20, Grande rue de la Grange


Grande rue de la Grange n° 20 – IV 256 (Blondel), N 757 puis section 59 parcelle 30 (cadastre)

troisième étage, maître d’ouvrage Martin Arlen, 1848 – Démolie en 1912 lors de la Grande percée


Les numéros 14 (au premier plan) à 20 (à l’arrière) de la Grande rue de la Grange (AMS, 1 Fi 19 n° 24), vus de l’ouest
Même endroit, rue du Vingt-deux-novembre, vue de l’est (juillet 2011)

La maison à bâtiment avant et bâtiment arrière appartient à partir de 1617 à l’orfèvre Abraham Berner qui deviendra préposé au blé et devra à ce titre des sommes considérables à la ville. La maison est vendue en 1644 par voie judiciaire à la veuve de l’archiviste Laurent Clussrath qui la lègue au notaire Jean Louis Hippolitus et à sa femme. Après être passée aux mains du batteur d’or Mathias Kallhard et des sergents municipaux Jean Georges Windholtz et Jean Ulric Kuhn, elle appartient à nouveau à un notaire, Jean Frédéric Redwitz, de 1690 à 1720. L’aubergiste catholique Michel Provin qui tient déjà l’enseigne à l’Empereur rue du Faisan en est propriétaire pendant dix ans. Il la cède en 1730 au fabricant de chandelles Etienne Flachon. A sa mort en 1750, elle comprend deux poêles au rez-de-chaussée, chacun des deux étages est distribué en un appartement. Un bâtiment latéral à galerie mène au bâtiment arrière. L’estimation dressée en 1755 mentionne deux bâtiments latéraux. L’orfèvre Jean Michel Schrœder y fait sans doute des travaux puisqu’à sa mort en 1775 l’estimation atteint 1 800 livres, bien supérieure à celle de 1 000 livres en 1755. Licencié en droit et membre du Conseil de préfecture, Mathias Kleinmann achète la maison en 1800. Il la loue aussitôt à un limonadier sous l’enseigne de la Lune d’or puis en 1806 de la Demi lune. L’auberge aux Deux hallebardes (quai Finckwiller) l’achète en 1811 et la réunit en 1821 à la voisine sur la gauche, à l’enseigne de l’Eléphant.


Dessins préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 198 : élévation, plan, cours M et F’ (© Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve entre les repères (t-u) : porte cintrée, fenêtre puis porte, deux étages à trois fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucanes. La maison a la même hauteur que ses voisines. La cour M représente l’arrière (3-4) du bâtiment sur rue, le bâtiment (1-7) au fond de la cour, le bâtiment latéral (6-7) à l’est, le bâtiment (1-2-3) à l’ouest, (4-5-6) étant un renfoncement de la cour entre le bâtiment avant et le bâtiment latéral. La cour (F’) montre en (2-3) l’arrière du bâtiment au fond de la cour, vers le fossé qui sépare la Grande rue de la Grange de la rue Sainte-Hélène.
La maison porte d’abord le n° 5 (1784-1857) puis le n° 20.

Le troisième étage est imposé pour ses fenêtres à partir de 1850. Martin Arlen a donc fait les travaux en 1848 ou en 1849.
La maison n° 20 reste un bâtiment annexe de l’auberge à l’Eléphant jusqu’à ce que Louis Arlen la vende au début des années 1880 en conservant le numéro 20. La Ville l’acquiert en 1909 et la fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée.


Dessins du Service d’architecture (1911, AMS 907 W 161) : élévation, coupe, plan

juillet 2020

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1609 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Balthasar Held et (1595) Anne Brand, auparavant (1572) femme du maître des rentes Daniel Heus – luthériens
1617 v Abraham Berner, orfèvre, et (1609) Esther Spengler – luthériens
1644 adj Laurent Clussrath, archiviste, et (1587) Marie Fuchs puis (1608) Susanne Eckhard auparavant (1583) femme du marchand Jean Volckwein – luthériens
1646 h Jean Louis Hippolitus, notaire, et (1640) Anne Salomé Meyer – luthériens
1652 v Mathias Kallhard, batteur d’or, et (1632) Anne Marie Rütterer – luthériens
1657 v Jean Georges Windholtz, trompette puis sergent municipal, et (1646) Anne Elisabeth Schwab – luthériens
1664 h Jean Ulric Kuhn, sergent municipal, et (1664) Anne Elisabeth Schwab veuve de Jean Georges Windholtz – luthériens
1690 v Jean Frédéric Redwitz, notaire, et (1664) Eve Roll – luthériens
1720 v Michel Provin, aubergiste, et (1706) Marguerite Clad, auparavant (1690) femme du cantinier Léonard Cluzeau dit Lavigne puis (1743) Marie Catherine Kratzer auparavant (1711) femme de Jean Georges Kuntz – catholiques
1730 v Etienne Flachon, fabricant de chandelles, et Claudine Chanoine, (1721) Elisabeth Richard auparavant (1704) femme du fripier Joseph Brunier, (1731) Ursule Babé puis (1738) Marie Catherine Schlosser – catholiques
(indivis) Etiennette Flachon et (1736) Annette Launois, boulanger – catholiques
François Flachon, secrétaire, et (1750) Françoise Cunegonde Finance puis Thérèse Arnoult, remariée (1795) avec le lieutenant Jacques Lamarquer – catholiques
1754 adj Jean Daniel Gambs, marchand, et (1692) Elisabeth Wencker – luthériens
(puis) Marie Elisabeth Gambs, femme de Jean Ulric Metzger de Colmar
1760 v Jean Michel Schrœder, orfèvre, et (1755) Marie Madeleine Hitschler – luthériens
1798 v François Speiser, maçon puis employé à l’armée, et (1792) Madeleine Gabruckner – catholiques
1800 v Mathias Kleinmann, licencié en droit, membre du Conseil de préfecture, et (1772) Charlotte Bœhm puis (1780) Marguerite Dorothée Zollickoffer – luthériens
1811 v Jean Helck, brasseur, et (1807) Catherine Barbe Kœhler
1831 v Martin Arlen, boulanger, et (1804) Marie Offenburger
1860 h Louis Arlen, brasseur, et (1848) Emilie Wolff
1908* h (indivis) Louis Arlen, brasseur
Emilie Marie Arlen, femme du brasseur Adalbert Martin
1909* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 900 livres en 1707, 1 400 livres en 1731, 1 500 livres en 1718, 1 200 livres en 1750, 1 000 livres en 1755, 1 800 livres en 1775

(1765, Liste Blondel) IV 256, Jean Michel Schröder
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Schröder Wittib, 4 toises, 3 pieds et 0 pouce
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 757, Arlen, Charles, brasseur – maison, sol – 2,25 / puis Arlen Martin veuve boulanger

Locations

1694, Claude Camel, tapissier
1781, Anne Marie Hopf, figurante au théâtre français
1792, David Meyer, aubergiste juif
1792, Georges Pohl père et Georges Pohl fils, maîtres de danse
1800 (auberge à Lune d’or) Chrétien Siebecker, limonadier
1806, 1810 (auberge à la Demi lune) Jean Daniel Bischoff, brasseur

Description de la maison

  • 1731 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambres à cheminée, cuisines, sur la gauche un passage, un bâtiment arrière où se trouvent la chambre d’officier, un bûcher, une buanderie, cave voûtée, cour et puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend à gauche et à droite de l’entrée deux poêles, une chambre et une cuisine, le premier étage deux poêles, une chambre à cheminée à la française, une cuisine et un vestibule, le deuxième étage est pareil au premier, le comble couvert de tuiles creuses et de tuiles plates renferme une chambre et des greniers dallés, il y a dans la cour un puits et une cave voûtée, en outre plusieurs poêles, chambres et cuisines dans le bâtiment latéral et dans le bâtiment arrière à couverture simple de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 400 livres
  • 1755 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un bâtiment avant et un bâtiment arrière et deux passages latéraux, il y a plusieurs poêles, chambres et cuisines, le comble est couvert de tuiles creuses, le cave est voûtée, il y a aussi un puits et une cour, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Grande rue de la Grange

nouveau N° / ancien N° : 9 / 5
Helck
Rez de chaussée et 2 étages bons en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 215 case 1

Arlen, Martin veuve boulanger, coin brûlé N° 28 à Strasbourg

N 757, maison, sol, grande rue de la Grange 5
Contenance : 2,25
Revenu total : 154,17 (153 et 1,17)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 7

N 757, maison
Revenu total : 179,17 (178 et 1,17)
Année d’entrée :1850
1850, Augmentations – Arlen Martin f° 215, N 757, Maison, revenu 25, Aug.en du 3° Etage

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 964 case 1

Arlen, Martin veuve
1862 Arlen, Louis brasseur
1908 (2980) Arlen Ludwig Bierbrauer in Monbeliard u. Martin, Jakob Paulin Adalbert Ehefrau Maria geb. Arlen
(ancien f° 712)

N 757, maison, sol, Rue de la mésange [sic] Gr. Stadelgasse
Contenance : 2,25
Revenu total : 179,17 (178 et 1,17)
Folio de provenance : (215)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 25 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 7

Cadastre allemand, registre 32 p. 360 case 5

Parcelle, section 59, n° 30 (265/13, 236)– autrefois N 757
Canton : Große Stadelgasse Hs N° 20
Désignation : Hf, Whs u. N.G.
Contenance : 19,10
Revenu : 2700 – 3100
Remarques : 1913 ab S 362 F 5 – 1912 Abbruch

(Propriétaire), compte
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 100 Grand’rue de Stadel

5
Prop. Schroeder, Frédéric Jacques, orfèvre – Echasses
(ajout) Loc. Schroeder, Marie Madeleine – id.
Loc. Jaeggy, François Joseph, farinier – Lanternes
Loc. Vogel, la veuve avec deux filles
Loc. Mlle Quarrier, tailleuse pour femmes – Tailleurs
Loc. Antoine, Jean Jacques, Boutonnier – Miroir
Loc. Desjardins – Privilégié
Loc. Wunderlich, Garçon Maçon – Manant
Loc. Chaudron Clevillé, veuve – Invalide
Loc. Kugler, Boutonnier, père – Miroir

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Grosse Stadelgasse (Seite 168)

(Haus Nr.) 20
May, Schuhwarengesch. 03
Geschwindehammer, Kaufmann. 1
David, Kaufmann. 2
Klimantowsky, Kaufm. 2

Grille d’enquête (AMS cote 113 MW 999)

Fragebogen zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907 (Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907])

La maison y a une fiche restée vide


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle à Balthasar Held. Fils du consul Abraham Held, il épouse en 1595 Anne Brand, veuve du maître des rentes Daniel Heus avec lequel elle s’était mariée en 1572

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 76-v n° 38)
1595. Balthasar Helt, herr Abraham Helden alten Ammeisters seligen hinterlaßener Sohn, vnd fraw Anna Brandin, herr Daniel hiesen gewesenen Rentmeisters hinterlaßene Wittwe. Eingesegnet Montag nach Trinitatis den 16. Junÿ (i 42)

Mariage, cathédrale (luth. p. 227)
1572. Sontag den 5. octob: Daniel Heuß, J. Anna, Sebastian Branden hinterlaßene dochter. Ist im gaden bei Jacob heussen dem stiffvat: Zuerf(-), eingesegnet den (10) oct. (i 116)

Les Quinze cherchent le 27 décembre 1609 un moyen pour que Balthasar Held paie un capital de 200 florins. Ils proposent que Frédéric Held parle à sa belle-sœur et d’ordonner que Daniel Heuss présente ses comptes aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Ils estiment le 27 janvier 1610 que les tractations de Frédéric Held ne mèneront à rien parce que son frère qui mène une vie dissolue le fuit comme le diable la croix. Ils notent le 20 juin que le Petit Sénat traite une cession de biens au profit des créanciers. La femme de Balthasar Held les informe le 11 août que la procédure de cession de biens est suspendue et demande aux Quinze le droit de distraire les biens de son premier mari le maître des rentes Daniel Heus qui reste redevable à la Ville de sommes considérables. Les Quinze renvoient le premier point aux avocats et le deuxième aux Conseillers et aux Vingt-et-Un. Sébastien Heus rapporte le 18 août que sa mère s’est portée caution pour 200 florins et son beau père Balthasar Held pour autant. Les Quinze autorisent le 8 septembre à distraire les sommes dues de la succession Heus.
1609, Protocole des Quinze (2 R 37) Balthasar Heldt. 202
(f° 202) Mittwoch den 27. Xbris
Ein vmbfrag gehalten, waß gegen Balthasar Helden für Zuenehmen, der 200 fl. Capital vnd ettlich Interesse dem Wexel schuldig, aber nicht Zahlen Kan.
Erkandt, Friderich Helden ansprechen, mitt seiner geschweÿ Zureden, das der Wexel eingezalt werden, oder man werd vff andere mittel bedacht seÿn. Man soll auch Daniel Heußen selbiger Rechnung halb beÿ den xxi anmahnen, das es möcht außgemacht werden. XV. Mr

1610, Protocole des Quinze (2 R 38) Balthasar Heldt. 10. 121. 148. 156. 163.
(f° 10-v) Sambstag den 27. Januarÿ – Balthasar Heldt
desgleichen das Friderich Helden Zugemuthet, mitt seiner Geschweÿen Balthasar Helden haußfrawen, Zureden, das der Wexel möcht Zalt werden d der wöll gleich wol mitt Ihr reden, besorg aber, es werd nichts verfahen, sein bruder halte vngebürlich hauß, fliehe Ihn Wie der Teüffel daß creütz.

(f° 121) Mittwoch den 20. Junÿ – Balthasar Heldt
Ist Zu notiren bevohlen, daß gleichwol von wegen Balthasar Heldten Ca. seine Creditores Cessio bonorum beÿ dem Cleinen Rhat begert worden, seÿ aber eingestellt, Inmittels werd. alles verthan vnd letzlich nichts mehr vorhanden seÿn. Soll man Künfftig daruon reden.

(f° 148-v) Sambstag den XI. Augusti. Balthasar Heldt, Sebastian Heuß – Daniel Heuß Rentmeister
Balthasar Heldten Haußfrauwen vnd Vogt Hannß Friderich Gulden erscheint wegen Sebastian Heüßen, Stallschreibers vnd In namen Johann Seÿpels alß Obervogts gedachter haußfrawen p. Lt. Bittling. übergibt er ein Supplicaôn so verlesen, Inhalts, Nachdem sie die Vögt Wegen Ihrer vogtsfrawen per cessione bonorum beÿ dem Cleinen Rath ansuchen laßen vnd In selben puncto submittirt und Zubescheidt gesetzt, aber Meiner gn.. herren in hoc puncto cessionis von Wegen deß Interessirenden Wexels beÿ Wohlgedachtem Cleinen Rhat bitz uff fernere verordnung inhibirt, so bitten sÿ gnedig Zuverfügen, daß entweders beÿ dem Cleinen Rhat er ingleichen Zu seinen Rechten die submission In angeregtem puncto möge erlediget werden, oder im Widerig. fall Ihnen der Vögten ex officio gnediglich Zugestatten, daß die Nahrung angegrif. divendirt vnd alles Zu geltt gemacht werde, Seÿen Sÿ alß dann deß erpietens, von solch. erloßten geltt, Wer darzu berechtiget vnd Künfftige prælation erhalten Würdt, ohne Verlengerung vnd vffzug zubefridigen vnd abzufertig. E. Inn der vmbfrag würdt gemeldet das deß Held. haußfrauwen voriger Mann seliger Daniel Heuß alß gewesener Rentmeister gemeiner Statt noch ein warhafftiges schuldig, da man sich an Ihro Zuerholen, darzu beÿ den xxxi sonderbare hern geordnet, das pleib aber stecken Were gutt das es befürdert Würde.
Erkandt, Waß das erst anlangt, Soll man bedencken mitt den Aduocaten, das andere bitz Montag hienein pring. für sie xxi das die Herren denn es bevolhen möcht. gemacht werden.

(f° 156-v) Sambstag den 18. Augusti. – Sebastian Heuß, Balthasar Heldt
Würdt angemahnt wegen Sebastian Heußen schuldt Inn Wexel, da sein Muter für 200 Verbürgt vnd d. Stieffvater Balthasar Heldt auch vmb 200 fl. obligirt, wie newlich ein Supplicaôn einkommen, daß mans befürdern möcht.

(f° 163-v) Sambstag den 8. Septembr. – Balthasar Heldt, Sebastian und Daniel Heüß
L. Bittlinger Wegen Daniel Heüßen Wittwe Jetzo Balthasar Helden hausfrawen mahnt an vmb bescheidt, vff eingebene Spl.on Weg. deß Cessionstreitts, oder Zugestatten, das die versperrte nahrung möchte angegriffen Werden, damitt der Wexel vnd die Müntz mög. Zalt Werden, da dann die Fraw Ihres gutts vff 2000 fl. muß Zusetzen. Wann es aber soll lang anstehen, vnd die Zinß Zuuor fort laufen, seÿ es Ihre beschwerlich, dann sÿ beger das der Wexel möcht Zalt werden, bitt alßo vmb befürderung bescheidts. Ist der Receß vom 11. Augusti Jüngst verlesen.
Erkandt man soll die nahrung vnd den haußrhat ergreiffen vnd Verkauffen, die schuldt Im Wexel an die Müntz deponiren, Jedem Zu seinen Rechten. XV. Mr.

Nicolas Gerbelius demande le 15 août 1612 au nom de son pupille enfant de Sébastien Schach le remboursement de sa créance en conformité à la décision du 8 septembre 1610. Les Quinze lui demandent de formuler sa requête par écrit après avoir pris connaissance de longues pièces annexes.
1612, Protocole des Quinze (2 R 40)
Niclaus Gerbelius, Sebastian Schachen S. kindts vogt Ca. Balthasar Helden Haußfraw. 192.
(f° 192-v) Sambstag den 15. Augusti – Niclaus Gerbelius erscheint, vnd proponirt selbsten, Es herren mein Herren in Anno 1610. den 8. Septembris Balthasar Helden Haußfrawen, vff Ir vbergebene Supplication gnedig erlaubt, ermelten Ires Haußwürths nahrung anzugreiffen, vnd den wechsell wie auch die Müntz darvon Zubezahlen, Welches aber verpleiben, sondern sie andere Creditoren befridigt, Ja doch seiner Pupillen vatter seeliger Sebastian Schach, vmb 900 lib. d in der Müntz verbürgt, vnnd Ime deßwegen etlich geld, so daselbst deponirt, vnnd er erheben, vonn den dreÿen allda nicht gevolgt werden wollen, dieweÿl dann albereit vor dißem beÿ meinen herren ein erkandtnus ergangen, So vbergebe er derselben vnnd eines bescheÿdts bei einem Ers. Kleinen Rhat außgesprochen, Copeÿ, mit bitt, es darbeÿ nochmahlen verpleiben Zulassen vnd solche bescheÿdt handzuhaben, die beede Copeÿen seind abgeleßen, dieweÿl aber der fürtrag etwaß lang gewesen vnd mann waruff er eigentlich berührt nicht wohl vernehmen Können, Ist Erkant Mann soll Ime beede beÿlagen wider Zustellen, vnd darbeÿ anzeigen, das er sein begehren in schrifften übergebe. Jr. Wormser vnd H. Lamp.

Le notaire Jean Frédéric Gulden vend au nom d’Anne Brand, femme de Balthasar Held, la maison à Abraham Berner

1617 (xiiij. Julÿ), Chancellerie, vol. 427 (Registranda Kügler) f° 184-v
Erschÿnen herr hanns Friderich Gulden offener Kayserlicher Immatriculirter Notarius vnd verordneter am Stattgericht als geschworner vogt Fr Annen Brandin Balthazar helden burgers alhie haußfr. hatt vogtlich wÿs mit beÿstand v bewilligung der Ehrengeachten fürnemen herrn Thobie Stedelin vnd Conrad Dÿlger beÿder beÿsitzer der herren des Cleynen Raths (verkaufft)
herrn Abraham Brenner
Zweÿ heüsser ein Vorders hinders mit Iren hoffstetten, hoff v. gartt mit all Ir geb. geleg. Inn der S S Inn groß. Stadel gaßen einseyt H Friderich Helden fünffzehner anderseyt neben herrn Christophel Stedlern Altameyster stoßend hinden vff herrn Johann Ludwig Hauwen reütter der Medicin doctoren Zum theyl vnd. Zum theÿl der Samblung Zur dritt Regel genant, davon gend 6 goldguld. gelts vff sanct Gertruden tag fallend So bitzher Järlich für Zehen Goldguld. XV ß gezinst wird, Stand Inn hauptgutt 150 guldin Inn gelt abzulöß. Einer Ersammen gesellschafft der Schnÿder Zunfft stuben (…) Mehr vij lb x ß vff Johannis Baptistæ wider Kheuffig mit 150 pfund pfenning herrb Johann von dendt*, Item * vij lb x ß glt auch vff Johannis Baptiste herr Emanuel Obrechts selig Witwe loßig m j C x lb d, Wÿther iij lb xv ß vff den fünfften Februarÿ loßig mit Lxxv lb herr Daniel heuß (…) Sunst für freÿ ledig vnd eÿgen, der Khauff vber diße beschwerd. Zugangen vmb 452 pfund

L’orfèvre Abraham Berner épouse en 1609 Esther Spengler, fille du receveur de la Toussaint : contrat de mariage, célébration
1609 (8.3.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54)
Eheberedung – zwüschen dem Ehrenhafften herrn Abraham Berner goldtarbeÿtern vnnd burgers Alhie Zu Straßburg Ane einem
So dann der Ehrenn: vnd tugendreichen Jungfrauwen Ester Spenglerin, deß Ehrenuesten fürnehmen herrn Nicolai Spenglers schaffners Zu Allenheilig. alhie Zu Straßburg vnd burgers daselbstenn eheleiblichn dochter
Beschehen vnd Verhandelt Inn deß heiligen reichs freÿen statt Straßburg Mittwoch d. 8. Martÿ Anno 1609.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 215, n° 28)
1609. Domi. Paschalis 16. Aprilis H. Abraham Berner der goldtarbeiter, Isaac Berner des goltatbeiters hind. laß. sohn, J. Ester H. Nicolai Spenglers schafners zu allen heilig. eheliche tochter. Eingesegnet Zinst. 25. Aprilis (i 112)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 278-v n° 766) 1609. Sonntag den 16. Aprilis. Abraham Berner d. goldt Arbeiter, v. Esther Niclauß Spengler des Schafners Zu Allen heiligen tocht. Eingesegnet Zum Junge St. Peter 25. Aprilis (i 286)

Abraham Berner est nommé préposé à la vente de l’argent au lieu de Jean Erard Herlin
1622, Conseillers et XXI (1 R 104)
Abraham Berner Zum Silberkauff geordnet. 83.
(f° 82-v) Mittwoch den 17. Martÿ – Glasser XV. schreiber kombt herein vnd Zeugt an Nachdem beim Müntzwerck allerhandt verbesserung fürgang und d. Silberkauff etwas starcker gehen würdt, So ist von notten d. H Hanß Erhardt Herlin von seiner R*stell um abzuhalten, d. ein andere an sein statt geordnet würde, Zu welchem end die Hhn 4 in außschuß gebracht, Hannß Bastian Zeisseolff, David Geiger, Abraham Bernert und Isaac Herbst. Erk. Abraham Berners so ein goldschmid gewesen und wolbeguttet, uiravit sein ord:

Les Quinze nomment Thierry Planck adjoint d’Abraham Berner, souffrant, dans ses fonctions de préposé au blé
1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
(f° 248-v) Sambstags den 7. Octobris – Korn Meisters Adjunctus Dieterich Planckh
H. Schoner referirt, weilen Abraham Berner der Korn Meister Kranckh, der haber Kauff aber befürdert sein muß, allß hab man Ihme Dieterich Planckhen vff Ratification M. H. adjungirt. Erkandt hab sein verpleibens.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un acceptent la démission d’Abraham Berner qui promet de rendre compte de ses fonctions de préposé au blé
1626, Conseillers et XXI (1 R 108)
Abraham Berner resignirt Kornmeister dienst. 240.
(f° 240) Sambstags 23. Xbris – Wegen Abraham Berners ersch. Ruprecht Reichart,p. Supplication darin Berner sich bedanckt das MHh. Ihme d. Kornmeister dienst anvertraut, Werde aber getrung. wegen beharlich. leibs blödigkeit denselben Zu resigniren vnd vmb erlassung zupitten, erpeüt sich Rechn. vnd liferung Zuthun. Erk. wierdt deß diensts erlaßen, Vnd Zugleich den Ratth. befohlen auff den Zünfften anzuzeÿg sich darumb geschriben Zugeben. H. Schoner vnd Heisch

Le compte que rend Abraham Berner montre qu’il doit à la Ville 839 livres. Abraham Berner déclare n’en pas comprendre la raison et qu’il n’a pas trouvé d’erreur dans les cent-dix rubriques, il demande aux Quinze de lui remettre cette somme ou du moins d’en réduire le montant. L’assesseur Zorn recommande le 26 mai la clémence en transmettant l’affaire aux préposés généraux au blé. Les préposés déclarent le 11 août qu’il ne voient pas de raison de modifier le montant de l’arriéré dû par Abraham Berner. Abraham Berner le fils déclare le 3 novembre au nom de son père qu’une nouvelle vérification montre que le compte s’élève à 1 082 livres et non à 839, les sommes encore dues à 571 livres ; il demande un délai de paiement. Il propose le 8 décembre de régler 400 livres par un capital de 500 livres à la Tour aux deniers et de régler comptant 108 livres.
1627, Protocole des Quinze (2 R 55)
Abraham Berner. 123. 191. 268. 309.
(f° 123) Sambstag 26. Maÿ – Abraham Berners gewesenen Korn Meisters wegen Erschienen deßelben Sohn vberreicht per Tromern Vnderthänig Supplication, pit abhör undt willfahr, wardt v.lesen, geht dahin, weilen Er wegen schwerer Leibs blödigkeit, daß getragene Korn Meister Ampt resignirt, vndt dahero dan H. dreÿern deß Pfenningthurns Ein gantze Jahr, dem Jetzigen Kornmeister aber Ein endtliche Stuck Rechnung verfertigen laßen, Zu welcher sich befunden, daß Er gemeiner Statt noch 839 lb 19 ß 7 ½ d per rest schuldig verpleib, wann Er aber nit wüßen Kan, wie unschuldig Er In solche grose Summ gerath, sich auch der Irthum noch Zur Zeit nit fünden will, Zu dem solcher rest In sein handt oder Nutz niemahlen kommen auch die Rechnung gahr Zu weitlüffig vnd in 110 Rubricen verfaßt, vndt wegen deß stetigen vberlaufs leicht geschehen kann, daß eines oder daß Andere vfzuschreiben v.geßen worden, & Alls pit Er vß gehörten Vrsachen vndt weÿlen gewiß gemeine Statt dießes gellt nit mangle, vß gnaden vndt hertzlichem Mittleiden die restirende Summ wo nit gahr nach Zulaßen jedoch zu moderiren, daß Er nit Zuhoch oder vber v.mögen beschwert werde,
Oberkornherren gehört, bericht sonderlich, Jr Zorn, daß gleichwohl Berner in schwere Kranckheit vßgestand. betheür daß Ihme an seiner Nahrung die Zeit über Nichts Zugangen, darumb nit Zueÿlen, sondern die Rechnungen Zu durchgeben vndt dieselbe, wo müglich künfftig vf Ein Anderen Fueß Zusetzen, H. Schoner sagt Allß berner kranck gelegen, hab sich die Fr. deß geschäffts nit beladen wollen, seÿ deß gelt ohnverwart in der Schreibstub gelegen, haben Præceptor undt Kinder vß vnd Zugehen, können die Rechnung vndt sich schwerlich Anderen laßen, stells Zu M Hh. Erkandt, Oberkorn Hh. H. XV. Meister vndt H Jngoldt sollens bedencken.

(f° 191) Sambstag 11. Augusti – Oberkornherren referiren, Abraham Berner der gewesene Korn Meister, hab den 26. Maÿ Jüngsthin eu Supplication produciren laßen, darin Er vmb Nachlaaß, der Jenig. 839 lb 19 ß 7 ½ d So er In seiner Rech. gemeiner Statt v.pleibt, piten thutt, So Ihnen damahlen Zubedencken befohlen word. Nun können Sie an Ihren ortt nit fünden, warumb Ihme wenig oder Vil nachzulaßen were, ob Zwar ein ein gutte Zeit Kranck gewesen, solten die seinige Zu den Caßen, vndt Schreibstub, desto bessere vfsicht getragen haben, dahingegen daß wider Spiel ervolget ist, dann bericht worden, daß werender seiner Kranckheit, Sein Gesindt Præceptor vnd Kinder, vber daß gellt vndt Schreibstub haben kommen können, vndt allso Gruntlich* vber Zugang. Stellen Allso den bedacht dahin, daß Ihme vfzulegen gedachten Rest, hinzureichen künfftig Michaelis vf den Pfenningthurn abzuegen mit der bescheidenheit, wo Er vber kurtz oder lang würdt darthun können, daß Sich v.stoßen, Ihme Allß dann nach Rechnungs wandell satisfaction beschehen solle &
Erkandt, der Herren bedencken gevolgt, Soll der bescheidt Ihme Bernern weÿlen Er noch nit beÿ völliger gesundheit, Nicht sondern Ruprecht Reicharden der Sich der Sachen bißhero angenommen, angezeigt w.den, v.richten beede Mr.
[in margine :] Mont. en 13. diß p. H. XV. Meistern vnndt H Glasern Ruprecht Reichard notificirt, auch vf den Pfenningthurn vndt Korn Meistern schrifflich gegeben worden.

(f° 268) Freÿtag 3. 9.bris – Abraham Berners gewesenen Korn Meisters Sohn Abraham genant, producirt wegen Ermelten sein Vatters, per Trom: vnderthänig Supplication Inhalts, weÿlen Ihme Jüngst vferlegt word. der bewußten gelt receß, so Er wegen der Speicher v.waltung schuldig verpliben, richtig Zumachen, Jedoch Ihme dabeÿ Rechnungs wandell Zugelaßen, Nun seÿ der receß nit nur 839 lb 19 ß 7 ½ d wie In lester Supplicat. ex errore gesetzt, Sondern 1082. lb 19 ß 7 ½. d. Nun eräug. sich In Samuel Huperto Rechnung daß ein Fehler von 511. lb, 16 ß 8 ½ d darin, welcher Ime Supplicant. v.hoffentlich Zum besten kommen vnd von dem letzten receß Abzuschreiben sein, Er auch solchem nach mehr nit dann 571. lb 2 ß 11 d schuldig verpleiben würdt, Pitt derohalben die gn. verfügung Zuthun, daß gehöriger ortten darumb vfgeschlagen, Ihme auch weg. der 571 lb 2 ß 11 d länger termin gegeben werde. Erkandt, wegen der 511. lb, 16 ß 8 ½ d soll vfgeschlagen, die 571. lb 2 ß 11 d aber durch Supplicanten hiezwischen weÿhnachten richtig gemach w.den. Mr.
[in margine :] Montag 19.t diß vf den Pfenningthurn schrifftlich bericht.

(f° 309-v) Sambstag 8. Xbris – Abraham Berners gewesenen Korn Meisters wegen deßen Sohn Abraham erschienen, vbergibt per Dr. Knaf. unterthänig Erbieten vnd begeren So v.lesen gehet, dahin, daß Er vf der Statt Pfenningthurn 500. lb d stehen hab, welche Jahrs den 8. Aprilis mit 4 per Ct° Zinßt w.den seÿ urbietig solch hauptguth dem Zinß nach vmb 400. lb ane Zahlung Zu cediren, den rest der 108. lb 12 ß 11 d In barem gellt Zuerlegen, pits solcher gestalt anzunemmen. Erkandt, Zu bedacht gezogen, Ober Kornh. geschäfft befürdern. Mr.

Même affaire dans les registres des préposés au bâtiment et des Trois de la Tour aux deniers. Les préposés acceptent la proposition d’Abraham Berner de régler les sommes dues en cédant un capital et en réglant comptant le surplus.
1628, Préposés au bâtiment (VII 1343)
105-106 Abraham Berners Speicher oder Kornmeister Schuld, 126 Abloßung Abraham Berner
(f° 105) Zinstag den 12. Augusti – Demnach Auch Abraham Bernerß schuld sich an sein getragenen Kornmeister Ampth herrührend, vnd vermög sonderbarer Vnserer H. d. XV. Erkantnuß de dato 3. Noumeb. 1627. 1082 lb 9 ß 7 ½ d besagend, fürgenommen, In beÿsein Seiner beÿstander Ruprecht Recihardts Schaffnerß Zue Allenheÿligen vnd H. Georg Schonerß gewesenen oberschreiberß, der Ihme Berner sein Rechnung gestelt, vmb vß vorigen Kornmeisters Samuel Huberti sach gute wißenschafft gehabt, Vnd Zue Allentheil sonderlich wegen nachgehents gefertigter lüferungs, vnd particular Rechnungen, die der Jetzige Kornmeister Georg Röm Zur stell gebracht den best. bericht geben können, da man an diesen ort von solchen Stuck rechnung nichts gewust Vnd Zuuorderist Sein Abraham Bernerß bey Unserer H. den XV. d. 8. Decemb. a° 1627. abgehörte supplication, Abgeleß. darinn erbeuth er sich die Jn d. Erkantnuß für liquidrt gesetzt 571 lb 2 ß 11 d mit einem Pfenningthurns Capital 500 lb besagent*. So Er aber weg d. 4. p. ct° für 400 lb laß. will vnd daß vberig mit baarem gelt Zubezahlen, Demnach auch Irô den illiquidirt in d. Erkantnuß gesetzt 511. lb 16 ß 8 ½ d geredt, Vnd ob eß wohl deß anseh. gehabt, Alß wann Berner Huberto ddieselbe bezahlt hatt vnd Ihme von obig. 1082. lb. abzuzieh. weren dieweil Hubertus In der lüferungß Rechnung Ihme Bernern dieselbe abgezog. vnd nachgehendts Alß Bernern dieselbe abgezog. vnd nachgehendts, Alß [f° 105-v] Uns. H. die XV. Ihme Vermög sonderbarer Erkantnuß beÿ seiner letztern Vergleichungs Rechnung de a° 1625. neb. d. Abrechnung, Zuefind. davon nun 364 lb 10 ß alß liquidirt Paßiren laß. die Zuuil empfangene147 lb 6 ß 8 ½ d Auß hieroben widerumb guthgethan, So hatt doch H. Georg Schoner Auß Huberti Vergleichungs Rechnung de A° 1625. demonstrirt, daß Er Hubertus Ihme Bernern ahne Speicher Schuld nicht nur die Jn erstangezogener Vergleichungs Rechnung fol. 4. fac 2.da gesetzten vnd ppter formam g.suetam sein Bernerß Vergleichungs Rechnung de a° 1626. fol. 1. fac. I.a widerumb d. Einnahm gebrachte 13.905 lb 18 ß 11 d. Sondern der Zu end der* Huberti Vergleichungs Rechnung fol. 19. fac. 1.a befindtliche 14.417. lb 15 ß 7 ½ d also 511. lb 16 ß 8 ½ d mehr gelüfert welche summ der 14.417 lb 15 ß 7 ½ d Berner In seiner Vergleichungs Rechnung de a° 1626. In Einnahm ent*erß also *tir. It. 14.417 lb 15 ß 7 ½ d oder di**im It. 13.905. lb 18 ß 11 d It. 511 lb 16 ß 8 ½ d welche widerumb 14.417 lb 15 ß 7 ½ d machen, setzen vnd hernach die 511 lb 16 ß 8 ½ d fol. 2. fac 2.da wie geschehen, wiederumb In Außgeb bring. sollen dieweil vß aber nur J. Außgab gebracht, so seÿ erst noch anderwerts In Einnahm Zuebring., vnd hernach mit eb. den, vnd Huberto vnder d. 14.417 lb 15 ß 7 ½ d Zu viel gelüfert. schuld 511 lb 16 ß 8 ½ d sich belauffendt Zuebezahl. schuldig geweß. Welcheß In seiner den newen* Kornmeister H. Berner* Newen* gethanen Particular Rechnung beschehen, und sich darüber befund. daß sich Er Berner [f° 106] gemeiner Statt sie In der Erkantnuß gesetzte 1082 lb 19 ß 7 ½ d schuldig seÿe vnd* für voll ohn einig. Abzug Zuebezahlen habe. Vff welche remonstration vnd bericht, nach genugsam ergangenen sach, auch In betrachtung daß gleich wohl Berner In seiner kranckheit etwaß nachstand vnd Schad ahn seiner nahrung erlütt. haben muß, haben MHh. v 3. Erkant vnd Zuuorderst die in fernerß Supplication anerbottene 500 lb Capital für voll, Item 135. lb d Ahne Urfelden* vnd lauth sonderbarer Verzeichnuß Ihme Bernern schuldig. Pfenningthurns Zinß, Ahne bezahung angenommen, Ferner Ihme daß vngerade* ahne denen In der Erkantniß begriffenen 571 lb 2 ß 11 d vnd 511 lb 16 ß 8 ½ d nemlich 71 lb 2 ß 11 s v: 11 lb 16 ß 8 ½ d so zusammen thut 82 lb 19 ß 7 ½ d nachgelaß. Soll Er die vberig. 365. lb welche mit den negst 2. bezahlungs vnd d. einen nachlast* widerumb 1082 lb 19 ß 7 ½ d mach. Ehist auch richtig mach. Berner acceptirte bedanckt sichs vnd Verspricht besteürung Bitt gleichwohl nachmahlen vnd noch fernern mittleidig. nachlaß Woh müglich. Ist Ihme angezeigt daß man ahn den ort nicht weitter geh. darff soll sich damit g.tentiren v. allegirte beÿlag sub N° 139. 140 & 141 v[ide] inf. fol. 126. weg. gelüferte Brieff über 500 lb d
[in margine :] N° 139. 140 & 141. vide diese Beÿlag. Inn Vor.* gewölb In der lad. intitulier, Beÿlag. d. Schulbücher de a° 1628 & 1629.
Ingezeichnet daß Extrahirt Schuldbuch f 169.

(f° 126-v) Freÿtags den 3. Octob. 1628. – Abloßung
H Abraham Bernern Abgelöst, hatt Er vnß sup: fol: 105 & 106 ahne bezahlung seiner Speicher Schuld geb. so anfangs a° 1587.p. Salario Falcken Tuchman Zu hagenaw angelegt vnd Jährlich vff den 8. Aprilis Zinßbuch fol. 271. mit 4 p.t° oder 20 lb Verzinßt word. 500 lb. s.
Ist die haupt verschreibung gelüfert Cassirt vnd Im Zinßbuch dol. 271 Außgethan, Extrahirt S. B. fol. 169.

Abraham Berner engage sa maison au profit de Georges Boch en garantie d’un redressement d’une somme remboursée lors de la dévaluation

1629 (13. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 504
Erschienen Herr Abraham Berner burg. Zu St. An einem,
So dann herr Georg Boch Alter kleinen Rhats verwanter am andern theil,
Zeigten An, demnach er H Boch, vermög der den 7. 9.bris 1618. beÿ H Jacobo Küglern alß g.tractuum Not° vfgerichten v.schreibung einen Zinß brieff in Capital 1000. fl. Jahrß vff den 8. Aprilis mit 40. fl. vff der St. t. Pfenningthurn Zuuer Zinsen besagendt, an sich erkaufft aber weÿ: Augustin Falcken gewesenen Außschutz Daniel Brand der Nots solches Capital wid. vf eines Ers. Kleinen rhats bescheidt in A° 1622. in dem damahl hoh gangbar gewesenen gelt an sich erlösst, welchen Brieff er Herr Berner nachgehendts An sich gebracht, dahero er Boch ihne H Berner weg. deß Nachtrags ersucht, Alß heten sie sich mit einander güetlichen dahin verglich. daß Er H Berner ihme H Bochen (…) schuldig sein auch gelten solle und wolle 330 gld
dafür Vnderpfand hauß hoffstat, hoff, Gärtlin vnd hinderhauß, mit allen anden deren gebäwen, alhie in der groß. Stadelgaß. neben H Tobias Städel Zinßmeister ein und 2.seit neben Bernhard Wachman hind. vff die Samblung Zur Grawen Einung, welche Zuuor v.hafftet vmb 150. goldgld. der Schneid. Zunfft Jarß mit 4. p. c° Zuuerzinßen, So ist d. hauß auch v.hafftet gewesen vmb 300. fl. Johann Knafelio eheuögtlich. weiß, It. vmb 300. fl. H Johann von Türckheim

Jean de Türckheim vend au receveur Paul Heidel un capital assis sur la maison d’Abraham Berner par un titre daté du 18 mars 1582

1631 (13. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 419-v
Erschienen herr Johann von Türckheim der handelßmann burger Zu St.
hatt in gegensein herren Paul Heÿdels Schaffners zu St. Marx auch burgers alhie (verkaufft)
150. fl. hauptgut a 15 bz. so Abraham Berner der elter vermög eines vnder deß Bischofflichen hoffs Insigel den 18. Martÿ Anno 1582. durch Notm. Meÿg. vfgerucht. brieffs, und der Zu ruck solchen briefs verzeichneter Vergleichung, Järlich vff Michaelis mit 3. lb. 15. ß d von, auff vnd abe seiner alhie in der Stadelgaßen neben herren Tobias Städel XV.er gelegener behausung Zuuerzinsen schuldig, – für vnd vmb Lxxv. lb

Abraham Berner le vieux hypothèque la maison au profit de Simon Roth, pasteur à Sainte-Aurélie

1631 (ut spâ. [16. 9.bris]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 572-v
Erschienen Herr Abraham Berner der Elter burger Zu St.
hatt in gegensein deß Ehrwürdigen wohlgelehrten herrn M. Simon Rohters Pfarrers Zue S. Aurelien alhie – schuldig seÿe 100 Pfund
zu vnderpfand verlegt vnd eingesetzt Ein Vord. vnd hinderhauß sampt ihrem hoff, hoffstat, vnd allen andern gebäwen gelegen alhie in der großen Stadelgaßen neben herrn Tobias Städel xv.er ein: vnd anderseit neben H Johann Wencker, hind. vff die Samblung Zur Grawen Einung stoßend, so zuuor noch verhafftet vmb 330. fl. a 15. bz. H Georg Bochen, Item vmb 150. goldtgulden der Schneider Zunfft, So dann vmb 150. fl. H. Paul heÿdel Schaffner zu S. Marx alhie

Préposé au suif, Abraham Berner hypothèque la maison au profit de Jean Michel Stemmler. En marge, sa femme Ester Spengler prolonge le terme du remboursement

1633 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 471 f° 345
Erschienen Abraham Berner Vnschlittverwalter, burger Zu St.
hatt in gegensein herrn Johann Michel Stemblers Auch burgers alhie – schuldig seÿen 250 pfund
zu vnderpfand verlegt Ein Vorder: vnd hinderhauß, hoff, vnd hoffstat mit allen and. ihren gebäwen & gelegen, alhie in der großen Stadelgassen, anderseit neben H Tobias Städel, XV.er andseit neben H hanß Jacob Kasten, hind. vff die Samblung Zur Grawen Einung genannt stoßend, so zuvor noch verhafftet seind vmb 150. goldgld. der Schneider Zunfft, Item vmb 124. fl. H. Joachim Brackenhofer XV. J. vmb 150. fl. H Paul Heÿdel, So dan vmb 300.R. Georg Bochen & sonst eÿg.
[in margine :] Erschienen Fraw Ester Spenglerin hierin gedachts herren Abraham Berners eheliche fraw mit beÿstand herrn Johann Friderich Friden Cantzleÿ Commissarÿ und herrn Heinrich Israel Fleischbeins Kauffhauß Verwanthen alß Ihrer hierzu Insonderheit erbetener nechster Verwanthen (…) terminum solutionis noch vff Zweÿ Jahr prolongirt, Act. den 28. Junÿ A° 1637.

Abraham Berner et Esther Spengler hypothèquent la maison au profit de Jean Frédéric Meichsner, préposé à la halle

1641 (6. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 487 f° 627-v
Erschienen H Abraham Berner burger Zu Straßburg und Fraw Ester Spenglerin sein eheliche haußfraw und Sie Fr. Ester mit beÿstand H Gabriel Hasen deß Goltarbeiters, und H Hannß Friderich Meichßners Kauffhauß Verwanthens, beeder alß ihrer hierzu insonderheit erbettener nechster Verwanth.
haben in gegensein H Michael Senckeisen deß Metzgers alhie – schuldig seÿen 61 guld. Zur 15 batzen albereit am 13. Julÿ a° 1641. Ihnen bahr gelühenen geldt
Vnderpfand in specie haiß, hoff, hoffstatt mit allen deren gebäwen, alhie in großer Stadelgaßen, neben H Tobiæ Städel alten Ammeister ein und anderseit H Johann Wenckhern treÿ Zehenern hind. vff die Samblung in St. Barbeln Gaß stoßend gelegen, Welche behaußung Zuvor verhafftet ist umb 75. lib H Dr. Knafelio ehevögtlich Weise Mehr umb 75. lib Weÿl. H Paul Heÿdelß seel. Wittib Item umb 165. lib. H. Capitain Hasen, Item umb 150. golt fl. der Schneid. Zunfft, Item umb 250. lib H. Ammeister Stembler, sonst ledig eig. Und dann ein par silbere saltzfäßlein

La tribu des tailleurs, le docteur en droit Jean Knafelius au nom de ses enfants issus de Susanne von Auenheim et les ayants-droit de Paul Heydel (voir les hypothèques garanties sur la maison à l’acte prédécent) vendent la maison à Susanne Eckhart veuve de l’archiviste Laurent Clussrath. En marge, quittance remise en 1644 à l’acquéreuse assistée de son tuteur Conrad Meyer, de son gendre par alliance David Meyer et de Jean Louis Hippoliti, gendre dudit Conrad Meyer

1644 (12. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 502
(Prot. fol. 245 & seqq.) Erschienen Israel Dieffenbecher Fünffzehener alß Ober: H Balthasar Wildermör, ietziger Rhatherr wie auch H Josias Rihel E. E. Statt Gerichts Actuarius & Referendarius, und H Johann Georg Kürschner der Notarius und alter Statt Gerichts Beÿsitzer beede alß Schöffen, beÿ E. E. Zunfft der Schneider alle vier in nahmen gemeldt und von wegen der übrigen Herren Schöffen derselben Zunfft von denen Sie Vier vollkommenen Gewalt empfang haben sagt., Mehr gemeldter H Notarius Kürschner alß geschworner Vogt, H Johannis Knafelÿ dero Recht. Doctoris und E. E. groß. Rhats Advocati & procuratoris mit weÿl. Frawen Susanna von Awenheim nunmehr seel. ehelich erziehlter treÿ Kind. mit beÿstand erstgedachts ihres eheleiblich Vatters, alß deroselb. Mütterlich. Erbß Vsufructuarÿ, Ferners H hannß Riel alter groß. Rhats Verwanther, alß Vogt Frawen Annæ von Fridelßheim, weÿl. H Paul Heÿdelß geweßenen Schaffners zu St Marx nunmehr seel. hinderlaßene Wittib wie auch Paulus und hannß Jacob die Heÿdel Gebrüdere die Heÿdelische Söhne, Michael Kamm der Metzger alß Ehevogt Annæ, vnd H Ersamus Schad Schaffner der elend. Herberg alß Vogt Jungfr. Margarethæ Heÿdelin d. Heÿdelisch. döchter
haben in gegensein Frawen Susannæ Eckhardtin weÿl. H Laurentÿ Glußrhats Cancelleÿ Registratoris seel. nachgelaßener wittibin, mit beÿstand H Conrad Meÿers Apteÿ Schaffners Zu St Stephan ihres Vogts, wie auch H David Meÿers ihres Stieff Dochtermanns und H M. Johann Ludwig Hÿpolÿti deß Notarÿ vorgemeldts H Conrad Meÿers dochter Manns
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit dero hoff, hoffstätten, Bronnen, Stallung und allen andern deren Gebäwen, & alhie in der groß. Stadelgaß. neben H Tobiæ Städel, alt. Ammaÿstern ein: und anderseit neben H Johann Wenckhern ietzt regirend. Ammaÿstern hind. vff die Samblung Zur tritten Regul Zum theil, theilß vff H Daniel Rückhern Superintendant. Zu Breÿsach und theilß vff H Dr Albertum Sebitzium stoßend gelegen – umb 450 pfund
[in margine :] Erschienen H Erasmus Gebhardt alß E. E. Zunfft der Schneider ietzig Zunfft Meÿster, mit beÿstand H. Notarÿ Johann Georg Kürschners hierinn gemeldt, Mehr h. Dr. Johannes Knafelius mit beÿstand erstgemeldts H. Not. Kürschners seiner Kind. Vogts, H. Johann Jacob Heÿdel in nahmen und von wegen der gesampten Heÿdelisch. Wittibin und Erben vnd dann H. Michael Pastorius Diaconus Zum iung. St. Peter alß Vogt Frawen Susannæ weÿl. H. M. Clementis Prechten geweßenen Diaconi Zu St. Clauß nunmehr seel. hind.blibene Wittibin, haben in gegensein H. Conrad Meÿers der Keüfferin vogts, mit beÿstand H. David Meÿers ihres Stieff dochter Manns und H. M. Joh: Ludwig Hÿpoliti deß Notarÿ seines dochter Manns (…) Act. d. 13. Augusti A° 1644.

Originaire de Trèves, Laurent Clussrath épouse en 1587 Marie Fuchs puis en 1608 Susanne Eckhard, fille d’un greffier de Lahr et veuve du marchand Jean Volckwein avec lequel elle s’est mariée en 1583.
Mariage, cathédrale (luth. p. 136)
1587. Dominica XVIII. post Trinitatis 15. Octobris. Laurentius Klußrhot von Trier vnd Maria hans Blasÿ Fuchsen dreizehners nachgel. tochter (i 71)

Laurent « Schlussrath » de Trèves acquiert de droit de bourgeoisie par sa femme et s’inscrit à la tribu des Drapiers
2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 593
Laurentius Schlußradt von Trier, der Notarius, Hat das Burgerrecht empfangen, von Maria, Weÿlandt des Fürsichtigen Herrn Blasÿ Fuchsen Dreÿzeheners säligen Hinderlaßenen Dochter, seÿner Ehelichen Haußfrauwen, vnd ill zu den Thuchern dienen, den 25.t Martÿ. 88.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 264 n° 714)
1608. Sontag den 24. Aprilis. Laurentius Glussradt d. Alhieig. Cantzleÿ Registrator vnd Susanna Johann Volckwein des handelsmanns Nachgelaßene Wittib. Eingesegnet Zu Eckboltzheim. 9. Maÿ (i 270)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 142-v, n° 19)
1583. den 22. Julÿ sind Ehelich eingesegnet worden Johan Volckquin Von Cöln am Rein vnd Jungfr. Susanna Eckhartin, weÿland herrn Elias Eckhardt selig. gewesnen Nassawisch. Landschreibers Zu Laër hinderlaßene tochter (i 159)

L’inventaire après décès de Susanne Eckart est dressé en 1646. Elle a institué pour héritiers le receveur David Meyer, sa femme Salomé Meyer, leur fille Anne Salomé Meyer et le notaire Jean Louis Hippolitus, mari de cette dernière. L’actif de la succession s’élève à 2343 livres, le passif à 49 livres. La maison revient à Anne Salomé Meyer, David Meyer et sa femme Jeanne Clusrath ont la jouissance du bâtiment avant pendant six ans, la servante la jouissance viagère de la maisonnette arrière. L’acte cite une sentence du Petit Sénat sur l’écoulement de l’évier et le droit de feu (sans date)

1646 (6.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 15) n° 3
Inventarium vndt Beschreibung Aller vnd Jeder Haab nahrung vndt Güetter, Ligendt vndt Vahrender, so weÿl. die Ehren: vndt viel tugendtsame Fraw Susanna Eckhardin, weÿl. deß Ehrenuesten vndt xohl fürgeachten Herrn Laurentÿ Clußradts, deß Elttern, geweßenen Cancelleÿ Registratoris burgers alhie Zu Straßburg hind.laßene Fraw wittib, nunmehr beede seelige, nach Ihrem aus dießer weldt tödtlichen hinscheÿden hinder Ihro verlaßen, Welche auf freundliches ansuchen erfordern und begehren deß Ehrenvesten vnd Fürgeachten herrn Conradt Meÿers Stifft Schaffners Zu St. Stephan, burgers alhie Zu Straßburg, ane einem, wie auch der Ehren: vnd tugendreichen frawen Salomeen Meÿerin, deßelben ehelich geliebter haußfrawen am andern theil, ferners deß Ehrenvesten vnd wohlgelehrten herrn H. Johann Ludwig Hippoliti Notarÿ Publici auch burgers alhie, als der ehren: vnd viel tugendsammen Fraw Annæ Salomeen Meÿerin, obehrenernandts herrn Conrad Meÿers eheleiblicher dochter, mit beÿstand deßelben, Alle Vier der ietz abgeleibten frawen seeligen per Testamentum nominirt vndt Instituirter Erben, durch Mariam Schierin von Lohr Ihr der ietz verstorbenenn fraw seel. in die 26 Jahr geweßener dienerin, wie aucch Sie die Erben selbsten geeügt vndt gezeigt (…) So beschehen vndt angefangen auff Freÿtag den 6.ten Februarÿ A° 1646.

Inn einer alhie in der Statt Straßburg in d. Großen Stadelgaßen gelegenen: vnd in dieße nahrung gehöriger Behaußung hernach beschrieben, Ist befunden worden wie folgt
Auff dem Obern Kasten, In d. Cammer A, In der Cammer B, In d. Wohnstuben, Inn d. Stub Cammer, Im Haußöhren, Inn d. Kuchen, Unden im Sommerhauß, Inm vordern Stübl. vnd. d. gang, Im hind. Stockh, Im Keller
Eigenthumb einer behaußung. Item 2. heüßer, Ein vords. vnd j. hinds. mit Ihren hoffstätten, hoff vnd gärthlein, auch allen andern Ihren gebeüwen, begriffen, weithe,, Rechten vndt Zugehörd, gelegen in d. St. Straßb. in d. Großen Stadelgaßen, j.s neb. H. Tobiæ Städeln alten Amstrn v. 13.nern hind. vff die Sammlung zur 3.ten Reguln genandt stoßend, so freÿ ledig vndt eigen, angeschlagen wie sie erst würcklich erkaufft word. für vndt vmb 450. libb. d. Darüber v.hand. j. teutscher P. Kauffbr. mit d. St. Straßb. anhangend. Contract Insigel welcher gestalt die fr. seel. solche behaußung von E. Ehr. Zunfft d. Sneider H Dr Johann Knafelio vnd deßen Kind. Vogt, wie auch H. Paul Heÿdels geweßenen Schaffners zu St. Marx alhie seel. w. v. Erben v. deren Vögten, So dann frn Susannæ auch weÿl. H. M. Clemens Prechten geweßenen Diaconi Zu St. Claus alhie nunmehr seel. hind.laßener w. Vogt, allen als in vorgeschriebener ordnung vff solchem hauß versicherten Collocirten vndt eingesetzten Hÿpothecarÿs erkaufft habe. Dabeÿ auch ein Kleiner Raths beschÿedt deß waßersteins nachs vndt feürrechtens halber, auch sonsten allerhandt schrifftlicher bericht.
Sa. haußraths 180, Sa. Früchten auff dem Kasten 2, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 40, Sa. Guldenen Ring vndt Geschmeids 36, Sa. Baarschafft 731, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 936, Sa. Gülten 397, Sa. anschlags der Behaußung 450, Sa. der Schulden 150, Summa summarum 2945 lb – Schulden 74, Nach deren Abzug 2869 lb
Sa. Legaten 1471, Nach dießem Abzug 1398
Daran gebürth H. Cunradt Meÿern 349 – Frawen Salomeen Meÿerin erst ernandts herrn Conradt Meÿers haußfrn 445, Frn Annæ Salomeen Meÿerin H. M. Johann Ludwig Hippoliti Notÿ Publ. haußfrn 349, darzu den Ihro und Ihrer Schwester Mariæ Magdalenæ prælegirten hausrath 211
So dann Ist beed. Ehegemächdten auch die Behaußung eigenthümlich., H. David Meÿern aber vndt Frau Johannæ Clußradin daß vord. Hauß 6. Jahr lang, vndt Mariæ Schierin d. Magd d. hind. heüßlein, so lang sie Im ledig. standt v.pleibt, zugenießen, legirt Ist angeschlagen pro 450 lb
Jungfraun Mariæ Magdalenæ Meÿerin 349 – Conclusio finalis Inventarÿ 2869
Publicatio undt Resolutio vff daß vorgeschriebene Testamentum Nachdisposition v. Testaments Zedul
Copia Nachgebrachten Testaments Zeduls

Le receveur David Meyer et sa femme Jeanne Clussarth cèdent au notaire Jean Louis Hippolitus et à sa femme Anne Salomé Meyer l’usufruit que leur a accordé Susanne Eckhart sur la maison Grande rue la Grange

1646 (23. april.), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 189
Erschienen H David Meÿer, Schaffner Vnd burger alhie Vnd fraw Johanna Glußrhatin sein eheliche haußfraw
haben in gegensein H. M. Joh: Ludwig Hÿpolitÿ deß Notarÿ Vnd burgers alhie Vnd fraw Annæ Salomeen Meÿerin beÿder Eheleuth, mit beÿstand H Conrad Meÿers Stifft Schaffners Zu St. Stephan ihres resp. Schwähers Vnd Vatters bekannt
demnach fraw Susanna Eckhardin weÿl. H Laurentÿ Glußrhats geweßenen Cancelleÿ Registratoris seel. hinderlaßene Wittib nunmehr auch seel. in ihrem Vor H Jeremiæ Ursino den Notario, Vffgerichteten Testamento Vnd nach disposition obgedachten beÿden Eheleuth H Dauid Meÿer, und Fr. Johannæ Glußrhatin, ihre alhie in der großen Stadelgaßen Zwischen H Tobia Städeln Vnd H Johann Wenckhern, beeden alten Ammaÿstern gelegene Behaußung Vff Sechß Jahr lang Zu nutz. Vndt Zu nießen Verordnet hette, vnd aber Ihnen beÿden Eheleuth. dieselbe zu beziehen nicht gelegen were, Alß wolten Sie ihme H. Hÿpolito Vnd seiner haußfrawen, Ihro vff gemelter Behaußung in crafft oballegirter Disposition habende 6. Jährige Nutzung allerdingß cedirt vnd Vbergeben für und Vmb 144 Gulden

Fils de cordonnier, Jean Louis Hippolitus épouse en 1640 Anne Salomé Meyer, fille du receveur de Saint-Etienne Conrad Meyer : contrat de mariage, célébration
1640 (2.6.), Not. Oesinger (David, 37 Not 25)
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten vnd wohlgelehrten M. Johann Ludwig Hippolÿto, Notario publico, Weÿland H. Hannß Hippolyti geweßenen Schuhmachers vnnd burgers alhie Zu Straßburg sehl: hinderlaßenem ehelichem Sohn,
So dann der Ehren: Tugendreichen Jungfrawen Annæ Salome Meÿerin, des Ehrenvesten vndt Vorgeachten H. Conradt Meÿers des Stiffts St: Stephan Inn bemelter Statt Straßburg Wohlbestellten Schaffners ehelicher Tochter anderntheils
So beschehen In Straßb. dinstags den 2. Junÿ A° 1640.

Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 151)
1640. Dominica VII. Trinitatis. H. M. Johann Ludwig Hippoltius der Notarius Alhier, weÿlandt H. Hannsen Hippoliti deß Schuemachers vndt burgers Allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, vndt Jungfraw Anna Salome, H. Conradt Meÿers deß Stüfftschaffners Zue St Stephan vndt auch burgers alhie eheliche Tochter. Copulirt Zue St. Willhelm Montags den 3. Aug. (i 321)
Proclamation, cathédrale (luth. p. 438) 1640. Dom. 7. Trinitatis. Herr Johann Ludwig Hippolitus der Notarius, Johannis Hippoliti gewesenen Schuhmachers Vnd Burgers allhie nachgelaßener ehelicher Sohn, Vnd Jungfraw Anna Salome H. Conrad Meÿers Schaffners zu St Stephan eheliche tochter. Eingesegnet zu St. Willhelm Mont. den 27. Julÿ. (i 224)

Jean Louis Hippolitus demande le 8 mars 1643 aux Conseillers et aux Vingt-et-Un de lui attribuer les actes du notaire Hilaire Meyer qu’il a aidé dans ses vieux jours et qui les lui a promis. Il est promu rédacteur d’inventaires le 16 mars 1646.

Jean Louis Hippolitus et Anne Salomé Meyer hypothèquent la maison au profit de Jean Raoul Schott

1648 (1. April.), Chambre des Contrats, vol. 501 f° 209-v
Erschienen H. M. Johann Ludwig Hypolitus der Notarius und Anna Salome Meÿerin sein eheliche haußfraw, und Sie Fr. Anna Salome mit beÿstand H Conrad Meÿers Stifft Schaffners Zu St Stephan ihres Vatters, wie auch H Hannß Jacob Ansorgs und H Hieronÿmi Baumeisters beed: alß vß E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirter
haben in gegensein H Hannß Carl Grießbachß wohlgedachts Rhats Beÿsitzers alß Vogts Hannß Rudolph Schotten – schuldig seÿen 100 Pfund pfenning
dafür in specie Vnderpfand sein sollen Zweÿ häußer ein Vorders und ein hinders mit dero Hoffstätten, hoff, und allen deren Gebäwen alhie in der groß. Stadelgaß. neb. Weÿl. H. Ammaÿster Tobiæ Städelß seel. Wittibin, ein: und anderseit neben H. Ammaÿster Johann Wenckhern, hind. vff die Samlung Zur tritten Regul stoßend geleg. so Zuvor verhafftet seind umb 100. lib Weÿl. Martin Nillers deß Würthß zum Spanbeth seel. nachgelaßenen Kindern

Jean Louis Hippolitus demande que les intérêts d’un capital placé à la Tour aux deniers lui soient versés en nature (vin et blé)
1648, Protocole des Quinze (2 R 67)
Johann Ludwig Hipolitus Not. 137.
(p. 137) Johann Ludwig Hipolitus Not. bitt vff 27. lb. ruckstehende d.thurns Zinß etwaß ane Wein. Erkandt, würdt für Obere bawherren gewieß. die haben 6. ohmen wein v. 6. fl. frucht v.willigt.

La femme de Jean Louis Hippolitus demande le remboursement de 40 florins sur un capital de 292 florins placé à la Tour aux deniers
1650, Protocole des Quinze (2 R 69)
Joh: Ludwig Hipolitÿ Fraw. 115.
(f° 115) Sambst. den 18. Maÿ – Johann Ludwig Hipoliti deß Not: Fraw per Bullian dt. Supplication vnd bitt vmb Ablößung 40. fl. von Einem habenden Pfenningthurns Capital von 292. fl. 5 ß. Erkandt, Für Obere Bawherren gewieß. Die haben Willfarth. hat Schein empfang.

Receveur à Saint-Etienne, Conrad Meyer vend au nom de feu Jean Louis Hippolitus et d’Anne Salomé Meyer la maison au batteur d’or Mathias Kallhard

1652 (3. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 412-v
Erschienen H. Conrad Meÿer Stifft Schaffner Zu St. Stephan, alß Von Weÿl. H M. Joh: Ludwig Hÿppolito dem Notario seinem dochtermann sel. und Fr. Anna Salomeen seiner dochter, crafft der von besagt. beÿden Eheleuthen sub dato 28. Xbr. a° 1651. und 21. Jan: a° 1652. wie auch Ihr Fr. Annæ Salomeen absonderlich am 23. Junÿ iüngsthien ahne Ihne H Meÿern abgelaßener missiven, hierzu gevollmächtigt, mit beÿstand H hannß Carl Spieß. deß huetstaffierers seines dochtermanns
in gegensein H Mathiæ Kallhardts deß Goltschlagers
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders mit ihren hoffstätten hoff und Gärtlin auch allen andern ihren Gebäwen alhie in der groß. Stadelgaßen, einseit neben weÿl. H Tobiæ Städelß dißer Statt geweßenen Ammeÿsters seel. Fr. wittibin, anderseit neben neben H Johann Wenckhern dißer Statt altem Ammeÿstern, hind. vff die Samlung Zur tritten Regul stoßend gelegen, welche Behaußung verhafftet ist umb 100. lib. Capital und 13. lib. 15 ß davon verfallene Zinnß und Marzahl weÿl. Martin Millers geweßenen Würthß Zum Spanbeth sel. Erb. deren Vogt Mathiß Klingler d. Barbierer den nechst. Kauffbrieff Und.pfandtsweiß in hand. hatt, So dann umb 100. lib hauptgut und 15. lib 8 ß davon erschinnener Zinnß und Marzahl hannß Rudolph Schotten dem Schuhknecht – umb 450. lib, Nach Abzug aber der vorgemelt. Beschwärdt. (…) geschehen umb 220 lib
(…) nicht ferners alß Wann seit der Zeit daß Fr. Susanna die Glußrhatische wittib diße Behaußung erkaufft hat hatt biß vff gegenwärtige Stund etwaß mehrers alß obangegeben word. ist vff solche Behaußung kommen und dißelbe geg. Jemand verhafftet word. war.

Fils de batteur d’or, Mathias Kallhard épouse en 1632 Anne Marie, fille de l’orfèvre Isaac Rütterer
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 141)
1632. Dom. 28. April. Matthis Kalhard, der Goldschlager, Bartel Kalhard des Goldschlagers v. burgers alhie ehelicher Sohn vnd H. Anna Maria H. Isaac Rütterers Goldarbeiters v. burgers alhiie eheliche Tochter. Cop. 7. Maÿ zu J. St Peter (i 72)

Mathias Kallhard se plaint aux Quinze que le marchand Jean Adam Hünerer vende de l’or venu de Bâle sans qu’il puisse lui-même en vendre à Bâle. Il demande que le Magistrat prenne un décret qui interdise un tel commerce. Les Quinze répondent qu’ils ne sauraient prendre une telle décision et lui suggèrent de s’entendre avec le marchand pour proposer des prix équivalents pour une même qualité.
1645, Protocole des Quinze (2 R 66)
Mathis Kallard Ca. Hanß Adam Hünerern. 2. 8. 12. 20. 30. 35. 43.
(f° 2) Sambst. den 11. Januarÿ – Mathis Kallard per Dr. Knaf. Contra Hanß Adam Hünerer, erholt seine Jüngst einkommene Supplication bitt darauf erklärung M. Eggen nôe citati nach ad proximam erhalten.
(f° 8) Sambst. den 18. Januarÿ – Hanß Adam Hünerer per M. Eggen prod. Ca. Mathis Kallard Vnderth. bericht, Bullian deßen copeÿ vff Zeit der Ordnung erh.
(f° 12) Sambst. den 25. Januarÿ – Mathis Kallard per Bullian contra Hanß Adam Hünerer, prod. beschlußschrifft p. M. Eggen Copeÿ vnd Zeit 14. tag erh.
(f° 20-v) Sambst. den 8. Februarÿ – Hanß Adam Hünerer per M. Eggen producirt Gegenbeschluß Ca. Mathis Kallardten, Bullian noê Citati copias ad prod: erh.
(f° 30) Sambst. den 22. Februarÿ – Mathis Kallard per Bullian contra Hanß Adam Hünerer, sagt wider geg. letztere handlung generalia Vnndt concludirt E. ad proximam, erh.
(f° 35) Sambst. den 1. Martÿ – Mathis Kallard per Bullian contra Hanß Adam Hünerer, erholt seinen Jüngst beschluß, M. Eggen nôe Citati, concludirt gleicher gestalt, Erkandt, Würdt die Sach für beschloßen angenohmen, bedencken solche H. Würtz H. Reißeißen.

(f° 43) Mont. den 10. Martÿ – Mathis Kallard Ca. Hanß Adam Hünerer
H. Würtz vnd H. Reißeißen laßen per me referiren, daß Sie die Acta in Sachen Mathis Kallard deß Goldschlagers allhie, Contra Hanß Adam Hünerern den Handelßmann höhren verleßen, beruhe d. Streitt in genere darin, daß Cläger nit leiden will, daß beclagter geschlagen goldt von Baßel allhero bringen laße vnd alhie verkauffe, in ansehung seine arbeit droben auch nicht verkaufft werd. darff & beclagter aber dargegen sich vff den Spiegler Articull, der Ihme vergonnet allerhand Wahr Zuverhandlen, beruffet & Weilen nun in ermelten Actis allerhand fundamenta vnd rationes pro et contra begriff. Als hetten Sie Herren Deputirte beede parthen bescheidte vnd vff allerseits Zusprechen Sie dahin disponirt, daß beclagter Clägern sein noch habendes geschlagen gelt, so sich vff 60 od. 70. fl. belauffen möchte in den preiß wie es ihne Costet überlaßen, Cläger solches auch annehmen vnd sich dem ietzig. Gerichts Costen, mit Ihme abfind. wolte, Weilen Er aber In sorgen stehet, daß Künfftig Ein ander Kaufmann auch dergleich tentiren möchte, als bitte Er dißorts vmb künfftige Inhibition vnnd Ihme deßwegen Ein gn. Decret Zuertheil. Erkandt, Cläger anzeigen daß man Ihme Kein Decret deßweg. geben könne, Er solte sich aber für dißmahl mit beclagtem oberzählter maßen vergleich. vndt wann Er Künfftig seine Arbeit in der bonitet vndt preiß Wie frembder verfertigten vnd verkauffen würdt, wolte Ihme Mhh. auch die hand bieten und so Viel möglich verhütten, daß ihm dißorts von den Kauffleüth kein fernerer eintrag beschehe.
[in margine :] Mittw. d. 12. dito beede Parthen per H. Reißeiß. bescheid angezeigt.

Mathias Kallhard et d’autres demandent à être exemptés de payer le transport de vins qu’ils apportent en même temps que les vins de la dîme. Les Quinze opposent un refus.
1674, Protocole des Quinze (2 R 90)
(f° 263) Sambst. den 12.ten Decembr. – Mathis Kalhard et Consorten p. Reüßnern produciren Unterthäniges Anlangen umb exemption der convoygelter Von den weinen So Sie Von Barr mit den Zehentweinen herführen laßen. Erkandt würd das begehren abgeschlagen.

Mathias Kallhard vend la maison au sergent de la Tour aux deniers Jean Georges Windholtz

1657 (24. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 522 f° 302
(Protocoll. fol. 47.) Erschienen H Mathis Kallhardt d. Goldschlager
in gegensein hannß Georg Windholtz Treÿer Knechts vff der Statt Pfenningthurn
Zweÿ häußer ein vorders und ein hinders, mit ihren hoffstätten, hoff und Gärtlin auch allen andern ihren Gebäwen & alhie in der Groß. Stadelgaß., einseit neben H Johann Jacob Kipß Treÿ Zehnern anderseit neben h. Johann Wenckhern dißer Statt altem Ammaÿstern, hind. uff die Samblung Zur tritten Regul stoßend geleg., welche Behaußung umb 100. lib. H Adam Sporen dem handelßmann, und umb 100 lib. Hannß Rudolph Schotten dem Schuknecht verhafftet (übernohmen) – umb 200 Pfund

Le trompette Jean Georges Windholtz épouse en 1646 Anne Elisabeth Schwab, fille d’un officier seigneurial de Reitburg
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 74)
1646. Fest: Pentecost: 17. Maÿ. H. Johann Jörg Windtholtz Statt Trompeter alhier, J. Anna Elisabetha H. Valentini Schwaben fürstlich Marggrävischer Keller Zu Riedtburg hinderlaßener tochter. Zinst. 26. Maÿ in Ruprechtsaw (i 75)

1652, Protocole des Quinze (2 R 70)
Hanß Georg Windtholtz. 296.
(f° 296) Freÿtag den 31. Xbris. Hanß Georg Windtholtz deß Trompeters welcher mit MHh. Abgesandten nacher Regenspurg verreÿßt, vndt allhero gebracht, Reÿß Costen Zetteln besagend 62. fl. 7 ß Ward abgeleßen v. Erkandt, daß Er p. H. Rentmeistern Zahlt w. solle. Ist den 4. Jan: 1653. ihm überschrib. worden.

Les Quinze remboursent Jean Georges Windholtz de ses frais de voyage à Ratisbonne
1653, Protocole des Quinze (2 R 71)
Hanß Georg Windholtz. 141.
(f° 151) Freÿtag den 29. Julÿ – Hanß Georg Windholtz deß Trompeters Reÿß Costen Zettel von d. Regenspurgischen Reÿß ward auch vorgelegt, besagend 49 fl. 4 ß vnd Erkandt, Soll alß passirlich Vnderschrieben werd.

Originaire de Tübingen, Jean Georges Windholtz acquiert le droit de bourgeoisie avec sa femme Anne Elisabeth Schwab et son fils Georges Christophe
1654, 3° Livre de bourgeoisie, p. 948
Johann Geörg Windholtz Von Tübingen empfangt d. burgerrecht, für sich sein haußfr. Anna Elisabetha Schwäbin vnd sein Kind Geörg Christoph, so noch kein eigen guths auß Gnaden würd Zu d. Weinstichern dienen. Jur den 28. Jan: 1655

Les Préposés au bâtiment nomment Geoffroi Rœderer pour remplacer feu Jean Georges Windholtz dans sa fonction de sergent à la Tour aux deniers
1660, Préposés au bâtiment (VII 1356)
(f° 148) Mittwochs den 30. Maÿ – Dreÿerknecht
Außschutz gemacht Zur Wahl eines dreÿerknechts ahne statt hannß geörg Windholtz so verstorben, deß wegen von H. Frantzen, die nahmen deren so sich darumb geschrieben gegeben vnd in der Zahl 63. gewesen, abgeleßen, die Persohnen vnd deren qualiteten examinirt, vnd vß solche die fünff Nachgemelte in Außschuß Erkandt word. Alß Christoph Rederer der Rhatsbott, Samuel Ruop der Ammeisterknecht, Christoff Goldbach der Wachtmeister, Clade Wilhelm vnd Julius Friderich Sturmkorb der Einspennig. Welcher außschutz beÿ den Herren XV. Confirmirt vnd darauff den 2. Junÿ beÿ H. Rhät vnd 21. Christmann Röderer p. majora erwöhklt worden.

(f° 153) Sambstags den 16. Junÿ – Röderer Dreÿerknecht
Gottfried Röderer der dreÿerknechts producirt vnderschribene Ordnung vnd bestellung, darauf er geschworen. Ist Zu deß Pfenningthurns Ordnung registrirt worden.

Les Quinze soumettent la succession de Jean Georges Windholtz à un redressement fiscal de 30 livres, ensuite ramené à 15 livres
1660, Protocole des Quinze (2 R 78)
Stall Ca. Johann Georg Windholtz. 159. 168.
(f° 159-v) Freÿtag den 31. Aug. 1660 – Stall Ca. Johann Georg Windholtz
Obere Stallherren Laßen per H. Francken referiren, demnach die Herren Dreÿer deß Stalls Johann Georg Windholtz des geweßenen Trompeters vndt um vf 5. Jahr dreÿerknechts seel. Inventarium hinauf gelüffert, hetten Sie befund., daß es in der Substantz guth, vnd die conclusio finalis 1700. fl. seÿe, d. verstorbene aber allein 1000 fl verstallet habe, davon mann dem Stall für Stallgelt Nachtrag vndt gebottgelt schuldig 15. lb 7 ß 6 d die Straff wegen Zu wenig verfallens, vermeinen die Herren Deputirte were den Erben vff 30. lb. d. Zubestimmen stellens. Erkhandt, würdt placidirt
[in margine:] Straaff 30. lb, vid: fol: 168.)

(f° 168-v) Sambstag den 8. 7.bris – Georg Windtholtz vmb Straff moderation
Georg Christoph Windtholtz dt. Supplicat: so Verleß. bitt vf erkandnuß supra fol: 159. vmb gn. moderat. der 30. lb angesetzter Stallstraff. Erkandt, Würdt vff die helffte gemildert, haben den 12. huius die helffte nemlich 15. lb erlegt die hatt Balthasar Fischer der Rhatsbott alsbald auff den Pfenningthurn gelüffert.

Anne Elisabeth Schwab se remarie en 1664 avec Jean Ulric Kuhn

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 131-v, n° XV)
1664. Dom: 3. Trin den 1 Maji. H. Johann Ulrich Kuhn, Jacob Kuhnen Canceleÿ botten sohn v. Anna Elisabetha Joh: Jörg Windholtz dreÿer Knechts Wittib. (i 133)
Proclamation, cathédrale (luth. f° 47 n° XIII) 1664. Dom: Jubilate den 2 Maji. Zum 2. mahl Hr Hanß Ulrich Kuhn, Jacob Kuhn Cantzleÿ-Knecht u. Burgers alhier ehel. Sohn undt Fr. Anna Elisabetha Weiland Hans Georg Windholtz gewesener dreier-Knechts in hiesigem Pfenningthurn hinderl: Wittib. Donnerstag den 12.ten Maji Alt. St. Peter (i 49)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un recommandent le 14 mars 1663 Jean Ulric Kuhn qui a suivi pendant six ans des études de droit à la fonction de procureur au tribunal. Il prête serment le 28 novembre en même temps que Jean Balthasar Haug
1663, Conseillers et XXI (1 R 146)
Johann Ulrich Kuhn, Johann Balthaßar Haug die Procuratur beÿm Stattgericht
Joh: Ulrich Kuhn. 39. 193.
(f° 39) Sambstags den 14. Mart. – Joh: Ulrich Kuhn umb substitut. stell beÿm Stadtgericht
Joh: Ulrich Kuhn supplicirt p. Bitsch vnd bittet ihn an des jüngern Ösingers stell Zum substituto Procuratorum am Stadtgericht anzunehmen. Hab nach 6 jährigen studio juris auch in praxi etwas ergriffen. Erk. an die Obere Cantzleÿ Hh. gewiesen.

(f° 193) Sambstags den 28.ten Novembr. – Johann Ulrich Kuhn, Johann Balthaßar Haug die Procuratur beÿm Stattgericht
Die Obere Cantzleÿ herren laßen referiren d. daß Sie Johann Ulrich Kuhnen, vnd Johann Balthaßar Haugen die Vice Procuratur stellen beÿ E. Ers. Stattgericht conferirt hetten, dieweilen Sie dann ietzmahls von der thür auffwendten alß stellen Sie es dahin, ob mann Sie auff die Ordnung wolte schwehren laßen. Hierauff Seind Sie alsobalden eingelaßen worden,vnd haben das Juramentum abgelegt.

Jean Ulric Kuhn, vice-procureur au tribunal, et Anne Elisabeth Schwab hypothèquent la maison composée de deux bâtiments au profit de l’avocat Marc Otto. En marge, quittances remises en 1690 au notaire Jean Frédéric Redwitz puis en 1720 à l’aubergiste Michel Provin

1667 (27. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 564-v
Erschienen H Johann Ulrich Kuohn E.E. Statt Gerichts Vice Procurator, und Fr. Anna Elisabetha sein eheliche haußfrau, Vnd Zwar dieselbe mit assistentz der Ehrenvest- Fürsichtig und weÿsen herrn Johann Adam Voltz. und H Mathæi Schmid. beed. alß aus E.E. groß. Rhats mittel hierzu insonderheit Deputirte
in gegensein deß Edel- Vest- hochgelehrten H Marx Otten V.I.D. & Reipubl. Consiliarÿ & Advocati senioris – schuldig seÿen 75 Pfund pfenning
Unterpfand sein solle, Zweÿ häußern ein vorders und ein hinders mit ihren hoffstätten hoff und Gärtlin auch allen Gebäwen, Begriffen, Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der großen Stadelgaßen, einseit neben H Johann Jacob Kipß. Treÿzehnern, anderseit neben H Andreæ Brackhenhoffern alten ammaÿstern Treÿ Zehenern und Scholarch. hind. vff H Hannß Samuel Nageln statt Kupffern stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Hn Johann Friderich Redwitzen Notar. Publ. alß ietzmahlig. possessoris der hierin hypothecirt. behaußung (quittung) Act. d. 10.t. Jan. 1690
[in margine :] (…) in gegensein Michel Prouin würths Zuem Kaÿßer alß nunmahligen besitzers hierinn stehenden unterpfandts (quittung) Actum. den 11. Junÿ 1720.

Le vice-procureur Jean Ulric Kuhn sollicite auprès des Quinze la place vacante de procureur
1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
Johann Ulrich Kuhn. 40.
(f° 40-v) Mont. d. 15. Februarÿ 1675. – Johann Ulrich Kuhn vice Procurator beÿ E. E. Stattgericht übergibt undth. Memoriale, vmb die vacirende Procuratur daselbsten. Erk. soll sich geschrieben gegeben
H. Braun, H. Metzger

Les Conseillers et les Vingt-et-Un relèvent Jean Ulric Kuhn de sa fonction d’échevin.
1683 Conseillers et XXI (1 R 166)
Hannß Ulrich Kuhn. wegen d. schuldigen Extraord. Extantzen. 269.
1684 Conseillers et XXI (1 R 167)
Johann Ullrich Kuhn wird seines Schöffen Ampt entsetzt. 216.
Ullrich Kuhnen Und Joh: Georg Stecher 2. andere Schöffen erwehlen. 22.

Le vice-procureur Jean Ulric Kuhn et sa femme Anne Elisabeth hypothèquent leur maison au profit de Marguerite Otto née Saladin (veuve de Marc Otto, voir plus haut)

1677 (22. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 658-v
Johann Ulrich Kuohn E. E. Stattgerichts Vice Procurator und Anna Elisabetha sein eheliche Haußfrau und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand der Ehrenvest fürsichtig und weÿsen herrn Johann Michael Gilgen und herrn Jonæ Stöhren beÿder alß aus E.E. Großen Rhats mittel ahne statt nechster Verwanther hierzu deputirter
daß Sie beÿde Eheleuth der Edel- Viel- Ehr und tugendsamen frawen Margarethæ Ottin gebohrner Saladinin, schuldig seÿen 125. lb
unterpfand, Zweÿ häußer ein Vorders und Ein hindern, mit allen ihren Gebäwen und Zugehördten alhier in der Großen Stadelgaß, einseit neben Herrn Johann Gumbrecht den Jüngern dreÿern des Umbgeldts, anderseit neben herren Johann Michael Brackenhoffern Amptmann der Pflegt Illkirch hinden uff Johann Samuel Nagel den Statt Kieffer stoßend gelegen
[in margine :] Erschienen S. T. Herr Joh: Reinbold Friderici, alter Ammeister XIII. und Scholarcha alß pfleger, und Hr. Jacob Wencker U. J. Ddus und Reg: Archivi alß schafner der Ottoinanisch. Stiftung dero hierinn stehendes Capital ihrer außag nach gehöre, haben gegensein Michel Provin würts Zuem Kaÿßer alß nunmahligen besitzers hierinn stehend. haußes (quittung) Actum den 11. Junÿ 1720.

Les héritiers collatéraux d’Anne Elisabeth Schwab vendent la maison au notaire Jean Frédéric Redwitz

1690 (23.1.), Chambre des Contrats, vol. 562 f° 45-v
Georg Friderich Schwab d. Musicant und hans Martin Schwab, der Krämer beede alß weÿl. Mariæ Elisabethæ gebohrner Schwäbin, Johann Ulrich Kuhnen gewesener haußfrauen heredes ab intestato, So dann H. Johann Jacob Hirschel, E.E. Kl. Raths beÿsitzer, und auß deßen Mittel anstatt Magdalenæ gebohrner Schwabin, Jacob Wund. deß würths zu Westhoven haußfrau, auch Ursulæ und Annæ Mariæ Schwabin, ihrer beed. ledig. Schwestern und übriger fremdber Erben hierzu insond.heit Deputirter
in gegensein H, Johann Friderich Redwitzen, Notarÿ Publ.
Hauß, Hoff, hind. hauß, und deren hoffstätte, sambt allen deren Gebäuen, recht. und zugehördt. allhier in der großen Stadelgaß, einseit neben H. Johann Michael Brackenhoffern, Ambtmann der Pflegt Illkirch, and. seit neben H. Georg Friderich Camehlen alten dreÿern deß Pfenningthurns, hind. auff die Schneid. Knecht herberg stoßend gelegen, von welcher behaußung 75 lb Capital (So dann umb 125 lb Capital verhafftet), geschehen umb 225 pfund

Jean Frédéric Redwitz et Eve Roll hypothèquent la maison au profit du receveur Jean Frédéric Theurer et du substitut à la Chancellerie Jean Frédéric Rebhan. En marge, quittance remise en 1720 à Michel Provin

1693 (15. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 687-v
H. Joh: Friderich Redwitz, Notarius Publ. und Fr. Eva gebohrne Rollin, deßen ehelich haußfrau, und Zwar dieselbe mit beÿstand H. hans Jacob Hammerers deß Sattlers, und H. Christoph Andres Redwitzen, commis auff der Post, Ihres respect. tochtermanns und leiblich. Sohns
in gegensein Hn Johann Friderich Theurers, Schaffners der Fabric deß Münsters, und Hn Johann Friderich Rebhans Cancellariæ Contractuum substituti – angezeigt und bekandt, daß Sie beede Eheleuthe, welche Kein ohnveränd. sondern krafft Ihrer Eheberedung ein gemein theilbar guth haben, schuldig seÿen 500 pfund
unterpfand, hauß, hoff, hind.hauß, und deren hofstätte, sambt allen den. Gebaüen, recht. und zugehördten, allhier in der großen Stadelgaß, einseit neben Hn Johann Sebastian Gambßen XV.er anderseit neben Hn Georg Friderich Camehlen, alten dreÿer deß Pfenningthurns, hinten auff die Schneid. knecht Herberg stoßend gelegen,
[in margine :] (…) in gegensein H. Michael Provin deß würths zum Kaÿßer alß jetzmahligen possessoris hierinn stehenden haußes (Quittung) den 1. Julÿ 1720

Christophe André Redwitz loue au nom de son père Jean Frédéric Redwitz la maison au tapissier Claude Camel

1694 (11. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 566
Christoffle André Redwitz, au nom du Sr. Jean Frederic Redwitz Notaire son pere
bail au Sr Claude Camel, tapissier
une maison, avec tous ses appartements et commodité sans en rien reserver ny excepter tout ainsy comme il en a jouy desja depuis quelques temps, Ce présent bail fait pour deux années consécutives à commencer à la St Michel de l’année courrante, moyennant la somme de 210 livres tournois

Les experts estiment la maison 900 livres lors de l’inventaire dressé en 1707 après la mort d’Eve Roll et 1 500 livres lors de l’inventaire dressé en 1718 après la mort de Jean Frédéric Redwitz.

Les enfants de Jean Frédéric Redwitz hypothèquent la maison au profit d’Anne Barbe Lers née Kürsner

1718 (11.6.), Chambre des Contrats, vol. 591 f° 303-v
Eva geb. Redwitzin Joh: Jacob Hammerers sattlers geschiedene hausfr: beÿständlich H. Joh: Heinrich Lang sen: Not. publ: weilen unbevögtigt, Item Anna Maria geb. Redwitzin beÿständlich H. Christoph Michael Hoffmann Not. publ. ihres mariti wie auch H. Leonhardt Hirschel fischhändlers und H. Joh. Heinrich Schattenmanns specierers
in gegensein Fraun Annæ Barb. Lerßin wittib geb. Kürßnerin beÿständlich H. Andres Keiflin jurium practici ihres Curatoris – schuldig seÿe 100 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert. in der großen Stadelgass, einseit neben Grillet anderseit neben H. Dd Faber hinten auff (-)

Les enfants de Jean Frédéric Redwitz vendent la maison moyennant 1675 livres à Michel Provin, aubergiste à l’Empereur (rue du Faisan)

1720 (6.4.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 173
(1675) Frau Eva geb. Redwitzin beÿständlich Joh: Stephan Des Georges glaßhändlers weilen unbevögtigt, Item Fr. Anna Maria geb. Redwitzin beÿständlich H. Christoph Michel Hoffmanns ihres Ehevogts (Christoph Michael hoffmann Nots. uxorio nomine)
in gegensein Michel Provin würths zuem Kaÿßer
hauß hoff hinterhauß und deren hofstätten sambt allen gebäuden, rechten und zugehörden in der Großen stadelgaß, einseit neben H. faber U.J.LDdo anderseit neben Grillet, hinten auff Hintzling stoßendt – um 75, 125, 250, 250 und 100 Capitalien verhafftet, geschehen um 875 pfund

Originaire de Gonesse, le valet de chambre chez le commandant du Fort de Pierre Michel Provin épouse en 1706 Marguerite Clad, veuve du cantinier Léonard Lavigne : contrat de mariage, célébration
1706 (19.10.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 756
Eheberedung – Michel Prouin Cammerdiener beÿ hrn. Comendanten au fort de la port de Pierre alß hochzeiter ane einem
So dann Margaretha geb. Cladÿ weÿl. lienhard la Vigne gewesenen Cantinen Würths auff hievorbemelter Festung hinterlassen Wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand Johann Friedrich Clad Chors geisten zum alten St Peter Ihres leiblichen bruders alß hochzeiterin

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 81)
Anno domini 1706 Die vero 25 Mensis Octobris à me solemniter inthoniozati et copulati sunt (…) Michael Provin de Gonesse ex una et Margaritha Claudina relicta vidua dicti Lavigne ex altera partibus cuius testes fuerunt (signé) michel prouin, +, steffan Cladt burger mester in forluigi (i 43)

Veuf originaire du Limousin, Léonard Cluzeau dit Lavigne épouse en 1690 Marguerite Clad originaire de Sarrebourg
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. f° 57)
die 7.ma May an. 1690 honestus Leonardus Cluseau dictus la Vigne viduus parochiæ de la haute Marche Diœcesis du Limousin et honesta et virtuosa Margaretha Gladin Sarburgensis præmissâ trinâ proclamatione rite ac decenter Matrimonio Juncti sunt (signé) Leonard Cluseau, + Margaretha Cladin

Cantinier au fort de Pierre, Léonard Lavigne meurt en mars 1706
Sépulture, Saint-Marc (cath. p. 62)
Anno domini 1706 Leonardus Lavigne caupo in fortalitis viæ Lapideæ, maritus Margarithæ Cladin ultimum vitæ diem clausit die 22. Martÿ 1706 circiter quintâ matutinam, febri pedechiali enecatus, omnibus sacramentis præmunitus, postridie ad S. Petrum seniorem solemniter intumulatus requiescit in pace (i 34)

Malade, Marguerite Clad fait son testament dans la cantine du Fort de Pierre. Elle fait des legs à sa fille Anne Lavigne et à ses frères et sœurs à Fort-Louis et à Strasbourg
1713 (25 .7.bre), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
Testament – fut presente Dle Marguerite Clade femme du Sr Michel Provin, Cantinier au fort de Pierres en cette ville, gissante au Lit malade de Corps dans La Cantine dudit fort, dans un des appartemens d’enbas a La gauche en entrant dans Ladite Maison ou Cantine, toutes fois parfaitement Saine d’esprit, d’entendement et ayant La parole Libre
(…) Plus donne & Legue a Christine Schlesinger sa Niepce natiue de fort Louis aagée d’environ 18 ans la somme de 1000 Liures (…) six chemises et des bonnets a La française qui seront donnés a Anne La vigne fille du premier Mary d’elle Testatrice (…)
Plus donne & Legue a Claudine Schlesinger son autre Niepce, soeure de lad° Christine (…)
Au Nommé Jacques Clade Bourgeois aud. fort Louis Son Nepveux (…) à Jean Clade aussy son Nepveux, (…) a sa filleule Margueritte Cladine fille de Jacque Clade son Nepveux aud. fort Louis, Plus aux enfans de feu frederich Clade son frere viuant sacrisatin a St Pierre Le vieux de cette ville (…)
Et Comme elle veut nommer un héritier universel du reste de ses biens elle veut et odronne que son Cher Espoux Michel Provin soit jnstitué
[in margine :] Annulé le 29° aoust 1714 (…) d’autant qu’elle auoit actuellement dotté une de ses Niepces Nommée Christine Henin

L’aubergiste Michel Provin originaire de Gonesse devient bourgeois par sa femme Marguerite Clad en s’inscrivant à la tribu des Fribourgeois
1715, 4° Livre de bourgeoisie p. 813
Michel Provin der würth Von Gonese, Nicolas Provin becken daselbst sohn, empfangt das burgerrecht Von seiner Fr: Margaretha Cladi gratis, wird beÿ den Freÿburgern dienen. Juravit d. 19. Ejusd. 1715.

Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 166)
Die Herren Zunfftmeistere De Annis Seq. 1741, Hr Michel Provin, C.R, vide fol° 123.b

Marguerite Clade meurt en octobre 1741 en délaissant des héritiers collatéraux institués par testament. La masse propre au veuf est de 489 livres, celle des héritiers de 840 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 300 livres, le passif à 1 335 livres. L’inventaire est dressé dans l’auberge à l’Empereur rue du Faisan.
1741 (4.12.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 16) n° 243
Inventarium über Weÿl. Fraun Margarethæ gebohrner Clade, S.T: Herrn Michel Provin des würths undt Gastgebers zum Kaÿßer und E. E. Kleinen Raths Alten Beÿsitzers, wie auch Burgers Zu Straßburg geweßener ehelichen Haußfrauen seel. Verlaßsenschafft auffgerichtet Anno 1741 – welche Montags den 30. des Monaths Octobris 1741 Jahres dießes Zeitliche mit dem Ewigen verwechßelt, hinter Ihro sich Zeitlich verlaßen, welche Verheurathet mit sowohlen auff das, von dem hinterbliebenen H. Wittiber vorgedacht, alß auch dem Ehrengeachten H. Laurentii Dubuisson den bedienten in allhießigen Kauffhauß und burger hieselbstensein des H. Wittibers Nechsten allhier seinen* Anverwanthen und Zwar auß Ursachen weilen man auß der Abgeleibten frauen seel. auffgerichteten Testamenti nuncupativi paragr. 25.to noch zur zeit nicht wißen Kan wer deroselben nach sein des hinterlassenen Wittibers alß dießorts wÿdumbß: Niesers Erfolgtes tödlichen von hinnenscheiden Erben seÿn werden (…) durch den Wittiber wie auch Anna Mariam Bälberin von Ruffach und dann Mariam Magdalenam Ottoin von Straßburg gebürtig beede dienst Mägdte im Hauß (geäugt und gezeigt) So beschehen und Angefangen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Monntag den 4. des Monats Dec. A° Dni 1741.

Inn einer allhier Zu Straßburg ahne der so genandten Faßahnen gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft alß gehörigen, dahero hernacher beschriebenen zum Kaÿßer genandten würths und Gast behaußung alß volget befunden hat
Ane Höltzen und Schreinerwerck, Oben Auff der Obersten Bühne, Inn der Officiers; Stuben, Inn deß officiers: Knechts C., Inn der Cammer A, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Vor der Cammer C, Inn der Cammer D, Vor der Cammer Lit. D, Inn der Mägdt Cammer, Inn der Cammer E, Inn der obern Stub Cammer, Inn der Obern Gast Stuben, Vor der obern Gast stuben, Inn der Obern Camin Cammer, Inn der untern Gast stuben, Inn der unteren Küchen, Inn dem Keller
(f° 22) Eÿgenthum ahne einer Würths behaußung zum Kaÿßer genandt so T. Nemblichen eine behaußung das würths und Gasthauß zum Kaÿßer genandt (…)
(f° 28) Copia der dem 19. oct. 1706 in allhies. C.C. Stuben verwahrten Heuraths Verschreibung – Persönlich erschienen Michel Provin Cammerdiener beÿ H. Commandanten au fort dela port de Pierre alß hochzeiterer, So dann Margaretha gebohrene Cladjin weÿlandt Lienhard Lavigne, geweßenen Cantinier Würths auff hie vorbemelder Festung, hinterlassene wittib, so ohnbevögtiget, mit beÿstandt Johann Friedrich Clad Cohr: Sigristen zum Alten St Peter Ihres leiblichen bruders als Hochzeiterin am Andern theil
(f° 29) Copia des Testamenti nuncupativi sub dato 21. Aprilis 1731, le sieur Michel Provin Cabaretier à L’Empereur et Damoiselle Marguerite née Clade son Epouse, bourgeois de laditte ville de Strasbourg, sains de Corps, d’Esprit et d’entendement (…) 5. le testateur legue à Dlle Anne Dubuisson née Prouin épouse du Sr Rodhé Dubuisson Grenatier et bourgeois a Paris sa sœur, 6. à Jeanne Dubuisson fille de ladite Anne Dubuisson née Prouin, 7. à Laurent Dubuisson employé dans la Kauffhouse et bourgeois de la ville de Strasbourg, 8. à Dlle Marie Anne Dubouchet née Dubuisson épouse du Sr Pierre Dubouchet marchand et bourgeois de la ville de Strasbourg, 9. la testatrice lègue au Sr Jean Clade Cabaretier et bourgeois à Fort Louis, 10. à Marguerite Clade femme du Sr Georges Stolzer cordonnier audit Fort Louis, 11. Christine née Hennin épouse du Sr Joseph Chevry marchand et bourgeois de Strasbourg, 12. Marguerite fille de lad. Dlle Chevry sa filleule, 14. Dlle Rosine Schoulz née Clade épouse du Sr Jean Schoulz bourgeois et tailleur de pierres de la ville de Strasbourg, 15. Dlle Jacobée Lagarde née Clade femme du Sr Louis Lagarde Chirurgien en cette ville, 16. le Sr Leopold Clade marguillier et bourgeois de la ville de Strasbourg et au Sr Godefroi Clade Curé à Haslach et au Sr Frédéric Clade maître d’ecole a Hittenheim freres, 18. à Madeleine Kandin native de Strasbourg ci devant sa servante (…) fait rue des faisans paroisse St Etienne dans la maison ou pend pour enseigne l’Empereur aux testateurs appartenant en propre dans un poële dont les fenêtres donnent dans la Cour de la maison, Ph. Jac. Marbach Not.
Copia der Codicillarische Disposition vom 20. Augusti 1736, Not. Ph. Jacob Marbach
(f° 41) Ergäntzung des H. Wittibers in den Ehestand vor ohnverändert gebrachten stehender Ehe aber agegangenen Vermögens, Nach Anleitung deß über Ihr den Ehe Persohnen (…) in den Ehestandt einander Zugebrachter Nahrungen vor herrn Johann Cast E.E. Kleinen Raths Actuario
(f° 43) Ergäntzung der Erben ermanglenden ohnveränderten Nahrung de dato 20. oct. in A° 1706. auffgerichtet hieoben allschon angezogenen Inventarÿ
(f° 50) Norma hujus inventarji. Der H. Wrs ohnverändertes Vermögen, Sa. Hausraths 2, Sa. Silbers 2 lb, Sa. Schulden 150 lb, Sa. Ergäntzung 333 lb, Summa summarum 489 lb
Solchemnach wirdt auch der Erben ohnv: Nahr. inventirt, Sa. Hausraths 40 lb, Sa. lähren Faß 2 lb, Sa. Silbergeschmeids 14 lb, Sa. goldener Ring 7 lb, Sa. Ergäntzung 914 lb, Summa summarum 990 lb – Schulden 150 lb, Compensando 840 lb,
Endlichen volget auch die Beschreibung des Gemein verändert und Theilbahren Guths, Sa. Hausraths 289 lb, Sa. Mehls 5 lb, Sa. Wein und lährer Faß 815 lb, Sa. heu habern und Stroh 13 lb, Sa. brenn: holtzes 14 lb, Sa. Silberschmeids 52 lb, Sa. Gold. Ring 7 lb, Sa. baarschafft 558 lb, Sa. Eÿgenth. ahne I. behaußung 1750 lb, Sa. Pfenning Zß hauptgüter 750 lb, Sa. Schulden 42 lb, Summa summarum 5300 lb – Schulden 1335 lb, Restirende Theilb. Verlt. 3985 lb, Legata 1307 lb, Schluß summ 5294 lb
(Documenta) Pièces par les héritiers Jean Gaspard Geyer

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1742, Livres de la Taille (VII 1179) f° 137
Freÿburger F., N. 8552 – Weÿl. Fr. Margarethæ gebohrner Cladi H. Michel Provin Gastgebers Zum Kaÿßer und E. E. Kleinen Rahts alten beÿsitzers Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft, inventirt H. Not. Philipp Jacob Marbach.
Concl. Fin. Inv: ist fol. 287., 5294 lb 9 ß 7 d die machen 10.600 fl. Verstallte 12.000 fl.
Ext. Stallgelt 1742. 19 lb 7 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 6 lb 7 ß 6 d, summa 25 lb 16 ß 6 s
dt. 18. Junÿ 1742
Abzug. die samtliche dem Abzug underworffene Legatarÿ haben Von Gn. Herren den XV. moderirter maßen Zu erlegen 22 lb 5 ß 10 d
dt. 27. Junÿ 1742.

Les héritiers non bourgeois qui habitent Strasbourg, à savoir Alexis Léopold Clade, sacristain à Saint-Pierre-le-Vieux, Jacqueline Clad femme du chirurgien Louis Joseph La Garde et Anne Richmann, veuve âgée de 76 ans demandent à être exemptés du droit de détraction. Les Quinze suivent l’avis du préteur royal en réduisant au quart les sommes à régler.
1742, Protocole des Quinze (2 R 151, notes 152)
Abzug weÿl. Margaretha Cladin H Michel Provin. 381, 389, N 165
(p. 381) Sambstag d. 16. Junÿ 1742. [Mo]ß nôe. Alexius Leopoldi Clade des sigristen beÿ dem Alt. St. Peter alhier prod. Vnderth. Mem. pt° Abzugs. Erk. Ober Stallherren. (idem notes p. 164)

(p. 389) Sambstag d. 23. Junÿ 1742. – Alexius Leopold Clade, Jacobe Cladin und Anna Richmännin pt° Abzugs
Obere Stall Herren laßen per me reassumiren was den 2. hujus wegen einigen durch weÿl. Margaretha Clade H Michael Provin E. E. Kleinen Raths alten beÿsitzers Verstorbener Ehefrauwen durch deren Testament Verschaffte Legaten beÿ MGHh Vorgekommen und darauff berichten, daß deß Provin gebohren Clade auch deren Bruder Alexis Leopoldi Clade dem Sigristen Zum Alten S. Peter 200 fl. Jacobe Cladin an Louis Joseph La Garde Chirurg den allhießigen Schirmern Verheurathet 250 fl. undt Anna Richmännin 100. fl. Legats weis, durch gemelt dero Testaments Verschafft, und weilen all dieße dreÿ nicht in dem hiesigen burgerrecht stehen, so seÿe denenselben der Abzug auß der Statt stall mit 55. fl. angesetzet word. dieße 3. hatten aber den 16. huj. ein Underth. Mem. producirt und gebetten Mghh. gnädig geruhen wolten Sie Von sothanen Abzug gnädig zu befreÿen, in ansehung Sie alle dreÿ gebohren Königl. Underth. und all desjenigen, insonderheit gedacht Richmännin so eine arme 76. Jährige wittib, des Ihrigen bedürffig seÿen, Auff geschehene Weißung habe ged. Alexius Leopold Clade beÿgesetzt, er seÿe Sigrist Zum Alten S. Peter, und also unter der protection Ihro Eminenz des herrn Cardinals, und weil die bischoffliche freÿ, alß Vermeine er ein gleiches Zu genießen. Nahmens der 2. Imploranten seÿe erschienen ged. dero Maritus, welcher gemeldt er seÿe schon 40. Jahr hier in dem Schirm und habe Zuvor in denen Gendarmes gedienet, die dritte Supplicantin habe beÿgesetzt sie seÿe hochst bedürffig und schon 6 Jahr ein wittib, Sie seÿe mit der Verstorbenen Testirerin ge[sch]wistrig Kind gewesen welche Ihr dießes Legat aus mittleÿden Verschafft Sie aus derer bettel Zu erretten. Man habe hievon das Hrn Prætoris Regÿ Excellenz nachricht gegeben, welcher der Meinung dahien de(clarirte daß) dieße 3. supplicanten mit allem favor Zu traitiren, undt dießer Abzug etwa auff die quart Zu moderiren. Es stehe also Zu Mghh. was sie erkennen wollen. Erkant, wird dießer Abzug auff die quart moderirt.

Michel Provin se remarie en 1743 avec Marie Catherine Kratzer veuve de Jean Georges Kuntz
1743 (28. Junÿ), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 41)
Eheberedung So Zwischen T : Herrn Michel Provin, dem vormahligen würth und Gastgeber Zum Kaÿßer und E. E. Kleinen Raths der Zeit wohlverordneten beÿsitzern auch burgern Zu Straßburg, alß dem Herrn Bräutigamb ahne Einem
So dann Frauen Mariæ Catharinæ Kuentzin gebohrner Kratzerin weÿl. Hn Joh: Georg Kuentzen geweßenen burgers alhier seel. hinterbliebenen Wittib beÿständlich H. Peter Gombault deß bildthauers auch burgers Zu Straßburg Ihres ane Vogt statt erbettenen Assistenten, alß der Fr: Hochzeiterin ahne dem Andern Theil
Zum Fünfften thut Sie die Frau Brauth Ihrem werth geehrten Hern Bräutigamb hiengegen im Fall Sie Gottlichem Rathschluß nach, vor demselben dieße Zeitlichkeit gesegnen müßte, An einem Lebtägigen auch rückfälligen wÿdumbs: Genuß Ihre ahne der allhiesigen Fassahnen gaß 1. seith neben Hn secret. Willmanns Erben, 2.s. neben H. Lung dem Schloßer gelegener hinten auff erst: Gedachten Willmännischen Erben stoßende Behaußung Für Freÿ leedig und Eÿgen
So beschehen allhier in der Königlichen freÿen statt Straßburg Freÿtags den 28. des Monaths Junÿ A° Dni 1743. (signé) michel prouin comme fiance, Maria Catharina Kuntzin wittib alß hochzeitterin

Michel Provin meurt en 1743 en délaissant pour héritiers les enfants de Laurent Dubuisson et d’Anne Marie Morel après avoir fait un legs à sa sœur Anne Provin veuve de Roch Dubuisson à Paris. L’inventaire est dressé dans l’auberge à l’Empereur. La masse propre à la veuve est de 586 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 5 916 livres, le passif à 1 057 livres.
1743 (27.8.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 17) n° 258 (acte en partie endommagé par l’humidité en haut à droite)
Inventarium über Weÿl. H. Michel Provin des gew. Würths und Gastgebers auch E. E. Kl. Raths beÿsitzers vndt burgers Zu Straßb. seel. Verlaßenschafft, Auffgerichtet in Anno 1743 – welcher Montags den 12. Augusti fürwährenden 1743.ten Jahrs dieses Zeitleiche mit dem Ewigen Verwechßelt, hinter Ihme Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auff deas sowohlen von der hernacher gemelten hinterbliebenen wittib, alß auch deß seel. Verstorbenen, vermög deß hernach copeÿlich Eingetragenen Testam: Nuncupativi instituirten (…) Erben geordnet und geschworenen Vogten (…) durch die viel Ehren undt Tugendbegabte frau Mariam Catharinam Provin gebohrene Kratzerin, die dießorths hinterlaßene Wittib, mit assistentz deß Ehrenachtbahren Hn Peter Gombault, bildt: hauers undt burgers Zu Straßburg, alß deroselben auß Mangel eines geschwornen Vogten hierzu erbettenen beÿstandts, wie auch H. Frantz Jos: Böhmen den Herren Knecht und die Tugendreiche fr: Annam Mariam gebohrnene Morellin deßen Ehefrau, so dann Annam Mariam Bergerin gebürtig von Ober Ehnh. die dienst: Magdt im hauß (geäugt und gezeigt) – So Geschehen undt Angefangen Allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg (…) Dienstags den 27. deß Monaths Augustj A° 1743.
Denominatio haeredum. Der seel: Verstorbene herr Michel Provin Eingangs gedacht hat Krafft deß hernacher Copeÿlich Eingetragenen d. 13. Marii A° 1743 auffgerichteten Testamenti nuncupativi §° 13. zu Erben instituirt und verlaßen wie volget, Nahmentlichen und 1. Jungfr: Mariam Margaretham Sophiam Dubuisson so in circa 17 Jahr alt, 2. Mariam Margaretham welche 12 undt Ein halb Jahr alt vndt dann 3. Mariam Elisabetham die Dubuissonin welche letztere 3 ½ Jahr alt, samtliche vorhergememte 3. geschwüsterdte aber weÿl. H. Laurent Dubuisson deß geweßenen bedienten in dem Kauffhauß und burgers zu Straßburg mit fr. Anna Maria geb. Morellin so nunmehro ahne den wohl Ehrengeachten und gelehrten H. Frantz Joseph Böhm den Ammeister Knecht verheurathet ehelich erzeugte Kindter, alß deß seelig verstorbenen per Testamentum instituirte Erben (…) ferner persönlich zugegen gewesen der auch Ehrengeachte H. Johannes Schultz der Schneider alß derenselben (…) geordnet undt geschworener vogt
Wobeÿ noch ferner zugegen geweßen Fr. Anna Dubuisson geb. Provin, weÿl. H. Roché Dubuisson gew. burgers zu Paris seel. fr: Wittib alß deß abgeleibten Schwester (als Legatarin)

Bericht so die Fr. wittib Erstattet und resp. vergl. so zwischen Ihro d. Fr. Wittib. und dero Vogten heut dato getroffen word.. Zu wißen seÿe hiemit, demnach die dießorths hinterbliebene fr. wittib beÿ vorgenommenen gegenwärtigen Inventur und ableßung der zwischen Ihro undt dero verstorbenen, Ehemann seel. ahne zeit Ihrer verheurathung (…) gepflogenen Heuraths: Verschreibung die Nachricht Erstattet wie daß Ihre in d. Ehestand gebrachte Nahrung werden inventirt und æstimirt, hiengegenn aber die Haußhaltung die wenige Zeit Ihres mit einander geführten Ehestand es lieber, auß deß abgeleibten Guth in den Ehest. gebrachten Mitteln geführt, mithin alle außlaagen und uncösten bestreitten worden (…) in maßen Sie solche theils angegeben, theils auch nach Annleitung deß über weÿl. fr. Margaretha Provin geb. Clade deß Abgeleibten seel. erstern Ehefrauen Verlaßenschafft Inventarii sich hervorgethan habe (…) Actum beÿ d. Inventat: Geschäfft Dienstags den 23.ten Aug. A° 1743.
Inn einer allhier Zu Straßburg ahne der bruder: hoff gaß gelegen weÿl. H. Johann Jacob Gerbers gew. Inspectoris in allhiesigen Umbg. hauß u. b. Au Straßb. seel. Nachgelaßene Erben eÿgenth. Zuständigen von dem seel. Verst. Zum theil in Lehnung gehabte behaußung, befunden worden, wie volget.
Ane Höltzen und Schreinwerck, Inn der Sterbbehausung Oben Inn der Camin Cammer, Inn der Cammer A, Vor dießer Cammer, Inn der Cammer B, Inn der Kuchen, Inn der Wohnstub Cammer, Inn der Wohnstuben
(f° 23 v) Eigenthum ahne j. würths behaußung so der fr. Wb. ohnv: W. (…)
(f° 25) Copia der den 28. junÿ 1743 vor unterschriebenen Notario auffgerichteten Heuraths: Verschreibung zwischen dem wohl Ehren: vesten und groß achtbahren herrn Michael Provin dem wittiber E.s E.n Kleinen Raths der zeit wohlverordnetem beÿsitzer und vormaligen Gastgeber zum Kaÿßer, So dann der Viel Ehr und tugendbegabten Fraun Maria Catharina Kuentzin geb. Kratzerin weÿl. H Joh: Georg Kuentzen auch burgers allhier wittib, 5 Thut sie die frau Braut Ihrem H. Bräutigam zu einem lebtägigen auch rückhfälligen wÿdumbs: genuß Ihro ane der Faßanen gaß 1.s neben H. Secretarÿ Willmanns seel. Erben 2.s neben H. Lung dem Schlosser gelegen hinten auf erst gedachten Willmänischen Erben stoßende behaußung für freÿ ledig und eÿgen [Joint exempalire du contrat de mariage sous papier dominoté]
(f° 27) Copia deß Verstorbenen H. Provin sub dato 13. mart. 1743 auffgerichteten Testamentum – zu sich in Einen hinter der Kirch Sti Nicolai gelegen weÿl. Mr Matthiæ Arnoldts gewesenen Kieffers Wittib Erben gehörigen behaußung, in erstgemelder behaußung von Ihme bewohnend: in dem hoff befindlichen obern Stuben mit denen Fenstern dahin aussehend (…) 5. Frauen Annæ Dubuisson geb. Provin weÿl. H. Roche Dubuisson gew. burgers zu Paris Wittib alß seiner Schwester, 7. fr. Jeanne Dubuisson vorgedachter Frauen Annæ Dubuisson alß seiner Schwester tochter so ahne einem Charcutier zu Paris verheurathet, 8. fr. Maria Anna Dubouchet geb. Dubuisson weÿl. Pierre Dubouchet gewes. burger und handelsmann zu Straßburg Wittib alß seiner zu Paris dermalhlen sich auffhaltenden zweÿter Schwester Tochter, 13. zu seinen wahren und ohngezweiffelten Erben weÿl. H. Laurentii Dubuisson des bedienten in allhies. Kaufhauß seines Vetters nachgelaßene 2 Kindern nahmentlich (…)
(f° 32) Norma hujus inventarii. Der Fr: Wittib ohnverändertes und eÿgenthümbliches Vermögen, Sa. hausraths 19 lb, Sa. Silbers 17 ß, Sa. der Goldenen Ring 4 lb, Sa. Eÿgenthumbs ahne einer behaußung 275 lb, Sa. Schulden 500 lb, Summa summarum 799 lb – Schulden 212 lb, (Nach deren Abzug) 586 lb
Solchemnach Volget auch die Beschreibung der überigen Verlt. welche zufolg deß berichts und Vergleichs:/ denen Erben ohne unterschied alß ohnv: u. Eÿgen zu zuscheiben, Sa. Hausraths 114 lb, Sa. Weins 134 lb, Sa. Silbers 77 lb, Sa. Gold. Ringe 7 lb, Sa. Baarschafft 2013 lb, Sa. Eÿgenthumb ahne einer Behaußung 175 lb, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 75 lb, Sa. Activ: Schulden 1070 lb, Summa summarum 5916 lb – Schulden 1057 lb, (Nach deren abzug) 4859 lb – Legata 1015 lb, Compensando 3344 lb – Conclusio finalis Inventarÿ, Schluß oder Verstallungs Sa hujus Inventarji 5745 lb
Wÿdumb, So die hinterbliebene Fr. Wittib lebtägich zu genießen hat, zufolg eines über weÿl. H Joh: Georg Kuntzen des ges. burgers allhier Ihres vorogen ehem. seel. Verl. gezogenen ohnviegr. Calc.
Wÿdumb, Welche, der Verstorbene H. seel. auß deßen vorigen hausfrau zu genießen und haben gehabt, Nach Anleitung weÿl. Fr. Marg. Provin geb. Claude deß in gott ruhens H. Ersteren Ehefrau seel. vor mit den 20. Aug. in A° 1736. auffgerichteten Codicillar. Verordnung
(Documenta) – 9. sept. 1743, comparue Dame Anne dubuisson née Provin femme de feu le Sieur Rocher Dubuisson bourgeois de Paris assistée du Sr Louis Armand Sance maître d’hotel de Son Excellence Le preteur et bourgeois de Strasbourg
– le 12. 8.br 1748 Not. Ph. Jac. Marbach, Etienne Pingard bourgeois chandelier tuteur des enfants mineurs de Pierre Dubouché bourgeois de cette ville nommé Marie Agathe et Nicolas Maurice (Quittance)
Designatio Alles dasjenich so Fr Maria Marg: [-] Montflambert geb. Dubuisson H. Johann Nicolaj Montflambert des Perruquier und burgers zu Straßburg Ehefrauen alß der seine weÿl. herrn Michel Provin gew. Gastgeber zum Kaÿser (…) p. Testamentum instituirte Erbin (…) assigniret
Summarische berechnung, 14. mart. 1746

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 2 200 florins (1 100 livres) sur un total de 11 000 florins et que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.
1744, Livres de la Taille (VII 1179) f° 246-v
Freÿburger N 9025 – Weÿl. H. Michel Provin geweßenen Gastgeber und E E Kleinen Raths beÿsitzers Verlaßenschafft inventirt H. Not. Philipp Jacob Marbach
Concl. Fin. Inv. ist fol. 198.b, 5745. 14. 10.
gehet ab wegen 750. lb Zu Vier pro cento angelegtem Capital 150. lb Und außständige nicht genoßene activa 66. 17. 7. Summa abgangs ist 216. 17. 1. restirt 528. 17. 3., die machen 11.000 fl. Verstallte nur 8300. fl. Zu wenig 2200. fl.
Weilen aber 1742. mit 12.000 fl. Verstallt worden alß wird der Nachtrag allein gerechnet auff zweÿ Jahr in duplo à 8 lb 2 ß – 16. lb 4 ß
Und Zweÿ Jahr in simplo – 8. lb 2 ß
Extat das Stallgeltt 1744. – 18 lb 12 ß
Marzahl – 4 ß 6 d
die frau Zu Zuschreiben – 2 ß 6 d
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 6 lb 2 ß 6 d, Summa 49 lb 10 ß
Auf übergebenes Memoriale nachgelaß – 5 lb 2 ß, restirt 41 lb 8 ß
Abzug. Fr Anna gebohrne Provin weÿl. H. Roche Dubuisson burgers Zu Paris wittib hat Von 500 lb legat den Abzug Zu erlegen mit 50. ln d So den 9. Sept. 1743. erlegt und Verechnet worden, vide Rechnung fol. 22.b
Fr. Anna Dubuisson so an einen Charcutier Zu Paris Verheÿrathet Von 100. lb legat Abzug 10. lb
Michel Gaignier der Ledige bildschnitzler Von 10 lb d legat 1. lb (summa) 52. lb 8 ß
dt. 12° Februarÿ 1744

Michel Provin et Marguerite Clad vendent la maison au fabricant de chandelles Etienne Flachon

1730 (5.9.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 394
Michel Provin der Gastgeber zum Kaÿßer ([in fine :] Margaretha Provin geb. Cladin in diesen verkauf consentirt)
in gegensein Estienne Flachon des Liechtermachers mit beÿstand Estienne Bonvallot Schloßers
Eine Behausung bestehend in vorder: in hinderhauß hoff Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, denen liergerligen im Keller und allen mobilien so sich in denen zur einquartirung bestimbten officiers und knechts kammern befinden, welches hauß ahne der großen Stadelgaß, einseit neben H. Grillet dem ajusteur in der Königl. Müntz allhier, anderseit neben S.T. H. Frantz Joseph Geiger alten ammeisters und dreÿzehner hinten auff die gastbehausung zum weißen schwanen H. Johann Bernhard Henenberg Fünffzehen Secretario gehörig, dazwischen ein dohlen stoßend – um 2250 pfund

Etienne Flachon épouse en premières noces Claudine Chanoine (voir le contrat de mariage de 1731). Il se remarie en 1721 avec Elisabeth Richard, fille de Richard Richard et veuve de Joseph Brunier.

Le savoyard Joseph Brunier (originaire de Saint-Béron, variante de Saint-Bénigne, en Savoie d’après le registre de bourgeoisie) épouse en 1704 Elisabeth Richard.
Mariage, Saint-Etienne (cath. p. 134) 15. die Aprilis 1704 sacro matrimonii juncti fuerunt honestus juvenis Josephus Brunier Sabaudus et pudica virgo Elizabetha Richard argentinensis + signum sponsi, + (signum sponsæ (i 69)

Ancien habitant de Kehl établi à l’Esplanade, Joseph Brunier sollicite auprès des Quinze le droit d’exercer le métier de fripier. Le droit lui est accordé à condition qu’il devienne bourgeois.
1705, Protocole des Quinze (2 R 109)
(f° 255-v) Sambstags den 5. Septembr. 1705 – Joseph Brunet Ca. E. E. Zunfft zur Möhrin
G. jun. noîe Joseph Brunet des Schirmers Ca. E. E. Zunfft zur Möhrin, prod. unterthäniges Memoriale, vndt bitten, umb erlaubnus das Altgewänder wesen Zu treiben. K. Citatus præs. weilen Implorant weder Schirmer noch burger, also keines weegs dießes recht Zu prætendiren hat, als bittet demselben gleich ipse Limine abzuweißen Ref. exp. G. weilen Pplis bißhero Zu Kayl wohnhaft geweßen anietzo aber herein vndt auff die Esplanade Zu Ziehen undt sich in den Schirm zu begeben willens als bittet wie vor. K. priora.
Erkant Wann Implorant daß Er in d. burger Recht auff genommen worden bescheinen wirdt, soll alß dem ferners ergehen was recht ist.

Joseph Brunier originaire de Saint-Benin en Savoie et Elisabeth Richard originaire de Strasbourg acquièrent le droit de bourgeoisie en s’inscrivant à la tribu la Mauresse.
1705, 3° Livre de bourgeoisie p. 1257
Joseph Brunnier V. St. Benin en Savoye der frippier Vnd sein Fr. Elisabetha Bichard V. hier erkauffen d. burgerrecht p. 2. gold fl. mit ihrem Kind ist es bey ordnung gebliben V. Wird beÿ EE Zunfft Zur Mörin dienen. Jur. d. 26. Dito [9.bris] 1705.

Testament de Richard Richard et accord entre la veuve et les trois enfants dont Barbe femme de Joseph Brunier
1712 (8 avril), Not. Humbourg (6 E 41, 36)
Testament – Cejourd’hui 8° du mois d’auril 1712 (…) fut present de Richard Richard Mareschal et Manant de cette ville demeurant pres La Gerbe d’or estant au Lit Malade de Corps Mais paroissant sain d’esprot, d’entendement, de Memoire et jugement (…)
Item Veut et ordonne Ledit Testateur que ses enfant et heritiers cy apres denommés executent de point et point Le Contrat de mariage passé entre Luy et sa femme moderne et Luy donnent encore au pardessus dudit contrat La somme de 200 livres argent d’alsace, Vne fois payée, si mieux jls n’ayment Luy donner La jouissance d’une Chambre de La Maison qu’il delaisse vis à vis La Rocher d’honneur qui luy appartient en propre pour par elle y habiter sa Vie durante sans payer Loyer ny en pouvoir estre destituée qu’au moyen du payement desdites 200 livres.
Et a l’egard de tous ses autres biens meubles et immeubles qu’jl delaissera au jour de son deceds Il ordonne que ses trois enfants François, Barbe et Marie Richard en seront hertiers universels pour les partager entre eux par Egales portions (…)

15 avril 1712 – Accomodement entre les Enfants de Richart – furent presens Marie Lyone veuve de feu Le Sr Richart Richard Viuant Maerschal et Manant de cette ville d’une part
Le Sr François Richart horlogeur de S. A. Royale de Lorraine étably à Luneville, Joseph Brunniet Marchand fripier audit Strasbourg pour et au nom de Barbe Richard son Espouse et encore Marie Richard soeure et belle soeure respectiue desd. Comparants d’eux authorisés a L’effect des presentes d’autre part
(les enfants donnent à Marie Lyone 400 livres)
(signé) Richart, marie richart, + marque de Marie Loyonne, + marque de Joseph Bruniet

Originaire de Givors, Etienne Flachon se remarie avec Elisabeth Richard veuve du fabricant de chandelles Joseph Brunier : contrat de mariage, célébration. L’inventaire après décès de Joseph Brunier est dressé par le receveur de Saint-Marc (voir l’inventaire ci-dessous, 1725)
1721 (22. 7.br), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 73) n° 169
(Mariage) furent comparus le sieur Estienne Flachon faiseur de Chandelles de la paroisse de Chivor dans le lionnoy assistée du Sr Estienne bonvalau Serrurier et Manans de Strasbourg d’une part
Et la Damoiselle Elizabet Brun née Richard veuve du sieur Joseph Brunier en son vivant faiseur de Chandelles et bourgeois de Strasbourg assistée du sieur Michel la londrois Cavaretier bourgeois de lad° ville en qualité de Tuteur de l’autre part
Strasbourg le 22. 7.bre 1721. (signé) Estienne flachon + le signe de l’espouse

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 79)
Hodie Anno 1721 die vero 30 Mensis 7.bris duabus proclamationibus in hac Eclesia et totidem in Eclesia parochiali ad stum Laurentium intra argentinam (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie eclesiæ conjuncti fuerunt Stephanus flachon viduus conditionis suæ ein lichtmacher tutelarius et commorans in Parochia ad stum Laurentium et vidua Elisabetha Richard Barochiana nostra (signé) Estienne flachon, + signum sponsæa

Fils du marchand Pierre Flachon de Givors, Etienne Flachon acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme en s’inscrivant à la tribu de la Mauresse
1722, 4° Livre de bourgeoisie p. 875
Estienne Flanchon der liechtermacher Von givort geb. weÿl. pierre flanchon handelsmanns alda hinterlaßener sohn erhalt das burger recht Von seiner ehefr. Elisabetha weÿl. Joseph Brunier burgers und liechtermachers hinderlaßener Wtt. umb die tertz des alt. burger schillings, will beÿ E.E. Zunfft Zur Möhrin dienen Jur: den 2. ten May 1722

Elisabeth Richard meurt en 1725 en délaissant une fille de son premier mari et un fils issu du veuf. L’inventaire est dressé dans la maison Schlegel Grande rue de la Grange. L’actif de la succession s’élève à 476 livres, le passif à 1 064 livres.
1725 (20. 9.br), Not. Rith (6 E 41, 944) n° 17
Inventarium über Weÿl. frawen Elisabethæ gebohrner Richarde Herren Stephan Flachon des burgers und Liechtermachers allhier Zue Straßburg ehelich gewester Haußfrawen seel. hindterlaßene Vermögenschaft auffgerichtet im Jahr 1725
Inventarium undt beschreibung aller der Jenigen Haab nahrung undt güetter wie auch schuldten undt gegenschuldten nichts davon außgenommen, reservirt noch vorbehalten, so weÿl. die Viel ehr undt tugendsambe fraw Elisabetha gebohrne Richard H. Stephan Flachons des burgers und Liechtermachers allhier ehelich geweste Haußfraw seel. nach ihrem Vor ungeuor 6. wochen aus dießer welt genommenen tödl. hientritt hier Zeitlichen Verlaßen, welches alles auf freundliches ahnsuchen erfordtern undt begehren Herrn Johann Peter Cronen des burgers undt schneidters wie auch H. Carol Heintzen des weißbeckers hierselbst beÿdter Von löbl. Vogteÿ gerichts hierzu denominirter Vögten Marianæ der verstorbenen seel. in erster ehe mit auch weÿl. Joseph Brunier ihrem erstgewesten ehemann seel. in erster ehe ehelich erziehlt. töchterleins wie auch Stephan Frantzen so die Verstorbene seel. in 2.ter ehe mit H. Flachon dem jetzmahlig. hinterbliebenen witiber ehelich erzihlt, beÿdter der Verstorbenen seel. rechtsmäßiger undt ab jntestato hinterlaßener erben – Actum Straßburg den 20.ten 9.bris 1725.

Hausraths So in einer allhier zue Straßburg in der großen Stadel gaß gelegener in die schläglerische Verlaßenschafft gehöriger behaußung befundten wordten
Sa. hausraths so den Erben ohnverändert 24, so theilbar 14, des wittibers unverändert Nichts – Sa. Faß, Erben 19, theilbar 437 – Sa. activorum so theilbar 20 lb
Ergäntzung der Erben ermangeldnen ohnverändert gutts, Nach besag Inventarÿ über weÿl. Joseph Brunier des Verstorbenen seel. gewesten erstern ehemanns so in A° 1721 durch H. Spielmann den Schaffner zu St Marx auffgerichtet aber nachgehends auff gemeiner Statt Stall abgehandelt wordten ist hiehero zu ergäntzen wie folget (…) Summa summarum der Erben Vermögen 50 lb
Summa des H. witibers stante matrimonio eigenthüml. Vermögens wo alleinig in ergäntzungs rubric bestehet 150 lb
Sa. samtlicher theilbar nahrung 476 lb
Schulden, Item solle mann Annæ Mariæ schläglerin für dreÿ monat haußzinß 12 lb, Sa. passivorum 1064 lb – Theilbar passiv onus 588 lb – Conclusio finalis 50 lb
Copia der Eheberedung (…) beschehen Straßburg den 22.ten 7.bris 1721, Johann Jacob Öhlinger

Etienne Flachon se remarie avec Ursule Babé, fille d’un boucher de Porrentruy en lui assurant l’habitation viagère dans sa maison : contrat de mariage, célébration
1731 (21.4.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Mariage du 21 avril 1731 – furent presents sieur Etienne Flachon, Bourgeois Mr Chandellier de la Ville de Strasbourg y demeurant rue Stadelgass prés le petit Paris Natif de Givor en Lionnois fils de Deffunt Sr Pierre Flachon Marchand dud. Givor et de Demoiselle Marie Cogniat ses pere et mere Veuf en premières nopces de feue Demoiselle Claudine Chanoine et en secondes nopces de feue Demoiselle Elisabethe Richard agissant et stipulant pour Luy et en son nom, d’une part
et Demoiselle Ursule Babé fille Majeure du Sieur Henry Babé Boucher de Porrentruy et de defunte Anne Marguerite Simon ses pere et Mere natifve de Porrentruy demeurant en cette ville de Strasbourg assistée à L’effet des présentes du siuer Pierre Le Noir Bourgeois Tapissier de cette ville de Strasbourg y demeurant stipulante et agissante pour Elle et en son nom d’autre part
Pour estre uns et communs en Tous biens Meubles et conquests jmmeubles qu’jls Gagneront et acquerront constant leur mariage par minute et portions Egales nonobstant la coutume de Strasbourg à laquelle jls derogent a Cet Egard seulement, prenant au surplus la Coutume de Strasbourg pour le Regle de leurs affaires
(…) En outre Le futur époux donne à la future épouse La jouissance et Habitation pendant La viduité d’Elle seulement de L’appartement Entier Scitué à retz chaussée vis à vis le puis en Entrant dans la Cours de sa maison à main gauche, Lad. maison scize rue Gros stadelgass en cette ville prés la maison dite Le petit Paris, Lequel appartement Consiste en une Cuisine, un poesle et un petite chambre Le tout de plain pied Et aura en outre La future épouse La jouissance du puys, Latrines et autres commodités essntielles et necessaires
Fait, Lu et passé à Strasbourg L’an 1731 Le 21 avril (signé) Estienne flachon, ursule Babé

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 416)
Hodie 3 mensis Maii anni 1735 tribus proclamationibus Eclesiâ nostra factis totidem in Eclesia parochiali ad Stum Petrum seniorem (…) conjuncti sunt in facie eclesiæ Stephanus flachon civis argentinensis candelarum opifex viduus et Ursula Babé filia Henrici Babé lanionis civitatis Bruntrutanæ et annæ margarithæ Simon (signé) Estienne flachon, ursule Babé

Ursule Babé devient bourgeoise par son mari
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 972
Ursula Babe Von Soigne geb. Estienne flachon Liechtermachers ehefr. erhalt d. b. gratis, will beÿ E. E. Zunfft d: Möhren dienen Prom eodem [11.ten Aug. 1731]

Etienne Flachon fait dresser l’inventaire de ses apports auquel est joint le billet d’estimation de la maison, évaluée à la somme de 1 400 livres strasbourgeoises. Ursule Babé fait dresser un autre inventaire. Les apports du mari s’élèvent à 960 livres, ceux de la femme à 272 livres.

1731 (5.4.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Inventaire du 5 Auril 1731 – à la requête du Sr Etienne Flachon Bourgeois M° chandelier de la ville de Strasbourg y demeurant rue Stadel gass prés le petit Paris natif de Giuors en Lionnois fils de Deffunts Pierre Flachon marchand dud. Giuors et de Dem. Cognat ses père et mère veuve en premiere nôces de feu Claudine Chanoine et en seconde nôces de feu Dem. Elisabeth Richard
a été fait par moy Notaire Royal à Strasbourg soussigné fait en sa presence inuentaire et description de ses meubles et effets par lui augmenté depuis l’inventaire qui en a été fait depuis le deces de sa deffunte femme suivant l’estimation faite par le Sr Pierre le Noir et sa femme estimateurs ainsi qu’il ensuit
Premierement Une maison située rüe Stadelgass, d’un côté l’amestre Geyger d’autre maison dite le petit Paris, derrière le Sr Etel et par devant lad. rue Suiuant le procès verbal et estimation ci joints (…), à estimée 3600 livres
Effets marchandises, argent, total 4081 livres, passif 240 livres, reste 3842 livres
– Abschatzung dem 4 Aprill 1731. Auff begehren deß Herrn Etien flachon dem Liechter macher ist eine behausung und der Statt Strasbourg in der großen Stattell gaßen gelegen ein seits Neben H. Ameister Geiger ander seits Neben Klein Paris hinden auff H. Etel dem Glocken Gießer welche behausung Stuben Cammern Cammin Cammer Kuchen hauß Ehren Lincker hant einen gang hinter hauß worinen daß Officier Cimmer und Camer holtzhauß Pauch Kuchen gewölbter Keller hoff und Brunnen sambt aller gerechtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werck Meister in der besichtigung ist befunden worden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen Vor und Umb Zweÿ Tausent und Acht hundert Gulten, [unterzeichnet] Michael Ehrlacher werckmeister deß Münsters, Johann Jacob Biermeÿer den Meyster deß zimmerhofs Johann Peter Pflug werckmeister deß Mauerh.

Inventaire du 9 Auril 1731 – à la requête des Sieurs Etienne Flachon Bourgeois M° chandellier de la Ville de Strasbourg y demeurant rue Stadelgass pres le petit Paris Natif de Giuor en Lionnois fils de Deffunts Pierre Flachon marchand dud. Giuor et de Dem. Cognat ses père et mère veuve en premiere nôces de feu Claudine Chanoine et en seconde nôces de feu Dem. Elisabeth Richard, Et de Demoiselle Ursule Babé fille Majeure du Sieur Henry Babé Boucher de Porrentruy et de Deffunte Anne Marguerite Simon ses pere et Mere Native de Porrentruy demeurante en Cetted. Ville de Strasbourg futurs époux
a Esté fait par moy Notaire Royal à Strasbourg soussigné fait en Leurs presence Inuentaire et Description des meubles et Effets de ladite Demoiselle Babé et de l’Estimation faite par le Sr Pierre le Noir et sa femme estimateurs ainsi qu’il ensuit
Somme totale 1191 livres

Le fripier Nicolas Boueton met son frère aussi nommé Nicolas Boueton en apprentissage chez Etienne Flachon
1732 (15. 9.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 987)
Apprentissage du 15. 9.bre 1732 – fut present Sieur Nicolas Boueton marchand fripier Bourgeois de cette ville y demeurant rüe de la Madeleine parroisse de St Laurent, Lequel pour faire le profit et avantage du Sieur Nicolas Boueton son frere et fieul agé de 25 ans qu’jl declare fidel, L’a mis En apprentissage
chez le St Etienne Flachon marchand Chandellier et Bourgeois de Cette ville pour deux années consécutives finies et accomplies qui Commenceront au 17 du present mois finiront à pareil jour de L’année 1734 (…) moyennant le prix et somme de 160 livres (signé) E flachon, + +

Etienne Flachon met son fils Etienne François en apprentissage chez le graveur François Delatour
1733 (8.4.), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 988)
Apprentissage du 8 avril 1733 – fut present Sieur Etienne Flachon Maître Chandellier Bourgeois de cette Ville de Strasbourg y demeurant rüe ditte grosstadelgass paroisse St pierre le Vieux, lequel a reconnu et confessé par ces presentes avoir mis en apprentissage pour une année consécutive a commencer de cejourd’hui et qui finira au huit avril de l’année prochaine 1734 Etienne François Flachon son fils agé de neuf ans et trois mois qu’il declare fidele
chez le sieur François Delatour Maître graveur de paris demeurant en cette Ville de Strasbourg rüe et parroisses susdites (…) moyennant le prix et somme de 150 livres
(signé) E flachon, François flachon, delatour

1735, Not. Humbourg (6 E 41, 53)
7 avril Testament – Ursula Babet femme du Sieur Etienne Flachon

Inventaire sans intitulé dressé après la mort d’Ursule Babé qui a institué son mari légataire universel. Le prix d’estimation est repris de l’inventaire précédent comme il n’y a eu aucune amélioration. L’actif de la succession s’élève à 1 696 livres, le passif à 911 livres.

1739 (s.d.), Not. Papelier (41 Not 5) n° [4]
[Inventaire sans la page d’intitulé – Inventarium über Ursula Babé Etienne Flachon haußfrau]
Copie du contrat de mariage – furent presents sieur Etienne Flachon, Bourgeois Mr Chandellier de la Ville de Strasbourg y demeurant rue Stadelgass prés le petit Paris Natif de Givor en Lionnois fils de Deffunt Sr Pierre Flachon Marchand dud. Givor et de Demoiselle Marie Cogniat ses pere et mere Veuf en premières nopces de feue Demoiselle Claudine Chanoine et en secondes nopces de feue Demoiselle Elisabethe Richard agissant et stipulant pour Luy et en son nom, d’une part
et Demoiselle Ursule Babé fille Majeure du Sieur Henry Babé Boucher de Porrentruy et de defunte Anne Marguerite Simon ses pere et Mere natifve de Porrentruy demeurant en cette ville de Strasbourg assistée à L’effet des présentes du siuer Pierre Le Noir Bourgeois Tapissier de cette ville de Strasbourg y demeurant stipulante et agissante pour Elle et en son nom d’autre part – Fait, Lu et passé à Strasbourg L’an 1731 Le 21 avril, Lhanneur, Notaire Royal
Bericht In gegenwärtiges Inventarium gehörig. Demnach die verstorbene seel. in vorherbeschriebenen vor Herrn Humbourg dem Königl. Notario errichteten testamento ihren hinterbliebenen wittiber so nunmehro wieder an eingangs gedachte Frau Mariam Catharinam gebohrne Schloßerin verheürathet §° 4.to Zum universal Erben alle ihrer nach todt verlaßender haab und nahrung (…)
In einer allhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegenen in dieße Verl. eigenthümlich gehörign behaußung folgender maßen gefunden worden.
Eigenthum ane einer behaußung. Eine behaußung bestehend in vorder und hinter hauß, hoff, bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden begriffen weiten zugehördten Rechten und gerechtigkeiten allhier ane der großen Stadelgaß einseit neben H. Grillet dem ajusteur in d. Königl. müntz allhier. 2.s S. T. Herrn Ammeister Geÿer Gelegen und hinten auff die gastherberg Zum Schwanen H. XV. Secretario Hennenberg gehörig dazwischen ein dohlen stoßend, so außer den hieunten passivé eingetragenen 750. lb so H. Provin der Kaÿser würth allhier annoch als ein Kauffschillings Rest Zu erfordern, (und J zu deren *ung auch) verhafftet leedig und eigen, dieße behaußung durch löbl. Statt Straßburg geschworne werckmeistere lauth Abschatzung vom 11. Aprilis 1731. æstimirt und angeschlagen worden pro 1400 lb. widerum mittler weil an dem hauß im geringsten nicht meliorirt sondern daßelbe vielmehr deteriorirt worden, alß ist solche absque præjudicio wieder beliebter maßen mit obigem anschlaf außzuwerffen so tht. 1400. lb. Hierüber besagt ein teutscher pergamentener aus allhießiger Cantzleÿ Contract Stuben unterm 5. 7.bris 1735. verfertigter Kauffbrieff mit deroselben anhangendem Insiegel verwahrte mit N° 1 notirt
Sa. Haußraths 81, Sa. materialien und Werckzeugs zum liechtermacher gehörig 147, Sa. Goldener Ring 4, Sa. baarschafft 25, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 1400, Sa. Schulden 37, Summa summarum 1696 lb – Schulden 911 lb, Nach deren Abzug 784 lb, Compensando verbleibt 709 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 784 lb

Etienne Flachon se remarie avec Marie Catherine Schlosser, fille du secrétaire à la chambre des logements : contrat de mariage par lequel le mari assure à sa femme le logement dans sa maison, célébration
1738 (27. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 60)
(Mariage) fuent presens Le Sieur Etienne Flachon Bourgeois marchand Chandelier de cette ville y demeurant, fils de feu Le Sr Pierre Flachon en son vivant Marchand Bourgeois à Givorre dans la Province de Lionnois, et de defunte Marie Cognatte sa femme, faisant stipulant et agissant pour luy et en son nom d’une part
Et demoiselle Marie Catherine Schlosser fille majeure d’ans usante et jouissante de ses droits de feu le Sieur Pierre Schlosser en son vivant Greffier du Poële des Logemens de cette ville, et de De Marie Madeleine Lindau à present sa veuve faisant stipulant et agissant pour elle et en son nom, du consentement de Ladite dam.le sa mere
art. 7. la future épouse survivante aura l’usufruit et jouissance de l’apartement rez terre en entrant dans la maison du futur Epoux à La gauche ou au premier Etage sur la ruë appelée Gross stadelgass au choix de ladite future Epouse, Ensemble d’une portion de Cave et L’usage du Grénier et ce pendant le temps seulement qu’elle restera en veuvage
fait lû et passé audit Strasbourg le 27 septembre 1738, En presence (du côté de la future épouse ) des sieurs François Joseph Schlosser Greffier de La Chambre du Logement et Nicolas Schlosser m° Peruquier Bourgeois les deux derniers ses freres

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 54)
Hodie die 12 Mensis octobris anni 1738 (…) sacro matrimonÿ vinculo in facie ecclesiæ Conjuncti sunt honestus Stephanus flachon civis ac candelarum opificis viduus defunctæ mariæ ursulæ babé et pudica virgo Maria Catharina Schlosserin filia legitima defuncti domini petri Schlosser greffié de la chambre des logemens huius urbis et Mariæ Magdalenæ lindau (signé) Estienne flachon, maria catharina schloßern

Etienne Flachon meurt le 28 juin 1750 en délaissant les représentants de sa fille Etiennette issue de son premier mariage et son fils praticien issu de son deuxième mariage. Les experts estiment la maison 1 200 livres. La masse propre à la veuve est de 552 livres. La masse propre aux héritiers de 103 livres. L’actif de la communauté s’élève à 439 livres, le passif à 286 livres.

1750 (10.7.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 485) n° 448
Inventarium über Weÿland des Ehren und Vorgeachten Herrn Etienne Flachon, geweßenen Liechtermachers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlt. – nach seinem den 28. Juni dieses lauffenden 1750. Jahrs beschehenen absterben hie zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft (…) durch die Ehren und Tugendbegabte frau Mariam Catharinam gebohrne Schloßerin die hinterbliebene Wittib beÿständl. des Ehren Vesten v. wohlvorgeachten Herrn Johann Niclaus Schloßers, Perruckenmachers und burgers allhier dero bruders und hierzu erbettenen Assistenten – So geschehen in der Königlichen Statt Straßburg auff freÿtag d. 10. des Monaths Julii Anno 1750.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato zu Erben verlaßen als folgt. 1° Weÿl. Frauen Stephana Launois gebohrene Flachon, mit auch weÿl. Annette Launois dem gewesenen frantzös: beck und burger allh. beede nun seel: als des Verstorbenen seel. Tochter Erster Ehe erzeugt und nach Tod verlaßene 2. Kinder Nahmentl. Frantz Bartholme, so ohngefehr 10. Jahr alt und Catharina Magdalena so ohngefegt 7. Jahr alt, In dero Nahmen Herr Frantz Anthoni Huter der frantzösische Beck und burger allh. dero geordnet v. geschwornne Vogt beneben S: T: H. Johann Carl Ficke, dem Notario Publico et Practico als hierzu erbettenen assistenten beÿ dem Geschäfft erschienen war In den ersten Stammtheil
2. H. François Flachon den Practicum, so majorennis, welchen der Verstorbene seel. in 2.ter ehe mit weÿl. frauen Elisabetha gebohrner Richard seel. ehel. erzeugt, In den Zweÿten Stammtheil Welcher auch beÿständlich S.T. H: Johann Ruprecht Christmann J:U: Lti v. E: E: Großen raths alten beÿsitzers und jetzmahligen proc: et adv: ordin: beÿ gedachtem E. Rath v. burgers allhier

In einer allhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegen hiehero gehörigen behaußung ist befunden worden als folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, in d. obern Cammer, In d: Schwartz Getuch Cammer, Auff dem Gang, In der Stub in den Hoff sehend, In d. Wohnstub, In d. Stub Cammer, In d : Kuchen
Eigenthum ane einer Behaußung (E.) Eine behaußung bestehend in Vorder v. Hinter Hauß, Hoff, Bronnen v. Hoffstatt m: allen derselben gebäuen, begriffen, Weithen, Zugehördten Rechten v. Gerechtigkeiten allhier ane d: großen Stadelgaß i.s neben H. Grillet dem Adjusteur in d. Königl. Müntz allh. 2.s neben J: G: Fr v. Berckheim gelegen hinten auff die Gastherberg Zum Duc de Chartre H. XV. Secret. Hennenberg gehör: /:dazwischen ein dohlen:/ stoßend so außer den hernach unter denen Passivis befindl. Capital so weÿl. H. Du Buisson geweßenen Kauffhauß Knechts allhier nachgelassenen Erben gehörig 750. lb d. außmachend leedig und eigen und durch (die Werckmeistere) Zufolg dero Zu dem Concept geliefferten schrifftl. Abschatzung d.d. 9. Julii 1750. hiehero angeschlagen worden 2400 fl. od. 1200 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allh: Cantzl. Contr. Stub gefertiget m: d. anhangenden Insiegel verwahret dat: d. 5. 7.bris 1730, ferner ein daselbst gef. Kauffbr. d.d. 6. apr. 1720. So dann noch ein daselbst gefert. Kauffbr. dd. d. 23. Jan. 1690. welcher letztere mit N° 2 not.
– Abschatzung Vom 9. Julÿ 1750. Auff begehren Weÿland herrn Stephan flachon deß geweßenen lichtermachers seel. hinterlaßene fraw Wittib und Erben, ist eine behaußung allhier in der großen stadel gaß, einseit neben fraw Von Berckheim, anderseit neben Mons. grilliot au petit Paris und hinten auff herrn rathherrn Rouffier stoßend gelegen solche behaußung hat in der Einfarth linck und rechter hand Zwo Stuben Ein Kammer und ein Küchen auff dem Ersten stock seind zwo Stuben ein frantzösische Camin Kammer, eine Kuchen und hauß öhen, der Zweÿte stock ist dem Erstern gantz gleich, darüber ist der tachstuhl so mit hohl und breit ziegeln gedeckt, Worunter eine Kammer und ein besetzte bühne, Im hoff ist eine bronnen und gewölbter Keller, ferner befindet sich im nebens und hinter gebäw, so mit breit ziegeln einfach gedeckt, worunter etliche Stuben, Kammern und Kuchen. Von uns unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorher beschehener besichtigung befunden mit aller Ihrer gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden, Vor und Umb Zweÿ Taußend und Vier hundert Gulden [unterzeichnet] Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Vermög Eheberedung (…)
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Laut Inventarii über weÿl. Frauen Ursulæ gebohrner Babet des verstorbenen sel. dritter Ehefrau seel. Verl. durch weÿl. Herrn Johann Daniel Papelier gewesenen Not. publ. et practicum seel. Anno 1739. gefertiget
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Wittib eigenthümliches Vermögen, Sa. Goldener Ring 2, Sa. Schuld 300, Sa. Ergäntzung 250, Summa summarum 552 lb
Diesemnach wird auch der Erben unverändert Guth beschrieben, Sa. hausraths 57, Sa. lährer Faß 1, Sa. Werckzeugs zum Lichtermacher handwerck gehörig 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1200, Sa. Ergäntzung (308, abgang 138, Nach deren Abzug) 170, Summa summarum 1432 lb – Sa. Schulden 1328 lb, Nach deren Abzug 103 lb
Endlichen wird auch das gemein Verändet v. theilbar Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 75, Sa. Weins und faß 9, Sa. Schwein 1, Sa. Werckzeug zum Lichtermacher handwerck gehörig 60, Sa. Silbers 17, Sa. Goldener Rings 2, Sa. baarschafft 260, Sa. Schulden 12, Summa summarum 439 lb – Schulden 286 lb, In Vergleichung verbleibe 152 lb – Beschluß v. Verstallungs summa 837 lb
Copia der Eheberedung

Sépulture, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 266)
Anno 1750 die 28 junii Mortuus est Stephanus Flachon ætatis suo octoginta annorum sacramentis Pœnitentiæ, Eucharistiæ et Extremæ unctionis rité munitus et sequenti die (…) sepultus est in cœmeterio Ecclesiæ nostræ contiguo. Præsentibus testibus Francisco flachon filio defuncti et Dominus Franciscus Josepho Schloßer (i 140)

Le tuteur des enfants du boulanger Annette Launois et d’Etiennette Flachon hypothèque la moitié de la maison au profit d’Elisabeth Wencker veuve du marchand Jean Daniel Gambs

1750 (31.10.), Chambre des Contrats, vol. 624 n° 538
Frantz Antoni Huder der beck als vogt weÿl. Anette Launois des becken zweÿer kinder Frantz und Catharina der Launois
in gegensein Fr. Elisabethæ geb. Wenckerin weÿl. H. Johann Daniel Gambß des handelsmanns wittib mit beÿstand ihres Sohns H. Daniel Andreas Gambß auch handelsmanns – schuldig seÿe 200 pfund
unterpfand, die unvertheilte helffte ane einer behausung samt deren zugehörden und rechten ane der großen Stadelgaß, einseit neben N. Griller dem Billard meister, anderseit neben der Tousotischen (wittib), hinten auff ein gemeinschaftlichen dohlen

Marie Catherine Schlosser meurt en 1780 en délaissant pour sa légataire universelle sa sœur Jeanne Schlosser. L’inventaire est dressé dans une maison Grande rue de la Grange. La défunte a renoncé au droit d’habitation que lui avait assuré son mari. L’actif de la succession s’élève à 46 livres, le passif à 32 livres.
1780 (29.8.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 773) n° 754
Inventarium über Weil. der Ehr: und Tugendbegabten Fraun Mariæ Catharinæ Flachon, gebohrner Schloßerin, längst weil. H. Etienne Flachon, des gewesenen Lichtermachers und burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Fraun Wittib, nunmehro auch seel. Vermögens Nachlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1780. – nach ihrem Dienstags den 22.ten Augusti dieses 1780.t Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödl. hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschafft, heutigem Zu End gesetztem dato, auf Veranstalten und begehren Jungfr. Mariæ Johannæ Schloßerin ihr der Fraun defunctæ leibl. Schwester und durch Errichtung ihres letzten Willens ernannter universal legatariæ und zwar in Ansehung ihrer schwächlichen Gesundheits Umständen unter dem Mandatariat und Verbeistandung H. Peter Ludwig Schloßer des Peruckenmachers und burgers alhier, ihres Neveu, der Ordnung gemäß ersucht und inventirt worden, Wobeÿ dann allforderist Jungfrau Maria Catharina Magdalena Lannot die hierortige Stief Eckel und gewesene haushalterin (geäugt und gezeigt), So beschehen Straßburg auf dii& den 29. Augusti Anno 1780.

In einer alhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß gelegener behausung hierorts lehnungsweiß inhabenden Wohnung hat sich befuden
Series rubricarum hujus Invent. Sa. haußraths 41, Sa. Schulden 4, Summa summarum 46 lb – Schulden 32, Nach deren Abzug 14 lb
Widem Welchen die verstorbene Frau seelige aus weil. H. Etienne Flachon des gewesenen Liechtermachers und burg. alh. ihres Ehemanns seel. Vermögens Nachlaßenschafft lebtägig genoßen hat. Solcher ist nach ursprüngl. Vermähl. nur in einer natural Wohnung in sein des H. Widems stifters eigenthümlich an der Großen Stadelgaß gelegenen behausung bestanden, Nach dem aber sein des H. Flachon seel: Kindern und Erben solche behausung mit der Bedingnus des auszuhaltenden Widem Genußes der beschriebenen Natural Wohnung an H. Joh: Michael Schrötter den nun schon längst verstorbenen Goldarbeiter und burger alhier verkaufft und bald darauf zwischen disem H. Schrötter und der Widembs genoßenen Frau Flachin seel. Große Streit und Uneinigkeit bis Zur richterl. Klage entstanden, So ist endl: durch hochrichterl. Vermittlung zu beederseit. Auskunft der Vergleich getroffen worden, daß Sie Frau Flachon auf den Natural genuß der Wohnung renucirt und an statt deßen einen jährl. Zins von 25. lb d angenommen hat, der Ihro auch richtig gereicht worden und zu Capital gerechnet antrift 500. lb
Copia Codicilli (…) beschehen alhier zu Straßburg in der Fraun Codicillantin Wohnbehausung an der großen Stadelgaß, deren eine Steeg hoch befindlicher Wohnstube, mit den Fenstern auf die Gaß aussehend (…) auf Mittwoch den 10. Februarii 1779 – Johann Carl Ficken Notarius

L’autre moitié de la maison appartient au secrétaire François Flachon qui épouse en 1750 Françoise Cunegonde Finance : contrat de mariage, célébration

1750 (14. 7.br), Not. Humbourg (6 E 41, 84)
Mariage – ont comparu le Sieur François Flachon fils majeur de feu Etienne Flachon bourgeois de Me Chandelier de cette ville et de défunte Elisabeth Richard
Sr Dominique Finance Employé pour le Roy stipulant pour Demoiselle Françoise Cunegonde Finance sa fille de défunte Demoiselle Marie Barbe Weiss son épouse

Mariage, Saint-Marc (cath. p. 154)
Hodie 21 mensis Septembris anni 1750 (…) sacro matrimonii vinculo in facie ecclesiæ conjuncti fuerunt Stephanus Franciscus flachon civis et scriba huiatis filius defunctorum Stephani Flachon civis dum viveret et Elisabethæ richard conjugum filius legitimus et Francisca Cunigunda finance filia Domini finance in servitiiis regiis in parochia ad St ludovicum commorans et Barbaræ Weissin (signé) Flachon, Franciscs Köbig gunda financain (i 80)

Originaire de Rosheim, Françoise Cunegonde Finance devient bourgeoise par son mari en s’inscrivant à la tribu la Mauresse.
1751, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) f° 465
Frau Francisca Cunigunda geb. Finance Von Roßheim geb. Verheurathet an H. Franciscum Flachon erhalt des burgerrecht à marito umb den a.b. sch. will beÿ E:E: Zunfft Zur Mörin dienen, prom: 4. 7.bris 1751.

François Flachon hypothèque la moitié de la maison au profit de la même Elisabeth Wencker veuve du marchand Jean Daniel Gambs

1752 (26.2.), Chambre des Contrats, vol. 626 f° 106-v
François Flachon Jurium practicus
in gegensein H. Daniel Andreas Gambs der handelsmann innamen seiner mutter Fr. Elisabethæ geb. Wenckerin weÿl. H. Johann Daniel Gambs des handelsmann wittib – schuldig seÿe 150 lb
unterpfand, die unvertheilte helffte einer behausung bestehend in vorder: und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt ane der großen Stadelgaß, einseit neben N. Grillet dem ajusteur in der königl. müntz, anderseit neben der Toussotischen wittib, hinten auff einen gemeinschafftlichen dohlen

Françoise Cunegonde Finance meurt en 1759 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé au Vieux-Marché-aux-Vins dans la maison de Philippe Meybaum. L’actif de la succession s’élève à 13 livres, le passif à 34 livres.
1759 (6.7.), Not. Claus (Jean Adam, 7 Not 6) n° 127
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr und tugendbegabten Fraun Franciscæ Cunigundæ Finance Sieur François Flachon des Employé pour le Roy und burgers alhier gewesener ehel. Haußfrauen nunmehro seel. Verlaßenschafft – nach ihrem den 15. Martÿ 1759. aus dießer Jammervollen Leben genommenen tödl. Hintritt jie zeitl. verlaßen, Welche Verlassenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren S.T. Herrn Frantz Bartholme Schloßers J.V. Licentiatj und einer Löbl. Cantzleÿ alhier wohlmeritirten adjuncti als geschwornen vogts Antonÿ und Georgii der Verstorbenen seel. mit dem hinterbliebenen Wber. ehelich erzeugter hinterlassener Kinder fleißig ersucht

In einer alhier ane dem Alten Wein Marckt gelegener Herrn Philipp Meÿbaum dem Groß Uhrenmacher und burger alhier eigenthümlich zuständigen dißorts Lehnungsweiße bewohnenden behaußung befunden worden
Sa. Hausraths welcher auch die gantze verlassenschafft in sich begreifft 13 lb, Schulden aus der Verlassenschafft zubezahlend 34 lb, Passiv onus 21 lb
Verlohrene Schuld, Nach Außweißung §. tertÿ hat hr Finance der defunctæ Vatter deroselben 2000 Livres Zum heurath Guth oder ehesteur in die ehe mit zugeben versprochen, in dem aber solche biß dato noch nicht eingelieffert Viel weniger im stand selbige dermahlen zu lieffern, 500 lb

Maître d’école à Sélestat, François Flachon y meurt en 1793 quelques jours après sa fille native de Rouffach en délaissant sa veuve Thérèse Arnoult
Décès, Sélestat (n° 162)
L’an 2 de la République française 1793 le 9 Aoust a Schlestatt est décédé François Flachon a six heures du soir agé de 70 ans né à Strasbourg demeurant en cette ville fils d’Etienne flachon et Epoux de Thérèse Arnoult conjoints demeurant en cette ville suivant la déclaration de sa dite femme V° agée de 45 ans, fait a Schlestatt le 24 septembre 1793 (signé) deresia arnouls (i 29)

Décès, Sélestat (n° 127)
L’an 2 de la République française 1793 le 5 juillet a Schlestatt est décédé Barbe Flachon Cidevant Maître decol et fille dudit François frachon et de therese arnoux Conjoints demeurant en cette ville, suivant déclaration dudit pere agé de 70 ans, la décédé est agée de 18 ans née à roufack département du haut Rhin (i 24)

Native de Neuf-Brisach, Thérèse Arnoult se remarie en 1795 avec le lieutenant invalide Jacques Lamarque. elle meurt en 1824
Mariage, Sélestat (n° 64)
L’an trois de la République française le 30* floreal (…) Jacques Lamarque Lieutenant Invalide demeurant en cette commune né à Pirmasents comté de hanau agé de 45 ans fils de Jean Lamarque et Julienne Hotzl conjoints audit Pirmasentz d’avec Therese Arnaud née à neufbrisac agée de 44 ans demeurant en cette commune veuve de feu françois flachon vivant maître d’ecole française en Cette commune (signé) Jacob Lamarque, maria deresia arnouls 3 (i 107)

Décès, Sélestat (n° 60)
Déclaration de décès, le 22 mars 1824, Marie Thérèse Arnaud âgé de 83 ans, née à Neuf Brisack, veuve de Jacques Lamarck, pensionnaire domiciliée à Schlestatt morte en cette mairie ce jourd’hui 21 du mois de mars à huit heures du soir dans la maison située N° 213 (signé) Lamarck (i 17)

La maison est vendue par enchère judiciaire le 25 avril 1754 (voir l’inventaire ci-dessous) à la créancière Elisabeth Wencker.

Fille du rapporteur municipal Jean Jacques Gambs, le marchand Jean Daniel Gambs épouse en 1692 Elisabeth Wencker, fille de l’ancien consul Daniel Wencker
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 21)
1692. Auff heuth Mittwoch den 12. Martÿ (…) copulirt worden Herr Johann Daniel Gambß der Burger und ledige Handelßmann alhier Hr. Johann Jacob Gambßen J.V. Doctorandi, Und wohllöblichen Stadtgerichts alhier geweßenen Referendarÿ ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Elisabetha deß weÿland Hoch Edlen, Hochweißen und hochgelehrten Herrn Danielis Wenckers, altes Ammeisters, Dreÿzehners und beÿ der Kirchen Zum Jungen St. Peter alhier Hochmeritirter Ober Kirchen Pflegers nachgelaßene eheliche Tochter

Elisabeth Wencker meurt en 1755 en délaissant un fils et une petite-fille. L’inventaire est dressé dans la maison de son fils Grand rue. Les experts estiment la maison 1 000 livres. L’actif de la succession s’élève à 11 472 livres, le passif à 655 livres.

1755 (26.6.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 65) n° 1577
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, Keinerleÿ davon außgenommen, so Weÿland die Wohl Edle, Viel Ehren und Wohl tugendbegabte frau Elisabetha Gambßin gebohrne Wenckerin, auch Weÿl. S.T. herrn Johann Daniel Gambß geweßenen Vornehmen Handelßmanns und burgers allhier zu Straßburg hinterlassene frau Wittib, nach ihrem den 22.ten Junÿ dießes fortlauffenden 1755.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt, zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren S:T: Herrn Daniel Andreas Gambß, Vornehmen Handelßmanns und burgers dahier und S:T: Fraun Mariä Magdalenam Metzgerin gebohrner Gambßin S:T: Herrn Johann Ulrich Metzgers breühmten Med: Dris und vornehmen burgers zu Collmar frau Eheliebstin, beÿständlich deßelben, deß. respectivé Herrn sohns und frauen Enckelin, sowohlen per Testamentum als ab intestato zu zweÿen gleichen portionen und antheilern verlaßene rechtsmäßigen Herrn Erben, fleißig inventirt und ersucht, durch der herrn und Frau Erben selbsten, wie auch Mariam Elisabetham Hütschlerin der abgeleibten seeligen dienstmagd (…) geäugt und Gezeigt – Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer gegenwarth Tt Herrn Andreas Stahl E:E: kleinen Raths jetzmalhlig. wohlansehnlichen beÿsitzers und auß deßen Mittel, wegen der ohnverburgerten frau Erbin hier in specie deputirt, donnerstags den 26.ten junÿ 1755

Copia Testamenti – Copia Codicilli
Bericht Gegenwärtigen Inventarÿ, Demnach schon eine lange zeit Keine hoffnung mehr zu machen war, daß eingangs gemelte frau Gambßin seel. von Ihrer Kranckheit mehr geneßen würde, haben die Erben mit dero Constat, weilen Sie ahne deme den haußrath zu verstallen nicht schuldig war, schon vor einiger Zeit den größten theil deßelben, biß auf hernach beschriebenen und inventirten Unter sich vertheilt, In ansehung deßen auch so wenig haußrath diesem Inventario einverleibet wird, Zum bericht.
In einer allhier au Straßburg ane der Langenstraß gelegenen und eingangs gemeltem Herrn Sohn eigenthümlich zuständigen behaußung befunden wie folgt.
(f° 15) Eigenthum ahne einer behaußung. Nemblich ein vorder und hinterhauß, höflein und hoffstatt, sampt allen deren ubrigen gebäuden, begriffen, weiten, rechten und gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ane der Grossen Stadelgaß, einseit neben frau Lagrene anderseit neben H. Grillier dem aubergisten zum Kleinen Paris, hinten auff Hn Rathh. Ruffier, stoßend gelegen, so Uber des hernach fol. unter denen passivis befindliche Capital der 500 lb freÿ, Leedig und eigen, und ist dieselbe den 23. Junÿ 1755 vermög einer zu dem concept gelieferten schrifftlichen Abschatzung durch (die Werckmeistere) æstimirt worden pro 1000 lb, Hierüber ist vorhanden ein Pergamentener ane seithen E.E. Kleinen Raths gefertigten Ganthbrieff datirt den 25. aprilis 1754. Nach anleitung einer in allhießiger Cancelleÿ contract stub den 28. 7.bris 1750. passirten respe. Cession und obligation hatte deu frau Gambßin seel ane Capital zu fordern 750. lb davon H. François flachon Jur. practicus als Eigenthums herr der vorbeschriebenen behaußung dero Debitor worden, In mangel der nicht erfolgten Zahlung aber, hat Sie frau Gambßin Inhalt allegierten brieffs in der Ganth als Steigerinnin auch meist und letztbietende solches hauß ane sich gebracht, doch hat weÿl. Estienne flachon hinterlaßene wittib zufolg E.E. Kl. Raths bescheids datirt d. 16. febr. 1754. noch eine wohnung darinnen zum wÿdembs sitz zu prætendiren
– Abschatzung Vom 23 Junÿ 1755. auf Begehren H: Daniel Gamsen des Handelsmanns ist eine behausung allhier in der Stadt Straßburg in der großen Stadel: Gaaß gelegen, stoßet einseits Madamme La grene anderseits an Mons: Grillier au petit Paris, und hinten auf H: Rath Ruffier, solche behausung bestehet in einem Vorder und hinter Gebäu samt 2. nebens Gängen worinn etliche Stuben Kammern und Küchen, darüber ist der dachstuhl mit hohlzieglen belegt hat auch einen gewolbten Keller und bronnen wie auch einen Hof, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorherig beschehener besichtigung mit aller ihrer Gerechtigkeit dem jetzigem Werth nach æstimirt und angeschlagen worden, Vor und umb, Zweÿ Tausend Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Werner Werckmeister
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. hausraths 100, Sa. Weins und leeren Vaß 9, Sa. silber geschirr und geschmeids 278, Sa. der goldenen Ketten, Ring und geschmeidt 311, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 9386, Sa. liegende güthern 103, Sa. Eigenthumb ane einer behaußung 1000, Sa. Schulden 282, Summa summarum 11.472 lb – Schulden 655 lb, Nach deren Abzug 10.817 lb
Summa der præ und Legaten 726 lb, Detrahendo verbleibt 10.091 lb – Verlassenschaffts rese der Stall tax nach 9773 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 10.400 lb – Zweiffelhaffte Schulden 1064 lb
Copia Testamenti, die Edle, viel Ehren und wohl Tugendbegabte Frau Elisabetha Gambßin gebohrne Wenckerin weÿl. S.T. Herrn Johann Daniel Gambß geweßenen Vornehmen handelsmann und burgers allhier hinterlaßene Wittib – daß sie sich in Ihrem ohngefehr den 30.ten Junÿ 1752. gestiffteten geschriebenen Verschloßenen Testament die ände: Minder: und Mehrung auch gäntzliche Cassation und wiederruffung Vorbehalten habe – in einer allhier ane dem brandein end gelegenen Fraun Mariä Elisabethä Wachenheimerin gebohrner Mittmännin eigenthümlich gehörigen behaußung, dero unten auf dem boden sich befindenden Stuben mit denen fenstern auf dem Gerber graben außsehend, den 9. Maÿ anno 1754 – Johann Jacob Oelinger avec paraphe Notarius juratus

Le marchand André Gambs cède sa part de maison à Marie Elisabeth Gambs, femme de Jean Ulric Metzger de Colmar

1755, (22. Aug.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 65), Joint au n° 1577 du 26 juin 1755
Abhandlung und respectivé Cessio der inventirten behaußung – Erschienen S:T: Herr Daniel Andreas Gambß Vornehmer Handelßmann und burger allhier und eine mit Erb, zeigte
in gegenwart S:T: Fraun Mariæ Elisabethæ Metzgerin gebohrner Gambßin S:T: Herrn Johann Ulrich Metzgers berühmten Med: Dris und vornehmen burgers zu Collmar frau Eheliebste
nemblichen die helffte, davon Ihro der übrige halbe theil schon zuvor zuständig, Von und ane einer in die respective Mütter und Großmütterliche Verlassenschafft gehöriger und ohnvertheilter Vorderen und hinteren behaußung sambt einem hoff und hoffstatt, auch all ubrigen deßen begriffen, weiten, zugehörden und Gerechtigkeiten allhier zu Straßburg ane der großen Stadelgaß, 1.s neben fraun Lagrene 2.s: neben H: Grillie dem Obergisten zum Kleinen Paris und hinten auff Herrn Rathh. Ruffier, stoßend gelegen – beschehen ane 3000 L. vor und um 1500 Gulden, jedoch unter dießer condition, daß Sie die fr. Cessionaria sich mit dem Wÿdumb Sitz so Madame Flachon darinnen würcklich genießet zu des Cedenten halben Theil Chargiret und Ihne derenthalben looß zählet – Actum Straßburg den 22. Augusti 1755

Marie Elisabeth Gambs vend la maison 1 750 livres à l’orfèvre Jean Michel Schrœder et à sa femme Marie Madeleine Hitschler

1760 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 634 n° 160-v
H. Johann Jacob Roth Med. Doc. und practicus als mandatarius Fr. Maria Elisabetha Metzgerin geb. Gambßin
in gegensein H. Johann Michael Schröder des goldarbeiters und Mariæ Magdalenæ geb. Hitschlerin
eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem grosen Stadelgaß, einseit neben N. Grillet dem müntzbeamten, anderseit neben den Toussottischen erben – so annoch Fr. Flageon mit lebtägigen wÿdumssitz so sie auf dem ersten stock inne hat verfangen – als ein von ihrer großmutter ererbtes guth – um 1750 pfund

Jean Michel Schrœder qui a commencé son apprentissage en 1746 chez son père le continue chez son frère Frédéric Daniel Schrœder les deux dernières années (1749-1750)
1749, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 104)
(f° 63-v) Freÿtags den 28. Februarÿ 1749. Eingeschriebener Lehrjung
Hr Friderich Daniel Schröder Goldarbeiter prod. Schein von denen hochverordneten Obern Handwercks Hh. Vom 19.ten Apr. 1749. und nimbt Zum Lehrjungen an einen Bruder Joh: Michael Schröder der welcher würcklichen beÿ seinem Vatter seel. seith Ludovici 1746. in der Lehr gestanden um beÿ Ihme solche Lehrzeit so sich auf Ludovici A° 1750 wieder endiget Vollendts außzuhalten, undt weilen Er Ihn gratis lehr, so solle der Jung obligirt seÿn nach Vollbrachter Lehr annoch ein Jahr beÿ dem Lehrherrn gegen Reichung einen Thaler Lohns Vor jeede woch Zu Verbleiben, der Jung leidet alle Uncösten. Erkandt gratis Willfahrt.

(f° 83-v) Freÿtags den 28.ten Augusti 1750 – Außgethaner Lehrjung
Herr Friderich Daniel Schröder der Goldarbeiter stehet vor und bittet Ihme seinen bruder Johann Michael Schröder Weÿland H. Johann Michael Schröder gewesenen Goldarbeiters und burgers allhier seeligen nachgelaßenen Sohn Aus der Lehr Auszuthun die Zeit hat sich geendet Auf ludovici 1750. seind bede theil mit einander Content und Zufrieden vide die Einschreibung vom 4.ten Junÿ 1749.
Erkannt Willfahrt, dt. 12. ß 6 d Vor das halbe Kauff Gericht und 18 ß Außthuungs Gebühr.

Jean Michel Schrœder devient tributaire à l’Echasse le 30 janvier 1755
(f° 154) Donnerstag den 30.ten Januarÿ 1755 – Evangelischer Neuer Leibzünfftiger
Herr Johann Michael Schröder der Goldarbeiter Weÿl. Joh: Michael Schröder gewesenen Goldt Arbeiers und burgers allhier ehel. Sohn prod. Stallschein Vom 3. Februarÿ 1755 bittet Ihme Vor einen Leibzünfftigen auf und anzunehmen.
Erkannt Willfahrt dt. 25 ß vor das Kauff Gericht und 15 ß Vor das Zunfft Recht, Was aber die 16 fl. vor den Gold und Silberhandel, so solle solches biß Zu Außtrag des processus den man mit allhießiger Müntz führet, in suspenso gelaßen Werden, auch behalt sich E E Zunfft bevor Ihre Remonstrationes Wegen sein des petenten erhaltenen Dispensation der muht Völlig überstandenen Gesellen Zeit beÿ dem Conseil d’Etat einzulegen, jur: eod:

Jean Michel Schrœder épouse en 1755 Marie Madeleine Hitschler, fille de marchand : contrat de mariage, célébration
1755 (28.7.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 739) n° 96
Eheberedung – zwischen dem Ehren: und Wohlvorgeacht: auch Kunsterfahren Hr. Joh: Michael Schröder dem leedigen Gold Arbeiter weÿl. hn Joh: Michael Schröders des geweßenen Gold Arbeiters und burgers allhier zu Straßburg seel. nachgelaßenem ehelich erziehltem Sohn, las dem Hn Bräutigam, ane einem
So dann der Ehren und tugend gezierten Jgfr. Mariä Magdalenæ Hitschlerin weÿl. Hn Joh: Nicolaj Hitschlers, des geweßenen Handels Manns und burgers allhier seel. nachgelaßener Tochter, als der Jgfr. hochzeiterin am andern theil
auf Montag d. 18.ten Julÿ A° 1655 [unterzeichnet] Johann Michael Schrötter als hochzeiter, Maria Magdalena Hitschlerin hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 335, n° 24)
1755. Mittwoch d. 27. Aug seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Joh. Michael Schröder der ledige Goldarbeiter weÿl. H. Johann Michael Schröders Goldarbeiters u. b. allhier ehl. Sohn undt Jfr Maria Magdalena weÿl. H. Nicolaus Hitschlers Handelsm. u. b. allh. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Michael Schröter als hochzeiter, maria magdalena hitschlerin als hochzeiterin
Procl., Saint-Guillaume (luth. f° 199 n° 12), A° 1755 d. 27.t. aug. Seind in der Neuen Kirche (…) ehelig copulirt und eingesegnet worden, H. Johann Michael Schröder, Lediger Goldarbeiter u. b. allhier, weÿl. H. Johann Michael Schröders geweßten Goldarbeiters u. b. allhier u. Catharina Fleckin nachgelaßener ehl. Sohn, Jungfrau Maria Magdalena, weÿl. H. Nicolai Hitschlers geweßten Handelsmanns u. burgers allhie u. Mariæ Magdalenæ Ringlerin ehel. Tochter

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison Grand rue face à la rue du Bouclier. Ceux du mari s’élèvent à 123 livres, ceux de la femme à 750 livres.
1756 (12.4.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 711) n° 203
Inventarium über des Ehren und Wohlvorgeachten Herrn Johann Michael Schröder Goldarbeiters und der Ehren und tugendsahmen Frauen Mariæ Magdalenæ Schröderin geb. Hitschlerin beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1756. – da nun beede Erstgedachte Eheleuth Vermög der Vor mir unterschriebenen Notario den 28.sten Julÿ 1756.sten Jahrs errichteten Heuraths Verschreibung Ihre Zubringende und wehrender ehe ererbende Nahrungen, sich Vor unverändert vorbehalten (…) Sao beschehen in Straßburg auf Montag den 12.ten Aprilis anno 1756.
In einer allhier Zu Straßburg ane der Langen Straß gegen der Schilt gaß über gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden Wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Des Manns in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. Hßraths 68, Sa. Werckzeugs und Wahren zur Goldarbeiter profession gehörig 78, Summa summarum 146 lb – Schulden 50, Nach solchem abzug 96, Darzu gelegt deßelben gebührige helffte ane der haußteuren 26, (Summa) 123 lb
Dießemnach wird nun der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung beschrieben, Sa. hausraths 278, Sa. Silbers 32, Sa. Goldener Ring 42, Sa. baarschafft 90, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 250, Sa. Schuld 30, Summa summarum 723 – Darzu gelegt dero gebührige helffte ane der haußteuren 26, (Summa) 750 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 874 lb

Jean Michel Schrœder et Marie Madeleine Hitschler hypothèquent la maison au profit de Jean Evrard Silberrad, receveur de l’Université

1767 (26.9.), Chambre des Contrats, vol. 641 /2 f° 520-v
H. Johann Michel Schröder der goldabeiter und Maria Magdalena geb. Hitschlerin mit beÿstand H. Johann Friedrich Hitschler und H. Johann Daniel Marbach des knopfmachers beede ihren nächsten
in gegensein H. Rathh. Jeremias Eberhard Silberrad des schaffners der Hohen Schul – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der Großen Stadelgaß, einseit neben H. Grillet dem Müntzebeamten, anderseit neben den Toussotischen erben, hind. auff N. Mainglet dem caffésieder

Jean Michel Schrœder et Marie Madeleine Hitschler hypothèquent la maison au profit d’Antoine Christophe Lepicq

1771 (3.8.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 353-v
H. Johann Michael Schröder der goldarbeiter und Maria Magdalena geb. Hitschlerin mit assistentz Johann Jacob Hitschler des wexel courtiers
in gegensein H. Antoine Christophe Lepicq – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, eine behausung cum appertinentis ane der großen Stadelgaß, einseit neben N. Grillet dem müntzbeamten, anderseit neben denen Toussotischen erben, hinten auff weÿl. H. Ruffier erben – so mit einem lebtägigen wÿdum sitz Fr. Flageon verfangen – als ein von Fr. Maria Elisabeth Metzgerin geb. Gambßin d. 15. maÿ 1760 erkaufftes guth

Jean Michel Schrœder meurt en 1775 en délaissant cinq enfants. Les experts estiment la maison 1 800 livres. La masse propre à la veuve est de 556 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 470 livres, le passif à 2 448 livres

1775 (6. 7.bris), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 734) n° 945
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten und Kunsterfahrnen Hn. Johann Michael Schrötters geweßenen Gold Arbeiters und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1775 – als derselbe Samstags den 8.ten Julÿ dießes lauffenden 1775.ten Jahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt nach solch seinem aus dießer Welth genommenen seel. hintritt hie Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen erfordern und begehren des Ehren Vest: und Wohl Vorachtbahren H. Johann Jacob Ulrich Schiffmanns und Es. En. Großen Raths alten Wohlverdienten beÿsitzers auch Burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Hn Joh: Michael Schrötters Phil. Stud: so bereits 18. Jahr alt, Friderich Jacobs so bald 16 Jahr alt und die Gold Arbeiter profession ergreifft, Joh: Nicolai so 12 Jahr alt, Mariä Salome so 9 ½ Jahr alt und Joh: Daniel so in Künfftigem Monath Octobris das 4.te Jahr zu rucklegt, alle 5. des Verstorbenen seel. mit hernachgemelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erzeugter Kinder und ab intestato Verlaßener Erben, (…) durch die Ehren und tugendsahme frau Mariam Magdalenam Schroetterin geb. Hitschlerin die hinterbliebene Wittib beÿständlich des Ehrenvest und Wohlachtbahren Hn Joh: Jacob Hitschler des hießig geschwornen Wechßel courtier und burgers Ihres gel. Hn bruders (…) geäugt und gezeigt – So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 6. 7.bris et seq: Anno 1775.

In einer alhier zu Strasburg an der grosen Stadelgaß gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebener behausung ist befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer behausung. (T.) Nemlich eine Behausung, Hof und Hofstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier zu Straßburg an der grosen Stadelgaß, einseit neben H. N. Griller, dem beamten in der allhies. Königl. Müntz, anders. neben S.T. H. Kratz, Med. Dri und hinten auf H. N. Pick, dem Silberarbeiter stosend, so auser denen darauf haftenden und hernach passivé einverleibten Capitalien, wie auch dem hernachgemelter Fr. Flachon auf dem ersten stock gehörigen lebtägigem Widums sitz, frei ledig und eigen. Welche behausung durch (die Werckmeistere) vermög deroselben bei dem Concept dieses Inventarii befindl. schriftlichen Abschatzung de dato 21. 7.bris angeschlagen worden, Vor 1800 fl. Hievon abgezogen den Fr. Annä Catharinä geb. Schloßerin Weil. Etienne Flachon des gewes. Lichtermachers Wittib zufolg der in alhies. C. C. Stub d. 26. Junii 1762. passirter lehnung, so d. 15. Septembr: 1762 angefangen u. A° 1780 sich endiget, jährl. von bemeltem ersten Stock zu liefern habenden Widums zins der 50 fl. so in Capital à 5. pC° gerechnet antrifft 1000 fl, Detrahendo verbleiben an obigem Haus: Anschlag hier auszuwerfen übrig 800 fl. oder 400 lb. Darüber ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kaufbrief in alhies. C.C. Stub gefertiget und mit deroselben anhangendem Isiegel versehen datirt d.17. Maji 1761.
Ergäntzung der Wittib Wehrender Ehe abgegangenen unverändert Guths, Zufolg Inventarÿ (…) A° 1756 durch mich unterschriebenen Notm. aufgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Copia Heuraths Verschreibung, Copia des in A° 1756 aufgerichteten Codicillj
Der hinterbliebenen Wittib unverändert Vermögen, Sa. hausraths 26, Sa. Silbers 7, Sa. Goldengeschmeids 5, Sa. baarschafft 8, Sa. Schuld 90, Erg. Rest 418, Summa summarum 556 lb
Diesemnach Wird nun der Kinder und Erben unverändert und theilbahre Vermögen unter einem titul beschrieben, maßen die Wittib declarirt, daß Sie auf die theilbahre Nahrung renunciere und solche denen Erben tam active quam passive allein überlaße, Sa. hausraths 43, Sa. Werckzeug und Wahr zur Goldarbeiter profession gehörig 12, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings und Geschmeids 11, Sa. baarschafft 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 400, Summa summarum 470 lb – Sa. Schulden 2448 lb, Compensando erhället daß die Schulden (…) solche beede Activ Nahrungen dem Stalltax nach übertreffen um 1978 lb – Mehr Schulden als Nahrung dem Stalltax nach 1421 lb

Figurante au théâtre français, Anne Marie Hopf de Berne meurt dans la maison de la veuve Schrœder

1781 (20.8.), Not. Greis (Phil. Jacques, 6 E 41, 585) n° 437
Designatio Anna Maria Hopfin von Bern in der Schweitz gebürtig der leedigen geweßenen Figurantin in allhießiger frantzösischen Comoedie in ihrer Wohnung beÿ weÿland Johann Michael Schröder, des geweßenen burgers und Goldarbeiters allhier hinterbliebener Wittib ane der großen Stadelgaß zurück gelaßen, so in gefolg Erkantnus Ihr Gnaden des Regierenden Herrn Ammeisters vom 18.ten hujus auff gedachter Schröderischer Wittib nach vorher durch der hiesigen Statt Ausrufer geschehener ordnungsmäßiger Publication an ihr der Requirenten Wohnhauß

Marie Madeleine Hitschler passe un accord avec son locataire David Meyer, aubergiste juif

1792 (19.4.), Strasbourg 9 (30 nouv. cote), Not. Bossenius N° 5
persönlich erschienen Frau Maria Magdalena geborene Hitschler weiland Hn. Joh: Michael Schroeter, gewesenen Goldarbeiters und Burgers allhier Wittib, beiständlich ihres Sohns hn Friedrich Jakob Schroeter, des hiesigen Goldarbeiters an einem
Und David Meÿer, der hiesige Israelitten Wirt, am andern theil
beeder seits anzeigende, wie daß sie wegen der in hiesiger grosen Stadelgaß N° 5 befindlichen von David Meÿer dermalen Lehnungs Weise inhabenden Wohnung in der ihro Fraun Schroeterin Zuständigen Behaußung, nachfolgenden Accord wißend: und wolbedächtlich mit einander geschloßen hätten
Erstlich, solle jedem theil freistehen, dem anderen solche Wonung aufzusagen (…), Zweÿtens ist der vierteljährige Zins jederzeit und auf künftg Johannis Baptistæ laufenden Jahrs Zum ersten mal in baarem klingenden Geld und ohne den geringsten Aufschub zu entrichten (…) Drittens, wird hiemit ihme David Meÿer erlaubet seine gegenwärtige habende Wohnung auf seine eigene Kösten dergestalt einzurichten, daß ihro Fr. verlehnerin dadurch kein Schaden entstehe (…)
acp 10 f° 56 21.4.

Marie Madeleine Hitschler loue un logement aux maîtres de danse Georges Pohl père et Georges Pohl fils

1792 (15.11.), Strasbourg 9 (30 nouv. cote), Not. Bossenius n° 6
persönlich erschienen Frau Maria Magdalena geborene Hitschler, weiland Johann Michael Schröter, gewesenen Goldarbeiters und Burgers allhier Wittib, beiständlich ihres Sohns des Bürgers Friedrich Jakob Schröder, Goldarbeiters dah. an einem
und Georg Pohl, Vater, wie auch deßen Sohn Georg Pohl, der hiesige tanz Meister, bede hiesige bürgere am andern theil
Erstlich verlehnet Schröterische Wittib für sich und ihre Erben an die Bürger Pohl, Vater und Sohn, die im zweÿten Stock in der hiesigen grosen Stadelgaß N° 5 befindliche, auf die Gaß aussehende Wonung samt zugehörden, welche Lehnung auf Weihnachten dieses Jahres ihren Anfang nehmen solle, Zweÿtens ist der vierteljährige Zins (…) mit 65 livres frantzösischer Währung ohne den gerungsten Aufschub Zu entrichten
acp 12 f° 169 du 17.11.

Vente de meubles qui ont appartenu à feue Marie Madeleine Hitschler. Le prix est partagé entre ses quatre enfants.
1795 (13 prairial 3), Strasbourg 10 (2), Not. Heus n° 220
Verkauff und Erlös-Register. Derjenigen Mobilien und Effecten so Weiland Frau Maria Magdalena gebohrne Hitschler, auch weiland des burgers Johann Michael Schröter geweßten Goldarbeiters alhier zu Straßburg hinterbliebene Wittib, nach ihrem den 25.ten floreal Jüngst beschehenen absterben, hie zeitlichen verlaßen und datu auf begehren dero samtlich hinterlaßener Kinder und Erben ihres beßeren Nutzens halben, allhier ane der Grosen Stadelgaß N° 5 den 13.ten Prairial im dritten Jahr der Francken Republick ordnungsmäßig Verkauft und Versteigert worden
Summa ausgab 283 li. Deducendo verbleibt ane obiger Looßung annoch per rest übrig 7841 Livres, darunter Ane Extanzen auf denen Erben ausständig als
Auf Friderich Jacob Schröter 368
auf Johann Daniel Schröter, 773
auf Johann Niclaus Schröter, 428
und Maria Salome Zchiederich 805
und ane eingetragener Looßung 5465

Les héritiers vendent la maison à François Speiser, employé à l’armée, et à Madeleine Gabruckner moyennant 16 000 livres

1798 (12 nivose 6), Strasbourg 6 (18), Not. Laquiante n° 1 du 1 janvier 1798
Procès verbal d’enchère definitive, le Cit. Frédéric Jacques Schroetter orphevre, la Cit. Marie Salomé Schroetter épouse du cit. Chrétien Zschiderich tisserand, le cit. Jean Daniel Schroetter homme de Lettres ,en qualité d’enfants Seuls et uniques héritiers de feu le cit. Jean Michel Schroetter vivant orphevre et de le Marie Madeleine Hitschler leurs père et mère
au Cit. François Speiser employé à l’embulance de L’Armée d’Allemagne et Madeleine Gabruckner
quatrième et dernière enchere volontaire d’une maison de devant maison de derrière a deux Etages puits cour Ecurie appartenances et dépendances sise en cette commune rue appellée grande rue de la Grange où Grosstadelgasz N° 5, tenant d’un côté au Caffé du petit Paris appartenant au C. Gremmeissen, d’autre le Cen. Ulrich tonnelier, derrière le Cen. Pick orphevre devant lad. rue, laquelle maison provient de leurs successions paternelle et maternelle – pour 16.000 liures – (Affiche)
Enregistrement de Strasbourg, acp 57 F° 6-v du 13 niv. 6

Originaire de Geispolsheim, le maçon François Speiser épouse en 1791 Madeleine Gabruckner, fille de menuisier : contrat de mariage, célébration
1791 (31.12.), Not. Faller (6 E 41, 976) N° 25
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrbare Herr Frantz Speißer, der leedige Maurer gebürtig von Geispotzheim, Weÿl. Hn. Lorentz Speißer des geweßenen drehers, mit Weÿl. Fraun Margaretha gebohrner Heitz allsa ehelich erzeugter Sohn unter assistentz Hn Johann Michael Schaal, des ackersmanns zu gedachtem Geispoltzheim und Hn Michael Antz des Krempen allhier, als hochzeiterer ane einem
Sodann die Ehr- und tugendsame Jfrau Magdalena Gabruckner, Herrn Joh. Michael Gabruckner des burgers und schreiners allhier mit Fraun Maria gebohrner Anthony, ehelich erzeugte Tochter und Zwar unter beÿstand ihres Hn Vatters und Frauen Mutter als Hochzeiterin am andern theil
Actum Straßburg den 31. Decembris Anno 1791 [unterzeichnet] Frantz speÿser hochzeiterer, Magdalena Gabrickhnerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (cath. f° 1-v)
Hodie 10 Januarii anni 1792 tribus proclamationibus tam in Ecclesia nostra Parochiali quam in Ecclesia Parochiali in Geispolsheim (…) sacro matrimonÿ vinculo juncti fuerunt Franciscus Joseph Speiser cæmentarius filius majorennis Laurentii Speiser Civis et tornatoris et Margarithæ Heitz conjugum in Geispolsheim commonrantium unâ et Maria Magdalena Gabruchner filia Minorennis joannis Michaelis Gabruchner fabri lignarii et annæ Mariæ Antoin conjugum Parochiana ad St. Petrum seniorem ex altera partibus (signé) frantz speÿser, Magdalehna Gabruckhnerin, Michael gubruckhner

François Speiser et Madeleine Gabruckner vendent la maison 15 000 francs à Mathias Kleinmann, membre du Conseil de préfecture

1800 (15 germinal 8), Strasbourg 6 (22), Not. Laquiante n° 712
cit. François Speiser demeurant à Strasbourg et cit. Madeleine Gabruckner
au cit. Mathias Kleinmann membre du Conseil de la Prefecture du Bas Rhin
une maison de devant maison de derrière a deux étages puit cour ecurie appartenances et dépendances située en cette commune rue appelée Grand rue de la Grange ou Gros stadel Gass numéro 5, d’un côté au caffé du Petit Paris appartenant au C. Grimeisen, d’autre le cit. Ulrich tonnelier, par derrière le Cit. Pick orphevre Pardevant ladite rue, de laquelle maison les vendeurs se sont rendus adjudicataires suivant acte reçu par le soussigné notaire le 11 nivose 6, fait à la requête des Cit. Frédéric Jacques Schroetter orphevre de la cit Marie Salomé Schroetter épouse du C. Chrétien Zschiderich tisserand, du cit. Jean Daniel Schroetter homme de Lettre propriétaires de ladite maison provenant de leurs successions paternelle et maternelle – pour 15.000 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 73 F° 65 du 15 germ. 8

Originaire de Barr, Matthias Kleinmann acquiert le droit de bourgeoisie à titre gratuit eu égard à ses études en déclarant s’inscrire à la tribu de l’Ancre : registre des inscriptions et registre de traitement des demandes
1771, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 37-v
H. Lt. Matthias Kleinmann von Barr gebürtig erhalt des burgerrecht ob favorem studiorum gratis, will dienen beÿ EE. Zunfft Zur Encker. Jur. den 1. Julÿ 1771.

(VI 286 bis, f° 251) Encker. d. 26. Jun. 1771 – No. 1
H. Mathias Kleinmann Juris Utriusque Licentiatus, Gebürtig Von Barr, Erweist durch Vorgelegte scheine seine ehliche Geburt Evang. Relig., daß er auf Allhiesiger Universitæt den Gradum Licentiati in Utroque Jure angenommen, die erforderliche Stall Caution geleistet, und des Zunfft Recht beÿ E. E. Zunfft Zum Encker Vertröstet worden.
1200 fl. hat derselbe baar Vorgewiesen, darüber den eid des eigenthumbs abgelegt auch 100 fl. beÿm burger protocollo deponirt. Implorant bittet in Ew. Gn. Burger Recht ob favorem Studiorum gratis auffgenommen zu Werden vnd Verspricht 12. fl. in Allhiesiges Armen hauß Zu geben
Receptus d. 1. Jun. 1771, Gratis, Ins Armen hauß 12. fl.

Matthias Kleinmann s’inscrit en fait à la tribu de la Lanterne le 23 septembre 1771
1771, Protocole de la tribu de la Lanterne 1762-1783 (XI 212)
(f° 96-v) Montags den 23.ten Septembris 1771 – Hr Matthias Kleinmann, J. V. Ltus von Barr gebürtig prod. Cantzleÿ und Statt Stall Schein vom ersten Julii jüngst, vermög deßen er burger worden, bittet ihne diesorts zünftig Zu recipiren. erkannt ob favorem Studiorum gratis, willfahrt

Matthias Kleinmann épouse en 1772 Charlotte Bœhm : contrat de mariage, célébration
1772 (20.3.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 352)
Eheberedung – entzwischen dem Hoch Edlen und Hoch Gelehrten Herrn Mathias Kleinmann, J. V. Licentiato und Vornehmen burger alhier Zu Straßburg Weiland des Wohl Ehren: Vesten und Gros: Achtbaren Herrn Matthias Kleinmann gewesenen Burgers Zu Barr mit auch Weiland der Viel: Ehren und Tugendsamen Frauen Anna Ursula gebohrner Dietschin bede längst seelig, ehelich erzeugtem und hinterlaßenem Sohn, als dem Herrn bräutigamb ane einem,
So dann der Wohl: Edlen: Viel: Ehr: und Tugendgezierten Jungfrauen Charlottæ Böhmin, des Hoch Edel gebohrnen und Hoch : Gelehrten Herrn Johann Michael Böhm, Hocherfahrnen Medicinæ Doctoris und Hochberühmten Practici, Hoch: Fürstlich: Fürstenbergischen Hof: Raths und Leib: Medici, auch Eines Ehrsamen Gris: und Kleinen Raths hiesiger Löblicher Stadt Straßburg alten Hochmeritirten beÿsitzers und Vornehmen burgers dahier, mit der Hoch Edeln, Hoch: Ehr: und tugendreichen Frauen Maria Salome gebohrner Ehrmännin ehelich erzeugten tochter, als der Jungfrau Hochzeiterin ane dem andern theil
Beschehen und verhandelt seind siese ding alhier Zu Straßburg auf Freÿtag den 20. Martÿ Anno 1772 [unterzeichnet] Mathias Kleinmann JVU als bräutigam, Charlotta Boehmin als braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 221)
Im Jahr Christi 1772 Mittwochs den 25. Mertz sind (…) copulirt und eingesegnet worden Herr Mathias Kleinmann Juris utriusq. Licentiatus von Barr gebürtig weÿland Herren Mathias Kleinmanns geweßenen Rothgerbers und burgers in Barr und weÿland Frauen Annä Ursulä gebohrne Dietschin ehelicher Sohn, und Jungfrau Charlotta Böhmin, Herrn Johann Michael Böhmen Medicinæ doctoris berühmten Practici und E.E. großen Raths allhier alten beÿsitzers und Frauen Mariä Salome gebohrner Ehemännin eheliche Tochter [unterzeichnet] Mathias Kleinmann JCLt als hochzeiter, Charlotta Boehmin als braut, David ortlieb als stieffvatter, Johann Michael Boehm als Vater

Matthias Kleinmann passe en novembre 1772 de la tribu de la Lanterne à celle des Charpentiers
1772, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 112) Donnerstags den 19. Novembris 1772. – Neuzünfftiger E.R.
Erschienen H. Mathias Kleinmann J. V. Ltus producirt Schein von Er. En. Zunft Zur Lucern de dato 18.den Novembris 1772. vermittelst deßen Er sein bishero daselbst gehabtes Zunftrecht gebührend aufgesagt, und die schuldig gewesene Gebühren entrichtet, auch Stallschein vom heutigen dato und bittet in Kraft deßelben beÿ diese Ehrs: Zunft als ein Zünftiger aufgenommen Zu werden, sub oblato præstanda Zu præstiren und die Gebühr zu erlegen.
Erkannt, Gegen erlag der Gebühr willfahrt, Juravit.

Charlotte Bœhm meurt en 1773 en délaissant pour seuls héritiers ses parents. L’inventaire est dressé dans la maison qui appartient au père de la défunte rue du Dôme. Le veuf délivre les apports à son beau père, ses biens s’élèvent à 5 041 livres
1775 (24.4.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 863) n° 149
Inventarium über Weil. der Wohl Edlen wie auch Viel Ehr: und Tugendbegabten Fraun Charlottæ Kleinmännin, gebohrner Böhmin, S.T. Hn. Mathias Kleinmann, J.V. Lti und Es. En. großen Raths alhier alten Wohlverdienten beÿsitzers, gewesener Ehegattin seel. Verlaßenschaft auffgerichtet in Anno 1775 – nach ihrem Freÿtag den 12.ten Novembris im Jahr 1773. aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hintritt nach sich verlaßen (…) So beschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Münster Gaß gelegener Hn Böhm Med. Ddi eigenthümlich zuständiger behausung, auf Montag den 24.ten Aprilis Anno 1775.
Benennung der Erben. Die verstorbene Frau seel. hat ab intestato Zu ihren rechtsmäßigen Erben hinterlaßen ihre leibliche Eltern mit Namen 1° S. H. H. Johann Michael Böhm, Med. Doctorem und burgern alhier, Zur einen und 2° die wohl Edle wie auch Viel Ehr und Tugendbegabte Frau Mariam Salome gebohrne Ehrmännin, davon ob Ehrengemelter Hr Dr Böhm diesem Geschäft Zu Anfang beÿgewohnt, anchgehends aberaus Ursachen wie in achstehendem Bericht ersichtlich, als fernerhin hiebeÿ ohnnöthig sich davon absentirt.

Bericht zu gegenwärtigem Inventario. (…) hat derselbe [Wittiber] in Antwort ertheilet, wie daß Er die Inserirung des Ehe Contracts in gegenwärtiges Inventarium der Ursachen für ohnnöthig und überflüßig erachte, angesehen Er die von seiner verstorbenen Ehegattin seel. ihme Zugebrachte Illata welche nur allein in hausräthlichen Mobilien bestanden, gleich nach dem absterben dero Hn Vater und Erben in natura von Stück Zu Stück wieder ausgeliefert (…)
Eigenthum a,ne einer Behausung Zu Barr (…) die Gast Herrberg Zur Linde genannt
Series rubricarum hujus Inventarii. Sa. Haußraths 165, Sa. Weins und leeren Faß 268, Sa. Silbers 61, Sa. goldenen Rings und dergleichen Geschmeids 46, Sa. baarschafft 150, Sa. Eigenthums ane einer behausung 1000, Sa. Eigenthums ane liegenden güthern 666, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 2325, Sa. Schudlen 358, Summa summarum 5041 lb
Widems Verfangenschaft davon das Eigenthum dem Hn Wittib zuständig. Es hat nämlich Weil. Frau Anna Ursula Ortliebin gebohrne Dietschin, S. T. H. David Ortlieb des ehemalen in Schweitzerischen diensten gestandnen lieutenant und Chevalier des Königl. frantzösischen Verdients-Ordens gewesene Frau Eheliebstin, des Hn Wittibers leibl. Frau Mutter ob Ehrengemaltem ihrem Zweÿten Eheherrn und hinterlaßenen Wittiber in ihrem in dasiger Amtschrebereÿ am 15. Septembris 1761. auffgerichteten Codicillo nuncupativi

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 5 900 florins (2950 livres) sur un total de 10 100 florins
1777, Livres de la Taille (VII 1180) f° 211-v
Zimmerleuth N. 3995 – Weÿl. Fr. Charlottæ geb. Bohmin H Mathiæ Kleinmann J. V. Lt und Exsenat. gew. Ehegattin Verlaßenschafft jnvent. H. Not. Schäff.
Concl. Final. jnvent. Ist fol. 48.b, 5041 lb 17 ß 4 ½ die machen 10.100 fl. Verstallte 1200 fl. Zu wenig 8900 fl.
Wovon nachtrag 5. Jahr in duplo als lang derselbe burger, thut a 26. lb 14 ß – 133 lb 10 ß
und 3 Jahr in simplo à 13 lb 7 ß – 40 lb 1 ß
Ext. Stallgeldt pro 1772. bis 1776. incl. 15 lb 15
Geb. – 2 ß
Abhandlung 7 ß 15 d (Summa) 197 ln 4 ß
Vermög Erlandtnus vom 30. Xbris 1776 haben die oberen Stall herren den nachtrag auff 150 lb 15 moderirt, restiret 174 lb 7 ß
dt. 1. Februarÿ 1777.

Fonctions qu’occupe Matthias Kleinmann d’après les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1772, Conseillers et XXI (1 R 255) – H. Lt. Mathias Kleinmann schwört als schöff beÿ E. E. Zunft der Zimmerleuth. 416.
1775, Conseillers et XXI (1 R 258) – H. Lt. Mathiß Kleinmann Exsenator schwört als löbl. Vogteÿgerichts Assessor. 183.
1782, Conseillers et XXI (1 R 265) – H. Exsen. Kleinmann wird Kirchenpfleger Zu St. Niclaus. 19.
1785, Conseillers et XXI (1 R 268) – H Rth. Mathias Kleinmann Wird zu einem XXI. erwehlt. 39. Wird Oberherr Zur Lucern. 39. Wird Obercanzleÿ herr und Obercassa Herr. 40. Kommt zu andern deputation und geschäften. 40.
1786, Conseillers et XXI (1 R 269) – Kleinmann. H. XV. Kleinmann wird beÿsitzer im Polizeigericht, wird Ober Cassenherr, Ober Cantzleÿherr. 201.
Kleinmann. H. XXI. Kleinmann wird zu einem Fünfzehner gekosen. 195.
1786, XV (2 R 196) – 343 H XI Mathias Kleinmann introducirit
1789, XV (2 R 200) – Ober Bronnenherr H. XV. Kleinmann resignirt 22. H. XV. Sommervogel wird erwehlt 22.

Matthias Kleinmann se remarie en 1780 avec Marguerite Dorothée Zollickoffer, fille de banquier : contrat de mariage, célébration
1780 (11.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 427) n° 571
Eheberedung – persönlich erschienen der hoch Edelgebohrne und hochgelehrte auch hochweiße Herr Matthias Kleinmann, J. V. Ltus und E: E: Großen Raths allhier alter hochansehnlicher beÿsitzer, Wittiber, als bräutigamb ane einem
So dann die hoch Edle und hoch tugendgezierte Jungfrau Margaretha Dorothea Zollickofferin, des hoch Edelgebohrnen und hochachtbahren herrn Simon Zollickoffer, des ältern, Vornehmen Bancquier und burgers allhier, mit Weÿland der hoch Edlen und hoch tugendbegabten Frauen Maria Dorothea gebohrner Obermüllerin seiner geweßenen Erstern Frauen Eheliebstin ehelich erziehlte Jungfr tochter, als Hochzeiterin ane dem andern theil
So beschehen in Straßburg den 11. Augusti Anno 1780 [unterzeichnet] Mathias Kleinmann als bräutigam, Margaretha Dorothea Zollikofferin als Braut

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 31)
1781 Dienstag den 22. Augusti sind (…) eingesegnet worden H. Matthias Kleinmann J.U. Licentiatus und E.E. Großen Raths alten beÿsitzer, Weil. Fr. Charlotta gebohrnee böhmin nachgelaßener wittiber und Jungfrau Margaretha Dorothea Zollickofferin H. Simon Zollickoffer des ältern vornehmen Banquier und burgers allhier mit weil Fr. Maria Dorothea gebohrner Obermüllerin ehel. erzeugte tochter [unterzeichnet] Mathias Kleinmann als hochzeiter, Margaretha Dorothea Zollickofferin als braut, David ortlieb cheuellie du Merite Millider als Zeig, Simon Zollickoffer älter als Vatter von der braut

Mathias Kleinmann loue la maison à l’enseigne de la Lune d’or quelques mois près l’avoir achetée au limonadier Chrétien Siebecker

1800 (2 fructidor 8), Strasbourg 9 (anc. cote 26), Not. Bossenius n° 643
bürger Matias Kleinmann Mitglied der Praefectur: Raths des Nieder Rheinischen départements und
an bürger Christian Siebecker ehemaliger Limonadier als entlehner am andern theil /:bürger Johann Friedrich Siebecker Moral lehrer zu tränheim als bürg
Lehnung auf 6 nacheinander folgenden jahren welche am 1. vend. 9 jahrs ihren Anfang nehmen, die dem Verlehner eigenthümlich zuständige allhier an der grosen Stadelgaße gelegene mit N° 5 bezeichnete zum goldenen Mond genannte Bier: Behausung mit allen dazu gehörigen Gebäuden ohne Ausnahl wie auch samtlichen Schiff und Geschirr zur bierbrauerei gehörig denen im keller befindlichen Stück fäßern in denen Zimmern befindliche Oefen – um 2592 francken
Enregistrement de Strasbourg, acp 75 F° 40 du 11 fruct. 8

Etat du mobilier qui garnit la maison que loue Matthias Kleinmann au brasseur Chrétien Siebecker

1801 (21 prairial 9), Strasbourg 9 (anc. cote 27), Not. Bossenius n° 772
den 21. Wiesenmonat 9.t jahr – Verzeichnus desjenigen so Bürger Matthias Kleinmann Mitglied des Präfektur Raths des Nieder Rheinischen departements allhier an bürger Christian Siebecker dermaligen Bierbrauer dahier als entlehner der ihme bürger Kleinmann eigenthümlich zuständig behausung in der grosen Stadelgaße allhier mit N° 5 bezeichnet zum gebrauch währender Lehnungs Zeit überlassen hat, welches alles in Gefolg der zwischen beden theilen vor unterschriebenen Notario am 3. fructidor 8 Jahr passirte 6.jährige Lehnung
Im Brau-haus, Auf der Maltz bühne im ersten Stockwerk des Brau-hauses, Im zweÿten Stockwerk allda, Im Hof, In der Bauch Küche, Im Bronnen, In der Bier Stube, hin und wieder im haus, Im hof, Im Keller, In der Stube des ersten Stockwerk in den hof aussehend, Im Zimmer daneben

Mathias Kleinmann loue la maison à l’enseigne de la Demi lune au brasseur Jean Daniel Bischoff

1806 (13.9.), Strasbourg 10 (47), Not. Zimmer n° 2044, 2868
Bail – Mathias Kleinmann Membre de Conseil de Préfecture
à Jean Daniel Bischoff garçon brasseur majeur /:caution, Marie Madeleine Boesinger veuve de Philippe Bischoff brasseur mère dudit preneur
Bail de 4 années qui commencent au 29 septembre prochain. La Maison Brasserie et dépendances ayant pour enseigne la Demie Lune scise à Strasbourg grand rue de la Grange n° 5, entre le Sr Grimmeissen Caffetier et le Sr Ulrich marchand de vin, pour un loyer annuel de 1200 francs – avec les outils et ustensiles servant à l’exploitation de ladite brasserie
Enregistrement de Strasbourg, acp 100 f° 159-v du 13.9.

Marguerite Dorothée Zollikoffer veuve de Mathias Kleinmann passe un nouveau bail avec Jean Daniel Bischoff

1810 (22.3.), Strasbourg 10 (51), Not. Zimmer n° 2872, 4364
Bail – Marguerite Dorothée Zollikoffer veuve de Mathias Kleinmann Conseiller de Prefecture audit Département
à Jean Daniel Bischoff brasseur /:caution Michel Ostermann brasseur
Bail de 3 années qui commencent le 29 septembre prochain – la maison-brasserie et dépendances ayant pour enseigne la Demi lune scise à Strasbourg grande rue de la Grange n° 5, entre le Sr Grimmeisen Caffetier et le Sr Ulrich marchand de vin avec les objets mobiliers suivants – pour 1500 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 114 f° 85 du 24.3.

Marguerite Dorothée Zollikoffer et ses trois enfants vendent la maison et la brasserie à Jean Helck brasseur aux Deux hallebardes (quai Finckwiller). L’acquéreur achètere en 1821 la maison voisine (ensuite n° 22) à l’enseigne de l’Eléphant

1811 (12.12.), Strasbourg 10 (54), Not. Zimmer n° 3297, 5234
Marguerite Dorothée Zollickoffer veuve de Mathias Kleinman conseiller de préfecture assitée de M André Charles Auguste Mathias Sandherr, négociant son gendre et conseil, 1. en qualité de commune en biens avec son époux, 2. en qualité d’héritière pour un quart de Simon Henri Kleinmann son fils mineur, 3. pour et au nom de Marguerite Louise Kleinmann épouse de Marie Jean Georges Bernard Lorentz sous Inspecteur des Eaux et Forets demeurant à Ribeauvillé et Charles Louis* Kleinmann avocat près la cour d’appel à Colmar, héritiers pour un quart de leur père
à Jean Helck brasseur aux deux hallebardes
une maison-brasserie avec Bâtiments de devant et de derrière, petite cour, écurie, appartenances, dépendances sise à Strasbourg grand rue de la Grange n° 5, d’un côté la maison du Sr Grimmeisen ci devant caffetier, d’autre celle du Sr Jean Frédéric Ulrich marchand de vin derrière propriété de M Pick ci devant orfèvre – ladite brasserie louée pour 3 ans expirant le 29 sept. 1813 à Jean Daniel Bischoff brasseur pour 1500 francs, souss. le 22 mars 1810, acquise de François Speiser et Madeleine Gabrucker par acte reçu Me Laquiante le 15 germinal 8, transcrit au bureau des hypothèques volume vol. 3 n° 162, pour 31.500 francs – Remis 1. Adjudication définitive à la requête des héritiers de Jean Michel Schroetter orfèvre et Marie Madeleine Hitschler au profit des conjoints Speiser devant Me Laquiante le 12 nivose 10
Enregistrement de Strasbourg, acp 118 f° 122-v du 13.12.

Fils de brasseur, Jean Helck épouse en 1807 Catherine Barbe Kœhler, originaire de Ribeauvillé
Mariage, Strasbourg (n° 378)
L’an 1807, le troisième jour du mois de décembre (…) Jean Helck, agé de 24 ans, brasseur, né en cette ville le 2 octobre 1783, y domicilié, mineur, fils de feu Jean Helck, brasseur et de Marie Salomé Petsch, assisté de sa mère seulement, son père étant décédé en cette ville le 15 frimaire an VIII, et Catherine Barbe Koehler, agée de 24 ans, née à Ribeauvillé Département du Haut Rhin le 27 juin 1783, y domiciliée majeure fille de Paul Frédéric Koehler, cultivateur audit lieu et de Catherine Beyser ci présente et consentante (signé) Jean Helck, Catherine Barbe Koehler (i 18)

Registre domiciliaire 600 MW 52 f° 626 Grande rue de la Grange N° 5
Helck, Jean, 1783, Brasseur, Strasbourg, (auparavant) Quai finckwiller 7, Entré 1813 de la même rue 4
id. née Koehler, Catherine, 1783, Ep. Ribeauvillé
id. Jean Auguste, 1808, Strasbourg
id. Cath: Guillaumette, 1809, id

Jean Helck résilie le bail passé avec Jean Daniel Bischoff
1812 (4.1.), Strasbourg 10 (54), Not. Zimmer n° 3319, 5270
Résiliation – 1. Jean Helck brasseur aux deux Hallebardes en qualité d’acquéreur de la maison brasserie et dépendances ayant pour enseigne la demi lune sise en cette ville grand rue de la Grange n° 5 qui lui a été vendue par les veuve et héritiers Kleinmann souss. le 12 décembre dernier
2. Jean Daniel Bischoff brasseur en qualité de preneur de la brasserie et dépendances par bail ledit not. le 22 mars 1810 expirant le 29 septembre 1813

Jean Helck et Catherine Barbe Kœhler qui habitent à Ribeauvillé vendent les maisons numérotées 4 et 5 au boulanger Martin Arlen et à Marie Offenburger moyennant 62 000 francs

1831 (3.7.), Strasbourg 3 (83), Me Schreider n° 4987
Jean Helck, ci devant brasseur propriétaire à Strasbourg demeurant à Ribeauvillé, en son nom et mandataire de Catherine Koehler son épouse
à Martin Arlen, boulanger, et Marie Offenburger
une maison-brasserie avec tous ses droits, appartenances et dépendances située à Strasbourg grande rue de la Grange n° 4 et 5 ayant pour enseigne l’Eléphant, d’un côté le Sr Ulrich marchand de vins, d’autre le Sr Birckele cordonnier, derrière le Sr Edel fondeur de cloches & les héritiers Pick, avec les objets mobiliers servant à la brasserie décrits dans un bail fait par le Sr Helck à Jean Jacques Schuster autrefois brasseur à Westhoffen aujourd’hui à Strasbourg devant Me Schreider le 30 septembre 1829, plus tous les fourneaux (…)
Etablissement de la propriété, l’immeuble présentement vendu formait autrefois deux maisons distinctes l’une marquée du n° 5 et l’autre du n° 4. La maison n° 5 a été acquise par le Sr Helck de la veuve et héritiers de Mathias Kleinmann, conseiller de préfecture, Me Zimmer le 12 décembre 1811, le Sr Kleinmann l’a acquis de François Speisser et Madeleine Gabruckner devant Me Laquiante 15 germinal 8, transcrit vol. 3 n° 162, la maison n° 4 acquise des enfants héritiers de Jean Daniel Grimmeissen, cafetier, et Marie Michel par acte reçu Me Roessel le 20 janvier 1821 transcrit vol. 136 n° 113, Grimmeissen de Marie Marguerite Wolff veuve de Jacques Michel Me Roessel le 24 juil. 1815 dans lequel il est dit que la venderesse a acquis la maison de la masse Bay en faillite le 23 février 1786. Réserve temporaire d’un logement jusqu’à la St Jean 1832, la jouissance gratuite d’une chambre avec alcove au second étage de la maison n° 4 donnant sur cour occupée en ce moment par le Sr Strasburger pour un loyer annuel de 20 francs – pour 62.000 francs Enregistrement de Strasbourg, acp 204 (3 Q 29 919) f° 137-v du 4.7.

Originaire de Hœrdt, le boulanger Martin Arlen épouse en 1804 Marie Offenburger, fille de boulanger
1804 (21 germinal 12), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber N° 1081 (5581)
Eheberedung – erschienen der burger Martin Ahrlen, lediger beck so großjährigen Alters, b. Andreas Arlen ackersmanns zu hört mit Fraun Catharina gebohrnee Stoll erzeugter Sohn als hochzeiter unter autorisation deßen Vaters
und burgerin Maria Offenburger die ledige großjährige, burgers Andreas Offenburger beckers alhier mit Fraun Catharina gebohrner Seÿler erzeugte Tochter als braut unter autorisation ihres Vatters
Straßburg den 21. Germinal im 12. Jahr Vormittags in meiner Schreibstub [unterzeichnet] Martin arlen als hochzeiter, Maria Offenburger braud
Enregistrement de Strasbourg, acp 91 F° 46 du 1 flo. 12

L’inventaire après décès de Martin Arlen est dressé en 1834. Les deux maisons voisines Grande rue de la Grange sont décrites en un seut article.

1834 (19.9.), Strasbourg 7 (88), Me Stoeber n° 15.548
Inventaire de la succession de Martin Arlen, boulanger – à la requête de I. Marie Offenburger le veuve mère et tutrice légale de 1. Martin Auguste Arlen né le 7 janvier 1817, Théodore né le 13 août 1819, Louis né le 26 juillet 1822, II. Charles Arlen fils, brasseur – Contrat de mariage reçu Me Stoeber le 22 germinal 12
dans la maison mortuaire rue du Coin Brûlé n° 28
communauté, immeubles I. Ban de Hoerdt, Oberhausbergen, Strasbourg, Berstett, Fürdenheim, Scharrachbergheim, Marlenheim
X. maison à Strasbourg, 1. une maison avec boulangerie, petite cour, appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue du Coin Brûlé n° 28 faisant coin de la petite rue de la Grange, d’un côté le Sr Gantzer cordonnier, d’autre le Sr Molitor passementier, derrière la propriété de la femme Carnari. Cette maison est occupée par la veuve, évaluée à 9000 francs – acquis pendant le mariage de Jean Kraeuter, marchand de grains, veuf de Marie Catherine Kieffer en son nom et se portant fort de ses deux enfants mineurs Marie Elisabeth et Jean Daniel, encore Marie Madeleine Kraeuter épouse de M. Zinck, employé de l’administration des hospices de Strasbourg par acte reçu Me Zimmer le 13 juillet 1811, le Sr Kraeuter adjudicataire par adjudication suite à l’expropriation forcée poursuivie contre André Obrecht, aubergiste, le 21 pluviose 12, transcrit au bureau des hypothèques volume vol. 16 n° 65
2. une maison brasserie avec tous ses droits, appartenances sise à Strasbourg Grand rue de la Grange n° 4 et 5 ayant pour enseigne l’Eléphant, d’un côté la veuve Eberlé, d’autre le Sr Bircklé cordonner, derrière la propriété du Sr Edel fondeur de cloches et celle des héritiers Pick – occupée par le fils Arlen requérant occupée par le fils majeur du défunt, évaluée 48.000 francs – acquise de Jean Helck, brasseur demeurant actuellement à Ribeauvillé, et de Catherine Koehler, par acte reçu Schreider le 3 juillet1831 transcrit au bureau des hypothèques volume 211 n° 46. Le susdit immeuble formait autrefois deux maisons distinctes l’une marquée n° 5 l’autre n° 4. La maison n° 5 a été acquise par le Sr Helck des veuve et héritiers Mathias Kleinmann, conseiller de Préfecture, Me Zimmer le 12 décembre 1811, feu Kleinmann l’avait acquise de François Speiser et Madeleine Gebruckner par vente passée devant Me Laquiante le 15 germinal 8, transcrit au bureau des hypothèques le 16 ventose 9. La maison n° 4 acquise des héritiers Jean Daniel Grimmeisen, cafetier, et Marie Madeleine Michel, par acte reçu Me Roessel le 20 janvier 1821 transcrit au bureau des hypothèques volume 136 n° 113, les conjoints Grimmeisen l’ont acquis de Marie Marguerite Wolf veuve de Jacques Michel, boulanger, Me Roessel le 24 juillet 1795 dans lequel il est dit que la venderesse avait acquis de la masse de la faillite Bay le 23 février 1786
Immeubles appartenant aux héritiers du chef de leur père qui les a hérités de ses père et mère André Arlen, laboureur, et Catherine Stoll de Hoerdt
communauté actif 123.300 fr, passif 52.470 fr, biens paternels 38.285 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 227 F° 96 du 29.9.

Inventaire dressé après la mort du fils aîné Martin Auguste Arlen

1838 (26.10.), Strasbourg 12 (148), Me Noetinger n° 10.772
Déclaration tenant lieu d’Inventaire de la succession de Martin Auguste Arlen
à la requête de 1. Marie Offenburger veuve de Martin Arlen, héritière pour ¼, mère et tutrice légale de Théodore et Louis Arlen, 2. Sophie Rieder veuve de Charles Arlen mère et tutrice légale de Charles Ferdinand et Marie Sophie, seuls et uniques héritiers de Marie Auguste Arlen, garçon brasseur à Strasbourg décédé le 12 mai dernier, en présence de Georges Arlen, boulanger & aubergiste hors la porte d’Austerlitz, subrogé tuteur des enfants mineurs de la veuve Arlen née Offenburger et de ceux de la veuve Arlen née Rieder
1/8 indivis dans une maison avec boulagerie, petite cour, appartenances, dépendances sise rue du Coin Brulé n° 28 faisant le coin de la Petite rue de la Grange, évaluée à 9000 fr
une maison brasserie ayant pour enseigne l’Eléphant avec appartenances, dépendances sise Grande rue de la Grange n° 4 évaluée à 48.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 263 f° 34 du 30.10.

Lors de la liquidation, les maisons 20 et 22 (anciens 4 et 5) reviennent à Louis Arlen

1860 (22.5.), Me Noetinger
Liquidation et partage I. de la communauté de biens qui a existé entre Martin Arlen vivant boulanger à Strasbourg et Marie Offenburger sa veuve
II. de la succession dudit Sr Arlen décédé le 26 avril 1834
III. de la succession délaissée par Martin Auguste Arlen fils décédé le 13 mai 1838
IV. Théodore Arlen vivant boulanger à Strasbourg décédé le 12 juillet 1859
Entre 1) la veuve agissant comme commune en biens en vertu de son contrat de mariage reçu Stoeber le 12 avril 1804, 2° comme héritière pour un quart de Martin Auguste et et Théodore Arlen ses deux fils, 2) Louis Arlen brasseur à Strasbourg 3) Charles Ferdinand Arlen négociant à Strasbourg et Marie Sophie Arlen Epouse de Jean Guillaume Beilstein, employé stationnaire des lignes télégraphiques à Strasbourg, les deux par représentation de Charles Arlen leur père vivant brasseur à Strasbourg, décédé le 11 mai 1838

acp 488 (3 Q 30 203) f° 82 du 30.5. (succession déclarée le 23 décembre 1859 n° 270) Liquidation de la communauté Arlen Offenburger père et mère, mobilier 6852, créances 37.527, prix de vente d’immeubles 51.526, 45 ares 68 terre ban de Hoerdt 1129, 1 ha 97 a 80 ca terres ban d’Oberhausbergen 11.512, 14 ares 35 terre ban de Strasbourg 717, 74 ares 25 terres ban de Berstet 3315
Une maison brasserie Grande rue de la Grange estilée 90.000 – Total 202,581
Masse passive, remplois du défunt 10.830, dettes 60.000 – Total 70.830, Reste 131.751
moitié 65.875, Total 202.851, Remplois du défunt 10.830, Reste brut 191.751, moitié 95.875
Succession, 1 ha 45 a 84 terres ban de Hoerdt 3132, moitié de 39 ares 85 terres à Minversheim 605, bénéfice de la communauté 65.875, Reprises 10.830, rapports (de Charles Arlen 6400, il a touché depuis le décès 6000) 10.600
Vente de terre à Hoerdt 177, Total 91.220, à déduire le don matutinal 200, Reste 91.020
III. Liquidation de la succession de Martin Auguste Arlen, Masse active, part dans la succession dudit père 22.755, un quart 5688
IV. Liquidation de la succession de Théodore Arlen. Masse active, 33 ares 70 terres ban de Hoerdt 1199, 28 ares 17 pré ban de Weyersheim 813, 1 ha 54 ares 23 terres ban de Minversheim 2905, sa part dans la succession de son frère 5688, mobilier 840, créances 1025, Revenus des immeubles 312, Total 34.634
Masse passive 4281, Reste 30.353, quart à la mère 7588, Reste 22.764, moitié 11.382
Abandonnements (…)
(f° 83-v) Partage entre les enfant. Attributions, Mr Louis Arlen a droit à ci 95.012.
Pour le remplir on lui abandonne 1) La brasserie estimée ci 90.000

Le brasseur Louis Arlen épouse en 1848 Emilie Wolff
1848 (21. Xbr), Strasbourg 12 (175), Not. Noetinger n° 20.622
Mariage – Ont comparu 1° Monsieur Louis Arlen, brasseur demeurant à Strasbourg, fils majeur de feu M. Martin Arlen en son vivant boulanger & de Dame Marie Offenburger sa veuve demeurant en cette ville, Stipulant pour lui & en son nom sous l’assistance de la dame sa mère ici présente, d’une part
2° Mademoiselle Emilie Wolff fille mineure de M. Jean Daniel Wolff, décédé négociant & de Dame Suzanne Madeleine Offenburger son épouse aujourd’hui sa veuve tous demeurant à Strasbourg, Cette Dlle agissant également pour elle & en son nom personnel, sous l’assistance de sa mère
3° Mademoiselle Frédérique Offenburger rentière demeurant à Strasbourg, tante maternelle de M. Arlen fils et de Melle Wolff, agissant à cause de la donation qu’elle fera ci après à ces derniers
acp 378 (3 Q 30 093) f° 17 du 27.12. – Les apports du futur consistent en une valeur de 14.804 francs, ceux de la future consistent en une somme de 4000
Donation par Frédérique Offenburger aux futurs époux conjointement de créances montant à 8000 desquelles elle se réserve cependant l’usufruit viager
Donation réciproque par les futurs époux au survivant d’eux de l’usufruit de la succession

Le testament olographe de Marie Offenburger est déposé chez le notaire en octobre 1861
1861 (1.10.), Me Noetinger
Dépôt de son testament olographe par Marie Offenburger veuve de Martin Arlen à Schiltigheim, en date du premier juillet dernier
acp 502 (3 Q 30 217) f° 80 du 3.10.

Julie Emilie Wolff meurt en 1874 en délaissant deux enfants
1874 (30.7.), Me Metz
Inventar der Gemeinschaft welche zwischen Ludwig Arlen, Bierbrauer, und Julia Emilie Wolff seiner Ehefraun existiret hat und von dem Nachlass dieser letztern errichtet 1) durch den Witwer als Theilnehmer derselben Gemeinschafft vemög Ehevertrag vor Notar Noetinger, 2) Martin Ludwig Arlen, Bierbrauer zu Basel, 3) Emilie Marie Arlen Ehefrau von Adalbert Martin Bierbrauer Zu Neußburg
acp 630 (3 Q 30 345) f° 81 du 8.8. (Nachlaß erklärt den 11/9 1874) Gemeinschafft, Mobilien 1555 – Nachlass, Kleidung 238
acp 631 (3 Q 30 346) f° 31 du 5.9. Fortsetzung 1. September – Gemeinschafft 30 Ar 99 Feld Bann von Schiltigheim, section C N° 604 Gewand Schlittweg 7000, Werth der Immonilien zu 20.000 – Passiven 8000
Nachlass, Hälfte der Gemeinschafft – Ersalz Forderung 8000


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.