12, rue des Drapiers


Rue des Drapiers n° 12 – IV 187 (Blondel), N 801 puis section 59 parcelle 12 (cadastre)

Autre adresse, 43, rue du Fossé des Tanneurs
Maître d’ouvrage (n° 8, 10 et 12 réunis), Charles Eugène Seyder, graveur (1881), voir le n° 10


Façade rue du Fossé-des-Tanneurs (maison sur la droite, à deux étages et un étage mansardé. L’ancien n° 43 est la partie droite du bâtiment, (juillet 2017)
Façade rue des Drapiers. L’ancien n° 12 est la partie avant (juin 2017)

La maison dont l’arrière donne sur le fossé des Tanneurs appartient au XVI° siècle à des tanneurs : Mathias Schaurer en 1587, Chrétien Rœderer puis son fils André Rœderer. Le chapelier Bourcart Bürckel la cède en 1706 à son gendre le tanneur André Rœderer qui déserte la ville quelques années plus tard. Elle change ensuite plusieurs fois de propriétaire. A la mort du boulanger André Nuss en 1726, le sous-sol sert d’atelier de tannerie. Le monteur d’arquebuses Zacharie Frantz qui achète la maison en 1729 doit y faire des travaux puisque le prix d’estimation passe de 300 livres en 1726 à 425 livres à sa mort en 1735 ; le rez-de-chaussée sert alors d’atelier d’arquebusier. La veuve du boutonnier Philippe Jacques Heister acquiert la maison en 1746 et la cède en 1769 à sa fille qui épouse le compagnon imprimeur Jean Berger. Elle est autorisée en 1769 à faire une ouverture dans son encorbellement à condition de reconstruire la maison l’année suivante selon l’alignement. La reconstruction n’a cependant pas lieu. Les préposés refusent en 1785, en 1788 et en 1789 que Jean Berger répare sa maison qui dépasse de l’alignement contrairement aux voisines. Les préposés constatent que la maison menace ruine et demandent au propriétaire de poser des étais pour éviter tout accident.



Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 142, façades rue des Tanneurs et rue des Drapiers (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et quatre étages en bois. Les plans montrent désormais une maison alignée. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur la rue des Drapiers est la sixième à gauche du repère (i) : porte et deux fenêtres au rez-de-chaussée, quatre étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. La façade vers la rue du Fossé-des-Tanneurs est la sixième à partir de la gauche, identique à celle rue des Drapiers.
La maison porte le n° 12 aussi bien suivant la première numérotation (1784-1857) que la deuxième. Après comblement du fossé des Tanneurs, elle porte sur cette rue le n° 54 puis le n° 43.

La maison revient par héritages successifs à la femme du jardinier Sebastian Moser d’Innenheim. Jean Jacques Barthel l’achète en 1837 et la transmet à sa fille, épouse du coiffeur Charles Lorentz qui achète aussi la maison voisine (n° 10) dont elle partage la destinée.

juin 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1617 à 1853 (voir ensuite le n° 10). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Chrétien (Christmann) Rœderer, tanneur, et (1617) Barbe Grossmann, (1637) Anne Marguerite Dorsch puis (1651) Anne Marie Füssinger – luthériens
1671* h André Rœderer, tanneur, et (1648) Dorothée Schneider
1682* v Martin Boch, marchand de vins, et (1638) Marthe Rœderer – luthériens
1691 v Bourcard Bürckel, chapelier, (1662) Salomé Sœller – luthériens
1706 h André Rœderer, tanneur, et (1689) Salomé Bürckel puis (1706) Anne Catherine Hansmetzger – luthériens
1715 v Samuel Lutz, cordonnier, et (1699) Marthe Brülinger – luthériens
1717* adj Jean Jacques Stahl, mégissier, et (1708) Marie Salomé Trœsser – luthériens
1719 v Jean Sébastien Keller, charretier, et (1718) Marie Salomé Wenigguth, auparavant (1698) épouse d’Emanuel Frédéric Farr – luthériens
1722 v André Nuss, fournier, farinier, et (1688) Anne Marie Maag – luthériens
1729 v Zacharie Frantz, monteur d’arquebuses, et (1714) Susanne Wagner, remariée (1736) avec l’arquebusier Jean André Hildenbrand – luthériens
1746 h Jean André Hildenbrand, arquebusier, et (1736) Susanne Wagner veuve de Zacharie Frantz puis (1748) Marie Elisabeth Meyer – luthériens
1746 v Philippe Jacques Heister, boutonnier, et (1720) Agnès Ehemann – luthériens
1769 h Jean Berger, compagnon imprimeur, et (1771) Anne Marie Heister puis (1805) Salomé Gottié, divorcée de l’orfèvre Jean Jacques Wittmann, remariée (1817) avec le tonnelier Jean Jacques Schæffer – luthériens
1824 h Jean Sébastien Moser, jardinier, et (1800) Catherine Marguerite Gottié
1832 v David Weil, commerçant, et (1810) Clémentine Isaac (Michel Bing)
1833 v (André) Frédéric Diemer, revendeur, et (1816) Barbe Schwing
1837 v Jean Jacques Barthel, propriétaire, et (1821) Marie Salomé Bischoff
1853 h Jean Charles Lorentz, coiffeur, et (1845) Emilie Barthel

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 300 livres en 1726, 425 livres en 1735

(1765, Liste Blondel) IV 187, la veuve Philippe Heister
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) N.B. interversion avec la parcelle voisine n° 188, Joh: Berger, 2 toises, 2 pieds et 6 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 801, Dimmer, Frédéric Georges – maison, sol – 0,52 are / Barthel Jean Jacques, peintre

Locations

1713, Jean Georges Theurkauff, pelletier
1868, Aloyse Hintermeyer et Marguerite Dorner

Livres des communaux

Mathias Schaurer ci-dessus a une autre maison devant laquelle se trouvent deux marches en pierre de 3 pieds de long en saillie de 3 pieds, doit pour la jouissance 1 sol 6 deniers

Das gebrandt End vff dem Barfüesser Blatz, gegen dem bronnen ane Jacob Eisenheim des Kandtengiessers Behausung der Rechten Hand nach vntz hienauß an die Oberstrassen gemessen
[Mathis Schaurer der gerber] Mehr hatt Er daselbst ein Hauß, Daruor Zween steinerin Tritt iij schu lang, Vnd iij schu herauß, Bessert &, j ß vj d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1769, Préposés au bâtiment (VII 1413)
Anne Marie Heister est autorisée à faire une ouverture dans son encorbellement à condition de reconstruire la maison l’année suivante selon l’alignement

(f° 94-v) Dienstags den 7. 9.bris 1769. – Annä Mariä Heisterin wird erlaubt die öffnung am dem überhang jhres haußes in der Tucherstubgaß Zu Zumachen mit beding daß sie im Künfftigen jahr nach dem allignement bauen solle.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le maître maçon Gruber demande au nom de l’imprimeur Jean Berger l’autorisation de crépir, réparer et repeindre la façade sur rue et la façade sur le fossé. Les préposés n’accordent pas l’autorisation parce que la maison dépasse de l’alignement.

(f° 338) Dienstags den 23. Augusti 1785. – Johann Berger, Buchdrucker
Herr Gruber, der Maurer, nôe Johann Berger des Buchdruckers, bittet zu erlauben an deßen behausung in der Tucherstub Gaß gelegen, sowol die vordere façade gegen der gaß, als auch die hintere auf den Gerber Graben Verblenden, außbeßern und ansträichen, und dann das Landvest repariren Zu laßen. Erkannt, Augenschein.

(f° 346-v) Dienstags den 30. Augusti 1785., wurden folgende Augenschein eingenommen als Johann Berger, Buchdrucker
An Johann Berger, des Buchdruckers behausung in der Tucherstub Gaß gelegen, welcher die façade gegen der gaß Verblenden, außbeßern und anstreichen zu laßen willens, da sich gewiesen daß solche behausung dem Alignement nach Zurück weichen muß, und beederseits Häuser Würcklich del Alignement nach neu aufgebauen sich befinden, als Wurde Erkannt, Seÿe der Implorant mit seinem begehren ab: und an das Alignement zu verweisen.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le plâtrier Martin Weber demande au nom de l’imprimeur Jean Berger l’autorisation de plâtrer la façade. Les préposés qui se rendent sur place constatent que la façade est délabrée mais refusent de donner l’autorisation parce que la maison dépasse de l’alignement. La femme de Jean Berger fait une nouvelle requête un mois plus tard mais on la renvoie à la décision précédente. Elle demande ensuite le droit de simplement repeindre la façade mais la décision est ajournée.

(f° 79) Dienstags den 3. Junii 1788 – Johann Berger, Buchdrucker
Mr Martin Weber, der Gipser, nôe Joh: Berger, des Buchdruckers, bittet zu erlauben an deßen behaußung in der Tucherstub Gaß N° 12 die façade gipsen Zu laßen. Erkannt, Augenschein

(f° 85-v) Freÿtags den 6. Junii 1788. – wurden folgende Augenschein eingenommen. Johann Berger, Buchdrucker
In der Tucherstub Gaß an Johann Berger des Buchdruckers behausung, welcher vordere façade gipsen laßen möchte bei sich befunden, daß besagte façade baufällig und die behausung dem alignement unterworfen, daher Wurde Erkant, Abweisung.

(f° 100) Dienstags den 1. Julii 1788. – Johann Berger, Buchdrucker
Johann Berger der Buchdrucker, durch seine Ehefrau erscheinend, bittet an seiner in der Tucherstub Gaß gelegenen Behausung N° 12. Zu erlauben die façade verblenden Zu laßen. Erkannt, Seÿe der Implorant in Gefolg der auf den 6. Junii jüngst eingenommenen Augenschein ergangene Erkanntnus mit seinem begehren abzuweisen.

(f° 105-v) Dienstags de 8. Julii 1788. – Johann Berger, Buchdrucker
Johann Berger der Buchdrucker, durch seine Ehefrau erscheinend, bittet ihme wenigstens Zu erlauben seine in der Tucherstub Gaß gelegene Behausung N° 12. anstreichen Zu laßen. Erkant, bedacht.

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le compagnon imprimeur demande l’autorisation de réparer le rez-de-chaussée, de redresser la porte qui penche et de blanchir la façade. Les préposés constatent que la maison menace de s’écrouler mais qu’elle dépasse de l’alignement contrairement à ses voisines. Ils réitèrent leur refus en demandant au propriétaire de poser des étais pour éviter tout accident.

(f° 304) Dienstags den 7. Julii 1789. – N. Berger pt° reparationis seines Hauses.
Idem [Mstr. Pfaud] nôe NN. Berger des truckersgesellen bittet gehorsamst um erlaubnus deßen in der Tucherstubgaß gelegenes Haus au rez de chaussée repariren, das thur gestell so hinaus fallen will grad Zu stellen und die Façade ausweißen Zu dörffen. Erkannt, Augenschein

(f° 306-v) Dienstags den 14. Julii 1789. – wurden folgende Augenschein eingenommen.
In der Tucherstub Gaß an Johannes Berger des Buchdruckers Behausung, wo derselbe den rez de chaussée repariren, das thur gestell gerade stellen und die Façade aus weißen laßen wille, da man in loco gesehen, daß dießes sehr baufällige Haus, so den einsturtz drohet, dem Allignement unterworffen, und Zwischen neuen allignirten Häußern stehet, auch aus den protocollen ersichtlich daß derselbe schon den 6. Junii und 1. und 8.ten julii 1788 mit dießem begehren abgewießen worden. Erkannt, nochmalen abgewießen, derselbe aber schuldig und gehalten seÿn solle, um unglück Zu Verhüten, sein hauß inwendig spreißen Zu laßen.

Description de la maison

  • 1726 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres séparées par des cloisons en planches, deux vestibules chacun pourvu d’un fourneau et d’un évier, une cave sous solives servant d’atelier de tannerie à deux cendriers, un four et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 600 florins
  • 1735 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, vestibule pourvu d’un fourneau et d’un évier, chambre vers le fossé, à l’étage deux chambres, au rez-de-chaussée un atelier d’arquebusier, vestibule, cave sous solives, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 850 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue des Drapiers

nouveau N° / ancien N°: 23 / 12
Berger
Rez de chaussée en maçonnerie et 4 étages en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 228 case 1

Barthel Jean Jacques peintre rue des drapiers N° 12 à Strasbourg

N 801, maison, sol, R. des drapiers 12
Contenance: 0,52
Revenu total: 126,27 (126 et 0,27)
Ouvertures, portes cochères, charretières:
portes et fenêtres ordinaires: 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus: 12 / 10

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 933 case 1

Barthel Jean Jacques
1870 Lorentz, Charles coiffeur
1881 Brion Philipp August, Bau- Unternehmer
(ancien f° 681)

N 801, maison, sol, Rue des drapiers 12
Contenance: 0,52
Revenu total: 126,27 (126 et 0,27)
Folio de provenance:
Folio de destination: Abbruch (sol 921-I)
Année d’entrée:
Année de sortie: 1881 (sol 1882)
Ouvertures, portes cochères, charretières:
portes et fenêtres ordinaires: 18 / 14
fenêtres du 3° et au-dessus: 12 / 10
1881, Diminutions – Lorentz Carl f° 935-I, N 801, maison, Reinertrag 126, Abbruch 1880, Zeit 1881
(voir ensuite le n° 10)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 102 Rue des Drapiers p. 175

12
Pr. Berger, Jean, imprimeur – Echasses
loc. Friess, Jean Georges, Cordonnier – Cordonniers
loc. Muhr, Louis, musicien – Maçons


Relevé d’actes

La maison appartient au XVII° siècle d’abord à Chrétien Rœderer puis à André Rœderer. Le tanneur Chrétien (Christmann) Rœderer épouse successivement Barbe Grossmann en 1617, Anne Marguerite Dorsch en 1637 et Anne Marie Füssinger en 1651. Les enfants des différents mariages sont cités à l’acte de vente passé en 1676.

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 143)
1617. Christmann Red.er der Rothgerber, J. Barbara Thomæ Großmans Tochter. 16. Junÿ 26. (i 147)

Le tanneur Chrétien Rœderer épouse en 1637 Anne Marguerite Dorsch.
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f°39-v)
1637. Christmann Röderer d. Rothgerber alhier, J. Anna Margaretha Lorentz Dorsch deß Schumach. allhier nachgelaßene tochter, 14. 9.bris (i 41)

Il se remarie en 1651 avec Anne Marie Füssinger, fille de cordier : contrat de mariage, célébration
1650 (14. Xbris), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425) f° 26-v
Eheberedung Entzwischen H. Rathh. Christmann Röderern und Frauwen Annæ Mariæ Rödererin gebohrner Füeßingerin vffgericht
zwischen dem Ehrenvesten Wohlvorgeachten vnnd weißen Herrn Rathh. Christmann Röderer, burger vnd E: E: großen Raths dießes der Heÿlig. Römischen Reichß Freÿen Statt Straßburg beÿsitzer alß brautigamb ane einem
So dann der Zuchtigen Ehren vnndt tugendreichen Jungfrawen Annæ Mariæ des auch Ehrenvesten wohlvorgeachten vnnd weißen herrn Hannß Jacob Füeßingers, burgers vnd wohlgedachts Großen Raths alhie beÿsitzers, mit der Ehren vnndt tugendreichen Frawen Anna Geringin ehelich erzeugten dochter, Alß Hochzeiterin anderen theils
So beschehen Inn Straßburg Sambstags den 14. Xbris alß mann nach Jesu Christi vnßers Einigen Erloßers vnndt Seligmachers geburth Zalte 1650. – David Ösinger der ältere Notarius Cæsareus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 1)
1651. Herr Christmann Röderer der Rotgerber und alter großen Rhats Verwanther allh. vnd Jungfr. Anna Maria, Herr Hanß Jacob Fießinger des Seÿlers vndt eines Ehrsamen großen Rhats beÿsitzers allhier eheliche tochter. Dienst. zu 54, Claus. (i 258)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 93-v) 1651. Dnca 1. Epiph. 11. Jan. Herr Christmann Röderer Alter Großen Rhats Verwanther, J. Anna Maria Herrn Johann Jacob Füssinger E. E. großen Rhats beÿsitzers Eheliche tochter. Dienst. 21. Jan. St. Claus (i 95)

Le conseiller Ott rapporte que Chrétien Rœderer doit n’avoir pas déclaré toute sa fortune à l’inventaire dressé après la mort de sa femme puisque les sommes alléguées lors de son remariage la dépassent de beaucoup.
1655, Protocole des Quinze (2 R 73)
(f° 187) Sambst. den 10. 9.bris – Stall Contra H. Christmann Röder
Fernerer Ward bericht daß auch Jüngst beÿ Rath von H. Dr Ott am Tisch erinnert word. ob hette H. Christman Röder, auch beÿ seiner letzten Invent. nicht allerdings nach ordnung gehandelt, in deme d. Inventarium beÿ seiner letsten verheurathung daß Vorig. nach d. Frawen todt vffgericht vmb ein starckes übertroffen. Erkandt, Können beede geschäfft dabeÿ vermuthlich wegen mit einander lauffenden vmbständt, nicht Viel Zuerhalten, dann Herren Dreÿern vnd dem Stallschreiber Zu fernerer examination Zugestelt dann nach befundenheit weiter davon geredt

Codicille de Chrétien Rœderer et d’Anne Marie Füssinger, dressé en 1657
1657, Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 14), Protocollum (n° 1425)
(f° 28-v) Codicill Christmann Röderers
1657 (…) auff Dienstag den 27. Januarÿ alten Calenders abendts Zwischen 5 und 6 uhren beÿ dreÿ vffgestellten hellbrennenden Liechtern inn mein Notarÿ beÿ der Kleinen Metzig über neben dem hohen Steeg gelegener wohn behaußung dero Schreibstuben inn das Höfflein sehend vor mit Johann Friderich Medler, alß hierzu insonderheit req.rirten Kaÿßerlichen Notario (…) Persönlich erschienen der Ehrenvest, Fürsichtig vnnd weiße Herr Christmann Röderer, E: E: Großen Raths alhier beÿsitzers vnndt die Ehren Viel tugendreiche Fraw Anna Maria Füeßingerin beede Eheleuthe vnndt burgere Zu Straßburg, von den gnaden gottes gesunder gehender vnndt stehender Leiber (…) Johann Friderich Medler, Not. publicus

Nouvelles dispositions en 1664, notamment en faveur de ses quatre enfants issus de sa dernière femme, Jean Jacques, Jean, Salomé et Dorothée. Un autre complément suivra en 1667.
(f° 30) Nach Disposition Herrn Christmann Röderers
Zum Anderen, So verschreibe Ich Ihro Ihr lebenlang Zugenieß. Wÿdembs Weiß, die behaußung inn der Stadelgaß, gegen der Gerber Stub gantz völlig Wie Sie da stehet (…)
Zum dritten so gedenck ich meiner lieben hinderlaßener Kinder weil die noch Jung unndt ohnerzogen, doch inn der letzten ehe mit meiner Haußfrawen erzielt alß Hannß Jacob, Johannes, Salome undt Dorothea (…)
Straßburg den 22. Hornung 1664. Johann Friderich Medler, Not. publicus
(f° 31-v) Fernere Nach Disposition Herrn Christmann Röderers
Straßburg den 15. Februarÿ1667. Johann Friderich Medler, Not. publicus

Différentes mentions de Chrétien Rœderer chez les Conseillers et les Vingt-et-Un. Il est nommé fabricien de la paroisse Saint-Pierre-le-Vieux en 1651. Les autres actes sont des demandes d’intercession pour recouvrer des dettes.
1649 XV (2 R 68) Hanß Christmann Röderer. 199. 225. [compensation]
1651 Conseillers et XXI (1 R 134) H. Christmann Röderer Wurdt Kirchenpfleger Zu dem alt. St. Peter. 188.
1652 Conseillers et XXI (1 R 1354) Christmann Röderer. 106. [pt° intercessionalibus an Reutlingen]
1658 Conseillers et XXI (1 R 141) Christman Röderer. 49. 50. [pt° intercessionalibus an Schlettstatt und Oberehenheim]
1664 Conseillers et XXI (1 R 147) Christmann Röderer. 36. [pt° intercessionalibus zu Tübingen]
1665 Conseillers et XXI (1 R 148) Christmann Röderer. 2. [pt° intercessionalibus zu Haßlach]
1670 Conseillers et XXI (1 R 153) Christmann Röderer W. 256. [pt° intercessionalibus zu Gerspach]

Les Quinze évoquent l’inventaire dressé après la mort de Chrétien Rœderer d’après lequel les héritiers devraient un arriéré de 26 livres seulement. Le constat change du tout au tout quand on consulte le registre de partage où il apparaît une différence de 8 000 livres entre l’inventaire dressé après le deuxième mariage et l’inventaire des apports en troisième noces quelques mois plus tard. Le petit-fils Boch a en outre dissimulé des tonneaux remplis de vin. Les préposés s’accordent à infliger aux héritiers une amende de 150 livres et à faire des remontrances au notaire Bœller qui a dressé l’inventaire. L’amende de 150 livres est ramenée une semaine plus tard à 100 livres.
1671, Protocole des Quinze (2 R 88)
(p. 149) Freÿtags den 10. 9.bris – Christmann Rederers Inventation betr. neben d. Straff
Obere Stallherren laße per herr Kegelin Von herren Christmann Rederers Inventations Sach referiren daß Sie gegenwertig Herren Stättmeister Bernholts Herrn Stallschreiber Braunen ebenmäßig Von solchem geschäfft außführlich vnd weitlläuffigen bericht, schrifftlich vndt mündlich laßen erstatten, da sich den nach solcher revision waß die Stall abhandtlung vnd dero requisita betrifft, so Viel befunden, daß alles vnd Jedes wohlbeobachtet, vnd mehr nicht dan 26. lb 5 ß weiter nachzutrag. herauß gebracht worden, Warbeÿ man auch nach dem tenor des Vorgelegten Inventarÿ daß werck müßen bewenden laßen, wan nit nach der hand allererst durch das gefertigte theil Register weit enderst vnd ein Mercklicher betrueg wehre heraußkommen, In deme die Nahrungen Mittlern Ehe gegen der letztern In so Kurtzer ¾ Jahrs Zeit beÿ 8000. lb d zu gering angeschlagen vnd beschrieben worden, vnd sich dabeneben befunden, daß Boch der Kieffer, alß des Verstorbenen Enckel allein den wein eingeben, nicht nur 17 ½ fued. Verschwigen, Sondern Viel Stuckfaß mit Reichenweirer, Krumme Ellsaßer wein titulirt, vnd Keine Früchten stürtzen laßen, ander mehr Stuck, wie es die beschribene collation Clärlich weiset hat, Zugeschweigen, Weilen nun der Verübte betrug nit gering, warbeÿ die Redereische wittib, durch der dabeÿ geforderte starcke ergäntzung, nicht wenig eingebießt, Seind die herren der meinung den berierten Erben wehre allein 150. lb d. Straff anzusetzen, Dem Notario Böhler aber, welcher Inventirt, daß er beÿm wein vnd der Frucht nicht beser vigilirt, auch die alte Summam beim Leder geendert vnd mercklich augirt, ein Cräfftige Correction zugeben, daß er sich, wo er mehr also kämen der rejection von dem beneficio Inventandi Zu vesichern. Erkandt, pleibt beÿ der dictirter Straf vnd correction, wehre auch nach zugedencken, Wie dergleichen betrueg vorzubringen, welches etwa ein weg dazu sein möchten wan vff anbringen der herren 3. des Stalls von verdächtigen Personen, die Theil Register In die XV. stub zulieffern befohlen vnd berierten herren 3. aller Unglimpff dadurch abgenommen würde.

(f° 160-v) Sambstag den 18. 9.bris. – H. Christmann Rederer straff moderation
H. Christmann Rederer Erben, per Reüßnern, erlegen ahn den 150. lb Straff 100 lb pitten Im übrigen Vmb Nachlaß. Erkandt sollen noch 25. lb erlegen.

Acte en forme de certificat par lequel feu Chrétien Rœderer a assuré à sa veuve Anne Marie Füssinger la jouissance viagère d’un capital de 750 livres
1673 (25. 8.br), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 6) n° 302
Demnach weÿland d. wohl Ehrenveste, Fürsichtig vndt weiße herr Christmann Röderer E. E. Grosen Raths Zu Straßburg alter Beÿsitzer seel. inn seiner den 15. febr: A° 1667. Vor Notario v. gezeüg. uffgerichteten Nach Arrangement, seiner hinderlaßenen Fraw wittib der Viel Ehren: vnd tugendbegabten Frawen Annæ Mariæ Füsingerin Zu seinem Nachwÿdemb inn gueten gieb. Capitalien 750. lb bestimpt (…) Actum Sambstags den 25. 8.br. A° 1673.

Anne Marie Füssinger meurt en 1675 en délaissant deux fils et deux filles qui ont laissé à leur mère la jouissance viagère des biens portés au registre de partage dressé en 1670. La succession comprend outre la maison rue des Drapiers estimée 200 livres, un moulin à tan et une maison à Ichenheim en Bade. L’actif de la succession s’élève à 6 256 livres.

1675 (8.4.), Me Boeller (Jean Jacques, 3 Not 7) n° 329
Inventarium vnd Beschreibung aller der Jenigen Nahrung und güthere, so weÿl. die Viel ehren vnd tugendreiche fr. Anna Maria Rödererin Wittib gebohrne Füßingerin beÿ ihrem den 3. Martÿ nechst hiengewichenen Monats dießes lauffenden jahrs beschehenen seeligen Absterben Zeitlichen verlaßen, So vff erfordern und begehren deß Ehrenvesten vnd wohlvorgeachten herrn Sebastian Röderers Rothgerbers vnd burgers allhie alß geschwornen Vogt Johann Jacobs, Johannis, Jfr. Salomeen vnd Jfr. Dorotheen aller vier geschwüsterdt der verstorbenen frawen seel. mit weÿl. herrn Christmann Röderern auch Rothgerbern vnd E. E. groß. raths allhier Zue Straßb. alten beÿsitzern seelig ehelich gezeugter Kind. und ab intestato hind.laßener Erben, inventirt – Actum in beÿsein deß Wohl Ehrenvesten Fürsichtig Vnd weißen Hn Johann Peter Storckh E: E: groß. raths alten beÿsitzers, so der Abgeleibten frawen seel. geweßenen Hn Curatoris, Ingleichem deß Ehren: v. wohl vorgeachten herrn Joh: Jacob Füsingers Seÿlers, burgers alhier d. fr. eel. herrn bruders, Nicht wenig. d. viel ehren v. tugendreiche. Fr. Ursulæ Bleÿfußin gebohrner Füsingerin, d. Fr: seel. Schwestern, Vff donnerstags den 8.ten Aprilis Anno 1675.
Mündliche Disposition. (…) nach dem d. höchste Gott die Fraw seelig mit Leibs kranckheit angegriffen, V. Sie beÿ sich befund. daß es mit ihres Zu endt gehend möchte, hette Sie nach ihnen geschickt b. gebetten, wann d. höchste Gott üb. Sie Zeitlichen todts gebieten würden were ihre pitt v. begehren, daß (…) Actum den 8.ten Aprilis Anno 1675.
Abredt v. V.gleich d. beed. Söhn v. Zween döchtern ererbten vätterlich guths, So die v.storbene Fraw seelige biß in ihrem todt genutzt vnndt genoßen. Obwohlen üb. d. beed. Söhn v. dreÿ döcht. in A. 1670. den 11.ten Julÿ ererbte v. angetheÿlte vätterlich verlaßenschafft vier verschiedene Theil register gefertiget vorhand. warauß zu erseh. waß jeedem Kindt in Specie erblich Zutheil word. So ist jedoch die Errinnerung beschehen, daß es nicht allein Viel Zeit erfordern werden, biß solche vätterliche nahrung auß den theil registern ersucht v. beed. seith d. vätter: vnd mütterlich v.mög von einander separirt v. abgesöndert sein würde, sondern es werde auch auff allem Zweiffel um fünff jahren üb. ein v. Andere alienation beschehen v. fürgefallen sein, weilen demnach die Ergäntzung v. dem Müetterlich. guth Zunemmen (…)

So inn Einer ane Tucherstub gaß. gelegenen behauß. So die Fr: seel. ad dies vitæ wÿdembs weiße genoßen, befinden worden wie volgt
Vff d. obern bühnen, Vff dem and. bod., In d. Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, Vor dieß Cammern In der Obernstb., In d. Stub Cammer, In der obern Kuchen, Im obern hauß öhren, In d. Vndern stb., Im Vndern haußohren, In d. vndern Kuchen, Im Keller
Eÿgenthumb ane häußern vndt Loh Mühl. Erstl. j. völliger dritter theil so dann an dem vbrig. 2/3 theil Vier dreÿ Zehende theil ane hauß hoff hoffstatt mit ihren gebawen rechten zugehörd. v. gerechtigkeit. allhie nahe d. gerb. stuben geleg j. seit neben hanß Georg Köbele dem Kieffern 2. s. neb. Reichard Formier hind. vff d. Rindshäuter grab. ziehend, Ist Ledig eÿg. v. æstimirt 200. lb. Thun die hiehero gehörige antheil 107. lb 13 ß. Darüb. besagt ein perg. Kauffverschreibung mit d. Statt Straßb. Cantzeleÿ Contract Insigel de dato d. 2. Jan. 1657. Dabeÿ mehr and.erer schrifftlich. bericht beÿsammen gebund. befindlich. mit alten N° 57. jetzt Lit: A. bezeichnet
It. Ein vierter theil an d. Lohmühl vff dem schießrain allhie ist æstimirt 40. lb. Darüb. nichts briefflichs vorhand.
It. j. völliger dritter theil sampt Vier dreÿ Zehende theil an d. vbrig. Zwo tertz eines baw fällig. haußes hoff v. gartens in dem dorff Ichenh. geleg. (…)
Wÿdemb. So die Abgeleibte Fraw seelig. ad dies vitæ genutzt vnd genoßen. Es hat die verstorbene Fraw seelig V. h. Rathherrn Christmann Röderern ihrem Haußwürth seelig wÿdembsweiße Zeit lebens genoßen wie volgt. (…)
Abzug in dis Inventarium. Sa. Haußraths 417, Frücht. 91, Weinß v. Lehren Vaß 593, Silbers 315, Guldiger ring. 95, baarschafft 588, Capitalien 3903, Eÿgenthumbs ane häuser v. j. lohmühl 147, Activorum 93, Summa summarum 6256 lb
Summa Abschlags prælegirten stucken 94, Zu Vertheilen 6161 – Conclusio finalis Inventarÿ 6975 lb, Stall Summa 6547 lb
Sa. Zweiffelhaffte Capitalien 497, Sa. Zweiffelhaffte Activorum 798 lb
N° 330. Zuwißen seÿe Hiemit Jeeden menniglichen Alß uff seeliges Ableÿben weÿlandt der Viel Ehren und tugendreiche. frawen Annæ Mariæ Rödererin gebohrner Füesingerin, deß auch weÿland Ehrenvesten Fürsichtig v. weißen herrn Christmann Röderers geweßenen Rothgerbers v. burgers alhier auch E.E. Groß. Raths alten beÿsitzers seel. hinderlaßener wittibin

La maison revient après la mort de son père au tanneur André Rœderer qui épouse en 1648 Dorothée Schneider, fille de boulanger

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 82) 1648. Dncâ Quasim. 9.t. April. Andreas Röderer der Rothgerber, Herrn Christman Röderers des Rothgerbers Ehelicher Sohn, J. Dorothea Johann Schneiders Burgers Vndt Weißbeckh hinderlaßene tochter, Dienst. 18. Aprilis (i 83)

André Rœderer hypothèque en 1674 la maison au profit d’Aurélie Voltz

1674 (22. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 543 f° 519
Andres Röderer der Rothgerber
in gegensein Andres Lixen Andreßen sohns Gartners Vnderwagner alß Curatoris Aureliæ Voltzin – schuldig seÿe 225. lb
Unterpfand, Eine behaußung mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Ducher Stub Gaß einseit neben der Scheublerischen Wittib, anderseit neben herrn Eliæ Brackenhoffern Fünffzehnern, hinden uff den Gerbergraben stoßend gelegen

André Rœderer hypothèque la maison au profit de la veuve de l’archiviste Frédéric Hammerer. En marge, quittance remise à (sa sœur) Marthe Boch, alors propriétaire

1679 (8.4.), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 286-v
Andreas Röderer der Rothgerber
in gegensein herren Hannß Jacob Schneiders alten Dreÿers des Umbgelts alß Curatoris frawen Annæ Magdalenæ weÿl. herren Friderich Hammerers geweßenen Registratoris Archivi nunmehr seel. nachgelaßener wittibin – schuldig seÿe 250. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Ducher-Stub Gaß, einseit neben herrn Eliæ Brackenhoffer fünff Zehnern, anderseit neben herrn Johann Paul Schüblern U. I. und E.E. Statt gerichts Procuratori hinden uff den Gerbergraben stoßend gelegen
[in margine:] (…) in gegensein Herrn Petri Webers Schaffners deß Blatterhaußes im nahmen frawen Marthæ Bochin Wittibin seiner Schwiegermutter alß ietziger Besitzerin hierin gedachter behaußung (quittung) Act. 10. 8.br: 1682.

André Rœderer et sa femme Dorothée hypothèquent la maison au profit de la veuve Marthe Boch

1681 (21.6.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 288-v
Andres Röderer der Rothgerber undt Dorothe beÿdte Eheleuth, undt Zwar Sie Dorothe insonderheit mit beÿstandt Johann Georg Rüegers auch Rothgerbers undt Georg Hagmeÿers des kieffers, Ihres resp. Schwagers und dochtermanns
in gegensein Martha Bochin, wittibin, mit beÿstand Herrn Sebastian Röderers E.E. Großen Rhats beÿsitzers, Ihres Vogts – schuldig seÿen 132. lb
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebawen, undt zugehördten alhier in der Tucherstubgaß, einseit neben herrn Eliæ Brackenhoffern XIII. anderseit neben Herrn Johann Paul Schüblern V.J. Ddo undt E.E. Stattgerichts Procurator, hinden uff den Rindshäutergraben stoßend gelegen

Les mêmes hypothèquent la maison au profit du boucher Jean Philippe Kamm le jeune

1681 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 550 f° 331-v
Andres Röderer der Rothgerber undt Dorothe beÿdte Eheleuth undt Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstandt Johann Georg Haagmeÿers deß Kieffers undt Johann Georg Rüegers deß Ältern Gerbers, Ihres resp: tochtermanns undt Schwagers
in gegensein H. Johann Philipp Kammen deß ältern Metzgers – schuldig seÿen 50. lb
unterpfand, Hauß undt hoffstatt mit allen deren gebäwen und zugehördten alhier in der tucherstub gaß, einseit neben herrn Johann Paul Schüblern V.J. Dd undt Stattgerichts Procuratori anderseit neben herrn Eliæ Brackenhoffern XIII. hinden uff den Rindshäutergraben stoßend gelegen

Veuve d’André Rœderer, Dorothée Schneider meurt en 1685 en délaissant onze enfants. L’inventaire est dressé dans la maison de son gendre Georges Hegenmeyer au Vieux-Marché-aux-Vins. L’actif de la succession s’élève à 112 livres, le passif à 185 livres
1685 (16.5.), Not. Boeller (Jean Jacques, 3 Not 11) n° 627 (XIX°, 1229)
Inventarium vnd Beschreibung aller der Jenigen Haab Nahrung vndt güethern, So weÿland die tugendsame Fr: Dorothea Schneÿderin, deß auch weÿl. Ehrenhafften Andreæ Röderers gewesenen Rothgerbers v. burgers alhier zu Straßburg seel: hinderlaßene wittib, beÿ irem den 1. Maÿ diß lauffenden 1685.sten Jahrs beschehenem seel: Absterben Zeitlichen verlaßen, So uff erfordern v. begehren, ihr d. verstorbenen mit gemeltem ihrem Haußwürth ehelich gezeügten hind.lasener Söhn v. döchter, gleich nach dießem eingang benambset (…) Actum in beÿsein H. Michel Steblers gewesenen Müllers Zu Eckbolßh. d. v.storbenen Frauen geschwornen Vogts, Mittwochs d. 16. Maÿ A° 1685.
D. Verstorbenen frawen seelig. Beneficial Erben, seindt volgende. 1. Fr: Dorothes, H. Hannß Geörg Hammen deß Zimmermanns haußfraw, 2. Fr: Catharina, H. Geörg Hegenmeÿers deß Kieffers burgers alhie haußfr. 3. Fr: Barbara H. Johann Christian deß Kupfferschmidts alhier Eheweib, 4. Andreas, 5. Anna Maria, 6. Christmann, 7. Marthanna, 8. Johannes, 9. Susanna, 10. Gottfrid, 11. Johann Jacob, deren geschworner Vogt H. Geörg Rüger, Rothgerber, So noîe seines Pfleg Persohnen diße Mütterlich. Erbschafft anderer gestandt nicht als wie die 3. v.heürathete döcht der Ehevögt auch gethan, cum beneficio Legis & Inventarÿ angedretten
Copia concepti d. v.storbenen Frauen seeligen vffgerichteten disposition inter Liberos (…) So beschehen (…) uff Donnerstag den 26. April: st. n: abendts Zwischen 6. . 7. uhren im Jahr Christi gezalt 1684.
An Haußrath, So in einer am Altenweinmarck geg. dem Speirbad hinüb. gelegene, v. H. Geörg Hegenmeÿer den einen dochtermann zuständig. behauß. befunden worden, als volgt.
Abzug in dies Inventarium behörig. Sa. haußraths 71, Sa. guldiner Ring 31, Sa.wahren 37, Summa summarum 112 lb – Schulden 185 lb, Mehr Schulden als Nahrung 73 lb

La maison revient à la créancière Marthe Rœderer, veuve du marchand de vins Martin Boch, qui la vend en 1691 au chapelier Bourcard Bürckel

1691 (15.1.), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 34-v
fr. Martha gebohrne Rödererin, weÿl. Martin Bochen deß Weinhändlers seel. Hinterlassene Wittib, mit beÿstand Hn Sebastian Röderers E.E. Groß. Rahts alten beÿsitzers, Ihres laibl. bruders und Vogts
in gegensein Burckard Bürckels deß Hutmachers
Eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebawen, allhier in dere Thucher Stub Gaßen einseit neben H. Dr Johann Paul Schübler E.E. Kleinen Rhats Proc. anderseit neben deß Stiffts St. Marx gehörigen behaußung, hinden uff den Gerber oder Rinds Häuter Graben stoßend geleg. – geschehen umb 450 pfund

Fils de jardinier, le chapelier Bourcard Bürckel épouse en 1662 Salomé Sœller, fille de tailleur
Mariage, cathédrale (luth. f° 24)
1662. den 12.t post Trin: die 17. Aug: Zum 2. mahl Burckhardt Bürckel, der hutmacher Weiland Burckhardt Bürckels gewesenen Gartners undt Burgers alhie hinderlaßener ehel: Sohn undt Jfr. Salome Johann Söllers, Schneiders u. burgers alhie ehel. Tochter. Montags den 25* Freiburg: Münster, Thierg. (i 26)

Le préposé aux métiers Kœnig de plaint de l’attitude de Bourcard Bürckel qui trouve toujours à redire et qui l’aurait insulté. L’affaire est renvoyée aux juridiction compétentes
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(f° 203-v) Sambstags den 12. Julÿ 1704.- H. XV. König Ca. Burckhard Bürckel
Herr XV. König als Ober Handwercksherr beÿ Herren Rhät undt XXI. berichtet, daß Burckhard Bürckel ein harter Man seÿe, der sich hiewider an meisten opponirt habe, dabeneben ihne herrn XV. beschuldigt als ob er wider Ordnung hette handlen wollen, anbeÿ Ihne sehr beschimpfft habe, mit bitt die Obere Handwerckshh. beÿ Ihrer authorität Zu manuteniren.
Erk. wirdt beedes an die Oberen Handwerckshh. gewießen, wegen des erstern ihnen zugleich die händt geöffnet, was aber des herrn XV. Königs Klag betrifft, solche Zu examiniren committirt.

Bourcard Bürckel hypothèque la maison au profit de Jean Frédéric Œsinger, rapporteur au Petit Sénat

1705 (27.3.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 231
Burckhard Bürckel Huetmacher [unterzeichnet] +
in gegensein Hn Joh: Frid: Ößingers U. J. Ddi. Referenten beÿ E.E. Kl. Rath, – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, sein antheil ahn einer behaußung allhier in der Tucherstueb gass, einseit neben (-) anderseit neben (-) hinten auf den graben stoßend gelegen

Bourcard Bürckel veuf de Salomé Siller meurt en 1720 dans une maison près du pont Saint-Thomas en délaissant deux fils et une petite-fille, Marie Barbe Rœderer. L’actif de la succession s’élève à 1114 livres, le passif à 264 livres
1721 (7.6.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 49) f° 15
Inventarium über Weÿl. deß Ehrengeacht: und Vorachtbahren Herrn Burckhard Bürckels geweßenen Hut Machers u. burgers allhier Zu Straßb. nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1721. – nach seinem den 23.ten Aprilis Innstehenden 1720.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) Actum Straßburg Sambstags d. 7.ten Junÿ A° 1721.
Der Verstorbene seel. Hat sowohlen ab intestato als auch per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie Volgt. 1. den Edel Vesten hochgelehrten Hn Johann Burckeln, Med.æ Dctm. Vornehmen Medicum auch burgern alhier, so Vor sich selbsten Zugangen, Vor ein dritten Stammtheil, 2.do Herrn Johann Jacob Bürcklen, Handelßmann und burgern alhier, so auch Vor sich selbsten zugegen Vor den andern Stammtheil. 3. So dann Vor den dritten Stammtheil fr: Mariam Barbaram Arbeiterin gebohrne Rödererin Mr Jacob Arbeiters Kürßners u. burgers Allhier Ehel. haußfraw, mit assistentz deßelben, Ihres Ehemanns an der helffte allein in legitimam und ist einen dritten theil In die übrige Zwo tertzen aber deroselben bereits Ehel. erzeugte Zweÿ Kinder, Nahmentlich Abraham u. Jacob, die Arbeiteren deren geschworner Vogt H. Georg Michael Kübler, Kürßner u. burger alhier, so persönlich zugegen, wie auch diejenige Kinder welche gedachte Maria Barbara noch ferner erziehlen möchte In die übrige helffte aber Jfr. Catharinam Salomeam Rödererin, weÿl. Andreæ Röderers geweßenen Rothgerbers u. Lederbereiters alhier sel. hinderlaßene ehel. dochter, welche mit beÿstand H. Johann Samuel Schallen, Sattlers u. burgers alhier Ihren geschwornen Curatoris dem Geschäfft in person abgewartet
Copia deß abgeleibten seel. auffgerichteten Testamenti nuncupativi. pge.. in proth: G folio (-)
In einer allhier Zu Straßburg ohnfern der Thomansbruck gelegener u. in dieser Verlaßenschafft nicht gehöriger behauß. befunden worden wie volgt
Rubricæ hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 54, Sa. der Leeren Vaß 7, Sa. deß Silbergeschmeids 2, Sa. Guldener Ring 9, Sa. baarschafft 31, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 690, Sa. Schulden 319, Summa summarum 1114 lb – Schulden 264, Restirende Verlaßenschafft 849 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1091 lb
Wÿdumb, Welchen der Verstorbene von weÿl. Frawen Salome Bürckelin gebohrner Sillerin seiner haußfrauen seeligen ad dies vitæ genoßen

Bourcard Bürckel, ses enfants Jean, médecin, Jacques, marchand, et ses deux petits-enfants issus du tanneur André Rœderer vendent la maison au susdit André Rœderer

1706 (22.1.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 70
(675) ut immediate supra [Burckart Bürckel huetmacher für sich, Item hr. Joh. Bürckel Medicinæ Dr. et Practicus, Item hr. Jacob Bürckel Handelsmann u. dann hr. Joh. Daniel Rohr Not: publ. alß vogt andres Röderers gerbers u. lederbereithers 2. KK. [unterzeichnet] Birckel
in gegensein Andres Röderers gerbers u. lederbereithers
eine behaußung u. hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeiten allhier in der Tucherstueb gass, einseit neben Mathis Hoffs wittib anderseit neben Joh. Michel Freÿ Kübler hinten auf den Graben stoßend gelegen – umb 150 capitalien und 525 pfund

André Rœderer épouse en 1689 Salomé Bürckel : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrenhafften und bescheidenen Meister Andreæ Röderern Rohtgerbern Lederbereitern und burgern Zu Straßburg weÿl. des Ehrengeachten herrn Andreæ Röderers ebenmäßig geweßenen Rothgerbers, Lederbereiters und burgers Zu gedachtem Straßburg, seeligen hinderlaßenen Eheleiblichen Sohn als dem Brautigam ane Einem, So dann der Ehrenzüchtig und Tugendreichen Jungfrauen Salome Bürckelin, deß Ehren vorachtbaren herren Burckard Bürckels hutmachers und burgers Zu erwehntem Straßburg Eheleiblicher dochter, als der Jungfrau hochzeiterin am Andern theÿl – So geschehen und verhandelt in der Königl. Freÿen Statt Straßburg, Donnerstags den 11. Montagstag Augusti Neuwen Calenders Anno 1689. Elias Winckler, Nots.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 166-v)
1689. Dom. XI. Zum 2 mahl Andreas Röderer Gerber und Lederbereiter, Weiland Andreas Röderers Burgers u. Rothgerbers alhier ehel. S. Jfr. Salome Burckhard Bürckels Burgers u. Huthmachers alhier ehel. T. (i 168)

Salomé Bürckel meurt en 1703 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient à son père. La masse propre aux héritières s’élève à 128 livres. L’actif de la communauté est de 63 livres, le passif de 149 livres.
1703 (7.3.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 10) n° 386
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, wo Weÿland die Ehren und tugendsahme fraw Salome Rödererin gebohrne Bürckelin, des Ehrenachtbaren Herren Andreæ Röderers Rothgerber vnd Lederbereiter auch burgers allhier Zu Straßburg, geweßene haußfraw nunmehr seeligen, nach ihrem den 19. Aprilis instehenden 1703. Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, erfordern vnd begehren des Ehren: vnd wohlvorgeachten Herrn Burckhard Bürckel hutmacher vnd burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Barbaræ vnd Catharinæ Salome der abgeleibten seel. mit vorermeltem Ihren hinterbliebenen Wittibern ehelich erzeugter beeder Kinder vnd ab intestato nachgelaßener Erben fleißig inventirt vnd ersucht (…) So beschehen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 7. Augusti Anno 1703.

In einer allhier zu Straßburg ane der Thucherstubgaß gelegenen der Kinder und Erben Eingangs gemeltem Herrn groß Vattern Vnd Vogten eÿgenthümlich Zuständigen Behaußung sich Volgendermaßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der Bühn, In der Cammer A, Im Nebens haußöhren, In der Wohn stub, In der Stub Cammer
Ergäntzung, Vermög Inventarÿ vber der Verstorbenen Frau seel. in den Ehestand gebrachte Nahrung durch Herrn Eliam Wincklern Notl. publ. in Anno 1689. gefertiget
Copia der Eheberedung (…) So geschehen und verhandelt in der Königl. Freÿen Statt Straßburg, Donnerstags den 11. Montagstag Augusti Neuwen Calenders Anno 1789. Elias Winckler, Nots.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Der Erben Nahrung betr. Sa. haußraths 40, Sa. Silbers 3, Sa. Guldener Ring 6, Sa. Ergäntzung 78, Summa summarum 128 lb
Die Theilbare Verlaßenschafft betr Sa. haußraths 31, Sa. Wahren v. Werckzeugs 18, Sa. Frucht v Meels 7, Sa. Wein v. Leeren Vaß 6, Sa. Silbers 9 ß, Summa summarum 63 lb – Schulden 149 lb, In Compensatione, Passiv onus 85 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 43 lb
Copia Codicilli Reciproci

André Rœderer se remarie en 1706 avec Anne Catherine Hansmetzger, fille d’un préposé à l’accise.
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 100 f° 17)
Mittwochs den 23. Maÿ 1706. seind nach zweÿmahliger außruffung in der Pfarrkirch zu S Wilhelm in Straßb. copulirt und eingesegnet word. Andreas Röderer, der Rothgerber und lederbereiter auch burg. alhie und Jfr. Anna Catharina Hanßmetzgerin, Johann Friderich Hanßmetzgerß, deß bedienten in dem Umbgeld und burgerß alhie ehel. tochter, [unterzeichnet] Andreaß Röderer alß Hochzeitern Anna Catharina hanß Metzgerin Alß hochzeitterin (i 104)

André Rœderer déserte la ville. La maison qui est estimée à son prix d’achat est grevée d’un passif aussi élevé, soit 675 livres. L’actif de la fortune s’élève à 170 livres, le passif à 1 179 livres
1712 (21.6.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 31) n° 1030
Inventarium vnd beschreibung aller derjenigen Haab vnd Nahrung, wie auch passiv Schulden, welche Andreas Röderer der außgetrettene Rothgerber und Lederbereiter burger allhier zu Straßburg, hinder sich gelaßen, welche auf freundliches ansuchen und begehren herrn Burckhart Bürckels Huthmacher und auch burgers allhier alß Großvatter vnd geordneten Vogts sein Röderers in erster Ehe erzeigter Zweÿer Kinder, fleißig inventirt und ersucht, durch die Ehren vnd tugendsahme fraw Annam Catharinam gebohrne Hannßmetzgerin die hinterbliebene haußfrau beiständlich herrn Joh: Daniel Elles Hoßenstrickers v. b. allhier Ihres geschwornen Curatoris (…) So beschehen allhier in der Königlich. freÿen St. St. auff Dienstag den 21 Junÿ Anno 1712.
Copia der Eheberedung

In einer allhier Zu Straßburg ahne der Thucher Stub Gaß gelegenen und in dieße Nahrung eÿgenthümblich gehörigen behaußung volgender maßen befunden alß
Ahne Haußrath. Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, Vor der Cammer, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, Im Hauß öhren, Im Keller
Eigenthumb ane Einer Behaußung. It. Eine behaußung vnd hoffstatt mit allen deren gebewen, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten v. gerechtigkeiten allhier in der thucherstub gaß, I. s. neben Frantz Veriuß dem Strehlmacher, anderseith neben Johann Michael Freÿ dem Kübler, hinden auff den Gerber Graben stoßend gelegen. Vndt ist auff dieße behaußung Versichert Erstlich H Burckard Bürckel Huthmacher vnd burger allhier deß außgertrettenen Ehemanns Schwehrvatter hauß ankauff schillings rest 325. lb. Ferner H. M. Herrmann Wagner Pfarrer in Lützelstein, in Capital 150. lb, So dann H. Joh: Jacob Stahl des ältern weißgerber und burger allhier auch in Capital 200. lb. Summa 675. lb. Solche behaußung wurde in Anno 1706. erkaufft wobeÿ mann es auch anjetzo zu ersparung der unkosten gelaßen pro 675. Also deßwegen allhier in außwurff, Nihil. Darüber besagt ein teutscher perg. Kbr. mit der St. St. anhangenden C. C. Insiegel verwahrt datirt d. 22. Jan. A° 1706. mit N° 1. notirt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ Sa. haußraths 157, Sa. Werckzeugs 5, Sa. Silbers 6, Sa. goldenen Rings 1, Summa summarum 170. lb
Davon prætendirt die hinderlaßene haußfrau vor eigen vnd in dieße Ehe gebracht zu haben 75 lb, Nach solchem abzug 95 lb – Schulden 1179 lb, Compensando 1083. lb
(Joint) Auß E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg Memorial de Anno 1712.. Mittwoch den 7. Sept. Andres Röderers des außgetrettenen Gerbers und burgers allhier falliment betreffend, In sachen deßen Ehefrauen Curatoris in actis Imploranten contra Mariti Creditores Imploranten, ist auß gethane Imploration producirtes Inventarium der Creditoren mündliche gethane Erklärung und unßerer Deputirten abgelegte relation puncto Cessionis mit urtheil Zu recht erkandt, daß der Ehefrauen das Beneficium Cessionis Zu Zulaßen undt von denen theilbahren passivis zu absolviren (…)

Jean Stahl et Bourcart Bürckel louent la maison au pelletier Jean Georges Theurkauff

1713 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 546
Joh: Jacob Stahl weißgerber und Burckhardt Bürckel huetmacher
in gegensein Joh: Georg Theurkauff Kürßners
in ihrem hauß alhier in der Tucherstubgass, einseit neben Verius dem Kammacher anderseit neben (-) d. unter thun auff einen beden theilen erlaubte vierteljährige aufK:

Bourcart Bürckel et (sa petite-fille) Marie Barbe Rœderer femme du pelletier Jacques Arbeither vendent la maison au cordonnier Samuel Lutz et à sa femme Marthe Brülinger

1715 (16.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 216-v
(900) Burckardt Bürckel huetmacher, Item Jacob Arbeither Kürßner alß ehevogt Maria Barb: geb. Rödererin
in gegensein Samuel Lutz schuemachers und Marthæ geb. Brilingerin
eine behausung hoffstatt mit allen begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Tucherstuebgass, einseit neben Meÿer dem schuemacher anderseit neben (-) hinten aufs wasser – um 475 und 200 pf verhafftet, geschehen um 225 pfund

Les acquéreurs hypothèquent la maison quelques mois plus tard au profit d’Anne Marie Jund veuve Seitz

1715 (10.10.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 725-v
Samuel Lutz der Schuemacher und Marthan geb. Brühlingerin mit beÿstand Joh: Michael Röhrers schreiners und Philipp Pschoor Schuemachers
in gegensein Annæ Mariæ Seitzin wittib geb. Jundin mit beÿstand Isaac Jund des Weißbecken ihres bruders und Vogts und Joh: Adam Zeltners Pastetenbeckers Ihres leiblichen sohns – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, zweÿ häußlein neben einand. cum appertinentÿs in der Tucher stueb gaß, einseit neben Michel Freÿ kübler anderseit neben Meÿer Schuemacher hinten auff d. Rindshäutergraben

Fils de remueur de grains, Samuel Lutz épouse en 1699 Marthe, fille du maréchal ferrant Jean Brülinger : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Eheberedungs Copeÿ – Persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene Samuel Lutz noch Lediger Schuemacher, weÿl. Samuel Lutz, gewesenen Kornwerffers v. burgers alhier hinderlaßener ehelicher Sohn, alß brautigamb, mit beÿstand des Ehrenhafften H. Isaac Osterried. des ältern, Schuemachers vnd burgers alhie seines noch ohnentledigten Vogts, ane Einem, So dann die Ehren und tugendsahme Jungfrauw Martha gebohrne Brülingerin, weÿl. des auch Ehrenhafften Meister Johann Brülingers geweßenen huffschmidts vnd burgers alhie seel. hinderlaßene dochter, alß hochzeiterin, mit assistentz H Johann Raspen Schumachers vnd E. E. Zunfft der Schumacher büttels ihres Geschwornen Vogts, wie auch Clauß: vnd Jacob Brülingers beede Gartnere ihrer Vettern am andern theil – Beschehen vnd verhandelt in Straßburg den 31. Monats tag Maÿ Anno 1699. Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 69-v)
Eodem [den 24. Junÿ A. 1699] seind auch Copulirt worden Samuel Lutz lediger schuhmacher Samuel Lutzen deß burgers V. Kornwerffers alhie hinterlaßener ehelicher Sohn Jungfrauw Martha Johann Brüllingers deß burgers V. huffschmidts alhie hinterlaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Samuel lutz als hoch Zeütter, Marthanna Brilingerin als hoch Zetter (i 71)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison du cordonnier Jean Rasp au Vieux-Marché-aux-Vins
1699 (8.8.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 9)
Inventarium und beschreibung aller Hab vnd Nahrung, so der Ehrsame Samuel Lutz, Schuemacher, und die Ehren: und tugendsahme Fraw Martha Lutzin, gebohrne Brülingerin, beede Eheleüth und burgere zu Straßburg, Einander in den Ehestand Zugebracht, welche auff Ihr gesambtes freündlich: und Fleißiges Ansuchen, rfordern und begehren, auch in Ihr beeder Eheleuth: und Mstr. Johann Raspen Schuemachers vnd burgers alhier alß der Ehefrauen nechsten verwanthens vnd geweßenen vogts beÿsein – So beschehen in Straßburg den 8.ten Augusti Anno: 1699.

In einer alhie In der Statt Straßburg auff dem alten Weinmarckt gelegenen Mr Johann Raspen dem Schuemacher Gehörig. behaußung, so beede Eheleuth Lehnungs weiß bewohnt, ist befund. word. wie volgt.
Wÿdemb, So Fraw Catharina Bestin, gebohrne Binderin der Ehefr. Stieffmutter ad dies vitæ Zugenießen, Laut Theilregisters über der Ehefr. ererbte vätterliche Nahrung durch H Eliam Wincklern Notm seel. in Anno 1688. auffgerichtet befindet sich fol. 8.a daß dieselbe von weÿl. Mr Johann Brülingern der Ehefr. Vattern seel. Crafft der mit ihme auffgerichteten Ehepacten §° 5.to zu genießen hat
Wÿdembs Verfangenschaft So Fraw Aurelia Reibelin, weÿl. Hanß Brülingers des alten gewesenen Gartners am Cronenburger thor seel. hinderlaßene Wittib der Ehefrauen Stieff Großmutter von nechstgedachtem ihrem Verstorbenen haußwürth Zeit lebens Zugenießen

Samuel Lutz s’adresse aux Quinze pour être autorisé à prendre un apprenti alors que le règlement stipule qu’un nouveau marié doit attendre deux ans avant de le faire. L’apprenti est le fils de feu l’aubergiste au Saumon que Samuel Lutz a congédié sur ordre de la tribu mais que ses sœurs ont ramené chez lui pour qu’il ne traîne pas dans les rues. Les représentants de la tribu déclarent qu’ils sont disposés à accorder une dispense moyennant paiement. Les Quinze adoptent la proposition de la commission qui estime que le règlement trop restrictif doit être modifié et que la tribu ne doit pas accorder de dispense mais leur renvoyer les pétitionnaires.
1700, Protocole des Quinze (2 R 104)
Samuel Lutz Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
E. E. Zunfft der Schuhmacher soll wid. articul nicht dispensiren vndt der articul wegen der Jüngen Meister und Jung. aus dem articulbuch weggethan werden.
(f° 356) Freÿtags den 8. Octobr. 1700. – Samuel Lutz Ca. E. E. Zunfft der Schuhmacher
Obere handwerck Hh. laßen per Herren Friden Proponiren es habe Samuel Lutz burger und Schuhmacher alhie, in einem gehaltenen Recess anbringe laßen, wie daß er einen armen Jungen in die Jehr annhemen soll, E. E. Zunfft aber, unter vorwandt, daß es wider articul lauffe, es nicht Zugeben wolle, anbeÿ umb obrigkeitlich Dispensation gebetten, vndt alß man Ihne ferners angehört, beditten, daß der Jung Friderich Hanß Metzger dem geweßenen Salmenwürth und ietzigen Garde am wickhäußel zu gehöre, derselbe nichts in Vermögen habe, vndt des Jungen Schwestern 40 fl. Zu einem Lehrgeld zusammen legen wollen, Worauff Johann Michael Hauckh der Zunfftmeister berichtet, daß gemelter Lutz sich Zum 2. mahl beÿ E. E. Zunfft angemeldet habe, aber allezeit abgewießen worden seÿe, weilen deßen begehren wider articul, so herr Fridt abgelesen, Lauffe, hingegen selbige Vermögen, daß Ein Schuhmacher wann er in der Ehe tritt, 2 Jahr darinnen sein solle, ehe er einen Jungen annehmen dorffe. Worauff Samuel Lutz replicirt, daß er schon 5/4 Jahr in der Ehe were vndt beÿ anderen in dergleichen fällen dispensirt worden seÿe, es habe auch anfangs der herr Ober herr solches erlaubt, weilen Er Implorant aber nachgehends wahrgenommen, daß die Meisterschafft sich darwider setze, so habe Er den Jungen wider gehen laßen, darauff die Schwestern, weilen derselbe auß der gaß herumb geloffen, ihne widerumb angesprochen denselben anzunehmen, darauff er auch eingekommen seÿe.
Auff welches Hauckh regerirt, daß Lutz den Jungen schon lange Zeit im hauß gehabt habe, vnd wan beÿ andern schon dispensirt worden seÿe, dießelbe pro dispensatione 6 fl. hetten erlegen müßen, da er eine tertz der Statt die andere tertz der Zunfft, und die dritte tertz in eine Buchs vor das Allmoßen Gelieffert worden seÿe. Worauff man den Lutzen gefragt, ob er, wann mann gegen ihme dispensiren solte, nicht auch tax* davor erlegen wolte. Wozu Er sich auch erbietig Gemacht habe.
Auff seithen der Herren Deputirte habe man davor gehalten, daß weilen der Jung arm seÿe, (2) beÿ anderen schon dispensirt worden, vnd (3) dar articul hart zu seÿn scheine, daß Einer so in die Ehe trette 2 jahr still stehen wolle, ehe er einen Jungen annehmen dörffe, dem Imploranten, gegen erlag 2 lb d. davon die helffte der Statt die andere helffte aber der Zunfft, gereicht werden solte, dispensirt werden könte. mit dem beÿsatz daß herr XV. Sibour sich beÿ dem Protocollo angemeldet, und beditten habe, daß w. die Dispensationen belange, Er solche, als er oberherr worden, also gefunden vnd die Meisterschafft der Schuhmacher ihne versichert hetten daß Ihnen aus der XV. Stub aus hiebevor angesagt worden were, daß in so gering Sachen, Sie vor sich dispensiren könten, undt sich hieroben an zumelden nicht nöthig hetten, es auch wegen außtheilung des ieweilen angesetzten quanti, es die meinung nicht gehabt, daß E. E. Zunfft das allmoßen vor sich habe behalten, sondtern were Sie ein erklöckliches beysamen gehabt, Sie es der Statt hetten lieffern wollen, stünde demnach Zu MGHherren weilen alle Zeit das Jenige welches pro dispensationibus erlegt Zur helffte der Stat undt Zur helffte den Zünfften gelieffert worden, Ob Sie es noch dabeÿ laßen wollen.
Erkandt, wirdt dem Imploranten in seinem begehren, gegen erlag 30 ß davon die helffte dem Pfenningthurn die andere helffte aber der Zunfft gebühren solle, dispensando willfahrt, vndt weilen oballegirter articul etwas wunderlich und hart zu seÿn scheine, E E Zunfft der Schuhmacher auch wider die articul Zu dispensiren, keines weegs gebühre, alß solle erstbemelter articul aus dero articul buch weggethan vndt bemelter Meisterschafft derer Schuhmacher angezeigt werd. dergleichen dispensationen sich nicht mehr zu unterfangen, sondern die vorfallende Casus vor MGHHerren zu dispensation zu verweißn.

Samuel Lutz et Marthe Brülinger hypothèquent la maison au profit du mégissier Jean Jacques Stahl

1717 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 158-v
Samuel Lutz schuemacher und Martha geb. Brülingerin beÿständlich Dieboldt Brülinger GU. und Philipp Bschor schuem:
in gegensein Joh: Jacob Stahl weißgerbers – schuldig seÿen 25 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: allhier in de Tucherstueb gass, einseit neben Martin Meÿer anderseit neben Michel Freÿ hinten aufs wasser

Samuel Lutz et Marthe Brülinger font dresser un état de leur fortune parce que le mari a contracté beaucoup de dettes. L’inventaire est dressé dans leur maison, Les biens de la femme s’élèvent à 636 livres, l’actif du mari et de la communauté à 195 livres, le passif à 747 livres

1717 (5.4.), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 38)
Inventarium über Samuel Lutzen, Schumachers und Frawen Marthæ gebohrner Brülingerin, beede Eheleüthe und burgere allhier Zu Straßburg habende Nahrung vnd Schulden, auffgerichtet in Anno 1717. – welche auf Ansuchen erstgemelter Ehefrauen, die auß vrsachen des Manns habender Vieler Passivorum, vnd damit Sie nicht Zuegleich mit Ihme ruinirt würde, sich bevögtigten laßen vnd gehöriger orthen Ihr weibliches Recht Zu such. vorhabens, inventirt, auch durch Sie selbsten mit beÿstand Meister Johann Philipp Bschoren, Schuhmachers vndt burgers alhier, Ihres Geschwornen Curatoris – Actum Straßburg, Montags den 5. Aprilis Anno 1717.

In einer alhie Zu Straßburg In der Thucherstubgaßen gelegenen vnd in dieße Nahrung gehörig. behaußung, ist befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane einer behaußung.Item hauß vnd hoffstatt mit allen dero Gebäwen, begriffen, weiten rechten Zugehörden Vnd gerechtigkeiten, geleg. alhie Zu Straßburg In der Tucherstub gaßen, einseit neben Martin Meÿer dem Schuemacher, anderseit neben Michael Freÿen dem Kübler, hinden auff den Gerber Graben stoßend, davon Gehen Jehrlichen 22. lb 10. ß gelts à 5. p. cto H Bernhard Bürckel dem Hutmacher, ablößig inn Capital mit 450. lb d. Item 11. lb 5 ß gelts auch à 5 pro Cento H Johann Jacob Stalen dem Weißgerber inn Capital ablößig mit 225. lb d. Item 2 lb 10. ß gedts ebenmeßig à 5. pro Cento frauen Annæ Mariæ Gebohrner Jundtin, der alten roth hauß Würthin, ablößig in Capital mit 50. lb. Sonsten eigen über Vorstehende beschwerd. annoch angeschlagen wie solche den 16. Mart: 1715. erkaufft worden, pro 175. lb. Vndt besagt über obgemelte behaußung i. t. Perg. Kauffbrieff mit der Cancelleÿ Contract stuben anhang. Insigel datirt den 16. Mart: 1715.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrauen unverändert Guth, Sa. haußraths 7, Sa. Schuld 40, Sa. Ergäntzung 588, Summa summarum 636 lb
Dießemnach würdt auch des Ehemanns unverändert und theilbar Guth sub una massa et Titulo beschrieben, Sa. haußraths 20, Sa. werckzeug Zum Schuemacher handwerck gehörig 15 ß, Sa. Eigenthums ane einer behausung 175. lb, Summa summarum 195 lb – Schulden 747 lb, Übertreffen also die Vorhandene Passiva des Manns sambtliches unverändertes und das theilbare Guth vmb 551 lb
Wÿdemb, So Fraw Catharina Bestin gebohrne Binderin, der Ehefrauwen Stieffmutter ihrentwegen noch ad dies vitæ Zugenießen, Laut Theilregisters über der Ehefrauen ererbt vätterliche Nahrung durch H Eliam Wincklern Notarium seel. in Anno 1688. auffgerichtet fol. 8.a befindet sich daß dieselbe von weÿl. Mr Johann Brülingern der Ehefrauen Vattern seel. Crafft der Ehepacten §° 5.to lebtägig zu genießen hat
Wÿdemb So Fraw Aurelia Reibelin, weÿl. Hanß Brülingers des alten gewesenen Gartners am Cronenburger thor seel. hinderlaßene Wittib der Ehefrauen Stieff Großmutter von nechstgedachtem ihrem Verstorbenen haußwürth Zeit lebens Zugenießen
Eheberedungs Copeÿ (…) Beschehen vnd verhandelt in Straßburg den 31. Monats tag Maÿ Anno 1699. Jacob Christoph Pantrion Notarius publicus

Samuel Lutz quitte la tribu des cordonniers et s’inscrit à celle de la Mauresse pour avoir le droit de vendre au détail
1737 (14.2.), Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 258)
(f° 282) Donnerstags den 14.ten Februarÿ A° 1737 – E. R. Neuer Leibzünfftiger Gimpel Käuffler
Samuel Lutz der Schuhmacher und burger allhier, producirt Stallschein Vom 26. Januarÿ 1737. ermög deßen Er E. E. Zunfft der schuhmacher quittiret, bittet um das Zunfft: und Gimpel Käuffler Recht. Erkandt, gegen erlag der Gebühr willfahrt
Zahlte Vor dem Pfenningthurn 13 ß 4 d, Vor das Zunfftrecht 5 ß, Vor das Käuffler Recht 8 ß 4 s, Vor die Feur Eÿmer 3 ß 4 s Und Einschreib Geld 2 ß, Also zusammen 1 lb 12 ß

La veuve de Samuel Lutz est dispensée de faire dresser l’inventaire des biens de son mari mort à l’hôpital en présentant un certificat établi par son fils Jean Frédéric Lutz, aubergiste au Champ des arquebusiers.
1741, Livres de la Taille (VII 1179) f° 77-v
Mittw. den 21. Junÿ. Weÿl. Samuel Lutz des Schuemachers Wittib bittet umb befreÿung der Inventur ihres im Spithal Verstorbenen Manns Verlaßenschafft, producirt anbeÿ einen schein Von H Johann Friderich Lutz dem Gastgeber auf den Schieß rhein, ihrem Sohn, daß nichts Vorhanden. Erkannt Willfahrt.

La maison revient comme sa voisine au charretier Jean Sébastien Keller qui revend en 1722 celle au sud au fournier André Nuss et à sa femme Anne Marie Maag moyennant 625 livres.

1722 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 529-v
Johann Sebastian Keller der Vaßzieher und Maria Salome geb. wenigguthin
in gegensein Andreas Nußen des haußfeurers und Annæ Mariæ geb. Maagin
Eine Behausung Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, Rechten und gerechtigkeiten ahne der Tucher Stub gaß, einseit neben denen Verkäufern selbst anderseit neben Philipp Meÿer dem Schuhmacher hinten auff den Gerbergraben
verglichen worden, daß die Verkäufer sich des in der verkaufften behausung befindlichen bronnens zu ihrem gebrauch in so lang zu bedienen berechtiget sein sollen, so lang sie beÿde oder eines unter ihnen die neben dem jetzt verschriebenen hauß gelegen jetzt bewohnenden behausung eigenthümlich besitzen werden, währender welche zeit Sie auch erwehnten bronnen zur helffte auff ihre cösten in guthen stand zu erhalten pflichtg sind und anbeÿ versprochen die jetzt Verkauffte behausung von ihrem annoch besitzenden hauß vermittelst einer auff ihren Kosten auff zu führen und auff die beede häußer separirende dreÿ stöck hohe Feurmaur zu setzen habenden Riegelwand biß ahn die spitze und durchaus zu unterscheiden, welchem noch sothane Riegelwand denen verkäufern allein eigenthümlich zuständigen erwehnte Feurmaur aber zwischen denen verkäufern und käuffern gemeinschaftlich sein soll um 625 pfund

Fils d’un tailleur de Blæsheim, André Nuss épouse en 1688 Anne Marie Maag, fille du fournier Frédéric Maag : contrat de mariage, la célébration n’a pas lieu à Strasbourg ni dans les paroisses environnantes
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Andreas Nußen, ledigen Becker gebürttig Zue Bläßenheim Weÿl. deß Ehrenhafften Meister Georg Nußen geweßenen Schneiders undt burgers daselbsten nachgelaßenem Ehelichen Sohn, alß hochzeitern, Ane Einem, So dann der Ehren: und Tugendsamen Jungfrawen Anna Maria Magin Weÿland deß Ehrenhafften Meister Friderich Magen geweßenen haußfrauers undt burgers alhier Zu Straßburg hinderlaßenen Eheleibliche dochter alß hochzeiterin am andern theil (…) auff der Jungfrauw hochzeiterin Seitten aber Meister Christoph Dürren, Schuhmachers Ihres bißhero geordneten Vogts, Hannß Philipp Magen haußfreurer alß ihres geliebten Vatters seeligen leiblichen bruders undt Johannes Beckers Schuhmachers Ihrer Mutter seel. leiblichen Bruders, aller burger allhier (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 3. tag deß Monats Junÿ Anno 1688. Philipp Heinrich Theus Notarius, (extrahirt, Kolb, 1730)

André Nuss devient bourgeois par sa femme Anne Marie Maag le 30 juin 1688
1688, 4° Livre de bourgeoisie p. 543
Andreas Nuß der Schwartzbeck von Bläsen empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. Anna Maria Mackin p. 2. gold fl. undt 16 ß d current, so beÿ der Cantzleÿ erlegt, ist ledig standts gewesen undt wierdt Zünfftig beÿ den becken. Jur. 30. Junÿ

Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 105-v, n° 155)
1690. Dienst. den 19.t 10.bris ist ein Kind zu tauffen, Andreas Nuß Schwartzbeck und burger, Anna Maria Magin, Hanß Philipp
P. Hr Johann Böckler Med. D und Prof. P. – Wolffang Philipp Fincks Schwartzbeck und Burger, Frau Barbara Hn Friderich Strehlins Apothecjers und Burger Fr., ist Würcklich getaufft worden (i 114)

André Nuss qui est malade et sa femme Anne Marie dictent leurs dernières volontés en 1707 dans la maison qu’ils habitent près de la Râpe.
1707 (31. 8.br), Not. Goldtbach (6 E 41, 231) n° 12
Codicillum reciprocum – der Ehrengeachte Meister Andreas Nuß der Haußfeurer, und beneben Ihme die Ehren und tugendsame Fraw Anna Maria gebohrne Magin, beede Eheleuth und burgere alhier zu Straßburg, Persönlich kommen und erschienen, Er d. Mann Zwar sehr blöden und schwachen, die Fraw aber gesunden gehend und stehenden Leibes
Welches alles beschehen und Zugegangen in der Königlichen freÿen Statt Straßburg und einer beÿ dem Rübeißen gelegenen und beeden Codicillirenden Ehepersonen Eigenthümlich zuständigen Becken behausung und dero Wohnstuben mit den fenstern auf die gaß außsehend, abends Zwischen 6 et 7 Uhren auf Montag den 31. Octobris A° 1707 [unterzeichnet] andreaß nuß, + der Codicillirerin handzeichen

Le fournier André Nuss devient farinier
1713 (10. 8.br), Protocole de la tribu des Boulangers (XI 9)
(f° 159-v) Dienstags den 10.ten Octobris 1713 – Handwercks Veränderung (1 lb d, dt.)
Andreas Nuß, der geweßene Haußfeurer stehet vor und bitet ihme den Mehlhandel Zuerlauben als warauff Er seine Handwerck Zu mutiren willens, Erkant gegen erlab 1. lb 6 ß d vor alle Gebühr willfahrt.

Les Quinze confirment à André Nuss le droit de vannage qu’il a acquis.
1722, Protocole des Quinze (2 R 126)
(p. 368) Sambstag den 10. Octobr. 1722 – Moss. nôe Andreæ Nuß des burgers undt becken deme ist laut mitkommender Schein das Wannenrecht willfahrt worden, bitt demüthig umb g: Confirmation. Erkandt, wird der Implorant in seinem erhaltenen recht bestättiget.

André Nuss quitte à nouveau l’état de fournier pour celui de farinier
(f° 385-v) Dinstags den 15.ten Decembris 1722 – Handwercks Veränderung
Andreas Nuß der haußfeurer will daßelbe cediren undt den meelhandell Treiben, bittet umb gerichtliche Erkandtnuß so ihme auch gn. der gebühr willfahrt worden. dt. 1. lb 6. ß.

André Nuss et Anne Marie Maag, assistée de son frère imprimeur Daniel Maag, hypothèquent la maison au profit du receveur Jean Silberrad

1725 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 599 f° 555-v
Andreas Nuß der Meelmann und Fr. Anna Maria geb. Maagin mit beÿstand ihres bruders Daniel Maag Buchdruckers und ihres geschwistrigkindts Friedrich hannß des haußfeurers
in gegensein Fr. Annæ Cleophe geb. Sebitziußin weÿl. S.T. H. Daniel Pfeffinger gw. Theol. D. et prof. auch Capituli Thomani Canonici und Gymnasiarchæ seel. wittib mit beÿstand ihres vogts H. Johannes Silberrad adelischen Schaffners – schuldig seÿen 350 gulden Reichs geldt
hypothecirt, Eine Behausung gemeinschaft des bronnens und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahne der tucher Stub: gaß, einseit neben Sebastian Keller des Vaßziehers abgesonderter Ehefrauen Maria Salome geb. Wenigguthin anderseit neben Philipp Meÿer dem Schuemacher hinten auff den Gerber graben

André Nuss meurt de consomption en 1726 à l’âge de 68 ans en délaissant une fille, Marie Elisabeth femme du boulanger Jean Jacques Weidenmann. Les experts estiment la maison 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 181 livres, le passif à 14 livres

1726 (7. 8.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 11) n° 395 (361)
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrengeachte Vnd bescheidene Mr Andres Nuß geweßener Haußfeurer Undt burger allhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem Vor 9 Wochen aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen Erfordern vnd begehren der Ehren Vnd Tugendsahmen Frr. Mariæ Elisabethæ Weidenmännin gebohrner Nußin, weÿl. Mr Johann Jacob Weidenmanns geweßenen weißbecken v. b. allhier seel. hinterlaßener wittib, deß Verstorbenen seel. mit hernachgemelt seiner hinterbliebener Wittib ehelich erzeugter t. Und ab intestato hinterlaßener rechtsmäßiger Erbin beÿständlich H. Friderich Hanßen, Schwartzbecken Vnd burgers allhier Ihres geschwornen Curatoris, fleÿßig inventirt und Ersucht durch die Viel Ehr vnd tugendbegabte Fr. Annam Mariam gebohrne Magin die Wittib, mit beÿstand deß Ehren vnd vorachtbahren hrn Wilhelm Fischer Statt Schreiner und burgers allhier ihres geordneten Vogts (…) Actum Straßb. Montags d. 7. 8.br. 1726.
Bericht vndt respectivé Vergleich. Gleich anfangs der Inventation berichtete die Wittib auf befragen beÿ Ihr gegebener handtreu daß sie sich nicht Zu erinnerern wüße, ob Sie mit Ihrem verstorbenen Mann seel. beÿ Ihrer Verheurathung eine Eheberedung auffgerichtet hätte oder nicht, Zumahlen wann auch eine auffgerichtett worden wäre, so wüßte sie nicht wo sie Zufinden seÿe, weniger hätten sie auch das Inventarium Zugebrachter Nahrung aufrichten laßen, derohalben besonders da Ihre dochter und respe. Erbin Eingangs gemelt beÿ Ihrer Verheurathung eine ansehnliche außsteurung erhalten, daß so Sie dieselbe in legitimam imputiren laßen solle (…)

In Einer Allhier Zue Straßburg Ane der Thucher Stub Gaß gelegenen Vnd hieher Eigenthümlich zuständigen Behaußung sich befunden als Volgt
Eÿgenthumb Ahne Einer behaußung. Item Eine behaußung Und hoffstatt sampt allen dero begriffen, weithen Zugehörd. Und Gerechtigkeit alhier Zu Straßburg In der tucherstub gaß einseith neben Johannes Farren barchet Krämer and.s. neben Joh: Meÿer dem schumacher gelegen hinten auf den Gerber Graben stoßend, davon gibt mannn Jahrs 6 lb Zinß S. T. H. Dr Lorentz vf (-) verfallend ablößig in capital mit 150 lb. sonsten freÿ Leedig undt Eigen vnd ist solche behaußung durch der St St geschwornen werckleute Vermög einer v. 7. Octobr. 1726 Zu dem Concept geliefferter schrifftlicher Abschatzung æstimirt worden pro 300. lb. Abgezogen obige beschwerden so restirt außzuwerffen 150. lb. Darüber soll ein in allhießiger C stub gefertigter Pergamentener Kauffbrieff besagen so aber nicht vorgewißen word.
Copia deß von beeden geweßenen Ehepersohnen Vor Not° und gezeugen in A° 1707 auffgerichteten codicilli reciproci
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 22, Sa. Silbers 3, Sa. Guldener Ring 4 ß, Sa. Eÿgenthumb ane Einer behauß. 150, Sa. Schulden in die Nahr. zugeltend 5, Summa summarum 181 lb – Schulden 14, Nach deren Abzug 167 lb
Zweiffelhaffte schulden in die Verlaßenschafft zugeltend 1250 lb
Abschatzung d. 7. 8.bris aô 1726. Auff begehren Weÿland des Ehrenhafften und bescheidenen Andræ Nuß gewesenen Meelmann seel: hinterlaßene Frau Wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg in der Tucher Stubgaß gelegen, einseits Neben Johannes Farrer barchet Krämer, anderseits neben Johannes Meÿer Schumacher, hinten auf den Gerber graben stoßend, welche behausung Stuben, Kammern, so mit thielen unterschlagen, Zweÿ hauß Ehren jeder mit herd und waßerstein, gebälckter Keller worin eine Weißgerber Werckstatt mit Zweÿen Eschern, bauch offen und bronne sambt anner gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Sechs Hundert gulden. Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia Codicilli – 1721 (…) auff Montag den 26. Maÿ Nachmittag Zwischen dreÿ und Vier Uhren in einer allhier Zu Straßburg ane dem alten Weinmarck gelegenen Ihro Excellence Herrn Johann Jacob Friden der Löblichen Statt Straßburg wohlmeritirten Rath und Avocato dem Notario Lehnungsweiße bewohnenden behaußung, meiner ordinari Wohnstuben die fenster in den Hoff und Garthen außsehend (…) persönlich kommen und erschienen seind der Ehrengeachte Meister Andreas Nuß Schwartzbeck und mit ihme die Ehren und tugendsame Frau Annæ Mariæ gebohrne Maagin beede Eheleuthe und burgere alhier, durch die Gnade Gottes beÿd gesund gehend und stehenden leiber auch richtiger Sinnen guter Vernunfft und Verstands (…) Christoph Michael Hoffmann Notarius
Copia der Eheberedung (…) Actum in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags den 3. tag deß Monats Junÿ Anno 1688. Philipp Heinrich Theus Notarius, (extrahirt, Kolb, 1730)

Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 6, 1716-1731, f° 123-v)
1726. Freit. d. 2. Aug. Mittags Zwisch. 12. v. 1. Uhr ist an verzehrenden Kranckheit gestorben v. Sonnt. darauf beÿ gehaltener Leich Pr. auff dem Gottes Acker S. Helenen begraben word. H. Andreas Nuß gewes. b. v.Meehlhänlder alhie, seines alters 68. Jahr 9. woch. v. 2. tag (i 129)

Anne Marie Maag et sa fille Marie Elisabeth hypothèquent la maison au profit du brasseur Jean Philippe Brandhoffer

1727 (27.2.), Chambre des Contrats, vol. 601 f° 161
Fr. Anna Maria geb. Maagin weÿl. Andreas Nuß Meelmanns wittib mit beÿstand ihres vogts Johann Willhelm Fischer Stattscheibers, so dann deroselben tochter Maria Elisabetha Wiedenmännin geb. Nußin weÿl. Johann Jacob Wiedenmann gewesten Meelmanns hinterbliebenen wittib mit assistentz ihres Vogts Friedrich hannß haußfeurers
in gegensein H. Johann Philipp Brandhoffer Bierbrauers – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt auch Bronnen mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten ahn der Tucher: stueb gaß, einseit neben Johann Sebastian Keller Faßzieher et ux: anderseit neben Johann Martin Meÿer dem Schuemacher hinten auff den gerbergraben

Anne Marie Maag et sa fille Marie Elisabeth remariée au farinier Jean Georges Kieffer hypothèquent la maison au profit de la fondation des Orphelins

1728 (25.5.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 235-v
Fr. Anna Maria geb. Maagin Andreas Nuß gewesten Meelmanns wittib so ohnbevögtigt beÿständlich H. Rathh. Johannes Hauel, Ferner hannß Georg Kieffer der Meelmann und Maria Elisabetha geb. Nußin beÿständlich ihrer Mutter geschwistrig kinder Johann Philipp Becker des Schneiders und Friedrich hannß des haußfeurers
in gegensein allhiesigen Stifts Weÿßenhaußes H. Mitpflegers S.T. H. XV. Johannes Sainctlo und H. Johannes Heupel Schaffners – schuldig seÿen 60 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahn der Tucher Stueb gaß, einseit neben Johannes Meÿer dem Schuemacher anderseit neben Sebastian Keller dem Faßzieher et uxore hinten auff den gerbergraben – ihro Nußischer wittib zu einer tertz ihrer tochter Kiefferischer Ehefraun aber zu zween dritten theilen eigenthümlich zuständig

Anne Marie Maag et sa fille Marie Elisabeth vendent la maison au monteur d’arquebuses Zacharie Frantz et à sa femme Susanne Wagner moyennant 595 livres

1729 (5.11.), Chambre des Contrats, vol. 603 f° 500
weÿl. Andreas Nuß gewesten Meelmanns nachgelaßene wittib Anna Maria geb. Maagin mit beÿstand ihres Curatoris Johann Philipp Becker des Schneiders, Ferner hannß Georg Schär der weißbeck als geschworner vogt ged. Nußen und deßen wittib tochter Maria Elisabetha Weidenmännin geb. Nußin anjetzo hannß Georg Kieffer des Müllers ehefraun in erster Ehe mit weÿl. Johann Jacob Weidenmann dem weißbecken einigen kindts Margaretha Salome Weidenmännin und als protutor ged. Kiefferischen Eheleuthen jetzt habenden einen Kindts Johann Georg Kieffer und dero noch künfftig erziehlender Kinder
in gegensein Johann Zachariæ Frantz des Büchßenschiffters und Susannæ geb. wagnerin, am 22. octobris letzthin vorgenommen und am 29. ejusdem obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Tuchstubgaß, einseit neben Philipp Meÿer dem Schuemacher, anderseit neben Maria Salome geb. Wenigguthin Sebastian Kellers des Faßziehers Ehefraun, hinten auff den gerbergraben – ihro der wittib zu einer tertz, zu übrigen zwo tertzen aber Kiefferischer Ehefrauen Kinder vermög von dero großvater obged. Nußen vor Not. Christoph Michael Hoffmann am 26. Maÿ 1721 auffgerichteten Testamenti Nuncupativi §° 3 eigenthümlich zuständig – um 758 fl. ausmachenden beschwärden auff den fuß von 1190 fl, 431 gulden

Fils d’un marchand d’Ober Neustadt Wiesenthal en Saxe, Zacharie Frantz épouse en 1714 Susanne Wagner, fille du cordonnier manant Jean Christophe Wagner : contrat de mariage, célébration
1714 (14.5.), Not. Lang (Jean Henri 28 Not 17) f° 44
Verglichene Heüraths Puncten Zwischen dem Ehrsam: und bescheidenen Herrn Johann Zacharias Frantzen Ledigem Büchßenschiffter, Von Obernewstatt Wißenthal Sachßenlandts Weÿl. H Zacharias Frantzen geweßenen handelßmanns daselbst nachgelaßenem Ehelichem Sohn, als hochzeitern ane einem
So dann der Ehrn: tugendsamen Jungfr. Susannæ Weÿl. Hannß Christoph Wagners geweßenen Schuemachers vnd Schirmers allhier nachgelaßenen eheleiblichen dochter als der hochzeiterin andern theils
Actum (…) Straßburg Montags den 14. Maÿ 1714 [unterzeichnet] Johann Zacharias Frantz als hochzeiter, x der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 175)
Mittwochs den 27. Junÿ 1714 seind nach geschehener 2 maligen außrufung Dominica 3.a et 4.ta Trinit. in der Kirch Zu S. Wilhelm ehelich eingesegnet worden Joh: Zacharias Frantz der ledige büchßen Schifter v. burger allhier weiland Zacharias Frantzen Specierers v. burgers Zu Ober Neustatt Wiesethal im Churfürstenthum Sachßen v. Elisabetha Schindelin nachgelaßener ehelicher Sohn, v. Jfr. Susanna Weiland Christoph Wagners deß Schuhmachers Schirmers allhier v. Anna Margaretha nachgelaßene eheliche dochter [unterzeichnet] Johann Zacharias Frantz als hochzeiter, W Ist d. handzeichen der Hochzeiterin (i 180)

Susanne Wagner devient bourgeoise à titre gratuit, son mari Jean André (sic) Frantz moyennant 2 florins le 13 août 1714. Ils s’inscrivent à la tribu des charpentiers
1714, 4° Livre de bourgeoisie p. 806
Susanna Wagnerin Von hier, weÿl. Joh: Christoph Wagner gew. schirmers tochter, emp: das burgerrecht gratis, Ihr Mann aber Johann Andreas Frantz der büchßenschüffter Von Neustatt empfangt es Von Irr p. 2. gold fl. 16. d wird beÿ den Zimmerleuthen dienen, P. d. 13. Dito [Augusti 1714]

Zacharie Frantz devient tributaire chez les Charpentiers le 24 septembre 1714.
1714, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 2-v) Montags den 24. 7.br 1714 – Johann Zacharias Frantz der büchsenschiffter prod: Schein von Statt stall und Pfgthn bittet demselben gegen der gebühr das Zunfftrecht gedeÿen Zu laßen. Erk. willfahrt

Les Quinze accordent à la femme de Zacharie Frantz une réduction du droit de détraction parce qu’elle est devenue bourgeoise par la suite et que le legs que lui a fait Jean Nicolas Hœlbé pour loyaux services pendant 17 ans compense le salaire qu’elle n’a pas reçu.
Les arquebusiers font grief en mai de la même année à Zacharie Frantz qu’il vend des arquebuses sans les faire inspecter après avoir monté des pièce venues de Francfort. Les Quinze demandent que Zacharie Frantz fasse inspecter les armes une fois montées avant de les vendre.

1715, Protocole des Quinze (2 R 119)
Johann Zacharias Frantz pt° Abzugs
E. E. Meisterschafft der Büchßenmacher Ca. Zacharias Frantz pt° Eingriffs
(f° 46-v) Freÿtag den 15.ten Februarÿ – Johann Zacharias Frantz pt° Abzugs
Ober Stall herren laßen durch H. Secret. Frid proponiren, Johann Zacharias Frantz burger und büchsenmacher allhier uxorio nôe im Memoriale übergeben mit 2 beÿlagen sub lit. A er B, dahin gehet, daß Ihme der Wegen Zugefallenen legats von 411. lb 5 ß d auß weÿl. Johann Niclauß Hölbe geweßenen büchsenmachers angesetzte abzug der 41. lb 2 ß in gnaden möchte moderirt werden, wonicht gäntzlich nachgelaßen, auß ursachen diße Zugefallene gelt Viel mehr in lidlohn wegen von seiner frauen Ihme Hölbe in 17 jahren geleisteten diensten, alß ein legat seÿe, Zumahlen Er bereits burger worden
Auf beschehene remission habe man deßen Ehefr. ferner gehört, Welche auf befragen, ob sie bereits burgerin were, geantwortet, daß sie nach deß Hölben tott und Zwar allererst auf Johannis Bapt. 1714. daß burger recht erhalten und die 17. jahr über, alß sie beÿ Ihme Hölbe gedient, nicht nur keinen lidlohn, sondern auch kein Christkindlein bekommen, und die nöthihe kleÿder sie sich auß den trickgeldt angeschafft hette, auf seithen der HH. Deputirten habe man der Calculum gezogen, umb zu sehen, waß noch restiren möchte ahne den 800 fl. wann Vor 17. jahr à 20. fl. deß jahrs der lidlohn abgezogen worden, welches sich aug 560. fl. belauffe, davon der abzug 56. fl. außtrage, Weilen aber sie bereits bürgerin und daß gut allhier Verbleiben wird, daß der abgeforderte abzug auf 15. lb moderirt werden Könte, Zu mahlen der selbige damahlen gleich nach absterben deß Hölbe weder burgerin noch schürmerin geweßen, hette können abgefordert werd. die genehmhaltung zu MGHherren stellend. Erk. beliebt.

(f° 167-v) Sambstag den 4.ten May – E. Meisterschafft der Büchßenmacher ca. Zacharias Frantz pt° Eingriff im Handwerck
G. nôe E. Meisterschafft der Büchßenmacher præs. Jeaque Brion Ca. Zacharias Frantz den büchsenschiffter principalis Klagt daß Citatus ihnen nicht allein eintrag thue, sondern auch Waar verkaufft, welche er wider ergangenen bescheidt nicht auff die schaw lüffert, bittet abstraffung und inhibition, wie auch, daß er sich mit dem büchsenschiffter angesegen er beÿ den Zimmerleüthen Zünfftig ist, allein Vergnügen solle. R. bittet deputation. Erk. ahn Vorige Herren.

(f° 218-v) Sambstag den 22.ten Junÿ – E. E. Meisterschafft der Büchßenmacher Ca. Zacharias Frantz pt° Eingriffs
Iidem [Obere Handwercks herren] ferner, daß E. E. Meisterschafft der Büchßenmacher Ca. Zacharias Frantz den büchsenschiffter geklagt, daß er ihnen in ihrem handwerck großen tort thue mit untert. bitt hierinn gnädig zu remediren, beÿ der Deputation habe nôe der Klägeren Jeaque Brion, Christian Trinx und Jacob Göpke beditten, daß sie nur Verlangten, daß gegner beÿ seinem handwerck Verbleibte, und ihnen keinen eintrag thäte, darinnen, daß er schloß und Rohr von Franckforth kommen ließte sie schiffte und solche nicht auff die schaw brächte, da doch sie beÿ 10. lb d straff solches thun müßten.
Worauff beklagter geantwortet, daß er deßen sich gern enthalten wolte, Wann er nur gnug zu schifften hette, dabeneben es auch an dem were, daß gegnere sich deß schifftens auch unterzieheten, da doch es ihnen Vermög articulo beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth nicht gebührte, und Vor dießem 3. büchsenmacher hier gewesen weren, die nicht geschifftet hetten, auff welches Klägere replicirt, daß wann gegner die rohr nicht auff die schaw lüfferen müßte, dadurch ein groß unglück geschehen könte, er weder rohr noch schloß machen könte, und daß schifften denen büchßenmachern allezeit erlaubt gewesen were.
Nun were Von Zweÿerleÿ die frag, ob nicht dem beklagten Zu verbieten, daß er keine frembde rohr und schloß hieher kommen laßen, sie schifften, und wider verkauffen solte 2° ob denen Klägeren daß schifften niderzulegen were. Quoad 1.um halte man davor, daß beÿ 5 lb d ihme solches nicht nur Zu verbieten, sondern auch auff Zuerlegen sein werde, daß wann er von hießigen annimt, sie schifftet, er sie alß dann nicht verkauffen, sondern Zu vor selbige Zur prob auff die schaw lüfferen solle. ad 2.um weilen beklagter sich auff einen articul bezogen, ihme solchen zu produciren aufferlegt werden könte, die genehmhaltung zu MGHherren stellend. Erkandt, Bedacht beliebt.

Zacharie Frantz meurt en 1735 après avoir institué sa femme pour sa légataire universelle. Les experts estiment la maison 425 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 30 livres. L’actif de la communauté est de 63 livres, le passif de 149 livres.

1735 (31. 8.bris), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 29) n° 944 (900)
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab und Nahrung, so Weÿland der Ehren und Vorachtbahre herr Johann Zacharias Frantz der geweßene buchßenschiffter und burger allhier Zu Straßburg nun Mehr seeligen, Nach seinem den 16.ten 7.bris dießes Zu end lauffenden 1735. Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Ehren und tugendsahmen frauen Susannæ gebohrner Wagnerin der hinterbliebenen Wittib beÿständlich Hn Philipp Jacob schützenbergers schneiders vnd burgers allhier Ihres hirerzu erbettenen beÿstands, welche Ihre künfftige Erben, So der abgeleibte seel. per Testamentum auch Zu seinen Erben Instituirt, repræsentirt, fleißig Inventirt – Actum Straßburg den 31. Octobr. 1735.

Bericht Gegenwärtigen Inventarÿ. Dieweilen die beede Im leben geweßene Eheleuthe nicht in die Ehe inventirt, woraus man etwa deroselben In die Ehe gebrachte Nahrung ersehen Könnte, Zumahlen die Wittib beÿ gegebener handtreü berichtet, daß Ihr verstorbenen Ehemann selbig nichts In Nahrung beseßen und daß sas Jenige was Sie In den Ehestand Zu Ihme gebracht In dem Jenigen bestünde, was Sie von Weÿland H. Johann Niclaus Holbe den geweßten büchßenmacher allhier ererbt (…)
In einer allhier Zu Straßburg ane der tucher Stub gaß gelegenen Vnd eigenthümlich gehörigen behausung sich befunden wie folgt
Eÿgenthumb ane einer behaußung. Nemlichen eine behaußung und hoffstatt sampt allen deren Zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg in der tucher Stubgaß, einseith Neben Meister Johann Martin Meÿer dem schuhmacher anderseith Neben Mstr Philipp Jacob schützenberger dem schneider hinten auf den gerber graben stoßend gelegen, davon gibt mann Neun Pfund Pfenning Jährlichen auff den 3. Novembris S. T H. Johann Michael Lorentzen Doctori et professori allhier in Capital widerlößig mit 200. lb. Item 10. lb d Annæ Mariæ Nußin der Ehemahligen be* quartaliter Zu bezahlendt wieder Kauffig in Capital mit 200. lb. d. Summa der beschwerden ist 400. lb. Sonsten gegen männiglichen freÿ leedig und eÿgen und ist solche behaußung durch (die Werckmeistere) Vermög einer Zu Mein deß Notarÿ Concept gelüfferten schrifftlichen Abschatzung de Dato 22. 9.bris 1735. angeschlagen worden pro 425. lb. Abgezogen obige beschwerden der 400 lb. So verbleibt hier außzuwerffen im rest 25. lb.
Hierüber ist vorhanden ein in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertigter teutscher pergamentener Kauffbrieff de Dato 5. Novembris 1729. mit dero anhangenden Insigel verwahrt vnd dißmahlen wieder dabeÿ gelaßen.
Hierauff volgt nun die Inventation vnd beschreibung der Verlaßenschafft Vor vnd ane sich selbsten. Der Wittib eÿgenthümblich unverändert Vermögen, Sa. goldenen Ring 1, Sa. Ergäntzung 411, Schuld 200, Summa summarum 612. lb – Schulden 150 lb, Nach deren Abzug 462 lb
Solchemnach Wird auch der Erben anerstorbene Nahrung beschrieben, Kleidung 19, Schuld 150, Summa summarum 169 lb – Schulden 200, Compensando 30 lb
Endlichen Volgt auch die Beschreibung des gemeinen verändert vnd theilbaren guts, Sa. haußraths 44, Sa. holtzes Zum büchßenschifften gehörig 7, Sa. Werckzeugs Zum büchßenschifften gehörig 23, Sa. Silbers 3, Sa.bruch goldts 4 ß, Sa. Eÿgenthumb ane einer behaußung 75, Summa summarum 123 lb – Schulden 486, Theilbar passiv onus 383 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 48 lb
Abschatzung dem 22: oct: 1735. Auff begehren weilandt deß wohl acht bahren und bescheitenen Meister Johann Zachariaß Voltz deß geweßenen Püxen Machers seel. hinder Laßnen frau wittib und Erben ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg in der tucher Stub gaßen gelegen einseits Neben Meister Johann Martin Meÿer dem schumacher anderseith neben pflip Jackob schutzenberger dem schneiter hinden auff dem gerber graben Stoßend welche behaußung Stuben hauß Ehren mit einen herdt vnd waßerstein ein nebenß Cammer auff dem graben, oben dar über Zweÿ Camren unden auff dem botten die Püxenmacher wërck statt hauß Ehren und getrembter Keller sambt aller gerechtigkeidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërckleuthe sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wird Vor und Umb, Acht hundert und Vünffzig Gulten. Bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia der Eheberedung (…) Straßburg Montags den 14. Maÿ Anno 1714, Johann Heinrich Lang Junior Notarius requisitus
Copia Testamenti nuncupativi

Susanne Wagner veuve de Zacharie Frantz hypothèque la maison au profit du docteur en théologie Jean Michel Lorentz

1736 (20.12.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 950
Fr. Susanna geb. Wagnerin Johann Zacharias Frantz des Büchßenschiffters ohnbevögtigte wittib mit beÿstand Abraham Judt versilbert Knopffmachers
in gegensein S.T. H. Johann Michael Lorentz S.S. Theologiæ Doctoris et Professoris Publ: ord: auch Capituli Thomani Canonici – schuldig seÿen 50 pfund
unterpfand, Eine Behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der Tucherstuebgaß, einseit neben Johann Martin Meÿer dem Schuhmacher, anderseit neben Philipp Jacob Schützenberger dem schneider, hinten auff den Gerbergraben – als ein währender ihrer ehe am 5. Novembris 1729 erkaufftes guth, ihr zu einem dritten theil und ihren künfftigen ab intestato oder per Testamentum nachlaßenden erben die zugleich ihr der schuldnerin verstorbenen Ehemanns Erben sein sollen, zu zwo tertzen eigenthümlich zuständig, ihr aber auch mit lebtägigen genuß vermög deßen vor Not. Johann Jacob Oelinger am 21. Martÿ 1724 errichteten Testamenti Nuncupativi verfangen

Susanne Wagner se remarie en 1736 avec Jean André Hildenbrand, originaire de Kirn en Rhénanie : contrat de mariage, célébration
1736 (26. 9.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 76) f° 849
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Joh: Andreas Hildenbranden leedigen büchßenmachern Von Kirn In dem Rheingräfflichen gebürtig H Johannes Hildenbranden büchßenmachers vnd burgers Zu ermeltten Kirn Ehelich erzeugtem Sohn alß dem hochzeitern ane Einem
So dann die Ehren vnd tugendsahmen frauen Susannæ Frantzin gebohrner Wagnerin, weÿland Hn Johann Zacharias Frantzen geweßenen buchsenschiffters und burgers allhier Zue Straßburg seel. hinterlassener Wittib, alß der hochzeiterin am andern theil
So beschehen Straßburg in fernerer gegenseÿn H. Christian Trinckßen büchßenmachers auf seiten des Hochzeiters, So dann auf der frauen hochzeiterin seiten H Johann Natanael hertzog Silberarbeiters alle burgeren allhier, Montags d. 26. 9.bris 1736. [unterzeichnet] Johann Andreaß Hildenbrantt als Hoch Zeider, x der hochzeiterin handz.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 143-v)
1737. Dominica Misericordias et Jubilate proclamati sunt Herr Johann Andreas Hiltebrandt der ledige buchsenmacher von Kirn Rheingräfflich Thaunischer Herrschafft H Johannis Hindebrandt des buchßenmachers v Burgers daselbst ehel. Sohn v. fr. Susanna geb. Wagnerin Weÿl. H. Johann Zacharias Frantz Gewesenen buchßenmachers v. burgers alhier hinterlaßene Wittib. Copulati sunt Mittw d. 15. Maÿ [unterzeichnet] Johann Andreaß hindebrant als hochzeiter + Ist der Hochzeiterin hand Zeichen (i 148)

Jean André Hildenbrand fait dresser un état de sa fortune
1737 (14.2.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 33) n° 1029 (983-b)
Designatio desjenigen Werckzeugs und gemachter arbeith Zum Büchßenmachen handwerckh gehörig, so Johann Andreas Hildenbrand der leedige büchßenmacher von Kirn auß dem rheingraffischen gebürtig, so sich an fr. Susannam Frantzin gebohrne Wagnerin zu Verheurathen willens, deßen gethaner anzeig nach eigenthümlichen besitzet (…) Act. Straßburg den 14.ten Februarÿ Anno 1737.
Summa 300 lb
Nota. Nach geschloßener Solcher Summ Ist ane fernerem gewähr Umb künfftiger beßerer richtigkeit sillen angegeben 48 lb
Nachdann aber d. 28. febr 1737. Von seithen der Herren burgerherren remonstrirt worden, daß die morgengaab weilen Sie rückfällig Ist nicht passiren Könnte, so wurde folgender anderwärtig Vermögenschein gemacht als, Ane Werckzeug und gemachter arbeit 199 lb Wo dann ane Currentem gelt 101 lb, Summa 300 lb

Etat de fortune que Jean André Hildenbrand fait dresser pour devenir bourgeois
1737 (12.4.), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 113) varia
Designatio Der jenigen Waar, gemachter Arbeit, holtz, Werckzeugs und anderer dergleichen Posten, Zur büxenschifftereÿ und büxenmachereÿ gehörig, so die Ehren und tugendbegabte Frau Susanna Frantzin gebohrene Wagnerin weÿl. des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Zachariæ Frantzen, geweßenen büxenschiffters und burgers allhier seel. nachgelaßene Wittib, dem Ehren und Vorgeachten Jüngling Johann Andreas Hildebrand, ledigen büxenschifftern Von Kern Rheingräfflich daunischer herrschafft gebürtig, des Ehren und Vorgeachten Meister Johann Hildebrandts büxenschiffters daselbst mit der Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Friderica gebohrne Eckartin ehelich erzeugttem Sohn, ihrem nunmahligen Bräutigamb, Vermög einer anheutigen tages, Vor mir unterschriebenem Notario (…) passirten Donationis inter vivos, gantz freÿ und ohne einige bedingnuß oder rückfall eigenthümlichen gegabet, Verheret und geschenckt, hat, welche der ursachen allweilen Er Johann Andreas Hildebrand sich allhier Zu Straßburg häußlichen niederzulaßen und dahero beÿ einem hoch Edlen Magistrat allhier umb gnädige Conferirung des Burger rechts unterthänig einzukommen gesinnet
Summa 284. lb
So beschehen Straßburg in Ihro Fr. Frantzin behaußung ane der Tucherstubgaß gelegen, auff Freÿtag Abendts den 12. Aprilis A° 1737

Jean André Hildenbrand devient bourgeois le 17 juin 1737.
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1047
Johann Andreas Hildenbrandt büchßenmacher von Kÿrn erhalt d: br. Von seiner ehefr. Susanna Johann Zachariæ Frantzen b: undt büchßenmachers Wtb umb d. alt. b: will beÿ EE Zunfft d. schmidt dienen, Jur. eodem. [17. Junÿ 1737]

Jean André Hildenbrand et Susanne Wagner hypothèquent un tiers de la maison au profit de Jean Michel Lorentz, cité plus haut.

1738 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 612 f° 608
Johann Andreas Hildenbrandt der Büchßenmacher und Susanna geb. Wagnerin mit beÿstand H. von Gottesheim und H. Hammerer beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein S.T. H. Johann Michael Lorentz S.S. Theologiæ Doctoris et Prof. Publ. Ord. und Capituli Thomani Canonici – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, Einen dritten theil für ohnvertheilt ahne einer behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Tucherstub gaß, einseit neben Johann Martin Meÿer dem schuhmacher, anderseit neben Philipp Jacob Schützenberger dem schneider, hinten auff den gerbergraben – als ein am 5. Novembris 1729 ihr der correæ in erster Ehe mit weÿl. Johann Zacharias Frantz dem Büchßenschifter ihrem ehemann seel. erkaufft mithin theilbares guth, ihr Hildenbrandtin zu einem dritten theil und zu übrigen zwo tertzen ihren künfftig ab intestato oder per Testamentum verlassenen erben als sie auch zufolg vor H. Not. Johann Jacob Oelinger am 21. Martÿ 1724 errichteten Testamenti Nuncupativi §° 5 erben sein sollen

Transaction au sujet des biens dont Ursule Wagner a la jouissance viagère
1746, Not. Lichtenberger (Jean Philippe, rép. 65 not 21) f° 67
831
Inventarium über Weÿl. Frauen Susannæ Hildenbrandin gebohrner Wagnerin, Johann Andres Hildenbrach büchsenschiffters allhier gewesener Ehegattin seel. Verlaßenschafft, sambt Wÿdumbs Aus Käuffen

André Hildenbrand se remarie en 1748 avec Marie Elisabeth Meyer, originaire de Neunkirch dans le canton de Schaffhouse : contrat de mariage, célébration
1748 (20.9), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 284) n° 223
Eheberedung Zwischen dem Wohl Ehrenachtbaren Meister Andrea Hildenbrand, dem büchßenschifftern, burgern und Wittibern alhier zu Straßburg, als hochzeitern mit beÿstand herrn Johann Christian Albrecht Saur, des Weinhändlers und burgers allhier hierzu erbetten, ane einem
So dann der tugendsamen Jungfrauen Maria Elisabetha Meÿerin, weÿl. des Ehrenachtbarn Johann Caspar Meÿers, des geweßenen Seÿlers, Zu Neunkirchen, Schaffhaußer Gebieths, mit auch weÿl. der tugendsamen frauen Veronica gebohrner Meÿnradin, deßen geweßener Ehefrauen, beeder seel. ehelich erzeugter tochter, als der Hochzeiterin, mit beÿstand herrn Johann Michael Schröder des Goldarbeiters und burgers allhier ane dem andern theil
So geschehen allhier in der Königlichen Stadt Straßburg auff Freÿtag den 20. tag des Monats Decembris Anni 1748 [unterzeichnet] Johann Andreaß hildenbrandt alß hochzeitter, Elisabeta Meierin als hog zeiterin

Mariage, Robertsau (luth. p. 448)
Mittw. den 23. 8.bris 1748 seind auff Obrigkeitliche Erlaubnuß nach gewohnlicher Außruffung Ehelich eingesegnet worden Andreas Hildebrandt der Wittwer Burger und Büchßenschiffter Zu Straßburg vnd Jgfr. Elisabetha weÿl. Caspar Maÿers gewesenen Burgers und Seÿlers Zu Neunkirchen hinterlaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Andreaß Hildebrandt als hoch Zeider, Elbta Maren alß horta (i 275) – Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 191) i 195

Légataire de sa défunte femme Susanne Wagner, Jean André Hildenbrand vend la maison moyennant 1000 livres à Agnès Ehemann, veuve du boutonnier Philippe Jacques Heister

1746 (30.9.), Chambre des Contrats, vol. 620 f° 750
Johann Andreas Hildebrand der büchßenmacher
in gegensein Fr. Agnes geb. Ehrmännin weÿl. Philipp Jacob Heister des knopffmachers wittib mit beÿstand Johann Daniel Marbach des knopffmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen deroselben übrigen begriffen, weithen, zugehörden und rechten in der Tucherstubgaß, einseit neben Johann Martin Meÿer dem schuhmacher, anderseit neben Philipp Jacob Nigrinus dem Paßmentirer, hinten auff den Gerbergraben – als ein von seiner verstorbenen Ehefrau weÿl. Fr. Susanna geb. Wagnerin ererbtes guth – 15 pfund ane legat verpfändet, geschehen um 985 pfund

Agnès Ehemann hypothèque la maison au profit de Marie Elisabeth Strintz

1751 (19.4.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 188-v
Fr. Agnes geb. Ehemännin weÿl. H. Philipp Jacob Heister des knopff machers wittib mit beÿstand H. Johann Georg Busch des schneider E.E. grosen raths alten beÿsitzers
in gegensein Jfr. Mariæ Elisabethæ Strintzin mit beÿstand Jacob Müller des Einspännigers – 500 pfund
unterpfand, eine behausung und hoffstatt ane der Tucher stub gaß, einseit neben Martin Meÿer dem schuhmacher, anderseit neben Philipp Jacob Nigrins dem paßmentirer, hinten auff den Gerbergraben

Agnès Ehemann vend la maison à sa fille Anne Marie Heister moyennant 900 livres

1769 (5.7.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 474-v
Fr. Agnes geb. Ehrmännin weÿl. Philipp Jacob Heister gewesten knopffmachers wittib beÿständlich H. Lt. Johann Ernst Beck des cantzleÿ verwandten
ihrer tochter Anna Maria Heisterin
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuen, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Tucherstubgaß, einseit neben Philipp Meyer dem schumacher, anderseit neben Georg Heinrich Walter dem maurer, hinten auff den Rindshäuter graben – um 600 pf verhafftet, geschehen um 300 pfund

Originaire de Muttenz dans le canton de Bâle, le compagnon imprimeur Jean Berger épouse Anne Marie Heister en septembre 1771 : contrat de mariage, célébration
1771 (25.9.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 91
Eheberedung – Erschienen Herr Johannes Berger, der ledige Buchdruckergesell, des Johann Heinrich Berger Leinenwebers und burgers in Muttentz Basler Gebiets mit weiland Frau Anna gebohrner Ammännin ehelich erzeugte einige Sohn,
und Jungfrau Anna Maria Heisterin, des weil. H. Philipp Jacob Hester, gewesenen hiesigen burgers und Knöpffmachers, mit seiner hinterbliebenen Wittwe Frau Agnes gebohrner Ehemännin erzielten nunmehr großjährige jüngste Tochter
Straßburg en 25. Septembris in dem Jahr 1771 [unterzeichnet] Johannes Berger Als breitigam, Anna Maria Heiterin als braut

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 156-v)
In dießem 1771. Jahr sind (…) Mont.d. 30. Sept. morged um XI uhren in der Kirche copulirt worden Johannes Berger led. Buchtrucker gesell alhier Johann Heinrich Bergers burgers und leinenwebers zu Mutentz Baslergebieth ehel. Sohn mit Jgfr. Anna Maria Heisterin weÿl. Philipp Jacob Heisters gewes. burgers und buchßmachers alhie hinterl. ehelicher dochter [unterzeichnet] Johannes Berger als breidigam, Anna Maria Heisterin als Hochzeiterin (i 161)

Jean Berger devient bourgeois par sa femme le 3 décembre 1771 : registre d’inscription et registre de traitement des demandes
1771, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) p. 47
Johannes Berger von Mottentz baßler gebiets geb. buchtrucker rhalt das burgerrecht von seiner Ehefr. Maria Phil. jac. Heister des Knopffm. u. burgers allh. umb den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft Zur Steltzen, Jur. eod. [3. Xbris 1771]

1771, Livre de bourgeoisie (VI 286 bis) p. 309
No. 22, d. 4. Xbris 1771. Johannes Berger, der Buchdrucker Gesel Von Mudnatz im Basler Gebiet Gebürtig, Verlobt ane Annam Mariam Heisterin die burgers tochter Von hier, Erweißet durch Vorgelegte scheine seine eheliche Geburt, Evang. Religion das seiner sponsæ Stallgebüren in Richtig Keit, er alda die erforderliche Caution gestelt und das Zunfft Rechts beÿ E. E. Zunft Zur Stelte Vertröstet worden.
500 fl baar Geld hat derselbe Vorgewießen, darüber den eid des eigenthums abgelegt und 100 fl. beÿm beÿsitzer protocoll deponirt. Implorant bittet in Allhiesiges Burger Recht à sponsa um d. A. B. ß. recipirt Zu werden.
Receptus d. 5. Xbris 1771. A. B. ß.

Jean Berger devient tributaire à l’Echasse le 5 décembre 1771
1771, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 112)
(scheda) daß Johannes Berger der buchdrucker Von Mutentz aus dem Baßler gebiet gebürtig, nicht nur von E. hochlöbl. Magistrat in das allhießige Burgerrecht auf und angenommen und unterm 5. Xbris 1771 das burger Eÿdt von Ihme abgelegt worden, sonsten auch unterm 23. ejusd. Mensis et Anni das Zunfftrecht beÿ E. E. Zunfft der Steltz /woselbst die samtl. allhier verburgerte Buchtrucker incorporirt/ erhalten mithin in die burger Register eingeschrieben worden, solches wird Von mir untersch. Not° und gn. Zunfft actuario unter beytruckung deroselben größen Insigel hiemit bestens attestirt. Straßburg 9. Junÿ A° 1772 (LS) d. St. St. Zunfftschrbr.

Les Quinze autorisent Anne Marie Heister à prendre en pension des compagnons à condition de ne leur servir ni vin ni bière
1779, Protocole des Quinze (2 R 189)
(p. 119) Sambstags den 6. Martii 1779 – Osterrieth nomine frauen Annä Mariä Bergerin gebohrner Heisterin, diese bitt Ihr Zu erlauben einigen handwercks gesellen so den kosten beÿ ihren meistern nicht haben die trocken kost reichen Zu dörffen. Erkandt, wird Implorantin erlaubt einigen handwercks gesellen welche beÿ ihren meistern die kost nicht haben die trockne kost Zu reichen, mit dem anhang jedannoch daß sie denenselben weder wein noch bier ausschencke.

Anne Marie Heister meurt en 1804 après avoir institué son mari légataire universel

1805 (22 germ. 13), Strasbourg 9 (anc. cote 14), Not. Bossenius n° 242, 2299
Inventaire de la succession d’Anne Marie Heister décédée le 5 frimaire dernier, femme de Jean Berger, compagnon Imprimeur, héritier par testament nuncupatif reçu Me Bossenius le 29 brumaire 13
en la maison rue des Drapiers n° 22 faisant partie de la présente succession
propres du défunt, garde robe 44 fr
communauté, meubles 174 fr
Immeuble, Une maison avec appartenances sise a Strasbourg rue des Drapiers N° 120, d’un côté Jean Georges Schmitt Tailleur, d’autre la veuve de Georges Henri Walter Maçon, derrière le fossé des tanneurs, rapporte 1. le rez de chaussée occupé par le Sr Blinn menuisier 60 fr, 2. le premier étage occupé par le veuf 50 fr, 3. le second étage occupé par le Cit. Meyer imprimeur 36 fr, 4. le troisième étage occupé par le Cit. Débiez sergent de police 30 fr, ensemble 176 francs de revenu faisant en capital 3520 francs, acquis à la Chambre des Contrats par acte du 5 juillet 1769
total général 3694 fr, passif 2900 fr, reste 794 fr
Pour note, légué à Jean Frédéric Heister Boutonnier a Leipsic son neveu 2000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 85 du 2 floréal

Jean Berger se remarie en 1805 avec Salomé Gottié, originaire de Bouxwiller et divorcée de l’orfèvre Jean Jacques Wittmann : contrat de mariage, célébration
1805 (18 floréal 13), Strasbourg 14 (27), Not. Lex n° 4916
Contrat de mariage – Jean Berger imprimeur veuf d’Anne Marie Heister
Salomé Gauthier femme divorcée de Jean Jacques Wittmann orfèvre
Enregistrement de Strasbourg, acp 96 F° 133-v du 28 flor. 13

Mariage, Strasbourg (n° 261)
L’an XIII de la République, le 15° jour du mois de Messidor (…) sont comparus Jean Berger, agé de 58 ans, imprimeur, domicilié en cette ville depuis 40 ans, né à Muttentz canton de Basle en Helvétie le 30 avril 1747, majeur, fils de feu Henri Berger, tisserand audit lieu, et de feue Anne Ammann, veuf d’Anne Marie Heister décédée ne cette ville le 6 frimaire dernier (…) et Eve Salomé Gottié, agée de 49 ans, domiciliée en cette ville depuis 22 ans, née à Bouxwiller, Département du Bas Rhin, le 8 juin 1756 majeure, fille de feu Joseph Gottié, cultivateur audit lieu et de feue Anne Madeleine Wolff, divorcée de Jacques Frédéric Wittmann, orfevre, comme il est consaté par l’acte de divorce dressé par Jean Georges Gruber, officier de l’état civil en cette ville le 7 thermidor an VII (signé) Johannes Berger, Salome Gottie (i 136)

Salomé Gottié se remarie en 1817 avec le tonnelier Jean Jacques Schæffer, veuf de Catherine Salomé Peters : contrat de mariage, célébration
1817 (6.12.), Strasbourg 8 (21), Not. Roessel n° 4929
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – Jean Jacques Schaeffer, ci devant tonnelier, veuf de Catherine Salomé Peters
Salomé Gauthier veuve de Jean Berger imprimeur
Enregistrement de Strasbourg, acp 136 F° 177-v du 8.12.

Mariage, Strasbourg (n° 370)
Acte de mariage célébré le 18 décembre 1817. Jean Jacques Schaeffer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 4 août 1749 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, Propriétaire veuf en troisièmes noces de Catherine Salomé Peters décédée en cette ville le 5 mai dernier, fils de feu Jean Jacques Schaeffer, blatier en cette ville et de feu Catherine Riehl, Eve Salomé Gottié majeure d’ans, née en légitime mariage le 8 juin 1756 à Bouxwiller (Bas-Rhin) domiciliée à Strasbourg, veuve en secondes noces de Jean Berger décédé en cette ville le 16 mars 1813, fille de feu Joseph Gottié cultivateur à Bouxwiller et de feu Anne Madeleine Wolff (signé) Johann Jacob Schäffer, Eva Salome Gottie (i 28)

Eve Salomé Gottié meurt en 1824 après avoir institué pour héritière (sa sœur) Catherine Marguerite Gottié, femme du jardinier Sébastien Moser d’Innenheim

1824 (22.7.), Strasbourg 8 (38), Me G. Grimmer n° 143
Inventaire de la succession d’Eve Salomé Gauthier veuve en premières noces de Jean Jacques Berger, imprimeur, en secondes de Jean Jacques Schaeffer, propriétaire – à la requête de Catherine Marguerite Gauthier épouse de Sébastien Moser, jardinier à Innenheim canton d’Obernai, héritière universelle testamentaire de la défunts suivant testament reçu par le notaire soussigné le 26 avril 1824 enregistré le 26 mai – Contrat de mariage passé devant Me Roessel les 10 et 11 décembre 1817
en une maison sise en cette ville rue des Drapiers n° 12
immeubles, une maison à rez de chaussée surmontée de trois étages sise en cette ville rue des Drapiers n° 12, d’un côté le Sr Schmitt tailleur, d’autre le Sr Simon Müller serrurier, devant la rue, derrière le fossé des Tanneurs, estimée 3000 fr – transmis à la défunte par Jean Jacques Berger son premier mari suivant testament reçu Me Lex le 13 juin 1806 enregistré le 18 mars 1813 f° 95. Celui ci l’a recueilli dans la succession de sa première épouse Anne Marie Heister suivant testament reçu Me Bossenius le 29 brumaire 11 enregistré le 8 frimaire suivant et inventaire dressé par le même notaire le 22 germinal 13. Anne Marie Heitter a acquis ladite maison d’Agnès Ehemann épouse de Philippe Jacques Heitter, boutonnier, par acte passé à la cidevant Chambre des contrats le 5 juillet 1769
mobilier 203 fr, garde robe 61 fr, dettes actives 1200 fr, total 4464 fr – passif 167 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 169 F° 88 du 2.8.

Catherine Marguerite Gottié épouse Jean Sébastien Moser en 1800
1800, Mariage, Innenheim (f° 2)
Heut den 30 floreal im achten jahr Der franchischen Republique Erschinen (…) Einseits Johann Sebastian Moser, 30 jahr alt inwoner in der gemeind Innenheim in Niederreinischen Departement sohn Desen Mathis Moßer und Anna Maria Betz Eheleuth und wohnhaftin nitteren Egensperg mit Catharina Margaretha Gotti 28 jahr alt Tochter Deren Verstorbenen Johan Joseph gotti und anna Magdalena Wolfin bei lebzeit Eheleuth en wohnhaft in Der Gemeind Buxweiller ackerleuth alda [unterzeichnet] Sebastian Moser, catarina maria Gotte (i 2)

Sébastien Moser et Catherine Gottié d’Innenheim vendent la maison à Clémentine Isaac femme de David Weil moyennant 2 500 francs

1832 (5.11.), Strasbourg 7 (85), Me Stoeber n° 14.393
Sébastien Moser, jardinier & Catherine Gauthier à Innenheim
à Clémentine Isac épouse de David Weyl propriétaire
une maison sise en cette ville de Strasbourg rue des Drapiers n° 12 avec doits, aisances, appartenances et dépendances y compris 8 fourneaux avec leurs tuyaux d’un côté le Sr Malo, d’autre le Sr Moring, devant la rue, derrière la rivière – légué à la venderesse par Eve Salomé Gauthier99 veuve en premières noces de Jean Jacques Berger, imprimeur, et femme en secondes noces de Jean Jacques Schaeffer, propriétaire, suivant testament reçu Me G. Grimmer le 26 avril 1824 – moyennant 2500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 213 F° 134-v du 13.11.

Natif de Rosheim, David Weil épouse en 1810 Clémentine, fille de Michel Isaac (Michel Bing) d’Obernai
1809 (26.12.), Strasbourg 13 (30), Not. Bremsinger n° 4919
Contrat de mariage – David Weyl négociant
Clémentine Michel fille de feu Michel Isaac et de Rachel Bing
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 182-v du 2.1.

Mariage, Strasbourg (n° 1)
L’an 1810 le deuxième jour du mois de janvier, sont comparus David Weill, âge de 41 ans, colporteur, domicilié en cette ville depuis 15 ans, né à Rosheim Département du Bas Rhin le 18 mars 1768 comme il est constaté par un acte de notoriété (…) fils de Mathias Weill, rabin ci présent et consentant et de feu Michele Netter (…) et Clémentine Michel-Bing âgée de 24 ans, domiciliée en cette ville depuis 5 ans, née à Obernai, Département susdit au mois de février 1785 comme il est constaté par un acte de notoriété (…) fille de feu Michel Isaac, colporteur décédé à Lyon département du Rhône le 16 nivôse an X et de Rachel Bing ci présente et consentante (signé) dauid weil, gle Mandin Michel bing (i 1)

Clémentine Isaac vend la maison au commerçant Frédéric Diemer et à sa femme Barbe Schwing moyennant 7 200 francs

1833 (24.12.), Strasbourg 4 (78), Me Hatt n° 7751
Clémentine Isaac épouse de David Weil ou Weyl ou Weill, propriétaire
à Frédéric Diemer, revendeur, et Barbe Schwing
une maison sise en cette ville de Strasbourg rue des Drapiers n° 12 avec droits, aisances, appartenances et dépendances d’un côté le Sr Mallo tailleur, d’autre le Sr Moring, devant la rue, derrière la rivière dite fossé des Tanneurs – sont compris dans la vente quatre fourneaux en fer de fonte avec leurs tuyaux et corps, un alambic et accessoires et quatre ruards avec leurs aisances, un lavoir situé sur la rivière du fossé des Tanneurs et l’armoire vitrée qui se trouve dans la boutique au rez de chaussée – l’immeuble appartient à la venderesse d’acquet de Sébastien Moser, jardinier, et Catherine Ganthier d’Innenheim suivant contrat reçu Me Stoeber le 5 novembre 1832, à la De Moser légué par Salomé Gauthier veuve en premières noces de Jean Jacques Berger, imprimeur, en secondes de Jean Jacques Schaeffer, propriétaire, suivant testament reçu par Louis Léopold Grimmer le 26 avril1824 et inventaire de la De Schaeffer le 22 juillet 1824 – moyennant 7200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 222 F° 43 du 3.1.

Ancien militaire, André Frédéric Diemer épouse en 1816 Barbe Schwing de la Robertsau
1816 (20.8.), Strasbourg 4 (47), Not. Stoeber aîné n° 3707
Contrat de mariage, communauté avec réserve d’apports – André Frédéric Diemer, ancien militaire demeurant à Strasbourg rue de l’Argile n° 24, fils d’Emanuel Diemer, revendeur, et de feu Elisabeth Hildenbrand
Barbe Schwing, fille majeure Léonard Schwing, cultivateur à la Robertsau, et de feu Madeleine Ziegler demeurant rue des Cordonniers n° 12
Enregistrement de Strasbourg, acp 131 F° 67-v du 30.8.

Le revendeur André Frédéric Diemer meurt en 1841 en délaissant deux filles
1841 (26.6.), Strasbourg 4 (94), Me Hatt n° 13.132
Inventaire de la succession de feu André Frédéric Diemer en son vivant revendeur et de la communauté de biens qui a existé entre lui et sa veuve survivante Barbe Schwing
L’an 1841, Samedi 26 juin à deux heures de relevée en la maison mortuaire rue du jeu des enfants N° 56 où le sieur Diemer est décédé le 16 janvier dernier, à la requête de 1° Dame Barbe Schwing veuve de feu le sieur André Frédéric Diemer, en son vivant revendeur à Strasbourg où elle demeure est est domiciliée, agissante ici tant en son propre et privé nom à cause de la communauté de biens qui a existé entre elle et son mari et comme usufruitière viagère de toute la fortune de ce dernier aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Stoeber l’aîné notaire à Strasbourg le 20 août 1816 (…) qu’en sa qualité de mère et tutrice légale de sa fille mineure Frédérique Fany Diemer agée de 16 ans et demi issue de son mariage avec feu son dit mari, 2° Dame Sophie Barbe Diemer épouse de Henri Edouard Müller, tourneur à Strasbourg, de son mari ci présent assistée et autorisée, demeurant en ladite ville, la femme Müller et la mineure Fant Diemer seuls enfants et uniques héritières de feu leur dit père chacune pour moitié. En présence de M. Emanuel Diemer commis négociant demeurant à Strasbourg comme subrogé tuteur de la sisdite mineure
Analyse du contrat de mariage
Description des titres et papiers. 1° L’expédition sur parchemin d’un contrat de vente passé devant M° Hatt (…)
Immeubles dépendant de la communauté. Ville de Strasbourg. Une maison avec petite cour, appartenances et dépendances rue du jeu des enfants N° 56 (…)
acp 289 (3 Q 30 004) f° 13-v du 5 juillet – Le mobilier de la communauté 470. Les dettes passives s’élèvent à 2000 francs
Il dépend de la communauté une maison à Strasbourg rue du jeu des enfants N° 56

Frédéric Diemer et Barbe Schwing vendent la maison à Jean Jacques Barthel et à Marie Salomé Bischoff moyennant 7 000 francs

1837 (23.9.), Strasbourg 4 (84), Me Hatt n° 10.039
Frédéric Diemer, revendeur, et Barbe Schwing
à Jean Jacques Barthel, propriétaire, et Marie Salomé Bischoff
une maison sise en cette ville de Strasbourg rue des Drapiers n° 12 avec droits, aisances, et dépendances, d’un côté la propriété du Sr Mallo tailleur, d’autre celle du Sr Moring, devant la rue, derrière l’ancien Fossé des Tanneurs – sont compris dans la vente sept fourneaux dont quatre en fonte et trois en fayence avec tuyaux et pierre et une armoire vitrée qui se trouve dans la boutique au rez de chaussée – Origine de la propriété, d’acquet sur David Weill et Clémentine Isaac par contrat reçu Me Hatt le 24 décembre 1833 transcrit au bureau des hypothèques volume 278 n° 26 – moyennant 7000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 253 F° 37-v du 2.10.

Jean Jacques Barthel épouse en 1821 Marie Salomé Bischoff, originaire de Westhoffen
Mariage, Strasbourg (n° 123)
Acte de mariage célébré le 12 avril 1821. Jean Jacques Barthel, majeur d’ans né en légitime mariage le 8 mai 1778 à Strasbourg domicilié à Strasbourg, propriétaire, fils de feu Jean Michel Barthel, tisserand décédé en cette ville le 28 mars 1807 et de feu Anne Marie Bentz décédée en cette ville le 27 avril 1811, Marie Salomé Bischoff majeure d’ans née en légitime mariage le 5 avril 1785 à Westhoffen (Bas-rhin) domiciliée à Strasbourg fille de Jean Michel Bischoff, le jeune, ci devant boulanger à Wasselonne (Bas-rhin) ci présent et consentant et de feu Marguerite Ludwig, décédée audit lieu le 27 juin année dernière (signé) Johann Jacob Barthel, Maria Salome bischoff (i 28)

Jean Jacques Barthel meurt le 6 avril 1845 en instituant sa sœur légataire
1845, Me Schreider
Testament, le 8 février 1822 – Jean Jacques Barthel propriétaire à Strasbourg lègue à Marie Salomé Bischoff sa femme la jouissance viagère de toute sa succession et institue Catherine Marguerite Barthel sa sœur légataire universellle, ladite dernière légataire demeurant avec lui
acp 338 (3 Q 30 053) f° 43 du 17.7. (décédé le 6 avril 1845)

Marie Salomé Bischoff et sa fille Caroline Emilie hypothèquent la maison au profit de Geoffroi Roth

1845 (24.7.), Strasbourg 3 (91), Not. Burtz n° 571
Obligation – Ont comparu De Marie Salomé Bischoff veuve du S. Jean Jacques Barthel, propriétaire, et Dlle Caroline Emilie Barthel, majeure, sa fille demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquelles reconnaissent par les présentes devoir légitimement
à M. Geoffroi Roth, rentier demeurant aussi à Strasbourg la somme de 1800 francs
hypothèquent spécialement, Une maison avec droits et dépendances située à Strasbourg rue des Drapiers N° 12 tenant d’un côté au Sr. Mallo, tailleur, de l’autre côté à la De veuve Zimmer, devant à la rue des drapiers et derrière à celle du fossé des tanneurs.
Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent que cette maison leur appartient indivisément et qu’elle est devenue leur propriété de la manière suivante. Elle a été acquise par la De veuve Barthel et feu son mari du S. Frédéric Diemer revendeur et de De. Barbe Schwing, conjoints à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Hatt notaire à Strasbourg le 23 septembre 1837 transcrit au bureau des hypothèques le 3 novembre suivant volume 326 N° 36. Le S. Barthel est décédé à Strasbourg le 6 avril dernier. Il a laissé pour sa seule et unique héritière la Dlle Barthel sa fille, ce dont celle-ci et Mad. sa mère promettent de justifier à M. Roth par l’inventaire qu’elles feront dresser prochainement de la succession du défunt par M° Grimmer notaire à Strasbourg et aux termes de son testament fait devant M° Schreider notaire en la même ville à Strasbourg le 8 février 1822 il a légué à la Dame aujourd’hui sa veuve la jouissance générale et à vie de toute sa succession. Quant au legs universel contenu dans le même testament au profit d’une sœur du défunt, les débiteurs declarent que ce legs est devenu caduc tant par la mort de la légataire que par la naissance posthume de la Dlle Barthel. L’acquisition dont il a été parlé plus haut a été faite moyennant le prix de 7000 francs (…) Les conjoints Diemer étaient propriétaires de la maison au moyen de la vente que leur en avait faite De Clementine Isaac femme du Sr David Weil propriétaire à Strasbourg pour le prix de 7200 francs suivant contrat passédevant M° Hatt le 24 décembre1833 transcrit le 14 janvier suivant Vol. 278 N° 26. Du prix de cette acquisition 1000 francs ont été payés comptant (…). La De Weil avait acquis la maison du S. Sébastien Moser jardinier et de De Catherine Gauthier conjoints d’Innenheim pour le prix de 5500 francs aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Stoeber le jeune notaire à Strasbourg le 5 novembre 1832 transcrit le 7 décembre suivant Vol. 221 N° 43 (…). La maison appartenait à la femme Moser au moyen du testament fait par De Eve Salomé Gauthier veuve en premières noces du S Jean Jacques Berger imprimeur et épouse en secondes noces du S. Jean Jacques Schaeffer propriétaire à Strasbourg devant M° Guillaume Grimmer notaire à Strasbourg le 22 avril 1824 et par lequel cette testatrice a institué la femme Moser pour son héritière universelle à charge de payer différents legs particuliers que la légataire universelle a intégralement acquittés (…). Enfin la même maison avait été léguée à la De Schaeffer par le S. Berger son premier mari suivant un testament reçu par M° Lex notaire à Strasbourg le 13. juin 1806, elle avait de même été léguée au S. Berger par Anne Marie Heister sa première femme en vertu d’un de testament reçu par M° Bosseniuis notaire à Strasbourg le 29 Brumaire an XI et cette dernière l’avait acquise du De Agnès Ehmann femme du Sr Philippe Jacques Heister boutonnier de Strasbourg aux termes d’un contrat passé à la Chambre des Contrats de Strasbourg le 5 juillet 1769.

Marie Salomé Bischoff et sa fille Caroline Emilie femme du coiffeur Jean Charles Lorentz hypothèquent la maison au profit du même Geoffroi Roth

1847 (24.4.), Strasbourg 3 (92), Not. Burtz n° 909
Obligation – Ont comparu De Marie Salomé Bischoff veuve du S. Jean Jacques Barthel, propriétaire, Le S. Jean Charles Lorentz, coiffeur, et D. Caroline Emilie Barthel sa femme qu’il autorisé aux effets ci-après, demeurant tous ensemble à Strasbourg, Lesquels reconnaissent par les présentes qu’independamment du capital de 1800 francs dont il sera parlé plus bas ils doivent aussi légitimement
à M. Geoffroi Roth, rentier demeurant à Strasbourg la somme de 1700 francs pour être employée à des besoins et affaires étrangères à la profession du S Lorentz
hypothèquent spécialement, Une maison avec droits et dépendances située à Strasbourg rue des Drapiers N° 12 tenant d’un côté au S. Mallo, tailleur, de l’autre côté à la De veuve Zimmer, devant à la rue des drapiers et derrière à celle du fossé des tanneurs. Cette maison appartient aux emprunteurs ainsi qu’ils l’ont justifié à M. Roth dans une obligationde 1800 francs qu’ils ont souscrite à son profit devant M° Burtz notaire soussigné le 24 juillet 1845

Les mêmes garantissent sur leur maison la rente qu’elles constituent à Gabrielle Besson

1848 (23.2.), Strasbourg 12 (173), Not. Noetinger n° 19.942
Constitution de rente viagère – Ont comparu 1° Dame Marie Salomé Bischoff, propriétaire, veuve de M Jean Jacques Barthel, 2° Mr Charles Lorentz, coiffeur & Dame Emélie Barthel son épouse qu’il autorise à cet effet, tous demeurant à Strasbourg rue des Drapiers n° 12, Lesquels ont par les présentes créé & constitué au profit & sur la tête de
Mademoiselle Gabrielle Besson, rentière, célibataire demeurant à Strasbourg, rue des cordonniers N° 2, ici présente & acceptant, Une rente annuelle & viagète de 550 francs
hypothèquent spécialement Une maison avec droits & dépendances, située à Strasbourg rue des Drapiers n° 12 entre M. Mallo, tailleur & la veuve Zimmer, donnant par devant sur la rue des drapiers & par derrière sur la rue du fossé des tanneurs. (…) Les débiteurs déclarent sous les peines du stellionat 1° que l’immeuble hypothéqué leur appartient en pleine propriété comme dépendant de la communauté qui avait existé entre la veuve Barthel & feu son marie dont la Dame Lorentz, sa fille est l’unique héritière au moyen de l’acquisition qui en a été faite durant le mariage suivant contrat de vente passé devant M° Hatt, alors notaire à Strasbourg le 23 septembre 1837 transcrit au bureau des hypothèques le 3 novembre suivant volume 326 N° 36, laquelle vente leur a été consentie par les conjoints Frédéric Diemer & Barbe Schwing de Strasbourg moyennant le prix de 7000 francs. (…) La présente constitution de rente a eu lieu moyennant le prix de 5500 francs
acp 369 (3 Q 30 084) f° 85-v

Les mêmes hypothèquent la maison au profit de la mineure Victorine Emilie Weiny

1849 (27. Xbre), Strasbourg 3 (93), Not. Burtz n° 1568
Obligation – Ont comparu De Marie Salomé Bischoff veuve du S. Jean Jacques Barthel, propriétaire, Le S. Jean Charles Lorentz, coiffeur, et D. Caroline Emilie Barthel sa femme qu’il autorisé aux effets ci-après, demeurant tous ensemble à Strasbourg, Lesquels reconnaissent par les présentes devoir conjointement et légitimement
à Dlle Victorine Emilie Weiny fille encore mineure, issue du mariage de feu le Sr Antoine Théodore Weiny, capitaine en retraite et chevalier de l’ordre de St Louis et de la légion d’honneur et de De Anne Marie Caroline Marck sa veuve, femme en secondes noces du S. Jean Fleck, vitrier demeurant à Strasbourg (…) la somme de 500 francs
hypothèquent spécialement, Une maison avec droits et dépendances située à Strasbourg rue des Drapiers N° 12 tenant d’un côté au S. Mallo, tailleur, de l’autre côté à la De veuve Zimmer, devant à la rue des drapiers et derrière à celle du fossé des tanneurs. Etablissement de la propriété. Les débiteurs déclarent que cette maison leur appartient et qu’elle est devenue leur propriété de la manière suivante. Elle a été acquise par la De veuve Barthel et feu son mari du S. Frédéric Diemer revendeur et de De. Barbe Schwing, conjoints à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Hatt notaire à Strasbourg le 23 septembre 1837 transcrit au bureau des hypothèques le 3 novembre suivant volume 326 N° 36. Le S. Barthel est décédé à Strasbourg le 6 avril 1845. Il a laissé pour sa seule et unique héritière la De Lorentz sa fille comparante et aux termes de son testament fait devant M° Schreider notaire à Strasbourg le 8 février 1822 il a légué à la Dame aujourd’hui sa veuve la jouissance générale et à vie de toute sa succession. L’acquisition dont il a été parlé plus haut a été faite moyennant le prix de 7000 francs (…) Quant à l’établissement de la propriété antérieure les emprunteurs se réfèrent à un acte passé devant M° Burtz notaire soussigné le 24 juillet 1845 où ils en ont justifié d’une manière régulière et ils déclarent qu’à l’exception de l’hypothèque spéciale consentie par eux sur ladite maison pour la sureté d’une rente viagère de 550 francs suivant acte reçu par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 23 février 1848

Jean Charles Lorentz et Emilie Barthel hypothèquent la maison au profit de la mineure Mélanie Eyth

1854 (29. 9.br), Strasbourg 4 (111), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 6794
Obligation – Ont comparu M. Jean Charles Lorentz, coiffeur et dame Emilie Barthel son épouse, demeurant et domiciliés à Strasbourg, Lesquels reconnaissent par ces présentes devoir bien et légitimement
à Dlle Mélanie Eyth, mineure demeurant et domiciliée à Strasbourg, pour laquelle stipule et accepte M. Edouard Emile Strohl, docteur en médecine et professeur agrégé à la faculté de médecine de l’Académie de Strasbourg om il demeure et est domicilié, son tuteur, la somme principale de 2000 francs
hypothèque, Une maison avec droits, aisances appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue des Drapiers N° 12 et rue du fossé des tanneurs N° 54, ayant ses issues dans les deux rues, tenant d’un côté à la propriété du Sr. Mallo, tailleur de l’autre celle du sieur Zimmer. (…) Déclarent les débiteurs que cet immeuble appartient en toute propriété de la codébitrice pour l’avoir recueilli dans les successions de ses père et mère le Sieur Jean Jacques Barthel, propriétaire et dame Marie Salomé Bischoff décédés conjoints à Strasbourg dont elle était seule héritière, ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété dressé par M° Lauth aujourd’hui (…) et que les époux Barthel en ont fait l’acquisition du Sr Frédéric Diemer revendeur et de Dame Barbe Schwing, son épouse aux termes d’un contrat de vente reçu par M° Hatt, prédécesseur immédiat de M° Lauth le 23 septembre 1837, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 23 novembre suivant volume 326 N° 36 (…) Ils déclarent en outre que cet immeuble est franc quitte et libre de toutes dettes privilèges et hypothèques légales à l’exception d’une hypothèque consentie jusqu’à concurrence d’une somme de 11.000 francs pour assurer le service exact d’une rente annuelle et viagère de 550 francs au profit de Dlle Gabrielle Besson rentière à Strasbourg aux termes d’un acte reçu par M° Noetinger notaire à Strasbourg le 23 février 1848

Notoriété sur la succession de Jean Jacques Barthel et de Marie Salomé Bischoff
1854 (29.11.), Strasbourg 4 (111), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 6793
Notoriété (…) avoir parfaitement connu M. Jean Jacques Barthel, propriétaire, et dame Marie Salomé Bischoff conjoints à Strasbourg et savoir qu’ils sont décédés en leur domicie savoir le sieur Barthel le 6 avril 1845 et la dame Barthel le 13 juillet 1852, qu’après leur décès il n’a point été dressé d’inventaire, et qu’ils ont délaissé pour seule héritière leur fille unique dame Emilie Barthel épouse de M. Charles Lorentz coiffeur à Strasbourg
acp 435 (3 Q 30 150) f° 48 du 1.12.

Jean Charles Lorentz et Emilie Barthel hypothèquent la maison au profit de l’interdit Frédéric Schneiter

1857 (26.1.), Strasbourg 9 (112), Not. Becker n° 7393
Obligation – Ont comparu M. Jean-Charles Lorentz, coeffeur et D. Caroline Emilie Barthel sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont par ces présentes reconnu devoir bien et légitimement
au Sr Frédéric Schneiter, majeur interdit, demeurant à Strasbourg se trouvant sous la tutelle de Jean Henri Schnitzler, homme de lettres, Chevalier de la Légion d’Honneur demeurant en ladite ville, la somme de 5500 francs
hypothèque, Une maison d’habitation avec droits et dépendances située à Strasbourg rue des Drapiers N° 12 et rue du fossé des tanneurs N° 54 tenant d’un côté à M. Mallo, tailleur de l’autre à la veuve Zimmer. Les débiteurs déclarent que cet immeuble est la propriété de la codébitrice qui l’a recueilli dans la succession du Sr Jean-Jacques Barthel propriétaire et de De Marie-Salomé Bischoff tous deux décédés à Strasbourg ses père et mère dont elle est seule héritière ainsi qu’il est constaté par un acte de notoriété dressé par ledit M. Becker cejourd’hui. (…). Lesdits conjoints Barthel l’avaient acquise du Sr Frédéric Diemer revendeur et de De Barbe Schwing conjoints à Strasbourg en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Hatt notaire à Strasbourg le 23 septembre 1837, transcrit au bureau des hypothèques le 3 novembre suivant volume 326 N° 36, moyennant le prix de 7000 francs. (…) Quant à l’établissement de la propriété de ladite maison sur la tête des conjoints Diemer et des précédents propriétaires, elle est établiie ausit contrat de vente auquel on se réfère à ce sujet.
Les conjoints Lorentz déclatent sous les peines de droit qu’ils ont dit bien connaître qu’ils sont tous deux mariés en premières noces et que leur union qu’ils ont contractée en 1845 est soumise, à défaut de contrat de mariage, au régime de la communauté légale (…), et que l’immeuble ci-dessus hypothéqué est franc quitte et libre de toutes dettes privilèges et hypothèques à l’exception de celles-ci-après mentionnées (…)

Nouvel acte de notoriété
1857 (26.1.), Strasbourg 9 (112), Not. Becker n° 7392
Notoriété – qu’ils ont parfaitement connu M. Jean Jacques Barthel, propriétaire et De Marie Salomé Bischoff en leur vivant conjoints à Strasbourg et savoir qu’ils sont tous deux décédés savoir le Sr Barthel le 6 avril 1845 et lad. De Barthel le 15 juillet 1853, qu’après leur décès il n’a pas été fait d’inventaire et qu’ils ont laissé pour seule habile à se dire et porter leur héritière De. Caroline Emilie Barthel femme du Sr Jean Charles Lorentz, coiffeur, avec lequel elle demeure à Strasbourg, fille unique desdits défunts
acp 457 (3 Q 30 172) f° 3-v du 27.1.

Jean Charles Lorentz et Emilie Barthel louent la maison à Aloyse Hintermeyer et à sa femme Marguerite Dorner

1868, Enregistrement de Strasbourg, ssp 149 (3 Q 31 648) f° 22 du 22.5.
du 28 novembre 1862. Bail – Entre les soussignés il a été convenu ce qui suit. M. Charles Lorentz, coiffeur à Strasbourg rue des drapiers N° 12, lequel a déclaré par les présentes louer à titre de bail pour 3, 6 et 9 années qui commenceront le 28 septembre 1862 et finiront le 28 septembre 1871
à Aloyse Hintermeyer et dame Marguerite Dorner sa femme, les deux demeurant à Strasbourg rue des drapiers N° 5
Un rez-de-chaussée sis à Strasbourg rue des drapiers N° 12, consistant en une seule pièce donnant dans la dite rue des drapiers et servant de magasin de coiffeur. Le présent bail est fait sous les charges suivant ci après. Dans le dit bail sont comprises trois petites caves dont deux se trouvent sous ledit Magasin et la deuxième donnant sur la quai des tanneurs et le droit de travailler et de déposer du bois dans la grande cave (…) moyennant un loyer annuel de 180 francs


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.