7, rue du Marché


Rue du Marché n° 7 – III 84 (Blondel), P 504 puis section 57 parcelle 21 (cadastre)

Maître d’ouvrage, Jean Daniel Gerner (1856) – Façade refaite en 1948 (architecte A. Fritz)


Le n° 7 est le bâtiment à crépi blanc au milieu de l’image (août 2015)
Le n° 9 formant angle puis le n° 7 après le balcon (vers 1942, dossier du M.R.U., ADBR cote 424 D 384)
Dessin de 1947, en rouge la partie détruite (dossier de la Police du Bâtiment)

La maison qui comprend une écurie donne à l’arrière sur le Jardin aux Roses. Elle revient à un orfèvre (Jean Charles Bauer, 1643) avant de passer à un tisserand (Jean Bernhard, 1675) puis à un manant originaire de Marlenheim (Jean Clausmar, 1689). La commission d’enquête constate alors que la maison comprend au rez-de-chaussée un bûcher qui était autrefois une écurie, une cuisine, à l’étage un petit poêle, deux chambres et un mauvais grenier pour y conserver le grain ; les murs sont en assez bon état, le sol et le lambris sont par contre délabrés. Le maître maçon Zacharie Zanger en est propriétaire pendant plus de trente ans (1685-1728). Les différents bâtiments autour de la petite cour se trouvent entre la maison d’angle à l’avant et la grande maison à l’arrière sur le plan-relief de 1727. La maison appartient pendant tout le reste du XVIII° sècle à des bouchers qui exploitent un étal aux Petites Boucheries. D’après le rapport d’experts dressé en 1780, la maison couverte de tuiles plates comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, une écurie et une cave solivée. Les propriétaires sont ensuite de 1809 à 1833 le maroquinier Ephraïm Weil puis le boucher Joël Weil, tous deux expropriés pour défaut de paiement.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 44 cours H et N
Mise à jour de 1861, îlot 42-bis. Les 7 et 9 rue de la Gare se trouvent entre les repères (9-10)(© Musée des Plans-relief)

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et un étage en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830 (1), les façades sur rue sont la troisième et la cinquième à droite du repère (4) : un premier bâtiment à pignon où se trouve une porte d’entrée puis une porte cochère et un deuxième bâtiment. La cour N représente le bâtiment à pignon (1-2), celui au fond de la cour (2-3) et celui au sud (3-4).
La maison porte d’abord le n° 10 de la rue du Jardin-aux-Roses (1784-1857) puis le n° 7 de la rue du Marché.


Dessin du rez-de-chaussée et de la cour couverte, 1913 (dossier de la Police du Bâtiment)
Rez-de-chaussée des n° 9 et 7 (vers 1942, dossier du M.R.U., ADBR cote 424 D 384)

Le fabricant de poêles en faïence Jean Daniel Gerner achète la maison en 1840 puis la voisine à l’angle de la rue Thomann en 1855 quand la Ville aménage la rue de la Gare à la place de celle du Jardin-aux-Roses. La Ville lui cède un terrain communal. Il contracte en 1856 une hypothèque pour régler à l’entrepreneur Joseph Mangold les frais des deux bâtiments semblables ornés de sculptures. Il vend en 1857 au maître bottier Auguste Hirschbühl la maison sise 7, rue du Marché qui n’est pas entièrement terminée en se chargeant des frais de construction.


Le n° 9 démoli avec une partie du n° 7 (1944, AMS cote Fi 105, n° 230)

Henri et Lehmann Weil, sous la raison Fils Weil, remplacent en 1899 les volets en bois par des volets en fer à leur devanture. Le confiseur Jacques Günzburger transfère en 1908 ses locaux du 2, quai Kellermann au 7, rue de la Gare avant d’en devenir propriétaire. Un litige s’élève alors entre lui et la Police du Bâtiment qui constate que la cour est en partie couverte d’un toit en bois. Le propriétaire Henri Weil fait élever un nouveau bâtiment servant de boulangerie en supprimant le toit en bois. Jacques Günzburger est autorisé en 1913 à couvrir la cour d’un toit vitré en fer et en béton armé à hauteur du premier étage. Le Bureau des logements populaires fait en 1943 une demande d’exception à l’interdiction de construire pour aménager des chambres de pension. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit la partie droite de la maison. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire du 18 août 1947. La façade perd alors ses éléments sculptés. Les travaux sont terminés en décembre 1949.


Vue en 1991 (dossier de la Police du Bâtiment)

février 2019

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1615 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj) ou résolution de vente (rés). L’étoile (*) signale une date donnée par les registres du cadastre.

Jean et Georges Müllenberger
Jean Müllenberger, potier, et (1611) Barbe Grassmann, (1632) Esther Heim et (1634) Susanne Gœppel – luthériens, pour moitié
Thiébaut Werner de Marlenheim puis Marie Werner et (1608) Pierre Ammerbach, boulanger pour moitié
1636 v Marie Werner et (1608) Pierre Ammerbach, boulanger – luthériens
1643 v Jean Charles Bauer, orfèvre, et (1623) Marguerite Guckenmus – luthériens
1675 v Jean Bernard, tisserand, et (1654) Anne Marguerite Jacob – luthériens
1687* adj Balthasar Frédéric Stœsser, receveur de l’hôpital, et (1673) Marguerite Rummelsperger puis (1689) Catherine Strintz – luthériens
1689 v Jean Clausmar, de Marlenheim
1695 v Zacharie Zanger et (v. 1666) Anne Barbe Schupp – luthériens
1728 v Jean Georges Buxbaum, boucher, et (1724) Anne Marie Bæhr – luthériens
1734 v Jean Adam Fuchs, boucher, et (1727) Marie Marguerite Kraus puis (1755) Marguerite Barbe Remes, veuve du garde Jean Philippe Lobstein puis remariée (1763) avec le boucher Jean Conrad Mann – luthériens
1760 v Georges Martin Jungling, boucher, et (1759) Marie Cléophée Zentler – luthériens
1780 v Jean Leonhard Seiderer, boucher, et (1774) Susanne Marie Braun – luthériens
1809 v Ephraïm Weil, fabricant de maroquin, et (v. 1792) Madeleine Wittersheim – juifs
1811 adj François Antoine Lacombe, notaire royal, et (1771) Marie Eléonore Langhans – catholiques
1815 v Joël Weil (Lehmann Joël), boucher et (1794) Sophie Kræmer (Feyel Libermann) – juifs
1833 rés Antoine François Thomas Lacombe, notaire royal, épouse (1801) Marie Françoise Jeannesson
1833 v Jean Jacques Schleicher, et (1814) Marie Elisabeth Geng puis (1858) Sophie Henriette Wegelin, veuve du tapissier Léopold Arnaud Baudis
1840 v Jean Daniel Goerner, potier, et (1837) Caroline Geng puis (1846) Catherine Frédérique Eichborn
1857 v Auguste Hirschbühl, bottier, et (1847) Elisabeth Wanger
1871 v Lehmann Weil et Henri Weil, commerçants de Rust en Bade
1921* Jacques Gunzburger, pâtissier, et Juliette Levy
1949* h Alfred Gunzburger, négociant
1952* v Amstoutz Jean, négociant, son épouse née Schaeffer
Syndicat Départemental des Praticiens de l’art dentaire du Bas-Rhin
Tanneries de France société anonyme à Paris
Joseph François Mutschler, la veuve née Darracq

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 350 livres en 1723, 375 livres en 1754, 400 livres en 1760, 450 livres en 1780

(1765, Liste Blondel) III 84, Martin Jugeling
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), Maisons Situées dans un Cul de Sac fermé par une porte
(1843, Tableau indicatif du cadastre) P 504, Schleicher, Jacques, marchand de cuirs – maison, sol, cour – 1,3 are / Goerner Jean Daniel, poêlier

Locations

1636, Claude Wolff, charretier
1830, Joseph Levy, maroquinier
1868, Félix Robillot, ancien sous-préfet

Description de la maison

  • 1723 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, vestibule où se trouve un fourneau, une écurie pour les logements militaires, estimée avec ses appartenances et dépendances à la somme de 700 florins
  • 1780 (billet d’estimation traduit) La maison comprend deux poêles, deux cuisines et plusieurs chambres, ainsi qu’une écurie, la couverture est en tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 900 florins
  • 1857, voir les clauses lors de la vente du bâtiment non terminé

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

1° arrondissement ou Canton ouest – Rue du Jardin aux roses

nouveau N° / ancien N° : 2 / 10
Seider
Rez de chaussée et 1° étage médiocre en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 28 f° 133 case 2

Goerner Jean Daniel, poelier

P 504, maison, sol, rue du Jardin des Roses 11
Contenance : 1,30
Revenu total : 81,68 (80 et 0,68)
Folio de provenance :
Folio de destination : démolition
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 21 / 17
fenêtres du 3° et au-dessus :

P 1556, sol de maison
Contenance : 0,66
Revenu total : 0,34
Folio de provenance :
Folio de destination :
Année d’entrée : 1858
Année de sortie :

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 742 f° 2 case 2

Goerner Jean Daniel, poelier, rue du noyer 2
1886/87 Gerner, Julius, Ofenfabrikant
(ancien f° 490)

P 504.p, sol,
Contenance : 1,30
Revenu total : 0,68
Folio de provenance : (133)
Folio de destination : 490, 491
Année d’entrée :
Année de sortie : 1859
1857, Diminutions – Gerner Jean Daniel f° 133, P 504, Maison, revenu 81, Démolition de 1856, supprimée en 1857

P 504.p, sol
Contenance : 0,93
Revenu total : 0,49
Folio de provenance : 490
Folio de destination : Gb
Année d’entrée :1859
Année de sortie :

P 1556, sol de maison
Contenance : 0,66
Revenu total : 0,34
Folio de provenance :
Folio de destination : 490, 490
Année d’entrée :
Année de sortie : 1859

Cadastre napoléonien, registre 22 f° 743 case 1

Hirschbühl Auguste, bottier, rue de la nuée bleue 23 à Strasbourg
1873, Weill, Lehmann und Heinrich Handelsmann in Ruest (Baden)
(ancien 491)

P 504-p, sol de maison, Rue de la gare 7
Contenance : 0,57 (0,37 et 0,16)
Revenu total : 0,27 (0,19 et 0,08
Folio de provenance : 490
Folio de destination :
Année d’entrée : 1859
Année de sortie :

P 1556-p, sol de maison, Rue de la gare 7
Contenance : 0,16
Revenu total : 0,08
Folio de provenance : 490
Folio de destination :
Année d’entrée : 1859
Année de sortie :

P 504-1556-p, Maison
Revenu total : 417 (417,47)
Folio de provenance : N.C. de 1857
Folio de destination :
Année d’entrée : 1860
Année de sortie : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 24 / 19
fenêtres du 3° et au-dessus : 19 / 14
1860, Augmentations – Hirschbühl Auguste f° 491, P 504, 1556, Maison, revenu 417, N.elle construction, achevée en 1857, imposable en 1860, imposée en 1860

Cadastre allemand, registre 30 p. 298 case 5

Parcelle, section 57, n° 21 – autrefois P 504, 1556.p, 495.p
Canton : Marktgasse Hs N° 7 – Rue du Marché N° 7
Désignation : Hf, Whs u. N.G. – sol, bât, voie comptes 3697, 6186, 6657, 6666 et 665 (esquisse d’étage. N° 127)
Contenance : 1,27
Revenu : 3700 – 5266
Remarques : 1952 dim. à p. 313 c 1-5, p. 318 c. 1

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1952), compte 3697
Weil Heinrich u. Lehmann
1921 Guntzburger Jacques pâtissier veuve Juliette née Levy patissière
1949 Guntzburger Alfred négociant
(1742)

(Propriétaire à partir de l’exercice 1952), compte 6660
Guntzburger Alfred négociant pour 3/5 et copropriétaires
1952 Amstotz, Jean, son épouse pour 1/5 et copropriétaires
(582)

Copropriétaires inscrits au cadastre
(f° 313 case 1) parcelle 91/21 Rue du marché n° 7 – 0,22 are, sol, dépôt compte 3697
1952, 6666 (Amstoutz Jean, négociant, son épouse née Schaeffer – 581)
1952 de p. 298 c. 5
(f° 313 case 2) parcelle 21 Rue du marché n° 7 (v. compte 6660), sol, maison (partie, esquisse d’étage n° 127, rez-de-chaussée, compte 3697 (supra)
1952, 6666
1952 de p. 298 c. 5
(f° 313 case 3) parcelle 21 Rue du marché n° 7 (v. compte 6660), sol, maison (partie, esquisse d’étage n° 127, 5° étage, compte 3697 (supra)
1952, 6665 (Syndicat Départemental des Praticiens de l’art dentaire du Bas-Rhin – 510)
1952 de p. 298 c. 5
(f° 313 case 4) parcelle 21 Rue du marché n° 7 (v. compte 6660), sol, maison (partie, esquisse d’étage n° 127, 2° étage, compte 3697 (supra)
1952 de p. 298 c. 5
(f° 313 case 5) parcelle 21 Rue du marché n° 7 (v. compte 6660), sol, maison (partie, esquisse d’étage n° 127, 3° étage, compte 6186 (Strassburger Eisenhofwichel é Co Kommandigesellschaft – 1947 Tanneries de France société anonyme à Paris – 513)
1952 de p. 298 c. 5
(f° 314 case 1) parcelle 21 Rue du marché n° 7 (v. compte 6660), sol, maison (partie, esquisse d’étage n° 127, compte 6657 (Mutschler Joseph François, sa veuve Darracq – 3098)
1952 de p. 298 c. 5

1789, Enquête préparatoire à l’Etat des habitants (cote VII 1295)

Canton Canton 3, Rue du Jardin aux Roses 59

10
Pr. Seiderer, Jean Leonard, Boucher – à la Fleur ou des bouchers
Loc. Stutz, Jacques garçon maçon

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton III, Rue 59 Jardin aux Roses (p. 129)

10
Pr. Seiderer, Jean Leonard, Boucher – boucher
Loc. Stutz, Jacques garçon Maçon

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Marktstrasse (Seite 108)

(Haus Nr.) 7
Bernheim, Möbelhändl. 01
Levy, Möbelhändler. 3

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 837 W 283)

Rue du Marché 7 (dossier I, 1865-1991)

Les fils Weil remplacent en 1899 les volets en bois par des volets en fer à leur devanture. Avant de ravaler la façade en 1903, les fils Weil ont l’intention de s’entendre avec le propriétaire du n°9 qui ne forme avec le n° 7 qu’une façade comprenant de nombreuses sculptures aux fenêtres et de petits panneaux crépis.
Le confiseur Jacques Günzburger transfère ses locaux du 2, quai Kellermann au 7, rue de la Gare en 1908. La pension privée Frank-Bloch est transférée la même année 1908 du 1-a rue Thiergarten au 7, rue de la Gare. Un litige s’élève en 1908 entre le boulanger Jacques Günzburger et la Police du Bâtiment qui constate que la cour est en partie couverte d’un toit en bois. Le propriétaire Henri Weil est finalement autorisé à élever un nouveau bâtiment servant de boulangerie en supprimant le toit en bois qui est cependant toujours en place quelques années plus tard. Jacques Günzburger est finalement autorisé en 1913 à couvrir la cour d’un toit vitré en fer et en béton armé à hauteur du premier étage. Le Bureau des logements populaires fait en 1943 une demande d’exception à l’interdiction de construire pour aménager les chambres de la pension. Le bombardement aérien du 25 septembre 1944 détruit une partie de la maison. Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le permis de construire du 18 août 1947 bien que l’immeuble se trouve dans un périmètre sinistré. Les dessins montrent que la partie détruite est celle vers le sud ; ils représentent les éléments sculptés qui ont ensuite disparu sur toute la façade. Les travaux sont terminés en décembre 1949.
Jean Amstoutz transfère en 1949 son magasin de radio du 8 au 7, rue du Marché. Il cesse son activité en 1962 et loue son magasin à la société Vernier-Leurant (Damart) qui déménage en 1977 au 1, quai Kleber. La société Est Vidéo occupe le magasin de 1977 à 1991. Une boutique à l’enseigne Laura Valente s’installe à sa place.

Sommaire
  • 1863 – Le chemiser Franck demande une autorisation pour une enseigne déjà posée 7, rue de la Gare
  • 1865 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé au nom du locataire Eyer à faire une prise pour environ deux becs au 7, rue de la Gare qui appartient à M. Hirschbühl
  • 1871 – Le directeur de l’usine à gaz demande que le plombier Rhein soit autorisé au nom du propriétaire Weil à faire une prise pour environ trois becs
  • 1899 – Les fils Weil demandent l’autorisation de remplacer les volets en bois par des volets en fer à leur devanture – Autorisation – Travaux terminés, avril 1899 – Dessin
  • 1903 – Le maire notifie Gabriel Weil, demeurant 8, route de Cronenbourg (faubourg de Saverne) de faire ravaler la façade. En marge, les Fils Weil demandent un délai (juillet 1903) et devront d’abord s’entendre avec le propriétaire du n°9 (Gerner, demeurant 6, quai Müllenheim) qui ne forme qu’une façade avec le n° 7. Comme la façade est très sale, le délai n’est accordé que jusqu’en octobre. L’agent Kœhler note que la double maison qui appartient à deux propriétaires a de nombreuses sculptures à la porte et aux fenêtres (à laver) et de petits panneaux crépis (à peindre)
    1904 (février) – Les Fils Weil demandent un délai jusqu’en avril
    1904 (avril) – Les frères Levy, maîtres peintres (140, Grand rue) demandent l’autorisation de poser un échafaudage devant le 7, rue de la Gare. Le commissaire de police donne son accord – Autorisation – L’échafaudage a été démonté, mai 1904
  • 1908 (juillet) – Le confiseur Jacques Günzburger (2, quai Kellermann) demande l’autorisation de poser une enseigne au 7, rue de la Gare – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – L’enseigne est posée
    1908 (novembre) – La Police du Bâtiment constate que Jacques Günzburger a posé sans autorisation une lampe électrique – Le confiseur pâtissier Güntzburger (salon de thé 7, rue de la Gare) fait une demande sur papier à lettre – Autorisation
  • 1908 – Max Frank demande l’autorisation de transférer l’enseigne de sa pension privée Frank-Bloch du 1-a rue Thiergarten au 7, rue de la Gare – Autorisation. L’enseigne n’est pas posée, il y a cependant une petite plaque à la porte d’entrée
  • 1908 – Jacques Günzburger informe la Police du Bâtiment qu’Henri Weil fait construire un atelier de boulangerie dans la cour. Une visite constate que la cour (9 mètres de long sur environ 2,50 de large) est en partie couverte d’un toit en bois servant de remise à la hauteur du premier étage. Le bâtiment ne correspond pas au règlement de voirie de 1904 qui stipule que la cour doit avoir au moins 5 mètres de large et une surface de 25 mètres carrés– Dessin par les architectes Falk et Wolf – Henri Weil (demeurant 25, route de Cronenbourg) déclare que son différend avec le pâtissier est réglé et présente des arguments en sa faveur. La Police du Bâtiment note en marge que le projet peut être autorisé eu égard que la partie déjà couverte sera libérée et que la construction au-delà du mur de séparation a été réglée par contrat notarié en date du 13 juillet 1871
    1908 (mai) – Henri Weil est autorisé à élever un nouveau bâtiment servant de boulangerie au rez-de-chaussée de la maison sise 7, rue de la Gare – Dessin, calcul statique – L’inspecteur du travail donne son accord – Henri Weil est autorisé à aménager une boulangerie au rez-de-chaussée de sa maison.
    1908 (juillet) – Avenant accordé à Henri Weil et les architectes Falk et Wolf (au sujet d’une cheminée) – Dessin
    Suivi des travaux. Les transformations sont presque terminées. La peinture est en cours. (août) – Les travaux sont terminés (octobre). La cour est couverte sur toute sa longueur d’un toit de 1,50 mètre de large (novembre). Le maire demande que le propriétaire fasse aménager le vestiaire pour les employés de la boulangerie et démonter le toit
    1908 (décembre) – Jacques Günzburger déclare avoir besoin du toit pour poser des marchandises à refroidir sans qu’elles soient recouvertes de suie – Le maire s’appuie sur le règlement et refuse de donner l’autorisation – Jacques Günzburger réitère sa demande. En marge, son bail commencé le 1 août 1908 prend fin le 1 août 1913. Le maire acorde un délai jusqu’au 1 juin 1911 pour que le pâtissier puisse trouver d’ici là un nouveau local.
    1911 – Jacques Günzburger demande de prolonger le délai en déclarant être en pourparlers pour transférer son affaire sur le Nouveau boulevard. Le délai est prolongé jusqu’au 1 avril 1912 – Le toit est toujours en place début 1913
  • 1913 (février) – Jacques Günzburger dépose une demande de permis de construire. La société A. Scheyen (1, Grande rue de la course) va lui livrer des machines électriques qu’il prévoit de ranger sous le toit – L’expert Frédéric Guillaume Kirchner fait observer que le bail de Jacques Günzburger dure encore cinq ans – Après une visite des lieux en juin, Jacques Günzburger devra démonter le toit et déposer une demande pour pouvoir se servir de la cour comme local commercial en montrant les avantages des transformations – Dessin biffé
    1913 (juin) – Jacques Günzburger dépose une demande de permis de construire pour couvrir la cour d’un toit vitré en fer et en béton armé. Propriétaire, H. Weil et Fraenkel à Munich – L’expert Frédéric Guillaume Kirchner présente le projet. Les marchandises seront à l’abri de la poussière (avantage sanitaire), les machines à l’abri des intempéries
    1913 (décembre) – Autorisation d’aménager une confiserie pourvue de machines et autorisation révocable de couvrir la cour d’un toit – L’inspecteur du travail énumère les conditions à respecter – Dessins (toit vitré, machines) – Travaux terminés, février 1914
  • 1913 (juin) – L’architecte municipal Fesenmeyer autorise la société Othon Quantz, représentée par Jules Wolf (8, rue Saint-Thérèse au Neudorf) à poser deux plaques en verre
  • 1905 – Les logements et les cabinets d’aisance sont en bon état
    1915 – Commission des logements militaires. Remarques en quatre points. Travaux terminés, avril 1916
    1922 – Le locataire Eléazar Wulkan se plaint que le plafond laisse passer l’eau de pluie. La Police du Bâtiment constate que la plainte est fondée – Travaux terminés, mai
  • 1938 – Juliette Gunzburger (pâtisserie confiserie) demande l’autorisation de poser deux vitrines au 7, rue du Marché – Autorisation
  • 1943 (avril) – Courrier du commissaire de police au maire en chef (Oberbürgermeister). Alma Holtzmann née Schneider demande l’autorisation d’aménager des chambres à louer à la journée, soit 5 chambres au premier étage (hauteur 3,45 mètres), quatre au deuxième (hauteur 3,05 mètres), cinq au troisième (hauteur 2,80 mètres) et cinq au quatrième (hauteur 2,55 mètres, destinées à des étudiants, des invalides et des veuves de guerre. Dessin signé par l’architecte des logements populaires
    1943 (décembre) – Le Bureau des logements populaires fait une demande d’exception à l’interdiction de construire pour aménager les chambres de la pension (poser des installations sanitaires, réparer les menuiseries, repeindre toutes les pièces) – Devis – L’architecte Beblo émet un avis favorable.
  • 1946 – Commissaire principal des contributions indirectes qui a quitté Strasbourg à la déclaration de guerre, Fernand Compan demande au maire d’intercéder pour savoir ce qu’il est advenu de ses meubles, le curateur Camille Hæflinger ne répondant pas à ses lettres. Le maire le renvoie au tribunal civil qui a nommé le curateur
  • 1945 – Certificat de sinistré, délivré à Alfred Güntzburger suite au bombardement aérien du 25 septembre 1944
  • 1947 – La Police du Bâtiment écrit à la veuve Juliette Guntzburger (demeurant 2, rue du Travail) pour pouvoir émettre un avis sur la reconstruction de la maison (dossier du M.R.U. 12.711, permis de construire du 18 août 1947). L’architecte Dopff est d’avis de donner un avis favorable au Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme bien que l’immeuble se trouve dans un périmètre sinistré
    1947 (novembre) – L’architecte A. Fritz (3, rue de l’Observatoire) transmet les plans de la maison à reconstruire – Copie du plan cadastral – Dessin – Autorisation suite au permis accordé par le M.R.U. « L’autorisation est accordée à titre exceptionnel en ce qui concerne la surface de la cour et la distance des baies nécessaires aménagées dans la façade sur cour et la limite du terrain, vu qu’il s’agit de la remise en état et d’une construction sinistrée, existante encore dans sa majeure partie. Elle est à part cela accordée à titre révocable quant à la couverture entière de la cour en hauteur du plafond du rez-de-chaussée  »
    Suivi des travaux – La démolition est en cours (janvier 1948). Le pignon et la partie endommagée de la façade sont reconstruits (avril). Les travaux continuent à l’intérieur. Les murs de refend en pans de bois qui ont subsisté ne sont pas remplacés par des pans de fer (juin 1948). L’aménagement du magasin au rez-de-chaussée est terminé (mars 1949). Les travaux sont terminés (décembre 1949). Le dossier est classé.
    1951 – Le Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme accorde le certificat de conformité à la veuve Alfred Gunzburger
  • 1949 – Jean Amstoutz demande l’autorisation de transférer son magasin de radio et son enseigne du 8 au 7, rue du Marché – Dessin – Autorisation de poser une enseigne perpendiculaire
    1950 – La Police du Bâtiment constate que Jean Amstoutz a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande – Autorisation
    1951 – Jean Amstoutz supprime une des enseignes
  • 1962 – La société Vernier-Leurant (Damart) à Roubaix est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade. L’entreprise Robert Braun (41, rue des Bouchers) de même
    1962 – Les drapiers Belmart (rue Tiquetonne à Paris) demandent l’autorisation de tendre un calicot à travers la rue pour signaler que leur nouveau centre d’information est ouvert. La Police du Bâtiment répond que cette banderole est contraire au règlement mais qu’il serait possible d’en fixer une à la façade elle-même
    1962 (juin) – Jean Amstoutz demande l’autorisation de fixer une petite enseigne lumineuse – Autorisation – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée
    1962 (septembre) – Jean Amstoutz déclare avoir cessé son commerce et loué le magasin à la société Belmart
    1962 (juillet) – Le directeur de la société Damart remercie le directeur de la Police du Bâtiment de l’avoir reçu à propos de l’enseigne dont la taille serait réduite – Maquette sur photographie – L’enseigne de grande taille est autorisée d’après les arguments commerciaux de la société Vernier-Leurant – Autorisation – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée – Autorisation
  • 1964 – La société Damart demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Maquette – Jean Amstoutz, propriétaire, donne son accord en fixant des dimensions
  • 1971 – Le maire notifie Jean Amstoutz de faire ravaler la façade – Même courrier envoyé un mois plus tard à Marcel Kienzlen, demeurant sur place
    1971 (octobre) – L’entrepreneur M. Schmid (rue de Molsheim à Lingolsheim) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique – Le ravalement est terminé fin octobre
  • 1977 – Le maire demande à la société Damart qui a transféré ses locaux 1, quai Kleber d’enlever son enseigne rue du Marché
    1977 (décembre) – La société Est Vidéo demande l’autorisation de poser trois enseignes (Est Vidéo – La maison du magnétoscope) – Photographies – Autorisation – Les enseignes sont posées
  • 1981 – Chargé de vendre un appartement, le notaire Claude Sutter de Huningue demande des renseignements d’urbanisme
    1982 – Le notaire Pierre Krantz de la Wantzenau demande des renseignements d’urbanisme (propriétaire, Daniel Delatour à la Wantzenau) – L’acheteur, René Mehl d’Erstein, demande aussi un certificat – Plan cadastral de situation
  • 1983 – Dossier. M. Duchmann demande au nom de la société Est Vidéo l’autorisation de transformer la devanture en supprimant le bandeau et en modifiant l’entrée (propriétaire, veuve Amstoutz à Orléans) sous la direction de Michel Picaud, de Fegersheim – Autorisation (arrêté portant permis de construire)
    Description des travaux – Dessin de la devanture (état actuel, état projeté) – Autorisation de poser trois enseignes lumineuses – Les enseignes sont posées
    Les travaux en cours en janvier 1984 sont terminés en août
  • 1985 – La Police du Bâtiment constate qu’Est Vidéo a posé sans autorisation une enseigne à double face. Le gérant répond que la nouvelle enseigne remplace une ancienne – Photographie – Autorisation
    1991 – La société Est Vidéo quitte les locaux en septembre 1991. L’enseigne est retirée, octobre
  • 1991 – Fabienne Arama, gérante de la société Or’Elie en cours d’immatriculation demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse et des stores – Maquette de la devanture, enseigne Laura Valente. Gisèle Gallot et Mireille Marx, propriétaires du magasin, donnent leur accord – Description de l’enseigne, le store étant supprimé – Photographie Est Vidéo – Autorisation – L’enseigne est posée, novembre 1991

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 942 W 114)

La société Or’Elie (enseigne Laura Valente) réaménage les locaux en 1991. La boutique Cassandra cesse son activité en 1993. Le magasin est ensuite occupé par les Chaussures Firetti (1994).

Sommaire
  • 1991 – (Suite de la transformation de la devanture par la société Or’Elie) Les travaux consistent à modifier les devantures, à poser une nouvelle enseigne, à démonter une mezzanine – Dessin de la devanture par l’architecte Georges Heitz (rue du Faubourg de Saverne), plan du magasin – Les travaux sont conformes aux plans, avril 1992 – Photographie Est Vidéo
  • 1993 – Le maire autorise Elisabeth Singer et la boutique Cassandra à vendre sous forme de liquidation au 7, rue du Marché
  • 1994 (février) – Les Chaussures Steinmetz (11, rue du Martin-pêcheur à Schiltigheim) sont autorisées à poser une enseigne lumineuse
    1994 (mai) – Les Chaussures Firetti (M. Steinmetz) sont autorisées à poser un store dont le lambrequin comporte des enseignes

Relevé d’actes

Les frères Jean et Georges Müllenberger hypothèquent la maison et une autre au Faubourg de Pierre au profit de Laurent Werner

1615 (v. Augusti), Chancellerie, vol. 418 (Registranda Meyger) f° 368
(Inchoat. in Proth. fol. 319.) Erschienen Hannß vnd Geörg Müllenberger beder Kachler gebrüdere burgere Zu Straßburg
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit herrn Lorentz Werners burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 150 pfund
Zum vnd.pfd einges. vnd v.legt, hauß vnd hoffestatt mit Allen Ihren geb. geleg. Inn d. St. St. vff dem Alten weinmarck einseit n. hannß Ulrich Meÿers des Notarÿ behausung, And.seit hanß haasen dem Küeffer hind. vff den Rosen Gartt. stoßend, Dauon gend iiij mb iiij ß d gelts Abloßig mit j C v lb d dem Wilhelmer closter, Item vj ß d gelts Bod. Zinß der Sond.sich. Zum gutt. Leüth. Sunst ledig eÿg.
Item hauß, hoffestatt vnd höfflin mit All Ihren geb d glg. In d. St. St. Ane d. Steinstraß einseit n. Bläß hanß and. sit d dem hürzhorn hind. vff Vix Hummans erben Zu Niffern stoßend Dauon 3 lb 8 ß 3 d in zweÿ post. d. Allmoß. Zu S. Marx Sunst ledig eÿg.

La maison appartient en 1634 pour moitié aux héritiers de Thiébaut Werner de Marlenheim et pour moitié à Jean Müllenberger qui l’hypothèque au profit de Daniel Steinbock

1634 (4. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 489
Erschienen hanß Müllenberger d. Kachler burger Zu St.
hatt in gegensein Daniel Steinbocken auch burgers alhie – schuldig seÿ 150. lb
dafür Vnderpfand sein soll haus, hoffstat vnd höfflin mit allen and.en ihren gebäwen & alhie An der Steinstraß neben Daniel Gaßer dem Würth zum Hirtzhorn && neben Börß Vrbans s: witib, hind. vff Vix Hamanns see: Zue Nüffern Erben stoßend gelegen, so zuuor v.hafftet umb 150. fl. dem Stifft S. Marx It. vmb 100. fl. Barthel Kalhard. dem goldschlag. sonst eigen
Item der halbtheil Ime für ungetheilt gebürend an einer behaußung im Rosengarten alhie, neben Josias Barbbeten dem goldarbeiter & neben hanß Ernweins see: Erben von Marlenheim gelegen, daran der and. halbe theil weÿ: diebold Werners deß Schultheissen see: Erben Zu Marlenh. zustendig eigen, Vnd dann 200. fl. so Lorentz Boner der Küeffer Zu Wangen Jährlich auf Bauli Bekerung vermög eines vnder deß Fleckens Marlenheimb Insigel ipsa conversionis Pauli A° 1624. vfgerichteten brieffs mit 10. fl. zuuer Zinsen schuldig

La deuxième moitié revient à la fille de Thiébaut Werner de Marlenheim, Marie Werner qui épouse en 1608 le boulanger Pierre Ammerbach, de Wangen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 114, n° 58)
1608. Peter Amberbach von Wangen der beck, J. Maria Diebold Werner von Marle tochter, 31. Octobris (i 116)

Marie Werner veuve de Pierre Ammerbach loue la maison au charretier Claude Wolff

1636 (11. Novemb.), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 901
Erschienen Cladi Wolff Faßzieher burg. Zu Str.
hatt in gegensein Maria Wernerin weÿ: Peter Amerbachs s: witiben mit beÿstand H Hanß Peter Gündels deß Notÿ. ihres Vogts bekannt,
daß Er von derselben vffrecht & ein Jahr lang von nechst künfftig Weÿhenachten An, entlehnt und bestand. Ein behausung mit Allen Ihren gebäwen & Alhie im Roßgart. geleg. für und vmb Einen Järlich Zinß benantlichen 26. gld. a 15. bz.

Le potier Jean Müllenberger vend sa moitié de maison à Marie Werner veuve de Pierre Ammerbach qui en devient seule propriétaire

1636 (30. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 475 f° 690
Erschienen Hannß Müllenberger der Kachler burger Zue Straßburg (verkaufft)
Maria Wernerin, weÿ: Peter Ammerbachs deß Meelmans alhie see: hinderlaßenen Wittiben, derentwegen Ihr dochtermann herr Johann Carl Büchel Burger alhie Zu gegen, Welcher für besagte seine Schwiger & festiglich Kauffe
den halben theil, ihme Müllenberger für ungetheilt gebürend An hauß hoffstat höfflin und Stallung auch allen Andern ihren gebäwen & gelegen alhie im Rosengarten, einseit neben Josias Barbeten dem Goldarbeiter alhie, And.seit neben dieboldt Adamen von Marlenheim, hinden vff besagten Barbeten stoßendt, daran der vberig halbe theil Ihro der käufferin Zuuor zustendig, vnd obwohl dißer halbe theil beneben noch einer behausung herrn Daniel Steinbocken alhie vmb 300 fl verhafft. – zugangen und beschehen per 160. fl

Le notaire Jean Ammerbach vend en son nom et en celui de ses cohéritiers la maison à l’orfèvre Jean Charles Bauer en se réservant le droit de réméré

1643 (10. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 491 (expéditions) f° 225
Kauffbrieff hannß Carl Bauren deß Golt Arbeiters
Wir Hannß Rheinhard Voltz & in unserer Cancelleÿ & Notario erschienen ist unßer Burg. Johann Ammerbach der Notarius, hatt für sich und seine Erben eines vffrechten & iedoch mit nachgemeldt. Vorbehalt, verkaufft und Zu Kauffen gegeben
auch unßerm Burgern hannß Carl Bauren dem Golt Arbeitern
hauß, hoffstatt, höfflin und Stallung, mit allen deren Gebäwen & in dißer Statt im Thomanloch im Rosengart. neben Josia Barbetten dem Goltarbeitern, ein und anderseit neben diebold Adamen von Northeim, hind. vff hannß Jacob Spieß. deß huetstaffierers Erben Behaußung Zum Rosengarten genannt stoßend gelegen, für freÿ ledig und eig: Vnd ist dißer Kauff gewesen umb 112 Pfund 10 Schilling pfenning
dabeÿ hatt der Käuffer dem Verkäuffer gegönnt, daß verkauffte hauß innerhalt Zweÿer Jahren von dato gerechnet, entwed. für cih widerumb Zu lößen, od. aber anderwerts Wiederumb zu Verkauffen, vff deren fall einen od. den andern der Käuffer daß gekauffte hauß widerumb, Jedoch eher nicht alß w[ie] Ihme Zuvorderst obgemeldter Kauffschilling restituirt sein wirt abzutretten

Fils de l’assesseur des XXI Léonard Bauer, Jean Charles Bauer épouse en 1623 Marguerite Guckenmus, fille de l’aubergiste au Cheval
Mariage, cathédrale (luth. f° 9)
1623. Dom : Cantate 11.Maÿ. Johann Carlen Baur der Goldarbeiter Herrn Leonhardt Bauren des XXI. Sohn Vndt J: Margreth Herrn Christoff Guckenmuß Gasthaltters Zum Gaul Eheliche Tochter. Eingesegnet Montag 19. Maÿ (i 6)

Loup Guillaume Rollwagen vend au nom de son beau père Jean Charles Bauer la maison 225 livres à Jean Bernhard et à sa femme Anne Marguerite

1675 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 432-v
Herr Wolff Eberhardt Rollwagen, alß H. Johann Carl Bauren seines Schwäher Vatters, Vermög eines sub dato 5. hus. jüngstin außgefertigten mit deßen underzogener hand und beÿgestelltem Pittschafft Verwahrten (…) gewaltscheins hierzu constituirter Mandatarius
in gegensein Hannß Bernhardts und Annæ Margarethæ beÿder Eheleuth
hauß hoffstatt höfflin mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten Rechten und Gerechtigkeiten alhier uff dem alten Weinmarckh im Roßgarten, einseit neben Lorentz Ernwein Von Marlenheim, anderseit neben herrn Jacob Wenckher dießer Statt ein und Zwantzigern, hinden uff Gißbrecht Veriuß den Jüngern ferbern stoßend gelegen – umb 450 Gulden à 15. batzen

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit de l’avocat Frédéric Decker. En marge, quittance donnée au maçon Zacharie Zanger, propriétaire de la maison en 1695

1675 (15. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 544 f° 433-v
Hannß Bernhardt und Anna Margaretha beÿde Eheleuthe deren Nahrung gemein und theilbar seÿe mithien Sie anna Margareth kein ohnveränderte Nahrung habe
in gegensein herrn Friderich Deckhers U.I. Ddi und E.E. Kleinen Rhats Advocati et Procuratoris – schuldig seÿen 150 pfund, daß Sie damit nach beschriebener behaußung behaußung erkauffen und Völlig bezahlen können
unterpfand, hauß hoffstatt höfflin, mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier uff dem alten Weinmarckh im Roßgarten, einseit neben herrn Jacob Wenckher Ein und Zwantzigern, anderseit neben Lorentz Ernwein Von Marlenheim, hind. uff Gißbrecht Veriuß den Jüngern ferbern stoßend gelegen
[in margine :] (…) in gegensein Zachariæ Zangers des Maurers als jetzmahligen besitzers hierinn gemeldten Zum unterpfand, verlegten behaußung (quittung) Act. den 3.ten februarÿ 1695.

Fils du chef de redoute Jean Bernard, le tisserand Jean Bernard épouse en 1654 Anne Marguerite, fille du charretier Martin Jacob. Le pasteur indique en marge que la chambre matrimoniale a obligé Jean Bernhard à garder sa femme dans le conflit qui l’oppose à Jean Henri Bullian
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 107, n° 26)
1654. Ead. [Dncâ Exaudi 7. Maii] Hannß Bernhard der leinweber, Hannß Bernhardten deß Wahlmeisters nachgelaßener Son, Anna Margreth, Martin Jacob deß Faßziehers eheliche Tochter Zinst. 16. im frügebett
NB. dieße genaß* 9 Julii, Er Wolt sie nicht mehr Weil Joh: Heinrich Bullian Von ihr ward angeben, Sie Kame vor d. Ehgericht, da Sie ihm Zu behalten Würd Zuerkandt. 1655 in Febr. (i 108)

Jean Bernhard s’adresse aux Quinze pour pouvoir faire son chef d’œuvre bien qu’il soit marié. Comme il a dû épouser sa femme après avoir fini son apprentissage, il lui manque trois ans de compagnonnage pour satisfaire au règlement. Les Quinze accordent la dispense à condition qu’il fasse son chef d’œuvre dans les règles et qu’il n’engage ni apprenti ni compagnon pendant deux ans
1657, Protocole des Quinze (2 R 75)
(f° 201. Samsbt. den 24. 8.bris. – Hans Bernhard, per Dr. Bitsch, contra Leinenweber prod: Vnderth. Supplication Wildt pro Citato copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 218-v) Samsbt. den 14. 9.bris – Leinenweber Per Wild. Contra Hannß Bernhard prod: Gegenbericht, Dr. Bitsch pro Citat. copias vnd Zeit 14. tag erh.

(f° 230-v) Samsbt. den 28. 9.bris – Hans Bernhard d. Leinenweber per Dr. Bitsch, contra Leinenweber prod: Schloß recess, Wild. pro Citat. copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 237-v) Samsbt. den 12. X.bris -Leinenweber Per Wild. Contra Hannß Bernhard prod: Gegenbeschluß, Dr. Bitsch copias vnd Zeit 8. tag erh.

(f° 241-v) Samsbt. den 19. X.bris – Hans Bernhard Contra Leinenweber Ist die Sach vf beeder Parthen submission für beschloßen angenohmen vndt Erkandt, daß solche H. Eggen vnd H. Weßner bedenckens soll.

(f° 243) Samsbt. den 24. X.bris – H. Eggen, H. Weßner laßen per H. Frantzen referiren, Wie für Sie Zu bedencken gewießene Sach Hans Bernhardts deß leinenwebers Contra die Meisterschafft ermeldten handt Wercks beruhe darinn, daß Cläg. alß nicht mehr im ledigen Standt daß Meisterstück vnd Zwar nur eines davon dispensando Zumachen suchet, sich vf Johann Heÿbergers in Prot: 1656. fol: 102. befindliches præjudicium beruffend & Weilen aber vermög d. beclagten Gegenbericht bald nach seinen außgestandenen Lehr Jahren sich verheürath. müß. also daß ihme ane den respectiué Knappen vnd Wand. Jahren vff 3. Jahr ermanglet, alß Vermeine Deputati, Es were vf folgende weiß mit Ihme zu dispensiren.
In Sachen hannß Bernhard burgers v. Leinenwebers allhier Imploranten entgegen und Wid. E. E. Meisterschafft Leinenweber handwercks Anttwortter Ist vf einkommene Handlung vnndt beschehene submission auch besichtigung der Articull Erkandt, Würdt Implorant. die gesuchte dispensation gebettener maßen nit: sondern dieselbe hiemit dergestalt Verwilliget, Wann Er Zuvorderst daß Völlige Meisterstück nach besaag d. ordnung verfertigt, vnd alß dann auch nach 2. Jahr ohne Knappen vnd Jung. daß Handwerck Zutreib. haben, Ein solcher nach für Einen vollkommenen Meister passirt vndt gehalten w. solle refusis expesis.
Erkandt, Würdt d. Herren bedencken v. die vrtel placidirt.
(Publ. den 2. Jan. 1658)

Jean Bernhard hypothèque la maison au profit [des enfants] de Jean Paul Sebitzius pour lequel accepte leur tuteur le receveur Balthasar Frédéric Stœsser

1676 (17. Apr.), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 476-v
Erschienen Hannß Bernhard
in gegensein Herrn Balthasar Friderich Stößers Schulschaffners alß Vogts Johann Pauli Sebizÿ – schuldig seÿe 75 lb
Unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäuwen und zugehördten alhier am alten Weinmarckh im Roßgarten, einseit neben herrn Jacob Wenckhern XV. anderseit neben Lorentz Ernwein Von Marlenheim, hinden uff Gißbrecht Verius den ferber stoßend gelegen

Autre hypothèque entre les mêmes

1676 (23. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 957
hannß Bernhard
in gegensein herrn Balthasar Friderich Stößers Schulschaffners alß Vogts weÿl. herrn Pauli Sebizÿ Med. Doct. nunmehr seel. nachgelaßener Kinder – schuldig seÿe 25. lb.
Unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäwen und Zugehördten alhier am alten Weinmarckh im Roß Garten, einseit neben herrn Jacob Wenckher XV. anderseit neben Lorentz Ernwein Von Marlenheim hinden uff Gißbrecht Verjus den ferner stoßend gelegen,

Jean Bernhard hypothèque la maison au profit des enfants du greffier en chef de Saint-Marc Jean Georges Rhein

1677 (27. 10.br), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 840-v
Johann Bernhardt der Weber
in gegensein H Johann Daniel Heßen Oberschreibers des großen gemeinen Allmosens Zu St. Marx Im nahmen H Johann Schmidts Schaffers daselbst alß Vogts weÿl. H Johann Georg Rheinen gewesenen Oberschreibers alda nunmehr seel. nachgelaßene Kinder – schuldig seÿe 50. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren gebäwen undt zugehördten alhier im Rooßgarten, einseit neben H Jacob Wenckher XV. anderseit neben Lorentz Adam Von Marlenheim, hinden uff dem Rooßgarten stoßend gelegen, davon gehendt Jahrs 12. fl. loßig mit 300. fl. H Johann Friderich Deckher V. J. Ddo und E.E. Kleinen Rhats advocato et Procuratori

La maison revient, sans doute par vente judiciaire, au receveur de l’hôpital Balthasar Frédéric Stœsser qui épouse en 1673 Marguerite Rummelsperger, fille de conseiller au Magistrat, alors qu’il est greffier adjoint à la Chancellerie puis en 1689 Catherine Strintz, fille du marchand Jean Charles Strintz

Mariage, cathédrale (luth. f° 167-v n° 34)
1673. Dom. VIII post Trinit. Zum Z mahl Hr Balthasar Friedrich Stößer der Cantzleÿ Contractum Substitutus Weiland H. Gottfried Stößers geweßen Cantzleÿ Contractuum Notarÿ nachgelaß: ehel: Sohn, Jfr Margaretha Weiland Hr. Isaac Rumelspergers geweßenen Rhats Verwanthens erziehlt T. Donnerstag den 21. Julÿ, Münster

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 10-v n° 14)
1689. (16. 9.br) H. Friderich Balthasar Stößer deß Mehrern Hospitals dahier wohlbestellter Schaffner, vnd Jungfr. Catharina weÿl. H. Johann Carlen Strintzen deß Burgers vnd Handelßmanns alhier nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] B.F. Stößer alß Hochzeiter, Catharina Strintzin alß Hochzeiterin (i 12)

Balthasar Frédéric Stœsser vend la maison à Jean Clausmar de Marlenheim, manant de Strasbourg

1689 (15. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 560 f° 498
H. Balthasar Friderich Stößer, Schaffner deß Mehrern Hospitalß allhier für sein eÿgene person
in gegensein hans Claußmars, Von Marlenheim, und ietzmahligen Schirms verwanthen allhier – auff die von Hh. Räth und XXI. den 8.ten huj. jüngst ertheÿlte permission gekaufft
hauß, höfflein, hoffstatt sambt allen deren Gebäuen, Rechten und zugehördten allhier im Thomanloch im Rosengarten, einseit neb. Lorentz Adam von Marlenheim, and.seit neb. /:tit:/ H. Jacob Wenckern, alt Ammeister, hind. auff erstged. H. Amstr. Wencker stoßend geleg., welche behaußung umb 150 lb Capital Fr. Maria Deckerin, gebohrner Jundtin wittib verhafftet – umb 30 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent le manant Jean Clausmar à acquérir la maison. Les députés rapportent que la maison comprend au rez-de-chaussée un bûcher qui était autrefois une écurie, une cuisine, à l’étage un petit poêle et deux chambres, un mauvais grenier pour y conserver le grain. Les murs sont en assez bon état, le sol et le lambris sont par contre anciens et délabrés. L’acquéreur versera comptant 60 florins sur les 360 du prix d’achat.

1689, Conseillers et XXI (1 R 172)
Augenschein referirte des haußes so hanß Claußmar von Marlenheim von H. Balthasar Friderich Stößern abkauffen willens
(p .295) Montags den 3. octobr. – Hb. nôe Hannß Claußmars burgern Zu Marlenheim, so willens von H. Balthasar Friderich Stößern des Mehrern Spithals schaffnern ein hauß im Thomans loch gelegen und Ihme Eÿgenthb. Zuständig Zuerkaufen bitt umb Obrigk. consens

(p. 296) Sambstags den 8. octobr. – Herr XV. Weßener und Rathherr Ehrlin referiren den eingenommenen augenschein des Haußes im Thomans loch gelegen, so hanß Claußner von Marlenheim von H. Balthasar Friderich Stößern schafnern im Spithal ahn sich Kaufen will, habe unten ein höfflein, holtz hauß, so vorhin Eine stallung geweßen und Küchlein, darüber Ein stüblein und 2. Cammern, so dann oben ein schlechter boden Zur fruchtschütten die Mauren seÿen annoch in Zimblichen standt, boden vnd getäfel aber schlecht, und alt: der Kauf solle geschehen umb 360. fl. darvon nur 60. fl. den Verkäufer gegeb. werd. 300. fl. aber stünden schon darauf, und wolle der Käufer der Deckerischen fr. wittib sollche ferner Verzinßen, Er seÿe in den Schirm albereit eingeschrieben, vnd stehe auf so erstattete Relation Zu Mgh. herren, ob Sie in seinem begehren willfahren wollen.
Erkandt, willfahrt, und vorige Herren deputirt der Verschbung in der Contractstub beÿ Zu wohnen, so dann der Deckerisch. fraw Wittib Zu ihrer nachricht part davon Zugeben.

Les enfants et héritiers de Jean Clausmar vendent la maison au maçon Zacharie Zanger et à sa femme Anne Barbe Schupp (Müller)

1695 (21.1.), Chambre des Contrats, vol. 567 f° 38
(prot. fol. 4: b) erschienen Andres Claußmann burger zu Wangen, Ferner Hanß Claußmann von Marlenheim, Niclaus Claußmann von ged. Marlenheim, Henrich Claußmann, Lorentz Claußmann, Mehr Bechtold Adam, als Ehevogt Annæ Claußmännin, Sodann Hannß Moßbach alß Ehevogt Bridæ Claußmännin auch von ged. Marlenheim, alle alß weÿland Hannß Claußmanns gewesenen burgers zu Marlenheim hinterlassene Kinder und Erben [unterzeichnet] Andres Claus Mor
haben in gegensein Zachariæ Zangers, deß Maurers vnd Annæ Barbaræ gebohrner Müllerin, deßen ehelicher Haußfrawen (verkaufft)
Eine behaußung, Höfflein, Hoffstatt samt übrigen ren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten allhier im Thomanloch am sogenandten Rosen Gartten, einseit neben Lorentz Adam von Marlenheim seel. Hinterlassenen Erben, anderseit neben /:tit:/ H. Jacob Wenckers, alten Ammeistern und XIII.ern hind. auff ged. Rosengartten stoßend gelegen, welche behausung zuvorhien umb 150 lb Kauffschillings Rest Jfr. Mariæ Magdalenæ Jundtin verhafftet, in übrigen gegen männiglich freÿ ledig und eÿgen, Ist dermalen solcher Verkauf und Kauff über die jetz angegebene Jundische beschwärdte, welche die Käufferer übernommen, vnd deßwegen die Verkäuffere schadloß zuhalten, zugesagt haben fürgangen und geschehen für und umb 105 pfund
Paulo post ist verglichen, daß wofern die Käuffere, den in d. verkaufften behaußung befindlichen Stall ändern oder gar hinwegthun wolten, Sie denen verkäufferen den rauff und Kripff die darinn seind ohne einig. entgeld abfolgen und Zukommen laßen sollen versproch. eod.

Les experts estiment la maison 350 livres lors de l’inventaire dressé après la mort d’Anne Barbe Schupp.
Zacharie Zanger vend la maison 500 livres au boucher Jean Georges Buxbaum et à sa femme Anne Marie Bæhr

1728 (16.9.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 438
H. Samuel Zanger Maurer und Steinhauer
in gegensein hannß Georg Buxbaum des metzgers und Annæ Mariæ geb. Bährin
Eine Behausung höfflein und hoffstatt mit allen derseben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten im Thomanloch in dem Roßengäßlein, einseit neben H. Lt Wencker registratore allhiesigen archivs, anderseit neben Johannes Schmidt dem schneider hinten auff den sogenannten Roßen gartten – ihme in vätterlicher Verlaßenschaffts abtheilung erblich ahnerwachßen mithin eigenthümlich zuständig – um 250 pfund verhafftet, geschehen um 250 pfund

Fils d’un tonnelier d’Ochsenberg en Wurtemberg près de Heidenheim, Jean Georges Buxbaum épouse en 1724 Anne Marie Bæhr, fille du serrurier Jean Jacques Bæhr : contrat de mariage, célébration
1724 (15.3.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 76) n° 110
Eheberedung Zwischen Georg Buxbaum, dem Ledigen Metzger Von Oxenberg aus dem Würtenbergerland gebürtig, weÿland Meister Johann Buxbaums, des gewesenen Küblers und burgers daßelbsten, nunmehr seeligen Hinderlaßenen Sohns, als dem bräutigamb ane einem,
So dann der Ehren: und Tugendsahmen Jungfrauen Annæ Mariæ Bährin, weÿland des Ehren: vnd Wohl Vorgeachten herrn Johann Jacob Bähren des geweßenen Stattschloßers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinderlaßener tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin ane dem andern theil, getroffen
So beschehen in Straßburg (…) auf Mittwoch den 15. Marÿ 1724 [unterzeichnet] hanß georg buxbaum als hoch zeider, Anna Maria bärin alß hoch zieterin

Mariage, Saint-Thomas (luth. n° 1074 f° 188-v)
Anno 1724. den 22. Mertz seind nach geschehener ordetlicher Außruffung in der Kirch Zu St Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Georg Buchsbaum der ledige Metzger von Ochsenberg in dem Hertzogthum würtemberg, Johann Georg Buchsbaum deß burgers und Metzgers daselbst ehelicher Sohn und Jungfr. Anna Maria Bärin weil. Johann Jacob Bären deß gewesenen burgers und Stattschloßers alhie hinderlaßene ehel. dochter [unterzeichnet] hans georg buxbaum als hochzeiter, Anna Maria bärin als hochzätern (i 192)

Jean Georges Buxbaum devient bourgeois quatre mois après son mariage
1724, 4° Livre de bourgeoisie p. 910
Johann Geörg Buchsbaum d. Metzger von ochßenberg in dem würtenberger Landt geb., erhalt das b. Von seiner ehefr. Anna Maria weÿl. Johann Jacob Bähren gewes: b. undt Stattschloßers alher hint. tochter, umb die tertz des alt. b. will beÿ E. E. Zunfft Zur blum dienen, Jur. Eoden [17. Julÿ 1724]

Jean Georges Buxbaum s’adresse aux Quinze pour obtenir le grand droit que lui refuse le Conseil des bouchers en s’appuyant sur le règlement qui permet d’accorder chaque année le grand droit à un étranger, à un fils de bourgeois et à quatre fils de maîtres. Or tous les droits n’ont pas été attribués, il ne portera pas non plus préjudice à un autre boucher puisqu’il reprend l’étal de Jean Georges Magnus. Le Conseil objecte que le demandeur aurait obtenu la place réservée aux étrangers s’il s’était présenté plus tôt. Les Quinze décident conformément à un de leurs jugements de 1721 d’attribuer au pétitionnaire le grand droit qui n’a pas été attribué à un fils de bourgeois
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
Johann Georg Buxbaum Ca. E. E. Zunfft der Bluhm
(p. 57) Sambstag d. 3. Martÿ 1725. – Moss. noê Johann Georg Buxbaum des burgers und Metzgers Cit. E. E. Zunfft der Bluhm H. Zunfft Meister prod. Unthg. Memoriale mit beÿlagen Sub lit A et B umb Gnädige Dispensation Zum Großen Zunfftrecht, bitt nach deßen jnhalt. Gug bitt Deputationem und setzt auch dießes petitum Zu Mgh. Erkantnß. Moss. bitt auch Deput. Erk. ut modo [mit gebettener Deputation willfahrt]

(p. 67) Sambstag d. 10. Martÿ 1725. – Johann Georg Buxbaum Ca. E. E. Zunfft der Bluhm
Obere Handwerckh Herrn laßen durch herrn Secret. Kleinclaus referiren, daß Johann Georg Buxbaum der burger und Metzger allhier d. 3. huj. contra E. E. Zunfft Zur Bluhm ein Unthg. Memoriale mit beÿlagen Sub lit A et B producirt, darinnen er meldet die beÿlag Lit. A. so ein Extract aus E. E. Zunfft Zur Bluhm Gerichts protocoll de dato 15. febr. jüngst, Weiße Wie er sich beÿ ged. Zunfft gehorsambst angemeldt, umb allda Verpflichtet zu werden, undt das Große Zunfftrecht Zu genießen, maßen er sich den 22. Martÿ 1724. dazu habe einschreiben laßen, mit welchem begehren er aber an Mgh. Verwießen worden, Weilen er nun ein hießiger Burger seÿe besag beÿlag Lit. B /:so ein burger Schein, daraus erhellet, daß Implorant den 17. Julÿ 1724. das Burgerrecht von seiner Ehefrawen Anna Maria weÿl. Joh: Jacob Bähren geweßenen Statt Schloßers tochter erhalten:/ und aber Vor dieses Jahr kein burgers Sohn und nur Zweÿ Meisters Söhn sich umb ermeltes Zunfftrecht angemelt, da jährlich denen articulen nach ein Frembd ein burgers Sohn und Vier Meisters Söhn alß Groß Zünfftig angenommen würden, worzu noch Komme daß er auch Keinem andern Metzger Verhinderlich sein werde, maßen er Joh: Georg Magnus des Ältern Banck, lehnungs-weis annehmen und fortführen wolte, deßwegen der Hoffnung lebe, daß er alß burger an platz eines Burgers Sohn, oder eines der Zweÿ vacirend gebliebenen stellen vor Meister- Sohn Zu dem Großen Zunfft Recht der Metzger gnädig auffgenommen werden Könte, alß bathe er Mghh. demüthig mit dero hohen Dispensation Zu solchem Zunfftrecht gnädig auffgenommen Zu werden, Ihme ex gratia gnädig Zu willfahren
Auff dieses Memorial habe der Citirte H. Zunfftmeister umb Deputation gebetten, und das petitum Zu Mghh. Erkantnuß zusgesetzt.
Beÿ bewilligt und Verwichenen Mitwoch beseßener Deputation habe der Implorant sein petitum wiederhohlet, Nahmens ged. Zunfft hatten H. Joh: Georg Ehehalt Exsenator, undt H. Joh: Friderich Pfeffinger geantwortet, daß bereiths schon ein Frembder dießes Jahr Zu dem Großen Zunfftrecht gelaßen worden, undt wann dieser Vor jenem sich angemeldet hätte, würde er auch vor Ihm angenommen werden sein, Allein der Implorant habe 12. Jahr lang allhier gearbeithet, wollen Sie alßo die Dispensation zu Mhgh. gestellet haben.
Auff seithen der Hh.N Depp: finde man daß Weilen die Meisters Söhn die platz der burgers Söhn und Frembden, wann Von dießen Keine vorhanden, ersetzen Können laut articuls de A° 1721 /:vid. Mgd. Memorial de dicto Anno fol. 85:/ der billichkeit gemäs seÿe, daß wann Keine Meisters Sohn Vorhand. auch deren ledige platz durch burgers Söhne und Frembder præstatis præstandis Zu ersetzen seÿen, und weilen nunmehro annoch Zweÿ plätz so vor Meisters Söhne gewidmet ledig und offen stünden, die Zunfft dem Imploranten sein petitum auch nicht schwehr mache, alß habe man davor gehalten, daß der Implorant ane statt des dritten Meisters Sohns Zue erlegen schuldig sein solle, die Genehmhaltung Zu Mghh stellend.
Erkandt, Bedacht gefolgt.

Affaire qui appose les bouchers Jean Georges Buxbaum et Albert Bechtle, connue seulement par les notes du greffier, le registre étant fragmentaire
1726, Protocole des Quinze (2 R 131)
(Notes p. 113) Sambst. den 14. Xbris – M. Joh: Georg Buxbaum brg. u. Metzger Ca. Albrecht Bechtle auch bgrs u. Metzgers prod. uth. appel. kl. beÿl. A. B. dieße appel. gn. Zu recipiren u. will ad prox. den ggr. darzu v.künten laßen. Erk. soll Verkhündtet Werden.

Jean Georges Buxbaum demande à être admis à l’hôpital pour le restant de ses jours. Les Conseillers et les Vingt-et-Un le renvoient avec avis favorable aux administrateurs de l’hôpital
1751, Conseillers et XXI (1 R 234)
Johann Georg Buxbaum der burger wird ad dies vitæ in den mehrern Hospithal recipirt
(p. 188) Sambstag den 18.ten Decembris 1751. – Faust n. Johann Georg Buxbaum des burgers und Metzgers producirt unterth. Memoriale und bitten mitt beÿl. sub Lit. A biß E incl.
Erkandt, wird der Implorant an die hochansehnliche Hh. pflegere des mehrern Hospithals, umb allda lebtägig verpfleget Zu werden, Verwießen.
Depp. H. Rathh. Gayneau, H.. Rathh. Busch

Jean Georges Buxbaum et Anne Marie Bær vendent la maison au boucher Jean Adam Fuchs et à sa femme Marie Marguerite Kraus

1734 (15.4.), Chambre des Contrats, vol. 608 f° 143-v
hannß Georg Buxbaum dem Metzger und Anna Maria geb. Bärin
in gegensein Johann Adam Fuchs des Metzgers und Mariæ Margarethæ geb. Kraußin
Eine Behausung, höfflein und hoffstatt mit allen deren übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten im Thoman: loch im Roßen gäßlein einseit neben einem der Ottonischen stifftung gehörigen hauß, anderseit neben Johannes Schmidt dem Schneider, hinten auff den so genannten Roßen: gartten – um 200, 50 und 250 pfund (verhafftet), als ein am 16. Septembris 1729 erkaufftes guth – um die 600 pfund ausmachende capitalien und noch 50 pfund beschehen

Fils d’un aubergiste et brasseur d’Öhringen en comté de Hohenlohe, Jean Adam Fuchs épouse en 1727 Marie Marguerite Kraus, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1727 (13.1.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 52) n° 12
Eheberedung zwischen H. Johann Adam Fuchß, ledigen Metzger, Weÿl. H. Johann Leonhard Fuchßen gewesenen Wirths und biersieders Zu Ehringen in der graffschafft hohenlohe nachgelaßenem ehelichem Sohn, alß dem bräutigam, beÿständlich H. Johann Jacob Kammen Metzgers und burgers allhier ane einem
So dann Jgfr. Mariæ Margarethæ Kraußin, weÿl. H. Johann Geörg Kraußen gewesenen Metzgers und burgers allhie mit Frauen Eva Maria gebohrner Helmstätterin ehelich erziehlten Tochter, alß der Jgfr. hochzeiterin mit assistentz H. Johann Michael Vesten Metzger und burger allhier Ihres Stieffvatters und H. Joh: Diebold Vogts, holtzhändlers und burger allhier Ihres Schwagers andern theils
Actum Straßburg Montags den 13.ten Januarÿ A° 1727. [unterzeichnet] Johann Adam fuchß alß hochzeiter, maria margretha Kraußin alß hochzeitern

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 118-v)
1727. Domin: Quinquag: et Quadrag: seindt außgeruffen vndt Mittwochs daraufff als den 5. mart. Ehelich eingesegnet worden Johann Adam Fuchs lediger Metzger von Ehringen in der graffschafft hohenloh Johann Leonhard Fuchsen geweßenen Burgers vndt Biersieders allda Nachgel. Ehel. Sohn vnd Jungfrau Maria Margaretha Kraußin, Johann Georg Kraußen geweßenen burgers undt Metzgers allhier Nachgel. ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Adam Fuchß alß hochzeiter, maria margretha Kraußin als hochzeitrin (i 121)

Jean Adam Fuchs devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1727, 4° Livre de bourgeoisie p. 934
Joh. Adam fuchs d. Metzger Von öhringen erhalt d. b. Von seiner ehefr. Maria Marg. Kraußin weÿl. Johann Geörg Kraußen hint. tochter umb die tertz d. alt. b. will beÿ E E. Zunfft Zur blum dienen. Jur. d. 27.ten Martÿ 1727.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison rue Thomann qui appartient aux parents de l’épouse qui apporte une part d’un étal de boucher
1727 (25.4.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 3) n° 48
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehren: und Vorgeachte hr. Johann Adam Fuchs, Metzger und die Ehren und tugendsahme Frau Maria Margaretha gebohrne Kraußin, beede Eheleuthe undt burgers allhier einander in den Ehestandt zugebracht, und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten (…) So beschehen allhier in der Königlichen Statt Straßburg, Freÿtags den 25. Aprilis Anno 1727. in beÿsein der Ehefrauen geliebter Eltern
In einer allhier zu Straßburg ane dem Thomæ Loch gelegenen: der Ehefrauen Eltern zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Antheil ane einem Metzgerbanck (F.) Benandtlich, ein vierer theil Vor unvertheilt, von und ane einem Metzigbanck unter der Kleinen oder neuen Metzig gelegen (…)

Jean Adam Fuchs est régulièrement élu huissier de la tribu et préposé aux ventes avec Simon Seck. Tous deux sont rappelés à l’ordre en 1755 pour ne pas avoir pris les mesures nécessaires lors des désordres qui se sont élevés entre les bouchers
1743, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 121-127)
(IX 121) Johann Adam Fuchs, fol: 16.b, 18.a, 24.b, 61.b bis, 90.a, 97.a, 176.b, 343.a, 358.a [le registre manque]
(IX 124) Johann Adam Fuchs, fol. 8.a (bis), 11.b, 75.b, 76.a, 138.a (bis) – A° 1753 fol. 14.a, 14.a, 98.b, 98.b, 106.a – Ehefrau 67.a*
(IX 127) Johann Adam Fuchs, fol. 5.b, et 6.a, 49.a, 70.a et b. – A° 1757 12.a (bis)

1743, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 122)
(f° 8) Donnerstags den 12. Februarÿ 1750. Auff Fastnacht zeit 1750. haben sich umb nachfolgende Ämter beÿ E. E. Zunfft Zur Blum nach alten Gebrauch und Gewonheit geschrieben gegeben und seind beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

(f° 75-v) Donnerstags den 25. Februarÿ 1751. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit 1751. haben sich um nachfolgende Ämter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

(f° 138) Donnerstags den 17. Februarÿ 1752. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit 1752. haben sich um nachfolgende Ämter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

1743, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 123)
(f° 13-v) Donnerstags den 6. Martii 1753. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit 1753. haben sich um nachfolgende Ämter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

(f° 98) Mittwoch den 20. Februarÿ 1754. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit. haben sich um nachfolgende Ämbter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben, auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

1755, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 125)
(f° 5-v) Mittwoch den 12. Februarÿ 1755. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit. haben sich um nachfolgende Ämbter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben, auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

(f° 49) Dienstags den 11.ten Novembris Anno 1755. – Johann Adam Fuchß, der Zunfftbüttel und Simon Seck der Accisgarde wurden ex officio vorgestelt, pt° daß Sie auf die unter beeden Metzgen sich jezuweilen eräugnende Unordnungen nicht wie sich gebührt Achtung geben, und gehöriger maßen angeben.
Beede Beklagte zugegen, medlen daß Sie so viel Ihnen möglich Ihren aufgetragenen Befehlen nachgeleben, bitten absolutionem.
Erkanndt, seÿe denselben mit allem Ernst anzubefehlen, daß Sie hienkünfftig auf die Unordnung in beeden Metzger beßer achtung geben und solche gebührender massen angeben sollen.

(f° 70) Mittwoch den 3. Martii 1756. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit. haben sich um nachfolgende Ämbter nach alten Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben, auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

1760, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 128)
Johann Adam Fuchs, fol. 12.a, 16.b – Wittib fol. 24.a
(f° 12.a) Donnerstags den 21. Februarÿ Anno 1760. Nemlichen beÿ dißorts vorgefallener Fastnacht Zeit. haben sich um folgende Ämter nach altem Gebrauch und Gewohnheit geschrieben gegeben, auch beÿ dißorts gehaltenem Gericht confirmirt und verpflichtet worden.
Büttel, Johann Adam Fuchß
Underkäuffer und Viehzoller, Johann Adam Fuchß, Simon Seck

Jean Adam Fuchs, et Marie Marguerite Kraus hypothèquent la maison au profit de l’employé à la halle Hector Gombault et du conseiller Jean Klein

1754 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 628 n° 36
Johann Adam Fuchs der metzger und Maria Margaretha geb. Kraußin mit beÿstand ihrer halbbändigen brüder Adolph und Georg der Vest beede metzger
in gegensein H. Hector Gombault des kauffhauß bedienten und H. Rathh. Johann Klein als Pfleger der Allmoßen beÿ E. E. Zunfft der Blum – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren rechten und gerechtigkeiten im Roßengäßel, einseit neben Johann Schmidt dem schneider, anderseit neben (-), hinten auff die Theurkauffische wittib
ferner einen metzig banck unter der kleinen metzig, einseit neben vorgedachten Adolph Vest, anderseit neben Diebold Vogt dem metzger und consort, hinten auff den Rindshäutergraben, davon gibt man 11 ß 3 d ane bodenzinß

Anne Marguerite Kraus meurt en 1754 en délaissant des héritiers collatéraux. Les experts estiment la maison 375 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 702 livres. L’actif de la communauté et du veuf s’élève à 477 livres, le passif à 1615 livres. La défunte a fait son testament en 1753 dans sa maison, dans une pièce au premier étage dont les fenêtres donnent en partie sur la rue et en partie sur la cour.

1754 (5.11.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 960) n° 68
Inventarium über Weÿl. der Ehren: und Tugendsamen Frauen Mariä Margarethä gebohrner Kraußin, des Ehrenachtbaren H. Johann Adam Fuchßen, des Metzgers und burgers allhier, wie auch beÿ E. E. Zunfft zur Blum haupt Kanndten, geweßener Ehegattin nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1754. – nach ihrem den 28.ten Septembris dießes zu end lauffenden 1754.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödl Hintritt, Zeitlichen hinter sich verlaßen – So geschehen allhier Zu Straßburg, Dienstags den 5.ten Novembris A° 17540
Die Verstorbene seelige hat ab intestato zu Erben verlaßen wie folgt, 1.mo den Ehrenachtbahrn H. Johann Georg Vesten dermahlgen Schencken in allhießigen teutschen mehrern Hospithal und burgern allhier wie auch der Ehren: und tugendsame Frau Mariam Magdalenam gebohrner Vestin, H. Daniel Vixen des Kornwerffers und burgers allhier Ehefrau, der abgeleiben seel. vollbändiget Schwester weÿl. frauen Mariæ Magdalenæ Vestin gebohrner Kraußin, mit auch weÿl. H. Georg Vesten geweßenem Metzger und burgern allhier, Ihres geweßenen Ehemanns ehelich erzeugten Kindern, in den ersten, 2.do weÿl. Mariæ Evä Vogtin gebohrner Kraußin mit auch weÿl. H. Diebold Vogt geweßenen Holtzhändlers burgers allhier ehelich erziehlte und der Verstorbenen seel. vollbändige Schwester Kindern nahmentlichen die Ehren und tugendsame Frau Annam Mariam Holdererin gebohrne Vögtin, weÿl. H. Johann Georg Holderers, des geweßenen bierbrauers und burgers allhier hinterlaßene Wittib, ferner H. Johann Jacob Vogt dem bierbrauer und burger allhier, weiter die Ehren und tugendsame Frau Mariam Salome Petschin gebohrne Vögtin, Paul Petschen, des bierbrauers und burgers allhier verlaßene Ehefrau, sodann H. Diebold Vogt, den Metzger und burgern allhier, dieße samtliche in den Zweÿten, 3.tio den Ehrenachtbarn H. Adolph Vest, den Metzgern und burgern allhier, der Defunctæ halb bruder in den drittenn und dann 4.to den Ehrenachtbahrn H. Johann Georg Vest, den Schultheißen in vorgedachtem teutschen Mehrern Hospithal und burgern allhier gleichmäßig der Verstorbenen seel. halbbruder in den Vierten und letzten Stammtheil. Alle vorbeschriebene von der verstorbenen seel. zu ungleichen portionen und Antheilern Verlaßene Erben, so dem Geschäfft insgesamt persönlich beÿgewohnet.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomans loch in dem sogenannten Rooßengäßlein gelegener und in dieße Verlaßenschafft eigenthümb. gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum an einer Behaußung und Metzigbanck. (T.) Nembl. eine Behausung, Höfflein und hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten, allhier Zu Straßburg im Thomansloch in dem sogenannten Rooßengäßlein einseith neben einem der Ottonischen Stifftung gehörigen hauß, anderseith neben Johannes Schmid, dem Schneider und burgern allhier, hinten auf den sogenannten Rooßengarten, stoßend gelegen, so freÿ ledig und eigen, und ist solche behaußung durch der Statt Straßburg geschwornen Hh. Werckmeistern Vermög des beÿ mein Notarÿ Concept befind. Abschatzungs Zeduls de dato 25. Octobris 1754. æstimirt und angeschlagen worden pro 375 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamenter Kaufbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangenden Insiegel verwahret de dato 15. Aprilis 1734.
(E.) Sodann ein vierter theil vor ohnvertheilt von und ane einem Metzigbanck unter der kleinen Metzig gelegen (…)
Ergäntzung der Erben wehrender Ehe abgegangener ohnveränderten Guths, Vermög über beeder geweßener Eheleuthen durch H. Johann Philipp Lichtenberger Not. publ. et Pract. allhier in Anno 1727. zugebrachter Nahrung errichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Der Erben ohnverändertes Vermögen, Sa. hausraths 31 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. Goldener ringe 7 lb, Sa. Eigenthumbs ane einem Metzig banck 228 lb, Sa. Schuld 100 lb, Sa. der Guths Ergäntzung (335, Abgang 2, Compensando) 333 lb, summa summarum 702 lb
Dießemnach wird auch, und zwar weilen die sambtliche Erben, auf die theilbare Nahrung tam active quam passive Verzug thun, des Wittibers ohnverändert und theilbares Vermögen Sub una Massa beschrieben, Sa. hausraths 56 lb, Sa. Schweinenfleisch, Speck und Schmaltz 4 lb, Sa. Silbers 10 lb, Sa. baarschafft 25 lb, Sa. Eigenthumbs ane einer behausung 375 lb, Sa. Activ schuld 6 lb, Summa summarum 477 lb – Schulden 1615 lb, In Gegeneinaderhaltung 1137 lb – Stall Summa, nichts
Copia der Eheberedung (…) den 13. Januarÿ 1727 Not. Johann Philipp Lichtenberger
Copia Codicilli – die Ehren und tugendsahme Frau Maria Margaretha gebohrne Kraußin des Ehrenachtbarn H. Joh: Adam Fuchßen des Metzgers und burgers wie auch beÿ E. E. Zunfft zur Blum Hauptkanden alhier zu Straßburg eheliche Haußfrau, mich unterschriebenen Notarium (…) zu sich in dero nachbenanndte Wohnbehaußung berufen laßen, Welche wir dann daselbst kranck und schwachen Leibes derowegen auf einem Bette liegend, jedoch beÿ guter richiger Sinnen, Vernunfft und Verstand (…) in der von der Codicillirerin beneben Ihrem mehrerwehntem Ehemann bewohnenden ane dem Thomansloch in dem sogenannten Rooßen Gäßlein gelegene behaußung deren auf dem erstern Stockwerck befindlichen stuben, mit denen Fenstern zum theil auf die Gaß und zum theil in den Hoff aus sehend (…) Sambstag den 10. Martii Abends Zwischen acht und Neun Uhren beÿ dreÿen hellbrennenden Lichtern Anno 1753, – Georg Friderich Nenter Notarius juratus

Jean Adam Fuchs se remarie en 1755 avec Marguerite Barbe Remes, veuve du garde Jean Philippe Lobstein : contrat de mariage où Jean Adam Fuchs adopte le fils issu du premier mariage de sa femme, célébration après avoir obtenu des Conseillers et des Vingt-et-Un dispense de se marier avant la fin du deuil.
1754 (11. Xbr), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 32
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen H. Johann Adam Fuchß der Metzger und burger allhie und beÿ E E Zunft Zur Blum Haupt Kanden, mit beÿstand H. Johann Michael Schwartzländer des Metzgers und burgers allhier alß Hochzeiter ane Einem
So dann die Ehren und tugendsame Fr. Margaretha Barbara gebohrne Remeßin Weÿl. H. Johann Philipp Lobsteins, des geweßenen allhießigen Statt Thurnhüters und burgers allhier hinterlaßene Wittib mit beÿstand H. Johann Friderich Zeÿsolff, des allhießigen Verburgerten Gards Von allhießigem ohmgeld, als Hochzeiterin ane dem Andern theil
So beschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwoch den 11 Decembris Anno 1754. [unterzeichnet] Johann Adam fuchß alß hoch Zeitter, margerda barbara lobsteinin gebohren remeßin als hochzeiterin

Viertens verspricht der Hochzeiter aus sonderbarer Liebe und affection gegen seiner Frau Hochzeiterin, daß das der Hochzeiterin dermahlen habendes und mit ihrem Verstorbenen Ehemann Johann Philipp Lobstein ehelich erzeugtes Söhnlein nahmens Johann Michael Lobstein hienkünfftig mit seinem etwann ehelich mit dieser seiner Frauen braut erziehltenden Kindern auf seinem todtfall in gleiches Erb stehen

1755, Conseillers et XXI (1 R 238)
(p. 18.) Sambstag den 25.ten Januarÿ 1755. – Pastorius nôe Johann Adam Fuchß des Metzgers büttels E. E. Zunfft der Metzger alhier et Sponsæ Margarethä Barbarä gebohrner Roemes von Ingweiler gebürtig Weÿl. Johann Philipp Lobstein gewesten Thurnhüters alhier hinterl. Wittib producirt unterth. Memoriale und bitten mit beÿlagen Sub Lis. A er B pt° gnädiger dispensation Von übriger trauerzeith.
Erkandt, wird des von denen Imploranten angebrachte petitum dahin gehend Mhhen geruheten ihnen Zu erlauben sich in tempore Luctus, worinnen sich annoch beede Imploranten befinden, Mit einander Verehelichen zu dörffen, Zu bedacht gezogen.
Depp. H. Rathh. Breÿ, H. Rathh. Käßhammer.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 333, n° 1229)
1755. Mittwoch d. 21. May seind nach ordentlicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H. Joh. Adam Fuchs Metzger wittwer und b. allh. und Fr. Margaretha Barbara wel. Joh. philip Lobsteins des thurn hüters hinterlassene Wittib [unterzeichnet] Johann Adam fuchß Alß hoch Zeuter, margreda barbra ales hogzeiterin (i 338)

Originaire de Lahr, le musicien Jean Philippe Lobstein épouse en 1742 Marguerite Barbe Remus, fille de maréchal ferrant
1742 (24.4.), Not. Lichtenberger (Jean Frédéric, 6 E 41, 348) n° 113
Eheberedung – zwischen Johann Philipp Lobstein, dem ledigen Musico, Von Lahr im Preißgau gebürtig als dem bräutigams ane einem
So dann Margaretha Barbara Remussin, weÿl. Philipp Jacob Remus, geweßten huffschmidts und burgers allhier, mit Frauen Margaretha gebohrner Botzin so dermahlen an Bernhard Fischer den Zimmermann und Schirmern allhier Verheurathet, ehelich erziehlter tochter, als der hochzeiterin ane dem andern Theil
Straßburg, auff dienstag den 24.ten Aprilis Anno 1742. [unterzeichnet] Johann Philipp lobstein, als hochzeiter, Margretha Barbara Remisin als hochzeiterin

Jean Adam Fuchs et Marguerite Barbe Remus font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison propre au mari. Les apports du mari s’élèvent à 327 livres, ceux de la femme à 274 livres.

1757 (27.6.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 961) n° 93
Inventarium über des Ehrsam: und bescheidenen Joh. Adam Fuchßen, des Metzgers beÿ E: E: Zunfft zur Blum allhier Hauptkannthen und der Ehren und tugendsamen Fr. Margarethä Barbarä gebohrner Remeßin beede Eheleuthe und burgere allhier einander in den Ehestand Zugebrachter Nahrungen auffgerichtet Anno 1757. – einander vermög der vor mir Notario d. 11. Decembris Anno 1754. errichteten Ehepacten vor ohnverändert in den Ehestand Zugebracht (…) So beschehen allhier Zu Straßburg, auf Montag den 27. Junÿ Anno 1757. in Præsentia H. Joh: Bernhard Fischer, des Obskrempen und Schirmers eingangs gemeldter Ehefrauen respe. Stieffvattern, und erbettenen Assistenten.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomans loch in dem sogenanndten Roßengäßlein gelegenern und hernach beschriebenen Behaußung befunden worden, wie folgt.
Eigenthum an einer behausung und Metzigbanck. Eigenthum an einer Behaußung und Metzigbanck. (M.) Nehml. eine Behausung, Höfflein und Hoffstatt, mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden u. Gerechtigkeit, all. Zu Straßburg im Thomansloch in dem sogenannten Rooßengäßlein 1. s. neben einem der Ottonischen Stifftung gehörig. hauß, 2. s. neben weÿl. Johannes Schmiden des Schneiders und burgers allh. hinterlaßenen Erben, hinten auf den sogenannten Roßengarten gelegen, und ist solche behaußung außer denen hernacher passivé eingetragenen Capitalien freÿ, leedig u. eigen, anbeneben verglichener maßen ohnpræjudicirlichen ausgeworffen pro 850. lb. Darüber besagt 1. teutscher pergamenter Kaufbrieff in allhießiger C. C. Stub gefertiget u. dero anhangenden Insiegel verwahret d. d. 15. Apr. 1734.
(M.) So dann i. vierter theil vor ohnvertheilt von und ane einem Metzigbanck, unter der kleinen Metzig gelegen (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. hausraths 78 lb, Sa. Silbers 18 lb, Sa. goldene Ring 5 lb, Sa. baarschafft 78 lb, Sa. Eigenthums ane einer Behausung und Metzigbanck 1200 lb, Summa summarum 1380 lb – Schulden 1098 lb, Nach diesem abzug verbleibt 282 lb, – Und wann darzu gerechnet die haussteuren antreffen 48 lb, Des Ehemanns völliges in die Ehe gebrachtes Guth 327 lb
Diesemnach wird auch der Ehefrauen in die Ehe gebrachtes Vermögen beschrieben, Sa. hausraths 97 lb, Sa. Silbers 22 lb, Sa. goldener Ring 8 lb, Sa. baarschafft 100 lb, Summa summarum 229 lb – Darzu gelegt die der Ehefrauen ane denen Haussteuren gebührige Helffte 45 lb, der Ehefrauen gesamte in die Ehe gebrachte Nahrung 274 lb

Jean Adam Fuchs meurt en 1760 en délaissant pour héritier son fils adoptif. Les experts estiment la maison 400 livres. La masse propre à la veuve s’élève à 237 livres. L’actif de la communauté et des héritiers s’élève à 763 livres et le passif à 1 312 livres. L’inventaire rapporte que le défunt a racheté les parts d’immeubles aux héritiers de sa première femme

1760 (20.5.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 962) n° 130
Inventarium über weÿl. des Ehrsam: und bescheidenen Johann Adam Fuchßen des gewesenen Metzgers und beÿ E: E: Zunft zur Blum Hauptkandten, wie auch burgers allhuer zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1760. – nach seinem den 29. Martii dieses lauffenden 1760.sten Jahrs aus dießer Zeit und Welt genommenen tödlichen Hientritt Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehrenachtbaren Herrn Johann Heinrich Juncker, des taback fabricanten und burgers allhier, als geordneter und geschworener Vogts der hinterbliebener Wittib mit weÿl. Johann Philipp Lobstein ihrem erstern Ehemann ehelich erzielten Söhnleins, Nahmentlichen Johann Michael Lobstein, so ohngefehr 8 ½ Jahr alt, so von dem Defuncto, kraft hernach copialiter eingetragener Eheberedung §° 4.to adoptiret worden, welches aber diese Verlaßenschafft nahmens solcjen adoptirten Erbens anderst nicht als cum Beneficio legis et Inventarii angetretten haben will, inventirt und ersucht durch die Ehren: und tugendsame Frau Margaretham Barbaram gebohrner Remeßin, die hinterbliebene Frau Wittib beÿständlich S.T. H. Johann Daniel Busch J.U. Lti wie auch Canc: Substit: allhier – So beschehen allhier zu Straßburg auf Freÿtag den 30. May Anno 1760.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Thomansloch in dem sogenanndten Rooßengäßlein gelegen und in diese Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behausung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behausung und Metzigbanck. (E. T.) Nehml. eine Behausung, Höfflein und Hoffstatt mit allen deroselben Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, alh. zu Straßburg im Thomansloch, in dem sogenannten Rosengäßlein, Einseith neben einem der Ottonischen Stiftung gehörigen Hauß, anderseith neben weÿl. Johannes Schmidten des Schneiders und burgers alhier hinterlaßenen Erben hinten auf den sogenannten Rooßengarten stoßend, gelegen, und ist solche Behaußung außer denen hernach passivé eingetragenen Capitalien freÿ, leedig und eigen. Und ist vorstehende Behaußung, vermög der von allhießiger Statt Straßburg geschwornen Hh. Werckmeisteren Zu mein des Notarii Consept geliefferten schrifftlichen Abschatzung de dato 28. Maÿ hujus anni angeschlagen worden pro 800 fl. oder 400 lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kaufbrieff in allhießiger Cantzleÿ Contract Stub gefertiget, und mit dero anhangedndem Insiegel verwahret d. d. 15. Apr. 1734.
Item ein vierter theil vor ohnvertheilt von und ane einem Metzigbanck unter der kleinen Metzig (…)
Wie nun vorbeschriebene Behausung und die Quart Metzigbanck dem Verstorbenen seel. eigenthümlich zugekommen, darüber besagt einer vor mir Notario d. 19. Novembris 1754. zwischen weÿland Fraun Mariä Margarethä gebohrner Kraußin, seiner erstern Ehefrauen seel. ab intestato hinterlaßenen Erben und Ihme dem damahls gewesenen hinterbliebenen Wittiber und dermahlig verstorbenen seel. errichteter und getroffener, wie auch von denen Erbs: Interessenten und gehabten beÿständern eigenhändig unterschriebener Vergleich
Ergäntzung der Wittib wehrender Ehe abgegangenen ohnveränderten Guths. Nemlichen vermög des durch mich den dißorigen Notarium über beeder durch den Zeitlichen Tod Zertrennter Ehepersohnen einander vor ohnverändert in den Ehestand zugebrachter Nahrungen d. 27. Junii Anno 1757. aufgerichteten Inventarii illatorum
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung
Der Wittib ohnveränderten Vermögens, Sa. hausraths 35 lb, Sa. Silbers 5 lb, Sa. goldener Ring 1 lb, Sa. der Ergäntzung (196, Abgang 2, Restiret) 196, Summa summarum 237 lb
Dießemnach wird auch des Erben ohnverändert und theilbare Nahrung Sub una Massa beschrieben, Sa. hausraths 32 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. Eigenthums ane einer behausung und Metzigbancks 728 lb, Summa summarum 763 lb – Schulden 1312 lb, Passiv onus 548 lb – Beschluß und stall summa nichts
Copia auffgerichteter Eheberedung (…) den 11.ten Xbris Anno 1754. Georg Friderich Nenter, Notarius publicus
– Verkauf und Erlöß Register, Summarische berechnung den 23. 7br 1760 wurde (die behausung) offentlich versteigt, H. Johann Martin Jüngling dem Metzger als dem als letzt und meistbietenden überlassen pro 890 fl oder 445 lb

La tribu remplace l’huissier et aubergiste de la tribu Jean Adam Fuchs après sa mort. Suivant le principe de l’alternative, le nouvel élu devra être catholique. Il devra reprendre la dette de 200 livres si la succession du défunt ne suffit pas à la couvrir. Laurent Detterer est élu.
1760, Protocole de la tribu de la Fleur (XI 128)
(f° 16-b) Donnerstags den 10.ten Aprilis 1760. – Demnach Johann Adam Fuchs, der Metzger und burger allhier, wie auch Haupt Kand beÿ dieser Ehrsamen Zunfft zur Blum Jüngst dieses Zeitliche mit dem ewigen verwechselt, mithin an deßen Stelle ein anderer Büttel und Zwar nach observirung der alternativ von C. R: Zu erwehlen wäre, So wurde aber ehe und bevor mann Zu solcher Wahl geschritten /:in Ansehung gemeldter Johann Adam Fuchs, der gewesen Büttel nunmehr seelig dißortigem Zunfft Alllmoßen ein Capital von 200 lb d so Jährlichen auff den 17. Januarÿ à fünff pro Cento verzinßlich schuldig und mann nicht weiß, ob deßen Verlaßenschafft Zu abführung solchen Capital hienreichlich:/
Erkandt daß derjenige Büttel so nunmehro Zu erwöhlen falls den abgestorbenen Büttels Verlaßenschafft, zu bezahlung vorbedittenen Capitals der 200 lb nicht hinlänglich seÿn sollte, oder aber etwas davon verlohren gienge, dickberührtes Capital oder etwas davon möchte verlohren gehen, auff sich zu nehmen und dergestalten, daß nehmlich derselbe alle Jahr biß Zur gänzlichen abführung und Zwar auff den 17. Januarÿ Anno 1761. erstenmahls beneben denen à fünff pro Cento stipulirten Interesse Fünfftzig Gulden unter Verpfandung seiner Haab und Nahrung so viel hiezu von nöthen, Zu bezahlen schuldig und gehalten seÿn solle.
Post hoc wurde Zur Wahl eines neuen büttels geschritten und darauf per unanimia, jedoch daß deselbe eine Caution von 500 Gulden Zu leisten schuldig seÿn solle, erwöhlet, Lorentz Detterer – juravit
Welchem dann ehe und bevor derselbe ad juramentum gelaßen vorbeschriebene Erkantnuß vorgeleßen worden, welcher er Lorentz Detterer nachzugeleben so gleich wie nicht weniger eine Caution vor 500 Gulden zu leisten versprochen auch alsobalden Zu einem bürg H. Ignatium Matthias dargestellt.
Zu Urkund und Vesthaltung so wohl obiger Erkantnuß als auch der bürgschafft Leistung hat sich mehrgedachter Lorentz Detterer als neu erwöhlter Büttel und Hr Ignatius Matthias hier Zu End End eigenhändig unterschrieben.

La veuve de Jean Adam Fuchs demande à la tribu des Fribourgeois l’autorisation de vendre des charcuteries françaises (cervelas, boudins, langues). Elle est admise cotisante.
1761, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 140) Donnerstag den 5.ten mensis Novembris 1761. – Frau Margaretha Barbara Fuchßin, gebohrne Römußin, weÿland Johann Adam Fuchßen geweßenen Metzgers undt Büttels beÿ Einer Ehrs. Zunfft Zur Blum Nachgelaßene Wittib, Erscheint dato undt bittet, Ihro Zu Erlauben Cervelats, Balleronds, Boudins vnd Zungen, wie auch Endouilles auf den Verkauff Fertigen Zu dörffen.
Hierauff Erkandt worden, daß der Implorantin alß einer Wittib gegen Erlag der 2. lb 4 d sambt 6 ß Stubengeldt pro hoc Anno gebettener maßen Zu willfahren, Jedoch aber mit der außgetruckten Condition, daß Sie Keine andere alß die Vorgemelte Speißen /:Jedoch diejenige so Ihro alß einer bratwurstmacherin Erlaubt, außgenommen:/ weder Kalt noch warn auff den Kauff Zu fertigen, beÿ der in der Ordnung Erhaltenen Straff, berechtiget seÿn solle.
(Geldz. Zud. 2 lb 4 ß, u. Stubeng. pro hoc anno 6 ß, Also zu 2 lb 10 ß)

Les contrôleurs de la Mauresse reprochent à Marguerite Barbe Remus de vendre sur un étal au Marché neuf des langues et de la viande fumée qu’ils confisquent en partie pour servir de preuve. Elle affirme que les marchandises appartiennent à son beau père qui est habilité à les vendre. Le conseil de tribu se rend à ces arguments sous la foi du serment.
1762, Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
Klag eines Fastenspeishändler Rügers Ca. Johann Adam Fuchßen Wittib
(f° 188-v) Dienstags den 23.ten Februarÿ Anno 1762
Frantz Jacob Wengler, der Fastenspeishändler Rüger, Klagt wieder Weiland Johann Adam Fuchß, des gewesenen Metzgers und büttels beÿ E. E. Zunfft Zur Blum hinterlaßene Wittib, die bratwurstmacherin, daß sie rohe gerauchte Zungen und geräucht schweinen fleisch verkaufe, und Zwar an Zweÿen orthen, nemlich Zu Hauß und an ihrem Stand auf dem Neuen Marck, Zum beweis dessen habe er ihro acht geräuchte rohe schweinen Zungen und ein geräucht blächel hinweggenommen und auf die Zunftstub geliefert, bittet dieselbe derentwegen abzustraffen und in die Unkosten Zu Condemniren.
Die Beklagte gibt vor, der Klagende Rüger habe dißfalls übel gerüget, indeme diese weggenommene Zungen und blächel nicht Ihro sondern Leonhard Fischer, dem Fastenspeishändler und Schirmer alhier ihrem Vater, welcher das Recht hat dergleichen waaren zu Verkaufen, gehörig seÿen, bittet dahero um restitution der weggenommenen Sachen und sie von angestelltter Klag Zu befreÿen.
Nachdeme nun die Implorantin mit handtreu ane Eÿdes statt affirmirte, daß diese gerügte Waar nicht Ihro sondern gedachtem ihrem Vater der das Fastenspeishandel recht hat, mithien ihme erlaubet, mit dergleichen Waar Zu handlen gehöre, und welcher bei Ihro wohnet, wurde Erkandt, seÿe dieselbe außer Gericht und Recht Zusetzen.

Marguerite Barbe Remus se remarie en 1763 avec le boucher Jean Conrad Mann : contrat de mariage, célébration
1763 (2. 7.br), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 108
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen, der Ehrsam und bescheidene H. Joh: Conrad Mann, des leedige Metzger, Weÿl. Johann Conrad Manns, des geweßenen Metzgers und burgers allhier ehelich erziehlter Sohn, beÿständlich H. Joh: Conrad Manns, des Metzgers und burgers allhier seines Vettern, als Hochzeiter ane einem,
So dann die Ehren und tugendsame Fr. Margaretha Barbara gebohrne Remußin Weÿl. Johann Adam Fuchßen, des geweßenen Metzgers und burgers wie auch beÿ E. E. Zunfft Zur Blum Haupt kandten hinterlaßene Wittib, beÿständlich H. Johann Daniel Vix des Kornwerffers und burgers allhier
So beschehen allhier Zu Straßburg auff Freÿtag den 2.ten Septembris Anno 1763. [unterzeichnet] Johann Conrad Mann als hochzeiter, margaretha barbara fuchßin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 433-v, n° 1534)
Im Jahr 1763 Mittwochs den 21. Septembris eins nach vorhergegangener ordentlichen proclamation (…) copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Conrad Mann der leedige Meister Von hier, weÿland Johann Conrad Manns Metzgers und Burgers allhier nachgelaßener ehelicher Sohn und Frau Margaretha Barbara Remusin weÿl. Johann Adam Fuchßen geweßenen Metzgers und burgers allhier nachgelaßene Wittib [unterzeichnet] Johann Conrad Mann als hochtzeiter, margaretha barbara fuchin als hochzeiterin (i 439)

Marguerite Barbe Remus meurt en 1785 dans sa maison rue du Sanglier en délaissant un fils issu de son premier mariage. La masse propre au veuf s’élève à 70 livres, celle des héritiers à 181 livres, l’actif de la communauté à 2 064 livres, le passif à 1 713 livres
1785 (29.2.), Not. Lederlin (6 E 41, 906) n° 288
Inventarium über Weiland Fraun Margarethæ Barbaræ gebohrner Römußin, Herrn. Johann Conrad Manns, des Bradwurstmachers und burgers dahier in Straßburg geweßener Ehefrau, nunmehr seeligen Verlaßenschafft, errichtet Anno 1785 – nach ihrem den 21.ten Januarii dießes 1785.ten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschaft ane Zu End gemeldtem dato auf Requisition H. Johann Michael Lobsteins, des auch Braswurstmachers und burgers dahier der Defunctæ mit längst Weil. H. Johann Michael Lobstein, dem geweßenen Musico und burgern allhier in erster Ehe ehelich erzeugten Sohns und ab intestato nach Tod verlaßenen einigen Erbens fleißig inventirt (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 28.te, Februarii 1785.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Hauergäßlein gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung folgender maaßen sich befunden als
Eigenthum ane einer behausung. Nemlich eine Behausung, bestehend in vorder: und Hinterhauß, 2.en Höffen, Bronnen und Hoffstadt mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Hauergäßlein (…)
Ergäntzung des Wittibers abgegangenen ohnveränderten Guths, In gefolg des über beeder nun zertrennter Eheleuth durch Weiland HN Georg Friderich Nenter Notarium publicum juratum et Practicum den 2.ten 9.bris 1762 errichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Wittibers Guth betreffend, Sa. Silbers 16 ß, Sa. Schulden 25, Sa. Ergäntzung (63, Abgang 1, Restirt) 62, Summa summarum 88 lb – Schulden 18 lb, des wittibers ohnverändertes Guths rest 70 lb
Des Erben Vermögen betreffend, Sa. Hausraths 62, Sa. Silbers 3, Sa. Golds 1, Sa. Schulden 18, Sa. Ergäntzung (210, Abgang 88, Restirt) 121, Summa summarum 206 lb – Schulden 25 lb, Des erben ohnverändert Guths 181 lb
Das Theilbare Guth anlangend, Sa. Hausraths 85, Sa. Silbers 11 Sa. Golds 2, Sa. Baarschafft 90, Sa. Eigenthums ane einer Behausung 1500, Sa. Schulden 375, Summa summarum 2064 lb – Schulden 1713 lb, Compensando 350 lb – Stallsumma 602 lb

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 600 florins (300 livres) sur un total de 1 200 florins. L’amende est réduite de moitié suite à une supplique.
1785, Livres de la Taille (VII 1181)
Blum N° 465. – Weÿland Fr. Margarethä Barbarä gebohrner Remußin, Johann Conrad Mann, des Bratwürstmachers und Burgers allhier gewesener Ehefr. Verlaßenschaft invent. H. Nots Lederlin.
Concl. fin: Invent. ist fol: 124., 603 lb 1 ß 11 d, die machen 1200 fl. verstallte 600 fl. also Zuwenig 600. fl.
Wovon Nachtrag Sechs Jahr in duplo à 1 lb 16 ß d, 10 lb 16 ß
und Vier Jahr in simplo à 18 ß, 3. lb 12 ß
Extr. kein Stallgeld
Gebott ,2 ß
Abhandlung, 1 lb 6 d, – Summa 15 lb 10 ß 6 d
Auf fürgebrachte wichtige motiven ist ane dem gantzen Nachtrag die Helfte nachgelaßen worden, so abzuziehen mit 7 lb 4 ß
Verbleibt also 8 lb 6 ß 6 d
dt. 23.ten Martii 1785.

Les créanciers ont cédé la maison à la veuve qui l’expose aux enchères. Comme personne ne se présente, la mise de 900 florins est abaissée à 800 florins. Le boucher Jean Martin Jungling en offre 890 florins (445 livres)

1760 (23.9.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 107 (2° série)
Anno 1760 den 23. Septembris wurde auf Ansuchen Fr. Margarethä Barbarä Fuchßin gebohrner Remeßin Weÿl. Johann Adam Fuchßen, des geweßenen Metzgers und beÿ E. E. zunfft zur Blum haubtkannden, wie auch burgers allhier seel. nachgelaßener Wittib,
der Ihro Vermög zwischen deroselben und Ihres geweßenen Ehemanns Creditoribus den 29. Aug. h: a: vor mir Notario errichteten Vergleichs cedirter und überlaßener auch in Ihres geweßenen Mariti Verlassenschafft gehörige behaußung, gelegen allhier zu Straßburg ane dem Thomansloch, in dem so genanndten Roßengäßlein, einseit neben eben einem der ottonischen Stifftung gehörigem hauß, anderseit neben Weÿl. Johannes Schmidten des geweßenen Schneiders und burgers allhier hinterlaßenen Erben, modo Weÿl. S.T. H. Doctoris Flachen hinterlaßenener Fr. Wittib hinten auff den sogenanndten Rooßen Garten stoßend, mit allen deren Weithen, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, auch waß Nied und Nagel Vest, nachdeme dieselbe Zu Vor Zum Verkauff ordentlichen affigirt und außgeruffen worden unter obgemeltem Dato Nachmittags um Zweÿ Uhr in der Gest behaußung Zum hohensteeg (…) Vor und umb die Summam der 900 Gulden an der als letzt und meistbietenden (…) ausgebotten
Dieweilen aber niemand darauff einige Misse als ist solche behaußung Zur anderwärtigen Versteigerung außgesetzt worden
als wurde solche mit genehmhaltung der Verkäuferin und Ihre assistenten die selbe frischer diengen angeschlagen Vor 800 gulden
(…) 890 fl. hat sich Johann Martin Jüngling, der Metzger und burger allhier als der als letzt und meistbietender (…) unterschrieben

Vente correspondante à la Chambre des contrats moyennant 445 livres

1760 (7.10.), Chambre des Contrats, vol. 634 f° 304-v
Fr. Margaretha Barbara geb. Remußin weÿl. Johann Adam Fuchß des metzgers wittib beÿständlich H Lt. Johann Daniel Busch des Cantzleÿ substituti
in gegensein Johann Martin Jüngling des metzgers
eine behausung, hoff und hoffstatt mit allen deren begriffen, rechten und gerechtigkeiten ane dem Thomanloch, einseit neben einem der Ottonischen Stifftung gehörigen hauß, anderseit neben weÿl. Johannes Schmidt des schneider erben, hinten auff den Roßengarten – als ein von ihres Ehemanns creditoren entschlagenen guth – um 250 lb verhafftet, geschehen um 195 pfund

Martin Jungling hypothèque le même jour la maison au profit de Jean Valentin Schneegans et de Jacques Hector Gombault

1760 (9.10.), Chambre des Contrats, vol. 634 n° 308
Martin Jüngling des metzgers
H. Johann Valentin Schneegans E. E. großen Raths beÿsitzers und H Jacob Hector Gombault des Kaufhaus beamten – schuldig seÿen 200 pfund
unterpfand, eine behausung mit allen begriffen und rechten ane dem Thomanloch, einseit neben einem der Ottonischen Stifftung gehörigen hauß, anderseit neben weÿl. Johannes Schmidt des schneider erben, hinten auff den Roßengarten
ferner einen metzig banck und der kleinen metzig, einseit neben Lucas Schaaff käuffler, anderseit neben den Zendlerischen Erben, hinten auff den Rindshäutergraben

Originaire de Gebersheim en Wurtemberg près de Leonberg, Martin Jungling se fiance avec Marguerite Salomé Harr, fille de boulanger, sous réserve que son père approuve le mariage. Or Jean Michel Jüngling, prévôt du lieu, estime que le mariage n’est pas assez avantageux pour son fils lors de sa venue à Strasbourg.
1758, Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 971) n° 43 (2° série)
persönlich kommen und erschienen der Ehrenachtbare H. Johann Michael Jüngling, der Schultheiß und burger Zu Gebersheim, anzeigende, wie daß Sein Sohn Georg Martin Jüngling dermahliger Metzger und burger allhier, Vor ohngefähr Zweÿ Monathen sich mit Margaretha Salome Harrin, Str. Johann Georg Harr, des Haußfeurers und burgers allhier ehelich zeielter Tochter, jedoch mit dießer Condition, daß falls comparirender Vatter in sein Sohns Versprechen consentiren und Vor genehmhalten wird, ehelichen Versprochen (…) dieweilen Er Comparent aber beÿ seiner allhießigen Ankunfft gefunden, daß sein Sohn gethanes Versprechen Vor denselben ncht Favorable auch Künfftiger Zeit nicht Zum besten Vor denselben außfallen möchte, als hat Er sich sogleich wegen seines Sohns beschehenes bedingliches Versprechen opponirt

Georges Martin Jungling épouse en 1759 Marie Cléophée Zentler, fille de boucher : contrat de mariage, célébration
1759 (4. jenner), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 613) n° 11
Eheberedung – zwischen dem Ehrsamen und bescheidenen Meister Georg Martin Jüngling, dem ledigen Mezger und burger allhier, des Ehrengeachten Johann Michael Jünglings, burgers und Schultheißen Zu Gebersheim, hochfürstl. Würtenbergischer Herrschafft, mit deßen Ehegattin Anna Magdalena gebohrner Kohlerin ehelich erzeugtem Sohn, als dem bräutigam an einem,
so dann der Ehren: und tugendbegabten Jungfrau Maria Cleophe Zentlerin, weil. des Ehren; und vorachtbaren herrn Gerhard Zentlers gewesenen Metzgers und burgers dahier mit nun auch weiland der Viel Ehren: und tugendgezierten Frau Susanna Maria gebohrner Kammin ehelich erziehlten Tochter als hochzeiterin, am andern Theil
So beschehen in Löblicher Stadt Straßburg auf Donnerstag den 4. Jenner im Jahr des Herrn 1759 [unterzeichnet] Georg Martin Jüngling als hochzeiter, Maria Cleophe Zelderin als hochzerin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 152, n° 8)
1759. Mittwoch d. 28. febr. wurden nach Zweÿmahliger Außruffung in der Evangelischen Pfarrkirche Zu S. Nicolai ehelich eingesegnet Georg Martin Jüngling, Metzger v. burger allher, Hrn Johann Michael Jüngling Schultheiß in Gebersheim Würtemb. h. Ehl. sohn, v. Jfr. Maria Cleophe Zentlerin, Hn Gerhard Zentlers gew. Metzgers v. burgers allhie ehelich hinterlaßene Tochter [unterzeichnet] Georg Martin Jüngling als hochzeitter, Maria Clephe Zendlerin Als hochzerin (i154)

Les contrôleurs de la Mauresse constatent que Martin Jungling vend sur son étal du lard fumé que seuls les tributaires de la Mauresse ont le droit de vendre. Martin Jungling répond que l’aubergiste à la Maison rouge le lui a commandé et que son employé en a remis une partie à des soldats en son absence. Le Conseil de tribu lui inflige une amende.
1763 (23.6.), Protocole de la tribu de la Mauresse (XI 262)
(f° 323-v) Donnerstags den 23.ten Junÿ Anno 1763 – Frantz Jacob Wengler und Johann Gerhard Wagner die beede Fastenspeiß: und gesaltze: Waar händler Rüger, klagen wieder Martin Jüngling, den schweinen Fleisch Metzger und burger allhier, daß derselbe den 15.t Hujus an seinem Banck unter der Kleinen Metzig Zweÿ Pfund geräuchter Speck an zweÿ Soldaten vom Regiment Elsaß verkauft habe, welchen Sie Rügere Zur Überzeugung Ferner Soldaten gegen Erstattung des dafür ausgelegten Gelds abgenommen und auf die Zunft Stub geliefert hätten, bitten den beklagten wegen des übertrettenen Articuls abzustrafen und in die Unkosten zu condemniren.
Beklagter zugegen ist der Anklag geständig, sagte aber zu seiner Verantwortung es hätte ihme der Würth Zum rothen hauß alher etliche pfund Speck bestellet und es seÿen die Soldaten in sein des beklagten Abwesenheit an seinen Banck gekommen und von seinem Knecht begehret er solte ihnen von dem gerauchten Speck den der Würth Zum rothen haus bestellet Zweÿ pfund geben, welches der Knecht auch ohne sein vorwißen und ohne einige üble Folgerung Zu besorgen gethan, bittet dahero Ihne beklagten vor angestellter Klag zu absolviren.
Erkandt seÿe der Beklagte in Conformitæt der, von gnädigen Herren der fünffzehen darüber ertheilten Erkandnus in zehen pfund pfenning Straf und in die Unkosten bestehend in Vier Schilling Protocoll: und Gebott Geld.

Georges Martin Jungling demande aux Quinze un certificat d’après lequel les sujets du Wurtemberg ont le droit de s’établir à Strasbourg
1774, Protocole des Quinze (2 R 185)
(f° 551) Sambstags den 20. Augusti 1774. – Wilhelm nôe Georg Martin Jüngling des hiesigen burgers und Metzgers producirt unterthäniges Memoriale und bitten puncto attestati wegen freÿzügigkeit mit denen Würtenbergischen landen. Erkandt, Wird dem Imploranten mit gebetttenem attestato nach ordnung willfahrt.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qu’ils ont acquise depuis leur mariage. Ceux du mari s’élèvent à 1 463 livres, ceux de la femme à 132 livres.

1775 (22.8.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 597) n° 238
Inventarium über Herrn Georg Martin Jüngling, des Metzgers und Fraun Maria Cleophe gebohrner Zentlerin beder Eheleut und burger alhier Zu Straßburg in die Ehe gebrachtes Vermögen, aufgerichtet in Anno 1775. – in ihrem bereits den 28. Februarii Anno 1759 mit einander angetrettenen Ehestand gebracht und Zufolg des Vierten Artickels ihrer den 4. Januarii gedachten Jahrs vor mir Notario aufgerichteten Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben – So geschehen in Straßburg in fernerm beseÿn H. Joh: Philipp Haan, des ebenmäßig hiesigen burgers und Metzgers, als von der Ehefrau hierzu erbetenen beistands, in diesortiger in dem so genannten Rosengarten gelegener, während dieser Ehe erkaufter behausung auf dienstag den 22. Augstmonat nachmittag in dem Jahr nach Christi Geburt 1775.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Manns sowol in die Ehe gebrachte, als auch während derselben von seinen Eltern empfangen Guts, Sa. haußrats 97, Sa. Silbers 20, Sa. baarschafft 1640, Sa. Pfenningzinse 1122, Summa summarum 2880 fl – Dazugelegt die demselben von nachgemelten Haussteuren gebührigen halben theil derer 55, des Ehemanns gut 2936 fl.
Diesemnach wird der Von der Frau in die Ehe gebrachtem Vermögen hier nur die wenigen Mobilien verzeichnet, Sa. Slibers 34, Sa. goldene Ringe 42, Summa summarum 76 fl. – Die ihr von nachberürten Haussteuren gebürige helfte dazugerechnet mit 55 fl, Der Ehefrau Vermögens wenigster Theil 132 fl.

Georges Martin Jüngling meurt en 1780 en délaissant un fils. Les experts estiment la maison 450 livres. La masse propre à la veuve est de 387 livres. L’actif de la communauté et du défunt s’élève à 1 539 livres, le passif à 1 992 livres.

1780 (26.4.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 601) n° 360
Inventarium über Weiland Georg Martin Jüngling, des gewesenen Metzgers und burgers alhier Zu Straßburg Verlaßenschaft, aufgerichtet anno 1780. – nach seinem den dritten Hornung dieses Jahrs aus dieser Welt genommenen seligen Abschied zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschaft sowol auf Ansuchen der hinterbliebenen Tugendsamen Wittwe Fraun Maria Cleophe geborner Zentlerin, beiständlich H. Joh. Philipp Haan, des Metzgers und burgers alhier, als auch des Verstorbenen mit derselben ehelich erzeugten und ohntestirt zu Erben hinterlaßenen einzigen Sohns Johannes, Metzger-Lehrjungs, geordneten und geschworenen Vogts H. Joh. Jacob Eichler, des ebenmäßigen Metzgers und burgers alhier, mit Beistand H.. Not. Johannes Lederlin (…) So beschehen und angefangen in Straßburg in hernach inventirter in dem Thomas-Loch gelegener Sterb behausung auf Mittwoch den 26. Aprill vormittag in dem Jahr 1780.

Abschrifft der den 4. Januarii A° 1759 vor mir Notarius aufgerichteten Eheberedung
Folgt nun hierauf die Beschreibung dieser Verlaßenschaft an sich selbst. Der hinterbliebenen Wittwe unverändertes Gut, Sa. Hausraths 4, Sa. Silbers 12, Sa. goldener Ringe13, Eigentümlicher Anteil an einem Metzig banck
Nämlich ein fünffter Theil vor unverthielt ane einem Metzgerbanck mit deßen Begriffen, Weithen, Zugehörd. u. Gerechtigkeiten gelegen unter der hies. kleinen Metzig (…)
Schuld 37, Ergäntzung (418, Abzug 205) 112, Summa summarum 387 lb
Diesemnach wird alles übrige Vermoegen, weil keine Errungenschaft zu hoffen, unter dem Titel, so des beneficial-Erben unverändert und teilbar verzeichnet, Sa. hausraths 253, Sa. Fässe u. Weins 44, Sa. Chaise, Sättel u. Zäum 27, Sa. Silbers 24, Sa. baarschafft 37, Sa. Pferds 10
Eigenthum ane einer Behausung. (3. C N° 254) Näml. 1. Beh. Hofstatt u. Höfl. m. deren mit Gebäud, Begriffen, Weiten, Zugehörd. u. Gerechtigk. in hies. Stadt in dem Thomasloch an dem Rosengäßl: ein Seit neben vorhin der Ottoischen Stifftung u. jetzo Lorentz Detterer Metzger Zunftbittel gehörigen Haus, 2. s. neben Jacob Specht, dem Wollspinner, hinten auf Jgfr. Margareta Theukauffin stoßend, so auser denen darauf haftend. u. hernach mit Passiv-Cap. frei u. eigen, sofort durch vorgenannte Hh. Werkm. in deren Abschatzung Zedel gewürdiget word. um 450 lb. Wie dieses Haus von weil. Joh. Adam Fuchs des Metzgers u. b. alh. Wb. Marg. Barb. geb. Remuß erkauft word. weiset i. perg. teutsch unter H. Dinckel des cancellariæ contractuum Substituti Untersch. ausgefert. u. m. hies. Kanzlei aufgedr. Contractuum Ins. vers. Kbr. v. 7. 8.br 1760. Dabei 3. dgl. Kbr. m. bes. C St. ang. Ins. verw. datirt d. 21. Januarii 1695, 16. Sept. 1728. u. 15. April 1734.
Sa. Eigentum an Metzgerbäncken 477, Sa. guter Activschulden 214, Summa summarum 1539 lb – Schulden 1992 lb, Verlust 453 lb
Ungewiß, zweiffelhafft und verlohrene Schulden in des benef. 1374 lb
des Sohns Patengeld d. 29. mart. 1765 geboren
Eigenthum an Metzgerbäncker. Nämlich 4/5 theil von dem hievornen fol. – ausführlich beschrieb: Metzig banck, 280, Hierüb. C.St Kbr. vom 18. apr. 1760. An diesem Metzig banck hat der Wb. vogenannte sel. Mutter von ihrer Mutter ¼ ererbt die übrige ¾ ab. von ihrer geschwistern lt Kbr. C.C.St. de dato 12. nov. 1708 erkauft
It. 1 Metzigbanck welcher 6 schu 3 zoll lang und 12 schu 6 zoll tief ist oder die ½ eines Gadleins m. deß. zugehörden, rechten und gerechtigkeit gelegen ohnweit dem bronn alh. unter der kleinen Metzig zwischen Johann Georg Magnus dem ältern metzger und Theobald Roser dem frantzösischen bäcker hi. Rindshäutergraben : 13 ß 9 hiesigen Stadt Pfenning Thurn, H Werkm. aestimirt worden 223. Obig. bodz. zu dopp. gerechnet davon abgezogen mit 27 lt, restiren 197 lt, ; C.C.St. Kbr. de dato 6. feb. 1769 von Fr. Sabina Elis. geb. Schläber deren ihres verschuldeten Ehem. Johann Jb. Kamm des hies. Metzgers Maß zufolg E.E. Großen Rath d. 16. mart. 1768 ertheiler Erkanntnus auf Reichung ihrer richtiger Forderung entschlagen war erkauft Ferner 2 Kbr. C.C.St. v. 3. jan. 1737 und 1765 darüber besagen
(f° 12) Ergäntzung der Wittwe manglenden unv: Guts. anch Anleitung des d. 22. Aug. A° 1775 durch mich Notarium auffgerichteten Inventariums fehlet von der heutigen Wittwe ihren d. 28. Fabr. A° 1758 in die Ehe gebrachten Gut
Copia der Eheberedung (…) auf Donnerstag d. 4. Jenner 1759. Saltzmann, Notarius
(f° 19) Ausweisung der Wittwe. (…) So dann da die des beneficial erben unveränderte und in die teilbare Verl. gehörigen, vor den wolverordneten Kk. vertragsh. jüngsthin durch die Wb an sich ersteigten, d. 24. Martii daraufhin von E. E. grosen Raht bestättigten, und d. 3. dieses Monats in hiesiger C.C.St. verschriebenen vier fünfte Theile an dem in hiesigen kleinen Metzig zwischen weil. Johannes Geÿger Wittwe und Joh. Heinrich Magnus beden Metzgern, gelegenen Metzgerbanck, welche an 1110 fl ausmachen, 888 fl.
– Abschatzung vom 8.ten Maÿ 1780. Auf begeren Weÿland Herr Martin jüngling dem gewesenen Metzger ist Eine behausung alhie in der statt strasburg im thomenloch im Roßengarten gelegen, Ein seÿts neben Georg Specht dem wollspinner anderer seÿts neben H. Detterer dem Metzger und hinten Dirrkeuffin stoßend gelegen, solche behausung bestehet in zweÿ stuben zweÿ Kuchen und Etliche Kammern, ferner befindet sich Eine stallung darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller und hoff, Vor und um Neun Hundert gulden [unterzeichnet] Hueber Kaltner Wmstr

Marie Cléophée Zentler demande à être exemptée d’une partie des droits de mutation dus pour l’étal de boucher dont elle a racheté des parts. Le notaire Saltzmann présente des pièces à l’appui. Les Quinze rejettent la demande d’autant qu’elle aurait des conséquences préjudiciables
1781, Protocole des Quinze (2 R 191)
(p. 168) Sambstags den 7.ten Aprilis 1781. – Osterrieth nomine weÿland Georg Martin Jüngling gewesten burgers und metzgers Hinterlaßener Wittib Mariä Cleophe gebohrner Zendler, producirt unterthäniges memoriale und bitten puncto pfundzolls bitt unterthänig wie darinn. Erkandt, Obern Pfund Zoll Hh

(p. 231) Sambstags den 19.ten May 1781. – Obere Pfund Zoll Hh lassen durch H. Secretarium Widt referiren, es habe weÿland Georg Martin Jüngling des geweßenen hiesigen burgers und metzgers Wittib Maria Cleophe Zendler den 7.ten Aprilis jüngst per memoriale gebetten MGhh H. Contractuum actuarium dahin anzuweißen ihro mehr nicht dann den Pfundzolls von derjenigen Summe welche sie nach gepflogener abrechnung in ihres verstorbenen ehemanns maß wird ein zu schießen haben abzunehmen.
Beÿ deßfalls besessener Deputation hat H. Notarius Saltzmann nomine der Implorantin sich wie in memoriali auf den 4.ten §. um der Erläuterten Inventir schreiber und pfundzoll ordnung bezogen sofort seine conclusiones widerholet.
Nachdeme die H. Deputirte H. Actuarium Hammerer hinüber gehöret, hiebeÿ aber sowohl aus dessen mündlichen bericht, als der ihnen vorgewießenem Contract verschreibung wahrgenommen, daß die Implorantin das quæstionirte immobile durch eine auf ansuchen des Creditorum massæ syndici vorgenommener Versteigerung freÿ willig als als letzt und meistbietende an sich gebracht, mithin in solchem fall einem gnaden Frembden steigerer gleich zu achten der von der Implorantin angezogene §.4.is von einem fall redet wann eine wittib aus ihres ehemanns verlaßenschafft Zwar völlig ausgewießen unter denen Ihro desfalls angewießenen posten aber ihro ein immobile so sich nicht leicht theilen läßt und die schuldige ergäntzung über steigt gegen guth thuung des mehren werths überlaßen wird, als haben die H. Deputirte nicht ein sehen können wie die Implorantin da sie die quæstionirte Fünff vierte theil des in ihres ehemanns massam gehörigen metzig bancks freÿwillig an sich erstegert, einiger ansprach auf die in allegirtem §° vergrifene beneficien machen können, und da alle erweiterung dergleichen Rechts guthhaten gemeiniglich von nachtheiligen folgen und als haben die H. Deputirte der meinung seÿn wollen, daß die Implorantin mit ihren begehren ab und ane die bezahlung des völligen pfund zolls der ane sich ersteigten vier fünffte theil zu verweißen seÿe. Erkannt, bedacht Confirmirt.

Marie Cléophée Zentler meurt en 1785 dans une maison Grand rue qu’elle loue de la veuve Ensfelder. L’actif de la succession s’élève à 377 livres, le passif à 336 livres
1785 (19.5.), Not. Saltzmann (Jean Daniel, 6 E 41, 607) n° 511
Inventarium über Weiland Fraun Mariä Cleophe Jünglingin geb. Zentlerin, des Weiland Georg Martin Jüngling, gewesenen Metzgers und burgers alhier Zu Straßburgn Verstorbener Wittwe Verl. aufgerichtet A° 1785. – nach ihrem den 15. dieses laufenden Monats und Jahrs aus dießer Welt genommenen seligen Abschied, Zurückgelaßen hat. Welche Verlaßenschaft auf Ansuchen H. Joh. Philipp Haan, des ebenmäsigen Metzgers und burgers alhier, als geordneten und geschworenen Vogts der Verstorbenen mit solchem ihrem auch entseelten Ehemann erzielten einzigen Sohns und untestirt hinterlassenen Erben Johannes, des Soldaten unter dem dermalen zu Neu-Brisach in Besatzung liegend. französischen Fusgänger-Regiments Bouillon, welcher den letzverfloßenen 29.ten März das 21.te Jahr seines alters angetretten hat (…) – So geschehen in Straßburg in der verwittweten Frau Ensfelderin geb. Weberin an der mittleren langen Strasse gelegener eigentümlicher diesorts Lehnungs Weise bewohnender becken behausung auf Donnerstag den 19. Maj nachmittag in dem Jahr 1786.

(f° 3-v) Eigentum ane einem Metzigbanck. (11 Role N° 50, 20° 9 lb 12) Nämlich I Metzigbanck m. dess. begriffen, Weiten, Zugehörd. u. Gerechtigk. gelegen unter der hies: kleinen Metzig (…)
Series rubrorum. Sa. Hausraths 26 lb, Sa. Silbers 10 ß, Sa. Baarschaft 25 lb, Sa. Eigentums ane I. Metzigb. 225 lb, Sa. der Schuld. 100 lb, Summa summarum 377 lb – Schulden 336 lb, Nach deren abzug 50 lb – Stall summ 50 lb

Les créanciers de Georges Martin Jüngling font vendre la maison au plus offrant. Les acquéreurs sont le boucher Léonard Seiderer et sa femme Susanne Marie Braun moyennant 520 livres

1780 (28.9.), Chambre des Contrats, vol. 654 f° 373-v
H. Johannes Lederlin Notarius publicus ac practicus, weÿl. Georg Martin Jüngling des metzgers massæ creditorum syndicus, weiters derselbe innahmen deßen hinterbliebenen wittib Maria Cleophe geb. Zentlerin und dann nahmens Johann Jacob Eichler des metzgers als geordneten und geschworenen vogt deßen minorennen sohns nahmens Johannes als beneficial erben
in gegensein Leonhard Seiderer des metzgers und Susannæ Mariæ geb. Braunin unter assistentz David Heywang des metzgers und Johann Georg Jost des hohldrehers, als letzt und meistbietenden
eine in ermelter Verlassenschaft gehörige behausung, hoff, stallung und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten im Thomas loch am Rooßengäßlein, einseit neben Daniel Detterer dem hauptkandten E. E. Zunfft Zur blum, anderseit neben Mr Specht dem wollspinner, hinten auff den Rooßengarten – um 250 fl. verhafftet, geschehen um 1040 fl., worunter die capital summen begriffen

Fils de boucher, Jean Leonhard Seiderer épouse en 1774 Susanne Marie Braun, fille d’un cordonnier de Barr : contrat de mariage, célébration
1774 (4.7.), Not. Stoeber l’aîné (6 E 41, 1226) n° 1005
(Eheberedung) der Ehrsam und bescheidene Meister Johann Leonhard Seider lediger Metzger u. burger alhier, weÿland Meister Johann Adolph Seÿder geweßenen Metzgers mit auch weiland Frau Anna Maria geb. Steinbachin nun beeder selig ehelich erzeugter Sohn
Sodann die Ehren und tugendsame Jungfrau Susanna Maria Braunin Mr Johannes Braun des Schuhmachers und Burgers zu Barr mit Frn. Anna Maria geb. Jüngerin ehelich erzeugte Tochter – Actum Straßburg Montags den 4.sten Julÿ Anno 1774 [unterzeichnet] Johann Leonhardt Seÿder als hochzeiter, Susanna Maria braunen als hochzeitrin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 177-v, n° 18)
Im Jahr 1774 seind (den) 19. Julii copulirt worden Johann Leonhardt Seÿter lediger Metzger weil. Johann Adolph Seÿters gewesenen Metzgers und burgers alhie und weil. Fr. Annä Mariä gebohrner Steinbachin hinterlassener ehelicher Sohn und Jgfr. Susanna Maria Johannes Braun Schuhmachers und burgers in Barr und Fr. Annä Mariä gebohrner Jüngerin hinderlaßene eheliche tochter, [unterzeichnet] Johann Leonhardt Seÿder als hochzeiter, Susanna Maria braunen als hochzeitrin (i 181)

Susanne Marie Braun devient bourgeoise un mois après son mariage : inscription au livre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1774, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 110-v
Susanna Maria Braunin von Barr geb. verheurathet an Johann Leonhard Seÿter dem Metzger und burger allhier erhalt das burgerrecht wohl verhaltens wegen gratis, will dienen beÿ EE. Zunfft zur blum, prom. den eod. [17. aug. 1774]

Jean Leonard Seyder et Susanne Marie Braun font dresser un état de leur fortune

1805 (20 therm. 13), Strasbourg 7 (21), Not. Stoeber n° 2058, 6667
Inventaire de la masse active et passive de Jean Leonard Seyder boucher et Susanne Marie Braun par sentence du Tribunal le 8 thermidor
dans la maison sise rue du Thomas au jardin des roses N° 10 faisant partie de la présente masse
propres de la femme, meubles 110 fr, dettes actives 300 fr, total 410 fr
le mari, meubles 112 fr
Immeubles, Une maison avec cour écurie et appartenances située en cette ville rue Thomas au Jardin des Roses N° 10 d’un côté le Sr Specht d’autre le Sr detterer boucher aboutissant sur le Sr Baumer – acquise à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1780, estimée 2080 francs – existent trois anciens titres d’actes passés à la Chambre des Contrats en date des 21 janvier 1695, 16 septembre 1728 et 15 avril 1734
total de la masse active 2192 fr, passif 13.776 fr, déficit 11.583 fr, dt douteuses 49.000 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 97 F° 74 du 22 therm. 13

Jean Leonard Seyder qui s’est établi à Eckbolsheim vend la maison 3960 francs à Ephraïm Weil ci-devant appelé Freyem Weil

1809 (5.12.), Strasbourg 5 (29), Not. F. Grimmer n° 5948
Jean Leonard Seyder boucher ci devant à Strasbourg demeurant actuellement à Eckbolsheim
à Ephraim Weil ci devant appelé Freyem Weil
une maison, cour avec tous ses Bâtiments, appartenances, droits, aisances et dépendances située en cette ville au cul de sac de St Thomas rue jardin des roses n° 10, d’un côté Richard Specht, d’autre Laurent Detterer, derrière la propriété du Sr Baumer – acquis à la Chambre des Contrats le 28 septembre 1780, quoique acquis pendant le mariage avec Marie née Braun, il peut seul et valablement disposer attendu que suivant jugement du tribunal civil de première instance le 9 fructidor 13 la séparation de biens a été prononcée entre lui et la défunte – moyennant 3960 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 113 F° 153-v du 7.12.

Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
n° 641 s’est présenté Ephraïm Weil, fabricant de Maroquin domicilié en cette ville Ruë du Jeu des Enfants N° 61 lequel nous a déclaré conserver le nom de Weil pour nom de famille et celui d’Ephraïm pour prénom, le 12 octobre 1808.
n° 642 s’est présentée Madeleine Raphaël Wittersheim Epouse d’Ephraïm Weil, fabricant de Maroquin domiciliée en cette ville Ruë du Jeu des Enfants N° 61 laquelle nous a déclaré conserver le nom de Wittersheim pour nom de famille et celui de Madeleine pour prénom, le 12 octobre 1808.
(enfants n° 643-651)

Le registre de population des années 1820 porte qu’Ephraïm Weil est né en 1767 à Wintzenheim et sa femme Madeleine Wittersheim à Wittersheim en 1767
600 MW 51 (p. 243) Rue des Fribourgeois N° 4 (i 35)
Weil, Ephraim, 1767, Fabricant – Wintzenheim (auparavant) grande rue 156, – E. juillet 1822, décédé le 4 juin 1824
id. née Wittersheim, Madeleine, 1767, Ep. – Wittersheim – dél. v. m. aux grains 17
id. Samuel III, Négt. – Strasbourg – dél, même rue 3
id. Léopold, V – id. – dél. v. m. aux grains 17
id. Jacques XI – id. – dél. id.
id. Simon, XIII – id. – dél. id.
id. Sigismund, 1806 – id. – dél. id.
id. Jeannette, VII – id. – dél. id.
id. Henriette 1808 – id. – dél. id.

Ephraïm Weil meurt en 1824 d’apoplexie en délaissant neuf enfants
1824 (24.6.), Strasbourg 1 (44), Me Rencker n° 3272
Inventaire de la succession d’Ephraim Weill, marchand décédé le 5 juin dernier – à la requête de 1. Madeleine Wittersheim la veuve, mère et tutrice légale de Simon, Sigismond, Henriette, 2. Samuel Weill, commerçant tant en son nom et et tuteur de Benoit et Henriette Weill enfants mineurs de son frère Isaac, commerçant décédé à Krautergersheim procréés avec Gaton Weil épouse actuelle de Lazare Neftali Cerf, commerçant à Krautergersheim, 3. Lazare Cerf, commerçant à Strasbourg père et tuteur légal desdits enfants mineurs d’Isaac Weill, 4. Léopold Weill, commerçant, 5. Jacques Weill, commerçant, 6. Théodore Aron Hirtz, propriétaire à Wintzenheim arrondissement de Colmar au nom de son épouse Anne Weill, 7. Jules Weill, commissionnaire à Strasbourg subrogé tuteur des enfants mineurs Benoit, Minette par représentation de leur père Jean Weill demeurant à Krautergersheim

dans la maison du Sr Meckert place d’Armes n° 42
marchandises 26 192 fr, mobilier, meubles au comptoir
dans la maison rue des Fribourgeois n° 4, dans la cuisine, dans la chambre à coucher, dans la salle à manger, dans la chambre à côté, dans la chambre à coucher à côté de la précédente, dans une pièce ayant vue dans la cour et dans la rue du Vieux Seigle, dans la chambre à côté ayant vue dans la rue des Fribourgeois et dans la reu du Vieux Seigle, dans une chambre aux mansardes sur le bâtiment de derrière et dans la chambre au linge sale 4033 fr, numéraire 736 fr, créances 56.325 fr, créances douteuses 6835 fr, ensemble 93.387 fr – immeubles à Griesheim, Truchtersheim, Krautergersheim, Obernai, Meistratzheim non estimés – passif 32.247 fr
vacation du 6.9. (acp 169 f° 167 du 11.9.)

Décès, Strasbourg (n° 904)
Déclaration de décès le 5 juin 1824. Ephraïm Weill âgé de 61 ans, né à Wintzenheim (Bas Rhin) Marchand de toile, Epoux de Madeleine Wittersheim domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 4 courant à 11 heures du soir dans la maison située N° 4 rue des Fribourgeois, fils de feu Matjieu Weill, Commerçant et de feue Judith Weil. (apoplexie) i 59

Le notaire François Antoine Lacombe acquiert la maison par adjudication au tribunal civil le 8 novembre 1811. Il la revend en 1815 au boucher Joël Weill et à sa femme Sophie Kræmer

1815 (14.9.), Strasbourg 3 (62), Not. Übersaal n° 6882
François Antoine Lacombe père notaire royal et Eléonore Cunégonde Langhans
à Joël Weill boucher et Sophie Kraemer
une maison avec cour, tous bâtiments, droits, appartenances et dépendances située en cette ville cul de sac de Thomas rue jardin des roses n° 10, dont les acquéreurs sont déjà en jouissance, d’un côté Richard Specht, d’autre N. Detterer, derrière la propriété de M. Pommer – la propriété est constatée par procès verbal d’adjudication au tribunal de première instance le 8 novembre 1811 et déclaration de command le 9 novembre – moyennant 4000 francs
enreg. f° 163 du 15.9.

Originaire d’Oberbronn mais en service depuis deux ans à Ingenheim, Lehmann Joël (Joël Weill) épouse en 1794 à Ingenheim Feyel Libermann (Sophie Kræmer)
Mariage, Ingenheim – Den 15.ten floral im Zweÿten Jahr der ein und untheilbaren fränckischen Republick ist vor mir (…) erschienen Lehmann Jöël, Jöël Lobs des burgers und Handelsjuden Zu Oberbronn, und Miriam gebohrner Lehmann beÿde Eheleuthe ehelich erzeugter lediger Sohn, seines Alters 28 Jahr laut scheins von der Municipalität von Oberbronn und der seit Zweÿen Jahren dahier in Ingenheim in diensten stehet, und feiel Libermännin weiland Libermann Levi gewesenen burgers und handels Juden dahier Zu Ingenheim hinterlassene und Zipper gebohrnen Beniaminin beÿder geweßten Eheleuthe ehelich erzeugte ledige tochter, ihres Alters 27 Jahr und Vier Monate laut Aussage und Geständnis der unterschriebenen Hochzeitsleute [unterzeichnet] Leman Joel, Hochzeiterin Nahmen (hébreu, i 7)

Déclaration des noms par les Juifs, Strasbourg (1808)
n° 1265. (…) s’est présenté Lehmann Joël, Boucher, domicilié en cette ville Rue du Jeu des Enfant N° 29, lequel nous a déclaré prendre le nom de Weill pour nom de famille et celui de Joël pour prénom, et a signé avec nous le présent acte, le 4 novembre 1808 (signé) Lejman Joel, Joel weill (i 214)
n° 1266. (…) s’est présentée Foegelé Levy, épouse de Joël Weill, Boucher, qui se nommait antérieurement Lehmann Joël, domiciliée en cette ville Rue du Jeu des Enfant N° 29, laquelle nous a déclaré prendre le nom de Kraemer pour nom de famille et celui de Sophie pour prénom, et a déclaré ne savoir signer (i 214)
Enfants n° 1267-1271

Registre de population
600 MW 118 (p 141) Rue du Jardin aux Roses N° 10
P. Weil, Joel, (surnom) Lehmann, 1763, Oberbronn, boucher (sortie) 24 9.b 1826 décédé
id. née Kraemer, Sophie, 1764, Ingenheim (sortie) 17 Xn 1831, Vx Mé aux Vins 64
Madeleine, 1798, Strasbourg (sortie) id.
Sephora, 1801, Strasbourg (sortie) 15 juin 1824 parti pour Paris
David, 1802, Strasbourg, garçon boucher (sortie) 14 7.bre 1824 parti pour Paris
Marie Anne, 1808, Strasbourg (sortie) 26 janvier 1827 parti pour Paris
Agathe, 1809, Strasbourg (sortie) 22 mai 1826 parti pour Paris, parti pour Francfort 29 juin
Josephe, 1810, Strasbourg (sortie) 17 Xbre 1832, Vx Mé aux Vins 64
Benjamin, 1812, Strasbourg (sortie) id.
Moyse, 1813, Strasbourg (sortie) id.

Le boucher Joël Weil meurt en 1827 dans sa maison rue du Jardin des Roses en délaissant huit enfants.

1827 (18.5.), Strasbourg 7 (75), Me Stoeber n° 9887
Inventaire de la succession de Joël Weil, boucher décédé le 24 novembre dernier – à la requête de Sophie Kraemer, la veuve mère et tutrice légale de ses cinq enfants nommés Marie, Agathe, Joseph, Benjamin, Moise – en présence de Simon Metzger, boucher, subrogé tuteur, héritiers bénéficiaires, pour un cinquième attendu que leurs autres frères et sœurs Madeleine Weil, célibataire majeure, Zéphora Weil majeure à Marseille, David Weil boucher à Strasbourg ont renoncé à la succession par déclaration au greffe en date du 30 avril courant
mariés il y a environ 30 ans sans contrat de mariage

dans la maison mortuaire cul de sac St Thomas rue du Jardin des Roses n° 10
immeubles, une maison, petite cour, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg au cul de sac St Thomas rue du Jardin des roses n° 10, d’un côté Eude marchand de chandelles, d’autre le Sr Schleicker, derrière le Sr Pommer – acquis de François Antoine Lacombe, notaire, et Eléonore Cunégonde Langhans par acte reçu Me Übersaal le 14 septembre 1815 pour 2000 fr
un étal de boucher situé à Strasbourg aux Petites Boucheries n° 106 d’un côté le Sr Huck, d’autre la succession de Heinold, estimé 500 fr
mobilier 101 fr – total 2601 fr – passif 5860 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 184 F° 11 du 25.5.

Décès, Strasbourg (n° 2040)
Déclaration de décès le 24 novembre 1826. Joël Weill âgé de 55 ans, né à Oberbronn (Bas Rhin) boucher époux de Sophie Kraemer domicilié à Strasbourg mort en cette mairie le 24 courant à quatre heures du matin dans la maison située N° 10 rue des Roses, fils de feu Isaac Weill, Marchand et de feue Marie N. (obst. du bas-ventre)

Sophie Kræmer loue la maison à son gendre maroquinier Joseph Levy

1830 (22.7.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 59 F° 56 – ssp du 4 courant
Bail de 3 années à commencer le 6 courant – Sophie Kraemer veuve de Joël Weill, boucher
son gendre Joseph Levy, maroquinier
une maison n° 10 rue des Jardins en cette ville – moyennant un loyer annuel de 200 francs

La vente de 1815 est résolue faute de paiement par jugement rendu au tribunal civil le 18 mars 1833 au profit d’Antoine François Thomas Lacombe, fils du précédent propriétaire, qui la revend deux mois plus tard 2 200 francs à Jean Jacques Schleicher

1833 (6.5.), Strasbourg 8 (nouv. cote 52), Me G. Grimmer n° 4395
Antoine François Thomas Lacombe, notaire à la résidence de Strasbourg
à Jean Jacques Schleicher, propriétaire
une maison sise à Strasbourg rue du Jardin des Roses n° 10 d’un côté le Sr Eude fabricant de chandelles, d’autre le Sr Schleicher acquéreur, derrière le Sr Schreiner maçon – au vendeur par jugement du tribunal civil rendu le 18 mars 1833 portant résolution de vente faite à Joël Weill, boucher, et Sophie Kraemer par feu François Antoine Lacombe père, notaire à Strasbourg, par acte reçu Me Ubersaal le 14 septembre 1815, le vendeur étant aux droits de la succession de son père et des enfants de François Sarger, cessionnaires intermédiaires contre les héritiers Joel Weill – moyennant 2200 francs
Enregistrement de Strasbourg, acp 217 F° 110 du 10.5.

Le marchand de cuirs Jean Jacques Schleicher et Dame Marie Elisabeth Geng vendent la maison 2000 francs au potier Jean Daniel Goerner et à sa femme Caroline Geng

1840 (24.12.), Strasbourg 10 (97), Me Zimmer n° 3793
Ont comparu M. Jean Jacques Schleicher, marchand de cuirs, et Dame Marie Elisabeth Geng, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, tous deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
à M. Jean Daniel Goerner, potier de terre & De Caroline Geng, son épouse de lui dument autorisée les deux demeurant ensemble & domiciliés à Strasbourg
Une maison avec bâtiment latéral, cour, appartenances & dépendances, située à Strasbourg, rue du Jardin des Roses n° 10 d’un côté Mlle Brodbeck, de l’autre M. Eude fabricant de chandelles, & par derrière M Schreiner maçon. Cet immeuble est vendu tel qu’il se poursuit et se composant actuellement sans en rien exepter ni réserver, avec un fourneau carré en fonte & les volets qui s’yn trouvent, avec tout ce qui y a de droit ou par destination nature immobilière et avec tous les droits & servitires actifs & passifs qui en dependent, à cet égard les vendeurs observent que par contrat de vente passé devant Me Tinchant notaire à Strasbourg le 26 novembre 1839 ils ont vendu à Mlle Marie Salomé Julie Brodbeck de Strasbourg une maison avec dépendances située cul de sac de St Thomas n° 22 entre autres à la condition suivante transcrite littéralement du dit contrat
« de souffir que les locataires de la maison sise rue du Jardin aux roses N° 10 viennent puiser, mais pendant le jour seulement, de l’eau à la pompe située en la maison faisant l’objet de ladite vente, ces locataires seront tenus d’entrer par la porte donnant dans la rue du jardin aux roses & l’entretien de cette pompe sera fait à frais communs par les propriétaires des deux maisons lesquelles sont contigues »
Cette maison appartient à M. Schleicher pour l’avoir acquise de M. Antoine François Thomas Lacombe, notaire à Strasbourg suivant contrat de vente passé devant Me Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 6 mai 1833 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 13 mai 1833 vol. 269 n° 77. Cette maison est devenue la propriété de M. Lacombe par jugement rendu par le tribunal civil de première instance à Strasbourg le 18 mars 1833, dument enregistré, lequel a prononcé la résolution d’une vente qui avait été faite à feu Joel Weil, vivant boucher à Strasbourg & à Sophie Kraemer sa femme par feu M. François Antoine Lacombe père notaire à Strasbourg devant Me Ubersaal notaire en ladite ville le 14 septembre 1815, ladite prononciation de résolution ayant été faite au profit dudit M. FrançoisAntoine Thomas Lacombe qui a justifié être aux droits de la succession de son père M. François Antoine Lacombe & des enfants du Sr François Sarger, cessionnaires intermédiaires contre les héritiers dudit Joel Weil & sa veuve Sophie Kraemer – pour la somme de 2000 francs
acp 284 (3 Q 29 999) f° 7 du 30.12.

Jean Daniel Gerner épouse Caroline Geng en 1837
1837 (29.12.), Strasbourg 9 (72), Me Hickel n° 5811
Contrat de mariage, communauté réduite aux acquets – Jean Daniel Gerner, garçon poelier fils de Jean Daniel Gerner, poelier, et de Marguerite Barbe Blind
Caroline Geng, majeure fille de Jean Daniel Geng, cordonnier, et de Barbe Heinrich
Enregistrement de Strasbourg, acp 255 F° 85-v du 2.1.

Jean Daniel Goerner et Caroline Geng hypothèquent la maison au profit de Jean Jacques Stotz

1841 (28.5.), Strasbourg 8 (63), Me Zeyssolff n° 731
Obligation – Ont comparu Le sieur Jean Daniel Goerner, potier de terre, et De Caroline Geng, son épouse qu’il assiste et autorise, demeurant ensemble et domiciliés à Strasbourg (devoir)
a Mr Jean Jacques Stotz, propriétaire demeurant et domicilié en ladite ville, la somme principale de 1200 francs
hypothèque, Une maison avec bâtiment latéral, cour appartenances et dépendances, située à Strasbourg, rue du Jardin des Roses n° 10 d’un côté Mlle Brodbeck, de l’autre M. Eude fabricant de chandelles, & par derrière M Schreiner maître maçon.
Les débiteurs déclarent que cette maison leur appartient en toute propriété pour en avoir fait l’acquisition aux termes d’un contrat passé devant Me Zimmer et son collègue Notaires en cette ville le 24 décembre dernier enregistré transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 20. mars suivant volume 368. N° 17. Ils declarent en outre que ledit immeuble n’est grevé d’autre charges et hypothèques que du privilège de la somme de 2000 francs due à Mr Louis Chrétien Gonthier Schaefer docteur en médecine a Strasbourg en vertu d’une obligation passée devant Me Hickel lors Notaire à Strasbourg le 2 mai 1834 (…)

Jean Daniel Goerner qui a fait plâtrer le pignon à l’arrière de sa maison déclare n’y avoir aucun droit de mitoyenneté

1841 (11.6.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 80 (1869) f° 75-v, ssp du 10.6.1841
Déclaration. Je soussigné D. Gerner propriétaire de la Maison sise rue du Jardin des Roses N° 10 donnant par derrière sur le Maison des héritiers Schreiner ayant fait platrer dans une chambre de derrière du second étage le pignon en galanture appartenant aux héritiers Schreiner et qui separe nos propriétés declare par la présente que cette partie du pignon est la propriété des héritiers Schreiner et que je n’y ai aucun droit de mitoyenneté ni autre que la faculté de platrer ledit pignon m’a été accordée avec sa réserve de la part des héritiers Schreiner de la retirer pour la construction du dit pignon ou pour tout autre motig.
Fait à Strasbourg le 10 juin 1841.

Caroline Geng meurt en 1845 en délaissant deux filles.

1845 (20.9.br), Strasbourg 13 (61), Me Arbogast n° 2174
Inventaire de la succession délaissée par De Caroline Geng vivante épouse du Sr Jean Daniel Gerner poelier à Strasbourg et de la communauté de biens qui avait existé entre elle et son mari
Cejourd’hui 20 novembre 1845 à neuf neures du matin dans la maison mortuaire sise à Strasbourg rue du Noyer n° 5. A la requête et en présence de M. Jean Daniel Gerner, poelier demeurant à Strasbourg agissant A. en son propre nom comme ayant été commun en biens avec la défunte D. Caroline Geng son épouse, B. comme usufruitier pour moitié de la fortune délaissée par cette dernière ainsi qu’il résulte 1) de son contrat de mariage passé devant Me Hickel ci devant notaire en cette ville le 29 décembre 1837, 2) d’un acte de donation passé devant Me Becker notaire en cette ville le 15 octobre denier, ces deux actes enregistrés, C. Et encore comme père et tuteur légal de ses deux enfants mineurs nommés Caroline Gerner âgée de 14 ans, et Sophie Mathilde Gerner âgée de 2 ans, Lesdits deux enfant seuls habiles a se dire et porter héritières chacune pour moitié de leur défunte mère Dame Gerner décédée à Strasbourg le 23 octobre dernier
Et en présence de Mr Daniel Geng père cordonnier demeurant à Strasbourg en qualité de subrogé tuteur desdites mineures Gerner

Immeubles. M. Gœrner et sa défunte femme ot acquis pendant leur mariage de M. Jean Jacques Schleicher marchand de cuirs et De Marie Elisabeth Geng conjoints à Strasbourg suivant acte passé devant M° Zimmer qui en a gardé la minute et son collègue notaires en ladite ville le 24 décembre 1840. enregistré, Une maison avec bâtiment latéral, cour, appartenances et dépendances située à Strasbourg rue du jardin des roses N° 10 d’un côté Melle Brodbeck de l’autre M Eude fabricant de chandelles et par derrière M. Schreiner, maître maçon
Relevé des titres de propriété et renseignements. 1. Contrat de mariage susrelaté (…), 2. L’expédition du contrat d’acquisition sus relaté (…)
clos après avoir été certifié véritable par le veuf et par Mlle Adèle Gerner, demoiselle de magasin et majeure d’age demeurant à Strasbourg, ci présente, comme ayant été en possession des marchandises se trouvant dans le magasin de la Rue des Petites Boucheries N° 33
acp 343 (3 Q 30 058) f° 54-v (déclaration du 16 avril 1846)
Il dépend de la dite succession un mobilier pour à la défunte évalué à 361 francs
Un mobilier de la communauté évalué à 382
Marchandises évaluées à 4807, argent comptant 60, créances 2769
Immeubles, Une maison sise à Strasbourg rue du Jardin des Roses N° 10
Description du contrat de mariage et des titres et papiers
Passif montant à 13.670 francs

Caroline Geng lègue l’usufruit viager de la succession à son mari
1845 (14.10.), Me Becker
Donation par Caroline Geng épouse Jean Daniel Gerner poelier à Strasbourg au dit Sr Gerner son mari, ce acceptant, de l’usufruit viager de la succession en cas de survie, reductible en cas d’enfants
acp 341 (3 Q 30 056) f° 32 du 23.10. (décédée le 23. 8.bre 1845)

Jean Daniel Gerner se remarie avec Catherine Frédérique Eichborn
1846 (25.2.), Strasbourg 10 (106), Not. Zimmer n° 6082
Contrat de mariage – Ont comparu 1. Mr Jean Daniel Gerner, fabricant de poëles en fayence demeurant et domicilié à Strasbourg, fils légitime de feu Jean Daniel Gerner et de Barbe Blind sa veuve demeurant en ladite ville & veuf avec deux enfants de Caroline Geng, d’une part
et Mlle Catherine Frédérique Eichborn, sans état, demeurant et domiciliée en ladite ville, fille légitime de feus Jean Eichborn & Marie Madeleine Helck, conjoints décédés tous deux à Strasbourg
Les apports du futur époux consistent en un mobilier, marchandises er créances s’élevant ensemble à 7858
Une Maison à Strasbourg rue du Jardin des Roses N° 10
Passif montant à 6960, Rapport dû aux enfants 3313
Les apports de la future épouse consistent en meubles, literie et créances le tout estimé à 15.000 francs
Donation réciproque de l’usufruit de la moitié des biens délaissés par le prémourant au survivant
acp 345 (3 Q 30 060) f° 60-v du 26.2.

1846 (11.2.), Me Arbogast
Rectification de l’inventaire de la succession de Caroline Geng épouse Jean Daniel Goerner poelier à Strasbourg, enregistré en ce bureau le 28 9.bre 1845 f° 54
A la requête dudit Goerner et autres héritiers qualifiés au dit inventaire.
L’actif de la communauté se compose en outre 1° d’une somme de 585 dont à déduire 69, reste 516 francs
le passif s’élève à 13.840, plus 490 francs pour frais de dernière maladie. Les reprises de la défunte sont de 2000, les remplois du veuf 900 (total) 17.290
acp 345 (3 Q 30 060) f° 16 du 12.1.

Jean Daniel Gerner devient seul propriétaire de la maison suite à l’adjudication ordonnée par jugement

1855 (27.6.), Strasbourg 13 (nouv. 79), Not. Flach (Jean Georges)
N° 2613 du 27 juin 1855. Cahier des charges – Enonciation du jugement ordonnant la vente. Suivant jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 12 e ce mois, sur les poursuites I. de Mr Jean Daniel Gerner poêlier demeurant à Strasbourg, agissant tant en son nom pour qu’en qualité de tuteur légal de son enfant mineur Sophie Mathilde Gerner issue de son mariage avec feu De Caroline Gang son épouse en premières noces, II. & De Caroline Gerner, épouse assistée de & autorisée du Sieur Georges Edouard Schweickardt tapissier avec lequel elle demeure en cette ville, Ledit Sr Schweickardt agissant en outre en qualité de subrogé tuteur de ladite mineure. Le tribunal en homologuant la délibération du conseil de famille de ladite mineure tenu sous la présidence de Monsieur le juge de paix du canton Ouest de cette ville en date du 7 de ce mois a ordonné que devant Me Flach notaire soussigné il serait procédé à la vente par licitation d’une maison sise à Strasbourg & dépendant de la communauté de biens qui a exsité entre M. Gerner & son épouse défunte.
Désignation de l’immeuble. Une maison avec bâtiment latéral, cour appartenances et dépendances, située à Strasbourg, rue du Jardin des Roses n° 10 d’un côté la propriété de Mlle Brodbeck, de l’autre celle du Sr Hahn & donnant par derrière sur celle des veuve & héritiers Schreiner.
Etablissement de la propriété. La maison ci dessus désignée a été acquise durant la communauté qui a existe entre M. Gerner & son épouse défunte de M. Jean Jacques Schleicher, marchand de cuirs & De Marie Elisabeth Geng conjoints à Strasbourg suivant acte passé devant Me Zimmer notaire en cette ville le 24 décembre 1840 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 20 mars 1841 volume 368 N° 17. Les époux Schleicher sont eux-mêmes devenus propriétaires du dit immeuble pour l’avoir acquis de M. Antoine François Thomas Lacombe, alors notaire à Strasbourg suivant acte passé devant Me Louis Léopold Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 6 mai 1833 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 13 mai 1833 vol. 269 n° 77. La dite maison appartenait en toute propriété à M. Lacombe par le jugement rendu par le tribunal civil de première instance à Strasbourg le 18 mars 1833, lequel a prononcé la résolution d’une vente qui avait été faite à feu Joel Weil, vivant boucher à Strasbourg & à Sophie Kraemer sa femme par M. François Antoine Lacombe père, alors notaire à Strasbourg, devant Me Uebersaal, notaire en ladite ville le 14 septembre 1815.
acp 441 (3 Q 30 156) f° 19-v du 27
N° 2614, Dépôt du 27 juin 1855
N° 2649, Adjudication du 19 juillet 1855 (…) Obtempérant à cette réquisition M° Flach a fait cette lecture avec interprétation en allemand, aux personnes réunies & a procédé ensuite à la réception des enchères sur la mise à prix de 8000 francs fixée par le jugement ordonnant la vente.
Deux bougies ayant été allumées & pendant la durée de la deuxième uen mise a été faite par le colicitant Sr Gerner qui a porté le prix de l’immeuble à 8200 francs
Police d’assurance – Société d’assurance mutuelle contre l’incendie pour le département du Bas-Rhin. N° 112 inscription di 18 février 1850, somme assurée 9000. Police pour M. Jean Daniel Gerner à Strasbourg
Strasbourg. Rue du Jardin aux roses, 10
Maison d’habitation avec magasin et atelier de menuiserier, évaluation 7000 f.
Maison d’habitation contiguë avec bûchers etc., évaluation 2000 f.
acp 441 (3 Q 30 156) f° 87 du 24.7.

Jean Daniel Gerner et Catherine Frédérique Eichborn ouvrent un crédit auprès du négociant Charles Friedel pour qu’ils puissent régler l’entrepreneur Joseph Mangold des bâtiments qu’ils ont fait construire 23, rue Thomann et font construire 10, rue du Jardin-aux-Roses

1856 (24.6.), Strasbourg 13 (nouv. 80), Not. Flach (Jean Georges) n° 3059
Ouverture de crédit – Ont comparu I. Mr Charles Friedel, cadet, négociant demeurant à Strasbourg
II. Mr Jean Daniel Gerner, fabricant de poêles en fayence et sous son autorisation De Catherine Frédérique Eichborn son épouse,
III. & Mr Joseph Mangold Entrepreneur de constructions Tous demeurant audit Strasbourg
Article Premier. Mr Friedel ouvre par les présentes aux époux Gerner & au Sr Mangold qui l’acceptent un crédit de 30.000 francs afin de leur faciliter la construction que les époux Gerner font faire en ce moment par M Mangold des maisons ci après désignées. Article Deux (…)
Affectation hypothécaire. 1° Une maison nouvellement construite à rez-de-chaussée, trois étages, petite cour séparée par un mur des propriétés suivantes sise à Strasbourg rue Thomann n° 23 (…)
2° Un bâtiment de fond & bâtiment latéral à rez-de-chaussée Contenant remises deux étages & combles avec cour située derrière la maison qui vient d’être décrite dont ils sont séparés par un mur mais forment aujourd’hui les bâtiments du fond des deux maisons ci après désignées sous les articles 3 & 4
Le sol (…)
3° Une maison en ce moment en construction à rez-de-chaussée & quatre étages sise à Strasbourg rue de la gare autrefois rue du jardin des roses dont elle fait le coin avec la rue Thomann, d’un côté la maison décrite sous l’article premier de l’autre la maison ci après désignée (…)
4° Une maison en ce moment en construction à rez-de-chaussée & quatre étages sise en la même ville rue de la gare autrefois rue du jardin des roses N° 10, d’un côté la maison précédente, de l’autre le Sr Hahn derrière la cour sont est parlé ci-dessus.
Le sol & les constructions a la place desquels cette maison a été élevée ont été acquis par M. Gerner dans la licitation poursuivie par lui contre les héritières de De Caroline Geng, son épouse en premières noces suivant procès verbal d’adjudication dressé par Me Flach, notaire soussigné, nommé par justice le 19 juillet 1855.
L’origine antérieure de la propriété de tous ces immeubles est suffisamment établie dans les titres ci-dessus relatés.
(…) 3) Que les immeubles désignés sous les articles un & deux sont grevés d’une somme de 20.000 francs due à laveuve & aux héritiers Schreiner aux termes du contrat de vente préallégué d’une obligation passée devant Me Flach notaire soussigné le 28 décembre dernier. 4) Que l’immeuble décrit sous l’article trois est franc et quitte de toute dette que le prix d’acquisition en a été soldé comptant. 5) & que m’immeuble décrit sous l’’article quatre a été affecté pour un somme de 6000 francs qui est due à M François Nægel chirurgien demeurant à Strasbourg suivant acte de translation d’hypothèque dressé par le soussigné notaire Flach le 9 octobre 1855

Liquidation et partage de la communauté entre Jean Daniel Gerner et Caroline Geng
1856 (23.6.), Strasbourg 13 (nouv. 80), Not. Flach (Jean Georges) n° 3058
Liquidation et partage de la communauté qui a existé entre Jean Daniel Gerner et Caroline Geng
Ont comparu I) Mr Jean Daniel Gerner, fabricant de poeles demeurant à Strasbourg agissant 1° à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui & D. Caroline Geng son épouse, 2° comme usufruitier de la moitié de la fortune délaissée par ladite son épouse ainsi qu’il résulte 1. de son contrat de mariage passé entre les époux Gerner devant Me Hickel alors notaire à Strasbourg le 19 décembre 1837, 2. d’un acte de donation par la défunte reçu par Me Becker notaire à Strasbourg le 15 octobre 1845. 3° enfin comme père et tuteur légal de sa fille mineure Sophie Mathilde Gerner issue de son union avec ladite défunte son épouse
II. Mad. Caroline Gerner épouse di Sieur Georges Edouard Schweickhardt, tapissier, avec lequel elle demeure à Strasbourg, Mr Schweickardt agissant tant pour l’assistance et l’autorisation de son épouse qu’en sa qualité de subrogé tuteur de ladite mineure.

Observations préliminaires. I° observation. Mariage des épouse Gerner, Contrat de mariage (…)
II° observation. Décès de Mad. Gerner née Geng. Inventaire. Rectification d’inventaire
III° observation. Mariage de Mad. Schweickardt
IV° observation. Licitation de la maison dépendant de la communauté. Enonciation du jugement ordonnant cette licitation ainsi que la présente liquidation
acp 451 (3 Q 30 166) f° 53 du 24.6. (succession déclarée le 16 avril 1846)
Communauté. Masse active 17.549. Masse passive 18.264. Excédent passif 715.
Succession, remploi de la défunte en vertu de son contrat de mariage 3345, Garde robe 341, Total 3706. Passif 490, reste 3216 – moitié 1608

Jean Daniel Gerner et Catherine Frédérique Eichborn hypothèquet les mêmes bâtiments au profit du brasseur Jacques Diemer

1856 (24.6.), Strasbourg 13 (nouv. 80), Not. Flach (Jean Georges) n° 3060
Obligation – Ont comparu Le Sieur Jean Daniel Gerner, fabricant de poêle et sous son autorisation De Catherine Frédérique Eichborn, conjoints demeurant ensemble à Strasbourg (devoir)
à M. Jacques Diemer, brasseur demeurant au dit Strasbourg la somme principale de 20.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. I) Une maison en ce moment en construction à rez-de-chaussée & quatre étages sise à Strasbourg rue de la gare autrefois rue du jardin des roses dont elle fait le coin avec la rue Thomann d’un côté rue Thomann n° 23 (…)
II) Une maison en ce moment en construction à rez-de-chaussée & quatre étages sise en la même ville rue de la gare autrefois rue du jardin des roses N° 10, d’un côté la maison précédente, de l’autre le Sr Hahn derrière la cour sont est parlé ci-dessus.
Le sol & les constructions a la place desquels cette maison a été élevée ont été acquis par M. Gerner dans la licitation poursuivie par lui contre les héritières de De Caroline Geng son épouse en premières noces suivant procès verbal d’adjudication dressé par Me Flach notaire soussigné nommé par justice le 19 juillet 1855. M. Gerner & sa première femme ont acquis le même immeuble durant la communauté qui a existé entre eux de M. Jean Jacques Schleicher, marchand de cuirs & De Marie Elisabeth Geng conjoints à Strasbourg, suivant acte passé devant Me Zimmer notaire en cette ville le 24 décembre 1840 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 20 mars 1841 volume 368 N° 17. Les époux Schleicher sont eux-mêmes devenus propriétaires du dit immeuble pour l’avoir acquis de M. Antoine François Thomas Lacombe, alors notaire à Strasbourg, suivant acte passé devant Me Louis Léopold Guillaume Grimmer alors notaire à Strasbourg le 6 mai 1833 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville le 13 mai 1833 vol. 269 n° 77. La dite maison appartenait en toute propriété à M. Lacombe par le jugement rendu par le tribunal civil de première instance à Strasbourg le 18 mars 1833, lequel a prononcé la résolution d’une vente qui avait été faite à feu Joel Weil, vivant boucher à Strasbourg & à Sophie Kraemer sa femme par M. François Antoine Lacombe père, alors notaire à Strasbourg, devant Me Uebersaal, notaire en ladite ville le 14 septembre 1815.
III° & une maison de deux corps de bâtiments à rez-de-chaussée Contenant remise, deux étages & comble avec cour située derrière les deux maisons ci-dessus hypothéquées auxquelles elle sert de bâtiment de fond & qui est séparé par un mur d’une autre maison appartenant aux époux Gerner & donnant sur la rue Thoman où elle porte le N° 23. (…)

La Ville vend à Daniel Gerner un terrain rue de la Gare qui sert en partie à élever la maison (voir les actes suivants)

1856, Maire 23 juillet, approuvé le 6 août – Vente par la Ville de Strasbourg
à Daniel Gerner fabricant de poëles de fayence à Strasbourg
de 114 mètres 40 de terrain communal rue de la Gare à Strasbourg moyennant 7436 francs
acp 452 (3 Q 30 167) f° 68 du 12.8.

Jean Daniel Gerner et Catherine Frédérique Eichborn vendent 40 000 francs au bottier Auguste Hirschbühl et à sa femme Elisabeth Wanger une maison dont ils s’engagent à terminer la construction en convenant de clauses sur le mur qui clôt la cour

1857 (23.6.), Strasbourg 14 (148), Not. Ritleng n° 9287
Ont comparu Mr Jean Daniel Gerner, fabricant de poêle & De Catherine Frédérique Eichborn son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant à Strasbourg (vendre)
à Mr Auguste Hirschbühl, maître bottier & De Elisabeth Wanger son épouse de lui autorisée domiciliés & demeurant ensemble à Strasbourg
Une Maison à rez-de-chaussée & quatre étages avec cour, puits, appartenances & dépendances située à Strasbourg rue de la Gare numéro (-) d’un côté les vendeurs eux-mêmes de l’autre le sieur Hahn marchand de Charbons par devant la dite rue par derrière les vendeurs eux-mêmes. Dans cette vente sont compris tous les Poeles avec leurs tuyaux & pierres ainsi que toutes les cheminées y compris une cheminée portative se trouvant dans la dite maison et la mitoyenneté du mur de séparation entre la maison vendue et celle à cause appartenant aux vendeurs.
Etablissement de la propriété. Les Epoux Gerner ont fait nouvellement construire la dite maison tant sur l’emplacement d’une maison située à Strasbourg ancienne rue du Jardin des roses Numéro 10 que Mr Gerner & De Caroline Geng son épouse en premières noces ont acquise du Sr Jean Jacques Schleicher, marchand de cuirs & De Marie Elisabeth Geng son épouse demeurant à Strasbourg, suivant acte reçu par Me Zimmer notaire à Strasbourg le 24 décembre 1840 enregistré et transcrit, que sur une partie du terrain provenant de Mr Martha de Strasbourg & acquis par M. Gerner de la Ville de Strasbourg suivant contrat administratif du 13 juillet 1856 approuvé par le Préfet du bas Rhin le 6 août suivant & enregistré à Strasbourg le 12 du même mois d’août folio 68. D’après ce qui précède la dite maison sise rue du Jardin des roses Numéro 10 dépendait de la communauté de biens qui a existé entre Mr Gerner & De Caroline Geng son épouse en premières noces & en vertu d’un Procès verbal d’adjudication sur licitation entre Mr Gerner & les héritiers de sa première femme dressé par Me Flach notaire à Strasbourg à ce commis par Justice, ladite maison a été adjugée définivement à mon dit Sr Gerner moyennant le prix de 8200 francs qui a été décompté par un acte de Liquidation et partage de la communauté de biens qui a existé entre lesdits époux Gerner & de la succession de la De Gerner née Geng dressé par ledit M° Flach le 23 juin 1856 enregistré. Il réulte de ce dernier acte que Mr Gerner doit à ses deux enfants du premier lit seuls & uniques héritiers de la d° Caroline Geng leur mère (…). Les dits époux Schleicher étaient eux mêmes propriétaires de la dite maison rue du Jardin des roses Numéro 10 pour l’avoir acquise de M. Antoine François Thomas Lacombe notaire à Strasbourg, suivant contrat portant quittance du pris devant Me Louis Léopold Guillaume Grimmer ci devant notaire à Strasbourg le 6 mai 1833 transcrit au bureau des hypothèques de ladite ville le 13 mai 1833 vol. 269 n° 79. La même maison appartenait audit M. Lacombe en vertu d’un jugement rendu par le Tribunal civil de première instance à Strasbourg le 18 mars 1833, lequel a prononcé à défaut de paiement du prix la résolution d’une vente qui en avait été faite à feu Joel Weil, vivant boucher à Strasbourg & à Sophie Kraemer sa femme par M. François Antoine Lacombe, alors notaire à Strasbourg, devant Me Ubersaal, notaire en ladite ville le 14 septembre 1815.
Clauses & conditions de la vente. (…) 3. Attendu que les constructions de la maison vendue ne sont pas complètement achevées, les vendeurs s’engagent solidairement à faire faire immédiatement à leurs frais toutes celles restant à faire, notamment dans la cave, mur Pignon du grenier, faire placer des stores à toutes les croisées des quatre étages & poser le tuyau du chenal sur le devant de la maison un grillage en fer de la hauteur d’environ un mètre sur le mur séparatif de la maison vendue & de celle appartenant encore aux vendeurs, à fair établir une Porte à claire-voie dans le corridor du premier, faire achever les peintures des fenêtres, le tout de manière que les acquéreurs n’aient plus à faire aucuns travaux d’achèvement à la maison vendue, tous travaux restant à faire devront être terminés au plus tard dans le délai de un mois à partir d’aujourd’hui, à peine de tous dépens & dommages intérêts.
4. Il est expressément convenu entre les parties que le mur qui sépare la maison vendue de celle se trouvant derrière ladite Maison & appartenant encore aujourd’hui aux vendeurs ne pourra jamais être élevé ni abaissé, qu’on ne pourra construire contre ce mur des bâtiments dépassant la hauteur du mur afin de ne pas enlever le jour aux époux Hirschbühl. Prix, 40.000 francs
acp 461 (3 Q 30 176) f° 22 du 23.6.

Natif de Herbolzheim en Bade près d’Emmendingen, le cordonnier Auguste Hirschbühl épouse en 1847 Elisabeth Wanger
1847 (2.3.), Strasbourg 14 (123), Not. Ritleng n° 17.259
Mariage – Me Auguste Hirschbühl garçon cordonnier majeur d’ans natif de Herbolsheim, Grand Duché de Bade demeurant présentement à Strasbourg d’une part
Et Demoiselle Elisabeth Wanger, fille majeure demeurant & domiciliée à Strasbourg d’autre part
Les futurs époux apportent en mariage indivisément par moitié le fonds et l’achalandage de marchand cordonnier acquis de Guillaume Müller de Strasbourg suivant acte reçu Ritleng le 20 septembre dernier
Le futur époux apporte en mariage une somme de 1000 francs
La future épouse apporte 1° une somme de 7000 francs, 2° des objets mobiliers estimées ensemble 1670 francs, total 8670
Plus la moitié indivise d’une maison à Strasbourg rue du Jeu de Paume N° 22
Donation par les futurs époux au survivant d’eux de la propriété de tous les biens qui composeront la succession du prémourant
acp 358 (3 Q 30 073) f° 47

Mariage, Strasbourg (n° 77) Du 4° jour du mois de Mars l’an 1847
Acte de mariage d’Auguste Hirschbiel, majeur d’ans né en légitime mariage le 10 décembre 1817 à Herbolzheim, grand Duché de Bade, domicilié à Strasbourg, bottier, fils de feu Jacques Hirschbiel, savonnier décédé à Herbolzheim le 16 août 1846 et de feu Catherine Sartori décédée au même lieu le 14 août 1820 et d’Elisabeth Wanger, majeure née en légitime mariage le 16 avril 1612 à Strasbourg domiciliée à Strasbourg fille de feu Jean André Wanger Maçon décédé en cette ville le 5 avril 1846 et d’Elisabeth Krieg domiciliée en cette ville ci présente et consentante (signé) August Hirschbul, Elisabeth Wanger (i 2)

Inventaire après décès d’un locataire, l’ancien sous-préfet Félix Robillot
1868 (4.1.), Strasbourg 1 (182), Not. Alfred Ritleng (fils) n° 5636
Inventaire de la succession de Félix Robillot – L’an 1868 samedi 4 janvier à une heure et demi de relevée en la demeure ci après indiquée à Strasbourg. A la requête de Monsieur Nicolas Félix Robillot, chef d’escadron au 18° régiment de dragons officier de la Légion d’Honneur demeurant à Lunéville, agissant tant en son nom personnel qu’en qualité de mandataire de Dame Marie Claire Robillot sa sœur épouse de Monsieur Amable Stanislas Edmond Bresson, receveur particulier des finances, demeurant à Remiremont (…) Monsieur Robillot et Madame Bresson née Robillot habiles à se dire héritiers chacun pour moitié de feu Monsieur Félix Robillot leur père, en son vivant ancien Sous Préfet, Chevalier de la Légion d’Honneur, demeurant à Strasbourg où il est décédé le 12 décembre dernier
dans les lieux ci après désignés rue de la Gare n° 7 dont le défunt était locataire et où il est décédé le 12 décembre 1867

Description et Estimation du mobilier. Chambre d’habitation, Chambre à coucher de M. Robillot, Chambre d’amis à côté du salon, Cabinet aux armoires, Cuisine
acp 569 (3 Q 30 284) f° 16 du 14.1. (succession déclarée le 11 juin 1868) Il dépend de la dite succession un mobilier estimé à 2678
(vacation du 10 juin) – acp 573 (3 Q 30 288) f° 81 du 11.6. – Argent comptant 42, passif 1696
(vacation du 23 octobre) – acp 576 (3 Q 30 291) f° 100 du 28.10. – Il dépend de ladite succession 1) moitié d’une scierie sise à Mousson commune d’Autrey canton de Ramberviller, 2) une forêt de la contenance de 7 hectares 14 ates 83 commune de Chaumouzey canton d’Epinal

Auguste Hirschbühl et Elisabeth Wanger vendent la maison 50 000 francs aux commerçants Lehmann Weil et Henri Weil, de Rust en Bade

1871 (13.6.), Me Ritleng
Verkauf – August Hirschbühl, Stieffel macher und Elisabetha Wanger seine Ehefrau in Straßburg
an Lehmann Weil und Heinrich Weil Handelsleute in Rust (Baden)
von einem Haus in Straßburg Gar Straße N° 7 für 50.000 Franken
Nutzniesung, Zinse und steuren vom 25. Märtz 1871
acp 599 (3 Q 30 314) f° 3 du 14.6., n° 1070


Les Maisons de Strasbourg sont présentées à l’aide de Word Press.