9, rue des Hallebardes (ancien 16)


Rue des Hallebardes n° 9 (partie gauche, ancien n° 16) – V 207 (Blondel), N 1189

Voir la maison voisine à partir de 1824


L’ancien n° 16 est la partie gauche du bâtiment blanc (juillet 2020, image Jonathan Michalon)
Projet de l’architecte Charles Wolff (1955), le n° 9 à droite, le n° 7 à gauche)

La maison à deux travées de fenêtres comprend un bâtiment avant, une petite cour puis un bâtiment arrière qui donne sur la cour dite Bleyhoff. Le tondeur de draps Jacques Weissenburger est autorisé en 1597 à supprimer son auvent et à prolonger le balcon de la partie droite sur toute la façade. La maison appartient ensuite aux orfèvres Loup Kerling, son fils du même nom, Abraham Dauphin (1644), Salomon Godrio (1676) puis Daniel Kauffmann. Venu de Landau début 1703 avec son associé Jean Claude Goujon, le marchand savoyard Louis Le Blanc l’acquiert en 1705. Il en fait donation en 1716 à son neveu Pierre Le Blanc dont le gendre Jean Pierre Chaumont fait faillite en 1774. La maison passe alors au marchand Paul Rouvray. Jean Daniel Christmann l’achète en 1803 quelques années après la voisine à l’est. C’est sans aucun doute lui qui supprime le balcon qui n’est plus mentionné à l’Atlas des alignements et refait une façade commune à ses deux maisons. Seul le rez-de-chaussée reste différent, deux arcades à gauche et une seule à droite. La comparaison des deux plans ci-dessous montre que les façades arrière ont été rectifiées lors de leur reconstruction.



Plan Blondel (1765, exemplaire exemplaire qui représente en rose les ajouts et en jaune les suppressions, AMS cote 1 PL 675)
Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 187 : plan du même endroit, élévations (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à trois étages en maçonnerie et quatrième étage en bois, comme pour l’autre maison de Jean Daniel Christmann. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la partie gauche du bâtiment à droite des repères (k’, l’) qui marquent une légère saillie. Les deux maisons à deux travées de fenêtres chacune réunies par Jean Daniel Christmann ont un seul toit. Les élévations sur la cour dite Bleyhoff (cour T’ sur le plan de 1830) manquent parce que deux cours portent la même lettre et que seule la plus petite se trouve sur les planches.
La maison porte d’abord le n° 16 (1784-1857) puis le n° 9 qui correspond à la réunion des anciens n° 16 et 17. Elle partage ensuite la destinée du n° 9.

août 2020

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1608 à 1825, date de son rattachement à la maison voisine. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jacques Weissenburger, tondeur de draps, et (1566) Marie Schlosser – luthériens
v Loup Kerling (Wolff ou Wolffgang Kehrling), orfèvre, et (1603) Marie Schmidt – luthériens
1640* h Loup Kerling, orfèvre, et (1636) Salomé Kirn – luthériens
1644 adj Abraham Dauphin, orfèvre, et (1641) Marie Helffenstein – luthériens
1676 v Salomon Godrio, orfèvre, et (1672) Dorothée Catherine Heusch – luthériens
1686 v Daniel Kauffmann, orfèvre, et (1682) Marie Madeleine Hammerer – luthériens
1698 h André Kauffmann, greffier, et (1680) Esther Mollinger – luthériens
1705 v Louis Le Blanc, marchand († 1724) – catholique
1716 h Pierre Le Blanc, marchand, et (1716) Madeleine Barnier, remariée (1735) avec le capitaine Antoine de Müntz – catholiques
1756 h Jean Pierre Chaumont, marchand, et (1737) Catherine Madeleine Le Blanc – catholiques
Jean Pierre Chaumont, capitaine, et (1766) Marie Ursule Cagnon – catholiques
1774 v Paul Rouvray, marchand, et (1766) Marie Bernardine Rey – catholiques
1803 v Jean Daniel Christmann, négociant, et (1793) Anne Marie Fleischhauer puis (1802) Frédérique Sophie Lung remariée (1812) au passementier Charles Louis Bahn

Voir ensuite la maison voisine

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 2 250 livres en 1774

(1765, Liste Blondel) V 207, les héritiers de Mde de Müntz
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Roubré, 2 toises, 2 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 1189, Christmann, Jean Daniel – maison, sol – 1,7

Locations

1610 (boutique pendant les foires) Jean Tusser, marchand de Frankenthal
1611, 1613 (boutique pendant les foires) Jérémie Rayear, marchand de Sainte-Marie-aux-Mines
1704, Luc Héricourt, joueur de hautbois
1740, Antoine Tourteau, marchand

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 39-v
Jacques Weissenburger, marchand de fromage. Le communal devant sa maison a 14 pieds 9 pouces de longueur, l’auvent fait saillie de 5 pieds et demi, la porte de cave large de 4 pieds et demi fait une saille de 4 pieds, deux marches en pierre devant la porte ont 4 pieds de long et 4 pieds de large. Est communal et doit le rester. Doit pour la jouissance 16 sols 2 deniers.

Am Andern Orth Sporer oder Spießgaßen, Vnz ane die Prediger Gassen Hinauff
Jacob Weissenburger der Kaëß Gremp hatt Vor seinem Hauß die Allmendt 14 schu 9 Zoll lang, Oben ein Wettertach 5 ½ schu herausser, Vnden ein Kellerthüer 4 schu herauß vnd 4 ½ schu breÿt, Vor der Thüeren 2. steinerin Tritt 4 schu lang vnd 4 schu breit, daruor ein Kaëßbanckh 8 schu lang vnd 2 schu breit, Soll Allmendt sein vnd bleÿben, Bessert für das Niessen, xvj ß ij d

1596, Livre des loyers communaux, VII 1446 (Zinßbuch D) f° 245-v
Jacques Weissenburger doit pour la première fois à la Saint-Jean 1597 le loyer de 2 sols pour un balcon établi à la place de l’auvent à sa maison rue des Hallebardes. Le balcon a 15 pieds de long et la même largeur que celui de la maison voisine.

Item ij ß d gibt Jacob Weissenburg. d. Tuchscherer von einem Gänglin so Ihm an statt eines Wetterdachts an seiner behausung In Spießgaßen Zumachen bewilligt worden, fünffzehn schuh lang, vnd In der breÿte wie das darneben, gefallt der erste Zinß vff Johannis 97. Actum 22.ten Julÿ 1596.
Jeto Wolff Kerel goldarbeiter
(rub.) Jetz Wolff Kärlin. 8 ß Eod. [9. 8.bris 1627]
Neü 214.

1652, Livre des loyers communaux, VII 1461 (1652-1672) f° 214-v
Même loyer, au nom d’Abraham Dauphin

Abraham Daulphin, Soll gemeiner Statt, vom gang ahn seinem hauß inn der Spießgaßen, neben Baschen gerlach Undt M. Israel Mörscheln Jahrs vf Johannis Baptistæ 8 ß d
Alt. d. f. 245
New fol. 187
(quittungen 1656-1671)

1673, Livre des loyers communaux, VII 1465 (1673-1741) f° 187-v
Report au registre suivant

Abraham Daulphin, Soll vom Gang an seim Hauß in der Spießgaß vff Johan: Bapt. 8 ß
St. Zinßb. p. 214
ietz Salomon Goudrio
jetzt Daniel ([corrigé en] Andreas) Kauffmann, 1686. i.mo
Jetzt Louis ([corrigé en] Pierre) leblanc
(Quittungen 1673-1741)
Neuzb fol 319-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 319-b
Le loyer établi sur le balcon est supprimé par décision du 25 septembre 1792.

alzb. 187-b
Pierre Leblanc soll vom Gang an seinem Hauß in der Spießgaß auf Joh: Bapt. (id est 24. Junii) 8 ß
St. Zinßb. p. 214
(Quittungen, 1740-1792)
Suivt. délibération du Directoire du Département du Bas Rhin du 25. 7.bre 1792. les redevances des balcons sont supprimées

modo Sr Paul Rouvray, marchd. l. Kauf Verschrb. vor H. Not. Reg. Lacombe de 6. 7.bris 1774 enregistrirt in der C.C. Stub d. 1. 8.br 1774.

Préposés au bâtiment (Bauherren) et Protocole des Quinze

1596, Préposés au bâtiment (VII 1311)
Le tondeur de draps Jacques Weissenburger a devant sa maison rue des Hallebardes un auvent de 15 pieds de long et 5 pieds et demi de large à l’extrémité ouest, vers la rue des Pâtissiers un balcon en pierre d’une longueur de 12 pieds 3 pouces. Il demande l’autorisation de supprimer l’auvent et de prolonger le balcon sur toute la longueur de la maison. Comme le balcon sera moins large que l’auvent, il demande en outre l’autorisation de poser une planche sur le balcon pour protéger sa cave. Une paperole porte que les Quinze ont donné l’autorisation et qu’ils demandent aux Préposés au bâtiment d’établir un loyer perpétuel.
Quand il apprend qu’il devra payer un loyer, il déclare qu’il n’aurait pas construit le balcon.

(f° 76-v) Donnerstag den j. Aprilis – Jacob Weissenburg. In Spießgass
Jacob Weissenburg. Tuchscherer In spießgaß, hat vor seinem hauß ein alt wettertach Ist Jetzo 15 schuh lang vom Eck geg. der Apotheck an, vnd 5 ½ schuh breit, daran ein steinen genglin geg. d. fladergaß Zu, Ist 12 schuh vnd 3 Zoll lang. begert d. wettertach weg Zuthun, vnd d. gengle ab. d. gantz leng deß hauß durch zu füren vnd gantz Zumach. Jedoch weil est nit so breit als Jetzo d. wetterdach, j diele davor zu henck. d. Ihme d. Keller auch beschirmbt were. Ist zu bedacht geg. Ihme genommen, wöllens bede Zu*clen biß samstag für m. h. XV. pring. sich bescheids erholen od. darüber erkennen laßen.
Sambst. den 17 Aprilis seind Vnserer H. XV. selbs vff diesen Augenschein gewesen vnd von den 3. deß Pfenningthurns h. Cen: Breüning mit Ihnen

(f° 87-v scheda) Jacob weissenburger dem Tuchscherer vnd Conrad Hoffman dem Balbierer neben dem Zollkeller Ist bewilligt, das sy anstatt Ihrer wettertächlin Jeder ein steynen gänglin möge Bauwen lassen, vnd soll Inen vff dem Pfenningthurn Ein Allmend Zinß drauff geschlagen werden.Act. 17. Aprilis 1596. Hug Sturm XV. meyst. a tergo. Empfang. H. Geörg Gol der xv schreiner 13. Maÿ a° 96

(f° 167-v) Donnerstag den 22. Julÿ – Zinß 4 ß, 4 ß
Jacob Weissenburg. vnd Conrad Hoffman bei vnsern H. XV. den 17. Aplis lig. Ceduls gegönt Jed. j. wettertechel Zubaw. gegönt vnd beuohl, da d. Aug. gemelten tag fürgenommen word. Erkant, Ihr ged. 4 ß allmend Zins darauff geschlagen.
Jacob Weissenburg. den 4. Aug. angezeigt, sagt wan Er d. gewiß wolt Es nit gebawen hab. will sich weit. Rhats befrag. /:ehe Er Zins geb. woll.:/
Conrad Hoffman Eod. auch an Zeigt, sagt wüll deß gänglins ehe mangle

1596, Protocole des Quinze (2 R 25)
Les Quinze traitent en même temps les demandes de Jacques Weissenburger rue des Hallebardes et de Conrad Hoffmann rue de la Douane. Jacques Weissenburger demande l’autorisation de faire un balcon comme son voisin et le remboursement d’un capital à la Tour aux deniers. Les différents experts n’y voient aucun inconvénient du moment que le balcon ne soit pas plus large que celui du voisin. Jacques Weissenburger demande le 28 août d’être exempté du loyer à payer pour son balcon ou de remettre l’auvent. Le loyer de quatre sols est ramené à deux sols le 8 septembre.

Iacob Weißenburger fo. 34. 35. 36. 46. 84. 94.
(f° 34-v) Am Krom Mittwoch den VII. Aprilis – Conrad Hoffmann, Jacob Weissenburger
Vber acht tag Conrad Hoffmanns augenschein einzunehmen, Mag Jacob Weissenburger s tuchscherers Inn Spießgaß augenschein auch eingenohmen worden, der beÿ den Bauwh. angesucht, wollt auch ein gänglin an statt eines wettertächlins machen, doch soll er Zuuordst. ansuchen.

(f° 35-v) Sambstag den XVII Aprilis – Augenschein. Jacob Weissenburger. Conrad Hoffmann
Seindt meine Hn vff beede augenschein gang. Erstlich Inn Spießgaß Zu Jacob Weissenburgers, darnach beÿm Cran Zu Conrad Hoffmanns hauß. Jacob Weissenburger begert ein gänglin Zumachen, wie sein nachbar eins hatt. Hoffman begert eins dreÿ schuh weitt herauß mitt platten, Alß man wid. herauff kommen, seind lohnherr, werckleüt vnd Pfenningthurns verambte gehört.
Lonherr hatt Kein bedenckens Weissenburgers halben, were ein Wohlstandt aber mitt Hoffmann möchts vnnachbarschafft mit dem Zollkeller geben, so ein fenster vff der seÿten herauß hatt, stehe aber Zu mein Herren
Rhr. Stoffel sagt, es seÿ Inn der Spießgaß ein alt bauwfällig werck, ein gang stündt beßer, dem Hoffman were auch Zuwillfahren, allein dem Im Zollkeller würdt das fenster verbawet.
Hr. Michel Arnoldt, halt darfür, das Weissenburgern Zuwillfahren, wie auch dem Hoffmann aber das fenster Im Zollkeller müst vergittert seÿn, damitt man nicht könn einsteig.
Conrad Breüning der gang Inn Spießgaß were Zubewillig. so fern ers Inn der breÿte macht wie sein nachbar, dem Hoffman könt auch willfahrt werden, wann er sich mitt dem Im Zollekeller weg. des fensters Vergliche, /die gaß seÿ so breit, das es nicht nachtheilig.
Liechtensteger, es werde des Weissenburgers gänglin beÿ weittem nicht so breitt wie das Wettertächlin, er hab nechst alß die Bauwhh. vffm Augenschein geweßen, vorstanden, das Weissenburger wöll ein thielen an das genglin hencken, damitt Ime d. Keller beschirmt seÿ. dem Hoffman were auch Zubewillig. wofern er sich mitt dem Im Zollkeller des fensters halb. könn vergleichen, dieweil er will hieauff rucken.
Daruff vmbgefragt vnd Erkandt, dem Weissenburger willfahren doch das ers nicht breÿter mach. dann seines nachbarn genglin ist, dem Hoffmann man soll auch willfahrt werden. Ist es dem Im Zollkeller beschwerlich so mag er sein fenster Zumauren oder vergettern. Vnd soll mans vff den Pfenningthurn weißen, ein Allmend Zinß vff die gänglin Zuschlag.

(f° 36-v) Weissenburger. Zinß ablösen – Weissenburger bringt für, die weil vor dreÿ Jaren den burgern vff den Zünfften verkündt, welcher geltt oder silber hatt das ers soll vff den Pfenningthurn lüffern mit vertröstung wo es einer wieder bedörffig, solt es wieder erstattet werd. Nuhn hab er vff 100 glds wehrt silber druff geben so Ime bitzher Verzinßt worden, aber kein verschreibung darüber vffgericht, solches hab er begert, dieweil ers vonnöthen, die dreÿ Ihme für mein H gewißen, Bitt den dreÿen beuelch Zugeben, daß sÿ Ime sein haubtgutt wid. erstatten. Erkandt, vffsichen was bewilligt oder Zugesagt worden, vnd wider härpring. gegen Ime Zubedacht Ziehen. B. vorige 9. Apr.

(f° 46-v) Sambstag den VIII Maÿ – Iacob Weissenburger
Jacob Weissenburger begehrter 100 gld. halben so er In vergangenen Krieg Inn silber vff dem Pfenningthurn angelegt, ist auß ferndigen prothocoll gelesen, was vff gleich förmigs Peter Hammans begehren bewilliget. Erkandt, mann solls Ime volg. laßen.

(f° 84) Mittwoch den XVIII. Augusti – Iacob Weissenburger
Jacob Weissenburger p. Lt. Bittlinger übergibt ein Splon. so verlesen, darinn beschwert er sich, alß Ime neuwlich von meinen herren anstatt eines wetterdachts ein steinern gänglin Zu machen vergönnt, das die herren dreÿer des Pfenningthurns vff solch gänglin 4 ß Jährlichs Zinß geschlag. Wann Ime dann nicht gemeint, sein hauß mitt einem solch. ewig. Zinß Zubeschweren, So bitt er Ihne deßen gnedig Zuerlaßen oder Ihme Zugestatten, das er wider ein ander tach Inn voriger breitte ohne Zinß machen möge. Erkandt, Bauwherren vnd dreÿ sollens weiter bedencken, was Ime Zugönnen, ob Ime ettwas noch Zulaßen, der was Ime Zubewilligen oder Zuerkennen. B. Rhts.

(f° 94) Mittwoch den VIII. Septembr. – Jacob Weÿssenburger. Conrad Hoffmann
Jacob Weÿssenburgers vnd Conrad Hoffmanns halb ist red gehalten, was Ihnen vff Ihre gänglin für allmend Zinß Zuschlag. dieweil sÿ sich der 4 ß beschwehren. Erkand, Jedem Zwen schilling Jährlich druff schlagen.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton nord – Rue des Hallebardes

nouveau N° / ancien N° : 28 / 16
Bahn
Rez de chaussée et 3 étages en maçonnerie le 4° étage en bois médiocre
(Légende)

Cadastre

Voir le n° 9, ancien n° 17

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton 5, Rue 134 des hallebardes

16
pro. veuve Rouvray, Bernardine, negociant – au miroir

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton V, Rue 134 des Hallebardes, p. 247

16
Pro. Rouvray, Bernhardine, Veuve negociant – Miroir


Relevé d’actes

La maison est enregistrée en 1587 au nom du marchand de fromage et tondeur de draps Jacques Weissenburger qui épouse en 1566 Marie Schlosser, fille de corroyeur

Mariage, cathédrale (luth. p. 154)
1566. Suntag den 2. Junÿ, Pfingstag. Jacob Weissenburg. duchscherer, Sophrinus Weissenburg. Sohn, Maria Gabriel Schlosser des Leterbereuters dochter. Eingesegnet Zinstag den 11. Junÿ hora 10.a (i 80)

L’orfèvre Loup Kerling (Wolff ou Wolffgang Kehrling) en devient propriétaire vers 1606. Il épouse en 1603 Marie Schmidt, fille du relieur Thomas Schmidt

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 184, n° 497)
1603. Sontag 22. Maÿ. Wolffgang Kehrle goldarbeÿter vnnd Maria Thoman Schmiden des buchbinders Nachgel. Tochter. Zinstag 31. Maÿ (i 186)

Loup Kerling loue une boutique pendant les foires au marchand Jean Tusser, de Frankenthal

1610 (5. Januarÿ), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 5-v
(Inchoat. fo: 13.) Erschienen Herr Johann Tußer burger vnd gewerbßman Zu Francken thal*
hatt in gegensein herr Wolff Kerling goldtarbeÿter

das er Ime V seinen erben Sechs Jar lang Alle Jar die Zwo Straßburger Sant Johann Vnd Wÿhenacht mess so lang dießelben weren vnd Johannis Baptistæ nechstkhfftig ane stehend Entlehnet Ein Gaden Eilff werck schuh breyt vnder sein Wolff Kerlings Behaußung Inn d. SS Inn Spießgaß, einseyt neben Bastian Branden Tucherern andersit Martin Breÿgele der Schnyder selig witwe geleg. Für Jede Mess 22 guldin Zu 50 batz Zubezalend Alle Meß alls bald sie dießelbig geenden

Loup Kerling loue une boutique pendant les foires au marchand Jérémie Rayear de Sainte-Marie-aux-Mines et aux héritiers de Jacques Stattel

1611 (10 tag Jenner), Chancellerie, vol. 395 (Registranda Kügler) f° 8
(Inchoat. fo: 5.) Erschienen herr Jeremias Raÿear burger vnd gewerbßman Zu Marckirch
hatt in gegensein herrn Wolff Kerlings Goldarbeÿter
bekhannt das er Ime vnd herrn Jacob Stattel burgern vnd handelßmanns Zu Markirch seligen erben Sechs Jar lang Alle Ire die Zwo Straßburger Sanct Johanns vnd weÿhenachten Meß so lang dieselbe weren vnd Johannis Baptistæ nechstkhünfftig ane stehendt Ein Gaden Eilff werckschuh breÿt vnden sein Wolff Kerlings Behaußung Inn der S S Inn Spieß gaß einsyt Bastian Branden Tuchscherer anderseyt Martin Breÿels schnÿder seligen witwe gelegen, darzu auch wÿther Ein Stüblin mit sampt einem vßbereÿten Bett für Zwo personen Inn bemelten Behausung Vnden vff dem Boden, Entlene für Jede meß 26 guldin Zu 15 batzen Zubezalen
(Cassiert wegen einer anders v.schreibung So vf den xv. Januarÿ Ano 613 bescheytt*)

Loup Kerling loue une boutique pendant les foires aux marchands Jérémie Rayear et Jacques Fattet de Sainte-Marie-aux-Mines

1613 (ut spâ [xv. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 407 (Registranda Kügler) f° 20
(Inchoat. fol: 22.) Erschienen Herr Jeremias Reÿear burg. vnd gewerbßman Zu Markirch
hatt in gegensein herrn Wolff Kerlings Goldtarbeÿers bekhant, das er Ime vnd herrn Jacob Fattet Burgers vnd handelßmanns Zu Markirch seeligen erben
Fünff Jahr lang, Alle Jar die Zwo Straßburger Sanct Johannn vnd Wÿhenacht Meß, so lang dieselbe weren, vnd verschinen heÿligen wÿhenacht Meß nechstuerschinen angefangen und eingeschloßen, Zween bogen vnder seiner Behusung Inn der Statt St. In Spießgaß, einseÿt Bastian Branden Tuchscherern andersÿt Martin Brüëls Schneÿders seeligen witwe gelegen, darzu auch weÿther Ein Stublein mit einem vßbereÿten bett, Mehr ein kammer aber Imm dritten gatten sampt einem Bett darinnen, Inn bemelter Behausung Entlehnet für Jede Meß 41 guldin zu xv. Batzen

La maison revient à son fils orfèvre Loup Kerling qui épouse en 1636 Salomé Kirn, fille du marchand de bois Philippe Kirn

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 192)
1636. Domin : XXII. d. 13. 9.bris. Wolffgang Kerling, Goldschmid, Weÿl. H. Wolffgang Kerlings Goldarbeiters hinderlaßener Sohn, Jungfr. Salome weÿl. herrn Hannß Philipp Kirnen burgers vndt holtzhändlers nachgelaßene tochter. Eingesegnet Dienstags d. 22. 9.bris S: Thoman (i 198)

Assisté de son ancien tuteur Balthasar Spiess, Loup Kerling hypothèque la maison au profit de la mineure Chrétienne Lingelsheim

1636 (16. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 394-v
Erschienen Wolff Kehrle der goldschmid, mit beÿstand hanß Balthasar Spieß. seines noch unentledigten Vogts
hatt in gegensein Christinæ weÿ: diebold Lingelßheims see: dochter Vogts Friderich Kehrlen deß Schaffners auch burgers Zu Str. mit beÿstand Celestini Helffensteins, Amptmanns Zue Weingarten – schuldig seÿ 150. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß, hoffstat und höfflin, mit allen and.en ihren gebäwen, alhie in der Spießgassen, neben hanß Brügels deß Schneid.s. see. Erben, & Sebastian Brand. Tuchscherer hinden vf den Bleÿhoff, stoßend gelegen, so zuuor v.hafftet umb 68. lb. der Carthaußen alhie, Mehr umb 52. lb. dem Gürtlerhoff, So dan umb 391. lb H Christoff Städel Alt Ammeister

Loup Kerling hypothèque la maison au profit de David Setzger, notaire et greffier à la Robertsau. Frédéric Kerling, frère du débiteur, se porte garant.

1636 (ut spâ [31. Augusti]), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 763-v
(nil actum) Erschienen Wolff Kehrle der Sÿlber Arbeit. Burger alhie
hatt in gegensein H Dauid Setzgers Notarÿ und Schreibers In der Rupertsaw, auch Burgers Zu St. (schuldig seÿe) L. lb
dafür in spê. Und.pfand sein sollen Ein vorder: und hind. hauß hoffstatt und höfflin mit allen and. ihren gebäwen & alhie in der Spießgaßen neben hanß Brüegele deß Schneiders see. Erben & neben Sebastian Brand. dem Tuchscherer hind. vf den Bleÿhoff stoßend, zo zuuor v.hafftet vmb 68. lb d. der Carthausen alhie, It. umb 391. fl. 5 ß 10 s. H Christoff Städel Alt ammeisters s. Erben So dann vmb 150. lb. Christina Lingolßheimer
Und Zu noch mehrer sicherheit ist Auch erschienen H Friderich Kehrle d. Schaffner auch burger zu St. sein Debitoris eheleiblicher Brud. der hat sich für sich & Zu einem rechten Bürgen (…) versprochen

Loup Kerling hypothèque la maison au profit de son beau-frère receveur Jean Gaspard Pfitzer en garantie de 99 livres qui figurent à l’inventaire des successions de Loup Kerling et de Marie Schmidt, dressé par le notaire Gaspard Medler

1636 (ut spâ. [8. 9.bris.]), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 896-v
Erschienen Wolff Kährlin d. Sÿlber Arbeiter alhie
hatt in gegensein ut spâ. [H Johann Caspar Pfitzers deß Riterstandts alhie Schaffners seines Schwagers auch burgers Alhie] bekant, daß Er denselben ut spâ. [alß sein Khärlins Schwester] Annæ Mariæ Eheuogt die in dem Theilbuch ut spâ. [vber ihr beeder respectiué Schwehers und Schwiger Wolff Kährlins und Mariæ Schmidin see. Verlaßenschafft den 24. Januarÿ Anno 1634. durch Caspar Medler den Notm. vffrecht] fol. 105. gesetzte 99. lb 7. ß 1. hl. und darzu par gelühen gelt 12 ß 11 ½ also Zusammen 100. lb vffrecht & schuldig seÿe
dafür Vnderpfand sein sollen Ein Vord. und hind.hauß und hoffstat mit allen and.n ihren gebäwen & alhie in d. Spießgaß. neben hanß Brügels deß Schneiders s: Erben & Sebastian Brand. den Tuchscherer, hind. vff den Bleÿhoff stoßend geleg., so Zuuor v.hafftet vmb 68. lb d. Carthausen alhie, It. umb 100. fl. dem Gürterhoff, It. umb 150 lb H Christoff Städels Alt ammeisters s: Erben, Mehr vmb 75. lb Philipp Jacob Erhards s: Kind. und dan umb 150.lb d Christinæ Lingolßhemerin, sonst eÿg.

Loup Kerling hypothèque la maison au profit des enfants de Samuel Œlinger

1637 (11. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 462
Erschienen Wolff Kährle der Goldtschmidt alhie
hatt in gegensein Ottiliæ Zentgräffin, weÿ: herrn Heinrich Koppen dreÿ Zeheners wittiben see. Stieffsohns auch weÿ: Samuel Öhlingers see. dreÿer Jüngerer Kindern alß ihr Zentgräffin instituirter Erben Vogts, herren Johann Caspar Pfützers Ritterstandts Schaffners alhie bekannt, daß Er besagten Vogts Kindern die 200 gulden welche sein Kährlers Bruder Friderich, in Anno 1629. beÿ ernannter Zenthgräffin vffgenommen, beÿ ihr der Kährlen Vaters see. Verlassenschafft Abtheilung vffrecht & schuldig
dafür Vnderpfand sein soll Ein Vorder undt Hinderhauß, mit allen And. ihren gebäwen & alhie in der Spieß gaßen neben Bastian Branden & Philipp Brügel hinden vff den Bleÿhoff stoßendt, So Zuuor v.hafft. vmb 68. lb der Carthausen alhie, Item vmb 100. fl. dem Gürtlerhoff, Mehr umb 150. lb H Christoph Städels Alten Ammeisters see. Erben, Item vmb 75. lb Philipp Jacob Erhardts see: Kind. Mehr umb 150. lb Christinæ Lingolßheimerin Vnd dann vmb 100. lb ihme Pfützer selbsten

Loup Kerling hypothèque la maison au profit des enfants mineurs de Guillaume Chrétien Glaser

1637 (19. Maÿ), Chambre des Contrats, vol. 478 f° 480-v
(Vide Schedam insertam) Erschienen Wolff Kährle der Goldtschmidt burger Zue Str.
hat in gegenwärtigkeit H. Lt Josiæ Rühlen alß Vogt weÿ: herrn Wilhelm Christian Glasers gewesenen Buechführers alhie hinderlaßener Kindern – schuldig seÿ 200. lb
dafür Vnderpfand sein soll Ein Vord. und hinderhauß mit allen Ihren gebäwen & alhie in der Spießgaßen neben Bastian Branden dem Tuchscherer & Philipp Brügel dem Kannengüeßer hinden vff den Bleÿhoff stoßend, so zuuor verhafftet vmb 68 lb der Carthausen alhie, Item vmb 100. fl. dem Gürtler hoff, mehr umb 150. lb herrn Christoff Städels alten Ammeisters see. Erben, Item umb 75 lb Jacob Erhardts see: Kind. Mehr umb 150. lb Christinæ Lingolßheimerin Vnd dann vmb 100. lb Johann Caspar Pfützer Schaffner, So dann umb 200 lb weÿ: Samuel Öhlingers s. dreÿen Jüngsten Kindern

Les créanciers de Loup Kerling et de Salomé Kirn vendent la maison à l’un d’eux, l’orfèvre Abraham Dauphin

1644 (7. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 493
(Prot. fol. 236. & seqq. – Lect. & confirm. vor Rath d. 12. Aug. a° 1644) Erschienen H. Johann Wenckher ietzregirend. Ammeÿster für sich selbst. H Frantz Camehl Schaffner im Bruderhoff alß Cessionarius weÿl. H Philipß Jacobß Erhardts deß Goltschmidts seel. Kind. und Erben, H Abraham Daulphin der Golt Arbeiter alß Ehevogt Frawen Mariæ Helffensteinin, Jungfrawen Christinæ Lingelßheimin Cessionariæ So dann H Johann Caspar Pfitzer E. E. Kleinen Rhats Beÿsitzer alß Ehevogt Frawen Annæ Mariæ Kährlerin und Fraw Salome Kürnin, Wolff Kährlins deß Goltschmidts eheliche haußfraw, mit beÿstand h hannß Ludwig Baltzen E. E. groß. Rhats Beÿsitzers ihers Vogts diße beede Zu gleich. Recht. alle alß vff nachgemeldter Behaußung versicherte ältere, und in vorgeschriebener Ordnung, vermittelst E. E. Kl. Rhats am 9. maÿ a° 1642. und 18. Xbr. a° 1643 ertheilter Urthel immittirte und collocirte Creditores, mit beÿstand H Hannß Jacob Hasen und H Hannß Jacob Kipßen, beed. E. E. groß. Rhats Beÿsitzer, und H Ernst Friderich Mollingers dero Recht. Doctoris, Comitis Palatini Cæsarei, und dießer Statt Consiliarÿ & Advocati, aller treÿ deß von wohlgedachtem Rhat hierzu insonderheit Deputirter
haben in gegensein obgemeldts H Dauphin mit beÿstand H Johann Ludwig Müeg dero Recht. Doctoris und deß freÿen Ritterstandts im Undern Elsaß Sÿndici bekannt, daß Sie die vorgeschriebene Hÿpothecarÿ ieder pro rato vffrecht Verkaufft und Zu kauffen gegeben hetten, gemeldtem H Daulphin und Frawen Mariæ Helffensteinin beÿde Eheleuth.
Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders, mit deroselben hoffstätten und einem kleinen höfflin dar zwischen, mit alle deren Gebäwen, Begriffen, Rechten und Zugehörd. auch sonderlich denen an, in, und durch den Bleÿhoff von alters hero habend. Gerechtigkeit. alhie in d. Spießgaß. einseit neb. Conrad Frantzen dem Schuhmachern, anderseit neb. H M. Israel Mörselß Pfarrers Zu Bischoffheim beÿ höhnheim Kindern erster Ehe, hin. vff gemeldt. Bleÿhoff, durch welch. diße häußer einen freÿen durchgang habe, stoßend gelegen, davon gehnd ied. Jahrs 3 lb 3 ß 4 d. ewigß, wed. erblehen erschätzigs noch fürbietigs Zinnßes vff Joh. Bapt: und weÿhenacht. iedes Mahlß die helffte daran abzuricht. der Cartauß. It. 2 lb. 12 ß 6 d. ied. Jahrs vff Nicolai lößig mit 52 lb 10 ß dem Gürtler hoff, Item 5 ß allmendgelt der Statt Straßburg, So seind solche Häußer auch noch verhafftet umb 150. lib. Nachtragß Capital und 67. lb.10 ß davon de a° 1636. biß Michaelis nechstkünfftig Verfallenen Zinnß. H. Johann Wenckhern Ammaÿstern, umb 75 lib Capital und davon de a° 1636. biß d. 9. maÿ nechstverschienen verfallene Zinnß 33 lb 15 ß H Frantz Camehlen, It. umb 150. lb haubt Gut und davon de a° 1638. inclusivé biß vff Mariæ Verkündung nechstverschienenen Verfallene Zinnß 52. lb 10. ß Frawen Mariæ Helffensteinin, It. ahne 100. lib Capital H Johann Caspar Pfitzern ehevögtlich. weise, Vnd ahne 275. lib. Salomeen Kährlerin, dißen beeden Persohnen zu gleichen Rechten umb 116. lib. 18 ß alß so weit sich der nachgemeldte Kauffschilling erstreck. mag – demnach iedoch d Kauffschilling auch nicht so weit daß erstgemeldte beede Persohnen, umb die nechst geschriebene Post. völlig außgewießen werd. mög. reich. thut, So ist der iüngern Creditoren derohalben umb so viel auch zu gedenckh. – Zugang. umb 825 Pfund pfenning, deßweg. der Käuffer Zuvorderist verwiß wirt, ahne 3 lb 3 ß 4 s ewiges gelts so mann d. Carthauß. iährlich Zu raich. pflichtig und deßweg. am Kauffschilling 68. lib. abzuzieh. verglich ist, Item ahne 52. lb 10. ß Capital und davon de a° 1622 biß 1631. utrinq. inclusive Verfallene zinnß thut 26. lib 5 ß (…) dem Gürtlerhoff, Item ahne die 8 ß Allmendgelts, so mann der Statt Straßburg zu geben schuldig und deßweg. am Kauffschilling 8 lib einzubehalt. verglich. ist (…)

Fils de bijoutier, l’orfèvre Abraham Dauphin épouse en 1641 Marie Helffenstein, fille de Célestin Helffenstein, économe au service de l’électeur palatin à Weingarten en Bade
Mariage, cathédrale (luth. p. 450)
1641. Domin: XIV. Trinitatis. Abraham Dophin der Goldarbeiter, Johann dophin des geweßenen Jubilierers vnd Burgers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, vndt Jungfrauw Maria, Herrn Cœlestin Helffensteins geweßenen Chur pfältzischen Kellers zu Wingartheim nachgelaßene eheliche Tochter. Eingesegnet Im Münster Eodem die [Montag den 4. Octob] (i 230)

Abraham Dauphin et Marie Helffenstein hypothèquent la maison au profit du marchand Pierre Fattet de Bâle

1649 (12. Julÿ),Chambre des Contrats, vol. 503 f° 497-v
(Lect. & confirm. beÿ EE groß. Rhats Mont. den 13. aug. a° 1649.) Erschienen H Abraham Daulphin der Goltarbeiter Burger Zu Straßburg und Fr. Maria Helffensteinin sein eheliche haußfrau und Sie Fr. Maria insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest Fürsichtig- und Weÿsen herrn Johann Peter Schmidts und H Johann Christoph Engelhardts alß vß EE groß. Rhats mittem ahne statt nechster Verwanther hierzu insonderheit Deputirter
haben in gegensein H Peter Fatets deß handelßmanns Burgers Zu Baßell mit beÿstand deß Edel- hochgelehrteen H Johann Ludwig Müeg dero recht. Doctoris Fürstl. Pfaltz: Newburg. und Birckhenfeld. geheimen Rhats und deß Ritter Standts im undern Elsaß Sÿndici
bekannt, dEmnach Herr Claudius und Rheinhard die Paßavant Gebrüder handelßleüthe von Baßell Schirms Verwanthe Zu Straßburg, sich vermög einer am 15. Julÿ a° 1642. von Ihme H Rheinharden, in beeder nahmen, geschrieben und underschriebenen obligation gegen vorgedachtem H Fateten umb 1342. fl. für aberkauffte Wahren verbunden (…)
deß. Zu gewißer Versicherung, so setzen Sie beÿde Eheleuth vff ratification wohlermeldts E.E. groß. Rhats ihme H Fatet Zum special Unterpfand ein, ihre Behaußung mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Zugehördten, Recht und Gerechtigkeiten alhie in der Spießgaß. H Israel Mürßel Pfarrern Zu Bischoffsheim, ein: und anderseit neben Hannß Sebastian Gerlach dem Schuhmachern, hinden vff den Bleÿhoff stoßend gelegen, davon gahend iahrs 8 ß Allmendgeldts gemeiner Statt, So ist diße Behaußung auch noch verhafftet umb 68. lib. der Carthauß, Item umb 52. lib. H. Ammaÿstern Johann Wenckhern, Item umb 75. lib. H Frantz Camehlen Treÿen deß Pfenningthurns

Abraham Dauphin et Marie Helffenstein hypothèquent la maison au profit de Charles Müeg, chancelier au service de l’électeur palatin

1666 (9. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 385-v
Erschienen H Abraham Daulphin der Goltarbeiter und Burger Zu Straßburg und Fr. Maria gebohrne Helffensteinin sein eheliche haußfraw und Sie Fr. Maria mit assistentz der Ehrenvest- Fürsichtig- und weÿsen H Johann Carl Salatins und H Joh. Bapt: Fechers beeder alß aus E.E. groß. Rhats mittel hier Zu ahne statt nechter Verwanther insonderheit Deputirter
in gegensein deß Edel- Vesten H Carl Müeg Chur Pfältzisch. Agenten in der Aÿdgenoßenschafft im nahmen deß wohl Edel- Gestreng H Johann Ludwig Müeg V.I.D. und der Chur Pfaltz geheimen Rhats und Cantzler seines eheleiblich. H. Bruders – schuldig seÿen 800 Guld., daß Sie damit daß müllerische Zu Wingerten gelegene Gut erkauffen
Unterpfand sein sollen Zwen pergamentine (Zinnßbrieff)
Item, vff unsere g. Herrn Rhät und XXI. heut dato ertheilten obrigkeitlich. Consens, Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit deroselben hoffstätten und einem kleinen höfflin dar Zwischen auch allen übrig. Gebäwen Begriffen, Recht. und Zugehördten alhie in der Spießgaß. einseit neben hannß Sebastian Gerlach dem Schuhmachern, anderseit neben H M. Israel Mörsels Pfarrers Zu Bischoffsheim beÿ höhenheim Kindern erster Ehe, hinden uff den Bleÿhoff durch welch. diße häußer einen freÿen durchgang haben, stoßend gelegen, davon gehen iahrs 3. lib. 3 ß 4. d. ewigs Gelts vff Joh: und Weÿhenachten iedes mahlß die helffte daran abzurichten und 8 ß Allmendgeldts beÿde Post. gemeiner statt, Item 2. lib 12 ß 6. s iährlich termino Nicolai lößig mit 52. lib. 10. ß dem Gürtlerhoff, so seÿe solche häußer auch noch umb 150. lib. Nachtragß Capitals weÿl. H Johann Wenckhers geweßenen Ammaÿsters Treÿ Zehners und Scholarch. seel. hinderlaßener Fr. Wittibin, Item umb 75. lib. Frantz. Camahlen verhafftet

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Abraham Dauphin à prendre l’hypothèque précédente

1666 Conseillers et XXI (1 R 149)
(f° 130-v) Montags den 9.ten Julÿ – Abraham Dauphin
Abraham Dauphin will benebens seiner haußfr. sein in der Spießgaß gelegene behaußung an H. Cantzler Müegen Zu Heÿdelberg hypotheciren bitt vg. vmb Obrigkeitl. consens. Erk. willfahrt. Herrn XV. Brackenh. et Herr Fecher.

L’orfèvre Abraham Dauphin et Marie Helffenstein, bourgeois de Strasbourg habitant à Weingarten hypothèquent la maison au profit du tailleur Michel Schumann

1673 (12. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 409-v
Herr Abraham Daulphin der Goldarbeiter Burger zu Straßburg anjetzo Zu Wingartheim wohnhaft und Maria Helffenstein beÿde Eheleuth und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand herren Johann Eberhard Zetzners deß buchführers und H. Peter Mappus deß Goldarbeiters beeder alß deroselben hierzu erbettener nechtser Verwanther
in gegensein Michel Schumanns deß Schneiders
daß Sie beÿde Eheleuthe Ihme Schumann für diejenige 200. lb. so Sie, demselben für Lid Lohn und bahr gelühen Gelt (schuldig seÿen)

Abraham Dauphin demande une diminution de ses contributions militaires en arguant qu’il habite désormais à Weingarten. Les Conseillers et les Vingt-et-Un répondent qu’il est assujetti à toutes les charges d’un bourgeois.
1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
(f° 304-v) Mittwoch d. 16. Julÿ aô 1673 – Abraham Dauphin der Goldarbeiter Vndt burger alhier, bitt Vmb moderation seines Soldaten geldes Weilen Er sein domicilium nicht hier, sondern Zu Weingarten in der Pfaltz hette. Erk. Wenn Er burger sein Wolle, Solle Er auch Wie Andere seine burgerliche beschwerden geben. H. XXI Fischer, H. Sche(-).

1651 Conseillers et XXI (1 R 134) Dr. Johann Heinrich Wogeßer Ca. Abraham Dauphin. 4.

Marie Helffenstein veuve d’Abraham Dauphin vend la maison à l’orfèvre Salomon Godrio moyennant 2 300 florins (1 150 livres)

1676 (1. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 401
fraw Maria Daulphin gebohrne Helffensteinin wittib, mit beÿstand Johann Friderich Teurers deß Silberarbeiters ihres curatoris
in gegensein herrn Salomon Godrio deß Silberarbeiters, mit assistentz herrn hannß Peter Vesu deß handelßmanns, und Johann Rheinhard Odino
Zweÿ Häußer ein Vorders und ein hinders mit deroselben hoffstätten und einem kleinen höfflein dar zwischen auch allen übrigen Gebäwen, begriffen weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten, alhier in der Spieß Gaßen, einseit neben Herrn hannß Sebastian Gerlachen E.E. Großen Rhats alten beÿsitzern, anderseit neben Georg Hartmann Blappert dem Müntzmaÿster Zu Buchßweÿler hinden uff den Bleÿhoff, durch welchen dieße häußer einen freÿen durchgang haben, stoßend gelegen, davon gehend iahrs 3. lb. 3. ß 4. d ewigs Gelts uff Joh: und Weÿhenachten iedeß mahlen die helffte daran abzurichten der Carthäußer alhier, Item 8. ß allmend Gelts der Statt Straßburg, Item 2. lb 12. ß 6. d dem Gürtler hoff – geschehen umb 2300. fl. à 15 batzen, nach abzug aber, der erst angegebenen beschwärdt deßwen Von Kauffschilling 257. fl. decourtirt seind Zugangen umb 2043. fl.

Fils d’apprêteur de chapeaux, Salomon Godrio épouse en 1672 Dorothée Catherine Heusch, fille du prévôt de Bischwiller
Mariage, cathédrale (luth. f° 151-v, n° 6)
1672. Fest. Pascha. Zum 2 mahl Hr Salomon Goudrio der ledige Goldschmid Weiland Hn Gabriel Goudrio geweßenen Hutstaffierers u. Burgers alhier nachgelaß. ehel. Sohn, Jfr Dorothe Catharina H Abraham Heuschen Pfaltzgräffl. Rath und Schultheiß Zu Bischweiler ehel. Tochter. Donnerstag den 18.t Aprilis, Münster (i 154)

Dorothée Catherine Heusch devient bourgeoise par son mari quelques jours après son mariage
1672, 4° Livre de bourgeoisie f° 394
Dorothea Catharina Heuschin, Von Bischweÿler, empfangt das burger recht von ihrem Ehemann H Salomon Goudrio Goldtschmid und burgern alhie umb 8. gold fl. so beÿ alhiesiger Cantzleÿ erlegt worden den 25. Aprilis & 1672.

Salomon Godrio hypothèque la maison au profit du marchand Jean Nicolas Herff

1676 (12. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 623-v
H. Salomon Godrio der Silberarbeÿter
in gegensein H. Johann Niclauß Herffen des handelsmanns – schuldig seÿe 750 fl.
unterpfand, Zweÿ haüßer, ein Vorders: und ein hinders mit allen deren gebäwen undt Zugehördten, alhier in der Spießgaßen, einseit neben H. hannß Sebastian Gerlachen E.E. großen Rhats Alten beÿsitzern anderseit neben Georg Hartmann Blappert den Müntzmaÿster Zu Buchßweÿler, hinden uff den bleÿhoff stoßend gelegen, davon gehend Jahrs 3. lb 3. ß 4. d ewigs geldt vf Joh. Bapt: und weÿhenachten Jedesmahlen die helffte daran abzurichten der Cartheusen alhier, Item 8 ß Allmendt gelt der Statt Straßburg, Item 2. lb 12. ß 6. ß dem Gürtlerhoff

Le mandataire de Salomon Godrio, demeurant désormais à Francfort, vend la maison à l’orfèvre Daniel Kauffmann, assisté de son frère André Kauffmann, préposé à la Taille

1686 (9.1.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 20
H. Abraham Heusch der handelßmann alß vermög einer von nachgemeltem H. Godrio eÿgenhändig geschrieben und underschriebenen Gewalts const: Mandatarius H. Salomon Godrio deß Silberarbeiters so Zu Franckfort anietzo sich hauslichen nidergelaßen
in gegensein H. Daniel Kauffmanns des Silberarbeiters mit beÿstand H. Andreß Kauffmanns dreÿers der Statt Stall seines H. bruders
Zwo behaußungen ein vorder Und ein hinders, mit deroselben hoffstätten und einem kleinen höfflein dar zwischen, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der Spießgaß, einseit neben H. hannß Sebastian Gerlachen E.E. Großen Rhats beÿsitzer anderseit neben Georg Hartmann Blappert dem Müntzmeÿster zu Buchsweÿler, hinden uff den bleÿhoff durch welchen dieße haüßer einen durchgang haben, stoßend gelegen, davon gehend Jahrs 3. lb 3. ß 4. d ewigs Geltts vff Joh: und weÿhnachten iedes mahlen die helffte daran abzurichten der Carthaus allhier, Item 83. ß Allmendgelt der Statt Straßburg – umb 185 lb

Fils de pasteur, Daniel Kauffmann épouse en 1682 Marie Madeleine Hammerer, fille d’orfèvre
Mariage, Temple-Neuf (luth., n° 37)
1682. Dom: 18 post Trinit: Zur 2 mahl Hr Daniel Kauffmann Silberarbeiter Weiland Hr M. Andreß Kauffmanns gewesenen Pfarrers beÿ Aurelien u. Canonici beÿ der Collegiat stiffts bei St. Thoman nachgelaßener ehl. S. Jfr. Maria Magdalena, Hr Daniel Hammerers auch Silberarbeiters u. Burgers alhier nachgelaßene ehl. T. – Donnerst. den 8.ten 8.br: Zur Predigern (i 106)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 302) 1682. Domin: XVIII post Trinit. d. 27. 7.bris, Hr Daniel Kauffmann der Silberarbeiter Weÿl. H. M. Andreas Kauffmanns geweßenen Pfarrers zu St Aurelien V: Canonici zu S. Thoman Nachgel. ehl. Sohn Undt Jfr. Maria Magdalena Hrn Daniel Hammerers deß Silberarbeiters Undt burgers alhier Nachgel. ehl. Tochter – Cop. predig. Kirch 8. 8.bris (i 316)

Daniel Kauffmann hypothèque la maison au profit de sa mère Anne, veuve du pasteur de Sainte-Aurélie André Kauffmann

1686 (8. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 399
H. Daniel Kauffmann Silberarbeiter
in gegensein Fr. Anna Weÿl. H. M. Andreß Kauffmanns gewesenen Pfarrers zu St. Aurelien Seel. nachgelaßener wittib seiner leibl. Mutter mit beÿstand H. Johann Großen Saltzverwalters alhier Ihres Curatoris, daß Er Ihro Vermög Sieben eÿgenhändig Von Ihme außgestellter priuat obligationen deren einer Specification hierbeÿ Vorgelegt, theils schon in ao. 1683. meistens aber zuerkauffung nachbeschriebener behaußung biß dato in Völlige summa 1800 Gulden a 15. btz. schuldig worden seÿe
unterpfand, Eine behausung, hoff, hoffstatt sambt allen andern deren Gebäuen, begriffen, weiten, Rechten, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier in der Spießgaß, einseit neben H. Hannß Sebastian Gerlach Großen Rhats alten beÿsitzer anderseit neben Johann Friderich Von Carben dem silberarbeiter hinden uff den bleÿhoff durch welchen Sie einen durchgang hat, stoßend gelegen, davon gehen Jahrs 3 lb. 3. ß 40 d. Ewigs Geltts vff Joh: undt Weÿhenachten, iedeßmals die helffte daran abzurichten der Carthauß allhier, Item 8. ß Allmend geld Gemeiner Statt

André Kauffmann intercède pour son frère Daniel Kauffmann souffrant pour qu’il puisse prendre un nouvel apprenti bien que le précédent n’ait pas terminé son apprentissage. Il argue qu’il ne peut laisser sa boutique vaquer, qu’il ne peut trouver aucun employé de l’Empire, que d’autres ont obtenu dispense, que son compagnon va faire son chef d’œuvre et que le nouvel apprenti est à l’essai depuis quelque temps. La tribu objecte que l’apprenti a encore à faire trois ans et un trimestre et que les dispenses ne sont pas la règle. La commission propose soit d’opposer un refus au pétitionnaire soit de lui accorder une dispense à condition qu’il s’abstienne ensuite pendant deux ans d’avoir un apprenti. L’assemblée suit l’avis du préteur royal qui argumente pour un refus.
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Johann Daniel Kauffmann Silberarbeither Ca E. E. Zunfft Zur Steltz, 10, 18
(f° 10-v) Sambstags den 30. Jan: – Noîe H. Johann Daniel Kauffmann des Silberarbeithers, ersch. deßen brud. Herr Andreas Kauffmann, per Saltzmann, cit. per schedam E. E. Zunfft Zur Steltz jetzmahligen Zunfftmeister H.. Johann Jacob Rauchen plis. Klagt, daß Citati ihme Nicht vergönnen Wollen Johann Heinrich Eißenheims, des Burgers Und Zinngießers alhie Sohn, inn die Lehr auffzunehmen, Weilen er bereits einen inn der Lehr hatt, Welcher doch bald wird außgelernt haben, bitt undthg. dispensando solches gn. Zu erlauben, angesehen schohn verschiedene præjudicia Vorhanden. Goll nôe gedachter Zunfft Zur Steltz, Weilen es lauth mitgehender Extractus Wider articul laufft auch des Imploranten Würcklich Habend Lehrjung annoch 3 ¼. jahr Zu lernen, Und mann dießes orths Nicht dispensiren Kann, als bitt mann es beÿ der ordnung Zu laßen. S erhohlt priora, Und s. Erk. Vor Ober Handwercks herren gewiesen.

(f° 18) Freÿtag den 5. Februarÿ – Johann Daniel Kauffmann Silberarbeither Ca E. E. Zunfft Zur Steltz
Iidem [Obere Handwercks herren] per me daß Daniel Kauffmann, der Silberarbeither geklagt, Wie daß E. E. Zunfft Zu Steltz ihme Nicht vergönnen Wollen, daß Johann Heinrich Ißenh. Sohn inn die Lehr zu nehmen, angesehen er bereits einen jungen inn der Lehr habe, Anbeÿ gebetten hierinnen gn. zu dispensiren. Darauff gegner Geantworthet, daß es wider articul seÿe, dabeneben einen Extract auß d. Zunfft Articul Und gerichts Memorial producirt, und bitt, es beÿ der ordnung Zu laßen. Nachdeme aber die sach Zur Deputation gewießen worden, habe mann die Parthen beschickt, da dann Herr Andreas Kauffmann /:der nôie seines Unpäßlichen bruders, Daniel Kauffmanns erschienen:/ Vermeldt, daß der articul zwar im weg liege, allein die Zeiten sich geendert, und, Weilen er den Laden inn einen Zimlichen gang gebracht er selbiger Nicht gern leer stehen laßen wolte, 2. daß Kein gesind auß dem Reich Zu haben were, 3. Viel andere, als Herr Grünwald, und Herr Galois, die dispensation erhalten hätten, 4. sein bruder Zwar einen gesellen hätte, selbiger aber inn 14. tagen das Meisterstück auffnehmen wolte, 5. der anjetzo habende jung schohn 3 ½ jahr beÿ ihme inn der lehr stünde, Und so groß were, daß er sich schämde, jungen Arbeit Zuthun, 6. Hn Isenheim sohn schon seith etliche monath beÿ ihm inn der prob were, Und sonderbahr inclination Zu ihme hätte, Und Verhoffe, aber die genad zu erlangen, die Andere erhalten haben.
Darwider noîe E E Zunfft Herr Sandrath Sen: Und herr Rauch, als Zunfftmeister eingewendet, daß, wie producirter Extract außweißt, Kein Meister macht haben solle, einen Andern jungen inn die lehr anzunehmen, ehe und bevor der erstere inn den letzten jahr seiner Lehrzeit würcklich begriffen seÿe, 2. H. Kauffmann seinen habenden jungen, Nahmens Hannß Philipp Mensch allerst in A° 1690. auff Michaelis auff 6 ½ jahr zu lernen hätte, 3. zwar dispensirt worden were, allein Zweiffels Freÿ Mghh. erhebliche rationes darzu gehabt hätten, 4. Vor ohngefehr 8 tagen die samptliche Meistere über die articuln sie Fest Zu halten, einen leiblichen eÿd abgelegt, Und gleich den Andern tag darauff H. gegener beÿ Gericht Umb erlaubnuß, darwider Zuthun angehalten hätte, Weßwegen, einige von den Silberarbeithern, als Herr Olter, Und Herr Imlin, allda auffgestanden, Und sich Verlauthen laßen, daß Wann dem Herrn Kauffmann solches vergönnt würde, sie es gleichfalls prætendiren wolten, Anbeÿ gegen Andern Extract auß des Zunfftgerichts Memorial vom 1. Junÿ 1680. Vorgelegt, Ließe Ihn ab, daraus Zu ersehen, daß H. Oberle eod: anno, Umb daß er einen jungen ¾ jahr Wider articul inn der prob gehabt, und auff abmahnen, ihn [f° 19] Wegzuthun, er Nicht parirt, umb 3. lb. d. gestrafft worden seÿ, denen sie Noch dießes beÿgesetzt, daß er Zwar deßwegen vor MGHh. gegangen und etwas zu erhalten vermeint habe, aber von dar abgewießen worden seÿe, Zweiffels freÿ, Weilen d. erstere jung Noch 3 ¼. jahr zu lernen gehabt habe.
Darauff Herr Kauffmann replicirt, daß sein bruder wid. Herrn Oberle Nicht Zu Vergleichen were, jndeme er sich dem Gericth Nicht Widersetzt habe, dann H. Isenheil /:als des jungen so Kauffmann gern inn die lehr nehmen wolte, vatter:/ beÿgefügt, daß er von dem articul Nichts gewußt habe, Und selbigen Zu brechen Nicht gedenckt, Weilen aber die dispensation beÿ MGhh. stünde, Und sein Sohn schohn beÿ ½ jahr beÿ Hn Kauffmann sich außgehaltet Auch große Lust zu ihme bezeugt, er Undthg. gebetten haben wolte, ihn beÿ ihme Zulaßen.
Allein, Finde man, daß sein begehren schnur strack Wider articul lauffe, 2. des Kaufmanns jetzigen jung Noch gar Vil Zeit, Nemblich 3 ¼ jahr an der Lehr Zeit fehle, 3. die dispensation Kein regul seÿe, daß dadurch alles müße über einen hauffen geworffen werden, 4. die rationes beÿ allegirten præjudicÿs erneblicher als beÿ dießem seÿe, indeme mann damahlen auff die Regiments personen, als Herrn Amr. Reißeißen und Herrn XV. Johann Richshoffern, gesehen, 5..zu besorgen seÿe, daß es eine böße consequentz Nach sich Ziehen werde, Und Komme. 6. Noch dießes darzu, daß Herr XV. Weßner, als Oberherr beÿ E. E. Zunfft Zur Steltz gebetten, die Zunfft beÿ den articuln zu mainteniren, oder selbige gäntzlich auffzuheben, dahin die eine Meinung beÿ der déliberation gegangen, die andere aber war, daß man H. Kauffmann inn seinen begehren Willfahren, Künfftighin aber Zweÿ jahr stil stehen sollte, Welcher zweÿerleÿ meinung mann Mghh. vortragen, Und es zu deri dijudicatur stellen wollen.
Herr Prætor Regius sagt, mann sehe auß dießem exempel, Was es seÿe, Wan über gute Ordnung stricte gehalten werde, Und Wann mann schohn Zu Zeiten einigen burgern eine præferentz gönnen Will, so halten doch Andere dafür, daß sie einander gleich gehalten werden sollen, Und thäten sich beÿ dießem Fall sonderlich Umbständ herfür, 1. daß der allegirte Articul auff der burgerlichen gleichheit fundirt seÿe, darwid. Andere Auch jungen haben können, 2. daß beÿ jüngster Auffllag die Zünfft gebetten, sie beÿ ihren articuln Zu mainteniren, so ihnen Auch versprochen worden, 3. daß die Meisterschafft der Goldschmidt und Silberarbeither auffs neu Zu den articuln such verschwohren haben, da doch schon öffters die erinnerung geschehen, daß, Wann die was abgeschafft haben wolten, sie es beÿbringen solten, Und Weilen sie so kurtz den eÿd abgelegt, so were es Unformblich wann mann jetzo ohne Noth davon abspringen wollte, 4. erinnere Erstlich daß beÿ der allegirten præjudicÿs particulier Umbständen vorgekommen seÿe, als beÿ dem jungen Richshoffer beÿ welchem deßwegen dispensirt worden, Weilen er blöd gewesen, jungen arbeit Zu thun, Und der schohn Vor ihm beÿ Herrn Gaalous geweßene jung Nicht lang mehr Zu lernen gehabt, dergleichen habe sich auch beÿ Hern Amr. Reißeißens sohn gefunden, Umb welcher Umbständ halben, Und, Weilen die vota sich gezweÿet, so halte Er darfür, daß mann es beÿ dem articul Simpliciter laßen sollte. Erk. gefolgt.

Le bureau de la Taille inscrit dans son registre la succession de Daniel Kauffmann qui déclarait une fortune de 6 500 livres alors que l’inventaire dressé après sa mort constate 7 800 livres

1698, Livres de la Taille (VII 1173) f° 32-v
Steltz – H. Daniel Kauffmanns deß Silberarbeiters Verlaßenschafft, Inventirt H. Nots. Schmid, und war die Conclusio Finalis Inventarÿ fol: 124-b, 3897 lb 15 ß 9 d, die machen 7800. fl. Er verstallte aber allein 6500. fl.
Davon stehet im Stall gelt pro 1698. auß, macht. 11. lb 7. ß
Nachtrag Von Ohnverstallten 1300. fl. vor 5. Jahr in duplo, macht 19. lb 10. ß
Und vor 5. Jahr in Simplo, wegen Extraodinari anlangen thun 9. lb 15 ß
Gebott, 1. ß 4 s
und Unkosten 4. lb.2. ß 2. d – Sa. 44 lb 10. ß 6 d
dt. 28. febr. 1699

La maison revient à André Kauffmann, frère du défunt qui loue en 1702 la maison à l’orfèvre célibataire Jean Pick.

1702 (16.1.), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 21
H. Andreas Kauffmann dreÿer des Umbgelds allhier
in gegensein Hn Johann Picken des ledig. Goldarbeiters Und Vertrösten burgers allhier
entlehnt, Seine Hn Kauffmanns allhier in d. Spiesgaß gelegen Und Ihme Von Weÿl. Hn Daniel Kauffmann dem Goldarbeiter seinen leiblichen Bruder Erblich zugefallenen Behausung mit allen gebaüen, und zugehördten auff zweÿ jahr lang Von Annunc. Mariæ dieses lauffenden 1702.sten Jahrs angerechnet – um einen jährlichen Zinß nemlich 75 pfund

Le préposé à l’accise André Kauffmann loue la maison au joueur de hautbois Luc Héricourt

1704 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 424
H. Andreas Kauffmann dreÿer des Umbgelds
in gegensein Hn. Lucæ Hericourt deß Hautboisten (signé) Luc Hericourt
verlühen, Sein Hrn. Kauffmanns allhier in der Spießgaßen gelegenen behausung mit allen begriffen und zugehördten auff ein jahr lang von Michaelis dieses lauffend. 1704. Jahres angerechnet – um einen jährlichen Zinß nemlich 80 pfund

André Kauffmann vend la maison au marchand Louis Le Blanc

1705 (23.3.), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 217
(1750) hr Andreas Kaufmann alter Dreÿer der statt stalls
in gegensein Louis Le Blanc Kaufmanns (signé) Louis Leblanc
zwo behaußungen eine vordere und eine hintere mit deroßelben hoffstätten u. einem kleinen höfflein darzwischen sambt allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Spießgass einseit neben Mathias Detrich schneidern anderseit neben Didier St Martin auch Schneidern hinten auf den bleÿhoff, durch welchen dieße häußer einen durchgang haben, stoßend gelegen, davon gehen jahrs dreÿ pfund 3 ß 4 d ewiges gelts jahrs auf Joh: u. Weÿhn. jedesmahls die helfte daran abzurichten der Carthaus allhier, Item 8 ß allmend geld der Statt Straßbg. – um 1750 pfund

Le greffier du Petit Sénat dresse l’inventaire des marchandises qui appartiennent au marchand drapier Louis Le Blanc, originaire de Serraval dans le diocèse d’Annecy, après son emprisonnement. L’acte est dressé dans la maison de Jean Georges Finx rue des Hallebardes. Jean Claude Goujon produit un contrat passé à Landau le 8 novembre 1700 d’après lequel il s’est associé pour moitié avec Louis Le Blanc.
1703 (25. Oct.), 94 Z 52 (Jean Kast, greffier du Petit Sénat)
Inventaire des Biens et Effects du Sr Louis Le Blanc Marchand Drappier Sauoyard habitant a Strasbourg
L’an 1703 le 24° iour du Mois d’octobre à huict heures du matin de Ordonnance de Monseigneur De la Houssaye Conseiller du Roy en les Conseils d’Estat et Privé, Maitre des Requestes Odr. en son Hostel, Intendant en Alsace et des armées de sa Majesté en Allemagne, Je soussigné Greffier du Magistrat de la Ville de Strasbourg accompagné des Sieurs Jean Philippe de Lausanne ancien Senateur Aud. Magistrat et Simon Bauger Maitre tappicier et bourgeois de lad. ville, Nous estant transporté dans une maison size en la rue appellée Spiesgass, appartenante au sieur Jean Georges Finx, bourgeois et maitre orfevre de lad. ville ou estants Nous serions monté au deuzieme estage ou demeure le nommé Louis Le Blanc natif de Saint Ravat diocese d’alsy en Savoye Marchand Drappier Sauoyard habitant en lad. Ville, arresté et conduit dans les prisons de lad. Ville, et ses effests saisis et scellez (…) Le tout fait et passé en presence du Sieur Jean Claude Goujon natif de Bourg en Bresse habitant en cette ville aussi Marchand Drappier, lequel Nous a declaré quil estoit en société de Negoce pour la moitié avec led. Sieur Leblanc
(signé) Cast greffier
En Meubles, Dans le poêle, Dans la Cuisine. En Marchandises Dans la boutique en l’appartement du milieu, Prm. Une pièce entiere de Tricot bleu (…)
Nous soubsignés Jean Claude Goujon marchand a Landau d’une part et Louis Blanc aussy marchand aud. Landau d’autre part auons fait et faisons entre nous de bonne foy Les traittés conuentions associations et promesse qui s’ensuiuent, C’est a scavoir que nous nous sommes associés en associons ensemble par ces présentes, et L’un auec l’autre, au Faict, negoce et trafficq des marchandises denrées et autres Choses generallement quelconques que nous auons présentement et aurons pendant le temps que durera notres présente société et que nous Exercerons en cette ville (…) Fait triple a Landau le Huictieme nouembre 1700

Les Quinze traitent plusieurs affaires après que la tribu du Miroir a remontré que de nombreux marchands ne sont pas bourgeois. Les associés Jean Claude Goujon et Louis Le Blanc exposent en avril 1704 qu’ils ont quitté depuis quinze mois Landau où ils ont essuyé des pertes importantes. Ils demandent un délai sans quoi ils seraient contraints de rentrer dans leur lieu natal.
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(p. 107) Freÿtags den 11.ten Aprilis 1704
Jean Claude Goujon und Louis Leblanc Gemeinere hetten berichtet daß Sie ererst vor 15. Monaten von Landau, allwo Sie über 7000 Liures schaden erlitten, anhero gekommen seÿen, verhoffen man werde einige Consideration vor Sie haben, und Ihnen, Zu respiriren, einige Zeit gönnen wollen, mit dem beÿsatz daß wann Sie ihre wahren verkauffen könten, und schon ein ieder 2000 Liures noch verliehren müßen Sie es gern thun, und sie in ihr heÿmath retiriren wolten.
Worauff H. Rathh. Wilckin nichts anders gesagt alß daß er solches Mghherrn anheim gestelt haben wolte.

Fils du cultivateur Antoine Le Blanc de Serraval en Savoie, le marchand Louis Le Blanc achète le droit de bourgeoisie le 21 mars 1705
1705, 3° Livre de bourgeoisie p. 1254
H. Louis Le Blanc der Handelsmann V. Seraval auß Savoyen, weÿl. Antoine Le Blanc gew. ackersmann daselbst hint. sohn erkaufft das burgerrecht pro 6. gold fl. 16 ß Vnd wird beÿ E.E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d. 21. Martÿ 1705.

Louis Le Blanc hypothèque sa maison au profit du marchand Jean Daniel Walter

1709 (14. Xbr.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 692
Jean Goujon und Louis Leblanc gemeinere und Kauffleuth
in gegensein Joh: Daniel Walters handelsmann – schuldig seÿen 750 lb
unterpfand, sein Leblanc behaußung c. appert: allhier in der Spießgass zwischen St. Martin und Dieterich beede schneidern gelegen

Louis Le Blanc fait donation de ses biens sis dans le royaume de France à son neveu Pierre Le Blanc en août 1716 lors de son contrat de mariage. Louis et Pierre Le Blanc hypothèquent la maison au profit du marchand Jean Claude Goujon

1716 (12.8.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 442
Srs Louis et Pierre Le Blanc marchands
devoir au Sr Jean Claude Goujon aussi marchand 7792 livres
hypothèquent leur maison sçituée icy rue nommée Spießgass, d’un côté a Dietrich tailleur d’autre a St Martin par derrière auf den bleßhoff,
Item un jardin sçitué in dem becken wäldel d’un côté au Sr Droz d’autre (-) sur le devant et sur le derrière au chemin

Le marchand Louis Le Blanc meurt à l’âge allégué de 69 ans le 11 janvier 1725. Il est inhumé dans le cimetière à côté de l’église Saint-Pierre-le-Jeune
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 27)
Anno Domini 1725. Die 11° Januarii mortuus est Ludovicus Le Blanc sexaginta novem Circiter annos natus Mercator et Civis huius urbis et 13° Eiusdem Mensis et Anni in Cœmeterio Ecclesiæ nostra Contiguo fuit honorificé sepultus, præsentibus Testibus Dominiis Petro Le Blanc, Dyonisio Garand et Joanne Claudio Goujon (i 42)

Magdeleine Barnier veuve de Sieur Pierre Le Blanc loue la maison au marchand Antoine Tourteau

1740 (23. 9.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 993)
Bail du 23° 9.bre 1740 – fut presente Dame Marie Magdeleine Barnier veuve en premieres nôpces de feu le Sieur Pierre Le Blanc marchand bourgeois de cette ville à présent Espouse de Monsieur Anthoine de Muntz conseiller du Roy, Commissaire des guerres demeurant en cette ville (…) avoir Baillé et Delaissé par ces presentes a Titre de Bail à loyer et prix d’argent pour le tems et terme de 9 années consécutives qui ont commencé au jour du premier novembre de la présente année
au Sieur Anthoine Tourteau marchand demeurant à Strasbourg
La maison qu’il occupe actuellement scituée en la rüe ditte Spießgass, avec toutes ses appartenances et Dépendances y compris les Rayons et Comptoirs de la Boutique, Ensemble un petit jardin potager Scitué entre la porte des pêcheurs et celle des Juifs – moyennant la somme de 1000 livres de Loyer annuel
que six mois avant L’expiration Du bail Celuy qui ne voudra plus le continuer sera obligé d’en avertir l’autre et que sans cet avertissement jl sera continué pour le même tems de neuf années et au même prix
(signé) Marie Madeleine Barnier de Muntz, Tourteau

Georges Klein et sa femme Françoise Le Blanc cèdent le quart qui leur revient dans la maison au marchand Jean Pierre Chaumont

1756 (20.2.), Not. René (6 E 41, 547) n° 61
Cessio zwischen H. Georg Klein Rathh. zu Colmar uxor. noe. und H Joh: Peter Chaumont dem handelsmann
Sr Georges Klein Conseiller au Magistrat de la ville de Colmar et Greffier de la ville de Ste Croix comme fondé de procuration de De Françoise Le Blanc son épouse (procuration) de procéder au partage de la succession mobiliaire et Immobiliaire delaissée par feüe dame Magdeleine Barnier à son decez veuve en secondes nopces de feu Monsieur de Müntz vivant Ecuyer Conseiller du Roy Commissaire ordinaire des guerres)
au Sr Jean Pierre Chaumont Negotiant
la quatrième part et portion de la maison size rue des hallebardes attenant d’un côté au Sr Noisette Boutonnier d’autre au Sr Baehr orphevre abou. par derrière a la cour appelée Bleÿhoff, ladite maison chargée d’environ une somm de 13 livres de rente foncière envers la Chartreuse et de 32 sols aussy de rente foncière envers la tour aux phennngs de cette ville, avenue hereditairemet à la Dame épouse dud. Sr Klein de la succession de feu le Sr Pierre Le Blanc son pere negotiant – pour 3500 livres tournois

Originaire de Belfort. Jean Pierre Chaumont épouse en 1737 Catherine Madeleine Le Blanc (le marié a fait son apprentissage auprès de Pierre Le Blanc)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 127) Hodie 4. Junÿ Anni 1737 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt virtuosus adolescens Dns Joannes Petrus Chaumont Belfortensis filius Dni Joannis Albini Chaumont dum viveret Chirurgi Belforti et Dnæ Margaritæ vernier Conjugum defunctorum in hac parochia commorans et virtuosa Domicella Catharina Magdalena Le Blanc argentinensis filia defuncti Domini Petri Le Blanc dum viveret Mercatoris argentinensis et Dnæ Magdalenæ Barnier Conjugum ex hac parochia (signé) Jean Pierre Chaumont, caterine madleine le blanc (i 67)

Jean Pierre Chaumont devient bourgeois un mois et demi après son mariage
1737, 4° Livre de bourgeoisie p. 1048
H Jean Pierre chaumont d. handelsmann von Befort geb. erhalt d. b. von einer ehefr. Cath: Magd: le Blanc umb d. alt. b. will beÿ E. E. Zunfft Zum spiegel dienen. Jur. d. 22.ten Julÿ 1737.

Catherine Madeleine Le Blanc meurt en 1741 en délaissant deux enfants. L’actif de la succession s’élève à 27 009 livres strasbourgeoises, le passif à 27 279 livres
1741 (21 .Xbris), Not. Papelier (41 Not 2) n° 34
Inventaire de la succession de feüe damoiselle Catherine Madeleine Chaumont née Le Blanc En son vivant Epouse du Sr Jean Pierre Chaumont marchand drapier et bourgeois à Strasbourg en l’année 1741. – après sa mort arrivée le 19° novembre dernier, Lequel Inventaire a été fait à la Requête du Sr Pierre Pivolot marchand et bourgeois à Strasbourg, En qualité de Tuteur de Jean Pierre et Marie Madeleine Chaumont Enfans délaissés par la de. defunte, procréés du mariage constracté avec le Sr Jean Pierre Chaumont le Veuf – A Strasbourg le 21° jour de décembre l’an de Grace 1741.

Suit la Copie du Contrat de mariage, par devant le soussigné Notaire juré – Copie du testament clos
Total des meubles partageables 624 livres, garde robe 209, argenterie et bijoux 82, argent comptant 123, Marchandises de draperie 58.812, dettes actives 4993, Total général 94.036 livres tournois – dettes passives 95.115
dettes actives douteuses 1276 – Les dettes passives partageables suppriment la masse commune 1979 livres – Somme finale du présent inventaire 7729 livres tournois
Copie du Testament – Je Catherine Madeleine le Blanc Epouse du sieur Jean Pierre Chaumont Bourgeois Marchand Drapier de cette ville – Fait a Strasbourg dans la maison de Mr Jean Christophe Fingado notaire juré de cette ville Scituée rue du baradis Paroisse St Etienne dans ue chambre a Poel au rez de chaussée

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 3 600 florins (1 800 livres) sur un total de 4 800 florins
1742, Livres de la Taille (VII 1179) f° 164
Spiegel N° 8633. Weÿl. Fr. Catharinæ Magdalenæ gebohrner le Blanc H. Jean Pierre Chaumont Handelßmann und burgers alhier Ehel. haußfrau Verlaßenschafft inventirt H. Not. Papelier
Concl. Fin. Inv. ist fol. 288.b 9239 lb 2 s, die machen 4800 fl. Verstallte nur 1000 fl. Zu wenig 3800 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auf fünff Jahr als lang derselbe burger in duplo à 11 lb 8 ß – 57 lb
Und 5. Jahr in simplo à 5 lb 14 ß – 28 lb 10 ß
Ext. Stall geltt pro 1742 – 2 lb 17 ß
Gebott – 4 ß 6 d
Abhandlung – 2 lb 17 ß 6 s – Summa 91 lb 9 ß
Auf producirtes attestatum Von löbl. Vogteÿ Gerichts nachgelaßen 51. lb 6 ß – Rest 40. lb 3 ß
dt 30. Junÿ 1743.

Jean Pierre Chaumont est élu échevin au Miroir
1758 Conseillers et XXI (1 R 241)
H. Johann Peter Chaumont wird Schöff beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel und schwört deßwegen. 231.

Jean Pierre Chaumont hypothèque la maison au profit des enfants du brasseur Jean Frédéric Keck.

1770 (20.3.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 158
H. Jean Pierre Chaumont E.E. Großen Rath alter beÿsitzer und handelsmann
in gegensein H. Johann Michel Saltzmann auch E.E. Großen Rath alter beÿsitzer und schumacher als vogt weÿl. Johann Friedrich Keck des biersieders 2 Söhn Johann Friedrich und Johann Jacob der Keck – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Spießgaß, einseit neben H. , Noisette dem handelsmann, anderseit neben H. Redslob dem paßmentirer, hinten auff den Bleÿhoff

Le prévôt de la tribu du Miroir relate que Jean Pierre Chaumont qui a abandonné ses biens à ses créanciers est dans le cas de se démettre se ses fonctions d’échevin. La tribu a sommé en 1772 Jean Pierre Chaumont de payer ses lettres de change sous peine d’emprisonnement. Jean Pierre Chaumont a fait dresser en 1773 un bilan d’après lequel son actif était supérieur au passif puis a conclu avec ses créanciers un contrat d’atermoiement, homologué par le Grand Sénat. Il n’a cependant pas été en mesure d’honorer la première échéance de paiement. Les créanciers ont alors consenti à un abandonnement de biens. Le prévôt remet toute décision à plus ample informé pour éviter que Strasbourg ait mauvaise réputation due au nombre de faillites qui augmente depuis plusieurs années.
1774, Protocole de la tribu du Miroir (XI 279)
Deliberation wegen Hr Rathh. Johann Peter Chaumont
(f° 125) Donnerstags, den 15. Decembris 1774 – Deliberation wegen H. Chaumont
Ferner berichtete hochgebietender Herr Oberherr, daß etliche Hh. dieses Löbl. Collegii bei Ihm Zu Haus waren, welche Ihm bedittenn, wie sie glaubten, daß Hr Rathh. Johann Peter Chaumont, insonderheit wegen den in den letztverfloßenen Julio gemachten abandonnement de biens in dem Fall wäre, sein Schöffen Amt niederzulegen. Wobei hochgedachter hr. Oberherr sich erklärte, daß Er sich hierüber nicht werde vernehmen laßen, sondern diese Frage seinen H. Mitschöffen zu beantworten überlaße.
Es wurde hierauf in Betrachtung gezogen, daß Hr Chaumont A° 1772. wegen protestirten Wexelbriefe gerichtlich alhier belanget, und solche zu bezahlen bei Leibes-Ergreifung condemnirt worden,
daß Er A° 1773. auf seinen selbst gezogenen Bilan und darin gewiesenes mehreres Vermögen als Schulden unter dem Verspruch Zahlungsfrist von seinen Gläubigern erhalten, um dieselbe in vier Zielen von Jahr Zu Jahr jedesmal mit der Quart, jedoch ohne Zins, Zu befriedigen. Sowol der Bilan als auch der contrat d’attermoyelent sind bei E. E. grosen Raht alhier homologiret.
daß, obgleich noch vieles Zutrauen, durch Überlassung der Creditmass in ihn gesetzt worden, er dannoch schon damal als ein Fallit anzusehen war.
Als der erste Zahlungstermin herbeikam, declarirte Hr Chaumont, auser Stand zu seÿn, sein attermoyement zu erfüllen. Er trat ihnen deswegen sein gesamtes Vermögen durch eine in dem letzt abgewichenen Julio bey hochedelgemeltem grosen Raht homologirtes formliches abandonnement de biens ab. Die Creditoren sahen kein bessern Mittel vor sich, als das noch Vorhandene anzunehmen. Nach dem durch den Syndicum massæ hierüber verfertigten neuen Inventario und jetzigen statu massæ zeige sich, anstatt vor einem Jahr versprochener Völliger bezahlung, nunmehr ein sehr beträchtlicher Verlust.
Wann nun dieses löbl. Collegium die Königl. Verordnungen, die hiesigen Stadtrechten besonders von 1666. obigen Umstände, dasjenige was der berühmte Savary von solchen Personen urtheilet, ingleichem das üble Gerücht, in welches die hiesige Stadt, und insonderheit die Handlung, durch die seit einigen Jahren angewachsene Menge der Fallimenten bereits Angerahten, und welches den Credit nicht wenig geschmälertn sofort wenn Sie einen solches Mann in ihrem Collegio sitzen liesen, es ihrer eigenen ehre nachteilig, wäre, reiflich überleig, so wurde, jedoch ohne hochgebietenden H. Oberherren, als welcher keine Stimme gegeben, per majora vota Beschlossen, daß, ehe man in dieser delicaten sache weiter gehe, Zuvorderst die HH. Eschenauer, Daigue, Jaccoud und Schubart Zu Ihro Exceellentz dem H. Prætori regio abzuorden seÿen, um Hochdenselben zu bitten, dieses löbl. Collegium in seinem gemüssigen begehren Zu unterstützen. Hierauff mögten die HH. Jaccoud und Schubart trachten, den H. Chaumont dahin zu vermögen, von selbsten abzuheischen. Über bedes aber solte morgen bei einer abermaligen Versamlung bericht ertheilt werden.

Capitaine au régiment royal Nassau cavalerie, Jean Pierre Chaumont fils qui a épousé en 1766 Marie Ursule Cagnon fait dresser l’inventaire des meubles à son domicile
1774 (25.6.), Not. Lacombe (6 E 41, 154)
Inventaire général et détaillé des meubles et effets appartenent tant à moi qu’à ma femme et placés dans les différentes chambres de notre domicile, sçavoir
dans mon cabinet au deuxième étage, dans ma chambre du coin ou nous couchons, dans la grande chambre entre celle où nous couchons et celle des enfants, chambre des enfants, dans le petit vestibule sortant de la chambre des enfants, dans le grand vestibule, au troisième étage chambre des servantes, dans le garde meubles – le 25 juin 1774
dépôt par Jean Pierre Chaumont capitaine au régiment royal Nassau cavalerie

1766 (2.6.), Not. Humbourg (6 E 41, 122)
Mariage – Sr Jean Pierre chaumont capitaine de Cavallerie allemande au Service du Roy fils majeur du Sr Jean Pierre chaumont Marchand bourgeois de cette ville et de defunte Dam.le Catherine Madeleine le Blanc
Demle Marie Ursule Cagnon fille mineure de feu Sr Leonard Cagnon Expediteur à la douane de cette ville et de défunte Damle Anne Marie Drosson (promettent de se prendre devant l’église catholique)
article 5, le futur époux apporte en mariage la succession de lad défunte Dame sa mere et de feu De De Muntz son ayeule maternelle
T. François Joseph Cagnon son frere germain chanoine Ecolatre à St Pierre le Vieux

Mariage, Saint-Louis de la Citadelle (cath. p. 149)
Hodie 3. Die mensis Junii anni 1766 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Joannes Petrus chaumont olim Centurio legionis Equestris Nassau nuncupatæ filus Domini Joannis Petri chaumont civis et mercatoris argentinensis et defunctæ Dominæ Catharinæ Magdalenæ le Blanc olim conjugum Parochiæ Sancti Petri Junioris et domicella Anna Maria Ursula Cagon defuncti Domini Leonis Cagnon in portorio Argentinensis procuratoris* imperii ex parte Magistratus argentinensis olim commissi et Dominæ Annæ Mariæ Drosson conjugum defunctorum filia ratione ultimi domicilii hujus Parochiæ (i 80)

Jean Pierre Chaumont résigne ses fonctions d’échevin au Miroir
1775, Conseillers et XXI (1 R 258)
H. Joh: Peter Chaumont des hießigen burgers und handelsmanns getane resignation seines beÿ E. E. Zunft Zum Spiegel alhier bißher begleiteten Schöffen Ambts wird verzeichnet und er deßen erlaßen. 252.
(p. 252) Montag den 13. Novembris 1775 – Lect. ein per Lt. Claus noîe H. Exsenat. Johann Peter Chaumont dem hießigen burger und handelsmann übergebenes unterth. Memoriale und bitten pro resignationis seines beÿ E. E. Zunft Zum Spiegel bißher getragenen Schöffen Ambts.
Nach angehörtem voto des H. Gâl Advocat Mogg in welchem derselbe auf die gebettene wilfahrung angetragen. Wurde Vermittelst gehaltener Umbfrag Erkandt, wird die Von Imploranten gebettene resignation seines beÿ E. E. Zunft Zum Spiegel begleiteten Schöffen Ambts wird verzeichnet, und selbiger seiner derfalßigen Pflicht und Eÿdes erlaßen. Deppi. H. Rathh. Rothhan, H. Rathh. Götz

Jean Pierre Chaumont veuf de Catherine Madeleine Le Blanc meurt le 12 décembre 1776. Il est inhumé dans le cimetière contigu à l’église Saint-Pierre-le-Jeune
Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 101)
Anno 1776 die 12 Decembris in Parochia ad Stum Laurentium hujus Civitatis mortuus est D. Joannes Petrus Chaumont Civis et mercator Argent. viduus Catharinæ Magdalenæ Le Blanc defunctæ olim ejus uxoris legitimæ annos sexaginta (-) circiter natus, sacramentis pœnitentiæ Eucharistiæ et extremæ unctionis rité munitus, cujus corpus die 14 ejusdem mensis et anni à R. D. Collignon ejusdem Parochiæ vicaro huc delatum à me infra scripto sepultum fuit in Cæmeterio Ecclesiæ nostræ contiguo (i 53)

Les créanciers cèdent à Paul Rouvray moyennant 3 250 livres la maison que les experts ont estimée à 2 250 livres

1774 (1. 7.bre), Not. Lacombe (6 E 41, 155)
Délibération – Sr Lang syndic de la masse des créanciers du Sr Chaumont, que la vente de la maison appartenant à lad. masse rue des Hallebardes occupée présentement par le St Rouvroy auroit été agittée à plusieurs reprises, qu’à l’assemblée du lundi 29 courant lesd. créanciers se sont fait représenter l’estimation qui a été faite de ladite maison par deux mres Maçon et charpentier de cette ville qui ne l’ont estimée qu’à la somme de 9000 livres tournois et auroient reconnu que l’offre qu’en fesoit le Sr Rouvroy d’une somme de 13.000 livres étoit Raisonnable et a plus forte qu’on pourroit espérer obtenir ce qui les a déterminé a lui ceder et abbandonner ladite maison (signé) Paul Rouvray

Acte de vente correspondant passé devant le notaire royal Lacombe puis enregistré à la Chambre des Contrats

1774 (1.10.), Chambre des Contrats, vol. 648 f° 395-v
auf ansuchen H. Rouvray des handelsmanns, nachstehenden kauff vor Not. royal Lacombe am 6 Septembris 1774
Sr Jean Jacques Lung candidat notaire municipal de cette ville en qualité de syndic des créanciers de la masse Chaumont et Sr Benoist Philippe Kast adjoint audit syndic
au Sr Paul Rouvray, marchand
la maison appartenant à lad. masse avec ses appartenances et dépendances sise rue des Hallebardes, d’un côté le Sr Retzloff passementier, d’autre le Sr Jacques Etienne Noissette md. boutonnier, derrière la cour appelée Pleyhoff, devant la rue – chargée d’une rente perpétuelle de 3 pf 3 s envers la Fondation de la Chartreuse payable à St Jean et Noël, à la ville de Strasbourg 8 sch. payables à la St Jean,moyennant 20.000 livres tournois
(Joint) M Jean Pierre de Chaumont chevalier de l’ordre et militaire de St Louis secrétaire général des houssards et Anne Marie Cagnon demeurant à Paris rue St Thomas du Louvre, Psse St Germain l’auxerrois, procuration à Gaspard Felix Lex avocat au Conseil souverain d’Alsace

Paul Rouvray obtient une promesse d’admission à la tribu du Miroir le 2 juin 1762. Il devient tributaire le 20 juillet après avoir acquis le droit de bourgeoisie (registre manquant)
1762, Protocole de la tribu du Miroir (XI 278)
(f° 120-v) Mittwochs den 2. Junii 1762 – Vertröstung
Hr Paul Rouvray der Leedige handelsmann von Pfaltzburg gebürthig, so die handlung allhier, beÿ weÿl. H. Antoine Tourteau erlernet, bittet Ihme schein Zum burger recht zu ertheÿlen, daß E. E. Zunfft: Gericht, Ihne als dann leibzünfftig als handelsmann auff und annehmen wolle. Erkandt willfahrt.

(f° 122) Dienstags den 20. Julii 1762) – C. Neuzünfftiger dt 3 lb 10 ß d
H. Paul Rouvray der Leedige handelsmann ist Zufolg producirten Cantzleÿ und Stallschein vom 14. et 19. Junii letzthien, gegen Erlag dreÿ Pfundt 10 schilling, leibzünfftig als handelsmann, auff und angenommen worden, dt. et prom/ obed. und declarirt den Tuchhandel führen zu wollen.

Fils d’un négociant de Phalsbourg, Paul Rouvray épouse Marie Bernardine Rey, fille de négociant : contrat de mariage, célébration
1766 (9.5.), Not. Humbourg (6 E 41, 122)
Mariage – furent presens le Sr Paul Rouvray Marchand bourgeois de cette ville fils Majeur de feu le Sr Jacques Rouvray Negotiant a phalsbourg et de Marie agnès aubry femme en secondes noces du Sr Mayer bourgeois à phalsbourg
et Damle Catherine Rabel veuve du Sr Bernard Rey Negotiant bourgeois de cette ville et S Joseph Philbert Perrot Marchand stipulant au nom de Dle Marie Bernardine Rey leur fille et pupille
Etat des meubles, Paul Rouvray 617 livres, Dlle Rey 1690 livres

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 188)
Hodie 13 Maÿ Anni 1766 unica duntaxat proclamatione (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt D. Paulus Rouvray ex Pfalsburg hujus Diœcesis oriundus civis et Mercatoris hujas filius legitimus et Majorennis defuncti Domini Jacobi Rouvret civis olim et Mercatoris dicti loci et Dn&’& Agnetis Obry superstitis ejus uxoris legitimæ à viginti tribus annis in Praochia Sancti Petri Junioris Commorans, et Dla Maria Bernardina Rey ex Parochia Sanci Ludovici hujus urbis oriunda, filia legitila et Linorensis défunte Dni Bernardi ey civis et Mercatoris hujuus et Dnæ Catharinæ Rabell superstitis ejus uoris legitimæ à sexmensinibus in nostrâ parochia commorants (i 97) (signé) Paul Rouvray, Bernardine Rey (

Compte que rend le marchand Joseph Philibert Perot à sa pupille Marie Bernardine Rey
1768 (18.2.), Not. Euth (Jean, 6 E 41, 531) n° 236
Compte que rend Joseph Philibert Perot Marchand Bourgeois de cette ville de Strasbourg en qualité de tuteur de Dle Marie Bernardine Rey, Epouse du Sr Paul Rouvroy aussi Marchand Bourgeois de lad. Ville et du Sieur Michel Rey tous les deux enfants mineurs de feu le Sr Bernard Rey, en son vivant Marchand Bourgeois de cette ville, et de feüe De Catherine Rabel, son Epouse, depuis le 18. 9.bre 1765. jusqu’au 18. fev. 1768. inclusivement

Louis Tourteau et Paul Rouvray cessent la société qu’ils ont conclue en 1762. Paul Rouvray rachète les parts de son associé
1767 (29.10.), Not. Humbourg (6 E 41, 128)
29 octobre (Dissolution de société) – furent presens le Sr Louis Tourtau et paul rouvray Marchands Bourgeois de cette ville y demeurans, lesquels ont dit que le terme de leur société contractée pour cinq années par acte Sous Seing privé le onz° septembre 1762 déposé au Notaire soussigné le 7 octobre de l’année suivante 1763. etant expiré le onz° septembre dernier, ils ont procédé le troisième du present mois d’octobre à l’inventaire de leur d. société qu’ils ne veullent plus continuer, En conséquence de l’expiration et dissolution de lad. société ils sont convenus de ce qui suit, Sçavoir
led. S Tourteau cede et abbandonne aud. S Rouvray ce acceptant la parts et portions du Sr Tourteau dans les fonds en marchandises, dettes actives, meubles et autres choses generalement quelconques de leurd. Société (…) moyennant une somme de 1000 livres

Paul Rouvray est élu échevin à la tribu du Miroir
1783 Conseillers et XXI (1 R 266) H. Paul Rouvray wird zum Schöff erwehlt auf E. E. Zunft zum Spiegel. [248.]

Paul Rouvray meurt en 1792 en délaissant trois enfants

1792 (18 mai), Not. Lacombe
Inventaire de la succession de feu Mr Paul Rouvrai negt. à Strasbourg et de la communauté avec Dame Marie Bernardine Rey sa veuve, à la requête de cette dernière et du sieur Ignace Florent Ganzinotti, négociant à Strasbourg tuteur de Joseph Paul, Simon Xavier et Michel Bernard enfants mineurs du défunt
acp 11 f° 152 du 4 Aout 1792 – la prisée des meubles montant à 4402 livres, celle des marchandises à 73.866 livres, les dettes actives montat à 5616 livres, l’argent comptant à 6590 livres
il dépend de la communauté une maison à Strasbourg rue des hallebardes estimée 12.000 livres

Inventaire dressé après la mort du fils aîné Joseph Paul Rouvray
1800 (19 germinal 8), Strasbourg 6 (22), Not. Laquiante n° 729
Inventaire de la succession de Joseph Paul Rouvray, Employé des Domaines, à la requête de la Cit. Catherine Bürckel la veuve, la Cit. Marie Bernardine Ray veuve de feu le C. Rouvray marchand de draps à Strasbourg, le Cit. Charles Magnier Grandprez agent des Douanes Nationales, la première en qualité de mere les deux autres en qualité de tuteur et tuteur établi à la Cit .Bernardine Rouvray fille mineure de Joseph Paul Rouvray et Catherine Bürckel
meubles 435 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 73 F° 83 du 21 ger 8

Marie Bernardine Rey vend la maison au passementier Jean Daniel Christmann et à sa femme Sophie Frédérique Lung moyennant 21 100 francs

1802 (15 frimaire 11), Strasbourg 11 (4), Not. Anrich
Adjudication, puis vente n° 496, le 10 frimaire 11 – Frau Maria Bernardina Rey weÿl. des bürgers Peter Paul Rouvray handelsmanns Wittib von dem burger Ignatz Florentz Ganzinotty ebenmäßigen handelsmann verbeÿstandet
an Johann Daniel Christmann Paßmentirers und Sophia friderica geb. Lung
Eine handlungs behausung samt allen dero weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten an der Spießgaß mit N° 16 bezeichnet, einseit neben bürger Philipp Georg Strohmeÿer, anderseit neben dem käuffer selbsten, hinten auf einen gemeinen hoff der bleÿhof genannt, worinnen ein bronnen und seinen auß gang in die goldschmidgaß habend, vor unterschriebenen Notario versteigert und außweißlich steigerungs procès verbal vom 15 gegenwärtigen Monats frimaire um 21.100 francken
Première enchère du 29 vendemiaire 11 n° 488 – à la requête de De Marie Bernardine Rey veuve de feu le Cit Pierre Paul Rouvray Negotiant
enchère de sa maison scize rue des hallebardes N° 16 d’un côté Cit. Philippe Georges Stromeyer d’autre Jean Daniel Christmannn derrière une Cour commune entre les voisins dite bleÿhoff ou se trouve aussi une pompe en commun entre eux aiant une sortie dans la rue des orfèvres, mise à prix 17.500 francs
Eeuxième enchère le 12 brumaire, troisième enchère le 17 brumaire, quatrième et dernière le 15 frimaire n° 488 au Cit. Fromm tailleur d’habits pour 21.100 francs, lequel déclare avoir enchéri pour Jean Daniel Christmann passementier
Enregistrement acp 86 f° 72 du 19 frim. 11

Inventaire après décès d’un locataire, le négociant Jean Philippe Diethmar

1805 (15 mess. 13), Strasbourg 12 (7), Not. Wengler n° 1298
Inventaire des biens de Jean Philippe Diethmar négociant et Frédérique Petri, communs en biens suivant contrat de mariage passé devant Febery notaire à Reichshoffen le 7 thermidor 12, et inventaire des apports par Me Febery le 23 prairial dernier
dans la maison appartenant au Sr Christmann sise à Strasbourg rue des hallebardes n° 16
propres de la femme, meubles, prétentions actives (1800 fr), total 2806 fr
propres du mari, meubles, dans la boutique au rez de chaussée, créances 120, 516, fr, marchandises (non estimées), passif 1944 fr, 13.569 et 827 fr
Enregistrement acp 97 f° 17-v du 17 mess. 13

Sophie Frédérique Lung cède les parts de la maison à son fils Jean Daniel Christmann qui la réunit à la voisine acquise durant le premier mariage de son père.

1824 (19.11.), Strasbourg 10 (28), Me Zimmer n° 740 (9955)
Partage – Sophie Frédérique Lung veuve en premières noces de Jean Daniel Christmann en secondes de feu Charles Louis Bahn, marchands passementiers, usufruitière à vie des biens délaissés par le Sr Christmann décédé le 27 avril 1811 tutrice naturelle de son seul enfant issu du premier mariage, commune en biens suivant contrat de mariage passé le 14 prairial 10, et inventaire dressé par Me Bossenius le 2 juillet 1811, 2. Jean Daniel Christmann son fils majeur né le 16 février 1803, marchand passementier
à Jean Daniel Christmann
la De Bahn débitrice 110.511 fr, Pour remplir ledit Christmann fils du surplus de ses prétensions à Jean Daniel Christmann l’autre moitié indivise appartenant à ladite De cédante pour sa part dans ladite maison et dépendances sise à Strasbourg rue des Hallebardes n° 16 comme faisant partie de la communauté Christmann, 25.150 fr
1. une maison située place St Pierre le Jeune n° 6 estimée 55.800 fr
3. une maison rue des Hallebardes n° 16 estimée 50.300 fr
à la mère, l’usufruit de la maison paternelle avec tous ses bâtiments, cour, jardin et dépendances sise à Strasbourg place St Pierre le Jeune n° 6 entre une maison curiale de St Pierre le Jeune et la maison Rosa et en partie le fossé intérieur du Faux Rempart au prix fixé par les experts de 55.800 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 170 f° 147-v du 23.11.


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.