 13. Julÿ Anno 1658 [unterzeichnet] M. Johann Theobaldt Heinrich, Pfarrer Zu Wangen alß Hochzeiter, andres heinrich, Johann Carl Ringler der Jünger Als schwager – M. Johannes Huber Pfarrer Zu St. Wilhelm, Stieffvatter

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 37 n° 16)
1658. Dnicâ VII. et VIII Trinit. die 25. Julÿ u. I. Augusti Herr M. Johann Theobaldus Henrici Pfarrer zu Wangen H. Johann Jacob Heinrichs gewesenen Schiff V Handelßmanns auch E. E. kleinen raths geweßenen Beÿsitzers, alhie nachgel. Ehelich. Sohn, vndt Jgfr. Margaretha Wld. Herrn M. Johann Andreæ Knoderers, gewesenen pfarrers Zum Jung. S. Peter. vnd Mein Stieff tochter, Cop. f. Zinst. 3. Aug., W. (i 35)

Marguerite Knoderer meurt en 1666 en délaissant quatre enfants. Son mari diacre à Saint-Nicolas occupe un logement de fonction ruelle du Bouc. Les experts estiment la maison à 500 livres (deuxième de la description). La masse propre au veuf s’élève à 2096 livres, celle des héritiers à 254 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 029 livres, le passif à 153 livres

1666 (25.7.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 38) n° 23
Inventarium undt Beschreibung Aller Haab undt Nahrung so weÿl. die Ehren: vndt viel tugendreiche Fraw Margaretha gebohrne Knodererin, deß Ehrwürdig vndt Wohlgelehrten herrn M. Johann Theobald Heinricÿ, Diaconus vndt Helffers der Pfarrkirchen Zu St Niclaus, Burgers alhie Zu Straßburg ehelich geliebte haußfraw nunmehr seel. Welche Montags den 28.ten Maÿ jüngsthin Göttlichen willen nach Zeittlichen todts verblichen Hinder Ihro verlaßen, Welche durch erst ehren ernandten Ihren hinderpliebenen Herrn Wittwern auf freundliches ansuchen erfordern vnd begehren deß Ehrwürdig Vndt wohlgelehrten Herrn M. Johann Georg Ernsten, Diaconi vndt helffers der Pfarrkirchen Zum Alten St Petern vndt Burgers alhie, als Johann Jacobs, Mariæ Marthanæ, Johann Theobaldts vndt Johann Anndreæ, aller 4. geschwüsterdt vndt der ietzabgeleibten frn seel. mit obehren ernandtem ihrem ietz hinderpliebenen herrn wittwern ehelich erzeugter Kinder, vndt ab intestato Hinderlaßener nechster Erben erbettenen vndt geschwornen Herrn Vogts – So beschehen Inn beÿein deß wohl Ehrwürdig v. wohlgelehrten H M. Johann Huber Pfarrherrn Zu St Wilhelm Burgern Zu Straßburg d. ietz angeleibten fraw seel. H. Stieffvatters, auff Donnerstag den 25.ten Julÿ A° 1666.

Inn der H. Wittwers dienst behaußung alhie in d. Statt Straßburg am Boxgäßel, ist befunden word. wie volgt
Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn deß H. Wittwers Studirstuben, Inn dießer Stubkammer, Inn der Mittlern od. Wohnstuben, Inn dießer Stubkammer, Inn der Cammer C
Eÿgenthumb vndt Besserung ane Häußern vndt holtz plätzen, so deß wittwers unverändert. Erstlichen ein vord. vndt hind. hauß, sampt einem höfflein dar zwischen, mit allen anderen Ihren überigen, Zugehörden. weith., Rechten vndt gerechtigkeiten, von altters hero Zum Guldinen Schwahnen genandt, alhie in d. Statt Straßburg am Staden, nidwendig d. Newen brucken gelegen, j. s. neben einer behaußung so die altt Gastherberg Zum Schiff, vndt Frn. Mariæ vndt H. Joh: Jacob Heinrich, deß H. Wittwers Schwester vndt Brudern gehörig, 2. s neben Philippß Andreßen dem Schiffknecht, stost Hinden auch vff obbemeltte Behaußung Zum Schiff, vornen vffs Allmendt vndt den gießen stoßend, so freÿ ledig vnd eigen, angeschlagen p. 750. lb. Darüber j. Perg. Kauffbr. mit d. St. straßb. anhangend. Contract Insigel, deßen datum den 12.ten Augusti A° 1611. weißet, wie dieße Behaußung ane deß H. wittwers herrn Großvatter seel. Käufflich kommen, mit altem Lit. A. signirt, vndt hiebeÿ gelaßen
It. ein vord. vndt hind. hauß vndt hoff, mit allen derselben gebewen, begriffenn weithen, rechten, Zugehörd. vndt gerechtigkeiten, gelegen alhie in d. St. Straßburg am vnd. Staden, Zwischen dem Guldinen Thurn vndt d. Herberg Zum Schwerdt gelegen, j. s. neben frau Margarethæ Jägerin weÿl. H. (-) Bößen geweßenen Schiffmanns v. Burgers alhier seel. hinderlaßener Wittwen, 2. s. neben erstbemelter behaußung Zum Schwerdt, stoßt hinden ietz vff weÿl. H. Johann Küeffern, Medicinæ Doctorem, auch freÿ ledig vndt eig. angeschlagen vmb 500 lb. Darüber v.hand. j. t. Perg. Kauffbr. mit deß Bischofflichen hoffs Zu Straßb. anhangend. Insigel, dat. den 5. 10.bris A° 1555. Darbeÿ j. lat. Perg. br. gleichfalls mit deß Bischofflichen hoffs anhangend. Insigel datirt 8. Calend. Junÿ 1549. So dann j. Extr. auß alhießig. Cancelleÿ Contractstuben Vom 28.t Jan. A° 1632. über 400. fl. wehrung besagendt, so vff dieß. behaußung gestand. alles mitt alttem N° 6 signirt vndt darbeÿ gelaßen, Ferner 2. abgelößte Perg. br. auch über Capitalia so vff dieß. behaußung gestand. besagendt, mit alten Nis. 30. 14 et 18. sign.v. ebenmäßig darbeÿ gelaßen
Item ¼.ter theil vor vngetheilt ane Zweÿ Holtzplätz gelegen in Crauthenaw Jenseith St. Stephans brucken beÿ dem Wolff (…)
Des H. Wittwers unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 60, Sa. Leeren vaß 12, Sa. Bibliothec 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 108, Sa. Guldiner Ring 24, Sa. Eigenthumb vnd Beßerung ane Häußern vndt Holtzplätzen 1287, Bericht ane statt d. Ergäntzung, Summa summarum 2096 lb
Der Erben unverändert Guts betreffend, Sa. Haußraths 59, Sa.Silber geschirr und Geschmeids 24, Sa. Guldiner Ring 16, Sa. der Ergäntzung 153, Summa summarum 254 lb
Die Theilbahre Verlaßenschafft anlangend, Sa. haußraths 96, Sa. Früchten 55, Sa. Weins vndt Leerer Vaß 130, Sa. Bibliothec 10, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 43, Sa. Guldinen Ring 2, Guldinen Ring 2, Sa. Baheschafft 203, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 483, Sa. Schulden 53, Summa summarum 1029 lb – Schulden 153, Nach deren Abzug 925 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3272 lb
Wÿdembs Verfangenschaft, So Fraw Martha gebohrne Schipperin ietzmahmen deß Ehrwürdigen vndt wohlgebohrnen H. M. Johann Huebers gewesenen Pfarrherrens Zu St. Wilhelm Burgers alhie ehelich geliebte haußfrau, d. ietz abgeleibten frau Fr. Mutter, die Zeit Ihres lebens noch wÿdembs weÿß Zugenießen hatt – Wie in dem über weÿl. deß Ehrwürdig vnd wohlgelehrten H. M. Andreæ Knoderers geweßenen Pfarrherrs Zum Jungen S Peter Burgers Zu Straßburg fr. verlaßenschafft
Eheberedung (…) Geschehen in des Heÿligen Reichts Freÿen Statt Straßburg Dienstags ipsa Margarethæ den 13. Julÿ Anno 1658

Jean Thiébaut Heinrici se remarie avec Anne Ursule Lichteisen, fille du directeur de la halle
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 277 n° 11)
1667. Domin. Pentecost. den 26. Maÿ vnd 2.Jun: Dn M. Johann Theobaldus Henrici, Diaconus bey diser Kirch vnd Jungfr. Anna Ursula, H. Samson Liecht eÿsen, Kaufhauß verwalters vnd Burg. alhie eheliche Tochter, ad D. Nicol. 6 Jun. post preces Hebdomad: (i 295)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 89-v, VII) 1667. Festum Pentecost. Zum 2 mahl Hr M. Johann Theobaldus Henrici, Diaconus bey der Kirche zu St. Niclauß, Jfr. Anna Ursula, Hr Samson Liechteiß, Kaufhauß Verwalters u. Burgers alhie ehel: T. Donnerstags den 6.ten Junÿ St. Niclauß (i 92)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un ratifient la nomination de Jean Thiébaut Heinrici au poste de diacre à Saint-Nicolas en 1666 et de pasteur à Saint-Thomas en 1669.
1666 Conseillers et XXI (1 R 149)
Johann Theobald Heinrici wird helffer Zu St Niclaus. 44.
(f° 44) Mittwochs den 7.ten Martÿ – die Herren Depp. Zu den Wahl Eines Newen Diaconi Zu St Niclaus Laßen per Hn Rägelin referiren, daß gestern die wahl vorgenommen vnd die meiste stimmen vff herrn Johann Theobaldt Heinrici Pfarrern zu St Wangen gefallen. Erk Confirmirt.

Notice dans le répertoire de Bopp
2061. Johann Theobald Heinrici, Mag.
° Straßburg 28.6.1630, S. v. Johann Jakob Heinrich, Schiffmann († 26.7.1657) u. Maria Jäger († 22.9.1664), x I. 3.8.1658 Margaretha Knoderer, Pfarrerstochter (2816), † 28.5.1666 (Leichenpredigt auf der Univ.-Bibl. in Heidelberg), x II. 6.6.1667 Anna Ursula Lichteisen, Kaufhausverwalterstochter, ° Jan. 1645. † 14.7.1704
stud. in Straßburg vom 27.3.1649 bis 1654, Mag. 4.4.1651, Ord. 1658.
1654-1658 Pf. in Mundolsheim und Niederhausbergen, 1658-1666 Pf. in Wangen, 1666-1669 Diak. in Straßburg an St. Nikolaus II, 1669 bis 1701 Pf. in Straßburg an St. Thomas I – † 4.9.1704 (Biogr. Prog. fun. 110)

1669 Conseillers et XXI (1 R 152)
H. M. Johann Theobald Heinrici Würdt Pfarrer Zu St Thoman. 126.
(p. 126) Mittwochs d. 24. Martÿ – Die Herren Deputirten So Zu der Wahl deß Pfarrers Zu St. Thoman erinnert Gewesen, laßen p. herrn S Graßeck referirern, Wie durch dieselbe die majora auff H. M. Joh: Theobald Heinrici helffern Zu St. Niclaus Gefallen, stellen die Confirmation zu MHh. Erk. Confirmirt.

Inventaire dressé après la mort d’un locataire, le batelier Jean Ulrich

1668 (7.4.), Not. Oesinger (David, 37 Not 20) n° 11
Inventarium undt Beschreibung aller Vndt Jeder Haab vnndt Nahrung, So Weÿl. hannß Ulrich Schiffmann Geweßener Kübler V. burger alhie seel.
Ei Einer am Staden Nahe beÿ dem Katzensteg gelegen v. H. M. Johann Dieboldt Heinricÿ wohlbestellten Diaconi Zu St. Nicolai alhie Eigenthümlich zuständig. Behauß. Ist befund. word. wie volgt.

Jean Thiébaut Heinrici meurt en 1704 en délaissant deux enfants issus de son premier mariage et deux du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient au chapitre Saint-Thomas, sise place Saint-Thomas. La masse propre à la veuve est de 1 381 livres, la masse propre aux héritiers de 3 819 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 829 livres, le passif à 3 450 livres
1704 (23. 7.br), Not. Lang (Jean Régnard, 29 Not 67 et 68) n° 606
Inventarium und Beschreibung aller der jenigen Haab, Nahrung und Güethere, so weÿlandt der Hoch Ehrwürdig hochgelehrt und hochachtbahr Herr M. Johann Theobald Heinrici, gewesener treueifferiger und hochverdienter Pfarrherr beÿ der Evangelischen Gemeinde zu St Thoman auch Canonicus Senior beÿ E. Hoch: und Wohl Ehrwürdig. Capitul daselbsten, und die Viel Ehren: und Tugendbegabte Frau Anna Ursula Heinricÿn, gebohrne Liechteißin, beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg nunmehr seelige bald nach einander, und zwar vorehren ermeldte Fraw Pfarrerin Zu erst, nemblichen den 14.ten Julÿ won wohl ehren berührter Herr Pfarrherr aber zu letzt, den 4. Septembris dießes noch lauffenden Jahrs dießes eitliche gesegnet hinder sich verlaßen (…) durch die allhier anwesende herren, Fraw und Jungfraw Erbin, nicht weniger Julianam Ursulam Bueßin auß der Ober Marggraffschafft undt Mariam Salome Beÿlemin von hier gebürtig, beede obwohl ehrengedachter Eheleuthe seeligen gewesenen dienst Mägde (…) So beschehen in Straßburg den 15. Septembris A° 1704.
Der verstorbene Herr Pfarrer seel: hat Zu seinen Erben per Testamentum verlaßen wie volgt. 1° S: T: Fraw Mariam Martham Ritterin gebohrne Heinriciin, S: T: Herrn Lucæ Sebastian Ritters treweÿfferigen und hochmeritirten Pfarrherrn beÿ der Evangelischen Gemeinde Zu St: Niclaus auch E. hoch und wohl Ehrwürd. Capiuli Zu St. Thoman Canonici und burgers alhier Fraw Eheliebstin, welche in deme vorwohl Ehren erwehnter Ihr Eheherr Zu gestandener ohnpäßlichkeit halber hiebeÿ dißmahlen nicht erscheinen können, mit deßelben consens allein Zugegen war in Einen Vierten Stammtheil. 2.S. T. Herrn Johann Andream Heinrici burgern und Gastgebern Zu d. dreÿ Königen in Bischweiler allein in Legitimam des zweiten Stammtheils, So dann In das übrige solchen Zweiten Stammtheils Johann Philipp und Johann Daniel Heinrici, Erst Erhengedachten Hern Johann Andreä Heinrici S T: Frawen Anna Maria Henriciin gebohrner Michaelin deßelben Frawen Eheliebstin ehelich erzeugte beede Söhn. In welcher sambtlichen frembd. Erben nahmen S: T: herr Philipp Caspar Leitersperger E. E. Großen raths alhier Zu Straßb. alter auch E: E: Kleinen raths ane Statt eines Constofflers jetzmahlig. wohlverdienter assessor von Ehren gedachtem Kleinen rath Crafft eines auß Ehrenberührts Kleinen raths protocollo gefertigtem extractus vom 20. 7.bris 1704. hierzu disem geschäfft in specie deputirter herr nicht wenig. S. T. Herrn Johann Jacob Henrici vornehmen handelßmann und burg. alhier alß von Ihme H. Heinrici bereits vor der Deputation des im Nahmen E. E. Kleinen raths anwesend. Herrn wie übrig. Herren bezeugten angesprochener und mündlich constituirter Mandatarius, So dann S. T. Herrn Johann Carl Ringler biersieder Zum guldnen Ring und burg. allhier dero erbettenen und geschwornene Herr Curator hiebeÿ erschienen vorstehende beede des abgeleibten Herrn Pfarrers seel. mit weÿl. S T: Frawen Margaretha Henriciin gebohrner Knodererin seiner ersteren Frawen Eheliebstin seel. ehelich erziete Frau dochter und herrn Sohn und Enckel
3. S: T: Herrn M: Johann Daniel Heinrici S: S: Theologiæ studiosum in i. 4.ten Stammtheil und 4. S: T: Jungfr. Annam Ursulam Heinriciin Ebenmäßig in 1. 4.ten Stammtheil, diese beede deß in Gott ruhend. Herrn Pfarrer seel. mit weÿl. S: T: Frawen Anna Ursula Heinriciin gebohrner Liechteisin, derselben letztern Frau Eheliebstin auch seel. ehelich erzieltem Herrn Sohn und Jgfr. dochter, welche mit beÿstand Herrn M. Joh: Philipp Bartenstein beÿ alhießiger Löbl. universität hochverordneten Logices et Metaphysices Professoris Publici auch mehr wohl löbl. gedachten Collegiat Stifft Zu St: Thomæ Canonici und burgers alhier Ihres geschwornen herrn Curatoris, Persönlich dem geschäfft abwarteten, Und also alle des Herrn Pfarrers sel. in Zwoen Ehen erzeugte herren Söhn, Fraw und Jfr. Tochter aucj Enckel
Die abgeleibte Fraw Pffarrerin hat zu Ihren Erben per Testamentum verlaßen, 1. hievor Ehren ermelten herrn M. Johann Daniel Heinrici und 2. vorher Ehrenberührte Jgfr. Annam Ursulam Heinriciin, Ihre mit dem herrn Pfarrern seel. in deßem letzterer Ehe erzeugten herrn Sohn und Jgfr. dochter
Copia Heuraths Verschreibung
Copia des Abgeleibten Herrn Pfarrers seeligen auffgerichtetes Testament: Solennis in scriptis

In einer in der Statt Straßburg ane St. Thomans Plan gelegenen Von dem Herrn Pfarrern seel. ingehabten Pfarr behaußung ist befunden word. wie volgt
Ane Hültzen und Schreinwerck. Auff der obern Bühn, In der Cammer An, In des Herrn Studier Stuben, In der Cammer B, In der Cammer C, In der obern Eckstuben, In dieser Stub Cammer, In der obern Kuchen, Vor diesen Gemachen, In der Wohnstub, Im Hauß Öhren, In der Kuchen, Im bad stübel, In des H. M. Studier Stub, In der Bibliothec Cammer, In der H. Pfarrers seel. Stud: Stub,In hind.sten Cammer, Vor diesen Gemachen, Im hoff, Im Gartenhauß, Im bitten Keller, In der Herrn Drs. Hauß Ane Tafflen und Gemählden
(f° 38) Eigenthumb Ane Häußern (H.) Erstlich Zweÿ häuser in St: Barbaræ Gaß (…)
(F.) It. i. behaußung in dem Leÿmen gäßlein (…)
(f° 40) Ergäntzung des Herrn Pfarrers seel. Erben unveränderten Guths. Nach außweiß Inventarÿüber des herrn Pfarrers seeligen in die Ehe gebrachte Nahrung durch weÿland herrn Johann Christoph Weeber Notarium nun seelig in A° 1667. auffgerichtet
Abzug in dießes Inventarium gehörig. des Herrn Pfarrers seelig hind.laßener Erben ohnverändert eigenthümlich guth. Sa. Bibliothec 20, Sa. wein und lährer vaß 49, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 337, Sa. Goldener Müntz 27, Sa. baarschafft 254, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 312, Sa. Eigenthums ane häußen 147, Sa. Ergäntzung (4229, Abzuziehen 1659, Verbleibt) 2670, Summa summarum 3819 lb
Der Frawen Pfarrerinn seelig. Erben ohnverändert Guth, Sa. Lährer vaß 6, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 96, Sa. Guldener Ring und geschmeids 71, Sa. baarschafft 200, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 101, Sa. Eigenthumns ane einer behaußung 125, Sa. Ergäntzung (865, abzuziehen 85, verbleibt) 779, Summa summarum 1381 lb
das Gemein, verändert und theilbar Guth, Sa. haußraths 925, Sa. Bibliothec 80, Sa. Gartengewächs 49, Sa. Frücht. 448, Sa. wein und Lährer vaß 108, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 331, Sa. goldener Ring und Geschmeids 109, Sa. baarschafft 3188, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 507, Sa. Schulden 79, Summa summarum 5829 lb – Sa. Schulden 3450, Nach solchem abzug 2378 lb
Stall Summa 6166 lb
Copia Testamenti Solemnis inscriptis
(Eigenhändigen Letzten willen Verodenung) [29 Not 67 et 68) Copie du testament]

Jean Thiébaut Heinrici vend la maison comprenant un bâtiment avant, un bâtiment arrière et un puits commun à Anne Marguerite, veuve du batelier André Bœs

1671 (6. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 538 f° 656
(Prot. fol. 32.) Erschienen der Ehrwürdig- Hochgelehrte Herr M. Johann Theobald Henrici Pfarrer zu St. Thoman
in gegensein frawen Annæ Margarethæ, weÿl. Andreß Bösen geweßenen Schiffmanns nunmehr seel. nachgelaßener wittibin mit beÿstand Bernhard Schaumanns deß Glasers ihres Curatoris
Zweÿ Häußer ein Vorders und ein hinders, höfflin, Gemeinschafft des bronnens mit allend eren Gebäuen: begriffen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier Jenseit deß Stadens Zwischen dem so genanten Guldinen Thurn und der Herberg Zum Schwerd gelegen – umb 500 Pfund pfenning

Fils d’un fondeur de pichets devenu scieur de planches, le garçon batelier André Bœs épouse en 1624 Madeleine Anschelmann, fille de charretier
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 114, n° 25)
1624. Dnicis ijsdem [1 et 2 p. trinitat. 30 Maÿ et 6 Junÿ] Andres Böß, ein Schiffknecht, Hans Bösen des Kanten gießers p. m. sohn (NB Es hatt gleich wol dieser Canten gießes d. handtwerck nicht getrieben, sondern ist ein Dühlen Schneider worden) J. Magdalena, Martin Anschelman des Holtztregers vndt Burgers alhie Tochter. Dieses par gfirmati 21. Junÿ (i 328)

Madeleine, femme d’André Bœs demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un d’intercéder en faveur de son mari fait prisonnier
1637, Conseillers et XXI (1 R 120)
Andres Bösen haußfr. 39.
(f° 39) Mittwoch den 15. Martÿ. – Magdalena, Andres Bösen haußfr. pd. p. Kn. ein demuthige Supplication, um obrigkeitlich bevelch den Thoman Reittern, daß er ihren mann ledig mache, weilen er in seinem dienst gefang. word. Erk. ist für E: E: Rhat gewiesen

André Bœs se remarie avec Anne Marguerite Jæger, veuve de Léonard Fischer qu’elle avait épousé en 1637 et fille de Thiébaut Jæger (voir plus haut)
Mariage, cathédrale (luth. p. 432)
1640. Domin: Sexages. Andreaß Böß, der Schiffmann Vndt Burger allhie, Vndt Anna Margareth Lienhart Fischers deß geweßenen Schiffmanns nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Im Münster Mont. den 17. febr. (i 221)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 146) 1640. dominica Sexagesima. Andres Böß der Schiffmann vndt burger Alhie, vndt Anna Margaretha weÿland Leonhardt Fischers deß Schiffmanns vnd auch burgers Alhie nachgelaßene Wittib (i 318)

Mariage, cathédrale (luth. p. 404)
1637. Dominica XXIII. Trin. 12. 9.bris. Leonhard Fischer der Schiffknecht Leonhardt Fischer des Steürmanns sohn, Vndt J. Anna Margareta Theobaldt Jägers des Schiff Zimmer Mans n. tochter eingesegnet. Mont. 20. 9.bris (i 207)

La maison revient à leur fils Léonard Bœs qui épouse en 1673 Marguerite, fille du boucher Charles Klein : contrat de mariage, célébration

1673 (31. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 68-v
(Eheberedung) Leonhard Böß der ledige Schiffmann burger zu Straßburg alß Hochzeiter mit beÿstand H. Sebastian Goltbachs deß wachtmaÿsters seines noch ohnentledigten Vogts und Bernhard Schaumanns deß Glasers sein deß hochzeiters Mutter Curatoris an einem,
So dann Jungfr. Margaretha hannß Carl Kleinen deß Metzgers und burgers alhier eheliche dochter, alß Hochzeiterin, mit assistentz erstgedachts ihres Vatters, und herren Hannß Georg Heckhlers Werckhmaÿsters beÿ der Fabric deß Münsters am andern theil

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 290 n° 6)
1673. Ead: Dom: [40.s invocavit et Reminisc:] Leonhardus Böß der Ledige Schiff: weÿl. Andr. Böß des Schiffknechts u. burgers alhie hind.laßene ehelicher Sohn, und Jungfr. Margareth Johannis Caroli Klein deß Metzgers vnd burgers alhie eheliche tochter. C. ad B. Nic. 27. Febr. (i 309)

Inventaire des effets que le marchand savoyard François Rochet a laissés à Strasbourg dans la maison de Léonard Bœs
1703, 94 Z 52 (Jean Kast, greffier du Petit Sénat)
Inventaire des Effects de François Rochet Vendeur d’Images Sauoyard habitant de a Strasbourg
en exécution des Ordres du Roy et de Monseigneur l’Intendant Je soubsigné Greffier du Magistrat de la Ville de Strasbourg
Trouué Dans une maison Scize au Quay des Pecheurs appartenante a Leonhard Boes Maître Battelier

L’inventaire après décès de Marguerite Klein femme de Léonard Bœs est dressé en 1709. La minute n’en est pas conservée

1709, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Inv. über Fr: Margaretha geb. Kleinin auch weÿl. H. Leonhard Bößen gew: Schiffmanns alh: hinterbl. Wb: Verl. sambt deren Abtheilung

La maison revient à leur fille Anne Catherine qui épouse en 1707 le batelier Daniel Ulrich : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Copia der Eheberedung -Zwischen dem Ehrenhafften Herrn Daniel Ulrich dem Ledigen Schiffmann, Weÿland Herrn hanß Jacob Ulrichs auch geweßenen Schiffmanns und Burgers allhier Zu Straßburg seeligen nachgelaßenen Sohn, mit beÿstand herrn Bernhard Ulrichs, Schiffmanns und E: E: Kleinen Raths alten beÿsitzer als hochzeitern ane einem, So dann der Ehren: und tugendsamen Jungfrauen Anna Catharina Weÿland herrn Johann Leonhard Bösens auch geweßenen Schiffmanns und burgers allhier seel. hinterlaßener dochter, mit assistentz herrn Johann Jacob Schuhrers Sattlers und Herrn Geörg Kuhnen weißbeckens ihres respective geschwornen Vogts und Schwagers, als der Jungfrau Hochzeiterin am andern theil – So Beschehen und Verhandelt in der Königlichen Statt Straßburg Dienstags den 17. Monatstag Maji anno 1707. Weilen nun der zu dießem heuraths actui requirirte Notarius nahmentlcih herr Andreas Schmidt mein seeliger Vatter zwar deroselben beÿgewohnt auch solche expediren laßen aber noch vor deren subscription die Schuld der Natur bezahlt und hierauf mit Endts benanten alle deßelben protocolla und andere Notariat Geschäfft von meinen Gnädigen herren den Räth und XXI. beÿ dießer Statt committirt und anvertraut worden (…) Straßburg den 8.ten Martÿ 1708. Friderich Schmidt, Not . publ. jur.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 131, n° 27)
1707. Mitwoch d 20. Julÿ seind nach 2.malig ordentlicher p.clamation ehelich copulirt und eingesegnet worden Daniel Ulrich der ledige schiffer und burger, weil. hanns Jacob Ulrichs gewesenen Schiffmanns und burgers, auch Anna Maria Heckerin seiner ehel. haußfr: Ehl: Sohn & und Jgfr. Anna Catharina Weÿl. Hn hanns Lienhart Bößen gewesenen schiffmanns und burgers, und frauen Margarethen gebohrner Kleinin nachgelaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Daniel Ulrich alß hoch Zeiter, Anna Catharina Bösin als hochzeiterin, Hans Jacob Schurer als der Junckfer hoch Zeitterin Vogt (i 135)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 118 livres, ceux de la femme à 442 livres.
1708 (1.3.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 20) n° 12
Inventarium über des Ehrsam: und bescheidenen Daniel Ulrichs, Schiffmanns vnd burgers alhier, vnd der tugendsamen Frawen Annæ Catharinæ Ulrichin gebohrner Bößin, beeder Eheleüthe einander in den Ehestand Zusammen gebrachte Nahrung. auffgerichtet in Anno 1708. – krafft dero Ehepacten alß ein unverändert Guth in den Ehestand Zusammen gebracht (…) So beschehen in Straßburg den 1. Martÿ 17708.

In einer alhie Zu Straßburg ane dem Staden gelegener, Frauen Margarethæ Bösin gebohrner Kleinin der Frawen Mutter Zuständiger behaußung ist befunden worden wie volgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns Zugebracht Nahrung betreffend, Sa. Kleÿd. vnd Weißen Gezeügs 49, Sa. des Silbers 19, Sa. der Bahrschafft 50, Summa summarum 118 lb
Der Ehefrawen Zugebrachte Unveränderte Nahrung belangend, Sa. haußraths 188, Sa. Silbers 20, Sa. Guldinen Ring 38, Sa. der Baarschafft 225, Summa summarum 442 lb

Daniel Ulrich et Anne Catherine Bœs font leur testament dans leur maison
1719 (19. 9.br), Not. Oelinger (J. Frédéric, 36 Not 6)
Disposition per formam Codicilli reciproci – persönlich kommen und erschienen Herr Daniel Ulrich, Schiffmann vndt die Ehren und tugendsahme Fraw Anna Catharina gebohrne Bößin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg, beede Von Verleÿhung Göttlicher Gnaden gesundt gehend und stehenden leibs
Welches alles Zugangen Vndt beschehen in einer allhier Zu Straßburg ane der Statt Straßburg ane dem Schiffleutstaden gelegenen undt beeden Codicillirenden Eheleuthen eÿgenthümblich Zuständigen behaußung dero Obern Stuben mit den fenstern auff ged. Stadten außsehendt auff Sonntag den 19. Novembris Anno 1719. [unterzeichnet] daniel Vlrich, Anna Catharina Vlrichin

Anne Catherine Bœs meurt en 1748 en délaissant un fils et une fille. Les experts estiment la maison 1 500 livres. La masse propre au veuf s’élève à 4 livres, celle des héritiers à 3 397 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 278 livres, le passif à 1 680 livres

1749 (8.1.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 370) n° 319
Inventarium über Weÿland der Viel Ehren: und Tugendbegabten Frauen Annä Catharinä Ulrichin, gebohrner Bößin, des Ehren: und Wohlvorachtbahren herrn Daniel Ulrich, des Schiffmanns und burgers allhier zu Straßburg geweßener ehelichen haußfrauen nunmehr seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1749 – (…) als dieselbe Dienstags den 26. Novembris des Zurückgelegten 1748.sten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt nach solch Ihrem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 8.ten Januarÿ Anno 1749.
Die Abgeleibte Frau seelige Hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen, Wie folgt. 1.mo Herrn Johann Jacob Ulrich, den jüngern Daniels Sohn Schiffmann und beÿsitzern allhier, welcher in selbst eigener Persohn dem Geschäfft abwartete, So dann 2.do Frau Susannam Dorotheam Rödererin gebohrne Ulrichin, herrn Johann Jacob Röderers des Rothgerbers und Lederhändlers auch burgers allhier Ehegattin welche mit beÿhilff gedachten Ihren Ehevogt in persohn beÿ dem geschäfft erschienen, Alßo beede der in Gott seelig entschlaffenen Frau mit Eingangs ernantem herrn Daniel Ulrich Ihrem hinterbliebenen Wittiber ehelich erzieltem Hn Sohn und Frau tochter als deroselben ab intestato Zu Zweÿen gleichen portionen und Stammtheilen verlaßene rechtsmäßige Erben

Eigenthumb ane Häußern. (E.) Erstl. eine behaußung, bestehend in Vorder hinder und Nebens Gebäu, Zweÿen höffen, hoffstätten, Gemeinschafft des Bronnens mit allen übrigen dero Gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden, Recht und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, ane dem Schiffleutstaden ohnweit dem Guldenen Thurn einseith neben H. Johann Jacob Eckert dem ältern Schiffmann und E: E: Großen Raths jetzigen beÿsitzern anderseit neben Weÿl. H. Johann Jacob Luxen des Schiffmanns Erben hinden auf den sogenanden baadischen hoff stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, ledig, eigen und durch (die Werckmeistere) Vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung dedato 2.ten Januarÿ 1749. angeschlagen pro 1500. lb. Hierüber ist Vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract stub gefertiget und mit dero anhangendem Insigel corroborirt de dato 6.ten 8.bris A° 1671. mit altem N° 4 signirt. Dabeÿ ferner ein alter teutscher pergamentener Kauffbrieff Von dem Abt und Convent des Gotteshaußes Ebersheim Münster St: Benediti Ortens Straßburger bistumbs ertheilt mit der Abteÿ und Convents anhangenden Insiegeln verwahret datirt uff Joh. Bapt: den 24.ten Junÿ A° 1597. mit altem N° 2 et 19. notirt.
(E.) It. eine behaußung, hoffstatt und höfflein ane der Vorstatt Krautenau, in dem höllfegergäßlein (…)
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangene ohnverändertn Guths, Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander in den Ehestand Zusammen gebrachte Nahrungen de Anno 1708. durch Weÿland herrn Notarium Jacob Christoph Pantrion nun seel. Auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Heuraths Verschreibung
Copia Codicilli
Vergleich Wegen dießer Verlaßenschafft
Des Herrn Wittibers Vermögen, Ergäntzung 70 lb – Schulden 74, In Vergleichung 4 lb
Dießemnach Wird auch der Erben Ohnveränderte Nahrung beschrieben, Sa. Kleydung und Weißen gezeugs 40, Sa. Goldener Ring 22, Sa. Eigenthums ane häußern 1650, Sa. Schulden 75, Summa summarum 3397 lb
Endlichen Wird nun auch das gemein Verändert und Theilbahr Guth beschrieben, Sa. haußraths 182, Sa. Geschirrs Zur Schiffarth gehörig 27, Sa. Weins und Lährer Vaß 37, Sa. Silbergeschmeids 23, Sa. baarschafft 107, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1900, Summa summarum 2278 lb – Schulden 1680, Nach deren Abzug 598 lb
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 4271 lb
Copia der Eheberedung (…) Straßburg den 8.ten Martÿ 1708. Friderich Schmidt, Not . publ. jur.
Abschatzung Vom 2.ten Januarÿ 1749. Auff begehren Herrn Daniel Ulrichs deß Schiffmannn ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg am untern Schiffleuth Staden einseit neben Johann Jacob Eckert, anderseit neben Johann Luxen beeden Schiffleuthen und hinten auff den badischen hoff stosend gelegen, Solche behaußung hat Vornen neben dem Eingang eine Stube, auff dem Ersten stock eine Stube Stub Kammer, Küchen, Haußöhren und Kämmerlein, auff dem Zweÿten stock dreÿ Kammeren, mit dielen unterschlagen, Worüber der tachstuhl, so mit hohl und breit Ziglen bedeckt, darunter eine besetzte bühn, Ferner befindet sich ein nebens und hinter gebäulein, mit halben tächern, und hohl und breit Ziegeln gedeckt, Worunter zwo Stuben, Küchen und Kammeren Ein Officiers Logement und Stallung, so dan in den Zween höffen einen gemeinschaftlichen bronnen und einen geträhmten Keller, Von Uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornenen Werckmeistern nach Vorher geschehener besichtigung, mit Aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und umb Dreÿ Taußend Gulden
Zweÿte begriff (…)
[unterzeichnet] Jacob Biermeÿer stadt Lohner, Michael Ehrlacher Werckmeister deß Meinsters, Werner Werckmeister des Maurhoffs

La maison revient à leur fils Jean Jacques Ulrich. Il est appelé dans de nombreux actes Jean Jacques Ulrich fils de Daniel le jeune (Johann Jacob Ulrich Daniels Sohn der Jung). Il épouse en 1733 Marie Madeleine Martin, fille de gourmet : contrat de mariage, célébration

1733 (3.6.), Not. Koch (6 E 41, 498) n° 3
(Eheberedung) herr Johann Jacob Ulrich der ledige Schiffmann herrn Johann Daniel Ulrichs auch Schiffmanns und burgers allhier mit frauen Anna Catharina gebohrner Bößin Ehelich erzeugter Sohn als der brautigam ane einem
So dann Jungfrauen Maria Magdalena, herrn Jacob Martins, des geschwornen Weinstichers mit Weÿl. frauen Agatha, gebohrner Böckelin ehelich erzeugter Tochter als Hochzeiterin am andern theil, beÿständlich erstgedachten Herrn Martin und H. Johann Jacob Brions des Küblers v. burgers allhier ihres geschwornen vogts [unterzeichnet] Johann Jacob Ulrich Als Hochzeitter, Maria Magdalena Martinin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 41-v)
ao. 1733. den 22. Julÿ Seind nach geschehener Zweÿmahliger außruffung nunmehr Dom VI et VII Trinitatis in der Kirchen zu S. Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden Johann Jacob Ulrich Lediger Christmann und burger allhier H. Daniel Ulrich Schiffmanns und burgers allhier, und Fr. Anna Catharina Bößin ehl. Sohn, und Jungfr. Maria Magdalena H Jacob Martins Weinstichers und burgers alhier und Fr. Agathæ Böckelin ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Ulrich Als Hochzeittzer, Maria Magdalena Martinin alß hoch Zeiterin (i 44)

Jean Jacques Ulrich devient tributaire à l’Ancre le 26 septembre 1731.
1740, Registres annuels de la Taille (VII 1233) f° 9-v
Encker. Hannß Jacob Ulrich, Daniels Sohn, Jun. ins. 26. 9.bre. 1731.
11 lb 5 ß

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au père de l’épouse à la Krutenau face à l’auberge à la Couronne. Ceux du mari s’élèvent à 399 livres, ceux de la femme à 685 livres.
1734 (15.4.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 465) n° 19
Inventarium über deß Ehrengeachten Johann Jacob Ulrich deß Schiffmanns und der Ehren: und Tugendsahmen Frauen Mariä Magdalenä, gebohrner Martinin, beeder Eheleuth und burgere allhier zu Straßburg, einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1734. (…) sich vermög der, mit einander auffgerichteter Eheberedung Vor unverändert vorbehalten haben. – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer Gegenseÿn deß Ehren: und vorgeachten Hn Johann Jacob Brions deß Küblers und burgers allhier, als der Ehefrauen noch ohnentledigten Vogts, auff donnerstags den 15.ten Aprilis 1734.

In einer allhier zu Straßburg ane der Crautenau gegen der goldenen Crohn über gelegenen, der Ehefrauen H Vatter gehörigen behaußung hat sich befinden als folgt
Bericht über gegenwärtiges Inventarium. Es hat Eingangs gedachte Ehefrau zwar, beneben denen, diesem Inventario bereits inserirten rubrices, auch vermög einer, von herrn Philipp Jacob Marbach Not° Pub: et Pract: gefertigten Designation, de A° 1730. von Weÿl. Frauen Agatha Martinin, gebohrner Böckelin ihrer Mutter seel. verschiedenes anderes ererbt, wobeÿ jedoch zu wißen, daß der in solcher Designation enthaltene haußrath, Faß, Silber, Goldene Ringe, baarschafft und Göttelgeld bereits in diesem Inventario begriffen, was aber Eigenthum ane häußeren, Eigenthum ane einer bleich, Eigenthum ane Liegende güthern zu Mittelbergheim (…) enlangt, solche theils ihren beeden brüdern annoch gemein und ohnvertheilt
(f° 11-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Ehemanns in den Ehestand gebrachte Nahrung, Sa. hausraths 136, Sa. Silbers 36, Sa. Baarschafft 182, Summa summarum 355 lb – Dazu gerechnet deßen gehörige helffte ane der haussteuren 43 lb – So belaufft sich des Ehemanns völliges in die Ehe gebrachtes Vermögen 399 lb
Hierauff wird auch der Ehefrauen in den Ehestand gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 297, Sa. Lähren Faß und brandenweins 30, Sa. Silbers 44, Sa. Goldener Ring 41, Sa. Baarschafft 228, Summa summarum 541 lb – Sarzu kommt deri gehörige helffte der haussteuren 43 lb – Solchemnach thut der Ehefrauen Völliges in den Ehestand gebrachte Nahrung, 685 lb – Beschluß summa 1084 lb

Jean Jacques Ulrich, assesseur au Grand Sénat, et sa femme Marie Madeleine Martin hypothèquent la maison quai des Bateliers et une autre rue Dauphine au profit de Charlotte Françoise de Buch, veuve du préteur Philippe Christophe d’Oberkirch

1772 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 646 f° 202-v, Not. Laquiante, 20 Martÿ 1772
auf ansuchen der hochwohlgeborenen Fr. Charlotte Franzisca von Buch weÿl. des freÿhochwohlgeborenen H. Philipp Christoph von Oberkirch gewesten Stättmeister ehegemahlin, nachstehenden Obligations contract
ST. H. Johann Jacob Ulrich EE. kleinen Raths wohlverdienten beÿsitzer und Maria Magdalena geb. Martin, T. H. Johann Diebolt Ernwein, kieffer und weinhändler und Maria Margaretha Salome geb. Ulrich, in beÿsein H. Johann Jacob Ulrich gewesten landschreibers zu Korck und H. Andreas Ulrich des schiffmanns ihrer respective Söhn und Gebrüder
in gegensein Fr. Charlotte Franzisca von Buch weÿl. des freÿ hochwohlgeborenen H. Philipp Christoph von Oberkirch gewesten stättmeister ehegemahlin innahmen welcher stipulirt der hochwohl geborne H. Carl Siegfried von Oberkirch, Herr zu Oberkirch und anderen orten, Chevalier des königlichen ordre du mérite militaire dero H. sohn – Contract stub 4000 livres tournois
hypothecirt, in allhiesiger Stadt gelegenen zweÿ Häußer, davon die eine dem H. Ulrich zuständig am Schiffleuthstaden, einseit neben H. Georg Eckert, anderseit neben H. Hügel, hinten auff den hochfürstl. H. Cardinalen stallungen, vornen auf gedachten staden
die andere in der Dauphinsgaß, einseit neben dem würthshaus zum Bären genannt, anderseit ist ein Eck an der Dauphinegaß, hinten auff das würthshaus zum Bären

Jean Jacques Ulrich et sa femme Marie Madeleine Martin hypothèquent la maison quai des Bateliers et celle rue de la Poule au profit de Jérôme Fürstenberger de Bâle

1773 (26.8.), Not. Lacombe (6 E 41, 151)
Obligation – Jean Jacob Ulrich ancien assesseur au Grand Sénat et Marie Madeleine Martini assitée du Sr André Ulrich battelier son fils et Jean Daniel Kuff courtier son cousin
au Sr Jerome Fürstenberger bourgeois de Basle – devoir 2000 livres tournois
hypothèque une maison, appartenances aux débiteurs en cette ville rue dite Hennengass appelée Eschauer hoff appartenances et dépendances
plus d’une autre maison a eux appartenante sur le quay des Batteliers qu’ils occupent présentement

Jean Jacques Ulrich et Marie Madeleine Martin font dresser un état de leur fortune pour satisfaire les créanciers de leur fils pour lesquel ils se sont portés caution pour plus de 5 000 livres strasbourgeoises. Les experts estiment la maison 5 350 livres. L’actif de la succession s’élève à 6665 livres, le passif à 9 925 livres.

1782 (30. Xbr), Not. Schweighæuser (6 E 41, 559) n° 366
Inventarium über Herrn Exsenatoris Johann Jacob Ulrich des Schiff: Manns und Fraun Mariæ Magdalenæ geb. Martinin beÿder Ehe: Persohnen u: burgere allh: zu Straßburg dermahlige Vermögenschafft und was sie dargegen zu bezahlen schuldig sind, auffgerichtet Zu end des Jahrs 1782. – Welche Nahrungs: zustand in Betrachtung sie sich für ihrem abweßenden Sohn für ansehnliche Summen Verbürgt haben, wodurch sie in die Nothwendigkeit gesetzt worden sind beÿ E E. Kleinen Rath um das Beneficum Cessionis & resp. flebile Cessionis unterthänige Ansuchung zu thun, beiständlichen Herrn Lt. Joh: Philipp Graffenauer Procuratoris vicarii allhier inventirt (…) So beschehen in Einer allhie Zu Straßburg Ane dem Schiffleuth Staden gelegenen hienacher mit mehrerm beschriebenen behaußung, Auf Montag den 30. Decembris Anno 1782.

Der Ehefraun eigen und ungeändert Guth belangend. Es hat dieselbe beiständl. wie Eingangs gedacht angezeigt und declarirt daß die, Zu ersuchung ihrer Guths: Ergäntzung erforderliche Documenten größesten theils nicht beÿ handen seÿen sondern allererst mit Vielen Mühe und Unkösten nachgesucht und beÿgebracht werden müßten weilen sie sich aber beneben ihrem Ehemann für mehr als 10.000 fl. Zum favor ihres sich Von hier absentirten Sohns unverscheidenlich Verbürgt hat, auch Mit: und Zum theil Selbst Zahlerin derer Übrigen hypothecarischen Schulden seÿn, Zu deren Zahlung die Vorhandene activ-Mass nicht hinreichet, so würde es unnöthig seÿn dermahlen zu ersuchen Was Sie Zufolg ihres Ehe: Contracts Ane Morgengab und Ergäntzung forderen könnte, besonders da Sie den Entschluß gefaßt Alles dießes ihren und ihres Ehemanns Gemeinschaftlichen Herren Creditoren, um sich Aus der Gemeinen Maß nach eines jeeden Vor Rechten bezahlt zu machen eigenthümlichen abzutretten, um deß willen seÿe Auch ihr besonderes Ansuchen die gedachte Ersuchung Zu unterlaßen und das Vorhandene samtliche activ-Vermögen so wie auch die Passiva unter einer Mass Zu inventiren
Eigenthum ane einer behausung. Näml. Eine behausung, in Vorder: Nebens Mittler: und Hinnter: Gebäuen bestehend, Zween Höff, Hoffstätte und bronnen, mit All übrigen Zugehörden, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten Gelegen Allh: Zu Straßb: Am Schliffleuthstaden, 1.s. neben Georg Eckert dem Schiff Mann 2.s. neben herrn Obristen von Hügel, hinten auf den badischen hoff stoßendn so außer denen darauf Versicherten hernach passive inventirten Capitalien freÿ, Leedig, Eigen und Von hießiger löbl. Statt geschwornen Hh. Werck-Meisteren Zufolg ihres Zum Concept gelüfferten Abschatzung Scheins vom 7. Januarÿ 1783 æstimirt worden vor 5350 lb
– Abschatzung vom 7.t jenner 1783. Auff begeren Herr Rathherr Ulrich dem schiffmann ist Eine behausung allhir in der statt straßburg am schiffleuth stadten gelegen Ein seÿts neben Georg Eckert dem schiffmann anderer seÿts neben herr obrist Hügel und Hinten auf dem Badischen Hoff gelegen solche behausung bestehet in forder nebens Mittler und Hinder gebau worinnen Etliche stuben fransoschte Camin und andere Zimer Kuchen Hauß Kammeren Holzhäußer und bauchküchen darüber seÿn die dachstühl mit breitzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller Zweÿ hoff und gemeinschaftlichen brunen. Von uns unterschriebene der statt straßburg geschwornen Werckmeister und Vorheri geschehener besichtigung mit aller jhrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden Vor und um Eilff Tausend fünff Hundert gulden [unterzeichnet] Götz Wmstr, Kaltner Wmstr
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefraun eigen unveränderte Guth. Sa. Hausraths 340 lb, Sa. Schiff und Geschirr 554 lb, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 20 lb, Sa. Eigenthums einer Behausung 5750 lb, Summa summarum 6665 lb – Schulden 9925 lb, Passiv onus 3259 lb – Zweiffelhaffte schulden in gegenwärtige Mass Zu geltend 7479 lb
Frau Maria Magdalena Ulrichin geborne Martinin H. Exsenat. Joh: Jacob Ulrich des Schiffmanns und burgers allh. Zu Straßburg Ehefrau hat an solcher ihres Mariti Credit: Mass Zu fordern. Ane Ergäntzung, Zufolg Inventarii Illatorum durch weil. H. Notm. Mathias Koch A° 1734 aufgerichtet

Les Conseillers et les Vingt-et-Un acceptent en novembre 1783 que Jean Jacques Ulrich résigne sa fonction d’échevin
1783, Conseillers et XXI (1 R 266)
H. Exsen. Joh: Jacob Ulrich resignirt sein schöffen amt. 215.
(p. 215) Montag den 24.ten Novembris 1783 – Wilhelm nomine Herrn Exsenatorem Johann Jacob Ulrich des hießig. burgers und schiffmanns produciret unterthäniges Memoriale und bitten ihme Verzeichnus seiner hiemit vorgelegten resignation des bisher getragenen Ehrenamts eines Schöffen Zu gestatten.
Nach hierauf angehörtem Voto des Hn General advocaten Mogg daß Implorant vermuthlich wichtige bewegungs gründ geben mag solches Zu begehren, also ihme damit zu willfahren wäre, Ist vermittelst angestellter Umfrag Erkannt, daß des Imploranten resignation gebettener maßen zu verzeichnen seÿe.

Inscriptions dans le registre de la Taille. Jean Jacques Ulrich, devenu tributaire le 26 novembre 1731, est échevin en 1780 puis simple tributaire à partir de 1784. Il habite au Quartier Saint-Nicolas dans l’état général de la population dressé en 1789.
1783, Registres annuels de la Taille (VII 1276) f° 7-v
Äncker, Die Herren Schöffen. Hr. Joh: Jacob Ullrich Exs. jur. 26. Nov. 1731.
1784, Registres annuels de la Taille (VII 1277) f° 7-v
Äncker, Die Herren Schöffen. Hr. Joh: Jacob Ullrich Exs. jur. 26. Nov. 1731. – 7 lb 7 ß
dt. 6. Mart : 22 lb 1 ß d
1785, Registres annuels de la Taille (VII 1278) f° 14
Äncker, Ullrich, Joh: Jb jur. 26. Nov. 1731. Ex Scab. – 7 lb 7 ß
1786, Registres annuels de la Taille (VII 1279) f° 13-v
Äncker, Ullrich, Joh: Jb jur. 26. Nov. 1731. – 7 lb 7 ß
1787, Registres annuels de la Taille (VII 1280) f° 13-v
Äncker, Ullrich, Joh: Jb jur. 26. Nov. 1731. – 7 lb 7 ß (4 d.)
1788, Registres annuels de la Taille (VII 1281) f° 14
Äncker, Ullrich, Joh: Jb jur. 26. Nov. 1731. – 7 lb 7 ß (4 d., 4 d.)
1789, Registres annuels de la Taille (VII 1281) f° 14
Äncker, Ullrich, Joh: Jb jur. 26. Nov. 1731. – 7 lb 7 ß (8 d., 4 d.)
1789, Rôles de la contribution patriotique (VII 1295) – Bateliers
n° 146, X Quartier St Nicolas 47. Ulrich, Jean Jacques, Batelier et ancien assesseur au Senat

Marie Madeleine Martin meurt le 5 octobre 1791 à l’âge de 75 ans. Ses fils Jean André, batelier, et Jean Daniel, employé du district, signent l’acte.
Sépulture, Saint-Guillaume (luth. f° 13 n° 24) Im Jahr 1791, Mittwoch den 5. Octobris mittags Zwischen eilff und Zwölf Uhr starb Frau Maria Magdalena Ulrichin gebohrne Martinin, Herrn Johann Jacob Ulrich des Schiffmanns und burgers allhier auch Pflegers der Kirche Zu St. Wilhelm gewesene Ehefrau, der entselte Leichnam wurde Freÿtag den 7. ejusdem nach mittah um dreÿ Uhr auf den Gottes-Acker St: Urbani mit einer Leichen Predigt Zur Erden bestattet, ihres alters 75 Jahre und acht monate. Zeugnis deßen haben hier unterschrieben Herr Johann Andreas Ulrich Schiffmann und burger allhier als Sohn, und Herr Johann Daniel Ulrich, bedienter* beÿ dem hiesigen district und burger allhier als Sohn (i 165)

Jean Jacques Ulrich meurt le 22 nivôse IV (12 janvier 1796) à l’âge de 86 ans au 11, rue de la Nuée Bleue. Les témoins sont son fils Jean Daniel et son gendre Philippe Jacques Carl
Décès, Strasbourg (n° 384) Cejourd’hui 22 Nivose de l’An IV de la République française Une et indivisible (…) La Copie du procès verbal de ce jour dressé par André Ulrich, Commissaire de police du second Arrondissement de cette Municipalité qui constate que Jean Daniel Ulrich âgé de 48 ans, Négociant et Philippe Jacques Carl, agé de 40 ans, sellier, tous deux domiciliés en cette Municipalité, le premier fils, le second Gendre du Défunt sont comparu devant ledit Commissaire et lui ont déclaré que Jean Jacques Ulrich, agé de 86 ans, né en cette commune, Bâtelier, veuf de Marie Madeleine Martin est mort cejourd’hui à six heures du Matin en sa demeure située rue de la Nuée Bleue N° 11 (i 101)

La maison est exposée aux enchères judiciaires. Le batelier Mathias Caspar s’en porte acquéreur moyennant 4 455 livres

1783 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 456-v
Ganthkauffbrieff vom 23 Octobris 1783 – ist in H. exsenatori Johann Jacob Ulrich dem schiffmann zuständig und in deßen falliment ane der ganth ersteigerte behausung in vorder, nebens, mittler und hinter gebäude bestendend samt zubehör am Schiffleuthstaden, einseit neben Georg Eckert dem schiffmann, anderseit neben dem H. Obrist Hügel, hinten auff den Baadischen hoff
Mathias Caspar dem schiffmann als letzt und meistbietenden um 8910 gulden (adjudicirt worden)

Mathias Caspar et sa femme Marguerite Kling hypothèquent quelques jours plus tard la maison au profit du marchand Jacques Christophe Zollickoffer

1783 (6.11.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 456-v
Mathias Caspar der schiffmann und Magdalena geb. Klingin unter assistentz Heinrich Antoni Böhm des Employé in der im schlitt magazin und Jean Pierre Lagrange des Einspännigers
in gegensein H. Jacob Christoph Zolickoffer des handelsmanns, zur bezahlung des steigschillings hernach beschriebener behausung und ane der ganth unter gestrigen tag laut scheins behändigten geld, 2000 gulden
unterpfand, anfangs gedachte behausung bestehend in vorder, nebens, mittler und hinter gebäude nebst übrigen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden, einseit neben Georg Eckert dem schiffmann, anderseit neben dem H. Obrist Hügel, hinten auff den Baadischen hoff – als ein in H. Exsenatoris Johann Jacob Ulrich des schiffmanns falliments maß den 23. Octobris jüngsthin auff der ganth ersteigtes hauß

Fils de pêcheur, François Mathias Caspar épouse en 1768 Marguerite Kling, originaire de Marlenheim
1768 (24. 7.br), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 467
Eheberedung – erschienen der Ehren: und Vorachtbahre Frantz Matthiß Caspar, der Ledige Schiffer, Weÿland des Ehren: und Vorachtbahren Herrn Johann Caspar des geweßenen Fischers und burgers allhier Zu Straßburg mit auch weÿland der Ehren: und tugendsamem Frauen Margaretha gebohrner Sargerin beeder nunmehr seeligen ehelich erzeugter Sohn, als bräutigamb ane einem,
So dann die Ehren: und tugendsahme Jungfrau Maria Magdalena Klingin weÿland des Ehrengeachten Joseph Kling geweßenen burgers in Marlenheim mit auch Weÿland der Tugendsamen Frauen Anna Maria gebohrner Reichardin, beeder nunmehr seeligen ehelich erziehlte tochter, als hochzeiterin ane dem andern theil
auf Sambstag den 24. Septembris Anno 1768 [unterzeichnet] +, +

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 243)
Hodie 11 octobris Anni 1768 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Franciscus Mathias Caspar argentinensis nauta professione Sua, filius legitimus Joanni Caspar vivis olim et nautæ hujatis et Margarithæ Sarger conjugum defunctorum parochianus noster et Margarithæ Sarger conjugum defunctorum parochianus noster et Maria Magdalena Kling ex Marlem hujus Diœcesis oriunda, filia legitima Josephi Kling civs dicti loci et Annæ Mariæ Richertin conjugum defunctorum â septem Annis in hac parochia commorans (signé) + (signum sponsi) + (signum sponsæ) i 124

Le banquier Jean Frédéric Eschenauer devient propriétaire de 12 800 livres tournois (soit 3 200 livres strasbourgeoises) garanties sur la maison de Mathias Caspar, provenant de deux obligations passées par Jean Jacques Ulrich, greffier du bailliage de Kilstett ainsi que le batelier Jean Jacques Ulrich et Marie Madeleine Martin

1784 (24.3.), Chambre des Contrats, vol. 658 f° 108-v
H. Johann Friedrich Eschenauer der banquier, diejenige 8000 livres tournois sowohl als eine 4800 livres tournois so dem H. comparenten von seiner Fr. mutter seel. weÿl. Fr. Maria Elisabetha Eschenauerin geb. Schöttel erblich angefallen, wofür H. Johann Jacob Ulrich der amtschreiber des ambts Kilstett und H. exsenator Johann Jacob Ulrich der schiffmann und deßen ehefrau Maria Magdalena Martinin laut obligation vom 29. Februarÿ 1768 und 14. Septembris 1769 coram Not. Regio Humbourg
auff der in vorder, nebens und hinter gebäude bestehenden behausung am Schiffleuthstaden, einseit neben Georg Eckert dem schiffmann, anderseit neben dem H. Obrist Hügel, hinten auff den Baadischen hoff mit 12.800 livres H. Mathias Caspar der schiffmann so angeregte behausung unterm 23. Octobris jüngsthin auf der ganth als letzt und meistbietenden ane sich gebracht

Mathias Caspar et Madeleine Kling exposent la maison aux enchères. Aucun amateur ne se présente

1787 (24.12.), Not. Laquiante (6 E 41, 1107) n° 52
Procès verbal d’enchère – Madeleine Kling femme du Sr Mathias Caspar, battelier pour et au nom de son mary
vente par enchère de la maison à eux appartenant en cette ville au quay des Bateliers, d’un côté Mr Hügel, d’autre Georges Eckert battelier, derrière l’hôtel de Baden, devant led. quay – mise à prix 8000 livres, ne s’étant présenté personne, la vente a été remise

Mathias Caspar et Madeleine Kling hypothèquent la maison au profit du marchand de vins Jean Pierre Schneegans pour en régler les frais de construction au maître maçon Jean Michel Meyer et au maître charpentier Joseph André Lint

1787 (22.9.), Chambre des Contrats, vol. 661 f° 378-v
Mathias Caspar der schiffmann und Magdalena geb. Klingin beÿständlich Joseph Studer des liechtermachers und Frantz Meÿer des knopffmachers
in gegensein Johann Peter Schneganß des weinhändlers, zum bau hiernach beschriebener behausung – schuldig seÿen 2000 gulden
unterpfand, angeregte behausung samt zugehörden ane der Katzenstaag auff dem sogenannten plätzlein, einseit neben N. Vix dem schuhmacher, anderseit neben einem nicht durchgängigen allmend gäßlein, hinten auff gedachten Vix
eine am Schiffleuthstaden gelegen,, auff der ganth den 25 Octobris 1783 ersteigte behausung cum appertinentis
erschein (…) Johann Michael Meÿer des maurer meister, vor gelieffertes bau materialien und ane sothaner behausung gefertigte maurer arbeit laut conto 750 gulden, H. Joseph Andreasi Lint der Zimmermeister vor gelieffertes bauholtz und gefertigte zimmerarbeit, 900 gulden

Mathias Caspar expose la maison aux enchères. Personne ne se présente pour surenchérir après la mise de Jean André von Zabern

1788 (8.1.), Not. Laquiante (6 E 41, 1108) n° 14
Procès verbal d’enchere, Sr Mathias Caspar battelier
la maison a luy appartenante en cette ville au quay des batteliers aboutissant d’un côté à M Hügel, d’autre à Georges Eckert battelier, derrière à l’hotel de Baden, devant au quay
le 22 janvier, n° 49 – mise à prix 8000 florins, à Jean André Vonzabern battelier pour 16.300 livres
le 29 janvier, pas de surenchère

La maison de Mathias Caspar est vendue par adjudication judiciaire à Jacques Christophe Zollickoffer pour 4 050 livres

1788 (1.9.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 371-v
Ganthkauffbrieff vom 27 Augusti 1788 – zufolg erkanntnus des ehrsamen kleinen Raths vom 3. Mertz jüngsthin, wie auch der vorgenommenen versteigerung der Mathias Caspar dem schiffknecht und Margaretha geb. Klingin
H. Jacob Christoph Zollickoffer als als letzt und meistbietenden
gehörigen behausung samt zubehör an dem Schiffleuthstaden ohnfern der Katzensteeg, einseit neben H. Obrist von Hügel, anderseit neben Johann Georg Eckert dem schiffmann, hinten auff den Baadischen hoff, um 8100 gulden meistgebotten

Les héritiers de Simon Zollickoffer exposent aux enchères la maison « proche du Pont-aux-Chats » puis l’en retirent

1801 (1 ventos IX), Strasbourg 10 (41), Not. Zimmer n° 877
zu weÿl. dem br Simon Zollicoffer dem aeltern handelsmann Fr. Wittib und Erbs interessenten, welche in einem an heutigem tag von unterschriebenen Notario errichteten Steigerungs procès verbal über die behausung zum Hauer an der Spießgaß mit mehrem beschrieben sind [Fr. Catharina Margaretha Engelhard weÿl. brs Simon Zollicoffer des aeltern gewesten handelsmanns hinterbliebene Wittib beÿständlich des b.s Johann Daniel Ensfelder beamten in der Mairie hiesiger Stadt, 2. des b.s Daniel Ludwig Braun volljährigen handelsmanns, 3. Fr. Margaretha Dorothea Zollicoffer des bs Mathias Kleinmann dermaligen Mitglieds des Niederrheinischen Prefectur Raths, 4. des b.s Simon Zollicoffer des jüngern handelsmanns, leztere dreÿ des verstorbenen b.s Zollicoffer Vaters in erster Ehe mit auch weÿl. Fraun Maria Dorothea Obermüller erzeugt und hinterlaßenen Enckel von einer verstorbenen Tochter Maria Salome Zollicoffer b.s Joh. Daniel Braun Presidenten des hießigen Civil: gerichts Ehegattin einen Sohn und eine tochter, 5. Fraun Margaretha Salome Zollicoffer des b.s Johann Jacob Busch Gesundheits: beamten zu Rappolstsweiler geschiedene Ehegattin]
die in die Zollicofferische Erbschaft gehörige behausung am Schifleutstaden N° 4 ohnfern der Katzensteeg, einseit neben den Hügelischen Erben, 2.s. neben Georg Eckert dem Schiffer hinten auf den Badischen hof mit allen derselben Gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, ausgerufen 18.000 fr. worauf gebotten, nichts
n° 726 vom 18 ventose IX, 18.200 fr, Georg Emmerich agent de change
n° 780 vom 1. flo. IX, zu ihren weitern Disposition sich bestens vorbehalten
Enregistrement de Strasbourg, acp 78 f° 54 du 21 floréal 9

Marguerite Kornmann femme d’André Geyler acquiert la maison des héritiers Zollickoffer par deux actes passés en pluviose et prairial XII

1804 (5 pluviose 12), Strasbourg 10 (44), Not. Zimmer n° 1464,1859
1. br. Simon Zollickoffer der jüngere handelsmann, 2. frau Margaretha Dorothea Zollickoffer des br. Mathias Kleinmann dermaligen Mitglieds des Niederrheinischen Præfectur Raths Ehegattin, diese zweÿ als von weÿl. br. Simon Zollickoffer des ältern handelsmanns mit weÿl. fraun Maria Dorothea geb. Obermüller in erster Ehe erzeugt und hinterlassenen Kinder, ein jedes vor einem vierdten theil in vätterlichen Verlassenschafft gehörigen zwo tertzen, hier vier 6.t vor unvertheilt an der ganzen behausung
3. frau Margaretha Salome Zollickoffer des brs. Johann Jacob Busch Medicinæ doctoris zu Rappoltsweiler im Oberrheinischen Departement geschiedene Ehegattin, diese Sein des verstorbenen in letzter Ehe mit auch weÿl. Fr. Catharina Margaretha geb. Engelhard deßen wittib erzeugte tochter, als Miterbin vor einen vierdten theil, als Miterbin vor einen vierdten theil an vätterlichen zweÿ tertzen an gedachter behausung, als auch einige Erbin ihrer leiblichen Mutter weÿl. Fr. Catharina Margaretha geb. Engelhard
an Margaretha Kornmann des burgers Andreas Geyler Eigenthümers Ehefrau
fünff 6. theil vor unvertheilt an einer behausung zugehörden und rechten gelegen alhier zu Straßburg am Schiffleutstaden N° 4 ohnfern dem Katzensteeg, einseit neben dem Hüglischen Erben anderseit neben Georg Eckert dem Schiffer hinten auf den Badischen hof, samt allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ; wovon der übrige fünffte theil br. Daniel Ludwig Braun handelsmanns gleichfalls als Miterb vor einem 5.t. theil an vätterlichen zwo tertzen – um 14.166 francken
N° 1361, 1667, den 21 thermidor 11 – auf Ansuchen der von weÿl. dem burger Simon Zollicoffer ältern handelsmanns auch verstorbene Wittib Fr Catharina Margaretha geb. Engelhard hinterlassenen Kinder und Erben als 1. des br. Daniel Ludwig Braun handelsmanns als Erben vor einen vierten theil an vätterlichen zwo tertzen also vor einen 6.ten theil am ganzen, 2. des burgers Simon Zollicoffer handelsmanns als erben vor eben soviel, 3. fraun Margaretha Dorothea Zollicoffer des br. Mathias Kleinmann dermaligen Mitglieds des Niederrheinischen Præfectur Raths Ehegattin als erbin vor einen 6.t theil, 4. fraun Margaretha Salome Zollicoffer burgers Johann Jacob Busch, gesundheits beamten zu Rappoltsweiler geschiedene Ehegattin, sowohl als Erbin weÿl. obgedachter Zollicoffer’scher Wittib ihrer eheleiblichen Mutter zuständige gewesener tertz als als Eigenthümerin der unvertheilten helfte
die den Requirenten in gemelten Portionen eigenthümlich zuständige behausung alhier zu Straßburg am Schiffleutstaden N° 4 ohnfern dem Katzensteeg einseit neben den Hüglischen Erben, anderseit neben Georg Eckert dem Schiffer hinten auf den Badischen hof samt allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ; ausgerufen 16.000 francken
n° 1680, an Mathias Willmann in der hauergäßlein N° 8 wohnhaft um 16.300 francken, den 16. fructidor
Enregistrement de Strasbourg, acp 90 f° 54-v du 6 plu. 12

1804 (16 prairial 12), Strasbourg 11 (45), Not. Zimmer n° 1542, 2000
Daniel Ludwig Braun handelsmann als einiger Sohn und Erb weÿl. Fraun Maria Salome geb. Zollickoffer seiner Mutter H. Johann Daniel Braun Richters beÿ hießigem Civil Gericht Ehegattin als Erb vor einen vierten theil an weÿl. H. Simon Zollickoffer des ältern im leben gewesten handelsmanns seines mütterlichen großvaters verlassenschafft
Fr. Margaretha geb. Kornmann H. Andreas Geyler Eigenthümers ehefrau
einen 6.ten theil vor unvertheilt oder einen 4.ten theil an den in gemelter Zollickofferischen Verlassenschafft gehörigen zween tertzen von und ahne einer behausung und zubehörden am Schiffleutstaden N° 4 ohnweit dem Katzensteeg, einseit neben den Hügelischen erben, anderseit neben Georg Eckert dem Schiffer hinten auff den sogenannten badischen hof, samt allen deselbst Gebäuden, begriffen, Weithen, Rechten und Gerechtigkeiten (mit mobilien) – die übrige fünff sechste theil vor unverändert gehören der Käuferin als ein von des Verkäufers Mit Erben an gemelter Zollickofferscher Verlassenschafft vermög eines vor unterschriebenen Notario d. 5. pluviose jüngst passirten Kauf Contracts – um 2833 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 92 f° 33-v du 17 pr. 12

Le tanneur André Geyler de Barr épouse en 1784 Marguerite Kornmann, fille d’un notable de Gertwiller
Mariage, Gertwiller (luth. f° 43-v)
Im Jahr 1784 dienstag den 2. Martÿ sind allhier nach zweimaliger offentlicher Proclamation (…) offentlich ehelich eingesegnet worden Andreas Geiller der ledige Rothgerber von Barr Andreas Geiler burgers und Rothgerbers von Barr mit Maria Magdalena Benedickin ehelich erzeugter Sohn, und Jungfrau Margaretha Kornmännin weÿl. Herrn Johann Georg Kornmanns gew. alten Heimburgers und Kirchen Pflegers allhie mit Anna Maria Waltherin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Andreas Geÿler als Hochzeiter, Margaretha Kornmännin als Hochzeiterin (i 47)

André Geyler meurt en 1805 en délaissant des héritiers collatéraux. L’inventaire est dressé au 4, quai des Bateliers (ensuite n° 40)

1805 (13 floreal 13), Strasbourg 10 (18), Not. Zimmer n° 313, 2388
Inventaire de la succession d’André Geyler, Rentier décédé le 30 germinal dernier – à la requête de Marguerite née Kornmann la veuve assistée de Christophe Frick Boucher. Le défunt a délaissé ses seuls et uniques héritiers collatéraux 1. De Eve Geyler, sa sœur germaine, épouse de Jean Jacques Dietsch Chamoisseur demeurant à Barr, 2. De Anne Geyler, sa sœur germaine épouse de Jacques Kaysser propriétaire demeurant à Mittelbergheim, 3. les trois enfants mineurs délaissés par Marie Geyler, sa sœur germaine procréés avec Henri Rieffel 1) Jean Henri, 2) Marie Madeleine, 3) Marie Salomé, pour lesquels Jacques Kayser subrogé tuteur, subrogé tuteur André Offenburger boulanger à Strasbourg

dans la maison mortuaire quai des bateliers n° 4
Contrat de mariage devant le greffier du baillage de Barr le 26 janvier 1784 – zwischen dem bescheidenen Andreas Geiller dem ledigen Rothgerber Andreas Geiller des burgers und Rothgerbers von hier ehelich erzeugtem Sohn, So dann die tugendsame Jfr. Margaretha geb. Kornmann weÿl. Johann Georg Kornmann, alten heimburgers zu Gertweiller, ehelich erzielter tochter – Acte supplémentaire, Andreas Geiler dermaliger National agent hiesiger Gemeinde 28. préréal 6
Immeubles propres à la veuve. Maison a Strasbourg, Premièrement une maison et dépendances sise a Strasbourg quay des bateliers N° 4, d’un côté celle des héritiers Hügel, d’autre celle du Sr Georges Eckert batelier, derrière la ci devant cour de Bade, acquis à titre de bien propre des veuve et héritiers Simon Zollickoffer Négociant par deux contrats passés devant le soussigné notaire le 5 pluviose XII 12 et 16 prairial suivant – au ban de Gertwiller
Récapitulation. Propres de la veuve, meubles 648 fr, créances 699 fr, remploi 6976 fr maison &&, terres &&, total 8324 fr, passif 9324 fr, total 999 fr
propres des héritiers, garde robe 534 fr, mobilier 159 fr, créances chirographaires 760 fr, remploi 16.231 fr, total 17.684 fr – passif 300 fr, déduction faite 17.384 fr
communauté, meubles 1824 fr, vins tonneaux 1371 fr, argenterie 392 fr, numéraire 1291 fr, créances hypothécaires 18.719 fr, créances chirographaires 21.642 fr, total 45.243 fr – passif 28.353 fr, reste 16.889 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 f° 123 du 21 flo 13

Marguerite Kornmann se remarie en 1806 avec le brigadier de gendarmerie Charles Philippe Weidknecht
1806 (22.5.), Strasbourg 10 (32), Not. Zimmer n° 356, 2776
Contrat de mariage – M Charles Philippe Weidknecht, Brigadier de gendarmerie Employé au bureau de Strasbourg y demeurant, fils majeur de feu Jean Georges Weidknecht, Maître d’ecole à Wildespach et Rothau, et de Sara Holweck
De Marguerite née Kornmann demeurant à Strasbourg veuve sans enfant de feu André Geyler Negociant en cette ville décédé le 30 germinal 13 ou 20 avril 1805
article 8, la future donne au futur la jouisssance gratuite et viagere de toute la Maison et dépendances appartenant à la future sise a Strasbourg quay des Bateliers N° 4

Marguerite Kornmann se remarie en 1818 avec le marchand de vins Jean Jacques Bartholmé veuf de Marie Dorothée Kohl
1818 (2.2.), Strasbourg 10 (34), Not. Zimmer n° 588, 8012
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Jean Jacques Bartholmé ci devant marchand de vins veuf avec enfants de Marie Dorothée Kohl décédée le 17 octobre 1812
Marguerite née Kornmann veuve en premières noces sans enfants d’André Geyler négociant décédé le 20 avril 1805 en secondes noces de Charles Philippe Weidknecht quartier maitre de la gendarmerie du département du Bas Rhin décédé à Strasbourg 19 février1813
Enregistrement de Strasbourg, acp 137 f° 140-v du 3.2.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figure la maison quai des Bateliers

1818 (22.9.), Strasbourg 10 (24), Not. Zimmer n° 642, 8269
Inventaire des apports de Jean Jacques Bartholmé, ci devant marchand de vins, et de Marguerite née Kornmann, suivant leur contrat de mariage reçu Me Zimmer le 2 février 1818
le mari, mobilier 1596 fr, cheval 604 fr, vins tonneaux dans une cave au Kohlenhoff, cave secondaire au café Simon, cave à Heiligenstein 36.328 fr, argenterie 496 fr, numéraire 1800 fr, créances hypothécaires 17.952 fr, créances chirographaires 46.873 fr
un jardin avec maisonnette, appartenances et dépendances sis hors la porte des bouchers derrière le fossé dit Rietbergergraben à gauche de la chaussée qui conduit au Polygone de la contenance d’environ 24 ares, d’un côté la propriété du Sr Wagner négociant, d’autre celle du Sr Rey charretier*, en haut le chemin, en bas le communal, estimé 4000 fr – acquis de Georges Daniel Arnold, professeur de la faculté de droit à l’université de Strasbourg devant Me Roessel le 3 avril 1813 et par adjudication faite par la ville de Strasbourg audit Sr Bartholomé d’un petit terrain contigu audit jardin le 16 fructidor 13
vignes à Heiligenstein 1000 fr, ensemble 100.651 fr, déduire 3000 fr, total 97.651 fr
la future épouse, meubles 4370 fr, tonneaux et cuves 600 fr, argenterie 1084 fr, numéraire 1400 fr, créances hypothécaires 22.452 fr, chirographaires 29.113 fr, total 59.021 fr
Immeubles. Premièrement une maison et dépendances sise à Strasbourg quay des Bateliers n° 4 d’un côté celle des héritiers du Sr Hügel, d’autre Georges Eckert batelier, derrière la ci devant cour de Bade, estimée 20.000 fr, acquise par la De Bartholmé des veuve et héritiers Zollickoffer par deux contrats reçus Me Zimmer le 5 pluviose 12 et 16 prairial suivant, transcrit au bureau des hypothèques volume 19 n° 65
prés à Gertwiller 800 fr, total général 79.821 fr, déduction de 29.962 fr dus aux enfants du premier lit, reste 49.859 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 140 f° 81 du 23.9.

Marguerite Kornmann meurt sans postérité après avoir légué la maison à sa nièce Marguerite Kornmann

1829 (12.5.), Strasbourg 10 (80), Me Zimmer n° 564
Inventaire de la succession de Marguerite Kornmann épouse en troisièmes noces de Jean Jacques Bartholomé, propriétaire, décédée sans postérité le 12 avril 1829 – à la requête de 1. Jean Jacques Kornmann, marchand de vin à Gertviller canton de Barr, exécuteur testamentaire de la défunte, veuve en premières noces d’André Geyler, négociant et veuve en seconces noces de Charles Philippe Weidknecht, quartier maître de gendarmerie du département du Bas Rhin, veuve en troisièmes noces de Jean Jacques Bartholomé, suivant testament olographe en date du 25 mars 1829 enregistré à Strasbourg le 18 avril 1829 f° 9, confirmation de testament devant Me Roudolphi à Schiltigheim le 7 mai 1826
2. du veuf commun en bien suivant contrat de mariage reçu Me Zimmer le 2 février 1818, usufruitier à vie des biens de sa femme, 3. Jean Kornmann, cultivateur à Gertwiller frère germain, 4. les trois enfants de Jean Daniel Kornmann, cultivateur à Gertwiller issus d’Anne Barbe Dietsch, 1) Jean Daniel, cultivateur, 2) Jean Jacques, exécuteur testamentaire, 3) Jean Georges, cultivateur, 5. les cinq enfants de Jean Georges Kornmann son frère cultivateur à Gertwiller, trois du premier mariage avec Anne Marie Bopp, les deux derniers issus de Madeleine Obrecht, nommément du premier lit a) Jean Georges, cultivateur à Gertwiller, b) Jean Jacques, corroyeur à Nancy, c) Anne Marie, célibataire à Gertwiller pourvue d’un curateur Jean Georges Kornmann son frère, du deuxième lit d) Marguerite Madeleine majeure en condition à Strasbourg chez la défunte, e) David, vigneron à Gertwiller

immeuble repris en nature, une maison à Strasbourg, la maison appartenant à la défunte sise à Strasbourg quai des bateliers n° 4, d’un côté les héritiers Hügel, d’autre celle de Georges Eckert batelier – léguée à De Dannenberger suivant le testament estimée 20.000 fr
garde robe 363 fr, mobilier 3690 fr, créances hypothécaires 3754 fr, chirographaires 11.665 fr ; terres à Gertwiller, total général des biens propres 36.229 fr, total des créances dont le remploi est dû aux héritiers 37.536 fr
communauté, créances hypothécaires 5002 fr, chirographaires 23.578 fr, total général de la masse active de la communauté 28.578 fr, passif de la communauté 37.536 fr
acp 199 (3 Q 29 914) f° 132 du 24.5. – deux dernières vacations. Masse active propre à la défunte, mobilier 3690, maison quai des bateliers 20.000, trois pièces de terre à Gertwiller 800, remploi à exercer sur la communauté 37.536, total 77.456
Masse active de la communauté purement mobilière 28.578
Le veuf abandonne toute la masse de la communauté aux héritiers à compte de leurs reprises et comme elle est insuffisante et qu’il y a eu des pertes de créances ils lui font remise eu égard à ses pertes qui sont constatées par pièces à l’appui, les héritiers consentent à faire remise au veuf d’une somme de 5890 francs. Le veuf a encore payé de ses deniers pour remplir les héritiers du surplus de leur remploi une somme de 5711 francs, sur laquelle somme est a déduire les créances de la communauté que le veuf a gardées montant à 4487. Reste pour quittance 1224. Au moyen de quoi les héritiers déchargent pleinement de toute prétention
La totalité des heures employées au présent inventaire sont de 26 qui font 9 vacations

Marguerite Kornmann épouse en 1826 le pasteur Philippe Frédéric Dannenberger, veuf de Sophie Frédérique Rübsammen

1810 (3.11.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 614, 5591
Contrat de mariage – Mr Philippe Frédéric Dannenberger, Pasteur de la Confession d’Augsbourg à Vendenheim, fils majeur de feu M Jean Jacques Dannenberger, pasteur à Lampertheim, avec De Marguerite Imlin
Dlle Sophie Frédérique Rübsammen fille de Mr Georges Henri Rübsammen, Négociant, et feue Marie Elisabeth Müller
Enregistrement de Strasbourg, acp 115 F° 173-v du 5.11.

Mariage, Schiltigheim (n° 9)
Acte de mariage, le 9 mai 1826. Philippe Frédéric Dannenberger, veuf en premières noces de De Frédérique Sophie Rübsamen décédée à Vendenheim le 9 juin 1825, majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 décembre 1776 à Kauffenheim (Bas Rhin) demeurant à Schiltigheim, pasteur du culte protestant, fils de feu Jean Jacques Dannenberger décédé pasteur à Lampertheim et de feu Marie Marguerite Imlin, Marie Marguerite Kornmann, majeure d’ans, née en légitime mariage le 3 février 1800 à Gertwiller (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Kornmann, boucher et cultivateur demeurant à Gertwiller ci présent et consentante, et de Marie Madeleine Baltzinger demeurant avec son mari (i 6)

Marie Marguerite Kornmann meurt en 1847 en délaissant trois enfants

1847 (17. Xbr), Strasbourg 10 (110), Not. Zimmer n° 6893
Inventaire de la succession de Dame Marie Marguerite Kornmann, décédée à Barr le 18 septembre dernier, veuve de feu Mr Philippe Frédéric Dannenberger, vivant chevalier de la légion d’honneur, Ministre du culte protestant à Schiltigheim, ladite Dame demeurant en son vivant à Strasbourg
L’an 1847 le vendredi 17 décembre à neuf heures du matin, à la requête de Monsieur Frédéric Daniel Rausch, négociant demeurant et domicilié à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur datif de 1. Dlle Mathilde Adèle Dannenberger, née le 29 octobre 1827, 2. M. Philippe Frédéric Dannenberger, né le 30 octobre 1830, 3. et M. Gustave Adolphe Dannenberger, né le 29 septembre 1832, tous trois sans état demeurant et domiciliés à Strasbourg, seuls et uniques héritiers de ladite Dame Dannenberger née Kornmann du mariage de cette dernière avec feu M. Dannenberger susnommé (…) En présence de Monsieur Jean Jacques Kornmann, négociant, demeurant et domiciliés à Barr, agissant en qualité de subrogé tuteur desdits mineurs
Fait et passé à Strasbourg en la maison située à Strasbourg rue mercière N° 8
Mlle Louise Virginie Dannenberger ayant déclaré que plusieurs objets dépendant de la présente succession se trouvaient encore dans la maison située en cette ville quai des bateliers N° 4, Au grenier, Au premier étage sur le devant, Cuisine,Sur le balcon dans la cour
acp 367 (3 Q 30 082) f° 92 du 18 décembre – Mobilier 2261, garde robe 998, autres meubles 151 et 365

Les héritiers de Philippe Frédéric Dannenberger vendent la maison au négociant Jean Henri Œrtel moyennant 32 200 francs

1851 (5.11.), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 539 (2764) n° 3 – Philippe Eugène Roudolphi (Schiltigheim)
Ont comparu Premièrement Madame Mathilde Adele Dannenberger, épouse de Monsieur Edme Darcy, sous lieutenant au 5° régiment d’artillerie en garnison à Strasbourg où ils demeurent ensemble, ladite Dame de son mari ci présent dument assistée et autorisée. Secondement Et Monsieur Frédéric Daniel Rausch, négociant demeurant à Strasbourg, agissant au nom et comme tuteur datif premièrement de Philippe Frédéric Dannenberger né le 30 octobre 1830, secondement de Gustave Adolphe Dannenberger né le 29 septembre 1832, troisièmement Et Monsieur Jean Jacques Kornmann négociant demeurant à Barr subrogé tuteur des dits mineurs Dannenberger. Lesdits Mathilde Adèle Dannenberger épouse Darcy, Philippe Frédéric Dannenberger et Gustave Adolphe Dannenberger seuls et uniques héritiers de Dame Marie Marguerite Kornmann leur mère décédée veuve de Monsieur Frédéric Dannenberger en son vivant ministre du culte protestant à Schiltigheim. Ladite Dame Darcy poursuivant la licitation des biens qui seront ci-après désignés par le ministère de M° Jean Georges Theiss avoué près le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg
à Monsieur Jean Henri Oertel, négociant demeurant à Strasbourg, à la somme de 32.200 francs
Désignation des immeubles à vendre. premièrement. Une maison avec cour, bâtiment de derrière aisances et dépendances le tout situé à Strasbourg quai des bateliers n° 4 tenant d’un côté à Jean Jacques Zabern batelier de l’autre à Christophe Frick trippier par devant audit quai et par derrière au bâtiment appelé cour de Bade. Plus huit fournaux en fayence dont un seul sans tuyaux, quatre fourneaux en fonte, une glace, les jalousiees, volets doubles fenêtres et portières. Mise à prix conformément au jugement susrelaté à 28.000 francs. L’immeuble ci-dessus a été recueilli par Madame Dannenberger dans la succession de Dame Marguerite Kornmann sa tante décédée épouse de Monsieur Jean Jacques Bartholmé rentier à Strasbourg.
Au ban de Niederhausbeergen (…) – Fait et passé à Schiltigheim en l’étude l’an 1851 le 26 septembre
Adjudication. Et le Jeudi 20 novembre 1851 (…) Supplément à l’établissement de la propriété. La dite maison dépendait de la succession de Dame Marguerite Kornmann décédée épouse en troisièmes noces de M. Jean Jacques Bartholomé propriétaire à Strasbourg. Elle a été léguée par cette dernière à Madame Dannenberger sa nièce suivant testament olographe en date du 25 mars 1829 déposé après l’accomplissement des formalités voulues par la loi en l’étude de M° Zimmer notaire à Strasbourg suivant acte reçu par lui et son collègue le 23 avril 1829. Ce legs a été fait à la charge par Madame Dannenberger de verser dans la succession de Madame Bartholomé sa tante une somme de 8000 francs

Célibataire, Jean Henri Œrtel habite avec sa sœur dans sa maison sise 1, rue du Faubourg de Saverne
1860, Registre de population 600 MW 324. Faubourg de Saverne n° 1 (i 6)
Oertel, Jean Henri, Strasbourg 1806, garçon, Propriétaire, luthérien, français (à Strasbourg) depuis sa nais.
Oertel, Emilie, Strasbourg 1811, fille, sa sœur, luthérienne, française (à Strasbourg) depuis sa nais.

Les héritiers du cafetier Alexandre Ludwig vendent le fonds de café à Simon Korb

1865 (19.4.), Me Stromeyer
Vente 1) Caroline Strohl veuve Alexandre Ludwig cafetier à Strasbourg agissant tant en son nom que comme se portant fort de a) Marie Louise Adèle Ludwig épouse de Jean Baptiste Chapelier, chef armurier au 23° de ligne à Ajaccio, b) de Pierre Ludwig majeur à Strasbourg, c) Eugène Alfred Ludwig mineur, 2) Geoffroi Stuhl fabricant de piques à Strasbourg comme se portant fort solidairement responsable des dits vendeurs
à Simon Korb, cafetier à Strasbourg
d’un fonds de café et de tout le mobilier composant ledit fonds, moyennant 700 francs
Cession par les mêmes audit Sr Korb du droit au bail verbal à eux consenti par Jean Henri Oertel propriétaire à Strasbourg au 29 septembre 1866, comprenant le rez-de-chaussée d’une maison quai des bateliers à Strasbourg n° 40 et ce à partir du 22 du courant 22 septembre 1866 moyennant un loyer de 700 francs payables entre les mains de la De Ludwig elle-même
acp 542 (3 Q 30 257) f° 54-v du 27.4.

Jean Henri Œrtel loue le local du café du Nord au cafetier Eugène Jacquemet

1865 (28.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 142 (3 Q 31 641)
f° 35 du 31.7.
s.s.p. du 28 juillet 1865. Bail Entre le bailleur Me Jean Henri Oertel, demeurant faubourg de Saverne N° 1 et propriétaire de la la maison quai des bateliers n° 40 à Strasbourg
et le preneur Eugène Jacquemet cafetier à Strasbourg quai des bateliers n° 38 a été fait et arrêté ce qui suit.
1° Le preneur prend à bail le local qui sert aux entrepreneurs du café du Nord et qui comprend la salle de café au rez de chaussée du bâtiment de devant, la cuisine derrière dans le rez de chaussée du bâtiment de côté, une chambre de domestique et une chambre de linge sâle dans les mansardes, une cave séparée en lattes et un bucher dans la cour 2° Le bail est fait pour 9 ans qui commenceront à la St Michel 1866 et finiront à pareil jour 1875. 3° Le loyer est convenu à 800 francs

Le sieur Kauffmann loue le fonds de café à André Griesbach. La salle de débit se trouve dans le bâtiment avant, la cuisine dans le bâtiment latéral

1878, Enregistrement de Strasbourg, ssp 175 (3 Q 31 674) f° 51 du 21.2.
n° 426. Privat Urkude vom 21 Februar 1878. Mieth: Vertrag zwischen Herrn M. Kaufmann als Vermiether einerseits
und Herrn Andreas Griesbach, als Miether andererseits, beide in Straßburg i/E. wohnend
ist heute nachstehender Miethvertrag vereinbart und abgeschlossen worden §. 1 der Miether übernimmt das Wirtschaftslocal Schiffleutstaden N° 40 in Miethe, um darin eine Kaffewirtschaft zu betreiben, dasselbe enthält den Kaffesaal im Erdgeschoss des vordern Gebäudes, die Küche im Erdgeschoss des Seitengebäudes, die Wohnung bestehend in drei Zimmern im ersten Stock des Seitengebäudes, die Mägdstube und eine Kammer in den Mandarden, zwei Keller abgesondert durch Lattenverschlag von denen der andere Miether und einen Holtzstall im zweiten Hofe, ferner hat der Miether das Recht ein zweites Holtzhaus auf seine Kosten, aber nur nach den Vorschriften des Vermiethers, in den ersten Hof bauen zu lassen.
§ 2 die Vermiethung beginnt am 25. März 1878 und endet am 25. Juni 1880.
§ 3 Der Miethzins beträgt 960 Mark
§ 4 Der miether hat den Hof und den Eingang des Hauses von der Straße bis zum Hofe das ganze Jahr hindurch reinlich zu halten und an den Municipal-Straßenfeger den drittentheil zu bezahlen mit vier Mark jährlich. (…)
§ 9 Ein kleiner Porzellan Ofen in der Wohnung und ein Gasbecken im Saal gehören dem Eigenthümer des Hauses



12, rue des Drapiers


Rue des Drapiers n° 12 – IV 187 (Blondel), N 801 puis section 59 parcelle 12 (cadastre)

Autre adresse, 43, rue du Fossé des Tanneurs
Maître d’ouvrage (n° 8, 10 et 12 réunis), Charles Eugène Seyder, graveur (1881), voir le n° 10


Façade rue du Fossé-des-Tanneurs (maison sur la droite, à deux étages et un étage mansardé. L’ancien n° 43 est la partie droite du bâtiment, (juillet 2017)
Façade rue des Drapiers. L’ancien n° 12 est la partie avant (juin 2017)

La maison dont l’arrière donne sur le fossé des Tanneurs appartient au XVI° siècle à des tanneurs : Mathias Schaurer en 1587, Chrétien Rœderer puis son fils André Rœderer. Le chapelier Bourcart Bürckel la cède en 1706 à son gendre le tanneur André Rœderer qui déserte la ville quelques années plus tard. Elle change ensuite plusieurs fois de propriétaire. A la mort du boulanger André Nuss en 1726, le sous-sol sert d’atelier de tannerie. Le monteur d’arquebuses Zacharie Frantz qui achète la maison en 1729 doit y faire des travaux puisque le prix d’estimation passe de 300 livres en 1726 à 425 livres à sa mort en 1735 ; le rez-de-chaussée sert alors d’atelier d’arquebusier. La veuve du boutonnier Philippe Jacques Heister acquiert la maison en 1746 et la cède en 1769 à sa fille qui épouse le compagnon imprimeur Jean Berger. Elle est autorisée en 1769 à faire une ouverture dans son encorbellement à condition de reconstruire la maison l’année suivante selon l’alignement. La reconstruction n’a cependant pas lieu. Les préposés refusent en 1785, en 1788 et en 1789 que Jean Berger répare sa maison qui dépasse de l’alignement contrairement aux voisines. Les préposés constatent que la maison menace ruine et demandent au propriétaire de poser des étais pour éviter tout accident.



Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 142, façades rue des Tanneurs et rue des Drapiers (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et quatre étages en bois. Les plans montrent désormais une maison alignée. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur la rue des Drapiers est la sixième à gauche du repère (i) : porte et deux fenêtres au rez-de-chaussée, quatre étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade vers la rue du Fossé-des-Tanneurs est la sixième à partir de la gauche, identique à celle rue des Drapiers.
La maison porte le n° 12 aussi bien suivant la première numérotation (1784-1857) que la deuxième. Après comblement du fossé des Tanneurs, elle porte sur cette rue le n° 54 puis le n° 43.

La maison revient par héritages successifs à la femme du jardinier Sebastian Moser d’Innenheim. Jean Jacques Barthel l’achète en 1837 et la transmet à sa fille, épouse du coiffeur Charles Lorentz qui achète aussi la maison voisine (n° 10) dont elle partage la destinée.

juin 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1617 à 1853 (voir ensuite le n° 10). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Chrétien (Christmann) Rœderer, tanneur, et (1617) Barbe Grossmann, (1637) Anne Marguerite Dorsch puis (1651) Anne Marie Füssinger – luthériens
1671* h André Rœderer, tanneur, et (1648) Dorothée Schneider
1682* v Martin Boch, marchand de vins, et (1638) Marthe Rœderer – luthériens
1691 v Bourcard Bürckel, chapelier, (1662) Salomé Sœller – luthériens
1706 h André Rœderer, tanneur, et (1689) Salomé Bürckel puis (1706) Anne Catherine Hansmetzger – luthériens
1715 v Samuel Lutz, cordonnier, et (1699) Marthe Brülinger – luthériens
1717* adj Jean Jacques Stahl, mégissier, et (1708) Marie Salomé Trœsser – luthériens
1719 v Jean Sébastien Keller, charretier, et (1718) Marie Salomé Wenigguth, auparavant (1698) épouse d’Emanuel Frédéric Farr – luthériens
1722 v André Nuss, fournier, farinier, et (1688) Anne Marie Maag – luthériens
1729 v Zacharie Frantz, monteur d’arquebuses, et (1714) Susanne Wagner, remariée (1736) avec l’arquebusier Jean André Hildenbrand – luthériens
1746 h Jean André Hildenbrand, arquebusier, et (1736) Susanne Wagner veuve de Zacharie Frantz puis (1748) Marie Elisabeth Meyer – luthériens
1746 v Philippe Jacques Heister, boutonnier, et (1720) Agnès Ehemann – luthériens
1769 h Jean Berger, compagnon imprimeur, et (1771) Anne Marie Heister puis (1805) Salomé Gottié, divorcée de l’orfèvre Jean Jacques Wittmann, remariée (1817) avec le tonnelier Jean Jacques Schæffer – luthériens
1824 h Jean Sébastien Moser, jardinier, et (1800) Catherine Marguerite Gottié
1832 v David Weil, commerçant, et (1810) Clémentine Isaac (Michel Bing)
1833 v (André) Frédéric Diemer, revendeur, et (1816) Barbe Schwing
1837 v Jean Jacques Barthel, propriétaire, et (1821) Marie Salomé Bischoff
1853 h Jean Charles Lorentz, coiffeur, et (1845) Emilie Barthel

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres en 1726, 425 livres en 1735

(1765, Liste Blondel) IV 187, la veuve Philippe Heister
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) N.B. interversion avec la parcelle voisine n° 188, Joh: Berger, 2 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 801, Dimmer, Frédéric Georges – maison, sol – 0,52 are / Barthel Jean Jacques, peintre

Locations

1713, Jean Georges Theurkauff, pelletier
1868, Aloyse Hintermeyer et Marguerite Dorner

Livres des communaux

Mathias Schaurer ci-dessus a une autre maison devant laquelle se trouvent deux marches en pierre de 3 pieds de long en saillie de 3 pieds, doit pour la jouissance 1 sol 6 deniers

Das gebrandt End vff dem Barfüesser Blatz, gegen dem bronnen ane Jacob Eisenheim des Kandtengiessers Behausung der Rechten Hand nach vntz hienauß an die Oberstrassen gemessen
[Mathis Schaurer der gerber] Mehr hatt Er daselbst ein Hauß, Daruor Zween steinerin Tritt iij schu lang, Vnd iij schu herauß, Bessert &, j ß vj d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1769, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Anne Marie Heister est autorisée à faire une ouverture dans son encorbellement à condition de reconstruire la maison l’année suivante selon l’alignement

(f° 94-v) Dienstags den 7. 9.bris 1769. – Annä Mariä Heisterin wird erlaubt die öffnung am dem überhang jhres haußes in der Tucherstubgaß Zu Zumachen mit beding daß sie im Künfftigen jahr nach dem allignement bauen solle.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Gruber demande au nom de l’imprimeur Jean Berger l’autorisation de crépir, réparer et repeindre la façade sur rue et la façade sur le fossé. Les préposés n’accordent pas l’autorisation parce que la maison dépasse de l’alignement.

(f° 338) Dienstags den 23. Augusti 1785. – Johann Berger, Buchdrucker
Herr Gruber, der Maurer, nôe Johann Berger des Buchdruckers, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Tucherstub Gaß gelegen, sowol die vordere façade gegen der gaß, als auch die hintere auf den Gerber Graben Verblenden, außbeßern und ansträichen, und dann das Landvest repariren Zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 346-v) Dienstags den 30. Augusti 1785., wurden folgende Augenschein eingenommen als Johann Berger, Buchdrucker
An Johann Berger, des Buchdruckers behausung in der Tucherstub Gaß gelegen, welcher die façade gegen der gaß Verblenden, außbeßern und anstreichen zu laßen willens, da sich gewiesen daß solche behausung dem Alignement nach Zurück weichen muß, und beederseits Häuser Würcklich del Alignement nach neu aufgebauen sich befinden, als Wurde Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem begehren ab: und an das Alignement zu verweisen.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le plâtrier Martin Weber demande au nom de l’imprimeur Jean Berger l’autorisation de plâtrer la façade. Les préposés qui se rendent sur place constatent que la façade est délabrée mais refusent de donner l’autorisation parce que la maison dépasse de l’alignement. La femme de Jean Berger fait une nouvelle requête un mois plus tard mais on la renvoie à la décision précédente. Elle demande ensuite le droit de simplement repeindre la façade mais la décision est ajournée.

(f° 79) Dienstags den 3. Junii 1788 – Johann Berger, Buchdrucker
Mr Martin Weber, der Gipser, nôe Joh: Berger, des Buchdruckers, bittet zu erlauben an deßen behaußung in der Tucherstub Gaß N° 12 die façade gipsen Zu laßen. Erkannt, Augenschein

(f° 85-v) Freÿtags den 6. Junii 1788. – wurden folgende Augenschein eingenommen. Johann Berger, Buchdrucker
In der Tucherstub Gaß an Johann Berger des Buchdruckers behausung, welcher vordere façade gipsen laßen möchte bei sich befunden, daß besagte façade baufällig und die behausung dem alignement unterworfen, daher Wurde Erkant, Abweisung.

(f° 100) Dienstags den 1. Julii 1788. – Johann Berger, Buchdrucker
Johann Berger der Buchdrucker, durch seine Ehefrau erscheinend, bittet an seiner in der Tucherstub Gaß gelegenen Behausung N° 12. Zu erlauben die façade verblenden Zu laßen. Erkannt, Seÿe der Implorant in Gefolg der auf den 6. Junii jüngst eingenommenen Augenschein ergangene Erkanntnus mit seinem begehren abzuweisen.

(f° 105-v) Dienstags de 8. Julii 1788. – Johann Berger, Buchdrucker
Johann Berger der Buchdrucker, durch seine Ehefrau erscheinend, bittet ihme wenigstens Zu erlauben seine in der Tucherstub Gaß gelegene Behausung N° 12. anstreichen Zu laßen. Erkant, bedacht.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le compagnon imprimeur demande l’autorisation de réparer le rez-de-chaussée, de redresser la porte qui penche et de blanchir la façade. Les préposés constatent que la maison menace de s’écrouler mais qu’elle dépasse de l’alignement contrairement à ses voisines. Ils réitèrent leur refus en demandant au propriétaire de poser des étais pour éviter tout accident.

(f° 304) Dienstags den 7. Julii 1789. – N. Berger pt° reparationis seines Hauses.
Idem [Mstr. Pfaud] nôe NN. Berger des truckersgesellen bittet gehorsamst um erlaubnus deßen in der Tucherstubgaß gelegenes Haus au rez de chaussée repariren, das thur gestell so hinaus fallen will grad Zu stellen und die Façade ausweißen Zu dörffen. Erkannt, Augenschein

(f° 306-v) Dienstags den 14. Julii 1789. – wurden folgende Augenschein eingenommen.
In der Tucherstub Gaß an Johannes Berger des Buchdruckers Behausung, wo derselbe den rez de chaussée repariren, das thur gestell gerade stellen und die Façade aus weißen laßen wille, da man in loco gesehen, daß dießes sehr baufällige Haus, so den einsturtz drohet, dem Allignement unterworffen, und Zwischen neuen allignirten Häußern stehet, auch aus den protocollen ersichtlich daß derselbe schon den 6. Junii und 1. und 8.ten julii 1788 mit dießem begehren abgewießen worden. Erkannt, nochmalen abgewießen, derselbe aber schuldig und gehalten seÿn solle, um unglück Zu Verhüten, sein hauß inwendig spreißen Zu laßen.

Description de la maison

  • 1726 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres séparées par des cloisons en planches, deux vestibules chacun pourvu d’un fourneau et d’un évier, une cave sous solives servant d’atelier de tannerie à deux cendriers, un four et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, vestibule pourvu d’un fourneau et d’un évier, chambre vers le fossé, à l’étage deux chambres, au rez-de-chaussée un atelier d’arquebusier, vestibule, cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 850 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue des Drapiers

nouveau N° / ancien N°: 23 / 12
Berger
Rez de chaussée en maçonnerie et 4 étages en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 228 case 1

Barthel Jean Jacques peintre rue des drapiers N° 12 à Strasbourg

N 801, maison, sol, R. des drapiers 12
Contenance: 0,52
Revenu total: 126,27 (126 et 0,27)
Ouvertures, portes cochères, charretières:
portes et fenêtres ordinaires: 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus: 12 / 10

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 933 case 1

Barthel Jean Jacques
1870 Lorentz, Charles coiffeur
1881 Brion Philipp August, Bau- Unternehmer
(ancien f° 681)

N 801, maison, sol, Rue des drapiers 12
Contenance: 0,52
Revenu total: 126,27 (126 et 0,27)
Folio de provenance:
Folio de destination: Abbruch (sol 921-I)
Année d’entrée:
Année de sortie: 1881 (sol 1882)
Ouvertures, portes cochères, charretières:
portes et fenêtres ordinaires: 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus: 12 / 10
1881, Diminutions – Lorentz Carl f° 935-I, N 801, maison, Reinertrag 126, Abbruch 1880, Zeit 1881
(voir ensuite le n° 10)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 102 Rue des Drapiers p. 175

12
Pr. Berger, Jean, imprimeur – Echasses
loc. Friess, Jean Georges, Cordonnier – Cordonniers
loc. Muhr, Louis, musicien – Maçons


Relevé d’actes

La maison appartient au XVII° siècle d’abord à Chrétien Rœderer puis à André Rœderer. Le tanneur Chrétien (Christmann) Rœderer épouse successivement Barbe Grossmann en 1617, Anne Marguerite Dorsch en 1637 et Anne Marie Füssinger en 1651. Les enfants des différents mariages sont cités à l’acte de vente passé en 1676.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 143)
1617. Christmann Red.er der Rothgerber, J. Barbara Thomæ Großmans Tochter. 16. Junÿ 26. (i 147)

Le tanneur Chrétien Rœderer épouse en 1637 Anne Marguerite Dorsch.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f°39-v)
1637. Christmann Röderer d. Rothgerber alhier, J. Anna Margaretha Lorentz Dorsch deß Schumach. allhier nachgelaßene tochter, 14. 9.bris (i 41)

Il se remarie en 1651 avec Anne Marie Füssinger, fille de cordier : contrat de mariage, célébration
1650 (14. Xbris), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425) f° 26-v
Eheberedung Entzwischen H. Rathh. Christmann Röderern und Frauwen Annæ Mariæ Rödererin gebohrner Füeßingerin vffgericht
zwischen dem Ehrenvesten Wohlvorgeachten vnnd weißen Herrn Rathh. Christmann Röderer, burger vnd E: E: großen Raths dießes der Heÿlig. Römischen Reichß Freÿen Statt Straßburg beÿsitzer alß brautigamb ane einem
So dann der Zuchtigen Ehren vnndt tugendreichen Jungfrawen Annæ Mariæ des auch Ehrenvesten wohlvorgeachten vnnd weißen herrn Hannß Jacob Füeßingers, burgers vnd wohlgedachts Großen Raths alhie beÿsitzers, mit der Ehren vnndt tugendreichen Frawen Anna Geringin ehelich erzeugten dochter, Alß Hochzeiterin anderen theils
So beschehen Inn Straßburg Sambstags den 14. Xbris alß mann nach Jesu Christi vnßers Einigen Erloßers vnndt Seligmachers geburth Zalte 1650. – David Ösinger der ältere Notarius Cæsareus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 1)
1651. Herr Christmann Röderer der Rotgerber und alter großen Rhats Verwanther allh. vnd Jungfr. Anna Maria, Herr Hanß Jacob Fießinger des Seÿlers vndt eines Ehrsamen großen Rhats beÿsitzers allhier eheliche tochter. Dienst. zu 54, Claus. (i 258)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 93-v) 1651. Dnca 1. Epiph. 11. Jan. Herr Christmann Röderer Alter Großen Rhats Verwanther, J. Anna Maria Herrn Johann Jacob Füssinger E. E. großen Rhats beÿsitzers Eheliche tochter. Dienst. 21. Jan. St. Claus (i 95)

Le conseiller Ott rapporte que Chrétien Rœderer doit n’avoir pas déclaré toute sa fortune à l’inventaire dressé après la mort de sa femme puisque les sommes alléguées lors de son remariage la dépassent de beaucoup.
1655, Protocole des Quinze (2 R 73)
(f° 187) Sambst. den 10. 9.bris – Stall Contra H. Christmann Röder
Fernerer Ward bericht daß auch Jüngst beÿ Rath von H. Dr Ott am Tisch erinnert word. ob hette H. Christman Röder, auch beÿ seiner letzten Invent. nicht allerdings nach ordnung gehandelt, in deme d. Inventarium beÿ seiner letsten verheurathung daß Vorig. nach d. Frawen todt vffgericht vmb ein starckes übertroffen. Erkandt, Können beede geschäfft dabeÿ vermuthlich wegen mit einander lauffenden vmbständt, nicht Viel Zuerhalten, dann Herren Dreÿern vnd dem Stallschreiber Zu fernerer examination Zugestelt dann nach befundenheit weiter davon geredt

Codicille de Chrétien Rœderer et d’Anne Marie Füssinger, dressé en 1657
1657, Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425)
(f° 28-v) Codicill Christmann Röderers
1657 (…) auff Dienstag den 27. Januarÿ alten Calenders abendts Zwischen 5 und 6 uhren beÿ dreÿ vffgestellten hellbrennenden Liechtern inn mein Notarÿ beÿ der Kleinen Metzig über neben dem hohen Steeg gelegener wohn behaußung dero Schreibstuben inn das Höfflein sehend vor mit Johann Friderich Medler, alß hierzu insonderheit req.rirten Kaÿßerlichen Notario (…) Persönlich erschienen der Ehrenvest, Fürsichtig vnnd weiße Herr Christmann Röderer, E: E: Großen Raths alhier beÿsitzers vnndt die Ehren Viel tugendreiche Fraw Anna Maria Füeßingerin beede Eheleuthe vnndt burgere Zu Straßburg, von den gnaden gottes gesunder gehender vnndt stehender Leiber (…) Johann Friderich Medler, Not. publicus

Nouvelles dispositions en 1664, notamment en faveur de ses quatre enfants issus de sa dernière femme, Jean Jacques, Jean, Salomé et Dorothée. Un autre complément suivra en 1667.
(f° 30) Nach Disposition Herrn Christmann Röderers
Zum Anderen, So verschreibe Ich Ihro Ihr lebenlang Zugenieß. Wÿdembs Weiß, die behaußung inn der Stadelgaß, gegen der Gerber Stub gantz völlig Wie Sie da stehet (…)
Zum dritten so gedenck ich meiner lieben hinderlaßener Kinder weil die noch Jung unndt ohnerzogen, doch inn der letzten ehe mit meiner Haußfrawen erzielt alß Hannß Jacob, Johannes, Salome undt Dorothea (…)
Straßburg den 22. Hornung 1664. Johann Friderich Medler, Not. publicus
(f° 31-v) Fernere Nach Disposition Herrn Christmann Röderers
Straßburg den 15. Februarÿ1667. Johann Friderich Medler, Not. publicus

Différentes mentions de Chrétien Rœderer chez les Conseillers et les Vingt-et-Un. Il est nommé fabricien de la paroisse Saint-Pierre-le-Vieux en 1651. Les autres actes sont des demandes d’intercession pour recouvrer des dettes.
1649 XV (2 R 68) Hanß Christmann Röderer. 199. 225. [compensation]
1651 Conseillers et XXI (1 R 134) H. Christmann Röderer Wurdt Kirchenpfleger Zu dem alt. St. Peter. 188.
1652 Conseillers et XXI (1 R 1354) Christmann Röderer. 106. [pt° intercessionalibus an Reutlingen]
1658 Conseillers et XXI (1 R 141) Christman Röderer. 49. 50. [pt° intercessionalibus an Schlettstatt und Oberehenheim]
1664 Conseillers et XXI (1 R 147) Christmann Röderer. 36. [pt° intercessionalibus zu Tübingen]
1665 Conseillers et XXI (1 R 148) Christmann Röderer. 2. [pt° intercessionalibus zu Haßlach]
1670 Conseillers et XXI (1 R 153) Christmann Röderer W. 256. [pt° intercessionalibus zu Gerspach]

Les Quinze évoquent l’inventaire dressé après la mort de Chrétien Rœderer d’après lequel les héritiers devraient un arriéré de 26 livres seulement. Le constat change du tout au tout quand on consulte le registre de partage où il apparaît une différence de 8 000 livres entre l’inventaire dressé après le deuxième mariage et l’inventaire des apports en troisième noces quelques mois plus tard. Le petit-fils Boch a en outre dissimulé des tonneaux remplis de vin. Les préposés s’accordent à infliger aux héritiers une amende de 150 livres et à faire des remontrances au notaire Bœller qui a dressé l’inventaire. L’amende de 150 livres est ramenée une semaine plus tard à 100 livres.
1671, Protocole des Quinze (2 R 88)
(p. 149) Freÿtags den 10. 9.bris – Christmann Rederers Inventation betr. neben d. Straff
Obere Stallherren laße per herr Kegelin Von herren Christmann Rederers Inventations Sach referiren daß Sie gegenwertig Herren Stättmeister Bernholts Herrn Stallschreiber Braunen ebenmäßig Von solchem geschäfft außführlich vnd weitlläuffigen bericht, schrifftlich vndt mündlich laßen erstatten, da sich den nach solcher revision waß die Stall abhandtlung vnd dero requisita betrifft, so Viel befunden, daß alles vnd Jedes wohlbeobachtet, vnd mehr nicht dan 26. lb 5 ß weiter nachzutrag. herauß gebracht worden, Warbeÿ man auch nach dem tenor des Vorgelegten Inventarÿ daß werck müßen bewenden laßen, wan nit nach der hand allererst durch das gefertigte theil Register weit enderst vnd ein Mercklicher betrueg wehre heraußkommen, In deme die Nahrungen Mittlern Ehe gegen der letztern In so Kurtzer ¾ Jahrs Zeit beÿ 8000. lb d zu gering angeschlagen vnd beschrieben worden, vnd sich dabeneben befunden, daß Boch der Kieffer, alß des Verstorbenen Enckel allein den wein eingeben, nicht nur 17 ½ fued. Verschwigen, Sondern Viel Stuckfaß mit Reichenweirer, Krumme Ellsaßer wein titulirt, vnd Keine Früchten stürtzen laßen, ander mehr Stuck, wie es die beschribene collation Clärlich weiset hat, Zugeschweigen, Weilen nun der Verübte betrug nit gering, warbeÿ die Redereische wittib, durch der dabeÿ geforderte starcke ergäntzung, nicht wenig eingebießt, Seind die herren der meinung den berierten Erben wehre allein 150. lb d. Straff anzusetzen, Dem Notario Böhler aber, welcher Inventirt, daß er beÿm wein vnd der Frucht nicht beser vigilirt, auch die alte Summam beim Leder geendert vnd mercklich augirt, ein Cräfftige Correction zugeben, daß er sich, wo er mehr also kämen der rejection von dem beneficio Inventandi Zu vesichern. Erkandt, pleibt beÿ der dictirter Straf vnd correction, wehre auch nach zugedencken, Wie dergleichen betrueg vorzubringen, welches etwa ein weg dazu sein möchten wan vff anbringen der herren 3. des Stalls von verdächtigen Personen, die Theil Register In die XV. stub zulieffern befohlen vnd berierten herren 3. aller Unglimpff dadurch abgenommen würde.

(f° 160-v) Sambstag den 18. 9.bris. – H. Christmann Rederer straff moderation
H. Christmann Rederer Erben, per Reüßnern, erlegen ahn den 150. lb Straff 100 lb pitten Im übrigen Vmb Nachlaß. Erkandt sollen noch 25. lb erlegen.

Acte en forme de certificat par lequel feu Chrétien Rœderer a assuré à sa veuve Anne Marie Füssinger la jouissance viagère d’un capital de 750 livres
1673 (25. 8.br), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 6) n° 302
Demnach weÿland d. wohl Ehrenveste, Fürsichtig vndt weiße herr Christmann Röderer E. E. Grosen Raths Zu Straßburg alter Beÿsitzer seel. inn seiner den 15. febr: A° 1667. Vor Notario v. gezeüg. uffgerichteten Nach Arrangement, seiner hinderlaßenen Fraw wittib der Viel Ehren: vnd tugendbegabten Frawen Annæ Mariæ Füsingerin Zu seinem Nachwÿdemb inn gueten gieb. Capitalien 750. lb bestimpt (…) Actum Sambstags den 25. 8.br. A° 1673.

Anne Marie Füssinger meurt en 1675 en délaissant deux fils et deux filles qui ont laissé à leur mère la jouissance viagère des biens portés au registre de partage dressé en 1670. La succession comprend outre la maison rue des Drapiers estimée 200 livres, un moulin à tan et une maison à Ichenheim en Bade. L’actif de la succession s’élève à 6 256 livres.

1675 (8.4.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 7) n° 329
Inventarium vnd Beschreibung aller der Jenigen Nahrung und güthere, so weÿl. die Viel ehren vnd tugendreiche fr. Anna Maria Rödererin Wittib gebohrne Füßingerin beÿ ihrem den 3. Martÿ nechst hiengewichenen Monats dießes lauffenden jahrs beschehenen seeligen Absterben Zeitlichen verlaßen, So vff erfordern und begehren deß Ehrenvesten vnd wohlvorgeachten herrn Sebastian Röderers Rothgerbers vnd burgers allhie alß geschwornen Vogt Johann Jacobs, Johannis, Jfr. Salomeen vnd Jfr. Dorotheen aller vier geschwüsterdt der verstorbenen frawen seel. mit weÿl. herrn Christmann Röderern auch Rothgerbern vnd E. E. groß. raths allhier Zue Straßb. alten beÿsitzern seelig ehelich gezeugter Kind. und ab intestato hind.laßener Erben, inventirt – Actum in beÿsein deß Wohl Ehrenvesten Fürsichtig Vnd weißen Hn Johann Peter Storckh E: E: groß. raths alten beÿsitzers, so der Abgeleibten frawen seel. geweßenen Hn Curatoris, Ingleichem deß Ehren: v. wohl vorgeachten herrn Joh: Jacob Füsingers Seÿlers, burgers alhier d. fr. eel. herrn bruders, Nicht wenig. d. viel ehren v. tugendreiche. Fr. Ursulæ Bleÿfußin gebohrner Füsingerin, d. Fr: seel. Schwestern, Vff donnerstags den 8.ten Aprilis Anno 1675.
Mündliche Disposition. (…) nach dem d. höchste Gott die Fraw seelig mit Leibs kranckheit angegriffen, V. Sie beÿ sich befund. daß es mit ihres Zu endt gehend möchte, hette Sie nach ihnen geschickt b. gebetten, wann d. höchste Gott üb. Sie Zeitlichen todts gebieten würden were ihre pitt v. begehren, daß (…) Actum den 8.ten Aprilis Anno 1675.
Abredt v. V.gleich d. beed. Söhn v. Zween döchtern ererbten vätterlich guths, So die v.storbene Fraw seelige biß in ihrem todt genutzt vnndt genoßen. Obwohlen üb. d. beed. Söhn v. dreÿ döcht. in A. 1670. den 11.ten Julÿ ererbte v. angetheÿlte vätterlich verlaßenschafft vier verschiedene Theil register gefertiget vorhand. warauß zu erseh. waß jeedem Kindt in Specie erblich Zutheil word. So ist jedoch die Errinnerung beschehen, daß es nicht allein Viel Zeit erfordern werden, biß solche vätterliche nahrung auß den theil registern ersucht v. beed. seith d. vätter: vnd mütterlich v.mög von einander separirt v. abgesöndert sein würde, sondern es werde auch auff allem Zweiffel um fünff jahren üb. ein v. Andere alienation beschehen v. fürgefallen sein, weilen demnach die Ergäntzung v. dem Müetterlich. guth Zunemmen (…)

So inn Einer ane Tucherstub gaß. gelegenen behauß. So die Fr: seel. ad dies vitæ wÿdembs weiße genoßen, befinden worden wie volgt
Vff d. obern bühnen, Vff dem and. bod., In d. Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dieß Cammern In der Obernstb., In d. Stub Cammer, In der obern Kuchen, Im obern hauß öhren, In d. Vndern stb., Im Vndern haußohren, In d. vndern Kuchen, Im Keller
Eÿgenthumb ane häußern vndt Loh Mühl. Erstl. j. völliger dritter theil so dann an dem vbrig. 2/3 theil Vier dreÿ Zehende theil ane hauß hoff hoffstatt mit ihren gebawen rechten zugehörd. v. gerechtigkeit. allhie nahe d. gerb. stuben geleg j. seit neben hanß Georg Köbele dem Kieffern 2. s. neb. Reichard Formier hind. vff d. Rindshäuter grab. ziehend, Ist Ledig eÿg. v. æstimirt 200. lb. Thun die hiehero gehörige antheil 107. lb 13 ß. Darüb. besagt ein perg. Kauffverschreibung mit d. Statt Straßb. Cantzeleÿ Contract Insigel de dato d. 2. Jan. 1657. Dabeÿ mehr and.erer schrifftlich. bericht beÿsammen gebund. befindlich. mit alten N° 57. jetzt Lit: A. bezeichnet
It. Ein vierter theil an d. Lohmühl vff dem schießrain allhie ist æstimirt 40. lb. Darüb. nichts briefflichs vorhand.
It. j. völliger dritter theil sampt Vier dreÿ Zehende theil an d. vbrig. Zwo tertz eines baw fällig. haußes hoff v. gartens in dem dorff Ichenh. geleg. (…)
Wÿdemb. So die Abgeleibte Fraw seelig. ad dies vitæ genutzt vnd genoßen. Es hat die verstorbene Fraw seelig V. h. Rathherrn Christmann Röderern ihrem Haußwürth seelig wÿdembsweiße Zeit lebens genoßen wie volgt. (…)
Abzug in dis Inventarium. Sa. Haußraths 417, Frücht. 91, Weinß v. Lehren Vaß 593, Silbers 315, Guldiger ring. 95, baarschafft 588, Capitalien 3903, Eÿgenthumbs ane häuser v. j. lohmühl 147, Activorum 93, Summa summarum 6256 lb
Summa Abschlags prælegirten stucken 94, Zu Vertheilen 6161 – Conclusio finalis Inventarÿ 6975 lb, Stall Summa 6547 lb
Sa. Zweiffelhaffte Capitalien 497, Sa. Zweiffelhaffte Activorum 798 lb
N° 330. Zuwißen seÿe Hiemit Jeeden menniglichen Alß uff seeliges Ableÿben weÿlandt der Viel Ehren und tugendreiche. frawen Annæ Mariæ Rödererin gebohrner Füesingerin, deß auch weÿland Ehrenvesten Fürsichtig v. weißen herrn Christmann Röderers geweßenen Rothgerbers v. burgers alhier auch E.E. Groß. Raths alten beÿsitzers seel. hinderlaßener wittibin

La maison revient après la mort de son père au tanneur André Rœderer qui épouse en 1648 Dorothée Schneider, fille de boulanger

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 82) 1648. Dncâ Quasim. 9.t. April. Andreas Röderer der Rothgerber, Herrn Christman Röderers des Rothgerbers Ehelicher Sohn, J. Dorothea Johann Schneiders Burgers Vndt Weißbeckh hinderlaßene tochter, Dienst. 18. Aprilis (i 83)

André Rœderer hypothèque en 1674 la maison au profit d’Aurélie Voltz

1674 (22. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 519
Andres Röderer der Rothgerber
in gegensein Andres Lixen Andreßen sohns Gartners Vnderwagner alß Curatoris Aureliæ Voltzin – schuldig seÿe 225. lb
Unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Ducher Stub Gaß einseit neben der Scheublerischen Wittib, anderseit neben herrn Eliæ Brackenhoffern Fünffzehnern, hinden uff den Gerbergraben stoßend gelegen

André Rœderer hypothèque la maison au profit de la veuve de l’archiviste Frédéric Hammerer. En marge, quittance remise à (sa sœur) Marthe Boch, alors propriétaire

1679 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 286-v
Andreas Röderer der Rothgerber
in gegensein herren Hannß Jacob Schneiders alten Dreÿers des Umbgelts alß Curatoris frawen Annæ Magdalenæ weÿl. herren Friderich Hammerers geweßenen Registratoris Archivi nunmehr seel. nachgelaßener wittibin – schuldig seÿe 250. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Ducher-Stub Gaß, einseit neben herrn Eliæ Brackenhoffer fünff Zehnern, anderseit neben herrn Johann Paul Schüblern U. I. und E.E. Statt gerichts Procuratori hinden uff den Gerbergraben stoßend gelegen
[in margine:] (…) in gegensein Herrn Petri Webers Schaffners deß Blatterhaußes im nahmen frawen Marthæ Bochin Wittibin seiner Schwiegermutter alß ietziger Besitzerin hierin gedachter behaußung (quittung) Act. 10. 8.br: 1682.

André Rœderer et sa femme Dorothée hypothèquent la maison au profit de la veuve Marthe Boch

1681 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 288-v
Andres Röderer der Rothgerber undt Dorothe beÿdte Eheleuth, undt Zwar Sie Dorothe insonderheit mit beÿstandt Johann Georg Rüegers auch Rothgerbers undt Georg Hagmeÿers des kieffers, Ihres resp. Schwagers und dochtermanns
in gegensein Martha Bochin, wittibin, mit beÿstand Herrn Sebastian Röderers E.E. Großen Rhats beÿsitzers, Ihres Vogts – schuldig seÿen 132. lb
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen, undt zugehördten alhier in der Tucherstubgaß, einseit neben herrn Eliæ Brackenhoffern XIII. anderseit neben Herrn Johann Paul Schüblern V.J. Ddo undt E.E. Stattgerichts Procurator, hinden uff den Rindshäutergraben stoßend gelegen

Les mêmes hypothèquent la maison au profit du boucher Jean Philippe Kamm le jeune

1681 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 331-v
Andres Röderer der Rothgerber undt Dorothe beÿdte Eheleuth undt Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstandt Johann Georg Haagmeÿers deß Kieffers undt Johann Georg Rüegers deß Ältern Gerbers, Ihres resp: tochtermanns undt Schwagers
in gegensein H. Johann Philipp Kammen deß ältern Metzgers – schuldig seÿen 50. lb
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen und zugehördten alhier in der tucherstub gaß, einseit neben herrn Johann Paul Schüblern V.J. Dd undt Stattgerichts Procuratori anderseit neben herrn Eliæ Brackenhoffern XIII. hinden uff den Rindshäutergraben stoßend gelegen

Veuve d’André Rœderer, Dorothée Schneider meurt en 1685 en délaissant onze enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de son gendre Georges Hegenmeyer au Vieux-Marché-aux-Vins. L’actif de la succession s’élève à 112 livres, le passif à 185 livres
1685 (16.5.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 11) n° 627 (XIX°, 1229)
Inventarium vnd Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung vndt güethern, So weÿland die tugendsame Fr: Dorothea Schneÿderin, deß auch weÿl. Ehrenhafften Andreæ Röderers gewesenen Rothgerbers v. burgers alhier zu Straßburg seel: hinderlaßene wittib, beÿ irem den 1. Maÿ diß lauffenden 1685.sten Jahrs beschehenem seel: Absterben Zeitlichen verlaßen, So uff erfordern v. begehren, ihr d. verstorbenen mit gemeltem ihrem Haußwürth ehelich gezeügten hind.lasener Söhn v. döchter, gleich nach dießem eingang benambset (…) Actum in beÿsein H. Michel Steblers gewesenen Müllers Zu Eckbolßh. d. v.storbenen Frauen geschwornen Vogts, Mittwochs d. 16. Maÿ A° 1685.
D. Verstorbenen frawen seelig. Beneficial Erben, seindt volgende. 1. Fr: Dorothes, H. Hannß Geörg Hammen deß Zimmermanns haußfraw, 2. Fr: Catharina, H. Geörg Hegenmeÿers deß Kieffers burgers alhie haußfr. 3. Fr: Barbara H. Johann Christian deß Kupfferschmidts alhier Eheweib, 4. Andreas, 5. Anna Maria, 6. Christmann, 7. Marthanna, 8. Johannes, 9. Susanna, 10. Gottfrid, 11. Johann Jacob, deren geschworner Vogt H. Geörg Rüger, Rothgerber, So noîe seines Pfleg Persohnen diße Mütterlich. Erbschafft anderer gestandt nicht als wie die 3. v.heürathete döcht der Ehevögt auch gethan, cum beneficio Legis & Inventarÿ angedretten
Copia concepti d. v.storbenen Frauen seeligen vffgerichteten disposition inter Liberos (…) So beschehen (…) uff Donnerstag den 26. April: st. n: abendts Zwischen 6. . 7. uhren im Jahr Christi gezalt 1684.
An Haußrath, So in einer am Altenweinmarck geg. dem Speirbad hinüb. gelegene, v. H. Geörg Hegenmeÿer den einen dochtermann zuständig. behauß. befunden worden, als volgt.
Abzug in dies Inventarium behörig. Sa. haußraths 71, Sa. guldiner Ring 31, Sa.wahren 37, Summa summarum 112 lb – Schulden 185 lb, Mehr Schulden als Nahrung 73 lb

La maison revient à la créancière Marthe Rœderer, veuve du marchand de vins Martin Boch, qui la vend en 1691 au chapelier Bourcard Bürckel

1691 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 34-v
fr. Martha gebohrne Rödererin, weÿl. Martin Bochen deß Weinhändlers seel. Hinterlassene Wittib, mit beÿstand Hn Sebastian Röderers E.E. Groß. Rahts alten beÿsitzers, Ihres laibl. bruders und Vogts
in gegensein Burckard Bürckels deß Hutmachers
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebawen, allhier in dere Thucher Stub Gaßen einseit neben H. Dr Johann Paul Schübler E.E. Kleinen Rhats Proc. anderseit neben deß Stiffts St. Marx gehörigen behaußung, hinden uff den Gerber oder Rinds Häuter Graben stoßend geleg. – geschehen umb 450 pfund

Fils de jardinier, le chapelier Bourcard Bürckel épouse en 1662 Salomé Sœller, fille de tailleur
Mariage, cathédrale (luth. f° 24)
1662. den 12.t post Trin: die 17. Aug: Zum 2. mahl Burckhardt Bürckel, der hutmacher Weiland Burckhardt Bürckels gewesenen Gartners undt Burgers alhie hinderlaßener ehel: Sohn undt Jfr. Salome Johann Söllers, Schneiders u. burgers alhie ehel. Tochter. Montags den 25* Freiburg: Münster, Thierg. (i 26)

Le préposé aux métiers Kœnig de plaint de l’attitude de Bourcard Bürckel qui trouve toujours à redire et qui l’aurait insulté. L’affaire est renvoyée aux juridiction compétentes
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(f° 203-v) Sambstags den 12. Julÿ 1704.- H. XV. König Ca. Burckhard Bürckel
Herr XV. König als Ober Handwercksherr beÿ Herren Rhät undt XXI. berichtet, daß Burckhard Bürckel ein harter Man seÿe, der sich hiewider an meisten opponirt habe, dabeneben ihne herrn XV. beschuldigt als ob er wider Ordnung hette handlen wollen, anbeÿ Ihne sehr beschimpfft habe, mit bitt die Obere Handwerckshh. beÿ Ihrer authorität Zu manuteniren.
Erk. wirdt beedes an die Oberen Handwerckshh. gewießen, wegen des erstern ihnen zugleich die händt geöffnet, was aber des herrn XV. Königs Klag betrifft, solche Zu examiniren committirt.

Bourcard Bürckel hypothèque la maison au profit de Jean Frédéric Œsinger, rapporteur au Petit Sénat

1705 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 231
Burckhard Bürckel Huetmacher [unterzeichnet] +
in gegensein Hn Joh: Frid: Ößingers U. J. Ddi. Referenten beÿ E.E. Kl. Rath, – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, sein antheil ahn einer behaußung allhier in der Tucherstueb gass, einseit neben (-) anderseit neben (-) hinten auf den graben stoßend gelegen

Bourcard Bürckel veuf de Salomé Siller meurt en 1720 dans une maison près du pont Saint-Thomas en délaissant deux fils et une petite-fille, Marie Barbe Rœderer. L’actif de la succession s’élève à 1114 livres, le passif à 264 livres
1721 (7.6.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 49) f° 15
Inventarium über Weÿl. deß Ehrengeacht: und Vorachtbahren Herrn Burckhard Bürckels geweßenen Hut Machers u. burgers allhier Zu Straßb. nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1721. – nach seinem den 23.ten Aprilis Innstehenden 1720.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg Sambstags d. 7.ten Junÿ A° 1721.
Der Verstorbene seel. Hat sowohlen ab intestato als auch per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1. den Edel Vesten hochgelehrten Hn Johann Burckeln, Med.æ Dctm. Vornehmen Medicum auch burgern alhier, so Vor sich selbsten Zugangen, Vor ein dritten Stammtheil, 2.do Herrn Johann Jacob Bürcklen, Handelßmann und burgern alhier, so auch Vor sich selbsten zugegen Vor den andern Stammtheil. 3. So dann Vor den dritten Stammtheil fr: Mariam Barbaram Arbeiterin gebohrne Rödererin Mr Jacob Arbeiters Kürßners u. burgers Allhier Ehel. haußfraw, mit assistentz deßelben, Ihres Ehemanns an der helffte allein in legitimam und ist einen dritten theil In die übrige Zwo tertzen aber deroselben bereits Ehel. erzeugte Zweÿ Kinder, Nahmentlich Abraham u. Jacob, die Arbeiteren deren geschworner Vogt H. Georg Michael Kübler, Kürßner u. burger alhier, so persönlich zugegen, wie auch diejenige Kinder welche gedachte Maria Barbara noch ferner erziehlen möchte In die übrige helffte aber Jfr. Catharinam Salomeam Rödererin, weÿl. Andreæ Röderers geweßenen Rothgerbers u. Lederbereiters alhier sel. hinderlaßene ehel. dochter, welche mit beÿstand H. Johann Samuel Schallen, Sattlers u. burgers alhier Ihren geschwornen Curatoris dem Geschäfft in person abgewartet
Copia deß abgeleibten seel. auffgerichteten Testamenti nuncupativi. pge.. in proth: G folio (-)
In einer allhier Zu Straßburg ohnfern der Thomansbruck gelegener u. in dieser Verlaßenschafft nicht gehöriger behauß. befunden worden wie volgt
Rubricæ hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 54, Sa. der Leeren Vaß 7, Sa. deß Silbergeschmeids 2, Sa. Guldener Ring 9, Sa. baarschafft 31, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 690, Sa. Schulden 319, Summa summarum 1114 lb – Schulden 264, Restirende Verlaßenschafft 849 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1091 lb
Wÿdumb, Welchen der Verstorbene von weÿl. Frawen Salome Bürckelin gebohrner Sillerin seiner haußfrauen seeligen ad dies vitæ genoßen

Bourcard Bürckel, ses enfants Jean, médecin, Jacques, marchand, et ses deux petits-enfants issus du tanneur André Rœderer vendent la maison au susdit André Rœderer

1706 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 70
(675) ut immediate supra [Burckart Bürckel huetmacher für sich, Item hr. Joh. Bürckel Medicinæ Dr. et Practicus, Item hr. Jacob Bürckel Handelsmann u. dann hr. Joh. Daniel Rohr Not: publ. alß vogt andres Röderers gerbers u. lederbereithers 2. KK. [unterzeichnet] Birckel
in gegensein Andres Röderers gerbers u. lederbereithers
eine behaußung u. hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier in der Tucherstueb gass, einseit neben Mathis Hoffs wittib anderseit neben Joh. Michel Freÿ Kübler hinten auf den Graben stoßend gelegen – umb 150 capitalien und 525 pfund

André Rœderer épouse en 1689 Salomé Bürckel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Meister Andreæ Röderern Rohtgerbern Lederbereitern und burgern Zu Straßburg weÿl. des Ehrengeachten herrn Andreæ Röderers ebenmäßig geweßenen Rothgerbers, Lederbereiters und burgers Zu gedachtem Straßburg, seeligen hinderlaßenen Eheleiblichen Sohn als dem Brautigam ane Einem, So dann der Ehrenzüchtig und Tugendreichen Jungfrauen Salome Bürckelin, deß Ehren vorachtbaren herren Burckard Bürckels hutmachers und burgers Zu erwehntem Straßburg Eheleiblicher dochter, als der Jungfrau hochzeiterin am Andern theÿl – So geschehen und verhandelt in der Königl. Freÿen Statt Straßburg, Donnerstags den 11. Montagstag Augusti Neuwen Calenders Anno 1689. Elias Winckler, Nots.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 166-v)
1689. Dom. XI. Zum 2 mahl Andreas Röderer Gerber und Lederbereiter, Weiland Andreas Röderers Burgers u. Rothgerbers alhier ehel. S. Jfr. Salome Burckhard Bürckels Burgers u. Huthmachers alhier ehel. T. (i 168)

Salomé Bürckel meurt en 1703 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient à son père. La masse propre aux héritières s’élève à 128 livres. L’actif de la communauté est de 63 livres, le passif de 149 livres.
1703 (7.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 10) n° 386
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, wo Weÿland die Ehren und tugendsahme fraw Salome Rödererin gebohrne Bürckelin, des Ehrenachtbaren Herren Andreæ Röderers Rothgerber vnd Lederbereiter auch burgers allhier Zu Straßburg, geweßene haußfraw nunmehr seeligen, nach ihrem den 19. Aprilis instehenden 1703. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, erfordern vnd begehren des Ehren: vnd wohlvorgeachten Herrn Burckhard Bürckel hutmacher vnd burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Barbaræ vnd Catharinæ Salome der abgeleibten seel. mit vorermeltem Ihren hinterbliebenen Wittibern ehelich erzeugter beeder Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt vnd ersucht (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 7. Augusti Anno 1703.

In einer allhier zu Straßburg ane der Thucherstubgaß gelegenen der Kinder und Erben Eingangs gemeltem Herrn groß Vattern Vnd Vogten eÿgenthümlich Zuständigen Behaußung sich Volgendermaßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der Bühn, In der Cammer A, Im Nebens haußöhren, In der Wohn stub, In der Stub Cammer
Ergäntzung, Vermög Inventarÿ vber der Verstorbenen Frau seel. in den Ehestand gebrachte Nahrung durch Herrn Eliam Wincklern Notl. publ. in Anno 1689. gefertiget
Copia der Eheberedung (…) So geschehen und verhandelt in der Königl. Freÿen Statt Straßburg, Donnerstags den 11. Montagstag Augusti Neuwen Calenders Anno 1789. Elias Winckler, Nots.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Der Erben Nahrung betr. Sa. haußraths 40, Sa. Silbers 3, Sa. Guldener Ring 6, Sa. Ergäntzung 78, Summa summarum 128 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft betr Sa. haußraths 31, Sa. Wahren v. Werckzeugs 18, Sa. Frucht v Meels 7, Sa. Wein v. Leeren Vaß 6, Sa. Silbers 9 ß, Summa summarum 63 lb – Schulden 149 lb, In Compensatione, Passiv onus 85 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 43 lb
Copia Codicilli Reciproci

André Rœderer se remarie en 1706 avec Anne Catherine Hansmetzger, fille d’un préposé à l’accise.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 100 f° 17)
Mittwochs den 23. Maÿ 1706. seind nach zweÿmahliger außruffung in der Pfarrkirch zu S Wilhelm in Straßb. copulirt und eingesegnet word. Andreas Röderer, der Rothgerber und lederbereiter auch burg. alhie und Jfr. Anna Catharina Hanßmetzgerin, Johann Friderich Hanßmetzgerß, deß bedienten in dem Umbgeld und burgerß alhie ehel. tochter, [unterzeichnet] Andreaß Röderer alß Hochzeitern Anna Catharina hanß Metzgerin Alß hochzeitterin (i 104)

André Rœderer déserte la ville. La maison qui est estimée à son prix d’achat est grevée d’un passif aussi élevé, soit 675 livres. L’actif de la fortune s’élève à 170 livres, le passif à 1 179 livres
1712 (21.6.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 31) n° 1030
Inventarium vnd beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, wie auch passiv Schulden, welche Andreas Röderer der außgetrettene Rothgerber und Lederbereiter burger allhier zu Straßburg, hinder sich gelaßen, welche auf freundliches ansuchen und begehren herrn Burckhart Bürckels Huthmacher und auch burgers allhier alß Großvatter vnd geordneten Vogts sein Röderers in erster Ehe erzeigter Zweÿer Kinder, fleißig inventirt und ersucht, durch die Ehren vnd tugendsahme fraw Annam Catharinam gebohrne Hannßmetzgerin die hinterbliebene haußfrau beiständlich herrn Joh: Daniel Elles Hoßenstrickers v. b. allhier Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen allhier in der Königlich. freÿen St. St. auff Dienstag den 21 Junÿ Anno 1712.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Thucher Stub Gaß gelegenen und in dieße Nahrung eÿgenthümblich gehörigen behaußung volgender maßen befunden alß
Ahne Haußrath. Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, Vor der Cammer, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Im Hauß öhren, Im Keller
Eigenthumb ane Einer Behaußung. It. Eine behaußung vnd hoffstatt mit allen deren gebewen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten v. gerechtigkeiten allhier in der thucherstub gaß, I. s. neben Frantz Veriuß dem Strehlmacher, anderseith neben Johann Michael Freÿ dem Kübler, hinden auff den Gerber Graben stoßend gelegen. Vndt ist auff dieße behaußung Versichert Erstlich H Burckard Bürckel Huthmacher vnd burger allhier deß außgertrettenen Ehemanns Schwehrvatter hauß ankauff schillings rest 325. lb. Ferner H. M. Herrmann Wagner Pfarrer in Lützelstein, in Capital 150. lb, So dann H. Joh: Jacob Stahl des ältern weißgerber und burger allhier auch in Capital 200. lb. Summa 675. lb. Solche behaußung wurde in Anno 1706. erkaufft wobeÿ mann es auch anjetzo zu ersparung der unkosten gelaßen pro 675. Also deßwegen allhier in außwurff, Nihil. Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. mit der St. St. anhangenden C. C. Insiegel verwahrt datirt d. 22. Jan. A° 1706. mit N° 1. notirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 157, Sa. Werckzeugs 5, Sa. Silbers 6, Sa. goldenen Rings 1, Summa summarum 170. lb
Davon prætendirt die hinderlaßene haußfrau vor eigen vnd in dieße Ehe gebracht zu haben 75 lb, Nach solchem abzug 95 lb – Schulden 1179 lb, Compensando 1083. lb
(Joint) Auß E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg Memorial de Anno 1712.. Mittwoch den 7. Sept. Andres Röderers des außgetrettenen Gerbers und burgers allhier falliment betreffend, In sachen deßen Ehefrauen Curatoris in actis Imploranten contra Mariti Creditores Imploranten, ist auß gethane Imploration producirtes Inventarium der Creditoren mündliche gethane Erklärung und unßerer Deputirten abgelegte relation puncto Cessionis mit urtheil Zu recht erkandt, daß der Ehefrauen das Beneficium Cessionis Zu Zulaßen undt von denen theilbahren passivis zu absolviren (…)

Jean Stahl et Bourcart Bürckel louent la maison au pelletier Jean Georges Theurkauff

1713 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 546
Joh: Jacob Stahl weißgerber und Burckhardt Bürckel huetmacher
in gegensein Joh: Georg Theurkauff Kürßners
in ihrem hauß alhier in der Tucherstubgass, einseit neben Verius dem Kammacher anderseit neben (-) d. unter thun auff einen beden theilen erlaubte vierteljährige aufK:

Bourcart Bürckel et (sa petite-fille) Marie Barbe Rœderer femme du pelletier Jacques Arbeither vendent la maison au cordonnier Samuel Lutz et à sa femme Marthe Brülinger

1715 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 216-v
(900) Burckardt Bürckel huetmacher, Item Jacob Arbeither Kürßner alß ehevogt Maria Barb: geb. Rödererin
in gegensein Samuel Lutz schuemachers und Marthæ geb. Brilingerin
eine behausung hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Tucherstuebgass, einseit neben Meÿer dem schuemacher anderseit neben (-) hinten aufs wasser – um 475 und 200 pf verhafftet, geschehen um 225 pfund

Les acquéreurs hypothèquent la maison quelques mois plus tard au profit d’Anne Marie Jund veuve Seitz

1715 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 725-v
Samuel Lutz der Schuemacher und Marthan geb. Brühlingerin mit beÿstand Joh: Michael Röhrers schreiners und Philipp Pschoor Schuemachers
in gegensein Annæ Mariæ Seitzin wittib geb. Jundin mit beÿstand Isaac Jund des Weißbecken ihres bruders und Vogts und Joh: Adam Zeltners Pastetenbeckers Ihres leiblichen sohns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, zweÿ häußlein neben einand. cum appertinentÿs in der Tucher stueb gaß, einseit neben Michel Freÿ kübler anderseit neben Meÿer Schuemacher hinten auff d. Rindshäutergraben

Fils de remueur de grains, Samuel Lutz épouse en 1699 Marthe, fille du maréchal ferrant Jean Brülinger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – Persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene Samuel Lutz noch Lediger Schuemacher, weÿl. Samuel Lutz, gewesenen Kornwerffers v. burgers alhier hinderlaßener ehelicher Sohn, alß brautigamb, mit beÿstand des Ehrenhafften H. Isaac Osterried. des ältern, Schuemachers vnd burgers alhie seines noch ohnentledigten Vogts, ane Einem, So dann die Ehren und tugendsahme Jungfrauw Martha gebohrne Brülingerin, weÿl. des auch Ehrenhafften Meister Johann Brülingers geweßenen huffschmidts vnd burgers alhie seel. hinderlaßene dochter, alß hochzeiterin, mit assistentz H Johann Raspen Schumachers vnd E. E. Zunfft der Schumacher büttels ihres Geschwornen Vogts, wie auch Clauß: vnd Jacob Brülingers beede Gartnere ihrer Vettern am andern theil – Beschehen vnd verhandelt in Straßburg den 31. Monats tag Maÿ Anno 1699. Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 69-v)
Eodem [den 24. Junÿ A. 1699] seind auch Copulirt worden Samuel Lutz lediger schuhmacher Samuel Lutzen deß burgers V. Kornwerffers alhie hinterlaßener ehelicher Sohn Jungfrauw Martha Johann Brüllingers deß burgers V. huffschmidts alhie hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Samuel lutz als hoch Zeütter, Marthanna Brilingerin als hoch Zetter (i 71)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du cordonnier Jean Rasp au Vieux-Marché-aux-Vins
1699 (8.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 9)
Inventarium und beschreibung aller Hab vnd Nahrung, so der Ehrsame Samuel Lutz, Schuemacher, und die Ehren: und tugendsahme Fraw Martha Lutzin, gebohrne Brülingerin, beede Eheleüth und burgere zu Straßburg, Einander in den Ehestand Zugebracht, welche auff Ihr gesambtes freündlich: und Fleißiges Ansuchen, rfordern und begehren, auch in Ihr beeder Eheleuth: und Mstr. Johann Raspen Schuemachers vnd burgers alhier alß der Ehefrauen nechsten verwanthens vnd geweßenen vogts beÿsein – So beschehen in Straßburg den 8.ten Augusti Anno: 1699.

In einer alhie In der Statt Straßburg auff dem alten Weinmarckt gelegenen Mr Johann Raspen dem Schuemacher Gehörig. behaußung, so beede Eheleuth Lehnungs weiß bewohnt, ist befund. word. wie volgt.
Wÿdemb, So Fraw Catharina Bestin, gebohrne Binderin der Ehefr. Stieffmutter ad dies vitæ Zugenießen, Laut Theilregisters über der Ehefr. ererbte vätterliche Nahrung durch H Eliam Wincklern Notm seel. in Anno 1688. auffgerichtet befindet sich fol. 8.a daß dieselbe von weÿl. Mr Johann Brülingern der Ehefr. Vattern seel. Crafft der mit ihme auffgerichteten Ehepacten §° 5.to zu genießen hat
Wÿdembs Verfangenschaft So Fraw Aurelia Reibelin, weÿl. Hanß Brülingers des alten gewesenen Gartners am Cronenburger thor seel. hinderlaßene Wittib der Ehefrauen Stieff Großmutter von nechstgedachtem ihrem Verstorbenen haußwürth Zeit lebens Zugenießen

Samuel Lutz s’adresse aux Quinze pour être autorisé à prendre un apprenti alors que le règlement stipule qu’un nouveau marié doit attendre deux ans avant de le faire. L’apprenti est le fils de feu l’aubergiste au Saumon que Samuel Lutz a congédié sur ordre de la tribu mais que ses sœurs ont ramené chez lui pour qu’il ne traîne pas dans les rues. Les représentants de la tribu déclarent qu’ils sont disposés à accorder une dispense moyennant paiement. Les Quinze adoptent la proposition de la commission qui estime que le règlement trop restrictif doit être modifié et que la tribu ne doit pas accorder de dispense mais leur renvoyer les pétitionnaires.
1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
Samuel Lutz Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
E. E. Zunfft der Schuhmacher soll wid. articul nicht dispensiren vndt der articul wegen der Jüngen Meister und Jung. aus dem articulbuch weggethan werden.
(f° 356) Freÿtags den 8. Octobr. 1700. – Samuel Lutz Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
Obere handwerck Hh. laßen per Herren Friden Proponiren es habe Samuel Lutz burger und Schuhmacher alhie, in einem gehaltenen Recess anbringe laßen, wie daß er einen armen Jungen in die Jehr annhemen soll, E. E. Zunfft aber, unter vorwandt, daß es wider articul lauffe, es nicht Zugeben wolle, anbeÿ umb obrigkeitlich Dispensation gebetten, vndt alß man Ihne ferners angehört, beditten, daß der Jung Friderich Hanß Metzger dem geweßenen Salmenwürth und ietzigen Garde am wickhäußel zu gehöre, derselbe nichts in Vermögen habe, vndt des Jungen Schwestern 40 fl. Zu einem Lehrgeld zusammen legen wollen, Worauff Johann Michael Hauckh der Zunfftmeister berichtet, daß gemelter Lutz sich Zum 2. mahl beÿ E. E. Zunfft angemeldet habe, aber allezeit abgewießen worden seÿe, weilen deßen begehren wider articul, so herr Fridt abgelesen, Lauffe, hingegen selbige Vermögen, daß Ein Schuhmacher wann er in der Ehe tritt, 2 Jahr darinnen sein solle, ehe er einen Jungen annehmen dorffe. Worauff Samuel Lutz replicirt, daß er schon 5/4 Jahr in der Ehe were vndt beÿ anderen in dergleichen fällen dispensirt worden seÿe, es habe auch anfangs der herr Ober herr solches erlaubt, weilen Er Implorant aber nachgehends wahrgenommen, daß die Meisterschafft sich darwider setze, so habe Er den Jungen wider gehen laßen, darauff die Schwestern, weilen derselbe auß der gaß herumb geloffen, ihne widerumb angesprochen denselben anzunehmen, darauff er auch eingekommen seÿe.
Auff welches Hauckh regerirt, daß Lutz den Jungen schon lange Zeit im hauß gehabt habe, vnd wan beÿ andern schon dispensirt worden seÿe, dießelbe pro dispensatione 6 fl. hetten erlegen müßen, da er eine tertz der Statt die andere tertz der Zunfft, und die dritte tertz in eine Buchs vor das Allmoßen Gelieffert worden seÿe. Worauff man den Lutzen gefragt, ob er, wann mann gegen ihme dispensiren solte, nicht auch tax* davor erlegen wolte. Wozu Er sich auch erbietig Gemacht habe.
Auff seithen der Herren Deputirte habe man davor gehalten, daß weilen der Jung arm seÿe, (2) beÿ anderen schon dispensirt worden, vnd (3) dar articul hart zu seÿn scheine, daß Einer so in die Ehe trette 2 jahr still stehen wolle, ehe er einen Jungen annehmen dörffe, dem Imploranten, gegen erlag 2 lb d. davon die helffte der Statt die andere helffte aber der Zunfft, gereicht werden solte, dispensirt werden könte. mit dem beÿsatz daß herr XV. Sibour sich beÿ dem Protocollo angemeldet, und beditten habe, daß w. die Dispensationen belange, Er solche, als er oberherr worden, also gefunden vnd die Meisterschafft der Schuhmacher ihne versichert hetten daß Ihnen aus der XV. Stub aus hiebevor angesagt worden were, daß in so gering Sachen, Sie vor sich dispensiren könten, undt sich hieroben an zumelden nicht nöthig hetten, es auch wegen außtheilung des ieweilen angesetzten quanti, es die meinung nicht gehabt, daß E. E. Zunfft das allmoßen vor sich habe behalten, sondtern were Sie ein erklöckliches beysamen gehabt, Sie es der Statt hetten lieffern wollen, stünde demnach Zu MGHherren weilen alle Zeit das Jenige welches pro dispensationibus erlegt Zur helffte der Stat undt Zur helffte den Zünfften gelieffert worden, Ob Sie es noch dabeÿ laßen wollen.
Erkandt, wirdt dem Imploranten in seinem begehren, gegen erlag 30 ß davon die helffte dem Pfenningthurn die andere helffte aber der Zunfft gebühren solle, dispensando willfahrt, vndt weilen oballegirter articul etwas wunderlich und hart zu seÿn scheine, E E Zunfft der Schuhmacher auch wider die articul Zu dispensiren, keines weegs gebühre, alß solle erstbemelter articul aus dero articul buch weggethan vndt bemelter Meisterschafft derer Schuhmacher angezeigt werd. dergleichen dispensationen sich nicht mehr zu unterfangen, sondern die vorfallende Casus vor MGHHerren zu dispensation zu verweißn.

Samuel Lutz et Marthe Brülinger hypothèquent la maison au profit du mégissier Jean Jacques Stahl

1717 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 158-v
Samuel Lutz schuemacher und Martha geb. Brülingerin beÿständlich Dieboldt Brülinger GU. und Philipp Bschor schuem:
in gegensein Joh: Jacob Stahl weißgerbers – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in de Tucherstueb gass, einseit neben Martin Meÿer anderseit neben Michel Freÿ hinten aufs wasser

Samuel Lutz et Marthe Brülinger font dresser un état de leur fortune parce que le mari a contracté beaucoup de dettes. L’inventaire est dressé dans leur maison, Les biens de la femme s’élèvent à 636 livres, l’actif du mari et de la communauté à 195 livres, le passif à 747 livres

1717 (5.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 38)
Inventarium über Samuel Lutzen, Schumachers und Frawen Marthæ gebohrner Brülingerin, beede Eheleüthe und burgere allhier Zu Straßburg habende Nahrung vnd Schulden, auffgerichtet in Anno 1717. – welche auf Ansuchen erstgemelter Ehefrauen, die auß vrsachen des Manns habender Vieler Passivorum, vnd damit Sie nicht Zuegleich mit Ihme ruinirt würde, sich bevögtigten laßen vnd gehöriger orthen Ihr weibliches Recht Zu such. vorhabens, inventirt, auch durch Sie selbsten mit beÿstand Meister Johann Philipp Bschoren, Schuhmachers vndt burgers alhier, Ihres Geschwornen Curatoris – Actum Straßburg, Montags den 5. Aprilis Anno 1717.

In einer alhie Zu Straßburg In der Thucherstubgaßen gelegenen vnd in dieße Nahrung gehörig. behaußung, ist befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane einer behaußung.Item hauß vnd hoffstatt mit allen dero Gebäwen, begriffen, weiten rechten Zugehörden Vnd gerechtigkeiten, geleg. alhie Zu Straßburg In der Tucherstub gaßen, einseit neben Martin Meÿer dem Schuemacher, anderseit neben Michael Freÿen dem Kübler, hinden auff den Gerber Graben stoßend, davon Gehen Jehrlichen 22. lb 10. ß gelts à 5. p. cto H Bernhard Bürckel dem Hutmacher, ablößig inn Capital mit 450. lb d. Item 11. lb 5 ß gelts auch à 5 pro Cento H Johann Jacob Stalen dem Weißgerber inn Capital ablößig mit 225. lb d. Item 2 lb 10. ß gedts ebenmeßig à 5. pro Cento frauen Annæ Mariæ Gebohrner Jundtin, der alten roth hauß Würthin, ablößig in Capital mit 50. lb. Sonsten eigen über Vorstehende beschwerd. annoch angeschlagen wie solche den 16. Mart: 1715. erkaufft worden, pro 175. lb. Vndt besagt über obgemelte behaußung i. t. Perg. Kauffbrieff mit der Cancelleÿ Contract stuben anhang. Insigel datirt den 16. Mart: 1715.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen unverändert Guth, Sa. haußraths 7, Sa. Schuld 40, Sa. Ergäntzung 588, Summa summarum 636 lb
Dießemnach würdt auch des Ehemanns unverändert und theilbar Guth sub una massa et Titulo beschrieben, Sa. haußraths 20, Sa. werckzeug Zum Schuemacher handwerck gehörig 15 ß, Sa. Eigenthums ane einer behausung 175. lb, Summa summarum 195 lb – Schulden 747 lb, Übertreffen also die Vorhandene Passiva des Manns sambtliches unverändertes und das theilbare Guth vmb 551 lb
Wÿdemb, So Fraw Catharina Bestin gebohrne Binderin, der Ehefrauwen Stieffmutter ihrentwegen noch ad dies vitæ Zugenießen, Laut Theilregisters über der Ehefrauen ererbt vätterliche Nahrung durch H Eliam Wincklern Notarium seel. in Anno 1688. auffgerichtet fol. 8.a befindet sich daß dieselbe von weÿl. Mr Johann Brülingern der Ehefrauen Vattern seel. Crafft der Ehepacten §° 5.to lebtägig zu genießen hat
Wÿdemb So Fraw Aurelia Reibelin, weÿl. Hanß Brülingers des alten gewesenen Gartners am Cronenburger thor seel. hinderlaßene Wittib der Ehefrauen Stieff Großmutter von nechstgedachtem ihrem Verstorbenen haußwürth Zeit lebens Zugenießen
Eheberedungs Copeÿ (…) Beschehen vnd verhandelt in Straßburg den 31. Monats tag Maÿ Anno 1699. Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus

Samuel Lutz quitte la tribu des cordonniers et s’inscrit à celle de la Mauresse pour avoir le droit de vendre au détail
1737 (14.2.), Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 282) Donnerstags den 14.ten Februarÿ A° 1737 – E. R. Neuer Leibzünfftiger Gimpel Käuffler
Samuel Lutz der Schuhmacher und burger allhier, producirt Stallschein Vom 26. Januarÿ 1737. ermög deßen Er E. E. Zunfft der schuhmacher quittiret, bittet um das Zunfft: und Gimpel Käuffler Recht. Erkandt, gegen erlag der Gebühr willfahrt
Zahlte Vor dem Pfenningthurn 13 ß 4 d, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das Käuffler Recht 8 ß 4 s, Vor die Feur Eÿmer 3 ß 4 s Und Einschreib Geld 2 ß, Also zusammen 1 lb 12 ß

La veuve de Samuel Lutz est dispensée de faire dresser l’inventaire des biens de son mari mort à l’hôpital en présentant un certificat établi par son fils Jean Frédéric Lutz, aubergiste au Champ des arquebusiers.
1741, Livres de la Taille (VII 1179) f° 77-v
Mittw. den 21. Junÿ. Weÿl. Samuel Lutz des Schuemachers Wittib bittet umb befreÿung der Inventur ihres im Spithal Verstorbenen Manns Verlaßenschafft, producirt anbeÿ einen schein Von H Johann Friderich Lutz dem Gastgeber auf den Schieß rhein, ihrem Sohn, daß nichts Vorhanden. Erkannt Willfahrt.

La maison revient comme sa voisine au charretier Jean Sébastien Keller qui revend en 1722 celle au sud au fournier André Nuss et à sa femme Anne Marie Maag moyennant 625 livres.

1722 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 529-v
Johann Sebastian Keller der Vaßzieher und Maria Salome geb. wenigguthin
in gegensein Andreas Nußen des haußfeurers und Annæ Mariæ geb. Maagin
Eine Behausung Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Tucher Stub gaß, einseit neben denen Verkäufern selbst anderseit neben Philipp Meÿer dem Schuhmacher hinten auff den Gerbergraben
verglichen worden, daß die Verkäufer sich des in der verkaufften behausung befindlichen bronnens zu ihrem gebrauch in so lang zu bedienen berechtiget sein sollen, so lang sie beÿde oder eines unter ihnen die neben dem jetzt verschriebenen hauß gelegen jetzt bewohnenden behausung eigenthümlich besitzen werden, währender welche zeit Sie auch erwehnten bronnen zur helffte auff ihre cösten in guthen stand zu erhalten pflichtg sind und anbeÿ versprochen die jetzt Verkauffte behausung von ihrem annoch besitzenden hauß vermittelst einer auff ihren Kosten auff zu führen und auff die beede häußer separirende dreÿ stöck hohe Feurmaur zu setzen habenden Riegelwand biß ahn die spitze und durchaus zu unterscheiden, welchem noch sothane Riegelwand denen verkäufern allein eigenthümlich zuständigen erwehnte Feurmaur aber zwischen denen verkäufern und käuffern gemeinschaftlich sein soll um 625 pfund

Fils d’un tailleur de Blæsheim, André Nuss épouse en 1688 Anne Marie Maag, fille du fournier Frédéric Maag : contrat de mariage, la célébration n’a pas lieu à Strasbourg ni dans les paroisses environnantes
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Andreas Nußen, ledigen Becker gebürttig Zue Bläßenheim Weÿl. deß Ehrenhafften Meister Georg Nußen geweßenen Schneiders undt burgers daselbsten nachgelaßenem Ehelichen Sohn, alß hochzeitern, Ane Einem, So dann der Ehren: und Tugendsamen Jungfrawen Anna Maria Magin Weÿland deß Ehrenhafften Meister Friderich Magen geweßenen haußfrauers undt burgers alhier Zu Straßburg hinderlaßenen Eheleibliche dochter alß hochzeiterin am andern theil (…) auff der Jungfrauw hochzeiterin Seitten aber Meister Christoph Dürren, Schuhmachers Ihres bißhero geordneten Vogts, Hannß Philipp Magen haußfreurer alß ihres geliebten Vatters seeligen leiblichen bruders undt Johannes Beckers Schuhmachers Ihrer Mutter seel. leiblichen Bruders, aller burger allhier (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 3. tag deß Monats Junÿ Anno 1688. Philipp Heinrich Theus Notarius, (extrahirt, Kolb, 1730)

André Nuss devient bourgeois par sa femme Anne Marie Maag le 30 juin 1688
1688, 4° Livre de bourgeoisie p. 543
Andreas Nuß der Schwartzbeck von Bläsen empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Maria Mackin p. 2. gold fl. undt 16 ß d current, so beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist ledig standts gewesen undt wierdt Zünfftig beÿ den becken. Jur. 30. Junÿ

Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 105-v, n° 155)
1690. Dienst. den 19.t 10.bris ist ein Kind zu tauffen, Andreas Nuß Schwartzbeck und burger, Anna Maria Magin, Hanß Philipp
P. Hr Johann Böckler Med. D und Prof. P. – Wolffang Philipp Fincks Schwartzbeck und Burger, Frau Barbara Hn Friderich Strehlins Apothecjers und Burger Fr., ist Würcklich getaufft worden (i 114)

André Nuss qui est malade et sa femme Anne Marie dictent leurs dernières volontés en 1707 dans la maison qu’ils habitent près de la Râpe.
1707 (31. 8.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 12
Codicillum reciprocum – der Ehrengeachte Meister Andreas Nuß der Haußfeurer, und beneben Ihme die Ehren und tugendsame Fraw Anna Maria gebohrne Magin, beede Eheleuth und burgere alhier zu Straßburg, Persönlich kommen und erschienen, Er d. Mann Zwar sehr blöden und schwachen, die Fraw aber gesunden gehend und stehenden Leibes
Welches alles beschehen und Zugegangen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg und einer beÿ dem Rübeißen gelegenen und beeden Codicillirenden Ehepersonen Eigenthümlich zuständigen Becken behausung und dero Wohnstuben mit den fenstern auf die gaß außsehend, abends Zwischen 6 et 7 Uhren auf Montag den 31. Octobris A° 1707 [unterzeichnet] andreaß nuß, + der Codicillirerin handzeichen

Le fournier André Nuss devient farinier
1713 (10. 8.br), Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 159-v) Dienstags den 10.ten Octobris 1713 – Handwercks Veränderung (1 lb d, dt.)
Andreas Nuß, der geweßene Haußfeurer stehet vor und bitet ihme den Mehlhandel Zuerlauben als warauff Er seine Handwerck Zu mutiren willens, Erkant gegen erlab 1. lb 6 ß d vor alle Gebühr willfahrt.

Les Quinze confirment à André Nuss le droit de vannage qu’il a acquis.
1722, Protocole des Quinze (2 R 126)
(p. 368) Sambstag den 10. Octobr. 1722 – Moss. nôe Andreæ Nuß des burgers undt becken deme ist laut mitkommender Schein das Wannenrecht willfahrt worden, bitt demüthig umb g: Confirmation. Erkandt, wird der Implorant in seinem erhaltenen recht bestättiget.

André Nuss quitte à nouveau l’état de fournier pour celui de farinier
(f° 385-v) Dinstags den 15.ten Decembris 1722 – Handwercks Veränderung
Andreas Nuß der haußfeurer will daßelbe cediren undt den meelhandell Treiben, bittet umb gerichtliche Erkandtnuß so ihme auch gn. der gebühr willfahrt worden. dt. 1. lb 6. ß.

André Nuss et Anne Marie Maag, assistée de son frère imprimeur Daniel Maag, hypothèquent la maison au profit du receveur Jean Silberrad

1725 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 555-v
Andreas Nuß der Meelmann und Fr. Anna Maria geb. Maagin mit beÿstand ihres bruders Daniel Maag Buchdruckers und ihres geschwistrigkindts Friedrich hannß des haußfeurers
in gegensein Fr. Annæ Cleophe geb. Sebitziußin weÿl. S.T. H. Daniel Pfeffinger gw. Theol. D. et prof. auch Capituli Thomani Canonici und Gymnasiarchæ seel. wittib mit beÿstand ihres vogts H. Johannes Silberrad adelischen Schaffners – schuldig seÿen 350 gulden Reichs geldt
hypothecirt, Eine Behausung gemeinschaft des bronnens und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der tucher Stub: gaß, einseit neben Sebastian Keller des Vaßziehers abgesonderter Ehefrauen Maria Salome geb. Wenigguthin anderseit neben Philipp Meÿer dem Schuemacher hinten auff den Gerber graben

André Nuss meurt de consomption en 1726 à l’âge de 68 ans en délaissant une fille, Marie Elisabeth femme du boulanger Jean Jacques Weidenmann. Les experts estiment la maison 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 181 livres, le passif à 14 livres

1726 (7. 8.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 11) n° 395 (361)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrengeachte Vnd bescheidene Mr Andres Nuß geweßener Haußfeurer Undt burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Vor 9 Wochen aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen Erfordern vnd begehren der Ehren Vnd Tugendsahmen Frr. Mariæ Elisabethæ Weidenmännin gebohrner Nußin, weÿl. Mr Johann Jacob Weidenmanns geweßenen weißbecken v. b. allhier seel. hinterlaßener wittib, deß Verstorbenen seel. mit hernachgemelt seiner hinterbliebener Wittib ehelich erzeugter t. Und ab intestato hinterlaßener rechtsmäßiger Erbin beÿständlich H. Friderich Hanßen, Schwartzbecken Vnd burgers allhier Ihres geschwornen Curatoris, fleÿßig inventirt und Ersucht durch die Viel Ehr vnd tugendbegabte Fr. Annam Mariam gebohrne Magin die Wittib, mit beÿstand deß Ehren vnd vorachtbahren hrn Wilhelm Fischer Statt Schreiner und burgers allhier ihres geordneten Vogts (…) Actum Straßb. Montags d. 7. 8.br. 1726.
Bericht vndt respectivé Vergleich. Gleich anfangs der Inventation berichtete die Wittib auf befragen beÿ Ihr gegebener handtreu daß sie sich nicht Zu erinnerern wüße, ob Sie mit Ihrem verstorbenen Mann seel. beÿ Ihrer Verheurathung eine Eheberedung auffgerichtet hätte oder nicht, Zumahlen wann auch eine auffgerichtett worden wäre, so wüßte sie nicht wo sie Zufinden seÿe, weniger hätten sie auch das Inventarium Zugebrachter Nahrung aufrichten laßen, derohalben besonders da Ihre dochter und respe. Erbin Eingangs gemelt beÿ Ihrer Verheurathung eine ansehnliche außsteurung erhalten, daß so Sie dieselbe in legitimam imputiren laßen solle (…)

In Einer Allhier Zue Straßburg Ane der Thucher Stub Gaß gelegenen Vnd hieher Eigenthümlich zuständigen Behaußung sich befunden als Volgt
Eÿgenthumb Ahne Einer behaußung. Item Eine behaußung Und hoffstatt sampt allen dero begriffen, weithen Zugehörd. Und Gerechtigkeit alhier Zu Straßburg In der tucherstub gaß einseith neben Johannes Farren barchet Krämer and.s. neben Joh: Meÿer dem schumacher gelegen hinten auf den Gerber Graben stoßend, davon gibt mannn Jahrs 6 lb Zinß S. T. H. Dr Lorentz vf (-) verfallend ablößig in capital mit 150 lb. sonsten freÿ Leedig undt Eigen vnd ist solche behaußung durch der St St geschwornen werckleute Vermög einer v. 7. Octobr. 1726 Zu dem Concept geliefferter schrifftlicher Abschatzung æstimirt worden pro 300. lb. Abgezogen obige beschwerden so restirt außzuwerffen 150. lb. Darüber soll ein in allhießiger C stub gefertigter Pergamentener Kauffbrieff besagen so aber nicht vorgewißen word.
Copia deß von beeden geweßenen Ehepersohnen Vor Not° und gezeugen in A° 1707 auffgerichteten codicilli reciproci
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 22, Sa. Silbers 3, Sa. Guldener Ring 4 ß, Sa. Eÿgenthumb ane Einer behauß. 150, Sa. Schulden in die Nahr. zugeltend 5, Summa summarum 181 lb – Schulden 14, Nach deren Abzug 167 lb
Zweiffelhaffte schulden in die Verlaßenschafft zugeltend 1250 lb
Abschatzung d. 7. 8.bris aô 1726. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Andræ Nuß gewesenen Meelmann seel: hinterlaßene Frau Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Tucher Stubgaß gelegen, einseits Neben Johannes Farrer barchet Krämer, anderseits neben Johannes Meÿer Schumacher, hinten auf den Gerber graben stoßend, welche behausung Stuben, Kammern, so mit thielen unterschlagen, Zweÿ hauß Ehren jeder mit herd und waßerstein, gebälckter Keller worin eine Weißgerber Werckstatt mit Zweÿen Eschern, bauch offen und bronne sambt anner gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sechs Hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia Codicilli – 1721 (…) auff Montag den 26. Maÿ Nachmittag Zwischen dreÿ und Vier Uhren in einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarck gelegenen Ihro Excellence Herrn Johann Jacob Friden der Löblichen Statt Straßburg wohlmeritirten Rath und Avocato dem Notario Lehnungsweiße bewohnenden behaußung, meiner ordinari Wohnstuben die fenster in den Hoff und Garthen außsehend (…) persönlich kommen und erschienen seind der Ehrengeachte Meister Andreas Nuß Schwartzbeck und mit ihme die Ehren und tugendsame Frau Annæ Mariæ gebohrne Maagin beede Eheleuthe und burgere alhier, durch die Gnade Gottes beÿd gesund gehend und stehenden leiber auch richtiger Sinnen guter Vernunfft und Verstands (…) Christoph Michael Hoffmann Notarius
Copia der Eheberedung (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 3. tag deß Monats Junÿ Anno 1688. Philipp Heinrich Theus Notarius, (extrahirt, Kolb, 1730)

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 6, 1716-1731, f° 123-v)
1726. Freit. d. 2. Aug. Mittags Zwisch. 12. v. 1. Uhr ist an verzehrenden Kranckheit gestorben v. Sonnt. darauf beÿ gehaltener Leich Pr. auff dem Gottes Acker S. Helenen begraben word. H. Andreas Nuß gewes. b. v.Meehlhänlder alhie, seines alters 68. Jahr 9. woch. v. 2. tag (i 129)

Anne Marie Maag et sa fille Marie Elisabeth hypothèquent la maison au profit du brasseur Jean Philippe Brandhoffer

1727 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 161
Fr. Anna Maria geb. Maagin weÿl. Andreas Nuß Meelmanns wittib mit beÿstand ihres vogts Johann Willhelm Fischer Stattscheibers, so dann deroselben tochter Maria Elisabetha Wiedenmännin geb. Nußin weÿl. Johann Jacob Wiedenmann gewesten Meelmanns hinterbliebenen wittib mit assistentz ihres Vogts Friedrich hannß haußfeurers
in gegensein H. Johann Philipp Brandhoffer Bierbrauers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt auch Bronnen mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahn der Tucher: stueb gaß, einseit neben Johann Sebastian Keller Faßzieher et ux: anderseit neben Johann Martin Meÿer dem Schuemacher hinten auff den gerbergraben

Anne Marie Maag et sa fille Marie Elisabeth remariée au farinier Jean Georges Kieffer hypothèquent la maison au profit de la fondation des Orphelins

1728 (25.5.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 235-v
Fr. Anna Maria geb. Maagin Andreas Nuß gewesten Meelmanns wittib so ohnbevögtigt beÿständlich H. Rathh. Johannes Hauel, Ferner hannß Georg Kieffer der Meelmann und Maria Elisabetha geb. Nußin beÿständlich ihrer Mutter geschwistrig kinder Johann Philipp Becker des Schneiders und Friedrich hannß des haußfeurers
in gegensein allhiesigen Stifts Weÿßenhaußes H. Mitpflegers S.T. H. XV. Johannes Sainctlo und H. Johannes Heupel Schaffners – schuldig seÿen 60 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn der Tucher Stueb gaß, einseit neben Johannes Meÿer dem Schuemacher anderseit neben Sebastian Keller dem Faßzieher et uxore hinten auff den gerbergraben – ihro Nußischer wittib zu einer tertz ihrer tochter Kiefferischer Ehefraun aber zu zween dritten theilen eigenthümlich zuständig

Anne Marie Maag et sa fille Marie Elisabeth vendent la maison au monteur d’arquebuses Zacharie Frantz et à sa femme Susanne Wagner moyennant 595 livres

1729 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 500
weÿl. Andreas Nuß gewesten Meelmanns nachgelaßene wittib Anna Maria geb. Maagin mit beÿstand ihres Curatoris Johann Philipp Becker des Schneiders, Ferner hannß Georg Schär der weißbeck als geschworner vogt ged. Nußen und deßen wittib tochter Maria Elisabetha Weidenmännin geb. Nußin anjetzo hannß Georg Kieffer des Müllers ehefraun in erster Ehe mit weÿl. Johann Jacob Weidenmann dem weißbecken einigen kindts Margaretha Salome Weidenmännin und als protutor ged. Kiefferischen Eheleuthen jetzt habenden einen Kindts Johann Georg Kieffer und dero noch künfftig erziehlender Kinder
in gegensein Johann Zachariæ Frantz des Büchßenschiffters und Susannæ geb. wagnerin, am 22. octobris letzthin vorgenommen und am 29. ejusdem obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Tuchstubgaß, einseit neben Philipp Meÿer dem Schuemacher, anderseit neben Maria Salome geb. Wenigguthin Sebastian Kellers des Faßziehers Ehefraun, hinten auff den gerbergraben – ihro der wittib zu einer tertz, zu übrigen zwo tertzen aber Kiefferischer Ehefrauen Kinder vermög von dero großvater obged. Nußen vor Not. Christoph Michael Hoffmann am 26. Maÿ 1721 auffgerichteten Testamenti Nuncupativi §° 3 eigenthümlich zuständig – um 758 fl. ausmachenden beschwärden auff den fuß von 1190 fl, 431 gulden

Fils d’un marchand d’Ober Neustadt Wiesenthal en Saxe, Zacharie Frantz épouse en 1714 Susanne Wagner, fille du cordonnier manant Jean Christophe Wagner : contrat de mariage, célébration
1714 (14.5.), Not. Lang (Jean Henri 28 Not 17) f° 44
Verglichene Heüraths Puncten Zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Herrn Johann Zacharias Frantzen Ledigem Büchßenschiffter, Von Obernewstatt Wißenthal Sachßenlandts Weÿl. H Zacharias Frantzen geweßenen handelßmanns daselbst nachgelaßenem Ehelichem Sohn, als hochzeitern ane einem
So dann der Ehrn: tugendsamen Jungfr. Susannæ Weÿl. Hannß Christoph Wagners geweßenen Schuemachers vnd Schirmers allhier nachgelaßenen eheleiblichen dochter als der hochzeiterin andern theils
Actum (…) Straßburg Montags den 14. Maÿ 1714 [unterzeichnet] Johann Zacharias Frantz als hochzeiter, x der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 175)
Mittwochs den 27. Junÿ 1714 seind nach geschehener 2 maligen außrufung Dominica 3.a et 4.ta Trinit. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Joh: Zacharias Frantz der ledige büchßen Schifter v. burger allhier weiland Zacharias Frantzen Specierers v. burgers Zu Ober Neustatt Wiesethal im Churfürstenthum Sachßen v. Elisabetha Schindelin nachgelaßener ehelicher Sohn, v. Jfr. Susanna Weiland Christoph Wagners deß Schuhmachers Schirmers allhier v. Anna Margaretha nachgelaßene eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Zacharias Frantz als hochzeiter, W Ist d. handzeichen der Hochzeiterin (i 180)

Susanne Wagner devient bourgeoise à titre gratuit, son mari Jean André (sic) Frantz moyennant 2 florins le 13 août 1714. Ils s’inscrivent à la tribu des charpentiers
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 806
Susanna Wagnerin Von hier, weÿl. Joh: Christoph Wagner gew. schirmers tochter, emp: das burgerrecht gratis, Ihr Mann aber Johann Andreas Frantz der büchßenschüffter Von Neustatt empfangt es Von Irr p. 2. gold fl. 16. d wird beÿ den Zimmerleuthen dienen, P. d. 13. Dito [Augusti 1714]

Zacharie Frantz devient tributaire chez les Charpentiers le 24 septembre 1714.
1714, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 2-v) Montags den 24. 7.br 1714 – Johann Zacharias Frantz der büchsenschiffter prod: Schein von Statt stall und Pfgthn bittet demselben gegen der gebühr das Zunfftrecht gedeÿen Zu laßen. Erk. willfahrt

Les Quinze accordent à la femme de Zacharie Frantz une réduction du droit de détraction parce qu’elle est devenue bourgeoise par la suite et que le legs que lui a fait Jean Nicolas Hœlbé pour loyaux services pendant 17 ans compense le salaire qu’elle n’a pas reçu.
Les arquebusiers font grief en mai de la même année à Zacharie Frantz qu’il vend des arquebuses sans les faire inspecter après avoir monté des pièce venues de Francfort. Les Quinze demandent que Zacharie Frantz fasse inspecter les armes une fois montées avant de les vendre.

1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
Johann Zacharias Frantz pt° Abzugs
E. E. Meisterschafft der Büchßenmacher Ca. Zacharias Frantz pt° Eingriffs
(f° 46-v) Freÿtag den 15.ten Februarÿ – Johann Zacharias Frantz pt° Abzugs
Ober Stall herren laßen durch H. Secret. Frid proponiren, Johann Zacharias Frantz burger und büchsenmacher allhier uxorio nôe im Memoriale übergeben mit 2 beÿlagen sub lit. A er B, dahin gehet, daß Ihme der Wegen Zugefallenen legats von 411. lb 5 ß d auß weÿl. Johann Niclauß Hölbe geweßenen büchsenmachers angesetzte abzug der 41. lb 2 ß in gnaden möchte moderirt werden, wonicht gäntzlich nachgelaßen, auß ursachen diße Zugefallene gelt Viel mehr in lidlohn wegen von seiner frauen Ihme Hölbe in 17 jahren geleisteten diensten, alß ein legat seÿe, Zumahlen Er bereits burger worden
Auf beschehene remission habe man deßen Ehefr. ferner gehört, Welche auf befragen, ob sie bereits burgerin were, geantwortet, daß sie nach deß Hölben tott und Zwar allererst auf Johannis Bapt. 1714. daß burger recht erhalten und die 17. jahr über, alß sie beÿ Ihme Hölbe gedient, nicht nur keinen lidlohn, sondern auch kein Christkindlein bekommen, und die nöthihe kleÿder sie sich auß den trickgeldt angeschafft hette, auf seithen der HH. Deputirten habe man der Calculum gezogen, umb zu sehen, waß noch restiren möchte ahne den 800 fl. wann Vor 17. jahr à 20. fl. deß jahrs der lidlohn abgezogen worden, welches sich aug 560. fl. belauffe, davon der abzug 56. fl. außtrage, Weilen aber sie bereits bürgerin und daß gut allhier Verbleiben wird, daß der abgeforderte abzug auf 15. lb moderirt werden Könte, Zu mahlen der selbige damahlen gleich nach absterben deß Hölbe weder burgerin noch schürmerin geweßen, hette können abgefordert werd. die genehmhaltung zu MGHherren stellend. Erk. beliebt.

(f° 167-v) Sambstag den 4.ten May – E. Meisterschafft der Büchßenmacher ca. Zacharias Frantz pt° Eingriff im Handwerck
G. nôe E. Meisterschafft der Büchßenmacher præs. Jeaque Brion Ca. Zacharias Frantz den büchsenschiffter principalis Klagt daß Citatus ihnen nicht allein eintrag thue, sondern auch Waar verkaufft, welche er wider ergangenen bescheidt nicht auff die schaw lüffert, bittet abstraffung und inhibition, wie auch, daß er sich mit dem büchsenschiffter angesegen er beÿ den Zimmerleüthen Zünfftig ist, allein Vergnügen solle. R. bittet deputation. Erk. ahn Vorige Herren.

(f° 218-v) Sambstag den 22.ten Junÿ – E. E. Meisterschafft der Büchßenmacher Ca. Zacharias Frantz pt° Eingriffs
Iidem [Obere Handwercks herren] ferner, daß E. E. Meisterschafft der Büchßenmacher Ca. Zacharias Frantz den büchsenschiffter geklagt, daß er ihnen in ihrem handwerck großen tort thue mit untert. bitt hierinn gnädig zu remediren, beÿ der Deputation habe nôe der Klägeren Jeaque Brion, Christian Trinx und Jacob Göpke beditten, daß sie nur Verlangten, daß gegner beÿ seinem handwerck Verbleibte, und ihnen keinen eintrag thäte, darinnen, daß er schloß und Rohr von Franckforth kommen ließte sie schiffte und solche nicht auff die schaw brächte, da doch sie beÿ 10. lb d straff solches thun müßten.
Worauff beklagter geantwortet, daß er deßen sich gern enthalten wolte, Wann er nur gnug zu schifften hette, dabeneben es auch an dem were, daß gegnere sich deß schifftens auch unterzieheten, da doch es ihnen Vermög articulo beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth nicht gebührte, und Vor dießem 3. büchsenmacher hier gewesen weren, die nicht geschifftet hetten, auff welches Klägere replicirt, daß wann gegner die rohr nicht auff die schaw lüfferen müßte, dadurch ein groß unglück geschehen könte, er weder rohr noch schloß machen könte, und daß schifften denen büchßenmachern allezeit erlaubt gewesen were.
Nun were Von Zweÿerleÿ die frag, ob nicht dem beklagten Zu verbieten, daß er keine frembde rohr und schloß hieher kommen laßen, sie schifften, und wider verkauffen solte 2° ob denen Klägeren daß schifften niderzulegen were. Quoad 1.um halte man davor, daß beÿ 5 lb d ihme solches nicht nur Zu verbieten, sondern auch auff Zuerlegen sein werde, daß wann er von hießigen annimt, sie schifftet, er sie alß dann nicht verkauffen, sondern Zu vor selbige Zur prob auff die schaw lüfferen solle. ad 2.um weilen beklagter sich auff einen articul bezogen, ihme solchen zu produciren aufferlegt werden könte, die genehmhaltung zu MGHherren stellend. Erkandt, Bedacht beliebt.

Zacharie Frantz meurt en 1735 après avoir institué sa femme pour sa légataire universelle. Les experts estiment la maison 425 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 30 livres. L’actif de la communauté est de 63 livres, le passif de 149 livres.

1735 (31. 8.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 29) n° 944 (900)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so Weÿland der Ehren und Vorachtbahre herr Johann Zacharias Frantz der geweßene buchßenschiffter und burger allhier Zu Straßburg nun Mehr seeligen, Nach seinem den 16.ten 7.bris dießes Zu end lauffenden 1735. Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen frauen Susannæ gebohrner Wagnerin der hinterbliebenen Wittib beÿständlich Hn Philipp Jacob schützenbergers schneiders vnd burgers allhier Ihres hirerzu erbettenen beÿstands, welche Ihre künfftige Erben, So der abgeleibte seel. per Testamentum auch Zu seinen Erben Instituirt, repræsentirt, fleißig Inventirt – Actum Straßburg den 31. Octobr. 1735.

Bericht Gegenwärtigen Inventarÿ. Dieweilen die beede Im leben geweßene Eheleuthe nicht in die Ehe inventirt, woraus man etwa deroselben In die Ehe gebrachte Nahrung ersehen Könnte, Zumahlen die Wittib beÿ gegebener handtreü berichtet, daß Ihr verstorbenen Ehemann selbig nichts In Nahrung beseßen und daß sas Jenige was Sie In den Ehestand Zu Ihme gebracht In dem Jenigen bestünde, was Sie von Weÿland H. Johann Niclaus Holbe den geweßten büchßenmacher allhier ererbt (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane der tucher Stub gaß gelegenen Vnd eigenthümlich gehörigen behausung sich befunden wie folgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Nemlichen eine behaußung und hoffstatt sampt allen deren Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg in der tucher Stubgaß, einseith Neben Meister Johann Martin Meÿer dem schuhmacher anderseith Neben Mstr Philipp Jacob schützenberger dem schneider hinten auf den gerber graben stoßend gelegen, davon gibt mann Neun Pfund Pfenning Jährlichen auff den 3. Novembris S. T H. Johann Michael Lorentzen Doctori et professori allhier in Capital widerlößig mit 200. lb. Item 10. lb d Annæ Mariæ Nußin der Ehemahligen be* quartaliter Zu bezahlendt wieder Kauffig in Capital mit 200. lb. d. Summa der beschwerden ist 400. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ leedig und eÿgen und ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) Vermög einer Zu Mein deß Notarÿ Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung de Dato 22. 9.bris 1735. angeschlagen worden pro 425. lb. Abgezogen obige beschwerden der 400 lb. So verbleibt hier außzuwerffen im rest 25. lb.
Hierüber ist vorhanden ein in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertigter teutscher pergamentener Kauffbrieff de Dato 5. Novembris 1729. mit dero anhangenden Insigel verwahrt vnd dißmahlen wieder dabeÿ gelaßen.
Hierauff volgt nun die Inventation vnd beschreibung der Verlaßenschafft Vor vnd ane sich selbsten. Der Wittib eÿgenthümblich unverändert Vermögen, Sa. goldenen Ring 1, Sa. Ergäntzung 411, Schuld 200, Summa summarum 612. lb – Schulden 150 lb, Nach deren Abzug 462 lb
Solchemnach Wird auch der Erben anerstorbene Nahrung beschrieben, Kleidung 19, Schuld 150, Summa summarum 169 lb – Schulden 200, Compensando 30 lb
Endlichen Volgt auch die Beschreibung des gemeinen verändert vnd theilbaren guts, Sa. haußraths 44, Sa. holtzes Zum büchßenschifften gehörig 7, Sa. Werckzeugs Zum büchßenschifften gehörig 23, Sa. Silbers 3, Sa.bruch goldts 4 ß, Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung 75, Summa summarum 123 lb – Schulden 486, Theilbar passiv onus 383 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 48 lb
Abschatzung dem 22: oct: 1735. Auff begehren weilandt deß wohl acht bahren und bescheitenen Meister Johann Zachariaß Voltz deß geweßenen Püxen Machers seel. hinder Laßnen frau wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der tucher Stub gaßen gelegen einseits Neben Meister Johann Martin Meÿer dem schumacher anderseith neben pflip Jackob schutzenberger dem schneiter hinden auff dem gerber graben Stoßend welche behaußung Stuben hauß Ehren mit einen herdt vnd waßerstein ein nebenß Cammer auff dem graben, oben dar über Zweÿ Camren unden auff dem botten die Püxenmacher wërck statt hauß Ehren und getrembter Keller sambt aller gerechtigkeidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb, Acht hundert und Vünffzig Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Montags den 14. Maÿ Anno 1714, Johann Heinrich Lang Junior Notarius requisitus
Copia Testamenti nuncupativi

Susanne Wagner veuve de Zacharie Frantz hypothèque la maison au profit du docteur en théologie Jean Michel Lorentz

1736 (20.12.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 950
Fr. Susanna geb. Wagnerin Johann Zacharias Frantz des Büchßenschiffters ohnbevögtigte wittib mit beÿstand Abraham Judt versilbert Knopffmachers
in gegensein S.T. H. Johann Michael Lorentz S.S. Theologiæ Doctoris et Professoris Publ: ord: auch Capituli Thomani Canonici – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Tucherstuebgaß, einseit neben Johann Martin Meÿer dem Schuhmacher, anderseit neben Philipp Jacob Schützenberger dem schneider, hinten auff den Gerbergraben – als ein währender ihrer ehe am 5. Novembris 1729 erkaufftes guth, ihr zu einem dritten theil und ihren künfftigen ab intestato oder per Testamentum nachlaßenden erben die zugleich ihr der schuldnerin verstorbenen Ehemanns Erben sein sollen, zu zwo tertzen eigenthümlich zuständig, ihr aber auch mit lebtägigen genuß vermög deßen vor Not. Johann Jacob Oelinger am 21. Martÿ 1724 errichteten Testamenti Nuncupativi verfangen

Susanne Wagner se remarie en 1736 avec Jean André Hildenbrand, originaire de Kirn en Rhénanie : contrat de mariage, célébration
1736 (26. 9.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 76) f° 849
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Joh: Andreas Hildenbranden leedigen büchßenmachern Von Kirn In dem Rheingräfflichen gebürtig H Johannes Hildenbranden büchßenmachers vnd burgers Zu ermeltten Kirn Ehelich erzeugtem Sohn alß dem hochzeitern ane Einem
So dann die Ehren vnd tugendsahmen frauen Susannæ Frantzin gebohrner Wagnerin, weÿland Hn Johann Zacharias Frantzen geweßenen buchsenschiffters und burgers allhier Zue Straßburg seel. hinterlassener Wittib, alß der hochzeiterin am andern theil
So beschehen Straßburg in fernerer gegenseÿn H. Christian Trinckßen büchßenmachers auf seiten des Hochzeiters, So dann auf der frauen hochzeiterin seiten H Johann Natanael hertzog Silberarbeiters alle burgeren allhier, Montags d. 26. 9.bris 1736. [unterzeichnet] Johann Andreaß Hildenbrantt als Hoch Zeider, x der hochzeiterin handz.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 143-v)
1737. Dominica Misericordias et Jubilate proclamati sunt Herr Johann Andreas Hiltebrandt der ledige buchsenmacher von Kirn Rheingräfflich Thaunischer Herrschafft H Johannis Hindebrandt des buchßenmachers v Burgers daselbst ehel. Sohn v. fr. Susanna geb. Wagnerin Weÿl. H. Johann Zacharias Frantz Gewesenen buchßenmachers v. burgers alhier hinterlaßene Wittib. Copulati sunt Mittw d. 15. Maÿ [unterzeichnet] Johann Andreaß hindebrant als hochzeiter + Ist der Hochzeiterin hand Zeichen (i 148)

Jean André Hildenbrand fait dresser un état de sa fortune
1737 (14.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 33) n° 1029 (983-b)
Designatio desjenigen Werckzeugs und gemachter arbeith Zum Büchßenmachen handwerckh gehörig, so Johann Andreas Hildenbrand der leedige büchßenmacher von Kirn auß dem rheingraffischen gebürtig, so sich an fr. Susannam Frantzin gebohrne Wagnerin zu Verheurathen willens, deßen gethaner anzeig nach eigenthümlichen besitzet (…) Act. Straßburg den 14.ten Februarÿ Anno 1737.
Summa 300 lb
Nota. Nach geschloßener Solcher Summ Ist ane fernerem gewähr Umb künfftiger beßerer richtigkeit sillen angegeben 48 lb
Nachdann aber d. 28. febr 1737. Von seithen der Herren burgerherren remonstrirt worden, daß die morgengaab weilen Sie rückfällig Ist nicht passiren Könnte, so wurde folgender anderwärtig Vermögenschein gemacht als, Ane Werckzeug und gemachter arbeit 199 lb Wo dann ane Currentem gelt 101 lb, Summa 300 lb

Etat de fortune que Jean André Hildenbrand fait dresser pour devenir bourgeois
1737 (12.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 113) varia
Designatio Der jenigen Waar, gemachter Arbeit, holtz, Werckzeugs und anderer dergleichen Posten, Zur büxenschifftereÿ und büxenmachereÿ gehörig, so die Ehren und tugendbegabte Frau Susanna Frantzin gebohrene Wagnerin weÿl. des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Zachariæ Frantzen, geweßenen büxenschiffters und burgers allhier seel. nachgelaßene Wittib, dem Ehren und Vorgeachten Jüngling Johann Andreas Hildebrand, ledigen büxenschifftern Von Kern Rheingräfflich daunischer herrschafft gebürtig, des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Hildebrandts büxenschiffters daselbst mit der Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Friderica gebohrne Eckartin ehelich erzeugttem Sohn, ihrem nunmahligen Bräutigamb, Vermög einer anheutigen tages, Vor mir unterschriebenem Notario (…) passirten Donationis inter vivos, gantz freÿ und ohne einige bedingnuß oder rückfall eigenthümlichen gegabet, Verheret und geschenckt, hat, welche der ursachen allweilen Er Johann Andreas Hildebrand sich allhier Zu Straßburg häußlichen niederzulaßen und dahero beÿ einem hoch Edlen Magistrat allhier umb gnädige Conferirung des Burger rechts unterthänig einzukommen gesinnet
Summa 284. lb
So beschehen Straßburg in Ihro Fr. Frantzin behaußung ane der Tucherstubgaß gelegen, auff Freÿtag Abendts den 12. Aprilis A° 1737

Jean André Hildenbrand devient bourgeois le 17 juin 1737.
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1047
Johann Andreas Hildenbrandt büchßenmacher von Kÿrn erhalt d: br. Von seiner ehefr. Susanna Johann Zachariæ Frantzen b: undt büchßenmachers Wtb umb d. alt. b: will beÿ EE Zunfft d. schmidt dienen, Jur. eodem. [17. Junÿ 1737]

Jean André Hildenbrand et Susanne Wagner hypothèquent un tiers de la maison au profit de Jean Michel Lorentz, cité plus haut.

1738 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 608
Johann Andreas Hildenbrandt der Büchßenmacher und Susanna geb. Wagnerin mit beÿstand H. von Gottesheim und H. Hammerer beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein S.T. H. Johann Michael Lorentz S.S. Theologiæ Doctoris et Prof. Publ. Ord. und Capituli Thomani Canonici – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Tucherstub gaß, einseit neben Johann Martin Meÿer dem schuhmacher, anderseit neben Philipp Jacob Schützenberger dem schneider, hinten auff den gerbergraben – als ein am 5. Novembris 1729 ihr der correæ in erster Ehe mit weÿl. Johann Zacharias Frantz dem Büchßenschifter ihrem ehemann seel. erkaufft mithin theilbares guth, ihr Hildenbrandtin zu einem dritten theil und zu übrigen zwo tertzen ihren künfftig ab intestato oder per Testamentum verlassenen erben als sie auch zufolg vor H. Not. Johann Jacob Oelinger am 21. Martÿ 1724 errichteten Testamenti Nuncupativi §° 5 erben sein sollen

Transaction au sujet des biens dont Ursule Wagner a la jouissance viagère
1746, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, rép. 65 not 21) f° 67
831
Inventarium über Weÿl. Frauen Susannæ Hildenbrandin gebohrner Wagnerin, Johann Andres Hildenbrach büchsenschiffters allhier gewesener Ehegattin seel. Verlaßenschafft, sambt Wÿdumbs Aus Käuffen

André Hildenbrand se remarie en 1748 avec Marie Elisabeth Meyer, originaire de Neunkirch dans le canton de Schaffhouse : contrat de mariage, célébration
1748 (20.9), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 223
Eheberedung Zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren Meister Andrea Hildenbrand, dem büchßenschifftern, burgern und Wittibern alhier zu Straßburg, als hochzeitern mit beÿstand herrn Johann Christian Albrecht Saur, des Weinhändlers und burgers allhier hierzu erbetten, ane einem
So dann der tugendsamen Jungfrauen Maria Elisabetha Meÿerin, weÿl. des Ehrenachtbarn Johann Caspar Meÿers, des geweßenen Seÿlers, Zu Neunkirchen, Schaffhaußer Gebieths, mit auch weÿl. der tugendsamen frauen Veronica gebohrner Meÿnradin, deßen geweßener Ehefrauen, beeder seel. ehelich erzeugter tochter, als der Hochzeiterin, mit beÿstand herrn Johann Michael Schröder des Goldarbeiters und burgers allhier ane dem andern theil
So geschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg auff Freÿtag den 20. tag des Monats Decembris Anni 1748 [unterzeichnet] Johann Andreaß hildenbrandt alß hochzeitter, Elisabeta Meierin als hog zeiterin

Mariage, Robertsau (luth. p. 448)
Mittw. den 23. 8.bris 1748 seind auff Obrigkeitliche Erlaubnuß nach gewohnlicher Außruffung Ehelich eingesegnet worden Andreas Hildebrandt der Wittwer Burger und Büchßenschiffter Zu Straßburg vnd Jgfr. Elisabetha weÿl. Caspar Maÿers gewesenen Burgers und Seÿlers Zu Neunkirchen hinterlaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Andreaß Hildebrandt als hoch Zeider, Elbta Maren alß horta (i 275) – Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 191) i 195

Légataire de sa défunte femme Susanne Wagner, Jean André Hildenbrand vend la maison moyennant 1000 livres à Agnès Ehemann, veuve du boutonnier Philippe Jacques Heister

1746 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 750
Johann Andreas Hildebrand der büchßenmacher
in gegensein Fr. Agnes geb. Ehrmännin weÿl. Philipp Jacob Heister des knopffmachers wittib mit beÿstand Johann Daniel Marbach des knopffmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Tucherstubgaß, einseit neben Johann Martin Meÿer dem schuhmacher, anderseit neben Philipp Jacob Nigrinus dem Paßmentirer, hinten auff den Gerbergraben – als ein von seiner verstorbenen Ehefrau weÿl. Fr. Susanna geb. Wagnerin ererbtes guth – 15 pfund ane legat verpfändet, geschehen um 985 pfund

Agnès Ehemann hypothèque la maison au profit de Marie Elisabeth Strintz

1751 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 188-v
Fr. Agnes geb. Ehemännin weÿl. H. Philipp Jacob Heister des knopff machers wittib mit beÿstand H. Johann Georg Busch des schneider E.E. grosen raths alten beÿsitzers
in gegensein Jfr. Mariæ Elisabethæ Strintzin mit beÿstand Jacob Müller des Einspännigers – 500 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt ane der Tucher stub gaß, einseit neben Martin Meÿer dem schuhmacher, anderseit neben Philipp Jacob Nigrins dem paßmentirer, hinten auff den Gerbergraben

Agnès Ehemann vend la maison à sa fille Anne Marie Heister moyennant 900 livres

1769 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 474-v
Fr. Agnes geb. Ehrmännin weÿl. Philipp Jacob Heister gewesten knopffmachers wittib beÿständlich H. Lt. Johann Ernst Beck des cantzleÿ verwandten
ihrer tochter Anna Maria Heisterin
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuen, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Tucherstubgaß, einseit neben Philipp Meyer dem schumacher, anderseit neben Georg Heinrich Walter dem maurer, hinten auff den Rindshäuter graben – um 600 pf verhafftet, geschehen um 300 pfund

Originaire de Muttenz dans le canton de Bâle, le compagnon imprimeur Jean Berger épouse Anne Marie Heister en septembre 1771 : contrat de mariage, célébration
1771 (25.9.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 91
Eheberedung – Erschienen Herr Johannes Berger, der ledige Buchdruckergesell, des Johann Heinrich Berger Leinenwebers und burgers in Muttentz Basler Gebiets mit weiland Frau Anna gebohrner Ammännin ehelich erzeugte einige Sohn,
und Jungfrau Anna Maria Heisterin, des weil. H. Philipp Jacob Hester, gewesenen hiesigen burgers und Knöpffmachers, mit seiner hinterbliebenen Wittwe Frau Agnes gebohrner Ehemännin erzielten nunmehr großjährige jüngste Tochter
Straßburg en 25. Septembris in dem Jahr 1771 [unterzeichnet] Johannes Berger Als breitigam, Anna Maria Heiterin als braut

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 156-v)
In dießem 1771. Jahr sind (…) Mont.d. 30. Sept. morged um XI uhren in der Kirche copulirt worden Johannes Berger led. Buchtrucker gesell alhier Johann Heinrich Bergers burgers und leinenwebers zu Mutentz Baslergebieth ehel. Sohn mit Jgfr. Anna Maria Heisterin weÿl. Philipp Jacob Heisters gewes. burgers und buchßmachers alhie hinterl. ehelicher dochter [unterzeichnet] Johannes Berger als breidigam, Anna Maria Heisterin als Hochzeiterin (i 161)

Jean Berger devient bourgeois par sa femme le 3 décembre 1771 : registre d’inscription et registre de traitement des demandes
1771, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 47
Johannes Berger von Mottentz baßler gebiets geb. buchtrucker rhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Maria Phil. jac. Heister des Knopffm. u. burgers allh. umb den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft Zur Steltzen, Jur. eod. [3. Xbris 1771]

1771, Livre de bourgeoisie (VI 286 bis) p. 309
No. 22, d. 4. Xbris 1771. Johannes Berger, der Buchdrucker Gesel Von Mudnatz im Basler Gebiet Gebürtig, Verlobt ane Annam Mariam Heisterin die burgers tochter Von hier, Erweißet durch Vorgelegte scheine seine eheliche Geburt, Evang. Religion das seiner sponsæ Stallgebüren in Richtig Keit, er alda die erforderliche Caution gestelt und das Zunfft Rechts beÿ E. E. Zunft Zur Stelte Vertröstet worden.
500 fl baar Geld hat derselbe Vorgewießen, darüber den eid des eigenthums abgelegt und 100 fl. beÿm beÿsitzer protocoll deponirt. Implorant bittet in Allhiesiges Burger Recht à sponsa um d. A. B. ß. recipirt Zu werden.
Receptus d. 5. Xbris 1771. A. B. ß.

Jean Berger devient tributaire à l’Echasse le 5 décembre 1771
1771, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(scheda) daß Johannes Berger der buchdrucker Von Mutentz aus dem Baßler gebiet gebürtig, nicht nur von E. hochlöbl. Magistrat in das allhießige Burgerrecht auf und angenommen und unterm 5. Xbris 1771 das burger Eÿdt von Ihme abgelegt worden, sonsten auch unterm 23. ejusd. Mensis et Anni das Zunfftrecht beÿ E. E. Zunfft der Steltz /woselbst die samtl. allhier verburgerte Buchtrucker incorporirt/ erhalten mithin in die burger Register eingeschrieben worden, solches wird Von mir untersch. Not° und gn. Zunfft actuario unter beytruckung deroselben größen Insigel hiemit bestens attestirt. Straßburg 9. Junÿ A° 1772 (LS) d. St. St. Zunfftschrbr.

Les Quinze autorisent Anne Marie Heister à prendre en pension des compagnons à condition de ne leur servir ni vin ni bière
1779, Protocole des Quinze (2 R 189)
(p. 119) Sambstags den 6. Martii 1779 – Osterrieth nomine frauen Annä Mariä Bergerin gebohrner Heisterin, diese bitt Ihr Zu erlauben einigen handwercks gesellen so den kosten beÿ ihren meistern nicht haben die trocken kost reichen Zu dörffen. Erkandt, wird Implorantin erlaubt einigen handwercks gesellen welche beÿ ihren meistern die kost nicht haben die trockne kost Zu reichen, mit dem anhang jedannoch daß sie denenselben weder wein noch bier ausschencke.

Anne Marie Heister meurt en 1804 après avoir institué son mari légataire universel

1805 (22 germ. 13), Strasbourg 9 (anc. cote 14), Not. Bossenius n° 242, 2299
Inventaire de la succession d’Anne Marie Heister décédée le 5 frimaire dernier, femme de Jean Berger, compagnon Imprimeur, héritier par testament nuncupatif reçu Me Bossenius le 29 brumaire 13
en la maison rue des Drapiers n° 22 faisant partie de la présente succession
propres du défunt, garde robe 44 fr
communauté, meubles 174 fr
Immeuble, Une maison avec appartenances sise a Strasbourg rue des Drapiers N° 120, d’un côté Jean Georges Schmitt Tailleur, d’autre la veuve de Georges Henri Walter Maçon, derrière le fossé des tanneurs, rapporte 1. le rez de chaussée occupé par le Sr Blinn menuisier 60 fr, 2. le premier étage occupé par le veuf 50 fr, 3. le second étage occupé par le Cit. Meyer imprimeur 36 fr, 4. le troisième étage occupé par le Cit. Débiez sergent de police 30 fr, ensemble 176 francs de revenu faisant en capital 3520 francs, acquis à la Chambre des Contrats par acte du 5 juillet 1769
total général 3694 fr, passif 2900 fr, reste 794 fr
Pour note, légué à Jean Frédéric Heister Boutonnier a Leipsic son neveu 2000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 85 du 2 floréal

Jean Berger se remarie en 1805 avec Salomé Gottié, originaire de Bouxwiller et divorcée de l’orfèvre Jean Jacques Wittmann : contrat de mariage, célébration
1805 (18 floréal 13), Strasbourg 14 (27), Not. Lex n° 4916
Contrat de mariage – Jean Berger imprimeur veuf d’Anne Marie Heister
Salomé Gauthier femme divorcée de Jean Jacques Wittmann orfèvre
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 133-v du 28 flor. 13

Mariage, Strasbourg (n° 261)
L’an XIII de la République, le 15° jour du mois de Messidor (…) sont comparus Jean Berger, agé de 58 ans, imprimeur, domicilié en cette ville depuis 40 ans, né à Muttentz canton de Basle en Helvétie le 30 avril 1747, majeur, fils de feu Henri Berger, tisserand audit lieu, et de feue Anne Ammann, veuf d’Anne Marie Heister décédée ne cette ville le 6 frimaire dernier (…) et Eve Salomé Gottié, agée de 49 ans, domiciliée en cette ville depuis 22 ans, née à Bouxwiller, Département du Bas Rhin, le 8 juin 1756 majeure, fille de feu Joseph Gottié, cultivateur audit lieu et de feue Anne Madeleine Wolff, divorcée de Jacques Frédéric Wittmann, orfevre, comme il est consaté par l’acte de divorce dressé par Jean Georges Gruber, officier de l’état civil en cette ville le 7 thermidor an VII (signé) Johannes Berger, Salome Gottie (i 136)

Salomé Gottié se remarie en 1817 avec le tonnelier Jean Jacques Schæffer, veuf de Catherine Salomé Peters : contrat de mariage, célébration
1817 (6.12.), Strasbourg 8 (21), Not. Roessel n° 4929
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Jean Jacques Schaeffer, ci devant tonnelier, veuf de Catherine Salomé Peters
Salomé Gauthier veuve de Jean Berger imprimeur
Enregistrement de Strasbourg, acp 136 F° 177-v du 8.12.

Mariage, Strasbourg (n° 370)
Acte de mariage célébré le 18 décembre 1817. Jean Jacques Schaeffer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 août 1749 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Propriétaire veuf en troisièmes noces de Catherine Salomé Peters décédée en cette ville le 5 mai dernier, fils de feu Jean Jacques Schaeffer, blatier en cette ville et de feu Catherine Riehl, Eve Salomé Gottié majeure d’ans, née en légitime mariage le 8 juin 1756 à Bouxwiller (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, veuve en secondes noces de Jean Berger décédé en cette ville le 16 mars 1813, fille de feu Joseph Gottié cultivateur à Bouxwiller et de feu Anne Madeleine Wolff (signé) Johann Jacob Schäffer, Eva Salome Gottie (i 28)

Eve Salomé Gottié meurt en 1824 après avoir institué pour héritière (sa sœur) Catherine Marguerite Gottié, femme du jardinier Sébastien Moser d’Innenheim

1824 (22.7.), Strasbourg 8 (38), Me G. Grimmer n° 143
Inventaire de la succession d’Eve Salomé Gauthier veuve en premières noces de Jean Jacques Berger, imprimeur, en secondes de Jean Jacques Schaeffer, propriétaire – à la requête de Catherine Marguerite Gauthier épouse de Sébastien Moser, jardinier à Innenheim canton d’Obernai, héritière universelle testamentaire de la défunts suivant testament reçu par le notaire soussigné le 26 avril 1824 enregistré le 26 mai – Contrat de mariage passé devant Me Roessel les 10 et 11 décembre 1817
en une maison sise en cette ville rue des Drapiers n° 12
immeubles, une maison à rez de chaussée surmontée de trois étages sise en cette ville rue des Drapiers n° 12, d’un côté le Sr Schmitt tailleur, d’autre le Sr Simon Müller serrurier, devant la rue, derrière le fossé des Tanneurs, estimée 3000 fr – transmis à la défunte par Jean Jacques Berger son premier mari suivant testament reçu Me Lex le 13 juin 1806 enregistré le 18 mars 1813 f° 95. Celui ci l’a recueilli dans la succession de sa première épouse Anne Marie Heister suivant testament reçu Me Bossenius le 29 brumaire 11 enregistré le 8 frimaire suivant et inventaire dressé par le même notaire le 22 germinal 13. Anne Marie Heitter a acquis ladite maison d’Agnès Ehemann épouse de Philippe Jacques Heitter, boutonnier, par acte passé à la cidevant Chambre des contrats le 5 juillet 1769
mobilier 203 fr, garde robe 61 fr, dettes actives 1200 fr, total 4464 fr – passif 167 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 169 F° 88 du 2.8.

Catherine Marguerite Gottié épouse Jean Sébastien Moser en 1800
1800, Mariage, Innenheim (f° 2)
Heut den 30 floreal im achten jahr Der franchischen Republique Erschinen (…) Einseits Johann Sebastian Moser, 30 jahr alt inwoner in der gemeind Innenheim in Niederreinischen Departement sohn Desen Mathis Moßer und Anna Maria Betz Eheleuth und wohnhaftin nitteren Egensperg mit Catharina Margaretha Gotti 28 jahr alt Tochter Deren Verstorbenen Johan Joseph gotti und anna Magdalena Wolfin bei lebzeit Eheleuth en wohnhaft in Der Gemeind Buxweiller ackerleuth alda [unterzeichnet] Sebastian Moser, catarina maria Gotte (i 2)

Sébastien Moser et Catherine Gottié d’Innenheim vendent la maison à Clémentine Isaac femme de David Weil moyennant 2 500 francs

1832 (5.11.), Strasbourg 7 (85), Me Stoeber n° 14.393
Sébastien Moser, jardinier & Catherine Gauthier à Innenheim
à Clémentine Isac épouse de David Weyl propriétaire
une maison sise en cette ville de Strasbourg rue des Drapiers n° 12 avec doits, aisances, appartenances et dépendances y compris 8 fourneaux avec leurs tuyaux d’un côté le Sr Malo, d’autre le Sr Moring, devant la rue, derrière la rivière – légué à la venderesse par Eve Salomé Gauthier99 veuve en premières noces de Jean Jacques Berger, imprimeur, et femme en secondes noces de Jean Jacques Schaeffer, propriétaire, suivant testament reçu Me G. Grimmer le 26 avril 1824 – moyennant 2500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 213 F° 134-v du 13.11.

Natif de Rosheim, David Weil épouse en 1810 Clémentine, fille de Michel Isaac (Michel Bing) d’Obernai
1809 (26.12.), Strasbourg 13 (30), Not. Bremsinger n° 4919
Contrat de mariage – David Weyl négociant
Clémentine Michel fille de feu Michel Isaac et de Rachel Bing
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 182-v du 2.1.

Mariage, Strasbourg (n° 1)
L’an 1810 le deuxième jour du mois de janvier, sont comparus David Weill, âge de 41 ans, colporteur, domicilié en cette ville depuis 15 ans, né à Rosheim Département du Bas Rhin le 18 mars 1768 comme il est constaté par un acte de notoriété (…) fils de Mathias Weill, rabin ci présent et consentant et de feu Michele Netter (…) et Clémentine Michel-Bing âgée de 24 ans, domiciliée en cette ville depuis 5 ans, née à Obernai, Département susdit au mois de février 1785 comme il est constaté par un acte de notoriété (…) fille de feu Michel Isaac, colporteur décédé à Lyon département du Rhône le 16 nivôse an X et de Rachel Bing ci présente et consentante (signé) dauid weil, gle Mandin Michel bing (i 1)

Clémentine Isaac vend la maison au commerçant Frédéric Diemer et à sa femme Barbe Schwing moyennant 7 200 francs

1833 (24.12.), Strasbourg 4 (78), Me Hatt n° 7751
Clémentine Isaac épouse de David Weil ou Weyl ou Weill, propriétaire
à Frédéric Diemer, revendeur, et Barbe Schwing
une maison sise en cette ville de Strasbourg rue des Drapiers n° 12 avec droits, aisances, appartenances et dépendances d’un côté le Sr Mallo tailleur, d’autre le Sr Moring, devant la rue, derrière la rivière dite fossé des Tanneurs – sont compris dans la vente quatre fourneaux en fer de fonte avec leurs tuyaux et corps, un alambic et accessoires et quatre ruards avec leurs aisances, un lavoir situé sur la rivière du fossé des Tanneurs et l’armoire vitrée qui se trouve dans la boutique au rez de chaussée – l’immeuble appartient à la venderesse d’acquet de Sébastien Moser, jardinier, et Catherine Ganthier d’Innenheim suivant contrat reçu Me Stoeber le 5 novembre 1832, à la De Moser légué par Salomé Gauthier veuve en premières noces de Jean Jacques Berger, imprimeur, en secondes de Jean Jacques Schaeffer, propriétaire, suivant testament reçu par Louis Léopold Grimmer le 26 avril1824 et inventaire de la De Schaeffer le 22 juillet 1824 – moyennant 7200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 222 F° 43 du 3.1.

Ancien militaire, André Frédéric Diemer épouse en 1816 Barbe Schwing de la Robertsau
1816 (20.8.), Strasbourg 4 (47), Not. Stoeber aîné n° 3707
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – André Frédéric Diemer, ancien militaire demeurant à Strasbourg rue de l’Argile n° 24, fils d’Emanuel Diemer, revendeur, et de feu Elisabeth Hildenbrand
Barbe Schwing, fille majeure Léonard Schwing, cultivateur à la Robertsau, et de feu Madeleine Ziegler demeurant rue des Cordonniers n° 12
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 67-v du 30.8.

Le revendeur André Frédéric Diemer meurt en 1841 en délaissant deux filles
1841 (26.6.), Strasbourg 4 (94), Me Hatt n° 13.132
Inventaire de la succession de feu André Frédéric Diemer en son vivant revendeur et de la communauté de biens qui a existé entre lui et sa veuve survivante Barbe Schwing
L’an 1841, Samedi 26 juin à deux heures de relevée en la maison mortuaire rue du jeu des enfants N° 56 où le sieur Diemer est décédé le 16 janvier dernier, à la requête de 1° Dame Barbe Schwing veuve de feu le sieur André Frédéric Diemer, en son vivant revendeur à Strasbourg où elle demeure est est domiciliée, agissante ici tant en son propre et privé nom à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et son mari et comme usufruitière viagère de toute la fortune de ce dernier aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Stoeber l’aîné notaire à Strasbourg le 20 août 1816 (…) qu’en sa qualité de mère et tutrice légale de sa fille mineure Frédérique Fany Diemer agée de 16 ans et demi issue de son mariage avec feu son dit mari, 2° Dame Sophie Barbe Diemer épouse de Henri Edouard Müller, tourneur à Strasbourg, de son mari ci présent assistée et autorisée, demeurant en ladite ville, la femme Müller et la mineure Fant Diemer seuls enfants et uniques héritières de feu leur dit père chacune pour moitié. En présence de M. Emanuel Diemer commis négociant demeurant à Strasbourg comme subrogé tuteur de la sisdite mineure
Analyse du contrat de mariage
Description des titres et papiers. 1° L’expédition sur parchemin d’un contrat de vente passé devant M° Hatt (…)
Immeubles dépendant de la communauté. Ville de Strasbourg. Une maison avec petite cour, appartenances et dépendances rue du jeu des enfants N° 56 (…)
acp 289 (3 Q 30 004) f° 13-v du 5 juillet – Le mobilier de la communauté 470. Les dettes passives s’élèvent à 2000 francs
Il dépend de la communauté une maison à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 56

Frédéric Diemer et Barbe Schwing vendent la maison à Jean Jacques Barthel et à Marie Salomé Bischoff moyennant 7 000 francs

1837 (23.9.), Strasbourg 4 (84), Me Hatt n° 10.039
Frédéric Diemer, revendeur, et Barbe Schwing
à Jean Jacques Barthel, propriétaire, et Marie Salomé Bischoff
une maison sise en cette ville de Strasbourg rue des Drapiers n° 12 avec droits, aisances, et dépendances, d’un côté la propriété du Sr Mallo tailleur, d’autre celle du Sr Moring, devant la rue, derrière l’ancien Fossé des Tanneurs – sont compris dans la vente sept fourneaux dont quatre en fonte et trois en fayence avec tuyaux et pierre et une armoire vitrée qui se trouve dans la boutique au rez de chaussée – Origine de la propriété, d’acquet sur David Weill et Clémentine Isaac par contrat reçu Me Hatt le 24 décembre 1833 transcrit au bureau des hypothèques volume 278 n° 26 – moyennant 7000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 253 F° 37-v du 2.10.

Jean Jacques Barthel épouse en 1821 Marie Salomé Bischoff, originaire de Westhoffen
Mariage, Strasbourg (n° 123)
Acte de mariage célébré le 12 avril 1821. Jean Jacques Barthel, majeur d’ans né en légitime mariage le 8 mai 1778 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, propriétaire, fils de feu Jean Michel Barthel, tisserand décédé en cette ville le 28 mars 1807 et de feu Anne Marie Bentz décédée en cette ville le 27 avril 1811, Marie Salomé Bischoff majeure d’ans née en légitime mariage le 5 avril 1785 à Westhoffen (Bas-rhin) domiciliée à Strasbourg fille de Jean Michel Bischoff, le jeune, ci devant boulanger à Wasselonne (Bas-rhin) ci présent et consentant et de feu Marguerite Ludwig, décédée audit lieu le 27 juin année dernière (signé) Johann Jacob Barthel, Maria Salome bischoff (i 28)

Jean Jacques Barthel meurt le 6 avril 1845 en instituant sa sœur légataire
1845, Me Schreider
Testament, le 8 février 1822 – Jean Jacques Barthel propriétaire à Strasbourg lègue à Marie Salomé Bischoff sa femme la jouissance viagère de toute sa succession et institue Catherine Marguerite Barthel sa sœur légataire universellle, ladite dernière légataire demeurant avec lui
acp 338 (3 Q 30 053) f° 43 du 17.7. (décédé le 6 avril 1845)

Marie Salomé Bischoff et sa fille Caroline Emilie hypothèquent la maison au profit de Geoffroi Roth

1845 (24.7.), Strasbourg 3 (91), Not. Burtz n° 571
Obligation – Ont comparu De Marie Salomé Bischoff veuve du S. Jean Jacques Barthel, propriétaire, et Dlle Caroline Emilie Barthel, majeure, sa fille demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquelles reconnaissent par les présentes devoir légitimement
à M. Geoffroi Roth, rentier demeurant aussi à Strasbourg la somme de 1800 francs
hypothèquent spécialement, Une maison avec droits et dépendances située à Strasbourg rue des Drapiers N° 12 tenant d’un côté au Sr. Mallo, tailleur, de l’autre côté à la De veuve Zimmer, devant à la rue des drapiers et derrière à celle du fossé des tanneurs.
Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent que cette maison leur appartient indivisément et qu’elle est devenue leur propriété de la manière suivante. Elle a été acquise par la De veuve Barthel et feu son mari du S. Frédéric Diemer revendeur et de De. Barbe Schwing, conjoints à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Hatt notaire à Strasbourg le 23 septembre 1837 transcrit au bureau des hypothèques le 3 novembre suivant volume 326 N° 36. Le S. Barthel est décédé à Strasbourg le 6 avril dernier. Il a laissé pour sa seule et unique héritière la Dlle Barthel sa fille, ce dont celle-ci et Mad. sa mère promettent de justifier à M. Roth par l’inventaire qu’elles feront dresser prochainement de la succession du défunt par M° Grimmer notaire à Strasbourg et aux termes de son testament fait devant M° Schreider notaire en la même ville à Strasbourg le 8 février 1822 il a légué à la Dame aujourd’hui sa veuve la jouissance générale et à vie de toute sa succession. Quant au legs universel contenu dans le même testament au profit d’une sœur du défunt, les débiteurs declarent que ce legs est devenu caduc tant par la mort de la légataire que par la naissance posthume de la Dlle Barthel. L’acquisition dont il a été parlé plus haut a été faite moyennant le prix de 7000 francs (…) Les conjoints Diemer étaient propriétaires de la maison au moyen de la vente que leur en avait faite De Clementine Isaac femme du Sr David Weil propriétaire à Strasbourg pour le prix de 7200 francs suivant contrat passédevant M° Hatt le 24 décembre1833 transcrit le 14 janvier suivant Vol. 278 N° 26. Du prix de cette acquisition 1000 francs ont été payés comptant (…). La De Weil avait acquis la maison du S. Sébastien Moser jardinier et de De Catherine Gauthier conjoints d’Innenheim pour le prix de 5500 francs aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Stoeber le jeune notaire à Strasbourg le 5 novembre 1832 transcrit le 7 décembre suivant Vol. 221 N° 43 (…). La maison appartenait à la femme Moser au moyen du testament fait par De Eve Salomé Gauthier veuve en premières noces du S Jean Jacques Berger imprimeur et épouse en secondes noces du S. Jean Jacques Schaeffer propriétaire à Strasbourg devant M° Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 22 avril 1824 et par lequel cette testatrice a institué la femme Moser pour son héritière universelle à charge de payer différents legs particuliers que la légataire universelle a intégralement acquittés (…). Enfin la même maison avait été léguée à la De Schaeffer par le S. Berger son premier mari suivant un testament reçu par M° Lex notaire à Strasbourg le 13. juin 1806, elle avait de même été léguée au S. Berger par Anne Marie Heister sa première femme en vertu d’un de testament reçu par M° Bosseniuis notaire à Strasbourg le 29 Brumaire an XI et cette dernière l’avait acquise du De Agnès Ehmann femme du Sr Philippe Jacques Heister boutonnier de Strasbourg aux termes d’un contrat passé à la Chambre des Contrats de Strasbourg le 5 juillet 1769.

Marie Salomé Bischoff et sa fille Caroline Emilie femme du coiffeur Jean Charles Lorentz hypothèquent la maison au profit du même Geoffroi Roth

1847 (24.4.), Strasbourg 3 (92), Not. Burtz n° 909
Obligation – Ont comparu De Marie Salomé Bischoff veuve du S. Jean Jacques Barthel, propriétaire, Le S. Jean Charles Lorentz, coiffeur, et D. Caroline Emilie Barthel sa femme qu’il autorisé aux effets ci-après, demeurant tous ensemble à Strasbourg, Lesquels reconnaissent par les présentes qu’independamment du capital de 1800 francs dont il sera parlé plus bas ils doivent aussi légitimement
à M. Geoffroi Roth, rentier demeurant à Strasbourg la somme de 1700 francs pour être employée à des besoins et affaires étrangères à la profession du S Lorentz
hypothèquent spécialement, Une maison avec droits et dépendances située à Strasbourg rue des Drapiers N° 12 tenant d’un côté au S. Mallo, tailleur, de l’autre côté à la De veuve Zimmer, devant à la rue des drapiers et derrière à celle du fossé des tanneurs. Cette maison appartient aux emprunteurs ainsi qu’ils l’ont justifié à M. Roth dans une obligationde 1800 francs qu’ils ont souscrite à son profit devant M° Burtz notaire soussigné le 24 juillet 1845

Les mêmes garantissent sur leur maison la rente qu’elles constituent à Gabrielle Besson

1848 (23.2.), Strasbourg 12 (173), Not. Noetinger n° 19.942
Constitution de rente viagère – Ont comparu 1° Dame Marie Salomé Bischoff, propriétaire, veuve de M Jean Jacques Barthel, 2° Mr Charles Lorentz, coiffeur & Dame Emélie Barthel son épouse qu’il autorise à cet effet, tous demeurant à Strasbourg rue des Drapiers n° 12, Lesquels ont par les présentes créé & constitué au profit & sur la tête de
Mademoiselle Gabrielle Besson, rentière, célibataire demeurant à Strasbourg, rue des cordonniers N° 2, ici présente & acceptant, Une rente annuelle & viagète de 550 francs
hypothèquent spécialement Une maison avec droits & dépendances, située à Strasbourg rue des Drapiers n° 12 entre M. Mallo, tailleur & la veuve Zimmer, donnant par devant sur la rue des drapiers & par derrière sur la rue du fossé des tanneurs. (…) Les débiteurs déclarent sous les peines du stellionat 1° que l’immeuble hypothéqué leur appartient en pleine propriété comme dépendant de la communauté qui avait existé entre la veuve Barthel & feu son marie dont la Dame Lorentz, sa fille est l’unique héritière au moyen de l’acquisition qui en a été faite durant le mariage suivant contrat de vente passé devant M° Hatt, alors notaire à Strasbourg le 23 septembre 1837 transcrit au bureau des hypothèques le 3 novembre suivant volume 326 N° 36, laquelle vente leur a été consentie par les conjoints Frédéric Diemer & Barbe Schwing de Strasbourg moyennant le prix de 7000 francs. (…) La présente constitution de rente a eu lieu moyennant le prix de 5500 francs
acp 369 (3 Q 30 084) f° 85-v

Les mêmes hypothèquent la maison au profit de la mineure Victorine Emilie Weiny

1849 (27. Xbre), Strasbourg 3 (93), Not. Burtz n° 1568
Obligation – Ont comparu De Marie Salomé Bischoff veuve du S. Jean Jacques Barthel, propriétaire, Le S. Jean Charles Lorentz, coiffeur, et D. Caroline Emilie Barthel sa femme qu’il autorisé aux effets ci-après, demeurant tous ensemble à Strasbourg, Lesquels reconnaissent par les présentes devoir conjointement et légitimement
à Dlle Victorine Emilie Weiny fille encore mineure, issue du mariage de feu le Sr Antoine Théodore Weiny, capitaine en retraite et chevalier de l’ordre de St Louis et de la légion d’honneur et de De Anne Marie Caroline Marck sa veuve, femme en secondes noces du S. Jean Fleck, vitrier demeurant à Strasbourg (…) la somme de 500 francs
hypothèquent spécialement, Une maison avec droits et dépendances située à Strasbourg rue des Drapiers N° 12 tenant d’un côté au S. Mallo, tailleur, de l’autre côté à la De veuve Zimmer, devant à la rue des drapiers et derrière à celle du fossé des tanneurs. Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent que cette maison leur appartient et qu’elle est devenue leur propriété de la manière suivante. Elle a été acquise par la De veuve Barthel et feu son mari du S. Frédéric Diemer revendeur et de De. Barbe Schwing, conjoints à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Hatt notaire à Strasbourg le 23 septembre 1837 transcrit au bureau des hypothèques le 3 novembre suivant volume 326 N° 36. Le S. Barthel est décédé à Strasbourg le 6 avril 1845. Il a laissé pour sa seule et unique héritière la De Lorentz sa fille comparante et aux termes de son testament fait devant M° Schreider notaire à Strasbourg le 8 février 1822 il a légué à la Dame aujourd’hui sa veuve la jouissance générale et à vie de toute sa succession. L’acquisition dont il a été parlé plus haut a été faite moyennant le prix de 7000 francs (…) Quant à l’établissement de la propriété antérieure les emprunteurs se réfèrent à un acte passé devant M° Burtz notaire soussigné le 24 juillet 1845 où ils en ont justifié d’une manière régulière et ils déclarent qu’à l’exception de l’hypothèque spéciale consentie par eux sur ladite maison pour la sureté d’une rente viagère de 550 francs suivant acte reçu par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 23 février 1848

Jean Charles Lorentz et Emilie Barthel hypothèquent la maison au profit de la mineure Mélanie Eyth

1854 (29. 9.br), Strasbourg 4 (111), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 6794
Obligation – Ont comparu M. Jean Charles Lorentz, coiffeur et dame Emilie Barthel son épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg, Lesquels reconnaissent par ces présentes devoir bien et légitimement
à Dlle Mélanie Eyth, mineure demeurant et domiciliée à Strasbourg, pour laquelle stipule et accepte M. Edouard Emile Strohl, docteur en médecine et professeur agrégé à la faculté de médecine de l’Académie de Strasbourg om il demeure et est domicilié, son tuteur, la somme principale de 2000 francs
hypothèque, Une maison avec droits, aisances appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Drapiers N° 12 et rue du fossé des tanneurs N° 54, ayant ses issues dans les deux rues, tenant d’un côté à la propriété du Sr. Mallo, tailleur de l’autre celle du sieur Zimmer. (…) Déclarent les débiteurs que cet immeuble appartient en toute propriété de la codébitrice pour l’avoir recueilli dans les successions de ses père et mère le Sieur Jean Jacques Barthel, propriétaire et dame Marie Salomé Bischoff décédés conjoints à Strasbourg dont elle était seule héritière, ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété dressé par M° Lauth aujourd’hui (…) et que les époux Barthel en ont fait l’acquisition du Sr Frédéric Diemer revendeur et de Dame Barbe Schwing, son épouse aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Hatt, prédécesseur immédiat de M° Lauth le 23 septembre 1837, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 23 novembre suivant volume 326 N° 36 (…) Ils déclarent en outre que cet immeuble est franc quitte et libre de toutes dettes privilèges et hypothèques légales à l’exception d’une hypothèque consentie jusqu’à concurrence d’une somme de 11.000 francs pour assurer le service exact d’une rente annuelle et viagère de 550 francs au profit de Dlle Gabrielle Besson rentière à Strasbourg aux termes d’un acte reçu par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 23 février 1848

Notoriété sur la succession de Jean Jacques Barthel et de Marie Salomé Bischoff
1854 (29.11.), Strasbourg 4 (111), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 6793
Notoriété (…) avoir parfaitement connu M. Jean Jacques Barthel, propriétaire, et dame Marie Salomé Bischoff conjoints à Strasbourg et savoir qu’ils sont décédés en leur domicie savoir le sieur Barthel le 6 avril 1845 et la dame Barthel le 13 juillet 1852, qu’après leur décès il n’a point été dressé d’inventaire, et qu’ils ont délaissé pour seule héritière leur fille unique dame Emilie Barthel épouse de M. Charles Lorentz coiffeur à Strasbourg
acp 435 (3 Q 30 150) f° 48 du 1.12.

Jean Charles Lorentz et Emilie Barthel hypothèquent la maison au profit de l’interdit Frédéric Schneiter

1857 (26.1.), Strasbourg 9 (112), Not. Becker n° 7393
Obligation – Ont comparu M. Jean-Charles Lorentz, coeffeur et D. Caroline Emilie Barthel sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par ces présentes reconnu devoir bien et légitimement
au Sr Frédéric Schneiter, majeur interdit, demeurant à Strasbourg se trouvant sous la tutelle de Jean Henri Schnitzler, homme de lettres, Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant en ladite ville, la somme de 5500 francs
hypothèque, Une maison d’habitation avec droits et dépendances située à Strasbourg rue des Drapiers N° 12 et rue du fossé des tanneurs N° 54 tenant d’un côté à M. Mallo, tailleur de l’autre à la veuve Zimmer. Les débiteurs déclarent que cet immeuble est la propriété de la codébitrice qui l’a recueilli dans la succession du Sr Jean-Jacques Barthel propriétaire et de De Marie-Salomé Bischoff tous deux décédés à Strasbourg ses père et mère dont elle est seule héritière ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété dressé par ledit M. Becker cejourd’hui. (…). Lesdits conjoints Barthel l’avaient acquise du Sr Frédéric Diemer revendeur et de De Barbe Schwing conjoints à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Hatt notaire à Strasbourg le 23 septembre 1837, transcrit au bureau des hypothèques le 3 novembre suivant volume 326 N° 36, moyennant le prix de 7000 francs. (…) Quant à l’établissement de la propriété de ladite maison sur la tête des conjoints Diemer et des précédents propriétaires, elle est établiie ausit contrat de vente auquel on se réfère à ce sujet.
Les conjoints Lorentz déclatent sous les peines de droit qu’ils ont dit bien connaître qu’ils sont tous deux mariés en premières noces et que leur union qu’ils ont contractée en 1845 est soumise, à défaut de contrat de mariage, au régime de la communauté légale (…), et que l’immeuble ci-dessus hypothéqué est franc quitte et libre de toutes dettes privilèges et hypothèques à l’exception de celles-ci-après mentionnées (…)

Nouvel acte de notoriété
1857 (26.1.), Strasbourg 9 (112), Not. Becker n° 7392
Notoriété – qu’ils ont parfaitement connu M. Jean Jacques Barthel, propriétaire et De Marie Salomé Bischoff en leur vivant conjoints à Strasbourg et savoir qu’ils sont tous deux décédés savoir le Sr Barthel le 6 avril 1845 et lad. De Barthel le 15 juillet 1853, qu’après leur décès il n’a pas été fait d’inventaire et qu’ils ont laissé pour seule habile à se dire et porter leur héritière De. Caroline Emilie Barthel femme du Sr Jean Charles Lorentz, coiffeur, avec lequel elle demeure à Strasbourg, fille unique desdits défunts
acp 457 (3 Q 30 172) f° 3-v du 27.1.

Jean Charles Lorentz et Emilie Barthel louent la maison à Aloyse Hintermeyer et à sa femme Marguerite Dorner

1868, Enregistrement de Strasbourg, ssp 149 (3 Q 31 648) f° 22 du 22.5.
du 28 novembre 1862. Bail – Entre les soussignés il a été convenu ce qui suit. M. Charles Lorentz, coiffeur à Strasbourg rue des drapiers N° 12, lequel a déclaré par les présentes louer à titre de bail pour 3, 6 et 9 années qui commenceront le 28 septembre 1862 et finiront le 28 septembre 1871
à Aloyse Hintermeyer et dame Marguerite Dorner sa femme, les deux demeurant à Strasbourg rue des drapiers N° 5
Un rez-de-chaussée sis à Strasbourg rue des drapiers N° 12, consistant en une seule pièce donnant dans la dite rue des drapiers et servant de magasin de coiffeur. Le présent bail est fait sous les charges suivant ci après. Dans le dit bail sont comprises trois petites caves dont deux se trouvent sous ledit Magasin et la deuxième donnant sur la quai des tanneurs et le droit de travailler et de déposer du bois dans la grande cave (…) moyennant un loyer annuel de 180 francs

« Page précédentePage suivante »

Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.