10, rue Sainte-Hélène


Rue Sainte-Hélène n° 10 – IV 294 (Blondel), N 822 puis section parcelle (cadastre)

Reconstruite en 1783 par le menuisier Jean Henri Buggelé, maître maçon Michel Gruber
Transformation du rez-de-chaussée en 1986 par Pierre Hill, architecte Hugues Chalumeau


Vue en avril 2013. Le bandeau au-dessus du rez-de-chaussée est en pierre, celui au-dessus de l’étage en bois
Fenêtres des étages à appuis galbés (juin 2013)

Le tailleur Melchior Karg règle en 1587 (Livre des communaux) un cens pour une marche devant la maison qui revient ensuite à son gendre par alliance Christophe Heusser, sergent puis employé de l’accise. Les propriétaires suivants sont tonneliers (Georges Ettel puis Jean Gaspard Ettel, 1614-1660), tisserands (Jean Ernst, Jean Thiébaut Kœbelé, 1660-1673) ou tailleur (Frédéric Kammüller, 1691-1720). La maison appartient un temps à l’orfèvre Jean Georges Finx qui habite rue des Hallebardes. Ses héritiers la vendent en 1737 au menuisier originaire de Brême Jean Henri Buggelé. A la mort de sa veuve en 1783, la maison comprend un atelier de menuiserie, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, une cave solivée et un puits. Son fils Jean Henri Buggelé en hérite et charge le maître maçon Michel Gruber de reconstruire la façade et de réaménager l’intérieur. Le linteau de l’ancienne porte d’entrée porte l’inscription 17 IHB 83 dont le I corrige un B resté bien visible. Chaque côté de la maison comprend un chaînage. Un bandeau sépare le rez-de-chaussée du premier étage. Les fenêtres des étages ont des appuis galbés, tant au premier étage en maçonnerie qu’au deuxième étage en pan de bois. Les héritiers conservent la maison jusqu’en 1878.


Linteau au-dessus de l’ancienne porte d’entrée
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 149 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie, deuxième étage en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue est la deuxième à gauche du repère (f) : deux fenêtres, porte d’entrée puis trois fenêtres, six fenêtres à chacun des deux étages, toiture à deux niveaux de lucarnes. La cour B représente l’arrière (1-2) du bâtiment sur rue, le bâtiment arrière 3-6 dont la partie orientale (4-6) avance légèrement dans la cour. Les murs latéraux (2-3) et (1-6) sont ceux des propriétés voisines.
La maison porte d’abord le n° 3 (1784-1857) puis le n° 10.


Cour B
Nouveaux cabinets d’aisance (1904, dossier de la Police du Bâtiment

Le serrurier Jules Walther fait remplacer en 1904 les deux anciens cabinets de toilette par de nouveaux dans le bâtiment arrière. Les bâtiments sont légèrement endommagés par les bombardements aériens des 11 août et 29 septembre 1944. Pierre Hill achète en 1978 la maison qu’il fait réhabiliter en 1986 par l’architecte Hugues Chalumeau. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont agrandies en porte-fenêtres, la porte d’entrée est déplacée sur la droite. Les travaux sont terminés en 1990.


Rez-de-chaussée avant et après travaux (1986, architecte Hugues Chalumeau, dossier de la Police du Bâtiment
Rue Sainte-Hélène en juillet 2011. Le numéro 10 est celui qui suit la maison d’angle à crépi bleu

avril 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Michel Karg, tailleur, et (1582) Barbe Gloner, d’abord femme (1560) de Jean Hess puis (1572) du barbier Abel Reiff – luthériens
h Christophe Heusser, sergent, et (1601) Anne Reiff d’abord (1597) femme du menuisier Jérémie Fingerlin – luthériens
1614 v Georges Ettel, tonnelier, et (1597) Marie Finster puis (1614) Elisabeth Gasser, veuve du soldat Etienne Knechtle – luthériens
1634* h Jean Gaspard Ettel, tonnelier, et (1626) Agnès Rauscher – luthériens
1660* h Jean Ernst, tisserand, et (1656) Marie Ettel – luthériens
1667 v Jean Thiébaut Kœbelé, tisserand, et (1663) Susanne Pfaff puis (1671) Marguerite Rauch – luthériens
1673 v Simon Heuslin, artiste peintre, et (v. 1670) Agnès Elisabeth Hopff – luthériens
1677 v Jean Louis Orth, greffier à Brumath, et (1637) Anne Grabenstaden puis Marthe Widt – luthériens
1686 v Nicolas Pfeil, fondeur, et (v 1665) Marguerite Haberbusch – catholiques
1691 v Frédéric Kammüller, tailleur, et (1680) Madeleine Weiss – luthériens
1720 v Jean Georges Finx, orfèvre, et (1694) Marie Elisabeth Simon puis (1707) Marie Salomé Eberhard – luthériens
1737 v Jean Henri Buggelé, menuisier, et (1729) Anne Barbe Rœhrer – luthériens
1783 h Jean Henri Buggelé, menuisier, et (1771) Anne Marie Schneller – luthériens
1836 h Charles Henri Birckel, tourneur, et (1807) Anne Marie Dorothée Buggelé
1878 v Georges Metzger, tailleur, et (1843) Caroline Redslob (jouissance viagère)
Caroline, Emilie et Emma Metzger (nue-propriété)
1904* v Jules (Henri) Walther, serrurier, et (1888) (Emilie) Lydie Dannwolf

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 445 livres en 1715, 475 livres en 1727, 400 livres en 1768 et 375 livres en 1783

(1765, Liste Blondel) IV 294, Jean Henri Bürckel
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Bouguelin, 5 toises, 5 pieds et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 822, Bugele, Jean Henri hér. – maison, sol – 1,85 are / Birckel Philippe Henri, tourneur

Locations

1789, François-Xavier Richter, maître de chapelle, et Marie Josèphe Motz puis (1779) Catherine Wagner
1810, Marie Elisabeth Greiner

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 161
Le tailleur Melchior Karg règle 1 sol 6 deniers pour sa maison, à savoir une marche (5 pieds 3 pouces de long en saillie de 17 pouces)

(Anderseits Saÿffengaeßlins Wider hienumb Sanct Barbarä Zu.)
Melchior Karg der Schneider hatt vor seinem hauß ij steinerin Tritt Stafflen v schu iij Zoll lang, vnd xvij Zoll herauß, Bessert für das Niessen, j ß vj d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1783, Préposés au bâtiment (VII 1420)
Le maître maçon Gruber demande au nom du menuisier Jean Henri Buggelé l’autorisation de faire une nouvelle façade à sa maison rue Sainte-Hélène

(f° 276) Dienstags den 13. Maji 1783. Joh: Heinrich Buchel schreiner – Idem [Mr Gruber, der Maurer,] nôe Johann Heinrich Buchel, des Schreiner Meisters, bittet zu erlauben an deßen behausung in der St Helenæ Gaß gelegen eine neue façade machen zu laßen. Erkannt Willfahrt

Préposés aux feux

1783, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91) p. 580
Le maître maçon Gruber expose le 11 novembre 1783 les travaux qu’il va faire chez le menuisier Buggelé rue Sainte-Hélène, à savoir aménager au premier étage deux cuisines contiguës pourvues d’un fourneau et d’une cheminée et à côté de la première cuisine un poêle chauffé depuis la cuisine

Dienstag den 11. Novembris 1783. Meister Buchel der schreiner will in seiner in der Helenengaß gelegene behaußung in erstenstock Zweÿ kuchen neben einander mit herd und Camin schoß wohl versehen machen, beede Rohr abgesondert von allem holtz entfernt mitten durch das gebäud auf führen neben der ersten Kuche eine stube in welche aus der Kuch eingefeurt wird. Erkannt Willfahrt. Mstr. Gruber.

Description de la maison

  • 1715 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une entrée, plusieurs chambres, une cave sous solives, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 850 florins
  • 1727 (billet d’estimation traduit) La maison comprend plusieurs poêles, chambres, chambre à soldats, cuisines, vestibule, écurie des logements militaires, cave sous solives, le tout estimé avec le puits, appartenances et dépendances à la somme de 950 florins
  • 1783 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de menuiserie, trois poêles, trois cuisines et plusieurs chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est sous solives, le tout estimé avec le puits, la cour, autres appartenances et dépendances à la somme de 750 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue Ste Hélène

nouveau N° / ancien N° : 5 / 3
Bugeli
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie le 2° étage en bois bon état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 234 case 4

Birckel Philippe Henri tourneur à Strasbourg

N 822, maison, sol, R. Ste Hélène 3
Contenance : 1,85
Revenu total : 140,96 (140 et 0,96)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 41 / 33
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 981 case 2

Birckel Philippe Henry Tourneur
1879 Metzger, Caroline, Emilie & Emma, Näherinnen
1907 (1601) Walther Julius, Schlossermeister und Ehefrau Lydie geb. Dannwolf in Gtg.
(ancien f° 729)

N 822, maison, sol, Rue Ste Hélène 10
Contenance : 1,85
Revenu total : 140,96 (140 et 0,96)
Folio de provenance : (234)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 41
fenêtres du 3° et au-dessus :

Cadastre allemand, registre 32 page 370 case 4

Parcelle, section 59, n° 79 – autrefois N 822
Canton : St Helenengasse Hs N° 10
Désignation : Hf, 2 Whs
Contenance : 1,83
Revenu : 1000 – 1200 – 1850
Remarques

(Propriétaire), compte 3657
>Walther Julius u. Ehefr.
(4203)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 104 Rue de Ste Helène p. 181

3
Pr. – Bugel, J. Henri, menuisier – Charp.
loc. – Richter, Georg. Jacq., cordonnier – Cordonniers
loc. – Ehrmann, J. Phil., Md. – Manant
loc. – Darondeau, François, Rotisseur
loc. – de Zerpa*, anc. Cpt. dans le Régt. de Salis Grisons – Privil.
loc. – Klein perruqier – Manant
loc. – Bochard, J. Louis, chés M. lacombe – Privilég.
loc. – Berard, Marie, Bourgeoise

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Helenengasse (Seite 59)

(Haus Nr.) 10
Stüber, Schuhmacherm. 02
Keller, Privatlehrer. 0
Lipp, Vergolder. 0
Moormann, Küfer. 1
Nidschelm, Wwe. Obsth. 1
Bellert, Schiffer. 2
Bittler, Pensionärin. 2
Schehrer, Sodawasserg. 3
Müller, Schriftsetzer. H 0
Klibenstein, Metzger. H 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 739 W 244)

10, rue Sainte-Hélène (1895-1991)

Le serrurier Jules Walther, demeurant 21, Grande rue de la Course, fait remplacer en 1904 les deux anciens cabinets de toilette par de nouveaux dans le bâtiment arrière. Le relieur Adolphe Uhrig fait poser une enseigne en 1907, le fabricant de maroquinerie Charles Gœtz en 1926. Le bâtiment est légèrement endommagé par les bombardements aériens des 11 août et 29 septembre 1944. L’Electricité Guy y a une enseigne en 1975. Le docteur ès sciences économiques Pierre Hill achète la maison en 1978 sur les instances du service municipal des Affaires Immobilières. Il fait réhabiliter le bâtiment en 1986 par l’architecte Hugues Chalumeau : les fenêtres du rez-de-chaussée sont agrandies en porte-fenêtres, la porte d’entrée restaurée est déplacée sur la droite. Les travaux sont terminés en 1990. Le magasin d’appareils auditifs Langer occupe le rez-de-chaussée de 1989 à 1991.

Sommaire
  • 1895 – Le maire notifie le propriétaire de se conformer au règlement du 30 novembre 1891 en supprimant les cinq volets qui s’ouvrent à moins de 2,20 mètres de la voie publique au rez-de-chaussée – Travaux terminés, juillet 1895
  • 1896 (avril) – Le maire notifie la veuve Metzger (domiciliée sur place) de faire ravaler la façade – La façade a été repeinte à l’huile, octobre 1896
  • 1897 – Le directeur de l’usine à gaz demande au nom du propriétaire Metzger l’autorisation de faire une prise pour 10 becs – Autorisation
  • 1904 – Le propriétaire Jules Walther (21, Grande rue de la Course) demande l’autorisation d’aménager deux cabinets de toilette. Les cabinets sont terminés mais l’ancienne fosse n’est pas comblée – Plan (les anciens cabinets se trouvent à gauche du bâtiment arrière, les nouveaux à droite) – Le maire envoie un courrier, le propriétaire demande un mois de délai. La fosse est comblée, juillet 1904.
  • 1907 – Le relieur Adolphe Uhrig, demeurant 1, rue des Fribourgeois, demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1912 (juillet) – Le maire notifie le serrurier Jules Walter (demeurant 21, Grande rue de la Course) de faire ravaler la façade – Le maire accorde un an de délai
    1913 – Le propriétaire demande un nouveau délai à cause du nouveau bâtiment que font construire les Magasins modernes (Kaufhaus Modern). Travaux terminés, décembre 1913
  • 1913 – Le locataire Eugène Rittner se plaint de l’humidité. La Commission des logements visite les lieux et fait des observations en trois points (le logement Mühl au premier étage ne doit être habité que par deux adultes et deux enfants au lieu de cinq enfants)
  • 1916 – La Commission des logements militaires fait un rapport de visite en cinq points. Elle constate notamment que la cuisine au rez-de-chaussée ne correspond pas aux prescriptions. Le propriétaire devra faire crépir le plafond et la cloison en bois (travaux terminés, novembre 1916). – Tous les travaux sont terminés, avril 1917
    1923 – Deux locataires (77 et 50 ans) sont mortes de tuberculose.
    1926 – Un locataire du rez-de-chaussée se plaint de l’humidité (propriétaire, Walter-Dannwolf, 6 quai Finckwiller). La Police du Bâtiment estime que la plainte est exagérée
  • 1926 – Charles Gœtz (articles de maroquinerie) demande l’autorisation de poser une enseigne perpendiculaire. Croquis. – Autorisation
    1933 – Le même demande l’autorisation de poser une antenne de T.S.F. entre les n° 10 et 11. Croquis – Accord
  • 1944 – Le bâtiment est légèrement endommagé par les bombardements aériens des 11 août et 29 septembre. Certificats de sinistré remis à Thérèse Biehler (rez-de-chaussée) et Marie Fischer (premier étage)
  • 1951 – Suite à une plainte, la Police du Bâtiment constate que les chasses d’eau sont défectueuses dans les toilettes (bâtiment arrière) – Le maire écrit au gérant Schultz (21, route de la Wantzenau à la Robertsau) – Travaux terminés
  • 1966 – Le service des incendies constate que le mazout n’est pas stocké selon les prescriptions
  • 1975 (janvier) – La Police du Bâtiment constate que l’Electricité Guy a posé sans autorisation une enseigne plate et une enseigne lumineuse. L’enseigne lumineuse est déposée, juin
  • 1978 – Le notaire Paul Lienhard (place Kleber) demande des renseignements d’urbanisme (section 59 parcelle 79). Propriétaire, Eric Martin Schultz, ingénieur, demeurant 41, route de la Wantzenau
    1978 – Le maire notifie le propriétaire Pierre Hill, 40 avenue des Vosges, de faire ravaler la façade en bénéficiant de subventions. Extrait de la réponse (Sur les instances de votre service Affaires Immobilières, j’ai acquis l’immeuble 10, rue Sainte-Hélène situé dans le secteur sauvegardé. Il s’agit d’un petit immeuble très vétuste dont la façade avait retenu l’attention des services architecturaux)
  • 1980 – La Fédération nationale du logement intervient au nom du locataire Untersinger en signalant qu’une cheminée est défectueuse. La visite des lieux établit que la cheminée est en mauvais état et que les fenêtres sont mal isolées – Le maire écrit au propriétaire.
    Le propriétaire conseille au locataire de se chauffer au gaz ou à l’électricité et l’avertit qu’il prévoit de réhabiliter le bâtiment. Il écrit au maire dans ce sens.
    1981 (février) – L’architecte de Pierre Hill estime que le logement est presque insalubre
    1981 (mars) – La Police du Bâtiment constate que les travaux n’ont pas encore été faits – La Division II demande à la Division VIII de faire une enquête pour prendre le cas échéant un arrêté d’insalubrité
    1981 (juillet) – La Division VIII conclut que la cheminée en mauvais état ne justifie pas une interdiction provisoire d’habiter.
    1981 (décembre) – Le maire exige que la cheminée soit remise en état. Le propriétaire répond que les travaux provisoires reviendraient à 25.000 francs alors que le locataire acquitte un loyer de 96 francs. Les parties trouvent une solution provisoire qui consiste à régler à la place du locataire les frais de chauffage électrique.
  • 1982 – Le maire prend un arrêt portant injonction de ravalement. Le propriétaire répond qu’il va déposer un dossier auprès de l’ANAH pour réhabiliter les bâtiments et qu’il est en train de réhabiliter un autre bâtiment à Schiltigheim.
  • 1986 – Le propriétaire informe ses locataires de Tomasi (premier étage) qu’il va réhabiliter le bâtiment. Plans. Le locataire fait opposition devant le tribunal. Le propriétaire demande le soutien du Service des Affaires immobilières qui conclut que le conflit est d’ordre privé. La Ville est disposée à reloger le locataire puisque la réhabilitation relève de l’OPAH (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat) et qu’elle est en outre subventionnée par l’ANAH (Agence nationale de l’habitat).
  • 1986 – Pierre Hill dépose un dossier pour transformer la façade sous la direction de l’architecte Hugues Chalumeau. Plan cadastral de situation, portant l’alignement du 20 mars 1899. L’architecte Hugues Chalumeau transmet une notice descriptive. Les fenêtres du rez-de-chaussée seront transformées en porte-fenêtres. Les encadrements en grès seront prolongés. La porte d’entrée sera restaurée et déplacée sur la droite. Les pierres de taille seront décapées. – Dessins (élévation, rez-de-chaussée, état actuel et état projeté)
    Le bâtiment sur rue comprend un rez-de-chaussée, deux étages et des combles. Le bâtiment sur cour un rez-de-chaussée, un étage et des combles. La structure est en maçonnerie et en bois, les planchers en bois, la toiture est couverte de tuiles plates. L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1986 (mai) – Autorisation de poser un échafaudage sur la voie publique
    1986 (juin) – Rapport de la commission de sécurité (magasin)
    1986 (juillet) – Le préfet accorde le permis de construire
    Plainte du locataire Salvatore de Tommasi. Article de presse (Encore des déboires pour un locataire)
    1986 (septembre) – Déclaration d’ouverture de chantier
    1987 – Pierre Hill transmet un devis pour ravaler les deux bâtiments
    1989 – Les travaux sont terminés. Le pan de bois a été dégagé dans la cour. La Ville puis le département versent leur subvention.
    Les travaux sont interrompus début 1988. Ils s’achèvent, sauf dans la cour intérieure. L’aménagement intérieur est en cours, 1989. Les locaux commerciaux sont aménagés, 1990. La réhabilitation est terminée conformément aux plans, septembre 1990.
  • 1989 – Le magasin d’appareils auditifs (Hörgeräte Langer, à Kehl) et la société Bergemer S.A. (40 avenue des Vosges) demandent l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – Croquis – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, septembre 1989
    Nouveau projet, avis favorable – Autorisation
    1989 (décembre) – L’enseigne est posée mais deux lampes éblouissent les chauffeurs qui passent dans la rue. Le maire demande que les lampes soient déposées et le cas échéant placées différemment. Elles sont déposées, juin 1990
    1989 – Déclaration d’activité non salariée par Rudolf Langer, Acoustique Studio Langer
    1991 – La société Acoustique studio Langer cède ses droits à Paul Berntheisel

Autre dossier, 1685 W 1789 – 10 rue Sainte Hélène, ADS-PC-482 08 V 0389, Toiture, zinguerie (2008-2009)


Relevé d’actes

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du tailleur Michel Karg.
Originaire de Kempten (en Allgäu), Michel Karg épouse en décembre 1582 Barbe Gloner, veuve du barbier Abel Reiff, et devient bourgeois par sa femme douze jours plus tard

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 322, n° 673)
1582. Dominica 2.da Adventus. Melchior Karg der Schneider, Barbara Glonerin Abel Reiffen des Scherers nachgelaßene witwe 16. Decemb. (i 327)

1583, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 511
Melchior Karckh Vonn Kemptten der schneider Hatt daß burg.rechtt empfangen vonn Barbara Herrn Gal Gloners deß altten Rathherrenn dochtter seiner hausfrauwenn vnd will mitt denen schneidern diennen acttum denn 28.t 10.br 1582.

Veuf de Jacqueline von Mey et de Cunégonde Hutter, Abel Reiff épouse en 1572 Barbe, veuve de Jean Hess
Mariage, cathédrale (luth. f° 28-v)
1555. 23. Junÿ. Abel Reÿff der scherer vnd Jacobe von Mey M Rudolffs deß scherers verlaßne wittfraw, Eingesegnet 24. Junÿ (i 32)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 195-v, n° 667)
1562. Matrimonia dnicâ 11 (et 12) Abel Reiff der scherer, Kunigund Hutterin Diebolt Rebstocks selig nachgelaßene witwe Zum ersten mal ist zu kirchen gangen Zinstag hernach (i 202)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 50-v, n° 143)
1572. Do: 11. Trinitatis. Abell Reiff der scherer Barbara hans hessen nachgelaßne witwen. 25. Junÿ (i 53)

Fille de Gall Gloner, Barbe Gloner épouse Jean Hess en 1560
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 152, n° 542)
1560. Dnica Vocem Iucunditatis et exaudi. Hans Hess, Barbara Gall Gloners tochter (i 157)

La maison revient à la fille de Barbe Gloner, Anne Reiff qui épouse en 1597 le menuisier Jérémie Fingerlin puis en 1601 le sergent Christophe Heusser

Mariage, cathédrale (luth. p. 24)
1597. den 23. Sonntag post Trinitatis den 30 Octobris. Jeremias Fingerlin der schreiner Anna Abel Reifen des Balbiers nachgelaßene tochter, eingeseget den 7 nouember (i 15)
Proclamation, Saint-Thomas (luth. f° 76-v n° 211) 1597. Dominic: 23. Trinitatis 30. Octob. Jeremias Fingerlin d. schreiner vnndt Anna Abel Reÿffen des scherers Nachgelaßene tochter, Eingeseget Im Münst. (i 79)

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 148-v n° 387)
1601. Domin: paschalis 12. Aprilis. Christoph Heüser d. Ratsbott vndt Anna Jeremias Fingerlin des Schreiners alhie Nachgelaß. wittib Eingeseg. Montag 20. Aprilis (i 151

Sergent du Magistrat depuis vingt-sept ans, Christophe Heusser qui s’affaiblit avec l’âge sollicite le 29 mai 1606 le poste de préposé à l’accise. Il est nommé le 23 juillet, il pourra continuer à habiter la maison des gardes pendant un an.
1606, Conseillers et XXI (1 R 85)
Christoph Heuser. 117. würdt Ungelter. 163.
(f° 117) XXIX Maÿ – Christoph Heuser vmb Vngelt dienst
Stoffel der Rhatsbott last p.bittelb. mündlich fürbring. wie er in seinem dienst nun 27 Jar vnd verhoffentlich Zu mherrn g gefallen gedient vnd nachdem in der Zeit vil schwere sachen sich Zugetrag d es vil louffers bedörfft v. er der nechst an d. Cantzley gewessen hab er zwar solches alzeit wie noch mit guttem willen verrichtet, aber doch an krafften des leibs also abgenohmen d. er solches nit mehr in die herr ** erscheinen konne, doher er nit vnd.lassen konne mherren vmb den dienst so Jacob Sumble gehabt hatt underthenig anzusuch. vnd demnach mherrn wie auch dero lobliche vorfahren den brauch gehabt d sie alte getrew dienst mit andern diensten versehen* So will er auch verhoffen mherren werden Ime solchen dienst wie auch d pfund d wochentlich werd. laß. dorumb* er underthenig will gebetten hab. erbeit sich auch aller trew vnd fleiß. Erkant Er soll sich geschriben geben. H Sundheim H Gobele.

(f° 163-v) Mittwoch den XXIII Julÿ. – Christoph Heuser Rhatsbott würd ungelter
Ist das Amptbuchlin abgelesen wegen der ungelter vnd als vmbgefragt ob Jemandt gebetten Ist hernach durch Hn XV sch.ber vermeldtet d. man dafür halt d. Christoph Heuser Zum ungelter solte befurdert * d lb.th. wochentlich vnd er noch ein Jar in Scharwachter hauß gelassen werd. weil er sich sonderlich erbeutt Zuleuff.wen immer* seiner bedurff. Erk. Ist gefolgt in allen pucten.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un attribuent à Christophe Heuser quatre quartauts de grains comme quand il était sergent du Magistrat. Il devra cependant soliciter chaque année leur versement.
1607, Conseillers et XXI (1 R 86)
Christoph Heuser vmb gnaden frucht. 73. 4 fiertel. 143.
(f° 73) XXX Martÿ – Christoph Heüser vbergibt splôn meldt vnd danckt d. mherrn Ime den dienst im Ungelt gegeben wie auch d Scharwechter hauß noch ein Jar vergohnt, dorauß Ime auch schwer sein will Zu ziehen auch dem Vngelt mit wenig nutzlich d. einer so nahe kein vngelt wohne wie dan auch Jacob Seitterlin dorin gewohnet Wan aber mhern villeicht gern ein Rhats botten in d. nehe haben wolten bitt er vmb sovil fruchten alß er Im Rhatsbotten dienst gehabt. Erkant Hn sollens bedenck. H Grienwaldt H Munch.

(f° 143-v) Montag den XV Junÿ – Christoph Heuser 4 fiertel frucht Zuerkant
H Grienwaldt H Munch et ego refer. weg. Stoffel Heusern im vngelt der Jüngst vbergebene supplon meldend die Hn auf ein solch mittel Zwar gedacht, d. Stoffel in dem hauß der Schwarwechter plibe vnd der new baw dann wechsel Knecht befohlen würde nah in des Veltins haus geordnet u ein Rhatsbott in das Wechsel Knecht hauß domit er nahe beÿ d Cantzleÿ d. aber Veltin ein gutter man u sein wochen lohn wol verdient der auf disse weiß muß abgeschafft werd. haben sie dofür gehalten d. Stoffel wegen seinergeleisten dienst vnd d. er gemeiner Statt ein Ungelt wol dienen Kan, mit fleißig anfacht desselben, nit allerdings Zulassen sonder mit Jarlichen fiertel frucht halb weitzen vnd halb rock dergestalt begabt werd. d es nicht Zu g Ime gegeben und er Jerlich dorumb ansuchen solt. Erk. Itr der Hhn bedencker gefolgt

1608 Conseillers et XXI (1 R 87) Christoph Hauser vmb gnaden frucht und 4 fiertel vmb leidentlich preiß. 144.
1609 Conseillers et XXI (1 R 88) Christoph Heuser vmb gnaden frucht. 149.
1612 Conseillers et XXI (1 R 91) Christoph Heuser vmb 4. f gnaden frucht. 138.
1614 Conseillers et XXI (1 R 95) Christoph Heuser. 272*.

Christophe Heuser fait en 1618 un testament par lequel il confirme les conventions de son contrat de mariage passé en 1601 avec Anne Reiff. Il nomme pour ses héritiers ses cousins Ursule Oberlin femme du farinier Ulric Lesch, Salomé Oberlin femme du pêcheur Jacques Scherer, tous de Strasbourg, et Jean Heusser, tisserand à Gengenbach
1618 (5. Junÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 not 60) n° 239
Testament – Herr Christoffell heuserer burger und mittschöffen Ane der Statt gericht allhier Zu Straßburg Zwar leisthalben v geschwollener schenckel halbenn vff einer Niddern bettlad. vffrecht sitzend v Zum theÿl ligendt, Jedoch darbeÿ gutter Verstedig. sinnen Vernunfft gespräch vnd wissens (…)
Zum drittenn So Ist sein will daß die Eheberedung so er Donnerstagß den 26.ten Februarÿ Anno 1601 mit der Ehren v. tugendsambe Annen Reiffin seiner Jetzig lieben haußfrauwen vffgericht mit allen Ihrem Inhalt steth vest v vnwidersprechlich nachgesetzt (…) So will er testator Ihro seiner haußfr. Zu einem freÿen legat vnd eÿgenthumb verschafft geordnet haben, den Zweÿttenthl Ane der behausung Ane sanct Elisabeth gaß (…)
Zum fünfften v lettsten dieweil die einsetzung d. Erben eineß Jeeden testament fundament v grundfest Ist (…) so ernent er Zu seinen rechten wahren erben Ulrich Leeschenn deß Meelmans burgers Zu Straßburg mit Ursulen oberlinin seiner haußfr. sein testatoris baaßen erzeügte Kind. so sie Jetz hatt vnd so sie Ursula noch ferner In diser od. einer Andern ehe erzeug. v nach tod verlaß. würdt, Zu einem drittentheil (…) Weitter Salome oberlinin Jacob scherern deß vischers burgers Zu Straßburg seelig wittib sein Baaß Zu einem drittentheil (…) So dann hanß heuserers deß leinenwebers Zu gengenbach seines vettern selig. Kind. od. enckell so vyl dem vorhand. sein werd. Zu dem überig. drittentheil (…)
Actum Zu Straßburg In son testatoris behausung Ane d. Elisabethgaß vff einer seit neben Abraham Schaffnern den schneid. geleg. oben auff In einer stuben vff j seit geg d. gaß vff d. And. seiten geg. dem hoff sehend Freÿtags den 5. Junÿ Ano 1618. Zwischen 6. et 7. vhren nachmittags
Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 62, A n° 365)
Testamentum nuncupativum herrn Christoff Heüßerers burg. Zu Straßburg, 97

L’employé à l’accise Christophe Heuser et Anne Reiff vendent la maison au tonnelier Georges Ettel. L’acte est passé en 1614 mais la transaction a eu lieu dix ans plus tôt.

1614 (5. 9.br. [après 5 Xbr.]), Chancellerie, vol. 409 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 78
Kauffverschreÿbung Georg Ettels des Kueffers vber sein Hauß in S Barbern gaßen gelegen
(Extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1614 folio 104. Zubefind.) Erschienen Christoff Hauser verordneter Im Umbgeld vnd Anna Reyffin bede ehegemechd mit beÿstand Gall vnd Georg Glonerts Irer nechst v.wandter vnd
haben in gegenwertigkeyt Georg Ettels des Kieffers welcher zugeg. Ime vnd seinen erben vestiglich. Kauffet hat In den verschinen 1604.t Jars
ein Behausung alhie In S Barbel gaß. einseyt neben Hanß Jacob Ingolt and.seyt neben Hanß Baltner den Instrumententist. hinden auff Symon Rudolff stoßend gelegen, davon gehnd Jährlichs 8 ß 2 Cappen auff weÿhenacht. dem mehrern Spittal Bodenzinß sonst eÿg. Vnd ist d Kauff gescheh. vber vorgemelte beschwerden für vnd vmb 325 pfund
[in margine :] Bede Gloner haben In disen Kauff bewilliget den 4.ten Martÿ Ao & 1615.

1611, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 762
Georg Edell der Weinhendler Von Oberberckheim khaufft d. Burgerrecht mitt Beÿstandt Martin Schwaigers deß Seÿlers wüll Zu der Mörin dienen, Actum den 17. Junÿ Ao 1611.

Le tonnelier Georges Ettel épouse en 1597 Marie, fille de l’armurier Georges Finster
Mariage, cathédrale (luth. p. 16)
1597. Dominica Trinitatis. Jerg Ettel der khieffer, Maria Hans Jerg Finster des Bantzermachers nach gelassne tochter (i 11)

Il se remarie en 1614 avec Elisabeth Gasser, veuve du soldat Etienne Knechtle : contrat de mariage, célébration

1614 (ut spâ [x. 7.bris]), Chancellerie, vol. 411 (Registranda Meyger) f° 441-v
(Inchoat. in Proth. fol. 373. [Eheberedung]) Erschienen Geörg Edell der weinschenck burger Zue Straßburg Ene eim
So dann Elisabeth Gasserin wÿland Steffen Knechtle geweßenen soldaten Am Spittal thor Alhie seelig. witwe mit beÿstand & Ruprecht Stollenmeÿer des weißbeckens Alhie Ihres gutten freündts Am Andern theil
Demnach vnd Zum Andern Ist beredt, dieweil obgedachte Elisabeth die hochzeiterin Zweÿ Khinder vonn ermeltem Steffen Knechtle ehelichen erborenn, daß er Geörg Edel Ihr Jetziger Stieffvatter denselben Khindern wann ein Jedes Khndts eine xx Jahr erreicht für Ihr vätterlich gutt jedem 4 pfund pfenning geben lüffern vnd erstatten solle

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 262 n° 56)
1614. Dom: 17 post Trin. 16.octob. Jerg Edel ein Weinknecht, Elisabeth Gasserin, Stephan Knecht(le) des soldaten am spitalthor hinderlasene witwe. Eingesegnet d. 24. octob. (i 136)

Le tonnelier Georges Ettet hypothèque la maison au profit de Marguerite Müller, belle-mère de Georges Christophe Kolleffel

1620 (26. Octob.), Chancellerie, vol. 440 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 73
Schuldbekandtnus Fr Margarethæ Müllerin vber L lib pfenning
Erschienen Georg Edel Kieffer vnd burg. alhie
hatt in gegenwertigkeyt H Georg Christoff Koloffels In namen Margarethæ Mullerin seiner Schwig. – schuldig worden 50 pfund pfenning
dafür Vnderpfand verlegt sein Behausung alhie hind. Sant Barblen Zu d hollen genant einseyt neben Hanß Jacob Igerlen and.seyt neben Hanß Baltnern hind. auff Simon Rudolffs selig. Erben, so vber 8 ß 2 Kapen den Spittal Ledig eyg.

Georges Ettel est mort en 1639
1639, Protocole des Quinze (2 R 63) Hanß Georg Flach, Hanß Georg Ottels Erben, vid: Kürßner Zunfft Collectores. 405. 410. 417.

La maison revient à son fils Jean Gaspard Ettel qui épouse en 1626 Agnès, fille du boulanger Frédéric Rauscher

Mariage, cathédrale (luth. p. 210)
1626. Dominica Reminiscere, 5. Martÿ. Hans Caspar Ettel der Küeffer, Geörg Ettel des küeffers sohn, vnd J Agnes Friderich Rauschart des schwartz becken n. tochter, eingesegnet montag 13 Martÿ (i 110)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 55) 1626. Dom. Reminiscere, 5. Martÿ. Hans Caspar Ettel j Kieffer, Georg Ettels des Kieffers Sohn, v. J. Agnes Friderich Rauscher des schwartzbecken hind.laßene Tochter, Copulat. 13 Martÿ im Münster (i 29)

Jean Gaspard Ettel hypothèque la maison au profit de Jeanne Frœlich, veuve du potier Gaspard Schweickhardt

1634 (ut spâ [27. Maÿ]), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 394
Erschienen hanß Caspar Ettel d. Küeffer alhie
hatt in gegensein Johanna Frölichin weÿ: Caspar Schweickhardten deß Kachlers see. witiben, mit beÿstand & herrn D. Johann Friderich Fuchsen anstat ihres Vogts Dieterich Plancken – schuldig seÿ XXX. lb
zu vnd.pfand verlegt hauß vnd hoffstat mit allen and.en ihren gebäwen & alhie in S. Barbara gaß neben Michel Rueffen Messerschmid. & Niclauß Rüedinger dem goldschmidt, hind. vff Daniel Branden den Notm. stoßend, so Zuvor v.hafftet vmb 50. lb d. Georg Christoff Kohllöffel Schaffner zu S. Claus in undis, So gehen Jarß dauon 18 ß d vnd 2. Cappen bod. Zinß dem Spital sonst eÿgen
[in margine :] (…) in gegensein H Christian Bruders deß Seidenhändlers bekannt, daß Er, von demselben /:vff hannß diebolt Köbele deß Leinenwebers alß ietzig. Vnderpfands Innhabers hiebeÿ Zugeg. ansuch:/ (quittung) Act. 11. feb. 1670.

Jean Gaspard Ettel hypothèque la maison au profit de Catherine, fille de Jean Schlagdenhauffen

1634 (8. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 757
Erschienen Hanß Caspar Öttel Küefer Alhie
hatt in gegensein Catharinæ weÿ: hanß Schlagdenhauffen se. dochter Vogts Friderich Steegen Barbierers auch burgers alhie – schuldig seÿe 25. lb
dafür Vnderpfand sein soll hauß vnd hoffstat alhie in S. Barbaræ gassen neben Michel Ruffen dem Messerschmid. pp Niclaus Rüedinger dem goldschmid. hind. vff Daniel Brand. den Notm. und and. mehr stoßend gelegen, so Zuuor verhafftet vmb 50. lb. d. Georg Christoff Kollöffel Schaffner S. Nicolai in Undis, Item vmb 25. lb. d. Hanß Friderich Fuchßen So gehen Jährlich auch dauon 8 ß d und 2. Kappen bod. Zinß dem Spital alhie sonst eÿg.
dabeÿ gewesen Agneß Rauscherin deß Debitoris haußfr.
[in margine :] Erschienen Ambroßius Spiegel alß Ehevogt Catharinæ hieringedacht (…) Actum den 18.ten Maÿ 1640.

La maison revient à sa fille Marie qui épouse en 1656 le tisserand Jean Ernst

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 115, n° 31)
1656. Dncâ VI post Trin. 13. Jul. Johann Ernst der Wullenweber Johann Ernsten schreiber am Steinstraßer thor Sohn, J Maria Hans Caspar Eddels deß Kiefers ehl. nachgel. Tochter. Mont. 21. Ejs. Frügebett (i 116)

Jean Ernst le jeune, maître d’école à Odenheim (sans doute Ettenheim en Bade), et sa femme Marie Ettel hypothèquent la maison provenant de Jean Gaspard Ettel au profit de leur beau-frère et frère disparu Jean Gaspard Ettel, représenté par son tuteur Jacques Binder

1666 (12. 9.br), Chambre des Contrats, vol. 532 f° 582-v
Erschienen Johann Ernst d. Jüng. Schulmeÿster Zu Odenheim alß Ehevogt Mariæ Edelin
in gegensein Jacob Binders deß küeffers und Büttels vff der Küeffer Zunfftstuben alß Vogts hannß Caspar Edels deß in der frembde verschollenen Küeffer Knechts ihr Mariæ eheleiblich. Bruders
die in weÿl. hannß Caspar Edels deß küeffers ihres Vatters seel. Verlassenschafft gehörige, in St Barbaræ Gaßen alhie gelegene Behaußung dergestalt gelaß. haben daß die haußzinnß daraus erheben, die widerzinnß darvon bezahlen, die Behaußung in gutem baw erhalten auch sich umb seinen vätterlich Erbtheil aus dem künfftig. hauß Kauffschilling selbst lüffern, hiengeg. die Schwester ihren erbtheil aus den beweglich. mittlen innbehalten möge

Jean Ettel et sa femme, représentés par leur père et beau-père respectif, et le curateur de Jean Gaspard Ettel vendent la maison au tisserand Jean Thiébaut Kœbelé et à sa femme Susanne. C’est le premier acte où la rue est nommée rue de l’Enfer (Höllengass)

1667 (31. Jan.), Chambre des Contrats, vol. 534 f° 55
(Prot. fol. 24.) Erschienen Johann Ernst alß seiner Anzeig nach mündlicher befelchhaber H Johann Ernsten Schulmeÿsters Zu Ottenheim Eheweibs seiner sohnsfrawen, ferner Jacob Bind. alß Curator hannß Caspar Edels
in gegensein hannß Diebold Köbele des leinenwebers und Susannæ seiner ehelichen haußfrawen mit assistentz Andres Claußen des Käufflers, bekannt daß obgemelter Ernst befelchhabers, Binder aber vögtlicher weiße
hauß hoffstatt und höfflin, mit allen deren gebäwen Begriffen weÿthen Zugehördten und Gerechtigkeiten alhie in der höllengaß einseit neben Michel Ruffen des Meßerschmidts seel. wittib und Erben, anderseit neben H Isaac Habrechten Klein Uhrenmachern ehevögtlich. weiße, hinden uff sigmund Rudolffs und hannß Peter Müllers seel. Erben stoßend gelegen, dauon gehen iahrs 8 ß 4 d uff weÿhenachten und Zween Cappen Ewigs Ehrschätzigs fürbietigs geldt dem Mehrern Hospithal Mehr 2. lb 10. ß termino Galli lößig mit 30. lb H Laurentÿ Kromers nunmehr seel. nachgelaßenen Kindern, ferner 1. lb 5 ß d termino Nativitatis Christi lößig mit 25. lb. H Friderich Steegen seel. Erben und dann 1 lb 5 ß termino Joh. Bapt: lößig mit 25. lb H Hannß Caspar Wolffen dem Lautenmacher, (…) darinnen auch die Jenige 2 lb 15 ß Zinnß so Philippß Felß der Zimmermann ietziger Inquilinus Susanna mit begriffen seÿe (übernohmen) umb 45. lib

Fils du cordonnier Louis Kœbele de Thann en Haute-Alsace, Jean Thiébaut Kœbelé épouse en 1663 Susanne, fille du tisserand Frédéric Pfaff
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 130, n° XX)
1663. Dom: Rogationum. Johann Diebold Köbele, weber, Ludwig Köbele Schuhmachers Zu dann nachgelaßener sohn v. J. Susanna Friderich Pfaffen, leinenwebers ehl. tochter (i 131)

Jean Thiébaut Kœbelé devient bourgeois par sa femme le 22 août 1663
1663, 4° Livre de bourgeoisie p. 337
Hans Theobaldt Köbelin der Leinenweber Von Than auß dem obern Elsaß empfangt d. Burgerrecht von seiner Haußfr. Susanna weÿl. Hans Frid.ich Pfaffen des Leinenwebers sel. dochter Vmb 8. Gold fl. so beÿ d. Cantzleÿ erlegt, wahr Zuvor ledig. standts wird Zu den Duchern dienen. Jurav. 22. Augusti 1663.

Jean Thiébaut Kœbelé hypothèque la maison au profit du marchand de soie Chrétien Bruder

1670 (14. febr.), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 85-v
Erschienen Hannß Diebold Köbele der Leinenweber
in gegensein H Christian Bruders deß Seidenhändlers, mit assistentz H Johann Philipß Zeißolffs E.E. Groß. Rhats Beÿsitzers – schuldig seÿe 20. Pfund pfenning
Unterpfand sein soll hauß hoffstatt höfflin, mit allen deren gebäwen alhier in der höllengaßen einseit neben Bastian Ruoffen dem Meßerschmit, anderseit neben Isaac Habrecht dem Klein Uhrenmacher, hinden vff Sigmund Rudolph v. Cons. Stoßend gelegen, davon gehen iahrs vff weÿhenachten 8. ß 4 d und 2. Cappen ewigs erschätziges fürbietiges zinnßes dem Mehren Hospital

Nouvelle hypothèque entre les mêmes pour régler les sommes revenant à Jean Gaspard Ettel

1670 (1. martÿ), Chambre des Contrats, vol. 537 f° 126
Erschienen Hannß Diebold Köbele der Leinenweber
in gegensein H. Christian Bruders deß Seidenhändlers – schuldig seÿe 15. lb ihme Zu Außweißung Hannß Caspar Edels vff nachgemelter Behaußung noch gehabten hind.standts
Unterpfand hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen alhie in der Höllengaßen einseit neben Sebastian Ruoffen dem Meßerschmid, anderseit neben Isaac Habrechts dem Klein Uhrenachern, hind. vff Sigmund Rudolph & Cons. stoßend gelegen, davon geh. iahrs vff weÿhnachten 8. ß 4. d. und 2. Cappen ewigs erschätzigs fürbietigs Zinnßes dem Mehrern Hospital

Jean Thiébaut Kœbelé se remarie en 1671 avec Marguerite Rauch, fille de l’huissier André Rauch
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150-v, n° 45)
1671. Hans Diebolt Köbele des Leinenweber Vnndt J. Margaretha H Andres Rauchen des gewesenen pedellen beÿ hiesiger Universität hinderl. Ehel. Tochter, Mont. 6. Nov. (i 152)

Inventaire des biens qui appartiennent au revendeur Jean Thiébaut Kœbelé et à sa femme Marguerite Rauch, dressé dans la maison qui appartient alors au peintre Simon Heuslin. L’actif s’élève à 98 livres, le passif à 118 livres, y compris les sommes dues aux deux enfants issus du premier mariage, Jean Henri et Jean Thiébaut Kœbele.
1673 (22. 10.bris), Not. Stoeffel (Jean Christophe, 57 Not 1) n° 2
Inventarium vndt Beschreibung aller Haab Nahrung vndt Schulden, so Hannß Theobaldt Köbellin, Grempen Vndt burgern alhie Zu Straßburg Vndt Margarethæ Rauchin beeden Eheleuthen Zuständig, Welche vff anruffen Mr Paul Kachlers, leinen webers vndt burgers alhie, alß hannß Heinrichs vndt hannß Theobaldts beeder brüder, vndt sein Hannß Theobaldt Köbellin mit Weÿl. Susannæ Pfäffin seiner vorigen haußfrauwen seelig ehelich erzeugter Kinder geschwornen vogts, wegen lüfferung deroselben Mütterlichen Guethes (…) So beschehen auff Montag den 22. 10.bris Anno & 1673.

Inn einer alhie Inn der Statt Straßburg inn der Höllengaßen gelegenen, nunmehr H Simon Heüßlin Mahlern vndt burgern alhie gehöriger behaußung, Ist befunden wie volgt
Auff der Bühnen, Im haußöhren, Inn der Stub Cammer, Innn der Wohnstueben, Im undern haußöhren, Im hoff, Im Keller
Wahren Zum Grempen handel gehörig, Im Gaden
Sa. haußraths 47, Sa. Werckzeugs Zu dem Leinenweben handwerck gehörig, Sa. Wahren wie auch Schiff und geschirr Zum Gremppen handel gehörig 40, Sa. der Bahrschafft 3, Sa. der Schulden 14 ß, Summa summarum 98 lb
Schulden, Item hannß Heinrich vnd hannß Theobald deß Manns inn voriger Ehe mit weÿl. Susannä Pfäffin ehelich erzeugt. Kindn. Item Barbara Hermännin d. Kind mütterliche großmütter, Sa. 118 lb. übertreffen also die Schulden auß dieser Nahrung zu bezahlendt die Nahrung vmb 19 lb

Les Conseillers et les Vingt-et-Un recommandent à l’Orphelinat les deux enfants du banni Jean Thiébaut Kœbele
1674, Conseillers et XXI (1 R 157)
(p. 91) Sambstag d. 7. Martÿ aô 1674. Diebold Köbelins KK. Vogt
Paul Kachler deß relegirten Johann Diebold Köbelins deß Leinenwebers KK. Vogt übergibt per Dr Bitschen Vnterth. supplication bericht darin daß ged. Kind. annoch 71 lb ahn deß vatters nahrung, Worauß Sie aber schwehrlich Werde gezogen Werden können Zu erfordern, bitt Mhghh. Wolten Sie nebens Ihrem Armüthlein In das Waisenhauß auff vndt Annehmen. Erk. Ahn die Hh. Pfleger daselbsten gewiesen. H. XXI. Schmidt, Hh. Ahlenschlager.

Le revendeur Jean Thiébaut Kœbele vend la maison à l’artiste peintre Simon Heuslin. Le vendeur se réserve une partie de la maison vendue pendant deux ans.

1673 (6. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 541 f° 503-v
Hannß Diebold Köbelin der Gremp Burger Zu Straßburg
in gegensein H. Simon Häußlins deß Kunstmahlers Schirms Verwanthens alhier – Zwar Vff Unserer gnädigen Rhät Und Ein und Zwantzig heüt dato obrigkeitlich ertheilten Consens
hauß, hoffstatt, höfflin mit allen deren Gebäwen, Begriffen, Rechten Zugehördten Und Gerechtigkeiten alhier in der höllengaß, einseit neben Conrad Rauschern dem Nestler anderseit neben H. Isaac Habrechten E.E. Großen Rhats beÿsitzers, hinden uff Sigmund Rudolff und hannß Peter Müllers seel. Erben stoßend gelegen, davon gehen Jahrs Vff Weÿhenachten 8 ß 4 d Und 2. Cappen ewigs Erschätzigs fürbietigs Gelts, dem Mehrern Hospital alhier – umb 200 lb
Und soll der Verkäuffer noch Zweÿ Jahr lang Von bevorstehend. Mich. angerechnet in obged. Behaußung, die obere stub Und Cammer, sampt noch einer Cammer Uff demselben boden, den Kleinen Keller und unden im Hoff den Schopff und Zwahr ohne Entgelt zu genißen Zugebrauchen berechtigt sein

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Simon Heuslin qui n’est pas bourgeois à acheter la maison
1673, Conseillers et XXI (1 R 156)
(p. 374) Sambst. d. 6. Septembris aô 1673 – Simon Heüßlin
Simon Heüßlin der Kunstmahler bitt per Dr. Bitschen Ihme Zu erlauben daß er hanß diebold Köbelin dem Grempen seine behaußung in der Höllen gaß alhier abkauffen möge, Will mit nächstem burger alhier Werden. Erk. Willfahrt. Herr Jilg Et H. Helbeckh

Originaire de Strasbourg, Simon Heuslin est remis en possession du droit de bourgeoisie qu’il a perdu. Il l’achète en outre pour sa femme Agnès Elisabeth, fille du sous-officier suédois Berthold Hopff
1673, 3° Livre de bourgeoisie p. 988
Simon Häußlin dem Mahler und Schreiber würdt Vn E. E. Großen Raht sein Burgerrecht, welches Er Verzogen gehabt restituirt Er aber erkaufft es für seine haußfrauw Agnes Elisabeth weÿl. Bartholdt Hopffen geweßenen Schwedischen Regiments Quartier meisters hinderlaßener dochter umb 8 gold fl. und für sein Kindt Sophiam Augustam umb 4 gold fl. welche Er auff dem Pfenningthurn erlegt hatt, vndt will auff E .E Zunfft der Steltzen dienen. Jur. 8. 8.br 1673.

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Simon Heuslin à héberger un émissaire du duc de Saxe-Halle jusqu’à son rétablissement
1675, Conseillers et XXI (1 R 158)
(p. 288) Montag d. 23. Augusti – Simon Häußlin umb beherbergung eines Auditors von Sachßen hall.
Dr Bitsch noîe Simon Häußlins deß mahlers bitt unterth. dem jenigen auditor von Sachsen Hall in protection Zu nehmen, welcher sich biß Zu seiner reconvalescentz beÿ ihme auffhalten will. Erkandt willfahrt

L’artiste peintre Simon Heuslin vend la maison à Marthe Widt, veuve du greffier de Brumath Jean Louis Orth

1677 (20. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 819
Herr Simon Häußlin der Kunstmahler
in gegensein frawen Marthæ weÿl. herrn Johann Ludwig Orthen geweßenen Amptschreibers und Kirchenschaffners Zu Brumbt Gräffl. Hanawischer Jurisdiction nunmehr seel. nachgelaßener wittibin mit beÿstand hern Daniel Widen deß handelßmanns ihres Eheleiblichen bruders – und Zwar uff unserer Gnädiger herren Rhät und XXI. gestrigentagß Obrigkeitlich ertheilten Consens
hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten, rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Höllen Gaß, einseit neben Conrad Rauscher dem Nestler, anderseit neben herrn Isaac Habrecht E.E. Großen Rhats beÿsitzern, hinden uff Sigmund Rudolph: und hannß Peter Müllers seligen Erben stoßend gelegen, davon gehend iahrs uff Weÿhnacht. 8. ß 4 d. und 2. Kappen ewigs erschätzig und fürbietigs Gelts, dem mehrern Hospital alhier – umb 700 gulden

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent la veuve de Louis Orth à acheter la maison eu égard qu’elle est fille de bourgeois et qu’elle a l’intention de redevenir bourgeoise

1677, Conseillers et XXI (1 R 160)
Ludwig Orthen Wittib umb erlaubnus eine Behaußung Zu erkauffen. 405.
(p. 405) Mittwoch den 19. Xbris – Daniel Widt, der handelßmann und Burger alhier, übergibt im nahmen seiner Schwester weÿl. herrn Ludwig Orthen, geweßenen Gräffl. hanaw: Amptschreibers Zu Brumath hinderlaßener Wittibin, per Dd. Reusner Ein Underthäniges Memorial, umb gn. permission, die in der höllengaßen ohnfern der Thucher: stuben gelegene, Simon Häußlein dem Mahler und Burger alhier eigenthümlich zuständige Behaußung in Betrachtung Sie eines Burgers tochter und sich wiederumb alhier burgerlich einzulaßen gewillet an sich Zuerhandlen. Erk. [-] Willfahrt. H. XV. Schmidt und Jr. [-]

Fils du prévôt de Flonheim en Palatinat, Jean Louis Orth épouse en 1637 Anne Grabenstaden
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 236)

1637. Dom. Misericordiæ 23. April. H. Johann Ludwig Orth Ihr Exc. Reingraff Ott Ludwigs hochsel. gedechtnuß hoffmeister weÿland deß Ehrenvesten hochachtbaren H. Ottonis Orthen Reingräfflich. schultheisen Zu Flonheim Sohn v. J. Anna deß Edlen Ehrenvesten hochgelehrten H Johann Grabenstadens J. U. Lti Comiti Palatini Cæsarÿ Gräfflich. Hanawischer Lichtenbergischer Alt. Rhats Tochter. Cop. 2. Maÿ privatim (i 120)

Requête de Jean Louis Orth, receveur de l’église de Brumath, concernant les fondations de l’Orphelinat et de Saint-Marc
1662, Conseillers et XXI (1 R 145)
(p. 236) Hanawische Räth Zu Bußweyler. Weÿsenhaus v. St. Marx ca. Joh: Ludwig Orten Kirch. schaffner Zu Brumpt
Hanawische Räth Zu Bußweyler antworten den 30. Dec. auff Mgh. den 19. Sept. datirtes, wo wegen der differentien zwischen hiesigen Stiffteren deß Weÿsenhaus vnd St. Marx vnd Johann Ludwig Orten Kirchen schaffner Zu Brumpt abgegangen, vnd schlagen gütliche conferentz für. Erk. Soll den H. Pflegeren beÿ der stifft communicirt werd.

Marthe, veuve de Jean Louis Orth, hypothèque la maison au profit du marchand de toile Albert Leydecker

1677 (23. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 546 f° 833
Fraw Martha, Weÿl. herrn Johann Ludwig Orthen geweßenen Amptschreibers undt Kirchenschaffners Zu Bruompt Graffl. hanaw. Jurisdiction nunmehr seel. nachgelaßene wittib mit beÿstand herrn Daniel Wÿden des handelsmanns Ihres Vogts und eheleiblichen bruders
in gegensein herrn Alberti Leÿdeckers des Weÿßenwadhändlers alß Vogts weÿl. Georg Menges des handelsmanns, nunmehr seel. nachgelaßenen Sohns, Georg Menges – schuldig seÿe 200. lb
unterpfand, hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren gebäwen, undt Zugehördten alhier in der Höllengaß, einseit neben Conrad Rauscher dem Nestler, anderseit neben herrn Isaac Habrecht E.E. großen rhats beÿsitzern, hinden uff Sigmund Rudolph undt Hannß Peter Müllers seel. Erben, stoßend gelegen, davon gehend Jahrs Vff Weÿhenachten 8. ß 4 d uff 2. Kappen ewigs, ehrschätzig undt fürbietigs geldt, dem mehren Hospital alhier

Marthe, veuve de Jean Louis Orth, vend la maison au fondeur Nicolas Pfeil

1686 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 556 f° 181-v
(prot. fol. 26.v) Erschienen Fr. Martha, weÿl. H. Johann Ludwig Orthen gewesenen Ambtschreibers vnd Kirchenschaffners zu Brumath, Gräffl. Hanauischer Jurisdiction, hinderlaßene Wittib, mit beÿstand H. Johann Philipß Orthen, deß handelßmanns Ihres leiblichen Sohns
hat in gegensein Niclaus Pfeilen deß Schrotgießers
hauß, hoffstatt, höfflein, mit allen deren Gebäuen begriffen, weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten allhier in der Höllengaß, einseit neben Conrad Rauscher dem Nestler, anderseit neben H. Isaac Habrecht E.E. großen Raths beÿsitzer hinden uff Sigmund Rudolff und hans Peter Müllers sel. Erben stoßend gelegen, darvon gehend Jahrs vff weihnachten 8 ß 4 d und 2. Kappen ewigs erschätzigs und fürbietigs Gelds und zinßes dem mehrern Hospital allhier – zugangen vmb 500 fl. so baar bezahlt wordeb seind

Originaire de Fribourg en Suisse, Nicolas Pfeil achète le droit de bourgeoisie pour lui-même et pour sa femme Marguerite Haberbusch le 22 avril 1686
1686, 3° Livre de bourgeoisie p. 1030
Niclaus Pfeil Von Freÿburg aus der schweitz der schrotgißer, erkaufft das burgerrecht für sich und seine haußfr. Margaretham haberbuschin pro 6 golt fl. vnd 16 ß welche Er beÿ dem Pfenningthurn erlegt, Spiegel Jur. 22. April 1686.

Nicolas Pfeil demande à être exempté de logements militaires pour services rendus à l’Arsenal. Le syndic royal Güntzer donne son aval mais propose qu’il soit tenu de verser une certaine somme sur ses bénéfices
1690, Conseillers et XXI (1 R 173)
(p. 48) den 28.ten Januarÿ – Niclauß Pfeiler umb befreÿung von der Einquartierung
Salzm. nôe Niclauß Pfeiler burgern und Schrotgießers alhier prod. mem. Es seÿen Ihme den 16.ten hj. Zweÿ Soldaten einlogirt worden, weilen aber bewußt, daß Er Zur Artillerie in das hiesige Zeughaus Eine große quantitet bleÿ Zu verfertigen und allerhand kuglen und muhsen darauß Zugießen, auch von H. Intendanten und H. de Croon dem Zeugmeister in befelch habe gute achtung darauf Zugeben, alß verhoffe Er auf beÿgehenden schein und recommandation Er werde jetzt und in das künfftig von der Einquartierung befreÿet werden.
S. Syndicus Güntzer, Es intercedire Mr Croon, und haben H Intendant auch mit Ihme darauß geredet, Er vermeine Implorant könte von der würcklichen Einquartierung befreÿet, weilen Er aber ein guter Nutzen beÿ der arbeit sich mache, Zu Einem billichmäßigen geld beÿtrag angehalten, und Zu dem Endt das geschäfft ahn die Einquartierungs herren deputirte verwießen werden. Erkant, die weisung dergestalten beliebet und gevolgt. H. XV. Kast, Rath. Vertsch.

Nicolas Pfeil entre au Grand Sénat en 1695
1695, Conseillers et XXI (1 R 178)
H. Pfeil schwöhrt auff die XXI. und Raths Ordnung. 57.

Nicolas Pfeil et Marguerite Haberbusch font leur testament alors que le mari est malade. Ils nomment leurs héritiers naturels pour leur succéder.
1713 (12. Januarÿ), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 16), Prothocollum f° 108-v
Testamentum Nuncupativum Herrn Johann Niclaus Pfeilen E. E. Großen Raths alhier alten beÿsitzer vnd fr. Margarethæ gebohrner Haberbuschin
1713 (…) auff Donnerstag den 12. Januarÿ Nachmittag Zwischen zwölff, Ein: und Zweÿ Uhren, in einer allhier Zu Straßburg am Scharffen Eckh gelegenen von hernachgemelten beeden Testirenden Eheleüthen Eigenthümlich zuständigen behaußung dero Mittlern Stub Cammer mit Zweÿen fenstern in den hoff vnd Zweÿen auff die gaß außsehend mich unterschriebenen Notarium (…) persönlich kommen laßen der Ehrenveste vnd Vorachtbahre Herr Johann Niclauß Pfeil, E. E. Großen Raths alhier alter beÿsitzer, vnd die Viel Ehren vnd tugendreiche fraw Margarethæ gebohrne Haberbuschin, beede Eheleuthe und burgere allhier, Er der herr Testirer zwar Krancken schwachen vnd auff einem beth, Sie die fraw aber gesund: gehend: vnd stehenden Leibes auff einem stuhl sitzend (…)
Demnach endlichen vnd Zum Sechsten die Erbeinsetzung Zu latein Institutio hæredum genant, eines Jeden Testaments Grund Veste und fundament ist (…) als wollen Sie beede Testirende Eheleuthe hiemit Zu Ihren Wahren wißentlichen Erben instituirt eingesetzt vndt ernennt haben Erstlichen Fraw Mariam Elisabetham Herrn Pierre Petitfils des Peruquenmachers eheliche haußfrauen Ihre Leibliche dochter, will auch deroselben Ihre Liebe Kinder als der Enckel Zum ersten vnd halben theil substituirt haben In den andern vnd Zweÿten Stammtheil aber ernennen Sie Erstlich Jfr. Mariam Barbaram, Weÿl. Herrn Johann Adam Ochßers deß Musicanten mit auch weÿl. Fr. Maria Margaretha gebohrner Pfeilin Ihrer Leiblichen dochter ehelich erzielhtem döchterlein als Ihr Liebes Enckelin vnd Jfr. Charlottam Vorermelter Ihrer seeligen dochter mit S. T. Herrn Notario Humbourg ehelich erzieltes döchterlein, beede nach abzug obigen Jfr. Maria Barbara Zum Voraus Legirten 250 fl. zu gleichen theilen

Nicolas Pfeil meurt en 1713 en délaissant pour héritiers une fille et les représentants de son autre fille. L’inventaire est dressé dans la maison de sa fille, femme de Pierre Petitfils. La masse propre à la veuve est de 41 livres, celle des héritiers de moins d’une livre. L’actif de la communauté s’élève à 394 livres et le passif à 150 livres.
1713 (18.5.), Not. Brieff (Jean Philippe, 6 Not 4) n° 83
Inventarium und Beschreibung aller Haab Nahrung undt Güthere, Liegend und fahrender, überall nichts davon außgenommen, so weÿland der Ehrenvest großachtbahr und weiße Herr Johann Niclaus Pfeÿl E. E. großen Raths geweßener alter beÿsitzer und burger Alhier, nach seinem am 15. Martÿ dießes 1713.ten Jahrs genommenen tödlichen doch aber seeL. hinscheiden hinter sich Verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren der hernach benahmbsten respê Kinder und Enckel auff Zuvorher an Selbige vnd die hinterbliebene fraw Wittib nahmentlich die vil Ehren und tugendbegabte Fraw Margaretha Haberbuschin mit beÿstandt Hn Johann Adam Schellen deß schuhmachers dero geordneten vogts (…) So geschehen Straßb. d. 18. Maÿ 1713.
Der Verstorbene H Pfeÿl sel. hab sowohl ab intestato alß auch per Testamentum Zu Erben verlaßen 1. Fraw Mariam Elisabetham deß Ehrenvest vnd großachtbahren herrn Pierre Petitfils burgers und Perruquenmachers alhier eheliche haußfraw mit beÿstand deßelben in den ersten halben Stammtheil, 2. Jgfr. Mariam Barbaram weÿland herrn Johann Adam Ochßners geweßenen Musicanten und burgers alhier mit der Viel Ehren und tugendbegabten frawen Maria Margaretha gebohrner Pfeÿlin der dochter ehelich erzeugtes Enckelin mit beÿstandt H Simon Käuffers deß burger vnd Küblers ahier deßen geschwornen Vogts, 2. Jgfr. Charlottam wohlgeachter Fraw Mariä Margarethä Pfeÿlin mit dem Ehrenvest großachtbahren vnd Rechtsgelehrten Herrn Johann Joseph Hombourg Not. Publ. ehelich erzeugter döchterlin mit beÿstand deß Ehrenvest großachtbahr vnd weißen H. Johann Martin Bilonius E: E: großen Raths alten beÿsitzers deßen geordnet und geschworenen Vogts, dieße beede in den andern Halben Stammtheil
in einer vormahls den beeden Eheleuthen anjetzo aber H. Petitfils dem dochtermann Zuständigen behaußung sich befunden
Abzug in gegenwärtigen Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung, Silber 17 ß, Goldener Ring 2, baarschafft 37, Summa 41 lb
Der Erben ohnverändert Vermögen 11 ß
Theilbahr gutt, haußrath 98, Silber 4 baarschafft 36, Schulden 256, Summa summarum 394 lb – Schulden 150, Nach deren Abzug 244 lb

Nicolas Pfeil vend la maison au tailleur Frédéric Kammüller

1691 (15. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 563 f° 731
Niclaus Pfeil der Schrotgießer
in gegensein Friderich Kammüller, deß Schneiders
Hauß, hoffstatt, höfflein mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden und Gerechtigkeiten allhier in der Höllengaß, einseit neben Conrad Rauscher dem Nestler, anderseit neben Abraham Habrecht dem Uhrenmachern hind. auff hans Christoph Reißer d. Schneider, stoßend gelegen, darvon gehend Jahrs uff weihnachten 8 ß 4 d und Zween Kappen Ewigs Erschätziges und Fürbietiges Zinßes dem mehrern Hospital allhier – geschehen umb 450 pfund

Exempt au service du préteur de Wickersheim originaire de Kandern en margraviat de Bade, le tailleur Frédéric Kammüller épouse en 1680 Madeleine Weiss, fille du fabricant de pain d’épice Jean Michel Weiss
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrn: und Mannhafften Friderich Kammüller dem Ledigen Schneider, Von Candern, in Rotter Ampt Marggräffischer herrschafft gehörig, gebürtig, derzeit gefreÿten und. Jr. hauptmann von Wickerßheim compagnie alhie, Weÿland deß Ehrenhafften Martin Kammüllers, Zieglers Zu Candern hinderlaßenem ehelichem Sohn, ane einem und der Ehrn: und tugendsahmen Jungfrauen Magdalenæ Weißin, des Ehrenhafften Meister Hanß Michel Weißen, Lebküchlers und burgers allhier ehelicher Tochter am andern Theil sich begeben und Zugetragen, auch darbeÿ in beÿsein und auff underhandlung der Ehrengeachten wohlachtbahren und Ehrenhafften herrn hanß Peter Seifferts, Statt: und Veld Trompeters allhie, deß hochzeiters Vettern, auf sein deß hochzeitern So dann auff der Jungfrauen hochzeiterin weiten (…) der Jungfrau hochzeiterin Vatters und hannß Heinrich Stiedels, Schwartzbecken, deroselben schwagers, aller burgere allhier zu Straßburg – So beschehen und verhandelt in deß heÿligen Reichs freÿen Statt Straßburg auff Freÿtag den 30. tag des Monaths Januarÿ alten Calenders in dem Jahr deße herrn als man Zahlte 1680, Johann Christoph Stöffel Nots. publ. ac civis Argentinensis

Le tailleur Frédéric Kammüller devient bourgeois par sa femme en février 1684 en apportant une fille.
1684, 4° Livre de bourgeoisie p. 501
Friderich Cammüller von Canter, der Schneider empfangt das burgerrecht von seiner haußfr. bringt mit sich ein döchterlein nammens Anna Margaretha so auch mit in das burgerrecht auffgenommen word. Jur. 17. feb. 84.

Les boulangers interdisent à Marguerite Weiss, femme de Frédéric Kammüller, de fabriquer et de vendre du pain d’épice. La demanderesse argue qu’elle a remplacé son père avant sa mort six mois auparavant. Le préteur royal propose qu’elle ait le droit de faire le pain d’epice qu’on lui commande chez elle et d’en vendre sur un étal comme certains étrangers lors des foires.
1690, Protocole des Quinze (2 R 94)
(f° 199) Sambstags den 28. 8.bris – Margaretha Friderich Cammüllers des Schneiders haußfrau Ctra E. E. Zunfft der Becken
Margar: Frid : Camüllers des Schneiders haußfrau, per Künasten, Hatt per sched: citiren laßen E. E. Zunfft der Becken, Weilen dieselbe die Leckküchlein Zu treiben, wavon Sie herkombt, sich vor jahren beÿ citirter Zunfft geld Zünfftig gemacht, auch bißhero ihr gepühr jederweilen daselbst ordentlich abgerichtet, Ihro aber anjetzo solch recht wider genommen werd. will, als sagt man darwieder generalia, bittet Zu mehrem bericht deputaôn & relaône factâ sie dabeÿ gnädig Zu manuteniren. Saltzm. E E Zunfft Zunfftmeister Zugegen, berichtet, das entzwischen die sachen sich gantz geendet mage aber gebettene Deputation wohl leiden, bittet aber factâ relaône es beÿ S. E. Löbl. Zunfftg. bescheÿd gn. Zulaßen. Künast generalia vnd wie vor. Erk. gebettene deputaôn willfahrt, vnnd vor obere Handwercksherren gewießen.

(f° 205-v) Freÿtag den 3. 9.bris – Friderich Cammüllers Frau Ctra E. E. Zunfft der Becken pt° Lebküchlein backens
Obere Handwercks Herren lassen per Herren Schragen referiren daß Margaretha, Friderich Cammüllers des Schneiders Haußfrau jüngst geklagt, daß E. E. Zunfft der Becken ihro das recht, Lebküchlein zu Backen, Und Zu verkauffen, Wider Nehmen die sach Zur Deputation geweßen worden, Mann die parthen mündlich gehört hätte, da dann Klägerin beditten, daß ihr Mann 9 jahr soldat und. H. Stett: von Wickersh. geweßen vnd schon jnn 6. jahr burger were, 2. sie ihren Vatter, nahmens Hannß Michael Weiß, so ein Lebküchler war, Und Vor 6. wochen gestorben, allzeit baufällig beÿ sich gehabt, und ihn mit dem Lebkühlein machen erhalten, auch 3. dreÿ Kinder hätte, anbeÿ einen schein Von E. Zunfft d. Becker Vom 4.ten Febr. 1684. dadurch sie verificiren wollen, daß die damahlen das recht bekommen, Und seithero ihre gebühr abgestattet habe, Vorgelegt, mit bitt, sie Noch Ferners dabeÿ Zulaßen, Welche rationes Zimlich scheinbahr geweßen, jedoch des gegentheils seine drüfftiger gefunden, indeme selbiger Vermeldt, daß anjetzo die sach inn einem andern stand, der Vatter gestorben und der Lebküchler handwerck ein geringes handwerck were, 2. vermög eines articuls die Weiß, und Schwartzbecken Ihnen Keinen eintrag thun dörffen, daraus Zu argumentiren were, daß wann dießer es verbotten, es der Klägerin Noch weniger vergönnt weren, 3. ihr Mann das schneider handwerck gelernt hätte, und damit sich Wohl ernehren Könten 4. Andere, so an Keine Lebküchler sich verheürathet, als Christmann Wölfflings und Caspar Stieglers töchter, hätten abstehen müssen, 5. ja, wie bekandt, alle specereÿ Händler die lebküchlen feÿl haben dörffen, und wann solches einem jedem erlaubt würde, sie übel darann weren, 6. Ware Klägerin mit einem Und andern, alß Honig, Formen, und Lebküchen Versehen, sie es durch Unpartheÿische Leuth abschätzen und alles abkauffen, Auch 7. dem Zinnß Vom stand Vor sie abstatten wollten, Nachdeme Mann sich aber auch erinnert daß biß dahero denen Frembden, als den Weißenburgern, Offenburgern und Nürnbergern, inn den Meß Zeiten auff den Adolphi, Christ Kindels und Crammittwochs Märckten lebkuchen Zu verkauffen vergönnt geweßen seÿe, so seÿe mann vorgestaden, was darbeÿ Zuthun, dahero MGhh. lediglich anheim stellen wollen, Ob der Klägerin das petitum Völlig abgeschlagen, od. ein temperament getroffen, und ihro ex gratia was willfahrt werden sollte ?
Herr Prætor Regius sagt, Es seÿe producirter Zunfftschein schohn alt, und Könne Mann daraus Nicht wahrnehmen, Welchen tag Klägerin das Recht erhalten, Und wann es Zu end gehe, Wollte das jahr Noch nicht Vorbeÿ seÿn, so hielte Er dafür, daß sie biß dahin den stand behalten, und nach der hand deßen müßig gehen, Wohl aber das, was beÿ ihro Zu hauß bestellt Wird, machen und verkauffen, auch auff diejenige Zeit, da de Fembde verkaufften dörffen, offentlich feÿl haben könte. Erk. gefolgt.

Procédure entre Madeleine Kammüller et les fabricants de pain d’épice
1691, Protocole des Quinze (2 R 95)
(f° 11) Sambstags den 3. Febr: 1691 – die gesambte Lebküchler Ca. Magdalenam Kammüllerin
Die gesambte Lebküchler und Burgere alhier, per Saltzmann, cit. Magdalenam Friderich Kammüllers, des schneiders, Haußfrau, prod. Undtg. Mem. und Bitten pro declaratione Sententiæ mit beÿlag Lit. A. Künast citata p.sens bittet dießes producti copeÿ und daruff Wid. Zu antworten Zeit 8 Tag. Obt.

(f° 31-v) Sambstags den 3. Martÿ – die gesambte Lebküchler Ca. Friderich Kammüllers haußfr.
Die gesambte Lebküchler, per Saltzmann, cit. Magdalenam Friderich Kammüllers, des schneiders, Haußfrau, auff productum vom 3. Febr. jüngst Will dar klärlich Vernehmen, Künast, cit: p.sens prod: Und.thg Gegenbericht loco Exceptionum mit angehencktem bitten w. j. S. bitt copeÿ und Zeit 8 tag, Obt.

(f° 32) Sambstags den 10. Martÿ – die gesambte Lebküchler Ca. Friderich Kammüllers haußfr.
Die gesambte Lebküchler, per Saltzmann, cit. Magdalenam Friderich Cammüllers Haußfrau, Wider gegenh. prod. vom 3. huius sagt mann gnlia, bitt Und.th, solches mündlich Zu beantworthen einige Herren Auß dero Mittel gn. abzuordnen, und s. Künast citata p.sens mag gebettene deputation Wohl leiden, beziehet sich auff damahliges productum und bitt nochmahlen wie darinnen. S setzts der Deputation halben, Erk. gebettene Deputation Willfahrt. Obere handwercksherren &

Madeleine Kammüller s’adresse aux Quinze après que le fabricant de pain d’épice Jean Jacques Wœlfflin a renversé son étal. L’enquête établit qu’elle a le droit de vendre du pain d’épice pendant les foires et qu’il y a presque chaque année des dissensions à ce propos, à tel point que les préposés généraux aux métiers ont menacé d’emprisonnement les contrevenants.
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(p. 348) Sambstags den 3. Januarÿ 1705 – Magdalena Friderich Kammüllers Frau Ca. Joh: Jacob Wölfflin
K. noê Magdalenæ Friderich Kammüllers des Schneiders Fr. weilen Mghherren am 3. 9.bris 1690 deroselben Crafft ergangenen bescheidts, in Meß undt andern Jahrs Zeiten Lebuchen feil zu haben, Gn. vergönnt, Ihro aber gestrigen tags, von Johann Jacob Wölfflin burgern und Lebküchlers alhier, wider das Ihme newlich angelegte verbott, Selbige nicht Zu inquietiren, Ihr standt umbgeworffen vndt ein solches, Ihro, heut noch einmahl Zu thun betrohet worden, den Sie aber wegen Kürtze der Zeit nicht hiehero Citiren können, Alß bittet umb gn. Manutenentz obbelobten bescheidts vndt stellt d. übrige Zu Obrigkh. Erkantnus.
H. Secret. Fridt berichtet, daß demeselben also seÿe, daß dießer Kammüllerin in den Meßen, Adolphi vnd Christkindlins Marckh lebkuchen Zu verkauffen von Mhherren vergönnt worden, welche erlaubnus beÿ den lebküchlern fast alle Jahr streit gegeben, vndt dießer, Sie angestoßet wie Sie dann jüngst beÿ den Oberen handwercks Hh. so das geschäfft tractirt, sich wider deßwegen beklagt gabe welche den Lebküchlern beÿ Thurnstraff anbefohlen, dißelbe in ruhe zu laßen, deßen ohngeachtet aber habe beklagter Wölffel Ihro den stand umbgeworffen, und gesagt daß könne Er thun, und wolle sehen, wer es Ihme wehren werde.
Erk. wirdt die Klägerin beÿ Oballegirten bescheidt manutenirt, mithin den Oberen Handwercks Hh committirt dießen Wölfflin, gleich zu beschicken, vndt nach beschehener anhörung, alßobald in thurn führen Zulaßen.

Le tailleur Frédéric Kammüller hypothèque la maison au profit de l’enseignant Jean Güntzlin

1706 (22.4.), Chambre des Contrats, vol. 579 f° 333
Friedrich Kammüller schneider
in gegensein H. M. Joh. Güntzlin Præcept: inferioris Gymnasÿ – schuldig seÿe 50 lb
unterpfand, seine behaußung Cum appert: allhier in der höllen gass einseit neben Joh. Conrad Rauscher nestlern anderseit neben Joh. Lang nadler hinten auf H. Gambs stoßend

Frédéric Kammüller hypothèque la maison au profit du boucher Henri Pfeffinger

1709 (7.5.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 299
Friedrich Kammüller schneider [unterzeichnet] Friedrich Camüller
in gegensein perge ut immediate supra usq. ad schudig seÿe [Joh: Heinrich Pfeffingers metzgers] 50 lb
unterpfand, eine behaußung c. appert: allhier in der Höllen gass, einseit neben Joh: Lang anderseit neben Conrad Rauscher hinten auff Dambach Kiefern

Frédéric Kammüller et ses trois enfants hypothèquent la maison au profit de la mère du marchand Ernest Frédéric Mollinger

1714 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 441-v
Friedrich Kammüller schneider, Item Daniel Kammüller der ledige Weißbecker, Item Maria Magd: und Maria Elisabetha geb. Kammüllerin bede majorennes und unbevögtigt beÿständlich Heinrich Stöbers Nadlers
in gegensein H. Ernst Friedrich Möllingers handelsmanns nahmens frn Elisabetha Mollingerin wittib seiner frauen Mutter – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, ihre behausung c. appert: allhier in der höllengass, einseit neben den Rauscherischen EE anderseit neben Lang dem nadler hinten auff H Gambs und Dambach stoßend, daran gehen Jahrs auff Weÿhnachen 8 ß 4 d und 2. Capaunen Ewigs Erschätzig: und fürbietigen zinnses dem mehrern Hospital

Madeleine Weiss meurt en 1714 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 445 livres. L’actif de la succession s’élève à 113 livres, le passif à 75 livres.

1715 (28.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 36) n° 1232
Inventarium und beschreibun[g aller der]jenigen haab und Nahrung, so Weÿ[l. die] Tugendsahme fraw Magdalena gebohrne [Weißin] des Ehrengeacht und Bescheidenen Johann Friderich Cammüller Schneider und burgers allhier Zu Straßburg geweßene haußfrau nunmehr seelig nach Ihrem den 5.ten Junÿ Nechst abgelegten 1714.ten Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern V. begehren des Wohl Ehrenvesten und Kunsterfahrnen Herrn Johann Heinrich Werckmeister Berühmten Chirurgi Barbierer und Burgers allhier alß geordnet und geschworenen Vogts Jgfr. Mariæ Magdalenæ und Jgfrn Mariæ Elisabethæ, ferner Johann Daniels Leedigen Lebküchler und auch Burgers allhier, aller dreÿ der abgeleibten fraw seel. mit Vorermeltem Ihrem hinderbliebenen Wittiber ehelich erzeugter Kinder und ab intestato nachgelaßener Erben, fleißig inventirt (…) So Beschehen in der Königlichen freÿen St. St. Montags den 28. Januarÿ A° 1715.

In Einer allhier Zu Straßburg [in der Höllen]gaß gelegenen und in dieß Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen Behaußung befunden wie Vogt
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Soldaten Cammer, In des Gesellen Cammer, In der Wohn Stub,In der Stub Cammer, In der Hoff Cammer
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. It. hauß, hoffstattn höfflein mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten und Gerechtigkeiten allhier Zu Str. in der Höllengaß, einseith neben hannß Jacob Ringler dem Kupferschmidt uxorio nomine, anderseith neben Johann Langen dem Nadler, hinden auff Christoph Dambach den Kieffern stoßend gelegen, davon gehen Jahrs auff Weÿhenachten 8 ß. 4 d v. Zween Kappen ewiges Erschatziges undt fürbietiges Zinnßes dem Mehrern Hospithal allhier Zu capital ohnverfreifflich gerechnet für 10. lb 6 ß 4 d. It. 8. lb. Zinß frawen Elisabethæ gebohrener Dietrichin weÿl. Herrn Ernst Friderich Mollinger geweßenen Müntz verwalther und burgers allhier seel. nachgelaßeneer fraw Wittib Jährlichen auff den 15. 7.bris in Capital abzulößen mit 200 lb, It. 4. lb d Zinnß Jahrs auff Johannis Baptistæ gedachter Fraw Mollingerin ferner in hauptgut Lößig mit 100 lb d. It 2. lb d Jahrs auff den 24. Aprilis herrn M Johann Güntzlin Præceptori Inf. Gymnasÿ v. burgern allhier Lößig in Capital mit 50. lb Sodann 2 lb 10 ß Jährlichen auff den 19. Julÿ herrn Johann Heinrich Pfeffinger dem Metzger und burgern allhier wiederlößig in hauptgut mit 50. lb d. Sonsten gegen Männiglichen freÿ Leedig und eÿgen und ist solche behaußung durch die allhießig geschworne Werckmeistere vermög deren beÿ mein Notÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 25. Januarÿ A° 1715. æstimirt worden pro 425. lb. Davon abgezogen vorstehende Passiv Onera so sammenthafft ertragen 410. lb 6 ß 8 d. So verbleibt allhier annoch außzuwerffen im Rest 14 lb. Hierüber beagt ein perg. Kauffbrieff mit der St. St. anhangendem C.C. Stuben Insiegel verwahrt datirt den 15. 7.bris A° 1691.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 88, Sa. Werckzeugs Zum Schneider handwerck gehörig 1, Sa. Schiff und geschirr Zum Lebküchler handwerck gehörig 3, Sa. Silber Geschmeids 2, Sa. Goldener Ring 3, Sa. Eÿgenthumbs einer Behaußung 14, Summa summarum 113 lb – Schulden 75 lb, Nach deren Abzug 38 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 38 lb
Copia der Eheberedung (…) auff Freÿtag den 30. tag des Monaths Januarÿ 1680, Johann Christoph Stöffel Nots. publ. ac civis Argentinensis
Abschatzung d: 25 Januarÿ: anô: 1715: Auff begehren deß Ehrenhafften vnd bescheiten: H: Fritrich Kammüller schneiter ist Eine behaußung alhir in der Statt Straßburg, in der höllen gaßen gelegen, Ein seitz Neben H: N: Ringler Kuper schmidt, Ander seitz Neben H Johannes Natler, hinden Auff: H: Christoff dambach Kieffer: Stoßend, welche behaußung hoff, hoffstatt, hinden Ein gang, darundter Kammeren Gebelckhter Käller, hoff vnd Brunen, Sampt aller Ihrer Recht, vnd gerechtig Keit, wie solches durch der Statt Straßburg geschwohren Werckhleüthe, sich in der besichtigung befundten vnd dem Jetzigen preiß Nach angeschlagen wirdt Vor und vmb 850 Gulten. Bezeichnüß durch der Statt Straßburg geschwohren werckh leüthe, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Michel Ehrlacher Werck Meister des Minsters

La fille aînée Anne Marguerite Kammüller épouse le pasteur de Kolbsheim Jean Jacques Schneider
1708 (11.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 20) n° 751
Inventarium und beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Wohl Ehrwürdig und Wohlgelehrte Herr M. Johann Jacob Schneider treweÿfferiger Pfarrer beÿ der Evangelischen Gemeindt zu Kolbsheim und die Viel Ehren und tugendreiche Fraw Anna Margaretha gebohrne Cammüllerin beede Ehepersohnen undt burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestandt zugebracht

Marie Madeleine Kammüller épouse à Bischheim en 1717 Jean Léonard Müller, tailleur originaire d’Entenberg dans la margraviat de Durlach
Mariage, Bischheim (luth. p. 125) 1717. Dienst. d. 31. aug. Seind aus Erlaubnus uns. Hochadel. Obrigk. nach göttl. Ordnung v. gewohnlicher proclamation ehel. einsegegnet worden Johann Leonhardt Müller, led. Schneider weÿl. Johannis Müllers S. d. Schneiders in Endtenberg Marggräffl. durlachischer herrschafft hinderl. ehel. Sohn vnd Maria Magdalena, Friderich Kammüllers B. v. Schneiders in Straßb. ehel. Tochter, [unterzeichnet] Johan Lienhart Müller als hochzeitter, + der hochzeiterin Zeichen, Friderich Cammüller als Vatter (i 66)

Les trois enfants Kammüller vendent la maison à l’orfèvre Jean Georges Finx

1720 (29.10.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 512-v
(906) Friedrich Kammüller der Schneider ([unterzeichnet] Cammüller) und Maria Magdalena geb. Kammüllerin, Lienhard Müllers des Scheiners hausfrau, Item Daniel Kammüller der lebküchler, So dann Maria Elisabetha geb. Kammüllerin welche beede noch leedigen stands zwar aber majorennes und ohnbevögtigt mit beÿstand Johann Langen Nadlers ihres vetters
in gegensein H. Johann Georg Finx goldarbeiters
hauß hoffstatt höfflein mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in dem höllengäßlein, einseit neben Julius Roßer Schloßer anderseit neben ged. langen hinten auff die dambachische Wittib und erben – davon gehet auff weÿhn. 8 ß 4 und 2 Cappen ewigs: erschätzigs: und fürbietigen zinnßes dem mehrern hospital – um 300 und 50 pfund verhafftet, geschehen um 556 pfund

Fils du superintendant de Lahr Paul Finx, Jean Georges Finx épouse en 1694 Marie Elisabeth Simon, fille du chirurgien Conrad Simon : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen Sal° Tit. H Johann Geörg Finxen, dem Leedigen goldarbeither, weÿl. S. Tit. Herrn Paul Finxen, hochfürstl. Durlachischen Kirchen Raths und Special Superintendenten Zu Lahr, mit auch weÿl. Fr. Anna Margaretha gebohrner Arndtsin Ehelich erzeugt vnd hinderlaßenen H Sohn, als hochzeiter ane Einem vndt der viel Ehr; vndt Tugendbegabten Jgfr. Maria Elisabetha Simonin weÿl. S. T. Herrn Conrad Simon geweßenen vornehmen Chirurgi vnd burgers Zu Straßburg mit S. T. Frauen Maria Magdalena gebohrner Pfeffingerin, beeden nunmehr seel. Ehelich erzeigter und hinterlaßenen Jgfr Tochter als der Jungfer hochzeiterin andern theils (…) Beschehen vnd verhandelt in der Statt Straßburg auff Freÿtag den 26. tag Novembris in dem Jahr des herrn als mann Zahlte 1694.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 32-v, n° 17)
Heute Mittwochs den 8. Decemb. s. n. 1694 seind nach zweymahliger Außruffung copulirt und eingesegnet worden H Johann Georg Finx, der ledige Goldarbeiter und burger alhier, weÿl. H Paul Finxen, geweßenen Super Intendenten zu Lahr nachgelaßener ehelicher sohn, und Jungfrau Maria Elisabeth, weÿl. H. Johann Conrad Simonß, geweßenen Chirurgi und wundartzts alhie nachgelaßene eheliche tochter

Les conjoints Finx font leur testament. Le mari lègue ses biens, s’il n’a pas d’enfant, à sa sœur Anne Catherine Finx femme du marchand de fruits et légumes Samuel Grünau et à son frère vitrier Arnaut Finx
1694 (5.t Dec.), Auenheim (Wolfgang Régnard von, 1 Not 4) n° (147)
Testamentum Reciprocum H Joh: Georg Finxen et Jgfr Maria Elisabetha Simonin
Heut dato d. 5.t Decembris 1694. (…) S. T. Herrn Johann Georg Finxen dem Goldarbeiter vndt Jfr. Maria Elisabetha Simonin, requirirt Vnd erbettenen Herren gezeug. Persönlichen erschienen, jetz gemeltte Verlobte, haben angezeigt vnd bekandt, demnach Sie beederseiths vor kurtzer Zeit einige Pacta dotalia oder Eheberedung mit einand. auffgerichtet (…) durch einige letsten wilens Verodnung folgender maß. Zu disponiren (…)
Zweÿtens, will Er H Joh: Georg Finx d. Goldarbeiter, auff den fall Ihne der allerhöchste, ohne hinderlaßung Ehelicher leibs Erben, Von dieser Welt abfordern Wird, seiner geliebten fraw Schwester Anna Catharina Finxin H Samuel Grünaw deß fastenspeishändlers v. Burgers allhiier zu Straßburg Eheliche haußfrawen 200 Reichthaler oder 300 gulden Straßburger, vnd Arnold Finx dem glaßer gesellen seinem ledig. bruder 50 guld. Straßburger Legirt (…)
Vierdtens Ist Ihr Maria Elisabetha Simonin letster will vnd Meinung daß auff vorgesetzt. fall da Sie ohne hinderlaßung Ehelicher leibs Erben Vor Ihrem liebsten H Finxen versterben sollte, Ire geschwister Vnd jedes derselben so Ihren Todfall erleben würd 100 Rtaler Zum legat

Jean Georges Finx devient bourgeois par sa femme un mois après son mariage
1695, 3° Livre de bourgeoisie p. 1148
H: Johann Georg Finx, der goldarbeiter Von Lahr weÿl. H: Paul Finxen gewes. Superintendenten daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht gratis, und wird Zu E.E. Zunfft Zur Steltzen dienen Jur: d 15. Januarÿ 1695.

Elisabeth Simon meurt en 1706 en délaissant trois filles. L’inventaire est dressé dans leur maison rue des Hallebardes.
1707 (4.1.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 17) n° 638
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen haab, Nahrung und Güethere, liegender: und vahrender, keinerleÿ davon außgenommen, so weÿlandt die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Elisabetha gebohrne Simonin deß Ehrenvest und Kunstberühmten herrn Johann Geörg Finxen vornehmen Goldarbeithers und burgers allhier zue Straßburg geweßene Eheliebste nunmehr Seel. nach Ihrem den 29.ten Septembris des allererst Zurückgelegten 1706.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Ehren vnd wohlvorgeacht, herrn Johann Friderich Pfeffingers Metzgers und burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Mariæ Elisabethæ, Margarethæ Magdalenæ und Mariæ Salome, der abgeleibten Fraw Seel. mit vorermeltem Ihrem hinterbliebeneen Hn Wittibern Ehelich erzeigter Kinder vnd ab intestato nachgelaßeneer Erben fleißig inventirt und ersucht (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Dienstags den 4. Januarÿ 1707.
Copia der Eheberedung – Copia von der abgeleibten Fraw seel. in A° 1706. auffgerichteten Codicilli

Nota. So Viel dasjenige Legat betrifft welches die abgeleibte fraw seelig in Ihrer hievorn inseriten letsten willens Disposition §° 3.tio Tit. Herrn Johann Sigmund Henningern berühmtem Dri Med: vnd vornehmen Prof. Publ: verordnet, ist daßelbe dißorths ferners nicht mehr zu attendiren, angesehen der herr Wittiber nach deme solches Ihme vor Edelerwehntem herrn Legatatio gegen empfangener vergnüglichen discretion pro cura Medica, schriftlche abgetretten vnd eigenthümlich cedirt worden, daßelbe auß vätterlicher hertzlicher Zuneigung vnd liebe, denen Kindern vnd Erben auch wider freÿwillig und Zu eigen geschenckt hat, Kürtzlich Zum Bericht
Bericht über des Herrn Wittibers Unverändert Vermögen. Vorderist Zuwißen daß Eingangs ermelte beede geweßener Ehepersohnen, Ihre Zur Zeit angetrettener Ehe einander Zugebrachte Nahrungen, nicht, wie beliebig den Ehepacten nach, hat sein sollen haben inventiren laßen, dahero mann auch die Verlaßenschafft anderer gestalten nicht, als Theilbahr inventiren können, außer einen Specificirten Extract von Herrn Jacob Christoph Pantrion Not° Publ. über das jenige was die abgeleibte fraw seel. annoch leedigen standts beÿ vätterlicher Verlaßenschafft abtheilung pro rato erblichen überkommen, gefertiget (…)
Ergäntzung der Erben abgegangenen unveränderten Vermögen. Nach besag Eines Extracts auß dem vber Weÿland Hern Johann Conrad Simon geweßenen Barbierers und Wundartzts vnd auch weÿland Frauwen Mariæ Magdalenæ gebohrner Pfffingerin beeder Eheleuthe und burgere allhier der abgeleibten frawen geleibter Eltern seel. Verlaßenschafft Abtheilungs Concept in Anno 1694. durch Herrn Jacob Christoph Pantrion Notm. Pubm auffgerichtet (…)
In einer allhier Zue Straßburg ane der Spießgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, In der Cammer A, Vor dießem Gemach
(f° 14) Eigenthumb ane Einer behausung (T.) Ir. Ein Behaußung bestehend in der Spießgaß (…)
(f° 23) Series rubricarum hujus Inventarÿ Der Erben unverändert Guth betr. Sa. Kleÿdung 82, Sa. Ergäntzung 1919, Summa summarum 2002 lb
Theilbahrer Verlaßenschafft, Sa. haußraths 221 Sa. Werckzeugs 4, Sa. Frucht und Meels 19, Sa. Wein vnd Leerer Vaß 73, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 214, Sa. Guldinen Ring vnd geschmeids 1629, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 37, Sa. Eigenthums ane I behaußung 1650, Sa. Schulden 212, Summa summarum 4062 lb – Schulden 2860 lb, Nach deren Abzug 1201 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3203 lb – Zweiffelhaffte Pfenningzinß hauptgüter so den Erben vor unverändert gehörig 100
Copia der Eheberedung (…) Beschehen vnd verhandelt in der Statt Straßburg auff Freÿtag den 26. tag Novembris in dem Jahr des herrn als mann Zahlte 1694.

Jean Georges Finx se remarie en 1707 avec Marie Salomé Eberhard, fille du bailli Nicolas Eberhard au service de Fleckenstein ; contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – zwischen dem Wohl Ehrenvesten undt Wohlvorachtbahren Herrn Johann Georg Fixen berühmbten Jubilirer und Kunsterfahrener Goldarbeither auch burgern allhier Zue Straßburg alß dem herrn Brautigamb ane Einem, So dann der Edlen Viel Ehren: und Tugendreichen Jungfrauwen Mariæ Salome Eberhardin, Weÿland deß Wohl Edel vest Großachtbahr undt Wohlgelehrten herrn Georg Niclauß Eberhard geweßenen Freÿherrlich Fleckenstinischen hochverdienten Rath und Ambtmanns mit der auch weÿland Wohl Edlen Viel Ehr: undt Tugendbegabte, Frawen Maria Catharina gebohrner Heüppelin deßen Fraw Eheliebstin Seel: erzeugten undt nach todt Verlaßenen Tochter, alß der Jungfraw Hochzeitterin, andern Theils (…) Beschehen und Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags en 16. Monaths tag Decembris alß mann Zalte 1706 [unterzeichnet] Johan Geörg Finx alß hochzeiter, Maria Salome Eberhardin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 124, n° 1)
1707. Mitwoch d. 19. Januarÿ seind nach ordentlicher 2.maliger proclamation ehelich eingesegnet worden H Joh: Georg Finx der goldarbeiter burger und wittwer & Und Jgfr Maria Salome deß Weÿland /:tit:/ Hn Georg Niclas Eberhardt, freyherrl. Fleckensteinischen Rhats und Ambtmans auch weÿland der /:tit:/ Frau Maria Cathar: geb. Heüpelin seiner ehl. haußfr. nachgelaßene eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Georg finx als hochzeiter, Maria Salome Eberhardin als Hochzeiterin (i 128)

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Jean Georges Finx à se remarier avant la fin de son deuil moyennant deux livres
1706, Conseillers et XXI (1 R 189)
(p. 255) Mittwochs den 29.ten Xbris 1706. – Johann Georg Finx pt° dispensationis temporis luctus
G. Ersch: Johann Geörg Finx burger vndt goldarbeiter allhier der ist willens sich mit Jungfr. Maria Salome weÿl. Hn Geörg Niclauß Eberhardts gewesenen freÿherrlich Fleckensteinischen Raths vndt ambtmanns nachgelaßener tochter Zu Verheurathen, prod. des Imploranten Verstorbenene haußfrauwen Documenten Mortis Crafft deßen Zu sehen daß das tempus luctus noch nicht völlig vorbeÿ, bittet vmb obrigkeitliche dispensation. Erk. Wirdt dem Imploranten in seinem begehren gegen erlag 2. lb dispensando willfahrt. H. Rathh. Denner vnd H Rathh. Latscha.

Jean Georges Finx fait dresser l’inventaire de ses apports dont l’actif s’élève à 6 127 livres, le passif à 2 918 livres.
1708 (17.8.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 20) n° 754
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrenveste und Wohlvorgeachte Herr Johann Georg Finx Vornehme Goldarbeiter und burger allhier zu Straßburg, Zu der Viel Ehren und Tugendreichen Frawen Maria Salome gebohrne(n) Eberhardin in den Ehestand Zugebracht und vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten hat (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Freÿtags, den 17. Augusti Anno 1708.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spieß Gaßen gelegenen dem Ehehern eÿgenthümlich Zuständigen behaußung sich volgender maßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. Auff der Bühn, In der Gesellen Cammer, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Obern hindern Stuben, Im Obern hauß öhren, In der Cammer B, In der Wohnstub, In der Wohn Stub Cammer, In der Officier Stub, In der Mägd Cammer, Im Obern Haußöhren, Im neuen Laden, Im alten Laden, Im Holtzhauß
Eigenthumb ane Einer behausung (T.) Ir. Ein Behaußung in der Spießgaß (…)
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 608, Sa. Werckzeugs 6, Sa. Frucht und Meels 97, Sa. Wein vnd Leerer Vaß 459, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 445, Sa. Guldinen Ring vnd geschmeids 2635, Sa. baarschafft 255, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1650, Summa summarum 6127 lb – Schulden 2918 lb

Jean Georges Finx meurt en 1727 en délaissant deux filles de son premier mariage et huit enfants du deuxième.

1727 (16. 7.bris), Not. Lang l’aîné (Jean Daniel, 25 Not 18) n° 190
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvesten, Großachtbahren und Kunsterfahrenen Herrn Johann Georg Finxen, gewesenen vornehmen Jubelierers und Goldarbeithers auch burgers allhier nunmehr seeligen Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1727. – nachdeme derselbe den 10.ten Julÿ dießes Jahrs von dem lieben Gott aus dießer Welt seelig abgefordert Worden, Zeitlichen hinter sich Verlaßen (…) durch die Viel Ehren und tugendreiche Frau Mariam Salome Finxin, gebohrne Eberhardin, die hinterbliebene Wittib mit assistentz des Wohl edel Vest, hochachtbaren und hochgelehrten herrn Friderich Wolffgang Eberhardts Jur: berühmten Practici und hochlöbl. Ritter Directorÿ des untern Elsaßes wohlbestellten Advocati et Procuratoris ordinarÿ auch vornehmen burgers und geschwornen Curatoris (…) So dann Mariam Dorotheam Lobsteinin und Annam Mariam Müllerin die beede, dienstmägd – So beschehen in Straßburg auf Dienstag den 16. Septembris et seqq. anno 1727.
Der seelig verstorbene herr Finx hat per Testamentum Zu Erben Verlaßen wie volgt. Erstlich Frau Mariam Elisabetham gebohrne Finxin, herrn Johann Friderich Hölbe, des Silberarbeiters und burgers allhier frau Eheliebstin welche mit und beneben solch ihrem Eheh. dem Geschäfft Persönlich beÿgewohnt, 2. Fr: Margaretham Magdalenam gebohrne Finxin Herrn Johann Kuglers des Jüngern Kupfferschmidts und burgers alhier Ehegattin so mit assistentz deßelben Zugegen gewesen, Dieße beede mit Weÿland Frauen Maria Elisabetha Finxin gebohrner Simonin deßelben erstern Frau Eheliebstin seeligen ehelich erzeugte frau töchtere welche zu ihrem assistenten erbetten Herrn Johann Lobstein Notm publ. und berühmten Practicum auch burgern allhier, so seiner Principalin Interesse Persönlich observirt
3. Herrn Johann Friderich Finxen, leedigen Goldarbeitern 4. Johann Paul Finxen, so in Erlernung des Schwerdfeger profession begriffen, 5. Jgfr. Catharinam Dorotheam Finxin, 6. Johann Eberhardt Finxen so die Goldarbeiter Kunst erlernet, 7. Mariam Salome Finxin, 8. Johann Daniel Finxen 7.ma Curiæ discipulum, 9 Mariam Barbaram Finxin Vndt dann 10. Frantz Philipp Finxen, dieße acht letztere /:dan was Johann Georgen das Jüngste in dem Testament benambßte Söhnlein betrifft, solches seinem herrn Vatter in die ewigkeit vorangegangen:/ mit eingangs Ehrengedachter frauen Maria Salome Finxin gebohrner Eberhardin deßelben Zweÿter Frauwen Eheliebstin und nunmahligen hinterlaßenen Wittib ehelich erzeugte Kindere. Welchen zwar ane seithen E. Löbl. Vogteÿ Gerichts herr Johann Friderich Röderer, Goldarbeither und burger allhier Zu einem Vogt ex officio nominirt in deme aber derselbe Zu solcher Curatel sich bis dato nicht bequemen wollen sondern deßelben seine Excusationes beÿ E.E. Großen Rath eingegeben, von dar die sach wieder an wohlged. Vogteÿgericht renvoyiret, daselbst aber annoch ohnerörtert, als ist Zu gleicher Zeith und biß dieße Kinder mit einem würcklichen Vogt versehen seÿn werden der Wohl Ehrenveste Großachtbahre und weiße herr Simon Knoll vornehmer handelßmann und Ehrengedachten großen Raths jetziger wohlmeritirter assesseor vor und im nahmen des Vogts, dießen Geschäfft beÿzuwohnen constituiret undt abgeordnet worden, welches durch demselben in eigener Persohn abwartete und solcher ohnbevögtigte Kindter interesse dabeÿ observirt
Also alle Zehen des in Gott ruhenden herrn Finxen in Zween Ehen erzeugte nach todt verlaßene und per Testamentum Zu gleichen antheilen instituirte Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane der Spießgaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behausung sich volgenderlaßen befunden
Ane Höltzen und Schreinwerck. Im wordern Stock auff der ohneins öbersten Bühn, auff der mittlern Bühn, In der Gesellen Cammer, In der Cammer A, Vor der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cammer D – Im hindern Stock, In der Neuen Stub, In der Neuen Stub Cammer, Im obern haußöhren, In der officiers Stuben, In der Magd Cammer, Im Haußöhren vor der Wohnstub, In der Wohnstub, In der Wohnstub Cammer, In der obern Kuchen, Im neuen Maden, Im Keller der Sterbbehausung
(f° 32) Eigenthumb ane Häußern (E. denen 8 Kindern letster Ehe ins gemein prælegirt) Erstl. eine Behaußung ane der Spießgaß (…)
(f° 32-v) Item ein Vorder und Hiender hauß in der Grosen Prediger oder Goldschmidts gaß (…)
(f° 33) (T) It. eine behaußung, hoffstatt, Stallung und höfflein, mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, rechten, zugehörden und gerechtigkeiten gelegen allh. Zu Straßb. ane der Höllengaß, einseith neben meister Julio Roser dem schloßer, anderseit neben Johann Langen dem Nadler hienden auf die dambachische wittib und Erben stoßend, davon gehen Jahres auff Weÿhenahten 8 ß 4 d und Zween Cappen ewigen ehrschätzigen und fürbiethigen Zinnßes dem mehrern hospital allhier sonsten gegen männiglichen freÿ, ledig und eigen, und von mehrerwehnten der Statt Werckleuthe ohne beschwerde angeschlagen für 475. lb. Davon wegzurechnen obige ehrschätzige fürbietige Zinnß, so die beede Cappen ohnpræjudicirlichen Zu 6 ß 8 d gerechnet, samt denen 8 ß 4 d in geld sammthafft 15 ß und in hauptguth zu doppeltem capital à 5. pro Cento ohnverfänglichen gerechnet antrifft 30. lb. Mithin Vor obigem abschlag annoch per rest außzuwerffen 445. Wie der seelige Hr Finx dieße behaußung Von Meister Friderich Kammüller dem Schmid und seinen Kinderen ane sich erkaufft darüber besagt j teutsch perg: Kaufbr. mit der Statt Straßb. anhang. Canc. Cont. Ins. Verw. dat. den 29. oct. aô 1720.Dabeÿ noch j. alter perg. Kaufb. mit ermelt. Ins. bekräfft. dedato 15.ten Sept. aô 1691. Ferner i papÿr quittung so wohl über die Von Vorheriger Behaußung dem Mehrern hospithal bezahlte ewige als auch die Von dießer lettern behaußung Ihme entrichtete ehrschätzige Zinnß in specie aber auch über das bezahlte Laudemium Von dem Hn Schaffner, des Spitals den 2. Junÿ 1725. ertheilt, alles mit Jetzigem N° 3 notirt.
(T.) It Zwen dritte theil Vor ohnvertheilt ane einer behaußung ane der grosen Stadelgaß (…)
(f° 43) Ergäntzung der Frau Wittib ohnveränderten Guths, Vermög Inventarÿ durch H. Daniel Rohren, Notarium publicum in A° 1707 gefertiget
Ergäntzung der Erben ohnveränderten Huths. Nach außweiß Inventarÿ über des seelig Verstorbenen herrn Finxen Zu deßen Zweÿter Frauwen Eheliebstin der nunmaligen Wittib in die Ehe gebrachte Nahrung durch H Daniel Rohren Notm. publ. nun seel. in aô 1708. auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Copia Testamenti solemnis, Copia Nachdisposition
Der Frauen Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. Silbergeschmeids 6, Sa. goldener Ketten, Ring und dergl. Geschmeids 214, Sa. Schulden 150, Ergäntzung (1896, Abgang 1, Nach deren Abgang) 1894, Summa summarum 2265 lb
Hierauff wird auch der Erben ohnverändertes Guth beschrieben, Sa. Kleÿdung 55, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1650, Sa. Ergäntzung (4251, Abgang 1432, rest) 2818, Summa summarum 4536 lb – Schulden 150, Nach solchem abgang 4386 lb
Endlichen wird auch das gemein Verändert und theilbahr guth beschrieben Sa. haußraths 279, Sa. Werckzeug auch Schiff und geschirrs zum Goldarbeiter Kunst 12, Sa. Wein und lähren Vaß 329, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 694, Sa. goldener Ketten, ring Jubelen 1769, Sa. Pfenningzinß hauptguths 800, Sa. Eigenthmb ane häußern 2046, Sa. Schulden 260, Summa summarum 6190 lb – Schulden 5309 lb, Nach deren Abzug 880 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 7532 lb – Stall Summ 7200 lb
Constitution de rentes 416 lb, Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden in das Erbe zugeltend 4184 lb
Abschatzung d. 20.ten 7.bris aô 1727. Auff begehren Weÿland des Ehrenvesten und Vorachtbahren H Johann Geörg Fincks gewesenen silber arbeiters seel hinterlassene frau wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Spieß gaßen geleg. (…)
der 2.te begrif ist auch allhier in der statt Straßburg in der höllen gaßen gelegen einen seits Neben Julius Roser schloßer, ander Seits Neben Johannes Lang Nadler hinten auf die dombachische Wittib stosend welche behausung Stuben Cammer Soldaten Cammer Küchen, hauß Ehren ein quartierung stall gebäckter Keller höffel und bronnen sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der Statt Straßburg geschworne Werckleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigel preiß nach angeschlagen wird Vor und Umb Neun hundert und Fünffzig gulden
der 3.te begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der grosen Staden gaßen geegen (…)
der 4.te begriff ist auch allhier in der Gold schmidts gaßen gelegen (…)
Bezeichnuß durch der Statt Straßburg geschworene Werckleuthe [unterzeichnet] Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs, Johann Peter Pflug Werckmeister deß Mauer hofs
Copia der Eheberedung (…) Beschehen und Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Donnerstags en 16. Monaths tag Decembris alß mann Zalte 1706
Copia Testamenti solemnis – ich Johann Georg Finx, Goldarbeither und burger allhier Zu Straßburg (…) drittens, will ich meinen mit gemelter Frauen Maria Salome, gebohrner Eberhardin, bereits ehelich erzeugten und noch fernerhin in das künfftige etwann erzeugenden Kindern insgesambt, keines davon außgenommen, soviel deren meinen todtfall erleben werden, in ansehung derselben Vuel und die meisten darunder noch klein und ohnerzogen, eine allhier Zu Straßburg ae der Spießgaßen (…)
So beschehen in Straßburg auff Donnerstag den 14. Februarÿ Anno 1726 [unterzeichnet] Johan Georg Finx

La veuve et les enfants de Jean Georges Finx vendent la maison au maître menuisier Jean Henri Buggelé et à sa femme Anne Barbe Rœhrer

1737 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 292-v
Erschienen weÿl. H. Johann Georg Finx des goldarbeiters hinterlassene wittib Fr. Maria Salome geb. Eberhardin beÿständlich ihres Curatoris und bruders H. Friedrich Wolffgang Eberhard Jur: Pract: mandatarÿ H. Lt. Johann Philipp Keifflein, Ferner ged. H. Finxen mit seiner hinterbliebenen wittib erzeugter noch lebenden 5 Kinder Johann Paul Finx ledigen von hier abweßenden Schwerdtfegers, Fr. Catharinæ Dorotheæ geb. Finxin H. Georg Friedrich von Gottesheim Ehefrau, Jfr Mariæ Salome, Mariæ Barbaræ und Frantz Philipp der Finx geschworner vogt H. Johannes Stall der hiesige silberarbeiter
in gegensein Johann Heinrich Buggele des Schreinermeisters und Annæ Barbaræ Röhrerin, am 24 hujus ergangenen obrigkeitlich confirmirten versteigerung
Eine dem Mehrern Hospital mit Ehrschatz und fürgebott verfangene behausung, höfflein, stallung, hindergebäu und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Höllen oder St Helenæ gaß, einseit neben weÿl. Julius Roßer gewesten schloßers wittib und Erben, anderseit neben Emanuel Müller dem kieffer, hinten auff Christoph Dambach den kübler – davon gibt man besagtem hospital auff Johannis Baptistæ und Nativitatis Dni 8 schilling 4 pfenning in geldt und zweÿ Cappen in federn ahne ewigen ehrschätzigen und fürbietigen zinß – als ein von verstorbenen H. Finx am 29. Octobris 1720 erkaufftes guth – um 700 pfund

Les acquéreurs hypothèquent le même jour la maison au profit du receveur de l’hôpital bourgeois Jean Frédéric Faust

1737 (26.4.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 294
Johann Heinrich Buggele der Schreiner und Anna Barbara Röhrerin mit beÿstand ihres geschwistrig Kinds ehemanns Johann Christoph Schneider des steinhauers und ihres geschwistigkinds Johann Michael Gädtler des Schloßers
in gegensein des Mehreren Hospitals Schaffners H. Lt. Johann Friedrich Faust in fernerer gegenwarth Jacob Steinhülber weißbecken wie auch Johannes Schmidt des küblers, d. Hospital – schuldig seÿen 300 pfund, Steinhülber 250, Schmidt 100 pfund
unterpfand, Eine behausung stallung, hindergebäu, höfflein und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten in der Höllen oder St Helenæ gaß, einseit neben weÿl. Julius Roßer gewesten schloßers wittib und Erben, anderseit neben Emanuel Müller dem kieffer, hinten auff Christoph Dambach dem kübler – als ein am heutigen tag erkaufftes guth jedoch dem Mehrern Hospital mit 8 ß 4 in geld und 2 Cappen in federn ahne ewigen Ehrschatz und fürgebott verfangen

Jean Henri Buggelé s’adresse aux Quinze pour être autorisé à présenter son chef d’œuvre alors que le temps imparti a été dépassé en présentant un certificat qui atteste que la maladie l’a empêché de travailler
1729, Protocole des Quinze (2 R 135) Bedacht Sexter
(p. 75) Sambstags den 27. Augusti 1729
Iid. ref: daß Joh: Heinrich Bugel lediger schreiner gesell Ca. E. E. hwks der schreiner geschworne mstkschauer ein unth. mem. mit beÿl. N° 1 prod. worauff ged. hwkh Zu mündlicher Verantwortung umb dep. gebetten die auch willfahrt worden.
R. habe der Implorant sein petitum widerhohlet, die Imploraten antworten d. weil Implorant ahne statt g. Mont. anderthalb jahr ahne dem mstkh Zu gebracht habe Sie Vor sich dasselbe nicht schauen könten weilen aber derselbe seine kranckheit beschinen, alß Vermeine man auff s. d. H. Dep. daß, ohn præiud. und conseq. ihme in seinem begehren dispensando Zu Willfahren seÿe.

Le menuisier originaire de Brême Jean Henri Buggelé fait dresser un état de ses biens
1729 (10. 9.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Johann Heinrich Buggeln der ledige Schreiner aus Brehmen gebürtig, so Verlobt an Jungfer Annam Barbaram Röhrerin, Meister Johann Michael Röhrers des Schreiners und burgers alhier ehel. tochter hat mir dem unterschriebenem Notario, krafft seiner gegebenen handtreü folgende Sorten Gelds, als ein wahres pures und ohnverfangenes Eÿgenthumb Zu seÿn Vorgewießen alß (…) Summa 256 lb
Sig. Straßburg den 10.te n 9.bris 1729. [unterzeichnet] Johann Heinrich Buggeln

Fils du tourneur Martin Buggelé de Brême, Jean Henri Buggelé épouse en 1730 Anne Barbe Rœhrern fille du menuisier Michel Röhrer
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 132)
1730. Domin: Sexag: et Quinquag: seind außgeruffen vnd Mittwochs darauff als den 22. febr: Ehelich eingesegnet worden Johann Heinrich Buggele, Lediger Schreiner von Bremen, Martin Buggele deß drähers vndt burgers allda Ehel. Sohn vndt Jungfrau Anna Barbara Rörerin H. Michael Rörers deß Burgers vndt Schreiners allhier Ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Buggeln als Hochzeiter, Anna barbara Röhrerin als hochzeiterin (i 135)

Jean Henri Buggelé devient bourgeois trois semaines après son mariage
1730, 4° Livre de bourgeoisie f° 956
Johann Heinrich Buggeln d. schreiner Von Brehmen geb. erhalt d. b. Von sein ehefr. Anna Barb. Röhrerin Johann Michael Röhrers schreiners undt b. alhier ehelich tochter umb die tertz d. alten b. will beÿ E E Zunfft d: Zimmerleuth dienen. Jur. 13.ten Martÿ 1730.

Il devient le même jour tributaire chez les Charpentiers
1730, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 31)
(f° 128-v) Dienstags den 14. dito [Martÿ 1730] – Evangel. Neuzünfftiger
Mstr Johann Heinrich Buggele der Schreiner Von Brehmen gebürtig prod. Canzleÿ und Stallsch. dedato 13. Martÿ 1730 bitt Ihme das Zunfftrecht gedeÿen Zu laßen. Erkandt willf. dt 3 lb d

Jean Henri Buggelé et Barbe Röhrer hypothèquent la maison au profit des enfants mineurs du boucher Michel Hamm

1739 (20.6.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 298-v
Johann Heinrich Buggel der schreinermeister und Barbara geb. Röhrerin mit beÿstand ihrer mutter bruders Johannes Klein des zimmermanns und ihres schwagers Johann Christoph Schneider des Maurers
in gegensein Johann Georg Wörner des schuhmachers als vogts weÿl. Michael Hamm des metzgers hinterlassenen zweÿer kinder Mariæ Salome und Hannß Michael der Hammen – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, Eine Behausung, höfflein, stallung, hindergebäu und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäu, begriffen, weithen, zugehör und gerechtigkeiten in der höllen oder St Helena gaß, einseit neben weÿl. Julius Roßer Schloßers wittib und erben, anderseit neben Emanuel Müller, hinten auff Christoph Dambach dem kübler – davon gibt man auff Johann Baptistæ und Weÿhnachten 8 ß 4 p. in geldt und zween Cappen in federn ahne ewigen ehrschätzigen und fürbietigen zinß – als ein am 26. Aprilis 1737 erkaufftes guth

La tribu des Fribourgeois inflige une amende à Jean Henri Buggelé qui a transmis un certificat d’hébergement non-conforme. Sa femme comparaît à la place de son mari malade. L’amende est levée mais le Conseil demande de mieux observer le règlement.
1764, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
(f° 242-v) Dienstag den 4.ten deß Monaths Septembris in Anno 1764. – Johann Heinrich Bugele der Schreiner in der Helenæ gaß allhier wohnhaft citiret wegen eines Ihro Gnaden dem Regirenden Herrn Ammeister überschickten Straffbahren, Nacht Zeduls, Anerwogen Solcher nicht nur alleine despictirlich klein gefertiget vnd darinn nicht gemeldet worden, wer vndt woher der frembde Mann, so er 2. Nacht logiret, sondern auch die Jahrzahl außgelaßen hat.
Citat. uxor præsens, Sagt es seÿe Ihr Ehemann Kranck wäre sonsten Selbsten Erwitibienen, Meldet aber anbeÿ, daß Ihro nicht wißend, daß Sie jemand frembdes logiret, noch der Nachtzedul durch Ihren Ehemann geschriben worden.
Hierauff Erkanndt worden, Seÿe der Citatus mit 10 ß d Straffe So aber Nachdeme solcher Nachtzedul Ihro der Ehefr. umb solche Ihrem Ehemann Zuzeigen Zugestellet, und von Ihme recognosciret, auch vmb moderation gebetten worden, Armut pro nunc taxiret und bezahlen der Citatus aber auch ins künftige ahne die genaue observance der Ordnung verwießen worden.

Jean Henri Buggelé meurt en mars 1766 en délaissant deux enfants. Les experts estiment la maison à la somme de 400 livres. L’actif de la succession s’élève à 432 livres, le passif à 715 livres.

1769 (13. 7.br), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 728) f° 739
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten Meister Joh: Heinrich Buggele des geweßenen Schreiners und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1769. – als derselbe Sontags den 9.ten Martÿ 1766. dießes Zeitliche mit dem Ewig. Verwechßelt nach solch seinem aus dießer welt genommenen seel. hinscheiden hie Zeitl. Verlaßen (…) durch die tugendsame fraw Annam Barbaram Buggelin geb. Röhrerin die hinterbliebene Wittib beiständlich Hn Georg Jacob Richters Schuhmachers und Burgers allhier wie auch die Erben selbsten (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 13.ten 7.bris A° 1769.
Der Verstorbene seel. hat ab intestato Zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. Joh: Heinrich Buggele den leedigen Schreiner Meister so Majorennis und ohnbevögtigt dahero in selbst eigener Persohn dem Geschäfft beÿgewohnt in den Ersten halben Stammtheil, So dann 2. Jfr. Annam Dorotheam Buggelin so ebenfalls Majorennis und ohnbevögtigt, dahero unter assistentz Hn Johann Christian Blumer, Schreiners und Burgers allhier der Inventur in Persohn abgewartet, in die andere Helffte dießer Verlaßenschafft, Alßo beede des Verstorbenen seel. ehelich erzeugter Sohn und Jgft. Tochter als Zu Zweÿ gleichling. portionen und Stammtheilen ab intestato Verlaßene Erben.

In einer allhier zu Straßburg ane er Helenä Gaß gelegener und in dieße Verlaßenschafft gehörigen Behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich eine Behausung höfflin und hoffstatt mit allen übrig. deren Gebäuen, begriffen, weith. rechten und Gerechtigkeiten geleg. allh. Zu Straßburg ane der helenägaß, einseit neben Mr Joh: Heinrich Fuchß dem Schloßer anderseit neben Joh: Friderich Braun dem Metzger hinten auff weÿl. Hn Friderich Rudolph Kürßners geweßenen Buchtruckers und Burgers allh. seel. nachgelaßenes töchterlein stoßend gelegen, davon gibt man Jährl. dem Mehrern Hospithal allhier 8 ß 4 d in Geld und 2 Cappen in Federn ane Ewigen Ehrschätz. und fürbietigem zinnß sonsten ledig eigen und durch Hn Samuel Werner Bau Inspectoren und H Sebastian Huber, Werckmeistern des Zimmerhoffs laut Abschatzungs Zeduls vom 18. Martÿ 1768. angeschlagen vor 400 lb. Abgezogen obemelten Ewig. und Ehrschätzig Zinß th. in doppeltem Capital 18 13 4., Nach solchem abzug verbleibt ane den Anschlag solcher behaußung annoch pro rest übrig 381. Hierüber sag i. teutscher perg. in allh. C. C. Stub gefertigter und mit dero anhang. Ins. verw. Kfbr. d. d. 26. Apr. 1737.
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 26, Sa. Werckzeugs und Holtz Zur Schreiner Profession gehörig 24, Sa. Eigenthums ane einer Behaußung 381, Summa summarum 432 lb – Schulden 715 lb, In Vergleichung 282 lb
Nachdeme nun gegenwärtige Verlaßenschafft völlig inventirt war, und man darauffhin Zu Untersuchung der Wittib unveränderten Vermögens schreiten wollte, so wurde zwischen der hinterbliebenen Wittib und Erben ausdrucklichen abgeredet und verglichen, daß die sambtliche vorher inventirte Nahrung ohne Unterschied der hinterbliebeneen Wittib, von dero in die Ehe gebracht und wehrender Ehe ererbtes unverändertes Vermögen eigenthümlichen verbleiben solle, + und weilenden Sohn das Meisterstück außgehalten und die sambtlich Inkösten deßwegen bestritten worde ihle auch solches eigenthümlichen verbleibet, als solle die Jungfer Tochter ein gantzes Bett (…) So beschehen in Straßburg auf Mittwoch den 13. 7.bris 1769.
+ dahero dann auch die Erben der W. die samt. vorhandene Activ Nahrung und in specie die darunter begriffene Behausung eigenthümlichen entschlagen so auch von Ihr d W. dergestatlten übernommen und von Ihro versprochen worden dießort inventirte Passiva aus dem ihrigen ohne der Erben Zuthun abzutilgen

Anne Barbe Rœhrer meurt en 1781 en délaissant son fils pour unique héritier. Les experts estiment la maison à la somme de 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 388 livres, le passif à 745 livres.

1783 (27.5.), Not. Übersaal (6 E 41, 654) f° 61
Inventarium über Weiland Fraun Annä Barbarä Buggelin gebohrner Röhrerin auch weiland Hn. Johann Heinrich Buggele des gewesenen Schreiner meisters und burgers alhier Zu Straßburg hinterbliebener Wittwe seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in dem Jahr 1783. – nach ihrem den 4.ten Maÿ 1781. aus der Welt genommenen tödlichen Hintritt hinterlaßen hat, Solches an heutigem hernachgemelten Tag auf freundliches ansuchen Herrn Joh: Heinrich Buggele, des Schreinermeisters und hiesigen Burgers ihres leiblichen Sohns und ab intestato hinterlassenen Universal: Erbens (…) durch ebendenselben und seine Ehegattin Frau Annam Mariam gebohrne Schnellerin (geäugt und gezeigt) So geschehen Zu Straßburg in der in diese Verlaßenschaft gehörigen und hernach eingetragenen behausung auf Dienstag den 27.ten Maji A° 1783.

Eigentum ane einer Behausung. Nämlich eine Behausung, Höflein, Bronnen und Hofstatt, mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weiten, Zugehörden und Rechten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der St Helenen: Gaß, eins. neben Meister Joh. Heinrich Fuchs dem Schlosser, anderseit neben Hn Joh. Friedrich Braun, dem Metzger und hinten Hn Lt. und Amtschaffner Joh. Ernst Beck, Ehevögtlicherweise stoßend, davon ist man jährlich auf Weihenachten dem mehrern Hospital alhier 8 ß 4 d. und zween Cappen oder dafür 10 ß in Geld an Erblehen ehrschätzig: und fürbitigen Zinns zu entrichten schuldig, auser dame ist dieselbe auch noch um hernach eingetragene Passiv-Capitalia verpfändet, übrigens aber frei, ledig, eigen und durch H Joseph Kaltner dem Werckmeister des Maurhogs Vermög seiner bei dieses Inventarii Concepto befindlichenschriftlichen Abschatzung vom 2. Junii 1783 angeschlagen worden vor 375. Darüber besagt ein teutscher perg. in alhies. C. C. Stuben gefertigter u. mit deero anhangendem Insiegel verwahrter Kauffbrieff datirt den 26. April : 1737. Diese Behausung ist der Defunctæ bei ihres Ehemanns seel. Verlaßenschaft: Inventur Zufolg des darüber durch weil. H. Notm Joh: Daniel Langheinrich seel. den 13. Septembr. 1769. auffgerichteten Inventarii und des demselben fol: 19. angehängten Schlußes und Vergleichs, gegen Übernahm der damals vorhanden geweßten Passiv: Schulden eigenthümlich überlaßen worden.
Sa. hausraths 13, silbers 16 ß, Sa. Eigenthums an der behausung 375, Summa summarum 388 lb – Schulden 745, Passiv onus loco der Stall Summ 356 lb
Abschatzung Vom 2.ten junÿ 1783. Auf begeren Weÿland Anna Barbara Buchelin geborhene Rohrerin ist Eine behausung alhier in der statt strasburg in der Helena gaß gelegen Einseÿts neben Meister Fuchs dem schloßer, anderer seÿts neben Meister Brun dem metzger, und hinten Herr Kirschner dem buchdrucker stoßend gelegen, solche behausung besethet in Einer schreiner werckstätt ferner in dreÿ stuben dreÿ Kuchen und Etlichen Kammern, darüber seÿn die dachstühl mit breidzigel belegt, hat auch Ein getremter Keller Hoff und brunen. Von uns unterschriebenen der statt strasburg geschwornen Werckmeister und Vorhero geschehener besichtigung mit aller ihrer gerechtigkeit dem jetzigen wahren werth nach Estimirt und angeschlagen worden von Sieben Hundert fünffzig gulden [unterzeichnet] Kalter wkmr

Jean Henri Buggelé hérite de la maison. Il épouse en 1771 Anne Marie Schneller, fille du chirurgien Jean Jacques Schneller : contrat de mariage, célébration

1771 (11.3.), Not. Langheinrich (J. Daniel, 6 E 41, 740) f° 380
(Eheberedung) zwischen dem Ehrengeachten Mr Johann Heinrich Buggell dem leedig. Schreiner und burger allhier zu Straßburg weÿl. Hn Joh: Heinrich Buggels auch geweßenen Schreiners und burgers allhier seel. nachgelaßenem Sohn als dem bräutigam ane einem,
So dann der Ehren und tugendsahmen Jgfr. Annä Mariä Schnellerin, Hn Johann Jacob Schnellers, Chirurgi und burgers allhier ehelich erzeugten Jgf. tochter alß der Jgfr. hochzeiterin am andern theil
So beschehen (…) auf Montag den 11.ten Martÿ A° 1771 [unterzeichnet] Johann Heinrich Bugel, Annam mari schnellerin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 112)
Im Jahr 1771 den ersten Maÿ nach dem sie dem dritten undt Vierdten Sonntag nach Ostern, proclamirt undt außruffen worden undt copulirt herr Johann Heinrich Bugel lediger Schreiner undt burger alhier undt Fr. Anna Barbara Römerin ehel. Sohn, und JHfr. Anna Maria herrn Johann Jacob Schnellers chirurgi und burgers alhier und Weÿl. Fr. Anna gebohrner Schulerin ehel. Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Bugel als hochzeuter, Anna maria schnellerin (i 115)

Jean Henri Buggelé et Anne Marie Schneller hypothèquent la maison au profit de Marie Dorothée Dieterlin

1783 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 311
Johann Heinrich Bugel der schreiner meister und Anna Maria geb. Schnellerin unter assistentz Johann Daniel von Börsch des schreiner meisters und Nicolaus Blind des wollenwebers
in gegensein Jfr. Mariæ Dorotheæ Dieterlinin – schuldig seÿen 400 gulden, zum bau hiernach beschriebener behausung
unterpfand, anfangs gedachte behausung samt zugehörden ane der St Helena gaß einseit neben Mr Fuchß dem schloßer anderseit neben Mr Braun dem metzger hinten auf H. Stei(ne)mann den buchdrucker

Fille des précédents, Salomé Büggelé épouse en 1807 le menuisier Jean Georges Hornig. Les parents de l’épouse assurent aux futurs époux le logement gratuit pendant trois ans

1807 (31.12.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 546, 4108
Contrat de mariage – Sr Jean Geofroi Hornig, menuisier fils majeur du Sr Jean Geofroi Hornig, menuisier, et de Catherine Cassel
Dlle Marguerite Salomé Bugel fille du Sr Jean Henri Bugel, menusier, procréé avec Anne Marie Schneller
article 5, les père et mère de la future épouse en considération du futur mariage consentent que les futurs époux habitent pendant trois années consécutives à compter du 24. juin 1808 dans leur maison située en cette ville rue Ste Hélène N° 3 un Logement au premier étage et la boutique au rez de chaussée sans être tenu de payer le moindre loyer
Enregistrement, acp 104 F° 98-v du 2.1.

Inventaire après décès de la locataire Marie Elisabeth Greiner

1810 (3.4.), Strasbourg 12 (30), Not. Wengler n° 4700
Inventaire de la succession de Marie Elisabeth Greiner, célibataire décédée le 2 février 1810 – à la requête de Michel Greiner tailleur d’habits, Catherine Marguerite Haeckel veuve de Jean Jacques Stahl, maître tailleur de pierres, tutrice naturelle de des quatre enfants de son premier mariage avec ledit Stahl nommés Catherine Marguerite, Catherine Salomé, Jacques et Jean les quatre mineurs dont les deux derniers ont été reçus comme élèves a l’hospice des orphelins de cette ville, Louis Henri Hecht propriétaire membre du Conseil municipal et de la commission administrative des hospices civils père et tuteur légal de des enfants reçus à l’hospice des orphelins et se faisant fort d’André Greiner tailleur d’habits absent depuis plusieurs années, héritiers de leur sœur et grand tante
dans la maison rue Ste Hélène n° 3 appartenant au Sr Buckel menuisier dans une chambre au troisième étage ou la défunte est décédée
meubles, créances (240 fr), total 384 fr, passif 57 fr
Enregistrement, acp 114 f° 99-v du 4.4

Jean Henri Buggelé meurt en 1810 en délaissant quatre enfants

1810 (9.6.), Strasbourg 3 (34), Not. Übersaal n° 1189, 5415
Inventaire de la succession de Jean Henri Bugelé, menuisier décédé le 23 décembre 1809 – à la requête de 1. Anne Marie Schneller la veuve, 2. Jean Henri Bugele (signe Johann Heinrich bügelen) menuisier, 3. Anne Dorothée Bugele femme de Philippe Henri Birckel, tourneur, 4. Anne Marie Bugelé, fille majeure, 5. Marguerite Salomé Bugelé femme de Jean Geofroi Hornig menuisier – contrat de mariage reçu par Langheinrich notaire le 11 mars 1771
dans une maison rue Ste Hélène n° 3
propres de la veuve, meubles 59 fr, don matutinal 100 fr, total 159 fr
propres du défunt, garde robe 24 fr
Propriété d’une maison. Savoir une maison avec cour, puits, appartenances et dépendances sise en cette ville rue Ste Hélène n° 3 d’un côté celle de Klein journalier d’autre la veuve de Jean Frédéric Braun boucher, derrière propriété de la veuve Jean Erneste Beck receveur de cette ville, grevée d’une rente annuelle envers l’hôpital civil de 8 sch 4 pf et de deux chapons dont on s’acquitte par 10 sch, – avenue au défunt dans la succession d’Anne Barbe Roehrer sa mère, décédée veuve de Jean Henri Bugele menusier, suivant inventaire dressé par le notaire soussigné le 27 mai 1783, la défunte en étant devenu propriétaire par inventaire de la succession de son mari dressé par Langheirich notaire le 13 septembre 1769. La propriété est constatée par un acte passé à la Chambre des Contrats le 26 avril 1737 – occupée par les veuve et les héritiers, estimée 4000 fr
total des biens 4024 fr, passif 500 fr, reste 3524 fr
communauté, meubles 38 fr, prelegs à Jean Henri Bugelé en meubles 107 fr, prelegs à Anne Marie Bugele 32 fr
Enregistrement, acp 114 F° 185 du 12.6.

Son gendre Jean Geoffroi Hornig meurt en 1814
1814 (9.6.), Strasbourg 8 (9), Not. Roessel n° 1761
Inventaire de la succession de Jean Geofroi Hornig, menuisier décédé le 19 janvier dernier – dressé à la requête de Marguerite Salomé Bugel la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Übersaal le 31 décembre 1807 – Jean Jacques Hornig menuisier tuteur des deux enfants Jean Geofroi âgé de 3 ans et Gustave Théodor né le 6 janvier dernier – en présence de Philippe Henri Birckel tourneur subrogé tuteur
garde robe 150 fr, argenterie 40 fr, total 190 fr
communauté, meubles 682 fr, outils de métier 1046 fr, ensemble 1728 fr, passif 1342 fr, reste 386 fr
Contrat de mariage (joint) les futurs auront pendant trois ans l’habitation gratuite d’un logement dans la maison des père et mère du futur rue Ste Hélène n° 3 un logement au premier étage et la boutique au rez de chaussée
Enregistrement, acp 124 F° 152-v du 11.6.

Anne Marie Schneller meurt en 1836 en délaissant deux filles et les représentants d’une troisième fille.

1836 (6.8.), Strasbourg 12 (140), Me Noetinger n° 8455
Inventaire de la succession d’Anne Marie Schneller veuve de Jean Henri Bugelé, mnuisier, décédée le 11 avril 1836 – à la requête de Anne Marie Bugelé, majeure, 2. Anne Dorothée Bugelé épouse de Philippe Henri Birckel, tourneur, 3. Jean Michel Gehringer, menuisier, père et tuteur légal de Louis âgé de 14 ans ½ et Théodore âgé de 13 ans ½, procréés du mariage avec Marguerite Salomé Bugelé – en présence de Jean Frédéric Schreiner, architecte maçon, subrogé tuteur, uniques héritiers de leur mère et aïeule – Contrat de mariage reçu par Langheinrich notaire le 11 mars 1771
Enregistrement, acp 243 f° 1 du 9.8. – dans la maison mortuaire rue Ste Hélène n° 3

Les héritiers exposent la maison aux enchères. La cohéritière Anne Marie Dorothée Buggelé, femme du tourneur Charles Henri Birckel, s’en rend propriétaire

1836 (3.12.), Strasbourg 12 (141), Me Noetinger n° 8739
Cahier des charges n° 8560 du 28 septembre – Adjudication préparatoire n° 8689 du 19. novembre – Adjudication définitive – 1. Anne Marie Bugelé, majeure, 2. Anne Marie Dorothée Bugelé épouse de Charles Henri Birckel, tourneur, 3. Jean Michel Gehringer, menuisier, père et tuteur légal de Louis et Théodore Gehringer ses deux enfants issus de Marguerite Salomé Bugelé, 4. Jean Frédéric Schreiner, architecte, subrogé tuteur, seuls et uniques héritiers de leur père et aïeul Jean Henri Bugelé, menuisier
que Dlle Bugelé et De Birckel voulant sortir de l’indivision (…) suivant jugement du Tribunal civil du 17 août, rapport d’experts du 25 août entériné par jugement du 31 août
à la D° Birckel colicitante, moyennant 12.050 francs
Description de la maison à vendre. Une maison consistant en bâtiment de devant et de derrière avec cour, puits, droits, appartenances et dépendances le tout situé à Strasbourg rue Ste Hélène n° 3, d’un côté le Sr Berkigt, d’autre le Sr Fischer, devant la rue, derrière le Sr Scheer – mise à prix 8000 francs
Titres de propriété, proveint de la succession de Jean Henri Bugelé, menuisier, suivant inventaire dressé par Ubersaal notaire le 9 juin 1810, lequel l’a héritée de la succession de son père Jean Henri Bugelé, menuisier
Charges, clauses et conditions, art. 7.bis, l’adjudicataire sera tenu de souffrir la jouissance et habitation viagère competant à Anne Marie Bugele co venderesse du petit poele sa chambre à une croisée donnant sur la rue et situé au premier étage de la maison à vendre, le tout en exécution d’un testament du Sr Bueglé, reçu par M° Ubersaal le 18 mars 1800 enregistré le 24 janvier 1810, grevée d’une rente foncière de 3 fr 33 en faveur des Hospices civils de Strasbourg
Rapport d’experts du 27 août, Philippe Jacques Hennenberg, Albert Hass et Frédéric Auguste Stuber tous trois architectes (…) qu’elle est composée D’un bâtiment de devant, d’une cour pavée avec une pompe et d’un bâtiment de derrière.
Le bâtiment de devant se compose d’une cave sous solives avec séparation en lattes, d’un rez de chaussée contenant un corridor, un atelier de tourneur, une petite cuisine, une chambre, un escalier avec une décharge, une boutique de cordonnier et une chambre à coucher, d’un premier étage contenant un palier, un escalier, quatre chambres dont une avec alcove et deux cuisines, d’un second étage contenant un petit couloir, un escalier, quatre chambres dont une avec alcove et une autre avec atelier et une cuisine, d’un premier grenier contenant 6 galetas et d’un second couvert ainsi que le premier en tuiles doubles.
Le bâtiment de derrière se compose d’un rez de chaussée contenant une écurie, une cuisine, des lieux d’aisances avec fosse et deux escaliers extérieurs dont l’un est couvert d’un toit en tuiles simples d’un premier étage contenant une cuisine, deux chambres, des lieux d’aisances et un escalier enfin d’un grenier couvert en tuiles doubles, estimée 8000 francs
Enregistrement, acp 245 f° 89-v du 8.12.

Anne Dorothée Büggelé épouse en 1807 Philippe Henri Birckel. Les parents de l’épouse assurent aux futurs époux le logement gratuit pendant trois ans.
1807 (19.8.), Strasbourg 3 (40), Not. Übersaal n° 532, 3869
Contrat de mariage – Sr Philippe Henri Birckel tourneur fils majeur du Sr Jean Henri Birckel, tourneur, et de feue Marie Madeleine Stempel
Dlle Anne Dorothée Bugel fille majeure du Sr Jean Henri Bugel, menuisier, avec Anne Marie Schneller
article 5. les père et mère de la future épouse consentent que les futurs époux habitent pendant trois années consécutives à compter du jour de la célébration dans leur maison située en cette ville rue Ste Hélène N° 3 un Logement au premier étage et la boutique au rez de chaussée sans être tenus de payer le moindre loyer pour cette habitation
Enregistrement, acp 103 F° 90-v du 20.8.

Dorothée Julie Birckel épouse en 1841 Georges Schneller
1841 (31.8.), Strasbourg 12 (155), Me Noetinger n° 13.794
Contrat de mariage – furent presens le sieur Georges Schneller, ancien militaire demeurant à Strasbourg, fils majeur et légitime du sieur David Schneller, pensionnaire de l’Etat à Lembach et de feu dame Catherine Beyer, stipulant pour lui et en son nom à cause du mariage dont il va être parlé, futur époux d’une part
Et Dlle Dorothée-Julie Birckel fille majeure et légitime de feu le sieur Philippe Henri Birckel tourneur et de dame Dorothée Bugelé sa veuve, demeurante avec sa mère à Strasbourg, stipulant aussi pour elle et en son nom à cause dudit mariage sous l’assistance de ladite dame sa mère et comme future épouse d’autre part
acp 290 (3 Q 30 005) f° 67-v – communauté d’acquets
La future apporte des effets mobilier pour 1375 francs
Donation à la future par sa mère d’objets mobiliers pour 873 francs
Donation éventuelle par le futur & à la future & d’une somme de 300 francs
Donation éventuelle et réciproque pas les futurs de l’usufruit des biens du prémourant
Le futur apporte en mariage le quart indivis à lui échu dans la succession de sa mère

Emilie Caroline Birckel veuve de Jean Dieuloué Müller et les deux sœurs Schneller vendent la maison au tailleur Georges Metzger et à sa femme Caroline Redslob quant à l’usufruit viager et à leurs trois filles couturières quant à la nue-propriété.

1878 (4.3.), M° Loew
Verkauf durch 1) Emilie Caroline Birckel zu Straßburg wohnhaft Wittwe des Instrumentenmachers Johann Gottlob Müller, Eigenthümerin zur Hälfte des nachgeschriebenen Hauses, 2) Fräulein Dorothe Julie Schneller, Näherin hier, 3) Fräulein Bertha Sophie Schneller, Kieidermacherin in Straßburg wohnhaft, beide letztere Eigenthümerin zusammen zur Hälfte
a) den lebenlänglichen Genuß welcher bei Ableben an die Kinder der Käufer übergehet an Georg Metzger, Kleidermacher, und Karoline Redslob dessen Ehefrau, beide in Straßburg wohnhaft
b) das nackte Eigenthum desselben Anwesens an 1) Carolina, 2) Emilie, 3) Emma Metzger großjährigen Näherinnen zu Straßburg wohnhaft
Ein Wohnhaus mit Erdgeschoss und zwei Stockwerken Hintergebäu mit Erdgeschoss und einem Stockwerk Skt Helenengasse N° 10 vorher N° 3 gelegen
Eigenthumsnachweis. Den Verkäuferinnen mit dem oben abgegebenen Verhältniss angehörig um das Anwesen ererbt zu haben aus dem Nachlass ihrer Mutter resp. Großmutter Anna Dorothea Bugele Wittwe vpn Philipp Heinrich Birckel anno 1853 gestorben. Kaufpreis 22.080 Mark
acp 676 (3 Q 30 391) f° 12-v du 7.3. n° 845

Originaire de Hœnheim, Georges Metzger épouse en 1843 Madeleine Caroline Redslob, fille de relieur
Mariage, Strasbourg (n° 149)
Du 17° jour du mois d’avril 1843 à dix heures du matin Acte de mariage de George Metzger, Majeur d’ans, né en légitime mariage le 28 novembre 1812 à Hoenheim (Bas Rhin) domicilié à Strasbourg, tailleur, fils de Laurent Metzger et de Marie Vogel, conjoints domiciliés à Hoenheim ci présents et consentants, et de Madeleine Caroline Redslob, majeure d’ans née en légitime mariage le 13 avril 1812 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Daniel Redlob, relieur, et de Marie Madeleine Schropp conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (signé) Gorge Metzger Madeleine Caroline Redslob (i 30)

Jules Walther est le propriétaire inscrit au cadastre à partir de 1907. Originaire de Spire, le mécanicien Jules Henri Walther épouse en 1888 Emilie Lydie Dannwolf, fille de vitrier

Mariage, Strasbourg (n° 576)
Straßburg am 22. September 1888. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Mechaniker Julius Heinrich Walther, evangelischer Religion, geboren den 16. Juni des Jahres 1861 zu Speyer (Pfalz) wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn des Bäckers Philipp Walther, wohnhaft Zu Speyer und der verstorbenen Margaretha Christina Nufer, zuletzt wohnhaft zu Speyer, 2. die gewerblose Emilie Lydie Dannwolf, evangelischer Religion, geboren den 30. Maertz des Jahres 1869 zu Straßburg, wohnhaft zu Straßburg, Tochter der verstorbenen Eheleute Christian Friderich Dannwolf, Glaser und Marie Caroline Ganzhorn der Vater wohnhaft zuletzt zu Straßburg und die Mutter zu Königsfeld (Baden)



2, impasse Hecker


Impasse Hecker n° 2 – IX 141 (Blondel), O 701 puis section 17 parcelle 9 (cadastre)

Démolie en 1908. Le sol devient une partie de la cour à l’arrière de l’actuel 15, quai des Bateliers


Plan-relief de 1727. La maison donne dans l’impasse à l’arrière de la rue Saite-Madeleine au premier plan, le quai des Bateliers se trouvant sur le droite (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Cour du 14-15, quai des Bateliers. L’arbre au premier plan se trouve sur le sol de la maison (mars 2013)

La maison est inscrite dans le Livre des communaux (1587) au nom du fabricant de courroies Daniel Lisge. Elle appartient à partir de 1623 au cordonnier Georges Kæss puis à son fils Michel. Propriétaire de la maison à l’angle du quai et de la rue Sainte-Madeleine, le boulanger Michel Diemer l’achète en 1692. Laurent Friess qui exploite l’auberge au Canard d’Or rue Sainte-Madeleine (ensuite n° 4) achète en 1742 la maison qui appartiendra jusqu’en 1870 au même propriétaire que la maison rue Sainte-Madeleine. Elle comprend deux poêles d’après le billet d’estimation de 1761.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 230, cour K correspondant à l’impasse Hecker (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade forme la partie droite du bâtiment à droite du repère (3) : porte et une fenêtre au rez-de-chaussée surmonté de trois étages, ce qui correspond aux ouvertures portées au cadastre (six portes et fenêtres jusqu’au deuxième étage, deux ouvertures au troisième). Le dessin ne distingue pas les numéros 2 et 4 de l’impasse. Si la description de l’Atlas des alignements est juste, il faut conclure que le troisième étage a été rajouté dans les années 1820.
La maison porte d’abord le n° 32 du quai des Bateliers (1784-1857) puis le n° 2 de l’impasse Hecker.


Plan préparatoire au plan-relief (1830)

Cuisinière à Paris, Elisabeth Heckmann achète les deux maisons en 1860 puis cède en 1870 celle dans l’impasse Hecker au maçon Joseph Debès qui la vend en 1874 au marchand de gibier Joseph Fleck, déjà propriétaire du 15, quai des Bateliers. La Ville de Strasbourg achète la maison et ses voisines en 1907 pour assainir l’impasse Hecker et celle des Pêcheurs et les fait démolir début 1908. Le terrain fait depuis lors partie de la cour à l’arrière des 15-16, quai des Bateliers.

avril 2022

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CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1600 à 1908 (démolition). La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Daniel Liské, fabricant de courroies, et (1588) Agnès Herfort, veuve de l’imprimeur Jean Weyer, puis (1604) Anne Angelmann – luthériens
1623 v Georges Kæs, cordonnier, et (1601) Chrétienne Knab, d’abord (1596) femme du cordonnier Ulric Rœderer, puis (1634) Anne Glockler, veuve du cordonnier Jean Birel – luthériens
1635* h Michel Kæs, cordonnier, et (1624) Barbe Lentz, (1634) Anne Marie Rieser puis (1647) Anne Marie Krauss – luthériens
1692 v Michel Diemer, boulanger, et (1675) Marguerite Klee – luthériens
1715* h Michel Diemer, ancien étudiant († 1731) – luthérien
1731 h Jean Georges Schwab, boulanger, et (1693) Anne Marguerite Heckel – luthériens
1742 v Laurent Freyss, aubergiste, et (1740) Susanne Marguerite Gundelwein auparavant (1725) femme de Jean Illinger – luthériens
1771 v Jean Jacques Dassau, aubergiste, et (1767) Marguerite Pschorr puis (1773) Catherine Marguerite Kræuter – luthériens
1807 h Jean Jacques Thomas, boulanger, et (1804) Catherine Madeleine Dassau
1860 v Elisabeth Heckmann, cuisinière
1870 v Joseph Debes, maçon, et (1858) Anne Marie Grünewald
1874 v Joseph Fleck, marchand de gibier, et (1860) Madeleine Schæffer
1907 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 125 livres en 1708, 200 livres en 1731, 125 livres en 1761

(1765, Liste Blondel) IX 141, Sr Friess
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), dans un Cul de sac
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 701, Thomas, Jean Jacques, veuve rue de la Madeleine 29 – maison, sol – 0,35

Locations

1714, Christophe Mathias Erhardt, arquebusier
1763, Baudouin Vanachten, cabaretier à Eckbolsheim, et Agnès Pfister
1766, Jacques Dassau, cabaretier, et Marguerite Pschorr (futurs propriétaires)
1768, Jean Georges Braun, cabaretier
1874, Caroline Liebermann, femme de Gérard Ungermann

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 394
Le fabricant de courroies Daniel Lisge règle 1 sol pour un revêtement en pierre (une demi pierre, en saillie de 1 pied ½) au deuxième étage

Aber vornen am Staden Gegen dem Wasser.
Daniel Lißge der Riemenschneider hatt oben an seinem Hauß ein steinen Mantel Zweÿer Gaden hoch, eins halben steins dickh i+ schu herauß, Bessert für das Niessen j ß d.

Description de la maison

  • 1761 (billet d’estimation traduit). La maison comprend deux poêles, un vestibule dans lequel se trouve le fourneau et l’âtre, deux chambres, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 125 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue dite Haeckergaessel

nouveau N° / ancien N° : 62 / 32
Thomas
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 200 case 3

Thomas, Jean Jacques, veuve rue de la Madeleine N° 29

O 701, maison, sol, rue du rateau quai des bateliers 32
Contenance : 0,35
Revenu total : 31,18 (31 et 0,18)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 / 5
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 962 case 1

Thomas, Jean Jacques, veuve rue Ste Madeleine N° 4
1860, Thomas Thérèse, Jules et Victoire, Mathilde
1870, Debès Joseph, Maurer
1875, Fleck Joseph Wildprethändler, Schiffleutstaden 16

O 701, maison, sol, Impasse Haecker 2
Contenance : 0,35
Revenu total : 31,18 (31 et 0,18)
Folio de provenance : (200)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 6 / 5
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

Cadastre allemand, registre 29 f° 195 case 9

Parcelle, section 17, n° 9 – autrefois O 701
Canton : Häckergäßchen Hs N° 2 – 18.b/13 – N° 30/08
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,34
Revenu : (Reinertrag 1,70) 300
Remarques : 1909 Privatweg – 1913 ab. F 10 [Schiffleutstaden 16 / 15]
1908, Abbruch

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 385
Fleck Joseph d. Erben und Ww.
gelöscht 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p° 502

32
loc. Meir, André
loc. Herold, Pierre – Bateliers
loc. Trost, Léonard – Manant

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Häckergässchen (Seite 55)

(Haus Nr.) 2
Knoblauch, Maurer. 1
Weber, Zimmermann. 2
Hildenbrand, Zimmerm. 3


Relevé d’actes

Originaire de Lusace (Kehl), le fabricant de courroies Daniel Liské épouse en 1588 Agnès, veuve de l’imprimeur Jean Weyer

Mariage, cathédrale (luth. p. 149)
1588. Dominica XIII. post Trinitatis. 1. Septembris. Daniel Lysk von Khel in d. Laußnitz der Riehmenschneid. vnd Agnes Hanß Weier des Truckers nachg. wittib (i 78)

Daniel Lisk (Liské) de Kähl en Lusace acquiert le droit de bourgeoisie par sa femme Agnès Herfort, veuve de l’imprimeur Jean Meyer de Thionville
1588, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 603
Daniel Lÿsck von Kähl vß dem Landt Zu Laußnitz ein Riemenschneÿder, Hat das Burgerrecht empfangen, Von Agnes Herfortin, Weÿlandt Hans Meÿers von Diedenhoffen des Buchtruckers säligen dochter, vnd will Zun Gerbern dienen. Act. den 3.ten Octobris 88.

Daniel Liské se remarie en 1604 avec Anne, fille du tailleur Henri Angelmann
Mariage, cathédrale (luth. p. 134, n° 32)
1604. Dominica Iubilate den 29. Aprilis. Daniel Liscke der Riemen schneider und Anna Heinrich Angermann des schneiders ng. dochter (i 69)

Daniel Liské dans les registres des Quinze et des Conseillers et Vingt-et-Un
1594 Conseillers et XXI (1 R 73) Daniel Liseck der Riemenschneider vmb fürschrifft. 328.
1604 Conseillers et XXI (1 R 83) Daniel Lisky contra Hans Neer. 209.

Le compagnon monteur d’arquebuses Daniel Liské vend la maison au cordonnier Georges Kæs et à sa femme Chrétienne Knab

1623 (iij. Februarÿ), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f° 107-v
(Inchoat. in Prot. fol. 102.) Erschienen Jacob Freÿ d. Gremp burger Zu Straßburg mit beÿstand Lorentz Dorsch schuomachers Als vogt Daniel Loscki so jnn er wanderschafft des Büchsenschiffter handwercks,
verkaufft Geörg Käß den schuomacher burger Zu Straßburg vnd Christinæ Knabin seiner ehelich haußfr. So auch zugeg. (verkaufft)
hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren geb. glg. inn d. St. St. beÿ d. newen bruck. Im heckergäßlin, einseit n. h. Johann Cnafelius And.seit n. Dionisius Meÿer dem fuhrman hind. vff gemeltden docter Cnafelius stoßend. dauon gnd. v gl. hld loß mit j. C. gl werund weÿland Samuel Baumgarttners selig. we vff Johannis Baptæ Sunst led. Vnd Jst disser Khauff Zugang. vnd bsch. für vnd vmb iiij. C lb
(vide in Reg. 1640. den 15. febr.)

Originaire de Wasserburg au bord du lac de Constance, Georges Kæs épouse en 1601 Chrétienne Knab, veuve du cordonnier Ulric Rœderer
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 51-v, n° VI)
1601. den 9. Martÿ sind Ehelich eingesegnet, Jörg Käß von Waserburg aù Bodensee d. Schumacher und Christina Knäbin, Weiland Ulrich Röderers deß Schumachers vnd Burgers selig. alhie nachgelaßene Wittwe (i 59)

Georges Kæs devient bourgeois par sa femme Chrétienne veuve d’Ulric Rœderer
1601, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 794
Jerg Käß vonn Wasserb: am boden see d. schumacher empfahet, das burg: Von Christin Ulrich Rederers deß schumachers seligen witwe, gibt sein Nahrung für nichts ahn, will Zun Schumachern dienen. Act. 2. Apprilis 1601.

Fille du cordonnier Jean Knab, Chrétienne épouse en 1596 Ulric Rederer, cordonnier originaire de Feldkirch en Bade
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 34-v, n° 7)
1596. den 15 Martÿ sind Ehelich eingesegnet worden Ulrich Rederer von Velt Kirch, d. Schumacher, vnnd Christina Knëbin Hans Kneben deß Schumachers Eheliche dochter (i 42)

Georges Kæs se remarie en 1634 avec Anne, veuve du cordonnier Jean Birel
Mariage, Saint-Guillaume (luth. p. 57)
1634. Dominic. 1. & 2. Trinit. H. Georg Käß der Schöpffel und Schumacher vnd Anna, weÿl. Hanß Birels des Schuhmachers v burgers nach. Wittwe. Cop. Montags den 16. Junÿ (i 273)

Le cordonnier Jean Birel a des enfants de sa femme Barbe (1612) puis à partir de 1620 de sa femme Anne Marie Glockler
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 146-v, n° 5)
1612. Dominica 1. Epiph: 12. Januarÿ. Hanß Beerle d. Schubletzer, Barbara, Hanß Beltzer seligen schindelladen Kremers wittbe. Eingesegnet (i 151)

Baptême, Saint-Guillaume (luth. p. 116, n° 126) 1620. Dominica XVI. post Trinit. 30. 7.br. P. Hans Bierle Schuhmach. M. Anna Maria Glocknerin, I. Salome (i 60)
Baptême, Saint-Guillaume (luth. p. 148, n° 105) 1621. Dnca XVII. p. Trinitat. 30. VII.bris. P. Hans Bierle *ruter* am Katzensteg. M. Anna Maria Gloccerin, I. Susanna (i 79)
Baptême, Saint-Guillaume (luth. f° 30-v, n° 115) 1616. Dominica III Adventus 15. Decembris. P. Hanß Beerlen der Schubletzer. M. Barbara, I. Otilia (i 33)

La maison revient à son fils Michel Kæs qui épouse en 1624 Barbe, fille du cordonnier Etienne Lentz

1624. Dominica I post Epiphan: 11 Jan. Michel Käß der schuchmacher, Geörg Käß des Schuchmachers sohn, vnd. J: Barbara Stephan Lentz den schuchmachers tochter, eingesegnet montag 19. Jenner (i 88)

Il se remarie en 1634 avec Anne Marie, fille du tamisier Loup Rieser
Mariage, cathédrale (luth. p. 332)
1634. Doîca 60. 9. febr. Michael Käs der schuchmacher, vnd J. Anna Maria wolff Rieser des Sipmachers n. tochter, eingesegnet montag 17. feb. (i 171)

Michel Kæs hypothèque sa maison au profit du béguinage du Tiers Ordre. En marge, quittance remise en 1692 aux enfants issus des trois mariages du débiteur
1637 (ut spâ [29. Aprilis]), Chambre des Contrats, vol. 477 f° 428
Erschienen Michel Keeß d. Schuhmacher
hatt in gegensein ut spâ [der Samblung Zur driten Regul Schaffners Johann Böllers] – schuldig seÿ. 100. Pfund
dafür Vnderpfand sein soll hauß und hoffstat, alhie ienseit der Breuschen, Oberhalb der newenbrucken im Hecker gäßlein neben D. Johann Knafelio großen Rhats procuratorn & dieboldt Meÿer dem Schiffmann hind. auch vff D. Knafelium stoßend, so zuuor berhafftet umb 100. fl. w hanß Fröreisen vögtlicher weiß
[in margine :] Erschienen herr Philipp Jacob Erhard Schaffner des Corporis der Pensionen alß wohin hierin verschriebenes Capital gehörig und vermög eines von tit: Hn Johann Peter Storck XV. alß Pflegern ged. Corporis unterschrieben (…) Scheins hierzu legitimirt, hatt in gegensein H hannß Georg Ehrlen E. E. großen raths alten beÿsitzers alß Vogts Fr. Ursulæ Rudolphin geb. Käsen wittib H Johann Barthel Notters* E E Großen Raths alten beÿsitzers alß Vogts Annæ Catharinæ gebohrner Käsin, Heinrich Käß des Schuemachers für sich selbsten, Sie alle auch im Nahmen ihrer übrigen Geschwisterigen weÿl. hierin gemeldten H Michel Kreßen gewesenen Schuhmachers und * d. debitoris seel. hinderl. Erben erster, ander und dritter Ehe (quittung) Act. den 27. Junÿ 1692.

Les héritiers de Marguerite von Molsheim, veuve du marchand Samuel Baumgartner, vendent à Jean Frœreisen un capital que doit le cordonnier Michel Kæs pour la maison que son père Georges Kæs a achetée en 1623

1640 (15. febr.), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 124
Erschienen weÿ: Margarethen von Molßheim Samuel Baumgartners geweßenen handelßmanns und burgers Zu St. nachgelaßener Wittibin see: Erben mit namen der Ehrwürdig Wohlgelehrt herr M. Dauid Erbach Pfarrer Zu Leerensteinsfeldt, und Anna Margaretha Schallerin sein eheliche haußfraw So dann herr Johann Chilian Schultheis Zu Barr alß hinderlaßener Wittiber Ursula Schallerin von wegen seines Verstorbenen und Von ihme gerbten döchterleins Anna Margreth wie auch innamen Andreß Rauchen handelßmanns Zu besagtem Barr sein Chilians mit erntr. Ursula Schallerin erzeugten Sohns hanß Carlens geordneten Vogts
haben in gegenwärtigkeit hanß Fröreisens, weÿl. Lienhard Wanners handelßmanns see: alhie Enckels geschwornenn Vogts hanß Fröreisens deß Schuhmachers ehelicher haußfrawen Ursulæ Dollenkopffin (.weilen Er Fröreisen Leibs: Unuermöglichkeit halben nicht außgehen können.) – 42 lb schuldig
in solutum Cedirt vnd übergeben, 100. fl. Str. wehr., so auch für obige 35. lb zum Vnderpfandt eingesetzt geweßenen, welche an ietzo Michel Käß der Schuhmacher burger Zu Str. von, auff und abe seinem hauß alhie beÿ der Newenbrucken, inm hecker gäßlein neben H D. Johann Knafelio groß. Rhats procuratori gelegen, Jährlich vff Johannis Baptistæ mit 5. fl. gerüerter wehrung zuverinteressiren verbunden, und solches Capital deren 100. fl. beÿ seines Vattern weÿl. Georg Käßen auch Schuhmachers see. durch hilarium Meÿgern Notm. den 3. februarÿ Anno 1623 gefertigten Kauffverschreibung für eine beschwerd angeben worden

Michel Kæs épouse en troisièmes noces en 1647 Anne Marie fille du cordonnier Jean Ulric Krauss
Mariage, cathédrale (luth. p. 509)
1647. Domin: 6. Trinitatis. Herr Michel Käß der Schuhmacher Vnd Burger allhie vndt Jungfr. Anna Maria H. Hanß Ulrich Kraußen, Schuhmachers vnd Burgers allhie, auch E. E. Kleinen Raths geweßenen Beÿsitzers nachgelaßene eheliche tochter. Im Münster Mont. den 2. Aug: (i 259)

1639 XV (2 R 63) Michel Käß Ca. Schuemacher. 261. 285. 331. 350. 389. 397. [procédure]

Maître arquebusier au champ des Arquebusiers, Michel Kæs et sa belle-mère sont autorisés à régler la moitié d’une dette de 300 florins en capitaux placés à la Tour aux deniers.
1649, Protocole des Quinze (2 R 68)
(f° 245-v) Sambstag den 8. Xbris – Michel Käß Schützenmeister vfm Armbrustrhein p. Dr. Knafel. d. Supplicat, bitt ihme v. seiner Schwiger rückstehende 143 fl. 8 ß ane seinen schuldigen 300 fl. Ungelt abzuschreiben, will Er den rest in baarem gelt abstatten. Erkandt, für Obere Bawherren gewieß. die haben gebettener maßen willfarth, hatt beschinen daß Er am ungelt parirt vndt darauff Urkundt an dreÿen des Pfenningthurns empfang.

Les héritiers de Michel Kæs vendent la maison au boulanger Michel Diemer

1692 (28. Jun.), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 440
H. Hannß Georg Ehrler E.E. großen Raths alter beÿsitzer alß Vogt Fr. Ursulæ Rudolphin gebohrner Käsin, So dann H. Johann Barthel Notter E.E. großen Raths alter beÿsitzer alß Ehevogt Annæ Catharinæ geb. Käsin, mehr Michel, hanns Georg und Lorentz helbe gebrüdere, alle dreÿ Schuhmacher, beneb. Anna Maria Hellbein Henrich Mann auch Schuhmacher ehelich haußfrau deren Ehevogt kranck aber constantl., weÿl. Annä Mariæ gebohrner Käsin hinterlassene Erben, Ferner Johannes Eckerlen der Schuemacher alß Ehevogt Dorotheæ geb. Käsin auch alß vogt weÿl. Salome Enselin gebohrne Käsin hinterl. 3. Kinder Henrich Käß für sich selbst und Hannß Georg Ensel alß Vogt Friderich Käsens des ledigen Schu Knechts, alle weÿl. Hn Michel Käsen gewesenen Schumachers Sen. hinderlaßene Erben [unterzeichnet] Hanß Görg Ehrlen, Johan Bardtel Notter, Michel Helbe, Lorentz Hölbe, Anna Maria Hölbin, heinrich Kaeß
Michel Diemers deß Weißbecken
Hauß und Hoffstatt mit allen deren rechten und Gerechtigkeiten allhier beÿ der neuen brucken, im hecker gäßlein, einseit neben weÿl. anthoni Krötels seel. wittib anderseit neben H. Balthasar Friderich Salzmann Pfarreren zur neüen Kirch, hinden auff obged. wittib stoßend gelegen – umb 150 pfund

Fils du boulanger Michel Diemer, Michel Diemer épouse en 1675 Marguerite, fille du farinier Michel Klee
Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 165, n° 45)
1675 – Eodem [29. Julii] Michael Diemer der ledige beck Michael diemers des becken ehl. Sohn, Jungfr. Margaretha Jacob Cleen des Meelman und burgers Ehl. tochter (i 166)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 108), 1675 – Eisdem [dominicus 8 u 9. Trinitatis den 25. Julÿ u. 1. Augusti] Michael Diemer der jüngere, Michael Diemers Burgers und Schwartzbecken alhie ehelich Sohn vndt Jungfr. Margaretha Jacob Kleinen des Meelmanns eheliche Tochter. Alten st. Peter (i 73)

La veuve de Jean Frœreisen donne quittance aux héritiers de Michel Kæs du capital de 100 florins assis sur la maison

1692 (17. July), Chambre des Contrats, vol. 564 f° 476
/:salv. titt:/ H. Johann Joachim Frantz des beständigen Regiments der HH. XIII. beÿsitzer, alß Curator fr. Margarethæ weÿl. H. H. Joh: Leonhard Fröreisen gewesenen Ammeisters und XIII. seel. hinderlaßenen Fr. Wittib
H, Johann Barthel Notter E.E. großen Raths alten beÿsitzers alß ehevogts Fr. Annæ Catharinæ gebohrner Käsin, Heinrich Käß für Johann Eckerlin deß Schumachers alß Ehe Vogts Dorotheæ gebohrner Käsin für sich und im nahmen ihrer übrigen geschwistrigen, alle weÿl. Hn Michel Käsen E.E. großen Raths alten beÿsitzern hinderbliebenen Erben
diejenige 5 Gulden wehrung so dieselben term° Johannis Baptistæ ab einer alhier im Hecker gäßlein, einseit neben anthon Gräder des Nadlers seel. hinterlassener wittib, anderseit neben H. Lt. Balthasar Friderich Salzmann Pfarrer der Prediger Kirchen allhier gelegener behaußung zu reichen obligirt gewesen dato mit 100 gulden besagter Wehrung wider gekaufft, abgelößt und dar durch gedachtes hauß solcher beschwerd gänzlich liberirt und freÿ gemacht haben

Marguerite Klee meurt en 1708 en délaissant deux fils Michel, étudiant en droit, et Jean, étudiant en théologie, tous deux atteints de démence. L’inventaire est dressé dans sa maison à l’angle du quai des Bateliers et de la rue Sainte-Madeleine. La masse propre au veuf est de 1 044 livres, celle propre aux héritiers de 742 livres. L’actif de la communauté s’élève à plus de 9 000 livres

1708 (17.4.), Not. Redwitz (Jean Frédéric, 43 Not 8) n° 517
Inventarium über Weÿland der Viel Ehr: und Tugendsahmen frauen Margarethæ gebohrner Klein, des Ehren Vesten und Vorgeachten Herrn Michael Diemars Weißbecken und burgers alhier, geweßener hertzgeliebten Haußfrauen, nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1708. (…) so Weÿland die Viel Ehren und Tugendsahmen fraw Margaretha gebohrne Klehin (…) nach Ihrem am 15. Martÿ Jüngsthien genommenen Tödlichen hindritt, hie zeitlichen Verlaßen, Wie solche auf freundliches ansuchen und Begehren des Ehren Vesten H. Johann Philip Brandhoffers, Biersieders Zum Guldenen Löwen und burgers alhier, als geschwornen Vogts & Michaelis und Johannis der Diemar, respectivé Jurium et S.S. Theologiæ Studiosorum et Magistri, beeder Leider miserablen und in Delirio begriffener Söhne, und diß orts rechtsmäßiger Erben (…) So Beschehen Straßburg dienstag den 17.ten Aprilis Anno 1708.
(exped. u. mundirt p. Hoffmann auf 147. folia)
Copia Heürathsverschreibung – Copia Testamenti nuncupativi, 1677, Sonntag den 28. Januarÿ (exemplaire sur parchemin) – Copia Anderwärtigen Testamenti – Copia Nach Dispositionis

In einer alhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth staaden, ohnfern der neüen Brucken gelegenen, in diese Verlaßenschafft gehörigen und deßwegen hernach fol. beschriebenen behaußung vnd sonsten, Volgender maßen befunden
Hausrath und Vahrender Haab, Auff der obern bühn in der Knechts Cammer, In der Cammer A, Vor dießer Cammer, In der Oberenstub, In der Stub Camer, In der obern Kuchen, In der officier Stub, Im Kleinen Nebens stübel, In der Undern wohnstuben, In der Kuchen, In dem Undern Nebens stüblein, Im holtzhaus, Im Keller
vaß und Wein, In dem Keller in der Krautenau
(f° 16) Eÿgenthumb ane Häußern und Gädlein so Theilbar. Ein Becken behaußung oberhalb der neüen bruckh am Eck der Uttengaß (…)
Hauß, Hoffstatt mit allen denen gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen im Hecker gäßel ohnfern der Neuen Bruckh am Schiffleüthstaden 1.s. neben H. Ludwig Binder dem handelsmann, 2.s. neben Johann Fechen dem Seÿler und Burger alhie, Hinden auf ietzgedachten H. Binder den handelßmann, so freÿ ledig undt eigen, Zumahlen Von denen geschwornen Hh. Werckmeistern nechstgedachter dero Abschatzung, gewürdiget umb 125. Hierüber ist vorhanden ein Teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Cantzleÿ Contract Insigel Verwahret Von 28. Julÿ Anno 1692. mit lit: B.
Eine behaußung mit allen deren gebäuen, Bronnen, Garthen, übrigen begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier in der Krauthenau auff der Endenletz, i.s neben dem Müllingischen Erben sonsten rings herumb auf das Allmend, davon gehen Jährl. wegen der behaußung 11. ß und wegen des gartens 5. ß d gemeiner Statt Pfenningthurn bodenzinß, sonsten, die behausung und Garthen gegen männiglich freÿ Ledig und eigen, Zumahlen über solcher beschwerden, nach außweis Vorgedachter Abschatzung, angeschlagen umb 218. lb, Hierüber ist vorhanden ein teütscher Pergamentener Kauff Verschreibung mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract Insiegel becräfftiget und datirt den 16. 8.br Anno 1687.
It. die helffte an Hauß und Höfflein auch Gärtlein sambt deroselben hoffstätten auch allen anderen Gebäuen Rechten und Zugehörden, alhier in der Krauthenaw in dem sogenannten Schwaben ländlein gelegen 1.s neben etwann den Kolbischen Erben, 2.s. neben Hannß Schochen des Rauh Knechts seel. Wittib hinden auff H. Daniel Kupfferschmid den Mezger stoßend , so ledig u. eigen, welche Helffte von denen Hn Werckmeister, crafft obgemelten dero Abschatzung, hiehero æstimirt und angeschlagen 25. Darüber besagt ein Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Cantzleÿ Contract Insigel verwahrt sub dato 13. Januarÿ 1691
Item Ein Gädlein, an der Lincken seiten beÿ der kleinen Münster thür alhier (…)
(f° 20) Ergäntzung des Herrn Wittibers unveränderte, Vermögens, Nach besag Inventarÿ, So Weÿland H. Philipp Henrich Theus Nots sel. über der beeden nunmehr Zertrennten Eheleuthe, einander in den Ehestand für unverändert zugebrachte Nahrungen, underm 15. 7.br A° 1675 auffgerichtet
(f° 20-v) Inhalt Designation und Verzeichnüß des Jenigen Was der Herr Wittiber auß weÿl. frawen Ursulæ Hirstelin gebohrner Chalerin deßen geL Mutter seel. Verlaßenschafftn eÿgenthümbl. ererbt, durch nich Notm. underm 16 febr: et Seqq. Anno 1687 auffgerichtet
It: à f: 21.b biß 28.a findet sich daß dem H Wittiber die Becken Behaußung sambt appertinentien, gelegen alhier Zu Straßburg in der Vorstatt Krautenau, nicht weit Von der Hennengaß (…)
(f° 22-v) Ergäntzung, brüderlich Erb, Item Weÿlen die übrige helfte Weÿland Christmann Klein dem Ledigen Hosenmacher der frauen seel. leiblichen bruder zugehörig gewesen und deßen Verlaßenschafft auf dieselbe erblich gefallen, Item so haben sich dato der H Wittiber und der Erben H. Vogt mit einander dahin Verglichen daß für das Jenige was weÿl. fr. Margaretha Kopffin der Verstorbenen fr. seel. Leibliche Muttter auß weÿl. Jacob Klein des gewesenen Müllers Meelmanns und burgers alhier deroselben gel. Vatter seel. Verlaßenschafft (…). Pro Nota, dann was jetzgedachte fraw Margareth Kopffin die Mutter seel. ahne eigenthümlicher Nahrung gehabt, dasselbe alles hat Sie am 17. Martÿ A° 1687. in allhießiger Cancelleÿ Contractstub durch Ein Leibgeding dem Hn Wittiber und der verstorbenen frawen sel. eÿgenthümblich cedirt und überlaßen, dannen hero solches Vermögen anjetzo in hernach volgender Theÿlbahrer Verlaßenschafft begriffen
Ergäntzung, W. 1089 – Schuld aus deß herrn Wittibers ohnveränderten Vermögen, Nach deren Abzug 1044 lb
Hausrath E. 4, Silber 15 ß, Guldene Ring 6, Schulden 45, Ergäntzung, Sa. der Erben 742 lb
Hausrath T 267, Wein und Vaß 40, Silber 20, Guldene Ring 4, Schiff und geschirr zum Becken und Meelhandel 5, Frucht, Meel und Gekorn 48, baarschafft 66, Eigenthum ane behaußungen 1188, Pfenningzinß hauptgüter 2090, Schulden 4058
Zweiffelhaffte schulden 30
– Abschatzung d. 31. Martÿ 1708. Auff begehren H Michael diemer Weißbeck ist eine behausung allhier in der statt Straßburg am Schiffleuthstaden gelegen, ein Eck an der Ruttengaß, anderseits neben dem hecken gäßlein, hinden auf das Wirthshauß Zum gulden Endtel stosendt, Welche behausung hindergebäwlein und höfflein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wirdt Vor und umb Eintausend undt Fünff Hundert gulden
die andere behausung ist auch allhier in der statt Straßburg auch im heckergäßlein gelegen, einseit neben h Johann fech Seÿler, anderseits neben H Ludwig bindter handelsmann, hinden auch auf Vorgedachten H Bindter stosendt, Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wirdt Vor und umb Zweÿ hundert undt Fünffzig Gulden
die dritte behausung ist auch allhier in der statt Straßburg im Schwaben Ländlein in der grautenaw im Endten letz gelegen, einseit neben dem Wahl, anderseits auf einen Allmen stoßendt, Welche behausung und hindergebäwlein sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wirdt Vor und umb Fünff Hundert Gulden,
der Vierdte begriff ist auch allhier in der statt Straßburg auch in der grautenaw in also genandten Schwaben ländtlein geleg., einseit neben den Kolbischen Erben, anderseits neben hannß Schoch taglöhner hinden auff Caspar Steiner Statt Karcher stoßendt, Welche behausung sambt aller gerechtigkeit wie solches durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe sich in der besichtigung befunden und Jetzigem preiß nach angeschlagen wirdt Vor und umb Fünffzig Gulden,
der fünffte begriff ist ein gädlein am Münster gelegen, Welches gädlein sambt aller gerechtigkeit durch der statt Straßburg geschworene Werckhleuthe Jetzigem preiß nach angeschlagen wirdt Vor und umb Zweÿ hundert Gulden, Bezeichnuß durch der statt Straßburg geschwohrene Werckhleüte [unterzeichnet] Jacob Staudacher werckh Meister des Maur hoffs, Johann Jacob osterrieth Werck Meister deß Zimmer Hoffs
– Außweiß: undt Lieferung Vätterlicher Legitimæ wegen Weÿlandt herrn Michael Diemers deß ältteren geweßenen Haußfeürers vndt burgers alhier seel: verlaßenschafft, auch desselben hinderbliebenen Wittibin Wÿdembs auffrichtung, Anno 1679. Johann Heinrich Theus, Notarius

Le tuteur des fils Diemer loue la maison à l’arquebusier Christophe Mathias Erhardt.

1714 (16.6.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 422
Joh: Philipp Brandhoffers bierwürt zum guldenen Löwen alß vogt Diemerischer zweÿ söhnen
in gegensein Christoph Mathis Erhardt büchßenmachers
entlehnt der Curanden hauß allhier ahm Staden hinter dem Binderischen hauß nichts alß d. hotzhauß außgommen auf 3 Jahr lang anfangend auf Joh. Bapt: nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 12 lb

Seul héritier, l’ancien étudiant Michel Diemer meurt en délaissant pour héritiers les enfants des sœurs de son père. L’actif de la succession s’élève à 5843 livres, le passif à 627 livres. L’inventaire comprend un état des loyers dus dans les différentes maisons.

1731 (3.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 31) n° 708
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güethere, so Weÿland der Ehren: und Wohlvorgeachte Herr Michael Diemar geweßener Jurium Studiosus, Weÿland des Ehren: und Wohlvorgeachten Herrn Michael Diemars des geweßenen Weißbecken und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener ehelich erziehlter Sohn nun ebenmäßig seel., als derselbe Mittwochs den 14.ten Martÿ dießes Lauffenden 1731.sten Jahrs dießes zeitliche in das Ewige verwechßelt, nach solchem seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auf dienstag den 3.ten Julÿ Anno 1731.
Der seelig Verstorbene hat zu seinen Erben ab intestato Verlaßen wie volgt. 1. Frau Annam Magdalenam Schwabin gebohrne Häcklein, Weÿl. Meister Johann Georg Schwaben, geweßenen Meelmanns und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßene Wittib deren geschworner Vogt herr Leonhard Wöhrle, der Zinngießer und burger allhier, allweilen aber derselbe uxorio nomine selbsten interessirt, dahero hat dieselbe Zu Ihrem herrn Assistenten erbetten S.T. Herr Lazarum Christianum Sahler J.U. Ltum und des Löbl. Ritter Directorÿ im Untern Elsaß wohlverdienten Procuratorem, welcher dann auch beneben seiner Principalin dem geschäfft in Persohn abwartete, 2. Jfrau Ursulam Wöhrlein gebohrne Ebingerin, Herrn Leonhard Wöhrle des Zinngießers und burgers allhier eheliche haußfrau, welche mit beÿhülff deßelben sich in Persohn beÿ del geschäfft eingestellt, 3. Meister Eliam Bernhard Kräuchel den Zinngießer und burgern alhier, welcher ebenmäßig in Persohn beÿ dem geschäfft erschienen, So dann 4. Herrn Johann Friderich Kräuchel den handelsmann und Burgern allhier, welcher mit assistentz Herrn Johann Philipp Rithen, Notarÿ publici und Practici auch burgers allhier, dem Geschäfft persönlich beÿgewohnt. Alßo alle Vier des seeligen Verstorbenen eheleiblichen Vatters seel. zwoer Verstorbenen Schwestern ehelich erziehle Kinder und ab intestato zu vier gleichen portionen und antheilern Verlaßene Erben.
Pro Nota. Es prætendirt zwar auch Herr Johann Elias Haßlauer SStæ Theologiæ Studiosus weÿl. frauen Margarethæ Haußlauerin geb. Kräuchelin seel. mit herrn Johann Haßlauer treueifferigen Pfarrherren und Seelsorgers der Evangelischen Gemeind zu Eckwersheim hochgräffl. Hanauischer Herrschafft ehelich erziehlter Sohn, als des abgeleibten seel. eheleiblichen Vatters auch seel. verstorbener Schwester seel. Enckel, Crafft eines den 16. Novembris Anno 1712 zwischen damahligen Interessenten aufgerichteten Pacti dißorths Mit Erb zu seÿn, welches aber in Linea Collaterali umb einen gradum zuweit, dahero die Sach beÿ E: E: großen Rath allhier in Process schwebet und weilen die Vier Rechtsmäßige Erben auf die Inventation getrieben auch Von E: E: Kleinen Rath den 16.to Junÿ hujus anni die Erlaubnus erhalten selbige Vorzunehmen Er Herr Haßlauer der prætendirte Erb aber allhier ohnverburgert als ist in seinem Nahmen (…) deputirt worden S.T. Herr Frantz Antoni Denner J.U. Ltus und E.E. großen Raths alter auch ehrengedachren Kleinen Raths jetzig wohlmeritirter Assessor

In einer allhier zu Straßburg jenseit der Neuen brucken ane dem Staden gelegenen und in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane Häußern, einem Garthen und Gädlein. Erstl. eine Becken behaußung und hoffstatt jenseit des Stadens, ohnfern der Neuen bruck (…)
Item eine Behaußung und hoffstatt mit allen denen gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg, jenseith des Stadens in dem sogenandten Heckergäßel ohnfern der Neuen Brucken einseit neben Herrn Joh: Wilhelm Storren, anderseit neben Herrn Johann Melchior Vetter, beeden Handelsmännern, Hinden auf gedachten Herrn Storren stoßend, so gegen Männiglichen freÿ ledig undt eigen, und durch Vorgedachte der Statt Straßburg geschwornee Herrn Werckmeistere inhalt vorberührter Abschatzung Vom 27.ten Junÿ 1731 æstimirt per 200. Hierüber ist vorhanden ein Teutscher Pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangenden Cantzleÿ Contract Insigel corroborirt, de dato 28. Julÿ Anno 1692. mit altem Lit: B. und jetzigem N° 1 signirt.
It. eine behaußung hoffstatt und Garthen, mit allen deren gebäuen bronnen, auch übrigen begriffen weithen, zugehördten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg und dero Vorstatt Krautenau auff der Endenletz einseit neben herrn Michael Kleinen dem Metzger, anderseit neben hernach beschriebenen Kleinen häußlein, hinden auff den Wahl stoßend, davon gehen Jährl. auf Martini 16 ß 6 d bodenzinß gemeiner Statt Pfenningthurn, sonsten gegen männiglichen freÿ Ledig eigen und über Vorstehender beschwährde durch obgedachte der Statt Straßburg geschwornen werckleuthe Vermög erwehnten Abschatzungs Zeduls vom 27.ten Junÿ 1731. taxirt vor 267. lb, Darüber besagt ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel becräfftiget de dato 16. Octobris Anno 1687.
It. eine behausung und höfflein auch hoffstatt und gärtlein mit allen übrigen deren gebäuen, begriffen, Rechten und Zugehörden gelegen in obgemelter Vorstatt Krautenau, ane dem so genanden Schwabenländlein einseit neben Wilhelm Waldbaur den Leinenweber, anderseit neben weÿl. N. Reichards geweßenen Schneiders seel. Erben, hinten auff Weÿl. Hn Abraham Habrechts geweßenen Klein Uhrenmachers und E.E. großen Raths alten Assessoris seel. hinterlaßene frau wittib stoßend, so gegen Männiglichen freÿ, Ledig, eigen und durch mehrbesagte der Statt geschwornene Werckleuthe Crafft vorallegirter überschickter Schrifftlicher Abschatzung vom 27.ten Junÿ 1731 gewürdiget umb 112. lb. Deßentwegen Vorhanden Zween teutsche Pergamentene Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insigel bekräfftiget, Jeder über die Helffte besagend, de datis 13. Januarÿ 1691 et 12.ten X.bris 1711
It. eine Kleine behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, zugehördten und gerechtigkeiten gelegen allhier in der Vorstatt Krautenau auf der Endenletz, einseit neben Vorherbeschriebener behaußung und Garthen, anderseit neben dem Allmend hinden auff herrn Michael Kleinen den Metzger stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und durch offtgedachte der Statt Straßburg geschworne Herren Werck Meistere nach besag gemelter Abschatzung vom 27.ten Junÿ 1731. angeschlagen für 250. lb, Hierüber meldet ein teutscher pergamentener Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Cancelleÿ Contract Insiegel corroboriret de dato 10.ten Aprilis Anno 1687.
It. ein Gädlein (…)
Extractus aus Weÿland herrn Michael Diemars des geweßenen Weißbecken und burgers allhier des abgeleibten seel. eheleiblichen Vatters auch seel. Vor Weÿland Herrn Notario Johann Friderich Redwitzen nun seel. den 21.ten februarÿ Anno 1709 aufgerichteter Nach Disposition gefertiget. Für das Andere, ist mein hertzlicher Wunsch und freundliches begehren, daß nach meinem seel. ableben die Weÿsen Kinder alhier Evangelischer Religion alle tag für obbenammbster meine beede miserable Söhne, so lang Sie beede im Leben bleiben werden, ein besonders gebett umb dero Wohlfahet zu dem Lieben Gott im himmel ablegen und verrichten wolten, dafür solle denen selben nach eines Jeeden meines Lieben Söhne Tod 100 Gulden (…) distribuirt und außgetheilt werden – Ferner thue Ich hiermit befehlen und Verordnen daß nach absterben mehrgedachter meiner beÿder armseel. zweÿ Söhn zu einem prælegat haben und erlangen sollen, Herr Elias Kreuchel der Zinngießer und Herr Friderich Kreuchel der Specirer wie auch Frau Margaretha Haßlauerin gebohrne Kreuchelin so dann Jungfrau Anna Catharina Kreuchelin alle Vier geschwisterde und meiner Schwester Kinder meine wohn: und Künfftige Sterbbehaußung ane dem Staaden und Reuern Gaß allhier sambt dero Rechten Zugehörden und gerechtigkeiten zu einem puren Eigenthum und soll Jeder dieser Vier legatarien seine Kinder in Mangel derselben aber deßen geschwisterde, so dann demjenigen auff den fall ohne Leibs Erben Letztabsterben den Capiti deßelben nechster Erb oder anverwantde bester formb rechtens substituirt und ersetzt seÿn
Abzug In gegenwärtig Inventarium gehörig, Sa. haußraths 11, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1923, Sa. Eigenthumbs ane häußern 2449, Sa. Schulden 1459, Summa summarum 5843 – Schulden 627, Detrahendo 5216 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 5216 lb
Außliefferung des Weÿland Herrn Johann Friderich Kräuchel nun seel. verordneten Prælegati (…)
(Joint) Rechnung Was Herr Leonhard Wöhrle der ältere Zinngießer und burger allhier wegen weÿl. Hn M. Michael Diemars Jurium studiosi nunmehr seel. Verlassenschafft Eingenommen und hingegen wieder außgegeben hat – Haußzinnß
It. Niclaus Brenner der taglöhner erlegte von dem hauß im heckergäßl. für 2 Jahr haußzinnß biß Weÿhn. 1733 gerechnet à 9 lb, 18
It. Joh: Michael Himmer der Schneider liefferte Vom hauß in der Krautenau beÿ der Endenletz ane haußzinnßen von Annunc. Mariæ 1731. biß Mich 1732. incl. für 1 ½ Jahr 20 lb
It. pro Weÿhenachten 1732. gienge von dießem hauß ein, weilen eine wohnung 6. wochen lang lähr gestanden 3
It. biß Michaelis 1733 zahlte hievon Joh: Carl Denninger für 3 viertel jahr haußzinns 13 lb
It. Er Leonhard Wöhrle solle selbsten von dem häußlein im Schabenländlein ane haußzinnßen von Joh. Bapt: 1732 excl. biß Weÿhen. 1733
It. Er hr Bernhard Falck der Gartenmann solle vom Garthen für i Jahr lang, daran Zahlte Er auf abschlag 3 b und restirt annoch 3 lb, pro Martini 1733 solle Matthis Lagra der gartenmann für 1 Jahr Garthen zinnß 6 lb
It. Von dem Kleinen häußel am Wahl so H. XV.r D’Elwert Erben biß Annunc. Mariæ 1732. genoßen zahlte Georg Ott den haußzinnß pro Joh. Bapt: 1732 und zwar weilen er vor dem ziehl ausgezogen nur 1 lb 17 ß
It. biß Annunc. Mariæ 1733 erlegte Matthis Lagra davon für 3. viertel jahr haußzinnß à 2. lb, 6 lb
It. Matthis Kalcker der Gremp machte von dem Gädlein am Münster für 5. vierteljahr zinnß biß Annunc. Mariæ 1733 gerechnet richtig à 3 lb 2 ß 6 d, 15 ln 12. ß 6 s
Biß Joh. Bapt: 1733 ist dießes Läd. Lähr gestanden
It. Von Hn Christian Wolff dem hirschwürth in Lahr ane dem ziehlgeld pro Mich. 1732. 31 lb
(Joint) Rechnung Mein Johann Friderich Kreuchels handelsmanns und burger alhier in Straßburg inhaltend alles daß Jenige, was ich nahmens meines bruders Elias Bernhardt Kreuchels des Zinngießers alß geschwornener Vogt Michael Diemers des furiosen studiosi seithero mir im Jullio: 1727. übergebene administration beneben meinem bruder Elias Bernhardt biß den 14.ten Martÿ 1731. alß beÿ absteben gedachten diemers Eingenommen alß auch wieder deßentwegen außgegeben
Einnahm pro 1727 – Item den 14. Augusti et 6. xbris entrichte mir herr Georg Keck der weißbeck dem Vom 21.ten Aprilis 1727 biß 1728 Verfallenen hauß Zinß ab mit 93. 6
Item den 28.t. 7.bris Empfingen Von Herrn Philipp Jacob Von Hipßheim, den von Joh. Bapt: biß Weÿnachten 1727. Verfallenen Zinß Vor mit 17,
Item den 29.ten 7.bris Entrichtete mir Johann Georg Wiemmers des taglöhners wittib den von Joh. Bapt: biß Michaelis Verfallenen Zinß mit 4. 5,
Item Empfing Von Meister Conrad Kochen des schneiders Wittib den auf Michaelis 1727 Verfallenen hauß zinß mit 11. 2. 6.
Item ferners demselben das quartal von Michaelis biß Weÿnachten Verfallenen empfangen mit 11. 2. 6. (…)
Einnahm pro 1728
Item herr Georg Keck der Weißbeck entrichtete mir seinen Vom 21.ten Aprilis 1728 biß 1729 Jährlichen Verfallenen hauß Zinß mit 93. 6,
Item Entrichtete mir H Philipp Jacob Von Hipßheim, den von 1727. biß Weÿnachten 1728. Verfallenen Laden Zinß Vor ein gantzes Jahr mit 34,
Item Empfing Von Johann Georg Wiemmers des tag löhners wittib den von Weÿnachten 1727 biß 1728. Verfallenen hauß Zinß mit 18,
Item Conrad Kochen des schneiders Wittib Zalte mir den von Weÿnachten 1727 biß 1728. Verfallenen hauß Zinß Vor ein gantzes Jahr mit 45,
(f° 4) Einnahm pro 1729
Item herr Georg Keck der Weißbeck entrichtete mir den Jährlichen hauß Zinnß Vom 21.ten Aprilis 1729 biß dahien 1730 Verfallenen mit 93. 6,
Item H. Philipp Jacob Von Hipßheim entrichtete den Jährlichen Laden Zinß, und Zwahr von Weÿnachten 1728 biß 1729. Verfallenen mit 34,
Item Von Johann Georg Wiemmers des tag löhners Wittib Empfing den Jährlichen hauß Zinß von Weÿnachten 1728 biß wieder dahien 1729. Verfallenen mit 18,
Item Mstr. Conrad Kochen des Schneiders Wittib Zalte den von hauß Zinß Von Weÿnachten Von 1728 biß wieder dahin 1729. Verfallenen mit 45,
Item empfing von Mathias Kalcker dem Grempen den laden Zinß Vom Gätlein am Münster für ½ Jahr Nemlichen von Johannes Bapt. biß weÿnachten 1729 Verfallen mit 12. 5.
(f° 5-v) Einnahm pro 1730
Item H. Georg Keck der Weißbeck entrichtete mir seinen Jährlichen hauß Zinnß und Zwahr Vom 21.ten Aprilis 1730 biß den 14. Martÿ 1731 biß zu absterben des Curandÿ 83. 8,
Item H. Philipp Jacob Von Hipßheim entrichtete mir den Jährlichen Laden Zinß und Zwahr von Weÿnachten 1729 biß wieder dahin 1730 Verfallenen mit 34,
Item Von Johann Georg Weimmers des tag löhners Wittib Empfing dero Jährlichen hauß Zinß, und Zwar von Weÿnachten 1729 biß wieder dahien 1730. mit 18,
Item Mstr. Conrad Kochen des Schneiders Wittib entrichtet Jährlichen hauß Zinß Von Weÿnachten 1729 biß dahin 1730. Verfallenen mit 45,
Item empfing von Mathias Kalcker dem Grempen den laden Zinß Vom Gätlein am Münster Von Weÿnachten 1729 biß dahin 1730. mit 25.
(f° 7-v) Einnahm pro 1731
Item H. Philipp Jacob Von Hipßheim entrichtete mir den Laden Zinß und Zwahr von Weÿnachten 1730 biß den 14.ten Martÿ 1731 alß Zu absterb. des Curandÿ, Zu verrechnen mit 11 wochen, die Woch à 6 ß 6 d macht 7,
Item Von Johann Georg Weimmers des tag löhners Wittib entrichtete mir den von Weÿnachten 1730 biß Mariä Verkündigung 1731. Viertel Jährigen Verfallenen hauß Zinß mit 4. 5.

Dément depuis 32 ans, Michel Diemer meurt à l’âge de 54 ans le 15 mars 1731
Sépulture, Temple-Neuf (luth. reg. 1728-1752, p. 56, n° 168)
1731. Donnerst. d. 15. Martÿ nachts gegen 12 Uhr ist gestorben Weÿl. H Johann Michael Diemer Ehemaliger LL Studiosus, so in die 32. Jahr mit Wahnwitz behafftet geweßenn Weÿl. H. Michael Diemers deß burgers u. Weißbecken Ehelicher Sohn, dessen Verblichener Leichnam folgenden Freÿtag auff den Gottes: acker St. Urbani beÿ gehaltener Leicht: predigt Ehrl. begraben Worden, seines alters 54 Jahr 4 Monath und 13 tag [unterzeichnet] Elias Bernhard Kreüchel als Verwanter, Leonhardt Wörten als verwanter (i32)

La maison revient à la cohéritière Anne Marguerite Heckel qui épouse en 1693 le boulanger Jean Georges Schwab, originaire de Colmar : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration

Eheberedung – Zwischen den Ehrsahmen und bescheidenen Meister Hannß Georg Schwaben, dem weißbecken, weÿl. Herren Hannß Georg Schwaben, geweßenen weißbecken Zu Colmar seel. Sohn als Breütigamb ahne einem, So dann der Viel Ehren und tugendbegabten Jungfrauen Annæ Magdalenæ, weÿland Herrn Johann Friderich Häckelß geweßenen Zinngießers und Burgers alhier nunmehr seel. hinderlaßener dochter, alß der Jungfrauw Hochzeiterin (…) Zu Straßburg de, 20. februarii Anno 1693. Friderich Redwitz Notm.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 36, n° 226)
1693. Eodem [Festo Paschalis] seÿn Zum I mahl außgeruffen worden Johann Georg Schwab, der Weißbeck weÿland Johann Georg Schwaben geweßenen Weißbecken Zu Colmar, nachgelaßener Ehelicher Sohn, Jfr. Anna Magdalena, Weÿland Johann Friderich Heckels geweßenen Zinngiesers und burgers allhier nachgel. eheliche Tochter, Seÿnd copulirt worden Mittw. den 1. Aprilis deßen seÿn Zeugen [unterzeichnet] Hanß Georg Schwab als hoch Zeiter, Anna Magdalena Häcklin als hoch Zeiterin, Johannes Gärtner der Hochzeiterin Vogt, Martin Ebinger der Hochzeiterin stieffvatter (i 36)

Jean Georges Schwab devient bourgeois quinze jours après son mariage
1693, 4° Livre de bourgeoisie f° 630
Joh: Georg Schwab der weißbeck Von Colmar weÿl. Joh: Georg schwaben auch gewesenen weißbecken daselbst hinterl. sohn, empfangt das burgerrecht Von Anna Magdalena Heckelin seiner jetzmahligen haußfr.p. 2. gold fl. 16. ß so bereits beÿ der Cantzleÿ erlegt worden, Wird Zu E. E. Zunfft der becken dienen, Jur. d. 15. Dito. [Aprilis]. 1693.

Jean Georges Schwab s’adresse aux Quinze pour jouir du droit de vendre de la farine que lui a attribué la tribu de la Lanterne mais que celle des Boulangers refuse de ratifier. Le maître de tribu déclare que le motif du refus est que le demandeur habite une maison où exerce un boulanger en pain noir. Bien qu’aucun règlement ne l’interdise, cette cohabitation est réprouvée à cause des risques de fraude sur l’accise. Jean Georges Schwab pourra excercer ce droit en louant une autre maison. Il s’adresse ensuite à l’intendant, l’affaire revient devant les Quinze qui, avec l’appui du préteur royal, confirment la précédente décision.
1694, Protocole des Quinze (2 R 98)
Hannß Georg Schwab Ca. E. E. Zunfft d. Becken pt° Meel und Wannenrechts
(f° 149-v) Sambstag den 21. Augusti – Hannß Georg Schwab, per Schollen, cit: E. E. Zunfft d. Becken Zunfftmeister, H Stephan Amberger, prod: Extractum E. E. Zunfft Gerichts Zur Lucern Memorial pt° conferirten Meelrechts vnd, Weilen E. E. Zunfft d. Becken ihme solches nicht Zu Kommen laßen Wollen, so bittet, sie obrigk. dahin anzuhalten. Saltzman cit: præs. Weilen: E. E. Zunfft Gericht nicht anders sprechen Können, als die Articul außweißen, als bitten sie Unterth. es Nochmahlen dabeÿ Zulaßen und Zu meherm bericht einige Herren abzuordnen. S Goll salvo jure provis* mag mann Deputationen wohl leider, S. priora. Erk. Vor Obere Ungeldtsherren gewießen.

(f° 154) Freÿtag den 3. 7.bris – Hannß Georg Schwab Ca. E. E. Zunfft d. Becken pt° Meel und Wannenrechts
Iidem [Obere Ungeldtsherren] per Herrn Schragen, daß Hannß Georg Schwab, der Beck, jüngst gegenwärtigen Extract auß E. E. Zunfft Zur Lucern Memorial vom 10. Aug. 1694. /:so abgeleßen worden:/ producirt Krafft deßen gedachte Zunfft ihme d. Meel und Wannenrecht conferirt, dabeneben aber sich beschwerd, daß E. E. Zunfft d. Becken ihme selbiges nicht geben wolle, mit angehenckter bitt, ihme es gn. Zu Vergönnen. Worüber mann H. Stephan Amberger, als Zunfftmeister beÿ den Becken, gehört, der Vermeldt, daß mann dem Kläger deßwegen Nicht deferiren wollen, Weilen er in einem Hauß in d. Weißenthurnstraß wohnet, da ein schwartzbeck ist, Und backendt seÿe, daß die schwartzbecken Kein brod Verkauffen sollen, hingegen wan ein Meelmann beÿ seinem schwartzbecken wohnte, dießer von jenem so Viel Meel als er wolle Nehmen, brod packen, und es Verkauffen Könte, Er, der schwartzbeck ane Umbgeld Mehr Nicht als die burger Zahlen, darwider dem Meelmann auch Helffen, und dießer des geringen Umbgeldts sich bedienen Könte, Weilen aber dadurch d. Umbgeld Noth leiden würde, so habe mann es, ohnerachtet Kein articul deßweg. vorhanden, dennoch Vor sehr præiudicirlich angesehen, dahero dafür gehalten, daß dem Imploranten, solang er jnn dießem hauß wohnen wird, d. Meelrecht allda nicht Zugestatten, wann er aber ein ander hauß, da Kein schwartzbeck wohnet, lehnen Wird, ihne als dann Zu Willfahren seÿn werde, Stellen die genehmhaltung Zu Mghh.
Herr Prætor Regius sagt, Er Vermeine, es werde der bescheid dahin einzurichten seÿe, daß dem Supplicanten d. Meelrecht Nicht absolute, sondern nur solang, als es inn dießem hauß wohnen Wird, abgeschlagen seÿn solle. Erk. gefolgt.

(f° 215-v) Sambstag den 20. 9.bris. – Noîe Johann Georg Schwaben, des Meelmanns, deß. D. Goll, prod. des en Hn Intendanten außgesetzte Und Von selbigem an MGhh. remittirte requeste b. w. d. Erk. Vor Obere Umbgeldts Herren gewießen.

(f° 220) Freÿtag den 26. 9.bris – Hannß Georg Schwab pt° Meel und Wannenrechts un eines schwartzbecken hauß Zutreiben
Iidem [Obere Ungeldtsherren] per Herrn Schragen, daß Sie reassumiren das, Was supra fol. 154. inn sachen Hannß Georg Schwaben, des Meelmans pt° Meel und Wannen Rechts, so er in einem Hauß, da ein schwartzbeck bereits wohnet, treiben Wollen, gehandelt worden, Und anbeÿ berichte, daß mit dem damahls ergangenen bescheid sich Nicht contentirt, sondern dem Hn Intendanten gegenwärtige Requeste, so er hieher gewießen, überreicht habe, Alß dero subscription so Viel Zu ersehen, daß er ihme die sach Angütlich müße breichtet haben, sonsten in andere gedancken haben würde, da man aber ihn, Schwaben, Ferners gehörd, so habe er Vermeldt, daß er biß dato inn des Hanß Georg Müllers Eck Hauß neben dem Zoll an dem Weißenthurn sein Meel Und gekörn, Feÿl gehabt habe, Und anjetzo solches inn seiner Mutter hauß, allwo die einlogirte soldaten große incommodität Verursachen, Und er deßwegen immer die inspection haben müßte, Verkauffen wollte, darinnen Zwar ein Weißbeck Nahmens Philipp Widmann, Wohne, allein mann ihn deßwegen Nicht daraus treiben Könne, Weilen die mutter ihme d. hauß auff 2. jahr verschriben, deßen ohnerchtet seÿe, Kein exempel, da Willfahrt werden, Vorhanden, seÿe auch die böße consequentz Zu besorgen, Und, Weilen Nach dießes darzu Kombt, daß Implorant gestanden, daß der schwartzbeck ihme bereits Meel Zu butterbrod abgekaufft, so sehe mann es Wegen der Supra fol: 154. beÿgebrachten Umbständt Nochmahlen Vor bedencklich An, jedoch stelte man Zu Mghh., Ob sie es beÿm Vorigen bescheid laßen, od. ein anders erkennen Wollen.
Herr Prætor Regius sagt, Er werden die ohnlängst ergangenen erkandtnuß dahin Zu erläutern seÿn, daß er Zwar den Meel handel treiben dörffe, aber Nicht inn einel Hauß, Wo ein schwartzbeck Wohnet. Erk. Gefolgt.

Jean Georges Schwab meurt en 1727 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans sa maison rue des Bœufs. La masse propre à la veuve est de 1 341 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 363 livres, le passif à 1 438 livres.
1728 (14.2.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 20) n° 457
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und güthere, so weÿl. der Ehrengeachte Mr Hannß Georg Schwab, der geweßene meelmann vnd burger alhier Zu Straßburg nunmehr seel. als derselbe Dienstags den 4.ten Novembris des Zurückgelegten 1727.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitl. Verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern vndt begehren deß Ehrengeachten hannß Georg Schwaben, leedigen Beckenknechts, so Majorennis dahero ohnbevögtigt, ingleichem deß Ehren und wohlvorgeachten H Johann Diemers gastgebers Zum Wolff vnd burgers allhier Zu Straßburg als geordnet und geschworenen Vogts Carle Schwaben deß leedigen Säckler gesellen welcher auf der Wanderschafft begriffen, und dann Magdalena Schwabin, aller dreÿ deß abgeleibten seel. mit hernach benanter seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Kinder vnd ab intestato verlaßener Erben (…) durch die Ehren und tugendsahme Fr. Annam Magdalenam Schwabin geb. Häcklerin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand deß Ehren und Wohlvorgeachten Hn Leonhard Wöhrle, deß Zinngießers und Burgers allhier Zu Straßburg Ihres Schwagers und geschwornen Curatoris (…) So beschehen in Straßburg auf Sambstag den 14.sten Febr: Anno 1728.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem ochßengäßel gelegenen und in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung befunden worden wie volgt
Eigenthumb ane Einer Behausung (E et E.) Eine Behaußung, hoffstatt, höfflein Stallung im ochßen gäßlein (…)
Ergäntzung der Wittib abgegangenen ohnveränderten Guths. Vermög Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander vor ohnverändert in den Ehestand Zugebrachte Nahrung de Anno 1693. durch weÿl. Hn Johann Friderich Redwitzen Notm. publm. juratum nun seel. auffgerichtet
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib Vermögen betreffend, Sa. haußraths 35, Sa. Silbers 2, Sa. guldinen Rings 1, Sa. Sa. 50, Sa. Ergäntzung (1385, abgang 21, Restiret) 1364, Summa summarum 1454 lb – Schulden 112, Nach deren Abzug 1341 lb
Der Erben ohnverändert und theilbahre Nahrung berührend, Sa. haußraths 36, Sa. Silbers 2, Sa. Eigenthumbs ane Einer behaußung 325, Summa summarum 363 lb – Schulden 1438 lb, In Compensatione 1075 lb
Beschluß summa 1454 lb – Stall Summ 379 lb
Eheberedung (…) Zu Straßburg de, 20. februarii Anno 1693. Friderich Redwitz Notm.

Anne Marguerite Heckel meurt en 1753 en délaissant un fils et deux petites-filles issues de son fils cadet. L’inventaire est dressé dans une maison de location à la Krutenau. L’actif de la succession s’élève à 860 livres, le passif à 37 livres.
1753 (21.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 378) n° 543
Inventarium über Weÿland der Ehren: und tugendsahmen Frauen Annä Magdalenä Schwabin, gebohrner Häckelin, auch Weÿland des Ehren und Wohl Vorgeachten herrn Johann Georg Schwab, des Meelmanns und burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen hinterlaßene Wittib nun ebenmäßig seeligen Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1753. (…) als dieselbe Donnerstags den 5.ten Julÿ dießes Lauffenden 1753.sten Jjahrs dießes Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hiner sich verlaßen (…) So beschehen in Straßburg, auff Dienstag den 21. Augusti Anno 1753.
Die Abgelebte seelige hat Zu Ihren Erben ab intestato Verlaßen, Wie folgt. 1.mo Herrn Johann Georg Schwab, den Ledigen Pfister im Waÿßenhauß allhier, welcher in selbst eigener Persohn dem geschäfft abwartete, So dann 2.do Weÿland Herrn Johann Carl Schwab, des geweßenen Secklers und burgers allhier nunmehr seeligen hinterlaßenen mit Frauen Anna Maria gebohrner Nägelin, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlte Zweÿ Kinder, Nahmentlich Margaretham Salome und Annam Mariam, die Schwabin, deren geschworner Vogt Herr Leonhard Wehrle, der jüngere Zinngießer und burger allhier, welcher in Persohn beneben gedachter seiner Curanden eheleiblicher Mutter beÿ diesem geschäfft sich eingefunden. Alßo beede der seelig Verstorbenen mit Eingangs gedachtem Herrn Johann Georg Schwab dem Meelmann Ihrem geweßenen Ehemann längst seeligen ehelich erziehlten Sohn und Enckel und ab intestato Zu Zweÿen gleichen portionen und Stammtheilern Verlaßene Rechtmäßige Erben
In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Krautenau gelegenen in dieße Verlaßenschafft nicht gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 6, Sa. Pfenningzinß hauptguet 837, Sa. Schulden 15, Summa summarum 860 lb – Schulden 37 lb, Nach deren Abzug 822 lb
Constitution de rentes perpetuelles, thut in Capital 407 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene Schulden 152 lb

Anne Marguerite Heckel vend la maison à l’aubergiste Laurent Freyss et à sa femme Susanne Marguerite Gundelwein

1742 (20.8.), Chambre des Contrats, vol. 616 f° 418
Erschienen Fr. Magdalena geb. Häcklerin weÿl. Johann Georg Schwab des weißbecken wittib mit beÿstand Johann Martin Schwing des schuhmachers
in gegensein Lorentz Freÿs des wirths und Susannæ Margarethæ geb. Gundelweinin
eine häußlein und hoffstatt mit allen deßelben begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden im Heckergäßlein, einseit neben Johannes Diemer vormaliger wirth, anderseit neben Johann Melchior Vetter dem Specirer, hinten auff ged. Diemer – als ein von ihrer mutter bruder ererbtes guth eigenthümlich zuständig – um 250 pfund

Fille du tonnelier Tobie Gundelwein, Susanne Marguerite Gundelwein épouse en 1725 l’aubergiste Jean Illinger : contrat de mariage, célébration (tous deux achètent en 1729 une maison rue Sainte-Madeleine dont l’arrière donne sur l’impasse Hecker et où ils établissent l’auberge au Canard d’Or)
1725 (8. Junÿ), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 60) n° 1171
Eheberedung H. Johannes Illinger, Leedigen Gastgebers und Jungfrauen Susannæ Margarethæ gebohrner Gundelweinin, Beeder Eheleuthe und burgere alhier
Eheberedung Zwischen Herrn Johannes Illinger dem Leedigen Gastgebers und burgern allhier, als Hochzeithern, beÿständlich Hn Johann Daniel Würtz Silberarbeither und auch burgers allhier ane einem
So dann Jgfr. Susanna Margaretha Gundelweinin, weÿl. Hn Tobias Gundelwein geweßenen Kieffer und burgers allhier seel. nachgelaßener ehel. tochtern als der Jgfr. Hochzeiterin, mit assistentz Tit. Herrn Johann Reichlin, berühmten Chirurgi Ihres H Vetter, und Hn Tobiæ Gundelwein Gastgebers auff E. E. Zunfft der Gerbere, Ihres bruders, beeder ebenfalls burgere allhier, andern Theils
Actum Straßburg Freÿtags den 8.ten Junÿ Anno 1725. [unterzeichnet] Johannes Illinnger als hochzeitern Bekene Wie obstehet, + der hochzeiterin handzeichen
Designatio derjenigen posten und Haußräthl. Mobilien welche Md Lafermiere H Johannes Illinger dem jetzigen Gastgeber im Louvre in Lehnung geeben durch H M Brehmen den geschw. Käuffler angeschlagen. A la chambre aux bons amy, a la Chambre au Senelay, a la Chambre a côté. Act. Straßb. den 10.ten 8.bris 1726.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 31-v, n° 124)
1725. Eod. die [Mittw. d. 27. Jun.] sind nach 2. maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word: Joh: Illinger der ledige Wirth v. b. alhie, weÿl. Joh: Jacob Illingers gewes. b. v. tabackbereiters nachgel. ehl. Sohn v. Jungfr. Susanna Margaretha weÿl. Tobias Gundelweins gewes. Hofkiefers Zu Rappoltsweÿr nachgel. ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes Illinger Als hochzeiter, + der hochzeiterin hand Zeichen (i 35)

Susanne Marguerite Gundelwein se remarie en 1740 avec Laurent Freiss, aubergiste originaire de Bischheim : contrat de mariage, célébration
1740 (11.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 40)
Eheberedung H. Lorentz Fraÿßen, Ledigen würths von Bischheim am Saum und Fr. Sus: Marg. Illingerin geb. Gundelweinin wb., auffgerichtet 11. Apr: Anno 1740/
Prothocoll. u. Exped. à Fol. 274.b
Heuraths Abrede Zwischen H. Lorentz Fraÿß, dem Ledigen Würth von Bischheim am Saum mit beÿstand des Ehrs. Joh: Georg Freÿß, des burgers und Ackerm. Zu gedachtem Bischheim, seines Vatters, mit auch J, Frantz Jacob Burgardt Würth u. Gastgebers Zum Salmen u. burgers zu Straßb. ahne Einem,
So dann Fr. Sus: Marg. gebohrner Gundelweinin, weÿl. Hn Joh: Illingers, auch gew. Würths Zur gold. Enten u. burg. allhier seel. nachgelaßenen wb: beÿständlich H. Tobiæ Gundelwein würths u. Gastgeb. auff E. E. Zunfft der Gerber Ihres Bruders und H Joh: Daniel Illinger des Schneiders Ihres Kindts erster Ehe vogten, beeder burgeren allhier alß der Fr. braut, am andern Theil
So beschehen allhier in der Königl. freÿen Statt Straßb. Montags den 11. des Monats Aprilis Anni 1740 [unterzeichnet] Lorentz freÿß als Hochzeiter, S S der Fr. Hohz. alß schreibens ohnerfahren gemachte buchstaben.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 189-v n° 717)
1740. Eodem [Mittw. den 11.ten Maj.] seind nach ordentl. außruffung Ehl. copul. u. eingesegnet worden H Lorentz Freÿß der led. Gastgeber u. b. allhier Lorentz Freÿßen ackermanns u. b. Zu Bischen am Saum Ehl. Sohn u. Fr. Susanna Margaretha geb. Gundelweinin H. Johann Illingers geweß. gastgebers u. b. allhier hinterlaß. witib [unterzeichnet] Lorentz freÿß als hochzeiter, Susanna Margaretha Ilingerin als hochzeiterin (i 194)

Laurent Freyss devient bourgeois un mois après son mariage
1740, Livre de bourgeoisie 1740-1754 (VII 284) p. 15
Lorentz Freÿß der Würth Von bischheim am Saum gebürtig erhalt das Burgerrecht Von seiner Ehefrauen Susanna Margaretha weÿl. Johannes Illingers geweßenen Burgers und Würths allhier Wittib um den alten burger schilling, will beÿ E. E. Zunfft der freÿburger dienen, juravit d. 11. Junÿ 1740.

L’aubergiste au Canard d’or (dans la rue Sainte-Madeleine) est autorisé à entreposer son vin dans une cave voisine. On peut supposer que la cave se trouve sous la maison impasse Hecker.
1745, Protocole des Quinze (2 R 155)
(p. 458) Sambstag d. 21. Augusti 1745 – Moss. nôe Lorentz Freÿß b. und Gastgebers zur Guldenen End bitt umb G. Erlaubnuß einen Nebens Keller beÿ seinem Wurths hauß halten Zu dörffen in welchem der Wein gleichfalls wie in dem ordinari Keller Verungeltet Werden solle. Erkandt, Ober Ungelt herren.

(p. 466) Sambstag d. 28. Aug. 1745 – Lorentz Freiß pt° Nebens Keller
Obere Ungelt herren durch Hrn Secretarius Kleinclaus referiren, daß Lorentz Freiß der burger und Gastgeber Zur Guldenen End umb G. Erlaubnuß gebetten, einen Nebens Keller beÿ seinem Wurths hauß halten Zu dörffen, in welchem der Wein gleichfalls wie in dem ordinari Keller Verungeltet werden solle. Welche bitt der Implorant auff geschehenen Weisung Wiederhohlet, mit dem Beÿsatz daß er in seinem Würths Keller weilen derselbe waßer Bekomme, nicht wohl Wein legen Könne. Auff seithen der Herren Deputirten, Vermeine man, daß, da der Implorant, der jüngsten Verordnung Zu folg, offerire, das Wurths Umbgeld auch denen Weinen welche er in den Nebens Keller legen werde Zu bezahlen, demselben in seinem Begehren Zu Willfahren, die genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erk. Bedacht gefolgt.

Laurent Freiss et Susanne Marguerite Gundelwein font dresser un état de leurs biens pour cause de dettes

1758 (10.11.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 393) n° 789
Inventarium über Herrn Lorentz Freiß Gastgebers zur goldenen Ent und Frauen Susannä Margarethä Freÿßin gebohrner Gundelweinin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg dermahlen besitzendes Vermögen auffgerichtet Anno 1758. – welche auf Ihro Frauen Susannä Margarethä Freÿßin gebohrner Gundelweinin der Ehefrauen mit assistentz herrn Joh: Jacob Klein des Sattlers und burgers allhier Ihres hierzu erbettenen beÿstandts beschehenes freundliches Ansuchen, umb salvirung Ihres ohnveränderten Guths willen ersucht und inventirt (…) So beschehen in Straßburg auf Freÿtag den 10. Novembris et sequenti Anno 1758.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Utten: oder Magdalenen Gaß gelegenen der Ehefrauen Zum theil eigenthümlich gehörigen und Zum theil von Ihro lebtägig Zu genießen habenden hieunden eingetragenen Behausung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ane Häußern (F.) Ein drittertheil für unvertheilt Von und ane einer Würths behaußung zur goldenen End genand ane der Utten: oder St : Magdalenengaß (…)
It. ein häußlein und hoffstatt mit allen deßen gebäuen, begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden im Heckergäßlein, einseit neben herrn Johann Thomæ Frölich J.V. Lto und Wohlbestelltem Schaffnern des Löbl. Allmoßens Zu St: Marx, anderseit neben weÿland herrn Johann Melchior Vetters, des handelßmanns seeligen Erben, hinden auf vorgedachten herrn Lt. Frölich stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig und eigen und dißorths ohnbrgreifflich æstimirt, wie selbiges erkaufft worden, vor 250 lb. Darüber besagt ein Teutscher pergamenter Kauffbrieff, in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget, de dato 20.ten Augusti Anno 1742. Dabeÿ ein älter auch allda fegertigter und mit ermeltem Insiegel Verwahrter Teutscher pergamentener Kauffbrieff datirt den 28.ten Junÿ Anno 1692.
Ergäntzung der Ehefrauen abgegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über Beeder Eheleuthe einander für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, in Anno 1740 durch Herrn Notarium Philipp Jacob Marbach auffgerichtet

Laurent Freiss et Susanne Marguerite Gundelwein hypothèquent la maison au profit de Catherine Elisabeth Helck veuve du brasseur Jean Georges Klein

1759 (4.10.), Chambre des Contrats, vol. 633 n° 318
Lorentz Freÿß der gastgeber und Susanna Margaretha geb. Gündelweinin mit beÿstand Johann Frantz Hirschel des gastgebers und Johann Jacob Henning des weißbecken
in gegensein Fr. Catharinæ Elisabethæ geb. Helckin weÿl. Hanß Georg Klein des biersieders wittib beÿständlich Johann Diebold Helck des biersieders – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, die zum goldenen Endel genannte gast behausung cum appertinentis ane der Uttengaß, einseit neben N. Keck dem weißbecken, anderseit neben der Delscherischen wittib, hinten auff ein nicht durchgehendes Allmend gäßlein
ferner eine behausung ane dem Äckergäßlein, einseit neben H. Schaffner Frölich, anderseit neben Fr. Margaretha Richßhofferin geb. Vetterin hinten auff ged. H. Frölich

Laurent Freiss meurt en 1761 en délaissant pour héritière sa mère. La masse propre à la veuve est de 332 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 389 livres, le passif à 638 livres.

1761 (24.4.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 398) n° 894
Inventarium über Weÿland des Ehren: und Wohlvorachtbaren Herrn Lorentz Freÿßen, des geweßenen Gastgebers zur goldenen Ent und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet Anno 1761 – nachdeme derselbe Montags den 13. dießes Monats Aprilis dießes Zeitliche mit den Ewigen verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen Erfordern und Begehren der Viel Ehren und tugendsahmen frauen Susannæ Margarethæ Freÿßin, gebohrner Gundelweinin der hinterbliebenen Wittib, mit Assistentz des Ehren und wohlvorachtbahren Herrn Johann Jacob Klein, des Sattlers auch burgers allhier Ihres erbettenen beÿstandts, wie auch der Ehren und Tugendsahmen Fraun Margarethä Freÿßin gebohrner Hoffin, weÿland des Ehrengeachten Johann Georg Freÿß, geweßenen burgers und ackersmanns zu Bischheim am Saum nachgelaßener Wittib, des seelig Verstorbenen eheleiblicher Mutter und ab intestato nachgelaßener Universal Erbin, mit beÿhülff des Ehren und Wohlvorachtbahren herrn Johann Conrad Freÿß, des Schumachers und burgers allhier, Ihres Sohns und hierzu erbettenen beÿstandts (…), ersucht durch die Wittib ingleichem die Viel Ehren: und Tugendsame Frau Susannam Barbaram Hirschelin gebohrene Illingerin, des Ehren: und Wohl vorachtbahren Herrn Johann Frantz Hirschels, des Gastgebers zur Silbernen Rooß und burgers allhier Ehegattin deroselben tochter von Erster Ehe (…)
So beschehen in Straßburg in fernerem beÿsein S. T. Herrn Johann Heinrich Beck E. E. Großen Raths alten und E: E: Kleinen Raths Jetzig wohlverdienten beÿsitzers als aus Ehrengedachten Kleinen Raths Mittel vermög Extractus Memorialis vom 22.ten hujus mensis et Anni im Nahmen der ohnverburgerten Erbin hierzu in specie abgeordneten Herrn Deputati, wie auch S. T. Herrn Johann Varl Ficke, der Beneficial Erbin erbettenen herrn Assitenten auf Freÿtag den 24. Aprilis Anno 1761.

In einer ane der Utten: oder St. Magdalenen Gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung
Ane Höltzen und Schreinwerck, In der Fünff bett Cammer, In der zweÿ bett Cammer, In der Obern Bühn, Im einbettigen Cämmerlein, Im obern Haußöhren, In der obern Stub Cammer, In der Obern Stub, In der Schlaf Cammer, In der Mittleren Stub, Im Mittlern Haußöhren, In der Kuchen, In der Gaststub, In dem Nebenshaus
Eigenthumb ane Häußern (W.), Ein dritter theil für ohnvertheilt Von und ane einer Würths behaußung zur goldenen End genand samt dero hoffstatt und allen übrigen deroselben gebäuen Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier Zu Straßburg ane der Utten: oder St. Magdalenengaß (…)Über die völlige behaußung ist vorhanden ein Kauffbrieff in allh. Cantzleÿ Contract stub gefertiget de dato 17. sept. Anno 1729,
(E.) It. ein Häußlein und hoffstatt, mit allen deßen gebäuen, Begriffen, Weithen, Rechten, Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier zu Straßburg ane dem Schiffleuth staden im heckergäßlein einseit neben herrn Johann Thoma Frölich J.V. Lto und Wohlbestelltem Schaffnern des Löbl. Allmoßens zu St Marx anderseit neben Weÿland herrn Johann Melchior Vetters, des handelsmanns seeligen Erben, hinten auf vorgedachten herrn Lt Frölich stoßend, vor freÿ, Ledig und eigen durch obenbenahmbste hiesiger Statt Bau Inspectorem und Werckmeistere laut oben allegirter Schrifftlicher Abschatzung vom 14. Maji 1761 æstimirt vor 125. lb. Darüber besagt ein Teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insigel bekräfftiget de dato 20.ten Augusti Anno 1742. Dabeÿ ein alter auch allda gefertigter und mit ermeltem Insiegel verwahrter teutscher pergamentener Kauffbrieff datirt den 28. Junÿ Anno 1692.
Ergäntzung der Wittib angegangenen ohnveränderten Guths. Inhalt Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einen darfür ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen in Anno 1740 durch herrn Notarium Philipp Jacob Marbach aufgerichtet
Wÿdemb welchen die Wittib von Weÿland herrn Johann Illinger, dem geweßenen Gastgeber zur goldenen End und burgern alhier Ihrem Ersten Ehemann seel. Lebtägig zugenießen, Solcher bestehet (…) laut des durch weÿland Herrn Notarium Johann Philipp Lichtenberger seeligen unterm 22. Martÿ 1745 errichteten Summarischen Calculi in zween dritten theilen für ohnvertheilt von und ane der hieoben fol: fac: et sequentibus beschriebenen Würths behaußung zur goldenen End genand (…), 400 lb
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. hausraths 128 lb, Sa. Silbergeschmeids 34 lb, Sa. goldener Ring 8, Sa. Antheils ane einer behaußung 200, Sa. Schulden 66, Erg. wird von dem abgang übertroffen, Summa summarum 438 lb – Schulden 105 lb, Detrahendo verbleibt 332 lb
Dießemnach wird auch der Erbin ohnverändert und theilbahre Nahrung und zwar Weilen keine Errungenschafft ausfällt, unter einer Massa beschrieben, Sa. Hausraths 106, Sa. Weins und Lährer Faß 2, Sa. Silbers 3, Sa. baarschafft 2, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 125, Sa. Schulden 149, Summa summarum 389 lb – Schulden 638 lb, In Vergleichung 248 lb
Beschluß summa, Conclusio finalis 665 lb – Stall summ 314 lb, Zweiffelhaffte Schuld &&
Copia der Heuraths Verschreibung (…) den 11. apr. 1740, Philipp Jacob Marbach Not.
7427 behausung abbrechen laßen
Abschatzung vom 14.ten Maÿ 1761. Auff begehren Waÿlandt Lorentz Freiß Seligen hinterlaßene Frau Wittib und Erben, jst eine Gastherrberg zum Endel genandt allhier jn der Statt Straßburg in der Magdalena Gaß gelegen einseÿts Neben Herrn Keck dem Weißbecken anderseÿts Neben Frau deltzerin und hinten aufs daß Ecker Gäßel stoßend, solche Gastherrberg bestehet jn dreÿ Stuben, Einer Küchen, und zweÿ Kamern, jst aber Nicht außgebauth, dar Über jst der dachstuhl mit breitzieglen belegt, hat auch ein getrembten Käller. Von Uns den unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeistern Nach vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und Umb Ein Thausend Zweÿ Hundert Gulden
Der zweÿte Begriff, ist Auch allhier jn der Statt Straßburg jn dem Heger Gäßel gelegen, einseÿts Neben Frau Rjßhofferin, anderseÿts und hinten auff Herrn Lÿzentjath Frölich stoßend, solcher begriff bestehet jn zweÿ Stuben, Eine Hauß Ehren worinnen Herdt und Camin choss, und zweÿ Kamern, darüber jst der dachstuhl mit breitzieglen belegt, hatt auch ein getrembten Käller. Von Uns den unterschriebenen der Statt Straßburg Geschwornen Werckmeistern Nach vorhero Geschehener besichtigung mit Aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Wahren Werth nach æstimirt und angeschlagen Worden Vor und Umb Zweÿ Hundert und Fünffzig Gulden, [unterzeichnet] Werner, Hueber

Susanne Barbe Illinger femme de l’aubergiste Jean François Hirschel loue en son nom et en celui de sa mère la maison au Canard d’Or et celle impasse Hecker à Baudouin Vanachten, cabaretier à Eckbolsheim, et à Agnès Pfister

1763 (2.5.), Not. Laquiante (6 E 41, 1013)
Bail de 3 années à commencer à la St Jean prochaine – Dlle Suzanne Barbe Illingerin femme de Jean François Hirschel cabaretier de la Rose d’Argent tant pour elle qu’en celuy dudit son mary et celui de lad. veuve Illinger sa mère copropriétaire dont elle se porte fort assitée du Sr François Joseph Schaller
au Sr Baudouin Vanachten bourgeois cabaretier d’Eckbolsheim et Agnez Pfister
La maison entiere qui Luy appartient a elle Dlle Bailleuse par indivis avec lad. De sa mère Dans la rue de La Madeleine et qui porte pour enseigne Le Canard d’Or sans rien reserver de toutes ses appartenances et dépendances et telle que la veuve de Specht la occupé Jusqu’icy Comme aussy un bucher qui se trouve sous l’escalier d’une autre maison qui leur appartient aussy non loin de la dans la rue ditte heckergäßel et enfin l’usage des greniers de ladite dernière maison – moyennant un loyer annuel de 200 livres tournois

Les mêmes louent les mêmes maisons au cabaretier Jacques Dassau et à sa fiancée Marguerite Pschorr

1766 (6. 9.bre), Not. Laquiante (6 E 41, 1022)
D° Susanne Barbe Illingerin femme de Jean François Hirschel cabaretier de la Rose Blanche ou d’argent de cette ville encore au nom de la veuve Illinger sa mère et copropriétaire, Bail de 6 années consecutives qui commencent a la Notre Dame de mars
au Sr Jacob Tassaw cabaretier et Dlle Marguerite Pschoren, fille majeure sa future épouse, assitée de Jean Jacques Tassau chamoisseur et Marie Salomé Schurer veuve Tassau mere dud. preneur, assitée du Sr Jean Daniel Röechner Cabaretier [unterzeichnet] Jacob dassau
la maison entiere qui lui appartient a elle Bailleuse par indivis avec la D° sa mere dans la Rue de la Madeleine, laquelle porte pour enseigne le Canard d’Or, sans en rien réserver ny excepter, telle que l’a occupée et l’occupe encore le Sr Jean Daniel Reisseisen cabaretier a titre d’un bail auquel il a renoncé par acte sous seing privé du 30 septembre dernier (joint)
2. une autre maison aussi a eux appartenante non loin de la première dans la Ruelle d. heckergässel appartenances et dépendances sans aucune exception – moyennant un loyer annuel de 320 livres

L’aubergiste Jean Jacques Dassau est autorisé à exploiter l’auberge au Canadr d’Or qu’il a pris à bail après avoir certifié qu’il a trente-trois ans et qu’il a fait son apprentissage chez Jean Daniel Rœgner, aubergiste à la Licorne.
1767, Protocole de la tribu des Fribourgeois (XI 168)
1.te Gericht de Anno 1767. Dienstag den 24.ten mensis Martji in Anno 1767 – Neuzünfftiger
Johann Jacob Daßau, der Würth undt burger allhier, So inn dem von Ihme inn Lehnung Würcklichen Bestandenen Würths Hauß goldenen Endten, die Würtschafft Zu treiben willens ist, stehet Vor undt bittet Ihme das benöthigte Zunfft undt Würths: Recht alß Einem, so nach Anleithung der Zunfft Articul und Ordnungen alle behörige Præstanda præstirt hat, Gerichtlichen Zu Conferiren, producirt Zu dem Endte Thauff Schein und bescheinet dardurch, daß Er in das 33.ten Seines Alters gehet, Mithin majorennis seÿe, Weither Pergamentenen Lehrbrieff de dato 29. Julÿ 1754. worauß Zu Ersehen, daß Er beÿ Johann Daniel Rögner, dem gewesenen Würth Zum goldenen Einhorn allhier, die profession der Würtschafft Innerhalb 3.en Jahren nach Ordnung Erlernet habe, Ferner Papirenen Abschied de dato 19. Julÿ 1755. undt probiret hierdurch, daß er beÿ Sebastian Helmstatter, dem Blau Höchten Würth 2 Jahr alß Hauß Knecht serviret undt Sich Ehrlich beÿ Ihme Verhalten habe, So dann Stadt Stall Schein vom 31. mensis Januarÿ 1767.
Worauff Erkanndt worden, daß dem Imploranten, weilen derselbe alle wegen Erlernunh Erlangung deß Zunfft: undt Würths Rechtens Nöthige Præstanda præstirt hat, mit seinem Begehren Zu willfahren, Einfolglichen derselbe alß ein Leibzünfftiger würth gegen Erlag der 6 lb.14 ß d und 6 ß d Stuben: undt Hüttengeld pro hoc Anno Zu recipiren, undt Ihme der Behörige Zunfft Schein besagtem Würthshauß Zur Guldenen Endten, von gnäd. Herren denen XV. Zu Ertheilen seÿe.
Dedit et Juravit eodem auff die Ordnung.
(ded. pro Kauffg. 1 lb 18 ß d, ordinari geb. 6 lb 14 ß Sodann Stuben undt Huttengeldt pro hoc ano 6 ß, Summ Ist 8 lb 18 ß)

Susanne Barbe Illinger femme de l’aubergiste Jean François Hirschel loue la maison au Canard d’Or et celle impasse Hecker à Jean Georges Braun qui succède à Jacques Dassau

1768 (11.10.), Not. Laquiante (6 E 41, 1028)
Bail de 6 années qui commencent à la Notre Dame de mars prochaine – Dlle Suzanne Barbe Illingerin femme du Sr Jean François Hirschel Cabaretier de la Rose d’argent en son nom et en celui son mari assitée de Jean Georges Doerffer marchand de vin
au Sr Jean Georges Braun Cabaretier
La maison entiere qui lui appartient a elle bailleuse par indivis a ladite sa mere dans la rue de la Magdelaine laquelle porte pour enseigne Le Canard d’Or sans en rien reserver ny excepter, tel que l’a occupé le Sr Jacques Dassau Cabaretier a titre de bail auquel il renonce par acte sous seing privé du premier de ce mois
2. une autre maison aussi a eux apparttenante non loin de La première dans la Ruelle d. heckergäßel appartenances et dépendances sans aucune exception – moyennant un loyer annuel de 320 livres

Susanne Marguerite Gundelwein et sa fille Susanne Barbe Illinger femme de Jean François Hirschel vendent la maison au Canard d’Or et celle impasse Hecker à l’aubergiste Jean Jacques Dassau

1771 (12.10.), Chambre des Contrats, vol. 645 f° 457
Fr. Susanna Margaretha Freÿßin geb. Gundelweinin H. Lorentz Freÿß gewesten gastgebers hinterlaßene wittib, mit beÿstand Georg Adolph Mann des pastetenbecken und Fr. Susannæ geb. Illingerin H. Johann Frantz Hirschel des gastgebers zum Silbernen Roos Ehefrau
in gegensein H. Johann Jacob Dassau des gastgebers
die gastbehausung zum goldenen Entel genanndt mit allen denen zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der St. Magdalenä oder Utten gaß, einseit neben N. Keck dem weißbecken, anders. neben den Delscherischen erben, hinten auf d. Heckergäßel – zinßt ein quartal schildgeld
eine behausung mit allen ihren rechten und gerechtigkeiten am Schiffleuthstaden in dem Heckergäßlein, einseit neben den Hebenstreitischen erben, anders. und hinten auf N. Starck dem schneider
was erstere behausung betrifft nemlich Fr. Freÿßin zu einem tertz und Fr. Hirschel zu zwo tertzen, die zweite behausung aber ihre Fr. Freÿßin in ihres verstorbenen Ehemanns Verlaßenschafft übernommenes guth – um 2250 pfund

Fils du mégissier Ernest Dassau, Jean Jacques Dassau passe en 1763 un contrat de mariage annulé quelques mois plus tard avec Marie Barbe Hauck, fille du majordome Frédéric Guillaume Hauck
1763 (15. 9.br), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 110
Eheberedung – erschienen der Ehrenachtbahre H. Johann Jacob Daßau, der leedige Gastgeber, Weÿl. Herrn Ernsten Daßau, deß Weißgerbers, mit Fr. Maria Salome gebohrner Schuhrerin seiner hinterlaßene Wittib und beeden burgern allhier ehelich erziehlter Sohn, beÿständlich H Joh: Martin Daßau und H Joh: Jacob Daßau, beeder Weißgerber und burgern allhier, seiner Nechsten Anverwanthen als Hochzeiter Ane Einem
So dann die Ehren und tugendsame Fr. Maria Barbara Hauckin, weÿl. H Friderich Wilhelm Hauck des gewesenen hochadel. Hoffmeisters von S. T. H von Blanda hochadel. Andenckens, beÿst. H. Johann Heinrich Rißingers des Schuhmachers und H. Joh: Michael Pöl des Gastgebers auf allhiesigen Schützen Rein, beeder Burger allhier als Hochzeiterin Andern theils
Actum Straßburg d. 15. Novembris A° 1763. [unterzeichnet] Johann Jacob Daßau als Hochzeiter, Maria Barbara Hauckin als braut
[in fine :] Erschienen Vorbemeldte beede hochzeitliche Persohnen, wie auch bederseits assistenten und respe. Gezeugen, die Zeigten freÿ offenltich an, wie daß Sie Vorstehende Eheberedungs Puncten ratione gathaner Versprechung Ihrer Zeitlichen Nahrung (…) gäntzlichen wollen auffgehoben und annulirt Haben – Actum Straßburg d. 30. Januarÿ 1764

Jean Jacques Dassau épouse en 1767 Marguerite Pschorr, fille du cordonnier Antoine Pschorr : contrat de mariage, célébration
1766 (14.8.), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 131
Eheberedung – der Ehren und wohlachtbahre Herr Johann Jacob Daßau, der leedige Gastgeber, Weÿl. Herrn Ernst Daßau, des gewesenen Weißgerbers und burgers alhie ehelich erzeugt hinterlaßener Sohn, eines
und andern Theils die Ehren und Tugendsame Jungfrau Margaretha Pschorin, weÿl. Herrn Anthoni Pschor, des gewesenen Schuhmachers und Burgers alhier, ehelich erziehlt nachgelaßene Jungfrau tochter und zwar hiebeÿ mit herrn Johann Jacob Kuhn dem Weißbeck dermaligen Pfister Zu St. Marx und burger, alhier verbeÿstandet
Donnerstag den 14. Augusti Anno 1766 [unterzeichnet] Johann Jacob Dassau als hochzeiter, Margaretha pschorin als Hochzerin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 60, n° 8)
1767 Mittwoch den 4. Mertz sich nach ordentlich geschehenen ausruffungen in der Kirch Zu St Nicolai ehelich eingesegnet worden Johann Jacob Daßauer ledige Gastgeber und burger alhier, weÿland Ernst Daßauer geweßenen Weißgerbers und burgers alhier mit deßen hinterlaßener wittib Maria Salome, geborner Schurerein ehelich erzeugte Sohn und Jungfer Margaretha Bschorrin, weÿland Johann Niclaus bschorr, geweßenen Schuhmachers und burgers alhier mit deßen hinterlaßener Wittib Anna Margaretha geborner Grünerin ehelich erzeugter tochter, wie solches bezeugen J Jacob Dassauer als Hochzeiter, Margaretha pschorin als Hohzitrin (i 63)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans l’auberge louée au mari dont les apports s’élèvent à 106 livres, ceux de la femme à 279 livres.
1768 (2.11.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 761) n° 384
Inventarium über Herrn Johann Jacob Daßau, des Gastgebers und Frauen Margarethæ gebohrner Pschorin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg einander für unverändert in die Ehe zugebrachte Haab und Vermögenschaften, auffgerichtet im Jahr 1768. – einander in ihren am 4.ten Maji letzt abgewichenen 1767.sten Jahrs angetrettenen Ehestand, Zu und eingebracht haben, Welche beederseits Vermögenschaften in Gemäßheit der in ihrem auffgerichteten Ehe Contract (-) Punctens gethanen vorsehung eines unverändert vorbehaltenen Guts heut dato (inventirt worden) So beschehen Straßburg in fernerer Gegenwart H Johann Georg Pschorr des Gastgebers und burgers allhier, der Ehefrau leiblichen Bruders und hierzu erbettenen beÿstandts, Mittwochs den 2. Novembris Anno 1768.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Uttengas gelegenen Zum Endel genannten und diesorts Lehnungs weis bewohnenden Gast behausung befunden worden, wie folgt.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Ehemanns in die Ehe gebrachten Vermögens, Sa. haußraths 18, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 18, Sa. goldenen Rings und dergleichen Geschmeids 35, Sa. baarschafft 35, Summa summarum 106 lb
Diesemnach so wird der Ehefraun in die Ehe gebrachte Vermögenschaft beschrieben, Sa. haußraths 122, Sa. Silbers 27, Sa. goldenen Rings 5, Sa. baarschafft 125, Summa summarum 279 lb

Marguerite Pschorr meurt en 1770 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans l’auberge à la Croix d’Or près de l’Evêché. La masse propre au veuf est de 20 livres, celle propre aux héritiers de 264 livres. L’actif de la communauté s’élève à 41 livres, le passif à 270 livres.
1770 (10.4.), Not. Fické (J. Charles, 6 E 41, 763) n° 432
Inventarium über Weiland der Ehren und Tugendsamen fraun Margarethæ Daßau, gebohrner Pschorin, herrn Johann Jacob Daßau, des Gastgebers zum goldenen Creutz und Burgers alhier Zu Straßburg im Leben gewesener Ehefrauen, nunmehr seeligen Verlaßenschaft, auffgerichtet im Jahr 1770. – nach ihrem Donnerstags den 15.ten Martÿ dieses angefangenen 1770.ten Jahrs aus dießer Zeitlichkeit genommenen tödlichen Hintritt verlaßen hat. Welche Vermögens Nachlaßenschaft heutigem Zu End gesetztem Dato, auf Veranstalten und Begehren Herrn Johann Jacob Daßau des Weisgerbers und Burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts Margarethæ Barbaræ Daßau der Defunctæ mit erstermeltem ihrem Ehemann und nun hinterbliebenen Wittiber ehelich erzeugt und ab intestato Zur eintzigen Erben verlaßenen Töchterlins (…) so geschehen Straßburg, auff Dienstag den 10.ten Aprilis 1770.

In einer alhier zu Straßburg an dem Frohn Eck gelegener in Lehnung habenden Würths behausung Zum goldenen Kreutz geschildet hat sich befunden wie folgt.
Ergäntzung des Wittibers wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Vermögens. Nach Anleitung des über beeder gewesener Eheleuthe einander in die Ehe zu: und eingebrachte Haabschaften durch mich den dißortigen Notariuml sub dato 2. Novembris 1768. erichtet und ausgefertigten Inventarii
Schulden aus der Verlaßenschaft Zubezahlend. Item Herrn Michael Theuerkauff dem Kirschner u. alhier, als Eigenthümer dißorts entlehnten Gasthauses ist man den pro Quartal Annunciationis Mariæ 1770 geschienenen Hauß Zinnß verpflichtet 18.
Series rubricarum hujus Inventarii. Des Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. haußraths 9, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings und dergleichen Geschmeids 11 Sa. der Ergäntzung 51, Summa summarum 76 lb – Schulden 50 lb, Nach deren Abzug 20 lb
Dießemnach so wird auch der Erbin angefallen unverändert mütterlich Guth beschcrieben, Sa. haußraths 65, Sa. Silbers und dergleichen Geschmeids 7, Sa. goldenen Rings 15 ß, Sa. der Schuld 50, Sa. der Ergäntzung 139, Summa summarum 264 lb
Endlich so wird auch die gemein und theilbare Verlaßenschafft beschrieben, Sa. haußraths 27, Sa. Weins und leeren Faß 14, Summa summarum 41 lb – Schulden 270 lb, In Vergleichung, Theilbar passiv onus 228 lb
Beschluß und Stall summa 61 lb

Jean Jacques Dassau se remarie en 1773 avec Catherine Marguerite Kræuter, fille du tonnelier Philippe Henri Kræuter : contrat de mariage, célébration
1773 (28. 7.br), Not. Fické (6 E 41, 774) n° 233
Eheberedung – der Wol Ehren und Vorachtbare Herr Joh: Jacob Daßau, der Gastgeber Wittiber und Burger alhier,
und dann die Ehren und Tugendsame Jungfrau Catharina Margaretha Krauterin, Weil. Herrn Philipp Heinrich Krauter des gewesenen Kiefer und Burgers dahier ehel. erzeugt handelßmanne Jungfer Tochter, großjährigen alters und ohnbevögtiget
auf Dienstag den 28. Septembris 1773 [unterzeichnet] Johann Jacob Dassau als hochzeiter, Chatharina Margaretha Kräuterin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 149, n° 21)
1773 Montag en 18. Weinmonath sind nach vorhergegangenen Sontäglichen ausruffungen in der Kirch Zu St Nicolai ehelich eingesegnet worden, Johann Jacob Daßau, der wittwer von weÿland Frau Margaretha, gebohrner bschorrin Gastgeber und burger alhier, und Jungfer Catharina Margaretha Kräuterin, weÿland Philipp Heinrich Kräuer, gewesten weinhändlers Kieffers und burgers alhier mit deßen hinterlaßenen Wittib Fraun Maria Margaretha gebohrner Horchheimerin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Dassau als hochzeiter, Chatharina Margaretha Kräuterin als hochzeiterin (i 152)

L’aubergiste au Canard d’Or Jean Jacques Dassau meurt en 1781. La masse propre à la veuve est de 252 livres, celle des héritiers de 837 livres. L’actif de la communauté s’élève à 485 livres et le passif à 468 livres.

1782 (27.2.), Not. Lederlin (6 E 41, 904) n° 177
Inventarium über Weiland Herrn Johann Jacob Dassau, des geweßenen Gastgebers und Burgers dahier zu Straßburg nunmehr seeligen Verlaßenschaft, errichtet Anno 1782.
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, keinerleÿ davon ausgenommen, so Weiland Herr Johann Jacob Dassau, der geweßene Gastgeber zum Goldenen Ende und Burgers dahier in Straßburg nunmehr seeliger nach seinem d. 14. Septembris des letzt abgwichenen 1781.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen Hinscheiden, Zeitlichen verlassen (…) ersucht durch Frau Catharinam Margaretham gebohrene Kräuterin, beÿständlichen Herrn Lt. Johann Jacob Bitschnau, Proc: Vic: und burger, dahier sowol als auch Mariam Salome Greiflerin die dienstmagd von Ensißheim (…) So geschehen allhier in Straßburg auf Mittwoch den 27.ten Februarii Ano 1782.
Bennenung der Erben. Des verstorbenen seeligen ab intestato nach tod verlaßenen Erben sind folgende, 1° Jungfer Margaretha Barbara Dassau, in das 14.te Jahr seines alters gehend, deswegen annoch minorennis und bevögtigt mit Herrn Lt. Georg Ludwig Klein, Procuratori vicario und burger, dahier, welcher auch dießer Inventur in persohn beÿgewohnt hat, Dieße tochter hat der Defunctus mit Weiland Frauen Margaretha Dassau gebohrner Sporin seiner Ehefraun in erster Ehe ehelich erzeugt.
2. Johann Jacob in die sechß jahr, 3. Catharina Magdalena in die 4 Jahr, 4. Johannes in die 3 Jahr, 5. Margaretha Salome in die 2. Jahr und 6. Johann Georg in die 6 Monat alt, samtliche die Dassau und minderjährig, dahero in deren namen beÿ gegenwärtiger Inventur erschienen Herr Johann Friedrich Dürr der Fischer und Burger dahier deroselben geordnet und geschworener Vogt, welcher auch das Interesse seiner Pupillen beÿ gegenwärtiger Inventur beobachtet hat, Welche 5 letztere Kinder der abgeleibte seel. mit eingangs gedachter Wittib in Zwoter Ehe erziehlet worden sind.

In einer allhier Zu Straßburg ane der St. Magdalenæ Gaß gelegenen Zur guldenen End geschildeten in dieße Verlaßenschafft gehörig behaußung folgender maßen sich befunden
Eigenthum ane einer behausung. (E.) Nemlichen eine Gastbehausung Zum Goldenen Endel geschildert, mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen allhier ane der Utten: oder St. Magdalenä Gaß (…)
(E.) Item eine Behausung und Hofstadt, mit allen ihren Gebäuden, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen ebenfalls allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuthstaden in dem Hecker Gäßlein. einseit neben denen Hebenstreitscheni Erben, anderseit und hinten auf N. Starck dem Schneider stoßend, so ebenfalls aißer deren darauf hafftenden passiv Capitalien freÿ, ledig und eigen, und wirs dieße behaußung wie solche hievor gemeldte Herren Werckmeistere æstimirt haben, vermög der beÿ mein Notarii Concept befindlichen Abschatzung hier in Auswurf gebracht pro 250 lb. Über dieße behausung besagt hiervor allegirter Kaufbrieff de dato 12. 8.bris 1771. und ferner ein perg. Kauffbrieff in allhießiger C.C. stub gef. de dato 20. Augusti 1742.
Ergäntzung der Ehefraun abgegangenen unveränderten Guths, Nach Anleitung des durch Weiland Herrn Notarium Johann Carl Ficke den 13.ten Xbris 1773. über beeder nun Zertrenter Eheleuthhe einander in den Ehestand eingebrachte Nahrungen errichteten Inventarii
Widem Welchen der Abgeleibte seelige Zeit lebens zu genießen berechtiget ware. Nehmlichen vermög der zwischen dem Defuncto und Weiland Fraun Margarethæ Daßauin gebohrner Pschorin dißortiger Ersterer Ehefraun seeligen vor auch Weiland Herrn Notario Johann Carl Ficke den 14.ten Augusti Anno 1765. errichteten Heuraths Verschreibung (…)
Series Rubricarum Hujus Inventarÿ. Der Wittib Guth belangend, Sa. Hausraths 20, Sa. Silbers 9, Sa. Goldener ringe 5, Sa. Schulden 50, Sa. Ergäntzung (169 , abgang 2, Restiret) 167, Summa summarum 252 lb
Der Erben unverändert Vermögen belangend, Sa. Hausraths 91, Sa. leerer faß 2, Sa. Silber geschmieds 5, Sa. golds 5, Sa. Eigenthums ane Häußern 1250, Sa. Ergäntzung ist passive ausfällig, Summa summarum 1354 lb – Schulden 2191, passiv onus 837 lb
Das theilbare Guth betreffend, Sa. Hausraths 52, Sa. Weins und leerer Faß 82, Sa. Silber geschmieds 15, Sa. golds 1, Sa. Baarschafft 34, Sa. Schulden 298, Summa summarum 485 lb – Schulden 468, nach abgang deren 16 lb
Final loco Stall summa 225 ln
Copia der Eheberedung (…) auf Dienstag den 28. Septembris 1773, Johann Carl Fické Notarius

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 900 florins (450 livres) sur un total de 3 000 florins
1785, Livres de la Taille (VII 1181) f° 19
Freÿburger N° 115 – Weÿland Fr. Susannä Margarethä, gebohrner Gundelweinin, längst weÿland Lorentz Freÿß, des gewesenen Gastgebers und Burgers alhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft betreffend, producirt Declaration von H. Not° Zimmer, vermög welcher die Verstallungs: Summ sich auf 1500 lb d. belauft, diese machen 3000 fl. verstallte 1100 fl. also Zuwenig 900 fl.
Wovon Nachtrag Acht Jahr in duplo à 5. lb. 14 ß d – 45 lb 12 ß
und Sechs Jahr in simplo, à 2 lb 17 ß – 17 lb 2 ß
Ext: kein Stallgeld
Gebott – 2 lb 8 s
Abhandlung- 2 lb 15 ß – Summa 65 lb 11 ß 8 d
Zufolg Erkandtnus dero Hoch: und Wohlverordneten Herren Ober: Stall: Herren vom 14. hujus mensis et anni ist der geampte Nachtrag auf 15. lb d moderirt worden, gehet demnach ab 47 lb 14 ß – Verbleibt demnach 17 lb 17 ß 8 s
dt. 14. Nov: 1785.

Marguerite Catherine Kreuter meurt en 1796

1795 (27 frimaire 4), Strasbourg, Not. Stoeber
Inventaire de la succession de Marguerite Catherine Kreuter veuve de Jean Jacques Dassau décédée le 24 germinal dernier
Enregistrement, acp 38 F° 30-v du 7 frim. 4

Marguerite Salomé Dassau, femme de l’aubergiste Jacques Klein, hypothèque sa part de maison au profit du marchand de vins Joseph Metz, de Kogenheim

1802 (11 frimaire 11), Strasbourg 7 (42), Not. Stoeber n° 1191
(Obligation) erschienen Bin. Margareta Salome Dassau bs. Jacob Klein, dermaligen Wirths Ehefrau, von ihme hierzu authorisirt, anzeigend daß Sie sich und in Kraft dieses unverscheidenlich mit ihrem erstbesagten Ehemann als burgin und Selbst Zalerin darstellen und verpflichten wolle für eine Summa von 1127 francs capital Zinns und Unkösten
so br. Joseph Metz Weinhändler in Kogenheim (…) zu erfordern hat
zu einem besondern Unterpfand verlegt ihren Anteil an der alhier Zu Straßburg ane der Magdalenen gaß N° 29.
und an der an Häkkergäßlein am Schiffleutstaden N° 32 gelegenen behausungen

Le sellier et cabaretier Jacques Klein est originaire de Soultz
Registre de population 600 MW 85, Rue Sainte-Madeleine 29, p. 222 (i 188)
Dassauer, Cath. Madeleine, 23, fille, Strasbourg, (auparavant) Ruë des Bouchers 52, E. 21 Vend. X, dél. en Gl. XIII Faub. pierre 10
Klein Jacques, 27, Sellier et Cabaretier, Soultz (à Strasbourg depuis) an 7, (auparavant) Ruë des fribourgeois 1, E. 13 vend X, d. le 30 vend. XIV à la rue des 7 hommes 5
id. née Dassauer, Salomé, 22, Epouse, Strasbourg

Les parts d’immeubles qui appartiennent à Marguerite Salomé Dassau femme de Jean Jacques Klein sont vendues par enchère judiciaire à Herz Schwartz et à Benoît Isaac de Haguenau

1805 (9 prairial 13), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 24, n° 101
que le Tribunal Civil de Première Instance a rendu le jugement suivant entre Herz Schwarz Colporteur a Strasbourg en qualité de cessionnaire de Isajas Schwarz et de Benedic Isaac négt. a Haguenau, ces d. en qualité de cessionnaires dud. Herz Schwarz demandeur en Expropriation forcée comparans par M° Schuler d’une part et
Marguerite Salomé née Dassau femme de Jean Jacques Klein aubergiste a Strasbourg, defenderesse en expropriation forcée défaillante
1° Un tiers de Maison par indivis situé a Strasbourg quai des bateliers dans la ruelle dite Haeckergaessel N° 32, Sect. LL art. 23 avec toutes ses aisances appartenances et dépendances, attenant au Sr Schaeffauer boucher et au Sr Sackler brasseur derrière Schaeffauer devant ruelle, évalué en produit net à 10 fr, mise à prix 150 fr
à M° Schuler au nom du poursuivant pour 250 fr
2° Le tiers d’une Maison et auberge a l’enseigne de l’arc en ciel par indivis situé audit Strasbourg rue de la Madeleine n° 29 section KK n° 137 art. 23 avec ses aisances appartenances et dépendances, d’un côté Keck boulanger, d’autre le Sr Christmann farinier, derrière le Sr Schaeffauer boucher, évalué en produit net 20 fr, mise à prix 300 fr
à M° Schuler au nom du poursuivant le 14 floréal 13, 550 fr
(Cahier des charges) suivant obligation reçue M° Übersaal le 2 pluviose 10 pour 1200 fr de principal

Catherine Madeleine Dassau femme du boulanger Jean Jacques Thomas hypothèque sa part des maisons au profit de Henri Pfeffinger

1805 (4 frimaire 14), Strasbourg 7 (44), Not. Stoeber N° 1924, 6807
(Obligation) est comparu en personne Sr Jean Jacques Thomas Boulanger en cette ville et D° Catherine Madeleine Dassau son Epouse de lui autorisée (devoir)
au sieur Henri Pfeffinger domicilié en cette ville, la somme de 1200 francs pour prêt de pareille somme
affecté spécialement le tiers dans une Maison qui a pour enseigne l’arc en Ciel sis dans la rue Ste Madeleine N° 29 d’un côté le Sr Christmann farinier de l’autre le Sr Keck boulanger abboutissant sur la ruelle dite Heckergæsslein
plus le tiers dans une Maison au quai des bateliers rue Hæckergæsslein N° 32 d’un côté les héritiers Hebensreitt de l’autre et par derrière le Sr Back tailleur

Le tiers qui appartenait à Jean Jacques Dassau, mort à l’hopital militaire de Stade, revient à ses deux sœurs

1807 (28.1.), Strasbourg 7 (23), Not. Stoeber n° 2167, 7664
Déclaration de la succession de Philippe Jacques Dassau hussard du 5° Régiment, décédé à l’hopital militaire de Stade en Hanovre le 26 thermior 13, sont comparus 1. Catherine Madeleine Dassau femme de Jean Jacques Thomas, 2. Marguerite Salomé Dassau femme de Jacques Klein aubergiste, les deux sœurs germaines
(acte joint) hussard aud. régiment depuis le 10 fructidor 10, natif de Strasbourg fils de Jean Jacques Dassau et de Catherine Marguerite Krauter
mobilier 3512 fr
immeuble, Le tiers dans une maison appartenances et dépendances située en cette ville rue de l’arc en ciel ou Ste Madeleine N° 29 d’un côté le Sr Christmann farinier d’autre le Sr Keck boulanger aboutissant sur une ruelle dite heckergaesslein, acquis à la Chambre des Contrats le 12 octobre 1771 et le 7 septembre 1781, évaluée à 960 fr
Le tiers dans une Maison et dépendances située au quai des bateliers rue heckergaesslein N° 32, d’un côté les héritiers Hebenstreit d’autre et derrière aboutissant sur le Sr Starck tailleur, sur laquelle maison font mention deux contrats passéss à la Chambre des Contrats le 12 octobre 1771 et le 20 août 1742 évaluée à 480 fr
Enfin le 15° dans une Maison située en cette ville rue dite Kuppelhoff n° 5, d’un côté la maison dite petit Kuppelhoff d’autre m’auberge a l’homme rouge aboutissant sur l’auberge au Corbeau, estimée 800 francs
Enregistrementa, acp 101 F° 175 du 30.1.

Herz Schwartz et Benoît Isaac vendent leur part à Jean Jacques Thomas et à Catherine Madeleine Dassau

1807 (11.11.), Strasbourg 7 (39), Not. Stoeber n° 2828, 8140
Herz Schwartz colporteur et Benoist Isaac négociants a Haguenau
à Jean Jacques Thomas, cabaretier, et Catherine Madeleine Thomas née Dassau
le tiers d’une maison située en la ville de Strasbourg quai des bateliers dans la ruelle dite Haeckergaesselin n° 32 section L n° 32 art. 23 avec toutes ses aisances appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Schaeffauer boucher, d’autre le Sr Fessler Brasseur, derrière led. Schaeffauer, devant la ruelle
et le tiers d’une Maison d’auberge a l’enseigne de l’Arc en ciel par indivis située dans cette ville rue de la Madeleine n° 29 section LL n° 137 art. 23 avec toutes ses aisances appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Keck boulanger, d’autre le Sr Christmann farinier, derrière le Sr Schaeffauer boucher, devant lad. rue, adjugés par le tribunal civil le 14 floréal 13 – moyennant 1200 francs
Enregistrement, acp 104 F° 23 du 14.11.

Marguerite Salomé Dassau femme de Jacques Klein vend la part d’immeubles provenant de son frère à Jean Jacques Thomas et à Catherine Madeleine Dassau qui en deviennent ainsi seuls propriétaires

1807 (13.11.), Strasbourg 7 (39), Not. Stoeber n° 2830, 8145
Marguerite Salomé Dassau femme de Jacob Klein sellier
à Jean Jacques Thomas, cabaretier, et Catherine Madeleine Dassau
le 6° par indivis d’une maison située en la ville de Strasbourg quai des bateliers dans la ruelle dite Haeckergaesselin n° 32 section L n° 32 art. 23 avec toutes ses aisances appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Schaeffauer boucher, d’autre le Sr Saeckler Brasseur derrière led. Schaeffauer devant la ruelle,
et le 6° par indivis d’une Maison d’auberge a l’enseigne de l’arc en ciel située dans cette ville rue de la Madeleine n° 29 section LL n° 137 art. 23 avec toutes ses aisances appartenances et dépendances, d’un côté le Sr Keck boulanger, d’autre le Sr Christmann farinier, derrière le Sr Schaeffauer boucher devant lad. rue, à la cédante en qualité d’héritière pour moitié de Philippe Jacques Dassau son frere – pour 600 francs
Enregistrement, acp 104 F° 28-v du 18.11.

Jean Jacques Thomas épouse Catherine Madeleine Dassau en 1804
1804 (9 brumaire 13), Strasbourg 7 (29), Not. Stoeber N° 1100, 6122
Contrat de mariage – furent présens le sieur Jean Jacques Thomas, boulanger, majeur d’ans, fils légitime de George Thomas, marchand en cette ville, et de feue Sophie Guillaumine Frentz, sous l’autorisation dudit son père d’une part
Et Demoiselle Catherine Madeleine Dassau, fille légitime de feu Jean Jacques Dassau vivant aubergiste en cette ville, et de feue Catherine Marguerite née Kreuter sous l’assistance de Jean Geofroi Bley, farinier en cette ville d’autre part
Fait à Strasbourg en l’Etude ce neuf Brumaire Treize (signé) Johann Jacob Thomas, Catharina Magdalena Daßau
Enregistrement, acp 94 F° 99-v du 19 brum. 13

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports où figurent les différents immeubles

1805 (19 vend. 14), Strasbourg 7 (21), Not. Stoeber n° 2067, 6735
Inventaire des apports de Jean Jacques Thomas boulanger et de Catherine Madeleine Dassau, suivant contrat de mariage reçu parle soussigné notaire le 9 brumaire 13
le mari, meubles et or 362 fr
la femme, meubles argenterie numéraire (1213 fr), dettes actives (930 fr) total 3245 fr
Immeuble, Le quart dans une maison qui a pour enseigne l’arc en ciel sise dans la rue Ste Madeleine N° 29, d’un côté le Sr Christmann farinier d’autre le Sr Keck boulanger aboutissant sur la ruelle dite Haeckergaesslein, Titres, ventes passées à la Chambre des Contrats le 12 octobre 1772 et 17 septembre 1729
Plus le quart dans une maison sise au quai des bateliers im Haeckergässlein n° 32, d’un côté les héritiers Hebenstreit, d’autre et derrière le Sr Starck tailleur, Titres, actes passés à la Chambre des Contrats les 11 octobre 1772 et 20 avril 1742
La 20° partie dans une maison avec puits et dépendances située en cette ville rue dite Kuppelgass N° 5, d’un côté l’auberge a l’homme rouge, d’autre le petit Kuppelhof, aboutissant sur l’aubege au Corbeau, Titres contrats de vente à la Chambre des Contrats 10 juillet 1788, 9 octobre 1766, 14 mai 1712, 8 juillet 1763 plus transaction sous seing privé le 18 septembre 1779 concernant le mur
présents de noces 279 fr
Enregistrement, acp 97 F° 172 du 29 vend. 14

Jean Jacques Thomas meurt en 1837 en délaissant deux fils

1837 (10.6.), Strasbourg 10 (93), Me Zimmer n° 2573
Inventaire de la succession de Jean Jacques Thomas, cabaretier décédé rue de la Madeleine n° 29 le 14 décembre 1836 – à la requête de Catherine Madeleine Dassau, cabaretière, la veuve commune suivant contrat de mariage reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 31 octobre 1804 (9 brumaire 13) et Testament reçu par M° Th. Stoeber jeune le 10 décembre 1836 enreg. 15 même
2. Michel Daniel Schott, ancien brasseur, mandataire de Jean Théodore Thomas, instituteur à Mülhouse, 3. Frédéric Guillaume Thomas, relieur
immeubles propres à la veuve, 1. une maison avec appartenances et dépendances sise à Strasbourg rue de la Madeleine n° 29 d’un côté le Sr Keck boulanger, d’autre le Sr Christmann propriétaire, derrière Keck et Christmann
2. une autre maison avec appartenances, dépendances sise en cette ville rue dite Haeckergaesslein n° 32, d’un côté le Sr Baumann peignier, d’autre la brasserie du Sr Otto. Propriété, ces immeubles sont échus pour un tiers dans la succession de Jean Jacques Dassau et Catherine Marguerite Kraeuter ses père et mère suivant inventaire dressé par Stoeber notaire le 7 juillet 1801 (18 messidor 9), un 6° échu dans la succession de son frère germain Jean Jacques Dassau, hussard au 5° régiment décédé à Stade en Hanovre le 14 avril 1805 (26 thermidor 13), un tiers acquis de Herz Schwarz, colporteur, et Benoit Isaac, négociants à Haguenau par acte reçu J.D. Stoeber notaire le 11 novembre 1817, le dernier 6° indivis acquis devant le même notaire le 13 novembre 1807 de Marguerite Salomé Dassau femme de Jacques Klein
Enregistrement, acp 250 f° 78 du 12.6.

Catherine Madeleine Dassau veuve de Jean Jacques Thomas hypothèque la maison au profit de Théodore Charles Knoderer, Gustave Félix Knoderer et Albert Guillaume Knoderer

1853 (6.1.), Strasbourg 1 (135), Not. Rencker n° 22.283
Obligation – a comparu Madame Catherine Madeleine Dassau veuve du sieur Jean Jacques Thomas, en son vivant boulanger, domiciliée à Strasbourg, laquelle a reconnu devoir
à Monsieur Théodore Charles Knoderer, baigneur, Gustave Félix Knoderer, tanneur et Albert Guillaume Knoderer aussi tanneur les trois domiciliés à Strasbourg pour lesquels M. Théodore Charles Knoderer, l’un d’eux, la somme de 250 francs
hypothèque, savoir Une Maison avec dépendances sise à Strasbourg rue Ste Madeleine N° 29 entre les S. Christmann et Keck, devant la rue, derrière la maison ci après
Une Maison sise en la dite ville dans l’impasse dite Heckengaessel portant le N° 32, entre la brasserie portant l’enseigne à la Cannette et le S Baumann peignier, aboutissant sur la maison ci-dessus et celle dudit S Baumann

Catherine Madeleine Dassau meurt en 1758 en délaissant son fils cadet et une petite-fille issue de son fils aîné

1858 (20.7.br), Strasbourg 10 (137), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 12.716
20 et 22 septembre 1858, Déclaration tenant lieu d’inventaire de la succession délaissée par Catherine Madeleine Dassau veuve Jean Jacques Thomas
Ont comparu 1) dame Anne Marie Julie Schott, veuve de Mr Jacques Théodore Thomas, vivant Professeur au collège de Mulhouse, agissant au nom et comme mère et tutrice légale de Mlle Victoire Mathilde Thomas, sans état née à Mulhouse le 8 juin 1839, 2) Mr Théodore Jules Thomas, étudiant en théologie en jouissance de ses droits, agissant en son nom personnel, 3) Mr Auguste Heyd, fabricant de pâtes d’Italie agissant en qualité de subrogé tuteur de la mineure Thomas (…) tous demeurant et domiciliés à Strasbourg, les dits Sr Théodore Jules Thomas et Mlle Victoire Mathilde Thomas, habiles à se dire et porter héritiers seuls et uniques héritiers, chacun pour moitié de dame Catherine Madeleine Dassau décédée à Strasbourg le 22 mars dernier, veuve de M. Jean Jacques Thomas leur aïeule paternelle

Immeubles. 1) une maison avec droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg rue de la Madeleine N° 4 autrefois N° 29 entre les Sr Michel et Grün, par derrière les mêmes, cet immeuble est évalué, mais pour la perception des droits d’enregistrement seulement, à un revenu annuel de 300 francs, sans distraction des charges, représentant au denier vingt un capital de 6000 francs
2) une autre maison, avec appartenances et dépendances sise en cette ville, die dite Haeckergaesslein N° 2 autrefois N° 32, entre propriété du Sr Baumann et la brasserie du Sr Otto, cet immeuble est évalué, mais pour la perception des droits d’enregistrement seulement, à un revenu annuel de 150 francs, sans distraction des charges, représentant au denier vingt un capital de 3000 francs
Mme veuve Thomas est devenue propriétaire de ces immeubles de la manière suivant, savoir d’un tiers pour lui être échu dans les successions de feu le Sr Jean Jacques Dassau et Catherine Marguerite Kraeuter, ses père et mère, ainsi qu’il résulte d’un acte reçu par M° Stoeber, alors notaire à Strasbourg le 7 juillet 1801, d’un 6° indivis pour l’avoir recueili dans la succession de son frère germain Jean Jacques Dassau, décédé soldat au 5° Régiment de hussards à Stade en Hanovre le 14 août 1805, d’un tiers indivis pour l’avoir acquis des sieurs Herz Schwartz colporteur & Benoit Isaac négociant, suivant contrat de vente portant quittance du prix y stipulé passé par devant M° Stoeber, alors notaire à Strasbourg le 11 novembre 1807 Et du dernier 6° indivis pour l’avoir acquis de Marguerite Salomé Dassau femme de Jacques Klein, sellier demeurant à Strasbourg, suivant contrat de vente contenant quittance du prix y stipulé, passé devant ledit M°Stoeber le 13 novembre 1807. Loyers échus au our du décès, 105
acp 472 (3 Q 30 187) f° 47 du 22.7.br (succession déclarée le 22 septembre 1858) – meubles estimée 354
Immeubles (vide supra) 450 francs, capital 9000 – Passif 4380

Les héritiers vendent les deux maisons à Elisabeth Heckmann, cuisinière domiciliée à Paris, en assurant la jouissance viagère d’une partie de celle sise 4, rue Sainte-Madeleine à sa sœur Madeleine Heckmann

1860 (20.8), Strasbourg 10 (142), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.649
Vente et délégation, 20 août 1860. Ont comparu M. Théodore Jules Thomas, candidat en théologie, majeur non marié, domicilié à Strasbourg et demeurant à Paris Et Mad.le Victoire Mathilde Thomas, en jouissance de ses droits demeurant et domiciliée à Strasbourg, lesquels ont (vendu)
I. à Dlle Elisabeth Heckmann, majeure, cuisinière, demeurant et domiciliée à Paris rue de Provence N° 2, sous la réserve du droit d’habitation viager dont il va être question ci après
1) Une maison avec droits appartenances & dépendances sise à Strasbourg rue de la Madeleine N° 4, autrefois N° 29, tenant d’un côté au Sieur Michel, de l’autre côté au sieur Grün & par derrière à la ruelle dite Haeckergaesslein
2) Et une maison avec appartenances & dépendances sise en la même ville rue dite Haeckergaesslein N° 2, autrefois N° 32, tenant d’un côté au Sr Loeckher, de l’autre au S Kaercher, par devant a ladite ruelle par derrière au Sr Loeckher
II. Et à Dlle Madeleine Heckmann, sans état, majeure domiciliée à Strasbourg, acquéreuse ci présent et acceptant, Le droit d’habitation viager seulement du rez-de-chaussée de la maison rue de la madeleine donnant sur cette rue et composé d’une chambre, d’une cuisine, d’un bucher & d’un petit compartiment dans la cave sous le rez de chaussée de la même maison désignée ci-dessus sous numéro un
L’entrée en jouissance au profit des acquéreurs est fixé au 29 septembre prochain, c’est à compter de ce jour que Mlle Madeleine Heckmann pourra jouir du droit d’habitation jusqu’au jour de son décès (…)
Les vendeurs étaient propriétaires des immeubles vendus pour les avoir recueillis dans la succession de Mme Catherine Madeleine Dassau, décédée veuve de Mr Jean Jacques Thomas, vivant boulanger à Strasbourg, leur grand’mère, dont ils sont les seuls héritiers chacun pour moitié, ainsi que le tout est constaté dans l’acte tenant lieu d’inventaire de ladite succession dressé par M° Zimmer, soussigné, le 20 & 22 septembre 1858. Mad. veuve Thomas était devenue propriétaire des deux maisons de la manière suivante, savoir 1) d’un tiers pour lui être échu dans les successions de feu le Sr Jean Jacques Dassau et D° Catherine Marguerite Kraeuter, ses père et mère, ainsi qu’il résulte d’un acte reçu par M° Stoeber, alors notaire à Strasbourg le 7 juillet 1801, 2) d’un 6° indivis pour l’avoir recueili dans la succession de son frère Jean Jacques Dassau, décédé soldat au 5° Régiment de hussards à Stade en Hanovre le 14 août 1805, 3) d’un tiers indivis pour l’avoir acquis des sieurs Herz Schwartz colporteur & Benoit Isaac négociant de Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente par devant M° Stoeber, alors notaire en cette ville, le 11 novembre 1807 contenant quittance du prix y stipulé, 4) Et du dernier 6° pour l’avoir acquis de Marguerite Salomé Dassau femme de Jacques Klein sellier à Strasbourg, aux termes d’un contrat de vente contenant quittance du prix y stipulé, passé devant ledit M°Stoeber le 13 novembre 1807. Les vendeurs certifient que les maisons sus désignés leur ppartiennent enore en toute propriété et qu’elles spnt franches & libre de youtes dettes, rentes, priovilèges et hypothèques quelconque, à l’exception (…) – La présente vente est en outre faite et passés propre le pris de 7600 francs pour les deux maisons & de 400 francs pour le droit d’habitation, ensemble moyennant 8000 francs
acp 491 (3 Q 30 206) f° 13-v du 23.8.

Registre de population 600 MW 355, Rue Sainte-Madeleine 4
Heckmann, Madeleine, Dorlisheim 11, garde malade, prot., (à Strasbourg depuis) 5 juillet 60, (n° de carte de séjour) 1383
Huygens, Jean Eugène, id. 54, son neveu

Elisabeth Heckmann vend la maison impasse Hecker au maçon Joseph Debes et à sa femme Anne Marie Grünewald

1870 (21.3.), Strasbourg 10 (164), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 1582
Vente 21 Mars 1870. a comparu Mlle Elisabeth Heckmann, rentière en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg laquelle a (vendu)
à Mr. Joseph Debes, maçon, et à dame Anne Marie Grünewald son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Désignation. une maison avec droits, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg, impasse Haecker autrefois rue dite Haeckergaesslein n° 2, ancien N° 32, tenant d’un côté du Sr Loeckher, de l’autre au Sr Kaercher, par devant au dit impasse et par derrière au Sr. Loeckher
Etablissement de la propriété. Cet immeuble appartient à la dlle Heckmann venderesse pour en avoir fait l’acquisition avec une autre maison sise en la même ville rue de la Madeleine N° 4 de Mr Théodore Jules Thomas, candidat en théologie non marié, et de Mlle Victoire Mathilde Thomas sa sœur, tous deux demeurant à Strasbourg, en vertu d’un contrat de vente passé devant M° Louis Frédéric Zimmer alors notaire à Strasbourg, prédécesseur immédiat de M° Koerttgé notaire soussigné, le 20 août 1860 transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 29 du même mois volume 822 N° 114 et inscrit d’office le même jour volume 763 N° 217. Cette acquisition a eu lieur moyennant le prix de 8000 francs pour les deux maisons et le droit d’habitation d’une partie de celle sise rue de la Madeleine au profit de la sœur de la venderesse (…). M. et Mlle Thomas étaient eux mêmes propriétaires de l’immeuble présentement vendu pour l’avoir recueilli dans la succession de Mme Catherine Madeleine Dassau décédée veuve de Mr Jean Jacques Thomas vivant boulanger à Strasbourg leur grand-mère, dont ils étaient héritiers chacun pour moitié ainsi qu’il est constaté par l’inventaire de sa succession dressé par ledit M° Zimmer le 20 septembre 1858. Mme veuve Thomas était devenue propriétaire du même immeuble de la manière suivante 1) d’un tiers pour lui être échu dans les successions de feu le Sr Jean Jacques Dassau et dame Catherine Marguerite Kraeuter ses père et mère, ainsi qu’il résulte d’un acte reçu par M° Stoeber, alors notaire à Strasbourg le 7 juillet 1801, 2) d’un 6° indivis pour l’avoir recueili dans la succession de son frère Jean Jacques Dassau décédé soldat au 5° Régiment de hussards à Stade en Hanovre le 14 août1835, 3) d’un tiers indivis pour l’avoir acquis des sieurs Herz et Schwartz colporteurs et Benoit Isac négociant à Strasbourg aux termes ‘un contrat de vente contenant quittance du prix y stipulé passé devant ledit M° Stoeber le 11 novembre 1807, 4) et du dernier 6° pour l’avoir acquis de Marguerite Salomé Dassau femme de Jacques Klein sellier à Strasbourg aux termes d’un contrat de vente contenant quittance du prix y stipulé passé devant ledit M°Stoeber le 13 novembre 1807. (…) Prix, 4000 francs
transcrit aux hypothèques le 26 mars 1870 vol. 1260 N° 57, inscrit d’office Vol. 1046 N° 165
acp 592 (3 Q 30 307) f° 11 du 22.3.

Originaire de Kindwiller près de Pfaffenhoffen, Joseph Debès épouse Marie Anne Grunenwald, née à Forstheim
Mariage, Strasbourg (n° 325)
Du 15° jour du mois de juillet 1858 à dix heures du matin Acte de mariage de Joseph Debès, majeur d’ans né en légitime mariage le 6 janvier 1829 à Kindwiller (Bas-Rhin) domicilié à Kindwiller, Maçon, fils d’Etienne Debès, maçon domicilié à Kindwiller ci présent et consentant et de feu Anne Marie Marx décédée à Kindwiller le 25 août 1843, et de Marie Anne Grunenwald, majeure d’ans, née en légitime mariage le 14 décembre 1830 à Forstheim (Bas-Rhin) domiciliée à Neudorf, banlieue de Strasbourg fille de Joseph Grunenwald, journalier, domicilié au Neudorf, ci présent et consentant et de feu Madeleine Ratzel décédée à Forstheim le 17 janvier 1844 (signé) Debes, Grünenwld (i 18)

Joseph Debès loue la maison à Caroline Liebermann, femme de Gérard Ungermann

1874, Enregistrement de Strasbourg, ssp 160 (3 Q 31 659) f° 8 du 4.2.
311. vom 28 Mai 1872 – Verpachtung durch Joseph Debes Eigenthümer in Straßburg
an Caroline Liebermann Ehefrau von Gerhard Ungermann allda, auf 9 Jahren vom 25. Juni 1872 an
des an der Häckersackgasse N° 2 gelegenen Hauses um den Johannen Zins von 520 frcs

Joseph Debès et Marie Anne Grunenwald cèdent à Abraham Bœrch une partie du prix de vente de la maison (voir ci-dessous)

1874 (23.3.), Strasbourg 10 (173), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 4030
Schuldübertrag – sond erschienen H. Joseph Debes, Maurer, und Frau Anna Maria Grunewald, dessen hierzu ermächtige und verbeiständete Ehefrau, beide vor dem Metzgerthor Bann von Straßburg wohnhaft
an H: Abraham Boersch, Eigenthümer in Straßburg wohnhaft, für welchen hierzu gegen ist und solches annimt H Carl Eberlé Eigenthümer vor dem Metzgerthor Bann von Straßburg wohnhaft
die Hauptsummen von 800 Franken an die Eheleute Debes schuldig durch H Joseph Fleck, Wildpretthändler in Straßburg wohnhaft, laut Steigprotokol durch unterzeichneten Notar Koerttge den 15. Hornung 1874 errichtet (…) auf einem Haus nebst Zugehörden in Straßburg gelegen Häckergäßlein N° 2

Joseph Debès et Marie Anne Grunenwald vendent la maison aux enchères. L’acquéreur est le marchand de gibier Joseph Fleck

1874 (16.2.), Strasbourg 10 (173), Not. Kœrttgé (Jean Théodore) n° 3964
Versteigerung vom 16. Februar 1874. sind erschienen H: Joseph Debes, Maurer & Frau Anna Maria Grunewald, dessen hierzu verbeiständete Ehefrau, beide in Straßburg wohnhaft, welche erklären gesonnen zu sein, hiernach beschriebene Haus, öffentlich versteigern Zu lassen (…)
Beschreibung der zu verkaufenden Liegenschaft. Ein Haus mit allen Rechten und Zugehörden, in Straßburg gelegen Häckengässchen (impasse Haecker) N° 2 einerseits H. Kaercher, anderseits und hinten H. Loeckher vorn das besagte Gässchen. (…) Eigenthums Recht. Dieses Haus gehört den Verkäufern um es von Fräulein Elisabeth Heckmann Rentnerin in Straßburg wohnhaft, gekauft Zu haben, laut Kontract vor unterschriebenem Notar Koerttgé passirt den 29. März 1870, im Hypothekenbuch von Straßburg abgeschrieben am 26. von demselben Monat Band 1260 N° 51 mit offizial Einschreibung unter Band 1046 N° 115.. Das Fräulein Heckmann hat das Haus von H. Theodor Julius Thomas, Theolog, und von Fräulein Victoire Mathilde Thomas, dessen Schwester, beide in Straßburg wohnhaft gekauft, laut Kontrakt vor H. Zimmer damals in Straßburg den 20. August 1830 passirt, im Hypothekenbuch von Straßburg abgeschrieben den 29. desselben Monats Band 822 N° 114 mit offizial Einschreibung unter Band 763 N° 217.
Civil und Hypotheckenstand. Die Verkäufer erklären und bestätigen daß sie in erster Ehe unter der Gütergemeinschaft sind (…)
auf den Anschlagpreis von 3000 frs.
wurden mehrere Gebote gemacht, wovon das letztere durch H. Joseph Fleck, Wildpretthändler in Straßburg wohnhaft mit Franken 4800
Transcrit aux hypoth. de Str. le 23 fév. 1874 Vol. 1471 N° 47 inscrit d’office Vol 1172 N° 36
acp 626 (3 Q 30 341) f° 2-v du 19.2.



4, rue des Drapiers


Rue des Drapiers n° 4 – IV 192 (Blondel), N 805 puis section 59 parcelle 14 (cadastre)

Autre adresse, rue du Fossé-des-Tanneurs n° 37 bis
Reconstruite en 1785 par le faiseur de chaises Jean Laurent Riss (maître maçon, Jean Lingenhœl) – Démolie en 1912 lors de la Grande Percée


Elévations des n° 35 à 39 rue du Fossé des Tanneurs
Plan du début de l’îlot – Coupe du 4, rue des Drapiers (Service d’architecture, 1912, AMS, cote 907 W 161)

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom de la veuve du tonnelier Georges Wolff l’aîné. La façade vers le fossé des Tanneurs comprend un auvent et des latrines maçonnées. Elle appartient ensuite au tonnelier Georges Leitersperger, au tailleur Christophe Goldbach (1626-vers 1650) puis aux passementiers Jean Baum et Jean Pierre Nigrinus. Le fripier Simon Jacques l’achète en 1708. Le chirurgien Jean Beauvalet l’achète par enchère judiciaire alors qu’il est manant. Il est autorisé en 1738 à réparer la risberme à l’arrière de sa maison. D’après le procès verbal d’estimation dressé en 1742, la maison très étroite comprend au rez-de-chaussée un poêle et un étroit vestibule où se trouve le fourneau, les greniers ne sont pas dallés. Le faiseur de chaises Jean Georges Riss qui est manant en devient propriétaire par l’entremise de son fils bourgeois Jean Laurent. Il est autorisé en 1775 à faire une nouvelle façade vers le fossé des Tanneurs. Il charge en 1785 le maître maçon Jean Lingenhœl de reconstruire la maison et de poser une nouvelle porte en pierre au rez-de-chaussée de la façade en galandure. La Ville rachète en 1787 le terrain libéré après que Jean Riss a reculé sa façade de deux pieds six pouces. Jean Laurent Riss fait agrandir en 1788 une croisée au rez-de-chaussée.


Le fossé des Tanneurs entre la Grande rue de la Grange et la Grand rue, plan-relief de 1725. La maison se trouve sous la partie gauche de la deuxième toiture à partir de la gauche (Musée historique, cliché Thierry Hatt)


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 142, façades rue des Tanneurs et rue des Drapiers (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée en maçonnerie et quatre étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers la rue des Drapiers est la deuxième à gauche du repère (i) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, quatre étages à deux fenêtres chacun, toiture à une lucarne. La façade vers le Fossé des Tanneurs est la deuxième à partir de la gauche (cinq niveaux à deux fenêtres chacun).
La maison porte d’abord le n° 16 (1784-1857) puis le n° 4 de la rue des Drapiers, le n° 50 puis le n° 37 bis de celle du Fossé des Tanneurs.

La maison appartient à partir de 1821 à Christine Fischbach, femme de Jean Windesheim, qui fait rectifier le revenu cadastral en 1845. Les propriétaires suivants n’habitent pas le bâtiment jusqu’à ce que le voisin Eugène Jost, restaurateur, ne l’achète en 1873. La Ville acquiert la maison vers 1906 et la fait démolir en 1912 lors de la Grande Percée. Le sol est réuni à la voie publique. La commission d’enquête qui se rend en 1907 dans les maisons à démolir ne relève pas d’éléments remarquables.


Aspect actuel (juillet 2017). L’ancienne maison se trouvait à gauche du bâtiment d’angle

mars 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Georges Leitersperger, tonnelier, et (1588) Marie Wolff, d’abord (1585) femme du tonnelier Martin Nessel – luthériens
1622 v Jean Ulric Eberlin, plumassier, et (1605) Marguerite Replin puis Catherine – luthériens
1622 v Barthelémy Koch, pelletier, et (1581) Catherine Kleiber, veuve du pelletier Georges Klaffky, puis (1593) Salomé Hirsmann – luthériens
1626 v Christophe Goldbach, tailleur, et (1621) Marie Cléophée Wittert puis (1639) Anne Marguerite Leonhard, d’abord (1637) femme du notaire François Jacques Eisenhuth – luthériens
1650* adj Georges Siler, farinier, et (1638) Salomé Müller, divorcée de Melchior Meyer, puis (1652) Barbe Steigenbock d’abord (1636) femme de Jean Adam Rammel et (1638) de Jean Gaspard Ursch, potiers – luthériens pour ½ et l’Orphelinat pour ½
1650* h Jean Baum, passementier, et (1642) Salomé Meyer – luthériens
1676 v Jean Pierre Nigrinus, passementier, et (1662) Marguerite Treuttel puis (1691) Marie Rosine Steinbach – luthériens
1694 v André Schmidt, maçon, et (1657) Anne Marguerite Hess – luthériens
1705 v Jean Philippe Hessler, pelletier, et (1706) Dorothée Hauff, d’abord (1698) femme du tailleur Thomas Pfeil, puis (1730) Anne Barbe Wagner – luthériens
1708 v Simon Jacques, fripier puis cabaretier, et (v. 1700) Ursule Treimer – catholiques
1719 adj Jean Beauvalet, chirurgien puis cabaretier, et (1731) Catherine Gaudemar, remariée (1744) avec Jean Louis Pillon – catholiques
1767 v Jean Georges Riss, fabricant de chaises, et (1735) Félicité Heyd, manants – catholiques
1783 h Jean Laurent Riss, fabricant de chaises, et (1770) Caroline Françoise Pierret – catholiques
1794 v Jean Henri Fischbach, chaussetier, et (1781) Marie Chrétienne Engelhard, d’abord (1772) femme du tisserand Jean Adam Jœrger – luthériens
1813* h Henri Fischbach, cordonnier, et (1813) Marguerite Becker, remariée (1831) avec le tisserand Maurice Théophile Hagenschmidt
1821 v Jean Henri Windesheim, farinier, et (1809) Anne Marie Müller puis (1819) Marie Christine Fischbach
1862 v Frédéric Meinzer, serrurier, et (1844) Salomé Rosenstiel
1868 v (copropriétaires) (Charles) Frédéric Neunhoeffer, tailleur, et (1847) Louise Dorothée Lœwenstein
Joseph Meyer, tailleur, et (1858) Sophie Lœwenstein
1873 v Eugène Jost, journalier puis restaurateur, et (1862) Caroline Lustig
1906* v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 225 livres en 1743

(1765, Liste Blondel) IV 192, les héritiers du nommé Bonvalet
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Riß, 2 toises, 0 pied et 9 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) N 805, Windesheim, Jean, veuve – maison, sol – 0,72 are

Locations

1712, Louis Meyé, tailleur
1720, Pierre Denoyé, rémouleur (manant)
1722, Mathurin Bichon, revendeur (manant)
1724, Jean Léonard Rœderer, tanneur
1728, Nicolas Febvre, postillon (manant)

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 176
La veuve du tonnelier Georges Wolff l’aîné règle 3 sols pour un gradin dallé (5 pieds de long, 2 pieds 3 pouces de saillie) devant sa porte, une porte de cave inclinée (6 pieds de large, 3 pieds 4 pouces de saillie)
Elle règle en outre 7 sols pour sa façade vers le fossé des Tanneurs, à savoir un auvent (12 pieds de long, 1 pied de saillie) et des latrines maçonnées posées sur des corbeaux (3 pieds de large, 1 pied ½ de saillie)

Das gebrandt End vff dem Barfüesser Blatz, gegen dem bronnen ane Jacob Eisenheim des Kandtengiessers Behausung der Rechten Hand nach vntz hienauß an die Oberstrassen gemessen

Georg Wolffen des Altten Statt Küffers Wittwe hatt daselbsten Vor ihrer Thüeren ij besetzter Tritt v schu lang, Vnd ij schu iij Zoll herauß, Ein lehenene Kellerthüer vj schu breit, vnd iij schu iiij Zoll herauß, Bessert für das Niessen, iij ß d

Sie hatt auch Hinden am Hauß vf dem Gerbergraben ein Wettertach xij schu lang, vnd j schu herauß, ein gemaurt Vßgestossen Profeÿ vff Kaepfern iij schu breit i+ schu herauß, Bessert für dieße Nüessung, vij ß d

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1738, Préposés au bâtiment (VII 1398)
Jean Beauvalet est autorisé à réparer la risberme à l’arrière de sa maison

(f° 19) Sambstags den 12. Ejusdem [Aprilis] – seÿnd folgende augenschein eingenommen worden
Jean Beauvalet – An Jean Beauvalet dit Antoine 2. schuhe 4 Zoll breit und 10 schuhe Langen Land Vest hinder seinem Hauß am Gerbergraben, welche er repariren Zu laßen umb erlaubnus gebetten. Erkant in Obigem Meß Willfahrt

1775, Préposés au bâtiment (VII 1416)
Le faiseur de chaises Jean Riss est autorisé à faire une nouvelle façade vers le fossé des Tanneurs

(f° 188) Dienstags den 2. Maji 1775. – Johann Riß, Seßelmacher
Mr. Joh. Jacob Krieg, der Zimmermann, nôe. Joh: Riß, des Seßelmachers, bittet Zu erlauben an deßen auf dem Gerbergraben gelegener behausung ein neue façade aufzuführen. Erkannt, Willfahrt.

1785, Préposés au bâtiment (VII 1421)
Le faiseur de chaises Jean Riss est autorisé à faire faire une nouvelle porte en pierre et une croisée au rez-de-chaussée, le reste de la façade rue des Drapiers étant en galandure

(f° 227) Dienstags den 15. Februarÿ 1785. – Johann Riß Sesselmacher
Idem [H. Lingenhölin] nôe Johann Riß, des Sesselmachers, bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Tucherstub Gaß gelegen, au Rez de chaussée ein steinern Haußthür Gestell und am Kreuzstock zu einsetzen, den Rest mit einer Riegelwand aufzuführen. Erkannt, dem Alignement nach willfahrt.

1787, Préposés au bâtiment (VII 1422)
La Ville règle 10 livres au faiseur de chaises Jean Riss qui a reculé sa façade de deux pieds 6 pouces

(f° 261) Dienstags den 27. Martii 1787. – Johann Riß Seßelmacher
Herr Bau Inspector Boudhors producirt Procès verbal ausweis deßen Johann Riß, der Seßelmacher, bei Erbauung seiner Behausung in der Tucherstub Gaß zurück gefahren, und Zween Schuh Sechs Zoll quadrat Meß dem Allmend überlaßen, so à 24. lnn das Quadrat Klaffter antrift 10. lb. Erkannt, bezalung.

1788, Préposés au bâtiment (VII 1423)
Le faiseur de chaises Jean Riss est autorisé à agrandir une croisée au rez-de-chaussée

(f° 102) Dienstags den 1. Julii 1788. Johann Riß Seßelmacher
Idem [H. Lingenhölin, der Maurer] nomine Johann Riß, des Sesselmachers, bittet zu erlauben an deßen Behausung in der Tucherstub Gaß gelegen N° 16 au Rez de chaussée Einen Kreuzstock erweitern und vergrößern Zu laßen. Erkannt, Willfahrt.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

1785, Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)
Le maître maçon Jean Lingenhœl expose les travaux qu’il va faire dans la maison du faiseur de chaises Jean Riss rue des Drapiers, à gauche du rez de chaussée une cuisine pourvue d’un fourneau et d’une hotte, chauffée depuis le poêle. Le premier, le deuxième et le troisième étage sont pareils au rez-de-chaussée. Les préposés de la Ville devront inspecter la hotte du rez-de-chaussée une fois qu’elle sera terminée.

(p. 614) Montags den 21.sten Novembris 1785 – Mstr Riß der Seßelmacher will in seiner ane der tucherstub gaß gelegenen behaußung au rez de chaussée Linckerhand eine Kuche mit heerd und Caminschoß wohl versehen machen das Rohr am steineren gäbel hinauf von allem holtz entfernt nebens eine stube in die der Kuch eingefeurt wird.
Der 1.ste 2.te und 3.te stock sind dem rez de chaussée gleich. Erkandt willfahrt, doch solle der Caminschoß in dem rez de chaussée durch gemeiner Stadt Werckleuth wann er verfertiget noch mal untersucht werden. Mr. Linckenhölin.

Description de la maison

  • 1742 (billet d’estimation traduit). La maison très étroite comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule où se trouve le fourneau, derrière un poêle, une petite cave sous solives, à l’étage aussi un poêle, un vestibule où se trouve le fourneau, sous le toit deux chambres, un vieux comble délabré, des greniers non dallés et un pignon en bois, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 420 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

2° arrondissement ou Canton Nord – Rue des Drapiers

nouveau N° / ancien N° : 31 / 16
veuve Fischbach
Rez de chaussée en maçonnerie et 4 étages en bois médiocre état
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 21 f° 229 case 1

Windesheim, Jean veuve à Strasbourg

N 805, maison, sol, Rue des drapiers 16
Contenance : 0,72
Revenu total : 108,38 (108 et 0,38)
Folio de provenance :
Folio de destination : 229 (D.on)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1846
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13
fenêtres du 3° et au-dessus : 8

N 805, maison
Revenu total : 80,38 (80 et 0,38)
Folio de provenance : 229
Folio de destination :
Année d’entrée : 1846
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 / 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6
1846, Diminutions – Windesheim Jn Ve, f° 249, N 805, Maison, revenu 80, A.on de revenu par D.on du 12 août 1845, imposable en 1846, imposée en 1846< 1857, Diminutions – Windesheim Jn Ve, f° 229, N 805, maison, revenu 108, M.on par D.on du 12 août 1845, suppression en 1846

Cadastre napoléonien, registre 23 f° 935 case 1

Windesheim, Jean veuve
1870 Neunhoeffer, Frédéric et Meyer, Joseph
1874 Jost, Eugen Wirth, Tucherstubgasse N& 4
1878 Jost Eugen ([biffé] und Karl) Gastwirt

N 805, maison, sol, Rue des Drapiers 4
Contenance : 0,72
Revenu total : 80,38 (80 et 0,38)
Folio de provenance : (229)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 13 (14) / 11
fenêtres du 3° et au-dessus : 8 / 6

Cadastre allemand, registre 32 p. 357 case 4

Parcelle, section 59, n° 14 – autrefois N 805
Canton : Gerbergraben, Hs N° 37-bis, Tücherstubgasse 4
265/13 – 236
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,48
Revenu : (Reinertrag 2,40) 1000 – 800
Remarques : 1913 ab S 362 F 5 [voie publique]
1912 Abbruch

(Propriétaire), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IV, Rue 102 Rue des Drapiers p. 176

16
Pr. Riss, Jean, feseur de chaises – Charpent.
loc. Besenberger, Geoffroi, menuisier – Charpent.
loc. Wildberger, Michel, bucheron – Manant
loc. Stieber, V° de fend. de bois – Manante
loc. Andreas, Anne M. fille maj. – Manante
loc. Dubois, dt. le mari est à l am des pauvres – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Tücherstubgasse (Seite 183)

(Haus Nr.) 4
Jost, Hotel-Restaur. E 01
Jost,Wwe, Rentnerin. 1
Schumann, Schreiner. 2
Kugler, Schlosser. 3

Enquête sur les maisons du tracé de la Grande percée, 1907 (cote 133 MW 999)

(50)

Fragebogen
Les enquêteurs n’ont pas rempli la fiche
zur Feststellung der Altertümer in den für den Straßendurchbruch zum Abbruch bestimmten Häusern in Straßburg i. E. 1907
Questionnaire destiné à répertorier les antiquités dans les maisons vouées à la démolition pour réaliser la percée, Strasbourg, 1907]

Haus : Gergergraben 27 u. 37.bis

a) Geschichtliches : Bis 1838 Hinterhäuser von Tücherstubgasse N° 2 u. 4.


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au tonnelier Ulric Leitersperger.
Fils du tonnelier Georges Leitersperger, il épouse en 1588 Marie, veuve du tonnelier Martin Nessel

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 395, n° 62)
1588. Dominica XIII. Ulrich Leitersberger Gerg Leitersbergers des Kieffers sohn, vnd Maria Martin Nessels des Kieffers hinterlaßener Wittwe, Eingesegnet Montag den 2 Septembris (i 205)

Le tonnelier Martin Nessel épouse en 1585 Marie Wolff, originaire de Hochfelden
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 346 n° 60)
1585. Dominica prima adventus, Matthis Nessel der Küffer vnd Maria * Wolffen von Hochfelden hinterlaßene tochter. Eingesegnet Montag 13. Decembr. Ausgang beÿ dlen Statt Kieffer (i 181)

1606 (12 Augusti), Chancellerie, vol. 368-II (Imbreviaturæ Contractuum) f° 38
Gewerbs vergleichung Blasÿ und Ulrich Leitersperger der beeder kieffer vnnd gebrüdere

André Müller de Francfort cède à Ulric Leitersperger le tiers qui lui revient dans la succession de son frère Tobie Müller, les deux autres tiers appartenant à Sébastien Müller et aux enfants de Noé Cullmann
1610 (x tag Junÿ), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 258
(Inchoat. in Proth. fol: 209.) Erschienen Andreas Müller burger Zu franckforth (hatt verkaufft)
Ulrich Leüttersperg. dem küeffer burgern Zu Straßburg
ein drittentheil Inn dem Verkhoüffer für ungetheilt gebürende ane wÿland Thobiä Müllers seines bruders seel. Verlaßenschafft, Inn massen solches hieher vß Michael Beringers gewesenen Vogts Rechnung de Anno 1608. bitz 1609 specificirt vnd beschrieb. (…)
Welche post. Alle zusammen sich belauffen viij C Lj lb xij ß vij d Thott daran der drittetheil ij C Lxxxiij lb xvj ß vj d Vnd daran ein drittetheil obgedachten Sebastian Müller, Ouch der vbrig. drittetheil wÿland Noë Culmans des Bürbrühers selig. Khindern für Vngetheilt Zustendig, Vnd Alles Recht & Vnd Ist disser Khauff Zugang. vnnd bescheh. Für vnd vmb 181 pfund

Les deux enfants de feu Ulric Leitersperger (Madeleine Leitersperger femme de Jean Melchior Silberrad et le mineur Ulric Leitersperger) vendent la maison au préparateur de plumes Jean Ulric Eberlin le 20 mai. L’acquéreur et sa femme Catherine cèdent le 7 juin leurs droits à Madeleine Hirsmann. En marge, quittance accordée en 1647 au propriétaire Christophe Goldbach.

1622 (20 Maÿ), Chancellerie, vol. 444 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 42
Kauffverschreybung Hans Ulrich Eberlin des Federschmuckers
(Extendirt wie In dem Contract buch de Anno 1622. folio 82. Zubefind.) Erschienen weÿl. Ulrich Leiterspergers see: Erben benantlich. H. D. Johann Renger groß. Raths procurator, alß vogt ernt. v.storbenen Leitersperger hinderlaßenen ehelich Sohns Ulrich, So dann Hannß Melchior Sÿlberradt d. Jung alß ehevogt Magdalenen Leiterspergerin auch vorents. Ulrich Leiterspergers tochter
bekannten in gegensein Hanns Ulrich Eberlin des Federschmuckers, burgers alhie (verkaufft)
Ein hauß, hoffstatt mit allen Zugehörd. alhier am gebrandten End 1. seit neben Hannß Jacob Rümmelsperger Lederbereiter, 2. seit Paulo Komern Kursnern* hinden vffm gerbergraben stoßend geleg. So allerdings ledig vnd eyg. vnd ist der Kauff beschehen p. 550 fl. a 15 bz.
[in margine :] Erschienen Hanß Ulrich Eberlin vnd Catharina sein eheliche haußfr haben in gegensein Salome Hirsmans bekant das sie derselben diesen Kauff Krafft aller maß ber* den von den Kauffern beschehen, hiemit übergeben haben, mit der bescheydenheit das sie der *n vorig. Kauffverschreibung. erstatt. soll. Geschehen auff Donnerstag den 7.ten Junÿ Anno & 1622. In beysein Herrmann Kornkauff Ihres vogts vnd Caspar Großen Notarÿ
[in margine :] Erschienen der Ehrenvest Fürsichtig weÿse H Philipß Jacob Reichßeißen XXI alß Vogt hierinn gemeldter Magdalena Leiterspergerin und Paulus Ansorg dreÿer der Müntz alß Vogt Ihre Fr Magdalenæ Kind. haben in gegensein H Christoph Goltbachß deß Käufflers alß ietzig. eigenthümlich Innhabers hieob beschriebener Behaußung (…) Act. d. 17. Xbris a° 1647.

Le plumassier Jean Ulric Eberlin épouse en 1605 Marguerite, fille de Jean Replin, originaire de Renningen en Wurtemberg
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 178)
1605. Hans Ulrich Eberlin d. federmach. Margaretha Jacob Replin von Rennig. im Württenbergerland hind. lassene Tochter. dise sind Zum alten S Peter eingesegnet worden, sind aber *ens Zum Jung. S Peter Zu Kirch gang. Mont. d. 21. Januarÿ 1605. (i 94)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 94-v, n° 3) 1605. Hans Ulrich Eberlin der federmacher, vnnd J. Margaretha Replein Jacob Replein Hinderlaßene tochter 21. Januarÿ Zum Jungen S. Peter eingesegnet (i 97)

Catherine naît en 1618 du plumassier Jean Ulrich Eberlin et de sa femme Catherine
Baptême, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 133, n° 13)
1618. Dom. Septuag. 1. Febr. P. Hans Ulrich Eberlin d. fed.mach. M. Catharina, I. Catharina (i 69)

Originaire de Silésie (Sprottau, Szprotawa) Barthelémy Koch épouse en 1581 Catherine, veuve du pelletier Georges Klaffky.
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 191, n° 40)
1581. Dominica XIIII. Barthel Koch von der Sprottele in der Schlesÿ ein Kürßner vnnd Katharina Gorg Klaffkÿ des kürßners hinderlaßene wittwe. Eingesegnet Zinstag den 5. Septembris (i 153)

Barthelémy Koch devient bourgeois par sa femme Catherine Kleiber, veuve du pelletier Georges Klaffge
1581, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 494
Barthel Koch vonn der Sprütten Inn d. schlessi der kurschner Hatt das burck Rechtt Empfangenn von Catterinæ Kleiberine Weilandtt Jorg Klaffge des Kurschners seligenn wittwe seiner Hausfrauwenn vnnd will Zuo denn Kurschnern dienenn Act. denn 20.t 7.br 1581.

Barthelémy Koch se remarie en 1593 avec Salomé, fille du revendeur David Hirsmann
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 48-v, n° 62)
1593. Dominica XIIII post Trinitatis. Barthel Koch der Kürßner, vnnd Salome David Hirsmans des grempen hinterlaßene tochter eingesegnet Zinstag den 2. Octobris (i 27)
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth.

Les héritiers collatéraux de Salomé Hirsmann veuve de Barthelémy Koch vendent la maison au tailleur Christophe Goldbach. En marge, quittance accordée à l’acquéreur devenu commissaire priseur.
1626 (24. Jan:), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 65-v
(inchoat. in Prot. fol. 41. – Protocollat. fol. 279) Erschienen weÿ: Salome hirschmännin weÿ: Barthel Kochen geweßenen Kürschners burgers s: witib nachgelaßene Erben benantlichen H. hannß Georg Stein gerichtschreiber Zu Ingenheim alß ehevogt Maria Jacobe hirschmännin, H. Theobaldt Kipß von Hagenaw alß vogt Catharinen weÿ: Paul hirschmans s: tochter von Hagenaw, H. Caspar Lotringer teutscher schulmeister Zu Cron weissenburg für sich selbst, Samuel Freÿmund Maurer vnd Steinhauern burger alhie, alß Ehevogt Jacobe Goldbächin weÿ: H Sebastian Goldbachen geweßenen Großen Rahts V.wanthen mit Jacoben hirschmännin see. erzeugter ehelicher dochter, hannß Schweickhardt der Kachler alhie Alß vogt vorermelts H Sebastian Goldbachs s: mit besagter hirschmännin s. erzielter 2.er Jüngerer Kindern namens Paul vnd hannß Georg Goldbach, Christoph Goldbach der schneider alhie alß vogt Leuini Stigenbocks deß Becken burgers alhie mit weÿl. Barbara hirschmännin s. ehelich erziehler 7. Kinder, So dann hieronimus Kornkauff, Kürschner, welcher der abgestorbener vogt geweßenen anietzo beÿ disem Contract im Nahmen vnd von wegen hannß Georg Handten deß Kürschners gesellen, so für dißmahl in der Wanderschafft, weÿ: Susannæ hirschmännin mit hannß Georg Jandten geweßenen Becken s: ehelich erzeugt Sohns, mit beÿstand herrn hanß Peter Müllers vnd H hannß Weckenmanns beeder Kleinen Rahts Verwanthen Alß vß mittel erst ehrenbesagts Raht An stat der vßländisch. Erben hierzu insonderheit v.ordneten herren, bekanten
in gegensein Christoff Goldbachen deß Schneiders burg. (verkaufft)
Ein hauß sampt hoffstatt und allen Zugehörd. In der großen Stadel gaßen neben hannß Jacob Rummmelsperger lederbereiter, j. vnd 2. seit Paul Kamerer Kürschner, hind. vff den Gerbergraben stoßend gelegen, So gantz eÿg. Vnd ist der Kauff gesch. p. iij. C. L. lb d übergeben
[in margine :] Erschienen obgemelt Barbara mit beÿstandt hannß Caspar Vrschen deß haffners ihres ietzig. Ehevogts hatt in gegensein Christoff Goltbachß jetzig. Käufflers deß Käuffers (…) act. d. 25. martÿ a° 1641.
[in margine :] Erschienen vorgemelt Barbara mit beÿstand hannß Caspar Vrschen ihres ietzig. Ehevogts so dann hannß Georg Schantzen deß buchbinders und hieronÿmi Kornkauffs deß Kürschners beed. ihrer nechsen Verwanth. bekandten in gegensein deß Käuffers, demnach ihren brudern Andreß Stigenboch ahne deßen Kauffschilling auch 24. lb gebührt, Vnd aber derselbe nun in die 20. jahr in d. frembde, also daß Sie bißheo nie nichts von ihme gehört, dannenhero vermuthe daß Er hie zwischen verstorb. sein möchte (…) Act. d. 25. martÿ a° 1641.
[in margine f° 66-v :] Erschienen Bastian Stigenbock, weÿ: Leuini Stigenbocks see: sohn, welcher nun 12. Jar in der frembde geweßen, deßwegen steht er Hieronimum Kornkauffen den Kürschner burger alhier, vnd weil der Käuffer ihne Bastian Stigenbock nicht gekennet (…) q.tir den 9. Decembris Anno 1628.
[in margine f° 67 :] Erschienen Andreß Jundt von Heiligenstein in namen hanß Michel Stigenbock, so in der frembde im Kriegs weßen crafft der in der Cantzleÿ den 12. octob. 1628 abgehördten Kundtschafft verstorben hatt in gegensein deß Käuffers (…) Act. 25. Martÿ 629.

Le tailleur Christophe Goldbach épouse en 1621 Marie Cléophée, fille du menuisier Martin Wittert
Mariage, cathédrale (luth. f° 123)
1621. Christoff Goldbach der schneider vnd Maria Cleophe Martin Wittert des Schreiners n. tochter, eingesegnet Zinstag 2. 8.bris (i 66)

Christophe Goldbach prend en pension le commissaire priseur Martin Repplin qui ne peut plus gagner sa vie et n’a pas les moyens d’acheter une pension dans un hospice.
1627 (10. Aprilis), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 192-v
(Leibgeding) Erschienen Christoff Goldtbach der Schneider an einem,
So dann M Martin Repplin der St. St. geschwornen Käuffler andern theils
Zeigten an und bekannten gegen einander, demnach Er Repplin nun ein lange Zeit mit leibs blödigkeit also vnd dergestalt belad. daß leider nicht mehr sich zugetrosten, deren in disem leb. wid. entlad. Zu werd., Sonder solche leibskranckheiten ie mehr und mehr Zunehmen, vnd er Repplin daneben nicht souil im Vermögen, daß er dar für ein Pfrundt im Mehren Spitahl od. Blaterhauß erkauffen köndte, Alß heten sie beede sich mit einander eines Leibgedings dergestalt v.glichen, deß Er Goldbach od. seine Erben ihme Repplin Zu sich in sin behausung Auff und Annemmen (…)
Jedoch soll er goldtbach sein Repplins schwester Margrethen mit hannß Ulrich Eberlin dem federmacher alhier erziehltem sohn X lb nach sein Repplins absterben für sein Erbs gerechtigkeit erstaten
[in margine :] Erschienen hanß Jacob Eberlin alß weÿ: hanß Ulrich Eberlins s. Sohn, alß welcher sich Zu Ambsterdam ehelich ein Zu laß. willens, mit beÿstand Gerhard Frentzen deß Grempen vnd Martin Schnellers deß hosenstrickers (…) Actum den 6. Januarÿ Anno 1638

Sébastien Steigenbock qui s’est établi à Emmerich sur le Rhin donne quittance à son frère boulanger David Steigenbock de capitaux provenant de sa tante Salomé Hirschmann
1628 (ut spâ. [16]), Chambre des Contrats, vol. 462 f° 670-v
Erschienen Sebastian Steigenbock der Beck von Straßburg, an ietzo sich Zu Emmerich inn Niderland vfhaltendt, mit beÿstand Christoff Goldtbachen deß schneid.s burg. Zu St. seines gewesenen vogts
in gegenwärtigkeit Dauid Steigenbockhs auch Becken vnd Burgers alhie seines eheleiblichen Bruds.
Zeigten an und bekannten, demnach er Sebastian vnd Dauid die Steigenbock gebrüedere noch fünff geschwisterden, mit namen hanß Michel, Johannes, Andreß, Philipßs vnd Barbara gehabt vnd theils noch haben, vnder welchen fünff hanß Michel vnd Johannes, wie sie eüßerlichen berichtet, albereit in der frembde v.storben sein sollen, Andreß auch also von hinnen & v.schollen, vnd dem bewussten Manßfeldischen Kriegs wesen nach gezogen, daß man nicht weis, obe er todt od. lebendig
Vnd aber Vorbemelte ihren Fünf geschwisterden noch 250. fl. Capital gebürt, so sie von Salome Hirschmännin ihrer Muter Schwester see. ererbt (…)
(vide in Reg. 1626 fol. 66.)

Christophe Goldbach hypothèque la maison au profit de Sabine, fille du tisserand Pierre Linder

1631 (ut spâ. [9. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 470 f° 312-v
Erschienen Christoff Goldbach d. schneid. burger Zu St.
hatt in gegensein Sabina Linderin, weÿ: Peter Linders deß Leinenwebers vnd burgers s alhie tochter – schuldig seÿ L. lb
dafür Vnd.pfand hauß vnd hoffstat vnd. an der Stadelgaß neben hanß Jacob Rummelsperger & Paul Kammerer Kürschner, hind. vff den Gerbergraben stoßend

Le commissare priseur Christophe Goldbach se remarie en 1639 avec Anne Marguerite, veuve du notaire François Jacques Eisenhuth
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 7-v)
1639. Dominica XVII. Trinitatis 6. octob. Christoph Goldbach der Käuffler v. burger allhie v. Anna Margaretha Frantz Jacob Eisenhutt deß Notarÿ n. Wittib. Eingesegnet J S Peter Mont. 14. octob. (i 10)

François Jacques Eisenhuth épouse en 1637 Anne Marguerite, fille d’Abraham Leonhard
Mariage, cathédrale (luth. f° 401)
1637. Dominica XV. Trinit. 17. 7.br. Frantz Jacob Eißenhut d. Notarius Vndt J. Anna Margret h. Abraham Leonhardt n. Tochter eingesegnet Mont. 3. eingesegnet Mont. 28. 7.bris (i 125)

Le commissare priseur Christophe Goldbach hypothèque la maison au profit du relieur Jean Georges Schantz

1640 (ut supra [10. febr.]), Chambre des Contrats, vol. 485 f° 112
Erschienen Christoff Goldbach d. Käuffler alhie
hatt in gegensein hannß Georg Schantzen deß Buchbinders auch burgers Zu Str. – schuldig seÿ. 75. lb
dafür Vndpfand sein soll hauß und hoffstatt alhie beÿ der Tucher Zunfftstuben neben Isaac Rummelsperger dem Lederbereiter && Paul Cammerer den Kürschnern, hind. vf dem Gerbergraben stoßend, so zuuor v.hafftet umb 40. lb. weÿl. Leuinÿ Stigbocks see: zweÿ söhnen

D’après l’acte de 1663 ci-dessous, la maison appartient pour moitié à l’Orphelinat et pour moitié à Georges Siler, pensionnaire à l’hôpital, qui a épousé Barbe Steigenbock.

Georges Siler hypothèque la maison au profit du receveur de Saint-Thomas Jean Jacques Mosseder pour défrayer son beau-frère Sébastien Steigenbock

1663 (27. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 528 f° 483-v
Erschienen Georg Siler der Pfründer im Mehrern hospital mit beÿstand H Johann Joel Leoparts E.E. Kleinen Rhats Beÿsitzers, Sebastian Stigenbockhs von Emmerich sein Silers Schwagers und H Nicolai Reben Notarÿ
hatt in gegensein H Johann Jacob Moseders alß Schaffners E.E. Collegiatstiffts Zu St Thoman, bekannt – schuldig seÿe 50 Pfund Ihme Zu Außweißung obernannts Stigenbockhß von weÿl. Barbara Stiegenbockhin seiner Schwester besagts Silers geweßenen Eheweib nunmehr seel: geerbten Verlaßenschafft bahr gelühenen Gelts
Unterpfand sein soll, die helffte ahne hauß hoffstatt und allen deren Gebäwen & alhie in der großen Stadelgaßen, Zwischen weÿl. H Isaac Rummerspergers deß Lederhändlers seel. Erben, hind. vff den Gerber graben stoßend gelegen, Und die übrige helffte dem Weÿsenhauß gehörig seÿe

La part de maison qui appartient à Georges Siler revient au passementier Jean Baum, originaire de Brandoberndorf dans le bailliage de Cleeberg en Hesse, qui épouse en 1642 Salomé Meyer, fille de la première femme de Georges Siler.

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 17-v)
1642. Dominica XII. Trinit. 28. Augusti. Johannes Baum der paßmentmach. Christophori Baum deß schneiders Von brand obern dorff im Ampt Kleeberg, darmstettischen gebiets nachg. Sohn, Vnndt Jfr. Salome Melchior Meyers des burgers V Mehlmans nachg. eheliche Tochter, Copulirt 5. Septembris J S Peter (i 23)

Jean Baum devient bourgeois par sa femme Salomé Meyer.
1642, 4° Livre de bourgeoisie p. 210
Johann Baum von Oberndorff der Paßmentmacher, empfahet daß Burgerrecht von seiner haußfrawen Salome Melchior Meÿers deß Meelmans alhie Tochter, vmb 8 Gold fl., ist ledigen Stands gewesen, vnd würd Zu dem Spiegel dienen Jur. den 15.ten 7.br. 1642.

Jean Baum et Salomé Meyer font leur testament par lequel ils instituent pour héritiers leurs enfants et font un legs aux deux cadets Matthieu et Elisabeth
1674 (21. Decembris), Not. Werbeck (Jean Christophe, 1 AH 6257)
Testamentum nuncupativum. H. Johannes Baumen, Paßmentirers, Vndt Frawen Salome Meÿerin, beeder Eheleüthen vndt burgern alhier Zue Straßburg 1674
(Extendirt, prothocollirt undt Instrumentirt den 12. Xbris St. nov. 1682 von Joh: Kitschen Noto.
persönlich erschienen der Ehrenhafft vndt achtbare Herr Johannes Baum, Paßmentirer vnd beneben Ihme die Ehren und tugendsahme Fraw Salome Meÿerin, beede Eheleüthe vndt burgere allhier Zu Straßburg Von der Gnaden deß grundgüetigen Gottes annoch vffrechter gehendt: vndt stehender leiber (…)
dießem nach vnd fürs Andere, Vmb erzeigter Vndt bewißener hertzlicher liebe vndt ehelicher pflicht willen, so obgdachter H Johannes Baum vndt Fraw Salome Meÿerin beÿde Testirende Eheleüthe einander nun über 30. Jahr erzeigt vnd bewießen (…)
Vndt weilen Zum dritten die Institutio hæredum vndt einsatzung der Erben eines Jeden formlich vnd Zu Recht bestendigen Testament fundament vnd grundfeste ist (…) alß wollen obenehrgemelte Testirende Eheleuthe H Johann Baum vndt Frau Salome Meÿerin Zu Ihren Rechten wahr vnd ohngezweiffelten Erben hiemit nominirt vnd eingesetzt haben Ihre lieben bereits habende Kinder alß welche ohne daß ihre ab intestato Erben sein wollen denselben auch bester form Rechtens deren eheliche Kinder vnndt leibs Erben substituirt haben, Waß aber weÿl. Ihre dochter Margrethen Meister Michel Wÿdeman den Paßmentirer ehelichen erziehltes Kindt betreffen thut (…)
Zum vierdten wollen beede Testirende Eheleuthe falls Ihr beÿde Jungste Kinder Mattheus vndt Elisabeth nicht Zu völliger erziehung vor der Testirend. Eheleuth todt Kommen sollten einen Jed. Zu einem prælegat 50 guld. verordnet haben
Johann Christoph Werbeck Notarius publicus

Le receveur de l’Orphelinat et Jean Baum vendent la maison au passementier Jean Pierre Nigrinus. En marge, quittance accordée en 1719 à Jean Beauvalet.

1676 (4 Jan:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 12
Herr Johann Hartmann Wörtz alß Schaffner deß Waÿsenhaußes, und Johannes Baum der Posomentirer für sich selbsten
in gegensein hannß Peter Nigrini deß Posomentirers, mit beÿstand herren hannß Georg Otten deß Gerbers und Lederbereÿters
hauß hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, weithen, Zugehördten rechten und Gerechtigkeiten alhier in der Stadelgaßen ein: und anderseit neben Jacob Männel dem Gerber und Lederberaitern, hinden uff den Graben stoßend gelegen, ahne welcher behaußung die eine helffte dem Waÿßenhauß, und die übrige Ihme Baumen gehörig, Zumahlen sein Baumen helffte, dem Stifft St. Thomæ umb 50. lb Verhafftet – umb 200. lb
[in margine :] (…) in gegensein Jean Beauvallet Garçon Chirurgien alß ietzmahligen proprietarÿ hi vorbemel. haußes in d. Stadelgaßen so aber nicht in der Stadelgaßen sondern in d. Tucherstubgaßen lieget und Er Beauwalet im Ganth ahn sich bezogen (quittung), actum den 15. Julÿ 1719.

Jean Pierre Nigrinus et sa femme Marguerite hypothèquent le même jour la maison au profit du boutonnier Isaac Bæhr

1676 (4 Jan:), Chambre des Contrats, vol. 545 f° 14-v
Hannß Peter Nigrinus der Posomentirer und Margaretha sein Eheweib, und Zwar dieselbe insonderheit mit beÿstand Andreß Georg Holtzbergers und Philipp Jacob Bruders beÿder Posomentirer
in gegensein Isaac Bähren deß Knöpffmachers – schuldig seÿen 50. pfund
unterpfand, hauß, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen und Zugehördten alhier in der Stadelgaßen ein: und anderseit neben Jacob Männel dem Gerber und Lederberaitern, hinden uff den Gerbergraben stoßend gelegen, welche behaußung eingangs gemelter Nigrinus Von wem Waÿsenhauß und Johann Baumen dem Posomentirer erkaufft hatt
[in margine :] (…) in gegenwartt Jean Beauvallet des Gastgebers, der obverpfändete behaußung ahne hießer Ganth am 3.ten Maÿi 1719. erkaufft und solches capital zu zahlen übernommen (quittung), actum den 28. Aprilis 1739.

Fils du pasteur de Muntzenheim près de Colmar, Jean Pierre Nigrinus épouse en 1662 Marguerite, fille du notaire Laurent Treuttel
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 46-v)
1662. Dnca. Septuagesima 26. Jan. Johann Peter Nigrinus der Passmentmacher, weiland H. M. Henrici Nigrini Pfarrers zu Muntzenheim hinderlaßener Ehelicher Sohn v. J. Margareta H Laurentii Dreüttel Notarii Publ. vnd E. E. Kleinen Rhats Alten Beÿsitzer allhier Eheliche Tochter. Copulirt Zinst. d. 4. Febr. Zu St. Thomæ (i 51)

Jean Pierre Nigrinus devient bourgeois par sa femme en s’inscrivant à la tribu du Miroir
1662, 4° Livre de bourgeoisie p. 331
Hans Peter Nigrinus der Paßmentmacher von Kochen atzenheim, weÿl. H. Heinrich Nigrini geweßenen Pfarrers daselbst ehelich Sohn, empfangt d. burgerrecht von seiner Haußfr. Margaretha H. Notarÿ Laurentÿ Treutels burgers alhie ehelich. dochter vmb 4 Golt fl. die er beÿ der Cantzleÿ erlegt, Ist hievor ledigen Stands gewesen, will Zu E. E. Zunfft d. Spieglen dienen Jurav: 13. febr. A° 1662.

Les nouveaux mariés font dresser chacun l’inventaire de leurs apports. Ceux du mari s’élèvent à 26 livres, ceux de la femme à 191 livres.
1662 (15.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 30) n° 6
Inventarium über Des Ehrenhafften vndt Achtbahren H Johann Petri Nigrini Paßmentmachers, Zu der Ehren undt vieltugendsammen frauen Margarethæ Träuttellin, seiner lieben hfren. in die Ehe Zugebrachte Nahrung auffgericht 1662. – als vermög Ihrer mitt einander auffgerichteten Eheberedung ein unverändert Guth un den Ehestandt Zugebracht (…) So beschehen auff Sambstag den 15.ten Februarÿ A° 1662.
Sa. Haußraths 52, Sa. Werckzeugs Zum Paßmentmachen gehörig 11, Summa summarum 63 lb – Schulden 37 lb, Nach deren Abzug 26 lib

1662 (15.2.), Not. Ursinus (Jérémie, 60 Not 30) n° 7
Inventarium vndt Beschreibung aller Haab vndt Nahrung, so die Ehren: und viel tugendtsahme fraw Margaretha Treüttelin, dem Ehrenhafften vndt Achtbahren H. Johann Petro Nigrino Paßmentmachern, Ihrem lieben haußwürth, Crafft Ihrer mitt einander auffgerichteten Eheberedung als ein unverändert Gueth in den Ehestandt Zugebracht, Welche durch Sie Fraw Margaretham selbsten, mit beÿstandt deß Ehrenvesten, wohlgelehrten vndt Weÿßen herrn Laurentÿ Treuttels Notarÿ Publici Cæsarei vnd E. Ers. Kleinen Raths alhier altten Beÿsitzers, Ihres vatters (…) So beschehen auff Sambstag den 15.ten Februarÿ A° 1662.
Sa. Haußraths 93, Sa. Silbers 12, Sa. Guldinen Ring 8, Sa. d. Baarschafft 25, Sa. Pfenningzinß hauptgueths 52, Summa summarum 191 lb

Jean Pierre Nigrinus se remarie en 1691 avec Marie Rosine Steinbach, fille du tisserand André Steinbach : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Copia der Eheberedung – Zwischen dem Ehrengeachten und achtbaren Meister Hannß Peter Nigrino dem Paßmentmacher undt burgern allhier Zue Straßburg als dem Bräutigamb ane einem, So dann der Ehren: und Tugendsamen Jungfrauen Mariæ Rosinæ Steinbachin, Weÿland deß Ehrengeachten und achtbaren Mstr Andreas Steinbachs, gewesenen leinenwebers und burgers allhier Seeligen hinterlaßener eheleiblicher Tochter, als hochzeiterin am andern theil (…) Herrn Christian Bruders deß ämtern Paßmentmachers der Jungfrau hochzeiterin geschwornen vogts (…) So beschehen und verhandelt inn der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 24. Tag deß Monaths Julÿ 1691, Christoph Stöffler, Nots.

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 26, n° 133)
den 15. Aug. A° 1691. seind nch gewohnlicher proclamation, so geschehen den 8. & 9 Trinit. copulirt v. eingesegnet worden Joh: Peter Nigrinus, der burger v. paßmentmacher allhier, v. Jungfr. Maria Rosina, Weÿland Andreæ Steinbachs, deß burgers v. leinenwebers allhier, nachgelaßene ehel. Tochter [unterzeichnet] hannß Petter Nigrinus alß hochzeiter, Maria rosine steinbhachinn als hochzeiterin (i 28)

Jean Pierre Nigrinus meurt en 1699 en délaissant trois enfants de sa première femme et deux de la veuve. L’inventaire est dressé rue des Cheveux dans la maison du tanneur Michel Kürser. La masse propre à la veuve est de 95 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 43 livres, le passif à 152 livres.
1699 (31.8.), Not. Kolb (Jean Pierre, 23 Not 2)
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab und Nahrung, so weÿl. der Ehrengeachte und bescheidene Mstr. Hannß Peter Nigrinus geweßener Paßmentierer und burger alhier zu Straßb. nach seinem Sontags den 16.t aug. dieses laufenden 1699.ten jahrs genommenen tödt. ableiben Zeitlichen verlaßen (…) durch Maria Rosinam Nigrinusin gebohrne Steinbachin die hinterbliebene Wittib mit beÿstand Mstr Hanß Jacob Hummels Paßmentirers und burgers alhier deroselben geschwornen vogts (…) Actum in der Königl. freÿe Statt Str. auf Montag den 31.ten Aug. Anno 1699.
Der Verstorbene Seel. hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie volgt. 1. den Ehrengeachten und bescheidenen Mstr. Lorentz Nigrinus, Paßmentierer vnd burger alhier so der Inventation in Persohn beÿgewohnt, 2. 3. Hannß Peter vnd Jfr. Annam Catharinan Nigrinusen beeder ledig. stands welche mit beÿstand Mstr. Hanns Paulus Strawern burgers und Paßmentirers aller dreÿer geordnet und geschworenen Vogts, persönlich dem geschäfft Zugegen gewesen, dieße dreÿ mit weÿl. Frn Anna Margaretha gebohrner Treüttlerin in erster Ehe erzeigte Söhn und dochter
4. 5. Hanns Friderich und Catharinam Barbaram Nigrinusin beede mit der hinterbliebenen vorhergedachten wittiben erziehlten Sohn und döchterl., in dero nahmen der Ehrengeachte H Abraham Goldbach, auch Paßmentirer vnd burger Zu Straßb. als geschworner Vogt dem Inventations geschäfft selbsten abgewartet, Also alle 5 deß verstorbenen seel. in 2.ter Ehe ehelich erzeügte und ab intestato hinderlaßene Erben

In einer allhier in der Statt Straßb. in dem so genanten Haargäßlein gelegenen und Hn Hannß Michel Kürßern, gerber und lederbereüter, auch burgern alhier eigenth. zugehörig. behauß. ist befund. worden wie volgt
In der Cammer A, In der Wohnstuben, In der Stub Cammer
Ergäntzung der Fr. wittib unveränderten Gutts. Vermög deß über der wittib in die Ehe gebrachte Nahrung durch weÿl. Hn Notarium Joh: Christoph Stöffel den 4. 8.bris in Anno 1691. auffgerichteten vnd gefertigten Inventarÿ
der Wittib unveränderte Nahrung, Ergäntzung 95
Nun wird auch der Erben unverändert und theilbarer Verlaßenschafft under einer Rubric beschrieben, Sa. haußraths 30, Sa. Silbers 3 ß, Sa. Werckzeugs, Schiff und geschirrs wie auch wahren Zum Paßmentmacher handwerckh gehörig 12, Summa summarum 43 lb – Schulden 152 lb, Passiv onus 109 lb
Copia der Eheberedung (…) So beschehen und verhandelt inn der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Dienstag den 24. Tag deß Monaths Julÿ, Christoph Stöffler, Nots.
(Joint) Inventarium über er Ehrn: undt Tugendsamen Mariæ Rosinæ Nigrinußin geborner Steinbachin, deß Ehrngeachten Hanß Peter Nigrinußen, Paßmentirers und burgers alhier haußwürthi in die Ehe gebrachte nahrungen, auffgerichtet Anno 1691. (…) Actum Straßburg den 4. Octobris styli novi 1691. Johann Christoph Stöffel Nots. Publ.
Vertrag Zwischen Hannß Peter Nigrino dem Paßmentirer und seiner mit weÿland Frauen Margarethæ gebohrner Träutelin erzeigter dreÿen Kinder Vogte, Hannß Paul Strauern ebenmäßig Paßmentirern allen beeden burgern allhier Zu Straßburg

Les deux enfants cadets de Jean Pierre Nigrinus sont admis à l’orphelinat
1705, Conseillers et XXI (1 R 188)
weÿl. H. Joh: Peter Nigrinus hinderlaßene Zweÿ Kinder vmb auffnahm in das Waÿßenhauß. 89.
(p. 89) Sambstags den ii.ten Aprilis 1705 – H. Ersch. weÿl. Johann Peter Nigrinus des gewesenen burgers vndt Paßmentmachers allhier hinterlaßene Zweÿ Kinder mit beÿstandt Abraham Goldtbachs deren Vogts prod. Inventarium auß welchem in fine Zu ersehen daß die passiva die activa vmb 109. lb d übertreffen bitten Unterthänigst Sie in allhießiges weißenhauß auff zu nemmen. Erk. werden beede Implorirende Kindter mit Ihrem begehren denen Hhn. Pflegern des Weißenhaußes bestens recommendirt. H. Rathh. Wirtz vnd H. Rathh. Billonius.

Jean Pierre Nigrinus vend la maison à Anne Marguerite Hess, veuve du chef de chantier André Schmidt

1694 (6. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 557
Johann Peter Nigrini der Paßmentirer
in gegensein Annæ Margarethæ gebohrner Heßin, weil. Andreæ Schmids gewesenen Werckmeisters auff dem Mauerhoff sel. nachgelaßener Wittib so ohnbevögtigt mit beÿstand H. H. Joh: Jacob Rauchen, deß buch händlers
hauß und hoffstatt, mit allen deren Gebaüen, begriffen, weithen, Zugehördt. rechten und Gerechtigkeit. allhier in der Tucherstubgaßen, ein: und anderseit neben Jacob Mänel den gerbern und lederbereiter hind. auff den Rindshäuter oder Gerbergraben stoßend gelegen, welche behaußung umb 500 lb Capital (und umb 100 lb Capital, So dann umb 50 lb Capital verhafftet) – umb 45 pfund

Remariée au potier Gaspard Steiner dont elle est séparée, Anne Marguerite Hess hypothèque la maison au profit de Jean Joachim Mosseder, receveur de Saint-Thomas

1698 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 76
Fr. Anna Margaretha geb. Heßin Caspar Steiners deß Stattkachlers geschiedene haußfrau, so dißmal ohnbevögtigt, mit beÿstand H. Dietrich Schlenackers, des Biersieders zum Störcken Und H. Johann Philipß Brandhoffers, Biersieders zum guldenen Löwen, Ihres respect. Ihres Tochtermanns und Vetteren [unterzeichnet] Anna Margretha schmidin
in gegensein H. Johann Joachim Moseders, Schaffners zu St. Thomæ, schuldig seÿe 250 pfund, damit hernach zuerst beschriebene behaußung hat erkauffen und d. angeld damit bezahl. können
unterpfand, Erstlich hauß, hoff, p perge auß immediate vorstehend Verschreibung (…)
So dann hauß und hoffstatt mit allen deren Gebaüen und Zugehördt. allhier in der Tucherstub gaß, ein und and.seit neb. Jacob Männel dem gerber und Lederbereiter hind. auff d. Rindshäuter oder Gerbergraben stoßend gelegen

Anne Marguerite Hess hypothèque la maison au profit de ses petits-enfants issus de Thierry Schlehenacker

1702 (7. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 575 f° 494-v
Anna Marg: geb. Heßin weÿl. Andres Schmids geweßenen Werckmeÿsters auf dem Maurhoff wittib mit beÿstand Hn Georg Bahnen Assessoris beÿ löbl. Policeÿ gerichts ihres Curatoris
Hn Joh: Philipp Brandhoffers bierwürths Zuem guldenen Löwen /:alß vogts Dietrich Schlehenackers bierwürth zuem Störckel alß Tochtermanns:/ 2 KK. erster ehe
demnach Sie, Schmidin alß berührter KK. Großmutter kraft hierbeÿ prod: abrechnung von erwehntem ihrem marito 185 pf. wÿdembs weiß zu genießen woran ihnen denen KK. d. eÿgenthum gehören alß wolle Sie Großmutter die KK. folgender maßen in specie versichern, Erstlichhen auf Hauß u. hoffstatt cum appertinentiis in der Tucherstuebgaßen allhier ein und anderseith neben weÿl. Jacob Männels gerbers EE. hinten auf den graben stoßend gelegen,
ferners auf ihre behaußung cum appertinentiis in der Zimmerleuthgaßen einseit neben S. T. Hn. Philipp Heinrich v. Wickersheim alten Stättmeÿster u. XIII.nern anderseit neben Joh: Georg Bertoleitenmeÿer todenträger hinten auf eundem stoßend gelegen

Anne Marguerite Hess vend la maison à Dorothée Hauff veuve Pfeil

1705 (3. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 578 f° 792
(350) Anna Marg: Schmidin Wittib geb. Heßin beÿständlich Hn Georg Bahnen Consigne à La porte de L’Hopital ihre vogts
in gegensein Dorotheæ Pfeilin Wittib geb. Hauffin beÿständlich Hartwig Grieße schreiners dero vogts
Hauß u. Hoffstatt mit allen Gebäuen, begriffen, weithen, Zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier in der Tucherstueb gass ein u. anders. neben Jacob Männel Gerber u. Lederbereithern hinten auf den Gerber graben stoßend gelegen – (um 50, 100 und 50 Capitalien verhafftet) geschehen um 150 pfund

Fils du tisserand Jean Jacques Pfeil, le tailleur Thomas Pfeil épouse en 1698 Dorothée, fille du parcheminier Jean Georges Hauff
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 66-v, n° 356)
Heüt den 9. April: 1698 ist nach geschehener außruffung Copulirt word. Thomas Pfeil der ledige Schneider weÿl. Johann Jacob Pfeil. gewesenen Burgers und woll. webers allhier nachgelaßener ehelicher Sohn, und Jfr. Dorothea, weÿl. Johann Georg Hauff. geweßenen burgers undt pergamenters nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Thomas pfeil Als hohzeider, Dorothea Hauffen Als hochzeiterin (i 69)

Fils du manant Jean Hessler, le pelletier Jean Philippe Hessler épouse en 1706 Dorothée, veuve du tailleur Jean Thomas Pfeil
Mariage, Robertsau (luth. f° 146)
den 17. Februarÿ Anno 1706. hab ich Pfarrer in der Ruprechtsaw auf vorgewiesenen schein von regierendem Hn Ammeister, und contrahirter Proclamation ehelich eingesegnet Johann Philipp Heßler den Ledigen Kirschner Gesellen in Straßburg weÿl. Johann Heßlers gewesenen schirms verwanden und Weg Meisters wie auch Aurelia Sigfridin hinterlaßenen Ehelichen Sohne und Fr. Dorothea, weÿl. Johann Thomæ Pfeilen gewesenen burger und Schneiders in Straßburg h hinterbliebene wittib [unterzeichnet] + H. Philipp Heßler der Hochzeiter kan nicht Schreiben sein Zeichen ist dieses +, Dorothea Hauffin als hochzeiterin (i 148)

Jean Philippe Hessler devient bourgeois par sa femme
1706, 4° Livre de bourgeoisie p. 759
Joh: Philipp Heßler d. Kürßner V. hier, weÿl. Joh: Heßlers gew: tagners hint. sohn, empf. d. Burgerrecht v. seiner Fr. Dorothea Pfeilin p. 2. gold. fl. 16 ß wird beÿ den Kürßner, dienen, Jur. d. 12. Dito 1706.

Jean Philippe Hessler s’adresse aux Quinze pour devenir maître bien que sa demande soit contraire au règlement parce qu’il est marié et qu’il ne s’est pas inscrit. Le pétitionnaire déclare avoir appris le métier dans les règles et que les moyens lui manquaint pour faire son tour de compagnon. La commission estime qu’une dispense pourrait lui être accordée à condition qu’il n’engage ni employé ni apprenti pendant un an. Le préteur royal propose de ramener ce délai à six mois, ce qu’aprouve l’assemblée.
1706, Protocole des Quinze (2 R 110)
Joh: Philipp Heßler Ca. EE. Zunfft der Kürßner fol. 121. 132.b
(f° 121-v) Sambstags den 17. Aprilis 1706 – K. nôe Joh: Philipp Keßlers burgers und Kürßners alhie Cit. per sched. E. E. Zunfft der Kürßner alhie, weilen prplis nach dem Er burger, auch meister Zu werden begehrt, als bittet unterth. Ihme das Meister Recht gnd gedeÿen Zu laßen.
S. Citatus præs. weilen Implorant erst Zweÿ Jahr aus der lehr, 2) schon verheürathet, nicht gewandert, noch die geordnete Zeit verarbeitet noch sich einschreiben laßen, alß bittet unterth. Sie beÿ den articulen gnd. Zu manuteniren, vndt den Imploranten mit seinem begehren abzuweißen.
K. bittet zu fererer Verantworttung deputaônem. S Priora. Erk. wie vor [deputaôn willfahrt, Obere handwerckh.]

(f° 132-v) Freÿtags de, 23. Aprilis 1706. – Joh: Fridr. Heßner Ca. E. E. Zunfft der Kürßner
Iidem [Obere handwerckh] per herrn Friden, es habe Joh: Friderich Heßner Ca. E. E. Zunfft der Kürßner geklagt, daß Sie Ihne zu dem Meister Recht nicht admittiren wollen anbeÿ umb dispensation gebetten. Alß man die Parthen angehört, habe Kläger gesagt, daß sein vater ein Schirmer geweßen, vndt auff MGHheren werckh gearbeitet habe, Er aber were vor kurzer Zeit burger worden, habe umb das Meisterrecht angesucht, so Ihme darumb erschwert worden, weilen Er in einen vndt ander stucke wid. articul gehandelt.
Worauff im nahmen der Zunfft Andreas Wittmann et Cons. berichtet, daß Kläger verheürathet, (2) vermög articul 3 Jahr wandern vnd (3) darauff 3 Jahr beÿ einem Mstr. arbeiten sollen, so Er nicht gethan habe. (4) derselbe sich 3 jahr Zuvor Zum Meisterstück hette einschreinen laßen sollen, so auch nicht geschehen, (5) Er sein handtwerkh nicht am besten verstünde, vndt wann mann dergleichen junge Leüth, so nichts erfahren, annehmen wolle, man endlich lauter schlechte handwercks leüth haben würde, anbeÿ sich auff einen articul vom 9. 9.br 1655. bezogen, so dahin gehet daß ein frembder gesell 9. gantzer jahr beÿm handwerckh seÿn solle, ehe er Zum Meister Recht gelangen könne, und beÿ der annahm 30 ß erlegen solte. Gegner habe replicirt, daß Er seine Lehr Zeit außgestanden, undt Zum Reißen die mittel nicht gehabt habe, es seÿe aber auch beÿ andern dispensirt worden. Er haben eines Schneiders Wtb. geheÿrathet vndt verstünde nichts, als ein handwerck dabeÿ Er sich ernehren müße.
Auff seithen der Herren Deputirte habe man davor gehalten, daß weilen der Implorant in vielen stucken wider articul gehandelt, Er noch ein Jahr lang ohne Gesind und Jungen seÿe, nach deßen verfließung aber, ihme solche Zu fordern erlaubt werden Könte, iedoch daß Er pro Dispensatione 3. lb d vnd auch 30 ß vor die einschreibung Zu erlegen schuldig seyn solle.
Herr Prætor Regius hielte davor daß der Bedacht confirmirt die Zeiy aber deß der Implorant ein Jahr lang ohn gesindt vndt Jungen seÿn solte, auff 6. Monat gesetzt weden könte. Erk. dem Herrn Prætori gefolgt.

Jean Philippe Hessler et Dorothée Hauff hypothèquent la maison au profit de Susanne Enderis veuve Rimbach

1707 (18.1.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 52
Joh: Philipp Hessler Kürßner u. Dorothea geb. Hauffin beÿständlich Benjamin frantz barchethändlers u. Joh: G. Hauff secklers
in gegensein Susannæ Rimmbächin wittib geb. Enderis beÿständlich Andres Enderis schneiders – schuldig seÿen 25 lb
unterpfand, ihre behaußung in der Tucherstueb gass einseit neben männel anderseit neben Röderer

Dorothée Hauff meurt en 1729 en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans une maison de location rue de la Soupe-à-l’eau. La masse propre au veuf est de 4 livres. celle propre aux héritiers de 8 livres. L’actif de la communauté s’élève à 11 livres, le passif à 10 livres.
1729 (29.3.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 31) n° 958
Inventarium über Weÿland frauen Dorothea Heßlerin gebohrner Hauffin des Ehrsahmen Mstr. Johann Philipp Heßler des Kürschners und Burgers allhier geweßener ehel. haußfrauen nunmehro seel. Verlaßenschafft auffgerichtet Anno 1729. – nach Ihrem am 14.ten Jahrs genommenen Tödlichen hiendritt hie Zeitlichen verlaßen wie solche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren Jgfr. Evæ Margarethæ Heßlerin, so die verstorbene seel: mit vor und nachgemeltem Ihrem hinterbliebenen wittiber ehel. erziehlt und ab intestato einiges Erbin verlaßen mit beÿstand Hn Benjamin Frantzen des barchet Krähmers und burgers alhier heut dato ordnungsmäßig Inventirt (…) so beschehen Straßburg den 29. Martÿ Anno 1729.

Bericht in gegenwärtig Inventarium gehörig. Es hatt der Wittiber, gleich anfangs der Inventation beÿ seiner gegebenen handtreu glaubwürdig berichtet, daß als Er sich Vor ohngefehr 22 Jahren mit seiner Verstorbenen hausfr. Verheÿrathet, dazumahlen Zwischen ihnen beeden Keine Eheberedung auffgerichtet weniger etwas schrifftliches Zu Papÿr gebracht worden, wohlerwogen Sie gar wenig ane Zeitlicher Nahrung zusammen gebracht, dannenhero beÿ sogestalt der Sachen sothane verlaßenschafft nach hiesigen Ordnungen (…)
In einer alhier Zu Straßburg ane der Waßersuppgaß gelegenen Lehn behaußung und dero inhabenden gemachen folgender laßen Befunden.
Haußrath W. 4, E. 8, T. 9, Silber T 16 ß, Goldener Ring T 16 ß
(f° 7) Sa. Bett und Federwercks, als worinnen des Wittibers gantz ohnverändert Vermögen bestehet ist 4 lb
Dießemnach wird auch der Tochter und Erbin unverändert Nahrung beschrieben, so auch nur in folgenden haußraths Posten beruhet 8 lb
Endlichen Folgt die beschreibung des gemein Theÿlbahren Guths 11 lb – Schulden 10 lb, Conferendo bleibt 14 ß
Conclusio finalis Inventarÿ 14 lb

Jean Philippe Hessler se remarie avec Anne Barbe Wagner, originaire de Goxwiller : contrat de mariage, célébration
1730 (21. 9.br), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 75) n° 674
Eheberedung Zwischen dem Ehrsam und bescheidenen Philipp Heßler Kürschner und burgern alhier alß Bräutigam an einem
So dann der Ehr: und tugendsahmen Jungfer Annæ Barbaræ Wagnerin, Hanß Martin Wagner des Rebmanns Zu Goxweiller ehel. Tochter alß hochzeiterin am andern Theÿl
So beschehen Straßburg den 21.ten Novembris Anno 1730 [unterzeichnet] + des bodenzinßs handzeichen, v der Jgfr. hochzeitterin handzeichen

Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 218, n° 1238)
Anno 1730, den 29. Novembr. seind nach geschehener ordentl. ausruffung in der Kirche Zu S Thomas ehelich eingesegnet worden Johann Philipp Heßler der burger und Kürßner alhie und Jungfr. Anna Barbara Johann Martin wagner, deß burgers und Rebmans zu gocksweil eheliche tochter [unterzeichnet] + diß Zeichen hat gemacht der hochzeiter der nicht schreiben kan, s das Zeichen hat gemacht die hochzeiterin, benjamin frantz als schwager (i 222)

Anne Barbe Wagner devient bourgeoise par son mari
1731, 4° Livre de bourgeoisie p. 966
Anna Barbara wagnerin von gotsweiler geb. Johann Philipp Heslers ehefr. erhalt d. b. gratis, will beÿ E E Zunfft d. Kürßner dienen. Prom. 10.ten Feb. 1731.

La veuve et la fille de Jean Philippe Hessler sont dispensés de faire dresser un inventaire de la succession à cause de la pauvreté du défunt.
1734 (13. Sept.), Livres de la Taille (VII 1177) f° 351
Hannß Philipp Heßler des Kürßners Wb. mit beÿstand Philipp Jacob Schildknecht des trehers producirt schein Von des Verstorbenen Tochter Johann Caspar Däffner des Mehlmanns Ehefrauen, deß Sie nicht an ihrem Vatter zu erben Verlange. Erkant wegen Armuht der Inventur erlaßen.

La tribu des Pelletiers délivre à Anne Barbe Wagner un certificat pour qu’elle puisse bénéficier de l’aumône Saint-Marc
1734, Protocole de la tribu des Pelletiers (XI 331)
(f° 81-v) Montags den 16.ten Augusti 1734 – Anna Barbara Heßlerin gebohrne Wagnerin weÿl. Meister Johann Philipp Heßlers geweßenen Kürßners und burgers allhier seeligen Wittib bittet ein gleiches [Schein Zu erlangeung allmoßens Zu St Marx angedeÿen werden möchte], Erkandt auch willfahrt.

Dorothée Hauff femme de Jean Philippe Hessler vend la maison au fripier Simon Jacques et à sa femme Ursule Treimer moyennant 500 livres

1708 (14.5.), Chambre des Contrats, vol. 581 f° 352-v
(500) Dorothea geb. Hauffin Joh: Philipp Heßlers Kürßners haußfrau
in gegensein Simon Jacques frippier u. Urßulæ geb. Traümerin
Hauß u. hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten in der Tucherstueb gass ein und anderseit neben Jacob Männel gerber hinten auf den Gerbergraben stoßend – um 50, 100, 50 und 100 capitalien verhafftet, geschehen um 200 pfund

Simon Jacques, originaire de Saint-Girons en Gascogne, fait baptiser un enfant de sa femme Ursule Treimer, originaire de Bâle
Baptême, Saint-Pierre-le-Vieux (cath. p. 209)
Die 10. Maÿ 1705. natus est Joannes Georgius ac filius Legitimus Simonis Jacque de Sainct Giron in Gasconia ac incola huiatis Et Ursula Treiner Basiliensis fuit Baptisatus die 11.mo Eiusdem Mensis (i 112)

Les Quinze rejettent la demande du fripier Simon Jacques de pouvoir exercer son métier de fripier bien qu’il ne soit pas bourgeois.
1704, Protocole des Quinze (2 R 108)
(f° 290-v) Sambstags den 15. Novembris 1704 – H. nôe Simon Jacques deß Schirmverwanthen allhier cit. per Sched. E. E. Zunfft der Mörin H Zunfftmeister, Gegner wollen principalen ursach derselbe nicht verburgert, alß frippier feil zu haben nicht erlauben, bittet deßweg. ihme in seinem petito Zu willfahren, vnd offerirt sich unterthänig in das Burgerrecht Zutretten. Kun. weilen Kläger vmb der vrsach willen, daß nicht burger ist, auch nicht Zünfftig sein kan, alß s. die dispensation halben. Erk. wird das begehren abgeschlagen.

Fils du tricoteur Matthieu Jacques de Saint-Girons en Gascogne, Simon Jacques et sa femme Ursule Treimer originaire de Bâle achètent le droit de bourgeoisie le 24 avril 1706 en apportant deux enfants qui ne deviennent pas bourgeois
1706, 3° Livre de bourgeoisie p. 1259
Simon Jaquet der frippier V. St. Giron en Gassegogne, Weÿl. Mathieu Jaquet gew. Strickers daselbst sohn, V. sein Fr: Ursula Treimerin V. Basel, erkauffen das burgerrecht p. 2. gold. fl. 16. ß mit ihren 2. Kindern ist es beÿ ordnung geblieben, Wird beÿ E. E. Zunfft Zur Möhrin dienen, Jur: d. 24. Aprilis 1706.

Le fripier Simon Jacques hypothèque la maison au profit du tonnelier Jean Jacques Schmitz

1709 (12.11.), Chambre des Contrats, vol. 582 f° 635
Simon Jacques frippier
in gegensein Joh: Jacob Schmitz Kiefers – schuldig seÿe 150 pfund
unterpfand, seine behaußung allhier in der tucherstueb gass gelegen

Simon Jacques hypothèque la maison au profit du farinier Wendelin Lauth

1710 (ut supra [8. Julÿ]), Chambre des Contrats, vol. 583 f° 437
Simon Jacques frippier [unterzeichnet] +
in gegensein Wendlin Lauth meelmanns [unterzeichnet] wendling Laudt
in seinem hauß allhier in der Tucherstueb gass eine stueb u. Cammer auch keller sambt der Kuchen, auf ein halb jahr lang anfangend auf Mich: nächstkünfftig – um einen jährlichen Zinß nemlich 24 fl.

Simon Jacques loue une partie de sa maison au tailleur Louis Meyé

1712 (4.2.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 79-v
Simon Jacques frippier
bail à Louis Meye tailleur
dans sa maison in der Tucherstueb gass d’un côté a fischer de l’autre a Röderer, un poele et une cuisine en bas et une petite chambre en haut et plaçe dans La caue pour 3 mois à commencer a pasque 1712 – moyennant un loyer annuel de 44 livres tournois

Simon Jacques et Ursule Traumer hypothèquent la maison au profit du précepteur Jean Adolphe Rumetsch

1712 (ut ante [25. Aug.]), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 521-v
Simon Jacques frippier und Ursula geb. Traunerin beÿständlich H. david Stamm und H. Joh: Strehlin
Joh: adolph Rumetsch Præceptoris privati
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Tucherstueb gass
es. Christmann Röderer as. fischern

Simon Jacques et Ursule Traumer hypothèquent la maison au profit du fripier Simon Roole

1712 (23.6.), Chambre des Contrats, vol. 585 f° 458-v
Simon Jacques der Altgewändter und Ursula geb. Traümerin mit beÿstand hn Johann Strehlin und hrn Johann Georg Gursing beder EE Kleinen raths beÿsitzer
in gegensein Simon Roole des altgewänders – schuldig seÿen 75 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäuen, begriffen, weithen, rechten und gerechtigkeiten in der Tucherstueb gaß, einseit neben Christmann Röderer gerber anderseit neben (-) Fischern Schumachern hinten auff den Rindshäuter graben

Simon Jacques et Ursule Traumer hypothèquent la maison au profit du pelletier Jean Philippe Fleckhammer

1714 (15.6.), Chambre des Contrats, vol. 587 f° 415-v
Simon Jacques frippier und Ursula geb. Traümerin beÿständlich H. Johann Linder und H. Johann Niclaus Mannberger in Ermanglung verwanther aus Mittel E.E. Kl. Rath deputiret
in gegensein Joh: Philipp Fleckhammer Küßners als vogt Mariæ Dorotheæ Köbelin – schuldig seÿen 100 pfund
unterpfand, ihre behaußung c. appert: in der Tucherstub gass, einseit neben Christian Röderer anderseit neben Philipp Fischer hinten auf den gerbergraben

Simon Jacques, cabaretier à l’enseigne de la Fontaine royale, et sa femme Ursule Traumer hypothèquent la maison au profit du chirurgien Pierre Grateloup

1717 (8.3.), Chambre des Contrats, vol. 590 f° 157
Simon Schack Cabaretier à La fontaine Royale und Ursula geb. Traumerin beÿständlich H. Joh. Frantz Michel Schenck E.E. großen Raths alten beÿsitzers und H Joh: Reinholdt Dulsecker buchführers
in gegensein H. Pierre Grateloup chirurgi – schuldig seÿen 37 pfund
unterpfand, ihr hauß c. appert: in der Tucherstueb gass, einseit neben Cristmann Röderer anderseit neben Joh: Philipp Fischer hinten auf den graben

Le notaire Christophe Michel Hoffmann dresse l’inventaire de la succession d’Ursule Treimer, femme du cabaretier à la Petite fontaine. L’inventaire n’est pas conservé mais les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les héritiers non bourgeois doivent régler le droit de détraction.

1735, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1375
Inventarium über weÿland Frauen Ursulæ Cochat gebohrner Träumerin des Brünel wirths geweßener Haußfrauen seel. Verlassenschafft

1735, Livres de la Taille (VII 1178), f° 47
Freÿburger. F. N. 6683 – Weÿl. Fr. Ursulæ gebohrner Träumerin H Simon Jacques Würths Zum brünnel und Burgers alhier Ehel. haußfrauen Verlaßenschafft, inventirt H. Not. Hoffmann.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 41 – 70 lb 1 ß, Verstallte hiengegen 400 fl.
Extat kein Stallgeltt
Gebott – 2 ß 8 d
Abhandlung – 5 ß 6 d – Summa 8 ß 2 d
Abzug. H. Carl Jacques der Würth Zu Schlettstatt hat Von Mütterlichem Erbe den Erbgulden Zu erlegen mit 10 ß
H. Georg und Fr. Maria Ursula gebohrne Jacques Von 36. lb 7 ß d den Abzug mit 3. lb 12 ß9 f
dt. 21. Maÿ 1738.

La maison est vendue par adjudication judiciaire au chirurgien Jean Beauvalet le 3 mai 1719. Comme il n’est ni manant ni bourgeois, il demande aux Conseillers et aux Vingt-et-Un l’autorisation de conserver son achat. Il déclare avoir l’intention de continuer à servir le chirurgien Pierre Grateloup quelques années avant de s’établir et qu’il a dû acheter la maison pour ne pas perdre sa créance.

1719, Conseillers et XXI (1 R 202)

Jean Beauvalet halt an umb Erlaubnuß ein in der Ganth angenommenes hauß Zu behalten. 99. erhalt solche mit gewißen Conditionen. 150.
(p. 99) Sambstag d. 6. Maÿ – Lt. Mosseder, Nôe Jean Beauuallet bedienten beÿ H. Pierre Grateloup Chirurgo derselbe hat laut gegenwärtigen Extractus ganth Protocolli Vom 3.ten huius ein hauß, auff Welchem er der letzter Creditor hypothecarius war, im ganth über sich nehmen müßen, und den Pfundzoll mit übrigen unkosten erleiden, Weilen er aber nicht burger, alß bitt unterthänig ihme gnädig Zu erlauben, daß er solch hauß behalten möge.
ist Erkandt, Soll forderist Von dem Imploranten per Deputatos Vernommen Werden, ob er nicht Wolle sich in allhiesigen Burgerrecht oder Wenigstens den Schirm begeben, und auff dessen erfolgende Erklärung ferner ergehen, was recht ist. Deputati umb so wohl den bescheid anzuzeigen, als des Imploranten Erklärung anzuhören, H. XV. Leitersperger und H. Reineri.

(p. 150) Sambstag d. 17. Junÿ – H. XV. Leitersperger und H. Reineri referiren, daß Sie Zufolg des d. 6. Maÿ iüngst ergangenen Interlocuti Jean Beauuallet Vor sich beschieden und befragt, Ob er nicht wolle sich in allhiesiges Burgerrecht oder Wenigstens den Schirm begeben, Welcher sich dahin als garçon Chirurgien beÿ H Grateloup Seruire, auch noch ein paar iahr also Zu Verbleiben, nachgehendts aber sich allhier Zu establiren gesinnet seÿe, übrigens Wäre er genöthiget Worden das hauß quæstionis in der ganth anzunehmen, Wann er seine forderung nicht Völlig habe verlieren Wollen.
ist Erkandt, Wird der geschehene Ganthkauff Sine præjudicio et consequentia mit diesem anhang Obrigkeitlichen Confirmirt und bestättiget, daß der Implorant sich in allhiesigen Schirm Zu begeben und denen gewohnlichen oneribus, das Einstandts Recht ausgenommen, in der Contract: Stub præsentibus Dominis Deputatis Zu submittiren schuldig seÿn solle. Deputati ÿdem.

Le garçon chirurgien Jean Beauvalet loue la maison au rémouleur Pierre Denoyé

1720 (17.10.), Chambre des Contrats, vol. 594 f° 495
Jean Beauvallet Garçon Chirurgien
in gegensein Peter Du Noyer des Scheerschlieffers und schirmers
verlühen, ein hauß mit allen zugehörden in der Tucherstueb gaß neben dem graben, auff 2 Jahr lang anfangend auff Michaelis 1720 – um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund

Jean Beauvalet loue la maison au revendeur manant Mathurin Bichon

1722 (4.8.), Chambre des Contrats, vol. 596 f° 462-v
Jean Beauvalet
in gegensein Mathurin Bichon des grempen und Schirmers
verlühen, Eine Behausung und hoffstatt cum appertinentÿs in der Tucher: stub gaß, einseit neben Röderer dem Rothgerber hinten auff den gerbergraben – auff 3 nacheinander folgenden jahren anfangend von nächstkünfftigen Michaelis, um einen jährlichen Zinß nemlich 25 pfund

Jean Beauvalet loue la maison au tanneur Jean Léonard Rœderer

1724 (3.2.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 49
Jean Beauvallet garçon Chirurgien und Schirmer
hatt in gegensein Johann Leonhard Röderer des Rothgerbers
entlehnt, Eine gantze behausung nichts davon ausgenommen allhier in der Tucherstubgaß einseit neben Christmann Röderer dem Rothgerber anderseit neben. Johann deürkauff dem Kürßner hinten auff den gerbergraben, mit allen derselben gebäuden, begriffen und gerechtigkeiten – auff 1 jahr lang anfangend auff Annunciationis Mariæ – um einen jährlichen Zinß nemlich 60 gulden

Chirurgien et valet du secrétaire de l’Intendant Peloux, Jean Beauvalet loue la maison au postillon manant Nicolas Febvre

1728 (10.5.), Chambre des Contrats, vol. 602 f° 209
Jean Beauvallet Chirurgus und Kammerdiener beÿ H. Peloux Secrétaire de Mgr l’Intendant
hatt in gegensein Nicolas Febvre des Postillons und schirmers [unterzeichnet] feure
verlehnt, Eine Behausung und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten in der tucherstuebgaß, einseit neben Christmann Röderer dem Rothgerber Anderseit neben NN dem Kürßner hinten auff den Gerbergraben, nichts davon ausgenommen – auff dreÿ nacheinander folgenden jahren anfangend von Johann Baptistæ fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 50 gulden

Originaire de Greneville en Beauce, le cabaretier Jean Beauvalet épouse en 1731 Catherine Gaudemar : contrat de mariage, célébration
1731 (11. 7.bre), Not. Lhanneur de Chantelou (6 E 41, 986)
Mariage du 11. 7.bre 1731 – furent presens Sr Jean Beauvallet hôte du cabaret ayant pour enseigne l’écurie neuve rue Ste Elisabeth aud. Strasbourg y demeurant natif de Grenneuille en Orleannois fils majeur de deffunts Sr François Beauvallet et Dlle Françoise Dauid Ses pere et mere stipulant pour lui et en son nom d’une part
Et Sieur Melchior Gaudemar manancier de cette d° ville demeurant rue St Elisabeth stipulant pour Dem.le Catherine Gaudemar sa fille mineure et de deffunte Dem.le Salomé Baptiste Son épouse, ses pere et mere, lad. Dem.lle Catherine Gaudemar a ce presente pour elle et de son consentement d’autre part
Les pere et mere de la future épouse lui constitüe en don la somme de 4800 liures provenantes du don gratuit et des deniers du Sr Pierre Gaudemar chef de cuisine de son Excellence Monseigneur le Comte de Passionné Nonce de la Sateté auprès de l’Empereur
(signé) jean Beauuallet, Catherine Gaudemar, Melchior Gaudemar

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 423)
Hodie 17 Septembris Anni 1731 (…) conjuncti sunt Joannes Beauvallet filius Francisci Beauvallet et Franciscæ David conjugum oriundus ex diœcesi Aurellanensi et Catharina Gaudemar filia Melchioris Gaudemar manensis argentinensis et Salomé Baptiste cinjugum ambo in hac parochiâ nostrâ commorantes (signé) jean Beaucaller, caterine Gaudemar (i 228)

Jean Beauvalet et Catherine Gaudemar font dresser un état de leur fortune pour devenir bourgeois (le registre de bourgeoisie manque entre 1737 et 1740)
1738 (12. Nov.), Not. Koch (Matthias, 6 E 41, 504) f° 129
persönlich erschienen H. Jean Beauvallet, der Gastgeber und bißheriger Schirms Verwandter allhier v. beneben ihme Fr: Catharina gebohrne Gaudemar, deßen Eheliche Haußfrau, die zeigten mir dem Notario an, Wie daß sie willens seÿen beÿ allhießigem hochlöbl. Magistrat das burger recht unterthänig zu suchen, mich Notarium requirirend, uch möchte deren Eigenthümliches Vermögen Verzeichnen
Wein und Faßen 280, Capital 350 (…)

Le chapitre Saint-Thomas donne quittance à Jean Beauvalet d’un capital garanti sur la maison

1739 (16.4.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 196-v
des hochwürdigen Stiffts und Capituls zu St Thomas Cistarius senior S.T. H. Johann Andreas Gnilius S.S. Theologiæ D. et Prof. Publ. ord. und Capituli Caninicus wie auch H. Benedict Heinrich Marbach Schaffner allda
hatt in gegensein Jean Beauvallet des traitteur
demnach wohlgesagtes Stifft zu St Thomas auff einer alhier ahne der Tucherstub gaß einseit neben Chrismann Röderer, anderseit neben Johannes Theurkauff dem kürßner, hinten auff den gerbergraben stoßend gelegen, ihme Beauvallet am 3. Maÿ 1719 ahne hiesiger ganth umb 1030 fl. adjudicirte Behausung bißher 50 ahne capital stehend gehabt

Jean Beauvalet meurt en 1743 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans son auberge à la Nouvelle Ecurie, rue Sainte-Elisabeth. Les experts estiment la maison rue des Drapiers à 225 livres. La masse propre à la veuve est de 2 202 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 254 livres, le passif à 3 362 livres.

1743 (25.2.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 53) n° 1795
Inventarium über Weÿl. des Ehrengeachten H. Jean Baptiste Beauvalet des geweßenen wirths zum Stall und burgers alhier Zu Straßburg nunmehro seel. Verlaßenschafft, auffgerichtet in Anno 1743. – nach seinem Freÿtags den 11.ten Januarÿ jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen hientritt hie Zeitlichen Verlaßen, Wie solche Verlaßenschafft auf freundfleißiges ansuchen erfordern und begehren des Ehrengeachten Meister Frantz Nicker, des Zimmermanns und burgers alhier, als geordnet und geschworenen Vogts Catharinæ, Claudinæ und Jean Baptiste aller dreÿ gebohrer Beauvalet, so der verstorbenen seel. mit hernach vermelter seiner hinterbliebenen wittib ehelich erziehlt und ab intestato zu gleichen portionen und antheÿlern Zu Erben Verlaßen, und weillen bemelte Zweÿ ältere Kinder und töchtere beÿ ordnung gelaßen worden, mithien dißorts ohnverburgert als ist in deren Nahlen beÿ E: E: Kleinen Rath unterthänig erbetten und gnädig deputirt worden S. T. H. Johann Gottfried Zeiß wohlermelten E: E: Kleinen Raths hochansehnlichen beÿsitzer, so den geschäfft in persohn abgewarttet, heut dato ordnungs mäßig inventirt und ersucht, durch die tugendsame Frau Catharinam Beauvalet gebohrne Gaudemar die hinterbliebene wittib, mit hülff und beÿstand des Ehrengeachten Meister Jacob Seemann Maurers Steinhauers und burgers alhier ihres geordneten Curatoris (…) So beschehen Straßburg den 25.ten Februarÿ 1743.

In einer allhier zu Straßburg ane St. Elisabethen gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hieunten eingetragenen behausung, befunden worden, wie folgt
(f° 9) Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung, die Gastherberg Zum Neuen Stall genand, sambt höfflein, hindergebäu, bronnen und hoffstatt, mit allen deroselben gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane St. Elisabethengaß, einseit neben Hannß Georg Datten, geweßten Metzgers Erben, anderseit neben Hannß Georg Greiner dem Tabackbereiter, hinden auf dem Schauenburgischen hoff stoßend, darzwischen ein allmend gäßlein ist, worein eine thüer aus dießem hauß gehet, so vor freÿ Ledig eigen durch (die Werck Meister) vermög überschickter Schrifftlicher Abschatzung Vom 11.ten Martÿ 1743. angeschlagen pro 400 lb.
Über dieße behaußung welche der Verstorbene seeliger von weÿl. H. Pierre Gaudemar ehemaligem Chef de Cuisine de Monsgr. Passioney Ertzbischoffen von Epheso und bäpstlichem Nuntio am Kaÿserlichen hoff Zu Wien, als deßen per Testamentum instituirter Universal Erb ererbet, ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhießiger Cancelleÿ Contract Stub gefertiget und mit dero anhangendem Insiegel corroboriret de dato 16.ten Januarÿ Anno 1731.
It. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg ane der Tucherstub gaß, einseit neben H Christman Röderer dem Rothgerber, anderseit neben Johann Deur Kauff dem Kürßner hinden auf den Gerbergraben stoßend, so gegen Männiglichen freÿ Ledig eigen und durch Vorbenahmbste der Statt Straßburg Hn Lohner und geschworne Werckmeistere inhalt angeregten Abschatzungs Zeduls Vom 11. Martÿ 1743. æstimirt vor 225. lb. Darüber besagt ein teutscher pergamentener ganth Kauffbrieff mit E. E. Kleinen Raths der Statt Straßburg anhangendem Insiegel bekräfftigt datirt den 3. Maji Anno 1719.
(f° 11) Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Der Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. goldener Ring 2, Sa. Schulden 1000, Sa. Ergäntzung 1200, Summa summarum 2202 lb
Der Erben ohnverändert und Theilbare Nahrung, Sa. haußraths 177, Sa. Frucht 7, Sa. Wein und Lehrer Vaß 92, Sa. Silbers 67, Sa. baarschafft 10, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 275, Sa. Eigenthumbs ane häußern 625, Summa summarum 1254 lb – Schulden 3362 lb, passiv onus 2202 lb
Mehr Schulden als Nahrung dem Stall Tax nach 27 lb
Copia der Eheberedung (…) a Strasbourg l’an 1731 le 11 septembre, Lhanneur, Notaire royal
Copie du testament. Aujourd’huy Seiz. septembre 1737 (…) fut present le Sr Pierre Gaudemar, ci devant Chef de cuisine de son Excellence Monseigneur Passionet archeveque de fez nonce apostolique à la Cour imperiale de Vienne, led. Sr gaudemar etant de presant en cette ville logé en sa maison située Rüe Ste Elisabeth paroisse St Louis (lequel a ) présenté et exhibé le présent Cahier clos de soye noire (…) donne et legue à Jean Pierre Gaudemar et à Jean Joseph Gaudemar mes deux neveux a chacun la Somme de 2000 liures (…) à Damle Catherine Gaudemar ma niece femme de Jean Beauvalet manancier de Strasbourg la somme de 2000 liures (…) institue pour mon héritier seul unique et universel led. Sr Jean Bauvalet mon neveu du chef de sa femme (…) aujourd’hui 16. aoust 1738
Abschatzung dem: 11. Martÿ: 1742. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H Johann wowalle deß geweßenen wirthß seel. hinder Laßenen Frau wittib und Erben, ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg auff der Elßbetter gaßen gelëgen, ein seitß Neben einen Allmënt gäßlein, anderseitß auch auff herrn allmend, hinden auff dem schauenburger hoff Stoßend, welche behausung unden ein gangß rëchter handt, ein Stuben, daß hauß Ehren Linckerhandt die ordians Stuben hinden daran ein höffell Kleiner Stall getrëmbter Keller und bauch Küchell oben dar auff ein Stuben Kuchen Zween Camren, hauß Ehren wor über daß tach mit einer unbesetzten bienen darinnen dreÿ Camren so mit diellen Zu geschlagen ein alter tachstull mit höltzren gäblein sambt aller gerechtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt vor und Umb Acht hundert Gulten
Der 2.te Begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Tucher Stub gaßen gelegen, Ein seitß Neben Christmann rötterer dem Rothgerber, ander seitß an Johanneß teurkauff dem Kürschner hinden auff dem gerber graben Stoßend welche behausung sehr schmall So unden ein gangß ein schmaleß haus Ehren darinnen der herdt, hinden daran ein Stuben, Kleiner getrëmbter Keller, oben dar über widerum ein Stuben hauß Ehren darinnen der herdt, under dem tach Zweÿ Camren ein alter schlechter tach stull unbesetzte bienen und holtzerer gebell, sambt aller gerechtig Keit wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt vor und Umb Vier Hundert Vünffzig Gulten. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meister, [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhof

Catherine Gaudemar se remarie avec Jean Louis Pillon en 1744.

Le menuisier Jean François Nicker rend compte de la tutelle des biens qui appartiennent à Catherine Beauvalet, mariée à Charles Vidal, à Claudine Beauvalet et à Jean Baptiste Beauvalet qui est mort.
1750 (1.3.), Not. Oelinger (J. Jacques, 35 Not 57) n° 1458
Bericht ane statt Rechnung Mein Johann Frantz Nicker Zimmermann vnd Burgers allhier Zue Straßburg alß geordnet vnd geschworenen Vogts Catharinæ, so dermahlen verheuratet ane H. Charles Vidal Secretaire beÿ Monseigneur le Baron de Trelans, Claudinæ und Jean Baptiste, welcher aber ohnlängst verstorben, weÿland herrn Jean Baptiste Beauvalet geweßenen Würts zum Stall und burgers allhier Zue Straßburg mit fraun Catharinæ gebohrner Gaudemar der hinterbliebenen Wittib Ehelich erziehlter und nach tod verlaßene dreÿer Kinder, Inhaltend, was ich de anno 1743. biß den 1. Martÿ 1750. Ihrentwegen eingenommen vnd ausgegeben auch sonsten Verhandelt vnd Verrichtet habe. Erste Rechnung dieser vogteÿ.

Inventaire dressé en 1769 après la mort de Catherine Gaudemar.

Catherine Gaudemar femme de l’aubergiste Louis Pillon vend la maison au fabricant de chaises Jean Laurent Riss

1767 (23.4.), Chambre des Contrats, vol. 641 /1 f° 262-v
Catharina geb. Gaudemar Louis Pillon des wirths ehefrau
hatt in gegensein Johann Lorentz Riß des sesselmachers
eine behausung und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, ane der Tuchstubgaß, einseit neben Christian Röderer dem gerber anderseit neben (-), hinten auff den Gerbergraben – umb 375 pfund

Jean Laurent Riss qui a acquis la maison pour le compte de ses parents manants Jean Georges Riss et Félicité Heyd reconnaît avoir réglé le prix d’achat de leurs deniers et leur en cède la jouissance. L’inventaire dressé en 1776 expose que cet arrangement a évité qu’un bourgeois entre en possession de la maison si elle avait été acquise par des manants.

1768 (23.4.), Not. Humbourg (6 E 41, 130)
Jean Georges Riss faiseur de chaises manancier en cette ville et felicité heyde d’une part
et le Sr Jean Laurent Riss leur fils Bourgeois faiseur de chaises demeurant en cette ville d’autre part
Lesquelles parties sont convenues de ce qui suit, le Sr Riss fils reconnoit que ses père et mère ont fourni la somme de 400 livres et les Lods et frais de passation et expedition du contrat d’acquisition de la maison qu’il a achetée de la dam.le pilon née Gaudemar par acte (à la) Chambre des Contrats le 23. avril 1767 et promet de rapporter aux successions futures desd. ses père et mère non seulement ladite somme de 400 livres mais aussi les frais de réparation et amelioration que lesd. ses père et mère ont faits à ladite maison
led. S Riss fils (…) leur donne pour leurs vies durantes l’usufruit et jouissance de ladite maison située rue des drappiers vers la grande Stadel gass avec toutes ses appartenances et dépendances sans exception

Natif de Strasbourg, le tourneur Jean Georges Riss épouse en 1735 Félicité Heyd, fille du mesureur d’avoine Jean Heyd : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Contrat de mariage d’entre Le Sieur Jean George Riss garçon Tourneur et Dlle Felicité Heyde du 31 mars 1735. (…) furent presens le Sieur Jean George Riss Tourneur de profession fils de feu Sr Jean Riss, vivant Marguillier de la Paroisse St Etienne et de Dlle Claude Catherine Paillot, assisté de lad. Dlle sa mere d’une part, Et Dlle Felicité Heyde, fille du Sieur Jean Heyde, Bourgeois et mesure[u]r des avoines pour le service du Roy en cette dite ville, et de feue Dlle Marie Madeleine Hechler, assistée dudt. Sieur Son Pere d’autre part – Fait à Strasbourg ce 31. avril 1735, Jean Christophe Fingado Notaire – Collationé et trouvé conforme à son original deposé au greffe du petit Senat, à l’instant rendu par le soussigné notaire à Strasbourg le 19 aoust 1749. Euth

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 48)
Hodie die 18° Mensis Aprilis anni 1735 tribus proclamationibus in parochia nostra totidem in Ecclesia parochiali ad Stum Stephanum intra Argentinam factis (…) matrimonii vinculo conjuncti sunt Joannes Georgius Rÿss filius Joannis Rÿss et Catharinæ Palliot filius argentinæ natus et Felicitas Heidin filia Joannis Heid civis huius urbis et Magdalenæ hechlerin (signé) Jan gorige Rÿs, felitzitas heitin (i 27)

Jean Georges Riss et Félicité Heyd font dresser un état de leurs biens pour que la femme puisse retirer ses apports. L’inventaire est dressé Grand rue dans la maison du sellier Philippe Scholl. La masse propre à la femme s’élève à 48 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 149 livres, le passif de 61 livres.
1750 (10.3.), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 958) n° 10
Inventarium über Herrn Johann Georg Rißen, des Seßelmachers, und Fraun Felicitas gebohrner Heÿdin, beede Eheleuthe und Schirmere allhier, dermalen tam active quam passive besitzende Nahrung auffgerichtet Anno 1750 – ursachen die Ehefrau das ihro Zugehörde Vermögen Zubeziehen und zu salviren gedencket, inventirt durch Sie beede Eheleuthe selbst, und Zwar die Ehefrau mit assistentz herrn Joh: Georg Mandersch J.U.L. wie auch burgers allhier (…) So beschehen allhier Zu Straßburg auf Dienstag den 10. Martÿ 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane der langen Straß gelegenen H: Philipp Schollen dem Sattlern und burgern allhier, eigenthümlich zuständigen von beeden eingangs gedachten Eheleuthen Lehnungs weiß bewohnenden behaußung, befunden worden wie folgt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Ehefrauen vermögen, hausrath 11 lb, schulden 37 lb, summa summarum 48 lb
Der dreÿen Kinder Pfetter u. Göttel geld
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Ehefrau Vermögen so in dero umb und ane ihren leib gehörige Kleÿdung und weißem Gezeug bestehet 11, Schulden 37, Summa summarum 48 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns und theilbare Nahrung unter einem Titul beschrieben, Sa. hausraths 75, Sa. Wahr und Werckzeugs 63, Sa. theilbaren Silbers 9, Sa. goldenen geschmeids 13 ß, Summa summarum 149 lb – Schulden 61 lb, In compensatione 87 lb
Contrat de mariage (…) Fait à Strasbourg ce 31. avril 1735, Jean Christophe Fingado Notaire

Jean Georges Riss meurt en 1776 en délaissant trois enfants. La maison est portée à son prix d’achat, soit 375 livres. L’actif de la succession s’élève à 472 livres, le passif à 372 livres.

1776 (30.11.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1464) n° 351
Inventarium über Weiland Johann Georg Riß, des gewesenen Sesselmachers und Schirmers allhier Zu Straßburg Verlaßenschaft aufgerichtet Anno 1776 – nach seinem den 17.den dieses Monats und Jahrs, aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt, Zeitlichen verlaßen hat.Welche Verlaßenschaft sowol auf Ansuchen Fr. Felicitas geborner Heÿdin, der hinterbliebenen Wittib, beÿständlich Hn. Georg Friedrich Nenter, Notarii publici und practici alhier, als auch der gleich nach diesem Eingang benamsten Erben (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auf Sambstag den 30. Novembris Anno 1776.
Der Verstorbene hat ab intestato zu seinen einigen Erben hinterlaßen benandlich, 1. Andreas Riß, den Seßelmacher und Burger alhier, hiebeÿ Zugegen, 2.do Mariam Elisabetham Seßlerin geborner Rißin, Antoni Seßler des tagners und Schirmers allhier Ehefrau, dieses ihres Ehemanns der Inventur persönlich beÿgewohnet So dann 3.tio Johann Lorenz Riß, den Seßelmacher und Burger alhier, so auch dieser Inventur in Person abgewartet, Alle dreÿ des Verstorbenen mit Eingangs gedachter seines hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugte Kinder und ab intestato zu gleichen Antheiler nachgelaßene Erben.

In einer alhier Zu Straßburg ane der Tucher Stubgaß gelegenen und hiehero gehörigen behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 4-v) Eigenthum ane einer Behausung. Neml. eine Behaußung und Hoffstadt, samt allen deroselben Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten u. Gerechtigkeit gelegen alh. Zu Strasb. ane der Tucher stub gaß eins. neben H. N. Haderer dem Rothgerber anders. neben Mr Bein dem Kiefer und hinten auf den Gerber Graben stosend, so über hernach eingetragenen u. darauf haftendes Capital freÿ ledig und eigen seÿe und wird dieselbe so wie der Verstorbene sohn dieselbe in A° 1767 erkaufet hat, hier ohnpræjudicirlich ausgeworffen pro 375 lb. Über diese behausung besagt ein teutscher perg. Kfbr. in allh. C.C. Stb. gefertiget und mit deroselben aufgedrucktem größern Insiegel verwahret, datirt den 23.ten Aprilis 1767, Ferner eine vor H. Humbourg ehemaligen Notario Regio dahier zwischen dem Verstorbenen, der hinterbliebenen Wittib und Johann Lorentz Riß dem Sohn und Käufer bemelter behausung, desfalls errichteter Vergleich sub dato 23. Aprilis 1768. So dann ein anderwärtiger zwischen dißorts hinterbliebener Wittib und des Verstorbenen Kindern und Erben vor H. Lacombe Notario Regio dahier den 7. Decembris 1776 getroffener Vergleich. Aus erstangeführten Documenten erhellet daß Johann Lorentz Riß der Sohn bemelte behaußung um Verhütung des Zugrechts, in deme seine Eltern unverburgert waren, als ein burger dieser Stadt zwar erkauffet, solcher Kauff aber nur im Nahmen gedachter seiner Eltern geschehen seÿe, maßen letztern, nach dem Vergleich de 1768 nicht nur der abgeführten Kauffschilling von 100 lb sondern auch den Pfundzoll und die Verschreibungs Gebühr aus ihren eigenen Mitteln entrichtet haben, wie Er der Sohn und Käufer bekandt, sich so dann auch durch berührten Vergleich de 1776 unterworffen, der hinterbliebenen Wb. nicht nur den Genuß derselben lebens lang zu laßen, sondern biß auch die behaußung nach ihrem Absterben offentlich und ane den meistbietenden solle verkauft und einem jeeden seiner Geschwüsterden und Miterben ane dem Erlös participirender dritter theil behändiget werden, der Ursachen dann vorerwehnte behausung samt Zugehörden gegenwärtiger Verlassenschafft active und das auf derselben hafftende Capital der 275 lb. d. passive, jedoch jeder männiglich ohne Nachtheil und mit vorbehalt eines jeden Rechten, hier einverleibt worden.
(f° 5) Waar und Werckzeug Zum Seßelmachen gehörig
Series rubricarum hujus Inventarii, Sa. hausraths 32 lb, Sa. Waar und Werckzeu Zum Seßelmachen gehörig g 41 lb, Sa. Silbers 17 lb, Sa. Eigenthums ane einer behausung 375 lb, Sa. Schulden 4 lb, Summa summarum 472 lb – Schulden 372 lb, Nach deren Abzug 99 lb
Copia der Eheberedung (…) le 31. avril 1735, Jean Christophe Fingado, Notaire juré

La veuve et ses enfants exposent infructueusement la maison aux enchères

1777 (21.3.), Not. Zimmer (6 E 41, 1451) n° 335
Anno 1777, Freÿtag den 21. Martii Nachmittags, auf Ansuchen 1. Fraun felicitas Rißin geborner Heÿdin weiland Johann Georg Riß, des gewesenen Seßelmachers und Schirmers dahier zu Straßburg hinterbliebener Wittib, beiständlich Johann Gottfried Meÿer, des Gastgebers und Burgers alhier, 2.do Andreas Riß, des Seßelmachers und Burgers hieselbst, 3° Fr. Maria Elisabetha Seßlerin geborner Rißin, Anton Seßler, des Tagners und Schirmers dahier Ehefrauen, beiständlich dieses ihres Ehemanns, sodann 4. Johann Lorenz Riß, des Seßelmachers und Burgers alhie, alle dreÿ letztere obgemelten Johann Georg Riß, ehelich erzeugte Kinder und von demselben Zu gleichen Antheilen ab intestato hinterlaßene einige Erben, wurde nach vorhergegangener Publication (…)
zur freiwilligen Versteigerung der in besagten Johann Georg Riß Verlassenschafft eigenthümlich gehörigen Behaußung und Hoffstatt samt allen deroselben begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane der tucherstub: Gaß, einseit neben Hn (-) Haderer dem Rothgerber, anderseit neben Mr (-) Bein dem Kiefer, beden burgere alhier und hinten auf den Gerber: Graben stoßend (um 275 capital verpfändet)
ausgesetzt pro 1000 gulden. Worauf kein Gebott erfolget

Le fabricant de chaises Antoine Riss cède sa part de maison à son frère Jean Laurent Riss

1783 (27.2.), Not. Lacombe (6 E 41, 189) n° 74 – transcrit Chambre des Contrats, vol. 657 f° 216 du 20 mai 1783
auff ansuchen Johann Lorentz Riß, nachstehende erbscession
Andreas Riß der seßelmacher
hatt in gegensein Johann Lorentz Riß des seßelmachers deßen bruder
sein antheil ahne der behausung so sie mit Anna Maria Riß des Antoni Säßler des schirmers ehefrau dero schwester von ihren eltern seel. ererbt in der Tucherstubgaß, einseit neben H. Bein, anderseit neben H. Hatterer vornen gemelte ducherstubgaß, hinten auff den Gerbergraben – um 48 gulden

Lors d’une nouvelle adjudication, Jean Georges Kraußkopff enchérit la maison

1783 (22.4.), Not. Übersaal (6 E 41, 663) n° 19
auf Ansuchen H. Andreas Riß des Sesselmachers, Fraun Maria Elisabetha geb. Rißin Antoni Seßler des tagners und Schirmers Ehegattin, So dann H. Johann Lorenz Riß Sesselmacher
zur freiwilligen Versteigerung einer behaußung und hoffstatt mit allen derselben Gebäuden, begriffen, Weithen, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten an der Tucherstubgaß, einseit neben H. Joh: Jakob Hadterer dem Rothgerger anderseit neben H. N. bein dem Kiefermeister und hinten auf den Rindshäuter oder Gerber Graben – als ein von weÿl. Johannes Riß dem gewesenen Sesselmacher und Schirmer dahier und auch weÿl. Fr. Felicitas geb. Heÿdin ihren Eltern seel. ererbtes guth eigenthümlich zuständig
in der Gastbehausung zum Reebstöckel an der langen Straß gelegen offentlich geschritten, ausgeruffen vor 700 gulden
810 fl, Joh. Georg Kraußkopff
den 29. Aprilis, zwote Versteigerung, 900 fl, Maria Elisabetha Seßlerin geb. Rißin
den 6. Maÿ, 940 fl. Joh. Georg Kraußkopff

Le fabricant de chaises Antoine Riss cède sa part à son frère Jean Laurent Riss

1783 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 216, Not. royal Lacombe, 27 février 1783
auff ansuchen Johann Lorentz Riß, nachstehende erbscession
Andreas Riß der seßelmacher
hatt in gegensein Johann Lorentz Riß des seßelmachers
sein antheil ane der behausung so sie mit Anna Maria Riß der Antoni Säßler des schirmers Ehefrau dero schwester von ihren eltern seel. ererbt in der Tucherstubgaß, einseit neben H. Bein, anderseit neben H. Hatterer, vornen auf gemelten Tucherstubgaß, hinten auff den Gerbergraben – um 48 gulden

Elisabeth Riss femme du journalier Antoine Sessler vend sa part de maison à son frère Jean Laurent Riss qui en devient ainsi seul propriétaire

1783 (20.5.), Chambre des Contrats, vol. 657 f° 217
Fr. Maria Elisabetha Seßlerin geb. Rißin Antoni Seßler des tagners und schirmers ehefrau
hatt in gegensein Johann Lorentz Riß des seßelmachers
den ihro aus elterlicher Erbschafft erblich angefallenen dritten theil vor unvertheilt von und ane einer behausung und hoffstatt mit allen deren übrigen weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane der Tucherstubgaß, einseit neben Johann Jacob Hatterer dem rothgerber, anderseit neben Mr Bein dem kieffer, hinten auff den Gerbergraben – die übrige zweÿ tertz deren der einte ihme als ererbt zugefallen der andere aber von seinem bruder Andreas Riß durch acte vom 27. Februarÿ jüngsthin vor H. Not. Lacombe (…) cedirt – um 122 gulden

Le fabricant de chaises Jean Laurent Riss achète le droit de bourgeoisie le 16 novembre 1765
1765, Livre de bourgeoisie 1762-1769 (VI 285) p. 77
Johann Lorentz Riß, der ledige Seselmacher von hier gebürtig, erhalt das burger. ex speciali gratia umb den alten burger schilling will dienen beÿ E E Zunfft der Zimmerleuth. Jur. den 16. Novembris 1765.

Il devient tributaire chez les Charpentiers le 25 février 1766
1766, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 33)
(f° 51) Dienstags den 25. Februarÿ 1766 – Neuzünfftiger
Erschienen Joh: Lorentz Riß der leedige Seßelmacher producirt Cantzleÿ und Stallschein de dato 16. Novembris 1765. und bittet ihne vermög deßelben beÿ dieser Ehrsamen Zunft als einen Zünftigen Zu recipiren, sub oblato præsanda zu præstiren und die Gebühr zu erlegen. Erkannt Willfahrt, Juravit.

Jean Laurent Riss épouse en 1770 Caroline Françoise Pierret, originaire de Gonnesweiler près de Neunkirchen dans le diocèse de Trèves (en Sarre) : contrat de mariage, célébration
1770 (11.8.), Not. Schaeff (Jean Frédéric, 6 E 41, 873) n° 57
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame Johann Lorentz Riß, der Stroh seßelmacher und Burger alhier, des Ehrengeachten Georg Riß, des ebenmäßigen Stroh seßelmachers und burgers alhier, mit der tugendsamen Fraun Felicitas gebohrner Heÿdin ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich erstgemelten seines Vaters als hochzeiter ane einem
so dann die tugendsame Jungfrau Carolina Francisca Pierret, Mr Joseph Pierret des Peruckenmachers und b. zu Kirn hochgräfl. Salmischer herrschaff, mit der Tugendsamen Feaun Philippina Margaretha gebohrne Bohnin, ehelich erzeugte tochter, so majorennis und ihre Rechten selbsten genieset, mit beÿstand H Joh: Georg Kammerer des Wagners und burgers alhie als die Jgfr. Hochzeiterin ane dem andern Theil
Sambstag den 11. Augusti im Jahr Christi 1770 [unterzeichnet] jean lorant Rÿs com fiancé, Jean georg Rÿs Le pere, carolina francica piret hochzeiterin

Mariage, Saint-Louis (cath. p. 292)
Hodie 14 Mensis Augusti Anni 1770 (…) sacro matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ Conjuncti fuerunt Joannes Laurentius Riss, Ciuis et Sellarum factor hujus urbis argentinensis filius Joannis Riss etiam civis et sellarum factoris et Mariæ Felicitatis Heydin Conjugum Commorans in dicta parochia ad Stum Petrum Seniorem ex una, et Carolina Francisca Pieret Neoconversa, oriundz ex Gennesweiler filiali ecclesiæ parochialis in Neunkirchen archi Diœcesis Trevirensis, Filia Josephi pieret et Philippinæ Margartitæ Bonin Conjugum Commornas in hac parochia ad Stum Ludovicum ex altera partibus (signé) jean lorant Rÿs, Carolina francisca Piret (i 149)

Caroline Françoise Pierret devient bourgeoise par son mari : inscription au registre de bourgeoisie, registre de traitement des demandes
1770, Livre de bourgeoisie 1769-1777 (VI 286) f° 24-v
Carolina Francisca Pierret von Neu Kirchen, erhalt das burgerrecht von ihrem Ehemann Joh: Lorentz Riß dem Sesselmacher und burger allhier um den alten Burger schilling, will dienen beÿ E. E. Zunfft der Zimmerleüth, prom. eod. [22. 9.br. 1770]

(VI 286 bis, p. 163) Zimmerleüth N° 22 den 10.ten 7.bris 1770. – Carolina Francisca Pierret Joseph Pierret deß burgers zu gonnesweÿller in Zweÿbruckischen eheliche tochter, Verehelicht mit Johann Lorentz Riß dem Burger und seßelmacher alhier, Erweißet durch scheine ihre eheliche geburt, Cath. religion, und die richtigkeit deß mariti stall gebühr 500 fl. baar hat Implorantin Vorgewießen den aÿd deß eigenthumb abgelegt und 100 fl. nach ordnung deponirt.
bittet der Maritus ihme den fehler im heürathens so Er unwißend begangen, gnädigst Zu Condonnieren, quo facto die ehefr. a marito umb den alte burger schilling in hiesiges burgerrecht Zu recipiren.
der fehler dem Marito Condonnirt. die ehefr. umb den A. B. recipirt.

Jean Laurent Riss hypothèque la maison au profit du pommadier François Armbruster pour en régler le prix de construction

1785 (17.1.), Chambre des Contrats, vol. 659 f° 19
Johann Lorentz Riß der seßelmacher
hatt in gegensein Frantz Armbruster des schirms verwandten und pomaden händlers, 200 gu zum bau hiernach beschriebener behausung
unterpfand, anfangs gedachte behausung samt zugehörden ane der Tucherstubgaß einseit neben Johann Jacob Hatterer dem rothgerber, anderseit neben Mr Bein dem kieffer, hinten auff den Gerbergraben

Jean (Laurent) Riss meurt en 1794 en délaissant pour héritiers ses neveux et nièces

1794 (14 messidor 2), Strasbourg 2 (6), Not. Knobloch, s.n.
Inventaire et Description de tous les Biens generalement quelconques delaissés par feu le Citoyen Jean Riss faiseur de Chaises décédé en cette Commune de Strasbourg le 10 du mois de floreal L’an Second de la République française une et indivisible – à la requête des héritiers et tuteur Cy après nommés
Le Defunt Jean Riss a delaissés pour ses héritiers sçavoir 1° Christine Riss Epouse de Jean Louis Behr perruquier demeurant à Schiltigheim, présente sous l’autorité dudit son mari, Felicité Riss, fille majeure demeurante en cette commune, assistée de par le susd. Jean Louis Behr son Beau-frère, Matthieu Riss agé de 17 ans garçon mineur absent, représenté par François Koëssler perruquier demeurant en Cette Commune son tuteur (…), les trois enfants de feu André Riss, faiseur de chaises frere du défunt,
2° Elisabeth Sessler, fille mineure procréé de feu Mariane Riss, sœur du deffunt Epouse d’Antoine Sessler garde de Malade demeurant en Cette Commune, présente sous l’autorité de François Koessler son tuteur nommé comme dit est ci-dessus et du dt son pere, tous quatre neveu et nièces du deffunt et Chacun héritier pour un quart de la succession dont Ensuit la Description

Maison appartenante a la succession, une maison avec toutes ses aisances et dépendances scituée à Strasbourg Rue des Drapiers N° 16 d’un Côté Jean Michel Braunwald teinturier de l’autre Côté Jean Jacques Hatterer tanneur sur le derrière le fossé des tanneurs sur le devant la ruë des drapiers, Estimée à 4000 livres. Laquelle dite Maison est Charge d’un Capital de 3200 lib porté cy après
Meubles appartenants a la succession 194 livres, total de la masse active 4194 livres – Dettes passives 3221, Deduction faite 973 livres
acp 24 f° 121 du 17 messidor 2

Les héritiers vendent la maison au chaussetier Jean Henri Fischbach et à sa femme Marie Chrétienne Engelhard

1794 (18 fruct. 2), Chambre des Contrats, vol. 672 n° 1808
cit. François Koessler cabaretier en qualité de curateur de cit. Elisabeth Sessler veuve de Jacob Eckardsweiler caporal au 62° régiment d’infanterie de la République et comme tuteur de Jean Baptiste Riss mineur, cit. Louis Behr peruquier à Schltigheim en qualité de mari et légitime administrateur des biens de Chrsitine Riss son épouse, cit. Félicité Riss femme de cit. Nicolas Janneson conducteur en chef d’artillerie, tous neveux et nièces de feu cit. Jean Riss faiseur de chaises en vertu de plusieurs enchères confirmées par jugement d’hier
au cit. Jean Henri Fischbach fabricant de bas et Marie Christine Engelhard assitée de cit. Jean Jacques Wunderer et Ulric Maturée
une maison avec toutes ses appartenances, droits et dépendances existante dans la succession de feu Riss rue des Drapiers anciennement actuellement rue des Volontaires n° 16, d’un côté le cit. Hadterer tanneur, d’autre le cit. Braunwald teinturier, derrière le fossé des Tanneurs ci devant maintenant fossé des Jacobins – moyennant 7400 livres
[joint] jugement du Tribunal du District de Strasbourg du 17 fructidor
enreg. 22 fru. F°

Les Quinze dispensent Jean Henri Fischbach du tour de compagnon
1772, Protocole des Quinze (2 R 183)
(p. 74) Sambstags den 22.ten Februarii – Idem [Osterieth] nôe Johann Heinrich Fischbach des ledigen Hosenstrickers und Meisters sohns Von hier C. E. E. Meisterschafft der Hoßenstricker Obermr. bitt den Implorant gnädig von den Wanderjahren zu befreÿen, bezieht sich deßfalls auf mitgehende Erkanntnus vom 15. hujus, Claus nôe des Obermrs. setzts. Osterrieth bitt ablesung und wie darinnen.
Erkandt, daß der Implorant gegen ersetzung der uncosten von denen Wandersjahren dergestalten Zu dispensiren, daß er besagte Zeit alhier Verarbeite.

Fils de chaussetier, Jean Henri Fischbach épouse en 1781 Marie Chrétienne Engelhard, veuve du tisserand Jean Adam Jœrger, d’Ingwiller : contrat de mariage, célébration
1781 (25.6.), Not. Stoeber (6 E 41, 1260) n° 104
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsam und bescheidene Mr Johann Heinrich Fischbach, der ledige Strumpfstricker so majorennis weil. Mr. Joh: Conrad Fischbach des gew. Strumpfstrickers u. Bs. alhier mit Fr Barbara geb. Wundererin seiner hinterbl. Wb. erzeugter Sohn als hochzeiter beiständl. Philipp Fischbach, des Wächters und Bs. alhier seines Vetters wie auch Mr Ulrich Maturé des Schneiders u. B. alhier seines Schwagers ane einem
So dann Dr. Maria Christina geb. Engelhardin weil. Joh: Adam Görger des Webers u. B. Zu Ingweiler hinterl. Wittib als Braut beÿständlich Mr Joh: Michael Jakob des Hufschmidts und Bs. alhier ihres Anverwandten am andern Theil
Straßburg Montags den 25. Juny Anno 1781 [unterzeichnet] Johann Heinrich Fischbach als Hannß, x der hochzeiterin handzeichen

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 150-v, n° 23)
1781 seind den Elfften und Zwölfften Sonntag nach Trinitatis proclamirt und den dritten Septembris copulirt worden Johann Heinrich Fischbach lediger strumpfstricker weil. Mstr. Johann Conrad Fischbachs, gewesenen Strumpffstrickes und burgers allhier und fr. Barbarä gebohrner Wunderin ehelicher Sohn und Fr Maria Christina gebohrne Engelhardtin weil. Johann Adam Görgers gewesenen Webers und burgers Zu Ingweiler hinterlaßene Wittwe [unterzeichnet] Johann Heinrich Fischbach als Hochzeiter, + dieses Zeichnet die hochzeiterin (i 155)

Veuf, Jean Adam Jœrger épouse en 1772 Marie Chrétienne Engelhard, fille de journalier
Mariage, Ingwiller (luth. p. 124)
Anno 1772 Dienstags den 6.ten 8.bris wurde nach dreimahliger proclamation ehelich copulirt und eingesegnet Mstr Johann Adam Joerger der burger und verwittibte Weber dahier und Maria Christina wyland Johann Philipp Jacob Engelhards des gewesenen burgers und tagners dahier ehel.hinderl. tochter [unterzeichnet] hannß Adam Jörger als hoch zeÿter, der hochzeiterin handzeichen (i 67)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison Dillemann au Vieux-Marché-aux-Vins. Ceux du mari s’élèvent à 56 livres, ceux de la femme à 222 livres.
1782 (17.1.), Not. Stoeber (6 E 41, 1244) n° 261
Inventarium über Meister Johann Heinrich Fischbach des Strumpffstrickers und Fraun Mariä Christinä Fischbachin geb. Engelhardin beeder Eheleuthen u. brn. allhier einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen auffgerichtet Anno 1782. – in ihrem den 2.t Herbstmonat des abgewichenen 1781.gsten Jahrs angetrettenen Ehestand Zugebracht haben (…) weilen die Requirenten in ihrer vor mir Notario den 25.ten Juny vorigen Jahrs errichteten Eheberedung §° 1. ein ohnverändert und vorbehalten Gut stipulirt haben (…) So geschehen in der allh. Zu Straßb. am alten Weinmarckt gelegen H. Dillemann dem garde zuständigen und dißorts Zum theil lehnungs weise bewohnenden behausung in gegensein H Johann Jacob Arnold des Schwartzbeck. u. brs allhier der Ehefrauen erbettenen beÿstandts Straßb. Donnerstags d. 17.ten Januarÿ 1782.
Series rubricarum hujus inventarii. des M. Vermögen, Sa. Sergenwercks 7, Sa. Silbers 6, Sa. Activ: schulden 25, Summa summarum 39 lb – Wird nun dazu gerechnet die hälfte an den haussteuren mit 27 lb, des Ehemanns zugebrachtes Vermögen 56 lb
Solchemnach wird auch der Ehefraun zugebrachtes Guth berzeichnet, Sa hausraths 59, Sa. Silbers 6, Sa. Gold, Sa. Baarschafft 46, Sa. Activorum 83, Summa summarum 195 lb – Hierzu kommt zue Zu erfordern habende hälfte an gleich hierauf beschriebenen haussteuren mit 27 lb, der Ehefraun zugebrachtes Guth 222 lb.

Jean Henri Fischbach meurt en 1795 en délaissant deux enfants. La masse propre à la veuve est de 897 livres tournois, celle propre aux héritiers de 503 livres. L’actif de la communauté s’élève à 7 958 livres, le passif à 7 863 livres.

1795 (5 floréal 3), Strasbourg 7 (7), Not. Stoeber n° 1121
Inventarium über Weiland burgers Johann Heinrich Fischbach gewesenen Strumpfstrickers allhier, so 6 Wochen nach Michaelis vorigen Jahrs mit tod abgegangen Verlaßenschafft
der abgeleibte hat zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen 1. Johann Heinrich Fischbach so den 3. November 1782 und 2. Mariam Catharinam so den 25. Julÿ 1784 zur welt gekommen, beede mit der Wittib Fr. Maria Christine geb. Engelhardin erzeugte Kinder, als vormund ernannt b. Ulrich Mathuré Schneider
vor mir den 25. junÿ 1781 errichtete Eheberedung

in der an der tucherstubgaß N° 16 gelegen und in diese Verlaßenschafft gehörigen behausung
Ergäntzung Not. Stöber den 17. Januarÿ 1782 aufgerichteten Inv.y
Eigenthum an einer behaußung. Nemlichen eine behaußung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen und zugehörden alhier an der tucherstubgaß N° 16 einseit neben b. Hatterer Rothgerber 2.s neben b. braunwald Färber hinten auf den Gerbergraben ziehend, vermög der in allhies. C. C. Stub den 18. fructidor vorigen Jahrs passirten Kauffverschreibung acquirirt worden vor 7400 livres
Berechnung, der Wittib ohnverändert, hausrath 260 li, haussteur (132) 66 li, silber 35 li, Ergäntzung 610 li, Summa summarum 972 livres – Schulden 75 li, bleibt 897 livres
der Erben vermögen, hausrath 218 li, Silber 46 li, activ schulden 75 li, Ergäntzung 164 li, summa summarum 503 livres
das theilbare Gut, hausrath 482 li, Werckzeug 76 li, behaußung 7400 li, Summa summarum 7958 livres – Schulden 7863 li, Nach deren Abzug 95 li – den 9 pluviose
Enregistrement, acp 39 F° 62 du 19 pluv. 4

La maison revient à son fils cordonnier Henri Fischbach qui épouse en 1813 Marguerite Becker, fille de cordonnier

1813 (27.12.), Strasbourg 4 (44), Not. Stoeber aîné n° 2739
Contrat de mariage – Henri Fischbach, cordonnier, fils majeur de 31 ans de feu Henri Fischbach, tricoteur de bas, et de Christine Engelhard demeurant rue des Drapiers n° 16
Marguerite Becker, fille majeure de Guillaume Becker, cordonnier, et de Salomé Mathiss demeurant rue Ste Barbe avec son père
Enregistrement, acp 124 F° 48-v du 5.1. – communauté d’acquets partageable par moitié

1813 (26.12.), Strasbourg, Not. Stoeber aîné
Consentement pat Christine Engelhard veuve de Henri Fischbach tricoteur de bas au mariage de son fils Henri Fischbach, cordonnier, avec Marguerite Becker
Enregistrement, acp 124 F° 37 du 27.12.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1822 (9.10.), Strasbourg 4 (53), Me Hatt n° 584
Inventaire des apports de Marguerite née Becker veuve de Henri Fischbach, cordonnier, suivant contrat de mariage reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 27 décembre 1813
mobilier 930 francs
Enregistrement, acp 159 F° 133-v du 14.10.

Henri Fischbach meurt en 1827 en délaissant quatre enfants.
1827 (18.12.), Strasbourg 4 (66), Me Hatt n° 3776
Inventaire de la succession de Henri Fischbach, cordonnier décédé le 9 novembre dernier – à la requête de Marguerite Becker la veuve, commune en biens suivant contrat de mariage reçu Stoeber notaire à Strasbourg le 27 décembre 1813, mère et tutrice légale de Henri, Gustave, Emile et Caroline ses quatre enfants issus de défunt – en présence de Charles Louis Koenig relieur, subrogé tuteur
dans la maison mortuaire rue Ste Barbe n° 6
mobilier 25 fr, dettes actives 56 fr, total 84 fr, garde robe 33 fr, total de la masse active 114 fr, passif 1626 fr
Titres et papiers, inventaire des apports dressé par M° Hatt le 9 octobre 1822
Enregistrement, acp 187 F° 59-v du 26.12.

La veuve Marie Marguerite Becker se remarie avec le tisserand Maurice Théophile Hagenschmidt
1831 (26.1.), Strasbourg 4 (73), Me Hatt n° 5847
Contrat de mariage – Maurice Théophile Hagenschmidt, tisserand à Strasbourg, fils majeur de Maurice Théophile Hagenschmidt, passementier audit lieu, et de Marguerite Salomé Zschiederich sa femme d’une part
et Marie Marguerite née Becker veuve avec enfants de Jean Henri Fischbach, cordonnier en ladite ville, d’autre part
acp 202 (3 Q 29 917) f° 159-v du 5.3. – portant réserve d’apports et communauté d’acquets partageable par moitié au décès de l’un d’eux, la future aura l’usufruit viager de toute la succession, plus don de survie par la future au futur de tout ce que la loi lui permet de disposer.
Le futur se constitue en propre une somme de 200 francs en numéraire, les apports de la future sont constatés par inventaire notarié

Jean Henri Fischbach et Marguerite Becker vendent la maison au farinier Jean Henri Windesheim et à Marie Christine Fischbach (beau-frère et soeur du vendeur)

1821 (29.6.), Strasbourg 2 (49), Me Weigel n° 1187
Jean Henri Fischbach, cordonnier, et Marguerite Becker domiciliés rue Ste Barbe n° 6
à Jean Henri Windesheim, farinier, et Marie Christine Fischbach
la moitié par indivis d’une maison avec tous les fourneaux qui s’y trouvent, appartenances, droits et dépendances sis en cette ville rue des Drapiers n° 16 d’un côté le Sr Vogt maître charpentier, d’autre le Sr Braunwald teinturier, derrière le fossé des Tanneurs – avenu au covendeur des succession de ses père et mère, la femme coacquéreuse est propriétaire de l’autre moitié suivant inventaire des apports dressé par M° Stoeber aîné le 20 septembre 1819 – moyennant 2000 francs
Enregistrement, acp 153 F° 38 du 2.7.

Originaire de Wasselonne, Jean Windesheim épouse en 1809 Anne Marie Müller, fille du fripier Jean Müller
Mariage, Strasbourg (n° 448) L’an 1809 le 21 jour du mois de décembre (…) sont comparus Jean Wintesheim, âgé de 29 ans, journalier, domicilié en cette commune depuis 15 mois, né à Wasselonne, Département du Bas Rhin le 4 novembre 1780, fils de feu Jean Jacques Windesheim tanneur audit lieu, y décédé le 28 Pluviôse an III et de Marie Salomé Wolf ci présente et consentante, et Anne Marie Müller, âgée de 28 ans, née en cette ville le 16 décembre 1781, y domiciliée, fille de feu Jean Müller, frippier décédé en cette ville le 25 Nivôse an V et Marguerite Salomé Wimmeling ci présente et consentante, (signé) Johannis Windesheim, Anna Maria Müllerin (i 29)

Le journalier Jean Windisheim se remarie avec Marie Christine Fischbach
1819 (12.1.), Strasbourg 4 (49), Not. Stoeber aîné n° 4595,
Contrat de mariage – Jean Windisheim, journalier veuf de Marie Anne Müller, demeurant grand rue n° 123
Marie Christine Fischbach, fille majeure de Henri Fischbach, culottier, et de feu Christine Engelhard
communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 141 F° 137-v du 20.1.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports
1819 (20.9.), Strasbourg 4 (49), Not. Stoeber aîné n° 4792
Inventaire des apports de Jean Windisheim, farinier, et de Marie Christine Fischbach, suivant contrat de mariage reçu Stoeber aîné notaire à Strasbourg le 12 janvier dernier
au domicile des conjoints rue des Drapiers n° 16
le mari 994 fr, la femme 1622 fr et
la moitié d’une maison sise à Strasbourg rue des Drapiers n° 16 entre le Sr Vogt charpentier et Braunwald teinturier, aboutissant au fossé des Tanneurs, échue dans la succession de ses père et mère, non estimée
passif 250 fr
Enregistrement, acp 144 F° 146 du 28.9.

Jean Windisheim meurt en 1832

1832 (19.7.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Inventaire de la succession de Jean Windisheim, farinier décédé le 24 juin – à la requête de 1. Marie Christine Fischbach sa veuve, 2. Marie Madeleine Muller veuve de Georges Windisheim, épicier mère et tutrice légale de Georges Edouard et Caroline ses deux enfants
garde robe 245 fr, meubles 740 fr, dettes actives 24 fr, argent 500 fr, totalité 1264 fr
Enregistrement, acp 211 F° 125 du 26.7.

Registre de population 600 MW 197 (1846 sqq) rue de Drapiers N° 16 ou f. des Tanneurs 50, f° 99 (i 57)
Wintersheim née Fischbach, Christine, 1784, Strasbourg, propr. veuve

Testaments de Marie Christine Fischbach
1862, M° Grimmer
Testament, M° Grimmer 4 mai 1852 – Marie Christine Fischbach veuve Jean Windesheim farinier, par lequel elle lègue à Guillaume Emile Fischbach son neveu une somme de 600 francs
acp 506 (3 Q 30 221) f° 92-v du 3.2.
M° Grimmer 26 avril 1857, par lequel elle ordonne que la part de sa succession revenant à ss petits neveux reste hypothéquée sur sa maison rue des drapiers
acp 506 (3 Q 30 221) f° f° 93 du 3.2.

Marie Christine Fischbach meurt en 1862 en délaissant pour héritiers ses neveux et petits-neveux
1862 (5.2.), M° Grimmer
Inventaire de la succession délaissée par Marie Christine Fischbach veuve de Jean Windesheim vivant farinier à Strasbourg, décédée le 29 janvier 1862, dressé à la risque de 1. Henri Fischbach, relieur à Strasbourg, 2. Charles Gustave Fischbach, compositeur d’imprimerie à Strasbourg, 3. Guillaume Emile Fischbach, menuisier à Strasbourg, 4. Michel Kuhn, relieur à Strasbourg, comme père et tuteur de Gustave et Caroline Kuhn, ses enfants issus de son mariage avec Caroline Fischbach sa femme
acp 507 (3 Q 30 222) f° 18-v du 7.2. (succession déclarée le 2 janvier 1862) Il dépend de la dite succession un mobilier estime 337
une maison rue des Drapiers N° 34 à Strasbourg

Liquidation dressée après que la maison a été vendue
1862 (2.8.), M° Grimmer
Liquidation et partage de la succession délaissée par Marie Christine Fischbach veuve de Jean Windesheim, rentière à Strasbourg, décédée le 29 janvier 1862.; Entre 1. Henri Fischbach, relieur, 2. Charles Gustave Fischbach, caissier, 3. Guillaume Emile Fischbach, menuisier, 4. Michel Kuhn, relieur, comme tuteur de Gustave et Caroline Kuhn, enfants issus de son mariage avec Caroline Fischbach
Masse active, 8321, Masse passive 950, Reste 7371
Abandonnements (…)
acp 513 (3 Q 30 228) f° 14-v du 4.8.

Les héritiers Fischbach vendent par adjudication la maison au serrurier Frédéric Meinzer et à sa femme Salomé Rosenstiel

1862 (4.7.), M° Grimmer
Adjudication définitive – à la requête de 1° Henri Fischbach, relieur, et Catherine Steckel sa femme, 2° Guillaume Emile Fischbach, menuisier, 3° Charles Gustave Fischbach, caissier, et Rosine Caroline Fischbach son épouse, 4° Michel Kuhn, relieur comme tuteur de Gustave et Caroline Kuhn, procrés de son mariage avec feu Caroline Fischbach, tous à Strasbourg
au profit de Georges Frédéric Meinzer, serrurier, et Salomé Rosenstiehl sa femme
une maison rue des Drapiers N° 4 moyennant 7900 francs
acp 512 (3 Q 30 227) f° 29-v du 7.7.

Frédéric Meinzer et Salomé Rosenstiel vendent la maison aux tailleurs Frédéric Neunhoffer et Joseph Meyer

1868 (22.12., Strasbourg 3 (111), Not. Weiss (Emile)
Vente du 22. X.bre 1868 – Ont comparu M. Georges Frédéric Meinzer, serrurier, & Dame Salomé Rosenstiehl, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes demeurant et domiciliés ensemble à Strasbourg (vendent)
à M.M. Frédéric Neunhoffer & Joseph Meyer, les deux marchands tailleurs demeurant et domiciliés à Strasbourg acquéreurs solidaires
Objet de la vente. Ville de Strasbourg. Une maison sise à Strasbourg rue des Drapiers N° 4 donnant sur la rue du fossé des Tanneurs,entre Eugène Jost et la Sr Stumpf. Sont compris dans la vente tous les poêles avec leurs tuyaux et pierres (…). Origine de la propriété. M. Meinzer déclare être devenu propriétaire de la maison vendue pour l’avoir acquise de M. Henri Fischbach, relieur, et D° Catherine Steckel son épouse, M. Guillaume Emile Fischbach, menuisier célibataire, M. Charles Gustave Fischbach, caissier de M. Silbermann, et D° Rosine Caroline Haeberlé son épouse, M. Michel Kuhn, relieur tuteur légal de ses enfants mineurs Caroline et Gustave Kuhn, nés de son mariage avec D° Caroline Fischbach, son épouse défunte aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Grimmer lors notaire à Strasbourg à ce commis le 3 juillet 1862 en suite d’un cahier des charges dressé par le même notaire le 24 mai de ladite année.
Ladite maison dépendait de la succession de Marie Christine Fischbach veuve de Jean Windesheim, farinier, décédée à Strasbourg le 29 janvier 1862 en délaissant pour ses héritiers les susnommés chacun pour un quart et les enfants Kuhn pour le dernier quart, ainsi qu’il résulte de l’inventaire de la succession de ladite défunte dressé par ledit M Grimmer le 5 février 1862. Cette maison était la propriété de la défunte de la manière suivante, la moitié indivise lui est échue dans la succession de ses père et mère et a été apportée par elle en mariage suivant inventaire d’apports dressé par M. Stoeber, lors notaire à Strasbourg le 20 septembre 1819, l’autre moitié indivise a été acquise durant son mariage de Jean Henri Fischbach cordonnier & Marguerite Becker, conjoints à Strasbourg le 29 juin 1821 par acte authentique. Mme Windesheim usant du bénéfice de l’article 1408 du Code Napoléon a retenu la totalité de l’immeuble et a indemnisé la communauté pour les dépenses faites pour cette acquisition. Feu le Sr Jean Henri Fischbach père de la défunte avait acquis ladite maison suivant acte passé devant M° Dinckel notaire à Strasbourg le 18 fructidor an II de l’ère républicaine
Situation hypothécaire (…) Prix, 10.000 francs (…) Cession d’indemnité d’assurance (…) Etat civil des vendeurs. Les vendeurs déclarent qu’ils sont mariés sous le régime de la communauté de biens légale à défaut de contrat de mariage préalable à leur union.
(transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 6 janvier 1869 vol. 1186 N° 59 et inscrit d’office N. 1006 N° 9)
acp 579 (3 Q 30 294) f° 72 du 29.12.

Charles Frédéric Neunhoeffer épouse en 1847 Louise Dorothée Lœwenstein, fille du cordonnier Jean Lœwenstein
Mariage, Strasbourg (n° 364)
Du deuxième jour du mois d’octobre 1847 à dix heures du matin. Acte de mariage de Charles Frédéric Neunhoeffer, majeur d’ans, né en légitime mariage le premier septembre 1819 à Strasbourg, tailleur, fils de Chrétien Frédéric Neunhoeffer, tailleur, et de Madeleine Jacob, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants, et Louise Dorothée Loewenstein majeure d’ans, née en légitime mariage le 24 novembre 1820 à Niederbronn (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Loewenstein, cordonnier décédé à Strasbourg le 21 janvier 1839 et d « Eve Catherine Eber, domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (signé) Charles Frederic Neunhöffer, Louisa Dorodea Löwenstein (i 20)

Natif de Bischwihr près de Colmar, Joseph Meyer épouse en 1858 Sophie Lœwenstein, fille du cordonnier Jean Lœwenstein, sœur de la précédente
Mariage, Strasbourg (n° 628)
Du 18° jour du mois de décembre l’an 1858 à dix heures du matin. Acte de mariage de Joseph Meyer, majeur d’ans, né en légitime mariage le 31 mai 1829 à Bischwihr (Haut-Rhin) domicilié à Strasbourg, tailleur, fils de feu Jean Meyer, tailleur décédé à Bischwihr le 12 mars 1855 et de feu Salomé Biechler, décédée à Bischwihr le 23 mars 1855, et Sophie Loewenstein, majeure d’ans, née en légitime mariage le 29 juin 1826 à Niederbronn (Bas Rhin) domiciliée à Strasbourg,couturière, fille de feu Jean Loewenstein, cordonnier décédé à Strasbourg le 21 janvier 1839 et d’Eve Catherine Eber, domiciliée à Strasbourg ci présente et consentante (i 46)

Frédéric Neunhoeffer et Louise Loewenstein d’une part, Joseph Meyer et Sophie Loewenstein d’autre part vendent la maison au restaurateur Eugène Jost et à sa femme Caroline Lustig, déjà propriétaires de la maison voisine (à l’angle de la Grande rue de la Grange)

1873 (20.3.), Strasbourg 14 (180), Not. Emile Ritleng jeune n° 19.753
Ont comparu 1. Monsieur Frédéric Neunhoeffer tailleur d’habits et Dame Louise Loewenstein, sa femme de lui autorisée, 2. Monsieur Joseph Meyer, tailleur d’habits et Dame Sophie Loewenstein, sa femme de lui autorisée, domiciliés et demeurant tous quatre à Strasbourg (ont vendu)
à Monsieur Eugène Jost, restaurateur, et Dame Caroline Lustig, son épouse de lui autorisée demeurant ensemble à Strasbourg
Une Maison sise à Strasbourg, Rue des Drapiers N° 4 donnant sur le rue du fossé des Tanneurs entre l’acquéreur lui-même et le Sieur Stumpf. Sont compris dans la vente huit poêles avec leurs tuyaux et pierres se trouvant dans ladite maison
Origine de la propriété. Les vendeurs sont propriétaires de la dite maison pour l’avoir acquise indivisément de Monsieur Frédéric Georges Meinzer serrurier et de Dame Salomé Rosenstiehl son épouse de Strasbourg aux termes d’un contrat de vente passé devant M° Emile Weiss et son collègue nature à Strasbourg le 22 décembre 1868. Le sieur Meinzer était devenu propriétaire de cette maison pour l’avoir acquise de Monsieur Henri Fischbach relieur et Dame Catherine Steckel son épouse, Monsieur Guillaume Emile Fischbach, menuisier célibataire, Monsieur Charles Gustave Fischbach, caissier de Monsieur Silbermann et Dame Rosine Caroline Haeberlé son épouse, Monsieur. Michel Kuhn, relieur tuteur légal de ses enfants mineurs Caroline et Gustave Kuhn, nés de son mariage avec Dame Caroline Fischbach, son épouse défunte aux termes d’un procès verbal d’adjudication dressé par M° Grimmer, lors notaire à Strasbourg à ce commis, le 3 juillet 1862 en suite d’un cahier des charges dressé par le même notaire le 24 mai de ladite année.
La dite maison dépendait de la succession de Marie Christine Fischbach veuve de Jean Windesheim, farinier, décédée à Strasbourg le 29 janvier 1862 en délaissant pour ses héritiers les sus nommés chacun pour un quart et les enfants Kuhn pour le dernier quart, ainsi qu’il résulte de l’intitulé de l’inventaire de la succession de la dite défunte dressé par le dit M Grimmer le 5 février 1862. Cette maison était la propriété de la défunte de la manière suivante. La moitié indivise lui est échue dans les successions de ses père et mère et a été apportée en mariage suivant inventaire d’apports dressé par M° Stoeber, lors notaire à Strasbourg le 20 septembre 1819, l’autre moitié indivise a été acquise durant son mariage de Jean Henri Fischbach cordonnier et Marguerite Becker conjoints à Strasbourg le 29 juin 1821 par acte authentique. Madame Windesheim usant du bénéfice de l’article 1408 du Code Napoléon a retenu la totalité de l’immeuble et a indemnisé la communauté pour les dépenses faites pour cette acquisition. Feu le Sieur Jean Henri Fischbach père de la défunte avait acquis ladite maison suivant acte passé devant M° Dinckel notaire à Strasbourg le 18 fructidor an II de l’ère républicaine
Situation hypothécaire (…) Prix, 10.000 francs (…) Assurance contre l’incendie (…)
(Police d’assurance) Compagnie du Soleil, Police N° 23,321, M Meyer, Joseph & Neunhœffer, Charles, 22 décembre 1867. Prime 11,40 francs – la somme de 35.000 francs, 1° 15.000 Francs Sur une maison d’habitation occupée par des locataires sans profession augmentant les risques, sise à Strasbourg rue des Drapiers N° 4 élevée sur cave, de Rez de chaussée, quatre étages & double grenier, construite en pierres, briques & bois, couverte en tuiles, y compris la valeur des objets réputés immeubles par destination. 2° 20.000 francs pr la garantie du recours des voisins. L’assurance est contractée pour une période de dix années
acp 615 (3 Q 30 330) f° 10-v du 27.3.

Le journalier Eugène Jost épouse en 1862 Caroline Lustig, fille du modeleur de cire Bernard Lustig
1862 (19.3.), Strasbourg 14 (159), Not. Ritleng père n° 13.101
Contrat de mariage – Ont comparu Eugène Jost journalier domicilié & demeurant à Strasbourg fils majeurde feu Charles Jost en son vivant marchand de ferraille en cette ville et D° Dorothée Mehl sa veuve demeurant à Strasbourg
& Demoiselle Caroline Lustig fille mineure de Bernard Lustig, modeleur de figures de cire & de D° Elisabeth Bühler son épouse domiciliés & demeurant tous trois à Strasbourg, agissant sous l’assistance et l’autorisation de ses père et mère
acp 508 (3 Q 30 223) f° 81-v du 20.3. – stipulation de communauté de biens réduite aux acquêts partageable par moitié
Les apports du futur consistent en une somme de 1000 francs
Donation par les conjoints Lustig à la future épouse leur fille, ce acceptant, &) d’une somme de 1000 francs, 2) d’un mobilier estimé à 410
Donation réciproque de l’usufruit de toute la succession



4, impasse Hecker


Impasse Hecker n° 4 – IX 142 (Blondel), O 700 puis section 17 parcelle 8 (cadastre)

Démolie en 1908. Le sol devient une partie de la cour à l’arrière de l’actuel 15, quai des Bateliers


Plan-relief de 1727. La maison est la deuxième à droite de celle à l’arrière de la cour au milieu de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Cour du 14-15, quai des Bateliers. L’arbre au premier plan se trouve sur le sol de la maison (mars 2013)

La maison appartient au début du XVII° siècle au batelier Denis Meyer puis à son fils Thiébaut Meyer. Elle revient dans les années 1630 au corroyeur Jean Büchel, créancier de Thiébaut Meyer, puis en 1656 au pasteur Balthasar Frédéric Saltzmann, créancier de Jacques Büchel. Le cordier Jean Fech qui la détient de 1707 à 1715 la vend au marchand épicier Jean Melchior Vetter, aussi propriétaire de la maison proche à l’angle de la rue Sainte-Madeleine dont elle forme une annexe jusqu’en 1844. Jean Melchior Vetter achète en 1715 une écurie de son voisin François von Hipsheim. D’après les différents billets d’estimation, elle comprend au milieu du siècle un entrepôt au rez-de-chaussée, deux étages de même distribution (poêle, chambre, dépense et vestibule), des combles aménagés et un grenier dallé. La propriété se transmet par les femmes, épouses d’Ernest Frédéric Mosseder, de Jean Matthieu Hebenstreit puis de Jean Henri Dutt qui fait transformer en 1793 la maison en brasserie.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 230, cour K correspondant à l’impasse Hecker (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale une maison à rez-de-chaussée et deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade correspond à la partie juste à droite du repère (3) : porte et fenêtre au rez-de-chaussée, trois étages, toiture à un niveau de lucarnes. La partie droite du même bâtiment correspond au n° 2 de l’impasse. Si la description de l’Atlas des alignements est juste, il faut conclure que le troisième étage a été rajouté dans les années 1820.
La maison porte d’abord le n° 31 du quai des Bateliers (1784-1857) puis le n° 4 de l’impasse Hecker.


Plan préparatoire au plan-relief (1830)

Le tisserand Philippe Jacques Kærcher acquiert en 1844 la maison qui retrouve son indépendance. Il la vend en 1867 au serrurier Frédéric Adolphe Mainhardt, dernier propriétaire avant que la Ville ne l’achète et la fasse démolir en 1908 en même temps que les voisines pour supprimer l’impasse.

mars 2022

Sommaire
CadastreRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Denis Meyer, batelier, et (1593) Agnès Weinmann puis (1621) Anne Marie Baumgarten, veuve de Georges Zelterer, de Neuwiller – luthériens
1623 h Thiébaut Meyer, batelier, et (1620) Anne Marie Gretz puis (1635) Anne Marie Scherbaum remariée (1646) avec le garçon batelier Léonard Schneider – luthériens
1645 adj Jean Büchel, corroyeur, et (1605) Anne Marie Zigel puis (1631) Madeleine Kopp, veuve du pasteur Joachim Wedland, remariée (1636) avec le fourbisseur Paul Hellwig – luthériens
1648* h Jean Jacques Büchel, corroyeur, et (1641) Barbe Riehl – luthériens
1656 adj Balthasar Frédéric Saltzmann, pasteur de la cathédrale, et (1643) Susanne Schmidt – luthériens
1707 v Jean Fech, cordier, et (1710) Susanne Frœreisen, d’abord (1691) femme du revendeur Jacques Baldner – luthériens
1715 v Jean Melchior Vetter, marchand épicier, et (1703) Susanne Lobstein – luthériens
1744 h Ernest Frédéric Mosseder, marchand épicier, et (1732) Marie Marguerite Vetter – luthériens
Jean Philippe Richshoffer, marchand, et (1717) Marie Ursule Wilhelm, d’abord (1707) femme du bailli Philippe Georges Fleischmann, puis (1754) Marie Marguerite Vetter veuve d’Ernest Frédéric Mosseder – luthériens
1765 h Jean Matthieu Hebenstreit, marchand épicier, et (1755) Marguerite Madeleine Vetter puis (1771) Marie Elisabeth Mosser – luthériens
1788 h Jean Henri Dutt, tonnelier, et (1779) Marie Chrétienne Louise Spach puis (1788) Susanne Salomé Hebenstreit, remariée (1795) avec le brasseur François Seckler – luthériens
Jean Michel Otto, brasseur, (1813) Christine Rosine Salomé Dutt puis (1820) Sophie Salomé Stahl
1844 h Jean Georges Herrlen, commissionnaire, et (1833) Salomé Guillaumette Dutt
1844 v Philippe Jacques Kærcher, tisserand, et (1843) Caroline Frédérique Rapp
1867 v Frédéric Adolphe Mainhardt, serrurier, et (1843) Sophie Salomé Geyer
1909 v Ville de Strasbourg

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 550 livres en 1738, 525 livres en 1744 ; 425 livres en 1750, 300 livres en 1765

(1765, Liste Blondel) IX 142, Fréderic Mosseder
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), dans un Cul de sac
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 700, Otto, les enfants mineurs rue de la Madeleine 28 – maison, sol – 1,28 are

Locations

1838, Michel Ostermann, brasseur

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1793, Préposés au bâtiment (VII 1424)
Le maître maçon Jean Jacques Stotz demande au nom du tonnelier Henri Dutt l’autorisation de transformer en brasserie la maison dans la ruelle Hecker. Les inspecteurs Kaltner et Arnold estiment que les lieux s’y prêtent. Le séchoir devra se trouver dans un caveau pour éviter tout risque d’incendie.

(f° 133-v) Sambstags den 17. Augusti 1793 – Heinrich Dutt, Kiefer, pt° Bierbrauerei
Johann Jacob Stotz, der Maurer, nomine bürger Heinrich Dutt, des kiefers, möchte in deßen im Hecker Gäßel gelegenen Behausung N° 31 eine Bierbrauerei einrichten laßen, Auf beschehene Ablesung des über den durch beede Bau Inspektoren Kaltner und Arnold in mein des Secretarii Beiseÿn eingenommenen Augenschein errichteten Procès verbal, ausweis deßen beede Bau Inspektoren bei gemachter Untersuchung das Locale, so gleich im Eingang unten auf dem Boden sich befindet, Zu einrichtung einer bierbrauerei nicht untauglich befunden, mit dem anhang jedoch daß der Ordnung gemäs daß Gebälck, wo die Dörre hingesetzt werden solle, heraus genommen und die dörr auf ein zu verfertigendes Gewölb Zu sicherung vor Feuers Gefahr gesetzt werden muß, wurde nach Anhörung des Procurators der Gemeind Erkannt, Seÿe Bürger Dutt in bemelter seiner Behausung an dem dazu in bemelten Ort eine Bierbrauerei an zu legen und einrichten zu laßen Zu willfahren, Wobei aber beeden Bau Inspektoren aufgetragen wird, genaue Obsicht zu haben, daß diselbe der ordnung gemäß und mit aller Vorsicht vor Feurs Gefahr eingerichtet werde.

Description de la maison

  • 1739 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un étroit vestibule et un entrepôt, au premier étage un poêle, chambre, petite cuisine, vestibule et dépense, au deuxième étage deux poêles, deux chambres, cuisine et vestibule, au troisième sous les combles la chambre à soldats, un grenier dallé et une chambre pour le vinaigre, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1100 florins
  • 1744 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un vestibule et un entrepôt, au dessus deux étages où se trouvent un poêle, chambre, dépense et vestibule, sous les combles la chambre à soldats et des greniers dallés, la toiture est couverte de tuiles plates, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 1050 florins
  • 1750 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un entrepôt à côté du vestibule, au premier étage deux poêles, deux chambres et vestibule, le deuxième étage est sembable au premier, au troisième étage une chambre pour le vinaigre et la chambre à soldats, sous le toit à une double couverture de tuiles plusieurs chambres cloisonnées, la cave est solivée, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 850 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue dite Haeckergaessel

nouveau N° / ancien N° : 64 / 31
Seckler
Rez de chaussée et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 200 case 2

Jung à Strasbourg
Kaercher Jacques rue de la massue 61 (subst. pr. 1845)

O 700, brasserie, sol, rue du rateau quai des bateliers 31
Contenance : 1,28
Revenu total : 81,67 (81 et 0,67)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 961 case 2

Kaercher Jacques rue de la massue 2
1868 Mainhardt, Frédéric Adolphe, Serrurier
1902 Mainhardt, Friedrich Adolph, Schloßer und Ehefrau Sophie Salome geb. Geyer in Gütergemeinschaft

O 700, brasserie, sol, Impasse Haecker 4
Contenance : 1,28
Revenu total : 81,67 (81 et 0,67)
Folio de provenance : (200)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 20
fenêtres du 3° et au-dessus : 6 / 9

O 700, Häckergaeßchen
Folio de provenance : (200)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 20 / 16
fenêtres du 3° et au-dessus : 16 / 5

Cadastre allemand, registre 29 f° 195 case 8

Parcelle, section 17, n° 8 – autrefois O 700
Canton : Häckergäßchen Hs N° 4 – 18.b/18 – N° 29/08
Désignation : Hf, 2 Whs, u. NG
Contenance : 1,65
Revenu : (Reinertrag 8,25) 1200
Remarques : 1909 Privatweg – 1913 ab. F 10 [Schiffleutstaden 16 / 15]
1908, Abbruch

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 792
Mainhardt, Fred. Adolphe et son épouse
clos 1908

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 34
Strassburg die Gemeinde
1909 Gemeinde Strassburg / Ville de Strasbourg
(33)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 502

31
loc. Allemand, Nicolas, Cocher – Manant
loc. Grentner, Antoine – Manant
loc. Friederich, veuve – Echasses
loc. Freis, Daniel – Manant
loc. Herold, Jean David – Bateliers
loc. Weismann, veuve de soldat

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 31 (registre 600 MW 11) – légende

Laurent Forschal, journalier, Strasb.
Cath. id. epouse, id.
id. id. 20, fille, id.
Marie, id, 19, fille, id.

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Häckergässchen (Seite 55)

(Haus Nr.) 4
Rutz, Schlosserwerckst. 0
Herbst, Maurer. 1.
Reiser, Schuhmacher. 1
Steiner, städt Ausrufer. 1
Böhm, Maurer. 2
Durand, Dienstmann. 2
Knospe, Tagner. 2.
Bleu, Tagner. 3
Sauer, Tagner 3
Spieser, Maurer. 3


Relevé d’actes

La maison appartient au début du XVII° siècle au batelier Denis Meyer qui épouse en 1593 Agnès, fille du constructeur de bateaux Thiébaut Weinmann

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 36-v, n° 5)
1593. Dominica 2. Epiphan. Dionÿsius Meÿer Schiffmann, Agnes Diebold Weinman deß schif Zimmermanns tochter. Confirmatioê facta 22. Jenner (i 38)

Denis Meyer fait grief à son voisin Jean Knafelius de l’avoir fait condamner à 30 sols d’amende par le Conseil des Sept pour avoir déposé du sable à un emplacement qu’il occupe depuis 28 ans et où il a à nouveau déposé du sable à cause des inondations. Il demande qu’on l’autorise à nouveau à jouir de l’emplacement pour pouvoir gagner son pain. Jean Knafelius et les Sept présentent différemment l’affaire qui a donné lieu à des injures. L’assemblée renvoie l’affaire au Conseil.
1619, Conseillers et XXI (1 R 101)
(f° 324-v) Montag den XIII. Decemb. – Dionysius Meyer contra Sibnergericht D. Knafelium.
Dionysius Meyer der Sandführer clagt p. supplônem wie er nun 28 Jar ein platz am staden bey der Newen prucken gebracht, D. Knafelius aber ietz nit Zulassen will vnd er vmb 30 ß von Sibner Zuchter gestrafft worden aber durch andere wid. abgebetten. vnd alß er sonst weg. grossen wassers den Sand mergmil* hieri* schütten* konne hab er wid. auf den platz den Sandt geworffen, do sich aber D Knafelius beclagt Sey Ime wid. 30 ß straff aufferlegt vnnd beÿ 3 lb das platz Zu muessig. gebotten. D er aber nun lang gebraucht niemandts d. Zerel* vnd er alß ein armer gesell sein brot dadurch gewinnen muß, Bitt er sich d. straff Zuerlassen vnd den platz Zubrauch. Zuerlaub. M von weg. D. Jo: Knafelÿ vnd des Sibnergerichts v. wurdt sich die sach wol anders befinden, Zu dem sey es ein Reductio, so für Rhatt h gehörig. Zu dem auch alle wie doselbe wegen vilfaltig Schmach v schelt word. die er Meyer wid. sein D. Knafelÿ hausfraw ausgessen die sach anheng gemacht bitt dohin Zu weysen d.lom* der supplôn. D Renger es hab disse sach mit der fall nichts Zu thun oder gemeinschafft dehalt* suplôn. Erk. Ist für Rhatt gewisen. H. Schilling H Strohecker.

Denis Meyer l’aîné se remarie en 1621 avec Anne Marie (Baumgarten), veuve de Georges Zelterer, de Neuwiller
Mariage, cathédrale (luth. p. 116)
1621. Dominica Quasimod. den 8. Aprilis. Dionysius Meyer der Elter der schifman, vnd Anna Maria Jörg Zelterer zu Newweiler n. witwe, eingesegnet montag den 23. Aprilis (i 63)

Denis Meyer adopte la fille Anne Marguerite que sa femme Anne Marie a eu de son premier mari, le tailleur Georges Zelterer. Lui-même apporte en mariage trois enfants mineurs
1621 (7.ten Maÿ), Chancellerie, vol. 441 (Imbreviaturæ Contractuum) f° 30-v
Adoptiones reciprocæ Dionisy Meyers vnd Anna Maria seiner hausfrauwen Kinder
(Ist extendirt wie in dem Contractbuch de Anno 1621 folio 56. Zufinden.) Erschienen Dionisius Meyer schiffmann burg. alhie
hat sich mit Anna Maria weÿland Georg Zelds des Schnyds. gewesenen burg. Zu Neuweyler hind.lassene wittwen verheurathet vnd dieweÿl sie Ime ein Kind Anna Margaretha genant Vnd er Ir trey mit Namen Evam Adam und Hans Conrad gnt Zupringt haben sie Je eins dem and. Kind adoptirt mit vorwissen seines Meyers seine Kind. vogt vnd Hanß Gennler* burg. Zu Neweyler der Frawen Kinder vogt. Angeben den 7.ten Maÿ Ao & 1621.

Le batelier Denis Meyer, accompagné de sa femme Dorothée Schallmann, passe un accord sur la succession de sa mère avec Anne Marie Baumgarten, femme de Denis Meyer l’aîné.
1622 (ut spâ [xxv. Junÿ]), Chancellerie, vol. 446 (Registranda Meyger) f° 206-v
(Inchoat. in Prot. fol. 161) Erschienen Dionisius Meÿer d. schiffmann burg. Zu Straßburg vnd Dorothea Schallmännin sein eheliche haußfr. mit beÿstand d. Niclauß Christ Kappenmachers burgers Zu Straßburg Ihres striefuatters
haben In gegensein Annæ Mariæ Baumgarterin dionisius Meÿers des eltern schiffmanns haußfr. mit beÿstand d. Wolff Pfeÿffer schneÿder bur. Zu Straßburg bekhandt
demnach Jetzgenand dionysius Meyer ermeltem Bekhenner für sein mütterlich. Erb noch xviij gl Vest schuldig .v.plÿben (…)

Denis Meyer vend la maison à son fils batelier Thiébaut Meyer. Il se réserve pour lui et sa femme Anne Marie plusieurs localités pour le reste de sa vie.

1623 (iiij. Maÿ), Chancellerie, vol. 449 (Registranda Meyger) f°448
(Inchoat. in Prot. fol. 293. – Proth. fol. 469.) Erschienen Dionisius Meÿer Schiffman burger Zu Straßburg (verkaufft)
Dieboldt Meÿer dem Schiffmann seinem Sohn, burgern Zu Straßburg Vndt Anna Maria Gretzin sein haußwürthin,
hauß vnd Hoffstatt, mit Allen Ihren gebeüwen & gelegen Inn d. St. St. Am Staden, Im Häckergäßlin, eins: Geörg Keßen dem schuemacher, And. s hannß Jacob von Hüpßheim hind. vff die Allmendt, dauon gend. x fl. lößig mit xjj C. f W. Hannß Bürckhel dem lederbereither, vff Johannis Baptistæ, So dann Ist solche Behaußung Auch noch verhafftet vmb Lx lb sein des Verkheüffers dreÿer Khündern Mütterlichen gutts, Zuerlegen wann sie Zu Ihren tagen kommen, Sonst eÿgen & Vnd Alles Recht & Also & Vnd Ist disser Khauff vber obgehörtte beschwerd. so der Kheüffer vff sich nemmen Zugang. vnd bescheh. für vnd vmb j C Lxxxx lb
Darbeÿ Inn sond.heit beredt, das er der Verkheüffer vnd sein haußfrauw Anna Maria das Klein Stübel vnd Kuchen Auch j. Cammer Oben Auff die Zeit Ihres Lebens Vergebens vndt ohne Zinnß bewohnen sollen, so auch platz Im Keller zu gun* v.mach.
[in margine :] Erschienen Eva Meÿerin Hannß Jacob Begers haußfr. deß Keuffers schwester (…) den 10. Martÿ 1631.
[in margine :] Erschienen Anna Maria weÿ. deß Verkäuffers see: wittib mit beÿstand Urban Kriegen deß Schiffmanns ihres Vogts bekandte in gegensein deß Keüffers ihres Stieffsohns (…) q.tirt de 28. X.bris 1625.

Le garçon batelier Thiébaut Meyer épouse en 1620 Anne Marie, fille du charpentier Jean Gretz
Mariage, cathédrale (luth. p. 105)
1620. Dominica VIII Trin. den 30. Julÿ. Thiebolt Meyer der schifknecht, dionysi Meyer des schifmans sohn, vnd J. Anna Maria, hantz gretz des Zimmermanns tochter, eingesegnet montag d. 7. Augusti (i 57)

Thiébaut Meyer et Anne Marie Gretz hypothèquent au profit de la fille de Jacques Krieck la maison déjà grevée d’un capital de cent florins dus au corroyeur Jean Beuchel

1625 (29 decembris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 549
(Inchoat. in Prot. fol. 443) Erschienen Dieboldt Meÿers deß Schiffmanns eheliche haußfraw Anna Maria mit beÿstand hannß Gretzen deß Zimmermanns burgers Zu Str. ihres eheleiblich. Vaters
bekannte in gegensein Simon Kriecken deß Schiffmanns alß Vogts Barbaræ weÿ: Jacob Kriecken deß Schiffmanns seines Bruders see. döchterlins – schuldig seÿe L. lb d den 22. 9.bris nechsthin par gelühen gelts
darfür vnd.pfand, Ein Behaußung mit allen derselben Zugehörden, alhie oberhalb der Newenbrucken im heckergäßlin gelegen, einseit neben Geörg Keeßen dem schuhmacher, 2.seit hanß Jacob von hipßheim hutmacher, hind. vff die Allmend stoßend, davon gehen Jahrs 5. fl. St. w. vff Johannis Bpstæ hannß Beüchel led.bereiter in hauptguth mit 100. fl. wer. ablösig, So dann ist auch noch v.hafft vmb 40. lb. capital sein deß debitoris beed. geschwisterd. für ihr Müeterlich guth

Anne Marie Gretz est autorisée à continuer le petit commerce que pratiquait sa mère à condition qu’elle se montre plus conciliante qu’elle.
1626, Protocole des Quinze (2 R 54)
(f° 69-v) Sambstags 18. Martÿ – Anna Maria Kretzin Dieboldt Meÿers haußfrau Erschien, laßt per Dr. Rengern vorbringen, daß Ihr Muter Ihro daß Krempen werck vberlaßen wollt, dafern mans Ihro Implorantin, Zutreiben v.gonnen wollt, hab sich vf der Zunfft Zur Mörin deßwegen angemeldet, Allwo es vf M. Hn ratification Ihro v.gondt worden, legt deßwegen ein Extractum vor & vmbfragt würdt gedacht deß Ihr Mutter Anna Kretzin ein Arglestig weib vndt den Kaufhauß v.wantin viel Müeg mach. wann aber solches die dochter nicht Zuergelten Allß Ist Erkandt, daß Ihro willfahrt sein soll,

Le farinier Jean Holdermann et sa femme Marguerite, le batelier Thiébaut Meyer et sa femme Anne Marie hypothèquent leur maison respective au profit de la fille du prédicateur Frédéric Planckenburg

1626 (13. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 459 f° 428
Erschienen Hanß Holdermann der Meelmann vnd Margaretha sein ehefr. vnd Dieboldt Meÿer der schiffmann beneben Anna Maria seiner ehelich. haußfr. alle Burgere alhie
haben in gegensein Veltin Jägers deß schiffmanns auch burgers alhie alß vogts Anna Marien weÿ: H M. Friderich Planckenburgs gewesenen Freÿ Predigers see: alhie nachgelaßener dochter – schuldig seÿen 100 Pfundt
Vnderpfand in spê Ein behausung sampt deren hofstat & alhie in Vttengaß, einseit neben Wolff Pfeiffer dem schneid. i. vnd 2. seit neben H Heinrich Kuglers deß eltern see: witib vnd erb. hind. vff ietzbesagte Erben stoßend geleg. vnd ist daß auch noch hafft vmb 100. lb. d schlecht Peter Brantzen dem Kappenmacher und Lazaro Wohlfahrten, So dann vmb 60. lb s Gall Satti dem schneider, sonst eÿg.,
So dann Ein behausung sampt derselben Zugehörd. alhie oberhalb der Newen brucken im Heckergäßlin neben Georg Kreßen sem schuhmacher i. vnd 2.seit neben hanß Jacob von hipßheim dem hutmacher, hind. vff die Allmend stoßend gelegen, dauon gehen Jarß 5 fl. Str. wer. vf Johannis Bptstæ hanß Beüchel dem Lederbereiter mit 100. fl. capital St. wer. abzulösen, So ist d. hauß auch v.haff. vmb 40. lb d sein dieboldt Meÿers geschwisterd für ihr Müeterlich gut, vnd dann vmb 50. lb. d capital Barbaræ Jacob Kriecken s. dochter

Thiébaut Meyer se remarie en 1635 avec Anne Marie, fille du vitrier Michel Scherbaum
Mariage, cathédrale (luth. p. 367)
1635. Dominica XIV. 8. 9.bris. Thiebold Meÿer der Schiffmann vnd J. Anna Maria, Michael Scherbaum deß Glasers n. tochter, eingesegnet Zinst. 17. 9.bris)

Le batelier Thiébaut Meyer est impliqué dans une affaire soulevée par les employés de la halle commerciale
1632, Protocole des Quinze (2 R 58)
(f° 3-v) Sambstag den 14. Januarÿ – Kauffhauß Knecht – Diebold Meÿer
Kauffhauß Knecht weg. ward per H. XV Meistern ein vnd.thänig Suppl. vff den tisch erlegt, mit d. Anzeig, die besagte Knecht hetten Ihme solche Im Kauffhauß Zugestellt vnd gebetten, weÿlen sie obliegender Meßgeschefft halber nit vorstehen können, solche ablesen Zulaßen & die pitten nun die Ihnen Jüngst angezeigte Straff gnd. Schwinden Zuulaßen, oder doch Zu moderiren, seÿ Diebold Meÿer der Schifman ursach, an dißem Ihrem unglück, wollens Ihnen aber laßen ein warnung sein, vnd künfftig M. gd. Herren befell d. alles ernsts In Acht nemmen vndt vrichten & verkaufs haußherren vernommen, sagen die beede lange vnder den Knechten habens am besten v.würckt, derselben verrichtung seÿ ein: vndt auß Zuladen, der Klein geörglin seÿ embßig halt fleißig buch, der Jüngst fahr Zu vnd von, allso dieße beede nicht, so sehr in culpa wie die zween erst gemelte, weÿlen sie aber alle Vier, von M. gnd. Herren befellch gewußt, vndt keiner den andern getrieben seÿn, sie auch alle vier straffbar es stehe aber die begnadigung beÿ M gnd. Herren & haben sonst beÿ dißer schlechten Meß auch schlechten verdienst gehabt.
Erkandt, sollen vmb daß halb begnadigt sein, vndt alßo Jeder 30 ß erlegen
[in margine :] dt. Geörg Claus für sich vnd seine Consorten, benantlich hannß Ulrich Kupfferschmidt, hans Geörg Schäffer undt hannß Kauffmann vff den Pfenningthurn v.richt Sambst 26. huius.

Thiébaut Meyer hypothèque la maison au profit des deux fils du vitrier Michel Scherbaum

1636 (20. Januarÿ), Chambre des Contrats, vol. 474 f° 56-v
Erschienen Diebold Meÿer d Schiffmann burger Zu St. An einem
So dann Lorentz Linck der Glaßmaler alß Vogt Dauid und Philippsen weÿl. Michael Scherbaums deß Glasers see: Zweÿen söhnen, Am and. theil Zeigten An, daß sie sich mit einand. einer Cession volgend. gestalt verglichen,
Nemblichen hat er Linck ihme Meÿer vfrecht & cedirt und vbergeben 100. ihne d. vogtsönen gebührend Ane 150. lb mehren Summen so dem Werck vnser Frawen Münster vermög der auch in der Contractstuben den 28. Junÿ Anno 1630. vfgerichten verschreibung Zugelten, daran die vberigen 50. lb. d ihme Meÿer Alß Eheuogt Anna Maria Scherbaumin, mehrgedachter Vogtsöhnen Schwester zuuor zuständig, Also daß Er Meÿer die völlige 150. lb d hinfüro eigenthümlichen haben
hingegen offtgedachten Vogtsöhnen für sich und alles eine Erben schuldig 100 lb (…) dafür Vnderpfand sein soll hauß, hoffstat und höfflin, mit allen And. ihren gebäwen & alhie im heckergäßlin, neben hanß Jacob von Hipsen dem hutmacher & neben weÿ: Georg Keesen deß Schuhmachers see. Erben hind. vffs Allmend stoßend gelegen, so Zuuor v.hafftet umb 200. fl. St. w. H Hanß Büchel dem Lederbereiter, It. umb 100. lb. d Balthasar Heckel dem Kannengüeßer, So dan umb 5 lb Euæ Meÿerin seiner schwester

Veuve, Anne Marie Scherbaum se remarie en 1646 avec le garçon batelier Léonard Schneider, originaire de Gerstheim : contrat de mariage, célébration
1646 (17. Augusti), Chambre des Contrats, vol. 497 f° 389
(Eheberedung) Erschienen Lienhard Schneid. der Schiffknecht von Gerstheim, Schirms Verwanther Zu Straßburg alß hochzeiter, mit beÿstand andreß Haberkornß deß Schuhmachers burgers alhie an einem,
So dann Anna Maria Schärbaumin, weÿl. Diebold Meÿers deß Schiffmanns und Burgers Zu Straßburg seel. nachgelaßene wittib, alß hochzeiterin, mit beÿstand Johannis Schärbaum deß Glaßers ihres Vogts, und Martin Rödingers deß huetmachers, beeder Burger Zu Straßburg am andern theil

Mariage, cathédrale (luth. p. 498)
1646. Domin: 12. Trinitatis. Lienert Schneider der Schiffknecht, Hanß Schneider deß Baursmann von Gersthei ehelicher Sohn, vnd Anna Maria, Diebold Meÿer, Schiffmanns vndt Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Im Münster Mont. 24. Aug. (i 254)

D’après ce qui suit, la maison revient (par adjudication judiciaire) au créancier Jean Büchel.
Les fils de feu Jean Büchel l’aîné passent en 1639 un accord avec leur belle-mère Madeleine Kopp, remariée avec Paul Hellwig. Jean Jacques Büchel hypothèque le maison sise ruelle Hecker dans une mention marginale de 1649.

1639 (17. Decembris), Chambre des Contrats, vol. 483 f° 938
Erschienen weÿ: hanß Büchels Alten großen rhats Verwanthen see: nachgelaßene söhn und Erben, namens hanß Carol und hanß Jacob die Büchel gebrüedern vnd Er hanß Jacob mit beÿstand seines Vogts Vrban Kÿsels deß Notarÿ
haben in gegensein Magdalenæ Koppin ihr Bücheln Stieffmuter ietzig. Eheuogts H Paul hellwuckhs großen Rhats Verwanthen, vnd Johann Kolben Biersieders Zum Strauß Alß ihr Magdalenæ noch ohnentledigten Vogts
bekannt, demnach mehrbesagter Büchel Vater see: eingangs gent. erwehnter ihrer Stieffmuter beÿ gehaltener Eheberedung Zum Wÿdemb 500. lb d hauptgut ad dies vitæ verschafft
[in margine :] Erschienen H Gabriel haß der Goltarbeiter alß herinn gemeldter Magdalenæ Koppin Vogt, hatt in gegensein hierinn genannts H hanß Jacob Beuchelß bekannt, alß Er demselben die hierinn specificirte 250. fl. vff Michaelis und 150. fl. vff Annunciationis Mariæ iährlich Zinnßbahren Pfenningthurns Capital der Vnderpfandts Gerechtigkeit entschlag. (…) hiengeg. aber Er H Beüchel ahne dero statt auß d. hirinn constituirten general Hypothec iedoch sine novatione exprimirt haben wolle hauß und hoffstatt mit allen dern Gebäwen ienseit der newen Brucken am staden, neben Jacob Stephan dem schiffmann ein: und anderseit neben H Andreß Henrich alt. groß Rhats Verwanth. geleg. so Zuuor verhafftet ist umb 75. lb Paul Kallhard. dem Scribent, sonst ledig. eig: Wie auch hauß und hoffstatt mit allen deren Gebäwen auch ienseit der newen bruckhen im häckhergäßlin neben H Michel Käsen Kleinen Rhats Verwanth. Zu beed. seit. geleg. – Act. 11. Jan: a° 1649

Le corroyeur Jean Büchel épouse en 1605 Anne Marie, fille du receveur Michel Zigel
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 22-v, n° 20)
1605. David 1. Trinitatis Hans Beuchel der Lederbereiter.J. Anna Maria h Michel Zigel des Schaffners Zue S Steffan Eheliche tochter. Eingesegnet Zinstag den 18. Junÿ hora 10. wonet Ins Spittal Gäßlin (i 25)

Jean Büchel se remarie en 1631 avec Madeleine (Kopp), veuve de Joachim Wedland, pasteur à Bischheim à la Haute-Montée (Rheinbischofsheim en Bade)
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 161-v, n° 11)
1631. 7. Trinitatis. H Hanß Beuchel, der Lederbereiter vnd Burger alhie vnd Magdalena weiland Herrn Joachim Wedlandt gewesenen Pfarrers zu Bischen Zum hohesteg hinderl. witwe (i 175)

Madeleine, veuve de Jean Büchel l’aîné, se remarie avec le fourbisseur Paul Hellwig
Mariage, cathédrale (luth. p. 385)
1636. Doiâ 21. Trin. 5. 9.br H. Paulus Hellwig der schwertfäger vnd Magdalena H Hans Büchel alten grosen Rathsverwandten n. wittwe, eingesegnet montag 14. 9.bris (i 197)

Jean Jacques Büchel épouse en 1641 Barbe, fille du drapier Jean Riehl
Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 15)
1641. Dominica XVII. Trinitatis 17. octob. Hanns Jacob Beuchel der lederhändler Hn Johann Beuchel EE großen Raths Alten Beÿsitzers e. sohn vnnd Jungfr. Barbara Hn Johann Rühlen, des thuchmans v. EE. großen Raths alten beÿsitzers n. tochter, eingesegnet d. 26. J S Peter (i 19)

Jean Jacques Büchel hypothèque la maison au profit du prédicateur Balthasar Frédéric Saltzmann

1647 (17. Septemb.), Chambre des Contrats, vol. 498 f° 544-v
Erschienen Hannß Jacob Büchel der Lederhändler Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein herrn Balthasar Friderich Saltzmanns SS Theol. Licentiati und freÿ Predigers alhier – schuldig seÿe 75. lb
dafür in specie Vnderpfand sein soll, hauß vndt hoffstatt mit allen deren Gebäwen gelegen alhie ohnfern der newen Bruckh. im heckher gäßlein neben Michael Käßen dem Schuhmacher & Hannß Jacob von Hipßen deß Huetmachers seel. Erben, Vnd hinden vff ein allmend gäßlein stoßend gelegen

La maison revient à Balthasar Frédéric Saltzmann par adjudication judiciaire le 2 janvier 1656 suivant l’inventaire dressé en 1696 après sa mort.
Elle passe ensuite en partie à son fils Balthasar Frédéric Saltzmann et figure à l’inventaire dressé après sa mort en 1703.

Les héritiers de Balthasar Frédéric Saltzmann vendent au cordier Jean Fech la maison qui comprend des latrines communes avec les voisins.

1707 (7.11.), Chambre des Contrats, vol. 580 f° 687-v
(212) Hr. Ddus Johann Rudolph Saltzmann Advocatus u. Proc: beÿ E.E. Gr. R. für sich, Item alß vogt weÿl. H. Joh. Saltzmanns Med: Dris 5 KK., Item alß vogt S.T. H. Joh. Joachim Zentgraffs S.S. Theologiæ Dris u. Prof: && KK erster Ehe, so dann nahmens H. M. Joh. Philipp Saltzmanns Diaconi zum jung St. Peter, Item hr. Joh. Schmidt alß vogt weÿl. H. Balth: Friedrich Saltzmanns SS. Th. Dris u. Diaconi in der neuen Kirchen fr: wittib
in gegensein Joh. Fech seÿllers
Hauß u. Hoffstatt sambt der Gerechtigkeit deß gemeinen profeÿges mit allen deren gebaüen, begriffen, weithen & allhier jenseith dehm Staden obwendig der neuen brucken in einem allmendgäßlein, einseit neben Johann Michel Diemer weißb: anderseit neben neben Frantz von Hipßen jun: huetm: hinten auf H. Ludwig Bindern u. ein allmend stoßend – umb 212 pfund

Fils de Jean Fech l’aîné, Jean Fech épouse en 1710 Susanne Frœreisen, veuve du revendeur Jacques Baldner : contrat de mariage, célébration
1710 (24. febr.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 13)
Eheberedung – Zwischen dem Ehren und Wohlbescheidenen Herrn Johann Fechen, ledigen Seÿlers, daß auch Ehrengeachten Wohl Ehrsamen herrn Johann Fechen, Seÿlers vnndt burgers allhier Inn Straßburg eheleiblichen Sohn alß Hn hochzeitern ahne Einem
So dann der Ehren undt Tugendsamen Frawen Susannæ Baldnerin gebohrner Frör Eißin, Weÿl. deß Ehrsam vnd bescheidenen Johann Jacob Baldners geweßenen Krempens und burgers alhier Inn ged. Straßburg hindelaß. Wittib alß der fraw Hochzeiterin Andern Theils
Beschehen Inn der Königlichen Freÿen Statt Straßburg auff Montags den 24. febr. Anno 1710 [unterzeichnet] Johannes Fech der Jüng Alß hochzeiter bekenne wie ob steht, susanna baldnerin als hochzeiterin

Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 143-v)
Mittwochs den 12. Martÿ 1710. seind nach 2. maliger außruffung Zur christlichen Ehe eingesegnet worden Johann Fech der ledige seÿler, Mr Johann Fechen deß Seÿlers v. burgers allhier ehelicher Sohn, wie auch Annæ Mariæ geborner Ammonin v. Fr. Susanna, weiland Joh: Jacob Baldners Fastenspeishändlers gebohrne Forereißin hinderlaßene eheliche wittib [unterzeichnet] Johannes fech Alß hochzeiter, Susanna fröreysen alß hochzeiterin (i 149)

Fils du garde bois Léonard Baldner, le pêcheur Jacques Baldner épouse en 1691 Susanne Frœreisen, fille du revendeur Jean Jacques Frœreisen
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 32, n° 28)
1691. Mitwoch d. 4.ten Julÿ seind nach gewohnlicher proclamation copulirt word. Jacob Baldner d. ledige fischer Hrn Leonhard Baldnern deß Alten Hagmeisters alhier E. E. Gr. Raths alten Beÿsitzers v. B. alhier ehel. Sohn, deßen Mutter hieß Anna Ursula geb. Spenglerin, v. Jgfr. Susanna, Wld. Hanß Jacob Fröreisens Burgers v. grämers alhier nachgelaßene ehel T. deren Mutter hieß Susanna geb. Schönin [unterzeichnet] Jacob Baldener Alß hochzeiter, susana freysen als hochßlilbein (i 32)

Jean Fech demande que sa femme soit exemptée de payer à nouveau son droit de revendeuse qu’elle a réglé peu avant la mort de son mari. La commission qui estime pertinents les arguments du requérant réduit de moitié la somme due et accorde un délai de trois mois.
1710, Protocole des Quinze 2 R 114), XV (2 R 115)
Johann Fecht der Seiler Ca. E. E. Zunfft der Kieffer
(f° 290) Sambstags den 6. Decembt. 1710 – K. nôe Joh. Fechten des Seilers Cit. per sched. E. E. Zunfft der Kieffer Znfftmr. weilen prplis das Grempen recht, vndt Brandenwein schanckh beÿ seiner haußfr. Susanna Baldnerin, eines grempen wittib gefunden, die bedes fort treibet, Citirte aber d. letstere niderlegen wollen, wofern Maritus des Rechten nicht de novo erkauffen wirdt, als bittet unterth. es absq. Novatione beÿ dem erhaltenen Recht Zu laßen. S. Citatus præs. bittet Zu mehrern bericht Deputationem. K. s. erk. wie vor [gebettene Deputation willfahrt. Obere Handwerkhh.]

(f° 3-v) Freÿtags den 23. Januarÿ 1711 – Joh: Fecht der Seiler Ca. E. E. Zunfft der Kieffer
Obere Handwerkherren laßen durch herrn Friden referiren daß Johann Fecht der Kremp geklagt wie daß E E Zunfft der Kieffer von ihme das recht brandenwein Zu verkauffen de novo bezahlt haben wolte, da doch seine fraw Susanna Baldnerin die Er als eine Wittib geheurathet kurtz vor ihres Manns absterben solche gebühr entricht habe, beÿ der Deputation habe Er diese Klag widerhohlt, vnd gebetten ihne deßwegen Zu befreÿen, darauff noîe der Zunfft der Zunfftmeister Herr Küchel geantwortet daß er Zwar ahne dem wie daß gegners Vorfahr Jacob Baldner das recht gekaufft habe, allein Er nicht wußte, ob solche seiner hinderlaßener frawen auch Zu käme in deren einige Kauffleüth wann Sie anderer Kauffleuthen Wittiben geheürathet, vnd die handlung forttreiben alß H Betsch, Herr Söderer vnd H. Widt solches recht de novo bezahlt hetten die gebühr davor seÿe 5 fl 3 ß dabeÿ der Pfenningthurn interessirt in dem die helffte von dießer gebühr Ziehete auff welches derselbe replicirt, daß sein Vorfahr die vergünstigung brandenwein Zuverkauffen, gar kurtz genoßen vnd seine fraw es ja mit gekaufft hette, 2) die Zeiten schwer, vnd ein vnderschied vnder den Kauffleütten vnd Krempen Zumachen were. Ibi regerirte daß wann Baldnerin eine Wittib geblieben were, man ihr nichts würde abgefordert haben, auff seith der herren Deputirten habe man deß Klägers rationes Zimlich erblich gefunden, jedoch weilen ihme das recht Zuwachßen würde, alß habe man davor gehalten daß die angesetzte gebühr auff die helffte gesetzt vnd Zu erlegung derselben über 3 Monath Zeit gegeben werden könte die genehmhaltung zu Mggh stellend. Erk. beliebt.

Jean Fech meurt en août 1715 après avoir institué pour héritière sa femme qui meurt en mars 1716 en délaissant pour héritiers le cordier Jean Müller et sa femme. L’inventaire est dressé dans leur maison rue du Maroquin. L’actif de la succession s’élève à 509 livres, le passif à 1 106 livres.
1716 (25.3.), Not. Baer (Christophe Evrard, 2 Not 10) n° 476 (numéro XIX° s.)
Inventarium über weÿl. deß Ehrs: v: bescheid. Johann Fechen deß Jüngern geweßenen Seÿlers, wie auch zugleich der Weÿl. Ehr. vnndt Tugendts. Fr. Susannæ Fechin gebohr: Froereißin deßen geweß. ehel. haußfr: beeder burgere allhier in Straßburg nunmehr seel. verlaßenschafft auffgerichtet, verfertigt In Anno 1716. – nach seinem Donnerstags den 8.ten Aug: deß verfloß. 1715:ten Jahrs, So dann auch Zugleich die Weÿl. Ehr vnd Tugendts: Fr. Susanna Fechin, gebohrne Froereisin ged: Joh: Fechen seel. geweß. ehel: haußfr. nach Ihrem Donnerstags den 19.ten Martÿ dießes lauffenden 1716.ten Jahrs aus dießem müheseeligen leben genommenen tödlichen hindritte dieße beede eheleuthe vnd burgere alhier hinder Ihnen Verlaßen, Welches alles auf freundtl: ersuchen begehren auch erfordern deß Ehrenhafften vnd wohlbescheid. H. Johann Müllern deß Seÿlers, So dann der Viel Ehr: v. Tugendsammen Frauen Dorotheæ Müllerin gebohr. Rohrin* beeder Eheleuthe v: burgere alhier Inn Straßburg alß obgedachter Fr: Fechin seel: so nach Ihrem Mann seel. verschieden, welche Crafft der Zwischen Ihnen beeden Fechischen Eheleuthen mit einander auffgerichteten Eheberedung Sie Fechin Ihres Manns seel: hinderlaßendes Vermögen Eÿgenthümblich Zu Ziehen gehabt, mithien gemelde Müllerische Eheleuthe alß per Testamentum instituirte Erben so zu gleichen Portionen in 2: Stämme Erben seind (…) Beschehen Straßburg auff Mittwoch den 25 Martÿ anno 1716.
Copia Ehebered: Copia Testamenti Nuncup:

Inn Einer alhier Inn der Statt Straßburg ahne der großen Metzig gelegenen undt inn dieße Verlaßenschafft eigenthümlich zuständiger behaußung sich befunden undt angeben wie volget
Holtz undt Schreinw. In der obern Stuben, Inn dem obern Haußöhren, In der Untern wohn Stub, In dem untern hauß öhren
Eigenthumb ahne Einer Behaußung so der verstorbenen Fr: inspec: ohnverändert gegen St Urbans gaß (…)
Eigenthumb ahne Zweÿen Thän. Kleinen Bahn hütt vor dem Metzigerthor (…)
Norma huius Inv: Sa. Haußraths 145, Sa. frucht 2, Sa. leeren vaß 1, Sa.w: et w: Zum Seÿl. handwerck 40, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 22, Sa. g: ring 6, Sa. baarschafft 16, Sa. d. beh. u. Seÿler hütt 199, Sa. activi 76, Summa summarum 509 lb – Passiva 1106. Übertreff. also solchemnach die pas: solch. activ Nahr. vmb 596 lb

Jean Fech vend la maison à Jean Melchior Vetter et à sa femme Susanne Lobstein moyennant 312 livres

1715 (26.3.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 253
(312) Johann Fech seÿler
in gegensein Johann Melchior Vetter und Susannæ geb. Lobsteinin
hauß und hoffstatt sambt der gerechtigkeit deß gemeinen Profeÿs mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten allhier jenseith ahm Stadten obwendig der neuen brucken in einem allmendt gäßlein, einseit neben denen Diemerischen EE, anderseit neben Frantz von hipßen jun: hinten auf J: Willhelm Stor und ein allmendt – um 150 und 75 pf verhafftet, geschehen um 87 pfund
[in margine :] Quittung 1729

Propriétaire de la maison voisine, François von Hipsheim vend une écurie à Jean Melchior Vetter moyennant 55 livres

1715 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 621-v
(55) Frantz von Hipßen huetmacher
in gegensein Joh: Melchior Vetter specierers
einen stall unter sein Vettern auß gelegen mit allen rechten und gerechtigkeiten
Worbeÿ verglichen, daß (…) alles dasjenige so durch sein Kaüffers führenden bau ahn dem gemeien gebel oder sonsten verderbet würde, solches allein auf seinen cösten wieder im guthen standt setzen solle – um 55 pfund

Fils du facteur d’instruments Jean Georges Vetter, Jean Melchior Vetter épouse en 1703 Susanne, fille du tonnelier et marchand de vins Jean Lobstein : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire, célébration
Heuraths Verschreibung – zwischen dem Wohl Ehren Vest undt Großachtbahren Herrn Johann Melchior Vettern, ledigen Handelsmann, deß Ehrenvest und Vorgeachten Herrn Johann Georg Vetters, Lautenmachers undt Burgers alhier Zu Straßburg ehelich erzeugtem Sohn alß herrn hochzeitern ahn einem, So dann der Viel Ehren und Tugendsamen Jungfrawen Susannæ weÿland deß Wohl Ehrenvesten undt Großachtbahren Herrn Johann Lobsteins, geweßenen Weinhändlers und E. Löbl. Policeÿ Gerichts beÿsitzers auch burgers allhier ehelich erzielten Tochter (…) Montags den 17. Septembris Anno 1702. [unterzeichnet] Johann Melchior Vetter als hochzeiter, Susanna Lobsteinin alß hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 138-v, n° 656)
1703. Mittw. d. 3. 8.br wurd. nach ordentl. Außruff. copulirt H Johann Melchior Vetter der ledige Specirer v. B. allhier Joh: Georg Vetters des Lautenmach. v. B. allhier ehel. sohn, v. J. Susanna, weil. Hn Johann Lobsteins, des geweß Kieffers v. Weinhändlers auch Burg. allhier nachgel. ehl. Tochter [unterzeichnet] Johann Melchior Vetter alß hochzeiter, Susanna Lobsteinin als hochzeiterin (i 138)

Le marchand épicier Jean Melchior Vetter cotise à la tribu des Tonneliers pour pouvoir vendre du vinaigre
1703, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 299) Dienstags den 22.ten Augusti Anno 1703 – Herr Johann Melchior Vetter der Specirer empfangt das Zunfftrecht als Zudiener mit geldt wegen deß Eßigschancks zahlt deßwegen Zur gebühr 2. lb 10 ß 6 d vndt Zunfftschrbr. vndt bittel 2. ß 6 d

Jean Melchior Vetter hypothèque la maison au profit du perruquier Jean Marc Kehlhoff.

1719 (28.Xbris), Chambre des Contrats, vol. 593 f° 637
Joh: Melchior Vetter specerirer
in gegensein Joh: Marcus Kehlhoff Peruquenmachers – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, sein hauß c. appert: allhier in dem heckengäßlein, einseit neben Frantz v. hipßen anderseit neben deren dürnerischen EE hinten auff ein gässlein stoßend
Item ein hauß c. appert: allhier an der Uttengaß, einseit neben dem von hipßen anderseit ist ein eck hinten auff den guldenen Löuen

Susanne Lobstein meurt en 1738 en délaissant deux filles. L’inventaire est dressé dans la maison à l’angle de la rue Sainte-Madeleine. Les experts estiment la maison sise impasse Hecker à 550 livres. La masse propre au veuf est de 244 livres, celle propre aux héritiers de 820 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 184 livres, le passif à 1 946 livres.

1739 (6.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 50) n° 1150
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland die Viel Ehren und tugendreiche Frau Susanna Vetterin gebohrne Lobsteinin, des Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Melchior Vetters des Handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßene eheliche Haußfrau nunmehr seelige, als dieselbe Sontags den 7.ten Septembris des Zurückgelegten 1738.ten Jahrs dießes Zeitliche in das Ewige Verwechßelt, nach solch Ihrem aus dießer welth genommenen tödlichen Hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 6.ten Aprilis Anno 1739.
Die abgeleibte Frau seelige hat ab intestato Sis ubique Tlis Zu Erben Verlaßen, wie volgt. Frau Susannam Mariam Büttnerin geb. Vetterin, Herrn Johann Reinhold Büttners des Silberarbeiters und burgers allhier eheliche Haußfrau, Welche wegen unpäßlichkeit Ihres eheherrn allein sich beÿ dem Geschäfft eingefunden, in den Ersten Stammtheil Und dann Frau Mariam Margaretham Moßederin geb. Vetterin, Herrn Ernst Friderich Moßeders, des Handelßmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin, Welche mit beÿstand deßelben sich beÿ der Inventation eingestelt, In dem Zweÿten und Letzten Stammtheil, Also alle beede der Verstorbenen Frauen seeligen mit Vorgedachtem Ihrem hinterbliebenen herrn Wittiber ehelich erziehlter Frau Töchtere und ab intestato Zu Zweÿen gleichlingen Portionen und Antheilern, Verlaßene Erben

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden beÿ der Neuen Bruck gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden Worden Wie Volgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der obersten bühn, In der Schwartzgethüch Cammer, Vor dießer Cammer, In der obern Hintern Cammer, In d Vordern Cammer über der Wohnstub, In d. Hintern Cammer im 2.ten Stock, Im haußöhren Vor dießer Cammer, In d. Wohnstub, In d. Küchen, Im laden stüblein, Im Laden
Eigenthumb ane Häußern (W.) Erstl. eine Behaußung
jenseith der Breusch am Staden an der newen brucken (…) einseit ein eck an der Uttengaß (…)
It. die helffte ane 1.m boden od. Gewölb vor der Newen bruck (…)
(T.) It. eine Behaußung und hoffstatt, sambt der Gerechtigkeit des gemeinen Profeÿs mit allen deren Gebäuwen, begriffen, weithen, Zugehörden rechten und Gerechtigkeiten, alhier jenseith der Breüsch am Staden obwendig der neuwen Brucken in einem allmend Gäßlein 1.s. neben weÿl. Mr Hanß Georg Schwaben des geweßenen Mehlmanns hinterlaßener Wittib 2. s. neben weÿl. Frantz von Hipßheim des jüngern nunmehr seel. nachgelaßener Wittib v. Erben, hinten auff Hn Joh: Wilhelm Storren den Handelsmann und ein Allmend stoßend gelegen, so freÿ leedig eigen v. durch mehrgemelte der Statt Straßburg geschworne H Werckmeistere Laut oballegirten Abschatzungs Zeduls vom 10.ten Apr. 1739. taxirt pro 550 lb. Hierüber melden 2. teutsche pergamentene Kauffbrieff m d. Statt Straßburg anhangenden C. C. Insiegeln corroborirt d. d. 26. Martÿ et 23.ten Aug. A° 1715.
Ergäntzung der Erben abgegangenen Ohnveränderten Guths. Nach besag Vorherallegirten Inventarÿ über beeder geweßener Eheleuthe einander Vor ohnverändt. in den Ehestand zugebrachte Nahrungen in Anno 1703. durch nun auch Weÿland herrn Johann Friderich Schatzen, Notm nun seeligen Zu Ergäntzen
Abzug In gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Des Herrn Wittibers ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 6, Sa. Silbers 1, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung 555, Ergäntzung (292, abgang 1025, übertrifft 733), Summa summarum 563 lb – Schulden 808, In Compensatione 244 lb
Der Erben ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 57, Sa. Silbers 8, Sa. goldener Ring 16, Sa. Schulden 75, Erg. Rest 663 , Summa summarum 820 lb
Das Gemein verändert und theilbar guth, Sa. haußraths 108, Sa. Gewerbs Wahren 348, Sa. Weins, Essig und Lehren Vaßen 286, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 8, Sa. baarschafft 74, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 625 lb, Schulden 733 lb, Summa summarum 2184 lb – Schulden 1946 lb, verbleibt 237 lb – Stall Summ 813 lb
Abschatzung dem: 10 Aprill: 1739. Auff begehren deß Wohll achtbahren und bescheitenen H. Johann Melchior Vetter deß spätzirers ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg an der Neuen brucken am schieffleuth Statten (…)
Der 2.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg ihm hëcker gëßlein gelegen, ein seitß Neben friettrich grauer dem huttmacher anderseitß N.N. hinden auff die fischer Stub Stoßendt welche behaußung unden auff die fischer Stub Stoßend welche behausung unden auff dem botten ein schmalleß hauß neben dar an ein Platz Zur Mackasin, oben dar eine stuben Cammer Kugele hauß Ehren und Nebenß Cammer, ihm 2: Stock Zweÿ stuben 2: Cammern Kuchen und hauß Ehren, oben dar über under dem tach die soldaten Cammern ein besetzte bienen und Eßig Kamer getrembter Këller sambt aller gerechtigkeit wie solches turch der Stat Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befundt. und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen Vor und Umb Eilff Hundert Gulden. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meistere, [unterzeichnet] Johann Peter Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Heuraths Verschreibung (…) Montags den 17. Septembris Anno 1702.
Codicillus reciprocus – 1734 (…) auff Donnerstag den Ersten Monathstag Aprilis Abends Zwischen Vier und Fünff Uhren (…) persönlich kommen und erschienen der Ehrenvest und Wohlvorgeachte Herr Johann Melchior Vetter der Specierer und beneben Ihme die Viel Ehren und Tugendreiche Fraw Susanna Vetterin gebohrne Lobsteinin beede Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg Von der Gnade des Grundgüetigen Gottes, auffrechter gesund gehend und stehender Leibes (…) Johannes Lobstein Notarius juratus

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 1 600 florins
1739, Livres de la Taille (VII 1178) f° 380
Spiegel F. N. 7900 – Weÿl. Fr. Susannæ gebohrner Lobsteinin H Johann Melchior Vetter handelßmann und burgers alhier Ehel. Haußfrauen Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 142.b – 813. 16. 1., die machen 1600. fl. Verstallte nur 1500 fl. Zu wenig 100 fl.
Nachtrag auff Sechß Jahr in duplo à 6 ß d macht 1 lb 16 ß
Und auch auff Vier Jahr in simplo à 3 ß d thut 12 ß
Extat das Stallgeltt pro 1739 mit 3 lb 9 ß
Marzahl 1 ß 9 d
Gebott 2 ß 4 d
Abhandlung 1 lb 2 ß 6 d – Summa 7 lb 3 ß 7 d
dt 17. Junÿ 1739.

Jean Melchior Vetter meurt en mars 1744. Les experts estiment la maison ruelle Hecker à la somme de 252 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 123 livres, le passif à 1 797 livres.

1744 (13.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 58) n° 1338
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, so Weÿland der Ehren Vest: und Großachtbahre Herr Johann Melchior Vetter der geweßene Handelsmann nunmehr und Burger allhier Zu Straßburg nunmehr seeliger, als derselbe Mittwochs den 4.ten Martÿ dießes Lauffenden 1744.sten Jahrs dieses Zeitliche mit dem Ewigen Verwechßelt, nach solch seinem aus dießer Welth genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen in Straßburg auff Montag den 13.ten Aprilis Anno 1744.
Der Abgeleibte seelige hat ab intestato Zu Erben Verlaßen, wie folgt. 1.mo Frau Susannam Mariam Büttnerin gebohrne Vetterin, Herrn Johann Reinhold Büttners, des Goldarbeiters und Burgers allhier eheliche Haußfrau, welche beneben dero Hn Eheliebsten beÿ dem Geschäfft Zugegen war, in den Ersten Zweÿten Stammtheil Und dann 2.do Frau Mariam Margaretham Moßederin gebohrne Vetterin, Herrn Ernst Friderich Moßeders, des Handelßmanns und burgers allhier Frau Eheliebstin, welche mit beÿstand deßelben sich beÿ der Inventation eingestellt, In dem Zweÿten und Letzten Stammtheil, Also alle beede des Verstorbenen herrn seeligen mit auch weÿland Frauen Susanna Vetterin gebohrner Lobsteinin seiner Vorher Verstorbenen Ehefrauen auch seeligen ehelich erziehlte Frau Töchtere und ab intestato Zu Zweÿen gleichlingen Portionen und Antheilern Verlaßene Erben.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden beÿ der Neuen Bruck gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen behaußung, befunden worden, wie folgt
Ane Höltzen und Schreinwerck, Auff der obersten bühn, In der Mehl Cammer, Vor dießer Cammer, In dem hintern Cämmerlein, In d Vordern Cammer, In der Hintern Cammer, Vor dießer Cammer, In der Wohnstub, Vor dießer Stub, In d. Ladenstub, In d. Soldaten Cammer
Eigenthumb ane Häußern. Eine Behaußung jenseith der Breusch am Staden an der Newen brucken (…) einseit ein eck an der Uttengaß (…)
It. i. Behaußung und Hoffstatt, s. d. gerechtigkeit des gemeinen Profeÿs mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier jenseith d. Breüsch am Staaden obwendig der Neuen Brucken in einem allmend gäßlein 1.s. neben Hn Lorentz Frieß dem Endelwürth 2. s. neben Mr Friderich Grauer dem huthmacher, hinten auff Hn Joh: Diemer den Pulverhändler stoßend gelegen, so freÿ leedig eigen und durch vorgemelte der Statt Straßburg geschworne H Stattlohner, Bau auch Werck Meistere laut oballegirten Abschatzungs Zeduls Vom 16.ten Aprilis angeschlagen pro 525. lb. Hierüber melden 2. teutsche perg. Kb. m. d. Statt Straßburg anh. C. C. Ins. verwahrt d. d. 26.ten Martÿ et 23.ten Augusti A° 1715.
Abzug In gegenwärtig Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Sa. haußraths 138, Sa. Schiff und geschirrs Zur Specereÿ handlung gehörig 21, Sa. Gewerbs wahren 346, Sa. Weins, Essig und Lehren Vaß 248, Sa. Silber geschmeids 19, Sa. goldener Ring 15, Sa. der baarschafft 58, Sa. Eigenthums ane Häußer 1180 lb, Sa. Schulden 97 lb, Summa summarum 2123 lb – Schulden 1797 lb, verbleibt 326 lb – Conclusio finalis Inventarÿ 1148 lb
Wÿdemb, Welchen der Verstorbene seeliger, Von Weÿland Frauen Susanna Vetterin gebohrne Lobsteinin, seiner frauen seeligen Zeit Lebens wÿdembs weiße genoßen
Abschatzung dem: 16 Aprill: 1744. Auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen H. Johann Melchior Pfetter deß geweßenen spetzirerß seel. hinderlaßenen Erben, ist eine behaußung allhier in der Statt Straßburg am schiffleuth Statten gelegen (…)
Der 2.te: Begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg ihm hecker gëslein gelëgen, ein seitß an frittrich grauer dem huttmacher anderseitß an H Lorentz freÿß dem wierth Zum Guldtnen Entell hinden auff die heben Streittischen Stoßendt, welche behaußung unden daß hauß Ehren neben daran ein wahren Cammer, oben der über Zweÿ Stock über ein ander ein Stuben Camer Nebeß Cammer und daß hauß Ehren under dem tach die soldaten Cammer besetzte bienen der dsach stull daß tach mit breit Ziglen belegt sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister sich in der besichtigung befundten und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Ein Tausent und Vunffzig Gulden. bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen wërck Meister [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Münsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhof

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 200 florins (100 livres) sur un total de 2 300 florins
1744, Livres de la Taille (VII 1179) f° 272-v
Spiegel F. N. 9126 – Weÿl. H. Melchior Vetter geweßenen Handelßmann und Burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 90.b – 1148. 17. 1., die machen 2300. fl. Verstallte nur 2100 fl. Zu wenig 200 fl.
Warvon der Nachtrag gerechnet wird auff Sechß Jahr in duplo à 12. ß d macht 3 lb 12 ß
Und auch auff Vier Jahr in simplo à 6 ß d thut 1 lb 4 ß
Extat das Stallgeltt pro 1744 mit 4 lb 10 ß
Gebott 2 ß
Abhandlung 1 lb 10 ß 6 d – Summa 10 lb 18 ß 6 d
dt 27. Maÿ 1744.

Marie Marguerite Vetter femme d’Ernest Frédéric Mosseder rachète les parts de sa sœur et devient seule propriétaire des maisons

1744 (16.4.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 58), Joint au n° 1338 du 13 avril 1744
Vergleich und Überlaßung der Zweÿen in dieße Verlaßenschafft gehörigen häußer
Erschienen Vor mir endes underschribenem Notario Frau Susanna Maria Büttnerin gebohrne Vetterin, mit beÿstand Herrn Johann Reinhold Büttners, des Silberarbeiters Ihres Ehevogts und Herr Johann Friderich Lichtenbergers Notarÿ jurati und berühmbten Practici, Zeigte an und gabe Zu Vernehmen, wie daß Sie
ihrer Schwester Frauen Mariæ Margarethæ Moßederin gebohrner Vetterin, Herrn Ernst Friderich Moßeders, des Specirers und burgers allhier ehelicher haußfrauen (…) cedirt und überlaßen habe
die in ihres geliebten Vatters seeligen Verlaßenschafft gehörige vnd annoch Zwischen Ihnen beÿden ins gemein außgesetzt geweßene Zweÿ häußer, nemblichen eine Behaußung, hoffstatt jenseith der Breusch am Staden an der Newen brucken (…)
Mehr eine Behaußung und hoffstatt sambt der gerechtigkeit des gemeinen Profeÿs, mit allen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, allhier jenseith der Breüsch am Staaden obwendig der Neuen Brucken in einem allmend gäßlein einseith neben Herrn Lorentz Frieß dem Endelwürth, anderseith neben Meister Friderich Grauer, dem Huthmacher, hinten auf Herrn Johann Diemer den Pulverhändler stoßend – vor und umb 2500 lb
Actum Straßburg den 16.ten Aprilis A° 1744

Fils du marchand Jean Mosseder, Ernest Frédéric Mosseder épouse en 1732 Marie Marguerite Vetter : contrat de mariage, célébration
1732 (1.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 78) f° 273
Eheberedung – entzwischen dem Ehren Vest und Wohlvorgeachten Herrn Ernst Friderich Moßeder, dem Ledigen Specirer Weÿland des Ehren Vest und Wohlvorgeachten Herrn Johann Moßeders des geweßenen handelßmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen hinterlaßenem ehelich erziehltem Sohn, als dem Herrn Bräutigamb an einem,
So dann der Viel Ehren und tugendgezierten Jungfrauen Maria Margaretha Vetterin, des Ehrenvest und Wohlvorgeachtn herrn Johann Melchior Vetters des Specierers und burgers allhier Zu Straßburg ehelich erzeugter Tochter, als der Jungfrauen hochzeiterin ane dem andern Theil
So beschehen und Verhandelt in der Löblichen Statt Straßburg auff Dienstag den Ersten tag des Monaths Julÿ in dem Jahr 1732
Daß gegenwärtige pacta dotalia, mit allerseithigem belieben alßo tractirt und placidirt worden, solches wird von mir unterschriebenem Notario Crafft dießer meiner eigenhändigen unterschrifft beschienen

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 105-v n° 390)
1732, Mittw. d. 20. Aug. sind nach 2.maliger Proclamation ehelich Copulirt v. eingesegnet word. H. Ernst Friderich Mosseder der Ledige Handelsman v. b. alhier, weÿl. H: Joh: Mosseders geweß. b. v. Handelsm. Nachgel. ehel. Sohn v. Jgfr. Maria Margaretha, H. Johann Melchior Vetters b. v. Handelsm. ehel. Tochter [unterzeichnet] Ernst Friedrich Moßeder Als hochzeiter, Maria Margaretha Vetterin Als hochzeiterin (i 110)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison au faubourg de Cronenbourg. Ceux du mari s’élèvent à 1 538 livres, ceux de la femme à 651 livres.
1732 (25. 7.br), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 34) n° 765
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güethere, so der Ehren Vest und Wohlvorgeachte Herr Ernst Friderich Moßeder, der Specirer und die Viel Ehren und tugendsahme Frau Maria Margaretha Moßederin, gebohrne Vetterin, beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander für ohnverändert in den Ehestand zugebracht, welche der ursachen, allweilen in Ihr beeer Eheleuthe mit einander auffgerichteten Heuraths verschreibung expresse enthalten, daß eines Jeden in die Ehe bringend Nahrung reservirt und ohnverändert seÿn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in beÿsein Herrn Johann Melchior Vetters Specierers und burgers allhier der frauen eheleiblichen Vatters, auf Donnerstag den 23.ten Septembris Anno 1732.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Vorstatt Cronenburger Straß gelegenen und in dieße Zugebrachte Nahrung nicht gehörigen behaußung befunden worden, wie volgt
Antheil ane einem Garthen (H.) Der Fünffte ane einem Vierten theil, das ist ein 20. theil vor ohnvertheilt Von und ane dem Mollingerischen garten Vor dem Judenthor (…)
Abzug in gegenwärtig Inventarium gehörig. Des Herrn in die Ehe gebracht Vermögen, Sa. haußraths 169, Sa. Schiff und geschirrs zur Specereÿ handlung gehörig 94, Sa. der Gewerbs wahren 406, Sa. Weins und Lährer Vaß 36, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 89, Sa. Goldener Ring, Peerlein und dergleichen Geschmeids 15, Sa. baarschafft 84, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 140, Sa. Gülth von liegenden güthern 258, Sa. Antheils ane einem Garthen Nihil, Sa. Schulden 416, Summa summarum 1711 lb – Schulden 237, Verbleibt 1473 lb, Darzu Kombt ferner der halbe theil ane denen verehrten haussteuren 64, des Hn völlig in die Ehe gebracht guth ohn dem antheil gartens in vero pretio 1538 lb
Der Frauen in die Ehe gebrachte Nahrung, Sa. haußraths 246, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 19, Sa. Goldener Ring 52, Sa. der baarschafft 268, Summa summarum 586 lb – Dazu gelegt die helffte ane denen verehrten haussteuren 64 lb, der Frauen völlig in die Ehe gebracht Vermögen dem billichen werth nach 651 lb

Le conseil des Tonneliers inflige une amende à Ernest Frédéric Mosseder pour avoir servi du vin à des bûcherons qui l’ont aidé à transporter du vinaigre.
1746, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 394)
(f° 486) Dienstags d. 12.t Julÿ 1746 – Johann Georg Dörffer der Kieffer Klagt wieder H. Ernst Friderich Moßeder den Specierer allhier, wie daß derselbe den 21.ten Jüngst Verwiegenen Monaths Junÿ mit hilff Eines holtzhauers, und Eines Bauren wein aus gelärt und auff die Eßigkammer getragen, und weilen solches wider ordnung alß bittet Er abstraffung
Beklagter Zugegen sagte Es wäre kein Bauer dabeÿ geweßen sondern Es wären Zweÿ holtzhauer geweßen, welchen Er ein glaß wein gegeben daß sie ihme geholffen haben, Er hätte aber nicht gewust, daß ihm solches nicht Erlaubt wäre, hätte solches schon öffters gethan.
H. Dörffer setzt ferner hinzu, daß Er beklagtem das geschirr, alß Zuber, ständtel, hanen, Schlögel, und nebst Zweÿ faßen, auff Erhaltenen befehl hinweggenommen, welches ihme H. Ammeister regens biß Zu austrag der sach Zu behalten befohlen. Nach beschehener umbfrag ist Erkandt, weilen beklagten nach Eigener geständtnus wider Articul gethan delt*, daß derselbe 25. lb d straff 2/3 der stadt und 1/3 der Zunfft refusis expensis Erlegen solle. Ille bathe umn Moderation. Erkandt wurde auff 7 lb 10 ß straff 2 lb 10 ß d für die rüger und 6 ß 6 d unkosten gelaßen, worinn Er Verwilliget.

Ernest Frédéric Mosseder meurt en 1749 en délaissant deux filles. Les experts estiment la maison à 425 livres. La masse propre à la veuve est de 472 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 1 366 livres, le passif à 595 livres.

1750 (1.4.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 372) n° 382
Inventarium über Weÿland des Wohl Ehrenvest: und Großachtbahren herrn Ernst Friderich Moßeders, des geweßenen handelsmanns und Burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. Verlaßenschafft, aufgerichtet Anno 1750 – als derselbe Sambstags den 8.ten Novembris des verwichenen 1749.sten Jahrs dießes zeitliche mit dem ewigen verwechßelt nach solch seinem aus dießer welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen hinter sich verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen erfordern und begehren des Wohl Ehrenvest und großachtbahren herrn Philipp Jacob Moßeders, des Knöpffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier als geordnet und geschworenen Vogts Jungfrauen Margarethä Magdalenä und Jungfrauen Mariä Elisabethä der Moßederin, des Abgeleibten Herrn seel. mit hernach gemelter seiner hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugter Zwoer töchter und ab intestato verlaßener rechtmäsiger Erben, ersucht und inventirt durch die Wohl Ehren und tugendbegabte Frau Mariam Margaretham Moßederin gebohrne Vetterin, die hinterbliebene Frau Wittib mit assistentz des Wohl Ehren Vest Kunsterfahrenen herrn Reinhold Büttners, des goldarbeiters und burgers allhier Ihres geliebten Schwagers und ane vogts statt erbettenen beÿstands (…) so beschehen Straßburg Mittwoch den 1.ten Aprilis Anno 1750.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden gelegenen in dieße Verheurathet mit gehörigen hierunden eingetragenen behaußung befunden worden, wie folgt
(f° 12-v) Eigenthumb ane Häußern (W.) Erstl. eine Behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuden jenseit der Preuschen am Staden gegen der Newen brucken (…)
(W.) It. eine Behaußung und hoffstatt sambt der gerechtigkeit des gemeinen Profeÿs, mit allen deren gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg jenseit der Preusch am Staden obwendig der Neuen Brucken in einem allmend gäßlein das Höckergäßlein genand einseit neben Herrn Lorentz Freÿß dem Gastgeber zum Endel, anderseit neben Meister Friderich Grauer dem huthmacher hinten auf Hn Philipp Jacob Lauterburger den Kupfferstecher stoßend, so gegen männiglichen freÿ ledig eigen und durch vorernante der Statt Straßburg Herren Lohner und geschworner Werckmeister Laut vorgesagter Schrifftlicher Abschatzung vom 24.ten Martÿ 1750. æstimirt vor 425 lb. Hierüber meldet ein teutscher pergam. Kauffbrieff in Allhiesiger Cancelleÿ Contract stub auffgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget de dato 23.ten Augusti Anno 1715.
Antheil ane einem Garthen und Gartenhauß (E.) Der Fünffte ane einem Vierten theil (…) Vor dem Judenthor (…)
(f° 16) Ergäntzung der Frau Wittib abgegangen ohnveränderten guths. Inhalt Inventarÿ über Beeder Eingangs gedachter geweßener Eheleuthe einander für ohnverändert in dem Ehestand Zugebrachte Nahrungen, in Anno 1732. durch herrn Johann Lobstein Notarium juratum und berühmten Practicum auffgerichtet
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frau Wittib ohnverändert Vermögen, Sa. haußraths 64, Sa. Schiff und geschirrs Zur Specereÿ handlung gehörig 17, Sa. Lährer Faß 8, Sa. Silbergeschmeids 15, Sa. Goldener ring 29, Sa. Eigenthums ane häußern 1025, Sa. Schuld 75, Summa summarum 1236 lb – Schulden 763, Dehrahendo verbleibt 472 lb
Dießemnach wird auch der Erben ohnverändert und theilbahre Nahrung /:weilen die Frau Wittib auf das theilbahre Guth tam active quam passive gäntzlichen verzug gethan:/ unter einer Massa beschrieben, Sa. haußraths 94, Sa. Schiff und geschirrs Zur Specereÿ handlung gehörig 8, Sa. Gewerbs wahren 410, Sa. Brandenweins 124, Sa. Silbergeschirr und Geschmeids 37, Sa. Goldener Ring 5, Sa. Baarschafft 42, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 168, Sa. Antheils ane einem Garthen und Garthenhauß 11, Sa. Schuld 463, Summa summarum 1366 lb – Schulden 595 lb, Nach deren Abzug 771
Stall Summ et Conclusio finalis Inventarÿ 1244 lb
Zweiffelhaffte und verlohrene activ Schulden in weÿland Herrn Johann Marci Moßeders seel. Verlaßenschafft 337 lb
Abschatzung Vom 24 Martÿ 1750. Auff begehren Weÿland Herrn Ernst Friderich Moseders deß geweßenen Specirers seel. hinterlaßener Fraw Wittib, ist eine behausung allhier inn der Stat Straßburg Jenseit der Preüschen am Staden (…)
Der Zweÿte begriff ist auch allhier in der Statt Straßburg Jenseit der Preüschen Staden oberhalb der newen bruck im Hader Gäßlein, Einseit neben herrn Lorentz Freÿß dem Edelwürth, anderseit neben Meister Friderich Grawer dem Huthmacher, hinden auff herrn Johann Diemer den Pulffer Müller stoßend gelegen, neben dem Eingang dieser behaußung ist ein Magazin auff dem Ersten stockh Zwo Stuben Zwo Kameren Zwo Kuchen und ein Haußöhren, der Zweÿte stock ist dem erstern gantz gleich In dem dritten stock ist eine Eßig Kammer wie auch die Soldaten Kammer, darüber ist der tachstuhl mit breitziegeln doppelt gedeckt und etliche unterschlagene Kammeren unter dem Hauß ist auch ein geträhmtes Kellerlein, Von uns den unterschriebenen der Statt Straßburg geschwornen Werckmeistern nach vorhero beschehener besichtigung mit aller Ihrer Gerechtigkeit dem Jetzigen Werth nach æstimirt und angeschlagen worden Vor und umb 850 Gulden [unterzeichnet] Jacob Biermeÿer Lohner, Ehrlacher Werckmeister deß Münsters, Werner Werckmeister
Copia der Eheberedung (…) auf Dienstag den Errsten tag des Monats Julÿ 1732

Marie Marguerite Vetter se remarie avec le marchand Jean Philippe Richshoffer : contrat de mariage, célébration
1754 (29.7.), Not. Lobstein (Jean, 31 Not 80) n° 567
Eheberedung – zwischen dem Edel, Wohl Ehrenvest und Großachtbahren Herrn Johann Philipp Richshoffer dem ältern, Vornehmen handelsmann und burgern allhier Zu Straßburg, als dem Herrn Bräutigamb, ane einem,
So dann der Edlen, Hoch Ehren und hoch tugendgezierten frauen Mariæ Margarethæ Moßederin gebohrner Vetterin, weÿland des Edel, Wohn Ehrenvest und hochachtbahren Ernst Friderich Moßeders geweßenen Vornehmen handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seeligen nachgelaßener Frau Wittib
auf Montag den 29. Monatstag Julÿ im Jahr als mann nach Christi geburth Zahlte 1754 [unterzeichnet] Johann Philipp Richshoffer, Maria Margaretha Moßederin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 128, n° 18)
1754. Mittwoch d. 14. Augusti Seind nach auff Gnädige Erlaubnuß regierenden Herrn Ammeisters Faust Zum ersten und andern mahl Zugleich geschehener Außruffung Zu Hauß in den Stand der Heil. Ehe eingesegnet worden, Herr Johann Philipp Richshoffer, Handels Mann und burger allh. wittwer, und Frau Maria Margaretha geb. Vetterin weÿl. Herrn Ernst Friderichs Mosseders geweßten Handels Manns und burgers allhier Hinterlaßene Fr. Wittib [unterzeichnet] Johann Peter Richshoffer Älter, als Hochzeiter, Maria Margaretha Moßederin als hochzeiterin (i130)

Jean Philippe Richshoffer se marie en premières noces avec Marie Ursule Wilhelm, fille du marchand Claude Wilhelm, qui a épousé en premières noces le bailli de Brumath Philippe Georges Fleischmann en 1707
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 178-v, n° 810)
1707. Mitwoch den 27. Julÿ, seind nach 2. mahliger proclamation copulirt worden H. Phil. Georg Fleischmann, wohlverordneter Ampt vnd Kirchen Schafner Zu Brumath, Weÿl. H. Joh. Jacob Fleischmanns, gew. hochgr. Hanau Liechtenb. Cammerraths zu Buchsweÿler nachgel. ehl. Sohn vnd J. Maria Ursula, weÿl. H. Claudi Wilhelm, gew. b. u. Handelsmanns a. E. E. hl. Raths alten beÿsitzers, nachgel. ehl. tochter [unterzeichnet] Ph. G. Fleischmann alß hochzeitter, Maria Ursula Wilhelmon alß hochzeiterin (i 178)
Proclamation (luth.) 1707. Mitwoch den 27. julii sind Zu Straßburg nach dreÿmahliger proclamation copulirt wordten (Tit.) Herr Philips Georg Fleischmann (Tit.) Herrn Johann Jacob Fleischmanns seeligen geweßenen hochmeritirten Cammerraths zu Buchsweiler, nachgelaßener ehelicher Sohn, Und (Tit.) Jungfrau Maria Ursula (Tit.) Herrn Claudii Wilhelmen seligen, geweßenen fürnehmen Handelsmanns auch eines Ehrsamen Grossen Raths zu Straßburg, alten Beÿsitzers hinterlaßene eheliche tochter (i 122)

Jean Philippe Richshoffer épouse Marie Ursule Wilhelm en 1717
Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 155, n° 6)
Mitwoch post Ocul. den 3. Mart. 1717. seind nach vorher gegangener Zweÿmahligen offentliche Außruffung von der Cantzel in der Pfarrkirch Zu St.Nicol. in Straßburg copulirt vnd eingesegnet worden H Johann Philipp Richshoffer der ledige Handelßmann vnd burger alhier H Johann Friderich Richshoffer, deß handelßmanns vnd E. E. Großen Raths Beÿsitzers alhier Ehel. Sohn, vnd Fr. Maria Ursula Fleischmännin, gebohrner Wilhelmin, weÿl. H. Philipp Georg Fleischmans, geweßenen Amt und Kirchen Schaffners Zu Brumat, Hochgräffl. Hanaw. Herrschafft hinterlassene Wittib [unterzeichnet] Johann Philipp Richshoffer als Hochzeiter, Maria Ursula Fleischmänin als hochzeiterin, Claudi Willhelm Alß bruder (i 159)

Marie Marguerite Vetter fait dresser l’inventaire de ses apports, parmi lesquels les maisons provenant de ses parents.

1754 (27.8.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 382) n° 591
Inventarium über der Wohl Edlen und Tugendbegabten Frauen Mariä Margarethä Richshofferin gebohrener Vetterin, des Wohl Edlen und Großachtbahren herrn Johann Philipp Richshoffers des ältern, vornehmen handelsmanns und burgers allhier zu Straßburg Fraun Eheliebstin zu Ehrengedachtem Ihrem geliebten Eheherrn für ohnverändert in den Ehestand zugebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1754. – alldieweilen in Ihr beeder Ehegatten mit einander auffgerichteter Eheberedung expresse versehen, daß Ihrer der Ehefrauen in die Ehe bringende Nahrung reservirt und ohnverändert seyn und bleiben solle (…) So beschehen in Straßburg in beÿsein Vorwohl Ehren ernanten herrn Johann Philipp Reichshoffers des Eheherrn, wie auch des Ehrenvest und Wohl Vorachtbahren Herrn Philipp Jacob Moßeders des Knöpffmachers und Seidenhändlers auch burgers allhier als der Ehefrauen Zwoer Jungfer Töchtere von Erster Ehe geschwornen Vogts und Ihres hierzu erbettenen beÿstandts auf Dienstags den 27. Augusti Anno 1751.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth staden gelegenen in dieße Nahrung gehörigen und hieunden eingetragenen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 10-v) Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung und hoffstatt mit allen deren gebäuden jenseit der Preuschen am Staden gegen der Newen brucken (…)
It. eine Behaußung und hoffstatt, sambt der gerechtigkeit des gemeinen Profeÿs, mit allen übrigen deren gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg jenseit der Preusch am Staden obwendig der Neuen Brucken in einem allmend gäßlein das Höckergäßlein genand einseit neben Herrn Lorentz Freÿß dem Gastgeber zum Endel, anderseit neben Meister Friderich Grauer dem huthmacher hinden auf Herrn Philipp Jacob Lauterburger den Kupfferstecher stoßend, so ebenmäßig hier ohne abschlag Zulaßen beliebet worden. Hierüber meldet ein Teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhiesiger Cancelleÿ Contract Stub aufgerichtet und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget de dato 23.ten Augusti Anno 1715.
(f° 12) Wÿdemb Welchen die Ehefrau Von Weÿland Herrn Ernst Friderich Moßeder dem gewesenen Handelsmann und Burgern allhier Ihrem Erstern Eheherrn seeligen Zugeließen
(f° 13-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 429, Sa. Schiff und geschirrs Zur Specereÿ handlung gehörig 58, Sa. Gewerbs Wahren 504, Sa. Wein, Eßig, Brandenwein und Lährer Faß 419, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 125, Sa. goldener Ring, Kett und dergleichen Geschmeids 126, Sa. baarschafft 292, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 168, Sa. Eigenthums ane häußern, Nihil, Summa summarum 2124 lb – Schulden 1520, Detrahendo 604 lb

Marie Marguerite Vetter meurt en 1765. Les experts estiment la maison ruelle Hecker à la somme de 300 livres. L’actif de la succession s’élève à 2 106 livres, le passif à 550 livres.

1765 (10.6.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 807) n° 406
Inventarium über Weiland des Wohl Edlen und tugendgezierten Frauen Mariæ Margarethæ Richshofferin gebohrner Vetterin, H. Johann Philipp Richshoffers des ältern handelsmanns geweßener Fn. Ehegattin nun seel: Verlaßenschafft errichtet in Anno 1765. – nach ihrem Sambstags den 11.ten Maÿ dießes lauffenden 1765.sten Jahrs aus dießer Welt genommenen tödlichen hintritt Zeitlichen verlaßen (…) So beschehen und angefangen allhier zu Straßburg auf Montag den 10.ten Junÿ 1765.
Der Verstorbenen Fr. seeligen ab intestato Verlaßene Erben seind 1.mo Fr. Margaretha Magdalena, gebohrne Moßederin, Hn Johann Matthäi Hebenstreith, des handelsmanns und burgers dahier eheliche haußfraun welche mit Zuziehung dießes ihres mariti bei gegenwärtiger Verlaßenschafft Inventur erschinnen, in den Ersten Zweÿten Stammtheil und dann 2.do Frau Maria Elisabetha gebohrne Moßederin, Weiland H Johann Daniel Zinnßner, des auch geweßenen handelßmanns und burgers dahier nachgelaßene Fr. Wittib, welche mit beÿstand H. Joh: Philipp Bernhard des Goldarbeiters und burgers dahier, diesem Geschäfft abwartet, In den Zweÿten und letzten Stammtheil, Beede seind weiland H. Ernst Friderich Moßeders des geweßenen Handelsmanns und b. dahier mit der Verstorbenen Fr. seel. in 1. Ehe ehelich erziehlte Kinder und ab intestato Zu Zworn gleichlingen portionen und antheilern verlaßene Erben
(f° 3) Bericht und respective Vergleich in gegenwärtige Verlaßenschafft Inventarium gehörig. Erst voreingetragene Eheberedung weißet §° 2° daß die Verstorbene Fr. seelige sich ohnverändert Guth und wegen dem wehrender Ehe abgegangenen die Ergäntzung reservirt, §° 3.tio derselben aber hat sie auf die künfftige theilbare Verlaßenschafft tam active quam passive gäntzlichen Verzug gethan (…) Straßburg d. 14. Junÿ 1765.

In einer allhier Zu Straßburg ane der Utten oder S. Magdalenæ Gaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
(f° 12) Eigenthumb ane Häußern. Erstl. eine Behaußung und Hoffstatt mit allen deren gebäuden jenseit der Preusch am Staaden gegen der Newen bruck. über (…)
Item eine Behaußung und Hoffstatt, samt der Gerechtigkeit des gemeinen Profeÿs, mit allen übrigen deren Gebäuen, Begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg jenseith der Preusch am Staden, obwendig der neuen Brucken in einem Allmend gäßlein, das Höckergäßlein genannt, einseith neben weil. H. Lorentz Freÿß, des geweßenen Gastgebers zum Endel, nachgelaßener Wittib, 2.s neben Mr Friderich Grauer, dem huthmacher, hinten auf einer behausung löbl. Stifft St. Marx gehörig, stoßend, so gegen männigl. freÿ, leedig eigen und dh. löbl. Stadt Straßburg geschworne Werckleuthe vermög schongemeldten Abschatzungs Zeduls gewürdiget pro 300. Dießerwegen ist vorhanden ein teutscher pergamentener Kauffbrieff in allhies. C. C. Stub aufgerichtet, und mit dero anhangendem Insiegel bekräfftiget d. d. 23.ten Aug. Anno 1715.
(f° 14-v) Wÿdemb Welchen die Verstorbene Fr. seel. Von Weil. Herrn Ernst Friderich Moßeder dem gewesenen Handelsmann und Burgern allhier Ihrem Erstern Eheherrn seeligen Zugeließen
(f° 15) Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußraths 156, Sa. lährer vaß 7, Sa. Silber geschirr und dergleichen Geschmeids 41, Sa. goldener Ring, Kett und dergleichen Geschmeids 35, Sa. baarschafft 158, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 390, Sa. Eigenthums ane häußern, 1050, Sa. Schulden 266, Summa summarum 2106 lb – Schulden 550, Nach solchem abzug 1556 lb
Stall Summa 1801 lb
Eheberedung (…) auff Montag den 29. Monatstag Julÿ 1754, Johannes Lobstein Notarius juratus

Marguerite Madeleine Mosseder, femme du marchand Jean Matthieu Hebenstreit, rachète les parts de sa sœur et devient seule propriétaire des maisons.

1765 (14.8.), Not. Lobstein (J. Frédéric), dans Chambre des Contrats, vol. 658 f° 24 (23 janvier 1784)
auff ansuchen Fr. Margarethä Magdalenä Hebenstreitin geb. Moßederin hinterlassenen kindern vogt H. Johann Philipp Bernhard des goldarbeiters, nachstehende erbscession
Extractus aus dem über Fr. Mariä Margarethä Richßhofferin geb. Vetterin H. Johann Philipp Richßhoffer des älteren handelsmanns Ehegattin Verlaßenschafft, F° 10° et 11° – Fr. Maria Elisabetha Moßederin weÿl. H. Johann Philipp Zinnßners des handelsmanns wittib beÿständlich S.T. H. Johann Daniel Schweighäußer Notarii publici jurati und berühmten practici
Fr. Margaretha Magdalena Moßederin H. Johann Mathei Hebenstreit des handelsmanns Ehegattin
1. eine behausung und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseits der Preusch am Staden gegen der Neuen bruck über einseit neben H. Johann Adam Brandhoffers des bierbrauers zum goldenen löwen erben anderseit neben eck ane der Uttengaß hinten auff Ursula Nickerin die ledige
so dann eine behausung und hoffstatt samt gerechtigkeit des gemeinen profeÿs mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten jenseits der Preusch am Staden obwendig der Neuen bruck in einem allmend gäßlein das Häckergäßlein genannt, einseit neben weÿl. H. Lorentz Freÿß gew. gastgebers zum endel erben, anderseit neben Mr Friedrich Grauel dem huthmacher, hinten auff eine behausung löbl. Stifft St Marx gehörig – ihre der Fr. cessionnariæ selbst die helffte ererbt mütterliches guth, um 200 pfund und 25 pfund so löbl. saltz cassa in dieser verlassenschafft in capital verhafftet

Fils du marchand Jean Matthias Hebenstreit, Jean Matthieu Hebenstreit épouse en 1755 Marguerite Madeleine Vetter : contrat de mariage, célébration
1755 (26.8.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 285), n° 332-b
Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und Wohlvorachtbaren Herrn Johann Matthäo Hebenstreitt dem ledige, Handelsmann, weÿland Herrn Johann Matthiæ Hebenstreitts, geweßenen Handelsmanns undt Burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen, mit der Viel Ehren und tugendbegabten Frauen Maria Margaretha gebohrner Jungin seiner hinterbliebenen Frauen Wittib, welche sich aber nachmahls an Herrn Johann Daniel Goll, den handelsmann und burgern allhier vereheichet, ehelich erzeugtem Sohn, als dem Herrn Hochzeitern ane Einem,
Sodann der Viel Ehren und Tugendgezierten Jungfrauen Margarethä Magdalenä Moßederin, auch Weÿland Herrn Ernst Friderich Moßeders, geweßenen Specierers und Burgers allhier Zu Straßburg längst seeligen mit der Hoch Ehr: und hoch tugendreichen Frauen Maria Margaretha gebohrner Vetterin, seiner hinderlaßener Frauen Wittib, welche aber dato mit S. T. Herrn Johann Philipp Richßhoffern, Vornehmen Handelsmann und auch burgern allhier in vergnügstem Ehestand lebet, ehelich erzeugte Jungfer Tochter am andern Theil
auff Dienstags den 26. Augusti Anni Christi 1755 [unterzeichnet] Johann Mathäus Hebenstreit als Hochzeiter, Margaretha Magdalena Moßederin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 336, n° 1243)
1755. Mittwoch d. 8. Oct. seind nach ordentllicher proclamation ehelich copulirt und eingesegnet worden H Joh: Mathæus Hebenstreit lediger Handelsmann weÿl. H Joh: Mattheus Hebenstreits Handelsmanns b. allh. ehl. Sohn vnd Jfr. Margaretha Magdalena weÿl. H Ernst Friederich Mosseders handelsmanns u. b. allh. ehl. tochter, [unterzeichnet] Johann Matheus Hebenstreit als hochzeiter, Margaretha Magdalena Moßederin alß hochzeiterin (i 342)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient à la mère de l’épouse. Ceux du mari s’élèvent à 479 livres, ceux de la femme à 651 livres.
1755 (22.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 259) n° 623
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güthere, Keinerleÿ davon außgenommen, so der Wohl Ehrenveste und Wohl vorachtbare Herr Johann Matthæus Hebenstreit, der Handelsmann und die Viel Ehren und tugendsame Frau Margaretha Magdalena gebohrene Moßederin, beede Eheleuthe einander in den Ehestand gebracht und sich darinnen vermög der mit einander auffgerichteten Eheberedung §° 4.to vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen allhier Zu Str. auff Sambstag den 22.ten Novembris A° 1755. In præsentia S. T. H. Joh: Philipp Riechshoffers des Handelsmanns v. Fr. Mariæ Margarethæ gebohrner Fetterin, beeder Ehepersohnen v. b. allhier dißorts Ehefr. respe. H. Stieffvatters v. Leibl. Fr. Mutter

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleutstaden gelegenen [der] Ehefr. Fr. Mutter Zugehörigen behaußung, so ein Eck ane der Uttengaß folgender maßen sich befunden
Antheil ane einem Garthen und Garthen Hauß (F.) ane dem Mollingerischen garten (…)
Wÿdumbs Verfangenschaft, Welche Fr. Maria Marg: geb: Jungin, weÿl. herrn Johann Daniel Gollen des gewes. Handelsmanns und b. allh. seel. hind.bliebene Fr. W. Zeit lebens zu genißen hat.Nehml. es hay weÿl. Hr Johann Matthæus Hebenstreit der geweßene Caffetier v. b. allh. seel. vermög seines errichteten Testamenti nuncup. (…)
Wÿdumbs Verfangenschaft, Welche Fr. Maria Marg: Richshofferin geb. Vetterin H. Joh: Philipp Richshoffers Vornehmen handelßmann und b. allh. zu Str. fr. Eheliebstin Zeit lebens Zugenißen hatt
Series rubricarum hujus Inventarÿ, Sa. haußrath 35, Sa. Waaren 70, Sa. Silbers 20, Sa. baarschafft 282, Sa. Schulden 164, Summa summarum 572 lb – Schulden 149 lb, Nach deren Abzug 423, Dazu gelegt die Helffte ane denen verehrten Haussteuren 56, Des Eheh. gts. Vermögen 479 lb
Der Ehefr. Nahrung, Sa. haußraths 114, Sa. Silbers 41, Sa. gold. ring 67, Sa. baarschafft 347, Sa. antheils ane j.r beh. v. Garten 25 Summa summarum 595 lb – So nun dazu gesetzt wird der halbe theil ane denen Haussteuren 56 lb, der Ehefr. gtz. guth 651 lb

Jean Matthieu Hebenstreit qui a appris le métier à Francfort chez André Sauer devient tributaire au Miroir en déclarant faire commerce d’épices.
1756, Protocole de la tribu du Miroir (XI 277)
(f° 223-v) Freÿtags den 19. Martii 1756 – Hr Johann Mathæus Hebenstreit der leedige handelsmann, weÿl. Hn Johann Mathæi Hebenstreits geweßenen handelsmanns und dißorths Leibzünfftigen nach gelaßener Ehelicher Sohn, so die handlung beÿ Hn Joachim Andreas Sauer dem handelsmann Zu Franckfort Zufolg hierüber producirten Lehr attestats vom 14. Novembris 1752., wie recht erlernet, ist zufolg producirten Stallscheins vom 2.ten hujus gegen Erlag Ein Pfund pfenning leibzünfftig als handelsmann auf und angenommen worden, dt. et prom. obend. und declarirt die Specereÿ handlung führen zu wollen, ist deßwegen pro receptione et Confirmatione an Gnädige Herren die XV. verwießen.

Les Quinze confirment le droit de faire commerce d’épices
1756, Protocole des Quinze (2 R 167)
(p. 127) Sambstags den 20. Martÿ 1756 – Ideù [Christmann] nôe Mathæus Hebenstreit des handelßmanns und burgers allhier der bitt mghh. ihme mit den Wurtz handel gnädig Zu Willfahren, mit bericht daß Er beÿ E. E. Zunfft zum Spiegel præstanda præstirt habe. Freund, nôe Hn hauptmeisters berichtet, daß dem also und daß derselbe mit des imploranten begehren Consentirt, Erkannt Willfahrt.

Jean Matthieu Hebenstreit cotise chez les Tonneliers pour pouvoir vendre du vinaigre et de l’eau de vie.
1756, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 83) Dinstags d. 9. 9.bris 1756 – H Johann Mathæus Hebenstreit der Specierer stehet vor und bittet ihne auf producirten Schein von E. E. Zunfft Zum Spiegel vom 31. aug. h. a. dan Eßig und Brandenwein schanck Zu erlauben.
Erkannt willfahrt, jedoch nicht länger als derselbe das Specereÿ wesen treiben werden.
Dedit 3 lb 15 ß, pro prot. 5, pro findl. 6

Jean Matthieu Hebenstreit cotise chez les Maréchaux
1761, Protocole de la tribu des Maréchaux XI 139 (1754-1770)
(f° 113) Donnerstags den 17.ten Decembris Anno 1761 – Neuer Geld Zünfftiger
Hr Johann Matthias Hebenstreith, der Specirer und burger alhier, stehet vor und bittet, man wolle Ihn dißorths als einen Geld Zünfftigen auff: und annhehmen. Erkandt, Willfahrt, dt. 3. lb d

Marie Madeleine Mosseder meurt en 1770 en délaissant trois enfants. L’inventaire est dressé dans la maison à l’angle de la rue Sainte-Madeleine. La masse propre au veuf est de 1 186 livres, celle propre aux héritiers de 1 054 livres. L’actif de la communauté s’élève à 951 livres, le passif à 1 845 livres.

1770 (6.6.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 274) n° 1201
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab Nahrung und Güthere, keinerleÿ davon ausgenommen, so weÿland die Viel Ehren und tugendsame Frau Margaretha Magdalena gebohrne Moßederin, des wohl Ehrenvesten und wol vorachtbaren Herrn Johann Matthäus Hebenstreit, des handelsmanns und burgers allhier Zu Straßburg geweßenen Fr. Eheliebstin nunmehr seel. nach ihrem den 5.ten Maÿ dießes laufenden 1770.sten Jahrs aus dießer welt genommenen tödlichen Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen, Erfordern und Begehren des wohl Ehrenvesten und Kunsterfahren herrn Philipp Bernhards, des Goldarbeiters und burgers allhier, als geordnet und geschworenen Vogts Johann Matthäi, 12, Margarethæ Elisabethæ, in die 11. und dann Susannä Salome, in die 9 Jahr alt, derer Hebenstreiten, und der verstorbenen Frauen seel. mit vorgemelde ihren hinterbliebenen H. Wittiben ehel. erzeugte dreÿ Kinder minorennis und ab intestato nach tod Verlaßene Erben fleißig inventirt und ersucht durch ihne den H. Wittiber (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Mittwochs d. 6.ten Junÿ.
Copia der Eheberedung – Copia Codicilli

In einer allhier Zu Straßburg ane der Uttengaß gelegenen in dieße Verlaßenschafft gehörigen behaußung folgender weiß sich befunden
Eigenthumb ane Häußern. (E.) Nähml. j beh. und Hoffstatt m. allen deren Gebäuden jenseit der Preusch am Staden gegen der newen bruck. über (…)
(E.) It. j. beh. und hoffstatt, sambt der gerechtigkeit des gemeinen Profeÿs, auch allen übrigen deren Gebäuen Zugehörden, Rechten, Weithen und Gerechtigkeiten, gelegen allhier zu Straßburg jenseith der Preusch am Staden, obwendig der neuen Brucken am Schiffleuth staden in einem Allmend Gäßlein, das Höckergäßlein genand, einseit neben weÿl. H. Lorentz Freÿßen des geweßenen Gastgebers zum Endel hinderlaßener Wittib, 2.s neben Mr Friderich Grauer, dem huthmacher, hinten auf einer beh. dem Stifft St. Marx gehörig, stoßend, so wie nechstvorher gemeld (…) und nach anleitung vorher allegirter Abschatzung, warinnen ebenfalls solches nichts neues gebauen worden, wie wolen gleicher wieß mit hochgeneugter Erlaubnus deren herren dreÿ löbl. Stadt stalls gewürdiget vor 300 lb. Dießerwegen lautet j. teut. perg. Kffbrieff in allhies. C. C. st. gef. und mit deren anh. Ins. verw. de dato 25.ten Aug. 1715. An welche vorher beschriebenen beeden behaußungen ihro leibl. fr. Schwester erster ehe Maria Elisabeth geb. Mossederin, Herrn Joh: Christoph Otto, des handelßmanns und b. allh. Ehegattin, nach bes. der den 12. aug. A° 1765. hierüber errichteten Cession vor hievorgemeltem herrn Notario Joh: Frid. Lobstein den 12. aug. A° 1765. beschehen, die helffte der Fr. Defunctæ, welcher die andere helffte beÿ mütterlich Erb Zuständig ware, eigenth. überlaßen hat.
(W.) Nehml. 1/5. theil vor unvertheilt Von und ane j. beh. ane dem Schiffleuth staden in dem sogenanden nicht durchgehenden Fischerstub gäßl. (…)
Ergäntzung des Herrn Wittibers abgegangenen unveränderten Guths. Vermög der durch mich Notarium über beeden nun zertrennter Ehepersonen einander in den Ehestand gebrachte Nahrung in A° 1755 gefertigten Inventarii
Wÿdumb, welchen H Johann Philipp Richshoffer der ältere handelsmann und b. allh. Zeit lebens Zu genießen hat
Series rubricarum hujus Inventarii, Des Herrn Wittiber unverändert Vermögen, Sa. haußraths 10, Sa. Silber geschirr und Geschm. 9, Sa. Pfenningzinß hauptguths 500, Sa. Antheils ane einer behaußung 28, Sa. Ergäntzung 717, Summa summarum 1261 lb – Schulden 75, Nach solchem abzug 1186 lb
Der Erben unverändert Vermögen betreffend, Sa. haußraths 125, Sa. Leerer Faß 4, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 27, Sa. Goldener Ring 27, Sa. Baarschafft 12, Sa. Eigenthums ane häußern 1050, Sa. Ergäntzung 840, Sa. Schulden 157, Summa summarum 2254 lb – Schulden 1200 lb: Nach deren hinwegrechnung 1054 lb
Das theilbare Guth berührend, Sa. haußraths 54, Sa. Schiffmanns zur handlung gehörig 22, Sa. Waaren Zur Specereÿ gehörig 701, Sa. Silbergeschirrs 22, Sa. Wein und leerer Faß 36, Sa. Guldener Ring 9, Sa. baarschafft 78, Sa. Schulden 25, Summa summarum 951 lb – Schulden 1845 lb, In Compensatione 893 lb
Stall Summa 1246 lb

Jean Matthieu Hebenstreit se remarie en 1771 avec Marie Elisabeth Mosser, fille de l’ancien pasteur de Heiligenstein : contrat de mariage, célébration
1771 (15.7.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 286) n° 575
Eheberedung – Zwischen den Wohl Ehrenvesten und wolvorachtbaren Herrn Johann Matthäus Hebenstreit, wolgeachtete handelsmann Wittwer und burgern allhier Zu Straßburg, als Hochzeiter an einem
So dann der Viel Ehren und tugendsame Jungfrauen Mariæ Elisabethæ Moßerin, weÿland S. T. Herrn Christian Moßers, geweßenen treueiferigen Wolverdienten Pfarrers zu Heiligenstein Straßburgischer Herrschaft und burger allhier seelig, mit S. T. Frauen Kunigunda Elisabetha gebohrner Wildin, deßen hinterbliebenen Frau Wittib ehelich erzeugter Jungfer Tochter als der Hochzeiterin ane dem andern Thei
Seind dieße Ding Zugangen und beschehen allhier Zu Straßburg auf Montag den 15. Julÿ Anno 1771 [unterzeichnet] Johann Matthäus hebenstreit als hochzeiter, Maria Elisabetha Moserin als hochzeiterin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 203, n° 24)
Im Jahr 1771, Montags d. 12. Augusti vormittag gegen Zehen uhr wurden nach vorhergangnen ordentl. proclamationen, so auf Dom. X. und XI. post Trin. geschehen in gegenwart der unterschriebenen Zeugen offentlich in alhiesiger Prediger: Kirch miteinander copulirt und eingesegnet H. Johann Mathäus Hebenstreit, handelsmann, Wittwer und burger allhier, welcher ehmals verheurathet war mit weÿl. Fr. Margaretha Magdalena geb. Moßederin, und Jgf. Maria Elisabetha Moserin, weÿl. Hn M. Christian Mosers gewesenen Evang. Pfarrers in Heiligenstein und burgers alllier mit seiner noch lebend. Wittib, Fr. Kunigunda geb. Wildin ehl. erzeugte Tochter [unterzeichnet] Johann Mattheus hebenstreit als Hochzeiter, Maria Elisabetha Moserin als hochzeiterin (i 211)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison dont le mari a la jouissance. Ceux du mari s’élèvent à 1 855 livres, ceux de la femme à 373 livres

1771 (14.11.), Not. Dautel (Fr. Henri, 6 E 41, 276) n° 1261
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab, Nahrung und Güther, keinerleÿ davon ausgenommen, so der Wohl Ehrenvest und Wohlvorachtbahre Herr Johann Matthäus Hebenstreit, der Handelsmann, und die Viel Ehren und tugendgezierte Frau Maria Elisabetha gebohrne Moßerin beede Eheleuthe und burgere dahier zu Straßburg einander in den Ehestand zugebrachte Nahrungen und sich in der mit einander auffgerichteten Eheberedung vor unverändert vorbehalten haben (…) die Ehefrau beÿständlich Herrn Johann David Webers des Knöpffmachers und burgers allhier (…) So geschehen allhier Zu Straßburg auff Donnerstag den 14.ten Novembris Anno 1771.

In einer dahier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden gelegenen behaußung folgender maßen in des Ehe H. Nahrung sich befunden
Antheil ane einer Behaußung (H.) Nehml. 1/5. theil vor unvertheilt Von und ane j. beh. ane dem Schiffleuth staden in dem sogenanden nicht durchgehenden Fischerstub gäßl. (…)
Wÿdem, welchen der Eheherr von seiner Verstorbenen Erstern Ehefrauen seelig Zeit lebens Zu genießen hat (…) Darunter ane Immobilien enthalten als
Nemlichen eine behausung und Hoffstatt m. allen deren Gebäuden jenseit der Preusch am Staden gegen der newen bruck. über (…)
So dann eine Behaußung und Hoffstatt, sambt der Gerechtigkeit des gemeinen Profeys mit allen übrigen deren Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen auch allhier zu Straßburg jenseit der Preusch am Schiffleuth Staden in einem Allmend Gäßlein, das Höckergäßlein genand, 1. seit neben weÿland H. Lorentz Freÿsen des geweßenen Gastgebers zum goldenen Endel hinderlaßener Wittib, anderseit neben Johann Friderich Grauer dem huthmacher & welche in angeregter summarischen berechnung dem neuen Anschlag nach auszuwerffen pro 750. lb
Widems Verfangenschaft, Welche Herr Johann Philipp Richshoffer der ältere Handelsmann und burger allhier, Zeit lebens Zu genießen hat
Series rubricarum hujus Inventarii, Des Eheherrn Vermögen betreffend, Sa. haußraths 335, Sa. Schiff und geschirrs Zur Specereÿ Handlung gehörig 50, Sa. Waar zu Specereÿ Handlung gehörig 1306, Sa. Frucht 8, Sa. Wein und Faß 514, Sa.
(Silber) geschirr und Geschmeids 117, Sa. goldener Ring und dergleichen Geschmeids 68, Sa. der Baarschafft 223, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 1080, Sa. Antheils ane einer behaußung 100, Sa. Activ Schulden 275, Summa summarum 3678 lb – Schulden 1892, Nach solchem abzug 1785 lb – Darzu gelegt die Eine Helffte ane denen Haussteuren 69, Des Eheherrn gesamtes in die Ehe gebracht Vermögen 1855 lb
Der Ehefrau Guth anlangend, Sa. haußraths 91, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 28, Sa. Goldener Ring 275, Sa. baarschafft 109, Summa summarum 304 lb – Dießen ist zu addiren die andere helffte ane denen Haussteuren 69 lb, Der Ehefrau gesamtes in die Ehe gebracht Vermögen 373 lb

Jean Matthieu Hebenstreit et sa femme font dresser un état de leur fortune grevée de dettes. Les maisons dont sa première femme lui a laissé la jouissance sont portées à l’inventaire. La masse propre à la femme s’élève à 430 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 1 042 livres, le passif de 2 855 livres.

1788 (23.1.), Not. Lung (6 E 41, 1527) n° 138
Inventarium über Johann Mathäus Hebenstreit, des handelsmanns und Fr. Mariä Elisabethä gebohrner Moßerin, beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg dermalen besitzende Activ: und Passiv: Nahrung, aufgerichtet Anno 1788 – auf freundliches Ansuchen und begehren ihr der beeden Eheleuthe selbsten, und Zwar die Ehefrau beÿständlich H. Lt. Johann Philipp Graffenauer, Advocati et Procuratoris ord. beÿ E. E. Kleinen Rath alhier, weilen Sie um das beneficium Cessionis unterthänig einzukommen willens ist, Er der Ehemann aber das Beneficium flebile zu suchen sich genöthiget siehet (…). So geschehen alhier Zu Straßburg in einer ane der Uttengaß gelegenen und in des Ehemanns Wittum gehörigen behausung, auf Mittwoch den 23.ten Januarii Anno 1788.

Schiff und Geschirr Zur Spezereÿ: Handlung
(f° 6) Eigenthum ane einer Behausung und einem Garthen.
Näml. ein fünffter theil für unvertheilt von und ane einer behausung und hoffstatt, mit allen deren Gebäuden, Begriffen, Rechten und Gerechtigkeiten, gelegen alhier Zu Straßburg ane dem Schiffleut-Staden, in dem sogenannten nicht durchgehenden Fischergäßlein (…)
So dann einen Garten samt einem darinn befindl. kl. Häußlein, Zusammen ohngefehr ein Acker groß gelegen vor dem Weißenthurn thor in der Holtzmatt (…)
Ergäntzung der Ehefraun währender Ehe abgegangenen unveränderten Guths, Nach masgab des über beeder Eheleute einander in die Ehe gebrachte Nahrung Anno 1771 durch nun weil. H. Notarium Frantz Heinrich Dautel auffgerichteten Inventarii
Wittum welchen der Ehemann von seiner erstern Ehefrau seelig Zeit Lebens Zu genießen hat. Nämlich es hat weil. Fr. Margaretha Magdalena gebohrene Moßederin, sein des Ehemanns erster Ehefrau seelig, demselben kraft ihres vor H. Not° Frantz Heinrich Dautel und Zeugen errichteten Codicilli ihr gesamte nach tod verlaßende Haab, Nahrung und Güthere, nacht Abzug ihrer hinterlaßenene Kinder Mütterlichen Pflichttheils Zeit lebens Wittum Weise Zu genießen verordnet. (…)
Es seind aber unter solchem Wittums: guth folgende Immobilien enthalten als, Näml. eine behausung und hoffstatt mit allen deren Gebäuden, Zugehörden u. Rechten, gelegen alhier Zu Straßburg jenseit der Preusch am Schiffleutstaden gegen der neuen bruck über, ein Eck ane der Utten: oder Magdalenen gaß ausmachend, so in oberwehntem Kindervertrag angeschlagen vor 1250 lb
Und eine behaußung samt Hoffstatt, wie auch der Gerechtigkeit des gemeinschaftlichen Profeÿs, mit allen übrigen Zugehörden und Rechten, auch allhier Zu Straßburg jenseits der Preusch am Schiffleuthstaden in einem nicht durchgehenden Allmendgäßlein, das Heckengäßlein genannt, gelegen, welche in angeregtem Vertrag berechnet pro 750 lb
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Ehefraun unveränderten Vermögens, Sa. Hausraths 36, Sa. Silbers 12, Sa. goldenen ring 56, Sa. Schulden 100, Sa. Ergäntzung 225, Summa summarum 430 lb
Dießemnach wird auch des Ehemanns unverändert und theilbar Guth unter einem Titul als in des Ehemanns Nahrung gehörig beschrieben. Sa. hausraths 175, Sa. leeren Faß 68, Sa. Schiff und Geschirr zur Spezereÿ handlung gehörig 32, Sa. Waaren zur Spezereÿ handlung gehörig 50, Sa. Silbers 27, Sa. goldenen ring und derl. Geschmeids 37, Sa. Eigenthums ane einer Behausung und Garten 637, Sa. Schulden 3, Summa summarum 1042 lb – Schulden 2855, Passiv onus 1812 lb
Copia der Eheberedung (…) auf Montag den 15. Julii 1771, Frantz Heinrich Dautel. Notarius jur.

Les deux filles issues de Marie Madeleine Mosseder exposent les maisons aux enchères. Leur frère Jean Matthieu est mort quelques années plus tôt sur l’île de Java (voir l’inventaire dressé en 1795). Le maître tonnelier Jean Henri Dutt s’en rend adjudicataire

1788 (31.1.), Not. Ensfelder (6 E 41, 645) n° 85
Im Jahr 1788 Donnerstag den 31. Januarii nachmittag um dreÿ Uhren ist in gefolg E. E. großen Raths bescheids vom 19. Decembris 1787. auf Veranstalten und begehren Fraun Margaretha Elisabetha gebohrner Hebenstreitin Herrn Jacob Friedrich Müller des Spenglers und burgers allhier Ehegattin unter dieses ihres Ehemanns Assistentz, und Jungfrauen Susanna Salome Hebenstreitin der Großjährigen beÿständlich Herrn Johann Jacob Guttermann buchbinders und burgers dahier, beÿder als Erbinnen längst weiland fraun Mariä Magdalenä Hebenstreitin gebohrner Moßederin Herrn Johann Matthäus Hebenstreit des burgers und Specirers alhier gewesener Ehef: seel.
freiwillige offentliche Versteigerung derer hernach beschtiebenen aus Mütterl: succession herrührigen zweÿen häußern (…) anbeÿ ist jedermann angesagt worden, daß die Soldaten-Kammer vor beÿde Häußer in dem hauß im Höcker Gäßlein établirt, Solte also das hauß ane dem Eck der Utten: Gaß Separatim verkauft werden, so mußte der Käufer derselben sich dieser wegen auf seine Kösten und Gefahr an behörigem Ort wenden und abfinden
Eine behausung und hofstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg jenseith der Preusch am Schiffleuth-Staaden gegen der Neuen bruck über N° 28 einseit neben dem bierhauß zum Goldenen Löwen anderseit ist ein Eck an der Utten: oder St Magdalenä Gaß vornen auf das Allmend und hinten auf Ursula Nickin ehemalen anjetzo aber N. Schwartz den tabackmacher stoßend, Ausgerufen vor 4000 fl, darauf haben, gebotten, Niemand
Eine behaußung und hofstatt samt der Gerechtigkeit des gemeinen Privet mit allen übrigen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg jenseiths der Preusch am Staaden abwendig der neuen Bruck in einem Allmend-Gäßlein das Höcker-Gäßlein genannt, N° 31 einseit neben weÿl. Johann Jacob Daßau gewesenen Wirths zur gold. Ent hinterlaßene Wittib und Erben anderseit neben H. Heiligenstein dem Zimmermeistr. und hinten auf eine behaußung denen Hebenstreitischen Erben Zuständig stoßend, ausgerufen pro 1500 fl, darauf hat gebotten Niemand
7. hornung 1788 (behausung am Schiffleuth-Staaden) 3110 fl. an Johann Philipp Claß
(behausung am Höcker-Gäßlein) 1330 fl Johann Philipp Claß
14. hornung 1788, 3300 fl, Heinrich Dutt Kiefermr

Liquidation correspondante. L’acquéreuse est Susanne Salomé Hebenstreit (fiancée de Jean Henri Dutt)

1788 (27.2.), Not. Ensfelder (6 E 41, 645), n° 86, Erbs Cession
17. febr. 1788 – zur gäntzlichen Eröterung und Außeinandersetzung Längst weiland fraun Maria Magdalena Hebenstreitin gebohrner Moßederin H. Joh: Matthäus Hebenstreit des Burgers und Specirers dahier gewesenen erstern Ehegattin seel. Vermögens-Nachlassenschaft insonderheit erfordertem Notario persönlich kommen und erschienen seÿe Frau Margaretha Elisabetha Müller gebohrne Hebenstreitin herrn Jacob Friedrich Müller Spenglers und Burgers alhier Ehefrau unter berathung autorisation und Assistentz dieses ihres Ehemanns (…)
die ihro vor ohnvertheilt gehörige eigenthümliche Hälfte an bald hernach beschiebenen aus besagter Mütterlichen Succession herrührigen Ihro und dero Schwester in Gefolg E. E. Großen Raths bescheids vom 19. Dec. 1787 unter der darinn angemerckten Widtems Verfangenschaft Zuerkannten Zwo Behausungen, Nemlich einer Behausung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg jenseith der Preusch am Schiffleuth-Staaden gegen der Neuen bruck über N° 28 einseit neben dem Bierhauß zum goldenen Löwen anderseit ist ein Eck an der Utten oder St. Magdalenä Gaß, vornen auf das Allmend und hinten auf Ursula Nickin ehemalen, anjetzo aber N. Schwartz den tabackmacher stoßend
Und einer Behausung und Hoffstatt samt der gerechtigkeit des gemeinen Privet mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weithen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg jenseiths der Preusch am Staadan abwendig der neuen Bruck in einem Allmend-Gäßlein das Höcker-Gäßlein genannt N° 31 einseit neben weiland Johann Jacob Daßau geweßenen Wirths zur goldenen Ent hinterlaßene Wittib und Erben, anderseit neben H. Heiligenstein dem Zimmermeister und hinten auf eine behaußung denen hebenstreitischen Erben Zuständig stoßend
Zur Versteigerung selbsten geschritten als, Ausgerufen vor 4000 fl. und 1500 fl., darauf gebotten niemand
Im Jahr 1788 Donnerstag den 7. Hornung (…) cedirt Jfr Susanna Salome Hebenstreitin der Großjährigen ihrer Schwester beiständlich H. Johann Jacob Guttermann buchbinder als zur übrigen hälfte Eigenthümerin – um 4000 gulden

Quittance que donne Marguerite Elisabeth Müller à sa sœur Susanne Salomé femme de Jean Henri Dutt

1790 (23.11.), Chambre des Contrats, vol. 664 n° 259-v
Quittung – Fr. Margaretha Elisabetha Müllerin geb. Hebenstreitin H. Jacob Friedrich Müller des spenglers eheliebstin
ihrer leiblichen schwester Susanna Salome geb. Hebenstreitin H. Johann Heinrich Dutt des kieffermeisters ehefrau
in krafft erbscession vom 27. Februarÿ 1788 vor H. Ensfelder passirt worden, cedirt aus mütterlichen succession herrührige zweÿ behausung antheilen samt zugehörden jenseits der Preusch ane dem Schiff leuth staden gegen der Neuenbruck über mit N° 28 bezeichnet, einseit neben dem bierhaus zum goldenen löwen, anderseit neben der Utten oder St Magdalena gaß, hinten auff das Allmend, vornen Ursula Nickin ehemalen anjetzo N. Schwartz den taback macher
und eine behausung nebst Zugehörden auch jenseits der Preusch am staden obwendig besagter Neuenbruck am allmend gäßlein das Häckergäßlein genannt mt N° 31 bezeichnet, einseit neben Johann Jacob Dassau gewesten wirths zum goldenen entel hinterlassener Wittib und erben, anders. H. Heiligenstein dem zimmerman, hinten behausung der Hebenstreitischen erben zuständig, quittirt

Jean Henri Dutt s’inscrit en 1777 pour faire son chef d’œuvre
1777, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 396)
(f° 362-v) Dienstags den 2.ten 7.bris 1777 – Meisterstück
Johann Heinrich Dutt der ledige Kiefer und Meisters Soh stehet Vor und bittet Ihne Zum Meisterstück einzuschreiben. dt. Werckstatten Zinß 1. 10 ß, Prot. 3 ß, Findl 2 ß

Fils du maître tonnelier Jean Philippe Dutt, Jean Henri Dutt épouse en 1779 Marie Chrétienne Louise Spach, fille du chirurgien Jean Joseph Spach de Bouxwiller : contrat de mariage, célébration
1779 (28.4.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 24
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Johann Heinrich Dutt, leediger Kiefermeister, Johann Philipp Dutt, ebenmäßigen Kiefermeisters und burgers dahier ehelich erzeugter Sohn, als Hochzeiter ane einem
So dann die Ehren: und Tugendsahme Jungfer Maria Christina Louisa Spachin, weiland Herrn Johann Joseph Spach, geweßenen Chirurgi und burgers in Buchßweiler seel. nachgelaßene ehelich erzeugte Tochter, unter assistentz Herrn Johann Christian Cullmann, des Sattlers u. burgers, wie auch E. E. Großen Raths dahier alyen beÿsitzers, als Hochzeiterin ane dem andern Theil
Actum allhier zu Straßburg in mein dses Notarii gewohnlicher Schreibstube, Mittwochs den 28. Aprilis Anno 1779 [unterzeichnet] Johann Heinrich Dutt, Maria Christina Luisa Spachin

Mariage, Saint-Pierre-le-Vieux (luth. f° 97-v, n° 9)
Im Jahr 1779 seind (den) 17. Maÿ copulirt worden Johann Heinrich Dutt lediger Kieffer, Philipp Dutt Kiefers und burgers dahier und weil. Fr: Annæ Christinä gebohrner Blindin ehelicher Sohn und Jgf. Maria Christina Louisa weil. Hn Johann Friderich Spach gewesenen Chirurgi und Burgers in Buchsweiler und Fr. Annä Louisæ gebohrner Ellenbergerin eheliche tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich dutt als hochzeiter, Maria Christina Luisa Spachin als Braut (i 101, proclamation Temple Neuf f° 223)

Les mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison à la Krutenau. Ceux du mari s’élèvent à 55 livres, ceux de la femme à 515 livres
1786 (16.1.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 887) n° 303
Inventarium über Herrn Johann Heinrich Dutt, des Kiefermeisters und Fraun Mariæ Christinæ Louisæ gebohrener Spachin beeder Eheleuthe und Burgere allhier Zu Straßburg einander vor ohnverändert in den Ehestand gebrachte Nahrungen, aufgerichtet Anno 1786 – in ihrem vor mir unterschriebenen Notario den 28. Aprilis 1779. miteinander errichteten Ehe Contract §° 4.° stipulirt haben, daß einem jeeden von ihnen sein in die Ehe bringendes Vermögen vor eigen und ohnverändert vorbehalten seÿn solle (…) Geschehen alhier zu Straßburg in einer an der Krautenau gelegenen hiehero nicht gehörigen behausung, in fernerem Beÿseÿn Herrn Johann Jacob Löschmeÿers des Haußfeurers und Burgers alhier als der Ehefrauen ad hoc angesprochenen Beÿstands, Montags den 16. Januarii Anno 1786.
Series rubricarum hujus Inventarii, des Ehemanns eingebrachten Vermögens, Sa. hausraths 23, Sa. Silbers 3, summa summarum 27 lb – Wird dazu gerechnet die helffte an denen Haussteuren 28 lb, Des Ehemanns in die Ehe gebracht Vermögen 55 lb
der Ehefrau eingebrachten Vermögens Sa. Hausraths 168, Sa. Silbers 16, Sa. goldenen Ring, Sa. baarschafft 300 lb, summa summarum 487 lb – Wann nun dazu gerechnet wird, die deroselben kraft der Eheberedung §° 6° gebührige helffte an denen haussteuren 28 lb, Der Ehefrauen in die Ehe eingebrachte gut 515 lb

Marie Chrétienne Louise Spach meurt en 1787 en délaissant deux enfants. L’inventaire est dressé à la Krutenau. La masse propre aux héritiers s’élève à 351 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 162 livres, le passif de 419 livres.
1787 (11.10.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 889) n° 374
Inventarium über Weiland Fraun Mariæ Christinæ Louisa gebohrner Spachin, Herrn Joh. Heinrich Dutt des Kiefermeisters und Burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehegattin Verlaßenschaft errichtet Anno 1787 – nach ihrem den 2.ten Junii dieses laufenden 1787.ten Jahrs erfolgten Absterben hinterlaßen hat, Welche Verlaßenschaft auf Ansuchen erstgedachten des hinterbliebenen Wittibers, wie auch ad requisitionem der Defunctæ mit demselben ehelich erzeugte 2. Kinder und ab intestato hinterlaßener Erben nahmentlich Barbarä Fridericä so 5 ½ Jahr alt und Dorothæ Louisæ so 4 ¼ Jahr zurückgelegt hat geordnet und geschworenen Vogts H. Philipp Jacob Lögel des Schneider meisters und burgers alhier inventirt (…) Geschehen alhier zu Straßburg in einer an der Krautenau gelegenen hiehero nicht gehörigen Behausung Freitags den 11. Octobris Anno 1787.

Summarische Ersuch und Berechnung auch Erörter: und Wittums Aufrichtung über Weiland Fraun Maria Christina Louisa gebohrner Spachin Herrn Johann Heinrich Dutt des Kiefer meisters und Burgers alhier Zu Straßburg gewesener Ehefrauen seelig verlaßenschafft
Werckzeug zur Kieffer Profession gehörig
Ergäntzung der Kinder und Erben wehrender Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Zufolg des über beider nun zertrennnter Eheleute illata durch mich Notarium d. 16. Jan. 1786. auffgerichteten Inventarii
Series rubricarum hujus Inventarii. Der Erben unverändert Guth, Sa. hausraths 70 lb, Sa. Silbers 4 lb, Sa. goldenen ring 1 lb, Sa. Schuld 50 lb, Sa. der Ergäntzung 324 lb, summa summarum 451 lb – Schulden 100 lb, Detrahendo 351 lb
des Wittibers unverändert und die theilbare Massa, Sa. hausraths 19 lb, Sa. Werckzeug zur Kiefer Profession gehörig 3 lb, Sa. Silbers 1 lb, Sa. Schulden 137 lb, Summa summarum 162 lb – Schulden 419 lb, Compensando 256 lb – Beschluß und Stallsumm 94 lb
Copia der Eheberedung (…) Actum alhier zu Straßburg den 28. April Anno 1779. Johann Friedrich Greiß Notarius juratus

Jean Henri Dutt se remarie en mai 1788 avec Susanne Salomé Hebenstreit : contrat de mariage, célébration
1788 (28.2.), Not. Greis (Jean Frédéric 6 E 41, 894) n° 185
Eheberedung – persönlich erschienen Johann heinrich Dutt der Kiefer meister Wittiber und burger alhier als Bräutigam an einem
So dann Jungfer Susanna Salome Hebenstreitin, H Johann Mathäus Hebenstreit des Handelsmanns und Burgers alhier ehelich erzeugte Tochter unter Autorisation dieses ihres Vaters als Braut am andern Theil
Actum alhier Zu Straßburg in mein des Notarii gewohnlichen Schreibstube Donnerstag den 28. Februarii Anno 1788 [unterzeichnet] Johann Heinrich dutt als breidigam, Susanna Salome Hebenstreitin als Braut

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 32, n° 17)
Im Jahr Christi 1788 Dienstags de, 13. Maÿ morgens gegen Acht Uhr sind in der Prediger Kirche allhier (…) offentlich copulirt und ehelich eingesegnet worden Johann Heinrich Dutt, der Kiefer-Meister und burger allhier, wittwer, der vorhero in der Ehe gelebet mit weÿland Frau Christina Louisa geborner Spachin, und Jfr. Susanna Salome Hebenstreitin, Herrn Johann Matthäus Hebenstreits, Handelsmanns und burgers allhier und weÿland Frau Margarethä Magdalenä geborner Moßederin eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Dutt als Hochzeiter, Susanna Salomea Hebenstreitin als hochzeiterin (i 33)

Jean Henri Dutt meurt en 1794 en délaissant deux filles de son premier mariage et une du deuxième. L’actif de la veuve est de 1 859 livres tournois, le passif de 6 100 livres. L’actif de la communauté s’élève à 5 072 livres, le passif à 15 071 livres.

1795 (3 floreal 3), Strasbourg 4 (5), Not. Greis n° 654, altes 562
Inventarium über Weiland des Burgers Johann Heinrich Dutt, gewesenen Kiefers, bierbrauers und Inwoners dahier Zu Straßburg, so am 17. Thermidor jüngst verstorben Verlaßenschafft, Welche Verlaßenschafft auf Ansuchen der burgerin Susanna Salome Dutt geb. Hebenstreit der hinterbliebenen Wittib, beiständlich ihres Schwagers des burgers Friderich Jacob Müller, Spenglers hieselbst wie auch des verstorbenen aus Zween Ehen erzeugter und hinterlassener dreier Kinder und Beneficial Erben Ordnungsmäsig ernant und beeidigter gleich hernach genannter Vögte (…) So geschehen und angefanfen akhier Zu Straßburg in beisein samtlich obgenannter Personen und einer daselbst jenseit der Preusch am Schiffleutstaden gegen der neuen bruck gelegenen mit N° 28 bezeichneten, der diesortigen Wittib als unverändert Zugehörigen Sterb behaußung den 19. Nivose im dritten Jahr der in Einheit und Unzertrennlichkeit bestehenden Frantzösischen Republick.
Der Verstorbene hat zu seinen Erben verlaßen, wie folgt, 1° Barbaram Fridericam Dutt so etwa 13 Jahr alt, 2° Dorotheam Ludovicam Dutt, so vermutlich 12 Jahr haben mag, beede des verstorbenen in erster Ehe mit auch weiland der burgerin Maria Christina Ludovica geb. Spach seiner am 2. Junii 1787 alten stils verblichener ersten Ehefraun erziehlte töchter.
3° Christinam Rosinam Salome Dutt so etwa 5 Jahr auf sich hat, und der entseelte in zwoter Ehe mit Eingangs gemeldter seiner Zurückgebliebenen Wittib ehelich erzeugt hat. Im Namen beeder Töchter erster Ehe vorganannt war zugegen der burger Johannes Wild, Secretaire bei Verkaufung der Emigranten Güter districts Straßburg alhier wohnhaft (…) an die Stelle burgers Philipp Jacob Logel Schreiners, des gew. Vogts so abwesend ernannter Vormund Und Namens der Tochter zwoter Ehe der burger Johann Ernst Trautwein Handelsmanns hieselbst wonhafft

Abschrifft der Eheberedung (…) den 28. Februarÿ Anno 1788, Johann Friedrich Greiß Notarius juratus
Eigentum ane Häusern (W), Nemlich eine behaußung und Hoffstatt mit allen deren Gebäuden, begriffen, Weiten, zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier am Schiffleutstaden jenseit der Preusch gegen der neuen bruck über (…)
Und eine behaußung und Hoffstatt samt der Gerechtigkeit des gemeinen Profeis, auch allen übrigen deren Zugehörden, Weiten, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg jenseit der Preusch am Schiffleutstaden oder Holtzstaden, in einem Alment: Gäßel das Höckergässel genannt 1.s neben weil. bs. Joh: Jacob Daßauer gew. Wirts zum Entel hinterlassener Wb. und Erben 2.s neben br. Johannes Helgenstein dem Zimmermann hinten auf eine der Stifftung Marx gehörigen behaußung stoßend, mit N° 31 bezeichnet, so mit vorbeschriebener behaußung auser den darauf versicherten hernach specificirten, so unverändert als theilbarn Capitalien und. ordentlichen jährlichen beschwerden, frei, ledig und eigen, Darüber redet I. teutsch. perg. Kfbrf. in obges. Contractstub errichtet mit dero anhgd. Ins, Verwart ded. 23. Augusti 1715.
An vorbeschriebenen beeden behaußungen hat die disortige Wb. aus weil. der burgerin Margarethä Magdalenä Moßederin, nun auch weil. burgers Joh: Mattäus Hebenstreit gewes. Handelsmanns allhier Ehefr. ihrer am 5. Maji 1770. verstorbenen Mutter Verl. eine tertz und aus weil. Johann Mattäus Hebenstreit ihres am 16. Oct. 1781 in Batam auf der Insel Java, laut todesscheins ded. Amsterdam den 2. Maji 1787. gestorbenen bruders Verlassenschafft ein Sechstel, also zusammen die Helffte ererbet, und die übrige Helffte die ihrer Schwester der burgerin Margaretha Elisabet Hebenstreit, Eingangs genannten bs. Friderich Müller des Spenglers alhier Ehefr. auch vorgesagter masen erblich gehörig war, hat sie die Wb. von dieser ihrer Schwester laut einer vor dem burger Notario Joh: Daniel Ensfelder am 27. Februarÿ 1788 vorgegangenen Erbscession eigentümlich übernommen für und um 8000 lb die ganze behaußung für frei und ledig gerechnet.
Ergäntzung der Wittib wärend der Ehe abgegangenen unveränderten Guts. Nembl. es legte die Wb. vor, eine durch Not. Joh: Daniel Ensfelder am 23. sept. 1786 errichtete berechnung (…)
Series rubricarum hujus Inventarii. Der hinterbliebenen Wb. unveränderten Vermögens, Sa. Haußräthl. Effecten 63 lb, Eigenthum ane Häußern (-), Activ Schuld (-), Ergäntzung Rest ohnnachteilig 1796, Sammenthafft 1859 – Schulden 6100 liv.
Diesemnach wird nach Inhalt obigen berichts alles übrig vorhandene unter einem Titul als in des verstorbenen unveränderte und in die theilbare Nahrung gehörig beschrieben, Sa. Hausraths 2000, Sa.Werckzeug wie auch Faß und bütten zur Kiefer und bierbrauer Profession gehörig 2447, Sa. Silbers und dergl. Geschmeids 149, Sa. baarschafft 300, Sa. Activ Schulden 175, Summa summarum 5072 liv. – Schulden 15.071, Passiv onus 9998 liv.
Enregistrement, acp 32 F° 199 du 5 flor. 3

Susanne Salomé Hebenstreit se remarie en 1795 avec le tonnelier et brasseur François Seckler, originaire de Sélestat
1795 (8 prairial 3), Strasbourg 4 (10), Not. Greis n° 702, Altes N° 372
Eheberedung – persönlich erschienen der burger Frantz Seckler, lediger Kiefer und Bierbrauer von Schlettstatt gebürtig weiland des bürgers Thomas Secklers, gewesenen Meelhändlers daselbst mit der bürgerin Salome gebohrner Müller, seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erzeugter großjähriger Sohn, beiständlich des Bürgers Johann Georg Hartmann, Kiefers allhier, an einem theil
Sodann die Bürgerin Susanna Salome gebohrne Hebenstreitt weiland des bürgers Johann Heinrich Dutt gewesenen Kiefers und Bierbrauers allhie hinterbliebene Wittib beiständlich ihres Schwagers, des Bürgers Friderich Jacob Müllers, Weißblechners allhie, an dem Andern theil
Enregistrement, acp 33 F° 194 du 15 pr. 3 (revenu industriel, 600)

Susanne Salomé Hebenstreit meurt en 1821 en délaissant deux petites-filles issues de sa fille Salomé Christine Dutt et de Jean Michel Otto

1821 (16.6.), Strasbourg 14 (68), Me Lex n° 3173
Inventaire de la succession de Susanne Salomé Hebenstreitt, veuve en premières noces de Jean Henri Dutt, tonnelier brasseur, femme en secondes noces de François Seckler, marchand de vins, décédée le 26 décembre dernier – à la requête François Seckler, donataire titre universel suivant contrat de mariage reçu Greis notaire à Strasbourg le 8 prairial 3 (27 mai 1795), tuteur de Salomé Guillemette Otto âgée de 6 ans et Catherine Salomé Otto âgée de 3 ans, issues du mariage de Salomé Christine Dutt et Jean Michel Otto, brasseur, petites filles de la défunte – en présence de Jean Otto, fabricant de tabac à Kehl leur oncle paternel et tuteur

immeubles propres, une maison et cour avec ses bâtiments, appartenances et dépendances située à Strasbourg quai des Bateliers au delà de la Brusch vis à vis le Pont neuf, d’un côté la brasserie du Lion, d’autre la rue Ste Madeleine dont elle fait le coinn derrière le Sr Töpké sous n° 28 – estimée 2000 fr
2. et une maison avec tous ses droits et dépendances sise à Strasbourg au delà de la Bruche quai des Batelier rue dite (-), d’un côté les hér. Doessmann, d’autre Jean Helgenstein, derrière une maison appartenant à St Marc sous n° 31, estimée 4000 fr
ensemble des immeubles 6000 fr
immeubles de la communauté, M° Lex 25 octobre 1814 vente par Marie Anne Derché épouse de M Guy Delpire, Jean Baptiste Louis Capiomont contrôleur de la manufacture d’armes de Mutzig, Marie Catherine Derché, Marie Barbe Derché et Marie Joséphine Derché majeure, une maison sise à Strasbourg rue du Faisan n° 7 consitant en trois corps de logis, cour et puits, appartenances, droits et dépendances, d’un côté le Sr Ganzinotty et Sixte, d’autre le Sr Litschky, devant la rue, derrière la rue dite Himmelreichgaesslein, estimée 22.000 fr
dans la maison de son conjoint survivant rue du Faisan n° 1 ou 7 – apports existants 511 fr, inexistants 325 fr, ensemble 836 fr, garde robe 42 fr, objets 25 fr, ensemble 67 fr
communauté mobilier, au rez de chaussée dans l’auberge, dans la chambre donnant sur la cour et dans l’alcove, dans la cuisine, dans la chambre à coucher du Sr Seckler, dans la chambre des domestiques, dans la brasserie quai des bateliers 4077 fr, vins 7355 fr, ensemble 11.432 fr
maison à Kientzheim 5125 fr, créances 2061 fr, loyers 400 fr, ensemble 29.589 fr, passif 18.166 fr
total de l’actif 32.844 fr, passif 50.144 fr, succession de actif 6870 fr, passif 2046 fr
Enregistrement, acp 153 F° 22 du 25.6.

Le brasseur Jean Michel Otto épouse en 1813 Christine Rosine Salomé Dutt
1813 (22.1.), Strasbourg 4 (42), Not. Stoeber n° 2272
Contrat de mariage – Jean Michel Otto brasseur fils majeur de Jean Christophe Otto,, marchand épicier, et de feu (-) Mosseder
Christine Rosine Salomé Dutt fille majeure de Jean Henri Dutt, brasseur, et de Susanne Salomé Hebenstreit épouse en secondes noces de François Seckler brasseur
en la demeure de la Dlle fiancée quai des bateliers n° 28
Enregistrement, acp 121 F° 109-v du 26.1.

Christine Rosine Salomé Dutt meurt en 1819 en délaissant deux filles

1819 (6.12.), Strasbourg 8 (47), Not. F. Grimmer n° 10.997
Inventaire de la succession de Salomé Christine Louise Dutt épouse de Jean Michel Otto, brasseur, décédée le 4 août dernier – à la requête 1. du mari, commun en biens suivant contrat de mariage reçu par D. Ehr. Stoeber notaire à Strasbourg le 2 janvier 1813 et tuteur de 1. Salomé Guillaumette âgée de 5 ans, 2. Catherine Salomé âgée de 2 ans – en présence de François Seckler, marchand de vin, tuteur subrogé

immeuble, une maison, écurie, remise avec appartenances, droits, aisances et dépendances située à Strasbourg rue des Pêcheurs n° 36 sur le quai des Bateliers, d’un côté la ci devant tribu des Pêcheurs, d’autre le Sr Seckler, derrière la propriété du Sr Schaeffauer – occupée par le Sr Simon journalier pour 40 fr et par N. Kaufmann aussi journalier 40 fr – titres de propriété, M° Wengler le 27 novembre 1817 et 28 juillet 1818, estimée à la somme de 1600 fr
dans la maison faisant le coin de la rue Ste Madeleine en cette ville n° (-), meubles dans une chambre au premier étage, dans une chambre vis à vis la précédente, au second étage dans une chambre donnant sur la rue, dans la chambre vis à vis la précédente, au troisième étage à différents endroits, dans la cuisine au premier étage, au second étage, dans la remise, dans la chambre des graçons brasseurs
propres meubles 931 fr, bijoux 90 fr, créances 600 fr, remploi 2400 fr, ensemble 4021 fr
communauté meubles 1839 fr, numéraire 842 fr, créances 4200 fr
propres au veuf, meubles 563 fr, remploi 3938 fr, total 4501 fr, passif 600 fr, déduction faite 3901 fr
masse propre aux héritiers, meubles 931 fr, bijoux 90 fr, créances 600 fr, remploi 2400 fr, total 4021 fr
communauté meubles 1839 fr, argent 42 fr, créances 4200 fr, numéraire 800 fr, immeuble 1600 fr, total 8481 fr, passif 7339 fr, déduction faite 1142 fr
Enregistrement, acp 145 F° 101-v du 8.12. – (vacation du 26 décembre, acp 145 F° 141 du 29.12.

Jean Michel Otto se remarie avec Sophie Salomé Stahl
1820 (23.5.), Strasbourg, Me F. Grimmer
Contrat de mariage – Jean Michel Otto veuf de Salomé Christine Datt
Sophie Salomé Stahl, fille majeure de Georges Frédéric Stahl, boucher, et de feu Marie Salomé Baltz
communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 147 F° 135 du 26.5.

Jean Michel Otto meurt en 1821 en délaissant deux filles de sa première femme
1821 (3.12.), Strasbourg, Me F. Grimmer
(vacation du 3 décembre) Inventaire de la succession de Jean Michel Otto, brasseur décédé le 6 juin dernier – à la requête de Sophie Salomé Stahl veuve en secondes noces et de Jean Otto, fabricant de bacs à Kehl tuteur de Salomé Guillemette et Salomé Catherine Otto enfants en premier mariage avec Salomé Christine Louise Datt
meubles 2975 fr, créances 1735 fr
la moitié d’une maison quai des Pêcheurs 800 fr
ensemble 5510 fr, passif propre du défunt 5021 fr
communauté valeurs mobilières 1067 fr, passif 3552 fr
acp 155 F° 35-v du 5.12.

Les deux sœurs Otto (Guillaumette femme de Jean Georges Herrlen et Salomé) louent la maison au brasseur Michel Ostermann

1838 (7.2.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 71 F° 86-v, ssp du 12.1,
Bail de 3 années – Jean Otto, fabricant de tabacs à Strasbourg demeurant à Kehl (Baden) en qualité de tuteur datif de Salomé Otto enfant mineur de feu Michel et de Salomé Dutt, Wilhelmine Otto, sœur de ladite mineure épouse de Jean Georges Herrlen, propriétaire
à Michel Ostermann, brasseur
1. une maison à rez de chaussée et deux étages y compris la brasserie tous les greniers, cave, cour, aisances, appartenances et dépendances situé à Strasbourg rue dite Haeckergaessel n° 31 entre Sr Baumann, fabricant de peignes et Sr Schwickert, menuisier, devant la rue, derrière la rue des Pêcheurs
2. une cave dite Malskeller se trouvant sous la maison n° 36 dans la rue des Pêcheurs
3. tous les outils et ustensiles de la brasserie consistant savoir 1. en 3 bancs dits Bastbillenbaenck, 2. 4 tonneaux de la contenance chacun de 7 hl cerclés de fer, (etc.) estimés 840 fr – moyennant un loyer annuel de 500 francs

Fils du commissionnaire Jean Martin Herrlen, Jean Georges Herrlen épouse Salomé Guillaumette Dutt en 1833
Mariage, Strasbourg (n° 376)
Du 4° jour du mois d’octobre l’an 1833 à dix heures du matin. Acte de mariage de Jean George Herrlen, majeur d’ans, né en légitime mariage le 3 germinal an XIII à Strasbourg domicilié à Strasbourg, Commissionnaire de roulage, fils de feu Jean Martin Herrlen, commissionnaire chargeur décédé en cette ville le 19 janvier 1813 et de feu Elisabeth Schuler décédée en cette ville le 28 février 1824, et de Salomé Wilhelmine Otto, mineure d’ans née le 25 juin 1815 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jean Michel Otto, brasseur décédé en cette ville le 6 juin 1821 et de Salomé Christine Dutt décédée ne cette ville le 4 août 1819 (signé) Jean Georges. Herrlen, Salomé Wilhelmine Otto (i 27)

Jean Georges Herrlen meurt en 1840 en délaissant sa sœur pour seule héritière
1840 (10.9.), Strasbourg 10 (97), Me Zimmer n° 3682
Notoriété – (…) avoir bien connu M. Jean Georges Herrlen commis négociant demeurant à Strasbourg et savoir qu’il est décédé en cette ville sans avoir fait de testament le 16 janvier 1840, qu’après son decès il n’a point été fait d’inventaire et qu’il a laissé pour seul et unique héritiere sa sœur Marie Elisabeth Herrlen, épouse de M Ernest Jules Challer docteur en medecine demeurant à Strasbourg

Salomé Guillaumette Otto, veuve de Georges Herrlen, et Catherine Salomé Otto, femme de Jean Daniel Jundt, hypothèquent la maison au profit de Marie Elisabeth Lutz, veuve du contrôleur Charles Denis

1843 (13.3.), Strasbourg 10 (100), Me Zimmer n° 4685
Obligation – Ont comparu Mme Salomé Wilhelmine Otto, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Georges Herrlen, en son vivant propriétaire à Strasbourg
M. Jean Daniel Jundt, épicier et Dame Catherine Salomé Otto, sa femme de lui dûment autorisée, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, lesquels ont par ces présentes reconnu devoir bien et légitimement
à Mme Marie Elisabeth Lutz, demeurant à Strasbourg, veuve de M. Charles Denis vivant contrôleur à la recette générale des hospices civils de cette ville, une somme principale de 4000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque, Une maison avec appartenances et dépendances située à Strasbourg rue dite Haeckengaessel N° 31 d’un côté M. Schweighart menuisier de l’autre la veuve Thomas par devant ladite rue par derrière la rue des pecheurs sur laquelle cette maison a une issue. Cette maison appartient aux Dames Herrlen et Jundt pour leur être échue dans la succession de leur grand mère D° Susanne Salomé Hebenstreit demeurant à Strasbourg veuve en premières noces de Jean Henri Dutt et en secondes noces de François Sichler, marchand de vins à Strasbourg ainsi qu’il résulte d’un inventaire dressé par M° Lex alors notaire à Strasbourg le 11 juin 1821

Les deux sœurs Otto se partagent les maisons. Celle ruelle Hecker et une autre ruelle des Pêcheurs reviennent à Salomé Guillaumette Otto

1844 (11.3.), M° Grimmer
Partage entre 1° Salomé Guillaumette Otto veuve de Georges Herrlen, propriétaire à Strasbourg et 2° Catherine Salomé Otto épouse Jean Daniel Jundt, épicier à Strasbourg, les deux sœurs germaines et seules héritières chacune pour moitié de Jean Michel Otto leur père brasseur et de Salomé Christine Louise Dutt leur mère, et de Susanne Salomé Hebenstreit épouse premières noces Jean Henri Dutt, tonnelier, et en 2° noces de François Seckler, Marchand de vinsleur grand-mère maternelle tous décédés.
acp 320 (3 Q 30 035) f° 85-v du 12.3.
Il dépend des dites successions trois maisons sises à Strasbourg savoir
1° une Maison quai des bateliers rue des pêcheurs n° 36
2° une Maison quai des bateliers N° 28
3° une Maison quai des bateliers ruelle dite Heckergaessel n° 31
Formation des lots. Le premier lot formant la Maison quai des bateliers N° 28 et estimé à 12.000 francs est attribué à la D° Jundt
le second lot comprenant la Maison quai des bateliers rue des pêcheurs n° 36 & la Maison quai des bateliers ruelle dite Heckergaessel n° 31 estimées aussi à 12.000 francs est attribué à la D° Herrlen, le partage fait sans soulte

Salomé Guillaumette Otto veuve de Jean Georges Herrlen vend ses deux maisons au tisserand Jacques Philippe Kærcher et à sa femme Frédérique Rapp

1844 (25.5.), Strasbourg 10 (102), Me Zimmer n° 5241
a comparu Dame Salomé Wilhelmine Otto, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de Mr Georges Herrlen, en son vivant propriétaire à Strasbourg, laquelle vend
au Sieur Jacques Philippe Kaercher, tisserand, et Dame Frédérique Rapp sa femme qu’il autorise dûment à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg
1) Une Maison avec dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers, ruelle dite Haeckergaessel N° 31, tenant d’un côté à la propriété du sieur Schweighardt, de l’autre à celle de la veuve Thomas, donnant par derrière en partie sur la maison ci après désignée & en partie sur Mlle Baumann
2) Une Maison avec cour, remises & dépendances sise en cette ville quai des bateliers rue des Pêcheurs N° 36, tenant d’un côté à la veuve Goeddelmann, formant de l’autre le coin de la rue des Pêcheurs, dannant par derrière en partie sur Mlle Baumann & en partie sur la maison N° 31 rue Haeckergaessel.
La maison sus désignée située ruelle dite Haeckergaessel dépendait de la succession de Dame Susanne Salomé Hebenstreit veuve en premières noces de Jean Henri Dutt & en secondes noces de François Sichler, vivant marchand de vins à Strasbourg, grand-mère maternelle de la venderesse ainsi que cela résulte de l’inventaire dressé de ladite succession par M° Lex alors notaire à Strasbourg le 11 juin 1821. Aux termes de cet inventaire ladite maison est échue pourmoitié à Mad. Herrlen comparante & pour l’autre moitié à Dame Catherine Salomé Otto épouse de M. Jean Daniel Jundt épicier, sœur de Mad. Herrlen, les deux Dames seules et uniques héritières de ladite Dame Seckler.
La maison rue des pêcheurs dépendanit de la communauté qui a existé entre le Se Jean Michel Otto brasseur et Salomé Christine Louise Dutt, conjoints demeurant à Strasbourg, père et mère des Dames Jundt & Herlen, qui en étaient seules héritières ainsi que le tout résulte de deux inventaires dressés l’un par M° Grimmer père alors notaire à Strasbourgle 6 décembre 1819 & l’autre par M° Frédéric Grimmer fils notaire en la même ville le 19 juillet 1821.
Lesdits immeubles appartenaient donc par indivis auxdites Dames Jundt & Herrlen qui pour sortir de l’indivision en ont fait le partage dans lequel elles ont compris un autre immeuble situé quai des bateliers N° 28 dépendant de la succession de la Dame Seckler susnommée. Ce partage a eu lieu par acte passé devant ledit M° Grimmer fils le 21 mars 1844 aux termes duquel acte il a été abandonné sans soulte à Mad. Herrlen les deux maisons vendues par le présent acte.
Les conjoints Otto avaient acquis la maison rue des pêcheurs en deux parties savoir l’une de la Dame Catherine Dürr veuve de Nicolas Pierlot vivant brouetteur, 2° Dame Elisabeth Pierlot épouse du Sr Barthelemy Dinet, Employé dans la manufacture royale des tabacs, 3° Michel Pierlot surveillant au service de l’administration desdits tabacs, 4° Chrétien Pierlot, ouvrier en tabac, 5° Madeleine Pierlit, fille majeure d’ans en jouissance de ses droits, tous demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant M° Wengler alors notaire à situé le 27 novembre 1817 pour 2000 francs quittancé audit contrat, & l’autre partie comprenant une partie de hangard, du Sr Geofroi Schäfauer, vivant ancien charcutier demeurant à Strasbourg suivant contrat passé devant ledit M° Wengler le 18 juillet 1818, transcrit, pour le prix de 100 francs quittancé dans l’acte même. Dans ce dernier contrat il a été stipulé que l’acquéreur serait tenu de souffrit le conduit des eaux qui arrivent de la maison du Sr Schäfauer, de le curer & nettoyer, entretenir & réparer dans toute la longueur de la portion vendue. Ce hangard dépendait de l’acquisition que le Sr Schäffauer avait faite de Jacques Starck par contrat passé à la cidevant chambre des contrats de la Ville de Strasbourg le 3 avril 1788.
L’autre partie de la maison acquise par les conjoints Otto de la Dales Pierlot & consors (…)
Quant à l’autre maison rue ruelle dite Haeckergaessel Mad. Herrlen venderesse ne peut fournir aux acquéreurs aucuns titres de propriété antérieurs de tout quoi les acquéreurs déclarent se contenter. (…) pour le prix de 9000 francs
acp 323 (3 Q 30 038) f° 83

Philippe Jacques Kærcher épouse en 1843 Caroline Frédérique Rapp, fille de boucher
1843 (31.7.), Strasbourg 15 (74), Me Lacombe n° 4010
Contrat de mariage – Ont comparu Mr Philippe Jacques Kaercher, Tisserand demeurant et domicilié à Strasbourgn fils majeur et légitime de M. Philippe Jacques Kaercher, Tisserand, et de Dame Catherine Abt, son épouse décédée, agissant et stupulant pour lui personnellement comme futur époux d’une part
Et D° Caroline Frédérique Rapp, majeure d’ans, sans profession, demeurant et domiciliée à Strasbourg, fille majeure et légitime de Ernest Rapp, boucher, et Catherine Wittmann son épouse demeurant et domiciliée à Strasbourg, agissant et stupulant pour elle personnellement comme future épouse
Et encore les conjoints Kaercher et les conjoints Rapp, pères et mères, à cause des donations qu’ils se proposent de faire aux futurs époux
Article cinquième. Le Sr Kaercher futur époux déclare apporter en mariage et se constituer en dot ses ustensiles et divers meubles et valeurs s’élevant ensemble à 1000 francs
Article sixième. En considération du futur mariage, le Sr Philippe Jacques Kaercher, Tisserand, et Barbe Zeitter son épouse en secondes noces font donation d’une maison sise rue de la Massue N° 61 (…)
acp 312 (3 Q 30 027) f° 83 – communauté d’acquets.
Donation par les père et mère de la future épouse à leur fille ce acceptant d’une somme de 3200 francs
Donation réciproque par les futur époux au survivant d’eux de l’usufruit viager de la succession réductible à moitié en cas d’enfants

Philippe Jacques Kærcher et Caroline Frédérique Rapp vendent les maisons au serrurier Frédéric Adolphe Mainhardt

1867 (12.2.), M° Noetinger
Vente par Philippe Jacques Kaercher, fabricant de toile & Caroline Frédérique Rapp sa femme à Strasbourg
à Frédéric Adolphe Mainhardt, serrurier à Strasbourg
1) Une maison sise à Strasbourg quai des bateliers impasse Haecker n° 4,
2) Une maison sise à Strasbourg quai des bateliers impase des pêcheurs n° 3, moyennant 14.000 francs
Origine, vente reçue Zimmer Nre le 29 mars 1846.
acp 561 (3 Q 30 276) f° 6 du 15.2.

Fils de journalier, Frédéric Adolphe Mainhardt, épouse en 1843 Sophie Salomé Geyer, fille de journalier
Mariage, Strasbourg (n° 155)
Du 9° jour du mois d’avril l’an 1853 à dix heures du matin. Acte de mariage de Frédéric Adolphe Mainhardt, majeur d’ans, né en légitime mariage le 22 janvier 1819 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, serrurier, fils de feu Jean Geoffroi Mainhardt, journalier, décédé en cette ville le 13 septembre 1826 et de feu Madeleine Elisabeth Karcher, décédée en cette ville le 7 octobre 1836, et de Sophie Salomé Geyer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 10 septembre 1827 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de Jean Georges Geyer, journalier, et de Madeleine Werner, conjoints domiciliés en cette ville ci présents et consentants (…) il n’y a pas eu de contrat (i 28)



Jean Knafelius, docteur en droit, et (1618) Susanne von Auenheim veuve d’Emmanuel Obrecht – luthériens


Originaire de Krainburg en Carniole (aujourd’hui Kranj en Slovénie), Jean Knafelius s’inscrit en mai 1616 à l’université de Bâle où il devient docteur en droit l’année suivante. Il pose en 1617 sa candidature au poste de vice procureur au Sénat de Strasbourg. Il épouse le 15 juin 1618 Susanne von Auenheim, veuve d’Emmanuel Obrecht, et devient bourgeois le 28 septembre 1618. La succession d’Emmanuel Obrecht donne lieu à des litiges portés devant les Quinze. Après avoir plusieurs fois réitéré sa candidature, Jean Knafelius est élu procureur au Grand Sénat le 14 août 1624 ; Jean Bernard Wild le remplace le 7 mai 1653.

Maison en propriété
Quai des Bateliers (IX 139, ensuite n° 16)

Enfants

  • Jean Barthelémy (né en 1620), maître d’école à Königschaffhausen (dans le Kaiserstuhl en Bade)
  • Jean Christophe (né en 1621), domicilié à Worms (1655)
  • Susanne (née en 1626), épouse (1652) le notaire Jean Frédéric Leopard

Originaire de Krainburg en Carniole (aujourd’hui Kranj en Slovénie), Jean Knafelius s’inscrit en mai 1616 à l’université de Bâle. Il devient docteur en droit l’année suivante.

Matrikel der Universität Basel, p. 178. (109)
Anno 1616. Maius. Joannes Knafelius, Crainburgensis Carniolanus – 1 lb 10 d
1617 13. IV. dr. iur. utr.

Jean Knafelius est candidat à la fonction de vice procureur. Il déclare avoir passé son diplôme l’année précédente à Bâle et qu’il pourrait trouver un poste dans sa Carniole natale s’il renonçait à sa religion.

1617, Conseillers et XXI (1 R 98)
(f° 74) Mittwoch den XIX Martÿ – Procuratur substitution bestellen
Joannes Knafelius vbergibt supplôn darin seine studia erzelt vnd d. er p gradu Zu Basel fernndig Jars disputirt, wie er auch in seinem patria Karnten gutte gelegenheit hatt wo er sich von d. Religion begeben wolt. bitt vmb stell der Procuratur substitution. Erk. Man soll künfftig seiner neben andern ein gedanck sein. H. Mueg, H Seypel.

Jean Knafelius épouse le 15 juin 1618 Susanne von Auenheim, veuve sans enfant d’Emmanuel Obrecht

Mariage, cathédrale (luth. p. 69)
1618. Dominica I Trini: den 7 Junÿ. H. Johannes Knafelius beder Rechten doctor, H. Bartholomei Knafelÿ einer E. E. Landschafft in Kräin gewesenen pfarrers n. sohn, vnd fraw Susanna H. Emanuel Obrecht n. witwe Eingesegnet montag den 15 Junÿ (u 39)
(dont Jean Barthelemy 1620 f° 178, Jean Christophe 1621 f° 216, Jean Georges 1623 f° 269, Susanne 1626 f° 340)

Originaire de Krainburg en Carniole, Jean Knafelius devient bourgeois par sa femme le 28 septembre 1618

1618, 4° Livre de bourgeoisie p. 7
Hr Johannes Knaffelius bed. Rechten Doctor Von Crainburg Im Landt Zu Crain gebürtig Empfahet d. Burgerrecht Von Fraw Susanna weÿl: H Emanuel Obrechts seelig wittib vnd wüll Zu Lucernen Zünfftig sein, den 28. 9.bris 1618.

Jean Knafelius est à nouveau candidat à la fonction de vice procureur. Il déclare qu’il est marié et qu’il est devenu bourgeois depuis sa précédente demande.

1619, Conseillers et XXI (1 R 101)
(f° 310) Mittwoch den 1. Decemb. – D. Johann Knafelius vmb Procuratur vicariat.
D. Johann Knafelius vbergigt supplôn erinnerten Hrn wie er vor diessem vmb p.curatur vicariat stell angehalten, d. er sich dan verheurathet vnd gemeiner burg. schafft bedient sein woll Bett er Ime angedeutte vnnd auch beim Kl. Rhatt solche stell wenl* Zu lassen will er. Erk. Man solls Zu bedacht Ziehen u nechst gemelt 3 Hh befohlen Zeugnus an H Riehl H Schmidt.

Melchior Knab, tuteur de Susanne, veuve d’Emmanuel Obrecht, déclare le 17 mars avoir demandé à plusieurs reprises à Georges Obrecht, tuteur de sa mère veuve de l’ancien consul Georges Obrecht et héritière de son fils Emmanuel, une expédition de l’inventaire pour pouvoir liquider la succession dans le délai prévu et clore la curatelle par un accord avec Jean Knafelius, mari en deuxièmes noces de la veuve. Jean Knafelius rapporte le premier mai que la sommation faite à Georges Obrecht n’a pas eu d’effet. Georges Obrecht déclare le 29 mai qui’il était absent, sans quoi il se serait rendu à la convocation ; il fait remarquer que la sommation lui demandait de comparaître et non de fournir une expédition de l’inventaire dressé après la mort de son père Georges Obrecht. Le maître des rentes Henri Obrecht déclare que l’inventaire de son père est perdu et qu’il ne dispose pas de celui d’Emanuel Obrecht. Les parties comparaissent encore les 7 et 12 juin. Jean Knafelius obtient l’inventaire le 29 juin d’après une note en marge.

1619, Protocole des Quinze (2 R 47)
(f° 44) Mittwoch den 17. Martÿ – Inventarien abhandlungen vffm Stall. H. Melchior Knab vöglicher weiß Ca Georg Obrechten vögtlicher weiß vnd D Johann Knaufelium wegen Emanuel Obrechts Inventarÿ
H. Melchior Knab Rhatsverwandter, alß Vogt frauwen Susannæ vonn Auwenheim, weÿland Emanuel Obrechts seeligen Wittiben erscheinet, hatt fürgebieten laßen Georg Obrechten alß Vogt, weÿland Hn Heinrich Obrechts alten Ammeisters seeligen Wittiben seiner Mutter, vnd erbin gedachts Ires sohns Emanuel Obrechts, wie auch Johan Knaufelio, der rechten doctoren alß Jetzigem ehevogt, sein Emanuel Obrechts seeligen witiben, vnnd laßt p. Tromeren für pringen, demnach er Knab als noch ohnentledigter Vogt, vonn den dreÿen des Stalls nun vnderschiedliche mahl erfordert, vnd Zu einlifferung besagts Emanuel Obrechts Inventarÿ vermandt* worden, er auch Ime Georg Obrechten als der erbin vogt, Vilfeltig [f° 44-v] Zugesprochen solches Inventarium außfertig. Zulassen, aber bißhero nichts erhalten mögen, dahero auch die Vergleichung mit dem Jetzigen ehevogt, noch Zur Zeÿt verpleiben müeßen vnnd es albereit daruff stehet, das vermög ergangenen Decrets, dessen Termin nun dißem Monat verfleißt, er der Vogt, mit angedeuter straaff, angesehen werden möchte, So hab er Vögtlcher weiß, ein solches meinen Herren anpringen, vnnd deren Obrigkeitlche hülff hierinnen suchen wollen, mit underthäniger bitt, Sie geruhen gnedig beeden citirten vff Zulegen, das sie beÿ gewisser angesetzter peen das Inventarium außfertigen, dem Stall einlifferen, vnd Ime allso releviren sollen.
D Knaufelius erscheint, Sagt vff Jetzigen Recess, Melchior Knaben seÿ wohl bewußt, das bißhero an seiner Persohn nichts ermanglet, sondern er dißorts seinen möglichen fleiß angewendet, so offt vff den Stall gebotten worden, sich gehorsamblich eingestellt, vnd selber höchlich beschwert, das er Georg Obrechten seinem Schwager, alß Curatorem des Hrn Ammeisters seeligen Wittiben, Und Ihres sohnes Emanuels erbin, Zu der edition seines Vatters seeligen Inventarÿ, deßen mann Zu Verfertigung des Jetzigen Inventarÿ bedörfig nicht pringen können, Inmassen es dann nochmahlen alß beschaffen, das er [f° 45] Georg Obrecht, vber alles güetlich ansprechen darzu nicht verstehen will, sondern das werck vonn einer Zeÿt Zur anderen vffschieben thut, Darumb könne er Ime Knaben seiner tragenden Curatel, ehe nicht ledig sprechen, er habe dann Zuvor, Crafft seines eÿdts, das Inventarium so weith beförderen helfften damit er vff den Stall mög geliefert werden, Vnnd weÿl der Termin albereit verfließen thut, So were sein unterthänige bitt, Meinen herren wollen Ime die Obrigkeitliche hilff leisten, vnd Georg Obrechten alles ernsts vfferlegen, alles das Jenige ins Werck Zusetzen, waß er seiner Mutter halben Zuthun pflichtig. Tromer. Knab seÿ Zwahr Vogt, hab aber nihe nichts in Verwaltung gehapt, werd beÿ dem Jetzigen ehevogt stehen, sein Jus zu prosequiren, weÿl er nicht erledigt werden will, vnnd doch niemand. Zum Inventario Zwingen Könne. So ruff er billich wider beede Citirte ahn, bitt wie vor. Laßt sonst vff Knaufelio Recess bescheh. waß recht. Knaufelius bitt auch wie vor. Erkant. Mann soll Georg Obrechten hierzu Verkünden laßen. Mr.

(f° 76-v) Sambstags den 1. Maÿ – D Johann Knafelius Ca Georg Obrechten vögtlicher weiß wegen Emanuel Obrechts Inventarÿ, Melchior Knaben vögtlicher weiß, Inventarien abhandlung. vffm Stall.
D. Johann Knafelius Erscheint sambt H. Melchior Knaben großen Rhats verwanten alß seiner haußfrawen noch vnentledigter Vogt, hat fürgebieten laßen Georg Obrechten Kleinen Rhats Verwanthen Vnd erzehlt waß letstmahlen ihme Von meinen herren am 17. Martÿ auff sein begehren für ein bescheid worden, Widerholt sein Vorige petition vmb edirung Emanuel Obrechts Vätterlich Inventarÿ hab meiner Hrn Erkantnus gemeß Georg Obrechten hierzu Verkünden lassen wie Balthasar der Fünff Zehen Knecht referiren würd. Er aber nicht erschienen, Balthasar sagt Georg Obrechten hab er in mund Verkündt, der hette sich entschuldiget vnd fürgewendet, Es solte sein Schwager D. Knafelius ihme Zuvor güetlich Stund angesetzt haben, Will sonsten meiner herren gebott nicht veracht haben.
Erkant. Ihme beÿ 10. ß auffs nechst gebiten laßen, Würde er alß dann auch nicht erscheinen, daß gebott höher Zusetzen Vnd daß er meiner Herren gebott Veracht, Ihme seine straff Vorbehalten sein soll. Mr. vnd Hr Schach q Mr.

(f° 97) Sambstag den 29.t Maÿ – D Johann Knafelius Ca Georg Obrechten wegen Emanuel Obrechts Inventarÿ, Melchior Knab, Inventarien abhandlung. vfm Stall. Stattgeschäfft finden sich hinder burgern.
D. Johann Knafelius vnd H. Melchior Knab großer Rhats verwanther, alß sein Knafelÿ haußfrawen noch ohnentledigter Vogt, erschienen, vnnd pringt d. Knafelius für, Es were gebotten worden, Georg Obrechten, vnnd ob wohl meine Herren demselben beÿ mercklicher straaf vfferlegt, seines vatters seeligen Inventarium Zu ediren, seÿ doch ein solches noch Zur Zeÿt nicht beschehen, betten derenwegen vnderthänig, Mein Herren wollen Ime nochmahlen, beÿ hoherer peen iniungiren, vorigem bevelch ein würckliches genüegen Zuthun.
Darauff erscheint Georg Obrecht, Vnd endschuldiget sich Zuvorderist, p. Lt Bittlingern, weg. negsten außpleibens, referirt sich vff den botten, das er demselben, beÿ angekündetem gebott, allßbald vermeldet, das er nicht in der Statt sein werde, wie es dann auch allso gewesen, sonsten wolt er sich gehorsamblich eingestelt haben, das Ime aber beÿ einer nambhafften peen solte gebotten werden sein, seines Vatters seeligen Inventarium Zu ediren, das werde sich verhoffentlich im Protocoll nicht befinden, sondern allein ein gebott beÿ Zehen schillingen Zuerscheinen. Weÿl er nun nicht wissen könne, waß bißhero inn seinem abweßen, geclagt oder gehandet worden, So bette er vnderthänig, Ihme zu seiner gegenhandlung vnd Verantwortung, der gehaltenen Cläglichen receß abschrifft auß dem Protocoll, vnd Zeÿt 14. tag, gnedig mit zutheilen vnd Zu vergönnen. Sonsten gebüere das angedeute Inventarium dem gegentheil nicht, sondern den Obrechtischen erben ins gemein.
D Knafelius berufft sich vff das Protocoll darinnen werde sich finden, waß der edition halben Obrechten vfferlegt, vnd vff waß weiß solches beschehen. Lt. Bittlinger repetirt priora. D Knafelius bitt wie gebetten. Beede vorige Recess seind abgeleßen worden, vnnd berichtet J. Heinrich Widt, das Heinrich Obrecht der Zinßmeister sich gegen Ime erclert, Ires Vatters seeligen ein Inventarium were verlohren worden, das ander hab er nicht inn handen, vnd seÿ Urbietig, Wann mans begert, solches vff Zulegen vnd für Zuweißen, sich darinnen haben Zuersehen, könn es abe nicht gar von sich geben, dann sie dannoch ins gemein auch ein Inventarium hinder Inen behalten müeßen, woll Knafelius ein Inventarium haben, mög er Ime ein neuwes Verfertigen lassen. Vber das hab er H Widt verstanden, das D Knafelius, von des Hrn Ammeister Obrechts seeligen sachen, allerhand auch gemeiner Statt belangend, vonder* die fäust bekommen vnd vfhalte. H. Heüß abgetretten.
Erkant. Man soll Georg Obrechten, waß bißhero gehandelt worden, inn der Cancelleÿ verleßen mit vermelden, Ime acht tagen darauff zuhandlen. Mr
[in margine :] Ist beschehen den 31. Maÿ 1619..

(f° 104) Sambstag den 5.t Junÿ – Georg Obrecht Ca. D Johann Knafeli und Melchior Knab wegen Emanuel Obrechts Inventarÿ. Inventarien abhandlungen vfm Stall.
Georg Obrecht erscheint alß Antworter, hatt fürgebieten lassen, H Melchior Knaben vnd Johann Knafelio, Vbergibt wider dieselben ein Vnndertäniges Wahrhafften bericht, nimbt angehenckter bitt vnd begehren p. Lt. Bittlinger. D. Knafeliuis für sich vnd Hrn Knaben, bitt communication vnnd Zeÿtt acht tag. Lt. Bittlinger laßts Zu. pleibt darbeÿ.

(f° 112) Sambstag den 12.t Junÿ – D Johann Knafelius und Melchior Knab Ca Georg Obrechten wegen Emanuel Obrechts Inventarÿ. Inventarien abhandlungen vfm Stall. Stattgeschäfft finden sich hinder burgern.
D. Johann Knafelius vnd Melchior Knab erschienen, vnnd zeigt er Knafelius an, Sie beede hetten gebieten lassen Georg Obrechten, vnnd vbergeben wider denselben ein vnderthänigen wahrhafften Gegenbericht, mit angehenckter bitt vnd begehren, auch Zu dessen Inhalts bestettigung, ein Inventarium, so weith es verfertigt werden können, betten wie in der Schrifft gebetten.
Georg Obrecht referiret, vnd p.Lt Bittlingern, bitt er communication vnd zeÿt 14. tag. D Knafelius sagt, weÿl in Jetziger Schrifft nichts neuwes eingeführt, vnnd durch beschehen begehren nur weithläuffigkeit gesucht würd, So bette er solches abzuschlagen. Lt. Bittlingern. Georg Obrecht mueße sich nottwendig inn dißer schrifft ersehen, bitt wie vor. Erk. Ist communicatio vnd Zeÿt acht tag Zugelaßen. Mr.
[in margine :] H D. Knafelius hat d. Inventarium wid.umb erhept den 29. Junÿ 1619.

Jean Knafelius sollicite une nouvelle fois le poste de vice procureur.

1620, Conseillers et XXI (1 R 102)
(f° 11) Sambstag den XXII Jan. – Procuratur substitution bestellen
D. Jo: Knafelius erinnert mherren seines ansuchens wegen Substitution der p.curatur bitt seiner ein nesten angedanck zu sein und dazu Zubefurdern. Erk. Man solls befurdern. H Gambs H Kugler

Natif de Strasbourg, Jean Jacques Ritter sollicite le 14 août 1624 le poste de procureur au Grand Sénat. Les Conseillers et les Vingt-et-Un élisent Jean Knafelius qui prête serment le même jour.

1624, Conseillers et XXI (1 R 106)
Procurator stell des großen Rhats bestellen. 90. 94. 125. 160.
(f° 160) Sambstag den XIV Augusti – Procurator stell des grossen Raths bestelt
Johann Jacob Ritter von Speÿr scht. vnd sucht vmb den dienst der Procuratur des grossen Raths, mit vermeldung d. er sich beÿ Procurator Zu Speÿr beim Prothocoll auffgehalten vnd sich geübt also den dienst wol getrawet Zuversehen, Zu dem seÿ er Straßb. Kindt vnd verhofft gutte gesundheit Zuerhalten.
Darauf die Cantzleÿ Hn u. Ego refer. Alß Zuvor umbgefragt ob Jemandt gebott do dan von allen dreÿen personen weitleuffiger r.ton gethan und die Zwo personen D Knafelium u. D Rosenberger mit commendation Irer person weitlauffig ad eligendum vorgeschlagen u. Erk. D. Johannes Knafelius. iurauit.

Jean Bernard Wild est élu procureur le 7 mai 1653 à la place de Jean Knafelius

1653, Conseillers et XXI (1 R 136)
(f° 63-v) Sambstag d. 7. May – H Wildt zu einem Procurator erwöhlt [Johann Bernhard Wild]
Die obere Cantzleÿ H. laß. p. H. Statschreiber referiren, daß sie auß den Jenig. persohnen so sich vm die Jenige Procuratur stell so Dr. Knaffelius bißhero bediendt Einen außschutz gemacht. Laßen derselbig. eröffnen, Stellen es zu Mh.
Erk. Ist H Wildt per Maiora Zu einem Procurator erwöhlt Word.

Le notaire Kürschner est tuteur des trois enfants issus du mariage entre Jean Knafelius et Susanne von Auenheim.

1644 Chambre des Contrats, vol. 493 f° 502
Mehr gemeldter H Notarius Kürschner alß geschworner Vogt, H Johannis Knafelÿ dero Recht. Doctoris und E. E. groß. Rhats Advocati & procuratoris mit weÿl. Frawen Susanna von Awenheim nunmehr seel. ehelich erziehlter treÿ Kind
1653 Chambre des Contrats, vol. 514 f° 328-v
Erschienen H Johannes Knafelius V.I.D. und E.E. groß. Rhats alter Procurator

Les trois enfants Knafelius sont cités lors de la vente passée en 1655

Autres mentions de Jean Knafelius dans les registres des Quinze et ceux des Conseillers et Vingt-et-Un

1627 XV (2 R 55) D. Johann Knafelius. 256. 260. [Straff wegen irrigen recessirens]
1634 XV (2 R 60) Fr. Johannes Knafelius. 120. 123. [pt° unbescheiden reden]
1639 Conseillers et XXI (1 R 114) Dr. Johann Knafelius vnd consorten. 141. 142. (Weinzehend)
1640 XV (2 R 64) H. Dr. Johann Knaffelius. 211. 215. (Vogteygericht)
1642 XV (2 R 62) H. Dr Johan Knaffelius E. E. Großen Raths Procurator. 2.
1648 XV (2 R 67) [Johann Knafelius pt° compensation. 234.]
1652 XV (2 R 71) H. Dr. Johann Knaffelius. 33. 48. (umb wein)
1659 XV (2 R 77) Johann Christoph Knaffelius, burger zu Grünstatt. 81 [abloßung]. 121 [Zinß].
1662 XV (2 R 79) Johann Christoph Knaffelius. 205 [abloßung].


Susanne Knafelius épouse le 28 septembre 1652 Jean Frédéric Leopard, notaire, procureur judiciaire et greffier bailliager à Worms, fils de l’assesseur au Grand Sénat de Strasbourg Jean Frédéric Leopard. Le mariage porté dans les registres de la cathédrale est célébré à la Robertsau

Mariage, cathédrale (luth. p. 546, n° 16)
1652. Dom. 14. Trin: 19. 7.br
J Johann Friderich Leopardt, Notarius publicus, Rathsverwanndt Gerichts procurator vnnd Amptschreiber Zue Wormbs, weilandt Herrn Johann Friderich Leopardts, des burgers, auch E. Ers. Großenn Raths Alten beisitzers alhier, hinderlaßener Ehelicher Sohn, vnnd J. Susanna, Herrn Johannis Knafelÿ beeder Rechten Doctoris, auch E. Er. Großen Raths Advocat. vnndt procuratoris Eheliche dochter
(Dienst. 28. 7.br Ruprechtsaw, Imlins in der Mutterhauß (i 295)



16, quai des Bateliers (ancien)


N.B. L’actuel n° 14 correspond depuis 1911 à une partie de l’ancien n° 15 agrandi de l’ancien n° 14.
L’actuel n° 15 correspond depuis 1911 à l’ancien n° 16 et partie de l’ancien n° 15

Quai des Bateliers n° 16 (ancien, nouveau n° 15) – IX 139 (Blondel), O 702 puis section 17 parcelle 10 (cadastre)

Maison dite Hecker (zum Hecker) – Démolie en 1908 et 1911, reconstruite sur les plans de Frédéric Beblo en 1911 en même temps que la voisine (n° 15)


L’ancien n° 16 se trouvait à gauche du bâtiment bas en saillie au milieu de l’image (juillet 2016)
Photographie (vers 1907, mention 16 en haut) jointe au dossier coté 96 MW 114 (AMS)
Le n° 16 est celle à l’extrême gauche (vers 1900, collection Strasbourg disparu)

La maison est appelée jusqu’au début du XVIII siècle (dernière mention en 1729) zum Hecker, d’après le nom d’un ancien propriétaire (Adolphe Seyboth cite la mention Hus des Heinrich Hecker en 1319, maison de Henri Hecker). Inscrite comme sa voisine plus petite (futur n° 15) au nom du batelier Jean von Auenheim dans le Livre des loyers communaux (1587), la maison a un encorbellement de 27 pieds de long en saillie de 5 pieds. La ruelle ensuite appelée Heckergessel prend son entrée sous le bâtiment qui revient aux gendres de Jean von Auenheim, Emmanuel Obrecht puis Jean Knaffelius, docteur en droit et procureur au Grand Sénat. Elle appartient à l’aiguillier Antoine Græthel (1655-1698) puis au marchand Louis Binder originaire de Colmar. D’après le rapport dressé pour lui vendre la maison alors qu’il est manant, elle comprend trois bâtiments et une cave voûtée. Elle est à deux reprises vendue par adjudication judiciaire, une première fois en 1739 lors de la faillite de Jean Guillaume Storr, gendre de Louis Binder, et une deuxième en 1756 après le départ du graveur et miniaturiste Philippe Jacques Lutherburg pour Paris. Le tailleur Jean Jacques Starck en est propriétaire (1766-1788) puis le saucissier Geoffroi Schæffauer qui est autorisé en 1789 à réparer le rez-de-chaussée à condition de ne pas toucher à l’encorbellement. Geoffroi Schæffauer cède en 1818 à son voisin Jean Michel Otto un hangar à l’arrière de sa maison.



La maison est le deuxième bâtiment à droite de la rue qui s’ouvre sur la gauche, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 – cour K (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne une maison à rez-de-chaussée en maçonnerie, trois étages et encorbellement. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade sur rue se trouve à gauche du repère (v) ; deux fenêtres suivies de la porte qui donne accès à l’impasse, trois étages à quatre fenêtres chacun, toiture à deux niveaux de lucarnes. Lors de la mise à jour, on a ajouté la mention encorbellement au-dessus du rez-de-chaussée. Le passage sous la maison débouche en 4-5 dans l’impasse (cour K) que longe le bâtiment arrière à trois étages (premier bâtiment à gauche de 4, quatre fenêtres par étage, trois lucarnes)
La maison porte d’abord le n° 33 (1784-1857) puis le n° 16.


Plan préparatoire au plan-relief (1830) – Plan cadastral (calque de l’original) qui représente la cour des parcelles 702 et 703, omise sur le précédent

La maison appartient au peignier Georges Albert Baumann à partir de 1819. Le boulanger Jean Jacques Lœschmeyer l’achète en 1853 et la fait reconstruire en 1854, en supprimant l’encorbellement qu’on ne voit plus sur les photographies prises vers 1900. Les ouvertures au troisième étage ou au-dessus passent de 2 à 10, le revenu de 180 à 210 francs. Les propriétaires suivants sont le marchand de poissons Jacques Lœckher (1859) puis le marchand d’articles de pêche Charles Pfister (1891). La maison est démolie en partie en 1908 et en partie en 1911.
Le Service d’architecture dépose en 1910 une demande de permis de construire un nouveau bâtiment de dix-sept mètres de haut d’après les dessins de l’architecte municipal Frédéric Beblo (Fritz Beblo). Le nouveau bâtiment remplace les anciens n° 14, 15 et 16. La Ville fait démolir le n° 14 puis en vend le sol à Frédéric Stern, propriétaire du n° 15, avec lequel elle s’entend notamment pour le passage qui mène dans la cour. Le bâtiment achevé en 1911 comprend des rendents, les fenêtres au-dessus du passage (arcade centrale) ont des fenêtres à meneaux et des motifs qui rappellent la Renaissance.


Plan de l’ancien n° 16 (dossier sur l’impasse Hecker)
Elévation du nouveau bâtiment, dont les deux arcades de gauche appartiennent à la Ville (n° 16), le reste appartenant à Frédéric Stern (n° 15), l’arcade au milieu du bâtiment formant passage vers la cour (Frédéric Beblo, 1910, dossier de la Police du Bâtiment)
Le n° 16 forme la partie gauche en blanc (dossier sur l’impasse Hecker)
Plan du rez-de-chaussée, à droite le passage faisant partie du n° 15

mars 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1908. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean von Auenheim, batelier, et (1571) Esther Zeder – luthériens
1600* h Georges Obrecht et (1596) Marthe von Auenheim – luthériens
1604* h Emmanuel Obrecht et (1597) Susanne von Auenheim – luthériens
1618 h Jean Knafelius, docteur en droit, et (1618) Susanne von Auenheim veuve d’Emmanuel Obrecht – luthériens
1655 v Antoine Græthel, aiguillier, et (1648) Elisabeth Stuber – luthériens
1698 v Louis Binder, marchand, et (v. 1679) Marie Herr – luthériens
1714 h Jean Guillaume Storr, marchand, et (1708) Marie Ursule Binder – luthériens
1739 adj Jean Diemer, aubergiste et marchand de poudre, et (1719) Anne Marie Schwab, d’abord (1713) femme du fabricant de poudre Jean Georges Maurer, puis (1732) Susanne Marie Borst – luthériens
1745 v Philippe Jacques Lutherburg, graveur et miniaturiste, et (v. 1719) Catherine Barbe Heitz – réformé et luthérienne
1756 adj Jean Thomas Frœlich, receveur de la fondation Saint-Marc
1766 v Jean Jacques Starck, tailleur, et (1756) Catherine Sara Braun – luthériens
1788 v Geoffroi Schæffauer, saucissier, et (1777) Anne Marie Jung – luthériens
1819 v Georges Albert Baumann, peignier, et (1802) Marie Madeleine Reiber
1840 h Madeleine Baumann, célibataire († 1864)
1849 adj Salomé Barthel, célibataire († 1861)
1853 v Jean Jacques Lœschmeyer, boulanger, et (1826) Marie Caroline Hoffherr
1859 v Jacques Lœckher, marchand de poissons, et (v. 1857) Catherine Fleck
1892 v Charles Pfister, fabricant de chandelles puis marchand d’articles de pêche, et (1869) Sophie Amélie Letterlé puis (1886) Françoise Huber

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 1500 livres en 1711, 1650 livres en 1714, 1000 livres en 1787

(1765, Liste Blondel) IX 140 Sr Fregly [propriétaire interverti avec la parcelle 139]
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Starck, 3 toises, 5 pieds et 10 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 702, Baumann, Georges, les hér. quai des Bateliers 33 – maison, sol – 1,9 are

Locations

1653, Michel Grossmann, passementier
1654, Augustin Brucker, tailleur
1694, Louis Binder, marchand de Colmar (futur propriétaire)
1735, Jean Christophe May, anatomiste
1799, Jean Pflugfelder, saucissier
1811, Jean Jacques Starck, préposé à la romaine, et Catherine Marguerite Hetzel
1811, Jean Joseph Bitschnau, procureur
1867, Joseph Fleck, marchand de gibier

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 393-v
Le batelier Jean von Auenheim règle 13 sols 4 deniers pour la maison qu’il habite lui-même, à savoir un encorbellement (27 pieds de long, 5 pieds de saillie), au-dessus une avance (26 pieds de long, 1 pied de saillie), plus haut un auvent aussi long que l’avance mais dont la saillie fait 1 pied ½ de plus.
Idem 13 sols 4 deniers pour la venelle surbâtie (38 pieds de long, 6 pieds de large), un encorbellement (9 pieds ½ de long, 2 pieds de saillie) donnant dans la venelle.
Dans la ruelle, la maison a un grand chenal en bois dont il paie 8 sols

Derselb Hans von Auwenheim hatt auch an seinem Hauß, darinnen Er selbs wohnet, ein Vsstoß xxvij schu lang, v schu herauß, Darüber ein Staucher xxvj schu lang, j schu herauß, Mehr über solchem ein Wettertach In gleicher leng. wie der Staucher und noch i+ schu weÿter her auß, bessert für das Niessen xiij ß iiij d.

Dergemelt Hans von Auwenheÿm hatt den Schlupff od. das Allmendtgäßlin neben seinem Hauß vberbawen xxxviij schu lang, vj schu breÿt, Mehr hatt Er In berüertem Schlupff auch ein seinem Hauß ein Vsstoß x= schu lang, ij schu herauß, Bessert für das Niessen xiij ß iiij d.

Hatt auch ane disem Hauß Im Gaëßle ein grossen hültzenen Naach, bessert für den Naach viij d.

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1789, Préposés au bâtiment (VII 1423)
La veuve du maître maçon Jacques Ferdinand Hertelmeyer est autorisée au nom du saucissier Geoffroi Scheffauer à réparer et à repeindre le rez-de-chaussée à condition de ne pas toucher à l’encorbellement.

(f° 247-v) Dienstags den 28.ten Aprilis 1789 – Gottfried Scheffauer pt° reparirung seines Rez de chaussée
die verwittibte Frau Hertelmeÿerin durch ihren Palier erscheinend nahmens Gottfried Scheffauer des wurstmahers bittet gehorsamst um erlaubnus an deßen an dem schiff leutstaden gelegenen mit N° 33 bezeichneten Haus den Rez de chaussée ausbeßern und anstreichen Zu dörffen.
Erkannt Willfart, jedoch soll nichts am überhang gemacht werden

Description de la maison

  • 1698 (rapport traduit) La maison étroite comprend trois bâtiments assez grands, de petites pièces, une resserre pour 40 quartauts de grains, une cave voûtée pour 20 foudres de vin et une petite écurie.
  • 1714 (billet d’estimation traduit) La maison comprend une boutique, un bâtiment accessoire, une galerie, une cave voûtée et un puits, le tout estimé avec ses appartenances et dépendances à la somme de 3200 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 60 / 33
Scheffhauer
Rez de chaussée en maçonnerie et 3 étages mauvais en bois et avance
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 200 case 4

Baumann Georges les héritiers quai des bateliers N° 33
Barthel Salomé, substitution 1851
Loeschmeyer Jean Jacques quai des Bateliers N° 33 (subst. pr. 1854)

O 702, maison, sol, quai des bateliers 33
Contenance : 1,90
Revenu total : 180,99 (180 et 0,99)
Folio de provenance :
Folio de destination : reconst.
Année d’entrée :
Année de sortie : 1857
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 42 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 2 / 2

O 702, maison
Revenu total : 210,99 (210 et 0,99)
Folio de provenance : reconst.
Folio de destination :
Année d’entrée :1857
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8
1857, Augmentations – Loeschmeyer J. Jacques f° 200, O 702, Maison, revenu 210, Reconstruction, achevée en 1854, imposable en 1857, imposée en 1857
Diminutions – Loeschmeyer J. Jacques f° 200, O 702, Maison, revenu 180, Reconstruction, en 1857

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 902 case 1

Loeschmeyer Jean Jacques
1861 Loeckher, Jacques, Md de Poissons, Quai des Bateliers 16
1892/93 Pfister Karl, Spezereihändler und Franziska Huber Eheleute (und Ehefrau Franziska geb. Huber in Gütergemeinschaft)

O 702, maison, sol, Quai des bateliers 16 / Schiffleutstaden
Contenance : 1,90
Revenu total : 210,99 (210 et 0,99)
Folio de provenance : (200)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 43 / 34
fenêtres du 3° et au-dessus : 10 / 8

Cadastre allemand, registre 29 f° 195 case 10

Parcelle, section 17, n° 10 – autrefois O 702
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 16
Désignation : Hf, Whs
18.b, 19.b, 135, 492
(N° 31/08) Hs. Hr. 15, Whs e.n.a.T.
Contenance : 2,14 – 7,35 – 7,14 – (7,15)
Revenu : 1500, 2250 – 3700 (Reinertrag 10,70)
Remarques : 1908 Abbruch
1908 Zug. S 208 F 10, S 195 F. 7, 8, 9, S 196 F 8 & S 208 F. 1*
1913 ab S 196. F und S 207 F 2
(1911 Zug. F 1, 1911 Abbruch)

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1908), compte 935
Pfister Karl u. Ehefr. i. G. / Wittwe
gelöscht 1908

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 502

33
Pr. Schaffhauer, Geofroi – Bouchers
loc. Starck, J. Jacq. – Tailleurs
loc. Toepke, Jean Fréd. – Miroir
loc. Wintersinger, J. Jacq. – Manant
loc. Merlé, Philippert, emploié à la lotterie – Privilégié
loc. Messler, François Xavier – Manant
loc. Courtin, Louis – Vignerons

Registres de population

(1798) IV. Arrondissement, Section XI, Quai des Batteliers n° 33 (registre 600 MW 23) – légende

Geofroid Scheffhauer, Gercutier, 52, Hebach, (à Str. depuis) 30 ans
Anne Marie Jung, sa femme, 54, Lautrec, (à Str. depuis) 25 ans
Jean Keffer, garçon, 17, Strasbourg
Ignace Hess, idem, 20, Schnitzingen, (à Str. depuis) 8 ans
Frédéric Haeffner, servante, 25, Hebach, (à Str. depuis) 8 ans

Joseph Bitschenauer, procureur, 56, Strasbourg
Anne Marie, son épouse, 54, Blamont, (à Str. depuis) 36 ans
Salomé Schneider, servante, 59, Strasbourg

Jacques Starck, consierge, 69, Strasbourg
Susanne Braun, parent, 73, id.
Jacques Starck, romanier, 38, id.
Catherine, son épouse, 32, id.
Jacques, fils, 8, id.
Daniel, fils, 6, id.
Friederich, fils, 4, id.
Friedric, fille, 2, id.

Marguerite Schaub, servante, 26, Marckirch, (à Str. depuis) 6 ans

Louis Starck, Consierge, 36, Strasbourg
Marie Madeleine, sa femme, 24, id.
Louis, fils 9, id.
Marie Mad. fille 8, id.
Chrétien, fils, 6, id.

Georges Lutz, Cordonnier, 36, Strasbourg
Catherine, son épouse, 34, id. – délogé
George fils, 10, id.
Friderich Harseck, Compagnon, 23, Brusch, (à Str. depuis) 1 an – parti au n° 7
Marie Elisabeth Wolf, couturiere, 63, Strasbourg – est allé Place Thomas, en G.al 7
(total 27, feu 5)

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 146)

(Haus Nr.) 16
Lotz, Spezereihändl. 01
Moritz, Asphalteur. 1
Huber, Einkassierer. 2
Zadler, Hausdiener. 2
Pfister, Privatier. E 3
Rapp, Schneider. 3
Engert, Kaufmann. H 0
Voegele, Asphalteur. H 1

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 646 W 91)

N.B. Les pièces avant 1910 ont trait à l’ancien numéro 15
15, quai des Bateliers (1899-1992), voir aussi le dossier sur l’impasse Hecker

La Ville fait démolir en 1908 le mur coupe-feu qui subsiste derrière la maison après la démolition des bâtiments de l’impasse parce qu’il est endommagé (voir le dossier sur l’assainissement de l’impasse Hecker). Le Service d’architecture (Frédéric Beblo) dépose en 1910 une demande de permis de construire un nouveau bâtiment de 17 mètres de haut à la place des anciens n° 15 et 16 (rez-de-chaussée comprenant un local commercial et un passage vers la cour, trois étages de logements, mansardes) et propose d’acheter la moitié du pignon du n° 13 pour éviter d’en construire un nouveau. Pour assurer au nouveau bâtiment une bonne stabilité, la partie saillante du bâtiment municipal s’appuiera sur la nouvelle construction Stern [n° 15] à hauteur du rez-de-chaussée. Le gros œuvre est terminé en mai 1911. Le bâtiment est légèrement endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944.
Ernest Rosshardt demande l’autorisation d’exploiter un café en 1919. La pension de Florentine Maier née Kapfer occupe une partie du bâtiment (1929, 1979). Le marchand d’éponges en gros Joseph Munchenbach y exerce son activité (1932) ainsi que le tapissier Ernest Meyer au fond de la cour (1948). Le débit de boissons Au Poêle des Pêcheurs est exploité par Augustine Mangold née Fischer puis (1952) Philomène Munsch née Stadelmann. Jacques Becker tient le restaurant Le Péché gourmand (1981) remplacé (1992) par le restaurant indien Maharaja (1988). L’exploitant Chatrah agrandit en 1992 la salle de restaurant en transférant la cuisine à l’emplacement des sanitaires.

Sommaire
  • 1899 (mai) – Le maire notifie Frédéric Stern de faire ravaler la façade – Le propriétaire demande un délai, accordé pour un an.
    1899 (juillet) – Le marchand de gibier Frédéric Stern (15, quai des Bateliers) demande l’autorisation de ravaler la façade (crépi, peinture) – Autorisation – Travaux terminés, septembre 1899
  • Commission contre les logements insalubres. 1905, propriétaire Stern, deux remarques
  • 1908 – L’agent de police Hœfelé rapporte qu’il y a un trou dans le mur sur lequel s’appuie la bâtiment arrière de Frédéric Stern subsistant après les démolitions dans impasse des Pêcheurs. Le commissaire de police transmet le rapport au maire.
    La Police du Bâtiment constate qu’un pilier du mur coupe-feu qu’on a laissé subsister a été en partie démoli par des enfants. Elle propose soit de démolir le mur soit de réparer le pilier. Le reste de mur a été démoli, septembre 1908.
  • 1910 – Le Service d’architecture (en la personne de Beblo) dépose une demande de permis de construire un nouveau bâtiment à la place des anciens n° 15 et 16 – Le rez-de-chaussée comprend un local commercial et un passage vers la cour, chacun des trois étages un logement (quatre pièces, cuisine, salle de bains), chambres de domestiques dans les mansardes. Le passage aura 2,50 mètres de haut et 2,20 mètres de large. La hauteur totale du bâtiment est de 17 mètres – Dessins – La Ville pourrait acheter la moitié du pignon du n° 13 pour éviter d’en construire un nouveau. Pour assurer au nouveau bâtiment une bonne stabilité, la partie saillante du bâtiment municipal s’appuie sur la nouvelle construction Stern à hauteur du rez-de-chaussée. Les arcades des deux bâtiments seront exécutées en continu.
    La Police du Bâtiment fait des remarques en dix points sur le projet en joignant un calcul statique – Le Service d’architecture fait ses observations
    1911 (janvier) – Le Service d’architecture joint un calcul statique de la structure en béton, réalisée par le Bureau d’ingénieurs Caspers et Compagnie
    1911 (mai) – Le Service d’architecture demande l’autorisation de crépir le pignon coupe feu entre les n°16 et 17 qui donne sur la cour du n° 17 et de fixer une date pour la réception du gros œuvre – La réception a lieu sans donner lieu à aucune objection
    1911 (juin) – Le Service d’architecture est autorisé à poser le crépi
    1911 (septembre) – Demande de réception finale qui a lieu le 6 octobre. Le certificat peut être délivré, à quelques observations près (poser une balustrade à l’accès au rez-de-chaussée, etc.)
    1912 (janvier) – Certificat du ramoneur Joseph Hotzel (6, rue du Jeu-de-Paume)
    Suivi du chantier – L’entrepreneur Bürkmann creuse le sol, décembre 1910. Les murs du sous-sol sont en cours, janvier 1911. Le rez-de-chaussée est terminé, mars 1911. Le deuxième étage est couvert, mars 1911. Le troisième étage puis le quatrième étage sont terminés, avril. Les combles sont posés, avril. Le gros œuvre est terminé, mai 1911. Le crépi est en cours, juin. La réception finale a été faite, le dossier est classé, décembre 1911
  • 1911 (juin) – L’entrepreneur Joseph Heimburg demande l’autorisation de poser un échafaudage devant le nouveau bâtiment
    Le peintre Louis Meyer demande l’autorisation d’occuper la voie publique. Nouvelle demande en octobre pour poser un échafaudage
  • 1919 – Dossier ouvert après qu’Ernest Rosshardt a demandé l’autorisation d’exploiter un café au 15, quai des Bateliers. La Police du Bâtiment constate que le café comprend une salle de débit, une cuisine et deux cabinets d’aisance, la porte s’ouvre vers l’intérieur et non vers l’extérieur
  • 1920 – Caroline Schmitt née Bastian demande l’autorisation de poser un panneau publicitaire. – Accord
    1921 – L. Striegel demande l’autorisation de poser un panneau (Café-pension) – Dessin – Accord
    1929 – Le locataire Mailænder se plaint que les pensionnaires de Mme Maier ne se servent pas des cabinets d’aisance mais souillent la cour (40 pensionnaires, militaires pour la plupart) – La Police du Bâtiment ordonne d’aménager un deuxième cabinet – Travaux terminés, septembre 1929
    1929 (décembre) – Rapport sur la pension Meyer
    1929 (janvier) – La Police du Bâtiment constate que Florentine Meyer (pension) a posé une lampe électrique sans autorisation – Demande – Autorisation
  • 1933 – Le maire demande au Service des domaines de faire ravaler la façade
  • 1932 – Le marchand d’éponges en gros Joseph Munchenbach demande l’autorisation de poser une enseigne – Croquis – Autorisation (15, quai des Bateliers)
  • 1942 – Rapport d’incendie. Des briquettes ont brûlé au sous-sol chez Florentine Maier – La cheminée défectueuse est réparée
  • 1943 – Florentine Maier née Kapfer (née en 1887 à Wintershouse) demande l’autorisation de débiter des boissons alcoolisées.
    La Police du Bâtiment fait un rapport sur les locaux qui comprennent une salle de débit, une cuisine, un urinoir et deux cabinets d’aisance. La hauteur est de 3,55 mètres
  • 1946 – Le bâtiment est légèrement endommagé par le bombardement aérien du 11 août 1944. Certificat délivré à la veuve Meyer (deuxième étage), Emma Brugger (premier étage)
  • 1948 (août) – La Police du Bâtiment constate que le tapissier Ernest Meyer a posé sans autorisation une enseigne perpendiculaire – Demande –Tapissier Décorateur E. Meyer au fond de la cour) – L’architecte des Bâtiments de France demande que l’enseigne soit retirée
    Le propriétaire Sprauel autorise Ernest Meyer à poser une enseigne
    1948 (octobre) – Le maire autorise Ernest Meyer à poser une enseigne plate
    1948 (décembre) – La Ville constate que le sieur Sprauel n’est pas propriétaire de l’immeuble et demande au pétitionnaire de retirer l’enseigne pour des motifs esthétiques
    1949 (janvier) – Le Service des Domaines fait une proposition d’enseigne (dessin)
    1949 (février) – Le maire autorise Ernest Meyer à poser deux enseignes murales – Les enseignes sont posées
    1950 (octobre) – Ernest Meyer retire les enseignes
  • 1952 – Le préfet autorise la veuve Philomène Munsch née Stadelmann à exploiter le débit de boissons Au Poêle des Pêcheurs au 15, quai des Bateliers à la place d’Augustine Mangold née Fischer dans une salle au rez-de-chaussée
  • 1955 – La Division I informe la Police du Bâtiment que Florentine Meyer (pension Maier) a fait poser sans autorisation deux enseignes de la brasserie Kronenbourg ( Mathilde Meyer sollicite l’autorisation – Autorisation
  • 1956 – Rapport des pompiers après un feu de cheminée – La Ville fait remplacer la portière défectueuse
  • 1959 – La pension Florentine Maier est autorisée à occuper la voie publique pour repeindre la façade
  • 1966 – L’entreprise A. Keller et Compagnie (5, rue Aloyse-Quintenz à la Meinau) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1970 – L’enseigne de la pension Maier est retirée
    1979 – La lanterne de la pension est enlevée
  • 1978 – Le Ministère des Affaires culturelles demande si les travaux correspondant à sa subvention ont été exécutés (15, quai des Bateliers)
    1978 – L’entreprise André Nonnenmacher (route de Strasbourg à Brumath) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique pour ravaler la façade
  • 1981 (février) – Jacques Becker demande l’autorisation de poser une enseigne pour son restaurant Le Péché gourmand (photographie). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable sous réserve que le panneau se trouve dans l’axe des piliers entre les arcades – Autorisation – L’enseigne est posée
    1981 (avril) – La Police du Bâtiment constate que Jacques Becker a posé une enseigne plate sans autorisation – Demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation
    1986 (juillet) – La société Publi-Est (route d’Oberhoffen à Bischwiller) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable
    1986 (décembre) – Autre demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable – Autorisation – L’autorisation est périmée sans que l’enseigne soit posée
    1988 – La Police du Bâtiment constate que le restaurant Le Péché gourmand (M. Rashidi) a fait poser deux lampes sans autorisation – Demande – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable, l’éclairage devra être intégré à l’enseigne – Les lampes sont déposées, août 1988
  • 1988 (4 octobre) – La société Edde Néon rue du Heyritz au Neudorf) demande l’autorisation de poser une enseigne lumineuse (Maharaja, Restaurant indien) – Photographie, dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable
    1988 (28 octobre) – Autre demande – Dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour le texte Maharaja, défavorable pour le reste – Autorisation
    1989 (septembre) – Demande de poser une enseigne à tubes lumineux (libellé Restaurant indien) – Dessin par les établissements Kappeler (Fegersheim) – L’enseigne est trop grande
    1989 (octobre) – Nouvelle demande, dessin – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable pour l’enseigne lumineuse à double face – Autorisation – L’enseigne est posée
  • 1989 – L’entreprise Bisceglia (11, rue de Brest, au Port du Rhin) est autorisée à poser un échafaudage sur la voie publique
  • 1991 – Mathilde Maier demande à la Ville d’installer un interphone à la porte d’entrée pour éviter que les cambriolages ne continuent
  • 1991 – La commission de sécurité contre l’incendie fait une visite dans le restaurant le Maharajah (M. Vigay Kumat Chatrah)
  • 1992 – L’exploitant Chatrah souhaite agrandir la salle de restaurant en transférant la cuisine à l‘emplacement des sanitaires. L’architecte Jacques Rexer (rue Koch à Bouxwiller) présente les travaux à faire – Dessin
  • 1990 – La Ville (P. Ziegler, architecte en chef) demande l’autorisation de restaurer les façades
    Idem par Marie-Paule Muller (15-a, quai des Bateliers et 4, rue Sainte-Madeleine) – L’architecte des Bâtiments de France émet un avis favorable

Autres dossiers
229 W 29 – 15, quai des Bateliers, travaux (1987-1993)
1672 W 79 – 15 quai des Bateliers, changement des menuiseries (2004-2006) périmé, ADS-DT-482 04 V 0301
1689 W 305 – 15 quai des Bateliers, réfection de la toiture, remplacement des menuiseries, réhabilitation des logements, aménagement des combles (2011-2013) ADS-PC-482 11 V 0274


Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du batelier Jean von Auenheim. Elle revient à sa fille Marthe, femme de Georges Obrecht, qui vend en 1601 la voisine en conservant la propriété de la plus grande maison, puis à Emanuel Obrecht (voir l’aboutissant de la maison voisine en 1604)

Quand Georges Obrecht et Marthe von Auenheim vendent en 1601 la maison voisine, une clause stipule que les acquéreurs ne pourront pas surélever le bâtiment arrière pour ne pas priver les vendeurs du jour.

Fils de l’ancien consul Henri Obrecht et donc frère de Georges Obrecht, Emmanuel Obrecht épouse en 1597 Susanne von Auenheim, fille de Jean von Auenheim et donc sœur de Marthe von Auenheim (les enfants d’un autre Jean von auenheim, assesseur des Quinze, sont cités dans plusieurs actes, notamment celui passé en 1598 à la Chancellerie, folio 392, Imbreviaturæ Contractuum, cote KS 327)
Mariage, cathédrale (luth. p. 24)
1597. Dominica 24 post Trinitatis den 6 Novembris. Emanuel obrecht h Heinrich obrecht alt ammeisters Sohn, Susanna hans vohn auenheim nachgelaßne tochter, eingesegnet den 22 Novembris

Emanuel Obrecht meurt sans enfant (voir les litiges sur la succession). Sa veuve se remarie en 1619 avec le docteur en droit Jean Knafelius.
Jean Knafelius et le tuteur de ses enfants hypothèquent la maison au profit des mineurs Frœreissen

1652 (10. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 512 f° 541-v
Erschienen Johannes Knafelius V.I. D. und E.E. groß. Rhats Advocatus & Procurator, mit beÿstand H Johann Georg Kürschners deß Not: und E.E. Kleinen Rhats alt. Beÿsitzers seiner Kinder Vogts
hatt in gegensein H hannß Wörners E.E. Groß. Rhats Beÿsitzers alß Vogts Michaelß und hannß Georg der Fröreiß. – schuldig seÿe 112. lb Zu außlüfferung seiner dochter Susannæ mütterlich Guth
Underpfand sein solle hauß, hoffstatt, höfflin, hinderhauß mit allen deren Gebäwen Jenseit der Preüsch an der neuen Bruckh beederseits neben Allmendgäßlin, hind. vff ein Allmendgäßlin stoßend geleg.

Jean Knafelius loue la maison au passementier Michel Grossmann

1653 (28. Junÿ), Chambre des Contrats, vol. 514 f° 328-v
Erschienen H Johannes Knafelius V.I.D. und E.E. groß. Rhats alter Procurator
hatt in gegensein Michael Großmanns deß Paßmentmachers
verlühen habe seine Behaußung nichts davon alß die Studier Stub außgenohmen, ienseit deß Stadens beÿ der newen Bruckh an der Vtengaß. gelegen, vff fünff Jahr lang von nechstkünfftig Michaelis angerechnet, um einen jährlichen Zinß benantlich. 19. lib.

Jean Knafelius loue au nom de son fils Jean Christophe la maison au tailleur Augustin Brucker

1654 (26. maÿ), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 274-v
Erschienen H Johannes Knafelÿ V.I. Doctoris und E.E. groß. Rhats wolverdient. Advocati & Procuratoris eheleiblicher Sohn, und, seiner Anzeig nach, hierzu gevollmächtigter Befelchhaber H Johann Christoph Knafelius
hatt in gegensein Augustin Bruckher deß Schneiders, mit beÿstand hannß Jacob Schwartz. deß Schneiders
verlühen habe, seine Behaußung mit allen deren Gebäwen, nichts davon alß den halben Keller, wie auch die Studierstub und die Kammer darüber, im hindern stockh, außgenohmen, auff fünff Jahr lang von bevorstehend. Joh. Bapt: angerechnet, umb einen iährlich Zinnß behausung 15. lib.

Jean Christophe Knafelius, domicilié à Worms, Jean Barthelémy Knafelius, maître d’école à Königschaffhausen (dans le Kaiserstuhl en Bade) et le tuteur de la fille issue du mariage entre Susanne Knafelius et Jean Frédéric Leopard vendent la maison dite Zum Hecker composée d’un bâtiment avant et d’un bâtiment arrière à l’aiguillier Antoine Græthel, assisté de son beau-père Georges Claus

1655 (2. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 543
(Protocoll. fol. 71) Erschienen H Johann Christoph Knafelius im Gotfortischen Hoff Zu Wormß wohnhaft für sich selbst. Ferners Friderich Gall Luckh adelich. Schaffner, alß H Johann Bartholomæi Knafelÿ Schulmaÿsters Zu Königschaffhaußen und H Johann Friderich Leoparts Kaÿß. Notarÿ und Amptschreibers Zu Wormß, vermög eines sub dato 16. Julÿ iüngsthien mit ihren underzogenen eigenen handen außgefertigten (…) Gewaltscheins, hierzu gevollmächtigter Befelchhaber
haben in gegensein Anthoni Kröttels deß Nadlers, mit beÿstand Georg Claußen deß Kauffhauß Knechts seines Schwähers, Niclauß Claußen deß Saÿlers seines Schwagers und H Mathiß Holtzings deß Küeffers, bekannt, daß eingangß gemelter Johann Christoph Knafelius für sich selbst. wie auch obgedachter H Friderich Gall Luckh im nahmen Johann Bartholomæi Knafelÿ für sich selbst. und im nahmen Johann Friderich Leoparts ahne statt sein Leoparts mit weÿl. Fr. Susannæ Knafelÿ deßelben geweßenen ehelich. haußfrawen seel. ehelich erziehl. döchterllins Mariæ Christinæ
Zweÿ häußer, ein vorders und ein hinders, mit dero hoff, hoffstatt, Bronnen und allen übrig. Gebäwen alhie Jenseit der newen bruckh einseit neben H Valentin Jägern groß. Rhats Verwanth anderseit neben Andres Günthern dem Glasern, hinden Zum theil vff Dietrich (-) den Maurer und zum theil vff H Michel Käß. groß. Rhats Verwanth stoßend gelegen, und Zum Häckh. genannt – umb 450. lib

L’employé à la halle Georges Claus et sa femme Elisabeth se portent garants de l’acquéreur Antoine Græthel envers les enfants du pharmacien de Lahr Charles Frédéric Sopher

1655 (13. 8.br), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 554-v
Erschienen Anthoni Kröttel der Nadler,
hatt in gegensein Michael Morstatt deß Barbierers und wundartzts Zu Lahr alß Vormundts hannß Wilhelms und Gotthard weÿl. H Carl Friderich Sophers geweßenen Apotheckhers Zu Lahr in Zweÿter Ehe erziehlter Kinder, mit beÿstand deß Ehrenvest- hochgelehrten H Johann Philipß Kast. V.I.D. und E.E. Kleinen Rhats Advocati & Procuratoris wie auch Paul Steinweÿlers deß Barchet Krämers alhie – schuldig seÿen 250 Pfund pfenning, ihme Krötteln, Zu dem Ende bahr gelühenen Gelts,
daß Er davon 200. lib ahne die Knafelische Erben /:so der Debitor denenselben, vermög der am 2. 8.br hus. in der Cancelleÿ Contractstuben vffgerichteter Kauffverschreibung alß einen Kauffschillings rest der von ihnen erkaufften und daßelbst specificirten Behaußung, Zu thun ist:/ bezahlen (…)
Deß. Zue mehrern Versicherung, so seind hiebeÿ persönlich erschienen Georg Clauß der Kauff hauß Knecht sein des Debitoris Schwäher, wie auch Elisabetha deß Schuldners eheliche haußfraw, mit beÿstand ersternannts Georg Clauß. ihres stieff Vatters und Niclauß Claußen deß Saÿlers ihres Schwagers, alß deroselben hierzu insonderheit erbettener nechsten Verwanther /:maß. dann Sie Elisabetha, vff ernsttlich befrag, keine näherer Verwanthe Zu haben betrewte:/ (…) sich für diße Schuld, biß Sie völlig abgetrag. sein wirt, verbürgte

Antoine Græthel hypothèque la maison dite Zum Hecker au profit du compagnon cordonnier Jean Christophe Jud.

1659 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 693
Erschienen Anthoni Kröttel der Nadler
in gegensein hannß Georg Mocken des Leinenwebers alß Vogts hannß Christoph Judÿ deß wandernd. Schuh Knechts – schuldig seÿen 50. lb
dafür in spe. Vnd.pfand sein sollen Zweÿ häußer ein Vorders und hinders mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten alhie ienseit der Newen brucken einseit neben H. Valentin Jägern alten Großen Rhats Verwanthen anderseit neben Andreß Gunthern den Glaßern, hinden zum theil uff Dietrich (-) Maurer und zum theil uff Hn Michael Käßen Großen Rhats Verwanth stoßend gelegen und zum Häcker genannt

Antoine Græthel hypothèque la maison dite Zum Hecker au profit de son beau-père Georges Claus

1659 (29. 7.br), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 693-v
Erschienen ut supra [Anthoni Kröttel der Nadler]
in gegensein Georg Claußen deß Kauffhauß Knechts seines Schwähers – schuldig seÿe 75 lb
drafür in spe. Unterpfand sein sollen, Zweÿ häußer ein Vorders und hinders, mit allen deren Gebäwen, begriffen, Rechten und Zugehördten, alhie ienseit der Newen brucken, einseit neben H. Valentin Jägern alten Großen Rhats Verwanthen, anderseit neben Andreß Günthern dem Glaßern, hinden zum theil uff Dietrich (-) den Maurern, und zum theil uff Hn Michael Käßen Großen Rhats Verwanthen stoßend gelegen und zum Häcker genannt

Elisabeth Stuber veuve d’Antoine Græthel et son fils marchand Laurent Græthel louent la maison à Louis Binder, marchand de Colmar

1694 (23. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 566 f° 732
Elisabetha gebohrne Stuberin weÿl. Anthoni Gredel gewesenen Nadlers sel. nachgelaßene wittib, mit beÿstand Georg Friderich Claußen, deß Seÿlers Ihres Vogts, und H. Lorentz Grädels, deß handelßmanns Ihres leiblichen sohns
H. Ludwig Binders, handelßmanns von Collmars
entlehnt, Eine behaußung mit allen deren Gebäuen begriffen und Zugehördt allhier, am Schiffleuth Staaden oberhalb d. Neuen brucken, einseit neben Friderich Günther den Glasern and.seit neben Michael Diemer, dem weißbeck. geleg. auff zweÿ Jahr lang von Annunc. Mariæ 1695 an zurechnen, Umb einen jährlich Zinß nemblich 50 pfund
darbeÿ insonderheit angedingt word. daß d. Verleiherin die wohnung, so sie bereits in den hauß inne hat, zeit dießer lehnung ohne abzug deß Zinß verbleib. solle, Nemblich auff den obern gang Ein Stüblein, Kammer, Küchen, und bühnlein, darüber für eins (…) [in margine :] hierin gemeldte Verleiherin mit beÿstand Ihres Vogts, hat in gegensein deß H. Entlehners angezeigt und bekandt, daß Sie die hierin verschriebene lehnung mit allen darbeÿ gesetzt. conditionen, Umbständen und Clausulen über die hierinn bestimbte zweÿ jahr auff fernerer Zweÿ jahr prolongirt und verlängert habe – den 17. 7.br 1696

Laurent Græthel hypothèque sa part de maison dite Zum Hecker au profit du ferblantier Christophe Bleyfuss. La mère et les frères et sœur du débiteur hypothèquent aussi leur part en garantie.

1693 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 565 f° 193-v
Lorentz Gräthel der handelßmann, so majorennis mit beÿstand Abraham Fausten, deß handelßmanns und E.E. großen Raths alten beÿsitzers, seines noch ohnentledigten. Vogts
in gegensein Christoph Bleÿfuß deß Spänglers, schuldig seÿe 700 pfund
unterpfand, deß debitoris antheil an hernach beschriebener behaußung, Vnd in subsidium vbrige deß. haab und Güther (…), Sind auch hierbeÿ Erschienen Erstlich Fr. Elisabetha gebohrne Stuberin, weÿl. Anthoni Gräthels, gewesenen Nadlers sel. nachgelaßene wittib, deß debitoris leiblich Mutter, mit beÿstand Georg Friderich Claußen, deß Seÿlers ihres Vogts, Ferner Antoni Gräthel und hans Georg Gräthel beede Nadler deß debitoris leibliche Brüder und Martha gebohrne Grädelin, hans Michael Marquard deß Gürthlers haußfrau, deß debitoris Schwester, die haben sich alle sambt und sonders für solche Schuld verbürgt
unterpfand, auch Ihre Antheiler an Einer Behaußung bestehend in einem vorder und hind. hauß, hoff dar zwischen und denen hoffstätt. Bronnen und allen übrig. Gebäuen, recht. und Zugehördt allhier jenseit und oberhalb d. neuen Brucken, einseit neben Michael Diemers des weißbecken, and.seit neben Friderich Günther dem Glaßer, hinten auff Diemer Zum theil und zum theil auff H. Balthasar Friderich Saltzmann SS Theol. Licent. und Pfarrh. beÿ d. Prediger stoßend gelegen, und Zum Häcker genandt
[in margine :] hie Vorgemelten Hn Bleÿfues Nun seel. nachgelaßene Erben Nahmens Ursula Bleÿfusin, Johann Hönisch deß Küblers Haußfrau mit beÿstand deßelben, So dann Maria Margaretha Bleÿfusin, H. Johann Christoph Engelhardts des Handelßmanns haußfrau, haben in gegensein Hn Ludwig Binders, des Handelßmanns alß Jetzmahlig. Proprietarÿ hierinn bemeldter am Staden gelegener behaußung (Quittung) den 27. mart. 1704

Jean Georges Græthel et ses frères agissant comme garants hypothèquent la maison au profit du cordonnier Daniel Braun

1698 (4.4.), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 202
Erschienen Hans Georg Gräthel der Nadler, mit beÿstand Anthonÿ Gräthels des Nadlers, vnd H. Lorentz Gräthels des Handelßmanns seiner leiblichen Brüder
in gegensein Daniel Braunen des Schuhmachers – schuldig seÿen 50 pfund
Zu deßen mehrer Versicherung haben sich obged. des Schuldners bruder für solche Schuld Verbürgt (…) unterpfand, ihrer beeden Antheiler an einer Behaußung, bestehend in einem Vorder und hinder hauß, hoff, darzwischen, Und dern hoffstätten, Bronnen Und allen übrig. Gebaüen, Rechten Und Zugehördten, allhier jenseit Und oberhalb der neuen Brucken, einseit neben Michael diemer, dem Weißbecken, anderseit neben Friderich Gunther dem Glaser, hind. auff ged. Diemer zum theil, theilß auff der Saltzmännische Erben, stoßend gelegen, Und Zum Häcker genandt

Les cinq enfants d’Antoine Græthel vendent la maison dite zum Hecker au marchand manant Louis Binder (déjà locataire), assisté de son frère Jean Binder moyennant 1 200 livres

1698 (9. Xbris), Chambre des Contrats, vol. 570 f° 776
Anthoni Grädel, der Nadler, hans Georg Grädel auch Nadler, Martha geb. Grädelin weÿl. hans Michael Marquard deß gürttlers sel. nachgelaßene wittib mit beÿstand Daniel Braun, deß Schuhmachers Ihres Curatoris, und H. Lorentz Grädel, des handelßmanns, sie alle auch, und insonderheit obgemeldter Anthoni alß vogt im nahmen David Grädelß deß ledig. Nadlers, so majorennis und annoch in der Frembde
in gegensein Hn Ludwig Binders, deß Handelßmanns und Schirms Verwanthen allhier, mit beÿstand Hn Johannis Binders auch Handelßmanns seines leiblich. Bruders, und zwar auff die von herrn Räth und XXI. am 5. huius darüber ertheÿlte permission
Zweÿ haüßer, Nemblich ein Vorderes und ein hinderes, mit dero hoff, hoffstatt, Bronnen, und allen übrigen Gebaüen, Begriffen, Rechten, Zugehördt. und gerechtigkeiten, allhier jenseit und oberhalb der neun Brucken, am Staden einseit neben Friderich Ginther dem Glaser, anderseit neben Michael Diemer dem weißbecken, hind. auch auff denselb. stoßend gelegen, und zum Häcker genandt, so außerhalb 300 lb Capital (verhafftet), umb 900 pfund

Les Conseillers et les Vingt-et-Un autorisent Antoine Græthel à vendre la maison au manant Louis Binder moyennant 240 florins, soit 1200 livres. La commission rapporte que la maison étroite comprend trois bâtiments assez grands, de petites pièces, une resserre pour 40 quartauts de grains, une cave voûtée pour 20 foudres de vin et une petite écurie.

1698, Conseillers et XXI (1 R 124)
(p. 337) Sambstags den 6. Decembris 1698. – Anthoni Grädel vmb hauß Verkauff
Saltzm. Ersch. Anthoni Grädel burger vnd Nadler allhier, der will neben seinen geschwistern ihr vätterliche behaußung am Staden beÿ der newen bruck gelegen an H. Ludwig Binder dem Schirmer vnd handelsmann vmb 2400 fl. verkauffen, bittet underth. vmb deßen gn. erlaubnus. Erk. H. XV. Brackenhoffer und H. Freünd deputirt.

(p. 341) Montags den 8.ten Decembris 1698. – H. XV. Brackenhoffer und H. Freünd referiren ebenmäßig d. ihnen commision auffgetragen worden den augenschein in der am Staden beÿ der newen bruck gelegenen behaußung, welche von Anthoni Grädel dem Nadler und seinen geschwistrigen an H. Ludwig Binder den Schirmer vnd handelsmann verkaufft werden wolle, einzunehmen, vnd daß dabeÿ sich erzeigt, daß solches hauß in 3.en Zimlich großen Gebäwen bestunde, habe gar kleine gemach, Eine Fruchtschütt da mann etwan 40 frt. hinlegen könne, einen gewölbten keller Zu 20 fuderwein, ein kleinen stall, vnd seÿe das gebew sehr schmahl, der kauff geschehe vmb 2400 fl. stünde also die Confirmation Zu Mghh. Erk. wie allererst. [Wird Zwar Obreigkeitlich Consens in dem quæstionirten verkauf ertheilt, es soll aber derselbe mit den gewöhnlichen Clausulen deren allhiesigen ordnung. gemäß in der Contract stuben in beÿsein der Hh. Deputirten verschrieben werden]

La tribu des Tonneliers convoque Louis Binder qui vend du vinaigre. La vente lui est interdite sous peine d’amende comme il n’est pas bourgeois et ne peut donc cotiser chez les Tonneliers.
1702, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 276) Dienstags den 19. Decembris Anno 1702 – Herr Ludwig Binder der Handelßmann vnd Specereÿ Händler alhier erschien auff Vorgebott dem Wurde Vorgehalten daß Er Eßig sowohl ohmen alß maßen weiß Verkauffe, Woher Er solch recht habe, dießer Gab Zuer Anthwordt, Er seÿe ein Specirer und hoffe das recht gleich andern seiner profession Zuehaben, belanget Was sonsten dießer Ehrsammen Zunfft recht und Ordnung, so wolle Er sich derselben gern Conformiren.
Erkandt, solle durch einen authentischen schein darthun, daß Ihme die Specereÿ handlung en detaille Zuetreiben Erlaubt seÿe, Widrigen falls Ihme der Eßig schanck biß dahien beÿ 5. lb d straff Verbotten sein solle. Ille bathe umb zeit, Versprach der Erkandtnuß ein genüegen Zu thun, nach dem mann aber Ihne befragt ob Er burger seÿe Vnd Er darauff mit Neün geantworthet, Verblieb es beÿ der ergangenen Erkandtnuß, deren Er nachzuleben Versprochen.

Fils de l’épicier Frédéric Binder de Colmar, Louis Binder et sa femme Marie, fille du conseiller Jean Georges Herr de Colmar, achètent le droit de bourgeoisie le 24 janvier 1703 en s’inscrivant à la tribu du Miroir. Leurs enfants restent manants selon la coutume.
1703, 3° Livre de bourgeoisie p. 1238
H. Ludwig Binder, der handelsmann von Colmar weÿl. Friderich Binders gew. Specirers daselbst hind. sohn, und sein Fr: Maria auch Von Colmar H. Joh: Georg Herren Raths H. daselbst tochter, erkauffen das burgerrecht pro 6. Gold fl. 16. ß so auf dem Pfenningth. erlegt worden, mit ihren 4. Kindern ist es beÿ ordnung geblieben, Wird beÿ E. E. Zunfft Zum Spiegel dienen. Jur. d. 24. Januarÿ. 1703.

Louis Binder cotise chez les Tonneliers
1702, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 392)
(f° 286) Dienstags den 27. Februarÿ Anno 1703
Herr Ludwig Binder der Specereÿ Händler Vndt burger allhier stehet Vor, Bath Ihne dißorths alß einen Zudiener mit geldt gegen der Gebühr auff vndt anzunehmen. Erkandt, Willfahrt, gab Vor das Zunfftrecht 2. lb 10 ß 6 d vndt dam Zunfftschrbr. vndt Bittel 2 ß 6 d.

Louis Binder meurt en 1711 en délaissant quatre enfants de sa veuve Anne Marie Herr. Les experts estiment la maison à 1 500 livres. La masse propre à la veuve est de 3 773 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 3 197 livres, le passif à 9 925 livres.

1711 (23.3.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 15) n° 364
Inventarium und Beschreibung aller der Jenigen Haab, Nahrung und Güttere, Liegender und Vahrender, Unverändert und Veränderter, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. der Ehrenveste und Wohlachtbahre Hr. Ludwig Binder geweßene handelßmann und burger allhier Zu Straßburg nach seinem den 9. Februarÿ dießes instehenden 1711. Jahrs aus dießer welt genommenen seel. abschied Zeitlichen verlaßen (…) durch die Viel Ehren und tugendbegabte frau Mariam gebohrne Herrin, die dießorts W. beÿständlich des Ehrenvesten wohlachtbahren herrn Johann Heinrich Schattenmanns handelßmanns und burgers allhier Ihres geschwornen Vogts (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg Montags den 23. Martÿ A° 1711.
Pro Nota. Weilen die fr. W. auff die theilbahre Nahrung Verzug thun und davon tam active quam passive nicht participiren v. sich allein Ihr unverändertes auch was Ihro die Ehebered. v. das Testament Zugibt reserviren will, als wird der Erben unveränderte vnd das theilbare Guth ohn ersucht in einer massa Zu beschreiben seÿn.
Der Verstorbene herr Seel. hat ab intestato als aus per Testamentum zu Erben verlaßen wie volgt. 1. S.T. H Geörg Friderich Bindern handelßmann vnd burgern allhier so in Persohn dem Geschäfft abgewarthet, 2. S. T. H. Johann Bindern hochgräff. Solms Braunfelsischen hochmeritirten Hoff: Regierungs Rath, welcher allhier nicht verburgert und auch nicht zugegen war, in deßen Nahmen aber auß E. E. Kl. Raths Mittel der Ehrenveste Weiße H Andreas Gundelwein Kieffer und E. E. Kl. Raths beÿsitzer als Deputatus beÿ dem Geschäfft erschienen, 3. S. T. H. Ludwig Bindern U. Jur. Candidatum welcher vff seinen Reÿßen be(-)ffen vnd weilen dießer H. Sohn gleichfalls nicht verburgert ist auch in seinem Nahmen Erst vorgemelter H. Gundelwein als Deputatus benebst dem Edlen, Wohl Ehrenvest. und weißen H Johann Bindern vornehmen handelßmann als seines H Vatters seel. brudern anweßend geweßen, 4. S. T. Fr. Mariam Ursulam Storrin gebohrne Binderin, S. T. H. Joh: Wilhelm Storren, handelßmanns und burgers allhier Eheliebstin welche mit assistentz Erstgedachten Ihres H Eheliebsten Gegenwärtig gewesen, Alle Vier des Verstorbenen H seel. hinterlaßene liebe KK. vnd zugleichen portionen vnd Stammtheilern Erben

In einer in der Statt Straßburg an dem Staden ohnfern der Newenbruck gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft Eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgendermaßen befunden
Ane Höltzen und Schreinerwerck. In der Cammer A, In der Cammer B, In den hindern Stub Cammer, Im hindern Stübel, In der Magd Cammer, Auff dem Gang Stübel, In der Küchen
(f° 14-v) Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Ein hauß, hoffstatt vnd Bronnen mit allen deßen vbrigen Gebawen, Begriffen, weithen, Rechten Zugehörden und Gerechtigkeiten gelegen allhier in der Statt Straßburg ane dem Staaden ohnfern der Neuenbrucken 1. seit neben weÿl. Friderich Günther des Glaßers W. and.seith neben H Michael Diemers des geweßenen Weißbeckens hinterlaßene Söhnen hint. auch auff dieselbe stoßend, so Zum Hecker genannt, so freÿ, leedig und eigen und dh. der St. St. geschworne Werckmeister crafft Ihrer Zu dem Concept gelüffert schrifftlichen Abschatzung sub dato d. 25. Martÿ 1711 p. 1500. Darüber meldet eine teutsche Pergamentene Kauffverschreibung in allhiesiger C.C. gefertiget vnd mit dero anhangenden Kleinern Cantzleÿ Secret Innsiegel verwahrt datirt d. 9. 10.bris A° 1698. mit N° 1 signirt, darbeÿ sich in einer verket. buchsen Laden Vielerleÿ alte Pergamente brieff vnd Schrifftlicher bericht befindet.
(f° 20-v) Ergäntzung der Frau Wittib abgangenen unverändert Vermögen. Vermög einer von deß Verstorbenen Herrn Binders seel. eigenenhandt geschriebenen Verzeichnuß Waß die frau Wittib zu demselben den 10. Maÿ Anno 1679. in den Ehestandt gebracht ist deroselben Zu Ergäntzen Wie volgt. (…) Nach außweiß einer anderwärtigen Verzeichnuß, so datirt Colmar d. 19. Martÿ A° 1711. Vnd mit Hn Johann Herrens auch H. Johann Georg Herrens eigen handigen nahmens unterschrifften bekräfftiget ist ferner manglend was die Fraw Wittib auß irer Fraw Mutter seel. sparhafften bekommen.
(f° 27-v) Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Fr. Wittib unverändert Vermögen, Sa. haußraths 101, Sa. Schiff und geschirrs Zur handlung gehörig 8, Sa. Lähren Vaßes 8, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 16, Sa. Guldene Ring 26, Sa. der Baarschafft 11, Sa. Schulden 76, Sa. der Ergäntzung 3530, Summa summarum 3773 lb
Der Kinder und Erben auch das Gemein Verändert und theilbare Guth ohnuntersucht in einer Massa, Sa. haußraths 274, Sa. Schiff und geschirrs Zur handlung gehörig 41, Sa. Wahren in das Gewerb und zur handlung gehörig 382, Sa. Wein und Lähren Vaß 59, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 52, Sa. Guldenen Rings 19 ß, Sa. der Baarschafft 92, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 1500, Sa. Schulden 793, Summa summarum 3197 lb – Schulden 9925, Conferendo, die Theilbare passiva übertreffen die Theilbare Activ Nahrung 6727 lb
Verstallungs und Beschluß summa Inventarÿ 3256 lb

Louis Binder meurt à l’âge de 61 ans. Son corps est inhumé au cimetière Saint-Urbain.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. 1687-1715, f° 210-v, n° 3)
1711. Mittwochs d. 9. febr. nachmittags 1. Vor 2. Uhr starb seelig vnd ward folgenden Dinst. darauff nach gehaltener Leich Pr. in alhiesiger Niclauß Kirch auf dem Gottes acker S Urbani ehelich begraben H Ludwig Binder Vornehmer handelß Mann v. burger alhier, Ætatis suæ 61. Jahr 1. Monath v. 2. tag. [unterzeichnet] Georg Friderich Bender als Sohn, Johann Wilhelm Storr als tochtermann (i 216)

Anne Marie Herr hypothèque la maison au profit du marchand Abraham Herff de Bâle

1713 (ut ante [11. Sept.]), Chambre des Contrats, vol. 586 f° 515-v
frau Maria Binderin wittib geb. herrin beÿständlich Joh: Heinrich Schademanns handelsmanns ihres Curatoris und Georg Friedrich Binders deßen sohns
in gegensein H. Frantz Peter Crugot handelsmanns nahmens H. Abraham Herff handelsmanns zue Baßel – schuldig seÿen 2000 pfund
unterpfand, ihre behaußung c: appert: ahm Stadten zuem häcker genannt, einseit neben Güntherin anderseit neben Michel Diemers EE hinten auch

Marie Herr fait vendre des meubles dans sa maison près du Pont neuf.

1713 (5. 7.bris), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 18) n° 468
Verkauff: und Erlöß Registerlein innhaltend alles dasjenige Waß die Viel Ehren und tugendbegabte Fraw Maria Binderin gebohrne Herrin, Weÿl. Herrn Ludwig Binders geweßenen Handelsmanns und burgers alhier zu Straßburg seeligen hinterlaßene Wittib, von Ihren Eigenthümlichen Mobilien in Ihrer ane dem Staden alhier ohnfern der Newen brucken gelegenen behaußung zu offenem Marck feÿl gethan
Actum in der Königlichen Stadt Straßburg in fernerem beÿseÿn S: T: Herrn Johann Heinrich Schattenmanns deß handelßmanns und burgers allhier alß Vorgemelder Fraww Binderin geschwornen Curatoris (…) Mittwochs den 5.ten 7.bris et Seq. die hus. Anno 1713.

Marie Binder meurt en 1714 après avoir réduit à la légitime ses deux fils qui résident à l’étranger, sous le prétexte que leur part d’héritage a servi à payer leurs études et leurs voyages. Les experts estiment la maison à la somme de 1650 livres. L’actif de la succession s’élève à 818 livres, le passif à 400 livres.

1714 (1.3.), Not. Oesinger (Jean Adam, 39 Not 19) n° 485
Inventarium und beschreibung aller derjenigen haab Nahrung und Güthere, liegender undt fahrender, Keinerleÿ davon außgenommen, so weÿl. die Viel Ehren und tugendreiche fr. Maria Binderin gebohrne Herrin auch Weÿl. S.T. Herrn Ludwig Binders geweßenen handelßmanns und burgers alhier Zu Straßburg seel. hinderlaßene Wittib nunmehr auch seel. nach Ihrem den 25. febr. dießes lauffenden 1714.ten Jahrs aus dießer welt genommenen tödl. hientritt, Zeitlichen verlaßen (…) Actum in der Königlichen Statt Straßburg in fernerer Gegenwarth S.T. H. Joh: Heinrich Schadenmanns, Specierers und burgers alhier, der Verstorbenen Fr. Binderin seel. geweßenen geschworne Curatoris Sonntags den 1. Martÿ Anno 1714.
Die Verstorbene Frau seel: hat per Testamentum nuncupativum zu Erben Verlaßen wie folgt. 1. S.T. Herrn Georg Friederich Bindern deß Closters Zu den Reuerinnen allhier wohlverordneten Schaffnern, so dem Geschäfft in persohn abgewarthet, 2. S. T. H. Johann Bindern Churfürstl. Pfältzischen und hochgräffl. Solms Braunfelsisch. Tecklenburgischen Hoffrath, so abweßend, 3. S. T. H. Ludwig Bindern hochgräffl. Leiningen Falckenburgisch. hoff: undt Justitz Rath so gegenwärthig, welche beede Hh Söhne die Fr. Mutter krafft auffgerichteten Testament allein in legitimam instituirt und weilen dieselbe dh Ihren abgelegten Studien und reÿß ein weith mehrers als selbige antreffen thäte empfangen, so hat Ihre Fr. Mutter seel. geordnet, daß Sie mit dem bereits empfangenen, loco legitimæ sich Contentiren und ferner ôs ahne Ihre Verlaßenschafft prætendiren sollen, 4. die Viel Ehren und tugendbegabte Fr. Mariam Ursulam Storrin gebohrne Binderin, S. T. H. Joh: Wilhelm Storren, handelßmanns v. b. allhier Eheliebstin, welche mit Assistentz deßelben dem geschäfft beÿwohnete, 5. S. T. H. Joh: Bindern, vornehmen handelsmann und burger allhier der Verstorbenen, frawen seel. ge Ehrter H Schwager, so auch Zugegen war

In einer in der Statt Straßburg ahnen dem Schiffleuth staden ohnfern der Neuen brucken gelegenen vnd in dieße Verlaßenschafft gehörigen und hernach beschriebenen behaußung befunden worden wie folgt
Eigenthumb ahne einer Behaußung. Hauß hoff hoffstatt sampt einem hinderhauß v. bronnen gelegen alhier in der St. St. ahne dem Stad. ohnfern der Uttengaß beÿ d. Neuen bruck 1. s. neb. weÿl. Friederich Günthers geweßenen glaßers W. Erben, Anderseith neb. I. Allmendgaßel, hinden auff N. N. Rossignol den frantzösisch. huthmacher stosend, davon gehen Jährl. 80. lb. d Zinnß Jährl. auff d. 14. 7.br H Herffen et Compagnie handelßleuth alhier so in Cap: ablößig mit 2000 lb. Sonsten freÿ ledig und eig. dahingeg. ist solche behausung der St. Str. geschworne Werckmeistern Zu dem Concept gelüffert Schrifftlichen Abschatzung sub dato 1. Martÿ 1714. höher ô æstimirt dann 1600 lb Dahero ahne dem passiv onere hernach unter die passivis Zusetzen 400 lb. Darüber meldet i. teutsch perg. Kbr. in alh. C.C. gef. m. dero anh. Secr. Canc. Secr. Ins. verwahrt datirt d. (-)
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Sa. haußraths 92, Sa. Silber geschirrs und Geschmeids 22, Sa. Goldene Ring 16, Sa. der Baarschafft 177, Sa. Eigenthumbs ane einer behaußung -, Sa. Schulden 509, Summa summarum 818 lb – Schulden 400, Verstallungs summa Inventarÿ 418 lb
Abschatzung den 1. Martzÿ: anô: 1714. Weiland der Ehr vnd Tugen Samen Frau, Maria Binderin Seel. hinder: laßenen Erben, ist Eie behaußung allhier, in der Stattt Straßburg an dem schiffleüth Statten, beÿ der Neÿen bruck gelegen, Einn Seith. Neb. Hn Fridtrich Ginther glaßer, ander Seith Neben Einen allmen geßel, wie auch auff die diemerischen Erben, hinden auff N: N: Rossinngol Stoßend, Welche behaußung, Laten, Neben gebeÿ, Neben hauß, hinder gang, Gewölbter Käller, hoff, hoffstatt, Vnd brunnen, Sambt aller ihrer Recht vnd gerechtigkeit, wie solches durch der Statt Straßburgn geschwornee Werckh Leüth, sich in der besichtigung befunden vnd dem Jetzigen breißn Nach angeschlagen Wiertn Vor und Vmb dreÿ taußend Zweÿ hundert Gulten. Bezeichnüß der Statt Straßburg geschworen werckh Leüth, Jacob Staudacher werckh Meister des Maurhofs, Jacob schuller Werk Meister des Zimmer hoff

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre à cause des héritiers résidant à l’étranger qui devraient régler un droit de détraction. Les préposés de la Taille estiment que la défunte les a réduit à la légitime pour éviter de payer ce droit. La succession est en partie réglée en 1724 et entièrement en 1743.
1716, Livres de la Taille (VII 1175) f° 186-v
(Spiegel, F. N° 1701) Weÿl. Frauen Mariæ gebohrner Herrin, auch weÿl. H. Ludwig Binders geweßenen Handelßmanns und burgers alhier hinterbliebener Wittib Verlaßenschafft inventirt H. Not. Ösinger.
Concl. fin. Inv. ist fol. 38, 1818. lb 12 ß 11 d, die machen 3600. fl, dieselbe Verstallte hiengegen 4000. fl.
Extat das Stallgeltt pro 1714, 1715, & 1716. – 18 ln
Geborr 5 ß 4 d
Abhandlung 2 lb 2 ß 6 d – Summa 20. lb 7 ß 2 d
Nota Es hat die verstorbene in Ihrem den 15. Febr. 1714. vor Hn Not. Ösinger auffgerichteten Testamento nuncupativo §.pho 6.to Hn. Johann Bindern Chur Fürstl. Pfältzischer und hochgräffl. Salms Braunfelßischer Tecklenburgischen Hoffraht und Hn. Ludwig Bindern hochgräffl. Leiningen Falckenburgischer Hoff: und Justizraht Ihro beede Söhne allein in Legitimam instituirt mit der erläuterung, daß weilen Ihre studiæ und gethane Reißen viel gekostet, Sie sich mit dem jenigen so Sie bereits genoßen und empfangen Loco Legitimæ contentiren und alßo an Ihr der Mutter Verlaßenschafft kein anspruch mehr haben sollen, alldieweilen aber H. Johann Binder der handelßmann und burger alhier ane deren statt, gleich den übrigen allhier verburgerten Kindern Zu einem dritten oder Stammtheil eingesetzt worden, es hiengegen Zimlich bedencklich da die verstorbene denen Kindern so viel solte entzogen und deren Vatters brudern zu gewendet haben, und viel mehr scheinet es seÿe deßelben Namen allein zu dem Ende spendiret worden umb darunder der beeden frembden Erben Legitimam zu salviren und die damahlen besorgende Confiscation oder Abzug zu evitiren, Zu mahlen da der Eine von obgedachten alhier frembd und ohnverburgerten Herrn Söhnen der Inventation in Persohn beÿgewohnt, welches villeicht underblieben were wann Er und sein H. Bruder völlig außgewießen und ferner keine prætension mehr zu machen oder etwas von der verlaßenschafft weiter Zu hoffen gehabt hätten, alß ist G. Herren der XV.en von seiten der Statt Stall solches in Underthänigkeit hinderbracht und wie das Geschäfft ratione des Abzugs zu tractiren und ob etwas und wie viel deßhalben anzusetzen, umb außweißung Gehorsambst gebetten worden.
Warauff hien die Hochverordnete Obere Stallherren an welche das Geschäfft von G. Herren den XV.er verwießen worden nach vorgenommener Examination deßelben, und von Hn. Johann Bindern eingezogenem bericht daß derselbe nichts von seiner Frau Geschweÿ Verlaßenschafft bekommen noch jemahls verlangt sondern deren Kindern völlig überlaßen, dahien geschloßen daß der Abzug folgender gestalten angesetzt und abgefordert werden solle.
Abzug. H. Johann und H. Ludwig Binder obgemelt, beede alhier ohnverburgerte Söhne sollen von angefallenem Mütterl. Erbe der 422. lb. 15. ß d. den Abzug erlegen mit 42. lb.
[feuille jointe] F. fol. 59. N° 1701.
Weÿl. Fr. Mariæ Binderin gebohrner Herrin Verlassenschafft soll der Statt stall 56. lb
H. Johann und H. Ludwig Binder beede alhier ohnverburgerte HH. Söhne sollen von mütterl. Erben der 422. lb. 15 ß den Abzug erlegen mit 42. lb
Sign. Straßb. 27. 8.br 1722.
Aus Erkantnus Mgh. der Hrn. Fünffzehen solle durch die beede Frembde Binderische Hrn Erben die helfft ane Obigem Abzug, durch die hiesige Erben aber dero Ratum an denen biß dato Verfallenen Stall geltern bezahlet werden, übrigen Ist aus Gnad. nachgelaßen, d. 12. Junÿ 1724. Hennenberg.
[verso de la feuille] vermög Erkantnus G. Herren der XV.er vom 12° Junÿ 1724. hat H. Georg Friderich Binder von 430. Mütterl. Erbe pro rato für 12. Jahr Stallgeltt zu erlegen à 1. lb 4. ß, 14. ß 8. ß
Und H. Johann Wilhelm Storr uxorio nomine von 929. lb. 8. ß 7. d à 2. lb 17. ß, 34. lb. 4. ß (Summa) 48. lb. 12. ß
sign. Straßb d. 16. april. 1725.
für H. Binder ist den 3. Julÿ 1743. 23. lb 2. ß 8 d Zahlt der rest nachgelaßen worden Vide Einnahm ahn Zweiffelhaffter Schulden. Storr hat Fallirt – Stall

La maison revient par dispositions testamentaires (voir plus bas l’inventaire de 1729) à Marie Ursule Binder qui épouse en 1708 le marchand Jean Guillaume Storr, fils du boucher Jean Jacques Storr : contrat de mariage tel qu’il est copié à l’inventaire de 1729, célébration

Eheberedung – zwischen dem Ehrenvesten und Vorachtbahren herrn Johann Wilhelm Storren ledigen handelßmann weÿland des Ehren vnd vorgeachten herrn Johann Jacob Storen, geweßenen Metzger und burgers allhier Zu Straßburg, mit der Viel Ehren und tugendreichen Frawen Anna Catharina Wibmarin gebohrner Göppelin ehelich erzeugtem Sohn, als dem herrn bräutigamn ane einem, So dann der Viel Ehren und Tugendreichen Jungfrauwen Maria Ursula Binderin, des Ehrenvest und Großachtbahren herrn Ludwig Binder ebenmäßigen Vornehmen handelsmann und burgers allhier mit der Viel Ehr und Tugendbegabten Frawen Maria gebohrner Herrin ehelich erzeigten Tochter, als der Jungfrau Hochzeiterin am andern Theil (…) So beschehen und Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 23. Junÿ in dem Jahr als man nach Unsers einigen Erlößers vnd allein Seeligmachers Jesu Christi Gnadenreichen geburth Vnndt Menschwerdung Zalte 1708 [unterzeichnet] Johann Willhelm Storr als hoch Zeiter. Daniel Rohr Nots.

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 103, n° 862)
1708. Mitwoch den 8.ten Aug. Seind nach 2.mahl. Proclamation ehl. copulirt Worden, H Joh: Wilhelm Storr der ledige Handelsmann weÿl. H Joh: Jacob Storren gewesenen burgers und Metzgers hinterl. ehl. Sohn vnd J. Maria Ursula H Ludwig Binders des b. und handelsmanns ehl. tochter [unterzeichnet] Johann Willhelm Storr als hochzeiter, maria ursula Binderin als hochzeiterin, Heinrich Lobstein als vogt, Ludwig Binder als vatter (i 192)

Native de Colmar, Marie Ursule Binder devient bourgeoise par son mari neuf mois après son mariage.
1709, 4° Livre de bourgeoisie p. 774
Maria Ursula Storrin Von Colmar, H. Ludwig Binders allhier Tochter, empfangt das burgerrecht Von Ihrem Mann H: Joh: Philipp Storren dem Handelsmann p. 2. gold fl. wird Zum Spiegel dienen. P. d. 27. Dito [Aprilis 1709]

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient aux parents de l’épouse quai des Bateliers. Les apports du mari s’élèvent à 1 045 livres, ceux de la femme à 848 livres.
1708 (13. 8.bris), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 20) n° 768
Inventarium und Beschreibung aller derjenigen Haab und Nahrung, so der Ehrenvest vndt Wohlvorgeachte Herr Johann Wilhelm Storr handelßmann vndt die viel Ehren und tugendreiche fraw Maria Ursula gebohrene Binderin beede Eheleuthe vnd burgere allhier zu Straßburg einander in den Ehestand Zugebracht vnd vermög auffgerichteter Eheberedung sich vor unverändert vorbehalten haben (…) So beschehen alhier in der Königlichen freÿen St. St. in fernerer gegensein der viel Ehren vnd tugendreichen Frauen Annæ Catharinæ Wittmarin gebohrner Göppelin weÿl. herrn Abrahamb Wibman geweßenen Ochsenvürth v. burgers allhier seel. wittib, des Eheherrn Fr. Mutter, ferner der Wohl Ehrenvest vnd großachtbahren Herrn Ludwig Binder vornehmen handelßmanns vnd der Viel Ehren: vnd tugendreichen fraw Maria gebohrner Herrin beeder Ehepersohnen vnd burgere allhier der Ehefrawen beeder geliebter Eltern, Sambstags d. 13. 8.bris Anno 1708.

In einer allhier Zu Straßburg ane dem Schiffleüth Staaden gelegenen der Ehefrawen beeder geehrter Eltern eÿgenthümblich zubehörigen behaußung sich volgender maßen befunden
Series rubricarum Inventarÿ hujus. Des Eheherrn unveränderte Nahrung, Sa. haußrath 129, Sa. Silber 46, Sa. Goldene Ring 48, Sa. baarschafft 821, Summa summarum 1045 lb
Der Ehefrauen Vermögen, Sa. haußraths 149, Sa. Silbers 73, Sa. Goldener Ring 115, Sa. baarschafft 511, Summa summarum 848 lb

Jean Guillaume Storr cotise à la tribu des Tonneliers pour avoir le droit de vendre du vinaigre
1714, Protocole de la tribu des Tonneliers (XI 393)
(f° 235-v) Montags den 3. Septembris Anno 1714 – Herr Joh: Wilhelm Storr der Spec: erhält auff sein ansuchen d. Zunfftrecht als Zudiener mit meld wegen deß Eßigschancks erlegt 2. lb 10. ß 6. d v. pro Zunfftschrb. et büttel 2. ß. 6. d.

Les contrôleurs des chanvriers font grief à Jean Guillaume Storr de faire commerce de chanvre. L’affaire portée devant les Quinze n’a pas de suite.
1723, Protocole des Quinze (2 R 128)
(p. 187) Sambstag den 5. Junÿ 1723. – Moss. nôe der hiesigen Hänffer Rüeger Cit. H. Joh: Wilhelm Storr den Handelßmann, prod. Underthg. Klag-Libell juncto petito in seiner behaußung treibenden Hänffer handwerckhs. Gug bitt Copiam und ab excipiendum T. Ord. Moss. laßt Zwahr Copeÿ Zu bitt ob periculum in mora umb Deputation. Gug priora bitt Zeit Zur Verantwortung. Erkandt, wird Copeÿ undt. Deput. willfahrt

(p. 199) Sambstag d. 19. Junÿ 1723. – Moss. nôe der hiesigen Hänffer Rüeger Ca. Johann Wilhelm Storr Vom 5. huj. will Exceptiones Vernehmen. Gug nomine Citati welcher unpäßlickeit halben nicht erscheinen Kan, producirt deßen Exceptiones juncto petito handelt innhalts. Moss bitt Copiam et Deputationem. Gug laßt beedes Zu. Erkand, wird Copeÿ und Deputation willfahrt.

Les préposés de la Taille soumettent l’inventaire Binder aux Quinze. Ils examinent les comptes du défunt et concluent que les héritiers devront régler le droit de détraction. Le montant en est réduit eu égard aux qualités des héritiers qui sont tous deux conseillers auliques. Les héritiers qui habitent la ville devront régler les droits de taille en souffrance.
1724, Protocole des Quinze (2 R 129)
(p. 255) Montag d. 12. Junÿ 1724. – Weÿl. Mariæ Binderin gebohrner Heerin Erben, pt° Abzugs und Stallgelts Extantzen
Obere Stall Herren laßen per me referiren, Es habe schon A° 1714. in weÿl. Ludwig Binders gewesenen Handelßmanns allhier hinderlaßene Wittib dieses Zeitliche gesegnet und per Testamentum Zu Erben hinterlaßen 1. H. Johann Binder damahlig Grafflich Salmischen Regiments rath nunmehr aber Reichs Hoffrath, 2. H. Ludwig Binder damahlig Leiningen Gundersbluhmischen Rath nunmehro Solms Braunßfelßischen Geheimer Rath Ihre Söhn, welche beede Sie aber nur in legitimam jnstituirt, mit der erklährung daß selbige sothane legitimam bereiths empfangen, in deme Sie durch Ihre Studien und Reißen Viel gekostet, 3. H. Georg Friderich Binder deß Closters Zu den Reueren allhier Schaffner, 4. Mariam Ursulam gebohrne Binderin, H. Storren des handelßmanns undt burgers allhier Ehefrau dero respective Söhn und Tochter, undt H Johann Binder dero seel. Manns bruder, dieße dreÿ letztere Zu gleichen portionen und theilen, Nach deme dießer Binderin Verlaßenschafft inventirt, und das Inventarium auff den Stall gelieffert word. und man daraus ersehen daß Herr Ludwig Binder, so doch Krafft Testaments abgewießen word. der Inventation in persohn beÿgewohnt, und auch Hrn Johann Benders Erbs Einsatzung denen Hrn dreÿen der Statt Stall Verdächtig Vorgekommen, hätten sie ged. Hrn Johann Binder beschickt, undt hierüber gehört, welcher beditten daß er der ursachen pro parte Zum Erben Von seiner geschweÿh eingesetzt worden, weil er an selbige und an seinen Verstorbenen Bruder 600 fl. zu fordern gehabt, und aus Consideration deß wegen damahligen Kriegs Zeiten der beeden Frembd. Erben, so nur in Legitimam eingesetzt word. quantum wäre Confiscirt word., Er habe aber Keinen heller weder Verlangt noch bekommen, und müßten die Binderische Kinder sothane Ihme Zugedachte Erbs portion under sich getheilt haben.
Weilen nun aus dem Inventario Zu ersehen geweßen, daß H. Rathh. Johann Binder 422. lb. 15 ß. Zugeschrieben, die beede frembde Erben solches Erbs Ratum wahrhafftig gezogen, alß hätten die Hh dreÿ des Stalls denenselben den Abzug davon mit 42. lb. 5 ß. 6 d. angesetzt, Es wäre aber dieser Abzug biß dato nicht erleget worden, da doch H Georg Friderich Binder für alles cavirt, deßwegen dann die Hh dreÿ den 27. 8.bris 1722. ged. Georg Friderich Binder ein Stallforderung überschickt, nemlich die samtliche Erben Stallgelt pro 1714 biß 1722 incl. à 6 lb, 54 lb
Gebott, 8 ß 4
Abhandtlung des Inventarÿ, 2 lb 2 ß 6 d
Vnd denen obangezogenen Abzugs weg. 42 lb 5 ß 6 d
d. 4. Xbr. Jüngst habe dieser Georg Friedrich Binder beÿ Mghh. ein Memorial eingelegt, undt den Nachlaß [p. 257] sothanen Abzugs wie auch obged. Stallgelts begehet, habe der Implorant sich auff den Inhalt seines Mem. bezogen und nochmahlen gemelt seine Beeden brüder hätten nicht nur denen Ererbten 422. lb. nichts mit sich hinaus gezogen, sondern wären auch noch hier schuldig, Weilen nun H Schaffner Binder in seinem Memoriale exponirt daß die von seinen beeden brüdern ererbte 422 lb nicht Zulänglich geweßen, den Hrn Rathherr Binder umb seine Forderung Zu befridigen, so habe man deßfalls aus H Rathh. Binders seel. Handelsbüchern, bericht eingezogen, da dann H Gruber alß Binderischer Tochtermann attestirt, daß H Ludwig Binders undt deßen Verstorbener Frawen Erben H Johann Binder Senatori seel /:so Viel man in deßen handelbüchern finden Können:/ nichts schuldig gewesen, sondern das H Rath. Bruder so damahl beÿ Ihro Leiningen Gundersbluhm in diensten gestand. H. Rathherr Johann Bindern wegen für Ihne an H Christoff Richßhoffer d. 10. 8.bris 1714 /:also nach der Frau Binderin seel. todt als welcher d. 25. feb. gedachten 1714. Jahrs erfolgt:/ bezahlte 237. fl. undt ferner Von Ihro* handlung übernommen 100 fl. schuldig worden, welche 337 fl. noch außstehen.
Beÿ diesen Umbständen finde man was den abzug der 42 lb 5 ß 6 d betrifft daß nach dem Rigor der beede frembde Erben solchen schuldig wären, man wolle aber Zu Mghh gestellet haben ob, in ansehung ged. beeden Hrn Caracters dieselbe Ihnen einen völlig. nachlaß oder erglöckliche moderation wollen gedeÿen laßen. Daß Außstehende Stallgelt betr. so A° 1722. schon sich à 54. lb beloffen, so hätten die hießige beede Erben, alß Georg Friderich Binder und H Storren Ehefraw dero Ratum daran ohnstendig Zu entrichten, [p. 268] deren Frembd. antheil aber wäre nach dem Rigor Zwahr auch Zu Zahlen, maßen selbige in mora geweßen, den Abzig Zu entrichen, undt lauffe das Stallgeltt fort biß der Abzug bezahlt zu Mghh stellend was sie auch dißfalls erkennen wollen.
Herr Prætor Regius votirte hierauff, Es seÿe beÿ dem Geschäfft quæstiones vber Zweÿ puncten Zu sprechen, der erste concernire den denen Frembden Erben geforderten Abzug der 42 lb. d., da dann es sehr bedencklich sein würde wann MGHh die Völlige Summ wolten nachlaßen in ansehung der übel consequenzen weilen aber die Summ nicht sonderlich considerable undt die beede Frembde Erben in einem Caractere stehen, daß Sie es etwa gegen die Statt wieder erkennen Könten, so stelle beÿ MGhh. ob Sie nach dero Guthfind. sothanen Absatz auff die helffte oder auf eine quart reduciren wollen, Was die Stall gelt Extanzen anbelange, so seÿe nicht mehr alß billich daß die hiesige Erbs Interessenten, alß Welchen gleich nach dem Absterben der Binderischen wittib dero Erbs ratum hätte sollen Zugeschrieben werd. dero Antheil daran bezahlen.
Erkandt Soll von denen Frembd. Erben die Helffte des Abzugs, Von denen hießigen aber dero Ratum an denen biß dato verfallenen Stallgeltern bezahlt werden.

Jean Guillaume Storr demande aux Quinze de réduire la taille due pour les douze années pendant lesquelles la succession Binder est restée ouverte. Il paie régulièrement ses impôts, la somme que sa femme a héritée a tout juste suffi à compenser les revers qu’il a essuyés dans son commerce. Les Quinze réduisent de moitié la somme due.
1725, Protocole des Quinze (2 R 130)
Johann Wilhelm Storr pt° Stallgelts
(p. 104) Sambstag d. 14. Aprilis 1725 – Gug. nôe Johann Wilhelm Storr des Handelsmanns principal alß welcher in Weÿl. Frawen Mariæ Binderin Verlaßenschafft worüber d. 12. Junÿ 1724. beÿ Mgh. ein bescheid ergangen interessirt ist, bitt vmb gnädige Communication des gedachten bescheids. Erk. willfahrt.

(p. 268) Sambstag d. 15. Sept. 1725 – Gug. nôe Johann Wilhelm Storren des Burgers und Handelsmanns prod. vnd.tg Memoriale und bitten pt° Stallgelts. Erkant, Ober Stall Herren.

(p. 282) Sambstag d. 22. Sept. 1725 – Johann Wilhelm Storr pt° Stallgelts
Iidem [Obere Stall Herren] laßen per me referiren, was den 12. Junÿ 1724. wegen an Weÿl. Fraw Mariæ Binderin gebohrner Herrin Verlaßenschafft& undt der Statt Stall anforderung an dieße Verlaßenschafft undt die beede Frembde Herrn Erben vorgekommen, und berichte daß Johann Wilhelm Storr der burger undt handelßmann allhier uxorio nomine Vor sein ratum am Stallgelt Wegen ererbten 979 lb. 8 ß. 7 d. à 2 lb. 17 ß. für 12 Jahr ane Stallgelt 34 lb. 4 ß. Zu bezahlen hätte. Es habe aber dieser Storr d. 15. hujus Wegen dießer anforderung beÿ Mgh. ein Memorial und demuthiges bitten angelegt, Ego ließ solches ab, und berichte darauff daß auff beschehener remission der Implorant ferner gemelt, daß Er bißhero sein Stallgelt alle jahr ordentlich entrichtet, und wann das geschäfft schon 12 Jahr auff den Stall seÿe ersitzen geblieben so seÿe es ja nicht seine Schuld, seine Frau habe Zwahr gegen 2000 fl. Von dero Mutter geerbt, es seÿen aber diese 2000 fl. Zu abtragung etwelcher Schuld. schon darauff angewendet worden, und seÿe dießes Zu consideriren daß beÿ seiner Fraw Schwiger absterben er weith Zu Viel Verstalllet, und das ererbte nur gedienet, die Luckh wider außzufüllen, maßen bekandt daß er Verschiedene unglück gehabt, undt hätte er sich nicht einbilden können daß man Ihme das Stallgelt von demjenigen was seine Fraw von dero Mutter ererbt nachtrage, sonsten er sich längstens schon wieder haben abschreiben, und die Verstallungs Summ auff sein in wahrheit besitzendes Vermögen haben setzen laßen. Beÿ dießer bewandtnuß und da statt kündig daß der Implorant verschiedene Verlust gehabt, so stelle man Zu MGhh ob Sie demselben an den geforderten 34. lib. 4 ß. die helffte wollen nachlaßen. Erkandt, wirdt die helffte in gnaden nachgelaßen.

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder font dresser l’inventaire de leurs biens pour que l’épouse puisse demander le bénéfice de cession. La masse propre à la femme est de 1 490 livres. L’actif du mari et de la communauté s’élève à 1 371 livres, le passif à 3 069 livres. La maison est portée à une valeur de 2 500 livres.

1729 (30.5.), Not. Lichtenberger (Jean Philippe, 30 Not 5) n° 105
Inventarium über Herrn Johann Wilhelm Storren Handelsmanns und Frauen Mariæ Ursulæ gebohrener Binderin, beeder Eheleuthe und burgere allhier Zu Straßburg der Zeit besitzende und revidirte Activ und Passiv Nahrung auffgerichtet Anno 1729. (…) weilen die Ehefrau Zu salvirung Ihres unveränderten Vermögens und deßen so Sie crafft auffgerichteter Eheberedung Zufordern das Beneficium cessionis (zu ersuchen gesinnet) So beschehen in Straßburg in fernerem gegenseÿn Tit. herrn Philipp Jacob Marbach Notarÿ publici und burgers allhier der Ehefrauen geordneten Curatoris ad Lites auff Montag den 30. Maÿ Anno 1729.
Copia der Eheberedung

Höltzen und Schrein werck, auff der bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Hindern Wohnstub, In der Magd Cammer, In der Nebens Cammer, In der undern Vordern Stub, Stub Cammer und haußöhren, In der Kuchen, Im Laden Stübel, Im Keller, In der obern Vordern Stub und hauß Ehren
Eigenthum ane einer Behaußung (F.) Nemlichen die helffte ane einem hauß, hoffstatt und bronnen mit allen deßen übrigen gebäuen, begriffen, weithen, Rechten, Zugehörden und gerechtigkeit gelegen allhier ane dem Staden, ohnfern der neuen Bruck einseit neben wendling Schneider, dem glaser, anderseit Zum theil neben dem sogenannten heckergäßlein und Zum theil neben weÿl. Michael Diemers geweßenen Weißbecken hinderlaßenem Son, hinden auch auff denselben stoßend, so Zum hecker genannt wird, davon gehen Jährlichen 80. lb Zinnß à 4 pro Ct° gerechnet H Frantz Peter Grugot dem handelßmann allhier, Jährlichen auff den 11. 7.bris widerlösig in Cap. mit 2000 lb d Sonsten aber freÿ ledig und eigen, und wird solche behaußung allhier ohnpræjudicirlich æstimirt pro 2500 lib. d. Nach abzug des darauff stehenden Passiv Capitals nun Verbleiben ane vorgemeltem Anschlag übrig 500 lib, daran trifft die hiehero gehörige helffte an so hier in außwurff gebracht wird 250. Diese behaußung ist der Ehefrauen und Ihrel Eheliebsten von weÿl. Frauen Maria Binderin gebohrner Herrin Ihrer respê Frau Mutter und Schwieger seel. in dero den 15. febr. a° 1714 Vor Weÿland herrn Notario Joh: Adam Ösinger auffgerichtetem Testamento mit 6000 fl. gemeinschaftlich præ und legirt, Ihnen auch in deren verlaßenschafft Antheilung entschlagen dahero hier der Ehefrauen die helffte vor unverändert Zugeschieben worden. Sonsten meldet auch darüber ein perg. Kbr. in allheisiger C C stub gefertiget und mit dero anhang. Kl. Cantzleÿ Secret Innsiegel Verwahrt datirt den 9. Xbris A° 1698.
(T.) Nemlichen die helffte für unvertheilt ane der vorhero fol. beschriebenen behaußung, Woran die übrige helffte der Ehefrauen vor unverändert gehörig, welche helffte über abzug des darauff stehenden Passiv Capitals nach den oben beÿgesetzten Pretio antrifft 250 lb.
Ergäntzung der Frauen ermanglenden unveränderten Vermögens. Vermög Inventarÿ über beeder Eheleuthe einander in die Ehe Zugebrachte und in A° 1708 durch H. Not: Daniel Rohren seel. inventirte Nahrungen
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Frauen unveränderte Nahrung, Sa. haußraths 67, Sa. Silbers 15, Sa. Eigenthümlichen Antheils ane i. behaußung 250, Sa. restirender Ergäntzung 1058, Sa. Activ Schulden 100, Summa summarum 1490 lb
Solchem nach wird auch den Herrn unverändert und zugleich das theilbare guth, masen die Ehefrau mit consens Ihres herrn Vogts auff daßelbbe tam active quam passive renuncirt, sich aber alles so in crafft pactorum dotalium und dieses Inventarÿ Zu fordern, reservirt, unter dem Titul dem herrn gehörig, beschrieben Sa. haußraths 439, Sa. Schiff und geschirrs 35, Sa. Wahren 148, Sa. Wein und Leerer Faß 67, Sa. Silbers 92, Sa. Baarschafft 14, Sa. Eigenthums ane i. behaußung 250, Sa. Activ schulden 322, Summa summarum 1371 lb – Schulden 3069 lb, Compensando 1698 lb
Eheberedung (…) So beschehen und Verhandelt in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 23. Junÿ 1708

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder hypothèquent la maison au profit du médecin François Balthasar von Lindern et des marchands Jean Daniel Franck et Frédéric Charles Saltzmann

1730 (16.2.), Chambre des Contrats, vol. 604 f° 77-v
Wilhelm Storr der handelsmann und Maria Ursula geb. Binderin mit beÿstand ihres Curatoris ad lites H. Philipp Jacob Marbach Notarii Publici mit fernerer assitentz H. Joseph Michael Rauch Exsenatoris und H. Lucas Schaaff beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. Franciscus Balthasar von Lindern Med: D. et pract: allhier, Ferner H. Johann Daniel Franck und H. Friedrich Carl Saltzmann beede handelsleuth – ihme von Lindern schuldig 180 gulden Reichswährung, H. Franck 346 gulden und H. Saltzmann 263 gulden
unterpfand, Eine Behausung bestehend in Vorder: und hinderhauß hoff und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten am Staden einseit neben weÿl. Michael diemer gewesten weißbecken Erben anderseit neben Wendtling Schneider dem Glaßer hinten auff die Diemerische erben am heckergäßlein

Jean Guillaume Storr loue une partie de la maison à l’anatomiste Jean Christophe May

1735 (20.9.), Chambre des Contrats, vol. 609 f° 625
Johann Willhelm Storr der handelsmann
in gegensein H. Johann Christoph Maÿ Anatomici
In sein des verlehners eigenthümlich am Staden einseit neben wendtling Schneider dem glaßer anderseit neben denen Diemierischen fusiosen söhn gelegenen Behausung Eine stiege hoch in dem Vorderhauß eine auff die gaß sehende stueb, stuebkammer und dem gemeinschaftlichen gebrauch der Kuchen, Ferner eben daselbst zwo stiegen hoch der vorder auff den Staden gelegene stueb, Caminkammer, haußöhren und kuchen eben allda ein in den hoff sehendes stübel und stuebkammer, Mehr in dem hinderhauß im hoff zwo stiege hoch eine Stueb, sambt dem vorgemach, so dann in dem Vorderhauß dreÿ stiegen hoch die zur lincken hand befindliche Kammer und endtlich die helffte des Kellers und platz auff der Bühn umb holtz zu legen – auff 5 nacheinander folgenden jahren anfangend von von Michaelis fürwährenden jahrs – um einen jährlichen Zinß nemlich 70 pfund

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder hypothèquent la maison au profit du greffier François Œsinger. Le boutonnier Emanuel Brantz se porte garant en hypothéquant aussi sa maison.

1736 (10.3.), Chambre des Contrats, vol. 610 f° 273-v
Johann Willhem Storr der handelsmann und Maria Ursula geb. Binderin so ohnbevögtigt zu seÿn versicherte mit beÿstand ihres bruders H. Johann Friedrich Binder gemeiner Statt kornmeisters und H. Friedrich Gruber des handelsmanns ihres geschwistrigkinds ehemanns
in gegensein H. Franciscus Oeßinger J.v.Lti und C. Contr. actuarÿ – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine behausung bestehend in Vorder und hinderhauß, hoff und hoffstatt mit allen derselben übrigen gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten am Staden einseit neben weÿl. Michael Diemer weißbecken Erben anderseit neben Wendling schneider dem glaßer hinten auff die Diemerischen Erben am Heckergäßlein – (verhafftet um 2000, 180, 270 und 263 pfund)
wobeÿ ferner erschienen Emanuel Brantz versilbert knopff und pferdzeugmacher verbürgt (…) unterpfand, seine am Stephans Plan gelegene behausung, einseit neben neben Ehrenfried Gebhard des schreiners ehefrau und Zabernischen geschwisterden anderseit neben H. Syndico Groß hinten auff H. Notarium Clauß

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder font dresser un nouvel inventaire de leurs biens (non conservé)

1736, Not. Hoffmann (Christophe Michel, rép. 65 not 11) n° 1516
Invent: über Joh: Willhelm Storr des Handelsmanns und frauen Mariæ Ursulæ geb. Binderin beeder Eheleuthe activ et passiv: Nahrung

Jean Guillaume Storr et Marie Ursule Binder hypothèquent la maison au profit de Frédéric Binder, Frédéric Gruber et Abraham Wibmar

1737 (9.11.), Chambre des Contrats, vol. 611 f° 758-v
Johann Willhelm Storr der handelsmann und Maria Ursula geb. Binderin mit beÿstand ihres bruders H. Georg
in gegensein Friedrich Binder des Kornmeisters und ihres geschwistrigkindts ehemanns H. Friedrich Gruber des handelsmanns, ihres bruders und schwagers H. Abraham Wibmar des ehmaligen gastgebers zum Rothen Ochßen – schuldig seÿen 250 pfund
unterpfand, Eine in vorder und hinderhauß bestehenden Behausung, hoff und hoffstatt mit allen übrigen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden und gerechtigkeiten am Staden einseit neben Wendling Schneider dem glaßer, anderseit neben weÿl. Michael Diemer gewesenen weißbecken modo Johann Friedrich Kreichel des handelsmanns erben und Consorten, hinten auff dieselbe – als ein von ihr Fr. Storrin Mutter seel. erhaltenes prælegat

Jean Guillaume Storr meurt en 1742 en délaissant deux fils. L’inventaire est dressé dans la maison du menuisier Thierry Wahlhauser derrière Saint-Nicolas. La masse propre à la veuve est de 1 244 livres. L’actif des héritiers et de la communauté s’élève à 136 livres, le passif à 1 535 livres.
1742 (7.4.), Not. Marbach (Ph. Jacques, 33 Not 16) n° 246
Inventarium über Weÿl. Hn Johann Wilhelm Storren, des geweßenen Handelsmanns und Burgers zu Straßb. seel. Verlassenschafft Auffgerichtet Anno 1742. – welcher Sonntags den 21.ten des Monats Jan. fürwährend. 1742.ten Jahrs dießes Zeiliche mit dem Ewigen verwechßelt hinter Ihme Zeitlichen Verlaßen. Welche Verlaßenschafft auf geschehenes dienst: freundtliches Ansuchen, Erfordern und Begehren, sowohlen deß seelig. verstorbenen ab intestato (erben) als auch der viel Ehr: undt tugendt: begabten Fr. Mariæ Ursulæ Storrin gebohrner Bindterin der dießorths hinterbliebenen fr. Wittib, mit zuziehung deß Ehrengeachten Herrn Dietrich Wilhelm Faußer dem Schreiner u. burger Ihres hierzu erbettenen beÿstandtes (…) So beschehen alhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Sambstags den 7. des Monats Aprilis A° Dni 1742.
Denominatio haeredum. Der verstorbene seelig Eingangs gedacht hat zwar ab intestato Zu seinen rechtsmäßigen Erben verlaßen wie volget 1.mo H. Johann Friedrich Storren, S.Stæ. Theologiæ Candid. so 25 Jahr alt, dahero Majorennis, so hiebeÿ præsens ware, vnd dann 2.do Johann Jacob Storren, ohngef. 10 ½ Jahr alt, In weßen Kindts: Nahmens aber der Ehrengeachte Herr Jacob de Joh: Dürninger, der handelsm. und burger allhier Zu Straßb. alß deßelben geordnet und geschworener H. vogt, der Verlaßenschafft Inventur Persönlich beÿgewohnt hat, Mithin beede des verstorbenen mit der hinterlaßenen Fr. Wb. ehelichen erzeugte Kindter und nach Todt verlaßene rechtmäsig Erben
Extractus aus d. 23. junÿ 1708 vor weÿl. Not. Daniel Rohren seel. gepflogene Heuraths: Verschreibung (…)
Bericht Wegen gegenwärtiger Verlaßenschafft (…) es mit des verst. seel Nahr, in A° 1736. wegen dem damahlen obhand. geweßenen Passiv: Schulden Last allschon solchergestalt Zu einem Concursum Creditorum außgeschlagen daß deßelbig. gesampte so ohnv: als T. Nahrung in der ganth verkaufft werden müßen, welche aber nichts destoweniger damahlen so gering außgefallan, daß wohlen die Fr Wittib das beÿ E. E. Kl. Rath gesuchte Benef. Cessionis deren den 2. Martÿ 1737 erhalten (…)

In einer allhier Zu Straßb. hinter der Kirchen Sti Nicolai gelegen hiehero nicht sondern Hn Dieterich Wahlhaußer dem Schreiner eigenthümlich zuständigen behausung
Ane Höltzen und Schreinerwerck, in dem Obern Hauß: Ehren, In d. unt: Hauß; Ehren, Inn der wohn Stub: Cammer, Inn der Wohn: Stuben, Inn dem Keller
Norma hujus inventarii. Der Frau Wittib annoch ohnverändert zuständigen Vermögen, Sa. hausraths 35 lb, Sa. Silbers 2 lb, Sa. Schulden 1206 lb, Summa summarum 1244 lb,
Dießemnach wirdt auch die überige Verl. beschieben, welche zufolg des berichts inn alleine bestehet, Schulden 136 lb – Schulden auß der Verlassenschafft zu bezahlend 1535 lb, deß verst. passiva 1398 lb – Schluß oder Stall summa 37 lb

La maison provenant de la faillite de Jean Guillaume Storr est vendue par enchère judiciaire à l’aubergiste Jean Diemer

1739 (18.7.), Chambre des Contrats, vol. 613 f° 585
Ganth kauff – Sambstags d. 18. julÿ 1739. In Sachen Johann Willhelm Storren des handelsmanns falliment betreffend, Ist des ged. Storren eigenthümlich vordere und hindere Behausung, hoff und hoffstatt cum appertinentis ane dem Schiffleuth: und sogenannten wellen: staden, einseit neben weÿl. Michael Diemer des weißbecken erben, anderseit neben Wendling Schneider dem glaßer, hinten auff ged. Diemerischen erben am Henckergäßlein gelegen
Johannes Diemer dem gastgeber um 5960 fl. adjudicirt worden

Fils du boulanger Nicolas Diemer, le fabricant de poudre Jean Diemer épouse en 1719 Anne Marie Schwab, veuve du fabricant de poudre Jean Georges Maurer
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 206-v, n° 1)
1719. Mitwoch d. 18.t Jan. 1719. seind nach geschehener 2 maligen Außruffungen Domin. I.ma et II.da Epigen. in der Kirch Zu S Wilhelm ehelich eingesegnet Joh: Diemer der ledige pulvermüller v. burger H Niclaus Diemers Schwartzbecken v burgers v. Margreth von Zabern ehelicher Sohn, v. Fr. Anna Maria Weiland Hans Georg Maurers deß pulver Müllers v. burgers nachgelaßene eheliche Wittib geb. Schwartzin [unterzeichnet] Johannes diemer alß hochzeither, Anna Maria Maurr Allß hochzeiterin (i 214)

Le fabricant de poudre Jean Georges Maurer épouse en 1713 Anne Marie, fille du farinier Martin Schwab
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 253 n° 1096)
1713. Mittwoch den 16. Aug. Seind nach 2.mahl. Proclamation ehl. copulirt Worden, Hanß Georg Maurer der ledige Pulvermüller und burger allhier, Ulrich Maurer des Pulvermüllers ehl. Sohn und J. Anna Maria, Martin Schwaben b. und Meelmans allhier, ehl. Tochter, [unterzeichnet] Johann Georg Maurer als hochzeitter, Anna maria schwäbin Als hochzeiterin (i 252)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. f° 161, n° 14) Eodem den 16. Aug. 1713. seind in der N. Kirch nach ebenmäßiger außruffung ehelich eingesegnet worden Joh: Georg Maurer der ledige Pulvermüller vnd burger allhier Ulrich Maurers deß Pulvermüllers v. Catharina Mößnerin ehelicher Sohn v. Jfr. Anna Maria Martin Schwaben deß Meelmans vnd burgers allhier eheliche dochter (i 173)

La tribu des Maréchaux fait grief à Jean Diemer d’avoir fait venir de Francfort des ferrures pour les fenêtres de son moulin à poudre, ce qui est contraire au règlement en vigueur depuis l’année précédente. La commission relaxe Jean Diemer puisqu’il n’est pas prouvé que c’est un serrurier étranger qui les a fait venir.
1727, Protocole des Quinze (2 R 132)
Johann Diemer Ca. E. E. Zunfft der Schmidt
(p. 52) Sambstag d. 15. Febr. 1727 – Moss. nôe Johann Diemer contra E. E. Zunfft der Schmidt H Zunfftmeister erholt Appellations klag Vom 28. Xbris jüngst, bitt umb Deput. et Facta Relatione gnädig zu erkennen, daß die Fenster beschläg quæstionis wider relaxirt, und Principal Von denen unkosten befreÿet werden möge. Gug. bitt Zur mündlichen Veranwortung Deputationem et Facta Relatione die Sach beÿ ergangeneù bescheid Zu laßen, Ref. Exp. Erk. Ober Handwerckh hn.

(p. 71) Sambstag d. 27. Febr. 1727 – Johann Diemer Ca. E. E. Zunfft der Schmidt
Obere Handwerckh herren laßen durch Hrn Secret. Kleinclauß referiren daß Johann Diemer der burger und Würth contra E. E. Zunfft der Schmidt den 28. Xbris jüngst einen Zunfft Gerichts bescheid Von 13. ged. Monaths Decembris producirt wavon er appellirt, umb Deputation gebetten, und gnädig zu erkennen, daß Ihme die Fenster beschläg quæstionis wider relaxirt, und er Von denen unkosten befreÿet werden möge. worauff ged. Zunfft auch umb deputation et Facta relatione die sach beÿ ergangenem Zunfft gerichts bescheid Zu laßen, ref. Expensis underthg. gebetten habe.
Auff geschehener Remission habe der Appellant beÿgesetzt, er habe diese Fenster beschläg Zu seiner Nothurfft und zu seinem gebrauch allhier offentlich gegen Pulver eingehandelt. Nahmens ged. Zunfft seÿen erscheinen H Johann Jacob Bonnet alß Zunfftmeister, H Joh: Michael Cuntzer undt H Sigmundt Fälckhenhawer, welche geantowrtet, daß Gegner erst ohnlängstens Zu seinem Schloßer gesagt, er habe diese Fensterbeschläg Von Franckforth kommen laßen, die auch außerhalb der Statt an seiner Pulffer Mühl seÿen außgeladen worden.
Auff seithen der Hh. Depp. habe man sich Zwahr erinnert, daß laut Mgh. Erkantnuß vom 20. Aprilis jüngst denen Frembd. Schloßern Ihre arbeith herein Zu bringen beÿ Confiscation Verbetten worden, es seÿe aber nicht erwießen, daß die quæstionirte arbeith Von einem Frembden Schloßer seÿ herein gebracht worden, dahero man nicht finde, daß selbige zu confisciren, sondern halte davor daß dem Appellanten selbge zu restitution undt derselbe Von denen Ihme angesetzten Gerichts Kösten der 18. ß zu absolviren seÿe, die Genehmhaltung Zu Mghh. stellend. Erkandt, bedacht gefolgt.

Jean Diemer, aubergiste au Loup et marchand de poudre, et sa femme Anne Marie Schwab font leur testament. Chacun institue pour héritiers ses enfants. L’épouse malade stipule que son mari sera héritier de la part maternelle revenant à ses deux filles issues de son premier mariage si elles mouraient célibataires.
1731 (12. Dec.),Not. Marbach (Jean 34 Not 8)
Testamentum nuncupativum des Ehrengeachten Hrn Johannes Diemers des Gastgebers Zum Wolff und Pulverhändlers So dann der Ehr und tugendsamen Frawen Annä Mariä gebohrner Schwabin
1731 (…) auff Mittwochs den 12. des Monats Decembrisis nachmittags Zwischen Zweÿ und dreÿ Uhren in einer alhier Zu Straßburg ahne dem Fischer Staaden gelegenen von hernachgemeltten beeden Testirenden Ehe Persohnen eigenthümlich bewohnenden behaußung die Gast herberg Zum Wolff genannt dero obern wohnstuben mit denen fenstern auff die gaß oder den Staaden außsehent, Vor mir unterschriebenen geschwornem Notario (…) persönlich kommen und erschienen der Ehren Wohlvorgeachte Herr Johannes Diemers der Gastgeber Zum Wolff und die Ehr: und tugendsame Frau Anna Maria gebohrne Schwabin beede Eheleuthe und burgere alhier Zu Straßburg Er der Testierer gesund, gehend und Stehenden, Sie die Frau Testierin aber Kranck und schwachen auff einnem bett liegenden leibs
Viertens Weilen die Einsatzung der Erben eines jeden in Rechten gültigen Testaments fundament und grundvesten ist (…) Ihre liebe Kinder (…) sie ohne deme ab intestato ihre rechtmäsige Erben sind, darbeÿ aber der Frauen Testiererin fernerer will und Meinung wann Ihre beede aus erster Ehe vorhandene Zweÿ Töchter Maria Ursula und Catharina Margaretha gebohrne Maurerin ledigen Standts versterben solten, daß Ihre Mütterlich Erbschafft auff gedachten ihrem lieben Ehewürth J Johann Diemers eÿgenthümblichen kommen (…) solle

Le marchand de poudre Jean Diemer se remarie en 1732 avec Susanne Marie Borst, fille du coutelier Jean Jacques Borst.
Mariage, Saint-Guillaume (luth. f° 38 n° 27)
aô 1732. den 10. Xbris Seind nach geschehener Zweÿmal. außruffung nemlich D. I. Adventus in der Kirchen Zu S Wilhelm ehl. copulirt und eingesegnet worden H Johannes Diemer Pulverhändler burger und Wittwer allhier und Jungfr. Susanna Maria Weÿl. H Johann Jacob Borsten Lang Messer Schmidts und burgers allhier und Fr. Mariæ Barbaræ Thorwartin ehl. Tochter [unterzeichnet] Johannes Diemer als hochzeiter, Susanna Maria als hochzeiterin, Johann Fenderich Clauß als Schwager, Johann Phillipp Wittmar als schwager (i 40)

Susanne Marie Borst devient bourgeoise par son mari six mois après son mariage
1733, 4° Livre de bourgeoisie p. 997
Susanna Maria Borstin geb: erhalt d. b. von ihrem ehemann H Johann Diemer b. undt würth allhier, umb d. alten b. will beÿ E E Zunfft d. freÿb. dienen. Prom. d. 4.ten Maÿ 1733.

Jean Diemer meurt à l’âge de 55 ans le 29 décembre 1744. L’inventaire que dresse le notaire Lobstein le 27 juin 1745 (voir le compte de 1748) ne figure pas dans son répertoire, ce qui indique qu’il a été distrait de la collection (il semble que d’autres actes notariés concernant Jean Diemer aient disparu, comme l’inventaire de sa première femme et son contrat de mariage).
Sépulture, Temple-Neuf (luth. 1740-1760, f° 37-v, n° 145)
1744. Dienst. den 29. Decembr. abends zwischen 5. und 6. uhr ist Herr Johannes Diemer Pulvermacher und Burger allhier selig verschieden und Donnerst. den 31. Ejusd. Christlichen gebrauch nach ad S. Helen. ehelich Zur erden bestattet worden, Nachdem Er in dieser jammer welt gelebet 55 jahr weniger 8 tag wie solches bezeugen [unterzeichnet] Johannes Diemer aß Sohn, Johann Christian Diemer alß Sohn (i 40)
(L’inventaire ne figure pas dans le répertoire du notaire)

Les préposés de la Taille font figurer la succession dans leur registre parce que les impôts acquittés étaient calculés d’après une fortune sous-évaluée de 100 florins (50 livres) sur un total de 4 600 florins
1745, Livres de la Taille (VII 1179) f° 321-v
Freÿburger F: N. 9344 – Weÿl. H. Johannes Diemer gewesenen Pulfferhändler und burgers alhier Verlaßenschafft inventirt H. Not. Lobstein.
Concl. Fin. Inv. ist fol. 169 – 2337. 11. ½, die machen 4600. fl. verstallte allein 4500 fl. Zu wenig 100 fl.
Nachtrag auff acht Jahr in duplo à 6 ß – 2 lb 8 ß
Und auff Sechs Jahr in simplo à 3 ß – 18 ß
Extat as Stallgeltt pro 1745 mit – 8 lb 2 ß
Gebott – 2 ß 6 d
Abhandlung – 2 lb 17 ß 6 s – Summa 14 lb 8 ß
df. 6. Martÿ 1745.

Compte particulier des biens qui appartiennent à Jean Chrétien Diemer, fils de Jean Diemer et de Susanne Marie Borst
1748 (30.3.), Not. Dinckel (J. Raoul, 6 E 41, 367)
Summarische Berechnung Über Johann Christian Diemers, Weÿland Herrn Johann Diemers geweßenen Pulverhändlers und burgers allhier zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßenen, mit Frauen Susanna Maria, gebohrner Borstin, deßen hinterbliebener Frau Wittib ehelich erzeugten Sohns von gedachtem seinem eheleiblichen Vatter seel. erlangte Erbschafft aus dem über erwehnten seines eheleiblichen Vatters seel. Verlaßenschafft, durch herrn Johann Lobstein, Notarium publicum et Practicum den 27. Januarÿ Anno 1745 aufgerichteten Inventario dem Stall tax nach mit aufgerechneter gewohnlichen beßerung gefertiget.
Der Fünff Kinder und Erben ohnverändert Vermögen betreffend (…) Summa summarum 2311 lb, den 30. mart. 1748 – Lect. auff der Statt Stall den 1. Aprilis 1748.

Compte particulier des biens qui appartiennent à Susanne Marie Borst
Summarische Berechnung Über Frauen Susannä Mariä Diemerin gebohrner Borstin, Weÿland herrn Johann Diemers, geweßenen Pulverhändlers und burgers allhier Zu Straßburg nunmehr seel. hinterlaßener Frau Wittib eigenthümlich Vermögen, aus dem über besagten Ihres verstorbenen Ehegatten seel. Verlassenschafft, durch herrn Johann Lobstein Notarium publicum et Practicum den 27. Januarÿ Anno 1745 aufgerichteten Inventario dem Stall tax nach mit aufgerechneter gewohnlichen beßerung gefertiget
Summa summarum 830 lb – den jul. 1745 et 16. mart. 1747
Garten zwischen dem Juden und Fischerthor
Abschatzung der Taback Mühl

Marie Ursule et Catherine Marguerite Maurer cèdent leurs droits sur la maison au tuteur des quatre enfants issus du premier mariage de Jean Diemer

1745 (16.8.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 563
Jgfr. Maria Ursula und Jgfer. Catharina Margaretha die Maurerin beede schwester mit beÿstand ihres annoch ohnentledigten vogts Johann Michael Huber des Amlungmachers
in gegensein Johann Jacob von Zabern des schuhmachers als vogts weÿl. Johannes Diemer des Pulverhändlers 4 kinder erster ehe
demnach sie Maurerische schwester zufolg eines von H. Not. Johannes Lobstein gefertigt aus ermelten Diemers ihres gewesten Stieffvatters verlaßenschafft Abtheilungs Concept gezogen auf der Diemerischen allhier am Schiffleuthstaden einseit neben weÿl. Michael Diemer weißbecken erben anderseit neben Wendling Schneider dem glaßer hinten auff erstgemelten Diemerischen erben gelegene behausung ane vätter: und mütterlichen guth 265 pfund

Susanne Marie Borst veuve de Jean Diemer, remariée au marchand Thomas Christophe Kayser de Nuremberg, les enfants de Jean Diemer et de sa première femme Anne Marie Schwab (Jean, Anne Marie, Marie Elisabeth et Marie Barbe) et Jean Chrétien, fils issu de la veuve, vendent la maison au peintre en miniatures Philippe Jacques Lutherburg et à sa femme Catherine Barbe Heitz.

1745 (6.12.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 888
H. Johann Rudolph Dünckel notarius publicus und practicus als mandatarius Fr. Susanna Maria geb. Borstin weÿl. H. Johannes Diemer des gastgebers wittib dermalen H. Thomas Christoph Kaÿßer des handelsmanns zu Nürnberg eheliebstin, mehr erstgemeldter Diemer in erster Ehe mit weÿl. Fr. Anna Maria geb. Schwabin erzielter sohn H. Johannes Diemer der Pulverhändler, mehr deßen minorennen geschwister Anna Maria, Maria Elisabetha und Maria Barbara der Diemer vogt Johann Jacob von Zabern so dann Johann Jacob Diemer der haußfeurer als vogt ged. Diemer in zweÿter ehe mit ermelter seiner hinterbliebenen wittib erzeugten einigen söhnleins Johann Christian Diemer
in gegensein Philipp Jacob Lutherburg des mignatur Mahlers und Catharinæ Barbaræ Heitzin – versteigerung
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen übrigen deroselben gebäuden, weithen, zugehörden und rechten am Schiffleuthstaden, einseit neben Wendling Schneider dem glaßer, anderseit neben weÿl. Michael Diemer des weißbecken erben, hinten auff dieselbe, mit aus nahm eines zinnen ofenthürleins, der tapeteten und eines frantzösischen Camin eingemachten Spiegels – um 1500 pfund (verhafftet), der Diemerischen wittib zu einer tertz, zu den zwo übrigen tertzen aber denen Diemerischen kindern zuständig – um 1400 pfund

Philippe Jacques Lutherburg est fils de Jean Georges Lutherburg comme l’indique le baptême de 1719. Catherine Barbe Heitz qui est la sœur de l’imprimeur Jean Henri Heitz (voir l’hypothèque de 1749 ou le contrat de mariage de 1758) est donc la fille du tailleur Jean Georges Heitz et de sa femme Marie Ursule Rosenzweig
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 131-v, n° 510)
1700. Freÿt. d. 22. Jan. wurde gebohren v. Sambst. 23. ej. getauft Kindt Catharina Barbara, Elt. Johann Georg Heitz, d. schneider B. alhier v. fr. Maria Ursula Roß.Zweigin Ehel. [unterzeichnet] Johann Georg heitz vatter (i 133)

Le marchand de tabac Jean Georges Lutherburg demeure à Strasbourg depuis environ 1701. Il épouse en premières noces Elisabeth Lutz le 27 mai 1695 à Sainte-Marguerite de Bâle puis Anne Marie Grueninger le 19 juillet 1706 à Saint-Jacques de Bâle (BCGA n° 134 p. 91, 2001).
Baptême (réformés, f° 70-v)
1701. den 5. Februarÿ ließen tauffen Hans Georg Lautenburger von Baßel, fr. Elisabeth Lutzin (…) Infans Maria Elisabetha (i 80)

Baptême (réformés, f° 77-v)
1704) 1704. den 25. dito [Mayi] ließen tauffen Hans Georg Lautenburger von Baßel Tabackbereiter in Straßburg, Elisabeth Lutzin (…) Infans David Andreas (i 87)

Baptême (réformés, f° 3-v)
1707. den 5. Junÿ (nata 4.) ließen tauffen Hans Georg Lautenburger von Baßel, Anna Maria Grüningerinin (…) Infans Maria Elisabeth (i 6)autres 1710 f° 13.a (i 15), 1714 f° 22 (i 24), 1717 f° 29-a, 1720 f° 36 (i 38), 1724 f° 45 (i 47)

Baptême de leur premier enfant Philippe Henri le 10 novembre 1719. Philippe Jacques Lutherburg (ici Lauterburger) est réformé. Jean Georges Lutherburg signe l’acte en qualité de grand-père
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 194 n° 749)
1719 den 10. Nov. abends Zwischen 3 und 4 uhr ist Philipp Jacob Lauterburger dem (Kupffe)rstecher, ref. Relig., allhier und seiner ehl. haußfr. Catharina Barbara, geborner heitzin ein Sönhlein, Sonnt. getaufft und Philipp Heinrich genannt worden. Pat. Johann Heinrich (Heitz buchdr)ucker und burger allhier, H. Johann Caspar hohleißen, goldarbeiter und burger allhier, Jfr Susanna Maria Johannes Bruckers deß Grempen ehel. tochter. T. [unterzeichnet] Johann Geörg Lutherburg alß groß Vatter, Joh: Caspar Holeÿsen als Pfetter, Johann Heinrich Heitz als Pfetter, susan maria bruckerin alls gettell (i 196)

Autres baptêmes (liste non exhaustive), dont celui de Philippe Jacques (1740) qui devient un peintre renommé
Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 241-v, n° 931)
1721. Freit. d. 24. Jan. Abends Zwisch. 5. v. 6. Uhr ist H Philipp Jacob Lutterburg, Kupfferstecher, reform. Religion v. fr. Cath. Barbara geb. Heitzin i. töchterl. gebohren Sonnt. d. 26. d° getaufft u. Anna Margaretha Genannt worden [unterzeichnet] Philipp Jacob Lutherbürg als Vatter (i 245)

Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 307-v, n° 1188) 1722. Mont. d. 24. Aug. Mittags Zwisch. 12. v. 1. Uhr ist H Philipp Jacob Lutterburger, dem b. v. Kupfferstecher, v. fr. Cath. Barbara gebohrner Heitzin ein töchterl. Gebohren, Mittw. darauff getaufft u. Catharina Salome Genannt worden [unterzeichnet] Philipp Jacob Lutherburg als Vatter (i 245)

Baptême, Temple-Neuf (luth. f° 232-v n° 686)
1740. Mont. d. 31. Oct. nachts I Viertel Vor 9 uhr ist H Philipp Jacob Lauterburgers Kunsterfahr. Kupfferstechers u. b. allhier Ehl. Haußfr. Catharina Barbara geb. Heitzin eines söhnl. geneßen, so Mittw. darauff getaufft u. Philipp Jacob genennet worden (i 236)

Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz font dresser un état de leur fortune le 24 août 1725 (pour devenir bourgeois)
1725 (24. Aug.), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 68) Designationes
Summarischer Calculus über Philipp Jacob Lutterburg des Kupfferstechers und Frawen Catharinæ Barbaræ gebohrner Heÿtzin beeder Eheleuthe allhier, jetzmahlen habende und handtrewlich angegebene eÿgenthümbliche Nahrung aus dem durch mich unterschriebenen Notm. unterem heütigen dato auffgerichteten Concepto Designationis und Verzeichnus gefertiget
hausrath 119, Kunst Sachen Zum Kupfferstechen gehörig wie auch feine gemahl, durch H Johann Eliam Meßenthaler Auch Kupfferstechern allhier æstimirt und angeschlagen umb 220, Silber und Goldener Ring 50, baarschafft 50, Summa 440 lb
Sigl. Straßburg den 24. Aug. Anno 1725

Philippe Jacques Lutherburg, originaire de Bâle, et Catherine Barbe Heitz de Strasbourg deviennent bourgeois à titre gratuit ainsi que leurs quatre filles le 10 septembre 1725.
1725, 3° Livre de bourgeoisie p. 1354
Philipp Jacob Lutterburger d: Kupferstecher Von Baßell geb. und seine ehefr: Cath: Barb: Heitzin von hier geb. und dero Vier Kindter Nahmens anna Margaretha, Cath: Salome, Maria Elisabetha undt Sus: Barb: erhalten das burgerrecht durch auß gratis wollen beÿ E.E. Zunfft Zur Steltz dienen Jur et prom : d. 10.ten Sept : 1725
[in margine :] feüer eÿmer gratis

Le graveur originaire de Bâle Philippe Jacques Lutherburg devient tributaire à l’Echasse le même jour.
1725, Protocole de la tribu de l’Echasse (XI 103)
(p. 314) Donnerstag den 13. Septembris Anno 1725 – Herr Philipp Jacob Lutterburger der Kupfferstecher von Baßel gebürtig erscheint und producirt Cantzleÿ, Stall und Pfenningthurn schein de 10. Septembris Anno 1725. bittet umb das Zunfft und stuben recht. Erkandt, gegen Erlag der gebühr willfahrt. Juravit.

Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz, sur le point d’accoucher, se lèguent mutuellement leurs biens. L’acte est passé place des Cordeliers dans la maison du marchand de vins Jean Georges Weishaar.
1728 (26. Aprilis), Not. Hoffmann (Christophe Michel, 19 Not 60)
Codicillus reciprocus H Philipp Jacob Lutherburg des Kupfferstecher und burgers alhier et Uxoris
Zuwißen daß auff Montag den 26. Aprilis Anno 1728 Abends zwischen fünff und Sechs Uhren, in einer allhier zu Straßburg ane dem Baarfüßerplatz gelegenen weÿland H Johann Georg Weishaar geweßenen Weinhändlers und burgers alhier seel. nachgelaßener wittib und Erben eigenthümlich zuständigen behaußung, dero obern Vordern mit den fenstern auff gedachten baarfüßerplatz außsehenden Stuben der Ehrenvest und Kunstreich Hr Philipp Jacob Lutherburg Kupfferstecher, und der Ehren und tugendsahme fraw Catharina Barbara gebohrne Heitzin beede Eheleuthe und burgere allhier, Von der Gnade Gottes gesund gehend undt stehenden, Sie die fraw aber hochschwangern Leibs (…)
[unterzeichnet] Philipp Jacob Lutherburg, catharina barbra lutherburgerin gebohrene heitzin
Georg Martin Gärtner, Cant: beÿ der neuen Kirchen, Johann Jacob Heÿer, Cantor beÿ der refor: Kirchen Schirmer

Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz hypothèquent la maison au profit de Jean Thomas Frœlich, receveur de la fondation Saint-Marc

1749 (17.11.), Chambre des Contrats, vol. 623 f° 669-v
H. Philipp Jacob Lutherburg der miniature Mahler und Catharina Barbara geb. Heitzin mit beÿstand H. Johann Heinrich Heitz des buchdruckers ihres bruders und deßen tochtermanns H. Rathh. Johann Theobald Wildermuth schaffners des Stiffts St Thomä
in gegensein des Stiffts St Marx schaffners H. Lt Johann Thomas Frölich – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt am Schiff leuthstaden, einseit neben Wendlin Schneider des glaßers wittib und erben, anderseit neben Johann Georg Keck dem weißbecken, hinten auff denselben

Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz, assistée de son frère imprimeur Jean Henri Heitz, hypothèquent deux maisons dont celle quai des Bateliers

1751 (22.11.), Chambre des Contrats, vol. 625 f° 565
H. Philipp Jacob Lutherburg der mignatur Mahler und Catharina Barbara geb. Heitzin mit beÿstand ihres bruders H. Johann Heinrich Heitz des buchdruckers und deßen tochtermans H. Johann Gottfried Baur des buchhändlers
in gegensein H. Johann Daniel Bauch des handelsmann E.E. kleinen Raths beÿsitzers – schuldig seÿen 1050 pfund
unterpfand, erstlich eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt am Schiffleuthstaden, einseit neben Wendling Schneider des glaßers wittib und erben, anderseit neben Johann Georg Keck dem jüngern weißbeck, hinten auff den selben – als ein am 6. Decembris 1745 erkaufftes guth
so dann eine behausung und hoffstatt auch am Schiffleuthstaden anderseit ein eck ane dem Bronn:gäßlein, anderseit neben Georg Christoph Häberlin dem kuttler, hinten auff H. Rathh. Eckert – davon gibt man auff weÿhnachten dem mehrern hospital 3 ß 4 d, und der hohen Schul 6 ß 8 d – als ein am 30. 7.br 1748 erkaufftes guth

Anne Marguerite Lutherburg épouse Jean Henri Rosenstiel, précepteur au gymnase de Bouxwiller. Philippe Jacques Lutherburg est alors graveur, miniaturiste et peintre à la cour de Hesse-Hanau-Lichtenberg
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 219-v, n° 837) 1743. Mittw. d. 31. Jul. seind nach ordentl. Proclamation Ehel. copul. u. eingesegnet worden H Johann Heinrich Roßenstiel dermahl. Præceptor an dem obern Gymnasio Zu Buchsweyler H Joh: Nicolai Roßenstiels gastgebers u. b. daselbst Ehl. Sohn, und H. Anna Margaretha, H. Philipp Jacob Lutherburgers deß Kupfferstechers u. Kunstmahlers wie auch Hochfürstl. Heßen Hanau Lichtenbergischen Hoffmahlers u. b. allhier Ehel. tochter [unterzeichnet] Johann Heinrich Rosenstiel als Hochzeiter, Anna Margaretha Lutherburgerin als Hochzeiterin (i 225)

Marie Madeleine Lutherburg épouse en 1758 le perruquier André Steinbach. Philippe Jacques Lutherburg et Catherine Barbe Heitz habitent alors à Paris.
1758 (26.5), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 565) f° 40
Eheberedung – erschienen seÿen, der Ehren und vorachtbahre Herr Andreas Steinbach, leediger Perrucken: macher, weÿl. Herrn Andreas Steinbach geweßenen Perruchenmachers und burgers allhier Zu Straßburg, längst seel. mit frawen Mariæ Salome geb. Kirschlägerin seiner hinterbliebenen Wittib ehelich erziehlter Sohn, als Hochzeiter, ane Einem
So dann die Ehren und tugendsahme Jgfr. Maria Magdalena Lutherburgin, herrn Philipp Jacob Lutherburg des Miniature: Mahlers und burgers allhier, dermahlen aber sich zu Paris aufhaltend, mit frauen Maria Barbara geb. Heitzin ehelich erziehlte Jgfr: tochter als Hochzeiterin am andern theil, die haben in gegensein Hrrn Johann Heinrich Heitz des buchdruckers und ebenfalls burgers dahier ihr der Jgfr. brauth herrn Oncle und hierzu erbettenen beÿstands
auf Freÿtag den 26. Maÿi anno 1778. Andreas Steinbach als hochzeiter, Maria Magdalena Lutherburgin als Höchzeitrin

La dernière inscription au livre de la Taille date de 1760.
1760, Registres annuels de la Taille (VII 1253) f° 186
Steltz – Lutenburger, Philipp Jb. Jur. 10. 7.bris 1725., 1 lb 10 ß
(2 à 3 lb 12 ß)

La maison est vendue par adjudication judiciaire le 16 juin 1756 au receveur de la fondation Saint-Marc Jean Thomas Frœlich qui la cède en 1766 au tailleur Jean Jacques Starck et à sa femme Catherine Sara Braun

1766 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 109
H. Lt. Johann Thomas Frölich der schaffner eines löbl. Stifft St Marx
hatt in gegensein Johann Jacob Starck des schneiders und Catharinæ Saræ geb. Braunin
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen gebäuden, begriffen, weither zugehörden, rechten und gerechtigkeiten, am Schiffleutstaden, einseit neben Franz Hartschmidtin geb. (-), anderseit neben Jacob Keck dem weißgerber, hinten auff dießen – den H. Verkäufer als ein am 16. junÿ 1756 ane der ganth versteigertes guth – um 1500 pfund der reformirten gemeind verhafftet

Jean Jacques Starck et Catherine Sara Braun hypothèquent le même jour la maison au profit du serrurier Jean Gretzinger et du tailleur Jacques Balthasar Stoltz

1766 (10.2.), Chambre des Contrats, vol. 640 f° 110-v
Johann Jacob Starck des schneiders und Catharina Sara geb. Braunin
in gegensein Johann Gretzinger des schloßers und Jacob Balthasar Stoltz des schneiders – schuldig seÿen 500 pfund [unterzeichnet] Grötzinger
zum unterpfand, eine behausung, cum appertinentis am Schiffleutstaden, einseit neben Franz Hartschmidtin geb. (-), anderseit neben Jacob Keck dem weißgerber, hinten auff dießen

Jean Jacques Starck, originaire du pays de Bayreuth, s’inscrit pour faire son chef d’œuvre.
1752, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 346 (1735-1753), XI 347 (1753-1763)
(p. 661) Donnerstags den 27.ten Aprilis 1752 – Johann Jacob Starck, der ledige Schneider aus bareith Gebürtig laßet sich Zur Zeit und Meisterstück Einschreiben.

Le compagnon tailleur Jean Martin Engel qui a le droit de présenter son chef d’œuvre l’année même échange ce droit avec Jean Jacques Starck qui a le droit de présenter son chef d’œuvre l’année suivante
1756 (5.2.), Not. Elles (6 E 41, 1352)
persönl. erschienen seÿe der Ehrengeachte H. Johann Martin Engel der Schneider und burger dahier Zu Straßburg anzeigend, demnach Er beÿ E.E. Zunfft Gericht der Schneider dahier Zufolg bescheids vom 19. Januarii lauffenden Jahrs, Zu Verfertigung des Meisterstücks in erstged. Jahr und Zwar unter der gewohnl. Zahl von Sechßen, der fünffte der Ordnung nach admittirt worden seine Umstände aber nicht wohl Zugeben wollen, in diesem Jahr darzu schreiten zu Können, es hiengegen in Erfahrung kommen, Wie daß Joh: Jacob Starck der leedige Schneider Gesell von Landsendorff gebürtig, welcher bereits seines Muthjahr verarbeitet v. d. Ordnung v. tour nach auff Künfftijes 1757.te Jahr der erste ist, Zum Meisterstück gelangen Zu können, es ser gern annoch in diesem Jahr verfertigen wolte, als will er Joh: Martin Engel hiemit b. in craft dieses dem obgem. Mit Erscheinenden Joh: Jacob Starck freÿwillig v. ohne einige Entgeltung seinen diß Jährigen Platz v. Rang zu Verfertigung des Meisterstücks cediren vnd überlaßen (…) So geschehen in der Königl. Statt Straßburg auf Donnerstag d. 5. Februarii 1756.

Jean Jacques Starck sollicite auprès des Quinze le droit de faire cet échange. La permission lui est accordée moyennant paiement, la tribu n’y voyant aucun inconvénient, d’autant que le requérant est un bon ouvrier. Les Quinze délivrent une expédition de leur jugement.
1756, Protocole des Quinze (2 R 167)
Johann Jacob Starck contra E. E. Zunfft der Schneider
(p. 43) Sambstags den 31. Januarii 1756 – Idem [Faust] nôe Johann Jacob Starck des schneiders gesellen Ca. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister producirt unterth. memoriale und bitten mit beÿlagen Sub Nis 1. 2. 3. et 4. pt° Verfertigung des meisterstücks und bitt deput. Christmann bitt gleichfalls derp. Erkandt, Deputation.

(p. 59) Sambstags den 14. Februarÿ 1756.
Iidem [Obere Handwercks Herren] laßen per Eundem [secretarium] referiren, es habe Joh: Jacob Starck der schneiders gesell den 7.t Hujus Ca. E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister beÿ mghhrn ein unterthäniges memoriale samt beÿlagen Sub Nis 1. 2. 3. et 4. producirt und darinnen Vorgetragen, er habe wie auß denen beÿlagen Sub Nis 1. 2. et 3. zu ersehen, sich in die muthjahre einschreiben laßen und solche nach ordnung Verarbeitet, da nun der implorant erst in Künfftigem 1757.sten Jahr Zu Verfertigung des meisterstücks gelangen Könnte, und ein ander gesell nahmens Johann Martin Engel an Welchem die dießjährige reÿhe in Verfertigung des meisterstücks Wäre, sich dermahlen nicht im stand ist hand anzulegen, und dahero seinen platz dem Imploranten mit mghhen hoher bewilligung einraumen Wolle, wie aus der beÿlag sub n° 4. erhellet, als ergehe an mghrn des Imploranten unterthänig und angelegentliches bitten dieselbe gnädig geruheten zu erlauben, daß der Implorant statt obgedachten Joh: Martin Engels in dießem lauffenden jahr sein meisterstück Vor die hand nehmen, folglich seine mit des Engels tour Verwechßlen dörffe.
Eadem die habe implorantischer H Zunfftmeister per recessum um deputation gebetten, Auff geschehene Weißung habe der Implorant den innhalt seines producti und petiti wiederhohlt. H Johann Paul Busch als alter Zunfftmeister nôe E. E. Zunfft derer Schneider auch zugegen habe Exponirt, des Imploranten Zeit Zum mstr. stück seÿe Zwar erst Künfftiges Jahr, doch müße Er auch der Warheit gemäß aussagen daß der implorant Welcher ihme Wohl bekannt sich Jederzeit wohl auffgeführt und ein guter arbeiter seÿe, Weilen nun durch den getroffenen tausch der Meisterschafft Kein schaden geschehe, um so Viel Weniger als der implorant der erste Zukünfftiges jahr Zu dem meisterstück eingeschrieben, als wolle er die sach lediglich mghheren überlaßen haben.
auff dieser des Imploratischen Hn Zunfftmeisters gathanes declaration, und gegebenes gutes Zeugnus haben die Hrn Deputirte dahin Concludirt, daß der Implorant gegen Erlag der unkosten und Ein Pfund Zehen schilling pro dispensatione Zwischen löbl. Statt und Imploratischer Zunfft theilbahr ane statt Johann Martin Engels in dießem jahr annoch sein meisterstück Vor die hand nehmen, folglich seine mit des Engels tour verwechßlen dörffe. Erkandt, bedacht gefolgt.

(p. 82) Sambstags den 21. Februarii
Bescheid – Sambstags den 14. Februarÿ 1756. In Sachen Johann Jacob Starck des schneiders gesellen Imploranten en Einem, Entgegen und Wieder E. E. Zunfft der Schneider Hn Zunfftmeister, auff producirtes unterthäniges memoriale samt beÿlagen Sub Nis 1. 2. 3. et 4. juncto petito Wir geruheten zu erlauben, daß der Implorant statt Johann Martin Engels in dießem lauffenden jahr, sein meisterstück Vor die hand nehmen, folglich seine mit des Engels tour Verwechßlen dörffe, des implorantischen H Zunfftmeisters beÿ gebettener, bewilligter und beseßener Deputation gethane Declaration vermög welcher, Er des Imploranten petitum Zu unserer Erkandtnus gesetzet, auch all übrig derer parthen angehörtes Vor und anbringen iste derer Hrn Deputirten abgelegter relation nach Erkandt, daß der Implorant gegen Erlag der unkosten und 1 lb. 10 ß pro dispensatione Zwischen löbl. Statt und Imploratischer Zunfft theilbahr, ane statt Johann Martin Engels in dießem jahr annoch sein meisterstück Vor die hand nehmen, folglich seine mit des Engels tour verwechßlen dörffe.

Originaire de Lanzendorf, Jean Jacques Starck présente son chef d’œuvre le 12 mai 1756. Il est reçu maître.
1756, Protocole de la tribu des Tailleurs XI 347 (1753-1763)
(f° 47-v) Mittwochs den 12. May 1756 – Erschienen unter H. Louis Meyé seinem Informatore Johann Jacob Starck, der leedige Schneider aus Lantzendorff gebürtig, prod. Extractum Gnädiger Hh. der XV.en Vom 14. Februarÿ Jüngst crafft deßen Er ane Johann Martin Engel Tour, so in diesem Jahr Zum Meisterstück admittirt werden solle, gesetzt worden gegen Erlag 1 lb 10 ß halb der Zunfft und halb der Statt, bittet Ihme das quantum Zu einem Completen Manns Kleÿd, so Er auf seinen eigenen leib Verfertig. wolle Von drap delavié beneben denen Rißen aufzugeben
Ist Ihme mit 3 5/8 Stäb drap d’Elavié
N° 2 einem trompeter Rock
N° 13 einer Münch Kutt
N° 12 Einem Sudan und
N° 11 Einem Leviten Rock willfahrt werden.
Facta relatione et Examinatione der geschwornen herren Meisterstück schauern, daß der Implorant sein Meisterstück nach Ordnung wie recht Verfertiget, als ist derselbe Zu einem Mit meister auff und angenommen worden.

Jacques Starck devient tributaire le 13 septembre 1756 (après être devenu bourgeois selon le certificat du 19 juin, le registre de bourgeoisie manque)
(f° 52-v) Montags den 13.ten Sept. 1756 – Jacob Starck, der Schneider Von Lantzendorff, erhaltet auf prod. Stallschein Vom 19.ten Julÿ 1756 und Cantzleÿ de eodem die das Zunfft und Stubenrecht.

Originaire de Lanzendorf près de Bayreuth, Jean Jacques Starck épouse en 1756 Catherine Sara Braun, fille de boulanger : contrat de mariage, célébration
1756 (3. Junÿ), Not. Griesbach (6 E 41, 1320)
Eheberedung – persönlich erschienen Meister Johann Jacob Starck, der leedige Schneider Von Lanßzendorff im bareitischen gebürtig, Weÿl. Meister Jacob Starcken geweßenen Schneiders und burgers daselbsten ehel. erzeugter Sohn als hochzeiter ane Einem
So dann die Viel Ehr: und tugendgezierte Jungfrau Catharina Sara Braunin, Weÿl. Meister Jacob Braunen gewesenen haußfeurers und burgers allhier Zu Straßburg ehel. erzielter tochter als hochzeitten andern theils
So beschehen in der Königlichen Statt Straßburg in beÿseÿn auf seithen des Hochzeitters herrn Johann Adam Starck des Schneiders und burgers allhier seines geliebten bruders, auf der Jungfer hochzeiterin seithen aber H Johann Jacob Bader des Fuhrmanns und burgers allhier ihres geliebten Schwagers (…) auf Dienstag den 3. Junÿ 1756 [unterzeichnet] Johann Jacob Starck als hochzeider, Catharina Saara Braunun Als hochzeiterin

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 137-v, n° 20)
1756. Mittwoch d. 23. Jun: sind nach zweÿmahliger Außruffung in der Evangel. Pfarrkirche Zu St Nicolai in den Stand der heiligen Ehe eingesegnet worden Johann Jacob Starck der burger u. Schneider allhier Jacob Starck geweßten Schneiders v. burgers in Lantzendorff hinterlaßener Ehelicher Sohn und Jfr. Catharina Sara Braunin weÿl. Joh: Jacob Braun geweßen Schwartzbecken und burgers allhier hinterlaßene Eheliche Tochter [unterzeichnet] Johann Jacob Starck als Hochzeiter, Catharina Saara Braunin als hochzeit. (i 140)

Jean Jacques Starck déclare au Petit Sénat la succession de l’enseignant Chrétien Senger qui logeait chez lui. Le défunt originaire de Lahr en Bade qui n’a laissé que quelques habits a pour héritier son frère.

1773 (16.4.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1459) n° 137
persönlich erschienen Meister Johann Jacob Starck, der Schneider und Burger hieselbst, anzeigend wie daß Christian Sänger, der Informator dahier von Lahr jenseit des Rheins gebürtig, welcher beÿ ihme dem Comparenten logirte, den 31.ten Martii jüngst dieses zeitliche quittiret und einen leiblichen bruder Namens Friedrich Sänger zu bemeltem Lahr wohnhaft, zum Erben ane zeitlichem Gut aber auser der wenigen an seinen Leib gehörig geweßten Kleidung und weisen Gezeug nicht das mindeste hinterlaßen habe, dergestalten daß die Kösten zu deßen Leich gesteuret wurden (…) Straßburg den 16.ten Aprilis Anno 1773.

Catherine Sara Braun meurt en 1787 en délaissant trois enfants. Les experts estiment la maison 1 000 livres. La masse propre aux héritiers s’élève à 295 livres. L’actif du mari et de la communauté est de 1 612 livres, le passif de 3 111 livres.

1787 (23.8.), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1310) n° 235
Inventarium über Weiland Fraun Catharinæ Saræ geborner Braunin, Herrn Johann Jacob Starck des Schneidermeisters und burgers Zu Strasb. im Leben gewester Ehegattin nunmehrige Verlaßenschaft auffgerichtet Anno 1787. (…) nach ihrem d. 13. Junÿ jüngsthien aus dießer welt genommenen tödlichen Hientritt verlaßen hat. (…) So geschehen alh. Zu Straßb. und einer daselbst am Schifleuthstaden gelegenen hernach beschriebenen behaußung auf Donnerstag d. 23. Aug. Anno 1787.
Die Verstorbene Fr. Starckin sel. hat ab intestato zu gleichen Portionen u. Antheilen Si Erben verlaßen, ihre tochter und zween Söhne mit Nahmen 1° Jgfr. Maria Magdalena Starckin so bald 30 Jahr alt, welche unter assistentz ihres Vettern Joh: Jacob Bader des Bs u. Fuhrmanns alh. dieser Inventur abgewartet hat, 2.do Mstr Joh: Jacob Starck, majorennis verheuratheter dreher u. burg. alh. in Person Zugangen und 3° Mstr Friderich Ludwig Starck verehelichter Großjähriger Schneider und Burg. hieselbst auch persönlich gegenwärtig

Vorbericht. Wie der herr Wittiber bei dieser Verlaßenschaffts Inventur berichtete, so seÿen Ihr bede nun Zetrennter Eheleuth nach dem Tenor der Ehebered. 4.ten Punctens, für ohnverändert reservirtes in die Ehe gebrachte haabseligkeiten nicht ordnungsmäßig inventirt worden, die defuncta habe zwar keine Effecten wohl aber in baaren geld 200 fl. in die Ehe gebracht (…)
Eigenthum ane einer Behaußung. Nemlich Ein Behaußung, höflein, bronnen und hoffstatt, mit allen gebäuden, begriffen, Zugehörden, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen alh. Zu Strasb. am Schifleuth staden, ein Seit neben mstr Lux dem Schloßern ander Seit neben Jacob Keck dem Weißbecken hinten auf eben diesen stosend. Welche Behaußung ausser denen darauf haftenden hernach eingetragenen Passiv Capitalien, frei, ledig, eigen und dh. (die Werckmeistere) vermög derselben ad Concept huj. Inv. geliefferter schriftl. Abschatzung de dato 7. Septemb. 1787. æstimirt und angeschlagen worden pro 2000 fl. oder 1000 lb. Wie bede nun Zertrennte Starckische Eheleuth diese behßg wehren der Ehe von H. Lt und Schaffner Joh: Thomas Frölich Käuflichen an sich gebracht, weist Kauf und Verkauf Verschreibung in alh. C. C. Stb. unterm 10. feb. 1766. passirt. Wobeÿ ferner vorhanden I. teutsch. pergam. Gantkfbr. von H. Beguin E. E. Kl. Raths act° eigenth. unterschrieben u. mit ged. Raths Insieg. versehen d.d. 16. Junÿ 1756. So dan Kfbr. in gedachter C.C. Stb. errichtet, datirt d. 6. Decemb. 1745.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der KK. u. Erben ohnv. Vermögens, Kleidung 45, Sa. act. Schuld 50, Sa. Erg. 200, Summa summarum 295 lb
Dießemnach wird auch die Gemein verändert u. theilb. Verl. beschrieben, Sa. haußraths 115, Sa. leerer faß 10, Sa. Silbers 10, Sa. Gold 22, Sa. bhßg. 1000, Sa. act. schulden 453, Summa summarum 1612 lb – Schulden 3111, Theilb. pass. onus 1499 lb
Endl. pass. onus loco der Stall summ 1204 lb
Copia der Eheberedung (…) Johann Jacob Griesbach

Le tailleur Jean Jacques Starck vend la maison au saucissier Geoffroi Schæffauer moyennant 2 950 livres

1788 (3.4.), Chambre des Contrats, vol. 662 f° 137-v
Johann Jacob Starck der schneidermeister
in gegensein Gottfried Schäffauer des bratwurstmachers
eine behausung, höfflein, bronnen und hoffstatt mit allen deroselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Schiffleuthstaden, einseit neben Mr Lux dem schloßer, anderseit neben Jacob Keck dem weißbeck, hinten auff ebendenselben – um 5900 gulden

Fils du garde ducal Antoine Schæffauer de Grossheppach en Wurtemberg, Geoffroi Schæffauer épouse en 1777 Anne Marie Jung, fille de Henri Jung cultivateur à Lauterecken en Palatinat : contrat de mariage, célébration
1777 (2. 8.br), Not. Nenter (Georges Fréd. 6 E 41, 969) n° 187
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Ehrsame und bescheidene Gottfried Schäffauer, der leedige Metzger Von Heppach Würtenbergischer jurisdiction Weil. Antoni Schäffauer, des geweßenen hertzoglichen guarde ehelich erzeugter Sohn, beÿständlich H Josiä Städel des Informatoris und burgers allhier als Hochzeiter ane Einem,
So dann der Ehren: und tugendsame Jgfr. Annä Mariä Jungin, die ledige diestmagd, Weÿl. Heinrich Jung des gewesenen Ackersmanns und Burgers Zu Lauterecken Chur Pfältzischer Jurisdiction ehelich erzeugte Tochter, beÿständlichen H Johannes Käffer des bratwurstmachers und H. Johann Michael Hoffmann, des Holtzlegers, beeder burgere allhier, als hochzeiterin ane dem Andern Theil
Actum Straßburg den 2. Octobris Anno 1777 [unterzeichnet] Gottfried Schöfhauer als hochzeitter, + der hochzeiterin selbst gemachtes handzeichen

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 188-v, n° 10)
Im Jahr Christi 1778 den 9. Mertz morgens nach Elf Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Gottfried Scheffauer, leediger Metzger von Großheppach im Würtembergischen gebürtig, weÿland Antoni Scheffauers geweßenen hertzoglichen Garde-Reuters daselbst und weÿland Mariæ Magdalenæ geborner Martinin hinterlaßener ehelicher Sohn und Jungfer Anna Maria Jungin von Ober-Lauterecken in der Pfaltz gebürtig, weÿland Heinrich Jung geweßenen Ackersmanns und burgers daselbst und weÿland Mariæ Dorotheæ geborner Saumin nachgelaßene eheliche tochter [unterzeichnet] Gottfried Schäfauer als hochzeiter, + Handzeichen der Hochzeiterin (i 1)
Großheppach heute Stadtteil von Weinstadt

1778, VI 370, 11 (Nouveaux bourgeois, 1778-1780), p. 2. Johann Gotfried scheffauer

Jean Geoffroi Schæffauer loue une partie de la maison au saucissier Jean Pflugfelder

1799 (24 therm. 7), Strasbourg 9 (anc. cote 6), Not. Dinckel n° 320
b. Johann Gottfried Schäffauer bratwurstmacher
in gegensein b. Johannes Pflugfelder auch bratwurstmachers
in sein des verlehners am Schiffleutstad. gelgenen behausung N° 33 die Ladenstub auf dem boden, samt dem darin vorfindigen Wursttisch vornen auf die Gaß aus sehend, die Kuchen allda in den hoff aus sehend nebst den zween allda befindlichen eisernen Kunsthafen des Knechts Cammer daselbst das grose holtzhaus im hoff allda nebst dem darneben gelegen unter der hindern steg vorfindigen Schweinställelein, mit dem beding jedoch daß die von denen Schweinen abfallende beßerung ihme Verlehner zu kommen solte, den unterschlagenen Keller die Magd cammer eine Steg hoch in das heckergäßlein aus sehend, ferner eine Wohnstub und Cammer darneben auch Kuchen im zweÿten stock theils in besagtes Gäßlein theils in den hoff aus sehend nebst der dreÿ Stegen hoch darüber vorfindigen schwarz Getüch Cammer, auff 6 nacheinander folgenden jahren anfangend von instehenden 1. vend. 9 anfangend – um einen jährlichen Zinß nemlich 184 fr.
Enregistrement, acp 69 F° 102 du 25 ther. 7

Catherine Marguerite Hetzel épouse de Jean Jacques Starck, fils du précédent propriétaire, meurt en décembre 1810 dans la maison.

1811 (21.5.), Strasbourg 10 (21), Not. Zimmer n° 457, 4957
Inventaire de la succession de Catherine Marguerite Hetzel épouse de Jean Jacques Starck, préposé à la romaine, décédée le 8 décembre 1810
La défunte a délaissé 1. Jean Jacques Starck, ouvrier à la 5° compagnie d’artillerie en garnison à Strasbourg, 2. Jean Daniel Starck, âgé de 19 ans, musicien au 17° régiment d’infanterie légère se trouvant présentement à l’armée d’Espagne, 3. Frédérique Sophie âgée de 15 ans, 4. Charles Théodore, âgé de 13 ans, en présence de Frédéric Schmitt charron subrogé tuteur

au domicile du veuf quay des batteliers n° 33
propres du veuf, remploi 1377 fr, déduire le don matutinal 296 fr, reste 1080 fr
propre des héritiers, garde robe 327 fr, créances 296 fr, remploi 4731 fr, total 5354 fr
communauté, meubles 1543 fr, outils de tourneur 372 fr, bijoux 310 fr, numéraire 5230 fr, total 7456 fr, dettes 6325 fr, reste 1130 fr
Contrat de mariage sous seing privé déposé chez le notaire Schaeff le 1 juillet 1786 – zwischen Johann Jacob Starck dem Kunstdreher, H. Johann Jacob Starck des Schneidermeisters mit Fr. Catharina Sara geb. Braunin ehelich erzeugtem Sohn, der vielehren und tugendgezierten Jfr. Catharina Margaretha Hetzel, H. Johann Jacob Hetzel des gastgebers eines ehrsamen großen Raths alten beÿsitzers mit Fr. Maria Cleve geb. Wolfin erzielter tochter
Codicille (…) geschenen in einer am Schiffleutstaden gelegen mit n° 33 bezeichenten behausung und deren auf dem erste stockwerck befindlichen von der Disponentin besitzenden Wohnstube mit den fenstern auf die gaß aussehend, den 15 messidor VIII, déposé au rang des actes de M° Roessel le 20 avril 1811
Enregistrement, acp 117 f° 51 du 22.5.

Le locataire Jean Joseph Bitschnau meurt en 1811

1811 (24.7.), Strasbourg 11 (11), Not. Thurmann n° 1388
Inventaire de la succession de Jean Joseph Bitschnau, décédé le 19 courant – dressé à à la requête de Geoffroi Schaeffauer, propriétaire de la maison quai des bateliers n° 33 – le défunt a délaissé pour héritiers suivant testament olographe reçu par le soussigné notaire le 3 juillet courant, Jacques Joseph Momy avoué près le Tribunal de Première Instance de cette ville administrateur légal des biens de ses enfants mineurs 1. François Joseph Félix, 2. Catherine Marguerite, 3. Marie Catherine Pauline, 4. Catherine Frédérique Camille, 5. Louis Joseph Eugène, 6. Catherine Marie Anne Laure, 7. Catherine Joséphine Georgette Adèle, 8. Catherine Marie Françoise Valérie, 9. Joseph Antoine Hyppolite
dans la chambre ayant vue par deux croisées sur le quai des bateliers au second étage de la maison du Sr Geoffroi Schaeffauer propriétaire de la maison quai des bateliers n° 33
meubles dans la première chambre, chambre à coucher à côté de la première pièce, au corridor, chambre à linge sale, 4041 fr
Enregistrement, acp 117 f° 152-v du 3.8.

Geoffroi Schæffauer cède à son voisin Jean Michel Otto une partie de son terrain arrière (hangar ou chantier).

1818 (28.7.), Strasbourg 12 (73), Not. Wengler n° 10.958
Geofroi Schaefauer ci devant charcutier demeurant à Strasbourg quai des Bateliers n° 33
à Jean Michel Otto, brasseur demeurant quai des Bateliers n° 28
une portion de la longueur ci après déterminée du hangard ou du chantier qui dépend de la maison dudit Sr Schaefauer quai des Bateliers n° 33 et qui tient d’un côté à ladite maison et des trois autres côtés à l’acquéreur. La portion vendue est à prendre depuis le point où ledit hangard rencontre et touche la brasserie du Sr Otto qui est à droite en partant de la maison du Sr Schaefauer jusqu’à l’extrémité la plus éloignée de cette maison et ce dans toute la longueur dudit hangard avec la portion des deux murs latéraux qui l’enferment du toit sur lequel cette portion est batie et le mur d’extrémité contre le Sr Otto. La ligne séparative sera tirée parallèlement aux murs d’extrémité et la muraille de cloture dont il sera ci après parlé sera construite sur cette ligne moitié du côté du vendeur et moitié du côté de l’acquéreur
Ce hangard dépend de l’acquisition sur Jacques Starck à la Chambre des contrats de cette ville le 3 avril 1788
A charge par l’acquéreur de souffrir le conduit des eaux qui arrivent de la maison du vendeur, de la curer et nettoyer entretenir et réparer dans toute la longueur de la portion vendue, d’élever à ses frais un mur séparatif de la portion vendue d’avec celle réservée au Sr Schaefauer lequel mur sera néanmoins mitoyen. Et de pouvoir demander de passage au Sr Schaefauer pour arriver dans la portion vendue étant convenu que l’acquéreur ouvrira la porte de son côté – les charges évaluées à 20 fr en capital 100 francs
Enregistrement, acp 139 F° 181-v du 1.8.

Geoffroi Schæffauer et Anne Marie Jung vendent la maison au peignier Georges Albert Baumann et à Marie Madeleine Reiber

1819 (15.3.), Strasbourg 8 (26), Not. Roessel n° 6298
Geoffoi Schaeffauer, saucissier, et Anne Marie Jung
à Georges Albert Baumann, peignier, et Marie Madeleine Reiber
une maison avec cour et dépendances située à Strasbourg quai des bateliers n° 33 d’un côté le Sr Keck boulanger, d’autre le Sr Studel chandelier, derrière sur le cabaret au Canard – acquis de Jean Jacques Starck, menuisier, à la ci devant Chambre des Contrats de cette ville le 3 avril 1788 – moyennant 8000 francs
Enregistrement, acp 142 F° 82 du 16.3.

Originaire de Landau, Georges Albert Baumann épouse en 1802 Marie Madeleine Reiber, fille de cordier
1802 (26 fruct. 10), Strasbourg 4 (33), Not. Roessel n° 742
Eheberedung – burger Georg Albert Baumann, der ledige majorenne Kammacher von Landau gebürtig, b. Johann Martin Baumann auch kammachers zu Landau mit weÿl. Salome Keller erzeugter Sohn
bürgerin Maria Magdalena Raeuber weÿl. b. Samuel Raeuber, seÿlers mit burgerin Salome Kohler erzielte tochter
Enregistrement, acp 85 F° 101-v du 26 fruct. 10

Marie Madeleine Reiber meurt en 1824 en délaissant cinq enfants.

1825 (26.3.), Strasbourg 8 (39), Me G. Grimmer n° 502
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Reiber, épouse de Georges Albert Baumann, peignier, décédée le 1 novembre dernier – à la requête de 1. Georges Albert Baumann, peignier,, le veuf tant en son nom qu’en qualité de père et tuteur légal de Jacques Jonathan, Georges Albert et Jean Michel les Baumann, 2. Marie Madeleine Baumann, majeure, 3. Salomé Caroline Baumann épouse de Louis Leblois, bottier – en présence d’Antoine Joseph Bergmann, potier d’étain, subrogé tuteur – contrat de mariage reçu par M° Roessel le 26 fructidor 10 – dans une maison quai des Bateliers n° 33

communauté, meubles, dans une chambre au premier donnant sur le devant, dans une chambre à côté, dans une chambre à côté de l’attelier sur le derrière, dans la cuisine, dans la cave, dans une chambre à côté de celle près de l’attelier, 883 fr
immeuble, une maison avec cour et dépendances sise en cette ville quai des Bateliers n° 33 d’un côté le Sr Studel fabricant de chandelles, derrière le cabaret au Canard – estimée 5000 fr, acquise pendant la communauté de Geoffroi Schaeffauer, saucissier, et Anne Marie Jung suivant acte reçu par Roessel notaire à Strasbourg le 15 mars 1819 transcrit au bureau des hypothèques volume 116 n° 32, ledit Schaeffauer l’avait acquise de Jean Jacques Starck, menuisier, suivant acte passé à la cidevant Chambre des Contrats de cette ville le 3 avril 1788
garde robe 50 fr, reprises 395 fr, ensemble 5883 fr – passif 6700 fr
propres de la veuve 395 fr, du veuf 810 fr
Enregistrement, acp 172 F° 142-v du 2.4.

Les enfants et héritiers de Georges Albert Baumann exposent la maison aux enchères puis l’en retirent.

1839 (28.11.), Strasbourg 8 (anc. cote 68), Me Zeyssolff n° 149
Retrait – Cahier des charges n° 125 du 30 octobre – 1. Jacques Jonathan Baumann, peignier, et Sophie Braun, Jean Michel Baumann, peignier, et Wilhelmine Schmidt, Salomé Catherine Baumann épouse de Louis Leblois, bottier, 4. Georges Albert Baumann, peignier, célibataire, 5. Marie Madeleine Baumann, majeure sans état
Désignation de l’immeuble, une maison avec cour, puits, caves voutées, bâtiment de derrière, appartenances et dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 33 d’un côté Georges Sandmann, d’autre Daniel Keck, derrière Mde veuve Thomas et M Otto
Etablissement de la propriété, recueilli dans la succession de leurs père et mère Georges Albert Baumann, peignier, et Marie Madeleine Reiber, lesquels en ont fait acquisition de Geoffroi Schaeffauer, saucissier, et d’Anne Marie Jung, suivant acte reçu par Roessel notaire à Strasbourg le15 mars 1819. Ledit Schaeffauer l’avait acquis de Jean Jacques Storck, menuisier, par acte passé à la cidevant Chambre des contrats le 3 avril 1788 – Dans cette vente seront compris 11 fourneaux dont 3 en fayence et 8 en fonte avec tuyaux et pierres. Mise à prix 12.000 francs, enchéri 13.500 francs
Enregistrement, acp 273 F° 62 du 712.

Madeleine Baumann provoque la licitation de la maison et s’en rend propriétaire

1840 (28.3.), Strasbourg 11 (32), Me Keller n° 917
Madeleine Baumann, majeure (déclare) que par exploit du Sr Kebourg, huissier en cette ville du 26 mars courant elle a fait donner sommation à 1. Caroline, 2. Jacques, 3. Georges, 4. Michel Baumann ses frères et sœurs ladite & ses cohéritiers héritiers pour un cinquième de Georges Albert Baumann, peignier, et Marie Madeleine Reiber
sur quoi sont comparus 1. Jacques Baumann, fabricant de peignes, 2. Georges Baumann, aussi fabricant, 3. Nicolas Baumann, aussi fabricant, 4. Caroline Baumann femme de Louis Leblois, bottier, lesquels ont dit n’avoir rien à opposer au jugement du 4 mars dernier, ledit Leblois stipulant pour Marie Madeleine Baumann, majeure à Strasbourg sa belle sœur
à Madeleine Baumann
les parts et portions faisant quatre 5° qui leur competent en qualité d’héritiers partiaires de leur père et mère en une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 33 consistant en un bâtiment de devant, bâtiments latéraux & de derrière, cour, aisances et dépendances, d’un côté le Sr Keck boulanger, d’autre le Sr Sandmann, devant le quai des Bateliersn derrière le Sr Thomas – de la succession de de leurs père et mère, acquis de Geoffroi Schaeffauer et Marie Madeleine Jung par acte passe devant M° Roessel notaire à Strasbourg le 15 mars 1818 transcrit au bureau des hypothèques de cette ville volume 116 n° 32 – moyennant 13.688 francs la totalité
Enregistrement, acp 277 f° 15 du 2.4

Marie Madeleine Baumann hypothèque la maison au profit de Salomé Barthel

1847 (21.6.), Strasbourg 4 (102), Not. Lauth n° 2658
Obligation du 21 Juin 1847 – A comparu Delle Marie Madeleine Baumann, célibataire majeure, sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg, laquelle reconnaît devoir bien et légitimement
à Delle Salomé Barthel, majeure, sans état demeurant et domiciliée en la même ville, la somme principale de 2000 francs
hypothèque, Une Maison consistant en un bâtiment de devant, bâtiments latéraux, bâtiment de derrière, cour, droits, aisances, & dépendances située à Strasbourg quai des bateliers N° 33 le tout comporte par un côté par le Sr Keck boulanger, de l’autre part le Sr Sandmann et par derrière la propriété du Sr Thomas. La débitrice déclare que cet immeuble provient des successions de ses père & mère dont elle était héritière pour un cinquième & que la propriété de l’entier lui a été reconnue par un jugement du tribunal civil de Strasbourg en date du 4 mars 1840.. Elle déclare que cet immeuble est frappé de plusieurs hypothèques montant ensemble à 14.800 francs

Marie Madeleine Baumann meurt célibataire en 1864 au Faubourg de Pierre
Décès, Strasbourg (n° 533) Acte de décès. Le premier mars 1864 (…) ont comparu Jacques Jonathan Baumann, âge de 57 ans, fabricant de peignes, frère de la défunte, domicilié à Strasbourg et Jacques Schenckel, âgé de 60 ans, tailleur, voisin de la défunte, domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Marie Madeleine Baumann, âgée de 60 ans, née à Strasbourg, sans état, non mariée, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Georges Albert Baumann, fabricant de peignes, et de feu Marie Madeleine Reiber, est décédée le premier mars 1864 à trois heures du matin en la maison faubourg de Pierre 3 [in margine :] Pneumonie (i 2)

Registre de population 600 MW 213. Quai des Bateliers n° 33, p 253 (i 96)
Baumann, Madeleine, 1803, Strasbourg, Propriétaire, célibataire, (auparavant) derrière les murs N° 14, (entrée le) 10 mai 1819

Les créanciers de Marie Madeleine Baumann font saisir la maison qui est vendue à la barre du tribunal civil. Salomé Barthel s’en rend propriétaire.

1849 (2. 9.br), Hypothèque de Strasbourg, Transcription reg. 494 (2718) n° 13, Tribunal civil
Cejourd’hui deux novembre 1849 a été présenté en ce bureau pour être transcrit l’acte de mutation dont la teneur suit.
République française, au nom du peuple français, le tribunal civil de première instance de l’arrondissement de Strasbourg département du bas Rhin séant en cette ville au palais de Justice a rendu le jugement d’adjudication ci après.
Cahier des charges de la vente par expropriation forcée poursuivie à la requête de Jean Jacques Lauth père, marchand Chapelier domicilié à Strasbourg contre demoiselle Marie Madeleine Baumann célibataire sans état domiciliée en cette ville (…) comme étant aux droits du sieur Louis Hager garde du Monument de Turenne à Saasbach grand duché de Bade y demeurant et de dame Françoise Zerr veuve de feu Aloyse Wernert vivant boulanger à Molsheim, des deux en qualité de seuls héritiers de feu demoiselle Marie Angélique Louise Hager, vivant rentière audit Saasbach, est créancier de demoiselle Marie Madeleine Baumann célibataire sans état demeurant et domiciliée à Strasbourg, de la somme principale de 5000 francs en vertu d’une obligation passée devant M° Keller et son collègue notaire à Strasbourg le 28 mars 1840 (…) ladite débitrice n’ayant pas satisfait à ce commandement ledit sieur Lauth créancier a fait saisir sur elle l’immeuble ci après désigné par procès verbal dudit huissier [Fries] en date du 8 mars 1849 (…)
(Salomé Barthel)
Désignation de l’immeuble saisi. Une Maison située à Strasbourg quai des bateliers n° 33, consistant en un bâtiment de devant, bâtiments latéraux et de derrière leurs aisances et dépendances d’un côté le sieur Keck boulanger, de l’autre le sieur Sandmann par devant le quai des bateliers par derrière la propriété du sieur Thomas, ledit immeuble situé comme dit dans la Ville de Strasbourg canton est arrondissement de Strasbourg, département du bas Rhin est occupé en totalité par ladite partie saisie et par des locataires. Charges et conditions (…) Mise à prix, le poursuivant enchérit ledit Immeuble pour servir de première mise à la somme de 5000 francs
(f° 33) Remise d’adjudication. L’an 1849 le 22 juin (…)
(f° 33) Remise d’adjudication. L’an 1849 le 17 août (…) attendu qu’il est justifié que la partie saisie est en instance et a un espoir fondé d’être autorisée à former une demande de conversion de la saisie en vente volontaire à l’effet de favoriser la libération envers les créanciers
(f° 33) Adjudication. L’an 1849 le 12 octobre à l’audience publique des criées de la chambre des vacations du tribunal civil de première instance (…) à M° Lederlin avoué pour la comme de 16.000 francs
(f° 34-v) Déclaration de command. L’an 1849 le 12 octobre au greffe du tribunal civil de première instance séant à Strasbourg est comparu M° Lederlin, avoué près ce siège, lequel a déclaré avoir enchéri pour et au nom de demoiselle Salomé Barthel célibataire majeure sans état domiciliée à Strasbourg (…) enregistré à Strasbourg le 29 octobre 1849 folio 172 case 6°

Salomé Barthel hypothèque la maison au profit de Marguerite Magnus, veuve du maître charpentier Louis Henri Perrin

1850 (6.5.), Strasbourg 10 (116), Not. Zimmer n° 8403
Obligation et subrogation, 6 mai 1850 – A comparu Dlle Salomé Barthel, majeure, sans état, demeurant et domiciliée à Strasbourg, laquelle reconnaît par ces présentes devoir bien et légitimement
à Mad° Marguerite Magnus, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M Louis Henri Perrin, vivant maître charpentier en ladite ville, la somme de 11.000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 33, composée d’un bâtiment de devant, bâtimens latéraux et de derrière, cour, aisances et dépendances donnant d’un côté au Sr Keck boulanger, de l’autre au Sr Sandmann par devant le quai des bateliers et par derrière la propriété du Sr Thomas. La Dlle Barthel est devenue propriétaire de cette maison aux termes d’un jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 12 octobre 1849 et d’une déclaration de command du même jour, le tout enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 novembre suivant vol. 494 N° 13 et inscription d’office du même jour vol. 514 N° 222. Cette adjudication a eu lieu par voie d’expropriation forcée poursuivie contre Dlle même Madeleine Baumann, célibataire demeurant à Strasbourg moyennant le prix de 16.000 francs. Suivant procès verbal d’ordre ouvert au greffe dudit tribunal (…). La débitrice déclare sous les peines de la loi qu’elle a dit bien connaître que ledit immeuble est franc et quitte de tous privilège, dette, rentes & hypothèque à l’exception de ladite somme de 15.442 francs

Salomé Barthel meurt célibataire en 1861, locataire de la maison dont elle a été propriétaire
1861 (5.8.), Strasbourg 9 (122), Not. Becker n° 9143
Inventaire après le décès de Mademoiselle Salomée Barthel en son vivant rentière & ancienne demoiselle de magasin de Madame Veuve Pramberger de Strasbourg où elle était domiciliée, ladite demoiselle décédée à Rothau le 15 juin 1861.
L’An 1861 le 5 août à huit heures de l’après-midi, à la requête de Mademoiselle Louise Gambs, majeure, sans état, demeurant à Strasbourg, Mademoiselle Gambs agissant en qualité de légataire universelle de Mad.lle Salomée Barthel sa cousine au 5° degré, en son vivant rentière & ancienne demoiselle de magasin chez Mad° Veuve Pramberger de Strasbourg, où ladite Demlle demeurait, aux termes du testament public de cette dernière reçu par M° Cament Notaire à Labroque, Canton de Schirmeck en présence de quatre témoins le 11 juin 1861 enregistré (…)
dans le logement que la défunte occupait à titre de locataire dans une maison sise à Strasbourg quai des bateliers n° 16 étant observé qie la dlle Barthel est décédée à Rothau où elle se trouvait accidentellement le 15 juin 1861
Une pièce qui est une expédition du testament ci-dessus mentionné dont il résulte qu’outre le legs universel fait au profit de Madlle Gambs la défunte a légué à titre particulier les sommes ci-apràs énoncées (…) total 4900
acp 501 (3 Q 30 216) f° 45 du 14.8. (succession déclarée le 14 9.bre 1861) Il dépend de ladite succession 1) un mobilier estimé à 763, 2) une obligation du Chemin de fer de l’est, 4) créances 6000, 5) arrérage d’une rente viagère 45

Décès, Rothau (n° 60)
L’an 1861 le 15° jour du mois de juin à dix heures du matin (…) sont comparus les Sieurs Jean Jacques Sébastien Gambs âgé de 66 ans rentier domicilié à Strasbourg, cousin par alliance de la décédée nommée ci après & Gustave Steinheil âgé de 41 ans, Maire et manufacturier domicilié à Rothau, ami de la décédée, lesquels nous ont déclaré que ce matin à deux heures Catherine Salomé Barthel âgée de 38 ans, célibataire née à Strasbourg fille légitime des défunts Geoffroi Barthel & de Salomé Roederer est décédée au domicile du dernier déclarant en cette commune (i 20)

Salomé Barthel vend la maison au boulanger Jean Jacques Lœschmeyer et à sa femme Marie Caroline Hoffherr

1853 (20.6.), Strasbourg 10 (124), Not. Zimmer n° 10.112
A comparu Dlle Salomé Barthel, sans état, en jouissance de ses droits, demeurant et domiciliée à Strasbourg (vend)
à Mr. Jean Jacques Loeschmeyer, boulanger, et à dame Marie Caroline Hoffherr, son épouse qu’il autorise à l’effet des présentes, les deux demeurant et domiciliés à Strasbourg, acquéreurs solidaires
Désignation, une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 33, composée d’un bâtiment de devant, bâtimens latéraux et de derrière, cour, aisances et dépendances donnant d’un côté au Sr Keck boulanger, de l’autre au Sr Sandmann, par devant le quai des bateliers et par derrière la propriété du Sr Thomas. Cette maison est vendue telle et en l’état où elle se trouve actuellement (…) y compris onze poêles, dont deux en fayence et neuf en fonte avec leurs luyaux et pierres, plus un chaudron à lessive et toutes les double fenêtres se trouvant appartenir à ladite maison.
Etablissement de la propriété. La Dlle Barthel est devenue propriétaire de cette maison aux termes d’un jugement d’adjudication rendu au tribunal civil de première instance séant à Strasbourg le 12 octobre 1849 et d’une déclaration de command du même jour, le tout enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 2 novembre suivant volume 494 N° 13 avec inscription d’office du même jour volume 514 N° 222. Cette adjudication a eu lieu par voie d’expropriation forcée poursuivie contre Dlle même Madeleine Baumann, célibataire demeurant à Strasbourg moyennant le prix de 16.000 francs. Suivant procès verbal d’ordre ouvert au greffe dudit tribunal (…). Etat hypothécaire. Mlle Barthel certifie sous les peines de droit que l’immeuble présentement vendu lui appartient encore en toute propriété et qu’il n’est grevé d’aucune dette, rente, privilège ou hypothèque à l’exception de la somme de 11.000 francs due à Mde veuve Perrin (…) 2) de celle de 1800 francs due à Mde veuve Kammerer (…) – Prix, 19.000 francs
acp 420 (3 Q 30 135) f° 52-v du 21.6.

Le boulanger Jean Jacques Lœschmeyer épouse en 1826 Marie Caroline Hoffherr
1826 (29.12.), Strasbourg 8 (43), M° G. Grimmer n° 1466,
Contrat de mariage – Jean Jacques Loeschmayer boulanger fils de feu Jean Jacques Loeschmayer, boulanger, et de feu Marie Madeleine Rockenbach
Marie Caroline Hoffherr, fille de feu Jean Michel Hoffherr, boulanger, et de Marie Madeleine Bauer
Enregistrement, acp 182 F° 8 du 3.1. – communauté d’acquets partageable par moitié

Jean Jacques Lœschmeyer meurt en 1860 en délaissant pour héritières ses deux sœurs. L’inventaire est dressé dans la maison qu’il a vendue l’année précédente.
1860 (24.7.), Strasbourg 10 (142), Not. Zimmer (Louis Frédéric) n° 13.620
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jean Jacques Loeschmeyer et Marie Caroline Hoffherr sa veuve et de la succession du Sr Loeschmeyer
L’an 1860 le 24 juillet à deux heures de relevée, à la requête de 1) Mad. Marie Caroline Hoffherr, demeurant et domiciliée à Strasbourg, veuve de M. Jean Jacques Loeschmeyer, en son vivant ancien boulanger en la même ville, agissant à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts & partageable par moitié qui a existé entre elle & feu son mari & comme usufruitière de la succession de ce dernier, aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Louis Léopold Guillaume Grimmer, notaire à Strasbourg le 29 décembre 1826, 2) Mad. Dorothée Loeschmeyer, demeurant et domiciliéé à Strasbourg, veuve de M. Philippe Jacques Grimmeisen en son vivant brasseur au même lieu, 3) Et Mad. Caroline Loeschmeyer épouse dûment autorisée de M Georges Seemann, fondeur, ci présent les deux demeurant et domiciliés à la Robertsau banlieue de Strasbourg. Les dites Dames Grimmeisen et Seemann habiles à se dire et porter seules et uniques héritières chacune pour moitié du dit Jean Jacques Loeschmeyer leur frère consanguin décédé à Strasbourg le 12 juin 1860. La D° Grimmeisen est née du mariage en premières noces du Sr Jean Jacques Loeschmeyer père du défunt, en son vivant boulanger à Strasbourg avec De Dorothée Rockenbach, le défunt Sr Loeschmeyer est né du second mariage du dit Sr Jean Jacques Loeschmeyer avec D° Marie Madeleine Rockenbach & la D° Seemann est née du mariage en troisièmes noces du même Sr Jean Jacques Loeschmeyer avec D° Anne Marie Helck, leurs père et mères défunts
dressé en la maison mortuaire quai des bateliers N° 16

acp 490 (3 Q 30 205) f° 43 du 26.7. (succession déclarée le 3 Xbre 1860) Communauté, mobilier estimé à 1863, argent 90
Succession, garde robe estimée à 399
acp 490 (3 Q 30 205) f° 96-v du 17.8. (vacation du 14 août) Communauté, argent comptant 90, créances et intérêts 19.501, livret de la caisse d’épargne 219, intérêts des créances 128
Reprises 1) de la veuve 4824, du défunt 11.881
Succession, garde robe 399, reprises 11.881, bénéfice de la communauté 2407, créances 8100, passif 1473

Jean Jacques Lœschmeyer et Marie Caroline Hoffherr vendent la maison au marchand de poissons Jacques Lœckher et à sa femme Catherine Fleck

1859 (12. Xbr), M° Noetinger
Vente par Jean Jacques Loeschmeyer, propriétaire, ancien boulanger, et Marie Caroline Hoffherr sa femme à Strasbourg
à Jacques Loeckher, marchand de poissons, et Catherine Fleck sa femme à Strasbourg
une Maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 16 moyennant 20.000 francs (dont 200 francs payés)
acp 483 (3 Q 30 198) f° 99 du 19. Xbr

Jacques Lœckher meurt en 1984 en délaissant un fils

1864 (31.5.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Jacques Loeckher, Marchand de gibier, & Catherine Fleck, sa femme à Strasbourg et de la succession du dit Sr Loeckher décédé le 13 mars 1864, dressé à la requête de la veuve agissant comme commune en biens à défaut de contrat de mariage, 2) comme donataire de la quotité disponible suivant acte reçu Noetinger Nre le 17 février 1858 et comme mère et tutrice l’Ignace Jacques Auguste Loecker
acp 533 (3 Q 30 248) f° 55 du 8.6. (succession déclarée le 3 août 1864) Communauté, mobilier 1376, loyers 770, extances 620
Une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers N° 33
masse passive 3930
Succession, garde robe 99

Originaire de Saverne, Jacques Lœckher a épousé Catherine Fleck, originaire de Niderhausen en Bade. Son beau-frère Joseph Fleck déclare le décès.
Décès, Strasbourg (n° 605)
Acte de décès. Le 14 mars 1864 (…) ont comparu Joseph Fleck, âgé de 29 ans, boucher, beau-frère du défunt, domicilié à Strasbourg et Joseph Kessler, âgé de 25 ans, cordonnier, voisin du défunt, domicilié à Strasbourg, lesquels nous ont déclaré que Jacques Loeckher, âgé de 49 ans, né à Saverne (Bas-Rhin), marchand de gibier, époux de Catherine Fleck, domicilié à Strasbourg, fils de feu Ignace Loeckher, marchand de vins et de feu Madeleine Huber, est décédé le 13 mars 1864 à 11 heures du soir en la maison quai des bateliers 16 [in margine :] Mal: du cœur (i 21)

Registre de population, 600 MW 303 -Quai des Bateliers 16 (i 133)
Loeckler, Jacques, Saverne le 31 mars 15, h. m., March. de poisson (et de gibier), catholique, Français, (à Str. depuis) 54 – décédé le 13. Mars 1864
Id. née Fleck, Catherine, Niederhausen le 29. 9.bre 29, f. m., sa femme, Catholique, Badoise, (à Str. depuis) 43
id. Ignace Jacques Auguste, Strasbourg le 15 avril 58, g., son fils
(Ziehl) Siehm, Daniel, Freystedt, 10 février 32, g. domestique, protest. Badois, (à Str. depuis) 1855, carte de sûreté 1938/2248, Ant. rue du finckwiller 13
Schaeffer, Madeleine, Saverne, parente à Coucher, Cath., Franç. (à Str. depuis) 1854 – voir femme Fleck
Quai des Bateliers 41 (10), délogement 1856
id. 16

1864, M° Noetinger
17 février 1858 – Donation entre vifs par Jacques Lockher, Md de poissons à Strasbourg
à Catherine Fleck sa femme
de l’universalité de sa succession
Décès du 13 mars 1864
acp 530 (3 Q 30 245) f° 100 du 16.3.

Le tuteur du fils de Jacques Lœckher loue la maison au marchand de gibier Joseph Fleck, associé de la veuve Lœckher

1867 (9.12.), M° Noetinger
Bail – Charles Emile Wiedmer, marchand de volailles à Strasbourg, en qualité de tuteur d’tuteur d’Ignace Auguste Jacques Loeckher, mineur à Strasbourg
à Joseph Fleck, marchand de gibier à Strasbourg
d’une maison sise à Strasbourg quai des bateliers N° 16 moyennant un loyer de 1150 francs
Le preneur est tenu de faire curer le puits, les frias d’abonnement du balayage
acp 568 (3 Q 30 283) f° 54 du 17.12.

Charles Pfister est inscrit au cadastre comme propriétaire à partir de 1892. Natif de la Robertsau, le fabricant de chandelles Charles Pfister épouse en 1869 Sophie Amélie Letterlé

Mariage, Strasbourg (n° 434)
Du 24° jour du mois de juillet l’an 1869 à dix heures du matin. Acte de mariage de Charles Pfister, majeur d’ans, né en légitime mariage le 15 août 1838 à la Robertsau, banlieue de Strasbourg, domicilié à Strasbourg, fabricant de chandelles, fils de feu Louis Pfister, journalier décédé à Strasbourg le18 février 1857 et de feu Elisabeth Fritsch décédée à Strasbourg le 6 octobre 1854, et de Sophie Amélie Letterlé, majeure d’ans, née en légitime mariage le 22 septembre 1837 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille d’Auguste Letterlé, cordonnier, et de Marie Barbe Grundmann, conjoints domiciliés à Strasbourg, ci présents et consentants (…) il n’a pas été fait de contrat de mariage (signé) Pfister, Letterlé ‘i 29)

Alors marchand d’articles de pêche, il se remarie en 1886 avec Françoise Huber, originaire de Dalhunden, près de Fort-Louis
Mariage, Strasbourg (n° 528) Straßburg am 26. August 1886. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Fischerei-Artikel-Händler Carl Pfister, katholischer Religion, geboren den 25. August des Jahres 1836 zu Straßburg, Christoph zu Straßburg, Wittwer von Sophie Amalia Letterlé, gestorben zu Straßburg den 30. Januar 1885, Sohn der verstorbenen Eheleute Ludwig Pfister, Tagner, und Elisabeth Fritsch, zuletzt wohnhaft zu Straßburg, 2. Francisca Huber, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren den 28. September 1857 zu Dalhunden (Unter-Elsaß), wohnhaft zu Dalhunden, eheliche Tochter des verstorbenen Ackerers Jacob Huber, wohnhaft zuletzt zu Dalhunden und der Marie Anne Halter, ohne Beruf, wohnhaft zu Dalhunden



Gabriel Neher, cordonnier, et (1594) Marie Schweickart, veuve de Boucart Haubenstein, (1597) Anne Spetter, veuve de Matthias Treser, puis (1610) Barbe Boss, veuve de Thomas Scheucher – luthériens


Originaire de Bludenz en Tyrol, Gabriel Neher achète le droit de bourgeoisie le 25 février 1594 et épouse en avril suivant Marie Schweickhard, veuve de Boucart Haubenstein, de Horb en Wurtemberg. Il se remarie en 1597 avec Anne Spetter, veuve du cordonnier Matthias Treser, puis en 1610 avec Barbe Boss, veuve du marchand Thomas Scheucher.
Après avoir eu un accident, Gabriel Neher est autorisé en 1623 à continuer son métier en engageant un employé. Il déshérite autant qu’il le peut en 1629 son fils qui se retourne contre lui sous l’influence de sa belle-mère mais révoque ces dispositions en 1642. Assisté de son fils Gabriel, il passe le 4 juin 1642 avec son gendre Laurent Voltz et sa fille Marthe un contrat par lequel ils lui assurent le logement.

Maison en propriété
1657, à la Grande Boucherie (VI 239, actuel n° 2)

Enfant de Marie Schweickart

  • Eve (citée en 1610)

Enfants d’Anne Spetter

  • Marthe, épouse (1623) le cordonnier Laurent Voltz
  • Gabriel, cordonnier, et (1625) Anne Marie Steininger


Jean Charles Spielmann signe le contrat de mariage à la place de Gabriel Neher qui ne sait pas écrire – Ich Carle Spielman Vnderschrieb Inn namen Gabriel Nehers deß Hochzeitters, welcher schreibens nicht berichtet. So dann für mich selbst als ein beistandt (AMS cote 58 Not 54, n° 360)


Gabriel Neher achète le droit de bourgeoisie le 25 février 1594, assisté du cordonnier André Dollenkopff

1594, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 581
Gabriel Näherr Vonn Bluditz, ein Schuohmacher, khaufft mit beÿstandt Andreß dollenkhopff deß Schuohmachers daß burgerrecht vnndt will Zu den Schuohmachern diennen Actum den 25.t Februarÿ 94.

Originaire de Bludenz en Tyrol, Gabriel Neher épouse en avril 1594 Marie Schweickhard, veuve de Boucart Haubenstein, habitant de Horb (en Wurtemberg)

Mariage, Saint-Nicolas (luth. f° 29 n° 14)
1594, den 22. Aprilis. Mit diesen sind ehelich eingesegnet word. Gabriel Neher von Bluditz in Tyrol ein Schumacher, vnd Maria Schweickhardin weiland Burckart Haubensteins seligen Zu Horb nachgelaßene Wittwe (i 34)

Gabriel Neher se remarie en 1597 avec Anne, veuve du cordonnier Matthias Treser

Mariage, cathédrale (luth. p. 20)
1597. Dominica 8 post Trinitatis den 17. Iulÿ. Gabriel Neher der schumacher und Anna Matthies Dreser des schumachers nachgelassene witwe, eingesegnet den 25. Iulÿ (i 13)

Originaire de Stuttgart, Matthias Treser épouse en 1578 Madeleine, veuve de Materne Witland, puis en 1581 Anne, fille du boucher Jean Spetter.
Mariage, cathédrale (luth. p. 287)
1578. Sontag den 16 Jener. Mattheß Dreeser von Stutgart ein Schumach. Magdalena Matern Witlandt deß hinderlas: witwe wonet in Münst. gass (i 146)

Mariage, cathédrale (luth. p. 48)
1581. Dnicâ 1. post Trinitatis. Mattheus Dreser der Schuchmacher, vnd Anna Hansen Spetters des Metzgers Zu Stuttgart nachgelaßene tochter. Eingesegnet zinstags den 6.ten Junÿ (i 27)

Gabriel Neher et sa femme Anne Spetter font en 1604 un codicille dans leur maison face à la Grande Boucherie, appelée À la botte dorée (zum guldin Stüffel). La femme fait un legs à ses deux enfants Marthe et Gabriel qu’elle a eus avec son mari et à Eve Neher, issue du précédent mariage de son mari avec Marie Schweickhart.

1604, Not. Strintz (Daniel, Protocole 58 not 61, I) fol.15
Codicill, Meÿster Gabriel Nehers Schuemachers vnnd frauwen Annæ Spötterin beder Ehegemächtt
1604 (…) Persönlich erschÿnen seindt der Erenhafft Meÿster Gabriel Näher Schumacher vnd die Erbar frauw Anna Spötterin beede Ehegemächt vnd burgere Zu Straßburg, beede gesundeß gendeß vnd standeß leibß (…) sagten vnd gebenn Zuuerstehn, Wie daß sie nuhn In dem sübenden Jar mitt einander ehelich gelebet Inn solcher Zeÿtt Zweÿ Kinder mitteinand. erzielet so noch Inn lebenn (…)
Zum dritten So prælegirt vnd vermacht Anna Spötterin die Codicilliererin Insonderheit Ihren beeden Kindern Mitt Nahmen Martha vnd Gabriel so sie mitt Gabriel Näher Ihrem Jetzigen haußwürth ehelich erzielet hatt, vnnd Allen deren so sie ferners mitt Ihme erzielen würdt oder möchte Allen In gemein 100 guld. (…) Vnnd dann ferners prælegirt sie Eva Näherin Ihrer stieffdochter aber Ihreß Jetzigen Haußwürth vorgemelt mit Maria Schweickhartin seiner erstenn haußfrauwen ehelichen erzieltten tochter (…)
Vnnd seindt hievor geschribene ding Zugangen vnd beschehen In der löblichenn freÿen Reichßstatt Straßburg In Ihres beeder Codicillirender ehegemächtt bewonend. behausung Zum guldnin stüffel genant, gegen der Neuwen Metzig über gelegen Inn die oberen stuben vff die gassen sehendt – Daniel Strintz

Anne Spetter meurt en délaissant deux filles (Félicité et Susanne) de son premier mariage avec Matthias Treser et deux enfants (Marthe et Gabriel) issus du veuf. Une somme de 350 livres a été réglée pendant la communauté sur le prix d’achat de la maison. La masse propre au veuf est de 247 livres, celle propre aux héritiers de 362 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 051 livres, le passif à 929 livres.

1610 (7. Maÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 5) (n° 177)
Inventarium Aller haab v. Nahrung so weilandt die erbar frauw Anna Spötterin Meister Gabriel Nehers deß schumachers burgers Zu Straßburg geweßene eheliche haußfr. selige nach Ihrem tödlichen hinscheÿd. hind. Ihro verlaßen, so vff erfordern v. begehren deß ehrsamen hanß schneiders schumachers burgers Zu Straßburg Alß geschwornen vogts Foelicitæ vnd Susannæ Treserin Ihre d. Verstorbenen frawen seeligen Inn erster ehe mit weÿland Mathis träsers dem schmacher Ihrem ersten hauß würth ehelich erzeugter döchter, so Alle beÿde gegenwertig, mit beÿstand der Ehrenvest fürgeacht. wolgelerten H. Johann Süppelß handelßmans vnd Herrn Johann Friderich Guld. Notarÿ Immatriculati, Sodann Meister Andreß dollenkopffs schumachers auch burgers Zu Straßburg als geschwornen Vogts Marthan vnd Gabriel beed. d. fr. seelig. In letster ehe mit nachgemelt Ihrem Jetz hind.laßenen wittwer ehelich erzeugte Kind. v. also Aller Vier ihrer ab intestato nachgelaßener Erben, durch Meister Gabriel Neher des Wittwer geäugt gezeigt (…) Montags d. 7. Maÿ 1610.

Nachdem auch das heüraths Concept so Zum originali wie auch d. vß* codicill fürgelegt word. (…)
Ergäntzung für d. wittwer (…) It: so hat man dem Wittwer Zuergentz. so er von seinem v.storbenen bruder Elia Näher ererbt benantlich 22 lb.
Behaußung (W.) Item hauß hoffstatt mit allen Ihren gebeüw. begriffen v. Zugehörden geleg. Inn d. statt St: geg. d. neüwen Metzig hinüber einseit neben Mathis Karcher and.seit neben Georg Pfawen dem schneid. dauon goth j lb s. boden Zinß f. Johannser Hn Zum grüenen wertth ferner 2 ß d almen gelt wegen eines gebauwen kellerlins d. statt St: empfahet Järlich. d. statt Str: Zinßmeister, ferner 4 fl. gelts Järlich auff d. heilig. weihnacht tag lößig mit 100 fl. St: w: Junckher Engelhartt Munder v. dann 10 fl. gelts à 15 batz. Järlich zuf d. heilig. weihenacht. tag lößig mit 200 fl. gemelter werung Hn Mathis Schalckhen vögtlich. weiß v. Ist d. kauff dißer behaußung vber vor specificirt beschwerden beschehen für vnnd vmb 350. lb d. welche In werendem ehestandt bezalt, v. also hiehero nichts außzuwerffen.
Theilbare besserung an des Wittwers behaußung. Item so Ist In werendem Ehestandt vf des Wittwers unveränd.te behaußung& bezalt v. In haupt gutt abgelößt worden so hiehero für theilbar zusetzen 350. lb d.
Ane haußrath. Vff d. obsert. Büenen, In d. Cammer A, In d. Cammer B, Vor d. Cammer B, In d. Stübl., In d. vnd.en stübl., Im haußöhren, Im Keller
Abzug In dieses Inventarium gehörig. Wittwers unverändert Gutt, Sa. Silbers 1, Sa. guldin Ring 3, Sa. Schuldt Ins Erb 2, Sa. Ergäntzung 239, Summa summarum 247 lb
Der Erben Unverändert Gutt, Sa. Silbers 14, Sa. Guld. Ring 4, Sa. d. Ergäntzung 343, Summa summarum 362 lb
Theilbar Gutt, Sa. haußraths 166 lb, Sa. werckzeugs, led. vnd gemachter Arbeit 23, Sa. Silbers 59, Sa. guldin Ring 4, Sa. Baarschafft 61, Sa. beßerung ane des Wittwers behausung 350, Sa. Schulden 386, Summa summarum 1051 lb – Schulden 929 lb, Nach deren Abzug 112 lb
vermög vffgerichten Codicills Marthan vnd Gabriel Ihrer beeden mit Gabriel Näher Ihrem Jetzt hinderlaßenen wittwer ehelich erzeugter Kind. Zu einem vorauß und prælegirt, vermacht 50 lb. Vnd dann Evæ Näherin Ihrer Stieffdochter j lb – Conclusio finalis Inventarÿ 729 lb
d. 27. Augusti 1611, foelicitas treserin Mit beÿstand hanß hÿpolithi ihres haußwürths v. hanß schneiders ires vogts

Gabriel Neher se remarie en 1610 avec Barbe Boss, veuve du marchand Thomas Scheucher : contrat de mariage, célébration

1610 (29. Nov.), Not. Strintz (Daniel, 58 not 52, Prothocollum, n° 39) f° 72
Eheberedung Zwüschen dem Ehrenhafften Meister Gabriel Neher dem schuemacher vnd frauwen Barbaræ Bossin beede v.sprochen
Zwüschen dem Ehrenhafften Meister Gabriel Neher dem schuemacher vnnd burger Zu Straßburg Ane einem
So dann der Ehrsam: vnd tugendsamen Barbaræ Bossin weÿland herrn Thoman scheuchers gewesenen burgers zu Straßburg seeligen hind.las Wittwen Am Andern theÿl
Beschehen vnnd verhandelt Inn deß heilig. Reichs freÿen Statt Straßburg vff d. Pfaltzen In d. Allmendt stuben Donnerstag den 29. Novembris In dem Jar deß herrn Alß man Zaltte 1610
Ich Carle Spielman vnderschrieb Inn namen Gabriel Nehers deß Hochzeiters welcher schreibens nicht berichtet, Ich Philippus Marbach J.V. Doctor alß geordneter vnd geschworner Vogt Frawen Barbaræ Boßin beken wie obsteht

Not. Strintz (Daniel, 58 Not 54) n° 360, idem, signé
Mariage, cathédrale (luth. p. 254) 1610. Gabriel Neher der schumacher vnd Barbara Thomas scheichers n: g: witwe (i 131)

Gabriel Neher et Barbe Boss passent un codicille par lequel ils se lèguent mutuellement la jouissance viagère de leurs biens

1611 (13. Martÿ), Not. Strintz (Daniel, 58 not 58, A)
Codicill deß Ehrenhafften Meÿster Gabriel Nehers, schuhmachers vnnd frauwenn Barbaræ Boßin beede Ehegemächt vnd Burg. zu Straßburg
1611, Mittwoch en 13. Martÿ Zwüschen süben vnd Acht Uhren nachmittags (…) Persönlich erschienen Gabriel Nehers d. schuhmacher vnd die Ehren und tugendsahm frauw Barbaræ Boßin beede Ehegemächt vnd burgere Zu Straßburg
(Wittumb)
Not. Strintz (Daniel, 58 not 60) Testament Gabriel Neher der schuemacher Barbara Bossin

Gabriel Neher demande l’intercession du Magistrat pour entrer en possession de 44 florins laissés par son frère Elie Neher à Bludentz (la succession est déjà évoquée dans l’inventaire ci-dessus). Sa maison d’une valeur de 1400 florins seulement hypothéquée pour 400 florins servira de garantie.

1612, Conseillers et XXI (1 R 91)
(f° 114-v) Sambstag cen XVIII Aprilis. – Gabriel Neher vmb d mein Herren für Ine bürg gegen Bludentz wollen
Gabriel Neher d. Schumacher vbergibt supplôn meldet wie sein brud. Elias nun viel Jar verzogen gewessen d. Ine Niemandt könt ob er noch bey leben od. nit Alß hab er von seiner verlaßenschafft Zu Bludentz 40 fl. hauptgutt und 4 fl. Zinß empfang. vnd Joseph Mecheln zu burgen gesetzt der auch angenohmen der sey aber von dannen gezog. u. werden Ime wol 100 fl. verspert wegen solcher burgschafft der wegen er her Zu Ime Zog. vnd die erledigung gesucht, d. er aber Kein burg. Zu Bludentz weiß Zubekommen Bitt er mherren wollen die burgschafft von seinet wegen auf sich nehmen d für Ine gutt sprechen, will er mherren sein hauß so 1400 fl. werth vnd allein mit 400 fl. beschwert dogegen hiemit versetzen vnndt angezeugt d. er ein gutter haußhalter und guets nahrung habe. Erkant Ist willfahrt vnd soll er solche vmb d mein Herren bürgschafft verschrben lass. H. Wid H Gambßen befohlen v. Mis. fol. (-) do auch sein supplôn eingenähet.

André Dullenkopff place à la Tour aux deniers un capital qui appartient à son pupille Gabriel, fils du cordonnier Gabriel Neher

1621, Préposés au bâtiment et à la Tour aux deniers (VII 1336)
(f° 78) Sambstag den 14. Aprilis 1621 – Vogteÿ geldt angelegt
Andreas Dullenkopff der Schumacher als vogt Gabrieln, Gabriel Nehers des Schumachers mitt weÿland Anna seiner eheren haußfrawen ehelich erzieltten sohn, hatt Inns vogteÿgeltt angelegt 25 lb.
Haben Ihm darumb Zu kauffen geben 1 lb 5 ß Jhärlich vff Georgÿ fallend (zugeschriben folio 64)

Gabriel Neher qui a eu un accident demande à la tribu des Cordonniers l’autorisation de continuer son métier en engageant un employé.

1623, Protocole des Quinze (2 R 70)
(f° 99) Sambstags den 7. Junÿ – Gabriel Näher, Schumacher Zunfft
Gabriel Näher d. Schumacher supplicirt, berewet Zuvordrist seinen Unfall darin er newlich gerhaten bitt Ihme Zuerlauben, daß er möge sein handwerck mit seinem gesind vort treiben, vnd seine nahme auch fürters vf der Schuknecht Stuben möge abgelesen Werden. Erkant, Mann soll Gabriel Nähers nahmen lesen vff der Zunfft vnd beÿ den Schuknechten, auch an den ort ins Zunfftbüchlin setzen, Wo er Zuuor gestanden da er Zünfftig worden, vnd also Ihm sein handwerck mit gesind Zutreiben erlaubt sein. B. Mr.

Gabriel Neher l’aîné qui est légèrement impotent mais peut se déplacer déclare qu’il a donné à son fils Gabriel une instruction soignée – il sait lire, écrire, a appris le français et le métier de cordonnier, a voyagé en France – et lui a fait des cadeaux lors de son mariage. Son fils sous l’influence de sa belle-mère se montre cependant ingrat. Le père déshérite autant qu’il le peut et lègue sa maison moyennant 1600 florins à son gendre Laurent Voltz et à sa fille Marthe chez lesquels il loge.
Il modifie en 1633 ses dispositions ; son fils a quitté la ville en laissant deux enfants auxquels il lègue la moitié de sa succession. Il révoque le 4 juin 1642 les disposition précédentes.

1629 (23. Aug.), Chambre des Contrats, vol. 465 f° 525
Erschienen Gabriel Neher der eltere Schuhmacher vnd burger Zu Straßburg, Zwar etwaß blöden leibs doch Zimblicher maßen stehend vnd gehenden leibs auch von den gnaden Gottes guter verstendlicher Sinnen vnd vernunfft, wie solches ab ihme genugsamb war abzunemen,
Zeigte an vnd gab zuuerstehen, welcher maßen er seinen sohn Gabriel von Jugendt auff nicht nur Zur Schulen schreiben und lesen, auch die Frantzösische Sprach zulernen, nachgehendts daß schuhmacher handwerck Zulernen getrewlich wie ein Vater angezogen, ihne noch vber daß in Franckreich verschickht, vnd also an ihme nichts erwinden laßen, Sondern auch da er sich verheurathet, ihme beÿ gehaltener Eheberedung Alle seine Kleid. vnd Gewehr (…), habe obgedachts seines Sohns Schwiger Anna weÿl. Mathiß Steiningers deß schuemachers see. wittib ihne Gabriel Näher den eltern ihn längsten gar vnverschuldter weiß in seiner eigenen behausung vberloffen ihme, alß ob er daß jenig. so er obangezogener maßen beÿ der Eheberedung Zugesagt mit Zuhalten sich hete vernemmen laßen, vorgeworffen, und da er ihr daßelb mit bescheidenheit abgelehnt, vnd sie vmb Gottes willen gebeten, wie wolle ihne darfür nit ansehen, Sondern da sie mit dergleichen vngestimme zu ihme komen wöll, soll sie von ihme vnd auß seinem hauß bleib. darauff sie abermahls mit vorsetzlichem trutz geantwortet, Sie hab so wohl macht in seinem hauß, vnd ihne noch darüber einen Lickenmann geholt vff daß vnd vber ietzerzehltem allen seÿ auch mehrgedachter sein sohn Gabriel Zu ihme in die Stuben getreten kommen, vnd ohnkindlicher weiß ihne mit diesen worten angefahren,
Vatter wann ihr mit mir nit halten waß ihr mir versprochen, Wo will ich eüch vor die höchste obrigkeit laden,
vf welches Er d. Vater seinen sohn vmb auch Gottes willen gebeten er wolle doch ihne vnbeleiden laßen, Nun bezeuge Er Gabriel Neher der elter mit dem lieben Gott daß kein Mann vnder der Sonnen vffstehen vnd sagen werde, daß er Jemahlen etwaß versprochen, vnd nicht gehalten hete, derowegen were er auß diesen ietzerzehlten vnd andern mehr hohbewegenden vrsachen wohl befugt, oftgen.ten seinen Sohn An sein deß Vaters haab vnd Narung die der Allmächtige Gott ihme miltiglich gescheret, vmb ein weites hinden vnd zurück zusetzen, Weil aber er die Vntrew dem gerechten Gott anheimbs gestelt, Alß wölle er für dißmahl sein Väterliche disposition dahin richten, Machte vnd verordnete auch also bald hiemit vffs cräfftigst alß es von rechts wegen geschehen solte köndte oder möchte, daß nach seinem vß diese welt tödlichen hin vnd in daß ewige Vaterland verscheid. Inmaßen dann er, sein Seel (…)
sein liebe tochter Marthan Lorentz Voltzen deß schuhmachers eheliche haußfraw, beÿ denen er nunzumahl sich in die cost gethan, Sein Behausung alhie gegen der Metzig vber gelegen, mit allen deren gebäwen vnd Zugehörden, Insonderheit mit dem Tuchcasten in der obern Kamern vnd dem Meelcasten in der Kuchen, mit sampt den darauff albereit stehend. od. noch durch ihne den Vater machend. beschwerden im Anschlag höher nit alß vmb die 1600 gld. a 15. bz haben (…)
dabeÿ noch sein Gabriel Nehers deß vaters will vnd befelch, im fall mehrgedachte sein dochter Marthan und ihr haußwürth die behausung nicht behaupten Könnten, daß alß dann dickbesagter Sohn solche vmb obigen anschlag haben vnd der dochter Antheil auch gleicher weiß hinauß geben soll.
[in margine :] Erschienen obgenter Gabriel Neher der eltere wider gesunden & leibs guter & vernunfft Zeigte An, demnach er, ihme vorbehalten seinen vorgehenden wüllen zuändern, & vnd seithero sein sohn Gabriel von hinnen verzogen und Zweÿ Kind. alhie gelaßen, Alß were für dißmal sein letzte will, daß gedachte zweÿ Kinder alß sein Enckel den halbentheil an seiner Verlaßenschafft eÿgenthümblich Aber sein obgenannter sohn solchen halben theil oder deßelb. haußfraw da er der sohn sein deß vaters todt nicht erlebt, so lang biß ein vnd daß And. Enckel zu seinen tagen kommen zunüeßen haben soll. So dann prælegirt Er seiner dochter Auch obgemelt 58. fl. (…) Act. den 16. Octobris Anno 1633.
[in margine :] Erschienen Gabriel Näher der Schuhmach. hieoben gemeldt, noch gesund. ahne leib vnd verstand, Zeigte an, daß Er vß bewegend. Vrsach. diße seine hiebevorige disposition Widerung allerdingß revocirte, vffgehaben vnd vernichtiget hab. wolte, Jemaß. Er dann solche hiemit allerdings revocirte, cassirte und vffhebte, in p.sentia H Christoph Kernstockhß Notarÿ, Peter Webers Contractstub Substitut, Johann Kolben deß Biersieders, Josiæ Nüttmann deß Schindelspalters, Joh: Gambß vnd Christoph Meÿers Scribent. in besagte Contactstuben, d. 4. Junÿ a° 1642.
Mittmann

Assisté de son fils Gabriel, Gabriel Neher l’aîné passe le 4 juin 1642 avec son gendre Laurent Voltz et sa fille Marthe un contrat par lequel ils lui assurent le logement

1642 (ut supra [4. Junÿ]), Chambre des Contrats, vol. 489 f° 464-v
Erschienen Lorentz Voltz der Schuhmach. und Martha Näherin sein eheliche hausfraw, mit beÿstand H Christoph Kernstockhß deß Notarÿ und Josiæ Mittmanns deß Schindelspalters an einem,
So dann Gabriel Näher der älter, mit beÿstand Gabriel Näher deß iüngern, Schuhmachers seines Sohns und Johann Kolben deß Biersieders am andern theil, Zeigten an,
daß Sie beÿde Eheleuth, ersternanndt ihrem resp. Schwähr und Vattern, dergestalt in losament und Cost. vff und anzunehmen bewilligt hetten, daß derselbe in ihrer Wohnstuben seine vffenthaltung, und Zu verwahrung deß seinig. auch zum geliger die ienige Kammer so Er bißhero inngehalb, behalt. und gebrauch. (…)


Gabriel Neher, cordonnier, et Anne Marie Steininger

Gabriel Neher le jeune épouse le premier août 1625 Anne Marie, fille du cordonnier Matthias Steininger

Mariage, Saint-Nicolas (luth. p. 142, n° 31)
1625. Dominica 6 Trinitatis i vice. Gabriel Näher der Schuchmacher, Gabriel Näher des Schuchmachers und Burgers alhie ehelicher Sohn, und Jungfr. Anna Maria weiland Mathis Steiningers des Schuchmachers seel. hinderlassene eheliche tochter. Dom. post 7. Trin. ZuS. Claus (i 155)
Proclamation, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 49) 1625. Dom. VI. Trinit. 24. Julÿ. Gabriel Neher d. Jung Gabriel Nehers des schumachers v. burgers Sohn v. J. Anna Maria Matthis Steiningers des schumachers hind.lassene Tochter. Copulatio 1. Augusti Zu S. Claus (i 26)



15, quai des Bateliers (ancien)


N.B. L’actuel n° 14 correspond depuis 1911 à une partie de l’ancien n° 15 auquel on a réuni le sol de l’ancien n° 14
L’actuel n° 15 correspond depuis 1911 à l’ancien n° 16, agrandi d’une partie de l’ancien n° 15

Quai des Bateliers n° 15 (ancien) – IX 140 (Blondel), O 703 puis section 17 parcelle 11 (cadastre)

Surélevée de deux étages en 1871 par le marchand de gibier Joseph Fleck – Démolie en 1911, nouveau bâtiment construit la même année par Frédéric Stern sur les plans de l’entrepreneur Joseph Hug et des indications de l’architecte municipal Fritz Beblo


L’ancien n° 15 se trouvait à l’emplacement du bâtiment bas en saillie au milieu de l’image, à gauche des redents modernes (juillet 2016) – Vue en mars 2022, le n° 15 comprend les deux dernières arcades
Photographie (vers 1907) jointe au dossier coté 96 MW 114 (AMS)
Le n° 15 porte l’enseigne Stern, sur la gauche (vers 1900, collection Strasbourg disparu)

Inscrite comme sa voisine (futur n° 16) au nom du batelier Jean von Auenheim dans le Livre des loyers communaux (1587), la maison a un encorbellement de 21 pieds de long en saillie de 5 pieds. Elle revient à son gendre Georges Obrecht qui la vend en 1601 au potier Georges Kopp. Le batelier Jean Gœppel la cède en 1644 au verrier André Günther qui passe en 1655 un accord avec son voisin vers l’ouest (futur n° 14) pour avoir le droit de poser des poutres dans la moitié du mur mitoyen qui lui appartient. Le billet d’estimation joint à l’inventaire dressé en 1710 après la mort de son fils Frédéric Günther, aussi vitrier, porte que la maison comprend un petit bâtiment arrière, un puits et une cave sous solives. Dans celui joint à l’inventaire dressé en 1746 après la mort du vitrier Wendelin Schneider, il y a un poêle au rez-de-chaussée et à chacun des trois étages. Le serrurier Jean Frédéric Lux acquiert la maison en 1769 et charge la même année le maître maçon Jean Nicolas Kœderer de lui aménager un atelier à droite du rez-de-chaussée. A la mort de sa femme en 1775, le bâtiment comprend trois logements. Il le vend en 1792 au cloutier Jean Daniel Deubler.


La maison est la première à faire saillie sur la gauche, Plan-relief de 1725 (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210 (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) signale un bâtiment rez-de-chaussée et deux étages en maçonnerie (la mention de deux étages est contredite par les élévations contemporaines). Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade se trouve en (x-y). Le mur (v-x) est en saillie par rapport au bâtiment de gauche. Le rez-de-chaussée comprend une porte et une fenêtre, chacun des trois étages deux fenêtres. Le dessin du dessous (correction de 1862) montre deux portes au rez-de-chaussée, signale par un trait l’encorbellement au-dessus du deuxième étage. Le pignon y a plusieurs ouvertures.
La maison porte d’abord le n° 34 (1784-1857) puis le n° 15.


Plan préparatoire au plan-relief (1830) – Plan cadastral (calque de l’original) qui représente la cour des parcelles 702 et 703, omise sur le précédent

Elle appartient aux marchands de chandelles François Studel (1807-1838) puis Georges Sandmann (1838-1869) qui y habitent. Le marchand de gibier Joseph Fleck l’achète en 1869 et l’agrandit en 1871 : le revenu passe de 17 à 200 francs, le nombre de fenêtres au-dessus du deuxième étage de 7 à 18. Les photographies montrent que le pignon a été remplacé par deux étages ordinaires et une toiture à deux niveaux de lucarnes.
La maison est démolie en 1911. La Ville cède à Frédéric Stern le sol de l’ancien n° 14. Elle s’entend avec lui pour reconstruire le n° 16 qui forme une unité avec le sien, notamment pour le passage vers la cour résultant des démolitions. Le nouveau bâtiment est terminé en 1911.


Elévation du nouveau bâtiment, dont les deux arcades de droite appartiennent à Frédéric Stern, l’arcade au milieu du bâtiment formant passage vers la cour (Frédéric Beblo, 1910, dossier de la Police du Bâtiment du nouveau n° 15)
La propriété Stern comprend l’ancien n° 14 lavé en rouge et le n° 15 lavé en jaune (dossier sur l’impasse Hecker)


Enquête sur les murs séparatifs (1909) – Plan des deux propriétés (1910)
Elévation par l’entrepreneur Joseph Hug (1910, « arcades en béton armé d’après les indications du service municipal d’architecture »), dossier de la Police du Bâtiment
Façade arrière, tourelles d’escalier (image d’après Yves Clady)
Partie centrale de la façade au-dessus du passage, fenêtres à meneaux (mai 2022)

février 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1587 à 1952. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

Jean von Auenheim, batelier, et (1571) Esther Zeder – luthériens
1600* h Georges Obrecht et (1596) Marthe von Auenheim – luthériens
1601 v Georges Kopp, potier, et (1600) Barbe Meyer puis (1603) Anne Tugend – luthériens
1604 h Jacques Leichenberger, potier, et (1614) Anne Tugend, veuve du potier Georges Kopp – luthériens
1617 h Matthieu Tirian, potier, et (1617) Anne Tugend, d’abord (1603) femme de Georges Kopp puis (1614) de Jacques Leichenberger, potiers – luthériens
1634 v Jean Gœppel, batelier, et (1625) Dorothée Schalmann, d’abord (1621) femme du batelier Denis Meyer, remariée (1642) avec Jean Ulric Weissenburger – luthériens
1644 v André Günther, vitrier, et (1642) Marthe Kissel – luthériens
1882* h Frédéric Günther, vitrier, et (1680) Ursule Grünwald – luthériens
1724 h Wendelin Schneider, vitrier, et (1713) Anne Ursule Günther, remariée (1749) avec l’aiguilletier Jean Hartschmidt – luthériens
1769 adj Jean Frédéric Lux, serrurier, et (1767) Marie Barbe Baumgarter puis (1775) Marie Dorothée Carl – luthériens
1792 v Jean Daniel Deubler, cloutier, et (1779) Anne Marie Haffner puis (1795) Marie Madeleine Gerig – luthériens
1807 v François Studel, fabricant de chandelles, et (1808) Marie Madeleine Boos
1838 v Georges Sandmann, fabricant de chandelles, et (1831) Catherine Boos
1869 v Joseph Fleck, marchand de gibier, et (1860) Madeleine Schæffer
1887* v Frédéric Stern, marchand de poissons, et (1879) Salomé Steiner
1918* v Charles Kelhetter, cultivateur, et (1909) Joséphine Bastian
1920* Sylvain Becker, commerçant au Neuhof

Valeur de la maison selon les billets d’estimation : 700 livres en 1710, 1 000 livres en 1746, 750 livres en 1775

(1765, Liste Blondel) IX 140, la veuve Hartschmidt (les propriétaires des parcelles 139 et 140 ont été intervertis)
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61) Lux, 3 toises, 0 pied et 5 pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 703, Studel, Victoire, fille quai des Bateliers 34 – maison, sol – 0,95 / Sandmann Georges

Locations

1644, André Günther, vitrier (ensuite propriétaire)
1869, Louis Pfisterer, marchand de chandelles, et Charles Pfisterer, fabricant de chandelles

Livres des communaux

1587, Livre des communaux (VII 1450) f° 393-v
Louée au menuisier André Damm, la maison appartient au batelier Jean von Auenheim qui règle chaque année 5 sols 4 deniers pour un encorbellement (21 pieds de long, saillie de 5 pieds)

Aber vornen am Staden Gegen dem Wasser.
Hans von Auwenheim der Schiffmann hatt an seinem Hauß, da Andres Damm der Schreiner Innen sitzt, Ein Vsstoß xxj schu lang, v schu herauß, Bessert für das Niessen v ß iiij d.

Préposés aux feux (Feuerherren, 4 R 91)

Le maître maçon Jean Nicolas Kœderer expose les travaux qu’il va faire pour le serrurier Jean Frédéric Lux, à savoir aménager un atelier à droite du rez-de-chaussée

(p. 191) Dienstags den 20. Junii 1769. – Mr Johann Friedrich Lux, der Schloßer, will in seiner behaußung am Staden beÿ der Neubruck am Eingang lincker hand eine schloßer Werckstatt mit Eß und Caminschöß setzen, das rohr in sein altes darüber befindliches ohne andere rohr hineingehend, hineingeführt, von allem holtz entfernt. Erkanndt Willfahrt. Mr. Köderer.

Description de la maison

  • 1710 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un petit bâtiment arrière, un puits et une cave sous solives, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 1 200 florins
  • 1746 (billet d’estimation traduit) La maison comprend au rez-de-chaussée un poêle, une petite cuisine, une cave sous solives, un vestibule, un petit bûcher, au premier et au deuxième étage poêle, chambre, petite cuisine, vestibule, dépense, au troisième étage poêle, chambre pour l’officier, petite cuisine, petit poêle et vestibule, le comble contient trois vieilles chambres et un grenier dallé, le tout estimé avec appartenances et dépendances à la somme de 2 000 florins
  • 1775 (billet d’estimation traduit) La maison comprend un atelier de serrurier, trois poêles, deux alcôves, trois cuisines et deux dépenses, le comble est couvert de tuiles plates, la cave est solivée, le tout estimé avec la cour, le puits et autres appartenances et dépendances à la somme de 1 100 florins

Atlas des alignements (cote 1197 W 37), p. 50

4° arrondissement ou Canton est – Quai des Bâteliers

nouveau N° / ancien N° : 58 / 34
Stütel
Rez de chaussée et 2 étages médiocres en maçonnerie
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 201 case 1

Sandmann Georges quai des bateliers N° 34

O 703, maison, sol, quai des bateliers 34
Contenance : 0,95
Revenu total : 117,50 (117 et 0,50)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 7 / 6

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 901 case 2

Sandmann Georges
1870 Fleck, Joseph, marchand de gibier
1887/88 Friderich Stern, Fischhändler

O 703, maison, sol, Quai des bateliers 15
Contenance : 0,95
Revenu total : 117,50 (117 et 0,50)
Folio de provenance : (201)
Folio de destination : 901, Vergroesserung (sol, Gb)
Année d’entrée :
Année de sortie : 1874
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15
fenêtres du 3° et au-dessus : 7

O 703, maison
Revenu total : 200,50 (200 et 0,50)
Folio de provenance : 901-II
Folio de destination : Gb
Année d’entrée : 1874
Année de sortie :
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 15 / 12
fenêtres du 3° et au-dessus : 18 / 14
1874, Augmentations – Fleck Joseph f° 901-II, O 703, Maison, revenu 200, Vergroesserung, achevée en 1871, imposable en 1874, imposée en 1874
Diminutions – Fleck Joseph f° 901-II, P 703, Maison, revenu 117, Vergroesserung, supp. en 1874

Cadastre allemand, registre 29 f° 196 case 1

Parcelle, section 17, n° 11 – autrefois O 703
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 15
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 1,03 – Revenu net 5,15
Revenu : 2500
Remarques : 1911 Abbruch – 1913 Zug. S 195 F. 10 – 1913 Neubau

Parcelle, section 17, n° 19.b/11 – autrefois 492
Canton : Schiffleutstaden Hs N° 14
Désignation : Hf, Whs – sol, maison
Contenance : 1,16

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1939), compte 1205
Stern Friedrich (u. Ehefr.)
1918 Stern Friedrich Fischhändler Wittwe Salome geb. Steiner
1205 [sic] Kelhetter Karl Landwirt und Ehefr geb. Bastian
clos 1939

(Propriétaire à partir de l’exercice 1939), compte 3329
Schläfer Valentin Ehefr.
1920 Becker Sylvain Kaufmann in Neuhof
1938 Becker Sylvain négociant et son épouse
(734)

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 502

34
Pr. Lux, Jean Frédéric – Maréchaux
loc. Stutthammer, François Louis – Fribourg
loc. Mandatt, Joseph, Manant
loc. Baader, Chrétien – Manant
loc. Juncker, Madeleine, veuve – Manante

Registres de population

(1795) 11° section, Quay des Bateliers N° 34 (registre 600 MW 11) – légende

Jean Daniel Deubler, 45, Cloutier – Strasb.
Mad. id. 38, épouse – Strasb.
Marguerite Travaux, 59, fille – Strasb.
Gervay Staebler, 17, empl. aux hopx. – Strasb.
Dorothée Dachert, 46, veuve – Strasb.
Dorothée Dachert,18, fille – Strasb.
Catherine Dachert, 14, fille – Strasb.
Ge. Henry Bauer, 59, fileur – Spire, (à Str. depuis) 1776
Susanne id., épouse – Strasb.
Susanne Kummer, 50, fileuse, Barr, (à Str. depuis) 1771

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Schiffleutstaden (Seite 146)

(Haus Nr.) 15
Stern, Wildprethändler. E. 01
Hummel, Tagner. 2
Fuchs, Schreiner. 3
Rudloff, Tagnerin. 4
Wiedenhof, Lehrerin. 4
Grieshaber, Münternm. 5.

Dossier de la Police du Bâtiment (cote 646 W 89)

14, quai des Bateliers (dossier I, 1886-1985)
Le début du dossier a trait à l’ancien n° 14, voir cette notice. Le nouveau numéro 14 correspond à une partie de l’ancien n° 15 auquel a été rattaché le sol de l’ancien n° 14.
Les pièces concernant l’ancien n° 15 qui appartient à Frédéric Stern se trouvent dans le dossier qui porte ce numéro, réattribué à l’ancien n° 16. Voir aussi le dossier sur l’impasse Hecker qui expose les projets de la ville et les tractations avec Frédéric Stern.

Comme le propriétaire du numéro 15 (Stern) rechigne à contribuer aux frais liés au pignon entre sa maison et celle qui appartient à la Ville (n° 14), le maire propose en avril 1909 à l’inspecteur Nebelung de faire une expertise. Frédéric Stern accepte de reconstruire sa maison quand la Ville lui propose un échange de terrain en lui cédant le sol de l’ancien numéro 14. L’accord prévoit sous la partie gauche du bâtiment Stern un passage qui donne accès à la place libérée par la démolition des maisons entre les deux impasses.
Les bâtiments n° 15 et 16 (ancienne numérotation) comme ceux de l’impasse Hecker et de celle des Pêcheurs sont démolis au cours de l’été 1910. Frédéric Stern charge l’entrepreneur Joseph Hug de reconstruire sa maison selon les indications données par le service municipal d’architecture (Fritz Beblo). Les travaux (fondations) commencent en septembre 1910. Le permis de construire accordé le 21 octobre 1910 à Frédéric Stern et à l’entrepreneur Joseph Hug pour construire une maison d’habitation à quatre étages sur le terrain sis 14, quai des Bateliers (8,70 mètres de large). L’entrepreneur Hug soulève un litige sur la propriété du mur vers le n° 13. Après vérification de la charge des piliers au sous-sol en octobre 1910, l’entrepreneur doit modifier la construction. Le troisième étage est fini en janvier 1911 alors que le bâtiment de la Ville (nouveau n° 15) en est au sous-sol. Les travaux sont terminés en juillet 1911, la réception du gros œuvre a lieu en février 1911, la réception finale en juin.
La voisine Sprauel (n° 13) soulève en juillet 1911 des objections sur le puits que Frédéric Stern a adossé à son mur.
Demandes d’enseignes. Tapissier décorateur Frédéric Ferger (1911), débitant de vin Charles Bonnard (1920) puis Emile Marck (1938, Aux caves de Bourgogne 1948)

Sommaire
  • Commission contre les logements insalubres, 1898, propriétaire, Weil, rentière. Remarques sur l’aération des cabinets d’aisance, et sur l’entrée de la cave – La propriétaire a fait les travaux nécessaires, 1899
    1904, remarques en deux points
    1905 (mars), la maison n’est pas raccordée aux canalisations, aucune autre remarque
    1905 (novembre), remarques en quatre points. Aron Weil répond entre autres que le mur de l’impasse des Pêcheurs (ou cul-de-sac) sera ravalé dès que les canalisations seront posées.
    1907 (mai) – La Ville a acheté la maison pour la démolir
  • 1909 (avril) – Comme le propriétaire du numéro 15 (Stern) n’a désigné aucun représentant et rechigne à contribuer aux frais liés au pignon entre sa maison et celle qui appartient à la Ville (n° 14), le maire (agissant par l’adjoint Dominikus) propose à l’inspecteur Nebelung de faire une expertise.
    Rapport du 30 avril 1909. Les inspecteurs municipaux ont fait des mesures au fil à plomb. Le mur de séparation a 33 centimètres d’épaisseur dont un creux de 5 centimètres au rez-de-chaussée, 36 centimètres au premier étage, 43 centimètres au deuxième étage, 44 centimètres au troisième étage et sous la toiture. Le mur n’a pas de creux aux étages, il consiste en briques de 14 ou 18 centimètres d’épaisseur, l’espace central est rempli de fragments de pierre et de mortier. Le mur Stern surplombe la propriété municipale de 36 à 38 centimètres.
  • 1909 (10 mai) Rapport de l’inspecteur du bâtiment Nebelung – Croquis (Skizze über die Lage der Grundstücke am Schiffleutstaden N° 14, 15 & 16) et dessin (Zeichnung über des Ergebnis der Untersuchung der Scheidemauer zwischen den Häusern Schiffleutstaden N° 14 & 15)
    1909 (juin) – Le service du logement (division III-b) propose à la Police du Bâtiment de demander au propriétaire Stern de transformer le pignon vers le n° 14 pour qu’il soit conforme au règlement et de lui demander s’il est disposé à reconstruire sa cage d’escalier. – Plan (projet pour transformer les maisons 14, 15 et 16 quai des Bateliers), le milieu de la cour étant occupé par des ateliers
    1909 (novembre) – Stern, propriétaire du n° 15, demande au maire (l’adjoint Dominikus) de déterminer les défauts qui sont apparus après démolition des bâtiments n° 14 et 16 qui appartiennent à la Ville. La visite des lieux montre que des fissures sont apparues
    1909 (18 novembre) – Nouvelle visite des lieux par Nebelung et les architectes Illinger et Oberthür – Croquis du bâtiment municipal vers l’impasse des Pêcheurs dont un fragment menace de s’écrouler.
    1910 (mars) – La réparation est superflue, le mur ne menaçant pas ruine.
  • 1910 (mars) – Le service du Logement (adjoint Dominikus) expose le projet d’échanger un terrain avec Stern et de supprimer les deux anciennes impasses. Il faut prévoir entre la propriété Stern et celle de la Ville un accès aux maisons dans les impasses et vers la place libérée où il est prévu de construire des ateliers (à simple rez-de-chaussée, à cinq mètres de distance des constructions voisines). – Plan pour l’échange de terrain entre Stern et la Ville – Plan des parcelles (n° 14, 15 et 16) – Plan des nouveaux bâtiments.
    1910 (septembre) – Les anciennes maisons sont démolies
  • 1910 (septembre) – L’entrepreneur en bâtiment Joseph Hug (25, rue du Faubourg Blanc) demande l’autorisation de poser une clôture sur le trottoir devant la propriété Stern dont le nouveau bâtiment porte le numéro 14. Le commissaire de police transmet la demande au maire. – Autorisation
    1910 (novembre) – Le même demande l’autorisation de poser un échafaudage sue la voie publique – Prolongation, février 1911. La voie publique n’est plus occupée au 29 mars 1911.
  • 1910 (juillet) – Le service d’architecture déclare que la démolition des maisons 14, 15 et 16 (assainissement de l’impasse Hecker et de celle des Pêcheurs) commencera le 25 juillet 1910 et durera quatre semaines. L’entrepreneur est Dreiss, 1, rue d’Andlau.
    1910 (août) – Le service d’architecture déclare que les démolitions sont en cours. L’impasse des Pêcheurs est obstruée, on parvient aux maisons arrière par l’impasse Hecker
    Les dispositifs de protection manquent, août 1910. Les démolitions sont terminées, J. Hug commence à creuser les fondations, septembre 1910. On construit les murs du sous-sol, octobre. Le poêle a été posé dans la cabane des ouvriers, novembre. Les dispositifs de sécurité manquent sur les échafaudages, décembre
    1911 (janvier) – Joseph Hug construit le troisième étage du n° 14 (pignon de gauche) alors que Bürkmann en est au sous-sol du n° 15. Joseph Hug doit veiller aux dispositifs de sécurité. – La toiture est en cours
    1911 (juillet) – Les travaux sont terminés.
  • 1910 (septembre) – L’entrepreneur Joseph Hug transmet les plans du nouveau bâtiment. La façade correspond aux indications données par le service municipal d’architecture – Plan de situation (signé Beblo) – Calcul statique (version non valable)
    1910 (octobre) – Le permis de construire n’est pas encore accordé.
    Les murs du sous-sol atteignent le niveau du sol. – Les travaux doivent être interrompus jusqu’à ce que le permis soit accordé. Les plans ne sont pas encore signés par le propriétaire Frédéric Stern
    1910 (21 octobre) – Permis de construire accordé à Frédéric Stern et à l’entrepreneur Joseph Hug pour construire une maison d’habitation à quatre étages sur le terrain sis 14, quai des Bateliers (8,70 mètres de large). La cour qui dépend du terrain n’a pas les dimensions réglementaires mais l’aération et l’éclairage sont assurés pour l’habitation. L’ancien bâtiment avait six étages, les combles pourront être aménagés en logements – Plan du terrain – Calcul statique, dessin complémentaire
    L’entrepreneur Joseph Hug fait remarquer que la largeur est de 8,50 et non de 8,70 mètres puisque le pignon vers la propriété Sprauel (n° 13) reste propriété de la Ville et que le nouveau bâtiment Stern ne s’y appuie pas. Le maire répond que la moitié du mur coupe-feu devient la propriété de Stern sans quoi il serait nécessaire de construire un nouveau mur coupe-feu. L’adjoint Emmerich rectifie l’allégation, Stern a un droit de jouissance du mur et non un droit de propriété. La largeur du terrain reste de 8,70 mètres d’après les levés cadastraux. – Mesure, croquis. Stern a acquis 29 centimètres du mur outre le terrain de 8,50 mètres vers le quai. Les droits sont fixés en conséquence. – Plan des nouveaux bâtiments
    Suivi des travaux. Le rez-de-chaussée est construit jusqu’à hauteur du plafond, novembre 1910. L’entrepreneur doit respecter l’article 22 du permis de construire (piliers entre la porte et la cheminée)
    1910 (octobre) – Vérification de la charge des piliers au sous-sol. L’entrepreneur doit modifier la construction. – Dessin (Neubau Stern, Skizze zur statischen Berechnung der Entlastungs-Konstruction 21 Oct. 1910) – Vérification statique par les entrepreneurs Th. et Ed. Wagner, octobre 1910, charge au-dessus des ouvertures au rez-de-chaussée de la façade dans le nouveau bâtiment Stern-Ville
    1911 (février) – Joseph Hug demande la réception du gros œuvre. La réception a lieu sans soulever d’objection
    1911 (mars) – Joseph Hug est autorisé à commencer le crépissage le 27
    1911 (juin) – Joseph Hug demande la réception finale. Le bâtiment peut être habité, le certificat ne sera cependant délivré qu’une fois que d’autres certificats auront été produits (canalisations, cheminées, planchers). Joseph Hug est dispensé de fournir le troisième certificat.
  • 1911 (juillet) – L’architecte Albert Nadler rapporte au nom de sa cliente la demoiselle Sprauel, propriétaire du n° 13, que son voisin (n° 14) a fait poser une fontaine contre le mur pignon. La Police du Bâtiment constate que le puits d’eau potable est raccordé aux canalisations mais qu’il se trouve à 4,50 au lieu des 10 mètres règlements de la fosse d’aisance. Le maire demande au propriétaire de remédier à la situation. Frédéric Stern répond qu’il n’y a plus de fosse d’aisance depuis que le bâtiment est raccordé aux canalisations, que l’échange avec la Ville lui garantissait ses anciens droits, que l’eau n’est pas destinée à être bue mais à nettoyer la cour qui appartient à la Ville. Il semble que Mme Sprauel ait tenté d’exercer une pression sur son voisin. Suite à une demande de l’architecte municipal Nebelung, Frédéric Stern déclare que le puits a une profondeur de 5,50. La Police du Bâtiment répond en novembre à Mlle Sprauel que la Police du Bâtiment n’a rien à objecter contre le puits, le différend est donc d’ordre privé (croquis de la fontaine). Frédéric Stern a promis de supprimer la fixation au mur de sa voisine.
  • 1911 (août) – Le tapissier décorateur Frédéric Ferger demande l’autorisation de poser une enseigne plate – Dessin aquarellé représentant l’enseigne – Autorisation – L’enseigne est posée, février 1912.
  • 1920 – Le peintre en bâtiment Bruckmann (3, quai de l’Abattoir) est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique
    1920 – Le débitant de vin Charles Bonnard a fait peindre les arcades de la devanture en bleu sans autorisation. Le service d’architecture demande que la couleur bleue inesthétique soit recouverte. La Police du Bâtiment transmet la demande au contrevenant en s’appuyant sur le règlement de voirie du 8 avril 1910 et l’ordonnance du 23 novembre 1910 – La couleur litigieuse a disparu, décembre 1920.
  • 1922 – Le locataire Rivière (local commercial) se plaint de l’humidité (propriétaire, Kelhetter, 2, rue de la Tour à Kœnigshoffen) – Travaux terminés, novembre 1922
  • 1933 (avril) – La Police du Bâtiment demande au propriétaire de faire ravaler la façade. A. Becker (Grands Moulins de la Gantzau) refuse de faire ravaler la façade en déclarant qu’elle n’a pas moins bon aspect que sa voisine propriété de la Ville. La Ville va faire ravaler le bâtiment voisin.
  • 1938 – Dossier de la préfecture. Emile Marck demande l’autorisation de débiter du cidre. La Police du Bâtiment n’a pas d’objectif à formuler si ce n’est que la porte d’entrée devra s’ouvrir vers l’extérieur et qu’il faudra un deuxième cabinet d’aisance
  • 1942 – Brockmann, administrateur des propriétés Becker (grands moulins de la Ganzau), dépose une demande pour remplacer des poutres et des piliers pourris. Le propriétaire inscrit au cadastre est Sylvain Becker, ennemi du peuple et de l’empire. Les travaux seront exécutés par Joseph Heitz (16, rue Sainte-Madeleine) sous la direction de l’architecte Jean Fritz (3, rue de l’Observatoire) – Les travaux sont autorisés. L’architecte fournit une description détaillée des travaux à faire. Le bois et le fer ne seront pas fournis par l’administration mais sont à la charge de l’entrepreneur.
    1943 – A. Becker déclare ne pas vouloir faire les travaux si le locataire Untz occupe son logement
    1944 (avril), travaux terminés
  • 1943 – Le peintre en bâtiment Michel Weibel (30, rue du Faubourg de Pierre) est chargé de peindre l’enseigne du photographe Othon Scholl sur la devanture en modifiant le projet d’après les indications que fournit l’administration. – Travaux terminés, juin. – Dessin (Zeichnung für auszuf. Beschriftung Fotohaus O. Scholl, Schiffleutstaden N° 14)
  • 1948 – E. Marck demande l’autorisation de poser l’inscription Aux caves de Bourgogne, Vins et Spiritueux, E. Marck. Dessin d’Ernest Mænnel (27, avenue de la Forêt-Noire). L’architecte des Bâtiments de France émet un avis défavorable en demandant une enseigne plus simple et plus harmonieuse.
    L’architecte des Bâtiments de France approuve le nouveau dessin – Travaux terminés, juillet 1948.
  • 1953 – L’entrepreneur Louis Galangau est autorisé à poser un échafaudage sur la voie publique pour repeindre la façade (couleur gris beige)
  • 1961 – Rapport des pompiers concernant un conduit obstrué – Travaux terminés, janvier 1962
  • 1967 – A. Becker (20, quai Mullenheim) est autorisé à occuper la voie publique au 14, quai des Bateliers
  • 1977 – L’architecte des Bâtiments de France autorise Francis Becker (20, quai Mullenheim) à repeindre la façade. Il n’est pas nécessaire de poser un échafaudage. La cour étant ouverte aux touristes, la peinture de la façade arrière pourrait être subventionnée. L’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat déclare que le dossier n’est pas prioritaire.
    Le maire écirt aux propriétaires riverains de la cour, Henri Mœssner et Francis Becker pour les inciter à ravaler leurs façades
    1978 – Le technicien en bâtiment Marcel Coss transmet une note d’honoraires (factures Zappaterra, Niederhausbergen, et Kleinmann, Brumath) outre ses propres honoraires qui ne sont pas pris en charge
    Plan qui figure les murs déjà ravalés dans la cour (juin 1978) – Rapport sur les travaux – La Ville verse la subvention à Francis Becker
  • 1985 – L’exploitant de la Pizzéria 13 (13, quai des Bateliers) se plaint des travaux de son voisin. La Police du Bâtiment constate que des travaux illicites ont lieu sur la façade arrière du 14, quai des Bateliers (couverture d’une courette, transformation d’une porte en fenêtre)
    1985 – Francis Becker fait part au maire de son intention de faire ravaler la façade par l’entreprise Kleinmann (Brumath) et demande une subvention. La subvention est versée, décembre 1985.

Relevé d’actes

La maison est inscrite au Livre des communaux (1587) au nom du batelier Jean von Auenheim.
Fils de Gui von Auenheim, le batelier Jean von Auenheim épouse en 1571 Esther, fille du boulanger Euchaire Zeder

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 161)
1571. Dominica XXII. Hans von Awenen Viox von Awenen Son der schiffmann Vnd Ester Eucharius Ceders der pfrund (broth) Becken dochter Zum Jung. S Peter. Sind eingesegnet auff Montag den 19. Novembris Anno 71. In frügebett zu siben vren, Sind außgangen In der grossen Kirchgasse Zum Jungen Sanct Peter auß Ceders des pfrunbecken behausung (i 85)

La maison revient à sa fille Marthe qui épouse en 1596 Georges Obrecht, fils du consul régent Henri Obrecht

Mariage, cathédrale (luth. f° 7)
1596. den 17. Sonntag Trinitatis. Jerg Obrecht, Hrn Heinrich Obrecht des Regirenden Ammeisters sohn, Martham Hans von Augenheim nachgelaßene tochter (i 6)
Baptême, cathédrale (luth. f° 84-v) 1579. Sontag den 5. Aprilis wurd auch getauft Hansen von Awenheim des Schiffmanns und Esther eheliche tochter Martha, Waren Gevatter Simon Scheid d. Schreiner, Magdalena (-) die Hebamm vnd (-) Peter Langen hausfraw (i 90)

Marthe von Auenheim meurt en délaissant une fille. L’inventaire est dressé dans sa maison au Fossé des Tanneurs. La masse propre au veuf est de 1 045 livres, celle propre aux héritiers de 3 641 livres. L’actif de la communauté s’élève à 2 554 livres, le passif à 4 080 livres.
1623 (25. febr.), Not. Strintz (Daniel, 58 Not 24) n° (499)
Inventarium Vber Weÿlandt frauwen Marthæ von Auwenheim herrn Georg Obrecht haußfrawen seeligen Verlaßenschafft – nach Ihrem tödlichen hinscheÿden hind. Ihro v.laßen, vff begehren der Ehr: v. tugendsam. Jungfr. Johannæ obrechtin, obgemelt. v.storbenen fr. s: mit nachgemelt Ihrem hind.laßnem Wittwer erzeügter derselb. eintzigen ab intestato nachgelaßener Erbin durch herrn georg obrecht des witibers geeugt v. gezeigt, Martin hans Zittelin geschworne d. St. St. (…) Actum Angefang. Zinßtagß d. 25.t Februarÿ 1623.
NB die eheberedung soll einverleibt werd. d. hieuber eine Copeÿ In Mein formulaô

Inn einer hernach specificirt. d.selbe tt* gehörig. behausung befund. word. wie volgt
Auff d. obern Büenen, Inn der Cammer A, Inn d. obern Stuben, Inn der Cammer B, Inn der Cammer C, Inn d. stub. Inn d. stub cammer, Inn dem haußöhrin, Inn d. Kuch, Inn dem hind. stockh vf der obern büenen, auff d. und. büenen, Im schwartze thuch cämmerlin, Vor dem cämmerlin, Inn d. und. stub, Inn d. Kuch, Im badstüblin, Inn d. bauch kuchen, Im Stall, Im Keller, Inn dem garten gegen des Pleichers hauß hinüber auff dem Schieß Rein
Eigenthumb Ane Häußern. (T.) Item hauß, hoff, hoffestatt vnd bronnen vff dem gerbergraben (…)
Gartten (E.) Item ein gartten mit einem gartten heüßle vor dem Judenthurn vff weÿssen eckh (…)
Eigenthumb Ane Häußern. (W.) Item so hat fr. Johanna Schötterlerin weÿland des Ehrenuest. fürsichtig vnd weiß. H Heinrich obrechts alten ammeisters d. St. St. s: wittib des H wittibers Mutter s: von heüßen wie solche In dem vfgericht. Inventario fo: 81 bitz 84 Zu seh. hind.laßen welche dem anschlag Inventarÿ nach thun 1550 lb. d.
Abzug Zum frawen Martæ von Auwnheim seelig Inventarium gehörig, Würdt Anfänglichen beschrieben des herrn wittwers unverändert gutt, Sa. haußraths 148, Sa. Silber geschirr und Geschmeids 17, Sa. d. guldin Ring 37, Sa. d. baarschafft 4, Sa. Pfenningzinß hauptgüter 419, Sa. gült 32, Sa. schuld 497, Sa. des witibbers unverändert guths 109, Summa summarum1267 lb – Schulden 218, des H witibers unverändert guths 1045 lb
vogt nuhn der erben unverändert gutt, Sa. haußraths 308, Sa. silbers 110, Sa.guldin Ring 87, Sa. d. baarschafft 5, Sa. Pfenningzinß hauptguetter 1405, Sa. gülten zinß hauptgut 15, Sa. Gülth von liegenden güthern 6, Sa. Anschlag des garttens 15, Sa. schuld 11, Sa. Ergäntzung (3141, geht ab 100, übrig) 3043, Summa summarum 5141 lb – Schulden 1500 l, d. Erbin unverändert gutt 3641 lb
Volgt nuhn das gemein verändt vnd theilbar gutt, Sa. haußraths 306, Sa. früchten 52, Sa. lehrer vaß 18 ß, Sa. Silbergeschirrs und geschmeids 156, Sa. guldin ring 167, Sa. baarschafft 4, Sa. Eigenthum ane häußern 125, Sa. schuld 1742, Summa summarum 2554 lb – Schulden 4080 lb, Theilbare schulden übertreffen die Theilbar nahrung 1526 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 3182 lb
Zuwissen daß vff Montag d. 7.ten Junÿ 1624. zusam erschÿnen herr Georg obrecht d. Wittiber mit beÿstand deß Edlen Ehrenvest v hochgelehrten H Johann Thoman obrecht Comitis palatini burgers Zu Straßburg ane einem, So dann fraw Johanna obrechtin Mit beÿstandt H. Nicolai Parmen Medicinæ doctoris Ihres haußwürths Wie auch H. Johann Georg Kürßners Notarÿ ihro d. Fr. geschwornen v. noch unentledigten vogts Am Andern theil

Le docteur en médecine Nicolas Parman épouse en 1623 Jeanne, fille de Georges Obrecht alors assesseur au Petit Sénat et devient bourgeois le 17 juillet
Mariage, cathédrale (luth. p. 153) 1623. H. Niclas Parman der Artzney doctor, vnd Johanna H. Geörg obrecht alten kleinen raths v.wandten tochter. eingesegnet zu bischeim [entre 23 et 30 juin] (i 81)

1623, 4° Livre de bourgeoisie p. 57
Niclaus Parman Von Prag Medicinæ Doctor empfangt d. Burg.recht von Johanna Georg Obrecht tochter Wull Zu der Maurer Zünfftig Sein den 17 July 1623.

Georges Obrecht et Marthe von Auenheim vendent la maison au potier Georges Kopp et à sa femme Barbe. Ils restent propriétaires de la maison voisine (ensuite n° 16) ; une clause stipule que les acquéreurs ne pourront pas surélever le bâtiment arrière pour ne pas les priver du jour.

1601 (Letzten tag Aprilis), Chancellerie, vol. 335 (Registranda Meyger) f° 146-v
(P. fol. 125.) Erschienen H Georg Obrecht burger Zu St. vnd Fr. Martha von Ouwenheim sein ehegemahel Haben Vner. (verkaufft)
Georg Koppen dem Kachler Burgern Zu St. vnd Barbeln Meÿerin seiner ehel. Haußwürthin
Hauß, Hoffestatt v. höfflin sampt dem hindern Stöcklin Ouch allen Andern Iren gebeuwen & gelegen alhie Inn der Statt Straßburg Jhenseit Am gestaden Obwendig der Neuwen Brucken, Einsit nebent den Verkhöuffern, vnd Andersit nebent Niclaus Ulrich dem Goldtarbeiter, hinden auch vff die Verkhöuffer stoßend, Davon goth Ein guldin gelts ablösig mit 20 guldin St. werung vff Marie Verkhündung fallend, Junckher Friderich Sturm dessen schaffner Maximilianus Erhardt, Item 5 guldin gelts Lösig mit 100 guldin Inn gelt vnd Mariæ geburth den Armen Weÿsen Khindern alhier, Item fünff guldin gelts Widerkhöuffig mit 100 guldin Straßburger Werung vff Liechtmeß dem grossen gemeÿnen Allmusen Zu Sant Marx, Vnd dann 2 Pfund Pfenning gelts Ablösig mit 40 pfund pfenning Straßburger den Vicarien des Chors Hohenstifft Straßburg Järlich & Vnd alles Rht & Also d & Vnd ist disser Khauff vber hievorbestimpte beschwerden, so die Khöuffer obgedacht vber sich Zunemmen und Zugang. vnd beschehen für vnd vmb 270 Pfund pfenning Straßburger
Vnd Ist aber Inn diessem Verkauff sonderlich abgeredt, vnd den Khäuffern obgemelt Angedingt worden, das Weder sie, Ire Erben oder nachkommen, Zu Ewigen Zeitenn Ane dem Hindern Büwlin, oder Stecklin nit höher bawen oder vffuhren sollen, dann Wie Jetzundt der Ouwenschein mit sich bringt, damit dadurch den Verkhöuffern der tag vnd Lufft genommen werden möchte, alles getrewlich
Hiebeÿ vnd mit gewesen die Erbare Jost Müller Schloßer, vnd Jacob Meÿer der Leistenschneÿder

Originaire de Schelklingen en Wurtemberg, Georges Kopp épouse le 17 juin 1600 Barbe, fille du cordonnier Josse Meyer
Mariage, cathédrale (luth. p. 73)
1600. Dnîca 3 post Trinitatis. Jorg Kop von scheldtlingen dar Kagler, Barbara Jost Meÿer deß schumachers dochter, eingesegnet den 17. Iunÿ (i 39)

Il devient bourgeois par sa femme deux mois près son mariage
1600, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 784
Georg Khopp, von Scheltlingen, der Haffner, empfangt d. Burg: vonn Barbara Jost Meÿers des Schumachers dochter, seiner haußfr. gibt sein Nahrung für 100 fl an, vnd will Zu den Maurern diehnen, Act. den 7. Aug. Anno & 1600.

Georges Kopp se remarie en 1603 avec Anne, fille du jardinier David Tugend
Mariage, Saint-Thomas (luth. f° 183-v, n° 485)
1603. Georg Kopp d. Kachler vndt Anna David Tugendt des gartners Nachgelaßene tocht. Eingesegn. 1. Martÿ (i 186)

Georges Kopp et Anne Tugend hypothèquent la maison au profit de Martin Meyer, boulanger à Wolfisheim

1602 (xix Novembris), Chancellerie, vol. 343 (Registranda Kügler) f° 455
(Inchoat. fo: 453) Erschienen Georg Kopp Kachler burger alhie So dann Jacob Meÿger leÿsten schneider alls geschworner vogt Salome sein Jörg Koppen dochterlins
haben Inn gegensein Martin Meÿgern des Brottbeckens Zu Woluißheim – schuldig sigen 25 pfund pfenning
Zum vnderpfand sein huß hoffstatt vnd hofflin mit all and. Iren gebeuwen gelegen Inn d. SS ane dem staden Nÿdwendig der Vischer Zunfftstuben einsyt Jorg Obrechten dem Jüngern andersyt (-) dem goldtschmidt stoßen hinden vff auch vff Georg Obrechten, Dauon gond vij llb x ß gelt losig mit j C L lb d bemeltem Jerg Obrechten, Mehr 50 guldin gelts loßig mit 100 guldin Straßburger dem großen gemeÿnen Almußen Zu Sant Marx, Item Fünff guldin gelts widerkheuffig mit 100 guldin Straßburger den Armen weÿßen Kindern, Item ij lb d gelts lößig mit xl lb d den herrn Vicarien hohenstifft Straßburg Sunst ledig eÿg.

Georges Kopp et Anne Tugend hypothèquent la maison au profit du potier Laurent Durchdenbach

1604 (xviij Januarÿ), Chancellerie, vol. 350 (Registranda Kügler) f° 28-v
(Inchoat. fo: 26.) Erschienen Jorg Kopp der Kachler vnnd Anna Tugentin sein eheliche haußfrauw
haben In gegensein Mayster Lorentz durch den bach kachler burger allhier – schuldig sein 50 pfund pfenning
dafür Vnderpfand huß hoffestatt hofflin v hinderhaußlin mit all Iren gebew & gelegen In der SS ane dem gestaden obwendig der Neuwen brucken einseÿt Emanuel Obrecht andersyt Niclaus Ulrich goldarbeÿter stoßend hinden auch vff Elisabeth Obrecht dauon gnd vij lb x ß gld loßig m j C lb Georg Obechten, Mehr 5 guldin gelts ablösig mit j C g SW den Armen Wayssen Kinder, Wyther fünff guldin ablösig mit j C SW der großen gemeynen Almusen, So dann ij lb d gelts loßig m xl lb d den herren vicarien hohen stifft S. Sunst eÿgen
[in margine :] Erschienen Lorentz durch den bach Hatt Innamen H Georg Schwartzen* als Vogt Annen sein Lorentz durchdenbachs Stiefdochter alls der nachgeschribene Schuld Zustendig in gegensein Jörg Koppen (…) Quittirt den 18. septembr. Anno 1613.

Georges Kopp hypothèque la maison au profit d’Ursule Mürsel, femme de Laurent Schaumann

1608 (vt spâ [xv. Februarÿ]), Chancellerie, vol. 377 (Registranda Kügler) f° 58
(Inchoat. fo: 66.) Erschienen Geörg Kopp der Kachler
Hatt In gegensein der Ehrentreÿch. Frauwen Ursulen Mürßelin herrn Lorentz Schawmans Ehegemahell Mit beÿstand desselben
74 guldin zu 15 batzen so hans Maußer wonhafft zu Bischheim Zum hohensteg schuldig (…) umb 54 guldin
Vnd zu noch mehrer sicherheyt hatt gedachter Georg Kopp Zum vnderpfand ÿngesetzt huß hoffestatt v hefflin mit all andern Iren gebzu geleg. Inn der S S ane dem gestad. einsyt Emanuel Obrecht andersyt Niclaus Ulrichs goldarbeytern stoßend hind. auch vff Emanuel Obrechten, Dauon gend 50 guld. gelt loßig mit 300 guld. SW beml. Emanuel Obrecht, Item 5 guld. glt SW Widerkheuffig m. 100 guldin derselb. werung d. Armen weÿßen kinder, Item fünff gulden gls widerkheüffig m. j. C guld. SW d. groß. gemeyn Almusen Zu S. So dann vier guldin geld losig m 80 guld SW den herren vicarien hoher Stifft St. sunst eÿg.
[in margine :] Erschienen Frauw Ursula Mürslerin herrn Lorentz Schauwmans Statt gerichts schreÿbers ehegemahel hatt in gegensein Georg Koppes des Kachlers (…) Quittirt, Geschehen den 9. Feb. Anno 1613.

Devenue veuve, Anne Tugend se remarie en 1614 avec le potier Jacques Leichenberger, originaire de Colmar
Mariage, cathédrale (luth. p. 19)
1614. In die pentecostes den 12. Junÿ. Jacob Leichenberger der Kachler von Kolmar vnd Anna Jörg Koppen des Kachlers nachgelaßene witwe, eingesegnet montag den 21. Junÿ (i 14)

Jacques Leichenberger devient bourgeois par sa femme trois semaines après son mariage
1614, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 977
Jacob Leichenberg. der Kachler von Collmar empfahet d. Burg.recht Von Anna Tugentin weÿl. Jörg Koppen deß Kachlers hind.laßner wittib vnd wüll Zu den Maurern dienen. Actum den 14. Julÿ Aô 1614

Une nouvelle fois veuve, Anne Tugend se remarie en 1617 avec le potier Matthieu Tirian, originaire d’Erstein
Mariage, cathédrale (luth. p. 56)
1617. Dominica 4. Trin. den 13 Julÿ. Matthes Dürian der Kachler von ehrstein, Dauid Dürian des Metzigers e. sohn, vnd Anna Jacob Leichenbergers des Kachler wittwe, eingesegnet montag d. 21. Julÿ (i 33)

Matthieu Tirian (Derian) devient bourgeois par sa femme quatre mois après son mariage
1617, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 1018
Matheus derian Von Erstein d Kachler empfaht d. Burg.recht von Anna Weÿland Jacob Lechenberg.s deß Kachlers seellig. Wittib vnd wüll Zu den Maueren dienen Actum den 20. 9.bris 1617.

Matthieu Tirian (Matthias Dyrian) hypothèque la maison au profit de Henri Vagius

1625 (v. Novembris), Chambre des Contrats, vol. 455 f° 459-v
(Inchoat. in Prot. fol. 383.) Erschienen Mathÿß dÿrian der Kachler burger Zu Straßburg
hatt in gegensein h. Heinrich Vagÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿe 100 pfund
vnderpfand hauß, hoffstatt, höfflin vnd hind. hauß mit All Ihr. geb. & gelg. Inn d. St. St. obwendig der Newen bruch 2.seit n.doctoren Johann Knaffelio, vnd and.seit neb. hannß Gaÿer dem Knöpffmach., hind. vff ermelt doctoren Knaffelio stoßend, dauon gnd iiij gl gld loß. mit 1 C. gl zu S. Marx vnd iiij gl loß mit 1 C gd Ins Weÿßen hauß, Mehr seind sie verhafftet vmb 64 lb 2 ß hannß Geörg und Daniel wÿland Jörg Koppen selig Khind. so der Bekhenners stieffkind. seind, Vnd dan Vmb 300. lb sein des Bekhenners dreÿer Khind. von mütterlich erb hero

Elisabeth, Georges et Daniel, enfants de Georges Kopp et d’Anne Tugend, Anne Marie, fille de Jacques Leichenberger et d’Anne Tugend, Salomé et Dorothée, filles de feu Matthieu Tirian et d’Anne Tugend, tous agissant par leur tuteur, hypothèquent la maison au profit de Henri Vagius. En marge, quittance remise à la veuve de Jean Gœppel qui a acquis la maison en 1634

1627 (ut spâ. [30. Augusti]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 456
Erschienen Daniel Steiner schloßer burger Zu Straßburg Als vogt Elisabeth Geörg vnnd Daniel weÿland Geörg Koppen des kachlers vnd Barbaræ Tugentin beeder seelig Khindern, deßgleich. hannß Heinrich Stürtzell küffer Als vogts Annæ Mariæ, weÿland Jacob Leichenbergers des Kachlers seelig. dochter auch von vorgenanter Barbara Tugentin Inn d. And. ehe erzeilet, So dann hanß dürr d. Maurer als vogt Salomeen vnd Dorotheen, weÿ: Mathÿß Tirion des kachlers s. Khind. von mehr gemelter Barbaræ Tugentin Inn d. dritten ehe erzeuget,
haben In gegensein h. Heinrich Vagÿ burgers Zu Straßburg – schuldig seÿent 250 lb
hafft, in specie Ahn hauß, hoffstatt, höfflin vnd. hind. hauß mit Allen Ihr. geb. & geleg. Inn d. St: St: obwendig der Neuen bruck. einseit n. h. doctore Johann Knafelio vnd anderseit hanß Geÿer dem Knöpffmach. hind. vff ermelt. doctorn Knafelio stoßend, dauon gend. 4 ll. geld lösig mit 1 C. gl. ins waÿßenhauß, Mehr 4 gl. geld loßg mit 1 C. gl. Sant Marx closter, So dann 1 gl. gelts loß. mit 20. gl. d. Edlen Sturmen
[in margine :] (…) in gegensein weÿ: hanß göppels deß Schiffmanns alhie, hind.laßener Wittibin Dorotheæ mit beÿstand Andreß Baldtners Schiffmanns ihres Vogs (…) von ermeltem hanß Göppel vnd deßen nunmehr wittiben alß welche diße Behaußung den 6. Martÿ 1634. an sich erkaufft, Vernüegt* und befriedigt worden – Actum den 24. Decembris Anno 1641.

Georges Kopp, Daniel Kopp et les enfants de Matthieu Tirian vendent la maison au batelier Jean Gœppel et à sa femme Dorothée

1634 (ut spâ [6. Martÿ]), Chambre des Contrats, vol. 473 f° 155-v
(Protocollat. fol. 50.) Erschienen weÿ: Mathiß Dÿrian deß Kachlers see: Kinder Vogt hanß Dürr der Maurer, hanß Georg und Daniel die Koppen gebrüedere bede Kachler, für sich selbsten und Er Daniel mit beÿstand seines Vogts Henrich Reinachers deß Kachlers, mit beÿstand H Johann Georg Marbachen und H Jonæ Stören beede alß vß eines Ers. groß. Rhats mitel hierzu insond.heit deputirt und v.ordnet (verkaufft)
hanß Göppel dem Schiffman, und Dorotheen deßen haußfrawen, so beede zugeg. mit beÿstand hanß Vlrich Kupferschmidt, Kauffhauß Knechts
hauß, hoffstat und höfflin sampt einem hind. stöckhlin vnd Allen Anderen ihren gebäwen alhie Jenseit der Breüschen, Oberhalb der Newen Brucken, einseit neben hanß Saurwein den Klein vhrenmacher, anderseit und hinden vff H D. Johann Knafelio stoßend gelegen, davon gehen Jarß vf (-) ein gld. gelts w. den Edlen Sturmen in hauptg. mit 20. fl. w. Item 5. fl. St. w. vf Mariæ Geburth dem weisenhauß in hauptg. mit 100. goldgld. hiehero aber für 100. fl. St. w. gerechnet, Item 5 fl. w. vf Liechtmeß S. Marx mit 100. fl. w. abzulösen, So dan seind sie auch v.hafftet vmb 250. lb sonst eÿgen, Vnd were diser Kauff vber die beschwerde so die Käuffere vff sich genommen, geschehen p. 309. lb
[in margine :] (…) dabeÿ seind erschienen daß Käuffers nachgelaßener wittibin und Erb. Vögte andreß Baldner und Georg Fritsch beede Schiffleuth (…) den 4. 9.br. a° 1641.

Fils d’André Gœppel à Neuburg en Palatinat (Neuburg am Rhein), le garçon batelier Jean Gœppel épouse en 1625 Dorothée, veuve du batelier Denis Meyer
Mariage, cathédrale (luth. p 191)
1625. Dominica Inuocauit 6. Martÿ. Hans Göppel der schiffknecht von Newenburgk vnd Dorothea dionysius Meyer des schifmans n. wittwe, eingesegnet Zinstag 22. Martÿ (i 100)
Proclamation, Saint-Guillaume (luth. p. 123, n° 15) 1625. Dnîca Reminiscere & Oculi. Hans Göppell, schiffknecht, Andres Göppels Zu newburg in der pfaltz Sohn, Dorothea, Dionysÿ meyers p.m. Schiffmans v. burgers alhie hinterlassene wittwe. NB. Michel Christ der Braut Stieffvatter, Cappenmacher wohnet auff den plönel bey S Jacob, hat er v. s. font* für 3. iahren Zimlich hel*t d* auff dem marckt Zu colmar, des wegen hat Ihre sponsæ mutter angesprochen Julium Kleiber Kurschnern. Sindt auch im münster ausgeruffen v. Zinstags en 22 martÿ daselbst eingesegnet worden – Münster (i 333)

Fils du batelier Denis Meyer, Denis Meyer épouse en 1621 Dorothée, fille du baigneur Sébastien Schalmann
Mariage, cathédrale (luth. p. 115)
1621. In festo paschatis den 1 Aprilis. Dionisius Meyer der schifman, dionisius Meyer des schifmans sohn, vnd J Dorothea Sebastian Schalman des baders e. tochter, eingesegnet Zinstag . 10. Aprilis (i 62)

Jean Gœppel devient bourgeois par sa femme deux jours après son mariage.
1625, 4° Livre de bourgeoisie p. 76
Hannß Goppel Von Newenburg Auß d. Pfaltz d. Schiffknecht empfangt d. Burg.recht von Dorothea Dionisius Meÿer des Batelier Wittib wüll Zum Enckher dienen. Actum den 24. Marty 1625

Devenue veuve, Dorothée Schallmann épouse en 1642 Jean Ulric Weissenburger, fils du marchand Séverin Weissenburger
Mariage, cathédrale (luth. p. 455)
1642. Johann Ulrich Weißenburger, Severin Weißenburgers des handelßmanns vnd burgers allhie ehelicher Sohn vnd Dorothea Hans Göppels schiffers vnd Burgers allhie nachgelaßene Wittib. Im Münster, Mont. den 25. Aprilis (i 232)

Dorothée Schallmann, veuve du batelier Jean Gœppel et femme de Jean Ulric Weissenburger, ainsi que le tuteur de ses enfants, louent la maison au vitrier André Günther

1644 (13. april.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 247
Erschienen Dorothea Schallmännin, weÿl. hannß Göppels geweßenen Schiffmanns alhie see: nachgelaßene Wittib, anietzo hannß Ulrich Weißenburgers burgers Zu Straßburg eheliche haußfraw mit beÿstandt Andreß Baldtners, Vnd Georg Fritschmanns, beed. Schiffmänner, respectivé ihres noch ohnentledigten Und ihrer Kind. Vögten,
hatt in gegensein Andreß Günthers deß Glasers burgers alhie, mit beÿstand H Urban Küsels deß Notarÿ seines Schwehr Vatters bekannt,
daß Sie demselben Vffrecht p. Acht Jahr lang die nechsten Von Michaelis dießes 1644. Jahrs nach ein and. Volgend, Verlühen, Ein Vorder Behaußung, sambt dem hind. Stöcklin, auch allen ihren gebäwen alhie Jenseit der Preüsch, oberhalb der Newen brucken, einseit neben einem hauß dem Closter Zun Rewern zuständig, 2.seit undt hind. vff herrn D. Johann Knafelium Großen Rhats procuratore stoßend, für Vnd Vmb einen Jährlich. Zinß benantlichen 30. fl. à 15. bz.

La veuve et le tuteur des cinq enfants d’André Gœppel vendent la maison au vitrier André Günther

1644 (23. Sept.), Chambre des Contrats, vol. 493 f° 570
(Prot. fol. 182.) Erschienen Georg Fritschmann der Schiffmann alß Vogt weÿl. hannß Göppelß deß Schiffmanns seel. nachgelaßener fünff Kind. hannß Niclauß, hannß Danielß, Andreß, Dorotheæ und Salomeen, mit beÿstand Dorotheæ sein Göppelß haußfrawen, d. Kind. eheleiblich. Muter, und Severin Weißenburgers, ihro Dorotheæ Schwähers
hatt in gegensein Andreß Günthers deß Glasers
hauß, hoffstatt und höfflin, sampt einem hinder Stöckhlin auch allen andern ihren Gebäwen, alhie ienseit der Preüsch oberhalb der newen Bruckh., neb. einem Barbierhauß dem Closter Zun Rewern gehörig, ein: und anderseit neb., wie auch hind. vff H Dr Johann. Knafelium groß. Rhats Procuratorem stoßend gelegen, davon geh. iährlich vff Annunciationis Mariæ 1 fl. Straßb. wehr. lößig mit 20. fl. Wehr. Jr. hieronÿmo Christoph Babst. von Bolsenheim, It. 5. fl. wehr. vff Mariæ Geburt, lößig mit 100. fl. golt fl. dem Waÿsenhauß, It. 5 fl. wehr. vff Liechtmeß lößig mit 100. fl. wehr. dem Stifft St.Marx, So ist solch. hauß auch noch verhafftet umb 25. lib Weÿl. H Hannß Philipß Schatz. groß. Rhats Verwanthens seel. Erb. Mehr umb 75. lib. vorgedachtem H Dr Knafelio, Ferners umb 50. lib. H Carl Henrich Seüpeln dem Zeugwarth. sonst. ledig eig. – umb 525 Pfund
[in margine :] diße 20. fl. wehr. seind Jr. Bapst. bezahlt word. wie in weÿl. H Fridolini Meÿers seel . Protocoll de A° 1525. fol. 159. fac. 1. Zu befind. ist

Fils du vitrier Léonard Günther d’Osthouse, André Günther épouse en 1642 Marthe, fille du notaire Urbain Kissel
Mariage, cathédrale (luth. p. 439)
1642. Domin: 14. Trinitatis. Andreß Günther d. glaßer, Leonhard Günthers, Glaßers Zu Osthausen nachgelaßener ehelicher Sohn Vnd Jungfr. Marthan H Urban Kißels deß Notarÿ vnd Burgers allhie Eheliche Tochter. Eingesegnet Im Münster. Mont. den 14. Sept.

André Günther devient bourgeois par sa femme quelques jours après son mariage
1640, 4° Livre de bourgeoisie, p. 196
Andres Geiter der Glaßer Von Osthausen Empfangt d. burgerrecht von Seiner haußfrauwen Marthan, Urbenn Küßel des Notarÿ Ehelicher dochter vmb 8 gold. fl. Ist ledigen Standts geweßen vnd würd Zur Steltzen dienen. Jur. den 19. 7.bris Anno 1640.

André Günther hypothèque la maison au profit de la fille mineure du boulanger Nicolas Dürr

1649 (9. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 503 f° 201
Erschienen Andreß Günther der Glaßer Vnd Burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Andreß Fischers deß Weißbeckhen auch Burgers alhie alß Vogts Annæ, weÿl. Niclauß Dürren deß Weißbeckhen seel. dochter – schuldig seÿen 50. lib
dafür in specie Vnderpfand sein soll hauß hoffstatt vnd höfflin sampt einem hinderstöckhlin mit allen deren Gebäwen alhie jenseit der Preüsch. oberhalb der newen Bruckh. neben einem hauß dem Stifft Zur Rewern Zuständig ein und and. seit wie auch hinden vff H Dr. Johann Knauffelium großen Rhats Procuratorem stoßend geleg. davon geh. Jährlich vff Annunciationis Mariæ 1. fl. Straßb. wehrung ablößig mit 20. fl. wehrung Junckhern Hieronÿmi Christoph Bapsten Von und Zu Bolsenheim, Item 5. fl. wehr Vff Mariæ Geburt lößig mit 100. golt fl. dem Waÿßenhauß, Item 5 fl. wehr. Vff Liechtmeß lößig mit 1000 fl. wehr. dem Stifft St Marx, So ist solch. hauß auch noch Verhafftet umb 25. lb weÿl. H hannß Philippß Schatzen seel. Erben: Mehr umb 75. lb weÿl. H hannß Philipß Schatzen seel. Erben, Mehr vmb 75. lb Vorgedachtem H Dr Knauffelio und Vmb 50. lib H Carl Henrich Seüpeln dem Zeügwarth

André Günther se porte garant de son beau-père notaire Urbain Kissel en hypothéquant sa maison au profit de la tribu des Boulangers. En marge, quittance remise en 1683 au vitrier Jean Frédéric Günther

1654 (9. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 516 f° 638-v
Erschienen H Urban Kißel, Notarius
hatt in gegensein H Samuels von Thour deß Ohlmanns alß ietzig. Zunfftmaÿsters EE Zunfft der Beckhen – schuldig seÿen 50. lib.
Und deß. Zur mehren Versicherung so ist auch hiebeÿ persönlich erschienen Andreß Günther der Glaser sein deß Schuldners dochtermann, der hatt sich für sich und seine Erben umb diße Schuld, biß Sie völlig wirt bezahlt sein, verbürgt (…) und deßweg. Zum special Unterpfand ernannt, hauß, hoffstatt, höfflin, mit allen deren Gebäwen & Jenseits deß Stadens, oberhalb der newen bruckhen, einseit neben H D. Johann Knafelio, anderseit neben Paul Lendeisen dem Meelmann, hind. auch vff ihne H Dr Knafelium stoßend gelegen, davon gehend iahrs vff purificationis Mariæ 5. fl. wehr. lößig mit 100 fl. wehr. dem Allmosen Zu St. Marx, Item 5. fl. wehr. vff Nativitatis Mariæ lößig mit 100. golt fl.. dem waÿsenhauß, So ist solche Behaußung auch noch verhafftet umb 50. lib. weÿl. Niclauß dürren deß Münsterbeckh seel. Erben
[in margine :] in gegensein Andres Günthers deß Glasers, deß hierinn Debitoris nunmehr seel. dochtermann (quittung) Actum den 18.t 7.bris A° 1662.
[in margine :] (…) in gegensein Johann Friderich Günthers deß Glasers als ietzigen Possessoris der, Von dem bürgen, hÿpothecirten behaußung (quittung) Act. 4. Febr: a° 1683.

André Günther s’oppose devant les Quinze aux tribus des Maréchaux et des Charpentiers. André Günther a passé en 1652 un marché avec le commissaire Scheid pour lui fournir des fenêtres à Freistett en Bade. Il a fait faire les cadres par le menuisier Georges Strauss et les ferrures par le serrurier Thiébaut Dieringer. André Kehrmann et Jacques Wagner qui prétendent être les artisans ordinaires de Scheid déclarent que le maître d’ouvrage ne les a pas payé de leur ouvrage. André Günther a déjà été condamné par la Chambre des Sept pour les avoir injuriés. Il argue entre autres que Scheid lui a passé le marché sans qu’il le sollicite et que le travail a lieu hors la juridiction de Strasbourg. La commission propose de renvoyer l’affaire de l’amende aux tribus pour ne pas compromettre leur autorité et enjoignent André Günther de ne plus accepter de tels marchés à l’avenir sous peine d’une amende irrémissible de 25 livres.
1654, Protocole des Quinze (2 R 72)
(f° 133-v) Sambstag den 15. Julÿ. – Andreß Günter Ca. Schmid undt Zimmerleüth et Cons:
Andres Günther per Wild. Contra E. E. Zunfft d. Schmid u. Zimmerleüth so dann Andreß Kehrmann vnndt Hanß Jacob Wagner, prod. suppl. M. E. wegen Kehrmanns Zeit d. ordnung erh.

(f° 139) Sambstag den 22. Julÿ. – Andreß Günther Ca. Schmid Zimmerleüth et cons:
Andres Günthern, p. Wild. Citirt Schmidt u. Zimmerleüth Zunfftmeister, vnd Hanß Jacob Wagner & erholt Jüngst einkommene Supplication E. wegen Zimmerleüth Vnd Wagner, Zeit d. ordnung erh.

(f° 144) Sambstag den 29. Julÿ. – Andreß Günther Ca. Schmid
Andres Günther per W. C. Schmidt erholt Jüngst einkommene Supplication & M. E pro Cit. copias und Zeit d. ordnung erh.

(f° 162) Sambstag den 19. Aug. – Schmid Ca. Günthern
Schmid Zimmerleüth neben Andreß Kehrman et cons. Cont. Andres Günthern prod: Gegenbericht mit beÿlag Lit: A Wildt pro Cit. copias vnndt Zeit d. ordnung erh.

(f° 181) Sambstag den 2. 7.bris – Andreß Günther Ca. Kehrmann cons.
Andreß Günther per Wild. Ca. Andreß Kehrmann et cons. prod: beschluß mit beÿlaag sub Nis 2. biß 7. E. pro Cit. copias und Zeit 14. tag erh.

(f° 196) Sambstag den 23. 7.bris – Schmid Ca. Günthern
Schmid, Zimmerleüth et cons. p. E. cont. Andreß Günthern prod: Verantwortung. Wildt pro pro Cit. copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 199-v) Sambstag den 30. 7.bris – Andreß Günther Ca. Schmidt et cons.
Andreß Günther per Wild, contra Schmid, Zimmerleüth et cons. Weilen citati in Jüngster handlung allerhandt unerfridliche sach eingebracht, als bitt Er ihme noch Eine Schrifft gn. Zul*tatt. E. bitts beÿ ordnung Zulaßen. Erkandt, Würdt periculo partis willfahrt.

(f° 210-v) Sambstag den 21. 8.bris – Schmid et cons. Ca. Günther
Schmid et cons. p. E. c. Andreß Günth. bitten nunmehr die Sach für beschloßen anzunehmen, Wild pro Citat. producirt Endliche Schlußschrifft suv Nis 8 biß 13. Eggen copias vnd Zeit d. ordnung erh.

(f° 218) Sambstag den 28. 8.bris – Schmid et cons. Ca. Günther
Schmid et cons. per Eggen contra Andreß Günthern sorgen wid. gg. Letsterer Schrifft generalia und concludiren. Wild pro Citat. beschleüßt gleichergestalt, vnd setzts. Erk. Würd für beschloßen angenohmen, bedenckens. H. Erhard H Stedel

(f° 222) Freÿt. den 3. 9.bris – Andreß Günter Ca. Schmid undt Zimmerleüth auch Andreß Kehrmann et cons.
H. Erhard vnd H. Städel Laßen Per H. Frantzen referiren, daß Sie die Sach Andreß Günthern des Glasers allhie, entgegen beede Zunfft der Schmid und Zimmerleüth, auch Andream Kehrmann den Schloßer et cons: Zu bedencken Vor sich genohmen, vnd alle einkommene sonderlich vff Clägers seÿten Weitlaüffige Acta vnd handlung von Worth Zu worth höhren verleßen, vnd Endlichen befunden daß Summa der gantzen Controvers In nachfolgendem bestehe, benantlichen, daß bereits in A° 1652. H. Commissarius Scheid In seinem Baw Zu Freÿstetten, Clagenden Andreß Günthern, Eine gewiße anzahl fenster, vnd Zugleich auch darzu die ramen vnd beschläg machen Zulaßen, vnd also die sach Ihme überhaupt verdinget, Welches dann Günthern acceptirt, die ramen durch Hanß Georg Straußen den Schreiner, die beschläg aber durch Diebold Dieringern den Schloßer alhie verfertigen laßen, dieselbe auch derentwegen contentirt vnd befriediget. darwiderum hetten sich Andreß Kehrmann, vnndt anß Jacob Wagner, alß obgedachten H. Scheiden ordinari Schloßer und Schreiner, vnd dennen denselbe auch noch Von Vorgemachter arbeit schuldig geweßen, sehr beschwerd, Vorgebend, Ein solches Wider Articull auch Handwercks gebrauch vnd ordnung lieffe, deßwegen auch ihne Günthern [f° 223] nicht allein injurirt, darfür Sie Zwar beÿ Einem Ehrs: Sübnergericht ied. vmb 30. ß. gestrafft die Haubtsach aber an die Zünfft gewieß. word. sond.n auch nach solchem denselben War oberwehnter beeder Zünft Ehrsamer Gericht citirt, vnd daselbsten des Clägers attentatum gebührend maßen geklaget, warüber dann Clägern Von ieder Zunfft 2. lb Straaff Zuerlegen dictirt, vnd sich Künfftig dergleich. verding annemung so nit seines handwercks, Zu müßig. anbefohlen word. Von diesem bescheid nun habe Kläger für MGhh. reducirt, Vnd bescheid (1) mit H. Commissarÿ Scheiden Schrifftlichen Attestation, daß Er ihme vmb die arbeit nicht nachgelaß. sondern Er Scheid dieße Verdingung überhaupt Von selbsten begehrt, (2) Wende Er ein, daß in specie wid. solches beede ermelte Zünfft Keinen Articull /:wie gleichwohl wahr:/ hetten. (3) Er nicht gewußt habe, daß Kehrmann vnd Wagner H. Scheiden ordinari Handwercks leüth, weniger daß Er denselben noch etwaß schuldig seÿe & (4) obgemelte arbeit nicht allhie in die Statt sondern vffs land vnd in frembde Jurisdiction bestellet Worden seÿe Vnd daß Er Endlich, dafern schon Ein Articull vorhanden were, leisten Köndte, Waß Einem Ehrlichen Mann vferlegt werden möchte, daß Er zu Zeit übernohmenen Verdings nicht gewußt, dergleichen verbotten Zusein & Dieweilen aber diesem allem Ungehindert, ob Zwar Kein special Articull Vorhanden, Clagend. Günther dennach Wohl gewußt od. doch Wüßen sollen, daß dießes sein verübtes begünen, Wid. handtwercks gebrauch vnd herkommen in deme Er für daß and. auch schon hiebevor fast dergleich streit wegen arbeit abdingens undt sonsten gehabt, Wiewohl Er sich deßwegen mit verschiedenen producirt. Missiuen Zuentschuldig. [f° 224] vermeint, Fürs dritte aber ex actis, vnd allen mit einlauffenden vmbständen nach Zur genüge erhellet, daß Er wohl gewußt, daß Kehrmann vndt Wagner Vielgedachten H. Scheiden ordinari Handwercks leüth seÿen, auch ane Ihnen nach Zuerfordern hetten, alß halten Deputirte Herren vff g. beleiben darfür, Es seÿe die Sach auch Zu maitenirung der Zunfft authoritet in pt° mulctæ widerumb ane beede Beclagte Zünfft Zu remittiren, Dem Cläger Künfftig dergleich verding Zu mach. beÿ poen 25. lb. d. Zu inhibiren, die lasten aber für dißmahl In dieser Sach vfgang. auß bewägenden ursachen Zu compensiren & vnd solches durch nach folgende Urtel.
Erkantnus. Unsere Herren die Fünffzehen haben, In Sachen Andres Günthers deß Glaßers vnd burgers allhie, Clägers, an Einem Entgegen vnd Wid. die Ehrs: Zunfft der Schmid vnd Zimmerleüth in specie auch Andream Kehrmann, der Schloßer und& Hanß Jacob Wagnern den Schreiner, Beclagte an Andern theil, vff einkommeme Clag Antwortt producirte Documenta, vnd angenohmenen beschluß nach Erkandt, Würd daß geschäfft puncto mulctæ wider an obbemelte Ers: Zunfft remittirt vnd gewießen, dabeÿ Clägern beÿ Straaff 25. lb hiemit injungirt vnd vfferlegt, fürterthin, sich deß, neben übung seines handwercks wid. gewohnheit gebrauch und herkommen, vnderzogenen Verdings der Schloßer vnd Schreiner Arbeit allerdings Zu müßigen vnd Zuenthalten, compensatis Expensis. Erkandt Würdt der Herren Deputirt bedencken placidirt vnd die Urtel gefolgt.

André Günther hypothèque la maison au profit de l’avocat Daniel Imlin pour en régler les frais de réparation. Sa femme, fille du notaire Urbain Kissel, se porte garante.

1655 (29. Martÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 223
Erschienen Andreß Günther der Glaser Und burger alhie
in gegensein H Johann Jacob Gambßen U. J. Ddi. Im nahmen deß Edel Vest und hochgelehrten H. Daniel Imlins U.J. D. Und dißer Statt Consiliarÿ et Advocati Senioris seines Herrn Schwähers – schuldig seÿen 50. lb Zu reparirung nach geschriebener behaußung
Underpfand sein solle hauß, hoffstatt, höfflin, sampt einem hinderstöckhlin, auch allen deren Gebäwen Und Zugehördten alhie jenseit der Breüschen, oberhalb der newen Bruckhen neben einem Barbierhauß dem Closter Zu Rewern gehörig ein: Und anderseit neben wie auch hinden vff H Dr. Johann Knafelÿ groß. Rhats procuratoris Kinder stoßend geleg. so Zu Vor noch verhafftet vmb (…)
[in margine, f° 223-v] (…) Hierauff ist auch persönlich erschienen Martha, sein des Debitoris eheliche haußfrau mit beÿstand H. Urbani Küßels deß Notarÿ ihres Vatters und Eusebÿ Lorentz Butzmanns deß wullenwebers, beeder hierzu insonderheit erbettener nechster Verwanther, die hat (…) sich (…) Zur mitschuldnerin dargestellt – Actum den 26. Februarÿ 1656.

André Günther qui vient de reconstruire son bâtiment passe un accord avec son voisin (à l’ouest), le farinier Paul Lendeisen, qui l’autorise à poser des poutres dans sa moitié du mur pignon.

1655 (17. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 517 f° 432
Erschienen Andres Günther der Glaser, mit beÿstand Georg Hubers deß Maurers, an einem,
So dann Paul Lendeisen der Meelmann mit beÿstand Isaac Heppen deß Maurers und steinhawers, am andern theil,
Zeigten an und bekannten freÿ gutwillig offentlich, Wiewohlen Sie beÿde, Zweÿ ihren Jenseit der newen bruckhen am Stad. beÿ der Fischerstuben, neben einand. gelegenen Behaußung., einen gemeinen Gäbel stehen, Und Er Günther beÿ seinem iüngst. baw, vff den gantzen Gäbel treÿ steinere Pfeiler Zu dem Ende gelegt, damit seine helfte der Maur desto stärckher sein, und Er desto sicherer den newen baw vff solcher helffte hatt vff führen Können, dannenhero Er Lendeisen dießelbe Vff seiner Gerechtigkeit Zu leid. nicht schuldig were, So hetten sie sich iedoch Zu pflantzung guter Nahbarschafft, dahien mit einand. gutlich verglich., daß gleichwohl Er Lendeisen, seine Erben und Nachkommen alß Besitzer der Lendeisisch. Behaußung ewiglich, ohngezweiffelt Eigenthum sein, Zu mahlen dieselbe in und vff dißer Pfeiler nach ihrem belieb. und Wohlgefallen zu bawen bemächtiget, und wed. Andreß Günther noch seine Erb. und Nachkommen alß Besitzer d. güntherisch. Behaußung, daßelbe in einige weiß Zu hindern und Zu währen berechtigt sein sollen, Inmaß. dann beÿde Parten diße Vergleichung mit dem darüber gelaÿsteten mund: und hand: Verspruch, für sich, ihre Erben und Nachkommen ewiglich becräfftigt, und ihre beÿde benachbahrte Behaußung hierzu für und für geg. einand. verbund. haben

André Günther hypothèque la maison au profit de Jean Philippe Kast, greffier au Petit Sénat. En marge, quittance remise à son fils Jean Frédéric Günther.

1659 (2. Xbr), Chambre des Contrats, vol. 524 f° 869
Erschienen Andres Günther der Glaser
in gegensein deß Edel- hochgelehrten H Johann Philipß Kasten V.I.D. und EE. Kleinen Rhats Actuarÿ & Referentis – schuldig seÿe 100 Pfund
Unterpfand sein soll hauß, hoffstatt, höfflin, sampt einem hindern stöcklin auch allen übrig. Gebäwen & Jenseit der Preuschen, oberhalb der newen Bruckh. einseit neben einem Barbierhauß dem Closter Zun Reweren gehörig, anderseit neben wie auch hind. vff Anthoni Krötteln den Nadler stoßend geleg. davon gehend iahrs termino Nativitatis Mariæ 5 fl. straßb: Wehr. lößig mit 80. gold fl. dem waÿsenhauß, Item 5. fl. wehr. vff liechtmeß lößig mit 100. fl. besagter wehr. dem groß: gemeinen Allmosen Zu St.Marx
[in margine f° 869-v] (…) in gegensein Johann Friderich Günthers, deß Glaßers, deß hievor gemelten debitoris leiblich. Sohns und possessoris deß Und.pfands (quittung) Act. den 11. April. 1692.

André Günther hypothèque la maison au profit du pasteur Balthasar Frédéric Saltzmann

1660 (18. 10.bris), Chambre des Contrats, vol. 525 f° 1006
Erschienen Andreß Günther der Glaßer
daß Er dem Wohl Ehrwürdig- hochgelehrten Hn Balthasar Friderich Saltzmann SS Theol. Licent. und Pfarrern deß Münsters
Unterpfand sein soll hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen Rechten und Zugehördten oberhalb der Newen bruckhen am Staaden, einseit neben Anthoni Knöttlen dem Nadler, anderseit neben Paul Lendeisen dem Meelmann hinden uf gd. Knöttlen stoßend geleg., so Zuvor (…)
[in margine :] (…) in gegensein Friderich Günhers deß Glasers alß ietzig. possessoris der hierin Verpfändeten behaußung (quittung) d. 19. Apr. 1691

André Günther hypothèque la maison au profit de la veuve de l’ancien consul Jean Wencker

1661 (30. april.), Chambre des Contrats, vol. 526 f° 295
Erschienen Andres Günther der Glaser
in gegensein deß Ehrenvest fürsichtig wohl weÿsen H. Eliæ Brackhenhoffers deß beständigen Regiments der Herren Ein und Zwantzig alß Curator Fr. Elisabethæ weÿl. deß Edel- fürsichtig hochweÿsen H. Johann Wenckhers dießer Statt geweßenen alten Ammaÿsters, treÿ Zehners et Scholarchæ Universitatis nunmehr seel. nachgelaßener Fr. Wittibin – schuldig seÿen 50. lib.
Unterpfand sein soll hauß, höfflin, hoffstatt mit allen deren Gebäwen, begriffen, rechten und Zugehördten, oberhalb der Newen Bruckhen, am staaden, einseit neben Anthoni Kröttlen dem Nadler anderseit neben Paul Lenckeißen dem Meelmann hinden uff gedachten Kröttlen stoßend gelegen, so Zuvor umb 100. lib (…)

André Günther meurt en 1663 en délaissant quatre enfants. La masse propre à la veuve est de 77 livres. L’actif de la communauté s’élève à 481 livres, le passif à 205 livres. Les dettes à recouvrer comprennent celles de plusieurs étudiants en pension.

1663 (29. 7.br), Not. Winter (Jean Christophe, 62 not 12) f° 11
Inventarium vnd Beschreibung aller undt Jeder Haab, Nahrung, vndt Güettere, Ligender vndt Vahrender, veränderter vndt unveränderter, keinerleÿ davon Außgenommen noch hinden gesetzt, So Weilandt der Ehrenhafft Meister Andreas Günther, Glaßer undt burger Zu Str. beÿ seinem den 26. Aprilis des 1663.sten Jahres beschehenem seel. Ableiben Zeitlichen verlaßen, Welches vf erfordern vndt begehren des auch Ehrenthafften herrn Hanß Jacob Geßlers Barbierers undt Wundt Artztens, burgers Zu Str. Alß geschwornen Vogts, Hanß Philippßen seines alters Im 17.ten, Hanß Friderich Im 14.ten, Mariæ Salomeen Im 11. vndt Mariæ Barbaræ im 5.ten Jahre, durch die Ehren vndt Tugendsame Fraw Marthan Küßelin, die hinterbliebene Wittib, mit beÿstandt des Ehrenvesten Fürsichtigen vndt weißen herrn Andreæ Fischers, E. E. großen Raths beÿsitzers, Ihres geordneten Vogts (…) Actum Dienstags den 29. Septembris Anno 1663.
Es ist ein Eheberedung vndt ein Codicill vorhanden

In einer in der Statt Straßburg am Staden nahe der Newenbruckhen gelegener vnd in diße verlaßenschafft gehörige behaußung befund. word. Alß volget
Erstlichen Ahne haußrath. Vf der obern Bühnen, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Cam. D, Im Obern Stübel, Im Obern hindern stübel, Vor dißer stuben, In der Cammer E, In der vordern Mittlern stuben, In der Cammer F, In der Cammer G, Vor dißer Cammer, In der Wohnstuben, Im hinderstübel, Im hinderstübel Cämmerl., Im hauß Öhren, In der Kuchen, In der Werckstatt, Im undern haußöhren
Ergentzung des wittiben unveränderten guth (…) Item vermög Inventarÿ über weÿland frawen Mariæ Kipßin auch weÿland H Urbani Kißels, geweßenen Notÿ. bgrs alhie, d. Wittiben geliebten vatters deßen haußfrauwen auch seel. Verlaßenschafft durch weÿl. Johann Christoph Wintern, den Notm. in a° 1652. vfgericht vndt demselben Kraft Inserirten Testamenti nuncupativi befindet sich fol. (-) fac. (-) d. ermelte Fr. Maria Kipsin ihro d ietzmahlig. Wittibin als ihrer Stiefdochter Zu einem Legat v.ordnet (…)
Inhalt Inventarÿ über vorgedachts H Urbano Kißels des Notÿ. d. wittib vatters seel. Verlaßenschafft durch Philipps Heinrich Theum den Notarium a° 1661. vfgericht (…)
Eigenthum ane einer Behaußung. Item hauß, hoffstatt, vndt höfflin sambt einem hind.en stöcklin, mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, Rechten Zugehörden, vnd Gerechtigkeiten gelegen alhie Zu Straßburg, Jenseit der Preuschen Oberhalb der Newen brucken, Einseit neben Paulo Lenteißen dem Meelmann, anderseit neben H Anthonius Gräthen dem Nadler, davon gohnd Jahrs Nachvolgendte beschwerden, 5 fl. wehrung vf Mariæ geburth Lößig mit 100 fl. besagter whg dem Stifft des Weißenhaußes, Item 5. fl. wehrung vf Liechtmeß widerlösig mit 100. fl. besagter Wehrung dem Stifft St. Marx alhie
Fernere Newe beschwerd. 5. fl. Jahrs vf dem 9. Martÿ H Andreæ Fischern E.E. großen Raths beÿsitzern, Ablößig in hgutt mit 100. fl. Item 1. lb 5 ß. d. E. E. Zunfft der Beckhen Jahrs vf Purificationis Mariæ steth in hgutt 50. fl. Item 5. fl. gelts Jahrs vf den 30. Aprilis Weÿl. H. Johann Wenckhers Alten Ammeisters seel. fr. Wittiben in hgutt. zu redimiren mit 100. fl. Item 10. fl. gelts Jahrs vf den 12. 7.bris fr. Rebeccä Keckhin Wittibin in hgutt widerlößig mit 200. fl. Item 10. fl. gelts Zinßes Jahrs vf den 18. 10.bris den Wohl Ehrwürdigen vndt hochgelehrten H Balthasar Friderich Saltzmann, Pfarrh. Im Münster, In hgutt 200. fl. Item 10. fl. gelts Jahrs vf Catharinæ dem hochgelehrten H Johann Philipps Kasten der Rechten Dtorÿ vnd E E. Kl. Raths Actuario und Referendario in hgutt Abzulößen mit 200 fl. Item 5 fl. gelts H Fr H. Georg Graden Jahrs vf (-) In hauptgut Abzulößen mit 100. fl. Sonsten vber vorhero specificirte beschwerd. so sammenthafft thun 580. lb, angeschlagen pro 50 lb. Darüber besagt ein teutscher Pergamentine brief, in der Statt Str. Cantzleÿ Contract stuben gefertigt, vnd mit derselben fürhangendem Insigel bekräftiget datirt den 23. 7.bris anno 1644. mit N° 1 notirt.
Schulden ins Erb Zugeltend (…) It. h. Elias Richter i Studiosus von Bauz. soll für Kostgeltt laut Recognition sub dato den 3. Aug. 1663, 85 fl. tht. 42 lb
It. H hanß Georg Träg. von Rothenburg, d. Studiosus soll für Kostgeltt, 3 lb
It. H Johann Schaller, d. Studiosus von Wintzheim soll für Kostgeltt, 2 lb
It. Lorentz Schäfer, d. Studiosus von Anspach soll für Kostgeltt, 5 lb
Abzug in hieuor hergeschriben Inventarium gehörig. Der Wittib unverändert Gutt, Schulden 50, Ergäntzung (168, Abzug 140, Rest) 27, Summa summarum 77 lb
Theilbar gutt, haußrath 169, Wein vnd Vaß 86, Glaß wahren vnd Werckzeug Zum handwerck gehörig 98, Silber geschirrs v. geschmeidt 30, Guldine Ring 14, Eigenthumb ane einer behaußung 50, Schulden ins Erbe Zugeltend 30, Summa summarum 481 lb – Schulden 205, Nach deren Abzug 276 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 303 lb

La maison revient à son fils vitrier Frédéric Günther qui épouse en 1680 Ursule, fille de l’emballeur André Grünwald.

Mariage, cathédrale (luth. f° 82, n° 32)
1680. Trinitatis. Zum 2 mahl Friderich Günther der Glaßer Weiland Andreas Günthers gewesenen Glaßers u. Burgers alhier nachgelaßener ehel. Sohn, Jgfr Ursula Andreas Grünwald Packers und Burgers alhier ehel. T. Donnerst. den 17.ten Junÿ Münster (i 83)

Née non bourgeoise, Ursule Grünwald le devient par son mari six mois après son mariage
1681, 4° Livre de bourgeoisie f° 478

Ursula Güntherin geborne Grünwaldin, empfangt das burgerrecht von ihrem Ehemann Johann Friderich Günther dem glasern p. 8. gold fl. welche Er beÿ der Cantzleÿ erlegt hatt, ist lediger standt gewesen, und wirdt Zur Steltzen Zünfftig, promis. d. 29. Jan. 1681.

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans une maison qui appartient en partie au mari dont les apports s’élèvent à 378 livres, ceux de la femme à 239 livres.

1680 (11. Dec.), Not. Schübler (Jean Philippe, 56 Not 1) f° 27
Inventarium und Beschreibung aller Haab undt Nahrung, so der Ehrenhaffte Johann Friderich Günther Glaßer und die Ehren und tugendsahme Fraw Ursula Grüenwaldin beede Ehegemächte und burgere allhier Zu Straßburg einander in die ehe Zugebracht, welche der ursachen dieweilen in Ihr beeden mit einander auffgerichteter Eheberedung expressé versehen, daß eines Jeden in die Ehe Zubringendes Vermögen ein Reservirt und unverändert Gut sein (…) Actum Straßburg in gegenwart Andreæ Grünwaldts Packers der Frawen Vatters Sambstags d. 11. Decembris A° 1680.

In einer in der Statt Straßburg am Staden gelegenen und Zum theil dem Ehemann eÿgenthümblich Zuständigen behaußung ist befunden worden wie volgt
Eÿgenthum ane einer Behaußung so der Mann in die Ehe gebracht. It. hauß, hoffstatt, undt höffel sambt einem hindern Stöcklein, mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, weiten, Rechten Zugehörden, vnd Gerechtigkeiten gelegen alhier Zu Straßburg am Staden, Jenseit der Preüschen Oberhalb der Newen brucken, Einseit neben weÿl. Paul Lendeißen geweßenen Mehlmanns allhier hinterbliebenen Erben, anderseit Anthonÿ Gräthern dem Nadlern, davon gehen Jahrs 2 lb 10. ß 6 d dem Stifft des Weißenhaußes, auff Nativitatis Mariæ in hauptgut wider lößig mit 52. lb 10. ß, Ferner 2 lb 12 ß 6 d dem Stifft St. Marx Jährlich auff Mariæ Liechtmeß in hauptgut widerlößig mit 52 lb 10 ß d, Weiter 1 lb 5 ß d E. E. Zunfft der Beckhen Jährlichen auff Purificationis Mariæ in hg. wider lößig mit 25 lb. d. It. 4. lb Herrn Balthasar Friderich Saltzmann, Theolog. Licentiato und Pfarrherrn Im Münster Johann auff d. 4. Aprilis in hg. widerlößig mit 100. lb d, It. 4 lb. d hoch Edelgedachtem herrn L: Saltzman Jährl. auff den 5. Junÿ in hg. widerlößig mit 100 lb. d. Item 4 lb d weiter hoch Edelberührtem herrn Lic. Saltzmann Jährl. auff d. 8. Decembris in hg. widerlößig mit 100 lb d, Item ist dieße behaußung ferner Frawen Marthæ Güntherin deß Manns Mutter verhafftet so Ihro Jährlich Zu verinteressiren u. mit 55 lb 6 ß, So dann deß Manns dreÿen Geschwisterden vor ererbte vätterlich Gut deßenthalben Sie auff hie vorbemelte behaußung bemeßen*, benantl. umb 198 lb 10 ß 3 ¾ d Welche beede Capitalia der Mann Jährlich auff den Palm Sontag und A° 1680. Zum ersten mahl mit 10. lb 2 ß 6 d Zu verzinßen schuldig Inhalt deß Zwischen Ihme undt deßen Mutter auch Geschwisterden den 3. Aprilis A° 1679. durch H Johann Friderich Redwitzen Notarium absonderlich auffgerichteten Vergleichs, sonsten freÿ ledig undt eÿgen, und ist dieße beh. gleich wie der Mann solche vermög erstberührten Vergleichs Käufflich angenommen, auch hiehero Zu æstimiren verglichen pro 784 lb 10 ß d. Verbleibt also dem Mann ane hievorbemelter beh. nach abzug hievor beschriebene darauff stehender beschwerden hiehero außzuwerffen übrig 100 lb 13 ß 6 ¼ d. Über solche behaußung besagt ein alter teutscher Perg. brief, mit der Statt Straßburg Cantzleÿ Contract stuben gefertigt, aber anietzo ohne Insigel befunden, datirt den 23. 7.bris A° 1644. mit altem N° 1 notirt und dabeÿ gelaßen.
Abzug in der Frawen Inventarium Sa. haußraths 97, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. Guldener Ring 11, Sa. der baarschafft 107, Sa. der helffte ane de haussteuren 11, Summa summarum 239 lb
Abzug in deß Manns Inventarium, Sa. haußraths 112, Sa. antheils ane haussteuren 11, Sa. werckzeugs 112, Sa. Silbergeschmeids 4, Sa. baarschafft 9, Sa. eÿgenth. ane j. behaußung 100, Sa. Schulden in der manns Nahrung Zugeltend 83, Summa summarum 435 lb – Schulden 57 lb, deß Manns in die Ehe gebrachtes Vermögen 378 lb

Frédéric Günther porte devant les Conseillers et les Vingt-et-Un une affaire concernant des ouvrages pour la cour de Bade
1693, Conseillers et XXI (1 R 176)
(p. 170) den 3. 8.bris – Johann Friderich Günther
Kl. nôe H Johann Friderich Günthern glaßer et consorten, placiren Unterth. angeborgenes bitten mit beÿlag. Sub Nis 1 biß 7 inclusivé puncto der in fürstl. Badischer hoff gemachter arbeith.
Erk. Sollen die imploranten ihren regress an die Knörrische Erben nehmen. H. XXI. Kast, H. Benberger.

Jean Frédéric Günther meurt en octobre 1710 en délaissant quatre enfants. Les experts estiment la maison à 700 livres. La masse propre à la veuve est de 805 livres, celle propre aux héritiers de 237 livres. L’actif de la communauté s’élève à 691 livres, le passif à 646 livres.

1710 (26.2.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 23) f° 875
Inventarium und Beschreibung Aller derjenigen haab vndt Nahrung so weÿlandt der Ehren: vnd Wohlvorgeachte Herr Johann Friderich Günther geweßene Glaßer und burger allhier zu Straßburg nunmehr seelig, nach seinem den 19.ten Octobris des ohnlängst zurück gelegten 1709.ten Jahrs, aus dießer welt genommenen tödlichen ableiben, Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches ansuchen, erfordern und begehren des Wohl Ehren: vnd vorachtbahren herrn Johann Peter Gambßen, Fischers vnd burgers allhier als geschwornen Curatoris herrn M. Johann Christophs Theol. Stud: Herrn Johann Daniels leedigen handelßdieners, Jgf. Annæ Ursulæ und Mariæ Salome des abgeleibten seel. mit hernach gemelter seiner hinderbliebenen Wittib, ehelich erzeugter vier Kinder und ab intestato nachgelaßenen Erben fleißig inventirt und ersucht durch die Viel Ehren: und tugendreiche Fraw Ursulam gebohrne Grünwaldin die hinderbliebene Wittib beÿständlich des Ehrengeachten herrn Johann Martin Bauren Glaßer vnd burgers allhier Ihres geordneten vogts (…) So beschehen allhier in der Königlichen freÿen Statt Straßburg Mittwochs d. 26. febr. Anno 1710.
Copia der Eheberedung
Copia codicilli reciproci, So beede geweßenen mehr Ehren gedachte Ehepersohnen in Anno 1708. vor mir Not° auffgerichtet

In einer allhier Zu Straßburg am Staaden ohnfern der Neüenbruck gelegenen: vnd in dieße Verlaßenschafft eigenthümlich gehörigen behaußung sich volgendermaßen befunden
Ane höltzen: und Schreinerwerck. Auff der Bühn, In der Cammer A, In der Cammer B, In der Cammer C, In der Officier stub, Vor dießem Gemach, In der Stub im Mittlern stockh, In der Cammer D, In der Cammer E, Vor dießem Gemach, In der Wohnstub, Im haußöhren, Im hindern stübel am obern Haußöhren, In der Kuchen, In der undern Stub, Im undern haußöhren, Im Keller
(f° 5) Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Item hauß, hoffstatt undt höfflein, sambt i. hind. stöcklein mit allen andern Ihren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden vnd Gerechtigkeiten, gelegen allhier Zu Straßburg am Staaden jenseit der Preüschen Oberhalb der Neüen bruckh. einseith neben Herrn Ludwig Binder dem handelßmann, 2. seith neben hannß Michel Schwingen dem Schloßer, hinden auff vorgedachten Hrn. Bindern stoßend, gelegen, davon gehen Jährliche, 2 lb. 12 ß 6 d Zinß dem Stifft Weÿßenhauß alhier widerlößig in hauptguth mit 52. lb. Sonsten gegen männiglich freÿ Leedig vnd eigen vnd ist solche behaußung durch die allhießige geschworne Werckmeister vermög deren beÿ meinem Notarÿ Concept befindlichen schrifftlichen Abschatzung de dato 1.sten Martÿ 1710. æstimirt worden pro 700 lb. Davon abgezogen Vorstehende beschwerden der 52. lb So restiret allhier annoch außzuwerffen 648. Über solche behaußung sagt 1. a. teutscher teutscher Perg. brieff, m. d. St. Str. C. C. stuben anhang. Insigel verwahrt, so davon abgerißen, datirt den 23. 7.bris A° 1644. mit altem N° 1 notirt.
Ergäntzung der Erben abgegangenen unveränderten Vermögens. Inhalt Inventarÿ vber des abgeleibten . seel: in die Ehe gebrachter Nahrung, durch weÿl. H. Notm. Johann Philipp Schüblern seel. in A° 1680. gefertigt
Wÿdumbs Verfangenschafft, auß weÿl. herrn Johann Christoph Luxen geweßenen hochgräfftlich Hanaw Liechtenbergischen Ambt Schaffner Zu Bischheim seel. Erb: vnd verlaßenschafft herrührendt, Wavon das Eÿgenthumb herrn Samuel Luxen sein ambt Schaffners seel bruders Sohn Legat weiße gehörig
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Der Wittib unveränderte Nahrung betr. Sa. haußraths 28, Sa. Silbers 6, Sa. Goldener Ring 3, Sa. der baarschafft 28, Sa. pfenningzinß hauptguths 50, Sa. Ergäntzung 348, Sa. Activ Schulden 340, Summa summarum 805 lb
Der Kinder ererbt vätterlich Guth betr. Sa. haußraths 28, Sa. Leerer vaß 1, Sa. Silbers 7 ß, Sa. baarschafft 7, Sa. pfenningzinß hauptguths 150, Sa. Eÿgenthumb ane j behaußung 648, Sa. Ergäntzung (-), Summa summarum 835 lb – Schulden 598, Nach deren Abzug 237 lb.
Endlichen volgt auch die Beschreibung der Gemein vnd theilbahren Verlaßenschafft, Sa. haußraths 102, Sa. Wahren 106, Sa. Wein und Leerer vaß 31, Sa. Silber Geschmeids 25, Sa. Goldener Ring 11, Sa. baarschafft 66, Sa. Activ Schulden 347, Summa summarum 691 lb – Schulden 646, Compensando verbleibt 44 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 1087 lb
Abschatzung den 1. Martÿ 1710. Weÿland deß Ehrenhafften und bescheidenen herrn Johann Friderich Günther Glaßer seel: hinderlaßene Fraw Wittib und Erben ist eine Behaußung allhier in der Statt Straßburg am Obern Staaden gelegen, Ein seith neben herrn Ludwig Binder dem handelßmann Anderseith Neben herrn hannß Michel Schwing dem Schloßer hinden auff vorgedachten herrn Binder Stoßend, welche behaußung hoff, hoffstatt, hinderhaußel, brunnen und Gebälckten Keller, sampt aller Ihrer recht: und Gerechtigkeiten Jetzigem preiß nach angeschlagen wird, Vor und Vmb Eintaußend und Zweÿ Hundert Gulden. Bezeichnus durch der Statt Straßburg Geschworne Werckhleuthe, Jacob Staudacher Werckh Meister des Maur hofs. Johan Jacob osterrieth Werck Meisters Zimmers hoff

Anne Ursule Günther et son mari vitrier Wendelin Schneider, Marie Ursule Günther, assistées de leur frère Jean Daniel, hypothèquent la maison au profit du banquier Jean Michel Wolff

1723 (18.2.), Chambre des Contrats, vol. 597 f° 104-v
Wendling Schneider der glaßer und Anna Ursula geb. Güntherin beÿständlich Johann Daniel Günther handelsbedienten ihres bruders und Samuel Schwartz des Kupfferschmidts ihres Oncle, So dann Jfr. Maria Salome geb. Güntherin so über 25 jahr alt und ohnbevögtigt beÿständlich ihres bruders Johann Daniel Günther
in gegensein H. Johann Michael Wolffen Banquier – schuldig seÿen 350 pfund
unterpfand, Eine Behausung hoff hoffstatt und hinderhauß mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Schiffleuthstaden, einseit neben H Storr dem handelsmann anderseit neben der Schwingischer wittib hinten auff ged. Storren und Schwingen

Marie Salomé Günther femme du boulanger Jean Jacques Kuhn cède sa moitié de maison à son beau-frère Wendelin Schneider et à sa sœur Anne Ursule Günther. Les deux sœurs sont propriétaire à titre de legs.

1724 (12.6.), Chambre des Contrats, vol. 598 f° 280
Fr. Maria Salome geb. Güntherin Johann Jacob Kuhn des weißbecken ehefrau so über 25 jahr alt und ohnbevögtigt zu seÿn versichert
in gegensein ihres schwagers und schwester Wendling Schneider des glaßers und Fr. Anna Ursula geb. Güntherin
Ihre ohnvertheilte helffte ahne einer behausung hoff hinder hauß Bronnen und hoffstatt mit allen derselben gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, Rechten und gerechtigkeiten ahm Staden, einseit neben H. Johann Willhelm Storr dem handelsmann anderseit neben weÿl. hannß Michael Schwing des Schloßers Wittib und Erben hinten auff ged. Storren – die jetzt verkauffte helffte ihro eigenthümlich legats weiß zuständig, die übrige helffte aber der anjetzo mitkauffenden Schneiderischen Ehefrauen auch titulo legati zugehörig – um 450 pf verhafftet, geschehen um 475 pfund

Fils du pileur d’épices Jean Georges Schneider, Wendelin Schneider épouse en 1713 Anne Ursule Günther : contrat de mariage, célébration
1713 (4. Aug.), Not. Rohr (Daniel, 46 Not 59) n° 721
Eheberedung Zwischen Herrn Wendling Schneider leedigen Glaßern H Johann Geörg Schneider Wurtzstößers vnd burgers allhier Zu Straßburg ehelichem Sohn, als dem hochzeiter, beÿständlich gedacht seines vatters vnd H Johann Martin von Moltzheim Statt glaßers vnd auch burgers allhier deßelben geschwornen vogts vnd Pfetters, ane einem
So dann Jgfr. Annæ Ursulæ Güntherin, weÿl. herrn Johann Friderich Günther geweßenen glaßers vnd burgers allhier seel. tochter, als der Jgfr. hochzeiterin, mit assistentz herrn Johann Peter Gambßen fischkäuffers deroselben geordneten Curatoris vnd herrn Johann Martin Bauren Glaßers dero Mutter vogts, beeder burgere allhie, andern Theils
Actum Straßburg, Freÿtags den 4.ten Augusti Anno 1713. [unterzeichnet] Wendling Schneider alß hochzeidter, Anna Ursula Güntherin als hoch Zeiderin

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 253, n° 28)
1713, Mittwoch den 30.ten ejusdem Ist Wendling Schneider der ledige Glaser, hanß Georg Schneider b. und Wurtzstößers ehl. sohn und J. Anna Ursula weÿl. Joh: Friderich Günters gew. burgers und Glaßers ehl. hinterl. Tochter nach 2.mähl. Proclamation ehl.copulirt worden, [unterzeichnet] Wendling Schneider als hochzeidter, Anna Ursul Güntherin als hochzeiderin, Samuel Schwartz Alls schwoger (i 252)

Wendelin Schneider et Anne Ursule Günther hypothèquent la maison au profit de la fondation Steinbock

1745 (21.5.), Chambre des Contrats, vol. 619 f° 350
Wendling Schneider der glaßer und Anna Ursula geb. Güntherin mit beÿstand H. Rathh. Fleck und H. Zeyß beede EE. kleinen Raths beÿsitzer
in gegensein H. XV Secretarÿ Johann Bernhard Hennenberg als administrator des Steinbockischen Legats – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, eine behausung bestehend in vorder und hinderhauß, hoff, bronnen und hoffstatt cum appertinentis am Staaden gegen dem bischoffs hoff über, einseit neben den Diemerischen erben, anderseit neben Jacob Schwing dem schreiber, hinten auff wieder die Diemerischen erben – als ein theils ererbt theils am 12. junÿ 1724 erkaufftes guth

Wendelin Schneider meurt en 1746 en délaissant une fille Marie Marguerite, femme du boucher Jean Georges Oberdœrffer. Les experts estiment la maison à 1 000 livres. La masse propre à la veuve est de 746 livres, celle propre aux héritiers de 112 livres. L’actif de la communauté s’élève à 1 167 livres, le passif à 777 livres.

1746 (21.6.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 22) f° 558
Inventarium über Weÿl. deß Ehrengeachten Herrn Wendling Schneiders gewesten glaßers und burgers dahier zue Straßburg nunmehr seel. Verlassenschafft – nach seinem den 11.ten februarÿ dieses 1746.sten Jahrs genommenen tödlichen ableiben Zeitlichen verlaßen, welche Verlaßenschafft auf freundliches Ansuchen und begehren der tugendbegabten Fr. Mariæ Margarethæ gebohrner Schneiderin, Hn Johann Georg Oberdörffers deß Metzgers und burgers alhier Ehefr. als deß Verstorbenen seel. Einiger ab intestato verlaßenter Erbin, inventirt, durch die Viel Ehren und Tugendbegabte Fr. Annam Ursulam Schneiderin gebohrne Güntherin so ohnbevögtigt beÿständlich herrn Johann Davidt Cräuttlers des Pastetenbeckh. und burgers dahier (…) geeigt und gezeigt – So beschehen Straßburg auff dienstag den 21.ten Junÿ in anno 1746.

In Einer dahier Zue Straßburg ane dem Holtz staden ohnfern der Neuen bruckh gelegenen undt hernach beschriebener behaußung hat sich befundten als volgt.
Eigenthumb ane Häußern. (W ½) Eine behaußung, höfflein undt hoffstatt mit allen deren begriffen, weithen, zugehörden, rechten undt gerechtigkeiten gelegen dahier Zu Straßburg ane dem Schiffleuth Staden ohnfern der uttengaß, 1.s. Neben H. Lautenburger dem Kupfferstecker, 2.s mstr. Johann Jacob Schwing dem Schreiner hinden auff gedachten H. Lautenburger stoßend, welche den 1. Julÿ 1746. durch der Statt Straßburg geschworne Hh. Werckmeister vor ledig undt Eigen angeschlagen worden vmb 1000 lb. davon geh. ab 2. lb 12. ß 6 d. ohnablößig. Zinßen so man Jahrs auff den 8. 7.bris dem Stifft Weÿßenhauß dahier abzurichten erträgt Zu doppeltem Capital gerechnet 105 lb. Nach welchem abgang ane dem anschlag annoch in außwurff zu bringen 895. lb. So dann seÿe solthane Behaußung des Steinbockische legat dahier annoch umb 600 fl. Capital verpfändet, die mann Jahr am 21. maÿ dahin à 4 pro C° Zu verzinß. und hernacher fol: (-) passive engetrag. Zu sehen. Über die helffte dieser behaußung so in wehrender Ehe von ihr der wittib Schwester erkaufft worden besagt ein Teutscher perg. Kbr. auß allhießiger Cancelleÿ Contract Stub mit deri anhangendem Innsiegell datirt den 12. junÿ 1724.
[in margine :] hievon ist die helfte der W. für unverändert gehörig, so Sie beÿ ihrer seel. Verlaßenschafft abtheillung Keüfflich angenommen, wie d. mütterliche theil register maaß gibt, die anderer helffte aber haben beeder geweste Eheleuth wehrend Ehe von ihr der Wittib Schwester erlaufft
(T.) It. Eine behausung undt hoffstatt mit allen deren begriffen weilten zugehördten rechten undt gerechtigkeiten gelegen dahier zu Straßburg in der Newengaß am fischer Staden i. s. Neben Joh: Georg Bruder dem Grempen 2.s. neben Mstr. Caroll willhelm dem Schneider hinten auff den platz der Cazernen stoßendt undt nach vorangeregten Abschatzungs Schein vom 1. july 1746 durch der St. Strasb. geschw. H. werck Mr. vor ledig Eig. angeschlagen word. umb 600 fl. th. 300 lb. Hierüber ist Vorhanden i. perg. gandt Kbr. vom 4.ten julÿ 1731 m. E:E: Kl. Raths anhangenden Innsiegell
Abschatzung dem 1. Julÿ: 1746. auff begehren weillandt deß wohll achtbahren und bescheitenen Meister wëndling schreiberß deß geweßenen schneiters seel. hinter Laßene fraw wittib und Erben ist eine behausung allhier in der Statt Straßburg an dem schieff Leuth Statten gelegen, ein seitß an H Lauterburger dem Kupffer Stëcher, anderseitß Neben Meister hannß Jackob schwing dem schreiner, hinten auff gedachten Lautenburger Stoßt, welche behausung unden ein gangß ein Stuben Kuchell gëtrëmbt Kellerlein daß hauß Ehren, hoffell, bronen und holtz Cämmerlein oben ihm Ersten und 2.ten Stock ein Stuben Cammer Kuchell hauß Ehren und Neben Cammer, oben ihm 3.ten stock ein stuben und Kammer vor dem officier ein Küchell und Nebens Stübell und daß haus Ehren ein alter tachstull darinn 4 alte Cammern, ein un besetzte bienen sambt aller gërechtig Keidt wie Solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Zweÿ Tausend Gulten
Der 2.te begrieff ist auch allhier in der Statt Straßburg in der Neuen gaßen gelegen, ein seitß Neben hannß Jörg brutter dem grëmben ander seitß an Meister Carll willhelm dem schneiter hinten auff dem blatz der Cassernen Stoßent welche behausung unden eine stuben Kuchen hauß Ehren getrëmbten Keller, oben ihm Ersten und 2.ten stock ein stuben cammer hauß Ehren darinen der herdt undt waserstein worüber ein alter tachstull darinen 2 Camern eine die Soltaten Camer daß tach mit holl und breidziglen belegt sambt aller gerëchtig Keidt wie solches turch der Statt Straßburg geschwornen werck Meister sich in der besichtigung befunden und Jetzigen Preÿß nach angeschlagen wierdt Vor und Umb Achthundert Gulten, bezeichnuß der Statt Straßburg geschwornen werck Meister [unterzeichnet] Pflug Statt Lohner, Michael Ehrlacher Werck Meister deß Meinsters, Johann Jacob Biermeÿer Werck Meister deß Zimmerhoffs
Eigenthum ane liegende güther, Reeben Osthoffener banns
Ergäntzung der Wittib Ermangelnden ohnverändert guths, Vermög deß den 23.ten 7.br in a° 1713 durch Hn Not. Johann Daniel Rohr seel auffgerichteten den 26. Martÿ 1746 aber von Hn Not° Johann Philipp Liechtenbergern verfertigten Inventarii illatorum
Series rubricarum hujus Inventarÿ, der Wittib ohnveränderte Nahrung, Sa. haußraths 47, Sa. Silbers 16, Sa. Goldener Ring 6, Sa. baarschafft 8, Sa. Eigenthums ane einer behaußung 447, Sa. Schulden 75, Sa. der Ergäntzung (539, abzug 343, rest) 145, Summa summarum 746 lb
der Erbin ohnveränderten Vermögens, Sa. haußraths 5, Sa. Silbers 2, Sa. Ergäntzung (512, abzug 333, Rest) 179, Summa summarum 187 lb – Schulden 75 lb Nach deren Abzug 112 lb
das gemeine theilbare guth, Sa. hausraths 132, Sa. Werckzeugs und der wahren zum glaßer handwerck gehörig 19, Sa. der Wein undt Leeren faß 128, Sa. silbers 22, Sa. Goldener Ring 39, Sa. Eigenthumbs ane liegende güther 78, Sa. Eigenthumbs ane häußern 747, Summa summarum 1167 lb – Schulden 777 lb, Nach deren Abzug 389 lb
Copia der Eheberedung – zwischen dem Ehrengeachten herrn Wendling Schneider Ledigen Glaßer und burgern alhier zu Straßburg als dem hochzeiter ane Einem so dann der Viel Ehren und tugendsammen Jungfrauen Annæ Ursulæ Günterin Weÿland herrn Johann Friderich Günthers geweßenen Gllaßers undt burgers allhier seel. nachgelaßenen tochter alß der hochzeiterin andern theils (mit Consens) Herrn Johann Georg Schneider Wurtzstößers sein des herrn hochzeiters Vatters undt herrn Johann Martin Von Moltzheim Stattglaßers seines geschwornen Vogts und Pfetters, auff der Jungfer hochzeiterin seithen herrn Johann Peter Gambßen fischkäuffers deroselben geordneten Curatoris undt herrn Johann Martin Bauren auch Glaßers dero Mutter vogts – Se beschehen auff Freÿtag den 4.ten Augusti Anno 1713 aber außgefertiget den 25.ten Februarÿ Anno 1726., Johann Philipp Lichtenberger
Copia Codicilli

Anne Ursule Günther se remarie en 1749 avec l’aiguilletier Jean Hartschmidt

Anne Ursule Günther femme de Jean Hardtschmidt hypothèque la maison au profit de son gendre Jean Georges Oberdœrffer et de sa fille Marie Marguerite Schneider

1753 (4. April.), Not. Kolb (Abraham, 22 Not 29)
Erschienen Fr. Anna Ursula Hardtschmidtin gebohrne Güntzerin, beÿständlich Hn Johann Hardtschmidts deß Nadlers undt burgers dahier ihres jetzigen Ehemanns, anzeigendt, wie daß
ihr Tochtermann Johann Geörg Oberdörffer der Metzger und burger allhier undt seine Ehefrau Maria Margaretha gebohrne Schneiderin vorhabens Einer Summam von 600 gulden Zu Entlehnen,
darvon Sie die Ihnen zuständigen behaußung cum appertinentiis dahier in Straßburg ane dem holtzstaden ohnfern der Utten gaß gelegenen, Einseith H. N. neben N Lauterburger dem Kupfferstecher, anderseits neben Johann Jacob Schwing dem Schreiner, hinden widerumb auff ihne H Lauterburger stoßendt zu versetzen undt verpfändten wollen, von welcher gantzen behausung mann Jahrs dem Stifft Waÿsenhauß 2 lb 12 ß 6 d ane ohnablößigen Zinß entrichten, sonsten freÿ ledig undt Eigen seÿn sollen, Alldieweillen nun ihro Fr. Oberdörfferin der Mittschulderin ane angeregter behaußung vor 2/6. theil vor vätterlich guth die übrige 4/6 aber dero Mutter seel. Ursula Hardtschmidin obgedacht Zuständig (und in A° 1742 beÿ weÿl. H Wendling Schneiders deß geweßenen glaßers sel. Verlaßenschafft inventation durch die geschworne H Werckmeistere umb 2000 fl. angeschlagen worden

Jean Georges Oberdœrffer et Marie Marguerite Schneider hypothèquent leur part de maison au profit de Marie Ursule Saum, veuve du cordier Jean Frédéric Füssinger

1753 (5.4.), Chambre des Contrats, vol. 627 f° 166
Johann Georg Oberdörffer der metzger und Maria Margaretha geb. Schneiderin mit beÿstand Johann Daniel Bameyer des caffésiders und Georg Friedrich Lurtzing des frauen hauß becken /wobeÿ auch erschienen Johann Christian Storr der geschworne courtier als gewalthaber des mitschuldnerin mutter Fr. Annæ Ursulæ geb. Güntherin Johannes Hartschmidt des nadlers ehefrau, verbürge
in gegensein H. Johann Joachim Fischer des biersieders innahmen seiner schwiegermutter Fr. Mariæ Ursulæ geb. Saumin weÿl. Johann Friedrich Füsinger des seÿlers wittib – schuldig seÿen 300 pfund
unterpfand, zweÿ 6.te theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt am Holtz:staden ohnfern der Uttengaß einseit neben Johann Jacob Schwing dem schreiner, anderseit neben N Lutherburg. dem mignatur mahler, hinten auff denselben – von solcher gantzen behausung gibt man dem Stifft Waÿsenhauß 2 lb 12 ß 6 d ane ohnablößigen Zinß

Autre hypothèque au profit de Marie Madeleine Baumüller, femme du maître d’école Jean Nicolas Listernmann

1754 (18.3.), Chambre des Contrats, vol. 628 f° 145
Johann Georg Oberdörffer der metzger und Maria Margaretha geb. Schneiderin mit beÿstand H. Samuel Fingado des geschwornen courtier und Johann Daniel Schneider des glaßers /:wobeÿ auch eschienen der schuldnerin respe. mutter und schwiegermutter Fr. Anna Ursula geb. Güntherin Johannes Hartschmid des nadlers ehefrau, verbürge
in gegensein H. Johann Nicolaus Listenmann des schulmeisters und cantoris adjuncti beÿ der Jungen St Peter kirch als ehevogt Fr. Mariæ Magdalenæ geb. Baumüllerin – schuldig seÿen 150 pfund
unterpfand, zweÿ 6.te theil vor unvertheilt ane einer behausung und hoffstatt am Holtzstaden ohnfern der Uttengaß, anderseit neben Johann Jacob Schwing dem schreiber, anderseit neben N. Lutherburg dem mignatur mahler, hinten auff denselben – davon gibt man dem stifft waÿßenhauß 2 lt 12 d 6 ß ohnablößigen zinß

Autre hypothèque au profit des enfants du professeur de médecine Jean Böckler

1756 (19.1.), Chambre des Contrats, vol. 630 f° 17-v
Johann Georg Oberdörffer der metzger und Maria Margaretha geb. Schneiderin mit beÿstand H. Johann Nicolaus Listenmann des schulmeisters und H. Johann Joachim Fischer des biersieders ferner deren respective mutter und schwieger Fr. Anna Ursula Hardschmidtin geb. Güntherin beÿständlich Samuel Bahn des schneider
in gegensein S.T. H. Paul Gottfried Gambß des jetzt regierenden Ammeisters als vogt S.T. H. Johann Böckler Prof. Medicinæ dreÿ kinder – schuldig seÿen 800 lb
unterpfand, eine behausung und hoffstatt mit allen begriffen und rechten am Holtzstaden ohnfern der Uttengaß, einseit nebenJohann Jacob Schwing dem schloßer, anderseit neben N Lutherburg dem mahler, hinten auff denselben – davon gibt mann dem Stifft Waÿsenhauß 2 lb 2 ß 6 d ahne ohnablößlichen zinß
ferner eine behausung cum appertinentis ane der Neuengaß, einseit neben Johann Georg Bruder dem krempen, anderseit neben Carl Klein dem schneider, hinten auff den Allmend
(und reeben Osthoffer banns)

La fondation Steinbock fait vendre par adjudication judiciaire la maison de la succession Wendelin Schneider. Le serrurier Jean Frédéric Lux s’en rend acquéreur moyennant 1 150 florins

1769, Chambre des Contrats, vol. 643 f° 163
daß d. 26. Jan. 1769 In sachen des steinbockischen legats contra weÿland Wendling Schneider des glaßers wittib ist die in dieße massam gehörige [behausung am] staden gegen dem bischoffs über gelegene behausung an
Johann Friedrich Lux dem schlosser als letzt und meistbietenden um 2300 gumden versteigert worden

Jean Frédéric Lux et sa femme Marie Barbe Baumgarter hypothèquent la maison qu’ils viennent d’acquérir au profit de Catherine Salomé Ott née Eckel

1769 (7.3.), Chambre des Contrats, vol. 643 f° 163-v
Johann Friderich Lux der schlosser und Maria Barbara geb. Baumgartnerin mit beÿstand ihres vogts ad actum Johann Andreas Lux des haffners und Johann Rochus Müller des leinenwebers beede ihren nächsten
in gegensein Fr. Catharinæ Salome Ottin geb. Eckelin – schuldig seÿen 350 pfund zu bezahlung des ganthschillings hernach beschiebener behaußung
unterpfand, eine behausung allhier am Schiffleuthstaden, einseit neben Johann Jacob Schwing dem schreiner, anderseit neben N. Starck dem schneider, hinten auff eben dießen

Fils de l’aubergiste Jean Thiébaut Lux, Jean Frédéric Lux épouse en 1767 Marie Barbe Baumgarter, fille du serrurier Jean Henri Baumgarter : contrat de mariage, célébration
1767 (7.4), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 566)
Eheberedung – persönlich erschienen seÿe der Ehrsahm und bescheidene Mstr. Johann Friederich Lux leediger Schloßer und burger allh. Zu Straßburg, herrn Johann Theobald Lux des hauptkanten auf E. E. Zunfft der Fischer und auch burgers dahier ehelicher Sohn, als Hochzeiter ane einem,
so dann die Ehren und tugendsame Jungfrau Maria Barbara Baumgarthnerin, weÿland Mstr. Johann Heinrich Baumgarthners geweßenen Schloßers und ebenfalls burgers hieselbsten mit auch weÿl. Fr. Anna Barbara gebohrne Muntererin ehelich erzeugte und nach todt hinterlaßene Tochter, als hochzeiterin ane andern theil
Straßburg auf Dienstag den 7. Aprilis Anno 1767 [unterzeichnet] Johann Friderich Lux als Hochzeitter, Maria Barbara Baumgartnerin als Hochzeiterin

Mariage, Sainte-Aurélie (luth. f° 62-v, n° 12)
1767. mittwoch den Ersten Julÿ seind (…) in den Heil. Ehestand eingesegnet worden Johann Friderich Lux der ledige Schloßermr burger allhier, Johann Theobald Lux burgers und Hauptkandt auf E. E. zunfft der Fischer ehelicher sohn, und Jungfr. Maria Barbara weÿl. Joh: Heinrich Baumgartner gewesenen Schloßers und burgers allhier hinterlaßene ehel. dochter [unterzeichnet] Johann Friederich Lux als Hoch Zeitter, Maria Barbara Baumgartnerin als hochzeiterin (i 66, procl. Saint-Guillaume f° 58-a)

Marie Barbe Baumgarter meurt en 1774 en délaissant une fille. Les experts estiment la maison à 750 livres. La masse propre au veuf est de 134 livres, celle propre aux héritiers de 632 livres. L’actif de la communauté s’élève à 798 livres, le passif à 1 746 livres.

1775 (6.2.), Not. Schweighæuser (6 E 41, 556) n° 263
Inventarium über Weÿland Frauen Mariæ Barbaræ Luxin geb. Baumgertnerin, Mr Joh. Friedrich Lux, Schloßers u. bs. allhier Zu Straßb. im Leben geweßener Ehefrauen nun seel. Verlaßenschaft, auffgerichtet in Anno 1775. – nach ihrem den 26.ten Octobris letztabgewichenen 1774.t Jahrs aus dießer Selt genommenen tödlichen hintritt hie zeitlichen verlaßen, Welche Nahrungs- Verlaßenschafft auf geziemendes Ansuchen sowohl erstgedachten Wittibers, als auch Mr Isaac Dürrbach des Schloßers und Bs. allh. als geordnet und geschworenen Vogts der Defunctæ mit dem hinterbliebenen Wbr. ehelich erzeugten Kinds und ab intestato hinterlaßenen eintzigen Erbens, Nahmens Margarethæ Barbaræ so 6 jahr alt – So Geschehen Straßburg auf Montag den 6.ten febr. 1775.

In einer alhier zu Straßburg ane dem Holtzstaden gelegenen in diese Verlaßenschafft gehörigen und hernach mit mehren beschriebenen Behausung befunden worden, wie folgt
Eigenthum ane Häußeren (T.) Neml. Ein Vorder u: Hinter hauß, Hoff, bronnen u. Hoffstatt, mit all übrigen deßen Zugehörden, Weithen, Rechten u. Gerechtigkeiten, gelegen allh. Zu Straßb: ane dem Staden gegen dem Bischoffs hoff hinüber, 1. s. neben Mr Joh: Jacob Starck dem Schneider 2.s. neben Joh: Jacob Schwing dem Schreiner, hinten auf gedachten Mr Starck stoßend, so außer darauff versicherten hienach passive inventirten Capitalien freÿ, leedig, Eigen u. durch (die Werckmeistere) Zufolg ihres außgestellten Abschatzung Scheins vom 11. Jan: jüngst æstimirt pro 750. lb. Warüber Vorhanden 1. teutsch pergam. Ganth- Kaufbrief mit der St. Straßb. anhangendem Ins. verwahrt dedato 26.ten Januarÿ 1769.
(E.) Neml. die helfte für ohnvertheilt von u. ane einer Behaußung ane dem Baarfüsser Platz oben ane der Kleinen Stadelgaß (…)
(W.) Erst. der Achte theil vor ohnvertheilt Von und ane I. behaußung beÿ der adelichen Zornen: Mühl auf dem Plönel (…)
(W.) Und dann auch der Achte theil Von und ane I. behauß.
auf dem Plänel ohnfern der Wurtz- Mühl
Ergäntzung des Wittibers mangelnden unveränderten Guths. Nach außweißung des über beeder nun zertrennter Ehe-Persohnen einander für unverändert in die Ehe zugebrachte Nahrung durch mich den hieseitigen Inventir Notarium in anno 1767. auffgerichteten Inventarÿ
Series rubricarum hujus Inventarii. Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Des Wittibers unveränderten Vermögens, Sa. Haußraths 11, Sa. Werckzeugs Zum Schloßer Handwerck gehörig 10, Sa. Silbers u. dgl. Geschmeids 2, Sa. der baarschafft 1, Sa. der ergäntzung im Rest 155, Sa. Eigenthums an Häusern 90, Summa summarum 272 lb – Schulden 137 lb, Detrahendo 134 lb
Diesemnach wird auch derer Erbin unverändert Gut beschrieben, Sa. Haußraths 29, Sa. Silbers 3, Sa. goldenen Rings 1, Sa. Eigenthums ane einer behausung 450, Sa. activ schu 37, Sa. des Ergäntzungs Rests 209, Summa summarum 732 lb – Schulden 100 lb, Nach deren Abzug 632 lb
Endlichen folgt auch die Beschreibung der theilbaren Nahrung, Sa. haußraths 6, Sa. Werckzeugs Zum Schloßer Hdwk. gehörig 3, Sa. Silbers und dgl. Geschmeids 1, Sa. des Eigenthums ane i. behaußung 750, Sa. der Activ Schulden 37, Summa summarum 798 lb – Schulden 1746 lb, Theilbares Passiv-onus 947 lb
Passiv-Onus loco Stall-Summæ 181 lb
Abschatzung Vom 11 Jenner 1775. Auf begehren Meister Johann Friderich Lux des Schloßers ist eine behausung alhier in der Statt Straßburg ane dem holtz Staden gelegen ein seits Neben H Starck dem Schneider ander Seitts neben H Schwing dem Schreiner Meister und hienden Eben fals auff H. Starck Stosend Gelegen solche behausung besteht in Einer Schlosers werck statt dreÿ Stuben Zweÿ Stub Kamern dreÿ Kichen und Zweÿ haus Kamern, dar iber ist der dach Stuhl mit breitziglein belegt hat auch ein getrembten Keller hoff und brunen Vor und Vmb Ein Thausent Ein Hundert gulden
Der Zweÿte Begriff ist Auch alhie (…) [unterzeichnet] Werner, Hueber

Jean Frédéric Lux se remarie en 1775 avec Marie Dorothée Carl, fille du cordonnier Jacques Carl : contrat de mariage, célébration
1775 (4.8), Not. Schweighaeuser (6 E 41, 566)
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsahm und bescheidene Mstr. Johann Friederich Lux, der Wittiber, Schloßer und burger allh. Zu Straßburg als bräutigam ane einem
So dann die Ehren: und tugendsame Jgfr. Maria Dorothea Carelin, Weÿl. Mstr Joh: Jacob Carel gewes. Schuhmachers u. b. hies. mit Fr. Maria Salome geb. Tannbergerin dermahlen Mr Johann Thüringer, auch Schuhmachers und hiesigen burgers Ehefr. ehelich erzeugte, ihrer außsage nach großjährige Tochter, als braut, am andern Theil
Straßburg auf Freÿtag den 4. Augusti Im Jahr der Gnaden 1775 [unterzeichnet] Johann Friderich Lux als Hoch Zeitter, Maria dorodea Carlin als hoszeider

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 187, n° 28)
1775 Montag den 16. Weinmonath sind nach ordentlich geschehenen ausruffung. in der Kirch Zu St. Nicolai ehelich eingesegnet worden Johann Friederich Lux, Schloßer Meister, burger und weÿland deßen geweßen. Ehefrau Maria Barbara, gebornen Baugarterin hinterlaßner Wittwer, und Jungfer Maria Dorothea Carlin, weÿland Johann Jacob Carl, gewesten Schuhmachers und burgers alhier mit Fr. Maria Salome geborner Dannberherin, nunmehr verheuratheter Düringerin ehelich erzeugte tochter [unterzeichnet] Johann Friderich Lux als Hoch Zeitter, Maria dododea Carlin Als hoch Zeidrin (i 190 – proclamation Temple-Neuf f° 109-v)

Jean Frédéric Lux vend la maison au cloutier Jean Daniel Deubler

1792 (28.8.), Strasbourg 3 (5), Not. Schweighaeuser n° 190
Meister Johann Friedrich Lux Schloßer
in gegensein Meister Johann Daniel Deubler des Nagelschmidts
eine Vorder: und Hinter behaußung, Hoff, bronnen und Hoffstatt mit allen übrigen deren zugehörden, weithen, Rechten und Gerechtigkeiten gelegen an dem Schifleuth staden, 1.s neben Gottfried Schaffauer dem Wurstmacher 2.s neben Joh. Jacob Schwing des Schreiners Erben, hinten auf gedachten Schaffauer stoßend – um 3500 Gulden
enregistré 29.8. f° 2

Fils du cloutier Jean Daniel Deubler, Jean Daniel Deubler épouse en 1779 Anne Marie Haffner, fille du serrurier Marc Haffner de Barr et de sa femme Eve Stegler : contrat de mariage, célébration
1779 (20.4.), Not. Lobstein (J. Frédéric, 6 E 41, 834) n° 456
Eheberedung – persönlich erschienen Mr Johann Daniel Däubler der leedige Nagelschmid und burger allhier Zu Straßburg ans hochzeiter ane einem
und Anna Maria Haffnerin weil. Mr Marx Haffners des geweßenen Schloßers und burgers in Barr nachgelaßene tochter, so majorennis und ohnbevögtigt als hochzeiterin ane dem andern theil

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 222-v, n° 17)
Im Jahr 1779. Mittwochs den 12. Maji Morgens um Zehen Uhr sind (…) ehelich eingesegnet worden Johann Daniel Deubler lediger Nagelschmidt und burger allhier weiland Johann Daniel Deublers, Nagelschmidts und burgers allhier und Frauen Maria Catharina gebohrner Mossederin ehelich erzeugter Sohn, und Maria Anna Haffnerin, von Barr gebürtig, weiland Marx Haffners gewesenen Schloßers und burgers daselbst und weiland Fraw Eva gebohrner Steiglerin hinderlaßene eheliche Tochter, [unterzeichnet] Johann Daniel Deubler als Hochzeiter, + Anna Maria Haffnerin der Hochzeiterin handzeichen (i 35)

La même Anne Marie Haffner passe en 1769 un contrat de mariage avec le boulanger Jean Georges Greuel, originaire de Neusatz en Wurtemberg
1769 (28.7.), Not. Hüttel (6 E 41, 859) n° 58
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrengeachte Johann Georg Greuel, lediger Weißbeck aus Neusaz in dem Würtenbergischen gelegen gebürtig, so majorennis zu seÿn declarirt, Johann Philipp Greuel, des Ackersmanns allda mit weÿl. Frauen Ursula gebohrner Butschin ehelich erzeugter Sohn, als hochzeiter ane einem,
so dann die tugendsame Jungfrau Anna Maria Hafnerin ledigen Stands, weÿl. Marx Hafners des gewesenen Schloßers und burgers in Barr mit auch weÿl. Frauen Eva gebohrne Stieglerin ehelich erzeugte tochter als hochzeiterin ane dem andern theil
Freÿtags den 28. Julÿ Anno 1769 [unterzeichnet] Johann georg greuel Als hochzeiter, + Anna Maria hafnern der hochzeiterin handzeichen

Fille naturelle et seule héritière de sa mère Anne Marie Haffner, Marie Madeleine cède ses droits à son beau-père Jean Daniel Deubler, notamment ceux sur la maison

1794 (24 therm. 2), Strasbourg 10 (8), Not. Heus n° 77
Cession – fut presents Marie Madeleine fille naturelle majeure d’ans et jouissant de ses droits et unique héritiere de feu sa mere Anne Marie Haffner, vivante femme du Citoyen Jean Daniel Deubler, cloutier domicilié en cette Commune de Strasbourg, à laquelle le nom de son pere est inconnu nonobstant toutes les peines et recherches faites dans les registres Baptismaux de la cidevant Eglise St Pierre le vieux ou elle etoit baptisée, assistée de du Citoyen Jean Jacques Metz tanneur en cette dite Commune (a vendu)
sudit Citoyen Jean Daniel Deubler Cloutier son Beaupere
tous les droits successifs, mobiliers et immobiliers, et nottament sa part et portion d’une Maison Scise en cette Ville, quay des Batteliers N° 34, fruits et révénus d’iceux, noms, raisons et actions rescindants et rescisoires à ladite Marie Madeleine qui lui sont échus par le décès de ladite défunte Anne Marie Haffner sa mere arrivé le 8. présent mois Thermidor – moyennant 1800 Livres
acp 25 f° 92 du 24 ther. 2

Jean Daniel Deubler se remarie avec Marie Madeleine Gerig (Georg), fille naturelle du cordonnier Conrad Georg.
Mariage, Strasbourg (n° 458)
Cejourd’hui premier prairial l’an III de la République française une et indivisible (…) sont comparus pour contracter mariage d’une part Jean Daniel Deubler agé de 43 ans, cloutier, né et domicilié en cette commune, fils de feu Jean Daniel Deubler, cloutier, et de feu Catherine moseder, veuf d’Anne Marie Hafner, de l’autre part Marie Madeleine Göerg, âgée de 39 ans, couturière, née et domiciliée en cette commune, fille née hors du mariage de feu Conrad Goërg cordonnier et de feue Anne Marie Häffner (…) 1° l’acte de naissance du futur portant qu’il est né le 17 avril 1752 (…) 2° l’acte de naissance de la future portant qu’elle est née en cette commune le le 11 mai 1756 (…) 3° de l’acte de décès d’Anne Marie Hafner, épouse en premières noces du futur portant qu’elle est morte en cette commune le 8 thermidor dernier (signé) Jean Daniel Deübler, Maria Magdalena gerigerin (i 83)

Jean Daniel Deubler est assassiné le 13 juin 1806, sa femme exécutée le 30 décembre suivant. Ils délaissent des héritiers collatéraux.

1807 (10.1.), Strasbourg 12 (13), Not. Wengler n° 2290
Inventaire de la succession de Jean Daniel Deubler cloutier décédé le 13 juin 1806 et Marie Madeleine Guering exécutée le 30 décembre de ladite année – à la requête de Jean Liebert maçon tant en son nom que comme fondé de pouvoir de Jean Bescherer, fusilier de la 4° compagnie du 3° bataillon du 27° régiment d’infanterie de ligne, ledit Sr Libert comme poursuivant les droits de Marie Salomé Bescherer, Susanne Bescherer fille majeure en service chez le Sr Hering, héritiers de Jean Daniel Deubler leur oncle
Martin Jetzhaus, concierge à la maison commune, héritier testamentaire de Marie Madeleine Guering suivant testament reçu par Stoeber notaire le 25 septembre dernier – mariés il y a environ 14 ans sans contrat de mariage
dans la maison appartenante auxdites successions quai des Bateliers n° 34 près la rue Ste Madeleine

meubles, argenterie, créances
Immeuble, Une vieille maison a trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière cour puit tréfond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg quai des bateliers n° 34 près la rue Ste Madeleine, d’un côté Geofroi Schaeffauer charcutier, d’autre le Sr Martha huissier, tenant devant audit quai, derrière au Sr Schoeffauer – acquis de Jean Frédéric Lux, serrurier, suivant contrat reçu par Schweighaueser notaire le 28 août 1792, estimée 3840 fr
total de la masse 5680 fr, passif 1522, 475, 676 720 fr
(Joint, vente de maison, notaire Heus 24 thermidor 2)
(Joint, contrat de mariage, Lobstein notaire le 20 avril 1779)
Enregistrement, acp 101 f° 149 du 12.1.

Décès, Strasbourg (n° 1878)
L’an 1806, le 20° jour du mois de juin vû (…) la copie du procès verbal de la levée du cadavre, dressé par le commissaire de police du 4° arrondissement de cette ville le 13 de ce mois, qui constate que Jean Daniel Deubler, âgé de 54 ans, Cloutier, né en cette ville, fils légitime de feu Jean Daniel Deubler, Cloutier, avec feuë Catherine Mosseder, Epoux de Madeleine Guerig, a été trouvé mort le 13 de ce mois à huit heures du matin en la maison située au quai des bateliers N° 34 [in margine :] assassiné (i 25)

Décès, Strasbourg (n° 2906)
L’an 1806 le 30° jour du mois de décembre, vu (…) le certificat délivré par le Greffier en Chef de la Cour de justice criminelle du Département du Bas Rhin en date de ce jour qui constate que Marie Madeleine Göerg, âgée de 50 ans, née en cette ville, fille de feu Conrad Göerg & de feue Marie Anne Haffner, de Barr, veuve de Jean Daniel Deubler, cloutier, est décédée Cejourd’hui à deux heures et demie de relevée sur la place d’armes (i 58)

Les héritiers vendent la maison au fabriquant de chandelles François Stutel

1807 (19.3.), Strasbourg 12 (13), Not. Wengler
Cahier des charges n° 2375, adjudication définitive n° 2415 – Marie Salomé Bescherer femme de Jean Liebert maçon, ledit Liebert fondé de pouvoir de Jean Bescherer fusilier de la 4° compagnie du 3° bataillon du 27° régiment d’infanterie de ligne, joint à l’Inventaire de la succession de Jean Daniel Deubler, cloutier, et de Marie Madeleine Gering dressé par le soussigné le 10 janvier dernier, seuls et uniques héritiers
François Stutel cirier demeurant vieux marché au vin n° 61
une maison a trois étages consistant en bâtiments de devant et de derrière cour puit trésfond avec toutes ses autres appartenances droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des bateliers n° 34, d’un côté le Sr Geofroi Schaeffauer charcutier ou elle forme un coin et avance, d’autre le Sr Martha huissier, devant le quai, derrière audit Schaeffauer – de la succession de Jean Daniel Deubler qui en a fait acquisition de Jean Frédéric Lux suivant acte reçu par Schweighaeuser notaire le 28 août 1792 – criée 4500 fr – adjugée 6320 francs
Enregistrement, acp 102 f° 57-v du 21.3.

Originaire de Nancy, François Stutel épouse en 1808 Marie Madeleine Boos née à Bouxwiller
Mariage, Strasbourg (n° 18)
L’an 1808 le 15° jour du mois de janvier (…) sont comparus François Stutelle, agé de 31 ans, fabricant de chandelles, domicilié en cette ville depuis huit ans, né à Nancy département de la Meurthe, le 2 mai 1776, majeur, fils de feu Jean Stutelle, aubergiste audit lieu, et de feu Jeanne Toupot, décédés à Nancy le premier le 29 vendémiaire an XIV et la seconde le 11 Brumaire an VI comme il est constaté par leurs actes de décès, et Marie Madeleine Boos, agée de 29 ans, domiciliée en cette ville depuis cinq ans, née à Bouxwiller, Département du Bas-Rhin le 28 septembre 1778, majeure, fille de Jean Boos, cordonnier audit lieu, ci présent et consentant, et de feu Marie Elisabeth Auger, décédée à Bouxwiller le 4 frimaire an VIII (signé) F Stutel, Magdalena Boos (i 11)

Marie Madeleine Boos meurt en délaissant trois filles

1819 (18.2.), Strasbourg 12 (76), Not. Wengler n° 11.294
Inventaire de la succession de Marie Madeleine Boos, épouse de François Stutel, marchand fabriquant de chandelles, décédée le 21 novembre dernier – à la requête du veuf, père et tuteur légal de Marie Henriette âgée de 7 ans 7 mois, Marie Louise âgée de 5 ans 11 mois, Marie Victoire âgée de 3 ans 8 mois – en présence de Pierre Pelletier, fabricant de chandelles subrogé tuteur – mariés le 15 janvier 1808
qu’il avait fait acquision étant garçon de la maison sise à Strasbourg quai des bateliers n° 34 suivant adjudication définitive reçue par le soussigné notaire le 19 mars 1807
communauté meubles 696 fr, numéraire 1000 fr, créances actives 5000 fr, 40 ares de terres 800 fr, total 4182 fr
Enregistrement, acp 142 F° 41 du 24.2.

Le marchand et fabriquant de chandelles François Stutel meurt en 1823. La succession comprend deux maisons

1823 (23.1.), Strasbourg 12 (90), Me Wengler n° 12.983
Inventaire de la succession de François Stutel, marchand fabriquant de chandelles décédé le 8 janvier dernier – à la requête de Jean Daniel Keck fils, boulanger, tuteur de Marie Henriette Stutel âgée de 11 ans, de Marie Louise Stutel âgée de 9 ans 6 mois, Madeleine Victoire Stutel âgée de 7 ans 6 mois, procréées avec feu Marie Madeleine Boos – en présence de Pierre Pelletier, marchand fabricant de chandelles subrogé tuteur

dans la maison mortuaire quai des Bateliers n° 34
immeubles, 1. une maison à trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe, avec ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bâteliers n° 34 d’un côté le Sr Baumann peignier par où cette maison forme une avance, d’autre le Sr Gottelmann cordonnier, devant le quai, derrière ledit Baumann, estimée 4000 fr – acquise des héritiers Jean Daniel Deubler, cloutier, et de Marie Madeleine Göring, suivant adjudication définitive reçue par le soussigné notaire le 19 mars 1807, propriété constatée par un acte dressé par Schweigheuser notaire le 28 août 1792
2. une autre maison à Strasbourg rue Dauphine ou des des Bestiaux n° 18 consistant en bâtiments de devant et de derrière, puit mitoyen, petite cour avec les autres appartenances, droits et dépendances, d’un côté le Sr Peter coutelier, d’autre et derrière le Sr Roederer, devant la rue – elle est louée au Sr Cornibert marchand graissier pour 300 franca par an, estimée 6000 fr – elle fut grevée envers la ville de Strasbourg d’une rente foncière de 3 fr 81 rachetée le 8 juillet 1822 pour 76 fr – acquise des héritiers Michel Ans, graissier, et de Madeleine Hagenauer suivant licitation au Tribunal civil par jugement d’adjudication définitive rendu le 13 juillet 1820 et déclaration de command le 13 suivant, titre précédent à la Chambre des Contrats le 30 juillet 1778
3. 40 ares environ de terre actuellement en nature de jardin entouré en partie d’une cloison en planches en partie d’une haie vive situé hors la porte des Bouchers près la Ménagerie à droite la chaussée du Rhin, d’un côté le jardin de M Oppermann, d’autre Clément Profos, derrière le jardin du Sr Schoellhammer, devant le chemin commun – estimé 1000 fr – que la moitié du jardin appartient déjà aux enfants héritiers de leur mère suivant inventaire dressé par le soussigné notaire le 18 février 1819
mobilier 2921 fr, créances 15.507 fr, numéraire 16.133 fr, ensemble 34.562 fr, total de la masse active 45.562 fr – passif 1353 fr
Enregistrement, acp 161 F° 57-v du 28.1.

Sa fille puinée Marie Louise Stutel meurt en 1828

1829 (13.2.), Strasbourg 12 (111), Me Noetinger n° 1124
Inventaire de la succession de Marie Louise Stutel, mineure décédée le 14 août 1828 – à la requête de 1. Marie Henriette Stutel, 2. Marie Victoire Stutel les deux mineures issues du mariage entre François Stutel, marchand de chandelles, et Marie Madeleine Boos, représentées par Jean Daniel Keck fils, boulanger leur tuteur, héritières de leur sœur germaine – en présence de Pierre Pelletier, marchand fabricant de chandelles subrogé tuteur

Immeubles dont les titres de propriété se trouvent dans l’Inventaire de la succession de François Stutel dressé par M° Wengler le 23 janvier 1823, 1. une maison à trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe avec ses autres appartenances, droits et dépendances sise à Strasbourg sur le quai des Bateliers n° 34 d’un côté le Sr Baumann peignier où cette maison fait une avance, d’autre le Sr Gottelmann cordonnier, devant le quai, derrière ledit Baumann, estimée 4000 francs
2. une autre maison sise à Strasbourg rue des Bestiaux ou Dauphine n° 18 consistant en bâtiment de devant et de derrière, puits mitoyen, petite cour avec ses autres droits et dépendances, d’un côté le Sr Peter coutelier, d’autre et derrière le Sr Roederer, devant la rue – louée au Sr Cornibert, marchand graissier pour un loyer de 300 francs par an, estimée 6000 fr
3. 40 ares de terres actuellement en nature de jardin entouré en partie d’une cloture en planches et en partie d’un haie vive situé à Strasbourg hors la porte des Bouchers près la Ménagerie à droite de la chaussée du Rhin, d’un côté le le jardin de M. Opperman, d’autre le Sr Clément Profos loueur de carrosses, au bout le jardin du S Schoelhammer, devant le chemin commun, estimée 1000 fr
mobilier 38.828 fr (meubles 1168 fr, portés sur l’Inventaire dressé par M° Wengler le 23 janvier 1823, argent 3644 fr et créances), total 49.828 fr, garde robe 42 fr
Enregistrement, acp 193 f° 80-v du 14.2.

Sa fille aînée Marie Henriette Studel meurt en 1834. La succession revient en entier à la fille cadette Madeleine Victoire Studel

1834 (12.5.), Strasbourg 12 (133), Me Noetinger n° 6333
Inventaire de la succession de Marie Henriette Studel décédée de 12 janvier dernier – à la requête de 1. Philippe Jacques Keck, négociant tuteur de Madeleine Victoire Studel fille de feus François Studel, fabricant de chandelles, et Marie Madeleine Boos, sœur de la défunte et unique héritière – 2. Pierre Pelletier, fabricant de chandelles, subrogé tuteur
Suivant inventaire de la succession des père et mère Studel dressé par M° Wengler le 23 janvier 1823 et liquidation le 11 septembre, les droits des trois enfants existant alors Marie Louise, Marie Henriette et Madeleine Victoire ont été réglés par le décès de Marie Louise, suivant inventaire dressé par M° Noetinger le 13 février 1829, Marie Henriette est décédée le 12 janvier dernier sans descendants, la requérante est héritière de la totalité des immeubles de ses père et mère, suivant testament olographe de Marie Henriette le 26 décembre 1833 enreg. 28 janvier 1834 f° 183
actif créances 29.810 fr
immeubles, 1. une maison à trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe avec autres appartenances, droits & dépendances sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 34 d’un côté le Sr Baumann, peignier où cette maison fait une avance, d’autre le Sr Goettelmann cordonnier, devant le quai, derrière le Sr Baumann, estimée à 4000 francs
2. une autre maison sise à Strasbourg rue Dauphine ou des Bestiaux n° 18 consistant en bâtiment de devant & de derrière, puits mitoyen avec ses autres droits & dépendances, d’un côté le Sr Peter coutelier et derrière le Sr Roederer, devant la rue, pour 6000 fr
total général 40.810 fr – propres de la défunte, (report supra) 20.405 fr, mobilier 373 fr, total 20.941 fr, passif 6085 fr
Enregistrement, acp 225 f° 11 du 16.5.

Madeleine Victoire Studel vend la maison au fabricant de chandelles Georges Sandmann et à sa femme Catherine Boos

1838 (25.10.), Strasbourg 12 (148), Me Noetinger n° 10.769
Madeleine Victoire Studel, rentière majeure
à Georges Sandmann, fabricant de chandelles, et Catherine Boos
une maison à trois étages consistant en bâtiment de devant et de derrière, petite cour, pompe, appartenances, dépendances située à Strasbourg quai des Bateliers n° 34, d’un côté le Sr Baumann peignier par ou cette maison forme une avance, d’autre le Sr Goettelmann cordonnier, devant le quai, derrière le Sr Baumann – recueilli un tiers dans la succession de son père François Stutel, marchand fabricant de chandelles, suivant inventaire dressé par M° Wengler le 23 février 1823 et deux tiers recueillis dans la succession de ses deux sœurs Marie Louise et Marie Henriette suivant Inventaires dressés par M° Noetinger, de Marie Louise le 13 février 1829 et de Marie Henriette le 12 mai 1834. Le Sr Studel l’a acquis sur les héritiers de Jean Daniel Deubler, cloutier, et de Marie Madeleine Göring, suivant adjudication reçua par M° Wengler le 19 mars 1807, la propriété de cette maison est d’ailleurs constatée par un acte dressé par Schweighaeuser notaire le 28 août 1792 – moyennant 6000 francs
Enregistrement, acp 263 f° 33-v du 30.10.

Originaire de Kogenheim, le savonnier Georges Sandmann épouse Catherine Boos, originaire de Bouxwiller, qui apporte en mariage son fils naturel François Stutel
1831 (5.5.), Strasbourg 12 (120), Me Noetinger n° 2848
Contrat de mariage – Georges Sandmann, ouvrier savonnier, fils majeur de feu Georges Sandmann, cultivateur, et de Catherine Derrendinger conjoints demeurant à Kogenheim, le futur demeurant à Strasbourg d’une part
Catherine Boos, fille majeure demeurant à Strasbourg, fille née du mariage de feu Jean Boos, savonnier, et d’Elisabeth Angé, vivants conjoints à Bouxwiller d’autre part

acp 204 (3 Q 29 919) f° 13 du 13 mai – communauté d’acquets partageable par moitié, réserve d’apports et d’héritages, au décès de l’un d’eux usufruit au survivant de la succession du prédécédé
le futur époux se constitue en propre une somme de 2400 francs argent comptant
François Stutel enfant naturel de la future sera élevé aux frais de la communauté et touchera à sa 25° année une somme de 1000 francs de la même communauté
en cas de précédès du futur époux cette somme ne sera payée qu’au décès de la future épouse, cette donation est caduc en cas du décès de et enfant

Registre de population 600 MW 146, Quai des bateliers 34 (i 101)
Sandmann, Georges, 1797, Kogenheim, fab. de chandelles pro., M, (à Strasbourg depuis) 26 8.bre 1828, (carte de sûreté) 8207-28, (auparavant) Grand rue 72, (entré) juin 1831 (Nv. Reg. Marie Victoire née 6 7.bre 1832, Georges Joseph né le 17 mars 1838
id. née Boos, Catherine, 1794, Bouxwiller, F. (à Strasbourg depuis) 25 août 1808, (auparavant) ged. grange 14, (entré) 1819
Stuttel, François, 6 mars 1822, Strasbourg, F. N., 11 feb. 1846, d.c.d.

Registre de population 600 MW 213, Quai des bateliers 34
Sandmann, Georges, 1797, Kogenheim, Fabricant de chandelles pro., marié, (à Strasbourg depuis) 26 8.bre 1828, (carte de sûreté) 8207-28, (auparavant) Grand rue 72, (entré) juin 1831
id. née Boos, Catherine, 1794, Bouxwiller, sa femme
id. Marie Victorine, 1832 6 7.bre, Strasbourg, leur fille
id. Georges Joseph, 1838 17 mars, leur fils

Fils naturel du précédent propriétaire et de Catherine Boos, femme du propriétaire, l’ouvrier lithographe François Stutel meurt dans la maison en 1846.
Décès, Strasbourg (n° 270)
Acte de décès le 11 février 1846 (…) sont comparus George Sandmann âgé de 50 ans, fabricant de chandelles, voisin du faubourg, (…) lesquels nous ont déclaré que François Stutel, né à Strasbourg, âgé de 24 ans, ouvrier lithographe, non marié, domicilié à Strasbourg, fils naturel reconnu de feu François Stutel, fabricant de chandelles, et de Catherine Boos, est décédé le 11 février à 7 heures du matin en la maison quai des bateliers n° 34 [in margine :] phthisie (i 71)

Georges Sandmann et Catherine Boos hypothèquent la maison au profit du chirurgien major Nicolas de Bockenheim

1842 (29.8.), Strasbourg 12 (158), Me Noetinger n° 15.013
Obligation. 29 août 1872 – Ont comparu M. Georges Sandmann, fabricant de chandelles, & Dame Catherine Boos sa femme quil autorise demeurant ensemble à Strasbourg, lesquels ont par les présentes reconnu devoir bien & légitimement
A M. Nicolas de Bockenheim, chirurgien major en retraite, Chevalier de la légion d’honneur, demeurant à Strasbourg, la somme principale de 6000 francs pour prêt de pareille somme
hypothèque. Une Maison à trois étages, consistant en bâtiment de devant & de derrière, petite cour, pompe, appartenances, droits & dépendances, le tout situé à Strasbourg quai des bateliers n° 34, d’un côté le St Baumann, peignier par ou cette maison forme une avance, de l’autre côté le Sr Goettelmann cordonnier, par devant led. quai & par derrière le Sr Baumann. (…) Les emprunteurs déclarent qu’ils sont propriétaires de la maison pour en voir fait l’acquisition de Melle Madeleine Victoire Studel, majeure d’ans, demeurant à Strasbourg, suivant contrat de vente passé devant ledit M° Noetinger, l’un des notaires soussignés, le 25 octobre 1838 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques le 8 novembre suivant volume 340 N° 50 & inscrite d’office volume 288 N° 116 le même jour, cette vente a eû lieu moyennant pour prix la somme de 6000 francs (…) Quant à la propriété antérieure, les parties requièrent expressément les notaires soussignés de ne pas l’établir ici, s’en référant à cet égard au contrat de vente ci-dessus énoncé

Catherine Boos meurt en 1857 en délaissant deux enfants

1857 (22. 8.br), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Sandmann, fabricant de savon & Catherine Boos sa femme à Strasbourg & de la succession de la D° Sandmann décédée le 2 mai 1857, dressé à la requête du veuf, agissant comme commun en biens en vertu de son contrat de mariage et comme usufruitier, auquel usufruit il renonce
2) Marie Victoire Sandmann, majeure à Strasbourg, 3) Georges Joseph Sandmann, grenadier au 80° de ligne à Corté
acp 464 (3 Q 30 179) f° 7 du 27. 8.br (succession déclarée le 27 octobre 1851)
Communauté, un mobilier estimé 173 francs
Une maison à Strasbourg quai des bateliers N° 15 estimée à 10.000
Passif 9700 – Succession, garde robe 53 francs

Registre de population 600 MW 303 (1850 sqq) i 215
Sandmann, Georges, Kogenheim 96, h. m., Fabq. de Chandelles, Catholique, Français (à Strasbourg depuis) 26
id. née Boos, Catherine, Bouxwiller 92, f. m., Catholique, Française (à Strasbourg depuis) 09, décédée le 2 Mai 57
id. Marie Victoire, Strasbourg 33, f., depuis sa nais.
Baumann, Marie Thérèse, Strasbourg 27, f. Badoise, (à Strasbourg depuis) 52 délogée Krutenau 125
Sandmann, Georges Joseph, Strasbourg 1835 17 mars, g. Catholique, français, (à Strasbourg depuis) 31 Xbre 1862 sort du 80° de ligne – bulletin séparé

Lors du partage, la maison revient en partie à Georges Sandmann et en partie à sa fille Marie Victoire

1867 (10.8.), M° Noetinger
Partage entre Georges Sandmann, fabricant de savon et de chandelles à Strasbourg, agissant à cause de la communauté de biens qui a existé entre entre lui et Catherine Boos sa femme, aux termes de leur contrat de mariage reçu Noetinger le 5 mai 1831
2) Marie Victoire Sandmann, célibataire à Strasbourg, 3° Georges Joseph Sandmann, fabricant de chandelles à Strasbourg, ces deux derniers enfants et héritiers de la défunte, ainsi que le constate l’inventaire dressé par M° Noetinger père te 21 8.bre 1857
Communauté, masse active 1) mobilière 973
2) Une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 15 estimée 18.100 francs, total 19.073
Masse passive, 18.828, reste 245
Succession, reprises 6600, créances 3000, total 9600
Attributions – Mr Sandmann père, 3/8 de la maison
Mlle Sandmann, 5/8 de la maison
acp 566 (3 Q 30 281) f° 4-v du 16.8.

Georges Joseph Sandmann épouse en 1864 Marie Eugénie Huber
Mariage, Strasbourg (n° 231)
Du 17° jour du mois de mai 1864 à neuf heures du matin. Acte de mariage de Georges Joseph Sandmann, majeur d’ans, né en légitime mariage le 17 mars 1835 à Strasbourg, domicilié à Strasbourg, fabricant de chandellles, fils de Georges Sandmann, ancien fabricant de chandelles, domicilié à Strasbourg, ci présent et consentant, et de feu Catherine Boos, décédée à Strasbourg le 2 mai 1857, et de Marie Eugénie Huber, majeure d’ans, née en légitime mariage le 13 janvier 1840 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, repasseuse, fille de Jean Georges Huber, tonnelier, et de Madeleine Lentz, conjoints domiciliés à Strasbourg ci présents et consentants – il n’a pas été passé de contrat de mariage (signé) Sandmann, Huber (i 15)

Le fabricant de chandelles Georges Joseph Sandmann meurt en 1868 en délaissant deux fils
1868 (7.12.), M° Noetinger
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Georges Joseph Sandmann, fabricant de chandelles, et Marie Eugénie Hubert sa femme à Strasbourg et de la succession du Sr Sandmann décédé le 24 octobre 1868, à la requête de la veuve comme commune en biens à défaut de contrat de mariage et comme mère et tutrice naturelle de Marie Joseph Eugène et Alexandre Joseph Sandmann
acp 579 (3 Q 30 294) f° 40-v du 15.12. (succession déclarée le -, SC N° 1348)
Communauté, Mobilier 589, argent 300, créances 12
Succession, garde robe 95

Registre de population 600 MW 303 (1850 sqq) i 215 (i 126)
Sandmann, Georges Joseph, Strasbourg 17 mars 1835, h. m., fab. de chandelles, Catholique, français, (à Strasbourg depuis) derechef depuis 31 Xbr 1862 – Mariés le 17 mai 1864
id. née Hubert, Marie Eugénie, id. 1840, f. m., sa femme, Catholique, française
id. Marie Joseph Eugène, 29 juillet 1865, g., son fils
id. Joseph 7 janvier 1867, g., son fils

Georges Sandmann et Marie Victoire Sandmann louent une partie de la maison au marchand de chandelles Louis Pfisterer et au fabricant de chandelles Charles Pfisterer

1869 (9.2.), M° Noetinger
Bail – Georges Sandmann père fabricant de savon à Strasbourg, Marie Victoire Sandmann, les deux à Strasbourg, pour 3 ou 6 années du 24 du mois prochain
à Louis Pfisterer, marchand de chandelles, et Charles Pfisterer, fabricant de chandelles
le magasin se trouvant au rez de chaussée de la maison sise à Strasbourg quai des Bateliers N° 15, moyennant un loyer annuel de 400 francs
acp 580 (3 Q 30 295) f° 83 du 15.2.

Georges Sandmann et Marie Victoire Sandmann vendent la maison au marchand de gibier Joseph Fleck et à sa femme Madeleine Schæffer

1869 (15.5.), M° Noetinger
Vente par le mandataire de Georges Sandmann, père, fabricant de savon etd e chandelles à Strasbourg, et de Marie Victoire Sandmann célibataire à Strasbourg
à Joseph Fleck, marchand de gibier à Strasbourg et Madeleine Schaeffer
une maison sise à Strasbourg quai des Bateliers n° 15, moyennant 18.000 francs
Origine, Partage reçu Noetinger le 10 avril 1867
acp 583 (3 Q 30 298) f° 18 du 25.5.

Compte de tutelle rendu au garçon boucher Joseph Fleck
1858 (3.8.), M° Noetinger
Compte de tutelle rendu par Michel Schmitt, boulanger à Strasbourg, à Joseph Fleck, garçon boucher à Niederhammer [sic], duquel compte il résulte que les recettes au profit de l’ayant s’élève à la somme de 40 francs et récépissé du compte pour le vérifier
acp 471 (3 Q 30 186) f° 41-v du 6.8.

Originaire de Niderhausen en Bade, Joseph Fleck épouse en 1860 Madeleine Schæffer, originaire de Saverne
Mariage, Strasbourg (n° 60)
Du 7° jour du mois de février l’an 1860 à dix heures du matin. Acte de mariage e Joseph Fleck, majeur d’ans, né en légitime mariage le 2 février 1836 à Niderhausen, grand duché de Baden, domicilié à Strasbourg, boucher, fils de feu Achaz Fleck, marchand de gibier, décédé à Strasbourg le 28 juillet 1854 et de feu Marie Anne Stehlin décédée à Niderhausen le 3 novembre 1845, et de Madeleine Schaeffer, majeure d’ans, née en légitime mariage le 20 septembre 1831 à Saverne (Bas-Rhin), domiciliée à Strasbourg, sans profession, fille d’Adam Schaeffer, marchand de bois, et de Madeleine Lecker, conjoints domicilié à Saverne, ci présents et consentants (témoin) Jacques Loeckler, agé de 44 ans, marchand de gibier, oncle de l’épouse (signé) Fleck, Schaeffer (i 36)

1860 (18.1.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 131 (3 Q 31 630) f° 8 du 1.2.
Consentement par le Se Achatz Fleck à Niederhausen (gd. duché de Bade) au mariage de son petit fils Joseph Fleck à Strasbourg avec Madeleine Schaeffer de Saverne domiciliée à Strasbourg

Veuve Jacques Lœckher, la marchande de comestibles Catherine Fleck s’associe avec le boucher Joseph Fleck
1866 (25.7.), M° Noetinger
Société entre 1) Catherine Fleck, marchande de comestibles veuve Jacques Loeckher à Strasbourg
2) Joseph Fleck, marchand boucher à Strasbourg
La société sera en nom collectif pour l’exploitation du commerce de gibier, poissons et filets et autres comestibles. La société aura une durée de 6 ans au premier août 1866. La raison sociale sera J. Fleck et veuve Loeckher
Au bout de l’expiration de la société M. Fleck aura le droit de se rendre propriétaire du matériel de la société moyennant une somme de 3000 francs payables dans les trois mois de la cessation du commerce
La dame Loeckher déclare louer à la société pendant sa durée le rez de chaussée de sa maison quai des Bateliers N° 16, moyennant un loyer annuel de 500 francs. La même loue au Sr Fleck le premier étage de la dite maison pour la même durée moyennant un loyer annuel de 500 francs
acp 555 (3 Q 30 270) f° 81 du 27.7.

Inventaire de la société
1867 (26.9.), M° Noetinger
Inventaire de la société qui a existé entre entre Catherine Fleck veuve d’Ignace Loeckler décédée le 13 7.bre 1867 et Joseph Fleck à Strasbourg, à la requête de 1° Charles Emile Wideman, marchand de volailles à Strasbourg, comme tuteur d’Ignace Charles Auguste Loeckher, fils de la D° Fleck
acp 566 (3 Q 30 281) f° 82 du 2.10. – Il dépend de cette société, marchandises estimées 901, créances 6538, argent 2256, créances rentrées 543, autre créances 38, créance douteuse 238, autres créancess 282. La masse passive s’élève à 5769 francs

Dissolution de la société
1867 (5.11.), Enregistrement de Strasbourg, ssp 148 (3 Q 31 647) f° 6 du 16.12.
5 novembre 1869. Dissolution de société – les soussignés 1° Charles Emile Wiedmer, marchand de volailles à Strasbourg, agissant en qualité de tuteur datif d’Ignace Charles Auguste Loeckher, fils mineur né le 15 mars 1854 du mariage d’Ignace Loeckler avec Catherine Fleck, tous décédés à Strasbourg d’une part
2° Joseph Fleck, marchand boucher demeurant en la même ville, agissant comme associé dudit mineur aux termes de l’acte de société reçu M° Noetinger notaire à Strasbourg le 25 juillet 1866, une société (-) et autre comestibles
2° que suivant l’article huit du dit acte, la société devait continuer en cas de décès de l’un des associés entre le survivant d’eux et les héritiers du prémourant, 3° que Mad Loeckher est décédée à Strasbourg le 13 septembre dernier, 4° qu’il a été dressé après son décès par ledit M° Noetinger un inventaire de cette société en date des 26 et 27 septembre dernier, duquel il résulte que l’association au lieu de prospérer présente un déficit, 5° que le sieur Joseph Fleck n’entend continuer ladite association entre l’héritier de Mde Loeckher que sous la seule condition que le dit mineur soit représenté par quelqu’un qui puisse donner ses soint (à) la société à laquelle il ne peut être d’aucune utilité en raison de son jeune âge, 6° et que le salaire d’une personne capable de mener à bonne fin un commerce aussi étendu serait trop dispendieux.
Cet exposé fait les soussignés ès qualités qu’ils agissent sont convenus qu’il sera procédé à la liquidation définiive de la société J. Fleck veuve Loeckher par M° Noetinger ci-dessus nommé sur les bases suivantes savoir
1° La société établie entre lesdits Joseph Fleck et veuve Loeckher par acte du 25 juillet 1866 sera dissoute
2° Le sieur Fleck continuera le commerce de gibier, poissons, filets et autres comestibles seul et à son compte personnel
3° Il conservera jusqu’au premier août 1872 le droit au bail consenti à son profit par Mad° veuve Loeckher dans les localités ci après a) Le rez-de-chaussée de la maison que Mad° veuve Loeckher possede quai des Bateliers N° 16, sauf le bucher moyennant un loyer de 500 francs, b) le premier étage en entier de la même maison, pour un loyer de 500 francs, ces deux loyers sont payables par trimestre et sous les conditions en usage à Strasbourg
4° Il prendra la matériel de la société au prix d’estimation de 3000 francs ainsi qu’il résulte de l’article 5 dudit acte de société
5° En outre le Sr Fleck s’oblige de payer pendant chacune des cinq années qui restent à courir jusqu’à l’expiration de la dite société une somme de 400 francs
A l’instant même, le sieur Charles Emile Wiedmer tuteur dudit mineur Loeckher, déclare qu’il n’entend plus être tenu à l’exécution des conventions ci-dessus stipulées qu’après l’accomplissement des formalités exigées par l’article 467 du Code Napoléon
(Vu l’acte de société, remarques

Liquidation de la société
1868 (12.3.), M° Noetinger
Liquidation de la société qui a existé entre entre Joseph Fleck, marchand boucher à Strasbourg, et Catherine Fleck veuve Jacques Loeckher, marchand de poissons à Strasbourg, suivant acte reçu Noetinger le 25 juillet 1866
à la requête dudit sieur Fleck et Charles Emile Wiedmer, marchand de volailles à Strasbourg, comme tuteur d’Ignace Charles Auguste Loeckher, fils mineur de la veuve Loeckher prédénommée
acp 570 (3 Q 30 285) f° 68 du 19.3. – Masse active. Matériel déjà partagé suivant transaction s.s.p. du 5 novembre 1867 enregistrée le 16 décembre
Marchandises 1371, créances à recouvrer 1664, créance douteuse 629, argent comptant 2256, créances recouvrées 6854, Total 12.777.
Masse passive 17.328, Déficit 4551
Droits des parties (…)

Le marchand de poissons Frédéric Stern est inscrit comme propriétaire au cadastre à partir de 1887. Originaire de Rust en Bade, il épouse en 1879 Salomé Steiner, native de Kehl

Mariage, Strasbourg (n° 169)
Strassburg am 29. März 1879. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Fischhändler Friedrich Stern, katholischer Religion, geboren den 3. November des Jahres 1849 zu Rust (Baden), wohnhaft zu Strassburg, ehelicher Sohn des Fischers Andreas Stern, wohnhaft zu Rust und der verstorbenen Felicitas geborner Stöhr, zuletzt wohnhaft zu Rust, 2. Salome Steiner, ohne Beruf, evangelischer Religion, geboren den 15. Juni des Jahres 1855 im Dorf Kehl (Baden) wohnhaft zu Straßburg, Tochter des Zimmermanns Andreas Steiner und der Barbara geborner Pfister, Eheleute wohnhaft im Dorf Kehl (i 55)

Le propriétaire suivant, habitant à Kœnigshoffen, Charles Kelhetter épouse en 1909 Joséphine Bastian, aussi de Kœnigshoffen

Mariage, Strasbourg (n° 423)
Strassburg am 9. Mai 1909. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Landwirt Karl Kelhetter, (…) katholischer Religion, geboren am 5. April des Jahres 1885 zu Straßburg, wohnhaft in Strassburg, Königshofen Schlösselweg 2, Sohn des Landwirts Lorentz Kelhetter und seiner Ehefrau Elisabeth geborenen Lux, wohnhaft in Strassburg, 2. Joséphine Bastian, ohne Beruf, katholischer Religion, geboren am 24. April des Jahres 1883 zu Strassburg, wohnhaft in Strassburg, Königshofen Römerstraße 114, Tochter des Ackergärtners Joseph Bastian und seiner Ehefrau Marie geborenen Criqui wohnhaft in Strassburg (i 226)



Jean Richshoffer, marchand, consul, et (1623) Agnès Guichard puis (1634) Susanne Ringler – luthériens


Fils de Jean Richshoffer, le marchand Jean Richshoffer épouse en 1623 Agnès, fille du marchand François Guichard, puis se remarie en 1634 avec Susanne Ringler, fille de l’ancien consul Daniel Ringler. Tributaire à la Lanterne, il est élu consul (Ammeister) pour les années 1659, 1665 et 1671. Il meurt le 22 février 1672.
La succession du défunt se monte à 163 332 livres une fois le mobilier défalqué alors que ses impôts étaient calculés sur le pied de 92 500 livres. Les Quinze ordonnent en 1673 une enquête pour établir si le défunt a dissimulé plus du tiers de sa fortune. Il appert que la succession suit la réglementation ordinaire sur les arriérés et qu’elle échappe à l’amende extraordinaire.

Maisons en propriété
Grandes Arcades (V 202, actuel n° 91)
rue Mercière
maison Kœnig
ancien poêle des Charpentiers
ruelle du Bouc
près de la porte des Pêcheurs
Faubourg de Pierre
v. 1647-1650, Grand rue (IV 298, actuel n° 119)
1660-1668, rue des Hallebardes (V 204, actuel n° 3)
1663, rue des Juifs (V 36, actuel n° 19

Enfant issu d’Agnès Guichard

Enfants issus de Susanne Ringler

  • Jean, marchand, épouse (1663) Cunégonde Kips
  • Daniel, marchand, épouse (1665) Susanne Wencker
  • Georges Frédéric épouse (1673) Susanne Richshoffer

Fils de Jean Richshoffer, le marchand Jean Richshoffer épouse en 1623 Agnès, fille du marchand François Guichard.

Mariage, cathédrale (luth. p. 146)
1623. Dominica Reminiscere 9. Martÿ. Johann Reishoffer der Handelsmann, H Johannes Reishoffers sohn, vnd J. Agnes H Frantz Guschard des Handelsmanns tochter eingesegnet montag 17. Martÿ (i 78)

Jean Richshoffer se remarie en 1634 avec Susanne Ringler, fille de l’ancien consul Daniel Ringler

Mariage, cathédrale (luth. p. 338)
1634. Doîca Jubilate 27. Aprilis. H. Johan Reishoffer der handelsman vnd J. Susanna des Ehrnuesten fürsichtig. vnd wollweissen herrn Daniel Ringlers Alten Ammeisters tochter, eingesegnet Zinstag 6. Maÿ (i 174)

Le consul régent annonce aux Conseillers et Vingt-et-Un que l’ancien consul Richshoffer est mort le mercredi précédent, c’est-à-dire le 22 février 1672.

1672 Conseillers et XXI (1 R 155)
(f° 46-v) Sambstags d. 24.ten Februarÿ 1672. Der Regierende Herr Ammeister proponiert demnach an Verschienenen Mittwoch So Wohl Herr Ammeister Reichshoffer, Alß Herr Johann Jacob Kugler dieße Welt gesegnet, Vndt dardurch Zwo dreÿ Zehners stellen ledig worden (…)

Les préposés de la Taille soumettent le 10 mai 1673 l’inventaire de l’ancien consul Jean Richshoffer à l’appréciation des Quinze. Les rapporteurs distinguent le 6 juin deux aspects de l’affaire (1) l’inventaire en soi, (2) le règlement de la Taille.
L’examen de l’inventaire montre que les biens répertoriés, le prix d’estimation et la liste des dettes suivent les principes de l’honnêteté, à la réserve que les grains sont estimés à des prix divers qui correspond cependant aux mercuriales, les maisons à leur prix de vente réel, certaines dettes réputées bonnes apparaissent comme véreuses lors du partage, les marchandises estimées à 4 120 livres ont été vendues au prix de 3 500 livres. Le défunt a délaissé une succession qui se monte à 163 332 livres une fois le mobilier défalqué alors que ses impôts étaient calculés sur le pied de 92 500 livres. Il s’ensuit que les sommes perçues par le fisc représentent un peu plus du tiers des sommes dues.
Le règlement de la Taille ratifié en 1657 stipule que quiconque a réglé au fisc un tiers seulement ou moins des sommes dues doit régler d’une part les sommes dues et d’autre part une amende extraordinaire calculée sur huit années, dans certaines conditions que les directeurs de la Taille n’ont pas estimé être réunies dans le présent cas puisqu’ils estiment que (1) des sommes importantes peuvent être défalquées de la somme finale inventoriée, (2) l’excédent de fortune date des dernières années, (3) le défunt n’a rien caché de sa fortune. Or cette interprétation semble trop favorable puisqu’on peut objecter que, même si certains biens rapportent moins que le capital auquel ils ont été estimés, il est illusoire de penser que la fortune du défunt a augmenté dans les dernières années. La déclaration de 18 000 florins supplémentaires en 1669 semble prouver que le défunt savait que sa fortune était plus importante qu’il ne le déclarait. Les héritiers échappent ainsi à l’amende extraordinaire et demandent que l’arriéré soit perçu sous forme de capital placé à la Monnaie. Les rapporteurs proposent de vérifier sur l’inventaire lui-même que les héritiers n’ont pas sciemment agi pour que l’arriéré n’atteigne pas le montant au-delà duquel s’appliquerait l’amende extraordinaire.
La commission rapporte le 20 juin qu’elle a examiné l’inventaire dressé par le notaire Redslob. L’estimation initiale faite par les chefs de chantiers a été réduite (la maison rue Mercière de 400 à 375 livres, la moitié de celle à l’angle de la rue des Hallebardes de 1 250 livres à 1 050 livres, la maison Kœnig de 2 500 à 2 350 livres, l’ancien poêle des Charpentiers de 300 à 275 livres, celle ruelle du Bouc de 250 à 150 livres, celle près de la porte des Pêcheurs de 150 à 137 livres, celle au Faubourg de Pierre de 380 à 350 livres, la dîme de Dorlisheim de 2 000 à 1 500 livres, ce qui fait au total une réduction de 1 069 livres. La commission conclut qu’il n’y a pas de raison d’appliquer une amende extraordinaire puisqu’en ajoutant 1 069 livres à 43 800 livres, on obtient 44 869 livres qui restent inférieures aux 45 433 livres qui représenterait le tiers de la succession dissimulée. La commission fixe par conséquent l’arriéré à payer sur huit ans à 2 657 livres dont 1 950 livres à prendre sur un capital géré par la Monnaie, le surplus devant être versé sous huitaine en liquide.
Les héritiers sont déboutés le 28 juin de leur demande de réduire l’arriéré en arguant qu’il comprend la taille non encore réglée et qu’il est coutumier de compenser les arriérés par des capitaux. Ils demandent néanmoins le 16 août de régler en capital les dernières 339 livres. Les Quinze opposent un nouveau refus le 22 août.
Les comptes rendus établissent que le défunt a laissé pour héritiers ses trois fils
(der jüngere Sohn Georg Friderich Reishoffer – die übrige beede Söhn).

1673, Protocole des Quinze (2 R 89)
(f° 96) Sambstag den 10. Maÿ – Stall Contra Hn Ammst. Richshoffers Seel. Erben
Ego referirte, daß die Hn dreÿer deß Stalls diesen morgen Hn Ammst. Richshoffers Seel. Erben ad Prothocollum gelüffert, stell es Zu M. Hn wem Sie Solches Zu durchgehen recommendiren Wollen. Erkandt, wurd den Ob. Stall Herren solches Zu examiniren Ammst. Richshoffers Seel. Erben remittirt.

(f° 111-v) Freÿtag den 6.t Junÿ – Stall Contra Hn Johan Richshoffers Alten Ammeist. Seel. H. Erben
H Stätt Meister Bernolt in abwesenheit Hn Stätt Meister Zornen, Und H XV. Bernegger laßen per me in Sachen Stall Contra Hn Johan Richshoffers Alten Ammeist. Seel. H. Erben Zuvorderist sowohl gemelter Hn Erben als auch des Stalls übergebenen bericht über das Inventarium ableßen Undt weiter referiren daß man diesen casum auf Zweÿerleÿ weis examinirt (1) was das Inventarium an sich selbsten betrifft Und dan (2) was die Stallordnung außweist,
beÿ durchgehung des Inventarÿ hat sich befunden daß (1) mit angebung der nahrung (2) æstimation Und setzung des preis Und dan (3) mit der inventirung der schulten annoch honestement Verfahren worden, dan ad speciem Zu gehen so haben Sie den Ohmen fürnen wein theils a 12 ß bis auf 7 ß respectivé Und den newen a 6 ß, weitzen das fiertel a 7 ß Rocken à 5 ß angeschlagen, so aber der preis was es täglich Gilt, wan die tertz darzu Gerechnet wird (2) Seind die haüßer ingleichem in dem werth als Sie pro tempore Verkauft werden Können æstimirt, Und (3) Underschiedlichen Schulden in dem inventario aus gewißen ursachen für guth eingeschrieben worden, welche Sie hernacher in der Vertheilung Under die ungewißen gesetzt (4) hat der jüngere Sohn Georg Friderich Reishoffer seinen besten antheil der wahren so umb 4120 lb 9 ß 8 d angeschlagen, höher nicht als umb 3500 lb verkauft, das also Underschiedliche stuck in facto sich befinden, was die Hn Erben in Ihrem so Genanten bericht Vermeldet, wiewolen nicht ohn daß iedoch ein Undt das ander darwider annoch excipirt werden kan.
Zu dem werck selbsten aber zu schreiten so hat H Ammeist. Reishoffer Seel: ahne nahrung Verlaßen nach abzug des haußraths 163.332 lb da Vor wäre Er Stallgeld Jährlich abzustatten schuldig gewesen 408 lb 18 ß, Hingegen hat Er nicht mehr Verstalt als 92.500 lb davon Stallgelt Geben 277 lb 10 ß [f° 112-v] also zu wenig Verstalt 43.800 lb Und per consequentz Zu wenig Stallgeld geben des Jahrs 131 lb 8 ß das nicht wehr under ein tertz gefehlt als 1633 lb.
Nun Vermelt die Stal ordnung Und in specie das decretum so aô 1657 Von Hn Räth Und XXI confirmirt worden expresse, daß der jenige, welcher sich umb ein tertz oder münder zu wenig verstalt, so manche Jahr als es Vor Ihme geschehen Zu sein bescheinlich, der Statt Stall erstlich die schuldige Gebühr Und dan noch so Viel als solche sich belauffen thut, Zu wolverdienter straff nachtragen, solche nach rechnung aber allein bis auf das 8.te Jahr Und weiter nicht fortgeführt werd. solle, Welchen Decret die Hn Dreÿer nicht nachkommen in dem Sie den Nachtrag pro 8 Jahre allein in simplo Gerechnet, und auf dieße weis excusiren, (1) daß die Tertz so man münder Verstalt an guten mittlen bestehen (2) die imputation alterius tanti oder doppelt nachtrag nach proportion der duration und wehrung wie lang man solches nicht verstalt Und (3) Solches ein Verbrechen seÿn solle, welche 3 requisita beÿ H Ammeist. Seell. inventario nach Hn dreÿer meinung sich nicht befunden, in deme wan die jenige rationes so H Ammeist. Seell. Erben in Ihrem so genanten dienstlichen bericht sich befunden attendirt werden, gar viel Von der Schluß Summa defalcirt werden kan (2) So præsumiren Sie auch daß H Ammeister Seell: den Vorschutz der nahrung allererst in den letsten Jahren gewonnen (3) Halten Sie auch nicht darvor das allhier ein Verbrechen seÿe, weilen der H Ammeist. Seel: solches nicht dolosé hinderhalten hätte, welcher sehr ravorablen interpretation aber mit gutem fundament opponirt werden kan, daß ob schon pro parte der Hn Erben allegirte rationes Gültig, so seÿe doch wiederumb hingegen offenbahr daß ohngeacht die Gärten, haußer, Zehenten Zu Dorlesh. Und dergleichen nicht iederzeit in dem wert des gesetzten pretÿ Zu Genießen, so würde doch solche Güter den H. Erben umb Viel Geringer in Capitahl Feil sein, [f° 113-v] als Sie in dem inventario stehen, was die wahren betreffen thut, ist Zwar war, daß der jüngste Sohn ein merckliches daran verlohren, da hingegen die übrige beede Söhn das Capitahl gar wol heraußer bringen werden, daß auf dem Zweiten einwurff der Vorschutz der nahrung allererst in den letsten Jahren solte Vor H Amm. Seel gewonnen seÿn, ist widerumb nicht Zuglauben, weilen notorium daß die letsten Zeiten nicht wahr so guth wie Vor diesem gewesen, dan Gedachten H Ammeist. Seell: selbsten allererst aô 69 Ihme auf einmal 18.000 fl. Zu schreiben laßen, Und ob wan Zwar entlich die nicht Verstallung für keinen manifestum dolum zu interpretiren begehrt, so ist doch hingegen das factum nemblichen daß H Ammeisr Seell: beÿ die 57.600 fl. nicht verstallt /.so eben das Verbrechen in hoc casu ist./ clar Genug, Und kan auch nicht darvor gehalten werden, daß H Ammeist Seell: nicht solte gewust haben, daß Er nicht mehr in bonis Und nahrung haben solte als Er würcklich Verstalt hat, dan ein Gulten 10 oder 20 tausendt ohnverstalt beÿ dergleichen nahrung noch passirt wäre, ist also per consequentz doch ein proæresis und Vorsatz des nicht recht verstallens Vorhanden gewesen, welches dann die rationes Gewesen seint, so Vorgemelte Junckern und Hn bewogen, daß nicht woll Zu Verantworten wäre, wan rebus ita stantibus Und beÿ der ansehnlichen Summ der nicht Verstallung das alterum tantum oder doppelte nachtrag, so poena loco Und eben die straff allhier ist, nicht observirt werden solte, da hingegen die Hn Erben neben dem doppeltem nachtrag annoch mit einer nebens oder extraordinari straff Zu belegen ebensowohl nicht Genugsame fundamenten Vorhanden Gewesen, weilen die final Summ des jnventarÿ nicht Gar die terz der nicht Verstallten nahrung erreichet, beneben auch die jenigen so sparsam gewesen Und etwas den Ihrigen Zu erwerben getrachtet jederzeit Vor anderen so viel die billigkeit Und gesetzte Ordnungen Zu lassen in einige consideration Zu Ziehen seindt [f° 114-v] Und damit auch entlichen die Hh Erben wegen Ihrer Vorgeschützten Vielerleÿ prætendirten rationen das so Viel Von der final Summ des Inventarÿ abzuziehen seÿe eine billigmesige Satisfaction bekommen, als hat man Von der nicht Verstallten Summ d. 43.800 lb, 5000 lb in consideration obiger umbständen abgezogen, daß also annoch 38.800 übrig bleiben, welche in 8 Jahren doppelt Gerechnet Stallgelt ertragen 2447 lb 8 ß, welche Summa den Hn Erben Von dem Capitahl so auf allhiesiger Müntz stehet, abgeschrieben, Undt dem Hn Müntz Verwalter Gambsen ein Decret deßwegen überlieffert werden Kan, den Hn dreÿer des Stalls aber weilen gemelte Hn Erben mit keiner eigentlichen extraordinari Straff belegt worden, sondern dießes blos eine Revision des Stalls übergebenen bericht in sich begreift, als wird MGHh Erkandnus eben so wohl den Hn Dreÿeren des stalls wie Sie sich Zuverhalten per Decretum notificirt werden Können, So alles zu MGhh. fernerer confirmation Und reifferer erwegung überlaßen worden.
In der umbfrag war errinnert daß dieses geschefft Von nicht geringer importantz seÿ, Und ein großes wäre 43.800 lb nicht zu verstallen Und doch ohne ein special abstraffung darvon Kommen, auch beneben das ansehen hat, als ob die Hn Erben mit fleis die Sach dahin gerichtet, daß nicht gar die tertz der nicht Verstalten nahrung in der Schluß Summa heraußer Kommen, deßwegen Zu mehrer erläuterung dießes geschäffts Erkandt worden das Concept des inventarÿ Von dem Inventir Schreiber Zu begehren Und Zu sehen ob in den Heußeren, Gütern oder weinen eine Verenderung Vorgangen, als dan nach befindung der umbstäden ein Schluß gemacht werden kan.

(f° 127-v) Freÿtag den 20.t Junÿ – Stall Contra Hn Johan Richshoffers Alten Ammeist. Seel. H. Erben
Obere Stallherren laßen per me referiren, Nachdem MGHh beleiben wollen, in Sachen Stall Contra Hn Johan Richshoffers Alten Ammeist. Seel. Hn Erben G: zu decretiren, deßelben hinderlaßene nahrung annoch Genawer Zu examiniren, auch Gar das Concept des Inventarÿ Von dem inventir Schreiber Zu begehren, damit man aigentlich warnemmen Könne, ob die Hn Erben beÿ dem ersten Gesetzten preis der nahrung Geblieben oder hernacher Allererst etwas Geendert So haben hierauf die Obere Stallherren mit nochmaliger Zuziehung Hn Stätt Meister Bernolts Hn XV. Brackenhoffer und Hn XV. Reißeisen Meiner gebietenten Junckern Vnd Herren, Zu Vorderist das Concept Von Hn Notario Redtsloben dem Inventir schreiber Zur hand gebracht, solches durch die Vernembsten Rubricen mit allem fleiß durchgangen, Vnd aber Keine sonderliche enderung des preises gefunden, ohn beÿ den haußern, Söntemal (1) die alte Gewerb behausung in der Cremergaß so anfänglichen angeschlagen war pro 800 fl, hernacher moderirt worden auf 750 fl. (2) der halbe theil an der Eck behaußung in der Spiesgaß war vormutlich taxit pro 1250 lb ietzo à 1050 (3) Hn XIII König Seel. gros gewerb behaußung war inventirt anfänglich pro 2500 lb hernacher reducirt auf [128-v] 2350 lb (4) die Alte Zümmerleüth Stub ist Zu erst gehalten worden pro 300 lb, anjetzo pro 275 lb (5) das haus im Bocksgeßel, ist æstimirt Gewesen für 250 lb, hernacher pro 150 lb (6) das haus beÿ dem fischerthor iist erstlich gesetzt gewesen auf 150 lb, anjetzo pro 137 lb 10 ß (7) das haus Und Hoffstatt in der Judengaß in der Steinstras, war anfangs gehalten pro 380, hernacher gemindert auf 350 lb (8) ferner ward der Zehendten zu Dorleßh: sambt dem Zugehör nach allem abzug geschäftz worden pro 2000 lb hernacher reducirt auf 1500 lb, Welche 9 posten zusammen nach dem ersten anschlag Gerechnet, hernacher umb 1069 lb 10 ß geringer in dem Inventario eingetragen so Zwar auf dieße weis Von den beeden Werckmeistern dem Philipp Lumpen Und Joseph Lautenschlagern selbst angeschlagen worden laut Ihrer aigenen schriftlich aufgesetzten Abschatzungen, so H Redslob ad prothocollum gelüffert, waß d die wein betrift in deme der beste Zu 15 ß, die übrige aber von 13. 12. bis auf 6. ß respectivé æstimirt seind, wäre ingleichem solcher wol ein Zusatz Zu geben, insonderheit beÿ einer so grosen quantität, wan aber ingleichem considerirt wird, daß die wein einen sehr grosen abgang leiten, auch Viel Zu erhalten costen, Vnd Vor einem Fahr nach umb ein Geringeren preis als ietzo Verkauft worden, als Kan solcher preis noch passirt werden. Aus oberzeltem aber wird Zu genugen warzunemen sein, wie das inventarium auf das schärpffste durchgangen worden nichts destoweniger haben sich iedoch keine erhebliche raisons hervorgethan, daß man die Hn Erben über den doppelten nachtrag so ane statt der straff ist, selbige noch weiter mit einer special abstraffung belegen können, in deme beÿ diesem fall eine gantze völlige tertz der nicht verstalten Summa 45.433 machet, da hiengegen ohnverstalt Verblieben 43.800 lb Vnd wan schon entlichen 1069. lb 10 ß Von den heußern nach dem ersten anschlag darzu gerechnet werden, so kombt als dan in summa heraußer 44.869 lb 10 ß also iedoch nichts destoweniger Zu der Völligen tertz annoch 563. lb 10 ß fehlen, da hingegen die Stall Ordnung so in der [129-v] Eckstuben aô 1617 erkant worden /.im fall anderst die extraodinari abstraffung platz haben soll./ allein dahin Ziehet, wan einer über ein tertz der gantzen substantz Verschwiegen, so allhier sich nicht erweiset. Solchem nach seind Vorgemelter hochansehnlicher Hn Deputirter meinung unanimiter dahin gangen den nachtrag in duplo Vor der gantzen Final Summa des Inventarÿ Zu 8 Jahren Zurechnet so sich in calculo auf 2657 lb 8 ß belauffet, Von welcher Summa das jenige Capital der 1950 lb so H Ammeist: Seel. auf der Saltz Cassa stehen gehabt Und Von der Statt Müntz Jährlichen verinteressirt worden Zuvorderist abzuschreiben Und an den Hn Müntz verwalter Gambsen deßwegen ein Decret außgefertigt werden, der Rest aber in barem hemt Von den Hn E Erben innerhalb 8 tagen ohnfehlbar erlegt werden sollen deswegen auch ein anderwertlich Decret den Hn dreÿern des Stalls wie Sie sich beÿ diesem Zu Verhalten Zu insinuiren seÿn wird, auch obschon sonsten nicht brauchlichen daß der nachtrag auf der Statt Stall in baarem Gelt erlegt, sondern Gemeiniglich mit pfenningth. Zins wie das Stallgelt compensirt wird, so ist anietzo dießes ein extraordinari fall weßwegen sich auch Verhoffentlich die Hn Erben nicht graviren werden, in deme die Summa der nicht verstalten nahrung Gar Zu considerabel beÿ iederman scheinet, So aber alles Zu MGHh reifferer judicatur Und Verbeßerung Gäntzlichen anheimb Gestelt worden. Erkandt, würd der bedacht, sambt der Zweÿ aufgesetzten Decreten deren inhalt vid. in der bedacht Sextern Nro 36 fol. 153. Zu ersehen, gefolgt.

(f° 141-v) Sambstags den 28.t Junÿ – Herren Johan Richshoffers weÿl. gewesenen Alten Ammeisters Seel. hinderblieben Erben Und dero respectivé Herren Vögt, übereichen p. Reußnern Unterthäniges anbringen, Und bitten die Ihnen angesetzte Summam des Stalls Nachtrags uf ein geringeres Vnd erträgliches Zu moderiren, auch weilen nicht allein das noch schuldige Stallgelt in solcher Summa begriffen, sondern auch der nachtrag dem Stallgelt gleich gesetzt werde, Hingehen ohne unterscheid der person Zu allen Zeiten beide stuck vf dem Pfenningthurn compensirt werden, als Verhoffen Sie das thuen* ingleichen die moderirte Summa Von denen in die Erbschafft gehörigen Pfenningth. Capitahl Und Zünßen Zu bezahlen möchte erlaubt werden. Erkandt, würd das begehren abgeleint Und bleibt beÿ Voriger Erkandtnuß.

(f° 174-v) Sambstags den 16.t Augusti – weÿl. Hn Johan Richshoffers Alten Ammeist. Seel. Erben Und Curatores p. Reußnern, überreichen Unterthänigen Schrifftlichen Recess mit beÿlag Sub Nris 1. et 2. weilen Sie dem jüngsthin Vom 28. Junÿ ergangenen Decrets gemes an die ufferlegten 2657 lb 8 ß bereits 2318 lb abgerichtet, also nicht mehr als noch 339 lb 8 ß Ruckstendig, hingegen an die 2657 lb 8 ß Zweÿ Jahr Stallgelt, nemblichen 555 lb begriffen, als bitten Sie MGhhn die rückstendige 339. lb 8 ß mit so Viel Pfenningthurn Capitahl bezahlen Zu laßen. Erkandt, In deme Underschiedlich Von M. Hn abgetretten, als soll die Sach auf Künfftigen freÿtag weiter bedacht werden.

(f° 176-v) Sambstags den 22.t Augusti – Weÿl. Hn Ammeister Reishoffers Seel. Erben
H. Graseck thate Hn Am. Reishoffers Seel. Erben Supplication wie supra fol. 175 gemelt, nochmalen ableßen Undt stelt die Sach Zu M Hn, in der umbfrag ward erinnert, daß man auf dem Pfenn. bereits große Hoffnung Von dießem gelt gemacht, auch ermelt. Zeit bereits gedacht word. Vor der ersten Erkandtnuß nicht Zureichen. Erkandt, wurdt d. Hn Erben ihr begehren abgeschlagen.

(f° 193) Sambstags den 13.t Septembr. – Hn Ammeister Reishoffers Seel. Erben
H Stätt Meister Bernoldt proponirt, Nachdem H Consulent Frid im nahmen des Hn Ammeist. Reishoffers Seell. Hn Erben gestern anregung gethan, daß gemelte Erben, so wohl die außständige Stallgelter als auch den Nachtrag nunmehr erlegt, hingegen aber thuen annoch 400. Rthler /.so Zu Hn Advocat Frantzen Reiscoten nacher Wien A° 1671. geschoßen worden./ außstunden, als hielte Er Vor rhatsam daß solche anietzo widerumb bezahlt werden solte, damit die obligation der 4333 ⅓ Völlig cassirt worden, errinnert darbeÿ daß in der obligation expresse stundt solche in Louis thaler Zu lüffern, da hingegen die Erben gar wol courrent Gelt annemmen werden. Erkandt, wurd der Vorschlag placidirt.

Autres références chez les Quinze et les Conseillers et Vingt-et-Un

1659 XV (2 R 77) H. Ammeister Johann Reichßhoffer. 186 [Gettvfnahm]. 202 [pt° Stallgelter Großer Zusatz]. 242 [idem].
1660 XV (2 R 78) H. Ammeister Reichßhoffer. 2. 139 [Capital]. 149. 225.
1662 XV (2 R 79) Saltz Cass weg. H. Ammeister Reichßhoffers. 48.
1663 Conseillers et XXI (1 R 146) H. Ammeister Reichshoffer wegen Kauff schillings d. über Reinischen dörffer. 85.
1667 XV (2 R 84) H. Ammeister Reichshoffer. 36. wegen Stallgelts. Bellinzische Schuld]
H. Ammeister Reichshoffer. 171.
1669 XV (2 R 86) H. Ammeisters Richshoffer compens. 11. 131
1669 Conseillers et XXI (1 R 152) Herr Johannes Reichshoffer Alten ammeister & Consort: Wegen dero güter Zu Herlisheim vndt Offendorff. 172.
1669 XV (2 R 87) Herr Ammeister Johann Reichshoffer 109 [pfenningzinß ane zahlung]
1670 Conseillers et XXI (1 R 153) H. Johannes Reichshoffer Würdt Ammeister für daß 1671. Jahr. 381.
1671 Conseillers et XXI (1 R 154) Ammeister Reichshoffer tritt deß Ammeisters [Ambt ein].
1671 XV (2 R 88) H. Ammeister Johann Reichshoffer. 83. und H. Ammeister Eggen schießen gelt vor. 118.


Enfants

Le marchand Daniel Richshoffer épouse en 1665 Susanne Wencker, fille de l’assesseur des Treize Daniel Wencker

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. f° 134, n° 38)
1665. Dominica XVI Trinitatis. 10. Septembr. Hr. Daniel Reuchßhoffer der Handelß Mann, deß Edlen, Ehren Vösten,. Fürsichtig. vndt Hochweißen Herrn Johann Reuchßhoffer, Regirendten Herrn Ammeisters Vndt deß Geheimen Regiments der Herren XIII hochmeritirten Beÿsitzers ehl. Sohn, Vndt Jfr. Salome, deß Edlen, Ehren Vösten, Fürsichtigen Vndt Hochweißen Herrn Daniel Wenckers, des Geheimen Regiments der Herrrn XIII beÿ hiesigen Statt hochansehnlichen Beÿsitzers eheleibliche tochter. Copulavi Donnerst. 21. 7.br. (i 167)

Proclamation, cathédrale (luth. f° 65-v, n° XIV) 1665. Dom: 16. post Trinit: Zum 2 mahl H Daniel Reißhoffer der Handelßmann des Edlen, Ehren V. Fürsicht: und hochweisen Hr. Johann Reißhoffers ietzmahligen regirendten Ammeisters Ehel. Sohn, Jfr. Salome, des auch Edlen, Ehren Vesten, Fürsichtigen undt hochweisen Hr. Daniel Wenckers, des beständigen Regiments der Hhrn XIII Beisitzers ehel: Tochter. Donnerstags den 21. 7.br. J. St Peter (i 68)

Georges Frédéric Richshoffer épouse en 1673 Susanne Richshoffer, fille du marchand Ambroise Richshoffer

Mariage, cathédrale (luth. f° 165-v, n° 25)
1673. Dom: 3. post Trinit: Zum 2 mahl H Georg Friderich Reichshofer des Weiland Edlen, Vest, Fürsichtigen vnd Wohlweisen Hr. Johann Reichshofers geweßenen alten Ammeisters und des beständigen geheimen Regiments der Hh * nachgelaß: ehel. Sohn, Jfr. Susanna Hr Ambrosÿ Reichshofer Handelßmanns v. EE. großen Raths alten Beisitzers ehel. T. Donnerstag den 26. Junÿ, Münster (i 168)



6, impasse Hecker


Impasse Hecker n° 6 – IX 143 (Blondel), O 699 puis section 17 parcelle 7 (cadastre)

Démolie en 1908


Plan-relief de 1727. La maison se trouve à droite de celle à l’arrière de la cour au milieu de l’image (Musée historique, cliché Thierry Hatt)
Croquis du communal enclos à l’arrière de la maison (1593, AMS cote VII 1308 f° 129 v°)

Le tisserand André Bühler est autorisé en 1593 à enclore un petit terrain sous lequel se trouve un caveau dans la ruelle de l’Ecrevisse à l’arrière de sa maison, à côté de latrines communes. Il supprime ensuite la clôture. Le preneur de rats Elie Sontag construit au même endroit vers 1607 une porcherie pour laquelle il obtient en 1610 une autorisation. Ses enfants vendent en 1616 la maison au chapelier Jean Jacques von Hipsheim dont les descendants et les ayants droit conservent la propriété jusqu’en 1781. Le chapelier François von Hipsheim vend en 1715 une écurie à son voisin Jean Melchior Vetter (ensuite 4, impasse Hecker). La maison est la dernière à droite au fond de l’impasse telle que la représente le plan-relief (1727). Le chapelier Frédéric Grauer meurt en 1780 en laissant quelques hardes et la maisonnette délabrée. Elle appartient ensuite au menuisier Jean Heiligenstein puis (1798) au compagnon maçon André Dœrr.


Elévations préparatoires au plan-relief de 1830, îlot 210, cours K et G (Musée des Plans-relief) 1

L’Atlas des alignements (années 1820) mentionne un bâtiment à rez-de-chaussée et premier étage en maçonnerie puis deux étages en bois. Sur les élévations préparatoires au plan-relief de 1830, la façade vers l’impasse Hecker (cour K) se trouve en (1-2) : fenêtre puis porte au rez-de-chaussée, trois étages à deux fenêtres chacun et toiture à une lucarne. L’arrière qui donne dans l’impasse des Pêcheurs (cour G) se trouve à gauche du repère (14) : rez-de-chaussée et quatre étages à une fenêtre chacun.
La maison porte d’abord le n° 30 du quai des Bateliers (1784-1857) puis le n° 6 de l’impasse Hecker.


Extrait du plan Blondel (1765, état réel sans les modifications de Blondel, ADBR, cote 1 L Plan 5)
Dessin original, dessin rectifié suivant la description des parcelles – Plan préparatoire au plan-relief (1830)

Le menuisier Valentin Schweigert est le dernier propriétaire à habiter sa maison. Le plâtrier Joseph Gress (1855-1865) puis le menuisier Michel Dubesi la donnent à bail. La Ville achète la maison et la fait démolir en 1908 pour assainir la ruelle. Le terrain fait partie de la cour à l’arrière du bâtiment n° 14 et 15 construit à la place de trois anciennes maisons quai des Bateliers.


Cour du 14-15, quai des Bateliers. La maison se trouvait accolée aux deux parties de façade à droite de l’arbre central (mars 2013)

février 2022

Sommaire
CadastrePolice du BâtimentRelevé d’actes

Récapitulatif des propriétaires

La liste ci-dessous donne tous les propriétaires de 1601 à 1908. La propriété change par vente (v), par héritage ou cession de parts (h) ou encore par adjudication (adj). L’étoile (*) signale une date approximative de mutation.

André Bühler, tisserand, et (1588) Madeleine Fritsch – luthériens
Michel Ziegel, receveur, et (1580) Anne Dinckel puis (1601) Marguerite Hein – luthériens
Elie Sontag, revendeur, et (v 1590) Catherine Gross – luthériens
1616 h Jean Jacques von Hipsheim, chapelier, et (v 1616) Chrétienne Krauser – luthériens
1650* h François von Hipsheim, chapelier, et (1640) Anne Marthe Spleiss, (1651) Marie Madeleine Wagner puis (1662) Susanne Schurer – luthériens
1679 h François von Hipsheim, chapelier, et (1667) Marguerite Kamm, (1675) Anne Marie Stœber puis (1702) Barbe Veringer – luthériens
1704 h François von Hipsheim, chapelier, et (1700) Catherine Elisabeth Agricola – luthériens
1733 h Frédéric Grauer, chapelier, et (1733) Catherine Elisabeth Agricola veuve de François von Hipsheim – luthériens
1781 v Jean Heiligenstein, menuisier, et (1754) Marie Elisabeth Hetzel – luthériens
1798 v Georges Leingruber, maçon, et (1792) Barbe Meyer puis (1803) Claire Rieffel
1798 v André Dœrr, maçon, et (1786) Marie Hæg, d’abord (1766) femme du journalier François Antoine Hansmann – catholiques, manants
1824 v Valentin Schweigert, menuisier, et (1809) Louise Schwehr puis (1819) Marguerite Thomann
1855 v Joseph Gress, plâtrier, et Catherine Voltz
1860 v Michel Dubesi, menuisier, et (1848) Elisabeth Hauss
1906* v Jean Puhl, couvreur d’ardoises, et Elisabeth Altmeyer puis (1898) Catherine Pierre, veuve de Gérard Rosenkræntzer
1908* v Ville de Strasbourg

Valeur vénale de la maison, 225 livres en 1781

(1765, Liste Blondel) IX 143, Fréderic Grauer
(Etat du développement des façades des maisons, AMS cote V 61), toises, pieds et pouces
(1843, Tableau indicatif du cadastre) O 699, Schweickert, Valentin, menuisier – maison, sol – are

Locations

1860, Mathieu Pfister, journalier

Livres des communaux

1562, Zinßbuch D (VII 1446) f° 166
Le loyer de 4 sols établi par les préposés au bâtiment est inscrit au registre. L’article porte en note que le Petit Sénat a attribué en 1597 le terrain grevé au receveur de Saint-Etienne.

Item iiij ß Allmend Zinß gibt Andres Biheler der weber von Einem Allmend wynckell hinden An seinem huß Im Krebsgäßlin neben der fischer Zunfft stuben Am Sincken gelegen Ist 14 schu lang vnd 12 schu breit neben Einem gemeynen heimlich gemach, soll d. mit dilen Zumach. vnd Ein thur darin Zu seinem gebrauch, Ist Inn vvl gemelten Zinß verluhen so lang d. vnser herr gelegen sein will. Act. durch Bauherren vnd Dreier donerstag den 22.ten novembr. Anno & 1593
NB. Michael ziegel Schaffner Zu S Steffan hat disen Platz vorm Kleinen Rhat, mit recht erhalten, das er Ihme Zuständig Act. Ao. 1597. wie Im Kleinen Raths Memoriale zufünden sein soll

Préposés au bâtiment (Bauherren)

1593, Préposés au bâtiment (VII 1308)
Le tisserand André Bühler (Byheler) demande aux préposés le droit d’enclore dans la ruelle de l’Ecrevisse à l’arrière de sa maison un petit terrain sous lequel se trouve un caveau. Les préposés mesurent le terrain qui fait 14 pieds de long et a une largeur de 14 pieds ½ vers la maison du receveur de Saint-Etienne [au sud] et 12 pieds vers les latrines communales [au nord]. Ils estiment que la cession ne portera préjudice à personne ; ils autorisent le pétitionnaire à clore le terrain de planches et à y ouvrir une porte.

(f° 129-v) Donnerstag den 22. Novembris. Augenschein eingenommen.
Andres Bÿheler der weber hat vff dem augenschein begert hind. An seinem huß Inn dem Krebsgeßlin neben der Fischer Zunfft stuben Ein Allmend wynckell darund. Ein gewolb, so Zu seinem huß geheret vnd Jetzmal mit steinen und grund beschudt, Im vmb Ein Zinß Zulehen wolt Er vß seinem huß Ein thur heraus brech vnd Zu seiner nodurfft gebrauch. doch d. der Er solche vornen moge Zumach. Ist derselbig abgemessen und befund. 14 schu lang An St. Steffan schaffners behausung 12 ½ schu breit vnd An dem Allmend heimlich gemach Zwölff schu breit, Ist nach gehapter vnd.red d. solcher wynckell niemand nutzlich, dan d darmit gerör beschadet so doch den schaffner obgemelt bescheh. d. Im auch hinweg Zuthun gebetten soll werd. Ime Andres Beheler bewilligt In Zu Zieh. mit Einer dilen wand vnd darin Ein thur Zumach. In seinem costen vnd die selbige auch Zuhaben doch vf Ein schu breit mit an der schafneÿ hußthur die Zusetzen, davon solle Er der Statt Jerlich vier schilling Allmend Zinß dem Zinßmeister Zurechn. schuldig sein, vnd In welchen sein so lang das vnseren herren gelegen und gefellig sein wäre, hat Er also Angenommen
Ingeschrib. fol. 142. dem Zugemeß.
(croquis) Krebsgeßlin, Fischer Zunfft, profei vff dem allmend, Allmend blatz (12 schu breit, 12 ½ breit, 14. schu)


Croquis du communal enclos à l’arrière de la maison (1593, AMS cote VII 1308 f° 129 v°)

1610, Préposés au bâtiment (VII 1325)
Le preneur de rats Elie Sontag a construit sans autorisation une porcherie sur le communal trois ans plus tôt. Il sollicite l’autorisation sur le conseil de l’employé des Sept et fait remarquer que son prédécesseur Daniel Bœhler avait enlcos le même endroit d’après le Livre D des loyers communaux. Les préposés se rendent sur place et constatent que la porcherie se trouve entre sa maison et les latrines communes du poêle des Pêcheurs et que les eaux de pluie tombent dans la ruelle. Le cens que réglait André Bühler est devenu caduc quand il a supprimé la clôture. Les préposés donnent leur accord contre un loyer annuel de quatre sols, ramené ensuite à trois sols.

(f° 52) Mittwoch 28.t Martÿ 1610. – Elias Sontag der Rattenfang. hab ein klein Stallelin gemacht habs der 7 Knecht weg gebotten bitt Ihm dasselb. Zu gestatten, will gern Zinß davon geben, Ist Ihm bevohlen den 7. Knecht mit sich h vff Zubringen.

(f° 53) Sambstag 31. Martÿ – Elias Sontag d. Rattenfang. von Paul Rothen 7 Knecht für gestellt das er ein sawstall Im hecker gässel ohnerlaubt vffs Almend gebawen nun 3 Jar gestand. oberhalb der Newen bruck hinden an hans von Awenheims hauß, Der antwortt seie ein häßlich verloren winckel mit verlust geweßen hab ers Zugemacht seÿ nit vber 3 schuh breit Almend verschlag. Vnd seÿ urpittig ein Zinßlein,davon Zugeben, hab vor Jaren sein vorfahr Andres Böler stellen 4 ß dauor geben er aber habs nit thun wöllen. Ihm angezeigt die dreier wöllen den Augenschein Innemen.
vide Zinßbuch D fo: 166. Augenschein

(f° 135) Montags den 3. Sept. Ao 1610. – Elias Sontag Rattenfang
Catharina Großin Eliæ Sontags des Rattenfang fraw so in hinderst. haußlin wohnt In dem gasslin neben der Vischerstub, die hat In selben gasslin Zwischen Ihrem hauß und d. visch. Zunfft gemeinen Cloac, Inn ein kleinen schlupff ein sawstellelin gemacht iiij schuh breit und 6 schuh dieff od. Lang, so Niemand Irret, sond. nur der tachtrauff darinn fallt, bitt Ihr dasselb. Zu bewilligen wöll gern ein Zinßlin davon geben. Es hab vor Jaren Andres Büheler der weber vor Ihrem hauß dasselb vierederht höflin gantz Zugemacht gehabt vnd 4 ß davon Zinß. sollen, es seÿ aber vorm kleinen Rhat gehang. vnd nacher wid. geöffnet word. daher dieselben 4 ß d. auch wid. gefallen, Nun wolte sie mehr nit wie der dz sawstellin behalten vnd ein zinß daruon geben bitt wie gebetten. Will man vffm d.thurn darvon reden.

(f° 137) Sambstag den 8. Sept. – Elias Sontag d. Rattenfang. begert nochmaln bescheid wegen seines sawstellelins, so zwischen sein hauß vnd Zwisch der visch. zunfft gemeinen Cloac steht, In einem kleinen schlupff dahin der Tachtrauff fallt.
Dem Ist anzeigt man hoff werde sich ab 4 ß d nit beschweren Jährlich Zu geben, der bitt dafür vnd erpeüt sich 2 ß Zugeben. Alß Ist vff seim bitten Ihm vmb 3 ß d Zulaß. Jährlich Zugeben bewilligt, Vnd hat 3 ß Jetzo bar bezalt vnd obs wol mer were, soll ers doch vff Martini nechst den nechst. zinß 3 ß d Zalen. Hatts angenommen bewilligt.

1611, Préposés au bâtiment (VII 1326)
L’horloger Jean Saurwein et le batelier Denis Meyer se plaignent que la porcherie qu’a établie le défunt Elie Sontag dégage de mauvaises odeurs

(f° 161-v) Sambstag 24 Augusti. – Hans Saurwein der Clein uhrenmacher und dan Dionisius Meÿer der schiffman clagen das Elias Sontag der Rattenfanger vnd sein fraw seien gestorben, vnd haben ein sawstellelin vor Ihrem hauß das seie wüest, vnd ein solch. gestanck das Ihnen gar unleidenlich Ist, bitten solches abzuschaffen, dan es vor Jaren auch weg Erkandt worden. Weil sie bede vom gestorbenen vnd. d. Stall Jetzo gar unsauber und wüest so bitten sie wie gebetten, & Ihm an gezeigt Sollen des gegentheils vögt. dazu gebieten.

Atlas des alignements (cote 1197 W 37)

4° arrondissement ou Canton est – Rue dite Haeckergaessel

nouveau N° / ancien N° : 66 / 30
Dürr
Rez de chaussée et 1° étage en maçonnerie et 2 étages mauvais en bois
(Légende)

Cadastre

Cadastre napoléonien, registre 25 f° 200 case 1

Schweickert Valentin menuisier rue dite haeckergässel n° 31
1857 Gress Joseph plâtreur, rue du rateau quai des bateliers N° 30 / faubourg national 13

O 699, maison, sol, R. du rateau quai des bateliers 30
Contenance : 0,75
Revenu total : 45,39 (45 et 0,39)
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10
fenêtres du 3° et au-dessus : 5

Cadastre napoléonien, registre 27 f° 961 case 1

Gress Joseph plâtreur, faubourg national 19
1861 Dubesi, Michel, ébéniste à Strasbourg (Impasse Hecker 6)

O 699, maison, sol, Impasse Haecker 6
Contenance : 0,75
Revenu total : 45,39 (45 et 0,39)
Folio de provenance : (200)
Folio de destination : Gb
Ouvertures, portes cochères, charretières :
portes et fenêtres ordinaires : 10 / 8
fenêtres du 3° et au-dessus : 5 / 4

Cadastre allemand, registre 29 f° 195 case 7

Parcelle, section 17, n° 7 – autrefois O 699
Canton : Häckergäßchen Hs N° 6 – 18.b / 13 – N° 28 / 08
Désignation : Hf, Whs
Contenance : 0,43
Revenu : (Reinertrag 2,15) 500
Remarques : 1908 Abbruch – 1909 Reinertrag gelöscht – 1913 ab F. 10 [Schiffleutstaden Hs Nr 15]

(Propriétaire jusqu’à l’exercice 1906), compte 325
Dubesi Michael d. Erben und Wb.
1906 Graff Georg Ehefrau
1929 rayé

(Propriétaire à partir de l’exercice 1906), compte 1456
Puhl Johann u Ehefr
1908 gelöscht

(Propriétaire à partir de l’exercice 1908), compte 34

1789, Etat des habitants (cote 5 R 26)

Canton IX, Rue 315 Quai des Bateliers p. 502

30
loc. Pfister, Jacques – Miroir
loc. Berger, Marie Susanne – Manante
loc. Binderin, Catherine – Manante

Annuaire de 1905

Verzeichnis sämtlicher Häuser von Strassburg und ihrer Bewohner, in alphabetischer Reihenfolge der Strassennamen (Répertoire de toutes les maisons de Strasbourg et de leurs habitants, par ordre alphabétique des rues)
Abréviations : 0, 1,2, etc. : rez de chaussée, 1, 2° étage – E, Eigentümer (propriétaire) – H. Hinterhaus (bâtiment arrière)

Häckergässchen (Seite 55)

(Haus Nr.) 6
Adler, Strassenkehrer. 0
Eisele, Kaufmann. 1
Adrian, Tagnerin. 2
Leistler, Köchin. 2
Kühn, Klempner. 3
Matter, Schuhmacher. 3
Walter, Tagner. 3


Relevé d’actes

André Bühler est propriétaire de la maison à la fin du XVI° siècle. Tisserand originaire de Niedersteinbach ou Untersteinbach, il épouse en 1588 Madeleine, fille d’Elie Fritsch de « Berstein » (sans doute pour Erstein) ou de Rhinau

Mariage, Saint-Pierre-le-Jeune (luth. p. 381, n° 7)
1588. Dominica IIII. Andres Beler von Under Steinbach ein Weber vnd Magdalena Elias Fritzschen von Berstein hinterlassene tochter. Eingesegnet Montag den 5. Februarÿ außgangen in der Freÿburger gaß (i 198)

Le tisserand André Bühler originaire de Niedersteinbach devient bourgeois par sa femme Madeleine, fille de feu Laurent Fritsch de Rhinau. Il s’inscrit à la tribu des Drapiers.
1588, 2° Livre de bourgeoisie (4 R 104) p. 603
Andres Bühler von Nidern Steinbach ein Weber, Hat das Burgerrecht empfangen, von Magdalena, weÿlandt Lorentz Fritschen von Rheinauw säligen nachgelaßener dochter, vnd will Zun Thuchern dienen. Act. den 3.ten Octobris 88

Le Petit Sénat attribue en 1597 la maison au receveur Michel Ziegel (voir plus haut le Livre des loyers communaux).

Elle appartient ensuite au revendeur Elie Sontag. Originaire de Westphalie, il achète le droit de bourgeoisie en septembre 1594.

1594, 3° Livre de bourgeoisie (4 R 105) p. 586
Elias Sontagh auß Westfallenn ein Kremer, Kaufft mit beÿstandt Christoff heldenn deß würths Zum Sallmenn daß burgerrecht vnnd will Zum Spiegell dienen, Actum denn 7.ten Septemb. 94.

Elie Sontag et Catherine Gross hypothèquent la maison au profit du receveur Pierre Kamehl.

1608 (xxxj tag Augusti), Chancellerie, vol. 378 (Registranda Meyger) f° 395
(Inchoat. in Proth. fol: 314.) Erschienen Elias Sontag burger Zu Straßburg vnd Catharin Grossin sein eheliche haußfr.
haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit H. Peter Kamehls schaffners Im Brud.hoff burgers Zu Straßburg – schuldig sigent 50 pfund pfenning Straßburger gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt vnd verlegt Hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren gebeüen & geleg. Inn d. St. St. Am gestad. Allernechst beÿ d. newen brucken Im hecker gäßlin, einsit dionisio Meÿer dem Sandtführer, And.sit Stoffell Kraußen des leÿnenwebers hind. geg. d. fischer Zunfftstuben Ins Kräbs gäßlin stoßend, Welche Behausung Zuuor noch hafft Ist für ein schuldt j X xxx gl Straßburg werung

Elie Sontag et sa femme Catherine Gross, fille de Jean Gross habitant à Staufen en Brisgau, hypothèquent la maison au profit de Frédéric Mürsel.

1610 (ut spâ [xj. Januarÿ]), Chancellerie, vol. 388 (Registranda Kügler) f° 14-v
(Inchoat. fo: 19.) Erschienen Elias Sontag, Burger alhie vnd Catharin sein eheliche Haußfraw wÿland Hanß Großen Von Stauffen Im Preußgaw selig. dochter
Haben in gegensein Herrn Friderich Mürsels – schuldig sein 25 pfund pfenning St. gelühens gelts
dafür Vnderpfand sein sollen, Hauß vnd hoffestatt, mit Allen and. Ihren gebeuwen geleg. am gestad. bei der Newen brucken Im Hecker geßlin, einsit dionisio Meÿgern dem Sandführer, 2.seit Christophel krusen dem Leinenweber stoßendt hind. vfs Allmendt Vnd seindt auch noch v.hafft für j lb xx gls St. Herr Peter Camelen Zubezahlen
[in margine :] Erschienen Niclaus Weller der Schneider alls geschworner vogt Eliæ Sontags seligen kinder – vff den 7. Septem.* 1612

Elie Sontag et Catherine Gross hypothèquent la maison au profit de la fille mineure du juge Jacques Erhard.

1610 (vi tag octobris), Chancellerie, vol. 390 (Registranda Meyger) f° 367
(Inchoat. in Proth. fol: 291.) Erschienen Elias Sontag burger Zu Straßburg vnnd Catharin Grossin sein eheliche haußfrauw
Haben bekhandt vndt In gegenwertigkheit Herrn Peter Kamehls burgers Zu Straßburg Als geschwornen vogts Ursulæ wÿland h. Jacob Erhardts geweßenen Stattrichters Alhie seligen dochter offentlich verÿehen, das sie derselben Jungfr. Ursulæ Erhardin – schuldig sigennt 100 pfund pfenning Straßburger, gelühens gelts
Zum vnderpfand eingesetzt hauß vnd hoffstatt mit Allen Ihren gebeuwen & gelegen Inn der St: St: Am gestaden Allernechst beÿ der neuwen brucken, Im hecker gäßlin, einsit neben dionisio Meÿer dem Sandtführer, andersit Stoffell Krausen dem Leinenweber, hinden gegen der fischer Zunfftstuben Inn Kräbßgäßlin stoßend, Welche Behausung Hievor noch verhafftet Ist für sein Schuldt 100 guldin St: werung Zu Zielen Zuelegen
[in margine :] Erschienen Herr Peter Khamel hatt in gegensein Niclaus wellers des schneiders bekhandt d. er Ime vögtlicher weiß von wegen Eliä Sonntag des schuldners selig khinder (…) Quittirt, Actum den 6. Junÿ 1611.

Elie Sontag et sa femme sont morts entre septembre 1610 et août 1611 (voir plus haut les Préposés au bâtiment). Leurs enfants vendent la maison au chapelier Jean Jacques von Hipsheim et à sa femme Chrétienne Kruser.

1616 (dritt. Februarÿ), Chancellerie, vol. 423 (Registranda Kügler) f° 29
Erschienen Elias Sontag burger alhie für sich, So dann Jacob Freÿ gremp alls geschworner vogt Margreden vnd Barbeln beeder Elie schwestern, vögtlicher wys So dann Sie beÿde Elias Sontag vnd Jacob Freÿ auch von wegen veronice* beeden geschwüstert schwester alle wÿland Eliæ Sontags selig. kind. Verkaufft
hans Jacob von hüpßh. huttmacher v. Christine Krußerin sein Ehegemall
huß hoffstatt vnd Stall mit allen Ir gebeu geleg. Inn der S S ane dem gestaden beÿ der Vischer Zunfftstub Im hecker geßlin einseyt Mathÿs wernern dem liechter gremp anderseyt dionisio Meÿger dem Sandtführer stoßend hind. vff ein Alld. gaß Sonst ledig eig vnd wiwol dieselbig verhafftet für 90 gulden Straßburg werung Zu Zyle Zuleg. h. Peter Cammell Schaffner Im bruderhoff Soll dieß die Verkheuffer Inn namm. Ir selbst v. vögtlicher wÿß solche Sum vber sich Zunemen (…) V were dißer Verkauff Zugang v. besch. vmb 525 guld.

Jean Jacques von Hipsheim et sa femme Chrétienne font baptiser leur fils François en 1617 (premier enfant dans les registres de Strasbourg)
Baptême, cathédrale (luth. f° 94)
1617. Eadem [Dominica 3 epiphan: den 26. Jenner] Paren: Hans Jacob von Hipsen der hutmacher vnd Christina. Inf: Frantz. Patr: Gall Himmelreich der Huthmacher, Peter Schnoll der Huthmacher und J Anna Maria H Urban Rosenbergers tochter (i 95)

Jean Jacques von Hipsheim hypothèque la maison au profit du fils mineur de Jean Decker

1627 (ut spâ. [22. Januarÿ]), Chambre des Contrats, vol. 461 f° 46
Erschienen hannß Jacob von Hüpßheim der huttmacher burger Zu Straßburg
hatt in gegensein Jacob Meÿer huotmachers burgers Zu Straßburg Als vogt hannß weÿl. hanß deckers selig. Sohns – schuldig seÿen xxv. lb für aberkhfft huett vnd wahen
vnderpfand, hauß, hoffstatt mit All Ihr geb. & glg. In d. St. St. obwendig der Neuen bruck. Im hecker gäßl. einseit n. dionisius Meÿer der knecht anderseit n. Mattÿs werners erb. hind. vff die fisch. Zunfftstub. stoßend, welche behausung noch verhafftet Ist vmb 50. lb H Andreß dieffenbg.

La maison revient à son fils chapelier François von Hipsheim dont le fils aussi nommé François von Hipsheim rachète en 1679 les parts de ses frères et sœurs.

1679 (28. Julÿ), Chambre des Contrats, vol. 548 f° 591
Henrich Seÿler der Müntzbott alß Ehevogt Salome Seÿlerin gebohrner Von Hipßen, Ferners hannß Jacob Köttler der Schuhmacher alß Vogt Paulus Von Hipßheim, so dann Christoph Dürbach der huotmacher alß Vogt Daniels, Martins, Susannæ, Marthæ, Gottfrieds undt Mariæ Salomeæ der Hipßischen Geschwisterdt, alle Weÿl. Frantz Von Hipßheim des Ältern huotmachers nunmehr seel. nachgelaßener ehelich erziehlter Kinder erster: anderer: und dritter ehe
in gegensein Frantz Von Hipßheim des Jüngern Huotmachers, Ihr der Hipßischen Geschwisterdt eheleiblichen bruders
hauß undt hoffstatt wie auch Stallung mit allen deren gebawen, begriffen, Weithen, Zugehördten, Rechten undt gerechtigkeiten alhier im heckhergäßlein jenseit des Stadens nechst der newen bruckhen, einseit neben herren Balthasar Friderich Saltzmann S.S. Theol: Licent: undt Pfarrern des Münsters, anderseit neben Henrich Rißemann dem Kieffer, hinden hatt es einen außgang in das Fischerstubgäßlein – umb 450. fl.
[in margine :] Erschienen hierin gemeldter Henrich Seÿler d. Rathsbott alß Ehevogt Salome Von Hipßen, Paulus Von Hipßen d. huthmacher für sich selbst, Martin Von Hipßen d. Gerber und Lederbereiter, auch für sich selbsten, Sigmund Waltz der Huthmacher alß Ehevogt Susannæ Von Hipßen, hans David Schweinlin, der Riemen Schneid., alß Ehevogt Marthæ Von Hipßen, und Sie alle auch im Nahmen Gottfrieds und Mariæ Salome Von Hipßen so annoch ledig. standts, deren vogt hans Martin Schurer d. Gerber und Lederbereiter kranck ist, Ihnen aber voll macht gegeb. habe, haben in gegensein Frantzen Von Hipßen deß hierinn gemeldt. Kaüffers (quittung), Act. d. 15. Febr. 1695.

François von Hipsheim épouse en 1667 Marguerite, fille du boucher Michel Kamm : contrat de mariage, célébration
1667 (29. Maÿ), Not. Oesinger (David, 37 Not 25) n° 814
Verglichene Heuraths Puncten Zwischen dem Erbarn und bescheidenen Frantz von Hipßen dem Jüngern und Ledig. huetmachern als Bräutigam an Einem, H. Frantz von Hipßen des Eltern vnd huetmachers alhie ehelich. Sohn
der Ehren und Tugendsamen Jgfr. Margarethæ Kammin H Michel Kammen des Metzgers und burgers alhie ehelich. dochter als hochzeiterin Andern theils
Zuwißen seÿe Jedermänniglich. hiemit, v. in Crafft gegenwärtig. Heüraths beredung daß (…) Zwisch. dem Erbarn v. bescheidenen Francisco von Hipßheim dem Jüngern huetmacher Gesellen, deß Ehrenhafften Hn Francisci von Hipßh. des Eltern auch huetmachers v. burgers alhie Zu Straßb. in Erster Ehe erzielhten Sohn Alß Bräuttigam an Einem
So dann der Ehren und Tugendsamen Jgfr. Margarethæ des Ehrengeachten H Michaël Kammen Metzgers v. burgers alhie ehelich. erzeugten dochter als hochzeiterin Andern theils
So bescheh. in des Heÿlig. Rechs Freÿen Statt Straßb. Zinstag den 29. Maÿ Alß man nach der Gnadenreich. v. Seligmachend. Geburth unsers Einig. Erlößers, v. Heÿlandts Jesu Christi Zahle 1667.

Mariage, Saint-Nicolas (luth. n° 16, f° 277-v)
1667. Domin: 4 et 5 Tr: seu 30. Jun: et 7 Jul. Franciscum Von Hipsheim huttmachern Francisci von Hipsheim deß huttmachers v Burgers alhie ehelicher Sohn, Und Jungfrau Anna Margaretha, Michaelis Kamm deß Kottlers V. Burgers alhie eheliche Tochter. Cop. ad S. Nic: 8. Julÿ (i 321)

Marguerite Kamm fait dresser dans la maison de son père petite rue des Bestiaux l’inventaire de ses apports qui s’élèvent à 136 livres.
1667 (9. 7.br), Not. Oesinger (David, 37 Not 20) n° 20
Inventarium vndt Beschreibung, aller v. Jed. Haab v. Nahrung, So die tugendtsame Fr. Margaretha Kammin Zu den Ehren geachten V. bescheidenen Frantz Von Hipßheim dem Jüngern burgern vndt huetmacher alhie Zu Straßburg Ihrem Ehemann In die Ehe gebracht (…) So beschehen In Straßburg In beÿsein H Frantz von Hipßh. v. H. Michel Kammen beder seiths respective Vättern vndt Schwäher den 9. Sept. A° 1667.
In Einer In d. Statt Straßburg In dem Kleinen Viehgäßlin gelegenen vndt H Michel Kammen d. Metzger alhier Eigenthümlich zuständig. behaußung Ist befund. word. Wie volgt
Abzug. Sa. haußraths 87, Sa. Silbergeschmeids 12, Sa. der Guld. Ring 10, Sa. der Baarschafft 25, Summa summarum 136 lb

François von Hipsheim se remarie en 1675 avec Anne Marie, fille du pelletier Gabriel Stœber.
Mariage, cathédrale (luth. f° 5-v, n° 26)
1675. Zum 2. mahl Frantz Von Hipsen der huttmacher undt Burger alhie, Jfr. Anna Maria Weiland Hn Gabriel Stöbers gewesenen Kürschners u. Burgers alhier nachgelaßene Tochter, Dienstags den 11. Jul. Münster (i 7)
Proclamation, Saint-Nicolas (luth. n° 11, f° 293-v) 1675. Eod. Dom: [Dom: 3. Trinit.] j. vice Frantz von Hipsheim d huttmacher u burger alhie v. Jungfrau Anna Maria Weÿl. Gabriel Stöber deß Kürßners und burger alhie hinderlaßene Eheliche Tochter. Cop. im Münster (i 314)

Anne Marie Stœber meurt en 1701 en délaissant cinq enfants. La maison est portée à son prix d’achat, soit 450 florins (225 livres). La masse des héritiers est de 281 livres. L’actif du veuf et de la communauté s’élève à 232 livres, le passif à 293 livres

1701 (27. 8.br), Not. Winckler (Elie, 61 Not 22) n° 21
Inventarium über Weÿland der Ehren und tugendsahmen Frawen Annæ Mariæ gebohrner Stöberin Herrn Frantz von Hipßheim deß ältern hutmachers und burgers zu Straßburg gewesener Ehewürthin seel. Verlaßenschafft auffgerichtet in Anno 1701. (…) nach ihrem Montags den 5. Monaths Septembris Jüngst aus dießem mühesamen, traur: und kummervollen leben genommenen tödlichen hientritt hinderlaßen (…) Actum Straßburg Donnerstags den 27. Monaths tag Octobris Anno 1701.
Die Abgeleibte Fraw seelig hat ab intestato Zu Erben verlaßen wie folgt. 1. Johannem von Hipsheim, Tabacbereiter und burgern Zu Straßburg, weilen derselbe aber nicht gegenwertig sein können, hat in seinem Namen fraw Catharina Rulandin, deßen Ehewürthin d. Inventation beÿgewohnt. 2. Philippum, ledigen Specereÿhändler, 3. Fridericum, ledigen Tabackbereiter, 4. Agnetam und 5. Annam Mariam von Hipsheim, Welche vier Letztere mit dem Ehrenhafften Meister Johann Philipp Stöbern, Schneidern und burgern alhier Zu Straßburg bevögtigt, welcher auch die Inventation in Person abgewartet, Alle fünff Eheleibliche Geschwüsterde und der abgeleibten Frauen seel. mit obgedachtem herrn Frantzen von Hipsheim Ihrem hinderbliebenen wittwern Ehelich erzeugt Kinder, und ab intestato nechste Erben

Copia der Eheberedung – Copia Codicilli
Bericht wegen der theilbahren Verlaßenschafft. Zu wißen demnach gegenwertige Verlaßenschafft ordnungs mäßig Inventirt, auch der Erben unveränderten guth Ergäntzung gehöriger maßen ersucht gewesen, und deß wittwers Ergäntzung Zu ersuchen gleichfalls vorgenommen werd. wollen, sich aber hervorgethan, daß die Theilbahre substantz Zu abtragung beederseits Ergäntzungen beÿ weitem nicht sufficient, ist umb deßwillen und Zu ersparung unkosten gantz unnöthig erachtet word. deß wttwers Ergäntzung Zu ersuchen (…)
In hernach eingetragener in der Statt Straßburg jenseith dem Gestaden im Heckergäßel gelegenen dem Wittwer für unverändert gehörigen behaußung befunden worden wie folgt
Holtz und Schreinerwerck. In der Soldaten Cammer, In der Cammer A, Vor dieser Cammer, In der Wohnstub, Im Haußöhren oder Kuchen
Eÿgenthumb ane einer Behaußung. Item hauß und hoffstatt, wie auch holtz hauß, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeit. gelegen in d. Statt Straßburg im heckel gäßel, einseith neben weÿl. herrn Balthasar Friderich Saltzmanns S S Lic.t und Pfarrers in d. Newen Kirchen seel. Erben ands. neben Heinrich Rießenmann des Küffers sel. Erben, hinden hat einen außgang in daß fischerstubgäßel, warvon gehend Jahrs auf d. 17. Februarÿ Zweÿ Pfund 10 Schilling pfenning Herrn Johann Bechtold dreÿern ane dem ohmgelt, in haubtgut widerlösig mit 50 Pfund pfenning sonsten ledig und obwohlen dieße behaußung ietzmahlen beÿ weitem nicht so viel wehrt als dieselbe erbaut word. ist solche Zu erspahrung kostens auf deß wittwers begehren, beÿm Außtheillung gelaß. word. welcher gemeß 450 gulden, thut über abzug obgemelte beschwerd 175. lb. Darüber sagt ein Pergamin Kauffbrieff mit d. Statt Straßburg anhangendem Insigel datirt den 28. Julÿ Anno 1679. Darbeÿ ein fernern Perg. Kauffbrieff mit gerührtem Insiegel datirt d. 1. Februarÿ Anno 1616. beede mit N° 1 signirt
Ergäntzung der Erben unveränderten guts, auß dem über der Abgeleibten frawen seel. für unverändert in die Ehe gebracht Vermögen durch weÿl. Herrn Christoph Wilhelm Stromen den Notarium seel. den 26. Augusti Anno 1675 auffgerichteten Inventario
der Erben unverändert, 1) haußrath 5, 2) silber 3, 3) Guldin Ring 3, 4) baarschafft 25, 5) Eigenthum ane einer behaußung 175, Schuld 25, Summa summarum der Erben 281 lb
des Wittwers unverändert, 1) haußrath 23, 2) werckzeug 4, Summa summarum des Wittwers 232 lb – Schulden 293, Schulden last 281 lb
Conclusio finalis Inventarÿ 220 lb

François von Hipsheim se remarie en 1702 avec Barbe Veringer originaire de Lahr, fille du tisserand Jean Veringer.
Mariage, Schiltigheim (p. 231) Anno 1702. d. 17. Jan seind auff ertheilte Erlaubnuß deß Regirenden Herrn Ammeisters (sub dato d. 7. Jan. 1702.) und Zweÿmahl Zugleich geschehene außruffung Zur Ehe eingesegnet worden Frantz von Hipsheim, hutmacher und burger in Straßburg, der Wittwer, vnd Jgfr. Barbara Hanß Feringers Schneiders und burgers Zu Lohr eheliche tochter [unterzeichnet] Frantz von hipsem Als hozer, + der hochzeiterin Zeichen (i 119)

Les nouveaux mariés font dresser l’inventaire de leurs apports dans la maison qui appartient au mari.

1702 (1.3.), Not. Winckler (Elie, 61 Not 23) n° 6
Inventarium und Beschreibung aller Haab und Nahrung, So Herr Frantz von Hipßheim der ältere Hutmacher und burger zu Straßburg und die Ehren und tugendsame fraw Barbara Veringerin bede Eheleuth und burgere Zu Straßburg, einander in Ihren Dienstags den 17. Januarÿ Jüngst angetrettenen Ehestand, Krafft auffgerichteter Eheberedung, für unverändert zugebracht, und einander in Ihr iedes gegensein vorgewießen (…) Actum Straßburg, in beÿsein Meister Johann Philipp Stöbers, Schneiders und burgers alhier, deß Ehemanns vier Jüngerer Kinder geschwornen vogts, Mittwochs den 1. Monatstag Martÿ Anno 1702.

In hernach eingetragener deß Witwers unveränderter behaußung befunden worden wie folgt
Höltzen und Schreinwerck. Im alt. Soldaten Cammer, In der Cammer B, In der Stuben, In der Kuchen, Im Keller
Eigenthumb ane eier behaußung, So der Ehemann für unverändert in die Ehe gebracht. Item hauß und hoffstatt, wie auch holtz hauß, mit allen deren gebäwen, begriffen, weithen, Zugehörden und gerechtigkeit. gelegen in d. Statt Straßburg im heckergäßel, eins. neben weÿl. H. Balthasar Friderich Saltzmanns S S Lti und Pfarrers in der Newen Kirchen seel. Erben, Anders. neben Hans Heinrich Rießenmanns des Küffers seel. Erben, hinden hat es einen außgang in daß fischergäßel, darvon gehnd Jahrs auf d. 17. Februarÿ Zweÿ Pfund 10 Schilling pfenning Herrn Johann Bechtold, dreÿern ane dem ohmgelt, in haubtgut widerlösig mit 50 Pfund pfenning, sonsten ledig eigen, und ist dieselbe gleich wie solche erkaufft word. über dieße beschwerd. hiehero angeschlag per 175. lb. Darüber sagt ein Pergamin Kauffbrieff mit der Statt Straßburg anhangendem Contract Insigel verwahret, datirt d. 28. Julÿ Anno & 1679. Darbeÿ ein ferneren Pergamin Kauffbrieff mit gerührtem Insiegel datirt d. 1. Februarÿ Anno & 1616. beede mit N° 1 signirt

François von Hipsheim meurt à l’âge de 65 ans le 2 novembre 1709. Les témoins de l’acte de sépulture sont ses fils Philippe Jacques et Jean Paul.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. 1704-1735 f° 34-v, n° 21)
Anno 1709. Sambst. den 2. Nov: morgends Zwischen 5. vnd 6. Vhr ist alhier in Straßb. seel. verschieden, Vnd den 4. hujus auff dem Gottesacker S. Helenä nach gehaltener Leichenpredigt begraben worden, weÿland Frantz Von Hipßen, geweßener Huthmacher vnd burger alhier, seines alters 65. jahr Vnd 8. monat, welches bezeugen Phillipp Jacob Von Heipsen als Sohn, Johann Paulus Von Hüpßen Als Bruder (i 38)

François von Hipsheim vend la maison à son fils François

1704 (17.5.), Chambre des Contrats, vol. 577 f° 234
(145) Frantz von Hipsheim, Huetmacher [unterzeichnet] Frantz von hipsen als ver keffer
in gegensein Frantz von Hipsheim, jun: auch Huetmachers seines Sohns
Hauß u. Hoffstatt wie auch Stallung mit allen deren gebäuen, begriffen, weithen, zugehörden, rechten u. Gerechtigkeit allhier im Heckergäßlein jenseith deß Stadens nächst der neuen brucken einseit neben weÿl. Hn. Balthasar frid: Saltzmanns S.T. Theol. Licent. & EE. anderseit neben weÿl. Heinrich Reÿßemann des Kiefers EE. hinten hat es einen außgang in d. fischerstub gäßlein – u. Philipp Jacob von Hipßen dem ledigen Handelsmann hierbeÿ zugegen wegen deßen mütterlicher legitimæ Zugestellt word. seÿen, die restirende 86 lb hat Er der Verkäufer Friderich, Agnes, Annæ Mariæ u. Joh: seinen resp: übrigen Kinderen u. Enckel wegen ihrer mütterlichen Legitimæ Cediret – (um 50 pfund verhafftet, geschehen um) 111 pfund

François von Hipsheim le jeune se marie en 1700 avec Catherine Elisabeth, fille du pasteur de Hatten Emanuel Agricola
Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 104-v, n° 520)
1700. Mittw. d. 20. Jan. wurd. nach ordtl. proclamation copulirt Frantz von Hipßen d. jüngere led. Huthmacher v. B. allhier, Frantz von Hipßen des Huthmachers v. B. allh. hind. ehl. sohn v. J. Catharina weil. Hrn Emanuel Agricola geweß. Pfarrers von Hatten, Hochgräffl. Hanawischer hannß nachgelaßener ehl. tochter [unterzeichnet] FUH ist des Hochzeiters Zeich. w ist d. J. Hochzeiterin Zeich. Hanß Friedr. Kamm als vogt (i 104)

François von Hipsheim vend une écurie à son voisin Jean Melchior Vetter (ensuite 4, impasse Hecker)

1715 (23.8.), Chambre des Contrats, vol. 588 f° 621-v
(55) Frantz von Hipßen huetmacher
in gegensein Joh: Melchior Vetter specierers
einen stall unter sein Vettern auß gelegen mit allen rechten und gerechtigkeiten
Worbeÿ verglichen, daß (…) alles dasjenige so durch sein Kaüffers führenden bau ahn dem gemeien gebel oder sonsten verderbet würde, solches allein auf seinen cösten wieder im guthen standt setzen solle – um 55 pfund

François von Hipsheim hypothèque la maison au profit du marchand de fruits et légumes Philippe Jacques von Hipsheim

1716 (27.6.), Chambre des Contrats, vol. 589 f° 361
Frantz von Hipßen huetmacher
in gegensein Philipp Jacob von Hipßen fastenspeishändlers – schuldig seÿe 25 pfund
unterpfand, hauß und hoffstatt mit allen deren gebäuden, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten im Heckengässlein jenseith des stadens so er von seinem vatter erkauft

François von Hipsheim meurt le 20. septembre 1732. Son frère Philippe Jacques signe l’acte de sépulture. D’après ce qui suit, il meurt sans enfant en léguant ses biens à sa femme.
Sépulture, Saint-Nicolas (luth. 1728-1752 p. 85, n° 44)
1732. Sambst. d. 20.ten Sept. nachmittag gegen 1. Uhr ist in den Herrn gestorben Frantz Von Hÿpßen burger und Hutmacher deßen Verblichener Leichnam folgenden Sonnt. auff dem Gottesacker St.Helenæ christlich begraben worden seines alters 60. Jahr 1 monath u. 15. tag [unterzeichnet] Philipp Jacob Von hüpsen als bruder, Lorentz fügner als schwager (i 46)

Sa veuve Catherine Elisabeth Agricola se remarie en 1733 avec le chapelier Frédéric Grauer, fils de chapelier.

Mariage, Illkirch (luth.)
1733. d. 1. Martÿ Sind auf erlaubnus Ihro Gnad. Regirend. H. Ammeisters in Strasb. Zum 1. et 2. mal Zugleich ausgeruffen und d. 4. ejusd. ehl. copulirt und eingesegnet word. H. Friderich Grauer der ledige huthmach. und burg. in Straßburg H Daniel Grauers geweßten huthmach. und burg. in Straßburg und Catharina Kürnerin seiner haußfr. hinterl. ehl. Sohn fr. Catharina Elisabetha weÿl. Frantz von hipßh. geweßt. huthmach. und burg. in Straßs. hinterl. wittib [unterzeichnet] Fridrich Grauer als hoch Zeier, w Catharina Elisabethe agricolæ d. hochzeiterin (i 108)

Catherine Elisabeth Agricola meurt sans enfant après avoir institué son mari légataire universel selon une stipulation du contrat de mariage (non conservé). Frédéric Grauer est dispensé de faire dresser un inventaire des biens qui se réduisent à une petite maison délabrée.

1741 (21.8.), Livres de la Taille (VII 1179) f° 90
Friderich Grauer der Huthmacher producirt Extractum der Eheberedung Vermög deßen Er seiner ohne Kinder Verstorbenen Frauen Erbe, mit bitt weilen außer einem alten baufälligen Häußlein nichts Vorhanden umb befreÿung der Inventur ihres in größer dürfftigkeit Verstorbenen Vatters Verlaßenschafft. Erkannt willfahrt.

Frédéric Grauer ne semble pas se remarier. Il meurt le 30 octobre 1780 à l’âge de quatre-vingt-deux ans. Son parent Jean Martin Grauer, pasteur à Eckbolsheim, est témoin de l’acte.
Sépulture, Temple-Neuf (luth. 1745-1783, f° 214 n° 15)
Dienstag Morgens um Zweÿ Uhr den 31. des Weinmonats 1780 starb Johann Friderich Grauer Hutmacher: Meister und burger alhier seines Alters 82 Jahre weniger dreÿ tage und wurde den folgenden Mitwoch auf den Gottes: acker ehrlich begraben zu St Urbani, welches hiermit bezeugen M. Johann Martin Grauer Pfarrer in Eckboltzheim als Verwandter, H. Geörg Römer als Verwandter (i 223)

Ses six neveux et nièces font dresser un procès verbal servant d’inventaire. Hormis une petite maison délabrée, le défunt n’a délaissé que ses hardes et son lit qu’on a jeté dans la rivière.

1780 (6.11.), Not. Fettich (Geo. Fréd. 6 E 41, 1308) n° 175
Procès verbal loco Inventarÿ – Zu wißen seÿe hiemit, demnach Weil. Friedrich Grauer der gewesene Hutmacher und burger alhier den 31.ten Octobris jüngsthien dieses Zeitliche mit den ewigen verwechßelt, so haben mich unterschriebenen Notarium deßen ab intestato hinterlaßenen Erben Nahmentlich 1° Frau Anna Maria Kerckerin geborene Römerin, Weil. Veit Kercker gewesenen burgers und Schreiners dahier hinterlaßene Wittib, 2.do Frau Catharina Elisabetha Wittmännin, geborene Römerin, hrn Joh: Michael Wittmann, des burgers und Schneider meisters auch Es. En. Grosen Raths Wohlmeritirten beisitzers Frau Eheliebstin, 3° Mstr. Joh: Georg Römer, der Feilhauer und und alhier, 4.to Margaretha Salome Hütherin geborene Römerin, Weil. Friderich Hüther, des gewesenen Peruquenmachers und burgers alhie Wittib, 5.to Susanna Barbara Ungerin geborene Römerin, Albrecht Unger des Metzgers und burgers alhier Ehefr. und 6.to Maria Magdalena Schommin Mstr. Joseph Schomm des Schneiders und burgers dahier Ehefrau alle Sechs des Verstorbenen hinterlaßene neveu und nieçes, in nach beschriebene Sterbbehaußung berufen, und sothane Verlaßenschafft gehöriger maßen Zu inventiren
declarirt, daß der Verstorbene nichts das geringste, angesehen sie sogar das bett worauf er gelegen und deßen Kleidung in das Waßer werfen müßen, so aufschreibens Werth wäre geweßenen, hinterlaßen, außer ein Klein baufällig Häußlein, dahier Zu Straßburg ane dem Heckergäßlein gelegen, einseit neben N. Schorr dem Kutlern 2.s. neben Hrn Hebenstreit dem Specereÿ Händler gelegen, Vornen auf ersagte Gaß und hinten auf Herrn Döfer den Kiefer stoßend, so auf das höchste gerechnet 50 Pfund Werth seÿn mag, Sie aber für dreÿjährig Kostgeld ein weit mehreres an den Verstorbenen Zu fordern hätten – Straßburg, auf Montag den 6. Novembr. 1780

Les héritiers exposent infructueusement la maison aux enchères

1780 (21. 9.bris), Not. Lederlin (6 E 41, 913) n° 36
Steigerungs Precessus verbal – auf Requisition Fraun Annæ Mariæ geb. Kerckerin geb. Römerin weÿl. Veit Kerckers gew. burgers und schreiners Wittib beiständlich hernach unterschrieben Fraun Catharinæ Elisabethæ geb. Römerin herrn Johann Michel Wittmann des Schneiders E.E. Grosen Raths jetzig Wolverdienten beÿsitzers frau Eheliebstin, Meister Johann Georg Römer Feilhauers und Fraun Margarethæ Salome geb. Römerin Weÿl. Friedrich Huther geweßenen Peruquenmachers Wittib, Fraun Sußannæ Barbaræ geb. Römerin H. Albrecht Unger des Metzgers Ehegattin, Fraun Mariæ Magdalenæ Schommin H. Joseph Schomm Schneiders Ehefraun, samtliche als Erben weÿl. herrn Johann Friedrich Grauers des geweßenen hutmachers
Eine behaußung dahier in Straßburg ane dem holtzstaden und deßen heckergäßlein gelegen, einseit neben N. Schorr dem Kuttler anderseit neben herrn Hebenstreit dem Specierer, vornen auf gesagtes Gäßlein und hinten auf herrn Dörffer den Kieffer, außgesetzt pro 400 fl. – kein Gebott

La maison est vendue au menuisier Jean Heiligenstein moyennant 225 livres.

1781 (26.1.), Chambre des Contrats, vol. 655 f° 40
Fr. Anna Maria Kerckerin geb. Römerin weÿl. Veit Kercker des schreiners wittib beÿständlich Georg Römer des feilhauers, Fr. Catharina Elisabetha Wittmännin geb. Römer H. Johann Michael Wittmann des schneiders EE. großen raths beÿsitzers Ehegattin, vorgedachter Georg Römer, Fr. Margaretha Salome Hutherin geb. Römerin weÿl. Friedrich Huther des perruquenmachers wittib beÿständlich ernannten H. Wittmann, Fr. Susanna Barbara Ungerin geb. Römerin Albrecht Unger des metzgers Ehefrau, Fr. Maria Margaretha Schomin Mr Joseph Schom des schneiders Ehefrau, samtliche als neveu und nieces weÿl. Friedrich Grauer des huthmachers [unterzeichnet] Schumm
in gegensein H. Johann Heiligenstein des zimmermeisters
aus besagtem Grauer herrührende und ihnen zugefallene kleine behausung und hoffstatt mit allen denen übrigen gebäudeb, begriffen, weithen, zugehörden, rechten und gerechtigkeiten ane dem Heckengäßlein, einseit neben Mr Schorr dem kuttler, anderseit neben H. Hebenstreit dem Specierer vornen die gaß, hinten auff H. Dörffer den kieffer und auch einen außgang in das sogenannte Fischergäßlein habend – um 450 gulden

Né à Mulhausen près de Bouxwiller (voir l’inscription à la tribu) du charron Michel Heiligenstein, Jean Heiligenstein épouse en 1754 Marie Elisabeth Hetzel, fille du fabricant de boutons d’étain Samuel Hetzel : contrat de mariage, célébration.
1754 (25. Feb.), Not. Griesbach (6 E 41, 1320)
Eheberedung – persönlich kommen und erschienen der Vorachtbare Meister Johannes Heiligenstein, der leedige Zimmermann, Weÿl. Michael Heiligenstein des wagners Zu Mühlhausen ehel. Sohn als hochzeiter ane Einem
So dann die tugendsahme Jungfrau Maria Elisabetha Hetzelin, Hn Samuel Hetzel des Zinn Knöpffmachers und burgers allhier ehel. tochter als hochzeiterin andern Theils
So beschehen in der königlichen Statt Straßburg (…) auf Dienstag den 25. Februarÿ 1754 [unterzeichnet] Johannes helgenstein als hoch Zeitter, Maria Elisabet hetzelin als hoch Zeitren

Mariage, Temple-Neuf (luth. f° 322-v, n° 1188)
1754. Mittwoch d. 13. Marti seind nach ordentlicher proclamation ehl. copulirt und eingesegnet worden, Johann Heiligenstein der ledige zimmermann weÿl. Michael Heiligenstein wagners Zu Mühlhausen ehl. Sohn und Jfr. Maria Elisabetha H. Samuel Hetzels Zinn Knöpffmachers und b. allhie ehl. tochter [unterzeichnet] Johannes helgenstein als hochzeitter, Maria Elisabeta Hetzelin als och Zeitren (i 328)

Jean Heiligenstein s’inscrit à la tribu des Charpentiers le 9 avril 1754 après être devenu bourgeois le premier avril (registre en déficit)
1754, Protocole de la tribu des Charpentiers (XI 32)
(f° 108) Dienstag den 9. Aprilis 1754 – Evangelisch Neuzünfftiger
Johannes Heiligenstein Zimmermann Von Mühlhaußen beÿ buchßweÿler gebürtig, prod: Cantzleÿ und Stallschein respectivé Vom 1.ten undt 2.ten Aprilis 1754. bitt Ihne Crafft deßen, als einen Leibzünfftigen gegen erlag der Gebühr auf und anzunehmen, Nach deme er præstanda præstirt. Erkand Willfahrt, dt. 3. lb d.

Jean Heiligenstein vend la maison au maçon Georges Leingruber

1798 (7 ventose 6), Strasbourg 9 (anc. cote 4), Not. Dinckel n° 1714
b. Johannes Heiligenstein zimmermann
in gegensein b. Georg Leingruber maurers
eine behaußung und hoffstatt mit allen deren übrigen begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten jenseits des Schiffleuthstadens nächst der neuen brucken im heckengäßlein dahin N° 30, einseit neben b. Seckler bierbrauer anderseit theils neben b. Dörfer Weinhändler theils neben b. Schoor Kuttler hinten auf das Fischerstubgäßlein wohin dieselbe einen ausgang hat – um 1000 francken
Enregistrement, acp 59 F° 14 du 17 vent. 6

Georges Leingruber divorce de Barbe Meyer avec laquelle il s’est marié à Strasbourg le 24 janvier 1792 (le mariage est introuvable)
Divorce, Strasbourg (n° 67)
Cejourd’hui premier frimaire l’an VIII de la République français une et indivisible (…) est comparu en la maison commune Georges Leingruber, maçon, domicilié en cette commune au quai des bateliers n° 30, natif de Finckthal, outre-rhin, demandeur en divorce pour cause d’incompatibilité d’humeur et de caractère, époux en légitime mariage de Barbe Meyer, née et domiciliée en Cette commune ruë de balayeurs N° 40, défenderesse en divorce, lequel Georges Leingruber, accompagné de (…) m’a requis de prononcer la dissolution de son mariage contracté en cette commune le 24 janvier 1792 avec ladite Barbe Meyer (…) Enregistré à Strasbourg le 2 frimaire an 8 f. 73 (i 37)

Originaire de Herznach en Argovie, Georges Leingruber se remarie avec Claire Rieffel, originaire de Barr.
Mariage, Strasbourg (n° 385)
Du troisième jour du mois de Thermidor l’an XI de la République française, à neuf heures du matin. Acte de mariage de George Leingruber, âgé de 42 ans, Maçon, domicilié en cette ville depuis 14 ans, né à Herznach en Helvétie le 23 avril 1761, fils légitime de feu Joseph Leingruber, Cultivateur audit lieu, & de feue Catherine Birin, divorcé de Barbe Meyer, et de Claire Rieffel, âgée de 31 ans, domiciliée en cette ville depuis 4 ans, née à Barr, Département du Bas-Rhin, le 13 août 1771, fille légitime de feu Louis Rieffel, vigneron audit lieu, & de feüe Marie Elisabeth Wilmann (…) l’acte de divorce dressé par Jean George Gruber Officier-Public de cette ville le premier frimaire de l’an huit (signé) Georg Leingruber, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 51)

Sa première femme Marie Barbe Meyer se remarie en 1811 avec le brasseur Jean Georges Strohl
Mariage, Strasbourg (n° 275)
Acte de mariage célébré à neuf heures du matin le 7 août 1811. Jean George Strohl, majeur d’ans, né le 9 septembre 1776 à Strasbourg, y domicilié, brasseur, fils de feu Jean Chrétien Strohl, brasseur décédé en cette ville le 23 fructidor an V et de feu Marie Barbe Bick décédée en cette ville le 18 décembre 1809, Marie Barbe Meyer, majeure d’ans, née le 20 novembre 1769 à Strasbourg, domiciliée à Strasbourg, fille de feu Jacques Meyer, garçon maçon et de feu Marie Hezler ladite épouse divorcée de Georges Leingruber, maçon de cette ville (…) acte de divorce dressé par Jean Georges Gruber, officier de l’état civil de cette ville le premier frimaire an VIII (signé) Johann Georg Stohl, barbara Meÿer (i 21)

Georges Leingruber meurt en 1814
1814 (25.1.), Strasbourg 8 (8), Not. Roessel n° 1617
Inventaire de la succession de Georges Leingruber maçon décédé le 14 janvier dernier – à la requête de Barbe Meyer femme divorcée du défunt et femme actuelle de Georges Strohl, ouvrier à la fonderie, mère et tutrice légale de de Georges Leingruber âgé de 19 ans
2. Claire Rieffel seconde femme et veuve dudit Leingruber, mère et tutrice légale de Philippe Jacques âgé de 10 ans, Catherine Elisabeth âgée de 8 ans, Claire âgée de 6 ans et Michel âgé de 2 ans – en présence de Jean Philippe Weis et Michel Willy maçons subrogés tuteurs, le premier de Georges Leingruber le second des cinq enfants du second lit – mariés en juillet 1803
en une maison rue des Aveugles n° 3
mobilier 194 fr dont à la veuve 112 fr et au défunt 56 fr, garde robe 48 fr
Propriété d’une maison suivant contrat reçu par Knobloch notaire le 20 brumaire 14, acquis de Jacques Schné maréchal ferrant et de Marie Ursule Bellet une maison avec cour, appartenances et dépendances rue des Aveugles n° 3, d’un côté celle du Sr Scherer tonnelier d’autre celle du Sr Braun passementier, derrière le Sr Münch farinier – grevée d’une rente foncière envers la Fondation de la Haute Ecole de 1 fr. par an, ledit Schnee l’a acquise par contrat reçu par Dinckel notaire le 17 floreal 3 de Marie Bernardsweiler femme de Joseph Baumann domestique, propriétaires suivant actr passé à la Chambre des Contrats le 11 février 1786, De cette maison le premier étage est occupé par Jacques Stebes garde de police pour 40 fr, le reste par le veuve 48 fr, ensemble 88 fr de revenu faisant en capital 1760 france
total 1786 fr, passif 1690 fr, reste 95 fr
Enregistrement de Strasbourg, acp 124 F° 61-v du 25.1.

Georges Leingruber revend quelques mois plus tard la maison au maçon André Dœrr

1798 (6 mess. 6), Strasbourg 9 (anc. cote 4), Not. Dinckel n° 1917
b. Georg Leingruber Maurer
in gegensein b. Andreas Dürr ebenmäßigen Maurers
eine behausung und hoffstatt mit all deren übrigen begriffen, zugehörden, rechten und Gerechtigkeiten jenseit des Schiffleutstadens nächst der Neubruck im heckergäßlein dahier N° 30, einseit neben b. Seckler bierbrauer anderseit neben b. Dorfer zum theil theils neben den Schorrischen erben hinten auf das Fischerstubgäßlein wohin dieselbe einen ausgang hat – (um 800 capital verhafftet, geschehen um) 1000 fr
Enregistrement, acp 61 F° 157-v du 7 mess. 6

André Dœrr épouse la veuve de François Antoine Hansmann. Fille d’un journalier de Strasbourg, Marie Madeleine Hæg épouse en 1766 l’apprêteur de tabac François Antoine Hansmann
Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 39)
Hodie 15. Septembris anni 1766 (…) sacro matrimonii vinculo prævie recepto mutuo consensu in facie Ecclesiæ conjuncti fuerunt franciscus antonius Hantzmann tabaci opifex filius georgii Hantzmann operarii diurni et incolæ hujatis et mariæ annæ Deckertin conjugum in præfata parochia ad stum petrum seniorem hujatem commorans, et Maria Magdalena Hägin argentinensis filia defuncti francisci häg operarii diurni et incolæ hujatis dum viveret et mariæ Magdalenæ Brun superstitis ejus uxoris legitima in hac parochia commorans (signé) + signum sponsi, + signum sponsæ (i 42)

François Antoine Hansmann meurt sans enfant en 1783. L’inventaire est dressé dans la maison du tailleur Langer ruelle Gunther. L’actif de la succession s’élève à 55 livres, le passif à 64 livres.
1783 (27.12.), Matthieu Beguin, greffier du Petit Sénat (6 E 41, 1480) n° 936
Inventarium über Weiland Antoni Hanßmann, des gewesenen Karchziehers am Kaufhaus und Schirmers alhier zu Strasburg Verlaßenschaft, aufgerichtet Anno 1783. – nach seinem den 21. Decembr. 1783. aus dießer Welt genommenen tödlichen Hintritt, hie zeitlichen verlaßen hat. Welche Verlaßenschaft auf Ansuchen Fraun Magdalenä geborener Häckin, sein des Verstorbenen hinterbliebener Wittib, beiständlich Mr Philipp Jacob Krauss, des Glasers und Burgers alhier inventirt (…) So beschehen alhier Zu Straßburg den 27. Decembris Anno 1783.
Der Verstorbene hat ab intestato zu deßen einiger Erbin hinterlassen, benandlich Frau Annam Mariam Hanßmannin geborene Dieterin, weiland Georg Hanßmann, gewesenen Karchziehers und Schirmers alhier hinterbliebene Wittib, seine eheleibliche Mutter. Weilen dieselbe aber Alters und Blödigkeit wegen hiebei nicht erschienen konte, so haben Fr. Anna Maria geborene Hanßmannin und deroselben Ehemann Florentz Moritz, der Tagner und Schirmer alhier, als von ihro der Beneficial Erbin hierzu authorisirt und Zwar vermög (Procuration) von H Johann Sebastian Meÿer, Notario publico alhier und H Zeugen den 27. Decembris 1783 passirt (…) haben dieselbe angezeigt und bekant, wie daß Sie in ihrer tragenden Qualitæt auf gegenwärtihe Verlaßenschaft hiemit freiwillig auch wissend und wolhlbedächtlich Verzug thun, und solche Fr. Magdalenä geborener Häckin des Defucti hinterbliebener Wittib tam active quam passive eigenthümlich überlaßen (…) Straßburg den 1.sten Martii 1784.
In einer alhier Zu Straßburg ane dem sogenannten Günther Gäßlein auf dem Holtzstaden gelegen, hiehero nicht gehöriger Behaußung befunden worden wie folgt
Schulden aus der Verlaßenschafft Zu bezahlend. It. Mr Langer Schneider ane Hauszins pro quartai Weÿhenachten 1783, 3 lb.
Series rubricarum hujus Inventarÿ. Bericht. Sa. haußraths 55 lb – Schulden 64, In Vergleichung, Passiv onus 8 lb

Originaire de la paroisse de Rodalbe dans le diocèse de Metz, André Dœrr (Dürr) épouse en 1786 Marie Madeleine Heck (Hæg), veuve de François Antoine Hansmann : contrat de mariage, célébration
1786 (14.7.), Not. Lung (6 E 41, 1528) n° 66
Eheberedung – persönlich erschienen der Ehrsame Andreas Dürr, Maurer und Steinhauergesell, auch dermahliger Schirmer alhier, weiland Mstr Heinrich Dürr, gewesenen Leinenweber und Burgers Zu Ferbach mit Frn Catharina gebohrner Schweigkiefferin ehelich erzeugter großjähriger Sohn, als Hochzeiter ane einem
Wo dann die Tugendsame Fr: Maria Magdalena geborne Heckin, weil. Frantz Antoni Hanßmann, gewesen Kärchelziehers und Schirmers dahier hinterlaßene Wittib, beÿständlich Joseph Gose des Tabackbereiters und hiesigen Schirmers, als Hochzeiterin ane dem andern Theil
So geschehen alhier Zu Straßburg (…) auf Freÿtag den 14.fr, Julii Anno 1786. [unterzeichnet] Andreas dörr Als hochseiters, + Fraun Mariæ Magdalenæ Hannßmännin gebohrne Heckin Handzeichen

Mariage, Saint-Etienne (cath. f° 89)
Anno 1786 Die prima Augusti (…) Sacro Matrimonii vinculo in facie Ecclesiæ conjuncti fuere Andreas Dörr oriundus ex parochia Rodalbe metensis Diœcesis defuncti henrici Dörr et Catharinæ schveighöffer filius legitimus et Majorennis, et Maria Magdalena hæg Defuncti francisci antonii Hansmann vidua, ambo parochiani nostri (signé) dörr, + signum sponsæ (i 93)

André Dœrr et sa fiancée Madeleine Hanssmann sont admis à la manance.
1786, Conseillers et XXI (1 R 269)
(p. 124) Sambstag den 8. Julius 1786 – Lectum folgende von Löbl. Schirmgericht wegen begehrten Aufnahm in den Schirm eingelieferte Memorialien
2. Andreas Dörr der ledige Maurersgesell, so 7. Jahr hier in b* verlobt mit Magdalena Hanßmann des Schirmers Wittib, unter Caution Hn Johann Heinrich Juncker des B. und taback fabricanten.
Erkannt dans sämtliche Imploranten Zur Aufnahme in den Schirm (…) an die Obere Schirm Hh. zu verweisen seÿen.

André Dœrr vend au charretier Nicolas Pierlot et à sa femme Catherine Dürr la moitié arrière de sa maison donnant dans l’impasse des Pêcheurs.

1798 (22 floreal 6), Strasbourg 2 (10), Not. Knobloch n° 126
b. Andreas Dürr maurer
in gegensein brs Niclauß Pierlot Kärchelziehers und Fr Catharina Dürr
die helffte ane einer behaußung gelegen allhier zu Straßburg ane dem Schiffleuth staaden in dem Sogenannten Fischerstublgäßel nemlich die gantze behaußung einseit neben der Emaligen fischerstub anderseit neben b. Säckler bierbrauer hinten auf br Schäffhauer dem Wurstmacher vornen auf gedachtes gäßlein – um 400 gulden
Enregistrement, acp 60 f° 175-v du 27 flor. 6

André Dœrr vend la maison au menuisier Valentin Schweickert et à sa femme Marguerite Thomann

1824 (3.11.), Strasbourg 4 (59), Me Hatt n° 2034
André Doerr, ancien maître maçon, en son nom et administrateur des biens de la communauté qui a existé entre lui et sa femme Marie Madeleine Haeg
Valentin Schweickert, menuisier, et Marguerite Thomann
1. une maison d’habitation avec toutes ses aisances, appartenances et dépendances située en cette ville au cul de sac appelé Hackergaesslein n° 30 sur le quai des Bateliers, d’un côté le Sr Christmann marchand de farine, d’autre la brasserie du Sr Seiller, devant la rue, derrière le Sr Heinckel
plus les outis et ustensiles pour 762 fr – la maison provient originairement de François de Hipsheim qui par contrat Chambre des Contrats le 1 juillet 1704 la vendit à son fils du même nom, le Sr Doerr l’a acquise suivant acte reçu Dinckel notaire le 6 messidor 6 de Georges Leingruber auquel elle a été vendue par le Sr Heiligenstein suivant acte reçu Dinckel le 7 ventose précédent – à charge de loger, nourrir, entretenir les vendeurs, charge estimée à 25 francs par an, ou un revenu annuel de 300 fr, en capital 3000 fr – Marguerite Haeg femme du vendeur renonce à l’hypothèque légale – moyennant 2838 francs pour la maison et 762 francs pour les meubles
Enregistrement, acp 170 F° 124 du 13.11.

Originaire du Wurtemberg, Valentin Schweigert épouse en 1809 Louise Schwehr native de Strasbourg
Mariage, Strasbourg (n° 213)
L’an 1809 le 15° jour du mois de juin – Valentin Schweigert, âgé de 27 ans, garçon menuisier, domicilié en cette ville depuis six ans, né à Wentzlen en Würtemberg, le 14 février 1782 comme il est constaté par acte de notoriété (…) fils de Joseph Schweigert, voiturier audit lieu, et de Françoise Niebel, consentant (…) et Louise Schwehr, âgée de 18 ans, née en cette ville le 7 avril 1791, y domiciliée, fille de Jean Schwehr, brouiller et de Catherine Haeber, assistée de sa mère seulement, son père étant décédé en cette ville le 28 thermidor an VII (signé) Valendenn Schweiger, l’épouse a déclaré ne savoir signer (i 27)

Valentin Schweigert se remarie en 1819 avec Marguerite Thomann, originaire de Rosheim
1819 (8.1.), Strasbourg 8 (25), Not. Roessel n° 6106
Contrat de mariage – Valentin Schweigert, menuisier veuf de Louise Schwehr
Marguerite Thomann, fille majeure de feu Blaise Thomann, vigneron à Rosheim, et feu Marie Knoll
sous le régime de communauté d’acquets partageable par moitié
Enregistrement, acp 141 F° 109-v du 9.1.

1839 (12.2.) Strasbourg, Me Lacombe
Consentement par Valentin Schweigert, menuisiser, au mariage de Joséphine Schweigert demeurant à à Douai issue de son union avec Louise Schwehr avec la personne qui lui plaira
Enregistrement, acp 266 F° 5 du 12.2.

Valentin Schweigert et Marguerite Thomann hypothèquent la maison au profit de Théophile Keller

1847 (7. 7.br), Strasbourg 4 (102), Not. Lauth n°& 2765
Obligation – Ont comparu M. Valentin Schweickert, menuisier & Dame Marguerite Thomann, sa femme de lui autorise, demeurant et domiciliés à Strasbourg (devoir)
à M Théophile Keller, propriétaire demeurant & domiciliée en la même ville, la somme principale de 1000 francs
hypothèquent leur maison avec tous ses droits, aisances, appartenances & dépendances, située à Strasbourg, au cul de sac appelé Hencker Gaesslein N° 30 sur le quai des bateliers tenant d’un côté au Sr Christmann farinier, de l’autre côté à la brasserie au Sr Seckler. Déclarent les débiteurs que cet immeuble leur appartient en toute propriété au moyen de l’acquisition qu’ils en ont faite du Sr André Doerr, ancien maître Maçon, & Dam Marie Madeleine Haeg, conjoints à Strasbourg, aux termes d’un contrat passé par devant M° Hatt, alors notaire à Strasbourg le 3 novembre 1824, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 du même mois de novembre volume 173 Numéro 12.

Valentin Schweigert meurt en délaissant trois filles issues de son premier mariage. L’inventaire est dressé dans la maison impasse Hecker.

1855 (19.9.), Strasbourg 4 (112), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 7205
Inventaire de la communauté de biens qui a existé entre Valentin Schweickert et Marguerite Thomann son épouse
Du 19 décembre 1855. Vente – Ont comparu 1. Dame Marguerite Thomann, veuve de M. Valentin Schweickert, en son vivant ancien menuisier à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant 1° à cause de la communauté de biens réduite aux acquêts qui avait existé entre elle et son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Roessel alors notaire à Strasbourg le 8 janvier 1819, communauté qu’elle se réserve d’accepter ou de répudier ainsi qu’elle avisera, 2° pour raison des reprises qu’elle peut avoir à exercer tant contre ladite communauté que contre la succession de son mari, 3° et comme habiles à se dire et porter héritiers donataire de son mari aux termes dudit contrat de mariage, donation qu’elle se réserve toutefois d’accepter ou de renoncer
2. Dame Félicité Schweickert, épouse assistée et autorisée de M. Antoine Ebel, ouvrier, demeurant et domiciliés à Strasbourg, 3. Dame Louise Schweickert, épouse assistée et autorisée de M Joseph Boutteuil, ouvrier à la manufacture des tabacs demeurant et domiciliés aussi à Strasbourg, 4. Et M. Jean Frédéric Hatt, licencié en droit demeurant et domicilié en la même ville, agissant en qualité de mandataire de Dame Joséphine Schweickert épouse de M Charles Amsler, maréchal des logis en retraite demeurant et domiciliés à Hesdin (Pas de Calais) (…) Les Dames Ebel, Bouteuil & Amsler, sœurs germaines, habiles à se dire et porter seules héritières chacune pour un tiers de feu M Schweickert ci-dessus nommé, leur père, issues de son mariage avec Dame Louise Schwehr, son épouse défunte en premières noces.

II. Immeuble. Une Maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg quai des Bateliers, ruelle appelée Heckergaesslein portant le Numéro 30, tenant d’un côté à M Grün, de l’autre côté à M Kaercher et tirant par derrière sur l’impasse du poêle des pêcheurs.Les époux Schweickert ont fait l’acquisition de cet immeuble du Sr André Doerr, ancien maître Maçon à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Hatt, prédécesseur immédiat de M° Lauth le 3 novembre 1824, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 du même mois de novembre volume 173 Numéro 12 et inscrit d’office volume 168 Numéro 59 pour garantie de certaines prestations en nature que les acquéreurs s’étaient obligés à fournir au vendeur sa vie durant et d’une somme de 600 francs (…) Et il est encore observé que dans ledit contrat est intervenue Dame Marie Madeleine Haeg, épouse du Sr Doerr, vendeur, et a renonce à son hypothèque légale et sur l’immeuble vendu. La veuve requérante [déclare] que le Sr Doerr est décédé en 18(-) et que la somme 600 francs est éteinte de ce fait
III. Loyers dudit immeuble, 55 francs
acp 443 (3 Q 30 158) f° 51 du 25.9. (succession déclarée le 22 novembre 1855) Communauté, mobilier estimé à 82. Une maison à Strasbourg, Loyers échus 55 – Passif 2067, Reprises 560
Succession, garde robe 22

La veuve et les héritières de Valentin Schweigert exposent infructueusement la maison aux enchères.

1855 (19.9.), Strasbourg 4 (112), Not. Lauth (Auguste Frédéric)
Du 19 septembre 1855 N° 7206 – Cahier des charges. Ont comparu 1. Dame Marguerite Thomann, veuve de M. Valentin Schweickert, en son vivant ancien menuisier à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant à cause de la communauté de biens qui avait existé entre elle et son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Roessel alors notaire à Strasbourg le 8 janvier 1819, enregistré, 2. Dame Félicité Schweickert, épouse assistée et autorisée de M. Antoine Ebel, ouvrier, demeurant et domiciliés à Strasbourg, 3. Dame Louise Schweickert, épouse assistée et autorisée de M Joseph Boutteuil ouvrier à la manufacture des tabacs demeurant et domiciliés aussi à Strasbourg, 4. Et M. Jean Frédéric Hatt, licencié en droit demeurant et domicilié en la même ville, agissant en qualité de mandataire de Dame Joséphine Schweickert épouse de M Charles Amsler, maréchal des logis en retraite demeurant et domiciliés à Hesdin (Pas de Calais), (…) les dames Ebel, Bouteuil et Amsler, sœurs germaines, seules héritières chacune pour un tiers dudit M Valentin Schweickert, leur père, issues de son mariage avec Dame Louise Schwehr, son épouse défunte en premières noces, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire qui a été dressé par M Lauth ce jour

Désignation de l’immeuble. Une Maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg quai des Bateliers, ruelle appelée Heckergaesslein portant le Numéro 30, tenant d’un côté à M Grün, de l’autre côté à M Kaercher et tirant par derrière sur l’impasse du poêle des pêcheurs.
Etablissement de la propriété. Feu M. Schweickert et sa veuve comparante ont fait l’acquisition de cet immeuble de M André Doerr, ancien Maître Maçon à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Hatt, prédécesseur immédiat de M° Lauth le 3 novembre 1824, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 du même mois de novembre volume 173 Numéro 12. Dans ce même contrat est intervenue Dame Marie Madeleine Haeg, épouse de M Doerr, et a renonce à son hypothèque légale et à tous ses droits et actions sur l’immeuble vendu. La vente a eu lieu moyennant une rente annuelle et viagère au profit de M Doerr et une somme de 600 francs (…). La rente de M Doerr se trouve éteinte par le décès de ce dernier arrivé en l’année 1831. (…) M Doerr avait été propriétaire de l’immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite suivant contrat de vente passé devant M° Dinckel alors notaire à Strasbourg, le 6 messidor an VI, ère républicaine, de M Georges Leingruber de cette ville, auquel elle avait été vendue par M. Heiligenstein, aussi de cette ville, au contenu d’un autre contrat passé devant le même notaire Dinckel le 7 ventose précédent.
Charges, clauses et conditions (…)
acp 443 (3 Q 30 158) f° 51 du 25.9.
Du 11 octobre 1853, N° 7227. Retrait d’enchère – L’amateur présent n’ayant point fait de mise, les comparants ont retiré l’immeuble de l’enchère
acp 444 (3 Q 30 159) f° 3-v du 13.10.

Elles vendent la maison moyennant 3 200 francs au plâtrier Joseph Gress (qui ne figure pas parmi les habitants de la maison dans les registres de population)

1855 (17.X.bre), Strasbourg 4 (113), Not. Lauth (Auguste Frédéric) n° 7299
Du 17 décembre 1855. Vente – Ont comparu 1. Dame Marguerite Thomann, veuve de M. Valentin Schweickert, en son vivant ancien menuisier à Strasbourg où elle demeure et est domiciliée, agissant à cause de la communauté de biens qui avait existé entre elle et son défunt mari aux termes de leur contrat de mariage passé devant M° Roessel alors notaire à Strasbourg le 8 janvier 1819, enregistré, 2. Dame Félicité Schweickert, épouse assistée et autorisée de M. Antoine Ebel, ouvrier, demeurant et domiciliés à Strasbourg, 3. Dame Louise Schweickert, épouse assistée et autorisée de M Joseph Boutteuil, ouvrier à la manufacture des tabacs demeurant et domiciliés aussi à Strasbourg, 4. Et M. Jean Frédéric Hatt, licencié en droit demeurant et domicilié en la même ville, agissant en qualité de mandataire de Dame Joséphine Schweickert épouse de M Charles Amsler, maréchal des logis en retraite demeurant et domiciliés à Hesdin (Pas de Calais), (…) les dames Ebel, Bouteuil et Amsler, sœurs germaines, seules héritières chacune pour un tiers dudit M Valentin Schweickert, leur père, issues de son mariage avec Dame Louise Schwehr, son épouse défunte en premières noces, ainsi qu’il est constaté par l’inventaire qui a été dressé par M Lauth le 19 septembre dernier
à Joseph Gress plâtrier demeurant et domicilié à Strasbourg, ci présent et acceptant
Une Maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg quai des Bateliers, ruelle appelée Heckergaesslein portant le Numéro 30, tenant d’un côté à M Grün, de l’autre côté à M Kaercher et tirant par derrière sur l’impasse du poêle des pêcheurs. (…)
Feu M. Schweickert et sa veuve comparante ont fait l’acquisition de cet immeuble de M André Doerr, ancien Maître Maçon à Strasbourg, aux termes d’un contrat reçu par M° Hatt, prédécesseur immédiat de M° Lauth le 3 novembre 1824, enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 du même mois de novembre volume 173 Numéro 12. Dans ce même contrat est intervenue Dame Marie Madeleine Haeg, épouse de M Doerr, et a renonce à son hypothèque légale et à tous ses droits et actions sur l’immeuble vendu. Cette vente a eu lieu moyennant une rente annuelle et viagère au profit de M Doerr et une somme de 600 francs (…). La rente de M Doerr se trouve éteinte par le décès de ce dernier arrivé en l’année 1831. (…) M Doerr avait été propriétaire de l’immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite suivant contrat de vente passé devant M° Dinckel alors notaire à Strasbourg, le 6 messidor an VI, ère républicaine, de M Georges Leingruber de cette ville, auquel elle avait été vendue par M. Heiligenstein, aussi de cette ville, au contenu d’un autre contrat passé devant le même notaire Dinckel le 7 ventose précédent. – pour le prix de 3200 francs
acp 446 (3 Q 30 161) f° 2-v du 18.X.bre

Originaire de Griesbach, Joseph Gress mari de Catherine Voltz meurt en 1900 à l’âge de soixante-dix-huit ans.
Décès, Strasbourg (n° 1496)
Strassburg am 11. Juni 1900. Vor dem Standesbeamten erschienen heute derKaufmann Philipp Scheer wohnhaft in Strassburg Langstrasse 86, und zeigte an, daß der Rentner Joseph Gress, 78 Jahre alt, katholischer Religion, wohnhaft in Strassburg, geboren zu Griesbach, Unter-Elsass, Ehemann von Katharina geborene Voltz, Sohn der verstorbenen Eheleute Antoni Gress Tagner und Anna Maria Jung zuletzt in Griesbach wohnhaft gewesen, zu Strassburg in des Anzeigers Wohnung am 10. Juni des Jahres 1900 Nachmittags um vier Uhr verstorben sei (i 181)

Joseph Gress et Anne Catherine Voltz vendent la maison au menuisier Michel Dubesi (qui ne figure pas parmi les habitants de la maison dans les registres de population)

1860 (4.4.), Strasbourg 4 (118), Not. Lauth n° 9337
Du 4 avril 1860. Vente – Ont comparu M Joseph Gress, platrier, et Dame Anne Catherine Voltz, son épouse de lui autorisée, demeurant et domiciliés à Strasbourg (vendent)
à M Michel Dubesi, ébéniste demeurant et domicilié à Strasbourg à ce présent et acceptant
Une Maison avec droits, aisances, appartenances et dépendances, sise à Strasbourg quai des Bateliers, impasse Hecker N° 6 (ancien numéro 30), tenant d’un côté à M Grün, de l’autre côté à M Kaercher et tirant par derrière sur l’impasse du poêle des pêcheurs. Cet immeuble inscrit au cadastre section O Numéro 699 avec une superficie de 15 centiares. Il est vendu avec sept fourneaux avec tuyaux et dalles (…) M Gress a fait l’acquisition de cet immeuble de Dame Marguerite Thomann veuve de M Valentin Schweickert en son vivant ancien menuisier à Strasbourg, de Dame Félicité Schweickert épouse de M. Antoine Ebel, ouvrier à Strasbourg et Dame Louise Schweickert, épouse de M Joseph Boutteuil ouvrier à la manufacture des tabacs à Strasbourg et de Dame Joséphine Schweickert épouse de M Charles Amsler, maréchal des logis en retraite à Hesdin (Pas de Calais), les dames Ebel, Bouteuil et Amsler, filles et seules héritières de M. Schweickert, leur père, aux termes d’un contrat reçu par M° Lauth l’un des notaires soussignés le 17 décembre 1855 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 24 du même mois de décembre, volume 622 Numéro 670, inscrit d’office volume 640 Numéro 95 (…). Feu M Schweickert avait été propriétaire de l’immeuble au moyen de l’acquisition qu’il en avait faite de M André Doerr ancien Maître Maçon à Strasbourg aux termes d’un contrat reçu par M° Hatt prédécesseur immédiat de M° Lauth le 3 novembre 1824 enregistré et transcrit au bureau des hypothèques de Strasbourg le 20 du même mois de novembre volume 173 Numéro 12. Dans ce même contrat est intervenue Dame Marie Madeleine Haeg épouse de M Doerr et a renonce à tous ses droits, actions et hypothèque sur l’immeuble vendu. M Doerr faisant la vente avait stipulé une rente viagère à son profit qui se trouve éteinte par suite du décès de M Doerr arrivé en l’année 1831. Enfin la propriété antérieure se trouve constatée par un contrat passé devant M° Dinckel Notaire à Strasbourg, le 6 messidor an VI et un contrat passé devant le même notaire le 20 ventose précédent – pour le prix de 3200 francs
Finalement les vendeurs déclarent qu’ils sont mariés en premières noces sous le régime de la communauté de biens et qu’ils n’ont jamais été tuteurs (…)
acp 487 (3 Q 30 202) f° 8 du 7.4.

Michel Dubesi épouse en 1848 Elisabeth Hauss, originaire de Haguenau. Il devient locataire d’une partie de la maison proche 8, rue Sainte-Madeleine en 1867.

Michel Dubesi loue la maison au journalier Mathieu Pfister

1861, Enregistrement de Strasbourg, ssp 134 (3 Q 31 633) f° 7-v du 4.9.
9 avril 1860. Bail – Le soussigné Sr Michel Dubesi ébéniste à Strasbourg loue pour quatre ans qui sont censés avoir commencé le 24 mars dernier
à Mathieu Pfister journalier en ladite ville ce acceptant
une maison avec dépendances sise à impasse Haecker N° 6, ce bail est fait dans les conditions ordinaires prescrites par le C. N. Ce bail est en outre fait moyennant un loyer annuel de 436 francs

L’aubergiste Michel Dubesi et sa femme Elisabeth Hauss consentent au mariage de leur fils Michel Emile au Havre
1874 (16.5.), M° Loew
Einwilligung seitens Michael Dubesi Eigenthümer & Gastwirt & seine Ehefrau Elisabeth Hauss beide zu Straßburg wohnhaft zur Verehelichung ihres Sohns Michael Emil Dubesi Handlungsgehülfe zu Havre mit Clementine Victoria Fauvel ebendaselbst wohnhaft
acp 625 (3 Q 30 340) f° 100 du 18.5.

Jean Puhl est inscrit propriétaire de la maison de 1906 à 1908. Originaire de Merzig en Sarre, le couvreur d’ardoises Jean Puhl veuf d’Elisabeth Altmeyer épouse en 1898 Catherine Pierre, veuve de Gérard Rosenkræntzer

Mariage, Strasbourg (n° 108)
Strassburg am 12. Februar 1898. Vor dem Standesbeamten erschienen heute zum Zwecke der Eheschließung 1. der Schieferdecker Johann Puhl, Wittwer von Margaretha Elisabeth Artmeyer, katholischer Religion, geboren den 17. Maerz des Jahres 1840 zu Merzig (Preussen) wohnhaft zu Straßburg, Sohn des verstorbenen Schieferdeckers Nikolaus Puhl und dessen verstorbenen Ehefrau Eva geborne Biet, beide zuletzt wohnhaft zu Merzig, 2. die Haushälterin Katharina Pierre, Wittwe von Gerhard Rosenkräntzer, hier gestorben de, 26. Maerz 1897, katholischer Religion, geboren den 20. December des Jahres 1846 zu Saralben (Lothringen) wohnhaft zu Straßburg, Tochter des verstorbenen Maurers Johann Peter Pierre und dessen verstorbenen Ehefrau Magdalena geboren Faber, beide zuletzt wohnhaft zu Saaralben (i 108)

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