Pierre Le Blanc, marchand, et (1716) Madeleine Barnier, remariée (1735) avec le capitaine Antoine de Müntz – catholiques


Fils de Nicolas Le Blanc et de Nicole Battandier de Serraval en Savoie, Pierre Le Blanc achète le 4 septembre 1713 le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu du Miroir. Il épouse en 1716 Madeleine Barnier, fille unique du lieutenant Claude Barnier. Son oncle Louis Le Blanc établi à Strasbourg lui fait alors donation de tous ses biens sis dans le royaume de France. Madeleine Barnier devient bourgeoise le 24 avril 1717. Pierre Le Blanc passe plusieurs contrats d’apprentissage, dont celui avec son futur gendre Jean Pierre Chaumont, originaire de Belfort, en 1728. Il meurt à l’âge allégué de 49 ans le 21 août 1733.
Marie Madeleine Barnier se remarie le 30 mars 1735 avec le capitaine aide-major Antoine de Müntz, originaire de Bellegarde-Poussieu en Dauphiné. Elle cède en 1740 son fonds de commerce. Elle obtient en 1742 dispense de régler la Taille en arguant qu’elle a épousé un commissaire des guerres et qu’elle va renoncer à son droit de bourgeoisie. Antoine de Muntz meurt à Eger en Bohême le 18 octobre 1742 ; sa veuve cède l’année suivante la jouissance de l’office de commissaire ordinaire des guerres. Marie Madeleine Barnier meurt à l’âge allégué de 56 ans le 21 mars 1754 en délaissant une fortune de 34 574 livres strasbourgeoises.

Maison en propriété
Rue des Hallebardes (V 207, partie de l’actuel n° 9)

Enfants de Pierre Le Blanc

  • Louise Elisabeth, religieuse à Nancy
  • Catherine Madeleine, épouse (1737) Jean Pierre Chaumont, marchand
  • Jérôme Pierre, au service de France
  • Catherine, épouse (1745) Sébastien de la Batie, conseiller du Roi
  • Claude Anselme
  • Françoise, épouse (1748) Antoine Tourteau, marchand puis (1750) Ignace Klein, greffier

Enfants d’Antoine de Müntz

  • Anne Euphrosine, épouse (1756) François Louis Dufresnay, directeur de la poste aux lettres
  • Antoine


Signature au bas de la donation de 1723 (ADBR, cote 6 E 41, 978)


Fils de Nicolas Le Blanc de Serraval en Savoie, le marchand Pierre Le Blanc achète le 4 septembre 1713 le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu du Miroir

1713, 3° Livre de bourgeoisie p. 1288
Pierre le Blanc der handelsmann Von St. Raval auß Savoyen Nicolas le Blanc burgers daselbst sohn, erkaufft das burgerrecht p. 6. gold fl. 16. ß und Wird Zum Spiegel dienen. Jur. d. 4. 7.bris 1713.

Fils de Nicolas Le Blanc et de Nicole Battandier de Serraval en Savoie, Pierre Le Blanc épouse en 1716 Madeleine Barnier, fille du lieutenant Claude Barnier et de sa femme Euprosine Meyer : contrat de mariage, célébration à Marmoutier. Oncle du futur époux, le marchand Louis Le Blanc fait donation à son neveu de tous ses biens sis dans le royaume de France.

1716 (14.8.), Not. Bidier Dutil (6 E 41, 19)
Mariage 14° aoust 1716. furent presens Sieur Pierre Le Blanc jeune garçon bourgeois et Marchand en lad° ville fils du sieur Nicolas Le Blanc aussi Marchand demeurant en la Paroisse de St Raual Diocese d’Annecy en Sauoye, et de Damoiselle Nicolle Battandier sa femme ses Pere et Mere, Majeur d’aage assisté cependant du Sieur Louis Le blanc son oncle paternel representant et se faisant et portant fort ainsi qu’il a dit du consentement et agrément des Pere et Mere dudit sieur Pierre Le Blanc d’une part
Et Sieur Claude Barnier cy devant Lieutenant dans les Trouppes de Son Altesse Electorale de Bauiere, Et Demoiselle Euphrosine Mayer son Epouse de luy autorisée pere et mere de Damoiselle Magdeleine Barnier leur fille presente de son consentement d’autre part

En faveur duquel mariage ledit sieur Louis Le Blanc Oncle paternel dudit futur epoux a déclaré qu’il fait don dez maintenant et à toujours par donation pure, simple et irrevocable de tous et un chacun de ses biens qui sont Scitués en France et sous la domination du Roy, consistants en Maison, Jardin, Marchandises, constitution de rente sur l’hotel de ville de Paris, tous ses meubles, et généralement tout qui luy peut appartenir audit Royaume de France, Et ce audit sieur Pierre Le Blanc son Neveu pour en joüir dez a present (…)
Laquelle donation cy dessus ledit sieur Pierre Le Blanc futur époux a accepté Et a declaré de sa part qu’il fait don en faveur de la donation cy dessus audit Joseph Le Blanc son frere de tous les biens, héritages et autres qui lui pourroient venir par les successions de ses pere et Mere, et ce en pleine propriété pour en joüir par luy aussitôt le decez desesdits pere et mere arriué (…) déclarant en outre ledit Sr Louis Le Blanc qu’il fait pareille donation pure simple et irrévocable audit Sr Joseph Le Blanc son autre Neveu et frere dudit Sr Pierre Le Blanc de tous ses autres biens de quelque nature qu’ils soient scitués en Sauoye (…)
Lesdits sieur et Damlle Barnier pere et Mere de lad. future épouse promettent et s’obligent de donner annuellement une pension de 300 livres a leur dite fille jusques au jour du deces de l’un et de l’autre (…) à lad. Magdeleine leur fille qui est leur Enfant unique
(signé) P. Le Blanc, Marie Madeleine Barnier
Enregistré à la Chambre des Contrats vol. 597 (1723) f° 391-v

Mariage, Marmoutier (cath. p. 80)
Die 25. aug. 1716 (…) sacro matrimonÿ vinculo copulati sunt honestus Dnus Petrus Le Blanc, civis argentinensis et honesta et pudica virgo Magdalena Barnier ex Maursmunster (…) Testes adfuerunt honesti Dnus Ludovicus Le Blanc, Dnus Barnier (i 40)

Madeleine Barnier devient bourgeoise le 24 avril 1717

1717, 4° Livre de bourgeoisie p. 827
Magdalena Barnier, H. Claude Barnier Tochter, emp. das burgerrecht Von Ihrem Mann Pierre le Blanc, p. 2. gold fl. 16. ß wird Zum Spiegel dienen. Promis. d. 24. Dito [Aprilis] 1717.

Louis Le Blanc réitère sa donation par crainte que l’acte non insinué n’ait pas son plein effet

1723 (26.6.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 978)
Donation du 26 juin 1723 – fut present En personne Le sieur Louis Le Blanc Marchand Bourgeois de Cette ville de Strasbourg y demeurant rue ditte Spiessgass parroisse St Pierre le jeune,
Lequel a dit et declaré que se voyant Chargé d’années, Et qu’il ne pouvoit plus vaquer a son Commerce et a faire valloir ses biens Scituez en France, Consistans en maison, Jardin, Marchandises, Constitution de rente sur L’Hotel de ville de Paris et autres meubles et effets, Et qu’ayant Considéré Le Respect qui luy a toujours été porté par le Sieur Pierre Le Blanc son Neveu, Joints aux Grands Services qu’il a toujours reçeus de Luy, tant dans ses besoins et affaires que dans son Commerce (…) il auroit par Contrat de mariage d’entre Ledit sieur Pierre Le Blanc son neveu et Damoiselle Madeleine Barnier passé par devant M° Bidier Dutil Nore Royal En cette ville le 14 août 1716 fait Don En faveur dud. mariage aud. sieur Pierre Le Blanc son Neveu des Lors pour toujours par donation pure, Simple et irrecocable de tous et un Chacun ses biens qui sont Scituez en France et sous la domination du Roy (…)
Laquelle Donation Dud. sieur Louis Le Blanc aud. sieur Pierre Le Blanc son Neveu auroit été faite a Condition que si Led. Donataire decedoit sans Enfans procréés en Légitime Mariage, Lesd. biens retourneroient par reversion aux héritiers dud. Sieur Louis Le Blanc (…)
Lequel Contrat de mariage n’ayant été par oubly au autrement jnsinué et Enregistré dans le temps prescript par les ordonnances Et led. sieur Louis Le Blanc Comparant Craignant que ce deffaut de formalité ne fût préjudiciable aux Donations susd. mentionnées aud. Contrat, Lequel jl desire quant a Icelles estre Exécuté de point en point, et dans lesquelles jl persiste, Pour ces causes Led. sieur Louis Le Blanc a par Ces présentes, En tant que besoin est ou seroit, Consenty à l’Insinuation dud. Contrat de mariage partout ou besoin sera, Et en Confirmant et ratiffiant de Nouveau Lesd. Donations Contenües aud. Contrat

Pierre Le Blanc prend en apprentissage Joseph Bittane, originaire de Phalsbourg

1725 (27.1.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 980)
Apprentissage, 27 janvier 1725 – fut present Le Sieur Pierre Frappard ancien Echevin et Marchand de la ville de phalsbourg y demeurant, Etant actuellement aud. Strasbourg, Logé en L’hotellerue ditte la maison rouge place D’armes, Lequel pour faire le profit et avantage de Joseph Bitane fils de Deffunt Le Sr Dominique Bitane marchand Et Eschevin dudit pfalsbourg et petit fils dud. sieur Frappa de pfalsbourg son Tuteur, Led. Bitane agé d’environ 18 ans, Lequel Le sieur Comparant Certiffie fidelle, a reconnu L’avoir mis En apprentissage des le premier janvier de la presente année pour trois années Consécutives qui finiront au dernier Decembre de l’année que L’on comptera 1727
avec le Sieur Pierre Le Blanc Marchand Bourgeois de cette ville y demeurant rue ditte spiesgas (moyennant) 450 livres argent Courant
(signé) pierre frappard, P. Le Blanc, Joseph Bittanne

Pierre Le Blanc prend en apprentissage Jean Pierre Chaumont, originaire de Belfort (son futur gendre)

1728 (3.1.), Not. Humbourg (6 E 41, 46)
3. janvier 1728 Apprentissage – fut present sieur Jean Albin Chaumont mre Chirurgien Bourgeois de Belfort etant de present en cette ville, Lequel pour le profit et L’avancement de Jean Pierre Chaumont son fils agé de 17 ans environ a reconnu et confessé l’auoir mis en apprentissage de ce present jour jusques a trois ans après ensuivant finis et accomplis
avec le Sieur Pierre Le Blanc Marchand bourgeois de cette ville de Strasbourg (…) pour une somme de 300 livres tournois

Pierre Le Blanc prend en apprentissage quelques jours plus tard Ignace Julien Meyer, originaire de Schwäbisch Hall

1728 (19. Januarÿ), Not. Humbourg (6 E 41, 46)
Erschienen ist der Ehrsam vnd Wohlachtbahre Herr Ignatius Meÿer Burger und Handelßmann Zu Schwäbisch gemünd anjetzo allhie sich befindend, Welcher offentlich bekante, daß Zu besseren Nutzen fort und auffkommen Ignatÿ Juliani Meÿers seines Sohns Nunmehro Vngefähr 15 Jahr alt er denselben Von dato ahn zu rechnen auff dreÿ Künfftige Jahr lang
dem Wohlgeachten Herrn Peter Le Blan dahießigen burger Kauff und Handelßman, den $ vnd die Handelschafft und was demselben anhängig beÿ ihm H Le Blanc Zu erlernen Verdinget hätte, wie dan jetzg. Herrn Le Blan ihn Ignatium Julianum Meÿer auff solche Zeit für seinen Lehrjungen auff und angenommen (…) um 200 gulden

Pierre Le Blanc meurt à l’âge de 49 ans le 21 août 1733. Son inventaire après décès n’est connu que par le répertoire du notaire

1733 (9. X.bre) Not. Fingado (Jean Christophe 65 Not 7, répert.) n° 108
Inventaire de la succession de feû Sr Pierre le blanc vivant Marchand

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 79)
Anno domini 1733. Die 21.a Augusti Pie in Domino obÿt Dus Petrus Le Blanc Civis et Mercator hujus urbis 49 circiter annos natus S. sacramentis Eucharistiæ et Extremæ unctionis munitus et Die 23. eiusdem Mensis et anni in Cœmeterio Ecclesiæ nostra Contiguo Honorificé Comitante Congregatione Civium gallicorum (i 41)

Marie Madeleine Barnier se remarie le 30 mars 1735 avec le capitaine aide-major Antoine de Müntz, originaire de Bellegarde-Poussieu en Dauphiné

Mariage, Saint-Laurent (cath. f°166-v)
Hodie 30 mensis martÿ anni 1735 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Nobilis Dominus Antonius De Muntz Regiminis Pedestris de la Marck centurio simul (*)um vicarius Vulgo Capitaine Aide Major oriundus est loco et parochia de Bellegarde Poussier Diœcesis Viennensis Delphinatu galliæ Provincia et Maria Magdalena Barnier defuncti petri Le Blan dum viveret Ciuis ac Mercatoris hujatis relicta vidua ex Parochia S Petri Junioris intra Eandem argentinam (signé) Antoine De Muntz, Marie Madeleine née Barnier (i 168)

Marie Madeleine Barnier, veuve du marchand Pierre Le Blanc et femme du commisaire ordinaire des Guerres Antoine de Muntz, assure une pension viagère à sa fille aînée Louise Elisabeth, religieuse professe au monastère des Dames hospitalières de Sainte-Elisabeth à Nancy

1736 (6 8.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 991)
Pension viagère du 6 8.bre 1736 – fut presente Dame Marie Madeleine Barnier veuve En premières noces du Sieur Pierre Le Blanc vivant bourgeois Marchand de cette ville de Strasbourg Epouse actuelle de Messire Antoine de Muntz Ecuyer Cons. du Roy Commisaire ordinaire des Guerres demeurant en cette ville, de Luy pour ce present duement autorisée à L’effet des presentes et Encore assistée du sieur Jean Jacques Kapler assesseur au Grand Senat de Cette ville deputé a Cet effet par sentence dudit Grand Senat du premier du présent mois, au lieu et place du sieur Louis Beguin marchand Bourgeois de cette ville tuteur crée part Justice aux Enfants mineurs dud. Sr Le Blanc avec la Dame De Muntz son épouse encore assistée du sieur François Mathias Zäppfel ancien assesseur au Grand Senat son curateur aussi établi par Justice,
Laquelle Dame, pour de son Côté correspondre a la vocation de Louise Elisabeth Le Blanc sa fille aisnée avec ledit deffunt sieur Le Blanc et luy faciliter la reception En qualité de religieuse professe dans le Monastere des Dames hospitalières de Ste Elisabeth à Nancy, A Madite Dame De Muntz créé constitué assis et assigné à lad. Louise Elisabeth Le Blanc sa fille une pension viagère de 150 livres argent de France pour Chacune Année payable par avance a lad. Louise Elisabeth Le Blanc sa vie durant seulement (…)
spécialement sur la maison provenante de la succession dudit feu sieur Pierre le Blanc, Scize rüe Spiesgass audit Strasbourg par devant lad. Rüe, par derrière une petite cour commune appellée Bleyhoff, D’un côté le Sr Sinninger, Tailleur de l’autre le Sr Dietrich Tailleur

La veuve Le Blanc prend en apprentissage Joseph Antoine Keller, originaire de Rorschach en Suisse

1737 (21.1.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 991)
Apprentissage du 21 janvier 1737 – fut present Sieur Jacques Keller marchand de Rochack en Suisse, etant de present en cette ville de Strasbourg, lequel a Reconnu et confessé auoir mis en apprentissage du Commerce de marchandise de drap le Sieur Joseph Antoine Keller son fils quil declare fidelle pour 6 années consécutives finies et accomplies, a commencer du 4 septembre 1736
Chés la Dame veuve le Blanc marchande de drap demeurant en Cette ville Rue des Hallebardes à ce presente et acceptante (…) moyennant le prix et somme de 400 liures argent au cours d’Empire

Madeleine Barnier fait son testament dans la maison qu’elle occupe quai de l’Esprit. Elle donne la jouissance viagère de ses biens à son mari Antoine de Müntz et nomme pour ses héritiers ses 5 enfants nés de Pierre Le Blanc et sa fille issue de son deuxième mariage

1738 (25 août), Not. Laquiante (6 E 41, 992)
Testament du 25 août 1738 – est comparüe Dame Madeleine Barnier Epouse de Monsieur Antoine de muntz conseiller du roy Commiss.re des guerres, estant dans une chambre haute au premier Etage d’une maison qu’elle occupe sur le quay de L’esprit paroisse St Louis, saine de corps mémoire et entendement (…) Laquelle a presenté le présent cahier clos à soÿe noire et muni de son cachet aux quatre Coins, dans lequel elle a declaré estre contenu son testament
je soussignée Marie Madeleine Barnier femme en secondes nopces de Monsieur Antoine de Muntz conseiller du Roy, Commissaire des guerres, estan dans la maison que joccupe sur le quay pres de lesprit a Strasbourg
6° je donne et legue a mondit sieur de Muntz mon cher mary l’usufruit et la jouissance sa vie durante generalement tout les biens meubles et immeubles que je delaisseray (…)
7° et en fein je fait nomme et institue pour mes héritiers universels tous et chaquns mes enfans tan du premier que du second lict, egalement, nés et à naitre Savoir Catherine Madeleine le Blanc, jerome piere le Blanc, Catherine le Blanc, glaude anselme le Blanc et Françoise le Blanc, du premier lict et marianne Madeleine de Muntz du second lit
fait et passé aud. Strasbourg le 25 auost 1738

Marie Magdeleine Barnier cède son fonds de commerce, jusqu’à présent tenu par Jean Pierre Chaumont (son gendre) et Antoine Tourteau, audit Antoine Tourteau ainsi qu’à Pierre Seignoret et à Pierre Tourteau de Lyon

1740 (23. 9.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 993)
Vente et Cession du 23° 9.bre 1740 – fut presente Dame Marie Magdeleine Barnier veuve en premieres nôpces de deffunt sieur Pierre Le Blanc marchand Bourgeois de cette ville à présent Espouse de Monsieur Antoine de Muntz conseiller du Roy, Commissaire des guerres demeurant en cette ville
aux Sieurs Guillaume et Anthoine Tourteau presens et acceptans Tant pour eux que pour les sieurs pierre Seignoret et Pierre Tourteau leur frere marchands de lion y demeurant
touutes generalement les marchandises Composans et faisans le fond actuel de la Boutique dud. defunct Sr Le Blanc Tenue et Continué Jusqu’icy par le sieur chaumont et led. sieur Antoine Tourteau en quoy le tout puisse consister sans en rien Excepter ny reserver, suivant et conformement à l’inventaire dont chacun dee des parties a un double – pour en moyennant le prix et somme de 110.626 livres tournois
dettes actives 78.835 livres les dettes passives à 56.670 livres

Les préposés généraux de la Taille portent devant les Quinze leurs griefs envers Marie Madeleine Barnier qui argue qu’elle a épousé un commissaire des guerres et qu’elle a engagé une procédure afin de renoncer à son droit de bourgeoisie pour ne pas régler ses droits. Le tuteur des enfants déclare que ses pupilles ne renoncent pas à leur droit de bourgeoisie. La veuve argue en outre que sa fille est religieuse et son fils aîné est officier. Le préteur royal est d’avis d’accorder à la pétitionnaire l’exemption qu’elle demande pour éviter un procès. Les Quinze adoptent cet avis.

1742, Protocole des Quinze (2 R 150)
(p. 200) Sambstag d. 18. Martÿ 1741. – Römer nôe Fraw Müntz weÿl. H Pierre Le Blanc geweßenen burgers und handelsmanns Wittib pt° beÿtrags, prod. vnderth. Mem. sambt beÿlag Lit. A. Erk. Oberstall Herren

1742, Protocole des Quinze (2 R 151)
(p. 325) Sambstag d. 12. Maÿ 1742. – die Le Blancische Fraw wittib modo Mad. Müntz pt° Beÿtrags
Obere Stall Herren laßen per me referiren, daß nach deme weÿl. H Pierre Le Blanc des gewesenen burgers und Handelsmanns allhier hinderlaßene Wittib Herrn Müntzen den Königl. Kriegs- Commissarium geheirathet, habe dieselbe das burgerrecht beÿ E. E. Großen Rath auf gegeben, welches begehren aber beÿ hochged. E. Rath noch Zur Zeit in suspenso gelaßen, und den 23. Januarÿ 1741. die Sach pt° beÿtrags an die Herren Fünffzehen verwießen worden, worauff dießer Fraw Müntzen Mandatarius H. Procurator Römer in einem den 18. des darauf gefolgten Monaths Martÿ producirten unterthänigen Memoriale sambt beylag Sub Lit. A /:so angeregte E. E. Großen Raths Erkantnus:/ gehorsambst Vorgetragen, daß der Fraw Implorantin Ehegemahl, Herr Müntz die Charge eines Kriegs Commissarÿ beÿ Vnßern allergnädgsten Souuerain Versehen und dermahlen allhier seÿe, anbeÿ aber sein Charge nicht anderst dann in dem Königreichen selbsten exerciren Könne, mithin nimmermehr aus Franckreich sein Guth Verziehen möge, wann selbiger auf gleich nach seines allergnädigsten Königs befehl, die Statt Straßburg quittiren mußte, einfolglichen Sie nicht glauben könne auch wolle daß man Ihme einigen beÿtrag abfordern Werden Gelange alßo Sein anwalts, nomine quo agit, Und.thg. gehorsambstes bitten an MGh. Sie gnädig geruhen wolten Zu erkennen, und außzusprechen, daß die Fraw Implorantin beÿ so bewandten umbständen keinen beÿtrag Zu geben schuldig, und selbiger deßwegen ein attestatum mit Zutheilen seÿe, Auß geschehene Weisung habe man die Mad. Müntz auch mündlich hören wollen, es seÿe aber dieselbe nicht wohl aber deren Kinder Erster Ehe Vogt H Bequin der handelßmann erschienen, welcher declarirt daß er durchaus prætendire daß Seinen Vogts Kindern das Burgerrecht erhalten werden. Endlich seÿe die Mad. Müntz verwichenen Mittwoch Vor denen H. Deputirten erschienen, welche gemelt, der Maritus seÿe Kriegs Commissarius und von allen dergleichen Oneribus befreÿet, welche freÿheit Sie als deßen Ehefrau nach allen rechten auch genießen und sich deren erfrewen solle, Könne Sie alßo nicht glauben, daß Sie die Bezahlung des beÿtrags Werde können angehalten werden, Sie habe deren Kinder guth Krafft Ihres ersten Mariti Testaments Vollkommen Zu genießen, welcher genuß durch abforderung des Stallgelts für die Kinder sich nicht werde schwechen laßen, Allem ansehen nach wurden auch deren KK. erster Ehe des hiesigen burgerrechtens niemahlen brauchen, maßen der Altiste Sohn bereits ein Officier in Kriegs diensten und eine tochter befindet sich inn dem Closter und würde eine Religieuse werden, für die übrige Kinder würde H Müntz schon sagen, Wann H Bequin das Stallgeld für die Kinder ais dem seinigen bezahlen wolle, [p. 327] so möchte Sie es wohl leiden, Ihro Könte man dißfals nichts abfordern.
Des Herrn Prætoris Regÿ Excellenz dero die fraw Müntzin deßfalls auffgewortet habe dero Meinung dahin eröffnet daß Zu Vermeidung eines processes, dene man nimmermehr gewinnen würde die Fraw Müntzen von Bezahlung des beÿtrags Zu entladen undt Ihro das durch deren Mandatarius Verlangte attestatum Zu ertheilen, deren Kinden erster Ehe werde man, weilen Sie Fraw Müntzin, deren Völliges Guth zu genießen, hat auch Kein Stallgeld vor Jetzo abzufordern haben, Welches man Mghh. reflectiren und Zu denenselben stellen wollen was sie zu erkennen belieben werden. Erkandt herrn Prætoris regÿ Meinung gefolgt.

Les livres de la Taille font mention de la décision précédente en ajoutant que les enfants devront régler les arriérés s’ils souhaitent jouir de leur droit de bourgeoisie

1742 (12.5.), Livres de la Taille (VII 1179) f° 135
Weÿl. H. Pierre le Blanc des handelsmanns Wittib so sich an einen königl. Commissarium Verheÿraht ist aus Erkantnus der Herren XV. des beÿtrags befreÿet worden, doch sollen deren Kinder wann Sie mit der Zeit das burgerrecht Von ihrem Vatter genießen wollen, den Rückstand nachzutragen gehalten seÿn, in deßen es mit ihnen in suspenso gelaßen wird.

Antoine de Muntz meurt à Eger en Bohême le 18 octobre 1742. Sa veuve cède la jouissance de l’office de Conseiller du roi, commissaire ordinaire des Guerres à François Couperie de Blave, seigneur de Beaulieu

1743 (15.7.), Not. Humbourg (6 E 41, 70)
15 juillet 1743 – fut presente Dame Marie Madeleine Barnier veuve du sieur Antoine de Muntz Ecuyer Conseiller du Roy, commissaire ordinaire des guerres décédé à Eyra en Bohême le 18 octobre de l’année dernière 1742, lad.te Dame demeurante en cette ville quay de l’Esprit Paroisse St Louis d’une part
Et Messire François Couperie de Blave Seigneur de Beaulieu et autres lieux, Capitaine au Regiment du Roy Cavallerie demeurant ordinaire à Beaulieu Province De Dauphiné étant de présent en cette ville d’autre part
que lad.te Dame veuve de Muntz ayant remis sa Procuration ad resignandum dud. office de Conseiller du Roy Commissaire ordinaire des Guerres és mains de mond. Sieur de Blave pas acte passé cejourd’huy devant led. notaire soussigné avec les Provisions de feu ledit sieur de Muntz, les Quittances de finance et de Marc d’or (…) en sorte que mondt. sieur de Blave n’an aura que le simple exercice et ce jusqu’à ce que le sieur Antoine de Muntz seul fils de lad. Dame et dudit defunt sieur de Muntz aura atteint l’age de majorité ou dispense d’age pour en faire luy même L’Exercice (…)
4° Mondit sieur de Blave ainsi pourvû et reçu audit office dès qu’il y sera employé et en exercice effectif promet payer à lad. Dame de Muntz la somme de 1000 livres par an et lorsqu’il ne sera pas employé ni en Exercice il luy payera la somme de 400 livres par an seulement

Marie Madeleine Barnier fait dresser l’inventaire des biens qui ont appartenu à Antoine de Muntz, mort en délaissant deux enfants

1745 (22.3.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 476) n° 321
L’an 1745 le 22° du Mois de Mars apres Midy à la Requête de Dame Marie Magdeleine Barnier, veuve de feu Sieur Antoine de Muntz, vivant Escuyer Conseiller du Roy et Commissaire ordinaire des Guerres, assistée de du Sr René Dorsner, Conseiller du Roy et Commissaire ordinaire des Guerres, tant en son nom à cause de la Communauté e biens qui a été entre led. deffunt son mari et elle qu’en celui de Marie Anne, agée de 7 ans et demi et d’Antoine agée environ de 3 ans et demi Enfants mineurs du defunt et d’elle (…) et en la presence du Sr Anselme Dumesnil, directeur des Vivres de la province d’alsace en qualité de tuteur desdits mineurs, habiles à se dire et porter héritiers du défunt leur père
Meubles, Dans la Chambre sur le devant, Dans le Cabinet, Dans le Poele, Dans la chambre à côté, Dans la chambre des servantes, 1731, Berline 1200, Chevaux 460, vaisselle d’argent 4494, Plus se montent les biens et Effets délaissés par led. Sr de muntz tant à Amberg en Bavière qu’à Eger en Bohême 7959, Total 15.844 livres tournois – Dettes passives 10.200
Titres et papiers

Marie Madeleine Barnier meurt à l’âge de 56 ans le 21 mars 1754 en délaissant cinq enfants du premier lit et deux du deuxième. L’inventaire est dressé dans une maison qui appartient au Chapitre Saint-Pierre-le-Jeune. La maison rue des Hallebardes est estimée au prix de 2 000 livres porté au contrat de tutelle. L’actif de la succession s’élève à 34 574 livres strasbourgeoises.

1754 (21.5.), Not. René (6 E 41, 546) n° 17
Inventaire des Biens et Effets delaissés par feue Dame Marie Magdeleine Barnier Veuve en secondes Noçes de feu M. Anthoine De Muntz vivant Ecuyer Conseiller du Roy et Commissaire des Guerres, dressé en L’année 1754. – décédée le 21. mars de la présente année 1754 a délaissée après sa mort, fait à la réquisition du Sieur Jean Pierre Chaumont Negotiant et Bourgeois de Cette ville de Strasbourg en Qualité de Pere et tuteur naturel du Sr Jean Pierre Chaumont son fils de défunte Dame Marie Madeleine Le Blanc son Epouse, fille du premier Lit de feüe Ladite Dame Bernier et de feü le Sieur Pierre Le Blanc en son vivant Negotiant et Bourgeois de ladite ville et comme Tuteur établi par justice du Sieur Claude Anselme Le Blanc son Beau frère et fils dudit premier lit, comme aussy à la réquisition de Dame Marie Catherine Le Blanc fille dudit premier Lit Epouse de M. Sébastien De la Batie Conseiller du Roi Controleur General au Bureau des finances du Dauphiné demeurant à Voreppe près Grenoble (…) de même à la réquisition de Dame Marie Françoise Le Blanc aussy fille dudit premier lit Epouse du Sieur Georges Klein Conseiller au Magistrat de la ville de Colmar et Greffier de Ste Croix assistée adhoc dudit Sieur son Epoux, Et encore à celle de M° François Joseph Adam, Avocat au Conseil souverain d’Alsace et ancien assesseur au grand Senat de cette dite ville de Strasbourg en sa qualité de tuteur établi par justice du Sieur Anthoine et de Demoiselle Marie Anne De Muntz fils et fille mineurs du second Lit de feü ladite Dame Barnier et de feu ledit sieur De Müntz en son vivant Commissaire des Guerres, tous lesdits six enfants des deux Lits et respectivement Petit fils par Droit de représentation héritiers de ladite Defunte Dame De Muntz respectivement leur Mere et Ayeule, les Effets de ladite succession recherchés et représentés par les dits sieurs et Dames héritiers, Pierre Riff le Cocher et Marie Catherine Toussaint La servante de feüe ladite Dame (…) decrit fidelement par le soussigné Greffier du petit Senat de Strasbourg qui en a dressé le présent Inventaire fait en la presence de M François Anthoine Kellermann Commissaire (…) ce deputé, commencé le 21 Jour du mois de may, continué les 22. 24. 25. 27. 28 et fini le 29° du même mois, de L’année 1754. (signé) Beguin

Copie du testament fait et dressé par feue Ladite Dame Barnier de Müntz le 25° aoust 1738. (…) Laquiante notaire royal le 25 août 1738
Copie du Codicillle Clos fait par feu Ladite Dame De Muntz le 20 mars 1754.
La Description des meubles et Effets delaissés, lesquels se sont trouvé dans la maison mortuaire située audit Strasbourg Plaçe de St Pierre le Jeune appartenante au Chapitre dudit St Pierre le jeune.
Meubles de bois. Sur la Gallerie au 2° étage, Dans le vestibule au 2° étage, Dans la Chambre au 2° Etage N° 1, Dans la Chambre au 2° Etage N° 2, Dans le vestibule au 1. étage, Dans la Chambre au 1° Etage N° 3, Dans la Chambre au 1° Etage N° 4, Dans la Chambre au 1° Etage N° 5, Dans le Poel au 1. étage N° 6, Dans la Chambre au 1° Etage N° 7, Dans la Chambre au 1° Etage N° 8, Dans la Chambre au 1° Etage N° 9, Dans la Chambre au 1° Etage N° 10, Dans la Chambre au 1° Etage N° 11, Dans la Chambre au 1° Etage N° 12, Dans la salle basse N° 13, Dans la Chambre N° 14, Dans le Garde Manger N° 15, Dans la Chambre des Domestiques N° 16, Dans l’écurie N° 17, Dans la Cuisine à lessive N° 18, Dans la Cave
Total des meubles meublans 8017 livres, Provisions 109, Vins et tonneaux 405, Voiture, harnois et trainoir 901, Chevaux 738, Vaisselle et effets d’argent 5575, Or 485
(p. 40) Propriété d’une Maison. une maison composée d’une maison de devant et d’une de derrière, avec toutes ses appartenances et dépendancesn size en la rûe des Hallebardes, en cette ville d’un côté au Sr Jacques Anthoine Noisette Mtre Boutonnier et bourgeois de ladite ville, de l’autre au Sr Baehr Orfèvre, aboutissant par derrière en partie à (-) et en partie à la veuve Baehr, laquelle maison et chargée envers la Tour aux pfennings d’une rente annuelle et fonçière d’une livre 12 sols et d’une autre rente non rachetable envers la Chartreuse payable à la S Jean et à Noël chaque fois par moitié, faisant ladite rente foncière en tout la somme de 12 livres 13 sols 4 deniers au reste deduction ddsd. rentes franche, quitte et libre. Ladite Maison estimée suivant la transaction passée entre le Sr Georges Muffat vivant marchand et bourgeois de Cette ville en qualité de tuteur des Enfants de feu ledit Sieur Pierre le Blanc et ladite Dame De Müntz alors la veuve le 27° may 1734 et ratifié à la Chambre des tutelles le 7 Mars 1735. à la somme de 8000 livres. La propriété de Cette Maison est vérifiée par une lettre d’achapt en parchemin passée à la Chambre des Contrats de cette ville le 23. mars 1705. numérottée 19 avec les autres titres et documents de ladite maison encore existans et de même toutes numerottées 19. Ladite maison par arret rendu au Conseil souverain d’Alsace le 26° aoust 1740 comme immeuble provenant de la succession de feu led. Sr le Blanc est réservé en nature aux quatre enfants dudit premier lit en tenant compte à la succession de feue ladite Dame de Müntz de la valeur qu’jls en ont reçu conformément à l’estimation faite par ladite Transaction
Total de l’estimation de ladite maison 8000, Charge et office de Commissaire ordinaire des Guerres. Un office de Conseiller du Roy Commissaire ordinaire des Guerres créé par Edit du mois de décembre 1691 acquis de M. Pierre de Villelongue suivant Contrat d’acquisition passé devant les Notaires Royaux à Paris le 5° aoust 1735 pour et moyennant la somme de 46.000 livres
Bien de Campagne, Un corps de biens situé aux Bans de Marmoutier D’Imstahl et autres – Titres et papiers – Total des dettes actives 68.062, Total général 138.296 livres tournois

Sépulture, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 225)
Anno Dni 1754 die 21 Martÿ mortua est Dna Magdalena Barnier annos 56. circiter, vidua Prænobillis Dni Antonii de Muntz armaturæ militaris Inspectoris, sacramentis pœnitentiæ, Eucharistiæ Et Extremæ unctionis rité munita et die sequenti in Cœmeterio Eccleisiæ nostræ Contiguo fuit sepulta (i 117)


Enfants

Catherine Le Blanc épouse en 1745 Sébastien de la Batie demeurant à Voreppe au Dauphiné : contrat de mariage, célébration

1745 (10.4.), Not. Laquiante (6 E 41, 996)
Mariage du 10° avril 1745 – furent presens en personne Monsieur Sebastien de la Batie gentilhomme de La Province du Dauphiné y demeurant ordinairement a Vaurepp fils majeur d’ans jouissant de ses droits, faisant et stipulant pour luy et en son nom et du consentement de M. François de la Batie chevalier de l’Ordre Royal et militaire de St Louis demeurant aud. Vaurepp son pere d’une part
Et demoiselle Catherine le Blanc fille mineure de deffunt Sieur le Blanc en son vivant marchand Bourgeois de cette d° ville de Strasbourg et de Dame Marie Madeleine Barnier ses pere et mere, Cette derniere à présent veuve en secondes nôpces M. Antoine de Müntz escuyer conseiller du roy Commissaire ord.re des guerres, Lad. demoiselle Catherine le Blanc faisant aussi et agissant pour elle et en son nom sous l’authorité neanmoins et du Consentement de lad. Dame sa mère et du sieur Antoine Tourteau Bourgeois marchand de cette ville son tuteur d’autre part

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 261)
Hodie 12 Aprilis Anni 1745 Nobilis Dns Sebastianus delabatie ex loco voreppe in Delphinatu Diœcesis gratiopolitanæ oriundus, filius Nobilis Dni Francisci delabatie Militaris ordinis Sancti Ludovici Equitis et Dnæ Franciscæ Chalon ejus uxoris legitimæ actu in parochia nostra degens et Nobilis Domicella Catharina Leblanc argentinensisis filia defuncti Dni Petri Leblanc et Dnæ Magdalenæ Barnier ejus uxoris legitimæ parochiana nostra /:Dispensatione super impedimento tertii ad quartum Consanguinitatis Gradus:/ (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt (…) testes adfuerunt Dns Antonius Tourteau Civis et Mercator hujus urbis sponsæ tutor (signé) dela Batie, Le Blanc

Marie Françoise Le Blanc épouse en 1748 le marchand Antoine Tourteau, originaire de Beaucaire en Languedoc : contrat de mariage, célébration

1748 (8. 9.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 997)
Mariage du 8° 9.bre 1748 – furent presens en personnes Monsieur Antoine Tourteau marchand Bourgeois de cette ville y demeurant fils majeur de feus le Sr Jean Tourteau et Demoiselle Marie Dassac ses pere et mere en Leurs vivans demeurant a Beaucaire en Languedoc, ledit sieur Tourteau fils agissant et stipulant pour luy et à l’assistance du Sieur Louis Tourteau son frère aine aussi marchand Bourgeois de Strasbourg d’une part
et Demoiselle Marie Françoise Le Blanc fille mineure de deffunt Le Sr Le Blanc en son vivant marchand bourgeois de cette ville et de Dame Marie Magdeleine Barnier ses pere et mere, Cette derniere à présent veuve en secondes nôpces de deffunt Mr Antoine de Müntz ecuyer Cons. Du Roy Commissaire Ord. des guerres, Lad. dlle Le Blanc agissant stipulant aussi en son nom sous l’authorité neanmoins et du Consentement de lad. Dame sa mère d’autre part

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 4)
Hodie 11 Novembris Anni 1748 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt Dnus Antonius Tourteau Belloquadris Diœcesis Arelatensis oriundus filius Dni Johannis Tourteau Et Dnæ Mariæ Dassac Conjugum defunctorum, Civis et Mercator hujus urbis a pluribus annis parochianus noster Et Domicella Maria Francisca La Blanc argentinensis filia defuncti Dni Petri Le Blanc Civis et Mercatoris et Dnæ Mariæ Magdalenæ Barnier superstitis ejus uxoris legitimæ quoque parochiana nostra, testis adfuerunt Dnus Ludovicus Tourteau sponsi frater (signé) Touteau Le Blanc (i 5)

Marie Françoise Le Blanc se remarie en 1750 avec Ignace Klein, greffier à Sainte-Croix-en-Plaine près de Colmar : contrat de mariage, célébration

1750 (27. 7.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 84)
Mariage – furent presens en personnes Sr Ignace Klein Conseiller au Magistrat de la ville de Colmar et Greffier de la ville de Ste Croix demeurant ordinairement audit Colmar fils majeur de feu Jean Georges Klein Conseiller au Magistrat de la ville de Colmar et Greffier de la ville de Ste Croix et de défunte Dalle Marie Madeleine Reichstetter
Et Damle Marie Françoise Leblanc veuve du Sr Antoine Tourteau Marchand bourgeois de cette ville fille de feu Pierre Leblanc marchand de cette ville et de De Marie Madeleine Barnier veuve en premières noces du Sr Leblanc et en secondes noces de Me Antoine Demuntz Conseiller du Roy Commissaire des guerres

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. p. 31)
Hodie 28 Septembris Anni 1750 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt D. Georgius Ignatius Klein, Civitatis Colmariensis Consiliarius Et urbis Stæ Crucis Archigrammateus, filius D. Joannis Georgii Klein Et Dnæ Mariæ Magdalenæ Reichstetter Conjugum defunctorum, Colmariæ oriundus ibique Commorans Et D. Maria Francisca La Blanc Argentinensis vidua defuncti Dni Antonii Tourteau Civis et Mercatoris Argentinensis parochiana nostra (signé) Klein, M. F. le Blanc (i 19)

Anne Euphrosine de Müntz épouse en 1756 François Louis Dufresney, directeur des postes à Strasbourg : contrat de mariage, célébration

1756 (22.2.), Not. Humbourg (6 E 41, 95)
Mariage – furent presens en personnes M François Louis Dufresney Directeur des postes à Strasbourg fils majeur de feu M Jacques François Dufresney avocat en Parlement et directeur general des Postes de cette province d’Alsace et De Anne Marguerite Garnier
Me François Joseph Adam, avocat audit Conseil souverain d’Alsace et Senateur au Magistrat de cette ville, en qualité de tuteur établi par la justice a Dlle Anne Euphrosine Demüntz fille mineure de feu M Antoine Demüntz Ecuyer Con.r du Roy Comm.re des Guerres et de défunte Madeleine Euphrosine Barnier
De Dufresney abandonne au futur époux la direction des postes de cette ville

Mariage, Robertsau (cath. p. 110)
Hodie 20 mensis Junii anni 1756 (…) sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Dnus Franciscus Ludovicus De Fresnay filius def. Jacobi De fresnay olim postarum Alsatiæ Directoris et Annæ Mariæ natæ Garnier Conjugum Argentinæ Commorantiuml Rei veredariæ Epistolaris Director argentinensis et Domicella Anna Euphrosina de Müntz, domini Antonii De Müntz armaturæ Militaris Inspectoris et Dominæ Magdalenæ Barnier Conjugum defunctorum filia legitima ambo argentinæ Commorantes, adfuerunt testes (…) Dnus petrus chaumont mercator argentinensis sororius sponsæ et Georgius Klein Consiliarius Magistratus colmariensis sororius sponsæ (signé) Franciscus Ludovicus Defresne, anne euphrasie de Muntz (i 130)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.