3, quai au Sable


Quai au Sable n° 3 – VI 411 (Blondel), O 509 puis section 21 parcelle 51 (cadastre)

Reconstruite en 1744, maître d’ouvrage, Jean Daniel Ehrmann, courtier
Transformée en 1869, Auguste Hoffmann


Maison (la plus haute) juste après sa construction, gravure de Jean Martin Weiss, 1744 (Représentation des fêtes données par la ville de Strasbourg pour la convalescence du Roi, à l’arrivée et pendant le séjour de Sa Majesté en cette ville)
Façade (août 2007), Etages et mascarons (mars 2013), Haut de la porte (avril 2022)

Le receveur Blaise Egen qui vient d’acheter la maison n’est pas autorisé en 1588 à enclore un terrain entre sa maison et la rivière pour en faire un jardin en laissant un passage public. La maison qui comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière revient par héritage au consul Charles Egger puis à sa légataire Jacqueline Kermann qui épouse en 1661 le docteur en théologie Isaac Faust. Le menuisier Jean Georges Fritschmann achète la maison en 1687, il loue en 1689 devant sa maison un terrain qu’il convertit en jardin en 1691. Sa veuve est autorisée en 1725 à louer un autre terrain à côté des précédents. Les locations cessent à partir de 1743. Ancien perruquier devenu courtier, Jean Daniel Ehrmann est autorisé en avril 1744 à construire à l’aplomb de son encorbellement (26 pieds de long, 3 pieds deux pouces de large) puis en juin 1744, au lieu de l’autorisation ci-dessus, à enclore un terrain de 5 pieds 2 pouces vers l’est et de 4 pieds 4 pouces vers l’ouest, ce qui est l’indice qu’il reconstruit sa façade. Les agrafes des linteaux au rez-de-chaussée sont ornées de mascarons (voir le Répertoire des mascarons de Brigitte Parent). Les linteaux moulurés aux étages sont arrondis. La valeur du nouveau bâtiment représente le double de l’ancien (1 150 livres en 1729, 2 250 livres en 1753). Ancien ingénieur du roi à l’île de Grenade puis capitaine au régiment d’Alsace, Louis Barbier de Sassigny achète la maison en 1775. Sa veuve épouse en 1788 Louis Kuppelmeyer qui émigre. Meinrad Bruder, aubergiste à Mutzig, achète le bien national en 1793. Une deuxième vente a lieu en 1796 au profit de Jean Joseph Marande et Jean Lorentz, de Benfeld, mais le tribunal civil confirme la cession de Meinrad Bruder à François Louis Rumpler, chanoine honoraire de Varsovie, qui cède la maison à sa nièce lors de son mariage en 1805 avec Théodore Audéoud.


Plan-relief, la maison est la troisième du quai à partir de la gauche (1727, Musée historique, cliché Claude Menninger, © Inventaire général, ADAGP 2006)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 201 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve en (b-c) : porte à droite comme sur la gravure de Weiss puis trois fenêtres au rez-de-chaussée, deux étages à quatre grandes fenêtres puis un étage à plus petites fenêtres, toiture sans lucarne. La cour B montre l’arrière (1-4) du bâtiment sur quai, le bâtiment latéral (1-2), le pignon (2-3) du bâtiment arrière et le mur (3-4) qui sépare la cour de l’impasse Stolz. L’élévation (y-z) représente la partie qui longe l’impasse vers le sud : porte donnant dans la cour B, bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages, toiture à un niveau de lucarnes. Le pignon à droite de (z) donne dans la partie nord de l’impasse.
La maison porte d’abord le n° 6 (1784-1857) puis le n° 3.


Cour B, élévations impasse Stolz, plan préparatoire au plan-relief de 1830

Théodore Audéoud cède la maison à sa fille en 1834 lors de son mariage avec le capitaine Alphonse Henri Philippe de Bernard de Montbrison. Lors de la vente (1868) à Auguste Hoffmann, originaire de Wissembourg puis domicilié à la Nouvelle-Orléans, les vendeurs signalent le litige qui les opposent à leur voisin à l’est qui est tenu de recevoir les eaux de pluie. Auguste Hoffmann reconstruit en partie les bâtiments en 1869 – c’est sans doute alors que la porte est transférée du côté droit au côté gauche et la façade surélevée d’un étage. Le négociant Auguste Rudi devient en 1886 propriétaire de la maison qui appartient toujours à ses héritiers en 1952. Comme ses voisins, il acquiert en 1869 de la Ville une partie de l’impasse Stolz à l’arrière de l’immeuble.


Terrain acquis dans l’impasse Stolz (dossier de la Police du Bâtiment) – Fond de l’impasse, à droite portail donnant dans la cour – Vues du portail – Partie nord du bâtiment dans l’impasse (octobre 2007)

juin 2023

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1594 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Blaise Eggen (Egen), receveur, et (1573) Véronique Schreiner, auparavant femme de Georges von Billigheim et (1569) de Paul Breitlinger, puis (v. 1593) Marguerite Falck – luthériens
1630* h Blaise Eggen, avocat, et (1635) Catherine Gerlach, d’abord (1619) femme du médecin Isaac Habrecht – luthériens
1640* v Charles Eggen, procureur puis consul, et (1636) Susanne Scheid veuve du marchand de bois Louis Metzger (1610) – luthériens
1674 h Isaac Faust, docteur en théologie, et (1661) Marie Jacqueline Kermann (Kernmann) – luthériens
1687 v Jean Georges Fritschmann, menuisier, et (1683) Anne Marie Weber, (1686) Anne Marguerite Feyerlin, (1693) Susanne Bilger – luthériens
1729 h Jean Daniel Ehrmann, perruquier puis courtier de change, et (1716) Marie Madeleine Fritschmann – luthériens
1770 h Jean Frédéric Ehrmann, joaillier et (1747) Catherine Salomé Hummel – luthériens
1775 v (Denis) Louis (Joseph) Barbier de Sassigny, ingénieur du roi à l’île de Grenade puis capitaine, et (1759) Marie Catherine Petit Beaublanc – catholiques
1788 h Louis Kuppelmeyer, officier au régiment d’Alsace puis sous-aide major, et (1788) Marie Catherine Petit Beaublanc veuve de Louis Barbier de Sassigny – catholiques
1796 adj Meinrad Bruder, boucher puis aubergiste à Mutzig, et (1772) Marie Catherine Flecher – catholiques (puis Jean Joseph Marande et Jean Lorentz, de Benfeld en 1796)
1797 v François Louis Rumpler, chanoine (1730-1806)
1805 h Théodore Audéoud, officier supérieur, conseiller de préfecture, et (1805) Marie Antoinette Jeanne Fortunée Rumpler
1834 h Alphonse Henri Philippe de Bernard de Montbrison, capitaine, et (1834) Anne Marie Françoise Audéoud
1868 v Auguste (Martin) Hoffmann, propriétaire, et (v. 1852) Catherine Müh puis (v. 1871) Caroline Stromeyer
1886 v Auguste Rudi, négociant, et (1858) Marguerite Salomé Wurtz puis (1866) Marguerite Salomé Martzolff
1926- h Anne Caroline Rudi pour 1/3 et copropriétaires

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 575 livres en 1692, 1250 livres en 1720, 1150 livres en 1729, 2250 livres en 1753, 2500 livres en 1769

(1765, Liste Blondel) VI 411, la veuve de Daniel Ehremann
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Mr Barbier, 4 toises, 4 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 509, de Montbrison, Alphonse, place au sable 6 – maison, sol – 3,3 ares

Locations

1770, Jean Daniel Braun, marchand
1797, Rumpler, homme de loi
1810, Etienne Thomas Labbé, courrier de l’armée d’Allemagne, et Marie Angélique Gaudry
1819, Lisette Chavanne
1835, Jean Jacques Fischer, juge de paix

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 59
(Terrain correspondant aux maisons n° 3 et 7)
Les créanciers de Jean Ulric Mœrsfelder doivent 1 livre 3 sols pour deux latrines encloses sur la place, la première 4 pieds de large en saillie de 15 pouces, la deuxième devant la porte d’entrée 5 pieds ½ de large en saillie de 6 pieds, item devant la maison un terrain de 26 pieds 8 pouces de long, un encorbellement de même longueur en saillie de 3 pieds, devant la porte une marche en pierre (5 pieds de long, saillie d’un pied), un gradin en pierre (6 pieds de long, 10 pouces de large), deux pots renfermant des vignes, chacun 4 pieds de long et 4 pieds de large – (en marge) les latrines devront être soumises à un cens perpétuel

Hinden beÿ der Badtstuben Zum Roßbaum vnd v. dem Platz beim Mülstein
Hans Ulrich Mörsfelders Creditoren haben hinden vf dem Blatz Zweÿ steinerin Profeÿ so einge Zeünt, das Erst 4 schu breit vnd 15 Zoll herausser, das Ander darneben Vor der Haußthüeren 5 ½ schu breÿt vnd 6 schu herausser Ingezeünt, Item mehr vor dem Hauß die Allmendt 26 schu vndt 8 Zoll lang, oben ein Vsstoß auch so lang vnd 3 schu herausser, vor der Thüeren ein steinerin staffel 5 schu lang vnd i schu herauß, Mehr ein steinerin Bencklin 6 schu lang vnd 10 Zoll breÿt, daruor 2 Rebstöckh Casten ein Jeder 4 schu lang vnd 4 schu breÿt, Soll Allmendt sein vnd Bleÿben, Bessert für das Niessen, j lb iij ß d
[in margine :] Sollen von disem ingezeünten Profeÿ fürhin ein bestendigen Järlichen Zinß geben

1673, Livre des loyers communaux, VII 1466 (1673-1741) f° 523-v
Le premier cens correspond aux autorisations que les préposés accordent en 1689 et 1691, le deuxième à l’autorisation de 1691, le troisième à celle de 1725.
Hannß Georg Fritschmann, der Schreiner soll von einem Platz underhalb deß Rooßbadts, diehlen dahin zulegen, so er aber hernach zu einem Gärttlein vor seinem hauß gemachet, Jährlichen vff Jacobi und A° 1690. zum ersten mahl, 15 ß
Protocoll de A° 1689. p. –
[in margine :] V. 452
V. Johann Daniel Ehrenmann 452 – S. 301. 752

(Quittung 1691)
Er soll ferners von 6. schuhen, so ihme Vergönnt worden auff daß wasser hinauß ein gartten häußlein auff Pfähl zusetzen, Jahrs vff Jacobi und A° 1692. vff Jacobi I.mo, 15 ß
Protoc: de A° 1691. p. –
[in margine :] Johann Daniel Ehrenmann

(Quittungen 1691-1725)
Er soll ferner Von einer schuh lang und – sch. breiten Hütt neben obigen Gärtel jahrs 1 lb Vor die erlaubnus dreÿ stöß diehlen Vor jhr Hauß Allda Zulegen, 15 ß und Von einem stoß ohnfern dem Wollhauß 5 ß d, also zusammen jahrs auff Jacobi und A° 1725. I.mo, 2 lb
[in margine :] Johann Daniel Ehrenmann
(Quittungen 1726-1736)
Neuzb fol 354-b

1741, Livre des loyers communaux, VII 1471 (1741-1802) f° 352-v
Les loyers à la charge de Jean Daniel Ehrmann sont supprimés à partir de 1742, les objets imposés ayant disparu. Les folios entre parenthèses ont trait à d’autres loyers dus par Jean Daniel Ehrmann.

alzb. 523-b
Joh: Daniel Ehrenmann soll von einem Platz underhalb des Rooßbadts, diehlen dahin zu legen, so er aber hernach zu einem gärtlein vor seinem Hauß gemacht, Jahrs auf Jacobi, 15 ß
Ferner von 6 schuhen, so Ihme vergönnt worden auf daa waßer hinauß, ein gartten Häußlein auff Pfähl zusetzen, auf Jacobi, 15 ß
Ferner von einer (-) schuh lang und (-) sch. breiten Hütt neben obigen gärtel Jahrs 1 lb. d. vor die Erlaubnus 3 stöß diehlen vor seinem Hauß allda Zulegen, 15 ß. d und von einem stoß ohnfern dem Wollhauß 5 ß d, also zusammen Jahrs auff Jacobi, 2 lb
(Quittungen 1741-1742)
(vid. 545-v, 688, 781)
Ist alles Hinweggebrochen

Préposés au bâtiment (Bauherren)

Nicolas Adolff et son voisin Blaise Egen (propriétaire de l’actuel n° 3) demandent le même jour 14 mars 1588 l’autorisation d’enclore le terrain entre leurs maisons et la risberne et d’en faire un jardin en laissant un passage (à la manière du chemin et des jardins derrière les maisons de la rue des Veaux). Les préposés refusent d’aliéner le communal.

1689, Préposés au bâtiment (VII 1373) f° 53
Les préposés font une enquête générale sur ceux qui posent du bois sur la voie publique. Le menuisier Jean Georges Fritschmann paiera 15 sols

(f° 54) Sambstags den 3. Septemb:
Seind nachstehende Personen beschickt und befragt worden, ob Sie diejenige Allmendt plätz so Sie mit Holtz zu ihrem handwerck beschlagen, Gesinnet seÿen zubehalten oder nicht und ob Sie auff den erstern fall zinnß davon geben wollen oder nicht,
Hannß Thoman Deübler
(55 v) Hanß Georg Fritschmann, der Schreiner soll wegen eines hauffens diehlen, neben dem Wollhauß allda 15 ß d

1691, Préposés au bâtiment (VII 1374)
Les préposés autorisent Jean Georges Fritschmann à convertir le terrain qu’il loue (voir ci-dessus) en jardin et à poser un pavillon (6 pieds carrés) sur des pieux enfoncés dans la ribière, contre paiement de 15 sols supplémentaires, soit au total 1 livre 10 sols

(f° 7-v) Dienstags den 13. dito [Februarÿ] – Hannß Georg Fritschmann
Hannß Georg Fritschmann, der Schreiner, auff dem Gestad am Rooßbadt wohnend, hat damahlen auch gebetten, ihme Zuerlauben, daß er an dem platz vor seinem hauß, so er den 4. Septembris Anno 1689.Von gemeiner Statt entlehnet, und anietzo einen gartten daraus gemacht, ein Gartenhäußein, 6 schuh in das gevierdte, über daß Gestad hinauß in daß Wasser auff Pfähl setzen möchte.
Erkandt, weilen es ohne daß gantz seicht und Kein Schiff dahier gehen Kan, Willfahrt, soll aber auch 15 ß d. und also samptlichen 1. lb 10 ß bodenzinß davon geben.

1725, Préposés au bâtiment (VII 1391)
La veuve de Jean Georges Fritschmann demande le 17 juillet à jouir d’un terrain à côté de son jardin. Les préposés refusent en arguant qu’elle jouit déjà à titre gratuit de quatre terrains. Le transporteur de sable Georges Henri Eckert pourra par contre le louer.
Les préposés autorisent le 5 novembre la veuve à construire à côté de son jardin une cabane dans laquelle elle entrepose des planches, à poser des planches devant la maison et à louer un terrain pour y poser des planches et des pieux, le tout moyennant deux livres

(f° 169-v) Dienstags den 17. Julÿ 1725. – Hannß Georg Fritschmanns Wittib weg. Allmendts
Herr Rathherr Johannes Brew ersucht Mghh. nahmens Seiner Curandin weÿl. Hannß Georg Fritschmanns des gewesenen Schreiners hinterbliebenen Wittib, gantz unterth. daß der jenige Allmendt platz So vor Ihrer ohnfern dem Rosbad gelegenen behaußung vnd neben irem bereits verzinßlichen Gärtlein befindlich, welcher dem vernehmen nach anderwärtlichen solle verlühen werden, Ihro vmb dielen darauff Zu legen gegen der verzinßung möchte überlaßen werden.
Erkant, weilen die Fritschmännische Wittib bereits vor Ihrem Hauß vier Allmend plätz ohne Verzinßung genießt, alß solle Sie davon abgewiesen, Georg Heinrich Eckerten dem Sandführer aber solcher platz, wann Er im Stand sein wird, gegen der verzinßung gelühen werden.

(f° 197-v) Montags den 5. Nov: 1725. – Hanß Georg Fritschmanns des Schreiners Wb. pt° Allmendts
Hanß Georg Fritschmanns, des gewesenen Schreiners hinterbliebene Wittib, Soll von einer (-) schuh lang und (-) schuh breiten hütt, welche neben dem Gärtlein vor Ihrer ohnfern dem Rosbad liegenden behausung sich befindet, vndt worin Sie würcklichen dielen liegen hatt 1 lb d Vor die erlaubnus dreÿ stoß breit dielen vor dieße behaußung Zu legen 15 ß d. So dann von einem Kleinen plätzlein, wo Sie bereits dielen und pfähl liegen hatt, 5 ß d also in allem Jährlichen auff Johannis Baptistæ vnd a° 1725. I.mo 2 lb ane Zinß bezahlte, welches Sie Zu thun übernommen, auch den Zinß davon p. 1725. würcklichen bezahlt.

1744, Préposés au bâtiment (VII 1401)
Les préposés autorisent le 22 avril 1744 le courtier Jean Daniel Ehrmann à construire à l’aplomb de son encorbellement (26 pieds de long, 3 pieds deux pouces de large) contre un loyer de 10 sols que le pétitionnaire rachète aussitôt en versant un capital de 15 livres.
Jean Daniel Ehrmann demande le 8 juin 1744, au lieu de l’autorisation ci-dessus, d’enclore un terrain de 5 pieds 2 pouces vers la maison Bœcklin (n° 4) et de 4 pieds 4 pouces de l’autre côté pour régulariser l’alignement. Il y est autorisè à condition de supprimer les latrines en saillie, les 30 florins restant acquis à la Ville.

(f° 15-v) Mittwochs den 22. Aprilis 1744. seynd folgende Augenschein eingenommen worden – Joh: Daniel Ehrmann
An Johann Daniel Ehrmanns des Macklers Hauß neben Herrn Von Böckel auf dem Sand Platz am Stadten, Unterhalb der Neüen bruck, welcher um erlaubnus gebetten seinen 26. schuhe Lang und 3. schuhe 2. Zoll tieffen Über Hang Zuunterbauen. Erkannt gegen erlag 10 ß Zinß des jahrs Willfahrt.
Ille bittet jhme mit beschwehrung des Haußes zuverschonen, und Lieber ein Leÿdentliches für ein und alle mahl Zubezahlen, anzusetzen.
Ferner Erkannt solle 15 lb, für ein und alle mahl bezahlen, so er acceptirt, dt. den 29. aprilis 1744. 15 lb.

(f° 26) Montags den 8. ejusdem [Junÿ] 1744. seynd folgende Augenschein eingenommen worden – Joh: Daniel Ehrmann
An Johann Daniel Ehrmanns des Macklers Hauß neben Herrn Von Böckel auf dem Sand Platz am Stadten Unterhalb der Neüen bruck, welchem um mehrer regularität und um der flucht willen, erlaubt worden, neben Herrn Von Böckel 5 schuhe 2 Zoll und auf der Obern seithen 4. schuhe 4 Zoll mit seinem Gebäud Gegen dem Allmendt Zufahren, anstatt jhme Vermög Erkantnus Vom 22 aprilis Letzthin nur erlaubt ware, den 3. schuhe 2. Zoll tieffen Überhang Zuunterbauen, mit dem Anhang jedoch, daß er sein noch weiter Hervorstehendes S: V: Secret soweit abschneide, daß es mit der Maur Vom Hauß in eine flucht Komme. Übrigens solle es beÿ denen angesetzt, und bereits bezahlten 30. fl. sein Verbleibens haben.

Description de la maison

  • 1720 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, cuisines, vestibules, un atelier, un petit poêle, un fourneau au milieu du mur, une petite chambre, le bâtiment arrière comprend un poêle, chambre, cuisine, vestibule, cave sous solives, le bâtiment latéral renferme plusieurs chambres, la galerie latérale est dallée, le puits commun, sous la galerie se trouve une petite cuisine, Item devant la maison une cabane en planches, le tout avec la cour, autres appartenances et dépendances estimé à la somme de 2500 florins
  • 1729 (billet d’estimation traduit) 1729 La maison comprend un bâtiment arrière, un passage latéral, le poêle pour officiers, chambre, vestibule, atelier de menuisier, poêle accessoire avec un founeau et un cendrier, cave sous solives, puits commun, le tout estimé avec la cour, les appartenances et dépendances à la somme de 2300 florins
  • 1793, Procès-verbal de visite
  • 1796,Procès-verbal de visite

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

3° arrondissement ou Canton sud – Quai au Sable

nouveau N° / ancien N° : 3 / 6
Oder
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 180 case 2

de Montbrison Alphonse, place au sable N° 6
Bernard de Montbrison, Alphonse (Rectif. pr. 1845)
de Bernard de Montbrison Alphonse, place au sable N° 6

O 509, maison, sol, quai au Sable 6
Contenance : 3,30
Revenu total : 316,72 (315 et 1,72)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 12

Cadastre napoléonien, registre f° 26 f° 59 case 2

de Bernard de Montbrison, Alphonse
1870 Hoffmann, Auguste
1887/88 Rudi, August Eigenthümer

O 509, maison, sol, Quai au Sable 3
Contenance : 3,30
Revenu total : 316,72 (315 et 1,72)
Folio de provenance : (180)
Folio de destination : démolie
Année d’entrée :
Année de sortie : 1870 (sol, Gb)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 32
fenêtres du 3° et au-dessus : 12
1870 – de Bernard de Montbrison, f° 59, O 509, Maison, revenu 315, démolition, supp. en 1870

O 1185, sol
Contenance : 0,39 (total 3,69)
Revenu total : 1,72
Folio de provenance : von den Wegen
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1871
Année de sortie :

O 509, maison
Revenu total : 851,92 (850 et 1,92)
Folio de provenance : Neubau
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1876
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 50 / 40
fenêtres du 3° et au-dessus : 22 / 18
1876, Augmentations – Hoffmann Aug. f° 59, O 509, brasserie machine à vapeur maison, revenu 850, Neubau, achevée en 1869, imposable en 1872, imposée en 1876

Cadastre allemand, registre 21 p. 267 case 8

Parcelle, section, 21 n° 51 – autrefois O 509, 1183
Canton : Sandplätzchen N° 3
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 3,47
Revenu : 4600 – 4900
Remarques

(Propriétaire), compte 1021
Rudi August
1926 Rudi Anne Caroline pour 1/3 et copropriétaires
(3471)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton VI, Rue 179 du Bain aux Roses p. 322

6
Pr. Kuppelmeyer, Louis, Major de Place – Privilegié

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Sandplätzchen (Seite 144)

(Haus Nr.) 3
Meyer, Wwe. 0
Schilde, Pförtner. 0
Rudi, Rentner,E 1
Stuckschmidt, Hpm. 2
Wizinger, Poliz.-Insp. 3.
Lix, Rentn. 4

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 728 W 14)

Quai au Sable n° 3 (1868-1990)

Les propriétaires Hoffmann (n° 3) et Herbulot (n° 4) acquièrent en 1868 une partie de l’impasse Stoltz. Auguste Rudi pose en 1886 dans la ruelle Stoltz une couche de béton sur laquelle la Ville pose des pavés. Les propriétaires font clôturer en 1886 leur terrain dans l’impasse comme le prévoient les cessions de 1869 et 1870. La gouttière qui mène du toit de la maison vers la propriété voisine fuit (1907).
La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Propriétaire des lieux, la pharmacienne Marie Haitaian fait désaffecter en 1957 le logement du premier étage pour y installer un salon de beauté (cabinet d’oxygénothérapie) qui donne dans l’impasse et une cour intérieure.

Sommaire
  • 1868 – Plan joint au rapport de l’ingénieur municipal après que les propriétaires Hoffmann et Herbulot ont demandé à acquérir une partie de l’impasse Stoltz
  • 1869 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé au nom du propriétaire Hoffmann à faire une prise pour environ deux becs
  • 1886 (mai) – L’entrepreneur en bâtiment Bischoff demande l’autorisation de ravaler la façade du n° 3. L’agent voyer Deutscher constate qu’il n’y a pas de plan d’alignement pour le quai au Sable dont les maisons sont alignées, sauf le n° 4, le n° 5 étant une nouvelle construction. L’inspecteur du bâtiment de l’arrondissement renvoie l’affaire à l’agent voyer – Le crépi et la peinture sont terminés, juin 1886.
    1886 (août) – L’entrepreneur Th. Bischoff demande au nom du propriétaire Auguste Rudi l’autorisation de poser des pavés sur une couche de béton dans la ruelle Stoltz, sur environ six mètres – Autorisation (impasse Stoltz N° 2) – La couche de béton est terminée, la Ville va poser le pavé, août 1886.
  • 1886 – Le propriétaire Rudi se plaint d’être incommodé par la suie et les fumées provenant de la propriété Herbulot voisine (n° 4) – L’architecte municipal Nebelung déclare que la cheminée est réglementaire puisqu’elle se trouve à plus de quatre mètres du voisin
  • 1887 – Rapport sur l’impasse Stoltz, bordée par les propriétés Rudi (3, quai au Sable), veuve Herbulot (4, quai au Sable, domiciliée à Nancy, dont le mandataire est Théodore Kœrttgé) et le Grand Séminaire (3, rue des Ecrivains). Le maire rappelle aux différents propriétaires que la cession des terrains en date des 17 décembre 1869, 12 décembre 1869 et 15 avril 1870 prévoit que les terrains cédés doivent être clôturés et couverts de dalles ou de pavés.
    1887 – L’entrepreneur Th. Bischoff (2, rue des Lentilles) demande une visite des lieux qui est faite le 9 mai en présence de l’inspecteur municipal Nebelung. L’entrepreneur demande le 12 mai de confirmer que la bouche d’égout (Rinnenspüler) ne se trouve pas sur la voie publique mais sur le terrain d’Auguste Rudi. Le maire confirme que la bouche se trouve sur le terrain Rudi.
    1887 (juin) – Une grille a été posée
    1887 (septembre) – L’entrepreneur Bischoff fait remarquer, suite à la visite des lieux lors de laquelle il représentait Auguste Rudi, l’entrepreneur Brion madame Herbulot et Florent Moser l’Œuvre Notre Dame, que les eaux de toute la ruelle s’écoulent par un égout privé devant la propriété Herbulot qui en subit les dommages. – Le maire répond que l’égout municipal commence le long de la rue du Bain-aux-roses.
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les trois volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique. – Le propriétaire Rudi demande à en être exempté jusqu’à ce qu’il transforme la façade, octobre 1896. – Le maire prie le propriétaire de se conformer au règlement – Rappels, juillet 1898, mars 1900, avril 1901 – Travaux terminés, juin 1901
  • 1907 – Mme Rudi demande une inspection du pignon. La gouttière du voisin fuit, ce qui provoque l’humidité dans les pièces du premier étage. La visite établit que les eaux proviennent de la maison de la plaignante mais qu’elles s’écoulent par la propriété voisine. Les propriétaires devront s’accorder.
  • 1908 – Le peintre en bâtiment E. Bieth (19, quai des Pêcheurs) demande au commissaire de police l’autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique. Le commissaire de police transmet au maire qui accorde l’autorisation – Travaux terminés, mai 1908.
  • 1908 – Mme Rudi se plaint que son pignon est humide. La visite établit que l’humidité provient des cabinets d’aisance de la maison qui ne sont pas raccordés à l’égout municipal – Mme Rudi répond que la nouvelle fosse y est raccordée. Les eaux de l’impasse Stoltz pourraient être la cause de l’humidité. – L’ancienne fosse est sèche, l’humidité a diminué. Le dossier est classé, avril 1909.
  • 1928 – Albert Lepain (installations sanitaires, 9, place du Corbeau) déclare au nom de la famille Rudi à la Police du Bâtiment que les canalisations de l’immeuble 6, rue du Bain-des-Roses provoquent l’inondation dans le voisinage. – Le maire demande au propriétaire Trautmann (demeurant 16, rue du Fossé des Tanneurs) de réparer sa fosse – Travaux terminés
  • Commission contre les logements insalubres – La maison est raccordée aux canalisations, sauf les cabinets d’aisance, 1905
    Commission des logements militaires, 1915. Remarque sur les dalles dans l’impasse Stoltz
  • 1946 – La maison est légèrement endommagée par le bombardement aérien du 25 septembre 1944. Certificat de sinistré remis à Mlle Rudi, à Marguerite Schmacker (colis de sinistré, bombardement du 11 août 1944), à Berthe Rudi (impôt de solidarité), à la veuve Théodore Bostaetter (idem, bombardements des 11 août et 28 septembre 1944), Mme Pera (carte de sinistré)
  • 1952 – L’entrepreneur de construction Fernand Motz (11, rue de Lucerne) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique)
  • 1957 – Le locataire Franké se plaint de son logement – La pharmacienne Marie Haitaian, propriétaire (1, place Saint-Pierre-le-Vieux), déclare que le logement vétuste menace la sécurité de ses occupants et demande de reloger les locataires – Courrier de l’architecte Robert Friedel – La Police du Bâtiment rédige un rapport (logement au rez-de-chaussée de la maison arrière). Elle constate aussi que le logement du premier étage a été converti sans autorisation en salon de beauté
    1957 (décembre) – La Division I communique à la Division V que le préfet a autorisé le 8 juin 1957 de désaffecter le logement du premier étage pour y installer un cabinet d’oxygénothérapie.
    1957 – Marie Haitaian dépose un permis de construire sous la direction des architectes Jean Ott et Robert Friedel (5, rue Herder- Extrait du plan cadastral, Plan du premier étage – Rapport du Service municipal d’hygiène sur le cabinet d’oxygénothérapie donnant dans l’impasse et une cour intérieure. Les vapeurs des saunas sont évacuées dans la cour intérieure. « L’exploitation de Mlle Haitaian aura un caractère purement commercial et ne présente aucune activité médicale. ». – Le Ministère de la reconstruction et du logement émet un avis favorable malgré l’infraction (travaux sans autorisation préalable)
    1957 (8 août) – Le préfet autorise la désaffectation d’une partie du logement, l’autorisation étant personnelle et révocable.
    1958 (21 mai) – Le maire accorde le permis de construire.
    1958 (octobre) – Réception finale, sans observation
    1958 (octobre) – L’entreprise générale d’électricité Willi Sprowalt et Compagnie demande l’autorisation de poser une enseigne (Sauna) – Dessin – Autorisation accordée à Mlle Haitaian
    1959 (mars) – Marie Haitaian demande l’autorisation de poser une plaque pour son établissement (Sauna, oxygénothérapie, esthétique) – Autorisation
    1959 (septembre) – Marie Haitaian est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1962 – La société Hermann Frères demande à l’ingénieur géomètre Robert Bissinger une esquisse des étages de l’immeuble que Marie Haitaian souhaite vendre par lots
  • 1962 – Robert Bœhm, président de la Société Pythagore, association culturelle et spiritualiste, envisage d’acquérir le deuxième étage de l’immeuble et y ouvrir un restaurant végétarien
  • 1963 – La Société d’Etudes Techniques du Bâtiment (S.E.T.B.) demande une mise en demeure pour refaire la toiture sans attendre l’autorisation du Fonds National de l’Amélioration de l’Habitat – La Police du Bâtiment délivre le document
  • 1969 – Le maire demande à la Société de Gestion d’Immeubles (SOGESTIM, 8, rue Georges Wodli) de faire ravaler la façade
    1970 – L’entreprise T. Spinella (111, route de Colmar au Neudorf) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé, juillet 1970.
  • 1976 – La kinésitérapeute Monique Bongrand déclare que l’enseigne lumineuse est supprimée depuis plus d’un an – La redevance reste due pour 1976
  • 1977 – L’entreprise Cou-Zi-Fer (164, route de Brumath à Mommenheim) prévoit de poser une couverture en éternit noir. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable. – L’entreprise est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour réparer les gouttières
  • 1990 – La même entreprise demande l’autorisation de poser une couverture en zinc dans l’impasse. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, les matériaux étant interdits dans le secteur sauvegardé

Autres dossiers
954 W 35, déclaration de travaux (refus), 1994
1198 W 2338, lucarne (1996-1997)
1573 W 579, terrasses balcons (2002-2003
1689 W 1171, réfection de la toiture (2010-2013)


Relevé d’actes

La maison inscrite au nom des créanciers de Jean Ulric Mœrsfelder dans le Livre des communaux (1587) appartient en 1588 au receveur Blaise Egen (voir plus haut, les préposés au bâtiment).
Fils du menuisier Adam Egen, Blaise Egen épouse en 1573 Véronique (Schreiner), veuve de Paul Breitlinger

Mariage, cathédrale (luth. p. 232)
1573. Sonntag den 22. Hornung. Blasius Egen, Adam Egen deß Scherers in Crautenau hinterlasner Sun, Veronica, Paulus Breyttingers nachgelasne Wittwe wohnet Zum Seidenfaden. eingesegnet den 6. Aprilis

Paul Breitlinger, originaire de Schleusingen (en Thuringe), épouse en 1569 Véronique, veuve du tailleur Georges von Bilch
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 72)
1569. auszuruffen Doîca vndecima post Trinitatis. Paulus Breittinger von Schleüßingen ein Student, Veronica, Jergen von Bilch des Schneiders nachgelaßene wittwe. Celebrarunt nuptias die mercuri den 14. Septemb. 69. Dise sind mir angezeigt worden von Mr Hans Krentt* dem Schneider vff dem Roßmarck der wittwe vogt vnd Hanns Luschen vnderkeuffer im Kauffhauß. Die Brautt wont beym guldin thurn (i 74)

Paul Breidinger de Schleusingen devient bourgeois par sa femme Véronique Schreiner, veuve de Georges von Billigheim deux mois et demi après son mariage
1569, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 331
Paulus Breiding. von schleusing. hatt das burkrech Empfang. von veronica schreÿnerin weÿland Jerg von Billigkh. des schneiders sellig. wittwen seiner Ehfrauwen und dient Zu den schneidern Eod. die [1. Decembris A° & 69]

Blaise Egen est candidat au poste de receveur de Saint-Nicolas-aux-Ondes en 1584. Il est nommé juge des tutelles en 1598, marguillier à la cathédrale en 1606
1584 Conseillers et XXI (1 R 59)
S Niclaus in undis Schaffneÿ. Johann Schertzheimer resignirt sein Schaffneÿ Zu S Niclaus in undis. 151. Balthasar Höltzlin der notarius. 170. Blasius Egen. 176.
1598 Conseillers et XXI (1 R 77)
(f° 342-v) XVI Augusti – Vogtey Richter
Ambrosius Gulg, Bles Egen und Jacob Volck haben Vogtey Richter ordnung geschworen
1606 Conseillers et XXI (1 R 85)
(f° 219) Montag den VI Octobris – Münster Kirchenpfleger, Bleß Egen.
1620 Conseillers et XXI (1 R 102) Bles Egen vmb fürschrifft. 347. (pt° Capitals)
1638 Conseillers et XXI (1 R 121) M. Blasius Egen. [Ambtmann von Herrenstein contra ihn] 24. [contra Maior Schmidt] 28.

Blaise Egen se remarie vers 1593 avec Marguerite Falck (les mariages de la cathédrale manquent de 1591 à 1596). Ils font baptiser un fils en février 1593.
Baptême, cathédrale (luth. f° 4 n° 31)
1594. den 28. Hornung. Blasius Egen, Margareth, I. Johannes Petrus (i 6)
Baptême, cathédrale (luth. f° 35-v n° 72) 1595. Auf den heilig pfingsttagk p. Blasius Egen m margretha I Blasius (i 38)

Blaise Egen passe un accord sur les biens dont sa première femme Véronique Schreiner lui a assuré la jouissance viagère
1617 (14. Novembris), Chancellerie, vol. 424 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 64-v
Verzig Georgy Stillkrauten Notarÿ seiner gerechtigkeÿt ane der Versicherung der Verfangenschaft eines Widems so Herr Blaisus Egen zuniessen gegen ander Versicherung
Erschienen Herr Georg Stillkraut Notarius vnd Burger alhie an einem
vnd dann Herr Blasius Egen Rhatsbewandter am andern theyl
vnd in gegenwertigkeyt des hochgelehrten Herrn Sebastian Leÿtersbergs. der Rechten Doctors & Johann Ohwald vnd Augustin Falcken bed. geprüedn. vnd haben zu erkennen geben
Nachdem er Blasius Egen von weÿland Fr. Veronica Schreynerin seiner erstern haußfr. selig. einen widem Zunueß. darfür alle In gemelt. Fraw. selig Inventario begriffene Verlaßenschafft Zu sicherheyt verkunden vnd ane d. eÿgenthümblich. Verfangenschaft In mittels er der Nüesser vier neundte theyl ane sich erkaufft vnd ane den vberig. fünff neundte theyl er Georg Stillkraut auch vier neundte theyl ane sich gepracht d. uberige neündte theÿl Hanß Daniel Steurlin Zu Obereßing. beÿ Landaw deßen vogt Christoff Lorsch. eÿgenthümblich. Zugehörig (…)

Blaise Egen et Marguerite Falck hypothèquent leur maison et un jardin à la Krutenau au profit de l’assesseur au Grand Sénat Georges Lauginger

1619 (xxiij. Aprilis), Chancellerie, vol. 436 (Registranda Meyger) f° 245-v
(Inchoat. in Prot. fol. 158.) Erschienen h. Bläß Egen alt Raths Verwandt vnd Fr. Margreth Falckin sein ehelich haußfr. mit beÿstand & des fürnemmen herrn Augustin Falck. Cantzleÿ Commissarÿ vnd Balthasar Ostermeÿer schreÿners burgers Zu Straßburg obeghs Margred nechst uerwandt.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit des Ehr. herrn Geörg Laugingers Jetzig beÿsitzer des gross. Rath – schuldig sigend 350 pfundt
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, Als erstlich hauß, hoffestatt hofflin vnd hind. hauß, mit Allen ihren geb. glg. Inn d. St. St. beÿ dem wollhauß disseit der Newen bruck. einseit neben h hannß Schütz behaußung, Anderseit neben dem Roßbadt hind. vffs Rosen gässell stoßend dauon gnd. xij lb x ß d geldt albß. mit ij C L lb hanß Jacob Meÿer den hdlßm. Mehr iiij golgl. gls loß lit j C gl gl weÿland doctoris Johannis Ludwig hauwenritters selig Erb. Sunst ledig v eÿg.
Item ein Gartt. mit Allen begriff. vnd Zugehörd. glg. Inn d. Vorstatt strßbg In Crutenaw beÿ d. obersten gedeckt bruck. einseit neben hanß Volperth And.seit Jacob Lempen vorn vff Balthasar widman s. wen vnd hind. vffs Allmend stoßend dauon gnd iij gl gld loßig mit L gl Inn Sant Margret closter Mehr xij ß gld Ins Closter Z d. Reuerin, Mehr seind sie verhafftet vmb ij C lb d Schmÿdt Zunfft

Blaise Egen engage la maison au profit de sa femme pour lui assurer ses reprises.

1619 (8. May), Chancellerie, vol. 434 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 26-v
Versicherung frawen Margarethæ Herrn Blasy Egen haußfrawen Ires ohnveränderten Guts
Erschienen Herr Blaisus Egen alter Rhats bewandt.
hatt in gegenwertigkeyt Frawen Margarethæ Falckin seiner ehelichen haußfrauwen bekant vnd verjehen
Nachdem Jetzernante sein eheliche haußfraw Gegen vnd.schiedlichen Personen seiner Creditoren Ihr ohnveränd. gut mit vorwissen Irer nachst verwandten versetzt (…)
mitversetzt Insond.heÿt aber sein Behausung alhier bey der newen Prucken einseyt neben der behausung Zum Rosenbad gehörig vnd and.seyt neben herrn Hanß Schatz. dreyzehnern hinden auf ermelten H Schatz. stoßend gelegen, davon Zuuor gehend 12 lb 10 ß Ib hauptgut mit 250. lb Hanß Jacob Mogen, Item 100 goldguld. H Hawrenritters selig. wittib vnd erben so Jars In august mit 4 goldgld. verzinßt werd. Item 250 pfund hauptguts H Georg Lahning. burgschafft weÿß so Jerlichs verzinst

Blaise Egen et Marguerite Falck font un codicille réciproque et se lèguent l’usufruit de leurs biens

1619 (8. May), Chancellerie, vol. 434 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 27
Codicill vnd Widems verschreÿbung Herrn Blasÿ Egen vnd Fr. Margarethæ Falckin beder eheleuth
Erschienen herr Blasius Egen der Rhatsbewand. vnd beneben Ime fraw Margaretha Falckin sein eheliche hußfr. hab. zuerkenen geben Nachdem sie ehen eine gute Zeyt beyeinand. In Iren Ehestand frid und freundlich gelebt und nuhnmehro ein Zimlich alter erlebt vnd der bawfellig vnd sterblichkeyt aller menschen vielfaltig betracht (…)

Blaise Egen est élu procureur au Grand Sénat
1628, Conseillers et XXI (1 R 110)
Procurator stell bestellen. M. Blasius Eggen gewöhlt. 65.

Jean Georges Falck, tuteur de Marguerite Falck épouse de Blaise Egen, dépose un capital à la caisse des tutelles
1622, Préposés au bâtiment et Trois de la Tour aux deniers (VII 1337)
(f° 301-v) Mittwoch den 11. Decembr. 1622 – Vogteÿ geldt angelegt
H Hans Georg Falck, alß Vogt Fr. Margareth Falckin H Blasÿ Eggen haußfrau, hat ins Vogteÿgelt angelegt in 30 ducaten, 165. h, in 8 ½ duplonen 85 h thut 250 h
Haben ihro darumb zu kauffen geben 12 h 10 ß Vff Catharinæ fallend. Ing. fol. 287..

La maison revient d’après les tenants et aboutissants à son fils Blaise Egen, avocat et procureur au Grand Sénat, qui épouse en 1635 Catherine, veuve du médecin Isaac Habrecht.
Mariage, cathédrale (luth. p. 366) 1635. Doîca XX. Trinit. 11 8.bris. H. Blasius Egen, eines grosen Raths Advocat und Procurator H. Blasius Egen, alten grosen raths verwanthen N. S. Vnd fr. Catharina H. Isaac Habrecht der Artzeney D. N. Wittib, eingesegnet Zinst. 20. 8.bris (i 188)

Fils de l’horloger du même nom, Isaac Habrecht épouse en 1619 Catherine, fille de Martin Gerlach
Mariage, Saint-Thomas (luth. folio 417-a n° 1300)
1619. Dominica Misericordiæ. Herr Isac Habrech der Arzneÿ doctor vnd Jungfrau Catharina, Herrn Martin Gerlach alten Rathherrn Eheliche dochter (i 434)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 84) 1619. Dominica Misericord. den 11. Aprilis. H. Isaac Habrecht der Artzneÿ doctor, Isaac Habrechts des Uhrenmachers im Münster sohn, und J. Catharina, H. Martin Gerlachs Alten grosen Rathsverwandten tochter, eingesegnet zu S. Thoman Montag d. 19. Aprilis (i 47)

Le procureur Blaise Egen est candidat au poste de secrétaire des Quinze
1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
(f° 133) Donnerst. 21. Junÿ – Carolus Eggen, Fünffzehen schreibers Stell
H. Carlen Eggen Procurator am Nachtrag: vndt Statt:gericht vorgestanden, sagt Præmissis titulis, weÿlen beÿ Mr gn. Herren Memorial Ein Stell Vacirt, die ohnzweiffel wider Zuersetzen Er, seinen hochge Ehrten Vatterland Zu dienen ietz v.bunden wüß, hat Er sich vmb angeregte Stell, weÿlen auch seine Jetz habende Stellen Ihnen darzutreiben, gebührlich anmelden, Sein wohlfahrt Zu M. gn. herren setzen vndt vnderthönig pitten sollen, dafern Er tawlich darzu erfunden w.den mäg, beÿ bestellung derselben seiner vor andern gn. eingedenck. Zusein.
Erkandt, ihme auch wie vorige bescheid w.den laß. Mr.

Autres mentions de Blaise Egen dans les registres du Magistrat
1626 Conseillers et XXI (1 R 108) Vice procurator Stell des großen Raths bestellen M. Blasius Eggen. 182.
1632 XV (2 R 58) M. Bläß Eggen. [Geampter Bader Tax] 77.
Carolus Eggen [Procurator Großen Raths pt° Fünffzehen schreibers Stell]. 133. [Fünffzehenschreibers Stell] 136.
1634 XV (2 R 60) Blasius Egger Ca. Daniel Pulian. 162. 166.
1639 XV (2 R 63) M. Bläß Eggen et cons. (Pfundzoll) 352. 355.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un demandent au procureur Blaise Egen de résigner son poste de procureur à cause de son grand âge
1660, Conseillers et XXI (1 R 143)
(f° 49-v) Mittwoch d. 7. Martÿ – Procurator Egen, sol seinen dienst resigniren.
Laßen ferner anbringen d. Procurator Egen alters halben nicht mehr vorkommen kann, die weilen Er nun Von Gott gesehnet, Alß seÿe beÿ d. Obern Cantzleÿ J. Vor guth angesehen, Werd. Man solte H. XIII.er Egen per Deputatos ersuchen laß. d. Er seinen Bruder disponiren wolte d. Er seines Seinen Dienst beÿ Mh. resigniren thette.
(f° 64) Sambstag d. 24. Martÿ – Procurator Egen resignirt seinen dienst
Bleß Egen Procurator vberreicht per Reißners vndtge Supplication, Resignirt seine stett alters halb. Vnd bitt vth. wollen Ihme quartaliter 10. lb d von seinen außstendig. Zinß Zu seinem vnd.erhalt Zukommen laßen

La maison revient à son fils Charles Eggen, procureur puis consul, qui épouse en 1636 Susanne Scheid veuve du marchand de bois Louis Metzger. Il institue en 1661 pour sa légataire universelle Jacqueline Kermann qui épouse en 1661 le docteur en théologie Isaac Faust.

Isaac Faust et Jacqueline Kernmann vendent la maison composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière au menuisier Jean Georges Fritschmann

1687 (25.8.br), Chambre des Contrats, vol. 557 f° 594-v
(tit.) H. Isaac Faust, SS. Theol. Doctor et Professor alß Ehevogt Frauen Mariæ Jacobe gebohrner Kernmännin
in gegensein hans Georg Fritschmanns deß Schreiners
Zweÿ haüßer, ein vorderes und ein hinderes, mit ihren hoffstätten, höfflein, und stallung, auch allen andern begriffen, zugehördten und Gerechtigkeiten, allhier dießeits der Neuen brucken, beÿm Rooßbad, zum dorffmann genandt, einseit neben weÿl. H. Joh: Jacob Reißners gewes. XXI. sel. hind.laßener wittib, anderseit neben Paul Senger dem Schiffmann & Cons. hinden auff deß Roosengäßlein stoßend gelegen – umb 600 pfund

Fils de batelier, le menuisier Jean Georges Fritschmann épouse en 1680 Anne Marie Weber, fille d’emballeur ; contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Meister Johann Georg Fritschmann dem ledigen schreiner und burger alhier als dem hochzeiter ane Einem, So dann der tugendsamem Jfr Anna Maria weÿl. Paul Webers geweßenen Spanners und burgers alhier selig. nachgelaßener Ehelicher Tochter als der Jfr hochzeiterin andern theils (…) So beschehen Inn Straßburg dinstags den 27. Julÿ Anno Christi 1680. Benedictus Groß Nots. publ. requisitus

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 12, n° 30)
1680 Iisdem [9. et 10. Trinit.] Domin. Hans Georg Fritschmann, der ledige Schreiner, Hans Heinrich Fritschmanns deß Burgers und Schiffmanns allhier ehelicher Sohn, vnd Jungfr. Anna Maria weÿland Pauli Webers deß Burgers und Spanners alhie nachgelaßene Eheliche Tochter. Copul. Zu St Niclaus Donnerst. den 19.ten Augusti (i 13)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 83-v n° XX) 1680. Dom.7. post Trinit. Zum 2. mahl Johann Georg Fritschmann der (-)ner Johann Heinrich Fritschmmans deß Schiffmanns und Burgers alhier ehel: Sohn, Jfr. Anna Maria Weiland Paul Webers gewesenen Spaners u. Burgers alhie nachgelaß. ehel. T. Donnerst. den 19.ten Aug: St. Niclauß. (i 85)

Jean Georges Fritschmann et Anne Marie Weber font leur testament. La femme malade fait un legs à son frère cordonnier Philippe Henri Weber
1681 (20.4.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 30)
Testamentum nuncupativum Hannß Georg Fritschmanns Schreiners vnd Fr. Annæ Mariæ Fritschmännin gebohrner Weberin burgere In Straßb. auffgerichtet Mittw. d. 20. Aprilis 1681., In einer Nahe der Newen brucken gelegenen Behaußung
persönlich erschienen sein der Ehrengeachte Mr Hannß Georg Fritschmanns Schreiner v. b. alhier v. die Ehren und tugendsame Fraw Anna Maria Fritschmännin gebohrne Weberin beede Eheleuthe Sie die Fr. Zwar Kracken vnd schwachen leibs auff einem beth liegend d. Mann aber gesund. leibs von Gottes genaden guter verständiger Sinnen, richtiger vernunfft vnd gesprach (…)
Zweitens Will die Ihrem bruder Philipp Heinrich Webern dem Schuhmachern burgern alhier, wafern Sie ohne Kind. versterben würde Zu einem Legat 10 gulden verordnet (…)
Drittens verordnet Sie Catharinæ Salome vorgemeltes ihres bruders Töchterleein (…)
Besch, vnd. verhandelt In der H. R. fr. St. Str. mitt. den 20.ten Aprilis1681

Anne Marie Weber meurt en décembre 1685 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans une maison rue de la Râpe derrière l’auberge à la Ménagerie. La masse propre au veuf est de 9 livres, celle propre à l’héritière de 575 livres. L’actif de la communauté s’élève à 149 livres, le passif à 306 livres

1686 (27.2.), Not. Saltzmann (Etienne Corneille, 49 Not 8) f° 6
Inventarium undt Beschreibung aller v. Jeder Hab, Nahrung vnd Güttere, so weÿl. die Ehren und tugendsame Fraw Anna Maria Fritschmännin gebohrne Weberin, des Ehrengeachten Meister Hannß Georg Fritschmanns, Schreiners v. b. in Str. haußfr. seel: nach Ihrem den 26. Xbris des jüngst Zurückgelegten 1685.gsten Jahrs beschehenen tödlichen hienscheiden aus dießer Welt Zeitlichen v.laßen, welche auf erfordern und begehren des Ehrengeachten H. Philipp Heinrich Webers Schuhmachers v. b. in Str. als geschwornen Vogts Annæ Mariæ der verstorbenenn fr. seel. mit nachbenandtem Ihrem hinderlaßenen Wittiber ehelich erzeugten Töchterleins, inventirt und ersucht (…) Actum in der Königlichen Freÿen Statt Straßburg Mittw. d. 27. Febr. Anno 1686.

In Einer in der Statt Straßburg, gegen dem Riebeißen, hinder der Herrberg Zum Thiergarten gelegenen In diese Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befund. worden.
Ergäntzung deß Wittibers unveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über des Wittibers und der verstorbenen frawen Seel. in die Ehe Zugebrachte Nahrung, durch herrn Benedict Großen Notarium in Anno 1680. auffgerichtet
Abzug. deß Wittibers Vermögen, Sa. haußraths 3, Sa. Werckzeug 5, Sa. Silbers 15 ß, Summa summarum 9 lb
Der Erben unverändert guth, Sa. haußraths 38, Sa. Lähr Vaß 11 ß, Sa. Silbers 8, Sa. Gelts 7, Sa. Baarschafft 210, Sa. Ergäntzung 306, Summa summarum 575 lb
Hierauf volgt d. theilbahre Guth, Sa. haußraths 17, Sa. Werckzeig 21, Sa. früchten 3, Sa. Silber v. baarschafft 17, Sa. Schuld 90, Summa summarum 149 lb – Schulden 19 lb, Theilbare Passiva übertreffen die theilbare Substantz vmb 176 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 405 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen Inn Straßburg dinstags den 27. Julÿ Anno Christi 1680. Benedictus Groß Nots. publ. requisitus

Jean Georges Fritschmann se remarie en 1686 avec Anne Marguerite Feyerlin, fille du pasteur de Duntzenheim : contrat de mariage, célébration
1686 (14.8.) Not. Gross (Benoît, 14 not 1)
Eheberedung – zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Meister Hanß Georg Fritschmann, Schreinern mit der Tugendsamen Jfrn Anna Margaretha, weÿl. deß Ehrwürdig und wohlgelehrten herrn Simon Christoph Fewerlins gewesten wohlmeritirtn Pfarrherren Zu Dunsenheim hochgrävl. hanawuscher herrsch. nunmehr seel. nachgelaßener ehelicher tochter, als der Jfrr. hochzeiterin, andern theils
Verhandelt in der Königlichenen Statt Straßb. auf Michael den 14.ten Aug. Anno Christi 1686. [unterzeichnet] Hans jerg fritschman hoch Zeiter beken wie obstet

Mariage, cathédrale (luth. f° 143-v, n° 31)
1686. Dom. 13. post Trin: Zum 2 Mahl hannß Georg Fritschman der Schreiner und Burger alhier, Jfr. Anna Margaretha Weiland H. Simon Christophori Feÿerlins geweßenen Pfarrers zu Duntzenheim Grafflich. Hanau herrschafft nachgelaß: ehel. T. Mittw. den 18. 7.br. N Kirch (i 145)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. f° 35-v n° 19) Domin: XIII et XIV Trinit. Hans Georg Fritschman der Burger vnd Schreiner vnd Jungfr. Anna Margaretha, weÿland Simonis Christophori Feÿerlins geweßenen Pfarrers zu Duntzenheim in der Graffschafft Hanau nachgelaßene eheliche Tochter Copul. in der Predigen Kirchen d. Mittw. 8/18 7.bris (i 37)

Anne Marguerite Feyerlin devient bourgeoise par son mari un mois après son mariage
1686, 4° Livre de bourgeoisie p. 524
Anna Margaretha Feÿerlin von duntzenheim accep. des burgerrechts ab marito Hans Georg Fritschmann dem schreiner p. 2. gold. fl. vnd 16 ß so erlegt. promis 17. 8.br. 1686.

Jean Georges Fritschmann hypothèque la maison au profit de l’Hôpital bourgeois. En marge, quittance donnée à la veuve Susanne Bilger en 1723.

1688 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 559 f° 33
hans Georg Fritschmann, der Schreiner
in gegensein /:tit:/ Hn Abraham von Fridolßheim XV.ers alß Pflegers, und H. Balthasar Friderich Stößers alß Schaffners deß Mehrern Hospitalß allhier – schuldig seÿe 300 pfund
unterpfand, Zweÿ haüßer, nemblich ein vorders und in hinders, mit allen deren Zugehördt. recht. und Gerechtigkeit. allhier dießeits der neun brucken, beÿm Roßbad, Zum dorffmann genandt, einseit neben weÿl. H. Johann Jacob Reußners XXI. sel. Fr. witt. und Erb. anderseit neben Paul Senger dem Schiffmann & Cons. hind. auff den Rosengäßlein stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Breu, Not. Publ. und E.E. großen Raths beÿsitzers als curatoris hier bemeldten debitoris Hanß Georg fritschmann seel. nachgelaßener wittib Fr: Susannæ gebohrner Bilgerin, als jetzmahliger proprietariæ hiegegen hypothecirter behaußung (quittung) den 10. aprilis 1723.

Anne Marguerite Feurlin meurt en 1692 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans la maison place de la Laine (quai au Sable) que les experts estiment à 575 livres. La masse propre au veuf est de 34 livres, celle propre aux héritiers de 282 livres. L’actif de la communauté s’élève à 388 livres, le passif à 660 livres.

1692 (19. 9.bris), Not. Pantrion (Jacques Christophe, 40 Not 1)
Inventarium vnd Beschreibung, aller haab, nahrung vnd Güetere, so weÿland die Wohl Ehren und tugendreiche fraw Anna Margaretha Fritschmännin, gebohrne Fewrlinin, des Ehren Vorgeacht vnd Wohlachtbahren Herrn Johann Georg Fritschmanns, Schreiners vnd burgers alhier geliebte haußfraw nunmehr seel. nach ihrem Mittwochs den 1.en Octobris Jüngsthin aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen, welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenhafften Meister Johann Daniel Gießbrechts, Schreiners vndt burgers alhier alß geschwohrnen Vogts Johannis Georgÿ, Johannis Heinrici, vnd Annæ Margarethæ, der Verstorbenen frawen seel. mit obernantem ihrem hinterbliebenen Wittwern ehelich erzeugter Kindern vnd ab intestato hinderlaßener nechster Erben, inventirt, durch den hinterbliebenen Wittwer (geäugt und gezeigt) Actum im fernerm Gegenwarth des Ehrengeachten Mr Philipp Heinrich Webers, Schuhmachers vnd burgers alhier, des Wittwers döchterleins erster Ehe verordneten Curatoris, mitwochs den 19.ten 9.bris 1695.

In einer alhie in der Statt Straßburg vff dem Wollplatz ohnfern d. Newenbruck gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft gehörig. behaußung, ist befunden word. wie volgt.
Ane Höltzen: v. Schreinerwerck, In der Soldten Kammer, In der Kammer B, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer, Inn der Küchen, Im Hoff
Ergäntzung des Wittibers unveränderten Guths. Vermög eines über Eingangs gemelter beeder Eheleuth inn den Ehestand Zusammengebrachter Nahrung durch weÿl. Hn Benedictum Großen den Notm. seel. in Anno 1687. vergriffenen vnd durch H Johann Peter Kolben Notm. außgefertigten Inventarÿ
Abzug dießes Inventarÿ, Des Wittibers unverändert Vermög. Sa. haußraths 48, Sa. leeren vaß 14 ß, Sa. Werckzeug Zum Schreiner handwerck gehörig 8, Sa. Silber Geschmeids 17, Sa. Guldener Ring 3, Sa. baarschafft 10, Sa. Schulden 79, Sa. Ergäntzung 526. Summa summarum 696. lb – Schuld. 661 lb, Nach solchem abzug 34 lb
Der Erben Unverändert nahrung, Sa. haußraths 74, Sa. lerer Vaß 6 ß, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldener Ring 13, Sa. baarschafft 9, Sa. Eigenthum an einer behaußung 10, Sa. Gülten 29, Sa. Schuld 25, Sa. der Ergäntzung 104, Summa summarum 282 lb
Das Theilbar Guth, Sa. haußraths 46, Sa. früchten 12, Sa. Werckzeugs, holtzes vnd dielen Zum Schreiner handwerckh gehörig 21, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 15, Sa. Guldenen Rings 12 ß, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 275, Sa. Schulden 12, Summa summarum 388 lb – Passiva 660 lb, Übertreffen also die Schulden (…) das Theilbahre Vermögen vmb 271 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 681 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen vnd verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg auf Mittwoch den 14. tag deß Monats August Anno 1686, Benedictus Groß, Notarius
(E.) Eigenthumb ane einer Behausung. Item hauß höfflin (…) gelegen zu Buxweiler
(T.) Item ein Vorder: vnd ein hinderhauß mit ihren hoffstätten, höfflein vnd Stallung auch allen andern begriffen, weithen, Rechten, Zugehörd. vndt gerechtigkeiten, geleg. alhier Zu Straßburg ohnfern der Newen Brucken, beim Rooßbad, Zum Dorffmann genandt, einseith neben Jr Jacob Christoph Böcklin von Böcklinsaw, anderseith neben Paul Senger et Consorten, hinden auff das Rooßengäßlein stoßend, So über hernach geschriebener beschwerd.freÿ, ledig vnd eig. vnd durch die geschworne Werckmeistere alhier æstimirt vnd angeschlagen per 575. lb, davon gehet Jährlich dem Mehrern Hospital alhier vff weÿhenachten à 4. pro Cento Zu Zinß 12. lb d. thut in Capital gerechnet 300 lb d, Restirt also annoch wegen obig. behausung auß Zuwerffen 275 lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamenten Kauffbrieff mit der Stadt Straßburg anhangendem Kleinerem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret. datirt den 25. 8.bris 1687. mit N° 1 signirt. Dabeÿ noch verschiedene andere alte teutsch vnd lateinische Pergamentene brieff, sampt allerhandt schrifftlichem bericht gebunden, auch mit N° 1 notirt.

Jean Georges Fritschmann se remarie en 1693 avec Susanne Bilger, fille de l’aubergiste à la Carpe Bridée : contrat de mariage dont la minute n’est pas conservée, célébration
1693, Not. Pantrion (Jacques Christophe, répert. 65 Not 45)
Eheberedung – H Joh: Georg Fritschmanns Schreiners, vnd Jfr Susannæ Bilgerin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 25 n° 2)
1693. Heute Mittwochs den 22. Aprilis st. n. 1693 seind nach Zweÿmahliger ausruffung in der Pfarrkirchen Zu St. Niclaus alhier in Straßburg copulieret worden Hannß Georg Fritschmann, der Schreiner und burger allhier und Jfr. Susanna, weÿl. H Lorentz Bilgerß geweßenen Würths Zum Gertenfisch alhir eheliche Tochter, [unterzeichnet] Hans Jerg fritschman Als hoch Zeiter, Susanna bilgerin Als hochzeiterin (i 26)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Ceux du mari s’élèvent à 73 livres (actif 1 019 livres, passif 945 livres), ceux de la femme à 1 462 livres.

1693 (14.7.), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 18) f° 19
Inventarium und Beschreibung aller der Jenig. haab, Nahrung und Güttere, so der Ehrengeachte Meister hannß Georg Fritschmann, der Schreiner vnd die Ehren: undt tugendsahme Fraw Susanna Fritschmännin gebohrne Bilgerin, beede Eheleüth undt Burgere alhier Zu Straßburg einand. für unverändert in den Ehestand Zugebracht, Welche Nahrung der Ursach halben, damit mann sich künfftiger Zeit der Ergäntzung halben darnach Zu reguliren haben möchte (…) Actum in fernerem Beÿsein deß Ehrenhafften Meister Hannß Daniel Gÿßbrechts Schreiners, deß Manns Kinder Zweÿter Ehe geschwornen Vogts und H. Johann Lobsteins Küffers und Weinhändlers, Burgers alhier, alß der Frawen noch Zur Zeit ohnentledigten Vogts, Dienstags den 14.ten Julÿ Anno 1693.

In einer alhier Zu Straßburg beim Wollhauß, neben dem Rooßbaad gelegener vnd in dieße Nahrung Gehöriger Behaußung, Befunden worden wie Volgt
In einer Cammer im hind.hauß
Deß Manns Kinder Erst: vnd Zweÿter Ehe Pfetter: Giettel und geschenckt gelt. Annæ Mariæ dem Döchterlein Erster Ehe gehörig, Johann Georgen dem Söhnlein zweÿter Ehe Zuständig, Johann Heinrichen gebührendt, Annæ Margarethæ Zuständig
Eÿgenthumb ane einer Behaußung (M.) Item ein Vorder: vnd ein hinderhauß mit ihren hoffstätten, höfflein vnd Stallung, auch allen andern begriffen weiten, Rechten, Zugehörden vndt gerechtigkeiten, Gelegen alhier Zu Straßburg, ohnfern der Newen Brucken, beim Rooßbaad, Zum Dorffmann Genandt, einseith neben Junckher Philipp Christoph Böcklin von Böcklinsaw, anderseith neben Paul Sänger et Consorten, hinden auff das Rooßengäßlein stoßend, davon gehet Jährlich auff weÿhenachten 12. lb d. Zinnß dem Mehrern Hospital alhier, Lößig in hauptgut mit 300 lb d, sonst Ledig eigen, welche behaußung Aber deß Orths nicht Zu æstimiren, sondern im fall solche stehend dießer Ehe verkaufft werden solte, dem Kauffschilling nach Zuergänzen verabschiedet worden. Darüber besagt i. Teutscher perg: Kbr. mit d. St. St. anh. Cancelleÿ Contract Insigel verw. datirt den 25. 8.br. aô 1687. Dabeÿ noch verschiedene andere alte teutsch v. lateinische perg: brieff, sampt allerhand schrifftlichem bericht zusammen gebunden, vnd mit altem N° 1 notirt auch für dießes mahl wid. dabeÿ gelaßen.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Deß Manns unveränderte Nahrung. Sa. haußraths 270, Sa. werckzeugs, holtz, dielen v gemachter Arbeit Zum Schreiner handwerck gehörig 197, Sa. Frucht 52, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 101, Sa. Guldener Ring 11, Sa. baarschafft 183, Sa. Eÿgenthum an einer behausung o, Sa. der Schuld 221, Summa summarum 1019 lb – Schulden 945, Conferendo 73 lb
Wÿdumb, Welchen der Mann von Weÿl. Frawen Anna Maria Fritschmännin Gebohrner Weberin seiner Ersten haußfr. seelig ad dies vitæ Zugenüeßen hat, vermög des über erstgedachter Frawen Annæ Mariæ Fritschmännin Gebohrner Weberin seel. Verlaßenschafft durch H. Stephanum Cornelium Saltzman den Notarium in aô 1686. auffgerichteten Inventarÿ (…) 636 lb
Volgt auch eine Verzeichnus der Jenigen Nahrung, welche Johann Georg, Johann Heinrichen und Annæ Margarethæ den Fitschmännen, Als deß Manns in Zweÿter Ehe mit weÿl. Frawen Anna Margaretha Feürlinin seel; ehelich erzeugten Kindern eigenthümlich zuständig (…) Eÿgenthumb ane einer Behausung (…) gelegen in dem Stättlein Buchßweiler
Endlichen wird auch der Frawen in die Ehe gebracht unverändert Vermögen beschrieben, Sa. haußraths 251, Sa. Frucht 23, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 63, Sa. Guldener Ring 34, Sa. baarschafft 984, Sa. Schulden 121, Summa summarum 1476 lb – Schulden 14 lb, der Fr. unverändert Vermög. 1462 lb

Compte que rend le menuisier Jean Daniel Gissbrecht de la gestion des biens appartenant à Jean Henri Fritschmann, issu du mariage avec Anne Marguerite Feurlin
1715, Not. Lobstein (Jean, 31 Not 75) n° 19
Rechnung Mein Johann Daniel Gÿßbrechts des Schreiners und burgers allhier zu Straßburg, inhaltend alles dasjenige was ich wegen Johann Heinrich Fritschmann des ledigen Schreiners, Meister Johann Georg Fritschmanns, des Schreiners und burgers allhier mit Weÿl. frauen Anna Margaretha Fritschmännin gebohrner Feurlinin seiner haußfrauen seeligen erzeugten Sohns, vom 10.ten Novembris Anno 1692. als da ich dieße Vogteÿ hetretten, biß Michaelos den 10.ten Octobris 1718 eingenommen und außgegeben auch sonsten Verrichtet habe. Erste Rechnung dieser Vogteÿ.

Jean Georges Fritschmann meurt en 1720 en délaissant cinq enfants de ses trois mariages. Les experts estiment la maison à 1 250 livres. La masse propre à la veuve est de 1 642 livres, celle propre aux héritiers de 550 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 451 livres, le passif à 1 376 livres. Le défunt a tenu une liste des travaux qu’il a fait faire. Marie Madeleine Fritschmann rachète de ses frères et sœurs leurs parts de maison.

1720 (2. 7.br), Not. Lang (Jean Henri l’aîné, 27 Not 48) n° 27
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung und Güthere, so weÿl. der Ehren vorgeachte H. Johann Georg Fritschmann geweßener Schreiner und burger alhier zu Straßburg nunmehr seel. nach seinem den 20.t Aug. Jüngsthin aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen (…) durch die Ehren: und tugendreiche Fraw Susannaù Fritschmännin gebohrne Bilgerin die hinterbliebene wittib mit assistentz deß wohl Ehrenvest fürsichtig u wohlweißen Hn Johann Brewen E. E. Großen Raths alten beÿsitzers u burgers alhier Ihres geschwornen Curatoris (geäugt und gezeigt) – Actum Straßb: d. 2. Septembris Anno 1720.
Der abgeleibte seelig hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie volgt. 1° die Ehren und tugendsame Fr: Annam Mariam Sängerin gebohrne Fritschmännin, Hn Johann Philipp Sängers Wbecken und burgers allhier Eheliche haußfrau mit beÿstand deßelben Ihres Haußwürths, 2° den Ehrengeachten Mr Johann Heinrich Fritschmann, Schreinern u. burgern alhie so Vor sich selbsten dem geschäfft in person beÿgewohnt, 3. die Ehren und tugendsame Fr: Mariam Magdalenam Ehrmännin gebohrne Fritschmännin, Hn Johann Daniel Ehrmann Peruquenmachers u. burgers alhier Ehel. haußfr. mit assistentz deßelben Ihres Ehemanns, 4° die Ehren und tugendsame Fr: Mariam Salome Kopstattin gebohrne Fritschmännin, deß Ehrengeachten Hn Carl Kopstatts Peruquenmachers Von Mannheim Ehel. haußfr. mit assistentz deßelben Ihres Haußwürths, wie auch weilen dieselbe allhier nicht mehr Verburgert deß Ehren Vest u. weißen Hn Johann Peter Gambßen, fischers u. E: E: Kleinen Raths beÿsitzers, als welcher auß wohlgedachtem Raths Mittel hierzu in specie deputirt, 5° die Ehren und tugendreiche Fr: Susannam gebohrne Fritschmännin, deß Ehrengeachten Mr Zachariæ Fritzen, Schreiners und Burgern allhier Ehel. Haußfr: mit beÿstand deßelben Ihres Ehewürths, Alßo alle fünff des Verstorbenen seel. in Erster, Zweÿter und dritter Ehe ehelich erzeugtr Sohn vnd döchter und Zugleichen portionen und antheilern ab intestato nachgelaßene rechtmäsige Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Sandplatz gelegener vnd in dieße Verlaßenschafft gehöriger Behaußung befunden worden wie Volgt
Höltzen und Schreinwerck. auff der obern Bühn, Im Kleinen Stübel, Im Hindern Stock In der Cammer, In der Cammer A, In deß officiers Stub, In deß Knechts Cammer, In der gesellen Cammer, Im Vordern Haußöhren, In der Magd Cammer, In der Cammer undern Stub, Im Gewölb
Eÿgenthumb an einer Behaußung (E.) Item Ein Vorder: vnd Ein Hinderhauß mit ihren Hoffstätten, Höfflein undt Stallung, auch Allen andern dero begriffen, weiten, Rechten, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, Gelegen alhier Zu Straßburg, ohnfern der Newen Brucken, beim Rooßbaad, Zum Dorffmann Genandt, einseith neben Junckher Philipp Christoph Böcklin von Böcklinsaw, anderseith neben Meister Christoph Senckeißen dem Schneid. hinden auff das Rooßengäßlein stoßend, davon gehet Jährlich auff Weÿhenachten 8. lb d. Zinnß dem Mehren Hospital alhier, Lößig in hg. mit 200 lb d, sonst Ledig eig. und ist dieße behaußung durch der Statt Straßburg geschworne werckleuth vermög einer apud conceptum befindlicher Schrifftlicher Abschatzung vom 28. 7.bris 1720. über vorgemelte beschwerdt hiehero angeschlagen umb 1050 lb. Darüber besagt ein Teutscher perg: Kbr. mit d. St. St. anhangendem Cancelleÿ Contract Insigel verwahret, datirt den 25. 8.br. Anno 1687. Dabeÿ noch verschiedene andere alte teutsch vnd lateinische pergamentene brieff, sampt allerhand schrifftlichem bericht Zusammen gebunden, vnd mit altem N° 1 notirt auch für dießes mahl wider dabeÿ gelaßen.
Eÿgenthumb an einem Gädlein (T.) Item ein Laden (…)
Wÿdumb, Welchen der Verstorbene biß in sein absterben genoßen. Vermög Inventary über Weÿl. Frawen Annæ Mariæ Fritschmännin Gebohrner Weberin, deß Abgeleibten seel. Ersten haußfr. seel. Verlaßenschafft durch H. Stephanum Cornelium Saltzman den Notarium in aô 1686. auffgericht (…) 200 lb
Ergäntzung des Wittib unveränderten Guths, Innhalt Inventarÿ Zugebrachter Nahrung de Anno 1695.
Norma hujus inventarÿ. Copia der Eheberedung, perge in prot. C. fol. 1213.a – Copia Extractus Auß des Verstorbenen mit seiner hinderlaßenen Wittib den 4.ten Januarÿ Anno 1694. auffgerichteten Testamento reciproco, pge. in Prot: C fol: 1220. – Copia Codicilli, perge in Protoc. C. fol. 1217.b
Der Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 62, Sa. Leerer Vaß 5, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 77, Sa. Guldener Ring 18, Sa. baarschafft 31, Sa Schulden 75, Sa. Erg. (1390, abz. 19, Remanet) 1370. Summa summarum 1642 lb
Solchemnach wird auch der Erben unveränderte Nahrung beschieben, Sa. haußraths 79, Sa. Leerer Vaß 1, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 64, Sa. Guldener Ring 13, Sa. baarschafft 12, Sa. Eÿgenthum an einer behaußung 1050, Sa. Gülthen von liegenden güthern 23, Sa. Ergäntzung (857, Abzug 1277, Vbetrifft umb 419), Summa summarum 1245 lb – Schulden 694 lb, der Erben unveränderte Nahrung 550 lb
Endlichen wird auch das Gemein verändert vnd theilbahr Gutt beschrieben, Sa. haußraths 77, Sa. Werckzeugs, holtz, diehlen undg gemachter arbeit Zum Schreiner Handwerck gehörig 204, Sa. Wein v. Lehrer Vaß 30, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 76, Sa. Baarschafft 9, Sa. Gülth von liegenden güttern 29, Sa. Eigenthumb an einem Gädlein 30, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 500, Sa. Schulden 493, Summa summarum 1451 lb – Schulden 1376, Detrahendo 74 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 2235 lb
– Reparationen In dem Fritschmännischen Hauß, Zum Dorffmann genannt, wehrender Ehe beschehen. Im Vordernstock
Erstlichen in der Untern Wohnstube Ein neue eingefaste decket
Item Zwo Eychene fenster Rahmen, mit zweÿ flügeln und Spiegelgaß
Item im Mittlern stock in der Stuben und in der Cammer dreÿ Creutzstöck, jeder mit 4 flügen und Spiegelgaß
ferner in der Cammer ein Creutzstöck mit 6. flügelen
Item in ermelter Cammer ein eingefaßte thür mit einer Verkleÿdung
Item in der Stuben ein dergleichen Thur mit einem fenster
Item in dießer Stuben ein Eÿßerner Neuer Offen: mit Kohlen, einem außgethanen Steinern gewandt, vnd mit geträhten Méaéßenen fuß darunter
Item einen Neuen fuß boden darinnen
Item im dritten Stockwerck in der Stuben dreÿ Creutz Stöck
Item Ein eingefaßte Thür, mit zweÿen Flügeln oben mit Spiegelglaß
Item einen Neuen fußboden
Item in deß Officiers Stub ein Winckelhacken getäffelt
Item die fenster Vergrößert, und Neue darin gemacht
Item ins Knecht Cammer Ein unterschhlag und am Camin ein eÿßeren Stang von 20. lb. schwer gemacht
Im Fordern Hauß – Item in ermeltem Obernstock, auß der druckereÿ Stub und Cammer gemacht
Item einen gang davon mit geträhten Stollen
Item ein Riegelwandt durch das gantze hauß hienauff neu auffgeführet
Item darauff einen gantzen Neuen tag Stuhl gesetzet
Im Hindernhauß. – Item in der Stuben einen Neuen fuß boden gelegt
Item Ringsherumb die Stub getäffelt
Item das Fenster Vergrößert, und einen neien Creutzstock darinn gesetzt
Item einen Neuen offen mit einem Steinernen gewendt
Item ein Neu eingefaßte Stubthür
Item das haußöhren vergrößgert und einen garter von 15. ladten
Item in ermelelten hauß Öhren und in d. Stub Camme New fenster gemacht
Item daselbsten eine Neue Cammer gemacht mit diehlen
Item in H Heußen keller, einen unterschlag
Item den Canal in S. h. Secret mit Ihr Gnd. Herrn Von Böckel völlig neu auffgebauen mit einem Gewölb
Die Hudt – Item die hudt ist gantz New auffgebauen mit neuen Pfosten, und Stackensteinen, posimenten auß der Steingrub darzuführen laßen
Item die Landvest völlig Umgemacht
Item das Gärthel mit der diehlenwaldn und Pfosten Zum Zweÿtenmahl
Item Unterm Garthenhäußel einen Neuen Rost, mit Eÿchnen Pfählen versehen und getäffelt
Abschatzung: d. 28.t 7.bris Anô 1720. Weÿland deß Ehrenhafften Vnd bescheidenen H hanß görg Fritschman, Seel: hinder Laßenen frau: Witib Vnd Erben ist Eine behaußung Alhier in der Statt Straßburg, beÿ der Neÿen brucken, an dem Sandt blatz gelegen, Ein Seith neben Christoff Zenckeißen schneiter, Ander seith Neben H: Wolffgang Böckell: hinden Auff: H: Ohll Man stoßend Welche behaußung: hoffstatt, Stuben, Kammern, Küchen, haußöhren, werckstatt darneben, Ein stübel, Mitten in der wand, Einen offen, Ein Kemmerlin, Ein hinder gebeÿ Mit Stub Kammer, Küchen, hauß Ehren, gebälckter Keller, Nebens gebeÿ, Mit Kammern, Nebens gang Mit steinern blatten belegt, höffell, vnd Ein gemeiner brunnen, vndt dem gang, Ein Küchell, It: Vor dem hauß, Ein tühlen hütten, Sampt Aller Ihrer gerechtigkeith, wie solches durch der Statt Straßburg geschwornen Werckhleüthen in der besichtigung befunden, Vnd dem Jetzigen preiß Nach an geschlagen wirt, Vor, undt umb Zweÿ Tausendt: Fünff Hundert Gulten
der Ander begriff ist Auch Alhier in der Statt Straßburg aù spann bett gelegen (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworenen Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
– Vergleich und Übergaab der Behaußung und Gädlein.
Die in dieße Verlaßenschafft gehörig geweßte Behausung sampt dem dabeÿ liegenden gärthlein und diehlenhütt mit allen deren rechten, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeiten, woe solche in dem verfertigten Inv. weitläuffig beschrieben ist Fr. Mariæ Magdalenæ Ehrmännin der einer dochter von Ihren vier Schwesteren und Miterbinnen Käufflichen cedirt und überlaßen auch von Ihro für sich und Ihren Erben angenommen worden pro 1500. lb
Das ane dem Spahnbett gelegenen gädlein aber hat Sie Fr Ehrenmännin auch angenommen und jeder Schwester Vor Ihro tertz wegen bezahl 83 fl. 3 ß 4 d daß also der gantze cession schilling des Gädleins Zusetehen kommen auff 125. lb

Les enfants Fritschmann cèdent la maison à leur mère et belle-mère respective Susanne Bilger.

1722 (24.12.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 725-v
(1730) weÿl. Johann Georg Fritschmann gewesten Schreiners Kinder und Erben nahmentlich Anna Maria hannß Philipp Senger des Weißbecken Ehefrau, Mehr Johann Heinrich Fritschmann der Schreiner, Ferner Maria Magdalena Joh. Daniel Ehrenmann Peruquenmachers Ehefrau, weither ged. Ehrenmann als mandatarius Maria Salome Kopstattin Johann Carl Kopstatt des Peruquenmachers zu Mannheim Ehefrauen, So dann Susanna Johann Zacharias Fritzen des Schreiners allhier Ehefrau
ihrer respective Stieff: und leiblichen Mutter Fr. Susannæ geb. Bilgerin vorged. Johann Georg Fritschmann wittib beÿständlich ihres Curatoris Hn Johann Breuen Not. Publ. und E.E. großen Raths beÿsitzers
Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt sambt allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ohnfern der Neuen bruck beÿ dem Roßbad ahm Sandplatz, einseit neben Jr: Wolff Sigmund Böckel von Böcklinßau anderseit neben der Senckeiserischer wittib und Erben zum theil teils Fr. Kipßin der Wittib theils neben Uhlmann dem Paßmentirer hinten auff ein Allmend: gäßel stoßend gelegen, zum Dorffmann genannt,
So dann Eine ahm waßer auff dem Sandplatz gegen erstbeschriebener behausung über gelegene dielenhütt gärttlein und darinn befindliches garttenhauß cum appertinentÿs, von welcher dielenhütt und gartten hiesiger Stadt Pfenning Thurn 1 lb 10 ß ane bodenzinß zu reichen pflichitg – um 200 pfund verhafftet, geschehen um 1530 pfund

Susanne Bilger meurt en 1729 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à 1 150 livres. L’actif de la succession s’élève à 1 905 livres, le passif à 488 livres

1729 (5.5.), Not. Lang (Jean Henri 28 Not 16) n° 407
Inventarium über Weÿl. Frawen Susannæ geb. Bilgerin auch Weÿl. Hn Johann Georg Fritschmanns geweß. Schreiners u. b. alh. nun beed. seel. nachgelaß. Wittib Verlaßensch. auffgerichtet Anno 1729 – nach Ihren d 11.te, hujus aus dießer welt genommenen tödl. ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der Verstorb. Fr. seel. mit ihrem haußwürth auch seel. ehelich erzeugten döchter (…) So gescheh. in Straßb. Mittwoch d. 5.ten Maÿ Anno 1729.
Die abgeleibte Fr. Seel. hat ab intestato Zu Erb. Verlaß. 1. 1° die Ehren und Tugendreiche Fraw Mariam Magdalenam gebohrne Fritschmännin deß Ehren und wohl vorgeacht. H. Joh: Daniel Ehrmanns, Peruquenmachers u. b alhier Ehefraw, welche mit beÿst. deßelb. dem gesch. abgewarttet, 2.do die Ehren u. Tugendsahme Fr. Mariam Salome geb. Fritschmännin, de Ehren Vorgeachten Hn Carl Kopstatts Auch Peruquenmachers u. b. Zu Mannheim Ehel. Haußfr. welche weil Sie alhier ô verburgert, mit assistentz deß Ehrenvest u. weiß. H. Joh: Conrad Simon Peruquenmachers u. E: E: Kl. Raths beÿsitzers, auch b. alh. als aus wohlged. Raths Mittel hierzu in spê depp: Hn Zugege, 3.tio die Ehren und tugendreiche Fr: Susannam geb. Fritschmännin, deß Ehrengeacht: und achtbahren Hn Zachariæ Fritzen, Schreiners u. B. alh. Eheweib, welche mit beÿstand ihres haußürths præsens

In hernach beschriebener behausung ane dem Rooßbad ligend. behaußung befund. word. wie Volgt
Eigenthb an einer Behaußung. Erstl. i. Vorder u. i hinderhauß mit all deß.hoffstetten, hofflein u. Stallung auch all andern deßen begriffen, weith. Recht. Zugehörd. u. gerechtigkeit. geleg. alh. Zu Straßb. ohnfern der Newen Bruck. nahe dem Rooßbaad, Zum Dorffmann genandt, 1.s. neben J. Philipp Christoph Böcklin v. Böcklinsaw, 2.s. neb. Christoph Senckeiß. dem Schneid. hind. auff das Rooß. gäßl. stoß.d, so freÿ ledig und eigen, Vermög i. ad Conc. gel. Von alh. Werckmeistern eigh. subscrib ! d. 23.ten hujus datirter schrifftl. absch. æstim. pro 1150. Darüber sagt ein teutsch. perg: Kbr. in alh. C. C. stb gef. m. deren anh. Ins verw. datirt den 25. 8.br. A° 1687. fener i. gdl. dicto loco gef. u. bes. ins. corrob. perg. br. de dato 24. Xbr 1722 sub Lit. A Wobeÿ noch u.sch. alte teutsche u. lateinische perg. br. s. allerhand schrifftl. bericht Zus. gebund. mit altem N° 1 notirt dabeÿ gel.
It. i. Lad. an der Herberg Zum Spanbeth (…)
Wÿdumb, Welchen Valentin Fißoner* der Würth Zum silbernen Löwel und Schirmer alhier von Weÿl. Fr Johanna geb. Bilgerin seiner haußfr. seel. Zeit lebens Zugenieß.
Wÿdumb, Welchen die Verstorbene Fr. seel dh. ihrem auch seel. haußwürt Zeit Lebens Genoßen
Norma hujus inventarÿ. Sa. haußraths 145, Sa. Wein u. Vaß 18, Sa. Werckzeugs 122, Sa. Silbers 46, Sa. gold. o. 29, Sa. baarschafft 190, Sa Eygthmb an i. behauß. 1150, Sa. Pfzhg. 75, Sa. Activorum 124. Summa summarum 1905 lb – Schulden 488, Nach solchem abzug 1414 lb
Stall summ 1595 lb
– Abschatzung d. 23. May aô 1729. Auff begehren Weÿland der Viel Ehr und Tugendsamen Frau Susanna fritschmännin gebohrne bilgerin seel: hinterlaßene Erben, ist eine behausung allier in der Statt Straßburg beÿ dem Wollhauß gelegen, einseits Neben H von Boeckeln anderseits Neben H Gottfriedt Bußman schneider, hind. auf Heinrich ulman pasmentier stoßend, welche behausung hinder gebäu, Nebens gang Stuben officier Stube, Cammer, Küchen, hauß Ehren, schreiner Werckstatt, Nebens Stübel Mit einem offen, Esch Kasten, gebälckter Keller, höffel und gemeiner brunnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Zweÿ Tausendt und dreÿ hundert gulden
der 2.te begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg am Spanbett (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
– Vergleich und Übergaab der in dieße Verlaß.sch. gehörig. Behauß. und gädlein
Die in dieße Verl. gehörige, an dem rooßbad ligende Sterb behauß. sampt dem dabeÿ ligend. gärttlein u. diehlenhütt mit allen dero rechten, Zugehörd. u. gerechtigkeiten && wie solche in auffgerichtem Inv° weitläuffig beschriben ist Fr. Mariæ Magd. Ehremännin der einen dochter Mit Erbin Von übrigen Mit Erben mit Consens dero Ehe Vögten cedirt und überlaßen worden für freÿ ledig eigen, auß dem bod. und hütten Zinnß als welchen Sie auch Zu Zahlen angenommen, umb 3000 gulden & XV. batzen (…) So geschehen Straßb. d. 22.ten Junÿ 1729.

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que l’héritière non bourgeoise, Marie Anne Salomé femme de Charles Kopstatt de Mannheim, doit régler le droit de détraction. La défunte réglait ses contributions sur un pied de 4 000 florins alors que la succession s’élève à 3 200 florins.
1729, Livres de la Taille (VII 1176) f° 297
Zimmerleuth F, N. 4847. – Weÿland Fr. Susannæ gebohrner Bilgerin auch weÿl. H Johann Georg Fritschmann gewesenen Schreiners vnd Burger alhier hinderbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Johann Heinrich Lang.
Concl. Fin. Inv: ist Fol. 55. – 1595 lb 16 ß 7 d
die machen 3200 fl. Verstallte hingegen 4000 fl.
Extat das Stallgeltt pro 1729. mit 6 lb
Gebott 2 ß
Abhandlung 1 lb 17 ß 6 s – Summa 7 lb 19 ß 6 d
Abzug. Fr. Maria Salome gebohrne Fritschmännin H. Carl Kopstatt des Peruckenmachers Zu Mannheim Ehel. haußfraw soll Von deren Müttel. Erbe der 361 lb 8 ß 8 d den Abzug erlegen mit 36 lb 2 ß 18 d
dt. 30. Aug. 1729.

Les experts estiment la maison à 2 250 livres dans l’inventaire dressé en 1753 après la mort du courtier Jean Daniel Ehrmann et à 2 500 livres dans l’inventaire dressé en 1769 après la mort de Marie Madeleine Fritschmann.
Le joaillier Jean Frédéric Ehrmann rachète de ses frères et sœurs les parts de la maison

1770 (23.5.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 728) Joint au n° 743 du 7 oct. 1769
Verkauff und Erlöß auch Abrechnung Register über Weÿl. Frauen Mariä Magdalenæ Ehrmännin geb. Fritschmännin auch Weÿl. des H. Joh: Daniel Ehrmanns geweßenen geschwornen Wechßel Courtier und Vornehmen burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßener frau Wittib nun auch seel. Verlassenschafft
(f° 9-v) Cession der auf dem Sandplatz beÿ der Neuen bruck gelegenen Sterbbehaußung
Erschienen vor mit unterschriebenen und Zu Weÿland Frauen Mariä Magdalenæ Ehrmännin geb. Fritschmännin seel. Verlaßenschafft Inventur und Abtheilung in specie requirirtem Notario Frau Susanna Magdalena Emmerichin geb. Ehrmännin Weÿl. Hn Joh: Michael Emmerichs geweßenen Courtier und burgers allhier Zu Straßburg seel. nachgelaßene frau Wittib, beÿständlich H. Joh: Gottfried Petzels, handels M. und burgers allhier Ihres Tochter Manns, Herr Benedict Philipp Kast, Handelsmann und Burger allhier als Vogt Weÿl. Hn Joh: Daniel Ehrmanns, geweßenen Churpfältzischen Hoff Jubelierers und burgers allhier seel. nachgelaßener 4. Kinder erster Ehe, Herr Joh: Daniel Ehrmann auch Handelsmann und burger allhier, als gedachten Hn Ehrmanns 3. Kinder 2.ter Ehe geschworner H Vogt Frau Maria Salome Emmerichin geb. Imlinin unter assistentz Ihres Ehe Hn Hn Johann Gottfried Emmerich, Handelßmanns und burgers allhier und H Philipp Jacob Imlin Med: Dr. et Pract. als Vogt weÿl. frauen Mariä Salome Imlinin geb. Ehrmännin seel. 3. Jüngern Kindern die haben
in Gegenseÿn Hn. Joh: Friderich Ehrmanns, Churpfältzischen Hoff Jubelierers und Burgers allhier Zu Straßburg, Ihres respê Bruders und Oncle auch doßortigen Mit Erben Ehefrauen frauen Catharina Salome Ehrmännin geb. Hummelin, als von Ihrem Ehemann (…) bevollmächtiget (cedirt überlaßen und abgetretten)
benantlich eine Behaußung bestehend in Vorder und hinterhauß, hoff, hoffstatt und bronnen mit allen deren Rechten und Gerechtig Keiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem sogenandten Sandplatz beÿ der Neuen bruck, eins. neben dem hochadelich. Böckelisch modo Berstettischen hauß, anders. neben H. Joh: Daniel Senckeißen dem Schneider hinten Zum theil auf N. Kipß den Paßmentierer, Zum theil auf Ullmännische Erben und Zum theil auf das Flachßgäßel wohin dieße behaußung einen Außgang hat, stoßend gegen männigl. freÿ leedig eigen.- Ist dennoch die Cession und Übergaab solcher behausung Zugangen u& beschehen wie Ihme solche laut E E. Großen Raths Versteigerungs Confirmation vom 9.ten Ap. 1770 adjudicirt worden nemlich per 4500 pfund – Straßburg d. 12. Maÿ 1770.
(enregistré à la Chambre des Contrats, vol. 644, 23 mai 1770

Jean Frédéric Ehrmann s’inscrit pour passer son chef d’œuvre. Il devra attendre que le candidat précédent ait terminé le sien
1747, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 25-v) Sambstags den 1.ten Julÿ 1747. – Joh: Friderich Ehrmann der leedige Gold Arbeiter Hn Joh: Daniel Ehrmanns geweßenen Wechsel Courtier und Burgers allhier ehel. Sohn stehet Vor und bittet man Wolle Ihme erlauben das Meisterstück Zu Verfertigen. Erkandt Wird Ihme in seinem begehren Willfahret doch mit dießem Anhang daß Er solang Warten muß biß derjenige so würcklich am Meisterstück ist, solches verfertiget haben wirdt. Vor das Kauffgericht 1. lb 5 ß d vnd vor die Auffnahm des Meisterstücks 2. lb d.

Jean Frédéric Ehrmann épouse Catherine Salomé Hummel, fille du fabricant de pâtés Jean Balthasar Hummel : contrat de mariage, célébration
1747 (4.12.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 15
Eheberedung – entzwischen dem Ehrenvest Wohlvorgeacht: und Kunsterfahrenen H : Johann Friderich Ehrmann, dem Ledigen Goldarbeiter, des Wohl Ehrenvest und Großachtbahren H. Johann Daniel Ehrmanns der Statt Straßburg geschwornen Wechßel Courtiers und vornehmen Burgers allhier Zu Straßburg ehelich erziehltem Hn Sohn als dem H. Bräutigam ane einem
So dann der Viel Ehren vnd Hoch Tugendgezierten Jgfr. Catharinä Salome Hummelin, des wohl Ehrenvest und Großachtbahren H. Johann Balthasar Hummels Pastetenbecken und ebenmäßig Vornehmen burgers allhier ehelich erziehlter Jgfr tochter als des Jgfr. Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Montag den 4.ten Decembris A° 1747.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 287-v n° 1028)
Anno 1748. Mittw. d. 28. febr. seind nach ordentl. Proclamation ehl. copulirt u. eingesegnet worden H Johann Friderich Ehrmann der led. Goldarbeiter u. burg. allhier Hn Johann Daniel Ehrmanns wolbestelten wechsel Courtier beÿ einem Löbl. Corps des Marchands u. vornehmen burg. allhier ehel. Sohn, und J. Catharina Salome H Johann Balthasar Hummel Pastetenbecks u. vornehme Burgers allhie ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Ehrman als Hochzeittern Catharina Salome Hummelin als Hochzeiterin (i 293)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison des parents de l’épouse place du Temple-Neuf. Les apports du mari s’élèvent à 1 549 livres, ceux de la femme à 1 856 livres.
1748 (5.4.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 706) f° 19
Inventarium über des Ehrenvest Wohlvorgeacht und Kunsterfahrenen Hn: Joh: Friedrich Ehrmanns Vornehmen Goldarbeiters und der Viel Ehren und tugendreichen frauen Catharinæ Salome Ehrmännin geb. Hummelin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen, auffgerichtet Anno 1748 – und sich Vermög der Zwischen Ihnen beeden Eheleuthen Vor mir unterschriebenen Notario auffgerichtetn Heuraths Verschreibung Vor ohnverändert Vorbehalten haben (…) So beschehen in Straßburg in fernerer Gegenwarth der wohl Ehrenvest und Großachtbahren H Joh: Daniel Ehrmann der Statt Straßburg geschwornen Wechsencourtier und Fraun Maria Magdalena Ehrmännin geb. Fritschmännin beeder Eheleuthe des Eheherrn geleibter Eltern wie H. Joh: Balthasar Hummels Pastetenbecks und Frauen Maria Salome geb. Frießin beeder Eheleuthe der Ehefrauen herzgeliebter Eltern aller burgere allhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 5.ten Aprilis Anno 1748.

In einer allhier Zu Straßburg ane d. Neuen Kirch gelegener d. Ehefrauen H. Vatter eigenthümlich zuständiger Behaußung befunden worden Wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Hn in die Ehe gebracht Vermögen. Sa. haußraths 90, Sa. Werckzeugs Zur Goldarbeiter Profession 72, Sa. Silbers 16, Sa. Golden Geschwmeids 98, Sa. baarschafft 1031, Summa summarum 1369 – Hierzu ist ferner beÿzurechnen der Ihnen gebührende halbe theil ane denen Haussteuren 239, Des Hn völligen in die Ehe gebrachte Vermögen in vero pretio 1549 lb
Dießemnach Werden auch der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. haußraths 228, Sa. Silbers 59, Sa. goldener Rinng 258, Sa. baarschafft 1069, Summa summarum 1616 lb – Dazu kombt ferner die Ihre gebührende helffte ane denen Haussteuren 239, Der Frauen in die Ehe gebracht Guth den billichen werth nach 1856 lb

Catherine Salomé Hummel femme du joailler Jean Frédéric Ehrmann loue la maison au marchand Jean Daniel Braun. L’inventaire est dressé dans une maison Grand rue.
1770 (3.5.), Chambre des Contrats, vol. 644 f° 236-v
Catharina Salome geb. Hummelin H. Johann Friedrich Ehrmann des Churpfältzischen hoff Jubelierers eheliebstin beÿständlich H. Johann Daniel Langheinrich
in gegensein H. Johann Daniel Braun des handelsmanns
verlehnt, eine alhier auf dem Sandplatz gelegene behausung nichts davon ausgenohmen als d. zweÿten und dritten stock im fall der verlehner solchen selbst oder seine kinder selbige bewohnen wollten, da soll als dann vor den haus zinß so viel abgehen als dießen 2. und 3. stock wird verlehnt geweßen seÿn, auf 9 nacheinander folgenden jahren anfengend auf innstehenden Johannis Baptistæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 170 pfund

Catherine Salomé Hummel, femme de Jean Frédéric Ehrmann joailler à la cour de l’électeur palatin à Mannheim, meurt en 1783 en délaissant deux enfants. La masse propre au veuf est de 8 902 livres, celle propre aux héritiers de 6 453 livres. L’actif de la communauté s’élève à 8 435 livres, le passif à 15 312 livres

1783 (12.6.), Not. Lung (6 E 41, 1524) f° 63
Inventarium über Weiland der Viel Ehr: und Tugendreichen Fraun Catharinä Salome Ehrmännin gebohrner Hummelin, des Wohl Ehrenvest und Vorgeachten H. Johann Friedrich Ehrmann hiesigen vornehmen Burgers zu Straßburg und ehemaligen Churpfältzichen Hof: Juwelierers zu Mannheim, gewesener Frau Eheliebstin nun seeligen Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1783. – nach ihrem den 20.ten Martii dieses laufenden 1783. Jahrs aus dieser Welt genommenen tödlichen Hintritt hier Zeitlichen Verlaßen hat (…) So geschehen alhier Zu Straßburg auf Donnerstag den 12.ten Junii Anno 1783.
Die Seelig Verstorbene hat ab intetato Zu Erben verlaßen 1. Frau Catharinam Salome Mannbergerin, gebohrner Ehrmännin, H. Johann Daniel Mannberger, des Handelsmanns und Burgers alhier Frau Eheliebste und 2° Herrn Ludwig Friedrich Ehrmann, ebenfalls Handelsmann und Burger hieselbst. Beede der Verstorbenen seel. mit Eingangs erwehntem ihrem hinterbliebenen Hn Wittiber ehelich erzeugte Fr. Tochter und H. Sohn, als ab intestato Zu Zweÿen gleichlingen Antheilern hinderlaßene Erben

In einer alhier Zu Straßburg ane der Langstraß gelegenen dißorts lehnungsweiße bewohnenden behausung befunden worden, wie folgt
Ergäntzung des hinterbliebeneen Hn Wittibers währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths. Nach Anleitung des über beeder gewesener Ehepersonen einander in den Ehestand Zugebrachte Nahrungen durch nun weil. H. Not. Daniel Langheinrich A° 1748. auffgerichteten Inventarii
(f° 13) Copia der Eheberedung (…) So beschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Montag den 4.ten Decembris A° 1747. Johann Daniel Langheinrich, Notarius publicus juratus
(f° 16) Series rubricarum hujus Inventarii. Des Herrn Wittibers unveränderten Vermögens, Ergäntzung (9052), Schuld 150, Detrahendo verblebt 8902 lb
Diesemnach wird auch der Erben unverändert Guth beschrieben, kleidung 73, Schuld 150, Ergäntzung p. ist pper Rest 6229, Summa summarum 6453 lb
Endlichen wird auch das gemein verändert und theilbare Guth beschrieben, hausraths 155, Sa. Wein und leeren Faß 44, Sa. Silbers u. dergl. Geschm. 48, Sa. goldener Ring 160, Sa. baarschafft 48, Sa. Pfenningzinß hauptgüter (9850) und dem zinß à fünf pro Cento gerechnet in capital ertragen 7880, Sa. Schulden 99, Summa summarum 8435 lb – Schulden 15.312, theilbar passiv onus 6877 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 8509 lb, Stall Summa 8133 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 400 florins (200 livres) sur un total de 16 300 florins
1783, Livres de la Taille (VII 1180) f° 332
Steltz. F. N° 5673 – Weÿl. Fr: Catharinä Salome gebohrner Hummelin, H: Joh: Friderich Ehrmann des ehemaligen Chur Pfältzischen Hof: Juwelirers und Burgers alhier gewesener Ehefrauen Verlaßenschaft inventirt Herr Not. Lung.
Concl. fin. Invent: ist fol. 108.b deductis deducendis 8133. lb 12. ß 10 ½ 2 d die machen 16.300 fl. verstallte 15.900 fl. also Zu wenig 400 fl.
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 1 lb. 4. ß d – 9 lb 12 ß
und Sechs Jahr in simplo – 3 lb 12 ß
Ext: Stallgeld pro 1783 – 25 lb 4 d
Gebott – 2 ß
Abhandlung – 15 lb 16 ß (Summa) 54. lb 6 d
Auf beschehenes Bitten Wurde derNachtrag auf 5 lb d moderirt, gehet demnach ab 8 lb 4 d, Restiret 46 lb 2 d
dt. 13. Augusti 1783.

Les deux enfants se partagent les biens de leur père Jean Frédéric Ehrmann après sa mort en 1801.
1801 (15 nivôse 9), Strasbourg 15 (2), Not. Lung n° 276
Abtheil: und Erörterung Weÿl. bgr Johann Friedrich Ehrmann gesewenen ehemaligen Churpfältzischen hof: Juwelirers zu Mannhein und nachherigen Inwohners allhier zu Straßburg Welche in seinem den 19 Nivose jüngst beschehenen Ableiben auf Ansuchen der bgrin Catharina Salome geb. bgrs Johann Daniel Mannberger Vaters taback: Fabricanten Ehegattin und des bgrs Ludwig Friedrich Ehrmann handelsmanns allhier als des verstorbenen hinterlassenen tochter und Sohns auch einziger Erben
in der Sterbbehausung ane dem Knoblauchgaß N° 1 gelegen
summa völligen vätterlichen Verlassenschafft 4475 lb
der Verstorbene hatte aber auch von seiner anno 1783 verstorbenen Ehegattin weÿl. bgrin Catharina Salome geb. Hummel lebtägig genoßen

Jean Frédéric Ehrmann vend la maison à Denis Louis Joseph Barbier de Sassigny, ancien ingénieur du roi à l’île de Grenade

1775 (3.6.), Chambre des Contrats, vol. 649 f° 252-v
Sr Jean Frédéric Ehrmann cy devant joualier à la cour palatine et bourgeois de la ville de Strasbourg
à M. Denys Louis Joseph Barbier de Sassignies, ancien ingénieur du roy à l’isle de la Grenade de l’Amérique demeurant en cette ville (signé) Barbier de Sassigny
une maison avec toutes ses appartenances et dépendances sise en cette ville derrière l’éveché près du Pont Neuf sur la place au Sable d’un côté les héritiers de feu M. de Berstett, d’autre le Sr Reibel cafetier, derrière en partie la maison du Sr Kips passementier en partie la maison des héritiers Ullmann et partie la ruelle dite Flachsgaëssel par où cette maison a une fausse porte – hérité en partie de ses parents partie cédé par ses cohéritiers, suivant cession reçue Langheinrich le 21 mai 1770 enregistré à la Chancellerie de la Chambre des Contrats le 23 dudit mois – avec fourneaux du rez de chaussée, du premier étage – moyennant 18.000 livres tournois

Denis Louis Joseph Barbier, ancien officier au régiment d’Alsace, meurt le 28 novembre 1787 en délaissant sa veuve Marie Catherine Petit Beaublanc. Son corps est inhumé dans le cimetière du couvent Sainte-Marguerite
Sépulture, Saint-Laurent (cath. p. 243)
Anno Domino 1787 die 28. Novembris obiit Dnus Ludovicus Josephus Dyonisius Barbié veteranus officialis Miliatris in legionis Alsaticæ, vulgo au Regiment d’Alsace, prius sacramentis pœnitentiæ, sacri viatici, et extremæ unctionis rité munitus, cujus corpus die subsequenti solito exequiarum ritu in Ecclesiam parochialem delatum, persolutis ibi precibus et suffragiis consuetis, me infra scripto parocho funus deducente deatum fuit ad Ecclesiam Monialium ad Sanctam Magdalenam in cujus Cœmeterio sepultum fuit, Maritus Dnæ Mariæ Catharinæ petit beaublanc (i 126))

Marie Catherine Petit Beaublanc, veuve de Louis Barbier de Sassigny demande l’autorisation de se remarier avant la fin de son deuil. La commission rapporte que son mari est mort moins de quatre mois auparavant. Âgée de quarante-cinq ans, originaire des Indes, la pétitionnaire qui n’a jamais eu d’enfant produit un certificat qui atteste qu’elle n’est pas enceinte. Elle est inconstante dans ses déclarations, sans doute à cause du changement de climat. Comme elle n’a pas de parent en Europe, il lui faut trouver une personne qui gère sa fortune. Le contrat de mariage dressé en 1759 montre que les biens qu’elle détient lui sont propres et que feu son mari a fait un riche mariage. Le préteur Wurmser propose de donner l’autorisation moyennant 25 livres. Le consul Zæpfel est partisan de faire patienter la pétitionnaire. L’assesseur des Quinze Guérin propose de demander 50 florins. L’assemblée accorde l’autorisation moyennant 50 livres.
1788, Conseillers et XXI (1 R 271)
Weÿl. Sr Barbier de Sassigny wittib, um dispens in tempore luctus zu heurathen, wird ad deputation verwießen. 122. erhält dispenz. 128
(p. 122) Sambstag den 22. Martius 1788. – Weÿl. H. Ludwig Barbier de Sassigny wittib, um dispens in tempore luctus zu heurathen
Wilhelm nôe Weÿl. H. Ludwig Barbier de Sassigny gewesener officier unter dem hochlöbl. Regiment Elsaß hinterlaßener Wittib, Frauen Catharina geb. Petit Beaublanc Implorantin, prod. unterth. Memoriale und bitten samt beÿlag sub Nis 1. u. 2. pt° dispensationis von der übrigen trauer Zeit.
Nach angehörten Votis der Herren General advocaten, dahin gehend, daß obgleich MGhh. vorgetragen wird, daß die Implorantin niemalen Kein Kinder gehabt, sie wirkl. 45. Jahr alt seÿe, auch laut beÿgebracht attestats des Hn Dr Ostertags nicht im Verdacht stehe schwanger zu seÿn, und sie auch die dringende bedürfnis eine vertraute Person sich Zuzugesellen, welche ihrem Vermögen verstehe, in anregung bringt, so tretten doch auch mehrere Gründe ein, welche Mghh. abhalten mögen, so lauft in ein solche dispens zu willigen, welches denenselb. ohnehin durch die Königl. declaration von 1757. aufs nachdrucklichste verbotten wird, denn ohne selbst denjenig grund noch anzuwenden, daß noch nicht einmal vier Monate verfloßen, und Mhh. aus einer gleicher bewegenden Ursach den 23. febr. ebenfalls die Wittwe Perrin abgewießen, so seÿe auch Zusagen, daß in dem ehecontract welche der verstorbene Sr Barbier mit der anheute implorirend. witwe eingegang. haben mag, und selbst deßen testament mehrere Clausul enthalten mögen die bei einer zu erlaubende Zweÿten Ehe in Consideration Zu Ziehen, weshalben sie denn angetragen, daß dieses gesuch per dominos Deputatos untersucht werden möge, Alß ist vermittelst angestellyer Umfrag solche antrag einmuthig genehmigt worden. Depp. H XXI Engelmann, H. Rathh. Scherer.

(p. 128) Montag den 31. Martius 1788. – Die verwittibte Fr. Barbier de Sassigny erhält dispenz tempore luctus zu heurathen
Die verwittibte Madam Barbier de Sassigny gebohrner Petit ist vorletzten Sonnenabend beÿ E. G. pro Dispens de Anno Luctus eingekommen und hochdleselbe haben geruhet H. Rathh. Scherer nebst mir Zu etwas näherer der Sachen Untersuchung abzuordnen.
G. G. H. Beÿ der den nemlichen Tag beseßenen Deputation haben wir die Frau Implorantin selbst Vernommen.
Auf unser Zusprechen, daß es vielleicht der Wohlanständigkeit und einer gewißen Niedlichkeit gemäß wäre ihre frühzeitiges Gesuch eine geraume Zeit einzuziehen, wann es die dringende noth nicht erfordert, hat dieselbe bald mit Ja, bald mit Nein geantwortet. Aus diesem Können E. G. schon Nun aber der Sache nicht vorzugreifen, so wollen Wie die Ehre haben, E. G. folgende Beobachtungen vorzulegen, welche Zur Entscheidung des Grundes dienen werden.
Erstlich ist die Implorantin eine Wittwe deren Ehemann Vor 4 Monath allhier Verstorben, mithin sie noch nicht die helfte der vorgesetzten Traurzeit ausgehalten. Da nun durch die hiesige Ordnung 10. Monat zu diesem End aus sehr guten und triftigen Ursachen vorgeschrieben sind seines theils in Rücksicht auf gute Sitten und Schicklichkeit andern theils wegen etwa vorhandener Schwangerschaft aus vorhergehender Ehe, so scheint es daß in gegenwärtigen Fall die begehrte Dispensation eher Zu Verweigern als Zu ertheilen wäre.
Allein folgende Bemerkung haben Uns wichtig genug beschienen um das richterliche Urtheil hierin in etwaß zu mildern dann es ist
Zweÿtens, die Fr. Implorantin eine Person welche aus Indien gebürtig hier noch verwandte noch bekannte hat, also daß sie würcklich ohne hülf, ohne Rath und beÿstand sich in Europa befindet, Auch vermuthlich sind ihre Geistes Kräften und insonderheit des Gedächtniß durch Veränderung des Climats so geschwächt worden, daß sie nicht im Stand ist ihrem sehr ansehnlichen Vermögen Vorzustehen, so daß daßelbe den Bedienten preiß gegeben wäre.
Diese dringende Umstände Können wohl den Gegenweggrund der Wohlständigkeit und Schicklichkeit abwiegen, Sonderlich wann E. G. in Betrachtung Ziehen daß für eine solche Person nun schickliche und anständige Heurath das beste und eintzige Mittel seÿe, so wohl ihre Person als ihr Vermögen alsobald in Sicherheit Zu setzen.
Drittens Was die Gefahr betrift, daß Künftiger Zeit durch die Zu ertheilende Dispensation einige Schwierigkeiten oder Processe von seiten des Verstorbenen, Ehemanns Erben erregt werden Können, so haben Wir durch den von der Implorantin auf der Insul Grenade A° 1759 errichteten Ehe Contract vorlegen laßen und befunden, daß obschon der belauf ihres Zugebrachten Vermögen nicht förmlich darinnen ausgedruckt, dannoch dasselbe durch das vorgewiesene Vätterliche Inventarium genugsam constatirt seÿe also daß leicht Zu schließ, ist, daß das gantz Vermögen wie auch die Errungenschaft von ihrem eigenen herkommet, welches desto muthmaßlicher wird, wann man weiters betrachtet, daß H Barbier als ein Officier retiré du Régiment d’Alsace nur sein Glück durch eine reiche heurath Zu verbessern in Indien kann gekommen seÿn.
Solches ist Vor ihm auch wie anerkannt, maßen er durch lezten Willens Disposition seine hinterlaßene Ehefrau Zu universal Erbin eingesetzt, welches Testament durch ein von Ihm erhaltenen Indulto Testandi unterstützt und durch des Consens der præsumptifs Erben welche ansehnliche Legaten erhalten bekräftiget ist.
Endlich Wollen E. G. noch in betrachtung ziehen die Umfruchtbarkeit in welcher die Fr. Implorantin seit 31 Jahr gelebt, ihro jetzt schon erreichtes 45.zig jähriges Alters so beÿ einer Indianerin, sonderlich durch Verwechßlung des Climats, sehr geschwächt, Endlich daß Von H. Ostertag ausgestellte Certificat, welches sie von aller Indicien einiger vorhandener Schwangerschaft loßspricht, so haben E. G. Gründe genung sich Zur Dispensation Zu Veranlaßen, da aus Deputirten aber allzeit eine bedencklichkeit bevorstehet wegen er noch nicht aufs wenigst in die helfte ausgehaltener Traurzeit, als haben Wir die Ehre E. G. hohen Dijudicatur die Willfahrung Zu überlaßen.
Nachdem hirauf H. General Advocat Mogg die Gründe, welche sowol Zu Gunsten der Implorantin als wider dieselbe können angeführt werden, abermalen in kürtz vorgetragen, übrigens die Sachen MGHh. anheim gestelt.
Und beÿ angestelter Umfrag Herr Stettmeister von Wurmser aus Rücksicht auf die Umstände, so Implorantin einiger maßen außer Stand setzen ihr ansehnliches Vermögen Zuverwalten, in Ansehung welcher sie mit einiger Nachsicht verdienet behandelt Zuwerden, Zur Willfahrung des Gesuches jedoch gegen erlage einer Zwischen dem hießigen Findlingshauß und dem Allmosen Zur helfte theibaren Abgabe von 25. lb angetragen.
H. Ammeister Zaepfel aber angemerkt, daß obwohlen Ein Löblicher Magistrat das Vorzügliche Recht besitze, die Zur Zweiten Ehe schreitenden Personen Von der Observanz der Trauerzeit zu dispensiren, hoch derselbe dennoch solche Dispenz nur alsdann ertheilen könne, wenn die Umstände solche erfordern und deren Ertheilung der Wohlständigkeit und die gute Ordnung verletzen, weswegen er die Implorantin noch Zur Zeit und auf Sechs Wochen wolte verwiesen haben.
Und H. XV. Guerin Zur Willfahrung, aber einer Abgab von 50. lib. angetragen.
Als ist per Majora Erk. Seÿe der Implorantin mit gebettener dispenz währender Trauzezeit Zu heurathen Zu willfahren, jedoch gegen Erlage einer abgabe von Fünfftzig Pfund Pfenning, davon die Helfte dem hiesigen Findlinghauß, die andere Helfte aber dem Almosen Zuzuwenden.
[in margine :] Die helffte nebenstehender 50. lb mit 25. pfund. d. empfangen, Straßburg d. 7. April 1788. Wieger
die andere Hälfte mit 25. pfund für E. löbl. Pol. Gericht empfangen Straßb. d. 8.te Aprilis 1788. Kraeutler

Originaire de Belfort, l’officier au régiment d’Alsace Louis Kuppelmeyer épouse en avril 1788 Marie Catherine Petit veuve de Denis Louis Joseph Barbier : contrat de mariage, célébration
1788 (8.3.), Not. Lacombe (6 E 41, 209) f° 16
Contrat de mariage, communauté partageable par moitié – M Louis Kuppelmeyer officier au Régiment d’alsace, fils majeur de M Joseph Kuppelmeyer, capitaine aud. régiment, chevalier de l’ordre royal et militaire de St Louis, et de D° Elisabeth Bayart
Dlle Marie Catherine Petit veuve de Denis Louis Joseph Barbier, vivant ancien ingénieur de la grenade demeurant à Strasbourg

Mariage, Saint-Laurent (cath. p. 80)
Hodie 8. Aprilis anni 1788 (…) sacro matrimonii vinculo Conjuncti fuerunt D.us Ludovicus Kuppelmeÿer oriundus ex Belfort diöcesis Bisuntinæ, 30 annorum circiter annos natus, subcenturio legionis pedestris alsace dictæ filius solutus Dni Joseph Kuppelmeÿer Centurionis in dicta legionis nec non Equitis ordinis Regii ac militaris Sti Ludovici et Dnæ Elisabethæ Baÿert Conjugum in parochia ad supra Dictum Stum Marcum commorantium, et Dna Maria Catharina petit de Beau Blana ex america oriunda 42 circiter annos nata vidua Dni Ludovici Barbier de Sassignÿ quondam officialis bellici supra * nominatæ legionis alsatiæ testes adfuerunt sponsi pater, Dnus Josephus Kuppelmeyer clericus hujus dioecesis philosphæ Studiosus sponsi frater (signé) Loüis Kuppelmeyer, Marie cathrine Petit de scabjlani (i 43)

Nommé sous-aide major de la place, Louis Kuppelmeÿer est dispensé de l’accise.
1788, Protocole des Quinze (2 R 199)
M Louis Kuppelmeÿer pt° Umgelts befreÿung
(p. 340) Sambstag den 6.ten Septembris 1788. Hn XV. Secretarius Zæpffel trägt vor, Es habe ihm M. Louis Kuppelmeÿer das Königl. Brevet zugestellet, wodurch er unter dem 24. Aug. dieses Jahrs Zu einem Sous-Aide-Majpr hiesigen Platzes an die Stelle Hn Malet de Soustras ernennet worden, und begehrt der Umgelts befreÿung zu genießen, welche mit dieser Bedienung verknöpft ist. Facta Lectione ist Erkannt Wird H. Kuppelmeyer in seiner angezeigten Quali(ät die angesprochene befreÿung nach Gewohnheit gestattet und seÿe dieses gehöriger Orten kund zu thun.

Louis Kuppelmeÿer a émigré. L’administration fait dresser un état de ses biens
1792, Rubert secrétaire – acp 11 f° 54-v du 28 Juin 1792
Etat ou inventaire de ce qui appartient a M Kuppelmeyer sous aide major de la place Emigré, du 25 Juin 1792
acp 11 cd 73-4239

Bien national, la maison est vendue aux enchères à Meinrad Bruder de Mutzig

1793, 8 nivôse 2 (28.12.) – Q 1133
Verkauf eines National: Haußes herrührend von dem Emigranten Ludwig Kuppelmeÿer
24 frimaure 1793. Vente de Maison Nationale provenante d’Emigé. Municipalité de Strasbourg, Louis Kuppelmeyer
(…) qu’il alloit être procédé à la Réception de la première Enchète pour la vente de la maison cy après désignée (…)
Une maison appartenant à l’Emigré Louis Kuppelmeyer, située place du Sable N° 6 en cette ville, consistant en maison de devant et derrière, Cave, Cellier, Bucher, Buanderie, Cour, Ecurie et Greniers, vers l’Orient la maison de cidevant Philippe Jacques René Berstett Emigré, vers le couchant François Goucheron, Caffetier, vers le Nord Sébastien Stamm, boucher, et lle Midi la dite place, laquelle a été affermée par l’administration suivant bail qui expire dans six mois à compter dudit jour 13 frimaire courrant, au Citoyen Kolla, vitrier, pour un loyer annuël de 2675 livres et estimée à 20.000 livres
(…) sur lequel article le Citoyen Jean Conrad Schwahn, Chirurgien à l’hôpital (militaire) a fait la Mise de 4000 livres
Adjudication définitive du 8 Nivos. 2. (…) pour le prix de 41.000 livres au Citoyen Meinrad Brouder de Mutzig (enregistré le 24 Nivose An 2)
Procès verbal de l’expertise et de l’estimation du Batiment National ci devant à Kuppelmeyer Emigté faites par le soussigné Commissaire expert nommé pour cet effet par Arrêté du Directoire du Distrcit de Strasbourg en datte du premier d’octobre 1793. seconde année de le République française.
Cette propriété comprend deux maisons séparées par une petite cour, la première marquée du n° 6, layant a façade tournée vers le midi est située sur la place du Sable d’une part vers l’orient à côté d’une maison Nationale ci devant a Philippe Jacques Reinhard Berstett émigré d’autre part vers le couchant à côté defrançois goucheron caffetier et dans la même direction la deuxième maison dont le fond tire au Nord est dans un cul de sac et adossé contre la demeure de Sébastien Stamm boucher dans la rue du Bain de Rose le premier corps de logis a l’apparence d’une maison neuve de bonne construction et d’une façade régulière, l’Entrée est un corridor fermé par une porte à deux battans, on y trouve deux portes l’une conduit dans deux pièces sur le devant la première et la plus grande est une salle à manger ou il y a un beau fourneau de faiance et un plancher en parquet, cette pièce a deux croisées, l’autre n’en a qu’une, la deuxième porte est celle de la cuisine contigue à un garde manger ou office, au bout de ladite entrée ou corridor on monte au premier étage qui contient un beau vestibule en carreaux de dalle, une chambre et sur le devant deux pièces chacune de deux croisées, l’une a un fourneau de faiance, l’autre est une chambre à cheminée, les planchers sont des parquets ordinaires, cet étage avec le rez de chaussée fait un logement, le second étage est distribué comme le premier il est surmonté d’un toit à la mansarde ou il y a aussi un vestibule et trois chambres, cette maison contient aussi une cave mais elle est basse avec un terroir peu enfoncé et ne peut contenir que deux petits tonneaux. Le deuxième bâtiment est vieux mais en bon état par de bonnes réparations qu’on y a faites, dans le bas il y a place pour différents effets, une buanderie et un bucher a côté duquel est l’escalier intérieur de la maison, ensuite il y a un bon cellier et une écurie, elle a deux étages et un grenier divisé en trois parties le premier étage au quel on arrive par une petite gallerie qui longe le premier bâtiment et celui du voisin contient une pièce où il y a une alcove entre la garde robes avec un fourneau de faiance, vient ensuite un emplacement ou vestibule ou il y a des réduits pour différents effets et l’escalier à côté duquel est une chambre en galetas au fond de la maison il y en a une pareille au second étage et dans le vestibule ou est l’escalier intérieur, il y a d’un côté une petite chambre de l’autre une petite cuisine et vers la cour une pièce propre avec une alcove, ces deux maisons sont liées par une construction qui renferme l’escalier principal et en outre au rez de chaussée une petite chambre et entre-sol au dessus duquel il y a un joli cabinet dont l’entrée est dans la gallerie dudit escalier, dans ce cabinet on monte par quelques degrés audit deuxième étage de l’arrière maison, et au dessus du même cabinet se trouve la cuisine pour le logement au second étage du premier bâtiment, la cour est pavée en dalles, d’un côté sont les aisances, de l’autre une pompe et une grande porte contre le fond du cul de sac et ruelle qui donne l’issue dans la rue du bain de rose, l’écurie a aussi une entrée dans le même passage, les murailles latérales appartiennent à ladite propriété, ce que l’on reconnait par plusieurs chapelles construites dans leur épaisseur et ce domicile dont la bonne situation et une des belles vues de la ville en rend le séjour agréable ne paroit pas être sujet à aucune servitude, bien au contraire on tolere une cloture de lattes qui barre ledit cul de sac auprès de la porte de l’écurie, ce qui procure à la maison l’avantage d’une basse cour. Tout l’emplacement forme un quarré long dont les largeurs sont inégales, la plus grande est la base de la façade extérieure et le fond de l’arrière maison et la petite largeur.
La première maison contient 948 piés quarrés de France, la cour 384, l’emplacement de l’escalier 270, l’arrière maison 1260, ensemble 2862 piés quarrés
Ces maisons sont affermées au citoyen Kolla vitrier pour une somme annuelle de 2675 livres mais ensuite de plusieurs informations et renseignements pris sur l’objet en question j’estime qu’elles valent en principal 20.000 livres. J. N. Küchel
acp 20 f° du 24 nivose 2

Fils de boucher, Meinrad Bruder épouse en 1772 Marie Catherine Flecher, tous deux de Mutzig
Mariage, Mutzig (cath. p. 183)
Hodie die 16 mensis Augusti Anno 1772 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti sunt Meinradus Bruder solutus, filius defuncti Sebastiani Bruder civis et lanionis hujatis et Annæ Mariæ Dantzer viduæ nunc die superstitis et Maria Catharina Flecher filia soluta deuncti joannis flecher civis hujatis et Catharinæ Meyer ad hic hic superstitis, ambo commorantes in hac parochua (signé) Meinrath bruder, Catharina flecherin (i 93)

Aubergiste aux Trois Rois (1778-1779) puis au Pied de Bœuf, Meinrad Bruder achète à plusieurs reprises des biens nationaux. Il est emprisonné en l’an X d’après un judiciaire du tribunal de commerce. Il meurt en ventôse XI en délaissant pour héritiers testamentaires les six enfants d’Anne Marie Bruder et de feu le meunier Ignace Oberhausser (inventaire après décès, 24 Messidor XI, Mutzig I n° 174)
Marie Catherine Flecher se remarie à Mutzig en 1807 avec Ignace Brassel et meurt à Mutzig le 13 juillet 1822
7 fuctidor X (Mutzig I, Simonnaire, n° 208) Meinrad Bruder, würcklichen in dem arrest haus dahier zu Straßburg sich befindend (laut) urtheil Straßburger commerce-gerichts vom 23. prairial VI
† Mutzig 28 ventôse XI (19 mars 1803)

La maison de l’émigré Kuppelmeyer est à nouveau vendue. Les acquéreurs sont Jean Joseph Marande et Jean Lorentz, de Benfeld.

1796 (28 messidor 4), Q 2226
Vente. 28 messidor 4 maison place du Sable n° 6 provenant de l’émigré Küppelmeyer et réuni au domaine de la Nation par décret du 8 avril 1792, 21 600 li
(les mêmes) la maison n° 7 provenant de l’émigré Berstett pour 10 800 li
(Jean Joseph Marande & Jean Lorentz de Benfeld)
Du 28 messidor de l’an 4° de la République française une et indivisible, Nous Administrateurs du Département du Bas-Rhin pour et au nom de la République français (…) avons par les présentes, vendu et délaissé dès maintenant et pour toujours aux Citoyens Jean Joseph Marande & Jean Lorentz de Benfeld
Une Maison et Dépendances située à Strasbourg Place du Sable d’un côté Sur la maison de l’émigré Berstett, de l’autre sur cette du citoyen Goucheron, ladte Maison et dépendances provenait de L’Emigré Kuppelmeyer dudit Strasbourg réunie aux Domaines de la Nation par Decret du 8 avril 1792. & Evalués Conformément à L’article VI de la Loy du 24 Ventos d.er (…) pour 21.600 livres
L’an 4 de la République française le 21 Jour du mois de Messidor, Nous Charles Christiani, Ingénieur des Ponts et Chaussées, Expert nommé par délibération de l’Administration du Département du Bas Rhin, en datte du 15 de Ce Mois, et le Citoyen Eleonore Petin, Ingénieur Géographe tous deux demeurant à Strasbourg, ce dernier nommé par les Citoyens Lorentz et Marande de Benfeld par leur soumission d’acquérir sous la date du 14 du même mois à l’effet de procéder à l’estimation en revenu en en Capital sur le pied de 1790 les domaines Nationaux ci après désignés.
Nous sommes en conséquence de la commission a nous donnée par l’administration du Département en date du dit 15 Messidor transporté (…)
Savoir 1° un corps de bâtiment sous n° 6 donnant sur la place du Sable, a droite sur la Maison de l’Emigré Berstett, à gauche sur celle du Cit. Coucheron ayant de face 29 Pieds Sur 36 pieds de Profondeur et 42 pieds de hauteur, y compris la Mansarde le tout solidement Construit en Maçonnerie lad° Mansarde exclue. Le Rez de chaussée de ce Batiment consiste en 4 pièces y compris cuisine, le premier, second et mansarde contienent aussi 4 pièces, y compris Cuisine, le premier, second et Mansarde Contiennent aussi quatre pièces, le tout en bel en bon Etat. Le sélier qui est sous ce Batiment n’est pas praticable Vu qu’à la moindre crue les Eaux y montent.
Le Batiment en aile gauche a 28 pieds de Longueur sur 10 de Profondeur, et est de la même hauteur du Batiment précédent, il contient la Cage de l’Escalier, avec une pièce et entre sol, au dessus du Rez de Chaussée. au premier Etage ainsi qu’au 2° il Contient une Cuisine de laquelle on Entre dans le Batiment du Fond qui a 54 pieds de Longueur sur 20 de largeur, lequel contient au Rez de chaussée une Ecurie, Buanderie et Selier, et dans les deux Etages supérieurs il se trouve 5 pièces y Compris Cuisine, ce Batiment a 25 pieds de hauteur.
La cour a 29 pieds de longueur sur 12 de Large et a une issue sur le Cul de sac qui donne dans la rue aboutissante au pont de Ci devant Eveché présentement la commune. La surface totale de ce domaine y Compris Cour et bâtiment est de 2752 pieds Carrés
Visite faite du domaine national ci dessus détaillé nous nous sommes transportés a Celui qui lui est Contigu et Compris dans la même soumission, il Consiste (…)
Savoir en un Corps de Batiment sous n° 7 donnant sur la place du Sable à droite le magasin au sel à gauche la susdite maison n° 6 il a 36 pieds de façade sur 26 pieds de profondeur et 27 pieds de hauteur la façade du côté de la rue est construite en maçonnerie ainsi que le côté de la cour jusqu’au premier, le reste étant fait en galandure. Tout ce bâtiment est dans le plus mauvais état par vétusté. Il contient au rez de chaussée a côté d’une entrée cochère un petit logement consistant en 3 pièces, idem au premier et second étage.
Le bâtiment en aile droite a de longueur 60 pieds sur 11 de profondeur et 20 pieds de hauteur il est construit en galandure et est en assez bon état, il contient au rez de chaussée écurie et bucher et au premier étage 4 pièces.
Le bâtiment au fond de la cour a 25 pieds sur 16 et même hauteur que le précédent contenant sur toute sa capacité un selier au rez de chaussée et 3 pièces au premier. Le bâtiment attenant a celui ci et tirant vers le principal corps de logis a 25 pieds de longueur sur 11 de largeur et 20 de hauteur et contient au rez de chaussée une buanderie et 2 petites pièces au premier étage 3.
La cour a 810 pieds carrés de surface et la totalité de ce domaine qui a une issue sur le même cul de sac ou impasse est de 3068 pieds carrés
Nous sommes d’avis que la maison susdite n° 6 valoit en 1790 en revenu 1200 livres multiplié 18 fois font en capital 21.600 livres et que la maison et dépendances n° 7 en 1790 en revenu 600 livres multiplié 18 fois font en capital 10.800 livres
(les mêmes) la maison n° 7 provenant de l’émigré Berstett pour 10 800 li
Enregistrement de Strasbourg, acp 41 f° 85-v du 1 ther 4

Jean Joseph Marande et Jean Lorentz cèdent leurs droits au négociant Meyer Dreyfuss

1796 (10 thermidor 4), Strasbourg 1 (11), Not. Lacombe n° 32
Cession Cit. Jean Joseph Marande verifficateur de l’enregistrement et Lorenz negt. demeurant à Benfeld
au Cit. Meyer Dreyfuss negt. de cette ville
Scavoir le bénéfice des deux contrats de vente que l’administration departemantale du bas Rhin leur a passé le 28 messidor dernier
1. a une maison située à Strasbourg place au sable N° 6 d’un côté la maison de l’emigré Berstett d’autre celle du Cit. Goucheron,
2. d’une autre maison et dépendances située a Strasbourg place au Sable N° 7 d’un côté la Maison N° 6 d’autre sur le magasin au Sel, lad. maison provenant de l’emigré Berstett
(Joint) Domaines Nationaux de nouvelle attribution, avoir reçu des Cit. Jean Joseph Marande et Jean Lorentz de Benfeld 21.600 livres. pour l’acquittement du prix d’acquisition d’une maison et dépendances place du sable sous le N° 6 provenant de l’Emigré Kuppelmayer ledit domaine vendu auxd. C. Marande et Lorentz par Contrat passé le 28 messidor par l’administration départementale du Bas Rhin – (autre) pour l’acquittement du prix d’acquisition d’une maison et dépendances place du sable sous le N° 7 provenant de l’émigré Berstett 10.800 francs – 12.000 livres
Enregistrement, acp 41 F° 131-v du 11 ther. 4

Meinrad Bruder loue la maison place au Sable au citoyen Rumpler

1796 (1 Compl. 4), ssp, Enregistrement de Strasbourg, acp 46-49 f° 23 du 16 vent 5
Bail de 3 ans – Meinrad Bruder
au C. Rumpler
une maison place du Sable, pour 154 livres

Meinrad Bruder vend les deux maisons 6 et 7, quai au Sable à l’homme de loi Rumpler (acte confirmé par le tribunal civil, selon la mention de l’acte de 1805 ci-dessous)

1797 (19 ventose 5), ssp, Enregistrement de Strasbourg, acp 54 f° 15-v du 15 fruct. 5
Meinrad Bruder de Moutzig
Rumpler homme de Loix
deux maisons à Strasbourg sur le quai dit Sand platz N° 6 et 7, pour 10.000 francs

1798 (19 ventose 5), ssp, Enregistrement, acp 59 f° 129-v du 12 germinal 6
Faculté de retrait accordé pour le Cit. Rumpler par un Cit. Meinrad Bruder de Mutzig pendant 5 mois 15 jours sur deux maisons que ce dernier a vendu au premier par acte dument enregistré

Le chanoine François Louis Rumpler fait donation de la maison n° 7 à sa petite-nièce Esprit Marie Sophie Louise Philippine Victoire Laquiante
1805 (17 floréal 13), Strasbourg 14 (27), Not. Lex n° 4912
Donation – François Louis Rumpler chanoine de la métropole de Varsovie titulaire de la cid. Eglise collégiale de St Pierre le jeune à Strasbourg
à Esprit Marie Sophie Louise Philippine Victoire Laquiante sa petite niece agée de 15 ans, fille mineure de M François Marie Louis Nicolas Jean Thomas d’Aquin Bruno Laquiante, Notaire public a la résidence de cette ville, et Marie Anne Sophie Magniere
la propriété de la vieille maison qu’il possede audit Strasbourg sur la place du Sable N° 7 cour écurie cave appartenances & dépendances, d’un côté la Maison N° 6 qu’il a récemment donnée à Dlle fortunée Rumpler aussi sa petite niece, de l’autre au magasin a sel derrière (-), devant ladite place, laquelle maison il a acquis de Meinrad Bruder de Muzig par acte sous seing privé. confirmé par jugement du Tribunal Civil, moyennant 3333 francs
(Charges, clauses et conditions), 1. le Donateur se réserve sa vie durante la Jouissance & l’administration viagère de ladite maison, 4. il a été déclaré que ladite Maison a sur celle N° (-) y attenant & celle-ci sur l’autre N° 7 les droits de servitude réciproques suivantes, Savoir le puit est commun entre la Maison n° 5 donnée à la Dlle Fortunée Rumpler & la présente N° 7 & le N° 6 a le droit de passage par la Cour du N° 7 présentement donnée (jouissance à l’age de la majorité)
Enregistrement, acp 96 F° 131 du 27 flo 13

Notice sur François Louis Rumpler dans le répertoire du clergé de Kammerer
(Kammerer n° 4277) François Louis Rumpler ° 17.5.1730 Obernai de Nicolas not. roy. et économe de St Léonard et Jeanne Madeleine Maeder, étud. civ. et can, avec. Cons. Souv. 1751 – tit. clér. 20.5.1757 (6 E 41 97) – vic. Liepvre 18.1.1759-15.8.1759 – can. Haguenau 19.7.1759 (G 5190,322 – 1767) – vers 06.1766 a Paris aumonier ord. de la maison royale a Versailles (id) – can. Str. SPJ. 12.1.1767 (6 E 41 125), en procès avec ce chapitre – can. hono. de Varsovie 1773 – à la Revolution membre du Conseil de la commune de Strasbourg – rachète le Mont-Sainte-Odile et le couvent de Capucins d’Obernai – adh 2.9.1802 Mt St Odile 715-237 – † 17.5.1806 Str. Ec – autobiogr. Sitzmann II 624, frère de 4282)

Inventaire dressé après la mort de François Louis Rumpler
1806 (8.7.), Strasbourg 14 (30), Not. Lex n° 536
Inventaire de la succession de François Louis Rumpler, pretre ancien chanoine de L’Insigne église Collégiale de St Pierre le Jeune de Strasbourg et Chanoine honoraire de Warsovie, décédé en la maison qu’il occupoit Place au Sable N° 6 le 17 mai dernier – à la requête de 1. Marie Antoinette Jeanne Fortunée Rumpler, épouse du Sr Théodore Audeou, Payeur divisonnaire à Venise, représenté par M Chrétien Louis Kern, Jurisconsulte, héritiere présomptive de son grand oncle du chef de son père Joseph Salomon Rumpler qui étoit fils de Henri Rumpler frère consanguin dudit défunt,
Marie Frédéric Henri Christiani, secrétaire général de la Préfecture du département des Forêts, demeurant à Luxembourg, représenté par Georges Charles Frédéric Ferdinand Popp, magistrat de sureté de Strasbourg, Le Sr Christiani héritier présomptif du défunt du chef de Dame Sibille Christiani née Rumpler qui étoit fille de Henri Rumpler frère consanguin du défunt
2. Sr Jean Jacques Guntz, Pretre Curé de Bernardswiller prés d’Andlau, Dame Marie Elisabeth Guntz femme d’Antoine Sigrist tanneur dudit Andlau, Marie Anne Guntz femme d’Antoine Panot bourgeois dudit Andlau, Jean Nicolas Guntz homme de lettres demeurant audit Andlau, Marie Claire Guntz fille majeure à Andlau, Véronique Kehr veuve d’Ignace Guntz vigneron à Andlau, tutrice naturelle de ses trois enfants mineurs et ledit [sic] Sr Paccot tuteur subrogé, lesdits Guntz représentant D° Anne Elisabeth Rumpler, décédée épouse de M Reiss Bourguemaitre a Oberenheim leur ayeule matrentelle qui étoit sœur consaguine dudit défunt François Henri Rumpler
3. M François Marie Louis Nicolas Jean Thomas d’Aquin Laquiante, notaire impérial, neveu du défunt, Madeleine Sabine Xaviere Laquiante veuve du Sr Joseph Salomon Rumpler, homme de lettres, M Michel Ignace Xavier Laquiante, ancien agent politique du Gouvernement demeurant à Strasbourg, neveu du défunt, représenté par M Chrétien Louis Kern, M. Marie Louis Charles Xavier Laquiante, administrateur du trésor public résidant à Paris, neveu du défunt, représenté par S Kern, D° Emanuel Marie Joseph Henriette Sophie Laquiante, niece du défunt épouse de M Marie Joseph François Adam Gerard, président au tribunal civil séant à Wissembourg, M. Guillaume Antoine Bruno Laquiante, Payeur Général de l’armée d’Italie, neveu du défunt demeurant à Milan, représenté par M Marie Antoine Magnier son beau frère, Directeur des Douanes demeurant à Strasbourg, héritiers du chef de Dame Marie Charlotte Elisabeth Anne Felicité Pierrette Rumpler qui étoit sœur germaine du défunt, épouse de M Jean Thomas d’Aquin Laquiante, Président du Tribunal Civil à Strasbourg
déclaration par le S Pierre Colonel officier de santé et De Marguerite Gittlin son épouse qui avoient soin du ménage du défunt dans ladite maison où ils logeaient avec lui
dans l’antichambre, dans le sallon ou Chappelle, dans la chambre à coucher, dans la chambre a côté de celle a coucher, au garde meubles sur le derrière de la maison, dans la chambre des soldats, dans la cave, bibliotheque, total des meubles 1257 fr, numéraire 3673 fr
Enregistrement, acp 100 F° 61-v du 16.7.

François Louis Rumpler fait donation de la maison sise 6, quai au Sable à sa nièce Marie Antoinette Jeanne Fortunée Rumpler à son contrat de mariage avec Théodore Audéoud, natif de Genève (biographie sommaire dans le N.D.B.A.

1805 (27 germinal 13), Strasbourg 14 (27), Not. Lex n° 4820
Contrat de mariage – Theodore Audeoud, Rentier natif de Geneve département du Leman, fils majeur de feu M Michel Audeoud, Magistrat de la ville de Geneve et de D° Elisabeth Viguier demeurant à Lyon ses père et mère
Marie Antoinette Jeanne Fortunée Rumpler, fille mineure de feu Joseph Salomon Rumpler, juge royal des Citadelle et fortifications de Strasbourg et de D° Madeleine Sabine Xaviere Laquiante, assitée de François Louis Rumpler, chanoine de la Metropole de Vasovie, ancien titulaire de l’eglise collegiale de St Pierre le jeune son grand oncle
Louis Rumpler oncle de la future épouse, fait donation entre vifs pure et simple et irrévocable à la future épouse de la maison qu’il possede et occupe présentement en cette ville scise sur la place au Sable n° 6, d’un côté le Sr Brisez Caffetier, de l’autre une maison du Sieur Donateur lui-même, devant ladite place, le Sr Rumpler se réservant seulement la jouissance et le droit d’habitation, (donne) la jouissance du second et troisième logement de ladite maison à titre gratuit mais pour leur propre usage personnel et non autrement, estimée 6666 francs
Etat du trousseau 4357 francs
Enregistrement, acp 96 F° 82 du 29 germ. 13

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Marie Angélique Gaudry femme d’Etienne Thomas Labbé

1810 (2.1.), Strasbourg 14 (43), Not. Lex n° 3961
Inventaire de la succession de Marie Angélique Gaudry femme d’Etienne Thomas Labbé, courrier de l’armée d’Allemagne demeurant momentanément en cette ville où elle est décédée le 20 décembre dernier – à la requête du veuf, tuteur naturel de Charles âgé de 7 ans, seul et unique héritier de la défunte, en présence de Nicolas Soudé, maréchal ferrant demeurant place des Canoniers n° 20
dans la demeure place du Sable n° 6
Contrat de mariage dont la grosse se trouve à Paris
garde robe 386 fr, communauté 200 fr, numéraire 2976 fr, dettes actives 7000 fr, passif 476 fr
Enregistrement, acp 113 F° 197-v du 12.1.

Inventaire dressé après la mort d’une locataire, Lisette Chavanne

1819 (22.11.), Strasbourg 14 (63), Not. Lex n° 1365
Inventaire de la succession de Lisette Chavanne, fille majeure célibataire, en service chez M. Audéoud, ancien conseiller de préfecture, décédée le 4 courant – à la requête de 1. Jean David Ramel, employé au château royal, mandataire de 1. Susanne Chaudet veuve Chavanne demeurant à Sury en Suisse, mère et légataire universelle de la défunte, 2. François Chaudet à Bougy-Villars oncle légataire particulier suivant testament reçu par le soussigné notaire le 19 octobre dernier
dans la demeure place du marché au Sable n° 6
mobilier 667 fr, créances 250 fr, numéraire 182 fr, ensemble 1099 fr, passif 356 fr
Enregistrement, acp 145 F° 82-v du 29.11.

Inventaire dressé après la mort d’un locataire, le juge de paix Jean Jacques Fischer

1835 (6.1.), Strasbourg 14 (96), Me Ritleng n° 4577
Inventaire de la succession de Jean Jacques Fischer, ancien juge de Paix décédé le 23 décembre dernier – à la requête de 1. Louis Auguste Fischer, propriétaire à Strasbourg, 2. Jean Frédéric Eyth, négociant, tuteur légal d’Amélie, Marie Emma, Cécile, Ida Eyth, enfants mineurs procéés de son mariage avec Marie Victoire Fischer, héritiers de leur père et ayeul
en la maison du défunt place au Sable n° 6
mobilier 609 fr, passif 617 fr
Enregistrement, acp 229 F° 125-v du 12.1.

Donation à leur fils par Théodore Audéoud et Jeanne Fortunée Rumpler
1846 (11.11.), M° Ritleng
Donation à titre de partage anticipé par Théodore Audéoud, propriétaire à Strasbourg & Jeanne Fortunée Rumpler sa femme
à Louis François Audéoud propriétaire en ladite ville leur fils représenté par son mandataire par acte en forme, présent & acceptant
acp 354 (3 Q 30 069) f° 40 du 11.11. – Cette donation est faite en vue d’égaliser ledit Sr Audéoud avec Marie Françoise Audéoud sa sœur femme d’Alphonse Henri Philippe de Bernard de Montbrison, capitaine de cavalerie demeurant en ladite ville, déjà nantie par son contrat de mariage reçu Rencker notaire en cette ville le 19 août 1834 de sa part dans la succession de ses auteurs par l’abandon qui lui a été fait d’une maison sise à Strasbourg place au sable N° 6, valeur 30.000 francs, 2° créances 42.000, 3° trousseau 10.000 total 82.000
A M. Audéoud il est fait donation I. 1° de 12 ha 4 ares 80 ca terre et pré ban d’Avolsheim en 40 pièces
2° de 40 ha 37 a 87 ca terre à Molsheim en 32 pièces
3° d’une maison de maître à deux étages, deux petits bâtiments, maison de jardinier & jardin avec dépendances au village d’Avolshei, environ 10 ares
4° et d’une maison de fermier avec grange écurie & dépendances au même villaage plus 7 ares de vignes au même ban d. Hubel, tous ces immeubles d’un revenu de 3460, en capital 69.390 francs
II. il a reçu avec les présentes1610 francs employés par lui à acquitter le prix de divers immeubles
III. Il lui est fait abandon d’objets mobiliers estimés à 14.000
IV. de la somme de 2500 francs en argent, Total 87.500, dont mobilier 18.100
Mde de Montbrison a reçu 82.000, soulte 5500 francs
Le donataire entrera en jouissance des immeubles el jour de son mariage

Inventaire dressé après la mort de Théodore Audéoud à Contrexéville le 6 août 1854
1854 (27.11.), Strasbourg 14 (143), Not. Ritleng n° 6795
Inventaire communauté qui a existé entre Théodore Andéoud et Marie Antoinette Jeanne Fortunée Rumpler
L’an 1854 lundi 27 novembre à neuf heures du matin, à la requête et en présence 1. de Mr Arthur Laquiante, juge au tribunal de première instance séant à Strasbourg, domicilié & demeurant en cette ville, agissant en qualité d’exécuteur testamentaire de feu Mr Théodore Andéoud, en son vivant propriétaire chevalier de Saint-Louis & de la Légion d’honneur demeurant à Strasbourg, aux termes du Testament olographe en date à Strasbourg du 2 juin 1851 (…)
2° de Madame Marie Antoinette Jeanne Fortunée Rumpler veuve de mondit Sr Audéoud domiciliée et demeurant à Strasbourg en la demeure du défunt rue des Veaux N°20
3° Madame Marie Françoise Audéoud, épouse assistée et autorisée de Mr Alphonse Henri Philippe de Bernard de Montbrison, ancien capitaine de cavalerie, propriétaire demeurant ensemble à Strasbourg, 4° & de Mr Louis François Audéoud, propriétaire domicilié à Strasbourg et demeurant à Avolsheim. Madame de Montbrison et M Louis François Audéoud habiles à se dire et porter héritiers chacun pour moitié de Mr Théodore Audéoud leur père décédé à Contrexéville (Vosges) le 6 août dernier

Contrat de mariage passé par M° Félix Gaspard Lex alors notaire à Strasbourg le 27 germinal an XIII (…) – Testament
Description du mobilier. Chambre à coucher de M. Audéoud, Antichambre, Cabinet à côté de l’antichambre, Chambre à coucher, Au salon, Chambre à coucher de Mad. Audéoud, Cabinet à côté de l’antichambre, Salle à manger, Chambre de la fille, Chambre de la cuisinière, Chambre à côté de la précédente, Palier, Cuisine & Garde manger, Pallier
acp 435 (3 Q 30 150) f° 51 du 2.12. (succession déclarée le 4 janvier 1855) Garde robe du défunt 211
Communauté, mobilier 5877
6 ha 17 a 5 terres ban de Rumersheim
3 ha 22 a 70 ca terres ban de Rosheim
créances 28.973, trois actions du Compte d’eccompte 3000, trois actions de Huttenheim 30.000, dividende des dites actions 6000, une inscription de rentes de 700 ducats du Royaume des deux Siciles, semestre échu 1535, autres créances 997
Rapports des héritiers 40.000, reprises de la veuve 1571, Passif 1500
Suit la liquidation de la communauté et de la succession
Notoriété du 7. Xbre 1854

1854 (18.8.), M° Ritleng
Dépôt du testament olographe de Théodore Audéoud
acp 432 (3 Q 30 147) f° 58 du 19.8.
Enregistrement de Strasbourg, ssp 118 (3 Q 31 617) f° 16-v du 19.8.1854 ssp du 10.6.1852
Testament – Théodore Audéoud

Marie Antoinette Jeanne Fortunée Rumpler meurt à Avolsheim le 17 avril 1869. Ses deux enfants se partagent ses biens.
1869 (27.7.), Strasbourg 14 (175), Not. Emile Ritleng jeune n° 18.318
Liquidation et partage des successions de Mr Théodore Audéoud en son vivant propriétaire, chevalier de Saint-Louis & de la Légion d’honneur & de Dame Marie Antoinette Jeanne Fortunée Rumpler, son épouse, domiciliés, décédés le premier à Contrexéville le 6 août 1854 & Madame Audéoud à son dernier domicile à Avolsheim le 17 avril 1869
Dressés à la requête et en présence 1° de Madame Marie Françoise Audéoud, Epouse assistée de Mr Alphonse Henri Philippe de Bernard de Montbrison, ancien capitaine de cavalerie, propriétaire demeurant ensemble au Château d’Oberkirch près Obernai, 2° de Monsieur Louis François Audéoud, propriétaire domicilié à Strasbourg demeurant à Avolsheim (…) en qualité se seuls et uniques héritiers de Monsieur & Madame Audéoud leur père & mère ainsi que’il résulte de l’inventaire dressé après le décès de M. Audéoud par M° Rutleng père alors notaire à Strasbourg en date au commencement du 27 novembre 1854 et d’un acte de notoriété dressé par le soussigné notaire Ritleng le 27 avril 1869.
Observations préliminaires. Les comparants font observer que leurs père et mère étaient mariés sous le régime de la communauté de biens de conquêts et acquêts aux termes de leur Contrat de mariage passé devant M° Lex notaire à Strasbourg le 27 germinal an XIII. Après le décès de M. Audéoud & selon le vœu de ce dernier Mad. Audéoud a conservé l’administration de toute la masse, en conséquence les deux fortunes paternelle et maternelle vont être ci après liquidées
acp 585 (3 Q 30 300) f° 75 du 3.8. – Communauté, un corps de biens de
6 ha 17 a 05 terres ban de Rumersheim estimé 24.000
un corps de biens de 3 ha 22 a 70 ca terres ban de Rosheim estimé 16.000
une créance 20.000, deux actions du tissage mécanique B. Rhin 6000, 57 actions du chemin de fer de la méditerranée 56.073, 43 actions des chemins de fer autrichiens 36.012, 19 actions du chemin de fer de l’Est 11.305, argent 2180, fermages 300 total 171.871 francs
Abandonnements (…)

1869 (27.5.), Strasbourg 14 (174), Not. Emile Ritleng jeune n° 18.217
Notoriété – (…) avoir parfaitement connu Madame Marie Antoinette Jeanne Fortunée Rumpler veuve de Monsieur Théodore Audéoud en son vivant propriétaire, chevalier de Saint-Louis & de la Légion d’honneur demeurant à Strasbourg & savoir
1° qu’’elle est décédée à Avolsheim le 17 avril dernier sans avoir fait de dispositions testamentaires, 2° qu’après son décès il n’a point été dressé d’inventaire de sa succession, 3° qu’elle a laissé pour seuls et uniques héritiers des deux enfants ci après nommés issus de son mariage avec mondit Sr Audéoud, savoir Madame Marie Françoise Audéoud, épouse assistée de Mr Alphonse Henri Philippe de Bernard de Montbrison, ancien capitaine de cavalerie, propriétaire demeurant ensemble à Strasbourg, & Monsieur Louis François Audéoud, propriétaire domicilié & demeurant à Avolsheim chacun pour moitié
acp 578 (3 Q 30 293) f° 195 du 3.6.

Théodore André Audéoud et Marie Antoinette Jeanne Fortunée Rumpler font donation de leur maison à leur fille Anne Marie Françoise lors de son mariage avec le capitaine Alphonse Henri Philippe Bernard de Montbrison

1834 (19.8.), Strasbourg 1 (70), Me Rencker n° 10.588
Contrat de mariage, régimé de communauté réduite aux acquets – Alphonse Henri Philippe Bernard de Montbrison, capitaine de cavalerie domicilié à Strasbourg, fils de Louis Simon Joseph Bernard de Montbrison, ancien officier du génie Chevalier de la Légion d’Honneur à Strasbourg, et de feu Philippine Frédérique Dorothée Françoise d’Oberkirch
Anne Marie Françoise Audéoud, fille de Théodore André Audéoud, propriétaire ancien officier supérieur et ancien conseiller de préfecture, Chevalier de St Louis et de la Légion d’Honneur, et de Marie Antoinette Jeanne Fortunée Rumpler
apports du futur époux, biens à Breuschwickersheim, Riedheim
M. de Montbrison fait donation à son fils d’un corps de biens à Behlenheim
la future épouse dotée par ses père et mère en avancement d’hoirie mais à charge de rapporter 30.000 francs, 1. une maison avec cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg place du Sable n° 6, d’un côté le Sr Schweighaeuser, d’autre le Sr Heywang, devant la place, derrière la rue dite Stoltzgass – propre à Mde Andéoud pour lui avoir été donnée par contrat de mariage le 27 germinal 13 par l’Abbé Rumpler son grand oncle, estimée à 1200 fr de revenu ou 24.000 fr de capital – les père et mère de la future épouse se réservent la jouissance viagère pendant quinze années de la grande cave dépendant de l’immeuble dont s’agit
Enregistrement, acp 226 f° 145 du 23.8.

Anne Marie Françoise Audéoud veuve d’Alphonse Henri Philippe de Bernard de Montbrison renonce aux avantages assurés par son contrat de mariage et par une donation faite en 1859
1873 (6.11.), M° Ritleng
Verzichtleistung seitens Anna Maria Franziska Audéoud Wittwe Alphons Heinrich Philipp de Bernard de Montbrison zu Oberehenheim, auf die ihr durch ohre, benannten Ehemann gemachten Schenkungen 1) in ihrem vor Notar Rencker in Straßburg d 19. August 1834 errichteten Ehevertrags des Genusses von 50.000 frcs, 2) in einer vor Notar Ritleng Zu Straßburg den 4. März 1859. aufgenommenen Schenkung eines Viertels in Eigenthum & ¼ in Nutznießung der Verlaßenschafft ihres Ehemanns

Anne Marie Françoise Audéoud fait dresser un état de ses biens en présence de ses héritiers, son fils Maurice Anne Théodore de Bernard de Montbrison et un petit-fils issu de sa fille, épouse de Marie Paulin de Romance, demeurant au château de la Basme à Couddes (Loir et Cher)
1873 (5.11.), Strasbourg 14 (180), Not. Emile Ritleng jeune n° 19.966
Inventar der Gütergemeinschaft die zwischen Alphons Heinrich Philipp von Bernard von Montbrison und Anna Maria Francisca Audeoud existirt hat
Im Jahr 1873 am Mittwoch den 5. November um neun Uhr morgens in der Schreibstube des unterzeichneten Notars Herrn Ritleng des Jüngern, Auf Ansuchen und in Gegenwart 1. der Frau Anne Marie Françoise Audéoud, Wittwe des Herrn Alphonse Henri Philippe de Bernard de Montbrison, Cavallerie-Capitän, bei Leben wohnhaft in Oberehenheim, sie wohnhaft in besagter Stadt und handelnd a) wegen der zwischen ihr und ihrem verstorbenen Ehemann bestandenen und auf die Errungenschaft beschränkte Gütergemeinschaft laut ihres durch Hn Rencker damals Notar in Straßburg am 19. August 1834 errichteten Ehevertrags, b) als Schencknehmerin eines Viertels in Eigenthum und eines Viertels in Nutznießung der ganzen Verlaßenschafft ihres Ehemanns laut einer durch H Ritleng Notar in Straßburg am 4. März 1857 aufgenommenen und am 2. Septembris 1873 einregistrirten Schenkung, c) endlich wegen der Rückforderungen die ihr zustehen können
2. des Herrn Maurice Anne Théodore de Bernard de Montbrison, Gutsbesitzer in Sulzbad bei Molsheim wohnhaft, 3. des Hn Charles de Hell, frantzösischer Consul in Frankfurt am Main (Deutschland), handelnd als Bevollmächtigter des Hn Baron Marie Paulin de Romance, Gutsbesitzer auf dem Schloß de la Basme bei Couddes (Loir et Cher) wohnhaft (…) als gesetzlicher Vormund seines noch minderjährigen aus seiner Ehe mit der verstorbenen Frau Marie Fortunée Louise de Bernard de Montbrison entsprossenen Sohns Marie Gaston Henri de Romance handelte,
Herr Maurice Anne Théodore de Bernard de Montbrison und der minderjährige Marie Gaston Henri de Romance, Letzterer durch Repräsentation seiner Mutter Frau de Romance gebohrne de Montbrison einzige und alleinige Erben, jeder für die Hälfte ihres den 15. August 1873 in Oberehenheim verstorbenen Vater und Großvater Herr Alphonse Henri Philippe de Bernard de Montbrison. Und in Gegenwart des H Anatole de Vivès, Brigad General in Ruhestand versetzt zu Ottrott wohnhaft agirend als gegenvormund des minderjährigen H. de Romance

Eheberedung (…) daß Herr und Frau Audéoud der Wittwe de Montbrison geborner Audeoud eine folgender maßen zusammengesetzte Mitgift von 82.000 Franken bestellt haben, nämlich a) ein in Straßburg Sandplatz Nummer 6 gelegenes Haus mit Hof, Abhängigkeiten und Zugehöigkeiten einerseits auf das Eigenthum des Hn Schweighaeusser andernseits auf das des Hn Heywang vorn auf den Sandplatz und hinten auf die Stoltzgaß stoßende abgeschätzt um 30.000
acp 621 (3 Q 30 336) f° 42-v n° 4887 du 7.11. – Gemeinschaft, Mobilien 7000, 20 actionen Gaz Gesellschafft zu Paris 13.925, 14 actionne Bahn von Paris nach Lyon und Mittellandischen Meers 12.267, Nordling 3276, 84 obligationen der nehmlichen Bahn 15.225, 69 obligationen Lombardische Bahn 17.389, 66 obligations der Bahn von Madrid nach Saragoss 13.018, 97 obligationen der Frantzösischen Ostbahn 26.190, 424 Renten 3 p. c. 8133. 20 obligationen des Frantzösischen Grund Credits 8810, 40 obligationen der Lombardischen Bahn 10.240, 1 action von Hüttenheim 3000, Schuldschein Hoffmann 43.000
4 ha 67. 97 Bann von Friedolsheim
2. 42. 43 Bann von Quatzenheim
66.45. Bann von Fessenheim
15. Ar Bann von Marlenheim
Ersatz Forderung des verstorbenen 184.100, der Wittwe 177.985

Anne Marie Françoise Audéoud meurt à Paris le 4 avril 1885 en délaissant pour seul héritier son fils
1885 (13.4.), M° Ritleng le jeune
Offenkunde bestätigend, daß Anne Marie Françoise Adéond [sic], Wittwe von Alphonse Henri Philippe de Bernard de Montbrison, zu Paris am 4. April 1885 gestorben ist und als einzigen Erben ihren Sohn Maurice Anna Théodore de Montbrison, Inspektor der Feuerversicherungsgesellschafft L’Union wohnhaft in St. Dié hinterlassen habe
acp 760 (3 Q 30 475) f° 80-v du 13.4.

Alphonse Henri Philippe de Bernard de Montbrison et Anne Marie Françoise Audéoud vendent la maison à Auguste Hoffmann

1868 (17.10.), Strasbourg 14 (173), Not. Emile Ritleng jeune n° 17.741
Vente pour 73.000 francs – ont comparu Monsieur Alphonse Henri Philippe de Bernard de Montbrison, ancien capitaine de Cavalerie, propriétaire & Madame Anne Marie Françoise Audeoud son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg, Lesquels ont déclaré vendre
à Monsieur Auguste Hoffmann, propriétaire domicilié et demeurant à Strasbourg ici présent et acceptant
Une maison avec appartenances & dépendances, cour, bâtiments de devant & de derrière, sise à Strasbourg Place aux Sables n° 3 nouveau & N° 6 ancien, d’un côté Mr Harbulot, de l’autre Mr Muller, devant la Place aux Sables, derrière la rue dite Stoltzgass. Dans la vente sont comrpis deux glaces à trumeaux, l’une au premier étage dans la salle à manger & l’autre dans la chambre sue le retour, un buffet en bois de chêne & dessus de marbre au second étage, l’armoire à bouteilles et les chantiers dans la cave & tous les poêles et accessoires se trouvant dans la maison à l’exception de ceux du rez-de-chaussée & de celui se trouvant au premier étage dans la chambre à cheminée.
Déclaration relative à une servitude. Les vendeurs font observer qu’il compète à la maison vendue une servitude active d’égout des toits sur la maison voisine appartenant à Mr Jean Harbulot Ingénieur civil demeurant à Strasbourg. Que dans le courant de l’année 1867, ayant été troublés dans la possession plus qu’annale de cette servitude par Mr Harbulot qui pour pouvoir élever son mur et y adosser de nouvelles constructions, se permit de déplacer le tuyau de descente qui partant du chenau adapté à la toiture passait directement par-dessus le mur latéral de la propriété du Sr Harbulot et descendait le long du mur et d’un petit bâtiment latéral y adossé au moyen duquel cheneau les eaux du bâtiment de devant des vendeurs s’écoulent par la propriété de M. Harbulot. Ils assignèrent ce dernier à comparaître devant le juge de paix du canton sud de la Ville de Strasbourg. Monsieur le Juge de Paix après avoir visité les lieux a rendu le 19 février 1868 le jugement suivant dont le dispositif est ainsi conçu
Attendu qu’il résulte des dires et aveux du défendeur mentionnés au procès verbal de descente et vue des lieux, d’une part, que les demandeurs sont en posession depuis de longues années et notamment depuis une année au moins du droit de faire écouler par un chenau reposant à ciel ouvert sur une terrase appartenant au défendeur les eaux du toit de leur maison sise à Strasbourg place du Sable N° 3 dans l’héritage de ce dernier, d’autre part que c’est dans le courant de l’été 1867 que ledit défendeur a donné une autre direction à ses eaux attendu qu’il ressort des explications du défendeur qu ce n’est qu’après l’introduction de la présente instance qu’il s’est décidé à recevoir de nouveau sur son fonds les eaux qu’il en avait détournés et à rétablir les choses dans l’état où elles se trouvent actuellement mais attendu que cet état de choses est tout à fait provisoire et qu’il ne présente aucune garantie de durée aux demandeurs et les met dans l’impossibilité de surveiller l’exercice de leur droit et qu’en définitif il ne doit son existence qu’à un expédient imaginé par le défendeur pour éviter les conséquences éventuelles de la présente action. Attendu que ces faits constituent un trouble à la possession plus qu’annale les demandeurs tant de leur maison sus indiquée que de leur droit de servitide d’égout des toits attendu en ce qui touchent les dommages intérêts que les demandeurs ne justifient d’aucun dommage appréciable, Attendu que toute partie qui succombe doit être condamnée aux dépens et frais, Par ces motifs statuant par jugement en premier ressort, Donnons acte aux demandeurs de ce qu’ils prennent pour trouble de possession annale les faits ci-dessus mentionnés, en conséquence condamnons le défendeur à rétablir les choses dans leur dernier état dans le délai d’un mois à dater de la signification du présent jugement et faute par le défendeur d’avoir fait exécuter dans le dit délai les travaux nécessaires à cet effet autorisons les demandeurs à les faire exécuter à ses frais au remboursement desquels il pourra être contraint sur la production des mémoires et quittances des ouvriers employés à cet effet, disons qu’il n’y a pas lieu d’allouer des dommages & intérêts, condamnons le défendeur aux dépens etc. ainsi jugé et prononcé
Sur l’appel interjeté par M. Harbulot où est intervenu un jugement au tribunal de première instance de Strasbourg le 31 juillet dernier qui confirme le jugement du 19 février dernier cidessus relaté, ledit jugement rendu sur appel a été signifié a avoué par exploit de l’huissier Nicolas de Strasbourg en date du 6 octobre courant.
Dans cet état de choses Mr & Mme de Montbrison cèdent et transportent à M l’acquéreur tous leurs droits résultant des dits jugements mais sans aucune garantie de leur part tant pour l’exécution du jugement qie pour toute action que M. Habulot pourrait exercer ultérieurement. (…)
Etablissement de la propriété. Madame de Montbrison est propriétaire de l’immeuble vendu pour lui avoir été constitué en dot en avancement d’hoirie par M. Théodore Audeoud ancien officier supérieur de cavalerie ancien conseiller de préfecture, Chevalier de St Louis et de la Légion d’honneur & Dame Marie Antoinette Jeanne Fortuné Rumpler son épouse demeurant à Strasbourg ses père et mère aux termes du Contrat de mariage des vendeurs par devant M° Rencker cidevant notaire à Strasbourg le 19 août 1834. Madame Audeoud était elle-même propriétaire du dit Immeuble en vertu de la donation qui lui en a été faite en vertu de la donation qui lui e été faite par son grand oncle Monsieur le Chanoine François Louis Rumpler de Strasbourg dans le Contrat de mariage de M & dame Audeoud reçu par M° Félix Caspar Lex lors notaire à Strasbourg le 27 Germinal an Treize – Prix 73.000 francs (…) Assurance contre l’incendie (…)
acp 576 (3 Q 30 291) f° 76 du 19.10.

Auguste Hoffmann acquiert un terrain dans l’impasse Stoltz
1869 (17.12.) Maire
le 17 décembre 1869, approuvé le 6 mai 1870
Vente par la Ville de Strasbourg
à Auguste Hoffmann propriétaire à Strasbourg
de 39 mètres 42 terrain impasse Stoltz moyennant 394,20 francs
acp 593 (3 Q 30 308) f° 43 du 11.5.

Natif de Wissembourg, Auguste Hoffmann épouse Catherine Müh dont il a quatre enfants nés à la Nouvelle-Orléans. Il se remarie avec Caroline Stromeyer, native de Deux-Ponts. Il quitte Strasbourg en 1875 pour Wissembourg où il meurt en 1904.
Registre domiciliaire (601 MW 175)
Hoffmann, Rentier
August Hoffmann, 28/4 19, Wissemburg, katholisch
Frau Caroline geb. Stromeyer, 9/7 49, Zweibrücken, katholisch
Kinder, Carl 4/8 53 New Orleans, Celine 16/10 56 New Orleans, Eugen 21/10 58 New Orleans, Virginie 6/5 60 New Orleans
(Wohnungsverhältnis) Sandstaden 3, Eigenth.
17.6.75, Weissenburg

Caroline Stromeyer meurt le 4 septembre 1898
Décès, Wissembourg (n° 111) Weissenburg am 5. September 1898. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Praktiker Arzt Karl Ohleyer, wohnhaft zu Weissenburg, rothes Quartier N° 37, und zeigte an, daß Karolina Hoffmann, geborene Strohmeyer, Ehefrau des Rentners August Martin Hoffmann, 77 Jahre alt, evangelischer Religion, wohnhaft zu Weissenburg, rothes Quartier N° 46, geboren zu Zweibrücken, Pflatz, Tochter des verstorbenen Postbeamten Jakob Daniel Strohmeyer, zuletzt wohnhaft zu New-Orleans und dessen verstorbener Ehefrau Katharina Theysen, zuletzt wohnhaft zu Weissenburg, zu Weissenburg am 4. September des Jahres 1898. Nachmittags um neun ein halb Uhr verstorben sei (i 61)

Martin Auguste Hoffmann meurt le 22 octobre 1904.
Décès, Wissembourg (n° 89) Weissenburg am 22. Oktober 1904. Vor dem Standesbeamten erschienen heute der Stadtsekretär Friedrich Karl Klein, wohnhaft in Weissenburg, schwartzes Quartier N° 20, und zeigte an, daß der Rentner Martin August Hoffmann, Wittwer in erster Ehe von Katharina Müh, und Wittwer in zweiter Ehe von Karoline Strohmeyer, 75 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft zu Weissenburg, blaues Quartier N° 67, geboren zu Weissenburg, Sohn des verstorbenen Eigenthümers Johann Philipp Hoffmann, zuletzt wohnhaft in Weissenburg und dessen verstorbenen, Ehefrau Margaretha geborenen Friedrich, zuletzt wohnhaft in New-Orléans, zu Weissenburg, am 22. Oktober des Jahres 1904. vormittags um elf ein halb Uhr verstorben sei (i 49)

Caroline Stromeyer hypothèque en son nom et en celui de son mari la maison au profit du propriétaire Louis Edmond Redslob

1878 (28.3.), Strasbourg 14 (185), Not. Emile Ritleng jeune n° 21.505
Schuldbekenntniss, 28. März 1878 – ist erschienen Frau Carolina Stromeyer, Ehegattin des Herrn August Hoffmann, Eigenthümer, beisammen un Weißenburg wohnhaft, handelnd wowohl eigenen Namens als auch im Nahmen und als Bevollmächtigte ihres oben genannten Ehemanns (…) dieselbe bekannt hiermit solidarisch mit ihrem genannten Ehemann schuldig zu sein
I. dem Herrn Ludwig Edmund Redslob, Eigenthümer in Straßburg wohnhaft, eine Hauprsumm von 8000 Mark, II. dem Herrn Georg Haefelé, Rentner in Straßburg wohnhaft, eine Hauptsumme von 8000 Mark, Summa 16.000 Mark
Unterpfand, Ein auf dem Sandplatz N° 3 ehemals N° 6 zu Strassburg gelegenes Wohnhaus mit Zugehörungen und Dependenzien, Hof, Vorder- und Hinter- Gebäude, einsersite Herr Harbulot, andererseits H Müller vornen der Sandplatz, hinten die Stoltzgaße.
Eigenthumsnachweis. Frau Hoffmann erklärt daß ihr Ehemann Eigenthümer ist dieser Liegenschaft, indem er dieselbe von den Eheleuten, de Bernard de Montbrison erkauft hat, auf Grund eines vor dem unterzeichneten Notar Ritleng am 17. Oktober 1868 errichteten einregistrirten Kaufvertrages
(…) Erklärung. Frau Hoffmann erklärt daß die mit ihrem genannten Ehemann in ester Ehe verheurathet ist

Auguste Martin Hoffmann et Caroline Stromeyer, demeurant à Wissembourg, vendent la maison au propriétaire Auguste Rudi

1886 (23.3.), M° Loew
Verkauf – August Martin Hoffmann, Eigenthümer und Caroline Stromeyer in Weissenburg
an August Rudi, Eigenthümer hier
ein Haus mit Erdgeschoß, drei Stockwerken & Mansarden, Vorder und Hintergebäuden zu Straßburg Sandplätzchen N° 3, früher N° 6, nebst 59,42 Qm vom Stoltzengäßchen, erworben letztere 39,42 Qm laut Urkunde reg. hier am 11. Mai 1870 fol. 43 v° c. 4. und den Rest laut Kauf E. Weiss, Ritleng J. vom 17. October 1868.. Genußantritt am 25. März, Lasten vom 1. April 1886. – Kaufpreis 70.400 Mark
acp 775 (3 Q 30 490) f° 57-v n° 60 du 2.4.

Le négociant Auguste Rudi épouse en 1858 Marguerite Salomé Wurtz
1858 (13.11.), M° Noetinger
Contrat de mariage – Auguste Rudi, Négociant à Strasbourg fils de Daniel Rudi, vivant commerçant et de Julie Saenger sa femme à Strasbourg d’une part
et Marguerite Salomé Wurtz, célibataire à la Robertsau fille de Jean Daniel Wurtz, cultivateur et de Marguerite Salomé Martzolff sa femme à la Robertsau d’autre part
acp 473 (3 Q 30 188) f° 84 du 15.11. Stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent en marchandises et créances montant à 24.214
Donation par les conjoints Wurtz à la future épouse leur fille, ce acceptant, en avancement de leur succession 1) d’un mobilier estimé à 618, 2) une somme de 5281 francs
Donation réciproque par les futurs au survivant d’eux de l’usufruit viager de toute la succession, réductinle à moitié en cas d’existence d’enfant, donation qui sera nuelle en cas de convol en secondes noces

Marguerite Salomé Wurtz meurt en 1865 en délaissant trois enfants
1865 (11.7.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Auguste Rudi, marchand de draps, et Marguerite Salomé Wurtz sa femme à Strasbourg et de la succession de cette dernière décédée le 17 mai 1865
A la requête du veuf comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Noetinger Nre le 13 novembre 1858 et comme père et tuteur de des enfants issus du dit mariage nommés 1) Julie Anna Rudi, 2) Charles Auguste Rudi, 3) Marguerite Salomé Rudi
acp 544 (3 Q 30 259) f° 89-v du 18.7. (succession déclarée le 10. 9.bre 1865) Communauté, mobilier 599
(vacation du 22 août) acp 545 (3 Q 30 260) f° 69 du 28.8. – Fonds de commerc 97.656, Mobilier 599, Passif 24.214, reprises de la défunte 5387
Succession, mobilier 612, garde robe 251, héritages de la défunte 21.520

Auguste Rudi se remarie avec Marguerite Salomé Martzolff, fille de jardinier : contrat de mariage, célébration
1866 (28.6.), M° Noetinger
Contrat de mariage – Auguste Rudi, négociant à Strasbourg, veuf de Marguerite Salomé Wurtz d’une part
Marguerite Salomé Martzolff, majeure à Strasbourg d’autre part
acp 555 (3 Q 30 270) f° 21 du 29.6. stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages
Les apports du futur consistent 1) en ceux décrits en un inventaire reçu Noetinger Nre le 11 juillet 1865, 2) argent économies depuis son veuvage 19.363, 3) héritiage de sa mère Julie Saenger veuve de Daniel Rudi à Strasbourg 5067
Les apports de la future consistent dans ses droits dans la succession de son père encore indivise, constatée pat inventaire reçu Rencker Nre le 10 août 1846 en diminution de ces droits Mde veuve Martzolff a remis à la future épouse sa fille qui le reconnaît 1) une somme de 3000 francs 2) un mobilier estimé à 776
Donation par le futur à la future de ‘usufruit des deux parts d’enfants et par la future épouse au futur époux de l’usufruit de toute sa succession.
Le survivant aura la jouissance de la moitié des biens ed la communauté

Mariage, Strasbourg (n° 339)
Du 17° jour du mois de juillet 1866 à dix heures du matin. Acte de mariage d’Auguste Rudi, majeur d’ans, né en légitime mariage le 11 janvier 1828 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, négociant, veuf de Marguerite Salomé Wurtz décédée à Strasbourg le 17 mai 1865, fils de feu Daniel Rudi, tailleur décédé à Strasbourg le 8 janvier 1850 et de feu Julienne Senger décédée à Strasbourg le 29 juin 1865, et de Marguerite Salomé Martzolff, majeure d’ans, née en légitime mariage du 15 décembre 1842 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg sans profession, fille de feu Jean Daniel Martzolff, jardinier décédé à Strasbourg le 28 avril 1846 et de Marguerite Elisabeth Wurtz, sans profession domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (…) il a été passé le 26 juin dernier un contrat de mariage devant M° Victor Noetinger notaire à Strasbourg (i 35)


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.